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LE
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
on
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Paraissant tous ie« mots
SOUS LA DIRECTION
H. LOUIS DE LA ROQUE
(tocal, lacien Rcdacleur k la GaitlU dt fran , Auteur de l'Ariaarial dt la Nùbltae du Lattgxiedoe
du Catalogue de» GentlUhommei, elc.
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ADMINISTRATION DU BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
se, QUAI DES ORFÈVRES, se
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LE
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
Bergerac. — Imprimerie Générale du Sud-Ouest (Vve E. Mauit)
'!.rME(H<lilinUnj gimmutM» JANVŒB 1892
LE
iULLETIN HÉRALDIQUE
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REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
' I>aral>B«nt tous les mola
-- -î 80D8 Li. DIEBOTION
M. LOUIS DE LA BOQUE
, incien Rédacteur i la Gazelle de France, Auteur de VArmorial de la Nobteut dé
Languedoc, du Catalogue de» Gentilshommes, etc.
PARIS
IMINISTBATION DD BULLETIN HSBALDIQUE DE FRANCE
Bergerac. — Imprimerie Générale du Sud-Ouest (Vve E. Maubt)
■^yOLUlIE (H-ilU cnlM») OMordU HM ' JANVIER 1892
LE
ÎDLLETIN HERALDIQUE
DE FRANCE
00
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
~^ ParOilcBsiit tioua le* mois
£ <^ ^ S0D8 LA DIKBCTIOW
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,^ M. LOUIS DE LA BOQUE
iv->c3t. anaen Rédacteur i la Gazette de France, Auteur de l'Àrmoriat de la Noblene dt
Languedoc, du Catalogue dee GenltUkommes, etc.
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Pour les abonnés anciens ou nouveaux V —
Toutes les communications relatives à la Rédaction et à TAdministration i
BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées k M. Louis de La Roq.
directeur, 56, quai des Orfèvres, & Paris.
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plaires.
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IVtranger. — On s'abonne à Pans,
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70 488 AA A 30
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
UKVLE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Cinquième Volume, — (Nouvelle sé^ne) — Janvie?* 1892
SOMMAIRE
'•»iiKRE Partie : Caïalogue des généraux Français, connétables, marécliaux de France, licu-
in.inls généraux, niiiréchaux de camp. — Armoriai général de France. Documents historiques.
— Armoriai de la générante d'Orléans (IG96-1701), d'après les manuscrits de la Biblothèque
!:iii'»nale, Cabinet des litres (suite).
\;'mkPartik: Notices généalogiques : Nicolas de Voutron, de Lamballerie, de Lisleferme;
Nicolas du Plantior ; Additions de noms. — Notices généalogiques : Mariages et décès du mois
t: janvier el rappel des mois précédents.
I Mi:Mt Partie: Variétés, bibliographie, chroniques: L'ordre de Malle; M. le vicomte de
i'i'ay; Madame de La Quintinie; Les dames Budes.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENT^ HISTORIQUES
* M
CATALOGUE DES GENERAUX FRAN(;AIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP i
L*? titre de connétable (en latin,
>. S'Stabull^ comte ou chef de rétable)
* celui de maréchal (en allemand,
v'ih-schalh^ préposé au soin des che-
'iM, constituaient les premières
ûotioûs militaires sous Tancienne
QRrchie. L'un et l'autre tirent leur
^ ï.p ('atalogue a été formé à Taido de la
"ofo^iV miUuiire, de Pinard ; des ElaU viili-
'' Ur la France; des Almanachs royaux; du
•'t( concrrnant /<• tribunal de IS'osseifjneurs les
■' t'muir de France, par M. de Beaufort, 2 vol.
' , publié en 178 i ; du Dictionnaire des généraux
'-aig, de M. de Courcelles; et revu sur VEiat
1 / des généraux par ordre de promotion, aux
ive> (la Ministère de la guerre.
nom du rôle prépondérant donné à la
cavalerie sous le rég'ime féodal, à la
guerre et dans les tournois.
La noblesse combattait toujours à
cheval. Ce privilège dont^elle a joui
jusques vers la fin du moyen-âge n'a
pas été sans influence sur la formation
des mots de c7«ei5«/«^;-, cahallero^ cnvct"
liere^ restés dans les diverses langues
de l'Europe; nous pourrions même
ajouter celui à'écuyer puisque l'on est
d'accord pour donner à celui-ci comme
origine les scutarii ou snut'feri, qui
désignaient, sous les empereurs d'O-
i r
J-<
u\
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
rient, des cavaliers armés de la lance
et du bouclier^ et constituaient Félite
de Tarmée \ ils portaient le bouclier et
combattaient à cheval. On désig-nait, à
Rome, l'ordre des chevaliers sous le
nom de équités. De là sont venus en-
core les ecuyers - cavalcadours , les
grands-écuyers^ pour désigner des fonc-
tions de cour, et les ordres équesU^es^
pour désigner les ordres de chevalerie.
Plus tard, l'éducation de la jeune
noblesse commençait au milieu des
chevaux par l'entrée dans les Pag-es de
la grande ou de la petite écurie du roi
ou des princes. Aussi, bien avant que
Buffon appelât le cheval « la plus no-
ble conquête de Thomme », son nom et
son rôle dans l'organisation de nos
armées l'avaient en quelque manière
identifié avec les plus hautes fonctions
et dignités militaires réservées à la
noblesse, et à tout ce qui rappelait ses
services. N'est-ce pas ce touchant sou-
venir qui veut, encore de nos jours,
que le cheval d'un chef militaire ait
sa place marquée, en tête du cortège,
lorsque ce chef reçoit les derniers hon-
neurs de la part de ses compagnons
d'armes ?
Le connétable était le chef de l'armée
pendant l'absence du roi; il n'avait
primitivement que le commandement
de la cavalerie et était placé sous l'au-
torité du Grand-sénéchal dont les fonc-
tions embrassaient les attributions que
se partagèrent plus tard le Connétable
et le Grand-maître du Palais. Lorsque
Philippe-Auguste eut supprimé, en
1191, la dignité de Sénéchal, le Conné-
table devint le chef suprême des ar-
mées.
Dreux de Mello exerça le premier
cette fonction.
Ce fut surtout, dit Chéruel (1), à par-
tir de 1218, époque où Mathieu de
Montmorency devint connétable de
France, que cette dignité prit une
(i) Dictionnaire historique de» institutions,
VWurt el coutwneê de (a France.
grande importance. La marque de la
puissance du connétable était une épé(^
nue qu'il recevait des mains du roi, et
qu'il portait devant le prince au sacre
et dans toutes les pompes de la royauté.
Lorsque le roi siégeait aux Etats-
Généraux ou dans les Lits de justice,
le connétable était assis à sa droite
toujours l'épée nue à la main ; sa por
sonne était inviolable, et l'attentat
contre sa personne était puni comme
un crime de lèse-majesté, ainsi que lei
montre le jugement rendu contrq
Pierre de Craon en 1392, pour avoir
commis un attentat contre la personne
d'Olivier de Clisson.
L'écu des armes du connétable avaitl
pour ornements extérieurs, de chaqun
côté une épée nue, la pointe en haut,!
tenue par un dextrochère ou main
droite, armée d'un gantelet et sortant!
d'une nuée.
Le connétable avait sa juridiction àl
la Table de marbre de Paris, qui com-
prenait l'Amirauté, la Connétablie, leà
Eaux et forêts. Cette juridiction tirai
son nom d'une grande Table de mar
bre placée dans le palais de jusi
tice, autour de laquelle siégeaient
les juges de ces trois juridictions
spéciales, qui ont conservé ce nom
jusqu'à la Révolution. Le tribunal
du connétable ne subsista pas après la
suppression de l'office de ce grand di-
gnitaire en 1627 ; il se confondit avec
celui des maréchaux de France.
Comme la puissance des connétables
s'étendait à toute la France, qu'elle
leur donnait une autorité presque ab-
solue sur les armées et des droits con-
sidérables à percevoir à la suite de la
prise des villes, elle inquiéta sou veut
les rois. Louis XI fit trancher la tètei
au connétable de Saint-Pol, couvai ncuj
de trahison (1475) et Louis XIII après la|
mort de Lesdiguières, supprima cette
dignité qui ne répondait plus d'ail-
leurs à l'organisation militaire du
pays. L'cdit du mois de janvier 1621
rt*ai*^«tki
^Ê^t
^m*m
^
LB BULLETIN HâRALOÎQUB DE FRANCE
•' atient défense de • la rétablir pour
- Iniques causes, occasions, et en faveur
: oosidération de quelque personne,
;iece puisse être (1) •
D puis la suppression de cet office le
- ;en des maréchaux de France en
r !ii(>Iissait les fonctions au sacre des
:.»is ou remplaçait antérieurement le
'.'iuetable, en cas d'empêchement ou
i ' vacance de la fonction. Voici la liste
>> maréchaux qui furent appelés à
t honneur de 1575 à 1775 :
Le maréchal de Retz, au sacre de
H Qri m, le 13 février 1575.
Lo maréchal de Matigfnon, au sacre
le Henri IV, le 25 février 1594.
Lo maréchal de la Châtre, au sacre
y Louis XIII, le 18 octobre 1610.
Le maréchal d'Ëstrées, au sacre de
L 'lis XIV, le 9 juillet 1654.
Lt' maréchal de Villars, au sacre de
l-îiisXV, le 25 février 1722.
Le maréchal de Clermont-Tonnerre,
II sacre de Louis XVI, le 11 juin 1775.
Devenu le commandant en chef des
iraipe?, depuis la suppression du
•riad Sénéchal, le connétable avait
• :i5 ses ordres immédiats d'abord un,
is deux maréchaux^ commandant la
iVîilerie, et, depuis Saint-Louis, le
i^Lûâ maître des arbalétriers, com-
..indant Tinfanterie, remplacé plus
sr<i par le Grand maître de l'artille-
'. '. Le maréchal conduisait Tavant-
.-•irde, c'était lui, d'après le témoi-
-".a^-e de Guillaume le Breton, auteur
-' ia Philippéide^ qui sous Philippe-
i;ruste engageait et dirigeait les
"'ornières batailles :
' ' l'is erat |iriinum geslare in prrclia pilum,
■'uippe mareêcaîU claro fulgebat honore.
Il n'y avait dans l'origine qu'un
I L'édit de Louis XIII fui respecté par ses
>.-:Hirs, el la dignité «le Conn<^!able n'a ja-
- iH rélablte sous La monarchie. Napoléon
V'.'ilut en faire revivre le nom, pour la splen-
^f dr- son trône, en donnant le titre de Grand
■ahle à son frère Louis, qui fut depuis roi
• .< Itantle, el celui de Vice-Connàfable au niaré-
*■ Berlhier, prince de Neufchalel, (180C) et de
' -nm (18©9), duc de Wagram, en 18i7.
maréchal. De Saint-Louis à François
P% il y en eut deux. Ils avaient, sous
la direction du connétable, la conduite
de l'armée, faisaient la montre ou re-
vue des troupes, constataient si chaque
seigneur féodal avait amené son con-
tingent et maintenaient la discipline
dans les armées.
M. Chéruel soutient que primitive-
ment la dignité de maréchal était amo-
vible ; ainsi sous Philippe de Valois,
dit-il, Bernard de Moreuil dût quitter
cette dignité pour devenir gouverneur
du Dauphin. Nous ne connaissons pas
d'autre exemple d'abandon de cette di-
gnité par celui qui en était revêtu,
mais cet abandon volontaire n'autorise
pas à conclure que la fonction était
amovible.
Le nombre des maréchaux s'accrut
avec l'importance que prenait notre or-
ganisation militaire. Après l'institution
des légions provinciales (1532), d'où
sortirent plus tard les régiments, Fran-
çois P' ajouta un troisième maréchal;
Henri II un quatrième. Comme le nom-
bre s'en était accru sous les succes-
seurs de ce prince, les Etats de Blois
exigèrent, en 1577, qu'il n'y eut que
quatre maréchaux. Mais Henri IV,
Louis XIII et Louis XIV dépassèrent
cette limite. A la mort de Turenne en
1675 on créa huit maréchaux, c'était,
disait-on, la monnaie de M, de Tu*
renne. Il y en eut jusqu'à vingt après
la promotion de 1703. On n'en comp-
tait que neuf au moment de la Révolu-
tion, dont le plus ancien était le maré-
chal de Contades, né en 1704, nommé
le 24 août 1758.
Comme plusieurs princes souverains
et grands vassaux de la couronne
avaient aussi des maréchaux, ceux du
roi se distinguèrent de ces derniers en
s'appelant Maréchaux de France.
Le signe de la dignité de mxirêchal
était un bâton de commandement fleur-
delysé. Leurs armoiries portaient deux
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
8
bâtons d'azur semés de fleurs de lis d'or
passés en sautoir derrière Técu .
Louis XIV exigea qu'on donnât « a
tous et un chacun de MM. les maré-
chaux de France le titre de Monsei-
gneur, lorsqu'on leur écrit, et celui^de
Nosseigneurs à leur tribunal, lorsqu on
y présente des mémoires ou pla-
cets » (1). .
Malgré d'éclatantes résistances cet
ordre fut exactement observé.
M de Boufflers, n'étant encore que
colonel du régiment des Gardes-Fran-
raises, et se trouvant dans le cas d e-
crire à MM. les maréchaux de France,
demanda h Louis XIV, s'il devait don-
ner le titre de Monseigneur k\m maré-
chal de France, le roi lui répondit :
. J'ai toujours vu cela ; mais que vous
« importe? vous le serez bientôt •. Il
le fut en effet le 27 mars 1693.
En 1763, M. de Trémolet, marquis de
Montpezat, revêtu d'un brevet de Duc
du pape, écrivit une lettre à M. le ma-
réchal de Biron, en mettant en tête de
sa lettre Monsieur le Maréchal, PJle tut
soumise au tribunal, qui décida qu'elle
serait renvoyée sans réponse. Le mar-
quis de Montpezat en écrivit une se-
conde, qui fut également rapportée au
tribunal. Alors MM. les maréchaux de
France décidèrent qu'il serait enjoint
au S^ de Montpezat de se servir d'ex-
pressions plus respectueuses, et de
donner le titre de Monseigneur km^ ma-
réchal de France à qui il avait l'hon-
neur d'écrire. Le marquis de Montpezat
s'obstinant dans son refus, sous le pré-
texte de privilèges attachés à sou titre,
fut arrêté le 10 octobre 1764 et consti-
tué prisonnier jusqu'à ce qu'il eut écrit
une lettre d'excuse. Il ne sortit de pri-
son que le 20 novembre suivant.
Quelques personnes de qualité vou-
lurent s'autoriser de l'ancienneté et de
l'illustration de leur maison, et du
titre de cousin dont le roi les honorait,
(1) necMeil concernant le tribunal <if!^ Nossei-
gneurs îe^ marédiauT de France^ t. I, p. i*. 1?»». "
pour se mettre au dessus de la loi ina-
posée au reste de la noblesse. Les ducs
de Laval, de Fitz-James, le prince de
Bauffremont, le comte de Rieux et le
comte de Chabot présentèrent un mé-
moire au roi dans lequel ils exposaient
les raisons par lesquelles ils se croyaient
en droit de ne pas employer le terme
de Monseigneur en écrivant à MM. les
maréchaux de France ou h Tun d'eux
en particulier. Mais le roi fit répondre
par le comte de Saint-Florentin le 7 jan-
vier 1768, « qu'il n'avait rien à chan-
ger à ses décisions antérieures, et que
le titre de cousin, accordé aux familles
qui ne sont ni pai7^s ni ducs ne doit pas
les dispenser de se conformer aux dé-
cisions anciennes des rois ses prédé-
cesseurs. • Le droit des maréchaux ne
fut plus contesté.
Les maj^échaux formaient un tribu-
nal ou juridiction appelée connétablie
et maréchaussée de France. Il y avait
en France cent vingt maréchaussées
qui en dépendaient et qui étaient char-
gées de faire sommairement le procès
des soldats en marche quand ils s'éloi-
gnaient du quartier pour piller, aux
voleurs de grand chemin, aux faux-
monnayeurs, aux vagabonds, etc.
Les prévôts des maréchaux jugeaient
avec l'assistance de sept officiers de
justice tirés du présidial le plus voisin.
La juridiction des maréchaux de
France était constituée, en outre, pour
régler les différends entre gentilshom-
mes, et être le juge souverain de ce
que l'on appelait i le point d'honneur ? .
Pour instruire ces sortes d'affaires, il y
avait auprès du gouverneur général
militaire de chaque province des offi-
ciers délégués sous le titre de lieute-
nants des maréchaux de France.
Cette partie n'était pas la moins im-
portante, la moins délicate, ni la moins
active de la juridiction du Connétable
et plus tard de celle des Maréchaux de
France.
Depuis la fin du xvi* siècle ced
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
10
grands dig'nitaires avaient Thabitude
:»» <e réunir en un seul tribunal pour
u'jf'r et arranprer les affaires dites du
i-iut d'houueur.
Xous allons en citer quelques-unes
jour montrer de quel respect ce tribu-
ufil jouissait auprès de la noblesse de
t. ut rang*.
Il y avait eu en 1598 des paroles un
itii vives entre le duc d'Epernon et le
iimréchal d'Ornano. Le désaveu imposé
l^' part et d'autre en présence du con-
aetable et des maréchaux à Saint-Ger-
Uiain*en-Laye termina le diflFérend.
lieux ans après, une autre affaire
litre le comte de Soi.ssons, prince du
-'iiiir, et M. de Rosny, pour certains
: ropos tenus contre le prince, fut por-
t-'t' devant les maréchaux de France.
' raig'nant les suites d'un pareil démêle
t.vux-ci prièrent le roi d'interposer son
autorité.
Henri IV s'y prêta de fort bonne
^•ruce en écrivant lui-môme au comte
1 ' Soissous une lettre dans laquelle il
-' portait garant des intentions de
M. de Rosny, tout en l'obligeant à don-
'^ r par écrit pleine satisfaction à son
. Iversaire, dans les termes suivants :
tf Monsieur, j'ay scu les langages
aie Ton vous a rapportés que j'ay
Vaus de vous : je vous supplie très
iMinblement de croire que je n'ay eu
't volonté de dire chose qui vous put
-'• Qser, et que pour mourir je ne
V judrois me tant oublier, que si bien
. ay dit des choses qui ayent pu vous
jîfeaser, en la forme qu'elles vous au-
: nt été rapportées de moy par ceux qui
.'\s ayent ouïes, ils ont fait jugement
•jiitre mon intention. Je vous supplie
'r-à humblement me le pardonner, et
..^^ tenir pour votre très humble ser-
viteur. •
Signé DE Rosny.
Kn d'autres occasions le connétable
< les maréchaux jugeaient que l'affaire
ifiit sans importance ou n'avait qu'une
Huse futile, et ordonnaient aux adver-
saires et témoins, ou seconds, de
s'embrasser, nous dirions aujourd'hui
de se tendre la main, et de n'en plus
parler, ainsi que cela fut décidé dans
la querelle de Messieurs de Montespan
et le marquis de Cœuvres et Messieurs
de Termes et de Villars-Houdan, qui
les voulaient seconder.
« Nous avons ouï le discours de
votre querelle par la bouche de l'un
et de l'autre, disait le jugement du
connétable, et avons trouve qu'elle a
procédé d'un seul désir que vous aviez
d'essayer vos épées, sans que vous y
ayez été provoqués par aucune offense.
Vous avez fait ce que vous avez pu
pour vous contenter en cela; vous en
avez été empêchés; de sorte qu'il n'y a
rien qui vous doive ou puisse empêcher
que vous ne soyez amis, comme le Roy
le veut. Par ainsi je vous commande
de sa part de vous embrasser, et qu'il
ne s'en parle jamais, ni pareillement
de vos seconds, ni entr'eux. »
Signe Montmorency. (1)
Décision analogue dans la querelle
entre MM. de Créquy et de Chambert :
« Messieurs : Tout ce qui s'est passé
par les appelés et envoyés de vos amis
l'un vers l'autre, il n'y a rien dont il
vous doive souvenir. C'est pourquoi je
vous prie de demeurer amis et me le
promettre et vous embrasser ensemble. »
Il arrivait parfois suivant la gravité
de l'affaire et pendant son instruction,
que pour éviter des voies de fait, un
lieutenant de la connétablie était atta-
ché à la personne de chacun des adver-
saires, qui ne pouvaient s'en séparer
sans l'autorisation du connétable, ou
du doyen des maréchaux, ainsi qu'il
advint aux ducs d'Aumont et de Ven-
tadour en 1748, pour un différend entre
leurs valets et dans lequel les maîtres
(t) V. Les accords de querelles fails par Mon-
seigneur le connétable de Montmorency, assisté
de MM. les marcchauv de France (Fonds Bé-
I thune, mss. 89G0.)
11
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
12
avaient pris parti comme dans une
affaire personnelle.
Le duc d'Estrées et le comte d'Har-
court, prince de la maison de Lorraine,
qui à la suite d'une dispute survenue
entr'eux devant nombreuse compagruie
chez Madame la duchesse d'Albret,
refusèrent de garder auprès de leur
personne le lieutenant de la connéta-
blie, furent par ordre du roi envoyés à
la Bastille en 1713. Ils n'obtinrent
la mise en liberté qu'après leur sou-
mission.
Nous pourrions multiplier ces exem-
ples, et tous dans la hiérarchie nobi-
liaire, qu'il s'agisse de duc et pair, ou
de secrétaire du roi, ne serviraient qu'à
établir la sagesse des décisions ren-
dues et acceptées par des hommes dont
personne n'a jamais mis en doute
rhonneur et le courage.
On n'ignore pas avec quelle rigueur
exceptionnelle les édits et ordonnances
punissaient le duel. La privation des
charges ou emplois, la confiscation des
biens, la peine de mort étaient pronon-
cées, depuis Charles IX, suivant les
circonstances, contre ceux qui avaient
provoqué ou accepté une rencontre,
sans avoir au préalable saisi de leurs
griefs le tribunal du connétable et des
maréchaux de France. Malgré ces ri-
gueurs, les duels ne disparurent pas
de nos mœurs, mais ils diminuèrent
d'une manière sensible, et l'interven-
tion de l'autorité des maréchaux de
France les empêcha bien souvent. Il
n'est jamais arrivé, croyons -nous,
que leurs décisions n'aient pas été
respectées.
Entre la dignité de connétable et
celle de maréchal, Louis XÏII en avait
créé une autre, celle de maréchal géné-
ral^ qui plaçait à la tête des maréchaux
celui qui en était revêtu. Elle eut pour
premier titulaire Lesdiguières, lorsque
Luynes fut nommé connétable (1621).
Louis XIV la rétablit en faveur de
Turenne (7 avril 1660). Les maréchaux
de Bellefonds, de Créquy, de Gram-
mont ayant refusé d'obéir aux ordres
de Tureane en 1672 furent exilés. A la
mort de Ï4irenne la dignité ne fut pas
rétablie. Le dernier maréchal général
a été le maréchal Soult, duc de Dal-
matie, élevé à cette dignité par Louis-
Philippe en 1846.
Le titre de Feld-inaréchaU usité dans
les pays du Nord de l'Europe, en Alle-
magne et en Autriche, désigne un
grade absolument équivalent à celui
de nos maréchaux de France, et celui
de Feld' maréchal lieutenant correspond
à celui de nos généraux de division,
appelés autrefois Lieutenants-générau / .
Dans notre hiérarchie militaire If»
titre de lieutenant ^ général des armées
du roi venait après celui de maréchal.
Les lieutenants - généraux comman-
daient une armée ou du moins une
division considérable de l'armée, cl
avaient sous leurs ordres des maréchaux
de camp créés sous François P*, char-
gés de distribuer les logements aux
troupes et de leur désigner la place
qu'elles devaient occuper sur le chami»
de bataille.
Sous Louis XIV, on créa des
Brigadiers de cavalerie 1667, et d'in-
fanterie 1668, assimilés aux maré-
chaux de camp, mais plus spéciale-
ment chargés du commandement; ils
furent appelés sous l'Empire et de nos
jours Généraux de b)*igade.
Nous allons donner le Tableau ou
Catalogue de ces divers officiers géné-
raux jusqu'à la Révolution, suivant
leur ordre de promotion; nous y ajou-
terons les officiers généraux de la ma-
rine, et dans un second Catalogue nous
continuerons ce Tableau depuis la Ré-
volution jusqu'à nos jours.
(A suivi^e)
L. R.
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
14
. \' i;t>
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
leee - 1701
LKrî MANUSCRrrïN I)K LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suilp)
:^5. Ëstienne de Mauprivé, prêtre et
'-î'.iioine de l'église cathédrale de Char-
li'iz., à une main cTarg, qui pi^end
. Oi%*'au privé de même^ sur une bran^
■^<'». N. Cordier, chanoine et scindic
: • hapître de St-Maurice de Chartres :
Le gu.^ d un St-Maurice à cheval
HT. François Laugeois, prestre et
-Idoine de réglise Nostre-Dame de
...'•rtres :
//-' //«/., à une tour d^arg.^ massonnee
' <7., au chef cousu d'az.j ch, de3 mo-
•" > ifor,
i^. Aexpl. pi. ampl.
-'. Laurent de Milleville, pour-
: turde feu S. A. R. Mad"« d'Orléans :
l"tz., a un aigle cPor ; au chef cousu
,'U. ^h. de 3 grenades d^or.
4». Michel de L'Abbaj'e procureur au
i ia^e et siège présidial de Char-
«
U'iz., au chevr, d^arg.^ accomp. en
f -'c 2 étoiles et, en pointe d'tm crois-
4L Pierre du Temple, escuier, sei-
~". ur de Mirobert et autres lieux, con-
'er du roy et vice-baillif de Char-
l' rte de même que cy devant Art. 11
- ce registre.
A^. Catherine Gohory de la Tour,
• ♦
Ijfiz.^ à une fasced^or ch. d'une hure
• ^'iftglter de sa. et accomp. de 3 éMIcs
' ^2 et 1,
4:5. Pierre Lemaire, conseiller avocat
du Roy au bailliage et siège présidial
de Chartres :
D'^arg.^ à 3 brins do marjolaine de
sin, 2 et 1,
44. A. expl. pi. ampl.
45. L'archidiaconé de Dreux :
JSaz., au château d^arg,
46. L'archidiaconé de Dunois en Té-
glise de N.-D de Chartres :
De sin. au chevr, d^or, accomp. en
chef de 2 étoiles d'or et, en pointe d'un
œil d'arg.
4n, Mathurin Maubuisson, conseiller
du roi au bailliage et siège présidial
de Chartres :
D'^arg., à une fasce dCaz., accomp. en
chef de 2 7'oses de gu. et en pointe d'un
chf'ne arraché de sin.
48. Le grand Archidiaconat de Char-
tres :
De gu., à un St-Laurent dargent,
vêtu en diacre, tenant de sa main dex-
tre une prdme et de sa scnestre un livre.
49. Pierre Bignon, conseiller du roy
en la prévoté de Chartres, juge cham-
brier de M. Tévêque de Chartres et maire
de Louvre :
D^azur, au chevr oyi dor^ accomp. en
chef de 2 étoiles et en pointe dun crois-
sant de même.
50. A expl. pi. ampl.
51. Jean Lubriat, conseiller du Roy
et de S. A. R., au bailliage et siège pré-
sidial de Chartres :
D'^az.j à U7i aigle s' essorant d'or, la
tête contournée et regardant un soleil de
même, posé au milieu du chef et un
somynet de mo7}tagne d'arg, mouvant de
la pointe de reçu.
52. 53, A. expl. pi. ampl.
15
LE BULLETIN HERALDIQUB DE FRANCE
16
54. Alexandre-Franooia de la Roire
(ou Roëre), prestre et chanoine de Té-
grlise cathédrale de N. D. de Chartres :
D'az,^ au chei^r. (Vor a<comp, de 3
raves de mémo^ 2 et 1.
55. Feu Louis Simon, escuier, sei-
gneur de Magny, Morancet et Villiers,
suivant la déclaration de Françoise Le
Noir, sa veuve :
jyazuVy au chevr, d'^arg.^ accomp. de
.7 cygnes de même^ becqués et membres
de sa, 2 et î.
56. Denis Tavernier, avocat en la
cour et au bailliage et siège présidial
de Chartres :
De gu.^ au chevr. d'or^ accomp. en
chef de 2 trèfles de même et^ en pointe^
d'un lion de nuhne.
57. A expl. pi. ampl.
58. Etienne Le Febure, bourgeois :
D^az.^ au chevr. d^arg, accomp. en
chef de 2 marteaux d*or ct^en pointe^
d^u7i massacre de cerf de marne.
59. Alexandre Garnier, conseiller du
roy, avocat au bailliage et siège prési-
dial de Chartres :
Ifaz,^ au chevron d^or^ accomp. en
chef de 2 molettes et^ en pointe, dhtn éper-
vier de méme^ longé et grilleté d'arg,
60. François Janvier, capitaine des
bourgeois et habitants de Chartres :
D'arg.^ au clievr. de gu, accomp. en
chef de 2 Jays (geais) au naturel affron--
tc's et^ en jiointe^ d'un cœur de gu.
61. A expl. pi. ampl.
62. Louis Coutet, escuier, s' de Man-
deville :
De gu.j au cheval gai, galopant d'^or^
et un chef éclaté de même.
63. François de Paris, escuier, con-
seiller, chevalier d'honneurau bailliage
et siège présidial de Chartres :
D'az.f à une fasce d'or, accomp. en
chef de 3 roses rangées de même et, en
jiointe, d'tine tour aussi d'or.
64. A expl. pi. ampl-
65. Henry Huguet, chanoine de Té-
glise N. D. de Chartres :
D*uz.^ à un cygne au naturel^ ccfir»
télé d'or à un arbre de sin.
66. Jacques de Vauvier, escuier, s»^ de
Pré Saint Evrol :
D^iz.^ au lion d^arg. accomp. de o
fleurs de lis de même^ 3 rangées en ch^f
et 2 en pointe*
67. Marie Cottereau, veuve de Jac-
ques Compagnon, receveur du taillon
en rélection de Chartres, a présent-é
Parmoirie :
D'az,^ au chevr. d'or^ accomp. de S
brins de marjolaine de même 2 et Ij
celui-ci soutenu d'^un croissant d'arg.
68. Pierre de Robillard, prestre, s^ de
Mîrougrain.
D'az. à une tour d'arg. accostée de
2 croissants et soutenue d*un autre crois'
sont de même.
69. Anne-Elizabeth Dauthier, veuve
de Jacques d'Argnous, escuier, s' de
Villequier a présenté Parmoirie :
De gu,^ au chevr. d'arg. accomp, de
3 cloches de même^ bataillées de sa.^ :^
etl.
70. 71, 72. A expl. pi. ampl. ^
73. Jacques St Yves (ou Ytives), mar-
chand :
D'argent^ à un chev. de gu,, accomp,
de 3 cof/uilles de même 2 et 1 ; au chef
d'az.j chargé d'un croissant d'or,
74. Nicolas Le Borgne, docteur de la
maison et société de Sorbonne, cha-
noine de Péglise Noire Dame de Char-
tres :
D'arg.^ au chevr. d'az,^ accomp. en
chef de 2 étoiles et en pointe^ d'un péti"
can avec sa piété dans son aire de même,
(A Suivre),
1/
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
18
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
NICOLAS
!>E VOUTRON, I>E LAMBALLERIE,
DE LlSLEFERME (I)
La famille Nicolas qui a fait les trois
rHuohes dites de Voutron, de Lam-
■'ilicrie et de Lisleferme est originaire
.-'La Rochelle, et s'est répandue en
Siiatonge et dans VAgenais.
Kile remonte à Vincent-Arcère dit
/ 'rni Nicolas, qualifié écuyer, sei-
jiieûT de Coureilles et de La Salle
1 Aytré, maire de La Rochelle en 1418,
T.ort avant 1558, époux de Lyette Bou-
ler, décédée eu 1566, dont un fils,
.)• han Nicolas, seigneur de Coureilles,
Ia Valade, La Barrière, maire et capi-
aine de La Rochelle en 1554, vivait
eccore en 1587.
Ce Jean fut reçu bourgeois de La Ro-
helle, le 19 juillet 1535. (Voir Ephémé-
• des historiques de La Roclielle^ par
. uurdan, II, 299 et aussi 402). D'Elisa-
tliGuyton morte après 1571, grand'
■inte du maire de 1628, il eut Vincent,
• 'iiyer, seigneur de Coureilles, de La
^iile d'Aytré et de La Barrière, écbe-
'.iuen 1587, mort eu 1592, laissant de
' iilierine Pineau, mariée en 1571 et
:^::edée avant.1605, quatre enfants par-
:i:i lesquels Jean et Gédéon.
Jean, écuj'er, seigneur de La Jarrie
a partie, avocat au siège présidial de
La Rochelle, né le 8 septembre 1571 et
:iiort après 1647, épousa Marie Fran-
ois, eut un fils, Daniel, sénéchal de la
riacipauté de Chalais, né le 23 octo-
're 1620, mort avant 1691, ayant
i-iusc, le 17 janvier 1647, Suzanne
1 Exilait de la Rlvuc de Sainlonge et d*Aunis,
> 'IV ici- \^I.
Malengiu. C'est dans sa descendance
que se trouve la branche des Nicolas
de Lisleferme.
Gédéon Nicolas, écuyer, avocat en la
cour du parlement, né le 5 janvier
1581, mort en 1628, épouse, le 16 jan-
vier 1607, Anne Portier dont vint, le 15
avril 1609 :
Vincent, écuyer, sieur des Chamodes
et de Voutron, qui ne vivait plus en
1645 et avait épousé, le 12 avril 1636,
Marguerite de Mazières ; il fut le pre-
mier seigneur de Voutron. Il eut : 1°
Vincent, né à 7 mois le 28 novembre
1636 ; 2° Jean, né le 23 septembe 1637 ;
3° Philippe, seigneur de Voutron et de
Coureilles, né en 1639, mort en 1678
sans postérité ; 4° Gédéon, seigneur de
Voutron, de La Cave, de Coureilles, né
le 23 novembre 1640, mort avant 1690,
réfugié en Angleterre pour cause de
religion. Il avait épousé, le 9 novem-
bre 1668, Marie Thauvet.
Gédéon fut un zélé protestant. La
France protestante^ IX, 534, qui l'ap-
pelle « N. de Voutron, sieur du Pas-
sage », a raconté ses malheurs. Sa
femme abjura et ses enfants aussi, sauf
un ; il en eut neuf: 1° Pierre, fugitif
comme son père, qui paraît avoir laissé
des enfants en Angleterre ; 2® Gédéon
qui continua la filiation*, 3® Marie-
Marguerite, I huguenote mal conver-
tie », ditBegon (11 mars 1692), si mal
convertie qu'on la mit au couvent de
la Providence d'où elle ne sortit qu'en
1695; elle épousa Abraham Duquesne,
sieur de Belestat, capitaine des vais-
seaux du roi, petit-neveu du grand
Duquesne; 4<* Suzanne, qui abjura et
entra au couvent des sœurs hospitaliè-
res de La Rochelle en 1098; 5" Anne-
19
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DB FRANCE
20
Sara, dame de Coureilles, religfieuse
hospitalière comme sa sœur : 6° Olym-
pe ; 7" Céleste ; 8<» Marie-Henriette ; 9®
Angfélique-Bénig'ne, née en 1682.
Gédeon, écuyer, seig'neur de Vou-
tron en partie, de La Cave, capitaine des
vaisseaux du roi au département de
Rochefort en 1698, chevalier de Saint-
Louis, puis capitaine fl707), habitait
son château de Voutron en 1729. En
1710, par acte d'Hirvoix, il avait vendu
Coureilles à Jean Léger, sieur de La
Grange, capitaine des flûtes du roi.
C'est lui sans doute qui, sous le nom
de Voutron, écrivait de La Rochelle en
1716 : « J'ai été sept fois au Canada, et,
quoique je m'en sois bien tiré, j'ose
assurer que le plus favorable de ces
voyages m'a donné plus de cheveux
blancs que ceux que j'ai faits ailleurs. »
Il n'existait plus en 1737. De Louise de
Queux de Saint-Hilaire, il eut : l^ Abra-
ham, seigneur de Voutron en partie,
de La Cave et de Bellebat, chevalier
de Saint-Louis, lieutenant (1737-1740),
puis capitaine au régiment de Tresnel
— alias Monconseil infanterie, — lieu-
tenant colonel en 1756, capitaine géné-
ral des milices gardes-côtes de Soubize
(1750-1761), mort en 1765, époux de
Suzanne-Pauline Michiel de Lizardais,
sa cousine germaine, dont vinrent : a,
Louise-Pauline, épouse de Jean-Joseph
Teyssier des Forges, aide-major de la
marine ; b. Marie-Henriette, mariée le
29 juillet 1771 à Jean- Jacques-Fran-
çois-Catherine de Viart, écuyer, ancien
page du roi, garde de la marine et en-
seigne de vaisseau à Rochefort ; c. Gé-
déon-Henri, né en 1748 mort détenu à
Brouage le 2 décembre 1793 (1); et d.
Abraham-Jacques-Sévère, chevalier de
(I) V. Revue de Salnturnje et d'Aunitj V. 371;
VI. 52.
Uenri-(icdêon ^icola9 de Voulron, sgr de la
terre de Voutron, major des vaisseaux du roi,
chevalier de Saint-Louis, présent à l'Assembhîe
de la noblesse de La Rochelle, en 17811, fut,
d'après M. de la Morinerie, fusillé îi Quiberon,
(pp. 111 et îi77).
Voutron, lieutenant de vaisseau, mort
glorieusement en 1783 sur le vaisseau
Vlllustre dans la guerre de Tindépen-
dance des États-Unis, sans postérité ;
2° Philippe, chevalier de Voutron, che-
valier de Saint-Louîs, major des vais-
seaux du roi, mort en 1788 ; 3'» Hubert-
Henri, chevalier, comte de Voutrou,
seigneur de Saint-Laurent de La Prée,
de Fouras en partie, du bois des Tillet
en partie, né à Voutron le 20 janvier
1713, mort à Rochefort le 16 septembre
1780 ; enseigne de vaisseau en 1740,
lieutenant en 1746, capitaine de vais-
seau en 1756, chef d'escadre en 1772,
commandant la division du Ponant ; il
vendit en 1741, conjointement avec ses
frères Abraham et Philippe, la sei-
gneurie de La Cave à François Robert
de Vérigny (?). Il avait épousé Marie-
Françoise Astier, née à Saint-Domin-
gue le 6 août 1730, qui fut convoquée
avec la noblesse aux assemblées pour
les États généraux à Rochefort en 1789 ;
4« Henri-Gédéon, sieur de Voutron,
lieutenant des vaisseaux du roi, mort
avant 1768 ; 5<> Henriette, morte aussi
avant 1768.
Hubert - Henri Nicolas, comte de
Voutron (1713-1780) eut pour enfants :
P Henri-François, capitaine au régi-
ment du Roi infanterie, chevalier de
Saint-Louis, émigré, rentré en France
sous l'empire, décédé en 1807 sans al-
liance, le dernier représentant mâle de
sa branche ; 2" N. qui épousa Charles,
vicomte de Chasteigner, chevalier de
Saint-Louis, lieutenant colonel; 3° Hen-
riette-Pauline, née en 1753, marié d'a-
bord à Henri Pineau, chevalier, lieute-
nant de vaisseau, puis en 1788 à Jo-
seph de La Venue des Perriers, cheva-
lier de Saint-Louis, major d'infanterie;
4° Adélaïde, épouse de N. d'Aldéguier,
sieur de La Valade ; b° Marie-Françoise,
décédée h La Rochelle le 28 janvier
1817, ayant épousé en 1757 Joseph-
Hyacinthe Ribault de Laugardière.
Les deux frères, Philippe et Gédéon
21
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
22
Nicolas, présentèrent leurs titres de
noblesse à la commission instituée en
W^ et présidée par Colbert de Terron;
ils furent maintenus par décision du
13 décembre 1669.
Les armes des Nicolas sont décrites
fiaos une pièce de 1 640 par laquelle
.'ehan, sieur de La Jarrie, avocat au
j>residial, « est maintenu et gardé en
in pofsesdion et jouyssance des dites
cha{)elle et sépulture (chapelle Sainte-
Aane dans Têg-lise Saiut-Sauveur à La
K-Klielle), desquelles ses ayeux ont
ouy avecq titre de bonne foy... et en
; <elle faire mettre, comme ses ayeulx,
>e5 armes qui sont : Ung timbre au
dessus d'un escusson, dans lequel es-
otisson il y a trois estoiUes d'or, deux
ïii hnut et une en bas, avecq un che-
uoa brisé au milieu des dites estoil-
e5, qui est aussi d'or : le tout en champ
i'azur i.
Je trouve baptisé, le 5 juin 1738, en
; ^2*îise de Saint- Romôin de Benêt, par
'u^offroy, prieur-curé du Breuil-Saint-
J an, diocèse de La Rochelle, Marie-
Anne-Elisabeth Nicolas, fille d'André
N icûlas, sieur de Lisleferme, capitaine
1 infanterie, et de Jeanne Paumery, à
•Trifiiarin; et le 14 mai 1776, dans un
ane de Bigot, notaire à Saintes, Pierre
Nicolas de Lisleferme, écuyer, ancien
fncier d'infanterie, demeurant à Paris
rfi Daniel Nicolas de Lisleferme, écuyer,
lemeurant à Griffariu, paroisse de
-'hint Romain.
U21 novembre 1891, est décédé au
hâteau de Taillebourg, âgé de 74 ans,
uenri Nicolasde Lisleferme, officier de
'a Légion d'honneur, ingénieur des
"instructions navales en retraite, veuf,
> 15 avril 1884, d'Isabelle (Augustine-
i^i.sabeth -Emma-Louise) Savary, dé-
e iée à Taillebourg, âgée de 54 ans,
.'tite-fille du contre-amiral Savary et
il^ d'André-Daniel Savary, chef de
^•ataillon du génie, officier de la Lé-
;;:oa d'honneur, qui a traduit en vers
eî^^n prose Jérémie et haïe (La Ro-
chelle, typ. Siret, in-8°, 1853 et 1859,
2 volumes).
Il avait fait presque toute sa car-
rière à Rochiefort où sa maison offrait
une large hospitalité. Il avait continué
à Taillebourg à pratiquer la charité
d'une façon généreuse et chrétienne.
D'origine protestante, il s'était conver-
ti au catholicisme, et on l'avait vu re-
cevoir la confirmation en l'église de
Taillebourg avec les enfants de la pa-
roisse. II a légué aux religieuses de
Taillebourg son château de Taillebourg
et 70,000 francs.
La branche de Lamballerie est repré-
sentée en Angoumois ; celle de Lisle-
ferme, à Agen, par deux neveux du
défunt.
Le marquis Paulin de Lamballerie
habite le château de Labeaurie, par
Chalais (Charente^.
M. Wilhelm de Lisleferme, ancien
officier d'artillerie, marié avec Made-
moiselle de Gazes, habite le château
du Bosc, par Tournon d'Agenais (Lot-
et-Garonne).
If azur ^ au chevron d*or^ accompagné
de trois étoiles de mêmey 2 en chef et 1
en pointe.
NICOLAS DU PLANTIER
Il y a dans le Périgord une autre fa-
mille noble, du nom de Nicolas, con-
nue sous le nom de Nicolas du Plan-
tier, depuis le xvi® siècle, qui a pos-
sédé les seigneuries de Laval, de la
Tour, de Murât, du Repaire, du Mas,
de Lascombe, de la Bastide, de la
Coste, des Champs, du Bos, et qui a
donné des hommes distingués à l'ar-
mée et à réglise. Elle a une origine
toute différente de )a précédente, et
n'est représentée aujourd'hui que par
deux ecclésiastiques, dont Tun est
curé-doyen de Saint-Cyprien et l'autre
préfet des Etudes à Tlnstitution Saint-
Joseph, dans la Dordogne.
23
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
24
D'après YAf^morial de la noblesse du
Périgord^ cette famille porte :
D^azur^ au lion d*or armé et couronné
de gueules^ tenant dans sa patte droite
une épêe d'argent.
Additions de Noms
Nous trouvons dans le Bulletin des
Lois du mois de janvier, divers décrets
autorisant des chang'ements de noms
dont quelques-uns sont à sig*naler.
M. Baillardel de Lareinty (Jules-Jean-
Marie), né le 10 septembre 1852, à
Guermantes (Seine-et-Marne), député
de la Loire-Inférieure, demeurant à
Blain (Loire-Inférieure), est autorisé à
ajouter à son nom patronymique celui
de Tholozan, nom de son oncle mater-
nel mort sans enfants et à s'appeler lé-
galement, à l'avenir : Baillardel de Lai
reinty-Tholozan.
M. de Pomereu (Armand - Michel*^
Etienne), né le 6 octobre 1817^ à Paris,
Et M. de Pomereu (Gaston-Etienue-i
Armand-Marie), né le 10 juillet 1861^
à Neuilly (Seine), demeurant tous deu:i
à Paris,
Sont autorisés à ajouter à leur noni
patronymique celui de d'Aligre, et il
s'appeler lé^'alement,à l'avenir : de Poj
mereu d'Aligre.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOISDE JANVlEll
BT RAPPBL DBS MO» PB^CiDBMTS
Pierre Bailloud de Masclary, sous-
lieutenant au 1" régiment de cmras-
siers, fils de Eugène-Pierre Bailloud
de Masclary, capitaine de frégate en
retraite et de M^'® de Masclary, avec
M"® Magdeleine Gobert.
La bénédiction nuptiale a été donnée
aux jeunes époux eu Té^-lise de Mer
iLoir-et-Cher), le 29 septembre 1891 par
S. G. M'>T révèque de Blois.
Thomy de Masclary (frère cadet d'Isi-
dore de Masclary, marquis de Mas-
clary, qui avait épousé M"»^ dcBosquat
et n'en eut pas d'enfants) s'était marié
aux environs d'Angoulôme, et avait eu
de ce maria«^*e, deux filles dont l'aînée
fut héritière de son oncle, et épousa
M. Bailloud, officier de marine.
M. Eugène- Pierre Bailloud, capitaine
de frégate, demeurant ii Cherbourg, né
le 24 février 1825 à St-Amand (Cher), a
demandé à ajouter à son nom celui de
sa femme née de Masclary (22 septcm^
b7^e 1815)^ et a obtenu cette autorisa^
tion par décret du 21 juin 1877. (BuUc
tin des Lois du 8 août 1877.)
La famille de Masclary, en Languej
doc, était ori^^-iuaire de la principauté
d'Oran,*re, et connue depuis Claude dj
Masclary, conseiller au Parlement d'O
range, dont le fils PieiTe de Masclarj
devint conseiller à la Cour des Conip
tes aides et finances de Montpellier, a^
commencement du xvir siècle et fourj
nit une succession de magistrats ij
cette cour souveraine et au bureau dei
trésoriers de France, jusqu'à la Révo
lution. Une branche de cette famill^
alla s'établir à la Martinique et fu
maintenue noble par arrêt du Conseil
Souverain du 7 mars 1732.
La branche aînée établie à Montpel^
lier, dont quelques membres ètaien^
qualifiés marquis de Masclary, prit
•Jô
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
26
f»^rt en 1789, aux assemblées do la no-
^ l'esse de cette sénéchaussée. Elle avait
te maintenue noble par jugement de
M. de Lamoigrnon du 12 mai 1699 (Ar-
t.. /•. de Languedoc^ II, 82.)
Uazur^ à un chevron (Vor surmonté
'/ -n mh'U de méme^ et un héliotrope en
'■•■ue^ tige et feuille d'or.
Philippe-Alexandre-Robert Grant de
Luxolière de Bellussière, lieutenant au
'S^' régiment d'artillerie, fils de Guil-
iaume-Alexandre Grant de Bellussière
-aron de Luxolière, et de M"»^ de Pi-
<.îjoii, avec Amélie de Gaigneron de
Maroiles.
Le mariage a été célébré le 21 octobre
ulcglise de Saint-Nicolas, à Bordeaux.
La famille Grand ou Grant, origi-
naire de Saintonge, aujourd'hui fixée
f u Périgord, a donné un grand nombre
Jï'fticiers distingués.
Le titre le plus ancien remonte à
14'2(j^ dans lequel leurs auteurs sont
.'ialifiés d'écuyer et de chevalier. Di-
vises en plusieurs branches, ils ont été
niaintenus dans leur noblesse en 1605,
lardes lettres patentes de réhabilita-
tioa à suite de dérogeance pour fait de
commerce ; eu 1G07, par une sentence
les élus de Périgueux; en 1610, par
in arrêt du Parlement de Bordeaux;
■^u 1667, par jugement de M. Pellot,
iiitendant de Guyenne; et enfin, en
''■^lï, par un arrêt du Conseil d'Etat.
lis comptent dans leur filiation des
commandants du château de la Tour-
Blanche; un garde du corps du roi; un
^'' utilhomme ordinaire de la chambre
»'i roi en 1651; un capitaine aide-
' iajor en 1671 ; un brigadier des gardes
i^ la porte sous Louis XV ; un mous-
: letaire gris ; un capitaine de cavale-
rie, et un garde du corps du roi
'^liarlea X.
Messire Jean Grant, sgr de Bellus-
'> re vota avec la noblesse, en 1789, à
Périgueux.
Un Grand de Luxolière était à l'as-
semblée de la noblesse tenue à Augou-
lème le 19 mars 1789.
Par suite de l'extinction des bran-
ches de Luxolière et de Tintelliac, dont
le dernier représentant était le baron
Sicaire Grant de Luxolière, etc., M.
Guillaume-Alexandre Grant de Bellus-
sière, aujourd'hui chef de la branche
ainée, a été autorisé à faire revivre
le titre de baron de Luxolière (V. -4?--
morial de la noblesse de Périgord^ par
A. de Froidefond de Boulazac, t. I.
p. 255.)
L'orthographe du nom patronymique
de la famille Grant a été définitivement
fixée, tel que nous le donnons ici, par
jugement du tribunal de Nontron eu
juillet 1858.
D'^aziir^ à trois dragons volants d^or
posés l'un sur l'atUre.
Devise : Serpent vnquam,
La famille de Gaigneron, originaire
de la Touraine, a formé plusieurs bran-
ches dites : de Joliment, de MaroUes,
du Marais et des Ravinières.
(V. le Bulletin de 1886, col. 604).
D'argent^ au chevron d'azur^ accom^
pagiié de trois têtes de coq de même^
arrachées, barbées^ et crétêes de gueules.
M. de Braquillanges a épousé M"® de
Rolland, fille du marquis de Rolland,
décédé, et de la marquise née de Mo-
neys, sœur d'Alain de Moneys, qui
périt si malheureusement en 1870, à
Hautefaye (Dordogne).
Le mariage a été célébré le 22 octo-
bre 1891 dans l'église de Preignac
^Gironde;.
La famille de Braquillanges, origi-
naire de la haute Marche, a pris part en
1789 aux assemblées de la noblesse de
la sénéchaussée de Tulle.
Ifazur^ au chevron d'or^ accompagné
de trois taux ou croix de Saint- Antoine^
27
liB BULLETIN HéHALDlQUE DE FRANCE
28
posés deux et un^ ei une étoile d'or en
chef.
La famille de Rolland, orig'inaire de
Normandie, fixée en Guyenne au mo-
ment de la création du Parlement, est
une des plus distinguées de cette pro-
vince, où elle n'a cessé de remplir de
hautes chargées dans la mag'istrature.
Elle établit sa filiation depuis Guil-
laume de Rolland, écuyer, en 1475;
celui-ci fut père d'Etienne qui aban-
donna la Normandie pour accepter de
Louis XI une chargée de conseiller au
Parlement de Bordeaux ; Fleury de
Rolland, conseiller au Parlement de
Bordeaux, en 1492, devint seigneur du
château du Pont, à Preignac. Adrien
fut juge de la prévôté de Barsac (1547).
Son fils Guillaume forma la branche
cadette des seigneurs d'Escortinals, à
laquelle appartient la mariée.
La branche aînée, appelée Rolland
de Lastous, maintenue dans sa no-
blesse en 1666 et en 1736, subsiste en«
core dans les environs de Nérac.
(V. Bulletin de 1889, col . 181-182).
La branche d'Escortinals a produit
des conseillers au Parlement, des pré«
sidents à mortier. Messire Jean-Fran-
çois de Rolland, président à mortier,
assista en 1789 à l'Assemblée de la
noblesse de Bordeaux, et périt victime
de la Révolution. Son fils Jean-Marie
servit en 1793 dans Tarmée des princes
et fut nommé, en 1814, chef de batail-
lon, commandant les gardes nationa-
les.
Louis XIV accorda à cette branche
des lettres de relief de noblesse.
A rinstar de quelques familles de
robe qui comptent des présidents à
mortier, le titre de marquis fut pris
par cette branche au xvnr siècle. Dé-
laissé au moment de la Révolution, il
a été repris par le grand-père de M"«
de Braquillanges, qui avait épousé
Mlle de Puch de Montbreton.
La mariée a un frère plus jeune
qu'elle.
If azur ^ au lion dor^ couronné cCher"
mine^ armé^ lampassé de gueules^ briaé
d'une bordure engrelée de gueules. La
branche de Lastous brise d'un lam^
bel de gueules en chef.
Devise : Nomine magnus^ virtute tna-
jor.
Marie - Charles - Antoine Patouillet,
vicomte de Deservillers capitaine au G*'
dragons second fils de feu Paul-Charles
Patouillet, comte de Deservillers et de
Félicie- An ne-Louise de Lavau, avec
Thérèse Aignan.
Le mariage a été célébré à Paris, le
11 janvier en Téglise de Saint-Augus-
tin.
Les témoins étaient, pour le marié :
le général de Cools et le commandant
comte de Deservillers, son frère aîné ;
pour la mariée : son oncle M. Marcel
Aignan et M. du Seuil, conseiller réfé-
rendaire à la Cour des Comptes.
(Voir pour cette ancienne famille ori-
ginaire de Salins, dans le Jura, et ré-
cemment fixée en Touraine, le Bulletin
de 1887, col. 684),
Uor^à la croix fleuronnie (ou de Cons-
tantin) de gueules^ cantonnée aux î et 4
d'une aigle couronnée de sable^ aux 2 ei
S d'un lion couronné de gueules^ tenant
de sa patte droite un œillet.
«VM^^^^/%^rf\^^^^SM«
Edmond Lamothe de Mondion, avec
Eliette de Giresse-la-Beyrie, fille du
baron Anatole de Giresse-la-Beyrie.
Le mariage à été célébré en Téglise
de Cudos, près Bazas, le 19 janvier, et
la bénédiction nuptiale a été donnée
par M. le curé de Pessac, ami person-
nel de la famille de Giresse qui a joint
aux prières d'usage la bénédiction
papale envoyée spécialement par le
Saint- Père.
La quête a été f«ite par M"« Jeanne
de Giresse, sœur de la mariée, accom-
pagnée (Je Henri Lamothe de Mopdiou,
29
LE BULLETIN JiBRALDIQUE DE FRANCE
30
•> îv du marié, et par M"** Louise La-
rothe de Mondion, accompag'née de
M. (le Kreusnach, lieutenant de dra-
l ne des sœurs du marié a épousé
M. Luc de Laborie, au château de
L'i^arde, par Issigreac (Dordog'ne).
La famille de Giresse-la-Beyrie est
•rLânaire de Bazas où Tarrière grand-
i-r»^ de la mariée Jean-Elie deGiresse-
•i-Beyrie était lieutenant-gfénéral de
/.sénéchaussée et sièg'e présidial, ma-
n»*avec M"® Pérès du Vivier. Il fut
de Jean-Elie de Giresse Ja-Beyrie,
' . ••♦*
né à Bazas en 1789, conseiller-auditeur
à la Cour de Paris en 1812, puis se-
crétaire particulier du duc d'Ang-ou-
lême, député de Bazas en 1815, créé
baron en 1818, maître des requêtes au
Conseil d'Etat en 1820, préfet d'Eure-
et-Loir en 1823-1830, décédé à Paris en
1870 ; il avait ép. en 1818 M"« de Nan-
teuil de la Norville, dont il eut : 1.
Ludovic ; 2. Elie ; 3. Anatole, père de
la jeune mariée ; et 4. une fille décé-
dée, qui avait épousé le comte de
Carbonuel de Canisy.
f %
DECES DU MOIS DE JANVIER
BT BAPPBL DBS UOIS PRKCiDBNTB
Armand de Pasclial, baron de Saint-
JntTv, est décédé à Montpellier le 18
îobre, à Fâg-e de 79 ans.
li était fils de Henri-François-Marie
1' Paschal, vicomte de Saint-Juéry,
.i^îireobal de camp décédé en 1839 et de
>u Marie-Julie de la Gardiole ; il avait
/jusé le 14 avril 1852 Clotilde Duvern,
î^tite-fille de Jean-Joseph -Evariste Du-
vern, conseiller à la Cour des Comptes,
Aides et Finances de Montpellier, dont
:. a eu un fils et une fille, morts sans
tr.' mariés.
Le défunt laisse un frère aîné, le
'.comte Jules de Paschal de Saint-
-^*ry, non marié ; avec lui s'éteindra
H famille de Paschal de Saint-Juéry,
: g^ioaire du Rouergrue, établie dans
•? ^as Lang-uedoc, I). de Béziers, à la
^:i du xvi« siècle.
<^>tte famille était alors divisée en
•"'IX branches dites de Saint-Juéry et
>' Rocliegude. La dernière s'est éteinte
•1 commencement de ce siècle avec
-itiiiral de Rochegude, décédé à Alby.
* Ç'!e de Saint-Juèry a donné à Tarmée
••""^ militaires distingués et plusieurs
'' 'valiers de Malte et de Saint-Louis.
Les deux branches furent maintenues
dans leur noblesse par jugement sou-
verain de M. de Bezons des 27 janvier
et 17 mars 1670.
D*azur^ à deux bourdons de pèlerin
cCor mis en sautoir et surmontés d*une
étoile d'argent.
Ranulphe-Eustache marquis d'Os-
mond, dit le comte d'Osmond, fils de
défunts Charles - Eustache - Gabriel,
marquis d'Osmond, colonel, et de la
marquise née de Rochegude, est décédé
à Paris, où ses obsèques ont été célé-
brées le 13 novembre dernier en l'église
de St- Philippe du Roule.
Il avait épousé en 1855 Marie de
Tardieu de Maleissye, dont il a eu un
fils unique : Eustache-Conrad marquis
d'Osmond, sans alliance.
Sa sœur Cliarlotte-Eustachine-Jeanne
avait épousé en 1845, Jacquelin- Ar-
mand-Charles, duc de Maillé. Elle est
aujourd'hui duchesse douairière de
Maillé.
La famille d'Osmond fort ancienne
31
LE BULLETIN HÉRALpiQUE DE FRANCE
32
en Normandie a produit nombre de
personnag'ea considérables.
René-Henri d'Osmond maréchal des
camps et armées du roi, reçut en 1729
des lettres patentes portant érection en
marquisat de la terre d'Aubry le Pan-
tliou ; Eustache d'Osmond reçut égale-
ment au mois de janvier 1720 des
lettres érigfeant en comté la terre de
Boistron ; René - Eustache, marquis
d'Osmond, aïeul du défunt était pair
de France sous la Restauration et avait
épousé Eléonore Dillon.
De gueules^ au vol (Thcrmines,
Devise : Nihil ohstat.
*«S/S^«SMM^/V%M^W«.<«^
Jacques-Adolphe de Morgues, di-
recteur des postes, en retraite, est
décédé à Saint-Eloy-les-Mincs (Puy-
de-Dôme), le 17 novembre dernier à
Page de 88 ans.
Il avait épousé en premières noces
Charlotte de Durand de la Molinière,
et, en secondes noces, Laure de Galbert,
fille du comte de Galbert, conseiller à
la Cour Royale de Grenoble et de
Henriette de Ri voire la Bâtie.
11 laisse, du premier lit : 1. Henri de
Morgues, marié à Marie Malhin dont :
René de Morgues, maréchal des logis
au 1^ chasseurs et Marie qui a épousé
au mois de juillet 1890, M. Joseph Duc ;
2. du second lit, Joseph de Morgues,
directeur des Houillères de Saint-Eloy,
marié le 10 octobre 18G:î à Marthe
Letourneur, dont : Jacques ; Marie-
Louise ; Henriette ; Laure et Margue-
rite ; 3. Zoé de Morgues ; 4. Madame
Joseph de Sales, supérieure des reli-
gieuses trinitaires de la Seyne.
(Voir pour cette ancienne famille du
Velay, le BuVetin de 1890, col 418. Le
défunt était le chef de la branche
cadette ; celui de la branche aîné est le
barou de Morgues de Saint-Germain).
De gueules^ au saiftoir cVor ; au chef
cousu d^azur^ chargé de S étoites d^or.
^^«•W^^^S^SN/^^VWWV^
Le prince Loms^Lucien Bonaparte,
dernier neveu de ^Napoléon P% est dé-
cédé en Italie, dans les premiers jours
du mois de novembre. Son corps a été
porté en Angleterre où il a été inhumé
dans la partie catholique du ciinetièn»
de Kensa Green, aux environs de Lon-
dres.
Il était le second fils de Lucien Bo-
naparte, prince de Canino, frère cadet
de Napoléon P' et d'Alexandrine de
Bleschamp; né à Thomgrowe en An-
gleterre le 4 janvier 1813, il s'était
marié à Florence le 4 octobre 1833 à
Marianne Cecchi, fille d'un sculpteur
connu, morte en 1891, dont il n'a pas
eu d'enfants.
Après la révolution de 1848, la Corse
relut député à l'Assemblée constituan-
te, qui annula son élection. Quelques
mois plus tard, il fut élu député à
l'Assemblée législative par le départe-
ment de la Seine.
Après le coup d'Etat, il fut nommé
sénateur. 11 fit peu parler de lui et
s'occupa surtout d'études scientifiques.
On lui doit des travaux de linguisti-
que dont beaucoup ont été écrits en
latin.
Peu de temps après la mort de sa
femme il a adopté ou reconnu un fils
naturel qui habite Londres, et porte \c
nom de prince Louis-Clovis Bonaparte.
Le prince Louis -Lucien avait eu
pour frère, Pierre-Napoléon, qui a eu
deux enfants de M"^ Riflin: le prince
Roland, qui habite Paris et la princesse
Jeanne, mariée au marquis de Ville-
neuve-Esclapon, député de la Corse.
De son mariage avec M""' Marie
Blanc, décédée, le prince Roland n'a
eu qu'une fille.
Le prince défunt avait eu quatre
sœurs dont une seule a eu des enfants:
Lœtitia, née en 1804, mariée à Thomas
Wyse, ambassadeur d'Angleterre à
Athènes, morte en 1862, laissant, un
fils et une fille, celle-ci mariée trois
.0
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
34
îci-i: P irn comte de Solins; 2° à M.
K itazzi ; 3« à M. Rute.
La branche des princes de Canino
f.rmée par le frère aîné dn défunt, le
.rince Charles, qui fut président de la
•anvention à Rome en 1848, marié
î;>ec Zénaïde Bonaparte, sa cousine-
^'♦^rmaine, fille du roi Joseph), est au-
■iinrhui la branche aînée de la famille
:; imparte, dont le chef est Lucien-
'..jiiis-Joseph-Napoléon Bonaparte, car-
.:aal, à Rome; son frère Napoléon-
J^ques-Grégoire-Philippe, marié à la
[ ^u.^esse Ruspoli n'a pas d'enfants.
.Ses sœurs sont : Julie, marquise de
R-n^agiovine ; Charlotte , comtesse
Pierre Primoli; Marie, comtesse de
C^impello ; Augusta, princesse Placide
idbrielli.
La branche formée par le roi Jérôme,
> plus jeune des frères de Napoléon I",
•rs: représentée aujourd'hui par la prin-
\sse Mathilde, et par les deux fils du
priûce Napoléon et de la princesse Clo-
■:iie de Savoie: Victor et Louis, et
-ur ?œur Marie -Lœtizia duchesse
juairière d'Aoste.
La famille Bonaparte, origrinaire de
jrse, avait fait ses preuves de no-
iesse avant la Révolution devant le
' Jûaeil souverain de Tîle et depuis
jour rentrée de Napoléon à Técole mi-
.lïaire de Brienne, et l'entrée de sa
î Lur k la maison de Saint-Cyr.
Les armes anciennes de la famille
.'ts
îHient :
Di gueules^ à deux barres d'or, ac-
'Mftagnées de deux étoiles du même.
/N/^^rV^^iA^^/W«^^^%
^^^n^Auguste O'Tard baron de la
I ri*an^e, chevalier de Tordre de Char-
e< III d'Espagne, président de la
^ '^ieté des Sauveteurs bretons, est
ît '^♦^dé à Cognac le 4 décembre, à Tâge
'ie m ans.
Il était fils de Pierre-Guilhem O'Tard
^e la Grange, mort à Paris en 1860 et
de feu Louise-Amanda Lemaire de
Marne, décodée en 1875; petit fils de
Jean -Baptiste -Antoine O'Tard de la
Grange, ingénieur, fondateur à Cognac
de la grande maison do commerce qui
porte sou nom; il fut maire de Cognac,
député, chevalier de la Légion d hon-
neur, marié avec Jeanne Nicolas de
Lisleferme.
Il avait épousé en septembre 1862
Marie-Berthe Pastré, sœur du comte
Pastré, dont il a eu : 1. Jacques-Z^t'n^*,
né le 31 juillet 1863; 2. Marie-Thérèse-
Elisabeth, née le 13 juin 1869, mariée
le 10 juillet 1889 avec Victor- Amable-
Elzéar-Henri vicomte de Castellane,
fils d'Edmond-Elzéar et de Marie-
Thérèse-Elisabelh-Denise de Bastard
d'Estang.
Le défunt a un frère: 1* Louis-
Franck, marié à Joséphine Delmonico,
de New-York, dont il a deux filles ; et
trois sœurs : 2*^ Marie-Constance, mariée
en 1851 avec le comte Juchereau de
Saint-Denis ; 3^ Marguerite, mariée en
1861 avec Ferdinand de Lauzon ;
4° Thérèse- Joséphine mariée en 1865
avec le marquis Charles de Montebello.
(Voir \q Bulletin de 1889, col. 412.)
Parti, au 1 d'azîir à 4 alérions d'or
posés 2, 1, et 1 ; au 2 de gueules au che»
vron cVor accompagné en chef de S
étoiles rangées en fasce ,et en 2)ointe d'un
ci^oissant, le tout de m?me.
Le baron Albert de Raviuel, fils de
Louis-Félix-Dieudonné, baron de Ravi-
nel, ancien député, et de Charlotte de
Foblant-Coëtlosquet est décédé à Paris
le 10 décembre.
Il avait épousé la fille de M. Dargent,
conseiller référendaire à la Cour des
Comptes et ancien adjoint au maire du
septième arrondissement de Paris.
M. Dargent a récemment perdu son
autre gendre, M. Colombani de Niolo,
un jeune officier d'avenir, mort à
Dinan, (où il venait d'être envoyé, en
35
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
3C
qualité de lieutenant, former le 13"* ré-
giment de hussards), des suites d'une
fièvre contractée au Tonkin, alors qu'il
faisait partie du corps expéditionnaire.
Ses obsèques ont eu lieu en l'église
de Saint- Pierre de Chaillot à Paris, et
rinhumation a eu lieu au cimetière
Montparnasse.
D'autre part la Revue de Saintonge
et d'Aunis annonce que dans les pre-
miers jours du mois de décembre est
décédé à Rochefort, dans sa 89"»® année,
Charles-Louis-Dominique de Ravinel,
né à Saint-Germain (Meurthe), inspec-
teur en chef des services administratifs
de la marine en retraite, commandeur
de la Légion d'honneur, veuf de Jeanne-
Léontine de Thumery, fils de Louis et
de Sophie de La Salle Saint-Germain .
Devenu presque aveugle, il vivait de-
puis quelques années dans la maison
de santé de Saint-Charles. C'était un
ardent patriote et un fervent chrétien.
Sa fille et son gendre, M. Friocourt,
interprétant les sentiments du défunt,
tout dévoué aux œuvres de charité,
ont donné 2,000 francs à l'orphelinat
de Saint-Charles, 600 francs aux écoles
libres des sœurs de Saint-Yincent, 500
francs au bureau de bienfaisance, 500
francs aux petites-sœurs des pauvres,
1,000 francs au curé de Saint -Louis
pour ses pauvres et ses œuvres.
(Voir pour la notice sur la famille de
Ravinel le Bulletin de 1887, col., 372.)
D^azur, au chevron d'or, accompagné
en pointe d^une gerbe de même liée de
gueules ; au chef d'argent chargé d\in
lionceau de gueules.
Devise : Après Lieu Vhonneur,
^^^M^^^^^«^^PWM%
Madame de Bournet-Laval, née Hen-
ricie-Gabrielle-Marie de Corbeau de
Vaulserre est décédée le 14 décembre
dernier au château de Yarces (Isère) à
l'âge de 63 ans. Elle était fille de Fran-
çois-Marie, marquis de Corbeau de
Yaulserre, chevalier de Saint-Louis
des saints Maurice et Lazare de Sar-
daigne, de François 1^ des Deux-Sici
les, reçu chevalier de Malte en 1790
major des chasseurs de Malte, lors dt
la prise de cette île en 1798, et d(
Gabrielle-Louise-Laurence de la Roche-
lambert et avait épousé en 1855, Louis
Camille Dalamel de Bournet- Laval,
troisième fils de Joseph-Guillaume Da
lamel de Bournet et d'Anne-Marie-
Olympe de Barruel, dont elle a eu :
quatre filles: 1. la baronne d'Y voire;
2. madame Humbert de la Mairie ; 3.
3. Aimée ; et 4. Caroline de Bouriut-
Laval .
Là famille Dalamel de Bournet est
ancienne dans le Bas-Yivarais, où les
ravages des titres pendant les guerres
de religion ne permettent d'en remon-
ter la filiation qu'à noble Claude Dala-
mel, co-seigneur de Trebuels du Fer,
vivant à Largentière en 1529. Joseph
Dalamel de Bournet était lieutenant-
colonel de cavalerie vers 1750 ; Jean-
Louis Dalamel de Bournet, seigneur
de Yaloubières, Sauvages, etc., assista
à rassemblée de la Noblesse tenue à
Yilleneuve de Berg en avril 1789, et,
périt à Lyon sur l'échafaud révolution-
naire le 26 ventôse an 11 ; son secoo ^
fils, Jean-André fut également exécuté
à Paris la même année.
M. Camille Dalamel de Bournet^
Laval est décédé depuis quelques an^
nées.
Le défunt a eu un frère aîné, Louis«
Adolphe Dalamel de Bournet, ancio
capitaine d'état-major, marié: P e
1838 à Marie - Dorothée - Camille d
Port de Rivoire ; 2** en 1841, à Sidoni
Yeyrenc de la Yalette, dont: Arsèii
Dalamel de Bournet, qui a des enfant
de son mariage avec Cécile de Pavi
de Lafarge.
Coupé ^ d^azur et de gueules^ à la fas
d'^argenty accompagnée en pointe d'f^
coq chantant de mêine ; au franc canlot
Ti
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
38
:e 3 étoiUi 1 et 2, et accotté d*un crois-
*M « tenestre^ le tout d'argent.
iVoir pour la maison chevaleresque
i- Corbel- Corbeau de Vaulserre, en
•aij].hiné, le Bulletin de 1888, col. 224).
La défunte avait pour frère le mar-
;ui.- de Vaulserre, chef actuel de sa
rafiison, et pour sœurs : Aimée, veuve du
aite Charles Baudi de Vesme, séna-
teur du royaume d'Italie ; et Marie-
'ieiaence, mariée au marquis de Roque-
îjaurel.
iïor^ à 3 fasces de sable.
Devise : Nil nisi virtuie .
«^^^^/V^^VW^^/N^W^^%^
Marie-Louis-01ément-^î^^w5^e, comte
i-' Galard Terraube, second fils de feu
. '• iQes-Etienne-Marie-Firmin-Hector
V (jalard, marquis de Terraube et de
rirjline-Adèle-Louise de Galonné d'A-
V'Sue, est décédé au château de Laba-
•'iî, près d'Aurig^nac, le 18 décembre.
Il avait épousé le 6 mai 1874, Marie-
Hr^nriette-Mélanie d'Encausse de Laba-
>ut fille de Jean-Elie-Pamphile baron
/Ea^ausse de Labatut et de Marie-
iympe d'Espalungue d'Arros, dont il
.3:56 : 1. Marie- Joseph- Victor-^/î>,
V. Henry-Marie-O^cr; 3. Marie-Stanis-
is-Charles-^wy; 4. Victoriue-Jeanne-
'Amt' Louise.
San frère aine le marquis de Galard-
Teiraube a de son premier mariagre
vei? Augrusta-Marie de Soubiran de
Mopaigno, un fils, et deux filles, et
.1.^; fille de son second mariage avec
itlierine - Joséphine - Marguerite de
':^issan de Marignan.
.Son frère cadet le vicomte de Galard-
V rraabe a deux fils et deux filles de
-Il alliance avec CeeZ/e-Joséphine-
iirie de Puymirol.
Voir pour la maison de Oalard les
bulletins de 1886, col. 227; 1890, col.
:"3, 796.)
Z>'or, à 3 corneilles de sahle^ becquées
et membre'es de giceules.
Devise : Invia nulla via.
Pierre-Z/OîaVRené comte Louis de
Bremond d'Ars du Masgelier, fils aîné
de feu (7w5^«i?6'-René- Antoine comte de
Bremond, marquis du Masgelier et de
défunte Anaïs-Thaïs d'Abzac de Sarra-
zac, est décédé en Poitou du 15 au 20
décembre, à Tâge de 78 ans.
Il avait épousé le 16 février 1846,
Hortense-^raôe^Ze de Bermondet de
Cromières, fille du marquis de Cro-
mières et de la marquise née Tryon de
Montalembert, dont il ne laisse pas de
postérité.
Son frère cadet Ferdinand-Hyacinthe
a laissé des enfants de son mariage
avec Anne-Bonne-Eugénie d'Oiron.
(Voir pour la maison chevaleresque
de Bremond d'Ars, les Bulletins de
1887, col. 282; 1888, col. 680; 1889,
col. 154 et 625 ; 1890, col. 424.)
Le défunt était le chef de la 4"»« bran-
che de sa famille.
D'azur^ à Vaigle employée d'or^ au vol
abaissé, langicée de gueules.
Devises : In fortuna virtutem: — No-
bilitas est virtus.
Le comte Jean-Hippolyte de Maures
de Malartic est décédé dans les derniers
jours du mois de décembre, eu son
château de Tôtes (Seine-Inférieure) à
Tâge de 83 ans.
Il était le chef d'une ancienne famille
du Midi dont le nom se retrouve sou-
vent aux pages glorieuses de notre
histoire militaire ; elle compte 1 lieu-
tenant général, 4 maréchaux de camp,
plusieurs commandeurs et chevaliers
de rOrdre de Saint-Louis. Le père du
défunt, fixé en Normandie par son
mariage avec Mlle Marguerite-Thérèse
39
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
40
Fiquet d'Ausseville, fut député de
Dieppe sous la Restauration.
Le défunt, chevalier de la Légion
d'honneur, avait aussi une grande
situation dans le pays, où il avait con-
quis la sympathie : pendant 38 ans, il
fut maire de Tôtes et conseiller général
de la Seine-Inférieure. Le comte de
Malartic avait épousé Marie- Victor) ne-
Athanasie-Berthe de Pechpeyrou de
de Comminges de Guitaut, dont il
n'avait pas eu de fils mais trois filles :
la marquise de Saint-Belin-Malain, la
vicomtesse de Guinaumont et la com-
tesse du Bellay.
Son neveu, le comte Henry, fils
d'Edmond-Pierre-Gabriel de Malartic et
de Mlle de Vignas do Puylaroque, de-
vient chef de nom et d'armes.
C'est depuis 1690 que la maison de Ma-
lartic a été autorisée, par lettres paten-
tes de Louis XIV, à relever le nom et
les armes de la maison de Maures.
La Revue de Saintonge et d*Aunis a
publié dans son numéro du \^^ novem-
bre 1891 la note suivante au sujet de
cette famille :
I Dans son audience du 5 août, le
tribunal civl de Mâcon a fait défense
aux membres de la famille Malartic,
habitant les départements de Saône-et-
Loire, de l'Aube et du Gers, de prendre
à l'avenir le nom Je « De Malartic, » les
condamne aux dépens du procès et les
oblige à faire rectifier ceux de leurs
actes de l'état civil où la particule de a
été inscrite. Il résultait, en eflfet, une
confusion de noms entre cette famille
Malartic et la maison de Maures de
Malartic, en Gascogne, absolument
étrangères l'une à l'autre. Les seuls
représentants de la maison de Malartic
sont actuellement Jean - Hippoly te -
Maxime comte de Maures de Malartic,
ancien conseiller général de la Seine-
Inférieure, chef de nom et d'armes;
son neveu le comte Henry et son cou-
sin le comte Gabriel. Il existe encore
une bmnche, celle de Fondât, séparée
de la souche commune depuis le x\ i*
siècle, et dont le représentant est M.
Camille de Malartic de Fondât, ancien
préfet, dont V Annuaire de la Xohiesse.
1856, page 233, a donné la filiation.
« Le Dictionnaire de la noblesse de
La Chenaye-Desbois a publié, t. ix, 417,
la généalogie des Malartic, et p. G3(s
celle des Maures, originaires de Bor-
deaux. Louis XIV, en février 10i)o,
permit à Jean- Vincent de Malarti«%
commandeur de Saint-Louis, comman-
dant au gouvernement du Roussillou,
de porter les noms et armes des Mau
rès, auxquels il avait été substitué pa
le testament (28 novembre 1686) de sa
tante maternelle Anne de Maures, In
belle Manon d'Artigues, comtesse di
Montricoux, sœur de Marie, comtessd
de Plassac, épouse de Jean-Françoin
Bigot de Saint-Quentin. C'est le fils dt]
ce Jean-Vincent, Ambroise-Eulalie, di
le vicomte de Malartic, qui fut niair
de La Rochelle, et député de la no
blesse d'Aunis aux Etats généraux de
1789. Voir pour la représentation ac
tuelle, VAmtuaire de la noblesse d^
1862, page 186, et La noblesse de Saini
tonge^ par M. de la Morinerie, pajr^
268. f
Ecarteléy au 1 d'or au chef d'azur,
chargé de 3 étoiles d'or; aux 2 et 3 d\
sable à Vaigle éployée d'argent becfjw'i
de gueules^ qui est de Maures; au 4 d
gueules plein^ qui est du Vivier ; sur 1
tout : d'argent^ à la croix pattée^ pon\
metée de gueules^ accompagnée au deu
xiéme et au t7'oisième canton dune 7710
lette de sable, qui est de Malartic.
Jean - Louis - François - Armand d<
Rolland du Roquan, né le 18 février
820, est décédé au château de Saint
Félix (Aude), le 4 janvier dans sa 72'-^
année.
Il était le second fils d' Antoine- Jo
seph-Gérard de Rolland du Roquan
président du Conseil général de l'Aud^
41
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
42
-n 1815, receveur général de ce même
•i-[)artement sous la Restauration, et
•!♦» Charlotte La Perrine, dont le neveu
lousa la fille du lieutenant-général
r.arquis d'Hautpoul, ancien pair de
Fniuce, grand référendaire du Sénat
vins le second empire.
Le défunt avait épousé la princesse
'» lu'-orouka, née de Idanowska, dont
:. a eu un fils : Raymond de Rolland
i'i Roquan, non marié.
La famille de Rolland originaire de
! Albigeois occupait dans ce pays un
: apT honorable vers la fin du xvii® siè-
■\ Elle se divisa à cette époque en
. liisieurs branches encore représentées
ji Paris, à Nancv et à Carcassonne.
I.^ur auteur commun Pierre Rolland
:? ta h Alby le 21 mai 1683 en faveur
V' ses trois fils : 1. Barthélémy, chef de
'."i branche des comtes de Chambeau-
jj'm et d'Erceville, qui a donné deux
ouseillers et un président ^u Parle-
:. ent de Paris; 2. Raymond, auteur de
Il branche établie à Carcassonne dont
e fils Antoine eut des lettres de no-
'-'sse données par le roi Louis XVI au
ij'às de décembre 1776 ; 3. Louis, qui a
lit la branche titrée sous TEmpire,
Hroa de Malleloi, en Lorraine.
La branche de Carcassonne se divise
^!ie-mèrae en deux rameaux appelés du
^^quau et de Blomac ; ce dernier reçut
. titre de baron par lettres patentes du
'îuars 1818.
Il existe un troisième rameau issu
il précèdent qui ne porte aucun nom
i * terre ; il est représenté par deux
irres Gustave et Alfred de Rolland et
. irs enfants.
Les dernières alliances de cette fa-
: iille, en dehors de celles mentionnées
i'iessus, ont été avec les Fournas de
i Brosse, de Moussoulens, et de Fa-
vzan, Fréjacques de Bar, Cabrol de
M.atarnaud, Don de Cépian, Monta-
' >*r, Carayon-Latour, Portai de Moux,
Julien de Pégueirolles, Tonnac, Las-
^i?nes, Monerie, Mouchai, etc.
D'*azu}\ au chevron cTor, surmonté de
3 étoiles de marne rangées en chef^ et
accompagné en pointe d\ine levrette
aussi d^or coura^ite^ accolée d\irgent et
bandée de sable.
M"*^ Gustave de Minvielle, née Mar-
the-Amélie de Mondenard, est décédée
le 4 janvier à Valence-sur-Baïse(Gers),
k Tàge de quatre-ving't-uu ans.
De son mariagfe avec M. de Min-
vielle, décédé Tannée dernière, elle
laisse deux fils : 1 . François de Min-
vielle, marié avec M"° de Lafitte, dont
deux filles ; 2. Joseph de Minvielle,
ancien capitaine de mobiles, ancien
zouave pontifical.
La famille de Min vielle que l'on trouve
inscrite dans les anciens actes sous les
difiereuts noms de Mibielle et Minbielle
est originaire de Gabarret, dans les
Landes. Elle fut anoblie par Henri IV
pour les services militaires qu'elle
avait rendus au pays.
En 1793, les six frères Minvielle,
pour sauver la tête de leur père et de
leur mère de Téchafaud s'engagèrent
dans les armées.
En 1815, M. de Minvielle a comman-
dé une compagnie de volontaires
royaux à Auch.
Une branche de cette famille s'est
établie en Orléanais avec le grand-
oncle de MM. de Minvielle, garde du
corps de Charles X, marié avec M"' de
la Taille. Cette branche cadette est
encore représentée à Orléans, par M.
R. de Minvielle.
Les Minvielle alliés aux Galard, de
Pins, Gironde, Pic de la Mirandole, de
Batz, etc., etc., ont possédé les fiefs
d'Esplavisse et de Michet.
Ecartele\ aux 1 et 4 d^argent à trois
fasces ondées de sable ^ atias 2 et 3 de
gueules à une croix du Saint-Esprit
d^ argent.
La défunte appartenait à la seconde
branche des Mondenard dite de Brière,
■■«■
43
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
M
et était là petite-fille de Joseph de
Mondenard, grand bailli d'épée du
Brulhois en 1789, qui épousa Thècle
d'Alespée, dont le petit-fils Adolphe-
Joseph, né en 1839, député en 1883, a
épousé en 1867, Oabrielle-Marie Mal-
bernât, dont : Jeanne-Marie.
Cette branche est encore représen-
sentée par les trois frères, Ernest,
Edmond et Louis, tous trois mariés.
L'ancien député du Lot-et-Garonne,
élu en 1885, est le fils d'Edmond de
Mondenard.
La branche aînée, éteinte en 1823,
portait le titre de marquis de Monde-
nard. La branche de Roquelaure, en
Bordelais, représentée en 1789 à l'As-
semblée de la noblesse de Bordeaux,
s'est éteinte en 1851, et la branche de
La Force au xvii» siècle. Seuls les ra-
meau de Brière et de Montjoie sont re-
présentés.
Cette famille originaire du Querci,
est de race chevalereque, et sortie de
la maison de Montagu. Vital de Mon-
tagu, qui épousa en 1212 Julienne de
Châtillon, fut la tige : 1® des barons de
Cremps encore existants ; 2* des barons
de Montcravely éteints; 3° des ba?'ons
de Mondenard, par Bertrand de Mon-
tagu, baron de Mondenard, une des
premières baronies du Querci. Ses des-
cendants ont conservé le nom de Mon-
denard.
Pierre de Montagu, chevalier de
rOrdre du roi, un des gentilshommes
de la Chambre, servit utilemeat l'Etat
dans les guerres de religion en Querci,
ce qui est justifié par des lettres pa-
tentes du roi Charles IX, dans les-
quelles ce monarque parle avec éloge
des services que Pierre de Montagu lui
rendit. Charles de Montagu jouissait
dans toute la Guyenne d'une si grande
considération, que le duc d'Epernon
lui écrivit en 1645, de la part de la
Régente, pour qu'il employât tout son
crédit pour ramener les Bordelais à
leur devoir. Charles de Mondenard,
seigneur de Bière, le bisaïeul de Mm(j
de Minvielle, fut blessé au siège d^
Suze ; il est mort en 1764. Son fi^
Joseph s'est ti*ouvé à neuf sièges e1
huit batailles ; il fut blessé à celle d^
Bosbach.
Le fameux maréchal de Montluc
était le fils d'une Mondenard.
La filiation de cette fanjille remontt]
à Simon de Montagu, chevalier croisai
en 1212. Un rameau se détacha aii
XIV» siècle, alla s'établir en Angleterre
où il est représenté par les lords Mon-
tagu.
Ecartelé au 1 d'Albret; au 2 de Vil-
liers de l'Isle-Adam ; «m 5 du Goût
au 4 de Grossolles, et sur le tout:
Ecartelé^ d'argent et d'azur, qui (\sl
de Montagu.
<«^V«A^^'^^^^^^S/>^
Hélion-Marie-Oscar-PAt/fppe Le G en
dre de Luçay, vicomte Philippe de Lui
çay, sous-lieutenant de réserve au 22^
d'artillerie, est décédé à Paris où se^
obsèques ont été célébrées en l'église j
de Sainte-Clotilde le 7 janvier. Il étai
le second des fils de Charles-Hélion
Marie Le Gendre, comte de Luçay, an
cien maître des requêtes au Gonseiij
d'État, membre correspondant de l'Insj
titul, membre de la Société nationale
d'agriculture, et secrétaire général adJ
joint de la Société des agriculteurs de
France, et de feu Ernestine-Lucie-Ya]
lentine des Courtils. Son frère, lecomtw
Charles de Luçay est lieutenant au 8
régiment d'infanterie.
Le défunt appartenait à une très an-
cien famille noble d'épée et de roh»\
issue delà liguée deChallo-Saint-Mani,
et originaire du Gâtinais Orléanais,
d'où elle s'habitua au xviP siècle daui^
le Lyonnais. Son chef reçut alors, par
lettres Pontificales datées à Avignon du
22 octobre 1677, vérifiées et enregistré»'s
le 14 décembre 1678 à la Chambre dr.s
Comptes de Dauphiné, le titre hérédi-
<^^mmma
45
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
46
.i.re de comte palatin et de chevalier
1 .Saint- Jean de Latran. Elle vint en-
jite dans l'Ile-de-France, la Champa-
gne et le Berry, ou ses représentants
rr.reat part aux élections de la no-
1 sse iiour les États g-énéraux. Le bi-
rs; ul du vicomte de Luçay fut le
uite de Luçay, premier Préfet du Pa-
.'i:s sous le premier Empire, tandis que
1 'omtesse de Luçay, sa femme, était
me d'atours de rimpératrîce Marie-
Ij'iise.
Les dernières alliances la famille de
. i ay sont avec les Bérenger, les Sé-
.ir, les Villeneuve-Vence, les des
urtils.
;v. le Bulletin de 1887, col. 550).
I/azur^ au chevron cTor accompagné
' ^hef de deux étoiles de môme et en
y nie d'une levrette courante de même.
Supports : Deux griffons.
Devise : Riche d? honneur.
Armande-Marie-Suzanne Posuel de
-rneaux, marquise de Belmont-
:i:iaQçon, est décédée à Paris, le 7
avier dernier, à Tâge de 65 ans. Elle
">it fille du vicomte de Verneaux, an-
>\i officier de la Garde Royale, et
• ait épousé le 29 mai 1845, Marie -
juiâ-<}abriel-Alfred-Ladislas de Va-
* m-Briançx)n, marquis de Belmont,
' ien officier au service du roi de Ba-
i-re. chambellan de l'empereur Napo-
Q III, chevalier de Malte, de la
'^--ioQ d'honneur etc., député de la
:iie- Inférieure etc., fils de César-
ae-Marie-François- Rodolphe de Va-
' u de Briançon, marquis de Bel-
nt, chevalier de Malte, colonel-ma-
' da 3« régriment des g'ardes d'hon-
ir, tué à Reims dans le combat du
^ avril 1814, etdeClémentine-Louise-
i -ariette de Choiseul-Qouffier.
£ile ii*a pas eu de postérité.
La défunte, dernière du nom de
'.liOQ-Briançon- Belmont, était la
sœur du vicomte de Verneaux et de la
baronue d'Ivry, la tante du duc dé
Montesquiou-Fézensac et de la com-
tesse de Balleroy.
La maison de Yachon connue en
Dauphiné dès le xiv^ siècle, remonte
sa filiation à Etienne de Vachon vi-
vant noblement en 1454, qui laissa
deux fils d'où sont venues les diverses
branches qui se sont siernalées par une
nombreuse suite de chevaliers de
Malte, d'officiers et de magistrats dis-
tingués, présidents et conseillers au
Parlement de Dauphiné et à la Cham-
bre des Comptes.
François de Vachon de Briançon,
marquis de Belmont, comte de Varces,
Saint- Paul et Saint-Giraud etc., etc.,
lieutenant général des armées du roi,
chevalier de Saint Louis et de Malte,
aïeul du mari de la défunte, fut appelé
à recueillir rhéritage de son cousin Ni-
colas de Briançon, comte de Varces, et
à relever le nom de cette antique mai-
son, par testament du 27 décembre 1735.
Ecai^telé, aux 1 et 4 de sable à la
vache â^or^ qui est de Vachon ; auxc 2
et 3 d'azur à la croix d'or^ qui est
de Briançon.
Devises : Solerti simpUcitate. — In me-
lius.
La famille Posuel de Verneaux, sei-
gneurs dudit lieu et de Maisonforte
est issue de J. Posuel, échevin de
Lyon en 1709. Elle a donné à cette
ville un conseiller à la Cour des Mon-
naies,.des officiers à l'armée.
D^ argent^ au chevron de gueules ; au
chef de même chargé d^un lion léopardê
d'or.
La baronne Chatry de la Fosse, née
Augustine-Marie Sarget de Lafon-
taine, fille du baron Sarget de Lafon-
taine, de Bordeaux, est décédée à Paris
le 12 janvier, âgée de 42 ans. Elle
avait épousé Henri, baron Chatry de
47
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
la Fosse, fils du général baron Chatry
de la Fosse .
Ses obsèques ont eu lieu en Tég-lise
de la Madeleine à Paris d'où le corps a
été transporté à Bordeaux pour y être
inbumé dans le caveau de la famille.
Gabriel-Henri Chatry de la Fosse
fut créé baron de TEmpire, confirmé
s'bus la Restauratisn, avec lettres d'a-
noblissement en tant que de besoin.
D^azvr^ au chevron cVaryent^ chargé
sur la p'jtnte d'iina molette dVperon de
sahlc^ accompagne en chef de deux fers
de chef al d'orvet ^ en pointe^ d'une cpée
haute d'argenty montée d*or^ au chef
d'or^ chai'gè d'un casque de sable.
Devise : En avant.
i^-^'M'^'VM'ww^*»^''y^<*w->
Afar/e -Elisabeth- Isabelle-Gabrielle-
Françoise de Lorgeril, comtesse Henri
de Ferré de Péroux, est décédée au
château du Colombier (Côtes- du -Nord),
le 12 janvier, à Tâge de 30 ans.
Elle était fille du comte Victor de
Lorgeril et de feu Augu3tine-/f(?^îm//e
Le Pelletier de la Garde, et avait épousé
le l*^"^ mai J889, au château du Colom-
bier, par Moncontour (Côtes-du-Nordj,
7/e^iri-Gabriel-Marie, comte de Ferré
de Péroux, lieutenant de vaisseau,
chevalier de la Légion d'honneur,
dont elle a eu: Marie-Gabrielle de
Ferré de Péroux.
(Voir pour la famille de Ferré de
Péroux le Bulletin de 1889, col. 282.)
De gueules^ d une bande d'^or^ accompa"
gnée de 3 fleurs de lis de même.
Devise : Fidèle sous la garde de Dieu,
I Voir pour la famille de Lorgeril les
Dulletins de 1834, col. 290; 1888, col.
223; 1889, col. 283.)
Z>J gueuler ^ à un chevron d^ argent^
chargé de cinq mourhctures dliermine
de sable^ accompagné de 3 molettes d'é-
peroH d'or.
Alain-Marguerin- Paul -Raoul ma
quis le Chartier de Sédouy, fils de ft
Alain marquis le Chartier de Sédou,
décédé en 1885 et de la marqui
douairière née Ernestine de Gauti
de Savignac, est décédé à Paris le '.
janvier dans sa 57« année.
Il avait épousé le 21 avril 180
Jeanne-Marie-Virginie deNugent, fil
du comte de Nugent et de la comtes^
née de Malart dont il a eu : 1. Alaii
clèveàTEcole spéciale de Saint-Cyi
2. Jean ; 3. Marguerite, mariée (
avril 1887 avec Louis Michel de Moi
thuchon dont: Pierre, Antoinette ;
Camille; 4. Thérèse; 5. Clotilde, dam
religieuse du Sacré-Cœur.
Cette famille a été maintenue daii
sa noblesse en Normandie par juge
ment de 1666. Sa filiation prouvée con
mence au début du xv^ siècle. Pierr
le Chartier, sieur de Benneville, qii
vivait en 1430, fut la souche des bran
ches de Loraille, Cagny, Boisnaj-, Se
douy, la Varignière, Lothinière, Bau
ville.
Elle a produit des officiers superieurj
et généraux, six chevaliers de Saiu
Louis; elle reçut le titre de marquii
par lettres-patentes données à Versai)
les le 25 juin 1784. Ses dernières alli al
ces sont avec les familles Hue d|
Mathan, du Pontavice, Ganne d
Beaucoudrey,. Gautier de Savignad
le Grand d'Annervillc, Nugent, Mich^
de Monthuchou.
(V. le Bulletin de 1887, col. 220.) '
D^azur^ d la fasce alésée d^or^ som
nant deu.r perdrix de mi'me^ accomÀ
gnée en iiointe d'un tronc d'olirif'i
feuille de chaque côté de 3 fe^'îlli
aussi d*or,
«^^^W^^^^^^\^to^^k^^^^
Jeau-Louis-Henri-Léon de Jainiu
du Mourier, né en 1816, est décédé
22 janvier à Sigoulès (Dordogne'.
était fils de Marc de Jammes du Ma
rier, écuyer, seigneur de Bernico
^'}
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
50
•L isqaetaire grris, chevalier de Saint-
; j'iii, et de sa seconde femme, Anne
;:,i.'re, épousée en 1812. D'iui pre-
-rmariag'e contracté en 1789, avec
M'.riruerite de Fayard, étaient prove-
.j- deux enfants : Charlotte-Lucrèce,
" vdée en 1868, et Charles-Edouard,
jrie d'honneur en 3813, tué à Leip-
I r
Marc de Jammes du Mourier était
' rt, àg-é de 84 ans, en 1839.
Le défunt laisse un frère Pierre-
rueiee-Urbain; un autre frère plus
. une, Edouard, est mort au séminaire
'^ Berg-erac, en 1837.
il à'était marié deux fois : du pre-
--^r mariage il laisse : 1. Marc; 2. Ga-
: ' 1 ; 3. et Marguerite ; du deuxième,
'ir^uesse et Aleyma, deux jeunes
:i.^- encore mineures.
'ette famille, maintenue dans sa no-
^seen 1697, a été représentée aux
'its généraux de 1789, par messire
^trre de Jammes, sieur du Mourier,
:2'aeur de Gastebois, et par messire
/rc de Jammes, seigneur de Bernicot,
: Repaire et de Sigale.
Dazur^ à la barre de gueules chargée
■ i fleurs de lys d'or, accompagnée en
f fVun dauphin d'argent à Vœil en-
'■■une de pourpre, qui est de Jam«
^.>. et, en pointe, d'un rocher d'ar-
'' chargé de 3 mûres, qui est du
ijurier.
l'avise: D?us, honor, virtus.
Emmanuel de Sibeud de Saint-Fer-
- 1, ancien ministre plénipotentiaire,
iministrateur de rétablissement ther-
mal d'Uriage est décédé le 24 janvier
^^.as alliance.
11 était le cinquième fils de Joseph-
• rmand-Gaspard-Vincent-de-Paule de
v^eud de Saint-Ferriol, décédé en
• ^"»T et de Magdelaiue-Françoise de
illien de Chabons*
Son frère aîné Jacques-Louis-Xavier
î Sibeud, comte de Saint-Ferriol, mort
au mois de mai 1877, était devenu
héritier de la baronnie d'Uriage par la
marquise de Gautheron, née de Lan-
gon, cousine de sa mère ; il avait
épousé Caroline-Rhingarde-Marie de
Montboissier-Beaufort-Canillac, aujour-
d'hui comtesse douairière.
La maison de Siboud ou Sibeud est
fort ancienne en Dauphiné où Ton
voit dès le xii® siècle, nombre de che-
valiers du nom de Siboudi occuper une
situation élevée dans le Viennois et
dans le Trièves. Toutefois ou ne. peut
retrouver de filiation suivie qu'avec Si-
boud de Sibeud, du lieu de Monestier-
de-Clermont, notaire de Sihard, qui
rendit hommage noble et lige au Dau-
phin le 11 janvier 1334.
Jean de Sibeud acquit, le 5 novem-
bre 1485, du chapitre de Die, le fief de
Saint-Ferriol, en Diois ; plusieurs mem-
bres de cette famille furent châtelains de
Menglon ; Hercule de Sibeud, seigneur
de Saint-Ferriol et de Divajeu, et
Alexandre de Sibeud, son fils, furent
successivement gouverneurs de Ro-
mans et de Die (1597-1622), le dernier
eut de Catherine de Moreton de Cha-
brillan, Antoine, Tun des cent gentils-
hommes de la maison du roi. Sa des-
cendance a fourni plusieurs capitaines
et chevaliers de Saint-Louis, des gou-
verneurs de Die, etc.
La branche des seigneurs de Lesches
et de Beausemblant , en Viennois,
éteinte avec Lazare de Sibeud, sei-
gneur de Beausemblant, qui comparut
en 1789 à l'Assemblée des Trois-Ordres,
sous le titre de marquis de Beausem-
semblant, a produit un capitaine de
cent hommes de pied, des officiers, un
chevalier de Malte, et produisit ses
preuves pour les caresses du roi.
Le marquis de Beausemblant mort
dans les premières années de la Res-
tauration laissa deux filles, mariées :
Tune au comte de Leusse, l'autre au
comte de Vogué, pair de France.
1 Dazur, à 3 bandes d'or; au chef
61
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
52
COUSU de gueules f chargé d'une fleur de
lys d^or.
Devise : Age quod agh.
JwZt'5-E3prit-César-Loui3 , marquis
de Caton de Thalas, fils de feu Au-
g-ustin-Esprit'Frauçois- Hector , mar-
quis de Caton de Thalas et de la
défunte marquise, née de Durand de
la Molinière, est décédé le 24 janvier
au château des Grottes (Drôme), à Tâge
de 74 ans.
La famille de Caton de Thalas,
ancienne dans cette partie du Dauphiné
appelé les Baronnies, avait environ
depuis deux siècles fourni un grand
nombre d'officiers distingués, lorsque
Hector Caton, major au régiment de
Lorraine dès l'an 1636, fut anobli par
lettres du mois de janvier 1645 en
raison de son courage et de la rare
intrépidité qu'il avait montrée aux
sièges de Turin, de Valenza, d'Alexan-
drie.
Lors du siège de la citadelle de Turin,
il avait traversé la plaine du Piémont,
passé le Pô à la nage pour amener du
secours au comte d'Harcourt, qui dut
en partie à cette manœuvre la conser-
vation de la place. Pierre Caton,
écuyer, sieur du PailJy, ancien com-
missaire provincial d'artillerie, che-
valier de Saint-Louis, acquit en 1730
la seigneurie de Mirabel (Drôme) ;
Charles Caton, sieur de Fontgranant,
fut capitaine au régiment de Gâtinais ;
Antoine Caton, sieur du Colombier,
chevalier de Saint-Louis, ancien capi-
taine de grenadiers au régiment de
Conti, épousa Marie-Magdelaine de
Rigot de Montjoux, veuve de Basile-
Bénédict d'Agoult ; César de Caton de
Thalas, garde du corps du roi, com-
pagQie de Noailles, épousa le 30 août
1788, Julie-Magdelaine de Rigot de
Mônjoux ; son fils, Augustin-Esprit-
François-Hector de Caton de Thalas,
volontaire royal, fut héritier de son
oncle maternel Esprit de Rigot, mar-
quis de Montjoux, et mourut au château
de ce nom le 13 juin 1850. 11 avait
épousé en 1818 Zoé Durand de la
Molinière, sa nièce, à là mode de
Bretagne, dont il eut entr^autres :
Jules, marquis de Caton de Thalas (le
défunt), marié en 1848 avec Amélie do
Bonfils, dont il a eu : 1. Gaston, comte
de Caton de Thalas, marié 1® à Mlle
Bourke, 2** à sa cousine germaine
BlanchedeBarruel;2. Adolphe, vicomte
de Caton de Thalas, marié et père
d'un fils ; 3. Henri de Caton de Thalas.
Parti, bandé et contre-bandé de gueu-
les de six pièces ; à la bordure de sable
chargée de 8 besants d'or.
«^»<»^^^^\^^^>^^<»<»
Antoine- Henri -^//rec?, comte Le
Brun de Neuville, est décédé au châ-
teau de Béthon (Marne), dans les der-
niers jours du mois de janvier, à Vnge
de 82 ans.
Il était le petit-fils de Charles-Jeau-
Baptiste Le Brun, secrétaire du roi,
maison et couronne de France, cheva-
lier du Saint-Sépulcre, lequel avait
épousé Marie-Henriette Boulard, dé-
cédée au mois de janvier 1833; deve-
nue veuve elle avait acquis le château
de Béthon, qui passa d'abord à M.
Charles -Henri Vanin, conseiller à la
Cour d'appel de Paris, conseiller géné-
ral de la Marne, officier de la Légion
d'honneur, son petit-fils en ligne ma-
terneile, puis revint par succession en
1862, au défunt.
La famille Le Brun était ancienne
dans rile-de-France.
De gueules^ à la fasce d'argent ac-
compagnie de S coupes couvertes d'or.
Laurence MouUart de Torcy, veuve
de Philippe Renard de Saint-Malo, est
décédée le 31 janvier dans sa villa
d'Argelès-sur-Mer (Pyrénées-OrientA-
les), à rage de 83 au».
Al
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
54
i> était fille de Pierre Moullart,
: 'j de Torcy, capitaine des gardes
' 'li.oaps, chevalier de Saint-Louis et
e Malte, et de Charlotte de Sart de
. ts; et avait épousé en premières
? le 7 septembre 1829, Pierre-
. ;v'0« d'Hébrard du Rocal frère du
nel Antoine d'Hébrard, comman-
' ir lie !a Légrion d'honneur, et fils du
' nel Jacques d'Hébrard, chevalier
. ^«iut-Louis et de M"« du Plessier.
.- nViit qu'un fils de ce mariage,
. : ■<1 d'Hébrard père de M"« de Ban-
•v>t de M. Fernand d'Hébrard; en
' ades noces elle épousa le 13 mai
<A Philippe Renard de Saint-Malo,
'. i-n avocat au conseil d'Etat et à la
ir de Cassation, député royaliste du
1.--.U' Calais h l'Assemblée nationale
. ISTI, décédé le 14 juin 1883 à Arg-e-
--'ir-Mer. M™« de Saint-Malo a eu
'. ' îille de son second mariagre Marie-
ire, mariée à Saint-Omer en 1871,
- " le baron Raoul Moullart de Vil-
^rest, dont elle a trois enfants.
L'i maison Moullart barons de Torcy
* :* Vilmarest, comtes d'Estrées, vi-
::-tes d'Authie sont connus en Artois
:ui:? 1270. Ils ont donné un g-rand
^ jt de Cambrai en 1341, un évêque
'.rras en 1381, un commandeur de
. ^î-Lazare grentilhomme de la cham-
•' du roi en 1660, des chanoiiiesses
. 'hapitre noble de Bourbourg*; des
"valiers de Malte et de Saint-Louis
'libres des Etats d'Artois. Messire
rre Moullart baron de Torcy, près
' Fnig'es, père de la défunte, fut
umé capitaine à l'âge de 16 ans
: s les g'ardes wallonnes en Espagne
• Mourut chevalier de Saint-Louis en
^u château de Torcy le 19 juillet 1852;
il avait eu trois filles : 1 . la défunte ;
2. Adèle de Tûrcy, mariée avec Romain
Taffiu de Givenchy père de la mar-
quise Hay de Nétumières; 3. Félicie,
non mariée, décédée en 1885.
D^or, au lion de i'ah\ lampassè et
arme de gueules,
La famille Renard de Saint-Malo
avait pour auteurs Gilles Renard et
Pierre Renard son fils, qui se signalè-
rent dans la défense de la ville de
Saint-Malo contre les Espagnols, en
1594, et la conservèrent sous Tobéissan-
ce du roi. En récompense Louis XllI
leur donna le surnom de Saint-Malo
par lettres patentes de 1622, avec le
droit de porter au milieu de Técusson
de leurs armes : Une fleur de lys d'or
en champ d^azur^ avec un casque fermé
du frorU sur le dit ècusson.
Le roi accorda en outre a Pierre
Renard de Saint-Malo le don de la
charge de capitaine de la tour de la
Solidor, proche de la dite ville de Saint-
Malo.
(Voir pour la maison d'Hébrard le
Bulletin de 1889, col. 595, 670).
Ecarteléy aux 1 et 4 d'azur d 3 mO'
lettes d'éperon à 8 point e^: d'or posées 2
et 1^ au chef échiqiieté de 3 traits d'or
et de gueules, qui est d'Hébrard, sgrs
du Rocal et de Cadrés; aux 2 et 5,
d*argent p irti de gueules^ qui est d'Hé-
brard, sgrs barons de Saint-Sulpice.
Supports: Deux griffons.
Couronne de comte et de vicomte.
Devise : Majorum tnemoria prolem
custodit,
L. DE ROZKL.
55
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
L'Ordre de Malte
Notre confrère et excellent ami M.
Léon de la Brière, chevalier de Malte,
vient de faire paraître deux trop courtes
brochures, aussi attrayantes dans le
fond que coquettes dans la forme.
Elles ont pour titre : VOrdre de
Malte en 1891^ et Souvenirs et vestiges
de r Ordre de Malte subsistant encore à
Paris.
Le berceau de l'Ordre fut, comme on
sait, rhôpital Saint-Jean, élevé, à
Jérusalem, pour les pèlerins, en face
de réglise du Saint-Sépulcre. C'est de
là que sortirent les moines-soldats,
d'abord pour protéger à main armée
contre le brig'andag'e musulman les
pieux voyageurs débarqués à Jaffa ;
ensuite pour barrer aux infidèles^ le
chemin de l'Europe.
Au xii^ siècle, la papauté les institue
canoniquement et leur donne la ban-
nière roug-e à croix blanche.
Ils luttent sans cesse contre l'en-
vahissement des Turcs, reculant pas à
pas et marquant de leur sang chaque
étape de la retraite.
Chassés de Jérusalem, ils se fortifient
dans Saint-Jean-d'Acre. Puis les voici
à Chypre, puis à Rhodes, l'île des lau-
riers roses, qu'ils conqui**rent et où ils
arrêtent pendant deux siècles, le flot
montant de Tislamisme.
I Les deux cent mille soldats de
Soliman entourent la forteresse que
défendent seulement six cents che-
valiers et quatre mille auxiliaires. Mais
le Orand-Maître, un Français, Villiera-
de-risle-Adam, inspire à la garnison
son héroïsme : les femmes, les enfants,
les prêtres, combattent sur les remparts
à côté des soldats.
( Soliman construit deux montagne
pour dominer de son artillerie les inii
railles et les battre en brèche ;
réunit tout l'eflfort de ses canons sn
un point qui cède enfin : mais au me
ment où le rempart s'abîme avec fraca
les Turcs stupéfaits aperçoivent au-d^^l
des ruines une nouvelle muraille qu'o
a dressée derrière la première, plu
solide et mieux défendue ! Les assaut
se multiplient; les Turcs toujour
repoussés par une population qui n'i
plus ni poudre ni pain laissent souven
trois ou quatre mille morts dans le
fossés. Enfin la ville épuisée capital
après cinq mois de siège ; et les che
valicrs, léguant à Rhodes leurs églises!
leurs écussons de marbre, leurs ho^
picesy leurs palais, dont on retrouv
encore aujourd'hui avec émotion, -
je l'ai éprouvé, — les débris armoriés
sous le beau ciel do l'île ensoleillée
mouvante barrière de l'Occident chré
tien , reculent jusqu'à Malte , qui
Charles-Quint leur abandonné !
« Les Turcs les y suivent, mais cettj
fois sont repoussés; et, jusqu'à la Kêl
volution française, l'Ordre demeure \
son poste de vigie, pourchassant le
barbaresques sur la Méditerranée. •
Pendant cette période prospère, l'Or
dre restitue généreusement à la Franci
le sang et les services qu'elle lui aval
prodigués. Nos Rois recourent à lu
pour procurer à notre marine natio
nale des chefs braves et expérimentés
Nous devons à la marine de Malte plu
sieurs de nos illustres amiraux.
Ecoutons encore M. de la Brière :
• Ainsi Suffren fit ses premières ar-
mes dans la Religion^ comme on disail
au xviii*' siècle, c'estrà-dire sur les pra^
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
58
:-5 de rOrdre. Il veuait de gagner
:: amment par ses caravanes la croix
^ :')mmaQdeur et la dignité de Bailli,
?*r les vaisseaux de Malte, quand
: .js XV l'appela au commandement
. ^on escadre sur les côtes de Tlnde.
^ ifreii avait puisé à la forte école de
. tp, les mœurs maritimes, la bien-
liiance et la fermeté. La bonté se
!i iliait chez lui avec la rudesse; on
.: que ce héros fut victime de son
v.]^ parler. Un grand seigneur de la
;r de France le pria en 1788, de le-
• r une punition infligée à deux offi-
:.S mauvais sujets.
— Moi, dit le Bailli de Malte, je ne
: ii rien pour de pareils Jean-foutres !
t Le grand seigneur se fâcha, on se
tîit dans le parc de Versailles. Suf-
:i, qui était devenu fort gros, reçut
- coup d'épée dans le ventre et mou-
: .: presque aussitôt. »
1.1 1798, Tescadre de Bonaparte, tra-
çant la Méditerranée, rencontre
.V, sur la route d'Egypte ! Le
.-aud-Maître, qui était alors un alle-
iiid, le comte de Hompesh, disposait
îruis cents chevaliers, de huit mille
Ailiaires, d'une artillerie formidable.
"i{)itula cependant sans résistance,
.1 stupeur de l'Europe !
Après de cruelles vicissitudes, TOr-
i.e a enfin trouvé, en 1834, son asile
-plus naturel auprès du Pape, i au-
s de la seule majesté qui puisse
l'itîer les épaves de Thistoire et en-
c. fper dans le rayonnement de ses
• - i'eriasables destinées, les destinées
'teintes. »
Hesi)ectueuse des anciens services,
l.A\>e assure son patronage à cette
• : auté dépossédée, elle lui conserve
inia^e des grandeurs passées, le reflet
>- rayons pâlis.
Mais le chapitre de Malte, en s'ins-
i.laDt à Rome, a statué solennelle-
■ -'■'hi que ce séjour était temporaire,
V uteâ réserves étant faites des droits
^ iverains de TOrdre sur ses posses-
sions légitimes et sur son chef-lieu ré-
gulier.
Il y a donc dépossession et exil ; mais
la déposession et Texil ne sont pas la
mort. L'Ordre vit.
Il s'affirme eu la personne de son
Grand Maître, leprince Ceschi di Santa-
Croce. Il s'affirme par son recrutement
très actif, par sa hiérarchie persistante
et régulièi'e.
Il est reconnu par plusieurs grandes
puissances, par le Saint-Siège, par la
cour d'Autriche, où il accrédite son
ambassadeur officiel.
Il possède encore de grands biens à
Rome, en Bohême et dans le Tyrol.
« Tel est l'état de l'ordre de Malte,
qui gardcî non seulement le souvenir,
mais l'héritage vivant des .services
rendus à la chrétienté.
« Autrefois, il lui servit de rempart
contre la barbarie ; aujourd'hui, dans
les contrées où il n'a pas été dépouillé
il s'adonne au service hospitalier qui
précéda ses grandes luttes héroïques
et qui, avec elles, ont enveloppé sa
croix blanche d'une auréole impéris-
sable. »
Parmi les souvenirs et vestiges de
l'Ordre de Malte subsistant encore à
Paris, M. de la Bière cite:
L^Epée de la Religion^ donnée à
l'Ordre par le roi d'Espagne Philippe II.
IjQ Poignard du Grand-Maître^ donné
par le Pape Pie IV, au Grand-Maître
Jean Parisot de la Valette.
Treize canons de forteresse, fondus
en France, donnés par le sultan Abdul-
Azis à l'empereur Napoléon III, en 1862.
Une grosse bombarde, fondue au
xv^ siècle par ordre du Grand-Maître
Pierre d'Aubusson, avec son boulet en
granit pesant 271 kilog.
Un canon fondu par ordre du
Grand-Maître Eméry d'Amboise, qui
défendait le bassin Saint-Nicolas, dans
l'île de Rhodes.
Une couleuvrine, fondue à Lyon en
Mta
69
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE FRANCS
()(
1507 avec les armes du Grand-Maître
d'Amboise.
Une autre de la même époque et de
même fabrique, donnée au Grand
Prieuré de Saint-Gilles.
Une g^rande bouche à feu, donnée
au Grand-Maître Villiers de i'Isle
Adam.
Tous ces beaux spécimens de Tartil-
lerie, appartenant à l'ordre de Saint-
Jean, sont très spécialement appréciés
par les connaisseurs.
Paris était le siè<2fe de trois comman-
deries celle de Saint-Jean, du Temple
et de Saint-Antoine. Celle de Saint-
Jean ou THôpital ancien, appelée plus
tard Saint-Jean de Latran avait son
8ièg*e dans le quartier latin, en face
de la porte actuelle du Coll(*ge de
France, et dans le voisinag-e de Thôtel
de Ciuny.
Cette éffllse, comme les autres égli-
ses de rOrdre de Saint-Jean ne rele-
vait que de l'Ordre et du Pape. En dépit
des protestations des Sociétés archéo-
logiques la tour de Saint-Jean de La-
tran dernier vestige de Téglise a
disparu en 1854, pour les percées et
les alignements de la rue des Ecoles.
Le mausolée du Grand Prieur de
France, Jacques de Souvré, ancien
commandeur de Saint-Jean de Latran
qui existait dans cette église a été
transféré au Musée du Louvre.
Le second établissement de TOrdre à
Paris et de beaucoup le plus important
était le Temple. Cette ancienne mai-
son, chef d'Ordre des Templiers, fut
assignée à TOrdro de Saint-Jean aprfîs
la suppression des Templiers et devint
d('*s lors son principal établissement à
Paris, le palais du Grand Prieur de
France. Elle fut cousidérablement em-
bellie par les Grands Prieurs succes-
sifs, dont beaucoup furent des princes
du sang de France.
L'enclos du Temple, très vaste, con-
tenait l'église, le couvent des ecclé-
siastiques de l'Ordre quila desservaient,
le donjon, le palais du Grand-Prieur de
France, le bailliage ou tribunal int
rieur, pourvu au dehors de sou pilor
de son échelle de justice, comme sign
du vieux droit de justice sur les geu
du domaine, enfin des jardins fort éten
dus que M"» de Sévigné appelait déliai
gneusement f une fausse campagno
des logis attribués gratuitement au\|
pauvres et des constructions louées ?j
long bail, hôtels, boutiques, hnlUd
dont le loyer avec les autres revemiri
de la Commanderie s'élevait à 100,0<'i|
livres, dont le tiers était envoyé à li
Grande Maîtrise de Malte sous le noiri
de respjfision. Le donjon ou grand'l
tour du Temple qui fut* en 1792 et 171):
la prison du roi Louis XVI et de sa fa
mille est demeuré célèbre dans riiis-
toire moderne. Tous ces monument:]
ont disparu pour faire place à des cogs!
tructions modernes et au marché d\i
Temple. Une partie des jardins a ét'i
transformée en square achevé en 18(>4i
Il ne reste comme souvenir que le nom
de certaines rues, dites du Temple
Vieille-du-Temple, boulevard du Tem
pie.
Enfin l'ordre possédait encore comme
troisième commanderie le Petit Saini
Antoine^ située dans le quartier actu^'l
de Reuilly, ainsi nommée afin de U
distinguer de la grande abbaye de Ke^
ligieuses de Saint-Antoine-des-Charapd
située dans le même quartier ; mnU
qui n'avait aucun rapport avec l'ordre
de Saint-Jean. On l'appelait aussi
Saint -Antoine-deS' Viennois car cettq
commanderie était échue à l'Ordre paij
suite de la réunion de l'Ordre des hos-
pitaliers Antonins du Dauphiné qui se
fondit au xviii® siècle avec ceux (h\
Malte en lui apportant ses biens dd
Paris avec ceux du Viennois et dcH
autres provinces. Le Petit Saint-Ain
toine a disparu sans laisser aucun
vestige.
Le travail de M. de la Brière se ter^
mine par l'énumératioû des documenta
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
62
.iu'iàcrits conservés aux A^rchives
' Dales et dans les diverses biblio-
;i»^8 de Paris ; celle des vestig-es ou
..\s de tombes rapportés à Paris et
osés au musée de Cluny et au
,rre de Versailles, dans ce palais
.-tiri<iue où les souvenirs des g*loires
^ l'ancienne France se confondent
-^ ceux de la France moderne.
M. le vicomte de Luçay
L un de nos plus jeunes et sympathi"
.'S confrères, M. le vicomte de Lu-
v, fils de notre éminent secrétaire
- ..éral adjoint, vient d'être enlevé en
^ :qiies heures, M. de Luçay n'avait
.. vingrt-six ans. A l'exemple de son
: •, il s'était déjà consacré avec suc-
ï à rétude des questions économi-
.^? et agricoles et il remplissait, par-
.: nous, les fonctions de secrétaire
/liut du Conseil. Sa perte causera
inanimés reg-rets dans notre Société
, par ramabilité de son caractère et
* la distinction de ses manières, il
tait fait de nombreux amis. Puisse
xpressiou de ces regrets adoucir
mmense douleur de son père et de
' 15 les siens !
bulletin de la Sociétô des AgricuU
. »•< de France. — 15 janvier 1892).
Le 7 janvier à midi ont eu lieu à
.:ute-Clotilde, les obsèques du re-
cette et sympathique vicomte de Lu-
. y, dont nous avons anoncé dans
. :is notre dernier numéro, la mort
'"inaturée.
Le père et le frère du défunt, ce der-
^r lieutenant au 8^ d'infanterie, con-
.i-aient le deuil.
K^marqué dans la nombreuse et aris-
ratique assistance : les ducs de Bro-
-• e, d'Estissac, Pozzo di Borgo, de
ailles, etc. ; le prince de Poix ; les
•irquis de Dreux-Brézé, de Pimodan,
t J'aàtellane; le duc de Montmorency;
les comtes d'Hausson ville, général de
Kermarin, Duchâtel, de Pourtalès, de
Juigné, de Cossé-Brissac, Lanjuinais;
MM. Le Provost de Launay, Keller,
Casimir Périer, etc., etc.
Enfin, un certain nombre de notabi-
lités et d'amis du département de roise.
L'inhumation a eu lieu au cimetière
Montmartre.
[Journal de VOise),
Madame de La Quintinie
Le 16 novembre 1891, est décédée à
Chabanais (Charente), âgée de 76 ans,
une femme qui porte un nom, célèbre
au xvii® siècle, Catherine-Eulalie Ram-
penoulx-Masdebat, veuve de M. de La
Quintinie, qui fut maire de Chabanais.
Elle laisse un fils marié et une fille,
madame Paul Mercier. L'illustre ■ di-
recteur général des jardins fruitiers et
potagers du roy •, que son portrait
gravé par Ponce, d'après Marillier, dit
I né à Poitiers en 1626 » et qui mourut
à Paris le 11 novembre 1688, était né à
Chabanais d'après la tradition cons-
tante de la famille, confirmée par le
testament (12 décembre 1687) de La
Quintinie lui-même qui lègue à l'église
Saint-Sébastien de Chabanais la somme
de 10 livres de rente annuelle, à charge
de deux messes de requiem les jours
anniversaires de sa naissance et de son
décès. Jean de La Quintinie, alors
avocat au Parlement et maître des
requêtes de la reine mère, épousa vers
1662 Marguerite Joubert, dont il eut
trois enfants : P le 21 août 1663, Mi-
chel ; 2° le 10 septembre 1666, Gabriel-
Louis, mort à Paris le 8 septembre
1688 et inhumé le 9 dans l'église Notre-
Dame de Versailles. Ost Michel,
prieur de KSaint-Privat et de Sainte-
Colombe, bachelier en théologie, qui
publia en 1690, chez Barbin, Vlnstruc-
tion pour les jardins fruit ie7's et pota-
gers (2 volumes), avec un portrait de
63
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
r.
Florent Richard de La Marre, g-ravé en
1689 par Vermeulen.
(Revue de Saintonge et d'Annis —
Janvier 1892, p. 15.)
Les dames Budes (1)
Les jounnux de Bretagne ont beau-
coup parlé, il y a quelques mois, de la
découverte d'une tombe religieuse dans
la caserne du Colombier à Rennes (ac-
tuellement occupée par le 7* régiment
d'artillerie). Aussi lira-ton avec un
grand intérêt la nouvelle publication
du comte de Palys, qui nous apprend
que cette religieuse était une jeune
fille dont on s'était beaucoup occupé
jadis, tant à cause de sa jolie situation
de fortune que de l'anciendetc de sa
famille, qui faisaient d'Aune-Marie
Budes un des beau partis de la Bre-
tagne.
Sa mère M""^ Budes, devenue veuve
à vingt-quatre ans, était une femme
d'éminente vertu, assez austère dans
son extérieur, dont la vie fut si intime-
ment unie à celle de sa fille qu'on ne
peut parler de Tune sans citer l'autre.
Elle était nièce de M™* du Houx,
cette généreuse chrétienne si célèbre
par sa vie austère, qui vivait au mo-
nastère de la Visitation du Colombier
(mais dispensé de la clôture) et qui y
mourut plus tard en odeur de sainteté.
Anne-Marie Budes, mourut à Tâge
de vingt-trois ans dans ce monastère
de la Visitation où elle avait été éle-
vée. Elle obtint la grande faveur de
pouvoir prendre 1 habit de Visitandine
et de faire ses vœux sur son lit de
mort. Sa mère lui survécut et fut une
des grandes bienfaitrices de nos pro-
vinces de rouest, ayant beaucoup aidé
les Filles de Saint-Vincent-de-Paul h
s'établir u Loudun. A cela elle joignit
(I) Les dames liudea, Annalrêde la Maison de la
Retraite de RenmSy par le coinlc E. de Palys. Un
vol. iii-8«, 2:>t p. Hennés, IMilion et Hervé édi-
teurs.
d'importantes donations faites au
Maisons religieuses de Rennes, tant e
son nom que pour exécuter les derni«
res volontés de sa fille. C'est ain.-
qu'elle fonda la maison des Fi/les de /.
Sainte- Vierge.
Dans son très intéressant ouvra^-
le comte de Palys a su nous faire trou
ver un réel intérêt au récit de la ^ i
de M"° et M"' Budes, et, sans nous ii
apercevoir, il nous a en môme teini
initié à la fondation des Maisons de I.
Retraite, si justement appréciées e\
Bretagne. Ce récit est émaiilé de trai-
écrits avec toute la finesse etTélégano
à laquelle notre érainent confrère no*;
a habitue. Bien des familles nobles d
Bretagne trouveront les noms de leur
ancêtres, figurant parmi les personiiM
ges ayant eu des rapports avec ci :
saintes femmes, et tout le monde von
dra avoir ce volume dans sa biblioth»
que. Aliette de Colizac .
[Revue historique de V Ouest)
CORRESPONDANCE
La composition des chapitres uol)!» ^>
en 1789 a été donnée dans les CaUi^*"
gués des Gentilshommes, Le chapitre tl i
Neuville était en Bresse. Ce catalo-
gue publié avec le Catalogue de Boifr^
gogne est épuisé, il sera réimprima
prochainement.
Nous prions nos correspondants d-
presser l'envoi de leurs renseigneniont.>
pour les Notes de VKtat civil noln/îain
afin de hAter la publication des nuiu»*
ros du Bulletin,
La confection des Tables de 1891 e>î
déjà avancée.
Paris, 10 mars 1892.
Le Directeur-Gérant : L. de La IlOiJl '*^'
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Conseiller du roi en ses conseils. Maître des requêteê
ordinaire de son hôtel. Intendant de justice, police
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Publié sous la direction de M. DE LA ROQUE
Paraissant deux fois par mois. — Formai du MagmUn PUia^ique.
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Publié d'après les documents officiels
Par MM. Louis DE LA ROQUE et Edouard DE BARTHÉLÉMY
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REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
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M. LOUIS DE LA ROQUE
ri, sacien Rédacteur à la Gazelle de France, Auteur de VArmurial de la Noblesse de
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Us his-
e la Bi"
— Noies
des mois
Traversay ;
Des généa-
■UES
.NEUAUX
dignitaires, telle
is dans V Histoire
s de la couronne
en les complétant
biographiques, ex-
auteurs et notam-
nologie militaire de
807
• onnu est Burchard,
Charlemag'ne, qui fut
i en Corse en 807, pour
lie contre les Maures. Il
uestion de connétables
ou du XI® siècle.
67
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
68
1060
Albéric, signe la charte de fondation
ou dotation du prieuré de Saint- Mar-
tin des Champs de Paris, sous Henri P'.
1065
Baudry ou Balderic, souscrit une
charte pour la fondation de Saint-Ger-
main des Prés en 1065, et assiste à la
dédicace de Saint-Martin des Champs.
1069
Gantier, signe la charte de fonda-
tion de Tabbaye de Saint- Germain de
Pontoise.
1071
Adel, Adelelme ou Aleaume, sous-
crit Tacte d'immunité de Saint-Loup de
Corbeil, le 25 novembre 1071.
1079
Adam, signe la charte de fondation
de Tabbaye de Saint-Quentin de Beau-
vais, sous Philippe I".
1083
Thibault de Montmorency, souscrit
plusieurs chartes pour les abbayes de
Grand-Selve et de Saint-Jean d'An-
gély en 1083, 1085, 1086.
Il était ôls de Bouchard II, sgr de
Montmorency, et mourut en 1090,
sans postérité.
1107
Gaston de Chanmont, sgr de Poissy,
second fils de Robert de Chaumont,
qui avait épousé Jacqueline, héritière
des sgrs de Poissy.
On le croit issu de la maison des
comtes de Chaumont en Bassigny.
1108
Hugues de Chaumont, dit le Borgne,
signa diverses chartes en faveur des
abbayes de Saint Denis, de Tiron et de
Saint Samson d'Orléans de 1108 à
1138; il mourut en Terre Sainte en
1138.
Il n'apparaît pas qu'il fut de la même
famille que le précédent.
1138
Mathieu I^ de Montmorency, fils de
Bouchard III et d'Agnès de Beaumont,
dame de Conflans, près Pontoise,
épousa Aline, fille naturelle du roi
d'Angleterre Henri P', et n'eut qu'un
fils Henri, mort jeune avant son père.
En secondes noces il épousa Adélaïde
de Savoie, veuve du roi Louis VI et
mère de Louis le Jeune, sans enfants.
Pendant la deuxième croisade il par-
tagea l'administration du royaume
avec Suger, abbé de Saint-Denis.
1174
Simon, sgr de Neauphle le Chatel,
fut enterré à l'abbaye des Vaux de
Cernay, dont il avait été le fondateur
en 1128.
Il épousa une dame nommée Eve, et
il en eut: 1. Milon; 2. Godefroy; 3.
Amaury ; 4. Sanceline ; dont on ignore
la destinée.
1174
Raoul I", comte de Clermont en Beau-
voisis, entre Beauvais, Senlis et Com-
piègne, accompagna Philippe-Auguste
à la croisade, et mourut au sièg-e
d'Acre en 1191.
Il était fils de Renaud comte de Cler-
mont et de Clémence de Bar; il ép.
Alix dame de Breteuil et il en eut deux
filles : I
1. Catherine, dame de Clermont, qui
épousa Louis comte de Blois et de
Chartres. Thibaud leur fils mourut
sans enfants en 1218 et le roi Philippe-
Auguste acquit le comté de Clermont
qu'il donna en apanage à Philippe de
France l'un de ses fils, dont la fille
Jeanne mourut sans enfants en 1251.
Le comté de Clermont fut donné par
Saint Louis à Robert de France son
sixième fils, tige de la maison royale
de France. Le comté de Clermont resta
dans la maison de Bourbon jusqu'à
Charles III, duc de Bourbon, connéta-
ble, sur la tête duquel il fut confisqu
par François I", et de nouveau réuni
au domaine de la couronne au mois d
janvier 1531.
2. Mahaud, ép. Hervé sgr de Vier-
zon.
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
70
V gueules, semé de trèfles à! or à 2
* adossés de métiie,
1194
''y\x\ de Mello, sgT de Saiat-Prisc,
.'virement nommé Saint-Bris au
* fe d'Anxerre, accompagna Phi-
; ^-Auguste en Terre Sainte en 1191,
!iQo&taDt de preuves de courage
•' ie roi le nomma connétable, à la
r: lie Raoul de Clermont. La bran-
- uQoe de cette maison s'éteignit à
iroisième génération avec Isabeau
' M\q, dame de Saint Bris, qui ép.
: jillaume comte de Joigny ; 2* Hum-
• 1^ Beaujeu, qui fut connétable de
r.^een 1277.
1218
:iiieu II de Montmorency, dit le
«1, sgr de Montmorency, com-
la les armées de Philippe-Auguste
:- Louis VUI.
si^'-aala sa valeur en 1202 au siège
:.ateaa -Gaillard, et enleva Taunée
/';iite une partie de la Normandie
e:in sans- Terre, et prit une part
. r.euse à la bataille de Bouvines. Le
ui permit d'ajouter douze alérions
: armes de ses ancêtres en souve-
: ies douze enseignes gagnées dans
> bataille sur les ennemis. Jusque*
->lasoQ de la maison de Montmo-
. .. avait été : Z>'or, à la croix de
'u cantonnée de 4 alérions d'azur,
.« lûmè connétable en 1218; il fit la
iagoe de Saintongeavec Louis YIII,
accompagna également contre
IMjreois, Il fut chargé de la tu-
-" de Louis IX encore enfant. Marié
Ihéritière de la maison de Laval,
?ïit la branche de Montmorency-
îi éteinte dans les Lévis-Mirepoix.
1231
..aury VI, comte de Montfort
•iurv-, fila de Simon III de Mont-
' 'omte de Leicester, qui dirigea la
:r^ contre les Albigeois, et d'Alix
•i' jQtmorency. Il épousa à Carcas-
se, en 1214, Béatrix de Bourgogne-
^uois, et en eut un fils : Jean,
■•» «
1
comte de Montfort, qui accompagna
Saint-Louis en Terre-Sainte ; il mourut
dans Tîle de Chypre en 1249. Il avait
épousé Jeanne de Châteaudun qui, de-
venue veuve, épousa Jean de Brienne,
bouteiller de France.
Sa fille, Béatrix, comtesse de Mont-
fort, et dame de Rochefort, épousa Ro-
bert IV, comte de Dreux, fils de Jean
et de Marie de Bourbon, et fut la der-
nière de la branche ainée de la maison
de Montfort.
De gueules^ au lion d^ argent la queue
nouée fourclvie et passée en sautoir,
1240
Humbert V, sire de Beaujeu, diocèse
de Maçon, prit part à la guerre des
Albigeois, assista au couronnement de
Baudouin de Courtenay, empereur de
Constantînople, son cousin, en dé-
cembre 1239 ; fut pourvu de la charge
de connétable à son retour. Il était fils
de Guichard III et de Sibille de Hay-
naut; il ép., le 13juillet 1219, Margue-
rite de Baugé, dame de Mirebel, dont
il eut : 1 . Guichard IV, mort sans
postérité ; 2. Isabeau, dame de Beaujeu,
mariée en 1247, au comte de Forez, à
qui elle porta la terre de Beaujeu.
D*or^ au lion de sable chargé d*un
lambel de 5 pendants de gueules.
1248
Gilles, dit le Brun, sgr de Trasignies,
quoique n'étant pas de France, fut
nommé connétable par Saint-Louis en
1248, • pour la grant renommée qu'il
oyt dire, de craindre et aimen^Dieu
ainsi que li faisoit. » II accompagna
Saint-Louis à la croisade, et eut la
conduite des troupes que le roi envoyait
en Italie pour la conquête du royaume
de Sicile. Famille originaire du Hay-
naut. Sa postérité s'éteignit avec Agnès
de Trasignies son arrière petite-fille,
mariée avec Eustache sgr de Rœnx et
de Silly, dont le fils, Oston de Rœux,
prit le nom de Trasignies.
Bandi^ d'or et d*azur de six pièces ;
71
LE BULLETIN HÉRALDIQUEvDE FRANCE
une ombre de lion sur le tout^ et une
bordure engrelée de gueules,
1271
Robert d'Artois fit la fonction de
connétable de France au sacre de
Philippe le Hardi en 1271, selon toutes
les apparences, par Tabsence de Gilles
le Brun. On trouve un sceau de Robert
d'Artois apposé au bas d'un acte de
1276, lequel représente un écu Semé
de fleurs de lis à un lambel do trois
pièces^ chaque pièce chargée de trois
châteaux ; l'ccu accosté de deuœ épées.
C'est le plus ancien sceau que Ton ait
trouvé avec les épées de connétable.
1277
Humbert de Beaujeu, sire de Mont-
pensier, gouverneur de Languedoc
sous Louis VIII, prit part aux premiè-
res guerres contre les Albigeois, accom-
pagna Saint Louis à la croisade de
1246; il était à la bataille de la Massoure;
au siège de Tunis en 1270 ; il com-
manda l'armée que le roi envoya au
pape pour la sûreté du Concile de Lyon
en 1274, commanda Tarmée qui prit
Pampelune et réduisit la Navarre en
1276 ; connétable au mois de février
1277.
Humbert de Beaujeu, fils de Gui-
chard frère d'Humbert V, qui fut la
tige des sgrs de Montpensier et de
Montferrand, par son maria^*e avec
Catherine, dauphîne d'Auvergne, fille
de Guillaume, dauphin d'Auvergne,
comte de Clermont et de Montferrand.
11 ép. Isabeau de Mello, dame de Saint-
Bris, de Saint-Maurice et de Tirouelle,
veuve de Guillaume, comte de Joigny.
Sa postérité s'éteignit en 1312 avec
deux filles : Dauphine et Guillemette
religieuses à l'abbaye de Blesle, et
deux fils : Louis et Humbert, morts
sans être mariés. Il mourut en 1285.
1285
Raoul de Clermont, sgr de Neelle et
de firiois, se croisa avec Saint Louis en
1267, connétable en 1285, fut envoyé
en Guienne par Philippe le Hardi avec
une puissante armée, chassa le 8
gneur de Saint Jean, lieutenant d
douard, roi d'Angleterre, après l'av
forcé de lever le siège de Bordea
1293 ; accompagna Charles de Fra
comte de Valois, dans toutes ses ex
ditions en Gascogne, puiscombatti
Flandre à la suite du roi en 1297
périt à la fameuse journée de Courtri
avec quantité de noblesse franrni
le 11 juillet 1302.
Il était fils de Simon de Clerm
sgr de Neelle et d'Ailly (branche
dette des Clermont en Beauvoisisi
d'Alix de Montfort; il ép. 1» Alix
Dreux, vicomtesse de Chateaudun
en eut trois filles; 2° Isabel de H
naut, sans enfants.
De gueules^ à deux bards adossés d
Cécu semé de trèfles de même, au fan
d\irgent.
1302
Gautier ou Gaucher de Chatill
comte de Porcean, sgrdeChàtillon-^
Marne, de Crécy, etc., d'abord con
table de Champagne, en 1286, p
connétable de France, après la jour]
de Courtray où il se signala à côté
Raoul de Clermont qui y perdit la \
eut une grande part au gain de la
taille de Mons en Puelle 1307, à c
de Montcassel en 1328 ; fut un des e
cuteurs testamentaires de Louis X
Hutiu; il assista à Reims au sacre
Philippe le Long et de Charles le W
il mourut en 1329 à l'âge de 80 a
comblé d'honneurs et de gloire.
De gueules, d trois pals de v((if\
chef d'or et une merlette de sable au v*
ton dextre,
1329
Raoul I" de Brienne, comte d'Ku
de Guines, lieutenant du roi en Ut
naut, puis en Languedoc 1331, 13
commanda en Italie où il suivit Je
roi de Bohême, fut envoyé en Guieii
où il réduisit les villes de Bourg et
Blaye sous l'obéissance du roi, moui
le 18 janvier 1344 d'un coup de lai
* I
I >
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
74
. tournoi qui se fit à Paris aux noces
Pbilippe de France duc d'Orléans.
. trtait fila de Jean de Brienne,lué àla
taille de Courtray et de Jeanne com-
-?*-* de Gaines; il cp. Jeanne de Mello
.in» de Lorme et de Chateau-Chinon,
e aînée et héritière de Dreux de
' .0, dont il eut: 1. Raoul, qui lui
.^C'^de dans la charge de connétable ;
. .^t-anne, dame de Lorme et de Cha-
Mi-Chinon ép. Gautier VI comte de
r.ejne, qui fut aussi connétable de
.la'-e et duc d'Athènes.
..arteléj aux 1 el4 (V azur au lion d*or
( f^e bilieUes de méme^ qui est de
venne ; aux 2 et 3, de Champagne,
. 'ur te tofftf de Jérusalem.
1344
i':ioal II de Brienne, comte d'Eu et
uuiues, renommé pour sa valeur et
:; exi)érience à la guerre, succéda à
û p^'^re dans la charge de connétable ;
:A prisonnier à l'assaut de la ville de
>Q, resta trois ans prisonnier en Au-
.. -terre ; condamné pour félonie par
■t^itence du prêvot de Paris, fut déca-
• k rhôtel de Néele le 19 novembre
li ép. en 1340 Catherine de Savoie
-jve il'Azzon de Visconti sgr de Mi-
îi, îille de Louis II, sgr de Vaud^
' Bugey et Valromey et d'Isabeau
Chaloii, dame de Joigny, elle se re-
via en troisièmes noces en J352 à
•rilaume de Flandres, comte de Na-
^'ir, sans enfants de ces trois unions.
1351
i.'harles de Castille, dit d'Espagne,
oite d'Angoulême, sgr de Lunel, de
aaoQ en Auuis, et de Fontenay-La-
tut en Poitou ; de Tralaisans et de
!irâan, par donation du roi; nommé
-:i 1347 pendant la prison du comte de
lines en Angleterre pour le rempla-
tr, pourvu au mois de janvier 1351,
V r-'s la mort du comte de Guines ;
-Qtenant du roi de Languedoc en 1352 ;
^t assassiné dans son lit à l'Aigle en
ormandie le 6 janvier 1354, à l'insti-
gation du roi de Navarre, Charles le
Mauvais. Petit-fils de Ferdinand, in-
fant de Castille, dit de La Cerda et de
Blanche de France, troisième fille de
Saint-Louis.
Il était fils d'Alphonse de la Cerda et
de Isabeau, dame d'Antoing et d'Espi-
noy ; il ép. Marguerite de Chatillon,
fille de Charles comte de Blois et de
Jeanne duchesse de Bretagne, sans
enfants.
Ecartelé^ aux 1 et 4 de gueules au
château d'or sommé de 3 tows de même^
qui est de Castille; au 2 d'azur^ semé
de fleurs de lis d'or^ qui est de France ;
au 3 d*argent au lion de gueules^ qui est
de Léon.
1354
Jacques de Bourbou, comte de la
Marche et de Ponthieu, troisième fils
de Louis duc de Bourbon, commandant
en Languedoc, 1349; servit en Picardie
1351 ; connétable en 1354 ; commandant
en Guienne 1355 ; se démit de la charge
de connétable en 1356 ; fait prisonnier
à la bataille de Poitiers, demeura en
Angleterre jusqu'en 1360 (Traité de
Brétigny) ; périt de ses blessures reçues
à la bataille de Briguais contre les
Grandes Compagnies en 1361.
Semé de France^ à la lande de gueules
chargée de trois lionceaux d'argent,
1356
Gauthier VI, comte de Brienne, duc
d'Athènes, comme héritier de la branche
aînée de sa famille éteinte en 1312, sgr
de Liches, tué à la bataille de Poitiers,
fils de Gauthier V et de Jeanne de
Chastillon (fille aînée de Gaucher de
Chastillon connétable de France et
d'Isabelle de Dreux) ; il ép. Marguerite
de Sicile Tarente, fille aînée de Philippe
de Sicile, prince de Tarente et d'Achaïe,
sans enfants.
Sa sœur Isabeau de Brienne, du-
chesse d'Athènes, comtesse de Brienne,
dame de Liches, ép. Gauthier IV sgr
d'Enghien, dont le fils Sohier d'En-
ghien, comte de Brienne, Sgr d'En-
I
75
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
ghien fut décapité aa Quesnoy en 1317,
par ordre d'Albert de Bavière, comte
de Hainant et de Hollande; il avait ép.
Jeanne, dame de Coudé ; son fils Gau-
thier fut tué au swge de Gand en 1381,
non marié.
D'azur^ au lion d^or senié de hillettes
de même.
Marguerite d'Ëngrhien, fille de Louis
d'Enprhien, comte de Brienne et petite-
fille d'isabeau, héritière du comté de
Brienne et de la seig-neurie d'Enghien
les porta à son mari Jean de Luxem-
bourg, comte de Saint-Pol, dont les
descendants les portèrent plus tard
dans les maisons de Montmorency, et
de BourboD-Condé.
1356
Robert de Fiennes, sire de Tin'j
de Belles et de Ruminghen servit
Picardie et en Normandie; lieute
du roi en Picardie 1358, puis comm
en Bourgogne et eu Languedoc 1
se démit de la charge de connétabl
1370, en faveur de du Guesclin à
de son âge, mourut en 1372. Il était
àe Jean, baron de Fiennes et de
gry;ép. Isabelle de Flandres, fille
Guy et de Isabelle de Luxembou^
mourut sans enfants. i
If argent^ au lion de sable.
(A suivre)
L. R.
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
16Q6 - 1701
d'après les manuscrits de la bibliothèque nationale (cabinet des TITRKïi
(Suite)
75. Marie-Françoise Cartier, veuve
de Ferdinand du Verger, gentilhomme
servant de S. A. R. Madame :
Ifazur^ au chevr. d*or^ accomp. en
chef de 2 étoiles et^ en pointe^ d'une rose^
le tout de mém^,
76. Jean Garnier, conseiller du roi
au bailliage et siège présidial de Char-
tres :
Ifax,^ au chevr, d'or^ accomp, en chef
de 2 molettes de même, ct^ en pointe^ d'un
épervier aussi d*0f\ longé et grilleté de
même*
Tl. François Corbeil, conseiller du
Roy au bailliage et siège présidial de
Chartres :
D'arg,^ à 3 corbeaux au naturel (de
sable) 2et î.
78. Charlotte de la Louppe, veuve
d'Antoine Le Boulleur, chevalier, s.
gneur de la Callabrière :
D'azur^ au chevr, d*or^ accomp, de
(louveteaux) de même enchaînés d'arg
79. César Vaillant de Migaardoui
chanoine et chancelier de l'église N.-
de Chartres :
D'^az.y à un croissant d'arg. accom^
de 3 roses d'or tigées de sinoplc 2 et 1,
80. A expl. pi. ampl.
81. Alexandre Bellier du Chesua
conseiller du roi, lieutenant particuli
au bailliage et siège présidial de Cha
très :
De gu.^ à un mouton pa>ssant d'avec
surm. de 3 étoiles dor^ rangées en che
écartelé d'az, au chcvr, d^arg, accom^
de 3 glands dor 2 et î^
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
78
^'2 Louis de Serizy, seigneur de
-.e :
.' gu.^ àîO anneîets cCarg,^ posés 4^
2 et î.
^î. 84, 85. A expl. pi. ampl.
^ . Jean de Loucelles, escuyer, cha-
..f en rég'lise cathédrale de N.-D. de
irtrea :
/' y"., à une q teinte feuille (Targ., au
aficrmines,
*T. Henry d'Amfreville, escuier, s' de
-sy, St-Sauveur et autres lieux :
^-'•^rç-'i à une aigle de sa*^ hecq, et
e de gu,
^\ Feu Louis des Moulins, escuier,
I^poise, suivant la déclaration de
'. " ' de Trimaul, sa veuve :
't^., à 3 croix nilées de sa, 2 et 1 .
* • Henry-Claude du Mouchet, écuyer,
-neur de la Mouchetière :
''zr//,, à 3 hures de sanglier^ arra-
v de sa. 2 et ï,
' Jeanne Simon, fille (non mariée) :
* M., au chevr, d'arg,^ at.comp. de
i'içs de méme^ hecq. et membr. de
• 2 et î,
1. Gabriel de la Motte, escuyer, sei-
-^ ir de la Bourdinière-les-Saint-
: et Bai^aux :
' r, à la fasce de gu,^ accomp. de 3
(ïoies de sa., emmuselées de gu. 2
4
■!. Antoinette de Maucé, veuve de
i.'l de Gatton, escuyer, s*^ d'Hom-
'' rmineSf à 3 chevrons de gu.
'3. A expl. pi. ampl.
4. Jean-Louis Deschallard, çscuyer,
-t Bourguinière :
.^a^, de sa, et d'argent de 6 pièces.
^■». 96, 97. A expl. pi. ampl.
\ Louis-Charles de Molitar, cheva-
' sfiîrneur du Fresne, capitaine au
•itaillon du régiment de Picardie.
' '>^, au taureau paissant de gu.
• A expl. pi. ampl.
100. Jacques Féîibien, prestre, cha-
noine et archidiacre de l'église N.-D.
de Chartres :
2>'or, d un arbre arr. de sin. ; écartelë
d'az. au chevr. d*argent, accomp. en
chef de 2 croissants et^ en pointe^ d'un
cœur d'or,
SUITE DE CHARTRES
Suivant Tordre du registre !•' des
Communautés :
N<» !•'. Le chapitre de l'église cathé-
drale Nostre Dame de Chartres :
D'az, , à une chemise iV argent,
2. L» communauté des religieuses
de la Visitation de Sainte Marie de
Chartres :
D'or^ à U7i cœur de gu.^ sommé dune
croix patte e de sable ^ au pied fiché dans
V oreille du cœur qui est percé de 2 flè-
ches d'or ferrées et empennées darg.^
passées en sautoir au travet's du cœur
chargé d'un nom de Jésus et de Marie
d'or^ soutenu de trois cloffs de la Passion^,
appointés de même ; le tout enfermé dans
une couronne d^épines de sin. les épines
ensanglantées de gu.
3. La communauté des religieuses
Carmélites de Chartres :
De sa.^ mantelé^ arrondi d^arg,^ la
pointe de sa. terminée en une croix pat'
tée de même^ accomp. de 3 étoiles de
huit rais 2 et 1^ de l'un en Vautre.
4. 5, 6, 7. A expl. pi. ampl.
8. La communauté de Saint Père en
Vallée, de Chartres, ordre de Saint-Be-
noît :
De gu.^ à 2 clefs adossées et passées en
sautoir darg. et une épée de même^ po-
sée en pal^ brochante sur le tout.
9, 10, 11, 12, 13. A expl. pi. ampL
14. La communauté des filles reli-
gieuses de la Providence de Chartres :
D'azur^ à un nom de Jésus d'or^ soU"
tenu dun cœur do méme^ enflammé de
gu., avec ces paroles autour : Esclave
d'amour de Jésus.
I 15, 16, 17. A expl. pi. ampl.
79
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
18. La communauté des religieuses
Bénédictines de Coulommiers :
Ifaz.^ à 3 colombes d'or 2 et 1^ et tin
écusson (Vaz, posé au cœur^ charcj, de
3 fleurs de lys d*or 2 et 1,
BLOIS
Suivant Tordre du reg*« P^ :
N**" 1 et 2. A expl. pi. ampl.
3. Jacques Pynart [Pinart à la table),
escuyer, seig-neur de Chatulaye et du
Guérinet, conseiler du roi, maître or-
dinaire en sa chambre des comptes de
Blois :
Uaz,^ au chevr. d'or^ accomp, en chef
de 3 étoiles ei^ en pointe , d'un aigle s*es'
sorant, le tout d*or,
4. Ange Guerry, escuyer s' d'Issy et
de la Guillaumière, conseiller du roi,
maistre ordinaire en la chambre des
comptes de Blois :
D'or^ d une fasce de gti,^ accomp, de
3 roses de même 2 et 1.
5. Louis-Claude Petit, s' du Motheux,
conseiller du roi, maistre ordinaire en
sa chambre des comptes :
Ifarg,^ à 2 fasces de sin.^ la 2^ char^
gée d'une i^osette d^arg,
6. A expl. pi. ampl.
7. Jean-François de la Saussaye, es-
cuyer, seigneur de la Noue et Guillo
nille, conseiller du roi, trésorier
France, général des finances et Inte
dant des bâtiments du comté de Bloi
i>W., au chevr. de gu. accomp.
chef de 3 saules de même etp en poin
d'un p07*c^épic de sa.
8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15. Aev]
pi. ampl.
16. François Pynart, chanoine pi
bendé de TégJise collégiale de Blois
conseiller au présidial de ladite vill
De même que cy devant, art. 3 .
17. François de Maillé, chevalii
seigneur de Roujon :
B'or^ à 3 fasces ondées de gu.
18, 19. A expl. pi. ampl.
20. Louis Butel, escuyer, garde mi
teau des forêts du comté de Blois :
D^az.j à un chevr. d'arg. accomp.
3 étoiles de même 2 et i, celle-ci soif
nue d'un croissant aussi d'arg.
21. René Yvonnet, doyen chanoi
de l'Eglise collégiale de Saint-Sauve
de Blois, seigneur d'Hauteville :
D'az,^ à un rocher d'arg. accosté
2 roses de même et sommé d'un ois»
aussi d'arg, adextré dune étoile et
nesirij d^un croissant de même,
(A suivre.)
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
MARTIN DE LA BASTIDE
En 1370, Jean Martin, Laurent Sar-
razin, son beau-frère, et Jean Bayard
furent choisis parmi les notables de
Limoges et députés par les consuls de
la ville vers Charles V, roi de France,
pour lui proposer la soumission du
château, encore sous la domination
dTEdouard III, roi d'Angleterre. Le roi
après apceptatiou des clauses du tra
auquel donnait lieu la reddition de
place, accorda aux trois ambassade
de beaux privilèges, et la ville secou
le joug de l'Angleterre, ouvrit défi
tivement ses portes aux Français (
le commencement de l'année 13
(Annales du Limousin^ par le P. Boi
venture de Saint-Amable, t. m, p. <><
éd. de 1685).
Ni
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
82
Une charte de Louis XI, signée de
« main et donnée à Meaux le 6 février
:t74, accordait à Léonard Martin,
î-risentant de la branche aînée, au-
iird'hui éteinte, une somme destinée
la reconstruction de Tune des tours
- ion château de la Goutte-Bernard,
.îsiê près d'Arnac.
Cette famille fournit de nombreux
Limmes d'armes pendant les g*uerres
1/ Louis XII et de François 1" et des
.-entilshommes aux ducs d'Alençon et
i ^ Montpensier.
Henri III chargea Jean Martin, sgr
.^ la Goutte-Bernard, d'une mission
inp^rlante auprès de la reine Elisabeth
i Angleterre en 1579.
Parmi les membres de la branche de
a Bastide qui périrent à Tarmée figu-
.vQt Alexis Martin un des deux cents
. .ovau-légers de la Garde royale tué à
i bataille de Nerwinde (1693) ; et son
: re Charles enseigne de vaisseau tué
a prise de Rio-Janeiro dans l'escadre
:e Duguay-Trouin (1711); Emery, lieu-
' 3ant au régiment de Blaisois pen-
/int la campagne de Dantzick ; Fran-
.13, garde du roi dans la campagne
' 1744; François et Jean, enseignes
:e vaisseau à la bataille de Trafalgar
a 1805.
L'histoire de la maison de Martin est
u:imément liée à celle du Limousin.
Mrirtial Martin était consul en 1489,
:r-lu en 1509, 1513 et 1520. Jean Mar*
•:u, qui avait épousé demoiselle Aune
Je Pierrebuftière-Chambret vers 1483,
tait consul en 1515 réélu en 1520.
Suivent plusieurs membres de cette
.amille investis des mêmes fonctions à
tte époque (Registres consulaires de la
r: 'V de Limoges^ t. L) Plusieurs d'en-
îr'eux remplirent les charges les plus
-jnorables dès l'inauguration des siè-
-res présidiaux en 1550. De ce nombre
irtnt Jean Martin (auteur de la bran-
:Le des barons de la Bastide par son
' atrée en possession en date du 12 juil-
et ]'M de la seigneurie de la Bastide),
conseiller au présidial, plus tard pré-
vôt des consuls et son frère Jacques
Martin, président au siège présidial,
député en 1579 auprès du roi Henri III,
pour l'entretenir des complots ourdis
contre la ville de Limoges.
Au moment de la révolution de 1793
disparurent quatre couleuvrines, pré-
cieusement conservées au château de
la Bastide, où le président Martin les
avait déposées, après les guerres de la
Ligue de 1589, auxquelles il avait pris
part en qualité de commandant des
milices de la ville de Limoges. Ce fut
lui qui réunissant un savoir profond à
une éloquence peu commune, haran-
gua Henri IV à son entrée à Limoges
en 1605. (Annalvs du Limousin.) Jean
Martin, sgr de la Bastide, prévôt des
consuls, s'adressant à son tour au mo-
narque, lui demanda de vouloir bien
accorder à la ville de Limoges des pri-
vilèges qu'il spécifia. Le Roi, par des
paroles d'une bienveillance extrême,
accéda à sa requête, et, faisant aux
deux frères les compliments les plus
élogieux, il les invita à monter sur
l'estrade où était établi son trône, pour
les remercier, à la vue de trente mille
personnes présentes, des services qu'ils
avaient rendus à la cause royale (An-
nales du Limousin,)
La maison de Martin a eu l'honneur
de donner à l'Eglise plusieurs digni-
taires. De ce nombre fut un fils du
président Martin, évoque de Péri-
gueux, de 1601 à 1612.
Lors de la guerre de succession d'Es-
pagne, le R. P. Martin, prieur de l'or-
dre des Oratoriens, usant de toute l'in-
fluence que lui conféraient ses fonc-
tions de directeur du roi Charles II, ob-
tint de ce souverain un testament
politique en faveur de Philippe V. En
récompense des services rendus à ce
jeune prince, qu'il avait, pour une
grande part, contribué à faire monter
sur le trône, le gouvernement lui oflfrit
l'archevêché de Tolède, primatie d'Es-
83
LE BULLETIN HÂRALDIQUB DE FRANCE
84
pagne et la pourpre romaine. Le P.
Martin que son patriotisme attachait à
la France déclina ces honneurs ; plus
tard il se retira à la Bastide où il ter-
mina sa vie.
Au nombre des femmes que Théroïs-
me poussa aux tristes jours de la Révo-
lution à s'oflFrir en otage à la Conven-
tion pour délivrer la reine Marie-An-
toinette, figure la baronne de la Bas-
tide née de Boeil de Coarraze. Saisie
aussitôt elle fut transférée dans les
prisons de Limoges où son mari Jean-
Baptiste Martin, baron de la Bastide
avait été incarcéré avec son fils Hip-
polyte (maire de Limoges de 1829 à
1830) au moment d'une tentative d'émi-
gration .
Un des rameaux de la maison de
Martin, dont Tillustration ne le cède en
rien aux autres branches, réside en
Guienne sous les noms et titres de
comte du Tyrac de Marcellus. Il a
donné un évoque à Vannes, au com-
mencement du XVII® siècle, des mem-
bres du parlement de Bordeaux. Deux
de ses représentants Imbert et François
périrent aux batailles d'Arqués et d'I-
vry en 1590, et plus récemment encore
dans la campagne de 1870, le comte
Lodoïs de Marcellus, officier de mobiles,
tombant au champ d'honneur, scellait
de son sang dans un nouveau sacrifice
le patriotisme traditionnel de la mai-
son de Martin.
FILIATION DE LA BRANCHE DE LA BASTIDE
1484. Jean Martin ép. Anne de Pierre-
buffière de Chambret (1), dont il eut :
1528. François, ép. Jeanne de Boys,
dont il eut :
1579. Jehan, ép. Jeanne de Verthamon,
dont il eut :
1612. François, ép, Anne de Maleden,
dont il eut :
(1) A la coIonDe 10, ligne 27, du Buileiin de
1993, au lieu de Chambert, il faut lire Chambret.
1644. Martial, ép. Marie-Madeleine dd
Martin, dont il eut :
1679. Jean, ép. Marie des Cubes, doui
il eut :
1715. Antoine-Joseph, ép. Anne de
Verthamon, dont il eut :
1754. Guillaume-Pascal, ép. Charlotte
de Razes d'Auzance, dont il eut i
1. Jean-Baptiste qui suit; S. Atha-
nase, qui a fait la Br. B.
1784. Jean-Baptiste, ép. Françoise de
Boeïl de Coarraze^ dont il eut :
1818. Hippolyte-Marie, ép. Marie- Aun^
de Pressac, dont il eut :
1859. Henry, ép. Angèle de Terrasson
dont il eut : 1. René ; 2. Rog-er, ma
■ rié le 23 février 1892 en Tégrlise de
Notre-Dame de Montluçon avec sj
cousine Marie- Antoinette de la Bas-
tide,
Br. B. — 1810. Athanase, ép. Pauliut
de Villelume dont il eut :
1867. Hippolyte, ép. Nelly d'Arthuys d
Charnisay, dont il a eu : Marie-An
toinette de la Bastide, mariée 1
23 février 1892 avec sou cousin Ro
ger de la Bastide.
D'azur^ à la tour d^ argent ouverte
cféneÎPe^ maçonnée de sable.
Devise : Sen Marti lo garda.
Couronne comtale.
Supports : Deux lions.
Extrait des Archives du comte di
Saint Saud^ château de la Valouse
(Dordogne).
MARTENOT DE CORDOUX
(Correction Bulletin 1890, col. 48.)
Au lieu de Martenot de Cordoue, li
g'ne 44, il faiU lire Martenot de Cor
doux ; V. \ Annuaire Militaire^ des di
dernières années et le Nobiliaire de>
Familles de Lorraine par Georgfel, pou
la description des armes, p. 277.
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRÂJfCE
86
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE FbVRIER
BT BAPPBL DBB MOIS PS^CÉDBIfTB
» a
comte Ferdinand - Maxîmilien-
-Baptiste-Marie- Joseph -Maur de
s, filleul de Tarchiduc Maximi-
Empereur du Mexique, dernier
ia comte Théodore-Maur-Cons-
' 'iCharles de Geloes, chef de la
*. he d'Elsloo, et de la comtesse née
Mie Emilie de Meer de Daalen-
k, avec Gabrielle - Elisabeth-
•iae Le Tourneur de la Borde, fille
. ]les-Ambroîse Le Tourneur de la
*i^ décédé, et de Alice-Marie Per-
: le Beauvais, décédée.
-^ bénédiction nuptiale a été donnée
i4 novembre dans la chapelle de la
iâtore par Son Excellence Mon-
:^' ur Perrata, archevêque de Thes-
Jque, nonce du Saint-Siège en
•ice. Les témoins étaient pour le
le : le baron de Bardies-Montfa,
^^u-frère, et le comte de Geloes,
i ousin, chef de la famille ; pour la
■ r; 'e : M. Alfred de Bossoreille, an-
-s ufficier de hussards, son oncle ; et
- R'?er de la Borde, son cousin ger-
' !i. N.S.P. le Pape a daig-né envoyer
"aédiction aux jeunes époux par té-
.'?vmme spécial.
-^ maison de Geloes est d'ancienne
■ ^'iierie ; elle établit sans interruption
I 'iation depuis René de Geloes, sei-
-:r de Nysaibre, qui commandait
^uee d'investissement au siège
î-la-Chapelle en 1372. Le titre de
*e do Saint-Empire fut concédé
• ôiplôme du 17 décembre 1745 à
r-Ferdinand de Geloes, ministre
:iaance8 de l'Electeur de Cologne,
' i tous ses descendants des deux
^ branche aînée réside au château
d'Eysden, en Hollande; la branche
cadette, dite d'Elsloo, est fixée en
France depuis trente-sept ans.
De sable^ à la croix dentelée d'or.
L'écu est timbré d'un casque de pro-
fil surmonté d'une couronne de comte
et ornée de ses lambrequins d'or et de
sable. Il est posé sur un manteau du-
cal et surmonté d'une couronne ducale.
Devise : In hoc signo vinces,
La famille Le Tourneur de la Borde
a les meilleures alliances dans l'Anjou,
où elle possède le domaine de la Loge,
à Segré, depuis trois siècles. M. Mau-
rice de la Borde, frère de la mariée,
habite le château de Saint-Julien, près
de Segré.
D"* argent^ au chevron de gueules ac-^
compagne en chef de deux merlettes de
sable^ et en pointe d'une tour du même
surmontant un croissant de gueules.
Camille Bernard de Courville avec
Lucie-Emilie de Raismes, fille d'Ar-
nold-Joseph-Georges-Raoul de Rais-
mes, sénateur du Finistère.
Le mariage j^ été célébré à Paris le
20 janvier, en Tègliee de Saint-Sulpice.
Les témoins étaient, pour le marié :
MM. Maurice Bernard de Courville,
ingénieur, et le comte Le Gonidec de
Traissan, chevalier de la Légion
d'honneur ; pour la mariée: MM. Ju-
les de Raismes, ancien magistrat, son
oncle et Raoul de Raismes, docteur en
droit, son frère.
La famille de Bernard que Ton dit
venue des anciens seigneui*s de la
87
LE BULLETIN HâRÂLDIQUE DE FRANCE
Ferté-Bernard a formé la branche de
Courville avec le rameau de la Gàti-
nais ; celle des comtes de la Roche, avec
les rameaux de la Frégeolière et de la
Fosse ; celle de la Barre de Danne qui
a pour chef le comte de Danne ; avec le
rameau de Gautret. Ces diverses bran-
ches ont produit nombre d'officiers et
d'hommes éminents.
jy argent^ à 2 lions de sable m-més et
lampassés de gueules ^ passants Viin sur
sur Vautre (autrement léopardés.)
La famille de Baismes est orig^inaire
de Douai où elle était ancienne et nota-
ble. Elle est alliée aux Viennot de
Vaublanc.
Ecartele\ aux 1 et 4 d'argent d 3 ai-
glettes de sable; aux 2 et 3 de sable ^
semé de fleurs de lys^ d'argent^ alias,
d*or.
7/en?'i-Camille-Louis-Adolplie-Ernest-
Marie Mégret d'Etig-ny de Sérilly de
Chapelaine, lieutenant au 8'^ régiment
de chasseurs, fils uniijue du baron
d'Etigny de Sérilly, comte de Chape-
laine et de la baronne née de Voulx,
avec Geneviève de Colomby, fille du
baron Jules de Colomby et de la ba-
ronne née du Pré de Saint-Maur.
Le mariage a été célébré, dans la
première quinzaine de février, en l'é-
glise de Baliros (Basses-Pyrénées).
La famille Mégret d'Etigny de Sé-
rilly, est originaire du Vermandois, et
s'est répandue en Picardie, dans le
Lyonnais, le Bourbonnais et à Paris.
Elle est connue depuis Jehan Mégret,
sénéchal du comte de Beaufort en 1395.
Guillaume Mégret était maître des
eaux et forêts en la comté de Valois de
1376 k 1416, et à cette dernière époque
secrétaire du roi ; il fut anobli par
Charles VI au mois d'avril 1408 pour
ses bons et loyaux services.
Elle a fait les branches de Toulmont,
de Méricourt et de Devise, d'où sont
sortis les seigneurs d'Etigny, baro
de Sérilly, comtes de Chapelaine, s
jcurd'hui représentés par le mai
Leur généalogie a été donnée p
y Annuaire de la Noblesse de 1873, p. It
La branche des seigneurs de Mé
court et de Devise est représentée j
deux rameaux formes par les desc(
dants de Pierre-Laurent Mégret
Devise, écuyer, né à Saint-C^uentiu
1774, mort au château de Salency
1840, marié avec Anne-Marie-Charlol
Danré de Salency dont : 1. MarieChr
les-Amédée qui suivra ; 2. Léon-M
rie- Pierre, décédé en 1862, capitai
au 34'' de ligne, marié avec Victorii
Marie-Caroline Sénéchal, dont il a ei
a, Marie-Thérèse-Charlotte, mariée
Emmanuel Esmoingt de Lavaubla
che; b. Marie- Jean-Robert ; c 3Iari
Louise.
Marie-Charles-.lmrf/irfe Mégret de I)i
vise, ancien garde du corps du i]
Louis XVlll, puis lieutenant aux gr
nadiers de la garde royale, démissio]
naire en 1830, décédé en 1854, av^
épousé en 1837 Angélique - Louis
Anaïs de Larminat, dont il eut : 1. A
bert-Marie-Picrre qui suit; 2- Mari
Charlotte-Victorine-Alice, mariée {
1863 avec Marie-Joseph-Adolphe Dun
de Suduiraut; 3. Marie-Louise, re
gieuse de la Visitation à Paris.
.I(f6er^-Marie-Pierre Mégret de Di
vise, ancien officier aux dragons \
rimpératrice, puis au 6** hussards, d
missionnaire en 1867, ép. en 1 8(30
Paris, Marie-Marguerite Maigre, d'ui
ancienne famille de Nimes, dont:
Jacqueline ; 2. Guy ; 3. Clémentine, i
Paris et château de Salency (Aisne.;
Mégret de Devise porte : Partie \
l""^ d^azur^ au chevron accotnpagni i
trois étoiles d^or renversées; au 2 d'azd
à trois besants d'argent ; au chef «i'
chargé d'une tête de lion arrachée j
gueules. I
La branche de Sérilly d'Etigny et j
Chapelaine a donné deux intendantaj
• I
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
90
r viûce dans le cours du xviir siècle :
. Jean-Nicolas Mégrret de Sérilly,
te de Chapelaine, conseiller d'hon-
-jraa Parlement de Paris, intendant
. Bourgogne puis en Alsace, et à
.liiée d'Italie en 1748, ép. Louise-
^uroiseJoly de Fleury et n'en eut
■i- d'enfants ; 2. Antoine Megret d'E-
::n}\ comte de Chapelaine eu Cham-
jae, fri»re du précédent, conseiller
.. Parlement de Paris, fut intendant
'.uch et de Pau, dont la statue se
.îaAuchetà Luchon, en souvenir
- travaux remarquables qu'il fit
uter dans ces deux régions du
i-Ouest où son nom est resté popu-
II épousa Françoise Thomas de
.^e, tille du marquis île Pango,
- .i d'épée de Metz. C'était le trisaïeul
jeune marié, dernier représentant
- .a branche, avec sa sœur Jehanne
-en 1864.
^■^îrret d*Etigny porte: Parti^ au
» dazur^ à 3 besants éCor^ au chef
'hargé d'une tête de lion arrachée
yeules;au 2 d'argent^ à la bande
:ui chargée de trois étoiles d*or^ aliàs,
*— *tti*, (z la bande (Vargent^ chargée de
• < étoiles de sable,
Ufemîlle de Jolivet de Colomby est
"iaaire de Normandie, où elle est
:aae depuis la fin du xv^ siècle et a
'^ maintenue dans sa noblesse en
' W jugement de Chamillart en
action de Caen. Robert Jolivet était
' du Hont-Saint-Michel en 1410.
-iaume Jolivet, fils de Léonard fut
. iMe du corps du roi et chevalier de
^'jiQt Louis sous Louis XV; son fils
' las-Ànne, sgr de Colomby, célèbre
^^consolte mourut conseiller au
'>OQeQt de Rennes ; il eut pour fils
fre-Jean-Nicolas de Jolivet, vicomte
-' ilnmby, conseiller au Parlement
' "^onnandie, mort en 1780, ép. Ca-
^'ine-Michelle-Jacqueline-Sophie de
■'^-ourt Cl en eut deux fils :
*• Samuel- Anne de Jolivet, vicomte
•^'Cilomhjr, qui se fit représenter en
1789 aux assemblées de la noblesse du
bailliage de Caen par son cousin M. de
Vauquelin ; sous la Restauration il fut
brigadier dans les gardes des corps du
roi et chevalier de Saint-Louis ; il ép.
Perrine-Blandine - Henriette de Lar-
guilly dont il n'eut qu'une fille Sophie-
Blandine-Zaïde, mariée au comte Nor-
bert-Louis d'Auray de Saint-Pois, dont
une fille mariée au marquis d'Halwiu
de Piennes.
2. Nicolas-Hippolyte de Jolivet de
Colomby, chef d'escadron dans les
gardes du corps, chevalier de Saint-
Louis, décédé en 18.51 au château de
Barou ; avait ép. Marie de Rozel, veuve
du comte de Vauquelin de Sassy, dont
il a eu: 1. César-Frédéric, vicomte de
Colomby, au château de Barou (Calva-
dos) ; J^î^to- Adrien, baron de Colomby,
marié avec Mlle du Pré de Saint-Maur,
dont Geneviève, la nouvelle mariée. —
Résid. château de Baliros, par Nay
(Basses-Pyrénées) .
Li'azur^ au chevron dor^ chargé de 3
besants de sable^ et accompagné de 3
glands d'or.
Devise: Nunquam rétro.
Zoww-Charles-Marie de la Trémoïlle,
prince de Tarente,fils de CharlesAjsmè^
duc de la Trémoïlle et de Thouars,
prince de Tarente et de Talmont, et de
Marguerite-Eglé-Jeanne-CarolineDu-
châtel avec Hélène Pillet-Will, fille du
comte Pillet-Will et de la comtesse
née Briatte.
Le mariage a été célébré à Paris le
Y^ février, en l'église de Saint-Honoré
d'Eylau.
Les témoins étaient, pour le marié :
Mgr le duc de Chartres et son oncle le
comte Duchâtel, ancien ambassadeur
de France à Vienne, député et conseil-
ler général de la Charente-Inférieure ;
pour la mariée : son grand -père,
M. Briatte, conseiller maître à la Cour
91
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
des comptes, et son oncle, le comte
Lanjuinais, député du Morbihan.
(Voir pour l'illustre maison de la
TrémoïUe, vicomtes et ducsde Thouars,
princes de Tarente et de Talmont, pairs
de France de 1596, le Bulletin de 1889,
col. 552.)
D^or^ au chevron de gueules^ accom-
pagné de 3 aiglettes d'azur^ becquées et
membrées de gueules.
Devises: Jamais hot^s de Vornih^e^ et
encore : Sa7is sortir de V ornière,
La famille Pillet, très ancienne en
Savoie, y a tenu depuis longrtemps un
rangr des plus honorables. Michel- Fré-
déric, comte Pillet- Will, fils de M. Pil-
let et de Marianne du Fresne, naquit à
Montmélian en 1781 , et épousa M"« Will,
de Lausanne, sœur de M"»« Henri De-
lessert. Il vint à Paris où il fonda sa
maison de banque en 1809. Il fut créé
comte héréditaire par lettres patentes
du roi de Sardaig^ne en date du 27 no-
vembre 1833, et fut nommé comman-
deur de la Légion d'honneur, chevalier
de Tordre des Saints Maurice et Lazare,
etc. Son frère, le général Pillet resta
au service Sarde, et son fils le comte
Alexis Pillet-Will succéda à son père
dans la maison de banque de Paris.
Ecarielé^ aux lei4 d'argent au chêne
arraché de sinople; au chef d'or ^ abaissé
sous un autre d*azur^ chargé de 3 étoiles
d'argent^ qui est du Fresne; aux 2 et
3 d*or à la pie de sable; au chef d'azur
chargé d'une étoile d'or^ qui est Pillet.
^M»^^^>^^^»W^^^»^^
Le comte Pierre d'Ivry, capitaine
breveté d'état major, officier d'ordon-
nance du général commandant la 18«
brigade d'infanterie, Tainé des dix
enfants de Paul de Richard, marquis
d'Ivry et de feu Marie-Claire Le Bas
de Givangy, -avec Jeanne-Marie de
Mandat de Grancey, fille d'Eugène-
Antoine de Mandat, comte de Grancey,
officier de marine» puis colonel du
10* régiment de mobiles, tué en 181
la bataille de Champigny, et de Ué\
Louise-Marie-Gabrielle de Biffard^
de Kivière, fille du feu duc de Rivi^
ancien sénateur, et de Stéphanie -Mm
Joséphine de Cossé-Brissac.
Le mariage a été célébré à Paris
3 février en Téglise de Saint- Pierre
Gros Caillou. Les témoins étaient, p(
le marié : le général Moulin, coi
mandant la 18° brigade d*infanterie,
le comte de Résie, son oncle ; pour
mariée : ses oncles, le baron Edmo
de Mandat de Grancey, ancien offio
de marine, et le comte de Luppé* n
cien député.
(Voir pour la famille de Richo
d'Ivry, en Bourgogne, le Bulletin
1886, col. 640.)
D'azur^ au chef d'or^ chargé de
tourteaux de gueules^ alias : au r^
cousu de gueules^ cJiargé de S bes(n
d^or ; brisé de 3 sautoirs d*or sur Vasi
pour la branche de Bligny-d'Ivry.
(Voir pour la famille de Mandat
Grancey, le Bulletin de 1887, col. 67
D'azur^ au lion d*or au chef d'arge
chargé d'aune hure de sanglier de sah
défendue d^ urgent y accostée de 2 rOi
de gueules.
Devise : Quô te fata trahunt.
Pierre-Charles-Jean Fourier de B
court, capitaine au 134^ régiment d'i
fanterie, fils aîné de Pierre Fourier
Bacourt et deN..., décèdes, avec Ane
Marie-Louise Passerat de la Chapeli
fille de Jules-Louis-Honoré Passerat
la Chapelle et de Anne-Léonie Mari
décédée.
Le mariage a été célébré le 4 févri
en l'église Saint Fiacre à Nancy.
Les témoins étaient pour le maru
Antoine de Metz Noblat. et M. Claud
ancien inspecteur général des forêt
pour la mariée : le comte Maximili<
de Vernou-Bonneuil, lieutenant br
'^
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
94
v-r- au 8® dragons, et M, Colleoot, an-
t'n magistrat, parents de sa famille.
La famille Fourier de Bacourt est
riçinaîre de Ligny en Barrois, pro-
fi:»^ de Lorraine. Elle est connue
: Saint Allais, depuis Dominique Fou-
:: r. c officier en Tétat de la grande
iches5e de Toscane •, vivant en 1591 ;
out deux fils : 1. Jean qui suivra ; 2.
* .''•re^ chanoine fondateur de la Con-
.TTiration des filles de N. D. de Lor*
i.ae et réformateur des chanoines
: zuliers de Lorraine, mort en 1640
/ e de Chamouzey, à l'âge de 76 ans,
-a odeur de sainteté, honoré dans
- lise du titre de Bienheureux depuis
- -'lO. ua instruit à Rome sa prochaine
iconisation.
Jean Fourier, fut conseiller asses-
- îr au bailliage de Nomény en Lor^
riin»^ : ses descendants ont occupé
s fonctions de conseillers et lieute-
-j'S généraux au bailliage de No-
-iiy puis de Commercy jusqu'à la
/ solution. Cette famille a donné en
itre des officiers distingués à Tarmée
t le nos jours un diplomate estimé
.i a été secrétaire du prince de Tal-
vrand.
François-Godefroy Fourier de Ba-
' art ép. le 21 février 1786 Marie- Anne-
" iliie-Thérèse de Mailliart fille de
■ i.arles-François de Mailliart, maréchal
'" camp, et son fils Pierre-Fourier-
•>\i3 Fourier de Bacourt, officier dans
^ ;''arde royale obtint en 1815 Tautori-
*-/ioQ d^ajouter à son nom celui de
i.'aillart ; il écartela depuis des armes
ie âon grand père maternel qui sont :
• ]»ourpre^ au chevron d'or^ accompagné
I troU tét€s de girafe d^ argent.
Le marié a deux frères : 1. Etienne,
rîi*\Tie avec Marie-Thérèse Grissot de
.'''it:y ; 2. Charles.
b'atur^ à trou bandes d'or^ au chef
*'irgent chargé d'une télé de li^n arra-
-'•?'" de çtteules^ accostée de deux roses
^' rru'ifne pointées d'or, I
La famille Passerat, qui a fait les
branches de Silans, de Bougne et de la
Chapelle, est originaire du Bugey où
elle est connue depuis Gaspard Passe-
rat, conseiller du roi, élu en l'Election
de BelJey, qui fut père de Claude Pas-
serat, conseiller du roi, élu, après son
père, en l'Election de Belley, sgr de
Bougne dont il donna le dénombre-
ment le 15 décembre 1650.
Claude Passerat, sgr de Bougne fut
anobli par lettres patentes de janvier
1654. Philibert Passerat, sgr de la ba-
ron uie de Silans, fils de Claude, vivant
en 1682, ép. Anne de Mornieu, dont il
eut 1 1. Melchior; 2. Jean-Louis, marié
avec Anne de Charron, dont il eut:
a, Augustin, lieutenant des vaisseaux
du roi ; h, Anthelme-Melchior ; c. Louise.
La branche de la Chapelle était re-
présentée au milieu du dernier siècle
par Claude-François de Passerat de la
Chapelle, écuyer, ancien médecin de
Monsieur, frère du roi, médecin en
chef des troupes en Corse et inspecteur
des hôpitaux militaires, acquéreur en
1778 du fief de Mussel en Bugey, dont
il fit hommage au roi le 1" juillet 1784.
Il avait eu en janvier 1769 des lettres
de noblesse comme f issu d^une an-
• cienne famille de Bugey, dont plu-
« sieurs branches, disent les lettres
• patentes , jouissent déj à de la noblesse,
• médecin des troupes depuis 1733. •
N.... de Passerat de la Chapelle-
Mussel, fut convoqué aux assemblées
de la noblesse de Bugey en 1789.
Marie - Joséphine - Jacquette Fardel,
veuve de Mèssire Pierre- Anthelme Pas-
serat de la Chapelle, conseiller au Par-
lement de Bourgogne, dame de Mussel,
donna sa procuration pour les assem-
blées de la noblesse en 1789. Il était
fils de Claude-François.
La mariée a deux frères : 1. Louis-
Henri-Antoine, sous-officier au 139« ré-
giment d'infanterie ; 2. Jules-RaymOnd-
Amaury, caporal au 42® régiment d'in-
fanterie.
95
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
IXazurf à une fasce d'or chargée d'un
lion passant de gueules^ et accompagnée
en pointe de deux vols aussi d'or,
L'écu timbré d'un casque de profil
orné de ses lambrequins d'azur^ d'or et
de gueules. (V. les Lettres patentes de
1769 dans le Nobiliaire de Bresse et
Bugeij par Jules Baud, p. 290).
Pierre-h^on de Plantade, fils de
Louis de Plantade, ancien zouave pon-
tifical et d'Edma Ang-lade, petite-fille de
Louis Anglade, conseiller correcteur en
la cour des comptes aides et finances
de Montpellier, avec Alice Guérin, fille
de M. Emile Guérin et de N. Nouvène,
de Carpentras..
Le mariag^e a été célébré le 10 fé-
vrier dans l'église cathédrale de Car-
pentras. Par délégation spéciale de
S- G. Mgr de Cabrières, évoque de
Montpellier, M. Tabbé Paul Gervais,
son vicaire général était venu donner
la bénédiction nuptiale aux deux
fiancés.
Les témoins étaient pour le marié :
le comte de Kergolay et le vicomte de
Louveiicourt ; pour la mariée : M. Jo-
seph Guérin, de Carpentras, et M. Geof-
froy, d'Avignon.
La famille de Plantade est une des
plus anciennes et des plus distinguées
parmi la noblesse de la Cour des comp-
tes aides et finances de Montpellier.
Elle a donné cinq conseillers avant la
Révolution, qui furent des magistrats
investis par la confiance du roi de mis-
sions importantes et souvent périlleu-
ses pendant les guerres de religion.
François de Plantade, conseiller,
puis avocat général et conseiller hono-
raire, fut secrétaire perpétuel de la
Société royale des Sciences de Mont-
pellier. Ami et collaborateur de Cassini
ses travaux scientifiques, ses découver-
tes, particulièrement en astronomie,
sont consignées en partie dans les
mémoires de cette Société et dans ceux
de la Société royale de Paris ; il mouri
victime de son dévouement à la Scien(
dans une exploration astronomique si
le Pic du Midi, au D. de Tarbes, le ^l
août 1741.
Henri-Camille de Plantade, sou ne*J,
veu, fut colonel du régiment d'Auverj
gne en 1786, maréchal des camps ei
armées du roi en 1788, chevalier dd
Saint Louis ; il est mort à Abbeville en
1817 ; deux de ses frères étaient offi-l
ciers dans l'armée.
Etienne-Gaspard de Plantade, con-
seiller à la cour des comptes aides et
finances de Montpellier, frère aîné du
général de Plantade, et bisaïeul du
marié, prit part en 1789 aux assem-
blées de la noblesse de Montpellier ; sou
fils Guillaume-Louis-Marie fut conseil-
ler à la cour royale de Montpellier
sous la Restauration et officier de la
Légion d'honneur.
D'or^ à une plante de planiin arra-
chée de sinople, au chef de gneules char-
gé d'un croissant montant d'argent^ ac-
costé de deux pélicans d'or ensanglantés
de gueules.
Devise : Charitas nesciu vinci.
-Franf ow-Ernest-Gaston de la Roche-
foucauld, duc de la Rochefoucauld et
de Liancourt, prince de Marsillac, ca-
pitaine au 16® chasseurs, fils de feu
François duc de la Rochefoucauld, et
de Radegonde-Euphrasie Bouvery, du-
chesse douairière, avec miss Mattie-
Elisabeth Mitchell, fille de M. John
Mitchell, sénateur de Washington.
Le mariage a été célébré à Paris, en
l'église de Sainte-Clotilde, le 11 février.
Les témoins étaient, pour le mariée
le comte de la Valette, colonel du 16'
chasseurs et le duc de la Rocheguyon,
son cousin ; pour la mariée, M. Withe-
law-Reid, ministre des Etats-Unis et
le baron de Struve, ministre de Russie
à Washington,
LE BULLETIN HéRALDIQUE DE FRANCE
98
Voir pour la maison de la Bochefoa*
J'I les Bulletins de 1879, col. 240;
< col 686 ; 1887, col. 163, 427 ; 1890,
TOo.) Le nouveau marié est le chef
a3în et armes de toute cette illustre
us
on.
ele\ d'argent et ctazw\ à 3 che-
.•-'de gtteuleSy le premier écime\ bro-
( <ur le tout.
.•evise : Cest mon plaisir.
*N/WV>/V»**/><«^>/N/\<
\tuk Halna du Fretay, capitaine-
^mandant du 16<^ dragons, fils
ppolyte-Marie Halna du Fretay,
/?î-amiral, sénateur du Finistère,
^Qiandeur de la Légion d'honneur,
:- Mathilde-Thomas-Marie de Mau-
.:lu Plessis, avec Jeanne Collas de
; [ctte, fille du comte Collas de la
. te, ancien officier de cavalerie, an-
.2 député du Finistère, et de la com-
'-» , née de Cibon.
.* mariage a été célébré le 16 fé-
er, en Téglise de Plouguin ; les té-
- bs du marié étaient MM. de Çagar-
:\ et de Biré, chef d'escadron au P'
ii:.-aâsiers ; ceux de la mariée: son
: .^ M. de Cibon, et Henri Cillart de
K-ranflech.
Voir pour la famille Halna du Fre-
iv, en Bretagne, le Bulletin de 1888,
: !. 5.S5.)
Uor^ au chevron de sable ^ accompa-
» ff chef de 2 haches adossées de
''IV-:,
Devise: Arcana servant.
La famille Collas de la Motte, d'an-
•^une extraction en Bretagne, parut
*^c 8 générations à la réformation de
'•), et figure dans les réformations
ec montres de 1490 à 1435. Elle fut, en
tre, maintenue par arrêt du Parle-
'^eot, en 1743. Pierre Collas vivait en
Klle a donné deux volontaires au
mbatde Saint-Cast en 1758, deux
moiaellea élevées à Saint-Cyr, en
1779, un chevalier de Saint-Lazare, un
député du Finistère, etc.
Dargent^ à Vaigle impériale de sahle^
becquée^ membrée et couronnée de gueu-
les.
Devise : De tout te^nps immémorial.
UsLTie-Georges Renaud d'Avène, vi-
comte des Méloizes, lieutenant au 90®
régiment d'infanterie, second fils d'Al-
bert Renaud d'Avène des Méloizes, mar-
quis de Fresnoy, avec /<?ann5-Marie-
Elisabeth-Léopoldine d*Aubert de Ré-
sie, fille du comte de Résie et de la com-
tesse née de la Fontaine.
Le xffariage a été célébré à Paris, le
20 février, en Téglise de Saint-Augus-
tin.
Les témoins étaient pour le mariéj
MM. Maurice Gomont et le comte de
Crévecœur, ses oncles ; pour la mariée,
le comte Armand, député de l'Aube, et
le général de Bobet.
(Voir pour la famille Renaud d'A-
vène des Méloizes les Bulletins de 1887,
coL 687 et de 1890 col. 111.)
Ecarteléy au 1 et 4 de gueules^ à Vai^
gle émargent becquée^ membrée et couron-
née d'azur, qui est de Coligny ; aux 2
et 3 d'or^ au sautoir de sable^ qui est de
Fresnoy : sur le tout^ cTazur au chevron
d*or^ accompagné en chef de 2 quinte^
feuilles d'argent et en pointe d'une four-
mi de même^ qui est Renaud d'Asrène
des Méloizes.
("Voir pour la famille d'Aubert de
Résie, le Bulletin de 1890, col. 422.)
Nazur, au lion d'argent couronné de
même lampassi et armi die gueules.
^/«yWVA/»AM^.MA/W\M
Roger de Martin de la Bastide, se-
cond fils de Henri de Martin de la Bas-
tide et de feu Madame de la Bastide
née de Terrasson, avec Marie- Antoi-
nette de Martin de la Bastide, sa cou-
sine, fille du général Hippolyte de la
99
LB BULLETIN HÉRALDIQUE OB FRANCS
]
Bastide, décédé, et de Madame née Nelly
d'Arthuys de Charnisay.
Le mariage a été célébré le 23 fé-
vrier en l'église Notre-Dame de Mont-
luçon.
Les témoins étaient pour le marié :
Paul de la Bastide, membre du conseil
général de la Charente et le comte des
C/Ourtis de Montchal ; pour la mariée :
Guy de la Bastide et le baron d'Ar-
thuys de Charnisay.
Pour la noti'îe et les armes, V. le
Bulletin de 1892, col. 79; et 1890, col.
172.
a^%^^^%^^f^^^^0^^^^^^^^
Thomy de Lignières, fils du général
Gustave-Henri-Murie comte de Li-
gnières, décédé en 1888 et de Louise-
Marie-Marthe de Manssion,avec Marie
Blanchart de la Buharaye, fille du
vicomte de la Buharaye, et de la
vicomtesse née Clotilde Briot de la
Crochais, décédée en 1876.
Le mariage a été célébré le 23 février
en l'église de Callac (Morbihan). La
bénédiction de N. S. P. le Pape Léon
XIII avait été adressée aux jeunes
mariés.
Les témoins étaient pour le marié :
ses deux frères, Emilien, comte de
Lignières et Gabriel, vicomte de Li-
gnières ; pour la mariée : Hyacinthe
Briot de la Crochais, ancien zouave
pontifical et M. de Kernavanois^ ses
oncles.
Emilien comte de Lignières, frère
du marié, veuf de la comtesse Marcelle
Dessofy de Czerneck, sans enfants, a
épousé au mois de juillet 1891 Marie
de Saint- Vincent, cousine germaine
de sa première femme.
(Voir pour la maison de Lignières
en Picardie, le Bulletin de 1891, col.
143-150.)
D\irgent^ à la croix ancrée de gueules.
La famille Blanchard ou Blanchart
de la Buharaye, en Bretagne, origi-
naire de Normandie, a formé plusieurs
branches maintenues dans leur r,
blesse en 1669.
Jehan Blanchart vint s'établir
Bretagne, au milieu du xv* siècle. S
petit-fils épousa l'héritière de la Bu]
raye aliàs Buharais, dont les desce
dants prirent le nom, et furent mai
tenus dans leur noblesse en 1668. U
demoiselle Blanchard de la Buhara
fut admise à la maison de Saint-C
en 1778.
Les principales alliances ont été a\
les familles Bertrand de la Buhara j
de la Bint)naye, de Tanguy, de la C<j
nillière, de Gaudrion, de Saint Gill^
du Pont des Loges, Toullier, du Ri
Kersaintgilly, de Rangot, Briot de
Crochais, de la Blanchardière, Kern
valois ou Carnavalet. — Résid. châti i
de Callac, par Plumelec (Morbihan i.
D'azur^ à trois croissants d'argent.
Supports : Deux Hong,
Couronne de comte.
Gustave d'Orsanne avec Louise-A
toinette-Emmanuelle-Marie^Joséphii
Le Roux de Bretagne, fille de Charlti
Ignace-Joseph Le Roux de Brt^ta^i
et de sa première femme Antoinvti
Marie-Albérique de Bizemont, décéd
en 1866.
Le mariage a été célébré le 24 févri»
au château de Bijoire (Vendée.)
La famille d'Orsanne est originai
des Marches du Berry. Gilbert d'O
sanne fut témoin en 1189, avec Phil
bert de Malicorne, d'une donation fai
par Hugues de Maillac, devant Heu
de Senlis, archevêque de Bourge
René d'Orsanne, homme d'armes d
roi de France, fut fait' prisonnier à i
bataille de Poitiers en 1356 et fut 3 ai
captif en Angleterre.
Cette famille dont plusieurs mon
bres appartinrent à la Religion Refoi
mée, a donné nombre de capitaihe:
chevaliers de Saint-Louis, etc.
Elle a formé les branches de Thiza}
:•)!
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
102
V
Hrquia deDoahaald, celle du vicomte
Thizay, du vicomte de Montlevic, etc.
U^'irgent^ au chevron de gueules \ au
'^(Vasut\ chargé de S niacles d'or.
la famille Le Roux de Bretagne,
iinuaire de cette province a produit
. -^ mag'i&trata distingués, entr'autres,
' n'»tre époque, Aug*uste Le Roux de
Pr^tao-ne, conseiller à la cour de Cassa-
■: n, officier de la Lég-ion d'honneur.
M. l'abbé de Bretagne, oncle de la ma-
•:\\ est vicaire de la Madeleine à
Paris.
Ife gueules^ au lion d'or^ arm^ et lam-
P'^^'* dem^me, à la bande d'azur char-
:: de 3 étoiles d^argent, brochant sur
tout.
Le vicomte Olivier de Bougé, second
iâ du comte Camille de Rouge et de
/i '^omtease née Marthe de Charnière,
nvec Jeanne-Louise d'Oilliamson, fille
lu feu marquis d'Oilliamson et de la
.-f:inte marquise née de Champagne
'" -uzey.
Le mariage a été célébré à Paris le
^4 février, en l'église de l'Assomption.
Les témoins du marié étaieut: le
mte de Rougé et le comte de Ba-
-oeux ; ceux de la mariée : le marquis
> Champagne et le général marquis
l'Espeuilles.
iVoirpourla maison de Rougé les
B'dîetins de 1886, col. 166; 1888, col.
221, 3Ô8 et 431 ; 1890, col. 425.)
De gueules^ à la croix paitée d*argent.
Voir pour la maison d'Oilliamson
originaire d'Ecosse les Bulletins de
^S6, col. 354 et 1889, col. 87 et 554,
:^ 1891, coL 373-374.
liazur^ à une aigle d'or éployie d*ar-
7^'j^ membrée et becquée d'or^ posée sur
'•n baril aussi d^or^ cerclé d'argent.
Devise : Venture and loin.
//^nry-Mnrie • Thérèse - Charles - Fer-
dinand Camusat, baron de Riancey,
lieutenant au 8" régiment de dragons,
fils de Henri'hèoTL Camusat, comte de
Riancey et de la comtesse, née Clémen-
tine-Pauline Le Febvre des Vaux, tous
deux décédés, avec Afarte-Françoise-
Noémi- Jeanne Langlois d'Ëstaintot,
fille de Guillaume- Georges -Gabriel-
Adrien Langlois, baron d'Ëstaintot, et
de Jeanne-Elisabeth du Rûel, cette
dernière décédée.
Le mariage a été célébré en l'église
St-Ouen de Rouen, le 24 février.
Les témoins du marié étaient : le
général Charles d'Estremont , com-
mandant la 12® brigade de cavalerie à
Libourne, son beau frère, et le colonel
Lej^nia de la Jarrige, commandant le
8® dragons ; ceux de la mariée : les
comtes d'Estaintot et du Rûel, ses
oncles.
Les Camusat, sgrs de Riancey, Bar-
berey, Touy et autres lieux, sont ori-
ginaires de Troyes en Champagne. Ils
ont, depuis l'ordonnance de Villers-
Cotterets (1539), l'état de leur noblesse,
titres et succession de leur lignée,
inscrits aux registres de la Collégiale
de Troyes. Un acte conservé à la Biblio-
thèque Nationale et daté de 1588 cons-
tate que c noble homme Jacques
Camusat de Troyes • avoit faict prest
à S. M. le Roy Henri IV d'une somme
d'argent i pour ses grans et urgens
besoins • ; un membre de cette famille
fut chambellan du même roi, un autre,
porte-arquebuse du duc d'Orléans ; un
autre était commissaire des Maréchaux
de France, et fit comme tel, en 1610,
la « monstre des milices de Cham-
pagne. » Dans l'histoire de Troyes, on
rencontre de nombrsux Camusat, suc-
sessivement majors et échevius de la
ville.
Des lettres patentes du roi Louis XIV
du 23 mars 1709, donnent à • nostre
cher et bien amé François Camusat,
seigneur de Riancey » la charge de
103
LB BULLETIN HéRA.LDIQDB DB FRANCS
10
1
I conseille]^ et secrétaire du roi, maison
et couronne de France i , charge qu'il
posséda pendant plus de vingt ans.
En 1789, quatre Biancey figurent
dans Tordre de la noblesse de Champa-
g-ne.
En 1814, l'un d'eux lait ses preuves
pour être agréé chevalier de Malte.
L'arrière grand-père du baron Henri
de Biancey, officier supérieur, cheva-
lier de Saint-Louis, mourait à Tarmée
de Condé ; son père le comte Henri de
Riancey fut député à TAssemblée na-
tionale de 1849.
Le chef actuel de nom et d'armes,
frère aine du marié, est Adrien-M^ne'
Charles Camusat, comte de Riancey,
secrétaire des commandements de S.
A. H. Mgr le duc de Nemoure.
Alliances: de la Barre de Nanteuil,
Potier de Courcy, d'Estremont, d
Gauville, de Caupenne d'Aspremontj
Le Febvre des Vaux, de Martinès di
Tourneroche de Bourval, de Clercy, etc
D'^azur^ au chevron (Tor accomjiagn
de troiif Mes de bélier d'argent.
Devise : Virtuti et honori.
Le baron d'Estaintot est le frère puî
né du comte d'Estaintot.
(Voir sur cette famille le Bulletin de
1890 colonne 769, où se trouvent rap
pelés les documents justificatifs de sod
ancienneté.;
D^azur^ à deitce croix d'or rangée fi e>i
fa^ce^ accompag fiées de 3 molettes f/'.*-
peron à cinq pointes d* argent^ posées dei' •
en chef et une en pointe.
Devise : Itla duce.
DECES DU MOIS DE FEVRIER
ET RAPPBL DBS MOIS PRéC^DBNTS
La comtesse de Traversay, née Marie
Coppinger, est décédée à Bordeaux le
23 novembre. Ses obsèques ont eu lieu
le 25 novembre en l'église Notre-Dame.
La défunte était issue d'une ancienne
famille irlandaise venue en France à la
suite de Jacques II. Elle avait épousé
à Bordeaux le comte Paul Prévost de
Traversay, né en 1832, ancien officier
supérieur en retraite, dont elle laisse :
1 • François ; 2. Jean ; 3. Marie-Rose.
La maison Prévost, marquis de Tou-
chimbert et de Traversay, est une des
plus anciennes du Poitou, aussi distin-
guée par ses services militaires que par
ses alliances. Elle est connue dans
cette province depuis Hugues Prévost
qui mourut en 1086, et fut enterré à
Tabbaye de Moustier-Neuf. Elle a été
admise aux honneurs de la Ck)ur en
1788. La filiation donnée par Laches-
naye Desbois remonte à Pierre Prévost
de Salles vivant en 1140 père de Jeau
Prévost, écuyer, sgr de Salles et d' Ai-
sée en Angoumois, aïeul de Guillaume
Prévost, évêque de Poitiers (1217-1225).
Les preuves de cour commencent la
filiation à Guillaume Prévost écuyer,
sgr d'Aisec qui épousa en 1375 Cathe-
rine dame et héritière de Sansac, et
fut l'auteur des branches de Sansac,
de Touchimbert, de Londigny, de
Grosbois, de Traversay et de la Vau-
zelle.
La branche des seigneurs de Tra-
versay était représentée à la fin du
dernier siècle par Jean-François Pré-
vost de Traversay, marié en 1753 h
Claire du Quesne de Longbrun, dont
il eut deux enfants :
1. Jean-Baptiste Prévost marquis de
Traversay, servit dans la marine fran-
çaise, fut capitaine de vaisseau en
1789; émigra en Russie où il devint
.■Jo
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
106
.rBttd amiral de la mer Noire, sénateur
/lûiàtrede la marine impériale sous
^•6 rég-aes de Paul, de Catherine, d'A-
vandreet de Nicolas, mort en 1833;
M postérité vient de s'éteindre au mois
•vtobre en la personne du g'énéral
;>.rquis de Traversay, son petit-fils.
:'. Jean-Auguste Prévost, comte de
Traversay, né en 1756, qui servit aussi
vùs la marine.
Par l'extinction de la branche ainée
s marquis de Traversay, le comte
. iul de Traversay, petit-fils de Jean-
.u^iiste, et fils d'Alexandre -^w^tf*
revost, comte de Traversay officier de
:û:irine, et de Malvina Levassor de
> uneterre, décédés, est devenu le chef
i s noms et armes de la branche des
larquis de Traversay. Le marquis
Ptul de Traversay a un frère, Louis,
;î deux sœurs, Valérie et Mathilde.
Augustin Prévost, vicomte de Tra-
ersay, oncle du comte Paul aujour-
ilm marquis de Traversay, est décédé
t l'oitiers le 20 novembre 1891 dans sa
;' année, président du cercle Saint-
iabert, ancien vice-président du Co-
ite royaliste de la Vienne; il avait
i-jusé en 1832 Clotîlde de Puyrenard,
.mt il a eu : 1. Aug-uste, marié avec
M • de Maubué ; 2. Ernest ; 3. Berthe.
L'argent, à deitx fasces de sable, ac^
'lUj^gnées de six iinerlettes de même
:-' «j 5, 2 et ï.
Couronne de marquis.
^f apports : Deu^c sauvages.
Le comte de Néverlée, ancien officier
le marine est décédé à la fin du mois
•le novembre, au château de la Brûlerie
Loiret). Il était fils du comte de Né-
verlée et de Zoé de Biencourt, veuve
en premières noces d'Albert Roussel,
vicomte de Courcy.
Il avait épousé le 17 janvier 1879,
Vicofe-Marie-Henriette-Camille d'An-
'liffre^Pasquier, fille d'Edme-Armand-
<■»
■XI
Oaston^ duc d'Audiffret-Pasquier, séna-
teur, membre de l'Académie française,
et de Marie de Fontenillat.
Sa tante Julie-Adèle de Néverlée,
mariée à Léon Roussel, comte de Cour-
cy, était la mère du feu général comte
de Courcy, d'Ernest de Courcy, marié
en 1862 à Jeanne de Fay de la Tour
Maubourg* et de la marquise de Na-
daillac.
(Voir pour l'ancienne famille de Né-
verlée dans les Ardennes, le Bulletin
de 1886, col. 234.)
De gueules, d S fleurs de lys d'argent.
Charles-(?a6r«e^René-Berlion, baron
de la Tour du Pin-Chambly de la
Charce, ancien conseiller général de
la Vendée, né le 6 janvier 1820, est
décédé à Nantes, où ses obsèques ont
été célébrées en la basilique de Saint
Nicolas le 22 décembre dernier.
Il était le second fils d'Alexandre-
Louis-iT^nri, vicomte de la Tour du
PinChambly de la Charce, chevalier de
Malte, capitaine d'Etat-major en 1814,
colonel commandant la garde nationale
de l'arrondissement de Pithiviers en
1817-18, conseiller général du Loiret
en 1830 et d'Elisabeth-Marie-Modeste
de Sesmaisons. .
Il avait épousé en 1846 Henriette
Pépin de Bellisle, décédée en 1853, dont
il a eu : 1. Jacquemine-Marie-Henriette-
Gabrielle, mariée en 1844 à Charles-
Edmond, vicomte de la Jaille, capitaine
de vaisseau, depuis contre-amiral,
commandant en chef l'escadre del'Indo-
Chine ; 2. Marguerite- Julie tte-Marie-
Gabrielle.
Son frère aine, Louis-Berlion- Joseph,
vicomte de la Tour du Pin-Chambly de
la Charce, officier de cavalerie, démis-
sionnaire en 1830, avait épousé Cécile
du Bos de Radepont, fille du marquis
de ce nom, pair de France, dont posté-
rité.
107
LB BULLETIN HÉHALDIQUE DE FRANCE
10^
Leur sœur : ZoMi«fl-Eliaabeth-Char-
lotte avait épousé en 1838 Alphonse-
Jean-Claude-Bené-Théodore comte de
Cornulier- Lucinière , contre- amiral ,
grand officier de la Légion d'honneur,
ancien maire de Nantes; elle est décédée
eu 1887.
(Voir pour la maison de la Tour du
Pin, le Bulletin de 1887 col. 45 et 233.)
Écarteléf aux 1 et 4 d^azur à la tour
d'argent ^ maçonnée de sable ; au chef de
gueules chargé de S casque rf or,qui est
de la Tour ; aux 2 et 3 d'argent à la
croix dentelée d'azur chargée de 3 fleurs
de lys dor^ qui est de Chambly.
Devises : Turris fortitudo mea \ Cou-
rage et loyauté.
<^/V«/V%/>/^/VN#WV>A»
Charlotte-Geneviève Huchet de la
Bédoyère, vicomtesse de Farcy, est d^-
cédée en Bretagne, où ses obsèques ont
été célébrées, à Saint-Germain (Ille-et-
Vilainej, vers le milieu de décembre
dernier. Elle était la fille unique de
défunts Louis- Charles-Agathe Huchet,
marquis de la Bédoyère, et d'Olympe
deGondrecourt.
Elle avait épousé Hippolyte-Marie*
Charles, vicomte de Farcy de la Ville
du Bois, dont elle avait eu une fille
unique, Marie de Farcy de la Ville du
Bois, mariée le 25 novembre 1857, avec
Alphonse, vicomte de Saint-Meleuc ;
de cette dernière union sont nés deux
fils et une fille, Mlle de Saint-Meleuc,
mariée au vicomte Henri de Ferron,
commandant d'état-major.
La famille de Farcy, qui paraît ori-
ginaire de Picardie, se répandit en
plusieurs branches en Normandie,
Anjou, Bretagne et Maine. Michel de
Farcy était conseillerenquêteur à Alen-
çon en 1530 ; A nnibal, sgr de Saint-Lau-
rent, procureur fiscal et procureur
général des eaux et forêts du camté de
Laval, en 1601, Gilles, Tun de ses fils,
lieutenant enquêteur civil et criminel^
du comté et pairie de Laval, en 1640
11 fut maintenu dans sa noblesse ave
ses frères en 1665. Jean-Charles-Mi
chel de Farcy, seigneur de la Ville di
Bois, était capitaine au régiment Roya
cavalerie, en 1709 ; François, seigneu
de Saint-Laurent^ était gouverneur d
Vitré vers 1660; son fils, François
seigneur de Pontfarcy, fut présideu
aux sièges royaux de Laval, maitr
des eaux et forêts, et capitaine de^
chasses du comté de Laval; Beuê-
François, son fils, seigneur de Pont
farcy, etc., fut conseiller en la g-rand
chambre du parlement de Hennés en
1718 ; Annibal-Auguste, seigneur de
Caillé, etc., était conseiller au parle-
ment de Bretagne en 1728. Cette fa-
mille a encore donné aux armées de
vaillants gentilshommes.
D'or^ fretté dazur de 6 pièces, nu
chef de gueules,
(Voir pour la famille Huchet de la
Bedoyère, de Quénetain et de Cintré,
les Bulletins de 1887, col. 36, et 1890,
col. 226.)
Ecarte lé ^ aux i et 4 d argent^ à 3 hu-
chets de sable ; aux 2 et 8 dazur à 6
billettes percées d'argent^ posées 3^2 et L
Devise : Honor et caritas.
>^^^^^»w^^^^^^«»
Adolphe baron de Coston» ancien
notaire à Montélimar, publiciste et
historien de valeur, qui a écrit plu-
sieurs ouvrages très appréciés sur
rhistoire du Valentinois (Dauphinéj et
sur Torigine et Tétymologie des noms
propres, est décédé à Montélimar vers
le 20 décembre dernier à l'âge de 76
ans.
Né en 1816, il était fils de François-
Gilbert, baron de Coston, lieutenant-
colonel d'artillerie en 1812, baron de
l'Empire en 1813, officier de la Légion
d'honneur et des ordres de Saint-Louis
et des Deux-Siciles» et de Clémentine
Morier.
iriMMIMW*!
LB BULLETIN HÉRALOIQUB DE FRANCE
110
. kUmt avait épousé en 1846, Co- i
Aroal, de Montélimar, dout il a
. A ilièmar, aujourd'hui baron de
j, marié le 27 juillet 1881, avec
- 'r-Ro:»e Sauzet, à Montélimar.
•' Lucienne tradition fait cette fa-
" jriETinaire du Quercy, d'où une
- - branches se serait établie en
. terre.
.. rùle des 40 archers écossais de
. .: ie du roi de France pour Tannée
.., commandés par le maréchal Ro-
r ^tuart d'Aubigny, mentionne
lU'lre Coston.
Ha'-ois de Coston, né en 1652, au-
; ie plusieurs notes sur sa famille,
'*•? que ses ancêtres ayant donné
t-^ erreurs de Luther^ leurs biens
• ::î confisqués et leurs titres brû-
-uà Henri II.
ûiiation suivie par actes authen-
"5, remonte à Pierre de Coston,
/eaant dans le régiment de Pié-
/ eQ 1620. Son fils, Claude de Cos-
.. sieur de Griffault, écuyer, garde
. * rp3 du roi en 1643 (compagnie de
^ iiiuges-Guitaut), fut nommé, en
. . major des ville et citadelle de
-nde-François de Coston, fils aîné
- ^ude, né en 1652, capitaine au
^ ruent de Picardie et mousquetaire
. r-i. 30 distingua à la prise de Va-
- lianes en 1677, et succéda à son
1 comme major de Valence. II
lîA en 1682, Louise de Bouvier de
'Aîn**vran, héritière de la branche
^'^ de cette famille, et mourut che-
1 r de Saint-Louis en 1732, laissant
"îils: 1. François de Coston, sieur
- il llin, capitaine dans le régiment
i illard, major de Valence en 1732,
valier de Saint-Louis, mort sans
'rite; 2. Jean-Charles de Coston,
u de Durtail, né en 1699, capitaine
>leré^^iment de Tallard, qui prit
' î au siège de Philippsbourg, hérita
:<a baronnie de Durtail, Cornas et
Miit-Romain de Lerp, eu Vivarais.
Celui-ci mourut en 1745 des suites
d'un coup d'opée laissant pour fils :
Charles-Louis de Coston, baron de Cor-
nas, sgr de Durtail et de Saint-Romain,
né en 1741, capitaine au régiment de
la Couronne qui prit part à la guerre
de Sept ans et fut nommé chevalier de
Saint-Louis en 1784.
Il siéga aux états de Romans en
1789 et fut le père de François-Gilbert,
baron de Coston, le brave lieutenant-
colonel d'artillerie qui avait perdu un
bras k la bataille d'Aboukir et fait à la
grande armée les campagnes de 1812
et 1813. Il est l'auteur d'une histoire
des premières années de Napoléon I*
qu'il avait connu à Valence.
D^azur^ à 3 fers de lance^ alias^ 3
tronçons de piques d*or^ qui est de Cos-
ton ; parti, coupé au t de gueules à 3
têtes de bœuf d^or^ panachées de même ;
au 2 semé de France^ qui est de Bouvier
de Montmeyran.
Devise : Non solum armis,
La marquise de Fontenilles, douai-
rière, née Thérèse Le Clerc de Juigné
est décedée, dans les derniers jours du
mois de janvier à Paris.
Elle était veuve de Adélaïde-Honoré-
César de la Roche, marquis de Fonte-
nilles, aide de camp du duc d'Angou-
lème, dont elle a eu deux fila :
1. Z«on-Alexandre de la Roche, mar-
quis de Fontenilles, ancien officier aux
gardes à cheval du roi de Saxe, volon-
taire aux zouaves pontificaux en 1867,
engagé au 5® hussards, pendant la
guerre de 1870-1871, chevalier de Tor-
dre de Pie IX, marié 1<* avec Marie-
Thérèse de Chevigné, dont un fils:
Honoré de la Roche comte de Fonte-
nilles ; 2'^ avec Augusta-Marguerite de
Grimoard de Beauvoir du Roure de
Beaumont-Brison.
2. Charles de la Roche-Fontenilles,
marquis de Rambures, volontaire dans
l'armée du Nord 1870-1871, marié eu
111
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
1864 avec Louiâe-Amour-Marie de
Bouille, sans enfants.
(V. pour la Roche de Fontenillea et
de Rambures le Bulletin de 1888, col.
412; 1891, col. 640).
I)*azu7\ à trois rocs d'échiquier (Tor,
Devise : Deo duce ferro comité.
Charlotte-Antoinette-T'AeVc^^e le Clerc
de Juigrné était fille unique d'Anne*
/.^OH-Antoine le Clerc comte de Juigné
ancien officier dans les Gardes fran-
raises, servit pendant rémigration
dans Tarmée des princes, colonel de la
Légion de la Seine en 1815, et d'Anne-
Marie- Adélaïde de Séran.
La maison de Juig*né est orig-inaire
d'Anjou où elle est connue depuis le
dixième siècle sous le nom de le Clerc.
Elle se fixa à Juigné dans le Maine
après le mariage de Roland le Clerc
avec Marthe Poussin, fille de Gervais
Poussin, sgr de Juigné et de Marie
de Neuvillette^ Nicolas le Clerc, son
fils fut le premier sgr de Juigné,
comme héritier de son oncle Jean de
Lessillé marié avec Marie Poussin
sœur aînée de sa mère, mort en 1384.
La maison de Juigné a été admise
aux honneurs de la cour en 1753,
1762, 1782, avec le marquis, le comte
et le vicomte le Clerc de Juigné.
(V. pour le Clerc de Juigné le Bulle-
tin de 1886, col. 369-370.)
D'argent^ à la croix de gueules^ bor*
dée d'une engreslure de sable et cinton*
née de quatre aiglettes de même, becquées
et membrées de gueules.
Devises : Ad alla; —Altiorprocellis.
Cri de guerre : Battons et abattons.
«AAMAAMM^^>^««/W*
Alexandre - Julien - Anne • Marie - Jo-
seph-Gaëtan, comte de Bracorens de
Savoiroux, major au régiment des gre-
nadiers, ancien page, officier d'ordon-
nance et gouverneur du palais du roi
Victor-Emmanuel, officier de Tordre
royal et militaire des Saints Mauric
Lazare, chevalier de la Légion d'H
neur, commandeur du Medjidié et
Saint Stanislas de Russie, est décéd
Nice dans la première quinzaine
février à l'âge de 80 ans.
11 était le 3« fils de Claude-Humbe
Joseph-Marie- Ambroise, comte de h
ccïrens de Savoiroux, vicomte de Mi
rienne, comte de Rochefort et de Sali
etc., sénateur au Sénat de Save
qualifié comte de Saint-Laurent (18
puis président du Sénat de Chambtj
en 1827, et de Joséphine -Félicil
Madelaine-Francoise de Montfalcon.
Il avait pour frère aîné Charh
Marie- Joseph- Adrien - Bernard , cor^
de Bracorens de Savoiroux, lieutena
général, aide de camp de S. M. le
d'Italie, grand officier de l'ordre roj
et militaire des Saints Maurice
Lazare, commandeur de la Légi
d'Honneur, marié avec Antoinette S
laroli, dont trois fils et deux filles.
Le défunt avait épousé Eudoi
Basset de la Pape, dont il a eu une fil
Odette, mariée au baron d'Alexand
d'Orengîani, à Chambéry.
Les Bracorens de Savoiroux se
originaires du Faucigny. Jacques
Bracorens, que l'on croit descendre
Girod de Bracorens, dont les fils Pier
Rodolphe et Aymon figurent en 12
parmi les bienfaiteurs de l'abba
d'Aulph en Chablais, fut néanmoi
anobli pour sa vaillance et ses servie
militaires par le duc de Savoie en 159
Cette famille a produit de nombre
officiers et des sénateurs au Sénat (
Savoie.
D'*azur, au pal d*or^ chargé de 3
quilles de sable.
Devises : Leniter et oxicre sado ;
Agere et pati fortia.
Adolphe-Charles-Athanase de Peclj
peyrou de Comminges, comte de Gui
tant est décédé au château d'Espoiss^
.,3
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
114
e d'Or), dans les premiers jours du
. ii de février. II avait épousé Marie-
lise-Bernardine Le Cornu de Bali-
. :e,doQt il a eu : 1. Athanase-Charles-
-nrois, vicomte de Guitaut, marquis
: .^poisses, marié en 1863 à Brigitte-
Jiiâe-Jacqueline de Mornay Soult de
i.fflatie, petite fille du maréchal
^ .It, duc de Dalmatie ; 2. Bertrand-
'-Philippe, lieutenant au 17® dra-
. \s, marie en 1888 à Sophie- Anna
.. skier ; 3. la yicomtesse de Salaberry ;
< la comtesse de la Rochethuloa^ dé-
i-eeQ 1887 ; 5. N., religieuse, petite
ur des pauvres.
Voir pour cette ancienne maison les
ittins de 1887, col. 108 ; 1888, col.
.. '; 1890, col. 342).
Eurtelé^ aux î et 4 d'or^ au lion de
.'-, armé^ lampassi et couronné de
i' '/«, qui PBt de Pechpeyrou ; aux 2
V de gueules^ à quatre otelles d*ar*
^ i\ [OU croix paitée)^ qui est de Com-
Devise : Ut fata trahunt. .
^^«%^/^^^%/^^rv^^
Louis-Robert- Auguste de Pellerin de
Aîûuche, conseiller doyen à la cour
1 appel de Riom, cheyalier de, la Légion
^honneur, est décédé dans cette ville
" 3 février.
Né à la Martinique en 1822, il était
ilà de Robert- Augustin de Pellerin de
Laiouche et de Catherine-Louise-Cécile
le Vergevon.
Il laisse une veuve, issue par le côté
maternel de la maison chevaleresque
i^ Saint-Ours, Tune des plus ancien-
nt s da Dauphiné : un fils, M. de Pèl-
erin de Latouche, chevalier de Malte,
, à devient le chef de noms et d'armes
^^ la famille de Pellerin, et une fille
'iiariée à M. Couturier, ancien of-
ider de cavalerie, chevalier de la Lé-
sion d'honneur.
L'ancienne famille de Pellerin de
Latouche est originaire du Dunojs, et
paraît aux îles d'Amérique à cette
époque de notre grandeur coloniale, où
tant de bons gentilshommes partaient
au-delà des mers pour l'honneur de
notre civilisation et les traditions de la
vieille France. Seigneurs de Saint-Pel-
lerin, la Touche-Brédier, Saint-Loup
en Dunois, de Longuevault, la Porte
etc, en Orléanais, les Pellerin s'al-
lièrent dans ce pays aux familles de
Patay, du Désert, de Sérizy, de Thuil-
liers, de Tarragon, de Meausse, de
Tilly-Blaru, d'Hardouineau, etc., et, à
la Martinique, aux d'Escat, Ganteaume,
d'Audîflfredy, de Vergevon, de Fabrique
de Saint-Tours, Culan de Villarson, etc.
Ils furent plusieurs fois maintenus
dans leur noblesse d'extraction et, no-
tamment, par le conseil souverain de
la Martinique qui enregistra, le 9 mars
1730, les titres du chevalier de Pellerin
de Saint-Pellerin, auteur de la bran-
che de Latouche. Robert de Pellerin de
Latouche, fils de ce dernier et aïeul de
l'honorable magistrat qui fait l'objet
de cette notice, faisait partie du groupe
des royalisles vaillants qui luttèrent
jusqu'à la dernière extrémité, en 1792,
pour que la Martinique ne fut point
livrée à la révolution triomphante.
Contraint d'émigrer, il mourut en 1794
dans nie anglaise de Saint- Vincent,
où son acte de décès, récemment dé-
couvert, est, dans un laconisme élo-
quent, rédigé en ces termes : • Aujour-
■ d'Awt 24*" jour d'avril 1794^ est mort
i messire de Latouche^ royaliste de la
• Martinique. ■
Le défunt, que sa haute valeur avait
exceptionnellement fait maintenir alors
que tant d'autres étaient frappés, était
non seulement le doyen de la cour de
Riom, mais le plus ancien magistrat
en exercice de toutes les Cours de
France, y compris la Cour de cassation.
D^azur^ à 3 annelets d^or.
115
LE BULLETIN HâRALDIQUB DE FRANCE
Henri - Adolphe Dollin, comte du
Fresnel, colonel d'Etat-major en re-
traite, ancien chef d'Etat-major du !&•
corps d'armée, commandeur de la Lé*
gion d'honneur, est décédé à Neuilly
(Seine), le 7 février 1892, à l'àg'e de
78 ans.
Il était fils de Jean-Baptiste-Henri-
Ferdinand Dollin, comte du Fresnel,
ancien officier, chevalier de la Légion
d'honneur, et de Joséphine-Ernestine-
Caroline-Marie d'Olimart, veuve en
premières noces de son cousin le che-
valier Ernest de Gilkens, ministre du
grand-duc de Toscane, fille de Adolphe
d'Olimart, procureur général du Conseil
Souverain du grand duché de Luxem-
bourg et de Dorothée de Fiennes. Il
était neveu du général vicomte Fré-
déric du Fresnel, qui fut d'abord offi-
cier dans Tarmée française pendant les
guerres du premier Empire et qui de-
vint ensuite un des généraux les plus
célèbres de la Belgique.
Le défunt avait épousé en 1851 Pau-
line Cotty, fille d'un officier supérieur
et nièce du général d'artillerie, le ba-
ron Cotty, dont il a eu : le vicwnte
Henry, aujourd'hui comte du Fresnel,
capitaine d'infanterie, marié avec Lu-
cie Charpenter du Moriez, dont : a.
Henriette ; b. Maurice ; c. Roger.
Le colonel du Fresnel avait un frère
le vicomte Jean-Baptiste-Eruest-Victor
du Fresnel, sous-intendant militaire,
officier de la Légion d'honneur, décédé
en 1889, laissant de son mariage avec
Mary-Anne Brookland-Symons (d'une
très ancienne famille d'Angleterre) :
1. Edouard- Henry, avocat, marié avec
Louise Delpech-Souverbie ; 2. Tom-
Ernest, magistrat, marié avec Jeanne
Mouru de Lacombe, dont : Yvonne du
Fresnel.
Bt? gueules^ au lion d'^or armé et lam-
passé de sinople^ tenant dans sa patte
dextrc un cimeterre d'argent garni d'or^
la pointe surmontée d'une étoile d\
gent.
'W^^^V^W\^^^/^^
Marie Camus du Martroy, comtea
Franz de Champagny, est décédée i
château des Trois Moulins, près <
Melun, à l'âge de 78 ans du 10 au j
février.
Elle avait épousé François-Josepi
Marie-Thérèse Nompère, comte Frai
de Champagny, 2« fils du premier dii
de Cadore, décédé, membre de TAcî
demie française, dont elle n'a eu qu'ud
fille, Blandine Nompère de Champs
gny, mariée en 1864 au comte Charl<i
de la Forest Divonne.
(Voir pour la famille de Nompère d
Champagny ducs de Cadore, les BidU
tins de 1888, col. 38 et 231, et de 18'.^
col. 487).
D'azur^ à 3 chevrons d'or brisés^ post]
Vun au-dessous de Vautre,
La famille Camus du Martroy t\i
originaiie de Bretague. Emmanuel
François Camus du Martroy, auditeu
au conseil d'Etat, préfet de la Creuse
fut créé baron de l'empire le 9 septem
tembre 1810, puis vicomte sous la Re?
tauration en 1820.
Cette famille a pour chef le vicomt*
du Martroy ancien président de sectioi
au conseil d'Etat.
D'azur^ à une martre passant d'or.
AdolpJie-FTSLnçoia^ comte de Botmil-
lau, commandeur dé la Légion d'hon
neur, ministre plénipotentiaire honcv
raire, est décédé au château de Mont
joie-Gondelin (Côtes-du-Nord), du 8 ai
12 février.
Il était veuf de Marie Boudin ai
Troraelin, dont un fils, René, vicomte
de Botmillau, marié, le 7 juillet 1887
à Jehanne de Tardieu de Maleissj'e.
La famille de Botmillau, seigneurs
de Kermedec, Kerveno, la Villeneuvt^
etc . , est fort ancienne et considérée en
LE BULLBTIN HERALDIQUE DE FR/LNCB
118
^virne, conoae depuis 1360. La
ir du défunt est veuve de Louis-
^-îin-André Boscal^ comte de Réals-
-ac.
\ . Ip Bulletin de 1887, col. 484.).
iV7:vr, f'i 3 cloches cTor, hataillées de
^^^W ''>£SfS^,f%^f^^>iJ*fk
Luis-Marie-Paw/ Vogrfc, comte d'Hu-
sein, ancien préfet du département
:» Moselle, né le 23 juin 1804, est
1-^ à Paris le 12 février.
!; était fils de FeVio^-Philippe-Charles
ç'î, comte d'Hunolstein, pair de
lice, mort le 19 octobre 1838, et de
première femme Marie-Henriette-
de Bourdeille, morte le 4 avril
t.
y. comte d'Hunolstein avait épousé
-premières noces le 11 janvier 1830,
:^^-AJdégt)nde-jff^^^«^ du Bouchet de
^ i:x:hes de Tourzel, morte le 2 mai
*, dont deux fils vivants : 1. Jo-
. Philippe-Xe()po/c?, marié le 16 mai
■ ' à iat/re-Françoise-Victorine de
:m\ d'Uzès ; 2. Félix-^^n^om^-Au-
' t^ marié le 21 mai 1859, avec Aune-
'V-Joieph de Montmorency-Luxem-
Je son mariage en secondes noces le
"* îvril 1844 avec Cteirô-Marie-Chan-
ie Bassompierre, morte le 27 février
'Je comte Paul d'Hunolstein eut
'- îille unique Marie-Chantal-Claire-
lue, mariée en 1888 avec Henri-
>" - Ghislain - Philippe , comte de
l^ffort, en Belgique.
^oir pour la maison de Vogt d'Hu-
'^tpin les Bulletins de 1886, col. 687
* ie 1889, col. 232.)
^'Qf'gent^ à 3 fasces de gueules, ac-
S>^'j^m de 12 billettes coitchées de
•M.
^ û, 4 et 3.
^^^^^^^^^^^\^^^^^
-^apoléoD-Hippoly te Charles Mortier,
[ <luc de Trévise, né le 4 mai 18:tô,
^^'ie Napoléon Mortier, duc de Tré-
vise, pair de France et sénateur, et de
Anne-Marie Lecomte, est décédé à
Paris le 13 février.
Petit-fils d'Edouard-Adolphe-Casimir-
Joseph Mortier, maréchal et pair de
France, créé duc héréditaire de Trévise
par lettres patentes du 2 juillet 1808 ;
il avait épousé au mois d'octobre 1860
Marie- Aglaé-Emma Le Coat de Kervé-
guen, dont il ne laisse pas d'enfants.
Il avait pour frère et sœurs 1° Jean-
François-Hippolyte Mortier, marquis
de Trévise, décédé à Sceaux peu de
jours avant son frère, marié en 1865 à
Louise-Jenny-Gabrielle de Belleyme,
dont Marie-Léonie, mariée le 26 avril
1888 à Rodolphe de Faucigny-Lucinge
prince de Cystria; 2^» Napoléon -César-
Edouard Mortier, comte de Trévise,
marié le 15 novembre 1877 à Sophie-
Augusta -Julie- Marguerite Petit de
Beauverger, dont un fils et deux filles ;
3® Anne-Ève-Eugénie-Adolphine,veuve
de César-Florimond de Fay, marquis
de la Tour Maubourg ; 4<» Anne-^oW^,
mariée le 25 janvier 1860 à Claude-
Marie-Louis- Amalric Lombard de Buf-
fières de Rambuteau, veuve depuis
1882.
Le duc de Trévise avait suivi la car-
rière diplomatique ,puis il fut chambel-
lan de 1 empereur Napoléon III.
(Voir pour la famille ducale Mortier
de Trévise les Bulletins de 1888, col.
233 ; 1890 col. 180.)
Ecartele\ aux î et 4 dCor au buste de
cheval de sable^ celui du 1^^ quartier
contourné: au 2 d'azur au dextrochère
armé d'or tenant une épée d'argent ; au
3 dazur au 1 senestrochère armé d'or et
tenant une épée haute d'' argent.
Le vicomte Olivier de Carné-Mar-
cein, lieutenant de vaisseau en re-
traite, chevalier de la Légion d'hon-
neur, second fils de Louis, comte de
Carné-Marcein, membre de l'Académie
française, président du conseil général
119
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
du Finistère, et de Caroline de Marhal-
lach, est décédé le 16 février à Mar-
seille, à rage de 44 ans,
11 avait épousé en 1876 Cécile de
Clapiers-Collongues, dont il laisse:
1 . Louis ; 2. Jean ; 3. Madelaine ; 4.
Anne de Carné-Marcein.
Il avait pour frère aîné : Edouard,
comte de Carné-Marcein, marié P à
Théodora de Boisgruehenneuc, dont
une fille, Marie; et 2* avec Amélie
Haugoumar des Portes, dont un fils,
Charles et une fille, Amélie, mariée.
Leur sœur, Mélanie, est religieuse,
(Voir pour cette antique maison che-
valeresque qui subsiste dans les trois
branches de Carné-Marcein, de Carné
Trécesson et de Carné-Carnavalet, le
Bulletin de 1886, col. 611-12.)
D'or^ à 2 fasces de gueules.
Devise : Plutôt rompre que plier.
hxxïi\\%^Gabrielle Blerzy, marquise
de Pracomtal, née le 21 décembre 1839,
fille de Jules Blerzy et d'Amélie De-
lisle, est morte au château de Chatillon
en Bazois (Nièvre) le 16 février.
Elle avait épousé le 20 octobre 1858,
Charles-Loonor-/?tcAarrf marquis de
Pracomtal, dont elle a eu : 1. Joseph-
Antoine - Marie - Foulques, comte de
Pracomtal, marié le28janv. 1891, avec
Bonne de la Croix de Chevrières de
Saint Vallier; 2. Paul-Victor-Marie-
Armand^ vicomte de Pracomtal; 3.
Henriette-Marie-Sophie--4ma7ie, mariée
en 1887 à Oaëtan le Sellier, vicomte de
Chezelles.
(Voir pour la maison de Pracomtal,en
Dauphiné, les Bulletins de 1886, col.
687; 1887, col. 136, 490; 1891, col. 33).
2)*or, au chef dCazur chargé de 3
fltfurs de lys du champ.
Devise : Partout vil Ancone.
^^^^^*^^0>0»^^^^^
Marie-Tobie-CAm^tan, vicomte de
Toustain, fils de iTenri-Marie-Tobie,
comte de Toustain et de Jlfarf>-Antj
nette-Joséphine-Clémentine de Riq
de Caraman, est décédé à Paris, le
février, à Tâge de 45 ans.
Il avait épousé, à Rouen, le 30 oc
bre 1871 , Marie - Malhilde" Joséphi
Eeittinger, dont il laisse : Marie-Od^
de Toustain, née à Vaux-sur- Aure,
12 septembre 1872.
Le défunt avait un frère, le vicon
Jules de Toustain et deux sœur
1° Josép?nne'M8LTie^ mariée en 1870
Auguste- Jean-^/w^on Le Viconte, i
comte de Blangy ; 2« Adolphine--4/i'c
Marie, née en 1852.
La famille de Toustain, très ancien
Normandie a formé plusieurs branch
dont la seule existante est celle
Richebourg.
On lui attribue vers Tan 1030-10^
un sénéchal et connétable de Norma
die. Adrien Toustain, chevalier <
Tordre du roi et gentilhomme de
chambre, colonel d'infanterie avant
création des brigadiers des armées
roi, se signala au siège d'Amiens ^
1597. François, son petit-fils, était c
lonel d'un régiment de son nom
1702. Elle a donné encore un consei
1er de l'Echiquier, etc.
La branche de Limery 8*est éteini
avec le marquis de Toustain, ma
sans alliance en 1860.
D^or, à la bande ichiquetée d'^azur
d'or de 2 traits.
^%^^^^»»^^^»»M»<WW
Angélique - Adélaïde - Armandin^'
Louise de Bizemont, appelée habitue!
lement Angèle^ marquise de Saint
Amand, née le 8 décembre 1831, ti
décédée à Paris le 19 février. Elle étai
fille de Antoine-Louis-Vespasien, mar
quis de Bizemont, décédé en 1870 et d
Louise-Joséphine Emé de Marcieu .
Elle avait épousé le 19 avril 1865
Antoine-Vincent-Clément-Z^i^fc Guyo
de Montchougny, marquis de Saint
Amand, dont elle laisse une fille uni
..'I
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
122
: J/ffri'c-Louîse-Joséphine-Margfue-
V.
Voir pour la famille de Bizemont,
: ane et originaire de Picardie, dont
^ 'jranches se sont fixées en diverses
iûces et la principale en Orléanais,
;) fletin de 1888, col. 245 et 305.)
•V'/zj^r, au chevron d'or, accompagné
iffde 2 croissants d* argent et, en
f, d'une molette cTor,
[kxke : Jungat stemma virtus.
La famille de Guyot de Saiat-ÀDiand,
:aeure des Bœufs, Montchoug*ny,
.marquis de Saint-Amandy en Ni-
riiuis, à Paris et en Normandie est
ieane et très bien alliée.
r.'arteié, aux 1 et 4 d'argent à 3 gu'
" ou Itoissons au naturel, nageants,
'* Ixtn sur l'autre^ celui du milieu
*'>\kmi, et une mer ondée d'azur en
•(e, qui est de Guyot ; auœ 2 et 3 de
V ft 3 fontaines Jaillissantes 2 et î,
:i est de Saint- Amand.
^I^^I/»W»«^^^^^/VS»
Vim^Alphonse de Cardevac, mar-
:ià d'Havrincourt, ancien chambellan
1 Empereur Napoléon III, ancien dé-
puté, ancien sénateur du Pas-de-Ca-
lais, officier de la Légion d'honneur,
grand officier de Tordre du Chêne de
Hollande, etc., est décédé le 19 février
au château d'Ha\Tincourt (Pas-de-
Calais), à Tâge de 88 ans.
Il était le fils du marquis d'Havrin-
court et de la marquise née Aline de
Tascher, et avait épousé le 13 juillet
1835, /r^^ri>«e-Emma-Victurnienne de
Rochechouart-Mortemart, fille de Casi-
mir de Rochechouart, duc de Morte-
mart, prince de Tonnay-Charente, che-
valier des ordres du roi, général de di-
vision, ancien ambassadeur de France
en Russie, et de Virginie de Sainte-
Aldegonde, dont il laisse : 1 . Aimery-
Henri de Cardevac, comte, aujourd'hui
marquis 'd'Havrincourt, marié à Blan-
che-Pauline de Chabannes la Palice ;
2. le vicomte d'Havrincourt, marié à
Mlle de Louys ; 3. le vicomte Henri,
marié avec Hélène d'Hautpoul .
(V. nuUetin de 1890, col. 346.; 1891,
col. 430).
D^ hermine^ au chef de sable.
Devise : Mieux mourir que me ternir,
L. DE ROZEL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Le général marqais de Traversay
Depuis quelques mois, de nombreux
"uilââesont succédé dans cette fa-
■ lûle. M. le comte de Traversay ve-
^lit de perdre dans le courant d'octo-
re, sou cousin le général marquis de
' raversay, qui représentait en Russie,
^^ branche aînée des Prévôt de Sansac
' t commandait à Kaiisch la brigrade de
•^Valérie, après avoir été colonel des
cuirassiers de S. M. l'empereur et com-
mandant du P"^ hussards de Pouany.
Le général marquis de Traversay
était le petit-fils du marquis Jean-
Baptiste Prévost de Sansac de Traver-
say, officier de la marine royale, qui,
en 1789, avait reçu de S. M. l'impéra-
trice Catherine II, par l'intermédiaire
de S. A. S. le prince de Nassau, la pro-
position de prendre du service dans la
I marine russe, ce qu'il n'avait accepté
123
LB BULLETIN HÉRALOIQUB DB FRANCE
qu*aprës en avoir reçu Tautorisation
du roi Louis XVI. Honoré de Testime
et de l'afFectioa de Timpératrice et de
ses successeurs, Paul P% Alexandre
P' et Nicolas P', il fut comblé d'hon-
neurs, devint grand-amiral de la mer
Noire, général en chef, ministre de la
marine, sénateur, membre du Conseil
de l'Empire, et reçut, pour lui et ses
descendants des deux sexes, le titre
d'Excellence ; il refusa le titre de
prince russe, préférant celui de mar-
quis qu'il devait à la bienveillance de
son roi et qui, presqu'inconnu en Rus-
sie, devait rappeler à ses descendants
leur origine française.
Rete:m en Russie par la reconnais-
sance, le marquis de Traversay ne
rentra jamais dans sa patrie, malgré
les offres officielles que lui fit faire
l'empereur Napoléon P% mais toujours
il s'est montré Français dans toutes
les occasions qu'il eut d*ôtre utile à
ses compatriotes. Il était chevalier des
ordres de Saint-Louis, de Cincinnatus,
de Sainte-Anne de première classe, de
Saint Alexandre Newsky, orné de dia-
mants, de Saint-André de première
classe, etc.
C'est après la mort du général mar-
quis de Traversay, dernier représen-
tant de la branche aînée, que M.
Augustin Prévost de Sansac, connu
sous le nom de vicomte de Traversay,
avait pris le titre de comte accordé à sa
famille par S. M. le Roi de France, le
titre de marquis revenant actuellement
au comte Paul Prévost de Sansac de
Traversay, ancien officier supérieur en
retraite et aîné de la branche cadette
de France.
Ce dernier avait épousé, à Bordeaux,
Mlle Marie Coppinger, qui est décédée
le 23 novembre dernier. Elle était issue
d'une très ancienne famille irlandaise
venue en France à la suite de Jacques II.
(Gazette de France du 18 décembre 1891.)
Allocution de M. l^abbè €3t&T\
au mariage de M. de Plantade
avec -M"* Guèrin
Ainsi que nous l'avons dit plus h
(col. 95) par délégation de S. G. ^
de Cabrières, évêque de Montpell
M. l'abbé Paul Gervais, son vie?
général, était venu, à Carpentras, d
ner la bénédiction nuptiale aux fiauc
Il a prononcé une de ces allocuti
auxquelles l'élévation de la pensée
l'élégante finesse de la forme donn^
un charme pénétrant.
Après avoir exposé, dans la premi
partie de son discours, les enseî^i
ments de l'Eglise sur la grandeur
les devoirs du mariage catholique, \\
esquissé les convenances de cel
union, en rappelant le mérite des il
milles qui faisaient alliance.
L'éloge de la gracieuse fiancée a e
tiré de l'éducation parfaite qu'elle
reçue au sein d'un foyer entou
d'honneur, et auprès de maîtressj
également éminentes par la distinctîd
et la vertu. On a remarqué un discrl
éloge des dames du Sacré-Cœur, et d
« ce je ne sais quoi d'achevé que l'ci
trouve dans leur société. » Après avo
montré comment, sous l'action de lei
intelligente direction, les dispositiou
naturelles se développent et fleurissen
M. le vicaire général a fini par le ta
bleau de la jeune fille qui sort de leur
mains ornée des qualités exquises qi]
la distingueront. Chacun a pu, sau
peine, les reconnaître dans la gracieu.-
nouvelle mariée.
Puis M. le vicaire général, parla q
de la famille de Plantade, s'est ex
primé ainsi :
i Celui qui va devenir le gardien dt
votre vie, Mademoiselle, descend d'uutj
race ancienne, dans les rangs de laj
quelle, si haut que vous remoutiiz^
vous ne verrez que de nobles cœurs et
de grandes âmes. Les seigneurs de \j\
Croix, de Lauret, de Casenove, de Val*
LB BX7LLBTIN HÂRALDIQUB DB FRANCS
126
.5 et Saint-Mathieu ont disparu ;
^ :*^ qui ii*a point péri, c'est le
/-nirdeces hommes vaillauts, qui
; iiouoré rancieune Frauce par
-r et les charges publiques.
■ J ai connu le dernier héritier du
j Je cette famille loyale et gréné-
.♦e;il8e rappelait, avec une légi-
* rierté, ces grandeurs d'un autre
. . «et il gardait, au fond de son âme
vieuse, une élévation de cœur et
usées digrne de ce passé gloriviux.
Eu s alliant aux Plantade, les Gi*
i ont ajouté un nouveau lustre à
-• 'ia:ion. Ceux-ci comptent, parmi
"S ancêtres, une longue suite
aimes également illustres par leurs
riset par leurs services; presque
s. selon le temps et les circonstan-
\ ils ont honoré la magistrature, la
::ice ou la religion ; l'un, voué à la
:" par les ennemis de notre foi, et
:ve miraculeusement, reprit aussitôt
. ^* le même dévouement et la même
•oieté, sa périlleuse charge ; un au-
. martyr de la science, dans une
;<jration astronomique, a été honoré
'lie statue élevée par TEtat au lieu
- '^f de sa mort.
• Plusieurs ont occupé des sièges im-
:"aDts à la cour des Comptes et des
ies de Montpellier, d'autres ont servi
-.ise, soit dans le chapitre de la
'■'^^ ville, soit dans la vie religieuse.
- peut dire de tous qu'ils se montre-
nt mièles à leur belle devise par une
ncible charité : Chariias nescla vinci,
• Cette charité n'est pas éteinte; vous
rtz vous en inspirer, Monsieur, en
jj souvenant des exemples de vos
-rtres, et en vous rappelant que,
- îè par elle et à l'appel de Pie IX,
re père partit un jour pour Rome
Qacèe, et s'employa à la défendre
as l'armée glorieuse des zouaves du
• aèral de Charette.
Des Grénéalogies
Leur utilité domestique et sociale (1)
Nous allons signaler une publication
récente, que nous ne saurions faire
connaître à nos lecteurs en quelques
lignes succintes, et qui mérite plus que
toute autre d'être connue de tous.
L'excellente brochure de notre vénéré
confrère, M. le comte E. de Cornulier,
est de celles qui devraient avoir leur
place marquée dans toute famille d'une
certaine éducation, et à notre époque
de triste scepticisme et d'indifférence
générale, on ne saurait trop dans cha-
cune de nos familles y venir puiser
d'utiles enseignements. Aussi ne sau-
rions-nous mieux faire que d'en don-
ner ici le très intéressant compte-rendu
qu'une plume autorisée en a publié
dans le Journal de Bennes du 12 no-
vembre dernier.
f La sience généalogique est en fa-
veur : nous ne saurions trop nous en
féliciter. Des œuvres qui se distinguent
par des mérites sérieux, quoique di-
vers, ont depuis quelques années attiré
l'attention et conquis les suffrages des
juges compétents. La Bretagne a sa
large part dans cet élan d'émulation, et
parmi les familles dont l'histoire, im-
primée depuis vingt-cinq ans, intéresse
exclusivement ou partiellement notre
province, nous pouvons citer la maison
de Cornulier, celles de Talhouët, de
Plœuc, de Kersauson, Le Bret, Main-
gard, du Breil, de l'Esperonuière, de
Bernard, de Farcy, de Charette. D'au-
tres généalogies, dont nous devons,
par discrétion, taire les auteurs, sont
en préparation.
I Nul n'a plus contribué à ce louable
mouvement que M. le comte de Cornu-
lier ; nul n'a vécu pendaat plus d'an-
(\) Df8 généalogies. Leur utilité dome*tiquê et
ioeiaUf elc.j par le coinie Ernest de Cornulier-
Luciniëre. ln-12, 3« édition. Orléans, impr,
Uerluison.
127
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
nées laborieusement employées en
face des souvenirs de sa famille ; nul
n'a plus médité sur toutes les ques-
tions que peut soulever l'examen des
nombreux documents qui ont passé
sous ses yeux. Il a couronné cinquante
ans de travaux par une dernière et dé-
finitive rédaction de la Généalogie his-
torique de sa Maison (Orléans, Herlui-
son, 1889, in-8o, avec portraits) —
modèle de méthode et de scrupuleuse
exactitude. Pour préface, il a inséré
en tête de ce beau volume une magis-
trale Introductio7i sur VUlilité do/nesli-
que et sociale des Généalogies^ sur ce
qu'elles doivent comprendre, sur la
nécessité de les imprimer.
« Ce sont ces pag-es nourries de
faits, d'aperçus et d'idées, que M.
Cornulicr a tirées à part et dont nous
annonçons la troisième édition revue
et augmentée. Nous les avions lues
avec un vif intérêt et nous venons de
les relire. C'est une œuvre sérieuse qui
condense en peu de lignes la matière
d'un vaste sujet : essayons de la résu-
mer.
I Le grand vice de notre époque,
c'est la prédominance de l'individua-
lisme : nous pour nous, sans souci du
passé, sans préoccupation de l'avenir,
indiflFérents à tout ce qui ne nous ap-
porte ni profit actuel, ni une jouis-
sance immédiate, et ne nous promet
pas au moins un résultat prochain.
Cette déplorable tendance amène l'a-
baissement du caractère, la diminution
de l'énergie morale. Pour réagir contre
ce mal, il faut demander des leçons au
passé, étudier la vie de nos pères,
rechercher par quelles vertus, par
quels labeurs, par quels sacrifices, par
quelle sage économie, ils ont constitué
ou continué une famille, illustré leur
nom et légué à leurs descendants des
exemples que ceux-ci ont le devoir d'i-
miter — mutatis mutandis,
« Pour cela, il est indispensable de
connaître leur histoire, et noua la
connaîtrons en dressant leur gréi
logie et en nous entourant de
vieux parchemins et ce ces vieux
piers dans lesquels on apprend tau
choses. C'est ici que M. de Comulier
pense sans compter, les trésors de
expérience. Il a le droit de profesi
car il a donné lui-même le meill
des modèles. Une généalogie n'a
valeur que si elle est fondée sur
documents incontestablee ou sur
données d'une absolue vraisemblan
elle doit être exacte et vraiment
cère, en ce sens qu'il sera défendu i
vanité de se créer des ancêtres ima
naires ou à l'orgueil mal entendu
cacher les fautes et les défaillances
vérité, rien que la vérité !
■ Et pour l'histoire générale ou
cale, quels secours précieux fourniss
au chercheur ces documents de fami
où l'on trouve tant de révélations ^
la vie publique ou privée de nos an(
très, et souvent tant de lumières in
tendues pour éclaircir ce qu'on pourr
appeler les coulisses du grand théàl
de la polilique !
• A ce propos, M. de Cornulier tra
une esquisse rapide, mais bien att
chante des conditions d'existence de
noblesse d'épée et de la* noblesse
robe, notamment en province. En que
termes, simples et touchants, sans rit
surfaire, il la venge des appréciatioi
haineuses ou des préjugés de la foui
L. P. F.
(A suivre).
Paris, le 10 avril 1892,
Le Directeur-Gérant : L. de La ROQl'K
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''OLUUE (Jl'^ll «NeclioD) (nonveUe 84ri«)
DLLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
. REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
SOUS LA DIHECTION
M. LOUIS DE LA ROQUE
u, ancien Bédacteur i la Gazette de France, Auteur de l'Armoriai de la NiAletU de
Languedoc, du Catalogue de» Genlikhomntm, etc.
PARIS
"jMINISTBATION du bulletin héraldique de FRANCE
8e, QTTA.X X>BS OZtFË-VIŒJS, 6e
1892
PRIX DE L'ABONNEMENT AU BULLETIN
France, Algérie et Alsace-Lorraine (12 livraisons) 1119 fir. par ai)
Étranger et Possessions coloniales 1& —
Les dix premiers volumes de la collection, comprenant chacun près de
SOO colonnes avec titre et table 1 119 fr. par v^:
Pour les abonnés anciens ou nouveaux 9 —
Toutes les communications relatives & la Rédaction et à l*Administration di.
BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées k M. Louis de La Roque.
directeur 9 56, quai des Orfèvres, à Paris.
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Il sera rendu compte dans le Bulletin de toute publication dont nous aurons reçu deux e\Q\\\
plaires.
MMM^^^«^^tf^^n^^^^«^^^»M^^^^W»
Xj'A.diiilTii8tx*atioxi. tient et la. disposition^ de ses al^onn-és anolexis ou
nouveaux la oollectloxi. des_voluiii.es du l^XJTJtJEnOTN déjèt pul»liés, aux
ooxidltioxis ci-dessous :
^ fr. le volume^ pris dans nos bureaux s
ajouter \ ir. pour l*affiranohisseuient d*un volume
DIX VOLUMES SONT EN VENTE
EN VENTE DANS NOS BUREAUX
CataloQue des Certificats de Noblesse
DÉLIVRÉS PiR CHÉRIN
POUR LE SERVICE MSLITAIRE DE 1781 A 1789
gablU par (il<M' ê' ^' é^ S^9^ '^ <S' ^' §arthélemy
^ Broch. in-8« : 8 fr.; franco : 8 fr.lKS
CATALOGUE DES PREUVES DE NOBLESSE
Reçues par d*Hozier
Pour les Ecoles militaires de 1753 à 1789
PUBLIÉ PAR LES MÊMES
Rroch. in-8« : S fr.; franco : 8 fr. SS
TREIZIÈME ANNEE
LA VIGNE FRANÇAISE
RBVUE BI-MENSUELLB
DES INTÉRÊTS VITICOLES FRANÇAIS
ET DE LA DÉFENSE CONTRE LE PHYLLOXERA PAR Ll^
INSECTICIDES ET LES CÉPAGES RÉSISTANTS
lO fr. par an pour la France; 11 fr. p-ni
l'étranger. — On 8*abonne à Paris,
56, quai des Orfèvres
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Cinquième Volume, — (Nouvelle série) — Mars 1892
SOMMAIRE
JUKE Partie : Catalogue des généraux Français, connétables, maréchaux de France, lieu-
' ijants généraux, maréchaux de camp (suite). — Armoriai général de France. Documents his-
riiines. — Armoriai de la généralité d'Orléans (1696-1701), d'après les manuscrits de la Bi-
"théque nationale. Cabinet des litres (suite).
viLME Pabtie : Notices généalogiques : Beauchamps ; Clary et Mathieu de la Redorle ; Martin
:• la Bastide. — Distinctions honorifiques : Marquis de Granges de Surgères; M. Léon de
Mihlrey. — Noies d'Etal-civil nobiliaire : Mariages et décès du mois de mars 1892 et rappel
••> mois précétienls.
wtME Partie : Variétés, Bibliographie, Chroniques : Le vice-amiral Coupvent des Bois ; M.
u Bard de Curley ; Des généalogies, leur utilité domestique el sociale (suite et lin); La Charte
> Iteauregard, 1^86 ; Annuaire de la Noblesse de France ; Avis à nos abonnés.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIUUES
CATALOGUE DES GENERAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(SuUe)
CONNETABLES DE FRANCE
1370
Bertrand du Guesclin, fit ses prc-
:::i<Te8 armes au siège de Renu'îs en
••47, sous Charles de Blois; entré au
V rvice de France, il battit le roi de
Navarre à Cocherel, en 1364; fut maré-
lial de Normandie, sgr de la Roche-
î'^^rrien, par donation de Charles de
Lloi?, et vicomte de Pontorson, par
i nation du roi de France. Battu et
*'iit prisonnier à Aaray par Cliandos il
paya une rançon de 100,000 livres.
Pour délivrer la France des grandes
compagnies il les mena en Espagne au
secours de Henri de Transtamarre ;
d'abord vaincu par le Prince Noir à
Navarette, en 1367, il prit une écla-
tante revanche à Monteil en 1369 et
rétablit Henri de Transtamarre qui lui
donna le comté de Soria, et le nomma
duc de Molina et de Transtamarre, en
Castille, comte de Longueville et de
Bufgos. Il fut nommé connétable de
France en 1370, remporta de grandes
victoires contre les anglais en Norman-
die, en Guyenne, en Saintonge, dans
le Poitou et le Limousin ; gouverneur
et lieutenant du roi en Languedoc
après le duc d'Anjou, d après le P. kn-
131
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
132
selme; mourut de maladie au siège de
Château neuf-Randon, en Gévaudan,
en 1380 .
11 était fils de Robert de Gayclic, de-
puis du Guesclin, sgr de Broon et de
Jeanne deMalesmains, ép. P Tiphaine
Raguenel ; 2° Jeanne de Laval et mou-
rut sans enfants.
11 y avait encore deux autres bran-
ches dites de Vauruzé, de la Roberie et
de Bcaucé, qui se rattachaient à celle
du connétable par Guillaume du Gues-
clin, sgr de Broon, auteur commun
vivant en 1337.
D"* argent^ à V aigle éployéc à deux tê-
tes de sable couronnées d*0)\ d la bande
de gueules brochant sur le tout.
1380
Olivier IV sire de Clisson, comte de
Porhoët, sgr de Belleville, de Montagu,
de la Garnache, etc., suivit du Gues-
clin en France, fut lieutenant du roi
dans les Basses Marches, servit en
Bretagne sous le duc d'Anjou, puis en
Castille sous Pierre le Cruel, nommé
connétable le 28 novembre 1380, faillit
être assassiné par Pierre de Craon ; dé-
possédé de sa charge par les oncles du
roi Charles VI, en 1392, et banni par
arrêt du parlement, mourut dans ses
terres au château de Josselin en 1407.
Il était fils d'Olivier III, décapité en
1341, et de Jeanne de Belleville, héri-
tière de sa maison, dame de Belleville,
Montagu, la Garnache, Palluau, Chas-
teaumur, Beauvoir-sur-Mer, etc. ; il
ép. Catherine de Lvaval, fille de Guy et
de Béatrix de Bretagne, dont il eut :
1. Béatrix comtesse de Porhoët, mariée
au vicomte Alain VIII de Rohan, sire
de Léon ; 2. Marguerite, mariée en
1387 à Jean de Chastillon Blois, dit de
Bretagne, comte de Penthièvre, fils
aîné de Charles de Chastillon, dit de
Blois surnommé le Saint, duc de Bre-
tagne, Qomte de Penthièvre et de
Jeanne de Bretagne.
Il ép. en secondes noces Marguerite ,
de Rohan fille d'Alain VII vicomte de
Rohan et de Jeanne de Rostrenan,
veuve de Jean sire de Beaumanoir.
De gueules^ au lion d'argent^ arme,
lampassé et couronné d'or,
1392
Philippe d'Artois, comte d'Eu, créé
connétable le 25 novembre 1392, après
la déposition d'Olivier de Clisson, prêta
serment le 31 décembre 1392; fils de
Jean d'Artois comte d'Eu et d'Isabel de
Melun; suivit le duc de Bourbon dans
son expédition d'Afrique prit part au
siège de Tunis; entreprit le voyage en
Terre sainte, où il fut pris, retenu
longtemps et enfin délivré par le ma-
réchal de Boucicaut ; connétable en
1392 il suivit le comte de Nevers en
Hongrie, se trouva au siège et à la
bataille de Nicopolis en 1396 perdue
par sa faute ; il mourut en 1397, pri-
sonnier de Bajazet, à Constantinople.
Il ép. Marie de Berry , veuve de Louis
de Chatillon comte de Dunois, seconde
fille de Jean de France duc de Berry et
de Jeanne d'Armagnac.
La branche masculine des comtes
d'Artois et dEu prit un avec son fils
Charles d'Artois comte d'Eu, pair de
France, prisonnier à la bataille d'Azin-
court et conduit en Angleterre à Page
de 22 ans; il était tellement renommé
par sa valeur et son courage que le roi
d'Angleterre Henri V, en mourant, or-
donna que ce prince ne fut pas délivré
jusqu'à ce que le jeune Henri VI, son
fils, eut l'âge nécessaire pour gouver-
ner ses Etats. Il mourut sans enfants,
en 1472 à l'âge de 78 ans.
Semé de France^ au lambel de 4 pe>h-
dants^de gueules^ chaque pendant chargé
de 3 châteaux d'or,
1397
Louis de Sancerre, sgr de Charenton,
de Beaumez, de Condé et de Luzy,
frère d'armes de Bertrand du Guesclin,
du sire de Clisson, etc., se distingua
::^
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
134
.ms les guerres contre les Anglais
i (iuyenne, Saintong-e et Poitou,
Miétable en 1397, fils de Louis comte
'- :fa!icerre et de Béatrix de Roucy,
..'-rt le 6 février 1402, sans être marié,
l>^ant deux enfants naturels : Louis
î Jfannette.
D-' Char/^pagne au lamhel de trois
. 'dants de gueules.
1402
'harîes, sire d'Albret, comte de
r •iJX,vicomte de Tartas dit de Lebret,
•nlifié neveu du roi Charles V, dans
.:.Mrdonnance de 1375, obtint du roi
Larlt^s VI, lors de son voyage à Tou-
u>e, la permission d'ccarteler ses
î .s de celles de France en 1389, sul-
': le duc de Bourbon au voyage
\:'rique en 1390, connétable le 4
.iiivier 1402, fit la guerre de Gascogne
'Utre les Anglais, 1404, se démit de sa
iiar^een 1411, n'étant pas agréable à
i faction de Bourgogne ; rétabli après
' mort du comte de Saint Paul 1413 ;
K ilaine des ville et château de Melun,
:•. â la bataille d'Azinr.ourt en 1415 où
. ommandaitTavant garde de Tarmée
.-nraise.
11 était fils d' Arnaud- Amanieu, sire
'Alhret, vicomte de Tartas, qui fut
•.îiud chambellan de France, et de
Mar^ruerite de Bourbon, fille aînée de
' ' rre I, dnc de Bourbon et d'Isabelle
'' Valois ; il ép. Marie de Sully, dame
'" .Sully et de Craon, héritière de sa
-..lison, veuve de Guy sire de la Tré-
-oille. C'est de lui que descendait
1- sixième degré Jeanne d'Albret,
rû rt' d^Henri IV.
K'cartelé^ aux i et 4 de Frayice ; aux
>' '-i 3 de gueules.
1411
Valeran de Luxembourg, comte de
>^iiit Paul et de Ligny, châtelain de
-i'ie, sgr de Fiennes et de Bohain,
^'livit le parti du duc de Bourgogne,
*^t grand bouteiller de France en 1410,
gouverneur de Paria et connétable en
1411, à la place du sire d'Albret, qui
en avait été démis par la faction de
Bourgogne ; mourut le 19 août 1413.
Il était fils aîné de Guy de Luxem-
bourg et de Mahaud de Chastillon ; il
ép. Mahaud de Rœux, dont Jeanne de
Luxembourg, mariée à Antoine de
Bourgogne duc ds Brabant.
D'argent^ au lion de gueules^ la queue
nouée fourchée et passée en sautoir^
armé et couronné d'or lampassé d'azur,
1415
Bernard VII, comte d'Armagnac et
de Fézensac, suivit le parti des en-
fants de Louis duc d'Orléans, contre
le duc de Bourgogne; fut élevé à la
dignité de connétable de France le
30 décembre 1415, après la mort du
sire d'Albret, qui en avait été dépos-
sédé par la faction de Bourgogne, et
qui fut rétabli en 1413.
Il fut massacre par les Bourgui-
gnons dans une émeute survenue à
Paris le 12 juin 1418.
Il était second fils de Jean II, comte
d'Arnagnac, et de Jeanne de Périgord;
il épousa Bonne de Berry , fille aînée de
Jean de France, duc de Berry, et de
Jeanne d'Armagnac ; elle était veuve
du comte Amé VII, comte de Savoie.
Sa fille épousa Charles d'Orléans, et
c'est, dit-on, à ce mariage qu'il dût la
dignité de connétable, il devint ainsi
le plus puissant appui du parti politi-
que auquel il donna son nom .
Ecartelé^ aux 1 et 4 d^argerU au lion
de gueules^ aux 2 et 3 de gueules^ aux
2 et 3 de gueules^ au lion léopardé d'or,
1418
Charles, duc de Lorraine, combattit
à la bataille de Rosebecq, en 1382, et
au siège de Gand, et servit l'Empereur
son beau-père au siège de Francfort
contre les comtes de Bar, de JuUiers et
de Nassau; nommé connétable par
Isabeau de Bavière en 1418. U était fils
r'N UKRALDIQUE DE FRANCE
rjfi
V, ; Jo Sophie
.*\ ■'h'trif^'e de
t^ «
* ">
vi'v* de Boucan et de
Jv>^^ o'î bi^nce eu 1420 avec
Nv' .;it.Hir* écossais et des
v\ *^ >v\viirî^ du Dauphin récent
\ N i . ^v\ ^lUi fut depuis Charles
l < V: .r» iH Utaille de Baugé, en
V . r ?i^.'u ivutre les Anglais; per-
^^'Vvvil 54 collo de Crevant, 1423, et
- • no'iuuo oouuètablc le 4 avril 1424,
0. tuo^4 î» bataille de Verneuil, au
lViV»at\ contre les Anglais, le 17 août
vU^ 'a uuMuo année.
U ouîil second tils de Robert Stuart,
auc dVVlbanie, régent du royaume
dM\cossc. Il avait épousé Marie de Dou-
ii'la8, tlllo de Jacques- Archambault,
oomtV de Douglas, capitaine de la
;rardo écossaise sous Charles VIT, dont
ii nVut pas d'enfants.
F.rartvlc^ otfr 1 ei 4 d'azur à trois
fhitrs de lis d'or, à la bordure de gueu-
les, rhnrtjJe de S fermeaux d'or : nu.r 2
rt h d\)y à l(t A''^^ cchiqiœlée d'argent
ei d'azur de 3 traits; sur le tout, de
f/ffculcs à trois Jambes armées, appoin-
tées et éperon nées d'or,
1425
Artus III, duc de Bretagne et de
Touraine, comte de Richemont, de
Dreux, d'Ktampes et de Montfort, sgr
de Parthcnay, succéda à son neveu
Pierre II comme duc de Bretagne, ca-
pitaine de la ville de Compicgne, nom-
mé connétable le 7 mars 1425, fils
pulué de Jean V, duc de Bretagne et
de Jeanne de Navarre, mourut à Nan-
ti».'», sans postérité, le 24 décembre 1458.
J/hrrmiiies plein.
14G5
Louis tle Luxembourg, comte de
Saiut-l'aul, de Brienne, de Ligny et
do Uonversan, fut châtelain de Lille, ,
sgr d'Enghien, d'Oisy, de Hara, de
Bohain, de Beauvoir, de Coudé en BrieJ
et de Bourbourg. Louis XI pour se
rattacher le nomma connétable (l(i
France en 1465, lui donna le collier de
Saint-Michel à la création de TOrdre,
1469, mais ayant encouru sa disgrâce,
le duc de Bourgogne près duquel il
s'était retiré le livra au roi. On lui tii
son procès comme criminel de lèse-
majesté, et il eut la tète tranchée en
place de Grève, à Paris, le 19 décem-
bre 1475. Il était fils de Pierre d^
Luxembourg, et de Marguerite d»*
Baux ; il avait épousé Jeanne de Bar,
comtesse de Marie et de Soissons, vi-
comtesse de Mcaux, dame d'Oisy, df
Dunkerque, de Bourbourg, de Grave-
lines, d'Alluye et de Montmirail, lilio
unique et héritière de Robert de Bar,
comte de Marie et de Soissons, à\)\\
sont sortis les comtes de Brienne et lo>
ducs de Piuey.
Pierre de Luxembourg, son fils.
comte de Saint-Paul, ép. Marguerite
de Savoye, fille ainée de Louis et d^»
Anne de Chypre, dont la fille Marie,
comtesse de Soissons, épousa Jai^qin .^
de Savoye, sou oacle maternel ; devenue
veuve, elle épousa François de Bourbon,
comte de Vendôme , aïeul du roi
Henri IV.
(V. les armes ci-dessus, année 1411/»
1483
Jean II, duc de Bourbon et d'Au-
vergne, comte de Clermont, de Forez,
de risle Jourdain, fut connétable et
chambrier de France en 1483, fils de
Charles I", duc de Bourbon, pair de
France, et d'Agnès de Bourgogne,
mourut à Moulins en 1488, sans en-
fants légitimes.
De France, à la bande de gueules,
1515
Charles III, duc de Bourbonnais,
d'Auvergne et de Chatellerault, comte
de Clermont en Beauvoisis, pair et
l./i
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRVNCE
138
liambrier cTe France, fit ses premières
irraes avec Bayard, La ïrémoille et
!.a Palîce contre les Génois, puis contre
-S Vëaitiens, gragna la bataille crA-
::uadel en Lombardie, 1509, fut avec
'îdston de Foi\ un des plus grands
^mmes de g-uerre de son temps. Nom-
rue connétable par François P"^ au
.lebut de son règrne en 1515; trahit
-ou pays en offrant ses services à
harles-Qiiint en haine de la reine-
:"'re Louise de Savoie, duchesse d'An-
-* aime, mère de François V'^ ; fut
/nuleur de notre défaite à Pavie en
i V24 et trouva la mort sous les murs
;e Rome en 1527. Il était tils de Gilbert
î>' Bourbon, comte de Moutpensier et
> Claire dâ Gonzag'ue. Il avait épousé
su cousine Suzanne, duchesse deBour-
'n et d'Auvergne, fille unique et
<.^ritière de Pierre II et d'Aune de
> rance, fille de Louis XI, dont il eût
:r«*is enfants morts jeunes.
Avec lui et sa femme avait fini la
ranche aînée des ducs de Bourbon, et
ies comtes de ^Montpensier, les chefs à
tte époque de la maison de Bourbon.
'Mêmes armes que le précédent.)
1538
Anne duc de Montmorency, premier
aron pair, maréchal, g-rand maître et
OQnétable de France, chevalier de
i ordre de Saint Michel, et de celui de
^^ Jnrretière d'Ang-leterre, g-ouverneur
nu Langpuedoc, comte de Beaumont-
sur-Oise, élevé auprès de François I",
capitaine g-énéral des Suisses dans le
Milanais, se disting'ua au siègre de No-
varre. à Corbie, à Thérouanne; vain-
queur de Tarmée de Charles-Quint en
Provence en 1536; commandant de
i'armée française en Picardie; fut
Mînmé connétable en 1538; assista au
sacre du roi à Reims en 1548 ; reconquit
'e Boalonnois, Metz, Toul et Vçrdun ;
accornpag-na le roi Charles IX aux siè-
;:es de Bourg-es et de Rouen ; mourut
le ses blessures après la bataille de
^aint Denis le 12 novembre 1567.
Il était fils de Guillaume, sg-r de
Montmorency et d'Anne Pot, dame de
La Rochepot.
/>V>;-, ri la croix de gumtlcs^ ran ton-
née de seize alêrions d^azuv.
1593
Henri 1 duc de Moulmoreucy, pre-
mier baron pair, maréchal puis conné-
table de France, chevalier des ordres
du roi, grouverneur du Lan^'uedoc, tils
d'Anae de Montmorency et de Made-
leine de Savoie, ])orta le nom de sei-
gneur de Damville du vivant de £on
père et de son frère aîné ; suivit son
père dans la défense de Metz contre les
Impériaux, fut lieutenant-colonel des
chevau-lé^ers en Piémont; en disgrâce
sous Henri III il demeura vingft ans
dans son gouvernement de Lang-uedoc
sans venir à la cour ; se lig'ua avec les
protestants, puis revint dans son de-
voir, fut le clief du parti catholique,
succéda à son frère François dans le
duché-pairie de Montmorency. Henri
IV le nomma connétable en 1.593 ;il se
trouva au sièg-e d'Amiens en 1597 et
mourut fort àg-c en 1614.
Il avait épousé : 1° Antoinette de la
Marck ; 2^ Louise de Budos, fille de
Jacques de Budos, vicomte de Portes
et de Catherine de Clermont-Montoi-
son dont ii eut, Henri H duc de Mont-
morency et de Damville, surnommé la
g'ioire des braves qui fut décapité à
Toulouse le 30 octobre 1632; il avait
épousé: P Jeanne de Scépeaux, ma-
riajare qui fut annulé ; 2** Marie Félice
des Ursins, qui se retira après la mort
de son mari dans le monastère de
Sainte-Marie de Moulins, et y mourut
supérieure le 5 juin 1666.
La sœur d'Henri II duc de Montmo-
rency, Charlotte - Marg-uerite, fut la
mère du Grand Condé.
(Mêmes armes que le précédent).
1621
Charles d'Albert de Luynes, duc,
139
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
140
pair, coDuétable et grand fauconnier
de France, chevalier des ordres du Roi,
gouverneur de Picardie, du Boulon nois
et pays conquis, d*Amiens, de Calais
et d^Amboise ; il débuta comme page
du roi de Navarre, depuis Henri IV;
ami et compagnon de jeux du Dauphin
depuis Louis XIII, qui le combla de
faveurs, gouverneur d'Amboise en 1615
et conseiller d'Etat, grand fauconnier
de France 1617, premier gentilhomme
de la chambre et lieutenant général du
gouvernement de Normandie à la mort
du maréchal d'Ancre; gouverneur de
rile de France, de Picardie; pair de
France 1620, connétable le 2 avril 1621,
commanda l'armée aux sièges de Sau-
mur, de Saint-Jean d'Angély, de Clé-
rac, et de Montauban;^fut garde des
sceaux de France après la mort de
Guillaume du Vair le 5 août 1621 et les
garda jusqu'à sa mort le 12 décembre
1621.
Il était fils aîné de Honoré d'Albert,
sgr de Luynes et d'Anne de Rodulf ; et
avait épousé Marie de Rohan, fille aî-
née d'Hercule de Rohan duc de Mont-
bazon, et de Madeleine de Lenoncourt.
De guetiUs^ au lion d'argent armé,
lampassé et couronné cTor.
1622
François de Bonne, duc de Lesdi-
guières, pair, maréchal, puis connéta-
ble de France, chevalier des ordres du
roi, gouverneur du Dauphinê, se dis-
tinga par ses talents militaires dans
les guerres des huguenots, dont il
avait embrassé le parti et la religion;
prit Montélimar, Embrun et Grenoble
pour le roi Henri IV ; lieutenant géné-
ral des armées du roi en Piémont et
Savoie où il prit nombre de villes con-
tre les troupes du duc de Savoie ; ma-
réchal de France en septembre 1608;
duc et pair en 1611; par lettres
données pour lui, et après lui pour
Charles de Créquy son gendre ; com-
mandant pour le roi en Dauphinê 1613;
maréchal de camp général des armées
aux sièges de Saint-Jean-d'Angely et
de Montauban; connétable, le 29 août
1622, et chevalier des ordres du roi,
commanda Tarmée en Italie contre les
Génois et les Espagnols, mourut à Va-
lence le 28 sept. 1626 à l'âffede 84 ans.
Ce fut le dernier connétable de France.
Il était fils de Jean de Bonne, sgr de
Lesdiguières et de Françoise de Cas-
tellane ; il ép. 1*^ en 1566 Claudine Bé-
renger du Gua, morte en 1608, dont
une fille, Madeleine, mariée en 1590 n
Charles de Blanchefort, sire de Crequy»
de Fressein et de Canaples, prince de
Poix, duc de Lesdiguières, pair et ma-
réchal de France, chevalier des ordrts
dii roi, tige des comtes de Canaples
ducs de Créquy ; 2* le 16 juillet 1617,
Marie Vignon, marquise de Treffort,
qui, d'après le P. Anselme, avait été
longtemps attachée à François de
Bonne duc de Lesdiguières son mari,
et en avait eu deux filles :
1. Françoise mariée en 1612 à Char-
les-René du Puy, sgr de Montbrun,
dont elle fut séparée après la mort île
sa sœur aînée pour épouser Charles do
Blanchefort son beau-frère, le 23 dé-
cembre 1623, avec dispense du Pape ;
2. Catherine, ép. le 10 février 16U)
François de Créquy de Bonne d'AgouIt»
de Vesc, de Montlor et de Montauban,
comte de Sault, son neveu, fils de
Charles de Créquy et de Madeleine de
Bonne, et mourut sans enfants.
Il y a eu d'autres branches de la
maison de Bonne, dites d'Auriac, des
Halloys, de Marguerite et de Misècle ;
elles avaient pour auteur commun
avec la branche de Lesdiguièn^s,
François de Bonne, qui vivait en 1373
en Dauphinê.
De gueules^ an lion dor^ au rhef
cousu d'azur charité de trois roses d'ar-
gent.
(A Suivre)
L. R.
:n
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
142
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
1606 - iroi
:- \Ï'RÈS LES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suile)
22. Claude Poulart, veuve de Claude
■i-^ Bois Guéret, escuyer S^ de la Va-
. Te, a présenté Tarmoirie :
l/or, à 3 arbres de sinople ratigés-,
ou p. en chef de 2 croisettes pattées de
'. et, €71 pointe^ d'un croissant d'^arcj.
23, 24. A expl. pi. ampl.
2.'). Feu Louis Butel escuyer maistre
- > comptes à Blois :
1) ' même que cy-devant, art. 20.
26. Jacques-Micbel Baudry, procu-
reur du roy au bailliag'e et sièg'e prési-
:i;il, chambre des comptes, eaux, et
■r^ts, maréchaussée, ville et commu-
;:iiUê de Blois :
/>'' gu.^ à 1471 casque d*arg.\ écca^iclé
'A\v de gu. à un panache ou aigrette
î7. Louis Texîer, seigneur de Lus-
Nac, conseiller au présidial de Blois :
be gu.^ à la levrette d^arg. accolée de
-'i-me, surmontée d\in croissant d'or.
2?<. A expl. pi. ampl.
'29. Louis Mahy, s' du Bois-Martines,
:oijs3iller au présidial de Blois :
b'arg,^ au pin de sin,^ ch. de son
:''.'it^ accomp, en pointe de 2 tourteaux
^^ gu,
30. François de Grimaudet, escuyer,
i ur de Fontaines :
iïor^ à 3 lions de gu.^ lamp, et armés
t m. 2 et 1,
31. Louis deBodin, escuyer^ sieur de
î''i>-Reg:nard :
Uaz,^ au chevr. d'or^ accomp. de 3
' V^ .s de m^nte^ 2 et 1^ au chef d'arg,
' de 3 merlettes de sa.
32. François de Bodin, escuyer, sieur
de Vaulx :
D'az,^ au chevr, d'*or'^ accomp. de 3
roses de même 2 et 1; au chef darg.
ch. de 3 merlettes de sa.
33. Claude de Réméon, escuyer, sieur
de Thorrigny, conseiller du roy au
présidial de Blois :
2)V;r, au chevr. de gu.^ accomp. en
chef de 2 étoiles d'az. et^ en pointe ^ d\in
cypy^ès de s in., terrassé de 7nême.
34. Hercule de Berziau, chevalier,
seigneur de la Marsillîère :
D'az.^ d 3 tn^fïes d'or^ 2 et 1.
35. François Menard, escuyer, sieur
de la Potterie, Lisle-Vert, conseiller du
Roy, lieutenant particulier au prési-
dial de Blois :
D'az. , à 3 mdcles de sa. 2 et i.
36. Jacques du Vignaud, chevalier,
seigneur des Vorîes :
lîaz.^ au chevr • darg., accomp. en
chef de 2 étoiles d'or^ et^ en pointe^ d'un
croissant d'arg.
37. Didier-François Menard, escuyer,
s' de Lisle-Vert, président au présidial
de Blois :
Comme â l'art. 35 ci-dessus.
38. Gilles -César de Trémault, es-
cuyer, s' de Morillon, conseiller au pré-
sidial de Blois :
De gu.^ à 2 haches d'armes d^arg.^ e7i
pal ; au chef cousu d'az. ch. de 3 étoiles
d'or.
39. Léon de la Lotie, escuyer, soi-
gneur du Portail :
U'az.^ à 3 testes de Maures de scr.^
8 et 1.
143
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
144
40. Marcou du Plessis, escuyer, sei-
gneur de Champigny :
lïarg,^ à une croix de gti.^ engrélée
de sa, et chargée de 5 coquilles (Vor,
41. Eustache Grousteau, conseiller
du Roy, cy devant grenetier au grenier
à sel de Blois :
Uarg,^ à un chevr. de gu.^ accomp.
de 3 sauterelles de sa,^ 2 et î.
42. Marguerite Barbou, veuve de
Jacques Le Lorain, escuyer, conseiller
secrétaire interprète de la Reine, a pré-
senté Tarmoirie :
D^az.j au chevr. d'or^ accomp. en
chef de 2 étoiles de même^ et, en pointe^
d'aune gerbe aussi d'or.
43. A expl. pi. ampl.
44. Léon Scot, escuyer, s"^ de Ville-
roche :
D'arg., à une bande d'az,^ ch. d'une
étoile d*or^ entre 2 croissants d^arg,
45. François de la Chaize, escuyer :
D'arg.^ à une coquille de sin, en cœw\
accomp. de 3 roses de gu* 2 et t; au
chef d^az.^ ch, de 3 couronnes d'or, per-
lées d'arg.
46. A expL pi. ampl.
47. Feu Guillaume Belot, escuyer,
s"^ Duclos, suivant la déclaration de
Renée Pot, sa veuve :
B'az,^ d un lac d"^ amour d^or^ sur-
monté d'aune rose d*arg. accostée de 2
étoiles d'or.
48. Feu Jacques Belot, escuyer, s' de
Pezay, conseiller du roy, cy devant
lieutenant général de Blois, suivant la
déclaration de Anne Lallier, sa veuve :
Portait de même.
49. Jacques Bernard, escuyer, s' de
Beaulieu :
D'arg., à 2 lions de sa., lamp, et arm,
de gu.
50. Jacques- Alexandre de Foyal, che-
valier, seigneur de Donnery, la Sour-
dière, Saint-Lubin en Vergonnois et
autres lieux, conseiller du roy, lieute-
nant de la capitainerie royale des
chasses du comté de Blois :
De gu.. à 4 chevr. d^arg. bordés de
sa.
51. Feu Jacques Chauvel, escuyer,
s' de la Pigeonnière, suivant la décla-
ration de Françoise Belot, sa veuve :
D'or, à un arbre de sin.
52. Charles-Paul de Lescoux, cheva-
lier, seigneur de Saint-Bohaire :
De gu., au sautoir échiqueti d'arg. et
d*az.
53. Anne Lallier, veuve de Jacques
Belot, sieur de Pezay, ci devant lieute-
nant général de Blois :
De gu., à la bande fuzelée d^or^ accos-
tée de 2 étoiles de même, une dessus et
Vautre dessous.
54. Abel Bninier, écuyer, s' de Ville-
sablon :
D^or, à une croix patriarchale de gu.
55. Jacques Mangot, conseiller du
roi, lieutenant des chasses de la capi-
tainerie royale de Blois ;
D'az., à 3 éperviers d^or, chaperonnés,
grilletés et longés de même 2 et 1.
56. Raymond Blanchet, garde clef
du château de Blois :
D*or, à la bande d^az.^ ch. de 3 co-
quilles d^or et accomp. de 3 porc-épics
de sa. 2 et 1.
57. Claude de Langeron, écuyer,
prévôt de la maréchaussée du comté de
Blois et duché de Vendôme :
D*arg., au chevr. de gu., accomp. de
3 roses de même 2 et î.
58. Marie Chauvel, fille :
D^arg., à la croix échiquetée d'or et
de gu. de 2 traits^ cantonnée de 4 têtes
chauves de carnation posées de profil.
59. A expl. pi. ampl.
60. Michel de Remeon, écuyer, sieur
1 de Mocques :
:43
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
146
//.jr, au chev}\ de gu,^ accomp, en
' / de 2 étoiles d*az,^ et^ en pointe^ d'un
' v5 de sin. terrasse de même.
ôl. Feu Florimond Hurault, cheva-
'T, seig'neur de Saint-Denis, suivant
; if^claration de Marie-Florimonde de
■r.jvs, sa veuve :
ÏÏor^ à la croix d'az.^ cantonnée de
• 'joihrcs de soleil de gu.
H2. A expl. pi. ampl.
G3. Gilles de Remeon, prêtre, prévôt
..1 chapitre de Saint-Sauveur de Blois :
Porte de même que ci devant art. 33.
f'>4. 65, A expl. pi. ampl.
%. Helenne-Suzanne du Plessis de
•i Perinne :
Ifarg.^ d la croix d'az.^ ch, de 5 CO'
<i7. 68. 69. 70. 71. 72. 73. 74. A expl.
fi. ampl.
75. ilarie-Anne de Berard :
barg.^ à 3 trèfles de sa, 2 et 1.
76. François Godet, bourgeois de la
:1e de Blois :
li>arg.^ au chevr, d^az,, accomi). en
'ffde 2 roses degu.^ et^ en pointe, d'un
y Jet de sa,
77. Louis Roger, s"* de la Pierre, che-
al]>r de l'ordre militaire de Saint-
^ft^g.y au chevr. de sa. surm. d'une
' '-'e de sin. et accomp, de 3 roses de
y'.2eti.
78. 79. A. expl. pi. ampl.
^0. Benjamîn-Jcr6meDrouîn,écuyer,
> (le Verville :
biaz., à 3 clous d^or^ posés en pairie^
^pointés en cœur^ accomp, de 3 étoiles
î* "iéttie, posées une en chef et deux aux
^1. A expl. pi. ampl.
^2. François deGrimaudet, ci devant
^pitaiae d'un régiment de milice :
D'^or^ à 3 lions de gu.^ armés et lamp,
de Aûf., posés 2 et 1,
83. Dié Habert, chanoine de l'église
cathédrale de Saint-Louis de Blois :
Ifarg,^ à la bande d'az.^ ch, de 3 so^
leils d'or^ et d'un aigle s'essorant de
même en^^ointe,
84. 85. A expl. pi. ampl.
^^. Charles Cocheu de Lougpré, offi-
cier du roi :
D'az,^ à la bande d'or^ accomp. en
chef d\m aigle s^essorant de méme^ et,
en poijnte^ de 3 canettes d^arg, 2 et 1,
S LITE DE BLOIS
Suivant Tordre du reg. l""' des com-
munautés.
1. La communauté des Religieuses
Carmélites de Blois :
Le sn.^ manteléy arrondi d'arg,, la
pointe de sa., terminée en une C7'oix pat-
tée de m'-me^ accomp, de 3 étoiles à 8 rais^
posées 2 et 1^ de Vun en Vautre,
2. La communauté des Religieuses
de la Visitation de Sainte -Marie de
Blois :
D'or^ à un cœur percé de 2 flèches
d'or, empe7inées d'arg,^ passées en sau-
t'dr d travers du cœur^ qui est chargé
d'u7i nom de Jésus d'or^ et sommé d'une
croix de sa,, au pied fiché da7is V oreille
du cœur ; le tout enfermé dans une cou-
ronne d'épines de sin. ensanglantée de
gu,
3. La communauté des Religieux de
l'abbaye de Saint-Louis de Blois :
De gu.^ à une crosse d'or^ accostée de
2 fleurs de lys de même,
4. A expl. pi. ampl.
5. La communauté des Religieuses
Ursulines de Blois :
D'az,^ d un lis au naturel^ mouvant
d'entre des épiâtes d'or^ dune te7^7'asse de
même.
l/S BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
14^
'v. » i,'c«. IV A J
rioiers du présidial
•W. Je /> iCor <^ et î, et au-
V,. .v\> lUOvN . 1*KKnUUAL de BLOIS.
'. .^ vNK^HHUv de rég'lise coUég-iale
v^ v% 'l'.-SciUNour de Blois.
. ',^^ .f i<^é St-Sauveur au naturel.
So; 9. V o\{>L pi. ampl.
Iv». l,ii v\)mmunautc des Bénédictins
>K^ l hNnKino de Poutlcvoy :
**>'«.î.^ à ^ n*osses posées en pal^ et
,{J. Avv^w </*(>r, accostées de 2 étoiles de
1 1 , Lt» corps des officiers des eaux et
toiHMs de Hlois :
/Au., à .V //. de lys d'or, 2 et 1.
Vi. ;V ex pi. pi. ampl.
13. La maison des Jésuites de Blois :
D^az.^ à un nom de Jésus d'or^ envi-
ranné d^un ceiX'le j^ayonnant de même.
14. La communauté des Jacobins de
Hloiâ :
D\ts,j à une tour d\irg.
SI PPLlhlENT
Etat d'anciennes armoiries dont laré-
ception a été sursise par Tétat au bas
duquel est Tordonnance de nossei-
flflieura les Commissaires g-énéraux du
Conseil ci-après datte.
OKLKANS
Suivant Tordre du registre 1®' de
Tctat du 30 janvier 1699.
40. Daniel de Saint-Mesmin, écuyer,
conseiller du roi et son procureur au
bailliage, siège présidial et maré-
chaussée générale et provinciale d'Or-
léans :
Ifaz.^ à u)ie rroiv componncc d^arg.
et de gii.^ cant. de 4 fleurs de lys d^or
la croix ch. en cœur d^une croisette dt
gu.
151. Nicolas de Saint-Mesnain, con-
seiller du roi et d'honneur au bailliage
et siège présidial d'Orléans :
Porte de même.
182. Louis Terrier, écuyer :
D^az.^ au chevr. d'or^ accomp. en ch'j
de 2 boulets de canon d^arg.^ e(<, eo
jiointe^ d'une fleur de lys d'or.
197. Louise de la Primaudaye, fill(\
dame de Lyon, en Beauce :
D'az.^ semé de fleurs de lys (Vor, à fn
écusson de mêtne^ brochant sur le tot't.
cil. dune patte de griffon aussi ifc mt')tu\
surchargée d^un tourteau de sable.
H LOIS
Suivant Tordre du registre 1«'.
28. René Le Fuzelier, chevalier, sei-
gneur de Cormeray :
/)'or, à la bande d'az,^ ch. de 3 fleura
de lys d'or et dun lambel de 3 pendants
darg, posé en haut de la bande ^ laquelle
est accompagnée de 3 chaussetrapes de
sable 2 et 1.
sriTK DE LAGENÉRALITÉ D'oRLKANS
Suivant Tordre du regist. 3**.
1. Jusques et y compris 128. A expl.
pi. ampl.
129. Madeleine Rebours, femme de
Jacques Lamirault, écuyer, 8^ de
Chaussy :
De gu,y à 7 lozanges darg., 3, 3, et î.
130. Jusques et y compris 352. A
expl. pi. ampl.
(A Suivre.)
149
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
150
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
BEADCHAMPS
La maison de Beauchamps qui a fait
îlusieurs branches répandues en Sain-
-:.ire, Auuis, Poitou et Angoumois,
;araît avoir pour origine le Poitou.
" u nom (de Bello-Campo) est connu
; iiis cette province depuis le commen-
\n3ent du xn* siècle, par des fonda-
*.'iis pieuses, ou des hommages ren-
ias aux comtes de Poitou.
Guillaume de Beauchamps (Willelmus
■ ^ IJel'o-Campo) était homme lige du
nite de Poitou en 1253, ainsi que
i'iiilippe et Aimeric, à une date anté-
r:eure mais indéterminée.
G.'offroy de Beauchamps ayant été
n Angleterre, pendant la guerre du
Mnte de la Marche, laisse au comte
î • Poitou son indemnité pour levées
faitt^s pendant 14 années sur sa terre,
■'\ne le dit comte lui rend en 1258.
Guinet de Beauchamps est témoin
l'une transaction passée entre Jeanne
Jla Sauzée, veuve de Hugues de
Mr^ères, chevalier, sgr de la Bougue-
:"iiae, qui était en procès avec Guy do
Njrirères son fils.
Jean de Beauchamps prêta serment
i .' loyauté au roi d'Angleterre entre
ies mains de Jean Chandos le 11 sep-
:':'mbre 1361 à Châtellerault.
Jean de Beauchamps (qui peut être
> même que le précédent) rend un
^rommage au prince de Galles le 20 oc-
■ >Hre 1363, à cause de son château de
N'iint'Maixent pour des biens situés
ans les paroisses d'Aîgonnay et de
iC'jmans.
ïiOgier de Beauchamps, chevalier du
roi (rAngleterre fait hommage au roi
i* France le 26 juillet 1372 à l'occasion
de 2,000 florins de rente annuelle que
ce prince lui avait donnés.
D. Fontaneau met en note au-des-
sous de la copie de cette pièce : f II y a
encore en Saintonge des gentilshommes
du nom de Beauchamps qui disent être
sortis d'Angleterre et descendre des
comtes de Warwick. Ils sont connus
sous le nom de MM . de Grand-Fief. »
MM. Beauchet-Filleau ajoutent : • Il y
avait en eflTet en Angleterre une illus-
tre famille de ce nom ; mais les nôtres
en descendent-ils ou est-elle d'origine
française ? C'est ce que nous ignorons.
Mais son blason est tout diflërent de
celui des Beauchamps de Saintonge. •
Nous croyons plutôt que les Beau-
champs de France, venus du Poitou ou
de la Saintonge avaient fait une bran-
che en Angleterre, car le nom de
Beauchamps est cité dans les chartes
de l'Abbaye de Noaillé ou Nouaillé
(Vienne) en 1087 et 1122.
La filiation suivie, donnée par le
Dictionfiaire des familles du PoitoUy de
MM. Beauchet-Filleau, I, 354-359, re-
monte à Guillaume alicis Jean de Beau-
champs, écuyer, sgr de Souvigné, qui,
le 31 décembre 1403 recevait un hom-
mage comme sgr de cette terre, et en
rendait un autre en 1407 à Jean de
Granges.
Il fut l'auteur des branches de Sou-
vigné, de Charbonnières et de Grand
Fief, des Bernardières, de Guigne-
bourg, de la Grange, de la Briasse et
de Villeneuve.
La branche de Souvigné qui était
l'aînée a donné des hommes distingués
à l'armée et à la marine dont plusieurs
étaient chevaliers de Saint-Louis. Elle
a été maintenue dans sa noblesse le
1
1*1*1
151
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
lô91
14 juin 1667 par d'Agruesseau, inten-
dant du Limousin. Depuis ce justement
de maintenue ses derniers degrés ont
été représentés par Alexandre de Beau-
champs, chevalier, sf>T de Bussac et de
Souvig-né qui ép. le 8 août 1671 Fran-
çoise de Sarrag-and, dame du Breuil,
dont il eut : 1. Alexandre ; 2. René qui
suit; 3. Françoise, mariée en 1699 à
Biaise de Gascq ; 4. Louise^ mariée en
1700 à Richard Massiot, écuyer, sgr de
la Mothe.
René de Beauchamps, écuyer, sgr de
Souviffué et du Breuil-Sarragand, en-
seigne des vaisseaux du roi, ép. le 12
juillet 1714 Marie-Sophie Renaudet,
fille de Joseph, maire perpétuel de la
ville de Saintes, dont il eut : 1. Léou,
qui suit ; 2. Joseph, capitaine de gre-
nadiers, chevalier de Saint-Louis, ma-
rié à Elisabetli Faucher de la Ligerie ;
3. Emmanuel, capitaine au régiment
d'Orléans, chevalier de Saint-Louis;
4. Angélique-Pauline,mariée le 17 jan-
vier 1766 à Charles de Barbeyrac de
Saint-Maurice.
Léon de Beauchamps, chevalier, sgr
de Souvigné, capitaine au régiment
d'Artois infanterie, chevalier de Saint-
Louis, ép. le 8 février 1766 Marie-Agnès
de Mariol; il mourut avant 1789; sa
veuve fut représentée pour l'élection
des députés aux Etats -Généraux à
Saintes, par M. Charles- Thomas de
Vallée, pour ton fief de la Massone; ils
eurent de leur mariage : 1. Anne-.Io-
seph, né en 1707 qui fit ses preuves de
noblesse devant Chérin pour entrer
dans la marine; 2. Léon-Louis, qui
suit; 3. N..., fille mariée h Louis- Alexis-
Jean Pallet de Blanzais; 4. une autre
fille non mariée vivant à Pons en 1850.
Léon-Louis de Beauchamps, officier
au régiment d3 Normandie en 1785,
ép. le 22 août 1802 Jeanne Guenon de
Saint-Seuriu, dont il eut : L Lcou-
(Jharles, qui suit ; 2. Joséphine, mariée
à N... du Bousquet d'Argence.
Léon-Charles de Beauchamps, appelé
le marquis du Beauchamps ép. le 27 fé-
vrier 1825 Adélaïde -Eudoxie Martial
de Bonsonge, dont il eut : 1. Henrî^
Dieudonné-Guidon, né en 1831, officier
au 52® régiment d'infanterie, mord
sans être marié, le 19 août 1854, à
Bomarsund ; 2. Jules, mort en 184*.) ;
3. ïhéophanie, mariée à M. de Paycii ;
4. Thècle.
Léon-Charles de Beauchamps est
mort à Saint-Serniu, commune de
Belluire (Charente-Inférieure) le 18 fé-
vrier 1867, et en lui s'est éteinte cette
ancienne maison.
La branche de Charbonnières a tîui
avec Charles Grégoire de Beauchamps,
appelé le marquis de Beauchamps, s<rr
de Grand-Fief et de Champfleury qui fut
nommé député de la noblesse aux Etats
Généraux par le bailliage de Saint-
Jean-d'Angély. Il fut représenté à
rassemblée de la noblesse de Poitou
par Louis Charles de Breuilhac.
Charles Grégoire de Beauchamps mar-
quis d3 Beauchamps, était maréchal di»
camp et chevalier de Saint-Louis; il
émigra, servit dans l'armée des prin-
ces et mourut aux environs de Liè^o
en 1817. Il avait épousé en Belgique
Louise-Hélène baronne de Roseu, dont
il n'eut pas d'enfants, non plus que
d'un second mariage contracté plus
tard .
Cette branche avait été maintenue
dans sa noblesse par jugement de Tiu-
tendant d'Aguesseau du 14 juin 1GG7,
dans la personne de Henri de Beau-
champs, écuyer, sgr de Grand-Fief et
du Treuil-Kstancelin, etc., marié avec
Marguerite de Ponthieu. Les autres
alliances de cette branche ont eu lieu
avec lesGroussard, Lefebvre, Lescours,
du Rois de Saint-Mandé.
Les autres branches se sont éteintes
dans le cours du xvii® siècle ou le mi-
lieu du XVIII® ; elles avaient contracté
des alliances avec les La Rochefou-
cauld, Barbezières, Lériget, Ponthieu,
Nicolas, Beaumont, d'Anché, la Bre-
..)3
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
154
Minière, Frétel, Chasteiffoer de la
. ^rrie, Girard de Pinier.
D'azur^ d Vaifjle d'argent ^souvent à
'■ "T (êtes).
CLARY
ET Mathieu de la Redorte
'\»rrection au Bulletin de 1891 , col. 673.)
Nous avons dit que le frcnéral David-
M'iurice-Joseph, comte Mathieu de la
^•Morte, né le 20 février 1768, mort le
mars 1833, avait épouse sous le
j.r.ctoire, M"* Clary, de Marseille,
• ï ur de la reine d'Espagne et de la
:- ine de Suède-
Celte erreur commise par Courcelles
.!iQS son Ilist, des Pairs^ vu, 285, a été
:'\yo{{tt par nous, comme par d'autres
a\aDt nous ; les documents mis sous
:ios yeux nous permettent de la rec-
Le fréncral comte Mathieu de la Re-
i-rte, pair de France, avait épousé
'i >iiorée-LazaTe-7Vi<»V<'5(7 Le Jeans, fille
:e Guillaume-Lazare Le Jeans, séna-
teur et de Marie-Thérèse-Catherine
' lary ; celle-ci était la sœur aînée de
«- reine d'Espagne, de la reine de
^ur'de, et de la baronne de Saint-Jo-
5 'ph ; beaucoup plus âgée que ses
Murs, étant née d'un premier mariage
1 ' Nicolas Clary, avec Marie-Gabrielle
Tiechon.
Le général comte de la Redorte était
voue le neveu et non pas le hemi-frère
>s reines d'Espagne, de Suède, et de
ii baronne de Saint-Joseph.
(Voir l'acte de décès de son fils Jo-
îeph-Charles^Maurice, comte Mathieu
de la Redorte, ancien pair de France,
mort à Paris le 21 janvier 1886).
MARTIN DE LA JîASTIUE
La notice que nous avons publiée
sur la famille. Martin de la Bastide
(n«> de février, col. 79) est extraite de
notes recueillies par M. René de la
Bastide de Parcoul, conservées dans
ses archives du château de Purcoul.
Nous n'en devons à M. de Saint Saud
que la communication.
Distinctions Honorifiques
Marquis de Grangks de St roèhes
Par décret du 8 mars dernier, M. le
marquis de Granges de Surgères a été
nommé Grand-Officier de l'Ordre pon-
tifical du Saint-Sépulcre, et par bulle
du 29 du même mois» il a été admis
dans rOrdre de Malte comme cheva-
lier d'honneur et de dévotion.
M. LÉON DE MOIDREY
M. L. de Moidrey vient d'être élevé
par S. S. Léon XIII à la dignité d<3
commandeur dans l'Ordre pontifical de
Saint-Grégroire-le - Grand eu récom-
pense de la part octive qu'il prend à
Torpranisation des pèlerinag-es en Ter-
re-Sainte.
M. de Moidrey, ancien avocat f^-éné-
ral, était déjà chevalier de la Lésion
d'honneur, commandeur du Saint-
Sépulcre, chevalier de Saint-Grég-oire.
156
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
156
Notes d^Ëtat civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE MARS
ET RAPPEL DBS MOIS PS^âOBNTS
Armand - Etienne - Alexandre- Marie
de Batz , lieutenant au 20® chasseurs à
cheval avec Emilie d'Antoine de
Taillas, fille de Alexandre d'Antoine de
Taillas et de Marie de Bimard.
Le mariag-e a été célébré dans les
premiers jours du mois de mars, en la
cathédrale de Grenoble. Les témoins
étaient, pour le marié, son frère le ba-
ron de Batz et son oncle M. Delbreil,
ancien sénateur ; pour la mariée : son
beau-frère le vicomte de Brunet et son
cousin le comte de Bimard.
La maison de Batz, très ancienne
dans le Gondomois, paraît originaire
du Béarn. Elle possédait les baronnies
de Trenquelléon de Mire poix et de
Gajean, en Albret et prouve sa filiation
suivie depuis noble Raymond de Batz,
écuyer qui, le 1®' juillet 1490, obtint
une attestation de sa noblesse, faite en
la baronnie de Batz, au pays de Cha-
losse. Elle a donné un chef d'escadre
des armes navales, des capitaines
d'hommes d'armes, des chevaliers de
Saint-Louis etc., et ses membres sont
qualifiés depuis 1670, baron de Tren-
quelléon et de Mirepoix.
Partie au 1 de gueules^ à un saint
Michel de carnation^ habillé d'argent à
la romaine perçant d'une lance d'or un
dragon au naturel ; au 2 dazur au lion
dor^ posé sur un rocher d* argent de 5
coupeatuc.
La famille d'Antoine de Taillas est
issue de François d'Antoine, sieur de
Taillas, conseiller au parlement de
Provence, mari de Anne d'Agoult,
vers 1650. François- Alexis d'Antoine,
seigneur de Pierrerousse et du lieu de
Gordes fut reçu secrétaire du roi en la
chancellerie près le parlement de Pro-
vence, le 25 mai 1731.
Son fils aîné, seigneur de Blions et de
Taillas en 1770 épousa une fille de
François da Nantes, seigneur de Pierre-
don et de Montmeyran. M. d'Antoine
de Taillas, officier de gendarmerie à
Gap, mort depuis quelques années
épousa à Tallard (Hautes-Alpes) made-
moiselle Faure de Vercros et fut l'aïeul
de la nouvelle mariée.
D'argent^ à la bande de gueules char-
gée de S étoiles dor.
i/«o;i- Jules de Mazenod, capitaine
de frégate, chevalier de la Légion
d'honneur, avec Marie-rÀe^-^Ae-Marthe-
Charlotte-Eudoxie Hutteau d'Origny,
fille de Antoine Hutteau, vicomte d'Ù-
rigny, et de Hyacinthe de Maillé de la
Tour Landr3\
Le mariage a été célébré à Paris, en
l'église de Saint-Augustin, le 19 mars.
La famille de Mazenod, originaire
de Saint-Chamond, vint se fixer à Lyon
où Marc-Antoine Mazenod fut nommé
échevin en 1658, et requit le 30 décem-
bre 1660, un certificat d'échevina^e.
Elle s'est divisée en trois branches,
dont l'une est représentée par le nou-
veau marié; une autre par le comte d«»
Mazenod, marié à Mlle de Virieu, et
par le vicomte de Mazenod, marié à
Mlle de Saignard de la Fressange. La
troisième, aujourd'hui éteinte, était, il
y a quelques années, représentée par
Mgr de Mazenod, évèque de Marseille,
où il avait succédé au siège êpiscopal
de son oncle paternel, et par la mar-
quise de Boisgelin, mère du marquis
Raymond de Boisgelin.
Jn
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
158
iïazur^ à 3 molettes 6C argent; au
f- f a^or^ chargé de 3 bandes de gueules,
La famille Hutteau d'Ori^ny est ori-
ginaire de BretagTie; quatre frères,
\M. Hutteau d'Origfiiy, et Hutteau
'/Ury, fils d'un député aux Etats fféné-
r.ri\, avocat des six corps marchands
.e Paris, reçurent du roi Louis XVIII
:e.^ lettres portaut anoblissement, don-
i^cs le 24 septembre 1814.
Le vicomte Hutteau d'Origny, gen-
i homme de la Chambre du roi Char-
ma X, conseiller d'Etat et ancien
îLaire du x® arrondissement de Paris,
-us la Restauration, était le bisaïeul
i la nouvelle mariée.
Lcar/ele\ aux î et 4 d^azur à 3
'iodes d*or ; au.v 2 et 3 d^argent, à la
l'oix ancrée de gueules.
Devise : Deo et Régi fides impavida.
^«^M^<V^'V^'W^^\A/^'\^
Gaston -Charles -Emile de Bonne-
iiose, lieutenant au 30* régiment d'ar-
::i>rie, fils de Charles de Bonnechose,
îjseiller référendaire à la cour des
rjiptes et de Madame de Bonnechose,
L»:^ Scheidecker; petit neveu du cardi-
uil de Bonnechose, avec Lucie-
virieaae Cottier, fille de feu Maurice
' Miier et de M™% née de Bernard de
Montbrison.
Lp mariage a été célébré à Paris le
il mars en l'église protestante de l'Ave-
uue de la Grande Armée.
Les pasteurs Dhombres et Stapfer
-:n:iaient.
Les témoins du marié étaient : le
> icomte Edouard Portails et M. Schei-
i'cker, ses oncles; ceux de la mariée :
le comte Paul de Pourtalès, son beaa-
t>re et Jacques de Montbrison son
Mism.
La comtesse Paul de Pourtalè.s est la
î'iur aînée de la mariée.
La famille de Bonnechose est connue
•i'^puis 1292 en Normandie, où elle a
VOîsédé de nombreux fiefs. On voyait
les armes de cette famille aux vitraux
de la Sainte-Chapelle où, dit-on. Saint
Louis aurait permis de les placer en
considération de services rendus.
Elle compte de nombreux officiers,
dont un lieutenant-colonel, des cheva-
liers de Saint-Louis et à notre époque,
Henri-Marie- Gaston, cardinal de Bon-
nechose, archevêque de Rouen, primat
de Normandie, commandeur de la
Légion d'honneur, né le 30 mai 1800,
mort le 25 octobre 1883.
If argent^ à 3 têtes de sauvages^ ari^a^
chées de sable, posées de front.
Devise : Fide ac virtute.
Jean-Marie-Armand Bonin de la
Bonninière, comte Jean de Beaumont,
capitaine de cavalerie détaché au mi-
nistère de la guerre, second fils de
Léopold-Andrc-Jacques de Bonin de la
la Bonninière, marquis de Beaumont
et de Louise de Gallet de Montdragon,
avec Mlle Lefebvre de Laboulaye, fille
de M. Lefebvre de Laboulaye, ambas-
sadeur de France en Russie, et de
Mme de Laboulaye née Calon.
Le mariage a été célébré à Paris en
l'église de Saint-Pierre-de Chaillot le
22 mars. Les témoins étaient, pour le
marié: le général de division Loizillon,
commandant le l®»" corps d'armée et le
comte de Beaumont, son oncle ; pour
la mariée : ses oncles M. Calon, consul
général de Danemarck, et Pierre- Vic-
tor Lefebvre de Laboulaye.
(Voir pour la famille Bonin de la
Bonninière de Beaumont, les Bulletins
de 1886, col. 695; 1887, col. 226 et
486; 1888. col. 625 ; 1889, col. 547). Le
comte Guillaume de Beaumont, frère
aîné du marié a épousé Caroline d'Hé-
nin d'Alsace ; il a deux frères cadets :
Philippe et Pierre.
Son oncle Jacques, comte de Beau-
mont a épousé Denise de Gallet de
Montdragon, (sœur de sa mère), dont il
a le comte Karl de Beaumont, marié h
159
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
160
Henriette de Boisprelia; René, marié
a Marie - Pauline Chrestien de Tré-
veneuc, et Hélion de Bcaumont, non
marié.
D'azur^ à la fleur de lys d* argent.
Devise : Virtute comité sanguine.
La famille Lefebvre de Laboulaye a
pour auteur un président des Tré-
soriers de France au bureau des finan-
ces de Montauban sous Louis XV, dont
le fils fut notaire du roi Louis XVI,
Cette famille a donné de nos jours un
publiciste distingué, membre de Tlns-
titut (Inscriptions et Belles lettres^ pro-
fesseur au collègue de France, dont le
fils, qui est le père de la mariée, est
ambassadeur de France en Russie.
DECES DU MOIS DE MARS
RT RAPPBL DES MOIS PRÉCtfDBNTS
Louis-Marie-Charles de Bodin, comte
de Galembert, est décédé au château de
Parpacé, à Tâgre de 78 ans, dans le
mois de décembre; né à Vendôme le
15 juin 1813, il avait épousé le 25 août
1844, Edwarde-Valentine Berthemy,
fille du général de brigade Auguste
Berthemy, chevalier de l'Empire.
Il laisse de fce mariage : 1. Charles-
Marie-Roger de Bodin, vicomte de Ga-
lembert, chef d'e.«cadronsau 16°*^ régi-
ment d'artillerie, marié le 8 juillet 1873
avec Adrienne de Voisins-Lavernière,
dont un fils et une fille; 2. Louis- Jo-
seph-Marcel de Bodin, baron de Galem-
bert, marié le 15 janvier 1884 à Marie-
Thérèse de Champeaux de la Boulaye ;
3. Paul-Marie-Edouard-Gabriel, né en
1853; 4. Henry-François-Gaspard, né
en 1857, officier d'infanterie ; 5. Pierre-
Marie-Gustave, officier aux douanes
impériales maritimes chinoises à Shan-
gaï; 6. Marie- Angélique-Geneviève,
mariée le 12 juillet 1876 au comte de
Mainville.
(Voir pour la famille Bodin de Bois-
renard et de Galembert, le Bulletin de
1889, col. 231. Le défunt était le chef
de la branche de Galembert.)
If azur ^ au chevron cTor^ accompagné
de 3 roses de même; an chef d'argent
charge' de 3 merlettes d'azur.
^S^^^0^^^^*^*^^^*^^*^0^*
Maxence, marquis de Chalvet de
Rochemonteix, professeur à la Sor-
bonne, membre de la Société de géo-
graphie, est décédé, à Tàge de 44 ans,
à Paris, où ses obsètiues ont été célé-
brées le 3 janvier, en l'église de Saint-
Germain-des-Prés.
Il était fils de Léon de Chalvet, com-
te de Rochemonteix et de B. Boucheron
de LécheroUes et neveu de Jacques-
Henri- Adolphe de Chalvet de Roche-
monteix, chevalier de Charles III, et
du B. P. de Chalvet.
Il avait épousé Marie Corbin de Man-
goux, dont il laisse trois fils : 1. Jean ;
2. Guyot; 3. et Gaston de Rochemon-
teix.
La famille de Chalvet de Rochemon-
teix, fort considérée en Auvergne,
est connue dans cette province depuis
le XII® siècle. Elle a donné un chanoine
de Brioude en 1305.
Jean de Chalvet, de la ville de Sa-
1ers, fut père de :
Antoine de Chalvet, seigneur de Ro-
chemonteix, en 1533, dont le fils :
Guyot continua la branche aînée et
eut lui-même deux fila : a. N..., tige
des comtes de Vernassal, aujourd'hui
éteinte, à laquelle appartenaient Maxi-
milien de Chalvet, lieutenant-général
* en 1734 et son fils Henri, brigadier
LE BULLETIN HÉRALDigUE DE FRANCE
162
' ^ armées du roi en 1744 ; b, Antoine,
it'Mirdes seiffneurd de Cayre, Nas-
t'tic, etc., maintenus en 1668, d'où la
::i!icbe existante;
Mathieu, fils aîné d'Antoine, prési-
nt aux requêtes du Purlemeut de
T'Ulouse en 1573, dont la branche
oipte un gentilhomme de la cham-
r^ «le Louis XIV ; un sénéchal de Tou-
'i>e, un chevalier de Malte, un dé-
: ::é de la Haute-Garonne en 1822 ;
ie s'est éteinte dans notre siècle.
I^ gueules^ au lévrier rampant cVar-
'\i crdleté de gueules. La branche de
' 'istrac, brise : Ù'un chef cousu d'a^
n\fhargé de 3 étoiles d'or; la bran-
> de Yernassal : D'azur, à la bande
'■'/\ chargé de 3 croix pattées de gueu-
« fj' compagnies en chef d'aune tcte de
'> i et en poi7ite d*une rose iigée et feuil^
' d'argent \ parti de gueules au lion
.'•••njnx* : à la bordure d*or.
^^^»^^^^^^/^^^^»^^
Joseph de Solagres, fils cadet de feu
Voriel- Louis, comte de Solages et
Elisabeth de Courtarvel, est décédé à
':;e de Mans, dans les premiers jours
'• 1 mois de février.
Il avait pour frère aîné le marquis de
"j^a^es, député du Tarn, veuf de Marie
î.-iile, et pour sœur Alix-Elisabeth de
claires, mariée en 1880 à Paul-Fran-
is de Pierre de Bernis.
•Voir pour la maison de Solages les
Il // fen* de 1886, col. 660; 1888, col. 40,
n% 488.)
Earteléy aux 1 et 4 d'azur au soleil
"or agissant^ qui est de Solages ; auoc
' 't 3 ttazur^ à 3 rocs d'échiquitr a'ar^
>^<|ui est de RobaL
lït^vise : Sol agens.
^»MM^««>^^^WW^%«W»
Blanche de Villeneuve -Bargemon,
-aniuise douairière de Sufiren est dé-
»rJee à Toulouse où ses obsèques ont
*'^ célébrées le 14 février,
Elle était la fille aînée de Louis-Jo-
seph-Armand-ii7^éûr-Alban vicomte de
Villeneuve Bargemon et de Marguerite
de la Myre qu'il avait épousée en 1857.
La défunte était veuve de Auguste-
Henri-Palamède marquis de Suffren,
dont elle a eu : P André de Sufiren,
officier au 47™" de 1 gne, tué à Reis-
choffen; 2^ Auguste, marquis de Suf-
fren, marié avec M"^ de Clauselles;
3° Pierre, comte de Sufireu ; 4" Marie-
Jeanne-Valérie, mariée au comte de
Boigne; h^ la marquise d'Aymar de
Chateaurenard; 6° la comtesse de Pins;
7^ Geneviève, mariée en 1886 avec
Amalric marquis de Cugnac, décédée
il y a environ 3 ans.
(Voir pour la maison de Suffren le
Bulletin de 1886, col. 486.)
If azur ^ au sautoir d'argent^ cantonné
de 4 têtes de léo^iard d*or.
(Voir pour la maison de Villeneuve
les Bulletins de 1886, col. 362, 497, 605;
1888, col. 651; 1890, col. 300.)
De gueules^ fretté de si.r lances d'or^
accompagnées de petits écussons de mê'
nie^ semés da^is les interstices^ et sur le
tout^ un écu d*azur à une fleur de lys
d'or.
Devise : Perhœc regnum et imper ium.
Raphaël de Vielcastel, appelé le comte
de Vielcastel, ministre plénipotentiaire,
ancien secrétaire d'ambassade au Brésil
et à Mexico, est décédé à Paris le 21
février.
Il était le 3« fils du baron de Vielcas-
tel et de M*'® de Crémoux. Les deux
frères qui lui survivent sont : 1. Ama-
nieu; 2. et Ulrich, ancien secrétaire de
légation au Japon et en Perse. Leur
père était cousin-germain des trois
frères : 1. Horace; 2. Louis; 3. et Vic-
tor de Vielcastel, dont la sœur Caroline
est morte, non mariée, il y a une di-
zaine d'années.
163
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
11
Horace, comte de Vielcastel, avait
épousé Bonne de Lasteyrie du Saillant,
sa cousine, dont il eut un fils, Edouard,
et une fille, Cécile, morte non mariée
le 18 février 1888.
Edouard» comte de Vielcastel, ancien
secrétaire d'ambassade en Russie, dé-
cédé, avait épousé M"« Couffin de Mé-
rouville, dont il a laissé deux fils :
Louis et Pierre ; et une fille, Bonne^
Théodora- Cécile-Marie-Charlotte de Viel-
castel, mariée le 31 janvier 1891, avec
iîen^-Paul- Marie Gosse de Serlay, lieu-
tenant d'infanterie, fils du général ba-
ron de Serlay, commandant la brigade
de dragons, à Lunéville.
Marie-Damaris de Salviat de Viel-
castel, appartenant à une branche col-
latérale, ép. : 1« N... Philippot de Tayac,
dont un fils, Jean-Bernard-Joseph, qui
a été sous-préfet de Sceaux avant 1848,
mort sans enfants, et une fille, mariée
avec Gérard de Blanchaud, dont posté-
rité; 2° à Augustin-Louis comte de Bé-
rengerde Caladon, dernier représentant
d'une ancienne famille du Bas- Langue-
doc, mort en 1857 ou 1858, dont elle
eut quatre filles : 1. Félicie, mariée à
Jacques du Chaylard, dont postérité;
2. Charlotte-Joséphine-CeVff^^mtf, ma-
riée à Philippe de Ségur, dont : Féli-
cie, mariée avec Fernand de Nadal; 3.
4. et deux filles mortes religieuses.
Cette famille est encore représentée
en Périgord par une branche qui avait
pour chef le baron de Vielcastel, décédé
il y a quelques années, fils du baron de
Vielcastel et de M"«d'Abzac, marié avec
M^'* de Lisle, dont il a eu : Donat et
Félix. — Résid. château de la Roussie,
par Sarlat.
(Voir pour la famille de Salviac de
Vielcastel, les Bulletins de 1887, col.
665; 1888, col. 163; 1891, col. 79. La
notî ci-dessus rectifie quelques confu-
sions de prénoms qui se sont glissées
dans les notes précédentes).
De gueules^ à la tour donjonnée de
trois tourelles d'or.
Devise : Quàm vêtus est castrum cuj\
nescitur origo ; trad. libre, dont on
fait une devise ou dicton : Il est u
viel ce castel que les siècles Vont vu rk
Micheline de Champeaux, comtessi
Georges de Pennautier, née en 18oÇ
fille de Ludovic-Marie-Dieudonné d<
Champeaux et de Zoé Yermolotf (tilli
du général Michel YermoloflF) est décé
dée à rage de 33 ans. vers le 28 W
vrier, au château de Villeneuve, dani
la Côle-d'Or. Ses obsèques ont été célê
brées le 3 mars en l'église d'Essey.
Elle avait épousé le 22 avril 187^>
Georges de Beynaguet, comte de Pen^
nautier, et avait perdu il y a 18 moii
un fils de dix ans.
La famille de Beynaguet a été main*
tenue dans sa noblesse en Guienne le
7 février 1667, par M. Pellot, intendant,
Ses preuves remontent à N... Beyna-
guet ou Benaguet, secrétaire de Jeanuti
d'Albret en 15()2. Elle a donné dans le
cours du XVI® siècle : un capitaine de
50 hommes d'armes ; un page du ré-
gent en 1722, capitaine au rcgimeut
d'Orléans en 1735; un directeur géné-
ral d'artillerie aux armées de la Hol-
lande et de la Belgique, des chevaliers
de Saint-Lazare et de N.-D. de Mout-
Carmel, de Saint-Louis, etc. Elle a pos-
sédé les seigneuries de Saint-Pardoux
et du Mezel en Auvergne et celle de
Pennautier en Languedoc.
If argent^ à la canette de sahle^ bec-
quée et memhrée de gueules^ nageant sur
U7ie rivière de sinople; au chef coffsu
d'or à 3 lozanges de gueules.
Devise : Cara juitria^ carior libertas.
La famille de Champeaux de la Bou-
laye de Vauxdimes et de Verbielle en
Bourgogne a déjà fait dans le Bulletin
de 1890, col. 36, Tobjet d'une notice
que nous croyons devoir rectifier sur
quelques points : Jean de Champeaux
fut du nombre des messagers envoyés
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
166
,.'4 janvier 1357 par Jean !•% roi de
-in:e, prisonnier en Ang-leterre, au-
? -le son fils le duc de Normandie,
;: lui faire connaître le traité qu'il
>'i:î fait avec le roi d'Ang^leterre; Jean
' hampeaux, petit-fils d'autre Jean
" • iiampeaux, chevalier, fig*ure dans
. • liiontre à Chaumont en 1471 ; Denis
^ (hampeaux, né vers 1630, fut
i:vu d'un office de conseiller du roi,
eur des g'ag'es des conseillers secré-
. vs du roi au parlement de Bourg^o-
;.-• en 1691 ; Jeanne de Champeaux,
' uieuse de la Visitation, mourut en
. ur de sainteté. Celte famille a pro-
.:t plusieurs officiers, chevaliers de
.l'jt-Louis et de la Légion d'honneur.
fj'/i »
fizur, au cœur (V argent^ accompa-
' de 3 étoiles d'or^ 2 et 1,
Ii'rvjse : Hiic j}ax mea^ qui est l'ana-
Timme de son nom.
'es armes diffèrent de celles de la
Mce du Ihilletin d? 1890, ainsi que la
vi-e, qui devaient appartenir à une
:tre famille du même nom.
Louise- Anne - ^xkz^xmQ'Gabrielle de
ii :uanet de Lestrange, baronne de
V::iuls de Montfleury, est décédée au
Pi;y 1 Haute-Loire), à l'âge de 77 ans, à
\ îiQ du mois de février.
Llie était fille de Louis- Antoine de
winanet, marquis de Lestrange et
i i'/dsa Ferrus de Plantigny ; elle avait
:'>usé en premières noces Joseph-Aimé
^iaîhussier de Mercœur, dont elle avait
u une fille unique : Anne-Marie-
'■'uise, mariée le 14 avril 1856 avec
Marie-Joseph--4na^o^e de Cassaigne de
l-aufort, marquis de Miramon-Far-
-Ties: en secondes noces elle avait
-^l'iiaé le 16 mars 1846, Jean-Baptiste-
Lrîis baron de Vinois de Montfleury,
nseiller général de la Haute- Loire,
"Il 1W8, dont elle n'a pas eu d'enfants.
La famille de Vinois, comtes de la
^.èi.'^ue, barons de Montfleury, sei-
gneurs de Vignols etc., est fort an-
cienne et originaire du Forez.
Elle a donné plusieurs échevins à la
ville de Lyon. Claude, co-seigneur d'A-
rigny était élu du Lyonnais en 1539 et
Gilles, conseiller de ville à Lyon en
1558; Antoine avait occupé le même
office en 1520.
Jacques de Vinois était chancelier
garde des sceaux du comte de Forrz
en 1454, et Jean de Vinois, écuyer, fut
maître d'hôtel de Jean, duc de Bour-
bonnais et d'Auvergne, et fut pourvu
par lettres de ce prince du 15 janvier
1458, de la charge de capitaine-châte-
lain de Sury-le-Bois, que ses descen-
dants occupèrent successivement jus-
qu'en 1522.
Elle se fixa au pays de Craponne, en
Velay, en la personne de François de
Vinois, écuyer ; Pierre de Vinois, che-
valier de Tordre du roi, gentilhomme
ordinaire de sa chambre, prévôt des
maréchaux de France en Forez et
Roannais, vivait en 1645 ; Antoine était
capitaine au régiment Royal-infanterie
en 1711 ; Claude, capitaine de chevau-
légers en 1672 ; Jacques, sous-lieute-
nant au régiment de Vexin en 1690;
Caprais, capitaine d'une compagnie de
dragons à la même époque ; Jean-Genis
fit en 1722 ses preuves pour les pages
de la grande écurie du roi; Marie-Ray-
mond, capitaine au régiment d'Auver-
gne en 1760 ; Caprais-Hippolyte, servit
dans les gendarmes de Lunéville, dits
gendarmes rouges, prit part au siège
de Lyon et fut fusillé à 26 ans, le 5 dé-
cembre 1793 dans la plaine des Brot-
teaux . Raymond-Noël-Marie-Hippoly te
son 3'"« fils, épousa le 31 mars 1818,
Marguerite-Gabrielle-Zulina Morel de
la Colombe, dont il eut : 1° le mari de
la défunte décédé à Hyères sans posté-
rité le 10 décembre, institunnt pour
héritier Gabriel -Jules, son frère; 'i° Hip-
polyte • Michel - Gaspard , mort sans
alliance en 1861; 3<^ Gabriel-Jules ba-
ron de Vinois de Montfleury, député de
167
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
la Haute -Loire à P Assemblée nationale
en 1871, conseiller général et membre
du conseil des Beaux-Arts, etc., marié
le 9 février 1851 à Honorée -Marie-Ma-
tliilde deChâteauneuf Raudon du Tour-
nel dont trois fils et une fille, mariée
en 1879 avec Albert MirondeTEspinay.
Le mari de la défunte est l'auteur
de V Histoire des gtœrres de religion
dans le Vêla g,
D^or^ au cep de vigne de sinople \ au
chef de gueules^ chargé de 3 coquilles
d'or.
La famille de Romanet, originaire
de Vivarais, est connue dans cette pro-
vince depuis Just de Romanet marié
en 1450, avec Pierrette de Beaulieu.
Ses descendants ont possédé la sei-
gneurie de la Porte et Chanelos, et la
baronnic de Beaudiiié dans le Velay.
Ils furent maintenus dans leur no-
blesse par jugement du 27 mard 1670.
En 1743 Antoine-Charles de Roma-
net baron de Beaudiné ép. Catherine-
Claudine de Lcstrange, fille d'Heuri-
César marquis de Lestrange, héritière
de la branche aînée établie en Viva-
rais. Le contrat de mariage, sanctionné
par le roi, autorisa le baron de Beau-
diné à hériter des biens noms et titres
du marquis de Lestrange, son beau-
père, et à en prendre les armes.
Le marquis de Romanet de Lestrange,
maréchal des camps et armées du roi,
prit part aux assemblées de la no-
blesse du Bas-Vivarais en 1789.
Son petit fils -Théodore de Romanet,
marquis de Lestrange, frère de la dé-
funte, cp. en 1845 Caroline de Les-
trange, fille du marquis Alfred de
Lestrange et de Marie-Constance-
Josèphe Herbout, habitant le château
de Chaux, en Saintouge. Une autre
branche de raucienLe maison de Les-
trange, originaire des confins du Li-
mousin et du Périgord, habite la Cha-
rente-Inférieure.
(V. pour la notice sur la maison de
Lestrange les Bulletins de 1890,
582; 1891, col. 546.)
De gueules^ à deux lions adossés d\
surmontés d'un léopard ou lion îéopa\
d'argent passant.
Devise : Vis virtutem fovet.
Albert, comte Beugnot, est dccé
dans sa terre du 1" au 3 mars. Ses o
sèques ont été célébrées à Paris.
Né le 1" septembre 1823, il était 1
fils aîné d'Arthur -Auguste-Charlc
comte Beugnot, pair de France, inem
bre de Tlnstitut, décédé en 18()5 »i
d'Augustine-Clara Rousseau de Saint
Aignan.
Son frère Arthur, vicomte Beugnot
colonel du 8® régiment territorial ei
1884 a épousé Mlle Daru, dont il a
1. Arthur, né en 1870;* 2. Louis, né ei
1874; 3. Claire, née en 1872.
La famille Beugnot a pour auteu
EdmeBeugnot, né 5 Bar-sur-Aube oï
1730, mort en 1788, receveur des do
maines en Champagne, père de : Clau
de-Jacques Beugnot, né à Bar-sur
Aube le 25 juillet 1761, député d.
TAube à rassemblée législative e[
1791, conseiller d'Etat sous l'Empire
créé comte de TEmpire le 24 fèvriei
1809, ministre d'Etat, membre du Con
scil privé et pair de France, sous \i
Restauration, Grand croix de la Légioi
d'honneur, marié à Marguerite Alort*!
et aïeul du défunt.
Ecarteléy aux 1 et 4 d'argent au che-
vron d'or^ acc.mpagné de 3 grappes d-
raisin de sinople ; au 2 d*azur^ à la
charte d* argent ; au 3 d'azur^ à ranrn
d* argent^ en pal.
/V>\/\M^^«^^^»^^>/\^^>
A une Charlotte Cuiller-Perron, com-
tesse Frédéric de la Rochefoucauld, est
décédée à Paris le P' mars à Tàge <lo
83 ans. Elle était fille du générât
Cuiller-Porron, commandant en chef,
aux Indes, de Parmée du Mahrajalj
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
170
.^h-Rao, et avait épousé en 1825,
..les-Frédéric, comte Frédéric de la
..efoucauld, second frère de feVi
Mii ois-Marie-Auguste-Emilien duc
la Rochefoucauld et de la Roche-
. . 'AU prince de Marsillac.
...e lie laissa de cette alliance qu'une
. • : Charlotte-Victoriue-Marie-Fran-
>^Mie la Rochefoucauld, mariée en
' » a Pietro Aldobrandiui, prince de
>3Q père le général Cuiller Perron
M épousé eu premières noces à
.:û, Mlle d'Eridan dont: P Joseph,
i:;c à M"^' Oudiudt fille du maréchal
1 de Reggio ; 2' la comtesse Alfred
. Montesquiou ; et, de son second
ria^'-e avec Mlle du ïrochet ; 3*^ Ro-
r , mariée au comte Olivier de la
liefoucauld, (frère du comte Frédé-
. remarié depuis avec Euphrosine-
.j'usliQeMontgomery;4'* la défunte;
a comtesse de Nansouty ; 6° la vi-
T/eàse Léon de Montesquiou ; 7° le
V Perron, religieux, mort récem-
ut ea Amérique en odeur de sainteté.
'/*s funérailles ont été célébrées le 3
■rs en Téglise Sainte-Clotilde. Le
1.1 était conduit par le prince An-
i.eBorghèse Aldobrandini, fils aîné
: 'lue Salvidti ; le comte Reversera
Undra, fils de l'ambassadeur d'Au-
lie-Hongrie près le Saint-Siège ; le
u e Joseph Lancellotti, fils aîné du
* uce Lancellotti, petits gendres de
* lefunte ; le comte Hippoly te de la
■Woucauld, son beau-frère et par
- «mtes Gaston et Aimery de la Ro-
tfoucauld, ses neveux.
Voir pour la maison de la Roche-
::aul(i les Bulletins de 1879, col.
^1'. 1886, col. 686; 1887, col 236; 1888,
1. 163 et 427; 1890, col. 705; 1892,
■ . %-97).
Bitrelé, (f argent et cTazur^ à 3 chc'
' > K< de gueules^ le premier écime\ brch
"'t fiurle tout,
Devise: Cest mon plaisir, ,
Auguste - Vincent - Pierre - Charles,
comte de Gourcufi", fils de défunts Ma-
rie-Casimir- Auguste de Gourcuff, et
d'Agathe-Joséphine de Kersaint, est
décédé à Paris, le 5 mars, h Page de 72
ans.
Il avait épousé en premières noces,
en 1856, Lucie-Justine-Marie-Mathilde
de Villèle, fille de Jacques-François-
Guillaume-Eugène, comte de Villèle,
et de Lucîle-Adélaïde de Callaghan, et
en secondes, Mlle de Pons. Il laisse le
vicomte Henri de Gourcuff, et une fille,
mariée en 1887, au comte Etienne de
Dreux-Brézé.
(Voir pour l'ancieune maison de
Gourcufl:, en Bretagne, les Bulletins de
1887, col. 85).
" Wazur^ à la croix paltée â^ argent^
chargée en cœur d'un croissant de
gueules.
Amélie Haugoumar des Portes, com-
tesse Edmond de Carné-Marcein (fils
aîné de Louis, comte de Carné Marcein,
membre de TAcadémie française et de
Caroline du Marhallach), est décédée du
5 au 10 mars au château de Kciouzien
à Tâge de 40 ans.
Elle avait épousé en 1880 Edmond,
comte de Carné-Marcein, veuf en pre-
mières noces de Théodora de Boisgué-
henneuc, dont il a eu une fille, Marie,
Elle laisse de son second mariag9: un
fils Charles et une fille, Emilie.
(Voir pour la notice et les armes de
la maison de Carné les Bulletins de
1886, col. 612 et de 1892, col. 118).
La famille lïaugoumar des Portes,
bien que déboutée à la reformation de
1669 est néanmoins ancienne en Bre-
tagne où elle paraît dans les réforma-
tions et montres de 1423 à 1469. Geof-
froy Haugoumar et son fils vivaient
en 1423; Jean Haugoumar prêta ser-
ment au duc de Bretagne parmi les
nobles de Jugen en 1437; plusieurs
membres de cette famille ont été com-
171
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
n
mandants de la milice bourgeoise de
Lamballe, depuis 1623.
Le gueules^ au chevron d'argent^ ac*
compagne de 3 lozanges de même ; aliàs :
D* argent à 3 fasces de sinople.
Sophie-Caroline-Jïer5t7/'e Muguet de
Varange, duchesse de Valmy est dé-
cédée à Paris le 7 mars, à Tâge de 92
ans.
Elle était fille de Pierre Muguet de
Varange, receveur général de l'Escaut,
créé baron en 1810 pour sa belle con-
duite au siège de Lyon en 1798, et de
Marie-Caroline de Turdine, et avait
épouse en premières noces Louis-//6?nn
Roger de Cahuzac, comte de Caux,
dont Louis-Sébastien-ZTewri Roger de
Cahuzac, marquis de Caux, décédé en
1889, marié, puis divorcé avec Adelina
Patti ; et en secondes noce?, François-
Christophe-Edmond Kellermann, duc
de Valmy, fils de François-Etienne
Kellermann second duc de Valmy,
lieutenant général, créé pair de France
héréditaire le 29 décembre 1820, et de
Marie-Françoise T'Kindt, dont elle a eu
une fille Henriette-Louise-Frédérique,
mariée en octobre 1858 au prince Car-
raciolo Gmettti, duc d'Atripalda.
François-Christophe Kellemann, ma-
réchal de France, gouverneur général
de la principauté de Hanau, sénateur
et membre du grand conseil de Tempire,
né à Strasbourg le 29 mai 1765, mort
en 1820, issu d'un prévôt des marchands
à Strasbourg en 1700, laissa de Marie-
Anne de Barbé-Marbois : François-
Etienne Kellermann, 2«duc de Valmy,
lieutenant-général, créé pair de France
héréditaire le 29 décembre 1820, marié
avec Marie-Françoise T'Kîndt, dont le
mari de la duchesse défunte.
Coupé ^ au P^ de gueules^ au croissant
d'argent renversé ; au 2 d'argent^ à 3
monts de sinople^ surmontés de 3 étoiles
de gueules.
(Voir pour la famille Muguet de Vi
range les Bulletins de 1888, col. 625 c
lfi89, col. 695). La défunte avait u
frère, Pierre-Marie-Félix Muguet, ba
ron de Varange, ancien receveur ge
uéral, décédé, marié avec Anna-Su
zanne-Louise Bert, décédée en 18Hi
dont une fille la comtesse de Ville
neuve-Guibert, et une sœur: Albin
Muguet de Varange mariée avec Ange
René-Arnauld, baron de Mackau, pai
de France, amiral, ministre de \\
marine en 1843, sénateur, Grand croi^
de la Légion d'honneur, tous deu!
décédés.
Partie au 1^ de gueules au phrni\
d''or, surmonté d'un so'eil de mnnc
mouvant de P angle dextre ; au 2^ coup\
d^or et de sable au lion couronné de /'//'
en Vautre*
Devise : Post fata super stes.
^^%^^»^^^>^^^S0S^^^^^
Claire-Charlotte-Octavie-PaulineQua
trefages de la Roquette, comtesse dtî
Cossart-d'Pspiès, tille d'Anne-Claude-
Anatole Quatrefages de la Roquetlp,
ancien sous-lieutenaat dans les dra-
gons de la Garde Royale et de Pauliue-
Annc-Gertrude Pauon Desbassayn:?,
est décédée au château de Fontaiuc-
Lavaganne (Oise), le 10 mars, à Tà^ie
de 57 ans.
Elle avait épousé le 10 février ISôs
Jean-Baptiste - Marie - Adrien Cossart,
comte d'Espiès, né en 1830, fils aîné de
Jeha'BfLipiiste'Èugône Cossart, vicomti*
d'Espiès, garde du corps du roi, cheva-
lier de Saiut-Ferdinand, et de Marie-
Lom&e-Albine Clérembault de Vau-
dreuil. Elle laisse de cette alliance : 1.
^nr/^o/^-Marie-Louis, né le 5 avril
1860 ; 2. Octave-Marie-Henri, né le 3<)
octobre 1861 ; 3. Louise-Marie-Made-
laine.
La famille Cossart, d'aocienne ex-
traction, originaire du pays de Liège,
se fixa en Picardie en la personne de
Jean Cossart qui s'engagea en 1447
::3
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
174
' .S une des compagaies du duc d'A-
li ou.
François Cossart était gouverneur
i^ Perunne en 1528 ; Adrien fut mestre
. camp en 1552; Antoine était en
^^ lieutenant g-énéral des armées du
i : Charles Cîossart, marquis d'Espiès
uteiiant g'énéral en 1655 et Jean,
Lile d'Espiès, lieutenant général et
. Mud'croix de Saint-Louis en 1770.
La branche aînée a pour chef Louis-
-wioine Cossart, marquis d'Espiès, of-
- .rtv de drag-ons, marié en 1880 avec
.n^a-Maria de Thomassa.
Dans la branche cadette une des
!i.-iues germaines de la défunte a
; usé en 1863 Victor Perrin, duc Bel-
> 1.1 •
fk' gu/ules^ à la croix ancrée d'or
irg^e de 5 ancres d'azur.
Voir pour la famille de Quatrefages
W/î///ea'n de 1889 col. 278, en ajou-
:.t que la branche de la Roquette
: liiie dans le Lyonnais, à laquelle
:iartenait la défunte, a donné des
as^illers à la cour des monnaies.
b^'éf, à 4 hêtres arrachés de sinople.
Devise : Laus parentibus.
^wwx^»v^»vx^\<W*
Marie-ifar^weri7ff— Laurence -Valen-
: ae de Montalembert, marquise d'Or-
z^^rion, est décédée à Saint- Raphaël
i^au 11 mars. Elle était fille de
-irit-Jacques- Arthur comte de Monta-
: " Hert, colonel, tué à l'ennemi en
^59 et de Juliette- Léonie- Valentine de
/ioLecbouart, et avait épousé le 11
^ billet 1874 Emmanuel -Marie -Fran-
cis de Paule Le Fevre, marquis d'Or-
^'.ssoa, colonel, attaché au ministère
•^lagaerre, dont elle laisse sept en-
■iats.
La famille Lefebvre ou Le Fevre d'Or-
laesson, originaire de Picardie, a pro-
duit d'illustres magistrats, des admi-
liiâtrateurs, des offîciers. Elle a pour
'l'iteur un notaire secrétaire du roi
(1509), et donné un intendant d'Auver-
gne, des chevaliers de Malte (1669-
1712), un député de la noblesse de Pa-
ris en 1789.
Le mari de la défunte était le fils
aîné de feu Emmanuel-Marie-Francois
dePauleLeFevre,marquisd'Ormesson,
et de Marie Philippine de Namur d'El-
zée. Son frère cadet, Olivier-Gabriel-
Francois de Paule, comte d*Ormesson,
ancien préfet, directeur du protocole,
a épousé Marguerite-Marie-Hélène du
Breuil Hélion de la Guéronnière, dont
il a postérité :
D'azur^ à S lys de jardin d'argent^
fleuris d'or^ tiges et feuilles de sinople
posés 2 et 1,
(Voir pour la maison chevaleresque
de Montalembert les Bulletins de 1887,
col. 91 et de 1888, col. 37 et 105.)
Le frère aîné de la défunte, André de
Montalembert est décédé en 1869, sans
postérité de son mariage avec Made»
laine de Montalembert, sa cousine ger-
maine. Ses autres frères et sœurs
étaient :
P René - Marie - Léon, marquis de
Montalembert, officier de cavalerie
(petit-neveu du feu cx)mte Charles de
Montalembert, Pair de France) marié
en 1875 à (îlotilde-Marie de Guesdon
de Beauchesne dont il a deux fils et
une fille ; S*» Jules-Marc-Gabriel-Geof-
froy, comte de Montalembert, ancien
officier d'infanterie, marié en 1877 avec
Alix-Marie-Thérèse de Maures de Ma-
lartic ; 3° Alix, mariée en 1875 avec
Arthur, comte de Lupel.
D'argent^ à la croix ancrée de sable.
Devise : Ferrum fero ferro feror.
^m0^^^f^^^S^*^^^0^^^
Joseph-Ferdinand de Riverieulx, en-
seigne de vaisseau à bord de VAventU'
rier, est mort à Nice, à Tâge de 27 ans,
dans les premiers jours du mois de
mars.
175
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
1
Il était fils de Emile de Rivérieulx,
maire da Trej^-lenon, arrondissement
de Brest, et de Marie de Cayeii, et
petit-fils de feu Armand-Marie-Emile
de Rivérieulx, ancien député du Fi'^âs-
tère élu à TAssemblée constituante de
1848.
La famille de Rivérieulx, Tune des
plus considérables parmi les maisons
consulaires de Lyon, a pour auteur An-
toine Rivérieulx, néà Jalig*ny en Bour-
bonnais, qui se fit inscrire en 1652 sur
le registre de la bourgeoisie de Lyon,
où il fut l'un des recteurs des hôpitaux.
Sa descendance a formé plusieurs
branches :
1° Celle h laquelle appartenait le dé-
funt et qui a donné: Hugues de Rivé-
rieux, capitaine d'infanterie, tué pen-
dant la guerre de la succcbsion d'Espa-
gne; Pierre-Charles, conseiller en la
cour des monnaies de Lyon; Claude,
capitaine d'infanterie dont le fils, lieu-
tenant au régiment d'Escars, mourut
de ses blessures reçues à Rosbach; Ber-
nard de Rivérieulx, seigneur de Jar-
lay, maréchal de camp; Marc- Antoine,
lieutenant de cavalerie au régiment de
la Tour, en 1730; Marc-Antoine de Ri-
vérieulx, qui fit la guerre en Amérique
sous le général de Montcalm, fut deux
ans prisonnier des Pepux-Rouges et
après un voyage dans l'Inde, se fixa à
Brest où il épousa, en 1744, Yvonne du
Verger. Il eut trois fils: 1. François-
Marie, capitaine du génie, chevalier
de Saint Louis et de la Légion d'hon-
neur qui ne laissa qu'une fille, mariée
à M. Defermon ; 2. Marc-Armand, ca-
pitaine d'artillerie, qui n'eut que deux
filles; 3. Antoine-Marie de Rivérieulx,
enseigne de vaisseau, père d'xVrmand-
Marie-Emile, ancien député en 1848,
d'où la descendance actuelle.
2** La branche de Varax, restée en
Lyonnais où elle a pour chef le comte de
Varax, venue d'Etienne de Rivérieulx,
seigneur du comté de Varax, Marcilly,
etc., recteur des hôpitaux de Lyon,
reçu secrétaire du roi le 20 avril 171 i
Elle a donné: Hugues de Rivérieul
de Varax, président en la cour de
monnaies, lieutenant en la sénéchauj
sée, prévôt des marchands de la vill
de Lyon (1735-1745), père de 11 en|
fants , entr*autres : François-Claude»
capitaine au régiment du Lyounaid
chevalier de Saint Louis, monta su
réchafaud révolutionnaire en 1793
Jean-ClauJe, frère aîné du précédent
officier au régiment d'Escars, mortcg
lement victime de la Révolution e
1794; deux de ses fils, officiers, fureu
fusillés au siège de Lyon; Jean-Jac
ques, aîné des deux précédents, capi
taine au régiment de Rouergue, pui:j
dans Tarmée des princes, chevalier d
Saint Louis, adjoint au maire de Lyon
maire de Vaise de 1817 à 1830, conseil
1er général du Rhône a continué 1
filiation d'où la descendance actuelle.
3® La branche de Rivérieulx de
Chambost, qui a pour chef le comte de
Chambost et qui a donné un prévôt des
marchands de la ville de Lyon (177C-
1778) ; Claude-Antoine,exécuté en 1794;
un mousquetaire du roi; Claude-Marie
de Rivérieulx de Chambost, officier au
régiment de la reine-dragons, cheva-
lier de Saint Louis, député du Rhôue,
mort en 1827; des officiers; un gard(^
du corps du roi, etc.
D'azur^ au croissant d'argent y accom-
pagné en pointe dCune rivière agitée de
même.
Madame de Rivocet, née Louise-
Thérèse-Hj^acinthe Robin, est décédée a
Paris le 15 mars, à Tège de 85 ans.
Elle était veuve de M. Godard de Rivo-
cet, dont elle a eu: 1° la comtesse
Siéyès, déccdée, mère du comte Emma-
nuel de Siéyés, capitaine écuyer à l'é-
cole supérieure de guerre ; du vicomte
Léon de Siéyès; 2« Madame Roger
Firino; 3^ Jeanne, mariée en 1887 avec
Tancrède de Scitivaux de Greische.
r
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
178
Vir pour la famille Godard de
l. :et, \t Bulletin de 1887, col. 418.
1; i-funte avait une belle-sœur Mlle
i ':i7ocet, décédée mariée à M. de la
D Liaiùre et mère de Madame Lucien
iîtudw de Possesse.
l'argent^ au lion de gueules.
^'^O^V>^rf>/W«A«^^A^
weriV're- Jeanne-Marie de Fayet,
i^tpsse Renaud de Cherisey est décé-
' à Paris du 18 au 20 mars, à Tàg-e
22 ans. Elle était fille de feu Gus-
Pierre, vicomte de Fayet, lieute-
-J-colonel d'état-major, officier de
i Légion d'honneur et de Marie-
riune-Victorine de Gaudechart et
lit épousé le 6 mars 1891 Renaud-
tor-Gérard, comte Renaud de Che-
:v?y, fils de (?^rârfrf- Louis -Charles,
lute de Cherisey, colonel d'infanterie
:i retraite, commandeur de la Légion
ioDDeur, chef de la branche cadette
' .<a maison et de Marie-C/aiV^-Char-
•îe d'Hespel.
Voir pour la maison de Cherisey les
kiins de 1890, col. 335, 354 et 400 ;
e 1891, col. 165.)
''^f'pé^ d'or et d^ azur ^ lepremier chargé
«••' lion naissant de gueules^ arme\
'■'iimsé et couronné de même.
Devise : Toujours tout droit.
Voir pour la maison de Fayet les
^<'iiyxns de 1886, col. 521, 522, et de
'^'l, col. 165.)
Dazur, à la fasce d'or, remplie de sa-
. (chargée d*une coquille d'argent entre
' ''oiles Wor et accompagnée en chef
* 'ne levrette courante (fargent^ colletée
'Al r-ollier de gueules^ bordé et bouclé
'"'\ d^ en pointe^ de 3 losanges d'or
%MM^k^^^^^^W^^^^^WN
Marie-Eudoxie de Mac-Mahon, mar-
i'Jise d'Oilliamson, est décédée à
^'ariâ le 21 mars à l'âge de 34 ans,
Elle était fille de défunt Charles-
Henri-Paul- Marie, marquis de Mac-
Mahon (neveu du maréchal, duc de
Magenta), et de Henriette-Radegonde
de Pérusse des Cars, marquise douai-
rière de Mac-Mahon.
Elle avait épousé Joseph-Marie-Do-
nald, marquis d'Oilliamson, fils aîné
de feu Marie-Elie vicomte, puis mar-
quis d'O.lliamsou, et d'Alix-Marie-
Thérèse de Champagne-Bouzey, dé-
cédce.
(Voir pour la maison d'Oilliamson
les Bulletins de 1886, col. 354; de 1889,
col. 87 et 554; de 1891, col 373-4; de
1892, col. 101.;
D'azur, à une aigle éployèe d'argent,
memb7*ée et becquée d'or^ posée sur un
baril aussi d'or^ cerclé d'argent.
Devise: Venture and ^in,
(Voir pour la maison de Mac-Mahon,
le Bulletin de 1886, col. 684.)
L*argent^à3 lions de gueules ^contour'
né s [qMïxs con're passants) ^ Vun sur Vau-
tre^ armés tt lampassés d'azur.
Devise : Sic nos sic sacra tuemur.
Marie-Thérèse Huchet de La Bédoyè-
re, fille de Marie-Corentin Huchet,
marquis de La Bédoyère, capitaine et
chevalier de Saint-Louis et de Marie-
Désirée Le Jeune du Perray de Mal-
herbe, sa 3® femme, qu'il avait épousée
le 13 tioùt 1789, est décédée sans al-
liance, à l'âge de 95 ans, à Rt»nues, où
ses funérailles ont été célébrées en
réglise dé Saint-Sauveur le 22 mars.
Son père, Marie-Corentin Huchet,
marquis de La Bédoyère, avait épousé
en premières noces Reine-Modeste-
Anne Rado de Cournon de Talhouet;
en secondes noces, le 28 mars 1784,
Marie -Charlotte du Hérissier, dont
Louis-Charles-Agathe Huchet, marquis
de La Bédoyère, né en 1785, mort le 8
mai 1863, marié à Olympe de Gondre-
court, dont Charlotte-Geneviève, marié
179
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
181
à Hippolyte-Marie-Charles vicomte de
Farcy de la Ville du Bois.
Sa sœur, du môme lit, Louise-Caro-
line-Cécile, mariée à Heury de Séré,
morte en 1878, laissant plusieurs en-
fants parmi lesquels Marie-Madelaine-
Louise-Philomène de Séré, mariée le
19 février 1867 à Louis-Marie-Stanislaa
du Breil, vicomte de Pontbriand.
La branche aînée de la famille de la
défunte fut continuée par son oncle,
frère cadet de son père, Antoine -Pierre
Huchet, de La Bédoyère mort à Paris
en 1820, dont le petit-fils Louis- Alexan-
dre-Marie, devint marquis de La Bé-
doyère.
La branche cadette, à laquelle ap-
partenait le colonel de La Bédoyère
fusillé en 1815, s'est continuée jusqu'à
nos jours, ainsi que les branches de
Quénetain et de Cintré.
(Voir pour la famille Huchet de La
Bédoyère de Quénetain et de Cintré, les
Bulletins de 1887, col. 36; 1890, col.
226, et 1892, col. 107).
Ecartelé^ aux î et 4 d'argent à 3 hu-
chets de sable ; aux 2 et 3 d'azur à 6
hillettes percées d* argent ^ posées 3^2 et 1.
Devise : Jlonor et Caritas,
Marie-Charle8--&/î> marquis de Roque-
feuil, ancien conseiller général du
Gard, est décédé à Montpellier le 23
mars.
Il était fils de Henri marquis de Roque-
feuil et de Cécile de Mac-Malion, sœur
du maréchal. Le 17 septembre 1855 il
avait épousé Marie de Maubec, décé-
dce sans enfants, le 25 décembre 1886,
à Montpellier.
Avec le défunt s'éteint dans les mâ-
les, la descendance de l'ancienne et
illustre maison de Roquefeuil dans le
Bas - Languedoc, marquis de la Ro-
quette (ér. de 1658) sgrs de Londres,
vicomtes de Gabriac dans les Céven-
nes; barons de la Tour, Grémian et
Cournonsec, de Brisssc et de la Li-
quisse, etc., alliée aux plus ancienne
familles du Bas-Languedoc et distiu
guée par de brillants services militai
res. Cette maison reconnaît pour auteu
Guillaume de Roquefeuil, lieutenan
du roi Jacques d'Aragon en 1250, qu|
suivit ce prince à la conquête dei
royaumes de Valence et de Murcie, el
fut grand amiral de ce dernierroyaume
Guillaume de Roquefeuil eut deux fils
1. Jean, qui continua la descendance
des Roquefeuil en Languedoc; 2. H
Raimond, qui a fait la branche dd
comtes de Peralada, grands d'Espagne!
représentés à la fin du xvii"« siècle paj
Joseph de Roquefeuil, éteints.
Le marquis de Roquefeuil a eu àen\
sœurs, dont l'aînée, Cécile-Marie-//t'/']
rieite^ décédée, avait ép. le comte d^
Chastellier ; et la cadette Marie-/<sa//ea//j
ép. Louis-Marie-Georges comte de Louj
vencourt.
(Voir le Bulletin de 1886, col. 696.)
De gueules^ écartelé par un filet d'o^
à douze cordelières de méme^ trois dam
chaque quartier.
»»0*^0»0^*^^^^^^^^m
Alexis-Jules Pillet-Will, fils du comt^
Pillet-Will et de la comtesse né^t
Briatte, est décédé, le 25 mars, à VH^k
de 20 ans, à Paris, où ses obsèques on
été célébrées le 28, en l'église de le
Madelaine.
Il avait pour frère Frédéric Pillet
Will; et sa sœur Hélène avait épouse,
le l®*" février dernier, le prince de Ta-
rente, fils du duc de la TrémoïUe.
(Voir pour les armes et la notice di'
la famille Pillet-Will, le Bulletin de
1892, col. 91).
««^/^««^M^^^^^M«.ww^
Le comte Régis de la Fare, cn])i-
taine adjudant-major en retrait \ ch«'
valier de la Légion d'honneur, fils nîne
de feu Just-Abel-Eugène, comte de lu
Fare, ancien j^age de Charles X, et
d'Esther Herry de Maupas, est décéd»^
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
182
Auteuil, le 28 mars, à Tâg-e de 40 ans.
Nle31 mai 1852, il avait épousé,
MVvrierl890, Mlle Aimée Logeard,
avîit pour frère cadet Christian,
•)nitede la Fare, et pour sœurs,
-dîmes Félix Lucas ; Auguste Fort,
: an! Dangins de Mont aigu.
v..irpour la maison de La Fare les
'•rts de 1888, col. 177, et de 1889,
.. 91.J
.''>.' j'/r, à 3 flambeaux (aliàs cAflfnrfe/-
• 'for, allumés de gueules^ rangés
a^re.
L'tvise: Lii:r nostn's hostibtis ignîs.
^:cie de Mordaut de Massiac, fille
i-funts Alexandre-Barbe- Adélaïde-
is. comte de Mordant, marquis de
Massiac, chevalier du Saint-Sépulcre,
et d'Agathe- Antoinette Lallemant de
TEstrée, est décédée à Paris le 31 mars,
h Vàge de 57 ans.
Elle était la plus jeune des sept en-
fants laissés par son père.
(Voir pour Tancienne maison de
Mordant de Massiac, le Bulletin de
1890, côl. 203, 279 et 338.)
Ecnrtelé^ aux 1 et 4 de gueules au
sautoir d* argent^ alésé et trèfle^ accom-
pagné de 4 lésants d'o)\ un en chef 2
aux flancs^ Vautre en pointe, qui est de
Mordant ; aux 2 et 3 d*azur au dextro-
chère d'' argent tenant une massue d*or
en pal^ qui est de Massiac.
Devise : Mordens hostem domino fide-
lis,
L. DE ROZEL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE ~ CHRONIQUES
Le Vice-Amiral Coupvent
des Bois
Vu<ru8te-Elie-Aimé Coupvent des
:\nék Dunkerque en 1814 est dé-
:- 1-8 février 1892.
:• :itré dans la marine à sa sortie de
ie polytechnique, il prit part aux
nanfues de Dumont-d'Urville, fut
i^ à Mogador, se distingrua à la
^^* de Bomarsund et fit les campa-
- (le rOcéan Pacifique, d'Italie et
rjine. En 1860 il fut g'ouverneur de
•ton pendant l'occupation. — Promu
tre-amiral, il commanda la station
• Brésil et fut successivement major
^'■ral et Préfet maritime à Chèr-
es'. — Il fut fait vice-amiral en
-' tt mis à la retraite en 188L II est
décédé le 8 février 1892 d'une afiection
pulmonaire.
Le vice-amiral a manifesté pur sou
testament la volonté que ses obsèques
soient aussi simples que possible,
qu'aucun honneur militaire ne lui fut
rendu et qu'aucun discours ne fut pro-
noncé sur sa tombe.
Sa dépouille mortelle a été inhu-
mée dans une sépulture de famille à
Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne).
Du côté paternel, l'amiral tenait à la
famille de Lamblardie (Sarthe), dont
un a été ingénieur fort distingué, lors
du premier Empire, etc.
Le défunt était grand officier de la
Légion d'honneur, commandeur d'Isa-
183
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
1
belle la Catholique et médaillé de
Crimée, etc.
Voici la description de l'empreinte de
son cachet :
D'acur, aie chevron d'argent accom-
pagné de deti.c vtoiles d'or en chef y et
diin cœur de même en pointe.
M. du Bard de Curley
Le 5 mars nous avons vu s'éteindre à
Paray-le-Monial, àg-é de 83 ans, dans
la paix du Seig*neur, une sainte figure
en Jules- Jean -Baptiste du Bard de
Chasans de Curley, né à Dijon, fils et
petit-fils des seigueiirs de Chasans et
de Curley, et de M"* d'Anthès. Par sa
mère il tenait à une des familles les
plus considérables de TAlsace, et par
son père il représentait en Bourg^ogne,
tout ce qu'il y a de grand. Descendant
de Marie de Saumaise de ('hasans
et de Vergy; cette dernière touchait à
la plupart des familles souveraines de
TEurope. Rien de plus modeste que ce
grand chrétien, gentilhomme fort éru-
dit; il avait toute sa vie travaillé à
ramasser une foule de documents sur
le vallon de Vergy et la Bourgogne,
puis formé une belle bibliothèque qu'il
donna de son vivant à la résidence des
Jésuites de Paray-le-Monial. Les RR.
PP. la conserveront comme un pieux
souvenir.
Dans son intimité, Jules de Curley,
se faisait une gloire de sa parenté avec
sainte Jeanne de Chantai, et d'être le
petit neveu de la mère de Saumaise,
que le ciel avait donnée comme supé-
rieure à celle qu'il avait choisie pour
révéler aux hommes les grâces de son
divin cœur, la Bienheureuse Margue-
rife-Marie, Aussi Jules de Curley, a
voulu passer les dernières années de
sa vie et mourir dans la ville du Sa-
cré-Cœur qui lui a acconlé de grauds
regrets. Il laisse dany ce monde une
pieuse femme, compagne de se.i der-
niers jours, un fils jésuite, seul héi
tier de son nom, et une fille M'"® G
rard de la Brelv. En finissant c
lignes, je me permettrai d'émettre
vœu qui était le sien, de voir le ^rai
nom de Chasans, relevé un jour p
un des enfants de ses nombreuses ni
ces, filles de son frère Âlexandr
auquel Paray-le-Monial, doit tant d'
méliorations.
C"' DE Mayol de LriK.
Des Généalogies
Leur utilité domestique et sociah' ,'/
(Suite et lin).
Mais en rendant hommage à ct^t
classe privilégiée de l'ancien régime,
n'en regrette que les vertus et la for
éducation. On ne pourra pas lui repn
cher de désirer le rétablissement d
droit d'aînesse, car il considère Tunir
dans la famille comme un bien prêl*
rable à tous autres et l'égalité de pal
tager comme le plus sûr moyen d'à
surcr cette union. Le droit de testi
même ne lui plaît pas, parce qu'il po
met de modifier Tordre de successio
établi par la loi ou de favoriser certaiï
héritiers au détriment des autres. Cet
thèse rencontrera, M. de Cornulier
sait bien, nombre de contradicteurs.
I Quoi qu'il en soit, il y a beaucoo
à apprendre dans son petit volume : U
généalogistes peu exercés, qui soi
souvent aux prises avec des problèm(
difficiles — origines à fixer, horac
nymes à démêler, branches collatérf
les à rattacher au tronc principal, ct<*
etc., — y rencontreront d'utiles notioi
et des conseils pratiques.
• L^auteur examine une derni<'i
question : la généalogie une fois dn^-
sée, à peu près complète, documentai
(1) Dci géuf-alogies. Leur utiUt^ domrstii{»'
SLciali», etc., pat* le comte Eruest de Coi-imln'
Lnciniërc. lii-12, 5« édition. Orléans, iinp
Uerluison.
\t
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
186
!t il de la conserver en manuscrit?
..inmcnt non, car s'il n'y en a
.::.e copie, elle sera à la merci de
:/^ les causes de destruction, et s'il
A en faire plusieurs, autant recou-
;i rimpression. De cette façon, on
* ' plus sur du texte, et chaque chef
' u'AÏsoa dans la famille aura son
ùplaire, sans préjudice de ceux qui
irmient être mis en librairie à la
: •^itioQ des travailleurs, très friands
- «^s livres imprimés à petit nombre
aiuiant à s'entourer de documents
: ' geare. C'est ainsi qu'on provoque
« r.'ctifications, les communications
.- pièces nouvelles et de reuï^eigne-
. ::^< inédits. On g-arantit ainsi la
^^ivation d œuvres dont M. de Cor-
'T a démontré surabondamment
t:iîté et Ton en facilite le perfec-
.liraent. Une généalogie irrépro-
'• !e, qu'on le sache bien, c'est un
'. presque irréalisable : r«m avis in
i»
Arrêtons nous après avoir seule-
:U effleuré des questions que l'au-
i: a traitées de main de maître : nos
> urs voudront en chercher la solu-
i <ians les pages que nous leur re-
.uiandons avec la certitude de ne
? être aveuglés par l'amitié; nous
a connaissons pas sur ce sujet de
i'' iustructives ni de plus intéressan-
(Revue historique de VOiiest),
La Charte de Beauregard (0
1283
^\\ France la liberté est ancienne, c'est le
ikne qui est nouveau,» disait M'"« de
. s^us le premier Empire. Cette belle pa-
. jii«^liriée par toutes nos traditions bistori-
< (ioit s'entendre principalement des libres
'ulifms qui régispaient nos communes,
•^l'organisation municipale n'aurait rien à
1 Uhntéi et coutumes de la vilh de Beaure-
L (laiii te PéHgord blanc (arrondissement de
envier à notre législation moderne. Déjà dans
les Annales historiques de la ville de Berge'-
rac, nous en avons donné une preuve, avec la
Transaction de iS^23, passée entre les consuls
et le sgr de la ville, sanctionnée par le roi de
France. La charte d'Edouard 1'' roi d'Angle-
terre et duc d'Aquitaine, en 1286, dite Charte
de Beauregard, qui régissait l'administration
de plus de vingt communes de l'arrondisse-
ment arluel de Bergerac, en est une preuve
nouvelle. Nous sommes heureux de mettre
sous les yeux de nos lecteurs ce document im-
portant et inédit dont nous devons la commu-
nication à M. Le Bœuf, notaire à Beauregard :
Edoart, par la grâce de Dieu, roy
d'Angleterre et de France duc d'Aqui-
taine.
A tous ceux qui ces présantes lettres
verront Salut et paix.
Nous voulons que tout le monde sa-
che que par la teneur des présantes
tant pour nous que pour nos succes-
seurs, nous donnons et accordons à nos
habitants de la ville de Beauregard au
diocèse de Périgord les libertés et cou-
tumes qui s'ensuivent.
1^ Que par nous ny par nos succes-
seurs il ne soit levé ny perçu aucun
impôt dans la dite ville, comme il est
d'usage ailleurs, h moins que les habi-
tants ne veuillent bien nous l'accorder
gratuitement.
2*^ — Item, que les habitants de la
dite ville et ceux qui l'habiteront dans
la suitte puissent vendre, donner et
aliéner tous les biens, meubles et im-
meubles à qui ils voudront, excepté à
l'église, aux gens d'église et aux mi-
litaires à qui ils ne pourront vendre
leurs immeubles que du consentement
et sauf le droit des seigneurs de qui ils
relèveront.
3° — Item, que les habitants de la
dite ville puissent librement marier
leurs filles où ils voudront et faire en-
trer leurs enfants à leur volonté dans
la cléricature et dans les ordres sacrés.
40 — lûem^ que nous ny notre baillif
ne pourront faire prendre aucun habi-
tant de la dite ville ny faire saisir ses
187
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
J
biens, pourvu qu'il veuille et donne
caution d'ester à droit si ce n'est pour
pour meurtre ou homicide ou blessure
mortelle, ou autre crime qui emporte
confiscation de corps et de biens.
5° — Item^ notre sénéchal ou notre
baillif ne citeront devant eux que ceux
qui habitent dans la dite ville hors de
ses faubourgfs, pour ce qui se sera
passé dans la dite ville ou ses fau-
bourgs sur la plainte d'aultruy, si ce
n'est pour notre fait et cause.
6" — Ttem^ si quelqu'un meurt dans
la dite ville, ab intestat et sans en-
fans et qu'il ne se présente aucun de
ses héritiers présomptifs, notre baillif
et les consuls de la dite ville, après
avoir fait un inventaire des biens du
défunt, établiront pour commissaire
des dits biens deux personnes de pro-
bité de la dite ville qui les gfarderont
fidèlement pendant un an et un jour,
et si pendant ce temps les héritiers se
présentent, on leur remettra en entier
les dits biens, si au contraire ils ne se
présentent pas, tous les meubles et im-
meubles du défunt nous seront acquis
pour en faire selon nostre bon plaisir,
et quant aux immeubles qui relèveront
d'autres seigneurs, ils leur seront éga-
lement acquis pour en faire ce que bon
leur semblera, sauf les debtes du dé-
funt qui se trouveront bien et légiti-
ment dues, qui seront payées dans
l'un et l'autre cas sans attendre la fin
de l'année.
70 — liem^ nousvoulons que les tes-
taments que fairont les habitants de la
dite ville en présance de témoins di-
gnes de foy soient bons et valables
quoy qu'on n'y ait pas observé les
solennités de droit, pourvu toutefois
qu'on y laisse la légitime aux enfans
et qu'on y ait appelé le curé ou quel-
qu'autre personne ecclésiastique, si on
peut le faire commodément.
8® — Item^ qu'aucun habitant de la
môme ville qui sera accusé de quelque
crime que ce soit, ne puisse être con-
traint, s'il ne veut à s'en défendre ^
la voie du duel, ny qu'il puisse ê!
réputé coupable à cause de ce ref
mais que celluy qui se plaindra
luy prouve le crime de l'accusé, s'i
veut, par témoins ou autre preuve s
vaut Tordre du droit.
9° — Item^ que les habitants île
dite ville puissent acheter ou recev
par donation a emphiteose ou areu
ment de tous ceux qui voudront ve
dre, inféoder ou donner à cens lei
immeubles, excepté l'inféodation t
pelle feudum francale militare qu'ils
pourront acheter ny recevoir que
notre consentement ou de nos succo
seurs.
10° — Kem^ de chaque pièce de tor
de quatre canes ou aunes de lar^o
dix en long, il nous sera payé 4 d
niers seulement d'obliés ou rente
plus ou moins suivant le cas. Cha(|
année h la Nativité de la glorieu
vierge Marie et autant d'acapte
muance de seigneur, et si la dite pi
de terre vient à se vendre l'achetei
nous payera pour lods et ventes
douzième partie du prix, et si les dit
obliés ou rentes ne sont pas pajées a
temps dit, le débiteur nous payera un
de gage ou amende et en outre 1(
dites obliés.
IP — S'il se commet dans la di
ville ou ses appartenances quolqi
sortilège ou d'autres maléfices occulte
ycelle ville sera condamnée à uu
amende par nous ou notre lieutenai
au dire des consuls d'ycelle, et la di
amende sera levée sur la dite ville :?
faux bourgs et preclotures à Tarbi
trage de trois des dits consuls.
12" — Item^ notre sénéchal et bail!
dans la dite ville seront tenus avai
d'entrer en charge de noua jurer et
la dite ville, devant des personnes d
probité d'ycelle, qu'ils se comporteroi
avec fidélité dans le du de leur char;ît
qu'ils rendront justice à un chacun S(
Ion leur pouvoir et qu'ils observeron
('
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
190
S et coutumes de la
Hé approuvés jus-
autres établisse-
ouls de cette ville
les ans le jour de la
Aiilaire et ce même jour
aotre baiilif concuremment
- ^ anciens consuls seront tenus
i.'.'isir ou nommer six autres con-
^ oalholiques parmy les habitants
i:i dite. ville, que nous paroitront
:^ bonne vie et mœurs au profit
i 'lito ville, lesquels fairont, ser-
. t a notre baiilif et au peuple de la
m!1o de bien et fidèlement conser-
• î^ûs droits et gouverner le peuple
V (jue le consulat, qu'ils ne rece-
t aucun prêtant ny service de qui
V soit à cause de leur cbarg-e de
!ils, auxquels susdits consuls la
niunauté de la ville promettra
•aimant son serment de donner
^cil et assistance avec toute obéis-
e sauf cependant en toutes choses
•' droit et celluy de nos succes-
'-: lesquels consuls auront pouvoir
• parer les rues, les voyes publiques
•mîaines et les ponts et de faire des
imauces raisonnables comme aussi
. ie nommer un procureur sindic
: agir au nom de toute la commu-
''■t t^t faire g-énéralement tout ce
la communauté peut et doit faire
^-lin'me; seront autorisés aussy les
' :ousuls de faire sur les habitants
^i <iite ville et de ses fauxbourgs et
.otures les levées nécessaires pour
- utilité commune; et ceux qui jette-
■ des immondices dans les rues
ni punis par notre baiilif et les
'^ dits consuls suivant l'exigence des
\ comme aussy ceux qui auront des
v'ssions ou des rentes dans la dite
• ♦'ux et leurs successeurs seront
lis de fournir aux collectes qui se
" ûUians la dite ville pour son uti-
' tout comme les autres habitants
'^i'x et s'ils étoient refusants notre
baiilif pourroit les y contraindre à la
requête des consuls.
14° — Item^ chaqu'uu des habitants
de la dite ville sera tenu de nous sui-
vre, et notre sénéchal, chaque année
à Tarmée contre nos ennemis, et nous
fournir aide et assistance pendant 40
jours à ses propres dépands, et sui-
vant ses propres facultés; les provi-
sions de bouche qui seront portées
dans la dite ville, pour être exposées
en vente, du dehors ou d'une demy-
lieiie aux environs, ne pourront se
vendre qu'api es avoir été exposées aux
marchés et places publiques de la dite
ville, et si quelqu'un y contrevient, il
sera condamné à 2 sols G deniers d'a-
mende, à moins qu'il ne fut un étran-
ger qui eût probablement ignoré la
coutume du lieu.
15° — Iicm, quiconque en frappera un
autre ou le trainera avec colère a coup
de poing et de pied, sans qu'il y ait
cependant efi^usion de sang, et que
celluy qui sera maltraité ait appelle
du secours, le coupable sera condamné
à 5 sols d'amende et payera au plai-
gnant ses dommages et intérêts sui-
vant ce qui sera avise, si cependant
il y avoit efl^usion de sang, ce coupa-
ble seroit condamné à 20 sols d'amende
envers la justice, outre les dommages
et intérêts de la partie lésée. Si c'étoit
avec une épée, un bâton, une pierre
ou une tuile que l'accusé ait frappé le
pleignant, sans effjsion de sang, et
qu'il y eut clameur de la -part du plai-
gnant, l'accusé seroit condamné eu
20 sois d'amende envers la justice et
dans l'un et dans l'autre cas, aux dé-
pands, dommages et intérêts de la
partie plaignante.
16° — Item, Si quelqu'un en paye
un autre et qu'il soit trouvé coupable
de meurtre de manière qu'il soit réputé
pour homicide, il sera puny par juge-
ment de notre cour et tous ses biens
confisqués à notre profit, sauf ce qui
se trouvera dii à ses créanciers,
191
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
lil
17° — Item^ si quelqu'un dit des pa-
roles injurieuses à un autre d'un esprit
de colère, et qu'il y ait clameur par
celluy qui se trouvera offensé, sera
condamné par notre baillif en 2 sols 6
deniers d'amende et à faire réparation
à Toffensé pour raison de l'offense.
18° — Item^ quiconque s'emparera
de notre bien ou de celluy de notre
baillif, ou qui enlèvera le gage qu'il
avoit été obligé de donner par autorité
de justice sera condamné en 30 sols
d'amende.
19® — Itetn, ceux et celles qui com-
mettront adultère s'ils sont surpris en
flagrant délit, et qu'il y ait clameur à
ce sujet, ou qu'ils soient convaincus
par gens dignes de foy, ou qu'ils ayent
confessé leur crim.c en jugement, ils
seront condamnés chaqu'un on 100
sols d'amende ou à courir la ville nuds
et sans chemise à leur choix.
20*^ — îtem^ celluy qui par colère ti-
rera son épée contre un autre sera con-
damné en 10 sols d'amende et ù faire
réparation de l'offense.
210 — item^ celluy qui aura volé de
jour et de nuit quelque chose valant
2 sols coura la ville avec l'effet volé
suspendu au col, payera 5 sols d'a-
mende et restituera la chose volée au
propriétaire, excepté les fruits dont il
sera usé comme cy après, et si quel-
qu'un vole une chose de valeur, au
delà de 5 sols, pour la première fois, il
sera marque et condamné en 60 sols
d'amende, et s'il se trouve marqué il
sera puni suivant l'exigence du cas par
jugement de notre cour et si quelqu'un
est pendu, pour cause de vol, il sera
condamne en 10 livres d'amende en-
vers nous, si ses biens sont suffisants,
sauf ses debtes, qui seront réservées à
ses créanciers, le surplus sera délivré
à ses héritiers.
(La fin au prccham numéro)
Annuaire de la Noblesse
de France
Le 48° volume de V Annuaire d <
noblesse^ fondé en 1843 par M. Bur<
d'Hauterive, qui a conquis une \)\\\r
si légitime dans la science héraldiqi:|
vient de paraître. Il est publié aujoiii:
d'hui sous la direction du vicomte Al
bert Révérend, connu par des travai:
estimés, dont la compétence dans \
science nobiliaire ne peut que maint!
nir le succès de cette intcressair;
publication.
La nouvelle direction a conservé 1
anciennes divisions du volume auni:r|
et tient ses lecteurs fidèlement n
courant des événements de famille »{•
intéressent le monde nobiliaire. 11 1
annonce pour l'année 1893 une taN]
générale des 49 premières années, (j'
facilitera 1rs recherches dans cette rir -i
collection dont les premiers voluni
sont épuisés.
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La réimpression du Catalogue d
gentilshommes de Bourgogne est sun
presse. Le Catalogue paraîtra dan.- i
courant du mois de juin.
Celui des Chanoines-comtes de hri'u
de le suivra de près.
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FAITE EN 1666 ET ANNÉES SUIVANTES
Par Guy CHAMILLAR
Conseiller du roi eJi ses conseils. Maître des requêtes
ordinaire de son hôtel. Intendant de justice, police
et finances de la Généralité de Caen,
Publiée « in extenso » pour la première fois
Sar un membre de la Société des Antiquaires de
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du XVII* siècle. — En deux volumes in-8», for-
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* at^ ^^^ CHÉRIN
' .*f HlLirAIRE DE 1781 A 1789
- "* T i9 èl^ §oque et ^. de §aTthélemj
^ -
,go : !8 fr.; franco : 8 fr.2S
,;îf DES PBEUVES DE NOBLESSE
*• «cocues pai* d'Hozier
^s Ecoles militaires de 1753 à 1789
PUBLIÉ PAR LES MÊMES
frocb. in-8» : S fr.; franco : « fr. 85
TREIZIÈME ANNEE
LA VIGNE FRANÇAISE
REVUE BI-MENSUELLE
DES INTÉRÊTS VITICOLES FRANÇAIS
ET DE LA DÉFENSE CONTRE LE PHYLLOXERA PAU U-
INSECTiriDES ET LES CÉPAGES RÉSISTANTS
lO fr. par an pour la France; 11 fr. poii!
rétranger. — On s'abonne à Paris,
56, quai des Orfèvres
^
'T
HÉRALDIQUE
^-*.
^ FRANCE
ou
DE LA NOBLESSE
.prie) — Avril 1892
'r.
tables, maréchaux de Fi'ance, lieu-
-orial général de France. Documents his-
o*J6-1701), d'après les nianiiscrils de la Bi-
uiard de la Rochebrochard ; Maison de Charbon-
iinel, archevêque titulaire de Sozopolis (1802-1891).
.jages et décès du mois d'avril 1892 et rappel des mois
iialemberl.
aographie, Chroniques : La Charte de Beauregard, (suite et lin) ;
'•'"es au Sceau de France.
PREMIÈRE PARTIE
j^f^HOWAL GÊÎ^ÉBAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
^^5,SÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE- CAMP
(Suite)
IXS iUKBCHAUX DE FRANCE
dûmité de maréchal de France,
e Id plup»^* ^^ Q^W^^ des Grands
-^!!^rii de la couronne, n'a pas eu,
''''inoriffiae, le lustre et Téclat
: elle » jAaîryna d'ahopd. ainsi <
I II n'est pas aisé de prou-
'avftlene* ^^ ^ ^nselmey vi. p. 615, que
rer, "^ . -^jjîté a été plustot distin-
^^^ ^^ire les militaires que celle de
^iTjee ^j^ La fonction du maréchal
€ était de mener au combat Tavant-
« g:arde de Tarmée dont le Connétable
« avait le commandement. »
Les auteurs, qui ont donné des listes
chronologiques des maréchaux de
^ France, sont loin d'être d'accord sur le
nom des premiers personnag-es qui fu-
rent investis de cette fonction ou di-
g'nité.
Le P. Anselme commence la sienne
dans YHistoire des grands officiers de
la couronne^ avec Albéric Clément, sgr
duMez en 1190.
Pinard, dans sa Chronologie miliûairef
désigne par le prénom de Pierre celui
dont le nom figure dans diverses char-
PRIX DE L'ABONNEMENT AU BULLETIN
France, Algérie et Alsace-Lonraine (12 liyraisons) 1 59 £r. par an.
étranger et Poasessiona coloniales 1& —
Les dix premiers volumes de la collection, comprenant chacun près de
800 colonnes avec tilre et table "1 9 fr. par toI.
Pour les abonnés anciens ou nouveaux 9 —
Tontes les communications relatives à la Rédaction et k l^Administration du
BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées à M. Louis de La Roque,
directeur y 56, quai des Orfèvres, à Paris.
Il sera rendu compte dans le Bulletin de toute publication dont nous aurons reçu deux exem-
plaires.
Xj*AdJiilxxlstx*a,tloxi. tlexit et la disposition de ses atoonn.es an.oiexi8 oti
nou'Foau.x^ la collection dos^ volumes du. BUI^UCI^IN déjèt publiés, aux
conditions ci-dessou.s :
9 fr. le volume^ pris flans nos bareauxs
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DIX VOLUMES SONT EN VENTE
EN VENTE DANS NOS BUREAUX
Cataloooe des Certificats de Noblesse
DÉLIVRÉS PiR CHÉRIN
POUR LE SERVICE MlUrAIRE DE 1781 A 1789
^lii pat (M^. (£. de ^a §o^i et g. de §atthèlemy
Broch. in-8« : 2 fr.; franco : 2 fr.tBS
i^^IMMA
CATALOGUE DES PREUVES DE NOBLESSE
jEiecues par d'Hoziex*
Pour les Ecoles militaires de 1753 à 1789
PUBLIÉ PAR LES MÊMES
Broch. in-8* : S fr.; franco : S fr. SS
TREIZIÈME ANNEE
LA VIGNE FRANÇAISE
RBVUE BI-MENSUELLB
DES INTÉRÊTS VITICOLES FRANÇAIS
ET DE LA DÉFENSE CONTRE LE PHYLLOXERA PAR l.r^
INSECTICIDES ET LES CÉPAGES RÉSISTANTS
\0 fr. par an pour la France; %% fr. potn
l'étranger. — On s'abonne à Pans,
56, quai des Orfèvres
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
HKVLE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Cinquième Volume, — (Nouvelle série) — Avril 1892
SOMMAIRE
-uRE Partie : Catalogue des généraux Français, connétables, maréchaux de France, lieu-
fiinta généraux, maréchaux de camp (suite). — Armoriai général de France. Documents his-
nques. — Armoriai de la généralité d'Orléans (1696-1701), d'après les manuscrits de la Bi-
'iliéque nationale. Cabinet des titres (suite).
'mE Partie : Notices généalogiques : Brochard de la Rochebrochard ; Maison de Charbon-
1 :rn Velay et Monseigneur de Charbonnel, archevêque titulaire de Sozopolis (1802-1891).
- Noies d'Etat-ci vil nobiliaire: Mariages et décès du mois d'avril 1892 et rappel des mois
: o-dents. — Rectification : Montalemberl.
i itME Partie : Variétés, Bibliographie, Chroniques : La Charte de Beauregard, (suite et fin) ;
".'pression des Référendaires au Sceau de France.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES CxÈNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DECAMP
(Suile)
LtS MARECHAUX DE FRANCK
'a dignité de maréchal de France,
^me la plupart de celles des Grands
iers de la couronne, n'a pas eu,
'.> son origine, le lustre et Téclat
elle a eu p.îr la suite. Le nom de
âM'Lal ne désigna d*abord, ainsi que
'Js Tavons dit, qu'un officier de la
-ison du roi ayant autorité sur la
i-alerie. • Il n'est pas aisé de prou-
^^r,dit le P. Anselme, vi. p. 615, que
cette dignité a été plustot distin-
/uée entre les militaires que celle de
«iDnétable. La fonction du maréchal
c était de mener au combat Tavant-
t garde de l'armée dont le Connétable
« avait le commandement. »
Les auteurs, qui ont donné des listes
chronologiques des maréchaux de
France, sont loin d'être d'accord sur le
nom des premiers personnages qui fu-
rent investis de cette fonction ou di-
gnité.
Le P. xAnselme commence la sienne
dans VHistoire des grands officiers de
la couronne^ avec Albéric Clément, sgr
duMez en 1190.
Pinard, dans sa Chronologie militaire ^
désigne par le prénom de Pierre celui
I dont le nom figure dans diverses char-
195
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
19
tes et ordonnances de Philippe- Auguste
de 1185 à 1190.
C'est. à ce même Pierre que com-
mence la Chronologie des maréchaux de
France lieutenants-généraux et maré-
chaux de camp dressée tout récemment
(en 1886) sous le contrôle des Archives
du ministère de la guerre.
Un officier du dernier siècle, M. de
Beaufort, qui possédait toute la con-
fiance du tribunal de MM. les maré-
chaux de France, pour avoir rempli
pendant 20 ans la fonction de premier
lieutenant de la connétablie et de pré-
vôt général des maréchaussées, publia
en 1784 le Recueil concernant le tribu-
nal de nosseigneurs les maréchaux de
France^ les prérogatives et les fonctions
des officiers chargés d'exécuter ses or-
dres^ etc. (2 vol. in -8°) approuvé par le
Tribunal.
11 a imprimé dans ce livre une liste
chronologique des maréchaux de
France, dans laquelle il donne le nom
de • maréchal • a quelques-uns des
commandants d'armée, qui combatti-
rent à cote des rois de la première et
de la deuxième race, investis d'une
autorité que nous retrouvons plus tard
chez les grands dignitaires de la cou-
ronne appelés maréchaux de France.
C'est ainsi que d'après cet auteur et
à la date indiquée (p. 93) :
543
Wambert, qualifié prince d'Ardenne
et d'Ansoy, aurait été maréchal, sous
Clotaire P'.
653
Girard, de Dommartin, ou Dammar-
tin, aurait eu la même fonction ou le
même rôle, sous Clovis II.
751
Waltier, duc d'Elsats ou d'Alsace,
comte de Hainaut, sous Pépin- le-Bref.
772
Waltier ou Wautier III, duc d'Al-
sace, comte de Hainaut, sous Charle
magne.
850
Robert II, duc et marquis de Francf"
comte d'Anjou et du Maine, fils de Ro
bert P' le Fort, reconnu comme le che
de la race capétienne, aurait été mare
chai sous Charles-le-Chauve.
865
Remulus, fut selon la Grande Chro
nique et Godefroy sur Le Féron, marf
chai en 865.
950
Hugues-le-Grand, duc de France e
comte de Paris eut le commandemen
des troupes sous le régne de Louis P
d'Outre-Mer, et fut le père d'Hug-ue
Capet.
1067
Guy, signa en qualité de marécLa
avec plusieurs autres grands seigneur
une charte de l'église de Saint-Martiu
des-Champs de Paris en 1067, sou
Philippe P'.
Anselin ou Anselme, souscrivit uu
charte dans la même année, pour l'o
glise de Saint-Martin-des-Champs, ei
qualité de maréchal.
1112
Ansel ou Anseau de Garlande, s^
de Gournay-sur-Marne, et gendre
Guy de Montlhéry, dit le Rouge, corn
de Rochefort est désigné comme m
réchal en 1112. C'est, sans doute,
même qui avait été sénéchal de Frau
au mois de juillet 1108.
1184
Thibault, comte de Blois, de Chi
très, de Champagne et de Sancerre
indiqué comme maréchal en 1184^
Philippe-Auguste.
, 1185
Pierre est désigné comme maréch
en diverses chartes et ordonnances <
Philippe- Auguste de 1185 à 1190,
:\t4
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
19S
C'est le premier titulaire de cette
r-.nctioii ou dignité indiqué par la Chro-
lotjie militaire de Pinard et celle des
Vrchires du ministère de la Guerre.
1190
Albéric Clément, sgr du Mez, en Gas-
t.uois, commença, dit le P. Anselme,
'jï ne parle pas de ceux qui l'ont pré-
e.ie, d'élever la dig-nité de maréchal
.^ France, et de la rendre militaire. Il
• • umpagna Philippe- Auguste en Terre
Miute et se signala par son courage
tu siège de Saint-Jean-d'Acre où il fut
*uê à UD assaut en 1191.
11 était fils de Robert Clément, sgr
/3 Mez, principal ministre d'Etat et
r.jrent du royaume sous Philippe- Au-
.uste, pendant la croisade.
De... à la croix ancrée de,..
1192
Guillaume de Bournel, maréchal de
France, mentionné aux archives du
Liioistère de la guerre, non porté sur
h Chronologie du P. Anselme. Il vivait
ra 1194 et 1195, date d'un don que le
'A Philippe-Auguste lui fit, la quin-
:: ine année de son règne.
1193
' Aubry, comte de Dammaatin, était
•ils de Renaud comte de Boulogne.
Et'-^iutà au XIII® siècle dans la maison
.-t
Trie.
1202
1
At
Nevelon d'Arras, maréchal de Fran-
. 80 1202 et 1217; il avait été baillif
Arras. On croit qu'il ne fît qu'exercer
charge de maréchal en 1217 pour
•an Clément qui était fort jeune.
1204
HeDry Clément, sgr du Mez et d'Ar-
utan, fils de Robert, et frère d'Albé-
\ mentionné plus haut, ap] elé le
* Les noms des maréchaux préc(?dés d*iin as-
risque oe figurenl pas sur la liste des Archives
t U Guerre.
jjetit maréchal à cause de sa taille; le
roi lui donna la seigneurie d'Argentan
en Normandie au mois de juin 1204,
en récompense de sa valeur, car This-
toire dit qu'il rendit la charge de ma-
réchal • la plus illustre de son temps ».
Il était à la journée de Bouvines en
1214, où il donna des marques signa-
lées de son courage ; il mourut de ma-
ladie la même année à Angers, et fut
enterré au monastère de Turpenay,
quoiqu'il eut ordonné qu'on le portât en
Tabbav^e de Cercanceaux, au tombeau
de ses prédécesseurs.
Mêmes armes que ci-dessus.
1207
* Guillaume des Roches.
1213
* Henri de Chatillon, frère de Ger-
vaise et de Gautier de Chatillon, comte
de Saint Paul. Le prénom Henri ue
figure pas à cette date dans la généa-
logie de Chatillon.
1215
* N...., vicomte de Melun.
* Adam de Beaumont,
1219
* Bernard, sgr de Moreuil et de
Brennes, ; issu des comtes de
Soîssons et de Vermandois; se trouva
à la prise de Constantinople en 1203.
D'azur.^ semé de fleurs de lis d'or^ au
lion issant d^argent,
1220
* Guillaume de la Tournelle.
1225
Jean Clément, sgr du Mez et d'Ar-
gentan, fut conservé par le roi Phi-
lippe-Auguste en la charge de maié-
chal quoiqu'il fut fort jeune, en reco.i-
naissance des services de son père ; il
était en exercice au mois de juillet
12-25.
Il était fils d'Henri Clément et de
N... de Nemours.
l
199
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
200
1226
' Philippe de Nemours.
De si7iople, à 3 jumelles d'argent^ à
la bordure engreslée de gueules.
1226
' Robert de Concy était maréchal de
de France à la mort de Louis VIIl.
La Chaize, historien de Saint Loui^»,
dit qu'il fut du nombre des sei^neuis
auxquels Louis VIII, malade à Mont-
pensieFjfit jurer de reconnaître Loui:s
son fils aîné, et de le faire couronner
le mardi avant la fête de Tous les
Saints, en 1225.
Fascé, de vair et de gueules de six
pièces.
1226
Ferry Pasté, sgr de Chalerang-es,
sur la rivière d'Aisne près Sainte-Me-
nehould, de Taissy et de Saint- Pierre
à Ames, maréchal de France, fut en-
voyé en ambassade en Flandres avec
Raoul de Mello en 1226 pour recevoir
de Jeanne comtesse de Flandres le châ-
teau de Douay ; il est encore mentionné
dans deux actes en 1240 et 1244.
Ses descendants qui ont fourni trois
o-énérations étaient seig-neurs du Bois-
Mallesherbes et de Chalerang-es.
De. ,,(nt chef paie de plusieurs pièces. . .
liiSO
Jean de Beaumont, chevalier, prend
la qualité de maréchal de France dans
une obligation de 230 livres, dont le
roi Saint-Louis avait répondu pour lui
envers Pierre de Chambly dit le cham-
bellan, étant à Acre en 1250.
1555
■ Guillaume de Beaumont est donné
comme maréchal do France en 1250 par
M. de Beaufort et Jean de Beaumont
en 1257.* Henry de Cousances,est nom-
mé maréchal de France dans un titre
de Tabbaye du Jard de 1255 et dans un
autre de 1262 ; il est qualifié chevalier
du roi, maréchal de France, sénéchal
de Gascogne, dans un titre de Tabbaye
du Jard du mois de novembre 1267.
Henri de Cozanciis chevalier, sénéchal
pour le roi aux diocèses de Limoges,
de Périgueux et de Cahors.au mois de
novembre 1265, peut être le même que
le précédent, portait sur son sceau :
De... à trois bandes de...
1257
Gautier 111 du nom, sgr de Nemours
en Gastinois, est qualifié maréchal
de France dans un acte du mois do
novembre 1257.
Il était fils de Philippe II, sgr do
Nemours et de Guercheville, cham-
bellan de France et de Marguerite
d'Achères ; il épousa Alix, et mourut
sans enfants.
Philipi>e, sgr de Nemours, était le
petit-fils de Gauthier de Villebéon, sgr
de la Chapelle en Brie, appelée de son
nom laChappelle-Gauthier, chambellan
de France, qui ép. Aveline, dame do
Nemours, fille unique d'Ursion, sgr de
Nemours et d'Aveline de Tracy.
De sinoplc^ à trois jumelles d*argr,it^
à la bordure engreslée de gueules.
1261
• Guy de Lévis, IIP du nom, agr de
Mirepoix, était petit-fils de Guy l\
qui fit la guerre des Albigeois avec
Simon de Montfort, fut maréchal do
l'armée de la foi en 1209 et transmit à
ses successeurs le titre héréditaire de
< maréchal de la foi », mais aucun des
successeurs de Guy I^'^ n'a figuré à co
titre sur la chronologie des maréchaux
de France, avnnt Pierre- Louis de Lé-
vis, duc de Mirepoix, maréchal de
France en 1757, et François-Gaston,
duc de Lévis, maréchal de France en
1783.
D^or, à trois chevrons de sable,
1262
Henry Clément II du nom, sgr du
Mez et d'Argentan, était maréchal de
201
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
202
Frauce eu 1262 ; il avait suivi Saint-
Louis à son premier voyag-e en Terre-
mainte, en 1249, et mourut en 1265.
Il était fils de Jean Clément, aussi
i.iaréchal, et d'Aveline, dame du Buis-
son près Guercheville. Il n'apparaît
i-as qu'il ait eu des enfants. Le P. An-
selme dit que les Clément, qui sont
■lans la recherche de la Picardie, pré-
tendent être issus du maréchal Henry
Clément II du nom. Sa sœur Margue-
rite ép. Jean sgv de la Roche-Guyon
n moiâ de mai 1242.
Mêmes armes que ci-dessus.
1265
Héric de Beaujeu, sg-r d'Herment, fils
i* Guichard et de Catherine Dauphiae
lAuvergrne, maréchal de France,
^ort sans lig-née en 1270 au siège de
T.inis, cité par Baluze en son Histoire
î'Af^irergney t. I. p. 167.
D'azur, au lion de sable ^ armé et
'l'/ipnssê de gueules^ brisé d'vyi lambel
^' gueules de trois pièces.
Renaud de Précigny, maréchal de
Frauce depuis peu, fit le voyage d'A-
-ique avec Hugues de Beauçay son
dis et Guy son frère, dans la suite du
roi Saint- Louis en 1270. Il mourut dans
vtte expédition. Les anciens seigneurs
ie Précigny, dans lesquels est fondue
la première maison de Sainte-Maure,
portaient pour armes :
Le. ... à une bordure componnée de,»,.
1270
Raoul de Sores, surnommé d'Estrées,
maréchal de France, suivit Saint-Louis
4u voyage d'Afrique en 1270 ; il est
.ualifié Raoul d'Estrées, chevalier,
^ire du Bos, en 1281.
Il était fils d'autre Raoul d'Estrées,
vivant en 1214. Il épousa Adenette,
-lie d'Hervé, vicomte de Busancy, sgr
■In Bos et de Cérisy, dont il eut: Raoul,
liiarié en 1273 avec Marguerite de
^ Durtenay, fille de Guillaume, sgr de
Champignelles et de Marguerite de
Bourgogne-Chalon dont il n'eut pas
d'enfants; cfelle-ci étant veuve se re-
maria en 1285 à Renaud de Trie; 2.
Catherine, ép. P Wauthier d'Antoing,
sgr de Bertonne ; 2*^ Louis du Plessis-
Brion, en 1312.
DUïzur^ d une quinte feuille de gueules
à Vorle de huit merlettes de même,
1270
Lancelot de Saint-Maard, maréchal
de France, suivit aussi le roi StLouis
au voyage d'Afrique, en 1270, ayant à
sa suite cinq chevaliers. Le roi Philippe
le Hardy lui fit don de 50 livres de
rente à prendre sur le Temple, à Paris,
au mois de juin 1271, en considération
de ses services.
Il ép. Alix dame de Luzarches à
laquelle il fit une donation au mois de
juin 1276. L'acte est scellé d'un sceau
chargé d'wn^ bande fuselée avec un
lambel de 6 pendants^ avec cette légende :
S. Lanceloti de sancto Màrdo marescaUi
Franciœ,
On trouve, deux siècles plus tard,
Jean de Saint-Maard, sgr de Blosse-
ville, conseiller et maître d'hôtel du
roi, lequel fut maître des eaux et forêts
de Normandie et Picardie, 1471-1475.
Son sceau dans les titres de l'abbaye
du Val était une bande fuselée avec un
lambel de cinq pendants.
D'autres actes de Jean de Saint-
Maard, vicomte de Blosseville, portent
comme sceau trois molettes; supports
deux griffons; cimier tête de dogue
dam un voL (P. Anselme, vi, 631.)
1272
Ferry de Verneuil était maréchal de
France en 1272, lorsque tous les sgrs
qui furent cités à Tours, du mandement
du roi, comparurent devant lui ; il
était échanson de France en 1288.
Famille originaire de Bretagne.
D^azur^ au lion couronné^ armé de
gueules^ canto?iné à gauche de trois
étoiles de même.
203
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
20
1276
• Hugues de Couflaus, sgrrde Gisan-
court près d'Orléans. Il était maréchal
de Champagne. (Issu de la maison de
Brienne.)
Uazur^ au lion dCor^ semé de hillettes
de même.
1278
* Ansel de Tlsle, mentionné comme
maréchal dans un arrêt du Parlement
de Pentecôte 1278.
1280
• Miles, sieur de Noyers et de Ven-
dœuvres. C'est sans doute le même qui
fut maréchal en 1303.
1282
Guillaume Crespin, V« du nom, dit
le jeune, sgr du Bec-Crespin, de Va-
renguebec, de Neaufle, de Dangu et
d'Estrepagny, connétable héréditaire
de Normandie, est qualifié maréchal
de France en 1283. Il fut nommé avec
l'archevêque d'Auch commissaire pour
la réformation du royaume aux bail-
liages d'Amiens, Lille et Tournay.
Il était fils de Guillaume Crespin,
baron du Bec Crespin, sgr de Dangu,
etc., et d'Amicie de Roye ; il ép.
Jeanne de Mortemer, fille unique de
Guillaume, baron de Varenguebec, de
la Luthumière, etc. Ses descendants
furent seigneurs de Mauny et de Liso-
res. Le dernier, Jean Crespin, sgr de
Mauny, du Bec-Crespin et d'Auvricher
était maréchal héréditaire de Norman-
die, en 1447; il ép. Marguerite d'Am-
boise, fille de Pierre, sgr de Chaumont,
et d'Anne de Bueil, qui devenue veuve
sans enfants, ép. Jean de Hoche-
chouart, sgr de Mortemart.
Fuselé^ d^argent eu de gueules.
1284
* Baoul de Raiz, d'une ancienne
maison de Bretagne, éteinte dans les
Chabot, barons de Raiz ou de Retz, par
le mariage d'Eustache de Retz, di
Aliette, fille et héritière de Raoul, si
de Raiz, Machecoul, Faleron et Fr
defouds, avec Gérard Chabot, sgr d
la Mothe Achard et de la Maurière.
Il y a eu plus tard un maréchal d«
Raiz ou de Retz, l'aîné des fils de Guy
de Laval et de Marie de Craon La Suze,
1284 I
Jean II du nom, sire de Harcourt,
de Cailleville, de Briosne et de Lisle-J
bonne, vicomte de Chatellerault, che-
valier, était maréchal de France ei^
1284; il mourut en 1302.
Il était fils de Jean I, sire de Har
court, et d'Alix de Beaumont.
De gueules^ à deux fasces (for.
1285
Raoul le Flamenc, V« du nom, sgr
de Cany, de Varennes, de Barbeuse, de
Mélaincourt, etc., était maréchal de
P'rance, en même temps que Jean, sire
de Harcourt.
II était fils de Raoul IV et de Marie.
Il ép. Helvide de Conflans, fille d'Eus-
tache sgr de Conflans, maréchal de
Champagne. Sa postérité s'éteignit a ver
Jeanne le Flamenc, dame de Cany et
de Varennes, mariée avec Jean de Bar-
bançon, sénéchal héréditaire de Hay-
naut, comte de Jeumont. Elle était tillr
d' Aubert le Flamenc, sgr de Cany et de
Varennes, conseiller et chambellan du
roi, et diî Marie d'Enghien mariée en
1389; I dix-sept-ans après ce mariage,
dit le P. Anselme, Louis duc d'Orléans la
prit auprès de lui et en eut un fils qui
fut depuis le comte de Dunois *, né en
1403, surnommé le Victorieux et le
Triomphateur^ dont le nom se rattache
à tous les grands événements militai-
res des règnes de Charles VII et de
Louis XI.
Dunois fut marié deux fois ; 1** avec
la fille du fameux président Louvet;
2« avec Marie d'Harcourt baronne de
m
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
206
iloatoromery, dont il eut : 1. François
uiLie de Dunois et de Long'ueville ;
■:. Marie d'Orléans; 3. Catherine d'Or-
-âns. Sa postérité est éteinte depuis
; i>de deux siècles.
De... à dix losanges de,., posés 5,3,5,
et ï.
(A suivre.)
L. R.
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
16Q6 - iroi
APRÈS LES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suite)
Qi^ÈRAlATÛ D'ORLÉANS
(Suite)
Suivant l'ordre du registre 1®' des
mmunautés ecclésiastiques :
26. 27, 28, 29, 30. A expl. pi. ampl.
Suivant Tordre du registre 1«' des
mmunautés d'arts et métiers :
2, 53, 54, 55. A expl. pi. ampl.
.)
MONTARGIS
Saivant Tordre du registre P' :
il. Â. expl. pi. ampl.
t2. N... Marsollîer, prieur de Nogent :
^*'^rg.^ à 5 fusées de gu.^ mises en
ide^ et mie Irangle de même en chef;
' . u avec une bordure de sable.
23. Anne de la Valette, demoiselle :
l)Qz.^ à la fasce d'or^ surm. de 8 étoi'
* de méme^ rangées en chef.
24. Helie-Henry de Noiras, écuyer,
-':gTieur de Natteville et autres lieux :
D'a^., à un monde d'arg.^ cerclé de
'-s et sommé d'une croix d'or.
S. François de Turgis, écuyer, sei-
-':^eur du Pont St-Hilaire :
Ij^'or^ au chevr. de sa, y accomp. de
' palmes de même, 2 en chef adossées^
i t\ pointe.
26. Nicolas de Turgis, escuyer, sieur
de Launay : ,
Porte de même.
27. Philippe de Vilereau, escuyer,
seigneur de Launay et autres lieux :
Dâ subie .^ au lion d^arg., lamp. et
armé de gu.^ et acoomp. de 5 fleurs de
hjs d^or^ 1 en chef et 2 à chaque flanc.
28. Marie-Anne de Calvy, veuve de
Gabriel Sergent, écuyer, s' de la Peis-
sonnière :
B^or^ au croissant de gu,, accomp. de
3 roses de même^ 2 et t.
29. Henry de Goulard, chevalier,
seigneur de la Gilardière, la Brûlerie
et autres lieux :
D'arg.^ au lion dor^ cour, et armé de
même et lamp. de gu.
30. François de Birague, chevalier,
seigneur de Lisledon :
Uarg.y à 3 fasces bretessées et contre
bretessées de gu,^ chaque pièce de gu.
chargée d'une fleur de lys d'or, 4 sur
chaque fasce.
31. Nicolas de Montmeslier, officier
des fouriers du roi :
D'*az.^ d une ruche d'or y entourée de
mouches d miel de même.
207
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
2C
32. Pierre Guion, sieur de la Jaqui-
nière :
D'az^y à 3 pommes de chesne d'arg,^
2 etî.
33. Jacques Regnard, écuyer, sei-
gneur du Tilloy et autres lieux :
D'*az,^ à une tour d^arg.^ surmontée
d'un croissant de tnéme.
34. Michel des Prés (sic)^ femme de
chambre de S. A. R. Madame :
l/az., à S treffles d'or, 2 et 1,
35. A expl. pi. ampl.
36. Georges de Birague, escuyer,
seigneur de Pompery et autres lieux :
L*arg, , à S fasces hretessées et contre
hretessées de 4 pièces de gueules^ cha^
cune chargée de 4 treffles d'or.
37. A expl. pi. ampl.
38. N... de Goulard, veuve de Paul
Bernard de Veillan, écuyer, seigneur
de Charvearlon :
D'az.^ au lion d*or, cour, de méme^
lamp, et armé de gu.
39. Jean Lochet, prêtre curé de Gi-
lers-Nonains :
D^arg.^ à une croix du calvaire de
sa. 9 Véponge et la lance de même^ pas-
sées en sautoir^ hroch. sur le tout.
40. Nicolas le Vieulx, prieur de Cha-
teaureynard :
De sa.^ à une bande (Targ.^ nccomp.
en chef d''un croissant^ accosté de 2 étoi-
les de même et^ en pointe^ d'un aigle
aussi d'arg.
41. Feu Pierre Guion, s' de la Jac-
quinière, suivant la déclaration de Ge-
neviève Charoier, sa veuve :
D'az.^ à 3 pommes de chesne d*arg,^
2etl.
42. Pierre Selve, écuyer, seigneur
de la Brosse :
D'az.^ à[2 fasces ondées tVarg.
43. Paul Penillon, écuyer, seigneii
de Changy et autres lieux :
D'az,^ au cheir. d'arg.^ accomp. a
3 lions d'or^ cour, de méme^ 2 et 1.
44. Pierre Doullé, chevalier, seîgneu
de Neuville et les Loges, maréchal-dec
logis de chevau-légers de la gard
ord. du roi :
De gxu^ à 3 oignons de lys d^or, 2 et i
45. Nicolas Penillon, écuyer, seil
gneur de Courbasson :
B'az,^ au chevr. d'arg.^ accomp^ d
3 lions d'or^ cour, de même, 2 et 1.
46. Isabelle-Thérèse Morant, veuv
de Louis de Conquereaut, écuyer, s^ d
Villarseau :
D'arg,^ à 3 têtes de maure de sa.^ tor
tillées darg.^ 2 et ï,
47. Jean de Villemort, écuyer, sieu
de la Brûlerie :
D'az,^ au bois de cerf d'or y su7^no>tt\
d'une merlette de même.
48. Daniel Grouet, écuyer, sieur di
Marais :
Uor^ au chevron d^az,^ accomp. eJ
chef de 2 roses de sa.^ etj en pointe^ d*u^
rocher de même.
49. N... de Prevon, écuyer, sieur d^
la Bretonnerie :
B'az.^ au chevr. dor^ accomp. ey\
chef de 2 étoiles de méme^ et^ en poiniel
dune coquille d'or.
50. Jean Doullé, écuyer, sieur d^
Quevelie :
De gu.j à 3 oignons de lis d*arg.\
2 et 1.
51 . Pierre de Maridat, prêtre, curé d^
la Chapelle sur Lavéroa (ou Louiron V|
D'az.^ à la cixiix d'arg,
52. Claude-Hiacinthe Duamel, prêtre
curé de Saint-Martin sur Lavéron ?
D^az.^ à 3 genettes passantes d'a?\ç.^
posées 2 et 1.
53. A expl. pi. ampl.
^i^
■ta*Mk«iiM^->M«^>^»*
■'I
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
210
54. Alexandre de Daldart, écuyer,
' ;é'*ueur de Motte au Chancelier, Bo-
■iTeau, Mi^nère, la Beuardière, etc.,
''.t^ralier, baronnet d*Ang-leterre :
liartj.^ à une fasce tortillée d'or et de
'., ancomp. en chef de 2 étoiles de tju,^
'. en poîntCj d'ttn croissant de mémo \
tî le tout \ un écusson d^arg. à u?ie
. lin srnestre de gu,^ mise en pal.
V). Louis Després, cous, en la pré-
T .té de Montarg^is :
iïarg., à la bande d^az, ch. de 3 iref-
'^f^arg,
50. Guillaume-Charles CoUeau, curé
eSt-Germain :
haz.^ à un chiffre d'or^ composé d^itn
'r it d'un C, entrelacés.
ô7. François Imbert, s^ de Rouge-
-a jîit '.
Uaz.y d une fasce d'or^ surmontée
■ '< chevron cTarg, et accornp. de 2étoi'
I d'or, î en chef sous le chevron, et
lutre en pointe.
•>s. X... Drouard, prêtre, curé de
Ireurv :
/>flc., au cœur d^arg.^ surmonté d'un
^ lùprit en fonne de colombe d*or^ et
iaîoar de Técu est écrit : Solus implet.
o\l A expl. pi. ampl.
'•0. Madeleine de la Valette, femme
^"t Louis de Chaume, sieur de Chêne-
^ttnoe :
b^ftz.j au chevr. d*or^ accomp, de
> -^t'Aies de mente ^ 2 et 1.
01. N... Migret, écuyer, s' de Coudroi :
Z)'a^., à 3 balances d^arg, posées 2 en
Arf , / en pointe ; au chef d'or^ ch. d'amie
'■'('' de lion, arrachée de gu,
t>2, 63. A expl. pi. ampl.
^. Jacques-René Boyé, prieur, curé
•>• St-Sulpice de Nibelle en Gasticais :
Ij'arg.^ à 3 lettres, J, R, B, de sa.,
-angées en fasce.
65, 66, 67, 68, 69, 70. A expl. pi.
ampl.
71. Etienne MassarJ, bourgeois de
Chasteaurenard :
n'az.^ au chevr. OU or, accomp. en
chef de deux étoiles de même, et^ en
pointe^ d'*un cœur enflammé aussi d^or,
72, 73, 74, 75, 76. A expl. pi. ampl.
77. Jacqueline Desprez, femme de
Nicolas Penillon, écuyer, seigneur de
Courbasson et autres lieux : .
B'az.^ à 3 trèfles d'or, 2 et 1.
78 et compris 111. A expl. pi. ampl.
112. Jean-Pierre-Auguste de Baux
de Ste-Frique, prieur de Ste-Gene-
viève :
iy*az., d une étoile à seize rais d^arg.
. 113. Dominique Le Tiraud, écuyer,
seigneur d'Escuris :
D^arg,, à 5 bandes d*azur.
114. A expl. pi. ampl. .
115. Guillaume Houy, prêtre, curé
de Chevillon :
D^arg., à un houx accosté d^un G et
d'une H, et entouré d''une rose, d'un lys,
d'un œillet et d'une giroflée, le houx et
le lys d'^aznr, et le reste de gueules,
116. 117, 118, 119. A expl. pi. ampl.
120. Pierre Chalumiau, prêtre, curé
de Frea ville :
D'az.^ à un chiffre d'or, comjjosé d'un
P et d*un C entrelacés.
121. Jusques et compris 130. A expl.
pi. ampl.
Suivant Tordre du reg. P' des Com-
munautés :
13. Le couvent des religieuses Ursu-
lines de la Porte aux Moines, de la
ville de Montargis :
L'az.^ à un JEsrs maria d'or.
211
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
212
14. Le chapitre de l'Eglise collégiale
de Chatillon :
2>'or, à 2 clefs passées en sautoir^ de
sa., accomp, de 2 flammes de gu,^ 1 en
chef) l'autre en pointe,
15. A expl. pi. ampl.
15. Le corps des officiers du grenier
à sel de Boiscommun :
jyaz.^ à 3 fleurs de lys d'or^ 2 et 1^
et, autour de l'écu est écrit : Grenier à
sel de Boiscommun.
17. A expl. pi. ampl.
18. Le corps des officiers du grenier
à sel de Moutargis :
D^az,^ à un minot d^or, accomp. de
3 fleurs de lys de méme^ 2 et 1 ; avec
ces mots autour de Técu en lettres
d'or : Sceau du grenier à sel de Mon-
targis,
(A Suivre.)
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
BROCHARD
DE LA ROCHEBROCHARD
Le nom de l'a Rochebrochard est fort
ancien dans le Poitou ; il s'est formé,
comme celui de La Rochefoucauld,
d'un nom de terre, suivi d'un prénom
qui est resté patronymique. Cette ad-
dition de nom s'est faite au commence-
ment du XVI® siècle, mais le nom de
Brochard est connu depuis le commen-
cement du XII® siècle par le cartulaire
de l'abbaye de Saint-Maixent. Vivien
Brochard et sa femme Arseut tirent
une donation à cette abbaye vers 1040 ;
deux siècles plus tard, Gérard Bro-
chard était maître des Templiers d'A-
quitaine en 1220.
Le Dictionnaire historique et généalo-
gique des familles du Poitou^ par MM.
Beauchet Filleau, dans le premier fas-
cicule du deuxième volume p. 8, cite
plusieurs personnages du nom de
Brochard exerçant des fonctions à
Niort, comme maire de la ville, en 1341,
commissaire du roi sur le fait des fi*
nances, en 1348 et 1354, lieutenant du
sénéchal du Poitou, en 1385, qui pou-
vaient appartenir à la même souche.
La filiation suivie s'établit à partir
d'Arnault Brochard, écuyer, qui vivait
au commencement du xv« siècle et
dont la veuve Brunissant du Bignon
ou Beugnon rendit aveu pour la sei-
gneurie de la Roche, le 10 février 1464.
Leurs descendants ont eu des mainte-
nues de noblesse en 1599, 1667 et 1715,
et ont fait des preuves pour Malte en
1671, 1734 et 1779, pour les pages en
1739, et les chevau-légers en 1772, qui
sont rappelées dans la notice fort dé-
taillée, de MM. Beauchet-Filleau, dont
nous allons donner un résumé :
I. — Arnault Brochard, écuyer, sgr
de la Roche, eut de son mariage rap-
pelé ci-dessus, entr'autres enfants :
II. — Jean Brochard, écuyer, sgr de
la Roche, servit au ban des nobles du
Poitou en 1488, ép. le 21 février 1478,
Marguerite Borillette, dont il eut entre
autres enfants :
III. — Jacques Brochard^ écuyer,
sgr de la Roche, ép. le 19 décembre
■213
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
214
i'.il, PerriDe Marchand, dont il eut |
riitr autres enfanta :
IV. — Jean Brochard IP du nom,
- :yer, sgr de la Roche, comparut au
m et arrière-ban du Poitou en 1551;
ù Hp. le 8 février 1539, Charlotte de la
l-ipellerie, dont il eut, entr'autres en-
V. — Octavieu Brochard, écuyer,
'JT de la Rochebrochard, contribua
aux bans de 1595 et de 1598, obtint une
•î "jtence de maintenue de noblesse le
i avril 1599; ép. le 3 août 1562 Elisa-
•rth des Oullières, fille de Louis, écuyer,
--rr de la Cosaonnière et de Jeanne de
''ranges de Surgères, dont il eut, en-
r autres enfants :
VI. — Maurice Brochard, écuyer,
.uaîifié haut et puissant seigneur de
.:. Kochebrochard et des Mothes, com-
parut aux bans de 1635, 1636 et 1639,
ut confirmé dans sa noblesse par les
.us de Niort le 27 juin 1634; ép. le
i ' mai 1611, Jeanne Simoneau, dont il
-ut :
VIL — Charles Brochard, chevalier,
.rr de la Rochebrochard, des Mottes,
i Cossonnière, etc., fut convoqué au
.û de 1640 et maintenu dans sa no-
..esse par jugement de Barentin du
." septembre 1667; ép. le 31 janvier
.^5♦3 Marguerite Barillon, dont il eut,
Ltre autres enfants : 1 . Charles qui
r:'.it, 2. François, reçu chevalier de
V^;i;e de minorité en 1671, comman-
: -ur de Villegast en 1712, bailli de la
M:rée et commandeur de Saint-Jean
e Latran, commandeur de Cury (1733J
•:î ;rraud croix de son ordre, mort à
» .ilfgast en 1745.
MIL — Charles Brochard 11' du nom,
..itivalier, sgr de la Rochebrochard, ^tc.
rniit hommage pour le chôtoau de
V juvant en 1683, et pour la Roche-
ro<*hard en 1G86, fut convoqué au ban
i- 1674; ép. le 1" sept. 1682 Gabrielle-
iiadegonde Maroys, dame d'Auzay,
:oût il eut: 1. Charles* Jacques qui
suit; 2. François- Xavier, chef de la
branche d'Auzay.
IX. — Charles-Jacques Brochard,
chevalier, qualifié haut et puissant
seigneur de la Rochebrochard, Surin,
la Mesnardière, le Fonteniou, etc.,
comparut au ban de 1706, fut maintenu
dans sa noblesse par jugement de
Quentin de Richebourg le 13 juin 1715,
fut capitaine dans le régiment d'Au-
beterre-cavalerie, ép. le 11 juillet 1712
Thérèse de Gennes dont il eut en-
tr'autres enfants : 1. Louis-Joseph, qui
suit; 2. Sylvestre-Charles, auteur du
rameau de Fonteniou, éteint à la
deuxième génération, qui a donné :
Sylvestre-Charles, chevalier de Malte
reçu de minorité eu 173i, page de la
reine 1739, lieutenant d'infanterie dans
le régiment de Pnyguion, marié en
1755 à sa cousine Géneviève-Aimée-
Josèphe Brochard de la Rochebrochard,
dont il eut: a. Charles-Evremond,
lieutenant dans Royal vaisseaux-in-
fanterie, émigra, fit la campagne des
princes comme brigadier, mourut en
1842, sans enfants de son mariage avec
sa cousine Radegonde-Sévère Brochard
de la Rochebrochard; b. François-
Xavier-Fidèle-Amand, reçu chevalier
de Malte de minorité en 1779, servit
au régt de la Reine, ép. le 15 juillet
1789 Adélaïde - Louise - Françoise de
Vallin, dont une fille Adélaïde, mariée
à Ernest-Auguste François de Savi-
gnac des Roches. Il mourut en 1846.
X. — Louis- Joseph Brochard, che-
valier, sgr de La Rochebrochard,
Surin, Prinçay, Marigny-Chemerault,
etc, comparut au ban de 1758, se fit
représenter aux assemblées de la no-
blesse à Poitiers en 1789 ; ép. le 24
septembre 1754 Marie-Madeleine Bel-
lenger, fille unique de Henri Sgr châ-
telain de Champdeniers, dont il eut :
1. Maric-Thérèse-Henriette mariée à
Gabriel-Jean-Simon Berthelin comte
de Montbrun ; 2. Benjamin-Louis-
Charles, qui suit ; 3. /«/iV- Elisabeth,
215
LE BULLETIN HéRALDIQUE DE FRANCE
216
dame de Richebonne et de Puy-Cliabot ;
4. Radegonde-Séyère^ mariée à Charles-
Evremond Brochard de la Rochebro-
cliard, son cousin-g-ermain.
XI. — Benjamin-Louis-Oharles Bro-
chard de la Rochebrochard, qualifié
comte de la Rochebrochard de Champ-
deuiers sur ses brevets militaires sous
la Restauration, fut reçu dans les che-
vau-lég-ers de la garde du roi en 1782 où
il servit jusqu'au 30 décembre 1787, as-
sista en personne à l'assemblée de la
noblesse de Poitiers en 1789, servit
dans l'armée de Coudé, chevalier de
Saint-Louis en 1815, mourut en 1838;
il av. ép. le 17 février 1784 Louise-Eu-
lalie de Brack, dont il eut : 1. Louis-
Clémentin qui suit; 2. Jean -Théodore
mort sans postérité en 1849 ; 3. Renée-
Eulalie-Solang-e, mariée le 6 juin 1809
à Amateur-Gabriel Goullard d'Arsay.
XII. — Louis-Clémentin Brochard de
la Rochebrochard, comte de la Roche-
brochard de Champdeniers, gendarme
de la garde du roi avec brevet de che-
valier de la Légion d'honneur, ép. le
19 avril 1825 Sophie-Caroline Guerry
de Beauregard, fille de Jacques-Louis-
Marie et de Constance-Henriette-Loui-
se du Vergier de la Rochejaquelein,
dont il eut :
XIII. — Charles-Louis Brochard de la
Rochebrochard, comte de la Rochebro-
chard de Champdniers, membre de plu-
sieurs sociétés savantes, ép. le 7 juin
1852 Marie - Geneviève - Caroline- Ga-
brielle Jarno de Poutjarno, dont : Ma-
rie-Louis-Heuri vicomte de la Roche-
brochard marié le 10 octobre 1883 avec
Marie-Lucie-Clotilde Saulnier de Pier-
refondfc', dont : r/. Louîs-Marie-Franrois;
b. Charles-Marie ; c. Marie-Henri-Jean.
BUANdIE D'aIZAY
IX. — François-Xavier Brochard de
la Rochebrochard, né en 1685, eut en
partag-e les biens nobles d'Auzay, ser-
vit dans les mousquetaires de la garde
du roi, lieutenant dans le régiment de
Marsillac-cavalerie , puis capitaine
dans celui d'Aubeterre-cavalerie, fut
maintenu dans sa noblesse par ordon-
nance de Quentin de Richebourg le 13
juin 1715; il ép. le 20 mai 1727 Marie-
Aimée de Regnault ; à sa mort le :\
avril 1748 il fut inhumé dans l'église
d'Auzay. 11 eut de son mariage, en-
tr'autres enfants : 1. Marie-Françoise-
Louise, mariée avec Joseph-Henri-
Alexis de ïinseau, sgrde Maisontiers ;
2. François-Xavier-Joseph, qui suit ;
3. Geneviève-Aimée-Josèphe, mariée à
Sylvestre-Charles Brochard de la Ko-
chebrochard, son cousin-germain.
X. — François-Xavier-Joseph Bro-
chard de la Rochebrochard, capitaine
dans les chevau-légers, 1775, cheva-
lier de Saint Louis, 1782, mourut en
1811 ; il avait ép. le 17 juin 1776.
Marie-Françoise Jouslard d'Yversay,
dame de Busserolles et du Coudreau,
(fille de Philippe, qui fut député aux
Etats-Généraux et de Marie-Anne-Gé-
neviève Légier de Puyravault) dont il
eut, entr'autres enfants: 1. Philippe-
Xavier qui suit; 2. Charles-Xavier,
qui a fait la Br. C.
XL — Philippe-Xavier Brochard do
la Rochebrochard, chevau-léger de la
garde du roi, qualifié comte de Bro-
chard de la Rochebrochard, dans sti
nomination de lieutenant de cavalerie
en 1814; av. ép. le 19 octobre 1802 Cé-
cile Berthelin de Montbrun, fille de Ga-
briel-Jeaû-Simon comte de Montbrun
et de Marie-Henriette Brochard de la
Rochebrochard, dont il eut entr'autres
enfants : 1. Françoise-Cécile-Amélie,
mariée le 9 juin 1832 à Pierre- An drè-
LéQ(>old baron de Pâturai, décédêe
veuve à Poitiers le 30 novembre 1879 :
2. Evremond- Xavier comte de la Ro-
chebrochard, lieutenant de vaisseau,
marié le 1®*^ février 1836 à Marie- Ar-
mande-OctavieGuyOn de Guerche ville,
fille du marquis et de Jeanne de Ribe-
■i\:
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
218
reys, dont Xavier-Louis-René mort en
•y^. Le comte Evremond est mort à
Mtiers le 25 février 1886 sans posté-
'!•; :i Charles-Xavier, qui suit.
XJl. — Charles-Xavier Brochard de
1 Rochebrochard, vicomte de la Ro-
.ebrard, sous-lieutenant de cuiras-
>ers, démissionnaire en 1830, ép. le
: octobre 1838 Marie-Louise-Zénaïde
îirochard de la Rochebrochard; il est
: jrt le 3 janvier 1870 laissant de son
ji'iria^e: 1. Georg^es-Henri-Xavier, qui
^.it: 2. Raoul-Clément-Xavîer, élève
. lEcole des Mines, ancien zouave
: atifical (1867-1870), chevalier de rOr-
::e de Pie IX, capitaine puis chef de
rtaillon des mobiles des Deux-Sèvres,
::î la campagrne de 1870-71, fut nommé
'. cette occasion chevalier de la Légion
b'tDiieur; ép. le 2 juin 1874 Alix de
'adrairault, fille du général de divi-
: n, ancien g*ouverneur de Paris,
irrand-croix de -la Légion d'honneur,
-^nateur de la Vienne, et de Mélanie
'^Cliamps de Saint-Léger; 3. Alfred-
nr Dri-Xavier, qui a fait la Br. B ; 4.
-larie-Louis-Xavier, né en 1854, marié
i; l' mai 1878 à Marie-Jeanne Harpe-
'inne de Belle vil le dont Marie-Char-
•^ Edmond- Henri, né le 29 janvier
.M.
XIII. — Georges-Henri-Xavier Bro-
ard comte de La Rochebrochard né
:• 1839, ép. !« le 23 mai 1867 Aline-
Marie-Renéed'Hugleville, fille de Léon-
Fr-iarois et de Marie-Isabelle Le Fo-
'^tier d'Osseville, décédée à Paris le 8
.'^in 1882, sans enfants; 2« le 29 dé-
-ibre 1884 Marie-Pauline-Antoinette
- Liçondès, fille de François- Alphonse
- if* Marie-Thaïs-Caroline de Maistre,
lit il a: 1. Marie-Jeanne-Xavier née
a ]887 ; 2. Simonne-Marie-Louise née
Br. B. XIII. — Alfred-Henri-Xavier
"^chard de la Rochebrochard, baron
'" la Rochebrochard, chevalier de
Tdre de St-Grégoire-le-Grand , 16
mars 1891, ép. le 30 septembre 1868
Marie-Jeanne-JuliettedeTerves,filledu
comte Léonce-Pierre et de Claire-Hen-
riette Brunet de Montreuil, dont il a :
1. Xavier-Marie- Raoul; 2. Alfred-Jo-
seph - Christian - Charles - Xavier ; 3 .
Léonce-Marie-Xavier ; 4. Marie-Térèse-
Emmerance ; 5. Claire-Marie-Georgette ;
6. Marie-Madeleine-Aline; 7. Marie-
Jehanne- Juliette-Alix .
Br. CXI. — Charles-Xavier Bro-
chard de la Rochebrochard, vicomte de
la Rochebrochard, fit partie des volon-
taires royaux en 1815, membre du
Conseil général 1823-1830 ; av. ép. e^n
1813 Augustine-Clémentine de Gour-
îault, fille du marquis et de Angélique-
Emmanuelle Chevalier de la Coindar-
dière, dont il eut :
J. Marie-Louise-Zéuaïde, mariée en
1838 avec son cousin Charles- Xavier
Brochard de la Rochebrochard ;
2. Emmanuel-Raphaël -Xavier, qui
suit;
3. Evremond-Alexandre-Alfred, capi-
taine adjudant- major au 15® léger 1846,
démissionnaire en 1849, décédé en 1873
à Poitiers. Il avait épousé l'' le 23 avril
1850 ApoUonie-Marie-Angélique de la
Charlonie de la Blotais, fille d'Armand-
François et de Marie-Anne d'Escou-
bleau de Sourdis: 2° le 26 juillet 1859
Emma-Louise-Marie de Bridieu, fille du
marquis François-Henri-Antoine, et de
Aglaé • Marie - Antoinette Lignaud de
Lussac; il a eu du premier mariage :
a, Xavier-Joseph-Marie, élève de Saint-
Cyr, sous-lieutenant au 125* d'infan-
terie en 18'77, démissionnaire en 1881 ;
b, Gonzalve-Joseph-Marie, décédé sous
diacre au Noviciat des Jésuites, 1881 ;
et du second mariage : c. Elisabeth-
Marie, mariée le 28 janv. 1890 avec
Marie- Auguste- Louis comte de la
Sayette ; d, Charles- Joseph, lieutenant
au 114® d'infanterie; c. Paul-Gabriel-
Marie ;
4. Charles-^^nr/, ép. le 29 avril 1850
219
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
220
Marg'uerite de Villebois-Mareuil, fille
de Félix et d'Anna Bonin de la Bonni-
nière de Beaumont, il est décédé à Poi-
tiers en 1879 laissant de son mariage :
a, Marie-Anne, mariée le 27 juin 1870
à Georges-Henri de Tinguy ; ft. Louise-
Marie, religieuse à Orléans ; c. Marie-
Thérèse mariée le 18 mars 1879 à Za-
charie-Maurice du Reau de la Gaignon-
nière, ancien officier aux zouaves pon-
tificaux.
XII. — Emmanuel-Raphaël-Xavier
Brochard de la Ronhebrochard, comte
de la Rochebrochard, ép. le 5 juin 1842
Agathe-Léonie de Boissard, fille du
comte Charles ancien capitaine de ca-
valerie et de Pauline de Villebois ; il
est décédé en 1878 laissant de son ma-
riage : 1. Marie Pauline-Luce mariée
en 1866 à Marie Cyprien Poncelin
de Raucourt, décédé en 1889 ; 2. Char-
les-Xavier-Roger, qui suit; 3. Pau-
line-Alix-Jacqueline, mariée en 1866 à
Maurice-Henri-Michel de Pétigny de
Saint- Romain ; 4. Xavier- Joseph-Mau
rice, élève de Saint-Cyr, 1866, capitaine
de dragons démissionnaire 1877, ép. en
1876 Marie-Alexandrine-Gabrielle Poi-
gnand de la Salinière, dont : a, Rade-
gonde-Marie-Madeleine; ^>. Marie-Jules-
Raymond ; c. Marie-Roger-Marc ; 5.
Xavier-Henri-René, marié le 25 nov.
1879 à Jeanne-Aimée Clouët, fille du
baron Clouët et de Marie-Amélie Pichot
de la Graverie ; 6. Xavier-Joseph-Gny,
marié en 1879 à Anne-Caroline-Marie
Colas des Francs, fille de Gabriel et
d'Ubaldine Budan de Russe, dont : a.
Marie -Joseph- Yvonne ; ô. Marie- Jo-
seph-Constance ; r, Marie-Joseph-Rade-
gonde-Xavier ; 7. Clémentine-Made-
leine-Jeanne, mariée en 1876 à Benoît-
François- Anatole Vimal du Bouchet ;
8. Aubert-Xavier, élève de Faint-Cyr,
capitaine au 113* de ligue,merié en 1884
à Marie-Louise-Elisabeth de Sachy de
Fourdrinoy, fille de Marie-Michel-
Gabriel-Florent, lieutenant-colonel d'E-
tat-majop en retraite et de Louise-
Marie Amélie de la Marliée, dont:
Marie-Hélène et Josèphe-Renée ; 9. Mau-
rice-Xavier Jacques; iO. Albert-Xavier,
élève de Saint-Cyr 1880, lieutenant an
135^ régt d'infanterie; 11. Marie-Caro -
line-Marthe, mariée le 30 juin 188B à
Marie-Louis- Gabriel-Charles Denys (!♦'
Bonnaventure.
XIII. — Charles-Xavier-Roger Bro-
chard de la Rochebrochard, comte il«i
la Rochebrochard, engagé voloatairi^
pour la durée de la guerre en 1870.
lieutenant au 13P d'infanterie eu 187.S
capitaine au même régiment eu 1885J
chevalier de la Légion d'honneur eu\
1888, ép. le 18 nov. 1875 Lucie dWJ
vrange du Kermont, fille du baroni
Félix et de Pauline Masson du Mon-i
ceau, dont : 1. Yvan né en 1877 j
2. Denyse, née en 1878.
D'argent j au pal de gueules cotoyp <h\
2 pals d'azur.
MAISON DE CHARBONNRL
En Velay
ET
MONSEIGNEUR DE CHABBONNEL
Archevêque titulaire de Sozopolis
(1802-1891)
Le jour dePâques 1891, à 10 heuro^
du matin, un vénérable Prélat, dont \^
carrière a été glorieuse et sainte et le.^
travaux apostoliques utiles à l'Eglise
rendait sa belle âme à Dieu, après un
courte agonie, dans le monastère de:]
RR. PP. Capucins de Crest (Drôm-^, ,
Il était parvenu aux extrêmes limite?)
de Tâge ; cependant, si Ton avaii
compté les jours de sa longue existent
ce, le nombre en eut été moins grant|
que celui de ses actions méritoires. Ci
serviteur de Dieu, humble parmi \e\
plus humbles de tous les temps M
l'églisp, appartenait à une ancienu«j
famille d'épée, dont le chef suivit Loui.-i
VII en Palestineet aussi pieuse q u'honc^
221
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
222
r^e, dans le pays de Velay : celle des
'.^irbonnel,en latiu t Carbonnelli i.
Nous doQDOQS la généalogrie de cette
\.ai<oa avant de rappeler les priacipa-
--. phases de Texistence de Mgr de
:.arbonnel, afin qu'il soit démontré
■,-je le héros de la foi n'est pas la
ji'iudre illustration de cette longue
. .-aèe de preux, dont plusieurs ont
1 > noms historiques.
Un trouve dans le dictionnaire de la
Cbtnaye Desbois et Badier(3'éclit. t.v,
■1. 181-85), comme dans le nobiliaire
.- France de Saiut- Allais (t. ix, p. 155-
;\ édit- Bachelin Deflorenne et t. xi,
:. lSl-85), la filiation de l'illustre mai-
- Il de Charbonnel, se poursuivant,
sins interruption, depuis Guy de Char-
vnnel, vivant dans le xi® siècle, jus-
•.uà nos jours.
<iuy se signale, dans la seconde croi-
îfc'îe, par de^ actes de bravoure, no-
tiinment en faisant prisonnier un
• hef des musulmans ; il portait alors
: !ir armes : D^azur. an croissant
i argent^ accompagné de trois molettes
"or (1) et pour devise : In corde decus
et honor.
Les ancêtres du pieux prélat, qui
vient de quitter ce monde, possédaient
-a Vivarais, depuis 1273, le fief qui a
ionné son nom à la famille Charbonnel
:u Ta reçu d'elle.
Pierre I** du nom, commandant le
»%n et rarrière-ban, épouse, k la fin
iu XIII® siècle, noble dame de Villers ;
-ju fils, Jean, P^du nom, chevalier,
-.igneur de Charbonnel, commandant
:our le roi les ville et château de Ser-
ri'^es, épouse en 1328, Lucrèce Moreti,
•ÏMit il eut plusieurs fils.
Just» Taîné, qualifié dans les vieil-
"S chartes : noble et damoiseau, (no-
:«iiis et domicellus), rendit hommage,
pour la terre de Charbonnel, à Jubt,
.mte de Tournon, seigneur di^ Serriè-
1 Dominique Garde des Faucticrs. Aoieshisi.
' ir U» Vflay (p. 145-47) indique 5 étoiles; nous
: »'n*ons qu'il faut conserver les molettes d'épe-
".is, marque 4e l'ancienne cheTalerie.
res. Marié, le 21 septembre 1354, à
Jeanne de Chavanieux, fille de N...,
seigrneur de Courcelles en Beaujolais.
Il eut André-François, seigneur de
Charbonnel et^ celui-ci, Jean, II« du
nom, commandant, comme ses prédé-
cesseurs, les ville et château de derriè-
res, cité comme un des plus g^rands
capitaines de son temps. En 1456, il se
joig-nit à Pierre de Brézé, grand séné-
chal de Normandie, pour opérer une
descente en Angleterre (voy. Dupleix,
histoire générale de France, 5 vol. m fol,
règne de Charles VII). D'autres histo-
riens citent le même fait. Cet homme de
guerre épousa, le 2 février 1418, Marie,
fille de noble et puissant seigneurClau-
de de Taillefer, seigneur de Chambon
en Velay, où il vient se fixer. Depuis
cette époque, sa descendance s'est
maintenue dans cette province.
Adam, son fils, est chevalierde Saint-
Jean de Jérusalem.
Claude, héritier de Just, se marie,
le 19 août 1452, avec noble Huguette
de David, fille de Hugues et d'Isabelle
de Braussée, dame du Bets en Velay,
nièce du puissant seigneur de Roche-
baron et sœur de Marguerite de Braus-
éée, femme de noble et puissant sei-
gneur Jean de Montaigu, neveu de
Guérin, de Pierre et de Bernard de
Montaigu, le premier, grand-maître de
Tordre de Saint-Jean de Jérusalem, le
second, grand-maître de TOrdre des
Templiers et le troisième, évêque du
Puy. (Voy. Saint-Allais, art. cité.)
Guy, fils de Claude, écuyer, seigneur
du Bets et de Verne, épouse, en 1501,
Guigonne fin Bayle, fille de Math, du
Bayle, seigneur de Mertignac, dont
Marcellin qui suit; Christophe, cha-
noine-comte de Brioude, eu 1531 , Claude
reçu dans le même chapitre, en 1534 (1).
(I) Les Charbonnel avaient, dé'\ii, fourni
au chapitre noble de Saint-Jiilion de BiiouJe,
Fraricttis de Charbonnel en li'*5, Jycqiu's de
Charbonnel, en 1-488, Antoine de f.haibonnel en
1528, Michel de Charbonnel en 155'» et Charles
en 1541.
223
BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
j
etc., capitaine d'infanterie, épouse !*•
Marguerite d'Alès, et 29^ Thérèse de
Colomb.
De son premier mariag-e, il eut :
Jean, capitaine au régiment Royal-
Comtois, mort sans postérité. i
Du second :
François de Charbonnel, époux, en
1745, de sa cousine Marie-Louise de
Beget, fille d'Armand de Beget, che-
valier, seigneur de Flachat et de Cu-
blaize, et de dame Françoise de Lej'ris
d'Esponchès. De cette union est né :
Jean-Baptiste, comte de Charbonnel
du Bets, baron de Saussac, seigneur de
Flachat et de Cublaise, chevalier de
Tordre royal et militaire de Saint-
Louis, un des dix-huit barons qui
représentaient la noblesse aux Etats
particuliers du Velay (1). Reçu en
1767, dans la seconde cotnpagnie des
mousquetaires de la garde ordinaire
du Roi, devint officier supérieur.
Pendant qu'il était chef d'escadron au
régiment de chasseurs du Hainaut,
eut rinsigne honneur, le 20 février
1791, d'assurer, à la tête de sa troupe,
la sortie de Mesdames Marie-Adélaïde
et Victoire, filles de Louis XV et tan-
tes de Louis XVI, Louis XVIII et
Charles X. Ces princesses lui adressè-
rent une lettre de remerciement qui est
précieusement conservée dans la fa-
mille. La voici:
Rome, le 7 septembre 1795.
€ Nous avons appns avec plaisir,
t Monsieur, par la lettre que vous
< avez écrite à Madame de Chastel-
c lux, que nous pourrions, sans crainte
• de vous compromettre, vous donner
€ une preuve 'du souvenir que nous
f conservons du service essentiel que
€ VOUS nous avez rendu & la tête de
(1) Arnaud, HUl. du Velay, U ii, p. 423.
Marcellin, I*' du nom, écuyer, sei- 1
gneur du Bets et de Verne, marié à
Miracle Mauriu, fille du seigneur du
Viage et de Château neuf, bailli géné-
ral du comté du Velay, commandant
le ban et rarrière-ban et de Jeanne de
Villedieu.
Jacques de Charbonnel, P' du nom,
figure sur un rôle de 1695 du ban et
de l'arrière-ban du Velay. (Arnaud,
Histoire du Velay ^ t. Il, p. 230.)
Pierre de Charbonnel, seigneur du
Bets et de Verne, mort sans postérité,
fut maintenu dans sa noblesse, par ju-
gement souverain du 13 septembre et
17 novembre 1669, Villerase rappor-
teur (1).
Jacques de Charbonnel, P' du nom,
épousa en 1529, Marguerite, fille de
Marcellin de Roireau, seigneur du
Chambon, baron de Villard et d'An-
toinette Pichon, dont :
Marcellin IP du nom, qui s'allie :
P. le 2 décembre 1617, à Antoinette de
Bronac, fille du seigneur de Bronac et
de Rocoules, co-seigneur avec le roi,
de la ville de Montfaucon, et baron
d'Ulmet et de noble Jeanne du Ver-
ger ; et 2<> à Hélène de Besset, fille de
Léonard de Besset, écuyer, seigneur
de la Valette et de Villebeuf, en Forez.
Charles, son fils du premier lit, che-
valier, seigneur du Bets et de Verne,
le Cros et Laborie, officier de cavale-
rie, s'unit, le 5 janvier 1638, à Anne
de Beget, fille de Gaspard, seigneur de
Flachat, bailli général du comté de
Velay, dont Jacques qui suit.
Léonard, son fils aîné du second lit,
fut l'auteur de la branche des Char-
bonnel, seigneurs de Jussac.
Jacques de Charbonnel, IP du nom,
chevalier, seigneur du Bets, de Verne,
(t) L'acte porte nobles Pierre et Jacques de
Charbonnel, sieuis du Bets, paroisse de Monis-
trol, diocèse du Puy. (Voy. Garde des Fauchera
aux pp. déjà citées et Louis de La Roque,
Armoriai de la Sobleêse de Languedoc, t. i, p. 143).
•»:
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
226
votre détachement, à notre passage
rar Fontainebleau et Moret et nous
avons été profondément peinées, lors-
que nous ayons su que tous étiez
i-noncé pour cette conduite ferme
ft prudente, à laquelle nous avions
dû notre sûreté. Heureusement vous
avez échappé à la persécution, et
• vous avez refusé, avec courage, tout
• <*e qui pouvait blesser les seuti-
ments d'honneur et de fidélité dont
• vous êtes animé, et dont vous nous
avez donné des preuves si intéres-
>aQtes pour nous. C'est avec une
• ^^aie satisfaction, monsieur, que
jous pouvons, enfin, vous donner
les témoigrnages de notre sensibilité,
que noua n'avons pu, jusqu'ici, vous
exprimer.
• Signées:
« Mabib- Adélaïde, Victoire, i (1)
A cette lettre, il convient d'ajouter
-ile que le marquis de Dreux-Brézé,
'iirpssa au comte J. B. de Charbonnel,
.♦f la part de Louis XVIII :
t Le Boi, instruit, monsieur le
comte, du dévouement que vous
• avez montré, dans le temps, pour
• Mesdames Marie-Adélaïde et Vic-
• îoire-Louise- Marie- Thérèse de
France, en vous rendant à leur pas-
■ àag-e par Fontainebleau, à la tête
d'an détachement armé pour proté-
• frer la retraite de ces princesses,
• voulant vous donner une preuve de
• sa satisfaction, m'a chargé de vous
faire savoir que S, M. trouvait bon
que vous eussiez l'honneur d'accom-
pagner, ainsi que M. votre fils, le
corps de Mesdames de France, de-
puis Fontainebleau jusqu'à Saint-
Denis. Je me félicite, etc.
• Signé : Dreux-Brézb. •
Paris, 11 janvier 1817.
t . Voy. LAisni, t. ix p. i59-0O.
Le comte Jean-Baptiste de Charbon-
nel s'est marié deux fois : 1° en 1776,
& Marie-Françoise-Andrée de Portalès,
fille et nièce de MM. le marquis et le
comte de Portalès de la Chaize, tous
deux lieutenants-grénéraux : sa mère
était Marie- Antoinette de la Tourette ;
— 2** à Marie-Claudine de Pradier
d'Agrain, fille de M. le marquis d'A-
gfrain, chevalier de l'ordre-royal et
militaire de Saint-Louis, premier Pré-
sident de la Chambre des Comptes de
Bourgog-ne. Il eut huit enfants du se-
cond lit, parmi lesquels :
Henri -Armand- Joseph, né le 31 dé-
cembre 1794, volontaire au 3«rég'iment
de la garde royale. Il était officier
dans le même corps, lorsqu'il suivit
Louis XVIII àGand;
Félix-Claude-Louis, né à Lyon, le
27 mars 1796, officier supérieur, puis
député à l'Assemblée nationale de
1848, tué sur la barricade où fut mor-
tellement frappé, après lui, Mgr Afire,
Archevêque de Paris, à l'entrée du fau-
bourg Saint-Antoine, pendant Tinsur-
rectiou de juin ;
Armand-François-Marie, celui dont
nous donnons ci-après la biographie ;
Charles, né en février 1805, admis à
l'Ecole royale militaire, en 1814; et
quatre filles : Pauline, Joséphine,
Elisa et Amélie.
Le comte Jean-Baptiste de Charbon-
nel, depuis son retour de Coblentz,
s'était fixé au pays natal. Ses conci-
toyens ravalent nommé, sous l'Em-
pire, maire de la ville de Monistrol sur-
Loire. Lors de l'invasion des alliés,
le 20 mars 1814, le comte courut les
plus grands dangers. Ses administrés
avaient reçu les Autrichiens à coups de
fusil, il fallait empêcher toute collision
et sauver Monistrol de l'incendie et
du pillage. Il y parvint.
Les registres de l' état-civil de cette
ville, pour l'année 1815, renferment
comme acte de décès, des certificats
227
LB BULUGTTN h6RALDIQUB DE FRANGE
228
attestant la belle conduite et la mort
glorieuse du comte Michel-Benoît de
Charbonnel (branche de Jussac), lieu-
tenantrcolonel, commandant Tartillerie
des Emigrés, tué en défendant jusqu'au
dernier soupir, ses batteries, abandon-
nées par un sous-ordre.
Le comte Jean-Baptiste de Charbon-
nel, baron de Saussac, résidait habi-
tuellement au château de Flachat,
près Monistrol. C'est là que vint au
monde, le 1 ®' décembre 1 802, Armand-
François-Marie , son troisième fils.
L'abbé Menut, sauvé miraculeusement
par la famille, des tueries de la Ter-
reur, le baptisa le même jour. L'en-
fant reçut de ses parents cette forte
éducation religieuse, qui était tradi-
tionnelle dans l'ancienne noblesse,
surtout dans la province si catholique
où la Providence l'avait fait naître. Le
jeune Armand, qui avait une intelli-
gence précoce, f utplacé,à 9 ans,au Petit-
Séminaire de Roche, près Montbrison,
où il ne resta qu*un an. Ses parents,
pour l'avoir plus près d'eux, le firent
entrer, en 1812, au collège d'Annonay,
tenu par les Basiliens, où il continua
ses études et les compléta. L'élève
conserva le meilleur souvenir de ses
professeurs et de l'institution. N'était-
ce pas là qu'il avait acquis une ins-
truction si chrétienne et obtenu les
plus brillants succès ? t 11 y revenait
souvent, disent les Semaines Religieu-
ses du Puy et de Viviers^ soit pour prê-
cher la retraite aux disciples de saint
Basile, soit pour présider, comme pré-
lat, leurs cérémonies d'ordination.
C'était toujours pour lui nouvelle
joie, fête de cœur, quand il se retrou-
vait dans ce collège, berceau de sa vo-
cation ecclésiastique. Mgr de Charbon-
nel aimait d'ailleurs, les habitants du
Velay et du Vivarais, dont les fermes
croj^ances, la simplicité et la droite
franchise allaient si bien à sa propre
nature. Entré, en 1818, au séminaire
de Saint-Sulpice, il avait terminé ses
études à vingt ans. Ses professeurs
avaient la plus haute opinion de son
instruction et de son caractère.
(A Suivre.)
Louis Pascal.
Notes d'État oivil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS D'AVRIL
ST BAPPBL DS8 MOIS PStfofoBNTS
'ReuTi'Jehan-GuiUaume^ comte Guy
de Cherisey, lieutenant au 27® rég-iment
de dragfonSjfilsde Louis, vicomtedeChe-
risey et de Julie-Thérèse de Romeuf,
avec Alphonsine-Jeanne de Bevérony,
fille de Jules de Revérony, décédé, et
de Zoé Hue-Duquesnay,
Le mariage a été célébré à Paris le
20 avril, en Tégrlise de Saint- Augustin.
Les témoins ont été pour le marié : le
baron de Romeuf, son oncle, et le colo-
nel Olivier, commandant le27«dragons;
pour la mariée : le comte de Lau-
nay et Louis de Meurville, son cousin.
(Voir pour la maison de Cherisey, le
Bulletin de 1889, col. S35 et 354.;
Coupé^ cTor et cTazur^ le premier
charge' d'un lion naissant de gtœules^
armé^ lampassé et couronné d^azur.
Devise : Toujours tout droit.
La famille Revérony paraît origi-
naire dltalie et venue en Lyonnais
lors des guerres du Milanais, 1495.
Elle s'établit à Lyon où elle prit l'in-
dustrie des étoflFes de soie (qu'ils pou-
vaient en tous cas exercer sans déro-
'«O
us BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
230
,r: en vertu des lettres patentes de I
. un XI données en 1480,)
La liliatiou donnée pour les preuves
- i'Ecole militaire en 178'.^ remonte à
\'ies Revérouy, vivant eu 1640, qui
■ usa N... Fay, dont : 1. Joseph, qui
jt: 2. Jacques; 3. Claude, religieux
iTustin.
J st^ph Revérouy, échevin, épousa à
a le 17 août 1689, Anne Neyron, et
.t liommé échevin en 1723, il testa en
'J'i: sa descendance possédait la sei-
...'^urie de Charuieux Chalenay, en
. v-.uDais.
'ette famille a pris part en 1789,
:\ assemblées de la noblesse du
''iinais.
.laques-Antoine de Revérouy, major
. prince connétable de l'Empire, fut
-H baron avec majorât le 30 octobre
De gueules^ au ver tortillé en fasce
' h-gent, au chef cotesu (Tazur chargé
'•<>' soleil dor,
<»u lui donne aussi pour armes
: elle porte actuellement :
iïazury au soleil d'or^ accompagné
•» y tinte de 2 fleurs de lys de même;
> ji^' de gueules^ au joug d^or, posé en
ÎVvise : Evehil ad œthera virtus.
£'<y>iani^/- Auguste- Victor-Marie vi-
mte de la Villéon, second fils du
;^a comte Arthur de la Villéon et
Aû-athe de la Hubaudière, comtesse
' uairi^re, avec Thérèse de Beaudreuil,
Je d'^iniï^- Alexandre-Louis de Bau-
" uil, ancien officier d'artillerie et de
aure-Adélaïde-Louise de Fitte de
L'* mariage a été célébré à Paris, le
f avril en l'église de Saînt-Sulpice.
L-s témoins étaient pour le marié :
^ vicomte de la Notte, député des
tei-da-Nord et le comte Olivier de la
Villéon; pour la mariée; le comte
Charles de Breil et Charles de Beau-
dreuil.
(Voir pour la famille chevaleresque
de la Villéon en Bretagne, le Bulletin
de 1888, col. 375.)
D"* argent^ au houx arraché de si^iople.
La famille de Beaudreuil, originaire
du Bourbonnais y était fort ancienne.
On a retrouve aux archives de la Niè-
vre un sceau de Durand de Baudreuil,
garde scel de Saint-Pierre-le-Moustier,
charge qui fut héréditaire dans leur
maison pendant plusieurs générations
du xiv^ siècle aux premières années du
xvi".
Durant de Baudreuil, écuyer, sei-
gneur de la Motte-Beaudreuil, épousa
vers 1444, Marie Bourgoing.
Le fief de Beaudreuil d'où elle tirait
son nom était situé près de Saint-
Pierre-le-Moustier. Une de ses bran-
ches s'éteignit au xvi« siècle dans une
branche de la famille Rapine du Niver-
nais qui en écartela les armes. Une
autre s'établit en Bourbonnais, puisse
fixa en Normandie à Guise en Thiéra-
che et a continué à vivre dans cette
province.
François-Nicolas-Antoine de Beau-
dreuil, officier au régiment de Pplogne
cavalerie, épousa le 17 avril 1789,
Thérèse Lescarbotte de Beaufort, dont
il eut: 1. François-Henri-Alphonse,
qui suit; 2. Alexandre-Louis-Eugène
de Beaudreuil, né en 1803, marié 1*^ en
1841 à Emma de la Tour, 2° le 7 no-
vembre 1847 à Marie-Honorine Meni-
olle de Cizancourt, sans postérité de
ces deux alliances.
François - Henri-Alphonse de Beau-
dreuil, colonel d'artillerie, comman-
deur de la Légion d'honneur, médaillé
de Saint-Hélène, chevalier de Saint-
Ferdinand d'Espagne, né à Saint-
Quentin le 17 janvier 1790, épousa le
26 avril 1825, Charlotte -Ernestine-
Louise Mathieu de Gomiecourt, dont :
1. Charles-François, qui suit; 2. Er-
231
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
nest-Henri, décédé sans alliance; 3.
Emile-Alexandre-Louis de Beaudreuil
capitaine d'artillerie, père de la nou-
velle mariée.
Charles-François de Beaudreuil, sous
chef au ministère des finances, né à
Paris le 4 juin 1826, épousa le 4 sep-
tembre 1831, Ernestine Tirouflet, dont
trois fils et deux filles .
D" argent^ à S cœurs de gueules^ con-
ronnés de même.
jyeniS'Fernand-Julèa de Raveneau,
fils de Charles- Alexandre-Joseph-Amau-
ry marquis de Raveneau et de défunte
Armandine-Stéphanie Hennet de Ber-
noville, avec Marie-Clémence-Margue-
rite Blanc de Manville, fille de Louis-
Alexandre-François Blanc de Manville
et de Clémence-Caroline-Marie d'An-
thouard de Vraincourt, (fille de Charles
comte d'Anthouard, général de brigade
et de Marie de Wasservas).
Le mariage a été célébré à Paris, le
27 avril, en l'église de Saint-François-
Xavier.
Les témoins du marié étaient : M.
Ferdinand Hennet de Bernoville, son
oncle et M. d'Etreuse deBlangenier;
ceux de la mariée MM. d'Anthouard et
Edgard Mareuse.
(Voir pour la famille de Raveneau
le Bulletin d.Q 1889, col. 698).
De gueules^ à la fasce ondée d*or^ ac-
compagnée en chef de 2 coquilles d'or-
gent et^ en pointe^ de 2 roses de même.
Par décret du 13 février 1846, Ma-
dame Anne-Catherine Gaudin, née à
Bordeaux en 1819, veuve de M. Louis-
Joseph Blanc, et sou fils mineur Louis-
François- Alexandre Blanc, né à Franc-
fort sur le Mein, furent autorisés à
joindre à leur nom celui de : de Man-
ville.
^iMM^^^^^^^^^^^^^h/»
Le baron Raymond Seillière, secoij
fils de défunts François- Florentin
Achille, baron Seillière, et de Gamiil^
Zoë Seillière, avec Madame Livermor
née Emma Richley.
Le mariage a été bénit le 23 avril e
l'église cathédrale de New-York, pj^
Mgr Corrigan, archevêque de ceti
ville.
(Voir pour la famille Seillière 1<
Bulletins de 1886, col. 417, et 18S^
col. 115.)
Le nouveau marié, petit-fils du hn
ron Nicolas Seillière, a pour frère
1*^ Roger, baron Seillière, sans allianc<i
2<» Marie-François- Alexandre Seillièr^
marié à Diane de Galliffet, dont posté
rite ; et, pour sœur: 3*» Jeanne Seillière
mariée en 1868 à Boson de Talleyrand
Périgord, prince de Sagan.
Coupé ^ au 1 de gueules au bélier .sriff
tant d'or^ accosté d'un caducée de înriU'
en pal ; au 2^ d'or^ ci l'ancre de saNe
ti^amant dans une mer de sinople à df\r
tre; au 5, de gtieules^ au sautoir iVar*
gent,
La famille Richley appartient à un
ancienne noblesse anglaise dont 1
branche cadette se fixa en Amériqu^
au commencement du xvii® siècle. Poui
reconnaître leurs services, la couronna
d'Angleterre accorda aux WaldronJ
éteints dans les Richley la concessio
royale d'un vaste fief qui représent
aujourd'hui une opulente province do.s
Etats-Unis.
^^t^^t^^^nt^m^ttma^ ■!
Jean-Jacques, comte de Chabanuei^
La Palice, enseigne de vaisseau, fils
de feu Antoine-Edouard, comte de
Chabannes La Palice, chef d'escadrou
d'état-major et de Marie-Victurnienne
de Cardevac d'Harvincourt, comtesse
douairière, avec Louise-Délie-Françoisp
de Tournon, fille de Philippe-Antoine
de Tournon-Simiane, comte de Tour-
non et d'Antoinette-Hélène de Tour-
nou-Simiane, sa cousine.
3
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
234
\.*i maria£re a été bénit à Paris en
.,;ist* de Saint-François-Xavier le 27
.1:, par S. G. Mgr de Dreux-Brézé,
. «ue de Moulins. Les témoins du
ê
:.é étaient: le marquis de Chaban-
- La Palice, son oncle et le g-énéral
> la Jaille ; ceux de la mariée : le
::.^e Jast de Tournon et le marquis
♦ roix, ses cousins.
\ j\T pour la maison de Chabannes
h'^U.ethi de 1889, col. 174 et 228).
: rédéric- Jacques, marquis de Cha-
^u's La Palice, baron de Curton,
. e et témoin du marié a épousé
l'viève-Alice-Hectorine de Carde-
. * d Harvincourt, et sa tante Blanche-
.iine de Chabannes La Palice a
.use Aimery-Henri de Cardevac,
.i.quis d'Harvincourt.
b gueules^ au lion d'hermines ^ ar*
. lampassé et couronné (Tor.
l) *vise : Je ne le cède à nul autre.
Voir pour la maison de Tournon-
.::jane le Bulletin de 1886, col. 97
.'. j'/rtjle'j aux 1 et 4 d'^azur^ semé de
r'c: parti de gueules au lion d'or^
.lest de Tournon; aux 2 et 3 dW,
> cte tours et de fleurs de lys d'azur^
.. est de Simiane.
Vréone-Charles-Philippe vicomte de
:. :':het, fils du feu vicomte de Bracliet
: vie la vicomtesse, née Macault de la
>ue, avec Anna-Baptistine-Edmée
uithier-d'Hauteserve, fille du feu
:.ron Ëdme d'Hauteserve, conseiller
'"•frendaire à la cour des Comptes, et
. la baronne née Excelmaus, et sœur
i^tte de la baronne de Fontang*es.
Le mariagre a été célébré, à Paris, le
."^ a\Til, en Téglise de St-Philippe-du-
: lie. Les témoins étaient, pour le
-^.rié : le comte deFéraudy et le baron
•riian de Witte ; pour la mariée : le
mte Excelmans et le comte Charles
*t Pontangres.
La famille de Brachet, en Orléanais,
est originaire de Blois. François Bra-
chet, écuyer, sgr de Marigny et de
Tillay le Gandin, était intendant de la
maison de la reine Isabelle d'Aragon,
veuve de Louis, duc d'Anjou et de
Touraine, roi de Jérusalem, de Sicile
et d'Aragon ; Robert Brachet, sieur de
la Milletière, grand maître des eaux et
forêts et intondant de la maison d'Au-
vergne, eut de Denise Beranger : Jean
Brachet, sgr de la Boische et de Ma-
roUes, juge des chatellenies de Romo-
rantin, Valançay et de Villebrosse,
précepteur de François I^% intendant
de Louise de Savoie, duchesse d'Anjou
et du Maine, comtesse d'Angoulême,
mère du roi, régente du royaume. Il
fut anobli par lettres patentes données
à Paris au mois de mars 1514, enre-
gistrées à la Chambre des Comptes le
, 13 octobre 1515 ; Jean Brachet, écuyer,
sgr de Franville et de Pontmorant,
conseiller secrétaire du roi, maison et
couronne de France, fut élu le 1®^
maire d'Orléans en 1569; il eut plus
tard parmi ses successeurs ù cette
charge, Claude Brachet, sgr de la
Royauté, maire d'Orléans de 1661 à
1662.
Cette famille a donné de nombreux
secrétaires du Roi, quatre conseillers
d'Etat et plusieurs chevaliers de Saint-
Louis et de la Légion d'honneur.
Elle a produit encore : Dom Michel
Brachet, général des Bénédictins de
Saint-Maur, en 1681.
Etienne-Claude de Brachet, cheva-
lier, sgr de Menainville, officier au
régiment des chasseurs de Picardie,
chevalier de Saint-Lazare, comparut
en 1789, parmi les gentilshommes de
la généralité d'Orléans.
De gueules^ au chien braque d^or,
assis sur sa queue.
Il existe une autre maison du même
nom, qui a pour chef le marquis de
Brachet de Floressac, et qui est l'une
des plus anciennes et illustres du
MMM
235
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
Limousin. Elle porte : D'azur^ à deux
chiens braqués d'argent, passant Vun
sur Vautre ; écartelé d'azur^ au lion
rampant d' or,
La famille Gauthier -d'Hauteserve,
eu Bourbonnais, originaire de Bour-
gogne a donné depuis de longues
années une sui'.cession de conseillers
éminents à la Cour des Comptes, of
ciers et chevaliers de la Légion d'Hoi
neur.
Uargent^ au olievron d^azur^ acLOi
pagne en chef de 2 étoiles de inèmc
en pointe^ d'une grappe de rais i fi
giœules ; au chef du second émail, du
gé dune fleur de lys d^or.
DECES DU MOIS D'AVRIL
BT RAPPBL DBS MOIS PRÉCiDBNTS
./o5ep/i-Marie-Guy-Henri-Philippe de
Riquet, prince de Caraman-Chimay,
ministre des aflTaires étrangères de Bel-
gique, député au Parlement Belge, né
le 9 octobJle 1836, est décédé à Bruxel-
les le 29 mars.
Il était fiîs de Joseph de Riquet de
Caraman-Chimay, ministre plénipo-
tentiaire à la Haye en 1839, gouver-
neur du Luxembourg en 1841, puis mi-
nistre plénipotentiaire successivementà
Francfort, à Naples et à Florence, et
d'Emilie- Louise -Françoise - Joséphine
Pellapra.
Il avait épousé le 16 juin 1857 Marie-
Joséphine-Anatole Montesquiou-Fézen-
sac, fille de Napoléon comte de Mon-
tesquiou-Fézensac, et de Anne Elisa-
beth Cuillier-Perron.
11 laisse de ce mariage : 1^ Joseph-
Marie-Anatole-J^/iô de Riquet, prince
de Caraman-Chimay, né le 4 juillet
1858, marié au mois de mai 1890 à Mlle
Clara Ward ; 2° Pierre-Marie-Joseph-
Anatole de Riquet, prince de Caraman-
Chimav, secrétaire de la légation de
Belgique à Paris, né le 9 août 1862,
marié le 25 juillet 1889, avec Marthe,
fille du comte Alfred Werlè ; S^ Alexan-
dre de Riquet, prince de Caraman-Chi-
may, né le 3 mars 1873 ; 4'* Elisabeth^
Louise^Marie- Anatole de Riquet, com-
tesse de Caraman-Chimay, mariée le
24 septembre 1878 à Henri- Jules-Cha
les-Emmanuel, vicomte de GreJBTulh
fils du comte Grefl'ulhe, pair de Fran
et de Félicité-Marie de La Rochefo
cauld ; 5<> Marie - Anatole- Heuriett
Pauline-(?Aw/aiVie, comtesse de Car
man-Chimay, née en 1865 ; 0^ Geu
viève, comtesse de Caraman-Chimaj
née en 1870;
(Voir pour la maison de Riquet <
Caraman - Chimay, les Bulletins i
1886, col. 163; 1889, col. 417; 189
col. 287).
tf
Ecartelé, aux 1 et 4 d'azur
bande d'or^ accompagnée en chef d^n»
demi fleur de lys de même, défailla^i
à dextre et ftorencée d^argent et e
pointe^ de 3 roses de même posées en or
qui est de Riquet de Caraman; auj-
et 3 de gueules, d Vépée dargent^ gai
nie d^or, mise en bande, qui est de Ch
may.
Si gismond- Guillaume, baron
Berckheim, général, commandant
11« corps d'armée à Nantes, en retrait
depuis sept ans, grand croix de 1
Légion d'honneur, est décédé le 2 avr
à Paris, où ses obsèques ont été céld
brées le 6 du même mois dans le tem
pie de la rue Chauchat. Né le 24 ms
^:
LB BULLBTm HERALDIQUE DE FRANCE
238
^ }. il était le second fila de Chrétien-
• :^ric, baron de Berckheim, colonel
âvalerie, et d'Augusta, baronne de
..im (ï^mariée au comte Théodore
V ioer de Freundstein).
!. îvait épousé le 14 mai 1831, Anne-
Krifi Leviâse de Montigny-Jau-
::t, fille de Charles-François Lévisse
Muatigny, marquis de Jaucourt, et
FauDV de Faviers, dont il laisse :
'7 '•'5'tan-Egenolphe, baron deBerck-
::i3, capitaine d'artillerie, attaché
: f^iire à l'ambassade de France à
une. marié en 1888 avec Elisabeth
?-urtalè5, fille du comte Edmond
!'jurtalès et de la comtesse, née Mé-
.: Renouard de Bussière ; 2. 77*^0-
•:-.Si^ismond, baron Théodore de
.kheim, attaché d'ambassade ; 3.
•ie-Françoise-Augusta, mariée au
Viral, marquis de Colbert-Chaba-
.s: 4. Ida-Françoise, mariée à M.
:ret.
oir pour la famille de Berckheim le
"din de 1886, col. 364. Nous ajou-
' us que les deux familles d'Andlau
> Berckheim, d'après un acte de
anaissance de 1485, ont une ori-
.' commune, et qu'elles portent
'Osémes armes. La séparation des
v branches paraît remonter au xiii*
^. où le nom de Berckheim figure
:: la première fois dans les docu-
\ti de 1232, 1236 et 1344, dans les-
: .^oa voit figurer Cono de Bergeim.
ti autre Cono ou Cunon, remplit
• 'onctions de vogt impérial, en Al-
'\ à la fin du même siècle. Ces
tioQs appartenaient spécialement
' Berckheim, dans la vallée d'And-
.. tandis que les Aodlau y exerçaient
"à de schultheiss.
i^ s 1666 les Berckheim étaient
"uii les haubgenossen de Stras-
appartenant à la plus ancienne no-
-se d'Alsace, ils ont été reconnus,
n73, fondés à porter en France le
'-^^ de baron. La filiation suivie com-
mence à Cunemann de Berckheim,
vivant en 1264 Cette maison a fourni
de nombreux militaires et officiers su-
périeurs aux armées.
Sigismond-Frédéric, baron de Berck-
heim, oncle du défunt, né en 1775, fut
lieutenant-général et mourut sans
postérité; son frère aîné, Chrétien"
Frédéric-Gustave, baron de Berckheim,
chef de la maison, né le 15 octobre
1817, commandeur de V^ classe du
Lion de Zœringhen, était conseiller
intime de légation, et chambellan du
grand duc de Bade ; il avait épousé le
17 juin 1844, Ida-Wilhelmine, fille de
Théodore, comte Waldner de Freunds-
tein, dont des enfants.
Cette maison a donné nombre de
hauts dignitaires à la cour de Bade,
entre autres Charles-Chrétien, mort en
1849, ministre d*état au service de
Bade, grand croix des ordres de la Fi-
délité et du Lion de Zœringhen, grand
officier de la Légion d'honneur.
D*o}\ à la croix de gueules»
Cimier : un coussin de gueules^ à
glands d'or^ surmonté d^une cane de
même.
««fwvw^%r\/v«»w>M»
Alfred- Armand-Léon» comte de Bou-
thillier-Chavigny, fils de défunt Char-
Ics-Léon-Joseph-Stanislas, comte de
Bouthillier-Chavigny et de Laurence
le Noir de Jouy, est décédé le 2 avril,
à l'âge de 41 ans, à Paris, où ses
obsèques ont été célébrées le 5 avril
en l'église de Saint- Augustin .
Il avait deux sœurs, l'une mariée à
Antoine-Auguste-Hippolyte comte de
Bonneval, décédée; l'autre, Louise-
Marie-Constance, mariée le l®' juillet
1868 à Gustave-Louis, comte des Cour-
tils de Merlemont.
Il était neveu du marquis de Bou-
thillier-Chaviguy, et cousin germain
du vicomte de Bouthillier-Chavigny,
de Joseph de Bouthillier-Chavigny du
i*i«i
239
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
marquis de la Rochelambert-Moatfort,
et du contre amiral Humann.
(Voir pour la famille de Bouthillier
de Chavigny le Bulletin de 1886
col. 689).
Jïazur^ à S lozanges cCor posés en
fasce aliàs : à 3 fusées dCor accolées en
fasce.
Devise : Morte etiam Incrto.
Jeanne-Marie-Camille de Varaigne
du Bourg", baronne de Vatry, est dé-
cédée à Paris où ses obsèques ont été
célébrées le 4 avril, en Téglise de Saint-
Phîlippe-du-Roule.
Elle était fille de Antoine-Raymond-
Camille, baron de Varaigne du Bourg
et de Marie-Jeannecey Thorn, et avait
épousé le 10 août 1861, Marc- Joseph-
Edgard Bourdon, baron de Vatry, offi-
cier d'ordonnance de l'Empereur Napo-
léon III, retraité lieutenant-colonel,
officier de la Légion d'honneur en 1873,
fils unique d'Amédée Bourdon, baron
de Vatry, officier supérieur et de Marie-
Joséphine, fille du général de division,
comte Souham (depuis remariée en
1834 avec Aloys Ney, duc d'Elchingen,
général de brigade, tous deux décédés).
Le baron de Vatry, mari de la dé-
funte est mort à Paris vers le 10 octo-
tobre 1891, laissant deux filles: 1°
Marguerite, mariée le 16 février 1884,
à Pierre-Thomas Durant, vicomte de
Mareuil, aujourd'hui capitaine écuyer
de récole de cavalerie de Saumur ; 2^
Eugénie, mariée à M. Duval de Fra-
ville, capitaine commandant au 25® ré-
giment d'artillerie.
La famille Bourdon de Vatry qui
paraît originaire de Saint Maur, occu-
pait depuis plusieurs siècles d'impor-
tants emplois, dans les administra-
tions de l'époque.
M. Bourdon Desplanches, premier
commis dans les finances, eut avec
Tabbé Terray, alors premier ministre,
des démêlés qui le conduisirent à |
Bastille. Il laissa deux fils : 1. Léonari
Jean-Joseph Bourdon de la Crosuièii
mort sans postérité; 2. Marc- An toi ^
Bourdon de Vatry, né à Saint-Mauj
les-Fossés en 1761, mort à Paris ^
1828, ministre de la marine sous 1
Directoire, ordonnateur des mers a
Nord, préfet maritime du Havre, suj
cessi veraent préfet de Vaucluse, Main|
et-Loire, Isère et de Gènes, directei!
du persounel de la marine, officier «
la Légion d'honneur et chevalier »
Saint-Louis. Il avait été créé baron
Vatry le 31 janvier 1828 et laissa deu
fils : 1. Amédée baron de Vatry, offici^
de marine et beau-père de la défunt^
2. Alphée, baron de Vatry, chef d'escej
drons de hussards sous le 1*' Empir<j
chevalier de la Légion d'honneur, ai^
cien receveur général, ancien agent d
change à Paris, député de la Meurtli(i
marié avec Paméla Hainguerlot e
mort sans postérité en 1871.
Ecartelé^ au î d'or^ à la tête de Un
arrachée d'azur; au <8, des barons mi h]
taires ; au 5, di*argent^ à V ancre bow-l']
en pal d\tzur tortillée d*un cable d
sable ; au 4, d*axur au coq vigilant d'oi'
L'aïeul de M. le baron de Vatrv
dans les armes conférées sous le Ij
empire ne portait pas le 4« quartier i-
portait le franc quartier des barons prt
fets.
La famille de Varaigne est origiuai
re de Languedoc, où elle portait auss
le nom de Baraigne et Varagne. Elli
a occupé un rang distingué dans 1
noblesse de Languedoc et remonte s
filiation par titres au delàduxii® siècle
La terre de Belesta est qualifiée ba
ronnie dans le serment de fidélité prêt*
en personne au roi Louis XI le 7 juit
1463, par Gaillard de Varagne, damoi
seau, baron de Belesta, Gardouch etc.
y rappelant un autre serment de fiJé'
lité prêté par Isard de Varagne, damoi
seau, petit-fils d'un autre Isard, cbe-
,'4l
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
242
ilier, BU mois de décembre 1399. Leur
^M?«ndance s contracté de grandes
jances et a donné aux armées des
•iners distingués entr'autres un
. <tre de camp de cavalerie, François
. (îardouch, marquis de Belesta qui
f:: élu 5 fois capitoul de Toulouse
;:s.l786). Ils furent maintenus par
L'^ment souverain de M. de Bezons et
rirent part en 1789 aux assemblées de
, iiohlesse de Toulouse, avec le titre
.- marquis de Belesta.
L^ général, baron de Varaigne, mou-
\i à Paris le 21 avril 1852 ; Antoine-
;-lix-Théodore frère du baron de Va-
niis-ne, mourut à Versailles le 3 sep-
■-Uibrel858.
L'azur^ à la croix d'or, chargée d'une
>'r de sable.
Devise : NuUi cado,
l'ri de ffuerre : Deo Juvante !
Marie- Louis-Alphonse de Merles, fils
:e défunts Marie-Louis-Henry de Mer-
e? et Marie-Anne-Alix-Adélaïde de
anois de Pagan, est décédé à Mont-
:'aiàir près Valréas (Vaucluse), le 4
î-ril, dans la 76* année de son âge.
Il avait épousé en 1856 Léonie de
' uilhermier, aujourd'hui sa veuve,
' ntillaîsse : 1. Aimé de Merles, an-
-..n officier, employé aux chemins de
fer du Sud de la France ; 2. Louise ; 3.
•!arie de Merles.
•^a sœur Marie-Adélaïde-Antoinette
'e Merles, comtesse douairière de Phi-
p était décédée à Valréas le 12 février
M.
Voir pour Tancienne maison de
Merles, au comté Venaissin, le Bulletin
'el889, coL 110.)
li'asur^ à la bande d'argent^ chargée
'^ 5 merles de sable^ becqués et mem'
' ' ' (for.
^^^>^V^^'<^»/W»/»/N/
C/iar/^«- Antoine-Ghislain, comte de
■l'^rode, marquis de Westerloo, prince
de Rubempréet detxrimberghe, minis-
tre d'Etat, président du Sénat Belge,
grand officier de Tordre de Léo-
pold, grand cordon des ordres de Char»
les III d'Espagne et de Saint-Grégoire
le Grand, etc., est décédé, à Bruxelles,
le 6 avril.
Né le P»" août 1824, il était fils de
Henri-Marie-Ghislain, comte de Merode
et du Saint-Empire, prince de Rubem-
pré etc., et de Louir^'e-Jeanne de Thé-
zan du Poujol. Il avait épousé le 8
octobre 1849, Marie-Nicolette-Augus-
tine d'Arenberg, sœur du prince d'A-
renberg, député du Cher.
Il a eu de ce mariage: 1. Henri-
Charles-Marie-Ghislain prince de Ru-
bempré, né en 1856, marié à Dulmen
le 4 septembre 1883 à Nathalie-Cons-
tance-Henriette, princesse de Croy ;
2. Alix- Marie-Thérése-Pie-Christine,
née en 1850, mariée le 28 juin 1878 à
Guillaume-Marie-Louis-Casimir, comte
de la Roche-Aymon ; 3. Jeanne-Char-
lotte-Marie-Thérèse, née en 1853.
Sa sœur ilfarie-Joseph-Hildegarde-
Ghislaine, mariée le 28 mai 1844 avec
Adrien-Charles-Guy-Marie, de Lévis-
Mirepoix, duc de Fernando Luis, grand
d'Espagne de P* classe, veuve depuis
le 6 novembre 1886, est mère du duc
de Lévis-Mirepoix.
La maison de Merode, princes de
Rubempré et de Grimberghe, remonte
à Pierre Bérenger, 3« fils de Raymond
Bérenger, roi d'Aragon, comte de Bar-
celone et de Provence, lequel se trouva
à la seconde croisade en 1147.
Pierre Bérenger s'établit au pays de
Juliers, où il épousa Aleyde, fille de Hu-
gues, baron de Rode et de Constance de
la Marck, héritière de sa maison qui
forma la 2« lignée des barons de Rode,
d'où le nom de Merode, (par contrac-
tion de Meinherr Von Rode ou M'her
Rode, seigneur de Rode). Ils portent
d* Aragon plein ou avec la bordure
engrelée d'azur, en brisure. Le fils aine
243
LE BULLETIN HâfiÂLDIQUE DE FRANCE
du vivant de son père est appelé le
prince de Rubempré.
Baudouin de Merode se croisa en
1218. L'illustre maison de Rubempré
issue de rois de Hongrie se fondit en
celle de Merode en 1704.
La maison de Merode, princes de
Rubempré, d'Everbergue et de Grim-
berghe, a occupé les situations les plus
élevées et donné plusieurs chevaliers
à rOrdre de la Toison d'or, etc.
2)'or, à 4 pals de gueules^ à la bordure
d'azur; le prince de Rubempré fils aîné
de la maison porte : Écartelé, au ï et 4
de Merode ; auœ 2 et S d'argent à 3 Ju^
melles de gueules^ qui est de Rnbem-
pré ; sur le tout : De Merode.
Devise : Plus d'honneur que d'hon-
7ieurs.
A«^^A^^rfWW«/W\^^V>
Charles-Henri-François-Marie, comte
Cari deMercy-Argenteau est décédé, à
Fâge de 53 ans, au château d'Ochain
(Belgique), où ses obsèques ont été
célébrées le 18 avril.
11 était le second fils de Charles-
François-Joseph, comte de Mercy-Ar-
genteau et de Adélaïde-Henriette-An-
gélique de Brienen, et avait épousé au
mois de mai 1863^^û>Eugénie-Davida-
Laure de Choiseul-Praslin, décédée,
dont il laisse une fille : Georgina-
Davida - Adélaïde -Françoise- Marie de
Mercy-Argenteau, mariée le 26 janvier
1885, à Claude-Emmanuel-Henri-Marie
de Rarécourt de la Vallée, comte de
Pimoddu, duc romain, capitaine au 8®
chasseurs détaché à TEtat-major de
la !•*• division de cavalerie, dont elle a
eu : 1. Pierre; 2. Henri ; 3. Marguerite.
Son frère aîné Eugène-Arnold-Henri-
Charlea-Françoifl-Marie, comte de Mer-
cy-Argenteau, décédé, avait épousé le
12 avril 1861 ZoîM^a- Marie-Clotilde de
Biquet, comtesse de Caraman, dont il
n'a eu également qu'une fille : Hosa^
/te-Françoise- Adélaïde-Caroline -Eugé-
nie, qui a épousé, le 3 février 1883,
Edouard -Joseph - Hubert • Marie, ma
quis d'Avaray.
11 avait deux sœurs : la comtes
d'Oultremont de Warfusé, et Mari(
Thérèse-Caroline- Alénie, mariée, le *
mai 1862, à Charles-jPranpow-Mari
duc d'Harcourt, ancien officier de cha
seurs à pied, ancien député du Calvi
dos, officier de la Légion d'honneur.
(Voir pour la maison Mercy-Argei
le Bulletin de 1886, col. 297).
Ecartelé^aux 1 et 4 dazur^ cL la croi
d*or chargée de 5 coquilles de giteték
cantonnée de 20 croisettes recroiset^i
d'or^ 5 dans chaque canton^ qui e:
d'Argenteau ; auœ 2 et S d'or à la croi
d'azur^ qui est de Mercy.
Devise: Plus que jamais^ Argenteai
f\nr>-rsfSf>jsf*^^y\fs*\r\^K
Marie de Mordant de Massiac cou
tesse Paul Chandon de Briailles, eâ
décédée à Paris le 13 avril, à Tâge d
60 ans.
Elle était fille d'Alexandre-Barbe
Adélaïde-Louis, comte de Mordant
marquis de Massiac, chevalier du Saint
Sépulcre, et de Agathe- Antoinette La!
lemant de Lestrée, décédés, et aval
épousé le 24 janvier 1849, Paul Chan
don de Briailles, comte romain, cheva
lier de Malte, commandeur de Tordr
de Saint-Grégoire le Grand, second fils
de Pierre-Gabriel et de Adélaïde Moe
de Romont.
Elle laisse de ce mariage: L Raoul
comte Chandon de Briailles, marié e
1878 à Marie- Louise de Clermont-Ton
nerrs ; 2. Gaston, marié à Mlle Ré Ta!
lach-Garrison ; 3. Jean-Rémy ; 4. Ma
rie, veuve depuis 1882 d'Amédée-^l''
thur^ comte Arthur de Maigret, capi
taine de cavalerie ; 5. Jehanne, marie
en 1876 à Joseph-Oc^at;e-Ga8ton» baro
de Maigret, comte du Saint-Empire
frère du précédent, camérier de cape et
d'épée de S.S. le Pape Léon XllI ; ^
Hélène, mariée au comte Geoffro\
d' Andigné .
LB BULLETIN HÉBAJ.DIQUE DE FRANCE
246
Is famille Chandon est fort ancienne
•. Lvonnais où se trouve la maison
:e le Chandon.
Mi 1290 on mentionne René de Chan-
.. cheyalier, mort à Avignon des
es des blessures qu'il avait reçues
.'fit Tunis. Elle a donné un cheva-
- li^ Rhodes, un maréchal de camp,
. ,: ntilhomme de la chambre du roi,
-\ chevaliers de Malte, un maître
♦reijuètes président du Grand con-
. 'ous Henri lU, puis premier pré-
. .:: de la cour des aides sous Henri
un lieutenant criminel à Maçon ;
- :oQseillers au parlement de Dijon ;
ivocats du roi, etc. Elle se divisa
Irux branches principales.
hiuée s'est é^>einte avec François-
- J)ert de Chandon, comte de Briail-
V colonel d'un régiment de hussards
- ^Tois, mort en 1789, laissant une
-; Victorine - Edmée - Adélaïde de
.1 loD de Briailles, mariée au comte
.ne- Victor de Percy, lequel a re-
.Q le 2 septembre 1834, la com-
ûauté d'origine avec son cousin de
. :re branche.
eile-ci est issue de Thomas Chandon,
at du roi au bailliage de Maçon,
. i -me fils de Jean Chandon, sei-
. .i: du Chanceau et de Briailles, et
Jeanne Ruette, dame de Dinechin.
it avocat du roi au bailliage de
OQ et épousa Thomase Fustier,
'i la lignée actuelle. Gratieu Chaq-
^. seigneur de Davayé, lieutenant
'Xulier au bailliage de Maçon, eut
-s : ]o Thomas Chandon, seigneur
I)avayé, lieutenant civil et particu-
r de Maçon ; 2^ Pierre, conseiller au
iemeut de Dijon en 1630, qui conti-
-> la descendance ; 3^* Nicolas, doyen
Maçon et abbé de 8aint-Pierre-de-
^■îtrée.
h'^rre- Gabriel Chandon marié en
* '^avec Adélaïde de Moët de Romont
-orten 1850, laissa deux fils: 1°
ii-Remy-Qabriel Chandon de Briail-
^ ^i)mte romain, chevalier de Saint-
Jean de Jérusalem, de Charles III d'Es-
pagne et de Saint-Joseph de Toscane,
décédé en 1868 laissant des fils de son
mariage avec Aurélie-Démie Micheau
de Chassy \ 2** Paul, comte romain,
mari de la défunte.
2)'or, à la fasce de gueules^ accompa-
gnée de 3 trèfles de sable.
(Voir pour la famille et les armes de
Mordant de Massiac, les Bullelim de
1890 col. 203, 299 et 338, et de 1892,
col. 181.)
^'^^»VWV^^/^%/V>^/»
Le baron Robert de Billing, ancien
ministre plénipotentiaire de France est
décédé à Paris le 16 avril.
La famille de Billing a pour auteur
un soldat de l'armée de Gustave-Adol-
phe qui vint s'établir à Colmar où il
mourut des suites de ses blessures.
Sa descendance donna à l'Alsace une
série de zélés pasteurs protestants,
dont quelques-uns eurent une certaine
célébrité, éntr'autres Sigismond Bil-
ling, recteur du gymnase protestant
de Colmar, dont le fils Sigismond, com-
missaire des guerres à l'âge de 19 ans.
(1792 1795), chef de la légion de la
garde nationale de Paris, sous l'Empire
et sous laRestauration, mourut en 1831.
Son fils aîné, Sigismond baron de Bil-
ling, ministre plénipotentiaire à Co-
penhague et à Francfort, commandeur
de la Légion d'honneur épousa Mlle de
Courbonne, décédée, veuve en 1886,
dont il a eu : 1 . le baron de Billing ;
2. Mathilde, ancienne dame d'honneur
de l'impératrice Eugénie, mariée en
1852 avec Félicien Caignard de Saulcy,
membre de l'Institut; 3. Thérèse, ma-
riée le 22 avril 1856 à Jules de Serre.
Un autre frère le baron Frédéric de
Billing, ancien secrétaire d'ambassade
a été directeur des fonds au ministère
des aflfaires étrangères, commandeur
de la Légion d'honneur; et un troi-
sième frère, Gustave, membre du con-
247
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
seil privé du prince de HohenzoUern-
Œchingenfut créé par ce prince baron
de Billing" et anobli héréditairement.
Charles-Ferdinand Latrille, comte de
Lorèncez, g'énéral de division en re-
traite, grand officier de la Légion
d'honneur, ancien commandant de
l'armée française au Mexique, est dé-
cédé du 15 au 20 avril au château de
Laas (Basses-Pyrénées).
Né à Bar-le-Duc en 1814, il était fils
de Guillaume Latrille, comte de Lo-
rencez, général de division, décédé à
Bar-le-Duc à l'âge de 84 ans le l^ oc-
tobre 1855, et de la comtesse née Ou-
dinot, fille de Marie-Nicol«s-Charles
Oudinot, premier duc de Reggio, ma-
réchal de France, ministre, grand
chancelier de la Légion d'honneur,
chevalier du Saint-Esprit, grand'croix
de Saint-Louis et de la Légion d'hon-
neur. 11 avait épousé M'^* de Lloret,
dont il ne laisse pas d'enfants.
Guillaume Latrille, comte de Loren-
cez, père du défunt, ét^it général de
brigade lorsqu'il fut créé baron le 29
juin 1808; il était général de division
lorsqu'il fut fait comte de l'Empire le
11 septembre 1813.
Coupé ^ au 1, parti des comtes mili^
taires et^ de gueules au chevron d*or ac'
compagne en pointe d^une grenade d'ar-
gent; au 2, d'argent^ au liofi couche\
la tête en rencontre au naturel.
C?air/e/-Antoine, comte de Chamisso,
capitaine de dragons, est décédé à
Paris, à l'âge de 54 ans le 21 avril.
La famille de Chamisso est une des
familles militaires anciennes de Lor-
raine et de Champagne, où elle fut
maintenue par Caumartin en 1670. Sa
filiation suivie remonte à la fin du xv^'
siècle. Alexis de Chamisso était bailli
de l'évèché de Verdun, écuyer d'écurie
de René, roi de Jérusalem et de Sic
duc de Lorraine en 1499; Marin
Chamisso, son fils, seigneur de Van^
et de Willosne sur Meuse, comman Jl
en 1534, pour le service du roi, d
hommes de pied pour la garde d u f
de Montfaucon; Claude, seigneur
Vannes était capitaine 50 arquebusi
à cheval sous le maréchal d'Aumc
en 1589 ; Pierre de Chamisso fut rt
chevalier de Malte en 1607.
Cette famille a encore fourni de no
breux officiers et, à l'époque moderi
le comte Alexandre de Chamisso. o
cier du génie; Frédéric, garde
corps; Louis de Chamisso, chevalier
Saint-Louis et de la Légion d'honut^i
ancien maréchal des logis des prarri
du corps, père de Ferdinand, lieul
nant-colonel du 1*' lanciers, officier
la Légion d'honneur, etc.
D'argent^ à 5 trèfles posés en satu
de sable ^ en chef^ et 2 mains de.»Hre
senestrCy renversées de même, posées
pointe; aliàs, d*argent à 2 mains (fit}j(\
niées dextreet senestre^ accostées ^de sah
les doigts en bas, surmontées de 5 trèp
de sable y aliàs de sinoplCy posées en sa
toir.
Henri de Serre, comte de St-Romi
est décédé à Paris où ses obsèques o
été célébrées le 21 avril, en Téglisc (
la Madelaine. L'absoute a été donn
par M. l'abbé Le Rebours, curé de
paroisse, son cousin. 11 avait êpou:
Mlle Slidell, fille de l'ancien repré.<e
tant des Etats du Sud à Paris, peuda
la guerre de sécession, sœur de
baronne Erlanger, dont il laisse ui
fille ; il a pour frère, le vicomte j
Saint-Roman.
La famille de Serre, originaire d
Bas-Languedoc, a produit des titr
des années 1278 à 1477 ; mais remon
seulement sa filiation suivie à Jean <
Serre, sgr en partie de Fromentai
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
250
. .--e de Saint-Roman de Codière, ,
•at en 1543. Etienne de Serre (issu
j: au G* degré), comte de Frég-e ville,
'. de Meyrueis, dans les Cévennes,
- liland, de Combret et Montlaur
:. uerfrue, de Saint-Roman en Lan-
. . 0 et de Villejuif-les-Paris, fut
rvu d'un pffice de conseiller du
maître ordinaire en la Chambre
1 .^mptes de Paris le 12 juillet 1744.
A avait précédemment acquis une
*:.>; de secrétaire du roi. Il épousa
/^ae-Suzanne Le Noir du Breuil
.: il laissa de nombreux enfants,
-.: deux furent reçus pages dans la
:•? écurie, officiers et chevaliers de
/•Louis ; un troisième mourut
/ Vrtine de cavalerie.
Laine, Jacques, sgr de Villejuif,
L^?iller à la Grand'Chambre du Par-
-'^Lt de Paris, périt sur Téchafaud
A utionnaire , laissant d'Hélèo e -
.Oise de Murard: Alexis-Jacques
^erre de »Saint-Roman, comte de
/'-•ville, ancien maréchal des log-is
' mousquetaires gris, chevalier de
:Lt-Louis, né à Paris le 13 mai 1770,
' pair de France le 17 août 1815,
;: a Paris le 27 avril 1843.
i. avait épousé : 1° à Mandsbeck,
s Hambourg-, le 5 août 1795, Marie-
-i^rleine Le Rebours, fille de Jean-
; tiste-Auguste Le Rebours, prési-
l; au Parlement de Paris, mort sur
Lafaud révolutionnaire en 1793 ;
4 Marie-Jeanne-Francoise de Tin-
-lac, morte à Paris le 30 octobre 1855,
>. de Hyacinthe -Joseph -Jacques,
/quis de Tinténiac, lieutenant-gé-
ral des armées du roi, grand-croix
^aint-Louis, et de Marie-Yvonne-
VHrine-Guillemette de Kersauson.
Lt; pair de France avait eu de ses
:\ mariages : le père du défunt et
' iâ filles: Sidonie- Suzanne; Gene-
' ve Gescline et Amélie.
D*or^ à la montagne de sinople^ moU'
^•f de la pointe de récu\ au chef
i rz'ir^ chargé de 3 étoiles du champ.
^^^^^^^n^tft^l^tyt^
Foulques- Antoine-René, comte d'A-
g'oult, chef des nom et armes de sa
maison, est décédé le 22 avril, à Page
de 68 ans, à Paris, où ses obsèques ont
été célébrées le 25, en Pég-lise de Saint-
Pierre-de-Chaillot.
Il était fils aîné de défunts Hector-
Philippe, comte d'Ag-oult, ambassadeur
et pair de France, et de Henriette"
Louise Martin de Vaucresson, et avait
épousé à Paris, le 17 octobre 1857,
Marie-WinefredO'Connor, fille de Hugh
O'Connor et de Winefred Mastyn, et
veuve en premières noces de Pierre-
Raoul-Albéric, comte de Lubersac, dé-
cédée.
Il laisse de cette alliance : 1. Hector-
Hugues-Alphonse-Marie, comte d'A-
goult, lieutenant de vaisseau, marié le
21 mai 1891 avec Alexandrine-Marie-
Valentine d'Estampes, fille de Jacques-
Louis-Léonor, marquis d'Estampes, et
d'Alix-Henriette de Veau de Robiac,
dont : Jean ; 2. Béatrix, mariée en
1882, à Charles le Groing, comte de la
Romagère; 3. Marguerite-CèseLTme-Hen-
riette, mariée au mois d'avril 1886,
avec André-Camille-Marie-Régis, vi-
comte de Charpin-Feugerolles, dont :
a, Jean ; b. Hector ; c. Marie- Aymée.
Il avait eu un frère cadet, Théodore-
Henri d'Agoult, officier aux guides
Pontificaux, décédé sans alliance, et
cinq sœurs : 1. Louise, mariée en 1863
à Joseph-Denis-Charles d'Anselme ; 2.
Charlotte, veuve du marquis de Fa-
verges, général au service de Piémont
(de la maison des Milliet, marquis de
Faverges et d'Arvillars, en Savoie) ; 3.
Armande, mariée à M. de Villenoisy ;
4, 5, 6 et 7, Marie; Henriette; Elisa-
beth, religieuses de la Visitation ; Pau-
line, religieuse de Saint-Thomas de
Villeneuve.
fVoir pour Tdntique et illustre mai-
son d'Agoult, seigneurs et princes
d*Apt en 993, les Bulletins de lSii6, col.
213; 1888, col 367; 1891, col. 291.)
Du mariage de Charles-Alphonse,
251
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
comte d'Agoult (son oncle), marié avec
Elisabeth des Champs de la Yarenne,
étaient issus : 1. le colonel comte Ray-
mond d'Agoult, marié avec Elisabeth-
Stéphanie de Moreton de Chabrillan,
décédé sans enfants en 1888; 2. la
marquise de Cabrières, décédée; 3. la
baronne de Pampelonne, décédée; 4.
la comtesse Paul de Chabrillan.
2)'or, au loup ravissant d^azur^ lam-
passé et armé de gueules.
Devise : Avidus committere pugnam.
MONTALEMBERT
(Rectification, Bulletin 1892, col. 174.)
La note sur Tétat présent de la fa-
mille de Montalembert doit être re
fiée et complétée ainsi qu'il suit :
Le frère de la défunte marqu
d'Ormesson 9 André-Marie-Charles-E|
de Montalembert, membre de la co
pagnie de Jésus, est mort le 12 juil
1870, à rage de 23 ans.
Madeleine de Montalembert, sa cl
sine-germaine, fille du célèbre écri va
et pair de France, a épousé le co
François de Hemricourt de Griin
officier d'artillerie dans Tarmée bel
René-Marie-Léon comte et non m
quis de Montalembert, neveu et n
petit neveu du comte Charles de M
talembert, pair de France, est mort
28 décembre 1887 ; il fut capitaine co
mandant au 7® hussards.
L. DE ROZBL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE ^ CHRONIQUES
La Charte de Beauregard
(Suite et fin).
22** — Item^ si quelqu'un entre de
jour dans les jardins, les vignes ouïes
preds d'un autre, en prenne du foin, de
la paille ou du bois valant 12 deniers
au moins, et que cella se fasse sans la
volonté du propriétaire, et après les
deffences qui en seront faittes chaque
année à cri public, il sera condamné
en 2 sols 6 deniers d'amende payables
aux consuls pour le besoin de la ville,
et tout ce que les consuls recevront
pour cet article, ils seront tenus de
remployer à l'avantage commun de la
dite ville, comme par exemple aux ré-
parations des rues, places publiques,
fontaines, ponts et autres choses sem-
blables, et si ce qu'on aura volé dans
les lieux susdits vaut plus de 12 d
niers, le voleur sera condamné en
sols d'amende envers nous avec rea
tution de dommage au propriétaire ;
un bœuf, une vache ou quelqu'aut
grosse bête entre dans les jardins pwl
ou vignes d'un autre, le maître d'yce
les payera 3 sols d'amende aux cousu
de la dite ville, de même pour i|
cochon et une truye ; et si c'est de
chèvres ou deux boucs, un denier, do
l'employ en sera fait comme dessu
sans préjudice du dommage que
maître des bestiaux sera tenu de pav
au propriétaire des jardins, preds, \
gncs où aura été fait le dégât.
23® — Item, quiconque tiendra fai
poids, fausse mesure ou fausse aun
s'il est convaincu, sera condamné (
60 sols d'amende.
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
254
:4 --Item, pour la demande d'une
-e due, d'une convention ou de
qu'autre contract que ce soit si le
. ;tHur en convient du premier jour
' i instance en présence de notre bail-
. il ue sera tenu eu aucune amende
. rsnous, mais le baillifrobligreraà
uUt sa promesse dans les 9 jours
;h demande, et si le débiteur n'obéit
*^ moment il sera condamné en 2
3 l'amende envers nous.
:.'. — Item, pour toute action simple
"-^ en justice où le deftendeur aura
"ludé délai qui luyaura été accordé
lie paye pas après l'échéance d'ycel-
; . il nous payera 5 sols d'amende.
: - — Iiem^ celluy qui manquera de
r-udre au jour qui luy aura été
:j,Depar notre baillif sera condamné
.. 2 sols, 6 deniers d'amende envers
•Jà et aux dépens envers sa partie.
*'7, — Itern^ notre baillif ne doit point
• -voir de caution jusqu'à ce qu'il ait
A taire raison à la partie qui a obtenu
'. :ause.
:'S' — Item, ceux qui intenteront
' :ès pour des immeubles sans préa-
iement en avoir obtenu permission
nui condamnés en 5 sols d'amende
- ers nous.
-y — //e/n, dans toute demande ju-
laire où le demandeur se trouvera
.- preuve, ycelluy demandeur sera
ilamaé en 5 sois d'amende envers
i^ et aux dépens de sa partie
• erse.
i'»' — liem, le marché de la dite ville
rueurera fixé au mercredy de chaque
laiue, auquel jour il nous sera payé
îr droit de l'aide, 1 denier pour
t.ue bœuf, vache, cochon ou truye
ne année et au dessus, qui se ven-
ait dans le dit marché, et ce par le
-leur; si c'est un ane ou une
'?se, un cheval ou une jument, un
^^i^^tou une mule d'un an et au des-
à, M le vendeur est un étrangler, il
-'à payera pour chaque tête 2 deniers,
si c'est un citoyen il ne payera rien ;
d'un mouton, d'une brebis, d'une chè-
vre, d'un bouc, ilsera payé à nous pour
chaqu'un 1 obole ; d'une salmate ou
saumée de bled, 1 denier, d'une émine
1 obole avec le droit de mesurage, s'il
ne s'agit que d'une quartière de bled
on ne donnera rien ; pour la charge
d'un homme de verre on donnera 1
denier ou un verre valant 1 denier;
pour la salmate de gros cuir on payera
2 deniers s'il n'y a que la charge d'un
homme ou qu'il ne s'agisse que d'un
gros cuir on payera seulement 1 denier,
pour la salmate de fer ou d'étofe de
laine on payera 2 deniers ; pour toute
sorte de quinquaillerie, de couteaux,
de faulx, de serpes, de poisson salé et
autres choses semblables, chaque fo-
rain payera pour droit d'entrée les
jours de marché ou de foire 2 deniers
pour chaque charge de cheval ou sal-
mate, et s'il ne s'agit que de la charge
d'un homme, il ne payera qu'un denier,
pour une charge de cheval de cpuches,
pots au plats dé terre, il sera payé 1
denier, et pour la charge d'un homme
1 obole.
310 — Item^ il y aura tous les ans
des foires dans la dite ville savoir à
chaque fête de la B. V. M. et le lende-
main immédiatement à chaque jour de
la fête de Saint Front et le lendemain
immédiatement, tout comme le mardy
le plus près d'après la fête de la Pente-
cote, et chaque marchand étranger
ayant une ou plusieurs baies nous
payera pendant les dites foires pour
droit d'entrée et de sortie ou de banc 4
deniers, et pour une balle faisant la
charge d'un homme quelles marchan-
dises que ce soit il nous sera payé un
denier; pour ce qui est des choses qui
seront achetées pour l'usage de la
maison d'un autre il ne nous sera rien
payé.
32^ — Item, quiconque voudra cons-
truire ou acheter un four dans la dite
immt
255
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
ville poura le faire et s'en servir pour
Tusage de sa maison ou pour faire du
pain à vendre, en nous payant chaque
année à la fôte de Saint Luc 5 sols de
de rente et autant d'accapte à chaque
muance de seigneur.
33° — Jtem^ tous les contracts qui
seront retenus par un notaire de la dite
ville auront la même force et authen-
ticité que les autres contrats publics.
34° — Item, nous déclarons par ces
présentes sauf le droit d'autruy et le
notre qui nous demeure réservé et à
nos successeurs que dans l'arrondisse-
ment de la juridiction de la dite ville
et ses appartenances seront et demeu-
reront compris le château de Clermont
avec sa justice appartenances et dépen-
dances jusqu'au ruisseau appelé La
Loir, le château de Vern avec sa jus-
tice droits et appartenances, le château
de Montclard avec sa justice droits et
appartenances, le château de Long-as
avec sa justice droits et appartenances,
le château de Saint Maurice avec sa
justice droits et appartenances jusqu'au
ruisseau appelé de La Loir, le château
d'Estissac avec sa justice droits et
appartenances, le château de Roussille
avec sa justice droits et appartenances,
la paroisse et bourg* de Bassac avec ses
appartenances, le bourg et paroisse de
Grun avec ses appartenances, le bourg
et paroisse de Saint Mayme de Perey-
rol avec ses appartenances, ley bourgs
et paroisses de Saint Anian, de Monta*
gnac, de Campsegret, de Saint-Julien,
de Campagnac et de Beleymas, avec les
appartenances et tous ces lieux avec
les droits et prétentions que nous avons
ou devons avoir sur yceux châteaux,
bourgs, paroisses et leurs appendances
et dépendances.
En témoignage et assurance de tout
quoy nous avons jugé à propos de faire
apposer le cachet de nos armes aux
présentes lettres pour les rendre plus
autentiques.
Donné au mois de novembre, V
de notre seigneur 1286, par la main
notre vénérable père Keymond évùj
de Bath et de Welh, notre chanceli'
la quinzième année de notre règne
Après quoy est écrit: Cette bastil
fut faitte par Jean de Greyley lors .-
néchal dans le duché de Guyenne.
Traduit sur Toriginai, en latin, q
est dans les archives du château <
Breuil, en Tan 1773.
/// /
(Copie en Péo'ilure du temps vom
7iiqiiée par M, Le Bœuf^ notaire à lien»
regardy arrondissement de liergem
(Dordogne),
Suppression des Référendaires
au Sceau de France
Le Conseil d'Etat vient d'adopter ui
projet de décret portant suppression!
par voie d'extinctions, de laCompagnil
des référendaires au sceau de Franc»
Ces officiers publics, créés par uiiîi
ordonnance royale de 1814, avaient l.i
mission de présenter au chef de TEtni
les requêtes relatives aux majorât-
aux titres de noblesse, etc.
Ils s'occupaient aussi, mais à titn
facultatif, des changements de noiii.^
et des naturalisations.
Paris, le 31 mai 1892.
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CATALOGUE DES GENTILSHOMMES
Qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux Assemblées de la Noblesse en 1789
Publié d'après les documents ofûcieis
Par MM. Louis DE LA ROQUE et Edouard DE BARTHÉLÉMY
Deuxième édition, conforme à ia prernih-e,
2 FR. PAR LIVRAISON. — 2 FR. 25 PAR LA POSTE
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LE
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
^REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
—^ Paraissant tous les mois
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, 5
sous LA HIKECTION
M. LOUIS DE LA KoaUE
i Bédadeur à la Gazelle de France, Auleur de i'Armarial de ta JVolilesie de
Languedoc, 'au Calaîoijue des Gentilshommes, etc.
PARIS
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Xj' Administrât ion tient èi la disposition de ses at>onn.és anciexis o
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POUR LE SERVICE MILIFAIRE DE 1781 A 1789
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Broch. i!i-8o : 9 fr.; franco : S fr.^S
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CATALOGUE DES PREUVES DE NOBLESSE
Reçues pai* d*fIozier
Pour les Ecoles militaires de 1753 à 1789
PUBLIÉ PAR LES MÊMES
Broch. in-8» : S fr.; franco : H fr. SS
TREIZIÈME ANNEE
LA VIGNE FRANÇAIS!
REVUE BI -MENSUELLE
DES INTÉRÊTS VITICOLES FRANÇAIS
ET DE LA DKFENSF. CONTliE LE PHYLLOXERA PAR l
INSECTICIDLS ET LES CÉPAGES RÉSISTA.NT?
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BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Cinquième Volume, — (Nouvelle séi^le) — Mai 1892
SOMMAIRE
vuRL Partie : Catalogue des génêrnux Français, connétables, maréchaux de France, lieu-
nniils généraux, maréchaux de camp (suite). — Armoriai général de France. Documents his-
,rn|ues. — Armoriai de hi généralité d'Orléans (1696-1701), d'après les manuscrits de la Bi-
ihéque nationale, Cabinet des litres (suite).
ii-ME Partie : Notices généalogiques : Cazenave de la Caussade, barons de Sainl-Magne ;
'i ison de Charbonnel en Velay et Monseigneur de Charbonncl, archevêque titulaire de
^zopohs n 802-1 891) (suile); Conquore de Monbrison, rectification ; Mondenard, addition;
M rnay. — Notes d'Elal-civil nobiliaire : Mariages et décès du mois de mai 1892 et rappel
1 5 mois précédents.
.-iKsiE Partie : Variétés, Bibliograjihie, Chroniques : Manonville et ses seigneurs ; Mort de
M. Slapfer ; La chàtcllenie de Bain et le marquisat de la Marzellicre.
PREMIÈRE PARTIE
ABMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
» p
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
MABECHAUX DE FRANCE
1288
.loan de Varennes était maréchal de
•HDce en 1288. Le P. Anselme ne
Que sur lui aucun détail. Le plus
^ ien personnage de ce nom que
vis connaifisions est Hug-onin, che-
■ Vier, sgr de Yarenne, en Bourgog-ne,
■»t la fille Jeanne porta vers 1300 la
?neurie de Varenne dans la maison
•^'a^^^u, aujourd'hui éteinte, qui a
^ûé un maréchal de camp et deux
'itenauts généraux sous Louis XIV.
1289
* Guy de la Marche, comte de Cas-
tres.
1290
Simon de Melun, sgr de la Loupe,
de Marcheville, de la Salle, etc, che-
valier, sénéchal de Périgord, de Quer-
cy et de Limousin en 1291, fut élevé à
la dignité de maréchal de France avant
1293 et tué à la bataille de Courtray, le
11 juillet 1302.
Il était le quatrième fils de Adam III
vicomte de Melun et de Comtesse de
Sancerre ; leur postérité s'éteignit avec
Alix de Melun, dame de Cernoy, d'Au-
259
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
26
try, de la Salle et de Viezvy, mariée
avant 1391 avec Geoffroy de Husson,
chevalier.
Li^azur^ à sept hesans d'or 5, 3 et 1 ;
au chef dCor,
1292
Guy de Clermont P"^ du nom, dit de
Néelle, sgT de Breteuil et d'Offemont,
était maréchal de France avant 1296,
et se trouva aux premières guerres de
Flandre en 1297 ; il était le frère de
Raoul, sire de Néelle, connétable de
France; il fut tué à la bataille de
Courtray le 11 juillet 1302.
Il était le second fils de Simon de
Clermont, sgr de Néelle et de Alix de
Montfort ; il ép. Marguerite de Tho-
rotte, dame d'Offemont et de Thorotte.
Leur postérité finit avec Louise de
Néelle, dame d'Oflfemont, de Mello,
d'Encre et de Braye-sur-Somme, ma-
riée avec Jean de Bruges, sgr de la
Gruthuse, sénéchal d'Anjou, dont elle
n'eut pas d'enfants ; étant veuve elle
donna tous ses biens le 13 avril 1524 à
François de Montmorency, sgr de la
Rochepot, gouverneur de Tlsle de
France et à Charlotte d'Humières, sa
femme, à condition que s'il venaient à
mourir sans enfants. les terres d'Offe-
mont et de Mello demeureraient à la
maison de Montmorency et celles d'En-
cre et de Bray t celle d'Humières.
Ecartelé^ aux î et 4 de Néelle \ aux 2
et 3 bandé d^or et de gueules de sûr piè'
ceSy au franc canton de Montmorency^
brisé au 1^^ quartier^ d\irgent^ à une
molette de sable,
1302
Foucaud dit Foulques, sgr du Merle,
fut maréchal de France eu 1302, avec
Miles, sgr de Noyers, par le décès de
Guy de Néelle et de Simon de Melun,
tués à la bataille de Courtray,
Foulques du Merle, III' du nom,
chevalier, baron de Montlerault, sei-
gneur de Messey, Qorron, Gacé, Briou-
ze, Bellou, Ronfeugeray, etc., d'un
des plus vieilles familles féodales d
Normandie, qui compte des représen
sentants à la conquête d'Angleterre ei
1066 et aux Croisades, est mentionu
pour la première fois sur le Rôle ck
chevaliers du bailliage de Caen^ réuni
à Tours en 1272 par le roi Philippe-le
Hardi. Dix-huit ans plus tard il serv
de second au sire de Harcourt dans
grande querelle av£C le sire de Tan
carville, et en 1290 encourut momeu
tanément, pour ce fait, ta disgrâce d
son souverain. (Histoire de la mai&o
d'Harcourt^ t. iv, p. 1647). Ce fut pou
peu de temps ; car, en 1295, Foulque
du Merle fut chargé de s'opposer
Edouard P% roi d'Angleterre, qui me
naçait les côtes de France dans le
environs d'Abbeville.
Nommé maréchal de France ave
Miles de Noyers, le II juillet 130:
après la désastreuse bataille de Cour
tray ; vainqueur des Flamands près d
Tournay, le 18 avril 1303; présent à 1
première séance du Parlement de Toi
louse, le 11 janvier 1304 ; gratifié jia
Philippe-le-Bel, au mois de fevric
suivant, d'une rente de 200 livres ton
nois, à prendre sur le Trésor de Pari
(Bibl, Nat.; Table des Regist. de
Chartes, p. 97, n*» 55), rente échan^i'
au mois de juillf^t 1306 contre la dona
tion royale des fiefs de Briouze et d
Bellou (Trésor des Chartes) ; il prit un
part active et glorieuse à la bataille d
Mons-en-Pewèle, livrée avec sucer
aux Flamands, le 17 août 1304 (Rccuci
des Historiens de France^ p. 249 e
suiv., 381 et suiv.), et mentionné ave
éloge dans un poëme du temps inti
tulé : La branche des royaux lignafje^^
dont l'auteur, Guillaume Guiart, écri
vait en l'année 1306.
Gratifié, par Lettres-patentes don
nées à Loches en 1307, de tous le-i
fruits et revenu» de la terre de. fei
Guillaume de Clisson; commandan
l'armée royale en Lyonnais, en 1310;
M
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
262
ij.^^re présent à l'armée des Flandres,
n 1314, il était décédé en 1315, puis-
uoQ voit dans les Anciennes chroni'
^y de Flandre (page 403) qu'il fut
vmplacé en cette année par Jean de
':' aumont, t dit de Loheraine •.
Il laissa au moins trois fils; la pos-
rrité de Tun d'eux, Guillaume, Taîné,
• mpte encore de nos jours plusieurs
*^;>rH:>entants.
!>e gueules, à trois quinte feuilles d^ar^
:\2€t 1.
1303
Miles VI du nom, sgr de Noyers, de
:>bertin et de Vendeuvre, maré-
al, porte oriflamme et g-rand bou-
'illt-rde France, fut un des exécu-
: irs du testament du roi Philippe le
"., et servit avec distinction sous
^.ùippe-le-Long:, Charles le Bel et
. ilippe de Valois, dans les guerres de
: indre et de Gascogne. Il mourut fort
:'^ en 1350 ; fils de Miles V, sire de
-• 'Vers, et de Marie de Chatillon (fille
.t (jaucher de Chatillon et d'Isabcau
»- Villehardouin).
i; épousa 1" Jeanne de Flandres, fille
Jean II, sgr de Dampierre et de
îirguerite de Brieune-Eu.
Leur petit-fils Miles VIII, sire de
vers et de Montcornet, cp. Isabeau
•^ Pa»*j% et mourut sans enfants en
Kii secondes noces il avait ép. Jeanne
Montbéliard, dont un fils, Jean, qui
t l'auteur des comtes de Joigny, et
s sfrrs de Rimaucourt et de Maisy.
bazur, à V aigle <ror,
1308
Jean de Corbeil, dit de Grez, cheva-
^r, sgr de Jalemain, maréchal de
'Tance en 1308, servit en Flandre et
iirut à la fin de Tannée 1318.
11 était fils de Jean de Corbeil , sgr
i' tirez en Brie, neveu de Guillaume
't Grez, évêque et comte de Beauvais,
pair de France en 1257 ; frère de Pierre
de Corbeil, dit de Grez, mort en 1295,
et d'autre Guillaume de Corbeil, évê-
que d'Auxerre, nommé chancelier de
France en 1308.
Sa sœur Isabelle ép. Jean de Courte-
nay, sgr dTerre.
D^or, au dragon volant de sinople
lampassé de gueules,
1315
Jean V de Beaumont, dit le Deramé,
conseiller du Conseil étroit du roi, sgr
de Clichy et de Courcelles-la-Garenne,
gouverneur d'Artois et maréchal de
France en 1315 ; il mourut en 1318. Il
était fils de Jean IV de Beaumont ; sa
postérité s'éteignit vers la fin du x[v«
siècle.
Gi7^onne\ d'argent et de gueules,
1318
, Renaud II de Trie, chevalier, sgr du
Plessis-Billebault et de Mareuil, con-
seiller du Conseil étroit du roi, fut fait
chevalier de la maison du roi Philippe-
le-Bel en 1313, et maréchal en juillet
1318; mourut avant le 6 juin 1324. Les
documents des Archives du ministère
de la guerre et la Chronologie de Pinard
rappellent Mathieu de Trie.
Il était fils de Renaud I de Trie, sgr
du Plessis, près Clermont, et de Mar-
guerite de Courtenay, dame de Cloyes,
veuve de Raoul d'Estrées (fils du ma-
réchal de France^ et fille de Guillaume
de Courtenay, sgr de Champignelles
et de Marguerite de Bourgogne- Cha-
lon.
Il ép. Isabelle d'Heilly, dame de Ma-
reuil, d'où sont venus les sgrs du
Plessis et de Moucy, éteints au com-
mencement du XV® siècle. L'arrière-
grand-père de Renaud de Trie s'appe-
lait Mathieu, sgr de Trie; il mourut
en 1275.
Les seigneurs de Trie descendaient de
la maison de Chaumont, par Dreux de
Chaumont sgr de Trie, fils cadet de
Wallo de Chaumont, que Guibert,
263
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
264
abbé de Nog-ent, dit avoir été connéta-
ble et être mort Outre-mer au siège
d'Antioche en 1098. (P.. Anselme, vi,
42, 661.)
L'or^ à la bande d'azui\
1318
Jean des Barres, chevalier, sgr de
Chaumont- sur- Yonne, conseiller du
Conseil étroit du roi, fut maréchal de
France en 1318, à la place de Jean de
Corbeil du Grez. Il ép. Hélissans, dame
de Chaumont-sur- Yonne, fiille unique
et héritière de Guillaume, sire de Pru-
nay, et de Gillette. Pierre son fils ép.
Alaïs, dont il eut : Guillaume et Guy
des Barres.
Lozangé^ d'or et de gueules.
1320
* Mathieu de Trie, sgr d'Araines, de
Vaumain, etc, conseiller du Conseil
étroit du roi, fut élevé à la dignité de
maréchal en 1320 et assista au sacre de
Charles-le-Bel ; le roi rétablit son lieu-
tenant général sur la frontière de Flan-
dres en 1342 ; il mourut le 26 novem-
bre 1344.
Il était fils de Renaud de Trie sgr de
Vaumain et de Foutenay (d'une bran-
che collatérale des sgrs du Plessis et
de Mareuil) et de Jeanne de Hodenc ;
il ép. P Jeanne d'Araines, veuve de
Raoul de Soissons, vicomte d'Ostel ;
2^ Ido de Mauvoisin de Rosny, veuve
de Jean II comte de Dreux, et n'eut
pas d'enfants de ces deux unions.
•Z>*or, à la bande d'^azur.
1325
Robert Bertrand VII du nom, baron
de Briquebec, vicomte de Roncheville,
sgr de Fontenay le Marmion et de
Magueville, maréchal de France et
lieutenant du roi en Guyenne, Sain-
tonge, Normandie et Flandres ; fut fait
maréchal en 1325, puis envoyé en
Guienne avec le comte d'Eu contre les
anglais ; il remplaça dans le comman-
dement de Tarmée Alphonse d'Espa-
gne, sgr de Lunel, obligé de se retirer
pour cause de maladie; il est qualifié
maréchal de France et lieutenant du
roy en la guerre de Gascogne en 1327;
il mourut en 1347.
Il était fils de Robert Bertrand Vl*
du nom et d'Alix de Néelle ; il ép. le 3
mai 1318, Marie de Sully, fille d'Henri
VI sire de Sully et de Jeanne de Ven-
dôme, et ne laissa que des filles.
Le P. Anselme dit que, François
Blanchard, dans des mémoires faits
depuis l'impression des Premiers Prési-
dents du Pai^lement de Paris^ a affirmé
que Guillaume Bertrand, premier pré-
sident en 1340, était fils de Robert
Bertrand et de Marie de Sully.
2)'or, au lion de siuople^ anné^ lanf^
passé et couronné d^argertt.
Dans un ordre qu'il donna au tréso-
rier de la guerre à Agen, le P' juin
1327, son sceau ou écusson représen-
tait : Un lion soutenu par un hotnuœ
armé ayant le casque en téte^ tenant de
la main di'oite une épée haute ^
1338
*" Ancel ou Anceau, sire de Joinville
et de Risnel, sénéchal de Champagne,
est qualifié maréchal de France dans
un compte de l'ordinaire de Paris de
1338.
Il était fils de Jean sire de Joinville
et de Risnel, sénéchal de Champagne,
auteur de \ Histoire du roi Saint Louis
qu'il avait suivi à la croisade, et de sa
seconde femme Alix de Risnel; il ép.
1° Laure de Sarrebruck ; 2^ Marguerite
de Vaudemont, sœur et héritière de
Henry comte de Vaudemont, tué à la
bataille de Crécy en 1346 ; il eut de ce
second mariage un fils, Henri, sire de
Joinville, comte de Vaudemont, séné-
chal de Champagne marié avec Marie
de Luxembourg, dont une fille, Mar-
guerite comtesse de Vaudemont, qui
épousa en secondes noces Ferry de
Lorraine, comte de Guise, sgr de Ku-
V^O
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
266
T.igrny dont descendent les ducs de
Lorraine.
Uazur^ à trois broyés cTor, au chef
'argent rhnrgf* (fu)? lion naissant de
•e if les,
1343
Charles, sire de Montmorency, d'E-
uuen, de Damville, chevalier, conseil-
ler et chambellan du roi, panne tier de
France et gouverneur de Picardie,
j:aréchal de France en 1343, eut la
conduite de Tarmée que Jean duc de
N-rmandie mena en Bretag:ne, au se-
oiirs de Charles de Blois, son cousin,
11 1344. Il accompagna ce prince en
«Tuienne contre le comte Derby en
l'Mô et se comporta vaillamment à la
^ataiUe de Crécy, en 1346 ; il fut un
l^s sig-nataires du traité de Brétigny,
..vpc le roi d'Angleterre, le 8 mai 1360;
\ fut parrain du roi Charles VI et
•ii'urut le 11 septembre 1381.
Il était fils aîné de Jean I du nom,
^irr de Montmorency et de Jeanne de
«rilletot, fille du Sgr de Berneval en
' nux ; ilép. P Marguerite deBeaujeu ;
2' Jeanne de Roucy ; 3° Perrenelle de
Viiliers. C'est de cette troisième union
; l'est issu Jacques, auteur des bran-
.'iies dites de Croisilles et de Courières,
le Nivelle, de Fosseux et des ducs de
'^Imtmorency.
D'orj à la croix de gueules cantonnée
'- douze nierions d'azur,
1344
Robert de Waurin, chevalier, sire de
"^aint Venant en Artois, servit en
Flandre avec le sieur de Noyers en
'M'), suivit Charles de Montmorency
en Bretagne, puis en Guienne, où il
'lit honoré de la dignité de maréchal,
eu 1344 ; il servit plus tard avec le
.narechal d'Audeneham, à Ardres, en
Picardie, puis en Berry et en ISivernais
ivt'c Arnault de Cervoles en 1359 et
uiourut en 1360.
Il était fils de Guillaume de Nesle,
d'après M. de Beaufort, p. 98.
D'azur, à im écusson d'argent en
cœur.
1344
Bernard VI, sgr de Moreuil et de
Cœuvres, conseiller du roi, maréchal
de France, l'un des commissaires pour
la réformation du royaume vers 1337,
fut chargé de réunir la noblesse de
Picardie à Amiens pour se joindre à
celle de Normandie et se rendre en
Tost assemblé à Bouvines. Quelque
temps après il fut nommé maréchal.
Les documents des Archives du mi-
nistère de la guerre et Pinard, placent
la nomination de Bernard de Moreuil
en 1326, M. de Beaufort en 1340, et le
P. Anselme en 1344.
Le roi le releva de cette dignité pour
lui confier l'éducation de Jean son fils ;
il fut rétabli dans la charge de ma-
réchal après la bataille de Crécy et le
roi le fit son lieutenant en Picardie
pour défendre Boulogne contre les
Anglais. Il vivait encore en 1350.
Il était fils de Bernard V et de Yolan-
de de Soissons, dame de Cœuvres, fille
unique de Raoul de Nesle, qui porta à
son mari le comté de Soissons ; il ép.
Mahaud de Clermont-Néelle, fille de
Guy de Clermont, dit de Néelle, sgr
de Breteuil, maréchal de France et de
Marguerite de Thorotte, dame d'Oflfe-
mont.
Rogues, son fils, sgr de Moreuil et
de Cœuvres, quitta le surnom de Mo-
reuil pour prendre celui de Soissons,
du consentement de Marguerite de
Soissons, qui n'avait point d'enfants
mâles de Jean de Haynaut son mari.
Il épousa Ade de Montigny ; leur pos-
térité finit avec Jean de Soissons, sgr
de Moreuil qui ép. 1° Barbe do Chatillon,
dame de Beauval, dont une fille Jos-
sine de Soissons, dame de Moreuil, de
Poix, de Beauval, etc., mariée le 23
juillet 1497 avec Jean VII, sire de
267
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
268
Créquy, de Fressin et de Canaples ;
2° Marie Bournel, fille de Louis, sgrr
de Thiembrune, dont Jacqueline de
Soissons, mariée : 1° à Aloph Rouault,
sgT de Gamaches ; 2^ à Louis, baron
d'Orbec, en Normandie.
Uazur^ semé de fleurs de lys d'or^
au lion Usant d'argent.
1347
Edouard sire de Beaujeu et de Bom-
bes, maréchal de France en 1347 parla
démission de Charles de Montmorency.
Il fut tué au combat d'Ardres contre
les Anglais en 1351 ; son corps fut
porté à Villeneuve et enterré à Tabbaye
deBelleville, dans la sépulture dessgrs
de Beaujeu.
Il était fils de Guichard sg-r de Beau-
jeu, de Bombes et de Semur et de Marie
de Chatillon ; il ép. Marie du Thil, fille
de Jean sgr du Thil en Auxois et de
Marie de Frolois, dont il eut : 1. An-
toine, qui suivit le connétable du
Guesclin en ses diverses expéditions;
il ép. Béatrix de Chalon et mourut sans
enfants à Montpellier, en 1374 ; 2. Mar-
guerite, ép. Jacques de Savoye prince
d'Achaïe et de Morée.
2)*or, au lion de sable ^ armé et lam^
passé de gueules^ brisé d'un lambel de
trois pièces de gueules.
1348
Guy de Néelle, sgr de Mello et de
Guinemicourt, lieutenant du roi, capi-
taine général et souverain es parties
d'Artois et Boulonois, depuis en celles
du Poitou, Limousin, Saintonge et Pé-
rigord par deçà la Bordogne, était ma.
réchal de France le 22 août 1348.
Il était fils aîné de Jean de Néelle,
chambellan du roi, queux de France,
le premier de cette maison qui ait
quitté le nom de Clermont pour pren-
dre celui de Néelle ou Nesle, sgr d'Of-
femont, et de Marguerite dame de
Mello ; il ép. 1° Jeanne fille de Thomas
sgr de Bruyères-le-Chastel ; 2** Isabean
de Thouars,
Cette branche finit avec Jean de
Néelle, sgr d'Offemont, de Mello et
d'Encre, marié avec Jacqueline deUroy,
fille de Jean de Croy, comte de Chimay
et de Marie de Lalain, et n'eut qu'une
fille, Louise, mariée à Jean de Bruges,
sgr de la Qruthuse, sénéchal d'Anjou.
De gueules^ semé de trèfles d'or^ à
deux bars adossés de même.
1351
Arnoul, sire d'Audeneham en Bou-
lonois, chevalier, conseiller du roi,
maréchal et porte oriflamme de France,
capitaine souverain du comté d'Angou-
lême en 1349 à la place du maréchal
de Néelle. Il demeura prisonnier des
anglais avec le maréchal de Néelle en
1351. Après sa délivrance et la mort
du maréchal de Beaujeu, il fut nommé
maréchal de France le P"" septembre
1351 et gratifié par le roi de la terre
de Wassignies près de Guise. Il fut
successivement lieutenant général pour
le roi en Saintonge, Poitou, Limousin,
Angoumois, Périgord, Bretagne, Nor-
mandie, Picardie, Languedoc, accom-
pagna du Guesclin en Espagne en
1366; il mourut en 1370.
Il avait ép. Jeanne de Walaincourt,
dame de Hamelincourt, dont il n'eut
pas d'enfants. Son héritier fut Jean de
Neufville, son neveu, qui avait été
commis par lettre du 21 octobre 1356,
pour exercer la charge de maréchal
pendant la captivité de son oncle en
Angleterre après la bataille de Poitiers.
Cette commission temporaire a fait
ranger mal à propos Jean de Neufville
parmi les maréchaux de France. Le
maréchal d'Audeneham avait reçu l'é-
pée de connétable peu de temps avant
sa mort.
Bandé de.,, et de... de six pièces ^ à
une bordure de,,.
1352
Rogues, sgr de Hangest et d'Aves-
necourt, pannetier, puis maréchal de
France, le p^ septembre 135? fut em-
m
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
270
voyédans toutes les grandes affaires
.r' guerre et de paix sous Philippe-le-
I.'Dg-, Charles-le-Bel et Philippe de
Valois.
Il était fils de Jean de Hangest et de
J^aane de la Tournelle; il ép. Isabeau
le Montmorency, fille de Mathieu IV,
-::r de Montmorency et de Jeanne de
levis.
L'argent^ à la croix de gueules char-
y de cinq coquilles d'or.
1352
Jean de Clermont, sgr de Chantilly,
^rvit contre les Anglais sous le duc de
Normandie 1337-1340, grand pannetier
.e France en 1345, fut nommé maré-
:iial de France le 1" décembre 1352,
prit le gouvernement de la guerre de
Normandie après le sgr de Charny.
Il était petit-fils du maréchal de
Néelle; second fils de Raoul de Cler-
mont, sgr de Thorigny et de Jeanne
de Chambly; fut tué à la bataille de
Poitiers le 19 septembre 1356; if ép.
Marguerite de Mortagne, vicomtesse
Q'Aunay, dame de Chef-Boutonne, de
Mortagne, de Mirabel, de Conac, fille
unique de Pons, vicomte d'Aunay et
de Claire de Lezay.
Les mêmes armes que ci-dessus.
1352
* Guichard de Beaujeu, sieur de Per-
reux.
(A suivre.)
L. R.
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
1696 - 1701
'\rr.ÈS LES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suite)
MONTARGIS (Suite)
19. Le corps des officiers de la maî-
trise des eaux et forêts de Montargis :
De gu.^ à 3 fleurs de lys d'or^ 2 et 1^
î une bordure d^arg, ch. d'une guir-
'le de chesne de sin. et, autour de
i^u est écrit : Sceau de la maîtrise
]nriiçulière des eaux et forêts de Mon-
2^). Le corps des officiers du présidial
> Montargis :
Ih' gu,^ à 3 fl, de lys d'or^ 2 et 1^
f'-ec ces mots autour en lettres d'arg. :
' ?j?/ du présidial de Montargis,
21. Le corps des officiers de la pré-
voté de Montargis :
D'as., à 3 fl, de lys d^or^ 2 et /, et
•/.. hordure d'arg, dans laquelle sont
écrits ces mots : Sceau de la prévoté de
Montargis.
22. Le corps des officiers de la maré-
chaussée de Montargis :
D'az.^ à 3 fl. de lys d^arg.^ posés 2 et
i, et, autour de Técusson, est écrit en
lettres d'or : Sceau de la maréchaussée
de Montargis.
23. Le couvent des Religieuses Béné-
dictines du fauboug de la Chaussée de
Montargis :
D^az,^ à une croix de la passion d'or^
chargée sur la croisée d*un cœur de
gueules^ percé d'une lance d'arg. passant
en barre à travers du cœur et entouré
d^une couronne d* épines de sin., les épi-
nes 671 sang lantées de gu., la croix sur»
mont, d'une liste ou écriteaii ondoyant
d'arg.
211
LE BULLETIN HÉRA.LDIQUE DE FRANCE
KOMOUANTIN (Suite)
12. Gaspard de Barbaneon, écuyer,
soig'ueur de Marmag-ne :
iyar(/.f à 3 lions de gu.^ cour. iamp.
i'( armés dVr, 2 et 1,
13. KenédeVesllarde,écuyer, s' d'An-
joiu :
Ifaz,^ semé de croiseites d'or^ au chef
de mo*me,
14. Blanche de Meung* de la Ferté :
Kcartelé^ aux 1 et 4 d^ hermines au sau-
toir de gu.; aux 2 et 5, écartelé â!arg,
et de gu.
15. Anne de Pottin, veuve de Jac-
ques de Pottin, écuj'er, s^ de Chante-
louze :
D'or^ à 2 fasces de sin.^ accomp. de
(> merlettes de sa.^ 3 oi chef^ 2 en cœur^
1 en pointe.
* 16. Feu Charles de Boig-uéret, écuyer,
8' de Veilmillancoz, suivant la décla-
ration de Marie Le Cosson, sa veuve :
//or, à 3 tables d'attente de sin. en
ch('/\ soutenues d'un croissant d'az.y en
en pointe^ accosté de 2 croix pattêes de
gueules.
17. A expl. pi. ampl.
18. François de Boisg'néret, écuyer,
sieur de Boissé ;
Comme ci-devant art. 16.
19. René du Lac, chevalier, seig'ueur
de Trefontaine :
D'az.^ au chevr. d'or, accomp. en chef
de 2 roses^ et, en pointe^ d'une fleur de
lys de même.
20. Feu Gabriel Boutillier, ancien
garde du corps du roi, suivant la dé-
claration de Madeleine Havard, sa
veuve :
L'az.^ à 3 fusées d^or^ posées en fasce,
21. Jean Galuis, écuyer, sieur de
Pressia, conseiller, châtelain, juge or
dinaire civ. et crim. de Romorautin
D'az,^ au chevron écotê d'or^ accouq.
de 3 besants d'arg. 2 et 1.
22. Jean Galuis, pcuyer, s^ du Pies
sis, fils :
Porte de môme.
23. Louis de Boisvillier, écuyer
sieur d^ Laubraire :
D'az.y à la fasce d'or^ accomp. d
3 étoiles de même 2 et 1^ chaque ctoU
soutenue d'un croissant d*arg.
24. A expl. pi. ampl.
25. Charles de Besnard, écuyer
s' d'Orville :
Ecartelé^ aux 1 et 4 d'argent^ à l
fasce de gu.^ accomp. de 3 trèfles dr sa
2 et î ; aux 2 et 3 d*arg. à 6 lozamji
de sa., posés 3 et 3.
26. 27. A expl. pi. ampl.
28. François de Besnard, écuver
curé de Souesmes :
Ecart, aux î et 4 d'arg. à la fasc
de gu., accomp. de 3 trèfles de sa. 2 et î
aux 2 et 3 d'arg^ à 6 losanges de sa
posés 3 et 3.
29, 30. A expl. pi. ampl.
31. Henry Albont de Thoumare, iu
tendant de M. le duc de Saint- Aig'nan
L'az., à la fasce d'or^ ch. d'un oœif
de gu., et accompagné de 3 étoiles d'or
2etl.
32. François de Senouville le jeune
écuyer, sgr de Boisibout :
De gu.y au lion d'or, tenant entre se
pattes une barre d'arg.
33. Louis de la Pinardlère, écuvor
sieur du Plessis :
D'arg. à 3 merlettes de sa,
34. A expl. pi. ampl,
35. Estienue de la Marche, écuyer
baron de Fins :
D'arg., au chef de gueules.
•II»
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
274
:>H. 37. 38. A expl. pi. ampl.
:\9. René du Breuil, écuyer, s' de
iiizon et de Chevaunav :
l) gu.^au sautoir^ accomp. de 2 crois
' -'.s de méfne^ t et 1*
4n. Louis de Matflou (Mattefelon),
' :ayer, s' de CouÔy :
liaz.^ d un taureau paamnt cCor.
41 à 51. A expl. pi. ampl.
5'2. Feu Louis de Beauvaulx, écuyer,
-' de la Brosse-Teniou, suivant la dé-
-iration de M"*' Maunaut, sa veuve :
Uurg.^ à 4 lions cantonnés de gu,^
: T. lamp. et armés d'az.
'i\. Etienne du Moutier, bourgeois de
-i ville de Vattan :
Uaz,^ au chevr, d'or^ accomp, en chef
2 étoiles de même et, en pointe^ d'une
tr^fC aussi d'or,
•4. Feu Claude Aubery, chevalier,
aquis de Vattan, suivant la décla-
ru.ion de Catherine le Coq de Corbe-
• .le, sa veuve :
h' or, à 5 fasces de gu.^ accolé daz, à
^'O^js 2 et î.
5ô. :?ylvain de Monlieur, écuyer, sei-
.'-cur de Lachaud :
Ecartelé d^or et dazur,
•j^. Claude Delbé, écuyer, s' de Gau-
iiioût :
hç gueules^ à 3 bandes d'argent,
ôT. Anne Richard, veuve de François
'■t Boanot, écuyer, seigneur de Méry :
ÏÏaz.^au chevr, d'or^ accomp, en chef
2 étoiles de même et ^ en pointe^ d'^un
* L'j7<in dor^ couronné de même,
•>^. Françoise de Racault, veuve de
'lihstophe de Francière :
^^'iz.^ à la bande d'' argent,
59 à 66. A expl. pi, ampl.
67. Louis de Boisvilliers, écuyer, s' de
Laubrails :
Lfaz,^ à la fasce d'or^ accomp. en chef
de 3 étoiles de w,éme^ chacune soutenue
d^iin croissant d'argent.
G8. 69. A expl. pi. ampl.
70. François Vallerand de Barban-
çon, écuyer, sieur du Moulin :
D'*arg.^ à 3 lions de gu,^ cour, lamp.
et arm. d*or.^ posés 2 en chef^ 1 en pointe,
71. 72. 73. A expl. pL ampl.
74. Arnaud-Louis Le Belsier, aZ^a^ de
Belsier, chevalier, seigneur de Mathé
Coullon, capitaine au régiment de Ni-
vernais :
D'à». , à une bande ondée d^or^ accomp,
en chef d^une étoile de même,
75. Angélique de Belsier, veuve en
V«s noces de Jacques du Duc, doyen des
conseillers du parlement de Guyenne,
et en secondes noces de François Brun,
chevalier, seigneur de Bâtard :
Porte de même.
76 à 84. A expl. pi. ampl.
85. Antoine d'Etample (pour Estam-
pes), chevalier, seigneur de Valancé :
Daz..^ à 2 girons d^or^ mouvant des
deux angles de la pointe^ et apointés en
chef; au chef darg, chargé de 3 cou"
ronncs de gu,
86. Jean-Louis de Puiverdier, écuyer,
s^ de Fosses et de Villemorant :
D'arg,^ à 3 merlettes de sable ^ 2 et î,
87 à 94. A expl. pi. ampl.
94. Pierre Gallus (aliàs Gallius),
conseiller du roi, élu en l'Election de
Romorantin :
Daz,^ au chevr, d'or, accomp, de
3 besants d'arg,^ 2 et 1,
95 à 118. A expl. pi. ampl.
119. Claude Chardon, s'" de Beau vais.
1
275
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
276
conseiller du roi en TElection de Ro-
morantin :
D^azur^ à 3 tiges de chardon^ 2 et î.
120. Jusques et y compris 145. A
expl. pi. ampL
146. Marguerite Bernard, femme de
N. de Lescluze :
Uaz,^ à une licorne d'or g.
147. Jusques et y compris 164. A
expl. pi. ampl.
165. Feu Guillaume Boutillier, sui-
vant déclaration d'Anne Bernier, sa
veuve :
D'az, , à 3 fusées d^arg.^ mises enfasce.
166. Jusques et compris 192. A expl.
pi. ampl.
193. Louise de Constantin, femme de
Gaspard de Barbançon, écuyer, s»^ de
Marmagne :
D'or, à 3 bandes échigtcetées de 2 traits
d'argent et d^az,; au chef d^or^ ch. d^une
aigle épL de sa,
194. Jusques et compris 272. A expl.
pi. ampl.
(A suivre).
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D*ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
CAZENAVE DE LA CAUSSADE
BARONS DE SAINT-MAGNE
Cette famille qui a successivement
habité la Martinique, Saint-Domingue
et Bordeaux, paraît devoir se rattacher
aux Cazenave de Montpeyroux, en
Périgord.
La tour donjonnée figure dans le
blason des deux familles, avec des
écartelures qui rappellent pour cha-
cune d'elles des alliances différentes.
A cette famille appartenait : M. Ca-
zenave (1), chirurgien à la Martinique
en 1689 ;
M. Cazenave de La Barenne {aliàs La
Barrère), capitaine ayde-major des
troupes de la Martinique eu juillet
1742, dont le fils, N... Cazenave de La
Barenue, fut reçu, le 20 juillet 1765,
conseiller-secrétaire du Roy, Maison,
(1) Il est cité dans Tétude sur • Le colonel
François de Qollart et la Martinique de ion temps»,
Subliée dans la Revue de l'Ouest, numéro de
fars 1892,
Couronne de France, audiencier et
contrôleur en la Chancellerie près la
Cour de Parlement de Bordeaux; (Ar-
chives de la famille de Tenet,)
Et Messire Barthélémy Cazenave,
chevalier, né le 2 mars 1734, reçu
conseiller du Roi, trésorier de France
et g-énéral des Finances en la grénéra-
lité de Bordeaux, le 18 novembre 1769,
en remplacement de Messire Jacques
Leg'rix. (Arch, de la Gironde.}
La branche de La Caussade a pour
auteur :
I. — Arnaud Cazenave, maistre chi-
rurgien, habitant du Bourg de Noail-
lan, en Bazadais (1). Il fut père de :
1. Maistre Pierre Cazenave, maistre
chirurgien, qui suit ;
2. Messire Jean de Cazenave. cadet,
écuyer, habitant du Bourg de Noail-
(1) Les actes mentionnés dans la rédaction de
cette notice «ont tirés des Arckivps départemen-
tales de la Gironde, des Registres des paroisses du
diocèse de Bordeaux et des Archives municipales.
'^1
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
278
in en 1751, né vers 1700, et mort à
iKi'irech, le 22 mni 1766, à Tâgre de
.. ftus, fut. reçu conseiller-secrétaire
Jii Eoi, Maison, Couronne de France,
a ilif^ncier en la Chancellerie près la
iir de Parlement de Bordeaux, le 4
:ecembre 1756. (ArcJiives de la famille
Tetvet.) Il épousa, le 19 août 1755,
.L» la chapelle domestique de Mon-
: ur de Montsec, au château de Rei-
jjâc, à Saint-Loubès, près de Bor-
aux, Monique Martin de Montsec,
:!> de Messire Arnaud Martin de
ViMJtsec, écuyer, seig-neur des maisons
l't.les de Reignac, Tisac et autres
:^ux, et de dame Souchet.
Monique de Montsec devenue veuve,
^luusa en secondes noces Monsieur de
Muudenard, d'une des plus anciennes
■milles du Bordelais. Elle tint, au
aptème, son neveu, Jean-Joseph
rzenave de La Caussade, en 1782.
Ll.e avait pour frère : Louis Martin de
'imtsec, écuyer, seigneur de Reig-nac,
r.-a<", Lamothe, Saint-Loubès et au-
T'-s lieux ; et pour sœur : dame Marie-
î'.therine Martin de Montsec, femme
M^ssire Guillaume-lg-nace de Bou-
:.-^reau de Saint-George, chevalier,
i^neur, baron de Saint George et
.itres lieux, et Président-Trésorier
--néral de France en la généralité de
i r.eane. Ont signé au mariage de
'^ Cazenave : Souchet de Montsec,
':':e : Cazenave, époux ; Montsec,
•Use; MontsecSouillié ; M. Perroz
y. Chimb ; Cazenave; Chambon
'^ la Croze; Montsec, père; Montsec
♦ Reignac.
II. — Maistre Pierre Cazenave, natif
/i bourg de Noaillan, i fit son appren-
':à5age en Tart de chirurgie i, auprès
>M. Arnaud Cazenave, maistre chi-
n:ru'ien de Noaillan, continua ses
urs sous la direction de M. Mente-
'^lUe et les termina à Paris. Il obtint
'. Bordeaux, le 4 juin 1752, des lettres
de maîtrise de chirurgien i, portant
permission de résider audit lieu de
Noaillan; ces lettres furent enregis-
trées le 14 janvier 1762. Il fut reçu, le
27 juillet 1761, « procureur postulant •
en la juridiction de Noaillan. Il avait
épousé Marguerite Tartas, décédée
avant 1766, dont il eut entr'autres en-
fants :
III. — Messire Jean-Pierre Cazenave
de la Caussade, écuyer, seigneur, ba-
ron de Saint-Magne, seigneur de la
maison noble de La Caussade, sise en
la paroisse de Beaurech, près de Bor-
deaux, né vers 1743 et mort à Beau-
rech, le 9 janvier 1810, à l'âge de 66
ans (1) ; reçu conseiller-secrétaire du
Roi, Maison, Couronne de France, au-*
diencier et contrôleur en la Chancel-
lerie près la Cour de Parlement de
Bordeaux, le 28 juillet 1765 (Archives
de la famille de Tenet)^ fut admis à
prêter le serment de « Bourgeois de
Bordeaux », le 29 janvier 1776.
Il épousa, par contrat passé à Can-
tenac, le 22 septembre 1766, devant
M® Dey rem, notaire royal, Marguerite-
Blanche de Gascq, qui lui porta en dot
la terre de La Caussade. Elle était fille
de Messire Charles de Gascq, écuyer,
et de dame Pétronille Dumas, habi-
tants à Bordeaux, rue de THôpital.
paroisse Saint-André.
De cette alliance provinrent : 1. Mes-
sire Michel- Alexandre Cazenave de La
Caussade, qui vivait en 1784 ;
2. Augustin-Pierre, né le 22 septem-
bre 1768, — ondoyé le lendemain à
Saint-André de Bordeaux ;
3. Jeanne-Marie, baptisée à Saint-
André de Bordeaux, le 9 août 1769 ;
sa marraine fut dame Jeanne de Gascq
de Jean, sa tante, représentée par
(i) Greffe du Tribunal civil de Bordeaux. Etat-
civil. — Décès. Beaurech, 1810. — L'acte porte
qu'il était âgé d'environ 86 ans. C'est là une
erreur, car il était • mineur » lors de sa récep-
tion comme secrétaire du Roi, et il est dit dans
son contrat de mariage gu'il fut émancipé par
sentence du juge de Noaillan, du 24 mars 1766.
Il II II*
279
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
280
Marie de Gascq, sa tante maternelle,
et son parrain, Messire Jean-Charles-
Alexandre de Gascq, son oncle mater-
nel. Jeanne de La Caussade épousa,
dans la paroisse de Saint-Eloy de Bor-
deaux, le 4 août 1789, Haut et Puis-
sant seigneur, Messire Antoine de
Lafagerdie, chevalier, seigneur, châ-
telain de Saint- Germain, les Vergues,
seigneur de Chouvel, Cernaux, La-
croix, Cheyroux et autres places, con-
seiller au Parlement de Bordeaux, fils
de Haut et Puissant seigneur, Messire
François de Lafagerdie, seigneur des
mêmes lieux, et de Haute et Puissante
dame Marie-Jeanne Dumas, cette der-
nière représentée par François Doudi-
not de La Boissîère, conseiller-clerc au
Parlement de Bordeaux. Le père de la
future épouse habitait alors « dans son
€ hôtel, rue du Mirail, paroisse Saint-
• Eloy. » Ont signé à ce mariage : La
Fagerdie de Saint-Germain, époux;
Cazenave de La Caussade, épouse ;
Cazenave de La Caussade, père; Lau-
retet ; M. B. de Gascq ; de La Caus-
sade ; Hortense Cazenave ; Tabbé de
Laboissière; et B. Lespiault, curé de
Saint-Eloy ;
4. Anne, Ijaptisée dans Téglise Saint-
André de Bordeaux, le 12 novembre
1771;
5. Augustin, fut baptisé à Saint- An-
dré, le 20 mars 1776 ;
6. Jeanne-Pétronille-Thérése, fut bap-
tisée à Saint-André de Bordeaux, le
22 juin 1778;
7. Jean-Joseph, fut baptisé à S^int-
André de Bordeaux, le 24 février 1782 ;
8. Germain-Arnaud, qui a continué
la descendance ;
9. Michelle-Françoise, fut baptisée à
Saint-André de Bordeaux, le 15 mars
1784.
IV. — Germain-Arnaud Cazenave de
la Caussade, né h Bordeaux , le 12
avril 1780, était maire de la commune
de Tabanac (Gironde), lorsqu'il épousa
à Bordeaux, à Tâge de 33 ans, le 24
novembre 1813, Catherine Couronneau,
née à Bordeaux, le 10 mars 1790, de-
meurant dans la commune de Portets,
fille de Jacques Couronneau et de
Catherine Lartigue.
De cette alliance provinrent plu-
sieurs enfants, entr'autres :
1. Jean-Jacques, né à Bordeaux, le
2 décembre 1814, étudiant en 1834;
2. Jean-Jacques, dit • Jules ■, qui
suit;
3. Raymond, né à Bordeaux, le 8 no-
vembre 1821, assista au mariage de
son frère en 1852.
V. — Jean-Jacques Cazenave de la
Caussade, connu sous les noms de
• Jules de Lacaussade •, docteur en
médecine à Bordeaux, né dans cette
cette ville, le 25 novembre 1817,
épousa à râg*e de 34 ans, le 23 août
1852, Augnstine-Pamela Rey (1), d'ori-
gine créole, âg-ée de 21 ans, née h Bor-
deaux, le 6 septembre 1830, fille de
Bernard-Pascal Rey, et de feu dame
Virginie Corbun .
De cet alliance sont issus :
1. Hortense;
2. Joseph, qui suit;
3. W^^ Cazenave de Lacaussade, ma-
riée avec M. Albert Claverie, notaire à
Bordeaux, dont trois enfants;
4. Paul Cazenave de Lacaussade, non
marié.
VI. — Jos^eph Cazenave de Lacaus-
sade, avocat à la cour d'appel de Bor-
deaux, a épousé, à Paris, au mois d'a-
vril 1892. M"« Tondeur, petite- fille de
M. Scheffler, lieutenant-colonel du
génie, officier de la Légion d'honneur
(1) A ceUe famille appartenait Jean-Fraiirois
Rey, conseiller du Roi, sénéchal, juge civil et
criminel, et lieutenant-général de TAmlraulé du
siège royal du Cap français (Ile et côte de Saint-
Domingue), qui portait pour armoiries : JO'ar-
gen(, à deux lions de Queule$ posés l'un éUrrière
Vautre; au cfief d'azur, chargé de deux étoiles
d'or. Vécu timbré d'une couronne de comte.
■A
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
282
'î ii recteur des fortifications à la Mar-
\.:i[ue, mort à Fort-de-France, en
a 1^)8, et de Claire-Elisabeth Ptlet de
.'.autrec.
Kcartelé^au.r 1 et 4 (Tazitr au canot
"4 mineurs voguontsur une rivière
' r.jriit ondén de slaopïe^ mouvante de
pointe de Vécu et au poisson contourné
'ifitvrel nageant au-dessus du canot
■ ufj avant du /cane dextre de Vécu;
' 2 et 3 de gueules ("allas d'azur)^ à
tour d'' argent ouverte dîc champ et
jnnitée à seneHre,
Couronne de comte.
D. V. B.
MAISON DE CHARBONNEL
En Velay
ET
l'JNSEIGNKUR DE CHARBONNEL
Ardievèque titulaire de Sozopolis
(1802-1891)
(Suite)
La chaire de Philosophie lui fut pro-
. -»sée par le supérieur ; A. de Char-
'^anel la refusa par humilité et rao-
.'>iie. Il n'avait encore reçu que les
•"1res Mineurs ; son père vint lui re-
;résenter que ses devoirs, comme chef
1 une ancienne famille, exig-eaient son
retour au Pays et l'abandon de la car-
ritfre ecclésiastique. Il répondit, avec
•jumision, qu'il pouvait avoir des cbli-
^raiions à remplir envers les siens,
ruais que la foi lui en imposait de plus
'HipiTieases envers l'éternel. « Mes
M.'iitreset mes Directeurs reconnaissent
:'ie Dieu m'a donné la vocation, ajou-
•1 t-il, si je ne répondais pas à l'appel du
l'ivin Maître, je risquerais mon salut
''î loin d'être le soutien et l'honneur
• notre nom, je ne ferais que le cou-
vrir de honte ».
Son père comprit qu'il fallait respec-
>r des convictions aussi profondes. Le
Minoré reprit ses études à Saint-Sul-
pice. Il fut envoyé, en 1823, comme
professeur au séminaire de la seconde
ville de France.
L'année suivante, le cnré de Saint-
Sulpice avait à remplacer, pour la
direction du g-rand catéchisme de sa-
paroisse, l'abbé Janicot, nommé aumô-
nier de l'Hôtel-Dieu de Lyon. C'était
un saint prêtre, plein de zèle et qui, à
l'exemple de l'apôtre, était tout à ses
enfants pour les g-agpner tous à Dieu. Il
n'était pas facile de donner un digne
successeur à un tel catéchiste. Ce fut,
cependant, un ecclésiastique de vingt-
quatre ans, dont le curé fit choix, et il
savait, le vénérable doyen, que l'ins-
truction chrétienne des enfants était la
seule base d'une bonne éducation et
conséquemment, la sauvegarde de la
société. Aussi le jeune abbé, qu'on ve-
nait de charger du grand catéchisme
des filles de la paroisse de SaintSul-
pice , avait-il une foi ardente, une
charité sans borne et un dévoue-
ment absolu à ses devoirs. Ce prêtre
évangélique n'était autre que M.
Armand de Charbonnel (1).
Nul ne savait mieux que lui exposer
les premières notions de la doctrine
chrétienne, mettre à la portée de l'in-
telligence des enfants, par des histoi-
res et des comparaisons, les principes
fondamentaux de notre foi, qui doi-
vent éclairer tout homme ayant le sen-
timent de sa dignité, le guider dans la
vie et le préparer à la mort. La géné-
ration qui s'élève et qu'on veut priver
de cette éducation, doit causer de sé-
rieuses préoccupations aux hommes
soucieux de l'avenir de la France. Il
est difficile, en effet, de ne pas être
effrayé en voyant le manuel Bert et
autres insanités de ce genre, substi-
tuées au catéchisme, dont l'usage n'a
jamais été, impunément, abandonné.
(1) Voy. Hist, des Catéchismes de Saint-Sulpice,
Paris, Gaume frères, 1851, in-12, p. 257.
283
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
284
Rappelons-nous que nombre de mem-
bres éminents de TEglise ont voulu
être catéchistes (1), se rendre enfants
avec les enfants pour former en eux
rhomme parfait. Gerson, Saint-Charles
Borromée, le cardinal Bellarmin, Saint-
•François de Sales, Saint-François Ré-
gis, qui commençait ses missions par
le catéchisme, le cardinal de Bcrulle,
Antoine Roussier, qui catéchisa le
Lyonnais, le Forez, le Velay et TAu-
vergne, estimaient n'avoir jamais
accompli œuvre plus utile que lors-
qu'ils avaient enseigné la sublime mo-
rale chrétienne aux écoliers.
£n reconnaissance des services que
son père, ancien officier des mousque-
taires du Roi, avait rendu à la famille
Royale en 1791, Louis XVIII, à la de-
mande de la duchesse de Berry, vou-
lait attacher à la maison de Son Al-
tesse, en qualité d'aumônier, Tabbé de
Charbonnel, récemment ordonné prê-
tre et n'ayant, encore, que 23 ans. Cette
position pouvait faire entrevoir au
jeune ecclésiastique, de grands hon-
neurs, l'espérance d'arriver aux plus
hautes dignités de l'Eglise.
Une telle perspective, au contraire,
eflraya Thumble catéchiste; il alla
supplier Mgr Frayssinous, ministre
des cultes, de remercier le roi, en lui
exprimant les sentiments profonds de
toute sa gratitude; mais qu'il se de-
vait tout entier aux devoirs les plus
pénibles du prêtre pour rester fidèle à
Bes vœux. * Mon cher Charbonnel, lui
dit le ministre, en l'embrassant, je vous
aimais bien ; maintenant je vous es-
(1) II est à remarquer que depuis M. de Lan-
tage, un des plus zélés catéchistes de Saint-
Sulpice, mort en 1694, le Velay a fourni de
nombreux directeurs des catéchismes de cette
paroisse de Paris : MM. Laval, chanoine et vi-
caire général du Puy en 1754; de la Roche-Lam-
bert, vicaire général de Beauvais, en 1705; de
Maillan, chanoine de Brioude, aumônier de Ma-
dame, en 1700; de Saint>Arcons, supérieur de
l'association de Saint-Etienne du Mont; de Jer-
phanion, en 1820, mort archevêque d'Alby; M. le
chanoine Quioc, en 1829, etc.
time et vous aime davantage fl), et il
ajouta en le voyant s'éloigner: « la
modestie de ce jeune prêtre est admi-
rable, il ne pense qu'à ses devoirs ! »
Quant à l'abbé, il était si sincèrement
détaché des biens de ce monde, que, en
souvenir de cet épisode de sa vie, il di-
sait : « La grâce que Dieu m'a accordée
de décliner cette faveur a été, à mes
yeux, après celle des saints ordres, la
plus grande de ma vie. »
L'abbé Pont-Chévron fut nommé à
sa place. Cinq ans après, il était évêque
de Saint-FIour.
M. de Charbonnel revint à Lyon, où
il se contenta de professer le dogme et
récriture sainte. Il fut, ensuite, économe
pendant un an. On dut lui retirer ses
fonctions et pour cause. On raconte, à
ce sujet, une anecdote qui peint bien
le caractère généreux du jeune abbé.
L'archevêque hésitait k le nommer à
ce poste. • Il nous fera vingt mille
francs de dettes, disait-il. » Et,!en eflfet,
M. de Charbonnel, qui se refusait tout
à lui-même, ne savait rien refuser h
ses chers séminaristes. Ce fut une
année d'abondance et à rencontre de
ce qui arrive ordinairement, Téconome
fut ridole de tous ces estomacs de vingt
ans. Quant vint le règlement des
comptes, M. de Charbonnel se présenta
àTarchôque en disant : • Monseigneur,
felicitez-moi, je vous ai gagné dix
mille francs. • i Ce n'est pas possible,
s'écria le prélat ! i t Si bien, vous
m'aviez dit que je vous forais vingt
mille francs de dettes et je n'ai que
dix mille francs de déficit, i
Sa Grandeur, pensant qu'il compro-
mettrait moins les finances du sémi-
naire en le mettant à la tête de réta-
blissement qu'en lui laissant la caisse,
le nomma directeur, pour suppléer
M. Duplay, gravement malade. Mais
M. de Charbonnel dont la modestie
s'alarmait dès qu'une position supè-
(1) La Semnme rfiligiemf du diocèse du Puy
du 10 avril 1801, p. 438.
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
286
/
-^ff/^/Qiétaitofferte, n'accepta point,
^arcievêqueeut beau insister l'abbé
•^'^•'^ /eriDe dans son refus. Sa résis-
'5ÛCV /ut Ja même, quand Tévêque de
'"^^'^^ie, sur la présentation de M.
""! ^ardette, voulut lui confier le
iorat du grand séminaire de sa
•" n'iscopale.
LVmeute de 1834, provoquant son
l ;- evangrélique M. de Charbonnel.
i:arorter des paroles de paix aux
-i^ners égarés par des ag-itateurs,
>'u soucieux de leurs intérêts. Le
''^l^^ fut écouté. Plusieurs des
-^oueâ,aepo8antles armes, rentrèrent
;^ïiâ leuT tamille. Le gouvernement de
^^^U-V\\\\ippe, en récompense de cet
7^ 7? courag-e, voulut le nommer
;^^alier de la Légion d'honneur. Il
-accepta pas plus cette distinction que
[^positions élevées qu'on avait voulu
•m donner.
' ^ ^^yaume, même de ce monde,
'iiî Observer le journal cité plus haut,
lete promis aux humbles de cœur.
l'ette promesse ne se réalisaît-elle pas
'; la lettre pour M. l'abbé de Charbon-
'A'I De tous côtés, des honneurs, qu'il
:* recherche point, lui sont accordés.
Vai?, si Ton ne se lasse pas de lui en
ofrir de nouveaux, il ne persiste pas
-oins à les repousser. Sa santé altérée
pîir renseignement, l'obligea à venir
* reposer dans sa famille. On voulait,
l^ndant qu'il était au Flachat, le met-
•re à la tète du collège d'Oullins, ré-
emment fondé et l'associer aux études
iîtérairea sur Saint-François de Sales,
:e rédigeait son parent et ancien col-
cue au séminaire Saint-Irénée, M.
)I. l'abbé de Baudry ; enfin, le pré-
îCûter à Grégoire XVI, par Tambassa-
■îtur de France, qui était son cousin.
!i resta sourd à toutes ses baillantes
i: positions et quand sa santé fut ré-
'^Mie, il alla professer, . pendant deux
iiïià, à Versailles. Envoyé, ensuite, au
M-miaaire de Bordeaux, il y enseigna
la philosophie, le même espace de
temps.
Mgr Donnet, qui administrait alors
le diocèse de la Gironde, voulut le pren^
dre pour son vicaire général ; mais sa
Grandeur se heurta à un nouveau re-
fus. M. de Charbonnel n'accepta pas
davantage un évêché que le futur car-
dinal avait demandé pour lui, pas
même la position de supérieur du grand
séminaire de Bordeaux, que l'archevê-
que aurait voulu lui voir prendre, per-
suadé que personne ne pouvait mieux
le diriger que le trop modeste abbé.
Mais celui-ci déclara qu'il était prêt
à partir plutôt que de remplacer le di-
gne titulaire, l'abbé Hamon.
En 1839, Mgr d'Héricourt, évêque
d'Autun, veut le posséder comme grand
vicaire ; Mgr de Bonald, qui occupait
alors le siège du Puy, lui demande,
comme une faveur, de remplir les mê-
mes fonctions dans son diocèse, en
remplacement de M. le chanoine Vidal.
Celui qui avait, déjà, donné tant de
preuves de désintéressement et d'hu-
milité, se confond, encore, en remercî-
ments et répond, toujours, par de nou-
veau refus.
Pour n'avoir plus à redouter des sé-
ductions de ce genre, il se fait mis-
sionnaire. Arrivé à Baltimore, M. de
Charbonnel apprend l'anglais en six
mois et le parle si correctement, qu'il
prêchait dans cette langue, à l'église
Métropolitaine. Il ne reste dans cette
ville qu'un an ; les honneurs, qu'il
fuyait avec l'opiniâtreté que les ambi-
tieux mettent à les solliciter, vinrent,
encore, le chercher en Amérique. Le
gouverneur, lord Sydnam, lui fait of-
frir un cvêché, dans une des colonies
anglaises. • Si j'avais voulu être évê-
que, répondit l'abbé, je serais resté en
France. »
Le directeur des Missions étrangères
l'envoie, ensuite, à Montréal, capitale
du Bas-Canada. Là, encore, non seule-
ment il travaille au salut des âmes.
^^
287
BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
288
mais également, à entretenir dans
cette colonie, si récemment détachée
de la mère patrie , les traditions
françaises et Ton sait qu'elles s'y
maintiennent vivantes et que le sou-
venir de notre domination y reste inef-
façable.
i Les sulpiciens, dit Mgr Cotton,
évoque de Valence, jouissent au Ca-
nada d'une g'rande autorité et y exer-
cent une influence qu'ils doivent à leur
mérite et aux importants services
qu'ils ont rendus. Le rapide dévelop-
pement de cette population, si morale
parcequ'elle est foncièrement chrétien-
ne et les progrès de l'immigration qui
multipliaient d'année en année, les
habitants de cette terre hospitalière et
féconde, nécessitait la création de nou-
veaux centres religieux. • (1).
En 1844, Mgr Blanc, archevêque de
la Nouvelle-Orléans, fit une nouvelle
tentative auprès du zélé missionnaire,
dont il voulait s'assurer la coopération
comme coadjuteur, avec succession
immédiate. Les sufiFragants renouve-
lèrent, deux fois, la même requête au
Saint-Père ; mais toujours sans aucun
succès sur la ferme résolution du mis-
sionnaire.
Une fièvre, contractée dans ces con-
trées lointaines, l'ayant obligé à ren-
trer en France, il vint dans nos mon-
tagnes du Velay demander son réta-
blissement à l'air natal, au pabulum
vitœ, d'Hippocrate. Il s'y trouvait, en-
core, quand la Révolution de 1848
éclata. Son frère, chef d'escadron, en
retraite, devenu agronome, s'était ac-
quis une grande considération dans la
Haute-Loire. Les électeurs de ce dé-
partement le nommèrent, sans profes-
sion de foi préalable, représentant du
peuple. Ce digne homme, renouvelant
la conduite de l'abbé de Charbonnel, en
1834, essaya d'arrêter une lutte fratri-
cide, en faisant entendre des paroles
(i) Semaine religieuse de Valence du 24 avril
1891. p. 277 et s.
d apaisement aux insurgés des journées
de Juin. Son sang, comme celui de
Tarchevêque de Paris, rougit les pavés
de la barricade du faubourg Saint- An-
toine.
Les mêmes électeurs, qui avaient
donné au brave commandant de Char-
bonnel, le mandat de les représenter à
rAssemblôe nationale, voulurent re-
porter leurs suffrages sur le mission-
naire du Canada, mais lui s'empressa
de les remercier, alléguant qu'il n'en-
tendait rien aux choses de ce monde.
M. l'abbé de Charbonnel ne pût, ce-
pendant, éviter, en 1849, la prélature
qui lui fut, en quelque sorte, imposée
par Pie IX. Il avait été choisi, dés
1847, pour occuper le siège épiscopal
de Toronto, dans le Haut-Canada. Se
trouvant à Rome, peut-être pour se
faire décharger de ce fardeau d'hon-
neur, l'abbé ne parvint pas à convain-
cre le Souverain Pontife de son indi-
gnité. Sa Sainteté, en effet, le sacra de
ses mains, en 1850, dans la chapelle
Sixtine, en présence de l'ambassadeur
français et du général Oudinot, com-
mandant l'armée d'occupation. Le
Pape lui offrit, à cette occasion, indé-
pendamment d'une somme d'argent,
une chasuble eu drap d'or, ornée des
armes pontificales. Le Saint-Père lui
donna encore à choisir entre un beau
ciboire et un calice d'un merveilleux
travail.
(A suivre).
Louis Pascal.
CONQUERE DE MONBRISON
(Rectification ;i?w/^e^m del892^coL 151)
Gaston-Charles-Emile de Bonnechose,
a ép. le 22 mars 1892 Louise-Adrienne
Cottier, fille de Maurice Cottier et de
madame Cottier née de Bernard de
Monbrison, il faut lire: Conquére de
Monbrison. Cette ancienne et illustre
maison porte: D'argent^ au chevron
^•J
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FINANCE
290
izHr accompagné de trois merlettes de
':p(tsée8 2et 1.
MONDENARD
Addition Bulletin 1892, col. 44.)
lu branche protestante qui s*est ex-
t:i»'e à la Révocation de TEdit de
.:.t^s en Ang-leterre, est encore re-
^''ntée en France par les femmes,
raniment à Saint-Savinien (Charente-
rieure) et à Saint-Maixent (Deux-
^ ces : par Madame Josué Adrien, née
. Moudenard, et madame Ovide Bour-
: ÏL^non, née de Mondenard, la tante
ia nièce.
MORNAY
L illustre maison de Mornay qui s'est
idiée dans le Bugey, la Savoie, la
iirfsse, la Bourgfogne, le Forez le Bour-
'^Qnais, la Marche, le Périgord, le
îinais, le Berry, TAuverg^ne, l'Ile de
France, le Beauvoisis, la Normandie,
/' Picardie et la Champagne portait
: mitivement : L^argent, au lion de
couronné éTor (anciennes armes
Hongrie) puis vers le xiii° siècle:
,'.'*»
fascé d'argent et de gueules de huit piè-
cest au lion de sable morne, couronné
d'or.
Sous la Monarchie de juillet, le
comte de Mornay, pair de France, mi-
nistre plénipotentiaire en Suède re-
connaissait sa parenté avec les Mor-
nay, de Bresse et de Savoie, ainsi que
René de Mornay de la Villetertre d6s
1689. Cette branche est représentée au-
jourd'hui par M. Mornay, qui habite
Moulins (Allier) dont le père ressem-
blait, d'une manière frappante, à Phi-
lippe du Plessis-Mornay baron de la
Forest, le grand ministre de Henri IV,
et la sœur de M. Mornay (caissier du
Crédit Lyonnais) à Moulins, ressemble
également beaucoup à Charles de Mor-
nay, marquis de Villarceaux, tué à
Fleurus. La même ressemblance existe
entre ses cousins et François de Mor-
nay (Évêque de Québec en 1717.)
Les premiers de la branche du Bu-
gey et de Bresse, les autres de celle de
France. Ce fait d'atavisme m'a paru
intéressant pour les lecteurs du Bulle-
tin héraldique,
La Rochelle, 12 mai 1892.
M. de R.
Notes d^Ëtat civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE MAI
BT BAPPBL DK8 MOIS PRBCéOBNTS
Le vicomte Marie-Paul-/?^ne'de Vaul-
iîer, lieutenant au 12® cuirassiers, se-
^^d fils de René-Gaspard, comte de
'^aulchier, décédé, et de Caroline de la
B'>urdonnaye, avec Jeanne Dillon, fille
i i comte Dillon et de la comtesse née
•" la Loyère .
Le marié est le frère cadet de Marie-
Louis-Léon-Georges, vicomte de Vaul-
îiier, lieutenant au 11« dragons, ma-
rié en 1790 avec Marie- Fo/awc/^ de
Fitz-James.
(V. le Bulletin de 1890, col 39).
D'azur, au chevron d'or accompagné
de trois étoiles de mc'me.
La maison Dillon qui a donné des
pairs à l'Angleterre est originaire
d'Irlande et des plus anciennes du Ro-
yaume-Uni. Une de ses branches passa
291
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
29
en France avec les Stuarts eu 1690. (Y\
le Bulleiin de 1890, col. 303;.
Le comte Charles Dillon, né en 1808,
ancien pa«re de Charles X, ancien co-
lonel de cuirassiers,n:einbre du Jockey-
Club, est décédé à Paris, sans enfants,
en 1890. Le père de la mariée est le
chef de la branche cadette.
D^ argent^ au lion Icopardé de gueules^
armé et lampassé d'aztiry accompagné
de trois croissants de gueules po^é s 2 en
chef 1 en pointe.
Devise : Dùm spiro spero.
Charles-Humbert-i?^n(?, marquis de
la Tour du Pin Chambly de la Charce,
lieutenant colonel en retraite, officier
de la Lég-ion d'honneur, fils aine de
feu René-Henry-Gabriel-^wwôer^ com-
te de la Tour du Pin Chambly, marquis
de la Charce, et de Charlotte- Alexan-
drine de Maussion, avec Marie- Séra-
phine de la Tour du Pin Montauban,
fille de René-Guillaume-François-Jean
marquis de la Tour du Pin Montauban,
marquis de Soyans, pair de France et
de Zoé-Henriette d'Héricy de la Mothe
Houdancourt. sa seconde femme, et
veuve de Louis-Hippolyte-René-Gui-
gues de More ton, comte de Chabrillan.
Le mariapre a été célébré le 5 mai en
l'église d'Arrancy (Aisne).
Les témoins étaient pour le marié :
le comte de la Tour du Pin la Charce
et le comte de la Tour du Pin-Chambly,
frère du marié remplaçant son oncle le
marquis de Saint Vallier ; pour la
mariée : le comte de Berthoult et le
marquis de Mortemart.
rVoir pour la maison de la Tour du
Pin, les Bulletins de 1887, col. 45, 233 ;
1889 col. 52; 1892, coL 106.)
Ecartelc aux 1 et 4 d'aznr, à la tour
d'argent ; au chef de gueules^ chargé dp
3 casques d\jr ; aif,r 2 et .V d'or au
dauphin d'azur.
Devise : Turris fortitudo mea : Cou\
rage et loyauté.
Jacques - Marie - Léonor comte Le
Marois, fils de Napoléon-Jules, comte
Le Marois et de Marie-Julie d'Estour-
mel, décédés avec -SZwaô^^A-Léonie-
Adèle de Cleron d'Haussonville, fille de
Oihenin - Bernard - Gabriel de Cleron ,
comte d'Haussonville, membre de TA-
cadémie française, et d'Eulalie-Victo-
rine-Pauline d'Harcourt.
Le mariage a été bénit à Paris le o
mai, en Téglise de Sainte Clotilde, par
M. Tabbé le Rebours, curé de la Made-
laine.
Les témoins étaient : pour le marié :
le duc de Broglie et le marquis d'Ks-
tourmel ; pour la mariée: S. A. R.
Mgr le duc de Chartres, et le marquis
d'Harcourt.
(Voir pour la famille Le Marois le
Bulletin de 1889, col. 290.)
Ecarteléy aux i et 4 d'ojsur d la croix
alaisée d'or ; au 2 de sinople au che-
val galopjiant d'argent ; au 3 de sinople
à une fleur dépensée au naturel,
La maison de Cleron d'Haussonville,
tire son nom patronymique de Tan-
cienne chatellenie de Cleron, en Fran-
clie-Comté, non loin de Besancon ;
Hugues, chevalier, seigneur de Cleron,
parait dans une charte de Hugues,
archevêque de Besançon en 1088. Elle
se répandit en Bourgogne et en Lor-
raine.
Simon de Cleron, chevalier, cham-
bellan de Louis XI, décédé en 1488, fut
père d'Othenin, seigneur de Cleron,
chevalier, gouverneur des ville et
château du Taillant, marié en 1487 à
Marie de Saigny, dame de Saffre, en
Bourgogne. C'est depuis cette alliance
que la famille ajouta aux siennes les
armes des anciens barons de Saffre.
Cette maison a produit une suite de
personnages considérables. Claude de
LE BULLETIN HÉRAtDIQUE DK FRANCE
294
't|
^n, baron de Saffre, épousa en
Gabrielle d'Averhoult qui lui ap-
•M la baroncie d'Haussonville, près
. Nancy. Antoine de Cleron leur fils^
-.a de Saffre et d'Haussonville,
. -r ad maître de Tartillerie de Lorraine
.* p'Te de : Jean-l8:nace de Cleron,
-.V d'Haussonville, conseiller d'état
: lac Léopold, grand maître de l'ar-
TÎe de Lorraine, père de : Charles-
•i:<- Bernard de Cleron, comte d'Haus-
j ville, maiéchal des camps et armées
. roi, ^rand louvetier du roi de Polo-
...e. duc de Lorraine et de Bar, mort
- 1754, qui eut pour fils : Joseph-
uis-Bernard de Cleron, comte d'Haus-
iville, lieutenant général des ar-
•à du roi, grrand louvetier de France,
. aller du St-Esprit, 178f), qui laissa
.' Victoire-Félicité de Régnier de
; r:by : Charles-Louis-Bernard de
roQ, comte d'Haussonville, cham-
lao, adjudant commandant la garde
ioDale de Paris, pair de France du
' août 1815, officier de la Légion
: .nneur marié à Jeanne-Marie-Thé-
■ '^ Falcoz de la Blache, décédé en
4^;, laissant : 0^^6>neVBernard* Joseph
iéron, comte d'Haussonville, ancien
îirde France, député, sénateur, mem-
v- de rinstitut, né en 1809, décédé
•- ]>^, marié à Louise princesse de
' e li6, de laquelle il était veuf, c'était
'. eal de la mariée qui a trois sœurs.
/>' gueules^ à la croix (T argent van-
• et* de 4 croisettes de même fquel-
lois tré fiées et couronnées d^or) qui
^* de Cleron ; sur le tout : dt gueules
■^rgé de 3 besants d* argent à dextre 2
' t €t à senestre, de 5 saffres ou aiglet-
'^T argent essor teintes ^ pos')es en sau-
'\ qui est de Saffre.
A.iias : D^or à une croix de gueules
'■tr d^ argent.
î^^'vise: Sonne haut clairo)! pour
'n(*ur de ta maison.
•M^"i'>^w>^«vw^^>^
Arnould-Pierre-Henri-Joseph, vicom-
te de Ranst de Saint-Brisson, lieu-
tenant au 3® cuirassiers, lils de Louis
de Ranst de Berchem, comte de Saint-
Brisson, et de Marie-Sophie-Aline Sé-
guier de Saint-Brisson, avec Berthe-
Agathe de Marck de Saint-Pierre, fille
de Maurice Marck, vicomte de Saint-
Pierre, ancien capitaine de cavalerie,
chevalier de la Légion d'honneur, et
de la vicomtesse, née Cohen.
Le mariage a été célébré à Paris le
9 mai en l'église de Saint-Philippe-du-
Roule.
Les témoins étaient: pour le marié,
le marquis de Séguier de Saint-Bris-
son, son aïeul, et le baron de Ranst de
Bc^rcliem, son oncle ; pour la mariée,
son cousin le colonel de Sancy de Pa-
rabère, et le marquis Dodun de Kéro-
man, lieutenant de dragons, son beau-
frère.
(Voir pour la famille de Ranst de
Berchem Saint-Brisson, les Bulletins
de 1886, col. 410, 480 ; de 1888, col. 400
et 592.)
D'argent^ à 5 pals de gueules (quel-
quefois au franc quartier de Brabant^
ç]\x\ Q^t : de sable au lion d'^or armé et
lampassé de gueules); é car télé de Séguier
qui est : d'azur au chevron d'^or^ accom^
pagné en chef de deux étoiles et en
pointe^ d'un mouton passant d^ argent,
(Voir pour la famille Marck de
Saint-Pierre, lej Bulletins de 1886, col.
418, 539 ; 1887, col. 518 \ 1890, col.
432. Louise-Marck de Saint-Pierre,
sœur de la mariée, a épousé en 1886,
le marquis Pierre Dodun de Kéroman,
officier de cavalerie.
D'azur^ au triangle d'argent surmon-
té d'une étoile à six rais d*or.
Napoléon-Henri, vicomte Bégonën,
fille de feu Maximilien-Charles, comte
Bégouën, ancien receveur général à
Périgueux et à Toulouse, et de Louise-
■
295
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
Léouie Chevreau, avec Joséphine-Thé-
rèse Mig-non, fille d'Alexis-Sylvaia-
Joseph et de défunte Justine-Hippoly-
te-Blanche Vinet et petite fille de Mlle
Riant, sœur du comte Paul Riant,
membre de Tacadémie des inscriptions
et belles-lettres.
La bénédiction nuptiale a été donnée
en réglise Saint-Louis-d'Antin, le 12
mai, par S. E. le cardinal Richard, ar-
chevêque de Paris.
Jacques-François Begfouon, né au
Havre, conseiller d'Etat à vie, chevalier
de TEmpire du 26 avril 1808, fut créé
comte le 21 décembre de la même an-
née, avec riustitution de majorât le 16
décembre 1810. Marcel-Paul-Henri,
comte Begouën frère aîné, du nouveau
marié a épousé Mlle Claire de Cholet.
Coupé f d'argent^ au palmier de sino^
pie et dUizttr d la proue de navire^ d*orf
franc quartier des comtes tirés du Con^
seil d'Etat.
MsLvie'Joseph-Kdoutird de Talodes du
Grail, lieutenant au 2« cuirassiers, fils
de Marie-Louis-Joseph de Talodes du
Grail et de Marie-Louise-Hélène de
Pavin de la Farge, avec I>onne-Marie-
Josèphe de Cramezel de Kerhué, fille
d'Auffuste-Victorin de Cramezel de
Kerhué, grénéral commandant le S**
corps d'armée et de Léonie-CJéneviève-
Louise Le Charron, fille du marquis Le
Charron. '
Le mariag-e a été célébré à Paris le
12 mai, en Tég-lise de Sainte-Clotilde.
La famille Bernard de Talodes du
Grail et de la Villette est orig'inaire
d'Auvergne d'où elle s'est répandue en
Languedoc en Franche-Comté,
D'azur^ à trois tries de lio?i , arrachées
d'argent^ aliàs : d'azur^ à la bande
d'argent^ chargée d'un lion de gueules.
La famille de] Cramezel, originaire
d'Angleterre se fixa en Bretagne où
elle fut maintenue par arrêt du parle-
ment en 1741 sur 9 générations. Jeâ
de Cramezel épousa vers 1470, Jeanr
Bouchard, de la maison de Kerboi
chard; Jean, son petit-fils, gendarme
la bataille de Dreux en 1562, épou
1° Jeanne de Kerpoisson; 2"* Jeanne
Keralan. Le général de Cramezel d
Kerhué, père de la mariée est fils d
Désiré-Maurice-Emile de Cramezel d
Kerhué et de Julie de Courson de Ker
nescop. Ses frères Emile et Victor on
épousé l'un M"^ de Cibon, l'autre M '
de Plouer.
Uaziir (jaliàs de gueules)^ d 3 da^
phins d'arge^it.
Devise : Fidelis patriw.
Marie - René - Charles - Jean^ comt(
Jean des Courtils, lieutenant au 11
cuirassiers, fils de René-Marie, comt^
des Courtils et de Marie-Jacquelint'-
Amédée de Bridieu, avec Antoifieit'
Joséphine Louise-Marie-Sophie Le Sel^
lier de Chezelles, fille d' Antoine-Gabriel
Arthur Le Sellier, vicomte deChezellc:
et de Louise-Marie-Thérèse de Brvas.
Le mariage a été célébré à Paris \i
18 mai en la chapelle des sœurs de Is
paroisse du Gros-Caillou.
Les témoins étaient, pour le mario
le vicomte des Courtils, son oncle ei
le colonel Delafont, commandant le 11
cuirassiers; pour la mariée: le marquis
de Vogué, ancien ambassadeur, mem-
bre de rinstituc, son grand oncle ma-
ternel, et le vicomte de Chezelles, son
oncle.
La maison des Courtils, d'ancienne
chevalerie, est originaire de la provin-
ce de Liège où elle était titrée de Wal-
graff des Courtils et de vicomte dt
Montenaken. Jacques des Courtils citt
par Monstrelet en 1447 vint se fixer en
Beauvaisis. Dreux et Adam des Cour-
tils figurent comme témoins à une do-
nation fait en 1203 à l'abbaye de Loii^'*-
pont; Jean des Courtils, chevalier ac-
. t
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
298
iiag-ua en 1248 Jean comte de
' ??()QS en Terre sainte et ses armes
:,ureat an mnsée de Versailles. Cette
- :soii maintenue dans sa noblesse
.;i. 'ienne extraction en 1667, a donné
nombreux officiers, un lieutenant-
.Miel du régiment royal marine;
i'^^-René des Courtils, comte des
"irtilâ de Balleu, son fils, grand bailli
. ; e et sénéchal du Beaujolais, co-
'A d^infanterie, chevalier de Saint
::s ; Charles, comte des Courtils de
l-^rl'iuont page de la petite écurie du
:, etc., etc. La branche aînée a pour
.1, Gustave- Louis, comte des Cour-
'. ^ de Merlemont, marié en 1868 à
i .ise-Marie-Constance de Bouthillier
ihavigny, dont un fils et une fille.
L. rameau cadet a pour chef le père du
L* né.
//V/j//r, au lion grimpant d'or portant
'coi (l'écu de Flandres) un écusson
>' au lion de sable^ attaché par un
'iV/- de gueules,
'J'vise : Virtus sine fortuna est manca.
Voir pour la famille Le Sellier de
•/.elles, les Bulletins dé 1887, col.
": 1888, col. 47 et 1890, col. 102).
Z/'or, à Vaigle da^ur, becquée et mern-
' de gueules.
liol)crt-Joseph-Bénigne de Denes-
'^s, baron de Domecy, fils de Marie-
- iiiime--4r^Awr de Denesvres, baron
• I)omecy, et d'Adélaïde de Beaunay,
'-'.eo. Cécile-Jeanne-Marie Frotier de
''i-neux, fille de Zénob-Marie-Léon
mte Frotier de Bagneux, et d'Alix-
' de-Pauline de Budes de Guébriant.
Le mariage a été célébré à Paris le
'^ mai en l'église de Sainte-Clotilde.
-à témoins étaient pour le marié :
'J coa.sin le comte Hocquart de Tur-
• t-t ie marquis de Montault ; pour la
variée le comte de Bagne ux et le
mte de Guébriant, ses oncles.
La famille de Denesvres de Domecy
est originaire de Bourgogne.
Michel de Denesvres, avocat à la
cour, procureur du roi au grenier à
sel d'Àvalon, vivait en 1696.
Jeanne de Denesvres de Domecy a
épousé le 24 juin 1875^ Armand-Ma-
rie- Gabriel de la Croix de Castries, ca-
pitaine de cavalerie, second fils de
i?c>f'^'-Marie-Edmoud-Gabriel, comte de
la Croix de Castries, et de Marie-Ca-
therine de Bryas.
ly argent^ à un genévrier de sinople,
accompagné en chef de deux croisettes
de gueules,
La maison Frotier, est une des plus
anciennes et des plus considérables du
Poitou.
Elle a donné des évêques à Bordeaux,
Périgueux, Alby, Tulle, Poitiers;
Pierre Frotier, grand écuyer de France
sous Charles VII, des chevaliers de
Malte, et, en 1755, un ambassadeur de
France en Russie. Elle a pour chef le
marquis de la Messelière; la branche
de Bagneux a pour chef le comte de
Bagneux, et celle de la Coste, le mar-
quis de La Coste.
D'^argent^ au pal de gueules^ accosté
de 10 lozanges de même posées 2, 2 et 1
de chaque coté.
Devise : Nul ne s'y frotte.
Jean-Marie-Charles Aymé, baron de
laChevrelière, capitaine au 16® dragons,
fils aîné de Louis-Marie Aymé, baron
de la Clievrelière, chevalier de la
Légion d'honneur, ancien député des
Deux- Sèvres à T Assemblée nationale
et de Marie-Cécile Lecointre, sa pre-
mière femme, avec Cécile Séguier,
fille d'Antoine-Joseph-Maurice, baron
Séguier, ancien magistrat, ancien pré-
fet du Nord, commandeur de la Légion
d'honneur, et de Marie-Charlotte de
Goyon.
299
LK BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
300
Le mariapre à été célébré à Paris, en
régiise de Saiat-Aug:ustiQ, le 23 mai.
Les témoins ont été, pour le marié :
M. Paul Lecointre et le général marquis
de Colbert-Chabanais, commandant la
3® brigade de dragons au camp de
Châlons ; pour la mariée : le duc dWva-
ray , et le comte de Montesquieu
Fezensac, ancien conseiller d'Etat.
La famille Aymé , anciennement
connue en Poitou a produit une suite
de magistrats distingués.
Jean-Louis- Marie Aymé, conseiller
avocat du roi au siège de Melle, vivait
en 1730 ; Louis-Jean-Marie, son fils,
qui lui succéda dans le même office,
en 1744, fut délégué de Tintendance
en 1777, et président du tribunal de
première instance de Melle en 181). Il
fut père de: 1. Charles-Joan-Marie
Aymé, baron de l'Empire, lieutenant-
général, commandeur de la Légion
d'honneur et de l'ancien ordre des
Deux-Siciles, chevalier de Saint-Louis
et de la Couronne de fer, aide de camp
du roi Murât, marié en 1812 à Marie-
Anne d'Aquino, fille de Thomas d'Aqui-
no, prince de Casarano et de Casoli, dont
il eut : a. Charles-Joachim^Marie, capi-
taine-major, marié à Londres en 1856,
avec Francis-Amélia de Marguenat ;
b. Auguste, attaché d'ambassade à
Naples en 1840 ; 2. Jacques-René-Marie
Aymé, baron de TEmpire sous le titre
de baron d^ la Chevrelière, avec ma-
jorât, du 27 juin 1811, premier cham-
bellan du roi des Deux-Siciles, membre
du Collège électoral des Deux-Sèvres,
conseiller d'Etat et grand cordon de
l'ordre des Deux-Siciles, officier de la
Légion d'honneur, marié le 2 janvier
1816, à Marie-Emilie-Emma d'André,
dont la branche de la Chevrelière.
Le nouveau marié a un frère du
même lit : Emile-Maurice, et une sœur
du second mariage de sou père avec
Anne Lecointre.
Ecarlelé^ aux 1 et 4 d'azur^ à la chè-
vre grimpante d'argent^ broutant un
lierre d'or ; au 2 de gueules, à la bran*
che de chêne d'argent^ posée en bande
(barons membres du Collège électoral);
au 3 de gueules^ à Véjjée d^or^ posée ay
bande ; sitr le tout, de sable^ au palmier
arraché d^ argent adeœtré et senestré d*un
croissant de même,
(Voir pour la maison Séguier les
Bulletins de 1886, col. 419 ; 1888, col.
239 ; 1890, col. 548).
D'azur^ au chevron d'or, accompagne
en chef de 2 étoiles^ et en pointe, d'un
mouton passant, le tout d'argent.
Le baron Léonino, avec Juliette de
Rothschild, fille du baron Gustave et
de la baronne, née Cécile Anspach.
Le mariage a été célébré le 26 mai,
au temple israélite de la rue de la
Victoire, à Paris.
Les témoins étaient pour le marié :
le baron Vitta et M. Delaville-Leroulx ;
pour la mariée: le baron Alphonse de
Rothschild son oncle et M. Achille
Dreyfus-Dupont. Le baron Léonino est
issu d'une famille italienne d'origine -,
il est ingénieur français naturalisé, et
officier de réserve dans l'armée fran-
çaise.
fVoir pour la notice et les armes de
la famille de Rothschild les Bulletins
de 1886, col. 546; 1887, col. 622. Les
deux sœurs de la mariée ont épousé
Tune M. Lambert, à Bruxelles ; l'autre
M. Sassoon à Londres. Ses deux frères
sont les barons Edmond et Arthur de
Rothschild.
Le comte Gérard de Cacqueray, lieu-
tenant de vaisseau, fils du marquis de
Cacqueray et de la marquise née de
Petitville avec Mlle Anne-Marie La-
proste, d'une ancienne famille du Ni-
vernais, des mieux alliées.
La bénédiction nuptiale a été donnée
à. la fin du mois de mai dans la cathé-
drale de Nevers, par M. l'abbé Tenaille
•I
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
302
i ^.-taiâ, aumônier honoraire de la ma-
riiiê, oux^le de Mlle L iproste.
Le Saint-Père avait daig-ué envoyer
•: béuêdiction aux jeunes époux.
Les témoins du comte de Cacqueray
'îaient ses deux beaux-frèrea, MM. Re-
-.- ae Gouberville et Rog'er de Beau-
..-jp ; œux de la mariée, M. Laproste,
* 2 oncle, et M. Tenaille de Salig-ny,
N'H cousin.
L'ancienne maison chevaleresque de
iC'jueray originaire de Normandie
mptait trois de ses membres aux croi-
> i-s, elle a donné plusieurs officiers
«'^Lieraux des armées de terre et de
Le comte de Cacqueray de Valme-
-1er contre-amiral, député de la Marti-
:. jue, fut représentant de la marine et
.'^^ colonies au sacre de Charles X.
\ijarante officiers du nom de Cacque-
:hv s'étaient trouvés ensemble à l'ar-
•
ijee des princes en 1792.
Cette famille a fait de nombreuses
branches dont les plus connues sont
celles des Landes, de Valmenier, de
Valolive et de Foussencourt. Elle a été
maintenue dans sa noblesse en Nor-
mandie à la recherche de 1667.
Marie -Raphaël - Chs^vle^-Edgard vi-
comte de Cacqueray de Valmenier, né
à rile de France en 1845, ancien zoua-
ve pontifical, 1865-1870, puis volon-
taire de rOuest pendant la guerre de
1870-1871 sous les ordres ■ de Charette,
a ép. le 30 avril 1870 à Besse, en Péri-
gford, Marie de Chaunac-Lanzac, dont
trois g'arçons et une fille. Résid. : châ-
teau de Besse, par Villefranche-de-
Belvès (Dordog'ne).
Le comte Raoul de Cacqueray- Valo-
live, marié avec Mlle de la Tullaye,
chef de Tautre branche, habite le châ-
teau de la Contrie dans Maine-et-
Loire.
IXo7\ à trois roses de gueules.
Devise : Aut gloriam aut lœthum.
DÉCÈS DU MOIS DE MAI
ET RAPPEL DBS MOIS PRéciDENTS
Armand-Marie-Gabriel marquis de
I Eàtourbeillon de la Garnache, marié
:iv c Marie-Caro/me Pépin de Bellisle,
ii.jounrhui marquise douairière, est
-cpilé au manoir de la Bigrotaye, en
Uessac (Morbihan) le 26 janvier, dans
sa 64** année.
Il a eu de son mariagfe: 1. lié gis-
Marie -Joseph comte, aujourd'hui mar-
quis de l'Estourbeillon de la Garnache,
-.>pect*3ur de la Société française d'ar-
"li-olog'ie, marié avec Anaïs Le Bourg*
i^Billiers; 2. Marie ; 3. Malcie.
La branche cadette de cette famille
est représentée par le comte Prosper de
*Estourbeillon, conseiller général du
Morbihan et ses enfants.
La marquise de Nettancourt est la
sœur du défunt.
(V. pour la notice sur celte maison
chevaleresque orig-inaire de Bretagne,
le Bulletin de 1888, col. 290.)
B'argentj au griff'on de sable^ armé
et lampassé de gueules.
Devise : C?*ains le tourbillon.
Marie-Charles Harpedane de Belle*
ville, maire de Moings (Charente-Infé-
rieure) est décédé le 13 mars à Tàgre de
68 ans. Il était le second fils de Benja-
min de Belleville, ancien officier dans
la garde impériale ; il avait épousé le
303
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
30
10 janvier 1853, Ang-èle Fournier,
dont : Marie-Anselme.
Connue autrefois, sous le nom de
Harpedane, cette famille, d'origine
anglaise, venue en Guienne avec les
rois d'Angleterre, au commencement
du xiv° siècle, a quitté ce premier nom
d'une consonnance étrangère pour pren-
dre celui de l'ancienne maison de Bel-
leville à la suite du mariage de Jean
de Harpedane avec Jeanne de Clisson,
dame de Belleville. Elle était la sœur
du fameux sire de Clisson, connétable
de France.
Ce Jean de Harpedane, chevalier an-
glais, connétable de Saintonge, gou-
verneur de Fontenay en 1369, est le
premier qui commence la filiation. 8a
femme, en son absence, défendit vail-
lamment Fontenay contre l'attaque de
duGuesclin.
Jean de Harpedane abandonna le
parti anglais ; Charles VI en fit son
chambellan en 1387.
Son petit-fils, Jean de Harpedane de
Belleville, épousa Marguerite de
France, fille naturelle de Charles VII
et d'Odette de Champdivers. Messire
Elie de Belleville, seigneur de Saint-
Palais, fut convoqué à l'arrière-ban de
la noblesse en 1692.
Cette maison a toujours occupé des
charges importantes auprès des rois de
France et s'est également illustrée
dans les armes. On remarque parmi ses
membres un général de l'armée an-
glaise, cinq chambellans des rois de
France, deux capitaines de cinquante
hommes, un gentilhomme du roi de
Pologne, deux gouverneurs de Fonte-
nay, un page du roi, un premier
écuyer de Louis XIV, deux capitaines
de cavalerie, un chef de bataillon, un
officier de la garde impériale.
André-Guy Harpedane comte de
Belleville, sgr des Boulernes, lieute-
nant au régiment d'Enghien-cavalerie,
ép. le 19 août 1769 Jeanne Gaspich, prit
part à l'assemblée de la noblesse de
Saintes en 1789. Il eut dix-sept ei
fants. Cette famille était représentai
en 1861 par trois frères, petits-fils d
comte deBelleville: 1. Marie-Théodori
marié le 18 juillet 1848 avec Jeanne
Louise-Marie -Elisabeth d'Arche - PeJ
san; 2. Marie-Charles, le défunt, qi|
donne lieu à cette notice; 3. Marie-A|
bert-Alexandre, marié le 10 mai 184
avec Alexandrine Prioul, dont : a. Ma
rie-Théodore -Arthur ; 6. Marie-Chark'
Joseph-Gaston.
Girotmé de vair et de gueules de df\
pièces.
Arthur de Rossignol des Dunes d
Poincy, marquis de Larnage, fils dj
défunts Paul de Rossignol des Dune
de Poincy, marquis de Larnage et d
Louise Allemand de Chateauneuf dé
cédé à la Nouvelle-Orléans le 19 mars
avait épousé M"® Hamilton.
La famille Rossignol, vint de Franc*
à nie Saint-Christophe avec le coin
mandeur de Longvilliers de Poincy qu
y avait été envoyé par Richelieu avt(
une escadre en 1638.
Une alliance avec la nièce du com
mandeur de Poincy les fit succéder au>^
biens et noms de celui-ci. L'aïeul di^
défunt Louis-Jean de Rossignol dv^
Dunes de Poincy, marquis de Larnafril
avait épousé Elisabeth-Bonne, fille dij
comte d'Aquin. La qualification dq
marquis de Larnage avait été prisai
dans les actes après l'acquisition de 1h|
propriété de ce nom à Saint-Domingue,
créée en souvenir de la terre de Lar^
nage en Dauphiné par le marquis de
Brunier de Larnage, gouverneur des
Iles , après sa mort, elle fut ac-j
quise par la famille de Rossignol
qui possédait d'immenses propriétés à
Saint-Domingue et à Saint-Christophe.
Elle a donné de nombreux officiers,
chevaliers de Saint-Louis, un conseil-
ler au parlement de Paris, des magis-
trats etc., et a formé les branches de
3 3
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
306
r lucy, de la Chicotte de Larque, du r logriste ordinaire du roi, auteur de
:. g jd et de GrandmoQt.
E'ar(ele\ aux 1 et 4 chargent au ros'
fC'/ d'azur^ membre et becqué de gueu-
\ qui est de Rossig-nol ; aux 2 et S
n:nT^ à la croix ancrée (Cargent^ qui
< <if^ PoÎQCV.
Le baron de Cholet, chevalier de la
L -îioti d'honneur, est décédé à Paris,
':\\ avril, à Tâg-e de 60 ans. Il avait
usé Mlle de Mieulle, dont il laisse :
. Henri ; 2. Camille ; 3. Charles ; 4.
.'• raard ; 5. et une fille, Claire de Cho-
:. mariée depuis Tan dernier au
îiitt» Begouëa.
Li famille de Oholet a pour auteur
rançois-Armand (alias François-Au-
. --te), Cholet, né à Bordeaux le 8 juil-
< 1747, procureur du roi près Tami-
:: :tê <le Guienne avant 1789, puis ad-
inistrateur du département de la Gi-
::Je, député au conseil des Cinq
-ûts en 1795, nommé sénateur le
:*• décembre 1799, comte de TEmpîre
1 4 avril 1808, pair de France le 2
:.:ii 1818, marié à Catherine-Léonore
ize, mourut à Paris le 4 novembre 1826.
Son fils, le comte Jules de Cholet,
cirais à la pairie, le 4 janvier 1827,
^vait épousé en 1828, Marie-Céline de
i Borne, dont postérité.
//or, au pin de sinople^ terrassé de
■ine , ati lion le'opardé de sable ^ bro-
ant sur le pin; au comble de gueules^
■iirgé de S étoiles d'argent.
^w^^^^^^^^^»^^^»
Pierre - Charles-Marie-Victor Jullien
rnte de Courcelles, ancien inspecteur
.*'^néral de la presse, administrateur
^a chef de Tasile de la Providence,
i.evalier de la Légion d^honneur est
"Cédé à Paris, le 3 mai, à Tàge de 74
•iQS.
n était fils de Jean-Baptiste-Pierre
•'ullien, chevalier de Courcelles, généa-
V Histoire des Pairs ^etc, et deEtiennette-
Elisabeth-Jeanne-Athénaïs - Ursule de
Picot de la Motte.
Il avait épousé Louise-Marie-Mathil-
de Lagier de la Condamine dont il
laisse: 1. Adolphe- Marie- Auguste Jul-
lien, comte de Courcelles, marié le 7
août 1888 avec MarieAlbertine de
Bouille, fille du comte Henri de Bouille,
général de division, grand officier de
la Légion d'honneur, dont : Henry de
Courcelles ; 2. Marie, mariée à Ludovic,
marquis de Florans (veuf en premières
noces de Léontine Mandat de Grançey)
dont : Emmanuel, Roger et Christian
de Florans.
Sa sœur, Marie-Louise-Athénaïs Jul-
lien de Courcelles avait épousé Joseph-
Marie-Renaud comte du Dresnay.
(Voir pour la famille Jnllien de
Courcelles le Bulletin de 1888, col. 484).
D'azur^ au lion d*or^ lampassé et r/r-
m>é de gueules.
^^^^^^^^sé^m^^^^^*0^
La maréchale comtesse Randon, fille
de M. Suin, conseiller d'état et veuve
de Jacques - Louis - César - Alexandre,
comte Randon, maréchal de France,
ancien gouverneur de TAlgérie, est
décédée au château de Saint-Ismier,
(Isère). Ses funérailles ont été célébrées
le 16 mai, en Téglise cathédrale de
Grenoble et l'absoute a été donnée par
MgrFava, évoque de Grenoble.
Le deuil était conduit par le baron
Henri de Salignac Fénélon, lieutenant
au 21® dragons petit-fils du maréchal.
Par lettres patentes du 20 octobre
] 847 Jacques - Louis-C^'^ar- Alexandre
Randon, lieutenant général (depuis
maréchal de France) reçut- transiiiis-
sion à son profit du titre héréditaire
de comte appartenant à son oncle
Gabriel comte Marchand, lieutenant
général. Ces lettres furent entérinées
à la cour royale de Grenoble le 9 no-
vembre suivant.
307
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
308
Le maréchal Randon était originaire
de Ganges (Hérault).
Ecarlele\ ait 1 d'azur à Vépee haute
en pal d'argent^ croisée d'or ; aux 2 et
3 dhermines plein ; au 4, dazur d 3
épis de seigle d^or et rangés en fasce,
posés en pal.
<»^^^^^^#^^^^^^^^^
Le vicomte Alphonse Isle de Beau-
chaiue est décédé le 19 mai à Tâge de
78 ans, au château de la Bertinie, par
Villamblard (Dordogne). [1 avait ép.
Marie de TessièresoudeTeyssières, hé-
ritière du château de la Bertinie, com-
mune de Montagnac-la-Crempse, dont
il a eu : 1. Max, marié avec Thérèse de
Laage de Meux, dont: a. Gaston; h.
Robert; c. Pierre; rf. Henri; e. Alain;
2. Just, marié 1<> avec Denise le Clerc
de Lesseville, dont : a. Louise ; h. Ma-
rie ; 2° avec Lucie Mignon (d'une an-
cienne famille de TOrléanais) dont :
c. Joseph; d, Michel; e. Cécile.
La famille dlâle de Beauchaine, aliàs
Beauchesne, est originaire de la Sain-
tonge, où elle était représentée au mo-
ment de la réunion des assemblées de
la noblesse à Saintes en 1789, pour la
nomination des députés aux Etats gé-
néraux, par Henri-Mathieu marquis
d'Isle, sgr de Marvillars, et Jean-
Jacques, chevalier d'Isle sgr de Saint-
Jean d'Angle, officier de marine.
Henri-Mathieu marquis d'Isle, sgr
de Beauchei^ne et de Maivillars, lieu-
tenant-colonel du régiment de Noailles-
infanterie, chevalier de Saint-Louis et
de Saint-Lazare, né en 1744, marié en
1773 avec Madeleine-Thérèfe du Breuil
de Théon de Chateaubardon, était le
chef de la branche ainée, dont :
1. Louis-Henri, chef d'escadrons,
chevalier de la Légion d'honneur, dé-
cédé en 1859, marié avec Marie-Pau-
line Aubert de Boumois dont : a, Casi-
mir, officier de cavalerie, décédé en
1856 marié avec Hélène de Rostaing,
marquise douairière d'Isle, dont : Raoul,
Arthur, Oscar; h. Alfred, marié aveo
Anne Forterue de Sazilly, décédée, na
laissant que deux filles M""® de Kersa-
biec, et une religieuse; c. Joseph,
marié avec M"® de la Garde, dont une
fille; d, Lucie;
2. Louis-François marié en 1809 avec
Anne -Joséphine - Françoise - Stéphanie
de Lage de Volude, sans enfants;
3. Louis-Casimir, marié avec Pauline*
Froger de l'Eguille, dont huit enfants,
parmi lesquels : a. Henri, marié 1«
avec Mlle de Rivière, dont deux en-
fants : Gaétan, marié avec Geneviève
de Mainville, dont : Gaëtane et Henri ;
Anne,, mariée avec Albert de Morineau,
dont : Marguerite ; 2*^ avec Mlle de
Couëssin, dont Jeanne, mariée avec
Emerand de la Rochette ; h. Charles,
marié avec Mlle Wandel, dont : Albert,,
chef d'escadrons au 2» régiment de
dragons, marié avec Mlle Guerbois ;
Paul,, décédé, marié avec Mlle de Mon-
taran, dont six enfants; Marcel et
Jacqueline décédés, non mariés ; c.
Georges, marié avec Mlle de Martignj-,
dont : Roger, et Thérèse, mariée avec
M. Jausions; d, Alphonse, le défunt,
qui donne lieu à cette notice ; e. Victor,
marié avec Mlle de Mainville, dont :
Marguerite, marié avec N... de Chas-
seloup-Laubat ; Julien; Louis, marié
avec Blanche Lafon-Rapuouil; Ga-
brielle, mariée avec Ludovic Lafon-
Rapnouil, frère de sa belle-sœur.
4. Victor, ancien officier, chevalier
de la Légion d'honneur, marié avec
Lucile Baret de Rouvray, dont cinq
enfants. Ce rameau n'est représenté
que par une fille, Elisabeth.
D'argent^ à trois roses de gueules,
pointées et boutonnées de sinople^ posées
2 et î.
Charles-Théophile, baron de Plaza-
net, colonel d'état-major en retraite,
commandeur de la Légion d'honneur,
député de la Mayenne depuis 1885, est
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
310
•-Je le 26 mai à Paris, à Vàge de 71
i! était fils uuique de Anne-Jean-
tiste baron de Plazanet, colonel,
r: aiandeur de la Lég-ion d'honneur,
l'Adèle Charlier de Sainte-Reine; il
- iiî épousé, le 27 juin 1854, Del-
..u: -Marie Le Corg-ne de Timadeuc,
' iVYves-Louis Le Corgne de Tima-
:- et de Joséphine Lecomte, et sœur
-Marie-Louise Le Corgne de Tima-
.: '. veuve de Henri-Louis-Victor vi-
-.to de Beaufranchet de La Cha-
>. Il ne laisse pas de postérité.
Après la cérémonie funèbre célébrée
'\i i'ég'Iise de Saint-Augustin, le 28
ii. le corps a été transporté à Saint-
'jerè (Mayennej.
La famille de Plazanet est originaire
-.Election de Tulle et s'est divisée
•^ deux rameaux, celui qui s'éteint
- ^c le défunt, et le cadet représenté
1 Paris.
Jean-Baptiste de Plazanet son père,
ûnel, commandeur de la Légion
''onneur, fils de Jean de Plazanet,
< i' Charlotte de Loubignac, avait été
''-'^chevalier, puis baron de TEinpire.
^'azur^ au chevron d^or accompagné
"• ''/"/ à dexire dCune épée haute ^ à se-
nestre d*ûne hache et en pointe d*une
tour ouverte^ le tout d^argent ; au chef
d'or^ chargé d^unB salamandre de sable,
enflammée de gueules, -
La comtesse douairière de Cintré,
née Mélanie Bûchez de Chauvigné est
décédée le 29 mai en son château du
Breil, près d'IfFendic (Ille-et- Vilaine).
Elle avait épousé au mois de janvier
1844, Armand Huchet, comte de Cintré,
ancien député dont elle a eu : 1. Geor-
ges Huchet, comte de Cintré, ancien
zouave pontifical, mort il y a quelques
années ; 2. une fille non mariée ;
3. Caroline, mariée à M. Treton de
Vaujuas.
(Voir pour la famille Huchet de
la Bédoyère, de Quénetain et de Cintré,
les Bulletims de 1887, col. 37; 1890,
col 226; 1892, col. 178).
L'argent^ à 3 huchets de sable ; écarteli
d*azur d 6 billettes percées d'argent
5, 2 et 1,
Devise : Honor et cariias,
L. DE ROZBL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
ManonviUe et ses Seigneurs W
I^histoire particulière des fiefs et
-le des familles qui en ont eu la pos-
^''j>ion permet à l'érudition contempo-
:Hme de pénétrer plus avant dans les
'•'îôils de la vie de nos pères, de voir
; Cn ?ol in-8o par M. Henri Lefebvre. Nancv.
^'' frères, éditeurs, 3, rue RaufJrraff. 189|. "
à l'œuvre le fonctionnement des insti-
tutions locales appropriées aux mœurs
de chaque région de la France. Grâce
à la conservation et au classement des
archives particulières, plus nombreu-
ses qu'on ne le pense, on peut suivre,
pour ainsi dire pas à pas, le dévelop-
pement de la vie nationale à partir du
xii« et du xiii^ siècles, voir la hiérar-
chie des fiefs s'établir par les donations
311
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
OU concessions aux hommes-lignes des
grands vassaux, avec l'obligation du
service militaire temporaire, Tarente-
ment, Tacensement et l'amodiation des
terres, qui furent un acheminement à
la propriété individuelle et privée.
C'est une histoire de ce genre que
vient d'écrire M. Henri Lefebvre dans
un livre fort intéressant sur Manon-^
ville et ses seigneurs^ dont noas ne
voulons retenir ici que la partie généa-
logique.
Le village de Manonville est situé
dans le Barroi?, sur la route de Nancy
à Verdun, entre Nancy et Saint-Mihiel,
dont il est distant de 32 kilomètres. Le
château situé à l'orient du village du
côté de Nancy est un vaste quadrila-
tère de plus de 50 mètres de côté en
moyenne ; il offre les restes fort bien
restaurés d'une importante forteresse
féodale, muni qu'il est encore de deux
de ses hautes tours qui remontent au
xii« siècle, et de la plus grande partie
de son mur d'enceinte et de son rem-
part appelé la Terrasse.
S'il est moins illustre que son or-
gueilleux voisin de Pierrefort, le châ-
teau de Manonville est plus ancien.
Chef-lieu d'une ancienne baronnie,
résidence des Beauvau au xv® et au
xvP siècles, situé sur les confins des
duchés de Lorraine et de Bar et du
pays Messin, région qui a été le théâ-
tre de tant de luttes, ce vieux manoir
a été à travers les siècles le témoin de
bien des événements de notre histoire.
Nous aurions bien voulu avoir à ra-
conter, ou du moins à mentionner, dit
M. Lefebvre, quelque siège ou quel-
que attaque à main armée, se ratta-
chant à l'histoire générale du pays ;
mais aucune relation, aucun témoi-
gnage précis ne nous sont restés des
faits de ce genre.
11 est toutefois un fait indéniable,
c'est que le château de Manonville a
énormément souffert de la Guerre de
Trente ans. L'état de désolation et de
ruine dans lequel on l'a trouvé
1666 ne laisse subsister aucun dont
cet égard.
Les gens de guerre, à cette époq
ont dû séjourner longtemps au chà ttj
à différentes reprises et le sacca^^
Détail caractéristique, au premier éj
ge du haut bâtiment, la nouvelle sf^
des plaids annaux, qui n'avait enc'j
que les quatre murs, sans porte.s
fenêtres, avait sans doute servi
chambre aux soldats, car la chemii|
quoique neuve en était calcinéo
prête à tomber ; de tout temps ou
dit, les vainqueurs ont fait grand 11
avec le bois des vaincus. Richelieu,
comme ailleurs, compléta sans d'jy
l'œuvre des gens de guerre en faisa|
démanteler le château, raser une pn
tie des tours, combler une partie d\
fossés, passer la route dans une autr
Il est fait mention, pour la premièi
fois, du village de Manonville en 971
comme dépendant de l'ancienne n\
baye de Saint-Pierre de Metz. Vers 1*?^
1000 Manonville passa aux cvèques i\
Toul et en 1103 le patronage de j
cure fut donné à l'église de Saini
Gengoult de Toul. Ce n'est qu'à part;
du xiu^ siècle que nous trouvons
Manonville des seigneurs particuli«*ï
de son nom. Depuis cette époque juH
qu'à la Révolution le château et I|
seigneurie ont été l'apanage de troi
familles principalement, savoir : l'au
cienne maison de Manonville éteinti
au milieu du xv® siècle; la maison dj
Beauvau dans laquelle la première s'e>
fondue par un mariage, qui a garJl
Manonville jusqu'au commencemen!
du xvir siècle, et la famille Barroij
qui posséda Manonville depuis ITOi
jusqu'au milieu de notre siècle.
La première maison de Manonville
ne nous est connue que par des actei
de partage des fondations pieuses oij
des hommages aux ducs de Bar. Se^
alliances avec les maisons d'Haraii
court, de Saulx, de Bauffremout, il^
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
314
.M^y et de Beauvau nous perraet-
• lie la classer parmi la première
-se du duché de Bar.
»a de Manon ville, dernier du nom,
sa en 1425 AUarde de Chambley,
le Ferry de Chambley, maréchal
. ' ::hé de Bar (1). De ce mariage
..t une fille unique, Jeanne, héri-
^ (le sa maison, dame de Manon -
. '. Rorté, Domèvre, Noviant, Trem-
virt, Hamonville en partie, etc;
qjousa vers 1442 Jean IIIdeBeau-
. .. îrentilhomme angevin, qui avait
vi en Lorraine René d'Anjou, roi de
• >. et duc de Lorraine à cause d'I-
au sa femme.
>.^.u de Beauvau était fils de cette
: iïite Jeanne de Craon, qui, d'après
itorien de sa maison, « estant en-
inte de son fils et se trouvant sur
X point d'accoucher, les médecins
/jirèrent qu'elle ne pouvoit se déli-
vrer de son fruit sans perte d'icelui.
i> fut pourquoi en telle extrémité
lie prit pareille résolution que la
iwTe de Jules César. Car elle con-
ît-atit qu'on lui ouvrit le costé pour
. ii donner la vie et faire voir'le jour
i ?on enfant, qui autrement de ce
i hot ténébreux eust été envoyé es
•"uèbres éternelles.... Mais pour mé-
'-oire de ce, elle requist son mary
ue leur fils portast les armes de
Beauvau escartelées avec celles de
' raon qui sont lozangê (Tor et de
g":ul€Sj et que ceux qui naistroient
ù-' luy et de sa postérité seroient
vbli^és de faire le semblable à per-
pétuité. Ce qui depuis a été observé
fiux descendants du même Jean de
feauvau » . Ce fut sans doute par un
• lit de reconnaissance filiale que
' aa de Beauvau voulut être enterré
. -s de sa mère, en l'église des Corde-
I Allarde de Chambley devenue veuve ép.
ri de Baudricourt; chevalier, bailli de
u mont, gouverneur de Vaucouleurs, célèbre
'"js l'histoire de Jeanne d'Arc.
liers d'Angers, au mois de janvier
1468.
Manonville passa donc par un ma-
riag:e dans la maison de Beauvau. A
partir de cette époque, ses membres •
comptèrent toujours au nombre des
plus fidèles et des plus remarquables
serviteurs des ducs de Lorraine, qui,
de leur côté, les comblèrent de biens
et de dignités. Le château et la sei-*
g-neurie de Manonville demeurèrent,
jusqu'en 1617, constamment l'apanage
des aînés de cette maison.
Le dernier possesseur de Manonville
fut Henri P^ de Beauvau, conseiller
d'Elat du duc Henri II, premier gen-
tilhomme de sa chambre et grand
écuyer de Lorraine ; il avait épousé en
1607 Catherine d'Haraucourt et vendit
le 30 décembre 1617, Théritage de
Jeanne de Manonville à Simon de
Pouilly, baron d'Esne, sgr de Loupy
et gouverneur de Stenay.
Un neveu d'Henri I®»" de Beauvau,
Jean de Beauvau, sgr de Novjant,
bailli de Bassigny fut l'auteur d'une
branche non moins illustre que la
précédente, qui a donné Louis II, bailli
d'Allemagne, grand veneur et maréchal
de Lorraine et Barrois, dont la posté-
rité finit avec son fils Louis-Antoine,
tué au siège d'Ypres, en 1744, non
marié, et ses deux filles, la marquise
des Salles et la marquise des Armoises
d'Aulnoy.
Simon de Pouilly, baron d'Esne, sgr
de Loupy et maréchal de Barrois, mou-
rut en 1635 et ne laissa que deux filles :
1. Gabrielle, dame de Loupy, ép. en
1635 : P Bernard de Coligny, marquis
d'Andelot, mort sans enfants; 2° en
1630, Claude-Roger de Comminges,
marquis de Vervins, dont postérité ;
2.Claud3-Françoise-Angélique,dame
d'Esne et de Manonville fut également
mariée deux fois : 1° en 1622, avec
Henri du Chatelet, marquis de Tri-
chateau, dont une fille, Marie, marquise
d'Esne, mariée, en 1680, avec Jacques
315
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
3
d'Escars, comte de Saint-Bonnet ; 2*
avec Alexandre de Dreux-Redon, mar-
quis de Pranzac, dont une fille, Marie
de Redon, mariée, en 1682, avec Fran-
çois, comte d'Escars, frère aîné de
Jacques, comte de Saint-Bonnet.
Les deux sœurs vendirent leur part
de Manonville à Antoine-Charles du
Chatelet, qui revendit le château et la
terre de Xanonville en 1700 à François
Barrois, chevalier, sg-r de Troyon et de
Saint- Remy, comte de Kœur, conseiller
d'Etat, maître des requêtes ordinaires
de rhotel, envoyé du duc Léopold en
cour de France.
François Barrois appartenait à une
famille originaire de Saint Mihiel, dont
les membres s'étaient distingués au
barreau de cette ^ille; la branche dont
il est ici question avait été anoblie, les
uns disent par Charles III, le 20 mars
1596, d'autres par René II en 1490.
Les Barrois, déjà riches avant Fran-
çois, le devinrent bien davantage, dit
M. Lefebvre, au temps de celui-ci ; la
brillante fortune qu'il fit sous Léopold,
ne fut que la récompense méritée de
grands services rendus à ce prince,
dont il était un des plus fidèles, des
plus utiles et des plus dévoués servi-
teurs.
Nous voyons en effet sa fortune
grandir avec ses fonctions.
Le talent et les grandes qualités dé-
ployées par François Barrois dans sa
profession d'avocat au Parlement l'a-
vaient fait connaître de Léopold dès
le retour de ce prince dans ses Etats,
aussi résolut-il de se l'attacher. Le 22
février 1698 Barrois fut nommé lieute-
nant-général au bailliage de Bar; la
même année des lettres patentes l'ap-
pelèrent aux fonctions de Conseiller
d*Etat et maître des requêtes ordinai-
res de l'hôtel. Peu de temps après il
est envoyé avec le comte de Couvon-
ges pour négocier le mariage de Léo-
pold avec Elisabeth-Charlotte d'Or-
léans fille de Monsieur, frère du roi, et
de la princesse de Bavière. Le conti
fut signé avec les commissaires roya^
le 12 octobre 1698, au château de Fol
tainebleau. Le lendemain de la sign
ture du contrat le roi Louis XIV re
dait au duc de Lorraine le témoigna^
suivant : « Mon Frère, j'ai reçu la 1^
tre que vous m'avez écrite du ]
juillet; le sieur Barrois, votre Co
seiller d'Etat et maître des requête
qui a assisté par vos ordres le corn
de Couvonges, dans la conclusion \
votre mariage avec ma niepce, s'y o
conduit à mon entière satisfactioi
Et comme il vous rendra un comp
exact de toute cette affaire, je ij
doute pas qu'il ne vous fasse connfj
tre que mon amitié pour vous et mi
sentiments sur ce qui vous regarii
sont tels que vous les pouvez des]
rer. Priant Dieu, etc. i
Investi de la confiance des deux soi
verains la faveur de Barrois ne poi
vait ft'arrêter en si beau chemin. A 1,
fin de décembre 1690 il fut renvoyé p$
le duc de Lorraine en cour de Ftauc
à titre définitif, pour y prendre soin d
ses intérêts. En 1717 le duc Lôopol
voulant honorer son serviteur d'un
manière digne à la fois du souveraii
et du sujet érigea en comté la terre d
Kœur acquise par Barrois en 1702 d
Procope-Hyaçinthe marquis de Mouy
prince de Ligne et du Saint Empire
lequel la tenait de son grand-oncle 1*
marquis de Mouy-Lorraine. Il avjii
épousé Marguerite de Rosières. Sot
petit fils Louis- Antoine-Joseph, capi
taine au régiment de la Ferronnays
dragons ép. en 1760 Anne-François(
du Bois de Riocourt fille du premiei
président des comptes de Lorraine
leur fils Antoine-François-Catheriue
baron de Manonville, officier au rèizi
ment Dauphin-infanterie et chevaliei
de Sai^it-Louis émigré en Belgique v
épousa Zwcf^-Antoinette de Gerla^li»*
morte en 1800, laissant une fille, eti'u
deuxièmes noces Marle-Françoise-An-
'.'
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
318
liCite-Sophie de Ficquelmont, dont
îi eut pas d^eafants. Il est mort à
. GuDville le 25 mai 1853.
ilarie-Barbe-Louise Barroîs de Ma-
. .ville, héritière de Manonville, fille
/àijtoiQe-Francois - Catherine et de
rie de Gerlache ép. en 1818 Antoine-
jjuard Tardif d'Hamon ville, ex garde
. corps de Monsieur, et mourut à
.U'juville en juin 1885. Elle avait eu
' -on mariag-e, une fille, la comtesse
• i'inieulx, décédée, et Jean-Charles-
'lis Tardif d'Hamonville baron de
. uon ville, conseiller g*énéral de Meur-
-t-Moselle, maire de Manonville,
. iri^e en 1858 avec Augfustine-Louise-
? nlie du Bouexic de Pinieulx, dont:
. rii^-Joséphiue-Louise-Charlotte ma-
-"' avec René Boucher de Morlain-
urî, capitaine d'artillerie ; 2. Henri-
!.:ie-Louis-Charles, né en 1864, ma-
> en 1890 avec Pauline Pernot du
La première maison de Manonville
riait : D'or^ à la croix de sable frettée
B-auvau : Ecartelé, aux 1 et 4 éCar-
'* à quatre lionceaux di gueules^ ar-
s lampassés et couronnés d'or^ qui est
le Beauvau ; aux 2> et 3 losange d'or
de gueules^ qui est de Craon.
Pouilly d'Esne : If argent^ au lion de
j 'des couronné d*or,
liarrois : D'azur^ au lion d^or^ à la
. d'argent brochant sur le tout.
Cette histoire des familles, écrite
■V'"? rhistoire de leurs fiefs ou sei-
j'ueuries donne un attrait particulier
:x études héraldiques et les associe
une façon plus intime à l'histoire
-enéraîe du pays. Nous ne saurions
^ez Tencourag'er en signalant comme
Ii modèle de ce g^enre de publication
^l'inonville et ses Seigneurs^ dans la
r-^non de TEst.
Nous parlerons, dans un prochain
Siuméro, de publications analogues
aites par M. de Gigord en Vivarais
pour la baronnie de Joannas, et par M.
de Tesson pour le fief de la Mancelière,
au diocèse d'Avranches.
Li* XV*
Mort de M. Stapfer
Stapfer (Frédéric- Albert- Alexandre),
est mort dans sa 90^ année, au château
historique de Talcy , près Blois (Loir-et-
Cher). Né à Paris le 26 janvier 1802,
publiciste distingué, fils de l'émineut
ministre plénipotentiaire de Suisse à
Paris, dont il a traduit la biographie,
il fit de brillantes études sous la di-
rection de son père, les acheva au ly-
cée Bourbon et reçut en outre les le-
çons de Victor Cousin et de Th. Jouf-
froy. Après avoir donné une traduction
anonyme des trois drames de Goethe,
Gœtz de Berlichingen^ Egmont et Faust
il publia sous son nom, cette dernière,
accompagnée des magistrales lithogra-
phies d'E. Delacroix (1828, gr. in folio).
Kédacteur du National de 1830 à 1835,
M. Stapfer, qui avait reçu du roi Louis-
Philippe la décoration de juillet, vécut
depuis dans une studieuse retraite.
Ses obsèques religieuses ont attiré
un grand concours, car il était uni-
versellement aimé et respecté.
Armes : D*or^ à la palissade gabion^
née de sable ^ chargée d'un pont volant
d^or.
La châtellenie de Bain
et le marquisat de La Marzellière
I. — La seigneurie de Bain (1) sem-
ble avoir été formée dans le courant
du onzième siècle, à cette époque de
renaissance civile et religieuse qui
suivit les invasions normandes en
Bretagne. Elle donna naturellement
(1) Aujourd'hui chef-lieu de canton, dans Tar-
rondisseinent de Redon (nie*et-Vilaine).
I
■B^
âi9
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
3^
son nom à ses premiers seigneurs, ti-
rant elle-même ce nom de la paroisse
de Bain — déjà ancienne — où se
trouvait son château. Elle paraît en-
fin avoir été constituée avec l'assenti-
ment et sous la protection d'un grand
seigneur voisin, le baron de Château-
briant.
Le premier seigneur de Bain que
nous connaissions est Senebrun de
de Bain qui assista à la réconciliation
de réglise de Redon, en 1127; son
nom ■ Scnebru7ius Bainonsis * est ins-
crit parmi ceux des principaux sei-
gneurs de Bretagne, immcdiatenent à
la suite de celui de Geoffroy, baron de
Châtcaubriaut, et avant ceux d'Haimon
seigneur de la Guerche, et de Monfort.
Mathieu de Bain « Matheus de Bciinn
nous apparaît comme témoin dans
deux circonstances : une première fois
à Rennes, en 1184, lorsque Geoffroy,
seigneur de la Guerche, fit la paix
avec les religieux du prieuré de Saint-
Cyr de Rennes; — une seconde fois,
vers la môme époque, quand Constan-
ce, duchesse de Bretagne confirma la
donation faite à Téglise de Rouen par
son mari le duc Geoffroy II.
Guillaume de Bain vivait en 1199;
il eut pour fils Pierre de Bain, cheva-
lier, marié à Julienne, qui, précisé-
ment cette année-là, fit une donation
aux moines du prieuré de Béré, près
Chàteaubriant, à l'occasion des funé-
railles'de sa femme ensevelie dans ce
monastère. On ne sait quel était le
père de cette dame, mais sa mère s'ap-
pelait Corinde.
Voici ce que donna Pierre de Bain
aux Bénédictins de Saint-Sauveur de
Béré : 35 sous de rente sur les 60 sous
qu'il touchait annuellement dans le
bourg de Béré ; — la remise des de-
voirs de foinage et d'avenagc que les
moines lui devaient en leur métairie
delà Rosellerie; — enfin 35 sous de
rente perçue à Rougé pour droit sur la
boucherie du lieu.
Il est à remarquer que Pierre d
Bain fit cette aumône du consente
ment de ses seigneurs et amis ■ qitfit
eleemosinam concesserunt domini <j
amici mei karissimi », Guillaume dl
Bain, son père, vivant encore, et Geol
froy, baron de Chàteaubriant. Et poui
assurer la validité de son acte, n(Ji
seulement il le scella de son proj.n
sceau, mais il le fit même sceller \\n
Geoffroy de Chàteaubriant. Le sce^j !
du seigneur de Bain, de forme roûii-
renferme un écusson portant : losau..i
d*a7*gent et de gueules ; autour est écrit i
"^ SIGILLUM PETRI DB BAIN
Les témoins de cette donation tnww
Guillaume de Lohéac et Pierre son til-,
Bérard-le-Vieux, Guillaume de Co; >-
mes, Jean Torel, Alain Griffer, MmJ
thieude Lohéac, Guillaume Auffnd.
Guillaume Le Breton, et beaucoui
d'autres.
Bernard — ou plutôt vraisemblable-
ment Bérard de Bain — eut la gloin^
de combattre à Bouvines en 1214.
Ce Bérard de Bain, chevalier • Bemr-
dus de Bayn^ miles ■, se distingua pîir
ses largesses envers les monastères.
Imitant son prédécesseur Pierre do
Bain, qui avait déjà fait quelques ilt)-
nations à l'abbaye de Melleray, W
donna lui-même, en 1230, une màisuii
aux religieux de ce monastère.
(A suivre).
(Revue historique de l'Ouest),
Paris, le 30 juin 1892.
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1L.£2
^TIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
1 KJUK DE LA NOBLESSE
SoKvclle se 7' te) — Juin 1892
SOMMAIRE
..o^ue dos généraux Français, connétables, maréchaux de France, licu-
A, iiKUvchaux de camp (suiti»).
. .t\\\\ : X<jliccs généalogiques: Arche d'Ambrugeac el de Pessau; Bourdeille;
df Charbonnel en Velay el Monseigneur de Charbonncl, archevêque lilulaire de
'.■lis ( 1802-1891) (sui le et fin). — Notes d'Elat-civil nobiliaire : Mariages el décès du
< Je juin 1892 et rappel des mois précédenls.
i>u.vE Partie : Variétés, Bibliographie, Chroniques : La chàlcllenie de Bain cl le marquisat
if la Marzcllière (suite).
Oc xiuiiic^x*0 coixtleiit un. Sui>ploinont do liult pug^-es.
PREMIERE PARTIE
AKMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Maréchaux de France
1356
leau le Meingre de Boucicaut, rem-
a a comme maréchal de France Jean
^ L'iermont en 1356; avait servi dans
■^ guerres de Gascog^ne, puis en Lan-
fedoc, remplaça du Guesclin dans le
l'-aimandement des troupes en Nor-
-^^idie; après la bataille d'Auray,
fcus laquelle périt Charles de Blois en
1365, il fut un des négfociateurs de la
paix entre le comte de Montfort et la
veuve de Charles de Blois ; le traité fut
signé à Guérande en 1365. Il mourut
en Bourgogne en 1367.
Il ép. Fleurie de Linières, dame d'Ks-
tableau, de la Brétinière et du Breuil-
doré, jBlle de Godemar et de Marguerite
de Précigny , dont il eut : 1 . Jean qui
fut maréchal de France en 1391 ; 2. et
Geoffroy, chevalier, sgr du Breuildoré,
323
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
3a
d'Estableau, de Luc, de Roquebrune
et de Bolbonne en Proveace, gouver-
neur de Dauphiné, mourut en 1429. Il
ép. 1° Constance de Saluées ; 2^ Isabeau
de Poitiers, fille de Louis sgr de St-
Vallier et de Catherine de Giac ; il eut
deux fils : a Jean; (». Louis, morts sans
enfants, ayant institué Tun et Tautre
comme héritier de tous leurs biens
Aymar de Poitiers, sgr de Saint-Val-
lier, leur cousin-germain, à condition
qu'il écartélerait ses armes de celles de
Boucicault.
On trouve aux archives des Bouches-
du-Rhône une donation par Louis II
comte de Provence à Constance de
Saluées épouse de François le Meingre
dit de Boucicault des châteaux de Luc,
Roquebrune,.etc., confisqués sur Do-
minique Lascaris de Gênes, partisan
de Charles de Duras.
D'argent, à Vaigleéployéed deux têtes
de gueules, becquée et membrée d'azur.
1356
♦ Jean sire de Neuville, chevalier,
servit sous le maréchal d'Audeneham
son oncle dans les guerres de Gasco-
gne, de Normandie et de Picardie. Le
maréchal ayant été fait prisonnier des
Anglais à la journée de Poitiers, il fut
commis par lettres du 21 octobre 1356
pour exercer Toffice de maréchal de
France jusqu'à sa délivrance ; le roi le
fit en outre son lieutenant en Picardie.
Il servit avec dix écuyers sous le con-
nétable de Fiennes en 1358, et il est
qualifié maréchal de France dans le
journal du Trésor en 1359.
Ecarielé, auxl et 4 de... à trois do-
loires de... posées 2et 1, les deux pre-
mières adossées ; aux 2 et S de... à 3
bandes de.,.
1357
♦ Jean, sire de Bueil.
1358
♦ Jacques de Marcilly, sieur de Co-
aan et de Creu«
* Arnoul de Bueil.
* Robert de Clermont, fils de Jean
sgr d'Offemont.
* Rigaud de Fonteines.
* Baudran de la Hérisse.
* Châteauneuf , maréchal de Bour^'-o
gne, suivant les lettres d'octobre 1351
qui parlent d'un maréchal de ce nom
1363
* Raymond... Il y a des lettres d
28 avril 1363, rapportées par M. S^
cousse, qui sont souscrites de lui e
cette qualité.
1368
Jean de Mauquenchy, dit Moutoij
sire de Blainville, servit en Normal
die, fut gouverneur du château 4
Rouen, en 1364, et maréchal deFrauq
après la mort du maréchal de Boucicaul
en 1368; fut membre du conseil d
roi en 1375, commanda Tavant-gartl
de Tarmée à la bataille de Rosebecqu^
en 1382, mourut en 1391.
Il était fils de Jean de Mauquenchj
gardien des frontières de la mer e!
Normandie en 1326, et de Jeanne i\
Chambly *, il ép. Jeanne de Mallet, fil|
de Jean sgr de Graville, dont il eut :
1. Moutonnet, mort sans enfants ;
Jeanne dame de Blainville, mariée ii
1372 avec Nicolas dit Colart d'Estout^
ville, Sgr de Torcy et d'Estoutemontj
D'azur^ à la croix d'argent cantO)\
née de vingt croix d'or au pied fiché.
1369
Louis de Champagne, comte de Sa^
cerre, Sgr de Charenton, de Bornez, cl
Condé et de Luzy, rendit de grand
services à Charles V qui le nomm
maréchal de France à la mort du maq
chai d'Audeneham en 1369. Il etai
frère d'armes du connétable du Gue.s
clin, du sire de Clisson et eut part
leurs succès dans la guerre de Guien
.-^^5
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
326
ce ; il servit avec distinction en Tou-
rs i ne, en Anjou ; il commanda l'armée
eu Guienne contre les Anglais en 1381
et 1383 ; il prit une part brillante à la
ifttaille de Rosebecque, et fut pourvu
ie la charg'e de Connétable le 26 juil-
let 1397.
De Champagne^ au lamhel de 3 pen^
^ants de gueules.
Dans une quittance de 1871, scellée
le ses armes, son écu est appuyé sur
.- bras grauche d'un chevalier armé.
I»aas une autre quittance de 1386 Técu
' st tenu par un sauvage assis, ayant
iC casque en tète, avec une couronne
'îeurdelysée ou fleuronnée appuyant
-h droite sur un bâton et tenant Técu
ie la gfauche. (P. Anselme vi. 760).
1370
• Louis de Bretagne, comte de Pen-
*hièvre.
1476
• Olivier de Beaucé, sgr de Dacé, de
B jisnè et de Prez-en-Pail, au pays du
Maine.
1381
• îlathieu de Vienne, sgr de Saint-
'reor^es.
1382
• Pierre de Craon, Sgr de la Fcrté
Bernard, de Sablé etc, est qualifié ma-
réchal de France dans un dénombre-
ment de fiefs de 1382, mais comme on
ne trouve pas ailleurs cette qualité, on
la considérée comme douteuse.
1391
Jean le Meingre, II^ du nom, dit de
B'jucicault, comte de Beaufort et d'A-
!ais, vicomte de Turenne, sgr d'An-
inze, né en 1364 à Tours, fut élevé
/•une sous la tutelle de sa mère qui le
mit à la cour où il fut compagnon de
jeux du jeune Dauphin, depuis Char-
les VI. Il commença à porter les ar-
mes à l'âge de 1 0 ans ; il fut armé che-
valier en 1382 la veille de la bataille
de Rosebecque, où il combattit près de
la personne du roi. Il se signala dans
les guerres contre les Anglais et fut
nommé maréchal de France en 1391, à
mort du maréchal de Blainville ; fit la
guerre à Constantinople contre les
Turcs; Manuel Paléologue le nomma
connétable de son empire ; il fut capi-
taine général en Languedoc, en 1414,
nommé par le duc de Berry ; il eut de
grands succès militaires en Italie;
battu par les Anglais à Azincourt, en
1415, il fut emmené prisonnier en An-
gleterre et mourut à Londres en 1421,
son corps transporté en France et fut
enseveli dans l'église de Saint-Martin
de Tours. (V. Bulletin de 1888, col. 51,
sur la découverte des tombes des deux
maréchaux de Boucicault, à Saint-
Martin de Tours.)
Il ép. Antoinette de Beaufort, fille
unique de Raymond-Louis, comte de
Beaufort et d'Alais, vicomte de Tu-
renne, sgr d'Anduze, et de Marie d'Au-
vergne, dont il n'eut pas d'enfants.
Mêmes armes que ci-dessus.
1392
• Guillaume de Nesle, sgr d'Offé-
mont, frère de Raoul de Nesle.
1395
* Gauthier des Roches.
1397
Jean IP du nom, sire de Rieux et de
Rochefort, de Nozé, de Fougère, de
Dicé, maréchal de France et de Breta-
gne, était l'un des braves et vaillants
chevaliers de son temps; suivit le
connétable Du Guesclin en Espagne;
se distingua dans les guerres en Flan-
dre, en Bretagne ; il fut nommé maré-
chal de France lorsque Louis de San-
cerre fut nommé connétable en 1397 ;
327
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
328
il mourut à Tàge de 75 ans et fut rem-
placé par son fils Pierre de Rieux,
en 1417.
Il était fils de Jean !«' de Rieux,
d^une très ancienne famille de Breta-
gne et d'Isabeau de Glisson; il ép.
Jeanne de Rochefort, dame d'Ancenis.
L^azur^ d dioc besants (Tor.
1400
* Louis d'Orléans.
1403
* Jean de Trie, fils de Renaud de
Trie.
1404
* Geoffroy Le Meingre, dit Bouci-
cault, gouverneur du Dauphiné, fils
de Jean P% maréchal.
1412
* Louis, sgr de Loigny, chevalier,
conseiller et chambellan du roi, suivit
Louis d'Anjou à la conquête du roj'au-
me de Naples et de Sicile et commanda
Tavant-g arde de son armée à la jour-
née de Rocca-Secca en 1411, fut nom-
mé maréchal de France à son retour,
après la destitution du maréchal de
Rieux; il prit d'assaut la ville de
Dreux en 1413, et fut plus tard gou-
verneur de Paris.
Il était fils de Nicolas de Loigny, du
Perche, il ép. Anne de Graville, fille de
Guy de Malet sire de Graville, cham-
bellan du roi, doDt il eut trois eufants
Nicolas, Marguerite et Jeanne, morts
sans postéiîté.
Vazur ^ à trois quiatefeuilles dCor
posées 2 et 1 accompagnées de sept billet"
tes de tnéme posées 3^ 1^ 2 et ï,
1412
• Jacques III du nom, sgr d'Heilly,
dit le I maréchal de Guienne >, fut
l'un des principaux chefs de l'armée
du duc de Bourgogne en Flandre ; eut
le commandement de ses troupes en
Picardie ; fit la guerre en Poitou contre
le duc de Berry, et réduisit sous l'obéis-
sance du roi Poitiers, Ghizay, Niort,
etc.. exerça la charge de maréchal
de France en 1412 au siège de Bourges
au lieu du sire de Boucicault; fut lieu-
tenant général du roi en Guienne con-
tre les Anglais en 1413 ; fut prisonnier
à Azincourt • et tué par les Anglais sous
prétexte que contre sa foi et parole il
s'était échappé deux ans auparavant
de sa prison. •
Jacques d'Heilly était de la maison
de Créquy, second fils de Jacques II,
sgr d*Heilly et de Pas, et de Ade de
Raineval (fille de Raoul, sgr de Pierre-
pont, pannetier de France, et de Phi-
lippe de Luxembourg); il mourut sans
enfants. Cette branche finit avec
Jean III, frère aîné du maréchal, tué
en 1413, sans avoir été marié.
Les sgrs d'Heilly, de la maison de
Créquy, descendaient de Philippe de
Créquy et d'Alix dame d'Heilly et de
Rumilly, qui eut en partage la terre
d'Heilly ; leur fils prit le surnom et les
armes d'Heilly, comme ayant eu la
succession de sa mère, et les transmit
à sa postérité. i
D'^azur^ à la bande fuselée d'or de i
huit pièces.
Supports : Deux lions.
Cimier : Une tête de sanglier.
1413
* Louis de Lévis, maréchal de laj
Foi, titre dès lors héréditaire dans sa
maison, baron de La Voûte, chambel-
lan du roi Charles VIII, qu'il suivit
dans son expédition du royaume de
Naples.
Mêmes armes que ci-dessus, voir ce.
que nous avons dit, année 1261.
:^>9
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
330
1417
* N..-, sire de Gaules.
* X..., vicomte de Narbonne.
1417
Pierre de Rieux, dit de Rochefort,
-^r d'Acerac et de Derval, grouverneur
i-' Saint-Malo pour le duc de Bretagne,
' it reçu en la charge de maréchal de
France à la place du maréchal de
Rieux, son père, le 12 août 1417, mais
:i en fut privé le 2 juin de Tannée
:iirante, par la faction de Bourgogne,
■ mme ayant suivi le parti du dau-
: lin: fut un des commissaires de la
, r.ix d'Arras, et combattit vaillamment
•.uîre les Anglais. En 1438 il fut ar-
: té et prisonnier devant la porte du
Liteau de Compiègne, par les gens de
iiiiUaame de Flavy qui en était capi-
taine, puis transféré à Nëelle en Tarde-
nois, où il mourut d'épidémie, âgé de
48 ans, sans laisser de postérité.
Depuis, Jean de Morainvilliers et
Jeanne de Flavy, sa femme, héritière
de Guillaume de Flavy, furent con-
damnés par arrêt du parlement de Pa-
ris du 7 septembre 1509, à la poursuite
de Jean, sire de Rieux, maréchal de
Bretagne, petit neveu de ce maréchal,
en la somme de dix mille livres pari-
sis, pour ravoir pris et retenu prison-
nier, « laquelle somme serait employée
pour le remède et salut de TÀme du
maréchal Pierre de Rieux. » Son corps
fut transféré le 19 octobre 1514 de
Néelle en Tardenois en l'église de N.-D.
de Rieux en Bretagne.
Mêmes armes que ci-dessus.
(A Suivre.)
L. R.
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
ARCHE
n'AMBRUGBAC BT DE PeSSAU
La famille d'Arche est originaire du
..eu d'Arche, paroisse de Nonards,
iuQS Tancien vicomte de Turenne,
'.rrondissement de Brive en Limousin.
E le a pris son nom du fief d'Arche
.uelle à possédé depuis un temps im-
ijémorial jusques en 1661. A partir du
V siècle elle se divisa en plusieurs
Tanches dites d'Ambrugeac et des
Vaux, de la Salle et de Pessau. Cette
i^raière passa en Guienne où elle
ioana des magistrats distingués à la
<-oor des aides et au Parlement de
Bordeaux, dont trois ont été procu-
reurs généraux à la Cour des aides, et
:!uàieurs conseillers à la grand'cham-
re du Parlement.
La séparation des branches com-
mence avec la postérité de Bernard
d'Arche, chevalier, sgr d'Arche, qui
testa le 23 mars 1582, devant Lascom-
bes, notaire royal, à Cavennac, en
Quercy. Il ordonne des prières pour le
repos de l'âme de Johando d^ Arche son
père, et de sa mère, défunts, et veut
être enseveli dans Téglise de Nonards
où reposent ses parents, et qu'au jour
tle son enterrement soient convoqués
et appelés tous les prêtres de ladite
église auxquels ledit testateur donne et
lègue la somme de trente livres, et
aux pauvres la somme de vingt li-
vres, etc.
Il lègue à noble Jean d'Arche, son
second fils, qui a formé la branche des
seigneurs d'Arche d'Ambrugeac et des
331
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
332
Vaux, la somme de sept mille livres,
et veut que • d'icelle il soit content, eu
• égard des dommages et (illisible) de
« la majeure partie de sa fortune qu'il
• a perdue dans la guerre des Hugue-
t nots — appelée des Princes, — et
t malgré ce qu'il a souffert, et mis en
• pire état, il recommande à ses en-
t fants d'être toujours dévoués à notre
f sainte Religion Catholique, Aposto-
I lique et Romaine ». Et de tous ses
autres biens, il fait son héritier géné-
ral et universel noble Etienne d'Arche,
son âls aîné, qui a continué la posté-
et est venu s'établir à Bordeaux. Ber-
nard mourut en l'année 1605.
Etienne d'Arche I" du nom, cheva-
lier, né à Beaulieu en 1556, racheta le
château, terre et seigneurie de la Salle
d'Argadens, paroisse de Saint- André-
du-Bois, Saint-Martin, en Guyenne, et
épousa, le 4 janvier 160Q, dame Jac-
quette des Aiguës de la Boissière, fille
de messire Jacques des Aiguës de la
Boiftsière, chevalier, seigneur des ter-
res de la Boissière, etc., conseiller du
roi en ses conseils et procureur géné-
ral au Parlement de Bordeaux; son
fils Guillaume fut aussi procureur gé-
néral au même Parlement.
En 1615, tenant le parti du Roi pen-
dant les troubles de Religion, Etienne
ayant refusé de se joindre aux gentils-
hommes protestants, fut assiégé dans
son château de la Salle où il se défen-
dit avec ses vassaux. Conduit prison-
nier à Sainte-Foy-sur-Dordogne, il fut
obligé de payer quinze mille livres
pour sa rançon. Son château fut pillé
et brûlé en grande partie. — Une pro-
cédure instruite au Parlement de Bor-
deaux, Grand'-chambre et Tournelle
assemblées, constate des pertes consi-
dérables.
Le roi Louis XIII étant à Bordeaux
en 1621 (le 23 décembre) désirant trai-
ter et gratifier favorablement f Etienne
f d^ Arche à cause de son dévouement
c k la Religion, de sa fidélité à ^a
« royale personne, des pertes considé-
« râbles qu'il avait faites, lui accorda
« une somme de 35 mille livres h
« prendre sur les Rebelles. »
Le 10 août 1622, lettres patentes du
grand Sceau qui permet à Notre très
cher et amé Etienne d'Arche, seigneur
des châteaux et terre d'Arche, et de la
Salle d'Argadens, d'avoir recours, sai-
sir et arrêter les biens des coupables
pour être payé des sommes accordées
le 23 décembre 1621 par le roi Louis XIII.
Etienne d'Arche de la Salle eût de
son mariage avec N..., cinq garçons et
trois filles qui suivent ; il mourût à 6S
ans le 15 janvier 1624, ses enfants fu-
rent:
1. Bernard, qui suit;
2. Jacques, né en 1603 fût capitaine
de dragons;
3. Jacques, né en 1605, doyen de
l'Eglise cathédrale de St-André de Bor-
deaux, par la résignation de messire
Jacques des Aiguës de la Boissière, son
oncle, conseiller clerc au parlement de
Bordeaux, retenue le 5 juin 1631 par
Subercaze, notaire et tabellion royal
à Bordeaux. Depuis cette époque, (*e
doyenné est demeuré dans la famille,
d'oncle à neveu, jusqu'à messire Guil-
laume d'Arche, qui le 30 août 1745 fût
nommé par le Roi à l'Evêché de Rayon-
ne, et mourût le 30 octobre 1774 ;
4. Jean d'Arche de la Salle, iv« du
nom, chevalier, né le 14 novembre
1607, fût conseiller du roi en ses con-
seils, procureur général à la cour des
aydes et finances de Guienne ;
5. Cette branche formée par le o""* |
fils d'Etienne et de demoiselle des Ai-
guës, s'est éteinte en la personne de
messire Jean-Luc d'Arche de Langon,
conseiller du roi au parlement de Bor-
deaux, qui émigra en 1791, et mourût
le 5 février 1809 âgé de 77 ans au châ-
teau de Ste-Croix du Mont, près St-
Macaire, chez madame la Présidente
d'Epens d'Estinels de Lancre, sa sœur^
veuve de messire Pierre François d'E-
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
334
'^ncre, chevalier,
^t maisons no-
'ip, Tasillac,
.it à mortier au
X.
> filles nous est in-
. du nom, chevalier, né
xôOl, fût reçu conseiller au
at de Bordeaux'le 20 juin 1626.
*ansîgea avec son frère Jean d'Ar-
:.e de la Salle d'Argradeus, conseiller
. . roi et procureur général à la cour
: '5 aydes de Guyenne, pour les suç-
assions de leurs père et mère, le 4 mai
.38, contrat retenu par Bonnassiès
-otaire royal à St-Macaire.
Bernard d'Arche épousa par contrat
•i 20 octobre 1627 passé devant Deg*o-
.•-au, notaire à Bordeaux, S'usanne de
i Chèze, fille de messire Joseph de la
"L'*ze, chevalier de Tordre de St-Mi-
lel, seigneur des châteaux et terres
: • la baronnie d'Ambès et autres pla-
ces, conseiller du roi en ses conseils
: Etat et privé, conseiller de grand'-
î-ambre au parlement de Bordeaux,
r^t de Catherine de Pruges, fille de
'nessire Pierre de Pruges, chevalier
j-^i^neur de la terre et baronnie de
B.-anda, conseiller du roi en ses con-
rils d'Etat, trésorier de France en
uienne, et de dame Marie-Françoise-
îarg-uerite d'Aisse, dame et baronne
>. Satre et de Tlsle.
Le 1 1 octobre 1651 le roi Louis XIV
accorda à messire Bernard d'Arche de
1h Salie, conseiller, etc., à cause des
services qu'il avait rendus à TEtat et à
îâ royale personne, et des pertes qu'il
^'Vait subies dans ses domaines dans le
•tnps des guerres civiles, une pension
i perpétuité de 500 livres qui subsis-
'M\ en la personne de messire Fran-
, is-Benoît d'Arche delà Salle, conseil-
erdu Roi au Parlement de Bordeaux,
son arrière petit- fils, qui en jouissait
'^îicore à la Révolution, père de Pierre-
\ijtoine comte d'Arche de la Salle, qui
était le cinquième à jouir de la dite
pension.
Les brevets qui constataient cette
pension sont relatés dans VHistoire de
la ville de Bordeaiiœ et province de
Guienne^ 1786, tome III, page 327.
Une délibération du Parlement de
Bordeaux du 16 juin 1661 commet
f messire Bernard d'Arche, conseiller
et pensionnaire du Roi pour se porter
incessamment au pays de Soûle, pour
informer des excès, factions et sédi-
tions qui s'y sont passées dans le temps
des guerres civiles. ■
Neuf années après les troubles en
l'année 1670 le château de la Salle d'Ar-
gadens fût pillé, dévasté et brûlé par
300 brigands tant à pied qu'à cheval.
Il vendit la terre d'Arche en 1661.
Bernard d'Arche II® du nom eût de
son mariage deux garçons et trois fil-
les et mourut le 18 avril 1674. Il fut
inhumé proche le grand autel de l'é-
glise de Saint-Maixent de Bordeaux
dans la sépulture de ses ancêtres. Ses
enfants furent :
1. Jean, qui suit;
2. Antoine, conseiller du roi et pen-
sionnaire du roi qui transigea avec
son frère pour les biens paternels et
maternels le 9 avril 1681.
Jean d'Arche, V® du nom, capitaine
au régiment de Navarre et chevalier
de St-Louis, sgr d'Arche, de Pessau '
de Lure, né le 4 mai 1636, ép. le 19
avril 1681 Jeanne de Lure de Pessau,
fille de Jean de Lure de Pessau, cheva-
lier, sgr de Lure, de Cambo, de Pes-
sau et autres places et de Esther de
Ferron ; il eut de ce mariage :
Jean-Eléazar d'Arche, né le 18 jan-
vier 1683, seigneur de Pessau, etc.,
capitaine au régiment de Tingry,
chevalier de Saint-Louis, épousa le 15
février 1711, par contrat de Massieux,
notaire à Castres, près Bordeaux, Ma-
rie-Françoise-Pétrônille de Rougé,
dont il eut :
g 1. Jean d'4rc}ie de pessau, pé le 14
335
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
336
mai 1716, prêtre, sous-chantre dig-ni-
taire et chanoiae de TEg^lise métropo-
litaine de St-André de Bordeaux ;
2. Jean-Baptiste d'Arche, né le 4
févier 1718 tué h Puycerda, étant offi-
cier au régriment d'Ang'oumois ;
3. Pierre-Antoine, qui suit.
Pierre-Antoine d'Arche, né le 24
juin 1724, seig-neur de la maison ncble
de Pessau, paroisse de Portets en
Guienne, a servi dans le régriment de
Richelieu, dans celui de Salaces (cava-
lerie), enfin devint capitaine des gar-
des côtes de Guienne, et chevalier de
Saint-Louis. 11 épousa en premières
noces Madame veuve de Martinais,
veuve d'un chevalier de Saint- Louis et
n'en eut pas d'enfants ; en deuxièmes
noces : Félicité- Jeanne de Prouzat
d'Anglade (famille existant encore en
Picardie) par contrat du 15 janvier
1779, de Brau, notaire à Bordeaux.
A cette môme époque on trouve au-
tre Pierre- Antoine comte d'Arche de la
Salle, chevalier de Malte, vivant en
1785, ancien officier du régiment du
Roi-infanterie, qui nous paraît être le
même que Pierre-Antoine d'Arche
d'Argadens ou d'Argadins, aussi che-
valier de Malte.
Pierre- Antoine eut de son second
mariage avec Mlle de Prouzat :
1 . Aymerie- Joachim-Jean -Baptiste,
qui suit ;
2. Aymeric-Joachim, nij le 10 août
1727, ép. Marie-Thérèse de Fouquet,
fille de Messire Henri, baron de Fou-
quet, capitaine des vaisseaux du roi,
chevalier de Saint-Louis, et de Cathe-
rine de Méreau, née en Espagne, par
contrat du 24 décembre 1756, reçu par
Lauzeau notaire à Bordeaux. Il eut de
ce mariage : a. Jean-Baptiste, prêtre,
chanoine de Bordeaux, chevalier digni-
taire et grand-croix de Tordre et ar-
chiconfrérie royale du Saint Sépulchre
et de l'ordre noble du Phénix de
Hohenlohe, mort en 1781. Une nièce
ApoUonie d'Arche était également che-
valière de Tordre du Saint Sépulchre,
suivant brevet de 1778; b. Isambert-
Jacques, né à Bordeaux le 2 août 1770,
mort à Paris le 20 septembre 1781 ;
e. Maria-Thérèse- ApoUonie, par contrat
du 4 mai 1784 reçu par Azeia, notaire
à Bordeaux, ép. Messire Pierre-Benoît
de Lamalétrie, trésorier général de
France en la généralité de Guienne et
mourut le 6 août 1786 ; d. Anne-Marie-
GeorgesEdouard, par contrat du 19 mai
1808, reçu par Brun, notaire à Bor-
deaux, ép. Elie de Rambault.
Aymerie - Joachim - Jean - Baptiste
d'Arche de Pessau, né le 24 janvier
1788, élève à l'école militaire de Fon-
tainebleau en 1806, sous-lieutenant au
65® régiment de ligne, a fait les cam-
pagnes de Ratisbonne, le blocus de
Flessingue, fait prisonnier par les An-
glais, servit à sou retour de captivitt*
dans la légion de la Gironde; par con-
trat du 12 mars 1818 reçu par Gaudrie
notaire à Cavignac, ilép., à Saint-Ma-
rien près Blaye, Marie-Elisabeth- An-
toinette de Baritault, fille de messire
Pierre-Louis de Baritault, chevalier,
capitaine des gardes-côtes de Guienne
et de Marie de Perpigna, dont il eut :
1. Jean -Baptiste- Bernard -Etienne,
qui suit ;
2. Jeanne -Louise - Marie-Elisabeth,
née le 1®' février 1819, mariée le 18 juil-
let 1848 avec Théodore Harpedane de
Belleville, sans enfants.
Jean-Baptiste-Bernard-Etienne d'Ar-
che, comte d'Arche, né le 4 mars 182*2,
ép. le 1®^ avril 1856 Marie-Cathenne-
Gabrielle du Cheyron du Pavillon, dê-
cédée en 1882, fille de Marie-Déodat du
Cheyron du Pavillon, ancien officier de
marine et de Marie-Cécile-Laurentiue
de Lestrange (fille du marquis de Lcs-
trange et de M"® de Saint-Marsault),
dont :
1 . Jean Baptiste-Marie-Joseph Etienne
d'Arche, vicomte d'Arche, né le 20 fé-
vrier 1857, sous-directeur du haras de
Pompadour, marié le 15 juin 1892 avec^
%•»•
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
338
^'..1..
.'irie- Yvonne de la Ck)rbièrè, née le
.7 novembre 186ô;
2. Marie- Joseph-Déodat, né en 1858,
. rie le 14 janvier 1888 avec Louise-
\ tiinette-Aug-ustinePastourde Neiif-
• >, ilécédé sans postérité le 5 mars
:^. Marie-Jeanne-Cécile, née en 1860,
:riee le 19 décembre 1879 avec Pierre-
. Lel-Albert Morandière, ancien ma-
. ;?trat, dont Robert et Elisabeth.
b'^izi/r^ à une arche cVor sur une ri-
v fV argent^ surmontée dCune colombe
'- hesquée de gueules^ portant au bec
rf»i*^an de sinople,
L> R.
BOURDEILLE
L'origine de la Maison de Bourdeille,
:t des plus illustres de la chevalerie
^rsaise, se perd dans la nuit des
. îip>, et, s'il faut en croire les anciens
tcurs, elle serait de souche royale,
. -.rieurement aux Mérovingiens. Son
*cnr serait Nicanor, sixième fils de
.1 comir IV, roi des Francs, en Tan
:; de l'ère chrétienne. Nicanor aurait
isé Tiloa, dénommée Athilda par
:.îques-uns, Bordelia, fille du roi
V'igleterre. Appelé par les Aquitains
' ir les aider à secouer le joug des
•mains, il serait venu près de Bor-
. -ux avec une armée navale; mais,
- :)ri5és par une affreuse tempête, les
-•mains l'auraient empêché de débar-
i.r et l'auraient contraint de s'éloi-
. cr des côtes. Il se serait alors réfugié
:nb une île que les habitants avaient
\.ndonnée parce qu'elle était infestée
.rîiraaux sauvages, notamment de
.Mfons, quadrupèdes fantastiques ayant
j bec, les serres et les ailes de l'aigle.
.' ur occuper ses guerriers, Nicanor en
- itreprit la destruction et y réussit, mais
• n sans perdre beaucoup de monde.
V ànt tué le plus grand et* le plus furieux
-c ces monstres, il lui trancha les deux
pattes de devant et reçut, en mémoire
de cet acte de vaillance, le surnom de
« Griffon >/. Telle serait l'origine des
armes de la Maison de Bourdeille.
Brantosme (i), dans une généalogie
écrite en entier de sa main, dont l'ori-
ginal existe dans les archives du château
de Bourdeille, relate aussi cette alliance,
mais avec le père de Nicanor. Il dit en
effet :
« Iceluy Marcomir, aiusin qutl est
B rapporte par Thomas de Columues^
t fiist marié auecques Atilda Bordilla,
a fille du roy d'Angleterre, de laquelle
I // eust sept en fans masles : Clodomir,
fl qui fust roy après lui y Marcomir,
« Clogio, Franeus, Mérodacus, Nica--
« nor ci Odomare ». Les légendes de
cette nature, quelque discutables qu'elles
soient, ne démontrent pas moins com-
bien l'antiquité de la fanlille qu'elles
concernent était accréditée.
Les auteurs du xii° siècle font men-
tion des seigneurs de Bourdeille. Ils
disent qu'Aymond et Angelin de Bour-
deille brillaient à la Cour de Charle-
magne et que le Grand Empereur, en
fondant l'Abbaye de Brantosme, la mit
sous leur protection. Ils disent encore
que cet Angelin de Bourdeille portait
\ Oriflamme à la bataille de Roncevaux
et périt glorieusement en la défendant.
Q.uoi qu'il en soit, et ce qui n'est pas
contestable, c'est que la très illustre
Maison de Bourdeille a le rare avantage
de remonter, sans interruption, par ac-
tes authentiques les degrés de sa filia-
tion jusqu'à la moitié du xi° siècle,
ainsi qu'en font foi les titres de toutes
sortes, dont le premier est un hommage
rendu à Géraud de Gourdon, évêque
de Périgueux, le 9 mars 1044, par
Hélie V\ sire de Bourdeille, acte relaté
dans le Gallia Christiana, t. i^"", col.
1462 ; et le deuxième, un acte royal de
Tan 1066, en faveur de ce même Hélie
{\) Le célèbre écrivain ayant invariablement
écrit le nom de Brantosme de cette façon, nous
pensons que cette orthographe doit être maintenue.
339
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
M
et dont Toriginal se trouve dans les
archives du château de Bourdeille.
Les sires de Bourdeille paraissent
avec tous les caractères des plus grands
seigneurs : ils possèdent de vastes do-
maines ; ils ont des chevaliers pour
vassaux ; ils fondent et dotent des ab-
bayes et les prennent sous leur protec-
tion; ils lèvent des troupes pour leur
propre compte, déclarent la guerre aux
souverains, livrent des batailles et pren-
nent des places : c'est à ces traits qu'on
reconnaît les chevaliers bannereis.
Cette Maison chevaleresque, dont les
membres sont titrés : « Premiers Barons
DU Périgord (i) », vicomtes, comtes,
puis enfin marquis, par Lettres patentes
du 4 mai 1609, dont Toriginal se trouve
dans les archives du château de Bour-
deille, est Tune des plus anciennes du
Périgord, où elle a occupé de tout
temps une haute situation à la tête de
la Noblesse. Elle a été admise aux hon-
neurs de la Cour, le 4 avril 1771, en la
personne de Henri-] oseph, comte de
Bourdeille, grand-père du chef actuel
de la famille.
Elle a produit plusieurs croisés. D'a-
bord Pierre de Bourdeille, dont la pré-
sence en Palestine est constatée par une
charte du Saint-Sépulcre de Jérusalem,
en 1149, dans laquelle il paraît comme
témoin. Ensuite un Hélie de Bourdeille,
dont la présence en Terre-Sainte est
aussi constatée par une charte de 11 68.
Puis Hélie IV, seigneur de Bourdeille,
chevalier, qui suivit saint Louis en Pa-
lestine, en 1248. Tombé gravement ma-
lade au siège de Damiette, il fit, le
6 décembre 1249, son testament, dont
l'original se trouve dans les archives du
château de Bourdeille ; c'est cette pièce
qui a servi pour l'admission de la famille
au Musée des Croisades du château de
Versailles.
Hélie IV de Bourdeille ne mourut
(i) Décision des Etats généraux assemblés h
Kontron en 1574.
pas à Damiette et revint en France o
il trouva son château et ses terres enva
his par son oncle, Bozon de Bourdeille
Il dut, pour en reprendre possession, s
liguer avec le vicomte de Limoges pou
faire la guerre à l'usurpateur. Héli
avait épousé Agnès d'Albret, dont i
eut quatre enfants, ce qui est prouv
par son testament, postérieur à celui à
Damiette, daté du 14 déécembre 127c
qui est aussi dans les archives du châ
teau de Bourdeille. Cet Hélie entr
dans la milice du Temple vers 1280.
Un autre Hélie de Bourdeille avai
certainement pris part aux Croisades
car il était Maître du Temple de Soulei
en 1260, et, en cette qualité, il aban
donne, à cette date, au seigneur d
Villebois les droits que les Templier
avaient à Brenac ; or, à cette époque
tout Templier avait indubitablemen
pris part aux Croisades, surtout u!
commandeur.
Guy de Bourdeille, chevalier de Saini
Jean de Jérusalem, fut tué à la prise di
Rhodes par les Turcs, en 1523. Gautie
de Bourdeille, son père, chevalier di
Rhodes, y perdit un œil; il fut ensuiti
pourvu des commanderies de Cours e
de Coubin, et décoré Graod'-Croix di
l'Ordre.
La Maison de Bourdeille a donné
de nombreux religieux; plusieurs évc
ques; un archevêque-cardinal, Hélie d<
Bourdeille, aussi renommé par soi
savoir et son crédit à la Cour de Char
les IX, que par sa piété et ses vertus
mort en odeur de sainteté; et l'Eglise
gardera pour ce saint prélat un souve
nir inoubliable, pour la défense coura
geuse qu'il a prise des droits du Pap<
et du Clergé, contre la Pragmatiqu*
Sanction, promulguée par Louis XI
Cette Maison a encore donné : des che
valiers de Malte; des capitaines de ^o
100 et 200 hommes d'armes; un grant
nombre de lieutenants-généraux de:
armées du Roi; des sénéchaux et de
gouverneurs de Périgord; des chevalier
'M.
LB BULLETIN HÉRAXiDIQUB DE FRANCE
342
j.^ Ordres du Roi; un commandeur de
'rire du Saint-Esprit ; enfin, plusieurs
. •\jins renommés à divers titres :
r.ire, comte de Bourdeille et Claude
. Bourdeille, comte de Montrésor, qui
:\ laissi des écrits militaires très esti-
■^. et Pierre de Bourdeille, plus
..nu sous le nom de Brantosme, le
• loriographe incomparable.
ririni les autres membres qui ont
js'ré cette Maison, il faut citer :
.^tlie VIll, sire de Bourdeille et co-
pieur de Brantosme, un des plus
-ux chevaliers de son temps, qui, à
. cbes, le 14 janvier 1346, donne quit-
:ce d'un subside que le duc de Nor-
r.die et de Guienne lui a octroyé
.: rindemniser de ses pertes au siège
^ Bergerac. La quittance est scellée
.'.îon sceau (i).
Archambaud I", seigneur de Bour-
: 'e, époux de Gaillarde Vigier, dame
la Tourblanche, donna des preuves
^ -un loyal attachement au roi Char-
^ V, dans les guerres nationales con-
> les Anglais. Il soutint, avec une
"oique valeur, dans son château de
.rdeiile, un siège de neuf semaines
ire toute l'armée anglaise coraman-
• - par les comtes de Cambridge et de
:■i^^ocke, qui ne parvinrent à s'en
: irer que par stratagème. Le valeu-
A chevalier, ruiné par la guerre et
-•53 généreuse fidélité à la fortune de
• France, ne recouvra son château et
^ domaines que lorsque Charles V
"a en possession du Périgord : ce
- est prouvé par une Ordonnance de
-egration rendue au nom du Roi, le
* ril 1375, par le connétable Du
j -sdin, et dont l'original est dans les
aives du château de Bourdeille.
Arnaud I*"" de Bourdeille, chevalier,
uhal de Périgord; fait montre de sa
"jajçnie de 50 arbalétriers à cheval,
- "juillet et le i^"" août 1420, à la
-blanche (2). Jean, son quatrième
• Oairambault. Sceaux, t. cxlii, p. 2901.
î'Bihl. Nation. Mannsc. Pièces orig. p. 13-16.
fils, fut armé chevalier au siège de
Fronsac par le comte de Dunois.
Jean de Bourdeille, seigneur d'Arde-
lay, gentilhomme ordinaire de la cham-
bre du Roi, et colonel de dix enseignes
de Gascons, « homme distingué par sa
bonnne mine et par sa valeur », dit
Thistorien de Thou, fut tué au siège de
Chartres, en 1568, d'une arquebusade
qui lui traversa la tête. Le Roi voulut
que, par honneur, on lui élevât un
monument dans l'église cathédrale de
Chartres. Le chapitre feignit d'abord
d'obéir à ses ordres ; mais, dès la nuit
même, il fit transporter son corps, qui
y avait été déposé, dans une autre église
de la ville, n'y ayant jamais eu aucune
sépulture dans la cathédrale (i).
Pierre de Bourdeille, seigneur et abbé
de Brantosme, donne, le 25 mars 1569,
au trésorier de l'Epargne, quittance
d'un don que le Roi lui a fait. C'est le
très célèbre écrivain connu sous le nom
de Brantosme. Il était abbé commen-
dataire de l'abbaye de Brantosme, che-
valier de l'Ordre du Roi, gentilhomme
de sa chambre, chambellan du duc
d'Alençon, capitaine de deux enseignes
de gens de pied, chevalier de l'Ordre
du Christ de Portugal. Il reçut plusieurs
blessures au siège de La Rochelle, en
1573, et mourut âgé de quatre-vingts
ans environ, le 6 juillet 1614. Avant de
se faire écrivain, il suivit avec distinc-
tion la carrière des armes et s'attacha
tout particulièrement à Charles IX, et
surtout à Catherine de Médicis, pour
laquelle il avait un véritable culte.
Déçu dans ses projets et ses espérances,
il prit en grippe tout le monde et tou-
tes choses et pensait même à s'expatrier
lorsqu'ungrave accident de cheval, qui, le
rendit presque impotent, lui fit changer
ses résolutions. Il quitta la Cour pour
se retirer dans le château de Richemont
qu'il s'était fait construire, et commença
à déverser un peu de sa colère dans les
(i) D'Hozier, V Impôt du Sang, t. I, p, 267,
a68.
343
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
écrits qu'il dictait à son secrétaire, pour
les relire ensuite et les corriger de sa
main. Telle est Torigine de ses célèbres
mémoires, et l'explication des traits
mordants qui s'y trouvent çà et là. Ces
mémoires, en originaux, sont dans les
archives du château de Bourdeille. Ils
démontrent de la façon la plus certaine
que les œuvres publiées et possédées
par le public, ne sont qu'une reproduc-
tion incomplète et défigurée \ d'ailleurs,
malgré les affirmations contraires, ja-
mais les manuscrits originaux n'ont été
à la disposition d'aucun éditeur.
Par lettres patentes du 4 mai 1609,
Henri iv, pour reconnaître les services
signalés d'Henri i®' vicomte de Bour-
deille, chevalier des ordres du roi, et
ceux de ses pères, érigea la terre d'Ar-
chiac en marquisat. Le titre original se
trouve dans les archives du château de
Bourdeille (i).
Le 9 mai 1622, Claude de Bourdeille,
baron de Mastas, chevalier de l'ordre
du roi, capitaine de 30 hommes d'armes,
mestre de camp d'un régiment d'infan-
terie, fut blessé au siège de Royan d'un
coup de pique au bras, puis d'un coup
de canon, dont il mourut sur le coup.
Henri, son fils, comte de Mastas, ca-
pitaine aux gardes, fut tué en 1636 au
passage du pont de Bray-sur-Somme.
Ses deux autres fils, François et Barthé-
lémy de Bourdeille, également capi-
taines aux gardes, furent tués à l'enne-
mi, l'un, en 1639, ^ ^^ défense de Quiers,
l'autre, en 1640, au siège de Turin.
François vicomte de Bourdeille, sei-
gneur dé Brantosme, dernier rejeton de
la branche aînée, conseiller du roi en
ses conseils d'Etat et privé, sénéchal,
gouverneur et lieutenant-général de Pé-
rigord, leva à ses frais, pendant la mi-
norité de Louis xiv, quatre régiments
de cavalerie et deux d'infanterie. D'une
loyauté à toute épreuve, il fit toujours
passer ce qu'il considérait comme son
il) Nous Tavons pablté dans le Bulletin de
1885-1886, col. 537.
devoir avant ses intérêts : « C^est ain,
<c dit Brantosme dans ses Grands capit
« nés, que ne voulant pas corcsponà
« totalement aux desseins de la cour,
« aima mieux ^ pour ne pas violer sa f
« role^ refuser le brevet de Duc et Pat
« souffrir même la distraction de si
« gouvernement et rendre le collier d
« Ordres que d'arrêter le Prince (
« Condé qui passait à Péri gueux acco)
« pagné seulement de dou^e personnes.
Antoine de Bourdeille, seigneur de
Salle, fut dispensé de servir à Tarric
ban en raison de ses blessures.
Henri-}oseph comte de Bourdeill
menin de Louis xv, colonel du régimei
d'Orléans infanterie, fut blessé à la bi
taille d'Ettingen en 1743.
Jean comte de Bourdeille, lieutenai
des vaisseaux du roi, fut tué le 12 avr
1782 dans le combat livre dans les mei
des Indes par le bailly de Sufîren à Vi
mirai anglais Hugues.
Henri-Joseph- C/^wJ^ de BourdcilK
après avoir servi avec distinction dan
les mousquetaires, entra dans les ordres
devint abbé commendataire de la Trc^
Sainte-Trinité de Vendôme et fut pour
vu, en 1762, du siège épiscopal de Sois
sons. Il protesta avec une noble êner
gie, en 1790, contre la loi du régime d
clergé votée par l'assemblée nationale
refusa de prêter le serment civique ti
fut imité par une grande partie des prê-
tres de son diocèse. Obligé de fuir pou,
échapper aux dangers qui le menaçaient
il adressa sa démission au Pape à l'ept'
que du Concordat et se retira à Paris 01
il mourut.
Les alliances de la Maison de Bour
deille sont des plus illustres et des pluj
considérables. On y trouve des fille
des Maisons souveraines et princicrel
d'AiBRET, par laquelle Barthélémy d|
Bourdeille était proche parent de Hc»
ri IV, de Bretagne, de Flandre, de La|
VAL, du Maine, de Nemours, de SavoiI
de Vendôme. On y voit encore KsJ
Abzac, Apellevoisin, Archiac, Aubd
1'-
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
346
.-e. Beaumont, Beaupoil de Saint-
. aire, Biron, Broglie, Caumont, Cha-
nes, Chabans, Coninckde Merckem,
'.on, la Cropte de Chantérac, Damas,
',: de Marcieu, Esparbès, Estampes,
: r.îaut, La Chastre, La Garde, Lévis,
ntbron, Mastas, Pérusse des Cars,
' ost-Sansac de Touchimbert, Saint-
.î:tz, Talleyrand, Vivonne, Vogt
iunolstein, et bien d'autres.
Li Maison de Bourdeille a eu quatre
înches principales : la branché aînéCy
branche de Masias^ la branche de
'l'Uiancev et la branche des Bernar»
'(S. Toutes sont éteintes à Texcep-
n de celle de Masias qui a pour chef
/A7/>-Louis-Charles-Gustave 3/^r^«/5
Bourdeille, chef du nom et des ar-
rs né le 12 juillet 1823, fils àt Joseph-
:rie-Amand marquis de Bourdeille,
.^édé en 1845, et de Blanche-Adélaïde-
'■'"'xie Emé de Marcieu, décédée en
'4, qu'il avait épousé le 22 août 1822,
retit-fils de Henri-Joseph comte de
ùrdeille, qui périt sur Téchafaud le
:- ;uillet 1794, victime de la Terreur,
:c sa troisième femme il/^cir/V-Jacquette
^ Beaumont.
De son mariage à Paris le 2 octobre
'*'• avec Marie-Léontine-i4//;i: de Galz
- Malvirade, née en 1830, le marquis
'.'V de Bourdeille a quatre enfants,
-oir :
.. Pauline-Alexandrine- Marie - Alix-
:'/w^de Bourdeille, née en 1858, ma-
•e le 24 février 1880 à Paris, avec
- :ir/«-Lcopold-Auguste baron de Co-
'ck de Merckem, sénateur du royau-
^ de Belgique et bourguemestre de
-ckem, officier de l'Ordre de Léopold
' .'^t postérité.
2. tfrwri-Nicolas-Joseph-Marie-Hélie
'ïîte de Bourdeille, né en 1859.
^. Claire' Antoinette- Aglaé - Marie-
ioxie de Bourdeille, née en 1861,
-riée le 27 juin 1892 à Paris avec Jo-
T^'-Antoine-Marie-Gabriel vicomte de
iiabannes, second fils de Amable-MsL- j
rie-Laurent marquis de Chabannes du
Verger et de Af jr^«^ri/<?-Louise-Marie-
Anne de Bourbon-Busset, décédée en
1870.
4. Léon-Marie-Edouard-iJ^^^r-Hélie
vicomte de Bourdeille, né en 1863.
Le marquis de Bourdeille a une sœur
unique, 3far/V-Eugénie de Bourdeille,
religieuse de Tordre de Notre-Dame du
Cénacle, née en 18^2.
ARMES : D'or, à deux membres de
griffons de gueules, ongles d'azur, posés
en contre-bande, Tun sur l'autre.
COURONNE : De Marquis.
SUPPORTS : Deux griffons au natu-
rel.
DEVISES : I. So voulour mo donnât
l'iffer(i).
2. Cil gale, emmy lestour (2).
), Nul ne vaincra le vainqueur des
griffons.
CRI DE GUERRE: Faulsé! Faulsé! (3)
MAISON DE CHARBONNEL
JSn Velay
ET
MONSEIGNEUR DE CHARBONNEL
Archevêque titulaire de Sozopolis
(1802-1891)
(SuUe et fin)
Le nouvel évêque n'hésita pas à dé-
clarer qu'il préférait le ciboire; mais,
ayant pris le calice de Tautre main, il
le présenta à Pie IX, en disant: 1 Quid
retribuam Domino pro omnibus qui
rétribua mihi? » Et il ajouta : « Cali-
cemacciptam et nomen Dominiinvocabo. i
Pie IX sourit et il lui laissa emporter
les vases sacrés, qu'il lég'ua à sa chère
Eglise de Toronto. « Ce que fut la vie
(i) Sa valeur me fait damner.
(2) Comme le coq, il se réjouit des combats.
{)) En avant ! En avant !
347
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
34
de révoque, Dieu le sait, ceux qui,
alors, rapprochaient de près, admi-
raient l'activité, le zèle et le dévoue-
ment de son administration.
Rappelons quelques-unes de ses
œuvres: Il décore mag'nifiquement sa
belle cathédrale ; appelle des basiliens
d'Annonay; pourvoit avec leur con-
cours aux besoins les plus urgents du
diocèse; fonde un collège; les Frères
des écoles chrétiennes accourent à son
invitation et instruisent les petits gar-
çons ; les sœurs de Saint-Joseph vien-
nent faire l'éducation des filles, pren-
dre soin des orphelins, des malades et
des pauvres. Avec leur aide, il crée plu-
sieurs orphelinats et l'hôpital général
de la Providence.
Par ses labeurs et des privations de
tous genres, non seulement il soutint
ces établissements naissants, mais en-
core, il paj-e la dette diocésaine, qui
s'élevait à 350,000 francs.
Il obtint encore, mais non sans pei-
nes, du gouvernement Canadien, le
droit d'avoir des écoles catholiques, sé-
parées des écoles protestantes.
Tant de beaux et grands résultats
ne satisfaisaient point assez son es-
prit évangélique. Il estimait n'avoir
rien fait tant qu'il restait à pourvoir
à d'autres besoins. Pensant que son
vaste diocèse gagnerait à être scindé,
il demanda et obtint l'érection de deux
nouveaux évêchés dans la circonscrip-
tion du sien : celui de London et celui
de Hamilton. Un troisième fut formé,
plus tard, du Canada septentrional.
Les sacrifices pécuniaires, les aban-
dons de bénéfices aux nouveaux sièges,
il les accomplissait, avec une généro-
sité sans bornes. Aussi tant de services
rendus, avec autant de zèle que de dé-
sintéressement, faisaient dire aux
évêques du Canada, réunis à Québec :
• Mgr de Charbonnel a mérité le titre
de Père et de fondateur de la province
ecclésiastique de Toronto, i Ils écri-
vaient à Pie IX que ses œuvres te-
naient du prodige et causaient Téton
nement et l'admiration de leurs dioc€
sains. Lui, seul, trouvait qu'il n'avai
pas suffisamment rempli sa tâche et j
demandait à être relevé de ses fon'l
tions épiscopales, qui ne s'alliaient pa
assez avec son humilité. Il ne songeai
plus qu'à entrer dans l'ordre des frère
mineurs de Saint-François. Mais l^i
IX, qui n'ignorait rien, lui répondit qu
tout indigne qu'il se considérait, il n
saurait le remplacer et qu'il méconteu
terait, sûrement, une infinité de fidèles-
pénétrés d'admiration pour son zèle v
sa charité, s'il acceptait sa démissioi^
Quelque temps après, Sa Sainteti
l'ayant envoyé à Saint-Eusèbe, l'enga
gea à se préparer, dans une pieuse re
traite, à devenir archevêque de Toronto
• Mgr de Charbonnel, dit encore l'i*
vôque de Valence, évangélisa pendan
dix ans cette terre qui lui était échu<
en héritage .
« Au prix de quels labeurs, de quel
sacrifices, de quelles difficultés de tou|
genre, il sera facile de s'en faire uu|
idée, quand on saura que, à son dé
part, sa ville épiscopale fut érigée ci
chef-lieu d'une province ecclésiastique
et que quatre évêques purent, à peine
suffire au travail qu'il avait entreprii
tout seul. »
Après des méditations solitaires e
de ferventes prières, son amour poui
la pauvreté volontaire triompha de 1^
résistance du Pape et rautorisatioi
d'entrer dans les ordres lui fut accor-
dée.
f En 1860, on pouvait voir, dit, en
core, la Semaine religieuse de Valv/icr
au noviciat de l'Auguste (Aima), pro
vince de Roumanie, un novice qui s(
faisait remarquer, moins encore pai
son âge, déjà avancé, que par sa fer-
veur. C'était Mgr de Charbonnel . Comme
il s'étais démis de son titre d'évèque dt
Toronto, le souverain Pontife le nomma
évêque de Sozopolis, m partibus infi-
delium, > Il avait coutume de dire, avec
^v
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
350
irureuse humeur qui le caractérisait,
Jrs capucins évêques, on en voit en
.."ind nombre, mais un évêque capu-
a, il n'y en a qu'un seul et c'est
>M noviciat accompli, il revint en
•îince et s'établit à Lyon. Il fut, sous
Kobe de bure, le moine le plus aus-
re et le plus édifiant et nous le voyons
lisacrer, désormais., son existence
A prédications et aux retraites. Les
.ueors, qui firent le tourment de sa
-, vinrent l'assaillir jusque dans sa
jile de capucin. Uq évêché lui fut,
::iement, offert en Algérie, par un
• listre de l'empire, convaincu que
c^r de Charbon nel rendrait d'éminents
^rvices à la plus importante de nos
.'."'Qies.
^JD âme de chrétien appartenait
: formais aux prédications et, en parti-
-ier, à l'œuvre de la Propagation de
' F'jî. (1) Il montait souvent en chaire
'•'li les cérémonies où il était officiant.
>^s allocutions si éloquentes dans leur
'-[•iicité, séduisaient les masses. Nul
- ^vait à un si haut degré, le don de
vtiver les auditeurs et de les con-
1 acre. Sa parole originale et incisive
iisait au peuple, qui se familiarisait
r'ii aisément avec la doctrine, dont il
^iait Tapôtre.
Mirr de Charbonnel ne manquait
. oajs d'arriver au Puy j^our assister
• ji ^ndes solennités religieuses de
-^ite ville. Nous l'avons vu, dans notre
'-fiance, aux processions des grands
j' liés. A rinauguration de la statue de
• -D. de France, où Tépiscopat était
présenté par dix évêques, deux ar-
-^^èques et un cardinal, les regards
■^ spectateurs cherchaient, surtout,
'î évoque» enfant de la Haute-Loire,
-t la belle et calme figure, était en-
^ur la demande des Présidents, le cardinal
Mo, préfet de la Propaprandc, lui envoya
'' obédience, qui le cbargeail de prêcher par-
en faTeur de l'œuvre, et recommandait de
• 'fr jTec les plus grands égards, un prélat qui
i^^ii bien mérité de la religion catholi(|ue.
cadrée d'une longue barbe blanche.
Son costume de bure et sa crosse de
bois frappaient vivement la foule. Sa
popularité était partout très grande. On
admirait son zèle infatigable, sa man-
suétude, son cœur ouvert à tous. Tou-
jours prêt à supporter les labeurs du
saint ministère, voulant suffire à tous
ses devoirs, le moine-évêque semblait
se multiplier. Il ne connaissait pas la
fatigue et surmontait la soufiFrance. A
ceux qui lui conseillaient de ménager
ses forces, que Tàge et la maladie dimi-
nuaient, chaque jour, il répondait :
€ Il faut travailler pour le bon Maître,
ici-bàs ; nous nous reposerons dans le
ciel. • S. E., le cardinal de Bonald,
chargé d'années, demanda au Pape,
comme auxiliaire officieux, le zélé ca-
pucin, qu'il désirait envoyer pour le re-
présenter, avec voix délibérative, au
concile du Vatican de 1870. Un tel
choix ne pouvait qu'être agréable à Sa
Sainteté. Il fut, donc, accepté.
Mgr Lynch, de son côté, plein d'ad-
miration et de reconnaissance pour son
prédécesseur, le père et le fondateur
de la province ecclésiastique de To-
ronto, sollicita, de concert avec ses
trois suflfragants, les évêques de Ha-
milton, de London et de Sarepta, de
rélever au rang d'archevêque, en con-
sidération des services qu'il avait ren-
dus à l'Eglise, à la France et au Ca-
nada. Le cardinal Caverot, qui se trou-
vait à Rome, mit cette apostille sur la
requête des prélats américains :
• L'archevêque de Lyon, soussigné,
se fait un devoir de justice et de re-
connaissance, de joindre son nom à
ceux de ses collègues du Canada. De-
puis son retour en France, Mgr de
Charbonnel, qui s'est retiré à Lyon, a,
non seulement édifié cette ville, si reli-
gieuse, par les plus hautes vertus et
les œuvres de son zèle; mais il a été
pour l'archevêque l'auxiliaire le plus
utile et le plus dévoué. Le soussigné
sera^ lui et son peuple, heureu^x: et re-
351
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
351
connaissant, si Sa Sainteté daig'ne
exaucer les vœux qui lui sont expri-
més. »
Le cardinal manifesta, ensuite, le dé-
sir de remettre, lui-même, à Mgr de
Charbonnel, le décret de promotion.
Léon XIII donna une entière satisfac-
tion à une demande aussi légitime,
qui honorait et celui qui en était l'ob-
jet et ceux qui Tavaieut adressée au
Souverain Pontife.
Un décret de Léon XIII, du 16 dé-
cembre 1880, ordonne que Mgr de Char-
bonnel, évêque de Sozopblis, jouisse
du degré hiérarchique, du titre et de
rhonneur d'archevêque, qu'il possède
tous les droits, privilèges, prérogati-
ves, honneurs et prééminence dont
jouissent les autres archevêques, qu'à
. la dénomination d'évêque de Sozopolis,
il joigne l'appellation, d'archevêque, de
telle sorte qu'à l'avenir, il soit dé-
nommé archevêque -évêque de Sozo-
polis...
L'ouvrier évangélique, qui avait
porté la parole de Dieu dans les deux
mondes, qui avait prêché depuis son
entrée aux Frères mineurs, plus de
cinquante retraites ecclésiastiques, les
stations de l'Avent et du Carême, à
peu près chaque année, des retraites
dans les communautés religieuses, des
missions dans nombre de paroisses,
fait des tournées de confirmation dans
six diocèses différents, des consécra-
tions d'églises, des ordinations; ce
saint apôtre ne s'arrêta que lorsque les
forces lui manquèrent. A quatre-vingts
ans, il donnait encore la confirmation,
présidait des cérémonies religieuses,
prêchait, avec la même ardeur, et pro-
duisait, partout, d'abondants fruits de
bénédiction.
Il s'était retiré, en 1882, au couvent
delà Roche, puis à celui de Crest, pour
prendre quelque repos et se recueillir,
avant d'entrer dans le sein de Dieu ;
mais il donna, encore, !a confirmation
quatre ans après à Die, à Lyon, quit-
tant pour un jour la retraite où il s
préparait à sortir de ce monde. Sa vil
s'était passée dan la pratique de toi^
tes les vertus et devait illustrer comu^
on l'a dit, le nom de sa famille, i)lu|
encore que les hauts faits de ses ai^
cêtres.
La veille de sa mort, il dit aux Rlj
PP. de Crest, avec l'accent de la foi l|
plus vive : t Ah! si je pouvais aU»i
chanter ry4^/6'/wia là-haut! »
Jusqu'à sa dernière heure, Mgr r
Charbonnel travailla, avec ardeur, a|
salut des âmes. Il entendait, encore, dci
confessions le samedi saint, et expj
rait, comme saint Mayol, premier ablj
de Cluny, dans sa cellule de moine,
plus beau jour de l'année chrêtienn*
entouré de ses frères agenouillés à so
chevet, pour recevoir sa dernière bèn
diction.
Ses obsèques eurent lieu le 1*' avri
au milieu d'une assistance très nom
breuse. Tout le clergé de Crest, 1
archiprêtres de Granne, Saillaus, Di
etc., MM. les chanoines Bouroule
Bouloumey, Imbcrt, Gachet, Chapui
etc., un grand nombre de prêtres d
environs étaient là.
Le deuil était conduit par les pa
rents de Mgr de Charbonnel, parii|
lesquels se trouvaient le marquis »!
Longueil, M. de Montravel, et les I*t
res capucins du couvent de Crest.
Les cordons du poêle étaient tenus pn
le R. P. Constans, provincial de l'onir
des Capucins, le P. Laurent, sous
prieur d'Aiguebelle, remplaçant 1
R. P. Abbé, souffrant, MM. Louis Bc
rel et Victor Prudhomme.
M. le chanoine Colomb, vicaire g^j
néral, fit la levée du corps et un
messe solennelle fut célébrée, a
cours de laquelle VOrphéon de Crest
fait entendre, d'une façon remarqua
ble, des chants d'un grand caractiT.-.
Après la messe, Mgr l'évêque il
Valence est monté en chaire et dans <|
langage si éloquent et si touchan
3.0
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
354
i >Qt réminent prélat a le secret, a re-
* ?.cé la Tie, si noblement remplie, de
hi:r de Charbonnel.
^UrTf a ensuite donné Tabsoute.
Grâce à une municipalité tolérante,
^.rcbevèque défunt a pu être enterré
à il lavait demandé, c'est-jVdire dans
r :;'",los des ER. PP. Capucins, sous la
.spelle du Monastère, hélas, toujours
Vrmee au public, en vertu d'iniques
Lassistance s'est ensuite retirée en
rr-iie à une religieuse émotion.
La mort du vénérable Prélat mit en
i lil les familles du Chayla, de Lon-
a^^i!, (le Lorgferil, de Vaux, de Courége,
Glavenas, de Laurens-Castelet ,
i A;rrain, de Pracontal, de Vesvrotte,
> Villeneuve, Du Lac, de Fugères, de
:rlcast2l, etc.
Mirr de Charbonnel aimait le Velay,
i y venait régulièrement, à des inter-
M
Ui
valles plus ou moins éloignés, et
toutes les fois que des loisirs le lui
lui permettaient ou que le réclamait le
soin de sa santé. Il ne manquait ja-
mais, alors,de faire de longues et fré-
quentes visites au petit séminaire, où
il aimait à s'entretenir avec les élèves.
Les œuvres diocésaines trouvaient en
lui un généreux bienfaiteur. Il écri-
vait au rédacteur des annales de l'œu-
vre du séminaire : • Comme enfant du
Velay, je donne cinq cents francs par
an au séminaire du Puy ; et quand le
siège rentrera dans ses biens, le sémi-
naire recevra le double de cette somme
en vertu d'une constitution qui doit
me survivre. » La dernière liste de
souscription des annales relatait un
autre don de cinq cents francs que le
vénérable prélat venait d'adresser au
supérieur de cet établissement.
Louis Pascal.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE JUIN
BT BAPPBL DBS MOIS PRiCÂDBNTB
H w/er-Gabriel- Jean-Marie , marquis
^■' Brossard, fils de défunts Henri-
îiirles-Sébastien-Marie, marquis de
irjssard, chevalier de la Légion
lionneur, ancien attaché au secréta-
-M général de l'Algérie, puis au mi-
stère de la marine, et de Cécile-José-
.iue-Âdelaïde Le Métayer, et Blanche-
-Ifirie de la Noë, fille de Gaston-Ovide
^ la Noë, colonel du génie, sous-di-
: ^îeur du service géographique de
™é% chevalier de la Légion d'hon-
i ur, et »le Marie-Charlotte-Augustine
î' Fahre de Lavalette.
Le mariage a été célébré le 23 avril.
en réglise de Saint-Thomas-d'Aquin,
à Paris.
Les témoins étaient, pour le marié :
le comte Gabriel de Brossard, son on-
cle, et Henri de Ronseray, son cousin;
pour la mariée : le général Nayral et
le baron de Pages de Pourcairès, ses
grands-oncles.
(Voir pour la famille de Brossard,
les Bulletins de 1889, col. 430, et de
1890, col. 179, 783.)
D^azur^ à 3 fleurs dfi lys d'or (ou de
France), à la bande d argent ^ brochant
sur le tout.
^A^WW>\^t^S^S/«/\/\^^^
355
LE BX7LLBTIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
Edouard, baroa de Baatard Saint De-
nis, fils d'Arthur, baron de Bastard
Saint-Denis et de Marie de Mallevillc,
avec Marie Alice dé Rohan-Chabot,
fille de Charles Guy-Fernande comte
de Chabot (frère du duc de Rohan-Cha-
bot) et de Marie -Augusta- Alice Baudon
de Mauuy.
Le mariage a été bénit à Paris le
1«' juin en l'église de Saint-Pierre de
Chaillot par Mgr Tévèque de Vannes.
Les témoins du marié étaient : son
oncle, le vice-amiral de Dompierre
d'Hornoy et le marquis de Malleville ;
ceux de la mariée, son oncle le duc de
Rohan et le général marquis d'Abzac.
(Voir pour la maison de Bastard, les
Bulletins de 1886, col. 428; 1888, col.
161, 493; 1890, col. 668.)
JD'or, à la demi aigle de Vempire
éployée de sable; mi-parti d'azur à la
fleur de lys d!^or.
Devise : Cunctis nota fides.
(Voir pour la maison de Rohan-Cha-
bot les Bulletins de 1886, col. 357;
1888, col. 358.)
Ecar télé, aux 1 et 4 de gueules d 9 md-
des d^or, accolées et rangées en fasce,
d, d, 3j qui est de Rohan ; aux 2 et 3
dU'or^ à 3 chabots de gueules^ nageant
amont l'eau 2 et ï, qui est de Chabot.
Devises : Concussus resurgo» — Poliùs
mori quam fœdari.
■#^i%^%#'^^^»^>^^^S^^%/»^
Le vicomte Henry Palluat deBespet,
fils du comte Joseph-Emile Palluat de
Basset et de la comtesse née Mdrie-Co-
ralie-Claire de Chapel, déi^.édée, avec
Marcelle d'Adhémar, fille du vicomte
Olivier d'Adhémar et de la vicomtesse
née Verdet, fille de Tancien président
du tribunal et de la chambre de com-
merce d'Avignon, chevalier de la Lé-
gion d'honneur.
Le mariage a été célébré le 2 juin a
Avignon (Vaucluse.)
La famille Palluat de Besset, d'aprè
le savant archiviste de la Loire, M. d
la Tour de Varan, est originaire d|
Saint-Chamond. Eile s'est établie dé
puis deux cents ans à Saiut-Etieuni
et a produit un grand nombre d'hom
mes recommaudables. Sa filiation suij
vie remonte au commencement di
xvii« siècle. C'est à la suite d'un mm
riage contracté en 1613 que le nom à\
Besset fut ajouté au sien. Jean Pal
luat-Besset, né en 1622, avocat ai
parlement, puis procureur du roi ei]
l'élection en 1655, et conseiller du roii
fut élu échevin de Saint-Etienne ei
1669.
Jean de Palluat Besset, écuyer, con-
seiller et i>rocureur du roi en Télectiou
ép. en 1722 Marguerite Bernou de Ho
chetaillée de Nantas. il fut pourvu
d'une charge de secrétaire du roi eii
1730.
Cette famille a donné en outre plu-
sieurs officiers, entr'autres Antoine de
Palluat, capitaine au régiment d'in-
fanterie de Monsieur. Antoine-Jean (V
Palluat de Besset, écuyer, représenta
sa famille à l'assemblée de la noblesse
de Forez en 1789. Claude-Henri Pal-
luat de Besset, né en 1806, ép. le îi
juin 1832 Jeanne-Louise Perret-Du-
bois, dont Joseph-Emile, né en 18:in,
comte romain, père du marié. — Résid.
Château de la Salle-Nervieux, par BhI-
bigny (Loire.)
Le vicomte Alfred Palluat de Besset»
frère du marié, a ép. au mois de fé-
vrier dernier, Jeanne de la Plague, au
château de Peynots par Montbrison
(Loire).
Le comte Palluat de Besset, père du
marié, a ep en secondes noces Mllf
d'Humières, dont postérité.
De gueules y à un lion d'or et un (jrif-
fon d* argent affrontés^ soutenant un fn
de lance renverse ^ à un croissant ''''
même cnpoifite; au chef d*azur chargé
«.'<
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
S58
.; wi'
■' rose d* argent entre deux étoiles
Alias : De gueules^ à un fer de lance
\rij^.'nt la pointe en has^ aboutissant à
n ' Mssani montant de mênie^ et sou-
^ i (Vun lio7i d*o7* à dextre et d'une
.;.'•• d'argent à senestre affrontés; au
'•'f cfjusti cCazur chargé d'une rose
i "'(jent accostée de deux étoiles d'or,
1. i Tour- Varan).
Li maison d'Adhémar, une des plus
::: iennes et des plus illustres^ du midi
. ia France, est orig-inaire de la pro-
.lioe de Dauphiné; elle a fait de nom-
•-uses branches qui se sont répan-
ds en Provence en Rouergue et Lan-
- :-«ioc. La branche ainée de cette
,îi-^e chevaleresque, dont le nom fi-
- :re parmi ceux des chefs ou promo-
irs de la première croisade, s'étei-
. iit au XVII® siècle, avec les sgrs de
'r::rnan, dans la maison de Castel-
:ie.
Lambert de Monteil d'Adhémar,
. •^valier, sp-r de Lombers, vivant en
'^'A fut la lige des sgrs deMontfalcon,
^ Cransac, en Rouergue, et de Lanta-
:.'ic, dans le Haut-Languedoc. La
r'iiiche de Montfalcon a fait ses preu-
V'^s de cour le 18 mars 1765.
Lps sgrs de Saint-Maurice de Case-
.he, dans le Bas-Languedoc, main-
>Ljus dans leur noblesse, par juge-
.^^ut de M. de Bezons le 20 octobre
•Oi*, établissent leur filiation depuis
-wre d'Adhémar vivant en 1440. Ses
i-condants possèdent encore une
Mite foncière payée par les tenanciers
'une partie des biens provenant du
::rtage de la baronie de Montclus, qui
itrèrent dans cette maison par une
ransaction de 1281 passée entre Bau-
wiine de Montdragon et Dracone de
Mtiitdragon, sa sœur, mariée avec
iiraud d'Adhémar, sgr de Monteil.
irmor. de Languedoc^ 1. 28-29.)
Les branches qui existaient en
Rouergue et en Languedoc r étaient
connues sous le nom d'Azémar et Ad-
zémar par corruption de leur nom pri-
mitif Adhémar.
Celle de la mariée fut autorisée par
un arrêt de la cour de cassation du 8
mars 1841 à reprendre son nom patro-
nymique « d'Adhémar » comme issue
de Pierre d'Adhémar, vivant en 1440.
Elle est représentée aujourd'hui par
Roger comte d'Adhémar, grand-père
de la mariée, chef de la branche aînée
à Montpellier, par son fils le vicomte
Olivier d'Adhémar, à Avignon, père
de la mariée, et par son neveu, le vi-
comte Pî'erre-Elisabeth-Lambert d'A-
dhémar, à Montpellier.
Un rameau issu de la branche aînée
qui précède est représenté par Antoine-
G^aôriW Henri, vicomte d'Adhémar de
Cazevielhe, au château de Saint-Mau-
rice de Casevielhe par Vézenobres
(Gard), oncle du chef de la famille et
père de la vicomtesse Philippe d'Adhé-
mar, à Montpellier, dont la fille Char-
\oii'^.'Gdi\}T\Q\\^Madeleine a épousé le 9
février 1892, à Montpellier, Léonce-
Snli^.^' Etienne de Seynes, lieutenant
au 8« régiment d'infanterie, fils de
Jules de Seynes et de Lucie-Berthe
Dumas de Marveille.
D^azur^ à la bande d^argent chargée
de trois croissants de sable et un lion
d'or en chef.
Les armes primitives de la maison
d'Adhémar étaient : D'*or^ d trois ban-
des d*azur; plus tard elles ont été po-
sées sur : mi-parti de France ancien et
de Toulouse,
Devise : Plus d'honneur que d'hon*
neurs.
Marie- Emmanuel comte Emmanuel
de Mac-Mahon, capitaine au 4* batail-
lon de chasseurs à pied, chevalier de la
Légion d'honneur, 3® fils de Marie-
Edme-Patrice-Maurice de Mac-Mahon,
duc de Magenta, maréchal de France»
ancien président de la République, et
359
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
36'
d'Elisabeth-Sophie de la Croix de Cas-
tries, avec Marguerite de Fromessent
fille unique de feu Gaston-Antoine de
Gbinot, vicomte de Fromessent ancien
officier de cuirassiers et de la vicom-
tesse née Amélie de Villiers de la Noiie.
Le mariage a été bénit à Paris en
l'église Sainte-Clotilde par S. E. le
cardinal Richard, dans les premiers
jours du mois de juin. Les témoins
étaient, pour le marié : le comte Pa-
trice de Mac-Mahon, capitaine au 8«
bataillon de chasseurs à pied, son frère
et le marquis de Mac-Mahon, son cou-
sin ; pour la mariée, le comte de Bé-
thune, son grand oncle et tuteur et le
comte de la Noue, colonel du 14® régi-
ment d'artillerie, son oncle.
(Voir pour la maison de Mac-Mahon,
ie Bulletin de 1886, col. 685.)
D'argent, à 3 lions léopardés de gueii*
les^ armés et lampassés d'azur^ Vun iwr
Vautre; on blasonne quelquefois les
lions cont repassants^ ou bien la tête
contournée.
Devise : Sic nos^ sic sacra tuemur.
La famille Chinot, vicomtes de Fro-
messent, appartient à une ancienne
noblesse de Bourgogne, transplantée
dans le Boulonnais au xiv'' siècle. Elle
a donné de vaillants officiers et des
chevaliers de Saint-Louis. N... de
Chinot, lieutenant d'une compagnie
d'hommes d'armes du duc de Bourgo-
gne se fixa en Boulonnais vers 1380 et
fut père de Hyerosme de Chinot, sei-
gneur du Val, pensionné du duc de
Bourgogne. Philippe, seigneur du Val,
fils de celui-ci, homme d'armes des
ordonnances du roi, pair et seigneur
de Fouquenhove, lieutenant général
du Boulonnais ; Claude de Chinot, che-
valier, pair et seigneur de Fouquen-
hove, gentilhomme de la chambre du
roi, en 1611; Louis, son fils, capitaine
au régiment de Navarre en 1659;
François, major d'infanterie, chevalier
de Saint-Louis, major pour le roi à
Bapaume en 1705; Jean-Baptiste di
Chinot, pair et seigneur de Fouquen
hove, de la vicomte de Fromessent etc.
colonel d'inianterie, chevalier de Saint
Louis eu 1789; Charles de Chinot, ca-
pitaine c<»mmandant au régimen
royal des vaisseaux, chevalier de Saint
Louis (1789), fils du précédent; Frédé-
ric de Chinot, vicomte de Fromessent
officier aux lanciers de la garde épousî
en 1835, Albine-Charlotte-Gabrieîle d(
Béthune-Hesdigneul, dont : Gaston
Antoine, père de la mariée.
D'^argent^ à 3 molettes de gueules.
Devise : Laïcs Deo semper.
*M«/wwww^^^nr
Marie-Françoîs-René-Fulgence , vi-
comte de Pomyers, fils de Marie-
François-Edward-Fulgence, comte d«
Pomyers, ancien officier de cavalerie,
et d^ Marie-Léonie-Jeanne-Antoinettti
de Montreuil, avec Jeanne-Marie de lé
Guère, fille unique de Baymond-Jac-
ques-Marie Pantin, comte de la Guère,
et de Marie - Antoinette - Charlotte -
Louise de l'Escalopier.
Le mariage a été célébré le 3 juin, en
l'église cathédrale de Bourges. Les
témoins étaient, pour le marié : le
baron de Montreuil et M. de la Haye,
son oncle ; pour la mariée : le marquis
de la Guère, son oncle, et le vicomte
de Juigné, son cousin.
La famille de Pomyers, ou Pomiers,
s'est signalée dans la magistrature
aux parlements de Paris et de Bor-
deaux, et dans la carrière militaire.
Girault de Pomyers était maître des
requêtes du palais de Paris en 1346 ;
Amanieu et Jean de Pomyers, capi-
taines gascons, suivirent le roi Charles
Ven 1364; Guillaume-Sansde Pomiers,
vicomte de Fronsac, fut décapite à
Libourne par les Anglais en 1452:
Saubat de Pomiers, baron du Breuil
était président à Bordeaux en 1563;
Joseph de Pomiers, baron d'Agassac,
y )*
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
362
'^it conseiller au même parlement en
VA ; Pierre de Pomiers, sgr de Fran-
:ou, fut g^entilhomme ordinaire du roi;
. .•auçois-Noël, g-arde du corps eu 1777,
A I un des défenseurs de ]a famille
r yale aux journées des 5 et 6 octobre
.TS9. La branche aînée de cette famille
' eat éteinte en la personne de Joseph-
-^ iubat de Pomiers, baron d'Agassac,
; résident aux requêtes du Parlement
ie Bordeaux» en 1750.
Uargetht^ au pommier de sinoplo,
' ifé d*or ; au chef (Tazur chargé de
:■ '>.saYUs cTor.
Devise : A fructibus eorum cognoscetis
La maison Pantin représentée par les
.Mixbranches existantes de Landemont
t Je la Guère est de très ancienne race
1 valeresque normande. Elle se fixa
a Anjou avec Philippe Pantin, sire
:t fiertin et de Lamotte, sénéchal des
' mtés de Poitou et de la Marche, en
.Î'i8, marié avec Hameline de Beau-
; reau, dame de la Hamelinière ; Har-
.uuin, leur fils, se croisa en 1190 ;
•jaillaume,fut gouverneur d'Angers en
1320 -, Jean, capitaine du château de
lisson, en 1477 ; Jean, maréchal de
ataille de François I" ; Claude Pan-
r.Q, marquis de la Hamelinière, baron
de Landemont, chevalier de Tordre du
^ii, était capitaine de 50 hommes
l'armes en 1640 ; Charles-François
Pantin de Landemont fut capitaine des
vaisseaux du roi.
La branche aînée de Landemont a
pour chef Marie-Alexandre-Eug-ène-
Ambroiae Pantin, comte de Landemont,
marié, en 1882, à Marie-Euphémie
Casta de Beauregard ; la branche de la
Guère a pour chef Marie-Austregésile-
Arthur Pantin, marquis de la Guère,
oQcle de la mariée, qui a épousé en
l8o9, Angélique Destutt d'Assay.
(Voir le Bulletin de 1891, col. 626.)
D^argeni^ à la croix de êable, canton-
née de 4 molettes d 5 rais de gueules.
Devise : Crux dux certa salutis.
Cri : Pantin^ hardy^ en avant l
Le vicomte Raoul de Quélen, fils du
comte Raoul de Quélen et de la com-
tesse, née de Beaurecueil, avec Antoi-
nette Oppenheim, sœur du baron Op-
penheim et de la marquise de Lentilhac.
Le mariage a été célébré à Paris, le
7 juin, en la paroisse de Saint-Honoré
d'Eylau,en la chapelle des catéchismes.
Le Saint-Père avait envoyé sa béné-
diction apostolique.
Les témoins étaient, pour le marié :
le général vicomte de Quélen, et le
comte Alphonse de Quélen ; pour la
mariée : le baron Robert Oppenheim et
le marquis de Saint-Jean de Lentilhac.
La maison de Quélen, issue enjuvei-
gueurie de Poher, est l'une des plus il-
lustres de Bretagne. Eon, François,
Christophe et Jean de Quélen, tous fils
d'Olivier de Quélen et de Jeanne de
Penhoët, suivirent Saint-Louis en
en Terre-Sainte et les trois derniers
furent tués % la bataille de Mansourah
(vii« croisade).
Eon, seul revenu en Bretagne, re-
partit à la vm® croisade en 1270 avec
ses quatre fils : Conan, Marc, Tristan
et Yvon ; mais les trois derniers mou-
rurent comme Saint-Louis, près des
ruines de Carthage. Conan sire de
Quélen et Yvon de Quélen, furent
chambellans à la cour ducale.
Cette maison a fourni nombre d'offi-
ciers, colonels, mestres de camp, gar-
des du corps; Urbain- Guillaume, com-
te de Quélen, maréchal de camp en
1781 ; Claude-Louis, chef d'escadre en
1786, des abbesses, des pages etc., des
chevaliers de Malte et de Saint Louis.
Le comte Louis de Quélen fut admis
aux honneurs de la cour en 1770. Amé-
dée-Auguste,comtedeQuélen,étaitgen-
tilhomme de la chambre de Charles X;
Hyacinthe-Louis, comte de Quélen,
archevêque de Paris, pair de France,
363
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
3^
commandeur du Saint Esprit, membre
de l'Académie française, mourut le 31
décembre 1839.
Burelé^ d'argent et de gtceules de 10
pièces.
Devise : E peb amser Quelen (En tout
temps Quélen)m
(Voir pour la famille Oppenheim, ba-
rons autrichiens, le Bulletin de 1888,
col. 489).
De sahle^ à une ancre d^argeni^ avec
sa gumêne de méme^ le champ chape
ployé de gueules à 2 couronnes à Vanti-
que d'or ; au chef d^azur, chargé d*une
étoile d'argenty hérissée d''or.
Devise: Iniegritas^ concordia^ indus'
tria.
^^^^^»^^^^^/V^P^^^^
i^'^/eo^-Edouard-Sophie-Marie, comte
Félix d'Hunolstein, lieutenant de
vaisseau, chevalier de la Lég'ion d'hon-
neur, fils aîné de Félix-^n^ome- Augus-
te Vogt, baron d'Hunolstein, et d'An-
ne-il/arie-Joseph de Montmorency-Lu-
xembourg, avec A rmande-Félicité- Jo-
séphine-Marie-Nelly de Lévis-Mire-
poix, fille d'Adrien -Charles-i^eVia'-Ma-
rie, comte de Lévis-Mirepoix, ancien
chef d'escadrons, député de TOrne, che-
valier de la Légion d'honneur, et d'A-
délaïde-Albertine-il/ar^^e Pruvost de
Saulty.
Le mariage a été célébré à Paris le
9 juin, en l'église de Sainte-Clotildc.
Les témoins étaient, pour le marié : le
comte d'Hunolstein et l'amiral baron
Duperré ; pour la mariée, le marquis
de Lévis et N... de Saulty.
(Voir pour la maison Vogt d'Hunols-
tein, les Bulletins de 1886, col. 687, et
1889, col. 232-33).
D*argent^ à 2 fasces de gueules ac-
compagnées de 12 billettes couchées de
méme^ Ô^ 4 et 3.
(Voir pour la maison de Lévis, le
Bulletin de 1886, col. 425.)
D'or à 3 chevrons de sable.
'Devise: Dieu agde au second chr
tien Devis.
■ VM«/SAA/kA^S/WS/S^V«
Jean-Georges CoudercdeFonlong-ufj
lieutenant au 26^ régiment de ligrnti
tils du lieutenant-colonel Couderc d
Fonlongue, tué à la bataille de Coul
miers le 9 novembre 1870, et de Mil
Pauline de Mérignac.
Le mariage a été bénit le 15 juin, ei
la cathédrale de Nancy, par Mgr Turî^
naz ; les témoins étaient, pour le ma^
rié: le marquis de Montferrand, soij
oncle, et le comte de Montferrand, solI
cousin; pour la mariée, son frère, Mj
deMetz-Noblat etM. de la Chaise, sou
beau-frère.
MM. Hippolyte et Jean-François-
Auguste Couderc, nés à Alby, le pre-
mier le 4 mars 1819, le second le 19
janvier 1820, aïeul et grand-oncle du
marié, furent autorisés, le 4 avril 1866,
à ajouter à leur nom celui de Fonlou-
gue, que portait leur mère et aïeule.
Le marié a un frère cadet Charles-
Henri, lieutenant au 5" régiment de
hussards, et un second frère plus
jeune.
Un de ses cousins, Jacques-Alfred
Couderc ide Fonlongue est capitaine du
génie, attaché au service géographi-
que.
(Voir pour la famille de Metz de No-
blat, le Bulletin de 1889, pol. 415 et
556.)
D'*azur, au monde cintré d^or somme
d'une croix pattée de mém^^ qui est de
Metz ; ecartelé de gueules^ à 3 grenades
dor, tigées et feuille es de sinople^ qui
est de Noblat.
^>^^^^^*^KJVSf^k^^^>r
Le vicomte Etienne d'Arche, sous-
directeur du haras de Pompadour, fils
de Jean - Baptiste - Bernard - Etienne,
comte d'Arche, et de Marie-Catherine-
î-o
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
366
^'^hrielledaCheyron du Pavillon, décé-
^-. avec Yvonne-Mhrie de la Corbière,
.!h du marquis de la Corbière et de la
...induise née Cécile-Louise-Camille
■Tji'.t delà Cour.
Le marîag-e a été célébré le 15 juin,
:: Teg-lise de Migrnaloux, près Poitiers.
Lu princesse de Canino, née de
j.' .-champ, était tante de Madame de
. Corbière, et entretenait, de son vi-
.-.iit, des relations fort amicales avec
La famille de la Corbière s'est adres-
-e au cardinal Bonaparte pour avoir
.^. bénédiction du Pape.
Le cardinal a répondu par un billet
. lit voici la traduction exacte :
• Le cardinal Bonaparte salue avec
' •listinction Texcellent marquis de la
« i.'urbière et lui fait savoir qu'il a été
exaucé. Notre Saint-Pôre ayant bé-
■ Dignement accordé sa bénédiction
• pour Mademoiselle Yvonne-Marie.
« — Il se recommande aux prières de
• tous. — Rome, 11 juin 1892. •
Les témoins du marié étaient : le
jinte du Pavillon, de la branche dite
•:i^ Salig-nac, son oncle, et Rog*er
.r Lattre de Tassigny ; ceux de la ma-
i^ : M- de Maismout, son oncle, et.M.
•:^ Frauqueville, son cousin,
tVoir pour la maison d'Arche, origi-
: '.ire du Limousin, passée en Guienne,
injourd'hui fixée dans la Charente-
Uiferieure, le Btdletin de 1892, col.
Wazur^ à une arche cT or sur une ri-
-i-'re (Targent^ surmontée (Tune colombe
l'or becquée de gueules portai) t au. bec
ffi rameau de sinople.
iVoir pour la maison de la Corbière,
nginaire du Maine, aujourd'hui fixée
Il Poitou, le Bulletin de 1890, col.
U argent^ au lion de sable aryné^ lam-
liasse et couronné de gueules.
Atirélien-G^orge^ - Marie - Joseph de
Courson de la Villeneuve, lieutenant
d'artillerie, quatrième fils de défunt
^iB>T\Q'Aurélien^ comte de Courson de
la Villeneuve, administrateur de la bi-
bliothèque impériale du Louvre, che-
valier de la Lég-ion d'honneur, et de
Marie-Pauline Le Jumeau de Kerg^ara-
dec, avec Anne du Breil de Pontbriand,
fille de Paul-Marie du Breil, vicomte
Paul du Breil de Pontbriand, et de
Marie-Eugénie Brillet de Candé.
Le mariag-e a été célébré le 19 juin
en l'église de Loire (Maine-et-Loire).
Les témoins étaient, pour la mariée :
ses oncles, le baron Paul de Candé et
le vicomte Henri du Breil de Pont-
briand; pour le marié : le colonel de
Courson de la Villeneuve, comman-
dant le 43® régiment d'infanterie, son
frère, et le vicomte de Kergaradec, son
oncle.
(Voir pour la maison chevaleresque
de Courson, en Bretagne, qui a donné
à notre époque deux généraux et de
vaillants officiers, les Bulletins - de
1888, col. 486 et 1889, col. 688.)
D'^or^ à 3 chouettes de sable^ becquées
et membre es de gueules.
Devises : Toujours tout droit; et ;
Laissez Courson tenir ce que Courson a
pris,
La maison du Breil est Tune des fa-
milles chevaleresques les plus consi-
dérables de Bretagne où elle est connue
dans les chartes dès le xi® siècle. Guil-
laume du Breil prit part à la première
croisade de Saint Louis; Roland du
Breil fut le compagnon d'armes de du
Guesclin. Elle a donné des conseillers
d'Etat, des ambassadeurs, un maréchal
des camps et armées du roi, des mes-
tres de camp, nombre d'officiers, des
gentilshommes de la Chambre et des
chevaliers de Tordre du roi, des cheva-
liers de Malte et de Saint Louis, des
abbés, un évèque de Québec, mort en
1760 ; Mathurine du Breil, dame de la
367
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
30
Visitation, morte en odeur de sainteté,
etc., etc.
Une alliance contractée au commen-
cement du xîii® siècle avec Théritière
de la puissante maison de Pontbriand
en porta le nom dans cette famille.
La maison du Breil, encore très nom-
breuse s'est elle-même divisée en plu-
sieurs branches : 1° celle de Landal qui
a pour chef le comte de Landal ; 2° celle
de Rays qui a pour chef le marquis de
Rays ; 3» celle de Pontbriand, première
ligne, rameau de la Caunelaye; et se-
conde ligne rameau de la Hauguemo-
rais; troisième ligne, rameau de la
Villerobert; quatrième ligne, le rameau
de la Brousse, auquel appartient la
nouvelle mariée dont un onrle, vicomte
de Marsan a également fait souche;
cinquième ligne, le rameau du Crévy,
qui a pour chef le vicomte de la Caune-
laye ; sixième ligne, le rameau de Les-
sart également représenté par de nom-
breux rejetons.
E car télé ^ aux i et 4 (Tazur^ au lion
morné cTargent^ qui est du Breil; aux
2 et 3 d^azur^ au pont de 3 arches d'ar-
gent^ maçonné de sable^ qui est de
Pontbriand.
Devises : Parcere suhjectis et dehellare
superbos. — Spes mea Deus,
^^^^tf^^^t^^^^^^^^^^
Delphin-Laurent-Pierre Ruffier d'E-
penoux, lieutenant au 20^ dragons, fils
aîné de Bernard-François- Jfawrtce Ruf-
fier d'Epenoux, et de Marie-Gabrielle-
Delphine Vandelin d'Augeraus, avec
Joséphine Marie-Thérèse Loisson de
Guinaumont, fille d'André-Marie-Louis
Loisson de Guinaumont et d'Alice-
Marie- Louise-Colombe Le Charron.
Le mariage a été célébré à Paris le
20 juin, en l'église Saiut-Thomas-d'A-
quin. Les témoins étaient pour le ma-
rié : le baron de Monfort, commandant
le 20* dragons et le comte de La Chaise,
son oncle ; pour la mariée : le général,
vicomte de Kerhué, commandant le 8'
corps d'armée, son oncle, et le baro
Henri de Pinteville-Cernon, capitaiu
au 16® chasseurs.
La famille Ruffier est originaire <1
Vesoul. Claude-François Ruffier, cou
seiller à la cour de Besançon ayau
épousé Anne-Françx)ise Guy d'Epenou:
obtint en 1861 pourluiet ses enfants d
porter les noms de Ruffier d'Epenoiiv
La famille Loisson de Guinaumon
en Champagne et à Paris a donni
nombre de magistrats et d'hommes di
valeur.
Claude Loisson, conseiller du roi
trénl^rier de France et général de sei
finances en Champagne eut de Atun
Lejeune, sa première femme qu'il ava:
épousée au mois de mai 1613 : 1. Clau^
de qui suit ; et de Marguerite Pailla'
sa seconde femme : 2. Jeanne, marit'<
en 1641 à Jean de Pinteville, trésorie:
de France, général des finances.
Clt^ude Loisson, écuyer, seigneur dt
Breuvery, Guinaumont etc., conseille!
du roi, président, lieutenant général
au siège présidial de Chalons, épous/i
le 29 août 1640 Claude Hennequin^
dont: Louis Loisson, chevalier, stM-
gneur de Guinaumont, Blesme, Breu-
very, conseiller du roi, président au
même bailliage, fut tenu sur les font:^
baptismaux par le roi Louis XIV; il
épousa en 1682, Catherine-Franroi.-^t'
Langault, dame de Blesme et fut reru
le 27 mars 1686, grand prévôt de In
maréchaussée de la prévôté de Cham-
pagne; il mourut en 1695 et laissa :
Pierre-Louis Loisson, chevalier, sn-
gneur de Guinaumont, Breuvery et<*..
grand prévôt de la maréchaussée d»'
Champagne, marié à Nicole Leleu
d'Aubilly, dont: Claude-Marie Lui>-
son de Guinaumont, conseiller maîtr*
orlinaire en la chambre des compta -
de Paris en 1752, trisaïeul du père d '
la mariée.
D'azur, à deux bandes d'*or ; au r/^f
d*or^ chargé de 3 molettes de sable.
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
370
'/rrar</-Marie Gardiu du Boisdulier,
-'.Iz de défunts François-Marie-Ber-
• îiiid Gardiu du Boisdulier et de
L /jise-Marie Mèpre, avec Pauline-
•, rie-Sidonie de Chasteûet de Piiysé-
-ir, fille de feu Jacques-Gaspard-
Maximede Ghastenet, comte de Puysé-
^ ir, lieutenant de vaisseau, officier de
•• Lr'g'ion d'honneur, et d'Antoinette^
•[ ix"ie de Beauifort, sa veuve.
L^ mariag'e a été célébré à Paris, en
* irlise de Saint Thomas d'Aquin le
•' juin.
Les témoins étaient : pour le marié :
> viromte de Chabre et M. de Lansa-
iit, ses cousins-germains ; pour la
j-ariée : son beau-frère le vicomte de
..* Rupelle et le comte de Juigné, dé-
: uié de la Loire-Inférieuxe.
La famille Gardin vint, dit-on, d'An-
gleterre, se fixer en Bretagne vers
î'tOO. Jean Gardiu, seigneur de la
•erberie, échevin de Rennes en 1644,
:-puté aux états en 1665, fut le pre-
aiier maire de Rennes en 1670.
Elle a fourni : un archidiacre de
Rennes mort en 1709; un président aux
ojmptes en 1770 ; un sous-lieutenant
aU régiment de Marbœuf (dragons),
reé chevalier de Saint-Louis pour sa
-•-Ile conduite au combat de Saint Cast
^Q 1758, puis lieutenant-colonel aux
''ragons (dauphin) en 1780 ; six autres
Levaliersde Saint-Louis, depuis 1770 ;
juatre lieutenants de la maréchaussée
i^ Bretagne, depuis 1685 ; un maré-
*"hal de camp mort en 1838.
D'azur^ à trois gerbes de blé d'or,
(Voir pour l'ancienne maison de
Chastenet de Puységur, le Bulletin
de 1887, col. 42, 110 et 628).
D'azur^ au chevron d'argent^ accom"
.-agné en pointe d^vn lion léopardêd^or\
au chef d*or.
Devise : Spes mna Deus.
Loiiis'héon de Guillebon, lieutenant
au 145« régiment d'infanterie, fils de
Joseph-Louis-René de Guillebon, et de
Louise-Marie Borel de Brétizel, avec
Suzanne de la Porte, fille de feu Er-
nest de la Porte, général de division,
et de Marie-Laure Sylvestre.
Le mariage a été bénit à Paris le
22 juin, en Tcglise de Saint Thomas
d'Aquin, par M. l'abbé de la Porte,
oncle de la mariée.
Les témoins du marié étaient ses
oncles, Anatole de Guillebou et le
baron Borel de Brétizel ; ceux de la
mariée : le général Charreyron et Jules
de la Porte.
(Voir pour l'ancienne famille de
Guillebon, en Picardie, le Bulletiii de
1888 col. 491).
Wazur^ d la bande dCor^ accompagnée
de 3 hesants de même.
Devise : Tattends^ je prétends et f es-
père en tout temps.
^M»^MA^%M^i^^w^r^%
Roland-Marie-£'/i> Paulze d'Ivoy de
la Poype, ancien capitaine de cavale-
rie, fils d'Antoine- Jean-Gaspard-Eu-
gene Paulze d'Ivoy de la Poype, géné-
ral de division, et de Lenise-CioiWiQ-
Clémentine de Peyronuet, avec Natha-
lie Desmarets, fille *de M. Desmarets,
sous-gouverneur de la banque de
France .
Le mariage a été célébré à Paris le
22 juin, en l'église de Notre-Dame-
des-Victoires.
La famille Paulze d'Ivoy est origi-
naire du Forez. Un des ancêtres du
nouveau marié, neveu de l'abbé Ter-
ray, fermier général, secrétaire et con-
seiller du roi, mourut pendant la Ter-
reur sur l'échafaud révolutionnaire
avec l'illustre Lavoisier, son gendre.
Son fils Jacques C/«r«^mn Paulze d'I-
voy, ancien préfet, pair de France en
1845, né à Paris en 1788, décédé en
1856, avait épousé Agathe de la Poype,
371
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCS
371
fille unique de Jean-François, comte de
la Poype, général de division dès 1793,
mort doyen des généraux français en
1851, et de Jeanne-Thérèse Fréron.
11 laissa de ce mariage :
1. Roland-Rodolphe-Gaston Paulze
d'Ivoy de la Poype, ancien préfet du
Cher, marié à M"« de Marcombe, dont
la postérité subsiste ; 2. Antoine-Jean-
Jacqaes (alias Gaspard) Eugène Paulze
d'Ivoy de la Poype, père du marié ; 3.
Eugène-Jacqnes-CAar/e« Paulze d'I-
voy, colonel du T' régiment de zoua-
ves, tué glorieusement en 1859, au
combat de Marignan ; 4. LouiserHé-
lène, mariée h Charles de Gramont,
duc de Caderousse, décédée duchesse
douairière, il y a quelques années.
C'était la mère du dernier duc de Gra-
mont-Caderousse.
Le nouveau marié était veuf d'Eli-
sabeth de Lauriston-Boubers qu'il avait
épousée en 1861.
Roland- Rodolphe-Gaston, et An-
toine-Jean-Jacques-Eugène Paulze dl-
voy, furent autorisés par décret du 5
novembre 1864, à joindre à leur nom
celui de la grande maison chevaleres-
que de la Poype, en Dauphiné, dont
leur aïeul, le général, était le dernier
représentant.
D^or^ au chevron, de gueules^ accom^
pagné de 3 serres d'aigle d'azur.
Charles-Eugène-Amable de Cadier,
baron de Veauce, fils de défunts Char-
les-Eugène de Cadier, baron de Veauce,
et de Jeanne- Amélie -Valentine de
Wykerslooth, avec Claire-Charlotte de
Riberolles, fille de feu Alexandre-Ge-
nest de Riberolles et de Marie-Anne-
Céleste Leclerc.
Le mariage a été bénit à Paris le 23
juin en Téglise de Saint-Pierre de
Chaillot, par M. Tabbé Le Rebours,
curé de la Madelaine. Les témoins
étaient, pour le marié : le duc de la
Trémoïlle, son oncle et le marquis d
Montlaur, son cousin; pour la mariée
MM. de Féligonde et Pierre de Waru.
La famille de Cadier, d'ancienne no
blesse, paraît en Bourbonnais dès 1|
XIII** siècle. Elle a donné des officiers ej
des gentilshommes de la maison dej
ducs de Bourbon, des conseillers et dei
présidents en la chambre des compte^
du Bourbonnais, des pages du roi, etci
Elle acquit en 1700 la baronnie d^
Veauce ; elle s'est alliée aux Montsaul|
nin, Chaillon de Jonville, Leblanc d^
Chateauvillard, de Dreuille, Bosredonj
Monestay, de Refuge, Feydeau, Chai
benat, Wykerslooth, de Werdestein^
Rouillé d'Orfeuille, Perceval d'Egmont,
Montlaur, etc.
La mère du. marié était la fille uni^
que du baron de Wykerslooth, cham-
bellan du roi des Pays-Bas et de Char-
lotte-Amélie-Zéphirine princesse de la
Trémoïlle. Son père, Charles-Eugrène
de Cadier, baron de Veauce, ancien
député puis sénateur, avait épousé en
premières noces Isabelle de Perceval
d'Egmont, dont il n'avait pas eu pos-
térité.
Ecartelé^ aux 1 et 4 d'azur au tnas*
sacre de cerf rainé de dix cors cTor^ qui
est de Cadier; aux 2 et 3 de gueules ^
semé de fleurs de It/s d'argent^ qui est
de Veauce.
La famille de Riberolles, très ancien-
ne dans la ville de Thiers, occupa
longtemps en Auvergne des charges
de judicature et acquit en 1762 une
charge de secrétaire du roi, maison et
couronne de France près la cour des
aides de Montpellier. Gilbert de Ribe-
rolles écuyer, fils du précédent, fut
convoqué en 1789 à l'assemblée de la
noblesse de Riom; il fut ensuite député
aux Etats généraux, puis receveur gé-
n(^ral du Puy-de-Dôme.
Cette famille a formé plusieurs bran-
ches et s'est alliée entr'autres aux
familles de Saint-Didier, du Planchât,
». )
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
374
?' 'iqaet de la Grye, de Poterat, du
' .loaihier, Rudel du Mirai, de Chateau-
', if-Randon etc.
Barthélémy, Charles et Gabriel de
... leroUes, officiers, servirent dans
armée de Condé et furent nommés
.evaliers de Saint Louis.
D^azur^ au lion dTor^ rampant sur
-: totir <r argent^ maçonnée de sable.
Charles Wadding-ton, fils de Ricliard
. a'idingrton, sénateur de la Seine-Infé-
: ure, ancien capitaine d'infanterie,
.x-^vdlier de la Lég'ion d'honneur, et
i Madame Richard Wadding-ton, née
• uise Miles, et neveu de William
A itldinjorton, ambassadeur de France
Londres, sénateur et président du
' ij5f»il gfénéral de TAisne, membre de
In>tituty ministre des affaires étran-
«vres en 1877, avec Miss Bertha Har-
. >, fille de John H. Harjis, de Phila-
-Iphie, banquier à Paris, et de Ma-
::i:ne Harjis. La sœur ainée de la mariée
h ♦'pousé M. Moore.
Le mariagre a été célébré, à Paris, le
.'.î juin, au temple de l'avenue de la
'Grande Armée.
Les témoins étaient pour le marié :
MM. Richard Waddington et Sigfried,
l'jiuté de la Seine-Inférieure ; pour la
ruariée : M- Jefierson Coolidge, minis-
tre:' des Etats-Unis et M. Winthrop.
•Voir pour la famille Wadding-ton,
TÎf^inaire d'Ang-leterre, établie en
France, les Bulletins de 1889, col. 494,
-t de 1890, col. 276.)
L* argent^ à 3 fleurs de lys d^azur, 2
•" î^à la fasce de sable ^ chargée d'un
l jn passant^ léopardé d'or.
Devise : Redde suum cuique.
Eugène - Jean - Marcelin - Marie de
Tristan, élève à l'Ecole d'application de
Fontainebleau, fils 4'Elzéar-Flavien-
Marie comte de Tristan, colonel du
20® régiment d'artillerie et de Char-
lotte-Marg-uerite-Aimce Baret de Rou-
vray; avec Marg'uerite-Mélanie d'Or-
léans, fille de défunt Jacques-Marie-
Jean- Joseph- Albéric comte d'Orléans,
colonel d'état major, officier de la Lé-
gion d'honneur, et de Césarine-Êve-
Louise Gudin, sœur du comte Gudin.
Le mariage a été célébré h Paris le
25 juin en la chapelle des catéchismes
de l'église de Sainte-Clotilde. Les té-
moins étaient, pour le marié : le comte
Bodin de Boisrenard et le marquis de
la Messelière ; pour la mariée : le vi-
comte Gabriel d'Orléans et le comte
Gudin.
La maison de Tristan, originaire du
duché de Valois et des limites de la Pi-
cardie est d'origine chevaleresque et
paraît dès le xi» siècle.
Pierre de Tristan, chevalier, sei-
gneur de Cristaux, vicomte d'Ostel et
baron de Pacy en Valois, chambellan
des rois Philippe-Auguste et Louis VHI,
sauva la vie avec Galon de Montigny
au premier de ces princes à la bataille
de Bouvines en 1214. Pendant la ré-
gence de Blanche de Castille il fut
gouverneur-bailli du roi Saint-Louis
et suivit ce prince à la croisade de
1240 où il mourut.
Trois membres de cette vieille race
étaient alors vassaux immédiats de la
couronne et rendaient hommage au
roi des grandes terres féodales qu'ils
possédaient. Elle a donné un grand
amiral de France, un grand échanson,
un grand pannetier, des chambellans,
des chevaliers bannerets, des officiers
généraux, un chevalieret un comman-
deur de Malte, des chevaliers de Saint-
Louis et de N. D. du Mont-Carmel, des
baillis royaux et des présidents de
Beauvais et a contracté de grandes
alliauces.
Marc-Pierre-Théobald comte de Tris-
tan, aïeul du nouveau marié, lieute-
nant d'artillerie démissionnaire ei^
375
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
376
1830, représentant de M. le comte de
Chambord à Orléans, décéda à 78 ans
le 23 octobre 1881 ; il avait épousé Oc-
tavie de Goislard de Villebresme.
De gueules, à la bande d'or.
La maison d'Orléans, originaire de
rOrléanais se répandit de cette pro-
vince en Beaucp et en Berry. Elle est
fort ancienne et compte un gouverneur
de Sicile en 1282. Sa filiation suivie
commence à Godefroy d'Orléans, écuyer,
vivant en 1372.
Elle a donné un chevalier de Malte
en 1535, des chevaliers de Tordre
du roi en 1572, 1607, 1611 et 1617,
trois g-entilshommes de la chambre du
roi en 1570, 1593 et 1611, un capitaine
et un lieutenant de 50 hommes d'ar-
mes, des ordonnances en 1579 et 1597;
un capitaine de cent chevau-lég*ers en
1594; un premier écuyer de Técurie
du roi en 1572 ; deux g-ouverneurs et
capitaines de Romorantin, 1574 et 1588;
deux gouverneurs de ville et grosse
tour de Villcneuve-le-Roi 1593 1612;
un chambellan ordinaire du roi en
1582, etc.
Jacques-François d'Orléans, seigneur
de Bère, lieutenant au régiment royal
d'infanterie, assista en 1745 à la ba-
taille de Fontenoy; Pierre, vicomte
d'Orléans son second fils, capitaine de
vaisseau, chevalier de Saint-Louis,
émigra à l'armée des princes et fut ad-
mis à la retraite en 1814 avec le grade
de contre-amiral : son frère aîné, Jac-
ques-Guillaume, comte d'Orléans, sei-
gneur de Rère, lieutenant des maré-
chaux de France à Romorantin en
1774, mourut en 1792 à Orléans, victi-
me de son dévouement. Son fils cadet,
Augustin-Charles-Jules, fut reçu che-
valier de Malte de minorité eu 1782,
fut conseiller général de Salbris et mou-
rut sans alliance en 1850.
Son frcre aîné, Jacques-Marie,comte
d'Orléans, fit les campagnes du P*" Em-
pire et fut blessé à la bataille de Zurich
le 4 mai 1799. 11 épousa le 2 mai 1805
sa cousine Amélie-Félicité de Loynes
d'Hautroche et laissa deux fils: 1. Jac-
ques-Marie-Joseph-Albéric, qui suit ;
2. Gabriel-Charles-Joseph, dit le vi-
comte d'Orléans, marié le 3 avril 1864
à Marthe de Roux de Puyvert, dont
postérité.
Jacques-Marie-Jean-Joseph- Albéric ,
comte d'Orléans, ancien lieutenant-co-
lonel d'état mRJor, officier de la Légion
d'honneur, fait prisonnier à Metz,
épousa le 9 juillet 1861, Césarine-Êve-
Louise Gudin, fille de Charles-Gabriel-
César, comte Gudin, général de 'divi-
sion, sénateur, et d'Êve-Sophie-Sté-
phanie Mortier de Trévise, dont en-
tr'autres enfants la nouvelle mariée.
D* argent^ à 3 fasces de sinople^ ac-
compagnées de 7 tou7*teaux de gueules^ 5,
3 eil.
Il y avait une branche dite des sei-
gneurs de Crécy qui paraît sortir de
la même famille^ mais dont la jouctiou
n'est pas établie.
Les seigneurs de Crécy portaient :
Uargenty à trois fasces de sinople,
surmontées en chef de trois tourteau, r
de gueules.
/osep^- Antoine-Marie- Gabriel, vi-
comte de Chabannes, deuxième fils de
Amable-Marie -Laurent , marquis de
Chabannes du Verger, et de défunte
Marguerite - Louise - Marie - Anne de
Bourbon-Bu8set,avecC/«ire-Antoinette-
Aglaé-Marie-Eudoxie de Bourdeille,
fille de iïé'Vtff-Louis-Charles-Gu^ave ,
marquis de Bourdeille et de Marie-
Léontine-Alix de Galz de Malvirade.
Le mariage a été bénit à Paris le 27
juin en l'église de Saint Pierre du
Gros-Caillou, par M. Tabbé Fauvag^e,
curé de cette paroisse qui a bien voulu
remplacer le R. P. Nouvelle, vicaire
général de l'Oratoire, empêché par un
accident arrivé à la dernière -heure.
>>> I
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
378
l^s témoins étaient, pour le marié :
vromte Louis de Bourbon-Busset et
'omXe Eug^ène de Chabannes, son
L :W et son frère ; et pour la mariée, son
'-Hu-frère le baron de Coninck de
îlerckem, sénateur du royaume de
1; igique, et son cousin le marquis de
X//^mont.
Voir pour Tillustre maison de Cha-
• imes, le Bulletin de 1889, col. 174,
-J** . Le marié a un frère aine : Eugène-
-r.'>riel-Joseph, comte de Chabannes,
> en 1858, marie en 1881 à Marie-
nidté'Pauline Langlois de Chevry,
ijûl trois fils; et une sœur Gabrielle,
joa mariée.
Il a égralement une tante, sœur de
.a père, Mlle Gabrielle de Chabannes.
De gueuleSy au lion d'hermi^ies armé
' ' 'ipassé et couronné à! or,
Devise : Je ne le cède à nul autre,
(Voir pour l'antique maison chevale-
v-que de Bourdeille le Bulletin de
\>n, col. 337).
La mariée a deux frères, le comte
H nri et le vicomte Rogrer de Bour-
leille et une sœur ainée mariée en
i^^O, au baron de Coninck de Merckem
-'^uateur du royaume de Belg'ique.
Z^'yr, à deux membres de griffon de
jueules^ ongles d^azur, posés en contins-
inde, Vun sur Vautre,
l)evise : Nul ne vaincra le vainqueur
'-> griffons.
Cri de gfuerre : Faulsé ! faulsé ! —
En avant! En avant!)
^^W^^^tf'W^P«Mi/^#^^^^
Claude- Marie -Anthelme comte de
^'^yssel, fils de feu Claude-Marie-Vic-
*'ir comte de Seyssel et d'Adrienne-
^•ioIphine-Eugénie-Albine de Bray, sa
^>^uve, avec Anne-Henriette- Valeutine
Le Vicoute de Blangy, fille de Rog-er-
I^ierre-Hector Le Viconte, marquis de
Blan^y, et de Louise-Marie-Blanche de
fièruUe*
Le mariagfe a été bénit à Paris, le
28 juin, en Tég-lise de Saint-François-
Xavier, par S. Em. le cardinarRi-
chard, archevêque de Paris. Les témoins
étaient pour le marié : le marquis Costa
de Beauregard et le comte du Jeu, ses
oncles; pour la mariée : le marquis de
Bérulle et le comte de Sainte Marie
d'Agrneaux, ses oncles.
La maison de Seyssel, par sa haute
antiquité, par sa situation élevée et les
charges qu'elle a remplies aux cours
de Savoie et de France, ses grandes
alliances, est certainement Tune de
celles qui ont jeté un brillant éclat dans
presque toutes les cours de TEurope.
Originaire de la petite ville de Seyssel
en Bugey on peut dire que depuis le
commencement de la dynastie de Sa-
voie elle s'est trouvée toujours auprès
d'elle, parmi les serviteurs les plus
fidèles et les plus en évidence.
Il nous suffira donc de rappeler
qu'elle a donné, depuis l'époque la
plus reculée, de vaillants chevaliers,
dont Pierre de Seyssel qui fut à la
croisade de 11-17, des chefs d'armées,
des ambassadeurs en France et dans
plusieurs autres cours, nombre de che-
valiers de l'ordre suprême de l'Annon-
ciade, un cardinal, des archevêques et
évêques, des officiers généraux, de
hauts dignitaires à la cour de Savoie,
etc.
Elle a contracté quatre alliances di-
rectes avec la maison royale de Savoie,
et d'autres avec les maisons de Poi-
tiers, de Clermont, de la Chambre,
auxquels elle succéda dans le comté de
la Chambre et le vicomte de Mau-
rienne; de la Tour d'Auvergne, de
Saulx-Tavannes, de Simiane, de Da-
mas, de Chalons-Orange, etc.
Louis de Sevssel, comte de la Cham-
bre, vicomte de .^ aurienne épousa en
premières noces Jeanne de Chalons,
fille de Louis de Chalons, prince d'O-
range et d'Anne-Eléonore d'Armagnac.
Jean de Seyssel IIP du nom, comte
379
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
de la Chambre, vicomte de Maurienne,
prince d'Orange eut un procès avec
René, comte de Nassau pour la princi-
pauté d'Orang*e dans laquelle il fut
maintenu par un arrêt solennel du
parlement de Grenoble du 15 novembre
1543 et il en resta en possession jus-
qu'à répoque à laquelle René dii Nas-
sau l'un des généraux d'armée de
Charles-Quint s'en empara à main ar-
mée, malgré l'arnH ci-dessus.
Cette illustre maison est encore re-
présentée en Piémont par la branche
du marquis d'Aix et de Sommariva
par celle de Sothonod fixée en Bu^ej
à laquelle appartient le marié.
I
Gironné^ cTor et d^azur de 8 pièces.
Devise : Franc et léaL
(Voir pour la maison Le Viconte <|
Blangy, d'ancienne chevalerie noj
mande, le Bulletin de 1889, col. 178j
Ifazur^ à trois coquilles d'or.
Devise : Saint Sauveur le Viconte
Vhonneur.
DECES DU MOIS DE JUIN
RT KAPPBL DBS MOIS PRécÉDBMTS
Sylvain-François- Jules Merle de la
Brugière, comte de Laveaucoupet, gé-
néral de division dans le cadre de ré-
serve, grand croix de la Légion d'hon-
neur, est décédé le 18 mai à Saint-Sul-
pice des Etangs (Creuse). Né à Saint-
Sulpice eu 1803, il avait épousé Zoî/i^^-
Marie de Sallmard, fille de Geoffroy,
comte de Sallmard, chevalier de Malte,
de la Légion d'honneur et des Saints
Maurice et Lazare de Sardaigne, ancien
page du duc d'Orléans, et de Loiiise-
Françoise-Alexandrine- Victoire Diipuy
de Saint Vincent. Il laisse : 1* Marie-
Raymond-François Merle de la Bru-
gière de Laveaucoupet capitaine au
22^ dragons, marié le 3 juin 1889 à
Marie-Emmanuelle Edwige Rakowska ;
2*'Marie-François-Louis-Reymond, lieu-
tenant en second au 6*^ chasseurs d'Afri-
que ; 3, 4, 5, trois filles mariées : au vi-
comte de Montangon, major au 5*^ cui-
sjers; au marquis de Terrier-Santans,
capitaine de spahis, et au vicomte de
Sallmard.
(Voir pour cette famille le Bulletin de
1889, col. 358).
Coupé y dazur à la merlelle d'ar(je?ii
et d'argent^ au lion issant de sable, coii
ronné dor^ armé et lampassé de gueules]
Augustin, baron de Biilloc de Cham^
borant, est décédé à Béziers vers la fiu
du mois de mai, à l'âge de 82 ans. Il
était fils d'Antoine-Georges-ThéW'sej
baron de Belloc, préfet du Cher sous Iti
P' Empire, et de Justine-Rose de Chain-
borant, chanoinesse, comtesse de Nou-i
ville, et avait épousé Clémence Espic
de Lirou, dont il laisse: 1. André, ba-
ron de Belloc de Cham borant, marie
avec Mlle de Cahuzac; 2. Laurence,
mariée au comte de Peytes de Montca-
brier ; 3. Isabeau, mariée au comte
René Dedons de Pierrefeu.
La famille de Belloc est originaire
de Toulouse, où elle a donné Antoine,
capitoul de cette ville en 1647 et 1667 ;
Pierre de Belloc, président des requê-
tes au parlement de Toulouse, de 1745
à 1763; Antoine-Thérèse de Belloc,
seigneur de la Rassade, président de
la première chambre du même parle-
b^:
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
382
'::'3t, qui assista eu 1789 aux assem-
. es de la noblesse tenues à Toulouse
: â Muret, et mourut en 1794.
La mère du défunt appartenait à
^iiicienne famille de Chamborant en
. itou par la branche de Chamborant
.'f ia Clavière, séparée depuis le xv*»
<i cîe de la branche de Chamborant de
l :i>sat.
Claude de Chamborant, appelé le
mte de la Clavière, lieutenant-géné-
i. lies armées du roi, gouverneur de
û-ûtmédy, chevalier de Saint-Louis,
; )usa en 1728 Anne-Marie Moret de
J urnonville, dont il eut : Aadré-
\ude, marquis de Chamborant, lieu-
î^nant-g'énéral des armées du roi, co-
-iel propriétaire du régiment de bus-
ards de son nom, commandeur de
^ÛQt-Louis, mort en émigration .en
Il avait épousé en premières noces
'ouise Richard de Fondville, dont
iix filles, mortes en bas âge ; 2° en
1T70, Marie-Julie Vassal, née à Mont-
:• llier, fille de Jean Vassal, receveur-
-t^aéral des finances, dont il eut :
l' Jeanne-Julie-Thérèse de Chambo-
rant, chanoinesse comtesse du chapi-
tre noble de Neuville, née au mois de
i^:embre 1770 à Montpellier, mariée
> à Etienne baron de Sarret de Cous-
^^^gues, mort sans postérité en 1794;
et en secondes noces, à François-Hip-
: 'lyte, comte de Moynier, chef d'esca-
i"ons du 1*' régiment des gardes d'hon-
:jfur, lieutenant-colonel du 3« bus-
ards, officier de la Légion d'honneur,
1 jnt : Inès-^Z-r^ûr-Félicité de Moynier,
i»" Chamborant, né à Montpellier le 4
3iars 1800, capitaine-adjudant-major
"1 10« dragons, démissionnaire en
s^O, chevalier de la Légion d'honneur,
ODseiller général du Gers, marié eu
premières noces à Stéphanie de La-
'oissière du Boure, décédée en 1851,
^oQt : Arthur, mort jeune, et, en secon-
i^â noces, à Gélestine Henri, de Nî-
^es, dont Inez ;
IJo Justine-Rose de Chamborant,
chanoinesse comtesse de Neuville,
née à Paris le 28 août 1772, décédée à
Vias (Hérault) en 1827, mariée à An-
toine-Georges de Belloc, préfet du Cher
sous le I" Empire, chevalier de la Lé-
gion d'honneur, dont le défunt qui,
par décret impérial du 25 juillet 1864,
fut autorisé pour lui et ses descendants
à joindre à son nom celui du marquis
' de Chamborant, son aïeul maternel,
décédé sans enfants mâles.
Ecartelé, aux 1 et 4 coupé (Tor et de
gueules^ à la bande coupée d'azur et
d'argent^ chargée d^un poisson de Vun
en Vautre, dans le sens de la bande ^
qui est de Belloc ,- aux 2 et 3 d'or^ au
lion de sable, armé et lampassé de gueu^
les^ qui est de Chamborant.
»»/\/>/\/N^^^/»^^/V>^»
Napoléon de la Valette, brigadier-
fourrier, dans l'escadron de spahis ca-
serne à Niovo au Soudan est décédé
dans les premiers jours du mois de
juin, à l'âge de 22 ans, des suites d'une
maladie contractée depuis quelques
mois dans ce pays. Il était le seul fils
de Samuel Welles, marquis de la Va-
lette, ancien député et de la défunte
marquise née Marie-Léonie Rouher,
décédée le 22 décembre 1891. Il avait
trois sœurs dont l'ainée, Marie-Mathilde-
Ilenriette a épousé le 23 avril 1887, le
vicomte Amaury de Villardi de Quinson
de Montlaur; Marie et Aimée de la
Valette.
(Voir, pour la famille Welles de la
Valette, les Bulletins de 1887, col. 216,
et 1891, col. 688.)
Partie au 1 d^or^ au cœur dazur; au
chef de même^ chargé d'un croissant
d'or entre 2 étoiles de me me ; au 2 d'or^
à la bande dentelée de sahle^ chargée de
3 fleurs de lys éTor.
w^n» »w»vw^^»^^^>»<»
^néwtosiô-Louise-Charlotte de la Pa-
nouse, comtesse douairière deBonneval
383
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
38
est décédée à Fâg-e de 81 ans, en son
hôtel, le 31 mai, à- Paris, où ses
obsèques ont été célébrées le 3 juin,
en Tég-lise de Sainte-CIotilde.
Elle était fille d*Alexandre-César,
comte de la Panouse, capitaine de vais-
seau, pair de France, chevalier de
Malte, de Saint-Louis et de la Lég-ion
d'honneur, commandeur de Charles III,
et dWnastasie-Charlotte Macquerel de
Pleineselve, et avait épousé Joseph-
Armand, comte de Bonneval, (de la
branche dite de Juvigny), dont elle
était veuve. Elle a eu de cette alliance :
1. Gaston comte de Bonneval, colonel
de cavalerie en retraite, marié le 1"
octobre 1877 avec Henriette de Coriolis
d'Espinouse, dont Armand et Solang'e ;
2. Le vicomte Fernand de Bonneval,
ancien député, marié le 24 octobre 1871
avec Marie du Qucsne, dont : Bernard
et AUiette ; 3. Martine de Bonneval,
mariée en 1862 à Aymard-Louis-Marie-
Charles, marquis de Nicolay (de la
branche de Goussainville).
(Voir pour la maison chevaleresque
de Bonneval, orig-inaire du Limousin,
les Bulletins de 1886, col. 671, et de
1888, col. 107).
D^azi/7'f au lion d'or^ arme et l enn-
uyasse de gueules.
Devise : Victorious à tots Ion azars,
La maison de la Panouse, originaire
du Rouerg^ue, a pris son nom de la
petite ville de la Panouse de Sévérac,
au diocèse de Rodez, arrondissement
de Millau, dont elle avait la seig'neurie
dès le xii° siècle. Son premier auteur
connu est -Motet de la Panouse, vivant
en 1154. Motet de la Panouse, son
petit-fils prit part à la première croi-
sade de Saint-Louis, en 1248 ; ses ar-
mes sont à la salle des croisades du
musée de Versailles.
Cette maison disting-uée par ses
grandesalliances,sesservicesmilitaires
a été admise aux honneurs de la cour
au mois de mai 1787, dans la personne
de Joseph -Mercure, comte de la Pa
nouse, chevalier de Malte et de .Saint
Louis, capitaine au régiment Dauphin
dragons, fils aîné de Joseph, comte d
la Panouse, lieutenant au régiment d
Picardie, et de Catherine-Agathe d
Turenned'Aynac.
Alexandre-César de la Panouse, coin
te de la Panouse, père de la défunte
troisième fils de Joseph et de Mlle tli
Turenne, pair de France sous la Ke.>
tauration, avait eu six enfants : '
1. César-ArmaBd--4wa^o^^, marie avr
Delphine de Rougé, dont : a. Raoulj
comte de la Panouse, aujourd'hui chr|
de la famille, veuf de Angélique dd
Vogue, dont postérité; b, Edmond
vicomte de la Panouse, ancien officie
de marine ; c. Cécile, comtesse Antoiu
deGontaut Biron, décédée ;
2. Anastasie-Louise-Charlotte, comi
tesse de Bonneval, décédée ;
3. Le vicomte -ffe/^ri-Louis-César ;
4. Le vicomte Artus de la Panouse,
marié avec Blanche de Flaviguy, dt^i
cédée, dont : Louis, officier de cavalerie :
5. Marie, comtesse Maxence de Da-
mas d'Hautefort, décédce ;
6. Césarine, morte jeune.
La vicomtesse douairière César de. la
Panouse, veuve de Jacques- Alexandre-
César de la Panouse, né le 6 juin 1815.
est la cousine germaine de la comtess».-
de Bonneval, qui donne lieu à cotte
notice. Elle est fille du marquis do la
Ferronuays, ambassadeur de France
en Russie sous la Restauration, sœur
de Madame de Craven, et tante du
marquis et du comte de Muu, et du
marquis de la Ferronnays député do la
Loire-Inférieure.
Ifargenty à six cotices de gueules.
Supports : Deux anges.
f^^^^^'^^^^^^s^-^'^sri^^rt^
Martial, vicomte de la Villarmois,
président du comité royaliste du dé-
partement d'Indre-et-Loire, est décédé
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
386
!r ô jiiia au château de Montg-og-er
Jre-et-Loire), à Vûge de 66 ans. Il
.-?e de son mariag'e avec M'^® Gallet
-Montdrag-on: 1. Martial, vicomte de
i Villarmois, marié avec M"° d'Es-
:s; 2. Hubert; 3. un autre fils, dans
j ordres; 4. la comtesse de Piog-er;
'. Mme de Lavau ; 6. la vicomtesse
- .ace Harscouët de Saint-Georg'es.
La branche aînée a pour chef le
.::.te de la Villarmois, neveu du dé-
-t, au château de Pleine-Fou gfère
r'-et-Vilaine).
Li terre de Montg-oger lui venait de
ï>. .'rand-mère la marquise de Gr'ollier
-^ 'le Choiseul, qui fut dans Torigrine
sii^^re du duché, transféré plus tard à
-aiiteloup, érigré en faveur du minis-
re Choiseul, arrière g-rand-oncle du
:iint.
Voir pour la famille Arthur ou Ar-
' r de la Villarmois, le Bulleti?i de
^^•^, col. 662).
fj' gueules, à la coquille d*or; du chef
-''gent.
l»}rise : Vir fideîis et fortis.
%^^^^^^^^^^»^H^^^^k^^
Maria- Augusta d'Harcourt, comtesse
> Caatries, est décédée, le 6 juin, à
' ns, où ses obsèques ont été célé-
re^s, le 8 juin, au temple protestant
^ la rue de Grenelle.
Xèe à Londres, le 31 juillet 1813, elle
-iit fille à^Amédée - Marie - Charles-
ranoois, marquis d'Harcourt, pair de
::auce, marié à Elisabeth - -S'opAiV
iîarcourt (de la branche anglaise) et
oedé à St-Léonard, près de Windsor
Vu;:leterre), le 14 septembre 1831.
Hlle avait épousé, le 23 avril 1833,
'/'û/ic?- Charles- Henri de la Croix,
nite de Castries, gentilhomme ordi-
naire de la chambre du roi, en 1829,
';^ciea sous-lieutenant aux chas.seurs
' la Garde royale, décédé le 17 jan-
^i^r 1862, second fils d'Armand- Char-
'^'-Augustin de la Croix, duc de Cas- |
tries, lieutenant-général, pair de Fran-
ce, chevalier des ordres du roi, cheva-
lier de Saint- Louis, commandeur de la
Légion d'honneur, etc.
Elle a eu de celte alliance : 1. Ed-
?>ionrf-Charles-Auguste de la Croix,
devenu duc de Castries après la mort
de son oncle, décédé le 19 avril 1866 ;
Edmond de la Croix, dernier duc de
Castries, est décédé en avril 1886, sans
postérité d'Iphigénie, fille du baron
Sina, remariée en 1887, au vicomte
Emmanuel d'Harcourt ;
2. i5'/î5a65^/^-Charlotte-Sophie, mariée
le 14 mars 1854, au maréchal de Mac-
Mahon, duc de Magenta, dont : a. Ma-
rie-Amand-Pû^Wc^, lieutenant de chas-
seurs à pied; h. Eugène; c. Marie-
Emmamiel^ capitaine au 4® bataillon
de chasseurs à pied, marié le 2 juin
1892, à M"« de Fromessent ; d, Marie
de Mac-Mahon, mariée le 29 décembre
1886, au comte d'Halwin de Piennes ;
3. ^<?«^tn^-Elisabeth-Marie, mariée
en 1864, à Louis-Robert de la Bonni-
nière, comte de Beaumont, géuéral,
commandant la 1'° brigade de cuiras-
siers, dont postérité. — La comtesse
de Beaumont est décédée en 1889.
(Voir pour la maison de la Croix de
Castries, les Bulletins de 1886, col.
231 ; 1888, col. 29 et 238).
La branche cadette, titrée comtes de
Castries, est aujourd'hui la seule re-
présentée.
D^azur^ d la croix d'or.
Devise : Fidèle à son roy et à V hon-
neur.
(Voir pour la maison d'Harcourt, les
Bulletins, T. P% col. 174; 1886, col.
33; 1887, col. 620; 1888, col. 622;
1890, col. 417).
La défunte avait eu pour frères : \^
William-Bernard d'Harcourt, natura-
lise dans la Grande-Bretagne ; 2° Geor-
ges-Trévor-Douglas-Bernard, marquis
d'Harcourt, ancien pair de France,
387
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
388
ambassadeur en Autriche, marié le
5 août 1841, à Jeanne' Paule de Beau-
poil de Saiut-Aulaire, décédée eu 1883,
dont postérité. La branche ducale a
pour chef Charles-Frawpo/^-Marie, duc
d'Harcourt, ancien officier, député du
Calvados, 1871-1881, officier de la Lé-
gion d'honneur.
De gueules^ à deux fasces d'or,
La branche d'Olonde, charg-e sur le
tout : D'azur^ à ime fleur de lys d'or,
CPar concession royale de 1817.)
Devise : Pour ma défense.
^^^^^^^^^^^^^^s^^^
TABrie-Fet^dinand Hibon, comte de
Frohen, duc de Villars-Brancas, grand
d'Espagne de 1'"'» classe, chevalier de
Malte, grand croix de Tordre du Christ
de Rome, etc., est décédé à Paris, à
rage de 86 ans, le 6 juin.
Pour se conformer aux volontés du
défunt, ses obsèques, ont été célébrées
avec la plus grande simplicité, à Saint-
Pierre du Gros-Caillou, et la famille
seule y assistait.
En l'absence de son fils, le duc de
Villars-Brancas, grand d'Espagne de
première classe, capital ne d'infanterie de
marine, actuellement en Cochinchine,
le deuil était conduit par ses neveux
le marquis de Vaucouleurs de Lanja-
met et M. Ferdinand de Saint-Sauveur.
Il avait épousé le 9 novembre 1846
Marie- Fo/anc?^-Ghiâlaine de Brancas,
fille unique et héritière de Louis-Marie-
Buffile de Brancas, duc de Brancas, de
Villars et de Lauraguais, premier gen-
tilhomme chrétien, pair de France,
grand d'Espagne, prince de Nisare,
comte de Forcalquier, et de Marie-Ca-
roline-Ghislaine, comtesse de Rodoan.
Il était veuf depuis plusieurs années
et laisse de son mariage : P Henri-Ma-
rie-Désiré-Ferdinand de Hibon, duc de
Brancas, grand d'Espagne de P® classe,
capitaine au 2™® régiment d'infanterie
de marine, né le l®' décembre 1851 ;
2° l'o/an«/tf. Marie-Julie, chanoinesse-
comtesse de l'ordre de Thérèse de Ba-
vière ; 3° Mathilde-Marie-F(?rdmtf nde
(ou Fernande)^ mariée au mois de
décembre 1870, avec le comte Alfred
de Poumayrac.
La famille Hibon de Frohen et de
Campsart est très ancienne en Picardie
où elle fit ses preuves en 1493; elle
passa à Tîle Bourbon. Marie- Anne Hi-
bon et Catherine-Thérèse Hibon, fu-
rent reçues à Saint-Cyr, l'une en 1695,
l'autre en 1697.
Le défunt était fils de Prosper Hibon,
comte de Frohen et de Marie-Anne-
Catherine Hibon de Frohen, sa cousine,
(Voir pour la notice sur la maison
Hibon de Frohen, le Bulletin 'de 1889,
col. 339-345.)
Louis-Marie-Buffile duc de Brancas
de Lauraguais et de Céreste, grand
d'Espagne de 1'® classe, pair de France,
mort en 1856, beau-père du défunt,
était le dernier représentant mâle de
cette grande maison et voyant ses
nom, armes et titre s'éteindre avec lui
y substitua son gendre par le contrat
de mariage de celui-ci et par son testa-
ment.
Le comte Hibon de Frohen avait été
reconnu dans la grandesse d'Espagne,
au titre de duc de Brancas, par lettres
patentes de la reine d'Espagne, du
27 août 1867.
Le duc de Brancas était allié, par sa
femme, aux maisons royales de Bour-
bon, de Lorraine, de Hosltein-Gottorp,
de Danemark, de Savoie et de Monaco.
Partie au 1 d^azur^ au pal d*argent^
chargé de 3 tours de gueules^ et accosté
de quatre pattes de lion d'or^ mouvantes
des flancs de Vécu^ qui est de Brancas ;
au 2 d'argent^ à 3 bustes de reines de
carnation^ couronnées â^or^ 2 et 1^ qui
est de Hibon.
Devises des Brancas : Premier gen-
LE BULLETIN HéRALDIQUB DE FRANCE
390
m-' chrétien par la grâce de Dieu ;
.' fori di legno.
1 ise des Hibon de Frohen, de Vil-
i ampsart et de Bagny en Boulon-
. Reines par la grâce de Diu.
^rNM^^VSA<%MMA^>Mtf«
Mirie-CAar^e^-Laurent, comte de
ïfc-^ Brissac, fils d'^n^oin^-François,
:r jîis de Cossé-Brissac, et de Marie-
.erine- Adélaïde-Charlotte de Goa-
.:I»iron, sa première femme, né le
fitembre 1859, est décédé à Paris
.iiin, à Tàgre de 32 ans.
.' avait épousé le 5 juillet 1891, Na-
>-Marie-Charlotte de Biencourt,
le feu Zfé^o?>-Marie-Edouard, comte
'. de Biencourt, et de Marie-Jeanne-
-.- iieValentine de Chaponay. Sa
r, du même lit, Marie-Louise-Thé-
>e. a épousé le 29 novembre 1884, le
-le Louis de Bourbon-Lignières. Elle
• -lecédée en 1890.
'm son second mariage avec Kmily
usiey, son père, le marquis de Cossé-
•.^sac, a encore deux enfants : 1. Eu-
-Marcel, né en 1886: 2- Anne-
rie Antoinette, née en 1884.
• jirpour la maison ducale de Cossé-
^•.^>ac, les Bulletins de 1886, col. 417;
-:, col. 28 et 493 ; 1888, col. 492 et
b'? sable, à 3 fasces d'or^ denchées à
'- jjortie inférieure,
litvise : Virtute et tempore.
«^^^^^^^^^^^^^^^«■^^
Pristan-Gratiot, marquis de Montho-
:a, chef d'escadrons de cavalerie en ré-
alité, fils de feu Charles-Francois-Fré-
^ric, marquis de Montholon, ancien
:i:nistre plénipotentiaire, sénateur,
Tand-officier de la Légion d'honneur,
t ie Marie- Victoire Gratiot (petite-fille
^ général américain de ce nom) est
^cédé à Paris le 13 ^uin, à Tâge de
ians,
Il avait épousé M"® Marcotte de Qui-
vières, dont il ne laisse pas d'enfants.
(Voir pour la famille de Montholon
le& Bulletins de 1886, col. 289; 1890,
col. 316, 784; 1891, col. 624.)
Ls défunt était le petit-fils du géné-
ral Tristan de Montholon, l'un des pi us
fidèles compagnons de captivité de
l'empereur Napoléon I«^ à Sainte-Hé-
lène.
D'azur^ ait mouton passant d*or^ suv'
monté de 3 roses, rangées de même.
Devise : Subvenu oppressa.
<^'»/%/\/V*'>/N/WN/\/\/
Caroliiie-Louise-Antoinette de Me-
nou, comtesse douairière de la Bour-
donnaye de Lire est décédée à Paris le
14 juin, à Tùge de 82 ans.
Elle était née le 15 décembre 1810 et
fille de Maximilien - Louis - Gaspard,
comte de Menou et de Marie-Auguste-
Frédérique Hurault de Vibraye, et
veuve de Charles-Adolphe comte de la
Bourdonnaye de Lire, qu'elle avait
épousé le 24 janvier 1829 et dont elle a
eu: 1. 0/«v/^r-MaxiraiIien-Emile, comte
de la Bourdonnaye de Lire, sans al-
liance; 2. i?aow/-Marie-Ferdinand, vi-
comte de la Bourdonnaye de Lire, an-
cien secrétaire d'ambassade, député de
Maine-et-Loire, marié eu 1867 à Jeanne-
Louise-Luglienne de Jouenne d'Esgri-
gny, dont: a. 7/^nri-Jean-Marie-Jo-
seph-Auguste ; b, i^ra/ipow-Régis-Ma-
rie; c. ^eTw't'-Marie-Emilie; d. Marie^
Thérèse-Anne-Luglienne ; e. Raouletie-
Marie-Cécile ; 3. Marie-Julie-Louise,
veuve en 1863 de Raoul-Augustin,
comte de Lestrade; 4. N..., mariée au
comte Sixte Le Gouz de Saint Seine.
La sœur de la défunte, Marie-Auguste
de Menou, née le 5 mars 1807, avait
épousé le 14 avril 1825, LouisPaul-
Ferdinand, vicomte de Luppé, maréchal
de camp.
(Voir pour la n^aison cbevaleres(jue
391
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
39a
de la Bourdonnaye, en Bretagne, les
Bulletins ôe 1886, col. 199; 1887, col.
634, 644, et 1891, col. 178.)
De gueules^ d 3 bourdons de pèlerin
d'argent^ posés e7i pal 2 et 1,
La maison de Menou, qui a pour chef
Louis-René-Léonce, marquis de Menou,
né en 1814, fils de Rene-Louis-Fran-
çois, marquis de Menou et de la prin-
cesse Octavie de Brog-lie, est d'ancienne
race chevaleresque et orig'inaire du
Maine. Jean de Menou paraît en 1055 ;
Gervais de Menou se croisa en 1191 et
son fils Nicolas en 1218 : Jean de Menou
était chambellan de Charles VllI, en
1450; Philippe fut ambassadeur en
Espagne, chambellan du roi Louis XI,
et maitre d'hôtel de la reine Anne.
Jean de Menou chevalier de Tordre
du roi, fut g'ouverneur de Loches et
René-François, marquis de Menou,
maréchal de camp en 1748; Louis-Es-
mon, comte de Menou du Mé, occupait
le même grade en 1786.
Charles, fut lieutenant général et
gouverneur d'Acadie; Louis de Menou,
fut grand bailli de Saint-Jean de Jéru-
salem et gouverneur de son ordre;
Augustin-Roch de Menou, évèque de la
Rochelle en 1728; Maximilien-Louis-
Gaspard de Menou, baron de l'empire,
écuyer de TEmpereur, était général de
division en 1809.
Cette maison qui a compté encore
nombre de capitaines d'hommes d'ar-
mes, gouverneurs, chevaliers de Tordre
du roi, était représentée à la bataille
de Fontenoy par dix-sept gentilshom-
mes de son nom.
Elle compte encore actuellement en
dehors de la branche aînée, celles du
Mé, de Champlivault, de Billy et celle
établie en Périgord.
Elle fut admise aux honneurs de la
cour en 1769, 1784 et 1785.
De gueules^ à la bande d'or.
Sarah Surtees, veuve de Louis-Fréi
déric de Quéraogal de Villeguries est
décodée à Vkge de 71 ans en sa villa
du Châtelet, à Dinard, où ses funé-,
railles ont été célébrées vers le 15 juin.
Appartenant à une famille anglaise,
établie en France vers 1820, elle avait
épousé, en premières noces, M. Tan-
neguy du Châtel dont une fille, mariée
à M. de Villeféron ; et en secondes
noces avec M. de Quérangal dont elle
laisse deux filles : 1. N... de Quérangal
de Villeguries, veuve du comte Al-
phonse Dedons de Pierrefeu, capitaine
d'infanterie, décédé en 1889 ; 2. Yvonne,
célibataire.
La famille de Quérangal ou Kerangal
est ancienne en Bretagne, où elle pos-
sédait plusieurs seigneuries en Tévêché
de Saint-Brieuc. Hervé de Quérangal,
archer en brigandine, paraît dans une
montre de 1489. Elle a donné en 1745,
un alloué de Saint-Brieuc, député
agrégé de cette ville aux États de 1758 ;
un lieutenant de vaisseau, chevalier
de Saint-Louis en 1781, mort capitaine
de vaisseau.
If argent^ à Vaigle de sable^ perchée
sur une branche d'olivier de st^iople
fruitée d'or.
^W%^^N^S^%^%A^\^I^^S/%/'
MKvie- Louise- Athénhis Jullien de
Courcelles, marquise douairière du
Dresnay, est décedée à Paris vers le 20
juin, dans Thôtel même où son frère,
le comte de Courcelles, était mort le 3
mai dernier.
Elle était fille de Jean-Baptiste-Pierre
Jullien, chevalier de Courcelles, grénéa-
logiste ordinaire du roi et auteur de
V Histoire des pairs ^ etc. , et de Etienuette-
Elisabeth-Jeanne-Athénais-Ursule Pi-
cot de la Motte. Elle avait épousé Jo-
seph-Marie-Renaud, marquis du Dres-
nay, dont elle était veuve; elle laisse
de cette alliance : 1. Jean-Ambroise-
Benaud, marquis du Dresnay, ancien
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
394
-r de cavalerie, marié en 1854 à
- . eth du Fay de la Taillçe, dont :
/id-Ferdinand, comte du Dresnay,
" en 1883 à Marie-Louise-Fran-
r ifayand, et le vicomte du Dres-
•2. Rose-Catherino du Dresnay,
r.e en 1859, à Edouard, comte Le
•î-rde la Touche.
famille du Dresnay appartient à
j :eane chevaierie.de Bretag-ne. Ro-
'* «t Even du Dresnay paraissent en
iaus une montre de Tévêché de Tré-
.:: Louis- Ambroise-René, marquis
: suay, baron de Montrelay, ma-
. '. des camps et armées du roi, fut
i 1 du régriment de son nom, en
^-•. terre, en 1791 ; son fils aîné, Jo-
>tTuy, fut colonel de cavalerie.
tîe maison s'est alliée à celle des
:narck, de Cornulier, Le Borgne de
•vy, du Ck)ëtlosquet, de Kersau-
-. ie Kervenozaël, de Quélen, etc.
..e marquis du Dresnay a été admis
V honneurs de la cour le 22 décembre
"j: la comtesse du Dresnay, le 31
. 1788; la comtesse du Dresnay des
• 'ù^èj le 9 mars 1783.
l*'injr->nt^ à la croix ancrée et anillêe
vAe^ posée en ahime^ et accompagnée
i'siiullles de gueules 2 et î,
'avises : Crux ancora salutls; — En
' e^i/Ar,
• )ir pour la famille Jullien de
ircelles, les Bulletins de 1888, col.
■M. et de 1892, col. 305).
Itizur^ au lion (Vor^ lampassé et armé
j'eides.
.'''5eph-i?e/Kiî/<i, marquis d'Asnières
' la Chateigneraye, fils de Jean-Bap-
'*' - François - Auguste d'Asnières ,
' rquis d'Asnières de la Chateigne-
e et d'Hermessinde-Octavie-Hélène
*t? Xarbonne-Lara, est décédé à Paris,
- iemier représentant de sa maison,
'- :^2 juin, à l'âge de 64 ans.
11 avait épousé Jeanne-Alyde-Hen-
riette Le Maire de la Neuville, dont il
ne laisse pas de postérité.
La maison d'Asnières de la Cbatei-
gneraye, en Poitou, est trop connue par
son ancienneté, les hautes situations
qu'elle a tenu et ses grandes alliances,
pour qu'il soit nécessaire de les rappe-
ler dans cette courte notice.
Nous nous bornerons à dire qu'elle a
donné à une époque récente deux ma-
réchaux de camp, de nombreux offi-
ciers, des chevaliers de Saint-Louis, et
qu'elle fut admise aux honneurs de la
Cour en 1782 et 1783.
Jean d'Asnières, troisième du nom,
marquis de la Chateigneraye, etc., ma-
réchal des camps et armées du roi,
chevalier de Saint-Louis, gentilhomme
d'honneur de Mgr le comte d'Artois,
aïeul du défunt, épousa en 1784, par
contrat signé du roi et de la famille
royale, Armande-Catherine de Mont-
morin, fille de Jean-Baptiste-François
de Montmorin, marquis de Saint Hé-
rem, lieutenant général et chevalier
des ordres du roi, chef d'une ancienne
maison d'Auvergne, et qui vient de
s'éteindre depuis peu. Le marquis de
Montmorin Saint Herem comptait par-
mi ses ascendants directs Jeanne de
Bourbon, fille aînée de Jean II, comte
de Bourbon-Vendôme, époux dlsabelle
de Beauvau, et grandtante d'Antoine
de Bourbon père du roi Henri IV. Cette
ascendance illustre résultait du ma-
riage de François de Montmorin, gou-
verneur d'Auvergne, contracté en 1526
avec Jeanne de Joyeuse, petite-fille de
Jeanne de Bourbon, dont par consé-
quent le défunt marquis de la Chatei-
gneraye descendait également.
Le gouverneur d'Auvergne connu
sous le nom de Saint Hérem, qui, sous
Charles IX refusa d'exécuter les ordres
de la Cour contre les Huguenots de sa
province était aussi de ses ancêtres.
Le défunt avait eu un frère cadet
Hélie-Combaud d'Asnières, comte de la
395
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
Chateigrneraye, décédé sans alliance, il
y a plusieurs années.
Covpé, au 1 d'argent^ à la fasce ban-
dée d'or et de gueules^ qui est de Pons ;
au 2 d^ argent^ à 3 croissants de gueu-
les.
%/>/SAA/\4>^kA/%/V/W^/W%/«
Henriette-^nna-Charlotte du Bois de
Courval, duchesse douairière de Mar-
inier, est décédée à Paris le 23 juin, à
Tâgre de 78 ans.
Elle était fille d'Alexis-Charles-Guil-
laume du Bois, vicomte de Courval et
d'Anisy, etc., baron de l'empire, mem-
bre de la chambre des députés et du
conseil général de l'Aisne sous la Res-
tauration et d'Ariane Saladin de Crans,
sa seconde femme, et avait épousé le
29 décembre 1832, ^^r^rf- Philippe-
Ferdinand, duc de Marmier-Choiseul,
député de la Haute-Saône de 1845 à
1848, et député à l'Assemblée natio-
nale en 1871, décédé en 1873.
Elle a eu de ce mariagre : Hayna
Hugues-Çhilippe-Alexis, duc de Mj
mier, conseilbr général de la Hau
Saône, né le 13 avril 1834, marié
novembre 1856 à Louise-Coralie Le 1
rois, décédée sans postérité en 18^
remarié le 31 août 1865 à Margueri
Renée - Xavière de Moustier, doni
1« Françx)is-Raynald-Etienne, marqi
de Marmier, né en 1866, officier de c
Valérie; 2° Etienne,né en 1876; 3» Anr
née eu 1871.
(Voir pour la famille ducale de Ms
mier, le Bulletin de 1888, col. 623.)
De gueules f à la marmotte d^ argent
Devise : Pro patria vigil.
(Voir pour la famille du Bois (
Courval et d'Anisy, les Bulletins
1889, col. 364, et 1891, col. 551.)
D'argent^ à 3 farces (Tazur,
L. DE ROZEL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
La chàtellenie de Bain
et le marquisat de La Marzellière
(Suite)
Puis l'année suivante, le 24 juin, il
gratifia d'autres moines, ceux de Tab-
baye de Saint-Mélaine de Rennes, qui
possédaient en la paroisse de Bain une'
chapelle et un petit prieuré; il leur
donna un boisseau de farine de fro-
ment que lui devait de rente le meu-
nier du moulin de l'étang de Bain.
Un autre seigneur de Bain ne mon-
tra pas le même bon vouloir envers
les moines. Ce fut Pierre de Bain, che-
valier comme ses ancêtres « Petrus
Bayn miles » \ et les religieux av^
lesquels il eut différend furent les béu
dictins de Béré que nous connaissoi
déjà.
Ce Pierre de Bain jouissait à Ch?
teaubriant d'une part des revenus d
l'impôt appelé cow^wm^; il semble qu
ce privilège avait été accordé par I
baron de Chàteaubriant à Senebrun d
Bain, car cette portion des coutumes d
Chàteaubriant est appelée ailleurs
• Costuma domini Senebrini de Bain,
Quoi qu'il en soit, les moines du prieur
de Béré étaient en possession de pren
dre la dîme de ces coutumes, mai;
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
398
'-'îTe de Bain les empêcha de lever
-t;e dîme sur la portion de revenu qui
: appartenait. Bien plus, il prétendit
. AT dans, le prieuré de Béré un droit
procuration ou de gîte une fois Tan
: un droit de breuvage a potura i
iir ses chevaux, toutes les fois qu'il
A plairait de les y envoyer. Les reli-
_"ux refusèrent de se soumettre à ces
\:;:,''ences que rien ne justifiait. Pour
; veng-er, Pierre de Bain fit une ex-
iriion à Châteaubriant et causa de
.rinds dommages au prieuré de Béré
: au bourg qui en dépendait. Cette
•nrluite lui valut d'être excommunié.
Enfin, mieux conseillé, le seigneur
.^ Bain reconnut ses torts; il rendit
1 i\ moines de Béré la dîme qui leur
ipartenait, et reconnut qu'il n'avait
::oit chez eux ni à son logement, ni
î breuvage de ses chevaux ; en retour
\hhé de Marmoutiers, de qui dépen-
i^iit le prieuré de Saint-Sauveur de
j-'fré, le fit absoudre de l'excommuni-
hlion qu'il avait encourue et le tint
: litte de la réparation des dommages
,u il avait causés et des arréages qu'il
1 vait(l).
Tels sont les seuls seigneurs de Bain
:e la maison de ce nom que nous con-
naissions; nous allons voir tout à
heure que, vers la fin de ce même
reizième siècle, la seigneurie de Bain
"î-ut passée entre les mains des sei-
gneurs de Châteaubriant.
Cependant, la famille de Bain n'était
V'jint complètement éteinte, semble-t-il.
Xuus voyons, en effet, vers 1400,
l'atry II, sire de Châteaugiron, épouser
Valence de Bain, dame de Poligné.
Cette dame était bien du même sang
iiie les seigneurs de Bain qui précèdent,
car, se trouvant en 1408 • garderesse
les joyaux de la duchesse de Bretaigne t
^Ue donna une quittance scellée de ses
arraes qui nous a été conservée ; or, ce
i'>*au porte le même blason qu'avait
It Arch. dép. de la Loire- Inférieure, II, 113.
Pierre de Bain en 1199, c'est-à-dire
• losange d'argent et de gueules (1) ».
Nous ne savons rien par ailleurs des
ascendants de cette dame qui était
peut-être issue de quelque cadet de la
maison de Bain.
Dans le dernier quart du treizième
siècle la seigneurie de Bain nous
apparaît entre les mains des barons de
Châteaubriant, sans que nous sachions
comment s'était opérée cette trans-
mission ; voici du moins les preuves
du fait :
En 1281 j Geoffroy V, baron de Châ-
teaubriant fit un échange avec les moi-
nes de Béré. Or, ceux-ci lui abandon-
nèrent entre autres choses, le droit de
dîme qu'ils levaient sur la coutume de
Senebrun de Bain à Chfiteaubriant (2).
Il fallait donc que le sire de Château-
briant fût rentré en possession de la
coutume entière de sa seigneurie, car
s'il y eût eu un autre seigneur de Bain
que lui même à cette époque, les moi-
nes n'eussent pas vraisemblablement
renoncé à leur droit en faveur d'un
seigneur étranger à la famille qui
jouissait depuis près de deux siècles
de cette portion de coutume.
Six ans plus tard, Geoffroy IV, ba-
ron de Châteaubriant, fit un échange
encore plus significatif; ce fut cette
fois avec les moines de l'abbaye de
Sainte-Melaine qui possédaient, comme
nous l'avons dit, le petit prieuré de
Bain. Ces religieux abandonnèrent à
Geoffroy tout le domaine et toutes les
rentes de leur établissement à Bain,
ainsi que tous leurs droits sur les hom-
mes de leur fief, en un mot tout le
temporel, sauf les dîmes du prieuré;
en échange Geoffroy assura à Tabbaye
(1) D. Morice : Preuv, de V Histoire de Bret,
II, 810.
(2) On a cru parfois qu*ll s'agissait ici d'un
Senebris de Bain encore vivant, mais il parait
plus probable que cette coutume « costuma
Senebrini de Bain » tirait simplement son nom
de celui auquel elle avait été donnée^ commç
nous Pavons dit précédemment.
399
LE BULLETIN HÉRALDIQUE QE FRANCE
400
de Saint-Melaine une rente de 32 li-
vres (environ 3,000 francs de notre
monnaie actuelle), savoir : « *^0 1. sur
l'impôt appelé taille de Bain et 40 sols
sur la cohiie ou halle de cette ville (1). »
L'évèque de Rennes vint lui-même à
Bain pour approuver cet échange, le
vendredi après la Saint-Vincent, 1287,
et le duc de Bretagne Jean II le con-
firma h son tour deux ans après.
N'est-il pas évident que Geoffroy VI
de Châteaubriant, agissant seul dans
cette circonstance et disposant à son
gré des revenus de la seigneurie de
Bain, en était bien le possesseur ?
A partir de cette époque et jusqu'en
1543, les barons de Châteaubriant
jouirent de la châtellenie de Bain ; par
suite, cette seigneurie n'a point pen-
dant tout ce temps d'histoire particu-
lière. A peine en est-il fait mention çà
et là dans les annales de la baronnie
de Châteaubriant dont elle devient un
membre. Ainsi, en 1448, Bain est con-
fisqué, par ordre du duc de Bretagne,
à la suite de l'emprisonnement du
prince Gilles de Bretagne, baron de
Châteaubriant; le môme sort lui est
réservé en 1484, lorsque la dame de
Châteaubriant, Françoise de Dinan,
cabale contre le duc François II; mais
dans les deux cas, la colère des ducs
s'apaise assez vite et les barons de
Châteaubriant rentrent bientôt en pos-
session de toutes leurs seigneuries,
celles de Bain comprise. Voici, du reste,
la liste des barons de Châteaubriant
possesseurs de la seigneurie de Bain :
Geoffroy V de Châteaubriant f 1284,
Geoffroy VI de Châteaubriant f 1301,
Geoffroy VII de Châteaubriant f 1336,
Geoffroy VIII de Châteaubriant f à
la bataille de la Roche-Derrien en 1347,
Louise de Châteaubriant, femme de
Guy XII, baron de Laval ; elle mourut
en 1383 et avec elle s'éteignit la bran-
die aînée de la maison de Château-
briant,
Charles de Dinan, arrière^neveu de
Louise de Châteaubriant, hérita d'elle,
'i 1418,
Rolland de Dinan, -J- 1419; son frère
et successeur, Robert de Dinan, se fit
cordelier à Saint-Martin dans la forêt
de Teillay en 1428,
Bertrand de Dinan, f 1444,
Françoise de Dinan, enlevée d'abord
par Gilles de Bretagne, puis mariée Ji
Guy XIV, comte de Laval, 1 1500.
François de Laval, -\ 1503,
Jean de Laval, l'un des plus grands
seigneurs de son temps, lieutenant g-é-
néral pour le roi en Bretagne, f 1543.
Ce fut le dernier baron de Château-
briant, seigneur de Bain.
L'immense fortune de Jean de Laval
fut après sa mort jetée à tous les vents,
car il ne laissait point d'enfant et il
avait disposé de son vivant d'un grand
nombre de ses seigneuries. Pendant
que le connétable Anne de Montmo-
rency recueillait la baronnie de Châ-
teaubriant, Philippette de Montespe-
don (1), arrièrç petite-fille de Charles
de Dinan, baron de Châteaubriant, hé-
ritait de la châtellenie de Bain.
{A suivre), (Revue histor, de FOue&t,)
(1) FiUe de Jôachira de Montespedon et de
Renée de la Haye, dame de Passavant, de Chc-
mille et de Mortagne.
Paris, le 30 juillet 1892.
Le Directeur-Gérant : L. de La ROQUE.
(1) • Mdeltcet liiginta libras super lalliam de nprirnrnr
Buyn el gvadraginta sotidos super redditm cohue 1 "''**>'''"'■•
de Bayn • (Cartul Sancti JUelanii, 134). |
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et financée de la Généralité de Caen.
Publiée « in extenso » pour la première fois
par un membre de la Société des Antiquaires de
Normandie, d'après d'anciens manuscrits de la fin
du xwf siècle. — En deux volumes in-8% for-
mant ensemble 880 pages, avec préface, notes
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sons parues en 1891. Il sera fait une notable réduction sur le prix des années
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Publié d'après les documenls ofûciels
Par MM. Louis DE LA ROQUE et Edouard DE BARTHÉLÉMY
DeuaAhme édiiion, conforme à la première.
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BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
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REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Paralmmaïkt tous le« XMkolm
B0D3 LA DIHECTION
H. LOUIS DE LA BOQUE
^'Xiat, ancien Rédacteur à la Gazette de France, Auteur de i'Armoriat de la NobleiSê dé
Languedoc, du Catalogue des GenlUshùmmet, etc.
PARIS
ADMINISTRATION DE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
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BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées à M. Louis de La Roque^
directeur, 56, quai des Orfèvres, à Paris.
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BULLETIN HÉRALDIQUE
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REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Cinquième Volume. — (Nouvelle série) — Juillet 1892
SOMMAIRE
•hmiÊRE Partie : Catalogue des généraux Français, connélables, maréchaux de France, lieu-
i^-nants généraux, maréchaux de camp (suite). — Armoriai de la généralité d'Orléans, 1696-
ITOi, d'après les manuscrits de Ja Bibliothèque nationale, cabinet des titres (suite).
j; xifcME Partie : Notices généalogiques: Durey deNoinville; Ponlbrianl; Bégouen, cor-
rection ; Cholel, addition ; Tristan, addition et correction. — Notes d'Elat-civil nobiliaire :
Mariages et décès du mois de juillet 1892 et rappel des mois précédents.
\y isibME Partie : Variétés, Bibliographie, Chroniques : La chàtelleuie de Bain et le marquisat
*\ii la Marzellière (suite et fin). — Avis a nos abonnés.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉxNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Maréchat X DE France
(Suite)
1418
• Claude de Rochefort.
Claude de Beauvoir, sgr de Chastel-
iix, deBourdeaux, de Mont Saint-Jean,
le Baserne, de Basoches et de Coulan-
;res, vicomte d'Avalon, suivit toute sa
'. i»? le parti des ducs de Bourg-ogne,
•i «nt il était né sujet; conseiller et
.'Lambellaii du duc Jean en 1409, gou-
verneur du Nivernais, qui appartenait
aux ducs de Bourgogne, puis de Man-
tes, Pontoise, Meulan et Poissy, en
1417, fut fait maréchal de France le 2
juin 1418, gouverneur de plusieurs
châteaux et forteresses, tant en Brie
qu'en Bourgogne, en 1419, puis envoyé
du roi en Guyenne ; à son retour il fut
capitaine-général de la ville de Saint-
Denis ; il fut désappointé de sa charge
de maréchal le 22 janvier 1421.
Il continua ses services des ducs de
Bourgogne et du roi d'Angleterre, et
mourut en mars 1453.
Il était fils de Guillaume de Beau-
403
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
404
voir, sgr de Bôurdeaux, d'Aulcerre, de
Chastellux, de Basoches, de Marig-ny,
etc, conseiller et chambellan du duc
de Bourgogne et de Jeanne de Saint-
Vérain; il ép, 1® Alix de Torcy, dame
de Mont Saint-Jean, de Baserne et du
Val d'Antigny ; 2«> Jeanne de Longwy ;
3® Marie de Savoisy, qui porta à son
mari la terre de Coulanges. Il n'eut
des enfants que de sa troisième femme,
d'où sont venus les sgrs de Chastellux
et de Coulanges.
Claude de Beauvoir, sgr de Chastel-
lux d'où sont sortis les comtes de Chas-
tellux et les ducs de Rauzan, soutint
avec valeur le siège de Crevant contre
le connétable d'Ecosse en 1423 et ac-
quit ainsi pour lui et sa postérité le
droit d'entrer à l'Eglise-cathédrale
d'Auxerre, d'y prendre séance en qua-
lité de premier chanoine honoraire,
répée au côté, revêtu d'un surplis,
Taumusse sur le bras, dans la première
stalle, tenant un faucon sur le poiug;
il avait aussi le droit pour lui et ses
descendants de siéger aux assemblées
du chapitre, en considération du ser-
vice rendu à l'Eglise d'Auxerre en lui
remettant la ville de Crevant qui lui
appartenait.
Ce droit s'est exercé jusqu'au milieu
du xviii® siècle par le comte de Chas-
tellux brigadier des armées du roi,
capitaine des gendarmes de Flandre
qui a pris possession de sa dignité le
2 juin 1732, succédant à sou père Cé-
sar-Philippe de Chastellux qui y avait
été reçu (V. le Mercure de France de
juin 1732, page 1248).
Claude de Beauvoir eut un frère,
Georges de Beauvoir ot de Chastellux,
qui fut amiral de France.
D'azur, à la bande d'or^ accompagnée
de sept hillettes de même^ 4 en chef, S en
pointe^ mises en or le.
1418
Jean de Villierâ, sgr de l'Isle-Adam
et de Villiei*$ le Bel^ conseiller et cham-
bellan du roi, prisonnier des Anglais
au siège d'Harfleur en 1415, maître des
eaux et forêts en Normandie, prit le
parti du duc de Bourgogne et s'empara
avec lui de Paris, en mai 1418; il se
trouva à l'horrible massacre qui s'y
commit. La destitution de plusieurs
grands officiers par ce duc le fit pour-
voir d'une des charges de maréchal de
France à la place du sgr de Boucicault,
le 14 juin 1418; destitué de sa charge
par le duc d'Exeter en 1421. Le duc de
Bedfort lui confia diverses missions
militaires en Picardie, puis le nomma
capitaine du château de Compiègne, à
la place de Béraud de Monferrand ; le
duc de Bourgogne le fit capitaine du
Louvre en 1428, gouverneur de Paris
et chevalier de la Toison d'Or.
Le 2 mai 1432, le duc de Bedford le
rétablit dans sa charge de maréchal de
France. En 1435 il rentra au service
du roi Charles VII et prit Pontoise
sur les Anglais ; il facilita la reddition
de Paris au roi en 1436.
Il accompagna le duc de Bourgogne
à Bruges et fut tué dans une sédition
populaire le 22 mai 1437.
Il était fils de Pierre de Villiers II,
sgr de risle-Adam et de Valmondois,
chambellan du roi, et de Jeanne de
Chatillon; il ép. Jeanne, héritière de
Vallengoujart. Son fils Jean et son pe-
tit-fils Philippe de Villiers de Tlsle-
Adam, furent grands-maîtres de l'Ordre
de Saint-Jean-de-Jérusalem.
D^or, au chef d'azur chargé d*un dex*
trochère revêtu d^un fanon d^hermine^
brochant sur le tout.
1418
Jacques, sire de Montberon, sénéchal
d'Angoumois, chambellan du roi et du
duc de Bourgogne, fut souvent employé
dans les guerres de Gascogne sous le
maréchal de Sancerre; il embrassa le
parti du duc de Bourgogne et du roi
d'Angleterre et fut fait maréchal de
France à la place du sire de l'Isle-Adam,
4^1
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
406
s.TtHé prisonnier le 27 juillet 1418,
i iis il n'exerça pas long-temps cette
\ar?re, en ayant été lui môme destitué
:r22 janvier 1421 ; il mourut en 1423.
Il était fils de Robert VI, sire de
" jDtberon, en Ang^oumois, et de Yo-
ntle de Mastas, dame de Boissec ; il
;'. Marie de Maulevrier (fille de Re-
jv,\à et de Béatrix de Craon); fut héri-
yr par sa femme des baronnies de
\Unlevrier et d'Avoir, après la mort
> Jean de Maulevrier, son beau-frère.
La branche aînée de cette maison
:iit avec Jacquette de Montberon,
rouu? d'ArcLiac, mariée le 27 juin
: oS avec André de Bourdeille, baron
- la Tour Blanche, pannetier ordinaire
:i roi, d'où sont venus les marquis de
3 lurdeille.
Les autres branches de cette maison
:it connues sous le nom de P barons
-Mortagne et d'Avoir; 2® Sgrs de
Foatûines et de Chalandray ; 3° Sgrs
. Auzances ; 4" Sgrs de Beauregard ;
et une branche légitimée dite de
:jir;voye, dont la jonction avec les
irocédeates n'est pas indiquée, qui a
i luaé le vicomte de Montberon et le
^'^jte de Montberon, lieutenant-g-éné-
'^\ en 1677, chevalier des ordres du roi
; ère de: Charles-François- Anne, dit le
lEarquis de Montberon, brig-adier des
■.rméeâ du roi, mort à Ulm en 1704
aos être marié, et Marie de Montberon,
variée en 1689 à Charles-Eugrène-
! aa-Domînique de Bonnières, comte
■'■t Souastre, en Artois.
hcarteléf aux ï et 4 fascé d'argent et
• ':«r; aux 2 et 3 de gueules,
1419
' Jean d'Orléans ou Louis d'Orléans,
^?lou Le FéroD, qui confond le fils avec
■•^ jKTe, comte de Dunois et de Longue-
^iHe, grand chambellan.
1421
Gilbert Motier III<» du nom, sgr de
a Fayette, d'Ayes, de Pontgibaut, de
Nebouzac, de St-Romain, de Monteil«
Gelat, de Champestières en partie,
chevalier, conseiller et chambellan du
roi ; servit en 1412 sous le duc de Ne-
mours, qui le chargea de défendre avec
Lautrec la place de Bologne contre les
Vénitiens; suivit le duc de Bourbon
au siège de Soubise, reprit Compiègne
en 1415; ce prince le choisit pour son
lieutenant général en Languedoc et
duché de Guyenne, 1415 ; le dauphin
Charles se l'attacha et le nomma bailli
de Rouen en 1417, et le nomma son
lieutenant et capitaine général en
Lyonnais et Maçonnais, puis gouver-
neur de Dauphiné, 1420; maréchal de
France le 20 mai 1421, après la mort
de Boucicaut; battit les anglais a
Baugéle 22 mars 1422; prit part au
siège d'Orléans; accompagna le roi
Charles VII à son sacre à Reims le 17
juillet 1429; fut sénéchal de Beaucaire
et de Nîmes 1439, gouverneur de Tou-
louse 1441 ; eut une grande part à l'é-
vacuation de la Normandie par les an-
glais, et partagea avec les généraux
de Charles VII la gloire d'avoir chassé
les anglais de France. Il mourut le 23
février 1463, et fut enterré dans l'é-
glise de l'abbaye de la Chaise-Dieu, en
Auvergne.
Il était fils de Guillaume Motier, sgr
de la Fayette et de Marguerite Brun
du Peschin, dame de Pontgibaut. Sa
descendance, qui s'est éteinte de nos
jours, avait fait les branches des sgrs
de Saint-Romain, de Champestières et
des barons de Wissac.
De gueules^ à la bande cTor, à la bor^
dure de vair,
1422
* Tanneguy du Chatel, chambellan
du roi, prévôt de Paris.
Antoine de Vergy, comte de Damp-
martin, sgr de Champlite et de Rigney,
conseiller et chambellan du roi Charles
VI, gouverneur de Champagne et de
Brie, chambellan du duc de Bourgo«
407
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
4(»
gne, qu'il suivit à son entrée dans
Paris en 1417; nommé maréchal de
France le 22 janvier 1422, par le roi
d'Angrleterre régrent de France; puis
crpitaine général et gardien des du-
chés et comtés de Bourgogne et de
Charolais ; créé chevalier de la Toison
d'or en 1430, mourut le 29 octobre 1439.
Il était fil» de Jean III de Vergy, dit
le Grand, sénéchal, maréchal et gou-
verneur de Bourgogne et de Jeanne de
Chalon; il ép, 1« Jeanne de Rigney,
fille et héritière de Hugues, sgr de
Rigney et de Frolois, sénéchal du
comté de Bourgogne; 2® Guillemette
de Vienne, fille de Philippe, sgr de
Persan et de Rolland, et de Philiberte
deMaubec; sans enfants de ces deux
mariages.
De ffveuleSf à trois quintefeuilles d*or^
2 et î.
1422
Jean de la Baume, comte de Montre-
vel, en Bresse, sgr de Valufin et de
l'Abergement, conseiller et chambel-
lan du roi» commanda les troupes du
duc d'Anjou à la conquête du royaume
de Naples et de Sicile, reçut en récom-
pense le comté de Cynople en Calabre,
1383, suivit le duc de Savoie dans la
guerre contre les Valaisans ; fut échan-
son, conseiller et chambellan du duc
de Bourgogne qu'il suivit en Flandre
contre les Liégeois ; commanda la ville
et le château de Meaux ; fut garde de
la pré voté de Paris en 1420, puis cham-
bellan du roi et gouverneur de Paris ;
maréchal de France le 22 janvier 1422.
La terre de Montrevel fut érigée pour
lui en comté par le duc de Savoie le 26
décembre 1427; il mourut en 1435.
Il était fils de Guillaume de la
Baume et de Constantine Aleman,
dame d'Aubonne, sa seconde femme,
fille de Hugues, sgr de Valbonnais et
de Sibille de Chateauneuf.
Il ép. en 1384, Jeanne de la Tour,
fille unique de Antoine, sgr de la Tour
d'Illeins, en Suisse, et de Jeanne de
Villars. Sa postérité a formé les brai.
ches des comtes de Moutrevel ; de?
bâtards de la Baume, sgrs de Micher \
et d'Esté ; des derniers comtes de Mou
trevel, (issus de Guy, sgr de la Ro^th»
du Vanel et de Jeanne de Lout»'v\ ,
qui a donné un second maréchal ilt
France, chevalier des ordres du nû,
mort sans enfants en 1716 ; brandi-
éteinte en 1719; et la branche ih:>
marquis de Saint Martin, issue de lu
précédente.
Li'or^ à la vivre d'azur mise en band .
1423
Amaury, sgr de Sévcrac, de Belcair».'
de Chaudes - Aiguës, sénéchal kW
Quercy ; il fit dans sa jeunesse la cam-
pagne de Flandre avec le comte d'Ar-
magnac, visita les Lieux Saints et alla
à son retour en Lombardie avec le
même comte d'Armagnac qui Taynit
fait son maréchal ; prit part uu\
guerres de Guienne contre les angiais ;
sénéchal de Rouergue et de Quercy ( n
1410. Après la bataille d'Azincoiiit,
en 1415, il commanda ravant-gar(U\
des troupes du comte d'ArmagiuNi
contre les Anglais, en Normandie ; il
fut nommé maréchal de Franc? en
1423 (le 1" février 1424); lieutenant-
général du roi en Maçonnais, Lyonnais
et Charolais en 1426, périt en 14*27,
assassiné par le comte de Pardiac.
Il était fils d'Alzias de Séverac et lie
Marguerite de Capendu, dame de »^;i-
lelles ; il ép. Souveraine de Solagt's.
dont il n'eut pas d'enfants.
Uaryent^ à quatre liais de gueuk .s.
1427
Jean de Brosse, sgr de Sainte Sévèro,
de Boussac, dlluriel et de la Péroux»,
conseiller et chambellan du roi, maré-
chal de France en 1427, se signala \\ la
prise d'Orléans et à la bataille de Paray
en 1429, assista au sacre du roi a
Reims, et fut nommé lieutenant-gêni-
ral du roi au delà des rivières de Seine.
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
410
V:irne et Somme, en 1430. Le roi lui
r: Joa de la terre deMoucy, confisquée
-;:r le sgr de Trie, qui avait pris le
;'.rti des Bourguignons. Il mourût en
.4-3. Il fut connu sous le nom de
• . .:v<"lial de Boussac.
L ' maréchal de Boussac tua le favori
0* Charles VII, Le Camus de Beaulieu.
Il tHait fils de Pierre de Brosse, sgr
'^ Houssac et de Sainte Sévère et de
Mar^ruerite de Malleval ; il ép. Jeanne
. Xaillac.
Jt^m son fils avait eu pour curateur
.'t?ui de Bretagne, comte de Penthiè-
• "\ il épousa eu 1437 î^icole de Blois,
^ -nintesse de Limoges puis comtesse
'. iVnthièvre, fille unique de Charles
.• iriois ou de Chastillon, dit de Bre-
* -lie, baron d'Avaugour et d'Isabeau
.i Vivonne, et petite fille de Jean de
l.'.^îagne, à la condition que leur pos-
*t riîé porterait le nom et les armes de
T'
^tas'ne.
'laudine de Brosse, née de ce maria-
-^. ép. Philippe II duc de Savoie
;riïice de Piémont, comte de Genève.
La postérité du maréchal de Boussac
rliiit avec Jean de Brosse, dit de Bre-
*'.j-ue, qui épousa Anne de Pisseleu
:i.le d'honneur de Louise de Savoie,
i ichesse d'Angoulème, mère de Fran-
'is P'), qui fut sous le nom de du-
;lje.>se d'Etampes, la maîtresse de
/rançois I®^ C'est pour lui que le
c iiité d'Etampes, qui lui avait été
imné par le roi, fut érigé en duché
; ar lettres du mois de janvier 1536 ; la
.ironie de Chevreuse fut érigée en
«liiché pour lui et pour sa femme en
V-A'y. Il mourut sans enfants, en 1564.
hazur^ à trois gerbes ou brosses cTor^
■i'-rs de gueules.
' Pierre de Brosse, sgr de Boussac
•t «le Sainte- Sévère, que Ton doit con-
:Mndre avec son fils Jean de Brosse. Il
Cy a eu qu'un seul maréchal dans
^^tte famille.
1429
Gilles de Laval, sgr de Raiz ou Raitz^
et Retz, de Blazon, dln grande et de
Chantocé, conseiller et chambellan du
roi, se signala dans les guerres de
Charles VII, contribua, en compagnie
du comte de Dunois, à faire lever le
siège de Lagny aux Anglais en 1431.
Il était maréchal de France, sous le
nom de maréchal de Raits, avant le
21 juin 1429. Convaincu de magie il
fut brûlé à Nantes par ordre du duc de
Bretagne en 1440.
11 était fils de Guy de Laval II, sire
de Raiz et de Marie de Craon; il ép.
Catherine de Thouars, dont il n'eut
qu'une fille, Marie de Laval, dame de
Raiz, mariée P à Prégent de Coëtivy
sgr de Taillebourg ; 2" à André de La-
val, sgr de Lohéac, qui fut amiral et
maréchal de France.
D'or^ à la croix de sable.
1439
André de Montfort de Laval et de
Lohéac, chevalier de l'ordre du roi,
prit part aux guerres de Charles VII,
il était amiral de France lorsqu'il aban-
donna cette charge pour prendre celle
de maréchal en 1439; il fut connu sous
le nom de maréchal de Lohéac. Louis
XI lui rendit plus tard la charge d'a-
miral avec le collier de Saint -Michel
en 1469; il mourut en 1486.
Il était le second fils de Jean de Mont-
fort et de Lohéac, sgr de Kergorlay
et de Anne de Laval, fille unique et
héritière de Guy XI de Laval et de
Jeanne de Laval à condition que son
mari et ses descendants porteraient les
noms, cris et pleines armes de Laval ;
il ép. Marie de Laval dame de Raiz et
mourut sans enfants.
D^or^ à la croix de gueules chargée
de cinq coquilles d^ argent et cantonnée
de 16 alérions d'^azur 4^ 4^ 4 et un lam'
bel sur le tout. (A suivre,)
411
LB BULLETIN HâRALDIQUB DE FRANCE
41!
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
1606 - 1701
d'après les manuscrits de LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suite)
273 à 274. A expl. pi. ampl.
275. N.... femme de N... de laMothe,
écuyer, seigfneur de Baigneaux :
D^az, à la bande éCarg. accomp, de 6
hillettes d*0}' posées en bordure.
276 à 279. A expl. pi. ampl.
280. Cristin de Gravelle, conseiller du
roi, lieutenant particulier, assesseur
au bailliage et siège présidial de Char-
tres:
D*az, au chevr. Sor^ accomp» de 3
croissants de même 2 et î,
281. A expl. pi. ampl.
282. N.... de Ganeau, chanoine de
rég. cathédrale de N.-D. de Chartres:
Ifaz, au chevr. éCor accomp. de 3 épis
de blé de même Setl,
283. Joachim David de Mpncelave,
prieur curé d'Ouarville :
Z)'ajr. au chevr. d'or^ accompagné de
3 harpes de même 2 et î.
284. A expl. pi. ampl.
285. Michel Beuvrier, écuyer, sgr de
Hauville, maréchal des logis de feue
Mlle d'Orléans :
Ifarg. à 2 oiseaux de proye d'az, en
eheff chaperonnés de gu, et au chevron
aussi d*az. en pointe.
286. Jusque et compris 295. A expl.
pi. ampl.
296. François Divry, prestre, curé de
la chapelle d'Ouainville :
D^az. au chevr. d^or^ accompagi de 3
et. de même 2 et 1.
?97 à 301. A expl. pi. ampl,
302. François de Normandin, écuyer||
sgr d'Orfins :
De gu, d une grille éCarg,
304 à 305. A expl. pi. ampl.
306. Feu Hercule de Boisclair, che-
valier, seigneur de Maschery, suivaut
la déclaration de Charlotte de Bcaulieu,
sa veuve:
D'arg. à six croix de sable, posées 3^
2etl.
307. A expl. pi. ampl.
308. Charles de Gravelle, bailly de
la Louppe.
D'az, au chev. d'or, accomp. de S
croissants de même^ 2 et 1,
309. Jusque et compris 344. A ex])!,
pi. ampl.
345. Jean de RouUin, prestre, cun^
de Saint- Pierre d'Espernon :
JScarteléy aux î et 4 d*az, au croissait f
d*arg. accomp, de 3 coquilles d'or 2 et / ;
aux 2 et 3 contrecartelé aux i et 4 de
gu. dune tourd'arg. maçonnée de sa. ;
aux 2 et 3 émargent, à une fasce d*azur,
346. A expl. pi. ampl.
347. Nicolas Mahon, prestre, curé de
Danmarie :
D^az. au navire d'arg. avec ces mots
en chef, en caractères d'or : Deo Ducr,
348 à 345. A expl. pi. ampl.
356. N...dePoiret :
D^or^ à une croix alai%ée emmancJn''^
d^arg. et de gu. cantonnée de 4 UHes ri-
léopard de sa. lamp. de gueules.
357. A expl. pi. ampl.
358. Gaston de Tranchellion, écuy«^r.
413
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
414
<"i;rneur de la Peruche et de Pon-
Le gu,j au lion dCarg, percé d'un poi*
' ard de même.
359 à 379. A expl. pi. ampl.
380. Feu Marc- Antoine Le BouUeur,
suivant la déclaration d'Antoinette du
ivrron, sa veuve :
Uaz.^ au chevr. doraccomp. en pointe
de 3 hes€tnts de même^ enchaînés darg,
381. A expl. pi. ampl.
392. Georges de Saillans. seigneur
de Bouglainval :
Uaz, à la fasce dor^ ch. de 3 croiêet-
'.'V de sa, et accomp, de 3 têtes de butor
arrarhées d^or^ posées en pal, 2 et 1.
393 à 400. A expl. pi. ampl.
SUIVANT l'ordre DU REGISTRE 2*
1. A expl. pi. ampl.
2. Louis Ck>ntest de Mandeville :
I)e gtt,^ au cheval gai et galopant d^or;
iH chef aussi d'or,
3 à 31. A expl. pi. ampl.
32. Jean d'Escrones, écuyer, sieur
du Mesnil :
Uarg,^ à 6 annelets de gu. 3^ 2 et 1,
33. à 36. A expl. pi ampl.
39. Claude de Bayon, écuyer, sgr de
Forges, l'un des deux-cents chevau-
>irers de la garde ordinaire du roi :
De gu.^ à une fasce dor^ accomp, en
chef d'une tête de léopard de même, et
zii pointe de 3 annelets entrelacés^ aussi
dor,
38. René de St-Cosme, écuyer, sgr
de Durandière :
D'ajr.^ à 3 fusées d'or 2 et 1, surmon^
tées en chef dun lion de même, lamp. et
'irmê de gu.
39 à 41. A expl. pi. ampl.
42. François de Menars, capitaine
des chasses :
D'arg., à 3 lozanges daz,
43 à 46. A expl. pi. ampl.
47. Nicolas de Pronsard, écuyer, sgr
de la Hilière :
D'az,, au chevr. d'or, accomp. de 3
têtes de puce lies au naturel, posées de
front 2 et ï.
48 à 50. A expl. pi. ampl.
5 1 . Philippe de Belloy, escuyer, sgr
d'Onnemain :
B'az., à un double fer de moulin
d'arg.
52. A expl. pi. ampl.
53. Charlotte de la Louppe, veuve
d'Ant«)ine Le Boulleur, chevalier, sei-
gneur de la Oalabrière :
Z)'az., à Véx^ervier darg. chaperonné
de gu.
54. A expl. pi. ampl.
55. N.... deCerisy, écuyer:
Le gu. d 10 annelets darg, 4, 3, 2
et 1.
56. Angélique de Rimbert, fille da-
moiselle.
Be gu., au chev. d^or, chargé de 3
m^rlettes de sa.
57. Anne de Baudouin, veuve d'Eléo-
nor de Challes, sgr de Chanseuille :
B'azn^ au chevr, d'^or accomp. de 3 an-
neleis darg» 2 et î.
58. A expl. pi. ampl.
59. N... de Fontenay de Telîgny,
damoiselle :
D'arg,, à 2 lions lêopardés de sa, coU'
ron. lamp. et armés de gu.
60. 61. A expl. pi. ampl.
62. Edmond-François Le Sueur, che-
valier, seigneur de Yaupenteau :
De sa.f à 2 fasces darg.
415
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
416
63. Jacques-François de Comargon,
chevalier, seigneur de Méréglise :
D'or^ à 3 cannettes de sable 2 et i.
64, 65. A expl. pi. ampl.
66. N... de Fontenay de Teligny,
damoiselle :
D'arg,^ à 2 lions léopcirdés de sa.
lamp, et armés de gu,
67. Pierre de Piguerre, écuyer, sieur
de Loinville :
D*az.^ à 3 épis d'or 2 et 1.
68. 69, 70. A expl. pi. ampl.
71. Louise de Gravelle, veuve de
Louis des Ligneries, chevalier, sei-
gneur de Beauvais :
Ecartelé, aux î et 4 d'or au lion de
sa. lamp. et armé de gu.; aux 2 et 3
d'or^ fretté de sa,
72. Charlotte-Judith de Prunelay,
femme de Louis de Villereau, écuyer,
seigneur de Genouville :
De gu.y à 6 annelets d'or 3, 2 et !•
73. A expl. pi. ampl.
74. François Viole, écuyer, seigneur
du Houssay :
De sa.^ à 3 chevr. darg.
SUIVANT l'ordre DU REGISTRE 1«'
DES COMMUNAUTÉS
6. A expl. pi. ampl.
7. L'abbaye Royale du lieu de Notre
Dame de Romorantin, ordre de St-Ber-
nard:
D^az^. à 2 et, dor ; au chefmantelé de
même.
8. A expl. pi. ampl.
9. Le Prieuré de Coulomiers :
D^az,^ au lion darg. cour, dor, lamp,
et armé de gu.
10. Jusque et compris 35. A expl. pi.
ampl.
BEAUGENCY
SUIVANT l'ordre DU REGISTRE 1«»*
6 à 14. A expl. pi. ampl.
15. Jacques Dorval, écuyer, sgr de
Doublainville :
Partie de gu . et d^or^ à 5 chevrons de
Vun en Vautre.
16. Jusque et compris 60. A expl. pi.
ampl.
SUIVANT l'ordre DU REGISTRE 1«
DES COMMUNAUTES
2. Le corps des officiers de rElectiou
de Beaugency :
D^az.^ à 3 fleurs de lys dor 2 et i,
avec cette légende autour : Election de
Beaugency.
3. Le corps des officiers de la prévoté
Royale de Beaugency :
D'az.^ a 3 fleurs de lys dor 2 et 1^ et
un lamàel de 3 pendants darg. posé en
chef.
4. Jusque et compris 26. A expl. pi.
ampl.
27. L'abbaye de Notre-Dame de Beau-
gency, ordre de Saint Augustin :
Echiq. daz. et dor^ à une fasce de
gu, broch. sur le tout.
CHARTRES
SUIVANT l'ordre DU REGISTRE l®»*
101. Guillaume de Frebourg, écuyer,
seigneur de la Hauderie :
D'az., à 3 aigles épL dor^ 2 et 1.
102. François du Val, écuyer, sei-
gneur de Boiiin-Dessus :
D^arg. à la bande de gu.
103. A expl. pi. ampl.
104. Gillet Cannailles (Canailles),
marchand bourgeois de la ville de
Chartres :
/)'or, à une ronce de sin, au chef d*or.
105. A expl. pi. ampl.
Mi*HM
MMiMM
1 ^^
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
418
l')'i. Louis de Villette, avocat au
nrlemeut et au bailliage etsièg-e pré-
filial de Chartres :
ÏÏarg, à un pigeon d'arg^ soutenu
^^(ne rose cPor^ tigée et feuiL • de sin.
" v> f.n pointe.
107. Jacques Chaline, officier de feue
S. A. R. Mademoiselle :
D'az. au chevr. d^arg. accomp. en
chef de 2 croix de Jérusalem de mème^ et
en pointe^ d'une feuille de chêne ^ aussi
d^arg. (A suivre).
DEUXIÈME PARTIE
P P
NOTICES GENEALOGIQUES. — NOTES D'ETAT CIVJL NOBILIAIRE
DUREY DE NOINVILLE
La famille Duret ou Durey de Noin-
' ile est orig'inaire de Bourg-og-ne et
i'issée ensuite en Lorraine ; elle des-
>ud de Pierre-François Durey, sei-
.Tieur de Trochens, Vieuxcomte, Sau-
y, etc, décédé en 1710, qui avait
;ousé Jeanne-Madeleine Brunet, fille
î^ Philippe Brunet, chevalier, sei-
-upur et baron de Chailly, Thoisy,
^rcey et Travoisy, dont il eut entr'au-
••"es eafants :
1 ' Joseph Durey, lieutenant-général
'U Verdunois, conseiller du roi en tous
^^-s conseils, commandeur honoraire
'ie Saint-Louis, marié à Marie-Claire-
■••sephed'Estaing du Terrail, fille de
jaspard d'Estaing, marquis du ïer-
^iil II mourut en 1752, laissant : a.
•^s^'ph Durey de Sauroy, marquis du
T-^rrail, maréchal de camp,- lieutenant-
^'rnéral du Verdunois, membre hono-
raire de l'académie des sciences et bel-
es-Iettres de Dijon, décédé en 1770,
sans postérité survivante de ses deux
mariag^es avec Marie-Rosalie de Budes
■it Guébriant, et avec Marie de Crus-
ol; h, Marie- Josèphe, mariée à Jean-
hul-Timoléon de Cossé duc de Bris-
ée;
'-' Jean-Baptiste Durey, seigneur
'^t Vieuxcourt, conseiller au parle-
:*ient de Metz, président au grand-
conseil, mort à 82 ans en 1747, lais-
sant de Louise Le Gendre deux filles,
l'une mariée à René Hérault, seigneur
de Fontaine, lieutenant-général de po-
lice et conseiller d'Etat, Tautre à
Etienn-Claude d'Aligre, premier prési-
dent du parlement de Paris, et un fils
Jean-Baptiste-Louis Durey, seigneur
de la Mesnière, conseiller au grand
conseil, qui laissa entr'autres une fille,
Bonne-Aelaïde, mariée en 1758 à Char-
les-Guillaume de Pechpeyrou de Com-
minges, comte de Guitaut, capitaine
des gendarmes d'Artois, chambellan
du feu roi de Pologne, duc de Lor-
raine et de Bar, et un fils, Antoine-
Jean-Baptiste Durey de Mesnières,
seigneur de Bonneville, sous-lieute-
nant aux gardes-françaises, marié en
1761 à sa cousine Marie-Louise-Fran-
çoise Durey de Noinville, veuve de
François- Philibert de Bonvoust, mar-
quis de Prulay, laquelle lui apporta la
terre de Noinville, dont sa descen-
dance porte le nom.
3** Jacques-Bernard Durey, seigneur
de Noinville, 3° fils de Pierre-François,
et de Jeanne-Madelaine Brunet, fut
conseiller au parlement de Metz en
1721, maître des requêtes en 1726,
président au grand conseil en 1731, et
académicien libre de l'académie des
inscriptions et belles-lettres, il mourut
419
LE BULLETIN HÉBALDIQUB DE FRANCE
^
kx.'W*
à Tâgre (le 85 ans en 1768, laissant de
Marie-Suzanne-Françoise- Pauline de
Simiane, fille et héritière de Nicolas-
François de Simiane, comte de Simia-
ne-Montbiros, un fils capitaine au ré-
g'iment de Bourgogne-cavalerie, et une
fille Marie-Louise-Françoise, mariée le
1" février 1755 à François-Philibert de
Bonvoust, marquis de Prulay, et en
secondes noces, 1761, à son cousin
Antoine-Jean-Baptiste^Louis Durey,
de Mesnières, sous-lieutenant aux
gardes françaises, à qui elle apporta
la terre de Noinville. Il y avait une
quatrième branche de Durey d'Hamon-
court.
Nous rappellerons encore à l'époque
moderne :• Alphonse-Louis-Bernard Du-
rey, comte de Noinville, colonel de
cavalerie, émigré, puis lieutenant gé-
néral, commandeur de Saint-Louis,
mort en 1818 ;
Alphonse- Paul-François Durey, com-
te de Noinville, son fils colonel du 44*
régiment d'infanterie, chevalier de
Saint-Louis, officier de la Légion
d'honneur, qui avait épousé Marie-
Eflther de Gueulluy de Rumigny,
dont Marie-Paul-Gabriel-Charles Du-
rey de Noinville, marquis du Terrail,
dont le fils vient d'épouser Mlle de
GroUier. (V. plus loin, col. 436).
Louis-Bernard-Joseph Durey, comte
de Noinville (de la branche cadette),
colonel d'état-major, démissionnaire
en 1830, officier de la Légion d'hon-
neur, chevalier de Saint- Louis et de
Saint-Ferdinand d'Espagne, marié en
1814 à Éléonore-Thérèse le Cornu de
Balivière.
Ecartelé^ aux i et 4 de sable, au ro-
cher d'argent accompagné en chef dCune
croisette de mémef qui est de Durey,
aux 2 et 3 d*azur à 3 gerbes de blé d^or^
qui est du Blé.
PONTBRIANT
Pierrelatte (Drônie) le 18 août 18U'i.
A M. le Directeur du Bulletin héral
dique de France, à Paris.
Monsieur le Directeur,
Dans le numéro du mois de juin 189]
de votre Bulletin héraldique^ aprèi
avoir relaté le mariage de M. de Cour
son de la Villeneuve avec Mlle Auuj
du Breil de Pontbriant, vous dites, j
l'occasion du même article et à propoj
de la famille du Breil i une alliancj
contractée au commencement du xii|
siècle avec Théntière de la puissauti
maison de Pontbriant en porta le notj
dans cette famille i .
En alléguant ce fait, vous semble
affirmer que la famille de Pontbrian
est complètement éteinte, depuis mèm^
sept siècles. C'est une erreur que j
vous prie de rectifier et contre la quell
je crois devoir protester avec la plu
grande énergie, pour ne pas la laisse
s'accréditer.
Simon de Pontbriant, Seigneur dj
Pontbriant, qui avait été retenu en
faut d'honneur de la maison du Roi
par lettres du 22 décembre 1491, ei
considération, portent ces lettres, di
sa naissance et des services que ceu:i
de sa maison avaient rendus ei ren
daient encore, dont plusieurs étaieyi
officiers de la maison de Sa Majesté]
(Laisné. Archives généalogiques et his\
toriques de la noblesse de France^ Toraj
1®'. Extrait des mémoires pour servir ^
V Histoire de Bretagne par D. Morioe
T. III, § 722), mourut sans alliance eij
1510, après avoir institué sa sœur uni
que Guionne, qui avait épousé le 1
mars 1496, Charles du Breil, seigneu
de Raix, son héritière universelle
Guionne n'eut qu'un fils, Roland, qu
mourut sans enfants en 1547, à l'âge de
49 ans.
La succession de Roland fut recueillit!
suivant ses dispoiition» testamentaires^
421
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
422
far Olivier du Breil, seigneur de Ville-
mauoael, son cousin, et par Antoinette
ie Pontbriant, dame de la Yillatte,
pouse de Marin de Montchenu, sa
tante à la mode de Bretagne, qui céda
pins tard la portion de sea droits sur
;a seigneurie de Pontbriant, à Julien
ia Breil, fils d'Olivier {Histoire de
Bretagne par du Paz, page de 772 à
7^1 /. C^est donc par donation testamen-
taire et après arrangements entre hé-
ritiers communs et non par un héri-
îagre en ligne droite que la seigneurie
ie Pontbriant a passé dans la famille
lu Breil qui, à partir de ce moment, a
3;outé à son nom et à ses armes ceux
ie la maison de Pontbriant, bien qu'il
L'y ait en aucune façon fusion des
ieux familles.
Tandis que la branche aînée de la
ihaison de Pontbriant tombait en que-
nouille et disparaissait même complè-
tement, les branches cadettes, qui s'é-
pient établies en Limousin, en Péri-
7ord et en Beauce, à la fin du xv« siè*
le, se perpétuaient etfaisaient souche.
'>pendant, les deux premières se sont
-teintes à leur tour; celle de la Beauce
K%x la seule qui se soit perpétuée jus-
u'à nos jours. Elle est représentée au-
urd'hui par lo comte de Pontbriant,
HQcien Sous-Préfet, chevalier de la
:>jrion d'honneur, qui habite le Dau-
rhiné, et par le comte Amédée de
-^ontbriant, son cousin issu de ger-
main, qoi habite le Comtat.
François de Pontbriant, seigneur de
Launay (en Beauce) seul représentant
liors de sa branche, lieutenant-colonel
an régiment de la Marche, (qui avait
•:!♦? envoyé tenir garnison à Saint-Paul
Trois-Chateaux, en Dauphiné, (pour
établir le cordon sanitaire à l'occasion
•:e ia peste de Marseille), chevalier de
>t-Louis, se fixa en Dauphiné par son
mariage en 1722. Il était le fils de
François de Pontbriant, seigneur de
Launay» gentilhomme de la chambre
de Monaieor, duc d'Orléans, frère uni-
que de Louis XIV, chevalier de l'ordre
Royal et militaire du Mont Carmel et
de Saint-Lazare de Jérusalem, et de
demoiselle Jeanne de La Foys, et le
père de François-Laurent de Pontbriant
maréchal des camps et armées du Roi,
lieutenant de Roi de la haute et basse
Marche, chevalier de Saint -Louis,
bisaïeul des messieurs de Pontbriant
mentionnés plus haut et qui fut créé
comte par le roi Louis XV.
Veuillez agréer, Monsieur le Direc-
teur, l'assurance de mes sentiments les
plus distingués .
Comte de Pontbrunt.
L'histoire généalogique de la maison
de Pontbriant, originaire de Bretagne,
dont les diverses branches se sont
répandues en Limousin, Périgord,
Beauce, Dauphiné et Comtat, peut donc
se résumer ainsi :
La maison de Pontbriant appartient
à la noblesse de chevalerie de Bretagne ;
ses armoiries : trois arches (Vargent
maçonnées de sable sur champ d'axur^
sont à la salle des croisades, au musée
de Versailles. Elle a fourni des prélats,
des gouverneurs de provinces et de
villes, des officiers généraux, des che-
valiers des ordres du roi, etc.
A la fin du quinzième siècle, la
maison de Pontbriant s'est divisée en
plusieurs branches :
I. La branche aînée des seigneurs de
Pontbriant^ aliàs Pontbriand^ demeurée
en Bretagne s'éteignit au commen-
cement du seizième siècle; Ouyonne
de P., devenue héritière de sa bran-
che, avait épousé, en 1496, M. du Breil ;
elle apporta la seigneurie de Pontbriant
(diocèse de St-Malo) avec son nom, à la
maison du Breil qui le conserva, après
que la postérité de Guyonne se fut
éteinte, en 1547.
IL La branche des seigneurs de la
Villatte (en Limousin, près Confolens),
s'éteignit dès le commencement du
423
LB BULLRTIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
424
seizième siècle ; rhéritière, Antoinette
de P. y épousa Marin de Montchenu,
gouverneur du Limousin.
III. La branche des seigneurs de
Montréal et de Chadeuil (près de Ber-
gerac, en Périgord), s'éteignit en 1625.
L'héritière, Françoise de P., apporta
ses biens et son nom dans la maison
de Foucaud.
IV. La branche des seigneurs des
Bordes^ de Vaubrun et de Launay
(près de Limours et Nogent-le-Roy, en
Beauce), s'est continuée jusqu'à nos
l'ours ; elle s'est transportée, au siècle
dernier, de la Beauce dans le Dauphiné
et le Comtat. Elle est actuellement
représentée :
1^ Par le comte Gaston de Pontbriant,
ancien sous-préfet, chevalier de la
Légion d'honneur, demeurant à Pierre-
latte (Drôme) ; il est le chef actuel de
la famille.
2** Par le comte Amédée de Pontbriant,
demeurant à BoIIène (Yaucluse), marié
d'abord à Adèle de Merle de Lagorce,
puis à Edwige de Merle de Lagorce,
dont sont issus :
1. François ; 2. Marguerite, mariée
au baron d'Allard ; 3. Marie ; 4. Alain ;
5. Jean ; 6. Anne ; 7. Etienne.
Le titre de comte a été accordé par
Louis XY à Laurent de Pontbriant,
maréchal de camp, bisaïeul des comtes
Gaston et Amédée de Pontbriant.
D'Hozier a établi en 1783, pour cette
dernière branche une généalogie ma-
nuscrite et signée de lui, qui se trouve
aux archives de la maison de Pont-
briant.
Laine (Archives généalogiques de
France^ tome I*') a donné une généa-
logie incomplète des diverses branches
de la maison de Pontbriant.
Le Musée des Croisades^ tome m,
2' partie, contient une notice généa-
logique sur les Pontbriant.
On peut consulter les histoires de
Bretagne de dom Morice, de Lobineau,
de Paz, etc. — Les Mémoires de la
Société archéologique de Rambouillet^
tome V, 1879-1880. — Le Château de
Chambord^ par L. Jarry (Orléans. Her-
luison 1888). — Le Bulletin de la Société
arch. du Périgordy fascicule de sept,
et oct. 1891. — De nombreux docu-
ments manuscrits à la Bibliothèque
nationale.
Voir aussi le Bulletin de la Socéité
héraldique^ fascicule d'août 1886, page
510. Inventaire du Château de Montréal
et plus récemment le Bulletin héraldi-
que de 1891, col. 170.
L. R.
BÉGODEN
(Corrections^ Bulletin de mai 1892^
col. 294 et 295.)
Napoléon-Henri, vicomte Bégouën,
fille de feu Maximilien-Charles comte
Bégouën etc., lisez fils de, etc. a ép.
Joséphine-Thérèse Mignon, petite-fille
delà sœur du comte Riant, il faut lire :
nièce de la sœur du comte Riant. (V.
Bulletin de 1889, col. 43-44).
CHOLET
(Addition, Bulletin de mai 1892^
col, 805.)
Le baron de Cholet, décédé le 23
avril 1892, a laissé, outre les cinq en-
fants désignés, quatre filles : 6. Ga-
brielle ; 7. Clotilde ; 8. Henriette ; 1>.
Françoise.
TRISTAN
(Addition et correction. Bulletin de juin
1892, col 373-374.)
Le nom de Tristan, qui est le nom
patronymique de cette maison, n'a
jamais été un nom de terre ; la parti-
cule dite nobiliaire n'a été jointe par
425
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
426
ses représentants à leur nom patrony-
mique que vers le milieu du dernier
^iècle alors que les noms des seigpneu-
ries qu^elle avait possédées furent
abandonnés à la suite de Taliénation
de ces derniers fiefs.
Pierre Tristan et non de Tristan,
qui combattit à Bouvines en 1214, fut
la tig-e des sires et marquis de Mai-
:nielay (Mai^nelaisou Maignelers) près
Montdidier (Somme), dont la filiationa
e*e donnée par le P. Anselme et par
s^Dn continuateur M. Pol de Courcy. La
tiliation de la branche de Houssoy
ionnée par d'Hozier, dans son IP '
registre, contient des fautes nombreu-
ses que nous aurons occasion de recti-
fier.
Ce n'est pas le comte Théobald de
Tristan, aïeul du jeune marié, qui fut
le représentant de Monsieur le comte
de Chambord dans l'Orléanais, mais le
marquis Adolphe de Tristan, décédé
en 1877, à rage de 79 ans. Il avait été
garde du corps de Louis XVIII et de
Charles X, compagnie d'Havre et offi-
cier de hussards, et père du marquis
de Tristan marié avec Mlle de Mon-
terno.
L. R.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE JUILLET
BT BAPPIL OB8 MOIS fUÈCàDEVTB
^rmanc^-François-Louis-Antoine de
Riedmatten, avocat à la cour d*appel
■le Paris, fils de Antoine-César- Victor,
préfet de Sion, ancien président du
Conseil d'Etat du Valais (Suisse) et de
Françoise-Elisabeth-Stéphanie Asselin
tle Crèvecœur, avec Zowwe- Jeanne-
Marie Le Febvre du Grosriez fille de
ChsTlea-Femand^ ancien sous-préfet,
ancien receveur des finances et de
Jeanne d'Aux.
La bénédiction nuptiale a été donnée
aux jeunes époux en Téglise de St-
Gilles à Abbeville le 3 mai 1892.
La famille de Biedmatten est origri-
naire du Valais (Suisse]. Elle contracta
des alliances avec les principales fa-
milles de ce pays ; les Plater, Kalber-
matten, Werra, etc.
Des g'énéalogristes la rattachent aux
sires de Chanson qui apparaissent dès
le XIII* siècle. Le fief dont les Riedmat*
ten tirent leur nom est situé dans leur
Toisinagre.
Au xvi* siècle, Adrien de Riedmatteii
jBst promu au siègfe épiscopal de Sion.
Les évêques de Sion étaient une
sorte de petits princes souverains avec
le titre de comtes et préfets du Valais ;
ils battaient monnaie à leur effigie.
Adrien !•*" fut le compagrnon et ami du
célèbre Schinner, dit le cardinal de
Sion. La famille de Riedmatten fournit
encore cinq autres évêques qui occu-
pèrent le siège de Sion au xvr et xvii®
siècle et assurèrent une ère de paix et
de tranquillité à leurs concitoyens si
agités sous d'autres princes.
A cette époque la famille s'est divisée
en deux branches principales qui four-
nirent toutes deux aux Valais, des
seigneurs bannerets, des grands châ-
telains, des gouverneurs du Bas-Valais,
des bourgmestres et bon nombre d'of-
ficiers au service national et étranger,
notamment au service de la France.
La branche aînée posséda pendant
150 ans Timportante seigneurie de
St-Gingolphe et donna de nos jours un
lieutenant-général à l'ancien royaume
427
LB BULLBTIN HÉRALDIQUB DB PRANCB
42£
des Deux-Siciles en la personne d'Au* ^
guste de Riedmatten qui demeura près
du roi de Naples, pendant toute la du-
rée du siège de Gaète.
La deuxième branche 8*honore d'avoir
fourni Tévêque Hildebrand l^ qui, sa-
vant jurisconsulte et théologien, donna
à son pays les Statuts du Valais restés
eu vigueur pendant près de trois siè-
cles (1571-1854), elle est établie à Sion
depuis plus d'un siècle.
Le gueules, ait trèfle cTor accompagné
en chef et de 2 étoiles de même.
Devise : Pietate et justitia,
La branche aînée a porté aussi ces
armoiries écartelées de St-Oingolphe.
La branche cadette porte :
D^or, au trèfle de sinople accompagné
en chef de 2 étoiles de même.
Devise : Sola nobilitat virtus.
Les Le Febvre du Grosriez appartien-
nent à une ancienne famille de Téche-
vinage d'Abbeville. La mariée est par
sa grand'mère arrière petite-fille du
comte de Salvandy, de l'Académie
française, deux fois ministre de Tlns-
truction publique sous le roi Louis-
Philippe et petite fille du marquis
d'Aux, qui fut longtemps membre du
Conseil général de la Sarthe.
Les principales alliances sont avec
les familles d'Anchald, d'Arboval,
d'Aux, de Guémy, de Hémant, de Mau-
tort, de Prouville, de Songeons, de
Waubert de Qenlis.
(Voir pour la famille Le Febvre du
Grosriez le Bulletin de 1889. col. 305);
en ajoutant que le père de la mariée,
CheLTleB-Femand du Grosriez est le
chef de la deuxième branche, et qu'il a
trois enfants: 1. Edouard-Gharlee -Jo-
seph ; 2. Louise-Jeanne-Marie, la nou-
velle mariée; 3. Marguerite-Anne-
Marie. —Résidence : Abbeville (Somme).
Mlle Marie du Grosriez, tante de la
mariée» habite au château de la Ck)ur-
tînière (Orne),
D*azur, a la fasce éC argent^ accotn^
pagnée de trois étoiles d'argent 2 et! ^ aU
chef dcr chargé de deux pals de sable\
accompagnés de trois mtrlettes de gueu^
les,
La branche du Grosriez interverti 1
les émaux des pals et des merlettes,
comme brisure.
Brice-Ernest-Gabriel-i?aymon<f Odde,
marquis de la Tour du Villard, fils de
Jean-Louis-Odde, marquis de la Touij
du Villard et de Blanche-Marie- QaJ
brielle de Matheï de Valfons, avec Julien
Janette Ghapin.
Le mariage a eu lieu le 23 mai 189w?
à New-York et a été bénit par l'arche-
vêque de cette ville, Mgr Corrigan.
La maison d'Odde était au moyeu-
âge une des plus nobles du Trièves et
on la trouve mentionnée dans divers
documents et chartes concernant le
Dauphiné à partir de la fin du xr
siècle.
Dans les reconnaissances que le Dau-
phin Guignes fit renouveler en 126fi
figurent Pierre et Lantelme Odde qui
rendirent des hommages simples.
Au nombre des chevaliers bannerets
vassaux du Dauphin dans le Viennois
en 1343 et 1350 est mentionné Jean
Odde, sgr de Viriville.
Cette maison était très nombreuse.
Guy-Allard et Chorier (qui par erreur
la fait anoblir en 1323) mentionnent
les branches de Bonniot, deChenicourt
de Lantaret, du Vernct, de la Francon-
nière, de Prébois, du Roux, qui exis-
taient encore en Dauphiné dans la
seconde moitié du xvii* siècle, et une
qui s'était fixée dans l'Auxerrois.
Celle de Triors, citée également par
Chorier et M. de Rivoire de la Bâtie,
descendait des seigneurs de Viriville
et tirait son nom de la seigneurie df
Triors, qu'Humbert Odde, fils de Geof-
froy, dit le Vieux, sgr de Viriville,
fivait acquise par échange, le 30 no-
-I-^
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
430
'. -mhre 1480, des frères Humbert et
^arles de Chaste, de la branche cadette
i- Clermont. Elle a eu une certaine
. .Htration et a notamment joué un
: !e important en Dauphiné durant les
j j'Tres de religion : Antoine Odde,
^j-T d'Eysselle, un des fils d'Humbert,
."quéreur de Triors, fut compagnon
. -irmes de Bayard et son nom est ins-
-it sur le piédestal de la statue du
Ln'dlier sans peur et sans reproche à
vaoble ; Ennemond Odde, chevalier,
-T de Triors, petit fils dudit Humbert,
.: îTouverneur pour le roi de la ville
' HomaDS en 1562; son fils aîné,
ribriel, aussi sgp de Triors, le fut en
.><o pour les protestants de celle de
.' Qt en Roy ans ; le frère cadet de
: tbriel, Claude Odde de Triors, se fit
L»? certaine célébrité comme partisan
rjtestant et comme écrivain. Un au-
•? Wre, Ennemond, deuxième du nom
r JT de la Bastide, s'était, dès le milieu
; XVI* siècle, fixé sur les confins du
. ivarais et du Velay où, avec celle de
. -. Bastide, sa postérité eut les seigneu-
. s de Vielprat, d'Arlempdes, du Bou-
:. -t, de la Valette, de Lardeyrol et de
1 Tour du Villard. La branche qui
rit le nom de cette dernière, par suite
: : mariage, le l»** mars 1650, de Char-
"^-Claude Odde de la Bastide avec
'inné de la Garde-Chambonas, fille
• j sgr de la Tour du Villard, est de-
ns plus de 60 ans, la seule descen-
dance des Odde, sgrs de Triors.
Le» la Tour du Villard ont été main-
•-uus dans leur noblesse par jugement
- uverain de M. de Basville, intendant
- 1 Languedoc, en date du 15 juin 1699,
•^ec leurs cousins les Odde seigneurs
a Bouchet et les Odde de Triors du
M3ustier.
Le père du jeune marié, ancien pré-
. lent du tribunal civil de Tarascon, a
> une des premières victimes de la
À du 30 août 1883, dite d'épuration de
i magistrature et les motifs de son
.1 mi nation ont été si notoirement ho-
norables que, peu après, Sa Sainteté le
Pape Léon XIII lui accordait comme
récompense la dignité de ■ marquis
palatin à titre héréditaire. •
Les principales alliances de la mai-
son d'Odde sont avec celles d'Auberjon,
de ClermontChaste, de la Croix de
Ghevrières, de Lionne, de Lucan de
Poinsac, de la Garde-Chambonas, de
Veyrac, de Gordon (d'Ecosse), de Laval,
de Bernard de Vertaure, de Matheï de
Valfons, du Peloux, de Jourda de
Vaux, etc.
(Voir le Bulletin de 1891, col. 613.)
Coupé ^ au 1 de gueules ^ au lion dCor
grimpant armé el lampassé de même;
au 2 d^argent^ au porc-épic de sable
passant.
Devise : Fortitudo ac prudentia,
La famille Chapin, dont certains
membres sont aujourd'hui catholiques
et les autres anglicans, est de vieille
origine française ; ayant embrassé avec
ardeur les doctrines de la Réforme, elle
avait quitté Pont TEvêque, lors de la
révocation de TEdit de Nantes, pour
aller se fixer en Amérique. Le père de
la jeune marquise de la Tour du Vil-
lard est marié à Emilia Ward Predmor
Mac-Vickar, d*origine irlandaise, pa-
rente de la famille de Montijo. Les
Chapin occupent aux Etats-Unis et
spécialement à New- York une des plus
hautes situations sociales et de fortune.
/^^«/«•«^^^I^W^^^^W^
Jean-Jules Duchesne de Lamotte,
fils de feu Jean-Paul Duchesne de
Lamotte et de Louise-Marguerite Dur-
sus de Courcy, avec Marie-Antoinette-
Louise-Yvonne Chevalier de la Teil-
lais, fille de défunt Jules-Jean-Marie
Chevalier de la Teillais et de Marie-
Caroline Pascault de Poléon.
Le mariage a été célébré le 30 juin,
à Paris, en Téglise de Sainte-Clotilde.
Les témoins étaient, pour le marié :
M. Dursus de Courcy, son oncle, et M.
431
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
43lj
de Brutelettes, son cousin ; pour la
mariée : le marquis de Poléon, son
grand-père, et le colonel, yicomte de
Saint-Georgfes, son oncle.
La famille Duchesne de Lamotte,
originaire de Picardie, acquit la no-
blesse par une chargée de conseiller, se-
crétaire du roi, vers 1750. "Adrien du
Chesne, conseiller au présidial, maïeur
d'Abbeville, vivait en 1671; François
Duchesne, conseiller du roi, aux trai-
tes d'Abbeville, fut maïeur de cette
ville en 1751 et 1752; Jean- Abraham
du Chesne de la Motte, était chevau-
léger de la garde du roi en 1765; Jean-
Jules du Chesne de la Motte épousa en
1822, Louise-Pauline de Buissy d'Y-
vrencheux, dont il eut :
1® Le père du marié, décédé en 1870;
2° Gabrielle, mariée en 1846, à
Henri Calluaud, sous-préfet d'Abbe-
ville.
Li'azur^ au chevron d'or accompagné
de 3 glands de même.
Il existe en Bretagne plusieurs fa-
milles du nom patronymique de Che-
valier; nous ignorons à laquelle appar-
tenait Jules Chevalier de La Teillais,
chevalier de la Légion d'honneur, à
Rennes, marié à Marie-Caroline Pas-
cault de Poléon, et père de la mariée.
Sa mère est la seconde des deux filles
d'Auguste-Edouard Pascault, marquis
de Poléon, et de défunte Amélie-Ga-
brielle Wirth.
Marie-Louise Pascault de Poléon,
la sœur aînée, a épousé Ernest Ruy-
neau, vicomte de Saint-Georges, colo-
nel d*artillerie.
C'est la tante de la mariée.
M. Jules-Jean-Marie Chevalier, pro-
priétaire, né à Vitré en 1825, fut auto-
risé par décret impérial du 25 juillet
1860 à ajouter à son nom celui de La
Teillais et à s'appeler : Chevalier de la
Teillais.
»^^^^»^^»v^/»^<»^^
Marie- Jean-CAarfe* Boulard de Ga
tellier, lieutenant au 2^ hussards, fil
de Louis-Francois-Léon, comte Boular
de Gatellier et de (îatherine-Mathilde
Marie Agniel de Chenelette, avec Pau
line-Marie-Thérèse Le Rebours, fill
d'Adolphe-Oc/oarc^, vicomte Le Rebours^
ancien capitaine de cavalerie, et d'Alix-
Marie-Charlotte de Graillet de Beine.
La béacdiciion nuptiale a été donnée
à Paris le 2 juillet, en Téglise de Saîntn
Pierre de Chaillot par M. l'abbé Le
Rebours, curé de la Madelaine, oncle
de la mariée.
Les témoins ont été, pour le meurié :
le vicomte Boulard de Gatellier et le
général de Jessé; pour la mariée, le
baron Almir de Vaux et Raoul du
Bouexic, comte de Pinieux.
La famille Boulard, seigneur de Ga-
tellier, du Mont Saint Nizier sous Char-
lieu, de Genouilly, de Caluire, de
Cuire etc., remonte à Simon- Claude
Boulard, pourvu d'un office de secré-
taire du roi au Parlement de Dijon en
1747, échevin de la ville de Lyon en
1778. Elle compte à notre époque :
Vital Boulard de Gatellier ancien con-
seiller auditeur à la cour royale de
Lyon (1816-1825), ancien adjoint au
maire de cette ville et conseiller muni-
cipal (1826-1830-1852), comte romain ;
AlphonseFracçois-Paul, ancien zouave
pontifical, ancien capitaine des mobi-
les de Saône-et-Loire et de l'armée ter-
ritoriale, chevalier de la Légion d'hon-
neur et de l'ordre de Pie IX, décoré de
la médaille de Mentana, mort en 1879.
L'azur^ à une branche de 3 rameatix
de bouleau d^argent^ feuillie d'or; au
chef cousu de gueules, chargé de 3 bou^
les d'or,
(Voir pour l'ancienne famille nor-
mande Le Rebours, le Bulletin de 188S,
col. 416).
Le gueules ^à 7 loz ange s d argent 3, 3,
et 1 accolées et abouties.
90^0^0^^*^^^^^^0*m^»0^^t0^^
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
434
Pi- rre - Emmanuel - Louis, vicomte
de Lambertye, fils de Léofice-Michel-
IMn^ comte de Lambertye, ancien
.fricier de cavalerie et de défunte Alix-
<T'ihrielle de Broc, avec Louise-Marie
> Bonnault-Sauldres, fille de feu Fran-
ois-Antoine baron de Bonnault-Saul-
i:^s et de Marie-Julie de Briius d'Hol-
: Iv^cque. Le comte Léonce de Lamber-
tye a épousé en seconde noces, N...
iJurbach. — Résid. château de Cluzeau,
par MoDtluçon (Allier).
Le mariagre a été célébré à Paris, le
i juillet, en l'église de Saint- Augus-
♦•:t,
Les témoins étaient, pour le marié :
^e5 cousins le comte Paul de Lamber-
tye et le marquis de Broc ; pour la
mariée : le prince Henri de Lucinge-
Faucigny et le vicomte Léon de Bon-
aault d'Houet.
iVoir pour la famille de Lambertye,
ori^naire du Périg*ord et passée en
Lorraine lors des guerres de Louis XIII,
ie Btdletin de 1886, col. 679). Elle a
jour chef le marquis de Lambertye,
marié avec N... Chéronnet de Gaillon
lont postérité. — Résid. château de
Gerbeviller (Meurthe-et-Mosellej .
ïïazur^ à 2 chevrons d'or.
•Voir, pour la famille de Bonnault,
«iivisée en plusieurs branches, le Bul-
Vin de 1888, col. 39 et 112).
D'azur^ au chevron d*or^ accompagné
^i chef de 2 étoiles de même et^ en poin-
•^1 d'un dauphin vif ^argent, couronné
'/'or.
^«^^h^^^\^^^\/^^A/S^
A/attrice- Alexis- Gustave Pillet-Will,
comte Maurice Pillet-Will, fils du comte
Kllet-Will et de la comtesse, née
Briatte, avec Marie-Marg-uerite/sûôeZ/e
ie Comminges, fille de Marie-Bernard-
£lie, comte de Comminges, baron de
î>aiiit Lary, ancien officier au régiment
des Guides, commandant de la garde
mobile de 1870, chevalier de la Légion
d'honneur et de Mathilde-Félicie, com-
tesse de Borch.
Le mariage a été célébré à Paris le
4 juillet en Téglise de Saint-Pierre de
Chaillot.
Les témoins étaient, pour le marié :
le baron de Lassus, ancien député de
la Haute -Garonne, son oncle, et le
prince de Tarente, son beau - frère ;
pour la mariée : le comte Aimery de
Comminges, lieutenant au 29° dragons,
son frère et le baron de Gaujac, son
oncle.
(Voir pour la notice et les armes de
la famille Pillet-Will, le Bulletin de
1892, col. 91 et 180.)
(Voir pour la maison de Comminges,
les Bulletins de 1886, col. 360; 1888,
col. 552 et 658.)
De gueules^ à 4 otelles ou amandes
d'argent adossées en sautoir (ou de gueu-
les, à la croix paitée d argent).
Henri - Alexandre - Aimery Roussel,
comte de Courcy, lieutenant au 27® dra-
gons, fils de défunt Philippe -Henri
Roussel, comte de Courcy, général de
division et de Marie-Mathilde-Henrief te
de Goyon, comtesse douairière, avec
Marie Fould, fille de M. Paul Fould,
ancien maître des requêtes au Conseil
d'Etat et de Madame, née de Gunzburg.
La bénédiction nuptiale a été donnée
à Paris le 4 juillet par le R. P. du Lac,
de la Compagnie de Jésus, qui a dirigé
la nouvelle épouse dans sa conversion.
Les témoins étaient, pour le marié :
le général de Miribel, chef d'état-major
général de l'armée et le baron Séguier,
ancien préfet du Nord, son oncle ; pour
la mariée : le vicomte du Martroy, an-
cien chef de section au Conseil d'Etat
et M. Achille Fond, député des Hautes-
Pyrénées.
(Voir pour l'ancienne famille Rous-
sel de Courcy, en Orléanais, qui a pour
chef le marquis de Courcy, les Bulle^
I
435
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCB
tins de 1886, col. 254 et 1887. col. 623).
D'azur^ au chevron d'or, accompagné
dr 3 qnintefeuUles de même.
^«^h^^É^h^^^'^^^^^^^^S^»
Le vicomte Robert de Tréveneuc,
lieutenant breveté au 12* chasseurs,
fils de Henri-Louis-Marie Chrestien,
comte de Tréveneuc, sénateur des
Côtes-du-Nord, et de Claire Sallentin,
avec Henriette de Barthélémy, fille de
Gaston Sauvaire, comte de Barthélémy
et de la comtesse née de Rémont, et
nièce du marquis de Barthélémy, ancien
préfet de Seine-et-Oise.
Le mariafife a été célébré le 5 juillet,
à Paris, en Téglise de Saint-Philippe-
du-RouIe.
Les témoins du marié ont été : son
cousin, le vicomte de Kerjrariou et son
beau-frère, le marquis de Quinemont ;
ceux de la mariée : le comte de Sabran-
Pontevez et le marquis de Moy, son
cousin.
(Voir pour la famille Chrestien de
Tréveneuc, en Bretagne, les Bulletins
de 1887, col. 668 ; 1888, col. 176 et
1890, col. 671).
De sinople, à la fasce d*or, accompa^
gnée de 3 heaumes de profil^ de même.
Devise : En bon chrétien.
(Toîr pour la famille Sauvaire de
Barthélémy, le Bulletin de 1890, col.
590).
Uazur^ au rocher d'argent^ surmonté
dun soleil d*or.
^^a^tf^^^^^VW^/^^^a'
Amédée-Charles--A nrfre? de Cassin,
baron de Kainlis, lieutenant au 25*
dragons, fils de Louis-0.vcar de Cassin
de Kainlis et de Pauline-Louise du
Temple de Chevrigny, avec Albertine-
Meivie'Oabrielle de Sciages, fille de feu
Gabriel-Louis, comte de Solages et
d'Alix-Isabelle- Juliette de Courtarvel.
La bénédiction nuptiale a été donnée
à Paris le 5 juillet en TégUse de Saint
Thoma6-d*AqniQ par Mgr Labord
évèque de Blois.
La famille de Cassin est ancien
en Tcuraine où vivait Jean Cassin a
1471. Elle a donné trois présidents tr
soriers de France au bureau des fins
ces de la généralité de Tours. Alphon
de Cassin, ancien capitaine au re^
ment de la garde royale, chevalier d
la Légion d'honneur, fut créé baron e
1825. 11 a laissé de son mariage av
Louise-Stéphanie Fournier de Boi
sayrault d'Oyron la branche ainée ac
tuelle, alliée aux de Blou, de la Chère
de la Poëze d'Harambure, et de la Cha
pelle. Son frère cadet, Auguste-Raoul|
de Cassin, baron de Kainlis, bisaïeul
du marié, épousa le 5 octobre 1823,
Marie-Sidonie Mac Curtain de Kainlis,
fille du baron de Kainlis et, à la suite
de ce mariage, il fut autorisé par or-
donnance royale du 25 avril 1825 à
ajouter au sien le nom de Kainlis, et à
prendre le titre de baron.
Il existe une 3« branche, celle de
Cassin de la Loge.
Ecartelé^ aux i et 4 d'azur à 3 bran-
ches d'or^ qui est de Cassin ; aux 2 et 3
d'or au cerf passant de gueules ramé de
sinople^ au croissant de même en chef^
qui est de Kainlis.
(Voir pour Tantique maison chevale-
resque de Solages, en Rouergue et en
Languedoc, les Bulletins de 1886, col.
660; 1888, col. 40 et 488; 1892, col. 161).
Ecartelé^ aux 1 et 4 d'azur au soleil
agissant d'or y qui est de Solages ; aux
2 et 3 d'azur^ à 3 rocs d'échiquier d^ar-
gent, qui est de Robal.
Devise : Sol agens.
^«AMAA^^O^^^^^^^M
René-Paul Durey, comte de Noin-
ville, capitaine d'infanterie, officier
d'ordonnance du général Régnier, fils
de Marie-Paul-Gabriel-Charles Durey,
comte de Noinville, marquis du Ter-
rail, ancien officier, commandeur de
l
ir,
LB BULLETIN HâRALDIQUB DE FRA.NCB
438
. onire de Charles III, chevalier de Pie
1. et de Marie-Charlotte de la Porte,
ivec Marguerite de GroUier, fille du
.ceinte Jules de GroUier et de la vi-
mtesse, née de Menou.
Le mariage a été célébré le 12 juil-
^î. à Paris, en Téglise de Saint-Phi-
/[•t du Roule.
Les témoins étaient, pour le marié :
- comte André de Noin ville et le gé-
-^ral de division, marquis de Boisde-
..-xets, commandant le 16® corps d'ar-
jeà Montpellier, son cousin; pour
^ mariée : le marquis de GroUier, son
-de, et le marquis de Menou, son
.râûd oncle.
tVoir pour la notice et les armes de
Jurev de Noinville le Bulletin de 1892,
-l. 417).
Voir pour la famille de GroUier qui
i tenu un rang si considérable dans la
•lie de Lyon pendant plusieurs siè-
&s, le Bulletin de 1886, col. 553.)
D'azur^ à 3 hesants à*or^ rangés^ ah-
'J-saVs et êurtnontés de 3 étoiles d^ar-
y ai.
Devise : Nec arhor^ nec herha.
Cimier : Un groseillier.
^^y^^^^^w^^^x^s^/s^^
irmand-Pierre, comte de Cholet,
lieutenant au 76* de ligne, fils du feu
^^^omte de Cholet et de la vicomtesse,
Lee de Nadaillac, avec Christine Seil-
m, fille de feu Florentin-Ernest, ba-
ron Bordères-Seillière et de Marie- Clo-
tilde-Louise de Landrian du Montet, sa
seœnde femme.
Le mariage a été célébré à Paris le
12 juillet, en l'église Saint -Honoré
d'Evlau.
Les témoins étaient, pour le marié :
le marquis de Beauvoir et le marquis
de Nadaillac, ses oncles ; pour la ma-
née : le comte de Landrian, son oncle
«tle baron Raymond SeiUière, sou cou-
sin.
(Voir pour la notice çt les armes de
la famille de Cholet le Bulletin de 1892,
col. 305) ; en ajoutant que le baron de
Cholet, décédé le 23 avril dernier, outre
les cinq enfants désignés laisse encore
quatre filles : Gabrielle ; Clotilde; Hen-
riette ; et Françoise.
(Voir pour la famille SeiUière les BuU
letins de 1886, col. 417 et 1888, col. 115).
— La branche Bordères-SeiUière vient
de Florentin-Ernest, baron Bordères-
SeiUière (fils adoptif du baron Nicolas
SeiUière), père de la mariée et frère de
la mère de Roger, baron SeiUière,
de MM. Raymond et Marie-François-
Alexandre SeiUière et de la princesse
de Sagan.
Le baron Bordères-Seillière avait
épousé en premières noces : 1° Marie-.
Camille- Amélie de Landrian du Mon-
tet, décédée en 1860, dont la vicom-
tesse Hubert de BoisgeUn et la mar-
quise Ferdinand d'Hautpoul ; 2* en
1867, Marie -Clotilde- Louise de Lan-
drian du Montet, sœur de la précé-
dente, dont la baronne Pierre de Bour-
going et la nouvelle mariée.
Florentin SeiUière,fut créé baron par
Louis XVIII en 1817.
Tiercé^ au 1 de gueules^ au bélier sau-
tant d'or, accosté d'un caducée de même
en pal; au 2 d'or, à V ancre de sable,
traînant dans une mer de sinople^ à Vé"
toile de sinople à deœtre; au 3 de gueu"
les, au sautoir d* argent.
ilm^rf^e-Louis- Alexandre Trudon des
Ormes, archiviste-paléographe, fils de
défunts Charles-Alexandre Trudon des
Ormes et Louise-Marie de Carné-Carna-
valet, avec Gabrielle'Loxxi&e de Lapelin
fille mineure d'Antoine -Marie-Louis-
Henri de Lapelin, ancien officier de
cavalerie, et de Claire-Louise-Parfaite-
Marie de Charron du Portail.
Le mariage a été célébré le 12 juillet
en régUse cathédrale de Versailles.
I^es témoins 4u marié étaiept : le gé-
439
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
4J
néral de Chauvenet et le capitaine Le-
noir, aide-de-camp du général Peau-
cellier ; pour la mariée : le colonel de
Missy et M. Louis Blaize.
Le mariagre a été bénit en même
temps que celui de Mlle Trudon des
Ormes, sœur du marié avec le comte
de Cossart d'Espiès, qui suit.
La famille Trudon des Ormes est
orig-inaire de Paris, ou elle fig-ure dans
TArmorial des généralités en 1696.
De sable, au chevron d'or^ accompa-
gnée de 3 daims de même.
(Voir pour Tancienne famille de La-
pelm en Bourbonnais, le Bulletin de
1888, col. 44;.
L'or^ au chevron d'azur^ accompagné
de 3 roses de gueules.
Charles-Adolphe-Louis-Marie, comte
de Cossart d'Espiès, second fils de feu
Louis-Antoine-Camille de Cossart d'Es-
piès, marquis d'Espiès, et de Anne-
Marie-Amélie Puissant de la Villegué-
rif, avec Nancy-Constance-Louise Tru-
don des Ormes, fille de défunts Charles-
Alexandre Trudon des Ormes, et de
Louise-Marie de Carné-Carnavalet
Le mariage a été célébré le 12 juillet
à Versailles, en Téglise cathédrale, et
en même temps que celui de M. Tru-
don des Ormes, frère de la mariée
avecM'»« deLapelin. '
Les témoins du marié étaient :
Le marquis de Cossart d'Espiès, son
frère, et M. de Thomaésa ; ceux de la
mariée : le baron Ed. de Chauvenet et
M. de la Bonnellière.
(Voir pour la maison de Cossart
dEspiès le Bulletin de 1892, col. 172).
Elle est divisée en deux branches.
Le frère aîné du nouveau marié,
LouisAntoine-Christian de Cossart
marquis d'Espiès, chef de nom et
d armes, a épousé en 1880, Anna-Maria
ae Thomassa ; ils ont cinq sœurs dont
la quatrième, Marie-Louise-Alice
épousé en 1879 Jean de Boffignac.
Leur oncle Charles-Ferdinand, com
te d'Espiès, a laissé de son mariag
avec Sophie-Nicole-Henriette Avmo
de Montépin, un fils né eu 1853 et deu
filles dont la cadette a épousé en 187
Charles Imbert, vicomte de Balorre.
La branche cadette a pour chef ^ Jean
Baptiste - Marie - Adrien de Cossart
comte d'Espiès, fils du feu vicomt
Eugène et de Marie Louise-Albin
Clérembault de Vendeuil, il a deux fil
et une fille, de son mariage ave
Claire -Charlotte-Octavie-Pauline Qua
trefages de la Roquette. Il a deux frè
res et deux cousines germaines, la du
chesse de Bellune et la vicomtess
Christian de Bernard de la Fosse.
On trouve Nicolas Cossart qui en
1191, suivit à la croisade le roi Phi-J
lippe-Auguste.
De gueules, à la croix ancrée d^or,
chargée de 5 ancres d*azur.
Hippolyte-Jean-Marie- Pierre Martin,
baron de la Bastide, fils de feu Pierre-
Hubert Martin, baron de la Bastide et
de Jeanne - Françoise - Marie - Marthe
Pouyat, avec Lornse-^avie-Françoise
de Brettes-Thurin, fille de Auguste-
Charles-François, comte de Brettes-
Thurin, ancien député de la Haute-
Garonne en 1871, et de Marie-Lucie de
Pontevez-Maubousquet.
Le mariage a été célébré à Paris le
18 juillet, en l'église de Sainte-Clotilde.
Les témoins étaient, pour le marié :
le marquis d'Aramon,son beau-frère et
Paul de la Bastide; pour la mariée:
le duc de Sabran-Pontevez et le comte
de Sers.
(Voir pour la famille Martin de la
Bastide, originaire du Limousin, les
Bulletins de 1886, col. 367, et 1892,
col. 79.)
«
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
442
D'azur^ à la tour d'argent^ ouverte^
" ^nefée et maçonnée de sable.
Devise : San Marti lo gardo.
tVoip pour la famille de Brettes-Thu-
rn le Bulletin de 1887, col. 414).
La sœur aînée de la mariée, Antoi-
i^ - tte, a ép. Aimé Joly de Bammeville,
comte romain; la seconde Madeleine
a épousé en 1887 le marquis de Bail-
Erartelé, aux î et 4 d'azur^ au lion
'vnpanty arme', lampassé et couronné
for (aliàs de gueules) ; au chef cousu
d'azur chargé de 3 étoiles d*or^ qui est
de Brettes ; aux 2 et 3 d^or à 3 aigles
'ph}/ées de sable ("aliàs de gueules)^ qui
^t de Thurin.
MM^^^>»^^^^^^^>»^^
Paul-Léon-Sosthènes Coustis de la
Idrière, lieutenant-colonel au 95® de
lig-ne, officier de la Légion d'honneur,
nls de défunts C/em^^-Hippolyte Cous-
tis de la Rivière, ancien officier de hus-
sards et d'Angélique-Thérèse Guillot
de la Poterie, avec Marie-Pauline-Ma-
ielaine Daru, fille de défunts Joseph-
Tugène, baron Daru et de Louise-Clé-
Lience-Géneviève Camus du Martroy.
Le mariage a été célébré a Paris, en
1 église de St- Augustin, le 20 juillet.
Les témoins étaient^ pour le marié :
le général d'Avout, duc d'Auërstaedt et
le colonel Léger du 95® de ligne; pour
ia mariée : le comte Camus du Martroy,
^on oncle et le vicomte François Daru,
son frère-
La familUe Coustis de la Bivière,
seigneurs de la baronnie de ce nom,
de St-Médard de la Haye, est originaire
«l'Anjou et s'établit en Touraine vers
1)^1. Sa filiation suivie remonte à
Charles Coustis, né le 11 janvier 1598,
conseiller et échevin de la prévoté de
Saumur. Hilaire et Charles Coustis, ses
dis et petit-fils occupèrent les mêmes
fonctions (1666-1691); Clément-Char-
les Coustis, procureur du roi à Saumur,
conservateur des chasses de Monsieur,
frère du roi, dans ses apanages d'An-
jou, puis contrôleur ordinaire des
guerres, flls de Jean-Claude, procu-
reur du roi en l'élection de Saumur et
de Marthe Valette de la Varanne épou-
sa le 7 aoi\t 1758, Louise-Marie Lenée.
De ce mariage vinrent : 1« Clément
Coustis de la Rivière, chevau-léger de
la garde du roi, chevalier de Saint-
Louis, mort le 26 janvier 1834; 2*
Charles Coustis, lieutenant-général de
police à Saumur, puis président du
tribunal de première instance de cette
ville en 1815, et 3® Hilaire Coustis ai-
de de camp du prince de Talmont pen-
dant la guerre de Vendée, tué à la ba-
taille du Mans.
Cette famille s'est alliée k celles de
l'Hopitau, de Torpane, Nuchèze, de
Laistre, Thiennes, Rocreuse, Chailly,
Vigny, Montlivault, Chapuiset, Gatiau
de Clérambault, Vandel, etc.
D'azur^ à 3 roses dUargenty au besant
de méme^ posé en abîme.
(Voir pour la famille Daru, les Bulle-
tins de 1888, col. 616, et 1890, col. 118,
356 et 434) ; en ajoutant la nouvelle ma-
riée aux enfants du vicomte Daru et de
la vicomtesse née Camus du Martroy.
Armes anciennes : B^azur^ au rocher
d^argent^ au chef cousu de gueules^
chargé de 3 étoiles d'or.
Armes de l'empire: Ecartek\ aux!
et 4 d'azur y au château d^or^ accompa-^
gné en chef de 2 étoiles et en pointet
d'une ancre^ le tout d^argent ; aux 2 e^
d, des armes anciennes.
Marie - Elzéar - Léonide - Augustin ,
comte Elzéar de Sabran-Pontevez, fils
aîné de Guillaume-Elzéar-Marie, comte
de Sabran-Pontevez et de Marie-Cathe-
rine-Philomène de Panisse-Pazzis, avec
Marie-Pauline-Sophie-^ri^i«e Costé de
Triquerville, fille d'André-Pierre Costé,
marquis de Triquerville, et de Marie-
443
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
44
Joseph -Clémentine -Edith Grandin de
L'Eprevier.
Le mariag*é a été célébré à Paris le
21 juillet, en l'église de Saint François
Xavier.
(Voir pour la maison de Pontevez,
substituée en 1828 au titre de duc de
Sabran, les Bulletins, 1. 1. col. 340 346,
et de 1889, col. 184).
Parti, de gueules, au lion (Targent,
qui est de Sabran; et de gueules au
pont de 3 arches d'or, maçonnées de sa-
ble, qui est de Pontevez.
Devises : Separata ligat; et Fluctuan-
tibus obstat.
Devise des Sabran : Noli irritare
leonem.
La maison Costé de Triquervllle une
des anciennes en Normandie est origi-
naire du pays de Caux où elle possé-
dait des terres et fiefs dès le règne de
Saint Louis.
Jean - Antoine Costé, seigneur du
Mesnil, de Saint Suplix etc., fut main-
tenu en 1667; Alexandre-Antoine-Sé-
bastien Costé, marquis deSaint-Suplix,
baron de Crépon, seigneur de Hnrfleur
etc., né en 1719 fut officier dans le ré-
giment du roi.
Cette famille qui a fourui un doyen
de la* Cour 4cs Comptes de Normandie,
des conseillers au Parlement de Rouen,
un gouverneur de Honfleur, plusieurs
officiers distingués etc.» a comparu en
1789 aux assemblées de la noblesse des
bailliages de Rouen et de Caudebec.
D'azur, au chevron brisé d'argent^
accompagné de 3 coquilles d*or.
Henry-Guillaume-^/ôer^ de Saulty,
fils de Henry-Albert-Xavier Pruvost
de Saulty et de Nelly-Anna- Virginie
Guillaume, décédés, avec Marie^Loui^
«e^Octavie-Pauline-Jeanne de Morogues
fille à^Edouard-SèbeLèlien Bigot, baron
de Morogues, et de /ea/me-PauIine de
Montsaulnin.
Le mariage a été bénit à Paris le 2
juillet, en V^ff^^^® Saint-François
Xavier, par S» Q. Mgr Goux, évêqu
de Versailles.
Les témoins étaient, pour le marié
le comte de Lévis-Mirepoix, député d<
rOrne, son beau-frère, et le marqui;
de Froissard, son cousin - germain
pour la mariée : le comte de MoDtsaul
nin, député du Cher, son oncle et h
comte Robert du Luart, son cousin.
La famille Pruvost de Saulty occupa
une situation des plus disting^uée^
dans le Maine.
Une tante du nouveau marié décé-
dée en 1858; Marie-Claire-Alexandrin^
Pruvost de Saulty, avait épousé Marie
Gaspard-Amédée, comte de Chabrol^
Tournoelle et fut mère de la comtesse
Emmanuel de Bertone de Sambuy et
de la comtesse de Rohan-Chabot.
Adélaïde- Albertine - Marthe Pruvost
de Saulty, sœur du nouveau marié, a
épousé le 19 avril 1872, Adrien-Char-
les-Marie comte de Lévis-Mirepoix, an-
cien chef d'escadron, député de rOrne,
chevalier de la Légion d'honneur.
(Voir pour la famille Bigot de la
Touanue et de Morogues, les Bulletins
de 1886, col. 267, et de 1887, col. 333).
De sable, à 3 têtes de léopard d'or^
lampassees de gueules.
Devise : De par Dieu.
«MWWMMMWWMWW.
Eugène - François - Henri ^ marq uia
d'Harcourt, lieutenant au 8* bataillon
de chasseurs, fils aîné de Charles-
i^ranpai>-Marie, duc d'Harcourt, et de
Beuvron, ancien officier de chasseurs à
pied, ancien député du Calvados, offi-
cier de la Légion d'honneur et de Marie-
Ange-Thérèse-Aléuie de Mercy d'Ar-
genteau, avec Amélie-Françoise-Hen-
riette-Marie de la Rochefoucauld, fille
de Marie-Charles-GabrieI-49o«^A^ne« de
la Rochefoucauld, ducdeDoudeauville
et de Bisaccia, député de la Sarthe,
ancien ambassadeur et de Marie-Qeor-
445
LB BULLETIN HÉRALDIQU? DE FRANCE
446
j^i ûe-Sophîe-Edwige-Eugénic, princes-
ï. de Lig-ne, sa seconde femme.
Le mariagre a été célébré à Paris le
,'7 juillet, en l'église de Saint-François
X'ivier.
Les témoins du marié étaient : le
: 'mte Bernard d'Harcourt, ancien am-
;<>adeur de France à Londres, son
^•rand'oncle, et le général, marquis
: Abzac ; ceux de la mariée : le prince
Charles de Ligne, son oncle et le vi-
' mte de la Rochefoucauld, son frère.
^Voir pour la maison ducale d'Har-
^jurt, les Bulletins t. i, col. 174, 178;
>^7, col. 620; 1888, col. 622; 1890,
.:. 416 et 673; 1891, col. 675).
De gueules j à 2 fasces d'or,
La branche d'Olonde charge sur le
tuut d^un écu : d^aztir à une fltur de
' /A d'or.
Devise : Pour ma défense,
(Voir pour la maison ducale de la
Rochefoucauld, les Bulletins de 1879,
' 4. 240 ; 1886, col. 686; 1887, col. 236;
iN<8, col. 163, 427 et 1890, col. 705.)
Le duc de Doudeauville et de Bisac-
cia, père de la mariée, avait épousé en
premières noces Yolande de Polignac,
iecédée en 1855, et en secondes noces,
le 8 juillet 1862, Marie-Georgine-Sophie
Hedwige-Eugénie, princesse de Ligne,
lia eu du premier mariage : 1. Yolande
•k la Rochefoucauld, duchesse douai-
rière de Luynes; et du second: 2.
C/<aWe5-Marie-François, vicomte de la
Rochefoucauld, marié en 1885 à Char-
iOtte-Cécile-Eglé-Valentine, princesse
de la TrémoïUe ; 3. Armand-François-
Jules-Marie, né en 1870; 4. Edouard-
François-Marie, né en 1874; 5. Elisa-
beth, mariée en 1884 à Louis, prince
de Ligne; 6. La nouvelle mariée.
Burele', d'argent et d'azur^ à 3 che^
rrons de gueules^ le premier e'cimé^ bro-
chant sur le tout.
Devise : C'est mon plaisir.
<^^^W^^^rfV^^W%
Yves-Marie- Joseph- Ferdinand, vi-
comte Yves de Langle, fils aîné de feu
Alphonse-Joseph-Marie - François, vi-
comte de Langle et de Marie de Ran-
cher, avec Berthe de Caillebot de la
Salle, fille de Marie-Charles-Constan-
tin-Marie de Caillebot de la Salle et de
Henriette-Anne de Lur-Saluces.
Le mariage a été célébré à Paris le
28 juillet en Téglise de Saint-Thomas
d'AquJn.
Les témoins du marié étaient : le vi-
comte Henri de Langle, son frère, et
le comte de Kéridec, son oncle ; pour
la mariée : le comte de Lur-Saluces,
son oncle, et le marquis de la Salle,
son cousin.
(Voir pour la maison de Langle,
Tune des plus anciennes de Bretagne,
le Bulletin àe 1889, col. 98). Le nouveau
marié est chef de la branche cadette
de cette maison, qui a pour chef le
marquis de Langle.
Le marquis de Langle-Beaumanoir
est chef d'une troisième branche.
Raoul de Langle prit part en 1190 à
la troisième croisade et son nom figure
au musée de Versailles.
•
D^azur^ au sautoir dor^ accompagné
de 4 billettes de même*
La famille de Caillebot appartient à
Tancienne noblesse de Normandie.
René Caillebot, seigneur du Mesnil-
Thomaa, vivait en 1454. Elle a donné
un chevalier des ordres du roi, maître
de la garde-robe sous Louis XIV, un
lieutenant général des armées ; elle
fut admise aux honneurs de la Cour
en 1775, 1784 et 1788.
La terre et seigneurie de Champ-
rouet en Normandie fut érigée en mar-
quisat sous le nom de la Salle, par
lettres du mois de février 1613, enre-
gistrées le 19 décembre suivant, en fa-
veur de Louis de Caillebot, lieutenant
général des armées du roi.
Le titre de ce marquisat fut ensuite
transféré sur la terre de Montpinçon
en 1736. Claude fut reçu chevalier de
447
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
Malte le 27 janvier 1668 ; François de
Caillebot de la Salle fut évèqne de
Tournay.
i)'or, à 6 annelets de gueules.
Heari-Emmanuel-(7a5^o>t de Vernou
de Bonneuil, comte Gaston de Vernou
de Bonneuil, fils de Dieudonné-Gaston
comte de Vernou de Bonneuil et de Ca-
roline-^/we Combaire de Sprimont,
avec /(?a«n5-Marie Périer, fille de feu
Georg'es-MarieScipion Périer et d'An-
ne-J ulie-Erailie Bocher, sa veuve, rema-
riée avec M. Maurice de Mieulle.
Le mariage a été célébré à Paris le
28 juillet, en Tég-lise de Saint-Philippe
du Roule.
(Voir pour la maison de Vernou de
Bonneuil Tune des plus anciennes du
Poitou, le Bulletin de 1886, col. 417).
Le frère du marié, officier de cava-
lerie a épousé en 1886 Jeanne Rebillot,
fille du g-énéral, baron Rebillot.
D'azw\ au croissant émargent,
La famille Périer est origrinaire de
Mens, en Dauphiné. Jacques Périer,
fils de M. Périer, notaire au Villars de
Lans, acquit dans le commerce une
fortune considérable et fut père de
trois enfants.
Claude Périer, Taîné des trois, sei-
gneur du marquisat de Vizille, la
Mure, etc., né en 1742, avait acquis en
1775, ces terres importantes du duc de
Villeroy, héritier de la maison de Crc-
^
qui-Lesdiguières et fut pourvu d'c-^
chargée de secrétaire en la chancelle .^
de la Chambre des Comptes de Da^*
phiné que la révolution ne lui pern.]
pas d'exercer le temps nécessaire po -j
acquérir la noblesse. ,j
Il laissa de Marie-Charlotte Pasa ^
huit fils et deux filles. \
Nous rappellerons sommairement
descendance qui a donné des homm* {
considérables au pays : Auguste-C\\^~,
les Périer, député, puis pair de Fram ,
du 16 mai 1832, né à Grenoble
22 mai 1773, mort en 1833, marié e
1809 à Louise -Henriette-Stéphanie d
Berckheim ; Antoine - Scipion Périei
Camille ' Joseph Périer, auditeur a
Conseil d'Etat en 1809, successivemeu
préfet de la Corrèze et de la Meuse ei
1819, pair de France du 3 octobre 1837
décédé en 1844, marié en 1809 à Marie
Marguerite-Louise-Amélie de Sahunt»
Casimir Périer, ministre de l'intérieur
mort en 1832, laissant deux fils : Paul
et Casimir Périer, dont le dernier
chargé d'affaires de France dans le Ha-
novre et député de l'Aube est mort
grand officier de la Légion d'honneur.
François Périer était évêque d'Avi-
gnon en 1802 et chanoine de Saint-Ue-
nisen 1821.
C'est en souvenir de l'illustration du
ministre de l'intérieur, Casimir Périer,
que ses descendants ont obtenu l'auto-
risation de joindre le prénom de Casi-
mir au nom de Périer et de s'appeler
aujourd'hui Casimir-Périer.
DÉCÈS DU MOIS DE JUILLET
BT RAPPBL DBS MOIS PRéciDBNTS
Pierre-Clotilde-Apollonie-Marie-iS^rt-
oueli de la Poëze, vicomtesse de la Per-
rière, est décédée à Paris le 23 juin, à
l'âge de 38 ans.
Elle était fille de feu O/ivierCharles-
Marie comte de de la Poëze, ancien
chambellan de l'empereur Napoléon III,
ancien député, et de Staôueli de la Ro-
chelambert, et avait épousé Fernand-
Jean-Humbert Arthaud, vicomte de la
Ferrière, dont elle laisse deux. fils.
La famille Arthaud de fiellevue,
LE BULLETIN HÉRALDK^UE DE FRANCE
450
'- de la Ferrière, originaire du
ine, remonte à Joseph Arthaud,
a de Lvon en 1662 ; André Ar-
■ iei^rneur de Bellevue fut aussi
in de la même ville et déclara
;r jouir de son privilègre de no-
cûn.sulaire le 20 décembre 1689.
> famille hérita de la terre de la
:e par substitution à la famille
]!' i^so, éteinte en celle des Arthaud
|i :i)uelle appartenait Charles de
, marquis de la Ferrière, lieute-
::-'éuéral des armées du roi, lieu-
31 des gcardes du corps, chevalier
^•lint-Louis, sénéchal de Lyon et du
iTcnaisen 1765.
L" vjinte de la Ferrière beau-frère
.' i 'iefunte a épousé Mlle Sabatier
Laiiadenède. Elle avait pour beau-
: le vicomte Léon de la Ferrière,
ié avec Marguerite d'Abrantès.
l izur^à 3 tours (Vat'gent^ maçon-
V ir pour la maison de la Poëze les
t'ms de 1888, col. 228, et 1889, col.
i' argent j à 3 bandes de sable,
'^vise : Auxilium ad alta.
^^A^^^^^W^^^'W^^r^^^
jabrielle-Marie-Jeanne-Constance de
Mins-Cohorn de Vassieux, marquise
Saint-Paulet, est décédée au châ-
ftu du Rocan, (Vaucluse) à Tûge de
■msjle 13 juillet.
Kîle était fille d'Auguste-A'tiwonc/,
^rquifi de Seguins-Cohorn de Vas-
ux et de Charlotte- Louise-Constance
Froment de Castille, fille de Ga-
iel-Joseph de Froment d'Argilliers,
ron de Castille, au diocèse d'Uzès,
cien page de Louis XV, officier supé-
ur des gardes françaises, chevalier
Saint-Louis et de la princesse Her-
nie de Rohan-Rochefort, sœur du
c de Montbazon.
i'ille avait épousé le marquis de
iat-Paulet, ancien magistrat, fils de
Pierre-Louis-Dominique de Gautier,
marquis de Saint-Paulet, ancien garde
du corps du roi, conseiller honoraire à
la Cour d'appel d'Alger, chevalier de
la Légion d'honneur et du Lys, décédé
à 84 ans le 29 novembre 1883 et de la
marquise douairière, née Flavie de
Seguins - Vassieux , chanoinesse de
Sainte- Anne de Bavière, et tante de la
défunte.
Elle laisse de cette alliance: 1. Le
comte de Saint-Paulet, marié avec Mlle
de Bellegarde ; 2. Marguerite de Saint-
Paulet.
La famille de Gautier, est originaire
du DaupLiné où elle était des plus an-
ciennes et divisée en branches nom-
breuses dans le Champsaur, à Moirans,
en Graisivaudan. Elle y avait donné
des mistraux, des châtelains Delphi-
naux, un conseiller au Parlement en
1463 ; deux maîtres des comptes et un
président à la chambre des comptes
de Savoie devenu président à celle de
Grenoble en 1553.
Vers 1625 Louis Gautier, fils de Jac-
ques, vint de Ribeyret en Dauphiué se
fixer à Malaucène au Comtat, avec
deux de ses frères; il épousa le 10
mars 1636, Magdeleine de Martinel,
veuve de François Chavasse, fille de
Jean de Martinel d'Anthonie et de
Marguerite de Florans.
Le marquis de Gautier de Saint-
Paulet, ancien officier supérieur de
cavalerie, mourut à Avignon le 8 oc-
tobre 1856.
De gueules^ au tronc écoté d*or^ mis
en bande.
Des branches de Dauphiné portaient
aussi : d^azzcr^ au lion d'argent j au
chef d*or chargé de 3 7'oscs de gueules.
(Voir pour la maison de Seguins et ses
diverses branches de Cohorn de Vas-
sieux, qui est Taînée ; de Pazzis et
d'Aubignan ; de Cabassole, le Bulletin
de 1887, col. 360).
D'azur^ d la colombe huppée essoj^ante
451
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
d'argent^ becquée et onglée de gueules^
accompagnée de 7 étoiles, 4 en chef^ 3
en pointe.
Devise : Sola salus servire Deo,
Samuel Welles, marquis de la Va-
lette, ancien député, né à Boston en
1834, fils de M. Welles, banquier amé-
ricain, et fils adoptif de Charles-Jean-
Marie-Félix, marqui:^ de la Valette,
ancien ministre de l'intérieur sous
l'empereur Napoléon III, et second
mari de sa mère, est décédé le 14 juil-
let au château de Cavalerie, près Ber-
g-erac (Dordogne).
Il avait épousé Marie-Léonie Rouher,
fille de Gustave Rouher ancien minis-
tre du second empire, décédée au châ-
teau de Cavalerie (Dordog-ne) le 22 dé-
cembre 1891.
Depuis fort peu de temps, il avait
perdu son seul fils le comte Napoléon
de la Valette, officier de cavalerie, mort
dans l'expédition du Sénég-al et laisse
trois filles : 1 . Marie-Mathilde-^enri>/^6'
mariée le 23 avril 1887 au vicomte
Amaury de Villardi de Montlaur ; 2.
Marie ; 3. Amy de la Valette.
(Voir pour la famille Welles de la
Valette, les Bulletins de 1887, col. 217 ;
1891, col. 688, et 1892 col. 382).
Parti ^ au 1 d'or^ au cœur d'azur^ au
chef de même^ chargé d'un croissant
d'or entre deux étoiles de même ; au 2
d'or^ à la bande dentelée de sable, char-
gée de 3 fleurs de lys d'or.
•^k^k^k^^H^^^^^^^^^f^MK
Madame de Devise, née Victorine-
Marie-Caroline Sénéchal; est décédée
au château de Behericourt, près de
Noyon. Ses funérailles ont été célébrées
le 18 juillet.
Elle était veuve de Léon-Marie-Pierre
Méffret de Devise, capitaine au 31* de
lig-ne, décédé en 1862, et laisse de ce
marÎHge : 1. Marie-Jean-Robert de De-
vise, ancien zouave pontifical ; 2. Marie-
Thérèse-Charlotte, mariée à Emmanu
Esmoing*t de Lavaublanche ; 3. Marie
Louise de Devise.
(Voir pour la famille Mégret de De
vise et Még-ret de Serilly-d'Etigny g
Chapelaine, \q Bulletin Aq 1892, col. 87
Parti^ au 1 d'azur au chevron accon\
pagné de 3 étoiles d^or renversées ; au \
d'azur,^ à 3 besants d* argent ; au ché
dor chargé d^une télé de lion arraf^hé
de gueules (branche de Devise).
*vw«/>^M««v>^tf>/>«ww
Jeanne Gasselin de Bompart, com
tesse Fernand de Meckenheim, es
décédée à Orléans, vers le 20 juillet.
Elle avait épousé le 23 juillet 187Î
le comte Fernand de Meckenheim, an
cien zouave pontifical, officier au 3*2
d'artillerie de réserve, chevalier d
Tordre de Saint-Grégoire-le-Grand
troisième fils de Charles-Frédéric (i<
Meckenheim et de Marie-Louise-Hen-
riette des Mazis, dont elle laisse deu:^
filles, Elisabeth et Marg'uerite de Mec
kenheim.
La famille de Meckenheim est oripri
naire de la ville de ce nom, près de
Bonn, électorat de Cologne ; elle a
donné des chevaliers de Tordre TeutoJ
nique, de Malte, de Saint-Louis et derf
chevaliers et officiers de la Léjriou
d'honneur, des colonels et des capi-
taines dans les régiments des chevaii-
légers, de Picardie, de Schomberg* dra-
gons, des pages et écuyers du roi et
de la reine, etc.
D'azur^ à 2 sceptres fleurdelysés e-i
leur pointe et passés en sautoir dor,
La faniille Gasselin de Bompart.
réputée d'origine Irlandaise, perdit
iine grande partie de ses papiers dans
TEmigration, toutefois deux de ses
membres ont été baillis du marquisat
de Courtenvault, au Maine, et Tun
d'eux était en même temps conseiller
et maître des requêtes de la reine, et
lieutenant des eaux et forêts. Au
i tm
i'
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
454
.T '.'.> cinq autres en ligrne directe ont
-. it-usement servi dans les armées
< ' luptent deux chevaliers de Saint-
l ::>, dont le dernier, Guillaume
' - lin de Boinpart, garde du corps
M'ju.«fieur, frère du roi en 1782, ser-
.: Ms Tarmée des princes et reçut à
; roesey la croix de Saint-Louis, que
;:a'\:orda Louis XVIII, alors exilé en
..-it^t'^rre.
h'- gueules^ à la fasced*ai^gent^ chargée
• têtes et cols d'aigle au naturel^ ac-
..'rgnf'e en chef de 2 coqs d'ar et en
.'^ (Tun lion rampant de même.
%A^l^k^^^^^k^^W«^^W««
'//sYar^-Aimé, comte de la Guer-
:^i'S fils de (iustave- Adolphe et de
•rlotte-Gabrielle-Constance Heinery
«ioascaradec est décelé au château
'• lîi Xeauvais en Hénon (Côtes- du-
T'Ii du 15 au 20 juillet.
li avait épousé en premières noces le
Liai 1849, ^leLVie-NicioxvQ'Ernestine
Monti, fille de Joseph-Reué-Marie de
•nii, comte de Rézé, chevalier de
-' :rjt Louis, et de Louise- Alexandrine
' 'harette du Thiersaut; et en secon-
• >a)oes, M"** Peltier de la Motte-Co-
- a eu, du 1®' lit : 1. 6^w5^ay^-Joseph-
'ino, vicomte de laGuerrande, marié ;
-'• ii'ué de la Guerrande, marié à M"*'
^mza; 3. Ernestine; 4. Geneviève
. :iie d'elles a épousé M. Le Couriault
• 1 «iuilioi ; du second lit : 5. Gaston de
t <iuerrande, marié le 20 novembre
^ ".) à M"« de Souza, sœur de la femme
'" son frère René.
Voir pour l'ancienne maison de la
^ lerrande, en Bretagpne, les Bulletins
•• IW, col. 305 et de 1890, col. 343).
h''trg(inty à taigle éployée de sable,
• -'int en sa serre dextre un rameau de
i'-rier de sinople,
iJn'iae : Virtute fideqve probat^.
^^^^^^s^^^^^^^^f^^
Léonie-Marie-Sidonie Honnorez, mar-
quise douairière de Talhouet-Roy, est
décédée au château du Lude (Sarthe)
où ses obsèques ont été célébrées le 21
juillet.
Elle avait épousé en .1848 Auguste-
Frédéric, marquis de Talhouet-Roy,
ancien ministre et sénateur, fils de
Auguste-Frédéric-Bonamour, marquis
de Tttlhouet, et d'Alexandrine-Sophie
Roy, dont elle laisse : 1. RenéFrançois-
Honoré-Marie, comte de Talhouet-Roy,
marié avec M'^^ des Monstiers de Mé-
rinville; 2. Georges -Marie- Joseph, vi-
comte de Talhouet-Roy, marié le 6 oc-
tobre 1887 avec Elisabeth-Marie des
Monstiers de Mérin ville; 3. Alice-^li-
sabeth-Adèle, mariée en 1867, avec
Henri Le Clerc, comte de Juigné.
Madame Honnorez, mère de la dé-
funte, avait épousé en secondes noces
Tamiral de Rigny, dont elle avait eu
une fille mariée P au comte de Béarn;
2° au comte de Verneaux.
La défunte avait eu une sœur, Char-
lotte-Adèle-£'/tAe Honnorez, première
femme de Ernest-Louis-Henri-Hyacin-
the Arrighi de Casanova, duc de Pa-
doue, dont une tille, J/^rte- Adèle-Hen-
riette Arrighi de Casanova, mariée le
16 mai 1870 à i\/«wrice-Georges-Ernest
Riquet, comte de Caraman, dont posté-
rité.
(Voir pour la maison de Talhouet les
Bulleti7is de 1887. col. 616; 1888, col.
292 et 178).
D'azur^ à 3 pommes de pin ^ renversées
de gueules.
Devise : Franc et fidèle.
^^'*0^^^*0^r^^^^^0^^f<^
Martha-Catherine-Maria Wilson, ba-
ronne douairière Tardif de Moidrey, est
décédée à Tàge de 63 ans, à Versailles
où ses obsèques ont été célébrées le
31 juillet en 1 église cathédrale.
Elle était fille de Melvil Wilson, es-
quire, et de Louisa-Eleonora Stephen-
son, et avait épousé le 9 février 1858,
4uo
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
Jacques-Marie-Pau), baron Tardif de [
Moidrey, officier supérieur d'artillerie,
dont elle était veuve, et dont elle a eu :
1. Jean-Marie-yb5éîi;/i Tardif de Moidruy,
entré dans les ordres ; 2. Françoh-yifx-
rie, baron François Tardif de Moidrov,
lieutenant au Kî'- drag-ous; 3. Kiienne-
Marie-Joseph Tardif de Moidrey, lieu-
tenant au 6« cuirassiers.
La famille Tardif, dont le nom est
très ancien en Normandie, remonte sa
filiation à N. Tardif seig-neur de la Ro-
chelle, père de Jean Tardif, vivant en
1474; Louis Tardif, seigneur de Moi-
drey et de Vauclair, conseiller du roi,
vibailli du Cotentin, Mortain et autres
ressorts, fut maintenu par M. de Marie
le 8 mars 1652 et par arrùt du Conseil
du roi du 29 décembre 1666.
Cette famille avait été précédemment
maintenue en 1598 et 1599 par Roissy ;
en 1634 par d'Aligre; en 1657 par de
Marie, puis le fut en 1660 et 1670 par
Chamillard. Elle fit ses preuves devant
Chérin le 18 mars 1784.
Elle a donné des vibaillis du Coton-
tin, des officiers et des chevaliers de
Saint-Louis, dont plusieurs furent tués
à l'ennemi.
Les Tardif ont formé deux lignes
principales encore représentées : 1° celle
de Moidrey et celle des Tardif de Petit-
ville, qui a également donné de nom-
breux officiers et magistrats.
Les Tardif de Moidrey forment au-
jourd'hui deux branches, le chef de la
première habite le château de Moidrey
(Manche) ; la seconde-s'est fixée en Lor-
raine avec Jean-Alexandre Tardif de
Moidrey, chef d'escadrons d'artillerie,
chevalier de Saint- Louis et de la Lé-
gion d'honneur, retiré du service eu
1830, mort à Metz en 1860, marié dans
cette ville le 24 février 1821 à Frédé-
rique-Louise-Auguste Gérard d'Hau-
noncelles, fille du baron Gérard d'Han-
noncelles, ancien conseiller au parle-
ment de Nancy, président de la cour
royale de Metz démissionnaire en 1830,
officier de la Légion d'honneur. 11
de ce mariage :
I
1. Franoois-Marie-Adrien Tarrlif
Moidrey, né en 1824, d'abord r.apita
d'artillerie en mission en Chine, c
cier de la Lé'rion dMionneur, inaii'l?»
de 2^' classe, général en chef dans
armées impériales de la Chine, tut*
sirge de Shao-Shingfou le 19 f«'vr
1863, sans postérité ;
2° Le mari de la défunte; 3^ Lmj
Marie-René, prêtre; 4° Jeau-Mîir
Léon, ancien magistrat, marié eu is
Charlotte-Laure Urguetde SaiQt-( )ii
dont : Fiancois-Marie-Raymoiid nô
1862.
jyazur^ à la croix dCor^ cnnio^rn '••
chef (le 2 roses et e7i }\ointe de 2 c "//'
les le tout d'arpent, les coquilles //'"
vantes vers le cent7'e de Vécu,
Devise : Tardif haste toi,
La famille Wilson très ancienne^ <
Angleterre, dans le Yorkshire, a i>'i
tige connue Thomas Wilson esq»:.!
d'Elton, vivant au xiii* siècle.
Elle a formé de nombreuses bnM
ches existant encore comme barons
baronnets en Angleterre.
De sable ^ au loup rampant ff(-
accompar/ne en chef de 3 étoiles ram
et ra i/onnantes de même, le tout a
pngnè quelquefois en chef d'huit crois^n
d^'argrnt.
Devises : Res non verba, — Pro ! .
bffs ac 7*€ gibus.
'/
UC- '/
Gabriel-jPrt///m Jacobé de Xaiin»:
comte Paulin de Naurois, ancien i^ari
du corps de Charles X, est deo«'<i»'
Paris le 25 juillet, à 1 âge de 83 ans. 1
était l'arrière petit fils de Jean Raciu
et avait épousé Augustine-Louise li
Cluzel, dont il a eu :
1. Ludovic-Paulin- Jacobé, vicoî /
de Naurois, marié à Mlle Dubois ■'
l'Kstang ; 2. Antoinette-Margu<Tit •
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
458
', mariée avec Arthur, vicomte de
\ -m ; 3. la marquise de Rose.
ait eu 3 frères: 1. ^?^^/^5/6'-Louis,
. uiîirié à Gabrielle de Solag'es,
: ».-têrité à Toulouse et à Saint-
j du Touch (Haute-Garonne) ; 2.
. ^'Ilippolyte^ marié à Joscphe-
-Laureucie de la Coste, dont un
.i'.ard, et une fille; S.Gabriel,
a Blanche-Claire de Gombault,
.^ lue fille.
- . l'fimille Jacobé, qui a formé les
:. lies de Naurois, de Pring-y, de
. -urt et (le Soulang*es, est orig-i-
.: de Champag-ne où elle possédait
" îiiiriennement plusieurs seigmeu-
1 '-' a donné un maître d'hôtel du
. : (lis XIV, ambassadeur en Portu-
. .:n député de Paris au corps lé-
tif, etc.
.'.--/'r, à Vanille ou fer de moulin
/' 'it, accoste' de 2 épis de blé d'or, les
[.'/ss''cs en sautoir vers la pointe de
»
\ vise : Tanfuni prodest quantum
^Ht.
\\ L:ie-Thoma3-Louis-i?6n^deBouhier
: 1 l>luse, ancien zouave Pontifical
. i^<)7, puis brig-adier des ambulan-
- :i!irès le départ du duc de Fitz Ja-
". i»eudant la guerre de 1870, ma-
: !i\l des loffis des éclaircurs de Cha-
'/•• (1870-71), président du Comité
-: oie de Meung* sur Beuvron, est dé-
'/»:hez sa sœur la comtesse Raoul
• la TuUaye au château de la Yig-nar-
. re. Ses obsèques ont été célébrées le
-"^ ''.'lit en régrlise de Marolles (Kiire-
•'.-l.'.ir.)
X ' à Chartres le 10 novembre 1840,
:*'\it le second fils de Ivobert-Cons-
it Houhier de TEcluse, ancien aide
CTfip du g-éuéral inspecteur de la
.:1' nationale de la Charente-Infé-
• '.re en 1816, ancien mag-istrat, dé-
- >ionnaire en 1830, député de la
^'Iiclée en 1848-49 et 1852, et de Louise-
Léon Chapelier de la Varenne, sa
seconde femme.
Il avait épousé en 1876, Marie-Hen-
riette, fille du comte d'Hardivilliers. Il
avait pour frère : Marie-Louis-ïhomas-
Adricn, marié à Mlle de 8aint-Jammes,
et pour sœur, Marie-Eudoxie, mariée
au comte Raoul de la Tullaye.
La famille Bouhier est connue en
Bas Poitou dès le xv« siècle et nombre
de seii membres ont tenu de gTandes
situations et possédé d'importants do-
maines, parmi lesquels Chateauvillain,
Beaumarchais, le Plessis aux Tour-
nelles, de PEcluse, de la Roche-Guil-
laume, etc.
La branche de l'Ecluse est venue de
Louis Bouhier, seigneur de l'Ecluse,
la Picardiére, etc., fils aîné de Laurent,
seigneur de la Picardiére, la Bergerie,
TEcluse, etc., et d'Anne Guilloton, sa
3« femme, né le 2 juillet 1689 ; il fut
président du grenier à sel de Cholet.
Cette branche a donné : Charles-Lau-
rent, écuyer, seigneur de Beauregard,
lieutenant des gardes-cotes des Sables,
puis maire de cette ville, reçu conseil-
ler en la chambre des comptes de Bre-
tagne en 1751 ; Robert-Esprit-André,
son frère, seigneur de l'Ecluse, la Gi-
rardière et Beauregard, échevin de la
ville des Sables, épousa en 1799 Marie-
Madelaine-Julie de Rorthays de Saint-
Hilaire, dont il eut : V Robert-Cons-
tant, qui suit ; 2° Valérie-Louise-Pau-
line, mariée 1° en 1821 à Jean Hippo-
lyte Baillet de la Brousse, garde de la
l)orte du roi, officier au 13® de ligne ;
2^ à Constant de Rorthays, son cousin-
germain, dont postérité.
Robert-Constant Bouhier de l'E-
cluse fut le père du défunt.
Hazur^ au c/iev7'on d^jr, accompagné
de 2 C7'oissanls d'argent e7i chef et d'une
tête de 6a' z^/' (rencontre) d'or en pointe.
Les Bouhier de l'Ecluse ne mettent
qu'//?i croissant au-dessus du checron*
Devise : Tout par labeur,
L. DE RoZEL.
459
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
4(J
TROISIÈME PARTIE
♦ »
VARIETES — BIBLIOGRAPHIE
CHRONIQUES
La chatellenie de Bain
et le Marquisat de la Marzellière
(Suite et, fin)
Cette dame ne laissa point de posté-
rité quoiqu'elle se fût mariée deux fois,
d'abord avec René de Moutejeau, sei-
gneur dudit lieu et de SiUé-le-Guil-
laume, f en 1538, puis avec Charles de
Bourbon, prince da la Koche-sur-Yon,
-\ en 1569. Elle-même vivait encore en
1577, mais elle dut mourir quelque
temps après et sa succession passa à
son cousin Guy de Scépeaux, descen-
dant lui-même de Charles de Dinan.
Le nouveau seigneur de Bain était
un puissant baron ; comte de Chemillé
et sire de Mortagno, il avait épousé
Charlotte de la Marzelière, d'une noble
famille originaire de Bain. Il séjournait
parfois à son château de la Hardoui-
naye en Merdrignac, parfois à celui de
Mausson près de Pontmain ; il mourut
très âgé en 1605, ayant eu la douleur
de voir tuer en duel, en 1593, son fils
aîné Guy de Scépeaux, duc de Beau-
preau.
Ce dernier seigneur, époux de Ma-
rie de Rieux, sire de Chàteauneuf, ne
laissa qu'une enfant, Jeanne de Scé-
peaux, qui contracta alliance avec
Henri de Gondy, duc de Retz.
Comme tous ces seigneurs de Bain
étaient étrangers à notre pays, nous
passons rapidement sur leur compte ;
mais le 26 novembre 1615, Henry de
Gondy, duc de Retz et de Beaupreau,
pair de France, marquis de Bellisle,
comte de Chemillé, baron de Château-
renaud, etc., etc., et Jeanne de Scé-
peaux, sa femme, habitant leur châ-
teau de Machecoul, vendirent, moyen-
nant 60,000 I. tournois, la seigneurie
de Bain à François de la Marzelièn
seigneur dudit lieu et de Bonnefc»i;
taine, le Fretay, le Plessix-Giftard, i
Gué, la Motte- de-Gennes, etc., demei
rant à son château du Gué de Servoi
et cousin de la duchesse de Retz.
La Marzelière, qui donnait son noi
au nouveau seigneur de Bain, était n
très ancien manoir situé dans la p
roisse même de Bain. Le P. du Paz
consacré une longue notice historiqu
à la généalogie des sires de la Marze
Hère; nous la résumerons en quelqiu'
lignes.
Ce sont d'abord : Guillaume di» I:
Marzelière (1342), Jean delaMarzelièr
(1387), Guillaume de la Marzolièro
avaut 1422, et Pierre de la Marzeliriv
époux d'Amette du Boishamon et chain
bellan du duc de Bretagne, quiinouru
en 1462, ne laissant qu'une fille Plezui
de la Marzelière, femme d'Olivier Gif
fart, seigneur du Plessix-Giltart ei
Yrodouer. Le fils de ces derniers, Ar
thur Giflart, prit le nom de la Marze
Ijére que continuèrent de porter sfi
descendants ; il épousa Marie de Bor
néen et mourut en 1488. Ses deux fils
Pierre et Renaud, furent ensuite Tiii
après l'autre seigneurs de la Marz 4ir-
re; ce dernier eut, de son union av>'
Jeanne de Brambéat, Pierre de la Mar
zelière qui s'unit à Françoise de Por
con, dame de Bonnefontaine, en Au
train; leur fils, Renaud de la Marzt»
lière, épousa Marie du Gué, dame dii
Gué de Servon, et mourut en 1588. D^l
ce mariage sortirent : Renaud de \i
Marzelière, mari d'Anne de Quémadeiicj
tué en 1604 par le comte de Montgoin^
mery, et François de la Marzelière (iiu
succéda à son frère et acheta, corum^'i
nous venons de le dire, la chàtelleuie
de Bain.
4^1
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
462
François de la Marzelière obtint, dès
/ >, Tunion des trois seig-neuries de
.'j, la Marzelière et le Fretay, et
. z: értction en marquisat sous le nom
- a Marzelière ou, comme on disait
.inairement, de la Marzelière et Bain.
1: épousa Gillonne d'Harcourt dont
1. /tissa deux filles : Françoise de la
\'5:zelière, femme de Malo de Coët-
.eu, marquis dudit lieu, et Gillonne
.f ia Marzelière qui épousa René du
.' .:z, marquis du Brossay.
Ajjr^a la mort de François de la Mar-
: rt\ le seigneur de Bain fut donc
...i, marquis de Coëtquen et de la
"izelière, comte de Combourg, baron
. Uibii^né, de Vauruffier et Bonnefon-
'.:.% vicomte de Rougé et du Fretay,
i: .'iain d'Uzel, Le Gué, Malestroit-à-
■!, etc., chevalier des ordres du roi,
- i.tilhomme de sa chambre, gouver-
- :r de Saint Malo, etc. (1)
lieux lettres de la reine Anne d'Au-
■.'he (-2) prouvent que ce grand sei*
...eur traita fort durement sa femme
:i fut obligée de se retirer au couvent
^^ la Visitation de Rennes ; mais le
. arquis de Coëtquen, qui prétendait
ie sa femme dépensait follement sa
rtuQe en bonnes œuvres, refusa de
iVtT sa pension à cet établissement.
■ iDroise de la Marzelière duts'adres-
: au parlement de Bretagne qui lui
'^•rda la jouissance du marquisat de
• Marzelière comprenant la seigneu-
Mle Bain. Alors son mari fit défen-
de aux receveurs de rendre leurs
mptes à sa femme et il fallut que la
-lue écrivît de nouveau pour obtenir
le justice fut rendue à la malheu-
>iisp dame. Malo de Coëtquen mourut
-i mois d'août 1674 et sa veuve put
afin se livrer librement à Texercice
• >e3 bonnes œuvres, ce qu'elle ne fit
\u longtemps du reste, car Dieu Tap-
• Ce seigneur était né à Saint-Malo en IGll,
'~ ^l'uis marquis de Coëtquen et comie de
f^bourg, gouverneur de Saint-Malo> et d'Hen-
Hte d'Orléans.
% Publiées en 1886 par M. Orain.
pela elle-même à lui le 14 juillet 1677.
De Malo de Coëtquen et de Françoise
de la Marzelière naquirent trois en-
fants : Malo, marquis de Coëtquen,
Henry, marquis de la Marzelière, et
Françoise, mariée en 1653 à François
de Boiséon.
Après la mort de sa mère, Malo de
Coëtquen prit possession du marquisat
de la Marzelière et Bain, pour lequel
il rendit aveu au roi le 23 novembre
1678 (1). Il avait épousé Maroruerite de
Rohan-Chabot (2), fille de Henry Cha-
bot, duc de Rohan, dont il avait eu
Malo-Aug-uste qui suit.
Malo-Auguste de Coëtquen, marquis
dudit lieu et de la Marzelière, jouit
ég-alement après la mort de son père,
arrivée le 24 avril 1679, de la seig-neu-
rie de la Marzelière et Bain, pour
laquelle il rendit aveu au roi le 1®'
décembre 1682 (3). Mais peu d'années
après, il abandonna la jouissance de
ce marquisat à ses cousins, enfants de
Henry de Coëtquen.
Ce dernier, second fils de Malo,
marquis de Coëtquen, et de Françoise
de la Marzelière, avait toujours porté
le titre de marquis de la Marzelière,
quoiqu'il ne possédât pas cette sei-
g'neurie. Il avait épousé le 21 octobre
1668, au château de Montmuran, qui
était sa résidence habituelle, Guille-
mette Belin dont il eut deux enfants :
Jean-Baptistç et Françoise de Coët-
quen. Ceux-ci, placés en 1684 sous la
tutelle de leur mère (4), jouirent quel-
que temps par indivis du marquisat de
la Marzelière et Bain. Mais Jean-
Baptiste de Coëtquen, âgé de dix-sept
ans, mourut à la guerre dans le Hai-
naut, et Ton célébra un service pour le
repos de son âme, h Saint-Malo, le 22
(1) Arch. dép. (Vnie-et'VU. fonds de Laillè.
(2) Sur Marguerite de Rohan, marquise de
Coëtquen, voy. Saint-Simon, x/ui, 4.
(3) Arc. départ, de la Loire- Jnft^ieure.
(4) Guillemette Belin, marquise de la Marze-
lière, morte en 1721, fu» inhumée le 22 septem-
bre dans la cathédrale de Saint-Malo } elle était
âçée de 83 ans.
Vs5
LE BL'LLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
•» •.>.\
,::u ^ -vv» ^.
>a ^a'n^ Françoise se
i:vir. îi H..>:*^ snile iiiMÎtresse du marqui-
se: d,' -H Marztli^re et Bain, ainsi que
àe lîi bai-ouuie de Polig-né (2) pour
lo<v;\:.'l> elle fournit une déclaration
5iu rv>i le 7 avril 1(>94.
Kni*-K:ei>e d:^Cootquen s'était mariée
îk C-iHTu s de Mornay, comte du(iii lieu
deul elle nVut point d'enfant ; devenue
Neuve elle se retira quelque temps
d.HUs Tabbaye des Clairets, en 1692 (3),
mais plus tard elle revint à Paris, et
eile Y habitait, en 1726, le couvent du
(\Hlvaire, au Marais ; qi and elle venait
en lUrta^rne elle séjournait de préfé-
nniee en son château de Montmuran,
eu la paroisse des Ilis.
A la mort de Mme de Mornay, décé-
dèe le 17 mai 1743, le marquisat de la
Marzelière et Bain échut à sa nièce (à
la mode de Bretag-ne) Louise de Coët-
quen (4), femme d'Emmanuel de Dur-
fort, duc de Duras.
Le 8 août 1769, • très haut et très
puissant seig-neur Mgr Emmanuel-
Félicité de Durfort, duc de Duras, pair
de France, prince de Bournonville, che-
valier des Ordres du Roi et lieutenant
général de ses armées, commandant
en chef dans la province de Bretag-ne,
etc., etc., et très haute et très puissante
dame Louise - Franeoise - Maclovie-Cc-
leste de Coëtquen, sa femme, demeu-
rant ordinairement à Paris, vendirent,
au prix de 283,000 1., le. marquisat de
la Marzelière et Bain, à haut et puis-
sant seig-neur M^« Louis-Charles-Marie
de la Bourdonnaye, comte de Montluc,
président au Parlement de Bretag-ne,
demeurant à Rennes en son hôtel, rue
aux Foulons. »
Le nouveau seig-neur de Bain était
(1) Archiv. muuicip, (//• Sainl-Mah, CC, 53.
(2) .Ican-Haptisfc de Cnr|(|iicn ri sa SdMir
avuient aclicti^ cclto dorniriT loi je en H»Si.
(j) Voy. Lettres de A'"« île ^riignr, édit. .Monl-
iiierqué VIII, ."».*)!.
(4) Fille de Malo-Auguslc de Co. Uiuen, mar-
quis dudit lieu et de >'... de Grandviile.
veuf de Renée-ThérèsiçdeBoiséoii, co
sine de la duchesse ^e Duras et dan
de Polig-né (1). Il mourut lui-mcnie
Paris le 15 juillet 1772 et, le 18, on c
lébra à Bain un service solennel pui
le repos de son âme.
Il laissait un fils, Charles- Se vèn
Louis de la Bourdonnaye, chevalin
marquis de Montluc, de la Marzeli. j
et Bain, vicomte de Lescoët, Corirn'
et le Fretay, baron de Poligné, (1i;it.
log-er et Cicé, châtelain de Laillé, Vn^
Kermoret et Kerbuzic, sgr de Cord
mais, Kerversio, Kergournouarn, etc
époux de René-Julienne Berthou d
Kerversio.
Ils furent les derniers ?grs de Baii
qu'ils possédaient encore quand arri\
la Révolution, mais ils habitaient dOi
dinaire leurs châteaux de Cicé et d
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Toutes les communications relatives à la Rédaction et à l'Administration do-
BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées à M. Louis de La Roque^
directeur, 56, quai des Orfèvres, à Paris.
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Il sera rendu compte dans le Bulletin de toute publication dont nous aurons reçu deux exem»
plaires.
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du mois d'Août 1892
Un grand nombre de nos abonnés nous
ayant exprimé le désir de recevoir la Table
des Matières de 1891 en fascicule complet,
non en feuilles séparées, nous avons cru de-
voir répondre à ce désir. La Table complète
sera envoyée à nos abonnés avec le prochain
numéro.
La Direction du Bulletin Héraldique
de France,
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BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
RKVL'E HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Cinquii'me Volume, — (Nouvelle série) — Août 1892
SOMMAIRE
l'RLviihKE Partie : Calalogiie des généraux Français, connétables,* maréchaux de France, lieu-
Irnanls généraux, maréchaux de camp (suite). — Annorial de la généralité d'Orléans, 1696-
IT'il, d'après les manuscrits de la 6ibliothè(|uc nationale, cabinet des titres (suite).
l'KxitME Partie : Notices généalogiques : Vogué. — Notes d'Elat-civil nobiliaire : Maria-
i,v> ol décès du mois d'août 1892 et rappel des mois précédenls.
U'sitME Partie : V^ariélés, Bibliographie, Chroniques : Les maréchaux de Dauphiné ; Le
maiidcmenl de Joanas et ses seigneurs ; Nécrologie : M. Héron de Villefosse.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉHAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÈNÉHAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTExNANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Maréchaux de Fkance
(SuUe)
Les cinq noms qui suivent, pris dans
l' recueil de M. de Beaufort, doivent
••^rr-» placés en leur rang dans la li^te
iejà publiée :
1431
* (iermain de Vivonne ou de Valon-
gnes.
* Louis de Veadosme.
1432
* Jean de Foucaud, s^r de St-Ger-
main, Beaupré en la Marche, etc.
* Jacques de Clermont de Nesle,
d'Oflfemont et de Roye.
1434
* Pierre de Rochefort.
1441
Philippe de Culant, chevalier, sgr
de Jaloignes, etc., capitaine de la
grosse tour de Bourges, sénéchal du
467
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
468
Limousin en 1439, fut nommé maré-
chal de France pendant le siège de
Pontoise en 1441 ; suivit le dauphin en
AUemag^ne au secours du duc d'Autri-
che ; gouverneur de Mantes ; se signa-
le au siège du Mans, de Pont-Audemer,
de Château gaillard, de Rouen, de Ba-
yeux, de Caen,de Cherbourg, dans les
guerres de Guienne et particulière-
ment aux prises de Taillebourg, de
Tartas, de Bergerac, de Castillon et de
Cadillac; fut l'un des capitaines qui ai-
dèrent le plus à chasser les Anglais de
France,, mourut en 1453.
Il était le second fils de Jean de Cu-
lant et de Marguerite de Sully ; il ép.
Anne de Beaujeu, fille du sgr d'Ample-
puis, dont il eut une fille, Marie de
Culant, mariée à Jean de Castelnau,
sgr de Bretenoux et de Caumont.
Philippe de Culant était connu sous
le nom de maréchal de Jaloignes.
Uazur^ au lion d^or^ Vécu semé (Té-
toiles de même^ au lamhel de gueules,
* Jean sire de Talbôt et de Fourni-
val, comte de Shwerbury et de Water-
ford, nommé maréchal de France par
le roi d'Angleterre ; chevalier de Tordre
de la Jarretière, gouverneur d'Irlande;
joua un grand rôle dans l'armée an-
glaise pendant la guerre de Guyenne,
fut tué avec un de ses fils au siège de
Castillon, le 17 juillet 1453. Sa mort
fit perdre aux Anglais tout ce qu'ils
possédaient en Guienne.
La maison de ïalbot, en Angleterre,
tire son origine des Talbot barons de
Cleuville, au pays de. Caux, en Nor-
mandie. Cette baronnie avait séance à
l'Echiquier de Normandie.
Cette maison a fait plusieurs bran-
ches en Angleterre, connues sous les
noms de seigneurs de Waterfort, de
Grafton de Longfort, puis comtes et
ducs de Shwerbury et de Tyrconnel.
Jean Talbot était fils de Richard Tal-
bot V, sgr de Goderich et de Ankarette
de Lestrange, fille de Jean de Les*
trange sgr de Blackenere ; il ép. Ma-
haut de Newi), dame de Fourni val.
Ses descendants ont donné des vice-
rois à l'Irlande dans le cours du dix-
huitième siècle.
Ecarteléj aux 1 et 4 de gueules , nv
lion d'or^ à la bordure engreslée dr
même ; aux 2 et S de,..^ à la bande de...
accompagnée de G merlettes de,., pose' es
3 en chef et 3 pointe.
1442
* Prégent de Coëtivi, fut un de ceux
qui, en 1432, arrêtèrent dans le château
de Chinon le sieur de la Trémouille,
favori de Charles VII.
1445
* Guillaume de Jaloignes.
1448
* Gilles de Roye.
1450
* Charles de Culant.
1452
* Jean d'Albret, sieur d'Orval, fils du
comte d'Albret.
1454
Jean, dit Poton, sgr de Xaintrailles,
de Roques, de Salignac, en Limousin,
et de Villeton, vicomte deBruillez, pre-
mier écuyer du roi, bailly de Berry,
sénéchal de Limousin et de Bordelois ;
suivit le parti du Dauphin, depuis
Charles VII ; se trouva au siège d'Or-
léans, où il fut blessé, en 1427, com-
battit vaillamment à Patay, où il fit
prisonnier le sire de Talbot, en 1429 ;
remplaça Camus de Beaulieu, comme
maître de l'écurie du roi ; se comporta
vaillamment dans les guerres de Nor-
mandie et de Guienne ; il fut nommé
maréchal de France en 1454 aprè^
la mort du maréchal de Jaloignes ; il
mourut à Bordeaux, au Château-Trom-
pette, dont il était gouverneur, le 7
octobre 1461. Un registre du parlement
lui donne la qualité de ■ Sénéchal de
4^:9
LS BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
470
B.inlelois et un des plus vaillants ca-
;:rained du roj^aume de France, qui
:\t cause avec Etienne de Vig-nolles,
lit la Ilire, de chasser les Anglais de
Prauce. • Il fut enterré dans l'église
«les Cordeliers, de Nérac.
Il avait ép., avant 1437, Catherine
3rachet, dame de Salignac en Limou-
sin, fille de Jean, sgr de Péruse et de
Mijutagne et de Marie de Vendôme ; il
...a eut point d'enfants.
hcartele\ aux î et 4 d'argent à la
-rui.v alaisëe de gueules ; aux 2 et 3 de
. '• files au lion â^argent.
1454
' Jean, sieur de Bueil, comte de San-
: Tre.
1455
• Jean ou Jacques de Bourbon.
1461
Jean, bâtard d'Armagnac, surnommé
•i^' Lesciin, comte de Comminges et de
Prianronnois, sgr de Tournon, de Gour-
i )u et de Fumel, gouverneur de Dau-
ihinc, lieutenant-général du duché de
Siiyenne, conseiller et premier cham-
' .'lian du roi Louis XI ; ce prince n'é-
t-iiit que Dauphin Tavait nommé séné-
•!i8l de Valentinois en 1450, puis ma-
TH' hal de Dauphiné.
Il acquit en 1454 du comte d'Arma-
gnac les baronnies de Mauléon et de
' «isaubon ; le roi Louis XI le nomma
:./irechal de France, et lui donna le
■-"mté de Comminges en 1461, le vi-
'":nté de Serrières et la seigneurie de
Langoiran.
Il obtint des lettres de légitimation
• li 1463, et la donation du comté de
Briançx>nnais en 1464.
Il était fils naturel d'Armand-Gui-
".-^^m de Lescun et d'Anne d'Armagnac,
îiU* de Termes ; il ép. Marguerite de
Palaces, fille de Louis marquis de
>ai lices, baron d'Anton, dont il eut
truirt filles: 1. Catherine, mariée avec
I 'iaston deMontferrand; 2. Madeleine,
riiariée avec Hugues d'Amboise, sgr
d'Aubijoux, sénéchal de Beaucaire ; 3.
Antoinette, dont l'alliance est ignorée.
Ecartele\ aux 1 et 4 d^ Armagnac ; au
2 et 3 de Comminges^ à la cotice de sable
mise en harre, brochant sur le tout.
1461
Joachim Rouault, sgr de Boismenart,
de Gamaches, de Chastillon et deFron-
sac, capitaine de Fronsac et de Pon-
toise, gouverneur de Paris, conseiller
et chambellan du roi, sénéchal du Poi-
tou et de Beaucaire, premier écuyer du
Dauphin, en 1441 ; se distingua à la
prise de Creil et de Saint-Denis sur les
Anglais, au siège de Pontoise, à celui
d'Acqs en Guienne, suivit le Dauphin
en Allemagne en 1444 ; prit une part
glorieuse à la conquête de la Nor-
mandie, fut gouverneur de Caen et de
Carentan ; servit aux sièges de Berge-
rac, Montguyon et Fronsac, dont il fut
gouverneur en 1451, connétable de
Bordeaux; se trouva à la bataille de
Castillon en 1453 ; fut envoyé en An-
gleterre au secours de la reine Mar-
guerite et du roi d'Ecosse contre le
duc d'York. A son retour le roi lui
donna la jouissance, sa vie durant de
la terre de Fronsac en 1458.
A l'avènement de Louis XI il fut
nommé maréchal de France le 3 août
1461 ; gouverneur d^» Paris après avoir
défendu cette ville contre le comte de
Charollais et les autres princes ligués.
Il mourut le 7 mai 1476.
Joachim Rouault, connu sous le nom
de maréchal de Gamaches, était fils de
Jean Rouault, sgr de Boismenart,
chambellan dn roi, et de Jeanne du
Bellay : il ép. Françoise de Volvire, fille
de Joachim baron de Rufiec, et de Mar-
guerite Harpedane de Belleville. La
terre de Gamaches fut érigée en mar-
quisat en faveur de son arrière petit-
fiils Nicolas Rouault, au mois de mai
1620.
De sable, à deux léopards d*or armés
lampassés et couronnés de gueules^
[
■•Mna*aa*li
* mm
lii-l iitg,dm^m»,^Êi^hml^
^^i^^ÊÊÊtmmtmaÊmm^mm^a
471
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
472
1464
Wolfart de Borzelle, sgr de la Vere
en Hollaûde, comte de Boucan en
Ecosse, et de Granpré en Champagne,
chevalier de la Toison d'Or, fut nom-
mé maréchal de France le 1" mars
1464 et mourut en 1487.
Il était fils de Henri de Borzelle, sgr
de la Verç, de Sanderbourgfh, de Falais
en Hollande, lieutenant-général du
roi au fait de la guerre de la mer, che-
valier de la Toison d'Or en 1445, et de
Jeanne de Hahvin, dont il n'eut que
des filles.
De sahle^ à la fasce (Tor,
1476
Pierre de Rohan, chevalier, sgr de
Gyé, du Verger, de Porhoët, de Baugé
et de Ham, comte de Marie et de Por-
cean {Portien\ chevalier de Tordre du
roi, dit le maréchal de Gyé ; hérita
d'une partie des biens confisqués sur
Philippe de Croy ; fut en grande faveur
auprès de Louis XI qui le nomma ma-
réchal de France à la place du maré-
chal de Gamaches, le 16 mai 1476. Il
gouverna TEtat avec trois autres sei-
gneurs pendant la maladie du roi à
Chinon en 1482. Au sacre de Char-
les VIII il représenta le connétable en
portant Tépée royale.
Il commandait Tavant-garde de Tar-
inée royale à la bataille de Fornouc en
1495 et conclut la trêve avec les Véni-
tiens. Il accompagna Louis XII en
Italie qui le fit général de ses armées,
puis son lieutenant en Bretagne et
chef de son conseil.
Ayant fait arrêter le trésor et les
joyaux de la reine Anne, lorsqu'elle les
faisait transporter en Bretagne, après
la mort de Louis XII, il tomba en dis-
grâce, fut privé de ses gouvernements
et suspendu pendant cinq ans de la
charge de maréchal par arrêt du par-
lement de Toulouse du 9 février 1506.
Il mourui le 11 juillet 1514.
Il était le second fils de Louis de
Rohan, sgr de Guéméné et de Marie
de Montauban ; il ép. Françoise de Po-
rohët ou Penhoët, héritière, du comte
de Penhoët et de Françoise de Maillé,
d'où sont venus les seigneurs de Gyé,
ducs de Rohan, éteints en 1645, dans
la maison de Chabot.
Ecartele\ ai/x î et 4 contrécartelé de
de Navarre et d^Evreux ; aux 2 et 3 df
Rohan, brisé d'un lambel^ sur le tout d''
Milan.
* François d'Orléans I du nom, comte
de Dunois, Longueville, Tancarville
et Montgommery, vicomte de Melun,
gouverneur de Normandie et graml
chambellan de France.
* Jean de Rohan, baron ou sire de
Montauban et sieur de Landal.
1482
* Robert de Bar comte de Marie.
1483
Philippe de Crévecœur, sgr des Cor-
des, vulgairement dit des Querdes, ou
d'Esquerdes et de Lannoy, chambellan
de France, chevalier des ordres du roi.
lieutenant-général et gouverneur de.<
pays d'Artois, Boulonnais et Picardie,
chevalier de la Toison d'Or en 1468 ; si»
jeta dans le parti bourguignon et futi
battu avec le duc de Bourgogne à|
Granaon, à Morat en 1476, puis à Nan-
cy. Après la mort du duc il prêta ser-
ment de fidélité à Louis XI qui \\\\
conserva ses gouvernements; il fut
vainqueur de l'arrhiduc d'Autriche à
Guinegate en 1479. Louis XI le nomma
gouverneur et son lieu tenant général eu
Picardie ; il fut le négociateur heureux
du mariage de Marguerite de Flandres
avec le Dauphin, depuis Charles VIII,
qui le nomma maréchal de France,
puis gouverneur de la Rochelle et
grand chambellan de France. Il mou-
rut le 2 avril 1494.
Il était fils de Jacques sgr de Crève-
cœur et de Thois, conseiller et cham-
bellan du duc de Bourgogne et de
473
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
474
Marg-aerite de la Trémoïlle ; il ép. Isa-
» eau d'^Auxy et» mourut sans enfants.
II était connu soui> le nom de mare-
-Lai d^Esquerdes.
De gueules^ à trois chevi^ons iVor.
Jean, seigneur de Baudricourt, de
Choiseul, de la Fauche, de Vig-nory et
}x^ Biaise, chambellan du roi, chevalier
•le son ordre, bailli de Chaumont, g-ou-
vt-rneur de Maçonnais, Charolais, Au-
\errois et Marche, dit le maréchal de
•►iudricourt, était d'abord sgr de Buxy
?Q Ciiampag'ne, suivit le parti du duc
!-' Bourgrogrne et assista le comte de
Larolais dans la g-uerre du Bien Pu-
lie en 1465. Le roi Louis XI l'attira
ians son parti, et lui donna les revc-
:.us de la terre de Vaucouleurs en 1472 ;
•ailli de Chaumont en 1479, lieute-
ijant du roi en la ville d'Arras, g'ouver-
ueur de Bourgogne en 1480, puis de la
ville de Besançon, contribua sous Char-
les \^II au gain de la bataille de Saint-
Aubin du Cormier en Bretagne en
1488 ; fut nommé maréchal de France
le 21 janvier 1486.
Il était fils de Robert sgr de Baudri-
ourt et de Biaise, conseiller chambel-
lan du roi, bailli de Chaumont, et d'A-
!^*arde ou Allarde de Chambley, veuve
^e Jean de Manonville ; il ép. Anne de
Beaujeu, veuve de Philippe de Culant,
sgr de Jaloignes, maréchal de France,
uUe d'Edouard de Beaujeu, sgr d'Am-
plepuis, et mourut sans enfants.
Uazur^ au lion de sable, couronné et
•ampassé de gueules,
1488
• Robert de Baudricourt, sgr de Vi-
l'-nory.
1493
• Jean de Haupart, sieur de Bande-
ville.
1494
• Jean IV du nom, sire de Rieux et
de Rochefoit, comte d'Harcourt.
1409
Jean-Jacques Trivulce, marquis de
Vigevano, banni de Milan par les Gi-
belins alla servir en Arragon puis à
Naples d'où il passa en France avec
Charles YIII. Il eut la conduite de l'a-
vant-garde de Tarmée avec le maré-
chal de Gyé à la journée de Fornoue.
Le roi lui donna la terre de Château-
duLoir, qu'il échangea sous Louis XII
avec celle de Castelarca au duché de
Milan ; chevalier de Saint Michel, lieu-
tenant du roi en Lombardie où il con-
tribua à la conquête du Milanais dont
il fut gouverneur en 1500 ; il fut nom-
mé maréchal de France a la place de
Jean de Baudricourt, le P' juin 1499 ;
prit une part glorieuse aux batailles
d'Agnadel, de Novarre et de Marignan
et mourut au mois de décembre 1518.
Il était le troisième fils d'Antoine
Trivulce, conseiller du duc de Milan
et ambassadeur du pape Sixte IV au-
près de l'Empereur, et de Françoise
Visconti ; il ép. Béatrix d'Avalos, dont
il eut un fils Jean-Nicolas qui mourut
avant lui, marié à Paule de Gonzague,
dont un fils Jean -François, père de
Jean-Jacques Trivulce, marquis de Vi-
gevano, mort sans enfants.
Son cousin-germr.in Théodore Tri-
vulce fut maréchal de France en 1536.
Pale\ d'or et de sinople^ de six pièces,
1506
Charles d'Amboise II du nom, sgr de
Chaumont, de Sagonne, de Milan, et
de Charenton, chevalier de Tordre du
roi, gouverneur de la ville de Paris et
du duché de Milan, de la seigneurie de
Gênes et de la province de Normandie;
grand maître de France, lieutenant
général du roi en Lombardie, nommé
maréchal de France le P"" mars 1506,
amiral de France en 1509, reprit. Gê-
nes, contribua à la victoire d"Agnadel,
en 1509 et mourut en 1511.
Il était fils de Charles d'Amboise,
conseiller chambellan du roi Louis XI,
475
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
g-ouverneur de Langres, comte de
Brienne, et de Catherine de Cbau vigny ;
il cp. Jeanne de Malet- Graville, dont
un fils Georges d'Amboise tué à la ba-
taille de Pavie à Tâge de 22 ans non
marié. Il était connu sous le nom de
maréchal de Chaumont.
Palé^ d^or et de gtteules de six pièces,
1511
Odet comte de Foix, de Rcthel et de
Beaufort, sgr de Lautrec, d'Orval et de
Chaource, des Iles et de Yillemort au
bailliage de Troyes, chevalier de Saint-
Michel, g'ouverneur et amiral de
Guienne, lieutenant général des ar-
mées du roi en Italie, blessé très grave-
ment H la bataille de Ravenne, contri-
bua beaucoup à la conquête du Mila-
nais, maréchal de France le 1^'' mars
1511, connu sous le nom de maréchal
de Lautrec; prit Brescia et Vérone,
commanda l'armée de la grande Ligue
en Italie contre Charles-Quint, marcha
contre Pavie qu'il emporta d'assaut, et
mourut de maladie devant Naples le
août 1528, avec la réputation de Y\
des hommes de guerre les plus va-
lants de son siècle.
Il était fils de Jean de FoiXj issu d
comtes de Foix de la seconde race, v
comte de Lautrec et de Jeanne dW^
die, fille et héritière d'Odet comte (
Comminges et de Marie de Lescun ;
ép. Charlotte d'Albret. Leurs enfau
moururent jeunes et sans postérité.
Pierre de Foix, son g-rand-père, fi
de Jean de Foix et de Jeanne d'Albn
avait eu en partage le vicomte de Lai
trec reçu en don du roi Charles Yl
par Jean de Foix.
Ecarteîé^ aux 1 ci 4 d*or à 3 pals à
gueules^ qui est de Foix; au 2 d'or
deux vaches passantes de gueules acrar
nées^ accolées et clarinées d'azur^ qu
est de Béarn ; au 3, de gueules à A
croix paltée d'argent, qui est de Com
minges.
(A Suivre)
L. R.
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
1696 - 1701
d'après* LES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABlNET DES TITREs)
(Suile)
CHARTRES
(Suite)
76. Louis de Piguerrc, écuyer, sei-
erneur de Lamotte de Loinville :
D*az,f d 3 épis d'or^ 2 et 1.
76 à 86. A expl. pi. ampl.
87. Jean-Daniel de Meaussé, écuyer,
seigneur d'Auteuil :
De sa,, à 3 chevr, d\irg,
88. Henry du Puy, écuyer, seigneur
des Bordes :
De sin,f à la bande d'or, accomp, de
6 merleties de même.
89. Louis Carfadet, écuyer, s"^ du
Bourg Saint-Pierre :
S'arg,, a 4 flèches brisées de sa.
90. Gilles-Hubert de Maugor, ou Man-
got, écuyer, s' de la Forest Fay :
D'arg,, à 3 têtes de serpent, arracher.^ ,
de gu., 2 en chef affrontées, 1 en poin'e,
91. A expl. pi. ampl.
92. Anne-Elisabeth Dauthier, -veuve
de Jacques d'Argnous, écuyer, s' de
Villequier :
De gu.^ à la bande d'or, accomp. en
chef d^in lion d'arg, et en pointe de 3
coquilles de même.
LB BOLLlîrra HÉRALDIQUE DE FRANCE
■j, M. A expl.pl. ampl.
■..:,. François- Gabriel Garnier,_ sieur
. Brosseron, capitaine au régiment
. -y:
h,!., au chevron dCor, accomp. en
d: 2 molettes de même et, en pomte,
. ép;rvier d'or, longé et grillete
•; Nicolas de Milleville, 'éeuyer,
.sciUer du roi, lieutenant en la ma-
-..anssée de Chartres :
j\:ur, à r aigle éployée d'or, au chef
■■me, chargé de 3 pots à feu de sa.
;\mméi de gu.
h. A expl. pi. ampl.
•^. Claude duBoia, femme de Claude
' i-aviffnon, conseiller du roi au bail-
:- et siège présidial de Chartres :
£'.artefe', au 1 (Taz., au chevron d'or,
jc.^rtp. de 3 coquilles d'arg., 2 et i,
ï 2 burelé d'or et Sazur de W pif-
■■■aachefd'az. chargé de 3 soleils
•,r; au 3 d'az. à 3 barres d'arg., ac-
■..wgnèes de 4 tafs (taus) de même; au
■: farg. au chevron de gu., accomp. de
..Troquets de sin. 2 et 1 ; et sur le
: ut: cTax. au chevron d'or, accomp. en
i--(à dexire dCune croix d'arg., à se-
•. in d'une coquille de même, et, en
nt, d'un arbre d^or.
'.t9 à 104. A expl. pi- ampl.
!05. François Le Forestier, éeuyer,
r.eur de Douvret :
EcarleU, aux 1 et 4 gironnéd'or et
-a.-.; au chef de gu.; aux 2 et 3 de sa.
'a bande d'arg., parsemée de branches
i'. palmier de sin., liées d'un ruban de
deux cents chevau-légers de la garde
ordinaire du roi :
D'or, d 3 feuilles de laurier de stn.,
2etl.
108. Antoine de Hovet de Morain-
ville, chambrier et chanoine de 1 église
cathédrale de N.-D. de Chartres :
Paie, d'or et d'az. de 6 pièces.
109 à 121. A expl. pi. ampl.
122. Claude Garnier, greffier en l'é-
lection de Chartres :
D'az au chevron ôCor, accomp. en
chef de 2 molettes de même, et, en pointe,
cTun épervier aussi d'or, longe et gril-
lete d'arg.
123. Jeanne Bureau, veuve de Jean
Recoquillé :
D'az au chevron (Vor, accomp. en
chef de 2 cors de chasse de même, et, en
iJnte, d'une hure de sanglier aussi
(Vor.
ou.
V
106 N .. Bareau, chanoine de l'église
catlédrale de N.-D. de Chartres :
Parti, d'or et de gu. au sautoir bre-
•-««' de Vun en Vautre.
107. René du Laurent, sieur du Bou-
clet des Autels Saint Eloy, 1 un des
124. A expl. pi. ampl.
125 Feu Louis Simon, éeuyer, sei-
e-neur de Magny, suivant la déclara-
tion de Françoise le Noir, sa veuve :
D'az., nu chevron d'or, accomp. de
3 têtes de Mores au naturel, bandées
d'arg. (Armes de la femme. Note en
marge.)
126. Antoine Fournier, l'un des 200
chevau-légers de la garde ordinaire
du roi :
D'az., à 3 pommes de pin d'or, 2etl.
127. A expl. pi. ampl.
128. Jacques le Pelletier, agent des
affaires de S. A. R. Monsieur et con-
seiller du roi, commissaire aux saisies
réelles au présidial de Chartres :
D'az., à une arche d'or, voguant sur
des ondes d'argent et sommée d^une co-
lombe éployée d'arg. portant en son bec
un rameau d'olivier de sm.
129 à 137. A expl. pi. ampl.
479
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
480
138. Joachin de Bruez, chevalier,
seig-neur des Chênaie, commandant la
noblesse de la province d'Orléanais :
D*arg,^ à 3 têtes de lion de sa. 2 et 1,
339 à 142. A expl. pi. ampl.
143. Louis Scalberg-e, docteur en mé-
decine de la Faculté de Montpellier :
D'arg.^ à 3 canettes de sa, ^ 2 et î; au
chef de sa, ch. de 3 larmes d'arg,
144 à 147. A expl. pi. ampl.
148. Feu Philippe Le Féron, suivant
déclaration de Marie Halgrain, sa
veuve :
De gu.^ au sautoir d'or, accomp. de
2 molettes de même, 1 en chef.^ Vautre
en pointe y et de 2 aiglettes aussi d'or^
jwsées une à chaque flanc,
149. Léonard Le Féron, chanoine de
rég*lise cathédrale de N.-D. de Char-
tres :
Porte de même.
150. Joseph Le Féron, chanoine de
rég:lise cathédrale de N.-D. de Char-
tres :
Porte de même.
151 à 154. A expl. pi. ampl.
155. Louis Parcin, directeur des ai-
des de la ville et élection de Chartres :
B*az,^ au chevron d'or^ accomp, de 3
têtes de lion arrachées de mcme^ 2 et 1,
156. Jacques Bernard, receveur des
aides de la ville et élection de Char-
tres :
2)'or, au chevron d^az,,^ ch, de 3 étoi-
les d^or et accomp. en chef de 2 trèfles
de sin, et, en pointe, d'un croissant de
gueules.
157. A expl. pi. ampl.
158. Françoise Garnier, femme de
Mathurin de Maubuisson, conseiller du
roi au baillag-e et sièg-e présidial de
Chartres :
D^as., au chevron d^or, accomp, en
chef de 2 molettes de même et, en pointe,
d'un épervier aussi d'or, grille fé et
longé d'arg,
159. A expl. pi. ampl.
160. Marguerite Lambert, femme de
Claude Baussan, conseiller du roi ho-
noraire au pré:ridial de Chartres :
D'az., à tme anille, ou fer de moulin,
d'or,
161 à 167. A expl. pi. ampl.
168. Pierre le Bourg, prêtre, curé de
Nogent-le-Roi :
D'arg,, au palmier de sin.
169. Gabriel de Fontenay, écuyer,
sieur de la Noue :
D'^arg,, à 2 lions léopardes, Vtin sur
Vautre de sa. cour, lamp, et armés de
gu.
170 à 172. A expl. pi. ampl.
173. Madeleine Le Forestier, femme
de Jacques -François de Commargon,
chevalier, seig-neur de Mereglise :
Ecartelé, aux î et 4 gironné d'or et
d^az. ; au chef de gu.; aux 2 et 3 de sa,
à la bande d'arg. chargée de plusictn-s
branches de palmier de sin. liées de gif,
174. Elie de Crémainville, écuyer :
Uaz,, au besant d*or ; au chef de
même, chargé de 2 tourteaux de sa,
175. 176. A expl. pi. ampl.
177. Camille de Valence, chevalier,
seigneur de Fonteville :
Uaz,y à la fasce d'or, accomp. de (>
trèfles de même, 2 et î en chef et 2 et î
en pointe.
178. A expl. pi. ampl.
179. Antoinette du Peron, veuve de
Marc-Antoine Le BouUeur, écuyer :
B'az,^ à 3 chevrons brisés d^or,
180 à 203. A expl. pi. ampl.
204. Jacques du Tronchay, prêtre et
curé de Gambain :
D'*az., à V aigle éployée d'or, surmi/n-
tée en chef d'un soleil de même.
*«^aa>^
4^1
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
482
205. A expl. pi. amp].
206. Jacques Dalloiiville (d'Allon-
ville), chevalier, seigneur de Louviée,
La Cheuard et autres lieux :
D^arg,^ à 2 fasccs de sa,
207. Charlotte -Thérèse de Vautier,
femnie de Jacques Dallonville, cheva-
lier, seig-neur de Louviée, la Chenard
et autres lieux :
r/JtentUïies^ au croissant de gii*
208. Paul de Poilouë, écuyer, sieur
lie Koumar :
Warg.^ d 3 chevrons partis de sa» et de
209. Jacques de Pré, écuyer, sieur
le la Minottière et de Fains, lieute-
nant-colonel de drag-ons :
D\irg,^ à la croix de gu,
210. Marie- Françoise de Hay-Mérée,
femme de Jacques de Pré, écuyer, sei-
::aeur de la Minottière et de Fains,
lieutenant-colonel de dragons :
[jî*or^ au limi inorne' de sa.^ la queue
piss 'd sous le ventre et retroîissée sur le
dos.
211. 212. A expl. pi. ampl.
213- Michel de Grenet, écuyer, sieur
(io Dutesais :
D'arg.^ à 3 bandes d\tz,y accomp. de
l iafs (ta us) de même,
214. Mathurin de Maiibuisson, con-
seiller du roi au bailliage et siège pré-
^idial et lieutenant-général de police
lie la ville de Chartres :
T/org.^ au chêne de sin. à la bande
'-^arg, brochant sur le tovt; au chef
iTftrg, ch. de 2 quintefeuilles de gu,
215. Christine de Ginet, ffinmo Je
Mîithurin de Maubnisson, conseiller
du roi au bailliage et siège pic.iiiial et
lieutenant-général de police de la ville
de Chartres :
l/az,^ au chevron d^or^ chargé de
o anfielets de gu.
216. A expl. pi. ampl.
217. N. Liibriat, conseiller du roi,
président au grenier à sel de Char-
tres :
D'az.^ d Vaigle d^or^ surmontée d^un
soleil de même^ en chef^ et soutenue d* une
montagne d^arg. mouvante de la pointe
de Vécu,
218. A expl. pi. ampl.
' 219. Michel- Jean Morel, docteur en
théologie de la Société de Sorbonne,
provost d'Ainière en l'église cathédrale
de Chartres :
D'or^ à U7ie tête de Maure de sable ^
colletée d'argent et accompagnée d'un
cor de chasse de sin.^ pendant du col de
ladite télé.
228. Hilaire-Francois Bobe, chanoine
de réglise-cathédrale de N.-D. de Char-
tres :
E car te lé ^ aux 1 et 4 contr'' écartelé
d'azur et d'or^ au chef de méme^ chargé
d'un lion passant de gu.; aux 2 et 3
d'argent^ à 3 cannelles de sa. posées 2
et 1.
229 à 234. A expl. pi. ampl.
235. Louis Jonquet, greffier des ap-
peaux, au bailliage et siège présidial
de Chartres :
D'arg.^ à une touffe de jonc de sin.^
sortant d\ine rivière de m('me ei pointe,
236. A expl. pi. ampl.
237. Pierre de Vilmain, conseiller du
roi, lieutenant général de police au
bailliage et siège présidial de Char-
tres :
D'argent, à 3 têtes d'aigle^ arrachées
de sa. 2 et 1 ; au chef lozangé d^arg^ et
de gu.
238. Marie Lebeau, femme de Pierre
de Vilmain, conseiller du roi, lieute-
nant général de police, au bailliage et
siège présidial de Chartres :
D\iz.^ à la fasce d'arg,^ accomp, en
483
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
484
chef de 3 coquilles rangées de même et^
en pointe^ d*une étoile d'or,
239 à 244. A expl. pi. ampl.
245. Louis Hubert de la Soublière,
commis aux aides dans Télection de
Chartres :
Z>'or, à la bande de gu.^ ch» de 3 étoi"
les d'arg, et accotnp. de 3 merlettes de
sa. 2 et Im
246 à 261. A expl. pi. ampl.
Suivant Tordre du reg". 1" des Com-
munautés :
19 à 65. A expl. pi. ampl.
BLOIS
Suivant l'ordre du reg*. 1®' :
91 à 95. A expl. pi. ampl.
96. Isaac Papin, prêtre de Téglise
ang-licane, réuni à Tégflise catholique
à Elois :
D'az.^ au pigeon le vol étendu d'arg,^
descendant sur un lis de méme^ pose en
pointe,
97. 98. A expl. pi. ampl.
99. Jeanne-Louise de Lescous, tille
majeure, dame des terres et seigneu-
ries de Cenan et Fossez :
De gu,^ au sautoir échiqueté d^arg , et
i^az,
100 à 106. A expl. pi. ampl.
107. Florent Bloc, ci-devant prieur
de Champigfny et à présent pension-
naire sur révêché de la Rochelle :
D\iz, , au lacs d'amour d'or^ accosté de
2 étoiles de même^ surmonté d'une rose
aussi d'or,
198 à 202. A expl. pi. ampl.
(A Suivre.)
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBIUAIRE
VOGUÉ
La maison de Vogfué, qui a possédé
de temps immémorial les deux tiefs de
Vogiié et de Rochecolombe, en Viva-
rais, est une des plus anciennes de la
noblesse de France. Elle a été connue
aussi sous les noms de Rochecolombe
et de VaugUé de Rochecolombe. On la
trouve mentionnée sous ces deux noms
dans le Martyrolopre de TOrdre de
Malte. Elle a donné h cet ordre sept
chevaliers dont plusieurs ont été tués
sur les champs de bataille.
Bertrand de Vog^ué fut l'un des té-
moins de la fondation du monastère
de Saint-Martin de la Ville-Dieu en
1020, et plus tard Pierre de Vog-iiê son
âlp, conjointement avec Bermunde su
femme et ses fils Jean et Raymond
, firent des donations importantes au
même monastère en 1080 et 1084.
Audibert de VogUé, fila de Jean,
chevalier, rendit hommage à Tévèque
de Viviers en 1150 ; Raymond, et avec
lui Pons et Dalmace de Vogué, rendi-
rent le même hommage en 1206. Ce
Raymond fit partie de la troisième
croisade, ainsi qu'il résulte d'un
acte d'emprunt souscrit en 1191 au
camp devant Acre (V. Armor, de Lan^
guedoc^ t. 1, p. 513).
Autre Raymond de Vogué arrière
K".
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
486
i-tit fils du précédent et Pierre de
^ g'iié, fils de Raymond, se trouvèrent
;rtrmi les trente-sept seigneurs de
['i sénéchaussée de Beaucaire, réunis à
.Mjiitpellîer, le 22 juillet 1305, au su-
j 't des différends de Philippe le Bel et
'ie Boniface VIII. Raymond épousa
Masconde de Senecterre et fut l'auteur
'le la filiation qui s'est continuée jus-
qu'à nos jours. « Il y a peu de maisons,
I disent les Preuves de cour^ en 1763,
I dont Panciennetc, les services, Tat-
« tachement constant à la religion, et
♦ surtout la fidélité à ses souverains,
« soient constatés par un aussi grand
• nombre de titres, que celle de Vogiié. »
Il est longuement question de la
j.^ison de Vogué dans notre Armoriai
k la noblesse de Languedoc (Généralité
i- Montpellier), t. I. p. 513-516, et
dans le livre de M. Raymond de Gi-
::ord Le Mandememeni de Joanas et ses
^■^'fjn-eurs^ dont nous publions une
analyse dans la troisième partie de ce
numéro. Nous allons nous borner à
ijuner Pénumération chronologique
\^,ii charges, fonctions et dignités dont
ï\ est fait mention depuis le xv^ siècle
dans la généalogie de cette maison :
Pierre de Vogiié, était sénéchal de
Villeneuve de Berg en 1441, bailli de
Largentière en 1453.
Jean, servit dans les armées de
François 1" et fut reçu chevalier au
'-amp de Salces en Roussillon, vers
1520.
Gaspard, chevalier de Malte, fut tué
t.n 1606.
Melchior, servit comme colonel sous
If s ordres de Montmorency pendant les
guerres civiles ; gouverneur de Bagnols
-^t chevalier de Pordre du roi en 1604,
;r»^Dtilhomme delà Chambre.
George dit de Saint-Maurice tué de-
vant Vallon, dans les guerres du Vi-
varais sous Louis XIII.
George, frère aîné du précédent, ser-
vit d'abord à la tête d'un régiment
d'infanterie, puis mestre de camp des
armées du roi en 1632, grand bailli du
haut et bas Vivarais et Valentinoia
en 1649.
Melchior, colonel d'un régiment d'in-
fanterie, baron des Etats généraux de
Languedoc, qualifié marquis de Vogiié,
1699, grand bailli de Vivarais, Vien-
nois et Valentinois, 1706.
François, cornette de la mestre de
camp des Croates, aide de camp du
marquis d'Alègre, lieutenant général,
son oncle.
Cérice-François, grand bailli de Vi-
varais, Viennois et Valentinois, baron
des Etats généraux de Languedoc et
des Etats particuliers de Vivarais, ca-
pitaine dans le régiment du Roi, 1703,
colonel du régiment de Vivarais, che-
valier de Saint Louis, en 1715.
Charles-Francois-Elzéar, baron des
Etats généraux de Languedoc et des
Etats particuliers de Vivarais, colonel
propriétaire du régiment de cavalerie,
18« d'Anjou, 1734-1744; chevalier de
Saint- Louis, 1740; maréchal de camp,
1748; lieutenant général des armées
du roi, 1758, commandeur de Saint-
Louis, inspecteur général de la cava-
lerie et dragons, gouverneur de Mont-
médy, commandant en chef en Pro-
vence 1777, chevalier du Saint-Esprit
en 1778, devait être -compris dans la
promotion des maréchaux de France
qui suivit sa mort de peu de mois, 1783.
Jacques- Joseph-Félix, frère du pré-
cédent, colonel propriétaire d'un régi-
ment de son nom, le 40® de cavalerie,
17361746, puis maréchal de camp en
1758 ; lieutenant-général en 1767, com-
mandeur de Tordre de Saint-Louis,
1779, mourut en 1787.
Jacques- Joseph-François, frère des
précédents, fut évoque de Dijon, en
1776.
Cérice-François-Melchior, baron des
Etats généraux de Languedoc et des
Etats particuliers de Vivarais, colonel
propriétaire d'un régiment de son nom
1759-1761, le 40« de cavalerie, maréchal
487
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
48S
de camp, 1780, député de la noblesse
du Bas-Vivarais aux Etats généraux
de 1789.
Léonce-Louis-Mclchior, f^rand d'Es-
pag-ne de 1'"° classe, député du Cher à
l'Assemblée nationale en 1848 et en
1871.
Charles- Jean-Melchior, membre de
rinstitut (Académie des inscriptions et
belles-lettres), ancien ambassadeur de
France à Constantinople ec à Vienne.
Robert, capitaine de spahis, cheva-
lier de la Légion d'honneur, tué à
Freschwiller, le 5 août 1870.
Branche cadette formée par Flori-
mond-Annet' Innoceyit ^ frère de Cerice-
Fra nço is- Me Ich ior :
Florimond-Annet Innocent, capitaine
dans le régiment de Vogiié-cavalerie
1759, aide maréchal-général des logis
des armées des maréchaux d'Estrées et
de Soubise, pendant la campagne de
1762, lieutenant-colonel di carabiniers
en 17Go, chevalier de Saint-Louis, en
1770, mestre de camp du régimciit de
Royal-Pologne en 1770.
Louis - Francois-Charles-FIorimond ,
sous-lieutenant en 1786, lieutenant en
1791, capitaine de carabiniers en 1792,
chevalier de Saint-Louis le 7 février
1791, maréchal de camp et pair de
France sous la Restauration.
Jacques -Joseph- Innocent -Eugi'ue,
pair de France en 1827.
Joseph, sergent aux zouaves de Cha-
rette, tué à Patay le 2 décembre 1870.
Melchior-Kugrne, blessé h Sedan,
attaché d'ambassade à Constantinople,
puis secrétaire à Soint-J'étersbourg,
membre de l'Académie française.
Ilenri-Raymond-Félix, frère du pré-
cédent, blessé H Sedan, mort de ses
blessures à Nantes, le 18 janvier 1871.
filiation
des deux branches existantes
depuis leur sépabatijn
Branche aînée
Cérice-François-Melchior de Vog-iié,
marquis de Vogiié, fils aîné de Cliarles-
François-Elzéar et de Marie-Mag*de-
leine de Truchetde Chambarlhac, né le
l*'' décembre 1732, maréchal de camp
et député de la noblesse du Bas-Viva-
rais aux Etats Généraux de 1789, ba-
ron de Vogiié, Aubenas, Montlor et
Joyeuse, ép. 1° Jeanne-MadeleineThé-
rése du Bouchet de Sourches de Tour-
zel ; 2^ Catherine-Louise Bouhier cl-.*
Versailleux ; 3° Sophie de la Forest-
Divonne.
11 eut du premier mariage : 1. Char-
lotte-Henriette, mariée à Guillaume-
Louis-Camille de Gand, pair de France
morte sans enfante; et du second ma-
riage : 2. Charles-François-Elzéar, qui
suit ; 3. Phlilippe, mort sans enfants.
Charles-François-Elzéar de Vogiié,
marquis de Vogiié, épousa le 4 mai
1802 AdéUiïde-Zéphyrine-Louise d(*
Damas, fille de Charles, duc de Damas
et de Marie- Aglaé de Langeron ; il
mourut le 8 octobre 1807. Zéphyrine de
Damas épousa en secondes noces le 17
novembre 1813, César-Laurent, comte
de Chastellux, maréchal de camp, pair
France et gentilhomme de la Chambre
du roi Louis XVIII; sa fille aînée, Thé-
rèse, a épousé le marquis de Lur-Salu-
ces ; la seconde, Marguerite, a épousé
son cousin, Amédée, comte de Chastel-
lux.
Le marquis de Vogiié eut de son ma-
riage : 1. Léonce-Louis Melchior, qui
suit ; 2. Charles-Louis, qui a fait la
Br. B.
Léonce-Louis-Melchior de Vog^iié,
marquis de Vogiié, né en 1803, Grand
d'Espagne de P^' classe, comme héritier
de la grandesse du maréchal de ViU
lars, député du Cher aux assemblées
nationales de 1848 et 1871 mort eu 1877
i<^0
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
490
avait ép. le 25 octobre 1826 Marie-
Mrir^uerite-Henriette de Machault,
f{\n mourut au château de Thoiry
Sf^ine-et-Oise) le P'" septembre 1864.
De ce mariag-e : 1. Jean-Charles- Mel-
iLior, qui suit ; 2. Robert, capitaine de
>I'ahis, chevalier de la Légion d'hon-
ii«*ur, tué à Freschwiller en 1870 ; 3.
F'ierre, mort h 18 ans ; 4. Ursule,
mariée au comte de Bryas ; 5. An^^éli-
iue, décédée, mariée le 6 avril 1872
.'t Raoul comte de La Panouse.
Jean - Charles -Melchior de Vogiié,
marquis de Voffûé, né le 18 octobre
1^20, membre de l'Institut (Académie
•l''-> inscriptione et belles lettres), ancien
ambassadeur à Constantinople et à
Vit^nne, ép. l^' Mar^^'uerite de Vog'iié,
ra cousine germaine, morte le 2 dé-
vnibre 1860; 2° en ]868 Claire des
Mon:=tiers de Mériuville ; il a eu du
premier mariage : 1. Marie-Caroline,
înariée le 22 juin 1879 au comte
Âymar-Marie-Antoiue de Nicolaï ; 2.
Marthe-Marie-Thérèse, mariée le 23
juin 1881 au marquis de Mac-Mahon •,
et du second mariage : 3. Robert, mort
vime ; 4. Zowi^- Antoine -Melchior,
i:i:irié le 4 août 1892 à la princesse
/. >;/t5e-Marie-Charlotte d'Arenberg ; 5.
Klisabeth, née le 18 avril 1876. — Ré-
>:d. Paris et château du Peseau (Cher).
Br. B. — Charles-Louis de Vogiié,
comte de Vogiié, frère cadet de Léonce-
Louis-Melchior, ép. Elisabeth de Bé-
rangrer, dont il eut : 1. Marguerite,
mariée à son cousin Jean-Charles-Mel-
hior, décédée \ 2. Arthur, marié à
Marie de Contades, dont un fils : Char-
les. — Résid. : Paris et château de
Commariu (Côte-d'Or).
Branche Cadette
FIorimond-Annet-Innocent de Vogiié,
comte de Vogiié (second fils de Charles-
François-Elzéar et de ^larie-Magde-
ieine de Truchet de Chambarlhac),
colonel de carabiniers, puis mestre de
camp de Royal-Pologne, en 1776, che-
valier de Saint-Louis, ép. Marie-yln«^
de Cadolle, fille de François de Cadolle,
marquis de Montclus, héritière de sa
branche, dont il eut : 1. Marie- Amélie,
mariée au comte d'Alhertas, premier
président à la cour d'Aix, puis pair de
France ; 2. Louis-Francois-Charles-
Florimond, qui suit; 3. Gabrielle-Rose-
Félicité, mariée le 12 août 1805 à
Franr.ois-Josoph-Etienue de Rocher de
la Baume; 4. Jacques-Josephlnnocent-
Eugène, qui a fait la Br. B.
Louis-François - Charles - Florimond
de Vogiié, comte de Vogiié, sgr de
Tresques, maréchal de camp et pair de
France, ép. le 22 novembre 1803 Ga-
brielle-Sophie de Julien de Vinezac,
ûWd unique de Pierre, marquis de
Vinezac et de Marie-Gabrielle-Thérèse
du Vivier de Lansac, dont il eut :
Gabriel - Félix - Elzéar de Vogiié,
comte de Vogiié, ép. en 1838 Blanche
de Vogiié, sa cousine, dont il eut :
1. Joseph, sergent aux zouaves de
Charette, tué à Patay le 2 décembre
1870 ; 2. Raymond, décédé à Tresques
en 1868, à Tàge de 20 ans; 3. Marie,
religieuse; 4. Albert, qui suit.
Albert de Vogiié, comte de Vogiié,
né en 1850, a ép. le 24 avril 1875 Thé-
rèse Boyer de Fonscolombe de Mey-
ronnet de Saint-Ma'ic, dont : Elzéar,
né en 1876.
Br. B. — Jacques-Joseph-Innocent-
Eugcne de Vogiié (second fils de Flori-
mond et d'Anne de Cadolle), né eu
1777, pair de France en 1827, mort en
1854, héritier de la terre de Gourdan,
dans le Haut-Vivarais, par testament
de Jacques-Joseph-Félix, frère cadet
du chef de la branche aînée ; ép. Laure
Sibeud de Beausemblant, fille de Jean
et de Marie-Anne- Jeanne- Diane de
Blain de Marcel du Poët, morte au
château de Gourdan, en 1863, laissant
de son mariage : 1. Esther, mariée en
1833 au marquis Amédée de Pina, fils
491
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
492
de Jean-François-Calixte, marquis de
Pina-Saint-Didier, député de Tlsère
sous la Restauration, et de N... du
Vivier de Lentiol , sans enfants ;
2. Blanche, mariée à son cousin Elzéar
comte de Vog-iié ; 3. Joseph -Victor-
Raphaël, qui suit; 4. Félix, mort en
1857, héritier de Gourdan qu'il laissa
à son neveu Melchior-Marie-Eugène.
Joseph- Victor- /^f7;?7/û^'Z de Vonflié,
comte de Vogfûé, né en 1815, ép. en
1847 Henriette Anderson-Hasting-s,
dont il a eu: 1. Melchior-Marie-Eu-
g-ène, qui suit ; 2. Henri-Raymond-
Félix, blessé à Sedan, mort de ses
blessures à Nantes le 18 janvier 1871.
Melchior-Marie-Eug-ène de Vogiié,
comte de Vog^iié, né le 24 février 1848,
blessé à Sedan, attaché d'ambassade i
Constantinople, puis secrétaire à Saint-
Pétersbourg, membre de TAcadémie
française, ép. le 6 février 1878 à Saint-
Pétersbourg", Alexandra Annenkoff,
fille du général aide de camp de TEm-
pereur de Russie, demoiselle d'hon-
neur de l'Impératrice, dont il a : 1.
Henri, né en 1879 ; 2. Raymond, né en
1881 ; 3. Félix, né en 1882.
La branche dite de Gourdan, dans le
haut-Vivarais, détachée de la ligne
directe, vers le commencement du xvii"
siècle et formée par Louis de Vo^-iio,
fils de Guillaume, qui épousa Margue-
rite du Peloux, dame de Gourdan, s'é-
teignit à la quatrième génération,
avec Pierre de Vogiié, neveu par sa
mère du maréchal duc de Villars.
Pierre mort sans enfants et héritier
de Honoré- Armand, duc de Villars,
son cousin germain, fils du maréchal,
Grand d'Espagne de 1" classe, laissa
la grandesse à Charles-François-Kl-
zéar marquis de Vogiié, lieutenant p*<'*-
néral, chef de la branche aînée, et la
terre de Gourdan à Jacques- Joseph-
Félix, frère cadet du marquis.
Les diverses branches de la maison
de Vogiié ont fait leurs preuves de no-
blesse à Malte en 1546, devant Bezons,
intendant de Languedoc en 1671 ; de-
vant les Etats de Languedoc eu 1G99;
devant Cliérin pour les honneurs de la
cour en 1763, 1770 et pour Tordre du
Saint-Esprit en 1778.
D'azur ^au coq d'or, le lec ouvert ^fjûrhc
et crélé de r/icfcles.
Devise : S:Li vel voce leones terreo.
Cri de guerre : Fcriitudine et vii/i-
lantia,
L. R.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS D'AOUT
BT RAPPBL DBS MOU PB^CàOBICTB
Louis-Marie-//tfnri de Louvencourt,
sous-lieutenant de réserve, fils cadet
de Louis-Marie-Georges vicomte de
Louvencourt, et de Marie-Aû^»é?rtw de
Roquefeuil (fille du marquis de Roque-
fauil et de Cécile de Mac Mahon, sœur
du maréchal) avec Marie-Berthe-Julie
Calvet, fille de Honoré- Jules Calvet et
de feu Magdeleine-Alice Vernazobres.
Le mariage a été bénit le 26 mars
dans la chapelle de Tévêché de Mont-
pellier, et avec la plus stricte intimité,
à raison de la mort récente du marquis
de Roquefeuil, oncle du marié ( F. Bu!-
letin de 1892, col. 179).
Les témoins étaient, pour le marié:
Marie- Auguste-Raoul de Louvencourt,
général do brigade, officier de la Lé-
4!'3
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
494
irion d'honneur, oncle du marié, et ^
Pierre vicomte de Sarret, son cousin ;
pour la mariée : Raymond de Gaja,
cousin de la mariée et Julien d'Uston,
.^apitaine d'infanterie, sou beau-frère.
La mariée a deux sœurs, qui sont
^es aînées • Tune, Emilie, a épousé en
Ml Julien d'Dston de Villeréglan, ca-
pitaine d'infanterie ; l'autre, Louise, a
►^liousé au mois de février 1892 Guil-
hem d'Uston de Villerég'lan, frère du
iiiari de sa sœur.
La maison de Louvencourt, orig-i-
haire de Picardie et répandue dans le
.Suissonnais, l'Artois et la Bourg-ogne,
est connue dans la première de ces
irtvinces depuis la fin du xii® siècle.
I.lle a été maintenue dai)s sa noblesse
jar divers jugements et a donné de
Lumbreux officiers à l'armée, et des
«:es niaïeurs aux villes d'Amiens et de
Montdidier ; des conseillers maîtres
d hôtel du roi, des g*entilsliommea de
ia Chambre, des conseillers aux par-
'ements de Paris et de Rouen et trois
ciievaliers à l'ordre de Malte,
Depuis le commencement du xvi^
siècle elle s'est divisée en deux bran-
tlies encore représentées par de nom-
breax rejetons. La branche cadette a
pris part en 1789 aux assemblées de la
tiobleî^se d'Amiens avec le titre de
>»'irquisy confirmé sous la Restauration
par ordonnance de Charles X du 16
avril 1825. Jacques-Eustache de Lou-
vencourt, officier de chevau-légers en
1788, chef de la branche ainée, était
qualifié comte de Louvencourt sur ses
-irevets militaires. C'était Taïeul du
uouveau marié qui appartient à un
rameau de la branche aînée.
Le marié a un frère aine, Marie
fiuillaume^ marié en 1882 avec Félicité-
>î^phanie-Alice Bohrer de Kreusnach.
l/or^ â 3 têtes de loup arrachées de
^^Vtf (Armes anciennes). Uazur^d la
l'Sf-e d'or chargée de 3 merlettes de
iohle et accompagnée de 3 croissants d*or
iWs 2el ï (Armes nouvelles).
Eug'ène-Marie-Joseph Bodin de Ga-
lembert, lieutenant instructeur de ca-
valerie à Saint-CjT, le second des fils
de feu Anne-Marie-Charles Bodin, baron
de Galembert et de Louise-Marie-José-
phine Bertrand de Rivière, sa veuve,
avec Renée-Jeanne-Elisabeth Hoskier,
fille de Jean-Emile Hoskier, banquier,
à Paris, offici3r de la Lég-ion d'hon-
neur, et d'P^lisabeth Veyer.
Le mariag-e a été célébré à Paris le
l^»" août en l'égrlise de Saint-Aug-ustin.
Les témoins étaient pour le marié : le
g-énéral Mo tas d'Hestreux, commandant
l'école de Saint-Cyr et le vicomte
d'Aboville, son oncle ; pour la mariée :
le baron de Mohrenheim, ambassadeur
de Russie et le g'énéral Thomassin,
(Voir pour la famille de Bodin de
Boisrenard et de Galembert, les Bulle-
tins de 1889, col. 231 ; 1890, col. 709 et
1892, col. 150.)
Le nouveau marié appartient au 2®
rameau de la branche de Galembert.
Il a pour frères et sœurs : Y Henri-
Marie-Charles Bodin, baron de Galem-
bert, né le 26 février 1854, capitaine
instructeur au 18® dragons, marié le 9
mars 1883 avec Marie Hennecart;2°
Joseph-Marie-Gustave, officier, né le
4 juin 1862 ; 3^» Louis-Marie-Ernest,
né le 24 février 1867 ; 4^ Marie-Adélaïde-
Louise ; 5° Anne-Marie-Marguerite ;
6<* Anne-Marie-Louise-Antoinette ; 7®
Yvonne-Marie- Arsène-Pauline ; 8° Eli-
sabeth-Marie-Alphonsine ; 9** Louise-
Marie-Joséphine-Eugénie.
jyazw\ au chevron d'or^ accompagné
de 3 roses de même ; au chef d'argent^
chargé de 3 merlettes d'azur.
^^^^^^hA^h^^^^N^^^^i/^
^^^V^^^V^AA^b««#«^W«^
Baniel-Emïle Ollivier, avocat à la
Cour d'appel, fils d'ùMvieT-Emile Olli-
vier, membre de l'Académie française,
et de Blandine-Rachel Litz, sa pre-
mière femme, avec Cécile-Catherine-
Jeanne de Gratet du Bouchage, fille
de feu Henri-Plmile de Gratet, vicomte
493
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
496
du Boiichagfe, et de Marie-Joséphine-
Berthe Rofruiat.
Le mariag-e a été bénit à Paris le 2
août par M. le curé de Saint-Philippe-
du-Roule, eu la chapelle de Thôtel du
comte de Chambrun, parrain de la ma-
riée.
Les témoins étaient, pour M. Daniel
OUivier : MM. Camille Doucet, secré-
taire perpétuel de l'Académie française
et Germain, député de TAin, membre
de rinstitut ; pour la mariée : le vi-
comte Henri de Bornier, son cousin et
le capitaine Magfuan.
(Voir pour la famille dauphinoise de
Gratet du Bouchag-e les Bulletins de
1887, col. 224 ; 1888, col. 350 ; 1890,
col. 589.)
P*azur^ au griffon d'or.
Devise : Tout à tous.
Eu8*ène-.7rtcr/we5- Octave Le Sellier,
vicomte Jacques de Chézelles, fils de
Pierre-Antoine-/i?o<7er Le Sellier, comte
de Chézelles et de Jeanne-Charlotte de
Montesquiou-Fézensac avec Marie-Au-
g'ustine- Joséphine Adcline, fille de
défunt Edmond- A mand Adeline et de
Marie- Joséphine Fau, sa veuve.
Le mariage a été célébré à Paris, le
3 août, eu Tcglise de Saint-Pierre de
Chaillot.
Les témoins étaient, pour le marié :
le vicomte Henri de Chézelles et le mar-
quis de Montesquiou-Fézensac, ses
oncles; pour la mariée: MM. Raoul
Adeline et Quicqlet, colonel de cava-
lerie en retraite.
(Voir pour la famille le Sellier de
Chézelles le Bulletin de 1889, col. 490,
et 1890, col. 102.)
Z>'or, à Vaigle d'azur^ becquée et niem*
brée de gueules.
ChnvleS'Louis de Germon, fils de
Marie-François-Ernest de Grérmon et
de Jeanne-Marie-Thérèse-Béatrix de
Castelmore de Fondeville, avec Berna-
t/^^/e-Thérèse-Marie Riant, fille de feu
PflrwZEdmond-Didier, comte Riant et
de Henriette-Antoinette Cornuau d'Of-
féraont, sa veuve.
Le mariage a été bénit à Paris le 4
août, en Téglise de Saint-Philippe-du-
Roule par le R. P. du Lac.
Les témoins étaient pour le marié :
MM. Frédéric de Lan tourne de Saint-
Germain et Etienne do Rolland, ses
cousins ; pour la mariée : MM. Ferdi-
nand Riant, conseiller municipal de
de Paris, conseiller général de la Seine,
sou oncle et Gaston Leféburede Sancy
de Parabère.
La famille de Germon est ancienne à
Orléans et a donné deux maires à cette
ville en 1733 et 1875. Barthélémy Ger-
mon, savant jésuite, bien connu par
ses controverses religieuses avec Dom
Mabillon, dci la congrégation de Saint-
Maur et le P. Serry, Dominicain ; né
en 1673, il mourut le 2 octobre 1718, à
Orléans, où il fut inhumé dans le
caveau de son collège.
Félix de Germon de Villebourgeon
épousa Victoire-Théonie Gigot d'Elbée,
nièce du général vendéen d'Elbée.
D" argent y au chevron de gueules,
accompagné en chef d'un croissant d'a-
zur et en pointe d*une rose de gueules.
(Voir pour la famille Riant le Bulle-
tins de 1889, col. 43 et 1892, col. 424,
art. Bégouen).
De gueules^ semé de trèfles d'or^ à 2
bars adossés de méme^ brocfuint sur le
tout.
Devise : Nomen omen.
Zo?/w-Antoine-Melchior, comte de
Vogilé, fils de Charles-Jean-A/e/cA/or,
marqiiis de Yogilé, ancien ambassa-
deur de France à Vienne, membre de
\\f:
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
498
rJnstitut, et de Béatrix-Claire-Marie des
Monstiers de Mérinville, avec Loinse-
Marie-Charlotte d'Arenberg", fille à'Au-
//-^^t'-Louis-Albéric, prince d'Arenbergf,
député du Cher et de Jeanne Marie-
Louise de Greffulhe.
Le mariag'e a été bénit le 4 août à
Paris en Tég-lise de TAssomption, suc-
cursale de la Madeleine, par M. l'abbé
Le Rebours, curé de cette paroisse.
Les témoins étaient, pour le marié :
le comte Arthur de Vog'ué, son oncle,
a la mode de Breta^^ne, et le marquis
des Monstiers de Mérinville, son cou-
sin ; pour la mariée : le comte de Gref-
fulhe, député de Seine-et-Marne, son
oncle, et le comte de Mérode-Wes-
îerloo, sénateur de Belgfique, son cou-
-in.
\Voir pour la maison de Vog-iié le
îiiilletin de 1886, col. 167; et 1892,
Côl. 483.)
ÏÏazury au coq (Toy^ le bec ouvert^
^>nrbé et crété de gneuies.
Devise : Sola vel voce leoies terreo.
Cri de guerre : Fortiiudine et vigi-
lant ia.
(Voir pour la maison ducale et prin-
cière d'Arenbergf, issue de celle de
Li^ne, le Bulletin de 1888, col. 346, et
\m, col. 544.)
De gueules^ à 3 fleurs de néflier de 5
feuilles cTor.
Devise : Christus protector meus.
Marie-Raymond -Louis -Marie - Alain
Le Peletier, marquis de Rosambo, lieu-
tenant au 25® drag'ons, fils de feu
Henri-Charles-Ferdinand Le Peletier,
marquis de Rosambo, et de Marie-Eu-
;:enie Baudon de Mauny, marquise
douairière, avec Mlle Calon, fille de
M. Calon, consul général de Dane-
marck à Paris, et nièce de M. de La-
boulay e, ancien ambassadeur de France
à Saint-Pétersbourg.
Le mariage a été célébré à Paris, en
l'église de la Madelaine le 4 août.
Les témoins étnient pour le marié :
le maréchal de Mac-Mahon, duc de
Magenta, et le comte Fernand de
Rohan Chabot, son cousin ; pour la
mariée : ses oncles MM. de Laboulaye,
et le vicomte Olivier de Luppé.
(Voir pour la maison Le Peletier,
qui a formé les branches des Forts, de
Mortfontaiue, de Saint-Fargeau et
d'Aulnay, le Bulletin de 1890, col. 596.)
* Louis Le Peletier, marquis de Ro-
sambo, pair de France, aïeul du nou-
veau marié, mourut en 1856.
E car télé ^ aux 1 et 4 d'azur à la croix
pattée d'argent^ chargée en cœur d'un
chevron de gueules et en pointe d'aune
rose de même boulonnée d'or ; le chevron
accosté de 2 molettes de sable sur la
traverse de la o^oiœ ; aux 2 et 3 contré^
caiHelé dor et dazur ; et dargent au
sanglier de sable.
Devise : /u crwce spes et robur.
René-Edmond Rémy de Campeau,
fils d'Edmoud-Louis Rémy de Cam-
peau et de Caroline-Ernestine d'Hen-
nezel, avec Marie-Elisabeth-Louise des
Essars, fille de feu Alban-André-Miirie,
vicomte des Essars et de Alphonsine-
Louise-Bernardine de Pons de Renne-
pont.
Le mariage a été célébré à Paris le
6 août en Téglise de Saint Philippe du
Roule.
La famille Rémy de Campeau est
originaire des Flandres et du Beau-
voisis. François Rémy, seigneur de
Campeau était procureur du roi, gou-
verneur des ordonnances de Douai, en
1696. Catherine Rémy de Campeau,
épousa en 1833 Anne-Henri-Maurice-
Gabriel, marquis et duc de la Fare,
capitaine de cavalerie, veuf de Mélanie
499
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
500
Le Duc de Lillers, fille du marquis de
Lillers et de Mlle Collot.
Elle était fille de Charles Rémy de
Campeau, ancien receveur général,
officier de la Légion d'honneur et de
Félicité de Tholozé.
Le sinopley à une aigle essorante émar-
gent fixant un soleil dCor placé en chef
à dextre.
Le premier membre connu de Tan-
cienue maison des Essars est Pierre
des Essars, argentier du roi, garde de
la voirie de Paris en 1320. Philippe son
second fils, sgr de Thieux, fut maître
d'hôtel du roi et capitaine du château
de Meaux. Philippe II fut aussi maître
d'hôtel du roi et conseiller au Grand
Conseil en 1384 ; il eut de son mariage
avec Marie de Bucy : 1. Pierre qui fut
provot de Paris et grand boutciller de
France; 2. Antoine qui continua la
lignée ; 3. Philippe, évêque d'Auxerre.
La descendance de cotte famille a
donné nombre de chambellans, bailli? de
Meaux, des écuyers d'écurie, des gen-
tilshommes de la chambre, des cheva-
liers de l'ordre du roi, des chevaliers
de Malte et de Saint-Louis ; François
des Essars, seigneur de Linières, lieu-
tenant général des armées du roi en
1652; Alexandre, son fils, dit le mar-
quis de Linières, capitaine et gouver-
neur de Landrecies en 1680 ; un colonel
propriétaire du régiment de son nom,
gentilhomme de la chambre du roi, où
était major son frère cadet Hercule-
Comino des Essars, seigneur de Bri-
meux et d'Ambricourt,tige de la bran-
che de Brimeux.
La branche aînée de Magneux n'est
plus représentée que par la vicomtesse
des Essars, née de Pons de Rennepont,
mère de : 1. Mathilde-Andrée-Marie
des Essars, mariée le 27 avril 1881 à
Henri-Jean-Marie Baudenet d'Aunoux,
décédée ; 2. la nouvelle mariée; 3.
Agathe-Elisabeth-Marie.
La branche cadette des seigneurs de
Brimeux, s'éteignit dans les maies
avec Charles- Amédée des Essars, sei-
gneur de Brimeux, Ambricourt et
Saleux, marié en 1730 avec Catherine-
Angélique de Belleval dont il eut : 1.
Marie-Catherine-Théodore, mariée à
Jean - Baptiste - Nicolas-Balthasard de
Calonne, mousquetaire de la garde du
roi, décédée le I'^*' janvier 1812 ; 2. Ca-
therine-Françoise-Charlotte des Essars,
mariée à Paris le 31 octobre 1767 à
Sulpice dlmbert, lieutenant - colonel
des grenadiers royaux du Lyonnais,
puis maréchal des camps et armées du
roi, chevalier de Saint-Louis et lieute-
nant des maréchaux de France è
Pézenas. Elle mourut à Paris le 11
avril 1789, laissant pour fils aine :
Marie - Charles- Amédée - Jean - Sulpice
d'Imbert des Essars, marié à Anna-
Marie-Magdeleine Mestre de Roquesol,
qui eut deux enfants : 1. Charles-Sul-
pice d'Imbert des Essars, décédé sans
postérité de sa cousine, Cornélie de
Loubayssin ; 2. FoZand^-Louise-Char-
lotte-Marie-Elisabeth-Gasparde, mariée
en 1835 à Joseph-Ferdinand àe Girard,
décédée.
De gueules^ à 3 croissants d'or.
i?5n«'-François-Benjamin Liger de
Chauvigny, fils de feu René-Louis-
Auguste Liger de Chauvigny et de
Marie-Caroline -Françoise de Belloy ,
avec Blanche- Yolande-Marie-Charlotte
Camus de la Guibourgère, fille d^d-
mond-Marie-Alexis Camus, comte de la
Guibourgère, et de feu Marie-Chantai-
Françoise-Amélie de Pins-Montbrun.
Le mariage a été célébré à Paris, en
réglise de Saînte-Clotilde, le 17 août.
La famille de Liger est ancienne au
Maine et en Anjou et possédait la sei-
gneurie de Boislaurier. Elle a donné
un lieutenant du sénéchal d'Anjou en
1437, des échevins du Mans sous
Henri III et Henri IV ; René de Liger,
écuyer, seigneur de l'Héraudière en
■»1
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
502
i^aiut-Germain le Guillaume, h la fin
ilu xvii« siècle. Le nouveau marié est le
iicveu du poète, marquis de Belloy et
du cardinal de Belloy, archevêque de
pjiris, sous le P*" empire.
De gueules^ au chevron cCor^ accom-
P'}'jué en chef de 2 molettes de même^ et
^n pointe d^une tête et col de cheval,
■>nq,é de même,
iVoir pour la famille Le Camus ou
rriinus de Pontcarré d'Argini et de la
Miihoiirfirère, les Bulletins de 1887, col.
lîC), et 1888, col. 605.)
La nouvelle mariée à pour frères et
v»ur : l*' Pierre-Paul-Marie- Raoul,
< amus, comte delà Guibourgère, offi-
ri-r d'infanterie, mariée en 1888 avec
HeurietteBruys des Gardes; 2" Charles-
M.ii-ie-François-Bernard, marié en 1883
avec Anna- Louise Quemper de Lanas-
t ol ; 3^ Marguerite-Marie-Claire, mariée
c:i 1887 à Marie-François de laCropte,
■inte de Chantérac, son cousin.
If azur ^ à 3 croissants d'argent, et une
' ioilc d^or en aMme.
Paul-Ernest- JTi^nn Nodier, comte
r iinain, fils de Louis-Salomon-Jules
\udler et de Marie-Aglaé-Laurence-
Z-jè de Murât de Lestang, sa veuve,
avec Gabrielle-Berthe-Etieunette-Marie
Ixilongr de Rosnay, fille de feu Etienne,
vi?omte Dulong de Rosnay, et de
< Geneviève - Henriette - Adrienne -Marie
•le 1a Rochelambert, sa veuve.
La bénédiction nuptiale a été donnée
H Paris, le 11 août en l'église de la
Ma'lelaine, par M. le chanoine Dulong
i»^ Rosnay, oncle de la mariée.
Les témoins étaient, pour le marié :
sa oncle, le vicomte du Hamel de
i^reuil et Gustave du Plessis, son cou-
^.:l germain ; pour la mariée : le comte
^l'-ques de Fitz-James et le marquis
•i' la Rochelambert, ses oncles.
La famille Nodier, appelée également
Nodler-Gévaudan, occupait, sous la
Restauration une importante situation
dans l'administration de l'exploitation
générale des Messageries, où M. Nodier,
caissier général et M. Nodier fils, che-
valier de la Légion d'honneur étaient
administrateurs adjoints avec MM. de
Nauteuil, de Marigny, etc. M. Jean
Nodier, ancien officier de cavalerie,
aïeul du nouveau marié, avait épousé
Jeanne-Josephe-Madelaiue de Lapierre
de Pierrefort, dont il eut plusieurs fils,
dont un seul, marié, Louis- Salomon-
Jules Nodier, qui épousa, à Paris, le
l^'*" mai 1861, yl^/Zae^'-Laurencc-Zoé-
Marie de Murât de Lestang, seconde
fille de défunts FeWor-Marie-Maurice,
marquis de Murât de Lestang et de
Marie-Françoise-Prtw/me de Guillet de
Moidières, dont un fils unique, le nou-
vel époux créé comte par N. S. P. le
pape, et une fille unique qui épousa
Albéric-Jean Marck, baron de Saint*
pierre.
Nodier (Bâle) d'après Riestapp : Z)'a-
zur^ d trois aiguilles d* argent les pointes
en bas^ posées une en pal et deux en
sautoir^ soutenues d'un tertre de sinople.
La famille Dulong de Rosnay a pour
auteur Louis-Etienne Dulong, natif du
département da l'Aube, général de
brigade, baron de l'empire le 3 juillet
1813, puis lieutenant-général, lieute-
nant commandant des gardes du corps,
capitaine des gardes de Monsieur,
commandeur de l'ordre royal et mili-
taire de Saint-Louis, grand officier de
la Légion d'honneur, créé comte par la
Restauration de 1820 à 1822.
Le vicomte AlbéricDulongde Rosnay,
l'un des fils du lieutenant général a
épousé, en 1846, Anne-Marie, fille du
baron Ducrest de Lange ; Marie-
Madelaine-Adèle, fille du comte Dulong
de Rosnay a épousé, le 26 avril 1866,
Jacques-Charles-Edouard, vicomte de
Fitz-Jaraes, chef de bataillon ; Hippo-
lyte-Paul-Jean, vicomte Dulong de
Rosuay officier d'infanterie, fils de
< I
»v
-.yrtN HÉRALDIQUE DE FRANCE
5r4
v^
^ . -. ;v, comte Du-
.1 .VH'j vise-Anne-
\ • T ov;5^nn a épousé,
. * SSii, Alexaudriue-
K» Cnitivor, tille de feu
... .' V i:u\ iiaoieu magistrat et
> .X. - V r\^!uL uie de Bernard de
o
,1'» / ii'or, au dextroch')re
i , ( ». • <c j#/i t/uidon de même ; au'^
V» . ii j." i^o-U rompu d'^or ; au 3
ff \\ «• i.i croix ancrée d*or \ au 4
) u '♦ carnm de gueules d se7ies'
*• V' :•/ sur un château de même à
• • I
• » «
\ \\
duirles-Antoine-Gilbert, comte de
Vovny d'Arbouze de Fournoël, fils de
Pnul-Auffuste-Alexandre, marquis de
Veyny d'Arbouze de Fournoël, et
d'Augustine-Ag-athe-Camille de Cour-
vol, avec Armande-il/r/rie-Marguerite
do Candolle, fille de feu Bertrand-Ma-
rie-Benoit-Ghislain-Raoul, comte de
Candolle et d'Adeline-Loulse Le Pele-
tier d'Aunay, sa veuve.
Le mariage a été bénit à Paris le 12
août eu la chapelle des catéchismes de
réglise de Sainte-Clotilde, par M.
Tabbé de Chabannes, ami de la fa-
mille.
Les témoins étaient pour le marié,
le comte Léon de Veyny d'Arbouze et
Eugène de Thoury, ses cousins ; pour
la mariée : le marquis de Candolle, son
frère, et le vicomte des Verneaux, son
oncle.
(Voir pour la maison de Veyny
d'Arbouze le Bulletin de 1886, col. 283.)
Kcarleléf aux 1 et 4 d*or à V arbre
(arbousier) de slnople; aux 2 et 3 d'azur
à la colombe d''argc7it volant en bayid^\
sur le tout : d'azur à 3 molettes d*or au
bnlon de gueules péri en bande.
(Voir pour la maison de Candolle le
Bulletin de 1886, col. 550.) Joseph-Ma-
Tie-Pierre de Candolle, frère aiué do la
mariée, a été reçu à Saint-Cvr en 1888 ;
sous-lieut. d'infanterie au 14^^ régiment.
Ecarielé, d'or et d'azur.
Devise : Dieu aide au bon chevalier.
Henri-Marie-Stephan Agar, comte do
Maupas, fils d'Alexis-Marie-Théophih'
Agar, marquis de Maupas, et de Marie-
Thérèse Le Roy de Valanglart, décédi'o,
avec Marie - Thérèse -Nathalie Bour-
gnon de Layre, fille de feu Armand -
Edmond-Elzéar, baron Bourgnon d»*
Layre et de Louise-Marie- Victoire Ter-
naux, sa veuve.
Le mariage a été célébré à Paris lo
18 auùt en Téglise de Sainte-Clotildo.
Les témoins étaient, pour le marié :
le baron Le Br^t, son beau-frère et lo
marquis de Valanglart, son ouclo :
pour la mariée : M. Paul Brame, son
oncle et le marquis de Saporta, son cou-
sin.
La famille Agar de Maupas est an-
cienne et distinguée en Berry. Clémout
Agar, écuyer, seigneur de Rosier et de
Bourgneur, maître d'hôtel ordinaire i\a
roi, fut père d'x^ntoine Agar, seigneur
de Morogues qui laissa d'Anne Tur}>iii
de Lincham : Pierre -Antoine Agrar,
colonel d'infanterie qui rendit de nom-
breux services militaires, en récom-
pense desquels le roi, par lettres paten-
tes données au mois de mars 17*J.*>,
érigea en sa faveur les terres et sei-
gneuries de Morogues, Maupas el Pa-
rassis en Berry, en marquisat, sous h^
nom de Maupas. Il avait épousé le
30 août 1716 Catherine-Madelaine Bou-
gard de Villedard , dont il eut :
P Pierre-Marie, qui suit; 2^ Louis-
Vincent Agar de Morogues, docteur de
Sorbonne, chanoine et archidiacre ii<î
Bourges.
Pierre-Marie Agar, marquis de Mau-
pas, chevalier de Saint- Louis, épousa
en 1748 Agnès Cailleteau de la Chapel-
loire, dont : Jérôme- Antoine-Clément,
.)«'.)
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
506
:.i le 10 avril 1750, qui continua la
tr^scendance.
Clément Agrar, seig'neur des Rosiers,
njfiitre d'hôtel ordinaire du roi, dont il
a été question plus haut, avait eu pour
*r Tc Antoine Agar qui laissa : P Jean-
Baptiste Agar des Tureaux, docteur
1' Sorbonne; 2° Clément Agar, sei-
L'Li.^ur des Tureaux, ancien capitaine
; 'S grenadiers au régiment de la
v: ille marine, chevalier de St-Louis.
If'asur^ ail chevron (Vor^ accompagné
' . chef do 2 étoiles cV argent^ et, en pointe
•:' l'ne tête de léopard de même.
<Voir pour la famille Bourgnou de
l/iyre, du Poitou, le Bulletin de 1886,
■f. 24, et 1891, col. 176), en ajoutant
. ;e cette famille a fourni un grand
:. nnbie de membres éminents à Tégli-
—, ù Tarmce et à la magistrature. PJu-
-'.••urs grénérations successives occupè-
rent la charge de lieutenant en la
m.iitrise des eaux et forêts du Poitou.
S'il vaut un terrier du village de Layre,
.♦•plus ancien membre connu de cette
:':tmille a vécu à la fin du xv® siècle et
:;*isait partie de Texpédition française
1' Ja conquête de Naples, sous Char-
-s VIII. Son fils Louis-Élzéar, qua-
l:îié seigneur de la Tour de Layre,
.-» rvit sous François 1" aux guerres
ultHlie-
La filiation suivie remonte à Thom^is
liourgnon, seigneur du Rouillon et de
:?i Tour de Layre, né en 1570 et dit
: -tit fils du précédent. Cette famille a
Jnuné nombre d'officiers, de religieux,
p-ieurs, chanoines, religieuses, etc.
Jean-Klz5ar le dernier de cette suc-
'vs.sion héi'éditaire de lieutenants de
eu la maîtrise des eaux et forêts de
Poitiers, lieutenant de loureterie, offi-
cier des chasses du roi dans le duché
pnirie de Thouars, mourut en 1831 à
l'ù^re de 87 ans, laissant de son mariage
avec Marie - Marguerite Babinet six
trufants, entr'autres : Armand-Elzéar,
r^aron de Bourgnon de Layre, cheva-
lier de St-Louis, officier de la Légion
d'honneur, qui quitta à raison de ses
blessures le service militaire, conseiller
à la Cour royale de Poitiers, créé baron
par Louis XVIII le 7 mars 1815, laissa
de Jeanne- Amélie, fille du baron de
Sartelon, ordonnateur en chef des
armées, députe, etc. : 1° Autonin-
Armand Elzéar, né en 1819, domini-
cain, mort des suites d'une maladie
contractée sur le champ de bataille de
Champigny, où il était brancardier, en
1870 ; 2« Armand-Edmond-Elzéar, ba-
ron Bourgnon de Layre, procureur
impérial en 1862, démissionnaire à son
mariage du 6 juin 1865, avec Louise-
Marie- Victoire Ternaux, fille de Louis-
Mortimer Ternaux, membre de l'Insti-
tut, député des Ardennes, chevalier de
la Légion d'honneur et de Céline-Cons-
tance Brame, dont il a eu : Elzéar-
Francois- Jean-Mortimer- Marie, né à
Poitiers en 1860 ; 2° Amélie-Anne-Mar-
guerite, mariée à Narcisse, comte La-
fond, décédée en 1888 ; 3"» la nouvelle
mariée.
«
D'argent^ au vjrveitx ou bourgnon de
gueules f dans lequel entre un poisson de
meme^ accompagné de 3 roses aussi de
gueules^ feuillées et soutenues de méme^
2 et 1, Les lettres patentes du 7 mars
1815 ont ajouté : un chef de gueules^
chargé à dextre d'une ép^'e d'^argetit
mo7itée dor, mise en pal et, à sencstre^
d'un croissant aussi d'argent.
Devise : Fulgent inler lilia rosœ.
Henri-Maxence, vicomte Max de
Menou, lieutenant au 10® cuirassiers,
fils de Louis- Joseph .4rw«nrf, comte
Armand de Menou et de la comtesse,
née de Fajac, avec Lizzie de Noiie,
fille du général, comte de Noiie et delà
comtesse, remariée au baron d'Esté.
Le mariage a été célébré, le 25 août
au- château du Lys (Seine-et-Marne).
Les témoins étaient pour le marié :
507
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
508
le général vicomte d'Orcet et le comte
de la Caze, son cousin ; pour la ma-
riée : le colonel, vicomte de Noue, hou
oncle et M. Bro.usse.
(Voir pour la maison de Menou, ori-
gfinaire du Maiue, le Bulletin de 1892,
col. 390. Le nouveau marié appartient
à la branche du Périgrord).
De gueules^ à la bande d*or.
La maison de Noile, en Champag*ne,
est originaire du Valois. Caumartin,
dans sa recherche de Champagne, en
établit la filiation à partir de 1305.
Elle a donné nombre de gentilshom-
mes, des officiers, des chevaliers de
Saint-Louis et de la Légion d'honneur.
Léon-Valérien, comte de Noue, géné-
ral de division au cadre de réserve en
1874 ; Armand vicomte de Noiie, géné-
ral de division, grand officier de la
Légion d'honneur. Elle compte encore
dans l'armée plusieurs officiers supé-
rieurs et officiers.
Echiqueté^ d^azur et d^ argent au chef
de gueules.
^^^»»«»w>«»ww^%<v^#
^weiee-Marie-Camille Aubert de Vin-
celles, lieutenant au 3» dragons, fils
aine d'Amédée Aubert de Vincelles et
de Mathiîde de Kermenguy, avec Marie
Delarûe-Caron de Beaumarchais, fille
de Raoul-André-Edouard Delarile-Caron
de Beaumarchais, colonel du 3« dra-
gons, et de Madame, née Etcheverry.
Le mariage a été célébré à Nantes
vers le 30 août. Les témoins étaient,
pour le marié : le général Fay et son
oncle M. Etcheverry, député des Bas-
ses-Pyrénées.
La famille Aubert, seigneur de Vin-
celles, Vincelotte, la Perrière, etc., en
Bourgogne, est ancienne dans cette
province, d'où elle est passée en Bre-
tagne.
Charles-Maurice Aubert de la Per-
rière de Vincelles, brigadier des ar-
mées du roi, envoyé extraordinaire,
chargé d'afikires de S. M. à Naples et
en Sicile, et Claude-Pierre Aubert de la
Perrière, capitaine de vaisseau, son
frère vendirent le 2 mai 1719 la terre et
chatellenie de Vincelles en Bourgogne,
à Louis Gayot, seigneur des Collines.
Les deux frères ont été, le premier,
commandant à Belle-Isle et le second
au Port Louis, durent alors se fixer en
Bretagne, où N. Aubert de Vincelles
épousa Mlle de Torrec de Belle-Maison
et laissa quatre fils, les deux aines
morts sans postérité, le 3«, chef d'es-
cadrons, mort également sans postérité
en 1846, et le 4^ Jean-Marie Aubert de
Vincelles, colonel d'artillerie, officier
de la Légion d'honneur, épousa Sté-
phanie de Cillart de la Villeneuve,
dont il eut deux filles : Adeline, mariée
en premières noces à Charles de Mon-
tigny et en secondes au comte de Suau
de la Croix ; Marie, mariée au comte
Avice de Montgon ; et un fils père de la
mariée et de Henri et Pernand de
Vincelles.
D'^or, d 3 têtes de limiers (ou chiens
bracques) coupées de sable.
La famille Delariie-Caron de Beau-
marchais a été autorisée à joindre au
sien ces deux derniers noms en vertu
de deux décrets, le premier, il y a
quelques années avec la seule forme de
Beaumarchais, le second, récemment
en y joignant celui de Caron.
Pierre-Augustin Caron de Beaumar-
chais, le célèbre littérateur, secrétaire
du roi en la chancellerie, reçut de sa
première femme, Mme Franquet, le
fief de Beaumarchais, en Brie, dont il
prit le nom. De ses trois mariages Une
survécut qu'une fille née du troisième,
avec Marthe-Thérèse VilIerMawiaz, qui
s'appela : Amélie-Eugénie Caron de
Beaumarchaisetépousalell juillet 1796
Louiâ-^Anc^ref-Toussaint Delarue, né le
1" novembre 1768, décédé en 1864.
Il était fils d'un payeur de rentes à
Paris ; fut aide de camp de La Fayette
<M
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
510
•Il 1789, depuis maréchal de camp dans
•i 2-arde nationale de Paris.
La sœur d'André Delarûe épousa le
-Mieral Mathieu Dumas, depuis comte
. * l'Empire, et aide de camp de Louis-
PLilippe.
Audrc Delartie eut d'Eug-énie Caron
\e Beaumarchais : 1 . Charles-Edouard,
ju suit ; 2. Alfred-Henri receveur par-
'.ulier des finances marié avec Marie-
\îaélie Aubry, sans enfants; 3. et une
"lie, Mme Poncet, dont les seuls descen-
'Uits sont les fils de M. RouUeaux-
J>ii:ag:e, mort député de l'Orne.
Charles-Edouard Delartie, Tainé, gé-
néral de brigradè, épousa Louise-
Pauline Rœderer fille du pair de France
et d'Adélaïde Berthier, nièce du prince
de Wag-ram, dont le colonel Delartie
Carôn de Beaumarchais, père de la ma-
riée.
Delartie porte : D'azur au chevron
(Tor accompagné de 3 têtes d^ aigle arra-
chées d'argent.
Caron de Beaumarchais portait : De
gueules^ au lion d'or^ à la-bande de vair
brochant sur le tout.
DÉCÈS DU MOIS D'AOUT
BT RAPPBL DBS llOIS PRÉCÉDENTS
Pierre - Henri - Frédéric - Edmond de
Bîirbeyrac, marquis de Saint-Maurice,
tiis de Adolphe-Louis-Joseph-Charles
et de Clémentine Jullien, est décédé à
Montpellier le 12 juillet à l'âge de 05
«ius. Il avait épousé le 1«' août 1853,
Beithe de Sarret de Coussergues, dé-
>dée, dont il a eu : 1. Clément-Charles^
-omte, aujourd'hui marquis de Saint-
Maurice et de Montcalm-Gozon, marié
V .^c Valentine-Marie-Eliane Pozzo di
3orgo, dont postérité ; 2. Nathalie-Cé-
le-Louise-Jeanne, mariée au comte
-Hjmond de Kergorlay , dont postérité.
- La sœur du défunt Amélie de Bar-
' vrac de Saint-Maurice a épousé le
v::omte Victor de Bonald, ancien député
1' rAveyron, sans enfants- — Résid.
Montpellier (Hérault).
Voir pour la famille de Barbey rac
i^ Saint-Maurice les Bulletins de 1886,
•'1. 230 ; 1888, col. 349.)
ïïargent^ au cheval barbe courant de
''f'>k\ au chef d*azur chargé d'un crois-
''-irgent^ accosté de deux étoiles d'or.
^/X^/N/W^>W%A«V^yV\A^
Marie-Joseph, comte de Castillon de
Saint-Victor, ancien officier de cavale-
rie, officier de la Légion d'honneur,
lieutenant-colonel des mobiles d'Eure-
et-Loir pendant la guerre de 1870-71,
puis colonel d'un régiment d'infante-
rie territoriale, est décédé au château
de la Grève (Eure-et-Loir), vers le 1^'
août, à Tâge de 58 ans.
Il était le troisième des fils de Pierre-
Guillaume-Félix de Castillon, marquis
de Saint-Victor, et d'Anastasie Le
ïexier de Mortainville, marquise
douairière, et avait épousé en 1863,
Marie, princesse Cantacuzène; dont il
avait eu : 1. /(?an- Pierre- Joseph, né
en 1865 ; 2. Pierre-Charles-Marie-
Arnold, né en 1867 ; 3. François-Lnio-
vie- Joseph né en 1869 ; 4. Georges ;
5. Marie. Trois de ses fils suivirent la
carrière des armes, mais deux de
ceux-ci lui furent enlevés presque
coup sur coup.
Son frère aîné, chef de la famille,
Marie-Emilieu de Castillon, marquis
et baron de Saint- Victor, chef d'esca-
drons au 3® hussards, chevalier de la
Légion d'honneur en 1884, a épousé
en 1861, Nelly Langlumé des Angles,
511
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
512
dont il n'a pas d'enfants ; sa sœur Ma-
rie-Annette a époiïsé en 1866 le vi-
comte Ludovic de ïrucKis.
(Voir pour la maison de Castil Ion-
Saint- Victor, orig*inaire du Bas-Lan-
ffuedoc, le Bulletin de 1889, col. 42).
La branche à laquelle appartenait le
défunt est la branche aînée de celle
dont il a été question en 1889.
D^azur^ à la tour (Targent sur un i^o^
cher deihéme, surmontée d'un croissant
aussi iV argent.
Devise : Pro R ge et Fldc,
^^^^^^^S^^^t,^^^^^^^^^
M. l'abbé L'Evesque de la FeiTière,
chanoine de l'église métropolitaine de
Rennes, ancien secrétaire de Mgr Pie,
évùque de Poitiers, est décédé h Brest
le 4 août. Il était fils d'Emile -Hippo-
lyte L'Evesque, comte de la Ferrière
et d'Anne-Caroline Doublet de Persan
(fille de Godefroy - Charles - Antoine
Doublet, comte de Persan et de Caro-
line-Aimée d'Espinay St-Luc et sœur
d'Alexandre"^ Henri • Georges Doublet,
marquis de Persan, marié à Georgine-
Xavérine-Honorine Jacqueline de Preis-
sac d'Esclignac, fille du duc d'Escli-
gntic).
Il avait eu deux sœurs : P Apollo-
nie, sans alliance; 2° Amélie, dccédée
il y a quelques années, mariée en 1858
au vicomte Edmond de Roquefeuil.
La famille L'Evesque, seigneur de
la Ferrière, en l'évôché de Vannes, a
donné un sénéchal de la Cailly en 1717,
un maire de Redon en 1780, père de:
I.ouis-Marie L'Evesque de la Ferrière,
général de division, baron de l'Empire
du 2 juillet 1808, comte de l'Empire et
pair de France, né à Redon le 9 avril
1776, mort à Valley (Yonne), le 22 no-
vembre 1854, sans postérité de son ma-
riage avec Apolline-Fortunée Foulon
de Doué; son titre passa h son neveu,
père du défunt et s'éteint avec ce der-
nier.
Ecartelé^ au P^ de sinople à 3 étoiles
mal ordonnées d* argent ; au 4 de sino^
pie à 5 chevrons d^ argent ; aux 2 et 3 de
gueules^ à la hi-anche d'olivier d*or.
Pierre-Alexandre Gran?lin de l'Epre-
vier est décédé à l'âge de 77 ans, à
Paris, où ses obsèques ont été célébrées
le 4 août, en l'église SainteClotilde,
Il avait épousé Sophie-Caroline Le
Fort, de laquelle il a eu trois filles,
l'une mariée au marquis de Triquer-
ville ; la seconde au marquis de Ver-
saiuville-Odoardet la troisième, Marie-
Jo.sèphc - Jeanne - Yvonne - Andrée , à
Jean-Henri-Marie, comte de Cornulier.
La famille Grandin est originaire de
Normandie. Michel Grandin épou.sa en
1746, Marie Charlotte- An ne-Marthe de
Flavigny, dame de l'Eprevier. En 1857
et 1859, MM. Charles-Henri-Pierre et
Marc-Anloine-Auguste Grandin, offi-
ciers de marine, se pourvurent devant
les sceaux afin d'être autorisés à conti-
nuer à joindre à leur nom celui de
De l'Eprevier que portait leur grand-
père.
D'azur^ au chevron d^or accomj-agnc
de trois étoiles de même.
Charl*^S'kiidré^ comte de la Jaille,
général de division d'artillerie, prési-
dent du comité, et membre du conseil
supérieur de guerre, ancien sénateur,
grand officier de la Légion d'honneur,
est décédé, à Paris, le 6 août, sans
alliance.
Né à la Guadeloupe, en 1824, il
était le second des douze enfants de
Charles-André, marquis de la Jaille,
ancien garde du corps de Charles X,
et de Marie-Caroline Dubois d'Estrelan
de la Saussay.
Son frère aîné, Frjnçois'ChfiT\e&'
Louis, marquis de la Jaille, général
de brigade de cavalerie en retraite,
commandeur de la Légion d'honneur
est décédé le 23 mars 1889, laissant
.'13
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
514
trois fils, dont l'aîné, Emery, marquis
Je la Jaille, est aujourd'hui chef de sa
îuaisoa, et une fille. Ses autres frères
•-taieut: 1. Edmoud, vicomte de la
Jaille, contre-amiral, commandant eu
rb'f IVscadre de Tlndo-Chine, marié
f'ii KS74, à Jacquemine-Marie-Henriette-
«labrielle de la Tour du Fin Chambly ;
2. Euf^éne, baron de la Jaille, directeur
lie la compag-uie du Soleil (vie), père
'11' trois fils et de deux filles ; 3. Henri,
oiiiitaiQe commandant au 12«drag'on3,
p-re de deux filles ; 4. René, lieutenant
fie vaisseau, décédé.
Il avait pour sœurs : 1. Laure, reli-
deuse de la Retraite, à Angers ; 2. la
^jmtesse de la Rochemacé ; 3. la com-
'•fsse de Bag*neux ; 4. la vicomtesse de
rerran ; 5. Mme de Fabry ; 6. Délie,
ipérieure du couvent de la Visitation
'■•^ Roubaix.
Voir pour la maison de la Jaille, en
Vajou, le Bulletin de 1889, col. 182.)
If argent^ à la bande ftcselée de
■'eules.
>t
^^^^^^^^^^^>^>^»^^^^^
Arth^ir Hainguerlot est décédé à
lire de 58 ans, au château de Villan-
Jryi Indre-et-Loire), où ses obsèques
"it été célébrées le 10 août. Il était
luu des fils de feu Georges-Tom,
Saron Haing-uerlot, et de Stéphanie
'^udinot de Reggio, baronne douai-
H're Hainguerlot et fille du maréchal
Oudiuot duc de Reggio.
11 ne laisse pas d'enfants de son
"lariag-e avec Mlle Hervey.
iVoir pour la famille Hainguerlot
> Bulletin de 1888, col. 171).
Kcartele\ aux î et 4 d^azur à la ga-
' 'ff ^QT ; au 2 de gueules à 3 casques
'^^rgent^ tarés de profil^ au 3 de gueu-
^^' <t 3 bemnts d^or.
rie-Raimbold , marquis d'Estourmel ,
député et conseiller général de la
Somme, et de Jeanne-Marie-Henriette-
Hermesiiide de Castellane-Majastre, est
décédé au château des Aygalades, près
de Marseille, dans los premiers jours du
mois d'août, à Tàge de 27 ans. Il avait
épousé le 23 août 1888, Marie-Antoi-
nette-Aline-Geneviève Oppenheim.
(Voir pour la maison d'Estourmel
dont le nom primitif jusques vers 1500,
fut celui de Creton, \q Bulletin de 1888,
col. 488.) Le défunt avait deux frères
cadets : Jacques et Antoine d'Estour-
mel.
Le gueules^ à la croix denchée (aliàs
crételée) d^ argent.
Devise : Vaillant sur la crête.
louis GAis//ïm-Marie-Valentin, comte
^'aleatin d'Estourmel, fils aîné de Ma-
Marie-Gabrielle- i¥ôr^Ae de Beaupoil
de Saint-Aulaire, marquise de Malle-
ville est décédée au château de Caudon
près Domme en Périgord le 12 août.
Elle était fille de Louis-Camille-Jo-
seph de Beaupoil, marquis de Saint-
Aulaire et d'Alphonsine Marie-Azélaïs
d'Estourmel, et avait épousé le 8 fé-
vrier 1860, Jacques- Joseph -Ernest,
alors comte de Malleville, fils de Guil-
laume-Jacques-Lucien, marquis de
Malleville, conseiller à la Cour d'appel
de Paris, pair de France par hérédité,
ancien sénateur inamovible et de José-
phine-Louise Boucher Desnoyers.
Elle a eu de ce mariage six enfants
dont deux fils, l'aîné Jacques-Louis-
Charles, comte de Malleville, officier
de cavalerie, marié à Paris le 9 août
1890 avec Marguerite-Justine Berthier,
fille du vicomte Alexandre - Léoi)old
Berthier, ancien officier de cavalerie,
ancien chambellan de l'Empereur Na-
poléon III, officier de la Légion d'hon-
neur et de Marguerite Berges.
(Voir pour la famille de Malleville
le Bulletin de 1890, col. 45 et 580.)
L'azur^ à 3 molettes cTor, Armes de
515
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
516
Tempire : De sable^ a la tour ouverte
d^argent^ crénelée et flanquée de deux
sauvages au naturel.
(Voir pour la maison de Beaupoiî de
Saiut-Aulaire les liulletins de 1889,
col. 159 ; et 1800, col. 46 et 580). Louis-
Clair de Beaupoiî, comte et marquid de
Saint-Aulaire, pair de France, ambas-
sadeur, membre de l'Académie fran-
çaise, mort en 1854, aïeul de la dé-
funte, avait épousé en P«« noces M"® de
la Seig-lière de Soyecourt, dont Egfédie,
mariée en 1818, avec Elie, duc Deca-
zes; et, en secondes, en 1819, Louise-
Charlotte -Victorine de Beauvoir Gri-
moard du Roure dont : la baronne de
LangsdorflF, la comtesse d'Esterno, la
marquise d'Harcourt et le père de la
marquise de Malleville.
Une des sœurs de la défunte avait
épousé le comte de Verthamont, dont
elle est veuve, une autre, Marie-Mar-
g'uerite a épousé en 1864, Jean-Marie-
Georges, baron de Soubeyran, député
de la Vienne, ancien sous-gouverneur
du Crédit foncier, officier de la Légion
d'honneur ; et la troisième le baron Gé-
rard de Montesquieu.
De gueules f à 3 couples de chien d'ar^
gent^ mis en pal et posés 2 et i, les liens
d'azur^ tournés en fasce.
Devise : Semper et uhique fidelis.
•'WS^WW^^MA^VWW
Robert-Charles-^miïe, baron de Tas-
cher de la Pagerie, chef de nom et
d'armes de sa maison, ancien colonel
et maréchal des logis de l'empereur
Napoléon III, est décédé, le 21 août, au
château du Petit-Fr.^snoy (Aisne).
Il était né en 1822 et fils de Robert-
Gaspard, baron de Tascher de la Page-
rie et de la baronne, née Soudon de
Rivecourt, et avait épousé, en 1855,
Mlle Dubois, dont il a eu : Charles-
FéUgène-Napoléon^ baron de Tascher
de la Pagerie, marié en 1881 à Cathe-
rine Amelot de Chaillou.
(Voir pour la maison de Tascher les
Bulletins de 1888, col. 312 et de 1890,
col. 115.)
Le défunt, petit neveu de l'impéra-
trice Joséphine, avait eu pour frères et
sœur: 1. Eugène, baron de Tascher
de la Pagerie, ancien consul, mort
sans postérité de son mariage avec
Mme veuve de Bionville ; 2. Charles,
ancien colonel de cavalerie, sans
alliance ; 3. Léonie, à la Martinique
sans alliance ; 4. Théobald, décédé,
sans alliance ; 5. Amélie, mariée à
Claude- Georges de Barillon, décédée.
Robert-Marguerite, baron de Tascher
de la Pagerie (frère de Joseph-Gaspard,
capitaine de dragons, marié à Rose-
Claire des Vergers de Sanois, père do
l'impératrice Joséphine) avait eu de
Mlle Le Ro u.v Chapelle : 1. le père du
défunt, qui forma la branche aînée :
2. Louis-Robert, comte de Tascher de
la Pagerie, général au service de Ba-
vière, grand-maître de la maison de
l'impératrice Eugénie, sénateur, marie
à la princesse Walburge de la Leyen,
d'où la branche ducale, représentée par
Louis-Robert-Maximilien-Charles-Au-
guste, duc de Tascher de la Pagerie,
marié, en 1872, à Angélique Panos.
Une autre branche, celle de Tascher
du Pouvray, séparée vers 1450, a pro-
duit de nombreux officiers, des cheva-
liers de Saint-Louis et de la Légion
d'honneur, des lieutenants des maré-
chaux de France, un général de bri-
gade, aide de camp du roi Jérôme,
deux pairs de France, comtes de Tas-
cher, dont le dernier, marié à Marthe
de Montalivet, fut le père de la du-
chesse de Valence, veuve du maréchal
Narvaëz.
Parti^ au 1 d'azur à 3 bandes d'^ar-
gent^ chargées chacune de 3 iourleavx
de gueules^ qui est de Tascher, branche
aînée ; au 2 d'argent^ à 2 fasces abais-
sées d'azur^ chargées chacune de 3 flan-
chis d*argefit et surmontées de 2 solfils
0-7
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
518
■'•• tjuetdes^ rangés en chef^ qui est de
ia>oher, branche cadette.
> ■■•^V^^^^MM*/^^
//(f«ry-Pierre-Marie de LansadeJon-
iîLii.Ted, sou5-officier au 10*^ dra^ous,
njs d.* Joseph --4 /é»icw baron de Lnnsade-
J iiiquières et de la baronne née Blan-
y-.*^ de Rodez-Bénavent, est décédé à
Mnatauban le 23 août, à l'âge de 23
MLi-;. Des cinq enfants nés du mariagfe
'îi baron et de la baronne de Lansade-
.ionquières il ne reste que deux filles :
H.atrix et /^mélie de Lansade-Jonquiè-
La branche aînée est représentée
: ar le comte de Lausade-Jonquières,
..♦îi'ié avec M"^ de Juvenel, dont: 1.
i'.LTre; 2, Mag'deleiue; 3. Germaine;
4. Henriette; et par les sœurs du chef
:^ la famille : a, Marie, chanoinesse
.:i rsaint- Sépulcre; b, Louise; c. d.
J eau ne et îdathilde, religieuses du
Nicré-CkBur.
^Voir pour la notice sur la famille de
I/iusade en Périgord et en Languedoc
:- Bulletin de 1890, col. 295,)
D*a2ur^ à deuœ lances croisées d'or^
' '-''0 une étoile de même en chef.
^w^rfw^/ww^r^n/^fw^
Roger, baron Seillière, Taîné des fils
'l:: François-Florentin-Achille-Zoé Seil-
lière, est décédé sans alliance à Tâge
lie 48 ans, à New-York, où il se trou-
vait de passage avec son frère Raymond
<eillière et où ses funérailles ont été
ctilebréea le 29 août.
Il avait pour frères et sœurs :
1^ Raymond, aujourd'hui baron Seil-
iiii-e, marié en 1892 à M"® Livermore;
2 Marie-François-Alexandre Seillière,
marié en 1881 à Diane-Marguerite de
ïiallifet, dont postérité; 3° Jeanne,
mariée en 1858 à Boson de Talleyrand-
ptfrigord, prince de Sagan.
■Voir pour la famille Seillière le Bul-
letin de 1886, col. 417; 1888, col. 115;
et 1892, col. 232).
Tiercé^ au 1 de gueules^ au bélier sau-
tant d^or^ accosté d'un caducée de même
en pal; au 2 d'or à V ancre de sable^
traînant dans une mer de sinople^ à
V étoile de sinople à dextre \ au 3 de
gueules au sautoir d'argent.
^^#«^^^^^AArf^fww«#*«^
Joséphine Louise Boucher-Desnoyôrs,
marquise douairière de Malleville, est
décédôe le 29 août à Paris à Tâge de
77 ans.
Elle était née le 2 août 1815 et avait
épousé Guillaume - Jacques - Lucien
marquis de Malleville, pair de France,
ancien conseiller à la Cour de Paris,
ancien député, sénateur, fils de Pierre-
Josep!), marquis de Malleville, pair de
France à titre héréditajne et de Justine
de Liborel et petit-fils du comte Jac-
ques de Malleville, pair de France; elle
était veuve depuis le 25 décembre.
Elle laisse de ce mariage : 1*» Ernest,
marquis de Malleville, marié en 1860 à
Marthe de Beaupoil de Sainte-Aulaire,
décédée il y a peu de jours, laissant six
enfrints ; 2^ Marie de Malleville, mariée
le 2 juillet 1864 au baron Arthur de
Bastard.
(Voir pour la famille de Malleville,
eu Périgord, les Bulletins de 1890,
col. 45 et 580; 1892, col. 514).
D'azur^ d 3 molettes d^or ; armes de
Tempire : De sable à la tour ouverte
d argent et flanquée de 2 sauvages au
naturel.
^W^^^M^^I^rfk^^^k^
Armand- Sidoine- Charles- Alexandre
vicomte Digeon, ancien pair de France
par hérédité, ancien secrétaire d'am-
bassade sans alliance est décédé à Pa-
riai le 29 août à Tàge de 66 ans.
11 était fils d'Alexandre-Elisabeth-
Michel vicomte Digeon, pairde France,
ancien ministre, grand croix de la Lé-
519
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
520
gion d'honneur, chevalier de Saint-
Louis etc. et de Charlotte-Clémentine
de Saulx-Tavannes, remariée le 9 jan-
vier 1830 au g'énéral Eug'ène THeu-
reux dont elle n'eut qu'une fille mariée
au comte Edouard de Barthélémy
d'Hasteh
Son père Alexandre-Elisabeth-Michel
Digeon, d'abord général de brigade,
né à Paris le 26 juin 1771 était fils d'un
fermier général ; il suivit la carrière
des armes, fut créé baron de l'Empire
en 1808, et s'attacha avec dévouement
à la Restauration. 11 devint lieutenant
général des armées, pair de France,
ministre secrétaire d'état chargé du
portefeuille de la guerre par intérim
en 1823, puis ministre d'état et mem-
bre du Conseil privé en 1824; il avait
été créé vicomte le 2 mars 1816,
Le général vicomte Digeon était en
outre grand croix des ordres de Char-
les III et de Saint-Ferdinand, chevalier
de P« classe de l'ordre impérial d'Au-
triche de la Couronne de fer. Il avait
pour frères : P Armand-Joseph-Henri,
créé baron de l'Empire en 1813, lieute-
nant général des armées du roi, ancien
commandant de Tartillerie de la grarde
royale, grand officier de la Lésion
d'honneur ; 2*» Alexandre Digeon, con-
sul de France à Scio, drogmau à Bag*-
dad en 18^.
Partie ati 1 d'argent à 3 étoiles cTajrnr;
au 2 éCazur^ à une cuirasse d'argent^
traversée d'^un sabre de même pose rn
fasce.
Tenants : à dextre^ un lancier^ à se^
neslre^ un dragon.
L. DE ROZBL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Les maréchaux de Dauphin é
La charge de maréchal de Dauphiné
a subsisté pendant longtemps. Le pre-
mier qui en paraît revêtu est Obert
Auruce, que le dauphin Guignes André
nomma, en 1236, pour être le conseil
de Béatrix de Montferrat sa femme,
lorsqu'il l'établit régente et tutrice de
son fils.
Pierre Auruce, fils d'Obert, a été
houoré du même titre ainsi qu'il paraît
par divers actes. La fonction de cet
officier était assez semblable à celle des
maréchaux de France. Comme eux, il
devait être à la tète des armées et avoir
la principale conduite de la guerre.
Cette charge n'a pas été remplie dans
tous les temps. Il semble que ce n'a été
que longtemps après le transport de
cette province à la couronne de France
que cet officier a été rétabli.
Parmi ceux qui ont porté ce titre
avec éclat, Humbert de Grolée est un
des plus distingués. Dans la guerre
qu'il y eut de .^ on temps (1430), avec le
prince d'Orange, Rodrigue de Villan-
dras, que le gouverneur de Dauphiné
avait appelé à son secours, fit de gran-
des instances pour avoir l'avant-garde
de l'armée. Humbert de Grolée repré-
senta au gouverneur qu'il ne pouvait
céder ce poste sans blesser les droits
de sa charge.
Quoique sous Humbert II et sous les
derniers de ses prédécesseurs, il n'y
ait point eu de maréchal en titre qui
ait été regardé comme le chef de la
guerre, on trouve pourtant des officiers
rtMaa»
521
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
522
>ous ce nom que les Dauphins nom
inaient pour des guerres particulières,
avec un pouvoir à peu près semblable
pendant rexpédition. Au lieu de mares-
c^'U.i Dalphinatûs^ ils sont appelés d'or-
diuaire marescalli in a7*mi$^ marescalli
a- ici OU exercitûs. Deux ou trois quel-
>|uefoiâ sont nommés pour commander
;»*5 troupes. On s'adressait à eux pour
tout ce qui regardait les fonctions de
cet ancien office. Ils recevaient les
remontrances de ceux qui prétendaient
a des dédommagements pour les pertes
qu'ils avaient faites pendant le service,
•iillet de Lustrin, sous Humbert II,
présenta une requête à Amédée de
Houssillon et à Soffrey d'Arces en qua-
lité de maréchaux des troupes du
Dauphin (1339), qui avaient servi en
France- Il demandait d'être remboursé
'lu prix d'un cheval qu'il avait perdu
silant joindre le Dauphin, suivant
l'ordre qu'il en avait reçu.
On trouve des exemples de cet usa-
'^t sous les autres dauphins de la
maison de la Tour. Fulques de Mont-
chenu, Girard de Pomet, et Amblardde
iirîord, tous trois qualifiés maréchaux
de l'armée du Dauphin, devant Jonua-
ires, certifient qu'Albert Cleiruti avait
perdu un cheval dans le service, dont
ils promettent de lui tenir compte sur
le pied de ce qu'il l'avait estimé lui-
même après avoir pris son serment. On
sait que cette fonction était autrefois
««'lie des maréchaux de France. Ma-
thieu de Trie et Robert Bertrand exer-
çant alors cet emploi, comprirent dans
un état de 1328 les chevaux que le
Dauphin Guignes avait perdus à la
bataille de Cassel.
Sous le maréchal, le bailly comman-
dait les troupes de son bailliage. Celui-
n avait sous lui les châtelains qui
♦ talent à la tète de leurs chatellenies.
Le mistral conduisait aussi celles de la
mistralie. Les troupes marchaient en
cet ordre. Humbert II n'apporta pas
beaucoup de changement dans la ma-
nière de mettre sur pied et d'assembler
les milices. Il créa seulement quelques
charges particulières comme celle de
capitaine-général en faveur d'Aynard
de Clermont en i.340, mais cet emploi
n*ota rien à celui du maréchal.
(V. Histoire de Dauphiné et des princes
qui ont j)orté le nom de Dauphins^ par^
ticulièrement de ceux de la troisième
race descendue des barons de la Tour du
Pin^ sous le dernier desquels a été fait
le transport de leur Etat à la couronne
de France^ tome P^ p. 49-50. — Genève,
chez Fabri et Barillot, libraires. 2 vol.
in-folio, 1722).
Le mandement de Joanas
et ses seigneurs ^^^
Joanas est un gros village dépen-
dant aujourd'hui du canton et de l'ar-
rondissement de Largentière, dans le
Bas-Vivarais. Son territoire s'étend
sur les contrefOi'ts des montagnes qui
confinent à la Lozère. Cette contrée
montagneuse et quelque peu escarpée
est coupée par de nombreux cours d'eau
qui se réunissent sous le village de
Montréal et vont se jeter dans l'Ardè-
che un peu au-dessus de Ruoms.
Ses limites anciennes étaient autre-
fois plus étendues que celles de la
commune actuelle; c'était de plus le
siège d'une juridiction ou mandement
qui embrassait plusieurs fiefs impor-
tants, tels que Logères, ou Leugières,
Pugnères, Rocher, et la maison forte
de Mazade. Cette juridiction compre-
nait la haute moyenne et basse justice.
Le seigneur nommait pour l'exercer
un bailli, un procureur juridictionnel,
un greffier et un sergent. Ces officiers
ne recevaient rien du seigneur, mais
(1) Un vol. in 8o par M. Raymond de Gigord.
Lyon, Librairie ancienne, Louis Brun, 13 rue du
Pial, 1891.
<«*afci«aaM
523
LE BULLETIN HÉR\LDIQUB DB FRANCE
524
étaient payés par les justiciables qui
avaient recours à leur tribunal.
Au seigneur n'appartenait que
Tamende et la confiscation au cas de
condamnation pour crimes. Les baillis
n'étaiCiit pas seulement des officiers
de justice proprement dits; ils étaient
aussi officiers administratifs ; ils pré-
sidaient les réunions publiques et ins*
truisaient sur la demande de leurs
seigneurs les demandes en revendica-
tion des territoires usurpés par d'au-
tres seigneurs.
C'est au fonctionnement de cette ju-
ridiction et h ses origines, aux droits
seigneuriaux établis sur le mande-
menient de Joanas et à ses divers pos-
sesseurs que M. Raymond de Gigord a
consacré son étude historique. En pre-
nant pour sujet un coin ignoré du Vi-
varais, l'auteur nous retrace, avec la
sobre précision d'un érudit tout plein
de son sujet, l'histoire peu connue des
mœurs, des usages et des libertés de
nos pères.
Les évoques de Viviers, jusqu'au
temps de Philippe le Bel, avaient été
souverains effectifs de tout le Bas-Vi •
varais et les plus grands seigneurs de
ce pays leur rendaient hommage. La
seigneurie de Joanas relevait donc du
seigneur Evoque, et à chaque muta-
tion de seigneur où à chaque change-
ment d'Evêque le seigneur de Joanas
devait prêter hommage lige au suze-
rain évêque. A partir du xiv® siècle
ces droits de suzeraineté se divisè-
rent et dans un acte de 1342 l'hom-
mage était rendu à deux seigneurs
pariers, l'Evoque de Viviers et le sei-
gneur de Montbrison, dont la terre
était située dans la paroisse de Sanil-
hac ; c'est en vertu d'un partage de la
terre de Montbrison, en 1280, qu'une
partie des droits seigneuriaux furent
attribués à Audibert de Montbrison et
à Pierre de Montréal, en paréage avec
TEvêque de Viviers. Il est permis de
supposer que les seigneurs de Mont- I
réal et de Montbrison avaient une ori-
gine commune et que l'inféodation de
ces deux terres avait été accordée
à leur auteur par TEvêque de Viviers.
Les seigneurs anciens de Joanas re-
montaient à une époque fort ancienne,
mais leur filiation suivie n'est établie
que depuis Guérin de Joanas vivant en
1308; elle se continue pendant dix gé-
nérations jusqu'à Pons de Joanas, qui
mourut sans enfants en 1535.
Jeanne de Joanas, sœur de Pons,
fille d'Alzias de Joanas et d'Antonie de
Saint-Haon, avait épousé Jean de la
Baume de Plassian, de la mai^^ou de
Suze, et n'en eut qu'une tille unique,
Françoise, mariée le 22 septembre 1540
avec Antoine de Fay-Peyraud, gouver-
neur de Montpellier, auquel elle ap-
porta la seigneurie de Joanas.
Jean de Fay-Peyraud, fils d'An-
toine, vendit la seigneurie de Joanas
le 20 février 1609 à Guillaume de Ba-
lazuc de Montréal.
Marie de Balazuc de Montréal, petite
fille de Guillaume épousa le 3 novem-
bre 1638 Messire Gabriel d'Hautefort
de Lestrange^ qui devint seigneur de
Joanas.
Jean-Baptiste d'Hautefort, vicomte
de Lestrange, son petit fils, baron de
Montréal, sgr de Joanas, capitaine au
régiment de Condé-infanterie, cheva-
lier de saint Louis, ép. en 1742 Hen-
riette-Justine de Merle de la Gerce et
n'en eut que deux filles :
1. Anne-Charlotte, mariée le 9 août
1769 à son cousin Louis- Scipion- Jean-
Baptiste-Urbain de Merle baron de la
Gorce, sgr de Vallon et de Salavas, ca-
pitaine de cavalerie;
2. Marie- Victoire, mariée le 25 juin
1772 à Jean- Jacques Victor, baron de
Montolieu, colonel d'infanterie, cheva-
lier de Saint Louis.
Ces deux dames vendireut conjointe-
ment la terre et seigneurie de Joanas
le 25 juin 1771 à Messire Henri-Jean-
François de Marcha deSaint-Pierrevllle,
52.Î
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
B2d
|ui la possédait encore à Tépoque de
!a Révolution, et la vendit en deux
. ts eu 1806.
M. de Gigford a consacré la deuxiè-
me partie de son livre aux généalogies
i-:-? seig'neurs du mandement de Joanas
jue nous venons de citer, augmentée
ie celles des possesseurs des diverses
rerres qui en dépendaient, avec les
iiiutatiouâ de propriété qui ont eu lieu.
Ce volume forme un recueil très inté-
Ti^ssAut de généalogies des principales
'amilles du Bas-Vivarais, dont Ténu-
meralion doit trouver sa place dans ce
•ompte rendu :
Pugnères — Blachère ; Odde de La-
bour du Villard ; Charrière.
Rocher — Rocher du Prat et de Sa-
nilhac; Gigord.
Logères — Borne ; Fontaine ou Fon-
lavne.
Et parmi les familles qui ont possédé
les droits seigeuriaux ou des charges
a Joanas, il faut citer :
Montbrison, ancien, et Bernard de
Montbrison;
Du Roure de Beaumont Brison ;
Vogiié de Rochecolombe ;
D*AlIamel de Bournet ;
Fagea de Chazeaux, de Chaulnes, de
Taurier5, de la Tour, de Rochemure,
ieCheylus;
La Motte- Chalendar ;
La Balme ou la Baume de Suze ;
La Vernade ;
Du Cheylard ;
Blou de Précis et de Laval ;
De Comte de Tauriers ;
Rochemore ;
Fayn de Rochepierre.
Enfin dans une troisième partie'^, de
Gîgord a réuni une série de documents
^\ pièces justificatives qui augmentent
A\ valeur historique de son livre pour
.♦'S familles vivaroises. L'auteur nous
promet une publication qui ne sera
;»îis moins appréciée et que nous som-
}ûe:$ heureux d'annoncer ; ce sont les
iliations généalogiques des familles
nobles du Vivarais qui ont pris part
aux assemblées de 1789 et dont Tim-
pression est déjà fort avancée.
L. R.
M. Héron de Villefosse
M. Etienne'M.B,ne Héron de Ville-
fosse est mort à Ne vers le 10 juin 1892,
le jour même de ses soixante-sept ans;
il était né à Paris le 10 juin 1825. An-
cien élève de TEcole des Chartes, il
appartenait à la brillante promotion de
1847; il fut nommé archiviste paléo-
graphe le 15 janvier 1849 en même
temps que Léopold Delisle, Léon de
Bastard, Auguste Himly, Adolphe Tar-
dif, Charles Marty-Laveaux, etc. Il
présenta, pour obtenir ce titre, une
thèse, qui est malheureusement restée
manuscrite, sur le roman de Vlmage
du Monde.
Ancien auxiliaire attaché aux tra-
vaux de TAcadémie des Inscriptions et
Belles -Lettres, ancien archiviste du dé-
partement de la Nièvre, ancien secré-
taire de la Société Niveniaise des scien-
ces, lettres et arts, ancien membre de
la Commission de comptabilité de l'E-
cole des Chartes, membre du Conseil
de la Société française d'archéologie,
il a laissé partout le souvenir d'un
homme de bien et de valeur. Par ses
origines, il appartenait à la Brie, où il
avait été élevé et où il avait passé son
enfance ; les hasards de la vie le con-
duisirent à Nevers où il se fixa défini-
tivement et où il vivait depuis quel-
ques années au milieu de ses livres et
de sa famille. C'était un érudit char-
mant, un causeur aimable et de bonne
compagnie, qui avait conservé les allu-
res et la grâce des hommes d'autrefois.
Il avait toujours une anecdote intéres-
sante à conter, un souvenir historique
à rappeler, et, s'il n'a pas laissé de tra-
vaux imprimés, on peut dire qu'il a
beaucoup appris à ceux qui l'entou-
raient et à ceux qui le fréquentaient.
y
.->• nïîïL\LDigUE DE FRANCE
o2S
.. ;:ou classi-
. :v autRiit que
^:\ v.SHcorrespou-
. v^ wt.i ireiire; sos let-
, . ...rs impatiemment
^;-:i amis; elle? sont
' •. : vio a:)U àme droite et
0 :I'tNè- Poète a sos lieu-
.. . ^\\<o une eertnine quantité
. ^•^ vi ' \or$ en français et eu la-
x.rv.Hit lies labiés françaises dé-
' /oxiu'iJ ivritos. Un moment il eut
v.vN* viv* tvnou vêler la Gazette de lie-
,. * '^ et i!e faire chaque semaine, en
>v r-i avançais, le récit des événements
uuv»Uvlio»5^; mais cette tentative, con-
nue seulement d'un petit cercle d'amis,
uVut pas de suites. Ses œuvres sont
jnvsque toutes restées manuscrites; il
faut espérer que la main pieuse d'un
ami les réunira quelque jour et en fera
protiter ceux qui Tout connu et aimé.
Nature aimable et bonne, cœur droit,
il faisait le bien avec conviction et
avec une sincérité que rien ne pouvait
rebuter. Les pauvres de Nevers le sa-
vent ; ils perdent un véritable père.
Atteint depuis diux années par une
maladie cruelle, il s'est éteint douce-
ment, en pleine connaissance, et avec
la foi d*un ^Tand chrétien, dans les
bras de sa fille, la comtesse Dupleix de
Cadift^nan, veuve d'un ancien officier
de cavalerie. Il était le troisième nls du
baron Héron de Villefosse, membre de
rAcadémi'î des sciences, inspecteur
^•énéral des Mines, conseiller d'Etat,
bien connu par ses travaux sur la i?t-
chcase minrralc^ et de Joséphine Chau-
mont de la Minière. T. de C.
(lie rue (le Champagne et de Brie.)
K. de Villefosse était veuf, depuis
ISOr), de Fnnny, née comtesse Le Bèg*ue
de Germiny, dont il laisse : Clémence
de Villefosse, veuve du comte Guy
Dupleix deCadignan, ancien officier de
cavalerie, mère de: Scipion et de Mar-
g'uerite-Marie Dupleix de Cadig'nan.
Son frère aîné, Félix- Héron, baron
de Villefosse a laissé de son mariag-o
avec M"® de Grossourdy de Saint-
Pierre : 1<> Stanislas Héron, baron do
Villefosse, ancien officier de cavalerie,
ancien conseiller général pour le can-
ton du Chatelet (Seine-et-Marne), dé-
cédé, laissant de son mariag-e avec
Anne de Maussion, décédce, un fils :
Jean; 2" Tony Héron de Villefosse, an-
cien secrétaire général de TAllier, dé-
cédé, laissant de Laure Moreau de
Bauvière : a. Marcel; b. Fernand ;
c. François de Villefosse. 3*» Marie,
veuve de Edouard Moreau de Bauvitn\',
dont Abel ; 4^ Charlotte, mariée au
vicomte Raotjl d'koard de Chénerillcs,
capit. au 23'- drag-ons, dont des lilles.
Le second des frères du défunt, feu
Pierre-Marie-Zi^ene Héron de Villefosse,
a laissé de son mariage avec Marif-
Mathilde de TEspiae, sa veuve : 1. A^t-
^ome-Maurice-Albert Héron de Ville-
fosse, membre de Flnstitut, conserva-
teur au musée du Louvre, marié h*
24 avril 1889 à Lucie de Thoniassin,
dont : Henri et Marg-uerite. 2. Man*-
MeLvie- Etienne Héron de Villefossr.
docteur eu droit, rédacteur au mini>-
tère de la justice, marié à Nevers 1"
12 mai 1891 avec Adèle-Gustavie-Lau-
^ence-//ermm/e Moret de Nion ; :\.
C\a,iTe'UhhQlle'Guîllai(meUe veuve du
baron Charles de Lantivy de Trédion,
dont : Mériadec, René et Guy de Lan-
tivy de Trédion; 4. Delphine-y£»a ;///*•-
Julie, sans alliance ; 5. i\/ac/e/a*/it*-GIairo-
Antoinette, sans alliance.
(Voir les Bulletins de 1889, col. -^30;
1890, col. 27; 1891, col. 421.)
Paris, le 10 octobre 1892.
Le Directeur-Gérant : L. de La HOcjrt:
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REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
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BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
RKVLE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Cinquième Volume. — (Nouvelle série) — Septembre 1892
SOMMAIRE
Première Partie : Calalogue des généraux Français, connélabics, marécliaux tic France, lieu
tenants généraux, maréchaux de camp (suite). -- Armoriai de la généralité d'Orléans, 1696-
1701, d*apre8 les manuscrits de la Blblix)llié({ue nationale, cabinet des titres (suite).
Deuxième Paictie : Notices généalogiques : Louvencourt. — Les fii milles de Martin (en Péri-
gord). — Noies d'élat-civil nobiliaire : Mariages et décès du mois de septembre 1892 et
rappel des mois précédents.
Troisième Partie : Variétés, Bibliographies, Chroniques : Dictionnaire des figures héraldiques.
— Traité élémentaire du blason. — La famille du bienheureux de La Salle à Reims. — Avis
à nos abonnés.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTALES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Maréchaux de France
(Suite)
1515
Hobert Stuart, comte de Beaumont
le Roger, Qgv d'Aubig-ny-sur-Nerre,
chevalier de Tordre du roi et capitaine
de 100 Gardes écossais, rendit de
^nds services au roi pendant les
guerres d'Italie; il défendit Novarre,
se trouva aux prises de Bologne, de
Gènes, de Milan ; fut gouverneur de
Bresse, et créé maréchal de France en
1515 (le 1« mai 1514), connu sous le
nom de maréchal d'Aubigny; défit les
troupes de Prosper Colonne près de
Villefranche en Piémont, servit bril-
lamment dans les troupes du roi pen-
dant la guerre de Provence en 1536, et
mourut en 1543.
Il était second fils de Jean Stuart II
comte de Lennox et d'Elisabeth de
Montgomery d'Eglinton; il épousa
Anne Stuart, comtesse de Beaumont le
Roger et dame d'Aubigny, fille unique
de Béraud Stuart, Sgr d'Aubigny, con-
nétable de Sicile et d'Anne de Beau-
mont. Il mourut sans postérité. Le roi
lui avait fait don du comté de Beau-
531
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
532
mont le Roger, le 9 novembre 1543,
Tannée même de sa mort.
Êcartelé^ aux 1 et 4 d'azur à 3 fleurs
de lis d'or^ d la bordure de gueules char-
gée de 8 fermeaux dor ; aux 2 et 3 dUor
à la fasce échiquetée d'argent et d'azur
de 3 traits à la bordure engreslée de
gueules; sur le tout : d'argent, au sau-
toir de gueules, cantonné de 4 quinte -
feuilles de même.
1515
Jacques de Chabannes, IP du nom,
Sgr de la Palice et de Pacy, chevalier
de Tordre du roi ; gouverneur et lieu-
tenant-général pour le roi en Bourbon-
nais, Auvergne, Forez, Beaujolais,
Bombes et Lyonnais ; se rendit célèbre
dans toutes les guerres de son temps
en Italie, servit avec éclat sous les
rois Charles VIII, Louis XII et Fran-
çois I". Le roi Louis XII le fit capitaine
de 500 hommes d'armes et le pourvut
de la charge de Grand Maître à la
place du Sgr de Chaumont; il fut gou-
verneur du duché de Milan après la
célèbre journée de Ra venue ; il fut
créé maréchal de France en 1515, et
connu sous le nom de maréchal de
Chabannes.
Il commanda un corps d'armée au
combat de la Bicoque en 1522, secou-
rut Fontarabie et fut tué glorieuse-
ment à la journée de Pavie le 24 fé-
vrier 1524. Sa vie a été écrite par Bran-
tosme et Fourquevaux.
D'après quelques auteurs, dit le
P. Anselme, vu, 130, on croit que cette
maison est issue des anciens comtes
d'Angoulême.
Lachesnaye-Desbois, d'après un mé-
moire sur titres vérifiés par le généalo-
giste des ordres du roi en 1761, en
donne la filiation depuis Ëschivat de
Chabannes, ou Chabanées, qui épousa
vers 1170 Matebrune de Ventadour, et
s'établit dans le Bas-Limousin aux en-
virons de Ventadour et de Charlus le
Failloux, qui en dépendait.
Le maréchal de Chabannes était fils
de Geoffroy de Chabannes, chevalier,
Sgr de Charlus, de la Palice, de Chas-
tel-Perron, de Montagu le Blain, con-
seiller et chambellan du duc de Bour-
bon, son lieutenant-général au grou-
vernement de Languedoc, capitaine et
gouverneur du comté et de la ville de
TIsle-Jourdain le 22 juin 1469, puis
gouverneur du Pont Saint-Esprit, etc.,
et de Charlotte de Prie.
Il épousa : \^ Jeanne dé Montberon ;
2° Marie de Melun. Sa postérité finit à
la seconde génération par quatre til-
les : a. Eléonore, mariée ; P avec Just
de Tournon ; 2° avec Philibert de La-
guiche ; b, Marie, mariée : 1* avec
Jean de Langheac; 2<» avec Louis
d'Amboise, comte d'Aubijoux ; c. Su-
zanne, mariée en 1567 avec Jean Oli^
vier, sgr de Leuville, fils aîné de Fran-
çois, chancelier de France ; d. Margue-
rite, mariée avec Antoine de Masque-
rel, sgr d'Hermanville, en Normandie.
Les branches des sgrs marquis de
Curton, des comtes de Saignes, de No-
zeroUes, de Mariol, des sgrs du Ver-
ger et de Sainte- Colombe, de Trussy,
de Pionzac, des comtes de Dammartin.
descendaient de Gilbert, frère cadet de
Geofiroy de Chabannes, le père du
maréchal.
De gueules^ au lion d'aller mines cou-
ronné^ armé et lampassé d'or,
1515
* Jean, ou Louis de Bruges, sieur
de la Grutuse.
1516
Gaspard de Coligny, I«' du nom, sgr
de Coligny, d'Andelot et de Chàtillon-
sur-Loing, deDanuemarie en Puisaye,
et de Saint-Mauricesur-Laverou, etc.,
chevalier de Tordre du roi, capitaine
de 100 hommes d'armes, suivit le roi
Charles VIII en Italie et à la conquête
de Naples ; se distingua à la bataille
de Fornoue en 1495, à celle d^Agnadel
en 1509, suivit FrançolB I*** dans le
533
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
534
Milanais; se distingua à la bataille de
Marignan. Le roi créa, en sa faveur,
une nouvelle charge de maréchal de
France, 5 décembre 1516, la cinquième.
Il y avait alors quatre maréchaux en
foDc ions : Jean-Jacques Trivulce ;
Robert Stuart ; Lautrec ; et Jacques de
Chabannes.
Il fut en même temps créé chevalier
Jerordre du roi, et fait lieutenant-géné-
ral en 1519, pour Texécution du traité
d'alliance avec le roi d'Angleterre, et
assista à Tentrevue des deux souve-
rains, dite du Camp du drap d*or entre
Ardres et Guines. 11 servit depuis en
' hampagne et en Picardie. Le roi lui
Jonna la jouissance de la principauté
J'Orange ; il fut lieutenant-général en
Guienne, commanda les troupes en-
îovées au secours de Fontarabie et
mourut avant d'arriver devant cette
place, à Acqs ou Dacqs (Dax), en Gas-
:ogne, le 24 août 1522. Sou corps fut
ïHjrté à Châtillon-sur-Loing où il fut
iuhumé. L'histoire de la maison de
Coli<>-ny a été écrite par du Bouchet.
C^tte maison tirait son nom de la
-eifjneurie de Coligny, petite ville si-
tuée sur la frontière du comté de Bour-
irogne et du pays de Bresse; elle est
'onnae depuis Manassès, sgr de Coli-
gny et du pays de Revermont, vivant
en 1086.
Gaspard de Coligny, qui en descen-
dait au XIV® degré, était fils de Jean III
'le Coligny et d*Eléonore de Courcelles;
il épousa Louise de Montmorency,
veuve de Ferry de Mailly, dont il eut
quatre enfants : 1. Pierre, mort jeune;
'i. Odet, dit le cardinal de Châtillon,
•vèque et comte de Beauvais, pair de
France ; 3. Gaspard II, amiral de
France; 4. François, sgr d'Andelot,
colonel général de l'infanterie fran-
çaise, qui fut la tige des comtes de
Laval et de Montfort, éteints à la troi-
sième génération en 1605.
De gueules^ d Vaigle d'argent^ bec-
'iuée, membrie et couronnée d^azur.
1518
Thomas de Foix, sgr de Leaicun,
chevalier de Tordre du roi, dit le maré-
chal de Foix, quitta Tétat ecclésiasti-
que, qu'il avait embrassé dans sa jeu-
nesse, pour suivre le roi François I"
dans le Milanais en 1513, et y fut laissé
comme son lieutenant-général ; il as-
sista Léon X dans la réduction du du-
ché d'Urbin et fut nommé maréchal de
France le 6 décembre 1518. Il fut blessé
au visage et eut un cheval tué sous
lui au combat de la Bicoque, le 27
avril 1522.
Ayant perdu par sa faute l'Etat de
Milan, dont il était gouverneur, il se
retira à Crémone où il fut assiégé et
obligé de capituler. Il se comporta
vaillamment à Pavie, où il fut blessé,
fait prisonnier et mourut de ses bles-
sures le 3 mars 1534, sans avoir été
marié. Brantosme a écrit sa vie.
Il était fils puiné de Jean de Foix
vicomte dé Lautrec et de Jeanne
d'Aydie.
Ecarùelé, de Foix et de Béarn; sur le
tout, de Bigarre, avec un lambel d'ar'-
gent de 3 pièces sur les deux pî-emiers
grands quartiers.
1522
Anne duc de Montmorency, pair et
grand-maitre de France, fut créé ma-
réchal de France le 6 août 1522 à la
place du maréchal de Chatillon, son
beau-frère, et honoré de la dignité de
connétable le 10 février 1538. Il mou-
rut de ses blessures, qu'il reçut à la
bataille de Saint-Denis, le 12 novem-
bre 1567.
Il était fils de Guillaume, sgr de
Montmorency et d'Anne Pot.
/>'or, à la croix de gtceules cantonnée
de seize alérions d*azur.
1526
Robert de la Marck III du nom, duc
de Bouillon, sgr de Sedan et de Flo-
renges, chevalier de Tordre du roi, fut
535
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
536
blessé à la bataille de Novarre (où il
reçut quarante-six blessures) en 1513,
et demeura prisonnier à celle de Pavie;
enfermé au fort de TEcluse en Flan-
dres, il employa sa captivité à écrire
rhistoiredes choses mémorables arri-
vées en France, Italie et AUemag-ne
de 1503 à 1521, sous le titre du Jeune
Aventureux. Rendu bientôt après à la
liberté, le roi lui donna le collier de
Saint-Michel et le bâton de maréchal
de France le 23 mars 1526, à la place
du maréchal de Foix. Il est connu sous
le nom de maréchal de la Marck. Le
roi lui donna les chatellenies de Châ-
teau-Thierry et de Chastillon-sur-
Marne. Il défendit vaillamment la ville
de Péronne contre le comte de Nassau
en 1536 et mourut l'année suivante à
Longjumeau.
La maison de la Marck, tire son ori
gine des comtes d'Alten ou d'Alten-
berg, d'où sont sortis les ducs de Ju-
liers et de Clèves.
Leur filiation est établie depuis le
commencement du xiii^ siècle.
Le maréchal de la Marck était fils
de Robert II de la Marck et de Cathe-
rine de Croï, fille de Philippe, comte
de Chimay et de Walpurg-e de Mœurs ;
il ép. Guillemette de Sarrebruche,
comtesse de Braine, dame de Montagu
et de Neuchatel, de Pontarcy et de la
Ferté-Gaucher ; il n'eut qu'un fils
Robert IV de la Marck, qui fut aussi
maréchal de France en 1547, sous le
nom de maréchal de Bouillon.
Z)'o?', à la fasce ëchiquetée d'argent et
de gueules de trois traits, au lion issant
de gueides en chef.
1526
ThéodoreTrivulce, comte de Cauria,
marquis de Picoléon et de Vallemag-ne,
chevalier de Tordre du roi et son lieu-
tenant-général au royaume de Naples
et de la République de Venise, gouver-
neur de Gênes, de Milan, de Vérone et
de Lyon, servit dans l'avant-garde de
l'armée aux batailles d'Agnadel et de
Ravenne, se distingua au siège de
Parme et à la bataille de Pavie ; il fut
maréchal de France à la place du sgr
de la Palice le 13 mars 1526. Il mourut
en 1531 étant gouverneur de Lyon, et
fut enterré dans Téglise des Jacobins.
Il était fils de Pierre Trivulce et de
Laure de Bossis ; et cousin-germain de
Jean-Jacques Trivulce, maréchal en
1499 ; il ép. Bonne de Bevilaqua, dont
il ne paraît pas avoir eu d'enfants. Son
frère Antoine Trivulce, sénateur de
Milan, fut créé cardinal en 1500.
Palé^ d'or et de sinople de siœ pièces,
Théodore Trivulce étaitfils de Pierre,
le frère aîné de Antoine Trivulce,
celui-ci père de Jean- Jacques Trivulce,
maréchal, surnommé le grand Tri-
vulce. C'est donc à tort que nous
voyons imprimé, dans diverses publi-
cations biographiques, que Théodore
Trivulce était le neveu de Jean- Jac-
ques Trivulce.
1538
René, sgr de Montejanj en Anjou,
de Sillé, de Cholet, de Beaupréau, etc,
chevalier de l'ordre du roi, fit les guer-
res du Milanais, où il fut prisonnier
en 1523, et eut le même sort à Pavie
où il fut dangereusement blessé, le 24
février 1524. Trois ans après il servit
sous le maréchal de Lautrec et rédui-
sit la ville de Turin sous Tobéissance
du roi, en 1536; moins heureux en
Provence il fut battu et fait prisonnier
à Brignoles. Sorti de prison il passa en
Piémont, où il fut gouverneur et lieu-
tenant-général pour le roi en 1537; fut
créé maréchal de France le 10 février
1538, et mourut eu Piémont au mois
de septembre 1539.
Cette famille était originaire de TAn-
jou, et connue depuis Briant, sgr de
Montejan qui suivit Charles d'Anjou à
la conquête de Sicile.
Le maréchal de Montejan était fils
de Louis, sgr de Montejan et de Jeanne
53:
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
538
du CUastel, vicomtesse de la Bellière
et de Cambour, tille unique et héritière
de Tanegruy du Chastel, sgr de Renac
et de Jeanne de Raguenel, vicomtesse
de la Bellière.
Il ép. Philippe de Montespedon et
mourut sans enfants, le dernier de son
nom ; il eut trois sœurs : a. Anne ép.
(leorg^es de Tournemine, baron de la
Hunaudaye ; b. Gillonne ép. Jean Le
Veneur, sgr du Hommet et de Carou-
fres, baron de Tillières ; c. Claude ép.
Christophe de Goulaines.
1538
Claude d'Annebaut, baron de Retz et
de la Hunaudaye, sgr d'Annebaut et
de Saint-Pierre, chevalier de l'Ordre
(lu roi, fit ses premières armes à la
défense de Mézières, en 1521, contre le
comte de Nassau, puis à la bataille de
Pavie où il fut fait prisonnier; défendit
Turin contre les troupes de Cliarles-
Quint ; conseiller et chambellan du roi,
son bailli, et capitaine d'Evreux, 1535;
lieutenant-général en Normandie con-
jointement avec Ta mirai de Biron,
15:36 ; commandant la cavalerie légère,
défendit avec succès MoncaJier, Sa-
luées, Queyras ; secourut Thérouanne
où il fut fait prisonnier, 1537; se trouva
à la prise du château de Hesdin et fut
fait maréchal de France à la place du
maréchal de la Marck, le 10 février
1538 ; gouverneur et lieutenant-général
en Piémont, en 1539 ; ambassadeur à
Venise ; servit au siège de Perpignan
sous le dauphin, en 1541 ; repassa en
Piémont, fut créé amiral de France ;
principal ministre après la disgrâce
du connétable de Montmorency ; éloi-
;rné de la cour à Tavènement de
Henri II, qui le priva de la charge de
maréchal ; conseiller de Catherine de
Médicis, reprit la dignité de maréchal,
fut nommé gouverneur de Normandie,
et lieutenant-général pour le roi en
Italie; il était un des généraux avec
lesquels le roi prit Metz en 1552 ; il
mourut à La Fère, en Picardie, le 2
novembre 1552. Son corps fut porté à
Annebaut en Normandie, d'où sa fa-
mille était originaire et connue par
filiation depuis 1387.
Il était fils de Jean II d'Annebaut,
gentilhomme de la chambre du roi,
connétable héréditaire de Normandie,
ép. Marie Blosset, fille de Jean, sgr de
Carouges. Son frère Jacques d'Anne-
baut fut évêque de Lisieux et cardinal.
Il ép. Françoise de Tournemire, ba-
ronne de la Hunaudaye et de Retz,
fille de Georges et de sa première
femme, Renée de Villeblanche. De ce
mariage vinrent : 1 . Jean III qui suit ;
2. Madeleine, mariée 1^ en avril 1550,
au marquis de Saluées, fils puîné de
Louis et de Marguerite de Montferrat ;
2* avec Jacques de Silly, comte de la
Rochepot, sans enfants de ces deux
unions.
Jean III du nom, baron d* Annebaut,
de Rets et de la Hunaudaye, chevalier
de Tordre du roi, gentilhomme de sa
chambre, bailli et capitaine d'Evreux,
mourut de ses blessures^ reçues au
siège de Dreux en 1562 ; il avait ép.
l*' Antoinette de la Baume -Montrevel,
dame de Chateauvillain, dont une fille
Diaue, morte jeune ; 2^ Claude-Cathe-
rine de Clermoiit, dame de Dampierre,
héritière de son mari, qui porta la ba-
ronie de Retz, par un second mariage,
à Albert de Gondy, duc de Retz (1522-
1602), pair et maréchal de France.
De gueules^ à la croix de vair,
1542
Oudart du Biez, sgr du 3iez d'Es-
coiielles, d'Araines, d'Argueil, de Ven-
dôme et de Saint-Vaast en Artois,
chambellan du roi, sénéchal et capi-
taine gouverneur de Boulogne et pays
Boulonnais, 1523 ; servit aux guerres
d'Italie, fut chevalier de Tordre du roi
en 1536 ; lieutenant général en Picardie
1542, maréchal de France, le 15 juillet
1542 à la place du maréchal de Monté-
539
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
540
jan, mort en 1536. Au camp de Mar-
seille le Dauphin ne voulut recevoir
que de sa main Thonneur de chevale-
rie, 1544; il défendit Montreuil contre
les Anglais qu'il força île lever le siège
après quatre mois ; confirmé lieutenant-
général du roi en Picardie, 1545, où il
battit les Anglais en deux rencontres;
tomba néanmoins eu disgrâce avec son
gendre, Jacques de Coucy, sgr de Ver-
yins, à cause de la perte de Bologne, et
fut condamné à mort en août 1551 ; le
roi lui fit grâce de la vie et renvoya
prisonnier au château de Loches ; mis
en liberté au bout d'un an il mourut
accablé de tristesse et d'ennui au mois
de juin 1553, à Paris.
Sa mémoire et celle de son gendre
furent réhabilitées par arrêt du Parle-
ment du mois de septembre 1575.
Il était fils d'Antoine du Biez et d'I-
sabeau de Bergues Saint-Vinox.
Il ép. Jeanne de Senlis ; après la
mort de son mari le roi lui fit don
de tous les biens de ce maréchal et des
amendes auxquelles il avait été con-
damné.
. Le maréchal du Biez n'eut que deux
filles :
1. Isabelle dame du Biez, mariée à
Jacques de Coucy, sgr de Vervins et de
Chemery, gouverneur de Landrecies,
qui fut décapité au mois de juin 1549,
alias 1550, pour avoir rendu aux An-
glais la ville de Boulogne dans laquelle
il commandait sous les ordres de son
beau-père.
2. Madeleine, mariée avec Jacques,
sgr de Fouquesolles et d'Audreham,
guidon de la compagnie de son beau-
père, tué pendant le siège de Boulo-
gne.
Arnoul du Biez, frère puîné du ma-
réchal, avait formé la branche des sei-
gneurs de Bécourt marquis de Savi-
gnies, qui finit avec Antoine-Oudart
du Biez, marquis de Saviguies, maré-
chal de camp, mort en 1723, dernier
mâle de sa famille, marié avec Char-
lotte des Monstiers de Mérinville, morte
le 11 décembre 1724, ne laissant qu'une
fille Marie-Olympe du Biez mariée avec
Isidore-Marie Lotin, marquis de CharJ
ny. Marie-Olympe du Biez mourut^
Tâge de 22 ans, quelques jours après
la mort de sa mère, le 28 décembre
1724, de douleur de l'avoir perdue.
D'*or, à (rois fasces de sable et 3 mer^
lettes de même en chef .
1542
* Jean-Paul de Cere(?) suivit le roi
aux guerres de Piémont en 1533.
1544
Antoine de Lettes, dit des Prez, .«gr
de Montpezat en Quercy, chevalier de
l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire
de sa chambre en 1520, gouverneur et
lieutenant général en Languedoc, com-
battit à Pavie où il fut fait prisonnier ;
le roi paya sa rançon pour l'envoyer
vers la Reine-mère, avec ses ordres se-
crets, puis vers l'empereur Charles
Quint ; capitaine de 50 hommes d'ar-
mes des ordonnances du roi, en 1525;
le roi lui donna la chatellenie d'Yen-
ville en Beauce, en 1526, puis le créa
maître particulier des eaux et forêts de
Poitou à la mort de Jacques du Fou
son beau-père ; sénéchal du Périgord,
1526 ; capitaine de 30 lances; servit au
siège de Naples, capitaine de la chatel-
lenie de Montluçon en Bourbonnais,
chargé d'une ambassade en Angleterre
il commanda en 1536 au siège de Mar-
seille sous Antoine de la Rochefou-
cauld de Barbézieux ; il commandait
au siège de Perpignan en 1541 ; lieute-
nant général en Languedoc en Tab-
scnce du connétable de Montmorency
en 1542 ; créé maréchal de France iV
13 mars 1544, à la place du maréchal
d'Aubigny ; il mourut le 13 juin sui-
vant dans une de ses terres près de
Béziers, et fut enterré en l'église de
Saint Martin de Montpezat.
La maison des Prez, sgrs de Mont|)e-
^n
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DB FRA.NCB
542
zat, orig'inaire du Quercy, est coanue
depais 1286 £Ue finit avec Blanche
«les Prez, fille aînée d'Antoine des Prez
et de N. . . , dame de la Cortade, mariée
le 6 décembre 1488 avec Antoine de
Lettes, sgT de Puechlicon, écuyer.
petit-fils de Nicolas de Lettes, chevalier,
çrrand maître des eaux et forêts en
Langruedoc, à Narbonne, capitaine de
Saintes, maître d'hôtel du duc d'An-
jou ; de ce mariage naquit Antoine II
de Lettes, maréchal, qui prit le nom
des Prez et fut sgr de Montpezat comme
héritier de son oncle maternel Pierre
des Prez, mort sans enfants.
Antoine de Lettes des Prez ép. le 26
décembre 1521 Lyette, dame du Fou,
**n Quercy, fille de Jacques et de Jeanne
d'Archiac, et en eut plusieurs enfants,
dont Taîné, Melchior, qui suit, et Jac-
ques, éyèque de Montauban.
Melchior, sgr de Montpezat et du
Fou, maître des eaux et forêts, séné-
chal du roi, chevalier de l'ordre du roi,
îrentilhomme de sa chambre et son lieu-
tenant en Guienne, ép. le 26 juillet
1560 Henriette de Savoye, marquise de
Villars, fille unique d'Honorat de Sa-
voye, marquis de Villars, maréchal et
amiral de France, et de Françoise de
Foix, vicomtesse de Castillon ; devenue
veuve, elle se remaria avec Charles de
Lorraine, duc de Mayenne. De ce pre-
mier mariage étaient nés deux enfants,
morts sans postérité, et quatre filles.
Le maréchal, connu sous le nom de
maréchal de Montpezat, avait pris les
armes de la maison des Prez de Mont-
pezat, dont il avait été l'héritier.
Les armes de la maison des Prez
étaient :
D'or^ à 3 bandes de gueules^ au chef
dazur chargé de 3 étoiles d'or.
La maison de Lettes portait :
De ,..j à la bande chargée de 3 étoiles
..., avec un chef chargé d*un écusson sur
lequel il paraît comme une croix ancrée. \
1544
Jean Carracciolo, prince de Melphes,
duc de Venouse, d'Ascoli et de Soria,
grand sénéchal du royaume de Naples,
prit le parti de la France et se trouva
à la bataille de Ravenne, en 1512. De-
puis ayant suivi l'empereur Charles
Quint, il fut assiégé et pris dans la
ville de Melphes, avec sa femme et ses
enfadts, par le maréchal de Lautrec,
en 1528.
L'empereur ayant refusé de payer sa
rançon, il eut recours à François 1®'
qui lui accorda la liberté et à sa famille,
le fit chevalier de son ordre, lieutenant
général de ses armées, et lui donna en
considération de ses services et de la
perte de ses biens en Italie les terres et
seigneuries de Romorantin, Nogent,
Brie-comte-Robert, Vitry aux Loges,
Cliateauneuf-sur-Loire, en 1544, et les
iles de Martigues ; il servit avec éclat
en Provence contre l'empereur, se dis-
tingua aux sièges du château de Hes-
nin, en 1517, de Luxembourg et de
Landrccies; fut créé maréchal de
France en 1544 à la mort du maréchal
de Montpezat, et lieutenant général du
roi en Piémont où il mourut en 1550.
Il était connu sous le nom de prince de
Melphes.
La maison de Carracciolo, à Naples,
est une des plus anciennes est des plus
illustres de ce royaume. Elle s'est di-
visée en plusieurs branches, a toutes
• recommandables, dit le P. Anselme,
• par leurs belles qualités et actions
^ militaires, i
Jean Carracciolo était fils de Trojan
Carracciolo, prince de Melphes, grand
sénéchal de Naples, et de Hippolyte-
Paule de San Severino; il épousa 1®
Jeanne d'Aquaviva; 2'' Eléonore de
San Severino. Sa postérité s'éteignit
avec les enfants nés de ces deux ma-
riages.
Bandé ^ d'or et de gueuUs de six pièces
an chef d'azur*
543
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
544
Robert de la Marck, IV« du nom,
duc de Bouillou, comte de Braine et de
Maulevrier, sgr de Sedan, Jamets,
Florenges, Raucourt, Château-Thier-
ry, Nogrent le Roi, etc., chevalier de
Tordre du roi, capitaine de 50 lances
de ses ordonnances et des cent Suisses
de sa grarde en 1543 ; il était appelé
dans sa jeunesse le seigfueur de Fleu-
ranges ou Fiorenges et reçut le sur-
nom de Jeune Aventureux. Il fut fait
maréchal de France le 19 avril 1547,
et connu sous le nom de maréchal de
la Marck, puis maréchal de Bouillon.
Après la prise de Metz en 1552, le
roi lui donna des troupes pour repren- i
dre le duché de Bouillon, dont Charles-
Quint s'était emparé ; son expédition
réussit et le roi lui donna le gouver-
nement de Normandie. Il fut créé duc
en France ; moins heureux dans la dé-
fense d'Hesdin, il fut obligé de capituler
et fait prisonnier par les impériaux
commandés par Philibert, duc de Savoie
en 1553 ; enfermé au fort de TËcluse il
paya sa rançon 60,000 écus. Il mourut
en 1558 du poison qui lui avait été
donné, dit-on, avant sa sortie.
II était fils de Robert III de la Marck,
qui avait été maréchal en 1526, et de
Guillemette de Sarrebruche, comtesse
de Braine et dame de Montagu; il
épousa Françoise de Brézé comtesse de
Maulevrier, baronne de Mauny et de
Serignan, fille aînée et héritière de
Louis de Brézé, grand sénéchal de Va-
lentinois et de Diane de Poitiers. C'est
à ce mariage qu'il dut le grand crédit
dont il jouit à la cour pendant la pre-
mière partie de sa vie. Il eut deux fils :
1. Henri-Robert duc de Bouillon,
prince de Sedan, gouverneur de Nor-
mandie, chevalier de Tordre du roi,
qui épousa Françoise de Bourbon fille
du duc de Montpensier et de Jacque-
line de Longwi dont une fille, Char-
lotte, duchesse de Bouillon et prin-
cesse de Sedan, épousa le 15 octobre
1591 Henri de la Tour vicomte de Tu-
renne, maréchal de France en 1592,
qu'elle fit sou héritier; de son second
mariage avec Elisabeth, fille de Guil-
laume d'Orange, vinrent deux fils,
rainé prit le titre de duc de Bouillon et
l'autre fut le grand Turennc.
2. Charles-Robert de la Marck fut
comte de Maulevrier et de Braine, vi-
comte de Huissay, baron do Pontarcy,
de Mauny et de Serignan dont la pos-
térité finit après deux générations avec
deux filles ; la seconde, Louise fut
mariée en 1633 avec Maximilien Escha-
lart, marquis de la Boulaye, dont la
postérité prit le nom et les armes de la
Marck.
D'une branche collatérale de celle des
deux maréchaux de la Marck, séparée
vers 1460 étaient nés deux fils :
1. Evrard, sgr d'Arenberg et de Neuf-
chatel, dont la postérité s'éteignit avec
Marguerite de la Marck, comtesse
d'Arenberg, mariée en 1547 avec Jean
de Ligne, baron de fiarbançon, d'où
sont venus les princes de Ligne et
d'Arenberg ;
2. Guillaume (frère d'Evrard), sgr de
Lumain, surnommé le Sanglier des
Ardennes^ dont la postérité était repré-
sentée en 1733 par Louis Engilbert,
comte de la Marck, marquis de Vardes,
colonel du régiment d'infanterie de la
Marck, marié avec Marie-Anne-Hya-
cinthe Yisdelou, dame de Bienassis
en Bretagne, dont une fille, Louise-
Marguerite de la Marck, née le 18 juil-
let 1730.
D'or^ à la fasce échiquetée d'argent et
gueules de trois traits^ au lion issant de
de gueules en chef.
(A Suiore.)
545
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
546
ARMOHIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
16Q6 - 1701
d'après les manuscrits de la BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suitéf)
BL OIS
(Suite)
203. Jacques Boyer, conseiller du
roi, son procureur en TÉlection et gre-
nier à sel, de Blois :
D'arg.^ au chevr, (Vaz., accomp, en
-hcf de 2 étoiles de méme^ et^ en pointe^
nun olivier de sin,
204 à 208. A expl. pi. ampl.
209. N... Louët, conseiller du roi au
: réâidial de Blois :
U'arg.^ à la fasce de sa.^ ch. de 3 can-
iettes d'arg.
210. Marie-Marg-uerite-Françoise Ta-
l/ert, femme de N... Louët, conseiller
la roi au présidial de Blois :
Varg,^ à 3 treffles de iin., 2 et /.
211 à 225. A expl. pi. ampl.
226. N... Huet de Bertaut, conseiller
iu roi au présidial de Blois :
Ifaz.^ au chevron d'or^ accomp, en
chef de 2 étoiles de même^ et^ en pointe^
dinie gerbe d'or^ becquetée par un oiseau
de même,
227 à 241. A expl. pi. ampl.
a42. Jacques de Pienne, écuyer :
ffaz,^ à la fasce d'or, accomp. de
^• htUettes de même, 3 en chef, 3 en
pointe^ celles-ci posées 2 et i.
243 à 257. A expl. pi. ampl.
258. Jacques Cormier des Autels,
sieur de la Sasnière :
Uarg.^ à la fasce éCaz,^ accomp. en
chef d'un pélican de même^ nourrissant
ses trois petits aussi d*az., et^ en p?inte,
d*un cœur de même,
259 à 276. A expl. pi. ampl.
277. Paul Herry, conseiller du roi,
receveur des tailles de TÉlection de
Blois :
jD'or, au lion de sa.
278 à 281. A expl. pi. ampl.
282. Marie-Françoise Scot de Ouu-
langes, femme de N... Menard, con-
seiller du roi, président au sièg'e pré-
sidial de Blois :
IXarg.^ d la bande de sa.^ chargée
d'une étoile d'arg. entre deuv croissants
de même.
283 à 300. A expl. pi. ampl.
301. Thérèse Cahu, femme de N...
Huet deBerthault (aliàs: Bertaut), con-
seiller au présidial de Blois :
D^arg,^ d la croix desa.^ cantonnée de
4 étoiles d'az.
302 à 309. A expl. pi. ampl.
310. Françoise Pelluyer, femme de
N... Texier, conseiller du roi au prési-
dial de Blois :
D'arg.^ au chevron cCaz.^ accomp, de
3 sauterelles de sin. 2 et t.
311 à 319. A expl. pi. ampl.
320. N... Guenette, conseiller du roi,
assesseur au présidial de Blois :
Uaz.^ au chevron d'or^ accompagné
de 3 genettes de même^ 2 et 1.
321 à 364. A expl. pi. ampl.
547
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
Ô4<
Suivant Tordre du reg. des commu-
nautés :
21 à 40. A expl. pi. ampl.
41. Le corps des officiers de la maré-
chaussée de Blois :
2>'az., à 3 fleurs de lys d'or et autour
de récusson est écrit en lettres d'or :
Maréchaicssée de Blois et Vendôme.
42 à 60. A expl. pi. ampl.
CHATEAUDDN
Suivant l'ordre du registre l^ :
1. Pierre de Versors, écuyer, s' de
Beauvoir :
Ifarg.^ à la fasce de gu,^ accomp. de
3 ancolies d^az,
2. A expl. pi. ampl.
3. N... de Lorme, pâtissier vétéran
de la bouche du roi :
Uarg,^ au chevron d^az.^ accomp, en
chef de 2 têtes de maures de sa,^ ban'
dées d'arg.^ etj en pointe^ d'un orme de
sin,
4. N... Gérais, ou Givais, écuyer,
seur de Croisy :
Ifaz,^ au chevr, d*or^ chargé de
5 annelets de sa,
5. N... de Reviers, écuyer, s' de
Mosny (Mauny), lieuten&nt de MM. les
maréchaux de France au pays Char-
train :
De gu.f à 6 macles d^arg,^ posées 5,
2 et î.
6. François Huart, écuyer, s' de la
Poterie :
Le gu.^ à 3 chevrons d'arg,
7. N... Voisin, écuyer, s' de Vilmê-
me :
D^arg,^ à 3 merlettes de sa.^ 2 et 1.
8. N... de Courtalvert, écuyer, sgrde
Saint Kemy et autres lieux :
D^az.^ au sautoir d^or^ accomp, de
16 lozanges de méme^ posées 4 à 4, sa
voir^ celles du chef 3 et i, celles de h
pointe 1 et 3 et celles du flanc dextn
posées 3 en pal senestrées de la -#•, e
celles du flanc senestre posées 3 en pal
adextrées de la quatrième.
9. N... Rostar (ou Roslar), sieur de
la Bertilinière :
D^az,^ au chevron d*or^ accomp. de
3 glands de méme^ 2 et 1.
10. N... Roslar, sieur des Roseli-
niers :
Porte de môme.
11. N... veuve de N. Solet.
D^az.^ au lion d*or,
12 à 18. A expl. pi. ampl.
19. N... Tourlier, écuyer, s' des Bel-
landes :
Uaz,^ au chevr, d'arg.^ chargé de
3 merlettes de sa. et accomp. de 3 besants
d'or^ 2 et 1.
20 à 26. A expl. pi. ampl.
27. N... de Chartres, écuyer, s' de la
Villeneuve :
Uarg.^ à 2 fasces de gu.
28. A expl. pi. ampl.
29. N... de Courtalvert. écuyer, s' de
Boursay :
Comme ci dessus a^ 8.
30. N... du Plessis de la Perrine, da-
moiselle :
D*arg.y à la croix de gu.^ ch. de 5 co-
quilles d'or.
31. N... Desguaifl, écuyer, b^ de la
Barre de Belleville :
D'az.f à 3 chevrons d*arg.^ accomp.
de 5 annelets de même, 4 et 1,
32. 33. A expl. pi. ampl.
34. N... de Ranty, écuyer, s*" de la
Brellière :
D^az.j à 3 haches d'armes d*arg. po'
sées 2 en chef une en bande et Vautre en
barre j et la 3^ en pointe posée en barre.
519
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
550
35. A expl. pi. ampl.
36. N... Cayllet, éciiyer, s' de Vi-
viers (à la table on ht Caillet) :
ÏÏaz.^ au sautoir d'or^ accomp, de
4 cailles d^arg, les 2 des flancs affrou'
tiies.
37. A expl. pi. ampl.
38. Marc- Antoine de Courtalvert,
écuyer, sieur dudit lieu :
Comme ci-deâsus n® 8.
39 à 44. A expl. pi. ampl.
45. François Pellerin, écuyer :
De sa,, à 3 annelets d^arg. 2 et î.
46. A expl. pi. ampl.
47. Abel Toussaint de Thiville, de
Bapaume :
De gu.f à 3 fusées d*arg., posées en
fasce.
48 à 57. A expl. pi. ampl.
58. Louis de Maillé, écuyer :
Fascé onde d'or et fie gu, de 6 pièces,
' à la bordure de même.
' 59 à 93. A expl. pi. ampl.
94. N... de Romaînville :
D^azur, au sautoir d*or, accomp, de
4 cailles ifarg,, les 2 des flancs affron-
tées.
95 à 109. A expl. pi. ampl.
110. Jean Lochon, bailli de Brou :
D'az,, à la fasce d'or, accomp, de
3 croissants de même, 2 et î,
111 à 142. A expl. pi. ampl.
143. Antoine - François de Féron,
écuyer, sieur de ViUehon :
D'az,^ à 2 chevrons darg,^ accomp,
en chef de 2 et. d'or, et, en pointe, d\un
iion de même,
144 à 378. A expl. pi. ampl.
Suivant l'ordre du reg*. l'' des com-
munautés :
1. Le chapitre de l'égalise Collégiale
de Saint- André de Châteaudun :
D*az,, au sautoir éCor et un bras de
même, posé en pal, broch. sur le tout,
2 à 26. A expl. pi. ampl.
27. La communauté des religieux de
l'abbaye de Bonneval :
D'az., à 3 fleurs de lys dor, 2 et 1^
et 3 gerbes de même posées î en chef^ 2
en pointe.
28 à 31. A expl. pi. ampl.
32. La Communauté des religieux de
Citeaux :
D^arg,, à 3 croissants de gu,, 2 et 1,
33. à 45. A expl. pi. ampl.
46. François Huard, docteur en théo-
logie, prêtre, prieur de Montigny, près
Châteaudun :
D*az,, à 3 ombres de concombre 2
etl.
47 à 74. A expl. pi. ampl.
CLAMECY
Suivant Tordre du registre 1" :
1. N... de la Soleine, conseiller du
roi, juge ordinaire civil et criminel de
la ville et châtellenie de Clamecy et
receveur des tailles et du sel, audit
lieu :
D'az., au chevr. d'or^ accomp. en
chef de 2 étoiles de même et, en pointe,
de 3 glands dor 2 et 1, le dei^nier som-
mé d'une épée d'argent^ mise en pal, la
pointe en bas,
2. François de Gentils, écuyer, s' de
Sombreve et, en partie, seigneur de
Boulay :
D^az., au chevr. d'or, accomp. de 3
roues de Sainte-Catherine de même 2 et
1, la dernière servant de pommeau à
\ une épée haute darg.
551
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
552
3. Camille Savary, chevalier, mar-
quis de Brèves :
EcaiHeléy (Targ. et de sa,
4. François Girardot de Préfond, sg-r
de Villaine :
Ecortele\ aux 1 ei 4 d^arg. au lion
de sa, ; aux 2 et 3 de gueules au chevron
d^arg,
5. Jean Girardot de Sozay :
Porte de même.
6. Roger Bougué, écuyer, seigneur
de Vellerv :
%/
D'az,^ d 2 chevr. d'or^ accomp. de
3 trèfles d'arg. 2 et 1.
7. Antoinette Le Maistre, dame de
Corvol Dembemard :
D*az,^ à 3 fleurs de souci d'or^ tigées
et feuiUées de méme^ mal ordonnées.
8. Henry Gan, écuyer, 8' de Val-
lompré :
D^az.^ à la tour donjonnée et créne-
lée d^arg,^ enflammée de gu,, avec une
grenade de sable à la poitite^ aussi en-
flammée de gueules.
9. N..., veuve d'Etienne Despatis :
D^az.^ au chevr, d^arg, accomp, en
chef de 2 étoiles d*or, et^ en pointe^ d'un
croissant de même.
10. Roger de Chenory, écuyer, s' de
Champsimon :
D'az,^ à 2 chevrons d'or,
11. George Berthier, écuyer, s' de
Grandry, gendarme de la garde ordi-
naire du roy :
D'az,^ au chevr. d*arg,^ accomp. de
3 étoiles de inéme^ 2 et 1^ celle-ci sur-
montée d*un lion aussi d'arg,
12. Nicolas Bonneau, prôtre, curé de
Brèves :
D'^az.^au cerf passant d'arg.^ surm.
de 3 étoiles d'or^ rangées en chef.
13. Etienne Grasset, avocat au Par-
lement, conseiller du roi, maire perpé-
tuel de la ville de Clamicy :
D'az.f à la fasce d'or^ accomp, de
4 roses d'argent^ 3 rangées en chef^ une
en pointe.
14. Hugues-François Joflfroy :
D'az.^ à une épée^d'arg, mise en pal^
la pointe en bas^ fichée dans Voreille
d'un cœur de même, soutenue d'une
croix de Malte ^ aussi d*arg,^ accostée en
chef de 2 étoiles de même.
15. A expl. pi. ampl.
16. Jean Incelin, chevalier, seigneur
de Morasche :
D'az.^ à la fasce d'argent, chargée
d'une molette de sa. , et accomp, de 3 tê-
tes de léopard^ arrachées d'or^ 2 et î.
16 bis. N... de Careaux, femme de
Jean Incelin, chevalier, seigneur de
Morasche :
D*az.^ à une levrette courante d'arg.,
accomp. de 4 étoiles de même, 2 et 1,
17. 18. A expl. pi. ampl.
19. Pierre Grasset, sieur de la Brosse,
officier de S. A. R. Monsieur :
D'az,, à une fasce d'or, accomp. de 4
roses d'arg,, 3 rangées en chef, 1 en
pointe.
20. A expl. pi. ampl.
21. Pierre Bogne, conseiller du roi,
commissaire enquêteur, examinateur
en rÉlection de Clamecy :
D*az., au chevron abaissé d^or', ac-
comp. en chef d*une gerbe de même et,
enpomie, de 3 roses d'or, 2 et î.
(A Suivre.)
553
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
554
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
LOUVENCOURT
origu-
La maison de Louvencourt
uaire (le Picardie et répaudue en Sois-
sonnais et en Bourgogne a été main-
tenue par plusieurs jugements en
1701, 1702 et 1703 ; elle a fait en outre
ses preuves pour la Grande écurie et
pour Malte.
Les chartes mentionnent Quintin de
Louvencourt qui assista avec plusieurs
chevaliers de TAmiénois à la dédicace
de réglise d'Arronaire en 1106 ; Achard
de Louvencourt vivant en 1144; Asse-
lia, chevalier de l'Amiénois croisé en
n91 ; Enguerrand assista au siège
d'Oisy en 1254 ; autre Enguerrand,
chevalier, était bailli de Lena en 1346.
La filiation suivie remonte à Charles
de Louvencourt, ccuyer, sgr de Han-
court, mort en 1528. Charles son fils
fut maïeur d'Amiens en 1566-1567.
Charles IV était gentilhomme de la
chambre du roi en 1603 ; Louis, sgr de
Gournay était major du régiment de
Cavois en 1689 ; Charles son frère sgr
de Ville était à la même époque capi-
taine au régiment de La Roque ; Fran-
Soi3, leur frère aîné, était officier au
régiment de Picardie. Ils furent tous
maintenus dans leur noblesse le 30 juin
1701 et le 19 janvier 1702 par arrêts
des commissaires généraux (1).
Dans la branche cadette : Claude-
Barlhélemy Honoré de Louvencourt,
SST de la Cour de Fief, Rilleux et Blan-
(I) V. D'Hozier VII* Registre complémentaire.
court, enseigne de la colonelle du ré-
giment de Poitou, fut maintenu dans
sa noblesse par jugement des commis-
saires généraux le 6 décembre 1703, à
Paris; ce jugement est déclaré com-
mun aux deux jugements de 1701 et
1702, ci-dessus relatés.
Jacques-Eustaclie, fils de François,
était capitaine au régiment de Bouf-
flers-Remiencourt en 1710. Claude-
Henri, chevalier dé Saint-Louis, était
capitaine au régiment de Bourbon-
nais ; François-Eustache son frère,
chevalier de Saint-Louis, était capi-
taine au même régiment, puis mayeur
de Montdidier en 1768 et 1771.
Jacques de Louvencourt était mous-
quetaire de la Garde à cheval du roi
en 1789 ; Jacques-Eustache, son fils,
dit le comte de Louvencourt, officier
de chevau-légers, épousa le 30 juillet
1782 Elisabeth- Antoinette de Campa-
gne, dont il eut: 1. Jacques-Jules-
Auguste qui suit ; 2. Anne-François-
Eugène, qui a fait la Br. B.
Jacques-Jules-Auguste de Louven-
court, dit le comte de Louvencourt,
capitaine au régiment de Monsieur,
en 1816, ép. N... Aubert de Marqui-
villiers, dont il eut :
1. Charles; 2. Augustine- Louise-
Marie, mariée à Alphonse de Bouzier
d'Estouilly.
Br. B. —- Anne-François-Eugène,
appelé le vicomte de Louvencourt,
chevalier de Saint-Louis, officier de la
Légion d'honneur, colonel de hussards,
démissionnaire en 1830, ép. Augustine-
Marie de Johanne de Lacarre de Sau-
555
LE BULLETIN HéRALDIQUB DE FRANCE
556
mery, fille du marquis, gouverneur du
château de Chambord, dont il eût :
1. Marie-Anne-Buorène, né en 1819,
marié le 2 janvier 1843 avec Marie-
Julie Johannet d'Averdon, dont : Jules
et Marie-Anne.
2. Marie- Augruste-Raoul, général de
brigade, marié : 1" en 1851 avec Aga-
rithe- Anne-Claudine Hastierde la Joli-
vette;2°le 25 août 1865 avec Angé-
lique-Anne Payen de Chavoix ; il a eu
du premier mariage : Marie- An ne-
Raotd^ marié en 1882 avec Jeanne-
Marie Lerou de la Chesnaye ;
3. Louis -Marie-Georges, conseiller
général de Saône-et- Loire, marié en
1858, avec lAKfx^-Isabeau de Roquefeuil
dont : a. Marie-Guillaume, marié en
1 888, avec Félicité - Stéphanie - Alice
Bohrer de Kreusnach ; b. Louis-Marie-
Henri, sous-lieutenant de réserve, ép.,
le 26 mars 1892, Marie-Berthe-Julie
Calvet, fille d'Honoré-/wfe« Calvet et
de feu Magdelei ne Alice Vernazobres.
— Résid. Montpellier (Hérault), et Mor-
let (Saône-et-Loire).
BRANCHE CADETTE
Nicolas de Louvencourt, sgr de Fon-
taine, fils puiné de Charles, sgr de
Hancourt et de Françoise fiescot vivant
eu 1558, a fait une branche qui a donné
de nombreux officiers à Tarmée, en-
tr'autres : Marie-François-Joseph, qua-
lifié marquis de Louvencourt, chevau-
léger de la garde du roi en 1788, che-
valier de Malte et de Saint- Louis; il
prit part avec le titre de marquis aux
assemblées de la noblesse de Picardie.
Une partie de la terre de Roisin fut
érigée en majorât en sa faveur au titre
de marquis par le roi Charles X le 16
avril 1825. Il avait épousé Françoise-
Aglaé-Félicité de Sainte Aldegonde de
Noircarmes, dont il eut :
1 . Joseph-Louis-Maximilien-Ghislain-
Adolphe, qui suit;
2. Louis - Ernest - Camille - Arthur
comte de Louyencourt, page du roi,
secrétaire d'ambassade, décédé en 1869,
ép. V Augusta de la Cour de Balleroy ;
2** Emma de Gondrecourt; il a eu du
second lit : a. Ghislain-Marie- Adolphe,
né en 1842 ; b, Marthe-Charlotte, ma-
riée à Raoul comte de Bourcier de Mon-
thureux ;
3. Charles - Arthur- Anatole-Ernest ,
marié à Zoé Régnier, sans enfants ;
4. Louis-Adolphe-Camille, page de
Charles X, secrétaire d'ambassade de
Belgique à Vienne ;
5. Jenny mariée au coiiite de Révi-
gliasc ;
6. Marie-Ghislaine- Aglaé, mariée au
comte d'Arschot de Schooohoven ;
7. Alphonsine - Blanche - Charlotte -
Félicité, mariée 1° au comte Daniel
d'Etchegoyen ; 2* au comte Philippe-
Isidore d'Etchegoyen, député.
Joseph - Louis-Maximilien*Ghisl8in-
Adolphe de Louvencourt, marquis de
Louvencourt, officier de la garde royale,
chevalier de la Légion d'honneur et de
Tordre de Léopold de Belgique, décédé
en 1863, av. ép. Sidonie-Hyacinthe-
Henriette-Cbarlotte de Flincs de Fres-
noy, dont il eut :
1 . Louis-Joseph- Adolphe-Maximilien
de Louvencourt, marquis de Louven-
court, né en 1830, ép. le 19 novembre
1861 Marie-Emilie Montaud, fille d'un
conseiller d'Etat ;
2. Charles-Ohislain-Arthur, officier
de cavalerie, ép. en 1878 Jeanne-Marie-
Octavie de Béthisy, sœur de Mme de
Goriolis ;
3. Marie, ép. en 1852 Léon de Goët-
nempren, comte de Kersaint;
4. Hélène- Charlotte, ép. en 1853
Louis -Léon d'Avesgo, comte de Coulon-
ges.
L^or^ à trois têtes de loup arrachées de
sable (armes anciennes); d'azur^ à la
fasce d'or chargée de 3 tnerlettes de sa-
ble et accompagnée de 3 croissants d'or^
2 et 1, (armes nouvelles).
557
LB BUI«LBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
558
LES FAMILLES DE MARTIN
(en Périg'ord)
Lorsque, dans une province, on
trouve dans la noblesse le même nom
patronymique, on est tenté d'unir les
familles qui le portent, pour n'en faire
qu'une seule et même maison. On de-
Trait tâcher de se prémunir contre cette
tendance, source d'erreurs fréquentes.
Xe voyons-nous pas en Périgord deux
familles de Lestrade (Contie et la
Gousse) ; quatre de Fayolle (Tocane,
Puyredon, présidial de Sarlat, Sarra*
zac); trois du Faure (Montmirail, Ro-
chefort, La Jarthe) ; deux de Lambert ;
deux de Gérard (du Barri, de Lafûte);
trois de Lafaye (la Martinie, Auriac,
Baudry); deux Durand; trois du Puy
[de Trigonnant, de Brémond, du Bar-
rail, etc.. ; qui n*ont absolument aucun
rapport entre elles? Avec des noms
aussi répandus que ces derniers, il n'y
a rien d'étonnant à ce que la parenté
entre grensen portant de semblables ne
puisse se ]>rouver.
On me permettra d'essayer de classer
les différentes familles de Martin, que
j'ai rencontrées dans notre province, à
proi>o8 de l'intéressant article de M. le
baron de Verneilh sur la porte du logis
de Filolie (1), accompagné d'un char-
mant dessin^ dans lequel il dit que le
nom patronyque de Martin a été aban-
donné par les seigneurs de La Filolie,
en Thiviers.
L
MARTIN
DE LA BASTmE,
DU TTRAC DE MABOBLLUS, etC...
Jusqu*à présent on ne connaissait, au
point de vue périgoiirdin (en dehors
d^alliances), de membres de cette fa-
mille, que Jean Martin^ évêque de Péri-
gueux de 1600 à 1612, et MM. Henri,
lie
(i) Les notes sont reportées h la suite de l'ar-
:le.
René et Roger de Martin de La Bastide,
père et fils, venus récemment dans la
Dordogne par le mariage du premier
avec M"'' Angèle de Terrasson, fille de.
M"® Adèle de Borros de Gamanson. J'ai
trouvé qu'un rameau de cette maison
habita Périgueux aux xvi« et xvii® siè*
clcs^ et a même donné un maire à cette
ville en 16J7.
Saint-Allais, dans la généalogie des
Martin de Marcellus (2), commet une
erreur profonde en disant ces Martin
originaires du Périgord. Ils sont essen-
tiellement Limousins ; ne les voyons-
nous pas au xv« et xvi® siècles occuper
des charges importantes dans la ville
de Limoges (3) ? Chevalier de Ca-
blanc (4) nous dit que l'évêque Martin
est du Limousin. Les La Bastide l'ont
toujours considéré comme de leur mai-
son : il porte du reste dans ses armes
la tour des Martin de la Bastide et de
Marcellus; il écartelle même aux 2 et
3 chargé d'une fasce (5) ; or, plusieurs
lettres datées de Limoges et signées :
La Bastide sont scellées des mêmes ar-
mes écartelées (6).
Dans Chevalier de Cablanc (7) nous
lisons que Joseph Martin, conseiller du
roi, maire de Périgueux en 1617 i estoit
parent du feu s'' évesque. > Il est donc
bien du Limousin, ce qui est confirmé
par ceci : le 1" juillet 1599, baptême
en l'église Saint-Front d'Anne Martin,
fille de Joseph, conseiller au présidial,
et de Jeanne de Penaud, tenue par Jean
Martin de la ville de Limoges (8). Il
paraît donc prouvé que nos Martin, du
présidial de Périgueux, sortent de la
même souche que ceux de La Bastide.
(On trouve dans les registres, etc.. les
formes : Martin; de Martin; des Mar^
tins,)
II.
MARTIN DE LA SALLE
Je ne les connais que par V Armoriai
du Périgord (9). Leurs armes diflerent
absolument de celles décrites plus bas
au § IIL M. de Froidefond dit peu de
559
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
560
choses sur eux. Il croit que les maire
et consuls de Périgueux s'y rattachent :
pour les consuls, je ne sais; pour le
maire, j'ai démontré le contraire. Ces
Martin, sieurs de la Salle et du Mai-
gnauxy ont donné un lieutenant à la
juridiction de la Valouze, et un juge à
celle de Corgnac au xvii® siècle.
III.
MABTIN DU BIGORD, CtC
Jean Martin, écuyer, sieur du Bigord
et Pierre Martin, écuyer, sieur de Bou-
naudie, sont inscrits au catalogue des
nobles de la sénéchaussée de Sarlat,
maintenus par Pellot (10) ; ils habitaient
Brenac et Montignac-sur-Vézère. L'Ar-
moriai général de France (12) leur donne
comme armes : â^azur^ à une gerbe éCor^
accompagnée de quatre étoiles de même^
et surmontée de quatre burelles d^ argent,
M. de Froidefond démontre que les
Martin de Montsec (13) sont de la même
famille. Voilà qui déjà les distingue des
Martin de la Bastide.
Ces Martin étaient en Périgord bien
avant l'arrivée de ceux-ci ; j'ai trouvé
en effet (14) que le 5 septembre 1587
noble Jean Martin, sieur de Bigort (sic)^
épousa Jeanne de Chaunac ; il était fils
de feu noble Pierre et de Françoise de
la Cassaigne, sœur d'un Jean de la
Cassaigne, demeurant à Montignac.
Ces Martin-là sont donc distincts des
premiers. Si rien ne s'oppose à ce qu'ils
puissent se rattacher aux Martin de la
Filoliej rien n'engage encore à admet-
tre cette jonction.
IV.
MABTIN DE LA FILOUE
Mon excellent ami P. Huet et moi
avons trouvé dans les archives de Bu-
rée, appartenant à son parent M. de
Tessières, que le nom patronymique des
La Filolie^ en Thiviers, était Martin,
Le vicomte de Gérard» dans une de ses
notes, en a aussi la preuve. M. le baron
Verneilh (15) mentionne la disparition
de ce nom patronymique au xvi« siè-
cle; inutile donc d'y revenir. Quelles
sont leur armes? Comme mon honora-
ble maître et ami M. de Verneilh, je
l'ignore, surtout ne sachant à quelle
source M. de Froidefond puise celles
décrites dans son remarquable ou-
vrage (16) : de gueules^ au lion d'or ac*
costé de deuoi épées hautes du même.
J 'ai trouvé (17) un Pierre deLa Filolie,
écuyer, seigneur de la Reymondie. de-
meurant en 1627 au repaire d'Âziniè-
res, en Breignac (Bas-Limousin). M. de
Froidefond parle de ces La Filolie en
Limousin en les unissant à ceux de
Thiviers. Ils portaient (18) : un lion d*or
sur champ de gueules^ mais sans épées,
ce qui ressemble beaucoup à récussou
décrit plus haut : mais rien ne vient
plaider en faveur de leur jonction avec
les Martin de la Filolie, de Thiviers.
On rencontre près d'Ajat et de The-
non, au xviv siècle, des La Filolie sans
autre nom patronymique ; je citerai au
hasard : Arnaud de la Filolie, écuyer,
sieur de la Garde, époux d'Anne Pas-
quet, et père d'un Pierre, écuyer, sieur
de la Serve, marié en 1654 (19). Passé
cette date, je ne les retrou\e plus. Il y
a plus de possibilité pour eux que pour
les précédents qu'ils soient un rameau
des Martin de la Filolie, en Thiviers.
(Extrait du Bulletin de la Société
Historique et Archéologique du Péri^
gord, 1892.)
C'« DE Saint- Saud.
(1) Bulletin de la Société archéologique du
Périgord; 1892, p. 58.
(2) Nftbiliaire universel de France, III.
p. 238.
(3) Léonard Martin, premier consul en 1489,
marié vers cette date avec Anne (de Pierre-
Burfières) de Ghambérel; Jean Martin, sei-
gneur de la Bastide, prévôt des consuls en 1568 ;
Michel, son frère, président au présidial à la
même époque. (Archives du château de La
Bastide.)
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LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
562
(i ei 7) Histoire de la ville de Périgueux,
manuscrit de Joseph Chevalier de Ca blanc, à la
bibliothèque de la ville de Périgueux.
{5) Sigillographie du Périgord, 2™« édi-
iioa, par Ph. de Bosredon, p. 361.
<0) Fonds SainhAslier, à la bibliothèque de
L) \ille de Périgueux.
(K) Archives municipales de Périgueux, GG
:it. r* 28, V.
(9) Edition de 189f, p. 334.
HO) Archives de Gérard, et de la Gironde,
»:. 3339.
rii) Bibliothèque nationale : Mss., Armoriai
litf 1696, registre Guyenne, p. 450.
1 13) Une branche des Martin de Monlsec se
tixa à Beau mont au siècle dernier : une autre
s'établit en Bordelais vers 1740, où elle posséda
les fiefs de Reignac, la Mothe Saint-Lou-*
bès, etc.; elle a donné un conseiller au Parle-
ment de Bordeaux. (Archives de M. de Bois-
ville.)
(14) Archives départementales de la Gironde :
B. Cour des Aides, enregist. des Edits royaux;
registre 1631-43; f» 198, V.
(15) fiM//6/tn, déjà cité.
(16) Armoriai du Périgord, édition de 1891,
I, p. 209.
(17) Archives de Saint-Exupéry, au château
d*Arasse.
(18) Nobiliaire du Limousin, par Nadaud.
(19) Archives départementales de la Dordo-
gne, G. Ihsinuations de la sénéchaussée de
Périgueux.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE SEPTEMBRE
BT HAPPBL DBS MOIS PB<ciOBNT8
Jean de Chantemerle de Villette, fils
de Louis-Stanislas-Xavier Jacquelot de
Chantemerle de Villette, et de Madame
née Marie Bayon, avec Marie de Cour-
tin de Neuf bourg", fille de J^aw-Baptiste
comte de Courtin de Neufbourg", et de
défunte Marie- Louise -Herminie Cote,
sa seconde femme .
Le mariage a été célébré le 16 juin
dernier, au château de Beauvoir, près
de Boën (Loire). S. S. le pape Léon XIII
avait daigrné accorder aux époux sa bé-
nédiction apostolique.
La famille Jacquelot, seigneurs de la
Motte, Boisrouvray, Beaufort, Dugué,
de risie, de la Sauldraye, de Ville-
Deave, barons de Canzillon, en Breta-
gne, est originaire de TAnjou. Jean
Jacquelot, conseiller au parlement de
Paris en 1553, fut père d'Adrien, con-
seiller au présidial d'Angers, puis au
parlement de Bretagne, en 1576.
Cette famille a donné depuis cette
dernière époque, plusieurs conseillers
aux parlements de Paris et de Breta-
gne, un gentilhomme ordinaire de la
chambre du roi en 1650 ; un vicaire
général de Vannes, abbé de Saint-Jean -
des-Prés en 1784; un sénateur, en
1876. Elle est divisée en deux bran-
ches : P celle de Boisrouvray, en Bre-
tagne, dont le chef est Maurice, comte
de Boisrouvray; et par celle de Chan-
temerle, en Bourgogne.
D*azur^ au vhevron d'argent^ accom-
pagné en chef de 2 mains appaumées de
même^ el^ en pointe^ d'un lévrier d'ar-^
genl^ colleté de gueules^ bouclé d'or.
Devise : Prompt et fidèle.
(Voir, pour la famille de Courtin de
Neufbourg, le Bulletin de 1887, col. 682).
Uazur^ d 3 croissants d'or.
Marie-Charles de Cadolle, comte de
Cadolle, marquis de Durfort, capitaine
adjudant-major au 122® régiment de
&63
LE BULLETIN HéRA.LOIQUE DE FRANGE
56^
ligne, veuf de Agathe-Marie-Louise
ClaretdeFleurieu, fils de Paulin-Joseph
et de MeLvie-Cécile de BoussairoIIes, tous
deux décédés; avec Marie- Marguerite
de Ginestous, fille de (?(?>a^<i-Marie de
Ginestous, vicomte de Ginestous, ba-
ron de la Liquisse, et de Marie-Edwige
de Robert d'Acquéria de Rochegude.
* Le mariage a été célébré à Mont-
pellier le 25 juin 1892.
Les témoins de la mariée étaient:
Ernest comte de Rochegude, receveur
des finances en retraite, chevalier de la
Légion d'honneur, son grand'oncle, et
Charles vicomte de Vergnette-Lamo-
the, son oncle par alliance; ceux du
marié étaient: Charles- An toi ne baron
de Saizieu, ancien officier, son oncle
maternel, et Antoine vicomte de Sa-
porta, son beau frère.
(V. pour la maison -de Cadolle, en
Languedoc, le Bulletin de 1887, col.
342, 363; 1889, col. 172).
De gueules^ au croissant renverse
d'argent en chef^ et une étoile d'or en
pointe,
La maison de Ginestous est une des
plus anciennes du Bas- Languedoc. Elle
tire son origine du château de Galand,
entre Sumëne et Saint-Roman dans les
Basses-Cévennes, où elle a possédé
très anciennement la seigneurie du
château de Galand et d'autres seigneu-
ries importantes, notamment celle de
Ginestous dont elle prit le nom.
Les preuves de noblesse faites devant
M. de Bezons en 1668 donnent à cette
maison une filiation suivie depuis 1215;
les preuves faites devant les Etats de
Languedoc par François- Armand ba-
ron de la Liquisse, chef de la branche
aînée, et les preuves de Cour faites par
la branche cadette des marquis Gines-
tous en remontent la filiation non in-
terrompue à 1181.
Cette maison, très distinguée par
ses services militaires et ses alliances,
a fait un grand nombre de branches
la plupart éteintes. La branche ainée^
dont le père de la mariée est le cheri
existe à Montpellier, avec un rameauj
établi à Cavaillon (Vaucluse); la brani
che cadette titrée marquis de Ginesj
tous par lettres patentes en 1753» étai^
encore représentée il y a quelques an^
nées dans Tarrondiasement du Vigani
(Gard). Une branche dite des marquis
de la Tourrette, en Vivarais, s'éteigni^
par mariage à la fin du xvii» siècle,]
dans la maison de la Rivoire, qui prit
le nom de la Tourette {Armor de Za/i^
guedoc, I, 227-231; II, 428-433).
Ecarteléj aux 1 et 4 dor^ au lion ram-
pant de gueules armé ei lampassé de
sable ^ qui est de Ginestous; aux 2 et :i
d^argeni à trois fasces crénelées de cinq
créneaux de gueules^ qui est de Mont-
dardier.
Devises : Nec vi nec tnetu ; — Stahit
atqrtë florebit.
««^^^M«W^»<^K«W«M^#
Marie- Joseph-FerdiVwind de Barruel,
le sixième des fils de feu Louis-René-
Henri-Alfred de Barroel de Bavas St-
Pons, marquis de Barruel- Bavas et
d'Antoinette - Af^/tnd de Bardonenche
marquise douairière, avec Marie-Thé-
rèse de Camaret, fille de Auguste-Jo-
seph de Camaret et de Marie-Sophie-
Clotilde de Millaudon-Condurier.
Le mariage a été célébré le 10 août
à Pernes (Vaucluse).
(Voir pour la maison de Barruel en
Vivarais, le Bulletin de 1888, col. 173).
Z)'or, d la bande dazur^ chargée de 3
étoiles dargent.
Devise : Virtute sideris ,
Cri : V%vat Rex !
La famille de Camaret, originaire du
bourg de Caromb, au diocèse de Car-
pentras, et fixée à Pernes, au Comtat
Venaissin, est connue, dit Courcelles,
par filiation suivie depuis le milieu du
XVI® siècle, et a compté de nos jours un
évêque de Fréjus.
.Vm
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
566
Suivant Pithon-Curt, elle serait
^ri^inaire des environs d'Orange ,
. -^e trouve Gamaret, anciennement
.amaret. Guy IV , de la maison
! > Armands de Mirmande, transigea
^ur la terre de Camaret et les fiefs en
pendant avec Guillaume et Raymond
i" Chamaret, fils de feu Odon, qui en
^e.'urent pour leur part les deux tiers,
.:f 3 des kalendes de novembre 1254.
lillaume et Raymond de Chamaret
-odirent hommage à Giraud Adhé-
::.ar, seigneur Grignan, au mois de
j;il!et 1255 ; Pierre de Camaret, fils de
•iiiillaume, ép.lel2des kalendesde no-
tmbre 1262, dans le palais épisc^pal
'." Saint- Paul-Trois-Châteaux, Philip-
•:ne, fille de Pierre des Armands de
)]:rmande, 11® du nom et de Mabille
\^ Pierrelatte, dame en partie de Ca-
::aret, Vauréas et Pierrelatte.
Guillaume son aïeul donna pour
ict à la mariée les co-seigneuries
le Camaret et de Vauréas. L'évê-
|ue acheta de Guillaume de Camaret,
e château de ce nom et le fief de Cor-
Masa, pour son église.
Joseph-Gabriel de Camaret, capi-
taine dans le régiment d'infanterie
iï' la Fare-Lopis, vivait vers 1690;
il avait épousé Marie-Anne de Qui-
qoeran-Ventabren. N., de Camaret
était lieutenant des maréchaux de
France en 1789, en Provence.
La branche aînée était représentée à
notre époque par Louis-Joseph de Ca-
ffiaret, marié avec Armandine de Fro-
ment, dont : Ludovic de Camaret. ca-
pitaine d'artillerie, marié à Henriette
<ie Bimard ; Thérèse et Henriette de
Camaret.
I^e gueules y au chevron cTor^ acconi-
l'agile de 3 croissants de même.
^^%^^^«^^^k/\^^k^^^^
Guillaume - Germain -Marie-Gabriel-
Jpan, comte de la Moussaye, lieute-
nant au 2® dragons, fils de Alain, vi-
comte de la Moussaye et de Geneviève
de Palys, avec Henriette Bruys des
Gardes, fille de feu Abrial Bruys des
Gardes et de Madame, née Marguerite
Paillard.
Le mariage a été célébré à Paris
dans les premiers jours du mois de
septembre. Les témoins étaient : pour
le marié : le comte de Palys et le colo-
nel Curcy ; pour la mariée : M. de la
Guibourgère, capitaine au 65® de ligne
et M. Louis Hallemant.
(Voir pour la maison chevaleresque
de la Moussaye, en Bretagne, ramage
de la maison de Penthièvre le Bulletin
de 1888, col, 422) en ajoutant que Raoul
de la Moussaye se croisa en 1249, et
Olivier, son frère aîné après lui en
1269. Le nouveau marié a trois frères
et deux sœurs.
D'or^ fretté d'azur de 6. pièces.
Devise : Hounrwur^ Hounnour à
Moussaye ! (En souvenir des mots pro-
noncés par Jean III duc de Bretagne,
en voyant eu 1339 Geoffroy de la Mous-
saye revenir vainqueur d'un parti
d'anglais qui ravageait les environs de
Dole.)
La couronne ducale fut reconnue à
cette maison comme souvenir et preuve
de sa descendance des comtes de Pen-
thièvre, d'après un avis du coneeil du
sceau adressé en 1829 au marquis de
la Moussaye.
La famille Bruys des Gardes est ori-
ginaire de Bourgogne. Le frère de la
mariée était arrière petit fils de M.
Bruys de Charly, député au Corps lé-
gislatif, chevalier de Tordre de la
Réunion et du comte Abrial, grand
juge et sénateur, et petit-fils de M.
Bruys des Gardes, ancien secrétaire
du comte d'Artois.
(V. le Bulletin de 1888, col. 605.)
Uargeni^ d la bande fascée d'azur et
d'or.
.^A^'!^iM^r«'«<%MM«v
567
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
568
Fernand d'Hébrard de Saint-Sulpice
du Rocal, fils de MHTÎe-Alfred d'Hé-
brard et de Clémence Ludomille
Loyaerts (fille de Félix Loyaerts et de
Joséphine Pitteurs, qui était veuve du
comte d'Astier) avec Eugrénie de Boute-
ville, fille de feu Eugène baron de
Bouteville, conseiller général du Nord
et de Rosalie Desraoutiers (fille de feu
Ernest Desmoutiers, conseiller général
et de Madame née Desmoutiers.
Le mariage a été célébré le 6 sep-
tembre en réglise d'Hornaing (Nord).
Les témoins du marié étaient : le
comte de Bonal, de TAgenais, son cou-
sin et le général de division comte des
Garets ; ceux de la mariée : le baron
de Bouteville, son frère et le baron des
Rotours, député du Nord, son cousin.
La famille d'Hébrard de Saint-Sul-
pice du Rocal, dont la seconde bran-
che existe seule unit Tillustration des
alliances à une grande ancienneté. La
terre de Saint-Sulpice, en Quercy,
qu'elle possédait déjà à la fin du xii^
siècle lui appartient encore.
(V. le Bulletin de 1889, col. 595 ; et
1891, col. 49, 74).
Ecaltelé^ aux 1 et 4 d*azur à 3 mO'
letles (Véperon à 8 pointes cTor posées 2
et 1^ au chef échiqueté de trois traits
d*or et de gueulds^ qui est d'Hébrard,
sgrs du Rocal et de Cadrés ; aux 2 et 3
d'argent parti de gueules^ qui est d'Hé-
brard, sgrs barons de Saint-Sulpice.
Supports : Deux griffons.
Couronne de comte et de vicomte.
Devise : Majorum memoria prolem
custodit,
La famille de Bouteville ou Boutte-
ville répandue en Picardie et en Bre-
tagne, y a toujours tenu un rang dis-
tingué par ses alliances et ses services.
Parmi ses alliances les plus connues
nous citerons les Aufi^ray, Conmiûges,
Carné, Gondrecourt, Goulaine et Rohan.
Elle figure dans les recueils héraldi-
ques avec des armes différentes.
V Armoriai de 1696 donne à Robert
Boutteville, avocat au parlement et
aux sièges royaux de Péronne : De si'
nople^ aune bande d'argent chargée d\(n
croissant de sable.
Ce sont les armes portées par les
Bouteville de Picardie, dont les diver-
ses branches, d'après la France Héral-
dique t. II, p. 63, étaient représentées
en 1875 par: 1. le comte de Bouteville
à Paris ; 2. le baron Eugène de Boute-
ville, conseiller général du Nord, c'est
le père de la mariée ; 3. N.. de Boute-
ville, maire dans le département de lu
Somme; 4. Edouard de Bouteville à
Péronne.
De sinople, à la bande d'argent char-
gée en cœur d'un croissant de sable.
^^^b^^M^^^^^^^^^^^
Jacques-Marie-César, comte d'Or-
léans, fils de défunts Jacques-Marie-
Jean-Joseph-Albéric, comte d'Orléans
et de Césarine-Eve-Louise Gudin, avec
Marie- Valérie-Laurence-Mathilde d'Ay-
mar de Chateaurenard, fille de Pîerre-
François-Frédéric, marquis d'Aymar
de Chateaurenard et de Marie-Aurélie-
Mathide de Suffren .
Le mariage a été bénit à Paris le 28
septembre par Mgr d'Hulst, en la cha-
pelle des catéchismes de l'église de
Saint-François-Xavier.
Les témoins étaient : pour le marie :
ses oncles le vicomte d'Orléans et le
comte Gudin ; pour la mariée : son on-
cle le comte de Suffren et son cousiu le
marquis de Beauvoir.
(Voir pour la maison d'Orléans, le
Bulletin de 1892, col. 374).
D* argent^ à 3 fasces de sinople, accont"
pagnées de 7 tourteaux de gueules^ 3^
3 et 1.
La maison d'Aymar est originaire de
Provence, et distinguée parmi les fa-
milles parlementaires par ses services
et ses alliances.
Guillaume Aymar, reçu conseiller au
569
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
570
parlement d'Aix le 21 mars 1553, ex-
posa plusieurs fois sa vie au service du
ri'i dans les guerres de religion et fut
fait prisonnier par les Ligueurs. II mou-
rut en 1607, doyen du parlement où
fies petits-fils siégeaient déjà comme
coQseiliers ou présidents à mortier. 11
svait épousé Gautheronne d'Estienne,
Joot il laissa : 1^ Joseph, seigneur de
^•Qtlaur, président à mortier, qui
ur laissa que des filles ; 2»» Jean-André,
i:: Vffermite, conseiller au parlement
.e Toulouse, puis à celui de Provence
*^a 1596 ; 3« Honoré, seigneur de Mont-
:allier, conseiller au parlement d'Aix,
;ui n'eut que des filles ; 4° Sylvin, qui
jeut pas de postérité; 5" François
i Aymar, seigneur de Sainte-Catherine,
puis de Montsallier, et enfin baron de
'iiateaurenard, président à la cour des
*omptes d'Aix, qui acquit le 14 novem-
bre 1630 la baronnie de Ch^teaurenard.
" eut pour fils P Jean-François, qui
5 lit ; 2° Joseph, auteur de la branche
miette, qui suivra ; 3<> François-Félix,
'^pitaine du régiment Royal, connu à
i'i cour de Louis XIV sous le nom de
^narquis de Chateaurenard, mort sans
âiliance après 22 campagnes, membre
^' l'académie d'Aix.
Jeaa-François d'Aymar d'Alby, ba-
ron de Chateaurenard, conseiller au
parlement de Provence en 1673, épousa
Françoise de Grolée Viriville. Joseph
d'Aymar d'Alby, leur petit-fils, baron,
puis qualifié marquis de Chateaure*
nard, premier consul d'Aix, ne laissa
qu'une fille unique, Sextie-Gabrielle,
mariée en 1727 à Jean-Louis de Tho-
massin, marquis de Saint- Paul, prési-
dent à mortier au parlement de Pro-
vence.
La branche cadette venue de Joseph
d'Aymar, baron de Montsallier, sei-
gneur de Sainte-Catherine en 1619, fils
puîné de François d'Aymar, baron de
Chateaurenard et d'Anne d'Alby a
donné : Louis-Joseph d'Aymar, comte
de Chateaurenard, marquis de Mont-
sallier, etc., brigadier des armées du
roi, chevalier de Saint-Louis, mort en
1791, laissant pour fils Françoise-Ga-
briel le- Augustine de Chevigné ; Henri-
Marie d'Aymar, comte de Chateaure-
nard, marquis de Montsallier, marié en
en 1813 à Joséphine-Cliristine de Ville-
neuve-Bargemont, dont : François-Fré-
déric marquis d'Aymar de Chateaure-
nard, ancien ministre plénipotentiaire,
officier de la Légion d'honneur, marié
avec Marie- Amélie-Mothilde de Suffren
et père de Henri-Noël , de M"* Scipion
du Roure et de la mariée.
De gueules, à la colombe essorante
(Vargentf tenant en son bec un rameau
à!or^ au chef cousu d'azur^ charge' de 3
étoiles d^or.
DÉCÈS DU MOIS DE SEPTEMBRE
BT RAPPBL DBS MOIS PB^CiOBIfTS
Charlotte -Adélaïde Domet de Mont,
^euve d'Hector-Ernest -Humbert de
•^ûubeyran de Saint- Prix, est décédée
•e H août en son château de la Bâtie -
Tour-du-Vère , en Bas-Dauphiné, à
'% de 81 ans. Elle était fille de feus
Wiarles-Anne-Joseph Domet de Mont,
lieutenant de cavalerie, mousquetaire
iu roi, chevalier de Saint-Louis et de
la Légion d'Honneur, et de Lucie-
Pierrette de Bourges de Maillot de
Rahon.
La famille Domet, originaire d'Ar-
les, s'établit à Lons-leSaulnier, au
commencement du xvi" siècle, à la
suite des princes d'Orange, de la mai-
son de Châlons. Elle se divisa en deux
branches, de Vorges et de Mont, tou-
571
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
57;
tes deux repréîeiitées. La seconde tire
son nom du fief deiîontsous-Vaudrey,
qu'elle posséda jusqu'à la Révolution.
Elle prit ses principales alliances dans
les familles de Janson, dd Brun, Gri-
vel, Tinseau, Froissard-Broissia, Scey,
Marrelier de Verchamps, du Visenay,
Marguier d'Aubonne, du Coig-net des
Gouttes, Husson de Sampig-ny, etc.
D'or^ à Vorme arraché de sinople.
Devise : Virtus omnia domet.
La famille de Soubeyran, orisfinaire
de la maison-forte de Soubeyran, pa-
roisse de Saint-Barthélemy-ie-Pin, en
Haut Vivarais, s'établit après Tincen-
die de la maison patrimoniale, par les
huguenots en 1704, dans la paroisse
de Saint-Prix, où elle possédait des
biens et quelqnes droits féodaux. Elle
fournit quinze officiers, dont deux frè-
res se distinguèrent, en Amérique sous
Lafayette, deux chevaliers de Saint-
Louis, un commissaire du roi en Vi-
varais, un receveur général des finan-
ces en la généralité de Tours, des
magistrats, des juges seigneuriaux,
six générations successives d'avocats
en parlement, un membre de la Con-
vention, etc.
Peu avant la Révolution, le chef de
cette famille était Antoine de Soubey-
ran, écuyer, conseiller du roi sieur de
Beauvoir, baillif d'épée et juge géné-
ral de Chalancon et la Tourette, co-sgr
de la baronnie de Retourtour, sgr des
Besses, l'Héritier, Eaux, Romanet,
Bannelières et de la maison-forte de
Boulieu, sgr direct de Saint-Prix, les
Konières, Mounens, Saint-Julien-la-
Brousse, Cluac et Saint-Jean-Chambre,
qui mourut sans postérité. Son oncle
était Claude de Soubeyran de St-Prix,
écuyer, conseiller du roi, docteur en
droit, avocat en parlement, baillif d'é-
pée et juge général du comté de Crus-
sol et de la principauté de Soyons, sgr
du Serre, Montcoupier, le Chambon,
Chanebon et le Trémolet; il épousa
Catherine de Vinceua de Mazade, et
fut père de Hector de Soubeyran d(
Saint-Prix, député de l'Ardèche à l'As-
semblée législative, à la Convention
nationale et au Conseil des Cinq-Cents
beau-père de la défunte. M"*'» de Saint
Prix laisse un fils, Camille de Soubey
ran de Saint Prix, père de Humbert
avocat à la cour de Lyon.
La famille Soubeyran s'allia au:
familles Garnier des Hières, Bancel
de Vernes, Pélissier du Besset, Fay
Solignac, de Reboulet, d'Arscheneis
ches, du Trémolet de Lacheisserie, d
Chambonas d 'Abrijon , Androl d
Grusse, Monteilz de Plafay, de Vin
cens de Mazade, de Bouvier de Cachan
en Vivarais; d'Aigremont, de Mai
gonne, en Touraine, etc.
D^azur^ au buste féminin d'or^ cm i
ronné et chevelé aussi d'or, accosté t .1
deux croissants du même en chef ; cot )
pé : d''arge7it^ aux trois tours de gueul \
posées 2 et 1^ au chef de gueules^ char i
de 3 màcles d* argent. '
Devise : Ainsi lou vouaut lou So h
beyran.
.AMAAMMAM^M^^M^
La baronne de Marbotin-Sauvic
née de Labat de Sàvignac, est déc
dée le 19 août dernier, à Bordeau
dans un âge très avancé.
Fille de Charles-Léonard de Lah.
de Sàvignac, et de Catherine Amani
de Ruât, elle avait épousé, eti 18:
Pierre-François-Joseph de Marbotî
baron de Sauviac, officier supérieur
chevalier de Saint-Louis, dont :
Charles, baron de Marbotin-Sau vit
ancien préfet, chevalier de la Légi
d'honneur, chef du nom et des arm»
père de la comtesse de Bailleax et
Mlle de Marbotin ; 2. Madame de V«
neilh-Puyrasean.
La famille de Marbotin, qui par
originaire de Florence, passa en Frt ''-
ce vers 1440. Jean de Marabott
s'attacha a;u service de Charles VI
qui lui donna le commandement d'
;^
-J
573
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
574
corps de troupes. Il vint hiverner en
Agenais, où il épousa dame Jeanne de
Verdun, fille de Jean de Verdun, sei-
irneur de Cancon et de Marie d'Albano.
Son arrière-petit-fils Jean de Marbo-
tin, fut nommé mestre de camp dMn-
fanterie par commission de Henry, roi
de Navarre. Il fut l'auteur d'une bran-
che qui s'est éteinte au xvu* siècle.
Les descendants de Pierre de Mar-
r>otîn, conseiller au Parlement en 1727,
ont fait les deux branches des barons
de Sauviac et de Couteneuil.
Parmi les hommes célèbres de cette
maison, nous remarquons: Pierre de
Marbotin, capitaine et gouverneur de
Montbahus, tué au service du roi ;
Léonard, conseiller du roi au Parle-
ment de Bordeaux pendant quarante-
deux ans (1612-1652); ses trois maisons
et son château furent brûlés pendant
les troubles de la Fronde ; Jean-Bap-
tiste - Laurent, premier jurat-gentil-
homme de Bordeaux, lieutenant des
maréchaux de France eu 1745 ; Jean-
François-Laurent- Amédée , conseiller
au Parlement en 1768, président à la
Cour de Bordeaux en 1811, premier
président en 1816, baron de l'empire en
1810 ; Jean-Baptiste, capitaine des vais-
seaux du roi en 1789 ; Pierre-François,
le mari de la défunte, chef de bataillon
blessé à Tortose en 1812.
La branche de Conteneuil s'est éteinte
avec Victorin de Marbotin de Conte-
neuil (fils du premier président), mort
à Bordeaux, sans posténté, en 1848.
Une autre branche, séparée de l'aî-
née au xyu^ siècle, a compté parmi ses
rejetons des officiers, des conseillers
au Parlement. Elle était représentée,
il y a quelques années par Jean-Fran-
rois-Timur, baron de Marbotin, cou*
seiller auditeur à la cour royale de
Bordeaux, et par sa sœur^ Mme Henry
de Vivier.
D'azur^ au lion cTor.
Jehan de Labat, bourgeois de Bor-
deaux et l'un des jurats de cette ville,
reçut des lettres d'anoblissement en
février 1590.
Cette famille, que l'on dit originaire
de Bretagne, avait déjà fourni un ju-
rât à la ville de Libourne, Symon de
Labat, au commencement du xvi« siè-
cle; elle a fait ses preuves pour l'Ecole
militaire, et donné en outre plusieurs
conseillers au parlement de Bordeaux.
Jean-Baptiste-François de Labat de
Moncleyron ou Monclairon, était con-
seiller honoraire au parlement en 1789.
Pierre-François-Ignace de Labat de
Savignac était conseiller a la Chambre
de la Tournelle, à la môme époque;
Hyacinthe-Marie - Ser vidie de Labat,
fils, conseiller à la chambre des En-
quêtes, baron de Savignac et trois au-
tres membres de sa famille prirent part
ou furent représentés en 1789 aux as-
semblées de la noblesse de Guienne.
La défunte était la dernière repré-
sentante de la branche dite de Lanzac.
La famille de Labat est encore re-
présentée par le baron de Labat de
Savignac, au château de Monclairon,
par Quinsac (Gironde).
D^argent^ à la bande de giceules^ char^
gée de 3 étoiles d^or^ et accompagnée en
chef et en pointe d'une étoile d'azur.
Marie-Henri de Larocque-Latour,
marquis de Larocque-Latour, chef des
nom et armes de sa maison, fils de
Jean de la Roque-la-Tour, capitaine au
régiment de Royal-Cravattes, colonel
chef d'Etat-major des gardes nationa-
les de la Charente-Inférieure, sous la
Restauration, etc., et de Marie-Suzanne-
Joséphine Harouard de Saint-Sornin,
est décédé, au mois d'août dernier, au
château de la Valade par Saint- André-
de-Cubzac (Gironde). Il avait ép. en
1835 Phylida du Mas de la Roque,
dont il n'a pas eu d'enfants.
(V. pour la notice sur la maison de
la Roque alias de Larocque-la-Tour,
B75
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
57^
eu Guienne, le Bulletin de 1891, col.
416-421).
Cette famille est aujourd'hui repré-
sentée par le vicomte Henri de Laroc-
que-Latour, château de Cramahc, par
la Jarrie (Charente-Inférieure), et par
son frère le baron de Larocque-Latour,
propriétaire-éleveur, président de la
I Société hippique de TOuest •, châ-
teau de la Garenne, par le Champ
Saint-Père, (Vendée).
Ecartele\ aux 1 et 4 de gueules, à la
tour carrée et crénelée de 3 pièces d^ ar-
gent maçonnée de sable ; auco 2 et 3 d'à-
zur à 3 bandes d'or.
lV\^<»^^i/^/^^^^v^^^«»
iV/ariV-Ghislaine, née comtesse de
Mérode, princesse Antoine d'Arenber^,
est décédée an château de Marches les
Daix le 4 septembre, à Tàg-e de 67 ans.
Née le 9 novembre 1830, elle était
fille de TF(îrner-Jean-Baptiste-Ghislain,
comte de Mérode, et de Victoire, com-
tesse de Spangen. Elle avait épousé le
23 août 1847, ^n/o/we-François, prince
d'Arenberg*, oncle du chef actuel de
cette illustre maison : Engelbert-Vro^-
per-Ernest-Joseph, duc d'Arenberg",
d'Aerschot, de Croy, de Merpen, prince
de Lecklinhausen, membre héréditaire
de la chambre des seigneurs de Prusse).
Elle a eu pour enfants: 1. le prince
PAi/i))/)6-Marie-Pro8per, né le 7 juin
1848, camérier secret de S. S. le Pape,
chanoine honoraire de la cathédrale de
Namur; 2. le prince i^r^rwpoiVd' Assise-
Louis-Marie, marié en 1889 à sa cou-
sine la princesse Sophie d'Arenberg;
3. le prince /e?a?»-Baptiste-Françoi3-
Engelbert-Marie ; 4. le prince Charles"
François-Marie- Ernest, né en 1831;
marié en 1876 à Julie, comtesse Hunya-
di, veuve du prince Michel III Obre-
nowitsh, prince régnant de Serbie.
Elle avait eu pour frères et sœurs :
1. Louis*^A»>/nm, comte de Mérode,
sénateur de Belgique marié en 1854 à I
Louise- Anne -Léonie de Bochechoiiart
Mortemart ; 2. ^wawry-Ghislain, comt
Amaury de Mérode ; 3. la princesse d
la Cisterna, mère de la défunte duchess
d'Aoste ; 4. A n/ot n^^^e-Ghislaine, marié
au prince de Monaco, mère du princ^
régnant; 5. la comtesse Werner de
Mérode, toutes décédées.
(Voir pour la maison ducale et priui
cière d'Arenberg les Bulletins de 1888J
col. 346, et 1889, col. 544).
De gueules à 3 fleurs de néflier de 5
feuilles d'or 2 et 1.
Devise : Christus protecior meus.
(Voir pour la maison de Mérode,
princes de Rubempré et de Grimber-
ghe, les Bulletins de 1886, col. 244; et
1892, col. 242).
D'or^ à 4 pals de gueules ; à la bor^
dure d* azur M
Devise : Plus d'honneur que d^hoH'
ncurs.
»^^»»»^^^^i^^^^^^»^
Claude-FrûrnpoiVPhilibert de Tireur,
comte de Corcelle, ancien député de
rOrne et du Nord, ancien ambassadeur
de France auprès du St-Père à Rome
de 1871 jusqu'en 1876, est décédé le 4
septembre à Tâge de 90 ans, à Paris
où ses funérailles ont été célébrées le
6, en réglise de Saint-Philippe-du-
Roule. Le corps a été transporté à Cor-
celle (Rhône).
Il était fils de Claude de Tircuy de
Corcelle, officier dans l'armée des prin-
ces, lieutenant-colonel de la garde na-
tionale de Lyon, député, et d'Hélène
de Riverieulx de Varax, fille de Jean-
Claude de Riverieulx de Varax, sei-
gneur du comté de Varax, de Marcilly,
Civrieu, etc., officier au régiment
d'Escars, mort sur IVchafaud révolu-
tionnaire en 1794 et de Marie de Vi-
daud Latour.
Il avait épousé Françoise-Mélanie de
Lasteyrie du Saillant et d'Anastasie-
Louise-Pauline Mottier de la Fayette,
Oié
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE OE FRANCE
578
dlie du célèbre général. Il a eu de
cette alliance 1- Pierre-Francx)is-Gil-
hert de Tircuy, aujourd'hui comte de
Oorcelle, sous-directeur au ministère
des affiedres étrangères, marié à Jeanne
iLsnée sœur de feu Jôséphine-Berthe
risnée mariée à Paul-Louis-£tienne de
Hémusat, sénateur; 2. Marie Hélène-
Marthe de Ck)rcelle, mariée à Charles-
Adolphe de Pineton, marquis de Cham-
r>run, décédé, dont postérité.
Ses trois sœurs, décédées avaient
-pouâc Tune le baron de Schonen,
pair de France, l'autre le comte Rœde-
.-er et la troisième M. Ëtesse,
Le défunt avait été créé comte Ro-
main par le Pape Pie IX.
Le deuil était conduit par son ôls et
^es trois petits fils : le marquis de Cham-
brun et MM. Aldebert et Charles de
Cnambrun.
Voir pour l'ancienne famille de Tir-
■ av de Corcelle, en Lyonnais, le Btille-
/mde 1890, col. 104).
D^azur^ à la ftisce d'or.
Devise : Pour voir s'il fait bien.
^)MM^^^^^^^^^«^^
Maurice-Henri du Yal, comte de
Dampierre, baron du Ha&s, général de
brigade» commandeur de la Légion
d^honneur, est décédé du 6 au 8 sep-
tembre au château de Hans, (Marne) à
l'âge de 69 ans.
11 était fils de Auguste-Philippe-
Henri du Val, comte de Dampierre,
baron de Hans, général de division et
de Sophie- Gabrielle--4m6rowin^ de
Barbançois et avait épousé, en 1859 ou
1860, Louise (ou Aloyse) Marie-Fran-
çoise des Mazzis, fille de Frédéric-
François, comte des Mazzis et d'Ar-
mande-Marie-Antoinette d'AlIonville,
dont il laisse un fils Robert et une
fille, mariée au marquis d'Hugleville.
La maison du Yal, originaire de
Champagne, a produit un grand nom-
bre de branches répandues dans là
Picardie, la Normandie et Tlsle de
France. Henri du Val, comte de Dam-
pierre, baron de Hans, colonel d*infan-
terie en 1669, épousa Louise de Baus-
sanconrt, dont il eut quatre enfants,
entr'autres : Armand du Yal de Dam-
pierre, reçu page de la grande écurie
en 1707.
De gueules j à la tête et col de licorne
d'argent ; d'autres branches portaient :
d^argentf au lion d'azur^ amié et Unn-
passe de même.
«WMMMWMV^^^^^^^
Eléonore - Alexandrine Lachmann ,
marquise de Noailles, est décédée à Pa-
ris, où ses obsèques ont été célébrées le
8 septembre, en l'église de Saint-Phi-
lippe du Roule.
Elle était fille du général Georges
Lachmann et d'Eléonore Paszkowski,
et veuve en premières noces de Léon
Trzastra, comte Swieykowski.
Elle avait épousé en secondes noces
le 30 janvier 1868, Emmanuel-ReuTi-
Yicturnien, marquis de Noailles, am-
bassadeur, grand officier de la Légion
d'honneur, frère du duc actuel de Noail-
les, dont elle^aisse : Emmanuel-JeBu-
Maurice-Félix de Noailles, né le 30 mai
1869.
(Voir pour la maison de Noailles les
Bulletins de 1887, col. 413; 1889, col.
354).
Le gueules, à la bande d'or.
Devise : Lœdimur haud auro lethale,
La maison de Lachmann, en Bra-
bant, porte :
De gueules^ au sautoir^ échiquete' d'ar^
gent et de sable.
Jean-Joscph-Louis-Eugène-ilmar de
Colomb, capitaine au 82° de ligne, fils
unique de Octave de Colomb et d'Elis-
ka Dupuy de Marques, neveu du géné-
ral de Colomb, est décédé & Montargis
le 13 septembre. Né le 26 février 1855,
il avait épousé Berthe-Marie-Eugénie-
Annc-Aurélie de Chargère, fille de
579
LB BULLBTUI HÉRALDIQUB DB FRANCB
Léonce-Rodolphe, marquis de Charg'ère
' (de la branche d'Àrcenay) colonel d'in-
fanterie, officier de la Lég^ion d'hon-
neur et de Jeanne- Marguerite-Amélie
Moret.
^ Il laisse trois enfants.
La famille de Colomb est fort an-
cienne en Quercy où on la retrouve
dans les actes dès 1467. Elle fut main-
tenue par arrêts de la cour des Aides
de Montauban et du Parlement de
Toulouse et par des jug'ements rendus
en 1666, 1698 et 17)0, par MM. de la
•Houssaye, de Rabastens dé Fortia et
Le Gendre, intendants aux recherches
du la noblesse.
François de Colomb fut gouverneur
et commandant des ville et château de
Cardaillacen 1586, Gilbert de Colomb
était cornette des armées du roi. Une
'branche passa en Auvergne. Jean-Jo-
seph deColomb, seigneur de Puyblanc,
épousa en 1752 Ursule de Boutaric,
dont il eut : 1<» Benoît de Colomb, colo-
nel d'artillerie, directeur de la manu-
facture d'armes de Saint-Etienne, mort
*en 1822, sans postérité mâle ; 2» Jean-
Joseph-Augustin de Colomb, chevalier,
•seigneur de Puyblanc garde du corps
de Louis XVI, mort colonel d'infante-
rie en retraite en 1837, laissant d'Hor-
tense Bessière : a. Louis-Jean-François-
Isidore de Colomb, général de division
commandant en chef du 5* corps d'ar-
.mée, marié en 1855 & Eugénie Leoni,
dont : Emmanuel - Joseph - Albert de
Colomb né en 1857 officier blessé en 1885
au Tonkin ; b, Jeao- Joseph- Augustin
de Colomb, mort colonel d'infanterie,
père du défunt.
Madame Amar de Colomb a un frè-
re : Raoul -Eustache-Victor-Aurélien,
comte de Chargère, capitaine au 89^ ré-
giment d'infanterie .
D\izur^ au chevron tTor^ accosté de 2
étoiles^ surmonté d'un croissant &t ac-
compagné en pointe d'une çQlombe^ le
tout d'argent.
Armand de Combault, comte d'A
teuil, est décédé en son hôtel, à Psi
le 4 septembre, à Tâge de 54 ans.
Il était fil? de Léon de Combault, '
comte d'Auteuil et de Louise- Adrien i
Marguerite Perrin de Cypierre, ren
riée le 23 mars 1849 avec Arman
Alexandre- Joseph- Adrien de Gaulai
court, duc de Vienne, commandeur
la Légion d'honneur et sénateur; e]
est décédée en 1861.
Il avait épousé au mois de décemb
1884, M"-^ Henriette Hubler, décedée
y a environ trois ans et ue laisse p:
de postérité.
Ses sœurs de mère, issues du socoi
mariage de celle-ci avec le duc de V
cence, étaient : l"" Armande*Marguerit
Adrienne de Caulaincourt, mariée le
juillet 1872 au comte d'Espeuilles ; :
Jeanne-Béatrix-Anne, mariée le 17 jui
let 1875 au baron de Sarret de Gousse
gués, neveu du maréchal de Mac-*Mi
hon ; 3° Marie-Emma-Eugénie, mari^
en 1880 à Pîerre-Louis-Ernest-Marit
Alain, comte de Kergorïay, ancien a^
diteur au conseil d'Etat, député de i
Haute-Loire, veuf de Anne-GaroIin<
de Fay de la Tour-Maubourg.
La maison de Combault est originaii
de Champagne. Pierre de Combaulj
seigneur de Vasseux, laissa de Ann
de Balorre : Robert de Combault, sej
gneur d'Arcis-sur-Aube, chevalier M
ordres du roi, conseiller d'Etat, premi^
maître d'hôtel de S. M., mort en 1601
marié en 1573 à Louise de la Bér
dière de Tlslebouet (mère de Charl
fils naturel d'Antoine, roi de Navar
Gilbert de Combault, seigneur de Cl
yes et du Pontel, secrétaire des fin
ces, bailli de Montpensier, gouvern
d'Aigueperse, mourut à 80 ans
1616, et fut inhumé à Paris en l'éjrli
de St Eustache, au toçabeau des Le G
avec sou fils Charles de Combault, c
*V.al|er, seigneur die Clayes, mort
1603, et sa feij^roe J4iH4e*de Pajot,
>1
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
£82
ronne de Maffliers, dame d'Auteuil et
lie F ercourt, morte en 1632.
Vrilbert de Combault, chanoine d'Ai-
g-ueperse, fat conseiller et aumônier
uQ roi Henri IV ; Charles de Combault,
beiijrneur de Fercourt, baron d'Auteuil
vil BeauYoisis, se distingua avec un
val succès dans les lettres et les ar-
2»'s; il avait épousé en 1629, Louise de
Laniet de Bournonville.
Louis-César de Combault, vicomte
l'Auteuil, chevalier de Saint-Louis,
Hait gentilhomme du prince de Condé
:ii 1789.
ffor^ à 3 inerîeltes de sable; au chef
^> gueules chargé à dextre d'un écusson
'■ r au lion de gueules^ à Voi le de 8 co-
' vlies a'azur.
90^^t^^>0^^^»^^^t^^*^^0^
La comtesse d'Antîl de Ligonès, née
fr'^offroy, petite nièce de deux anciens
:-putéa de Saône-et-Loire, est décédée
^u château de Dondin (Saône-et-Loire)
- 16 septembre.
La maisou d'Antil de Ligonès, d'an-
cienne chevalerie^ est originaire d'Au-
ver;rne où elle produisait un chevalier
>ei^neur banneret dès le temps des
Croisades.
On suit leur filiation depuis Pierre
d Bernard d'Antil qui vivaient en
12.jO.
Cette maison a fourni depuis 1550
huit comtes de Brioude, pour lesquels,
'jn le sait, il fallait faire preuve de
?eize quartiers de noblesse.
Lors des vérifications de noblesse
■rdonnées par Louis XIV, François
d Antil, seigneur et baron de Ligonès,
efoux de Pierrette de Rochebarron,
^Is de François et de Louise d'Espin-
«^hal, petit-fils de Jacques et de Fran-
•;oise de Calvière, et arrière petit-fils de
Gilbert et de Lucrèce de Rochemure,
fut maintenu dans sou ancienne no-
blesse, en Gévaudan, par jugement de
M. de Bezons en date du 15 janvier
1071 ; son fils Jac(][ues, fut maintenu,
en Auvergne, en 1666, par arrêt de
M. de Fortia.
Cette maison s'est établie en Charol-
lais par le mariage de Charles comte
d'Antil de Ligonès, capitaine de dra-
gons, chevalier de Saint-Louis, ancien
page du duc de Penthièvre, avea Ma-
rie-Laurence-Sophie de Chambonas,
feoeur de la comtesse de la Roddé et de
la marquise de Balathier*Lantage, et
de Hector- DomiDique- Antoine de la
Garde, marquis de Chambonas et de
Saint Thomé, colonel aux Gardes Fran-
çaises, et de Marie-Madeleine-Louise
de Dienne de Cheyladet, qui lui apporta
en dot la terre de Dondin, en Charol-
lais.
Leur petit-fils Eugène-Emmanuel-
Antoi ne-Claude comte d'Antil de LigOr
nés, qui a été maire de Pressy-sous-
Dondin, est le mari de la défunte com-
tesse.
Il n'a qu'une fille unique, Jeanne
d'Antil de Ligonès, dernière héritière
de cette ancienne maison, laquelle a
épousé en 1890 le comte. Gaétan de Di-
goine du Palais, capitaine adjudant-
major d'infanterie territoriale, iSls du
n^arquis et de la marquise de Digoine
du Palais.
D^azur^ ait lion d^or^ accompagné de
trois dents d"" argent ^ deux en chef ^t
une en pointe^ et accosté en pointe dé
deux fleurs de lis d'argent.
Devise : Deus Rex ancilla.
a^^*»rf»^»^^^^\^^^^^i^
Le vicomte Henri de Kersauson de
Pennaudreff, capitaine d'une compa
gnie de mobiles d'Ille-et-Vilaine en
1870, chevalier de la Légion d'hon-
neur en récompense de sa brillante
conduite pendant la guerre, est décédé
à Vannes où ses obsèques ont été célé-
brées en l'église cathédrale le 20 sep-
tembre.
Il était le troisième enfant d'Armand-
Marie, comte de Kersauson de Pennan-
583
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
df eff, chef des nom et armes de sa mai-
son, né en 1791, capitaine d'artillerie,
mort à Rennes le 29 juin 1874, et de
Pauline-Marie-Jeanne Huchet de Cin-
tré, sa seconde femme, et avait épousé
l'' en 1871 Angrèle Jan de la Gillardais;
29 en 1883, Aimée de Kersauson, de la
branche de la Ferrière, sa cousine, fille
de Aimé de Kersauson, capitaine de
vaisseau, et d'Eugénie des Champs de
Mazais.
Il laisse, du l^ lit : 1. René, né le
8 novembre 1872; 2. Paul, né au mois
d'octobre 1873 ; 3. Jeanne, née le 25
mars 1879.
Son père, marié en premières noces
avec Marie de Coataudon en avait eu
une fille, Victorine, morte jeune, et de
son second mariag-e avec M"' de Cin-
tré : P Armand -Marie, comte de Ker-
sauson, né à Rennes en 1837, officier
d'ordonnance du général Lacretelle,
blessé à la bataille de Frœschviller,
fait prisonnier et amputé d'un bras,
marié en 1871 avec Adélaïde de Saisy
de Kerampuil, chef d'escadron d'état-
major, officier de la Légion d'hon-
neur: 2<> le défunt; 3'' Pauline, mariée
à M. Francisque Fraval de Coëtpar-
quet.
(Voir pour la maison chevaleresque
de Kersauson, en Bretagna, le Bulletin
de 1886, col. 664, en ajoutant que la
tradition de famille la fait Originaire
d'Angleterre. (Ker^ ville, saozon^ saxon
ou anglais, et qu'elle aurait fait pari
des émigrations insulaires établies
Armorique dans le cours des iv«, v*"
VI® siècles; et y aurait formé le cli
de Kersauson. Une charte d'Eudon
mentionne en 1057 en la personne
Pierre de Kersauson. — Robert de K^
sauson, écuyer, premier seierneur
sa maisou, suivit le duc Pierre
Dreux à la iv« croisade, la première I
Saint Louis, en 1248 (salle des crois
des). Elle a donné de saints reliprieu
des archidiacres, un grand évèque <
Léon, des chevaliers bannerets, d
commandants de 50 et de 100 hommi
d'armes, des gouverneurs de placi
fortes, des chevau-légers, des sén
chaux, des conseillers aux Gran<
jours ; puis au Parlement de Bretagn
des chevaliers de Saint-Jean de Jérj
salem ; cinq de Tordre du roi, et i
Saint Louis; des gentilshommes de 1
Chambre, des pages de la grande et c
la petite écurie, des diplomates, des d
pûtes de la noblesse, des officiers supi
rieurs de terre et de mer, des ch:*va
liers de la Légion d'honneur et autre
ordres, de savants économistes et li
térateurs.
De gueules^ au fet^mail a^Uir/ue (Tat
gent.
Devise : Pred etr^ pred aw Kersau
son. {Prêt, toujours prêt ^ Kersauson.)
L. DE ROZRL.
585
LK BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
586
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Dictionnaire
des Figures Héraldiques
FAH LE COMTE THÉODORE DE RENESSE (i)
Nous venons de recevoir la première
livraison de cette publication destinée
a combler une véritable lacune dans la
bibliothèque des livres héraldiques.
lk}k Gastelier de la Tour en 1774 et
M. Ch. Grandmaison en 1850 nous
avaient donné un Dictionnaire som*
3iaire des figures héraldiques. La pu-
Mication nouvelle entreprise par un
trudit belge, membre honoraire du
^^nseil héraldique de France, nous
promet un Dictionnaire complet dressé
& Taide de plus de 100,000 blasons
ccQtenua dans TArmorial de Rietstap.
Nous aurons Toccasion de revenir sur
cette œuvre utile. Aujourd'hui nous
allons nous borner à reproduire le Pro-
pectus qui en indique le plan et en fixe
les dimensions approximatives à 1,500
P^es, soit quinze fascicules de cent
pages chacun. Nous faisons les vœux
les plus ardents pour le succès d'une
pareille entreprise, appelée à rendre
aux curieux et aux chercheurs les
plus grands services.
L. R.
(!) -« BruxeUes, Société Belge de librairie, So-
ciété anonyme, Oscard Schepens, directeur,
1^ rue Treurenberg, — 1892.
Etant donnée une famille^ trouver les
armoiries qu'elle porte.
Tel est le problème résolu par TAr-
morial Général de Rietstap. En deux
gros volumes cet ouvrage décrit plus
de 105,000 armoiries de familles nobles
et patriciennes de tous pays.
Il reste à résoudre un autre problè-
me, plus difficile peut-être.
Etant donnée une armoirie^ trouver
la famille à laquelle elle appartient.
Certes, par la publication de son Ar-
moriai, Rietstap a rendu un service
signalé. En condensant ce qui se trouve
épars dans cent armoriaux divers, spé-
ciauxà un pays,à une seule région quel-
quefois ; en complétant le catalogue des
armoiries donné par difiërents auteurs
dans des ouvrages qui fort indûment
souvent émettent la prétention d*être
complets, Rietstap a fait une œuvre
dont on ne saurait taxer trop haut
l'importance. Aussi tous les amis de
*art héraldique et de la science généa-
llogique ont-ils salué avec reconnais-
sance l'apparition de son Armoriai.
Serait-il téméraire d'affirmer que la
solution du second problème indiqué
plus haut est au moins aussi intéres-
sante ?
Lorsqu'il s'agit, en eftet, de trouver
les armoiries d'une famille on sait gé-
néralement quel est son pays d'origine
et, presque toujours, on finit par décou-
vrir, après des recherches plus ou
moins longues, un ouvrage spécial à
ce pays qui renseigne quelles sont ces
armoiries. Mais lorsqu'on est en pré-
587
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRA.NC&
sence d'un écusson peint ou sculpté
sur la toile, dans le bois ou dans la
pierre, sur un vitrail, sur un cachet
ancien, sur un de ces vieux portraits
effarés par le h'isard des successions ou
des alliances dans une famille dont il
est souvent bien difficile de connaître
toutes les ramifications, où faudra-t-il
chercher? Quand lecollectionneur.rari-
tiquaire rencontrent ces mille objets
portant sans aucune inscription ré-
vélatrice une ou des armoiries, ob-
jets dont la provenance est générale-
ment inconnue et qui ont fait souvent
cent étapes diverses depuis le lieu de
leur naissance jusqu'au jour où, énig*-
mes agaçantes par leur mutisme ab-
solu, ils échouent enfin dans une col-
lection, un musée, un magasin d'anti-
quités;— où trouveront-ils le fil con-
ducteur qui va leur permettre de donner
un nom à ce portrait, une attribution
à ce verre taillé, à cet antique bahut
fouillé dans le vieux chêne, à cette
vieille tapisserie dont les iconoclastes
anciens et modernes ont respecté la
trame ?
Nous avons pensé qu'il était temps
de venir en aide aux chercheurs. Et
chercheur nous-même, nous nous som-
mes mis au travail avec cette témérité
qui jette un voile sur la longueur du
chemin à parcourir et le courage qui
seul en ce bas monde sait faire triom-
pher les audacieux.
Nous offrons au public un catalogue
raisonné de toutes les figures conte-
nues dans les cent et cinq mille des-
criptions d'armoiries de VArmjrial gé-
néral de Rietsap. Dressé dans un ordre
spécial, figure par figure, ce nouveau
dictionnaire permettra dorénavant à
tous ceux que la chose intéresse. comme
héraldistes, généalogistes, collection-
neurS) amateurs de tous genres, mar-
chands d'objets anciens, etc., de donner
un nom, sinon à toutes les armoiries,
ce qui est impossible à réaliser jusqu'à 1
ce jour, au moins à toutes celles
Rietsap a décrites.
Nous prendrons successivement te
tes les figures contenues dans T-i'^
rial Général. Pour chacune d'el
nous formons un catalogue spéci
partagé en sections, divisions et su
divisions, et qui donnera par ordre
phabëtique les noms de toutes les
milles portant dans leur écusson la
gure cataloguée.
Pour chaque figure le catalog^ue {
divise en trois grandes sections : j
les armes complètes^
les armes non-complètes,
les armes écartelées,
I
(La description pratique de ces tn^
sections se trouve dans la préface c
l'ouvrage.)
Le premier fascicule contient le catj
logue des armoiries portant les tigurt
suivantes :
Lévrier.
Chien autre que lévrier.
Couple ou accouple de chiens.
Merlette.
Canette.
Canard et Cane.
Licorne.
Cor de chasse.
Grèlier.
Huchet.
Nous espérons pouvoir terminer no*
tre travail en une quinzaine de fasci
cules d'environ une centaine de pajrt^î
divisées en deux colonnes.
Chaque fascicule sera accompagne
d'une planche portant quelques écus-
sons qui contiendront la représenta*
tion des figures principales cataloguées
dans ce fascicule.
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
590
ité élémentaire du Blason ^^^
le Blason, écrivait M. Granier de
>sagiiac, dans la Revue de Paris^ en
\ est la langue la plus étendue, la
is riche, la plus difficile de toutes ;
langue rigoureuse et magnifique,
PC sa syntaxe, sa grammaire, son
tho^raphe.
Vulgariser cette belle langue, ap-
pndre à la lire et à récrire facile-
Eçnt et correctement, tel est le but
f-e s'est proposé Tauteur de ce traité
isDs la succession des chapitres sui-
sats: origine des Armoiries — des
tmaux — des principales pièces d'Ar-
ïï'jiries — des Ecus — des Charges —
h pièces honorables ordinaires — des
jKes honorables sous-ordinaires —
'ienéralites des Figures — des meu-
Mes d'Armoiries de la place des meu-
les—des Figures — des Astres —
ieî Quadrupèdes — des Oiseaux — des
Insectes — des Poissons — des Repti-
k — des Montagnes — des Fleurs,
Arbres, Fruits, etc. — «les Figures ar-
"îicielles — des Figures chimériques
ou de Fantaisie — Différents termes
tmployés dans le Blason — des Tim-
fes — Casques — des Pavillons —
fe tenants et supports — des Devises
^Urisde guerre — Dictionnaire abré-
t'e des termes employés dans le Blason
- quelques Armoiries avec leur lectu-
re— comment doivent se faire les
Empereurs, Rois, Ducs, Marquis, Com-
tes, etc.
C'est là un ouvrage complet, un véri-
^We livre d'enseignement, d'une mé-
tfiode claire et facile, que son prix mo-
^uemet à la portée de toutes les
^'Ourses, et qui rendra de grands ser-
nces à tous ceux qui veulent acquérir
fn peu de temps toutes les connais-
sances concernant le Blason.
'itParAlpboDse Lâiitti^ i volume. 280 pages,
f graTures. — Paris, 1892, 3 fr. 50. — Ch.
^^^i éditeur, 118, rue d'Assas, Paris.
La Famille
du Bienheureux de La Salle
à Reims <'>
Les questions diverses soulevées
dans les généalogies sont des plus
délicates et des plus incertaiaes à
résoudre. Il arrive souvent que les
solutions adoptées laissent place à des
révisions et à des compléments, par-
fois même à des rectifications. Aussi,
en apportant le fruit de nouvelles re-
cherches sur la généalogie de la fa-
mille de La Salle à Reims, dans le cours
des trois derniers siècles, n*avons-nous
la prétention ni de tout réunir, ni de
tout expliquer. Bien plus, nous avons
à nous rétracter. Les premières re-
cherches que nous avons publiées sur
ce sujet dans la Revue de Champagne et
de Brie (octobre 1888) ont eu cet utile
résultat de mettre hors de cause les
mentions que nous produisions d'après
un livre d'heures, manuscrit de la
Bibliothèque de Reims, qui reportaient
Torigine de cette famille au Béarn, et
lui donnaient comme illustration un
fabuleux Menault de La Salle, qui
aurait été le compagnon d'armes de
Charles VIII et de Bayard en Italie.
Ces mentions ont été reconnues comme
étant l'œuvre d'un faussaire, par M.
Léopold Delisle, et il n'y a plus à reve-
nir sur la discussion qui éclaircit le
débat.
Laissant cette fois de côté tout docu-
ment fantaisiste ou simplement dou*-
teux, abandonnant même les données
recueillies par les descendants, répu-
diant les légendes trop facilement
accréditées par la crédulité des uns et
par la vanité des autres, nous appor-
tons des pièces authentiques, c'est-à-
dire des preuves irréfragables tirées
(1) Nouveaux documents extraits des Archives
de cette ville, par M. Henri Jadart. {Re\me de
Champagne et de Brie, septembre 1892, pp. 641-
D40«
I
59L
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
0\
des archives, telles qu'en fournissent
les anciens registres paroissiaux, Ips
minutes des notaires et les conclusions
du Conseil de ville de Reims.
Malgré ceb précautions et malgré
rétendue de. l'enquête, beaucoup de
points resteront encore inexplorés, sur-
tout en ce qui concerne la première
moitié du xvi* siècle, où nous ne nous
aventurerons pas. Nous n'aborderons
pas davantage le détail des multiples
revendications qui se son^ produites à
notre époque sur les alliances et la
descendance de la famille de La Salle.
Bornons-nous à dire que le grand hon-
neur qui lui revient d'avoir donné à
la France l'éducateur des enfants pau-
vres, le bienheureux fondateur des Frè-
res des Ecoles chrétiennes, ne doit pas
nous faire perdre de vue sa véritable
origine. Elle est, à nos yeux, soisson-
naise ou rémoise et d'une simplicité
conforme & la modestie du saint per-
sonnage. Ses aïeux furent des commer-
çants honnêtes et laborieux,
Qut iraictant marchandise, selon humain iuaige,
s'enrichirent, comme ceux du grand
Colbert, dans le négoce et les affaires.
D'honorables alliances les rendirent
recommandables dès le début du
XVII® siècle, puis en firent d'opulents
bourgeois de Reims ; quelques-uns
devinrent bientôt par leurs charges
ou lenrs services de notables citoyens,
anoblis personnellement, mais la fa-
mille en corps n'eut jamais, croyons-
nous, de prétention à la noblesse de
race. Si elle ne figure pas au Nobiliaire
de Champagne, dressé par les ordres
de l'intendant Caumartin à la fin du
xvii° siècle, c'est qu'aucune tentative
de ce genre ne se manifesta de sa part
et n'aurait eu d'ailleurs chance d'abou-
tir. De nombreuses alliances avec des
familles réputées nobles, des achats
mullipliés de terres et de fiefs, l'usage
d'armoiries, tout cela ne constituait
point pour l'ensemble des membres
une qualité qui les aurait exemptés
alors de l'impôt et des chargres publ
ques. Plus tard, à la fin de l'ancie
régime, il en était différemment, et
qui restait de membres de la famill
de la Salle était compris dans les rôle
de la Noblesse.
Cesschs donc désormais de citer 1
traditions sur la provenance béarnais
traditions sans fondement au dcbu
comme on en crée pour toutes les race
illustres, et qui se transmettent in
consciemment dans les meilleurs ou
vrages. Avouons cependant qu'il rest
bien des points douteux sur l'existenc
de la famille de la Salle au xvi^ sii»cl
dans le pays rémois : tandis que sel
membres font le négoce à Soissous e
h Reims, on rencontre à Lagery e
1564, et à Prain en 1574, des person
nages du nom de la Salle qui parais
sent appartenir à la noblesse.
fA suivre).
Henri Jadart.
Avis à nos Abonnés
Cette livraison paraît en retard pa
suite du désir que nous avons eu d*
joindre la Table complèle des matlêi
de 1891. Dans la première quinzain
de janvier nous donnerons la livraisoi
d'Octobre et celle de Novembre-Décem
bre, dans la quinzaine qui suivra. L
Table de 1892 sera envoyée dans 1
courant du premier trimestre de 1893
Paris, le 20 décembre 1892.
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FAITE BN 1666 ET ANNÉES SUIVANTES
Par Guy CHAHILLAR
Conseiller du roi en ses conseils. Maître des requêtes
ordinaire de son hôtel. Intendant de justice, polie»
et finances de la Généralité de Cœn,
PubJiée (( iii extenso » pour la première fois
Dar un membre de la Société des Antiquaires de
Normandie, d'après d'anciens manuscrits de la fin
du XVII* siècle. — En deux volumes in-8», for-
mant ensemble 880 pages, avec préface, notes
et tables indicatives.
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M
«ASTUTES^
GASnALUU
•TSPCFSIU
lAUDIIS
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ftidUlteat la dlgMtton, guértMent la endiezto palnitreft
oat «M gniide MfflcMltédaiu Im Tt^i»/iff de la xmlijtii,
OUIMIAT DES ^l.U8 DOUX
iUBLmilÊBHT OUVUT lOUÎi UAMMÊi
Cm Mos M eomenreat laoUemeot «a BootalUee,
UUnBTaiteftaitMsiMHhamidMt, Itrebuii riaoBiiènlM.
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dans rhorticulture, Tèlevage des volailles, des oiseaux de volière et de basse-cour,
l'éducation des abeilles, la pisciculture, l'arboriculture fruitière ou d'ornement, la
culture potagère, l'économie rurale, etc.
Œiaque numéro de ce journal contient un article sur ces divers sujets, pour tenir
ses lecteurs au courant de tout ce qui intéresse la Vie d la campagne. Plus de 100
gravures de fleurs, de légumes, de volailles, d'instruments agricoles perfection-
nés, etc., et 24 gravures hors-texte avec le dessin de châteaux, maisons d'habita-
tion, constructions rurales, etc., donnent à cette publication un attrait spécial qui,
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PARIS, 56, QUAI DES ORFÈVRES
Prim d'abonneiiieiit : tit Cipanes par ab.
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Maison de Campagne pour Tannée 1892, recevront comme prime gratuite les livrai-
sons parues en 1891. Il sera fait une notable réduction sur le prix des années
antérieures à ceux qui voudront acquérir, comme collection, des volumes parus
de 1879 à 1890.
CATALOGUE DES GENTILSHOMMES
Qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux Assemblées de la Hoblesse en 1789
Publié d'après les documents offlciels
Par MM. Louis DE LA ROQUE et Edouard DE BARTHÉLÉMY
DtuacihfM édiUonj conforme à la première,
2 FR. PAR LIVRAISON. — 2 FR. 25 PAR LA POSTE
Les livraisons épuisées de cette précieuse collection sont en ce moment sous
presse. L'administration du Bulletin possède quelques exemplaires de la première
édition qu'elle cède au prix de 2 francs par livraison, aux abonnés qui lui en font
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Bergerac. — Imprimerie Générale du Sud-Ouest (V« E. Maury), 3, rue Saint-Esprit
.VTOLDME ^AIixIMh) |ii«imi.<iM« «OTOBRE 1892
LE
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
:9/
Paraissant tous i«s n
800S LA DIHKCTION
■^X M.LOUISDELAROQUE
"cat, ancien Rédacteur i la Gazette de France, Auteur de VArmorial de la Noblesse de
Languedoc, dn Catalogue des Genlilshommes, etc.
PARIS
ADMINISTRiTIOtr DU BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
e, QTT.AI I3ES 0£lir'J=l V±C£:8, BS
IS92
THKNTE-THOIfllÈME ANNÉE
HORTICULTURE n^'i BASSE-COU
LA MAISON DE CAMPAGNF
*
f Journal horticole et agricole, illustré
des CHATEAUX, des VILLAS, des petites et des grandes Propriétés rurales.
Horticulture, Arboriculture, Basse-Cour, Agriculture, Plans de jardins, Hy
domestique, etc.
Publié sous la direction de M. DE LA ROQUE
Paraissant deux fois par mois. — Formai du MagaHn Pittoresque
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La Maison de Campagne^ fondée en 1860, est depuis trente-trois ansTencycl
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Ô95
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
59l
de Beaujolais et Bombes le 14 décem-
bre 1552; se comporta vaillamment au
combat d'Authie, à la prise de Marien-
bourg, au combat de Renty, à la prise
de Cateau-Cambrésis, à la journée de
Saint-Quentin où il fut fait prisonnier
en 1557; il fit la fonction de grand-
maître de France au sacre de Char-
les IX, reprit la ville de Poitiers sur
les huguenots ; fut fait prisonnier à la
bataille de Dreux; il fut tué par le
sieur Perdriel de Bobigny, sgr de Mé-
zières, en 1562. Il était connu sous le
nom de maréchal de Saint- André.
La maison d'Albon, en Dauphiné,
était connue depuis le commencement
du xui® siècle; elle a fait les branches
de Chazeul, Montant, Saint -Didier et
Gaudihières qui était Taînée; de Saiut-
Forgeux; de Saint-Marcel; de Saint-
André; de Baignols et de Chastillon
d'Azergues.
Le maréchal de Saint-André était
fils de Jean d'Albon, sgr de Saint-An-
drô et de Charlotte de la Roche, fille
unique de Jean de la Roche, sgr de
Tournoelles, et de Françoise du Bois ;
il ép. Marguerite de Lustrac, dame de
Lustrac, fille d'Antoine et de Françoise
de Pompodour, et n'eut qu'une tille,
Catherine, fille d'honneur de la reine,
qui mourut fort jeune, au monastère
de Longchamps, du poison que l'on
soupçonna sa mère de lui avoir fait
donner, dans l'espérance d'épouser
Louis de Bourbon, prince de Condé,
auquel elle donna sa belle terre de
Vallery, avec tous les riches et pré-
cieux meubles dont le château était
garni. Marguerite de Lustrac épousa
depuis Geoffroy, baron de Caumont,
sgr de Castelnau, auquel elle porta la
terre de Fronsac ; elle en eut une fille.
Aune, mariée : l^» à Henri d'Escars ;
2** à François d'Orléans, comte de
Saint-Paul, fils du duc de Longueville
et de Marie de Bourbon.
JDe sablCf à une croix <for.
1550
Charles de Cossé comte de Brissac
surnomme le beau Cossé^ chevalier d(
Tordre du roi, grand pannetier e
grand fauconnier de France, lieute
nant général du roi en Piémont ; don
na des preuves de courage à la gruern
de Naples et du Piémont, se distingue
aux sièges de Queyraset de Perpignai
en 1541, colonel général de la cavale
rie légère, puis grand-maître de l'ar-
tillerie de France, fut nommé maré-
chal le 21 août 1550, après la mort di
prince de Melphe ; gouverneur de Pi-
cardie en 1559, contribua à la prise di
Havre de Grâce, en 1562, et battit L^^
Huguenots à Chalons en 1563 ; il mou*
rut à 57 ans le 31 décembre 1563.
La maison de Cossé est originaire
de Cossé en Anjou. Elle compte deux
chevaliers croisés en 1190 et 1248. Sa
filiation est établie depuis Thibaud de
Cossé vivant en 1360. Elle a donné qua^
tre maréchaux de France.
Charles de Cossé était fils aîné de
René de Cossé, sgr de Brissac et de
Charlotte Gouffier, gouvernante des
enfants de France; il ép. Charlotte
d'Esquetot; sa postérité a donné les
ducs de Brissac, par érection du comté
de Brissac en duché-pairie au moia
d'avril 1611, en faveur de Charles de
Cossé, fils puîuc du maréchal de Bris-
sac ; son fils aîné Timoléon, colonel dq
l'infanterie française, fut tué d'un coup
d'arquebuse au siège de Mussidau e^
Périgord, en reconnaissant la brèchej
au mois de mai 1569, à l'âge de 26 anS|j
non marié. |
De sable ^ à trois fasces cTor dentelée
ou denchées par le bas^
1554
Pierre Strozzy, sgr d'Epernay
1
, etd^
Belle ville en Beaujolais, commença sm
carrière militaire en Italie sous M
comte Guy Bangon, se distingua aa
siège de Turin contre les impériaux
en 1536 ; il passa en France et fut natu
597
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
598
ralisé avec Jeau Strozzy son frère, en
1543, il se trouva la même année au
sit^g-e de Luxembourg-; il servit dans
rarniée navale sous l'amiral d'Anne-
haut, fut créé général des galères de
France et chevalier de Tordre du roi
en 1550; il eut le commandement de
l'armée envoyée en Italie au secours
des Siennois; il reçut le bâton de ma-
réchal le 27 avril 1554. Le roi, qui lui
avait déjà donné la seigneurie de Bel-
leville, lui donna celle d'Epernay ; il
tut lieutenant général de l'armée du
pape Paul IV et reprit le port d'Ostie
t'n 1577; il se trouva au siège de Calais
^t mourut d'un coup de mousquet au
siège de Thionville, le 20 juin 1558,
5on corps fut porté à Epernay et y fut
enterré dans un magnifique tombeau.
Cette maison était originaire de Flo*
ronce et des plus considérables, connue
depuis 1282.
Le maréchal Strozzi était fils de Phi-
lippe Strozzy II, qui fut de son temp.s,
dit le P. Anselme, i le plus illustre ci-
toyen de Florence et le plus renommé
gentilhomme de toute l'Italie. Il joignit
a la noblesse et à la splendeur de ses
ancètreâ des richesses immenses qui
égalaient en argent comptant, celles
des plus grands princes qui vivaient
alors ••
Philippe Strozzy ép. Clarice de Médi-
cis, sœur du duc Laurent, tante de Ca-
therine, reine de France, et nièce de
Léon X. Pierre Strozzy, né de cette
union, ép. Laodamia de Médicis, fille
de Pierre-François et de Marie Soderini.
Le P. Anselme ajoute cette remarque
« que Pierre Strozzy était le plus riche
particulier de l'Europe, quand il vint
au service de France, et qu'en mourant
il ne put laisser à son fils que 25,000
écus pour tous biens » .
Ce fils était Philippe Strozzy III, qui
fat chevalier des ordres du roi, colonel
jrénéral de l'infanterie française, non
marié ; il avait une sœur Clarice Strozzy,
femme d'Honorat de Savoye comte de
Tende, fils de Claude, comte de Tende
et de Sommerive et de Marie de Cha-
bannes ; elle mourut sans enfants ; avec
elle finit la postérité du maréchal
Strozzy.
D'^or^ à la fasce de gueules^ chargée
de 3 croissants contournés d^ argent.
1558
Paul de la Bnrthe, sgr de Thermes,
chevalier de l'Ordre du Roi, capitaine
de 100 chevau-légers, puis de 50 hom*-
mes des ordonnances du roi, gouver-
neur de Paris et de l'Isle-de-France,
dit le maréchal de Thermes, né en 1482,
fit ses premières armes sous André de
Foix, sieur de Lesparre, contre les Es-
pagnols, puis dans la guerre d'Italie,
se signala au siège de Naples en 1528;
servit en Piémont, à Thérouanne, et
au siège de Perpignan ; gouverneur de
Savillan; commandant la cavalerie de
l'aile droite à la bataille deCérisoles en
1544, où il eut un cheval tué sous lui
et fut fait prisonnier ; lieutenant du roi
en Ecosse ; ambassadeur près du pape
Jules III en 1550; soutint vaillamment
le siège de Parme contre les Impériaux
au mois de novembre 1550 ; commanda
l'armée envoyée au secours des Sien-
nois ; commanda en Corse et en Pié-
mont ; reçut en don le comté de Com-
minges le 10 février 1555; fut créé
maréchal à la mort de Pierre Strozzy,
le 24 juin 1558, après la prise de Calais
et en eut le gouvernement. Il s'empara
de Dunkerque et de Bergues Saint- Vi-
nox ; perdit la bataille de Oravelines
et y fut prisonnier le 14 juillet 1558. Il
mourut à Paris sans enfants le 6 mai
1562, instituant comme héritier Roger
de Saint-Lary, sgr de Bellegarde, son
son neveu.
La seigneurie de la Barthe avec le
titre de vicomte était composée autre-
fois des quatre vallées d'Aure^ de Nes-
tes, de Magnoacetde Barrousse, dont
la Barthe était le chef-lieu. Ces terres
furent réunies à la couronne après la
599
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
600
mort du dernier duc d'Armag-nac en
1481.
Le dernier représentant de» derniers
vicomtes delà Barthefut Armand- Qui-
Ihem, vivant en 1259 ; il fut père de
deux filles : 1. Véronique, mariée à Ar-
naud-Bernard, frère puîné de Géraud
comte d'Armagnac; 2. Brunissende,
mariée avec Bertrand de Fumel ; elle
hérita des biens de son père, sa sœur
ainée étant morte sans enfants. La pos-
térité de Bertrand de Fumel prit le nom
et les armes de la Barthe qu'elle écar-
tela des siennes qui sont :Z)'«^Mr ci trois
flammes ou fusées d'argent. Tous ceux
qui ont porté depuis le nom de la Bar-
the descendent de lui et ont toujours
porté les mêmes armes écarteléea de
celles des anciens vicomtes de la Bar-
the qui sont : D'or, à quatre pals de
gueules.
On cite les branches de la Barthe-
Pumel, de Montcorneil, de Giscaro, de
Thermes, de Lasseg-an et de TArtigolle.
Quoique les jonctions de ces diverses
branches entr'elles n'aient pas été fai-
tes, il est admis qu'elles avaient la
même origine et les mêmes armes.
Le maréchal de Thermes était fils de
Jean de la Barthe, second fils du sgr
de Giscaro et de Jeanne de Péguilhem ;
il avait épousé Marguerite de Saluces-
Cardé, dont il n'eut pas d'enfants, re-
mariée en secondes noces avec Roger
de Saint Lary, sgr de Bellegarde, ma-
réchal de France, fils de Pierre de
Saint Lary et de Mathilde, alias Mar-
guerite d'Orbessan sœur du maréchal
de Thermes.
La sagesse, ou la stratégie prudente,
qui distingua toujours ce maréchal
était passée en proverbe, même chez les
ennemis qui disaient communément :
Dieu nous garde de la sagesse de Thet^
mes»
Ecartelé^ aux 1 et 4 d'or d quatre pals
de gueules; aux 2 et 3 d*azur d trois
flammes d'argent 'pariant du pied de
Vécu.
1559
François duc de Montmorency, pair,
maréchal et grand-maître de France,
chevalier des ordres de Saint Michel et
de la Jarretière, i homme de courage
et de probité, dit le P. Anselme, qui
n'eut jamais de faveur à la Cour, parce
qu'il ne pouvait se porter aux passions
de ceux qui gouvernaient • ; fut gou-
verneur et lieutenant-général de la
ville de Paris et de Tlsle de France en
1547; commença ses premières actions
militaires en 1551 au siège de Lanza
en Piémont; servit à la défense de
Metz en 1552 ; prisonnier à Thérou an ne
en 1553; se trouva à la prise d'05>tie,
en 1556, et à la journée de Saint Quen-
tin en 1557 ; défendit la Picardie contre
les Espagnols et assista au siège et à
la prise de Calais en 1558. Le connéta-
ble son père se démit en sa faveur,
cette année, de la charge de Grand
maître de France, qu'il céda au duc de
Guise après la mort de Henri II ; il fut
créé le 10 octobre 1559 maréchal de
France et capitaine du château de Nan-
tes ; se trouva au siège de Dreux, à la
prise du Havre de Grâce, et à la ba-
taille de Saint Denis en 1567 ; fut envoyé
en ambassade près de la reine Elisa-
beth d'Angleterre qui le nomma cheva-
lier de la Jarretière en 1572. Tombé en
digrâce il fat enfermé à la Bastille avec
le maréchal de Cossé le 4 mai 1574, et
n'en sortit qu'au mois d'avril 1575. Le
roi le fit mettre en liberté et réhabiliter
par lettres patentes du 7 avril enre-
gistrées au Parlement. Il mourut de
maladie au château d'Ecouen le 6 mai
1579.
Il était fils aîné d'Anne duc de Mont-
morency pair et connétable de Franco
et de Madeleine de Savoyc; il avait
épousé Diane, légitimée de France, fille
naturelle d'Henri II et n'en eut pas
d'enfants.
D'or^ d la croix de gueules^ cantonnée
de 16 alertons d'azur^ posés^ 4, 4, 4^ 4»
601
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
602
1562
François de Scépeaux, sgr de Vieille-
ville et de Duretal, chevalier de l'or-
dre du roi» élevé enfant d'honneur de
Louise de Savoie mère de François I°%
se trouva à la prise de Pavie et de
Melphe, se signala au combat naval
donné près de Naples, servit au siège
de Perpignan et y fut fait chevalier en
1541, à ceux de Landrecies, de Saint-
Dizier, d*Hesdin et de Thérouanne,
combattit à la bataille de Cérisolles en
1544, au siège de Boulogne, eut le
fouvernement des trois évêchés Metz,
Toul et Verdun en 1553, dirigea le
iihge de Thionville et contribua beau-
coup à la prise de cette place en 1558 ;
lieutenant pour le roi à la ville de
Metz lorsque ce prince unit, pour lui,
à la baronnie de Duretal et de Matte-
f-^lon, les seigneuries de Lezigné, de
Saint-Bernard, de Barnée et du Port
de Vieillevigne, le 6 février 1559; il
fut créé maréchal de France le 21 dé-
cembre 1562; gouverneur de Bretagne
après le décès du vicomte de Marti-
?ues. Il mourut de poison en son châ-
teau de Duretal, le 30 novembre 1571.
I! Acquit beaucoup de réputation en
cinq ambassades dont il fut chargé en
Allemagne, en Angleterre et en Suisse.
Cette maison a pris son nom de la
terre de Scépeaux au comté de Laval,
entre Craon et Laval, en Mayenne.
S <a nom est connu depuis 1222.
Le maréchal de Vieilleville était fils
de René de Scépeaux et de Marguerite
de la Jaille ; il ép. Kenée Roux, fille de
Jean, sgr de Chemans, de la Roche
des Aubiers, et de Catherine de Saint-
Ai^nan.
De ce mariage vinrent deux filles :
1. Marguerite mariée avec Jean, mar-
<îaisd'Espinay, en Bretagne, fils aîné
de Guy et de Louise de Goullayne,
'ans enfants ; 2. Jeanne ép. 1° Olric
daChatelet, sgr de Deuilly en Lor-
raine, grand sénéchal de Lorraine ; 2°
Antoine d'Espinay, sgr de Broon et du
Molay, chevalier de Tordre du roi, ca-
pitaine de 50 hommes d'armes, sans
enfants.
Cette maison a fait les branches des
seigneurs de Scépeaux de Landevy et
de Cheminé ; de Vieilleville ; de Gau-
bert; de TEsperonnière ; de la Cher-
bonnerie ; du Chemin ; de Beauchesne
et de la Roche-Noyant.
Ecartelé^ aux 1 et 4 vairé d'argent et
de gueules ; aux 2 et S fascé émargent et
de gueules de 10 pièces^ au lion de sa-
ble^ brochant sur le tout^ qui est d'Es-
touteville ; et sur le tout : d^or à six
écussons de gueules posés 3, 2 et i, qui
est de Mathefelon.
1564
Imbert de laPlatière, sgr de Bourdil-
lon et d'Espoisses, de Saint Aubin, de
Saint Sulpice, de Montigny, de Fres-
nay, chevalier de Tordre du roi, capi-
taine de 100 hommes d^armes de ses
Ordonnances, lieutenant-général au
gouvernement de Champagne et de
Brie, appelé le maréchal de Bourdillon,
bailli d'Auxois, premier écuyer du Dau-
phin, servit pendant les guerres de
François I®' et Henri II, et fut employé
aux aôaires les plus importantes du
royaume ; fut créé maréchal de camp
en 1554 et envoyé à Saint Quentin où.
il sauva le tiers de Tarmée après sa
défaite ; servit au siège et à la prise de
Thionville ; il fut établi en 1559 lieute-
nant général au delà des monts à la
place du maréchal de Brissac ; il fut
créé maréchal de France le 6 avril 1564;
envoyé en Guienne pour apaiser les
troubles, mourut à Fontainebleau le 6
avril 1567, et fut enterré en Téglise
d'Espoisses en Bourgogne ; il avait ac-
quis cette terre du duc de Nemours, eu
1561.
Cette maison originaire du Niver-
nais, remonte sa filiation à Louis de
la Platière, sgr des Berdes en 1449.
Il était fils de Philibert de la Platière
sgr des Bordes, bailli et capitaine de
603
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
60^
Mante» en 1494, conseiller et chambel-
lan du roi, et de Anne de Jaucourt,
dame de Marrault ; il cp. P Claude de
Damas, dame de Raguy ; 2<* Françoise
de Birague, fille unique de Reoé,
chancelier de France, et de Valentinc
Balbiano, sans enfants. Son frère aine
François de la Platière, g'entilhomme
de la chambre du duc d'Orléans, fut
tué devant Châlons en Champagrne au
service du roi le P' septembre 1544 ; il
avait ép. Catherine de Motier de la
Fayette, fille de Gilbert, sg-r de Pontgl-
baud et de Isabeau de Polig'nac, dout
il eut deux enfants : 1. René, mourut
jeune, tué à la bataille de Dreux où il
était le guidon de la compagnie de 50
lances de son oncle le maréchal ; 2.
Françoise, unique héritière de tous Its
biens de sa famille et de son oncle 1^
maréchal, ép. 1° en 1569 Henri de
THopital, vicomte de Vaux, fils d'AJ
loph, sgr de Choisy et de Louise d^
Poysieux ; 2° le 27 décembre 157
Louis d'Ancienville, sgr de Villier
aux Corneilles, baron de Réveillon,'
vicomte de SouUy, chevalier de Tordre
du roi, etc, dont une fille Anne, dam^
de Prie qui épousa Antoine de la
Grange, sgr d'Arquien, fils de Charles
et de Louise de Rochechouart-Morte-
mart.
Ecortelét aux î et 4 d argent au che-
vron de gueules^ accompagné de 3 anil^
les ou fers à moulin oe sable ; au 2 et 3
de gtéeules à 3 molettes d'éperon d^or.
(A Suivre.) L. R.
ARMORIAL DE LA GÉNÉllALITÉ D'ORLÉANS
16Q6 - 1701
d'après les manuscrits de la bibliothèque nationale (cabinet des titres)
(Suite)
CLAMECY (Suite)
22. Edme Dubiez, curé de Braignon :
Uaz.^ à une fontaine âCarg, jaillis-
sante d^un bassin d*or.
23 à 25. A expL pi. ampl.
26. Laurent Deamé, écuyer, seigneur
de Ghanteloup :
De sa.y à 3 rivières ondées en fasce
d*or ; au chef de gu,
27. N... du Bois, écuyer, seigneur de
Marcilly :
Vaz.y à la fasce d'arg, accomp, en
chef d^une étoile de méme^ accostée de
2 fleurs de lys d'arg, et^ en pointe^ d^un
porc'épic de sa.
28. Noël Voilleau, prêtre, curé de
Dompierre :
Uaz.^ à 3 fastes d^arg,^ accomp. de
9 étoiles d^or^ 3 en chef et 3 entre cha"
que fasce; et^ en pointe^ d'une tulipe de
meme^ et au chevron cTargent brochant
sur le tout.
29. Jean Rousset, prêtre, curé de la
paroisse d'Auocès :
D^az.^ au lac d* amour d*or»
30. Etienne Oruset, prêtre, curé de
la paroisse de St-Germaiu :
D'az.^ au chevron d*or^ accomp. de 3
croissants d'arg. 2 et /.
31. Guy-Jean de Corvol, écuyer, sei-
gneur de Croisy :
De gu.^ à une croix accomp. en chef
de 2 étoiles d'arg.
32. Gilles Germain, M* de forge à la
Chapelle :
D*az.^ à une enclume d*or^ surmontée
d'un marteau de forge d*arg. mis m
fasce.
M5
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
606
33. Edme de la Hitte, écuyer, sei-
grneur de Gazzeau et Montreparé :
H'az.^ à ré fée dCarg, mise en barre ^
accomp. de 3 molettes cTor^ 2 et 1.
33 bis et 34. A expl. pi. ampl.
35. Cir Joffrois, bourgeois du lieu de
Tingry :
D^ax,^ à une épée posée en pil^ la
pointe en bas^ dParg,^ fichée dans To-
reille d'un cœur de méme^ soutenu d'une
croix df! Malted'arg.^ et accostée en chef
de 2 étoiles aussi d*arg.
36. Claude de Juisard, écuyer, s' de
Tamenay :
Parti f au 1 échiqueté d'or et d'az.;
au 2 d^or à 3 grappes de raisin au natu-
rel, 2 et ï.
37. A expL pi. ampl.
38. Etienne des Joyes, avocat en
Parlement, Procureur fiscal de Douze :
D^az.^ au chevron d'arg.y accomp. en
chef de 2 et. de même et^ en pointe^ de
2 triangles vuidés et entrelacés d*arg.
39 à 131. A expl. pi. ampl.
132. Joseph de la Porte, conseiller
du roi, élu en Télection de Clamecy :
De gu., au château d'or,
133 à 159. A expl. pi. ampl.
Suivant Tordre du re^ l** des Com-
munautés :
1. La Communauté de Chastelcen-
sove :
Ifaz,^ au château d'or^ soutenu en
pointe d^une rivière d'arg,^ ondée de sa.
2. La Communauté des Religieuses
de la Chartreuse de Basseville :
D'az.t semé de fleurs de lys d'or^ à un
Saint Jean de méme^ brochant sur le
tout.
3. La Communauté des Procureurs
et Notaires de la ville de Clamecy :.
D'az.^ à un St Yves d'or.
4 à 19. A expl. pi. ampl.
CHARTRES (Suite)
Suivant l'ordre du Registre l^^ :
108. Hugues d'Aligre, écuyer, sieur
du Coudray :
Fascé de 10 pièces d'arg, et de sa.; au
chefd'az. ch, de 3 soleils d'or,
109. Hector du Plessis, écuyer, s*^ de
la Thenre :
D'*arg.y à 3 quinte f. de gii,^ 2 et 1,
110. A expl. pi. ampl.
111. Claude de Chartrain, écuyer,
seigneur de la Soublière :
D'az.^ â une fasce crénelée d'arg.
112. Paul Gilleste, écuyer, s' de
Maisonneuve, gentilhomme ordinaire
de S. A. R. Monsieur :
D*az.^ à une gerbe d'or^ sommée d'un
passereau de même et accosté de 2 étoiles
aussi d*or,
113 à 119. A expl. pi. ampl.
120. Antoine Sainxe Dormeville, prê-
tre et chanoine de Téglise cathédrale
de N.-D. de Chartres :
B'arg.j à 2 fasces de gu,
121. Jacques Mariette, prêtre et cha-
noine de réglise cathédrale de N.-D.
de Chartres :
D'az.^ au chevr. d*arg.^ accomp. de
3 chardons fleuris d'or 2 et 1.
122. Jusques et compris 154. A expl.
pi. ampl.
155. René de la Louppe, seigneur
d'Ecurolles :
D'arg.^ à un épervier de sa.
156. Anne le Comte, fille majeure,
damoiselle :
D'az,^ au chevr. d'arg.^ accomp. en
pointe de 2 besants de méme^ mal ordon-
nés.
607
LB BDLLKm HBRAUMQOB OB WUiS
I
60l
137. Claude da Toillier, écoyer, s' de
la Chapelle :
I/az.^ à la bande éTor^ accomp. de
6 vautours dtarg. 8^ S.
158. Adrien de Bameray, écayer,
sei^ear d'Orsonville :
D^arg.y à une aigle épi. de sa.
159. François des Landres, écuyer,
seigneur de Houville :
D*arg.^ d la bande itax.
160. Jean -Jacques de Sabreyois,
écuyer, d' de Yilliers :
D*arg.^ à la fasce de gu.^ accomp. de
6 roses de méme^ 3^ 3.
16L Charlotte de Ginet, fille ma-
jeure, damoiselle :
D'ar.j au chevr. ffor^ ch. de 5 annc'
lets de gu.
162 à 164. A expl. pi. ampl.
165. Artus-Joseph de Yassé, sei-
gneur de Gévilly :
Ifor^ à 8 fasces daz.
166. Nicolas Brault, greffier :
D'argent^ à 3 iétes de More de sa., 2
etl.
167. Louis Tarragon, écuyer, sei-
gneur de Tansoni/ille :
D'*az.^ au chevr. d^arg. surm. cPune
étoile d*orj et accomp. de 3 croissants de
mémey 2 et 1.
168. N... Normand :
D^ax.^ au lion dor^ surmonté d^un
coq d*arg.
169, 170. A expL pi. ampl.
171. Bobert de Duriez, écuyer, s' de
Tansonville :
De sa.^ au chevr. darg.^ accomp. en
pointe dun lion dor.
172. Frédéric de Duriez, écuyer, sei-
gneur de Montchenain :
Porte de même.
173. A expl. pi. ampL
174. André le Comte, écuyer, sei-
gneur de Marollea :
Z>'aar., au chevr. darg.^ accomp. em
pointe de 3 besants de méme^ 2 et 1. \
175. y... Noël, bailly de Maintenon :!
D'^az.^ au chevr. dor^ accomp. de
3 étoiles de même, 2 et 1 ; au chef d'arg.
chargé dune croix de gu*, côtoyée de
2 étoiles d'az*
176. A expl. pi. ampl.
177. Bemy de Cosne, sieur de Bou-
vray :
Ifaz.^ au chevr. d'arg., à la fasce
dor^ brochant sur le tout.
178. André de Launay de Vaux, ba-
ron de BuUon :
D^arg., à 3 merlettes de sa.^ 2 et î*
179. Charles-Hector de Lorviile,
écuyer, ^ d'Ermenonyille :
D'arg., à un fer de moulin de sa.
180. Anne de Bnzay, veuve de Claude
de la Villeneuve, chevalier, seigneur
d'Ouarville :
Fascé, cTarg. et de gu. de 8 pièces.
181, 182, 183. A expl. pi. ampl.
184. Julien Fleury, licencié es droits
en la faculté de Paris et chanoine de
réglise cathédrale de N.-D. de Char-
tres :
I)*or, à une rose de gu.^ tig. et feuill.
desin.^ au chef d^az,, ch. dune chemi-
sette d'arg.
185 à 187. A expl. pi. ampl.
188. Gilles de Sansavoir, s' de Bei-
gneur^ quatrième maréchal des logis
des gendarmes de Flandres :
De gu.j à une bande darg.^ accomp.
de 6 coquilles de méme^ 3, 3.
609
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
610
189. Marie-Bonne de la Louppe, fille,
damoiselle :
Z)'flj'., à un épervier d^arg, chape^
ronné de gu,
190 Jusques et y compris 250. A ex-
pl. pi. ampl.
231. Marin Laisné, conseiller du roi
et de S. A. R. au bailliage et siège pré-
sidial de Chartres :
D'az.^ au lion d'arg.^ lamp, et armé
''6 gu,^ accomp. de 3 étoiles d^arg,, 2
252 à 270. A expl. pi. ampl.
271. François Berger, conseiller du
roi, contrôleur ordinaire des guerres :
D*az.f au chevron d'^or, accomp. en
'^hef à dextre d!une étoile et à senestre
^un croissant de mênie^ et, en pointe^
(f*un mouton passant aussi d'or.
VENDOSME
Suivant Tordre du reg^ l'^' :
1. Pierre du Portail, chevalier, sei-
gneur d'Apremont et autres lieux :
ffor, à la fasce d^az,y ch. de 3 têtes
de léopards d'arg,^ bordées et lamp, de
2. Jérôme Grandin, prêtre, doyen de
leglise collégiale de Saint George de
Veudosme et protonotaire du St-Siège
apostolique :
Uaz., à la fasce d^or^ accomp. en chef
de 3 étoiles d'arg. et, en pointe^ (Tune
rose de même.
3. François-René Huillome, s' de la
Bergerie, marchand bourgeois de la
ville de Vendôme :
D"az.^ à V ancre d^arg.^posée en pal ^
2 avirons de sable passés en sautoir bro-
chant sur le tout ; au chef de gu.^ ch. de
•^étoiles â^or.
4. René Augry, conseiller du roi,
lieutenant en l'élection de Vendosme :
Parti ^ au 1 d^az,^ à une gerbe d*or^
surmontée d'un oiseau d'arg. ; au 2 de
gueules à une main d'or tenant une plu-
me et une épée darg,^ accomp. en chef
de 2 étoiles d'or.
5. François Pelliot de la Garde,
écuyer, gentilhomme servant de
S. A. R. Monsieur :
D\tz,, au bras darg,, tenant un lis de
même en pal, accomp, en chef de 2 étoi-
les d'or et, aux flancs, de 2 trèfles de
même.
6. Pierre Morillon, conseiller du roi,
élu en rélection de Vendosme :
Z)'or, au casque de sa.
7. Marie Cotten, veuve de René de
Martin de GeofFre :
D'az,^ au chevron d'or, accomp, en
chef de 2 étoiles de même et, en pointe,
d'un trèfle d'or.
8. Geneviève Cotten, veuve de Louis
Ronsard de St-Amand :
Porte de même.
9. Anne Gourny, veuve de René-
Claude Vio, écuyer, s' d'Orsonville :
De gu.f à la bande d'or, accomp. de
6 merle ttes de ^nême mises en or le ; à la
bordure engrélée darg.
10. MadelaineBugis, veuve de Fran-
çois de Taillevis, chevalier, seigneur
dé Jupeaux :
D'arg. y au lion d'or, tenant de sa
patte dextre une grappe de raisifi de
même.
11. Joseph Barentin, chevalier, sei-
gneur de la Salle :
D*ôr, à 3 fasces ondées daz. ; au chef
de même, ch. de 3 étoiles dor,
12. Louise Le Lièvre, veuve de René
de Coutance, chevalier, seigneur de
Villeproue :
D'az., a 3 fasces darg,, accomp. de
3 besants dor^ 2 et t.
611
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
61!
13. Alexis-César de Martin, cheva-
lier, seigneur de Sanière et du Plessis :
De gueules^ au lé vrier contourné d^ar g, ,
marchant sur deux gantelets en foy de
même et tenant avec ses deux pattes de
devant un casque d'arg.^ grillé d^or et
doublé d'azur^ au dessous duquel est un
pot en terre d^arg,
14. Elisabeth Hingain, veuve de
Claude Bri, bailli de Tabbaye de Ven-
dosme :
U<yr^ à 2 tourterelles affrontées d^az,^
posées sur deux branches de sycomore
de même.
15. César Chapelain, prêtre, bache-
lier en théologie, de la Faculté de Pa-
ris, protonotaire du Saint Siège apos-
tolique et curé de Couture :
Ifaz.j au chevron d'arg,^ chargé de
2 levrettes affrontées de sa.
16. Claude Le Moine, sieur de la
Chaussée, chef de gobelet de S. A. R.
Monsieur :
Ecartelé^ aux! et 4 d*ory à 3 roses de
gu^^ boutonnées d'or^ posées 2 et î ; aux
2 et 3 d'az.^ à une tête de levrette dCarg.
lamp. de gu.
17. Benoît de Malescot, chevalier
seigneur de Chalé :
Partij au 1 d^arg. à une bande <f*
gu.^ coupé de fascé de sa. et d'arg. de (
jnèces; au 2 d'arg., à une croix paftét
et alaisée de gueules.
18. Marie Lhermite, veuve de Benja
min Le Vasseur, seigneur de Sain
Osman :
D*arg., au lion de sa.^ couronné di
même ; parti d'écartelé aux 1 et 4 d'or t
une tête de cerf coupée de gu. ; aux 2 >
3 d'arg.^ à 3 corneilles d'az ,2etî.
19. Feu François Neils, sieur de Pu-
teaux, suivant la déclaration de Mari(
Crépon, sa veuve :
D'az., à la fasce d'arg.^ ch, de 3 tvta
d'aigles arrachées de sa. et accomp. en
chef de 2 coqs affrontés d'or, crêtes ei
barbés de gu., et^ en pointe^ d*un lio/
d'or.
(A Suivre.)
DEUXIÈME PARTIE
Notes d^État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS D'OCTOBRE
BT HAPPSL OBS MOIS PBicAOBKTB
3^KXi'Charles Beauchet-Filleau, lieu-
tenant au 114® régiment d'infanterie,
fils de Eugène-/A?nri-Edmond Beau-
chet-Filleau, officier de l'instruction
publique, correspondant de ce minis-
tère pour les travaux historiques, an-
cien magistrat, etc., et de Rosalie-
Eugénie Gilbert du Deflhnt, ave(
Hélène Failiy, fille de Ferdînaud
Failly, membre de la société de statii
tique des Deux- Sèvres et du consel
héraldique de France, et de Laun
Bérard. I
Le mariage a eu lieu le 4 octoba
613
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
614
dans réglise Saint-Laurent de Parthe-
nay (Deux-Sèvrea).
Les témoins pour le marié étaient ;
M . Léon Beauchet Filleau son frère, et
Robert comte de Pasdeloup, son cou-
sin ; pour la mariée: MM. Fernand
Bérard et Victor Failly, ses oncles.
La famille Beauchet originaire de
Paris s'établit en Poitou en la per-
sonne du grand-père du marié,
Philippe-Gahriel-Eugènc, qui, après
avoir fait la campagne de Russie
comme sous-lieutenant au 12* cuiras-
siers, assista au siège de Bantzick et
fut fait lieutenant et chevalier de la
Lég-ion d'honneur. Après avoir donné
sa démission il entra dans les postes et
fît la guerre d'Espagne comme ins-
pecteur des postes militaires (21 fév.
1823;. Il avait épousé le 3 déc. 1817
Anne Filleau, fille de Henri, conseiller
à la cour royale de Poitiers et de
Etiennette-Michelle-Anne d'Aligre, qui
était la dernière représentante de cette
famille de magistrats qui par son sa-
Yoir et son intégrité illustra le Poitou.
De ce mariage il n'eut qu'un fils uni-
que 'Eugène-Henri-Edmonà qui ajouta
a son nom celui de Filleau afin de sau-
ver de Toubli un nom aussi honora-
blement porté. Il est l'auteur de plu-
sieurs ouvrages estimés, mais son
œuvre principale est le Dictionnaire
des familles du Poitou^ dont il publie
actuellemeniavec le concours de trois
1 de ses enfants la seconde édition dont
nous avons déjà donné quelques ex-
traits dans le Bulletin, Marié le l®»" fé-
vrier 1842 à Rosalie-Eugénie Gilbert
da Deffiini, fille de Anselme, et de
Hélène-Rosalie Chabot de Potonnier,
il. Beauchet-Filleau a eu de ce raa-
iage treize enfants dont dix sont en-
jre vivants. Le maiié est le dernier
Cls de cette nombreuse famille.
M. Beauchet-Filleau a relevé en
même temps que le nom les armoiries
e la famille Filleau qui sont : De gueu-
les à la fasce d'argent accompagnée de 3
coquilles d*or.
La famille Failly (Failly, de Failly,
du Failly) est ojiginaire de la Lorrai-
ne où elle possédait les deux importan-
tes seigneuries du Gand et du Petit
Failly, arrondissement de Briey. C'est
une des plus anciennes familles de
cette paroisse qui faisait partie de l'an-
cienne chevalerie de la Lorraine, com-
posée de soixante seigneurs seulement.
Plus tard un certain nombre de bran-
ches passèrent en Champagne sous les
ordres^ de Philippe-le-Bel, puis de là
en Picardie et aux Pays-Bas, où plu-
sieurs occupèrent les plus hautes si-
tuations.
La branche qui nous occupe sortit
de Champagne et vint s'établir en
Poitou en la personne de Jean-Bap-
tiste qui, au moment de la révolution,
était capitaine quartier-maître. Il
donna sa démission, se maria à Par-
thenay et y devint maire, puis procu-
reur du roi jusqu'en 1830, conseiller
général pendant 48 ans. Il laissa de
son mariage quatre fils et une fille
morte jeune. L'aîné des fils fut magis-
trat jusqu'en 1830, le 3« et le 4® ont eu
des fils et des filles mais actuellement
sans descendants mâles. Seul le se-
cond Jules'FhbieUt ancien député, con-
seiller général, etc., marié à Oilberte-
Lydie du Défiant, et âgé maintenant
de 91 ans, continue la lignée par son
fils et son petit-fils. C'est sa petite-
fille qui vient d'épouser M. Ch. Beau-
chet-Filleau, son oncle breton.
Les Failly de cette branche portent
pour armoiries : De gueules d la fasce
d'argent^ chargée dune croix latine
entre deux haches d armes de sable.
^^^^^t^l^Ê^^^^^t^l^
Pierr^-Marîe- Joseph Mouchet de Bat-
tefort de Laubespin, lieutenant au 2*
chasseurs à cheval, fils de Léonel-MdL'
rie Mouchet de Battefort, comte de Lau-
bespin et de Marie-Elisabeth- Valentine
615
LB BULLETIN HÂRALDIQUE DB FRANCE
611
de Pierre de Bernis, avec Marie-Char-
lotte-Geneviâve d'Andigné, fille de feu
Mane-Alexandre^ comte d'Andigné et
d'Alexandrine - Blanche - Ernestine de
Croix, comtesse douairière.
Le mariage a été célébré à Paris le
8 octobre en l'église de Saint Thomas
d'Aquin et bénit par M. Tabbc Dulong
de Rosnay, ancien grand vicaire du
diocèse de Laval.
Les témoins étaient, pour le marié :
le colonel de Gelffrier, du 2° chasseurs,
et le marquis de LaulDespin, son oncle;
pour la mariée, son frère le comte
d'Andigné et le marquis de Croix, son
oncle.
La famille Mouchet de Battefort de
Laubespin, d'ancienne noblesse de
race, est originaire de Poligny en Fran-
che-Comté et a formé plusieurs bran-
ches dont une seule subsiste à Paris et
en Belgique, celle des marquis et com-
tes de Laubespin.
Sa filiation remonte à Humbert
Mouchet, écuyer, seigneur de Viliese-
rine et de Beauregard, vivant à Poli-
gny avec Marie de Chissey, sa femme
vers 1450. Son petit-fils ayant épousé
Louise de Battefort, héritière de sa
maison, leur fils Léonel Mouchet, re-
leva les nom et armes de sa mère et
épousa Barbe de Laubespin, également
héritière de son illustre maison, dont
Claude Mouchet de Baptefortou Bette-
fort leur fils, releva le nom et les armes.
Charles-Achille Mouchet de Batte-
fort de Laubespin reçut de Louis XIV
le titre de marquis de Laubespin en
récompense des services qu'il avait
rendus lors de la conquête de la Fran-
che-Comté.
Cette famille a donné un maître
d'hôtel de l'archiduc Léopold, des di-
gnitaires aux cours de Bourgogne et
d'Espagne ; un mestre do camp ; un
général au service des Pays-Bas ; des
chevaliers de Saint-Georges, de Saint-
Jacques et d'Alcantara, etc.
JScartele\ aux 1 et 4 d'azur (alias de
gueules) f au sautoir d' or ^ accompagné d
4 hillettes de même, qui est de Loubes
pin ; aux 2 et 3 de gueules^ à Vép^e dm
gent mise en pal; au chef cousu d^azur
chargé de 2 roses d'argent, qui est di
Battefort ; sur le toutj de gueules à i
émouchets d'argent 2 et 1^ qui est d
Mouchet ; aliàs : de gueules à la fasr-
d^or (aliàs d'argent), accompagnée d
3 émouchets d'argent^ becqués et mcm
brés de gueules, qui est de Mouchet
aux 2 et 3 de Battefort ; sur le toui^ d
Laubespin.
(Voir pour la maison d'Andigné le
Bulleii7isde 1885, col. 200; 1886, col
168; 1887, col. 619 et 1889, col. 696.)
L'argent^ à 3 aigles de gueules, hc
quées et membrées d'azur.
Devise : Aquila non capit muscas.
^A^^>/«M<^'^>«Ai»M«/'i^
Oscar- Jehan, comte de Durât, mar
quis des Portes, fils de feu Henr|
comte de Durât, marquis des Portes c
d'Adrienne de Vazeilhes, avec Margu
rite du Bouys de Pravier, fille de fe
Aimé du Bouys de Pravier et de Mariï
Thérèse-Emilie Ifoulhard.
Le mariage a été célébré le 12 octd
bre, au château de Pravier (Allier|
avec la bénédiction apostolique d|
Saint-Père.
Les témoins étaient, pour le marié
le vicomte de Durât, son oncle et i
baron Massy, son cousin ; pour la m^j
riée : le comte Raoul de Bouille, soj
beau-frère, et M. du Bouys, son cousin
La maison chevaleresque de Duraj
en Combrailles et en Auvergne, tiil
son nom de la terre de Durât, en Bass^
Auvergne. François de Durât, acconi
pagna St-Louis à la 7« croisade el
1250. !
Cette maison a donné trois chev»
liers de l'ordre du roi, des chevaliers d
Saint-Louis et de Saint-Lazare ; Marié
Louise de Durât, religieuse de Saint
Cyr, née en 1684; le comte de Dura
fii7
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
618
né en 1736, gfouveriieur de Grenade,
mort en 1830, etc.
Le marié a quatre sœurs : l^ Claire ;
2^ Marie-Louise, mariée à Henry Cale-
mard de Genestoux; 3° Léonie, reli-
gieuse du Sacré-Cœur ; 4° Adrienne.
La seconde branche, qui a pour chef
çon oncle, Félix, vicomte de Durât,
chevalier de Saint-Grégoire le Grand,
ir.arié en 1834 avec Athénaïs Ledache
J^* la Vaussang-e dont : 1. Josoph;
'^ Jehan, né en 1839, mort en 1801, à
h Trappe de la réforme de Rancé, de
^'ptfonds (Allier), vicaire général de
son ordre en 1871; 3. Louise, mariée
à Fernand de Drouas ; 4. Marie, décé-
'i'^e; 5. Marguerite.
Echiqueté d'or et dCazur.
Devise : Duravit^ durais diirahit.
Cri : Durât à Sainte Catherine,
(Voir pour la famille du Bouys de
Pravier, le Bulletin de 1891, col. 43.)
D'azur^ au chevron d'or^ accompagné
de S branches de buis d'argent.
Louis-Marie-Tb^e-pA Jacobé de Pringy
de Goncourt, capitaine d'artillerie, fils
Je défunt Louis Jacobé de Pringy de
Goncourt et de Marie-Cécile Becquey,
avec ^n/oi«e^^e-Geneviève-Marie Nou-
vel de Frémicourt, fille de Georges
Nouvel de Frémicourt et de Fanny du
Taillis-Gosset.
Le mariage a été célébré le 18 octo-
bre en réglise de Fontaine-sous-Jouy
Kure), paroisse du château de la
RoQce.
Les témoins étaient pour le marié :
M. de Baudicour, conseiller à la
cour de Paris, son grand-oncle, et M.
Grorges Monnier, capitaine d'artille-
rie, £on cousin; pour la mariée : le
comte de Ronceray, son oncle, et M. de
Riibercy, son cousin.
La famille Jacobé de Pringy de Gon-
court est une ancienne famille de
Ctiampagne et Tune de celles qui après
rincendie de Vitry, en Perthois, par
Charles-Quint, en 1544, reçurent de
François P'^ des terrains pour en com-
mencer la reconstruction. Elle a fait
plusieurs branches dites de Naurois,
de Soulanges, de Pringy et de Gon-
court.
(V. le Bulletin de 1892, col. 456.)
Cette famille a fourni entr'autres il-
lustrations : deux présidents en la
Cour souveraine de Commercy, des
officiers distingués de tous grades;
deux maréchaux de camp, un ambas-
sadeur du roi Louis XIV auprès de la
cour de Portugal, un aide de camp du
maréchal de Turenne, de nombreux
chevaliers de Saint-Louis et de la
Légion d'honneur, plusieurs officiers
de la maison du Roi, etc.
Gilles Jacobé, écuyer, obtenait une
maintenue de noblesse en 1568 ; Louis
Jacobé, sgr de Naurois, et de Soulan-
ges, et Nicolas Jacobé sgr de Pringy
firent enregistrer leurs armes dans
l'Armoriai de Champagne en 1696.
D'azur^ à Vanille ou fer de moulin
d'argent^ surmonté d'un lamhel d'or et
accompagné de deux épis de blé d'or
feuilles et tiges de méme^ les tiges passées
en sautoir vers la pointe de Vécu,
Devise : IVmtum prodest, quantum
prosunt,
La famille Nouvel, héritière d'une
branche de celle de Frémicourt, origi-
naire deBretagne, est depuis longtemps
fixée en Normandie où elle possède
dans les environs de Louviers, le châ-
teau de la Ronce, dont le parc est une
des plus belles créations de Le Nôtre,
et celui de la Tour, près Bayeux.
Pendant la Révolution, Hyacinthe
Nouvel, connu sous le nom de vicomte
de la Ferrière, avait rendu d'impor-
tants services au roi Louis XVI; il
paya son dévouement à la royauté en
portant sa tête sur l'écbafaud.
D'or^ d la bande de gueules^ au chef
619
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANGE
620
de gueules chargé de deux fleura de lys
d'or.
^^f>^^^Mtl*^0*ff^^m
Marie- Jean -Mathieu- Lom^-Maurice
Jacobé de Pringry de Goncourt, frère
du précédent, fils de défunt Louis
Jacobé de Goncourt et de Marie-Cécile
Becquey, lieutenant au 15» régiment
d'infanterie, avec Zo?n«^- Jeanne Gene-
viève-Marie de Nervo, fille du baron
Robert de Nervo et de la défunte ba-
ronne née Louise Talabot. Le mariage
a été célébré le 24 octobre à Paris, en
réglise Saint Augustin.
Les témoins étaient pour le marié
M. Chaumont, colonel du 15« régiment
d'infanterie et M. Louis Becquey, son
oncle ; pour la mariée le baron de
Barante et M. Talabot, ses oncles.
Le baron de Nervo, père de la ma-
riée, est petit-fils du baron de Barante,
le célèbre ambassadeur de France en
Russie, qui a laissé à St-Pétersbourg
de si profonds souvenirs de grandeur
et de générosité.
La famille de Nervo, originaire de
la généralité de Lyon et plus ancienne-
ment encore de Savoie est maintenant
fixée en Auvergne où elle possède le
château de la Montmarye, près d'OlIier-
gues, dans le Puy-de-Dôme.
Olympe-Christophe de Nervo, officier
dans la marine royale avant la révolu-
tion, prit part en 1798 à la défense de
Lyon, comme major-général de M. de
de Précy ; il fut créé baron le 9 janvier
1810, confirmé par ordonnance royale
du 26 décembre 1818 ; il reçut le grade
de contre-amiral sous la Restauration ;
il était chevalier de Malte et de Saint
Louis, commandeur de la Légion
d'honneur. C'était le bisaïeul de la
mariée.
Cette famille s'est alliée au Brugière
de Barante, d*Houdetot, Thévenin de
Margeucy, de Champ vieux, de Bois
d'Oingt, Talabot, de Sansal, etc.
(Voir le Bulletin de 1890, col. 593-
594 ; avec la note, col. 738, qui rectifid
une confusion de nom entre le père eli
la mariée et le baron de Nervaux,!
ancien zouave pontifical, décédé enl
Périgord, le 9 août 1890. La nouvelld
mariée est issue du premier mariag^
de son père avec Mlle Talabot et noni
du second avec Mlle de Saosal, commd
on Ta imprimé par erreur.)
Ecartelé : au î de gueules à U7i dex-
trochère armé d'argent^ la main de^
carnation tenant un sabre de m<fme i
aux 2 et 3, dtazur au lion d*or^ la patu\
senestre appuyée sur une ancre a^argent ;
au 4 d'azur à une tour d'argent ruinée
à senestre^ au chef d^argent chargé d'iin^
croix de sinople à la croix d*or brocha né
sur Vécartelè,
Devise : Faire sans dire.
»M0t^^^^0>^0*ftf***^*
Ludovic Forqueray, lieutenant au
10* chasseurs, neveu de M. Denis-Gas-j
ton Forqueray, général, ancien com^
mandant de Tartillerie du 2* corpsj
d'armée, avec Agnès- Yvonne Rudeldi^
Mirai de Tony, fille de Psalmet- Amable-^
Elie Rudel du Mirai de Tony et d'An
toinette - Marie d' Alegarabe - Auwerg
hem (pstite fille du comte d'Alegamb
baron d'Auwerghem, chambellan du
roi des Paya-Bas).
Le mariage a été célébré le 18 octo-
bre, au château du Mirai (Puy-de-
Dôme).
La famille Rudel du Mirai, que la tra-
dition fait descendre du célèbre trouba-|
dour Hélie Geoffroy Rudel, sire de
Blaye» s'est fixé en Auvergne au xvr
siècle, à l'époque de l'arrivée de Cathe-
rine de Médicis, comtesse d'Auvergne.
Elle compte de nobles alliances et de
beaux services militaires, un mousque-
taire de la compaguie d'Artaguau, uu
colonel de dragons, des gardes du corps
et gendarmes de la garde du roi, des
chevaliers de Saint-Louis, deux dépu-
tés^ dont l'un Thélis-GeoflFroy-Charle*
621
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
622
mag'ne-Francisquo Rudel du Mirai,
mort en 1884, grand oncle de la mariée,
fut vice-président du Corps législatif
et commandeur de la Légrion d'hon-
neur.
L'aïeul de la mariée Aimé-Psalmet-
Elie-Geoffroy-Thélis Rudel du Mirai,
maréchal des logis au 2* chasseurs,
démissionnaire en 1830, fils de François-
Joseph Rodel du Mirai, colonel de dra*
?ons, maréchal des logis de la garde
do roi, et de Psalmette-Ânne du Chey-
ron de Bonnefont, épousa Caroline-
Hortense Fournier de Tony, d'où le
nom de Tony est venu à cette branche.
De sable^ au lion éCor^ armé et lam--
passé de gueules; au chef d'argent à Ve-
to'le de gueules.
Devise : Petit in arduis lucem.
^•MMmM^^^^^^^^^^
Félix-Pierre-Joseph Marly, marquis
de Bernage, capitaine au 18^ régiment
d'infanterie de ligne, fils de défunts
Victor Marly de Bernage, ancien sous-
inspecteur des forêts, et de Pauline-
Thérèse Laligant, avec Edmée Favier,
fille de défunt Paul-André -Marie- A.U-
gnste Favier, et de sa veuve Louise-
Elisabeth-Berthe Garrisson, remariée
au baron de Ouldencrone, chambel-
lan du roi de Danemark .
Le mariage a été célébré à Paris le
20 octobre en l'église de Saint-Fran-
(^is de Sales.
Les témoins étaient, pour le marié :
MM. Léon Le Sellier, son beau-frère,
et Georges Bouvery ; pour la mariée :
le baron de Guldencrone, gentilhom-
me de la chambre du roi de Danemark,
son beau-frère, et le docteur Lutaud.
M. Victor Marly, sous-inspecteur
des forêts, né à Metz le 8 mars 1816,
demeurant & Charleville fArdennesJ,
reçut par décret impérial du 23 juillet
1861 pour lui et pour ses fils mineurs :
Lucien, né à Paris le 5 septembre 1847,
et Félix-Pierre-Joseph, (le nouvej^u
marié), né à Charleville le 5 juillet
1857, l'autorisation de joindre h son
nom celui de i de Bernage •, et de
s'appeler à l'avenir Marly de Bernage.
Cette autorisation paraît impliquer l'al-
liance contractée par un auteur, où le
père de Victor, avec une héritière de
la maison de Bernage, tombée en que-
nouille à cette époque.
La maison de Bernage, marquis de
Chaumont, etc., et ancienne dans la
ville de Paris, remonte sa filiation à
Louis de Bernage, écuyer, avocat au
parlement, marié vers 1520 à Jeanne
Chevalier, fille de Nicolas Chevalier,
avocat au parlement de Paris, et de
Marie de Luc.
Charles de Bernage, l'un de ses des-
cendants, fut pourvu le 5 mars 1647,
d'une charge de conseiller du roi,
maison et couronne de France, et de
ses finances, dont il obtint le 28 avril
1668 les lettres d'honneur, enregis-
trées au grand conseil le 23 février
1669.
Cette famille a donné un évêque à
l'église de Grasse, deux généraux, trois
conseillers d'Etat, dont deux furent se-
crétaires et grand-croix de l'ordre de
Saint- Louis, un intendant de Picardie
et de Languedoc, etc., des maîtres des
requêtes et premiers présidents de
cours souveraines, etc.
Elle s'est alliée aux : Voyer d'Argen-
son, Rouillé d'Orfeuil, Martin de Vau-
cresson, etc., etc.
D'^or^ à 3 fasces de gueules chargées
chacune de 5 flanchis d'argent,
Paul-Marie-.7o5ej}A Patris de Breuil,
avocat à la Cour d'appel de Paris, doc-
teur en droit, fils aîné de Marie-Alexan-
dre-Paw/ Patris de Breuil et de Alexan-
àvim-Joséphine Noché d'Aulnay, avec
Caroline-Hortense-Marie-xTia^/zi/f/^ Hu-
lot de CoUart, fille de Jw/e^-Louis-Char-
les^ baron Hulot de CoUart, et de Isa^
623
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
624
2»^?fe-Maria-Alexandrine Brûlé de La-
croix.
La bénédiction nuptiale a été donnée
à Nantes, le 25 octobre dans la collé-
gfiale de Saint-Donatien, par le R. P.
Louis Patris de Breuil, de la Compa-
gnie de Jésus» frère du marié.
Les témoins étaient, pour le marié :
MM. Henri Chotard, doyen honoraire
de la Faculté des Lettres de Clermont-
Ferrand, son beau-frère, et Maurice
Doé de Maindreville, colonel breveté,
commandant le 84® régriment d'infan-
terie, son cousin germain ; et pour la
mariée : le baron de Lareiuty, séna-
teur, président du Conseil général de
la Loire-Inférieure, son cousin, et le
baron Alfred Hulot de Collart, sous-
lieutenant au 70<' régiment d'infante-
rie, son frère.
La famille Patris de Breuil, origi-
naire dltalie, s'établit en Provence et
de là en Champagne vers le milieu du
XVI® siècle. Elle se rattache aux Patrizi,
de Sienne, qui ont donné de nombreux
prélats à I Eglise et des auteurs esti-
més. Louis-Marie Patris de Breuil,
aïeul du marié, âls et petit-fils de bâ-
tonniers des avocats à Troyes, lui-
même magistrat dans cette ville, s'est
fait connaître dans la littérature par
diverses œuvres en vers et en prose,
entr'autres V Eloge du roi Louis XVIll^
discours prononcé à THôtel-de-Ville de
Troyes, le 25 août 1815; (Biogr. des
Contemporains^ 1824). Il avait épousé
la fille de M. Claude-Alexandre Payn,
qui, en 1814, comme maire de Troyes,
préserva cette ville de la destruction
et reçut, à cette occasion, une épée
d'honneur de ses concitoyens.
Fascé^ de salle et d'argent*
Jean Hulot, de Braux, près Charle-
ville, clerc du diocèse de Reims, fut
anobli f ainsi que toute sa famille t,
pour son dévouement au Saint-Siège
et créé comte palatin de Latran, par
lettres de César, vicomte de Riario,
données à Rome, le 3 mai 1525^ en
vertu de pouvoirs à lui délégués par
les lettres que le Pape Sixte IV avait
accordées en 1483 à Jérôme de Riario,
son père, lorqu'il fut honoré de ce
même titre de comte palatin.
Cette famille, qui s'est illustrée pen-
dant les guerres de la Révolution et dq
premier Empire, a produit non seule-
ment des généraux et des officiers su-
périeurs distingués, mais aussi de sa-
vants auteurs, des écbcvins et des
personnages de mérite. Son nom, ins-
crit sur l'Arc de Triomphe de TEtoile,
est aujourd'hui représenté par deux
branches qui ont été investies succes-
sivement du titre de baron, celle de
Mazerny en 1813, dans la personne du
lieutenant-général baron Hulot (Etien-
ne), aide de camp du maréchal Soult,
et celle de Collart Sainte*Martbe en
1817, en la personne du général baron
Hulot (Jacques-Louis), célèbre par sa
belle conduite au siège de Lille en
1815, frère de Jean-Gaspard» lieute-
nant-colonel d'artillerie, aïeul de la
mariée.
(V. le Bulletin de 1890, col. 347 et
587).
Ecarteli^ aux 1 et 4 d^or^ à la fasce
crénelée et abaissée de gueules^ sommée
d'une hulotte de sable ^ allumée et armée
de gueules tenant une épie d'argent
dans la patte dextre\ en pointe une
bombe d^azur^ qui est de Hulot; ausc 2
et 3 d'azur y à Vaigle éployée d'or au vol
abaissé^ qui est de Collart.
Devise : Dors^ je veille I
•«MMAMMM«MMW*^tfMW
Louis-Léonce-Maurice de Perrinelle
du May, lieutenant au 12« chasseurs,
fils d'Alphonse de Perrinelle du May,
ancien officier de cavalerie, colonel des
mobilisés de Loi^et-Cher en 1870, et de
Charlotte de Boistouzet et d'Ormenans
fille du feu marquis d'Ormenans et de
Claude-Marie-Louise de Terrier de
625
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
626
.SantanSf avec Régine de Chabot, fille
de Contran, comte de Chabot, et de la
comtesse, née d'Ësterno (fille de feu
Honoré-Charies-Philippe comte d'£s-
terne et d^Olympe-Caroline-Eulalie de
Beaupoil de Saint-Anlaire).
Le mariage a été bénit au Gault
'Loir-et-Cher) le 27 octobre par Mgr
(IHuIst, oncle de la mariée.
Les témoins du marié étaient: Le
colonel Tamotouskiy commandant le
12^ chasseurs et le vicomte d'Espiès,
son oncle ; pour la mariée : le comte
Jacques de Chabot, commandant le 12®
cuirassiers et le comte d'Archiac, ses
oncles.
La famille de Perrinelle, originaire
de Paris, se fixa en 1720 à la Martini-
que où elle a tenu un rang des plus
distingués et où elle est encore posses-
sionnée. Jean de Perrinelle du May fut
maintenu dans sa noblesse, à la Marti-
nique en 1774. Il avait figuré parmi
les membres du conseil souverain de
nie de 1720 à 1752; Louis de Perri-
nelle du May, président de la cour
royale de la Martinique, épousa Louise-
Elisabeth-Césarine Pitault de la Rifau-
dière, dont il eut : 1 . Adolphe, conseil-
ler honoraire à la cour royale de la
Martinique aïeul du marié ; 2. Théobald
ancien officier aux régiments colo-
niaux dont la marquise de Loray, et la
comtesse du Hauvel ; 3. Evelina mariée
à M. Sinson de Préclerc; 4. Césarine,
mariée à Joseph Gaigneron de Marel-
les.
If azur ^ au vol d'argent^ accompagné
ea chef d'une étoile de même et en poin^
(ây d*un croissant dargent,
La famille de Chabot-Tourrette, est
originaire du Comté de Nice où elle
paraît dès Tan 1200 et où elle a vécu
pendant plusieurs siècles. Le fief de
Tourrette fut érigé en Comté en 1671
par Charles -Emmanuel duc de Savoie
en faveur d'Honoré Chabot, seigneur
de Tourrette, en récompense de ses fidè-
les services et de ceux de ses ancêtres,
parmi lesquels sont nommés Honoré
Chabot, commandeur de Tordre de
Saint-Jean de Jérusalem, et Jacques
qui commandait les armées à la guerre
de Provence.
Cette maison a pour chef le comte
Jacques de Chabot, colonel du 12<^ cui-
rassiers.
B^or^ à une grande étoile d'azur,
chargée d'un château de 3 tours d'argent.
Le vicomte Henry de Leusse, second
fils de Gaston, marquis de Leusse, chef
de sa maison et de Antonie la Sausse,
avec Marie-Louise- Fa/^n^i?ie Hardy de
Perini, fille de Marie- Joseph-^rfowarcî
Hardy de Perini, colonel commandant
le 25® régiment d'infanterie, à Cosne,
ancien lieutenant-colonel au 2® zoua-
ves, à Cran, chevalier de la Légion
d'Honneur, et de Valentine- Julie de
Tabaries de Cabannes.
Le mariage a été célébré le 29 octo-
bre, dans réglise de Dammartin-sur-
Loiug.
Les témoins étaient, pour le marié :
le comte Léon de Leusse et le baron
Alexis de Leusse, ses oncles; pour la
mariée : le général comte des Garets,
commandant la division de Bordeaux,
et le vicomte de la Rochette d'Auger.
La famille de Leusse, que Ton croit
être la même que celle de Leuzon ou
Lusson, Tune des plus anciennes de
Dauphiné, où elle prit une part bril-
lante dans les fastes chevaleresques,
avait, par suite du revers de la fortune»
un moment dérogé et exercé le nota-
riat & Vienne jusqu'au moment de sa
réhabilitation, par lettres du roi
Henri IV, données à Paris le 10 janvier
1607, entérinées par les consuls de
Vienne le 8 janvier 1611.
Laurent de Leusse, conseiller à la
Cour des aides de Vienne, s'acquit une
célébrité par son esprit et sa science ;
627
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
628
il mourut en 1655; Melchior de Leusse,
enseigrne au régriment de la Porto, fut
tué glorieusement au sièg*e de Mont-
pellier en 1622 ; Louis de Leusse, sei-
gneur des Côtes d'Arey et de Givret,
capitaine au régiment Dauphin, fut
tué la bataille de Saint-Ilerin ; Louis
de Leusse, seigneur des Côtes, était
conseiller au Parlement de Dauphiné
en 1730; Louis IV, de Leusse, appelé
le marquis de Leusse, conseiller au
même Parlement, périt sur Téchafaud
révolutionnaire ; Augustin-Claude, mar-
quis de Leusse, décédé en 1838, avait
épousé Laurence Chosson du Colom-
bier dont il eut trois fils qui ont formé
trois branches : p Louis-Joseph, mar-
quis de Leusse, qui épousa Sabine
Courbon de Montviel, aïeul du marié
et auteur de la branche aînée, repré-
sentée par plusieurs membres ; 2» Hip-
polyte comte de Leusse, qui épousa Ma-
rie-Emmanuel de Leusse, dont posté-
rité; 3" Timoléon, comte de Leusse,
marié à Pauline de Colbert-Maulevrier
et père du comte Paul de Leusse, maire
de ReischoflFen, chevalier de la Légion
d'honneur, qui, au mois d'août 1870,
eut la gloire de défendre au péril de sa
vie les blessés frauçais qu'il avait re-
cueillis au château de Reischoffen, con-
tre les coureurs allemands; il a épousé
en 1855, Marie-Madeleine de Renouard
de Bussière.
De gueules^ à 2 brochets adossés d'or^
accompagnés de 8 croiœ de Malte d^ar^
gefU.
Devise : Onore in terra^ lo spiriiu in
cielo.
Le conseiller Laurent de Leusse avait
pris la devise suivante : Credula turba
sumus.
La famille Hardy en Lorraine, fertile
en hommes de cœur et de valeur, a été
anoblie en 1662 par le duc Charles IV,
en la personne de Georges Hardy, ap-
pelé par Dom Calmet, le patriote Lor*
r^in. Il représenta le (|qc Charles l\l ai;
traité de Westphalie et réussit à &irè
rendre la Lorraine au duc.
Elle a donné : un chevau-léger de la
garde du duc ; un capitaine au régi-
ment Royal Comtois : Edouard Hardy,
garde du corps de Charles X, mort à
Blois en 1871 ; Charles Hardy, seigrneur
de Yilleurs, officier au régiment de
Montmorin, dont le petit-fils, Jean
Hardy, général de division des plus
distingués, mourut à 39 ans à la Do-
minique, dont il avait été nommé g'ou-
verneur, après avoir soumis les nègres
révoltés, le 2 mars 1802. Il laissa trois
fils : 1. Victor, lieutenant-colonel au 4^
léger, mort en 1881, ne laissant qu^une
fille; 2. Félix, qiui suit; 3. Edouard,
garde du corps de Charles X, dont nous
avons parlé plus haut, mort sans al-
liance.
Félix Hardy, colonel du 11* léger,
tué glorieusement à Sébastopol, à Tas-
saut du Mamelon-Vert, le 7 juillet 1855,
avait épousé Angélique-Pulchérie de
Perini, fille de Maximilien de Perini,
d'une ancienne famille de Lombardie,
et de Louise-Joséphine de Saint-Vin-
cent, dont l'aïeul de la mariée.
M. de Perini en mariant sa fille au
colonel Félix Hardy demanda à ce que
son nom fut joint par sa descendance à
celui de Hardy.
De gtceuîeSj à 3 marguerites d^argent^
tigées de sinople.
#WM»<M^»^^^^^^»».»
Henri- Marie -i?aow/, comte de la
Panouse, chevalier de la Légion d'hon-
neur, fils aîné de César-Armand-ilna-
tole^ comte de la Panouse, et de Del-
phine-Céleste - Marie - Victurnienne de
Rougé; veuf de Marie-Marguerite-Ân-
gélique de Vogué, avec Laurence-
Louise-ifarte de Lur-Saluoes, fille de
de Romain-Bertrand, marquis de Lur-
Saluces et de Caroline-Victoire-Thérèse
de Chastellux, décédés.
Le mariage a été célébré le 29 octo-
bre^ dai^ la chapelle ({es ci^téchismea
r;29
LE BULLETIN HÏSRAL^IQUB DE FRANCE
630
de l'éfflise Sainte-Clotide^ à Paris, et
bénit par M. l'abbé Gardey, curé de la
paroisse, qui a prononcé le discours de
nrconstancc.
N. S. P. le Pape avait envoyé aux
uotiveaux époux sa bénédiction apos-
tolique.
Le marquis de Lur-Saluce?, député
•le la Gironde a conduit sa sœur à l'au-
tel. Au cours de la messe dite par
M. Tabbé de Bréon, une quête a été
faite par Mlles Thérèse et Marie de
Lur-Saliices, MM. Louis et Armand de
Gontaut-Biron, neveux et nièces des
nouveaux mariés.
Les témoins du marié étaient : le
vicomte Henri de La Panouse, son On-
cle ; et le comte Antoine de Gontaut-
Biron, son beau-frère ; ceux de la
mariée : le comte Charles de Lur-Sa-
^uces, son frère; et le marquis de
Lubersac, son cousin.
La maison de la Panouse est orig*!-
nuire du Rouergue, diocèse de Rodez,
et tire son nom du fief de la Panouse, où
elle est connue depuis 1154. Ses armes
sont à la Salle des Croisades au Musée
de Versailles, et elle a été admise aux
honneurs de la Cour en 1787.
(Y. pour la notice sur cette maison
aussi distinguée par ses services mili-
taires que par ses alliances le Bulletin
de 1892, col. 383-384.)
D^argent^ à six cotices de gueules.
Supports : Deux anges.
La maison de Lur, que Ton croit
venue de Franconie, est connue en Li*
mousin depuis le x« siècle, où elle pos-
sédait des fiefs aux environs d'Uzer-
cbes. Elle se divisa, au quinzième
siècle en deux branches. A la branche
aînée, éteinte au seizième siècle, ap-
partenait Charles de Lur, tué à la ba-
taille de Ra venue, en 1512; Pierre de
Lur, tué à la bataille de la Bicoque en
1520. Le dernier représentant de cette
branche fut Michel de Lur, seig'ueur
de Longa, qui eut l'honneur de rece-
voir le roi de Navarre dans son château
dé Longa, près Mussidan.
La seconde branche, la seule exis-
tante, a commencé avec Pierre de Lur,
marié en 1472 avec Isabelle de Mont-
ferrand, vicomtesse d'Uza, dame de
Fargues et Belin ; ces terres appartien-
nent encore k la famille de Lur-Salu-
ces. Son 6U, Pierre de Lur, fut gou-
verneur de Saint-Sever, gentilhomme
de la maison des rois Louis XII, Fran-
çois I" et Ht'uri II; Louis de Lur, vice-
amiral de Guyenne, mourut au siège
de La Rochelle; Jean de Lur, gouver-
neur du Château- Neuf de Rayonne,
épousa en 1586 Charlotte de Saluées,
filleule de Charles IX et de Catherine
de Médicis, fille et héritière d'Auguste
marquis de Saluées.
Il était stipulé dans le contrat de
mariage que le deuxième enfant qui
naîtrait de cette union, porterait le
nom et les armes de Saluées. C'est par
suite de cette alliance que la maison de
Lur a hérité des droits, à Tindemnité
promise par Charles IX au dernier
mflrquis, souverain de Saluées, pour la
cession des marquisats de Saluées et de
Montferrat.
Ou compte encore, parmi les illustra-
tions de cette antique maison, un ma-
réchal général des logis en 1710, un
capitaine de dragons, un lieutenant-
général, Pierre de Lur, marquis de Sa-
luées, un des plus braves capittiines
du dix-huitième siècle ; un maréchal
des camps et armées du roi condamné
à mort en 1793 ; un colonel, un pair de
France, un aide de camp du duc d'An-
goulême, quatre députés, un colonel
de cavalerie, etc., etc.
A la fin du dix-huitième siècle, la
maison de Lur Saluées se divisa en
deux branches, Taînée a pour chef
Amédée, marquis de Lur Saluées, frère
de Mlle de Lur Saluées, député de la
Gironde, marié avec Mlle de Clcrmont-
Tonnerre, fille du duc. La cadette est
631
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
632
représentée par le comte Pierre de Lur
Saluées, ancien officier, âls du comte
Henri de Lur Saluces, sénateur de la
Gironde, décédé en 1891.
La maison de Lur Saluces a été ad-
mise aux honneurs de la Cour le 3 fé-
vrier 1785.
La branche aînée de Lur Saluces est
aujourd'hui représentée par : 1. Amé-
dée marquis de Lur-Saluces, membre
de la Chambre «les députés, marie avec
Anne-Marie-3/(?7ani> de Clermont-Ton-
nerre; 2. Charles, 3. Alexandre, marié
avec Jeanne de Biencourt; 4. Eugène,
chef d'escadrons de cuirassiers, marié
avec Anne de MacMahon ; dont : Hen-
riette ; Thérèse ; Marie ; Bertrand ; Amé-
dée; Marguerite; 5. Alice, baronne de
Brivazac; 6. Valentine, comtesse de
Gilronde, décédée;?. Gabrielle, vicom-
tesse de Sigalas; 8. Marguerite, baron-
ne d'Yversen; 9. Marie, comtesse de la
Panouse.
La branche cadette est représentée
par: 1. Pierre comte de Lur Saluces,
non marié, cousin issu de germain
avec le père du marquis ; 2. Catherine,
mariée au comte d'Ësclaibes d'Hust ;
3. Henriette, mariée au comte de Cail-
lebot de la Salle ; 4. Alexandrine, ma-
riée au comte de Bremond d'Ars; 5.
Adélaïde, mariée avec Henry d'Auzac.
Mi'parti^ (Tazur à trois fleurs de lys
d'or^ qui est de France, et d'argent au
chef d* azur ^ qui est de Saluces; sur le
toulf de gueules à trois croissais d'ar*
gentf au chef d'or^ qui est de Lur.
WW^AAM^^kA/MW«#««W>
Maurice-AlfredHorace de Wissocq,
avocat à la Cour d'appel de Paris, fils
d'Alfred-Horace de Wissocq et de Mar-
guerite Bourdon, décédés, avec Juliette-
Mophie-Louise Faider, fille de Charles-
Désiré-Edmond-Florent Faider, admi-
nistrateur délégué de la Compagnie
(Commerciale Française et de Marie-
Catherine-Louise Gallait, fille du célè*
bre peintre belge de ce nom.
Le mariage a été célébré à Paris le
31 octobre, en l'église de Saint-François
de Sales.
Les témoins étaient, pour le marié :
MM. Achille Adam, député du Pas-de-
Calais et Georges Bourdon, secrétaire-
rédacteur à la Chambre des députés;
pour la mariée : MM. Faider, avocat
général à Liège (Belgique), et le doc-
teur Vleminck, de Bruxelles, oncles de
la mariée.
La maison de Wissoq occupait un
rang distingué en Artois, dès le xiv^
siècle. Elle a donné des conseillers
chambellaus et officiers généraux près
des ducs de Bourgogne et des rois
d'Espagne leurs successeurs. Ils se
distinguèrent par leur valeur auprès
de ces princes daus toutes les guerres
et contractèrent de grandes alliances,
notamment avec les Hénin, Fôsseux,
Montmorency, Saveuse, Gand-Villain,
Halwin, Harchies, Trazégnies, etc. etc.
Charles de Wissocq, pair et seigneur
de Bomy, était gentilhomme de la bou-
che de Charles-Quint qui le nomma
sénéchal et gouverneur du Comté de
Saint-Paul, en Artois, commissaire gé-
néral de la cavalerie et de l'infanterie
des pays d'Artois et de Flandres, puis
grand fauconnier de Marie, reine
douairière de Hongrie et Bohème et
lieutenant général d*une compagnie
d'ordonnance. Ce fut dans son château
de Bomy que les plénipotentiaires trai-
tèrent et conclurent l'entrevue entre
François 1*' et Charles-Quint.
Cette maison était divisée en deux
branches, dont l'aînée s'est éteinte au
siècle dernier.
If azur ^ à la fasce d'argent^ accompa-
pagnée de 3 lozanges d'or.
633
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
634
DÉCÈS DU MOIS D'OCTOBRE
BT RAPPEL DBB MOIS PRiCÉDBIfTS
Le vicomte Jacques- Armand- ^a^^nV?
de Pontac, âgé de 81 ans, et veuf sans
enfanta de Marie-Alexandrine Le Blanc
de Mauvesin, est décédé le 20 juillet
dans son château du Vig'neau, près de
Sauternes (Gironde). Son père, François
marquis de Pontac (il ne portait que le
titre de vicomte), chevalier de Saint-
Louis et de la Légpion d'honneur, colo-
nel de cavalerie, laissa de Marie- Adèle
de Caupenne, trois fils :
1. Agénor^ comte de Pontac, ancien
îrarde du corps, décédé aux Jauberthes
en avril 1890, laissant de Louise- Vie-
Xom-Thérèse du Verrier de la Roche-
jaquelein, un fils : Olivier, chef de nom
et armes, capitaine de cavalerie démis-
sionnaire, marié à Marguerite de Sa-
bran-Pontevès, dont quatre enfants :
a, Agénor; h. Gabriel; c, Arnaud; d. et
Jeanne; puis deux filles. Tune, Ga-
brielle, mariée à Lodoïs-Edmond de
Martin du Tyrac vicomte de Marcellus,
décédés tous les deux laissant : Lodoïs;
Marie-Thérèse (mariée à Ludovic de
Godon, baron de Baudéan de Sansot) ;
Eugène; Sophie; Madeleine; l'autre,
Madeleine, mariée à Henri comte de
Gourgue, ancien capitaine de cavale-
rie, dont : Dominique; Marguerite;
Jeanne; Geneviève.
2. Gabriel^ vicomte de Pontac ;
3. Louis Maximilien, en famille Max^
baron de Pontac, veuf de Marie-José-
phine de Sérignac de Belmont, dont un
fils unique, Albert, chevalier de la Lé-
gion d'honneur, colonel de cavalerie,
marié à M"« de Martin du Tyrac de
Marcellus, dont quatre filles : Louise;
Marie ; Alexandrine et Gabrielle.
La maison de Pontac, une des plus
illustres du Parlement de Bordeaux,
auquel elle a donné un premier prési-
dent, Arnaud de Pontac, 1653-1672,
un des ardents soutiens de la cause
royale pendant la Fronde, et trois pro-
cureurs généraux. L'un d'eux, Jac-
ques, eut sa terre de Bellade, en Pis-
SOS, dans les Landes, érigée en comté,
terre qui lui venait de sa femme Fi-
nette d'Alesme, et qui passa aux Lavie,
dant le dernier descendant, le comte du
Faure de Rochefort-Lavie, est le pos-
sesseur actuel.
La terre des Jauberthes, près de Lan-
gon (Gironde), demeure du chef de la
maison, était qualifiée de vicomte.
Cette famille a donné au clergé et à
l'armée des membres et des officiers
éminents, parmi lesquels Arnaud de
Pontac, évèque de Bazas en 1572 ; Jean-
Léon, marquis de Pontac, maréchal
des camps et armées du roi en 1725.
De gueules^ au pont d'argent passant
sur itne rivière de mJme ondée dazur et
supportant deux tours d'argent^ le tout
surmonté d'une étoile fleurdelisée d'or.
Devise : Spes sine spe.
^/S^S/XN/N^VN»^'^^^^
S. A. S. Cam/7/5-Philippe-Joseph-
Hidesbald, prince de Roban, duc de
Monbazon et de Bouillon, prince de
Guéraenée, Rochefort et Montauban,
né à Bruxelles, le 19 décembre 1800,
fils du prince Charles de Rohan-Ro-
chefort et Montauban (décédé le 7 mars
1843), et de Louise, princesse deRohan-
Guémenée, est décédé à Prague, dans
la première quinzaine de septembre.
Il avait succédé à son oncle le prince
Victor de Rohan-Guémenée, mort le
10 décembre 1846 et était membre de
la chambre des seigneurs d'Autriche,
chevalier de la Toison d'Or, grand-
croix et bailli héréditaire de l'Ordre de
635
LB BULLBTIN HÂRALDIQUB DE FRANCE
636
Malte, et avait épousé, le 28 mai 1826,
Anne-Adélaïde, priucesse de Loeweus-
teiu-Wertheim-Rosenberg*, décédée le
16 novembre 1824, dont il n'a pas eu
d'enfants.
Son frère, le prince Benjamin de
Rohan, mort eu 1846, avait épouse, en
1815, Stéphanie, princesse de Croy-
Dulmen, dont il a eu : 1° le prince
Arthur, né en 1826, mort en 1850,
marié à Gabrielle, comtesse de Walds-
tein-Wartenberg, dont postérité; 2" le
prince Victurnien-Augruste, mort sans
enfants en 1889 ; 3° le prince Louis-
Antoine-Benjamin-Marie, né en 1833,
marié en 1860 à Hélène, comtesse
d'Auespergr, dont postérité; 4° le prince
J^en/amtn-Marie -Antoine - Emmanuel,
né le 9 décembre 1835, marié, le 4 oc-
tobre 1886, avec Amélia Mahé de Ke-
rouan, veuve d' Antoine-Jules de Cave-
lier de Maucomble, sans postérité.
L'héritier de la fortune et des titres
du défunt est son neveu le prince Alain
de Rohan, fils du prince Arthur et de
la comtesse de Waldstein-Wartenberg*,
capitaine autrichien dans la reserve
du régiment Charles V Léopold duc
de Lorraine, marié à la princesse
Jeanne d'Auesperg.
(Voir pour Tillustre maison de Rohan
les Bulletins de 1886, col. 603 ; et 1887,
col. 104. Elle reçut, le 27 novembre
1806, rindigénat et la reconnaissance
en Autriche de la dignité de prince et
du titre de Durchlauscht (Altesse Séré-
nissime), et le 1*^' juillet 1816 celle du
titre de duc de Bouillon, par héritage
des la Tour d'Auvergne) .
De gueules^ à 9 mdcles cTor 5, 5, 3.
Devise : Roi ne puîs^ prince ne dai-
gne, Rohan suis.
^^W^^VV^^^^k^A^^^V
Etienne-Gilbert-£'M^^/«?, comte de
Sartiges, ancien ambassadeur, ancien
sénateur sous le second Empire, grand
officier de la Légion d'Honneur^ est dé-
cédé en son hôtel, à Paris, à Tâgre de
84 ans. Ses obsèques ont été célébrées
le 8 octobre en Téglise de la Made-
leine.
11 était fils de Charles-Gabriel, vi-
comte de Sartiges, officier de la marine
royale en 1787, démissionnaire en 1805,
chevalier de Saint-Louis, puis préfet
de la Haute-Loire, et de Françoisf*-
Félicité de Barry, et avait épousé Anna
Thorndike, d'une famille américaine,
dont il laisse: 1. Etienne- Victor- A'r/-
gèno comte de Sartiges, marié le 30
juillet 1879, à Louise- Charlotte-Êglée
de Laveyrie, dont : Eugène et Louis
de Sartiges ; 2. Louis, vicomte de
Sartiges, secrétaire d'ambassade à
Rome, marié à Mlle Goldschmidt ; 3.
Marie, mariée à M. Lee Childe, d'une
famille d'Amérique.
Sa sœur Blanche-Gilberte-Stéphanie
de Sartiges, avait épousé Adrien du
Closel de ChampfoUet.
La maison de Sartiges, seigneurs
dudit lieu, deSourniac, Lavandes, etc.,
etc., comtes, barons et souvent appe-
lés marquis de Sartiges, appartient
aux races chevaleresques de l'Auver-
gne et du Limousin. Connue dès 1223,
elle tire son nom de la terre de Sarti-
ges.
Bernard de Sartiges, chevalier, vi-
vait en 1223; Gauthier de Sartiges,
chevalier, son fils, accompagna Saint-
Louis et Alphonse de Poitiers, à la
croisade en 1248 ; leur blason figure au
musée de Versailles ; Bertrand de Sar-
tiges, chevalier du Temple, comman-
deur de Cariât, se signcda contre les
infidèles en 1309-1331.
Cette maison a produit de nombreux
officiera de tous grades, la plupart
morts au service. Elle a contracté de
grandes alliances et a formé plusieurs
branches dont Talnée aujourd'hui est
celle de Sourniac. avec son rameau
cadet venu d'Antoine François-Gilbert
comte de Sartiges de Sourniac, oucle
du défunt, et marié en 1803 à Louise-
637
LB BULLETIN hArALDIQUB DE FRANCE
638
Suzanne de Chabannes, dont postérité.
Elle a été admise aux honneurs de la
cour en 1789, à Saint-Cyr, aux pagpes
de la maison d'Orléans et à TEcole mi-
litaire.
D*axur^ à 2 chevrons éCor^ accompa-
gnés de 3 étoiles d'argent^ le i®' du chef
iurmonté d'une fleur de lys d'or.
Devise : Lilium pro viriute.
tÊt*^f0t^^*^^*f^^^^^
Abel Compag-non de la Servette, fils
de défunts Victor Compagnon de la
Servette et de N... de Drujon, fille du
baron de Drujon, est décédé au château
de la Servette, paroisse de Leyment
(Ain) où ses obsèques ont été célébrées
le 6 octobre.
11 était né vers 1830 et avait épousé
sa nièce, Marie Crozet de la Faye, dont
il laisse deux fils et deux filles. Il avait
pour sœurs : 1' Valentine de la Ser-
vette, mariée en premières noces à M.
Crozet de la Faye, et en secondes, à M.
de Fructus; 2° Jeanne, aujourd'hui
veuve du général, comte de Baillen-
court ; 3^ Noémie, mariée à son cousin
JtUes'MAn^ Bouthillon de la Serve.
(Voir pour la famille Compagnon de
Ruffieu et Compagnon de la Servette,
en Bugey, le Bulletin de 1887, col. 244.)
Jean-Marie-François Compagnon de
la Servette, aïeul du défunt, député
aux Etats*généraux, puis député de
TAin sous la Restauration, chevalier
de la Légion d'honneur, marié à Louise
de Mépieu, avait, outre son fils Victor,
eu deux filles : Pétronille-Jeanne, ma-
riée au baron de la Serve et Madame
de Loi se.
D'hermines pleiuj qui est de Quinson.
La branche de Ruffieu porte : Ecar*
télé aux 1 et 4 d*azur^ au croissant d*or^
qui est de Compagnon ; aux 2 et 3
d'hermines plein^ qui est de Quinson.
(Par lesquels lea fiefs de Leyment et
la Servette sont entrés dans cette bran-
che.)
^>M^»»<«M«««^^^MMr«^
Zot^tstf-Adélaïde Davout, marquise
de Blocqueville, fille de Louis-Mcote*
Davout, duc héréditaire d'Auerstaedt,
(2 juillet 1808), prince d'Eckmiilh (1809)
maréchal et pair de France et de Louise
Aimée-Julie Leclerc, est décédée à
Paris le 7 octobre.
Elle avait épousé en 1835, François
de Coulibœuf, marquis de Blocqueville,
décédé le 27 avril 1854, et ne laisse pas
de postérité.
La famille Davout ou d'Avout, origi-
naire du village d'Avot en Bourgogne,
est fort ancienne dans cette province
et remonte sa filiation suivie à Aymo-
nin d' A vont, vivant en 1380, descen-
dant lui-même de Jean d'Avout, men-
tionné en 1273.
Jean d'Avout, seigneur deSenailles,
capitaine de Moutiers St-Jeau, ayant
repoussé la garnison de Rougemont et
délivré Tabbaye du Moutiers St-Jean,
reçut en récompense, de Tabbé Jean
d'Hauterive, le 8 octobre 1422, tous les
biens et vignes légués au monastère
par Béatrix, veuve de Bridoux de Pies-
lin.
Cette vieille race Bourguignone a
produit nombre de vaillants officiers.
Charles-Claude-Antoine d'Avout, frère
aîné du maréchal, colonel et chevalier
de Saint-Louis, officier de la Légion
d'honneur, mort en 1854 a laissé de
Clara de Cheverry, Léopold-Claude-
Etienne-Jules-Charles d'Avout, duc
d^Auerstaëdt, général de division,grand
officier de la Légion d'honneur, marié
en 1845 à Jeanne-Alice de Voize, dont
un fils et 3 filles. Il a été substitué par
décret impérial de septembre 1864, au
titre de son cousin Napoléon Louis
d'Avout, mort sans postérité.
La branche du maréchal d'Avout
était cadette et a pour aînées : celle des
639
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
Vigfnes, celle d'Annoux et celle de Ra-
vières.
Le maréchal ducd'Auerstaëdt, prince
d'Eckmtilh, n'avait eu que le duc Na-
poléon-Louis, mort sans postérité, et 2
filles : 1® Adèle-Napolconie, mariée en
1827 au comte Etienne de Cambacérès;
2<» la défunte marquise de Blocqueville.
De gueules, à la croix d^or^ chargée de
5 molettes de sah^.e,
La branche ducale a reçu pour armes
de l'Empire : Vor^ à 2 lions léopardés
et adossés de gueules, Vun placé au i®'
canton^ Vautre au dernier, tenant cha-
cun une lance j^olonaise; d la bordure
componnée d'or el de gueules; au chef
des ducs de V Empire,
La maison de Coulibœuf de Blocque-
ville est fort ancienne en Normandie,
où elle possédait en 1300 les seigneu-
ries de Blocqueville et de Marteau.
Celle de Blocqueville fut érigée en franc
fief en 1400 et en marquisat sous le
règne de Louis XIV. Elle a été admise
aux honneurs de la Cour le 27 août
1788.
La branche aînée s'est éteinte avec
le mari de la défunte ; celle des mar-
quis de Norey est également tombée en
quenouille. Les branches cadettes sont
encore représentées .
D" azur y à la tête de hœuf^ coupée d'ar-
gent^ accornée d*or.
Devise : Dieu seul pour juge.
^«^^^^A^^^^^iM^^^^h^
César-Henri de More, comte de Pont-
gibaud, chevalier de la Légion d'hon-
neur commandeur de Saint -Grégoire
le Grand, membre de diverses acadé-
mies, lauréat des Jeux floraux de Tou-
louse, conseiller général de la Manche
(1852-1884), est décédé au château de
Pontgibaud (Puy-de-Dôme) du 10 au
15 octobre, à l'âge de 71 ans.
Il était le fils aîné d'Armand- Victoire
de More, comte de Pontgibaud, p
France, sous la Restauration, che*
de la Légion d'honneur, etd'Amai
Michelle-Catherine de La Rochelai-
et avait épousé le 1" juin 1847, M
Alexandrine-Noémie Le Viconte
Blangy, fille de Pierre-Philippe Le
conte marquis de Blangy et d'Henn
Euphrasie de Reclesne, décédée 1
mars 1889. Il laisse de cette allia
1 . César, aujourd'hui comte de P
gibaud, marié en 1878 à Mlle de R
sy de Sales; 2. Gonzague; 3. M
Armandine Fleur-des-Neiges, ve
du vicomte de Pracomtal et décédé
1887; 4. Alberthe, mariée à Louis,
comte de Valori ; 5. Yvrande, marit
1882 au comte Charles Rolland d*£
ville.
Il avait eu pour frères et sœi
1 . Charles - Gabriel - Armand - José
chef de bataillon aux grenadiers de
Garde Impériale, officier d'ordonna
du maréchal de Castellane,tué à Soif
noenl859 ;2. Armand-Everard-Jose
vicomte de Pontgibaud, conseiller
néral du Maine-et-Loire, mort si
postérité en 1873; 3. Césarine-Desir
Henriette-Marie, en religion Mai
Mathilde, religieuse au couvent
Sainte-Clotilde ; 4. Octavie-Marie-Fn
çoise-Apollonie, mariée à Charles-Loi
de Froidefond, comte de Florian ;
Sidonie-Albertine, chanoinesse de W
dre impérial d'Autriche.
(Voir pour Tantique maison de Mo
de Pontgibaud les Bulletins de 188
col. 626 et de 1889, col, 178 et 626.
existe en Gévaudan une autre branc
dite de More de Préviala.
De gueules, à 3 bandes d'or, au fra.
quartier d*hef*mines.
Devise : Morex por Dias.
L'abbé Louis - Antoine - Clément
Charles Chaix de Lavarenne, chanoiu
titulaire, archiprôtrci curé de la ca
thédrale de Clermont, est décédé dan
m
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
642
cette ville où ses obsèques ont été ce- J
lébrées le 12 octobre, en préseiice de
Mgr Boyer, évoque de Clermont, et de
tous les membres du chapitre,
Il était le frère d'Antoine-Clément
Chaix de Lavarenne, marié à Mlle
Marmontel, dont : 1. Eug-ène, marié
en 1881, à Marie-Carmel d'Avranges
de Kermont, dont des fils ; 2 . Marie,
mariée à Eugène Bès de Berc, officier
supérieur d'artillerie, frère du précé-
dent; 3. Jiîlie; 4. Mélanie, mariée à
Emmanuel Bès de Berc ; 5. Claire.
La famille Chaix, seigneurs de La-
Tarenue, du Sauzet, etc., est ancienne à
Clermont en Auvergne où elle paraît
en 1680. Sa filiation remonte à Fran-
roix Chaix, échevin de Clermont en
Î719 ; François-Alexis, lieutenant d'in-
fanterie au régiment d'Aganois en
1759 ; un capitaine au régiment de
Montmorin en 1758 ; des chevaliers de
Saint-Louis.
D'or, au chêne de sinople englanté
iVor ; au chef d'azur chargé d'un crois-
saru d*argenù, accosté de 2 étoiles d'or.
^M/W«MMM^tf^^A^^^
Louîs-Marie-François de la Forest,
comte de Divonne, commandeur de
rOrdre de Saint-Grégoire le Grand,
chef de cette antique maison de Savoie,
né le 8 octobre 1811, est décédé à Paris
en son hôtel de la rue Vanneau, le
14 octobre.
Il était le fils unique de Louis-Marie-
François de la Forest, comte de Divon-
ne, lieutenant au régiment d'Artois
commandé par son père (depuis maré-
chal de camp), puis au régiment de la
Fère, émigré en 1792, aide-major-gé-
néral de l'armée de Condé, chevalier
de Saint-Louis en 1815, commandant
des départements d'Indre-et-Loire et
du Gard, pair de France en 1827, et de
Marie-Louise-Jacobine-Céline Labbey
de VîelJa.
Il avait épousé en premières noces,
le 18 décembre 1834, Chantal-Angéli-
que-Gabrielle-Claire de Villeneuve de
Vence, fille du marquis de Villeneuve
de Vence, pair de France, colonel des
hussards de la Garde royale et petite-
fille du duc d'Harcourt ; en secondes,
en 1853, Aline-Antoinette-Amédée de
Perthuis, fille du marquis de Perthuis ;
et, en troisièmes noces, le 3 mai 1859,
Claire-Clémence-Auguste de Maillé de
la Tour Landry, et a eu pour enfants :
du 1«' lit : Julej5-Marie-François, comte
de Divonne, né le 8 février 1836, ancien
officier d'état-major, qui a fait la cam-
pagne d'Italie, sans alliance ; 2. Am-
broise-Marie-jPerc/mand, comte de la
Forest-Divonne, marié à Marie-Louise-
Françoise de Guignard de Saint-Priest
d'Almazan et père de Marie -Joseph-
Louise-Chantal, mariée le 24 janvier
1889, t Albert-Albéric- Marie- Joseph-
Ghislain du Chastel de la Howarderie,
comte du Saint-Empire; 3. Marie-
Chantal-Joséphine-Eugénie, mariée au
vicomte de Saint-Seine ; du 2~« lit :
3. Charles de la Forest, comte de Di-
vonne, marié à Anna du Roure, dont :
a. Bernard ; h. Pierre; c, Aline ; d. Ma-
rie; e. Mathilde; f. Marguerite; du
3~« lit : 4. Albert, comte Albert de la
Forest-Divonne, marié à Dona Cathe-
rine Ruspoli, fille du prince Poggio
Suasa, dont : a. Gilbert ; h. Claire-Ca-
therine; 5. Antoine; 6. Ludovic.
(Voir pour la maison de la Forest-
Divonne, les Bulletins de 1887, col. 66;
1889, col. 83; 1890, col. 231, 380, 427,
658).
De sinople i à la bande d'or, frettée de
gueules.
Devise : Tout à travers*
Suzanne de Froîssard de Bersaillin,
comtesse de Toulongeon, est décédée
au château de Bersaillin (Jura), le 16
octobre.
Elle était fille de Bernard-Louis-Ma-
643
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
64^
delaine, marquis de Froissard de Ber-
Baillin et de Mâ^rte-Maxime-Hippolyte
de Choiseul-Daillecourt, et avait épousé
en 1860 Charles -Alexandre -Gaston,
comte de Toulongreon, ancien officier
supérieur de cavalerie, troisième fila
de René-Alexandre, comte de Toulon-
geon, capitaine au régiment des cui-
rassiers de la garde royale, démission-
naire en 1830, chevalier de Saint-Louis,
et de Caroline-Françoise-Bernardine
Masson d'Esclans. Elle laisse de ce ma-
riage une fille : Chantai de Toulon-
geon.
La maison chevaleresque de Toulon-
geon, en Bourgogne et en Franche-
Comté, remonte pa filiation à Etienne,
sire de Toulongeon, au bailliage d'Or-
gelet, comté de Bourgogne, et de Ger-
magnat en Bresse qui fit foi et hom-
mage à Jean de Chalon, comte d'Au-
xerre,au mois de janvier 1293. Fromont
de Toulongeon, son petit-fils, seigneur
de Toulongeon, Germagnat, Chevignat
et la Bâtie sur Cerdon, était lieutenant
général en Bourgogiîe pour le comte
d'Auxerre de 1331 à 1363.
Cette maison a contracté de grandes
alliances et a produit nombre de per-
sonnages distingués dans ses diverses
branches, trois chevaliers de la Toison
d'or, des chevaliers de Malte, de Saint-
Georges, de Saint-Louis et de la Légion
d'honneur.
André de Toulongeon était échanson
du duc de Bourgogne, puis premier
écuyer du corps et grand maître de
récurie du roi de France en 1418; on
cite encore deux maréchaux de Bour-
gogne, des ambassadeurs et chambel-
lans des ducs, un maréchal de camp en
1787; des députés de la noblesse aux
Eta's généraux de 1789 ; Joseph, dit le
comte de Toulongeon, lieutenant géné-
ral des armées d'Espagne, directeur
général de la cavalerie et des dragons,
mort en 1710; Jean-René-Hippolyte de
Toulongeon, comte de Champville, dit
le marquis de Toulongeon, maréchal
de camp en 1781, admis aux honneur^
de la Cour en 1769, qui servit dans Tari
mes des princes, devint lieutenant gré
néral en Autriche et mourut sans posté
rite, en 1801 ; Edouard-Eugène, niar-
quis de Toulongeon, né en 1814 et Tala^
des beaux-frères .de la défunte, généra^
d'état-major, aide de camp de Tempe^
reur Napoléon III, mort sans alliance
le 5 février 1868; Hippolyte-Alexam
dre-Paul-Léonel, marquis de Touloni
geon, devenu Taîné des trois frères,
député au Corps législatif et mort en
1868, avait épousé le 23 mai 1864 Hé^
lène Noël des Vergers, fille de Marin-^
Joseph-Adolphe Noël des Vergers, corn
respondant de Tlnstitut, et d'Edmé^
Firmin Didot, fille d'Ambroise, mem^
bre de l'Institut, dont un fils André.
Leur sœur Charlotte avait épousé eu
1837,JulesBenouard,marquisdeSainte'
Croix.
Guy de Toulongeon, alors cadet de
la maison et auteur de la branche de
Champlitte, dont il était seigrneur,
ayant épousé en 1359 Jeanne Gaspard,
fille héritière de Jean Gaspard, sei-
gneur du Breul, chancelier d'Humbert,
bire de Thoire et deVillars, ses en-
fants joignirent pour se conformer aux
clauses prescrites le nom de Gaspard
au leur, sous la forme de Gaspard de
Toulongeon, jusqu'à Pierre Gaspard de
Toulongeon, mort en 15*^8, qui quitta
ce nom de Gaspard, lors de l'extinction
de la branche de Traves. Cette circons-
tance avait fait croire que ce nom de
Gaspard était le véritable et qu'ils
avaient succède à la maison de Tou-
longeon, ce qui est tout le contraire.
Un arrêt du 12 juillet 1753 rendu à
cet égard en faveur de Jean-François
de Toulongeon, seigneur du comté de
Champlitte, reconnaît à cette maison
la descendance directe des anciens sei-
gneurs de Toulongeon.
Ecartele\ aux i et 4 de gueules^ à 3
Jumelles cTargent^ qui est de Toulon-
645
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
646
pr^on; aux 2 et 3 de gueules, à 3 fasces
(f idées (Tor^ qui est de Senneccy.
Ada^e : Fèalié de Toulongeon,
(Voir pour la maison de Froissard de
Bersaillia et de Broissfa, les Bulletins
d^ 1887. col. 683, et 1888, col. 360.)
ïïazur^ au cerf passant d^or.
Devise : Servez Dieu et le Roi,
.«»^^^»M^^^»^»»^^^»
Léon, baron Le Lorgne dldeville, an-
den officier de mariue, chevalier do la
Lè;:rioa d'honneur, est décédé à Tâg^e
de 65 an», en sou château da Pousu
Saôae-et-Loire). Ses obsèques out été
célébrées le 24 octobre en Tégflise de
Saint-Aubin-en-Charolais,
11 était fils de Luuis-Elisabeth, baron
Le Lorgrne d'Ideville, député de l'Al-
lier, maître des requêtes au conseil
d'état, et de Jeanne-Adélaïde de Re-
liez de Sampigny, et avait épousé en
1850, Adélaïde de Moreton de Chabril-
lan, dont il avait eu un fils. César
d'Ideville, marié en 1878 à Jeanne
Bernard, décédé, laissant trois fils :
Jacques, Louis et Jean Le Lorgne
d'Ideville.
Il avait eu un frère, Henri-Amédée
Le Lorgne, comte d'Ideville, ancien
secrétaire d'ambassade à Rome, ancien
préfet d'Alger, chevalier de la Légion
d'honneur, marié en 1863 à Marie-
Thérèse Chavannes, dont : 1. André-
Emilien-Anatole Le Lorgne, comte
d'Ideville, lieutenant au 4" chasseurs ;
2. Hélène-Marie-Laure, et 3. Adélaïde.
Cette famille est ancienne en Picar-
die et remonte à François Le Lorgne,
conseiller du roi à Abbeville en 1596,
nîs de Joseph, conseiller au pré?idial
de Provins ; Ange-Joseph Le Lorgne
deSâvigny (1770-1849;, savant natura-
liste, membre de l'Institut d'Egypte,
membredeTacadémie des sciences; Pier-
re-André Le Lorgne d'Ideville^ enseigne
de vaisseau, fut tué à Trafalgar en
1805.
Parti ^ au 1 échiqueté d'or et de gueU"
les ; au 2 d*or à trois vols de sable
posés en pal.
^^k^h^^h^h^^^^^^/N^^^w
JS'rn(?.s^-Frédéric-Raphaël de Négrier,
général de bri<;-ade, grand officier de
la Légion d'Honneur, est décédé à
l'âge de 93 ans, à Paris, où ses obsè-
ques ont été célébrées le 28 octobre, en
l'ég'lise de saint François-Xavier.
Né à Lisbonne, où ses parents étaient
en émigration, le 6 mai 1799, il entra,
le 26 février 1818, comme engagé
volontaire dans la Légion départemen-
tale du Lot-et-Garonne, dans laquelle
son frère aîné, ramené en France par
le maréchal Lannes, était déjà chef de
bataillon. Il avait épousé Amance
Gras, dont il laisse un fils : François-
Oscar de Négrier, général de division,
grand officier de la Légion d'Honneur,
commandant le 7™® corps d'armée.
Son frère aîné, François-Marie-Casi-
mir de Négrier, général de division,
grand-croix de la Légion d'honneur,
qui s'est acquis de si beaux titres dans
notre histoire, était né au Mans le
27 avril 1788. Nous ne parierons pas
de sa brillante carrière militaire. Il
fut tué à Paris sur les barricades, au
mois de juin 1848 et tomba en disant :
I Adieu^je meurs en soldat, i
Il laissa un fils : François -Marie-
Elie-Guillaume-Elzéar de Négrier, gé-
néral de brigade, commandeur de la
Légion d'Honneur, décédé sans alliance
en 1890.
La famille de Négrier, sgrs de la
Peyre, de la Tournerie, de la Dauge et
de Ghasseignaud, au Maine, résidait à
Availles au xvii« siècle, David de Né-
grier, Nicolas-Keuée de Négrier, dame
de la Tournarie et Daniel de Négrier,
sgr de la Peyre, furent maintenus le
3 septembre 1667. François- Charles et
647
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
64«
François-Charles-Gabriel de Négrier
parurent, en 1789, aux assemblées de
la noblesse du Maine, Mlle Anne de
Négrier s*y fit représenter.
D'argent^ au chevron de gueules^
chargé de 3 t4tes de Maures de sable^
tortillées d^argent.
ftf^^t^^^^^^F^^^^
jP^wZ-Louis-Ernest, vicomte Paul de
Cornulier-Lucinière, capitaine de vais-
seau, officier de la Légion d'Honneur,
chevalier de St-Grégoire le Grand,
décoré des ordres du Mexique et du
Cambodge, est décédé le 30 octobre au
château de Brezot, près de Nantes, à
Page de 52 ans.
Né à Nantes le 18 février 1841, il
était le second des fils de feu Alphonse-
Jean-Claude-René-Théodore, comte de
Cornulier-Lucinière , contre-amiral ,
grand-officier de la Légion d'Honneur,
et de Louise-Elisabeth-Charlotte de la
Tour-du-Pin-Chambly-la-Charce.
Il avait épousé, le 30 janvier 1849,
Nathalie- Marie- Louise du Couëdic de
Kergoaaler, fille de Charles-Florian-
Louis, baron du Couëdic de Kergoualer,
ancien lieutenant de vaisseau, chevalier
de la Légion d'Honneur; il a eu de ce
mariage : Alfred-Louis, né le 12 jan-
vier 1872 et trois filles.
Ses frères étaient: Henri --ffooe/^-
René, lieutenant-colonel du lôO** de
ligne, marié à Lyon le 10 juin 1872 à
Jeanne-Marie-Louise-Berthe Sauvage
de Saint-Marc, dont un fils et deux
filles ; 2. Camiïfc-Louis-Marie, vicomte
Camille de Cornulier-Lucinière, officier
supérieur, chevalier de la Légion
d*Honneur, marié en 1877 à Julie
Nouvellon; 3. CPw^^a»^- Jean-Marie- Al-
fred, capitaine au 3^ cuirassiers; 4. une
de leurs sœurs est supérieure de Tordre
de N.-D. de la Retraite h Turin ; 5. l'au-
tre aépousé, en 1878, Christian-Adrien-
Marie Pérez, capitaine au 6^ hussards.
(Voir pour rancienne maison de
Cornulier, en Bretagne, les Bulletîn-A
de 1886, col. 171, 223 ; et de 1887, col.
45 et 49).
Lfazur^ au massacre de cerféCor^ sur^
monté d'une moucheture d'hermine d^ar^
gent^ entre les bois.
Devise : Firmus ut cornu.
^s^k^k^s^^^^^f^0^0^0^f^m
Louise-Marguerite-Adélaïde de Chau-
treau de la Jouberderie est décédée le
30 octobre dans sa 86® année au château
de la Barre près de St-Florent du Bois
(Vendée), veuve de Charles-Auguste
de Maynard de la Claye qu'elle avait
épousé le 12 avril 1826.
Elle était la cinquième fille, mais
restée unique (ses frères et sœurs étant
morts jeunes] de Louis-Marie de Chan-
treau et de Suzanne Adélaïde de Poic-
tevin de la Rochette.
La maison de Chantreau remonte sa
filiation non interrompue (Dictionu.
genéalog» des familles du Poitou par
MM. Beauchct'Filleau; Généalogie de
Chantreau dressée par le comte de St^
Saud.) à Jacques de Chantreau, da-
moiseau, seigneur de Rigueil, qui reu-
dit hommage le jeudi après la St-Jeau
1388 à Robert de Sansaî, pour la terre
de THébergement. Cet hommage au-
quel est encore appendu le sceau dos
Sansai est conservé précieusementdaus
les Archives de la maison de Chan-
treau.
Pierre Chantreau, écuyer, seigneur
de la Jouberderie, chevau-léger au ré-
giment de la Chapelle-Balon servit en
1642 et en 1646, dans Tarmée de Cata-
logne; à ce sujet il reçut en 1652 une
lettre des plus flatteuses de Gaston duc
d'Orléans. •
Son fils Daniel, aussi chevau-léger,
fut maintenu dans sa noblesse d^extrac-
tion par arrêt des commissaires géné-
raux le P"" avril 1671.
La descendance donne une suite
non interrompue d'officiers jusqu^au
m
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
650
père de M"« de La Claye, dit le cheva-
lier de Chantreau, un des officiers su-
périeurs des armées vendéennes les
plus appréciés, chef du conseil royal
supérieur de Bretagrne, blessé plusieurs
fois, nommé maréchal de camp en
1827 est mort à Luçon le 16 février
La maison de Chantreau est repré-
sentée par les quatre fils de Loms-Félix
et de Nelste des Roches de Chassay :
I" LomS'Henrtj qui demeure au châ-
teau du Ck)uteau près de Fontenay-le-
Comte; 2. Hubert; 3. VieTTe-Eugène;
4. Daniel.
D^ gueules à 3 merlettes (et non tour-
terelles comme dit par erreur V Armo-
riai du Poitou) (ï argent 2 et î, au chef
cousu d'azur chargé de 3 étoiles d'ar'-
gent.
M™^ de Maynard de la Claye ne laisse
qu'un fils Auguste, ancien député de
la Vendée non marié.
Elle avait une fille décédée il y a
long-temps et qui fut mariée à Gabriel
Le Bailly de la Falaise marquis de la
Coudraye.
(V. pour la notice sur la maison de
Maynard en Poitou, le Bulletin de 1890,
col. 662-663.)
D'argent^ fretté d'azur.
Devise : Pro Lco et Rege.
L. DE ROZEL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
La Famille
du Bienheureux de La Salle
à Reims
— Suite et fin —
Bien plus, en 1627, un Lancelot delà
Salle aurait tenté de se faire recevoir à
Malte dans Tordre de Saint-Jean deJéru-
salem, et d'y produire les preuves néces-
saires. D'autre part, on trouve le nom
d'un Jean de la S-elle, laboureur à Bar-
^y en 1497, et un partage de famille
iudique, en 1644, les biens que possé-
daient alors dans le même village Ni-
colas et Jean de la Salle. On pourrait
étendre à l'infini les mentions de ce
genre.
De ces citations diverses, comme de
toutes celles que nous donnerons plus
loin, nous ne tirerons aucune conclu-
sion, sinon que les familles du nom de
la Salle furent de tout temps très nom-
breuses dans notre région et dans la
France entière. Il est impossible, par
conséquent, de rattacher entre elles
ces familles, les unes nobles, les au-
tres roturières, mais distinctes et la
plupart certainement sans aucune re-
lation d'origine. C'est encore à grand'-
peine si nous pouvons, à Reims même,
grouper les rameaux des branches
dont la souche est commune. A Sois-
sons, où les recherches seraient infruc-
tueuses par suite de la perte des archi-
ves publiques, on aurait à constater
des alliances avec les familles Dozet et
de la Perrière. Il suffit de les signaler
ici, en remarquant que ces liens nous
ramènent tous à Reims, où, & partir
de 1556, les membres connus de la fa-
mille de la Salle figurent au Conseil
de ville.
Depuis cette prise de possession qui
651
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
652
constate leur droit de cité, nous sui-
vrons leurs descendants à Reims dans
les degrés et les relations sociales si
diverses où les placent leur fortune,
leurs fonctionxi, et leur postérité en ççè-
uéral très nombreusj. Plusieurs appar-
tinrent aux abbayes rémoises ou aux
chapitres de Notre-Dame et de Salut-
Symphorien. Comme documents à Tap-
pui, prendront place d^abord les notes
extraites des minutes des notaires du
xvi« siècle, notes très curieuses en el-
les-mêmes et qui concernent surtout
les deux frères Menault et Lancelot de
la Salle, établis dès 1557 comme mar-
chands associés et bourgeois de Reims.
Ensuite viendront les notices généalo-
giques, tirées d s registre de l*état ci-
vil, offrant la filiation des quatre âls
de Lancelot do la Salle et de Jeanne
Josseteau : Eustache, Guillaume, Fran-
çois et Lancelot. Ils furent la souche
d'autant de branches très fécoades qui
multiplièrent leurs rameaux à Reims
depuis la fin du xvi® eiècle jusqu'au
milieu et môme à la fin du xviii». La
profession, la qualité de chacun das re-
jetons issus du tronc commun, leurs
alliances» les dates de leur naissance
et de leur décès, toutes ces particula-
rités si difficiles à préciser, sont, au-
tant que possible, portées en regard du
nom. Un tableau d'ensemble des têtes
de ligne permettra de juger dans cha-
cune des degrés respectifs, et de se re-
porter à l'un ou à l'autre des membres
de la famille de la Salle.
Enfin, une dernière série de notices,
conçues sur le même plan, présentera
les alliances et la descendance de per-
sonnes du nom de la Salle, habitant
également à la même époque la ville
de Reims, et qui n'ont pu être ratta-
chées par nous avec certitude aux des-
cendants de Lancelot de la Salle. D'au-
tres chercheurs y trouveront nous Tes-
pérons, des relations qui nous ont
échappé, et c'est pour cela que nous te-
nons à ne rien laisser perdre de ce qui
est tombé entre nos mains concer-
nant cette famille historique. En grou-
pant les noms de tant de membres di-
vers, nous sommes certain d'avoir tra-
vaillé pour l'honneur de la ville de
Rvims et du pays rémois.
Henri Jadart.
Nous donnerons dans le prochain nu-
méro le travail généalogique annoncé
dans l'article qui précède.
Revue historiqud du Vivarais (i)
Nous venons de recevoir le prospec-
tus d'une nouvelle publication qui s'a-
dresse aux amis du Vivarais, et annon-
cée pour le 15 janvier 1893. Nous le
plaçons sous les yeux de nos lecteurs,
persuadés que ceux qui s'intéressent
aux travaux hir^toriques et littéraires
et aux recherches archéologiques trou-
veront un attrait particulier dans la
description d'un pays ■ petit il est vrai
mais plein de choses belles et mémo-
rables I.
Ainsi que l'a dit récemment le comte
E. Melchior de Vogilé, dans ses Motcs
sur le Bas Vira rais :
I II y a des régions plus majestueu-
ses dans notre France ; il n'y en a pas,
à ma connaissance, de plus originale
et surtout de plus contrastée, où l'on
puisse comme ici, passer en quelques
heures, de la nature alpestre à la na-
ture italienne; il n'y en pas où l'his-
toire de la terre et des hommes soit
écrite sur le sol en caractères aussi
vivants. •
Voici le texte du prospectus :
AUX amis nu vivarais
Depuis longtemps nous avons nourri
(1) Revue hitforique, archéologique. Huerait e et
pitturesque du YicaraU Ulusirée, publiée avec le
concours d'un groupe d'ëcrivains Ardéchois, sous
la direction de M. P. d'Albigny. Privas, Impri-
merie Centrale. Prix d*abonnemeut : 12 fr. par
an, pour TArdèche et les départements limitro-
phes ; 13 fr. pour les autres déptrtemenis.
653
LB BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
654
le projet de créer au centre de notre
province de Vivarais, un organe de
publicité exclusivement consacré aux
recherches historiques et aichéologi-
quesy aux œuvres littéraires et aux no-
tices pittoresques, d'une étendue plus
restreinte que celle d'un livre, mais
dépassant généralement celle d'un ar-
ticle de journaU et s'adressant à une
catègrorie de lecteurs plus spéciale, s'in-
téressant au mouvement historique et
littéraire de notre département.
Le» encouragements et les promesses
de collaboration qui nous sont venus
de bien des côtés, pour faciliter l'exis-
tence d^une telle publication, nous ont
déterminé à l'entreprendre dans les
conditions les plus propres, croyons-
Dous, à assurer sa durée et son succès.
La Revue du Vivarais, historique,
archéologique, littéraire et pittoresque,
ornée d'illustrations dans le texte ou
hors texte, paraîtra nne fois par mois,
à partir du 15 janvier 1893, à Vlmpri-
merie Centrale.
Elle sera du format grand in-8<> rai-
sin, avec couverture illustrée, en cou-
leur, dont le spécimen est donné, en
noir seulement; chaque livraison con-
tiendra 2 feuilles ou 32 pages de texte.
Elle sera tirée en deux éditions :
l'une sur papier blanc de bonne qua-
lité, Pautre sur beau papier anglais.
Les 12 livraisons de la Revue forme-
ront, à la fin de Tannée, un beau vo-
lume de 24 feuilles ou de 388 pages
qui constituera un véritable recueil de
pièces historiques et littéraires inédi-
tes, en même temps qu'un intéressant
album de vues, de portraits, de monu-
ments ardéchois, représentant bien
certainement la valeur de Tabonne-
ment.
La liste de nos collaborateurs com-
prendra tous les noms des écrivains
connus et appréciés de l'Ardèche, his-
toriensy archéologues, littérateurs,
poètes, et le nombre en est plus grand
qu'on ne saurait le supposer, précisé-
ment à défaut d'une publication leur
fournissant un moyen de se produire
dans des conditions et dans un cadre
appropriés à la nature et à la valeur
de leurs travaux.
C'est surtout, et avant tout, & l'ex-
clusion de toute préoccupation politi-
que, un instrument de publicité et de
propagation des études intéressant no-
tre province de Vivarais, que nous
avons à cœur de fonder.
Nous savons combien manquent à
plusieurs de nos compatriotes, cher-
cheurs et lettrés, ce précieux stimu-
lant de leurs travaux, et nous sommes
convaincu du service qu'il doit rendre
au développement du mouvement his-
torique et littéraire de notre région Vi-
varoise.
C'est avec confiance que nous faisons
un pressant appel à tous les amis de
notre chère province, qui de près ou de
loin, s'intéressent à ses monuments
anciens, à ses beautés naturelles, à
ses productions littéraires, pour nous
donner leur généreux et bienveillant
concours, comme abonnés.
P. d' Albion Y.
Monographie de la paroisse
de la Mancellière (^)
Le fief de la Mancellière au diocèse
d'Avranches n'a pas joué un grand
rôle dans l'histoire de la presqu'île du
Cotentin. Ce ne sont pas les souvenirs
de gloire que M. de Tesson cherche à
évoquer autour de ce vieux manoir et
de ses dépendances, mais des impres-
sions et des traditions de famille qui
rappellent les faits et les incidents do-
mestiques des divers possesseurs de la
(1) Un vol. in-8o, par M. Alfred de Tesson, ca-
pitaine de frt^gate en retraite, président de la
société d'archéologie, lettres, sciences et arts
des arrondissements d*Avranches et de Moftain,
Membre du Conseil héraldique de France. •—
Avranches, i892«
655
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
656
Mancellière depuis les temps les plus
reculés jusqu'à nos jours.
C'est la petite histoire dans la gran-
de qui n'est pas saus charme; elle for-
me par ses mille détails, souvent însi-
fiants pour le vulg-aire des liens invi-
sibles et mystérieux qui relient les
générations entr'elles et établissent les
traditions et cette solidarité de races
dont Tensemble compose la vie natio-
nale et révèle à certains moments le
génie d'un peuple.
M. de Tesson a voulu s'inspirer ; dans
Bon travail, de cette belle page emprun-
tée à M. de Cornulier-Lucinière, qu'il
place en tête du volume que nous
avons sous les yeux :
I Lm terre patrimoniale est à la fa-
mille ce que le territoire national est &
un peuple ; l'un et l'autre ont un égal
Intérêt à connaître sa formation, ses
démembrements, sa reconstitution, ses
vicissitudes. L'homme contracte une
sorte d'alliance avec son domaine qui
devient son aima tellus,
I L'histoire des terres est donc le
complément de l'histoire des races qui
les ont possédées
• Les ancêtres laissent comme une
trace de leurs personnes partout où ils
ont vécu et particulièrement sur la
terre qu'ils ont possédée et façonnée
de génération en génération, ce qui
faisait dire a Cicéron ; ■ i Ici est ma
• religion, ici est ma race; ici les tra-
I ces de mes pères ; je ne sais quel
• charme se trouve ici qui pénètre mon
I cœur et mes sens. •
II existe dans le département de la
Manche deux communes ou paroisses
du nom de la Mancellière (Mancellaria)^
habitation de Mancel. Celle qui nous
occupe se trouve dans l'arrondisse-
ment de Mortain et le canton d'Isigny-
leBuat, l'autre est dans l'arrondisse-
ment de Saint-Lô, canton de Canisy.
M. de Tesson nous en donne une
description des plus détaillées, avec la
précision d'un inventaire : situation
passée et présente, forme et limites,
superficie et population, itinéraire,
église, pierres tombales, cloches, cime-
tière, presbytère, patronage, regristrea
paroissiaux, clergé, mairie, château,
chartrier, ancien manoir, fief dépen-
dant de la Mancellière, et leurs divers
possesseurs.
On voit que rien n'est oublié dans
cette étud3 très consciencieusement
fouillée, et sous chacune des rubriques
indiquée ci-dessus les renseignements
alïondent, qui tous rapportent d'inté-
ressants souvenirs du passé, dans
lequel l'auteur se complaît à nous
faire revivre.
La légende de Saint Gerbold, évoque
de Bayeux, est en grande vénération
à l'église de la Mancellière, où le saint
évêque a son autel, à côté de celui de
la Vierge, dans les coins de la nef for-
més par l'arc triomphal de Téglise.
M. de Tesson consacre quelques pages
à ce précurseur de Saint Roch qui mé-
ritent d'être reproduites :
I Saint-Gerbold, Grerbaud ou Géré-
baud, était en grande vénération à la
Mancellière, où on l'a invoqné en
temps d'épidémie; notre devoir est de
lui consacrer quelques lignes, d'autant
qu'il n'est pas étranger à l'Avrauchin
où il a sans doute séjourné et que l'on
chercherait eu vain des éclaircisse-
ments sur sa vie dans les BoUandistes,
puisque leur recueil n'est arrivé qu'aux
premiers jours de novembre, et que le
saint est honoré le 6 décembre.
(A Suivre.J
Paris, le 14 janvier 1893.
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CatalOQue des Certificats de Noblesse
DÉLIVRÉS FiR CHÉRIN
POUR LE SERVICE MSLITAIRE DE 1781 A i789
^UU par (Jf^. £. ii ^a §oqtti et g. di §arthéltmf
Broch. in-8* : 2 fr.; franco : 8 fr.SS
CATALOGUE DES PREUVES DE NOBLESSE
Reçues par d'£Eosiex*
Pour les Ecoles militaires de 175S à 1789
PUBLIÉ PAR LES MÊMES
Brocti în-8« : % fr.; franco : S ît*
QUATORZIÈME ANNBE
LÀ VIGNE FRANÇAISE
RBVUB BI-MENSUBLLB
DES INTÉRÊTS VITICOLES FRANÇAIS
BT DB LA Di: PENSE CONTRE LE PHYLLOXERA PAR LES
IRSECTiClDES BT LES CÉPAGB8 RÉSISTARTB
lO fr. par an pour la France ; Ifl fir. pour
l'étranger. — On s'abonne à Paris,
56y quai des OrféTres
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Sixième Volume. — (Nouvelle série) — Novembre et Décembre 1892
SOMMAIRE
Première Partie : Catalogue des généraux Français, connétables, maréchaux de France, lieu-*
tenants généraux, maréchaux de camp (suite). — Armoriai de la généralité d'Orléans, 1696-
1701, d*aprè8 les manuscrits de la Bibliothèque nationale, cabinet des titres (suite^.
Deuxième Partie : Notices généalogiques : Famille de la Salle en Champagne; Notes d*Etat
civil nobiliaire : Mariages et décès des mois de novembre et décembre 1892 et rappel des
mois précédents.
Troisième Partie : Variétés, Bibliographie, Chroniques : Monographie de la paroisse de la Man-
cellière (suite et fin). — Addition au Bulletin de 1892, col. 489 : Vogué.
PREMIERE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Markchaux de France
(SuiteJ
1566
Henri I du nom, duc de Montmoren-
cy, pair, maréchal et connétable de
France, chevalier des ordres du roi,
^uverneur de Languedoc, d'abord
qualifié sgr de DamyiHe, créé maré-
chal le 10 février 1566, succéda au ti-
tre de duc de Montmorency après la
mort de son frère aîné, le duc François,
connétable le 8 décembre 1593, mourut
dans la ville d*Agde le P' avril 1614.
U était fils pulné d'Anne de Mont*
morency pair et connétable de France
et de Madeleine de Savoie. (V. les Con*
nétableSy col. 138.)
1567
Ârtus de Cessé, comte de Secondi-*
gny, sgT de Qonnor, connu sous ce
nom jusqu'à sa nomination à la dignité
de maréchal de France, chevalier des
ordres du roi, gouverneur des paya
d'Anjou, de Touraine et Orléanais, dit
le maréchal de Gossé, se signala au
siège de Lens en 1551 et fut gouver-
neur de la ville de Metz qu'il défendit
vaillamment en 1552 contre les Impé-
659
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
660
riaux ; lieutenant de roi à Mariembourg',
1554 ; reçut en 1555 le collier de St-
Michel ; grand pannetier de France en
1563, et surintendant des finances en
1564; fut créé maréchal de France à la
mort du maréchal de Bourdillon, le
4 avril 1567; il combattit à la bataille
de Saint-Denis et de Moncontour; il fut
lieutenant général de Tarmée en Nor-
mandie 1569, et de l'Orléanais en 1570 ;
battu par les huguenots au combat
d'Arnay-le-Duc en 1570; servit au
siège de la Rochelle en 1573. Tomba en
disgrâce et fut mis à la Bastille avec
François duc de Montmorency en 1574,
d'où il ne sortit qu'en 1575; le roi
Henri III Thonora de Tordre du Saint
Esprit le 1«' janvier 1579; il mourut à
son château de Gonnor en Poitou le
15 janvier 1682. La terre de Secondi-
gny avait été érigée en comté en sa
faveur par lettres de juin 1566.
Il était fils puîné de René de Cossé,
sgr de Brissac et de Charlotte Gouffier,
et frère de Charles de Cossé, qui fut
aussi maréchal de France le 21 août
1550 ; il ép. 1» Françoise du Bouchet ;
2» Nicole Le Roy, veuve de François
Raffin, sgr de Pecalvary et d'Azay, sé-
néchal d'Agénois, fille de Guyon Le
Roy, sgr du Chillou, vice-amiral de
France et de Radegonde de Maridor;
il n'eut pas d'enfants de ce second ma-
riage. Il eut du premier mariage :
1. Renée, mariée à Charles de Mont-
morency duc de Damville, pair et ami«
rai de France, fils puîné d'Anne, et
Madeleine de Savoie, sans enfants ; 2.
Jeanne, mariée P avec Gilbert Gouf-
fier, duc de Roannais, marquis de
Boissy ; 2f^ avec Antoine de Silly , comte
de la Rochepot, baron de Montmirail ;
3. Madeleine, mariée avec Jacques de
l'Hôpital, marquis de Choisy, gouver-
neur et sénéchal d'Auvergne.
Eeartelif aux î et 4 A^ Cossé \ au 2 de
êoble au lion dCargetU^ armé^ lampassé
couronné de çueulee, qui est de Chamo ;
au d, de Gouffier ; sur le tout, de Mont-
morency.
1570
Gaspard de Saulx, sgr de Tavannes,
chevalier de TOrdre du roi et gouver-
neur de Provence, dit le maréchal de
Tavannes, d'abord page de l'écurie du
roi, servit dans les gendarmes de
Jacques de Genouillac, sgr d'Acier,
grand écuyer de France, prit part à la
guerre de Provence, en 1536, et à la
défense de Thérouanne; se signala à la
bataille de Ccrisolles, en 1544, au com-
bat de Renty, en 1554, où le roi le fit
chevalier de son Ordre sur le champ
de bataille; au siège de Calais, eu
1558; fut lieutenant-général du gou-
vernement de Bourgogne, en 1556, che-
valier d'honneur au Parlement de
Bourgogne après la mort de son frère
aîné, en 1565 ; prit une part active aux
guerres de religion contre les hugue-
nots, et il ne se passa pas une occa-
sion, dit le P. Anselme, où il ne don-
nât des marques de sa valeur; servit
aux combats de Jarnac, de la Roche-
Abeille et à la bataille de Moncontour ;
fut créé maréchal de France le 28 no-
vembre 1570 ; gouverneur de Provence
et amiral des mers du Levant, au
mois d'octobre 1572; mourut, en son
château de Suilly, au mois de juin
1573, à l'âge de 63 ans; il fut enterré
dans la Sainte-Chapelle de Dijon.
La maison de Saulx a tiré son
nom du château de Saulx, situé entre
Dijon et Langres, où elle était connue
depuis Tan 1086. Elle a fait diverses
branches dont la jonction n^a pas été
établie, dites de Fontaines, de Courti-
vron, du Meix, de Yentoux, d'Arc-sur-
Thil, ces derniers étaient marquis, com*
tes et vicomtes de Tavannes, issus des
sgrs de Yentoux.
Le maréchal de Tavannes était le
second fils de Jean de Saulx sgr d'An-
rain et d'Arc-sur-Thil, et de Margue-
rite de Tavannes, mariés le 18 avril
■•■^MMÉMi
661
LB BULLETIN HâRALDIQUB DE FRANCE
662
1504, sœur héritière de Jean de Ta van-
nes, sgr de Dalle, natif du comté de
Ferrette, en Allemagne, qui fut natu-
ralisé par lettres de 1518.
Il ép. le 16 décembre 1546, Fran-
çoise de la Baume, seconde fille de
Jean de la Baume, comte de Moutrevel,
et de Françoise de Vienne, dont la pos-
térité a &it les branches des vicomtes
de Saulx-Tavannes, des marquis de
Tavannes et de Mirebel, des marquis
de Tavannes et du Mayet, des sgrs et
vicomtes de Lugny.
La maison de Saulx-Tavannes s'est
éteinte dans les mâles en 1 845, en la per-
sonne de Roger-Gaspard Sidoine, duc
de Saulx-Tavannes, pair de France, né
en 1806; il avait eu trois sœurs:
1. Emmeliae, mariée à Jean-Baptiste-
Thomas-Hippolyte, marquis d'Aloi-
gny, morte sans enfants; 2. Isaure,
comtesse Greppi ; 3. Clémentine, ma-
riée : l** au lieutenant-général vicomte
Digpon, ancien ministre de la guerre
et pair de France sous la Restauration,
dont un fils, Armand, décédé en 1892,
non marié ; 2^ avec le général L'Heu-
reux, dont une fille, Bérangère-Chs^V'
lotte, mariée au comte Edouard de
Barthélémy d'Hastel, décédé, laissant
de son mariage une fille Gabrielle, ma-
riée au comte de Brocas de la Nauze.
(Voir Bulletins de 1888, col. 368 ; de
1890, col 190; de 1891, col. 519).
Uazur^ au lion d'ar^ couronné de
méme^ arme' et lampassé de gueules.
Devise : Semper Léo.
1571
Honorât de Savoie, marquis de Vil-
larst comte de Tende et de Sommerive,
baron de Précigny, sgr de Loyes, de
Marro» etc., maréchal et amiral de
France, chevalier des ordres du roi,
gouverneur de Provence et de Guienne,
accompagna le roi Henri II en Lor-
raine, se jeta dans la ville de Hesdin
assiégée par-le prince de Piémont, fut
blessé à la bataille de Saint-Quentin ;
secourut Corbie assiégée par les Espa-
gnols ; suivit Charles IX à Bayonne en
1565; servit aux batailles de Saint
Denis et de Moncontour, fut créé maré-
chal de France le 30 novembre 1571,
amiral en 1572, après la disgrâce de
Tamiral de Coligny ; lieutenant-géné-
ral du roi de Navarre en Guienne où il
reprit plusieurs places sur les Hugue-
nots ; reçu chevalier du Saint-Esprit
le 31 décembre 1578, mourut à Paris
en 1580.
Il était fils puiné de René, dit le
grand bâtard de Savoye, fils naturel
de Philippe II, dit sans terre, duc de
Savoye et de N... de Romagnano, pié-
montaise.
Philippe II reconnut son fils René
et lui donna le comté de Yillars en
Bresse, avec la seigneurie d'Aspremout
et de Gordans. René de Savoye ép.
Anne de Lascaris, comtesse de Tende,
veuve de Louis de Clermont-Lodève,
vicomte de Nebousan, et fille de Jean-
Antoine de Lascaris comte de Tende et
de Isabelle d'Anglure ; il eut de son
mariage :
1. Claude, qui suit ;
2. Honorât, maréchal de France,
marié avec Jeanne de Foix, fille d'A-
lain, vicomte de Castillon et de Fran-»
çoise des Prez, dame de Montpezat,
dont : Henriette de Savoye mariée P
avec Melchior des Prez, sgr de Mont-
pezat et du Fou ; 2* avec Charles de
Lorraine duc de Mayenne.
3. Madeleine ép. en 1526 Anne duc
de Montmorency, pair, maréchal et
connétable de France ;
4. Marguerite ép. en 1535 Antoine
de Luxembourg, comte de Brienne et
de Ligny ;
5. Isabelle, ép. en 1537 René de Ba«
tarnay, comte du Bouchage.
Claude de Savoye, comte de Tende
et de Sommerive, gouverneur et séné^
chai de Provence, ép. 1*» Marie de
Chabannes, fille de Jacques, marédial
' de France, et de Marie de Melun ; 2<»
663
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
664
Françoise de Foix, fille de Jean, vi-
comte de Meille et d'Anne de Ville-
neuve-Trans; il eut du premier ma-
riage : 1. Honorât, gouverneur et sé-
néchal de Provence après son père,
mort de poison à Montélimar le 8 sep-
tembre 1572 sans enfants de ses deux
femmes : Claire Strozzy, et Madeleine
de la Tour-Turenne ; 2. René, tué à
Fresne en 1568, sans enfants ; 3. Re-
née, épousa le 23 mai 1554 Jacques,
sgr d'Urfé, gouverneur et bailli de
Forez ; 4. et du second mariage Anne,
mariée 1« avec Jacques de Saluces-
Cardé ; 2^ avec Antoine de Clermont
d'Amboise, marquis de Resnel ; 3° avec
Georges de Clermont, mt^rquis de Gal-
lerande.
Ecarûelé, aux i et 4^ de Savoye ; aux
2 et 3 contrécartelé aux 1 et 4 de gueu*
les à Vaigle éployée cTor ; aux 2 et S de
gtieules au chef d^or, qui est de Lasca-
rîs.
1573
Albert de Gondy duc de Retz, pair
de France, chevalier des ordres du roi,
premier gentilhomme de sa chambre,
général des galères et capitaine de la
première compagnie des cent gentils-
hommes de la maison du roi ; confident
de la reine Catherine de Médicis et
principal favori du roi Charles IX ; se
trouva à la bataille de Saint-Denis en
1567, à la journée de Moncontour en
1569, eut rhonneur d'épouser, au nom
du roi Charles IX, Elisabeth d'Autri-
che, fille de l'empereur Maximilien;
ambassadeur de France près la reine
d'Angleterre en 1573, servit au siège
de la Rochelle; accompagna le duc
d'Anjou en Pologne Tannée suivante ;
le roi le fit maréchal de France le 6 juil-
let 1573; au sacre de Henri III, il
représenta la personne du Connétable;
il fut chevalier du Saint-Esprit en
1579, duc et pair, et gouverneur de
Provence en 1581 , capitaine de 100 hom-
mes d'armes des ordonnances du roi en
1580, conseiller d'honneur au parle-
ment de Paris 1582, représenta le comte
de Toulouse au sacre d'Henri IV.
Il mourut à Paris le 21 avril 1602 et
fut enterré dans la chapelle de Gondy,
derrière le maître-autel de l'église ca-
thédrale de Notre-Dame.
Il était fils d'Antoine de Gondy II du
nom et de Marie-Catherine de Pierre-
\ive, gouvernante des Enfants de
France, fille de Nicolas de Pierrevive,
sgr de liézîgny, maître d'hôtel ordi-
naire du roi et de Jeanne de Turin.
Il ép. le 4 sept. 1565 Claude-Cathe-
rine de Clermont, baronne de Retz,
dame de Dampierre, veuve de Jeaa
d'Annebaut, baron de Retz, tué à la
bataille de Dreux, fils du maréchal de
France, et de Françoise de Tournemîne.
Elle apporta à son mari la baronnie de
Retz qui fut érigée pour lui en duché
pairie au mois de novembre 1581. Il
eut de ce mariage : 1. Charles qui
continua la postérité; 2. Henri, évêque
de Paris et cardinal, tué au camp de-
vant Béziers en 1622; 3. Jean-François,
évêque de Paris après son frère et pre-
mier archevêque de Paris, mort en
1654 à l'âge de 70 ans.
La postérité de Charles de Gondy,
duc de Retz, finit avec Paule-Margue-
rite-Françoise de Gondy, son arrière
petite fille, comtesse de Joigny, héri-
tière du duché de Retz, mariée le 12
mars 1675 avec François-Emmanuel
de Blanchefort de Bonne de Créquy,
duc de Lesdiguières, pair de France,
comte de Sault, gouverneur et lieute-
nant général en Dauphiné, dont elle a
eu un fils unique, Jean-François-Paul
de Bonne de Créquy, duc de Lesdi-
guières, mort sans postérité à Modène
(Italie), le 6 octobre 1703, âgé de 25 ans.
La maison de Gondy était originaire
de Florence où elle avait possédé plu-
sieurs charges importantes dans cette
république. Antoine Gondy, fils ou pe-
tit-fils de Léonard Gondy et de Fran-
çoise Belfradelli, ép. Madeleine Corbi-
nelli dont il eut deux fils: 1. Jérôme
665
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
666
qui suit ; 2. Antoine auteur de la bran-
che du maréchal et des ducs de Retz.
Jérôme Gondy, puis de Gondy, de-
puis son établissement en France, petit
neveu d'Antoine II de Gondy et arrière
petit-fils d'Antoine I, fils d'un ambas-
sadeur du grand duc de Toscane en
Espagne, né à Valence, en 1550, fut
appelé en France par son oncle Jean-
Baptiste Gondy, venu en France avec
Catherine de Médicis, dont il fut maitre
d'hôtel et qui le fit naturaliser. Celui-
ci, qui n^avait pas d'enfants, lui donna
la baronnie de Codun et le fit son hé-
ritier; il laissait une succession de
400.000 écus.
Sa postérité finit avec Jérôme de
Gondy, baron de Codun, marié le 19
sept. 1644 avec Hippolyte de Cumont
fille de René, sgr de Fief-Brun, lieute-
nant particulier et maire de St- Jean-
d'Angély.
Antoine Gondy, second fils d'autre
Antoine cité plus haut, passa en Fran-
ce, s'établit à Lyon, avec d'autres fa-
milles de Florence et y exerça divers
emplois; il ép. Marie de Pierrevive et
acquit les terres du Perron et de Tois-
lay. Catherine de Médicis passant par
Lyon en 1533, prit Marie de Pierrevive
à son service et attacha Antoine à
celui du duc d'Orléans, alors dauphin,
son mari, en qualité de maître d'hôtel
qui continua Texercice de cette charge
lorsque ce prince fut parvenu à la cou-
ronne, sous le nom d'Henri II. Il mou-
rut à Paris et fut enterré dans l'église
des Quinze- Vingt. De ce mariage na-
quit : 1. Albert, qui fut maréchal de
France et duc de Retz; 2. Jean, qui fut
chanoine de St-Paul de Lyon ; 3. Pierre,
évêque de Langres puis de Paris, duc
et pair de France, commandeur du St-
Esprit, grand aumônier de Catherine
de Médicis et d'Elisabeth d'Autriche,
cardinal en 1587, réconcilia Henri IV
avec le pape Clément VIII ; il mourut
en 1616, âgé de 84 ans.
i>'0r, à deux masses d'armes de sable
posées en sautoir el liées de gueules,
L« K*
(A suivre,)
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
1000 - 1701
d'après les manuscrits de la bibliothèque nationale (cabinet des titres)
(SuiU)
20. Marin de Villîers du Grosbuis-
son, écuyer, s' de Villiers, cornette de
la mestre de camp du régiment de Vil-
lequier :
De sa,j à une tour crén. d'arg,; au
cheflde méme^ ch. d'une merletie de sa.
21. François Jabre, conseiller et pro-
careur du roi au bailliage et en l'hos-
tel de ville de Vendosme :
Uarg,^ au chevron daz,^ sommé dun
croissant de méme^ et accomp. en chef de
2 étoiles daz.f ety en pointe^ dune ca^
nette de méme^ sur une onde aum rf'a-r.
22. N... Jabre de Bellesor :
Porte de même.
23. Jacques Poitras, conseiller du
roi, receveur des consignations au
bailliage de Vendosme :
Ifarg.^ au lion d^az.
24. Alexandre de Brie, s' de la Ferté,
directeur des aydes de l'élection de
Vendosme :
D'or^ au lion de sa.^ Jamp. et armé de
giu
667
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
668
27. Etienne Le Nain, écuyer, sîenr
de la Varenne :
Echiqueté dTor et é^az.
28. A expl. pi. ampl.
29. Pierre Grosneau de la Mabiliëre,
conseiller et procureur du roi en l'é-
lection de Vendôme :
Ifaz.^ à la fasce ondée éCarg.^ accomp,
en chef d'une couronne de Comte d*or,
30. Maurice Berruier, officier vété-
ran du roi :
D^'or^ à un arbre arraché de gu,^
accomp. de 3 croissants de même 2 et î^
et une barre dCaz. brochant sur le tout,
31. Marie de Maillé, dame de Ville-
romain :
Faseé^ onde d'or et de gu. de 6 pièces.
32. Louis Le Breton, écuyer, s' de la
Rigaudière :
L'arg.^ à 3 roses de gu.^ 2 et t.
33. Paul-Louis d'Ason, écuyer, s* de
Haschamp (au crayon, Haie de Champ) :
Ifaz.^ à la fasce d'or^ accomp. de 3
étoiles d^arg.j 2 et 1.
34. N... Dulac :
B^or^ au chevron echiqueté dor et
d'az.^ accomp. de 3 rosettes de sa.^ 2
et 1.
25. Marie de Malherbe de Poillé, fille,
demoiselle :
Ifor^ à 2 jumelles abaissées de gu.y
accomp. en chef de 2 lions affr. de
même.
26. Feu Pierre-César Jabre de Cour-
tanvo (Courtanveaux), conseiller du
roi, élu en Télectiôn de Vendosme, sui-
vant la déclaration de Jeanne Neveu,
sa veuve :
D*arg., au chevron daz,^ sommé d*un
croissant de méme^ et accomp. en chef
de 2 étoiles d'az.^ et^ en pointe dune
eannetie de même sur une onde aussi
dazur.
35. André Neils, s' de Beuvrande,
conseiller du roi, maire perpétuel de la
ville de Montoire, juge ordinaire civil
et criminel de police du bas Vendos-
mois :
D'oj'., à la fasce darg.^ ch. de 3 têtes
d aigles^ arrachées de sa.^ accomp. en
chef de 2 coqs affrontés d'or et^ ett
pointe, d'un lion de même.
36-37. A expl. pi. ampl.
38 Louise de Picher, veuve de Fran-
çois-Urbain de Menon, chevalier, sei-
gneur de Turbilly :
S*arg*^ à 3 pichets ou pintes de sa.^
posés 2 et 1.
39. Pierre Bodino, écuyer, seigneur
de Meslé :
De sa.^ à Vaigle épi. darg.y lamp. et
arm. de gu.
40. A expl. pi. 'ampl.
41. Suzanne d'Argi (ou d'Argy), de-
moiselle :
Burellé daz.^ et dor de 10 pièces.
42. François Le Lièvre, écuyer,
s' de la Voûte, prêtre chanoine en Té-
glise collégiale de St-Martin de Troc :
De gu,^ au cor de chasse lié et virole
darg., enguiché daz.y au chef darg.^
ch. de 3 mouchetures d hermines de sa»,
accostées à senestre dune étoile à 6 rais
darg.
43. Aubert - François de Forasto,
écuyer, s' de Girardet :
L'or, à une aigle éployée de sa.
44 à 47. A expl. pi. ampl.
48. Jean Baglan, chanoine de Téglise
de Vendôme :
D'or, à un heaume daz., percé du7\e
épée de gu., mise en fasce ; coupé d*az.,
à 2 craisettes d'or, rangées en fasce.
49. A expl. pi. ampl.
50. N... Le Lièvre, écuyer^ sF 4e la
Voûte ;
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
670
au cor de chasse lié et virole
/niché d'az.; au chef d'arg,^
■'hetures d^ hermines de sa,^
^stre d'aune étoile de 6 rais
. ^ (le Salmont, écuyer, sei-
• la Fertière :
w , au chevron de gu.^ acvomp, de
''es de lion, arrachées de méme^ 2
52. A expl. pi. ampl.
53. N... de SalmoD, s** du Chatelier :
D^'or^ au chevron d^az, , accomp, de
3 têtes de lion^ arrachées de gu,^ 2 et t,
54. Louis de Jousselin, écuyer, s' de
Fretté :
D^arg.^ au lion d*az., accomp, en
pointe de 2 fleurs de lys de même,
55 à 58. Â expl. pi. ampl.
59. N... veuve de César Giraudeau,
écuyer, s' de la Noue :
Ecarteléy aux 1 et 4 de gu,^ à 2 lo-
sanges d*arg, ; au 2, d'azur^ à 2 lozan-
ges ifarg,; au 3, d*azur^ au lion d*or,
60. Jean-François de Frémont, écuyer,
s' de Belassise :
Echiqueté d'arg, et de sa, à la bande
^«r^., ch. d^une tête de lion d^az,
61. N... de Boumeuf, demoiselle :
Z)V, à un porc'épic de sa.^ au chef
de gu,^ chargé de 3 roses d'or,
62. Elie de la Ferrière, écuyer, s' de
1& Boulais :
^'arg,^ à 2 lions léopardés de sa.^
ï^sants Vun sur Vautre, couronnés et
fermés d'or.
63. Pierre de Vabres :
^^ argent^ à 3 sapins de sin.^ rangés
^n fasce; au chef d^or^ ch, de 3 tour-
^mix de gu.
W. N.„ du Hessis de périgrny :
D^arg.^ à la croix engréUe de gu.^
ch. de 5 coquilles d^or,
65. A expl. pi. ampl.
«WM^^^^^^Mfc^^i^^X»*
Suivant Tordre du reg. l®»" des Com-
munautés :
1. Le chapitre de Téglise collégiale
de Saint Georges de Vendosme :
Uaz,y semé de fleur de lys d^or^ à un
dextrochére de sa.^ tenant un guidon
â^arg, à une croix de gueules.
2. Le couvent des religieuses Ursu-
lines de Vendosme :
D'ax.f à un lit d'arg,, avec cette ins-
cription autour : Sainte Ursule db
Vendosme.
3. Le couvent des religieuses du Cal-
vaire de Vendosme :
D*arg,, à la croix de sa,, devant la'
quelle est debout une NotrcDame de
pitié d'or.
4. Le couvent des religieux Bénédic-
tins de Tabbaye de la très Sainte Tri-
nité de Vendôme :
D'or, à un agneau pascal de sa., cou'
ronné d'arg., et portant dans sa patte
dextre une croix de sa. à laquelle pend
une banderolle dCarg., chargée d'une
larme de gu.
5. La congrégation de l'Oratoire de
Jésus de la ville de Vendôme ;
If azur, à 2 mots : Jésus'Maria, d'or,
écrits Vun sur Vautre^ Vécu avec une
bordure d*arg,, chargée d* une couronne
d'épines de sin., avec cette inscription
autour : Sigillum oratorii Dn. N. Jesu
(Domus Vindoeinensis),
6. A expl. pi. ampl.
7. Le couvent des religieux du St-
Sauveur de TEtoile :
D'az., à 3 fleurs de lys dor 2 et 1^
accomp. en chef dune étoile de même, et
une bande de gu. brochant sur le tout^
chargée de 8 lionceaux dor,
LE BULLETIN HâRALOIQnB DE PBAMCE I
8. La chapelle de l'église collégiale
de St Martin de Troo :
VoTy à un St Martin à ckev. d'asur.
9 et 10. A espl. pi. ampl.
DOURDAN
Suivant l'ordre du reg* 1" :
1. A expl. pi. ampl.
2 Ha. Louis de St Paul, écuyer, sei-
gneur de la Brèche et Louise-Marie de
Fleurigny, sa femme ;
D'arg., au sautoir dentelé de sa., ac-
colé, êcartelé aux 1 et 4 de sa. à 3 roses
d'arff., 3 et 1, au pal d'or brochant sur
le tout; aux 3 et 3 tfor au chef de *r«.,
au lion de gu. brochant sur le tout.
3. Pierre de St Pol, écuyer, seigneur
de Lesmondières :
B'arg.y au sautoir dentelé de sa.
4. François <1
Oranges lé Roy :
Porte de mèm<?
5. Anne de C
dame de Richeric
6. N... de Viln
selle :
D'ax., au chet
3 étoiles de même
1. N... Guyot,
mier président e
perpétuel de la v
D'az,, au chei
chef de 3 étoiles de mr,.
d'un épi de blé aussi iVu
8. A expl. pi. ampl.
DEUXIÈME PARTIE
NOTICE GÉNÉALOGIQUES. — HOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILI.\
FAMILLE DE LA SALLE
EN CHAMPAGNE
La famille de la Salle, en Champa-
gne, dont le nom est devenu illustre
par le Bienheureux Jean- Baptiste de la
Salle, fondateur de l'Institut des frères
des Écoles chrétiennes, appartenait à
la haute bourgeoisie de Reims [venue
dlton du Bénrn). Plusieurs membres
de cette famille ont occupé des fonc-
tions consulaires et ecclésiastiques, des
emplois financiers et des charges judi-
ciaires, qui leur donnèrent accès dans
les rangs de la noblesse; d'autres fu-
rent secrétaires du roi et conseillers au
parlement ■*' — •— "■ servirent dans l'ar-
mée et '' \ En 1789 trois
n«mbr > la Salle \a\À'
tant Reims étaient taxés à In
de la noblesse de cette ville.
La filiation qui va suivre f
des documents publiés par
Jadart, dans la Revue de Cli"
de Brie, Bar cette famille li:
dont nous avions donné utn-
dans nos deux derniers nuiuer
I. — N... de la Salle, que 1 '
originaire de Reims, eut pour <
y. Menault, marchand k Ret:
1556 h. 1578, marié avant l.V
Marie Simonnet; 2. Lancelot q<!
3. Marguerite épousa Pierre Pxi'
II. — Lancelot de la Salle, mar
à Reims en 1556, ép. avant 1558 .''
JoBseteau, dont lit aopur ép, Jean
673
LB BULLETIN HéRALOIQUB DB FRANCE
674
bert, lieutenant général au présidial
de Reims ; il eut de son mariagfe :
1. Eustache qui suit; 2. Marie, ép.
Jean de la Perrière; 3. Isabeau, ép.
!• Jean Foulquart; 2*> Benoît Dozet;
4. Guillaume, qui a fait la Br. D. ;
5. François, qui a fait la Bi*. E.; 6. Lan-
celot ép. Rose Le Fondeur, dont il eut
dix enfants, parmi lesquels : a. Jeanne
mariée 1® avec Philippe Nepveux ; 2°
avec Poncelet Rogier ; 6. Nicolas, reli-
gieux de Saint Nicaise; c. Marguerite,
mariée en 1624 avec Oudart Cocque-
bert; d. autre Nicolas, receveur des
décimes, marié avec Estiennette Ha-
chette, dont : Lancelot, né le 14 août
1642.
En 1592 François, Lancelot, Eusta-
che et Guillaume de la Salle fig*urent
dans une liste de particulier assez ri-
ches pour prêter et fournir deniers au
siège d'Epernay.
III. — Eustache de la Salle, lieute-
nant des habitants de Beims, ép. Ca-
therine Carpentier aliàs Charpentier,
dont il eut douze enfants parmi les-
quels : 1. Pierre, qui suit; 2. Jeanne,
mariée en 1601 à Jean Maillefer; 3.
Jérôme, protonotaire du Saint-Siège et
chanoine de Téglise de Saint Quentin ;
4. Elisabeth, ép. Charles de Burcourt,
m&rchand bourgeois de Saint Quentin ;
5. Antoine, contrôleur au grenier à
sel, qui a fait la Br. B.; 6. Marie, re-
ligieuse; 7. Eustache, conseiller, se-
crétaire de la chambre du roi 1633;
correcteur des comptes, à Paris; 8.
Louis, secrétaire de la chambre du roi,
chanoine de Poissy ; 9. Rose, ép. Nico-r
las Marquette, conseiller du roi en
Vélection de Laon.
IV. — Pierre de la Salle, conseiller
du roi, aVocat en Télection de Reims,
[ administrateur de l'Hôtel-Dieu , ép.
Anne Robillart, dont il eut six enfants,
parmi lesquels : 1. Elisabeth, ép. Fran-
çois Richard docteur et professeur en
iroit^ avocat au Présidial en 1632;
2. Catherine, ép. Henri Suisse, morte
le 10 janvier 1691, âgée de 80 ans.
Br. B. — IV. — Antoine delà Salle,
contrôleur au grenier à sel de Reims,
ép. 1« Jeanne Lelarge ; 2» Charlotte Ro-
land ; il eut du premier mariage :
1. Claude, qui suit; 2. Eustache, maî-
tre ès-arts en l'université de Paris; et
du second : 3. Appoline, ép. Robert
Auger, docteur et professeur en droit,
procureur fiscal de Tarchevêché; 4.
Pierre qui a fait la Br. C. et deux filles
dont on ignore la destinée.
V. — Claude de la Salle, sieur de
Joyeulx, conseiller et procureur du roi
en la Monnaie, ép. Marie-Marguerite
Gargan, décédée le P' novembre 1682,
dont il eut treize enfants, parmi les-
quels : 1. Eustache, qui suit ; 2. Marie,
religieuse; 3. Antoinette, mariée le
1«' octobre 1684, avec Robert de Ré-
mond, chevalier, sgr de Sorbon ; 4. Ma-
rie-Anne, religieuse; 5. Louis-Alexan-
dro, mort à Tâge de 14 ans.
VI. — Eustache de la Salle, conseil-
ler du roi, contrôleur au grenier à sel
de Vienne, en Dauphiné, ép. Thérèse
de Chambon, dont il eut : 1. Claude,
demeurant à Grignan ; 2. Louis, de-
meurant à Valréas; 3. Thérèse, mariée
à Joseph-Marie Le Prévost, à Valréas.
Br. C. — V. — Pierre de la Salle, con*
seiller-échevin, juge en la justice consu-
laire de ReiiQS, en 1683, ép. Claude
Monache, dont il eut 19 enfants, parmi
lesquels : 1 . Jean, qui suit ; 2. Guil-
laume, prieur de Montaigu; 3. Claude,
fille, mariée le 20 juin 1702 avec Pierre
Real. — Pierre de la Salle, marchand
à Reims, fit enregistrer ses armes sur
V Armoriai de 1696, il portait : D*azur^
à trois chevrons brisés d'or.
VI. — Jean de la Salle, conseiller-
échevin et capitaine de bourgeoisie,
ép. le 28 août 1691, NicoUe Nouvelet,
675
LB BULLETIN HÉRAXDIQUB DB FRA.NCB
676
dont il eut neuf enfants, parmi les-
quels : 1. Pierre-Antoine, qui suit; 2.
Pierre-Joseph, receveur des décimes.
VII. — Pierre-Augfuste de la Salle,
capitaine de bourgeosie, major de la
bourgeoisie et conseiller-échevin, ép.
le 16 mai 1719, Nicolle-Thérèse Lalle-
mant, dont il eut : 1 . Marie-Ânne ;
2. Jean-Pierre; 3. Nicolle-Thérèse;
4. Jeanne-NicoUe ; 5. Antoine, mort
jeune; 6. Raoul.
Br. D. — III. — Guillaume de la
Salle, ép. 1» Agrnès Rogier; 2^' Jeanne
Noblet; il eut du premier mariage :
1. Claude, qui suit; 2. Jean, qui suivra;
3. Elisabeth, ép. Nicolas Pépin ; et du se-
cond : 4. Ëustache, marchand, ép. en
1623 Marie Cocquebert, dont il eut : a.
Marie, ép. Jean de la Val, avocat au
parlement à Reims; 6. Nicolas, 5. André,
religieux; 6. Guillaume, ép. en 1631
Madelaine Frizon, dont : a, Jean, avo-
cat au grenier à sel; 5. Jeanne; e.
Jean-François; d. Marie-Jacobé, ma-
riée & Philippe Tilquin ; 7. Marie, ép.
Jacques Lequeux.
IV. — Claude de la Salle ép. Marie Til-
quin ou Cilquiii, dont il eut six enfants,
parmi lesquels : 1. Marie, ép. Claude
Audry, procureur au présidial; 2.
Jeanne, ép. Claude de Laistre.
IV bis. — Jean de la Salle, frère du
précédent, président au grenier à sel
de Reims, épousa Marie Flamain, dont
il eut onze enfants, parmi lesquels : 1.
Marie, religieuse ; 2. Nicolas, qui suit ;
8. Jeanne, mariée 1° à Jean de Frizon ;
2" à Philippe Hibert.
V. — Nicolas de la Salle, conseiller
du roi, président au grenier à sel de
Reims, ép. NicoUe Dallier, dont il eut :
1. Jeanne, religieuse; 2. Nicolle; 3.
Marie-Anne, mariée le 10 mai 1694 à
Antoine Maillefer, écuyer, conseiller du
roi, trésorier de France en la généra-
lité de Champagne.
Bb. E. — III. — François de la Salle,
ép. Jeanne Lespagnol, dont il eut : 1.
Jeanne, ép . Pierre Cocquebert (?) ; 2.
Anselme Ancelot ou Lancelot, qui suit;
3. Nicolas; 4. Jean, qui a fait laBr. G;
5. Marie, ép. Jean Cocquebert; 6 Jacque-
line, ép. Jean Lespagnol ; 7. Elisabeth,
ép. en 1619, Jean Cocquebert, capitaine
des arquebusiers.
IV. — Lancelot de la Salle, ép. Barbe
Cocquebert, dont il eut six enfants
parmi lesquels: 1. Simon, qui suit; 2.
Marie, ép. Antoine Fremin ; 3. Louis,
qui a fait la Br. F.
V. — Simon de la Salle, fourrier de
la grande fauconnerie du roi, sgr de
TEstang et de Vieux Moulin, ép. Rose
Maillefer, dont il eut : 1 . Jean-François;
2. Barbe, ép. Philibert- Antoine Bellotte,
sieur de Pressy, baron d'Aubilly, tré-
sorier de France en la généralité de
Soissons ; 3. Louis, qui suit.
VI. — Louis de la Salle, écuyer, sgr
deTEstang, porte-manteau ordinaire
du roi, fourrier de la grande fauconne-
rie du roi, après son père, 1680, ép.
Anne-Louise Croiset de Noyers, dont il
eut sept enfants, parmi lesquels: 1.
Jean-François, prêtre, bachelier en
théologie, prévôt du chapitre de Mont-
faucon; 2. Simon-Philbert, qui suit.
VII. — Simon-Philbert de la Salle
deTEtang, conseiller au présidial, ép.,
le 25 janvier 1730, Elisabeth Clicquot.
Br. F. — V . — Louis de la Salle, con-
seiller du roi au présidial de Reims,
ép. Nicolle Moët de Brouillet, dont il
eut dix enfants, parmi lesquels: 1. Jean-
Baptiste, né le 30 avril 1651, qui fut le
Bienheureux de La Salle, fondateur de
rinstitut des frères des Ecoles chrétien-
nes; 2. Rémi, écuyer, mousquetaire
du roi ; 3. Marie, ép. Jean Maillefer ;
4. Rose-Marie, religieuse ; 5. Jacques-
Josëph, religieux de Ste-Geneviève à
Paris, mort curé de Chauny ; 6. Jean*
677
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
678
Louis, chanoine de Reims ; 7. Pierre,
qui suit.
Jean-Rémy de la Salle, contrôleur
du roi, conseiller procureur du roi en
la justice de la monnaie de Reims, qui
vivait à cette époque, ép. Marie Mag*-
deleine Bertin du Rocheret, dont:
Adam, né le 5 juin 1712. — Jean-
Rémy de la Salle fît enregistrer ses
armes sur VArmorial de 1696, il por-
tait : D^ argent f à deux chevrons de sa-
bU,
VI. — Pierre de la Salle, conseiller
au présidial, conseiller échevin, doyen
des conseillers du roi au présidial, ép.
le 13 février 1696 Françoise-Henriette
Bachelier, dont il eut huit enfants,
parmi lesquels : 1. Jean-Baptiste-Louis ;
2. Elisabeth ép. Adam Lespagnol, con-
seiller du roi en l'élection ; 3. Marie-
Rose, ép. le 26 mai 1735 Jacques Fré-
miu, agT de Branscourt.
Bb. g. — IV. — Jean de la Salle,
ép. Antoinette Coquebert, dont il eut
treize enfants, parmi lesquels : 1 . Si-
mon, ép. Simonne Drouin, dont Jean-
ne, née le 28 février 1644; 2. Louis» né
en 1621 $ 3. Anselme, prieur et curé de
N.-D. de Château-Landon ; 4. Jean,
qui suivra; 5. Jacqueline, ép. Nicolas
Coquebert, sgrr de Crouy, conseiller au
présidial, puis conseiller au parlement
de Metz; 6. Elisabeth, religrieuse; 7.
Louis, qui suit; 8. Anne, ép. Gérard
de Bignicourt, sieur de Bussy.
V. — Louis de la Salle, écuyer con-
seiller-secrétaire du roi, lieutenant des
habitants, né en 1636, ép. Marie Co-
quebert, dont il eut : 1. Simon, maître
ordinaire de la chambre des comptes
de Paris, en 1693 ; 2. Marie- Antoinette ;
3. Louis-François.
V bis. — Jean de la Salle, marchand,
frère du précédent, ép. NicoUe Marlot,
doat il eut sept enfants, entr'autres :
!• Jean-Baptiste, qui suit; 2. Nicolas,
conseiller-échevin, capitaine en chef
des arquebusiers ; 3. Rose-Marie, ép. en
1676, Charles de Brissonnet, chevalier,
sg*r de Launay; 4. Suzanne, ép. en
1682, Antoine-Charles de Rémont, che-
valier, sgp d'Arnicourt, Sorbon, baron
de Saint-Loup; son mariage fut an-
nulé; elle ép. le 14 juin 1685, Charles-
Henri-François de Vallon, chevalier,
sgr de Gernicourt, vicomte d'Aygny,
capitaine au régiment de Guyenne.
NicoUe Marlot, veuve de Jean de la
Salle, ép, Louis d'Estampes, sgr du
Coudray.
VI. — Jean-Baptiste de la Salle,
avocat au parlement, mousquetaire du
roi dans la première compagnie, ép.
Elisabeth de Proisy d'Aumale, dont il
eut six enfants, parmi lesquels : 1.
Marie-Anne, ép. le 16 novembre 1705
Jean de Mangin, écuyer, porte man-
teau ordinaire du roi ; 2. Nicolas, né
en 1685 ; 3. autre Nicolas, né en 1686,
écuyer, conseiller du roi en sa cour des
monnaies, qualifié en 1715 et 1720 lieu-
tenant du roi de la ville et château de
Mouzon.
VIL — Nicolas de la Salle, capitaine
au régiment de Languedoc, procureur
du roi et de la ville de Reims, ép. le 16
février 171 1 , Catherine-Charlotte AUan,
dont il eut : 1 . Louis-Charles ; 2. Jean-
Jacques-Félix, écuyer, ancien officier
du roi, 3. Marie-Pérette, ép. le 12 juil-
let 1746 Nicolas-François de Lorins,
chevalier, baron d'Estrepy; 4. Elisa-
beth, ép. Marie-Louis-Nicolas de
Montgest, chevauJéger de la garde
du roi ; 5. Jean-Baptiste, qui suit.
YIII. — Jean-Baptiste de la Salle de
Gondreville. chevalier, sgr de la For-
telle et Bois le Doux, lieutenant des
vaisseaux du roi, aide major des armées
navales à Brest, chevalier de Saint-
Louis, ép. Thérèse-Elisabeth Parchappe
de Vindy, dont il eut : Ferdinand-Ma-
rie-Louis, né en 1772, mort en 1786.
D'azur d trois chevrons rompus d'or.
Devise : Indivisa manent.
679
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
680
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DES MOIS DE NOVEMBRE & DECEMBRE
BT RAPPEL DBS MOIS PRÉC^DSIfTS
Marie-Casimir- Alphonse--Brwno, ba-
ron de Scorbiac, maire de Lacourt-
Saint-Pierre (Tarn-et-Garonne). fils de
défunt Marie-Maurice-Paul, baron de
Scorbiac et de MarieGabrielle-A w^ws^a-
d'Yversen, avec i^/artV-Geneviève-Au-
gustine de Lattaignant de Leding-hen
de Pascal de Saint-Juéry, fille de Ger-
vais-Heari-Joseph de Lattaignant de
Ledinghen et de Marie-Jules-Joséphine-
Hélène de Plos de Plantavit de la
Pause, demeurant à la Beaume, com-
mune de Roujan (Hérault), fille adop-
tive de Guillaume-Marie-Zw^e^-Henri-
Pierre de Pascal vicomte de Saint-
Juéry.
L*arrêt d'adoption rendu par la Cour
de Montpellier est à la date du 6 août
1892, transcrit sur les registres de
rétat-civil de Montpellier le 19 septem-
bre 1892.
Le mariage a été célébré le 6 octobre
à Pézénas. L'abbé de Scorbiac, cousin
germain du marié, a donné la béné-
diction nuptiale.
Les témoins du marié étaient : Jean
de Scorbiac, son oncle, conseiller-gé-
néral du Tarn-et-Garonne, et le baron
Jean de Lacger, capitaine d'état-major,
son cousin-germain; ceux de la ma-
riée: le vicomte de Saint-Juéry, son
père adoptif, et M. de Ledinghen, son
cousin-germain.
La famille de Scorbiac est originaire
de Saintonge d'où elle vint s'établir à
Montauban dans les dernières années
du quinzième siècle. Raimond de Scor-
biac y résidait en 1529 et y exerça la
charge de premier consul. Cette maison
a fourni de nombreux consuls à la cité
de Montauban et plusieurs générations
de conseillers à la chambre de l'Ëdit et
au parlement de Toulouse. Bon nombre
de ses membres se sont distingués dans
le service des armes. La mère du ma-
rié, née Augusta d'Y versen, était fille
du baron d'Yversen et de la baronne
née de Solages .
Jean de Scorbiac ou Escorbiac fut
conseiller au parlement de Toulouse
1714 à 1757.
Jean-Guichard de Scorbiac de Mont-
fort conseiller à la Cour des Aides de
Montauban en 1751.
Maurice-Jean-Jacques de Scorbiac,
fut créé baron de l'Empire par décret!
du 13 juin 1811.
Uargent^ au chevron dCazur itccotnÀ
pagne de 3 étoiles en fasce, et en pointe
cCun lion couronné de sable artné et
lampassé de gueules. i
!
La famille de Lattaignant est ori^i-l
naire du Boulonnais, en Picardie. Sui-
vant Haudicquer de Blancourt (KohîÀ
liaire de Picardie), cette famille re-|
monte à Jean de Lattaignant, homme
d'armes des ordonnances du roi en!
1342, aïeul de Pierre de Lattaig*nant
sgr du Vivier marié en 1395 à Jeanne
Carbonnier.
Gabriel de Lattaignant, seigneur du!
Vivier servit longtemps les rois Char-
les VIII et Louis XII et fut tué au
combat de Guinegatte en 1513. Pierre
son fils aîné, servit le roi François I"
avec son frère Gabriel, et mérita par
son dévouement toute la bienveillance
de ce prince; il fut tué au siège de
Hesdin en 1537. Il laissa plusieurs en-
fants entr'autres : 1» Alphonse, qui
continua la branche aînée éteinte avec
Marguerite de Lattaignant, mariée en
1573 à Jean Le Bourg, seigneur de
681
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
682
Closratel; 2° Gabriel, auteur de la
branche des seigrneurâ de Blenghes,
du Gallet, de Beussingcue, etc.
La branche cadette venue de Gabriel,
3« fils de Pierre, et seigneur de Blen-
^hes a donné de nombreux conseillers
au parlement de Paris.
La branche de Lédinghen s*est fixée
dans le Bas-Languedoc par le mariage
ilu père de la mariée avec l'héritière de
la famille de Plos. Cette famille avait
été substituée par mariage à celle des
Planta vit de la Pause qui ont donné à
la France et à l'Eglise des chevaliers
de Malte et de Saint- Louis, des officiers
frénéraux, des prédicateurs du Roi.
On sait que Jean de Plantavit de la
Pause, un des savants les plus distin-
gués de la fin du xvi« siècle, fut d'a-
>)ord Tun des pasteurs protestants les
plus pieux et les plus zélés de son
temps. Il se convertit au catholicisme,
eutra dans les ordres, devint évoque de
Lodève en 1625 et se signala dans cette
Tille par son inépuisable charité. Le
Pape Paul V l'employa dans des négo-
ciations avec la république de Venise
et nous le retrouvons plus tard aumô-
nier de la reine Marie de Médicis et
enfin de sa fille Elisabeth de France,
reine d^Ëspagne.
La branche aînée des Plantavit de
la Pause avait fini dans les Strozzi.
Elle était représentée en 1789, par
Jean - Guillaume Strozzi - Plantavit ,
comte de la Pause, maréchal de camp,
qui prit part aux assemblées de la no-
Messe de Béziers. La mariée à un frère,
Gabriel, qui a épousé Eulalie Labran-
che, à Lodève f fille de Haimond» dé-
cédé, et d'Isabelle de Massilian), dans
les premiers mois de 1892, et une sœur
Marthe, mariée avec M. de Montéty.
D'azur^ à trois coqs d'or.
^^^^^rfV«V»*»»>/»<^^^»
Hermann de Chadois, fils d'Hubert
de Chadois et de W^^ Le Valois, avec
Madeleine de Cardenal, fille d'Arthur
de Gardenal, décédé, et de Antoinette
de Cressac.
Le mariage a été célébré 12 octobre
au château de Péchalbet, par Miramont
(Lot-et-Garonne).
La famille de Grenier de Gardenal
établie dans TAgenais, où elle a pris
part aux assemblées de la noblesse en
1879, est originaire du Poitou. Elle est
connue dans cette province depuis 1548,
par les branches de Listrac, de la
Mothe, de la Sauzaye, de la Flotte et
de Sanxet.
(V. le Bulletin de 1890, col. 169170).
La branche de Gardenal à laquelle
appartient la nouvelle mariée a possédé
dans TAgenais les seigneuries de Ma-
lardeau et de Pechgrès.
D^azîir^ à trois lévriers d'argent col^
letés de gueules^ passant Vun sur Vautre,
La famille de Gliadois est connue en
Agenais dans Tarrondissement de Mar-
mande depuis plus de trois-cents ans.
Elle a fait au xvni° siècle ses preuves
de noblesse pour TEcole militaire et a
donné plusieurs officiers distingués
au régiment de Médoc et deux cheva-
liers de Saint-Louis avant la Révolu-
tion. L'un d'eux, Etienne de Ghadois,
lieutenantdans le régiment de Médoc est
cité pour sa brillante conduite au siège
du fort Saint Philippe de Minorque où
il fut blessé (V. Gazette de France du
7 août 1756). De nos jours, son petit-
neveu, le colonel Paul de Ghadois,
sénateur inamovible, a été mis à Tor-
dre du jour de l'armée pour sa con-
duite héroïque à la bataille de Goul-
miers où il fut blessé le 9 novembre
1870 commandant le 1*" bataillon des
mobiles de la Dordogne.
Au commencement du xviri® siècle
cette famille était divisée en deux
branches ; à la branche aînée appar-
tient le marié dont le grand père
appelé le baron de Ghadois, lieutenant
de louveterie et chevalier de la Légion
d'honneur, ép. M^'* de la Roque, doat
683
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
684
il eut Hubert de Chadois, marié à la
Guadeloupe avec Mlle Le Valois. —
Guillaume de Chadoib, frère du baron
de Chadois, ép. Mlle de Digeon, dont
une fille unique, Coralie de Chadois,
mariée avec Louis de Ségfur.
Hilaire de Chadois, frère d'Etienne,
comme lui capitaine au régiment de
Médoc et chevalier de Saint-Louis, ép.
Mlle de Léglise, dont il eut, Alfred de
Chadois marié avec Mlle de Thèze,
dont : Paul colonel de Chadois, officier
de la Légion d'honneur du 9 janvier
1871, et de Tordre militaire de Savoie,
après la campagne d'Italie, marié
avec Léonie de Ségur, fille de Coralie
de Chadois et de Louis de Ségur. Léo-
nie de Ségur a une sœur, veuve
d'Amédée de Cresaac dont la fille
Antoinette a épousé Arthur de Carde-
nal, décédé, dont Madeleine, la nouvelle
mariée, Louis, et Léonie de Cardenal.
If azur ^ au chevron <ï*or accompagné
en chef de trois étoiles posées î et 2 et
cTune aigle t te de même en pointe.
^rfW^^««A^^WVWWV«
Marc de Sambucy de Sorgues, se-
cond fila de Gaston, baron de Sambucy
de Sorgues et de Mathilde de Boyer de
Montaigut, avec M^'^" de Castelnau
d'Ëssenault, fille du marquis de Castel-
nau, membre de l'Académie de Bor-
deauxy et de la marquise née Féry
d'Esclands.
Le mariage a été célébré à Bordeaux
dans les premiers jours du mois d'oc-
tobre. Le frère aîné du marié a épousé
le 7 mars 1887 Thérèse de Bastard
de Saint-Denis.
(Voir pour la notice sur la famille de
Sambucy de Sorgues et de Luzençon,
le Bulletin de 1888, col. 161).
La branche de Luzençon a pour chef
Félix de Sambucy de Luzençon, comte
romain, mainteneur des Jeux Floraux,
à Toulouse.
D^or^ au sureau (samhuc en patois
méridional) de sinople fleuri d'argent^
mouvant d*un croissant de sable; au
chef d*azur chargé d'un soleil d*or,
La famille de Castelnau d'EasenauIt
est une branche des Castelnau de
Bayonne; on la croit issue de Tan ti-
que maison des Castelnau-Tursan, que
l'abbé Légé rattache à la maison d*Ar-
magnac.
La branche des Castelnau de Bayon-
ne se serait détachée des Castelnau-
Tursan au commencement du xvi« sic»-
cle; à la fin du même siècle, cette
branche s'est divisée en deux rameaux
fixés à Langon et dans le Bordelais
qui se sont perpétués jusqu'à nos
jours; le cadet s'est éteint il y a quel-
ques mois avec M. Joannès de Castel-
nau, fila de Joannès de Castelnau,
avocat à la Cour de Bordeaux, maire
de Saint-Pierre de Mons, près Langron.
Le rameau aîné dit d'Essenault a
produit un grand nombre de conseil-
lers au Parlement de Bordeaux ; c'est
à la suite d'un mariage avec rhéritière
d'Essenault au xviii* siècle qu'il a
ajouté à son nom et à ses armes le
nom et les armes de la famille d'Esse-
nault, seigneurs et barons d'Issan, de
Cantenac, de Labarde, etc., etc.
Le marquis de Castelnau d'Essenault
a hérité en 1861 du titre de marquis de
son cousin Gabriel, marquis de Castel-
nau-d'Auros.
La baronnie d'Auros fut portée en
dot à Pierre, baron de Castelnau, ma-
rié avec Anne de Bouquier. — Les
deux fils issus de ce mariage émig-W"-
rent ; l'aîné, Gabriel, mort en 1826,
conseiller au Parlement de Bordeaux
en 1780, chevalier de Malte, se réfug-ia
en Russie où il devint secrétaire in-
time du czar Paul P^ et ami du duc
de Richelieu ; Louis XVIII lui conféra
le titre de marquis; le second, Léonard
de Castelnau, mort en 1847, était à
l'armée des princes en 1792 ; il épousa
à la Martinique M"* de Molandin dont
il eut Gabriel, le dernier rejeton des
Castelnau-d'Auros, décédé en 1861.
6S5
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
686
De gueules, au château ouvert (Tav'
genty maçonne' de sable ^ crénelé et sommé
de trois donjons crénelés de même.
^>M^^^<>^^k^^WN^«<
Pierre-Emile de Kératry, auditeur de
première classe à la Cour des comptes,
fils d'Emile, comte de Kératry, com-
mandeur de la Légion d'honneur, an-
cien préfet de police en 1870, et de
La are-Marie Antonys Cadou, avec Ma-
rie-Aug'ustine Bonnassiès, fille de Jean-
Paul-Bernard Bonnassiès, ingénieur,
fondé de pouvoirs des mines de Saint-
Chamond, et de Louise-Henriette David.
Le mariage a été célébré le 10 no-
vembre, à Paris, en Téglise de Saint-
Pierre-de-Chaillot .
La famille de Kératry est ancienne
en Bretagne, où elle paraît à la réfor-
mation de 1670 par 6 générations et
dans les montres de 1562.
François de Kératry, vivant en 1535,
épousa Françoise de Kérandraon ; Au-
guste-Hilarion, comte de Kératry, an-
cien député, puis pair de France en
1837, mourut à 90 ans en novembre
1859. Il avait épousé : P Germaine-Ga-
brielle-Louise de Botmiliau; 2° le 16
octobre 1829, Ernestine-Marie-Cîons-
tance de Bruc. Son père avait été pré-
sident aux Etats de la noblesse par
élection en 1774.
D'azur^ au greslier dargent, sur^
monté d'une lance (alias un pal)^ de
même.
Devise : Oens de bien passent partout.
f chemins de fer de TEst, et de défunte
Jeanne- Aimée-Marie Burton.
Le mariage a été bénit à Paris le 15
novembre en Téglise de Saint- Augus-
tin par S. E. le cardinal Langénieux,
archevêque de Beims. Les témoins
étaient, pour le marié : MM. Léon Ta-
labot et de Sansal, colonel au 20*
chasseurs, ses oncles ; pour la mariée :
M. Pierre Burton et le comte deMonta-
livet.
(Voir pour la notice et les armeà de
la famille de Nervo le Bulletin de
1892, col. 619).
Pr^5per-Paulin-Philippe-Léon-Marie
de Nervo, lieutenant au 82'' de ligne,
fils de Eobert-Ernest-Frédéric-Marie,
baron de Nervo, administrateur de la
Compagnie de Paris-Lyon-Méditerra-
née, chevalier de la Légion d'honneur,
et de feu Lucie - Agathe Talabot, sa
première femme, avec Adèle-^.?nrte^^^
Davillier, fille de Maurice Davilllier,
admiaislirateur de la Compagnie de
«^s/s«s«wv>«wv%^^^«^
Noël-Henry, comte d'Aymar de Cha-
teaurenard, lieutenant au 3® cuiras-
siers, fils de Pierre-François-Frédéric,
marquis d'Aymar de Chateaurenard,
ancien ministre plénipoteatiaire, an-
cien conseiller d'Etat, commandeur de
la Légion d'honneur, et de Marie- Amé-
lie-Mathilde de Suffren, avec Marie-
Bertrande Béchet, fille de feu Emile
Béchet, et de Marie-Marguerite Baim-
bert.
Le mariage a été célébré à Paris, en
l'église de Saint-Pierre-de-Chaillot, le
16 novembre.
Les témoins du marié étaient : le
général, marquis de Gallifet et le baron
Armand de Gary, son beau-frère; pour
la mariée : MM. E. Taigny, ancien
maître des requêtes du Conseil d'Etat,
et Gaston Béchet, ses oncles.
(Voir pour la famille d'Aymar de
Chateaurenard, le Bulletin de 1892,
col. 568. C'est par erreur que l'on a
mentionné le mariage d'un fils d'Hen-
ri-Noël avec M"® du Roure).
De gueules^ d la colombe essorante
d'argent^ tenant en son bec un rameau
dor ; au chef cousu d'azur chargé de 3
étoiles dor.
^^^^^^^^«^k^^^^^^^
^ndré- Joseph- Yves , comte de Vil-
loutreys de Brignac, né au château de
Jarousaye, commune de Jansé (IUe-et«
687
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
688
Vilaine), le second des trois flls de
Ernest, marquis de Villoutreys de Bri-
gnac, et de Marie-Antoiiiette-Elisa-
beth de la Tullaye (fille de Louis-Yves
et de Marie-Henriette du Bourg), avec
Madeleine^MsLTie-Lomse Harscouët de
Saint-Georges, fille de René-Louis-Ma-
rie, comte Harscouët de Saint-Georges,
et de Jeanne-Marie- Camille de la
Bourdonnaye.
Le mariage a été célébré le 23 no-
vembre au château de Kéronic, par
Pluvigner (Morbihan).
Les témoins du marié étaient : le
comte Charles de Quatrebarbes, son
oncle, et M. de la Grimaudière ; et ceux
de la mariée : le marquis de la Bour-
donnaye, et le vicomte Harscouët de
Saint-Georges.
La famille de Villoutreys, dont une
branche est établie, aujourd'hui, en
Anjou est très ancienne en Limousin
et en Angoumois, où elle a possédé les
seigneuries de la Roche-Corail, pa-
roisse de Trois-Paillis; la Deville et le
Mas, paroisse de Fouquebrunet. Son
nom s'est écrit Villoutreix et Villou-
trays.
Elle possédait au siècle dernier, en
Périgord, les seigneuries de la Mey-
nardie et de Sainte-Marie de Frugie,
dont avait hérité Jean-Alexandre de
Villoutreys, chevalier, marié le 22 jan-
vier 1729 avec Marie-Biaise de Ribey-
reix, fille de Pierre, sgr de la Meynar-
die et de Marie-Biaise de Chabans.
Saint-Allais après avoir cité Villou-
treys au xiiio siècle en Limousin, com-
mence la filiation de cette famille à
Guillaume, écuyer, sgr de Villoutreys,
vivant en 1495. Nadaud, dans son
Nobiliaire de la Oéniraliié de Limoges
(t. rv, 282), commence la filiation sui-
vie à Etienne de Villoutreys, coriseil-
du roi, élu et maire d'Angoulême en
1588.
Cette famille a fourni des conseillers
et lieutenant-généraux au présidial
d' AngQulême ; un conseiller d']Stat en
1655, Jacques de Villoutreys, écuyer,
sgr de la Roche, lieutenant-général au
bailliage de Blois, beau-frère de Ben-
jamin de La Rochefoucauld d'Estissac ;
des officiers aux armées, dont Jean-
François, comte de Villoutreys, écuyer
cavalcadour de Louis XV et de Mes-
dames; un maréchal de camp et trois
chevaliers de Saint-Louis, Jean-Fran-
çois, comte de Villoutreys, et Pierre
de Villoutreys de Sainte-Marie en 1815,
et Léonard-Charles, comte de Villou-
treys de Brignac, lieutenant-colonel
en 1822, dont la fille avait épousé le
comte Jules de Castellane.
Le nom de Brignac est venu à cette
famille par suite du mariage de Marc-
Antoine de Villoutreys, écuyer, sieur
delà Judie, le 12 mai 1714, avec la
fille unique et héritière de Antoine de
Royère, baron de Brignac.
Le nouveau marié appartient à la
branche de Villoutreys, sgrs de la Ju-
die et de Villoutreys en Saint-Martin-
le-Vieux (Limousin), dont la filiation
commence à Guillame de Villoutreys
vivant en 1500, père de Pierre, écuyer,
sgr de la Judie et de Villoutreys, ma-
rié en 1530, à Marguerite Ferrand,
lequel fit hommage de la seigneurie
de Villoutreys au vicomte de Roche-
chouart, le 7 juin 1547.
Le marquis de Villoutreys (fils de
Jules-Jean-Joseph, né en 1802, mort
en 1869, marié le 24 novembre 1829, à
Elisabeth de Villebois-Mareuil) a deux
frères : le comte Henri de V..., marié
le 19 avril 1864 à Valentine Pissonnet
de Bellefonds; et le comte Raoul de
V...., marié le 17 juillet 1866, avec
Marie de Siochan de Kersabiec; et une
sœur, Elisabeth, mariée en 1853, à
Charles-Urbain, comte de Quatrebar-
bes.
(Voir les Bulletins de 1887, col. 233-
235; 1889, coL 499).
Ecartelé^ auœ 1 et 4 d'azur au che-
vron d*or accompagné en chef d^un crois^
sant d'argent entre deuco étoiles de mém
689
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
690
mxn^
et en pointe d'une rose aussi cTargent^
qui est de Villoutreys ; aux 2 et 3 de
gueules à trois fasces de vair^ qui est de
Royère de Brignac.
Devise : Dis peu^ fais mieux.
(Voir pour la maison Harscouët de
Saint-Georgres, les Bulletins de 1887,
col. 233; 1888, col. 661; et 1889, col.
539).
Tfazur^ à 3 coquilles d'or.
Devise : Enor a franquis ; Honneur
et franchise.
w*^^*»^^»^^»»^^^»^
Marie-Joseph-«7(?an Gaborit de Mont-
jou, fils de Marie-Joseph-Emile Gabo-
rit de Montjou et de Marie-Louise-Alice
de la Pierre de Frémeur, avec Suzanne-
Julie Revel fille de feu Salomon Revel
et de Séphora-Frédericka da Silva.
Le mariage a été bénit le 23 novem-
bre à Paris, en la chapelle de la Non-
ciature, par S. E. R™^' Mgr Ferrata,
nonce apostolique.
Les témoins étaient : pour le marié :
le marquis de Fremeur, son cousin, et
M. de Bogier; pour la mariée : le vi-
comte de Veauce, son beau-frère et
M. Heine.
La famille Gaborit de Montjou est
lune des plus considérées du Poitou,
où elle possédait anciennement les sei-
gneuries des Brosses et de Magny ; con-
nue dès Tan 1437, elle a fourni pendant
plus d'un siècle, des membres au pré-
sidial de Poitiers. Jean-Baptiste-Louis
Gaborit de la Brosse, garde du corps de
la compagnie écossaise, émigré, et
garde du corps dans Tarmée des prin-
ces, puis colonel en retraite en 1814 et
chevalier de Saint-Louis, fut colonel
chef d'état-major des Gardes nationa-
les de la Vienne. Il avait épousé Mlle
d*Âviau de Piolant et fit héritier son
neveu Dominique Gaborit de Montjou.
Jean-Baptiste-Hilaire Gaborit, seigneur
de Montjou, fut gendarme de la garde
du roi ; Jean-François, Tun de ses fils,
émigré, fut tué dap^ Ta^m^e de Condé ;
Jean-Baptiste-Benjamin-Hilaire, l'aî-
né de celui-ci, servit dans l'armée de
Condé et fut chevalier de Saint-Louis.
Une branche a pour chef Dominique
Gaborit de Montjou, héritier de M. Ga-
borit de la Brosse et marié à Mlle
d'Hémery, dont trois fils : 1. Edgard,
marié à Mlle Joubert, d'Angers; 2.
André, officier à Saumur; 3. Henri,
marié à Marguerite Bonneau de Beau-
regard.
D'azur^ d 3 têtes de lion arrachées
d'or^ au croissant d'argent en cœur et
une étoile d*or^ en chef.
Devise : Urbis amator.
^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Jean-Baptiste-Marie- Eugène- Ange-
Oaston Elie de Bcaumont lieutenant au
8® cuirassiers, fils de Jean-Baptistts-
Marie-Félix Elie de Beaumont et de A-
dèle-Marguerite Holker, avec Denyse
Fournier Sarlovèze, fille de Joseph-Ra-
mond comte Fournier-Sarlovèze, an-
cien préfet de la Vienne, officier de la
Légion d'honneur et de Marguerite
Ternaux-Gompans.
Le mariage a été célébré le 29 no-
vembre en l'Eglise de Saint-Pierre de
Chaillot à Paris.
Les témoins du marié étaient: Hen-
ri Holker, son oncle et M. de Bonniè-
res de Wierre, son beau-frère ; et ceux
de la mariée : MM. Ternaux-Gompans
et Augustin Fournier-Sarlovèze, ses
oncles.
La famille Elie de Beaumont (autre-
fois Hélyes) est originaire de la pro-
vince de Normandie, généralité de Ba-
yeux, paroisse de Garentan. Elle des-
cend de Pierre Helyes, écuyer, anobli
pour services militaires après la ba-
taille de Formignies par Charles VII,
le 29 mai 1461. Le dit Pierre Hélyes
épousa Jeanne Ferminé. Leur postérité
a pris plus tard le nom de Elie, ortho-
graphe reconnue et consacrée par de
nouvelles lettres de noblesse accordées
par Louis XVI le 3 juillet 1777,
691
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
692
Nous donnerons le texte de ces let-
tres patentes dans notre prochain nu-
méro.
La généalogie a été établie et la filia-
tion constatée sans interruption par
un certificat de Chamillart, conseiller
du roi, délégué par S. M. pour la re-
cherche de la noblesse en Normandie
en date du 15 janvier 1668. Cette fa-
mille a fait enregistrer ses armes sur
TArmorial de Normandie le 9 septem-
bre 1697 ; elles sont mentionnées et
confirmées avec le jugement de Cha-
millart dans les lettres patentes de
1777, accordées à Jean-Baptiste- Jac-
ques Elie de Beaumont, avocat au par-
lement de Paris, intendant-général
du comte d'Artois et avocat-général
honoraire du comte de Provence, dont
le marié descend à la cinquième gêné*
ration.
Jean-Baptîste-Jacques Elie de Beau-
mont épousa Anne Morin Dumesnil
dont il eut :
Armand-Jean -Baptiste- An ne-Robeit,
marié à Charlotte-Eléonore Mercier
Dupaty, fille de Chf^rles-Marguerite-
Jean-Baptiste, président à mortier au
parlement de Bordeaux, auteur des
Lettres sur V Italie^ et de N... Fréteau
de Pény dont il eut deux fils : 1 Jean-
Baptiste-Armand-Louis-Léonce, né en
1799, décédé en 1874, qui fut sénateur,
inspecteur général des mines, membre
de rinstitut, secrétaire perpétuel de
l'Académie de sciences et grand offi-
cier de la Légion d'honneur. Il avait
épousé Marie-Thérèse-Augusta de Que-
ben, nièce de l'archevêque de Paris; 2.
Charles-Adolphe-EugèneElie de Beau-
mont, aïeul paternel de Gaston, le nou-
veau marié; né en 1801, mort en 1843,
juge au tribunal civil de la Seine,
marié P avec Marie-Félicie le Peletier
d'Aunay, fille du comte Hector, dépu-
té de la Nièvre et de N... Guerrier de
Romagnat, dont Jean-Baptiste- Marie-
Félix, père du nouveau marié*, 2<^ avec
1 Louise-Hectorine, sœur de sa premiè-
re femme.
La sœur du nouveau marié a épousé
André-Marie-Yves de Bonnières de
Wierre, capitaine au 6« dragons.
D^aznr^ au chevron émargent accom-
pagné de trois glands de même posés 2
etï.
Couronne de marquis.
La famille Fournier-Sarlovèze est
originaire de Sarlat (Dordogne). Sous
le b' empire quatre frères se trouvaient
officiers en même temps, dans le même
régiment, le 12« hussards que Tainé
commandait.
II devint le lieutenant général
comte François Fournier, inspecteur
général de cavalerie, grand officier de
la Légion d'honneur. Il fut autorisé
par ordonnance royale du 10 mars 1819
à ajouter à son nom celui de Sarlovèze,
qui veut dire, de Sarlat. Il est mort en
1827, sans laisser d'enfants.
Son frère cadet Alphonse, ancien co-
lonel du 5® hussards eut un fils et une
fille morts sans postérité.
Le troisième frère Aimé-Raymond,
ancien chef d'escadrons au 30* dra-
gons, chevalier de la Légion d'hon*
neur, prit sa retraite à 30 ans par
suite de ses nombreuses blessures. Il
épousa Mlle Jaladon, fille du receveur
général de Moulins. C'est le seul des
quatre frères qui ait laissé une posté-
rité.
Le quatrième, lieutenant de cavale-
rie, avait été tué à Leipzig.
Aimé-Baymond a laissé trois filles et
un fils, Achille, qui a été président du
tribunal de Montluçon et conseiller
général de l'Allier pendant 15 ans. Il
était chevalier de la Légion d'honneur.
De son mariage avec Mlle Pauline
Touttée de Champgaraud, d'une an-
cienne famille de robe d'Auvergne, il a
eu deux enfants : 1. Joseph-Raymond ;
2. et Augustin.
Joseph-Raymond, sous-préfet de
TbonoQ en 1860, puis des Audel^* et
693
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
694
de Lisieux donna sa démission au 4
septembre 1870. Il a pris du service
pendant la guerre et été décoré de la
Lég-ion d'honneur comme capitaine
d'Etat major au 21® corps; nommé
préfet en 1873, il administra successi-
yement les départements de la Creuse,
du Loir-et-Cher et de la Vienne. En
1876, il a été fait officier de la Légion
d'honneur.
Par décret en date du 18 décembre
1874, il a été autorisé, ainsi que son
frère Augustin, à ajouter à son nom
celui de son grand oncle paternel le
beutenant - général comte Fournier-
Sarlovèzs.
En 1863 il a épousé Marguerite
Ternaux-Compans, morte en 1882 ; elle
était fille de M. Ternaux Compans,
ancien secrétaire d'ambassade, ancien
député, et d'Adolphine Compans, fille
du lieutenant-général comte Compans,
pair de France, grand croix de la Lé-
gion d'honneur.
De ce mariage : 1. Jeanne née le 13
octobre 1865, mariée à Maurice Girod
de l'Ain, capitaine d'artillerie ; 2.
Robert, né le 13 janvier 1869, sous-
lieutenant au 5^ dragous ; 3. Denyse
née le 18 mars 1871, mariée k Gaston
Ëlie de Beaumont, lieutenant au 8®
cuirassiers.
En 1884 il a épousé en secondes no-
ces Marie Dornier, fille de Auguste
ûornier et de Mlle de Montrichard, fille
du marquis de Montrichard.
Par bref du Saint Père en date du
28 mai 1886 M. Joseph-Raymond
Fournier-Sarlovèze a été fait comte ro-
main héréditaire.
Bcartelé^ au i®' d'azur à Vépée dor
en pal ; au 2* d'argent à la salamandre
dans les flammes ; au 5® dargent d la
croix de gueules ; au 4^ d'azur ^ au fa-
nion dargent frangé dor.
Devise : Hinc vita lux et honor.
♦WW^'WViV^i/WV
Adrien-iT/i7t^riee-Victurnien-Mathîeu
de Noailles, duc d'Ayen, fils de Jules-
Charles- Victurnien, duc de Noailles et
de C/o^zVefe-Caroline-Antoinette de la
Ferté-Meung Mole de Champlatreux,
avec Fo/awd^-Louise-Mal'ie-Valentine
d'Albert de Luynes, fille du duc de
Luynes et de Chevreuse, tué à l'enne-
mi le 1°"^ décembre 1870, à la bataille
de Loigny et de lo^anrfe-Françoise-
Marie-Julienne de la Rochefoucauld,
duchesse douairière de Luynes.
Le mariage a été bénit le 7 décembre
en l'église de Dampierre (Seine-et-Oisej
par S. E. le cardinal Langéuieux, ar-
chevêque de Reims.
Les témoins étaient pour le marié :
S. A. R. le duc de Chartres et le duc de
Mouchy, son cousin ; pour la mariée :
le duc de Doudeauville, député de la
Sarthe, son grand père maternel, et
son oncle le duc de Sabran.
(Voir pour la maison ducale de
Noailles le Bulletin de 1886, col. 413).
Le nouveau marié a deux frères ca-
dets : 1^ //^7i6- Guillaume, né le 22 mai
1871 ; 2*' Matthie u-FrédèriG, né le 23
avril 1873 ; et deux sœurs : 3° Elisabeth-
Victurnienne, marié le 3 juillet 1886 à
Antoiue-Wilfrid, marquis de Virieu ;
4° Marie-Emma-Madeleine, mariée le 4
juin 1889 au vicomte Henri de Montes-
quiou-Fézensac. Il a pour oncle JEm-
wan«e/-Henri-Victurnien, marquis de
Noailles, ancien ambassadeur, grand-
Croix de la Légion d'honneur et père
d'-fî'wmrtnt^^/-Jean-Felix, né en 1869 et
pour cousins les Noailles, duc de Mou-
chy, et prince de Poix, et la branche
cadette qui a pour chef le comte de
Noailles, à Buzet (Lot-et-Garonne).
De gueules^ à la bande d'or.
Devise : Lœdimur haud auro lethale.
(Voir pour la maison d'Albert, ducs
de Luynes, de Chevreuse, de Chaulnes
et de Picquîgny, les Bulletins^ t. 1*^'
col. 24 et 218; et 1889, col. 674. La
naariée a pour frère fibnor^-Charlea-
695
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
696
Marie-Sosthènes d'Albert de Luynes, duc
de Luynes et de Chevreuse, prince de
Neufchatel, marié le 12 décembre 1889
à Simone-Louise -Laiire de Crussol
d'Uzès, sœur du duC d'Uzès.
Ecartelé^ aUx 1 et4 dCazur à 4 chaînes
dC argent en sautoir aboutissantes en
cœur dans un anneau de méme^ qui est
de Cadenet ; aux 2 et 3 d'or^ au lion de
gueules^ armé et lampassé d'azur^ qui
est d'Albert ; sur le tout : d'or au pal de
gueules^ chargé de 3 chevrons (et non
écussons) d'argent^ qui est de Neufcha-
tel.
Devise : Quô me jura vocant et régis
gloria.
^<»oww»^^^^v^w^w«
Charles-Augustin-PawZ Musnier de
Pleignes, inspecteur des finances, fils
de Paul-Auguste-Gabriel Musnier de
Pleigfnes, conseiller maître à la Cour
des comptes, commandeur de la Lég'ion
d'honneur, ancien secrétaire général
du ministère des finances, et de Marie-
Rosa-Louise Marvaud, avec Madeleine-
Gabrielle Saint John de Crévecœur,
ancien auditeur au conseil d'Etat et de
Marie-Clotilde-Qabrielle Baillarger.
Le mariage a été célébré à Paris,
en Péglise Saint Honoré d'Eylau, le 8
décembre. SS. le pape Léon XIII avait
daigné accorder aux époux sa bénédic-
tion apostolique.
Les témoins étaient pour le marié :
Etienne de Pleignes, inspecteur des
finances, son frère et M. Louis Bec-
quey, son beau-frère ; pour la mariée:
son oncle M. Louis Frérejean, juge au
tribunal de première instance de la
Seine et le marquis des Méloizes, son
cousin.
La famille de Musnier appartenait à
l'ancienne bourgeoisie de Paris et a été
anoblie par des charges à la chambre
des Comptes. Elle a possédé dans l'Ile
de France, les fiefs de Pleignes, de
l'Alissier, de l'Hérable, etc.» situés
près de NeiROura.
Plusieurs de ses membres assistè-
rent aux assemblées de la noblesse en
1789. Depuis la Révolution elle a
compté deux conseillers-maîtres à la
Cour des comptes.
D'azur^ au chevron d* argent^ sur-
monté d'un croissant et accompagné en
chef de deux épis de blé et en pointe
d^un mouton^ le tout du même.
La famille Saint John (anciennement
Jean) de Crévecœur, originaire de
Caen, a pour premier auteur connu
Robert Jean, sgr de Launay, né dans
la seconde moitié du XVI" siècle, qui
eut en 1610 la charge de gentilhomme
ordinaire de la Reine Marguerite de
Valois et plus tard celle de conseiller
référendaire à la cour des aides de
Normandie»
Son fils Nicolas Jean, sgr de Bellen-
greville, fut conseiller secrétaire du
roi près le Parlement de Rouen. Il avait
épousé en 1660 Jeanne d'Auge, qui lui
apporta en mariage le fief de Crève-
cœur dans la paroisse de Blonville.
Un arrêt du Conseil d'Etat de janvier
1717 a reconnu la noblesse de leurs
descendants. L'arrière petit-fils de
Nicolas, Michel - Guillaume Jean de
Crévecœur, servit au Canada comme
officier et s'établit ensuite dans la
colonie anglaise de New- York, où il se
maria. Il s'y faisait appeler Saint John
de Crévecœur et ses enfants fureut
baptisés sous ce nom que la famille a
conservé. Saint John de Crévecœur
est fort connu par ses ouvrages et
notamment par les Lettres d*un culti^
valeur américain.
De sable^ à trois fasces d'or^ coupé de
gueules à l'aigle d'argent^ volant ^ te-
nant dans sa serre dextre un cœur de
même.
Couronne de marquis.
^Mww^^^^M^^mn^
Pierre-Etienne-Marie vicomte de Co*
rai, capitaine d'infanterie de marine, fils
de feu Hugues-Gabriel-Maric, comte
697
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
698
de Coral, conseiller à la Cour des comp-
tes et membre da Conseil grénéral de la
Vienne, et de Clara-Pauline d'Audif-
fret (fille du défunt marquis d'Audif-
fret, président de la Cour des comptes,
grand'croix de la Légion d'honneur),
avec Marthe-Olga- Adèle Picard, fille
de Christophe-Colomb Picard et de
Marie-Rose-Françoise-Jeanne Poujou-
lat.
Le mariage a été célébré le 8 décem-
bre à Paris, en l'église de Saint-Pierre
de Chaillot.
L'ancienne famille de Coral, origi-
naire du Limousin et du Poitou, pos-
sédait dès le xiii» siècle, dans la pre-
mière de ces provinces, la seigneurie
de Mazet et remonte sa filiation à
Pierre de Coral, chevalier, vivant sous
le règne de saint Louis, qui avait
épousé Jeanne de Courtenay (branche
de Tanlay), petite fille de Louis-le-Gros
et d'Adélaïs de Savoie.
Le roi Charles VI, par lettres paten-
tes données le 28 octobre 1397, permit
à Pierre de Coral, chevalier, seigneur
de Mazet, et à Guyot, son frère, de re-
bâtir le château de Mazet, ruiné par
les Anglais .
René de Coral, chevalier, baron de
Mazet, gentilhomme ordinaire de la
chambre du prince de Condé, épousa
en 1605, Louise de Pompadour ; Paul
de Coral, garde du corps du roi, fut
maintenu dans sa noblesse par l'inten-
dant Barentin, en 1663; Charles, dit le
chevalier de Coral, capitaine au régi-
ment de Picardie, chevalier de Saint
Louis, mourut en 1801 sans^postérité ;
Pierre de Coral, capitaine au régiment
d'Auvergne-infanterie, chevalier de
Saint Louis, mourut en émigration
sans alliance; Jean-Gabriel comte de
Coral, seigneur de la Fouchardière,
frère aîné des deux précédents, fut ca-
pitaine commandant au régiment Co-
lonel général infanterie, et parut avec
Bes deux frères aux assemblées de la
noblesse à Poitiers en 1789. Il fut chef
de section dans les compagnies nobles
de Poitou-infanterie et avait épousé
en 1781, Marie- Anne-Roseline de Raity
de Vittré.
Nicolas-Henri comte de Coral, son fils
aine, capitaine de cavalerie, chevalier
de Saint Louis et de la Légion d'hon-
neur, fit glorieusement toute les cam-
pagnes de l'Empire et mourut à Poi-
tiers en 1862, laissant de Justine-Claude
Fontaine de la Challerie: 1*» Le père du
nouveau marié; 2* Marie, veuve en
1859 du général Louis de TAbadie
d'Aydren.
Le marié a pour frères et sœur:
1® FierTe-MaTie-Gaston comte de Coral,
ancien officier de dragons, son aîné,
marié à Mlle de Baudry-d'Asson ; 2' Be-
n^-Charles-Marie ; 3" -Paw^ Jean-Marie;
3® Jacques-Marie-Laurent; 4<* Marie-
Amélie, religieuse de la Visitation.
De gueuleSf à la croix pattée d*or^
chargée d'un bâton péri d^azur et soute"
nue par 2 lions affrontés d^or.
^n^^^^^^^^^^^^^^r^
Charles-Auguste^ vicomte Charles de
Chabot, second fils d'Auguste-Jean-
François, comte de Chabot, et de Char-
loUe-Marguerite du Buat, avec Gene-
viève de Frédy, fille de Maxime, comte
de Frédy, et de Noémie Hémery de
Lazenay.
Le mariage a été bénit à Paris, en
l'église de St-Thomas-d'Aquin, le 15
décembre, par M. l'abbé de Lachapt,
cousin de la mariée.
Les témoins étaient, pour le marié :
le marquis de la Rochejaquelein,
député des Deux-Sèvres, et le vicomte
de la Blotais, ses oncles ; pour la ma-
riée : le vicomte Robert de Monti de
Rézé, son beau-frère, et le vicomte
d'Osse ville, son cousin.
(Voir pour la maison de Chabot le
Bulletin de 1886, col. 287.)
Le nouveau marié appartient à la
branche dite du Chaigneau, cadette de
l'aînée qui a pour chef C^arfe*-Louis«*
699
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
700
Joseph de Rohan-Chabot, duc de Rohan .
Son frère aine, Guillaume -Marie-
Constant, comte Guillaume de Chabot, a
épousé, le 17mai 1886, Jeanne deTrame-
court, dont postérité ; il a encore deux
frères Raoul-Georg*eS'Mary et Maurice-
Joseph, et une sœur, Madelaine-Char-
lotte, mariée, en 1881, au vicomte René
du Breil de Pontbriand.
Lî'or, d 3 chabots de gueules^ nageant
amont Veau,
Devise : Concussuê surgo.
(Voir pour la famille de Frédy le
Bulletin de 1889, col. 490-2.)
D*azur à 9 coquilles dCor^ 3^3j2 et 1.
^rf^M/\^v^M/^/\/WA^/^
Alphonse-Louis-Joseph-Olivier- i?a(9t^/
Letellier de Blanchard, général de bri-
gade en retraite, commandeur de la
Légion d'honneur, avec Marie de la
Rochefontenilles, fille du comte Henry
de la Rochefontenilles et de la comtesse
née Crespin de la Rachée.
Le mariage a été célébré du 15 au 20
décembre, au château d'Olendon (Cal-
vados).
Les témoins étaient, pour le marié :
le baron d'Orgeval et le comte de Fel ;
pour la mariée : le marquis de la Ro-
chefontenilles et le marquis de Ram-
bures,
La famille Blanchard^ d'ancienne no-
blesse de Normandie, était représentée
en 1820 par deux frères : P Joseph -
Charles de Blanchard, chevalier de Sé-
ville, colonel de cavalerie, chevalier de
Saint-Louis, qui comparut aux Assem-
blées de la noblesse, émigra en 1791,
revint en France en 1801, et mourut
célibataire; 2» Jacques-Alexandre-Louis
de Blanchard du Rozel, colonel de ca-
valerie, chevalier de Saint-Louis, sous-
lieutenant des gardes du corps du roi,
qui épousa Marie* Françoise deBras-de-
Fer, dont il eut : Joséphine-Caroline-
Thomassine-Françoise de Blanchard,
mariée en 1812 avec Armand-Louis-
Marie LeteUieFi ancien gendarme de la
garde du roi, lieutenant de gendarme-
rie, chevalier de la Légion d'honneur,
qui, d'après M. de Courcelles, sur la de-
mande de M. de Blanchard du Rozel,
son beau-père et en récompense de ses
longs services militaires, obtint du roi,
par ordonnance royale du 4 septembre
1816 et par jugement du tribunal de
Mortain (Manche) du 6 novembre 1817,
l'autorisation d'ajouter au nom de Le-
tellier celui de Blanchard. Suivant le
nobiliaire du même auteur, des lettres
patentes royales du 17 août 1816, lui
accordent en outre le titre de chevalier
et les armes de Blanchard. Il laissa
deux fils : P Charles-Antoine-François
Letellier de Blanchard ; 2* Xavier-Louis-
François Letellier de Blanchard.
Uazur^ à 3 croissants d'argent.
(Voir pour la maison chevaleresque
de la Rochefontenilles le Bulletin de
1888, col. 106 et 412; 1890, col. 300;
1892, col. 110.;
La mariée appartient à la branche
aînée qui a pour chef le marquis de la
Rochefontenilles. La branche cadette
des marquis de Fontenilles et de Bani-
bures, est représentée par le marquis
de Fontenilles, et par son frère Charles
de la Rorhefontenilles, marquis de Ram-
bures, sans enfants de son mariage
avec Louise-Amour-Marie de Bouille.
B^azur^ à 3 trois rocs d'échiquier
d*or.
Devise : Beo duce ferra comité.
^M^M^^^^\^^mAMAAA
Ange-Marie-Joseph-«/tfan de Bertier,
lieutenant au 8' cuirassiers, second
fils de Marie-Joseph-il/pAon^tf, comte
de Bertier de Sauvigny, et d'Armande-
CleAvQ'Marguerite PouUetier de Suze-
net, décédée, avec ^^/a^-Louise-Marie
de Bridieu, fille unique de feu Louis-
Marie-Alfred, marquis deBridieu et de
Marie Loraudo, sa veuve.
Le mariage a été célébré à Paris le
21 décembre, en l'église de Sainte-
Clotilde.
701
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
702
(Voir pour la maison de Bertier de
Sauvig^nj, les Bulletins de 1888, coL
682; 1889, col. 29 ; 1890, col. 789 ; 1891,
col. 435).
D^or^ au taureau de gueules^ chargé
de 5 étoiles du champ.
Devise : Ornât sidéra virtus.
(Voir pour la maison de Bridieu, le
Bulletin de 1890, col. 427).
D^azur^ à la màcle d'argent crampon-
née double dans la partie supérieure^
accompagnée de 3 étoiles d'*or.
DÉCÈS DES MOIS DE NOVEMBRE ET DÉCEMBRE
BT RAPPSL DBS MOIS PR^CiOBNTS
Antoine-Charles Tardieu, marquis de
Maleissye, est décédé à Paris le P' ou
le 2 novembre, à Tâge de 82 ans.
Il était fils de Charles-François Tar-
dieu, vicomte de Maleissye, capitaine
de vaisseau, chevalier de St-Louis, né
en 1762, mort en 1848, et d'Henriette
Dachamps de Raffetot; son oncle était
Charles-Marie-Anne Tardieu, marquis
de Maleissye, général de brigade, che-
valier de St-Louis, mort en 1852.
Il avait épousé en premières noces,
Joséphine de Robert d'Acqueria de Ro-
chegude, dont il n'a eu qu'une fille
Marie Tardieu de Maleissye, mariée le
22 septembre 1854 à feu Ranulphe,
comte d'Osmond; et, en secondes noces :
Charlotte-Marie de Salignar, de la Mo-
the-Fénélon, veuve d'Alôxandre-(?«*-
<at;c- Henri-Xavier vicomte de Caze,
autorisé par décret du 25 septembre
1855 à relever pour lui et ses fils les
noms de Salignac de la Mothe-Fénelon.
Elle est dccédée sans postérité de son
second mariage avec le marquis de
Maleissye, le 30 mai 1890.
(Voir pour la famille Tardieu de Ma-
leissye les Bulletins de 1886, col. 345 ;
1889, col. 615; 1890, col. 365.)
Le défunt était le petit* fils du géné-
ral, marquis de Maleissye, président
des Etats du Thimerais, exécuté le
même jour que le roi Louis XVI et ar-
rière-petit-fils de Charles du Lys, avo-
cat général à la cour des aides, dernier
représentant direct du frère aîné de
Jeanne d'Arc.
Uazur^ au chevron dor^ accompagné
en chef de 2 croissants et^ en pointe^
d'une croix pat tée^ le tout d'argent; au
chef de gueules chargé d*une étoile^ d'or.
Devise : Tard à Dieu^ tout à Dieu,
Le roi Louis XIII avait autorisé par
lettres patentes le marquis de Maleis-
sye, lieutenant général, à porter pour
cimier de ses armes : Une Jeanne d'Arc
vêtue de blanCy tenant de la main dextre
son étendard, et^ de la senestre^ une
épée soutenant une couronne ouverte de
France^ avec la devise de : La Pucelle^
Les Lys,
Marie - Françoise - Sarah Gougenot
des Mousseaux, marquise douairière de
St- Phalle, est décédée au château de
Montgoublin (Nièvre), où ses obsèques
ont été célébrées le 3 novembre.
L'absoute a été donnée par S. G.
Mgr révoque de Nevers.
Elle était fille de Henri-Roger Gou-
genot des Mousseaux et d'Elisabeth*
Clarisse Gossey de Pontalery et avait
ép. le 26 octobre 1858, Philippe-^WAwr,
marquis de Saint-Phalle, alors capi-
taine au 23® de ligne, l'aîné des huit
enfants de Charles, marquis de Saint-
Phalle et d'Alexandrine de Boisdene-
mets, dont elle laisse : Edgard, Gon-
tran et Pierre de Saint-Phalle.
La maison de Saint-Phalle, est ré-
703
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
704.
pandue en Nivernais, Champagne et
Bourgogne. Estève-Milon de Saint-
Phalle, chevalier, seigneur dudit lieu
vivait, d'après les chartes, en 1135.
Robert- André de St-Phalle figure par-
mi les . chevaliers croisés ; André de
Saint- Phalle avait suivi en Terre-
Sainte Thibault, comte de Champagne
et Brie, roi de Navarre, qui le garantit
dans son emprunt en 1248.
Cette maison a fourni de nombreux
officiers, des gentilshommes de la
chambre, des commandeurs et cheva-
liers de Malte, des chevaliers de Saint-
Louis etc.
Ifor^ et la croix ancrée de sinople.
Devise : Cruce DeOj gladio Régi jun-
gor.
Cris : Aie ! Saint Saint' Phalle ! et A
moy Saint-Phalle^ &eHpour le Roy.
La famille Gougenot, seigneurs de
Breuillon, des Mousseaux de Croissy,
possédait une chapelle en Téglise des
Cordeliers de Paris.
Georges Gougenot, secrétaire du roi,
tuteur honoraire du prince de Condé
mort en 1736, était père de Louis Gouge-
not des Mousseaux, prieur commenda-
taire de Maintenay, abbé de Chezal
Benoit, conseiller au Chatelet en 1751,
reçu conseiller au grand conseil le 10
septembre 1743, mort en 1767.
Henri-Roger Gougenot des Mous-
seaux, père de la défunte, était fils
d'Adrien Gougenot des Mousseaux,
chevalier, ancien gentilhomme des rois
Louis XVI et Louis XVIII, émigré, ca-
pitaine dans Tarmée des princes, et
de Apolline - Françoise Oudan de
Blanzy.
Dazur^ au chevron d*or^ accompagné
en chef de 2 étoiles d'or et^ en pointe^
d'un cœur enflammé de même.
^AAA^MMMAMMMM^^
Charles- Jean-Léon Le Cocq d'Hervey
de Saint Denys, baron d'Hervey, mar-
quis de Juchereau de Saint Denys,
membre de Tlnstitut, qui a occupé la
chaire de langue chinoise, est décédé
à rage de 64 ans, le 3 novembre à Pa-
ris, où ses obsèques ont été célébrées
le 5 du même mois, en Téglise de
Saint-Pierre du Gros Caillou. Le deuil
était conduit par le comte de Noé, le
comte Maurice de Luppé, ses beaux-
frères, le vicomte de Noé et le vicomte
Olivier de Luppé, ses neveux.
Il était fils de Pierre-Marin d'Hervey ,
baron de Saint Denys et de Marîe-Mé-
lanie de Juchereau de Saint Deoys,
et avait épousé en 1868, Louise, née
baronne de Ward, dont il ne laisse pas
de postérité.
Ses deux sœurs ont épousé ; Tune
Marie-Mélanie-Laure , François-Tho-
mas, marquis de Noé ; l'autre, Marie-
Sophie-Irène, Clément, comte de
Luppé.
La famille d'Hervey appartient à
une ancienne famille de Normandie.
Le prénom de Lecocq, en vieux nor-
mand, batailleur^ fut d'abord, dit-on,
porté comme un surnom héréditaire,
puis, à la fin du xv« siècle, placé de-
vant le nom d'Hervey, ce qui semblait
en faire un nom patronymique.
Cette famille a donné des chevaliers
bannerets au xiv« siècle. Jean d*Her-
vey le Cocq était sénéchal de Sain-
tonge en 1375; Pierre d'Hervey le
Cocq fut envoyé eu 1388 par le roi de
France auprès du duc de Bretagne ;
François le Cocq d'Hervey, comman-
deur de Malte, fut un poète distingué
au xvu« siècle.
Elle passa eu Angleterre sous le rè-
gne de Henri VIII et y resta jusqu'à
la fin du siècle dernier.
La famille de Juchereau, d'ancienne
noblesse, originaire de Touraine, a four-
ni des officiers distingués. Louis XIV
érigea en sa faveur la terre de Saint
Denys en marquisat.
Le défunt avait été adopté par son
oncle, Amédée-Vincent de Juchereau,
marquis de Saint Denys.
705
LB BULLETIN HéRALDIQUB DE FRANCE
706
Ecartelé^ aux 1 et 4 de sable^ fretté
d^ argent ; au chef d^ argent chargé d'un
lion liopardé de gueules^ qui est de
Juchereau ; aux 2 et 3 de gueules d la
tête d'évéque^ coupée et mitrée d^or^ qui
est de Saint Denys ; sur le tout^ d^azur
à la hure de sanglier dor^ allumée et
lampassée de gueules^ qui est d'Her-
vey.
^M^»»M»»W^^^>^^I^M
Pierre-Louis-Charles-Achille, comte
de Failly, g'énéral de division, ancien
aide de camp de TEmpereur Napoléon
III, ancien sénateur, grand Croix des
ordres de la Légion d*honneur, de
Pie IX, des SS. Maurice et Lazare, de
Frédéric de Wurtemberg, de TAigle
rouge de Prusse, du Sauveur de Grèce,
du lion de Zœrioghen de Bade, compa-
gnon de Tordre du Bain, décoré du
Médjidié de 2' classe etc., est décédé le
5 novembre, à T&ge de 83 ans, au châ-
teau de la Fresnoye, près Compiègne.
Né à Rozoy en Serre (Aisne) le 21
janvier 1810, il était fils de Charles-
Louis, comte de Failly, et de Sophie de
Mons de Maigneux et d'Hédicourt. Il
avait épousé au mois de mai 1857,
Félicité-Marie de Frézals de Boursaud,
fille d'Antoine-Jean de Frézals de Bour-
saud et de Sophie-Eugénie-Philôgène
de Reverdy.
Il laisse deux fils, le vicomte de
Failly et le baron Maurice de Failly.
La famille de Failly, ancienne en
Champagne et primitivement origi-
naire de Lorraine, où elle possédait les
terres du grand et du petit Failly, se
répandit ensuite en Picardie. Elle fut
maintenue dans la recherche de Cau-
martin en 1667 et celle de Dorien,
commissaire du roi pour la généralité
de Soissons et a produit de vaillants
officiers qui ont servi dans les chevau-
légers, dans les mousquetaires, dans
les gardes du corps du roi et de Mon-
sieur, dans la marine, etc., et ont
donné quinze chevaliers à l'ordre mili-
taire de Saint-Iiouis (1752-18^).
De gueules^ à la fasce d'or accompa-
gnée^ de 3 haches d'armes couchées de
même.
W^^W^/^^^^^^^^
La comtesse Adrien d'Astorg, née
Le Clément de Saint Marcq, est déeédée
du 5 au 7 novembre à Paris, à Tàge de
91 ans.
Elle était veuve, depuis 1849, du
comte Adrien d'Astorg, général de
brigade, frère d'Alexandre-Louis-Fran-
çois-JE'î^^^ne-Saturnin, comte d'Astorg,
général de division, pair de France
héréditaire, par ï uccession à la pairie
de son beau-père, le comte Dupuy, par
Marguerite Dupuy, sa première femme.
Sa fille avait épousé Abel, vicomte
de Baroncelli de Javon, dont : Philippe,
chancelier du consulat de France à
Palma, marié à Mauricia des Rosières
Durup do Balaine, et Adrien.
(Voir, pour l'ancienne maison d'As-
torg, le Bulletin de 1887, col. 35.) Avec
la défunte, s'éteint la branche d'Astorg,
marquis de Boquépine.
2>'or, à l'aigle éployée de sable.
• La famille Le Clément de Taintegnies
de Saint-Marcq compte parmi les plus
anciennes du Cambrésis. Sa filiation
suivie remonte à Pierre Le Clément,
I" du nom, vivant en 1354. Philippe
Le Clément, mayeur de la ville de Lille
fut créé chevalier héréditaire par
Louis XIV en 1692. Elle a donné nom-
bre d'officiers et de chevaliers de Saint-
Louis. Philippe Le Clément, chevalier
sgr de Guignier, et de Saint-Marcq,
capitaine au régiment Royal Suédois,
au service de France, fut créé baron
de Taintegnies, le 29 mars 1777.
Philippe Le Clément de Saint-Marcq,
père de la défunte, lieutenant général,
gouverneur général du royaume de
Galice, fut, en 1809, l'héroïque défen-
seur de la ville de Sarragosse, dont le
commandement en chef lui avait été
remis par Palafox, tombé dangereuse-
meiiit malade çlè^ les premiers jours du
707
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
708
siège. Cette famille est encore représen-
tée»
De gueules^ à 3 trèfles d'or ; au chef
d'argent^ chargé de 3 merlettes de sable.
Devise : Clémence et vaillance.
•MMAA^^A^lMA^i^^W^
Jeanne Roger, baronne ArthurSchick-
1er, est décédée à bord du paquebot
DuC'de^Bragance^ dans la traversée de
Marseille à Alger.
Le corps a été ramené à Paris où ses
obsèques ont été célébrées le 16 no-
vembre.
Elle était fille de Jean-Louis baron
Roger et de sa première femme Caro-
line-Adélaïde-Andréine Leroux, veuve
en premières noces d'Alphonse-Abel-
Alfred Régnier de Gronau, marquis
de Massa et inère d'André-Philippe-
Alfred Régnier de Gronau, troisième
duc de Massa.
Sa fille unique, Marguerite-Hen-
riette-Malvina Schickler a épousé le
30 juin 1890, ^«ôer^Louis-Edmond
comte de Pourtalès, officier de dra-
gons. .
Sa sœur, Henriette Roger, née du
second mariage du baron Roger, leur
père avec Malvina-Christine-Henriette
Thuret a épousé au mois de mai 1860,
Fernand David-Georges baron Fernand
Schickler, frère cadet de son mari et
comme lui fils de Jean-Georges baron
Schickler et de Marguerite -Angeline-
Davida Schickler.
(Voir pour la famille Schickler le
Bulletin de 1890, col. 368).
D'azur^ au lion d'argent^ armé^ lam-
passe' et couronné éTor^ tenant entre ses
pattes une roue d'argent^ à dents d'or,
La famille Roger est venue de
M. Roger, de rile-de-France, créé ba-
ron sous le premier Empire.
Ecartelé^ au 1 de sable^ au casque
grillé d'argent^ panaché de 3 plumes de
même, taré de profil ; auœ 2 et 3 d'azur^
fiu chevr<nh à'or accompagné en chef de
2 étoiles de même, et en pointe d^une
quintefeuille^ le totU d'argent ^ au 4
dazur^ au lion dor, percé dune flèch'
d argent en harre^ la pointe en bas.
m^^^t^*^^^^^^^^
Edmond-Louis-Marie, comte de Mar-
timprey, ancien capitaine d'EtAt major,
ancien député du Nord, est décédé à
Paris, le 25 novembre à Tâge de 43 ans.
Il était fils aîné d'Edmond- Charles,
comte de Martimprey, général de divi-
sion, gouverneur de l'Algérie, puis des
Invalides, grand officier de la Légion
d'honneur, décédé en 1883, et de Louise-
Thérèse Mesnard de Ghouzy, et avait
épousé au mois de novembre 1876, Ma-
rie-Amélie-Glotilde Brabant, fille de
M. Brabant, député du Nord. II laisse
de cette alliance : 1. Roger; 2. Louise;
3. Yvonne ; et 4. Geneviève de Martim-
prey.
Les obsèques ont été célébrées le
27 novembre en Téglise Saint-Philippe
du Roule.
La famille de Martimprey tire son
origine de la Lorraine et, d'après Wa-
roquier, a donné Hngues de Martim-
prey, chevalier croisé, tué en Palestine;
Mathieu de Martimprey parait en 1226
dans une donation faite à Téglise de
Saint-Etienne de Besançon; Philippe
fut écuyer de Jean Sans Peur. Elle fut
maintenue le P' mai 1685, par l'inten-
dant de Lorraine, dans sa noblesse
d*ancienne extraction et a formé depuis
le milieu du siècle dernier deux bran-
ches existantes.
Le défunt avait pour frères et sœur
cadets : P Albert-Didier-Marie de Mar-
timprey, officier de cavalerie, marié au
mois de novembre 1877 à Françoise-
Aurélie-Marie-Thérèse Tissot de Mé-
rona; 2" Auguste-Charles-Marie, offi-
cier dMnfanterie, marié au mois de
mars 1884 à Valentine-Fanny-Louise
Hennet de Bernoville; 3* Thérèse de
Martimprey.
L'azur 9 à la fasce dor^ chargée de 3
étoiles de gueules^
700
LE BULLETIN HIÎRALDIQUB DE FRANCE
710
Devise : Pro fide pugnando.
«^«AM/S/^W^^rf'V^^
Le comte Henri de Beaufort est dé-
cédé à la fin de novembre, à Paris,
à l^e de quatre-vingt-trois ans. Ses
obsèques ont eu lieu le 25 novembre en
réalise Sainte-Clotilde à Paris.
II était le dernier représentant de
Tune des plus vieilles familles muni-
cipales de la ville de Périgaeux, dont
le nom s'éteint avec lui. Le défunt était
né û Londres le 16 mai 1809, du ma-
riage de Henri-Claude- Raymond de
Jay, appelé le comte de Beaufort, ins-
pecteur des forêts et de Bosalie-Guillel-
mioe Ârcbdéacon.
Il s'occupa toute sa vie du soulage-
ment des infortunés; il fonda TAssis*
tance aux mutilés pauvres, fut secré-
taire général puis vice-président de la
Société de secours aux blessés militai-
res. Les petites sœurs des pauvres de
Périgueux héritent d'une partie de sa
fortune .
La filiation de cette famille com-
mence à Pierre Jay, maire de Péri-
gueux en 1543, dont trois descen-
dants occupèrent cette charge au xviP
siècle .
Bernard Jay, sieur de Beaufort, gref-
fier en chef du présidial de Périgueux,
fut anobli en janvier 1595; il fut éga-
lement maire de Périgueux.
Neuf membres de cette famille ont
occupé cette charge jusqu'en 1690.
Bernard de Jay, écuyer, sieur de Fer-
rières, lieutenant particulier en l'Elec-
tion de Périgueux et son oncle Ber-
nard, écuyer, sieur de Beaufort, furent
maintenus dans leur noblesse en 1667.
Leurs descendants ont pris part en 1789
aux assemblées de la noblesse de Péri-
gord.
Uazur^ à la bande d^or chargée de
deux lions de sahle^ accompagnée de deux
rocs d* échiquier (alias de deux fleurs de
lys) d'argent^ Vun en chef^ Vautre en
jointe.
Jean de Sonis, Tun des cadets des six
fils de Louis-Oaston de Sonis, le héros
de Loigny, général de division, grand
officier de la Légion d'honneur, décédé
en 1887 et de N. Combes, est mort &
Alger, dans la dernière quinzaine du
mois de novembre.
Cette mort met en deuil les familles
de Sonis, de la Jaille, de Vernou-Bon-
neuil, de Bouille, de Rambures, de
Branges, de Chiseuil et de Parcevaux.
(Voir pour la famille de Sonis les
Bulletins de 1886, col. 421 ; 1887, col.
310, 497).
D*azur^ à la fasce d^argenl, accompa-
gnée en chef de 2 étoiles de même, et^ en
pointe^ d*un lion d^or.
vv»^^^w»^»v»^^w
Marie-Pierre-Guillaume Henri- y^/e*
de Paschal, vicomte de Saint-Juéry,
fils aîné de Henri-François-Marie de
Paschal, vicomte de Saint-Juéry, ma-
réchal de camp, et de Marie-Julie de
la Gardiole, est décédé à Montpellier,
le 4 décembre, dans sa 8C® année.
Avec lui s'éteint la famille de Pas-
chal de Saint-Juéry, originaire du
Rouergue, maintenue dans sa noblesse
par jugement de M. de Bezons, les
27 janvier et 17 mars 1670.
(Voir le Bulletin de 1892, col. 29-30
et col. 679 pour l'adoption de M"® de
Lattaigant de Lédinghen, aujourp'bui
baronne de Scorbiac, par le vicomte
Jules de Saint-Juéry).
D'azur, à deux bourdons de pèlerin
d'or mis en sautoir et surmontés d'une
étoile d'argent.
^^www%/^^>s/\/\^^
Ludovic-Marie-Joseph Hurault de
Vibraye, fils de Ludovic-Marie-Michel
Hurault, vicomte de Vibraye et de
Jeanne -Marie - Thérèse de Lauriston
est décédé à l'âge de 18 ans le 5 dé-
cembre, à Paris, où ses obsèques ont
été célébrées le 8 en l'église de Saint
Pierre de Chaillot. Le corps a été trans-
porté à Cheverny (Loir-et-Cher)i,
711
LB BUULBTIN HÉRAU)IQUB PB FRAKGB
712
(Toir pour la maison de Hurault,
marqnis de Vibraye, comtes de Che-
verny, le Bulletin de 1889, col. 411).
IJCar A la croix fTazur^ cantonnée de
4 soleiU de gueules^
Devise : Je prouve par les astres.
Le comte Léon de Lorgreril, ancien
page de Charles X, ancien capitaine
d'état-major, aide de camp du général
Duvivier en Algérie, puis chef d'état-
major du général de Lamoricière à
Rome en 1860, chevalier de la Légion
d'honneur, commandeur de Tordre de
Pie IX et décoré de la grande médaille
d*or Pro Pétri sede^ est décédé le 9 dé-
cembre au château de la Motte Beau-
manoir en Plesder (lUe-et-Vilaine), à
Page de 82 ans.
Il appartenait à la branche de Lor-
geril de la MotteBeaumanoir et était
fils de Louis-François-Marie, comte
de Lorgeril et de Julie de la Forest
d'Armaillé.
Le défunt avait pour frère et sœurs :
lo Charles, ancien lieutenant de vais-
seau, chevalier de la Légion d'honneur,
appelé en 1860, par le général de La-
moricière, pour commander le port
d'Ancône, chevalier de Tordre de Pie IX,
et médaillé Pro Pétri sede^ marié en
1'® noces à Polyx6ne-Jeanne-Marie-Flo-
rentine Rouxel de Villeféron; et ea
secondes à Gabrielle-Marie*Guilhelmine
de Rouvroy. Il a eu du l^Mit : Charles-
Louis-Marie-Michel ; 2" Paul, marié
avec Marie de Villequier; 3*» Marie,
qui a épousé Edmond Le MiDtier;4<>
5® Pauline, mariée à Joseph de Chalus;
Mathilde, femme d'Adolphe de Ferron ;
6* Louise sœur de SC- Vincent-de-Paul,
morte en Egypte.
(Voir pour la maison chevaleresque
de Lorgeril en Bretagne, les Bulletins
de 1886, col. 290 ; 1888, col, 223 et 1889,
col* 283. Elle subsiste dans la brnnche
atnée, la branche de Beauchêne, celle
de Parigny et celle de la Motte-Beau-
manoir,
De gueules^ au ehetrond'or^ char g*'
de 5 mouchetures dChermmes de sable^
accompagné de 3 molettes d'éperon d'or.
^ «W^«M«^«A^M«WWW*
Le comte Charles de Momay, fils
unique du marquis de Mornay et de la
marqoise, née Marguerite- Aglaè Le-
grand de Villiers, est décédé le 1 1 dé-
cembre, au château de Montchevreuil
(Oise), à Ykge de 23 ans.
La maison de Mornay, originaire du
Berry, est Tune des plus anciennes de
cette province. Philippe, sgr de Mornay,
fut Tun des principaux bienfaiteurs de
Tabbaye de Fort-Morigny lorsque St-
Bernardy amena, en 1151, des religieux
de son ordre, pour y remplacer ceux
deSt-Benoît. Il est nommé parmi les
conseillers du roi Louis leHutin. Ses
successeurs furent également les bien-
faiteurs de la même abbaye.
Pierre de Mornay, chancelier de
France, évêque d'Orléans, puisd'Auxer-
re en 1295, mourut en 1303 ; Etienne
de Mornay, chanoine d'Auxerre et de
Soissons, chancelier de France, doyen
de Saint-Martin de Tours, mourut en
1322 ; Jacques de Mornay, sgr d'Am-
bleville, était grand louvetier de Fran-
ce, vers 1550 ; Pierre de Moruay, ma-
réchal de camp, lieutenant général de
TIle-de-France, chevalier des ordres du
roi, mourut en 1598.
Henri de Mornay, marquis de Mont-
chevreuil, gouverneur de Saint-Ger-
main-en Laye, chevalier des ordres du
roi, mourut à 84 ans, en 1706 ; Charles
de Mornay, marquis de Yillarceaux,
chevalier des ordres du roi, capitaine-
lieutenant de la compagnie d'ordon-
nance du Dauphin, fut tué à Fleurus
en 1690.
Louis de Mornay, marquis de Mont-
chevreuil, était chevalier des ordres du
roi ; le célèbre Plessis-Mornay, lieute-
nant-général des armées du roi, zélé
huguenot fut serviteur dévoué de
Henri IV,
713
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
714
Cette maison a donné encore plu-
sieurs officiers, généraux et supérieurs,
des g^rands croix et chevaliers de St-
Louis ; René de Mornay> ambassadeur
du roi en Portugal, archevêque de
Besançon, mourut en 1721 ; le comte
Charles de Mornay, ambassadeur en
Suède, pair de France, mourut au châ-
teau de Montchevreuil le 5 décembre
1878; le marquis Jules de Mornay,
aide de camp et gendre du maréchal
Soult, duc de Dalmatie, député de
roise, eut un fils, Pierre qui, après le
décès sans héritiers mâles de son oncle
Napoléon Soult, 2^ duc de Dalmatie,
fut autorisé, par décret impérial de
1861 à relever le nom du maréchal
Soult, son grand- père. 11 n'a pas
eu d'enfants de sa femme, née Bel-
homme de Franqueville.
Burelé^ d'argent et de gueules de 8
pièces^ au lion morné de sable ^ couronné
(Torj brochant sur le tout.
MWW^^M^Mf^^WMM^
PaM/in^- Marie -Louise de Wigna-
court, née le 23 novembre 1811 est
décédée, à Paris, le 22 décembre, chez
sa sœur, la comtesse de Montboissier-
Canillac, à Tâge de 81 ans. Elle était
née à Tournay et fille d'Adrien- Antoine-
Marie, comte de Wignacourt, et de
Charlotte - Marie -Joséphine, comtesse
de Carnin. Elle avait eu pour frère et
sœurs : 1. Alof-Marie-Florent, comte
de Wig*nacourt, né en 1813, marié en
1843 à Marie-Théoduline, comtesse de
Mérode-Trelon ; 2. Poîyxène- Marie-
Joséphine, née en 1810, mariée à
Charles-Ferdinand, comte deClermont-
Tonnerre ; 3. Alix-Marie-Louise, née
en 1819, mariée, le 20 mai 1845, au
comte Héraclius de Montboissier-Beau-
fort-Ganillac ; 4. Louise-Césariue, née
le 24 mai 1783.
L'ancienne et illustre maison de
Wignacourt, prend son nom du bourg
de Wignacourt, près d'Amiens. Suivant
les uns elle descendrait des anciens
vicomtes d'Amiens ; suivant d'autres,
d'un fils puiné de Hugues de Quiéret,
vicomte de Montreuil-sur-Mer, et de
Colette de Créquy, qui aurait été apa-
nage de la terre de Wignacourt. La
presque conformité des armes et la
devise, sembleraient favoriser cette
dernière version. Elle a produit en-
tr'autres : Simon de Wignacourt, che-
valier croisé sous Philippe-Auguste,
en 1191, qui figure au musée de Ver-
sailles ; d'après une tradition, Brisset
de Wignacourt aurait reçu de Saint-
Louis, les 3 fleurs de lys de ses armes,
à la suite de la bataille de la Massoure.
Alof de Wignacourt, fut élu grand
maître de Malte, en 1601 et mourut en
1622 ; Adrien de Wignacourt, son ne*
veu, fut également grand maître du
même ordre de 1690 à 1697. Le marquis
de Wignacourt fut tué à Fontenoy et
son fils, Louis-Daniel, marquis de
Wignacourt) tué à la bataille de Min-
den.
Antoine-LouiS) marquis de Wigna-
court, lieutenant général des armées
du roi, et grand'croix héréditaire de
Malte, marié à Marie-Françoise-Cathe-
rine de Sainte-Aldegonde, était l'aïeul
de la défunte.
D'argent^ à 3 fleurs de lys de gueules,
au pied nourri.
Devise : Durwn palientia frango.
Cri : Quieret,
Quieret portait : D^herminesy à 3
fleurs de lys d*or,
L. DK ROZEL.
iM^^^^^WS/WV»^^W^»MVMM^»^M»»»^»*^^X^^i^^
715
LB BULLBTIN HÉRA.LDIQUB DB FRiUtCB
716
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Monographie de la Paroisse
de la Mancellière
— Suite et fin ^
t D'après une tradition toute locale,
qui remonte aux temps les plus recu-
lés, saint Gerbold serait né sur le ter-
ritoire même de la paroisse du Petit-
Celland, au hameau de la Berrière où,
dans le pré de Tune des fermes qui
porte ce nom, on voit encore une source
abondante connue de temps immé-
morial sous le nom de fontaine de
Saint-Gerbold. De nombreux pèlerins
qui venaient autrefois invoquer le
bienheureux contre la dyssenterie ne
manquaient jamais d'y aller boire à
grands traits et d'y remplir de grands
vases pour satisfaire la piété de ceux
qui n'avaient pu entreprendre le pèle-
rinage. Cette fontaine n'est plus aujour-
d'hui qu'un simple lavoir mal entre-
tenu.
« Dans TAvranchin, saint Gerbold a
encore sa statue en l'église de Bacilly.
« Saint Gerbold était venu au diocèse
de Bayeux d'un pays appelé dans les
vieilles légendes Scithia^ qui n'est
point la Scithie, mais qui pourrait bien
être Scissy ou Saint-Pair-sur Mer. C'est
du moins l'opinion de M. le chanoine
Niquet, du chapitre de Bayeux, qui
incline à penser que l'on prononçait
autrefois Scithia comme le th anglais,
c'est-à dire comme s'il était écvii ScUsia.
« Qoiqu'il en soit, calomnié dans la
Scithia^ qui, pour d'autres, serait un
nom commun à tous les pays septen-
trionaux et pourrait être l'Angleterre,
saint Gerbold fut précipité dans les
flots, une meule de pierre au cou ; par I
un prodige merveilleux, la pierre sur-
nage; le jeune saint porté comme sur
une nacelle vogue sans danger sur les
eaux; soutenu par la main de Dieo, il
aborde sur le rivage de la paroisse de
Ver, à environ quatre lieues de Bayeux.
Cette pierre était encore en vénération
au xYi® siècle; on le constate par le té-
moignage de rhistorien Robert Céna-
lis, évêque d'Avranches. Elle s'appelait
le PerrourSaint- Gerbold. Une petite
peinture en forme de médaillon repré-
sente ce miracle sur l'autel même de
saint Gerbold, dans l'église de la Man<
cellière.
c Saint Gerbold vécut en ermite au
bord de la petite rivière du Crépon.
dans un vallon solitaire de Ver qui
s'appelle encore le Val-Fleuri, en sou-
venir des fleurs qui tout-à-coup paru-
rent au milieu de l'hiver lorsque saint
Gerbold y arriva. Plus tard, acclam»*
comme évêque de Bayeux, il entra
dans cette ville entouré d'un peuple
enthousiaste qui le conduisit jusqu'à
la cathédrale, et le nom de la rue voi-
sine porte encore aujourd'hui le nom
de rue Bienvenue, c'est-à-dire rue du |
Bienvenu. Il mourut accablé de tra-
vaux et d'austérités en 695. Le pré-
cieux corps de cet illustre Pontife est
conservé à Saint-Exupère de Bayeux.
« Saint Gerbold est invoqué dans le
temps des maladies contagieuses et
surtout contre la dyssenterie; cet ef«
froyable fléau qui s'était emparé de
tous les quartiers de Bayeux, où Ton
ne voyait plus que morts ou mourants,
ayant miraculeusement cessé après son
retour dans cette ville dont les habi-
tants, revenus de leur première allé-
gresse, l'avaient indignement chassé,
à cause de son inflexible rigidité;
717
LB BULLETIN HâRALDIQUB DE FRANGE
718
mais ils ne tardèrent pas à le rappeler
pour apaiser la colère de Dieu. •
Sept familles se Koat succédées à la
Mancellière, ou dans la possesssion des
fiefs en dépendant, depuis les Mancel
dont la paroisse a tiré son nom : Fra-
zier, Sig-ny, Grimault, Crépon, Rom-
milly, Varigruières et Tesson.
La paroisse de la Mancellière com-
prenait cinq fiefs ou seig^neuries dont
quatre portaient le nom des familles
qui les avait possédés avant la famille
de Tesson. C'étaient : le fief de la
Mancellière, dit le Grand-fief ou fief
du Bois-Frazier ; le fief du Boy, dit
aussi de la Mancellière ; le fief Gri-
mault ou Crépon ; la vavassorie ou
fief Tirel ; le fief au Cocq, tenu de Mon-
tig-ny.
Frazier était le nom de la famille
qui avait succédé aux Mancel, le pre-
mier aveu par Guillaume Frazier
remonte au 4 septembre 1394.
Les Grimault étaient une ancienne
famille du comté de Mortain qui rendi-
rent foi et hommage à Philippe-Au-
guste en 1203; ils finirent dans les
Crépon illustre maison qui a produit
des grands sénéchaux de Normandie,
un bailli de Caen, des vicomtes de
Bayeux, de Carentan, de Valognes et
de Vire.
Obern de Crépon, tuteur de Guil-
laume le Conquérant, était petit-fils
d*un chevalier danois, et fils d'Her-
faut, dont la sœur Gonnor épousa Ri-
chard P», duc de Normandie, veuf en
premières noces d'Agnès, sœur de Hu-
gues Capet, dont il favorisa l'élévation
au trône. Cette famille a donné son
nom à la paroisse de Crépon siège
d'une baronnie dans le diocèse de
Bayeux ; on croit qu'elle s'éteignit vers
la fin du XVI* siècle. A l'époque de la
vérification de Chamillart la baronnie
de Crépon appartenait à une famille
de Novince annoblie pour services en
1576.
Le fief Grimault ou Crépon, qu'il
ne faut pas confondre avec la baronnie
de Crépon, passa dans la famille de
Luisière, qui en fit hommage en 1496,
puis dans les d'Argennes, déjà posses-
seurs d'un autre fief du même nom,
dans la paroisse de Saint-Médard de
Gelland. En 1603 Pierre d'Argennes
vendit son fief de Crépon en Brécey et
Celland à Françoise d'Amphernet,
veuve de Louis de Vassy, pour l'aider
à la formation de la baronnie de Bré-
cey érigée en 1613.
Tirel a pris son nom d'une très an-
cienne famille à laquelle appartenait
Gautier Tirel, sire de Poix, courtisan
de Guillaume le Roux, roi d'Angleterre
et fils de Guillaume le Conquérant. Ce
gentilhomme tua son maître à la
chasse, l'an 1100, d'un coup de flèche
destiné à un cerf; il s'embarqua aussi-
tôt pour la Palestine. Il y avait un fief
du Bois-Tirel, dans la paroisse du Mes-
nil-Bœufs, dont les Tirel furent les
premiers seigneurs. Le vieux castel du
Bois-Tirel a été remplacé par un châ-
teau moderne, situé à 3 kilomètres de
celui de la Mancellière ; il appartient
aujourd'hui aux Gandin de Villaine,
anciens seigneurs après les Tesson et
par alliance avec eux, de la paroisse de
Mesnil aux Bœufs.
Richard Le Cocq, qui donna son nom
à ce fief, le possédait en 1393 et en ren-
dit hommage à Fraslin d'Isigny ou de
Signy, seigneur de Montigny ; il passa
plus tard en 1402 dans la famille Fra-
zier, puis successivement dans celles
des Le Maignen, des Roussel de la Ba-
zoge et de Cuves, des Payen, des Abra-
ham de Montgothier, qui le cédèrent le
26 mars 1641 à Jean Tesson, écuyer,
sieur de la Mancellière et de la PoUi-
nière.
En 1720 Robert Tesson écuyer, petit-
fils de Jean, demanda au roi la réunion
en un seul et même fief de haubert de
ses cinq fiefs de la Mancellière et de
celui du Roy en la Chapelle Urée, sous
719
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
720
la dénomination de Orand fief de la
Mancellière.
L'acquisition de ces divers fiefs
avait commencé en 1623 par Jean
Tesson, écuyer, né en 1571 à Virey,
près Saint Hilaire du Harcouët, fils de
Julien Tesson, écuyer, sieur du Pies-
sis, de la Pichardière des Bois, de la
Pollinière, etc. Il descendait des Tes-
son, sgrs de la terre, fief et seigneurie
de la Guérinière, en la paroisse de
Saint Médard de Celland, aujourd'hui
le Grand Celland, près de Brécey, an-
cêtres, dit en ses Annales le savant
abbé Desrocbes, de la noble et vénérée
famille de la Mancellière, et nous
pouvons ajouter de tous les Tesson
nobles du diocèse d'Avranches, depuis
la seconde moitié du xv® siècle, main-
tenus dans leur noblesse par juge-
ments des intendants Roissy et Cha-
millart.
Les Tesson de l'Avranchin recon-
naissent pour auteur Thomas Tesson,
vivant noblement en 1418, qualifié
écuyer, qui servit le roi Charles VII
pendant dix-huit ans, dans le corps
des francs-archers, et acquit le 28 fé-
vrier 1421 la terre de la Guérinière, de
Jean Le Harel écuyer, par conséquent
en possession de fief et ayant exercé le
service militaire, bien avant Tédit de
1470, qui anoblissait les francs-archers.
Quoique la jonction n'existe pas en-
tre les Tesson de la Guérinière, plus
tard de la Mancellière et la grande
famille des Tesson de la Roche-Tesson,
puissants barons de Normandie, éteints
dans les Paynel qui en prirent le nom
vers le commencement du xiii* siècle,
il y a de fortes présomptions d'une ori-
gine commune par la similitude des
noms et des armes et la possession de
terres assez voisines les unes des au-
tres, dans le diocèse d'Avranches.
Cette communauté présumés d'une
origine identique, M. Alfred de Tesson
ne cherche pas à rétablir, et il donne
comme étrangères Tune à Tautre ces
deux familles, jusqu'à la découverte
de nouveaux documents qui fixent d* u ne
manière certaine la véritable origine
des Tesson de la MancelUère, aujour-
d'hui seuls représentés.
Sous chacun des douze degrés de fi-
liation donnés dans cette intéressante
monographie de la paroisse de la Man-
cellière, nous trouvons de précieux
souvenirs de famille, qui rappellent
non seulement les faits les plus sail-
lants des traditions domestiques de
cette maison, mais encore des notes
aussi curieuses qu'instructives sur les
familles ses alliées Ou ses voisines dans
ce coin de la presqu'île du Gotentin,
qui formaient la société élevée et
chrétienne des temps déjà loin de
nous.
Cette monographie de la paroisse de
la Mancellière est un livre des plus
suggestifs, comme on dit de nos jours ^
nous voudrions qu'il en fut écrit un
pareil dans chaque famille ; il ne pour-
rait que contribuer à resserrer des liens
et à maintenir des rapports sociaux que
mille causes diverses tendent à trou-
bler et à dissoudre pour le plus grand
dommage des citoyens et de la patrie.
L. R.
VOGUÉ
(Addition au Bulletin dé 1892, col. 489)
Le marquis de YogUé a de son se-
cond mariage deux autres fils : Robert,
enseigne de vaisseau; Adalbert, reçu
à Saint-Cyr en 1892.
Paris, le 28 février 1893.
Le Direcleur^éranl : L. de La ROQUE
Bergerie— Imprimerie Générale (V* E. MACRY).
721
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
722
TABLE DES MATIÈRES
1 8 O »
Armoriai de la Généralité d'Orléans (1696-
1701) d'après les manuscrits de la Biblio-
thèque nationale, cabinet des titres : 13, 75,
141, 205, 269, m, 475, 545, 603, 665.
Catalogue des Généraux français. Connétables,
Maréchaux de France, Lieutenants-Géné-
raux, Maréchaux de camp, depuis les pre-
miers temps de la monarchie jusqu'à nos
jours, 1, 65, 129, 193, 257, 321, 401, 465,
533, 593, 667.
Notices généalogiques
(Additions et Rectifications)
Ambrugeac (Arche d') et de Pessau, en
Guienne, 329.
Arche d'Ambnigeac et de Pessau, en Guienne,
3Î9.
Bastide (Martin de la), 79, 557.
Beauchamps en Poitou, Aunis, Saintonge et
Angoumoîs, 149.
Bégouén (Le Havre et Paris), 295, 305.
Bigord (Martin du), 559.
Bourdeille, en Périgord et Paris, 337.
Brochard de La Rochebrochard, en Poitou,
^li.
Caussade (Gazenave de la), en Guienne, 275.
Cazenave de la Caussade, en Guienne, 275.
Charbonnel, en Velay, 220, 281, 346.
Cholet (en Guienne et Paris), 305, 424.
Clanr, en Provence, 153.
Conquéré de Monbrison, en Languedoc et Pa-
ris. 288.
Cordoux (Marlenot de), 84.
Durey de Noinville (en Bourgogne et Lor-
raine, 417, 436.
TabU d€t Matièret, — Bull. Herald. 1892,
Filolie (Martin de la), 559.
Lamballerie (Nicolas de), 17.
Lisleferme (Nicolas de), 17.
Louvencourl, 553.
Marcelius (Martin du Tyrac et de), 557.
Martenot de Cordoux, 84.
Martin, en Périgord, 557.
Martin de la Bastide, 79, 557.
Martin du Tyrac et de Marcelius, 557.
Martin de ia Salle, 558.
Martin du Bigord, 559.
Martin de la Filolie, 559.
Mathieu de la Redorte, en Languedoc et Pa-
ris, 153.
Monbrison (Conquéré de), 288.
Mondenard, en Gascogne, Angleterre, 44, 289.
Montalerabert, 174, 251.
Mornay (du Plessis), 289.
Nicolas du Plantier, en Périgord, 22.
Nicolas de Voiitron, de Lamballerie, de Lisle-
ferme, en Saintonge, Aunis et Agenais, 17.
Noinville (Durey de), en Bourgogne et Lor-
raine, 417, 436.
Pessau (Arche d'Ambrugeac et de), en
Guienne, 329.
Plantier (Nicolas du), 22.
Pontbriant (en Bretagne, comtal Venaissin),
420.
Redorte (Mathieu de la), en Languedoc et Pa-
ris, 153.
Rochebrochard (Brochard de la), en Poitou,
211.
Salle (la), en Champagne, 590, 649, 671.
Salle (Marlin de la), 558.
Tristan (en Orléanais), 424.
Tyrac (Martin du) et de Marcelius, 557.
Vogué (en Vivarais, Berry, Paris), 483.
Voutron (Nicolas de), 17.
723
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
724
Addition de Noms
Baillardel de Lareinty-Tholozan^ 23.
Pomereu d'AIigre, 24.
Additions et Corrections
BulL 1892, col. 695, ligne 9, au mariage de
M"* Madeleine-Gabrielle Saint-John de Grè-
vecœur, ajouter : fille de Robert Saint-John
de Crèyecœur, ancien auditeur au Conseil
d'EUt.
BulL de 1890, col. 77i, au mariage Glermont-
Tonnerre Thoury et Nicolaï, ajouter que
M"« de Nicolaï est fille d'Aymard-Louîs-Ma-
rie-Gharles, comte de Nicolaï, marquis de
Nicolaï et de la marquise née Marthe de
Bonneval.
Notes d'Etat-Civil nobiliaire
Mariages du mois de janvier, 23.
— février^ 85.
— mars, 155.
— avril, 227.
— mai, 289.
— juin, 353.
~ juillet, 425.
— août, 491 .
— septembre, 561.
— octobre, Gil.
— novembre-décembre, 679.
Décès du mois de janvier, 29.
— février, 103.
~~ mars, 159.
— avril, 235.
— mai, 301.
— juin, 379.
— juillet, il7.
— août, 509.
— septembre, 561).
— octobre, 033.
— novembre et décembre, 701 .
Variétés et Bibliographies
Annuaire de la noblesse de France en l8l>i,
192.
Bain et le marquisat de la Marzellière, en
Bretagne, 318, 395, 459.
Bard de Gurley (du), notice nécrologique, JX3.
Beauregard (la Gharte de), en Périgord, 185,
251.
Blason (Traité élémentaire du), par Alphonse
La bitte, 589.
Budes (les dames). Annales de la maison de
retraite de Rennes, par le comte E. de Pa-
lys, 63.
Goupvent des Bois (le vice-amiral), notice né-
crologique, 181.
Dictionnaire des figures héraldiques, par le
comte Théodore de Renesse, 585.
Généalogies, leur utilité domestique et sociale,
par M. le comte Ernest de Gornulier, 126,
184.
Héron de Yillefosse, notice nécrologique, 52r>.
Joanas et ses seigneurs, en Yivarais, par
M. Raymond de Gigord, 522.
Luçay (le vicomte de), notice nécrologique, 61.
Ma non ville et ses seigneurs, par M. Henri Le-
febvre, 309.
Maréchaux de Dauphiné (les), 519.
Marzellière (marquisat de la), en Bretagne,
318, 395, 459.
Monographie de la paroisse de la Mancelliêre,
dans le Gotentin, par M. Alfred de Tesson,
654, 715.
Ordre de Malte, Souvenirs et vestiges subsis-
tant encore à Paris, par M. Léon de la
Brière, 55.
Plantade (Allocution prononcée au mariage de
M. Pierre de) par M. le chanoine Gervais,
vicaire général, 124.
Quintinie (M"** de la), notice nécrologique, 0^.
Référendaires au Sceau de France (Suppres-
sion par voie d'extinction des), 256.
Revue historique du Vivarais, dirigée par
M. P. d'Albigny, 652.
Salle (la famille du bienheureux de la), à
Reims, par M. Henri Jadnrt, 590, 649.
Slapfer (Frédéric-Albert- Alexandre), notice
nécrologique, 318.
Traversay (le général marquis de)^ notice né-
crologique, 121.
7Î5
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
727
INDEX ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES
DES NOMS DE PERSONNES ET DE TERRES
ConienuH dan« le XI* volame
ET ve DE LA NOUVEI_ue SÉRIE
Les noms précédés d'une astérique indiquent des renseignements généalogiques dans Tune des
colonnes chiffrées
Aladie d'Aydreii (1*), 698.
Abbaye (l*). 13.
Abergement, 407.
Aboville, iU.
Abranlès, 449.
Abrial, 566.
Abzac, 38, 163, 344, 355, 445.
Acerac. 329.
Achaïe, 74, 267.
Achéres, 200.
Acquéria (Robert d'), 5(33.
Adam, 67, 632.
Adel, 67.
Adeielme, 67.
Adeiine, 495.
• Adhémar. 355, 357.
Adhémar de Gazevielhe, 358.
Adhémar de Monteii, 357.
Adrien, 289.
Adzémar, 358.
Aerschot de Croï, 575.
* Agar de Maupas, 504.
A;?er des Turenux, 505.
Agassac (Ponniers d*), 360.
Agneaux (Sle-Marie d*), 378.
Agniel de Cheneielle, 432.
*AgouU,5i, 155, 250.
Agrain, 353.
Agrain (Pradier d'), 226.
Aignaii, 28.
Aigrement, 572.
Aiguës de la Boissière (des),
331,332.
Ailly, 72.
Aisec, 104.
Aisse, 333.
Aix, 380.
Alais, 325.
Albanie (Stuart d'), 135.
Albano, 573.
Albéric, 67.
Albert, 695.
* Albert de Luynes, de Che-
vreuse, de Chaulnes. 694.
Alberlas, 490.
Aibon de Saint- André et de
Fronsac, 593.
Albont de Thouoiare, 272.
Albrel, 133, 340, 476.
Albret d'Orval, 468.
Aldéguier, 20.
Aldobrandini de Sarsina, 169.
Aleaurae, 67.
Alegambe - Auwerghem (d*) ,
620.
Aleman, 407.
Aies, 22 i.
Alesmi*, 634.
Alcspéc, 43.
Alexandry d*Orengiani, 112.
Aligre, 24, 418, 606, 613.
Alisier, 695.
Allan, 078.
MIard, 123.
Allemand de Chateauneuf, 304.
Allon\ille, 481,577.
Alluye, 136.
Aloigny, 661.
Alsace, 195.
Alten ou Altenberg, 535.
Amanieti de Ruât, 572.
Aoibès, 333.
Ambleville, 712.
Amboise, 203. 469, 474, 532.
Ambri court, 499.
Affibrugeac (Arche d'), 329.
Amelol de Ghaillou, 515.
Aoiireville, 77.
Amphernet, 718.
Amplepuis, 467, 473.
Ancel ou Anceau, 26 i.
Ancelot ou Lancelot, 676.
Anchald, 427.
Anché(d'), 152.
Ancienville, 604.
728
LE BULLETIN HBRALDIQUB DB PRANCB
730
Andelot, 532.
Anderson-HastingB, 491.
* Andigné, 2U, 615.
Andlau, 237.
André (d'), 299.
Androl de Gnisse, 572.
Anduze, 325.
Anglade, 95.
Anglade (Prouzat d'^, 335.
Angles (Langlumé des), 510.
Anglure, G62.
Angouléme, 73.
An^ry, 610.
Anisy (du Bois de Courval d'),
395.'
Anjoin, 271.
Annebaut, 537, 664.
AnnenkofT, 491.
Annouz, 630.
Ansel ou Anseau de Garlande,
196.
Anselin, 196
Anselme, 196, 250.
Ansoy, 195.
Anspach, 300.
Anthouard de Vraincourt, 231.
* Antil de Ligonès, 581.
* Antoine de Taillas, 155.
Antoing, 74, 202.
Anton, 469.
Apelle voisin, 344.
Apremont, 609.
Api, 250.
Aquaviva, 542.
Aquin, 304.
Aquino, 299.
Arainfls, 263, 538.
Aramon, 440.
* Arbouie (Veyny d'), 503.
Arboval, 427.
Arc (Jeanne d'), 702.
Arosur-Thil, 660.
Arcenay, 579.
Archd<^acon, 709.
* Arche (d'), 364.
Arche d'Ambrugeac et de
Pessan, 304, 329.
Arche d'Argadins, 335.
Archiac, 343, 541, 625.
Ardelay, 342.
Ardenne, 195.
* Arenberg, 242, 489, 497, 544,
575.
Argadens (la Salle d'), 331 .
Argadins (Arche d'), 335.
Argennes, 718.
Argentan, 197, 200.
Argi ou Argy (d'), 668.
Argilliers (Froment d')» ^9*
Argini (Camus d*), 501.
Argnous^ 16, 476.
Argueil, 538.
Arigny, 166.
Arlempdes, 429.
Armagnac, 132, 134, 378, 469,
599.
Armagnac de Termes, 469.
Armand, 98.
Armands de Mirmande (des),
565.
Arnal, 109. ^
Arnicourt, 678.
Arquien, 604.
Arras, 197.
Arrighi de Casanova de Padoue,
454.
Arscheneisclies, 572.
Arschot de Schoonhoven, 556.
Arsent, 211.
Arthaud de Bellevue, 448.
Arthuys de Charnisay, 84, 99.
Artigolle, 599.
Artigues, 40.
Artois, 71.
Artois d'Eu, 132.
* Artur de la Villarmois, 385.
Arvillars (MiUiet d'), 250.
Ascoli 542.
* Asnières de la Chateigneraye
393.
Ason, 667.
Aspremont, 662.
Assay (Destutt d'), 361 .
Asselin de Crèvecœur, 425.
Astier, 20, 567.
* Astorg, 706.
Athènes (duc d'), 74.
Athilda, 337.
Atripalda, 171.
Âubenas, 488.
Aube rj on, 430.
Aubert de Boumois, 307.
Aubert de Marquivilliers, 554.
* Aubert de Résie, 98.
* Aubert de Vincelles, 507.
Aubery de Vatlan, 273.
Aubelerre, 344-45.
Aubignan, 450,
Aubigny-sur-Nerre, 529.
Aubijoux, 470, 532.
Atibilly, 676.
Aubilly (Leieu d'), 368.
Aubonne, 407.
Aubonne (Marguier d'), 571.
Aubry, 509.
Aubry de Dammartin, 197.
Aubry le Panthou, 31.
Audeneham, 265, 268, 323.
Audiffredy, 114.
Audiffret, 697.
AudifTret-Pasquier, 105.
Audreham, 539.
Audry, 675.
Auerstaedt, 638.
Auesperg, 635.
AufTray, 567.
Auge, 696 .
Auger, 674.
Augerans (Vandelin d'), 367.
Aulcerre ou Auxerre, 403.
Aulnay, 498.
Aunay, 270.
Aunoux, 499.
Aura in, 660.
Auray de Saint-Pois, 90.
Aure, 598.
Auriac, 140.
Auriac (Lafaye), 557.
Autels (Cormier des), 5-i5.
Auteuil, 475, 581.
Auteuil (Combault d*), 580.
Authie^ 53.
Autriche (Elisabeth d'), 663.
Autry, 258-59.
Auvergne, 326.
Auvergne (Bourbon), 136.
Auvricher, 203.
Aux, 425.
Auxy, 473.
Auzac (d'), 631.
Auzances, 405.
Auzay, 213, 215.
Avalon, 401.
Avalos. 474.
Avaray, 244, 299.
Avaugour, 409.
Avène, 98.
Averhoult, 293.
Avesgo de Coulonges, 556.
Avesnecourt, 268.
Aviau de Piolanl, 689.
Avice de Montgon, 508.
Avoir, 405.
* Avout ou Davout, 638.
Avout d'Auérslœdt, 441.
Avrange du Kermont, 220, 641.
Aydie, 476, 534.
Aydren (Abadie d'), 698.
Ayes, 405.
Aygny, 678.
Avmar d'Alby, 569.
* " Aymar de Château renard,
162, 568, 686; de Sainte-Ca-
therine, 570.
* Aymé de la Chevrelière, 298.
Aymon de Montépin, 440.
Aynac (Turenne d'), 384.
Azay, 659.
Azémar, Adzémar et Adhéinar,
355. 357, 358.
Azinières, 560.
Babinet, 505.
Bachelier, 677.
731
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
733
* Bacourl (Fourier de), 92.
Baglan, 668.
Bagneux, 101,513.
Bagneux (Frolier de), 297.
Bagny, 389.
Baigneaux, 77, 411.
Baignols, 595.
BaUIardel de Lareinty, 23.
Baillarger, 695.
Baillencourt, 637.
Baiilet de la Brousse, 458.
Bailleul,441.
Bailleux, 572.
' Bailloud de Masdary, 23.
Bailly de la Falaise de la Cou-
draye, 650.
Bain, 318. 395, i59.
Balathior-Laotage, 582.
Balbiano, 603.
Balivière (le Cornu de), il9.
Balleroy (la Cour de), 46, 556.
Balorre (Imbert de\ 440, 580.
BanimeTille (Joly ae),440.
Bancarel, 53.
Bancel. 572.
Bandeville, 473.
Bannelières, 571.
Banville, 48.
Bar, 68, 136.
Bar de Marie, 472.
Baraigne ou Yaraigne, 240.
Barante, 619.
Barbançois, 577.
Barbançon, 204, 271, 276, 544.
Barbé-Marbois, 171.
Barberey, 102.
Barbeuse, 204.
* Barbeyrac de Saint- Maurice,
151,509.
Barbezieres, 152.
Barbou, 143.
Barcelone, 242.
•BarddeCurley, 183.
Bardies-Monlfa, 85.
Bardonenche, 564.
Bareau, 477.
Barenne ou la Barrère (la)
375.
Barenlin» 610.
Baret de Rouvray, 308, 374.
Barillon, 213, 516.
Baritault, 336.
Barnéc, 601 .
Baroncelli de Javon, 706.
Barrail (du Puy du), 657.
Barre de Belleville (la), 548.
Barre de Danne (la), 87.
Barre de NanteuU (la), 103.
Barres (des), 263.
Barrière (la), 17.
Barrousse, 598.
Barruel, 36, 52.
^Barruei de Bavas Saint-Pons,
564.
Barry, 636.
Barthe de Thermes (la), 598.
Barthélémy d'Haslel, 519, 661.
Barthélémy (Sauvaire de), 435.
Bas de Givangy (Le), 91 .
Baserne, iOI.
Basoches, 401.
Basset de la Pape, 112.
Basseville, 605.
Bassoropierre, 117.
Bastard, 518.
Bastard d'Estang, 34.
* Bastard Saint-Denis, 355,
683.
Baslide (la), 22, 154, 429.
Bastide (Martin de la), 79, 440,
557.
Bâtard, 274.
Batarnay, 662.
Balie-sur-Cerdon (la), 643.
* Batz, 42, 155.
Baudéon de Sansot, 633.
Baudenet d'Aunoux, 499.
Baudi de Vesme, 87.
Baudicour, 617.
Baudon de Mauny, 355, 497.
Baudran de la Hérisse, 324.
Baudricourt, 473.
Baudricourt de Vignory, 473.
Baudry, 141, 285.
Baudry on Balderic, 67.
Baudry d'Asson, 698.
Baudry (Lafaye), 557.
Bauflremont^ 8.
Baugé, 70, 471.
Baume (la), 407.
Baume-Montrevel, (la), 536,
661.
Baume (Rocher de la), 490.
Baussan, 480.
Baussancourt, 578.
Baux, 136.
Baux de Sainte-Frique, 210.
Bavas (Barruel de), 564.
Bayard, 79.
Bayle (du), 222.
Bayon, 413, 561.
Béa m, 454.
Beauçay, 201.
Beaucé, 131, 325.
Beauchaine (Isle de), 307.
Beau champs, 149.
Beauchéne, 711, 602.
Beauchesne (Isle de), 307.
* Beauchet-Filleau, 611.
Beaudiné, 167.
Beaudouin, 414.
Beaudrap, 301.
* Beaudreuil, 229, 230.
* Peaufort (Jay de), 195, 325,
475, 561, 709.
Beaufort-Alais, 326.
Beaufert (Lescarbotte de), 230.
Beauffort, 117, 309.
Beaufranchet la Chapelle, 309.
Beaujeu, 69, 70, 71, 201, 266,
267, 270, 467, 473.
Beaulieu, 143, 167,412,468.
Beaumanoir, 132.
Beauraanoir (de Langle), 446.
Beaumarchais, 458,507.
Beaumez, 132.
Beaumont, 67, 152, 198, 199,
204, 345.
Beaumont le Roger, 529.
Beaumoiit le Déramé, 262.
* Beaumont (Elie de), 690.
Beaunay, 297,
* Bcaupoil de Saint-Aulaire,
345, 387, 514, 518, 625.
Beaupré en la Marche, 466.
Beaupréau, 361, 536.
Beaurecueil, 362.
Beauregard, 405, 458, 615.
Beauregard (Costa de), 361.
Beauregard (Guerry de), 215.
Beauregard (Charte de), 185,
251.
Beauseinblant, 50.
Beauserablant(Sibeud de), 490.
Beauvais, 274, 415.
Beauval, 266.
Beauvau, 394.
Beauvaulx, 273.
Beauvoir, 136, 401,437,568.
Beauvoir (Versors), 547.
Beauvoir Grimoard du Roure,
515.
Beauvoir-sur-Mer, 131.
Bec-Crespin, 203.
Bf^chet, 686.
Bécourt, 539.
Becquey, 617, 619, 695.
Beget, 223, 224.
* Bégouên, 295, 305, 424.
Beine (Graillet de), 432.
Belassise, 669.
Belcaire, 408.
Belcastel, 353.
Belesta ou Bélestat, 18, 240.
Belfradelli, 664.
BelhommedeFranqueviile, 713
Belin, 630.
Bellade, 634.
Ballandes (des), 548.
Bellay (du), 39, 470.
Bellebat, 19.
Bellefonds, 12.
Bellegarde, 450,1598,599.
Belle-Maison (Torrec de), 508.
Bellenger, 214.
Bellengreville, 696.
734
LE BULLETIN HBRALDIQUE DE FRANGE
736
Belles, 76.
BetleYal, 500.
Belleville, 131, 596.
Belleville (Harpedane de), 217,
302, 336, 470.
Belleville (Clisson de), 303.
Belleville (la Barre de), 548.
Belleyrne, 118.
Bellier du Cliesnay, 76.
Bellière (la), 537.
Bellisle (Pépin de), 301 .
* Belloc de Chamooranl, 380.
Bellotte, 676.
Bellou, 260.
Belloy, 4U, 500.
Bellune, 440.
Belmont-Briançon, 45.
Belot, 143, 144
Belsier (Le), 274.
Benaon, 73.
Benardière (la), 209.
Bénavent (Rodez de), 517.
Beranger, 234, 489.
Bérard, 145, 612.
Béraudière de l'Islebouet (la),
580.
Berchem (Ranst de), 294.
* Berckheim ou Bergeim, 236,
237, 448.
Bérenger, 45, 242.
Bérenger de Galadon, 163,
Bérenger du Gua, 140.
Berger, 609.
Bergerie (la), 458, 609.
Berges, 514.
Bergues Saint-Vinox, 539.
Bermondet de Gromiéres, 38.
Bermunde, 484.
" Bernage (Marly de), 621.
Bernard, 143, 275, 479, 645.
* Bernard de Gourville, de la
Ferté-Bernard, la Gatinais,
la Roche, la Frégeoliére, la
Fosse, la Barre de Danne,
de Gautret, 86, 87, 440.
Bernard de Lauzière, 503.
Bernard de Montbrison, 157.
Bernard de Yertaure, 430.
Bernardières (les), 150, 345.
Bemeval, 265.
Bernicot, 48.
Bernier, 275.
Bemis, 161.
Bemoude Rochetaillée deNan-
Us, 356.
Bernoville (Hennet de), 231.
Berruier, 667.
Berry, 132, 134.
Bert, 172.
Beriaut, 545.
Berthelin de Montbrun, 21 i,
216.
Berthemy, 159.
Bei'thier,510, 514.
Berthierde Graudry, 551.
Berthoult, 291.
Bertier, 700.
* Bertier de Sauvigny, 700.
Bertilinîère (la), 548.
Berlin, 361.
Berlin du Rocheret, 677.
Bertone de Sambuy, 444.
Bertonne, 203.
Bertrand de Briquebec, 263.
Bertrand de Rivière, 494.
Bérulle, 283, 377, 378.
Berziau, 142.
Bès de Berc, 641 .
Bescot, 555.
Besnard, 272.
Besses, 571.
Besset, 223.
* Besset (Palluat de), 355.
Bessière, 579.
Bélhisy, 556.
Béthune, 359.
Béthune-Hesdigneul, 360.
Bets (du), 222.
Beugnon, 212.
* Beugnot, 168.
Beussingue, 681.
Beuvrande, 668.
Beuvrier, 411.
Bevilaqua, 536.
Beynaguel de Pennaulier, 164.
Bienassis, 544.
Biencourt, 105,389,631.
Biez (du), 538.
Biez d'Escoûelles (du), 538.
Bignicourt de Bussy, 677.
Bignon, 14.
Bigord (Martin du), 559.
* Bigot de Morogues, 443.
Bigot de Saint-Quentin, 40.
Bitliers (le Bourg de), 301.
* BillinR, 246.
Biily, 391.
Bimard, 155, 565.
Bintinaye (la), 100.
Bionville, 516.
Birague, 206, 207, 603.
Biré, 97.
Biron, 7, 345.
Bisaccia, 444.
* Bizemont, 100, 120, 377.
Blache (Falcoz de la), 293.
Blackenere, 468.
Blain de Marcel du Poèt, 490.
Blainville, 324.
Biaise, 473.
Blaize, 439.
Blanc, 32, 287.
* Blanc de Manville, 231.
Blanc de Mauvesin (le), 633.
* Blanchard du Roxel, 699.
Blanchardière (la), 100.
* Blancharl de la Buharaye, 99.
Blanchand, 103.
Blanchefort, 140.
Blanchefort de Bonne de Cré-
quy, duc de Lesdiguières,
140,664.
Blanchel, 144.
Blancourl, 553-54.
Blangy(Le Viconle de), 377.
Blazon, 410.
Blé (du), 419.
Blenghes, 681.
Blerzy, 119.
Bleschamp, 32, 365.
Blesme, 368.
Bligny d'Ivry, iH,
Blions, 156.
Bloc, 48 i.
* Blocqueville (Goulibœuf de),
638, 639.
Blois de Limoges, 409.
Blois, 68, 265.
Blomac, 41.
Blosset, 538.
Blosseville, 202.
Blolais (la), 698.
Blou, 436.
Bobe, 482.
Bobet, 98.
Bocher, 447.
Bochereau, 209.
Bodin, 141, 142.
Bodin de Boisrenard, 374, 494.
* Bodin de Galemberl, 159,
494.
Bodino, 668.
Boeil de Goarraze, 83, 84.
Bœufs, 121.
Bogne, 552.
Bohain, 133, 136.
Bohrer de Kreusnach, 493,
555.
Boigne, 162.
Bois (du), 477, 595, 603.
Boisayrault(Fournier de), 43l>.
* Bois de Gourval et d'Anisv
(du), 395.
Bois d'Oingl, 619.
Boische (la), 234.
Boisclair, 412.
Boiscommun, 211.
Boisdenemets, 437, 702.
Boisdulier (Gardin du), 369.
Boisgelin, 156, 159, 438.
Boisguéhenneuc, 119, 170.
Boisguéret, 141. 271.
Bois-le- Doux, 678.
Boislaurier, 500.
Boisibout, 272.
Boisné, 325.
737
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
739
Bois-Mallesherbes (du), 199.
Bois-Marlines. 141.
Bojsinenart, 470.
Buisoay, 48.
Boisrenard, 374.
Bois-Regnard, 141.
Boisrouvray, 561 .
Boissard, 219.
Boissé, 271.
Boissec, 405.
Boissière (Aiguës de la), 331,
332.
Boissière (Doudinot de la), 279.
Boissy, 77, 659.
Boislouzet, 62 i. .
Boistron, 31.
BoisTJlliers, 272, 274.
Bolbonne, 323.
Bornez, 324.
Bompart (Gasselin de), 452.
Bomy, 632.
Bonal, 567.
Bonald, 286, 509.
* Bonaparte, 32, 365.
Bonfils, 52.
*BoDin de la Bonninière de
Beaumont, 158, 219, 386.
Bongard dr Yilledard. 504.
Bonnassiès, 685.
Bonnault de Bouet, 433.
* BoDuanlt-Sauldres, 433.
Bonne de Lesdiguières, 139.
Bonneau, 551.
Bonneau de Beauregard, 690.
*Bonnechose, 157,288.
Bonnetlière (la), 439.
* Bonneval, 238, 382.
Bonneville, 418.
Bonnières de Wierre, 690.
Bonniéres de Souastre, 405.
Bonninière de Beau mon l (la),
158, 219, 386.
Bonniot, 428.
Bonnot, 273.
Bonvoust de Prulay, 418.
Borch, 434.
Borde (la), 85.
Bordelia, 337.
* Bordères-Seillière, 437.
Bordes, 423, 602.
Bordes (des), 475.
Borel de Brétizel, 370,
Borgne (le), 16.
Borgne de CoêtÎTy (le), 393.
Bonnette, 212.
Borne (la), 305.
Bornier, 495.
BorroB de Gamanson, 558.
Borzelle, 471.
Bos(du),22, 201.
Bos de Radepont (du), 106.
Boscal de Réals-Momac, 117.
Bosquat, 23.
Bosredon, 372.
Bossis, 536.
Bossorejlle, 85.
Bot (du), 100.
*Bolmiliau, ou Botmillau, 116,
685.
Boubers (Laurislon) 371.
Boucan, 471.
Boucan (Stuart de) 135.
Bouchage ÇGralet du), 494.
Bouchage (Batarnny du) 662.
Bouchard de Kerbouchard,296.
Boucher- Desnoyers, 514, 518.
Bouchereau de Saint-George,
277.
Boucheron de LécheroUes, 160.
Bouchet (du), 429,659.
Bouchet des Autels Saint-Eloy
(du), 477.
Bouchet de Sourches de Tour«
zel(du), 117,488.
Boucicaut (le Meingre), 321,
325, 327.
Boudin de Tromelin, 116.
Bouëxic (du), 432.
Bouiaers, 7.
Bouglainval, 413.
Bougne, 94.
Bougué, 551.
Bougueraine (la), 1 49.
Bouhier, 17.
* Bouhier de rÉcluse, 457.
Bouhier de Yersailleux, 488.
Bouille, 111, 306, 616, 700,
710.
Bouillon, 534, 535, 543, 634.
Boûin-Dessus, 416.
Boulais Ha), 669.
* Boulard de Gatellier, 52, 432.
Boulay, 550.
Boulaye (la), 544.
Boulernes, 303.
Boulieu, 571.
Boulinière(la), 177.
)ulle
480.
Boulleur
n.
76, 413, 414,
Boulogne, 197.
Boumeuf, 669.
Boumois (Aubert de), 307.
Bounaudie, 559.
Bouquet de la Grye, 373.
Bouquier, 684.
Bourbon, 74, 388, 469, 595.
Bourbon-Busset, 346, 376.
Bourbon-Lignières, 389.
Bourbon-Montpensier, 543.
Bourbon-Vendôme, 394.
Bourbon (conntHable de), 136.
Bourbonnais, 136.
Bourbourg, 136.
Bourcier de Monthureux, 556.
Bourdeaux, 401.
* Bourdeiile, 117,337,376.
Bourdeille de la Tour-Blanche,
405.
Bourdillon, 602.
Bourdinière - les - Saint - Loup
(la), 77.
Bourdon, 631.
Bourdon de la Grosnière, 240.
Bourdon-Despl anches^ 239.
* Bourdon de Vatry^ 239.
Bourdonnaye (la), 289, i)87.
* Bourdonnaye de Lire (la), 390.
Bourg (le), 480, 680.
BourgdeBilliers(ie), 301.
Bourg (du), 687.
Bourg Saint-Pierre (du), 476.
Bourg (Varaigne du), 239.
Bourges de Maillot de Rahon,
570.
Bourgneur, 504.
* Bourgnon de Layre, 504. •
Bourgnon du Bouillon, 505.
Bourgogne, 136.
Bourgogne-Chalon, 202, 262.
Bourgogne- Viennois, 69.
Bourgoing, 230, 438.
Bourguignon, 289.
Bourguinière, 77.
Bourke, 52.
Bournel, 197, 267.
Bournel-Laval, 35.
Bournon ville (Laniet de), 581.
Bournoville (Moret de), 381.
Boursay, 548.
Bousquet d'Argence (du), 151.
Boussac, 408, 409.
Boussairolle^, 563.'
Boutaric^ 579.
* Bouteville, 567.
* Bouthillier-Ghavîgny, et de
Savigny, 238, 297.
Bouthillon de la Serve, 637.
Boutillier, 271,275.
Bouvery, 96, 621 .
Bouvier de Gachard, 572.
Bouvier de Montmeyran, 109.
* Bouys de Pravier (du^, 616.
Bouzier d'Ëstouilly, 554.
Boyé. 209.
Boyer, 545.
Boyer de Fonscolombe de
Meyronnet de Saint-Marc^
490.
Boyer de Montaigut, 683.
Boys, 83.
Brabant, 708.
* Brachet, 233, 469.
Brachet de Flor^ssac, 234.
Brack, 215.
* Bracorens de Savoiroux, 111.
Braine, 535, 543, 544.
740
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
742
Brame, 504, 506.
Brancas rVillars), 387.
Brancas de Géreste, 388.
Branda, 333.
Branges, 7iO.
Braniosme, 338.
* Braquillanges, 26.
Bras-de-Fer, 699.
BrauU, 607.
Braussée, 322.
Bray, 377.
Braye-aar-Somme, 259.
Brèche (la), 671.
Breil, 230.
*Breil de Pontbriand (du), 179,
366, 420, 699.
Breil de Raix (du), 420.
Breil de Viliemanouel (du),
421.
Brelliére (la), 548.
Bremond d'Ars, 631.
* Bremond d'Ars du Masgelier,
38.
Brémond (du Puy de), 557.
Brenac, 340.
Brennes, 198.
Bretagne de Penihiè?re» 325,
409.
Bret (Le), 504.
Bretenoux, 467.
Breteuil, 68, 259, 266.
Brétinière (la), 322.
Brétisel (Borel de), 370.
Breton (Le), 667.
Bretonnerie (la), 20S.
Bretonnière (la), 152-53.
* Brettes-Thunn, 440.
Breuil, 273.
Breuil(du), 151.
* Breuil (Patris de), 623.
Breuil (Le Noir du), 249.
Breuil-Hélion de la Guéron-
niëre (du), 174.
Breuildoré, 322.
Breuil-Sarragand, 151.
Breuil de Théon de Château.
bardon (du), 307.
Breuil (au Hamel de), 501 .
Breuil (Pomyers du), 360.
Breuilhac, 152.
Breuillon, 703.
Breul (du), 644.
Breuvery, 368.
Brèves, 55 f.
Bréié, 222, 543.
Bri,611.
Briançonnois, 469.
Briatte, 90, 180, 433.
Briasse (la), 150.
*Bridieu, 218,296,700, 702.
firidoux de Plealin, 638.
Brie, 666.
Brie-Gomte-Robert, 542.
Brienen, 243.
Brienne, 70, 72, 73, 74, 135,
130, 203, 662.
Brienne-£u, 261.
Brière, 42.
Briguais, 74.
Brillet de Gandé, 366.
Brimeux, 499.
Briosne, 204.
Briot de la Grochais, 99,
Briouze, 259.
Briquebec, 263.
Brissac, 179.
Brissonnet, 678.
Brivazac, 631.
Brizay, 608.
Broc, 433.
Brocaa de la Nauze, 661 .
Brochard de la Rochebrochard,
211.
Broglie, 292, 345, 391.
Broissia, 645.
Bronac, 223.
Brookland-Symons, 115.
Broon, 1 31 , 601 .
* Brossard, 353.
Brosse, 408.
Brosse (la), 207, 552.
Brosse-Teniou (la), 273.
BroBseron (du), 477.
Brosses, 689.
Brousse, 507.
Brousse (la), 367.
Bruc, 685.
Bruez, 479.
Bruges, 259, 268.
Bruges de la Grutuse, 532.
Brugière de Barante, 619.
Bruguiére (Merle de la), 379.
Braillez, 468,
Brûlé de Lacroix, 623.
Brûlerie (la), 206, 208.
Brun, 274. 571.
Brun du Peschin, 406.
Brun (le), 70.
* Brun de Neuville (Le), 52.
Brunet, 155, 417.
Brunet de Montreuil, 218.
Brunier, 144.
Brunier de Larnage, 304.
Brunissant du Bignon ou Beu-
gnon, 212.
Brutelette.«, 431.
Brûus d'Hollebecque, 433.
Bruyères-le-Chastel, 267.
* Bruys des Gardes et de
Gharly, 501.566.
Bryas, 296, 298, 489.
Buat (du), 698.
Bûchez (Bûcher) de Ghauvigné
310.
Bucy, 499.
Budan de Russe, 219.
Budes, 63.
Budes de Guébriant, 297, 417.
Budos, 138.
Bueil, 203, 323, 324.
Bueil de Sancerre, 469.
Bugis, 610.
Buharaisou Buharaye(la), 100.
Buisson (du), 201.
Buissy d'Yvrenebeux, 431.
Bullon, 608.
Burchard, 66.
Burcourt, 673.
Burgos, 130.
Burton, 686.
Biisancy, 201.
Bussac, 151.
Busserolles, 216.
Butel, 80. 141.
Buxy, 473.
Gabassole, 450.
Gabriëres TRoureirié de), 251.
Cabrol de Hontarnattd, il .
* Gacqueray, 300.
Gacqueray de Vaimenier, 301.
Gadenet, 695.
Gaderousse (Gramont de), 37 t.
* Gadier de Yeauce, 371, 372.
* Gadolle, 490, 563.
GadoUe de Durfort, 562.
Gadore, 116.
Gadou, 685.
Gadrès, 54.
Çagarriga, 97.
Gagny, 48.
Gahu, 546.
Cahuiac, 380.
Gahuzac de Gaux, 171.
Caignard de Saulcy, 246.
Gaillé, 108.
* Gailleboi de la Salle, 446,
631.
Gailleteau de la Cbapelloîre,
504.
Gaille? me, 204.
Galabriëre (ia}> 76, 414.
Galemart de Genaitoox, 617.
Gallaghan, 170.
Galletot, 265.
Galon, 158, 497.
Galluaud, 431.
Galonné, 500.
Galonné d'Avesne, 87.
Galuire, 432.
Galvet, 491,555.
Galvière, 581.
Galvy, 206.
^ Cunartt, 564.
743
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
745
* i"*.
« 1^.
Cambacèrès, 639.
Cambo, 334.
Cainl)our, 537.
(.ampagne, 554.
* Campeau (Rémy de), 498.
Carnpello, 33.
* Camus du Martroy, 1 16, 441.
Camus de la Guibourgcre, de
Pontcarré et d'Argini, 500.
Camusat de Riancey, 102.
Caraver, 503.
Canaples, 140, 267.
Cancon (Verdun de), 573.
* Candolle, 503.
Canino, 32, 365.
Cannailles (Canailles), 416.
CaDtacuzèney5tO.
Cantenac, 684.
Cany, 204.
Canzillon, 561.
Capendu, 408.
Caraman, 454.
Caranian-Chimay (Riquet de),
235, 243.
Carayon-Lalour, 41.
Carbonnel de Canisy, 30.
Carbonnier, 680.
' Cardenal (Grenier de), 681.
'Cardevac d'Havrincourt, 121,
232, 233.
Careaux, 552.
Carfadet, 476.
CarDaTalet(Orné), 438»
Carné, 587.
Carné-Carnavalet, 119, 438,
439.
* Camé-Marcein, 118,170.
Carné-Trécesson, 119.
Carnin, 713.
* Caron de Beaumarchais, 507.
Carouges, 537, 538.
Carpentier ou Charpentier,
673.
Carracciolo, 542.
Carriaciolo Ginetti, 171.
Cars (Pérusse des), 178, 345.
Cartier, 75.
Casarano, 299.
Casaubon, 469.
Casevielhe (Adhémar de), 357.
* Casimir-Périer, 448.
Casoli, 299.
Cassaigne (la), 559.
Cassaigne ae Beaufort, 165.
' Cassin de Rainlis, 435.
Cassin de la Loge, 436.
Caste la rca, 474.
Caslellane, 34, 357, 688.
Castellane-Majasire, 514.
Castelmore de Fondeville, 496.
Castelnau, 467, 595.
Castelnau-d'Auros, 684.
* Castelnau d*Essenau1t, 683.
Castelnau-Tursan, 084.
Castille dit d*£spagne, 73.
Castille (Froment de), 449.
Gaslillon, 541. 662.
* Castillon de Saint- Victor,
510.
* Gaton de Thalas. 51.
Gaulaincourt de Vicence, 580.
Gaumont, 345, 467, 595.
Gaunelaye (la), 367.
Gaupenne, 633.
Gaupenne d'Aspremonl, 104.
Gauria, 535.
Gaussade (Gazenave de la), 275.
Gaux (Roger de Gahuzac de),
171.
Gave (la), 18.
Gavelier de Maucomble, 635.
Gaverot, 350.
Gayeu, 175.
Gayllet ou Gaillet, 549.
Gayre, 161.
Gaze, 305, 701.
Gaze, (la,) 507*
Gazenave de la Barenne, 275.
Gazenave de la Gaussade, 275.
Gazenave de Montpeyroux, 275.
Gazes, 22.
Gecchi, 32.
Genan, 484.
Gercey, 417.
Gerda (la), 74.
Gère, 540.
Gérisy, 201,414.
Gernaux, 279.
Gernoy, 258.
Gervoles, 265.
Chabannes, 345, 598,637,662.
Ghabannes ou Ghabanées, 531.
* Ghabannes la Palice, 122, 232,
531.
* Ghabannes du Verger, 345,
346, 376.
Ghabans, 345, 687.
Ghabenat, 372.
* Chabot, 8, 203, 625, 698.
Chabot de Potonnier, 613.
* Ghabol-Tourrelle, 625.
Ghabre, 369.
Ghabrillan, 50, 251,291,645.
tlhabrol-Toumoelle, 444.
Ghadenéde (Sabatier de la)^
449.
Ghadeuil, 423.
*Chadois,681.
Ghni^neau (du). 698.
Ghaillon de Jonville, 372.
Ghaillou (Amelot de), 515.
Ghailly, 417, 442.
Chaise (la), 143, 364, 367.
^ Ghaix (|e (javarenne, 640.
Chalandray, 405.
Ghalé, 612.
Chaleranges, 199.
Ghaline, 418.
Challes, 414.
Ghallo-Saint-Mard, 44.
Ghalon, 73, 267, 407.
Chalons-Orange, 378.
Ghalumiau, 210.
Ghalus, 711.
* Ghalvet de Rochemonteix, 1 60.
Ghambarlhac(Truchet de), 488.
Ghambeaudoin, 41.
Chambéret, 560.
Ghambley, 473.
Ghambly, 199, 270, 324.
Ghambon, 222, 674.
Ghambon (le), 571.
Ghambon Tdu), 223.
Ghambon de la Groze, 277.
Ghambonas, 582.
Ghambonas d'Abrijon, 572.
Ghamborant de la Glavière,
381.
Ghamborant de Pérlssat, 381.
Ghamborant (Belloc de), 380.
Ghambost, 176.
Chambre (la), 378.
Ghambrun, 495, 577.
* Ghamisso, 247.
Ghamodes, 18.
Champagne, 324.
Ghampagne-Bouzeyy 101, 178.
* Ghampagny, 116.
Champdeniers, 214.
Champdivers, 303.
*Ghampeaux, 164.
Ghampeaux de la Boulaye, 159,
164.
Ghampestières, 406.
Ghampflenry, 152.
Ghampignelles, 202, 262.
Ghampigny, 143.
Ghamplite, 406, 644.
Champlivault, 391.
Ghamprouet, 446.
Champs (des), 22.
Champs de Saint-Léger, 217.
Champs de Mazais (des), 583.
Champs de la Varenne (des),
251.
Champsimon, 551.
Ghampvieux, 619.
Ghampville, 643.
Ghanceau^ 245.
Chanclos, 167.
* Chandon de Briailles, 244.
Ghanebon, 571.
Ghangy, 208.
Ghanseuille, 414.
Ghantelouze, 271.
Ghantemerle de ViUetle, 561.
746
LE BULLETIN HÉRVLDIQUE DE FRANCE
74S
Chanteloup, 603.
Chantérac([a Crople), ;U5.
Chantilly, 269.
Chantocé. -ilO,
* Chanlreau de la Jouberderie,
648.
Ghaourc(i, 47."».
Chape!, 355.
Chapelain, 611.
Chapelaine (Mégret de), 452.
Chapelier de la Var nne, 458.
Chapelle Ha), -436, 607.
Chapelle (Passerai de la), 94.
Chapelle-Gaulhier (la), 200.
Chapelle (Beaurranchet de la),
309.
Chapellerie (la), 213.
* Chapin, 428, 430.
Chaponay, 389.
Chapuiset, 442.
Charbonnel, 220,281, 346.
Charbonnières, 150.
Chardon, 274.
Charenton. i32, 324, 474.
Charette du Thiersaut, 453.
Chargère, 578.
Charlier de Sainte-Reine, 309.
CharloniedelaBlolai^ (Ia),2i8.
Charlus le Paiiloux, 531.
Charnière, 101.
Chamieux-Chalenay, 229.
Charno, 659.
Charnyi^Lolin de), 540.
Charoier, 207.
Charpentier du Moricz, 125.35
Charpin-Feucerollcs, 250.
Charreyron, 370.
Charron, 94.
Charron du Portail, 438.
Charron (Le). 295, 367.
Charlier de Benneville (Le), 48.
* Charlier de Sédouy (Le), 48.
Chartres. 292, 548, 694.
Charvearlon, 207.
Chasseloup-Laubal, 308.
Chaste, 429.
Chasteaumur, 131.
Chasteigner, 20.
Chasteignier de la Verrie, 153.
Chaslel (du), 537.
Chastel-Censove, 605.
Chaslel de la Ho>vardcrie (du),
642.
Chastel-Perron, 532.
Chastellier. 180.
Chastellux, 224, 401, 403, 488,
628.
* Chaslenet de Puységur, 369.
Chastillon, 134, 470.
Chastillon-Blois, 131.
Chastillon d'Azergues, 595.
Chaslillou*8ur-Marne, 535.
Chaslre (LaV 345.
Chateaubardon (du Breuil de
Thèon de), 307.
Chateau-du-Loir, 47 4.
Chàleau-Chinon, 73.
Chàleaudun, 70, ri.
Châteauneuf, 223, 324, 407.
Ghàleauneul'-sur-Loire, 542.
Châteauneuf Randon du Tour-
ne!, 167, 373.
Châteauneuf (Allemand de),
304.
Chûteaurenard, 162, 569, 680.
Chaleau-Thierrv, 535, 543.
Chateauvillain, 458, 538.
Chaleauvillard (Leblanc de),
372.
Chaloi (du), 392, 406.
Chalelet (du), 601.
Chatelier (du), 669.
Chalellerault, 136, 204.
Châtillon, 43, 72, 74. 198,211,
261, 260, 267, 404.
Chatiil Ml do Danois, 132.
Chàlillon-s;ir-Loing, 532.
Charlrain, (ji)i).
GhassL'ign.iud, 646.
Chaire (la), 5.
* Chaliyde la Fo.>se, 40.
Ghatulaye, 79.
(Chaudes -Aiguës, 408.
Chaulnos, 694.
Chaume^ 209.
Chaumnnl. 67. 203, 262, 474,
531,619,622.
Chaumont-sur- Yonne, 263.
Chaunac, 559.
Chaunac-Lanzac, 302.
Chauson, 425.
Chaussée (la), 611.
Chaussy, 148.
Chauvel, 144.
Chauvenet, 439.
Chau vigne (Bûcher de), 310.
Chauvigny, 475.
Clhauvigny (Liger de), 500.
Chavanieux, 222.
Chavannes, 645.
Chavasse, 450.
Chavoîx (Payen de), 555.
Chavla (du), 353.
Chaylard (du), 163.
Chazeul, 595.
Chef-Boulonne, 270.
Chemans, 6)1.
Chemerv, 539.
Chemillé,602.
Chemin (du), im.
Chcnais (di>s). 479.
Ch.^nard (La). 481.
Cheneva«ne, 2!)9.
Chenicourl, 128.
Chenory, 551.
Cherbonnerie (la), 602.
Chère (la), 436.
* Chérisey, 177, 227.
Chéronnet de Gai! Ion, 433.
Chesnaye (Lerou de la), r».Vi.
Chevalier, 622.
Chevalier de la Coindardière,
218.
"^ Chevalier de la Teillais, 430.
Chevaunay, 273.
Cheverny, 711.
Cheverry, 638.
Chevignat, 643.
Chevigné, 110,570.
Chevreau, 295.
Chevreliére (Aymé de la), 2î»s.
Chevreuse, 409, 694.
Chevriguy (du Temple dr).
435.
Chevry (Langlois de), 377.
Cheyladct (Dienne de), 582.
Cheyron du Pavillon (du). X\{\,
365; de Bonneront (du).
621.
Cheyroux, 279.
Chèze (la), 333.
* Chézellee (Le Sellier de), :297,
495.
ChicoUe de Larque (la), 305.
Chillou (du), 659.
Chimay, 268, 535.
* Chinot de Fromessenl, 3r»9.
Chiseuil, 710.
Chissey, 615.
Choiseul, 385, 473.
Choiseul-Daillecourt, G43.
Choiseul -Gouffier, 45.
Choiseul-Praslin, 243.
Choisy, 604, 659.
* Cholet, 295, 305, 424, 437.
536.
Chosson du Colombier, 627.
Chotard, 623.
ChouveL 279.
* Chrestien de Tréveneuc, ir»*».
435.
Chypre, 136.
Ci bon, 97, 296.
Cillart de Keranflech, 07.
Cillart de la Villeneuve, 50s.
Cintré (Iluchet de), 108, ITV,
310, 583.
Cisterna (la), 576.
Civrieu, 576.
Clapiers-CoUongues, 119.
Clarel de Fleurieu, 563.
Clary, 153.
Claude, 92.
Clauselles, 162.
Claverie, 280.
Claye (la), 649.
749
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
751
'Javes, 580.
Cléineni du Mez, 194, 497, 198,
200.
' Clémeni de Taintegnies de
Saint-Marcq (Le), 706.
•Clerc de Juigné (Le), 110,
ni,45i.
Clerc de Lesseville (Le), 307.
Clcrcy, 101.
Cl^nmbaull, 142.
Cljrembault de Vendeui), 172,
iiO.
Jerraonl, 68, 269, 270, 324,
378, 429, 538.
Clerraont (Bourbon), 1 36.
'J(>rmoot d'Amboise, 663.
Oermool-Chaste, 430.
Oennont de Gallerande, 663.
Qermont-Lodève de Nebousan,
662.
'Jermont-Montoison, 138.
Olermonl de Néelle, ou de
»sle, 259, 266, 466.
Clerraonl - Tonnerre, 5, 244,
630, 713.
' CltTon d'Haussonville, 292.
CleuTille, 467.
'^Iê\es, 535.
Clichy, 262.
''^licqûol, 676.
Ciisson,4, 131,303, 327.
'^i.sel de Champfollel, 636.
Closralel, 681.
Ol'-^uèt, 219.
Oloyes, 262.
C'uac, 57 1 .
Cluzel, 45(5.
0>ataudon, 583.
Coil de Kervéguen (le),118.
Cocheude Longpré, 146.
* Cocq d'Henrey de Saint-De-
Dys, 703.
'^cquebert, 673, 675, 676.
'>duii, 665.
' >liYy. 410, 468.
Ccilosquel (du), 303.
'v t'inempren, 556.
'^•puTrcs, 266.
Cohen, 294.
Cohorn (Seguins de), 449.
Coignet des Gouttes (du), 571.
Colas des Francs, 219.
Colbert, 672, 673.
Colbert-Chabanais, 237, 299.
Cf'lkrt-Maulevrier, 627.
'-oli-nv, 98, 532.
*Ularl(Hulot de), 624.
Collart Sainte-Marthe, 624.
' Collas de la Motle, 97.
' -0116311,209.
''Ollenot, 93.
'^llinef (Gayot des), 508.
Gollot, 499.
* Colomb, 224, 578.
Colombani de Niolo, 34.
Colombier (du), 51, 373,
Coiomby, 87.
* Coiomby (Jolivet de), 89.
Comargon, 415, 480.
Combaîre de Sprimont, 4i7.
" Combault d'Âuteuil, 580.
Combes, 710.
Combret, 249,
*Comminges, 433, 469, 476,
567.
Coraminges (Pcchpeyrou), 418.
Compagnon, 16.
Compagnon de Ruftieu, 637.
* Compagnon de la Servette, 637.
Comte (Le), 606, 608.
Conac, 270.
Condamine (Lagier de la), 306.
Condé, 75, 132, 136, 324,
Conflans, 68, 203, 204.
Coninck de Merckem, 345.
Conquèré de Monbrison, 288.
Conquérant, 208.
Contades, 6, 4S9.
Conteneuil, 573.
Contest de Maudeville, 413.
Constantin, 276.
Converaan, 135.
Coois, 28.
Coppinger, 103.
Coq de Corbeville (Le), 273.
Coquebert, 677.
* Coral, 696.
Corbeau de Vaulserre, 35.
* Corbei Corbeau de Vaulserre,
37.
Corbelasa, 565.
Corbeil, 75.
Corbeil du Grez, 261,203.
* Corbière (la), 337, 365.
Corbin de Mangoux, 160.
CorbinelIi,664.
Corbun, 280.
* Corcelle (Tircuy de), 576.
Cordes, 472.
Cordier, 13.
Cordoux (Martenot), 84.
Corgne de Timadeuc (Le^, 309.
Coriolis d'Ëspinouse, 383, 556.
Cormeray, 148.
Cormier des Autels, 545.
Comas, 109.
Corné, 77.
Cornillière (la\ 100.
Cornu de Baliviére (le), 113,
419.
Cornuau d'OfTémont, 496.
Cornulier, 393,512.
* Cornulier Lucinière, 107, 647.
Cortade(la), 541.
Gorvol, 604.
Corvol Dembenard, 551.
Cosan, 323.
Cosne, 608.
* Cossart-d'Espiés, 172, 439.
Cessé, 658.
* Cossé-Brissac, 92, 389, 417,
596, 659.
Cosson(Le), 271.
Cossonnière (la), 213.
Costa de Beauregard, 361, 378.
Coste (la), 22, 457.
Ccste rFrotier de la), 298.
Costé du Mesnil, 443.
* Costé de Triquerville, 442.
* Coslon, 108, 109.
Cote, 561.
Côtes d'Arey, 627.
Colten, 610.
Cottereau, 16.
Collier, 157, 288.
Colton, 287.
Cotty, 115.
Coubin, 340.
Coucy, 199, 539.
* Coiîderc de Fonlongue, 364.
Coudray, 606.
Coudreau, 216.
Coudroi, 209.
Couëdic de Kergoualer (du),
647.
Couëssin, 308.
Couffm de MérouYiUe, 163.
Couffy, 273.
Couizon, 273.
Coulanges, 401, 403.
Coulanges (Scot de), 546.
* Coulibœuf de Blocqueville,
638, 639.
Coulomiers, il5.
Coulonges (Avesgo de), 556.
* Coupvent des Bois, 181.
Cour (Guiot de la), 365.
Cour de Balleroy (la), 556.
Cour de Fief (la), 553.
Courbasson, 208, 210.
Courbon de Montviel, 627.
Courbonne, 246.
Courcelles, 222, 533-
Courcelles (Jullien de), 305,
392.
Courcelles*la-6arenne, 262.
Courcy (Dursus de), 430.
Courcy (Houssel de), 434.
Courège, 353.
Coureilles, 17.
Couriault du Quilio (Le), 453.
Courières, 265.
Cournonsec, 179.
Couronneau, 280.
Cours, 340.
Courson de Kernescop, 296.
752
LK BULLBTIN HÉRALDIQUE DB FRANCS
754
* Courson de la VilIeneuTe, 366,
420.
CourUhert, 547, 548, 549.
Courtanvaux, 667.
Gooriartel, 161, 435.
Gourtenvault, 452.
Courtenay, 70, 201, 697.
Courtenay de Gloyes, 262.
Courtenay d'Yerre, 262.
^ Courtils (des), 44, 296.
Gourtils de Balleu, 297.
Courtils de Meriemont (des),
238, 297.
* Courtin de Neufboura, 561.
Courlis de Montchal, 99.
Courtivron, 660.
Courville, 86.
Courvol, 503.
Cousances, 199.
Coussergues (Sarret de)i 381,
509, 580.
* CouBtis de la Rivière, 441.
Coutance, 610.
Coutet, 15.
Couturier, 113.
Cozanciis, 200.
* Cramezel de Kerhuè, 295.
Crans (Baladin de), 395.
Cransac, 357.
Craon, 4, 131, 325, 345, 405,
410.
Craon La Suze, 204.
Craven, 384.
Crécy, 376.
Crémainyille, 480.
Crémoux, 162.
Crempse» 43.
Crépon, 443, 612, 717.
Créquy, 12, 139, 267. 447, 714
Créquy-Lesdiguières, 447, 714.
Créquy (Heilly), 328.
Créquy de Bonne d'Agoult,
140.
Crespin, 203.
Crespin de la Hache, 699.
Cressac, 682, 683.
* Creton d'Ëstourmel, 514.
Creu, 323.
Crèvecœur, 98, 472.
* Crèvecœur (Saint-John de),
695, 723.
Crévy, 367.
Cnstaux, 374.
CristindeGrivelie, 411.
Croï, 535.
Croiset de Noyers, 676.
Croitilles, 266.
Croisy, 547, 604.
Croix, 233, 615.
* Croix de Castries (la), 298,
359, 385.
Croix de Chevrières et de
Saint- Vallier (la), 119,430.
Croix (Suau de la), 508.
Cropte de Chantérac (la), 345,
501.
Cros (le), 223.
Crosneau de la Mabiliére, 667.
Crouy, 677.
Croy, 242, 268, 471, 575.
Croy*Dulnien, 635.
Crozet de la Paye, 637.
CruBsol, 417, 571.
Crussol d'Uzés, 117,695.
Cubes (des), 84.
Cublaize, 224.
Cugnac, 162.
Cugnac de Dampierre, 672.
Cuiller-Perron, 168, 235.
Cuire. 432.
Culan de Villarson, 114.
Culant, 466, 468, 473.
Cumont, 665.
Curcy, 566.
Curton, 233, 532.
Cynople, 407.
Cypierre (Perrin de), 580,
Dacé, 325.
Dachamps de RafTetot, 701.
* Dalainel de Bournet, 36.
Daldart, 209.
Dalle, 661.
Dallier, 675.
Dallonville (ou d'AUonville),
481.
Dalroatie (Soult de), 113.
Damas, 345, 378, 488, 603.
Damas d'Hautefort, 384.
Dammarlin, 197,532.
Dampierre, 261, 664.
Dampierre (Clermont), 538.
* Dampierre (du Val de), 577.
Dampmartin, 406.
Damville, 138, 265, 659.
Danemark, 388.
Dangins de Montaigu, 181.
Dangu, 203.
Dannemarie, 532.
Danré de Salency, 88.
Dargent, 34.
* Daru, 168, 441.
Dauge (la), 646.
Daulhier, 16, 476.
Davavé, 245.
David de Moncelave, 411.
David, 222, 685.
Davignon, 477.
Davillier, 685.
Davout ou d'Avout, 638.
Deeazes, 515.
Dedons de Pierrefeu, 380, 392.
Defermon, 175.
Deffant (Gilbert du), 612.
Delafont, 296.
Deiarûe, 508.
* Delarûe-Caron de Beaumar-
chais, 507.
Delaville-Leroulx, 300.
Delbé, 273.
Delbreil, 155.
Delessert, 91.
DeUsle, 119.
Delmonico, 34.
Delpech-Soaverbie, 115.
* Denesvres de Domecy, 297.
Denys de Bonaventure, 220.
Déramé (Beaumont le), 262.
Derby, 255.
Dertal, 329.
Deschallard, 77.
Désert (du), 114.
* DeservilherB, 28.
Desguais, 548.
Desmarets, 370.
Desmé, 603.
Desmoutiers, 567.
Despatis, 551.
Desprès, 209.
Desprez, 210.
Dessoffy de Cierneck, 99.
Destuttd'Assay, 361.
Deuilly, 601.
Deville (la), 687.
* Devise (Mégret de), 87, 451.
Dicé, 326.
Didot, 644.
Dienne de Cheyladet, 582.
^Digeon, 518,661,683.
Digoine du Palais, 582.
*Dillon, 31,289.
Dinechin, 2i5.
Divajeu, 50.
* Divonne (la Forest de), 6ii.
Divry, 411.
Dodun de Kéroman, 294.
Doé de Maindreville, 623.
Dolgorouki, 41.
* DoUin du Fresnel, 115.
Dombes, 267.
Domecy (Denesvres de), 297.
* Domet de Mont, 569.
Dompierre d'Homoy, 355.
Don de Cépitn, 41.
Dondin, 582.
Donnery, 143.
Donnet, 286.
Dornier, 693.
Dorval, 416.
Doublainville, 416.
Doublet de Persan, 511.
Doucet, 495.
Doudeauville, 4U, 694.
Doudinot de la Boiasière, 279.
755
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
757
Doué (Foulon de), 5H.
Douglas (Sluarl de), 135.
Douhauld, 101.
Doullé, 208.
DouTrel. 477.
Dozet, 650, 673.
" Dresnay (du), 306, 392.
Dresnay des Roches (du), 393.
Dreuille, 372.
Dreux, 70, 72, 133, 135, 263.
Dreux-Brézé, 170.
Dreux-Redon, 315.
Dreyfus-Dupont, 300.
Dronard, 209.
Drouas, 617.
Drouin, U5, 677.
Drujon, 637.
Duamel, 31.
Dubiez, 603.
Dubois, 515.
Dubois de TËstang, 456.
Dubois d'Estrelan de la Sau-
saye, 512.
Duc, 31 .
Duc (du> 27-i.
Duc de Lillers (Le), 499.
Duchaiel, 90.
* Duchesne de Lamotte, 430.
Duclos, 143.
Ducrest de Lange, 502.
Dugué, 561.
Dulac, 667.
* Dulong de Rosnay, 501.
Dumas, 278, 509.
Dumas de Marveille, 358.
Dunkerque, 136.
Dunois, 204, 405, 472.
Duperré, 368.
Dupleix de Gadignan, 527.
Dupuy, 706.
Dupny de Marqués, 578.
Dupuy de Saint Vincent, 379.
Duqueene, 18.
Durand, 557.
Durand de la Molinière, 31,
51,52.
Durandière, 413.
Durant de Mareuil, 239.
Duras, 323, 463.
* Durât des Portes, 616.
Durbach, 433.
Duretal, 601.
* Durey de Noinville, 417,
Durey d'Hamoncourt, 419.
Durfort-Duras, 323, 463.
Duroy de Suduirant, 88,
Duriez, 607.
Dursus de Courcy, 430.
DurUil (Coston de), 109«
Durupt de Balaine, 706.
Dulesais, 481.
Dufcrne, 29.
Duval de Fraville, 239.
E
Eaux, 571.
Eckmûhl, 638.
Ëcouen, 265.
ËcuroUes, 606.
Ëglinton, 530.
Egmont (Perceval d'), 372.
Eguille (Froger de T), 308.
Elh'é (Gigot d'), 496.
Elchingen, 239.
* Elie de Beauraont, 690.
Elsats ou Alsace, 195.
Elsloo (Geloes d'), 86.
Ëmé de Marcieu, 120, 345.
Ëncausse de Labatut, 37.
Encre, 259.
Enghien, 74, 136, 204.
Ëpenoux (Ruffier d'), 367.
Ëp^ns d'Estinels de Lancre,
332.
Epèrnay, 596.
Epernon, 9.
Eprevier (Grandin de V), 443,
512.
Erceville, 41.
Eridan, 169.
Erlanger, 248.
Ermenonville, 608.
Ëscalopier, 360.
Escat, 114.
Escars ou des Gars, 315^ 595.
Eschalart, 544,
Esclaibes d'Hust, 631.
Esclignac (Preissac d') 511.
Escortinals, 27.
Escoubleau de Sourdis, 218.
Escrones, 413.
Escuris, 210.
Esgrigny (Jouenne d*)» 390.
Ësmoingt de la Yaublanche,
88, 452.
Esnée, 577.
Espalungue d*Arros, 37.
Esparbès, 345.
Esperonniére, 602.
Espeuilles, 101,580.
Espic de Lirou, 380.
Espiés, 625.
Espinay, 601.
Espinay Saint-Luc. 511.
Espinchal, 581.
Espine (1'), 528.
Espinouse TGoriolis d'), 383.
Espinoy, 74.
Esplayisse, 42.
Espoisses, 77. 113, 602,
Espous (d'), 385,
Esquerdes, 47^.
Ësquetot, 596.
Tablé de$ Mattèreê — Bull. Herald. 1892.
* Essars (des), 498.
Essars de Linières (des), 499.
ËsUbleau, 322.
Estaing du Terrail, 417.
Estaintot (Langlois d'), i02,
104.
Estampes, 250, 274, 345.
Estampes du Goudray,678.
Estang (r), 676.
Este, 408, 506.
Esterno, 515, 625.
Estienne (d'), 569.
Ëstinels (Ëpens d*) de Lancre,
332.
* Estourbeillon de la Garnache,
301.
* Estourmel, 292, 513, 514.
Estoutemont, 324.
Eslouteville, 324, 602. '
Estrées, 5, 53, 201, 262.
Ëstrelan de la Sausaye (Dubois
d') 512.
Estrémont, 102, 104.
Estrepy, 678.
ËUmpes, 135, 409.
Ëtesse, 577.
Etigny (Mégret d'), 452.
Etchegoyen, 556.
Etcheverry, 507.
Etreuse de Blangenier. 231.
Eu, 72.
Everbergue, 243.
* Evesque de la Perrière (L*),
511.
Eysseile, 429.
Ëxcelmans, 233.
Fabre de Lavalette, 353.
Fabrezan, 41.
Fabrique de Saint Tours, 114.
Fabry, 513.
Pages de Gbazeaux, de Ohaui-
nes, de Tauriers, de la Tour,
de Rochemure, de Gheylus,
525.
Paider, 631.
* Failly, 612, 705.
Pains, 481.
Pajac, 506.
Palais, 471.
Falcoz de la Blache, 293.
Paleron, 204.
* Parcy, 107.
Parcy de la Ville du Bois, 179.
Pardel, 94.
* Pare (la), 180, 498.
Parge (Pavin de la), 36, 295.
IPargues, 630.
Pau, 495.
Fauche (la), 473.
tilt
758
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
760
Faucher de la Ligerie, 151.
Faucigny-Lucioge, i33.
Faucigny-Lucinge de Cystria,
118:
Faure de Vercors, 15G.
Faure de Rochefort-Lavie (du),
634.
Faure-Montmiraii, Rochefort,
la Jarthe (du), 557.
Fautreau, 457.
Faveiges (Miilîet), 250.
Favier, 621.
Faviers, 237.
Fay, 229, 507.
Fay de la Taillée, 393.
Fay de la Tour-Maubourg,10G,
580.
Fay-Peyraud, 524.
Fay-So(ignac, 572.
Fayard, 49.
* Fayet, 177.
Fayette (la), 405.
Fayn de Rochepierre, 525.
Fayolle Tocane, 557.
Fayolle Puyredon Sarrazac,557.
Fébure (le), 15.
* Febvre du Grosriez (le), 427.
Febvre des Vaux (le), 102, 104.
Feel, 6îm.
Félibien, 78.
Féligonde, 372.
Féraudy, 233.
Fercouft, 581.
Ferrainé, 690.
Fernando-Luis, 242.
Féron, 549.
Féron (Le), 479.
Ferran, 513.
Ferrand, 688.
* Ferré de Péroux, 47.
Ferretle, 661.
Ferriére (la), 447, 507, 583,
618, 669.
Ferriére (l'Evesque de la), 51 1.
Ferron, 107,334,711.
Ferronnays (la). 384.
Ferrus de Planti;;ny, U)5.
Ferlé-Bernard fia), 87, 325.
Ferlé-Gaucher (la), 535.
Fcrté-Meung Mole de Cham*
plâtreux (la), 694.
Ferlé (Brie, agr de la), 666.
Ferté(MeunKdela), 271.
Ferlière (la). ()69.
Féry d'Esclands, 683.
Févre d'Ormesson (Le), 173.
Feydeau, 372.
Fêzensac, 134.
Ficquelinont, 317.
Fief-Brun. 665.
Fiennes, 76, 1 15, 133, 323.
Filione(La),557.
Filleau, 613.
Fins, 262
Fiquet d'Ausseville, 39.
Firino, 176.
Fitle de Soucy (de), 229.
Fitz- James. 8, 290, 501 , 502.
Flachat, 223.
Flamain, 675.
Flamenc (le), 204.
Flandres, 261.
Flavigny, 384, 512.
Flavy, 329.
Flechon, 153.
Fleurigny,671.
Fleury, 608.
Flines de Fresnoy, 556.
Florans, 306, 450.
Florenges, 534. 543.
Flotte (la), 682.
Foblant-Coéllosquet, 34.
Foix, 475,534, 541, 598, 662.
Fondât, 39.
Fondeur (Le), 673.
Fondville (Richard de), 381.
Fonlongue (Couderc de), 364.
Fontaine, 98, 418, 555.
Fontaine de la Challerie, 698.
Fontaines, 141,405, 660.
Fontanges, 233.
Fonteines, 324.
Fontenay, 263, 480.
Fontenay de Téligny, 414, 415.
Fontenay-Labatut, 73.
Fontenay le Marmion, 263.
Fontenillat, 106.
Fontenilles, 110.
Fonteniou (le), 214.
Fonteville, 480.
Fontgranant, 51.
Forasto, 668.
Forcalquier, 387.
Force (la), 43.
Forest (la), 290.
Forestd'Armaillé(la),711.
• Fore8t.Divonne(la), 116, 488,
641.
Foresl-Fay (la), 476.
Foreslier(le), 477. 480.
Forestier d'Ossevillc (le), 217.
Forez, 136.
Forges, 413.
Forqueray, 620.
Fort, 181.
Fort (Le), 512.
Fortelle(la),678.
Forterue de Saiilly, 308.
Forts (des), 498.
Fosse (la). 87.
Fosses, 274.
Fosseux, 265, 632.
Fosaez, 484.
Fou (du), 540, 541, 662.
Foucaud, 423, 466.
Fouchardière (la), 697.
Fougère, 326.
Fould, 434.
Foulon de Doué, 511.
Foulquart, 673.
Fouquenliove, 359.
Fouquesolles. 539.
Fouquet, 335.
Fouras, 20.
* Fourier de Bacourt, 92.
Fournas de la Brosse, 41.
Fournier, 303. 478.
Fournier de BoisayrauU d'Oy-
ron, 436.
Fournier de Tony, 621 .
* Fournier-Sarlovèze, 690.
Fournival, 467, 468.
Fournoêl (Veyny d'Arbouze de),
503.
Foussencourt, 302.
Foyal, 143.
Foys (la), 422.
France, 303.
Francière, 273.
François, 17.
Francon,361.
Franconnière (la), 428.
Franquet, 508.
Franqueville, 365.
Franville, 234.
Fraval de Coôtparquet, 583.
Frayasinous. 283.
Frazier, 717.
Frebourg. 416.
Fredefonds, 204.
* Frédy, 698.
Frëgeolière (la), 87.
Frégeville, 249.
Fréjacques de Bar, 41.
Frémicourl, 618.
Fremin, 676.
Frémin de Branscourt, 677.
Frémont, 669.
Frérejean, 695.
Fréron, 371.
Fresnay, 602,
Fre8ne(du), 77, 91.
Fresnoy, 98.
Fressein, 140.
Fressin, 267.
Frétay (le), 461 .
Frélay (Haina du), 97.
Fréteau de Pénv, 691.
Frétel, 153.
Fretté, 669.
Frétais de Boursaud, 705.
FriocourI, 35.
Frizon, 675.
Froger de l'Eguille, 308.
Frohen (Hibon de), 387.
Froidefond de Florian, 640.
761
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
763
Froissa rd, 444.
Froissa rd de Bcrsaillin, 642.
Froissa rd-Broissia, 571.
Frolois, 267. 407.
Froment, 505.
Froment d'Argilliers et de Cas-
tille, 449.
Fromental, 248.
Froraessent (Chinot de), 359,
386.
Fronsac, 360, 470, 593, 595.
* Frotter de Bagneux, 297.
Fruclus, 637.
Fugères, 353.
Fume], 469, 599.
Foslier, 245.
Fuiclier (Le), 148.
* Gaborît de Montjou, 689.
Qabriac, 179.
Gabrielli, 33.
Gacé, 259.
* Gaigneron de MaroIIes, 25,
fi25.
Gaja, 493.
Gajean, 155.
Galard, 42.
* Galard-Tcrraube, 37.
Galbert, 31.
Gallait, 632.
Gallet, 681 .
Gallet de Montdragon, 158, 385.
Gallien de Cbabons, 49.
GalliiTet, 232, 517, 686.
Gallus ou Gallius, 274.
Galuis, 271.
Galz de Malvirade, 345, 376.
Gamaches^ 267, 470.
Gan, 551.
Gand, 488, 614.
Gand-Villain, 632.
GaDeau, 411.
Ganne de Beaucoudray, 48.
Ganteaume, 114.
Garde (la), 308, 345, 500.
Garde-Chambonas ^La), 429,
582.
Gardeîte, 285.
* Gardin de Boisdulier, 369.
Gardiole (la), 29, 710.
Gardouch, 240.
Garels (des), 507, 626.
Gargan, 674.
Gamache (la), 131.
Gamier, 15, 75, 477, 178, 479.
Garnier des Hiéres, 572.
Garrisson, 621.
Garv, 686.
Gascq, 151.278.
Gaspard, 64i.
Gaspich, 303.
* Gasselin de Bompart, 452.
Gaslebois, 49.
Gallon, 77.
Gauberl, 602.
Gaudecharl, 177.
Gaudin, 231.
Gnudiiiières, 595.
Gaudrion, 100.
Gaujac, 43 i.
Gaules, 329.
Gaumoiil, 273.
Gaullieron, 50.
* Gaulhier d'Haulcscrve, 235.
Gaulier, 67.
Gautier de Savignac, 48.
* Gaulier de Sainl Paulet, 450.
Gaulrel, 87.
Gauvillp, 104.
Gnyclic (du Giiesclin), 131.
Gayot des Collines, 508.
Gazzeau, 605.
Geffrier, 615.
* Geloes d'EIsloo, 85.
* Gendre de Luçay (le), 44, 61.
Gendre (le), 418.
Genève, 409.
Genlis (Wauberl de), 427.
Gcnnes,214.
Genonville, 415.
Genouillac d'Acier, 660.
Genouilly, 432.
Genlils, 550.
GeofTre, 610.
Geoffroy, 95, 581.
Gérais ou Girais, 547.
Gérard du Barri, 557.
Gérard d*Hannoncclles, 155.
Gérard de Laflllc, 557.
Gerbcrie (la). 309.
Gerlaclie, 310.
Germagnat, 643.
Germain, 495, 604.
* Germon, 49G.
Germon de Villebourgeon, 496.
Gernicourl, 678.
Gervais, 121.
Gévaudan (Nodier), 501.
Gévilly, 607.
Giac, 323.
Gigord (H. de) Le mandement
de Joanoi et ses seigneurs,
522.
Gigot d'Elbée, 196.
Gilardière (la), 206.
Gilbert du Deffant, 612.
Gilkens, 115.
Gil leste, 006.
* Ginestous, 563.
Ginet, 481,607.
Girard, 125, 195, 500.
Girard de Pinier, 153.
Girardet, 668.
Girardot de Préfond, 551.
Girardot de Sozay, 551 .
Giraudeau, GG9,
* Giresse la Beyrie, 28, 29.
Girod de TAin, 693.
Gironde, 42,631.
Gisancourt, 203.
Giscaro, 599.
Givret, 627.
Glavenas, 353.
Goberl, 23.
* Godard de Rivocel, 176.
Godericli, 467.
Godet, 145.
Godon, 633.
Gohory de la Tour, 13.
Goislard de Villebrcsme, 375.
Goldsclimidt, 636.
Gombault, 457.
Gomiécourt (Mathieu de), 230.
Gomont, 98.
Goncourl, 457, 618.
Gondrecourt,107, 178,550,507.
Gondreville, 678.
Gondy de Relz, 459, 538, 663.
Gonidec de Traissan (le), 86.
Gonnor, 658.
Gontaut-Biron, 315, 38i, 389,
629.
Gonzague, 137, 474.
Gordans, 662.
Gordes, 155. .
Gordon, 430.
Gorron, 259.
Gosse de Serlay, 163.
Gossey de Pontalery, 702.
Gouberville,301.
Gouffier, 596, 659.
* Gougcnoldes Mousseaux, 702.
Goulaines, 537, 567.
Goulard, 206, 207.
Goullard d'Arsay, 215.
Goullayne, 601.
*Gourcuff, 170.
Gourdan, 490, 491.
Gourdon, 338, 400.
Gourgue, 033.
Gourjault, 218.
Gournay, 196, 553.
Gourny, 610.
Goussainville, 3S3.
Goût (du), 41.
Goutte-Bernard (ta), 81.
Gouz de Saint Seine (le), 390.
Goyon, 298. 431.
Grafton de Longfort, 167.
(irail (Talodes du), 295.
Graillet de Beine, 432.
Grammont, 12.
Gramont-Caderousse, 371.
(xrand d'Annerville (le), 48.
764
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
766
Grand-Fief, 150.
Grandin, 609.
* Grandin de l*Eprevier, U3,
512.
Grandmont, 305.
Grandry, 551.
Grange (la), 150.
Grange d'Arquien (la), 604.
Grange (OTard de la), 33.
Granges le Roy, 67:2.
Granges de Surgères, 154, 213.
Granpré, 471.
* Grant de Luxolière de Bel-
lussière, 25.
Gras, 646.
Grasâet, 552.
* Gratet du Bouchage, 494.
Graliot, 389.
Gravelines, 136.
Gravelle, 412, 415.
Graville, 32i, 327.
GrelTulhe, 236, 497. '
Grémian, 179.
Grenet, 481.
* Grenier de Cardenal, 682.
Greppi, 661.
Grez (Corbeii de), 261 .
Griiïault (Coston de), 109.
(iriffer, 329.
Grignan, 357.
Grimaudel, 141, 145.
Griinaudière (la), 687.
Grimault, 717.
Grimberghe, 212. 570.
Grimoard de Beauvoir du Roure
de Beaumoni Brison, 110.
Grissot de Pany, 93.
Grivel, 571.
Groing(le), 250.
Grolée Yiriville, 520, 569.
* Grollier, 385, 419, 437.
Grosbois, 104.
Grossolles, 44.
GroBsourdy de Saint Pierre,
528.
Grouel, 208.
Groussard, 152.
Grousteau, 143.
(iruset, 604.
Gruthuseda), 259, 268.^
Grutuse (Bruges de la), 532.
Gudin. 37 i, 568.
Gué de Servon (du"), 460.
(tucméné, i72, 63 1.
(iuômy, i27.
(luonollc, 5ir».
(luenon de Saiul-Seurin, 151.
Guerbois, 308.
Guorcheville, 2(K), 216.
Guère (Paulin i\v la), 3('»fl.
Guéri u, 95.
Guêrinct, 79.
Guérinière(la), 719.
" Guerrande (la), 453.
Guerrier de Romagnat, 691.
Guerry, 79.
Guerry de Beauregard, 215.
Guesclin (du), 76, 129, 131.
Guesdon de Beauchesne, 174.
Gueulluy de Rumigny, 419.
Guignard de h'aint-Priest d' Ai-
ma zan, 642.
Guignebourg, 150.
Guignier, 706.
Guldencrone, 621.
Guibourgère (la), 500, 566.
Guilherinier, 241.
Guillaume, 443.
Guillaumière (la), 79.
* Guillebon, 370.
Guillet de Moidières, 502.
Guillonnille, 80.
Guillot de la Poterie, 441.
Guilloton, 458.
Guinaumont (Loisson de), <39,
367.
Guinemicourt, 267.
Guines, 72, 73.
Guion, 207.
(^uiot de la Cour, 3(^5.
Guise, 2()4.
Guilaul, 1 12, 418.
Gunzburg, 434.
Guy. 196.
Guy d'Epenoux, 368.
Guyon de Guercheville, 216.
Guyot. 672,
* Guyot de Saint Amand et de
Montcliougny, 120.
Guyton, 17.
Gye', 471.
H
Habert. 146.
Hachette. 673.
Haie de Champ, 667.
Hainaut, 195.
* Haingueilot, 240, 513.
Halgrain, 479.
Hallemant, 566.
Halloys (des), 140.
* Halna du Fretay, 97.
Halwin, 471. 632.
Hahvîn de Picnnes, 386.
Ham, 136, 171.
Hamel do Breuil (du), 501.
Hamelincourl. 2(>8.
Jlamelinière (la), 361.
Hauiilton, 304.
Hamon, 286.
l!amonville(ïardif d'), 317.
Hancourt, 553.
Hangcst, 2(i8.
Haraucourt, 313.
Harchies, 632.
* Harcourt, 204, 244, 292, 385,
444, 473, 515.
Hardivilliers, 458.
HardouineaUy 114.
Hardy, 627.
* Hardy de Perini, 626.
Harel(le), 719.
Harfleur, 443.
Harjis, 373.
Harouard de Saint*Sornin .
574.
* Harpedane de Bellcvillc, 217,
302, 336, 470.
* Harscouët de Saint-Georges.
385, 687.
Haschamp, 667.
Hastftl (Barthélémy d'), 519.
Hastier de la JoHvette, 555.
Hauderie (la), 416.
Haudos de Possesse, 177.
Hauguemorais (la), 367.
* Haugoumar des Portes, 119,
170.
Haupart de Bandeville, 473.
Hautefort de Lestrange, 524.
Hauteville, 80.
Llautpoul, 41, 122, 438.
Hautroche (Loynes d'), 376.
Hauvel (du), 625.
Hauville, 411.
Havard, 271.
Hay de Nétumiéres, 54.
Haye (la), 360.
Hay-Mérée, 481.
Haye (Saint Médard de la), 44 i .
Haynaut, 70, 72, 266.
Hébergement, 648.
* Hébrard de Saint -Sulpice du
Rocal, 53, 567.
Heilly,262, 327.
tieine, 689.
Helyes, 690.
Hémant, 427.
Hémery, 453, 690.
Hémery de Lazenay, 698.
Hemricourt de Grûnne, 252.
Hénin, 632.
Hénin d*Alsaoe, 158.
Hennecart, 494.
Hennequîn, 368.
Hennet de Bernoviile, 231» im.
Hennezel, 498.
Henri, 381 .
Hérable, 695.
Héraudière. 600.
Hérault, 418.
Herbout, 167.
Héricourt, 286.
Héricy de la Mothe Houdan-
court, 291.
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
769
ier (du), 178.
5r(L'),571.
- inville, 53â.
ent, 201.
i de Villefosse, 527.
»546.
de Maupas, 180*
ly, 513.
*vey de Saint Denys, 70i.
el, 177.
*eux (Mobis d'), 494.
•eux (r), 519.661.
Il, 675.
bon de Frohen et de Camp-
rl, duc de Villars-Brancas,
.7, 388.
ke (la), 414.
^in, 611.
e (la), 605.
quart de Turlot, 297.
lenc, 263.
ker, 690.
iBtein-Gottorp, 388.
mbriéres, 77. \
nmet (du), 537.
IDpesch, 57.
ttnorez, 454.
ipital (L'), 604, 659.
)pitao (!'), 442.
Mkier, 113, 494.
oudetot, 619.
oulhard, 616.
i)U8say (du), 415.
iousaoy, 425.
lounlle, 607.
loux (du), 63.
]ouy, 210.
dovet de Morainyille, 478.
Huard, 550.
Huart, 547.
Hubert de la Soublière, 483.
Hubaudière (la), 229.
Hubler, 580.
* Uucbet de Cintré, 310, 583.
* Huchet de la Bédoyére, 107,
178, 310.
Hue-Duquesnay, 227.
Hue de Mathan, 48.
Huet de berthault ou Bertaut,
546.
Hugleville, 217, 577.
Hugues le Grand, 196.
Huguet, 16.
Huillonne, 609.
Huissay, 544.
Hulot, 623.
* Hulot de Collarl, 624.
Hùmann, 239.
Humiéres, 259, 356.
Hunaudaye (la), 537, 538.
Hunaudaye (Annnebatit de la),
537.
Hunolstein (Yogi d'), 345, 363.
Hunyadi, 575.
Hurault, 145.
* Hurault de Vibraye,390,710.
Hureau, 478.
Huriel, 408.
Husson, 259.
Husson de Sampigny, 571,
* Hutteau d'Origny, 156, 157.
Idanowska, 41.
* Ideville (Le Lorgne d'), 645,
Imbert, 209.
Imbert de Balorre, 440
* Imbert des Ëssars, 500.
Imbert de la Platière, 602.
Incelin, 552.
Ingrande, 410.
Isigny ou de Signy, 718.
lsle(r)203, 333, 561.
Isle-Adaro (!'), 403.
* Isle de Beauchaine, 307.
Isle- Jourdain, 136.
Isoard de Ghénerilles, 528.
Issan, 68 i.
Issy, 79.
lvoy(Paulze d*)delaPoype, 370.
Ivry, 46.
Ivry (Richard d'),91.
Ivry(Biignyd'), 92.
Jabre, 665.
Jabre de Bellesor, 666.
Jabre de Gourtanvo, 667.
* Jacobé de Naurois, 456.
* Jacobé de Pringy de Goncourt,
de Soûlantes, 456, 617, 619.
Jacquelot, 561.
* Jacquelot de Chantemerle de
Villette, 561.
Jadart (Henri), La famille du
bienheureux de la Salle à
Reims, 590, 649.
Jacquinière, (la), 207
* Jaille (la), 106, 233, 512, 601,
710.
Jaladon, 692.
Jalemain, S61.
Jaloignes, 466, 468, 473.
* Jammes du Mourier, 48.
Jamets, 543.
Jan de la Gillardais, 583.
Jan8on,571.
Janvier, 15.
Jarlay, 175.
Jnrno de Pontjarno, 215.
Jarrie (La), 17, 21.
Jarthe (Faure de la), 557.
Jauberthes, 634.
Jaucourt, 603.
Jausions, 308.
* Jay de Beaufort, 709.
Jay de Ferrierès, 709.
* Jean (Saint-John) de Bellen-
greville et de Grévecœur, 696,
723.
Jeans (Le), 153.
Jeflerson Goolidge, 373.
Jerphanion, 283.
Jessé, 432.
Jeu (du), 378.
Jeumont. 204.
Jeune du Perray de Malherbe
(Le), 178.
Joanas, 522.
Joannis de Pagan, 241.
JolTrois, 605.
Joffroy, 552.
Johanne de Lacarre de Sau*
mery, 554-55.
Johannct d'Averdon. 555.
Joigny, 69, 71,73, 261,664.
Join ville, 264.
Jolimont, 26.
Jolivet de Golomby, 89.
Joly de Bammeville, 441.
Joly de Fleury, 89.
Jonquet, 482.
Jonquiéres fLansade), 517.
Josseteau, 6^1, 672.
Joubert, 690.
Jouenne d'Esgrigny, 390.
Jourda de Vaux, 430.
Jouslard d'Yversay, 216.
Jousselin, 669.
Jouy (Le Noir de), 238.
Joyes (des), 605.
Joyeulx, 674.
Joyeuse, 394, 488.
*Juchereau de Saint-Denys, 34,
703.
Judie (la), 688.
Juigné, 360, 369.
Juisard, 605.
Julien de Pégueirolles, 41.
Julien de Vinezac, 490.
Juliers, 535.
Jullien, 509.
^Julliende Gourcelles, 305,392.
Jumeau de Kergaradec(le), 366.
Juniére, 49,
Jupeaux, 610.
JuBsac, 223.
Juvenel, 517.
Juvigny, 383.
^Kainlis (Mac Gurlain et Cas*
sin de), 436.
770
LE BULLETU« HÉRALDIQUE DE FRANCE
772
KalbermaUen, 425.
Keittinger, 120.
'Kellermann, duc de Valmy,
171.
Keralan, 296.
Kérandraon, 085.
* KéralrY, 685.
Kerbouciiard, !296.
Kerbuzic, 464.
Kergaradec (le Jumeau de),
366.
Kergariou, 435.
Kergorlay, 95, 410, 509, 580.
Kergournouarn, 464.
Kerhué, 367.
Kéridec, 446.
Kermedec, 116.
Kermenguy, 507.
Kermoret, 464.
Kermoysan, 503.
Kernavalois ou Carnavalet, 100
Kernavanois, 99.
Kcrpoisson, 296.
Ker^abiec, 308.
Kersaint, 170,556.
Kersaintgilly, 100.
Kersauson, 149, 393.
* Kersauson de PennandrefT,
582.
Kerveno, 116.
Kervenozaêl, 393.
Kerversio (Berlhou de), 464.
Kœur, 316.
Kreusnach (Bohrer de), 29.
Laage de Meux, 307.
Labarde, 684.
* Labat de Savignac et de Lan*
xac, 574.
Labat de Savignac et de Mon-
cleyron ou Monclairon, 574.
LabaydeYiella, 641.
Labitte, Traité élémentaire du
blason, 5H9.
Laboisaière, 279.
Laboissiére du Roure, 381.
Laborie, 29. 223.
Laboulaye, 497-98.
Labranche, 681.
Lac (du), 271,353.
Lacger, 679.
Lâcha pt, 698.
* Lachmann, 578.
Lachaud, 273.
Lacombe (Mouru de), 1 15.
Lacroix, 269.
Ladmiraull, 217.
Lafagerdie, 279.
Lifaye la Martinic, Auriac,
Daudry, 557.
Laffitte, 42.
Lafon-Rapnouil, 308.
Lafond, 500.
Lage de Yolude, 308.
Lagier de la Condamine, 306.
Lagon, 305.
Laguiche. 532.
Laillê, 464.
Laisné, 609.
Laislre, 442, 675.
Lalain, 268.
Laligant, 621.
Lallemant, 675.
Lallemant de Lestrée, 182,
244.
Lallier, 143, lii.
Lamalétrie, 2!A^,
Lnmballerie, 17, 22.
Lambert, 300, 480,557.
* Lambertye, 433.
Lamblardie, 182.
Lamirault, 148.
Lamothe, 277.
* Lamothe de Mondion, 28.
Lamotte, 361.
La mot le fjDuchesne de), 430.
Lamotte de Loinville, 475.
Lanascol (Quemper de), 501.
Lancellotti, 169.
Lancre (Epens d'Estinels de),
332.
Landal, 367, 472.
Laudemont, 361.
Landes, 302.
Landevy, 602.
Landres (des), 607 ,
Landrian du Montet, 437.
Langault, 368.
Langeron, 144, 488.
Langheac, 532.
" Langie, 446.
Langle-Beau manoir, 446.
Langlois de Chevry, 377.
* Langlois d'Estaintot, 102, 104.
Langlumé des Angles, 510.
Langoiran, 469.
Langon, 50.
LangsdorfT. 515.
Laniet de Boumonville, 581.
Lanjamet (Yaurou leurs de) ,
387.
Lanjuinais, 91.
Lannoy, 472.
* Lansade-Jonquiéres> 517.
Lansatut, 369.
Lantage, 283.
Lantagnac, 357.
Lantaret, 428.
Lantivy de Trédion, 528.
Lantourne de Saint*Germain,
496.
Lanzac, 574.
* Lapelin, 438.
Lapierre de Pierrefort, 502.
Laproste, 300.
Lardeyrol, 429.
Lareinty, 623.
Larguilly, 90.
Larminat, 88.
Larnage (Rossignol des Dunes
de), 304.
* Larocque-Lalour, 574.
Lartigue, 280.
Lascaris, 323.
Lascaris de Tende, 662.
Lascombe, 22.
Lassegan, 599.
Lassus, 434.
Lasteyrie du Saillant, 163, 576
Lasious, 27.
Lasvignes, 41 .
Latouche (Pellerin de), 113,
114.
* Lattaignant de Ledinghen,
679, 710.
Lattaignant du Vivier, 680.
* Latrille de Lorencex, 247.
Lattre de Tassigny, 365.
Laubespin, 615.
Laubrails, 274.
Laubraire, 272.
Laugardière (Ribauli de), 20.
Laugeois, 13.
Launay, 206, 227, 423, 678,
696.
Launay (Pontbrianl^, 421.
Launay de Vaux, 608.
Lauraguais, 387.
Laurens-Gastelet, 353.
Laurent (du), 477.
Lauretet, 279.
Lauriston, 710.
Lauriston-Boubers, 371.
Lautrec, 475.
Lautrec(Peletde), 281.
Lauzon, 34.
Laval (Blou de), 525.
Laval, 8, 22, 69, 131,204,283,
410, 430, 533, 636.
Lavau, 28, 385.
Laveaucoupet (Merle de), 379.
Laveyrie, 636.
.La vie, 634.
Lavoisier, 370.
Lebeau, 482.
Lebland de Chateauvillard, 371
Lebret, 133.
LackHahausen, 575.
Leotorc, 371,638.
* Leoocq-Hervey de Saint-De-
nis, 704, 718.
Lecorote, 118,309.
Lecointre, 298.
Ledache de li Yausaaoge, 617.
773
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
775
* Lediughen, 679.
Lee Childe, 636.
Lefébure de Sancy de Parabère,
lî)6.
Lefebvre, 152.
* Lefebvre de Laboulaye, 158.
* Lefebvre d'Oraiesson, 173.
LeCebvre (Henri), MammmUe
6i seê seigneurs, .%9.
Léger, 441.
Légier de Puyravault, 216,
Léglise, 683.
Ugrand dtf Yiliiere, 712.
Legrix, 276.
Leicester, 69.
Lejeune, 368.
Lelarge, 674.
Leieii d'Aubilly, 368.
Lemaire, 13.
Lemaire de Marne, 3i.
I^née» 4-42.
Lenoir, 439.
Lenoncourt, 139.
Lennox, 530.
Leatilhae, 362.
Léon, 131.
LeoDi, 579.
* LèonîDO» 300.
Lequeux> 675.
Lériget^ 152.
Lerou de la Cheantyes 555.
Leroax, 707.
Lescarbotte de Beaufori, 230.
Lesches, 50.
Lesciuxe, 275.
Lescoët, 464.
Lescours, J52.
Lescotts, 484.
Lescoux, 144.
Lescun, 469, 476, 534.
Lesdiguières, 1 1 , 664.
Lesmoridieres, 671.
Lespagnol, 676, 677.
Le9|>arre, 598.
Lespiault, 279.
Lessart, 367.
LesBillé, 111.
Lestang (Murai de), 501, 502.
Lestrade, 390.
Lestrade, Conlie, la Gousse,
557.
Lestrange, 167, 336, 467, 524.
Leatrange (Romanet de), 1()5.
* Letellier de Blanchard, 699.
Letoumeur» 31.
Lettes des Prez, 540, 541.
* Leosse, 626.
Leavjlle (Olivier de), 532.
Leuzon ou Lusson, 626.
Levaasor de Bonneterre, 105.
Leviconte de Blangy, 120, 377.
LéTÎs, 200, 269, 328, 345.
* Lévis-Mirepoix, f>9, 242, 363,
444.
Levisse de Montigny-Jaucourt,
237.
Leyen (la), 510.
Leyment, 637.
Leynia de la Jarrige, 102.
Leyris d'Esponchés, 224.
Lezay, 270.
Lezigné, 601.
Lézigny, 06 i.
Lhermite, 612.
Liborel, 518.
Liches, 74.
Liégue (la), 165.
Lièvre (Le), 610, 608.
* Liger de Chauvigny, 500.
Lignaud de Lussac, 218.
Ligne. 445. 497, 5ii.
Ligneries (des^, 415.
* Lignières, 99.
Ligondès. 217.
Ligny, 133. 135, 662.
Limery, 120.
Lincham (Turpin de), 504.
Liniéres, 322.
Lionne, 430.
Liquisse (la), 179, 563.
Lisle, 163»
Lislebonne, 204.
Lialedon, 206.
Lisleferme, 17, 34.
Lisle-Verl, 142.
Lisores, 203.
Listrac, 682.
Litz, 494.
Livermore, 232, 517.
LIoret, 247.
Lochet, 207.
Loftbon, 549.
Lœwenstein - Werlheim - Ro -
senberg, 635.
Logeard, 181.
Logères, 525.
Loges (les), 208.
Lohéac, 320, 410.
Loigny, 327.
Loinville, 415.
Loise» 637.
* Loisson de Guinaumont, 367,
368.
Loizillon, 158.
Londres, 179.
Lontbard de Buffières de Ram-
buteau, 118.
Lombers, 357.
Londigny, 104.
Longa, 630.
Longueil, 352.
Longuevault, 114.
Longueville, 130, 205, 405,
472, 595.
Longwy, 403, 408, 543.
Loraiilc, 48.
Lorain (Le), 143.
Lorando, 700.
Lorav, 625.
*Lofgeril, 47, 353,711.
Lorgeril de la Motte-Beauma-
noir, 711.
* Lorgne dldeville (Le), 645.
Lorgne de Savigny (Le), 645.
Lorins, 678.
Lormc, 73, 547.
Lorraine, 134, 264, 388.
Lorraine de Mayenne, 54 1 , 662.
Lorville, ()08.
Lothinièrc, 48.
Lolin de Cliarny, 540.
Loubayssin, 500.
Loubignac, 309.
Loucelles, 77.
Loue (la), 142.
Louët, 5 15.
Louppe(la), 75, 258,412. 414,
606, 609.
Loupy, 314.
* Louvencourt, 95, 180, 491,
553.
Louvet. 204.
Louviée, 481.
Louys, 122.
Loyaerls, 567.
Loyére (la), 289.
Loyes, 661 .
Loynes d'Haulroche, 376.
Lubersac, 629.
Luart (du), 444.
Lubersac, 250.
Lubriat, 14, 482.
Luc, (de), 323, 622.
Lucan de Poinsac, 430.
Lucas, 181.
* Luçay, 44. 61.
Lucinge-Faucigny, 433.
Lncinîère (Cornulier de). Des
généalogies, leur utilité,
126.
Lugny, 661 ,
Lumain, 544.
Lunel, 73.
Lupel, 174.
Lur, 629.
* Lur-Saluces, 446, 488, 628.
Lure de Pessau, 334.
Lustrac, 595.
Lussac, 1 1l .
Lustrin, 521 .
Lutaud, 621.
Luthumiére, (la), 203.
Luxembourg, 75, 76, 133, 135,
264, 328, 662.
* Luynes, 1 1 , 138, 445, 694.
Luzarches, 202.
776
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
778
Luzençon, 683.
Luzy. 132, 3-2i.
Lynch, 350.
Lyon, 148.
Lys. (du), 701.
M
Macault de la Gosne, 233.
Mac Gurtain du Kainlis, 436.
Machault, 489.
Machecoul, 204.
Machore, 333.
Mackau, 172.
* Mac-Mahon, 177. 179, 358,
386,489,491,498,631.
Mac-Vickar (Ward Predmor),
430. ^
Macquerel de Pleineselve, 383.
Maffliers, 581.
MagenU, (V. Mac-Malion).
Magnan, 495.
Magneux, 499.
Magnoac, 698.
Magny, 15, 478, 689.
Magneville, 263.
Mahé de Kerouan, 635.
Mahon, 412.
Mahy, 141.
Maigneaux (du), 559.
Maignelay, Maignelais ou Mai-
gnelers, 425.
Maignen ^Le), 718.
Maigre, 88.
Maigret, 244.
Maillan, 283.
Maillé, 30. 80, 472, 549, 667.
Maillé de la Tour Landry, 156.
642
Maillefer, 673, 675.
Mailliart, 93.
Mailly, 533.
Mainville, 308.
Maire de la Neuville (Le), 394.
Mairie (La), 36.
Maismont, 365.
Maisonforte, 46.
Maisonneuve, 606.
Maisontiers, 216.
Maistre, 217.
Maistre TLe), 551.
Maisy, Soi.
Malardeau, 682.
Malart, 48.
Malartic, 39.
Malartic (Maures de), .38, 174.
Malbernat, 43.
Maleden, 83.
Malengin. 18.
Malescot, 612.
Malesmains, 131.
Malet, 327.
Maletr^ravîUe, 475.
Malherbe de Poillé, 667.
Malhin, 31.
Malicorne, 100.
Malleloî, 41.
Mallet, 324.
Malleval, 409.
* Malleville, 355, 514, 518.
Mancel, 717.
Mancellière (la), 654.
* Mandat de Grancey, 91, 306.
Mandeviiie 15.
Mangin, 678.
Mainville, 159.
Mangot, 144.
Manonville, 473.
Marabotlini, 572.
Marais, (du), 26, 208.
* Marbotin-Sauviac, 572.
Marcel lus, (Martin du Tyrac
de^, 557, 633.
Marcha de Saint-Pierreville,
524.
Marchand, 213, 306.
Marche, (la), 272.
Marche de Castres (la), 258.
Marcheville, 258.
Marcilly, 175, 323.576,603.
Marck, (la), 138, 242, 534,543.
* Marck de Saint-Pierre, 294,
502.
Marcombe, 371,
Marcomir, 337.
Marcotte de Quivières, 390.
Mareuil, 262.
Mareuse^ 231.
Margency, 619.
Mar^'uenat, 298.
Marguerite, 140.
Marguier d'Aubonne, 571.
Marhallach, (du), 119, 170.
Mandat, 208.
Maridor, 659.
Mariette, 606.
Marigny, 234, 403, 502.
Marigny-Ghemerault, 214.
Mariol, 151.
Marin, 92.
Marie, 136, 471.
Mariiée (la), 220.
Mariol, 677. 678.
* Marly de Bernage, 621.
Marmagne, 271,276.
^ Marmier, 395.
Marmontel, 641.
* Marois (Le), 292, 39(i.
Marolles, 26, 234, 608.
Maroys. 213.
Marquette, 673.
Marquivilliers, 554.
Marrault, 603.
Marrelierde Vercharops, 571.
Marro, 661.
Marsan, 73, 367.
Marsillac, 96, 169.
Marsillière (la), 142.
Marsollier, 205.
Marteau, 639.
Martenot de Gordoux, 84.
Martignac, 222.
Martigny, 308.
Martigues, 542.
* Martimprey, 708.
Martin, 557, 611.
* Martin de la Bastide, 79, 98,
154, 440, 557.
Martin de Montsec, 277, 559.
Martin de la Filolie, 559.
Martin de la Salle, 558.
Martin du Tvrac et de Marcel-
lus, 557, 633.
Martin de Vau cresson, 2r»0,
622.
Martinais, 335.
Martinel, 450.
Martinel d'Anthonie, 450.
Martinès de Toumeroche de
' Bourval, 104.
Martroy (du), 434.
Marvaud, 695.
Marvillars, 307.
* Marzellière (la), 319.
Mas (du), 22, 687.
Mas ae la Roque (du), 574.
Maschery, 412.
Masquerel, 532.
Massard, 210.
* Massiac (Mordant de), 181.
Massilian, 681.
Massiol, 151.
Masso de la Perrière. 449.
Masson d'Esclans, 643.
Masson du Monceau. 220.
Mas8one(la), 151.
Mussy, 616.
Msstas, 343, 405.
Mastyn. 250.
Mathé Goullon, 274.
Mathéi de Valfons. 428. 430.
Mathieu de Gomiécouri, 230.
Mathieu de la Redorte, 153.
MathuBsier de Mercœur, lOT».
Matignon, 5.
Mattefelon, 273, 601 .
Matz de Brossay (du), 461.
Maubec. 179, 407.
Maubousquet (Pontevés), 440.
Maubué, 105.
Maubuisson, 14, 479, 481.
Maucé, 77.
Mauduit du Piessis, 97.
Maugonne, 572.
Maugor ou Mtngot, 476,
Maulëon, 469.
-79
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
781
laulevrier, i05, 543, 5U.
faanaut, 273.
launy. Î03, 543, 544.
fauprivè, 13.
lauquenchy dit Mouton, 324.
Maures de Malartic, 38, 174.
iaurienue, 112, 378.
laurière (la), 204.
faurin, 223.
faussion, 99, 291, 528.
iantort, 427.
iauvoisin de Rosny, 263.
Ilayeirdu),661.
Mayand, 393.
' Maynard de la Glaye, 650.
Mazade (Vincens de), 571.
' Mazenod, 156.
Mszerny, 624.
Mazel, 697.
Mazières, 18.
Mazis (des), 452, 577.
Meaussé^ 114, 475.
lleaux, 136.
* Meckenheim, 452.
Médicis, 597.
Meer de Daaienbroeck, 85.
Mège, 369.
* Méîçret de Devise de Serilly-
d'Eligny de Ghapelaine, 87,
452.
Meille", 663.
Meingre de Houcicaut (Le),
321,325,327.
Meix (du), 660.
Mélaincourt, 204.
Mellerav, 320.
Mello,3,69, 71, 73, 199,259,
267.
Mêloizes (des), 98, 695.
Melphes, 542.
Melun, 132, 198, 258, 259, 472,
532, 662.
Menainville, 234.
Ménard, 142, 546.
Menars, 414.
Menglon, 50.
Meniolle de Cizancourt, 230.
Menon, 668.
* Menou, 390, 437, 506.
Menou du Mé, 381 .
Menteville, 277.
Mépieu, 637 .
Mercier Dupaty, 691.
Mercœur (Mathussier dé), 165.
* Mercy d'Argenteau, 243, 444.
Méreau, 335.
Méréglise, 415, 480.
Méricourt, 87.
Mérignac, 364.
Mérinville (des Moniiers de),
454, 489, 497, 540.
Merle (du), 259.
Merle de Lagorce^ 423, 524.
* Merle de la Brugière, de La-
veaucoupet, 379.
Merlerault ei non Montlerault,
259.
* Merles, 241.
* Merode, 241, 575. 713.
* Merode- Weslerloo, 241, 497.
Merpen, 575.
Méry, 273.
Meslé, 668.
Mesnard de Ghousy, 708.
Mesnardière (la), 214.
Mesnière (Durev de la), 418.
Mesnil (du)^ 413.
Mesnil-Tliomas, 446.
Messelière (Frotier de la), 298,
374.
Messey, 259.
Mestre de Roquesol, 500.
Métayer (le), 353.
* Metz-Noblat, 92, 364.
Meung (la Ferté), 271.
Meurville, 228.
Meynardie, 687.
Meyrueis, 249.
Mez (dul 194, 197, 198, 200.
Mezel, lo4.
Mézières, 595.
Mibielle ou Minbielle, 42.
Micheau de Chassy, 246.
Michel de Monthuchon, 48.
Michery, 408.
Michel, 42.
Micbiel de Lizardais, 19.
Mieulle, 305, 447.
Miget, 209.
Mignardouin, 76.
Mignère, 209.
Mignon, 295, 307, 424.
Milan, 474.
Miles, 203, 373.
Millaudon-Condurier, 564.
Milietière (la), 234.
Milleville, 13, 477.
Minottière (la), 481.
Mintier (le), 711.
* Minvielle, 42.
Mirabel, 51, 270.
* Mirail (Rudel du), 373, 620.
Miramon-Fargues, 165.
Mirebel, 70, 661.
Mirepoix, 155, 200.
Miribel, 434.
Mirobert, 13.
Miron de TEspinay, 167,
Mirougrain, 16.
Misècle, 140.
Missy, 439.
Mitchell, 96.
Mocques, 144.
Moêt de RomoDt, 244, 245.
Moét de Brouillet, 676.
Mœurs, 535.
Mohrenheim, 494.
Moidrey (Tardif de) 154, 454.
Moine (le), 611.
Molandin, 684.
Molay (du), 602.
Molina, 130.
Molitar, 77.
Monache, 674.
Monaco, 388, 576.
Monbrison (Conquérô de), 288.
Mouchai, 41.
* Mondenard, 42, 277, 289.
Monestay, 372.
Monerie, 41.
Monestier de Clermont, 50.
Moneys, 26.
Monlieur, 273.
Monnier, 617.
Mons de Maigneux d'Hédi-
court, 705.
Monsliers de Mérinville (des),
454, 489. 497, 540.
Montagne, 469.
* Montagu, 43, 131, 535, 543.
Montagu le Blain, 532.
MonUigu, 222.
* MonUlembert, 173, 251.
Montalivet, 516, 686.
Montancey, 345.
Montangon,. 379.
Monlanier, 41.
Montaran, 308.
Montauban, 140, 472, 634.
Montaud, 556.
Montault, 297.
Montant, 595.
Montbazon, 139, 449.
Montbéliard, 261.
Montberon, 404, 532.
Monlberon d'Archiac, 405-
Monboissier-Beaufort-Canillac.
50, 713.
Montbrison, 157, 523.
Montbrison (Bernard de), 525.
Montbron, 345.
Montcabrier (Peytes de), 380.
Montcalm-Gozon, 509.
Monichenain, 007.
Montchenu, 421, 521.
Montchevreuil, 712.
Montchougny, 121.
Montclus, 357, 490.
Montcorneil, 599.
Montcornet, 261.
Montcoupier, 571.
Montcravel, 43.
Montdardier, 564.
Montdragon, 357.
Montebello, 34.
Monteil d'Adhémar, 357.
782
LB BULLETIN HéRALDIQUE DE FRANCE
784
Monteil-Gelat, 406.
Monteilz de Plafav, 572.
Montejan, 459, 530.
Montenaken, 296.
Monterno, 426.
Montespedon, 400, 537.
Montesquieu (Secondât de) ,
515.
Monteaquiou-Fi^zensac, 46, 169,
235, 599, 495. 694.
Montéty, 681 .
Monlfafcon, 357.
Montfaucon, 223.
Montferrand, 71 , 364, 404, 469,
630.
Montferrat, 519, 538,630.
Montfleury, 165.
Montfort, 135, 259, 367, 533.
Montfort l'Âmaury, 69.
MonUbrl de Lohéac, 410.
Montgest, 678.
Montgomery, 169, 205, 472,
530.
Monigothier, 718.
• Montholon, 389.
Monlhuchon (Michel de), 48.
Monti de RM, 453, 698.
Montigny, 2()6, 37 i, 508, 602,
718.
Montijo, 430.
Montjoie, 43.
• Monliou, (Gaborit de), 689.
Monllaur. 249. 372, 569.
Monllaur (Villardi de), 382,
451.
Montleraull, ti80Z Merlerault,
259.
Montlevic, 10! .
Monlllu^ry. 196.
Montlivault. 412.
Monllor, 1 iO, 448.
Montluc, 14.
Monlluc(la Bourdonnayc), 463.
Montmeslier, 206.
Monlmeyrnn, 156.
Montmirail, 136, (559.
Montrnirail (Fauro de), 557. ^
Montmorency, 3, 67. 69. 117,
137. 138, 259, 265. 269, 533,
534. 600. 632. 657.
Monlmoroncy-Luxembonnî.363
Monttnorin de Sainl-Herem,
391.
Montmuran. 162.
Montolteu, 52 i.
Montpensier, 71, 137.
Montpetat (des Vrès\ 662.
Montpeiat, 7, 510.
Montpinçon, 446,
Montravel, 352.
Montréal, i23, 523.
Montréal (Bâtante de), 521.
Monlrelay, 393.
Montreparé, 605.
Montrésor, 341 .
Montreuil, 360.
Monlrevel, 407, 661.
Montrichard, 693.
Mont-Saint-Iean, 401, 403.
Mont Saint Nizier, 432.
Montricoux, 40.
Montaaulniii, 372, 443.
Montsallier, 569.
Monlsec-Souillié, 277.
Mont-sous- Vaudrey, 571.
Moore, 373.
Morainvilliers, 330.
Morancet, 15.
Morandière, 337.
Morant, 208.
Morasche, 552.
* Mordant de Massiac, 181, 244.
* More de Pontgibaud, 639.
More de Préviala, 640.
Moreau de Bauviére, 528.
Morée, 207. .
More!, 168, 482.
Morel de la Colombe, 166.
Moret, 579.
Morct de Bournonville, 381.
Moret de Nion, 528.
Moreti, 221.
Morelon de Chabrillan, 50,
251 291.
MoreuiC 6.' 198, 266.
Morgues, 31 .
* Morgues de Saint-Germain,
31.
Morier, 108.
Morillon, 142, 610.
Morin Dumesnil, 691.
Morineau, 308.
* Mornay. 289, 463, 712.
Mornay Soult de Dalmatie,
113.
Mornay de la Villeterlre, 290.
Mornit'U, 9i.
Morogues, 443, 504.
Mortagno. 270, 105.
Mortaiiiville (le Texier de), 510.
Mortemart. 291.
Mortemer, 203.
Mortfontaine. 498.
* Mortier de Trêvise, 117, 376.
Mosny ou Mauny, 517.
Motas d'Heslreux, 494.
Molhe (la). 151.411.561,682.
Mothe-Achard(la),20l.
Mothes, 213.
Molheux (du), 79.
Motier de La Favette, 405,
576. 603.
Motte (la\ 77
Molle (Picot de la^, 30<î. 392.
Motte au Chancellier, 209.
Motte Chaiendar (la), 525.
Motte-Colas (la), 453.
Mouchet (du), 77.
* Mouchet de Battefort de Lau-
bespin, 614.
Mouchetière (la), 77.
Mouchy, 694.
Moucy, 262, 409.
Moulin (du), 274.
Moulin, 92.
Moulin (des), 77.
* Moullart de Torcy, 52.
Moullart de Vilmarest. 53.
Mounens, 571.
Mouru de Lacombe, 115.
* Moussaye (La), 565.
* Mousseaux de Croissy (Gou-
genot des), 703.
Moussoulens, 41.
Moustier, 396.
Moutier (du), 273.
Mouy, 3.16.
Moy, 435.
Moynier, 381.
* Muguet de Varange, 171.
Mun, 384.
Murard, 249.
Murât, 22.
Murât de Leslang, 501, oi)i.
Mure (la), 447.
* Musnier de Pleignes, 695.
Mussel, 9i.
Myre (la), 162.
N
Nadaillac. 106, 437.
Nadal, 163.
Nagu, 257.
Naillac, 409.
N»in (le), 667.
Namur d'EIzée, 174.
Nansouty. 169.
Nantes, 156.
Nanteuil, 502.
Nanteuil de la Norville, 30.
Narbonne, 329.
Narhonne-Lara, 393.
Narvaëz. 516.
Nastrac, 161.
Nassau, 379.
Nattetille, 205.
N aurais, 457, 618.
Nayral, 354.
Neaiifle, 203.
Neauphle le Chatel, 68.
Nebouzac, 406.
Nêelleou Nesle. 71, 259. 2<»l.
266, 267, 2Tt), 326.
Néelle (Clermont âe\ î^.
* Négrier, 646.
785
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
787
Neils, 61 â, 668.
Nemours, 198, 199, 200.
Nepveux, 673.
Nervaux, 620.
*Nervo, 619.685.
Nesie (V. Néelle), 326.
Nesles, 598.
Nettancouri, 302.
Neuchatel, 535.
Neurchatel, 5i4, 695. .
Neufville, 268.
Neufville (Pastour de), 337.
Neuville, 20S, 323, 380.
Neuvillelle, lit.
• Néverlée, 105.
Neveu, 667.
Newil, 468.
Ney, 239.
Neyron, 229.
Nicanor, 337.
Nicolaï, AS9.
Nicolas, 152.
Nicolas du Plantier, 22.
Nicolas de Voulron, de Lam-
ballerie, de Lislelerme, 17.
Nicolay, 383.
Nion (Moret de), 528.
Nisare, 387.
Nivelle, 265.
• Noailles d'Ayen, 578, 694.
Noblet, 675.
Noché d'Aulnay, 622.
* Nodier-Gévaudan, 501.
Noé, 704.
Noô (la), 353.
Noël, 608.
Noël des Vergers, 644.
Nogenl, 542.
Nogenl le Roi, 543.
Noinville (Durey de la), 417.
Noir (le). 1 5, 478.
Noir du Breuil (le), 249.
Noir de Jouy (le), 238.
Noiras, 205.
Noircarmes (Sainle-Aldegonde
de), 555.
* Nompère de Ghampagny, 1 16.
Noniéres (Les), 571 .
Norey, 639.
Normand, 607.
Normandin, 412.
Noue (la), 80. 229, 480, 669.
* Noue (de), 506.
Noue (Villiers de la), 359.
• Nouvel, 618.
Nouvel de Frémicourt, 617.
Nouvelet, 674.
Nouvellon, 647.
Nouvéne, 95.
Noviant, 314.
Novince, 717.
Noyers, 203, 259, 261.
Nozé, 326.
Nozerolles, 532.
Nuchèze, 442.
Nugent, 48.
Nysaibre, 85.
Obert Auruce, 520.
Obrenowitsil, 575.
O'Connor, 250.
* Odde de Lalour du Villard,
428.
Odde du Bouchet, 429.
Odde de Triors du Moustier.
429.
Odd'e de Viriville, 428.
OITeniont, 259, 266, 324, 326,
466.
*Oilliamson, 101, 177.
Oiron, 38.
Oisy, 136.
Olimart, 115.
Olivier, 227.
Olivier de Leuville, 532.
Ollivier, 494.
Olonde, 387, 445.
Onnemain, 414.
* Oppenheim, 362, 514.
Orange, 533, 544.
Orbec, 267.
Orbessan. 599.
Orcet 507.
Orfeuille (Rouillé d'), 372.
Orfins, 412.
Orgeval, 699.
* Orléans de Rére, 134, 327,
374,405,411,568.
Orléans (Dunois), 205, 472.
Ormenans, 624.
Ormes (Trudon des), 438.
Ormesson, 252.
Ormesson (Le Fèvre d*), 173.
Ornano, 9.
* Orsanne^ 100.
Orval, 475.
Orville, 272.
Orsonville, 607, 610.
•Osmond, 30, 701.
Osseville, 698.
Ostel. 263. 374.
* 0' Tard de la Grange, 33.
Ouarville, 608.
Oudan de Blanzy, 703.
Oudinot, 169, 247.
Oudinot de Reggio, 513.
Oullicres (des), 213.
Oultremont de Warfusé, 244.
Pacy, 261,531.
Pacy, en Valois, 374.
Pagerie (Tascher de la), 515.
Pages de Pourcairès, ^54.
Paillard, 566.
Paillon, 368.
Pailly(du), 51.
Pajot, 580.
Paléologue (Manuel), 326.
Palice(la). o31.
Pallet de Blanzais, 151.
" Palluat du Besset, 355.
Palluau. 131.
Palys, 5G6.
Palys (E. de), Les dames Eu-
des, Annales de la maison
de retraite de Rennes ^ 63.
Pampelonne, 251.
Pange, 89.
Panisse-Pazzis, 442.
Panon Desbassyns, 172.
Panos 516
* Panouse (la), 382, 489, 628.
* Pantin de la Guère et de Lan-
de mont, 361.
Papin, 483.
Parabère (Sancy de), 294.
Pa rassis, 504.
Parcevaux, 710.
Parchappe de Vindy, 678.
Parcin, 479.
Pardiac, 408.
Parigny, 711.
Paris, 15.
Parisot de la Valette, 58.
Parlhenay, 135.
Pas, 328.
Pascal, 448.
* Paschal de Saint-Juéry, 29,
710.
Pascault de Poléon, 430.
Pasdeloup. 613.
Pasquet, 560.
Passage (du), 18.
* Passerai de la Chapelle, 92.
Pasté, 199.
Pastour de Neufville, 337.
Pastré, 31.
Paszkoiivski, 578.
Patay, 114.
* Patouilletdb Déservilliers, 28.
* Palris de Breuil, 622.
Palrizi, 023.
Patti, 171.
Pâturai, 216.
* Paulze d*Ivoy de la Poype,
370.
Paumery, 21.
Pavillon (du), 365.
Pavin de la Farge, 36, 295.
Payen de Chavoix, 555.
Payen, 152, 718.
Pavn, 623.
788
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
790
Paynel, 719.
Pazzis, 450.
Peaucellier. 439.
Pecalvary, 659.
Pechgrès, 68:2.
* Pechpeyrou de Comminges de
GuitaiU, 39, 112,418.
Pégueirolles (Julien de), 41.
Péguilhem. 599.
Peissonnière (la), 206.
Pelet deLautrec, 281.
Pelelier d'Aunay (Le), 503,
691.
* Pelelier de Rosanbo (Le), 497.
Pélissier du Hesset, 572.
Pellapra, 235.
Pellerin,549.
* Pellerin de Latouche, 113.
Pellelier de la Garde, 47.
PelKnier (le), 478.
Pelliolde la Garde, 610.
Pelluyer, 516.
Peloux (du), 430, 492.
Pellier de la Moite-Colas, 453.
Penaud, 558.
Penhoë», 362.
Penillon, 20S. 210.
Penmarck^ 393.
Pennaulier, 16 i.
Penlhièvre, 131,325.
Pény, 691.
IVpin, ()75.
Pépin de Bellisie, 106,301.
Peralada, 180.
Perceval d'Egnionl, 372.
Percy, 245.
Perd'riel de Bobigny, 595.
Pérez. 6i7,
Pérès du Vivier, 29.
* Périer, 447.
Périgord, 134.
Perini, 628.
Pernol du Breuil, 317.
Peron (du), 480.
Pérouse (la). 408.
Perpigna, 336.
Perreau de Beau vais, 85.
Periel-Dubois, 356.
Perreux, 270.
Perrière (la), 650, 673.
Perrin de Cypière, 580.
Perrin-Bellune, 173.
Perrine (la), 41.
* Perrinelle du May, 624.
Perron, 169, 666.
Perron (du), 113.
Perroz de (]hineb..., 277.
Persan, 407.
Perlliuis, 642.
Peruche (la), 413.
Péruse, 469.
Parusse des Cars, 178, 345.
Pessau (Arche de), 329.
Pélignv de Saint-ttomain, 219.
Pelit, 79.
Pelil de Beaaverger, 118.
Petit Failly, 614.
Petilville, 300.
Peyre (la), 646.
Peyronnet, 370.
Peytes de Montcabrier, 380.
Pezay, 143, 144.
Philip, 241.
Philippot de Tayac, 163.
Pic de la Mirandole, 42.
Picard, 697.
Picardière (la), 458.
Pichardière des Bois (la), 719.
Picheloup. 333.
Picher, 668.
Pichon, 25, 223.
Picholde la Graverie, 219.
Picolt'on, 535.
Picot de la Molle, 306, 392.
Picquigny, 69 i.
Piêiuoul, 109.
Pienne, 515.
Pierre, 196.
Pierre de Bernis, 161, 615.
Pierre Buflière, 560.
Pierrebuflîère-Chanibret, 81 ,
83.
Pierre (la), 145.
Pierre de Frénieur (la), 689.
Pierredon, I5(ï.
Pierrelouds (Sauliiier de), 215.
Pierrelalle, 5r»5.
Pierreponl. 328.^
Pierrerousse, 155.
Pierrevive, 661, 665.
Pii^eonnière (la), 141.
Piguerre, 415, 475.
Pillel. 91.
• Pillel- Will, 90, 180, 433.
Pimodan, 243.
Pina-Sainl-Didier, 490, 491.
Pinardière (la), 272.
Pineau, 17,20.
Pinelon de Chambrun, 577.
Piney, 136.
Pinieux, 432.
Pinieulx (du Bouéxic de), 317.
Pins, 42, 162.
Pins-Moiitbrun, 500.
Pinleville-Cernon, 368.
Pioger, 385.
Pionzac, 532.
Pisseleu, 409.
Pissonnet de Bellefonds, 688.
• Pitault de la Rifaudière, 625.
Pilleurs, 567.
Plagne (la), 356.
Planchât (du), 372.
• Planlade, 95, 124.
Plantavit de la Pause, 679.
Planlier (Nicolas du), 22.
Plassac, 40.
Plassian (la Baume de), 524.
Plater, 425.
Platière (Imbert de la), 602.
* Plazanet, 308.
* Pleignes (Musnier de), 695.
Pleineselve, 383.
Plessier (du), 53.
Plessis (le), 719.
Plessis-Giirart, 460.
Plessis (du), 143, 272, 501, 606.
611.
Piessis-Billebault, 262.
Plessis-Brion, 202.
Plessis de Pêrigny (du), 669.
Plessis de la Perinne (du), 146,
548.
Plessis-Mornay (du), 290.
Plessis aux Toiirnelles (le), 458.
PloH de Plantavit de la Pause,
679.
Plouer, 296.
* Poëze (la), 447.
Poëze d'Harambure (la), 436.
Poggio Suasa, 642.
Poher, 362.
Poiclevin de la Rochelle, 618.
Poignand de la Salinière, 219,
Poillel, 672.
Poillouë. 481.
Poincy, 304.
Poirel,4l2.
Poissv, 67.
Poitiers, 323, 378.
Poitiers (Diane de), 543.
Poilras, 666.
Poix, 266, 691.
Poix (Tirol de), 718.
Polignac, 445, 603.
Poligné, 464.
Poliinière (la), 718.
Pomereu, 24.
Pomel, 521.
* Pomiers ou Pomyers du Breiiîl
d'Agassac, de Fronsac, 36>ï.
Pompadour, 595, 697.
Pompery, 207.
Ponceaux, 413.
Poncelin de Raucourl, 219.
Poncet, 509.
* Pons. 170.
Pons de Rennepont, 498.
Pont des Loges (du), 100.
* Ponlac, 633.
Ponlavice (du), 48.
Pontarcy, 535, 544.
Ponlbriand (du Breil de), 179,
367.
Ponlbriant, 420, 421.
Pontcarré, 501 .
791
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
793
PoDtchévron, 284.
Pontel (du), 580.
PoDlevès rSabran), UO.
Pontevez^Maubousquet, 440.
Pontfarcy, 108.
Pontgibaud, 405, 603.
Ponthieu, 152.
Pontlevoy, 147.
Pontmorant^ 234.
Pontoreon, 129.
Pont-SainuHilaire, 205.
Porcean (Porlien), 72, 471 .
Porhoot ou PeDhoét, 131, 471,
472.
Port de Rivoire (du), 36.
Port de Yieillevigne, 601 .
Portail (du), 142, 609.
Portai de Moux, 41 .
Portâtes, 226.
Portalès de la Chaize, 226.
PorUlis, 157.
Porte (la), 114, 167,370, 437,
605.
Portes, 138.
Portier, 18.
* Posuei de Verneaux, 45.
Pol, 138, 143, 534.
Poleral, 373.
Potier de Courcy, 104.
Poton, 468.
Poterie(la), 142, 547.
Potlin, 271.
Pouilly d'Ësne, 314.
Poujoulat, 697.
Poularl, 141.
Poulletier de Suzenet, 700.
Poamayrac, 388.
Pourtalès, 157, 237, 707.
Poussin, 111.
Pouvray (Tascher du), 516.
Pouyat, 440.
Poype (la), 370.
Poype(Paulze d'Ivoy delà), 370.
Poysieux, 604.
Pozzo di Borgo^ 509.
*Pracoratal, 119, 353, 640.
Pranzac, 315.
Pré (de), 481 .
Pré Saint-Evrol, 16.
Pré de Saint-Maur (du), 87, 90.
Prébois, 428.
Préclgny,201,322.661.
Précis (BIou de), 525.
Précourt, 89.
Précy. 619.
Preis^ac d'Esclignac, 51 1 .
Prés {des), 207.
Pressac, 84.
Presfiia, 272.
Pressy, 676.
Preton, 208.
Prévost (Le), 674,
Prévost de Traversay de Tou-
chimbert de Salles, 103-104.
Prévost-Sansac de Touchîm-
bert^ 3i5.
Prez (des), 662.
Prez (Lettes des), 540.
Prez-en-Pail, 325.
Prie, 531,604.
Pninaudaye (la), 148.
Primoli, 33.
Prlncay, 214.
Pringy, 618.
Pniigy de Goncourt, 457, 619.
Prioul, 304.
Proisy d'Aumale, 678.
Pronsard, 414.
Prou vil le, 427.
Prouzat d'Anglade, 335
Provence, 242.
Pruges, 333.
Prunay, 263.
Prunelay, 415.
* Pruvost de Saulty, 363, 443.
Puch de Montbretôn, 27.
Puechlicon, 541.
Pugnéres, 525.
Puissant de la Yiileguérif, 439.
Puiverdier, 274.
Puteaux, 612.
Puy (du), 475, 557.
Puyblanc, 579.
Puy-Chabot, 215.
Puyloroque (Vignei^ de), 39.
Puymirol, 37.
Puy de Montbrun (du), 140.
Puyrenard, 105.
Puyvert (Roux de), 376.
Pynart ou Pinart, 79, 80.
Quatrebarbes, 687.
* Quatrefages de la Roquette,
1 72, 440.
*Quélen, 362,393,691.
Quemper de Lanascol, 501.
Quénetain, 108, 179, 310.
* Quérangal de Villeguries, 392.
Querdes (des), 472.
Quesne (du), 383.
Quesne de Longbrun (du),
104.
Queux de Saint-Hilaire, 19.
Quevelle, 208.
Quiéret, 714.
Quicqlet, 495.
Quinemont, 435.
Quinson de Montlaur, (Villar-
di de), 382, 637.
Quintinye (la), 62.
Quioc, 283.
Quiquemn-Ventabren, 565.
Racault, 273.
Racine, 456.
Rado de Gournon de Talhouet,
178.
RafAn, 659.
Ragny, 003.
Raguenel, 131.
Raguenel de la B-^llière, 537.
Raimbert, 686.
RainevaU 328.
* Raismeii, 86.
Raity de Vitlré, 698.
Raiz, Raitz ou Retz, 203, 410.
Rakowska, 379.
Rambault, 336.
Rambures. 110,699, 710.
Rameray. 607.
Ranclier, 446.
* Randon, 306.
Raucourt, 543.
Rangot, 100.
* Ranst de Berchem, 294.
Ranst de Saint-Brisson, 294.
Ranty. 548.
Rapine, 230.
RarérourL de la Vallée, 243.
Rassade (la), 380.
Raliizzi. 33.
Raiizan, 403.
* Ravepeau, 231.
Rapières, 639. '
* Ravinel, 34.
Raviniëres (des)^ 26.
Raymond, 324.
Raya, 367.
Razes d'Auzance; 84.
Real, 674.
Reau de la Gaignonnière (du),
219.
Rebillôt, 447.
Reboulet, 572.
Rebours, 148.
* Rebours (Le), 249, 432.
Reclesne, 640.
Recoquillé, 478.
Redorte (la), 153.
Refuge, 372.
Reggio, 169, 247.
Regnard, 207.
Regnault, 216.
Régnier, 556.
Régnier de Guerchy, 293.
Régnier de Gronau de Massa,
707.
Rehez de Sampigny, 645.
Reignac, 277.
Reigneur, 608.
Reille, 161.
Réméon, 142, 144, 145,
Rémond, 674.
794
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRA.NCB
796
Réraont, i35, 678.
Remulus, 19().
Rémusat, 577.
* Réray de Campeau, i98.
Renac, 537.
* Renard de Saint-Malo, Si.
Renaud d'Avène des Meloizes,
98.
* Renaud ou Reinaud de Bou-
logne, 197.
Renaudet, 151.
Renesse ^Th. de). Diction-
naire des figures héraldi-
ques, 585.
Renouard de Bussière, 237, 627 .
Renouard de Sainte-Croix, 644.
Repaire (du), 22, 49.
* Rêre (Orléans de), 375.
Résie (Aubert de)^ 92.
Resnel, 663.
Ré Tallach-Garrison, 244.
Rélhel, 475.
Retourtour, 571 .
Refz, 5, 203, 537, 538.
Retz (Gondv de), 664, 665.
Réveillon, 604.
Revel, 689.
Reverdy, 705.
Révérend (V»« Albert), An-
nuaire de la noblesse de
France, 192.
* Revérony, 227.
Reversera Salandra, 169.
Reviers, 547.
Révigliasc, 556.
Revue historique du Vivarais,
dirigée par M. P. d'Albigny,
652.
Rey, 280.
Reyinondie (la), 560.
Riancey, 102.
* Riant, 295, 424, 496.
Riario, 623.
Ribault de Laugardiére, 20.
Ribereys, 216-217.
Riberolles, 371.
* Ribeyreix, 687.
Richard, 273. 673.
Richard de Fondvitle, 381.
* Richard d'Ivry, 91.
Richebonne, 215.
Richebourg, (Toustain de), 120
Richemont, 135, 342.
Richerieuds, 672.
* Richley, 232.
* Riedmatten, 425.
Rieux, 8, 326.
Rieux de Rochefort, 329, 473.
Riiïardeau de Rivière, 92.
Rinin, 32.
Rigaudière (la). 667.
Rigney, 406, 407.
Rigny, 454.
Rigol de Montjoux,, 51 .
Rigueuil, 648.
Rilleux, 553.
Rimaucourt, 201.
Rimbert, 414.
Riocourt (du Bois de), 316.
* Biquet de Caraouin-Chimay,
120, 2â5, 243, 454.
Risnel. 264.
* Rivcrieulx de Yarax, 174,
576.
Rivière, 308, 494.
* Rivocet (Godard de), 176.
Rivoire la Bâtie, 31.
Rivoire (la). 564.
Roannais, 659.
Robal, 161, 436.
Roberie(la), 131.
Robert d'Acquéria de Roche-
gude, 563, 701 .
Robert de France, 196.
Robillard. 16, 673.
Robin, 176.
Roccagiovine. 33.
Roche (la), 87, 212, 213,595.
Roche des Aubiers (la), 601.
Roche-Aymon, (la). 242.
Rochcbaron, 222, 581.
Rochebrochard (Brochard de
la). 211.
Rochechouart, 173.
Rochechouart-Mortemart, 122,
203, 576, 604.
Rochecolombe, 483.
Roche-Corail, (la), 687.
Roche-Derrien (la), 129.
* Roche-Fontenilles (la), 110,
699.
Rochefort, 70, 112, 196, 326,
327,401, 4615,634.
* Rochefoucauld (la), 96, 152,
168, 236, 444, 694.
Rochefoucauld d'Estissac, (la),
688.
Rochefoucauld-Liancourt (la),
96.
Rochegude, 29, 30.
Rochegude (Robert d'Acquéria
de), 563, 701.
Roche-Guillaume (la), 458.
Roche-Guyon (la), 96, 169,201.
Rochejaquelein (du Yergier de
la). 215, 698.
Rochelambert (la), 36, 283,
4 i8, 501,640.
Rochelambert-Montfort, (la),
239.
Rochemacé, (4a), 513.
Rochemore, 525.
Rochemure, 581.
Roche-Noyant (la), 602.
Rochepierre (Fayn de), 525.
Rochepol (la), 138, 259, 538^
659.
Roche du Vanel (la), 408.
Roche-sur- You (la), 459.
Roche-Tesson (la), 719.
Rocher, 525.
Rocher de la Baume, 490.
Roches (des), 198, 326.
Roches de Chassay (des), 649.
Rochetliulon (la), 113.
Rochette (la), 308.
Rocheite d'Auger (ta), 626.
Rocoules, 223.
Rocreuse, 442.
Rode, 242.
Rodde (La), 582.
Rodez-Bénavent, 517.
Rodoan, 387.
Rodulf, 139.
Rœderer, 510, 577.
Rœux, 70, 134.
Roffignac, 440.
* Roger, 145, 707.
Roger de Cahuzac de Cauz, 1 71 .
Rogier, 673, 675, 689.
Rogniat, 495.
Rohan, 131, 132, 139, 355, 471,
472, 567, 634.
* Rohan -Chabot, 355, 44 i,
462, 49]B, 699.
* Rohan-Monbazon, 634.
Rohan-Rochefort, 449.
Roire ou Roëre (ta), 15.
Roireau, 223.
Roisin, 555.
* Rolland. 26, 407, 496. 67i.
Rolland d'Erceville, 640.
* Rolland du Roquan» 40.
Romagére (la), 250.
Roma^nano, 662.
Roroamville. 549.
Romanet, 571.
* Romanet de Lestrange, 165.
Romeuf, 227.
RomiUy, 717.
Romorantin, 234, 542.
Romorantin (Notre-Dame de),
415.
Ronce (la), 618.
Ronceray, 617.
Ronseray, 354.
Roncheville^ 263.
Ronfeugeray, 260.
Ronsard de Saint- Amand, 610.
Roque Ha), 682.
Roque (du Mas de la), 574.
Roquebrune, 323.
*Roquefeuil, 179, 491, 511,
555.
Roquelaure, 43.
RoquemaureU 37.
797
LB BULLETIN UÉRALDigUB DE FRANCE
799
Roquëpine» 706.
Roques, 468*
Hoquette (to), 173, 179.
Horlliays, 458.
Korthays de Sain t-Hi lai re, i58.
Rose, i57.
Roseliniers, 5i8.
Rosen, 15â.
Rosier, 504.
Rosières, 316.
Rosières (des), 706.
Rosny, 9.
* Rossignol des Dunes de Poincy
de Larnage, 30 i.
Rostaing, 307.
Rostar on Roslar, 548.
Rostrenan, 132.
'Rothschild, 300.
Rotours (des), 567.
Rouault,267,470.
Roucy, 133. 265.
* Rongé, 101, 33i, 384, 461,
628.
Rougemont, 209.
Rouher, 382, 451.
Rouillé d'Orfeuil, 372, 622.
Roujon, 80.
Rouileaax-Dugage, 509.
Roullin, 412.
Rouraar, 481.
Roure (du), 642, 686.
Rousseau de St-Aîgnan, 168.
* Roussel de Courcy, 105, 434.
Roussel de la Bazoge, 718.
Roussel, 604.
Roussier, 283.
Roussillon, 521.
Roussy de Sales, 640.
RouTray, 608.
RouvroY, 711.
Roux, 601 .
Roux de Puyvert, 376.
Roux (du), 428.
* Le Roux de Bretagne, 100.
Roux-Chapelle, (Le), 516.
RouxeldeVilleféron, 711.
Roy (Le), 659.
Roy de Valanglart, (Le), 504.
Royauté (la), 234.
Roye, 203. 466, 468.
Royère, 688.
Royère de Brignac, 689,
Rozel, 90.
Rubempré. 242, 576.
Rubercy, 617.
Rudel de Blaye, 620.
* Rudel du Mirail, 373,621.
Rudel du Mirail de Tony, 620.
Rûel, 102.
Ruette, 245.
RnfTec, 470.
* RufTier d'Bpenoux, 367.
Rumigny, 264-65.
Rumilly, 328.
Riipelle, (In), 3G9.
Ruminghen, 76.
Ruspoli, 33, 6i2.
Rute, 33.
Ruyneau de Saint-Georges,
431.
S
Sa ba lier de Lachadenéde, 449.
Sablé, 325.
Sabran, 694.
* Sabran-Pontevez, 435, 440,
4 12, 633.
Sabrevois, 607.
Sachy de Fourdrinoy, 219.
SafTre, 292.
Sagan, 438. 517.
Sagan, fTalleyrand Périgord
(le^, TuOZm
Sagonne, 474.
Sahune, 448,
Saignard de la Fressange, 156.
Saignes, 532.
Saigny, 292.
Sailland, 249.
Saillans, 413.
Saint-Aignan, 601.
Saint-Amand, 120.
Saint-André, (Albon de), 595.
Saint- Antoine des Viennois, 60.
Saint-Arcons, 283.
Saint-Aubin, 602.
Saint-Belin-Malain, 39.
Saint-Bernard, 601.
Saint-Bohaire, 144.
Saint-Bris, 71.
Saint-Brisson (Séguier et Ranst
de), 294.
Saint-Cosrce, 413.
Saint-Denis, 145.
* Snint-Denys (Juchereau et
Hervey de), 704.
Saint-Didier, 372. 595.
Saint-Fargeau, 498.
Saint- Ferriol, 50.
Saint-Forgcux, 595.
Saint-Geniez, 345.
Saint-Georges, 325, 431.
Saint-Gerbold, 656, 715.
Saint-Germain, 279.
Saint-Germain (Morgues de),
31.
Saint-Germain, 466.
Saint-Gilles, 100.
Saint-Gingolphe, 426.
Saint-Giraud, 46.
Saint-Haon, 524.
Sainl-Hérem, 394.
Saint-Hilaire (Queux de), 19.
Saint- Jammes, 458.
Saint-Jean d'Angle, 307.
Saint-Jean-Cliambre, 571.
Saint-Jean de Lalran, 59.
Saint-Jean de Lentilhac, 362.
* Saint-John de Crévecœur,
Cl)5, 723.
Saint-Joseph, 153.
* Saint- Juéry (Paschal de),
679, 710.
Saint-JuIien-la-Brousse, 571.
Saint-Lary, 433, 598.
Saint-Laurent, 112.
Saint-Laurent de la Prée, 20.
Saint-Loubès, 277.
Saint-Loup, 114,678.
Saint-Lubin, 144.
Saint-Maard, 202.
Saint-Magne, 275.
Saint-Malo (Renard de), 52.
Saint-Mandé (du Bois de), 152.
Saint-Marcel, 595.
Saint-Marsaull, 336.
Saint-Martin, 408.
Saint-Maurice, 71.
Saint-Maurice de Casevielhe,
357.
Saint - Maurice - sur - Laveron,
532.
Saint-Médard de la Haye, 441.
Saint-Meleuc, 107.
Saint-Mesmin, 147.
Saint-Osman, 612.
Saint-Ours, 112.
Saint-Palais, 303.
Saint-Pardoux, 164.
Saint-Paul, 46, 133, 135, 198,
595.
Saint-Paul et Saint-Pol, 75,
671, 672.
Saint-Pellerin, 114.
Saint-Pierre, 199, 537.
Saint-Pierre (Grossourdy de),
528.
Saint-Pierre (Marck de), 294,
502.
Saint-Prise ou Saint-Price, 69.
Saint-Prix, 571.
Saint-Remy, 547.
Saint-Roinain, 406.
Saint-Romain de Lerp, 109.
* Saint-Roman (Serre de), 248.
Saint-Roman de Godière, 249.
Saint-Sauveur, 77, 387.
Saint-Seine, 642.
Saint-Sulpice, 567, 602.
Saint-Suplix, 443.
Saint-Thomé, 582.
Saint- Vaast, 538.
Saint- Yallier, 291,323.
Saint-Venant, 265.
Saint- Vérain, 403.
800
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
802
Saint- Yves ou Ytives. 16.
Saint- Vincent, 99, 628.
Santa-Croce (Ceschi di), 58.
San-Severino, 5i!2.
Sainte-Aldegonde, 122, 7U.
Sainte-Âldegonde de Noircar-
mes, 555.
Sainte-Catherine, 569, 570.
Sainte-Colombe, 532.
Sainte-Marie d'Agneaux, 378.
Sainte-Marie de Frugie, 687.
Sainte-Maure, 201.
* Sainte-Phalle, 702.
Sainte-Sévère, 408.
Sainxe Dormeville, 606.
Saisy de Kerampuil, 583.
Saizieu, 563.
Salaberry, 113.
Saladin de Crans, 395.
Salavas, 524.
Sallelles, 408.
Sales, 31.
Saleux, 500.
Salignac, 365, i68, 469.
Salignac Fénelon, 306.
Salignac de la Mothe-Fénelon.
701.
Saligny (Tenaille de), 301.
Salins, 112.
* Salle (la). 590.
Salle (la), 258, 329, 446, 610,
671.
Salle d'Argadens (la), 331.
Salle d'Aytré (la), 17.
Salle de Saint-Germain (La),
35.
Sallentin, 435.
Sallmard, 379.
Salmon, 669.
Saluces, 323, 469, 538.
Saluces-Cardé, 599, 663.
* Saluces (Lur), 629-630.
Salvandy, 427.
* Salviac de Vielcastel, 163.
Salviati, 169.
* Sambucy de Sorgues, 683.
Sancerre^ 132, 196, 258, 324.
Sancy de Parabère, 294.
Sanderbourgh, 471.
Sanière, 611.
Sanois (des Vergers de), 516.
Sansac, 104.
Sansal, 619, 686.
Sans? voir, 608.
Sanxet, 682.
Saporla, 504, 563.
Sarget de Lafontaine, 40.
Sarragand, 151.
Sarrazac, 38.
Sarrazin, 79.
Sarrebruche, 535, 543.
Sarrebrucki 865,
Sarret, 493.
Sarret de Coussergues, 381.
509, 580.
Sart de Nielles, 53.
Sarlelon, 506.
* Sartiges, 635.
Sasnière (la), 545.
Sassoon, 300.
Satre, 333.
Sauldraye (la),.56l.
Saulnier de Pierrefonds, 215.
Sault, 140, 664.
Saulx, 660,
Sauix-Tavannes, 378, 519,660.
Saussac, 224.
Saumaise de Chasans et de
Vergy, 183.
Saumery (Jolianne de Lacarre
de), 554-55.
Sauroy (Durey de), 417.
Saussaye (la), 79.
Sausse (la), 626.
Sauvage de Saint-Marc, 647.
Sauvages, 36.
* Sauvaire de Barthélémy, 435.
Sauzaye (la), 682.
Sauzée(la), 149.
Sauzet, 109. ^
Sauzet (du)^ 641.
Savary, 21,551.
Saveuse, 632.
Savignacdes Roches, 214.
Savignies, 539.
Savoie, 134, 136, 138, 267, 378,
388,409,600. 658,661.
Savoie (Clotilde de), 33.
Savoye (Philippe II de), 662.
Savoye de Tende, 597-98.
Savoye-Villars, 541.
Savoisy, 403.
Sayettè(la), 218.
Scalberge, 479.
Scépeaux, 138. 459, 601.
Scey, 571.
Scheffler, 280.
Scheidecker, 157.
* Schickler, 707.
Schonen, 577.
Scitivaux de Greische, 176.
* Scorbiac, 679, 710.
Scorbiacde Montfort, 680.
Scot, 143.
Scot de Coulanges, 546.
Secondigny, 658.
Sedan, 534, 543,
* S^guier, 298, 300, 434.
Sésuier de St-Brisson, 294,
* Seguins - Vassieux, Cohorn,
Pazzis, Cabassolle, 450.
Seguins-Cohorn de Vassieux,
449.
Ségur, 45, 163, 683.
Seiglière deSoyecourt(la), 515.
-^ Seillière, 233, 437, 517.
Seissan de Marignan, 37.
Sellier (le) 621 .
Sellier de Chézelles (le), 119,
296,495.
Selve, 207.
Semur, 267.
Senailles, 638.
Sénéchal, 88, 451.
Senecterre, 485.
Sentis, 539.
Sennecey, 645.
Senouville, 272.
Séran, 111.
Séré, 179.
Sergent, 206.
Sérîgnac de Belmont, 633.
Sérignan, 543» 544.
Sérjzy, 77, 114.
* Serre de SainURoman, 246,
248.
Serre (du), 571.
Serve (la), 560.
Serrières, 221-22, 469.
Sers, 440.
Sesmaisons, 106.
Seuil (du), 28.
Séverac, 408.
Séville, 699.
Seynes, 358.
* Seyssel, 377*
Shwerbury» 467.
Sibeud de Beausemblant, 490.
* Sibeud de Saint-Ferriol, 49.
Siboud ou Sibeud, 50.
Siboudi, 50.
Siéyès, 176.
Sicile-Tarente, 74.
Sigalas, 631 .
Sigale, 49.
Sigfried. 373.
Signy, 717.
Signy ou d'Isigny (de), 718.
Silans, 94.
Sillé, 536.
Silly, 70, 538, 659.
Silva (da), 689.
Simiane, 378.
Simiane-Montbiros, 419.
Simon, 15, 77, 478.
Simoneau, 213.
Simonnet, 672.
Sina, 386.
Sinson de Préclerc, 625.
Siochan de Kersabiec, 687.
Slidell, 24S.
Soderini, 597,
Soissons, 9, 136, 263, 266.
* Solages, 161 , 408, 435. 680.
Solaroli, 112,
Soleine (la), 550.
803
LB BULLBTIN HÉRALDIQUE DB FRA.NCE
805
Solei, 548.
Soiros, 33.
Sombreve» 550.
Sommariva, 380.
Soromerive, 598, 661.
Songeons, 427.
* Sonis, 710.
Sorbon, 674, 678.
Sores, SOI.
Soria, 542.
Sothonod, 380.
Soubeyran 515,
Soubeyraii de Beauvoir, 571,
* Soubeyran de Saint- Prix, 569,
571.
Soubiran de Campaigno, 37.
Soublière (la), 606.
Soudon de Rivecourt, 515.
Souham, 239.
Soulanges, 457, 618.
SoulH, 340.
Soully, 604.
Soiillde Dalmalie, 12,713.
Soult de Dalmatie (Mornay),
113.
Sourdiére (la), 1 13-44.
Sourniae, 636.
SouYigné, 150,
Souvré, 59.
Souza, 453.
Soyans. 291. .
Soyons, 571.
Spangen, 595.
Spensley, 389.
Stephenson, 454,
Stpozzy, 596, 663, 681.
Slrozzi-Plantatit de la Pause,
681.
Stoart, 529.
Staart d'i^lbanie, 135.
Stuart de Boucan de Douglas,
135.
Struve, 96.
Slumm, 237.
Suaa de la Croix, 508.
Soeur (Le), 414.
*Siiffren, 56, 161, 568, 570,
686.
Soin, 306.
Suisse, 674.
Sully, 133, 264, 467.
Sui^ères, 149.
Surin^ 214.
Surlees, 392.
Suze (la Baume de), 525.
Sylvestre, 370.
Tabaries de Cabannes, 626.
Tabert, 545.
Taffm de Givenchy, 54.
Taigny, 686.
Taillas (Antoine de), 155.
Taille (la), 42.
Taillebourg, 410.
Taillefer, 222.
Taillevis, 610.
Taillis-Gosset (du), 617,
Taissy, 199.
Talabol, 619, 685,
Talbot, 467,
* Talhouet-Roy, 454,
Talleyrand, 345,
Talleyrand-Périgord de Sagan,
23z.
Taïmont, 90.
* Talodes du Grail, 295.
Tamenay, 605.
Tamotouski, 625.
Tancarville, 260, 472.
Tanguy, 100.
Tanlay, 697.
Ta nson ville, 607.
^TardieudeMaleissye, 30, 116,
701.
Tardif d'Hamonville, 317.
Tardif de Petitville, 455.
Tardif de Vauclair, 455.
Tardif de la Rochelle, 455.
* Tardif de Moidrey, 454.
Ta rente, 180, 434.
Tarente (la Tremoïlle), 90.
Tarragon, 114, 607.
TarUs, 133, 278,
Tascher, 122.
* Tascher de la Pagerie, 515.
Tascher du Pouvray, 516.
Tasillac, 333.
Tauriers (de Comte de), 525.
Tavannes, 660.
Tavernier, 15.
Tayac, 163.
Temple (du), 13.
Temple d> Chevrigny (du),
435.
Tenaille d'Ëstais, 300-301.
Tenaille de Saligny, 301 .
Tende, 661 .
Tenet, 276.
Ternaux, 504, 506.
Temaux-Compans, 690.
Terrail (du). 436.
Terrasson, 84, 98, 558.
Terray, 370.
Terrier, 148.
Terrier-Santans, 379, 62i-25.
Terves, 218.
Tessières ou Teyssières, 307.
Tesson (A. de), Monographie
de la paroisse de la Man-
cellière, 654.
Texîer, 141,546.
Texier de MortainTille (le), 510.
Teyssier des Forges, 19.
Thauvet, 18.
Théon de Chateaubardon (du
Breuil de), 307.
Theure (la), 606.
Thévenin, 619.
Thézan du Poujol, 242.
Thèze, 683.
Thierabrune, 267.
Thibault de Blois et de Cham-
pagne, 196. /
Thiennes, 442,
Thieux, 499,
Thil (du), 267.
Thiiay, 100.
Thoire, 644.
Thois, 472.
Thoisy, 417.
Tholozan, 24.
Tholozé, 499.
Thomas de Pange, 89.
Thomassa, 173, 439.
Thomassin, 494, 528.
Thomassin de Saint-Paul, 570.
Thorigny, 142, 270.
Thorn, 239.
Thorndike, 636.
Thorotte, 259, 266.
Thouars, 90, 267, 410.
Thoury, 503.
Thuilliers, 114.
Thumery, 35.
Thuret, 237, 707.
TiUay le Gaudin, 234.
Tillet, 20.
Tiliières (le Veneur de), 537.
Tilloy (du), 207.
Tilly-Blaru, 114.
Tiloa. 337.
Tilquin, 675.
Tingry, 76.
Tinguy, 219.
Tinseau, 216, 571.
Tintelliac, 26.
Tinténiac, 249.
Tiraud (le), 210.
*Tircuy de Corcelle, 576,
TireldePoix, 718.
Tirouelle, 71.
Tirouflet, 231.
Tisac 277.
Tissot de Mérona, 708.
T'Kindt, 171.
Toillier (du), 607.
Toislay, 606.
Tondeur, 280.
Tonnac, 41.
Tonnay-Charenle, 122.
Tony, 102.
Torcy, 324, 403.
Torel, 320.
Torpane, 442«
806
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
808
Torrec de Belle^Maison, 508.
Touche (le Vassor de la), 393.
Touche-Brédier (la); 1 li.
Touchimbert, 103.
Toullier, 100.
Toulmonl, 87.
* Toulongeon, 64i.
Tour (la), 22, 179, 230.
Tour d'Auvergne (la), 378.
Tour dlUeins (la). 407.
* Tour du Villard (la), 428.
* Tour du Pin Cliambly de la
Charce(la), 106, 291, 513,
647.
Tour du Pin Montauban (la),
291.
Tour de Layre, (la), 505.
Tour-Maubourg (Fay de la),
118.
Tour-Turenne (la), 544, 663.
Tourblanche (la), 341 .
Tourelle (la), 226.
Tourlier,548.
Tournelle (la). 198, 269.
Tournemine, 537, 664.
Tournemine de la Hunandaye,
538.
Tournerie (la), 646.
* Tourneur de la Borde (le),
85.
Tournoelles, 595.
Tournon,22l,532.
* Tournon-Simiane, 232.
Tournon d'Agenais, 469.
Tourrelle (la), 564.
Tourvoye, 405.
Toussainl de Thiville, 549.
* Touslain, 119.
TouUée de Champgaraud, 692.
Tracy, 200.
Tralaisans, 73.
Tramecourl, 699.
Tranchellioni 412.
Transtamarre, 130.
Trasignics, 70.
* Traversay, 103.
Traves, 644.
Travoisy, 417.
Trazégnies, 632.
Trebuels du Fer, 3.
Trédion (Lantivy de), 528.
Trefforl (Vignon de), 140.
Trefonlame, 271.
Trémault, 142.
*Trémoïlle (la). *H), 133,180,
372, 415, 473.
Trémolel de Lacheisserie, 572.
Trémolel (le). 57 1 .
Trémolet-Monlpezal, 7.
Trenquelléon, 155.
Tresques, 490.
Trelon de Vaujuas, 310.
Treuil-Eslancelin, 152.
Tréveneuc 435.
Trévse (Mortier de), 117, 376.
Trichaleau, 314.
Trie. 197,202, 262,263,327.
Trigoniiant (du Puv), 557.
Triraaul, 77.
Triors, 428.
Triquerville. 512.
* Tristan, 373. 424.
Trivulce, 474, 535.
Trochens, 417.
Trochet (du), 169.
Troncliay (du). 480.
Troyon et Sainl-Bémy (Barrois
. de), 315.
Troys, 145.
Trucbet de Cliambarlliac, 488.
Truchis, 511.
* Trudon des Ormes, 438.
Trussy, 532.
Tryon de Montalemberl, 38.
Trzastra Swieykowvski, 578.
Tullaye (la), 302, 457, 687.
Tnrbilly, 668.
Turdine, 171.
Turenne, 12,325.
Turenne (la Tour), 544, 663.
Turenne d'Aynac, 384.
Turgis, 205, 206.
Turin. 664.
Turpin de Lincham, 504.
Tyrac de Marcellus (Martin
du), 83, 557.
Tvrconnel, 467.
U
Ulmel, 223.
Urée (la Chapelle), 718.
Urfé, 663.
Uriage, 50.
Urguet de Sainl-Ouen, 456.
Ursins (des), 138.
Uslon, 493.
Uslon de Villeréglan, 493.
Uza, 630.
Vabres, 6(»9.
* Yachon-Briançon de Bel-
mont, 45.
Vaillant de Mlgnardouin, 76.
Val (du), 416.
Val (Chinol du). 359.
Vald'Antigny,403.
* Val de Dampierre du Hans
(du), 577.
Val (la), 675.
Valade(La2, 17, 20.
Valançay, 234.
Valancé (Valençay), 2^4.
Valbonnais, 407.
Valence, 480.
Valence (Narvaéz), 516.
Valcite (la), 96, 205, 209, 223,
429.
Valelle (Welles de la), 382.
Valelle ae la Varanne, 442.
Valière(la), 141.
Vallée, 151.
Vallemagne, 535.
Vnllengoujart, 404.
Vallemnd de Barbançon. 27i.
Vallery, 595.
Vallin,214.
Vallompré, 551.
Vallon, 524, 678.
Vairaondois, 404.
Valmy, 171.
Valois (le), 681,683.
Valolive, 302.
Valongnes ou Vivonne, 465.
Valori, 640.
Valoubière-», 36.
Valufin, 407.
Vandel, 442.
Vandelîn d'Augerans, 367.
Vanin, 52.
Vannes, 248.
Varagne ou Varaigne, 240.
* Varaigne du Bourg de Vain-,
239.
Varax, 175, 576.
Varces, 46.
Vardes (la Marck)^ 544.
Varenguebec, 203.
Varcnnes, 204, 257.
Varenne (la), 667.
Varignière (la), 48.
Variguières, 717.
Vassal, 381.
Vassé, 607.
Vasseur (lej, 612.
Vasseux, 580.
Vassor de La Touche de), 3^3.
Valry (Bourdon de), 239. 21
Vaubrun, 423.
Vaucouleurs, 473.
Vaucouleurs de Lanjamet, 3K7.
Vaucresson, 250.
Vauderaont, 264.
Vaugûé (Vogué) de Rochcco-
lombe, 483.
* Vaulchier, 289.
Vaumaîn, 263.
Vaupenleau, 414.
Vaulx, 142.
Vauquelin, 90.
Vauquelin de Sassy, 90.
Vauréas, 565.
Vauruffîer, 461.
Vauruzé, 131.
809
IS BOLLBTIM HÉRALDIQUE DE FRANCE
811
Vautier, 481.
V^fluvîcr 16
Vaux, 329, 353, 432, 604.
Yauxdimes, 16i«
Vauzelle, (la), lOi.
Vazeilhes, 616.
Veau de Robiac, 250.
Veauce, 689.
Veillan, 207.
Veilmillancoz, 271.
Vellery.55t.
Vendeuvre, 261.
Vendœuvres, 203.
Vendôme, 264, 465, 469, 538.
Vendôme (Bourbon), 136.
Veneur (Le), 537.
Venue des Perriers (La), 20.
Venouse, 542.
Ventadour, 531.
Ventoux, 660.
Verbielle,164.
Verdel, 355.
Verdun de Cancon, 573.
Vere(la), 471.
Verger (du), 175, 223, 471,
532.
Vergers de Sanois (des), 516.
Verge von, 113.
Vergier de la Rochejaquelein
(du), 215, 633.
Vergy, 406.
Vergnes (les), 279.
Vergnette-Lamothe, 563.
Verigny, 20.
Vernade i^la), 525.
Vernassal, 160.
Vemazobres, 491, 555.
Verne, 222.
Verneaux, 454.
Verneaux (des), 503.
Verneilh-PuyraseaUy 572.
Vernes, 572.
Vernet (du), 428.
Verneuil, 202.
' Vemou de Bonneuil, 92, 447,
710.
Versainville-Odoard, 512.
Versors, 547.
Veribamont, 83, 84, 515.
Verville, 145.
Vervins, 539.
Venrins (Coucy de), 539.
Vesc, 140.
Vesllarde, 271.
Vesvrotle, 353.
Veyer, 494
* Veyny d'Arbouze de Foiir-
noël, 503.
Veyrac, 430.
Veyrenc de la Valette, 36.
Viage, 223.
Vian, 19.
* Vibraye (Hurault de), 710.
Vicence, 580.
* Viconle de Blangy (le), 380,
640.
Vidal, 286.
Vidaud Latour, 576.
Vielcastel, 162.
Vieilleville, 601, 602.
Vielprat, 429.
Vienne, 325. 407. 661.
Viennol de Vaublanc, 87.
Vierzon, 68.
Vieulx (le), 207.
Vieuxcourt (Durev de), 417.
Vieux-Moulin, 676.
Viezvy, 259.
Vipevâno. 474.
Vigier, 341.
Vignaud rdu), 142.
Vignes, 6^9.
Vignes de Puylaroque, 39.
Vignoles, 469.
Vignon de Treffort, 1 40.
Vignory, 473.
Vigny, 442.
Vilereau, 206.
Villaine, 551.
Villandras, 520.
Villarceaux. 290, 712.
Villard, 223.
* Villard (la Tour du), 428.
Villardi de Quinson de Mont-
laur, 382, 451 .
Villarraois, (la), 384.
Villars, 5, 408, 492, 644, 661,
662.
Villars, (Savoye), 511.
Villars-Brancas, 387.
Villarseau, 208.
Villalte, (la), 421.
Ville, 553.
Villebéon, 200.
Villebertin, 261.
Villeblanche. 538.
Villebeuf, 223.
Villebois, 211), 310.
Villebois Mareuil, 219, 688.
Villebrosse, 234.
Villedieu, 223.
Ville du Bois, (la), 107.
Villeféron, 392.
Villefossft, (Héron de), 527.
Villehardouin, 261.
Villehon, 549.
Villejuif les Paris, 249.
Villéle, 170.
Villelume, 8i.
Villemorant, 274.
Villemort, 208, 475.
Villeneuve, 150, 353, 561.
* Villeneuve-Bargemon, 161,
162, 570.
Villeneuve-Esclapon, 32.
Villereuve-Trans, 663.
Villeneuve de Vence, 45, 642.
Villeneuve-Guiberl. 172.
Villeneuve (la), 116, 548, 608.
Villenoisy, 250.
* Villéon (la), 229.
Villeproue, 610.
Villequier, 16.476,711.
Villereau, 415.
Villerobert, 367.
Villeroche, 143.
Villeromain, 667.
Villeroy, 447.
Viller Mawlaz. 508.
Villers, 221.
Villers-Carapsart, 389.
Villesablon, 144.
Villeserine, 615.
Villeton, 468.
Villette, 417.
Villelte (la), 295.
Villeurs, 628.
Villiers, 15, 265. 403, 607.
Villiers le Bel, 403.
Villiers aux Corneilles, 604.
Villiers du Grosbuisson, 665.
Villiers de TIsle-Adam et de
Vaimondois, 44, 59, 404.
Villiers de la Noue, 359.
Villoutreix ou Villoutrays, 687.
* Villoutreys de Brignac, 686,
688.
Villoutreys de Sle-Marie, 688.
Vilmain, 482.
Vilméme, 547.
Vilni'ufve-Héluin, 672.
Vimal du Boucliet, 219.
Vincelles, 508.
Vincelotle, 507.
Vincens de Mazade, 571.
Vinet, 295.
* Vinols de Montileury, 165.
Vio, 610.
Viole, 415.
Virieu, 156, 674.
Visconti, 73, 474.
Visdelou, 544.
Visenay (du), 571.
Vitry aux Loges, 542.
Vitta, 300.
Vivier, 573.
Vivier de Lansac Tdu), 490.
Vivier de Lcntiol (du), 491.
Vivonne, 345, 409.
Vivonne ou Valongnes, 465.
Vizille, 447.
VIeminck, 632.
* Vogt d'Hunolstein, 117, 345,
363.
* Vogué, 50, 296, 384, 483,
496, 628, 720.
812
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
814
Yoilleaui 603.
Voisin, 547.
Voisins^Lavernière» 159»
Yoiie, 638.
VoWire, 470.
Vorçes, 570.
Vones (des), 142.
Vouix, 87.
Voûte (la), 3«8. 668.
* Voutron de Lamballerie de
Lisleferme, (Nicolas de), 17.
Voyer d'Argenson, 622.
W
* Waddington, 373.
Wagram (Berthier de), 510.
Walaincourt, 268.
Waldner de Freuudstein, 237,
238.
Waldron, 232.
Waldstein-Wartenberg, 635.
Waltier, 195.
Wambert, 195.
Wandel. 308.
Wnrd, 235, 704.
Ward Predraor Mac-Vickar,
430.
Waru, 372.
Wasservas, 231 .
Wassigniea, 268.
Walerford, 467.
Waubert de Genlis, 427.
Waurin, 265.
Waulier, 195.
^Welles de la Valette, 382,
451.
Werdestein, 372.
Werlé, 235.
Werra, 425.
Wpsterioo, 241.
* Wignacourl,713.
Will,91.
Wiiloane sur Meuse, 248.
* Wilson, 454, 456.
Winlhpop, 373.
Wirlh, 431.
Wiasac, 406.
* Wissocq, 632.
Withelaw-Reid, 96.
Witle, 233.
Wurtemberg^ 135.
Wykersioolh, 371.
Wyse, 32.
X
Xaintrailles, 468.
Yenville, 540.
Yermoloff, 164.
Yversen, 679.
Yverson, 631.
Yvoire, 36.
Yvonnet, 80.
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SOMMAIRE
Avis à nos abonnés.
pREHiÊRE Partie : Catalogue des généraux Français, connétables, maréchaux de France, lieute-
nants généraux, maréchaux de camp (suite). — Armoriai de la généralité d'Orléans, 1696-*'
1701, d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale, cabinet des titres (suite). — Ecole
spéciale militaire de Saint-Cyr, 1892.
Deuxième Partie : Notices généalogiques : Filhol ; Lettres de noblesse de la famille Etie de
Beaumont; Notes d'Etat civil nobiliaire : Mariages et décès du mois de janvier 1893 et
rappel des mois précédents.
Troisième Partie : Variétés, Bibliographie, Chroniques : Julien de Lavergne de Cerval ; An-
nuaire du Conseil Héraldique de France; Dictionnaire des figures héraldiques; Les Evéques
de Maguelone et de Montpellier.
AVIS A NOS ABONNÉS
Nous savons par une expérience déjà
longue tout ce qu'il y a de délicat à ré-
sumer en peu de mots la situation no-
biliaire d'une famille. Le format de no-
tre publication ne nous permet pas de
donner aux notices généalogiques re-
tendue que nous désirerions et que la
plupart mériteraient. Nous devons nous
borner aux mentions essentielles qui
permettent d'apprécier soit le rang, les
services, l'importance et l'ancienneté
des familles, soit l'origine ou Les preu-
ves faites en diverses circonstances que
nos recherches personnelles nous per-
mettent de découvrir.
Des collaborateurs bienveillants, qui
veulent aider au succès de notre œuvre,
nous adressent souvent d'intéressantes
communications : nous ne saurions trop
les en remercier, c'est par des échanges
réciproques que s'affirme l'utilité d'une
publication comme celle que nous
avons entreprise, et que nos abonnés
soutiennent avec tant de fidélité.
Les mariages et les décès nous ont
paru des occasions toutes naturelles de
rappeler des souvenirs héraldiques ou
historiques qu'il est de l'intérêt des fa-
milles de ne pas laisser tomber dans
l'oubli. Nous mettons un très grand soin
à les recueillir; mais notre publication
subit parfois des retards qu'un con-
trôle nécessaire rend inévitables ; il dé-
pend du zèle de nos correspondants de
les abréger et nous ne saurions trop in-
sister auprès de nos collaborateurs gra-
cieux pour nous mettre à même de ré-
pondre à la légitime impatience de nos
lecteurs.
Malgré nos efforts communs des er-
reurs de noms, de dates et même de fi-
liation se glissent dans notre rédaction.
Nous accueillons toujours avec re-
connaissance les additions ou rectjfica
LB BULLETIN HiRALDIQUB DB FRANCE
tions qui doivent servir à compléter les
notices sommaires ou détaillées, pu-
bliées dans nos précédents Bulletins,
Afin que celles qui nous ont été déjà
signalées, dans le courant de cette an-
née, puissent être insérées dans le mê-
me volume, nous les joindrons à la Ta-
ble de i8p2 que nous préparons et qui
sera publiée très prochainement.
L. R.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANGE. — DOGUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
GONNÉTABLES, MARÉGHAUX DE FRANGE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉGHAUX DE GAMP
(Suite)
1574
Roger de Saint-Lary, sgr de Belle-
Srarde, se signala d'abord en Piémont
sous le nom du capitaine de Belle-
garde, était enseigne, puis lieutenant
dans la compagnie d'ordonnance du
maréchal de Termes, son grand onde
maternel; s'attacha depuis au duc de
Retz, qui le fit lieutenant de sa com-
pagnie de gendarmes, fut commandeur
de Tordre de Calatrava qui était en
Gascogne ; servit sous le duc d'Anjou,
depuis Henri III, qui le fit colonel de
son infanterie, suivit le prince en Po-
logne, fut créé maréchal de France le
6 septembre 1574 ; mit le siège devant
Montpellier en 1577, et fut obligé de
le lever ; nommé chevalier des ordres
du roi en 1578, non reçu ; encourut la
disgrftce du roi Henri III qui le soup-
çonna d'intelligence avec le duc de
Savoie ; se retira au marquisat de Sa-
luces, dont il s'était emparé, et mourut
peu de temps après au château de ce
nom le 20 décembre 1579. Brantosme
a écrit sa vie.
Il était fils de Pierre de Saint Lary,
baron de Bellegarde, sgr de Mont-
blanc et de Montastruc, etc., et de
Marguerite d'Orbessan, fille de Pierre
et de Jeanne de Termes ; il ép. avec
dispenses Marguerite de Saluées (fille
de Jean-François de Saluces, sgr de
Cardé), veuve de Paul de Termes,
grand-oncle de son mari, dont il eut :
1. Gésar« qui suit ; 2. Marguerite, ép.
Joseph de Las, sgr de Tule.
César de Saint Lary, gouverneur du
marquisat de Saluces, après son père,
fut gouverneur du pays de Saintonge,
Aunis et Angoumois, et tué à la ba-
taille de Centras en 1587 ; il avait
épousé Jeanne du Lion dont un fils,
Octave, d'abord évêque de Conaerans
en 1614, mort archevêque de Sens
en 1624. Le maréchal avait un frère
Jean, héritier de son grand oncle le
maréchal de Termes.
Sa postérité finit à la troisième géné-
ration avec Anne- Marie de Saint Lary
dame de Bellegarde, mariée vers le
milieu du xvii* siècle avec Jean-An-
toine de Oondrin et de Pardaillan,
marquis de Montespan, son cousin-
germain, qui fut substitué aux bieus
de la maison de Bellegarde et mourut
sans postérité eu 1687 âgé de 95 ans;
elle mourut le 4 mai 1715 âgée de
93 ans.
U existait encore une autre branche
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANGE
(le la maison de Saint Lary, formée
par Jean de Saint Lary, dit de Mou-
tastruc, frère cadet de Pierre, baron de
Bellegrarde, père du maréchal. Cette
branche connue sous le nom de sgrs
de Saiutrailles, en Âstarac, s'éteignit
vers le milieu du xviii® siècle.
La ville et seigneurie de Bellegarde
située sur la Saône en Bourgogne, qui
avait porté d'abord le nom de Seurre
avait été érigée en duché- pairie ea
1620 en faveur de Roger de Saint-Lary
sgfr de Bellegarde, marquis de Seurre,
grouverneur de Bourgogne et de Bres-
se, grand écuyer de France, chevalier
des ordres du roi, mort sans enfants,
neveu du maréchal de Bellegarde.
Le titre et le nom de Bellegarde
passèrent dans la maison de Gond ri n
d'Antin : mais le titre de duché pairie
fut transféré eu 1645 sur le marquisat
de Choîsy aux Loges, en Gatinai?,
qui appartenait au duc d'Autin» dont
le second fils a été qualifié marquis de
Bellegarde, et la terre de Seurre fit re-
tour au duc de Bourbon.
La maison de Saint Lary ou Hilari
(Saint Hilaire) établit sa filiation sui-
vie depuis Jean de Saint Lary, sgr de
Gessac, Montgros, Montblanc, Saint
Ldry, Montastruc et Frontignan dans
la sénéchaussée d** Toulouse, dont le
fils Jean II du nom, ép. Jeanne de
Béon et en eut un fils, Raymond, qui
fut la tige des sgrs de Bellegarde, par
son mariage en 1498 avec Miramonde
de Lagorsan, fille unique de Roger de
Lagorsan, sgr de Bellegarde. La terre
de Saint Lary qui a donné son nom à
cette maison est située dans le comté
de Comminges. Les sgrs de Saint Lary
sont connus depuis 1224, d'après les
preuves de Jean de Saint Lary, baron
de Termes, pour Tordre du Saint-Es-
prit en 1584.
JLcarieié^ au 1 à* azur au lion cou-
ronné d'or^ qui est de Saint Lary ;
au 2 d'or à 4 pals de gueules^ qui est
de Foix i au 3 de gueules au vase cCor^
qui est d^Orbessan; au 4 â^azur à 3
demi paU flamboyants d'argent^ qui est
de Termes ; sur le tout : d'azur à la
cloche d'argent j qui est de Lagorsan de
Bellegarde.
1574
Biaise de Montluc, chevalier de l'or-
dre du roi, lieutenant général du gou-
vernement de Guienne, d'abord page
du duc de Lorraine, prit part au com-
bat de la Bicoque, puis à la bataille
de Pavie où il fut fait prisonnier en
1525 ; fit la guerre de Naplesavec Lau-
trec, puis la guerre de Provence en
1536 ; servit aux sièges de Perpignan,
de Cazul, de Q nieras, de Carignan, de
Carmagnole, à la bataille de Cérisolles ;
fut gouverneur de Montcalier et
d'Albe en Piémont ; lieutenant pour le
roi daus Sienne (1654), qu'il défendit
avec beaucoup de gloire contre les
Impériaux et ne la rendit qu'après un
très long siège quand il eut fait tout ce
qu'on pouvait attendre d'un homme
de cœur ; chevalier de Saint Michel
1555 ; exerça la charge de colonel de
l'infanterie française au siège de
Thionville. Pendant les troubles reli-
gieux du règne de Charles IX il fit une
rude guerre aux huguenots en
Guienne ; servit au siège de la Ro-
chelle en 1573 et fut fait maréchal de
France le 25 septembre 1574; il mou-
rut en 1577 âgé de 77 ans, après avoir
porté les armes pendant 52 ans pour
le service de quatre rois.
Il était fils de François de Lasseran-
Massencomme, sgr de Montluc, de la
maison de Montesquiou, et de Fran-
çoise d'Estillac de Mondenard en Âgé-
nois.
Le maréchal de Montluc ép. P le 20
octobre 1526 Antoinette Ysalguier,
fille de Jacques, baron de Glermont ;
2^ Isabeau, dame de Beau ville en Agé-
nois ; il eut du premier mariage entre
autres enfants : 1. Pierre-Bertrand,
I dont la postérité finit avec Suzanne^
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
8
sa petite-fille, dame de Moutsalès,
mariée le 21 décembre 1606 avec An-
toine de Lauziëres marquis de Thémi-
nés, fils de Pons, et de Catherine
Ebrard de Saînt-Sulpice sa seconde fem-
me ; 2. Fabien, marié avec Anne dame
de Montesquiou, fille unique de Jean
baron de Montesquiou et de Gabrielle
de Villemur dont le fils Adrien, ép.
Jeanne de Foix {fille d'Odet de Foix et
de Jeanne d'Orbessan), et dont la fille
unique Jeanne de Montluc et de Foix,
comtesse de Carmain, princesse de
Chabanais, dame de Montesquiou et
de Saint-Félix porta ces terres dans la
maison d'Ëscoubleau, par son mariage
avec Charles d'Escoubleau, marquis
de Sourdis et d'AUuye, chevalier des
ordres du roi. Elle mourut en 1657, la
dernière descendante de Biaise de
Montluc.
Ecartelé^ aux 1 et 4 d'azur au loup
d'^or^ qui sont les armes de la ville de
Sienne ; aux 2 et 3 dCor au tourteau de
gueules j qui est de Montesquiou.
Le nom de Lasseran de Massencorome
de Montluc était venu à cette branche
à la suite du mariage, le 15 mai 1318,
de Odet ou Odon de Montesquiou avec
Aude de Lasseran, dame de Massen-
comme, de Montluc, du Puch de Mon-
tant, de Gounens, etc., fille héritière
de Garcias- Arnaud de Lasseran, sgr
des mêmes lieux, avec clause expresse
que les enfants qui naîtraient de ce
mariage prendraient le nom et les ar-
mes de Lasseran. L'aîné de ces en-
fants, Guilhem, eut la seigneurie de
Massencomme, au comté de Fezensac,
qui passa plus tard dans la maison de
Poyanne par le mariage, avant 1486,
d'Isabeau, héritière de sa branche,
avec Charles, dit Aymery de Poyanne,
sgr de Nesse, chambellan des rois
Charles VIII et Louis XII.
Guillaume-Arnaud de Montesquiou,
frère pnîné de Guilhem, eut la terre de
Montluc et fut Fauteur de la branche
du maréchal sous le nom de Lasseran-
Massencomme, sgr de Montluc» en
latin, suivant le P. Anselme, de Bono
loco^ de Bonluc ou de Bonloc, dont on a
fait Montluc.
1576
Armand de Gontaut, dit le Boiteux^
baron de Biron, fut élevé page de
Marguerite, reine de Navarre; se fit
remarquer dans les guerres du Pié-
mont et fut blesé à la jambe en 1554
au siège du fort de Mazin; il resta
boiteux le reste de sa vie; mestre de
camp de cavalerie légère, assista à la
bataille de Dreux, reçut le collier de
Saint-Michel en 1562; fut maréchal de
camp en 1567 et servit en cette qua-
lité à la bataille de Saint-Denis et à
celles de Jarnac et de Moncontour. En
1568 il fut chargé de négocier la se-
conde paix des guerres civiles avec
M. Malassise; cette paix qui ne fut pas
de longue durée fut appelée boUeuse
et mal assise par allusion à Finfirmité
et au nom des deux négociateurs . Il
fut grand-maître de l'artillerie en 1570
gouverneur de La Rochelle et pays
d'Aunis, 1572, puis gouverneur de
Saint-Denis en 1575, et maréchal de
France le 3 février 1576, allas 2 octo-
bre 1577, à la mort de Biaise de Mont-
luc ; commandant pour le roi en
Guienne en 1580; chevalier des ordres
du roi en 1581. Il se contenta, dit
Brantosme, de rapporter à cette occa-
sion cinq ou six titres fort anciens
devant le roi et les commissaires, et
dît en les présentant : Sire, voilà ma
noblesse ici comprise \ ensuite il ajouta,
en mettant la main sur son épé : Maîs^
Sire^ la voici encore mieux. Il reçut le
grand collier de Tordre du Saint-Ëâ-
prit en 1682; fut envoyé en Saintonge
contre le prince de Condé, commanda
Tarmée eu Poitou; après la mort de
Henri III il fut un des premiers qui se
rallièrent auprès de Henri IV, en lui
assurant qu'il lui dévouait sa personne
et toute Tautorité qu'il pouvait avoir
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
10
dans Tarmée; il aida puissamment
Henri IV dans la conquête de son
royaume, et fut tué d'un coup de fau-
conneau au siègfe d'Ëpernay, en Gham-
pagrne, le 26 juillet 1592, à Tâg-e de
«)8 ans. C'est à lui qu'Henri IV adres-
sait, en l'embrassant, ces paroles : i Je
vous prie en pensant à ce qui se pré-
sente sur nos bras, d'aller tirer le ser-
ment des Suisses, comme vous enten-
dez qu'il faut, et puis me servir de
père et d'ami, contre ces g*ens qui n'ai-
ment ni vous ni moi i.
Il était fils aîné de Jean de Gontaut,
baron de Biron, &gv de Montant, de
Moutferrand, de Puybeton, etc., et de
Renée-Anne de Bonneval, dame de
Chef-Boutonne ; il ép., le 6 août 1559,
Jeanne, dame d'Ornezan et de Saint-
Blancard, fille et héritière de Bernard
et de Philiberte d'Hostun, petite-fille
de Bertrand, sg^r d'Ornezan, lieute-
nant-général des galères du roi, et de
Jeanne de Ck)mmingros. Son fils aîné
était Charles de Gontaut, duc de Biron,
pair, maréchal et amiral de France,
chevalier des ordres du roi, qui fut
décapité le 31 juillet 1602.
La maison de Goûtant est connue
depuis Geoffroy de Gontaut, mentionné
dans un titre de l'abbaye de Cadouin,
de 1124. Avant lui, Guillaume de Bi-
ron et Alpaïs sa femme firent une do-
nation eu 1115 de la moitié d'un mas
dans la forêt de Cadouin, au lieu ap-
pelé la vallée Seguin. Ce Guillaume,
sur le point d'aller à Jérusalem, donna
à l'église deux autres pièces de terre.
(P. Auselrae, vu. 296, 349).
Ecartelé^ d'or et dCazur ; Técu en
bannière.
[A suivre,)
L* H.
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
1696 - 1701
r»*APRÈS LES MANUSCRITS DE LA. BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
{Suite)
9. N... de Sabrevois, seig^neur de
Sermeauville :
D*arg.,^ à la fasce de gu.^ accomp. de
6 roues de même^ 3 en chef^ 3 en pointe,
10. N... de Villeneufve, demoi.selle :
D^az,^ au chevr. d'or, accomp. de
3 étoiles de même^ 2etî.
11. N... de Mondétour, demoiselle :
De gu.^ à 3 coquilles d'or, 8 et ï.
12. N... de Chartres, écuyer, sei-
gneur de Vilray :
D*arg,f à deux fasces de gu.
13. Pierre Trauffon, écuyer, sieur de
Sirvauville :
Le gu»^ au chivron d'arg., accomp, de
3 croissants de méme^ 2 et i, celui-ci
surmonté d'une étoile d'or.
14. Pierre-Robert Lambert, prêtre,
curé de Lauvilles :
Ecartelé^ aux 1 et 4 d'arg.^ à une
croioD potencée d'oi\ cantonnée de 4 croi-
set tes de m? me ; au 2 et 3 de gu.^ à un
écusson en abîme d^arg.^ chargé d'une
feuille de chêne de sin. ; sur le tout d^ar-
gent, à une ancre de gu.; au chef em^
manche de 2 pièces entières et 2 demies^
aussi de gu.
15. Pierre Vedye, conseiller du roi,
receveur ancien et alternatif des Tail-
les et octrois de Tclection de Dourdan :
D'az.^ au chevron d'or^ accomp. en
11
LE BULLETIN HâRALDIQUB DE FRANGE
12
chef de 2 étoiles de même et, en pointe^
d'un croissant émargent,
16. N... Le Boistel, lieutenant de la
grande fauconnerie de France :
Ifaz,^ à la bande cCor^ chargée de
3 merletles de sa. et accomp, de 2 lièvres
.^or,l,l.
17. N... Le Camus, substitut de M. le
procureur général :
D'azur, au chiffre d'or, composé des
lettres de son nom, entrelacées :
18. N... Crochard, controlleur des
actes des notaires à Dourdan :
D^az,, au chevron d'or, accomp, en
chef de 2 étoiles d'arg., ety en pointe,
d^un coq d'or, crété, becquée barbé et
ongle de gu,, le pied dextre levé.
19. N... Verdye, conseiller du roi,
'lieutenant général au bailliage de
Dourdan :
Iïaz,y au chevron dCor^ accomp. en
chef de 2 étoiles de même, et, en pointe,
d*un croissant d'arg,
20 à 25. A expl. pi. ampl.
26. N... de Saixon, conseiller du roi,
prévôt de la maréchaussée de Dour-
dan :
lïarg., à un cormier de sin., accomp.
en chef de 2 étoiles éTaz.
27, 28. A expl. pi. ampl.
29. Antoine Baré, avocat au Parle-
ment :
Uaz,y à la gerbe d'or, surmontée
d'une étoile de même.
30. N... Qourby, s' de Mondétour,
conseiller du roi, élu en l'élection de
Dourdan :
D^arg*j au chêne de sin., accosté au
pied die 2 tourterelles daz.
31. Nicolas Moreau, ci devant valet
de limier de la grande vénerie du roi,
et greffier ancien des rôles des tailles
de Saint Arnoul :
Parti de gu,, au chien courant d^arg.^
surmonté d'un cor de chasse d^or^ en-
guiché et virole de gu.
34 à 35. A expl. pi. ampl.
36. N... veuve de N... de Gittau-
ville :
Harg., à 3 chevrons, mi-parti de sa,
et de sin.
37. Louis Brr.nel, écuyer :
De gu, au chevron darg,^ accomp. en
chef de 2 molettes dor et, en pointe d'uft
lion naissant de même.
38. Philippe Dalbée alias Delbée,
écuyer. S' de Boisguyard :
D'arg., à 3 fasces de gu.
39. N... de Privelay, chevalier, sei-
gneur de Privelay, commissaire pro-
vincial de Tartillerie de France :
De gu., à 6 annelets dor^ 3 en chef.
2 en fasce, 1 en pointe.
40. A expl. pi. ampl.
41. François Delbée, écuyer, sieur
de Janville :
D'arg., à 3 fasces de gu.
4St, Louis de Paillon, écuyer, S' des
Muviers.
Vaz.y à 3 chevrons d'or.
43. N... Lefébure de Beauchainps,
conseiller du roi, son procureur en la
maitrise des Eaux et forêts et en Tè-
lection de Dourdan :
D'or^ au pin de sin., chargé de :J
pommes de sa .
44. N... Fitte, écuyer, seigneur de
Chattonville :
D'arg., à 4 bandes mi-parties dor et
de sa. et 4 branches de lis d*or brochant
sur le tout.
45. René de Normandin, écuyer :
De gu., d une grille darg.
46. Philippe de Sabrevois, écuyer :
D'arg., à la fasce de gu. accomp. de 6
roses d9 même 3 en chef et 8 en pointe.
13
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRAJïGB
14
47. Michel Thibault de Beuvy,
écujer, & de Choisy :
Ecarteléy • aux 1 et4 cTor à une mev'
îetie de sa.; auco 2 et 3 de gu. à 2 per-
roquets cParg,
48 à 51. A expl. pi. ampl.
52. Elie Vigrnon, prêtre, curé de
Sauzy la Brèche :
D*az.^ aux 2 lettrées A et 5, d''or^ en-
fermées dans 2 palmes arrondies de
même, passées en sautoir vers la pointe
de Vécu,
53. Adrien Bouchard, prêtre, prieur
de Saint Pierre de Dourdan et curé de
Saint Maurice :
D*arg.^ à 2 clefs passées en sautoir de
sa, accomp. aux flancs de 2 fleurs de lys
d'arg,
54 à 61. A expl. pi. ampl.
62. N... d'Erau ville, écuyer :
De gu,^ au lion d*or^ accomp. de 5
fleurs de lys de même posées en orle,
63 à 67. A expl. pU ampl.
68. Jacques d'Averton, écuyer :
D'or^ à la bande d^az.^ chargée de 5
lozanges cTarg.
69 à 78. A expl. pi. ampl .
79. N... Ck)U8tault, damoiselle :
Ifarg,^ au chevron de gu. accomp, de
3 roses de même 2 et 1,
80 à 89. A expl. pi. ampl.
90. N... de la Grange, écuyer, S** de
Coulombier :
D*ûrg,^ à 3 fusées de sa»
91 à 94. A expl. pi. ampl.
95. Jacques Dallonville, écuyer, S'
du Plessis :
D'arg. à 2 fasces de sa,
96 à 101 . A expl. pi. ampl.
Suivant Tordre du registre des Com-
munautéB.
Pe H 14* A expl. pi. ampl.
GIEN
Suivant Tordre du reg*istre I*.
1. A expl. pi. ampl.
2 bis. feu Louis Turpin de Crissé,
chevalier, comte de Sansay, suivant la
déclaration d*Anne de Coulange, sa
veuve :
Lozangéy d*arg. et de gu. ; accolé : d'az.
à une bande d'arg, chargée d'un lion de
gu.; au chef d'or ^ chargé dCune aigle de
sa.
3. Guy Mouslier, conseiller du roi,
lieutenant civil et criminel en Télection
de Gien :
D'or^ à un arbre de sin. sur une ter'
rosse de même; au chef d'az. chargé
d'une étoile d'arg.
4. Jean du Faur, chevalier, seigneur
de Courcelles le Roy :
L'az., d deuœ fasces d'or^ accomp. de
6 besants d'arg. 3 en chef^ 3 en pointe.
5. Jean-Baptiste Séguier, chevalier,
marquis de Saint Brisson, seigneur des
Beaux, Buttot, Montiffaut et autres
lieux :
D'az.^ au chevron d'or accomp. en
chef de 2 étoiles de même et^ en pointe^
dun agneau passant darg.
6. A expl. pi. ampl.
7. Hélène Fortet, veuve de Jean Du-
feiur ou du Faur, écuyer. S' de Cour-
mons :
D'azur, à 2 lames dépées dargent
passées en sautoir accomp, de 6 besants
d'or 3 en chef^ 3 en pointe.
8. Jacques Lefort, écuyer, S*^ du dit
lieu :
D*az,^ au croissant dor^ accomp. en
chef de 2 besants de méfne.
9. Roch deRacault, écuyer, seigneur
de Reuilly, Bretheau et autres lieux :
D'az. y d la bande darg. accomp. de
^ lions d*çr^
15
LB BULLETIN HÂRALDIQUE OB FRANCS
16
10. A ex pi. pi. ampl.
11. Charles de Tolède, éo.uyer, sei-
gneur de Lormes et d'AIopin :
Ecartele\ aux 1 et 4 de gu. à la tour
cTarg. aux 2 et 3 d'az. à 3 renchers (ran-
chiers ?) dW.
12. François de Chaseray, conseiller
du roi, lieutenant général civil et crim.,
du bailliage de Qien :
De gu,^ à 3 têtes de lion arrachées
d'or 2etl.
13. A expl. pi. ampl.
14. Jean de Cisternay, écuycr, S' des
Moulins-Neufs :
Ifaz.y au griffon d'or.
15. Alexandre Gillot, écuyer, sei-
gneur d'Aligny :
D'az.^ à 3 mouches à miel d'or 2 et 1.
16. Paul de Charry, chevalier, sei-
gneur de Vuée :
L'az,^ à la croix ancrée darg,
n. Gabriel de Charry, chevalier :
Porte de même.
18. Marguerite Jaupitre, veuve de
Jacques-Auguste de Rosemont, écuyer :
lyarg. , à 3 roses de gu, tigées et feuilL
de sin. 2 et î ; au chefd'az.^ chargé de
3 coqs d*or crêtes^ becqués, barbés et on*
glés de gu,
19 bis. feu Qédéon du Bois des Cours^
écuyer, seigneur de la Maisonfort, sui-
vant la déclaration de Catherine Gil-
lot^ sa femme :
D'az.^ d 3 mouches à miel d'or 2eti;
accolé : darg, à 5 coquilles degu. posées
en sautoir (qui sont celles de son mary,
en note).
20. François-Pierre de Gadois, écuyer,
seigneur de la Motte d'Asdon, prêtre
chanoine de Téglise collégiale de Ghas-
tillon-sur-Loire :
D'az,f à 3 tiercelins fou tiercelines)
d^arg.
21. Henry d'Orléans» écuyer, sei-
gneur de Cressy :
Fascé^ darg. et de sin. de 6 pièces^ à
3 amielets de gu. posés en chef»
22. 23. A expl. pi. ampl.
24. Antoinette de la Rivière, damoi-
selle :
D'or^ à une molette de sa.
25 à 27. A expl. pi. ampl.
28. Pierre Brochet, conseiller du roi,
assesseur en Télection de Gien :
D'az.j au sautoir d*or, accomp, en
chef d'une étoile de même.
29 à 35. A expl. pi. ampl.
36. Louis-Hilaire Anselme, lieutenant
de Briare :
S'az.^ au marteau darmes dor^ posé
en pal.
37 à 40. A expl. pi. ampl.
41. N... de Heudes, bourgeois de
Ghatillon sur Loire :
De sa. y à une licorne darg. rampant
sur un rocher de même et un franc quar^
tier dhermines.
42. Françoise Ozon, femme de Roch
de Racault, chevalier, seigneur de Bre-
theau et autres lieux :
D'az.^ au chevron darg. accomp. en
pointe d'un agneau pascal de même.
43 à 59. A expl. pi. ampl.
60. N... Briand, bailli de StAmand :
D'az*^ au chevron dor^ chargé de 3
roses de gu. surmonté de 2 bruands af-
frontés dor^ becqués et ongles de gu. et
accomp. en chef de 2 et. darg. et en
pointe d'un croissant de même.
61 à 62. A expl. pi. ampl.
63. Marie de Charry, veuve d'Hubert
de Chabannes, chevalier, seigneur du
Verger :
Daz.j à une croix ancrée darg.
64. François Chenou, écuyer, con*
17
LE BULLETIN HÉRALDIQUE D9 FRANCE
18
seiller du roi, lieutenant en la maré-
chaussée de Qien :
/>'a-r., au chevron d*arg. accomp, de 3
glands d'or.
65 à 74. A expl. pi. ampl.
75. N... deClugny-Grig-non, seigneur
de Chantenay :
Z>'a^., à 2 clefs d'or adossées et mises
en pal,
76. A expl. pi. ampl.
77. Anne Sarrebource, femme de
Jacques Lefort, écuyer, seigneur des
François :
D^az.^ à la croix ancrée d'or.
78 bis, Philippe de Jaucour, seigneur
de la Vaiserie et N... sa femme :
De sa.^ à 2 léopards affrontés d'or ;
accolé : de gu. à 5 hillettes d'arg. 3 et 2.
(A Suivre.)
ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE DE SAINT-CYR. — ISOâ
4. De Langlois (Marie-Ferdinand).
10. Peting de Vaulgrenant (Albert-
Charles-Marie) .
12. Cardot de la Burthe (Albert-Char-
les-Jacques).
13. de Chàlot (Félix-Isidore).
14. Hoareau de la Source (Jean- Alfred-
Joseph).
36. de Vogtié ( Adalbert - Constantin-
Léonce).
48. d'Esclaibes (Pierre-Anatole-Joseph-
Marie}.
50. Bonneau du Martray (Charles -Ma-
rie-Raymond).
60. Abaquesné de Parfouru (Joseph-
Femand-Guy).
72. Chicoyneau de Lavalette (Charles-
Octave-Marîe).
80. Bureaux de Puzy (Marie-Antoine-
Charles-Gilbert).
84. de Pradier d'Agrain (Marie-Fràn-
çois-Charles) .
93. Thomas de Souys (William-Max).
108. Guillet de la Brosse (Alfred-Marie).
110. Montillet de Grenaud (Gnj-
Adrien).
111. Thellier de Poncheville (Jean-Au-
Sruste-Joseph).
130. Pougin de la Maisonneuve (Léon-
Marie-Eugène).
135. d*Avenel (Marie Gonzague-Emile-
Robert).
141. Chodron de Courcel (Louis-Ber-
nard-Antoine).
150. de Boyve(Albin-Eugène.Kobert).
153. de Toytot (Louis-Marie-Ulric).
154. d'Aumale (André-Marie-Jean).
156. d'Aigneaux (Jean-Marie-Xavier-
Joseph).
158. de Maupeou d'Ableiges (Gilles-
Marie- Alphonse).
166. de Colbert de Laplace (Jean-Bap-
tiste-Simon-Camille-Auguste).
192. de Maintenant (Jacques).
195. Guénoû des Ménards (Paul-Elisée-
Etienne).
198. de Luzy de Pellisac (Francois-
Alexandre-Marie-Gaston).
200. de Provenchères (Gabriel-Anne-
Gaspard).
203. de Guillebon (Henri- Louis -Jo-
seph).
208. de Canteloube de Marmiès (Pierre-
Jean-Marie -Joseph),
211. Guérin de la Potterie (Henri-
Charles).
215. Le Sergeant d'Hendecourt (Louis-
Edgard-Jean).
224. de Lalène Laprade (Paul-Ernest).
226. Paris de Bollardière (Pierre-Jo-
seph).
231. de Mont-Serrat (Georges-Henri-
Auguste).
19
LB BULIiETIN HÉRAIJ)IQUB DB FRANCB
20
246. Sarton du Jonchet (Louis-Joseph-
François).
249. Clauzel de Saint-Martin-Valogpne
* (Pierre-Aimé-Auguste-Léon).
260. Raguet de Brancion (Jean-Eugène
Henri-Ferdinand).
273. de Berterèche de Menditte (Marc-
Charles).
279. Taffind'Heursel (Louis-Marie).
285. de Davach (François-René-Thèze-
Delphin).
289. de Warren (Edouard-François-
Patrice).
290. Le Vavasseur de Précourt (Marie-
Félix-Stanislas-Raoul).
296. de Gourcuflf (Hervé-Eugène-Au-
guste-Marie-Guillaume).
299. Trutié de Varreux (Charlea-Ca-
mille).
303. Begouen de Meaux (Albert-Marie-
Elie).
305. GuilhotdeLagarde(Joseph-Marie.)
315. du Parquet (Emmanuel- Joseph-
Marie).
320. Verdé de Lisle (Edouard).
324. de Faucigny-Lucinge et Coligny
(Rogatien-Henri-Joseph-François).
327. Vidal de la Blache (Henri Joseph -
Marc-Casimir).
328. Lafon de Laduje (Louis-Pierre-
Joseph-Michel).
330. de Bordesoulle ( Cyrille-Btienne-
Martial).
333. Brunet du Guillier (Olivier-Henri-
François).
337. de Goys de Mézeyrac (Arnaud-
Marie-Joseph-Charles).
341. d'Arblade de Séailles (Jean-Chry-
sostome-Marie-Antoine-Louis).
353. Guillet de Chatellus (Jacques-Jo-
seph-Félix).
355. Bonnin de Fraysseix (Marie-Jo-
seph-Louis).
359. Hernandez de Figueroa (Mariano-
Raphaël-Royal-Phelps) .
367. de May de Termont (Hugues -Ma-
rie-Félix-Antoine).
370. de Dartein (Félix-Marie-Alphonse-
Auguste).
373. de Dreuille (Jean-Henri-Clément).
377. Piscatory de Vaufreland (Henri-
Fortuné).
380. Barbou des Places (Joseph-Lau-
rent-Edouard).
398. de Beaucorps (Henri-Octave-Ma-
rie).
407. de Rippert d'Alauzier (Louis-Ma-
rie-Joseph).
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
FILHOLt*)
La famille de Filhol, en Guienne, ori-
ginaire de Mézin, en Condomois, vint
s'établir à Sainte-Foy, vers le milieu du
(x) La aénéalogie que nous publions a été
dressée à raide des archives de la commune de
Sainte-Foy (Gironde) et de Vélines (Dordogne);
des maintenues de noblesse de 1576, 1694, 1698,
17 16» 1773, et des hommages rendus aux arche-
vêques de Bordeaux, aux archives départemen-
tales de la Gironde, G. 164, x68, complétés par
les documents en possession de la famille et des
famillei alliées.
XV® siècle, par le mariage de Guy Filhol,
chevalier, avec Marguerite de Lustrac,
issue d'une ancienne maison de l'Agé-
nois, barons de Lias, sgrs de Canabazes,
Casault, la Martinie, Losse, La Barthe,
etc.
Autre Marguerite de Lustrac, fille
d'Antoine et de Françoise de Pompa-
dour ép. Jacques d'Albon, maréchal de
France connu sous le nom de maréchal
de Saint André, un des plus magnifi-
ques seigneurs du xvi* siècle, et en se-
21
LB BULLBTIN HÂRALDIQUB DB FRANCS
22
condes noces le i6 octobre 1568 Geof-
froy de Caumont ex-abbé de Clairac et
d'Uzerches, qui avait été autorisé à quit-
ter l'état ecclésiastique, après la mort de
son frère, pour recueillir sa succession
et continuer la descendance.
Malgré la perte d'une partie de ses
titres et papiers dans les guerres, cette
famille a pu faire remonter sa filiation
prouvée à Guy Filhol, chevalier, tréso-
rier d'Agenais et Gascogne, né en 1435,
par des productions faites en 1576, de-
vant le Parlement de Bordeaux, plus
tard devant les intendants et devant
Chérin pour le service militaire. Plu-
sieurs membres de cette famille ont pris
part en 1789 aux assemblées de la no-
blesse à Sainte-Foy et à Libourne.
Cette famille a formé deux branches
qui se sont éteintes de nos jours, Taî-
née dans la famille de Caillières et la ca-
dette dans la famille Guénant. L'ortho-
graphe du nom de cette famille a été
tantôt Fillol et Filhol.
I. — Guy Filhol, chevalier, né vers
1433, est qualifié dans plusieurs actes
et notamment dans son contrat de ma-
riage d' « honorable et discret seigneur,
sire, chevalier, trésorier d'Agenais et de
Gascogne ».
11 épousa par contrat passé en 1460
Marguerite de Lustrac ; de ce mariage
provinrent plusieurs enfants dont un
seul Colin, qui suit, nous est connu.
II. — Colin de Filhol, chevalier, par-
tagea avec ses frères, par contrat du
30 juillet 1495 les biens délaissés par
son père. (Ledit contrat porte qu'il par-
tage avec ses frères suivant la coutume
du pays et comme le font habituelle-
ment les nobles et les gentilshommes.)
Le 20 décembre 1496 Charles VIII
donna commission à Colin de Filhol,
pour former une compagnie de lanciers.
De son mariage avec Marie Fauveau
il a eu : i. Pierre qui suit; 2. Antoine,
ne parait pas avoir été marié il vivait
encore en 1576 et obtint à cette époque
un arrêt de maintenue de noblesse pour
lui et Alain son neveu.
III. — Pierre de Filhol, écuyer, s*" de
Mézières, ép. Marie de Lacroix, fille de
Pierre de Lacroix, écuyer (consul de
Sainte-Foy en 1551), seigneur de Paren-
chère et Couronneau et colonel d'infan-
terie, et de Jehane de Moustiers).
Le 21 mai 1570 Charles IX donna
à Pierre de Filhol commission pour for-
mer une compagnie de pied. Vers la
même époque une sentence fut rendue
en sa faveur par le sénéchal d'Agen
constatant que ses prédécesseurs avaient
toujours pris les qualifications de nobles
et d'écuyers. D'une enquête faite de
l'autorité de la cour devant le juge de
Sainte-Foy, il résulta que les prédéces-
seurs de Pierre descendaient d'ancienne
et noble lace, et qu'ils n'avaient jamais
dérogé.
Pierre de Filhol testa le 25 novembre
1552 (contrat retenu Lagrange not. roy.
à Ste-Foy).' Il a laissé : i. Jeanne qui
ép. par contrat du 3 septembre 1560
Estienne de Glane dont elle a eu : Mar-
guerite de Glane, mariée par contrat du
28 août 1583 avec messire Pierre Mas-
montet de Maravau [aliàs Macrabau) fils
aîné de Pierre Masmontet de Maravau
et de Marie Maulmont; de ce mariage
quatre filles et un fils qui a continué la
descendance Masmontet; 2. Louis-Alain,
dont l'article suit.
IV. — Louis-Alain de Filhol, écuyer,
sgr de Parenchère obtint du parlement
de Bordeaux un arrêt de maintenue de
noblesse en date du 7 septembre 1576
pour lui et son oncle Antoine. Ils fu-
rent suivant les termes de l'arrêt « main-
tenus l'un et l'autre dans leur noblesse
de race comme descendants en ligne
masculine et directe de : Honorable et
discret seigneur, sire Guy Filhol, che-
valier, trésorier d'Agenais et de Gasco-
gne}».
Le 8 juillet 16 16 Alain vendit à dame
Catherine de Chateauneuf pour la som-
23
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
24
me de 12,^00 livres les maisons nobles
de Parenchère et Fourgonnières situées
paroisse du petit Ligneux, juridiction de
Sainte-Foy.
Alain était avocat au parlement de
Bordeaux; il avait ép. Anne Fauveau
Veuve de Thomas Brugière. Il ne vivait
plus en 1624^ car le 2 mai de cette an-
née sa veuve fournit au roi un aveu et
dénombrement; il eut de son mariage,
Alain qui suit.
V. — Alain de Filhol, écuyer, sei-
gneur de Parenchère, gentilhomme or-
dinaire de la chambre du roi (par lettres
de provision de Tannée 1637), ép. le
23 janvier 1637 Jeanne de Ségur, fille
de messire Daniel de Ségur, écuyer,
seigneur de Ponchat et de dame Mar-
guerite de Bonniéres.
Il fut délégué par la noblesse de
Sainte-Foy pour nommer un député de
la noblesse de la sénéchaussée aux Etats
du 23 février 1649.
Le 30 juillet 16^4 Alain rendit hom-
mage à Tarchevêque de Bordeaux pour
la maison noble de Mézières que sa
femme lui avait apportée en dot.
Le i«' octobre 1654 le sieur Salomon,
commissaire nommé par le roi déchar-
gea noble Alain de Filhol du droit de
franc-fief sur la simple présentation de
ses titres de noblesse, et le i^' mars 1657
le parlement de Bordeaux l'autorisa à
faire enregistrer ses titres .
Le 20 mars de la même année une
ordonnance le maintenait dans sa no-
blesse d'extraction.
Le 10 novembre 1647 Alain fit son
testament ; il était protestant mais il
avait promis en se mariant de faire éle-
ver ses enfants dans la religion catholi-
que ; cette clause fut fidèlement obser*
vée et depuis cette époque la famille de
Filhol a toujours été catholique. De son
mariage avec Jeanne de Ségur il a eu :
I. Marguerite mariée avec messire An-
toine de Chillaud, écuyer, sieur de la
Lande, fils de messire Jean de Chil-
laud de Fieux, chevalier, seigneur de i
Chercuzac et de dame Isabeau de Fayol-
les. Il eut pour parrain Jean de Chil-
laud, chevalier, sgr de la Chapelle-Go-
naguet, comte de Périgueux, baron de
Lansina4e, et pour marraine Jeanne de
Ségur, sa grand-mère maternelle. (Actes
de rétat^civil de Sainte-Foy.)
Par cette alliance le château de Pa-
renchère passa dans la maison de Chil-
laud; de ce mariage vinrent a. Jean de
Chillaud baptisé, le 29 juillet 1660;
b. Jean-Izaac de Chillaud, né le 5 mai
1668.
2. Madeleine, née à Parenchère le
14 novembre 1647. Elle ép. messire
Pierre de Grailly, chevalier, seigneur
de Lavaignac, Castégens et autres pla-
ces fils de messire Geoffroy de Grailly,
chevalier, seigneur desdits lieux et de
dame Angélique Daffis.
Pierre de Grailly étant mort le 11 août
1665 Madeleine contracta un second
mariage le 22 juillet 1668 avec messire
Gaston de Guerre, écuyer, fils de mes-
sire Jean de Guerre et de dame Eliza-
beth de Grailly, cousin germain de feu
son premier mari. Elle obtint pour ce
mariage des dispenses portant permis-
sion de mariage données sur parchemin
scellées du grand sceau à St-Germain
en Laye le dernier juin 1669.
Madeleine mourut dans sa maison de
Castillon le 27 juillet 168;, laissant qua-
tre enfants du deuxième lit, et deux da
premier.
Du i^' mariage : a, Jean de Grailly,
chevalier, seigneur de Lavaignac, Cas-
tégens, Andron et autres places, marié
le 27 juin i68j au château de Montpont
sous les auspices de très haute et très
puissante dame Henriette de Foix-Can-
dalie, princesse de Buch, avec Suzanne-
Henriette de Ségur, fille de messire
Jean de Ségur, seigneur de Montazeau
et de dame Elizabeth de Taillefer; il
décéda en avril 1724 laissant plusieurs
enfants ; b. Marie-Angélique de Grailly,
qui contracta mariage le 29 octobre
1686} avec messire Charles de Ségur*
25
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
26
Montazeau, chevalier, seigneur de Ca-
banne, frère d'Henriette, femme de Jean,
dont il a été parlé ci-dessus.
Du second mariage : c. Geoffroy-
Pierre de Guerre, écuyer, sieur du Pe-
tit Moulin qui ép. Catherine de Ca-
saulx, veuve en 1742 ; d. Jean de
Guerre, écuyer, marié par contrat du
3 août 1708 avec Jeanne de Solminihac,
fille de messire André de Solminihac et
de Marie d'Âbzac de Ladouze ; e. Iza-
beau;/". Madeleine.
3. Gaston, né le 30 mars 1631, il
n'existait plus en 1670.
4. Daniel, qui suit.
5. Antoine, écuyer, seigneur de Mé-
zières et de Parenchère, ép. le 19 no-
vembre 1674 Elizabeth de Gordiéges,
d'une ancienne famille noble de TAge-
nais, où elle possédait les seigneuries
de Lescalle et de Maziéres.
Le 33 mai 168; Antoine rendit hom-
mage à Tarchevêque de Bordeaux pour
sa maison noble de Mézières ; et le
20 mars 1690 il passa une transaction
avec son frère Alain-Daniel.
En 1693 il assista au mariage de mes-
sire Jean-Izaac de Belcier seigneur de
Matécoulon, son cousin, avec Judith de
Queyssac.
Antoine de Filhol fut consul de
Ste-Foy de 1684 à 1689.
11 fut maintenu dans sa noblesse par
sentence du 11 août 1698.
En 1721 il fit son testament et décéda
l'année suivante laissant : Suzanne de
Filhol comme héritière universelle de
son père, elle rendit hommage le
28 octobre 1725 à l'archevêque de Bor-
deaux.
Le 13 juin 1756 elle tint sur les fonts
baptismaux Jean-Joseph de Tascher, fils
de messire Joseph de Tascher, écuyer,
seigneur de Mensignac et de dame
Françoise de Bérard.
Joseph de Tascher était fils de N...
de Tascher, écuyer, sgr de Lapeyride et
de Judith Masmontet des Réaux.
Suzanne de Filhol décéda à Sainte-
Foy le 2(i avril 1760 âgée de 82 ans, elle
fut ensevelie dans Téglise de cette ville.
6. Seréne - Charlotte, mariée avec
M® Bernard de Conche, avocat au Grand
conseil du roi, son conseiller et son
juge à Villeréal ; de ce mariage : Marie
de Conche, mariée par contrat du
21 janvier 1720 avec messire Arnaud de
Lard, chevalier, seigneur de Buscou.
7. Gabriel- Barthélémy-Romain, che-
valier, seigneur de Saint Aulaye, con-
seiller au parlement de Bordeaux, ne
paraît pas s'être marié ; il vivait encore
en 1772, et à cette époque il acheta à
Marie-Françoise Chastaigner de la Châ-
taigneraie, fille de Marc de Chastaigner
de la Châtaigneraie, chevalier, sei-
gneur de Ste-Foy, la maison noble de
Sainte-Aulaye, située dans ladite pa-
roisse.
VI. — Alain-Daniel de Filhol, écuyer,
seigneur de Parenchère, ép. par contrat
du 6 septembre 1697 Suzanne de Ri-
gaud, fille de feu noble Pierre de Ri-
gaud, écuyer, sgr de Grandfont et de
feu Suzanne de la Coste ; il habitait la
juridiction de Lisse en Condomois. En
17 16 un arrêt de maintenue de noblesse
fut rendu en sa faveur par la Cour des
Aides et finances de Guienne.
Devenu veuf il se remaria avec Angé-
lique du Chivet, dont il n'eut qu'une
fille : Claire de Filhol, décédée le
21 octobre 1702.
Quatre de ses enfants étaient vivants
lorsqu'il testa le 28 juin 17 13 (il les avait
eu de son premier mariage), c'étaient :
I. Etienne, mort jeune; 2. Louis, dont
l'article suit ; 3. Jean, écuyer (auteur de
la branche cadette dite de Gironde,
dont l'article suivra); 4. Henrie, demoi-
selle, décédée au Joncblanc, paroisse de
Vélines le 17 février 1748, sans avoir été
mariée, son corps fut enseveli dans l'é-
glise de Vélines.
Vil. — Louis de Filhol, écuyer, ép.
par contrat du 1"' février 1733, Jeanne
de Rigaud du Marchet, fille de messire
27
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
28
Pierre de Rigaud, écuyer,sieur du Marchet
et de Elizabeth de Lajonie. Il fut maire
de Sainte-Foy en 1769 et 1770 et décéda
âgé de 79 ans le 19 janvier 1780. Toute
la noblesse et les ordres religieux de
Ste-Foy assistèrent en corps à ses funé-
railles. Son corps fut enseveli dans Té-
glise de Ste-Foy ; il a eu de son ma-
riage :
1 . Suzanne, née au Joncblanc le 19 juin
1734 fut baptisée dans Téglise de Vélines
le 29 juin de la même année et eut pour
parrain messire Pierre de Rigaud, sei-
gneur du Marchet représenté par mes-
sire Etienne de Filhol seigneur de Cou-
ronneau et pour marraine dame Suzanne
de Rigaud de Filhol de Parenchère.
Elle ép. à Ste-Foy par contrat du
14 mai 1764 messire Jean-Louis de Mou-
tard, écuyer, mousquetaire du roi, fils
de messire Martial de Moutard de Las-
saigne et de feu dame Marie de Caze-
nave habitants de la paroisse de Mon-
guiard en Périgord. Le mariage eut lieu
en présence de messire François-An-
toine de Bérard, écuyer, prêtre et doc-
teur en théologie et prieur de Margue-
ron et de St-André de Cabose, de mes-
sire N... de Bonniéres, écuyer, chevalier
de Tordre royal et militaire de St-Louis,
de messire Jean-Joseph de Gastebois,
écuyer, major d'infanterie et d'un grand
nombre de parents et amis ;
2. Marie-Henrîe, née au Joncblanc,
paroisse de Vélines vers le 20 janvier
1736 fut baptisée le 27 du même mois
et eut pour parrain messire Etienne de
Filhol seigneur de Couronneau et pour
marraine Marie Fournier, dame de Bé-
rard;
3. André-Suzanne de Filhol née le
21 avril 1737 décédée à Vélines le 20 fé-
vrier 1748;
4. Louis- Antoine, dont l'article suit;
5. Jean, né le 18 septembre 1738, bap-
tisé le 3 novembre de la même année
décéda à Vélines, à l'âge de 9 ans le
91 février 1748;
6. Suzanne-Angélique, née le i^ jan-
vier 1741, baptisée le lendemain dans
l'église de Vélines, eut pour parrain
messire Charles-Joseph de Ségur de la
Roquette et pour marraine demoiselle
Suzanne de Filhol.
Par acte passé le 16 août 1765 Angé-
lique de Filhol afferma à M® Jean Char-
pentier, dit Bontemps, moyennant la
redevance annuelle de 71 livres 10 sols,
le droit de passage qu'elle possédait sur
la Dordogne.
VIII. — Louis-Antoine de Filhol,
chevalier, seigneur de Mézières, Cou-
ronneau, la Cabanne et autres lieux,
ép. le 23 août 1763 Marie-Jeanne de
Moutard, fille de messire Martial de
Moutard de Lassaigne et de dame Marie
de Cazenave.
En 1767, Louis-Antoine tint sur les
fonts baptismaux Anne-Madeleine de
Fonvieille, fille de messire Hilaire de
Fonvieille et de dame Madeleine de
Bacalan.
Le 12 novembre 1772 ayant été in-
quiété dans sa noblesse, il adressa une
requête à la Cour des aides de Guienne
qui rendit pour lui et son frère Antoine
un arrêt qui les confirmait dans leur
noblesse d'extraction.
Louis-Antoine de Filhol, devenu veuf
très jeune, se remaria avec Marie-Anne
de Peyruchaud, par contrat du 15 dé-
cembre 1780, passé en présence de mes-
sire Pierre de Tasque^ chevalier, ancien
lieutenant-colonel du régiment de Sain-
tonge, et de messire Sylvain de Belle-
ville, ancien officier. 11 décéda peu
après et n'eut point d'enfants de ce ma-
riage. Sa veuve habitait Sainte-Foy;
elle acheta par contrat du 12 février
1783 (retenu par Brun, notaire royal),
une maison sise dans la rue Saint-Jac-
ques de cette ville et appartenant au
sieur Mathieu Collineau Pelletrau; cette
maison relevant en fief du roi, elle lui
en rendit hommage quelques jours après
et la revendit par contrat du i^ septem-
bre de la même année, à M. Jean de
29
LB BULLETIN HERALDIQUE DE PBANCE
30
Masmontet, seigneur de Nastringues,
conseiller, du roi, rapporteur du point
d^honneur, près les maréchaux de Fran-
ce, et ancien gendarme de la garde du
roi.
De son premier mariage Louis-An-
toine de Filhol a eu :
1. Martial, dont l'article suit;
2. Marie, qui ép. par contrat du 9 fé-
vrier 1787, M. Pascal de Laguette.
IX. — Martial de Filhol, écuyer, che-
valier de l'ordre royal et militaire de
Saint-Louis, seigneur de Mézières et de
Couronneau, naquit le 6 mai 1765. D'a-
bord, il embrassa la carrière de la ma-
rine, mais la mort de son père vint
changer ses projets. Il habitait tantôt
Mézières, tantôt Sainte-Foy, Le 23 dé-
cembre 1788, il assista à l'Assemblée de
la noblesse de la juridiction de Sainte-
Foy et pays de Nouvelle conquête,
qui se tint dans l'église des RR. PP.
Récollets, et le 24 nous voyons son
nom figurer parmi les signatures des
gentilshommes qui assistèrent à ladite
assemblée, dans laquelle ils nommèrent
pour leur député Monsieur de la Ségui-
nie, lieutenant-colonel de cavalerie.
Le 28 octobre 1791, messire Martial
de Filhol émigra; il rejoignit le corps
d'armée commandé par le duc de Bour-
bon et un peu plus tard s'attacha au
prince de Condé, dont il suivit la for-
tune. Il servit quelque temps dans Tin-
fanterie, avec le grade de capitaine.
Rentré en France, en 1801, il trouva
tous ses biens confisqués ou vendus.
En 181 6, le roi Loui$ XVIII recon-
naissant son attachement à la royauté,
et ses nombreux services, le fit cheva-
lier de Saint-Louis.
Martial de Filhol décéda le 12 octo-
bre 18^6, à l'âge de 91 ans, ne laissant
de Claire Meyjaume, qu'il avait épou-
sée le 23 décembre 1832, qu'une fille,
Marie, qui suit:
Marie de Filhol épousa le comte
louis-Cbristophe-Edouard dç Caillières,
fils cadet du marquis de Caillières et de
dame Suzanne-Anne Naux des Marti-
naux ; de ce mariage : a, Anne de
Caillières, non mariée ; b. Jean, vi-
comte puis comte de Caillières, depuis
1890, domicilié au château de Bonnières,
canton de Vélines (Dordogne), marié
par contrat du 11 juillet 1877, avec sa
cousine, Anne de Filhol, fille de Joseph
Armand de Filhol et de Hermance Du-
mas, dont : I. Suzanne; 2. Marguerite;
3. Alain; et 4. Bernard de Caillières de
Filhol.
Br. B. VIII. — Jean de Filhol, écuyer,
seigneur de Couronneau, troisième fils
de messire Alain-Daniel de Filhol et de
Suzanne de Rigaud de Grandfont, né
en 17 15; il ép. par contrat du 22 décem-
bre 1748, Marie de Bonneuil, fille de
messire Antoine de Bonneuil, ancien
lieutenant du régiment royal de la Ma-
rine et de Jeanne d'Escure.
Le 30 juillet 1768, il fit un partage
avec son frère Louis-Antoine, des biens
délaissés par leur père.
Il testa le 20 novembre 1773 et décéda
le 27 avril 1774; son corps fut inhumé
dans l'église paioissiale de Gironde; il
laissa de son mariage : i. Louis-Henry,
chevalier, seigneurde Joncblanc, décédé
sans avoir été marié; 2. Louis- Antoine,
dont l'article suit; 3. Pierre-Arnaud,
écuyer, né le 6 décembre 1731, baptisé
à Vélines le lendemain, fut tenu sur les
fonts baptismaux par messire Pierre-
Gaspard de Langalerie et par Suzanne
de Filhol, mort jeune ; 4. Suzanne, née
le 31 octobre 1753, baptisée dans l'église
de Vélines le 22 du même mois, eut
pour parrain messire Jean de Tascher,
représenté par messire Pierre Rigaud,
écuyer, seigneur du Marchet, et pour
marraine Suzanne de Filhol de Méziè-
res. Toute jeune elle entra en religion
chez les Dames de la Foi, à Sainte-Foy-
la-Grande. Lorsqu'arriva la Révolution
elle était supérieure des novices de la
communauté. Les religieuses ayant été
cha^séçs de leyr couvent, Suzanne $e
31
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DB FRANCS
32
retira chez elle et y décéda vers 1840,
en odeur de sainteté.
IX. — Louis-Antoine de Filhol, che-
valier, seigneur de Couronneau, Jonc-
blanc et autres lieux, ép. par contrat du
27 juin 1781 Anne Bouchereau, fille de
M® Bernard Bouchereau, avocat au Par-
lement de Bordeaux, et juge en chef ci-
vil et criminel de la ville de Cauderot;
de ce mariage vinrent 5 enfants : i.
François, décédé à 21 ans, non marié;
2. Raymond-Bernard, qui a continué la
descendance ; 3. Nicolas-Delile, em-
brassa comme son frère la carrière mili-
taire; il était arrivé au grade de capi-
taine d'infanterie, chevalier de la Légion
d'honneur depuis la campagne d'Espa-
gne et sa carrière promettait d'être bril-
lante quand il mourut à Metz vers 1828 ;
il ne s'était pas marié ; 4. Anne-Marie,
morte jeune; 5. Thérèse-Aimée, mariée
à N... Castaing de la Barthe.
X. — Raymond-Bernard de Filhol,
chevalier, embrassa la carrière militaire.
En 1818 il épousa mademoiselle N. de
Péros-Mandis, fille de M, Joseph de
Péros-Mandis et de Marie-Adélaïde Ca-
zaubon ; de ce mariage : i. Joseph-
Armand, dont l'article suit; 2. Marie-
Clémence, mariée à M. Olivier, dont :
Henry Olivier, qui a épousé M"® Coli-
gnon d'Haraigne, dont une fille Marie-
Louise.
XL — Joseph-Armand de Filhol, ép.
par contrat du 2 1 janvier 1847 Hermance
Dumas; il fit restaurer magnifiquement
l'ancienne maison noble de Ramondon,
où il est décédé le 13 février 1890, ne
laissant que deux filles : i. Louise-Char-
lotte; 2. Anne. Avec lui s'est éteinte
dans les mâles la maison de Filhol,
mais il a exprimé le vœu dans son tes-
tament que le nom de Filhol soit relevé
par ses petits enfants :
I. Louise-Charlotte de Filhol a été
mariée le 17 mai 1870 à Joseph Guénant,
fils de Joseph-Dieudonné Guénant et
de Marie-Antoinette Deschamps.
Joseph-Dieudonné Guénant, capi-
taine d'infanterie de marine, prit part en
181 1 à la défense de Saint-Paul contre
les anglais; il avait épousé M"« de
Bernis, fille de M. de Pierre de Bernis,
de la famille du célèbre cardinal.
Du mariage de Joseph Guénant et de
Louise-Charlotte de Filhol, sont venus :
1. Louis-Joseph-Jean, né le 22 mars 1871 ;
2. Jean-Dieudonné, né le 17 mai 1874;
3. Pierre-Marie-Robert, né le 10 septem-
bre 1876.
2. Anne de Filhol, a été mariée le
II juillet 1877, à son cousin le vicomte
Jehan de Caillières, fils du comte Louis-
Christophe de Caillières et de la com-
tesse de Caillières, née de Filhol, dont
postérité mentionnée plus haut.
D'or^ à V aigle éployée de sable.
M. B.
LETTRES DE NOBLESSE
du sieur
Jean-Baptistb-Jacqubs
ELIE DE BEAUMONT
Intendant des finances de Mg:r le comte d*Artoit,
ancien avocat au Parlement de Paris
du mois de juillet i777
Louis, par la grâce de Dieu, roi de
France et de Navarre, à tous présenta
et à venir, salut;
Il est de notre justice et de notre
amour pour nos sujets d'honorer par
des témoignages, marques de notre
satisfaction, et de notre bienveillance,
ceux d'entre eux, qui tendent par leurs
actions, à remplir les vues dont nous
sommes constamment animés pour
leur bonheur.
Un vent de bienfaisance universelle,
et de sensibilité éclairée, s*est heureu-
sèment répandu dans notre royaume,
depuis quelques années, et nous regar-
dons comme un de nos devoirs les plus
chers et les plus satisfaisants pour
notre cœur, d'en répandre les fruits
33
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
34
salataires, tant par nos propres exem-
ples, que par des encouragements ho-
norableSf donnés à ceux de nos sujets,
qui consultant moins leur fortune, que
leur zèle, se livrent à Tamour du bien
public, et à Futilité de leurs conci-
toyens, par des établissements natio-
naux. Nous avons vu avec une satis-
faction particulière, au nombre de
ceux qui se sont disting*! es, à cet
égard* notre cher et bien amé, le sieur
Jean-Baptiste-Jacques Ëlie de Beau-
mont, écuyer, intendant des maison,
domaines et finances, de notre très
cher et très aimé frère, Charles-Phi-
lippe, fils de France, comte d*Artois,
avocat général de notre très cher et
très aimé frère, Louis-Stanislas-Xavier,
fils de France, Monsieur; — seigneur
et patron de Canon, de Bernay, et des
Fiefs aux François, avocat de notre
cour de Paris, docteur honoraire en
droit, en l'Université d'Oxford, mem-
bre de la Société royale de Londres, de
TAcadémie des Sciences de Berlin, et
de plusieurs autres Académies fran-
çaises et étrangères.
En Tannée mil sept cent soixante-
douze, retiré alors en sa terre de Ca-
non, il observa que le défaut de sages-
femmes instruites enlevait beaucoup
d'enfants, au moment même de leur
naissance, et très souvent aussi leurs
mères, et, que le défaut de secours
donnés à temps aux pauvres journa-
liers et gens de travail, en faisait
périr un grand nombre, par des mala-
dies, dont il eut été facile de prévenir
Torigine, ou d'arrêter le progrès; il
établit dans sa terre de Canon, un chi-
rurgien accoucheur, aux gages de
cinquante livres par an, avec plu-
sieurs autres avantages, chargé d'ac-
coucher gratuitement toutes les fem-
mes de sa paroisse et de neuf autres
circonvoisines qu'il lui désigna, comme
aussi de traiter gratuitement les habi-
tants de sa paroisse et les pauvres des
neuf autres. Cet établissement a déjà
produit les plus heureux efiets, et a
conservé plusieurs de nos sujets. En
cette même année, dans les précéden-
tes et dans les suivantes, il a employé
des sommes considérables à faire tra-
vailler les pauvres de son canton à des
chemins publics de paroisse à paroisse
et même au grand chemin de Lizieux
à Falaise, où il a fait établir à ses
frais, ime portion de route avec la
même solidité, et de la même ma-
nière que les grandes routes de notre
royaume.
Eu Tannée mil sept cent soixante-
quinze, il a formé avec Notre agré-
ment, en la paroisse de Canon, une
institution morale et patriotique, appe-
lée I la Fête des bonnes gens », dans
laquelle, alternativement, au mois do
septembre, un bon vieillard et une
bonne fille, dans une année, une bonne
mère et un bon chef de famille dans
l'aanée suivante, sont honorés d'une
couronne et d'une médaille d'argent,
et gratifiés chacun de la somme de
trois cents livres. Cette fête établie en
action de grâce de l'heureuse grossesse
de notre très chère et aimée sœur, la
comtesse d'Artois, a fait fieurir dans
tout ce canton, les bonnes mœurs^ la
décence, l'amour du travail, le respect
pour les vieillards et ramené l'autorité
paternelle et la concorde dans les fa-
milles.
Cet établissement nous fut si agréa-
ble, que pour lui en marquer notre
satisfaction, nous nous portâmes, lors
de notre sacre, à le gratifier du coin de
de quatre médailles, frappées à ce su-
jet et depuis, nous lui avons permis de
nous présenter tous les ans, à nous, et
k notre Famille Royale, les deux mé-
daillés de chaque année, et le nom des
deux couronnés.
Nous l'avons ensuite honoré du don
de notre portrait, et la Reine, notre
chère et très aimée compagne, lui a
fait le même honneur. — Plusieurs
établissements du même genre se sont
35
LB BULLBTIN HéRALDlQUB DE FRANCS
36
formés dans notre royaume, à Timita-
tionde celui de Canon, dont chaque
année développe et étend de plus en
plus les avantages.
Ses vues patriotiques ont embrassé
plusieurs autres objets. Animé du dé-
sir de nous exprimer sa respectueuse
reconnaissance, le sieur Elle de Beau-
mont, a considéré que le service de la
milice, si nécessaire à la défense de
notre pays pourrait être rendu intéres-
sant et même agréable, aux habitants
des campagnes, s'ils voient reparaître
au milieu d'eux, dans une honnête ai-
sance, et avec des distinctions glo-
rieuses, les anciens compagnons de
leurs travaux ; que la vieillesse hono-
rable des uns, pourrait être pour les
autres, un puissant encouragement à
venir se ranger sous les drapeaux, et
à préférer à la décision aveugle du
sort, le mérite d'un enrôlement volon-
taire, pour notre service et celui de la
Patrie. — Rempli de ce projet, qui
nous est singulièrement agréable, il a
préparé un logement agréable et com-
mode, avec cette inscription : i Ob
patriam^ pugnando vulnera passi •,
pour y retirer à perpétuité, lui et ses
successeurs en la terre et seigneurie
de Canon, deux soldats vétérans, soit
du lieu de Canon, et des paroisses asso-
ciées à l'institution de la Fête des bon-
nes gens, soit (s'il ne s'en trouve pas
desdites paroisses), de quelqu'une de
l'élection de Falaise, dans laquelle sa
dite terre est située.
Il espère même dans l'avenir, en éta-
blir un plus grand nombre, si ses
moyens le lui permettent, auxquels
sera donné, sous notre bon plaisir, par
lui ou ses successeurs, un supplément
annuel à leur pension de retraite, avec
lesquels secours ils puissent jouir d'une
vieillesse aisée et d'un repos mérité.
Le défrichement et la population des
Laudes, le dessèchement et la mise en
valeur du pays de Marquenterre, en
Ponthiea, ont été aussi les objets de
son amour pour le bien public. Des
travaux distingués dans le Barreau,
avaient depuis un grand nombre d'an-
nées précédé, et en quelque sorte pré-
paré ces divers efforts de son zèle et de
son attachement pour nous. Reçu avo-
cat en notre cour du Parlement de
Paris, en l'année mil sept cent cin-
quante-deux, il a été dès les premiers
temps, le défenseur, et ensuite le con-
seil des noms des plus illustres de no-
tre royaume.
Les indéfendus et les malheureux,
n'ont ont pas moins éprouvé ses se-
cours, et même ont été de préférence
les objets de ses soins. Le nom des
Calas et des Sirven, en seront dans
toos les temps une preuve, dont on se
rappellera avec attendrissement. Quoi-
qu'attaché, par des rapports honora-
bles, et par des services habituels aux
deux Princes, Nos Frères, il a conservé
à cette portion de Nos sujets, qui nous
sera toujours en singulière recomman-
dation, les mêmes services, autant que
ses autres devoirs le lui ont permis.
L'Université d'Oxford lui a déféré, à
l'âge de trente-deux ans, en l'année
mil sept cent soixante-quatre, le titre
de Docteur honoraire en Droit. A Tâge
de trente-quatre ans, en avril mil sept
cent soixante-cinq, la Société Royale
de Londres, l'a appelé au nombre de
ses membres, et sa nomination à celle
de Berlin, lui a été notifiée, par une
lettre de notre très cher et très aimé
Frère, le Roy de Prusse, en date du
premier juillet mil sept cent soixante-
huit, conçue dans les termes les plus
honorables. Plus d'une fois nos minis-
tres l'ont employé avec succès à des
travaux d'un intérêt public, et d'une
utilité générale, dont il s'occupe même
actuellement.
(A suivrej.
^y<#M»^^^^^^^M»^^<V^»»V«»<.*»»M.i'»x*W»W«.»<Y.
37
LB BUIJJ5TIN HERALDIQUE DB FRANCK
38
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE JANVIER
BT KAPPBI* DB9 MOIS PBÏlcéDKNTB
PaM/-Henri-Ferdiaand BeauchetFil-
leau, membre honoraire du Conseil
héraldique de France, fils de Eugène-
//e«n-Edmond Beauchet-Filleau, offi-
cier de rinstruclion publique, corres-
pondant de ce ministère pour les tra-
vaux historiques, ancien magistrat,
etc, etde Ro9n,\ic-Eugénte Gilbert du
Deffant» avec Eléonorc Desmier d'Ol-
hreuse, fille de Chrirles-Loms Desmier,
baron d'Olbreuse, et de Agalhe-Jeanne-
Françoise-2/ttcie Miellé.
Le mariage à eu lieu le 5 décembre
à Saint-Pierre-d'Usseau, canton de
Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres).
Les témoins du marié étaient : le
comte Robert de Pasdeloup, ancien
capitaine de cavalerie, chevalier de la
Légion d^honneur, son cousin ; et Léon
Beauchet-Filleau, son frère ; ceux de
la mariée : Alfred de la Martelhère,
chevalier de la Légion d'honneur, son
oncle ; et Lucien d'Olbreuse, son frère.
Le marié est le collaborateur assidu
de son père dans l'œuvre du Diction-
mire des Familles du Poitou^ et a pu-
blié déjà, de concert avec lui. Le guide
de Niort à Ruffec^ le Tiers-Etat du Poi-
tou en 1789 et le Clergé du Poitou en
1789.
(Voir pour la famille Beauchet-Fil-
leau le Bulletin de 1892, col. 613).
De gueules^ à la fasce d^argent, ac-
compagnée de 3 coquilles d^or.
La famille Desmier ou Dexmier,
d*origine Poitevine et chevaleresque a
eu pour historien Le Laboureur qui
fait remonter sa filiation à Jean Des-
mier, écuyer, sgr de TObroire (des
Lebroyres, paroisse de Saint-Pierre-
d'Usseau, aujourd'hui Olbreuse), vi-
vant en 1350. D^Hozier, dans les preu-
ves de Saint-Cyr de juin 1702, en
faveur de Marie- Anne Desmier de
Chenon, ne la fait remonter qu'à Jean
Desmier, écuyer, marié le 14 août 1406
à Marie de Chaillac. Il est vrai de dire
aussi, que pour Saint-Cyr, il suffisait
de prouver seulement 140 ans de no-
blesse.
Cette famille s'est divisée en plu-
sieurs branches dont les principales
sont : celle des Desmier, marquis de
Chenon (existante) ; du Breuil (éteinte);
du Roc (existante dans le rameau des
barons d'Olbreuse); de Saint-Simon,
comtes d'Archiac (existante (?)) ; d'Ol-
breuse ancien, qui a eu son illustra-
tion en la personne d*EIéonore, du-
chesse de Brunswick-Zell, aïeule de
Georges-Louis, roi d'Angleterre, et
de Frédéric- Guillaume I", roi de Prusse.
Cette branche s'est éteinte, quant aux
mâles, dans les frères d'Eléonore.
Le rameau qui porte actuellement
le nom d'Olbreuse, est sorti de la bran-
che du Roc, en la personne de Fran-
çois, écuyer, sgr de la Coutaucière,
troisième fils de Charles Desmier,
écuyer, sgr du Roc, et de Luce de la
Broue, qui eut pour fils : Charles, sgr
de la Carrelière ; et Sylvain, sgr du
Montet.
Le premier, marié à Marie Chitton,
eut plusieurs enfants entr'autres René,
qui après avoir épousé Louise Bouchot
eut pour fils aîné René-Sylvain aliàs
Louis-René-Sylvain, qui servit comme
carabinier- noble au régiment de Mor-
temart et se retira en Angleterre où il
mourut le 30 octobre 1802. A l'émigra-
tion, il avait pris le nom et le titre de
baroi^ d'pibreqse çt la|ss(k 4^ son iQa-
39
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
40
riage avec Louise-Joséphine Bourgrui-
gnon, un fils unique Christophe-Henri
baron d'Olbreuse, né au quartier de
Blamsberg*, dans le comté de Lippe, le
2 mai 1795, lequel est lui-même décédé
à Varies (Aisne), en 1871. De son ma-
riage avec Delphine-EIisa Hubert sont
issus : 1^ Charles-Louis, qui suit ; 2°
Théophile, curé-doyen de Neuilly-St-
Front (Aisne); 3*» Delphine, sans al-
liance; 4« Henri, dcccdé en 1859.
Charles-Louis, baron d'Olbreuse, ma-
riée à Agathe-Jeanne-Françoise-Lucie
Miellé, d'une ancienne famille de ma-
gistrats, originaire du Charolais, dont:
P Eléonore, la jeune mariée ; 2* Paul,
décédé en 1878; S*» Lucien, sous-offi-
cier au liO« régiment d'infanterie;
4« Berthe ; 5» Noémie ; 6^ Lucie.
Ecarteîé^ d*azur et d'argent à 4 fleurs
de lis de Vun dans Vautre.
tf^VWWWWWWWW^^
Raymond Bernard de Dompsure,
lieutenant au 18<' chasseurs à cheval,
fils aîné de Claude Joseph -Félix Ber-
nard de Dompsure et de madame de
Dompsure, née Hue de la Blanche, avec
Geneviève Salteur de la Serraz, fille de
Ernest Salteur, marquis de la Serraz
et de défunte Marie-Françoise-Hyâcin-
the ChoUet du Bourget.
Le mariage a été célébré à Chambéry
dans la première quinzaine du mois de
janvier. Les témoins étaient, pour le
marié : M. de la Blanche et le colonel
comte de la Moussa^^e, commandant le
18* chasseurs ; pour la mariée, le baron
du Bourget et le comte de Chevron-
Yillette.
La famille Bernard de Dompsure est
très ancienne à Treffbrt en Bresse.
Philibert-Emmanuel, duc de Savoie,
accorda le 17 septembre 1565, des let-
tres déclaratives de noblesse ancienne
en faveur de noble Jacques Ber-
nard, de Trefibrt; Humbert et Jean
Bernard du même lieu, frères, reçurent
également des lettres de noblesse du
duc de Savoie données à Chambéry le
1^" mars 1593; Joseph Bernard de
Dompsure fut reçu conseiller secrétaire
du roi, maire perpétuel de la ville de
Saint Amour; il eut deux fils : 1<> Amour
Bernard, seigneur de Dompsure, maire
de la ville de Saint Amour où sa pos*
térité tient un rang des plus honora-
bles dans le pays ; 29 Hyacinthe Bernard
tige de la branche de Pélagey.
Jacques-Philippe Bernard, seigneur
haut justicier de Dompsure avait acquis
le 11 février 1748 la seigneurie de Pé-
lagey en Bresse, qui en 1778, appar-
tenait à son arrière-petit-fils : Jacques-
Philippe-Raymond Bernard de Péla-
gey.
D'azur^ au chevron d'or, accompagné
en chef de 2 étoiles d^ argent et^ en poin^
te, d*un croissant de même.
(Voir pour la maison Salteur de la
Serraz qui a tenu en Savoie un rang
considérable, le Bulletin de 1890, col.
721.)
De gueules^ à la bande échiquetêe d'or
et ai azur de 3 traits^ accompagnée de 2
étoiles d'or.
AMMMMMMMMMMMM««
/ac^u^j- Jean-Marie , vicomte Jac-
ques de Bérenger, lieutenant au 120*
régiment d'infanterie, fils du feu vi-
comte de Bérenger et de la vicomtesse
née de Salvaing de Boissieu, avec
Jeanne Hay dis Nétumières, fille de
Yvan Hay, comte Yvan des Nétumiè-
res, conseiller général de Vitré et de
la comtesse née Hay des Nétumières,
propriétaire du château des Bochers-
Sévigne.
Le mariage a été bénit le 6 janvier
en réglise de St-Martin de Vitré par
S. G. Mgr Gonindard, archevêque de
Sébaste, coadjuteur de S. B. le cardi-
nal Place, archevêque de Rennes.
Les témoins étaient pour le marié :
son oncle le baron de Salvaing de
Boissieu et son cousin le comte de
Bérenger ; pour la mariée : ses oncles
41
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
42
le comte Hélie des Nétumières et le
vicomte du Halgouet, chef d'escadrons
de cuirassiers, chef d'état-major de la
19* division d'infanterie.
La famille de Bérenjfer que d'ancien-
nes traditions supposent venue d'Ita-
lie, est en tous cas fort ancienne en Nor-
mandie où on la trouve dès lecommence-
ment du xiii^' siècle. Robert de Béren-
grer était homme d'armes à Caen dans
la compagrnie placée sous les ordres de
Bertrand du Guesclin en 1371 ; Jean
deBéreng^r, comte de Fontaines, donna
au roi Henri IV de nombreuses preu-
ves de fidélité et fut nommé gentil-
homme de sa chambre, chevalier de
son ordre, lieutenant du roi dans les
provinces du Maine et de TAnjou, com-
mandant pour S. M. dans l'étendue du
bailliagre d*Alençon, gouverneur d'Ar-
gentan, capitaine de 50 hommes d'ar-
mes. Cette maison a produit beaucoup
d'officiers distingués, des chevaliers de
Malte, et de Saint-Louis ; Marc-Antoi-
ne deBérenger, lieutenant général au
service de Hollande, quitta cette situa-
tion et ce pays, lorsqu'il apprit, sous
Louis XIV, que la guerre allait éclater
avec la France.
De gueules^ à 2 aigles oTargent^ au
vol abaissé^ becquées et membrées de
même et couronnées dCor^ rangées en
fasce.
La maison Hay, qui a formé les
branches des Nétumières et de Bonte-
ville, est fort ancienne en Bretagne où
elle se trouve mentionnée dans les
chartes de Saint Georges de Rennes,
de 1279 à 1303, où l'on rappelle Guil-
laume Hay, chevalier, conseiller du
duc Jean II et sénéchal de Nantes.
Elle a donné des conseillers aux Grands
jours et au parlement sédentaire de
Rennes et des présidents à mortier de-
puis 1554. PauU conseiller d'Etat et
premier président au Sénat de Cham-
béry, membre de l'Académie française
lors de sa fondation, mourut en 1636.
Elle a donné trois pages du roi, de
1694 à 1784, un évêque de Saint Flour,
puis de Grenoble mort en 1788.
La branche de Bonteville est éteinte
aujourd'hui dans les mâles .
Celle des Nétumières, divisée en
plusieurs rameaux, a pour chef le
marquis des Nétumières, au château
de Monbouan (Ille-et- Vilaine).
De sable y au lion morné d'argent.
Devise : Crains^ aime Hay^
^^^^^^^^^w<^»»^»
Georges-Félix-Marie-Robert de Cour-
son de la Villeneuve, lieutenant au
5® dragons, fils d'Alexandre-Marie de
Courson de la Villeneuve et de Louise*
Marie-Julie-Ernesline Pigalle , avec
Anne Perraud de Caire, fille de Jean-
Henri Perraud de Caire, et de Louise-
Marie Godet.
Le mariage a été célébré le 19 jan-
vier à Paris, dans l'église de Saint-
Ëugène. Les témoins étaient pour le
marié : le général Donop, son cousin,
et le colonel de Waru, du 5^ dragons ;
pour la mariée: MM. de la Bardonnie
et Godet, ses oncles.
(Voir pour l'ancienne maison de
Courson, en Bretagne, le Bulletin de
1S89, col. 688.)
D*or^ à 3 chouettes de sable, becquées
et membrées de gueules.
Devise : 7'oujours droit.
Marie-Joseph-Charles-Xavier- Jean-
Gastcn-Ferdinand de Bausset-Roque-
fort-Duchaize d'Arbaud, marquis de
Bausset, capitaine de vaisseau, offi-
cier de la Légion d'honneur, comman-
dant Le Requin^ second fils de Jean-
Baptiste-Gabriel-Brutus, marquis de
Bausset- Roquefort, et de Francesca de
Valori, avec Armande Duburquois,
fille de M. Duburquois, ancien préfet
maritime de Brest, vice-amiral, grand
officier de la Légion d'honneur, et de
43
LB BULLBTIN HâRALDIQUB DB FRANCS
44
Madame Tamirale Daburquois, née
Mello.
La mariée est arrièrepetite-fille du
baron de Bouraysse» capitaine dâ vais-
seau, qui livra aux Anglais, sur la fré-
gate La Canonnière^ qu'il commandait,
de si brillants combats de 1805 à 1809,
dans la mer des Indes ; son nom fut
donné k un bâtiment de notre flotte.
La bénédiction nuptiale a été don-
née le 25 janvier en la chapelle de la
Marine, de Brest, par Mgr Tregaro,
évêque de Séez.
Les témoins du marié étaient : le
prince de Valori, son oncle, et le mar-
quis de Saint-Paul, eon cousin; pour
la mariée : le comte de Kerret et le
docteur Duburquois.
La maison de Bausset ou Beausset
a joué un rôle considérable en Pro*
vence, et a produit nombre d'illustra-
tions dans les armées et dans le clergé
depuis plusieurs siècles. Elle a donné
des officiers généraux, un chef d'esca-
dre, nombre d'officiers de terre et de
mer; Joseph-Bruno de Bausset, évê-
que de Béziers; des abbesses et reli-
gieuses de l'abbaye du Saint-Esprit
de la même ville ; des abbés; des cha-
noinesses-comtesses de Neuville ; des
lieutenants-généraux de la sénéchaus-
sée de Marseille ; un conseiller d*Etat ;
un bailli et des chevaliers de Malte.
Louis François, cardinal, duc de
Bausset, né à Pondichéry, le 14 dé-
cembre 1748, fut évêque d'Alais, puis
duc et pair d3 France, président du
Conseil royal de Tinstruction publique
en 1815, membre de l'Académie Fran-
çaise, commandeur du Saint-Esprit,
membre du Conseil privé en 1821,
mort en 1824; Pierre-Fraaçois-Gabriel-
Raymond de Bausset, d^abord évêque
de Béziers, puis archevêque d'Aix et
pair de France, mort en 1829.
Le nouveau marié avait un frère
aîné, Marie-Gabriel-Henri-Ferdinand,
marquis de Bausset, décédé sans en-
fants de son mariage avec M^'<> de Pois-
salloUe de Nanteuil, aujourd'hui sa
veuve, et une sœur, Henriette de
Bausset.
Uazur^ au chevron cTor accompagné
en chef de 2 étoiles d'argent et en pointe
d'un rocher de 6 copeaux de même mou-
vant de la pointe.
DÉCÈS DU MOIS DE JANVIER
BT RAPPEL DBS MOIS PBicéDBMTt
Marie-Marguerite^Augustine de Fay
de la Tour-Maubourg, chanoinesse-
comtesse de Marie-Thérèse de Bavière,
est décédée dans la nuit du P' au 2
janvier, à l'âge de 68 ans, à Paris, où
ses obsèques ont été célébrées le 3
suivant, en Téglise de N.-û. -des*
Champs.
Elle était fille de Just-Pons-Flori-
mond de Fay, marquis de la Tour-
Maubourg, pair de France par hérédité,
mort à Rome le 23 mai 1837 et de Ma-
rie-Béatrice-Caroline Perron de Saint-
Martin, veuve du comte Etienne Vin-
cent de Marniolas, et petite-fille de
Marie-Charles-César de Fay, marquis
de la Tour-Maubourg, lieutenant-gé-
néral, pair de France et de Marie-Char-
lotte-Henriette Pinault de Ténelle.
Ses frères et sœurs étaient :
1* César-Florimond de Fay, marquis
de ja Tour-Maubourg, marié en 1W9
avec Anne -Eve -Eugénie -Adolphine
Mortier de Trévise, et décédé en 1886,
dont un fils, Just de Fay, comte de la
Tour-Maubourg, tué à l'ennemi au
combat de Ladon, près Montargis, le
45
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
46
24 novembre 1870, sans alliance, et une
fille, An ne-Marie-Constance, mariée en
1873 à Louid-Ernest-Marie-Pierre-Alain
comte de Kergorlay, ancien auditeur
au conseil d]Etat, député de la Loire,
remarié en 1880 à Marie-Eugfénie de
Caulaincourt ; 2'' Pauline, mariée en
1825 à Barthélémy, comte de Bastérot,
décédée en 1839.
(Voir pour Tillustre et antique mai-
son chevaleresque de la Tour-Mau-
bourg» dont la défunte était une der-
nière survivante, le Bulletin de 1891,
col. 243.).
De gueuleSy à la bande d'or, chargée
(Tune fouine d*azur.
Devise : Par toute t)oie chemine.
»»^Êmt*0%^^f*0kf^^^0^»
Mgr Pierre-Simon-Marie de Dreux-
Brézé, évèque de Moulins, est décédé
dans cette ville le 2 janvier. Ses ob-
sèques ont été célébrées le 10 suivant
en TEglise cathédrale. Né au château
deBrézé en 1811, il était fils de Henri-
Evrard, marquis de Dreux-Brézé, lieu-
tenant aux cuirassiers de la garde
Royale, pair de France et grand maître
des cérémonies de France sous Louis
XVI et Louis XVIII, décédé le 27 jan-
vier 1829, et de Adelaïde-Anne-Philip-
pine de Custine.
Le vénérable et éminent prélat avait
pour frères: 1<» Scipion, marquis de
Dreux*Brézé, né en 1793, lieutenant-
colonel aux cuirassiers de la garde
Royale, pair de France, héréditaire et
^and maitre des cérémonies après son
père, chevalier de St-Louis, officier de
la Légion d'honneur, grand-croix de
St-Janvier de Naples ; marié le 9 avril
1820 à Agiaé-Henriette de Montault,
et décédé au château de Brézé (Maine-
et-Loire) le 21 novembre 1845 ; 2*^ -ffm-
manuel'JoBchim - Marie , marquis de
Dreux-Brézé, né en 1792, mort en 1848.
Denis -Simon-Charles, marquis de
Dreux-Brézé, neveu de Tévêque défunt,
ancien chambellan du comte de Cham-
bord a épousé en 1850, Marie-Madeleine
du Prat, fille de Louis des Bravards
d'Eyssat, comte du Prat, décédée, dont
postérité.
(Voir pour la maison de Dreux-Brézé
le Bulletin de 1887, col. 81 et 85).
D'azur^ au chevron dCor^ accompagné
en chef de 2 roses d'argent et en pointe
d*un soleil aussi d'or.
•MMM/V»MM^tf««<««M«»
Louis- Antoine- Charles - Prosper de
Guirard, comte de Montarnal, est dé-
cédé à Neuilly fSeine), le 5 janvier,
à Tâge de 59 ans.
Il était fils de Jean-François-Eu-
gène de Guirard, comte de Montarnal,
et d'Antoinette-Aglaé-Mathilde- Hor-
tense Gamot (fille du préfet de TYonne
de ce nom et de Mlle Auguié de Fi-
geac, sœur de la maréchale Ney, prin-
cesse de la Moskowa), et filleule de
la reine Hortense). Il avait épousé
le 28 février 1859, Marie-Thérèse,
princesse Poniatowska, fille de Char-
les-Maurice-Joseph, prince Poniatows-
ki, et petite-fille du maréchal Ponia-
towski» le héros de Leipzig. Il a eu de
ce mariage : 1. Le vicomte-Etienne-.
Joseph-Eugène de Montarnal, sous-
lieutenant au 4® chasseurs ; 2. Robert-
Charles-Marie- Prosper, sous-lieutenant
au 1^ chasseurs, frère jumeau du
précédent; 3. Maurice-Adolphe-Victor
Ganzfred; 4. Alice-Hortense-Joséphi-
ne-Napoléone ; 5. Marie-Elisa-Char-
lotte ; 6. Léonie-Laure- Antoinette, sœur
jumelle de Maurice-Adolphe-Victor-
Ganzfred, le 3« de ses frères.
L'antique maison de Montarnal qui
tirait son nom du château de Montar-
nal avec titre de baronnie, situé sur
les bords du Lot en Rouergue, a donné
des chevaliers aux croisades, des bien-
faiteurs héréditaires aux abbayes de
Conques et de Bonneval^ et de vail-
lants capitaines, mêlés aux événements
de l'histoire du Rouergue. Gaufred de
47
LB BULLETIN HéRALDIQUB DE FRANCE
48
Montarnal se croisa en 1096* Nine, fille
et héritière de Hugfues de Montarnal
vivant en 1335, apporta le château et
ses biens à son mari Guillaume de
Moret et se fixa vers cette époque en
Agrenais, où Marguerite de Montarnal,
fille de Joseph de Montarnal de Sener-
gaes et de Catherine de Marcillac, hé-
ritière de sa maison, des seigneurs de
Senergues, épousa le 27 janvier 1559,
Audouin de Guirard, seigneur de Yil-
lecomtal, capitaine de Millac sous
François P', Henri II et Charles IX,
d*une ancienne famille originaire de
La Panouse. Abraham de Guirard de
Montarnal, seigneur de Senergues, un
des gentilshommes du roi de Navarre
en 1580, marié à Isabeau du Bous-
quet, continua la branche de Sener-
gues éteinte de nos jours, et Louis
fît la branche de Saint-Etienne de
Maure, maintenue en Auvergne par
jugement de M. de Fortia du 25 jan-
vier 1667 ; Louis-Jean-Charles de Gui-
rard, comte de Montarnal, baron d'Ar-
sac et de Montredon en 1789, servit
dans Tarmce de Condé, fut fait cheva-
lier de Saint-Louis, mourut en 1817 et
fut Taïeul du défunt.
D'axur^ au lion d'or^ accompagné en
chef de 3 étoiles d'or,
François-Pierre-Benoît - Victor - Lion
Sauvaire, marquis de Barthélémy, an-
cien préfet de Seine-etOise, ancien
conseiller général des Bouches-du-
Rhône, chevalier de la Légion d'hon-
neur, fils aîné de défunts Antoine-
François-Xavier Sauvaire, marquis de
Barthélémy, pair de France hérédi-
taire, maire de Marseille, plusieurs
fois député des Bouches-du-Rhône, et
de Victor! ne Marie-Stéphanie Cham-
belle, est décédé & Paris, le 7 janvier
à Tftge de 68 ans. Il était veuf d'Hc-
lène^Marie-Elisabeth, fille du comte
PiUet-Will, dont postérité.
Il avait pour frères : 1<> Gaston,
comte de Barthélémy, marié à M"« de
Rémont, dont postérité ; 2? Wilfrid de
Sauvaire, vicomte de Barthélémy, dé-
cédé en 1890.
(Voir pour la famille Sauvaire de
Barthélémy, le Bulletin de 1890, col.
590).
D'azur, au rocher d'argent^
monté dun soleil cFor.
sur»
MMM^MMAMMMMMM*
Le comte Hippolyte de la Rochefou-
cauld, ancien ministre plénipotentiaire,
commandeur de la Légion d^honneur,
est décédé à Paris le 11 janvier, à Tftge
de 83 ans.
Né le 13 août 1804, il était le 4<^ fils
de François, duc de la Rochefoucauld,
pair de France héréditaire, et de Marie-
Françoise de Tott, fille du baron de
Tott, maréchal de camp, d^origine hon-
groise.
Il avait épousé au mois d'août 1833
Marie-Gabrielle-Ëlisabeth du Roux,
décédée le 25 avril 1875, dont il laisse :
1. Gaston, comte de la Rochefoucauld,
né le 28 août 1834, ministre plénipo-
tentiaire, marié le 20 août 1870 avec
Emilie Rumbold ; 2. Aimery, comte de
la Rochefoucauld, né en septembre
1843, marié le 10 juillet 1874, à Hen-
riette-Adolphine-Humbèrtine de Mailly .
Le défunt était le grand oncle de /'"ran-
^oix-Ernest-Gaston de la Rochefoucauld,
duc de la Rochefoucauldj prince de
Marcillac, ancien officier de cavalerie,
chef de toute cette grande maison.
(Voir pour la maison ducale de la
Rochefoucauld les Bulletins de 1879,
col. 240; 1886, col. 686; 1887, col. 236;
1888, col. 163 et 427; 1890, col. 705;
1892, col. 96 et 168.)
Burelé d'argent et d'azur^ à 3 che^
vrons de gueules^ le premier écimé^ bro*
chant sur le tout.
Devise : C'est mon plaisir.
49
LB BULLBTIN HâRALDIQUB DB FRANCB
50
Marie Hunter, veuve de Benjamin
Tévis, gentleman américain^ est décé-
dée à Paris le 13 janvier, à Vhge de 98
ans. Née le 30 octobre 1784, elle était
]a fîlie de William Hunter, de Belfast
(Irlande), capitaine des gardes du corps
(BodyOuard) du général Washington,
pendant la guerre d'Amérique et de
Marthe Matlack, petite-fille de Tun des
colons d'Angleterre qui accompaguë-
rent William Penn en Amérique à la
fia du xvn^ siècle. La défunte était
veave depuis 1846 de Benjamin Tévis,
dont elle laisse : P Charles, comte Ca-
rolI-Tévis, général en Amérique, puis
général en France au titre auxiliaire
pendant la guerre de 1870-71, ayant
commandé la 2^ division du 25° corps
d'armée de la Loire, camérier secret de
cape et d'épée de S. S. le pape Léon XIII,
officier de la Légion d'honneur, com-
mandeur avec plaque de TOrdre de
François P'de Naples, commandeur du
Saint-Sépulcre, etc., etc., père de Ma-
rie-Adèle-Florence Tévis, mariée en
1889 h Henri Gouget de Landres, chef
d'escadrons du 7^ régiment de dragons ;
2<> Marthe-Héloïse Tévis, mariée à Char-
les Waln Morgan, dont : Marie Tévis-
Morgan, mariée en 1870 à l'honorable
sir Francis-Richard Plunkett, ministre
plénipotentiaire de S. M. Britannique
près la Cour de Suède et fils cadet de
feu James Plunkett, comte de Fingall,
pair du Royaume-Uni et premier pair
d'Irlande.
La famille Tévis est une branche
passée en Amérique de Tancienne mai-
son de Taillevis, originaire de Norman-
die, répandue en Touraine, etc. Cette
branche est issue de François de Tail-
levis, passé en Amérique et mort dans
le Maryland vers 1720, marié à Hen-
riette CaroU» originaire d'Irlande et
père de Robert, colonel de cavalerie
pendant la guerre de la révolution
américaine, père lui-même d'autre Ro-
bert, marié à Marthe Crow, originaire
d'Irlande, dont le mari de la défunte.
Les actes coloniaux ayant établi que
François de Taillevis, premier auteur
de cette branche, portait son nom de
Taillevis, depuis transformé en celui de
Taivis, puis Tévis, le Corps législatif
de TEtat de Pensylvanie, par loi nu-
méro 360 du 31 mars 1859, a autorisé
son descendant Charles CaroU-Tévis à
reprendre son véritable nom d'origine.
On connaît Taucienneté de la maison
de Taillevis, qui a donné entr'autres
Robert de Taillevis, grand trésorier de
France sous Charles VII, et nombre
d'hommes éminents dans l'armée et
dans la marine. Des branches restées en
France, l'aînée a pour chef le marquis
de Perigny et la seconde est celle de
Taillevis de Jupeaux, qui a donné le
comte de Taillevis de Jupeaux, mort
en 1816 contre-amiral en retraite, dont
la descendance est encore représentée.
Charles-Léon de Taillevis, marquis
de Perigny, colonel d'infanterie, com-
parut aux assemblées de la noblesse de
Touraine en 1789. Sa postérité est en-
core représentée.
Le général de brigade comte CaroU-
Tévis, fils de là défunte, né le 22 fé-
vrier 1830, naturalisé français en 1870,
élève de l'Ecole militaire des Etats-
Unis, fit la guerre de Crimée comme
chef d'escadrons dans l'armée turque,
fut blessé deux fois, et décoré du Med-
jidié de 4® classe, de la médaille du
siège de Kars et de celle d'Angleterre
dite de Crimée; il fut promu, pour
actions d'éclat, général de brigade dans
l'armée des Etats-Unis, puis général de
brigade au titre auxiliaire en France,
le 14 décembre 1871, et enfin il fut ap-
pelé au commandement de la 2® divi-
sion du 25" corps dans l'armée de la
Loire où il fut blessé & la tête.
D'azur y au lion rampant d*or^ tenant
de sa patte dextre une grappe de raisin
de même,
La famille Hunter, ancienne en Ir-
51
LB BULLETIN HâRALDIQXnS DB FRANCB
52
lande, d*où le père de la défunte passa
en Amérique .
De gueules^ au cerf d'or.
Arthur des Acres, marquis de TAigrle,
fils de Louis-Espérance des Acres, mar-
quis de r Aigle, est décédé le 15 janvier
en son chftteau de Choisy-au-Bac, près
de Ck)mpièg'ne, à Page de 83 ans. 11
était fils de Louis-Espérance des Acres,
marquis de TAigle, et d'Anne-Char-
lotte de Yintiroille ; il avait épousé
Elisabeth Sartoris, d'origine anglaise,
dont il a eu :
Robert-Espérance des Acres, aujour-
d'hui marquis de T Aigle, député de
roise, marié à Louise Greffiilhe, fille
de Louis-Charles, comte Greffulhe,
pair de France en 1839 et de Félicité-
Pauline-Marie de la Rochefoucauld-
d'Estissac, dont : Charles et Jeanne,
décédés en 1885.
(Voir pour la famille des Acres de
TAigle, les Bulletins, de 1886, col. 375
et 552; 1888, col. 119 et 1890 col. 778.;
D'argent, à 3 aiglettes faiiks 3 aigles),
de sable^ au vol abaissé.
Devise : Virtus sine fuco.
chef surmonté éCune fleur de ly$ d'or.
Devise : Lilium pro virtute.
^^*^^t*^t*t*^^^^^^
^l^0*^^f*0*^^t*»^t*dm
La vicomtesse de Sartiges, née
Goldschmidt est décédéo à Cannes vers
le 20 janvier, à Tâge de 28 ans.
Elle avait épousé Louis, vicomte de
Sartiges, secrétaire d'ambassade, se-
cond fils de Etienne Oilhert-Eugêne
comte de Sartiges, ancien ambassadeur,
ancien sénateur sous le second em-
pire, grand officier de la Légion d'hon-
neur, décédé en 1892, et d'Anna
Thorndike.
Le corps a été inhumé à Paris le 28
janvier au cimetière du Père Lachaise.
(Voir pour l'ancienne maison de Sar-
tiges en Auvergne et en Limousin, le
Bulletin de 189Î, col, 635.)
L^aznr^ à 2 chevrons d'or^ accompa-
anis de 3 éioileM cTargent^ le premier du
Zoé Bailly de Monthion, comtesse
Pajol,est décédée à Paris, où ses ob-
sèques ont été célébrées en Téglise de
Saint-Thomas- d'Aquin le 23 janvier.
Elle était fille de François-Gédéon
Bailly de Monthion, lieutenant géné-
ral, grand-croix de la Légion d^hon-
neur, pair de France et de la comtesse
née de Pardaillan, et avait épousé en
1844, Charles-Pierre-Victor, comte Pa-
jol| général de division, gouverneur
de Paris, grand-croix de la Légion
d'honneur, etc., né en 1812, fils aîné
de Claude-Pierre, comte Pajol, général
de division, pair de France et de Ma-
rie-Louise Oudinot de Reggio, décédé
le 3 avril 1891.
Elle laisse de ce mariage : !• Napo-
léon- Stéphane- Qédéon- Pierre- Marie,
comte Pajol, capitaine breveté au 87« de
ligne, chevalier de la Légion d'hon-
neur, veuf sans enfants de Louise Des-
champs ; 2* Marie-Louise, mariée en
1863 à Emmanuel Bocher fils du séna-
teur. La défunte avait pour beau-frère
Louis-Eugène, vicomte Pajol, général
de brigade décédé en 1886, qui a laissé
de son mariage avec Marguerite Cer-
tain de Bellozanne, une fille mariée en
1876 à Henri Bstignard de Lafiaulotte.
(Voir pour la famille Pajol le Bulletin
de 1891, col. 234 et 352.)
Ecartelé, aux î et 4 dazur à Véitée
d'argent montée d'or (comtes militaires);
au 2 d'azur, au chevron cTor^ accompa-
gné en chef de 2 molettes et en pointe
dune épée haute en pal, le tout dargenl;
au 3 de pout^re^ au lion rampant dor,
ta tête contournée^ tenant 3 drapeaux
de même ; au 4 de sinople, au dextro-
chère d argent, rebrassé d'azur et dar-
gentf tenant un foudre d'or.
La famille Bailly de Monthion était
établie depuis cin<| géaérat|oqB à Tile
53
tB BULLETIN HÉRALDIQUB DB FRANCE
64
Boarbon lors de la naissance en 1776,
à St-Denis, dans cette colonie, de
François-Gédéon, ofticier-général des
plus disting'ués sous le 1^ Empire; se
sigrnala dans nombre de batailles de
cette époque, fut aide-major général
du prince, vice-connétable de TEmpire,
commandant de la Légrion d'honneur,
commandeur grrand-croix de Tordre de
Hesse, chevalier de Tordre royal de
Bavière, gouverneur de Tilsitt lors du
congrès tenu dans cette ville, gouver-
neur (lu Palais de Madrid, et remplit
nombre de missions diplomatiques des
plus importantes en Espagne. Créé
d'abord baron de TËmpire le 28 janvier
1809, il reçut le titre de comte après
les îournées d'Eckmûlly d'Essling et
de Wagram et fut nommé pair de Fran-
ce le 3 octobre 1837, inspecteur géné-
ral dMnfanterie, grand-croix de la
Légion d'honneur; il était déjà grand-
croix de Hesse, commandeur de Wur-
temberg ttc, et mourut à Paris le 7
septembre 1850, ne laissant qu'une
fille, la défunte comtesse Pajol.
Cempé^ le i^^ partie de comte tiré de
Vartnee^ et d'azur au lion d'or^ tenant
une palme d* argent ; le 2^ dor au che-
vron de gueules^ surmonté d'une annille
entre 2 croissants de sable ^ ety en pointe^
(Tune fouine de même.
^^W«M'>'WS<\/\/^^>^
^ené-Paul de Villiers de Hesloup est
décédé le 24 janvier au château de
Vauchamps, près Montmirail (Marne) .
Né à Alençon le 24 décembre 1832,
fils aine de feu René-Léon de Villiers,
(Bulletin de 1887, octobre, col. 635,
636) et de feu Louise-Calixte Quillel de
Fontaine, il avait épousé à Amblie le
12 février 1866, Berthe du Buisson de
Courson*Cristot, qui lui a donné un
fils, René, engagé volontaire, actuel-
lement sergent au 103^ régiment d'in-
fanterie de ligne, et trois filles.
Cette famille de Villiers, originaire
très probablement du Vermandois çt
Beauvoisis (voir un Armoriai du xiv«
siècle, i>ublié par Douet-Darcq ; Paris,
in 8«; 1859, p. 74, N« 1072), pourrait
peut-être, malgré la différence des
armes, être un ramage de la grande
maison des Villiers de TIsle-Adam,
qu3 Ton a longtemps considérée comme
éteinte au xvi« siècle. En eflTet, leur
berceau est dans la même région et un
Villiers de Tlsle Adam, chapelain de
René, comte du Perche et duc d'Alen-
çon, a signé au contrat de mariage, en
date du 20 mars 1474, de Jean de
Villiers, dit Brunet, capitaine des ar-
chers de ce duc, auquel remonte la
filiation authentiquement connue ; d'a-
près ce fait il serait permis de penser
que ces deux personnages pouvaient
être de la même famille.
Quoiqu'il en soit, la descendance de
ce Jean de Villiers et de Jeanne de La
Bunache, sa seconde femme, s'est con-
tinuée jusqu'à nos jours, formant 13
et 14 degrés depuis et compris ce pre-
mier ancêtre. Cette descendance a pos-
sédé les seigneuries de la Bunache,
Fontenay, La Roullerye, Baudet,
Monceaux, Le Courray et surtout jus-
qu'à une époque très récente la sei-
gneurie de Hesloup, près d'Alençon.
Elle a été maintenue dans sa noblesse
héréditaire, en la personne de Gilles III
de Villiers, seigneur de Hesloup, le
22 juin 1667, par M. de Marie, inten-
dant de la généralité d' Alençon, et, le
20 août 1670, par M. Voysin de La Noi-
raye, commissaire départi es provinces
de Touraine, Anjou et Maine.
René II de Villiers, chevalier de
Tordre des S6. Maurice et Lazare, fut
reçu page du roi en sa grande écurie,
sur les preuves de sa noblesse, le
17 mars 1714. René- Jacques- Pierre-
et Charles-Philippe de Villiers, ce der-
nier successivement capitaine aux ré-
giments de Lamballe et de Beaujolais,
comparurent aux assemblées de la No-
blesse du grand bailliage d'Alençx)n eu
l }789,
55
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
56
Alliances directes avec les familles
de La Bunache, de Mathefelon, de Ju-
pilles, d'Abatam, d*AIleaume, de Boul-
lemer, de Moloré, des Moulins de Lisle,
Le Carpentier de la Hénardière, Quillel
de Fontaine, du Buisson de Courson-
Cristoty de Lespinasse-Langeac, de
Bu ne, etc., etc.
Fort éprouvée dans ces derniers
temps par la mort successive de Paul
précité, de Georges de Villiers, son
frère puiné, décédé au château de Gilles
près Bueil (Eure), le 11 décembre 1892,
du fils unique de ce dernier, André de
Villiers décédé en la môme résidence
huit jours après son père (20 décembre)
et par la mort de Mlle Marie de Lespi-
nasse Langeac, cette famille est re-
présentée aujourd'hui en ligne mascu-
line : 1* par René de Villiers de Hes-
loup précité, fils de Paul, décédé, et
chef de la branche aînée ; 2^ par Marc
de Villiers, oncle du précédent, capi-
taine au 103^ régiment de ligne, mnrié
à Paris avec Mlle Amélie de Rune,
fille du marquis et de Mlle du Bourg
de Bozas, dont il a trois fils : Jean, Ro-
ger et Henri.
D^argent^ d neuf cf^oix recroisetées de
sahle^ posées d, 3 et 8; le tout chargé de
deux lances de sable ^ ferrées de gueules^
posées en chevron (aliàs en sautoir), les
pointes en haut.
««M#«^^%^M/W>^rfWNMr
Le comte Marie-Paulin-Henri--4;ôer^
de Saint Exupéry est décédé le 31 jan-
vier à Tâge de 71 ans, au château de
Cardon (Dordogne).
Il avait épousé en 1858 Camille de
Bengy, fille de Philippe comte de Ben-
gy et de Marie- Célesti ne de Champ-
grand et sœur du R. P. de Bengy,
massacré sous la commune en 1871.
De ce mariage sout nés : 1. Marie;
2. Madeleine, mariée au vicomte de
Kervénoaël; 3. Joseph, né le 27 no-
vembre 1872.
Albert de Saint Exupéry était le cin-
quième enfant de Jacques marquis de
Saint Exupéry né en 1778, et de Marie-
Pauline Grenet de Blérancourt, dont
les enfants furent : 1. Ernestine, morte
en 1877; 2. Maxime, grand vicaire de
Périgueux, mort en 1879; 3. Joseph,
qui suit; 4. René; 5. Albert, le défunt,
dont il est parlé plus haut; 6. Ferdi-
nand, décédé en 1845; 7. Valentine;
8. Octave, qui habite le château du
Fraysse commune de Terrasson (Dor-
dogne), marié en 1856 h Besançon à
Thaïs de Mareschal de Vezet (sœur de
la comtesse de Saint Légier et de la
marquise de Cumond), dont : Gene-
viève, mariée à Henri de Braquilanges,
et Ernest; 9. Henri, marié en 1866 à
Catherine-Berthe d*£sparbès de Lussan
dont : Jacqueline; François; Aloïs,
marié le 8 février 1870 à Marthe de
Fonvielle.
Marie-Balthazar-.7c;<^M marquis de
Saint Exupéry, est mort il y a peu
d'années laissant de son mariage con-
tracté en 1847 avec Louise de Laurière-
Moncaut : 1. Gui/^ qui suit; 2. Marie»
Thérèse, mariée le 15 octobre 1873 au
comte Adhémar de Gouhé de Lusignan,
veuve en 1891.
Henry-Marie-Jacques-Gf/y marquis
de Saint Exupéry, lieutenant de mobi-
les en 1870-71 , blessé pendant la guerre,
demeure au château d'Arasse près d'A-
gen ; il a épousé le 7 mai 1878 Marthe
de Castillon de Mauvezin fille d'Alban,
comte de Castillon, commandeur de
Saint Grégoire, et de Adèle de Sailhas
dont :
1. Joseph, né le 27 juillet 1879; 2.
Raymond, né le 20 janvier 1881 ;
3. Hélie, né le 8 mai 1883; 4. Jeanne,
née en 1885; 5. Marie, née le 27 octo-
bre 1887; 6. Jacques, né en juin 1890.
Le château de Cardon, qu'habitait le
défunt, est arrivé à la famille de St-
Exupéry par le mariage de la dernière
représentante de sa maison, Suzanne
de Baudet de Cardou, avec Jean -Bal*
57
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
58
thasard marquis de Saint Exupéry
comte de Rouffi^nac, en 1734.
La maison de Saint Exupéry, an-
cieunement Saint Supery, connue en
Limousin, dès lexi® siècle, paraît avoir
pris son nom du château situé dans
cette province. Vers 1330 elle s'établit
en Auvergne par le mariage d'Hélie de
Saint Exupéry, chevalier, avec l'héri-
tière d'une branche de la maison de
Miramont. C'est l'un des fils, nés de ce
mariage, qui a formé la branche qui
s'est perpétuée en Périgord, en Quercy
et en Agenais; qui a donné un cha-
noine, comte de Lyon, des officiers gé-
néraux, des chevaliers de Saint Louis;
elle a été maintenue dans sa noblesse
par les intendants à l'époque des di-
verses vérifications, et admise aux hon-
neurs de la Ck)ur le 20 octobre 1764.
Kcarteléj aux 1 et 4 dCor au lion de
gueules^ qui est Saint Exupéry, aux 2
et 3 d'azur à Vépée haute d^argent gar-
nie d'or, qui est du Fraysse.
^t^^0*0*^^^^^^**M0
Julien de La vergue de Cerval, ancien
juge au tribunal civil de Sarlat, che-
valier de la Légion d'honneur est dé-
cédé au château de Marqueyssac par
Sarlat (Dordogne) dans les derniers
jours du mois de janvier. Il ne laisse
qu'une fille mariée à M. d'Erp, agent
diplomatique de France en Perse.
La famille de Lavergne de Cerval,
dans le Sarladais est connue fort an-
ciennement dans cette partie du Péri-
gord. Son nom est inscrit sur la liste
des familles maintenues dans leur no-
blesse de 1697 à 1718. Elle a donné en
1696 un conseiller secrétaire du roi^
près la chancellerie de Montauban,
maire de Sarlat ; et au moment de la
Révolution un maréchal des camps et
armées du roi, qui prit part en 1789
aux assemblées de la noblesse de Pé«
rigord, habitant la ville de Sarlat. En
1870 un membre de cette famille était
capitaine dans la légion romaine et
chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire.
Il y a eu de nos jours un receveur gé-
néral des finances de ce nom, dont la
fille a épousé M. Joseph de Monicourt,
maire de Monestier, canton de Sigoulès
(Dordogne).
Marguerite-Louise-Eléonore de La-
vergne lie Cerval avait épousé le 30
juillet 1859 CAarto-Marie-Ferdinand de
Guignard, vicomte de Saint Priest,
décédé .
De gueules plein, au chef d* argent
chargé de trois coquilles de sable; aliàs :
D'argent^ d un Jiérisson de gueules,
L. DE ROZBL.
TROISIÈME PARTIE
VARIETES
BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Julien de Lavergne de Cerval
Le 31 janvier, toute la population du
bourg de Yézac et quelques amis de
Sarlat, venus spontanément — car il
n'y H eu ni invitations ni discours,
suivant le désir du défunt — accompa-
gnaient à sa dernière demeure, c'est-à-
dire & la petite chapelle du château de
Marqueyssac, M. Julien de Cerval,
maire de Vézac, ancien juge au tribu-
nal de notre ville, ancien conseiller
général de notre canton.
Si jamais personne, par la simplicité
de toute sa vie, a été une protestation
59
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
60
constante contre Temphase ordinaire
des adieux suprêmes, c'est bien cet
homme qu*il convient de louer comme
il a vécu et comme il a désiré mourir,
simplement. Je ne puis taire cependant
les sentiments qui me saisissaient lundi
en suivant si tristement les pittores-
ques allées de ce parc sans fin d'où
Tœil s'éteild sur un si riant et si vaste
horizon. A chaque pas m'y apparais-
saient des ombres d'enfance, fig'ures
disparues» types empreints d'une no-
blesse ou d'une bonté frappante : la
vénérée mère de M. de Cerval, d'abord,
femme d'une admirable et légendaire
charité, et aussi sa tante, sa bienfai-
trice, M™« Bessières, cette belle octo-
gfénaire d'un grand esprit, d'un charme
imposant, qui gardait, avec les vesti
ges transparents de sa beauté passée,
le reflet d'un nom militaire illustre.
Son mari, neveu du maréchal du même
nom, a été longtemps députe du Sarla-
dais et pair de France. Cette belle de-
meure alors, et plus tard encore, a eu
de beaux jours; ce château, désormais
voué au deuil, a été, pendant de lon-
gues années, l'un des foyers de la vie
politique dans nos régions. Et ce monde
éteint, cette vie évanouie, qui, tant
que M. Julien de Cerval vivait, sem-
blait se survivre, avec lui semble mou-
rir une seconde fois.
Il était le réprésentant de l'une de
ces anciennes familles périgourdines
qui, brillantes un jour, s'éclip.seut ou
s'exilent l'une après l'autre. La sienne
était demeurée fidèle au sol natal, et
elle avait bien fait, pour elle et pour
lui. Elle avait toujours été populaire,
de cette popularité stable d'autrefois
qui s'attachait plutôt à une race con-
nue qu'à une individualité survenue ;
et l'héréditaire influence qu'elle exer-
çait, — conservatrice ou préservatrice,
comme on voudra, — avait résisté à
bien des changements de régime,
parce qu'elle était toujours sociale au
fond et non politique par sa nature.
M. de Cerval avait reçu cet héritage, il
avait su le maintenir. Né en 1817, il
était membre du Conseil municipal de
Sarlat dès 1847, aussitôt que son père,
ancien sous-préfet et ancien maire de
notre ville, venant de mourir, il lui
avait été légalement possible d'en
faire partie. Il était cependant dès lors,
substitut, bientôt juge à notre tribu-
nal. Depuis cette époque jusqu'à celle
où la loi de 1871 a établi une incompa-
tibilité entre l'édilité et la magistra-
ture, il a fait partie de notre munici-
palité, porté toujours en tète de toutes
les listes, cher à tous les partis, élu à
des majorités sans égales. En 1860, à
la mort du docteur Peyrounenc, —
encore une vieille figure du passé et
des plus excellentes ! — il est entré
au Conseil général de la Dordogne, à
la presque unanimité des suffrages, et
a été réélu sans concurrents jus»qu'en
1871, devenu inéligible à cette date
pour le motif déjà donné.
C'est durant l'exercice de son mandat
que notre département a fait construire
notre beau Palais de justice. On estime
généralement que si, en 1871, il eût
désiré être membre de l'Assemblée
nationale, il n'eût pu manquer de l'être.
Mais il lui eût fallu abandonner la fa-
mille judiciaire et il ne s'en est pas
senti le courage. Déjà, du reste, l'âge
et une santé affaiblie pesaient sur lui ;
il s'acheminait vers la retraite. En 1880,
cependant, malgré sa vie de plus t n
plus solitaire, il conservait encore de
telles racines dans le cœurdes ouvriers
sarladais, qu'il fut élu alors président
de la Société de secours mutuels, à une
majorité considérable, et il l'est resté
jusqu'en 1887, époque à laquelle, pour
cause de santé, il a donné sa démission,
en même temps que celle déjuge. Cette
œuvre, qui se mourait et qu'il a rani-
mée, a eu à se louer de sa gestion, de
sa comptabilité exacte et précise, de son
zèle à recruter des membres honorai-
res, de son dévouement à aes confrè-
61
LB BULLETIN HÂRALDIQUB DB FRAMCB
62
res. Les mêmes qualités, le même
souci des intérêts du pauvre, le même
plaisir à se rapprocher de lui, il en a
fait preuve dans la dernière tâche et la
dernière consolation de sa vie, la mai-
rie de Yézac. Il en a été récompensé
par la reconnaissance et le respect
unanime de ses compatriotes.
Le magristrat mérite en lui des élo-
^8 particuliers. Le tribunal de Sarlat
~ dont ses anciens collègues n'ont
jamais pu se résigner à croire qu'il
avait cessé de faire partie après sa dé-
mission prématurée, — a regretté de
ne pouvoir rendre qu'un muet hom-
mage à cet homme modeste, qui, ayant
pu atteindre s'il l'eût voulu aux plus
hautes situations politiques de ce pays,
a préféré demeurer simple soldat dans
la milice du Droit. Ce qu'il y avait de
sagfacité subtile, de science juridique,
de souplesse et d'ingéniosité pénétrante
dans cet esprit qui doutait de soi et se
faisait écouter de tous ; ce qu'il y avait
d'indépendance et d'intégrité dans ce
caractère, un peu irrésolu en apparen-
ce, de droiture dans cette conscience un
peu scrupuleuse et timide, tous ceux
qui ont rendu la justice à ses côtés
peuvent seuls le savoir et l'attester.
Nul n'a mieux su démêler les nuances
changeantes d'une affaire, ni connu
Tart de les refléter dans la longue
phrase ondoyante et rituelle d'un ju-
gement.
Il n'était pas de la race des belliqueux,
qui troublent la terre ; il était de celle
des doux et des pacifiques, qui, d'après
la parole du Christ, conquièrent le ciel,
^t qui, en attendant gagnent les cœurs.
Mais je le louerais bien mal, je l'af-
fligerais dans sa tombe, si je n'ajou-
tais à son portrait cette touche finale,
qui jette son jour sur les autres : il
était chrétien, chrétien convaincu et
fervent, chrétien dans l'âme. Il ne l'é-
tait pas seulement par les observances,
iU'était par l'esprit de charité et de
fraternité, par la pratique constante de
la bienveillance dans les discours, de
la bienfaisance dans les actes, de l'au-
mône sous toutes les formes, avant
tout sous celle du travail offert durant
la saison rigoureuse, même, disait-on,
les jours de pluie. En agissant ainsi,
nous le savons, il ne faisait guère
qu'obéir à sa nature, mais, par une
touchante humilité, il croyait n'obéir
qu'à la loi de Dieu. Ainsi il a vécu ; et,
tranquille, il est mort dans sa foi, la
prière sur la bouche, emportant dans
son tombeau son suprême espoir. In-
clinons-nous avec respect, qui que
nous soyons, devant cette vie, devant
cette fin ; et adressons l'expression de
nos condoléances à sa veuve, à sa fa-
mille en deuil, — aux exilés surtout,
qui, retenus dans la capitale de la
Perse par les hautes fonctions diplo-
matiques de M . le baron d'Erp, son
gendre, n'ont pu être prévenus à
temps — le voyage étant de cinq se-
maines, — pour venir recueillir le der-
nier soupir de leur père et grand-père.
Sarlal, le 5 février 1893. T.
Annuaire du Conseil Héraldique
de France <^^
Nous venons de recevoir le sixième
volume de VAnnicaire du Conseil héral-
dique de France (6® année), aussi riche
en travaux d'érudition que ceux des
années précédentes, et nous ne pou-
vons en faire un meilleur éloge qu'en
plaçant sous les yeux de nos lecteurs
la Table des matières de ce nouveau
volume, aussi élégant par la forme
que substantiel par son contenu :
Etat dea membres du Conseil héral-
diaue de France, au 31 décembre 1892.
Les Colomb au service de France,
par le vicomte Oscar de Poli.
Sources généalogiques de la province
d'Anjou, par Joseph Denais.
Les pérégrinations d'un jeune gen-
tilhomme de Provence à la fin du xvi«
siècle, par Paul de Faucher.
(1) Un vol. in-18. Paris, 45, rue des Acecias.
63
LB BULLBTm HteALDIQUB HB FRANCS
64
Sources da Nobiliaire de TAuvergne,
par Âmbroise Tardieu.
Thoma&Eugrëne de Watteville, mar-
quis de ConllanSy par Paul Pellot.
 rhistorien du • Régiment de la
Ck)uronne *, par Louis de Chauvigny.
Les Fuseaux de la Châtelaine^ le-
gende, par le vicomte de CoUeville.
France d^Outremer et Sonnet, par
Achille Hillien.
A Jeanne d'Arc, par le marquis de
Pimodan. i
Le blason du Printemps et le • Livre
de raison i, par Emile Travers.
La Croix de Borny, par Georges de
Yilliers de TIsle-Adam.
Famille de Poli, par le comte E. Cais
de Pierlas.
Les Armoiries de Ronsard, par le
vicomte Oscar de Poli.
LeFi Roys d'Armes du comté de Cor-
bie, par le vicomte de Gaix de Saint-
Aymour.
Sources d'un Nobiliaire de Norman-
die, par Paul de Farc^.
Chronique. — Bibliographie.
Dictionnaire das figures
héraldiques (*)
La publication du Dictionnaire des
figures héraldiques annoncée dans no-
tre numéro du mois d*octobre, suit
son cours. Nous avons sous les yeux
le troisième fascicule. On sait que le
plan de l'auteur est de publier par or-
dre alphabétique les diverses pièces ou
meubles qui composent le blason,
avec le nom des familles qui les por-
tent dans leurs armes, ce qui permet-
tra étant donnée la vue d'un ccusson
de retrouver le nom de la famille à la-
quelle il appartient. L'auteur, on le
sait, a pris comme base de son tra-
vail les armoiries publiées par Riets-
tap dans son Armoriai Général qui
comprend 100,000 familles prises dans
tous les Etats de l'Europe.
Voici la liste des pièces contenues
(1) Par le comto Théodore de Rcnesse. —
Bruielle^, Soctëlé belge de librairie. Société
anonyme. Oscar Schepens, directeur, 16, rue
Treurenberg, 1803.
dans les trois premiers fascicules:
Canard et Cane —Canette — Château
— Chien, autre que Lévrier — Cor de
chasse — Couple ou accouple de
chiens — Crabe.
Dauphin.
Ecrevisse : Tenaille d'Ecrevisse ;
Fusée — Fuselé.
Grêlier.
Huchet.
Lévrier — Licorne — Loup ; dent de
Loup ; patte et pied de Loup — Loup-
cervier — Loup-marin — Louve.
Maçonné — Maison — Merlette —
Mur.
Pie — Poisson ; arête de poisson ;
mâchoire de poisson ; squelette de
poisson.
Renard.
Tour.
Chaque fascicule est accompagné
d'une planche d'armoiries qui donne
l'image ou le dessin des pièces qui y
sont décrites et un dictionnaire deâ
termes de blason qui servent à indi-
quer la forme ou la disposition de ces
diverses pièces. C'est une œuvre con-
sidérable que nous croyons appelée à
rendre de très grands services aux éru-
dits et aux amateurs de science héral-
dique et nous nous empressons de la
signaler une fois de plus à rattention
de nos lecteurs. L. R.
Vient db paraitrb :
Les Kvêques de Maguelone et de Mont-
pellier^ depuis la fondation du siège
épiscopaljusqu'ànos jours, parM. Louis
de la Roque. Un vol. in-8' de xlv-312
pages. Imprimé en caractères elzévi-
riens, avec un portrait de Mgr Char-
les-Thomas Thibault, évèque de Mont-
pellier (1835-1861). Prix : 4 francs et
4 fr. 50, franco. Pour nos abonnés :
3 francs et 3 fr. 50, franco.
Paris, le 26 mars 1893.
Le Directeur^érani : L. de La ROQUE
-- — ----_ .-- - — »
Bergerac. ^ Imprimerie Géiténle (?• E. MàURT).
«•VOLUIIE (li-lalidiiliii) (■■«■■llii nimi FËVBIER 1893
LE
BULLETIN HERALDIQUE
DE FRANCE
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
y~-tffi Pitralaaa.nt tous les mois
, S^i ^**°^ "^ DIKHCTION
,/ , t ■ DE
"^jM m. louis de la boque
ATocal, ancien Rédacteur à la Gazelle de France, Auteur de l'Armoriai de ta Noblau de
Languedoc, du Caialogtte dei Gentilshommes, etc.
PARIS
iDMINISTEATfON DU BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
mx DE L'ABOimmtif au wnEm
Franoe, Algérie et Alsaee-Lomdue (11K lîTraisons) 19 fr. jMir an.
ÉMmger et Pouesflions ooloalales..... 1& —
Les ODze piemieis t»lam«B de la coltection, comprenant chaean près dé
8H) GoléninaaTec tilre*«tUalUe 19 fr. ])ar foK
Pour les abonnés anciens ou nouveaux V —
Tontes les oommuxdoatione relatives à la Rédaction et à l'Administration du
BULLETIN HÉRALDIQUB doivent être adressées à M. Lonis de La Roque,
4ireetenr, SB, qnai des >Orf ivres, à Paris.
D sera rendu compte dans le Bulletin de toute publication dont nous aurons reçu deux exem-
plaires.
X/AAittlAl»fex>atioz]L tleA-t h, la disposition, de ses aboïkn^s anolexis on
n.ou.veaii.ac la collection des -irolnjaies du. BUXil^BKriM' dëjit pix'bliés. aux
oonditiozis ci-dessous :
9 fr. le ▼olanae^ pris dans oos boréaux s
ajaater 1 fr. pour raHraiiolilsseiiient d^Bn volame
ONZE VOLUMES SONT EN VENTE
EN VENTE DANS NOS BUREAUX
CatalOQue des Certificats de Notlesse
DÉLIVRÉS PiR CHÉRIN
POUR LE SERVICE MÎLITAIRE DE 1781 A |789
^hlH far igtM, j. di (èa §oqnt it jf. df gartAéltmy
Broch. in-8* : S fr.; franco : S fr.SS
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CATALOGUE DES PREUVES DE NOBLESSE
Recnes par d'jaosier
Pour les Ecoles militaires de 1753 à 1789
PUBLIÉ PAR LES MÊMES
Brocb in -S* : S fr.; franco : S fr.
QUATORZIÈME ANNEE
LA VIGNE FRANÇAISE
RBYUB BI-MBNSUBLLB
DES INTÉRÊTS VITICOLES FRANÇIIS
BT DI LA DÉPENSE CONTRE LB PHYLLOXERA PAR U>
INSECTICIDES ET LES CÊPA0B8 EÊMSTAlfTS
lO fr. par m pour la France ; 11 fir. p^^ur
rétranger. — Oo s'abonne à Parts,
56| quai des OrfèTrea
BULLETIN HÉRALDIQUE
DE FRANCE
ou
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Sixième Volume» — (Nouvelle série) — Février 1893
SOMMAIRE
Première Partie : Catalogue des généraux Français, connétables, maréchaux de France, lieule-
naiils généraux, maréchaux de camp (suite). — Armoriai de la généralité d'Orléans, 1696-
1701, d'après les manuscrits de la BiDliotiié(|ue nationale, cabinet des titres (suite).
Dr.cxiÈME Partie : Notices généalogiques : Lettres de noblesse de la famille Elie de Beaumont;
Petits neveux de Jeanne d'Arc (famille de Vauloger de Beaupré). — Notes d'Etat civil nobi-
liaire : Mariages et décès du mois de février 1803 et rappel des mois précédents.
Troisième Partie : Variétés, Bibliographie, Chroniques : Annuaire de la noblesse de France;
Avis à nos abonnés.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
« »
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GENERAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Mabéchaux de Fbanck
(suite)
1579
Jacques Goyon, sire de Matignon,
^ sf{T de Roche-Goyon, comte de Thori-
gny, prince de Mortagne, sire de TEs-
parre (Lesparre), fut élevé auprès du
dauphin, depuis Henri II ; il Faccora-
pRgna en Lorraine et se sigfnala à la
défense de Metz en 1552, à Hesdin et à
•Saint-Quentin ; il fut lieutenant-géné-
ral en Basse-Normandie pendant les
8:uerres civiles contre les huguenots;
le roi Charles IX le créa comte deThori-
ffny par lettres patentes de 1565 ; on
l'appelait au«si le comte de Matignon *,
chevalier de TOrdre du roi en 1566, ca-
pitaine de cinquante hommes d'armes ;
lieutenant-général des pays et duché
de Normandie en Tabsence du duc de
Bouillon ; se trouva à la prise des villes
de Blois, de Tours et de Poitiers, aux
batailles de Jarnac et de Mpncontour;
maréchal de France le 14 juillet 1579,
dont il avait le brevet depuis 1575;
connu sous le nom de maréchal de Ma-
tignon ; eut le collier des Ordres du roi
le 31 décembre 1579; lieutenant-géné-
ral de Guienne en 1585, battit le roi de
Navarre à Nérac, le 30 avril 1588, con-
serva la ville de Bordeaux contre les
effets de la Ligue ; il remplit la charge
de connétable au sacre de Henri IV
67
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
68
en 1594, et mourut le 27 juillet 1597 en
son château de Lesparre, âgé de 71 ans.
11 était fils aîné de Jacques, sire de
Matignon et de Anne de Silly, dame de
Lonray, fille aîuée et héritière de Fran-
çois, bailli de Caen, premier ecuyer
tranchant du roi, et d'Aimée de la
Fayette, dame d'honneur de la reine
de Navarre.
Il ép. le 2 mai 1558 Françoise de
Daillon du Lude, dont il eut cinq en-
fants desquels sont issus entr'autres
branches celles des comtes de Thori-
gnyj des ducs de Yalentinois, des com-
tes de Gacé. Cette dernière a donné un
maréchal de France, Charles-Auguste
de Goyon de Matignon, comte de Gacé,
mort en 1739.
La maison de Goyon, sgr de la Roche-
Ooyon et de Plevenou en Bretagne,
établit sa filiation suivie depuis Etienne.
Goyon qui ép. Luce, dame de Mati-
gnon, dont celle-ci devint veuve
en 1225.
Le duché-pairie de Valentinois est
venu à cette maison par le mariage,
le 20 octobre 1715, de Jacques-François-
Léonor Goyon, sire de Matignon, lieu-
tenant-général en Normandie , etc,
avec Louise-Hippolyte Grimaldi, du-
chesse de Valentinois, fille aînée et
héritière de Antoine Grimaldi, prince
souverain de Monaco, duc de Valenti-
nois, pair de France, et de Marie de
Lorraine, à condition que son mari et
et leurs enfants seraient substitués au
nom et aux armes de Grimaldi.
Jacques-François-Léonor descendait,
au 4« degré du maréchal de Matignon.
Ecat'tele\ au l et 4 d'argent^ au lion
de gueules couronné d'or, qui est de
Goyon ; aux 2 et S d'or à deux fasces
nouées de gueules et wn orle de neuf
inerlettes deme'me^ qui est de Matignon.
1579
Jean d^Aumont VI du nom, comte
de Château -Raoul ou Chateauroux,
baron d'Estrabonné, de Chappes, etc.,
fit ses premières armes eu Piemout,
sous le maréchal de Brissac, suivit le
duc de Guise à Naples ; fut blessé et
prieonnier à la bataille de Saint-Quen-
tin; fit les guerres de religion dans
Tarmée du duc de Montpen.sier ; cheva-
lier du Saint-Esprit en 1578 ; marécb il
de France le 23 décembre 1579 ; >t*
rallia dès la première heure an roi
Henri IV et lui resta fidèle; reçut tu
1589 le gouvernement de laCham|ia-
gue; contribua à la victoire d'Ivre en
1590 ; combattit le duc de Nemours en
Bourbonnais ; fut envoyé lieutoiiaut-
général eu Bretagne et contribua à i^
soumission de plusieurs places de c-^iît»
province, blessé aux environs de Ren-
nes où. il mourut le 19 août 1595.
Il était fils aîué de Pierre d'Au-
mont III du nom et de Franroi:?e de
Sully, dame de Cors, sa premi-re
femme.
Il ép., le 19 février 1550, Autoiueti .»
Chabot, seconde fille de Philippe, ami-
ral de France, et de Françoise de Loi.
gwy. Son fils, Jacques d'Aumont, q^i.
eut la charge de prévôt de Paris, oa
1594, avait épousé Cliarlotte-Calheni;»'
de Villequier, fille et héritière de Rt?ne
de Villequier, baron de Clairvaux.
gouverneur de Paris, et de Franroi^^^'
de la Marck. Antoine d"Aumont/ *jii.
naquit de cette union, fut le premier
duc d'Aumont, pair et mare<*hal d-
France en 1651. chevalier des ordre-
du roi.
Cette maison a pris son nom de Ia
terre d'Aumont située dans Tlsle il-
France, près de Beau vais. Elle reuiuu:-
sa filiation suivie à Jean, sire d'Au-
mout, qui accompagna Saint-Louis ou
Ïerre-Sainte, en 1248.
Cette maison s'est éteinte de no-
jours en la personne de Louid-Marit-
Joseph, duc d'Aumont, décédé en niar?
1888, sans alliance, au Caire (Egypte .
où il s'était retiré depuis la Révolution
de 1830. Son corps a été porté au clr-
69
LB BULLETIN HÉRALDIQOB DE FRANGE
70
teau de Semur, près Vibraye (Sarthe).
U argent^ au chevron de gueules^ ac-
compagné de sept merlettes de méme^
f/uatre en chef^ trois en pointe,
1583
Guillaume, vicomte de Joyeuse, sgT
de Saint-Didier, de Laudun, de Puy-
vert, d'Arqués et de Covissac, fut
d'abord destiné à TEo^lise et posséda
du vivant de son frère aîné, Tévêché
d'Àlet, n'étant pas encore engfagé dans
leif ordres sacrés ; il quilta cet état pour
succéder àsonfrèreji an-Paul, vicomte
de Joyeuse, mort sans alliance, et sui-
vre la carrière des armes.
Il servit, sous Charles IX, contre les
huguenots, en Langfuedoc, comme lieu-
tenant-général du roi à la place d Ho-
norât de Savoie, comte de Villars,
1561 ; fut nommé maréchal de France
par Henri III, le 20 janvier 1582 ; il
était chevalier du Saint Esprit depuis
1578 ; il mourut au château de Covis-
sac, au diocèse d'Aleth, en 1592.
Il était sjcond fils de Jean de Joyeu-
se, sgr de Saint-Sauveur et d'Arqués,
gouverneur de Narbonne en 1553, et
de Françoise de Voisins, baronne; d'Ar-
qués, dame de Puy vert et de la Tour
de Fenouillet, maries lu 22 novembre
1218, fille unique de Jean de Voisins
et d Paule de Foix-Rabat.
Il ép. en 15G0 Marie de Batarnny,
fille de René, comte du Bouchage et
d'Isabelle de Savoye-Villars, dont il
eut sept enfants mâles ci élevés aux
plus grandes dignités de l'Etat et de
Teglise, qu'ils semblèrent, dit le P. An
selme, partager entr'eux à leur gré par
la faveur d'Henri III ; il les vit presque
tous mourir avant lui, en ijorte que
viugt ans après sa mort il ne restait
presque rien de toute cette nombreuse
famille. »
La maison des ducs de Joyeuse, pairs
de France, était issue de celh» dr- Cha-
teauueuf-RHudou, qui remonte sa filia-
tion à Guillaume, sgr de Chateauneuf-
Randon, vivant sous le règne de Phi-
lippe I en 1050, en Gévaudan.
Randon de Chateauneuf, sgr de
Joyeuse, ép. Vierne d'Anduze, dame
de Joyeuse, après Bernard d'Anduze,
son frère, mort sans enfants de Ray-
monde de Roquefeuil en 1238. Elle
était fille de Bernard d'Anduze, sgr
d'Aletz (Alais) en partie et de Vieme
du Luc, dame de Joyeuse.
Louis, baron de Joyeuse, descendant
du 4® degré de Randon de Chateauneuf,
ép. le 26 mai 1379 Tiburge, dame de
Saint-Diilier,de la Mastre,de Lapté,etc.,
à condition que ses successeurs écartel-
leraient leurs armes de celles de Saint-
Didier.
Henri de Joyeuse, troisième fils du
maréchal, comte du Bouchage, du chef
de sa mère, puis duc de Joyeuse, pair
et maréchal de France, ép. Catherine
de Nog-aret la Valette, sœur du duc
d'Epernon ; leur fille unique Henriette-
Catherine, duchesse de Joyeuse, ép,
!• Henri de Bourbon, duc de Montpen-
sier ; 2^ Charles de Lorraine, duc de
Onise, auquel elle porta le duché de
Joyeuse. Elle mourut à Paris, le
25 février 1656 ; avec elle finit la bran-
che des ducs de Joyeuse.
Jean-Armand, marquis de Jctyeuae,
de la branche de Grandpré, fut maré-
chal de France en 1693.
Ecnrtelé^ aux 1 et 4 pilé d^ or et d*azur^
de 6 pièces^ au chef de gueules^ chargé
de 3 hydres d'or^ qui est de Joyeuse ;
aux 2 et 3 d'azur au lion d'argent^ à la
bordure de gueules chargée de 8 fleurs
de lis d'or^ qui est de Saint-Didier.
1592
Henry de la Tour, vicomte de Tu-
renne, duc de Bouillon, prince de Sedan
et de Raucourt, dit le maréchal de
Bouillon, vint à la Cour à Tftge de
10 ahs, s*attacha au duc d'Alençon;
servit au siège de la Rochelle en 1573 ;
puis servit avec les protestants sous le
b
71
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
72
roi de Navarre ; puis en Picardie sous
le duc d'Anjou ; en Guienne pour le roi
de Navarre ; fut lieutenant-général en
Languedoc; combattit à Coutras et au
siège de Paris en 1 590 ; premier gen-
tilhomme de la Chambre du roi Henri IV,
maréchal de France le 9 mars 1592 ; se
trouva au siège de Laon et de la Ferté
au pays du Luxembourg en 1595, fut
plusieurs fois envoyé en ambassade en
Angleterre et auprès des princes pro-
testants d'Allemagne. Sur la fin de sa
vie il fut le chef du parti des mécon-
tents à la Cour de France, et mourut à
Sedan en 1623, â Tâge de 67 ans passés.
11 était fils aîné de François de la
Tour II du nom, vicomte de Turenne,
et d'Eléonore de Montmorency.
Il ép., le 15 octobre 1591, 1« Charlotte
de la Marck, duchesse de Bouillon,
fille unique d'Henri-Robert, duc de
Bouillon, prince de Sedan, de Jamets
et de Raucourt, baron de Sérignan, et
de Françoise de Bourbon-Montpensier ;
2' le 16 avril 1595, Elisabeth de Nas-
sau, fille de Guillaume, prince d*Orange
et de Charlotte de Bourbon-Montpen-
sier ; de ce mariage vinrent 8 enfants,
dont le second fut le grand Turenne.
La maison de la Tour est une des
plus anciennes et des plus illustres
d'Auvergne connue depuis le xir
siècle, et par filiation suivie depuis
Bertrand, sgr de la Tour, vivant en
1206.
La vicomte de Turenne est venue à
cette maison par le mariage d'Agne
de la Tour, sgr d'Oliergues, comte de
Beaumont, en Anjou, chambellan du
roi Louis XI, avec Anne de Beaufort,
cousine germaine de son mari, fille
aînée et héritière de Pierre, comte de
Beaufort, vicomte de Turenne, en
Quercy, sgr de Limeuil, en Pérîgord,
et de Blanche de Gimel.
Ecarteléj aux i et 4 de guetdes^ à la
tour d*a7*gent maçonnée de sable^ qui
est de la Tour ; aux 2 et 5, coticé ifor
et de gueules^ qui est de Turenne.
(A suivre J
L. R.
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
leee - i70i
d'après les manuscrits de la bibliothèque nationale (cabinet des titres)
(Suim)
GlEN
(Suite)
79 à 82. A expl. pi. ainpi.
83. Georges de Vataire, écuyer, sieur
de (Quercy :
D'az,^ au checron d'or^ accomp, de
3 roses de me'me^ 2 et î,
84. Jacques Lestingfant de Saint Mar-
tin, curé de Dampierre sur Loire :
D\irg.^ au sautoir de gu.^ accomp. de
4 aigles de sa.
85 bis. N... de Favièrea, suivant la
déclaration de N..., sa veuve :
D'*arg.^ à o coquilles de gu,^ 2^2et i :
accolé : d'azur^ à 3 mouches à miel d*or^
2 et 1,
86. X... Uuffia, maire de Cosne :
l/arg,^ au chevrmide sa.^ accomp, *fe
3 croix ^ recroisetées de méfncj 2 et 1.
87 à 94. A expl. pi. ampl.
95. Oeorgres de Vataire, écuyer :
D*az.^ au chevron d*or^ accomp. de *>
roses de mêmCf 2 et 1.
73
LE BULLETIN HâRALDIQUE DE FRANCE
74
96. À expl. pi. ampl.
•AAAAA««A4^W\^MM#
Suivant Tordre du re^^istre P' des
Tommunautés :
1. A expl. pi. ampl.
2. Le chapitre de Téglise collégiale
de St Etienne de Oien.
D^az., à un Saint Etienne cTor.
3. Le corps des officiers du bailliage
de Gien :
D'az., à 3 fleurs de lys d'or.
4. Le corps des officiers de l'Hôtel de
Ville de Gien :
Le gu,^ à 3 tours d'arg,^ posées sur
un pont de même et sommées chacune
(Tutie fleur de h/s d'or.
5 à 15. A expl. pi. ampl.
16. Le chapitre de Téglise collégiale
de Saint Etienne de Sully :
2)'az., à une crosse d^or^ mise en paî^
surmontée d*une mUre de même et char'^
gp'e en pointe d'un cœur au naturel^
pej^cé de 2 épées d'ar g. ^passées en sav-
toir^ la pointe en bas.
17 à 20. A expl. pi. ampl.
^^^^^^^'V^N^^WW^^
PITHIVIERS
Suivant l'ordre du registre !•' :
1 et 2. Guy Baillif, écuyer, s' de
Gondonvillers, conseiller, procureur du
roi et de S. A. R. au siège royal d'Yé-
vre le Ghastel ;
Charles Baillif, écuyer, seigneur de
Mainvillier, cy-devant capitaine d*un
des vaisseaux du roi et commandant
son escadre aux Indes Orientales :
D'az., à une branche de lierre d'or^
mise en chevron^ accompagnée de 3 épis
d^ blé de même^ 2 eti.
3 et 4. A expl. pi. ampl.
3 et 6. Pierre de Marolles, chevalier,
seigneur de Rocheplatte, Aulnay, la
Rivière et autres lieux, lieutenant des
gardes du corps de S. A. R. Monsieur,
et Elisabeth de Sorsy, sa femme :
Ecartelé^ aux 1 et 4 d^or^ à un arbre
de sin. et wi sanglier de sa. passarit sur
le fut de C arbre; aux 2 et 3 de sa. à
3 poissons d'arg.^ posés en fasce, Vun
sur Vautre et surmœilés de 3annelets de
même rangés en chef ; accolé de : fascé
dor et d'az, de 6 pièces; au chef de gu.^
chargé d*un larnbel de 3 pendants d'arg.
7. Louis Deschamps, écuyer, s' de
Gisey :
L^az.f à 6 navets d*or^ feuilles de
méme^ posés 3 et 3; au franc quartier
d^arg.^ chargé de 5 mouchetures d^her*
mines de sa,^ posées 2 et 3,
8. Jean Daussj', écuyer, s' des Cou-
tures :
B\irg,, au chevron abaissé de gu,^
accomp. de 3 coquilles de sa. ^ 2 et î,
9. Jean Pelletier, conseiller du roi,
élu en l'élection de Pithiviers :
D^arg.^ à 3 mouchetures d'hermines de
sa. y 2 et 1 ; au chef de gu.
10. A expl. pi. ampl.
11. Le Chapitre de l'église collégiale
de Saint-Georges, dj la ville de Pithi-
viers :
S^arg.^ à un Saint (reorges à cheval au
naturel^ terrassant un dargon de même,
lampassé de gu.^ le tout sur une terrasse
de sin.
12. César de la Taille, écuyer, s' de
Tretainville :
De sa.f au lion d'or^ couronne de mê-
me^ lamp. et armé de gu.
13. Le prieuré de St-Pierre-les-Pithi-
viers :
l)''az,^ à 2 clefs passées en sautoir dor
les pennetons en bas.
14. Feu François Toustaîn, chevalier,
seigneur d'Escrennes, suivant la décla-
75
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
76
ration d'Anne Fonjeu Descures, sa
veuve :
Z>'of, à la bande échtquetée cTor et
â!az,^ les traits (Tor chargés chacun
(Tune billette cTaz,
16. Paul de RichoufiFtz, écuyer, s' de
Vérinnes :
Ifaz.^ au chevron d'arg.^ accomp* de
3 massacres de cerf d^or^ posés de front ^
2etî.
17 et 18. A expl. pi. ampl.
19. François de Drouin, chevalier,
seigneur de Bouville (Banville), gou-
verneur de la ville de Pithiviers :
Coupé ^ de sa, et d'arg.j au lion de
Vun en l'autre,
20 et 21. A expl. pi. ampl.
22. Thomas Regnault, directeur des
aydes de l'élection de Pithiviers :
D'az.^ à 2 gerbes d^or en chef et un
milan d^arg, en pointe; au chef de gu.,
ch. de 3 étoiles d*arg,
23. Louis Bernard, conseiller du roi,
receveur au grenier à sel de Pithi-
viers :
2)'or, au chevron rompu d'az, accomp,
en chef de 2 roses de gu, et y en pointe^
d'une écrevisse en pal de même.
24. Alexandre-François Masson du
Monceau, conseiller du roi, élu et con-
trôleur en l'élection et grenier à sel de
Pithiviers :
D'az.^ à un chiffre d'or^ composé d*un
Aj d'un F et d'un M entrelacés.
25. A expl. pi. ampl.
26. Paul de la Taille, écuyer, s' de
Lormoy :
De sa.^ au lion d'or, couronné de mé"
me, lamp, de gu.
27. Le corps des officiers de l'élection
de Pithiviers :
D'arg.j à un palmier au natitrcL
28. La ville de Pithiviers :
lïaM.^ d 3 chardons dor, tiges et
feuille' s de même 2 et 1 ; au chef de gu.^
ch. d'un fleur de lys d'or,
29. Paul de Girard, écuyer, s' de la
Fosse :
D^az,, à 3 flammes d*or^ 2 et î ; au
chef de même, chargé de 3 geais de sa.
30. A expl. pi. ampl.
31 et 32. Achille de Longeau, cheva-
lier, seiffneur de Glérembault et Made-
laine Agero, sa f mme :
D'az.y fretté d'arg. ; accolé : d^arg,^
à une fasce d^az,^ ch, d'une croix pom-
melée d^or ; au chef de gu», chargé rTunc
molette à huit rais d'arg,
33. Jean de Launoy, écuyer :
Uaz., à la hande darg.^ch. de 3 crois-
sants de gu.
34. Paul de Courtois, écuyer, s»" de
Chaumout :
D'^arg,, à 3 merles de sa,, becqués et
membres de gu,^ 2 et 1,
35. Pierre de Liège, écuyer, ^ de
St Mars :
De sa,, à une main de carnation moti-
vante du flanc deœtre de Vécu et tenant
un'! ép^e haute cTarg., accostée à senes-
tre d'une colombe de méme^ posée sur
une branche d'olivier de sin.; au ch* f
d'az., ch, de 3 roues d*or,
36. Martin Huchard, vétéran des
gardes du roi en la prévôté de son
hôtel :
De «a., au cJievron d'^or, aeeamp. de
3 gerbes de blé de mémo, 2 et 1,
37. Marie de Montel, fille majeure,
damoiselle :
Ecartelé, aux 1 et 4 d'or, à la bande
échiquetée de sa. et d'arg, de 3 traits :
aux 2 et 3 d^azur, d 3 bof/cles d*or,
2etî,
38. Elisabeth-Charlotte Destrez, fille
majeure, damcisielle :
De sa,,, à 3 roses darg.^ 2 et 1 sur-
montées en chef d'un lambel de 3 pen-
dants de même.
77
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
78
39. César-Laurent Le Maréchal, che-
valier de Tordre de N- D. de Montcar-
mel et de St Lazare, seigneur de Gevinl-
liers, d'Arceville et autres lieux :
Z}'rt;r., au lio7t d'arg, : an chef do
raêine^ chargé de 3 roues de gu.
40. Marie de Cambray, veuve de
N... Chiévault :
D'az.^ an chevron d'or^ accomp. d'une
étoile de même^ mise au franc quartier
>i, en pointé^ d^un trèfle d'or.
41. N... de Rochechouart, chevalier,
seigneur d'Atray :
Fasce\ onde\ d*arg. et de gueules de
6 pièces.
42 à 45. A expl. pi. ampl.
46. Louis de la Planche, écuyer, s»"
du Plessis :
D'az.^ au chevron d^or ; au chefd*arg,^
f-h, de 3 merlettes de sa.
47 à 51. A expl. pi. ampl.
52. Toussaint Bertheau, conseiller
du roi, receveur des tailles en Télection
de Pithiviers :
Tfaz.^ au chevron d'or rompu d'arg.,
accompagné en pointe d'une roue d'or,
53 à 57. A expl. pi. ampl.
58. Louis de Boug-y, écuyer, s' de
Fortemaison ; -
Le gu.^ à 6 faisans d*or^ 5, 2 et t.
59. Charles -Henry de Neufcarres,
écuyer, ?^ de Boissy :
he gu,^ à 2 chevrons d'or, accomp. de
S mofettes d^arg. 2 et 1.
60. Feu Philippe de Cu^nac, cheva-
lier, seig-neur de Jouy, suivant la dé-
claration d'Elisabeth de Morainville,
sa veuve :
Gironné de gu. et d'arg,
61 . Joseph de Rochechouart, cheva-
lier, seig-neur deBaudas-Maison-Roug'e :
Fascé, onde d'arg, et de gu, de 6 piè-
'-es.
62. A expl. pi. ampl.
63. Pierre d'Adonville, écuyer, eei-
g'neur de Mangeville et des Vaux :
/)'rt^., d 6 besants d'or^ 5, 3.
64. Samuel de Bonnard, écuyer, s"" de
Limiers :
D'arg.y à un lézard de sin, posé en
bande .^ ongle et couronné d'aune couronne
de gu. et vomissant des flammes de mê-
me,
65. Paul de Vidal, écuyer, seigneur
d'Argeville et autres lieux :
B'az.^ à 3 heaumes d'arg,^ panachés
de méme^ 2 et î,
66 à 69. A expl. pi. ampl.
70. Anne-Suzanne de la Taille, femme
de Louis Deschamps, écuyer, s' de
Gissey :
De sa, y au lion d'or, couronné de mê-
me .^ lampassé de gu,
71 et 72. Charles de la Taille, cheva-
lier, seigneur de Marsainvillier et au-
tres lieux, chevalier de Tordre mili-
taire de Saint Louis, capitaine d'une
compagnie de canonniers au régiment
royal artillerie et Suzanne Deschamps,
sa femme :
De sa., au lion d'or, couronné de
même., lamp. de gu, ; accolé : d'az.^ d
5 navets d'or^ feuilles de même, posés 2
et 3 et un franc quartier d'hermines.
73 à 86. A expl. pi. ampl.
87. Charlotte d'Estrez, fille majeure,
damoiselle :
De sa*, à 3 roses d'arg,, 2 et 1, sur-
montées en chef d'un lambel de 3 pen-
dants de même,
88 à 92. A expl. pi. ampl.
93. Anne Descures, veuve de Fran-
çois de Toustin, chevalier, seigneur
d'Eurennes et autres lieux :
D'arg., à 2 chevrons d'or, accomp, en
chef de 2 étoiles de même, et, en pointe,
d'un croissant d'arg, dttquel s'^éldve une
79
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
80
flamme ondoyante d'or et de gu. et un
chef retrait darg,
94 à 151. A expl. pi. ampl.
152. Le corps des officiers de la jus-
tice d'Yèvre-le-Chastel :
D*az.^ à 3 fleurs de lys d'or, sufinon'
tées d'un lamhel darg.
153 à 154. Â expl. pi. ampl.
SUPPLÉMENT
Etat des Armoiries dont la réception
a été sursise par VEtat
ORLÉANS
Suivant Tordre du registre 2« :
113. Nicolas de Saint Mesmin, sieur
de Mounoye :
D*az,^ à la croix échiquelée darg. et
de gu,9 cantonnée de 4 fleurs de lys d'or
et chargée en cœur d'un écusson de gu,
à une croix d'or.
Suivant Tordre du registre 3* ;
Isaac de St Mesmin, sieur des Yalins,
conseiller du roi et de S. A. li. Mon-
sieur, procureur en la maîtrise parti-
culière des eaux et forêts du comté de
Beaugency :
Porte comme ci-devant, art. 113.
118< Nicolas de Saint Mesmin, sei-
gneur de Moncelon :
Porte de même.
D OURDAN
Suivant Tordre du registre l*' :
35. Anne Parfait, veuve :
lïarg,^ à 3 fldmes de gu,, accostéex
de 2 bandes daz, ; au chef aussi daz,,
chargé d'une fleur de lys dor.
PITHI VIERS
Suivant Tordre du registre !•' :
17 et 18. Alphonse Charles de Bare-
lier, chevalier, seigneur de Forceville,
Arbontis, chevalier des ordres de N.-l).
de Montcarmel et de St Lazare de Jéru-
salem, ci devant capitaine enseigne
des gardes suisses de S. A. R. Mon-
sieur, et Marie de Saint Mesmin, sa
femme :
D'or, à la bande crénelée daz.;
accolé : daz,, à une croix eomponnée
darg, et été gu*, cantonnée de 4 fleurs
de lys dor.
21. Léon de Ferat, dievalîer, sei-
gneur de RouviUe :
Darg,, au lion daz., chargé sur /V-
paule dune fleur de lys d'or.
(A Suivre.)
81
LE BULLETIN HâRALOIQUE DE FRANCE
82
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
LETTRES DE NOBLESSE
du sieur
Jfan-Baptiste- Jacques
ELIE DE BEAUMONÏ
Intendant des Gnances de Mgr le comte d'Artois,
ancien avocat au Parlement de Paris
du mois de juillet 1777
— Suite et fin —
Son mariag-e avec demoiselle Anne
Du Mesnil-Morin, donne pour parents
à son fila unique, les d'Héricy, les
Bérenger, les Chaumont de Quitry, les
d'Osmond, les de Frotté, les Le Grand,
les Bernières, les Magrneville, et plu-
sieurs autres noms distingués, de
Notre Province de Normandie, et de
Notre Royaume.
Divers ouvragres, dans lesquels une
morale pure, et un grand respect pour
la vertu, sont rehaussés, par une com-
position intéressante, ont honoré de-
puis quelques années la dame Elie de
Beaumont, dont la modestie a vrai-
ment tenté de dérober son nom au pu-
blic; il ont été traduits en diverses
langues, et les établissements formés
par son mari, doivent avec raison, être
regardés comme siens propres, pour la
part qu'elle y a prise, et pour le con-
sentement qu'elle y a donné, même
aux dépens de sa fortune.
Et, comme rien ne peut nous être
plus agréable, que les actes de bienfai-
sance et de patriotisme émanent de
quelques-uis de nos sujets, actes, qui
sous un gouvernement équitable et
paternel, sont un juste titre de recom-
mandation, et pour ainsi dire, une
créance acquise sur le souverain lui-
même, nous aurions résolu d'honorer
de titres de noblesse, ledit Elie de
Beaumont, qui jouit déjà lui-même de
la noblesse personnelle, par la charge
distinguée dont il est revêtu, auprès
de notre très cher et très aimé Frère,
Charles-Philippe, comte d'Artois, Fils
de France, auquel nous sommes in-
formés que ses services sont agréables,
ainsi qu'ils l'ont été à Notre très cher
et très aimé Frère, Fils de France, Mon-
sieur; et nous nous serions proposé de
donner en même temps en la personne
dudit sieur Elie de Beaumont, aux
avocats de Notre Parlement de Paris,
une nouvelle preuve de l'estime parti-
culière, que nous faisons de leur pro-
fession : Sur quoi, ledit sieur Elie de
Beaumont, nous aurait très humble-
ment fait représenter, que pénétré de
la plus respectueuse reconnaissance,
des bontés dont nous l'honorions, il
croit en même temps devoir nous ob-
server, qu'il descend de Pierre Hélyes,
annobli par Lettres d'un de nos prédé-
cesseurs de glorieuse mémoire, le Roy
Charles VII, du vin^t-neuf may qua-
torze cent soixante et un, pour services
militaires, lors de la réunion de notre
Province de Normandie k notre cou-
ronne, qu'il lui serait difficile en ce
ce moment, de rassembler assez de piè-
ces authentiques et probantes, sur
chaque degré, pour établir pleinement
sa preuve, dans toute l'étendue qu'exi-
ge notre règlement de mil six cent
quatre-vingt-dix sept, aux termes du-
quel il faut trois pièces passées parde-
vant notaire, sur chaque degré, telles
83
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
84
que : testaments, contrats de maria^^e,
actes de partag'es nobles, les qualitica-
tious prises dans les actes d'£»lise,
n'étant pas comptées ; qu'il n'avait
point présumé avoir assez mérité à nos
yeux, pour mettre cette aflFaire en état
par les recherches qu'elle exige, de-
vant son tems, de préférence, à notre
très cher et très aimé frère Charles-
Philippe, et au public, ce qui l'avait
empêché de s'en occuper, d'autant
mieux, que jouissant de la noblesse
personnelle, par une charge transmis-
sible à son fils unique, il n'avait pas
même un intérêt bien pressant à le
faire, mais que pouvant très certaine-
ment établir cette preuve, en obtenant
même de notre bonté quelque relief
d'omission de qualité, si besoin était,
il nous suppliait de bien vouloir lui
accorder en grâce complète, en réser-
vant à lui, son fils et leur hoir, d'éta-
tablir nonobstant ledit annoblissement,
leur noblesse antérieure, et remontant
jusqu'en ladite année quatorze cent
soixante et un, sans que ledit anno-
blissement puisse leur être opposé, et
de se retirer audit cas, pardevaut nous
pour leur être pourvu sur ce, suivant
notre justice; et voulant donner audit
sieur Elie de Beaumont, le témoignage
le plus marqué de notre satisfaction,
et de notre bienveillance, estimant en
même temps, que la grâce que nous
lui destinons, ne puisse porter aucun
préjudice, à lui, à son fils et à ses
hoirs.
A CES CAUSES,
Après avoir fait voir et examiner en
notre Conseil les pièces étant dès à
présent en la possession dudit sieur
Elie de Beaumont, par lesquelles il
conste, qu'il descend en effet de Pierre
Hélyes, annobli pour services militai-
res, le vingt-neuf may mil quatre c^nt
Boxante et un ;
Nous avons, de notre grâce spéciale,
pleine puissance et autorité Royale,
annobli ledit sieur Jean«Baptiste-Jac«
ques Elie de Beaumont et des titres de
noble et d'écuyer, l'avons décoré et dé-
corons, voulons qu'il soit censé et
réputé noble, et nous plaît, tant en ju-
gement que dehors, ensemble ses en-
fants, poRtérité, et descendants, mâles
et femelles, nés et à naître, en légitime
mariage, que comme tels, ils puissent
preitdre, en tous actes, la qualité
d'écuyer, parvenir à tous les degrés
de chevalerie, et autres dignités, titres
et qualités, réservés à notre noblesse ;
qu'ils soient inscrits au catalogue des
nobles, qu'ils jouissent et usent de tous
les droits, privilèges, prérogatives,
franchises , libertés , prééminences,
exemptions et immunités, dout jouis-
sent et ont accoutumé de jouir, les an-
ciens noble» de Notre Royaume ; comme
aussi qu'ils ])uissent acquérir, tenir et
et posséder tous fiefs, terres et sei-
gneuries nobles de quelque titre et
qualités qu'ils soient.
Permettons audit sieur Elie de Beau-
mont, de porter ses armoiries réglées
et blasonuées & nouveau, par le sieur
d'Hozier, juge d'armes de France,
ainsi qu'elles sont peintes et figurées
dans celles présentées, auxquelles sera
attaché sou acte de Règlement, sous
notre contre-scel, avec, pouvoir et
liberté de les faire graver et insculpter
si elles ne le sont déjà, en tels endroits
de leurs maisons, terres seigneuries et
châteaux que bon leur semblera, sans
que pour raison de ce que dessus, ledit
sieur Elle de Beaumont, ses enfants,
postérité et descendants, puissent être
tenus lie nous payer, et & nos sucesseura
Rois, aucune finance, ni indemnité,
dont, à quelques sommes qu'elles puis-
sent mouter, nous leur avons fait et
faisons don, par ces dites présentes, et
sans qu'ils ])uissent être troublés, ni
recherchés, pour quelque cause que ce
soit, à la charge par eux de vivre no-
blement et sans déroger.
Si donnons en mandement à nos
amés et féaux conseillers, les gens te«
85
LB aULLBTIN HÉRALOIQUB DB FRAiïCB
86
nant nos cours de Parlement, Chambre
ded compter et Cour des aide^ de Paria,
et à tous autres, Nos ofticiers et justi-
ciers, qu'il appartiendra, que les pré*
sentes, ils ayent à faire enregis-
trer, et du contenu eo icelleSt pour en
ttâer, ledit sieur Elie de Beaumont,
ensemble ses enfants postériùé et des-
cendants, mâles et femelles, nés et à
naître en légitime mariage, pleine-
ment et perpétuellement, cessant et
iaiaant cesser tous troubles et empê-
chements quelconques,nonobatant tous
édits, déclaratious, et autres choses à
ce contraires, auxquels et aux déroga-
toires des dérogatoires y contenus,
Dous avons dérogé et dérogeon»*, pour
ce regard seulement et sans tirer à
conséquence,
Car tel est notre plaisir.
Et afin que ce soit chosf^ ferme et
stable à toujours, nous avons fait met-
tre notre scel à ces dites présentes,
sauf en autre chose» notre droit, et
Tautrui en tout.
Donné à Versailles, au mois de juil-
let, Taa d«^ gr&ce mil sept cent soixan-
te-dix*sept, et de notre Règne le qua-
trième.
Signé : Louis.
Par le Roy
Signé : Amelot.
CERTIFICAT DE CHAMILLAHT
1668
Guy Chamillart, conseiller du Roy,
en son conseil d'Etat, Ministre des
requêtes ordinaires, en son Hôtel,
Intendant de Justice, Police et Finan-
ces. Commissaire départy par Sa Ma-
jesté, pour l'exécution de ses ordres,
en la province de Normandie, généra-
lité de Caen, pour faire les recherches
de la noblesse eu ladite généralité.
Certifions à qui il appartiendra, que
Joachim Hélyes, escuier, s' de la
Lizerne, fils de Guillaume, fils de
Pierre, fils de Nicolas, demeurant en
la paroisse de St-Sauveur de Bayeux,
élection dudit lieu, a produit pardevant
nous les titres justificatifs de sa no-
blesse, par lesquels, il a bien et dûment
prouvé être noble dès le temps de
Montfault. — Eu foi de quoi, lui avons
délivré le présent signé de nous.
Fait à Bayeux, le quinzième jour de
janvier mil six cent s:oixaute-huit.
Signé : Chamillart.
Par mon dit seigneur :
Signé : Mathieu.
i:nregistrbment d'armoiries
1697
NORMANDIE N^ 10
bayeux
Par ordonuance rendue le 9"* du
mois d'août de Tan 1697, par M" les
commissaires généraux et conseil,
députés sur le fait des armoiries, celles
de Joachim Helyes, s' de Bompare,
telles qu'elles sont peintes et figurées,
après avoir été reçues, ont été enregis-
trées à r Armoriai général dans le
Registre cotté • Normandie •, en con-
séquence de payement des droits réglés
par le Tarif, et arrêt du Conseil du 20*«
de novembre de Tan 1696. En foi de
quoi, le présent brevet a été délivré
par nous Charles d'Hozier, conseiller
du Roy, et garde de TArmorial général
de France.
A Paris, le 13« du mois de septembre
de Tan 1697.
Signé : d'Hozier.
HÉLYES
Porte : D^azur, au chevron d^argefit
accompagné de trois glands d*ory deuoc
et un.
mO.
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87
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
88
PETITS-NEVEUX DE JEANNED'ARC
(Famille de Vauloger de Beaupré)
L'éclat extraordinaire de la gloire qui
a toujours accompagné le nom de Jean-
ne d'Arc, et qui l'accompagne plus que
jamais maintenant que son procès de
canonisation va être entrepris, a rendu
de tout temps les familles qui ont le
très précieux avantage de se rattacher à
elle par les liens du sang soucieuses
d'établir et d'affirmer cette parenté par-
ticulièrement illustre.
C'est dans le but de présenter un ta-
bleau de ces consanguinités, jusqu'alors
à peine mentionnées dans quelques ou-
vrages d'histoire générale et dans quel-
ques nobiliaires de différentes provinces
(si l'on excepte les traités sommaires
publiés, au xvii« siècle, par Charles du
Lys), que deux érudits, MM. E. de
Bouteiller et G. de Braux, ont fait pa-
raître tour à tour, en 1878 et 1879 (à
Paris, chez Claudin) deux volumes : —
\2i Famille de Jeanne d'Arc; — Nou-
velles recherches sur la famille de
Jeanne d^Arc^ — contenant, outre des
documents inédits sur la Pucelle, un
certain nombre de généalogies où se
trouvaient filiativement indiqués les
liens de parenté de diverses familles
avec celle de cette sainte héroïne.
Mais, forcément, si minutieuses et si
poussées qu'aient été les recherches de
ces savants auteurs, la descendance de
bien des petits neveux de Jeanne d'Arc,
les noms de bien des familles qui lui
sont consanguines, leur ont échappé.
Depuis 1879, plusieurs de ces familles
ont rétabli, parfois grâce aux indications
premières de MM. de Bouteiller et de
Braux, la chaîne des degrés qui les rat-
tachent à la Pucelle d'Orléans et ont
publié ces généalogies.
C'est en quelque sorte comme sup-
plément à ces divers livres et brochures
qu'a été composé le présent travail,
destiné à prouver les droits de la fa-
mille de Vauloger de Beaupré, ancienae
noblesse de la Normandie et du Maine
dont le Bulletin Héraldique a donné la
généalogie en 1890 (voir colonnes ;6^ à
576, 635 à 652, 695 à 705, et 754 à 768),
à figurer dans cette liste de la parenté
moderne de Jeanne d'Arc.
Par un honneur absolument excep-
tionnel, la famille de Vauloger ne
compte pas moins de sept alliances
avec des petits neveux ou petites nièces
de la Pucelle, en sorte que ses diffé-
rents membres actuels se rattachent à
elle par ««, trois ou même quatre côtés
selon chaque branche et la position
qu'ils y occupent.
Ces alliances s'établissent par les
filiations suivantes.
Généalogies (1)
1. Jacques d'Arc, laboureur aisé de
la paroisse de Domrémy, né à CeiTonds
près Montier en Der (Haute Marne) en
1380, fut anobli avec toute sa famille
et sa postérité née et à naître en ligne
masculine et féminine et reçut la déno-
mination symbolique de « du Lys » par
lettres patentes du roi Charles VII du
mois de décembre 1429, enregistrées à la
Chambre des Comptes le 16 janvier
1430. Jacques d'Arc, qui mourut avant
1440, avait épousé vers 1405, Isabelle
de Vouthon, dite Romée, née en 1387,
morte le 28 ou 29 décembre 1458 aux
environs d'Orléans, après avoir fait
réhabiliter en 1456 la mémoire de sa
fille. Des cinq enfants qu'elle avait eus
(trois fils et deux filles), les deux
derniers furent : i® Pierre d'Arc du
Lys, qui suit ; — 2<» Jeanne d'Arc, la
Pucelle d'Orléans y née à Domremy le
16 janvier 1412, martyre à Rouen le
mercredi 30 mai 1431.
II. Pierre d'Arc du Lys, chevalier,
sgr de Baigneaux et de l'Ile aux Bœufs,
(i) On trouvera, opfèsces généalogies, l'indica-
tion lies documents qui en font la preuve.
89
LE BULLETIN HJÎRALDIQUE DE FRANCE
90
chambellan du roi, chevalier de Tordre
du Porc-Epic, né à Domremy vers 14 lo,
suivit sa sœur dans toute sa mission, et
mourut avant le 8 janvier 1467, à Or-
léans où il s'était fixé en 1440. II avait
épousé d'abord Jeanne Beaudot, de
Domrémy, puis Jeanne de Prouville,
dont il eut :
III. Jeanne (alias^ et par erreur, Ca-
therine) du Lys, mariée vers 1460 à
François de Villebresme, écuyer, rece-
veur du domaine et trésorier du duc
d*Orléans, d'où vint :
\W. Marie de Villebresme, mariée
vers 1485 à messire Jacques Le Four-
nier, écuyer, sgr de Villamblay, puis
baron de Tournebu, alors grenetier du
grenier à sel de Châteaudun et receveur
des tailles en cette élection et qui le fut
depuis en celle de Caen. II mourut en
1328, laissant, entr'autres enfants : i^'et
2^ Robert et Jeanne, qu'on retrouvera à
la 3* filiation; y autre Jeanne, tige de
la 2« filiation; 4** Charlotte, qui suit; 5°
Marie, tige de la 4® filiation.
Prem iere Jiliatton.
V. Charlotte Le Fournier de Tour-
nebu épousa, en 1324, Arthur Radulph,
écuyer, sgr de la Roche et de la Rivière,
élu en l'élection de Vire, dont elle eût :
VI. Jacques Radulph, écuyer, sgr du
Tilleul, de la Roche et de la Rivière,
marié, vers 1560, avec Marguerite Le
Comte ou Le Conte, d'où vint :
VIL Françoise Radulph, mariée, en
1597, à Philibert Poret, écuyer, sgr de
l'Aumondière. Elle en eût notamment ;
VIII. Jeanne Poret de l'Aumondière
qui épousa, le 23 mai 1640, messire Jean
Halbout, écuyer, sgr de la Masure, ne-
veu de Jean Halbout, sgr de la Becque-
tière, mort en odeur de sainteté le 6
août 1626, fondateur du couvent des
capucins de Vire, sous le nom de frère
Elzéar, en 1623, après sa séparation
d'avec sa femme, Anne Lefèvre de la
Boderie, morte aussi en odeur de sain-
teté, le 15 février i6|>8, au monastère de *
Villers-Canivet, de l'Ordre de Citeaux,
où elle avait prononcé ses vœux le 30
juillet 1623, sous le nom de sœur Elisa-
beth. Jeanne Poret fut mère de :
IX. Jeanne Halbout de la Masure, née
vers 1643, mariée avant 1666, à noble
homme Jean Robline, sieur des Riviè-
res, conseiller du roi, lieutenant général
au bailliage de Caligny, anobli par let-
tres patentes du i^ juin 1699, d'où
vint :
X. Jacques Robline des Rivières, né
en 1672, marié en 1705, avec Renée
Brizolier de la BrizoUière, dont il eut :
XI. Anne-Renée Robline des Riviè-
res, née en 171% morte le 4 septembre
1756, mariée le 18 septembre 1731 à
messire Jean VII de Vauloger de Beau-
pré, écuyer, sgr de Beaupré, la Gou-
lande, la Cressonnière, etc., veuf de
Louise-Marie de Saint-Germain, né le
12 juillet 1693 d'Abraham, sgr du Hamel
et de Beaupré, et de Jeanne-Anne de
Prépetit, sa première femme, et décédé
le 27 octobre 1 781. De ce mariage na-
quirent notamment : i^ Charles-Louis,
qui suit; 2° et y Louis-Aymar, et Pierre
qu'on retrouvera à la deuxième filiation;
40 Jacques-Gabriel-Antoine, dit M. de
la Cressonnière, né le 17 août 1754, ad-
mis le 3 février 1779 aux Ecoles royales
militaires sur preuves de noblesse (voir
le texte de ces preuves dans la Revue
hisÉon'que dû r Ouest, Année i892,tomeii,
pages ^ à II), lieutenant au régiment
d'Aquitaine infanterie en 1781, tué dans
l'Inde en 1783, sans alliance; y Anne-
Louise-Jeanne, née en 1742, mariée en
1758a Pierre-André de Montbray, écuyer,
sgr de la Motte, morte en 1764 sans
enfants; 6" Anne-Jacqueline, née en
1749, morte en 1821, qu'on retrouvera à
la deuxième filiation.
XII. Messire Charles-Louis de Vaulo-
ger de Beaupré, chevalier, sgr de la
Grange, titré comie de la Grange dans
plusieurs brevets militaires, capitaine
commandant au régiment de Neustrie
infanterie, chevalier de Saint-Louis, né
91
LE BULLETIN HÉRALDKjUB DB FRANCS
»2
le a août 1733, votant en 1789 avec la
noblesse de Rouen, mort en janvier
1792, épousa en 1764 Antoinette Auber
du Mesnil, morte en 1787, d'où vint :
XIII. Jean VIII Louis-Antoine, comte
de Vauloger de Beaupré, né le 21 jan-
vier 1768, émigré vers 1788 au Canada,
où il avait des biens par sa mère et où
il se fixa sous la Révolution. Il mourut
le 13 octobre 1830, ayant épousé, le 3
novembre i8i5,Victoire-Marie-Ad laide
de Launay de la Bouverie, décédée le
19 février 1826, d'où est né :
XIV. Jean IX Marie-Oger, comte de
Vauloger de Beaupré, né le 4 février
1826, résidant au Canada, non marié,
après lequel le titre comtal de Vaulo-
ger de Beaupré passera à la branche
cadette (voir la deuxième filiation).
Deuxième filiation,
V. Jeanne Le Fournier de Tournebu,
seconde fille de Jacques, et de Marie
de Villebresme, veuve de Lucas du
Chemin et de Gilles Godart, écuyers,
épousa en troisièmes noces, le 23 jan-
vier 1 523 , messire Etienne Patrix, écuyer,
docteur ès-lois, professeur en TUniv^r-
sité de Caen, puis conseiller et garde
des sceaux au Parlement de Normandie,
d'où vint :
VI. Madeleine Patrix, mariée le 17
mai i;44 à messire Jean Ribault,
écuyer, sgr du Mesnil-Saint-Jores,
receveur général des décimes au dio-
cèse de Bayeux, d*où vint :
VII. Antoinette Ribault du Mesnil,
née en i;49> morte en 1640. Elle épousa
le 17 décembre 1577, noble homme
Guillaume Bourdon, sieur de Roque-
reuil, d*abord enquêteur, puis con-
trôleur général des finances en la
généralité de Caen, anobli, à cause de
rexiracUon de sa femme et en raison
de ses services personnels par lettres
patentes de juin 1S92, vérifiées en la
chambre des comptes le 20 janvier
1593. — De ce mariage sortirent no-
tamment : P Charles de Bourdon,
écuyer, sgr de Roqùereùil et de la
Rivière, conseiller au présidial de
Caen, né en 1^79, mort le 20 janvier
1664, niarié en 1609 à Marie de Vendes,
morte en 1666; d*où : Jean-François de
Bourdon, écuyer, sgr àes mêmes lieux,
né le 20 octobre 1619, mort le 14 sep-
tembre 1686, maintenu dans sa noblesse
en 1666 par Guy Chamillart, intendant
de la généralité de Caen, marié le i«'
octobre 1644 à Anne Néel d*Anisy,
morte le 20 novembre 1684 ; d'où :
Jean-François de Bourdon, écuyer, sgr
des mêmes lieux, né en 16^9, mort le
18 novembre 1714, marié le 13 mai
1704 à Catherine Lioult, survivante en
1731; d où : Jacques Laurent de Bourdon
du Lys, écuyer, sgr des mêmes lieux et
de Verson, né le 12 septembre 1709,
marié vers 1740 à Marie Michelîe
d'Aigneaux, dont vint notamment :
Marie-Louise-Catherine de Bourdon,
née le 3 mars 1746, morte avant 179B,
mariée le 6 juin 1775 à messire Pierre
de Vauloger de Beaupré, écuyer, dit M.
de Plainville, né le 7 octobre 1738 de
Jean VII de Vauloger de Beaupré et
d'Anne Robline des Rivières (voir la
première filiation) y votant en 1789 avec
la noblesse de Bernay à cause de son
fief de Plainville et mort le 30 mai 1820.
D'où naquit : Adélaïde-Jeanne-Cathe-
rine de Vauloger de Plainville, née le 4
janvier 1777, morte le 10 novembre
1849, "variée le 2® jour complémentaire
de l'an VI à M. Jean-Baptiste Malon de
Morieux, décédé le 13 juin 1846.
Postérité représentée par M"* Louis
Sohier de Gand et son fils.
2^ Guillaume de Bourdon, qui suit*
VIIL Guillaume II de Bourdon, che-
valier, sgr de Préfossé, né vers 1^90,
mort le 31 mai 1663, épousa le 20
septembre 1622, Jeanne du Buisson de
Courson, décédée le 10 mai 1677, d*où
vint :
IX. Thomas de Bourdon, écuyer, sgr
des Jumeaux et de Banville ou Beuville,
né en 1627, maintenu noble en 1666 par
93
LE BULLETIN H^.RALDIQUB DE FRANCE
94
Guy Chamillart, intendant de Caen,
épousa le i8 décembre 1653, Marie
Angot, dont il eut :
X. Thomas ou Macé de Bourdon,
écuyer, sgr de Beuville, né en 1665,
marié entre 1685 et 1690 avec Catherine-
Alphonsine Perrard. Tous deux vivaient
encore en 1725, comme le prouve le
contrat de mariage d'une de leurs filles,
Mme LeFournier de Grandclos, auquel
ils assistèrent avec plusieurs autres
membres de la famille Bourdon. De
leur union vinrent notamment : i'^
Ânne-Tugalle, qui suit ; 2^ Renée ma-
riée en 1726 à messire Guillaume-Jac-
ques de la Bigne, écuyer, sgr de Beu-
ville, d'où : Renée née en 1728, morte
en 1750, mariée le 9 mai 1747 à messire
Michel de Vauloger de Beaupré, écuyer,
dit M. des Costils, frère cadet de Jean
VII, né en 1718 d'Abraham et de Marie
Boutry du Parc, sa seconde femme
ivoir la première Jilialion)^ mort sans
enfants en 1798.
XI. Anne-Tugalle de Bourdon, née
vers 1700, morte le 4 août 1763, épousa
d'abord, le 2 janvier 17 16, messire Jean
Boutry du Manoir, conseilleur du roi en
l'élection de Vire, puis, le 20 juin 1733,
messire Pierre de Saint-Germain, cheva-
lier, sgr de Saint-Vigor.. Du premier lit
naquirent : i^ Guillaume Boutry du Ma-
noir, né le 30 juin 1718, marié le 14 mai
1739 à Jacqueline Brunet; d'où vinrent :
Marie-Esther mariée à René-François de
Prépetit, écuyer, d'où postérité, et Louis-
Guillaume Boutry du Manoir, conseiller
et commissaire du roi au bailliage de
Vire, puis député du département du
Calvados à l'Assemblée législative, mort
le II ventôse an IX, ayant épousé, le 9
février 1771, Anne-Jacqueline de Vaulo-
ger de Beaupré, dernière fille de Jean VII
et d'Anne Robline des Rivières (voir la
première Jiliaiion) ; d'où postérité repré-
sentée par la famille Le Hardy; 2^ Marie
Boutry du Manoir, qui suit :
XII. Marie Boutry du Manoir, née le
n septembre 1721, morte le 16 fructidor
an IX, épousa, le 12 mai 1736, messire
Jean Dorenlot de la Carterée, écuyer j
conseiller et secrétaire du roi, d'où
vint :
XIII. Marie-Adrienne Dorenlot de la
Carterée, née le 31 août 1753, morte le
16 mars 1839, i^ariée le 4 juin 1771, à
messire Louis-Aymar de Vauloger de
Beaupré, écuyer, sgr de la Goulande,
Bouilly, la Crière, les Isles, etc., né le
25 novembre 1736 de Jean VII et d'Anne
Robline des Rivières (voir la première
filiation)^ votant en 1789 avec la no-
blesse des bailliages de Provins et de
Montereau, à cause de son fief de la
Borde, décédé le 3 avril 1828, d'où na-
quirent : lo Louis-Jules, qui suit; — 2^
Agathe-Jeanne-Marie, née en 1772,
morte en 1808, mariée le 30 messidor
an XIII à Jacques de Grivel de la Gri-
vellière ; — 3® Victoire-Hélène-Anne, née
en 1774, morte en 1860, mariée le 7 mes-
sidor an III, à Jean-Jacques Scelles de
Grainville, mort en 1849 ? — 4° Anthyme-
Anne-Jacqueline, née en 1775, morte le
3 juin 1828, mariée le 9 ventôse an X, à
Jean-Chry?ostôme de Guéroult.
XIV. Louis-Jules de Vauloger de
Beaupré, né le 19 novembre 1779, mort
le 16 décembre 1840, épousa, le i®*" ven-
tôse an XIII, Françoise-Marie Le Fau-
connier de Cussy, d'une famille sur la-
quelle le Bulletin Héraldique adonné
une notice (année 1890, col. 400). Elle
mourut le i®^ juin 1850, ayant eu de son
mariage : Léon-Jules de Vauloger, qu'on
retrouvera à la troisième filiation.
Troisième filiation,
V. Jeanne Le Fournier deTournebu,
fille aînée de Jacques et de Marie de
Villebresme, morte en 151 5» épousa, le
22 novembre i^ii, messire Robert Mo-
rin, écuyer, sgr de Banneville la Cam-
pagne, mort en 1555, d'où vint :
VI. Jacques Morin, écuyer, sgr de
Banneville, né en 1512, mort en 1561,
marié, le 28 juin 1547, à Marie du Bosc,
morte en 1583, d'où naquit :
96
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
96
VII. Charles Morin, écuyer, sgr de
Banneville et du Becquet, mort en
1610, marié le 13 avril 1581, avec Jeanne
de Vauquelin des Yveteaux de la Fres-
naye, fille et sœur des deux poètes de
ce nom, morte en 1608, d'où vint :
VIII. Guillaume Morin, écuyer, sgr
de Banneville, Grenteville et Cormel-
les, maintenu noble le 29 novembre
1623, mort le i®' mai 1660, marié le 2
février 1612 avec Hélène-Salomé de la
Ménardière, morte le 26 juin 1665, d'où
vint :
IX. Marie Morin de Banneville, née
en 16 14, morte en 1672, mariée en 1630
à messire Pierre du Hamel, écuyer, sgr
de Cottun, mort avant 1666, d*où sortit;
X. Jacqueline du Hamel, née en 1632,
morte après 1683, mariée le 20 avril
1648, à messire Jacques d'Eterville,
écuyer, maintenu noble 1666 par Guy
Chamillart, intendant de Caen, mort
après 1683, d'où naquit :
XI. Nicolas d'Eterville, écuyer, sgr
du lieu, mort après 1708, marié le 14
août 1683, à Michelle Le Roy, morte
après 1 708, d'où vint :
XII. Marguerite d'Eterville, morte
après 17 38 mariée le s août 1708, à no-
ble Jean-François Hobey des Granges,
avocat au présidial, puis conseiller du roi,
docteur-professeur ès-droit de l'Univer-
sité de Caen, d'une famille dont le Bul-
letin Héraldique a donné la généalogie
(année 1890, col. 397). 11 mourut après
1739, père de :
XIII. Charles Hobey des Granges,
écuyer, anobli par la charge de Grand
Trésorier de France à Caen. Il épousa,
le 18 août 1738, Catherine d'Avenel,
d'où vint :
XIV. Julien Hobey des Granges qui
épousa à Paris vers 1785, Marie Nicole
Quatremère de Quincy. Tous deux
étaient morts en 1809, laissant un fils
unique :
XV. Michel-Julien Hobey des Gran-
ges né le 6 mai 1786 mort le ^ juin
1836, marié le 4 octobre 1809, à Marie-
Jeanne-Euphrasie Rousselin (1), née le
24 septembre 1790 de Pierre-François
Rousselin, écuyer, conseiller au prési-
dial, puis vice-président et président
du tribunal civil de Caen, et de Marie
du Bisson. Elle est morte en février
1880 mère de : lo Alfred, conseiller à la
cour de Caen, chevalier de la Légion
d'honneur, marié à Charlotte Surreau
d'où postérité ;
XVI. 2® Marie-Aménaïde, née le 29
septembre 18 10, mariée, le 18 avril
1831, à Léon-Jules de Vauloger de
(i) Cette dame était eUe-mènie petite-nièce de
Jeanne d'Arc, comme descendante de Robert Le
Fournier baron de Tournebu, fils de Jacqces et
de Marie de Villebresme, lui-même receveur des
tailles en l'élection de Caen, reconnu noble
comme parent de la PuceUe en octobre x^^o, les
3 avril vt 13 août 1^31, le 39 juillet xs^3 et le s
juillet i^^6, mort en 1^57, marié à Marie de Mé-
lissent, morte avant i^^3; d*où : — Catherine
Le i'ournier de Tournebu, mariée le 3 novembre
1540 à Jean Baudouyn, écuyer, sgr de Fresney et
de Cingal ; d'où : Jacques Baudouyn, écuyer.' sgr
des mêmes lieux, marié en 1574 avec Marie de
Bourgueville de Bras, fille de l'historien de
Caen ; d'où : Pierre Baudouin, chevalier, sgr
desdits lieux, gentilhomme ordinaire de la cliam-
bre du roi, marié vers 1605, ^ Ambroise de Vau-
quelin de Fresnaye ; d'où : Charlotte Baudouyn
mariée le 15 février 1637, à Guillaume de Clin-
cbamp, chevalier, sgr d'Acqueville ; d*où : Phi-
lippe de Clinchamp, chevalier, s^^r d'Anisy, ma-
rié le 19 avril 1670 à Marguerite de Morais, nièce
da Mmi de Sévigné, d'où : Marguerite-Elisabeth
de Clinchamp, mariée le si mai 1693, à Pierre
Rousselin ou Rouxelin, écuyer, conseiller du roi,
receveur en l'hôtel de ville de Caen; d'où :
François Rousselin, écuyer, sgr de Bully et de
Vieux, conseiller du roi et son avocat au prdsi-
dial de Caen, né en 1694, mort avant 1738, manc
en 17 16 à Mad leine Cécire, morte avant 174g.
d'où ; — Pierre Rousselin, écuyer, sieur Ut
Vi'^ux, officier ganle-côte, puis conseiller .»v
présidial et échevin de Caen, né en 1718, mort
après 1786, marié d'abord, le 17 janvier 1718. j
Marie-Madeleine de Fumechon, et ensuite, le 7
janvier 1749, à Marguerite-Colasse-Jeanne Ce-
cire, morte après 1786, d'où : Pierre-François
Rousselin, né le 8 novembre 1756, marié le =<;
septembre 1786 à Marie du Bisson. (Voir les
Nouvelles recherches sur la famille de Jeanne
d*Arc, par MM. de Bouteiller et de Braux, pages
91, 9a; la Recherche de la noblesse dans la gène-
rallié de Caen en zô66 et années suivantes,, f>jr
Gtiv Chamillart^ intendant j » pages 547, ^48; —
VHistoire généalogique de la maison de Clim-
champs par M. Nouions, Paris, Champion, 1884.
pages 630 et 6^0; les anciens registres paroissiaux
des paroisses Saint-Jean, Saint-Sauvenr, Saint-
Pierre à Caen, des communes d'Anisy, de Vienx
(Calvados), etc.
97
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
98
Beaupré, depuis conseiller à la cour de
Caen, chevalier de la Légion d'honneur,
né le 9 frimaire au XIV de Louis-Ju-
les et de Françoise Le Fauconnier de
Cussy (voir la deuxième filiation) mort
le J7 septembre 1864 d'où sont nés : i*»
Léon-Paul qu'on retrouvera à la qua-
trième filiation ; 2» Marie-Amélie, née
le 2^ mars 1833, mariée le 14 octobre
1836 à M. Alexandre Carel, avocat,
depuis professeur à la Faculté de droit
de Caen, chevalier de la Légion d'hon-
neur, commandeur d.e Saint-Grégoire-
le-Grand, d'une ancienne noblesse
normande sur laquelle le Bulletin
Héraldique sl donné une notice (année
1890, colonne 29), dont postérité.
Quatrième filiation.
V. Marie Le Fournier de Tournebu,
quatrième fille de Jacques et de Marie
de Villebresme, épousa messire Jean
de Marguerie, chevalier, sgr de Sorte-
val, gentilhomme ordinaire de la cham-
bre du roi, député de la noblesse pour
la Basse-Normandie aux Etats Généraux
de 1376, maintenu noble le 3 février
1^80 par un arrêt du conseil privé re-
connaissant la consanguinité de sa
femme avec la Pucelle. Il mourut avant
IS91, père de :
VL Nicolas de Marguerie, écuyer,
sgr de Bretteville sur Laize et Ifs, en-
seigne de la compagnie des gendarmes
de M. de Thorigny, mort assassiné en
1593-
Il épousa, le 15 février 1580, Made-
leine Le Fournier des Aunes, d'où vint:
VII. Marie de Marguerie, mariée
vers 1615 à messire Jacques Le Mai-
gnen, écuyer, sgr de Brelheville, con-
seiller assesseur au bailliage et vicomte
de Falaise, procureur du roi pour la re-
cherche des malversations en fait de
monnaie en Normandie, d'où vint:
VIII. Madeleine-Marie Le Maignen
de Bretheville, née en 1620, morte le 2
décembre 1677, mariée le 14 mai 1641,
à messire François de Launay, écuyer,
sgr de Launay, des Isles, du Parc des
Noës et de VîUepelée né vers 1610,
mort le 1 1 mai 1673, d'où vint :
IX. Nicolas de Launay, écuyer, sieur
de Launay et des Isles, officier de la
maison du roi dans sa grande fauconne-
rie, né en 164% maintenu noble en 1666
par M. de Marie, intendant de la géné-
ralité d'Alençon, mort après 1 701 , épousa
vers 1 770, Barbe de Lonlay de la Bre-
tonnière, morte, comme son beau-père,
le II mai 1673, d'où vint :
X. Michel de Launay, écuyer, sieur
des Isles et de Launay, officier de la
maison du roi dans sa grande fauconne-
nerie, né en 1673, mort le 2«) mai 1731.
Il épousa, le 6 juin 1696, Marthe-Fran-
çoise Bazire du Coudray, d'où vint :
XI. Louis-Gervais de Launay des Isles,
écuyer, sieur des Isles, avocat du roi au
présidial d'Alençon, né vers 1700, mort
le 4 mars 1740, marié le 26 février 1729,
à Françoise-Jacqueline Périer de la Ge-
nevraye, d'où vint :
XII. Louis-Michel-Antoine de Launay
des Isles, écuyer, sieur des Isles et de
Villepelée, né en 1735, mort après 1802.
Il épousa vers 1760, Anne-Louise de
Fresnay, d'où vint :
XIII. Anne-Jeanne-Flore de Launay
des Isles, née le 22 janvier 1762, morte
le 24 mars 1838. Veuve de M. d'Albert,
elle épousa, le 14 prairial an X, messire
René-Philippe Chesnel, écuyer, juge et
depuis vice-président au tribunal civil
d'Alençon, né le 16 juillet 1754, mort
le 23 mai 1838, et issu d'une famille de
noblesse chevaleresque de Bretagne, sur
laquelle le 5w//^//>i Héraldique a donné
une notice (année 1890, col. 89); d'où
un fils unique :
XIV. Auguste^René Chenel (sic de-
puis ce siècle)^ juge au tribunal civil
d'Alençon, né le 21 ventôse an XI, mort
le 13 août 1858, marié le 21 août 1839,
à Hortense Gautier-Launay, morte le 6
avril 1885. D'où sont nées : i» Mathilde-
Marie, qui suit; 2^ Juliette- Anna, mariée
99
LB BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
100
en 1869 à M. Alfred Pichon, depuis ins-
pecteur des eaux et forêts, fils de M. Pi-
chon, médecin de la marine, et de M'*"»
Goury, des barons du Roslan, d'où :
Marguerite, Jacques et Jean Pichon.
XV et XVI. Mathilde-Marie Chenel a
épousé, le ) septembre 1861, M. Paul
de Vauloger de Beaupré, devenu depuis
procureur général près les cours de Li-
moges, puis Toulouse, puis Rouen,
destitué en 1879, chevalier de la Légion
d'honneur, officier de la couronne d'Ita-
lie, commandeur du Nicham Iftikar, né
le 7 février 1832, de Léon-Jules de Vaulo-
ger de Beaupré, conseiller à la cour de
Caen, chevalier de la Légion d'honneur
(voir la troisième filiation)^ mort le 28
juin 1890. D'où sont issus: i« Marcel-
René-Paul, lieutenant au 144® régiment
de ligne, officier du Nicham Iftikar, né
le 21 septembre 1862; i?° René-Pierre-
Léon-Paul, né le II février 1866; y
Jeanne-Marie-Mathilde, née le 8 août
1869.
Armoiries
En anoblissant la famille de Jeanne
d'Arc, le roi Charles VII régla ses ar-
moiries de la glorieuse façon que voici :
D^a^ury à Vépée â^ argent garnie Sor^
mise en pal y la pointe en haut^ couronnée
à la royale et accostée de deux fleurs de
lys d'or.
Ces armoiries sont devenues la pro-
priété de tous les petits neveux de
Jeanne d'Arc. Parmi les familles issues
en ligne féminine de ses frères, celles qui
primitivement n'avaient pas d'écusson
ont généralement adopté celui-là à par-
tir du moment où elles lui sont deve-
nues consanguines. D'autres ont écartelé
ces armes avec les leurs, quelques-unes
même n'ont plus gardé que ce nouveau
blason. D'autres encore ont pris, pour
rappeler cette parenté mémorable, une
devise, un cimier ou des supports qui
TannoQceQt,
C'est dans ce but que la famille de
Vauloger fait surmonter ses armoiries
(d'argenty à 2 chevrons jumelés de sable
accompagnés de 5 merlettes de même^ 2,
2 et j ; couronne de marquis; supports :
deux griffons; devise : Sursùm corda j
du cimier concédé par le roi Louis XIII,
suivant lettres patentes du 2^ octobre
1612, à Luc du Lys, écuyer, sgr de Rei-
nemoulin, petit-neveu de Jeanne d'Arc,
à savoir :
Une fleur de lys d*or naissante entre
deux pennarts de même blason que la
bannière de la Pu celle,
R.
PREUVES
Pour le début et la pr3mière filia-
tion : — La famille de Jeanne d^Are,
par MM. de Bouteiller et de Braux,
pages 91, 92, 104, 105, 149, 1^0, 1^1
et 235; — Nouvelles recherches sur
la famille de Jeanne d^Arc^ par
les mêmes, Introduction pages xv,
XVI ; Traité de la noblesse y de ses diffé-
rentes espèces^ etc., par Gilles- An-
dré de la Roque, Paris, Michallet, 167ÎS,
pages 193, 194, 195; Histoire généalo-
gique de la maison et de la baronnir de
Tournebuy par M. Ch. Fierville. Caen.
Le Blanc-Hardel, 1867; Recherche de h
noblesse dans la généralité de Caen y en
1866 et années suivantes, par Guy Chj-
millarty intendant^ publiée pour la pre-
mière fois par un membre de la Société
des antiquaires de Normandie. Caen,
Delesques, 1887, pages 489, 490, asg,
230, etc.; Les anciens registres paroi^-
siaux de Vire, Condé-sur*Noireau, Prous-
sy, Clécy (Calvados), c!e Berjou (Orne.;
La Généalogie de la famille de Vaulo-
ger, dans le Bulletin héraldique de
France {znnée 1890, voir col. 700 et sui-
vantes) ; Divers papiers et notes de fa*
mille, etc.
Pour la seconde filiation : — La
Famille de Jeanne d'ArCy par MM. de
Bouteiller et de Braux, pages i;o, is^,
I ;4 ; La Recherche de la noblesse dans la
101
LE BULLETIN HERiaDIgUB DE FRANCE
102
généralité de Caen^ etc., pages 570, 571,
7?s; Une notice sur la famille de Bour-
don, qui se trouve dans VHisioire gé-
néalogiqne des sires du Buisson^ par un
gentilhomme Normand. Caen, Le Blanc-
Hardely 1877, pages 441 à 448; Le Traité
delà noblesse^ psLT G.'A. de la Roque,
page 19^; Les anciens registres parois-
siaux des paroisses Saint -i'ierre, Saint-
Sauveur et Notre-Dame, à Caen, et ceux
de Verson, Condé-sur-Noireau, Proussy
^Calvados), St-Pierre-du-Regard (Orne);
Divers papiers de famille; Divers actes
appartenant aux familles Le Fournier et
Le Hardy; Enfin, la Généalogie de la
famille de Vauloger.
Pour la troisième filiation : — La
Famille de Jeanne d'Arec page 150; Les
Nouvelles recherches sur la famille de
Jeanne éPArc^ page 94 ; Le Dictionnaire
de la Noblesse^ par La Chesnaye des Bois,
tome X (Paris, 1775), page 486, article
Morin ; La Recherche de la noblesse dans
la généralité de Caen y pages 459, 460,
637,368; Les anciens registres parois-
siaux de Saint-Patrice-de-Bayeux, des
paroisses Saint-Jean, Saint-Sauveur,
Saint-Julien, à Caen ; Les Généalogies
des familles Hobey et de Vauloger^ dans
le Bulletin Héraldique de 1890; divers
papiers et notes de famille, etc.
Pour la quatrième filiation : — La
famille de Jeanne d*A rc^ pages 151,
155 ; Les Nouvelles recherches^ page 95 ;
Lz généalogie de la famille de Picquot
de Magny^ par M. L. du Feugray,
Caen, Buhour, 1852, in fine; Le Die-
tionnaire de la noblesse^ par La Ches-
naye des Bois, tome IX (Paris 1775),
pages 534, 33; article de Marguerie,
et page 309, article Le Maiguen; Le
Traité de la noblesse ^ par G. A. de la
Roque, page 194 ; Les anciens registres
paroissiaux de Falaise (Calvados], de
Sées, Chailloue, Macé (Orne), les re-
gistres d'état-civil d'Alençon, enfin la
notice sur la famille Chesnely dans le
Bulletin Héraldique de 1890.
Notes d^Ëtat oivil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE FEVRIER
KT BAPPBL DIS MOIS PftécâOBlfTS
Le baron iVapo^^on* Joseph Ernest de
MéuevaU ancien secrétaire d'ambas-
sade à Madrid, aujourd'hui consul de
P« classe à Florence (Italie], fils unique
de Napoléon-XtOwiA^ baron de Mène val,
et de Sophie de Coëhorn,avec Margrue-
ritedeRoquefeuil-CahuzacfiUedu mar-
quis de Roquefeuil-Cahuzac. décédé,
et de la marquise douairière née de
Boisdavid. Le mariage a été célébré le
9 janvier à Montauban.
La famille de Méneval avait pour
chef, au commencement de ce siè :1e,
Louis Claude-Frauç'MS Méneval, né en
1778. s crétaire intime da Napoléon I",
créé baron de l'Empire le 13 août
1810, et déo^é \e 21 avril 1850 : il avait
épousé Annie- Virffinie-Joséphine Ma-
thieu de Mauvières, fille du baron de
TËmpire. La baronne de Méneval avait
pour sœur la vicomtesse Alexandre de
Séffur, décédée le 20 avril 1855, mère
de Marie-Sophie de Ségur, duchesse
douairière de Lesparre, au château de
Mauvières, près Chevreuse (Seine-et-
Oise). Le baron de Méneval a eu de son
mariag-e quatre enfants :
1. Napoléon-Louis baron de Méneval,
chef actuel de la famille, au chftteau
de la Ck)ur-Senlisse, par Cernay-la-
Ville (S?ine-et-Oise), né le 7 janvier
1813, ancien officier d'ordonnance de
Napoléon III et en dernier lieu colonel
d'artillerie, officier de la Mgrion d'hoQ-
103
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
104
neur, ép. 1" Adèle-Eugénie-Sophie de
Coëhorn, décédée le 14 novembre 1853,
à Vkge de 40 ans, dont il a eu : Napo-
poléon-Joseph-Ernest, le nouveau ma-
rié; 2" le 2 février 1859, Emma Walsh,
née en 1820, fille aînée du comte Al-
fred Walsh, né en 1768, gentilhomme
de la chambre du roi Charles X, officier
supérieur, fils du comte Walsh, maré-
chal de camp, qui eut Thonneur de
monter dans les carosses du roi en
1785.
La baronne de Méneval a pour sœurs
cadettes :
a. Mathilde Walsh, née en 1821, ma-
riée 1° le ]6 nov. 1847, avec le baron
Le Clément de Taintegnies, dont deux
filles mariées; 2^ avec le comte Alfred
Walsh, né en 1815, son cousin, dont
elle est veuve depuis le 21 octob. 1876 ;
il était lui-même veuf de la comtesse
de Serrant; b. Caroline Walsh, née en
1823, mariée avec le comte Edouard de
Diesbach, dont deux fils et une fille.
2. Eug'ène de Méneval, appelé le ba-
ron de Méneval, né en 1815, ministre
plénipotentiaire à Munich, grand-offi-
cier de la Légion d'honneur; après
avoir perdu sa jeune femme, Marie- Jo-
séphine-Camille Jeannequin, décédée
le 28 janvier 1858, & Tâge de 28 ans, à
Munich, il entra dans les ordres, de-
vint prélat de la maison du Saint-Père,
chanoine d'honneur et vicaire général
honoraire de Tévêque de Nancy, décédé
le 20 janvier 1882, chez son frère aîné,
au château de la Cour-Senlisse. Depuis
son entrée dans les ordres, on rappe-
lait M8' de Méneval.
3. Caroline- Virginie-Louise de Méne-
val, ép. Marion-Constantin comte de
Ledochowski, officier de la Légion
d honneur, receveur des finances, dont
Jérôme-Claude-Constantin-Eugènc de
Ledochowski, chef d'escadrons du 29«
dragons, marié en 1872 avec M"° Rui-
uart de Brimont.
4. Pauline de Méneval, née en 1810,
mariée à Pierre-Gaétan comte Murât,
décédé en 1847, neveu du roi Joachim
Murât, et chef de la branche cadette'
non princière. Elle est décédée au châ-
teau de la Bastide-Murat (Lot), en no-
vembre 1889. (Voir le Bulletin de 188î>,
col. 679-680), C'est par erreur que nous
l'avons désignée comme fille du minis-
tre plénipotentiaire, dont elle n^était
que la sœur.
E car télé ^ au î^ émargent à 3 étoiles
dTazur; au J8, de gueules^ au portique
ouvert à 2 colonnes^ surmonté cTun
fronton d'argent^ accompagné des lettres
D. A. de même, qui est des officiers de
la maison impériale (Domus Augasta);
au 5, d'argent^ à l'arbre arraché de si*
nople; au 4, d* argent^ au chevron de
gueules chargé de 3 annelets du chatnp.
(Y. pour la maison de Roquefeuil en
Rouergue, en Quercy et en Bretag^ne,
dont le nom était Blanquefort; elle fut
substituée aux nom et armes de la se-
conde maison de Roquefeuil d'Anduze,
celle-ci héritière de la première maison
de Roquefeuil en Rouergue, Bulletin
1886, col. 696; 1888, 609).
Uazur^ à nttif cordelièrei d'or.
^^^^W^%>X^^rf»^<*»
Raymond - Roger - Germain - Antoine
d'Ouvrier de Villegly, vicomte de Bru-
niquel, lieutenant au 10* dragons, fils
de feu Louis-Antoine-Gustaved'Ouvrier
de Villegly, vicomte de Bruniquel, gé-
néral de division, grand'croix de la
Légion d'honneur, et de Anne-Marie -
Julie de Chambert de Servoles, ave»^
Mari s- Joseph -Roseli ne - Léonti ne- A n n •*
de Villeneuve-Bargemon, fille de Fer-
nand-Henri-Héiion, marquis de Ville-
neuve Bargemon, et d'Elisabeth-Marie-
Victorine de Rohan-Ghabot.
Le mariage a été bénit à Paris le 7
février, en l'église de Saint-Philippe
du Roule, par le R. P. Jouet, supérieur
des pères missionnaires du Sacré-Cœur
à Rome.
Les témoins étaient : pour le marié.
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
106
olonel comte Jacques de Ganay et
omte d^Alauzier, son beau-frère;
;* la mariée le comte Thibault de
an-Chabot, son oncle, et le comte
lé de Vîlleneuve-Bargemon, chef
cadrons, son cousin,
i famille d'Ouvrier, ou Douvrler,
originaire d'Auverg-ne, où elle pos-
ât anciennement des fiefs ; elle a
lé plusieurs branches dont Taînée
t dans la maison du Pouget de Na*
lac par le mariage de Marguerite
ivrier, dame de Maurezé avec
Qçois du Pouget de Nadaillac. La
Qche cadette a donné des capitouls à
douse, des conseillers et 3 présidents
lortier au parlement de cette ville,
si qu'Hector d'Ouvrier, évêque de
aes et conseiller épiscopal au même
lement. Hector d'Ouvrier, baron de
ius, président à mortier, épousa
3 1680 Louise du Lyon de Gommin-
5 vicomtesse de Bruniquel, héritière
sa maison, dont il prit le nom et
armes.
..ouis- Kigal- Joseph - Accurse d'Ou-
er, vicomte de Bruniquel, seigneur
Villegly, prit part en 1789 aux as-
nblées de la noblesse de Toulouse
de Carcassonne.
Louis Douvrier, mort à Paris en 1680,
célèbre érudit fit pour le roi Louis XIV
célèbre devise ; Nec pluribus impar.
C'était un gentilhomme de Langue-
c et appartenait probablement à
tte famille.
Uasur^ au chevron cCargent^ chargé
' 7 molettes de sahle^ accompagné de 9
>is de blé d^or^ posés 6 en chef et 3 en
tinte,
(Voir pour l'illustre maison de Ville-
euve les Bulletins de 1886, col. 362,
)7, 005; de 1888, col. 359; 1890, col.
}8. Le surnom de cette branche des
illeneuve, s'écrit tantôt Bargemont
t tantôt Bargemon.
De gueules^ fretté de six lances d'or y
cçompagnées de petits écussons de même y
sem^s dans les interstices ; sur le tout, un
écusson d'azur^ chargé dune fleur de
lys dor.
Devise : Per hœc regnum et imperium.
Donatien-Louis-Marie, vicomte de
Sesmaisons, lieutenant au S'' dragons,
second fils de Claude-Marie-Rogatien,
comte de Sesmaisons, général de bri-
gade, commandeur de la Légion d'hon-
neur, et de la comtesse née de Tilière,
avec M'^® Guibourg de Luzinais, fille de
M. Ernest Guibourg de Luzinais, sé-
nateur de la Loire-Inférieure et de
Madame, née Mosneron-Dupin.
Le mariage a été bénit le 8 février,
en la basilique de Saint-Nicolas, à
Nantes, par le R. P. de Sesmaisons,
oncle du marié.
(Voir pour Tancienne famille de Ses-
maisons, en Bretagne, les Bulletins de
1888, col. 483 et de 1891, col. 667.) •
D'' azur 9 à 3 tours ou maisons d'or,
ouvertes^ ajourées et maçonnées de sable.
Devise : Ne j^ereat tania domus,
La famille Guibourg est fort hono-
rablement connue à Nantes. M. Gui-
bourg, aïeul de la mariée et maire de
cette ville lors de la captivité de mada-
me la duchesse de Berry, témoigna à
cette princesse un admirable dévoue-
ment, rappelé dans l'intéressant ou-
vrage de M. de St-Amand.
Jean Claret, comte Jean de Fleu-
rieu, fila de défunt Edouard Claret,
comte Edouard de Fleurieu et de la
comtesse née de la Roche-Nully, avec
sa cousine Geneviève de Fleurieu,
fille d'Ernest Claret, comte de Fleurieu
et d'Henriette-Antoinette de Seguins
de Pazzis.
Le mariage a été célébré le 9 février
au château de Laye (RhôneJ.
(Voir pour la famille Claret de Fleu-
107
LE BULLETIN HÉRALDIQUB DB PRANOB
106
rieu les Bulletins de 1887, col . 549, et
de 1888, col. 166.)
D'argent^ d la bande d^azur^ chargée
d'un soleil (Tor,
Antoine-Marie-Gabriel-Esprit, comte
de Truchi de Yarennes, fils aîné du
comte de Truchi de Varennes et de la
comtesse, née Carrelet de Loisy, avec
^nne-Marie Berthe de Pommery, fille
d'Amédée Berthe, comte de Pommery,
et de la comtesse, née de Vaudrecourt.
Le mariag3 a été célébré à Nancy, du
20 au 23 février.
La famille de Truchy ou de Truchi,
est originaire du marquisat de Saluces.
Samuel de Truchi né à Centale et petit
fils de Barthélémy qui vivait en lo48,
se réfugia en France, lors de la cession
par Henri IV au duc de Savoie du mar-
quisat de Saluces (1601), où il remplis-
sait.les fonctions de conseiller et d'as-
sesseur général.
Il reçut en récompense de ses servi-
ces, de ça et de là les monts, une pen^
sion de 300 livres et fut de plus, nom-
mé conseiller assesseur, puis lieute-
nant particulier, assesseur criminel au
présidial de Bourg en Bresse. Son fils
Pierre, inquiété dans sa noblesse, ob-
tint de la duchesse Christine, régente
de Savoie, des lettres constatant par
6uite d^uue enquête, Torigine et les
alliances de sa famille avec les comtes
Gassoli di Cumiana, de Cerutti et Bio-
lati. Sur ces preuves le roi accorda en
1648 des lettres de reconnaissance de
noblesse à Pierre de Truchi qui entra
aux Etats de 1661 et laissa entr'autres,
deux fils : Jacob, auteur des deux
branches des seigneurs du Mole, et
Pierre, dont sont issues celles des sei*
gneurs de Terraus et de Yarennes, ba-
rons de Ténarre, et celle des seigneurs
de Lays.
Elles ont donné des capitaines d'in-
fanterie et de cavalerie, des cbevau-
légers de la garde, un lieutenant de
Roi à Châlons; dans la branche de
Lays, un colonel de cuirassiers tué au
siège de Breslau, un mestre de camp
de compagnie, par commission de
1787, major des chevau-légers de la
garde et écuyer de la reine Marie-An-
toinette; des chevaliers de Saïut-Louis.
Elle a fait ses preuves pour la maison
de Saint-Cyr, les pages de la reine,
Malte et Remiremont.
Ifazur^ au palmier d'or (ancienne-!
ment un pin)^ soutenu par 2 lions d-
même affrontes^
Devise : Virtute et viribus,
La famille Berthen ou Berthe de Vil-
lers de Pommery est originaire du
lieu qui porte ces deux noms dans la
Flandre maritime. Elle était aux xiv
et xv« siècles alliée aux maisons de
Grandpré, de HaveskVrque, de Theïs,
etc, lorsqu'elle fut dépossédée de la
terre de son nom, pHr suite des nom-
breuses guerres et la confiscation qui
ravagèrent ce pays. Ses descendantii
formèrent plusieurs branches en Bel-
gique, en France, connues notamment
sous les noms de Berthen ou Berthe de
Villers, de Pommery et de Oisaneourt*
Chérin et le P. Anselme (t. vni,
p. 159), établissent son audenue no-
blesse. Elle a donné deux ofAcier« de
valeur, entr'autre?* le ch. f d'e»cadroD5
de Gisancourt, officier de la Lég-iuu
d'honneur, chevalier de Saint Louis et
de Saint-Ferdinand d*£spagne, mon
en 1878.
La branche de Villers a également
fourni de braves officiers, eutr*antre
Marie-Vincent-Eilgard Berthe de Vil-
liers, chef de bataillon d'infanterie d»*
Marine, commandant des troupes fran-
çaises du Tonkin, blessé mortellemeiit
à 38 ans devant Hanoï le 19 mai 184:^.
marié à M"« Laedricht-Ribourt, dont
un fils : Félix.
La nouvelle mariée a pour frères et
sœur : 1. Charles de Pommery, marie
en 1889 à Berthe de la Bourdonnave «
109
LB BULLETIN HÂRALDIQUB DB FRANCB
110
2. GastoD, officier; 3. Gabrielle, ma-
riée en 1887 avec Amedee Boitel de
Dienval.
De gueules^ au lion cTor.
Devise : In cruce robur.
Louis- Venant-Crrt^r/^Z, comte LeBailly
de la Falaise, lieuteuant au S"" dragons,
fils de Gabriel-César-Henri Le Bailly
«le la Falaise, marquis de la Coudraye
•au château de Moatorgfueil, Vendée),
et de feu Augustine-Mnrie-Armande de
Maynard de la Claye (fille de Charlea-
Joseph-Augustiu de Mayuard de la
Claye et de Louise-Adélaïde de Chao-
treau), avec Lucie-Fréderique Hen-
nessy, fille feu de Jean-Baptiste-/?i-
cAarc?- Jacques Hennessy et de Marthe-
Lucie-Anue Hennessy.
Le mariage a été célébré à Paris^ en
la chapelle de l'Assomption, le 28 fé-
vrier, par M. Tabbé Le Rebours, curé
de la Madeleine.
Les témoins étaient : pour le marié :
MM. de la Jarrige, colonel du 8« dra-
j^ons, et Auguste de Maynard de la
Claye, ancien député de la Vendée, son
oncle maternel; pour la mariée : M. Ar-
mand Hennessy, son oncle, et le comte
de Charnacé, son cousin.
La famille Le Bailly de la Falaise,
originaire du pays de Caux, en Nor-
mandie, tire son nom patronymique
d'une charge féodale qu'elle tenait, à
titre de fief, du comte de Longueville.
Elle est venue se fixer en Poitou,
comme la seule représentante d*une
ancienne maison de cette province,
et elle en a, dans ces derniers temps,
relevé le nom et les armes.
On justifie et établit sa filiation de
1471 à 1666 (généralité de Rouen] dans
la procédure faite en 1666, devant Bar-
ria de la Gallssonuière. Jean le Bailly,
sieur du Petit- Val, gentilhomme de la
maison du roi eut, de Judith de Ponte-
rel, Antoine Le Bailly, écuyer, sei-
gneur de la Falaise, gentilhomme de
la maison de Monsieur^ marié en 1670,
à N. de Rigault d'Orches.
Leur descendant, Pacôme-François
Le Bailly, seigneur de la Falaise,
épousa, à sa rentrée de Témigration,
le 18 fructidor au ix, Pauline-Louise*
Victoire de Loynes, fille de Denis-Louis*
Jacques-Nicolas de Loynes, marquis
(le la Coudraye, gouverneur de Fonte-
nay-le-Comte, et de Marie-Charlotte -
Joséphine Carré de Sainte-Gemme.
Elle décéda à Luçon en 1844, veuve
depuis 1803, lais.^ant deux filles et un
fils : Philippe-Louis- Venant Le Bailly
de la Falaise, né à Fécamp, le 11 ven*
démiaire an xi, et mort au château de
la Rivière, le 6 mai 1886, laissant de
Marie-Antoine Le Veneur de Beau vais :
Gabriel Henri Le Bailly de la Falaise,
marquis de la Coudraye, par suite de
la cession que lui en fit, par acte du 3
février 1876 (Delalande, notaire aux Sa-
bles-d'Olonne), Jean -Baptiste -Gaspard
de Loynes, marquis de la Coudraye,
dernier représentant de cette ancienne
famille et son cousin germain. Il est
le père du nouveau marié.
D'azur, d la fasce emmanchée d'or et
de gueules de 5 pièces.
Devise : Nec metu^ nec invidia.
(Voir pour la famille Hennessy, le
Bulletin de 1889, col. 161. La comtesse
Dam rémont née Hennessy, est la tante
de la mariée, dont la famille est égale-
ment alliée à celles de Boigelin, Jard
Panvilliers, eto.
De gueules j au sanglier passant de sa"
ble^ accompagné de 2 croissants d^ argent
en chef et d'un molette d'éperon de méme^
en pointe.
Devise : Vi vivo et armis»
111
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
112
* «
DECES DU MOIS DE FEVIUEU
ET RAPPBL DES MOIS PHUCJDBNTS
La baronne d'Izarn de Valady, née
de Foucand d'Aure, est décédée Je 6
octobre 1892, à Royan. Elle était fille
du comte de Foucaud d'Aure et de la
comtesse née de Secondât de Montes-
quieu, décédée.
Elle avait épousé le 18 août 1891
Christian d'Izarn de Freissinet, baron
de Valady, dont elle laisse une fille née
le 23 septembre 1892.
La maison de Foucaud d'Aure, qu'il
ne faut pas confondre avec les Foucaud
de Bretagne, avec les marquis de
Foucauld du Périgord et les Foucault
de l'Artois, vint se fixer en Languedoc
à la suite de la croisade de Simon de
Montfort. Jean de Foucaud était un de
ses chefs avec les Lévis, les Bruyères,
etc.
(V. le Bulletin de 1887, col. 555, 571).
Ecarleléy aux 1 et 4 (Vazur^ au lion
rampant d'or ; au chef d'or chargé de
3 molettes d éperon de sable ^ qui est de
Foucaud ; aux 2 et 3 d'argent à 3 pals
de guetdesj qui est d'Aure.
Le baron de Valady est le frère du
marquis de Valady, marié en 1888,
avec Anne de Beaumont ; ils sont fils
du comte Ildefonse de Vala ly et ne-
veux du marquis de Valady, ancien
député.
Cette maison est connue en Rouer-
gue depuis le xjii^ siècle où l'on voit
Pierre Izarn s'enrôler sous la bannière
de Saint-Louis, comme chevalier croisé ;
la filiation s'établit depuis cette époque.
En récompense des nombreux services
rendus par cette famille, Louis XIV
érigea en marquisat la terre de Valady
en 1664.
Les Valady comptent douze cheva-
liers de Malte. Maintenus dans leur
noblesse en 1701, ils eurent l'honneur
de monter dans les carosses du roi, le
21 mai 1785.
De gueules^ au chien limier dTarf/ent^
au chef d azur chargé de trois étoiles
d*or.
•«A««^^««W«MM^^tfW^M#
Mme Albert de Bournonville, née
Marie-Antoinette-/?o«a/te Lemaire, est
décédée à l'âge de 89 ans, le 11 janvier,
à Guines (Pas-de-Calais),
Elle avait épousé, le 30 avril 18^4,
-4 /6er^-Louis- Alexandre de Bournon-
ville, fils de Albert-Joseph-3/£i.rtwj iVie/'
de Bournonville et de Louise-Thérèse*
de Foucault, fille de Louis-Daniel de
Foucault et de Jeanne-Pctronille des
Essarts, dont :
1. Laurence, religieuse, décédée ;
2. il/ar«?-Rosalie-Julie, décédée en
1891, mariée à N. Le Vasscur de Fer-
nehen, décédé, laissant : a. Henri :
6. Etienne ; c. Joseph ; d. N. une fille;
e, Josse. — (Château de Thiembronne,
Pas-de-Calais] ;
3. Louis-Albert-Léon, qui suif.
Louis-Albert-i^on de Bournouvilk\
né à Guines, le 14 déc. 1844, épousa.
en 1876, N... deWerbier, dont: 1. Thêo-
bald ; 2. Léonce ; 3. Jules. — Ch&teaa
d'Hesmond, par Montreuil • sur • mer
(Pas de-Calais).
Léon de Bournonville est le chef
actuel de nom et armes de sa maison,
depuis le décès, en 1872, de Louis-
Albert- Antoine, dit Achille de Bour-
nonville, son cousin germain, celui^i
décédé, le 30 mars 1872, à l'âge de 38
ans, ne laissant de son mariage avec
Adèle Ledru qu'une fille, Hélène, ma*
riée avec Léon Gagnière ; et une sœur,
Antoinette-Céline-Zouûa de Bournon*
113
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
114
ville, mariée, le 1^ avril 1856, avec
Henri Grosbois de Soulaine. — Villa
de i'Ermitagfe, à Senlisse, par Cernay-
la- Ville (Seine-et-Oise).
Céline de Bournonville, née le 5 oc-
tobre 1816, tante paternelle de Mme de
Soulaine est encore vivante et habite
Guines. Sa sœur aînée, Louise, décédée
en 1869, avait épousé, le 10 janvier
1843, le chevalier Barthélémy d'Anger-
ville, ancien garde du corps du roi
Charles X, dont un fils, Eugène d'An-
jrerville, né le 7 août 1849, marié, et
actuellement existant à Guinée (Pas-
de-Calais).
La maison de Bournonville est une
de3 plus anciennes des provinces du
Boulonnais et de TArtois, dont les
membres ci-dessus mentionnés sont
aujourd'hui les seuls représentants,
non seulement de la branche des sgrs
de la Haye, qui avait pour chef au
commencement de ce siècle Albert-Jo-
seph-Maximilien de Bournonville, leur
auteur commun, né le 21 juillet 1786,
mort à Gnines le 22 juillet 1838; mais
encore de toutes les autres branches
de cette illustre lignée, qui a donné
deux branches ducales et une prin-
cière, huit chevaliers croisés, un vice-
roi de Catalogne et de Navarre, quatre
grands d'Espagne, quatre chevaliers
(le la Toison d'or; elle a été admise aux
honneurs du Louvre en 1660.
Albert- Joseph -Maximilien , auteur
commun des représentants actuels de
cette illustre maison, descendait au
24® degré de Guillaume I de Bournon-
ville, second fils d'Eustache, troisième
comte de Guines, vivant au xi® siècle
auquel on donne pour auteur Sifrid le
Danois vivant en 961 (V. le P. Anselme
t. V, et le Nobiliaire des Pays-Bas par
VigianOy continué par le baron de
Herchenrode ; Lachenaye-Desbois ; Bo-
rel d'Hauterive, 1868).
La terre Bournonville, avec la ba-
ronnie de Houlefort et autres terres en
Boulonnais, fut érigée en duché hé-
réditaire par lettres patentes du mois
de septembre 1600 et 20 octobre 1608
pour Alexandre de Bournonville.
Alexandre de Bournonville, comte
de Hennin (1585-1656), ambassadeur en
France de l'archiduc régent des Pays-
Bas, était fils de Alexandre de Bour-
nonville et de Christine d'Egmont cou-
sine-germaine delà veuve de Henri III.
Alexandre- Hippoly te de Bournon-
ville, un des principaux capitaines de
son temps, chevalier de la Toison d'or,
prince du Saint-Empire, qui eut les
honneurs du Louvre en 1660, ép. Jeanne
d'Arenberg; sa postérité éteinte en
1727 avait reçu le titre ducal avec la
qualification de cousin du roi.
D'autres lettres patentes du mois de
septembre 1652, non enregistrées,
avaient érigé le duché de Bournonville
en duché-pairie pour Ambroise de
Bournonville, fils cadet du premier ti-
tulaire. (V. Les ducs et les duchés fran-
çais par Ed. de Barthélémy, p. 85, 1867.)
De sable^ au lion d'argent^ lampasse\
armé et allumé de gueules^ couronné
d'or^ la queue fourchée et passée en sau-
toir. La branche cadette brise d^une
barre de gueules brochant sur le tout.
Couronne de Comte.
Supports et cimier : Trois griffons.
Cri de guerre : Bournonville l
«MM^rf«MM«M««*««AA^#
Xavier, marquis de Rechigne voisin
de Guron, est décédé le 22 janvier au
château de la Matassière, en Sain-
tonge.
Avec lui s'éteint Tun des noms les
plus illustres de la noblesse du Poitou.
La dernière survivante de cette mai-
son est M*"« de Reboul, douairière, née
Hélène de Rechignevoisin, sœur du
marquis défunt ; ses enfants et petits-
enfants sont actuellement en instance
auprès de la chancellerie, à Teffet d'être
autorisés à ajouter le nom de Rechigne-
yoisin de Guron au leur.
lis
LB BULLBTUC HÉRALOKiUB DS PRAHGB
lir,
Les Bechignevoisin, dont le nom et
les armes figurent à la salle des Cioi*
sades à Versailles, ont fait leurs preu-
ves devant Cbérin ; le Grand Armoriai
de dHozier en remonte la filiation sui-
vie à Guillaume de Rechig'nevoiâin» vi-
vant en 1402.
ils ont eu, sous Tancienne Monar-
chie, des capitaines de 100 hommes
d*annes, un lieutenant général, un
ambassadeur, un introducteur des am-
basseurs, un évèque de Tulle et de
Comminges, des gentilshommes de la
maison du roi, un page de la Petite
Ecurie, un chevalier de Tordre du Roi,
des chevaliers de Malte, etc., etc.
Les principales alliances des Rechi-
gnevoisin ont été avec les Guron, la
Rochefoucauld, Âmboise, Fay, Bonnin
de la Bonninière, Frottier, Augou-
lême, etc.
De fitœuleêf à la fleur de lys dCargent.
Devise : Qui oncques ne faillit.
^W^^^fWMWMMWWM
Le baron André- //ti6&r^ d'Arlot de
Saint Saud est décédé le 23 janvier au
château de Latour-de-Beaupoil, com-
mune de Pessac-de-Qensac (Gironde),
6 r&ge de 62 ans. Il était né au châ-
teau de la Jaumarie, commune de
Sainte-Marie-de-Vergt (Dordogne), le
7 mars 1826, et le troisième fils du
comte Julien d'Arlot de Saint-Saud,
ancien garde d*honneur de Napoléon
P'., et de Madeleine Papin de la Gau-
chérie^ fille de Hyacinthe, chevalier de
Saiut-LOuis, et de Marie de Rolland.
Le défunt s*était marié le 11 juin
1861 avec Charlotte-Mair^Mm^e du
Noguès de la Gageante, fille d'E-
tienne-Victor-Gaston baron du Noguès
de la Gageante, et de Claire de Puch
de Montbreton. II laisse : 1. le baron
Julien-André Oirard d'Arlot de Saint-
Saud, lieutenant au 18^ chasseurs à
cheval, né le 16 avril 1862 ; 2. Julie-
kun^'Oertnaine ; 3. Anne-Marie^ tous
nés au château de la Gageante, com-
mune de Monségur (Gironde^ ; 4. Ja-
lie-Anne-y^nn^, née à Paris le 12 fé-
vrier 1873. II avait eu un fils Etien.*',
mort à 16 ans en 1879.
(Voir pour la maison d'Arlot, i-
Bulletin de 1886, col. 598.)
Vaziir^ à 3 étoiles d^ argent ra^uy*
en fasce^ accompagnâmes en chef (f' *
croisstnt de même et en poiiitc iC>"\'
grappe de raisin aussi d^ argent^ feui'-
lée et tige'e de sinople .
Devise : FractoJove unicuâ De us.
i<W».»^«^^^^^^^^<»»»
François -Amédée de FranchessiD,
général de division en retraite, grand
officier de la Légion d honneur, etc» eî»t
décédé le 4 février à Tftge de 70 ans a
Paris, où ses obsèques ont été célébre^^
le 7 suivant, en l'église de Saint- Pierre
de Chaillot.
Né à Talange (Moselle), le 23 août
1823, il était Tun des cinq fils de Jac-
ques-Victor de Franchessin et «i»*
Agathe-Louise baronne de Pouilly. Il
laisse deux frères survivants dont Tun
est colonel en retraite à Versailles et
l'autre a épousé le 18 mai 1854, Hen-
riette-Marguerite de Monteynard, fille
de Joseph-Anne, comte de Monteynani,
capitaine au 4^ régiment des garde.<
d'honneur, et d'Adélaïde-Catherine-
Louise de Montillet.
La famille de Franchessin, originaire
du Vivarais et du Languedoc, se ré-
pandit en Dauphiué et en Lorraine.
Pierre et Guillaume de Franchessiu
rendirent hommage comme nobles et
possesseurs de fiefs entre les mnins dr*
l'Evèque de Viviers en 1333. 1356 et
1366. Pétronille de Franchessin foudn
une chapelle en Téglise de St-Laureut
de Viviers en 1370.
La branche aînée s'éteignit en Dau-
phiné où elle possédait la seigneurie
de Ronssas à la fin du siècle dernier.
La branche cadette s'établit eu Lor-
raine et a donné de bravea officiera.
117
LB BULLETIN HâRALDiQUB DB FRANCB
118
des chevaliers deSt-Louih etc. Elle est
encore représeutée dans rarmée» par
Marie- René de Francbessin, colonel
(î'a:ailli»rie de la réserve, officier de la
Lennon d'honneur, frère du défunt, et
par deux jeuues sous-lieutenauts d'iu-
faiiterie : Marie-Gabriel- 4drien-René,
sous-lieutenant au 147^, et Henri, sous-
lieutenant au 148®.
D*or^ à 5 téies de barbet^ arrachées
d'argtnty posées 3 et 2»
■ i»^<^^»^^^W>/V^
Jacq ues-Marie-Melchior-Pierre, comte
de Caaibis^Alais, chef d'escadrons de
cavalerie, est décédé à Paris, le 4 fé-
vrier, à l'âge de 47 ans.
Ses oh-èques ont été célébrées le 7
suivant, en Téglise Saiut-Thomas-d'A-
quin.
11 était fils de Charles-Pierre-Marie,
vicomte de Cambis-Aiais , intendant
g'ènéral, officier de la Lésion d hon-
neur, décédé en 1866, et de la vicom-
tesse née de la Fons de la Plesnoye; il
avait une sœur, Marguerite deCambis-
d'Alaià, mariée en 1869, à Charles-Ma-
rie-Siffren, marquis des Isnards, fis
aiué de Louis Charles Joseph, marquis
des Isnards, chevalier de Malte, décédé
en 1888, et de Marie de Robin de fiar-
bentanne.
La famille de Cambis est originaire
de Florence, d'où Luc de Cambis, grand
/^onfalonier de la république, vint se
fixer à Avignon, afin de se soustraire
aux poursuites des partisans des Médi-
cid, en raison de la part qu'il avait
prise à la conspiration des Pazzi, en
1478. Dominique, son fils, acquit la
baronnie d'Alais, érigée depuis en vi-
comte par lettres patentes de Henri III,
eu faveur de François de Cambis, gen-
tilhomme de sa chambre. Jacques de
Cambis, vicomte d'Alais, lieutenant
général des armées du roi, fut tue au
siège de Qirone en 1633; sur sou épée
de bataille, longtemps conservée dans
la cathédrale d'Alais, étaient gravés
ces vers :
Je suis Cambis pour ma foi.
Pour ma maitri'sse et mon Roi,
Si (u m'attends, confesse-toi.
Cette vaillante souche s'est divisée
en trois branches : 1* Celle des marquis
d'Orsan, dont Auguste-Marie-Jacques-
François-Luc, marquis de Cambis-d'Or-
san, né à Avignon le 11 juillet 1781,
députe de Vaucluse, pair de France,
marié en premières noces en 1807, à
Antoinette-Joséphine Puy, et, en secon-
des, le 19 novembre 1833, avec Angé-
lique de Moucouet, veuve du comte
Emile de Raousset-Boulbon ; il laissa
deux fils : Alfred, officier d'infanterie,
mort sans alliance, et Henri-François-
Augustin-Marie, secrétaire d'ambas-
sade, député de Vaucluse, mort sans
postérité; 2" la branche de Cambis-
Alais ; 3" c^lle des comtes de Cambis,
à laquelle appartenait le comte Adol-
phe de Cambis, ancien capitaine de
chasseurs, ancien écuyer du duc d'Or-
léans, puis du comte de Paris.
Des lettres du pape Clément IX, don-
nées en 1668, confirment à cette mai-
son le titre de marquis.
Emilie de Cambis, mariée en 1807, à
Castor-Louis Eugène Ferrar de Pont-
martin, fut la mère de notre célèbre
publiciste, Armand de Pontmartin, dé-
cédé en 1890.
D'azur, au chêne d'or, mouvant d'une
montagne de 6 eoupeauœ de même, et
soutenu de 2 lions^ aussi d^or.
^^^*^*,0S^>^^^>^S,^t^>^^^^^
Pierre-Marie- FtWor de Galard, mar-
quis de Galard-Terraube, est décédé à
Paris le 9 février à Tftge de 43 ans. 11
était fils de Jacques-Etienne-Marie-
Firinin-Hector, marquis de Galard-
Terraube, et de Caroline-Adèle-Louise
de Calonne d'Avesne, et avait épousé
en premières nuces, le 5 août 1872,
Augusta-Marie de Soubiraa de Cain*
119
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
120
paigno, décedéeen 1875, et en secondes
noces, le 9 juillet 1878, Catherine-
Joséphine'Marguerite de Seissan de
Marig^nan. Il laisse du P' lit : l^ Marie-
Joseph -Emile- Louis -Paul- //<?c<or de
Galard-Terraube ; du second lit : 2^
Marie-Joseph-Léon-/eaymo«c? ; S^ Ma-
rie - Joseph - Léon - Stanislas - Arnaud ;
4° Mariô-Joséphine-Victorine-Ode^^^.
(Voir sur la maison de Galard les
Bulletins de 1886, col. 227, et 1890, col.
103 et 795).
Le défunt était le chef de la branche
aînée. Il avait pour frères et sœurs :
P Marie - Louis - ClémenU Auguste^
comte de Galard-Terraube, marié en
1874 à Marie-Henriette-Afc^anie d'En-
causse de Labatut, dont : a, Marie-
Joseph -Victor-^7/>; b. Henri-Marie-
Oger\ c. Marie-Stanisles-Charles-<7tt?/;
d. Victorine- Jeanne-Marie-ZrOî«"5ff .
2' Marie-Jo8Pph-Jules-4S^a/îû/a5, vi-
comte de Galard-Terraube, marié en
1878 à CfW/c- Joséphine -Marie de
Puymirol dont : a. Augnate - lie nr i-
Joseph - Marie ; b. François-Joseph -
Z/Oz/tVMarie ; c. C«ro/m^-Joséphine-
Louise-Marie ; d, Gabrielle-Joséphine-
Marie-Victorine ; e. Joséphine-Marie'
Thérèse-Suzanne.
3^ Marie-Charlotte- F/Wor //2e, mariée
en 1886 à Louis-Henri de Sauzet.
4" MvLrie- Pauline - Françoise - Antoi-
nette, mariée en 1876 h Hugues-Jo-
seph-Marie-Victor-dérard, marquis de
la Tour-Laudorthe.
5* Marie-iV/tf /^ îïd^-Louise-Françoise.
Les autres branches subsistantes
sont 1° le rameau de Tlsle Boson qui
a pour chef le marquis de Tlsle Boson;
2^" la branche de Béarn dont le chef est
qualifié prince de Béarn et de Viana,
comte de Brassac, avec ses quatre
rameaux dits de Béarn-Brassac, d'Ar-
gentine, de Belle vue et de Rousselières.
/)'or, à 3" corneilles de sable becquées
et membrées de gueules.
Devise : In via nuUa] invia ; aliàs :
Invia nulla via.
Ces armes et la devise sont seules
conservées par les branches de Galard-
Terraube.
<^^«»<»^^/».^^/Ki^<^>
//enn-François, comte d'Argrou^-es,
ancien maire d'Arquenay (Mayenne >
est décédé à son chAteau de la Motte-
Henry f Mayenne), le 10 février.
Il était fils d'Edouard-Léonor comte
d'Argouges, chevalier de la Légion
d'honneur et de Marie Farcy de Pont-
farcy, et avait épousé eu 1871 Adrienne-
Marie-Françoise-Edmonde du Plessis
d'Argentré, dont quatre enfants : 1 . Ro-
bert, 2. François ; 3. Marie; 4. Margue-
rite.
D'après la Chesnaye-Desbois la
maison d'Argouges a tiré son nom de
la terre d'Argouges, près de Baveux
et appartient à Tune des plus an-
ciennes familles de la chevalerie
normande.
Cette famille a été maintenue dans
la Recherche de Montfaut en 1463, et
dans celle de Chamillart en 1666.
Elle a donné : François d'Argouges»
seigneur de Tilrault, premier prési-
dent au Parlement de Bretagne en
1661, puis conseiller d'état ordinaire,
mort en 1695; Florent d*Argouge>,
son fils, conseiller au parlement de
Bretagne en 1671, tous deux d'une
branche collatérale dans la branche
aînée. Henri, baron d'Argouges, gou-
verneur et bailli d'Alençon dont le fils
Nicolas, lieutenant général des armées
du roi, colonel-général des dragons,
reçut par lettres patentes de 1672 Té-
rection en sa faveur des baronuies
d'Asnebec et de Rannes en marquisat
sous le nom de Rannes. Son fils Louis
d'Argouges, marquis de Rannes, ma-
réchal de camp, mourut en 1748. Les
deux frères cadets de ce dernier : Louis-
François comte de Rannes et Nicolas-
Louis, dit le Chevalier de Rannes, fu-
rent, le premier, gouverneur d'Alen-
çon, le second, chevalier de Saint-
121
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCB
122
Louis, lieutenant-colonel dans le ré-
giment de Chapt-dragons.
La branche d'Argouges-Fleury reçut
également par lettres du mois d'avril
1680, r érection en marquisat de la
baronnie d'Achères. Louis-Henri, mar-
quis d'Argouges, lieutenant-général
des armées du roi, fut gouverneur
d'Avesnes. Michel - Pierre - François,
marquis d'Argouges, lieutenant géné-
ral des armées du roi, fut gouverneur
d'Avesnes ; Michel-Pierre- François,
marquis d'Argouges, fut maréchal de
camp.
Ecarlele\ d'or et d'azur^ à 3 quinte-
feuilles de gueules^ celle de la pointe
brochant sur les 2 quartiers.
Devise : A la fé je crois,
Jeanne-Laure fiarthon, comtesse de
la Rupelle est décédée à 28 ans le 13
février. Ses obsèques ont été célébrées
le 15 suivant, en l'église de Saint-Pierre
de Chaillot.
Elle était fille de Charles -Victor Bar-
thon et de Laure-Ernestine Levraiu:
ville et avait épousé dans la même
église, le 27 mai 1891, Pierre-Marie-
Amable, comte Boucher de la Rupelle,
lieutenant au 6° cuirassiers, fils de feu
Albert-Emile-Henri, comte Boucher de
la Rupelle, ancien trésorier-payeur
général de la Nièvre, chevalier de la
Lé«irion d'honneur, et de Charlotte-
Camille de Tascher.
(Voir pour la famille Boucher de la
Rupelle les Bulletins de 1886, col. 610,
et 1891, col. 293.)
D^argent^ à 3 écrevisses de gueules.
Haoul-Léonor L'Homme -Dieu du
Tranchant, comte de Lîgnerolles, che-
valier de Malte, l'un de nos plus sa-
vants bibliophiles, est décédé le 14
février à Tâge de 75 ans, à Paris, sans
alliance.
Y Né le 15 septembre 1817 à Saint-
' Ludin de Brou (Eure-et-Loir), il était
fils de Marie -Pierre -Jean -François
L'Homme-Dieu, seigneur du Tranchant
et de Lignerolles et d'Agathe-Hippo-
lyte d'Orival de Criel, sa seconde
femme.
Son père avait épousé en premières
noces Joséphine-Caroline du Mouchet
dont il avait eu: 1. Marie-Louis-Al-
fred, marié le 24 novembre 1840, à
Pauline-Thérèse Durey de Noinville ;
2. Marie-François - Joseph - Max imilien
L'Homme-Dieu du Tranchant de Ligne-
rolles.
La famille de L'Homme-Dieu, sei-
gneur du Tranchant et de Lignerolles
est connue dans le pays Chartrain,
depuis Jacques -Nicolas L'Homme-
Dieu, vivant en 1417. François
L'Homme-Dieu, chevalier, seigneur
du Tranchant et de Lignerolles, un
des gendarmes de la garde du roi, fit
la campagne de Roussillon et eut un
cheval tue sous lui. Il fut nommé
gentilhomme de la chambre du roi
Louis XIV, par lettres du 3 mars 1646,
signées du roi et de la reine-mère ;
devenu exempt des gardes du corps
du roi, sous le maréchal de la Meille-
raye, il se distingua par ses services
militaires.
Jacques L'Homme -Dieu, seigneur
du Tranchant de Lignerolles et de
Chastaignier, capitaine de cavalerie
(1669-1695) fut un des officiers les plus
vaillants de son siècle. Le défunt dont
la riche bibliothèque est fort appréciée
par les érudits avait été créé chevalier
de Malte, par bulle du 7 août 1840.
D^azur^ au chevron d^or^ accompagné
en chef de 2 étoiles de même et en pointe
dun agneau pascal d^argent.
Louise-Antoinette-Berthe des Rotours
de Chaulieu, baronne de Caix de Chau-
lieu, est décédée le 18 février à Paris,
^ où ses obsèques ont été célébrées le
123
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
124
20 suivant en régflwe de Saint-Auffus-
tiu.
Elle était la fille unique de Hugfues
des Rotours, baron de Chaulieu, et de
Louise-^mma Lambert de Cbamerol-
les, veuve de Gustave, comte de Bras-
sard, et avait épousé le 20 juin 1853
Georges-Henri-Amédée, baron de Caix
de Chaulieu, décéd . en 1886, dont elle
a eu : 1. Alfred-C/miV/^, baron de Caix
de Chaulieu, officier de chasseurs
d'Afrique, né eu 1857, marié en 1885 à
jjuo fj^Q Vaucelles, tille du marquis de
Vaucelles-Bravi^ny ; 2. /2aoa/-Gérard,
baron Gérard d j Caix de Chaulieu, frère
jumeau du prrce lent, officier d'artille-
rie de réserve, marié le 12 mai 1884
avec Alexandriiio-Henrivtte Baconnière
de Sal verte; 3. J^Twô^r^-Guillaume, né
en 1865.
(Voir pour la famille de Caix qui
compte les branches existantes de St-
Aymour, de Rambures et de Caix de
Blainville et de Chaulieu, le Bulletin
de 1888, col. 297. La branche de Blain-
ville et de Chaulieu porte les armes sui-
vantes :
Ecarlele\ aux 1 et4 dC argent à 2 sau-
toirs de gueules et 2 croix de même en
chef; au 2 d'azur, à 3 fascts d'argent^
qui est de la Roque ; au 3 d'or^ au che-
vron d'azur^ accompagné en pointe d'un
lion de gueules^ couronné d'argent ; au
chef de gueules^ chargé d*un croissant
d'argent accosté de 2 étoiles d'or; sur le
tout : fascé de vair et de gueules, qui est
de Coucy.
(Voir pour la maison des Rotours les
liu/lctinsip^. 1886,col. 34; 1887, col. 300;
1889, col. 160 et 239.
D\isury à 3 besants d'argent»
^XWX»^^*^»^»»»^^'.»
isrV/*e«^- Fmnçois - Paulin- Théodore,
comte de C rnulier de Lueiuière, an-
cien lieutenant de vaisseau, admis à
la retraite le 30 septembre 1843, che*
valierdd la Légion d'honneur, est dé-
cède à Orléans du 20 au 26 février.
Né à Nantes le 4 janvier 1804, il
était rainé des sept enfants de Jean-
Baptiste-Théodore Benjamin, comte de
Cornulier- Lucinière, capitaine et che-
valier de Saint-Louis, et de Anne-
Henriette d'Oilliamson, fille du comte
d'Oilliamsou, lieutenant •général des
armées du roi, grand croix de Saiut-
Louis, comman<ieur de Tordre noble
du Phénix de Hohenlohe.
11 avait épousé à Orléans le 16 juil-
let 1833, Charlotle-Germaioe-Nealie
de la Barre, fille de Jean-Baptiste de la
Barre, chevalier, et de Modeste-Eu-
génie Edmée-Elise du Faur de Pibra.' ;
elle est décédée à Orléans le 8 mai
1858, laissHut une fille unique : Alicie-
Charlotte-Eu<?éuie de Cornulier-Luci-
nière, mariée le 31 janvier 1865 aver
Amaury- Camille - Georges - Marie, tI-
comte de Vélard, ancien zouave pcuti-
fical, dont deux filles, Tainée mariée
en 1888 au baron de Saint-Pern.
(Voir pour la maison de Cornulier-
Lucinière, en Bretagne, les Bulletins
de 1886, col. 171 et 228, et 1887, col.
45 et 51.)
Ifazur^ au massacre de cerf d^or^ sur
monté d'une mmicheture d^argent entf-
l-is bois.
Devise : Firmus ut cornus.
^^>^^^^^f^S^^>^^^>^
M"^ Elisa de Simiane, dernitVe du
nom, née en 1826 est morte brûlée daîi^
sa chambre le 8 février, à Alais (GarJ .
où elle vivait parait-il d'une petite
pension du gouvernement, qui lui
avait été accordée comme descendaute
de madame de Sévigué. Elle était d'a-
près les actes, fille d' Auguste-Nicolas
de Simiane, chevalier de la Légioa
d'honneur et du Lys (1818-1822), ne a
Pari<, rue du Chardouuet, le 1 4 jhu-
vi r 1777, et de Louise Gauthier li^*
St-Jean du Gard, et petite fille de Ni-
125
LB BULLETIN HÂRALDigUB DE FRANCE
126
cola.--François de Simiaûe, secrétaire
de rinten<iauce, et de Marie-Anne
d'Herbigrny (ou d'Aubigny).
Nous ignorons à quelle branche de
rillustre maison de Simiane pouvait
appartenir la défunte dont la mort est
sig'ualée par r Intermédiaire des cher-
cheurs, La g-rande race de ce nom pa-
raissait avoir une origine commune
avec celle d'Agoult et se rattacher à
Humbert, seigneur souverain d'Apt et
baron de Cazeneuve vivant en 993 d'a-
près les cartulaires. Alphand de Si-
miane était évêque d'Apt en 1060, et
Lauger de Simiane Tétait en 1115.
Cette maison dont nous n'avons pas à
rappeler Tillustration avait formé des
branches nombreuses en Provence et
en Dauphiné.
Pauline de Castellane-Adhémar, ma-
riée à Louis II de Simiane, marquis
d'Esparron, dit le marquis de Simiane,
était en effet la petite fille de la mar-
quise de Sévigné, mère de Françoise-
Marguerite de Sévigné, 3® femme de
François Adhémar de Monteil, comte
de Grignan, lieutenant général au
gouvernement de Provence, chevalier
du Saint Esprit.
D*or^ semp de fleurs de lys et de tours
d'azur^ en nombre égal.
Devise : Sustinent Ulia tWTes. — Sic
Siuiiano et pro gestis Ulia gestant. —
Certamine parla : Je Vai gagnée.
Ecartelé, d'or et de sinople; sur le
tout : un palmier de Vun en Vautre les
branches passées en sautoir.
a«\A/%'N/WW\/N/>^«^^^
Auguste-Paul-M wiq- Joseph Portalon
de Rosis, est dév édé à Montpellier, le
24 février, dans sa douzième année.
Il était tils unique de Edouard- M arie-
Joseph-Pûw/ Portalon de Rosis et de
Claire-Marie-Caroliue de Demandoix-
Dedons, décédée à Montpellier le 5
juillet 1888. Elie était fille du marquis
de Demandolx-Bedous et de la marquise
née Germanes.
(V. le Bulletin de 1888, col. 443).
^«A/W««\^^W«^'^^«^
Marie-Célestine-iîer^Atïfe (alias Ba-
thilde) Dupuis, comtesse douairière
Renaud des Monstiers de Mérinville,
est docédée au château de Sannat
(Haute- Vienne), où ses obsèques ont
été célébrées le 25 février.
Elle avait épousé Henri-Stanislas-
Renaud^ comte des Monstiers de Mérin-
ville, Tun des fils du marquis des
Monstiers de Mérinville et de Maxime
Sidonie Anjorant et oncle du marquis
des Monstiers de Mérinville marié en
1880 à Joséphine de la Briffe, décédée
en 1887.
Elle a eu de ce mariage : 1. Jean-
i?<9>?e-Stani5las, comte René des Mons-
tiers de Mérinville, officier de dragons,
marié le 26 juin 1883 à Suzanne Elisa-
beth-Louise Firino ; 2. Jean-Marie-
Ff-ançois^ vicomte des Monstiers de
Mérinville, marié à Paris le 30 janvier
1890, à Marthe-Marie Oesterreich^ sœur
de Madame la générale Annenkoff, de
Russie; 3. Martial-Maurice des Mons-
tiers de Mérinville; 4. Félicité-Made-
leine, mariée en 1880 à René-Adelestan
Guesdon de Beauchesne.
(Voir pour la maison des Monstiers
de Mérinville les Bullecins de 1887, col.
425 et 616, et de 1890, col. 42. En rec-
tifiant au bas de la colonne 425 du
Bulletin de 1887, Eusèbe des Monstiers
était chevalier des ordres du roi et
mourut en 1640.
' Ecarteli, aux 1 et 4 d'azur à deux
lions d'or^ passants l'un sur Vautre ; aux
2 et 3 d'or (^alias d argent)^ à 3 fasces
de gueules.
Devise : Quod opto est immortale,
L. DB ROZEL.
127
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
m
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Annuaire
de la noblesse de France
La collection des Annuaires de la
noblesse de France vient de s'enrichir
d'un nouveau volume pour Tannée
1893, qui contient une notable amélio-
ration sur les années précédentes.
Comme nous le disions dans la note du
Bullelin de mars 1892, la direction du
vicomte Révérend, dont la compétence
est si connue dans la science nobi-
liaire, ne peut que maintenir le succès
de cette intéressante publication qui en
est à sa 51® année d'existence, et a son
49° volume. C'est la plus vaste et la
plus complète encyclopédie nobiliaire
du XIX" siècle ; nous faisons les vœux
les plus sincères pour la publication de
la Table générale des articles et noti-
ces contenus dans les 50 premiers vo-
lumes, que Ton nous annonce pour
1894.
Le volume de 1893 que nous avons
sous les yeux est de beaucoup plus
important que les volumes précédents
par Tadjonction d'une partie nouvelle:
« Revue nobiliaire des conseils géné-
raux « pour faire suite à celle du Sénat
et de la Chambre des députés.
t Dans le siècle de parlementarisme
où nous vivons, dit l'auteur de VAu"
nuaire^ les conseils généraux sont de-
venus de grandes assemblées provin-
ciales et ont pris par cela même une
importance assez grande,
f h'' Annuaire de la noblesse devait
donc à ses lecteurs une revue et des
notices sur ceux de ces nouveaux élus
qui appartenaient à la noblesse ou'
portaient la particule.
f Nous avons pris comme base de ce
travail les élections partielles qui tom-
baient le 31 juillet 1892 et les élections
complémentaires qui ont eu lieu dans
le cours de la même année. Dans
V Annuaire de 1894, nous le compléte-
rons par ceux dont les pouvoirs ne se-
ront renouvelés que le 31 juillet 18i>4
et que l'abondance des matières ne
nous à pas permis d'établir cette an-
née, malgré l'augmentation considéra-
ble du volume. »
Cette revue des membies des Con-
seils généraux contient 114 notices,
dont la plupart sont accompagnées de
l'état présent des familles mentionnées
et forme ainsi un précieux document
généalogique qui augmente le volume
ordinaire de plus de cent pages. Le
prix en a subi une augmentation pro-
portionnelle ; il est porté à 7 fr. r)0,
pour l'édition avec planches noires et a
10 fr., pour l'édition avec planches co-
loriées. — Bureau de la publication
1, cité Gaillard, à Paris, anciennement
rue Richer 50.
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Nous venons de mettre sous press»'
la 2« édition du Catalogue des Gen-
tilshommes de Provence en 1789^ qui
paraîtra au commencement du mois Je
mai. — Ce Catalogue sera suivi par
la réimpression de celui de Lyonnais,
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'■■■■"■31, ancien Rédacteur à la Gazelle de France, Auteur de VArmorial de la IVobleise da
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BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées à M. Louis de La Roq
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SOMMAIRE
Phebiière Partie : Catalogue des généraux Fitinçais, connétables, maréchaux de Fn^nce, lieute-
naiiUi géiiéraux, maréchaux de camp (suile). — Armoriai de la généralité d'Orléans, 1696-
1701, d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale, cabinet des titres (suite).
Dei'xilme Parue : Notices généalogiques : J«iucourt et D>goine; Anglade; Coulon de Labrousse;
Filhol, additions et corrections. — Notes d*Etal civil nobiliaire : Mariages et décès du mois
de mars 1893 et rappel des mois précédents.
Troisième Parue: Variétés, Bibliographies, Chroniques: Le général Fournier Sarlovèze ; Le
Ticiimie d'Estienne de Saint Jean; Le général comte d'Anlhouurd de YraincQurt: Dictionnaire
des Familles du Poitou.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
. (Suite)
MAB^CHAUX DB FRANCB
1594
Charles de Gontant, baron de SaiDt-
Blancard et de Chef-Boutoune, 8f?r de
Montant, Montferrand, etc., duc de Bi-
ron, n'avait que 18 ans lorsqu'il fut
élu par les clameurs des soldats, à la
place de son père, qui avait été blessé,
pour commander en Tarmée du roi en
Ouienne; colonel des Suisses; capitaine
d^s compagnies d'ordonnance du roi;
niaréchal de camp en 1590; combattit à
la bataille tfivry à côte d'Henri IV ;
servit au siègre de Meulan, de Rouen et
^ c^lui d'Epernay , où wm père fut tué
en 1592; amiral de France et de Breta-
gne; conseiller d'Etat; maréchal de
France en 1594, gouverneur de Bour-
gogne ; blessé au combat de Fontaine-
Française; se signala dans les guerres
d'Artois et de Picardie; maréchal gé-
néral des camps et armées du roi en
en 1597 ; duc et pair de France en 1598,
après la paix de Vervins ; commanda
avec de grands succès l'armée du roi
dans Texpédition de Savoie, au sujet
du marquisat de Saluées; ambassadeur
près la reine d'Angleterre, il fut con-
vaincu peu de temps après du crime de
lèse-majesté ,* condamné à mort, il eut
la tête tranchée le 31 juillet 1602.
131
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
132
Il était fils atné d'Armand de 6on-
taut) baron de Biron, maréchal de
France, et de Jeanne, dame d'Ornezan
et de Saint- Blancard.
Il ne fut pas marié. Charles, bâtard
de Gk)ntaut-Biron, son fils naturel,
qu'il avait eu de Gillette Sebil lotte, da-
moiselle de Savenière, fille du procu-
reur du roi de Dijon, fut légritimé et
anobli, au mois de septembre 1618, et
mourut sans avoir été marié, au siège
de Dol, en 1636.
Ecartelé^ (Tor ei d'azur^ Técu en
bannière.
1594
Claude de la Châtre, sgr et baron de la
Maisonfort, plus connu sous le nom de
baron de la Châtre, chevalier des or-
dres du roi, conseiller d*Etat, capitaine
de cent hommes d'armes, gouverneur
et lieutenant général au gouvernement
d'Orléans et Orléanais, capitaine de la
grosse tour de Bourges, fut élevé page
auprès du connétable duc de Montmo-
rency ; se trouva à la bataille de Dreux,
puis au combat d'Arnay-le-Duc en 1570,
et à la prise de Sancerre ; suivit le duc
d'Alençon aux Pays-Bas; fut page de
cour auprès de la reine d'Angleterre,
en 1575; maréchal de camp sous le duc
de Guise; il fut confirmé, le 19 février
1594, dans la charge de maréchal de
France (dans laquelle il avait été reçu
au parlement de la Ligue, le 8 juin
1593) ; fut lieutenant général de l'ar-
mée envoyée en 1610 au pays de Ju*
liers contre Tévéque de Strasbourg ; il
fit les fonctions de connétable au sacre
de Louis XIII et mourut le 18 décembre
1614, &gé d'environ 78 ans.
Il était fila de Claude de la Châtre,
sgr et baron de la Maisonfort, et de
Anne Bobertet, dame de la Ferté-sous*
Reuilly, fille de Florimond Bobertet,
secrétaire d'Etat, sgr d'Alluye, et de
Michelle Gaillard de Lonjumeau.
Il ép. en 1564 Jeanne Chabot, fille de
Guy, sgr de Jarnac, et de Louise de
Pisseleu, dont il eut sept enfants parmi
lesquels Louis, qui fut aussi maréchal
de France en 1616, dont la fille unique
épousa en troisièmes noces Claude Pot,
sgr de Rhodes, grand-maître des céré-
monies de France.
La maison de la Châtre, en Berry,
est connue depuis 1142, et par filiation
depuis 1217. Elle a fait plusieurs bran-
ches connues sous le nom de comtes de
Nançay, de barons de la Maisonfort, de
sgrs de Bruillebaut ou Brillebaut, de
Paray, de Plais, de la Roche-Bellusson.
La branche ducale de la maison de
la Châtre s'est éteinte de nos jours en
la personne de CyrJacques de la Châtre,
mort à Ch&teaugaiUard, le 13 Juillet
1866, &gé de 80 ans.
De gueules^ à la croix ancrée de voir,
qui est de la Châtre; atiœ 2 ei 3 de
gueules à trois têtes de loup arrachées
d'argent^ 2 et î^ qui est de Saint- Ama-
dour.
1594
Charles de Cossé II du nom, comte
puis duc de Brissac, pair, grand-panne-
tier et grand-fauconnier de France,
chevalier des ordres du roi et gouver-
neur de Paris, servit en qualité de lieu-
tenant-général dans Tarmée navale au
combat des Açores contre les Espa-
gnols te 28 juillet 1582; il embrassa
ensuite le parti de la Ligue et défendit
Poitiers contre les forces du roi en
1593 ; le duc de Mayenne lui donna le
gouvernement de Paris ; il le remit au
roi qui le fit maréchal de France au
mois de mars 1594, et conseiller d'hon*
neur au parlement de Paris; il fut
nommé chevalier du Saint-Esprit le 7
janvier 1595 ; il se trouva au siège de
Saint-Jean d'Angély en 1621, et mou-
rut la môme année au chftteau de
Brissac, en Anjou «
Il était fils de Charles de Cossé I du
nom, comte de Brissac, maréchal,
grand-pannetier et grand*fauoonnier
de Franoe et de Charlotte d'Bsquetot.
mmt
■Ml
é*ma
imm
133
LB BULLBTnf HÉRALDIQUE DB FRANCS
134
De sable^ à 3 fascei (Tor denchées par
le haê.
Avec Charles de Gossé, mort en 1621»
se trouve clôturée la liste des cinq ma-
réchaux de la Li<^ue, dont deux seule-
ment furent officiellement reconnus
par Henri IV. Ces cinq maréchaux
étaient :
1. Jean de Saulx, vicomte de Tavan-
nes, fila de Gaspard de Saulx, maréchal
de France en 1570, dit le maréchal de
Tavannes, nommé maréchal de la Lig'ue
par lettres patentes du duc de Mayenne,
données à Soissons le 27 février 1592.
Henri IV lui donna un brevet de rete-
nue pour être maréchal de France;
Louis XIII le lui confirma par un au-
tre du 4 mars 1616 ; il mourut au mois
d'octobre 1630, sans avoir de place.
2. Ântoine-Scipion, duc de Joyeuse,
après la mort de son frère Anne, favori
de Henri III, qui ép. Margruerite de
Lorraine, sœur de la reine, fut nommé
maréchal de la Ligue par lettres du 1 1
mai 1592; il était chevalier de Malte,
grand-prieur de Toulouse ; il se noya
dans le Tarn après la bataille de Ville-
mur, le 20 octobre 1592.
3. Charles de Cossé, comte de Bris-
sac, fut nommé maréchal de la Ligue
par lettres patentes du 25 février 1593,
et maréchal de France, le 30 mars 1594.
4. Claude, baron de la Chfttre fut
nommé maréchal de la Ligue par let-
tres patentes du 21 juin 1593 et maré-
chal de France le 29 février 1594.
5. Antoine de Saint-Paul, fut nommé
maréchal de la Ligue, par lettres pa-
tentes du 21 juillet 15D3 et prêta ser-
ment au parlement le 22 : il fut tué au
mois de mai 1594 par le duc de Ouise.
1594
Jean de Montluc, sgr de fialagny,
s'attacha d*abord au duc d'Anjou et le
auisrit en Pologne, puis au duc d^Alen-
çon; il prit depuis le parti de la Li-
gue; passa ensuite dans le parti du roi
qui le fit prince de Cambrai et l'honora
du titre de maréchal de France en 1594.
Battu par les Espagnols il fut forcé de
leur abandonner sa principauté le 9
octobre 1595 et mourut en 1603 ; il fut
enterré dans Téglise de Balagny.
Il était neveu du maréchal Biaise de
Montluc et fils naturel de Jean de
Montluc évêque de Valence, et de Anne ,
Martin ; il fut légitimé au mois de jan-
vier 1567.
Il épousa Renée de Clermont, da-
me d'Amboise, sœur du brave Bussy
d'Amboise et fille de Jacques de Cler-
mont d'Amboise, sgr de Bussy, et de
Catherine de Beauvau, dout il eut :
1. Damian, tué en duel; 2. Marguerite
ép. René Aux Epaules, dit de Laval,
marquis de Neele; 3. Marie, ép. Char-
les sire de Rambures, chevalier des
ordres du roi, fils de Jean, sire de
Rambures et de Claude de Bourbon-
Vendôme, dame de Ligny ; 4. Jeanne
de Montluc-Balagny ép. 1® Charles de
Clermont d'Amboîse, sgr de Bussy, son
cousin; 2** le 3 fév. 1627 Henry de
Mesmes, sgr de Roissy, président à
mortier au parlement de Paris, fils de
Heuri-Jacques de Mesmes, aussi sgr de
Roissy, conseiller d'Etat, et d'Antoi-
nette Grossaine; elle mourut sans en-
fants de ces deux mariages; 5. Marie-
Catherine, abbesse d'Origny, morte en
1666.
Ecartelé^ aux 1 et 4 d'azur au loup
rampant (Por ; auœ 2 el 3 d*or au tour^
teau de gueuhet ; &\XT \q ioxxi \ d'or à 3
lions d'azur lampassés et couronnés de
gueules.
1595
Jean de Beaumanoir III du nom,
marquis de Lavardin, comte de Nègre-
pelisse, baron de Tusse, sgr de Mali-
corne, etc, chevalier des ordres du roi,
capitaine de 50 hommes d'armes, gou-
verneur du Maine et du Perche, fut
élevé auprès du roi de Navarre ; il se
fit catholique après la mort de son père,
et fut blessé au siège de Saint-L6 en
135
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FHANGB
136
1574; colonel de l'infanterie française,
prit Villefranche en Périgrord ; Cahors ;
Eau^e, en Armag-nac; commanda la
cavalerie française à Contras en 1587 ;
servit aux siègres de Mauléon, de Paris,
de Chartres, de Rouen, au combat
d'Aumale où il fut blessé ; gouverneur
de la province du Maine ; chevalier des
ordres du roi en 1595; maréchal de
France le 19 octobre 1595 ; commanda
Tarmée en Bourgogne en 1602; lit la
fonction de grand maître de France au
sacre de Louis Xlll ; ambassadeur de
France en Angleterre en 1612, mourut
H Paris en son hôtel, au mois de no-
vembrd 1614; enterré au Mans, dans
l'église cathédrale.
La famille de Beaumanoir originaire
de Bretagne connue par filiation depuis
Hervé, sire de Beaumanoir qui se trou-
va aux Etats tenus à Vannes en 1202.
Elle a fait 1^ les branches des sgrs vi-
comtes du Besso ; 2*^ des sgrs et mar-
quis de Lavardin (branche du maré-
chal); :l^ des vicomtes de Saint Jean,
barons de la Troussière ; 4" des sgrs du
Bois de La Motte, dont on n'a pas la
jonction avec les précédents.
Jean de Beaumanoir III du nom, était
fils de Charles de Beaumanoir, sgr de
Lavardin, chef du parti protestant dans
l'Anjou, le Maine et la Bretagne, tué
à la journée de la ^Saint-Bathélemy, en
1572 et de Marguerite de Chourses ou
Sourches, sa première femme, fille de
Félix, sgr de Malicorne et de Margue-
rite de Baïf.
Il ép., le 27 déc. 1578, Catherine de
Garmaing, comtesse de Négrepelisse,
baronne de Daunac, fille unique et
héritière de Louis de Carmaing, comte
de Négrepelisse, et de Marguerite de
Foix-Caudale.
Vers la tin du xvir siècle, cette mai-
son était représieutée par Henri- Char-
les de Beaumanoir III du nom, marquis
de Lavardin, chevalier des ordres du
roi, lieutenant général au gouverne-
ment de la haute et basse Bretagne,
mort à Paris en 1701 ; il avait épousé,
en premières noces: Françoi.«e- Paule-
Gharlotte d'Albert, fille du duc de
Lynes et de Marie Séguier d'O, dont il
eut deux filles : 1. Marie-Charlotte,
marié, le 13 mai 1694, avec Louis-
Charles-Edme de la Châtre, comte de
Nançay, lieutenant général des armées
du roi ; 2. N... demoiselle de Malicorne,
religieuse bénédictine ; en deuxièmes
noces : Louise- Anne de Noailles, fille
du duc de Noailles et de Louise Boyer,
dont il eut : 3 Kmmanuel-Heuri, lieu-
tenant général pour le roi en Bas^se-
Bretagne, marié, le 20 février 1703, à
Marie-Françoise de Noailles, fille d' Au-
ne-Jules, duc de NoaiUts, pair et ma-
réchal de France et de Marie-Françoise-
de Bournonville ; il fut tué la même
année à la bataille de Spire et ne laissa
pas d'enfants ; 4. Marie-Anne-Bomaine
ép., le 21 juillet 1704, Louis-Auguste
d'Albert d'Ailly, duc de Chaulnes;
5. Marie-Louise-Henriette, ép-, le 9
février 1708, Jacques-Louis de Beriu-
ghen, marquis de Chàteauneuf, mestre
de camp de cavalerie, brigadier des
armées du roi.
La branche des sgrs de Saint-Jean,
barons de la Troussière, sortie de celle
de Lavardin, était représentée vers la
même époque par deux filles de Louis
de Beaumanoir et de Jeanne Garuier :
1. Louise, mariée à Laval le 18 mai 1681
a Jacques de la DufiTerie, chevalier,
sgr de Martigné-sous-Laval et de la
Motte-Husson; Jacques-François de la
Dufferie son fils, ép. le 7 février 1711
Madeleine-Charlotte du Guesdin. fille
de Hené du Guesclin, sgr de Beaucé et
de Marie Sourdrille; 2. Marguerite,
mariée à Alexandre Martinets, s^r de
Fromentières.
La terre de Lavardin était venue à
cette maison par le mariage de Jean dt
Beaumanoir sgr de Landemont, écuyer
d'écurie du roi en 1425, avec Marie
Riboulle* fille puînée de Fouque^ Ri-
boulle, sgr d'Assé le Riboull^ et de La-
137
LE BULLETIN HéRALDIQUB DE FRANCE
138
yardin et de Jeanne de Montejean.
La terre de Lavardin fut érigée en
marquisat le 18 nov. 1572, en faveur
de Jean de Beaumanoir maréchal de
France, et la chatellenie de Lucé en
barounie le 4 juillet 1601.
D*azur^ d onze hilleties chargent po*
sées,
4, 3, 4.
1596
Henrj' de Joyeuse, comte du Boucha-
ge, puis, duc de Joyeuse, pair et maré-
chal de France, chevalier des ordres du
roi, grouverneur et lieutenant général
du pays d'Anjou, Touraine, Maine et
Perche, et lieutenant-général de Lan-
guedoc durant la Ligue, se trouva au
siège de la Fère, entra dans les capu-
cins après la mort de sa femme en 1587,
connu sous le nom du Père Ange;
il en sortit pour prenirele comman-
dement de la province de Languedoc
pendant les troubles de la Ligue.
Henry de Joj^euse n'a point été gou-
verneur de Languedoc en titre, mais
seulement lieutenant général, sous le
cardinal de Joyeuse, son frère, auquel
le duc de Mayenne avait donné ce gou-
vernement, et plus tard sous le duc
Henri I de Montmorency.
Le pape Clément YIII lui accorda à
la sollicitation du cardinal de Joyeuse
son frère» par un bref de 1594 la trans-
lation de l'ordre des capucins à Tordre
de Saint-Jean de Jérusalem, pour y
être au lieu et rang de prêtre, non de
chevalier comme ils le voulaient ; avec
permission néanmoins de pouvoir pen-
dant la guerre se vêtir de court, porter
ré]^, commander aux gens de guerre
dans la province de Languedoc.
Il fut Tun des plus ardents ad-
versaires du roi Henri IV jusqu'à sa
conversion ; en 1596 il fit sa paix avec
lui le 22 janvier, et fut nommé maré-
chal de France ; trois ans après il ren-
tra aux capucins le 8 mai 1599, où il
passa le reste de ses jours.
On le vit en 1600 prêcher à Paris, et
avoir une foule d'auditeurs, que la
singularité de ses aventures appelait h
ses sermons. Il passa ensuite en Italie,
et ayant voulu faire le voyage de
Rome, pieds nus, pendant Thiver, il fut
saisi de la fièvre et mourut dans une
maison de son ordre à Rivoli, près de
Turin, le 27 septembre 1608. Son corps
fut porté à Paris et inhumé dans l'é-
glise des Capucins de la rue Saint-
Honoré.
Henri III avait érigé le duché-pairie
de Joyeuse en faveur d'Anne de Joyeu-
se, frère aîné de Henry, qui n'hérita du
titre qu'après la mon de son frère aîné
et d'Antoiue-Scipiou.
C'est de lui que Voltaire a dit :
Vicieux, pénitent, courtisan, solitaire.
Il prit, quiUa, reprit la cuirasse et la haire.
Il était le troisième fils de Guillau-
me II du nom, vicomte de Joyeuse,
maréchal de France et de Marie de
Batarnay ; il n'avait pas eu d'enfants
de son mariage.
Ecartelê^ aux 1 et i paie d'or et d'a-
zur de 6 pièces^ au chef de gueules j
chargé de trois hydres d*or^ qui est de
Joyeuse ; aux 2 et 3 d^azur au lion
d*arg*!nt^ à la bordure de gueules^ chargée
de 8 fleurs de lys rf'or,qui est de Saint-
Dizier, et si:r le tout : écartelé (Por et
(fazw\ qui est de Batarnay.
139
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCS
140
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
leee - iroi
d'après les manuscrits de la bibliothèque nationale (cabinet des titres)
(SHite)
Etat des noms et qualités des personnes et communautés dont les armoiries
ont été portées es bureaux établis par M* Adrien Vanier, chargé de Téxécution de
redit du mois de novembre 1696. La réception desquelles a été sursise par les
Etats ci-après dictés, parce que le blason en est mal tiguré ou expliqué, qu'il est
impossible dans Tétat où elles sont de les connaître suffisamment pour les rece-
Toir et enregistrer à TArmorial général (1).
GÉNÉRALITÉ D^ORLËANS
27. Pierre Thoynard, écuyer, sieur
de Baudreville, conseiller, procureur
du roi au bureau des finances de la
généralité d*Orléans.
61 . René Le Jay , écuyer, sieur Mas*
suevre, capitaine chevalier du guet» à
Orléans.
74. Charles Duchon, écuyer, sieur de
Gouchault.
27. D'^az. au chtvron brisé échiqueté
d*or et de gu. de 3 traits.
61. Ifarç» au chevron de gu» accomp.
de 3 têtes et cols de paons^ arrachés d^at.
Set î.
74. D^az. au chevron d*or accomp, en
pointe d^une gerbe de même; au chef de
gu.^ soutenu for et chargé de 2 pigeons
s^essorant et affYo^ités d'arg.
77. De pourpre à 3 chevrons d'or.
9Î, I/az. à 7 fuseaux ifarg. ac^lés
et posés en bande*
95. Ifarg* à une aigL d^az.^ accomp.
en chef d'un croissant de même à dextre
et d'une étoile de gu. à senestre^ et en
pointe de plusieurs flammes de même,
mouvantes de Vécu*
100 bis. D'az. à 3 étoiles dtor^ potées
2 en chef et 1 en fasee et 2 eroiuanU
darg. en pointe; accolé : de gu. au lion
d'or, surmonte dune étoile à 8 rais de
même^ accosté de 2 autres étoiles d'arg.
et accomp. en pointe dun croissant dt
mémcm
102 bis. L^az. au lion dor\ accole
(1) La liste des armoiries f^ur deux colonnes, dans V Armoriai de i696, n'a pas la même râleur quf
la précédente; nous la donnons cependant parcequ*elle contient l'état et la qualité des personnes
mentionnées.
77. Antoine Demondore, écuyer,
sieur de Lignerolles.
91. François fionnefemme, trésorier
des fortifications du département de
Mnr.
95. Magdelaine Foucauli, veuve de
Claude Gaillard, écuyer, sieur de Oidy,
conseiller du roi au bailliage et siège
présidial d'Orléaus et son procureur
au bureau des finances de ladite géné-
ralité.
100 bis. Gabriel Groslard, écuyer,
sieur du Pré, conseiller du roi, lieute-
nant, criminel en Télection d'Orléans,
et Catherine le Clerc, son épouse.
102 bis. Auguste- David Hardy,
fff^lm
141
LB BOLUrriN HiRALDfQUB DB FBANGB
142
écuyer, sieur de la Fosse et Marie du
Coudray, son épouse.
103. Aymée Lambert, veuve de Nico-
las Tourtier, écuyer, sieur de Ma-
hausse, président, trésorier de France
au bureau des finances d'Orléans.
106. Charles Havery de la Mairie.
108. Samuel de Fronville, écuyer,
sieur du Verg-er.
109. Hector Bouchault, écuyer, sieur
de Boury.
118. François Le Vassor, sieur du
Bouchet» gentilhomme ordinaire de la
enrande vénerie de France.
132. François d'Orléans de Trassy,
chevalier, seigneur de Trassy.
133. Marie Marié, veuve de Jacques
Thoynard,- conseiller au bailliage et
siège présidial d'Orléans.
141. Bernard de Marreau, chevalier,
seigneur de Villeregie et de Chilly.
142. René de Lagueulle, conseiller
du roi et son procureur en l'élection
d'Orléans et des Turcies et levées.
143 bis. Daniel Seuillette, écuyer,
•' du Fay et de Cornet, et Marie de
Loisne son épouse*
145. Robert TEvesque, écuyer de
Nauterre.
163 bis. Nicolas de Fagel, chevalier,
seigneur d'Alloi>nes et MaTguerite*A.n-
gélique de Savoye, son épouse.
de : fascé d'argent et de sin. de 6 pièces^
au lion d*az, broch. sur le tout.
103. D^or^ au chevron d^az, chargé de
3 merlettet d'arg. et accomp. de 3. tour-
teaux de gu. 2 et 1.
«
106. Ecartelé^ auœ 1 et4 gu» à un lion^
passant d'arg. lamp. et armé d^az^ ; auœ
2 et 3 de sin, à une coquille d*or,
108. L^az.f à 6 anneletsd*arg,posés en
bande,
109. Ifarg.^ à un bouc de sa. nageant
dans une rivière dor^ ondée de sin»
118. D'or, à 3 gerbes d'az, liées de
gu. 2 et i.
m
132. Fascé de sinople et d'arg» de 6
pièces, Varg. chargé de 7 tourteaux de
gu. 3. 3, 1.
133. Ifaz.^ à un faisceau de lys de
jardin non épanouis darg,, liéde gu. et
sommé de 3 autres lys épanouis aussi
d'arg, et grenés (Tor sur une même tige;
et une Champagne d'or, chargée dune
croisette pattée daz.
m
141. De sin.f à 3 trèfles d'or 2 et î.
142. Ifaz,^ au cheval ailé et courant
d'or, accomp, en pointe d'un cœur darg.
143 bis. D'az,, à 3 massues dor posées
en pals 2 et!', accolé : d'or, à 3 molettes
de gu, enfilées par un fil d'az. posées en
bande,
145. D^r, ehappé de sin, à 2 épées
darg., lès gardes et poignées dor, posées
en chevron renversé et brochantes sur le
tout.
163 bis. De gu., à 4 chevrons dor ;
accolé : darg, au chevron de gu. aC"
comp. en chef de 2 étoiles d'az. et, en
pointe dune aigle le vol abaissé de même»
143
LE BULLETIN HÂBALDIQDB DE PRANCB
144
157. Elie de la Fond, écuyer, sieur
de Lusse, lieutenant des chasses de S.
A. R. M. le duc d'Orléans.
160. Alphonse Gedouin, écuyer, sei-
gneur de Billy, gouyerneur de Beau-
gency.
169. Isidore de Garibardy, écuyer,
se dn Breuil.
172. Pierre de Marcelle, écuyer, s' de
Beaugrué.
188 bis. Feu Louis -Hugues des
Bancs, chevalier, seigneur de Mareuil,
suivant la déclaration de Catherine
Bourdalotie, sa veuve.
193. François Garnier, écuyer, sieur
de Menonville, commandant de la cita-
delle de Marseille.
332. Françoise de Troyes, veuve de
Nicolas Tourtier, vivant conseiller ma-
gistrat au bailliage et siège présidial
d'Orléans.
157. JXor^ à 4 fasces d'azur ^ au lion
d'or^ brochant sur. le tout.
160. Vaz.^ à une croix reeroiMetéecCor.
169. D^arg. , à un arbre arraché de tin.
senestré dun lion de gu,^ couronné^
lamp. et armé d'az.^ rampant contre le
fut de l'arbre.
172. D*az., à 2 chevrons, le 1^ dor et
le 2^ darg.^ accomp^ de 3 roses ^ 2 en
chef darg, et î en pointe dor.
188 bis. Ifaz.^ à une aigle le voi
abaissé darg, ; accolé: daz.,au lion
dor^ couronné de même et regardant un
soleil aussi dor^ posé au ï" canton de
Vécu.
193. Ifaz.^ au chevron darg,^ accomp.
en chef de 2 molettes dor et en pointe
dun faucon, le corps pose de front, d*'
méme^ longé et grilleté darg.
332. D^az,^ au chevron échiquetéd^arg.
et de gu, de 2 traits^ accomp. en chef dt*
2 étoiles dor et en pointe dun cerf
couché de méme^ la tête contournée.
Suivant Tordre des communautés ecclésiastiques :
4. Le Chapitre de Saint-Pierre le
Puillier d'Orléans.
16. Les communautés de dames reii«
gieuses du Calvaire d'Orléans.
18. La communauté des Ursulines
d'Orléans.
4. D^az.j à un Saint Pierre pape,
vêtu pontiflcalement la tiare en tête assvi
de front dans un trône^ donnant la béné*
diction été sa main dextre et tenant 2
clefs de la senestre^ le tout dor.
16. D'az.^ à une croix du Calvaire au
pied de laquelle est assise une N. />. des
Douleurs^ posée de firont les mains jointes
et le sein percé â dextre dune ép^e mise
en bande f la pointe en bas^ le tout dor.
18. lïaz.^ à une tige de 3 lys darg.,
tigée^ feuillée de méme^ grenée dor^ et
mouvante de la pointe dans des épines
dor.
145
LK BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
146
20. La communauté des Pères Au-
guâtins du Portereau.
21 . Le Chapitre de Saint-Liphard de
MeuDg.
22. L'Abbaye de Saint-Loup.
24. La communauté des Chapelains
de Saint-Lazare du Martroy-au- Corps.
20. L'az.^d un Saint Augustin vêtu
pontificalemetit^ ayant la main dextre
levée et tenant de sa tenestre la crosse,
le tout d^or.
21. L'ajz,^ à un Saint-Liphard^ ahbê
régulier^ foulant aux pieds un dragon
et enfonçant dans sa gueule le bout de la
crosse qu^il tient de sa main gauche^ le
tout d'or.
22. D'*az,^à une Vierge tenant un scep-
tre de sa main daœtre et V Enfant Jésus
sur son bras senestre^ le tout dCor^ la
Vierge accostée d'un Saint^Loupj évêque,
vétîù poniificalement et d'un Saint-Ber-
nard y abbé^ tenant une crosse^ Vune et
Vautre d*arg.^ sur une terrasse de même.
24. De sa, à un Saint-La:: are d'arg,^
levant son suaire de même et sortant de
son tombeau d'or^ maçonné de sa.
Suivaut Tordre du regf. I^ des corps et communautés des arts et métiers :
2. La communauté des cordonniers
d'Orléans.
2. D^az.^ à un Saint-Crespin d'or,
ayant les deux mains levées et chaque
doigt percé d'une alei^ve de même,
(A Suivre,)
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
JAUCOURT ET DIGOINE
Les auteurs ne s'accordent pas à attri-
buer à la maison des comtes et mar-
quis de Jaucourt la même origine. Les
uns les rattachent sans interruption à
Tancienne maison de ce nom, les autres
en font depuis le milieu du xv« siècle,
une branche de la maison de Digoine.
La première opinion est ainsi résu-
mée par M. Borel d'Hauterive dans son
Annuaire de la Noblesse de 1858, p. 227 :
• Quelques généalogistes trompés
par des rrtpproehements de nom ont
prétendu que Jean de Jaucourt, dit de
Digoine du chef de sa mère, était issu
de la maison de Digoine et qu'il avait
relevé le nom et les armes de Jaucourt
par son mariage avec Agnès du Pies-
sis de Chevigny, fille de Antoinette de
Jaucourt, dernier rejeton et héritière
de sa mnison en 1463. Egarés nous
même par cette opinion que contredi-
147
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
148
sent formellement les titres originaux
et les travaux de La Chesnaye-Des-
bois, de d'Hozier, de Moreri, nous
avions dit (Ann. de 1844, p. 379 et de
1850, p. 347), que la maison de Jau-
court s'était éteinte et que son )iom et
ses armes avaient été relevés par une
branche de celle de Digoine; quoique
cette substitution n'ait rien que de
fort honorabie pour ces deux maisons
anciennes et illustres, il est de notre
devoir, comme historien, de relever
notre erreur, i
Le chevalier de Courcelles écrit au
contraire dans son Dictionnaire univer-
sel de 1820, à la suite de Tarticle : « de
Digfoine, marquis du Palais » un second
paragraphe intitulé • Digoine-Jau-
court »i dans lequel on lit :
• Le premier qui de l'ancienne et
illustre maison de Digoine prit le nom
et les armes de Jaucourt, est Jean de
Digoine, chevalier, seigneur de Thian-
ges, puis de Villarnoul, par ralliance
qu'il contracta l'an 1463, avec Agnès
du Plesâis de Chevigny, sa parente,
dont la mère, Antoinette de Jaucourt,
était héritière de cette maison. Cette
branche de Digoine-Jaucourt a formé
plusieurs rameaux; les marquis de
Villarnoul, etc. »
La confusion vient de ce qu'il exis-
tait au xv« siècle, deux personnages
appelés Jean de Digoine.
P L'un était Jean de Digoine, fils de
Pierre de Digoine, chevalier, seigneur
de Thianges, de Savigny et d'Asnois,
lequel figure parmi les' principaux
seigneurs qui combattaient en 1417
pour Jean*sans-Peur, dans la guerre
que ce prince soutint contre les Arma-
gnacs (Paradin, Annales de Bourgogne^
p. 618.); — et frère de Chrétien de Di-
goine, chevalier, seigneur de Thian-
ges, et de Evrard de Digoine, cheva-
lier, seigneur de Saint Gratian, les-
quels prirent la croix avec Philippe-le-
Bon, contre les Turcs en 1453 (Olivier
de la Marche, Mémoires^ par H. Beaune
et J. d'Arbaumont, T. II, chap. XXX,
p. 393J, et tinrent aussi un rang* con-
sidérable à la cour de Charles le Témé-
raire ; à la mort de ce prince, ils furent
du nombre des seigneurs bourgui-
gnons qui soutinrent les prétentions
de sa fille Marie de Bourgogne.
Louis XI fit trancher la tête à Chrétien
de Digoine en 1481, pour avoir pris le
parti de cette princesse. (Courtépét»,
Description générale et particulière (ht
duché de Bourgogne (1775), T. l\\
p. 108.
2« L'autre était Jean de Jaucourt,
fils de Guillaume de Jaucourt et de
Jeanne de Digoine, qui fat surtout
connu sous le nom de Jean de Digoine,
du chef de sa mère, laquelle était fille
de Louis de Digoine, damoiseau, sei-
gneur du Palais, qui servait en 1427
au siège de Mailly le Châtel (Peincedé,
Recueils de Bourgogne^ T. XXVI,
p. 370) et de Guillemette de Champi-
8*ny.
Il était petit-fils de Guy de Jaucourt,
chevalier, seigneur de Villarnoul, un
des plus puissants seigneurs de son
temps et neveu de Philibert de Jau-
court, chevalier, seigneur de Villar-
noul, gouverneur de TAuxerrois, qui
fut l'un des principaux chefs de l'ar-
mée de Philippe le Bon. (La Chksnayb-
Dksbois.)
Ces deux seigneurs Jean de Digoine,
et Jean de Jaucourt, dit Jean de Di-
goine du chef de sa mère, vivaient
donc à la même époque, connus sous
les mêmes nom et prénom, auprès des
ducs de Bourgogne, à la cour desquels
ils tenaient l'un et l'autre un rang*
élevé, aussi peut-on hésiter à attribuer
telle ou telle action à l'un plutôt qu'à
l'autre de ces pert«onnages et à préci-
ser lequel des deux fut seigneur de
Villarnoul et époux d'Agnès du Plessis
de Chevigny, — seuls points qui
soient à établir pour reconnaître la-
quelle des deux opinions ci-dessus doit
prévaloir.
49
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DB FRANCS
150
Deux titres renfermés aux archives
e raucienne Chambre des Comptes de
lourgogroe semblent préciser ces deux
lits et attester ainsi l'exactitude de la
lliatioQ donnée par le chevalier de
lourcelles, d'après laquelle la maison
le Jaucourt ne serait plus depuis 1463,
[u'une branche de la maison de Di-
foine.
L'un, du 7 janvier 1473, concerne
'ordre donné à Guillaume de Marbeuf,
liatelain de Chateauneuf, de faire ra-
ritailler la place de Châtillon en Ni-
rernais, prise sur les ennemis et où
itait f Le seigneur de Villarnoul, frère
le Chrétien de Digoine, chevalier, sei-
jnear de Thianges. » (Peincedé, i^^-
:ueiU de Bourgogne^ ou Inventaires des
trchives de l^ ancienne chambre des Comp-
tes de Bourgogne^ T. II, p. 497. — Aux
irchives de la Côte-d'Or.)
L'autre, du 13 janvier 1487, con-
:erDe la seigneurie de Yillarnoul, et
établit que « noble seigneur Messire
leaa de Digoine, dit de Jaucourt, che-
valier I , tenait la dite seigneurie, non
le la maison de Digoine i dont il est
Usa », mais de • Madame Agnès, sa
(emme i» à qui i Messire Philibert de
Jaucourt, oncle de la dite dame >, Pa-
vait donnée en mariage (Peincedé, id.,
T. XXIII, p. 599.)
Ces deux titres établissent, on le voit,
lue le seigneur de Ylllarnoul et le
mari d'Agnès du Plessis de Chevigny
était Jean de Digoine et non Jean de
Jaucourt, dit de Digoine.
Il faut encore ajouter que cette filia-
tion établie par le chevalier de Cour*
celles, est celle qui fut reconnue par
Chérin, généalogiste des ordres du
roi ; on voit en effet au siècle dernier,
les comtes et marquis de Jaucourt, qui
ont cependant, depuis le seigneur dont
il est question ci-dessus, porté le nom
s ul et les armes seules de Jaucourt,
fifTurer sous le nom de Digoine de Jau-
court, c'est-à-dire comme appartenant
à la maison de Digoine, sur la liste
officielle des gentilshommes admis à
monter dans les carrosses du roi. (Ori-
ginal aux archives de la Bibliothèque
nat.)
Cette question intéresse au même
degré les Digoine et les Jaucourt, bien
qu'elle ne puisse changer en rien la
situation de ces deux maisons féodales,
dont Tantiqûe origine attestée par de
nombreuses chartes, est consignée
dans les plus vieux auteurs.
Ces deux maisons ont actuellement
pour chef :
Humbert-Pierre-Henri, marquis de
Digoine du Palais, dont le fils Oaëtan,
a épousé en Charollais en 1890, Jeanne
d'Antil de Ligonès.
Jean-François-Charles, marquis de
Jaucourt, ancien député.
ANGLADE
Le Bulletin héraldique de mars 1889
(page 149 à 155) a donné la filiation
d'une branche de la maison d'Anglade,
en Bordelais, d'après les titres origi-
naux qui appartiennent aux réprésen-
tants actuels de cette branche fixés à
Bazas (Gironde). La notice que nous
publions aujourd'hui vient combler
quelques lacunes de la première rédac-
tion, en donnant la postérité complète
de Messire Pierre d'Anglade, Nous rap-
pelons quels étaient ses ascendants,
d'après les titres déjà mentionnés (1) :
(1) Bibliographie : La Chetnaye : Diction, de la
Noblesse, 1 p. 276 à 287. — Saint Allais : Nobi-
liaire universel de France, IX p. 219-237. —
P. Roger : La Noblesse de France aux Croisades,
p. 250y Paris, Derache et Dumoulin, 1845. —
luinê : Diction, véridique des origines des Mai-
sons Nobles, I p. 22 23. — Duprat-Taxls : Recueil
de Certiticats de Noblesse délivrés par MM. Cbé-
lin, Berthier et Chérin fils, mis par ordre alpha-
bétique, p. 27. — J. 'François d'Hozier : L'Impôt
du Sang ou la Noblesse de t^rance sur les champs
de bataille publié par Louis Paris, 1, 30-40- —
Liste des EmtgréSt éd. i a-folio, I, 24-25. — Cour*
celles (le chev. de) Diction, des Généraux fran-
çais, I, 118-110. — Alex. Xnzas: Histoire de l'or-
dre de Saint-Louis, 2« éd., UI o. 274. - La Roque
et Barthélémy : Catalogue des uentilshommes en
151
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRAiïCE
15:
Simon d'An«-lade, écuyer, seigneur
de Sarrazan, épouse Isabeau du Luc,
dont il eut plusieurs enfants.
Le plus jeune de ces enfants fut :
a) Jean I guidon d'une compagnie
de cinquante hommes d'armes, qui
épouse le P»^ septembre 1560 Marie de
Pontereau, dont :
h) Jean II homme d'armes du duc de
Mayenne, seigneur de Malevas et de
Maleure, épouse Marie d'Aux de Les-
cout le 8 janvier 1598, dont :
c) Antoine I lieutenant d'une compa-
gnie des Ordonnances du Roi, main-
tenu dans sa noblesse en 1666, épouse
Isabeau d'Aydie le 18 février 1637,
dont :
d) Antoine II lieutenant au régiment
de Guyenne, seigneur de Maleras et
de Maleure maintenu dans sa noblesse
par jugement de Bazin de Bezons, inten-
dant de Guienne le 12 mars 1698 —
épouse en premières noces Gabriel le
d'Amblard, en secondes noces Jeanne
de Savignac de la Devèze, dont :
ej Me?sire Pierre d'Anglade, né à
Casteljaloux le 20 octobre 1683 alla se
fixer à rîle Saint-Domingue où il était
lieutenant de milices quand il épousa,
le 4 janvier 1727 Mademoiselle Marie
Paillet fille de J.-B. Paillet et d'Anne
de la Forêt, dont il eut :
I. — . Jean-Baptiste d'Anglade, né en
1733, chevalier de Saiut-Louis, capi-
taine, épousa Marguerite Gremon, dont
il eut :
l" Marcelin d'Anglade né le 4 avril
1769, éuiigraen 1790 fut lieutenant aux
grenadiers de Chabert, à Tarmée de
Condé. Il avait épousé Mademoiselle
de Bouvet, fille du comte de Bouvet de
1789 (lie Sainl-Domingue. — Calalotçue des No-
bles de la sénéchaussée de Casteljaloux. — Ca-
talogue des Noblos de la }«ên(*cliaussée de Bazas.
l, Orouyn : lion. Essai hisl. et archéol. ex-
trait des actes de rAcadêmie de Bordeaux,
année 187.*). Bordeaux, Gounouilhou, 3« partie,
cliap. V, p. 75 et s. — Bibliothèaue nationale.
Cabinet des Titres, Collection Chérm, vol. 0,
dossier d'Anglade n« 10, folios 2-6.
Lozier, mestre des camps et armées d
Roi, chev. de Saint-Louis. II est mor
en combattant les bandes républlcaî
nés. Sa veuve entra au monastère di
Sacré-Cœur à Paris.
2? Erasme né le 7 janvier 1772 fu
nommé, en qualité de cadet-gentU
homme dans le bataillon auxiliaire eta
bli à Lorient, le P*" octobre 1788, aprè
avoir fait ses preuves de noblesse de
vaut Chérin, gfénéalogiste des Ordre
du Roi. Devenu sous lieutenant au r^
giment de Port-au-Prince il émigra ej
1791, à l'âge de dix-neuf ans, fut atta
ché au corps des émigrés réunis aupr»:-
d'Ath, sous les ordres du comte (pui
duc) de la Châtre, fut adjoint à la cou
pagnie de Conti-Dragons cantonnée
Belœil, puis les chevaux venant à Ir
manquer il passa dans la compagni
de Lorraine-Infanterie, et fit la cam]>a
gne à Tarmée des Princes où il rest
jusqu'au licenciement. En 1793 il n?
vint à Saint Domingue où il mouru
en combattant les insurgés nègr^
(1803). Quand les colons s'étaient mi
sous la protection de T Angleterre
Erasme d'Anglade était devenu lieut(
nant-colonel à l'âge de 25 ans. De so
mariage avec M'^* de Chambrun
sont nés : Virginie-Charlotte marié«>
M. du Boistaillé; et J. B. Gaston à\Ki
glade né en 1797, élève à l'école d
Saint-Gyr en 1814, capitaine au batai
Ion de la Martinique, à T&ge de 25 a
puis au 30" régiment d'infanterie
ligne, mort & Blois le 15 février 182:»
il avait pris part à diverses cam]-4
gnes : partie de 1814, 1815, 1816, l^:';
1818, 1819, 1820, 1821, 1823 en Ksp»
gne. (Etat de services; signé
Coktlosqukt).
3^ Marie- Laurence d'Anglade^ ma
riée en V^* noces au vicomte de Gri{i
pière de Larroque, puis en secondt^
(1) Madame d*Angrlade avait pour »vurs ^a
dame de Berset d'Hauterive, et Madame de Mf
nardie dont le petit-HIs M. Lunyt était, ii •
peu d'années, directeur de TEcole des Mines.
i»
53
LE BULLETIN HéRALDIQUE DE FRANCE
154
oces à M. Robert de Peyrac. De ce
lariage est issue: Amélie-Emestine
lariée au général FuIIer, gouverneur
e la Jamaïque, et mère de la comtesse
e Sèze, de la comtesse de Grenon ville,
e la comtesse de Boisricheux mariée
Q deuxièmes noces à Horace Vernet.
A vie de Marie-Laurence d'Anglade a
té écrite par sa petite-fille la comtesse
e Sèze.
4^ Honorine d'Anglade née le 9 fé-
rier 1777, mariée à M. d'Allard.
5<» et ^^Elie- Victor In et Auguste firent
rare preuves devant Chérin pour être
dmiâ aux écoles royales militaires,
lorts sans postérité.
II. — Pierre-Louis d'Anglade, né le
5 nov. 1734, mort célibataire h Bor-
éaux.
III. — Auguste^ baptisé le 17 février
^743, épouFa M"» Teinturier dont il
ut 2 fils morts jeunes. M""® d'Anglade
pousa en 2°®* noces, M. de Lozes.
IV. Catherine d'Anglade, marquise
€ Grippière de Laval.
V. — Joseph^ baptisé le 18 février
737 dans la paroisse Sainte-Anne de
Anse à Veau, lie de Saint Uomingue,
cheia par contrat du 6 juillet 1737
assé avec son frère aîné Jean-Bap-
iste, tous les droits de celui-ci à la
accession de leur mère, et de leur on-
le le chanoine Paillet, prébendier et
«mônier dignitaire du chapitre Pri-
aatial de Bordeaux. Il mourut le
5 décembre 1802 à Bordeaux, ville
nx environs de laquelle se trouvait le
omaine des Doumens qui lui venait
^soQ oncle le chanoine Paillet. De son
Bariage avec M"« Catherine Solier
ont nés :
d) Louis, qui épousa Séraphine de
^ussade, mort sans postérité ;
hj Nancy-Anne, mariée à M. de la
toze;
c; Jean- André-Victor, né à Bordeaux
e 26 févriei' 1790 épouse en 1826, Eléo-
nore Legras les Gardes, petite-fille de
Marie-Sainte de Bellouan d'A vautour.
Il est mort en 1877 laissant de cette
alliance :
1° Amilcar-Pierre, marié à M*'^ Ma-
ri li-Pesquaire dont une fille Cécile, ma-
riée à M. Duthil, petit-fils de M'"« de
la Roze née d'Anglade sus-nommée ;
2° Hélène, mariée à Alphonse Go-
dard de Blassy ;
3° Pierre-Ernest,* né à la Maison-No-
ble d'Angludet (Cantenac) le 16 juillet
1834, marié à Bazas (Gironde), avec
Suzanne de Montforf, fille d'un ancien
page et ancien garde du corps du roi
Louis XVIII. De ce mariage sont
issus :
a) Jean'Maxime^ né en 1862, marié
en 1890 avec Jeanne Perreau, fille de
feu ringènieur en chef des Landes,
chevalier de la Légion d'honneur, pe-
tite-fille du lieutenant-colonel Perreau,
officier de la Légion d'honneur ;
b) Jean-Roger^ né en 1869, docteur
en droit.
R. B.
3C
COULON DE LABROUSSE
Par jugement du 2 mars 1893, le
Tribunal de Ribérac a ordonné que le
nom de famille de M. Jean-Marie-
René-Maurice Couloii-Labrousse (né à
Ribérac le 11 septembre 1872, du ma-
riage de Jean-Octave, docteur en mé-
decine, décédé le 29 décembre 1889, et
de Marie Delombre) serait rectifié en
de Coulon de Labrotiss?,
M. Maurice de Coulon de Labrousse
appartient à une ancienne famille qui
a donne de nombreux gentilshommes
verriers, toujours qualifiés nobles ou
écuyers en la province de Périgord, et
a formé plusieurs branches parmi les-
quelles nous citerons celles de La-
brousse, de Puygauthier, de la Celle-
rie, de Farard, de Maisonneuve, de
Lagranval. Cette dernière est repré-
155
LE BULLETIN HÉHALDIQtJE DE FRANGE
156
sentée non seulement en Dordog'ne,
mais à Bordeaux par M. Charles Cou-
Ion de Lagrranval, chevalier de la
Légion d'honneur, Téminent profes-
seur de mathématiques au lycée.
La famille Coulon (dont le nom s'est
écrit Colomb, Coulomb, Colon), semble
être venue du Midi à la fin du xvi®
siècle, bien qu'une tradition la dise
originaire du Quercy où, dès le xvi«
siècle, des Coulomb étaient lieutenants
généraux de Figeac. Sachant combien
Vart de la verrerie se perpétuait dans
les mêmes familles, toujours alliées
entre elles, nous serions plus disposés
à faire descendre les Coulon, nobles
verriers du Périgord, des Coulomb
verriers du Languedoc maintenus dans
leur noblesse d'extraction par Legen-
dre, intendant de Montauban, sur
preuves remontant à 1520. Ceux du
Périgord furent également maintenus
à Bordeaux.
Un grand nombre de gentilshommes
verriers du xvi« siècle sont origiuaires
d'Italie ; ils ont francisé leur nom
suivant l'habitude du temps. Il ne
faudrait pas nous étonner que les
Coulon qui nous occupent aient une
origine commune avec les Colomb de
Oênes, si nombreux au service de la
France aux xrv« et xy siècles. (1).
(i) On lrou?e aussi dans le bas-Languedoc en
Velay, Diocèse du Puy, une famille de Colomb,
connue depuis 1308, qui posséda successivement
au môme diocèse les Sgries de Fourneaux,
Pailliers, Trècbes, Mon (regard et Marnas, et fut
maintenue par les commissaires des francs-fiefs
▼ers la fin au xni* siècle. Elle prouva sa noblesse
depuis Claude de Colomb dont un des fils,
Aimar, était qualifié écuyer et archer de la
garde du roi en 1554.
Cette famille avait pour armes :
l/taur, à troit eolombei d'argent, 2 et /, beC'
D'azur^ à 3 fleurs de lys d'argent
(concession royale sans nul doute), ^
la divise en chef émargent surmontée de
deuœ colombes de même,
(Ces armes sont celles des branches
de Maisoiineuve, Labrousse et Farard;
celles de Lagranval, la Cellerie, etc.,
variaient sensiblement, mais conser-
vaient toujours soit les fleurs de lys,
soit les colombes . ) P. M.
FILHOL
(Additions et corrections, Bulletin de
janvier 1893).
Col. 21. Le nom de Caillières s'est
écrit Callières et Caillères. Cette dernière
orthographe a prévalu (V. La noblesse
de Saintonge et d'Aunis en 1789^ par
M. L. de la Morinerie, p. 37).
Col. 22, in fine. Alain de Filhol vendit
à dame Catherine de Chateauaeuf les
fiefs de Parenchère et Fourgonnîère, il
faut lire acheta^ etc.
Col. 24, ligne 2. Jean de Chillaud,
Bgr de la Chapelle-Oonaguet, ne fat pas
le parrain d'Antoine de Chillaud, sieur
de la Lande, mais de son fils Jean,
mentionné quelques lignes plus bas.
Col. 30. Jean de Filhol était sgr de
Couronneau. Ce fief n'est pas le même
que celui cité à l'article de Louis- Alain
de Filhol. Ce dernier est situé dans la
commune de Ligueux; l'autre est sur
la rive de la Dordogne en aval de
Sainte-Foy, commune d'Eynesse.
quieê et membrée$ de gueuhs; au chef eoueu dé
gueulei chargé de 8 itatiee d'or, rangéeê en futct.
(Armor, de Languedoc, Généralité de Montpel*
lier, t. II, p. 16.) *^
157
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
158
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE MARS
BT BAPPBL OBS MOIS PBéC^DBIlTS
i^^manc^-Emile- Armand de Wissocq,
lieutenant au 33* régiment d'artillerie,
fils de défunts Alfred-Horace, comte
de Vîssocq et de Marguerite Bourdon,
avec Magdelaine Hambaud, fille de
Louis, baron Rambaud et de la baronne
née Morin, fille du docteur Morin et de
madame Morin, née Léonie d'Abbadie.
Le mariag-e a été célébré le 6 février
au château de Maisontiers, (Deux-Sè-
vres).
(Voir pour la famille de Wissocq,
Tune des plus anciennes et des plus
distinguées de l'Artois le Bulietin de
1892, col. 631).
Le frère aîné du marié a épousé, le
31 octobre 1892, M"« Juliette Faider.
Uazur^ à la fasce d'argent accompa-
gnée de 3 lozanges d^or.
La famille Rambaud, seigneur de
Champrenard, Blaté, Marsangnes, aux
XVII* et XVIII* siècles est ancienne à
Lyon, où elle a tenu un rang distin-
gué- Pierre Rambaud était échcvin de
cette ville en 1656-58; André Rambaud
fut également écHevin de Lyon et
gentilhomme servant du roi.
Pierre-Thomas, baron Rambaud de
la Sablière, d'abord avocat du roi, en
la sénéchaussée de Lyon, commissaire
du gouvernement au tribunal du dis-
trict, membre du Conseil des Cinq
cents, procureur général impérial près
la cour de Lyon (1811-1815) officier de
la Légion d'honneur, président de Tad'
ministration- des hospices, membre de
l'Académie et du conseil général du
Rhône, fut enfin nommé président ho-
noraire à la cour d'appel de Lyon en
1815 et maire de cette ville (1818-1826)
dont il a été dît (dans les Titres de la
noblesse Lyonnaise par le conseiller
Léopold Niepce) qu'il fut tin des plus
habiles administrateurs et, qu'en quit"
tant la mairie il avait soldé toutes les
dettes de Lyon et laissait un excédant
de recettes. Cet homme de bien mourut
le 20 février 1845 à l'âge de 96 ans,
laissant un fils : Charles, baron Ram-
baud, (aïeul de la mariée), conseiller
honoraire à la cour d'appel de Lyon,
chevalier de la Légion d'honneur, dé-
cédé, laissant un fils Louis, baron
Rambaud et plusieurs filles dont : Mes-
dames de- Belligny, la marquise de
Serres de Mesplès, Pouchon de Saint-
André, de la Chapelle, Révérende mère
Marie de Saint-Laurent, dominicaine,
sœur Marguerite de Jésus, religieuse
Carmélite et Gabrielle-Victoire Ram-
baud, sœur de Charité (plusieurs d'en-
tr'élles décédées)'.
Pierre-Thomas Rambaud, alors pro-
cureur général à Lyon fut créé baron
de l'Empire le 22 octobre 1810, puis
baron de la Sablière avec majorât le
25 mars 1813.
D'azur^ à l'aigle d'or,
Pierre Rambaud, échevin de Lyon
en 1656, écartelait aux : 2 et 3 d'Agnot
de Champrenard, éteints chez eux :
De gueules y à 2 épées en sautoir d'or et
un écu en ahime^ charge d'une fasce
d argent.
■«.^^>^^>^^>»^^^^^^»
Le comte de Parcevaux, fils du feu
comte de Parcevaux, directeur général
des haras, et de la comtesse, née de
Pompéry, avec M"* Le Cordier de Bi-
gars de La Londe, fille du comte de la
Londe, conseiller référendaire à la Cour
des Comptes, et de la comtesse, née
Passy.
159
LE BULLETIN HÂRALOIQUE DE FRANCE
160
Le mariage a été célébré à Versail-
les, le 11 février.
Les témoins du marié étaient : son
parent, le comte de Germiny, capi-
taine d'infanterie ; et M. de Treverret ;
ceux de la mariée : ses oncles, le mar-
quis de la Londe; et le comte de la
Tour du Pin, capitaine de vaisseau,
commandeur de la Légion d'honneur.
La famille de Parce vaux est d'an-
cienne extraction de Bretagne.
Etienne de Parcevaux, de la paroisse
de Pordû, fit du consentement d Alice,
sa femme, un accord avec Tabbé de
Beauport, en 1295; Jean de Parcevaux,
écuyer, paraît en 1371 dans une mon-
tre de du Guesclin et ratifia le traité
de Guérande, avec les nobles de Saint-
Brieuc en 1381. Jean de Parcevaux
épousa Catherine d^Hillion.
Cette famille a possédé en Bretagne
les seigneuries de Mezarnou, de Eera-
méal, de Kerjau et de Morizur.
Ifazur^ à trois chevrons (Vargent^
aliàs: dC argent^ à trois chevrons (Va znr\
Devise : S* il plaist à Dieu,
La famille Le Cordier de Bigars de
la Londe, qui a pour chef le marquis
de la Londe est originaire de Norman-
die et a donné un premier président &
la Chambre des Comptes de cette pro-
vince, un président à mortier au Par-
lement de Rouen, propriétaire du chef
de sa bisaïeule Marie de Bigars, de la
terre de la Londe, érigée, au mois de
mai 1616, en marquisat en faveur de
François.
Son fils Nicolas -Alexandre de la
Londe, mourut en 1742. Cette famille
est divisée en deux branches. La nou-
velle mariée appartient à la branche
aînée.
Wazur^ à la bande d'argent chargée
de 5 losanges de gueules et accostée de
2 molettes d'or.
¥S0\/*^^^^>f^^àV\J*^S/S^
Gabriel-Louis-Marie--ffenr* de Rive-
rieulx de Varax, vicomte Henri de
Varax, lieutenant au 9« dragons, fils
d'Emmanuel de Riverieulx, comte de
Varax et de Ludovic de Jerphanion,
avec Henriette Houitte de la Chesnais,
fille d'Edmond Houitte de la Chesnais,
ancien officier de marine, et de M°** de
la Chesnais, née Bonnardel.
Le mariage a été bénit le 25 février
en Téglise de Loriol, près de Marseille,
par S. G. Mgr l'archevêque d'Aix.
Les témoins étaient, pour le marié :
M. de Jerphanion; et le général, comte
de Sesmaisons, pour la mariée : MM.
Bonnardel, et Houitte de la Chesnais.
(Voir pour la famille de Riverieulx,
Tune des plus considérables du Lyon-
n&is, le Bulletin de 1892, col. 174).
D^azur^ au croissant dargent^ accom-
pagné en pointe d'une rivière agitée fie
même,
La famille Houitte, seigneurs de
Langretière et de la Chesnais, en Bre-
tagne, reçut du roi Louis XVIII des
lettres de noblesse données le 19 octo-
bre 1814. Elle a donné des magistrats
et des officiers.
La mariée a une sœur et des frères.
D'hermines^ au chef endenté d'azur^
chargé de 3 étoiles d'or.
Devise : Dieu et labeur.
DÉCÈS DU MOIS DE MARS
BT RAPPIL DBS MOIfl rRKC<DBNTS
La marquise de Las Cases, née d*Hau-
mont, est décédée dans la dernière
quinzaine de décembre 1892, au châ-
teau de Peugeard, près Saint-André*
de-Cubzac fGironde).
La famille de Las Cases est origi<
Ifil
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
162
Qaire d'Espag^ne. Charles de Las Cases
fut un des seigneurs désig'nés pour
accompagner Blanche de Castille qui
Tint en France en 1200, pour épouser
Louis VIII. Il se fixa en Languedoc,
et servit dans les guerres contre les
Anglais. Il fit l'acquisition en 1224,
des seigneuries de Belvèse et de Cesse-
ras qui ne furent aliénées qu*en 1594,
époque à laquelle Antoine de Las
Cases, chevalier, les vendit à Antoine
de Saint- Jean.
Au xvin« siècle cette famille était
divisée en trois branches, toutes issues
de Charles de Las Cases, ci dessus
nommé. Le chef de la branche aînée
était François-Daniel, marquis de Las
CaseS) seigneur de la Caussade, Lame-
rie et autres lieux, chevalier de Saint-
LouiSy commandant de Revel, Sauves
et Puy-Laurens.
Le chef de la seconde branche portait
le nom de marquis de Las Cases-fieau-
voir, seigneur du Péré et de Mazière,
en Agenais, élevé page du roi.
La troisième branche était représen-
tée par Louis de Las Cases, habitant
le Quercy, père de trois fils et de deux
filles, religieuses de Tordre de Malte, à
Beaulieu en Quercy.
La maison de Las Cases compte de
nombreuses illustrations, parmi les-
quelles Guillaume de Las Cases qui
obtint en 1430 le titre de roi et seigneur
fJes Ues Canaries; un évêque de Chiapa,
en 1540, des gentilshommes de la
chambre du roi, des généraux, des
conseillers d'Etat, des députés, des
sénateurs, etc., etc.
Le 6 mai 1776 le marquis de Las
Cases fut admis aux honneurs de la
cour. Un des membres de cette famille
a été le fidèle compagnon de Napoléon
à Saint-Hélène, et Thistorien de sa
captivité.
•
Le frère du défunt marquis de Las
Cases a épousé une demoiselle de Bu-
des de Guébriant.
D^or, à la bande d^azur et à la bordure
de gueules.
Supports : deux lions»
Devise : Semper paratus .
La marquise de Las Cases avait
épousé en premières noces M. de
Soyres, dont elle avait eu un fils, ma-
rié avec Mlle d'Arlot de Saint-Saud, et
une fille non mariée.
La famille de Soyres est originaire
d'Albret, établie depuis longtemps à
Bouglon en Bazadais. Sa filiation, im-
primée dans les registres de d'Hozier,
remonte à Jean de Soyres, écuyer,
mentionné dans le testament de Jean
de Soyres son oncle, en 1529.
Sa descendance, maintenue dans sa
noblesse, en 1627, en 1660 et en 1756,
compte des capitaines et lieutenants
de dragons, d*iufanterie, un page de
laxeiue, etc., etc.
Messire Jean - François de Soyres,
seigneur de la Barde, soua*aide-major
au régiment de Béarn en 1775, fut
convoqué en 1789 à rassemblée de la
noblesse de Guyenne.
D^argent^ au phénix de sable sur son
immortalité de gueules^ accompagné en
chef d'*un soleil senesiré d^une étoile^ le
tout du même.
Jean Galabert seigneur d'Haumont,
de la Peyre et autres lieux, trisaïeul
de la défuute, fut pourvu d'une char-
ge de secrétaire du roi, en la chancel-
lerie de Montauban, le 13 avril 1685 ;
il fut confirmé dans sa noblesse par
M. le Gendre le 30 avril 1701.
Louis Galabert, seigneur d'Hau-
mont, dénombra ses fiefs nobles à
Montauban le 29 décembre 1730.
Jean-Philippe-Marie-Marguerite Ga-
labert d'Haumont, fut élevé à la
Flèche après avoir fait ses preuves de
de noblesse devant d'Hozier le 31 octo-
bre 1773.
Le chevalier d'Haumont fut convo-
qué aux assemblées de la noblesse de
163
LE BULLETIN HÉRALDigUB DE FRANGE
164
Quercy en 1789; et N.. Galabert
d'Haumont à celles de Cahora le 16
mars 1789.
Uargenty à un chevron de gueules^
au coq passant en pointe de sable^ beC'
quéf crête' et membre de gueules ; au
chef d'azur chargé de trois étoiles
émargent.
«»»^^«v^^^x^<^»«^^
Thomas-Zîoôtfr^ -Henri Oasson Bu-
greaud d'Isly, secrétaire d'ambassade,
Taîné des fils de feu Antoine-Marie-
Gabriel- Jules Gasson, trésorier-payeur-
général à Brest et de Léonie Bugeaud
dlsly, fille aînée du maréchal Bugreaud
d'Isly, est décédé, à Paris, le 13février.
Né le 11 octobre 1845, il avait été
attaché à Tambassa de à St-Pétersbourgr
du général comte Fleury qu'il quitta
en 1870, pour prendre part à la guerre,
comme capitaine de mobiles bretons et
se distingua par sa bravoure, notam-
ment à la journée de Montretout.
Il avait épousé, en 1874, Mlle Pradier.
de Périgueux, dont il ne laisse pas
d'enfants et s'était retiré dans la Dor-
dogne, au château d'Excideuil, héritage
du maréchal, son aïeul maternel, dans
le caveau duquel il repose.
Il avait deux frères : 1. Jean-Louis-
Hélie-Maurice; 2. Jean-Ambroise-Aurel.
Ce dernier, encore mineur eu 1873, fut
représenté par son père dans la requête
qu'ils firent au conseil du sceau pour
ajouter à leur nom ceux du maréchal
Bugeaud d'Isly, leur aïeul maternel ; ce
qui leur fut accordé par le même con-
seil, le 7 juin 1873.
A la même date on accorda égale-
ment la même addition des noms de
Bugeaud d'Isly aux enfants d'Eléonore,
seconde fille du maréchal et d'Henri-
Louis Feray, général de division, dé-
cédé en 1870.
Jean-Ambroise Bugeaud de la Picon-
nerie, duc .d'Isly, fils du maréchal,
étant mort en 1868, sans laisser de
postérité de son mariage avec Marie
Calley de Saint-Paul, le titre s*éteindra
avec la duchesse douairière.
La famille Bugeaud, originaire du
Limousin, y était ancienne.
Thomas-Zîofer/ Bugeaud, duc dlsly,
né à Limoges en 1784, était fils d^-
Jean- Antoine Bugeaud, pgr de la Pi-
connerie, la Ribeyrolle, etc., qualifia
marquis de la Ribeyrolle dans sou
contrat de mariage du 8 avril 1771,
avec Françoise de Suttou de Clouard.
Le maréchal épousa Elisabeth Jouifre
Lafaye, dont son fils mort sans poste-
rits et Mmes Gasson et Feray.
Parti^ au 1^ d*azur^ au chevron dor
accompagné en pointe d^une étoile ci-
même; au chef de gueules chargé d^
trois étoiles d^or ; qui est Bugeaud; a»'
2 coupé d^or^ à Vépée haute de sable ;
et de sable au soc de charrue d*or ; qui
est d'Isly.
Devise : Ense et aratro.
CleLMie-ffenri de la Croix de Chevrir-
res, marquis de Pisançon, est décède ii
Tftge de 80 ans, au château de Pisau-
çon, près le Bourg-du-Péage (Drôme .
dans les premiers jours du mois de
mars.
11 était fils de Jean-François de la
Croix de Chevrières, marquis de Pisan-
çon, et de Joséphine Sabine de Valliu,
fille de Laurent, comte de Yallin, et
d'Ursule-Henriette de Vienne) et avait
épousé, le 18 mai 1846, Charlotte-Hi u-
riette de Chastelus, dont il a eu : Sa-
bine de la Croix de Chevrières de Pi-
sançon, mariée, en 1870, à Joseph- H u*
gués de Monte^nard.
La branche cadette des La Croix J '
Chevrières de Pisançon subsiste daus
les enfants de feu Jean-François comtr
de Pisançon, marié avec Anne de Ros*
taing.
Son frère, Paul-Oscar, comte de Pi-
sançon, né en 1811, ne s>&tait pas ma-
rié.
I (Voir pour la maison de la Croix >!•
165
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
166
CheTrîères, qui a formé les branches
encore existantes de Say ve, de Pisan-
con et de Saint-Vallier, les Bulletins de
Î886, col. 97, 1888, col. 692, 1890, col.
728, 1891, col. 32 et 682.
Henri de Lorraine, petit-fils de Diane
de Poitiers, vendit en 1584, le château
de Pisançon et le comté de Saint-Val-
lier à Jean de la Croix de Chevrières.
lyazur^ au husle de cheval d'or^
animé de gueules; au chef cousu de
gueules^ chargé de 3 croiseUes âf argent.
Devises : Indomitum domuere cru-
ces. — Victricia sigfui secutus.
Cri : Guerre! (nom primitif de la fa-
mille).
^/WWWN/W^^AM^^rf^
Antoine- Jean- Jacques-Eugrène , dit
Christian Paulze dlvoy de la Poype,
général de division, commandeur de
la Légion d'honneur, est décédé du
10 au 15 mars, au château de Courti-
ras, près de Vendôme.
Né à Bourges, le 24 décembre 1813,
il était le second des fils de Jacques-
Christophe Paulze d'Ivoy, ancien pré-
fet, pair de France, et d'Agathe de la
Poype, fille unique de Jean-François,
comte, puis marquis de la Poype, géné-
ral de division dès 1793, mort en 1851,
dernier de Tantique et grande race de
ce nom en Dauphiné.
Il était veuf de Clotilde-Clémentine-
Denise de Peyronnet, dont il a eu :
Marie-Roland-i^/ie Paulze dlvoy de la
Poype, né à Paris, le 11 avril 1851, an-
cien capitaine de cavalerie, marié en
premières noces le 15 juin 1881 à Marie-
CXëm^vXin^'Elisabeth Law de Lauris-
ton-Boubers ; et en secondes noces, le
22 juin 1892, à iVa^Aa/ie-Joséphine Des-
marets, fille de M. Desmarets, sous*
gouverneur de la Banque de France.
(Voir pour la famille Paulze d'Ivoy,
aujourd'hui substituée à la maison de
la Poype, \e^ Bulletins de 1891, col. 374
et 1892, col. 370.)
Ecartelé^ auœ tet 4 émargent au che^
vron de gueules^ accompagné de 8 serres
d'aigle d^azur^ les ongles en has^ qui est
de Paulze d'Ivoy ; auœ 2 et 3 de gueules
à la fasce d'argent^ qui est de la Poype.
Devise de la Poype : Nec temere^ nec
timide.
^^^^^^*^^^*^^tf^^0
Louls-Marie-Gaspard, marquis d'An-
béri du Maurier, est décédé à Poitiers
dans les premiers jours du mois de
mars à l'âge de 84 ans. Né le 3 no-
vembre 1819, il était fils d'Alphonse
marquis d'Aubéri qui suivit le roi
Louis XVIII à Gand et servit en Ven-
dée sous le marquis de la Rocheja*
quelein, et de Lucie-Eugénie Poignant
de Lorgères, et avait épousé le 20
février 1862, Marie- Joséphine- Justine
de Lassus-Bizous, dont il laisse deux
filles : 1. Marie-Radegonde, mariée le
6 juin 1885 à Jean-Christiau, baron de
Bony ; 2. Louise-Radegonde.
D'Hozier fait remonter les d*Aubéri
du Poitou à Frédéric-Paul Aubery,
anglais de nation qui se fixa en France
en 1499, avec les enfants qu'il avait
eus de sou mariage avec Elisabeth de
Uerlai ou Harlai, qu'il perdit quelque
temps après. Il laissa : 1. Pierre, qui
suit ; 2. Jacques, seigneur de Monceau
en Anjou, qui devint un célèbre avo-
cat au parlement de Paris, surnommé
VOracle de la France. Le roi Henri II
aj'ant évoqué le 18 mars 1550 la con-
naissance de la cause des habitants de
Cabrières et de Mérindol poursuivis
par le parlement de Toulouse et ayant
choisi, pour juger Tafiaire au fond, la
grand'chambre du parlement de Paris,
chargea Aubéri d'occuper pour ceux
de Cabrières et Mérindol dont il ga-
gna la cause.
Il avait épousé Marie d'Anthonis
dont il ne laissa que Françoise, mariée
le 16 juillet 1552 à Pierre de Pincé,
seigneur du Coudray et du Bois, en
167
LE BULLETIN HéllALDIQUB DE FRANCT
168
Anjou, conseiller au parlement de
Paris.
Pierre Aubéry son frère aîné, sei-
gneur du Maurier, épousa en 1522,
Guillemette ou Guillemine de Blin,
d'où la descendance qui a donné :
JBenjamin Auberi, seigneur du Mau-
rler et de la Fontaine-Dangé, protes-
tant, intendant du duc de Bouillon,
qui rendit des services à Henri IV et
k la reiue régente, mère de Louis XIII,
et fut Tun des hommes les plus re-
marquables de son temps, ambassa-
deur ordinaire de S. M. près les pro-
vin<res unies des Pays Bas en 1615 et
créé la même année conseiller d'état,
également aimé et apprécié par les
catholiques et ses co-religionnaires ;
Daniel Aubéri, aide de camp du duc
d'Enghien, fut tué à la bataille de
Nordlinghen le 3 août 1645 ; Maximi-
lien, seigneur du Maurier et de la
Fontaine Daugé, etc., fut chevalier de
l'ordre du roi (1637-67;.
Cette famille alliée à celles de Beau-
vau, Nettancourt, Créquy, etc., a
donné plusieurs chevaliers de Malte et
nombre d'officiers distingués. Charles-
Marie-Jean-Baptiste, titré marquitf d' Au-
béri et aïeul du défunt, fut capitaine au
régiment de Champagne et mourut en
émigration en Allemagne le 12 décem-
bre 1796. Il avait épousé Marie-Renée
Sophie Fournier de Boisayrault.
De gueules^ au croissant d*or^ acconi"
pagné de 3 trèfles d'argent 2 et ï.
Saint • Allais doune par erreur à cette
famille les armes des Aubery de Vatan
(du Berry) :
D^or à 5 triangles de gueules.
('harles-Alexandre comte d'Anthouard
de Vraincourt, général de division en
retraite» grand-officier de la Légion
d'honneur, Tun des derniers survivants
des guerres du premier empire, décoré
de la médaille de Sainte-Hélène, est dé-
cédé à Versailles, le 8 mars, à Fftge de
97 ans. Ses obsèques ont été célébrées
le 10 suivant, dans la cathédrale Saint-
Louis de Versailles.
Né le 25 décembre 1796, il était fils
de Charles-Nicolas, comte d'Anthoaard
de Vraincourt, général de division,
pair de France, grand'croix de la Lé-
gion d'honneur, chevalier de Saint-
Louis, commandeur de la Couronne de
Fer, comte de l'Empire, et de la com-
tesse, sa seconde femme, née Jacobi,
veuve du général baron Ledard, et
belle-fille du général baron Gérard.
Il avait épousé, le 14 novembre 1847,
Marie de Wasserval, fille du baron de
Wasserval, ancien inspecteur des doua-
nes, dont il a eu six enfants ; trois fils :
le vicomte d'Anthouard, qui a épousé
M"<» de Montseigneur ; le baron d'An-
thouard, gendre di. comte et de la
comtesse de Cabarrus, et Albert d*An-
thouard, consul de France à Madagas-
car; trois filles : M"® de Man ville, et
ses deux sœurs, qui sont religieuses à
la Visitation de Paris.
La famille d'Anthouard, originaire
de la Bourgogne, où elle a marqué de-
puis plusieurs siècles, était représentée
au commencement du xvin® siècle par
Stanislas-Catherine d'Anthouard, fil-
leul du roi de Pologne, né le 28 février
1728, qui épousa, en 1761, M"« de Va-
tronville, de laquelle il eut 7 enfants,
dont l'aîné fut l'auteur de la première
branche, encore existante, et le second
Charles-Nicolas, père du défunt, fut
général de division, pair de France,
grand'croix de la Légion d'honneur. Il
avait épousé, en premières noces. M"""
Oaudin, fille d'un échevin de Lyon,
qu'il avait sauvé en 1794 de la mitrail-
lade révolutionnaire des Brotteaux,
dans cette ville. Le mariage ayant en-
suite été rompu, il se remaria le 10 mai
1817, avec M"» Jacobi, veuve du géné-
ral baron Ledard, dont le défunt.
Armes anciennes : Coupé, au 1 d'azur
169
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
170
à une fasce d'argent^ chargée de 3 roses
de gueules; au 2 d^or^ d 3 écrevisses de
gueules.
^^^^^tf^^<^^^w»»^<»»
Bernardine-Caroline-Louise-^^^rfp/ia-
nie Prévost de Ghantemesle, marquise
de Moniboissier-Beaufort-Canillac, est
décédée à Tàge de 90 ans en son chà-
tnau de Chantemesle (Eure-et-Loir), du
10 au 15 mars.
Elle était fille de Etienne-François
Prévost de Chantemesle et de Ma-
rie - Alexandrine - Françoise - Charlotte
Ghoulx de Bussy et avait époupé le 10
janvier 1826 Charles-Maurice-Philippe
de Montboissier de Beaufort, vicomte
puis marquis de Canillac, patrice Ro-
main, prince de Téglise, colonel d'in-
fanterie décédé en 1872, dont elle a eu :
1. Caroline-Rhingarde-Marie, mariée le
24 novembre 1849 à Louis-Jacques-Xa-
vier de Sibeud, comte de Saint-Ferriol,
décédé, dont postérité; 2. Héraclée-
Elisabeth-Khingarde, mariée le 7 avril
1856 à Louis- Heuri-Manrique de Nar-
bonne Saint Girons, marquis de Nar-
bonne-Lara.
Le mari de la défunte était, fils aine
de Charles de Montboissier de Beaufort,
marquis de Canillac, contre-amiral,
décédé en 1836 et inhumé à Picpus et
d'Elisabeth-Pauline-Marie de la Riviè-
re, fille de M. de la Rivière, vicomte de
Tonnerre et brigradier des armées du
roi. Son second frère Héraclius-Hugues-
Augrustin de Montboissier de Beaufort,
vicomte de Canillac, ancien capitaine
d'infanterie, mort en 1850, avait épousé
en 1"** noces Charlotte-Louise de Lo-
ménie fille de Martial-Jacques-Louis de
Loménie comte de Brienne et d'Antoi-
nette-Jeanne de Damas Cormaillon,
décédée sans postérité; 2^ le 20 mai
1845, Alix-Marie- Louise de Wigrna-
courty dont : Paul-Marie marquis de
Canillac, dernier du nom vivant en
1886, marié en 1869 à Hélène-Marie-
Antoinette*yicturnienne de Beauvau.
Les défunts avaient eu une sœur,
Alexandrine- Rhingarde-Nathalie, née
en 1806.
La maison de Montboissier qui va
s'éteindre est Tune des plus anciennes
et des plus illustres races féodales, ori-
ginaire de TAuvergne. Hugues-Marie
de Montboissier est signalé comme
Tun des principaux fondateurs de la
célèbre et puissante abbaye de Saint-
Martin la Cluse en 960 et de plusieurs
prieurés. 11 est qualifié dans les chroni-
ques qui relatent ces diverses fonda-
tions, de prince illustre, fameux dans la
guerre et rare par sa piété. Plusieurs de
ses membres sont vers cette première
époque qualifiés princes. Elle a produit
plusieurs chevaliers croisés des abbés
de la Chaise-Dieu, des prélats, entr'au-
tres : Pierre-Maurice de Montboissier,
surnommé le vénérable abbé, général
de l'ordre de Cluny de 1122 à 1158;
Héraclius de Montboissier, archevêque
de Lyon, en 1152, légat du Saint-Siège
eu 1154, élevé à la dignité d'Exarque
du rovaume de Bourgogne par l'empe-
reur Frédéric-Barberousse ; un évêque
du Puy en 1130; Eustache de Mont-
boissier qui au moment de partir pour
la croisade, institue Alphonse de Fran-
ce, frère de Saint-Louis comme tuteur
de son fils.
Cette maison, substituée en 1511 à
celle des Beaufort-Canillac possédait
de nombreuses terres entr'autres les
marquisats de Montboissier, de Pont,
du château de Canillac etc. Elle a donné
quatre lieutenants-généraux, des ma-
réchaux de camp, un contre-amiral,
des chevaliers du Saint-Esprit, un
grand nombre de chevaliers, puis d'of-
ficiers distingués dans les armées;
Claude-François de Montboissier de
Beaufort, abbé de Canillac, chanoine
comte de Brioude, puis de Lyon, con-
seiller d'état, aussi chevalier du Saint-
Esprit, mort 1761 ; Philippe-Claude,
comte de Montboissier, lieutenant gé-
néral, gouverneur de la Basse-Auver*
171
LB BULLETIN HlteALDIQUB BB FRANCE
172
g>ne, député du bailliagre de Clermont
aux Etats grénéraux en 1789, chevalier
du Saint-Esprit mort en 1797.
Ecartelé^ aux 1 et 4 (Targent à la
bande d'azur^ accompagnée de 6 roses
de gueules S. 3, posées en orle^ qui est
de Roger de Beaufort ; aux 2 et 3 d'à-
xur^ au lévrier rampant d'argent^ armé
et colleté de gueules^ à la bordure créne-
lée d'or, quiestdeCauillac; sur le tout :
d^or^ semé de croisettes de sable ; au lion
de même brochant^ qui est de Montbois-
sier.
Devise : Nunquam impune.
La famille Prévost de Chantemesle
paraît originaire de laBeauce et de File
de France.
Parti ^ d'argent et de gueules^ au che-
vron parti de t*un en Pautre^ accompa»
gfié de 3 étoiles d'argent.
^^s^^^^^^^^f^^^*^^^^^^
Loui^'Oabriel Bissuel de Saint-Vic-
tor, ancien député à rAssemblée na-
tionale, et Tun des plus dévoués à la
personne de Monsieur le Comte de
Chambord, est décédé au château de
Ronno (Rhône), dans la première quin-
zaine du mois de mars.
Né à Lyon en 1824, il était le fils
aîné de Jacques-Charles Bissuel de
Saint-Victor et de Fraucoise-Gabrielle
Savaron. Il avait épousé Marfruerite
de Gautier de Saint-Paulet, fille du
marquis de Saint-Paulet et de la mar-
quise, née Marie-Jeanne-Constance de
Segruins-Cohorn de Vassieux, dont il ne
laisse pas de postérité.
Son frère a épousé Caroline Claret de
Fleurieu, fille de défunts Alphonse-
Robert-Annibal Claret, comte de Fleu*
rieu, et de Claudine-Elisabeth-Angèle
Clapeyron de Milieu, dont il a quatre
fils : Pierre, Gabriel, Jean et Charles.
La famille Bissuel, était seiprneur de
Ronno, de Saint- Victor et de Thizy de-
puis 1710. Elle avait possédé dt"*» lexvu*
siècle des rentes nobles à Saint* Victor
de Ternand, en Lyonnais, d^où elle a
pris le nom de Saint- Victor, qui est
son berceau.
Jean Bissuel, élu en l'élection du
Beaujolais, acquit en 1709 une charge
de secrétaire du roi près le Parlement
de Dombes ; il fut nommé, le 18 avril
de la même année, conseiller au même
Parlement et acquit les fiefs et sei-
gneuries de Ronno et de Thizy. Cette
famille a encore donné, outre les ma-
gistrats, un valeureux officier au régi-
ment d'Autichamp, fusillé en 1793,
après le siège de Lyon.
D'azur y à 3 pommes de pin de sino-
ple (aliàs un mont à S pointesj^ sur»
montées d'une canette de sable; au chef
d'azur^ chargé de 3 étoiles d'or.
im^.0tt»f*^Mf*t>0*t*f*^^
Le vicomte Zt/tfomc- Joseph d'Estien-
ne de Saint Jean, chevalier de Malte,
fils aîné du "défunt vicomte Henry-
Dieudonné d'Entienne de Saint-Jean et
de défunte Marie-Thérèse de Pelletier
de la Garde, est décédé à Aix, en Pro-
vence, le 16 mars dans sa 58* année ;
il avait épousé Marie- Charlotte de
Tourtoulon de La Salle, dont il a eu :
1. J/tfitry-Marie-Joseph, maréchal des
logis au 2* hussards ; 2. Blanche ;
3. Marguerite, religieuse Auxiliatricé.
Deux jours avant la mort de son fils,
la vicomtesse d'Ëstienne de Saint-Jean,
douairière, avait rendu son âme à Dieu,
le 13 mars, à Tàge de 80 ans. Elle avait
eu de son mariage : 1. JSueiot^ie-Josepb,
décédé le 15 mars, mentionné plus
haut ; 2. Alphonse, non marié ; 3. Mar
rie d'Estienne de Saint-Jean, non ma-
riée.
(Voir pour la notice sur la maison
d'Eâtienne de Saint-Jean, une des plus
anciennes de Provence, le Bulletin de
1886. col. 26. Elle est représentée par
trois branches :
1^ Celle d l^stienne de Saint- Jean de
Prunières, établie depuis deux siècles
en Dauphiné, connue sous le nom de
173
LB BULLETIN HÂBALDIQUB DB FRANCS
174
comtes de Prunièrea, dont le chef est le
comte de Prunières, ancien député,
marié à Mlle Le Harivel du Rocher,
dont deux fils et une fille ;
2*^ Celle du comte d'Estienne d'Orves
à Toulon, marié à Mlle de Beaumont
d*A.utichamp et père de deux fils et de
deux filles ;
S"" Celle du vicomte d'Ëstienne de
Saint- Jean, représentée, dans les mâles,
par le fils du défunt et par son oncle
Alphonse» non mariés).
De gtceuleSf d la bande cCor accompa-
gnée en chef dCun gland d'or vétu^ tige
et feuille du même et en pointe d*iin be-
mnt aussi d'or; au chef cousu d^azur
chargé de trois étoiles d'or.
^^^•^S^*^^^^^^^^^^0*^^
Jeanne-Marthe-Marie - Lozéa Du val
de Grenonville, vicomtesse douairière
Toustain de Richebourgr, est décédée à
Paris, le 15 mars, à Tâge de 96 ans.
Elle était fille de Jean-Marie Du val,
comte de Grenonville et de Marie Roi-
lin de la Hante, et veuve de François-
Joseph-Tobie-Machabée, vicomte de
Toustain de Richebourg, dont elle a eu
deux fils :
1» ZTenre-Tobie-Marie, comte de Tous-
tain-Richebourg, marié le 4 juillet
1844, à sa cousine Marie-Antoinette-
Valenline de Riquet de Caraman, fille
de Georges-Joseph- Victor de Riquet,
comte de Caraman, ministre plénipo-
tentiare démissionnaire en 1830, et de
Uhrie-Claire Duval de Grenonville,
uée à la Martinique en 1801 , morte à
Paris le 27 mai 1882, sœur de la dé-
funte, et a eu de cette alliance : a Ma-
rie-Tobie-Christian, vicomte de Tous-
tain, marié le 30 octobre 1871 à Marie-
Mathilde-Joséphine Eeittinger, dont
ilarie-Odi/tf, née en 1872. b, Joséphi-
ne-Marie» mariée en 1870, à Auguste-
Jean -(ro^^on Le Viconte, vicomte de
Blangy ; c Adolphine-Marie.
2^ yu^j'Marie, comte de Toustain-Ri-
chebourg, né en 1819, marié en 1853 a
Louise-Anne Delamarre, dont Isabelle-
Marie-Pauline de Toustain, mariée le
18 décembre 1873, à F^ïioj-Alphonse-
de Riquet, comte de Caraman, lieute-
nant au 9^ cuirassiers, qui prit part en
1870 à l'héroïque charge de Reischof-
fen et quitta le service en 1874, étant
capitaine au même régiment et cheva-
lier de la Légion d'honneur.
La maison de Toustain est au nom-
bre des antiques et grandes familles
de Normandie qui ont brillé du plus
grand éclat soit par les armes, soit par
les charges et les hautes dignités
qu'elle a tenues à la cour de France.
Cette situation est rappelée dans les
lettres patentes données à Colas de
Toustain en 1665 et portant érection en
marquisat en sa faveur de la terre de
Carency, puis dans d'autres lettres pa-
tentes accordées en 1756 et 1758.
On parle d'un Toustain, vivant au
pays de Caux en 920 et qualifié vir nO'
bilis et prœpotens Tostingus nomine
(Annales Bénédictines); de Goz Tous-
tain comte d'Hyermes, auteur des
comtes de Cestre, chambellan du duc
Robert!!, en 1034, puis gouverneur
de Falaise, de Eudes Toustain, séné-
chal et connétable de Normandie en
1064 et de Guillaume Toustain, baron
du Bec, grand enseigne de Normandie
à la bataille de Hastings en 1066.
Un autre Guillaume accompagna
en 1295 Tamiral d'Harcourt en son
voyage d'outre- mer ; Adrien, chevalier
de rOrdre et gentilhomme de la cham-
bre du roi, fut colonel d'un régiment
d'infanterie, avant la création des bri-
gadiers des armées du roi et se signala
au siège d'Amiens en 1597 ; François
son petit-fils fut colonel d'un régiment
de son nom en 1702.
Cette maison était divisée en plu-
sieurs rameaux à la fin du dernier
siècle. Trois de ses réprésentants furent
admis aux honneurs de la cour : le
comte de Toustain de Limésy le 13 fé-
vrier 1789 ; le vicomte de Richebourg
175
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
171
le 23 janvier 1789, et le comte de Toua-
saiu de Viray le 6 mare 1787.
D'or^ à une bande échiquetée d'or et
(Vazur de 2 traits.
Devise : Toti sanguine tincti. Tous
teints de sang,
La famille du Val de GrenonvilUe
paraît être une branche des du Val,
très ancienne famille du pays d'Auge
en Normandie, qui remonte sa filiation
à Guillaume du Val seigneur de Gour-
nonville (ou Grenon ville.) en 1361,
père de Macc, dit Maciot, écuyer, sgr
du Val ; elle a donné entr'autres un
député de la noblesse pour la ville
d'Evreux, des officiers à Tarmée, et a
formp entr'autres la branche des du
Val d'Esrfertesmes, etc, toutes portant
les mêmes armes avec les émaux diffé-
rents.
Jean-Marie Duval de Grenonville né
le 15 octobre 1762, conseiller à la cour
de la Martinique fut créé comte le 22
mars 1817, c'était le père de la défunte.
Cette branche avait passé à la Mar-
tinique où on trouve Etienne Duval
des Gots et de Castel, de Sens dont les
titres de noblesse furent enregistrés
au conseil souverain de Tllele 11 sep-
tembre 1734; Duval de Grenonville,
membre du conseil souverain de la
Martinique en 1724; et un conseiller
du même nom en 1763.
De gueules^ à la bande (FargetU.
^^»»^^^»>^»v<ww^»
Marie-Adélaïde - Joséphine -Henriette
de Saint-Belin-Màlain, comtesse de
Nion, est décédée à Paris le 19 mars.
La maison de St-Belin en Bourgo-
gne et Champagne, a pour auteur Ro-
bert de St-Beliu, seigneur de Blaisy,
en 1148. Anus I vendit ses terres pour
accompagner le roi St-Louis à la Croi-
sade: I s'embarqua avec lui, Taida de
ses conseils, étant trop vieux pour Tai-
der de sou bras. > Geoffroy de Saint-
Belin fut tué à la bataille de Montlhéry
au moment où il venait de s'emparer
du Téméraire. Charles de St-Beli
mourut sur le champ de bataille di
Ravenne en 1512, etc, etc.
(Voir la notice sur la maison de Saiut
Belin dans le Bulletin de 1890 col. 363)
D*azur^ à trois têtes de bélier d'arge^tt
accornées d*or,
La famille de Nion est connue depuis
les guerres de religion : Jacques Doré
abjura en même temps qu'Henri IV ;
Georges Duré, était seigneur de Nioa
en 1663 ; Antoine Doré fut président
du Conseil de S. A. R. le duc du
Maine; N... Doré, chevalier de Niou,
fut gouverneur pour le roi des Iles de
France et de Bourbon en 1721.
La comtesse de Nion avait eu de sou
mariage trois enfants : deux fils, Henri
et François, actuellement existants, et
une fille, la comtesse de Combarel
morte en 1876.
D'azur^ au chevron d'or^ à Vétoile de
tnéme^ en che/^ accostée de deux quinte-
feuilles au naturel^ et cTun soleil en
pointe accosté de deux fusées émargent.
^MMM^^A^^M^MMA
Jean - Baptiste - CamiV^e-Marcel-Paul-
Victor Ferri-Pisani, général de divi-
sion en retraite, commandeur de la
Légion d*honneur, est décédé au chft-
teau de Blancat (Basses- Pyrénées) à
rage de 74 ans, du 20 au 23 mars.
11 était le second fils de Paul-Fôlii
Ferri, comte de Saint Anastase, coui-
mandeur de la Légion d*bonneur et de
Camille Jourdan, fille de Jean-Baptiste,
comte Jourdan, maréchal et pair de
France, grand croix de la Légion
d'honneur, mort gouverneur des Inva-
lides le 23 novembre 1833 et de Jeanne^
Nicolas, sa femme, morte à Limoges,
en 1840. Né en 1819, avait épousé en
1879, Jeanne *Marie-Berthe de Ber-
tholdi, dont un fils : Camille.
Son frère aîné, Jean-fiaptiste-F<^7(>
Ferri Pisani-Jourdan, comte de Saint
Anastase, général de brigade d'artille-
177
LR BULLBTIN HÂR^LDIQUE DB PR\NCB
178
rie en retraite, commandeur de la
Légion d'houueur, né le 12 avril 1801,
décédé en 1881, avait épousé Marie-
Thérëse-Charlotte de la Ck>ste du Vi-
vier, fille de Marie^oâeph-Maurice de
la Coste du Vivier, grénéral de division
député de la Meurthe, commandeur de
la Légion d'honneur, décédé en 1854,
et de Thérèse-Christine- Adélaïde Oudi-
not, dont postérité.
Pour se conformer comme aîné aux
Tolontétt du maréchal, comte Jourdan
Bon aïeul maternel» ce frère releva
avec autorisation le nom de Jourdan
maintenant joint aux siens.
La famille Ferri-Pisani parait origi-
naire de la Cïorse où leur père Paul^
Félix était né à Ajaccio en 1770. Con-
seiller d*Etat en service ordinaire,
commandeur de la Légion d'honneur,
chevalier de la Couronne de fer, il
avait été envoyé au royaume de Na-
ples par Tempereur Napoléon I^, sous
le prince Joseph et y était devenu
conseiller d'Etat, surintendant des
postes du royaume. Bentré en France
il devint président de section aux
finances du conseil d'Etat. Il avait
été créé en Italie comte de Saint Anas-
tase pour ses services et fut autorisé à
sa rentrée en France, après la funeste
issue de la bataille de Vittoria à le
porter.
EcarteU^ au 1 des comtes^ officiera de
la maison des princes \ au 2 de sable à
à 5 fers de lance d'argent ; au 3 dCazur
à la belftte rampant d'argent^ tenant à
la gueule une feuille de rhïle de sinople
falias de gueules) ; au 4 d* argent, an
chevron d'azur^ accompagné de trois
étoiles à 6 tais de gueules.
.AMMM«M«MMMMAMM»
il/atVArthur, comte Alain de Coët-
logon, est décédé à Paris à T&ge de 44
ans, du 20 au 26 mars. Il était fils ca-
det de Âlain-Louis-Félicité-Hippolyte,
marquis de Coëtlogon, ancien officier
de dragons, chevalier de la Légion
d*honneur, conseiller général du .^Fi-
nistère, et de Marie-Gabrïelle du
Plessis Qaenquis, et avait épousé au
mois de février 1875, Mlle Thomas
d*Alvarès, dont il a eu : 1. Guy, né en
1880 ; 2. Jean ; 3. Gaston, né en 1886,
mort en 1891 ; 4. Marie-Thérèse ; 5.
Yvonne.
Ses frères et sœurs sont : 1. Olivier,
marquis de Coëtlogon, marié au mois
d^avril 1882 à Mlle d'Artois ; 2. Aimée,
mariée à Aimée Briant de Laubrière.
rVoir pour la maison chevaleresque
de Coëtlogon, en Bretagne, les Bulle-
tins de 1886, col. 667, 1888, col. 437,
et 1891, col. 182).
De gueules à 3 écussons d* argent.
Devise : De tout temps Coëtlogon,
>^<ww<^w»^^^ww»
Anne-Marie-Louise de Crespin de
Billy, baronne douairière de Witte,
est décédée à Paris le 23 mars, à Tâge
de 70 ans.
Elle était née le 26 mars 1823 et était
fille d'Alexandre-Pierre-Marie de Cres-
pin, comte de Billy, capitaine de la
légion de la Seine, chevalier de la
Légion d'honneur et de Marie de Hal-
lot, et avait épousé Jean-Joseph- An-
toine-Marie, baron de Witte, mort en
1889, membre de Tlnstitut national de
France, de TAcadémie royale de Belgi-
que, de la Société des antiquaires de
France, officier de la Légion d'honneur,
chevalier de Tordre de Léopold et du
Sauveur de Grèce, commandeur de
Saint-Stanislas de Russie, dont elle a
eu :
\^ Joseph-Ptft^Z- Antoine, baron de
Witte, marié en premières noces, à
M"* Le Pelletier de Glatigny, dont :
a. Maurice; h. Roger; c, René; et
d. Anne; et, en secondes noces, le
14 juillet 1889, à Marie-Clémentine-
Juliette Hellouin de Ménibus, fille
d'Edouard G^^orges Hellouin, comte de
Ménibus, général d'artillerie et de
179
LE BULLETIN f^RALDIQUE DE PIANŒ
180
Marie-Sophronie-Léopoldîne de Bur-
graff;
2° Marie-Adrien/îaymonrf, baron Ray-
mond de Witte, lieutenant- colonel au
11® hussards, veuf de Marie-Juatine-
Casimire de la Celle, dont : a. Gon-
tran; h. Bernard, et c. Christophe ;
3° Henri de Witte, marié à N.., dont :
a. Eric ; h. Gonzalve, e, Marcelle ;
4» /(pAan-Toseph-Antoine de Witte,
marié à Diane des Isnards Suze, dont
Germaine ;
S"" Alexandrine-Jeanne de Witte, ma-
riée au comte (aujourd'hui marquis) de
Bizemont, décédee en 1871 ;
ô^' La marquise d'Aubigny, femme
d'Antoine -Sdgard d'Henrys, marquis
d'Aubigny, chef d'escadrons au 27*
chasseurs.
(Voir pour la famille de Witte oripri-
naire d'Anvers, les Bulletins de 1886,
col. 366 ; 1888, col. 305 et 438 ; 1889,
col. 288 et 494.)
De gueules^ au chevron d'argent^
accompagné de 3 mouettes de mime,
• Devise : Tuie vide*
(Voir pour la famille Crespin de BlUy
le Bulletin de 1886, col. 518). Gonzalve-
Alphonse de Crespin, comte de Billy de
Hallot, frère de la défunte, a épousé
Elisabeth de Chastenet de Puységur.
Zi^azur^ au chevron dor^ accompagné
de 3 pommes de pin de même.
^MMMTWW^MmMAMM^
Pierre-Augustin Dealis de Saujean,
fils de François et de Jeanne-Angéli-
que Bel^et, est décédé le 24 mars à
La Roche Chalais (Dordogne). II avait
épousé, le 19 janvier 1848, Marie-Me-
lina Fellonneau, dont il a eu : 1. Al-
bert, marié à M"» Mutel, et 2. Marie,
mariée à M. Bosnat.
La famille Dealis de Saujean est ori-
ginaire du Bordelais. D'après une tra-
dition de famille, elle serait venue
d'Irlande en France avec un chevalier, .
compagnon d'Gdouard III» roi d'Angle-
terre, duc de Guyenne. Dès le commen-
cement du XVI* sièctef des membres de
cette famille font partie du Parlement
de Bordeaux.
Gabriel de Alis (selon l'ancienne or-
thographe), sieur du Luc, étaitt en
1532, conseiller au Parlement de Bor-
deaux ; il s'était occupé en 1620 de la
rédaction des coutumes. Joseph de
Alis, conseiller en la même cour, tran-
sige avec François de Alis, ècuyer,
sieur de Carnet, avec Gaillard, Sauvât,
Etienne, Béatrix et Philiberte, ses frè*
res et sœurs, le 2 février 1568.
François de Alis fournit aven et dé-
nombrement en 1573 pour la châtel-
lenie de Carnet, à Saint-Laurent de
Médoc.
Barthélémy de Alis, écuyer, sieur
d'Escalette, fut maintenu dans sa no-
blesse par Pellot, le 27 juillet 1867. En
1752, messire Jean Dealis, écuyer,
sieur d'Escalette, habitant Villeneuve
en Bourges, justifia sa noblesse comme
descendant dudit Barthélémy.
Le 21 juin 1722, Antoinette de Sè-
ches et Marie Juilbot de la Devise, sa
fille, épousèrent Joseph De»lis de Sau-
jean, écuyer, seigneur d'Esoalettey et
Jean- Paul Dealis de Saujeaat aussi
écuyer. Jean-Paul épousa en secondes
noces, le 7 août 1755, Elisabeth de
Gauffireteau.
Depuis cetto époque, le repaire de la
Devise (jundiction de Montpont), n'est
pas sorti de la maison Dealis, et appar-
tient à Alexandre de Saujean^ frère du
défunt.
Antoine Dealis de Saujean» grand-
père du défunt, était garde du corps
en 1778.
S" azur ^ au chevron dlor^ accompagné
de trois lys d argent au naturel.
Le comte iRaoul-Alphonse de Que-
len, fils d* Auguste-Marie-Louis, comte
de Quélen et d'Eléonore Hocqaart, est
décédé au chAteau de Surville, près de
181
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCB
182
Montereau (Seine-et-Marne;, du 20 au
25 mars.
Né en 1812, il avait épousé M"® de
Lau^er de Beaurecuil, dont un fils, le
vicomte Raoul de Quélen, marié le 7
juin 1892 avec Antoinette Oppenheim.
La bœur du défunt, Augrusta de Qué-
len, a épousé le marquis du Boucbet.
(Voir pour la maison de Quélen, issue
en Juveigrueurie de Poher et Tune d -s
plus illustres de Bretagne, le Bulletin
de 1892, col. 362.)
Burellé d'argent, et de gueule$ de 10
pièces.
Devise : E peb amser Quélen (En
tout temps Quélen),
m0*0^0^0t^^^0*^m0^0^0^^^
l^ovA^-JAbJiQ' Ferdinand^ comte de
Bertier de Sauvigny, chef de sa
famille, est décédé à l'âge de 80 ans à
Versailles, où ses obsèques ont été
célébrées le 27 mars.
Il était né à Paris le 17 mars 1813 et
fils de défunts Anne-Ferdinand-Louis,
comte de Bertier de Sauvini-uy, cheva-
lier de Malte, reçu de minorité, de
Saint Louis et de bi Léprrou d'honneur,
conseiller d*Etat« directeur fréuéral des
eaux et forêts, puis ministre d'Etat et
membre du conseil privé, démission-
naire en 1830, et de -^mf^Yi^-Angélique-
Marie-Aimé de Baschi Saiiit-Estève, et
avait épousé à Paris le 27 octobre
1840, Marie Princesse Galitzin décodée
le 12 octobre 1890, dont il a eu :
1. Marie-Pierre- J^mmanuW comte de
Bertier de Sauvigny, né le 30 août
1843, officier supérieur d'infanterie,
marié le 16 arril 1873 à Marie-il/a^Ai/e/^
de Fontaiuea« dont un fils et deux
filles ; 2. Marie«Antoine-i?o^er, comte
de Bertier de Sauvigruy, né le 13 fé-
vrier 1816, marié le 28 décembre 1872
à Yvonne-Marie-Apoliine Desmoutis
de Boisffautier, dont deux filles; 3.
Baymonde-Louise-Marie, mariée le 90
août 1874 à PierrecVIctor-César-Isidore-
Henry de Falentin, vicomte de Sain-
tenac, officier supérieur d'infanterie,
aujourd'hui à la suite de l'armée
territoriale, dont un fils et trois
filles.
Le défunt avait pour frères et sœurs :
1. r^<ïr/«5-Louis-Marie, comte de Ber-
tier de Sauvig*Dy, chef de la2« branche
né en loi 7, marié en 1859 à Marie-
Alice Singher, dont un fils unique:
Z^ow-Marie-Bénisrne né en 1862; 2
Anne -Marie- Hippolyte- Victor, mort
sans alliance en 1870 ; 3. Marie- Al-
phonse, comte de Bertier de Sauvig'ny
né le 19 mars 1830, marié le 26 avril
1857à Marguerite Poulletier de Suzenet,
dont : Joseph-Marie- Zwrfot?/c officier de
réserve, marié en 1889 à Stéphanie de
Pérusse des Cars ; Jean et Christian ;
4. Marie-Pat/Zin^-Julie-Amélie, mariée
le 9 mars 1837 avec AlexandreCheLV-
les-Michel-Tanneguy Le Veneur comte
de Tillières ; 5. Marie-Gabrielle-y^aô^Z/^,
mariée le 6 août 1850 à ZTisnry-Marie
Josepb, baron de Reviers de Mauny,
veuve en 1854.
(Voir pour la famille de Bertier (ou
Berthier) de Sauvigny, les Bulletins de
1888, col. 484. de 1889, col. 29 et 1890,
coL 789 (en observant à ce dernier
article que Marie, princesse Galitzin,
femme du défunt a été inexactement
qualifiée comtesse douairière lors de sa
mort, son mari lui ayant survécu jus-
qu'à ces derniers jours.)
D'argent^ au taureau rampant de
gueules^ corné et ongle d'azur^ chargé
de 5 étoiles du champ ^ rangées en bande.
Devise : Dant sidéra tires.
r>^*f*^f>^>i/^'if%r>^^*e>*
Jér6me-Pflf«/-Jean-Baptiste Nompè-
re, comte de Cbampagny, duc de Ca-
dore, ancien député des Côtes-duNord,
officier de la Légion d'honneur, est dé-
cédé le 30 mars à Versailles, à l'âge de
84 ans. Ses obsèques ont été célébrées
à Paris, en l'église de S t Philippe du
183
LB BULLETIN HÂRALDIQUB DE FRANCT
184
Roule le 4 avril. Né le 9 mars 1809.
il était le 4<' fil» de Jean*Baptiste Nom-
père de Champagny, sénateur et mi-
nistre des relations extérieures, du l**
empire, puis pair de France, né à
Boanne le 4 août 1756^ mort à Paris le
3 juillet 1834 et de Yictorine Hue de
Grosbois.
Il avait épousé le 26 août 1852 Marie-
Jfathalie Duchanoy, dont il a eu quatre
filles : 1^ Marie- Victoire-Louij»e-Char-
lotte, née le 8 septembre 1853; 2*» Marie-
Jeanne-Valentine-Paw/i'ne, sœur ju-
melle de la précédente ; 3^ Emma'deL'
thalie, née le 11 octobre 1858; A^ Isa-
belle-/r^, née le 28 juin 1858, décédée
au mois de juillet 1890.
La maison de Champagny n'est pas
éteinte par la mort sans enfants mâles
du 3* duc de Cadore qui appartenait à
une branche cadette.
La branche aînée de Champagny
subsiste toujours et a donné à notre
époque un maréchal de camp sous la
Restauration, et un député & rassem-
blée nationale, sénateur en 1884. Elle
est représentée par le comte Paul de
Champagny plusieurs fois grand lau-
réat des Agriculteurs de France, et par
le vicomte Henri de Champagny, son
neveu, conseiller général dans les
Côtes-du-Nord, marié à M"« de Curel.
(Voir pour la famille Nompère de
Champagny, ducs de Cadore, les Bul-
letins de 1888, col. 38 et 231, et de 1890,
col. 427.)
Vazur^ à 3 chevrons brisés cTor; an
chef des ducs de Cempire,
Devise : Non impar virtuti fides,
Jk/am-Alphonsine^Âzalaïs d'Estour-
mel, marquise de Saint-Aolaire, est
décédée à Périgueux, le 30 mars, à
l'âge de 86 ans.
Elle était fille de Baimbold, marquis
d'Bstourmel, et d'Enlalie de Gramont-
Gaderousse, et avait épousé en premiè-
res noces M. de Loïs, dout elle eut deux
filles: 1. la marquise de Sanzillon:
2. la comtesse Arthur de Malet, mariée
en deuxième noces au baron de Ner-
vaux.
Marie d'Estournel épousa en secondes
noces, Z/om«-CamiIle-Joseph de Beau-
poil, marquis de Saint- Aulaire, député
de Nontron sous la monarchie de juillet,
décédé, dont elle a eu oinq filles :
1. Marie-Gabrielle-ilf/ir^A^» mariée le
5 février 1860, à Jacques-Joseph-/ir«
nest^ comte, puis marquis de Maleviile.
elle est décédée, laissant six enfants,
au mois d'août 1892; 2. Elif^abeth, dé-
cédée, mariée au baron Gérard de Mon •
tesquieu ; 3. Eulalie, mariée, en 1862,
à Martial-Louis-Henri, comte de Yer-
thamon, le héros de Patay, où il
fut tué si glorieusement en 1870, lais-
sant deux filles: Amélie, mariée à
Raymond, baron de Lestrange, et
Henriette ; 4. Marie-Marguerite, ma-
riée au mois d'octobre 1864, à Jean-
Marie-Georges, baron de Soubeyran,
ancien sous-gouverneur du Crédit Fon-
cier, député, officier de la Légion
d'honneur, sans enfants ; 5. Marie,
sans alliance.
(Voir pour la maison de Beaupoil de
Saint-Aulaire les Bulletins de 1889,
col. 159 ; 1890, col. 665 et 1892, col. 514.
De gueules^ à 3 accouples de chiens dar
gent mises en pal et posées 2 et 1^ les
laisses ou liens d^azur, tournés en fasc^.
Devise : Semper et ubique fidelie.
(Voir pour la maison d'Eatourmel le
Bulletin de 1888, col. 688).
Le frère de la défunte : Lôuia-Henri.
marquis d'Estourmel, décédé en 1877,
avait épousé Eugénie de Bouvroy de
Saint-Simon, dont il a eu: 1. Marie-
Baimbold, marquis d'Estourmel, député
de la Somme, marié en 1863 à Jeanne-
Ernestine de Gastellane, dont trois fils:
Ghislain, Jacques et Antoine ; 2. Jean,
officier de cavalerie, décédé en 1871 :
185
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
186
3. Ernestine, mariée à Napoléon- Jules,
vicomte Le Marrois.
De gueules à la croix dentelée (aliàs :
creteJée^ par allusion au nom primitif
de Creton) d'argent.
Devise : Vaillant sur la crête.
L. DE ROZBL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Le général Fonrnier-Sarlovèze
Un monument va s'élever, à Sarlat,
qui conservera la mémoire d'un brave,
le grénèral Fouruier-Sarlovèze. La car-
rière de ce soldat offre un caractère tout
spécial au milieu des illustrations qui
pullulent dans Tépopée impériale.
Comme ses frères d'armes, comme
les généraux et maréchaux de Napo-
léon, il brilla par la vaillance, par l'é-
nergie, par le coup d'œil sûr, par le
don d'entraîner et d'enivrer les masses,
par ces qualités militaires qui font les
grands hommes. Comme eux il a ses
pages inoubliables dans la glorieuse
histoire; il a culbuté les Autrichiens à
Marengo ; il a sauvé, à la Bérézina, les
débris de la Grande Armée ; ce fut un
homme de fer, l'un des plus utiles auxi-
liaires de Napoléon sur vingt champs
(le bataille.
Mais Fournier-Sarlovèze était doué
d'une faculté particulière, ou, si Ton
veut, d'un défaut spécial, d'une dispo-
sition rare à son époque : il manqua
de souplesse, il se cabra sous la férule
du maître, il fît preuve d'une indépen-
dauce qui ne fut pas sans exemple sous
Napoléon, mais dont on compterait ai-
dénient les exemples. La tendance n'é-
tait pas à la mode ; elle nuisit singuliè-
rement à ceux qui ne surent pas la
dissimuler.
Parmi ceux qui ne saluèrent pas tou-
jours assez bas l'étoile de Napoléon, on
peut citer le général Lafayette, parti-
^n du 18 brumaire, mais adversaire
déclaré du consulat à vie, disgracié,
irréconciliable et dédaigneusement te*
nu par le maître dans une ombre cons-
tante. On peut citer le général Bigarré,
qui a laissé de curieux mémoires iné-
dits, et qui osa regimber publiquement,
au lendemain d'Austerlitz, alors que
Napoléon lui reprochait d'avoir perdu
une aigle. Sa révolte contre l'injustice
fut si profonde qu'il refusa le soir même
l'invitation à dîner adressée par l'em-
pereur, et quitta bientôt son service
direct pour passer dans l'armée du roi
Joseph, à Naples et en Espagne.
François Fournier-Sarlovèze était de
cette trempe. Engagé à dix-huit ans,
colonel de hussards à vingt-trois ans,
il imita Lafayette dans son opposition,
lors du consulat à vie. Ce Périgourdin
ardent était frondeur, comme la fioétie,
sou compatriote ; il ne se courba pas
devant l'astre montant. Le maître n'ai*
malt pas les récalcitrants; il appréciait
le mérite militaire du jeune officier,
mais il se montra inflexible. Fournier-
Sarlovèze fut arrêté et emprisonné là
même où Louis XVI avait attendu la
mort, dans le donjon du Temple ! Il
sortit de prison pour être exilé à Sar«
lat, puis fit un voyage en Amérique.
Napoléon oublie l'ofiense, il rappelle
le proscrit. Enfin Fournier-Sarlovèze
revient joyeux; il se bat comme un
lion à Friedland, à Eylau, il passe gé-
néral, il se couvre de gloire en Espa-
gne et en Russie ; il semblait que les
grandes destinées s'ouvraient devant
lui.
Mais de nouveau, en 1813, il ose
^m
MiMi
187
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE PBAJfCE
188
montrer une indépendance aigrie :
Napoléon le recasse aux gagnes; il perd
son grade de divisionnaire, il est mis
en surveillance, il reste en pénitence
jusqu'au retour des Bourbons, qui le
créent inspecteur g-éneral de cavalerie.
Il mourut sous leur règne, en 1827, à
cinquante-deux ans, après trent'>cinq
ans de services dans la cavalerie im-
périale, de services qui s'imposaieat,
triomphant de la défaveur créée par
sou esprit d'indépendance.
Le comité de Sarlat qui se constitue
pour élever à ce brillant compatriote
un monument digne de sa mémoire
trouvera au musée du Louvre uu por-
trait magnifique de Fournier-Sariovè.'ce
qui pourra inspirer utilement le sta-
tuaire. Le vaillant général y est repré-
senté en pied ; ses traits respirent Tau-
dace et Ténergie de sa vigoureuse na-
ture. La souplesse en son temps était
à Tordre du jour ; il montra au con-
traire une rudesse qui nuisit à ses in-
térêts. Napoléon lui fut sévère ; mais la
France ne peut oublier que sa furie de
cavalier, son entraînant courage, ont
leur part dans nos grands triomphes
du siècle, et méritent la louange en-
thousiaste de la postérité.
L. DB LA BaiàKE.
(Voir sur la famille du général comte
Fournier-Sarlovèze, le Bulletin de 1892,
col. 692.)
Le Vicomte
d^Estienne de Saint-Jean
Le 15 mars dernier, à Aix en Pro-
vence, le vicomte d'Estienne de Saint-
Jean a été enlevé en quelques heures
par une maladie aussi soudaine que
violente* Cette mort a causé Témotion
la plus vive et la plus douloureuse dans
une ville où le vicomte d'Ëstienne était
environné d'une sympathie univer-
selle.
Issu d'une noble et ancienne famille
il avait hérité d'un nom que ron re-
trouve à chaque page dans rhiatoire
de la Provence. Homme d'honneur et
de devoir avant tout, il portait bien
haut le culte du passe, auquel il avait
su demeurer si dignement fidèle. Ils
deviennent rares aujourd'hui les gen-
tilshommes d'autrefois souvent indul-
gents pour les autres et jamais pour
eux-mêmes, qui ont conservé cette in-
finie délicatesse, ce sceau des temps
chevaleresques, qui joignent à la no-
blesse de leurs sentiments la noblesse
de leurs exemples.
C'était une nature ardente, toujours
jeune et brillante, une de ces âmes gé-
néreuses qui n'ont eu ni une faiblesse
ni une hésitation. Le vicomte d'Es-
tienne de Saint-Jean n'avait eu d'ail-
It'urs qu'à suivre la voie tracée par ses
devanciers ; comme eux il avait con-
servé toutes ses aspirations à sa foi re-
ligieuse, à sa foi politique et à ses
traditiona provençales.
Ses convictions de chrétien, largues
mais sincères, s'alliaient à la parfaite
dignité de sa vie, et ses instincts aris*
tocratiques ne Tempèchaient pas d'al-
ler soulever le voile de la misère, si
souvent repoussante, pour ajouter à
Taumône matérielle celle plua pré-
cieuse encore d'un conseil, d'une pa-
role à laquelle on n'était jamais indif-
férent.
Sa force et sa jeunesse ne permet-
taient pas de craindre pour lui une fin
si soudaine.
Depuis son enfance on n^avait pas
vu la maladie l'atteindre un seul jour,
quand tout à coup il se sentit perdu et
pendant qu'on lui prodiguait mille
soins sans avoir même la pensée d'un
danger réel, il offrait h Dieu le sacri-
fice d'une vie qui était si douce au mi-
lieu des siens.
Il avait voué à son idéal politique sa
vive intelligence, sa plume correcte et
vigoureuse, sa fière ironie ; poète à ses
heures il répandait surtout dans l'ioti-
189
LB BULLETIN HÉBALDIQUB DB FRANCE
190
mité les traits charmants de son esprit
et d*une gaieté toujours remplie de
distinction et de finesse.
Il fat pendant de longues années se-
crétaire du Comité Royaliste, à Aix,
plusieurs fois honoré d'audiences parti-
culières du Comte de Chambord et de
lettres de sa main.
Pendant de longues années, on s'en
souvient, la tactique de ce Prince, fut
une attente passive, ses fidèles devaient
n'accepter aucun charge officielle et
rester dans Tombre comme leur maître
en exil. Le vicomte d'Estienne de
Saint Jean eut plus de mérite que d*au-
tres à se soumettre à ce mot d^ordre et
à réprimer les élans de son dévoue-
ment énergique, de son impatiente ac-
tivité.
Il ne portajamais qu'une décoration,
celle de TOrdre de Malte, doublement
héréditaire dans sa famille. En 1868
la ville d'Aix avait célébré avec un
éclat extraordinaire Tanniversaire de
rentrée dans ses murs du bon Roi
René et les fêtes qui se succédèrent du-
rant toute une semaine furent un évé-
nement dont chaque témoin a gardé le
souvenir. Le vicomte d'Estienne qui
avait été choisi pour représenter le Roi
fut Tobjet d'une véritable enthousias-
me, devena h cette époque Thomme
populaire par excellence.
Possédant à fond l'histoire et la litté-
rature du pays, il passait à juste titre
pour un érudit et avait réuni une
collection des plus rares de livres,
manuscrits, gravures et objets d'art.
Sa mort a interrompu une série d'ou-
vrages savants dont il avait déjà
commencé la publication.
Le vicomte d'Estienne de Saint- Jean
fi'ètait allié à l'une des vieilles races
chevaleresques du Languedoc et les
"vertus de famille dont il a toujours
donné l'exemple ont eu leur récom-
jpeuse même dès ce monde. Malgré la
foudroyante rapidité du mal pernicieux
auquel il succombait il a eu la conso-
lation de mourir entouré de ses trois
enfants habituellement dispersé, et de
tous les siens.
La veille de sa mort, sa mère qu'il
avait environnée de tant d'affection et
qui était parvenue à un âge très
avancé au milieu du respect et de la
sympathie s'était éteinte dans la même
maison. La Providence leur épargnait
à l'un et l'autre la douleur de se sépa-
rer pour la première fois ; sans le
savoir ils ont quitté ce monde ensem-
ble et se sont retrouvés au seuil de
l'éternité. Les regrets unanimes et le
concours extraordinaire qui ont accom-
pagné leurs funérailles, ont rendu le
plus éloquent hommage aux deux pu-
res et belles figures qui viennent de
disparaître.
X. X.
Le général
Comte d'Anthouard de
court
Un des braves de notre vieille armée,
qui était sous-lieutenant à Waterloo,
vient de succomber.
Le général comte d'Ânthouard de
Vraincourt, doyen des officiers géné-
raux de l'armée, est mort le 8 mars à
Versailles, dans sa quatre-vingt-dix-
septième année.
Bien que plusieurs fois blessé au
cours de ses campagnes d'Afrique et
laissé pour mort à la suite d'accès de
fièvres pernicieuses contractées sur le
sol africain, il avait conservé une
santé des plus robustes jusqu'en 1889.
A cette époque il fut victime de l'in-
fluenza, s'en guérit, mais perdit pres-
que la vue à la suite de cette maladie.
Dès lors, au lieu de Texistence active
qu'il avait menée jusque-là dans sa
terre de Lorraine qu'il affectionnait
beaucoup, il vécut retiré à Versailles,
191
LB BU1«LETIN HâRALDIgUB. DE FRANCTB
192
ses forces diminuant graduellement,
jusqu'au moment où la vie Ta aban-
donné, sans souffrance.
Il était fils du général de division
d'artillerie, comte de l'Empire, pair de
France et grand-croix de la Légion
d'honneur.
Le général d'Anthouard était entré
à Saint-Cyr le 19 octobre 1813. Sous-
lieutenant au 45^ de ligne le 18 mars
suivant* il fut dirigé sur la Belgique,
puis licencié après Waterloo.
Après la campagne d'Ës} agne, il
prit part en Afrique à la prise d'Alger
en 1830 et reçut la croix de Légion
d'honneur à cette occasion. H fit en.
suite l'expédition de Medeah avec le
général Clauzel.
Nommé lieutenant-colonel au 45° de
ligne, il se distingua a l'afibire de
Temsalmet, dans la plaine de Misser-
ghin, où 600 hommes résistèrent pen-
dant toute une journée à 3,000 arabes.
L'année suiyante, pendant l'expédi
tion de Tagdemps, il commanda un
des deux bataillons qui, sous les or-
dres du colonel Tampoure, furent
chargés de soutenir la retraite, et à
cette occasion, est cité à l'ordre de
l'armée. Un mois après, il fut blessé
dans une attaque dirigée par les
Arabes contre le bivouac de Tisouanet.
En 1846, nous le retrouvons colonel
du 24« de ligne, à Saint-Omer, à Metz,
puis à Paris dans la division Négrier
qui eut à réprimer l'insurrection de
juin 1848.
Nommé général le 22 décembre 1851,
il prend le commandement de la subdi.
vison de Rouen, puis de Lille. C'est
dans ce dernier poste qu'il fut atteint
par la limite d'âge en 1867 et mis au
cadre de réserve jusqu'en 1879, épo-
que à laquelle il prit définitivement sa
retraite.
II était officier de la Légion d'hon-
neur du 9 septembre 1845, comman-
deur du 10 décembre 1849 et grand-
officier du 30 décembre 1858.
Le général d'Anthouard était un de^
rares médaillés de Sainte-Hélène en-
core vivants ; avec lui disparaît dooc
un des derniers survivants des gran-
des guerres du premier empire.
des Familles du Poitou
La publication du Dictionnaire his-
torique et gént'aloyique des familles du
Poitou^ par MM. H. Beauchet-Filleau
et feu Ch. de Chergé, poursuit son
cours avec tout le succès qu'elle mérite.
La seconde édition entièrement refon-
due et considérablement augmentée est
publiée, comme nos lecteurs le aavent
par H. et Paul B ^auchet-Pilleau, avec
le concours des RR PP. H. et G. Beau-
chet-Filleau et de plusieurs membres
des sociétés savantes de la province et
la collaboration pour la partie héraldi-
que de M. Maurice de Oouttepagnou.
La dernière livraison parue est la
deuxième du tome second. Le fascicule
que nous avons sous les yeux va du
nom Chabanais à celui de ChatellerauH
et comprend parmi les noms histori-
ques ceux de Chabot, Chamborant,
Changy, Charettte, Ghasseloup, Cha-
teaubriant, Ghasteigner, la Châtre,
Chateauneuf etc., etc.
Le Dictionnaire formera 4 ou 5 vo-
lumes de 800 pages chacun. On sous-
crit chez MM. Oudinet C^S imprimeurs
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REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
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AiDcsl, ancien ftédacUur à la Gazelle de France, Auteur de VArmorial de lu Nobletse dt
LoMçuedoc, du Catalogue de» Gentihhommes, etc.
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Sixième Volume, — (Nouvelle série) — xivril 1893
SOMMAIRE
pREBii^Rfi Partie : Armoriai général de France, documents Iiisloriques : Catalogue des généraux
Français, connétables, maréchaux de Fitince, lieutenants généraux, marécliaux de camp
(suite).
Deuxième Partie : Notices généalogiques : Le Gendre, seigneurs de la Vauguion, du Breuillat,
de la Courgnaudiére. etc. — Notes d*Elal civil nobiliaire : Mariages eU décès du mois d'avril
1893 et rappel des mois précédents.
Troisième Partie : Variétés, Bibliographies, Chroniques : Les évéques de Maguelone et de
Montpellier, par M. Louis de La Roque.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Màbbchaux de France
(suite)
1597
Alfonse Corse, dit d'Ornano, colonel
général des Corses, chevalier des or-
dres du roi, lieutenant général en
Dauphiné, puis en Guienne et maré-
chal de France^ fut nourri et élevé à
la cour de Henri II, comme enfant
li'honneur des princes de France, de-
meura toujours très affectionné au parti
du roi Henri III, après la mort duquel
il suivit celui de Henri IV, contribua
à remettre sous l'obéissance du roi les
villes de Lyon, Grenoble et Valence;
il fut chevalier du Saint-Esprit le 7
janvier 1595, lieutenant-g*énéral en
Dauphiné et maréchal de France le
20 septembre 1597, pourvu de la lieute-
nance g-énérale en Guienne au mois
d'octobre 1597, mourut de la pierre, à
Paris, en Thôtel de Balagny, le 21 jan-
vier 1610, à l'âge de 62 ans. Son corps
fut porte à Bordeaux pour être enterré
en réglise de la Merci, sous une sépul-
ture de marbre.
Il était fils de Sampietro ou Sampiero
Corse, dit Bsstelica, sgr de Benane,
colonel-général des Corses et de Vanina
d'Ornano; il ép. le 10 juin 1576 Mar-
guerite-Louise de Grasse de Pontevez
195
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
ly-
de Flassaus, fille unique de Durand de
Grasse, sgr de Flassans, et en eut :
1. Jean-Baptiste d'Ornano, comte de
Montlor, chevalier des ordres du roi
qui fut aussi maréchal de France en
1626, colonel-général des Corses, et
lieutenant-g-énéral en Normandie, mort
sans enfants au château de Yincennes
le 2 septembre 1626 ;
2. Henri-François- Alfonse, qui suit ;
3. Pierre, abbé de Sainte-Croix, à
Bordeaux, puis mestre de camp . du
régiment du duc d'Orléans, ép. Hilaire
de Luppé, fille d'Hector de Luppé, ba-
ron de Tingros, sgr de Saint-Martin
et de SansaCy dont il eut : a. Jacques,
marquis de Saint-Martin, ép. Cathe-
rine de Bassabat,' mort sans enfants ;
h. Marie, ép. le 27 février 1659, Fran-
çois de Lasseran-Massencome, dit de
Montluc, marquis de la Garde et de
Miremont, gouverneur d'Orthez, fils
de Jacques et de Catherine de Commin-
ges ; c. N..., une fille, mariée à Jac-
ques de Marmiesse, baron de Lussan,
président au parlement de Toulouse ;
4. Joseph-Charles, abbé de Montma-
jour, puis maître de la garde-robe du
duc d'Orléans, ép. Charlotte de Per-
driel, dame de Baubigny, dont : a. Gas-
ton-Jean-Baptiste, servit dans les mous-
quetaires, puis dans les gardes et la
cavalerie, et mourut, sans être marié,
en janvier 1674; b, Anne, première
fille d'honneur de la duchesse d'Or-
léans, ép. le 30 mars 1669 Louis Le
Cordier du Tronc, sgr de Varaville, dit
le marquis du Tronc; c. Anne-Char-
lotte, damoiselle de Baubigny, morte
sans être mariée ;
5. Anne, ép. le 13 octobre 1596 An-
toine de Beauvoir de Grimoard du
Roure, comte de Saint Remézy, maré-
chal de camp, tué au siège de Mont-
pellier, le 2 septembre 1622 ;
6. Louise, ép. le 1*^ novembre 1596
Thomas de Lanche, sgr de Moissac ;
7. Madeleine, ép. Pierre d'Esparbe/,
sgr de Lussan en partie, fils de Ph.-
lippe et de Charlotte de Goulart.
Henri -François - Alfonse d'OrnaL \
sgr de Mazargues, colonel des Cor5*>,
gouverneur de Tarascon, de Poi:*-
Saint- Esprit et de Saint-André, |re-
mier écuyer de Gaston, duc d'Orlêan-,
ép. le 28 janvier 1615 Marguerite J
Raymond de Montlor, dame de Sarp^z- .
(sœur de Marie de Raymond qui avait
épousé Jean -Baptiste d'Ornano, si'ii
frère aînéj, veuve de Claude, comte ô •
Grolée, fille puînée de Louis de Ra\ -
mond, comte de Montlor, et de Mari^'
de Maugiron, dont il eut : a. Jean-
Paul, abbé d'Ornano; h, Marguerite,
mariée le 20 mai 1628 à Louis-Gauch*.-:
d'Adhémar, comte de Grignan, fils d^
Louis-François et de Jeanne d'Ance-
zune ; c. Marie, abbesse de la Vilie-
Dieu ; d, Anne, comtesse de Montlor.
marquise de Maubec, baronne d'Aul-t-
nas, ép. François de Lorraine, comt*
d'Harcourt, troisième fils de Charles
de Lorraine, duc d'Elbeuf, et de Cathe-
rine-Henriette, légitimée de France.
Ecarttlé^ aux i et 4 de gueuler à la
tour donjonnée d*or ; aux 2 et 5, ciV
au lion de gueules; au chef d'azur,
chargé d'une fleur de lys d*or.
1597
Urbain de Laval, marquis de Sable
par acquisition en 1593, comte de
Bresteau, sgr de Précigny, de Bois-
dauphin, d'Aulnay et de Saint-Aubiu,
conseiller d'Etat, capitaine de loO
hommes d'armes des ordonnances du
roi, commença ses premières armes au
siège de Livron en 1575, se jeta dans
le parti de la Ligue, pour laquelle il
combattit à Ivry et demeura prison-
nier après avoir été blessé. Depuis il
fit I son accommodement >, il remit,
entre les mains du roi, Sablé et CLa*
teaugonthier, et en reconnaissance
Henri IV le fit maréchal de France, et
chevalier de ses ordres en 1507, puis
gouverneur d'Anjou en 1604. Il était
197
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRA.NGE
198
;onnu sous le nom deBoisdauphin. Le
roi Louis XIII le nomma son lieutenant
irénériil de Tarmée qu'il envoya contre
les princes mécontents en 1615. Il mou-
rut à Sablé en 1629, et fut enterré en
Tég'lise du couvent des Cîordeliers de
Préci^rny qu'il avait fondé en 1610.
Il était iils de René de Laval II du
nom, pgT de Boisdauphin et de Jeanne
de Lenoncourt, sa seconde femme.
Il avait épousé Magdelaine de
Monteclair, dame de Bourgon, fille et
héritière de René de Monteclair et de
Claude des Hayes, dame de Fontenail-
les, dont :
Philippe-Emmanuel, marquis de
Sablé, sgr de Boisdauphin, marié avec
Magdeleine de Souvré, fille du mar-
quis de Courtenvaux, maréchal de
France, dont il eut :
1. Urbain, marquis de Boisdauphin,
marié 1" avec Marie de Riantz, dont il
n'eut pas d'enfants ; 2^ avec Margue-
rite Barentin, veuve de Charles de
Souvré, dont : a. Charles, tué au
siège de Woerden, non marié; 6. Jac-
ques tué par les Turcs au siège de
Candie en 1669, non marié.
2. Henri, évoque de Saint-Fol de
Léon, puis de la Rochelle ;
3. Guy, marquis de Laval, lieute-
nant général des armées du roi, mort
d'une blessure reçue devant Diinker-
que, laissant de Marie Séguier, fille
de Pierre, chancelier de France, veuve
du marquis de Coislin : Magdeleine,
mariée en 1662 à Henri-Louis d'Alo-
^ny, marquis de Rochefort, maréchal
de France, capitaine des gardes du
corps du roi, gouverneur de Lorraine.
La branche des sgrs de Laval, de la
maison de Montmorency, commença
avec Guy de Montmorency, en 1215,
fils de Mathieu II, connétable de
France, et d'Emme de Laval, fille de
Gui V, sire de Laval, et de Havoise
de Craon, veuve de Robert III, comte
d'Alençon), il prit le nom de Laval et
conserva les armes de Montmorency
brisées de cinq coquilles d'argent sur la
croix de guetdes. Cette seconde maison
de Laval a fait de nombreux rameaux
ou branches dont celui de Boisdauphin
finit avec les petits-fils du maréchal
de Boisdauphin .
D'*or^ d la croùn de gueules caïilon-
née de 16 alertons d'azur ; la croix
chargée de cinq coquilles d*argent,
1597
Guillaume de Hautemer IV du nom,
comte de Grancey, baron de Mauny,
sgr de Fervacqiîes, chevalier des ordres
du roi, maréchal de France, lieutenant-
général au gouvernement de Norman-
die, se distingua aux batailles de Ren-
ty, de Saint-Quentin, de Gravelines,
de Dreux, de Saint-Denis, de Moncon-
tour, fut honoré de l'ordre du roi, et
fut capitaine d'une compagnie d'or-
donnance. Servit sous le duc d'Anjou,
puis sous le duc d'Alençon et de Bra-
bant qui le fit premier gentilhomme de
sa chambre, grand maître de sa mai-
son, chef de ses finances et de son con-
seil, et lieutenant-général de ses ar-
mées aux Pays-Bas ; fait prisonnier par
les habitants à Anvers en 1583; à la
mort du duc d'Alençon s'attacha au roi
de Navarre qu'il servit aux sièges de
Paris, d'Amiens, et en plusieurs autres
occasions pendant les troubles de la
Ligue ; il fut fait maréchal de France
et chevalier de Tordre du Saint-Esprit
le 26 septembre 1597 et mourut en 1613,
âgé de 75 ans. Sa terre de Grancey
avait été érigée en duché-pairie par
lettres du mois de décembre 1611 les-
quelles ne furent point enregistrées.
La maison de Hautemer, originaire
de la province de Normandie, remontait
sa filiation à Jean de Hautemer, sgr
du Fournet et du Mesnil-Tison vivant
en 1300. Jean II du nom descendant
du précédent au quatrième degré était
sgr du Fournet et deFervacques;il ép.
Blanche de Groignes, dont il eut Guil-
laume qui continua la descendance, et
iy9
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
20»»
Jeanne, mariée avec Guillaume Vipart,
sgT de la Vipardière qui fut tué auprès
de la Pucelle d'Orléans.
Guillaume de Hautemer de Grancey,
appelé le maréchal de Fervacques était
fils de Jean de Hautemer V du nom et
de Anne de la Baume, fille de Marc,
comte de Montrevel et de Grancey, et
d'Anne dame de Chateauvillain et de
Grancey.
Il ép. P en 1558 Renée l'Evêque, fille
de François, sgr de Marconnay et de
Jacqueline Gillier, dont il eut trois fil-
les :
1. Louise, dame de Fervacques et de
Plannes, mariée 1° à Jacques de Hel-
lenvilliers, sgr d'Aurilly ; 2*' le 23 mars
1593 à Aymar de Prie, marquis de
Toucy ;
2. Charlotte, comtessn de Grancey
ép. le 22 mai 1588 Pierre le Rouxel,
baron de Médavy ;
3. Jeanne, dame de Mauny, ép. 1° le
8 mai 1579 Claude d'iistampes, sgr de
la Ferté-Imbault ; 2° Fraucois^ de Ca-
nonville, baron de Rnfifetot.
En 1599 il ép. en secondes noces :
Anne d'Alégre veuve de Paul de Coli-
gny, fille de Christophe, sgr de Saint-
Just et d'Oisery et d'Antoinette du
Prat, dont il n'eut pas d'enfants.
Kcarteli\ au 1 d'or à trois fasces on-
dées d'azur^ qui est Hautemer; au 2
d'or à la bande vivrée d'azur, qui est la
Baume Montrevel; au 3^ de gueules à
trois bandes d'^argent, qui est Montlan-
drin ; au 4 de gu'idcs au lion d'or^ Vécu
^serné dr biilettes do méme^ qui est Cha-
teauvillain.
IGOS
Frnnrois de Bonne, duc de Lesdi-
iruières, l^alr, connétable et maréchal
de France, clievnlier des ordres du roi,
g'ouverneur de la i)rovince de Dau-
phiné, fut créé ninrêclial de l'nince an
mois de septembre KiDS, aliùs l^iOl).
(Voir sa notice et ses armes, bulb'"
tuli\^ 1S9-2, col. 139.)
1613
Concino Concini, gentilhouime Fl<i-
rentin, originaire du comté de Penna,
vint en France avec la reine Marie d»-
Médicis en 1600 et fut naturalisé par
lettres du mois de juillet 1601. La fa-
veur extraordinaire que lui et sa fem-
me, Eléonore Galigaï, eurent aupn>s
de la reine furent la cause de beaucoup
d'intrigues à la cour.
Il fut reçu conseiller d'Etat le 2^^
juillet 1610 et eut une grande part aux
affaires pendant la minorité de Loui?
XIII et la Rég-ence de la Reine-mère.
Il acquit le marquisat d'Encre ou An-
cre en Picardie et la baronie de Lesi-
grny; eut le gouvernement de Péronne,
Montdidier et Roye le 18 septembre
1610, et la lieutenance générale pour
le roi en Picardie, le 9 février 1611:
premier gentilhomme de la chambre
du roi Louis XIII, gouverneur de la
ville et citadelle d'Amiens et maréchal
de France, le 18 novembre 1613 qui
lui donna le gouvernement de Nor-
mandie en 1616. M. de Rohan disait
avec raison « qu'il n'y avait point en-
« core eu d'exemple d'homme honore
« du bâton de maréchal de France, qui
• n'avait jamais servi dans Paruiee,
« ni d'homme qui tout à la fois eut eu-
< tre ses mains toute l'autorité du
a Roi 1.
Enfin le gouvernement de ce maré-
chal ayant fait soulever tout le moudt*
contre lui, dit le P. Anselme, et étant
depuis longtemps à charge au roi mê-
me, il fut tué par son ordre par Nico*
las, marquis de Vitry, en entrant au
château du Louvre sur le pout-levis le
24 avril 1617 sur les onze heui'es liu
matin. Son corps fut enterré sans cé-
rémonie en l'église de Saint-Germaiu
l'Auxerrois la nuit suivante, déterré lo
lendemain et ti aine par les rues ser-
vant de jouet au peuple.
Il était petit-fils de Barthélémy i on-
cini, secrétaire d'Etat sous Cosme <ie
Médicis, grand-duc de Florence, et tils
201
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
202
de Jean-Baptiste Concini, auditeur et
secrétaire d'Etat du grand-duc de Tos-
cane, et chevalier de TOrdre de Saint-
Etienne.
Il ép. Eléonor Dori, dite Galig-aï,
dame d'atours de la reine. Elle eut la
tète tranchée en place de Grève par
arrêt du parlement de Paris le 8 juil-
let 1617. Son corps fut brûlé et ses
cendres jetées au vent; ils eurent deux
enfants :
1. Henri Concini, baptisé à Saînt-
i^ulpice le 8 juin 1G03 fut amené au
Louvre après la mort de sou père et
donné en prarde à M. de Fiesque. Par
Tarrèt du 8 juillet, qui condamna sa
mère, il fut déclaré ig-noble et incapa-
ble de tenir états, offices, et dig-nités
dans le royaume. Il se retira à Flo-
rence sous le nom de comte de Penna.
2. Marie Concini, fut baptisée à Saint-
Sulpice le 20 mars 1608 et eut Henri
IV pour parraiu et la princesse de
l'Ondé pour marraine. On ignore sa
(lestinée-
Parti^ de deux traits et coupé cTnn
qui font six quartiers^ aux 1 et 0 d'à*
zur d un rocher de trois pièces ou cou-
peaux d^or^ sommé de trois panaches
d'argent ; aux 2 et 4 d'or^ à l'aigle
êithf/ée de sahle; aitœ 3 et 5, d* argent à
ttnechaine d'anneaux de sable ^ posée en
mutoir»
1614
Gilles de Souvré, marquis de Cour-
tenvaux, baron de Lezines, etc., che-
valier des ordres du roi, g-ouverneur
de Touraine, s'attacha dans sa jeu-
nesse au duc d'Anjou qu'il suivit en
l*olor>:ne en 1573. A son retour en
France ce priuce le fit maitre de la
garde robe et capitaine du château do
Vincennes. 11 se trouva à la bataille
âe Coutras et conserva la ville de
Tours sous Tobéissance du roi pen-
dant les troubles delà Lijviie: il y re-
C^ît Henri III avec toute sa cour au
mois de janvier 1589; obtint entrée,
séance et voix délibérative au parle-
ment le 2 juin de la môme année; il
rendit des services considérables au
roi Henri IV qui le nomma g-ouver-
neur du Dauphin, depuis Louis XIII;
il fut premier g-entilhomme de la
chambre et maréchal de France le
15 novembre 1614, connu sous le nom
de marquis de Souvré, il mourut en
1626 àg\^ de 84 ans.
La maison de Souvré, au Perche,
remonte sa filiation à Macé, sgr de
Souvré, qui vivait avant 1349. Antoine
de Souvré, sgr de Gevraise et de Sou-
vré, servit aux g'uerres d'Italie sous
Louis XII, ép, en 1510 Françoise Ber-
zeau, dame de Courtenvaux, fille de
Jacques, secrétaire des finances et con-
trôleur général des g'uerres et de
Jeanne de Villiers.
Gilles de Souvré était fils de Jean I
du nom sgT de Souvré et de Courten-
vaux, et de Françoise Martel, fille uni-
que de Charles Mortel, sg-r de la Roche
du Maine en Loudunois (et petit-fils
d'Antoine de Souvré et de Françoise
Berzeau, dame do Courtenvaux).
Il ép. le 9 mai 1582 Françoise de
Bailleul, dame de Renouard et de Mes-
sey dont il eut 7 enfants : 1. Jean qui
suit; 2. René, qui a fait la branche des
sgrs de Renouar.l ; 3. Gilles, évèque de
Comminges, pui.s d*Auxerre; 4. Jac-
ques, chevalier de- Malte, grand-prieur
de France, commandeur de Saint Jean
de Latran, mort en 1670 dans sa
soixaiite-dixième année à Paris où il
était ambassadeur de son ordre; il eut
d'Anne de Noroy un fils naturel, Ange,
appelé le bâtard (ie Souvré, baptisé
à Saint-Sulpice le 11 janvier 1647;
5 . Françoise, fr^Hivernante du roi
Louis Xin, ép. le 2 juin 1601 Artus de
Saint Gelais; 6. Madeleine, ép. Phi-
lippe-Emmanuel (irj Laval, marquis de
Sablé, sgr de Boiîiilauphiu, fils du ma-
réchal de Boisdauphin; 7. Anne, abbesse
(le Préaux, puis de Saint Aniand de
Rouen.
203
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
204
Jean II du nom, chevalier des ordres
du roi, premier g-entilhomme de la
chambre, gouverneur de Touraine,
conseiller d'P]tat, etc, ép. Catherine de
Neufville, dame de Pacy, fille du mar-
quis de Villeroy dont il eut plusieurs
enfants. Charles de Souvré marquis de
Courtenvaux qui lui survécut ép. Mar-
g^uerite Barentin, fille du président de
la chambre des Comptes de Paris et en
eut une fille Anne de Souvré, née pos-
thume le 30 nov. 1646, mariée le 19
mars 1662 à François-Michel Le Tel-
lier, marquis de Louvois, ministre se-
crétaire d'Etat, chancelier, comman-
deur des ordres du roi, fils du marquis
de Barbézieux et d'Elisabeth Turpin.
Charles de Souvré eut un fils naturel
appelé Charles bâtard de Souvré nom-
mé le chevalier de Souvré, lieutenaDt-
colonel du rég-iment de Navarre, qui
obtint au mois de janvier 1676 des let-
tres de légitimation, vérifiées le 10 mars
suivant pour le faire jouir des privi-
lèg-es de la noblesse et lanoblir en tant
que de besoin ; il se signala au siège et
à la prise de Saint-Omer, à la bataille
deCasselen 1677 et en d'autres ren-
contres.
D^azur^ à cinq bandes rf'or.
{A suivre.)
L. R.
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
LE GENDRE
S" DK LA VaUGUION, DU BrEUILLAT,
DK LA COURGNAl DIKRB, ETC.
La famille Le Gendre est originaire
de Saint-Jean-d'Angély, province de
Saintonge, où on la trouve fixée dès le
xiv« siècle. On rencontre, en eflFet, en
1397, un Robert Le Gendre, pair du
corps de ville. Mais entre lui et le pre-
mier à partir duquel la filiation s'éta-
blit d'une manière suivie et sans inter-
ruption, il existe une lacune considé-
rable qu'il n'a pas été possible de
combler, jusqu'ici.
La ville de Saint-Jeau-d'Angély, en
eflFet, soutint deux sièges et, à la suite
du premier, en 1569, la plus grande
partie des Archives municipales et pri-
vées furent brûlées ou dispersées.
Saint-Jean-d'Angélv était du nom*
bre des villes assez rares en France
dont les maires et échevins reoevaieut
la noblesse héréditaire. C'est ce qui ré-
sulte de lettres patentes données par
Louis XI, en son château de Plessis-
les-Tours, le 16 septembre 1481. Ces
privilèges furent confirmés par ses suc-
cesseurs et, notamment par Henri IV.
Il est à remarquer que, contrairement
à la réglé ordinaire, la noblesse résul-
tant de la Mairie de Saint-Jeaa-d'AD-
gély était accompagnée de tous les
privilèges de la noblesse d'épée. Lea
Maires prirent même longtemps, le
titre de premier baron de Saintonge (1*.
Filiation
I. - Jehan I^ Gendre fut nomme
maire de Saint-Jean-d'Angély en 1592.
(1) V. VHUtoire de Sainl-Jean-d'AngtIy, pir
Saudeau, d'après les Archives municipales et le<
sources directes de son histoire. t886, 1 toI. in^*
205
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
206
Depuis cette époque jusqu'à nos jours,
la filiation de cette famille s'établit
sang interruptions, par actes authen-
tiques.
Jehan Le Gendre, s"" de la Vauguion,
fut le 152"^<^ des maires dont les noms
ont été conservés, le premier, Tho-
mas de Galerne, remontant à Tan-
née 1292(1).
i?>8t en cette année 1592 que le Roy
Henri IV vint à Saint-Jean d'Ang-ély
pour tenir sur les fonts baptismaux le
jeune Henri de Condé, fils du prince de
Condé, mort empoisonné et de Char-
lotte de la Trémoïlle. Sans doute, il put
apprécier le caractère et Tintelligence
de Jehan Le Gendre, car ce fut sur la
recommandation de la Cour que celui-
ci fut renommé maire en 1593 (2).
En sortant de charge, Jthan Le
Gendre fut gratifié d'un bien noble qui
se trouvait vacant; ce qui était indis-
pensable, pour acquérir la noblesse, si
le maire sortant n'était déjà noble (3).
Indépendamment des armoiries qu'il
possédait déjà, Jehan Le Gendre prit
alors des armoiries dites échevinales :
De.sinople^ au pélican d'argent se perçant
le flanc ^ au chef également d'argent.
On trouve, en effet dans le Journal de
Broussarty sur l'histoire de St-Jean
d'Angély, la mention suivante :
« 1592. — A cette époque, furent re-
coQstruites les écluses de Beruouët.
Ces écluses avaient été détruites pen-
dant le siège de 1569. Elles furent
rétablies par le maire, Jehan Le Gen-
dre, dont les armes y furent inscrites.
Elles consistaient en un pélican qui
s'y voit aujourd'hui, encore, avec cette
inscription : t Jusqu'à mourir pour ce
que j^ aime 1.(4)
(1) V. l'Histoire d$ Saudeau, p. 228.
(2) V. Notes sur Saint-Jean-d'Angély du prési-
dent Duret.
(5) V. les Registres de la Mairie de SaintJean-
(VAn^ëly. année 1593, fol. 68, 73, 7i et 92 verso.
(4) Journal de Broussart, sur Thistoire de St
Jean d'Angély, 1780. Archives municipales.
Dans les premières années de la
Restauration, les écluses de Bernouët
furent démolies et reconstruites à nou-
veau. L'écusson dont il s'agit fut remis
par le comte de la Laurencie, maire de
la ville, à la famille Le Gendre qui le
possède encore.
Jehan Le Gendre épousa en 1560,
Jeanne Giron, fille de Jehan Giron,
s' de la Vaillette et de Marie Griffon
de la Richardière. Il mourut en 1610,
laissant plusieurs enfants dont Tun,
Pierre, fut échevin en 1611 et tint un
des cordons du poêle qui abritait les
les princesses de Condé lors de leur
entrée à Saint Jean d'Angély. Il eut
aussi plusieurs filles et Jacques Le
Gendre, qui suit :
II. — Noble Jacques Le Gendre, s^
de la Vauguion, né en 1568, mort en
1632, fut pair du Corps de Ville en
1594. En 1590, il avait épousé, en
premières noces, Marie Allenet et, en
secondes noces, en 1614 Suzanne Pré-
vost dont il eut une fille mariée à
Armand de Maichin, écuyer, dont les
descendants existent encore en Poitou.
De son premier mariage avec Marie
Allenet, il avait eu plusieurs enfants,
dont Jehan qui suit :
III. — Noble Jehan Le Gendre, s' de
la Vauguion, né en 1592, mort en
1635, épousa, en premières noces, en
1622, Suzanne Colladon, fille de noble
Claude Colladon, écuyer, seigneur de
Chauvin, maistre des Requestes ordi-
naire du Roy , en son hôtel de Navarre
et de Louise des Bras. (Contrat de ma-
riage passé par M* Chauvin, notaire
royal à St-Jean d'Angély, 30 octobre
1622.)
Marguerite Colladon mourut en 1627.
La même année, Jehan Le Gendre se
remaria à Anne Razin, fille de Jacques
Razin, écuyer^ s"* de St-Constant, rece-
veur des deniers du Roy en Saintonge
et Aunis et de Pérette Beaudoin. (Con-
trat de mariage par M*» Dugrot, à St-
Jean, le 16 nov. 1627.)
MH
207
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
208
De ce mariage, entr'autres enfants,
il eut Jeem, qui suit :
IV. T— Noble Jean Le Gendre, avocat
au Parlement de Bordeaux, né en
1628, mort en 1703, épousa, en 1655,
Jeanne Gallaudet, fille de défunt Tho-
mas Gallaudet, en son vivant, notaire
royal à la Rochelle et de Marie Caillé.
(Contrat de mariage par M<^ Allenet,
notaire à Mauzé, le 27 octobre 1655.)
Ce fut Jean Le Gendre qui fit enre-
gistrer ses armoiries sur VArmorial
général de 1696 : • Uazur^ à la fasce
(Targent^ accompagnée de S têtes de fil-
les chevelées d^07\ 2 et 1 (l), •
De son mariage avec Jeanne Gallau-
det, il eut Jean qui suit :
V. — Jehan Le Gendre, s' de la
Courgnaudière, avocat au Parlement
de Bordeaux, né en 1657, mort en
1729, épousa en 1686, Renée Priolo,
arrière petite-fille et petite nièce des
doges de Venise, Laurent Priolo^ doge
en 1556 et Lorédano, doge en 1567.
(Contrat de mariage passé par M*
Pontardent, notaire royal à Mauzé, le
19 septembre 1686.)
VI. — Louis Le Gendre, s' du Breuil-
lat, né en 1688, mort en 1751, épousa
en 1722 (Contrat de mariage passé par
M® Jouslin, notaire royal à Melle, le
14 juillet 1722), Antoinette Chevrelière,
dont il eut deux fils : Louis, qui ne se
maria pas et Charles qui suit :
VIL — Charles le Gendre, né en
1730, mort en 1787, avocat au siège
présidial de la Rochelle, juge-sénéchal
de Mauzé et de Surgères, épousa le
6 mai 1776, Marie-Suzanne-Henriette
Bécquet de Boisfontaine, fille de feu
Jean-Faustin Becquet de Boisfontaine,
écuyer, ancien capitaine d'infanterie,
et de dame Jeanne*Henriette Avrard.
(1) Armoriai général de d'IIozier, Généralité de
la Rochelle, St-Jean d*Angëly, n* 131.
De ce mariage naquit un fils unique
Charles, qui suit :
VIII. — Charles Le Gendre, né en
juin 1778, mort en 1861, épousa en
1799, Sophie Laydin de Labouterie,
fille de N... Laydin de Labouterie,
lieutenant-général de la sénéchaussée
de Niort et de dame Chastelain.
De son mariage avec Sophie de La-
bouterie, il eut trois enfants :
1. Charles Le Gendre, marié en 1823,
à Joséphine Estourneau de Tessaanes,
fille du baron de Tessannes et de dame
de Sainteterre ;
2. Lucie Le Gendre, mariée en 1837,
à Augustin Augier de Lajallet, officier
de vaisseaux ;
3. Joseph-Alcide qui suit :
IX. — JosephAlcide Le Gendre, né
en mars 1815, épousa en 1844, Marie-
Herminie Augier de Lajallet, fille de
Charles de Lajallet et de dame de Gen-
tet de la Chesnelière.
Par bref de SS. Léon XIII. eu date
du 20 août 1889, il a été créé comte
héréditaire.
De son mariage avec Marie-Hermi-
nie de Lajallet sont nés deux enfants :
1. Elisabeth, mariée en 1883, à Xavier
Richard de Latour, fils de Richard de
Latouretde dame de Joussineau de
Tourdonnet; 2. Charles-Eutrope-Henry,
qui suit :
X. — Charles-Eutrope-J^eiiry Le
Gendre, né en novembre 1846, épousa
en février 1878, Louise de Ghabre, fille
de Etienne de Chabre et de dame Ca*
roline de Penhoadic.
De ce mariage sont nés deux en-
fants: 1. Marthe; 2. Pierre Le (fen-
dre. — Résid. Quimper.
Les armoiries de la famille Le (fen*
dre, sont :
Ecartelé^ aux 1 et 4 de ainaple^ au
pélican d*argent^ se perçant le /tenc, ou
209
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRA.NCE
210
chef du même \ aux 2 et 3 éCajsur à une
fascj (V argent; accompagnée de t7'ois
bustes de filles (ou pucellesj de même
chevelées d'or^ deux en chef et une en
pointe.
Devises : Qui a des filles a des gen-
dres, — JusqxCà mourir pour ce que
faime.
Couronne de comte.
L. W,
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS D'AVRIL
ET RAPPBL DBS MOIS PB^CéOE^fTS
Louis-Henri-Antoîne Passerat de la
Chapelle, officier de réserve, fils de
Louis-Honoré- Jules Passerai de la Cha-
pelle et de Anne-Léooie Màriu, décé-
dés, avec ^Inne-Marie de Lardcmelle,
fille de i/owtVMarie de Lardemelle,
et de Marie de Lardemelle, sa cousine-
Srermaiae.
Le mariage a été célébré à la cathé-
drale de Toul, le 5 avril. N. S. P. le Pape
avait daigné envoyer aux jeunes
époux la bénédiction pontificale.
Les témoins du marié étaient : Pierre
de Bacourt, capitaine au 134® de ligne,
son beau-frère et M. Henri Costé, de
Nancy, son cousin ; ceux de la mariée :
Joseph de Lardemelle, son oncle pater-
nel, et Georges de Lardemelle, lieute-
nant-colonel au 69« de ligne, son oncle
maternel.
(V. pour la notice sur la famille de
Passerat de Silans et de la Chapelle, le
Bulletin de 1892, col. 94.) Le marié
appartient à une autre branche, dont
voici la filiation :
La branche dite de la Chapelle de Bel-
legarde, descend de Louis Passerat (de
Chatillon-de-Michaille), anobli le 18
septembre 1567 par Emmanuel-Phili-
bert, duc de Savoie. François- Joseph
Passerat de la Chapelle, fils "de Gabriel,
et arrière petit-fils de Louis, ép. le
7 décembre 1687 Anne Courtois de
Quincey, dont il eût entre autres en-
fants :
Pierre-Honoré, né le 18 février 1693,
prévôt des maréchaux de France, marié
avec Marie-Thérèse de la Live du So-
leil, dont il eut onze enfants, entre
autres :
1. Antoine-Honoré, né le 12 jan-
vier 1724, capitaine des grenadiers
royaux du Comté de Bourgogne, lieu-
tenant de roi à Beaune, ép. le 18 août
1771 Catherine de Clavières, fille de
François, ancien échevin de Lyon et de
Marie-Louise de Gesse de Poizieux.
Leur.-? descendants habitent le château
de la Rouge, près Meximieux (Ain) et
représentent la branche aînée.
2. Lo!iis-Françx)is de la Chapelle de
Bellegarde, ne le 28 février 1726, à
Montmorillon, maréchal de camp, ép.
à Mézières, le 18 juillet 1772, Marîe-
Catherine-Victoire Perrin des Aimons,
fille de Joseph, brigadier des armées
du roi et de Marie-Catherine d'Antes-
santy. Joseph Perrin des Aimons, fut
lieutenant-général, inspecteur du corps
royal de Tartillerie et mourut à Join-
ville, près Vassy, le 11 mars 1793, à
Page de 78 ans. Son frère Pierre-Augus-
211
LB BT7LLBTIN BÉRALDIQUB DB FBANCB
»2
tin -Victoire Perrin de Saint -Marcel,
après avoir servi dans Tartillerie, et
commandé Técole de Strasbourg^, fut
nommé maréchal de camp le 9 mars
1788, et mourut en 1795. Il était, com-
me son frère, chevalier de Saint-Louis.
Louis-François de la Chapelle de
Bellegarde eut de son mariage, avec
Mlle Perrin Aimons, quatre enfants,
entr'autres :
Marie-Jûseph-Honoré Passerat de la
Chapelle de Bellegarde, né le 25 avril
1773, ép. le 11 octobre 1798 Louise Pau-
line de Pontet, fille de Henri-Jacques,
baron de Pontet et de Marie-Gabrielle
de Marion, dont il eut neuf enfants,
entr'autres :
Louis-Honoré- Jules, né le 28 janvier
1816, qui ép.Penaoût 1860 Anne-Léo-
nie Marin ; 2"* le 12 février 1874Caroline-
Louise de Nonancourt ; il a eu du pre-
mier mariage : 1 . Anne-Marie-Louise ma-
riée avec Pierre Fourier de Bacourt, ca-
pitaine au 134^ de ligne, dont Pierre» né
en novembre 1892 ; 2. Louis-Henri- An-
toine né le 25 juillet 1864, marié le 5
avril 1893 avec Anne de Lardemelle;
3. Jules-Raymond- Amaury, né le 7 juin
1871.
D^azur^ à une fasce d'or chargée d'un
lion passant de gueules^ et accompagné
en pointe de deux volt aussi d'or.
La famille de Lardemelle, que Ton
croit originaire d'Italie, puis fixée en
Lorraine, entra au service de la France
vers le commencement du xvii« siècle.
D'après les actes et titres qu'elle pos-
sède, Charles-Thomas, chevalier de
Lardemelle fut nommé, le 2 novembre
1710, à Ttige de 14 ans, cornette dans
le régiment de Marteville. Il mourut
à Bar-sur-Seine, le 10 février 1762,
chevalier de Saint-Louis, après 49 ans
de services ; il avait ép. le 12 octobre
1728, N... Bronsard et en eut quatre
enfants : 1 . Toussaint- Joseph, mort
maréchal de camp en 1794 ; 2. Alexis-
Joseph - Jean - Baptiste , maréchal de
camp en 1791, mourut sur réchafaud
révolutionnaire, le 6 mars 1793; 3.
Jean-BaptiBte*Jo8eph«-Marie, qui suit ,
4. Jacques-Joseph, commissaire deâ
guerres.
Jean -Baptiste- Joseph-Marie de Lar-
demelle, né à Valenciennes, le 8 mai
1741, mort & Metz en 1794, ép. Julie
Béguin, fille du sous chef au bureau
des grâces sous le premier empirt*.
dont :
Jean-Baptiste-Joseph de Lardeme]It\
né à Metz le 26 août 1773, officier de
cavalerie avant la Révolution, puis
député de la Moselle et président du
comité royaliste de Metz, officier de la
Légion d'honneur, mort, le 29 septem
bre 1855, dans son château de Puxe,
près Metz ; il avait ép. Mlle Queflbooime,
fille d'un conseiller à la cour souveraine
d'Alsace, dont il eut sit enfants, parmi
lesquels: 1. Marie-Jacques-Charles-
Joseph, qui suit; Marie-Joséphine,
mariée au comte de GedIin» décédée eu
1885; 3. Marie-Ernest» marié avec
Mlle de Yernéville, dont : MaT;8rQerite,
mariée avec le baron de Tricornot ;
4. Marie-Antoine-François-Jules, ma-
rié avec Mlle de Ravinel, décédée en
1864. dont : a. Marie, mariée, en 1862,
avec son cousin-germain, Louis de
Lardemelle, père de la mariée ; b. Louise-
Marie, mariée à N... Séguineau de
Préval, mort colonel du génie \ c. Geor-
^tf^-Marie, lieutenant-colonel au 69
de ligne, ép. Jeanne de Morvilie;
cf, Maurice-Marie, mort sans être marié
en 1870.
Marie - Jacques - Charles - Joseph de
Lardemelle, né à Colmar, le 23 août
1779, garde du corps du roi Louis XVIII,
puis officier de cavalerie, prit part h
l'expédition de Crimée, chevalier de la
Légion d'honneur, est mort le 12 mar^
1870. Il avait épousé, le 26 avril 1827,
à Metz, Mlle de Turmel, fille de Tancien
députe de la Moselle* chevalier de
Saint-Louis, officier de la Légion d'hon*
neur, dont il a eu; L Emile-./d«e|>A.
213
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
214
•e:"«-
né en 1828, ép., en 1855, Jeanne de
de Beausire, dont Louise, mariée avec
le lieutenant^colonel de Ghavierné du
12^ drag'ona ; 2. Xoutj-Marie, né à Metz
le ô décembre 1830, père de la mariée ;
il a eu de son mariagre, mentionné
plus haut, trois autres enfants: a. Jules,
né en 1865 ; b. Charles, né en 1867 ;
c. Henri, né en 1872.
D'argent^ â la fasce de gueules^ Vécu
tnlouré cTune bordure echiquetee d'ar*
gent et de gueules.
MMMMM^^MM/^^^^^n
Etienne de Bessot de Lamothe, com-
te de Mastin, avec Catherine de Caries.
Le mariage a été bénit à Bordeaux
le 5 avril, par S. Gk Mgr de Cabrières,
évêque de Montpdlier.
Joseph-Pierre-Alexandre-^/fenne de
Bessot de Lamothe est né à Avignon,
le 13 octobre 1868, du mariage (con-
tracté le 20 octobre 1860) de Pierre-
Alexandre^ officier d'Académie, corres-
pondant du Ministère de Tlnstruction
publique, membre de la Société des
Gens de Lettres, archiviste du dépar-
tement du Gard, révoqué en 1880,
pour n'avoir pas adhéré à Texpulsion
des Congrégations religieuses, littéra-
teur distingué, et de Thécla de Bonet
d'Oléon. Il relève les nom, titre et ar-
mes des Mastin, pour se conformer aux
clauses du testament de sa tante Alix-
Armande, fille du dernier comte de
Mastin, qui lui a légué le château et
la terre de Villiers^les-Maillets (Seine-
et-Marne). Il a un frère cadet, Paul^
né à Avignon le 20 octobre 1873, et un
oncle paternel, chef du nom, Louis-
Sylvestre de Lamothe, marié le 7 mai
1844, avec Léonie de Tessières de Mas-
dechamps, dont une seule fille, Zoé,
veuve d'Henri du Pin de St-Cyr du
Bâtiment.
La famille de Bessot est originaire
de la ville de Périgueux. En 1394,
P. Bessot prêta serment comme noble
citoyen de cette ville.
La filiation prouvée commence à
Hélie Bessot, vivant en 1500. Louis de
Bessot, son descendant au cinquième
degré, seigneur de la Queyzîe et de
Lambertie, fut anobli en mars 1686
pour ses brillants états de services mi-
litaires et ceux de ses fils dont Tun,
Simon, seigneur de Fongolfier, fut
lieutenant colonel de la garde Wal-
lonne. Parmi les personnages connus
nous citerons Louis de Bessot, conseil-
ler du roi en l'élection de Périgueux,
consul de cette ville en 1637 ; Pierre de
Bessot, sieur de Beauregard, son fils,
auteur d'un Livre Journal très curieux,
publié en ce moment par la c Société
archéologique du Périgord •. Théo-
phile, écuyer, sieur de Beauregard,
petit-fils de ce dernier, substitut des
gens du roi à Périgueux en 1695; Hé-
lie, écuyer, sieur du Colombier et de
Lamothe (bisaïeul du marié) vota en
1789 dans l'Ordre de la noblesse.
La famille de Mastin prétend descen-
dre des Mastin, princes-seigneurs de
Vérone aux xiii® et xiv* siècles. Elle
fut admise aux honneurs de la Cour
en 1785. Le contrat de mariage de
Pierre-César, comte de Mastin, gentil-
homme de la chambre et de la faucon-
nerie du duc d'Orléans, quadrisaïeul
du marié, avec Marie-Françoise de
Boulainvilliers, fut signé le 21 avril
1748, par le Roi, la Reine, le Dauphin,
et Mesdames. Louis-Sylvestre, comte
de Mastin, marquis de Noaillé, suivit
Louis XVIII en exil.
Ecartele\ au.r 1 et 4 (Vor à V aigle de
sahle^ au chef d'azur chargé d'un crois-
sant 6^ or entre deux étoiles du même^
qui est de Bessot ; aux 2 et S d'^argent
à la bande de gueules accostée de 6 fleurs
de If/s d'azur^ qui est de Mastin.
La maison de Caries, que l'on croit
originaire de la Lorraine, était ancien-
nement fixée en Bordelais ; le grand
hôpital de St- André de Bordeaux, fut
fonde en 1390 par le chanoine Vital
Caries, en souvenir duquel on a donné
215
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
216
son nom à la grande voie qui conduit
de l'Intendance à la Cathédrale.
La filiation commence à Michel de
Caries, vivant au xv° siècle, époux de
Catherine de Roquette dont le fils
Jean fut conseiller au parlement de
Bordeaux par provisions de juillet 1519.
Ce Jean eut trois fils : Taîné épousa
une Talleyrand, fille dy prince de Cha-
lais ; le second Lancelot, évêque de
Rieux, confesseur et ambassadeur
d'Henri II; le troisième Pierre fut
maire de Bordeaux.
Cette maison a été maintenue dans
sa noblesse de race par les Intendants;
elle a fourni de nombreux officiers aux
arméesdont Jean, maréchal de bataille,
qui testa en 1653; Jacques, brigadier
des armées du roi en 1760. Elle a donne
sept chevaliers de Saint-Louis.
Mlle ^eLvie-Catherine de Caries, la
jeune mariée, est fille de Jean-Louis-
Alfred-Wiisl comte de Caries (fils d'Eûii-
lien et de Marie-Catherine du Hamel)
et de Marguerite Howyn de ïranchè-.
res.
Ecartelé^ auxl et 4 d'azur à V aigle
d* or ; au 2 d'or au lion naissant de la
pointe de Vécu contournée de gueules;
au 3 d[' argent à la molette d'éperon de
sable.
^«»M^>v«Mrw^www«n
Paul-Bernardin Colaud de la Sal-
cette, procureur de la République a
Rambouillet, fils de feu Pierre-Léon
Colaud, baron de la Salcette et de
Louise Flury, sa veuve, avec Marie-
Catherine - Marguerite Ferri - Pisani-
Jourdan de Saint- Anastase, fille de
Jean-Baptiste-Félix Ferri-Pisani-Jour-
dan, comte de Saint-Anastase, g'énéral
d'artillerie, commandeur de la Légion
d'honneur, et de Marie-Thérèse-Char-
lotte de Lacoste du Vivier, fille de feu
Marie-Joseph-Maurice de Lacoste du
Vivier, général de division, député de
la Meurthe, commandeur de la Légion
d'honneur, et de Thérèse-Christine-
Adélaïde Oiidinot.
Le mariage a été célébré à Paris, le
5 avril en l'église de Saint-Augustin
(dans la plus stricte intimité, eu rai-
son de la mort si récente du général
Ferri-Pisani, oncle de la mariée^.
Les témoins étaient, pour le marit' :
MM. Albert Flury et Georges Rollaud
et pour la mariée : le baron Fernand
de Lacoste du Vivier et le comte Jeau
Lemercier, député de la Charente-Infé-
rieure.
La famille Colaud de la Salcette, est
originaire du Briançonnais en I)au-
phiné, où elle était anciennement con-
nue. Par suite d'une alliance avec la
famille d'AUois ell^ poseède depuis le
milieu du xviiP siècle la terre de la
Salcette. Antoine-François Colaud de
la Salcette, avocat général au Parle-
ment de Grenoble épousa en ]68t>
Bonne de Lâchai de Saint Georges dont
il eut : 1° Joseph-Claude-Louis Colaud
de la Salcette, né à Grenoble, le 27 dé-
cembre 1758, conseiller au Parlement
de Grenoble vint ensuite à Paris où il
fut très remarqué par Napoléon Bona-
parte, alors \^' consul, à cause de sa
ressemblance avec son frère le général
de la Salcette. 11 le nomma préfet de la
Creuse, poste qu'il occupa de 1802 à
1807, puis fut nommé par ce départe-
ment député au Corps législatif eu
1807, réélu en 1813 et mourut officier
de la Légion d'honueur le 4 août 1808.
sans enfants de son mariage avec
M»'*» de Virieu-F'a verges; 2* Jean-Jac-
ques-Bernardin Colaud de la Salcette,
lieutenant général, créé baron de riùn-
pire, né à Grenoble le (î mai 1759, mort
le 3 septembre 1834; 3® Pierre-Léon
Colaud, baron de la Salcette, avocat
général, aïeul de l'époux.
Cette famille a enc re donné :
L'abbé Jacques-Bernardin Colnud «le
la Salcette, né à Brianyon en 1733, cha-
noine d'Embrun et de Die, député aux
Etats généraux, puis de la Drôme à la
217
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
218
Convention en 1793, députe des Hau-
tes-Alpes au Conseil des Cinq-Cents,
mort en 1796. Un de ses frères fut
grand vicaire d'Embrun puis conseil-
ler de préfecture de l'Isère, nommé par
Tenapereur préfet par intérim de ce dé-
partement le 8 août 1814. Claude-Syl-
vestre Colaud, général de division,
comte de l'Empire, sénateur puis pair
de France, grand officier de la Lésion
d'honneur, chevalier de Saint-Louis,
qui seul à la Chambre des Pairs plaida
pour la cause du maréchal Ney, mou-
rut à Paris le 3 décembre 1819.
Kcartelé^ aux 1 et 4 d^aznr^ à la
fasce d* argent chargée de S é toiles de
sable et accompagnée de 5 hesants d'or
2 et 5, qui est de Colaud ; aux 2 tt 3
d'argent^ au chevro7i de sinople^ au
chef d^ azur ^ chargé d'une croisetted^ar-
geut^ qui est d'AUois.
(Voir pour la famille Ferrî-Pisani-
Jourdan de Saint-Anastase le Bulletin
de 1893, col. 176).
Louîs-Francois-Marie Carré de Lu-
zançay, fils de feu Augnstin-Jean-
Joseph Carré de Luzançay et d'Alexan-
(irine-Marie Mabille, sa veuve, avec
Marie- Jacqueline-Augustine Falcon de
Longevialle, fille de feu Marie-Louis-
Maxime Falcon de Longevialle et de
Marie-Victoire-Marguerite de Rotalier.
Le mariage a été célébré à Paris le
11 avril, en l'église de Saint-Thomas
d'Aquin.
Les témoins étaient, pour le marié :
Calixte de Becdelièvre et Arthur du
Fort; pour la mariée : Charles de la
Rousselière et le comte de Rotalier.
La famille Carré, ou Carre, originai-
re de la Grande Bretagne, y était
ancienne et considérable. Nicolas Carré,
ccuyer, vivant eu Angleterre, signa en
en 1372 un acte par lequel le roi
Edouard 111, donnait à Jean IV, duc
souverain de Bretagne et comte de
Montfort, les ville et château de Riche-
mont au comté d'York. Elle se continua
en Angleterre où elle était alliée aux
Spencer-Beaufort, ducs de Sommerset,
aux Boulen-Pembroke (famille de
laquelle était Anna de Boulen, mar-
quise de Pembroke, mère de la célèbre
reine Elisabeth.
Robert Carre fut Tun des archers
écossais de la garde du roi Charles VIII
en 1485.
La branche des Carré de Luzançay
a fait en 1698 ses preuves devant les
commissaires h ce députés, et, en 170S
par devant Antoine-François Ferrand,
commissaire députa pour la réforma-
tion de la noblesse de Bretagne. L'exa-
men de leurs titres fut confirme par
Chérin, eu 1782. Cette famille a donné
des officiers, chevaliers de Saint-Louis,
etc. Pierre- Antoine-François-de-Sales
Carre, chevalier de Luzançay, né en
1766 fut reçu après les preuves devant
Bernard Chérin le 7 mai 1782, aspirant
garde de marine. Il fut en 1791 parmi
ceux qiii s'occupèrent de la recherche
de la Pérouse, devint capitaine de
vaisseau, chevalier de Saint-Louis et
épousa Suzanne Gabrielle-Josôphine-
Marie de la Poëze.
D'azur^ au chevron d'argent chargé
de 3 étoiles faliàs molettes) de gueules ;
falias avec un fr.tne canton d'or chargé
d^un lion de gueult*s).
Devise : Nusquam devins,
La famille de Falcon de Longevialle
est fort ancienne et originaire de Gé-
vaudan où elle possédait plusieurs
te/res. Etienne de Falcon auquel re-
monte la filiation suivie, seigneur de
Villaret, rendit fui et hommage au duc
de Lorraine, baron de Mercœur le 9
septembre 1557, et épousa Madelaine
de Beaufort. AntoineGuérin de Falcon.
chevalier, seigneur de Longevialle,
JuUianges, Laval, Marsillac etCensol,
épousa en 2'"'* noces en 1690 Marie-
Gabrielle Mamet,damede Longevialle;
219
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
220
Guillaume-Joseph, seigfneur de. Mar-
sillac, capitaine au régiment de Salu-
ces-cavalerie, chevalier de Saint-Louis;
Antoine-Paul-Augustin de Falcon de
Longevialle, officier aux chevau-légers
de Louis XVI, devint colonel de cava-
lerie en 1815 et épousa en 1797 Marie-
Thérèse-Henriette d'Apchier de Vabres,
dont il eut : 1. Marie-Louis- Augustin-
Philippe, officier dans la maison des
rois Louis XVIII et Charles X, démis-
sionnaire en 1830, marié en 1829 à
Marie-Anne-Elisabeth-Laure de Cais-
sac; 2. Augustin Marie- Victor, marié en
1835 à Marie-Anne-Caroline de Pluviers
de St-Michel ; 3. Marie-Augustin-Phi-
libert, marié en 1831 à Marie-Hélène
de Ponsonnailles de Chassan ; 4. Marie-
Louis-Joseph- Augustin, marié en 1836
à Elisabeth -Gabrielle de Becdelièvre;
5. Marie-Augustin-Jules; 6. Simon-
Louis-Augustin, marié à Agathe-Caro-
line de Saint-Germain.
UaztiT^ au faucon d*or.
^MkM^^t^^^^AAM/V^^
Annet-François-Joseph-Jean, mar-
quis de Lastic, officier de réserve, fils
aîné de feu Annet-François-Alphonse,
comte de Lastic et de Louise-Henriette
de Vallin, comtesse douairière, avec
Joséphine-Marie-Louise-Adèle Vialla,
fille de M. François-Louis Vialla, mem-
bre du Conseil d'agriculture, ancien
président de la Société d'agriculture
de l'Hérault, et de Marie-Elisabeth
Eydoux, à Montpellier.
Le mariage a été bénit le 11 avril en
réglise de Saint-Denis de Montpellier
par M. Tabbé Vernhette, curé de Saint
Pierre de Lodève.
Les témoins du marié étaient ses
cousins, le vicomte Edouard de Lastic
et le marquis de Virieu, gendre du duc
de Noailles; ceux de la mariée étaient
le général marquis de Boisdenemets,
commandant le 16» corps d'armée, et le
baron Gruyer, ancien trésorier-payeur
général.
(Voir pour Pan tique maison de Las-
tic les Bulletins de 1886, col. 691;
1888, col. 109 et 1890, col. 663.)
La maison de Lastic a donné de^^
chanoines au chapitre de Brioude et a
été admise aux honneurs de la Cour en
1763 et 1782.
Dans la première moitié du quin-
zième, Jean de Lastic, grand-maître
de Tordre de Saint-Jean-de-Jérusalem,
eut par deux fois la gloire de défendre
victorieusement contre les Ottomans
rUe de Rhodes, alors siège de Tordre.
A toutes les époques, de grandes char-
ges militaires ou ecclésiastiques, des
alliances illustres se rencontrent dans
la maison de Laatic.
Le grand-père du marquis actuel fut
le dernier titulaire de Temploi de pre-
mier page du roi Charles X, Jusqu*H
nos jours, chaque génération de cette
famille a donné des officiers à Tarmée
française.
Le nouveau marié appartient à la
branche de Lastic Vigoureux et habite
en Auvergne le château de Parenti-
gnat. Il a pour frères : 1. Annet-Louis-
Philibert, comte de Lastic, lieutenant
au 19* régiment d'artillerie; 2. Annet*
Alphonse, comte Alphonse de Lastic,
lieutenant au 4® hussards.
De gueules, à la foice cTargent,
Raymond- Hippolyte-Gaëtan - Marie
de Beauvais, baron de Saint-Paul, fils
de Raymond -François -Alexandre de
Beauvais, vicomte de Saint-Paul et de
Céleste-Xavérine du Pérou avec Anne-
Marie-Laure-Antoinette de Bodin de
Galembert, fille de défunt Anne-Marie-
Charles de Bodin baron de Galembert
et de la baronne née Louise-Marie^To-
séphine Bertrand de Rivière.
Le mariage a été célébré le 15 avril
dans la chapelle du château d^Ette-
veaux (Nièvre).
Les témoins du marié étaient : M. du
Pérou de Laplante son onde H le ha-
221
LB BULLETIN HilULDIQUB DB FRANCB
222
ron de Beaucbampft-Montbéard, son
cousin et pour la mariée : le vicomte
d^Aboville» son oncle, et le baron de Oa-
lembert, son frère.
La famille de Beau vais de Saint-Paul
est originaire du Gâtinais et remonte
à Jean de Beauvais écuyer qui vivait
en 1352. Elle se fixa en Normandie au
xv^ siècle et établit sa filiation d'une
manière non interrompue à partir de
Jean de Beauvais écuyer, seigneur du
lieu en Semallé, du Taillis en Haute-
rives près Alençon, marié vers 1450 à
Jeanne de BuUy. Un de ses descendants,
René de Beauvais, seifrneurdu Taillis,
les Loges, la Rivière, épousa en 1592
Judith de Cuisse héritière de la terre de
Saint- Paul - le • Vicomte devenue plus
tard Saint -Paul- sur -Sarthe, près la
Fresnay au Maine. Les petits-fils de ce
dernier, Jean de Beauvais seigneur de
Saint-Paul-le-Vicomte et François do
Beauvais de la Rivière furent mainte-
nus dans leur noblesse d'ancienne ex-
traction par Voisin de la Noiraye, in-
tendant de Tours en 1666 et 1670.
Cette famille, qui a été longtemps
attachée à la maison des ducs d* Alen-
çon a donné un grand nombre d'offi-
ciers distingués et des gardes du corps
du Roi, dontTun le brigadier Rodolphe
de Beauvais, seigneur de Saint-Paul,
chevalier de Saint-Louis fut blessé à
la bataille de Nerwinde en 1693.
Ses principales alliances sont avec
les maisons d'Ânthenaiae , du Ros,
d'Harcourt, de l'Hermite, de Courci-
val, de Laistre, de Glapion, de Gaude-
chart,. de Rotrou, de Beauchamps Mon-
théard, TEspagneul de Laplante, etc.
Par sa mère, le baron de Saint'Paul
est arrière petit-neveu de saint Gaé-
tan de Thiennes.
D'azur j à 8 faBces d*ùr.
Devise : Vœ malis,
La famille de Bodin« dont le nom est
aussi écrit dans les anciens titres Bau-
din ou Le Baudain, est une des plus
anciennes du Cambrésis. Foulques Le
Baudin exerçait la charge de grand
prévôt de Cambray en 1120.
La branche aînée s'éteignit en 1673
en Flandre, où elle avait contracté des
alliances avec les familles de Hancourt,
plusieurs avec les Montmorency ,d'Esne,
de Vieuxpont, de Guisancourt, de Mal-
let, d'Ailly, de Rieux, de Longueval
d'Ongny, Plus récemment, cette famille
s'est alliée avec celles de la Taille, de
Fougeroux, de Taacher de la Pagerie,
de Bréda, de Villeneuve-Bargemont, de
Massol, etc.
Un membre de la famille, Abraham,
vint s'établir eu 1543 en Blaisois, lors-
que Charles Quint fit bâtir la citadelle
de Cambray (sur les ruines de 800 bon-
nes maisons). Il y acheta le château et
la terre de Boisrenard. Jacques de Bo-
diu, son fils, fut nommé capitaine et
gouverneur du château de Chambord,
par lettres de provision d'Henri IV (20
juia 1605), charge qui passa à ses des-
cendants; ils gardèrent au moins la
lieutenance des chasses jusqu'à la Ré-
volution.
Un des cadets de cette maison, che-
valier de Saint-Louis, mort à Lavaur,
en 1793, est l'auteur de la branche de
Qalembert, qui hérita du titre et de la
majeure partie de la fortune d'une
branche antérieure dite de Bodin com-
te de Vaux, éteinte en 1799.
Le baron de Galembert, père de la
mariée, était le troisième fils de Joseph-
François-Henry de Bodin, comte de Ga-
lembert, et de Paschalite de Vanssay,
dont le frère fut préfet de Rouen et de
Nantes sous la Restauration, et le ne*
veu, filleul de Monsieur le comte de
Chambord, s'est honoré par la cons-
tance de son dévoûment à sa personne
et à sa cause.
Marié le 21 décembre 1852, à M"« de
Rivière, du Nivernais, le baron de Ga-
lembert se fixa dans ce pays; il s'allia
ainsi aux familles de Bouville, de Get
frier, de Sasselange d'Aboville. etc.
223
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
224
(V. les Bulletins de 1889, col. 231 ;
1890, col. 709; 1892, col. 159).
L'azur^ an chevron d*or, accompagné
de 3 roses de meme^ 2 en chef une en
pointe; au chef d'' argent chargé de S
merleties (Tazur.
^^/^i/^/^/^/^/v^y^.<^/^lA^
Alphonse - Marie-Maurlce-/?«ywon(f
de Chabaud - Latour, fils à'Arthur-
Henri- Alphonse, baron de Chabaud-La-
tour, ancien officier, ancien député du
Cher, chevalier de la Lég-ion d'honneur,
et de Marie-Joséphine-C^^m^wa'ne de
Tascher, avec Fanny-Charlotte-Hélène
Cambro Del Cambre, fille de Juan Cam-
bro Del Cambre, colonel du 5° régiment
d'artillerie, officier de la Légion d'hon-
neur, et de Charlotte-Ernestine-Sophie
Worms de Romilly.
Le mariage a été bénit à Paris le 15
avril à Notre-Dame de Sion, par S. E.
le cardinal Richard, archevêque de
Paris. '
Les témoins du marié étaient: le
marquis de Gouvion Saint Cyp et le
général Faivre ses cousins ; pour la
mariée : le général de Miribel, son
cousin et M. Alexandre Oppenheim,
son arrière grand oncle.
(Voir pour la famille de Chabaud-
Latour, le Bulletin de 1888, col. 294.)
D'argent^ à la fasce de gueules^ ac"
compagnée en chef d'une tour de sable
et^ en pointe^ d'un chabot d'azur ^ d la
Champagne de sable.
Les armes du général Delcambre,
officier de la Légion d*honneur, créé
en 1843 baron de Champvert étaient :
Coupi^ d'argent et d'azur au lion de
Vun en Vautre armé d'une épée haute de
gueules ; au franc quartier des barons
militaires.
^^^>f^S^f*^^^^»f^^^^
Hippolyte-Marie-René, comte deSer-
cey, secrétaire d'ambassade, fils de
défunts Félix-Edouard, comte de Ser-
cey et Marie-Antoine- Eugénie de
Gueulluy de Rumigny, avec Blanche-
Marie-Laurence d'AndlaUv fille de
Joseph-Hardouin, comte d'Andlau, et
de Thérèse-Marie-Rose-Berthe Le Pel-
letier de Saint-Rémy.
Le mariage a été célébré le 15 avril
à Paris, en la chapelle de la rue de
Vaugirard. Les témoins étaient, pour
le marié : le marquis de Sercey, soq
cousin, et le vicomte Raoul de Perriea
de Crénan, son beau-f^ère; pour la
mariée : le vieomte d'Orglandes, son
oncle, et le comte de Percin, comman-
dant d'état-major.
(Voir pour la famille de Sercev le
Bulletin de 1887, col. 284.)
D^argent, à la croix de gueules^ char*
gée de 4 roses d'argent^ et^ en cœur
d'un écusson d'argent^ à 3 fasces on-
dées d'azur.
Devise : Absit gloriari nisi in cruce
Domini.
(Voir pour la maison d^Andlau le
Bulletin de 1888, col. 122.)
D'or^ à la croix de gueules.
Devise : Simplieitas^ fidelitas.
^>f^**^^^*^>if^>f^^^F^
Henri-Charles-/?«/iP, vicomte de la
Forest d'Armaillé, fils de feu Joseph-
Charles-René de la Forest, comte, puis
marquis d'Armaillé, et de Marie- Ca#-o-
line Petit de Touteuille, sa veuve, avec
Marie-Jeanne de Mareay fille d'Arthur,
vicomte de Marsay, ancien officier des
guides de la garde impériale, ancien
conseiller général de l'Aveyron et de
feu Claire Cibiel.
Le mariage a été célébré à Paris le
17 avril en l'église de Saint Pierre de
Chaillot. Les témoins étaient, pour le
marié : M. Petit de Touteuille, son onde
et le comte de la Forest d'Armaillé, son
frère ; pour la mariée : M. Jean Darcel
ingénieur, son oncle et le vicomte de
Marsay, lieutçnant de vaisseau, che-
225
LB BULLETIN HéRÂLDIQUB DE FRANCE
226
valier de la Légion d'honneur, son
fr^re.
Alexandre-Joseph-Hervé de la Fo-
rest, comte et devenu comme son père
marquis d'Armaillé par suitedeTextinc-
tien des branches aînées, et frère du
nouveau marié a épousé le 26 mai 1886
Raymonde-Marie-Aymardine de Nico-
laï; leur sœur Marie -Alexandrine-
Jeannette de la Forest d'Armaillé, a
épousé en 1882, Paul-Charles-Marie de
Gautheron marquis de Robien.
(Voir pour la maison de La Forest
d'Armaillé, les Bulletins de 1886, col.
288; 1887, col. 66 et 76, et de 1891, col.
291 et 307.)
D^ argent^ au chef faliàs chef denché)
de sable,
(Voir pour la maison de Marsay en
Poitou et Touraine les Bulletins de
1890, col. 299 et 714, et de 1891, col.
232.)
De sable f semé de fleurs de lys d'or.
accompagné en chef de deux étoiles de
gueules^ et d*nn croissant de même en
pointe.
A^M/W^^^M/W\/\A.
Edouard -Barthélémy- Albert Mouru
de Lacombe, substitut du procureur de
la République à Aurillac, fils de Casi-
mir Mouru de Lacombe, et de Hermi-
nie Douzon, avec Marie Gazes, fille du
docteur Léon Cazes, conseiller ^-énéral
(le Nogtiro, ancien président du Conseil
g-cnéral du Gers, et de Henriette Cazes.
Le maria«"e a été célébré, à Nogaro,
le 18 avril.
La famille Mouru de Lacombe est
origrinaire de la Dordogne. Elle avait
pour chef, au commencement du siè-
cle, Jean-Augustin Mouru de Lacombe
qui avait épousé M'^® de Lavignerie.
Son fils, grand-père du marié, a
épousé M"« de Lanessan.
Le marié a deux sœurs, la baronne
d'Esparbès de Lussan, et la baronne
du Fresnel.
D'argent^ au chevron de gueules aC"
C^ûW^^-Marie-Joseph Le Tonnelier,
comte Charles de Breteuil, lieutenant
au 5® régiment de dragons, second fils
de défunt Charles-Joseph-Alexandre Le
Tonnelier, marquis de Breteuil, ancien
officier de cavalerie, ancien député,
chevalier de la Légion d'honneur, et
de Charlotte-Amélie Fould (fille de M.
Achille Fould, ancien ministre de TEm-
pir.^), avec Germaine Roussel, tille
d'Eugène Roussel, agent de change
honoraire, et de Marguerite Moreau-
Chalon. *
Le mariage a été célébré à Paris, le
19 avril, en l'église de Saint-Pierre-de-
Chaillot. Les témoins étaient, pour le
marié .: son frère aîné, le marquis de
Breteuil, ancien officier de cavalerie,
ancien député, et le colonel de Waru,
commandant le 5^ dragons ; ceux de la
mariée : MM. Victor Grimprel, conseil-
ler maître à la Cour des Comptes, son
oncle, et Georges Martin.
(Voir pour la maison Le Tonnelier de
Breteuil, les Bulletins de 1886, col. 434;
1889, col. 229, et 1891, col. 164).
Le frère aîné du marié, Henri-Char-
les-Joseph Le Tonnelier, marquis de
Breteuil, ancien capitaine de cavalerie,
ancien député des Hautes-Pyrénées, a
épousé, en premières noces, en 1878,
Marie-Jeanne-Coustance de Castelba-
jac, décédée en 1886, dont postérité, et,
en secondes noces, le 4 mars 1891, miss
Garner, Taînée des trois filles de M.
Will Garner, des Etats-Uni:*.
Son troisième frère est le vicomte
Gaston de Breteuil, et leur sœur, Marie-
Elisabeth-Laure» a épousé à Paris, le
24 avril 1889, J(?an-Charlcs-Joseph,
comte Jean de la Rochefoucauld (de la
branche d'Bstissac), lieutenant de dra-
gons.
227
LB BULLETIN HâRALDiQDB DB FRANGB
m
D'ojrtir, à Vépervier esêorant (Vor^
longé et grilleté de même.
Devise : Nec spe nec metu.
Georg-ea - Francisque , vicomte de
Leusse, lieutenaDt au 7« cuirassiers,
second des fils de Louis-Paul, comte
de Leusse ancien officier de marine,
chevalier de la Légion d'honneur, dé-
coré de la médaille militaire de Crimée.
maire de Reichshoffen, et membre du
conseil général du Bas-Rhin et de Marie-
Madelaine Renouard de Bussière, avec
Suzanne Berthier, fllle unique de Paul-
Ferdinand- Alfred, comte Berthier et de
Mari6«MathiIde Rosalès.
Le mariage a été colébré à Paris le
20 avril en TEglise de St-Pierre-de-
Chaillot.
Les témoins étaient pour le marié :
le vicomte Guy de Leusse, son frère et
le colonel de Sancy-Parabère, son cou-
sin ; pour la mariée le prince de Wa«
gram, son cousin, et le vice-amiral,
baron Charles Duperré.
(Voir pour la maison de Leusse, en
Dauphiné les Bulletins de 1890, col.
712 et 1892, col. 626.)
De gueules^ à 2 brochets adossés d^or^
accompagnés de 3 eroico de Malte dCar-
gent.
Devise : Onore in terra^ lo spirito in
cielo,
La famille Berthier qui, à notre épo-
que, a produit un maréchal de France,
prince de Neufchatel et de Walengin,
duc et prince de Wagram et un grand
nombre de généraux et d'officiers, s*é-
tait fixée au commencement du xvii*
siècle à Metz, où Jacques Berthier
était reçu avocat au parlement de cette
ville en 1634. Jean Berthier, son petit-
fils, lieutenant-colonel, commandant en
chef du corps des ingénieurs hydro-
graphes, chevalier de Saint-Louis et
de Saint-Michel, fut anobli par lettres
patentes données aa mois de juillet
1768, et mourut en 1804 laissant ôf
Marie*Francoise Lhuillier de la Sew
P Louis- Alexandre Berthier, pric^
de Neufchatel et de Walengin, doc *
prince de Wagram; 2^ Louis-Cej^ar-
Gabriel qui suivra ; 3« Victor-Léof^i.
Berthier, général de division qui t'.-
deux alliances : la première avec J' î*-
phine-Jeanne Desbance d'AiguilloL
qui divorça et épousa en 1803 Antoine-
Charles-Louis, comte de La Salle, ':-•
néral de division, grand officier de !i
Légion d*honneur, qui adopta les troij
fils i?8us du l^ mariage et deveu'.^
par suite et par lettres patentes da 2 '
septembre 1809, le rameau des Bertbie:
de La Salle qui a pour chef Edgard-
Hippolyte-Charles Berthier, comte ie
La Salle ; 4*» Alexandre- Joseph Berthier,
appelé le vicomte Berthier, générale
division, commandeur de la Lê^i^'^
d'honneur, marié le 13 février 1825 ••
Thérèse-Léopoldine Berthier, sa niè«.
fille du général Victor- Léopold Ber-
thier et de Jeanne Bonnemant, sa st-
co.ide femme, remariée ensuite à Ju^*
tinien Nicolas vicomte Clary, ce ra-
meau est représenté,
Louis-César-Gabricl Berthier coint-
de TEmpire par lettres patentes -'•
13 février 1811, général de divi^i^-
commandeur de la Légion d'honoei:'
(l'aîné des frères après le maréchî».
prince de Wagram est Tauteur du ^'
meau qui nous occupe). Il avait épou?'
Louise-Thérèse- Augustine Daiguilî^ -
ou Desbance d'Aiguillon (sœur de Jo-
séphine-Jeanne, mariée à son f^'
Victor-Léopold Berthier) dont il lai>''
quatre filles: 1. la baronne Rœderer.
2. Sophie-Thérèse, mariée 1° à Nicoîa^.
comte Bruyère, général ; 2' au bar-
Graves de Gravesend ; 3. la baroi^--
Damée de Saint-Bresson ; 4. la baron:
André Randoin ; 5. et un fils : Paul-Cr
sar-Auguste, comte Berthier, colonel :
cavalerie, officier de la Légion d'hon
neur, mort en 1846, qui a Ui^'
129
us BUtLBTIN HÉRALDIQUE DB FRANCB
230
ie Marie-Thérèse* Ant6in6tte*Pauline
Troyer, le père de la nouvelle mariée,
ieroière de ce rameau.
Eoarteli^ay 1 des comtes militaires de
'^Empire; au 2 de gueules^ au lion d'or^
charge' (Tune barre d'argent à 3 têtes de
maures de sable ; au S de gueules à une
couromie de feuillage d^or^ chargée
iT une hache posée en barre d'argent et
adextrée en chef d'aune étoile du même;
au 4 d*azur^ à un pal d^argenty che*
vronné de 3 pièces de sable.
»»^^<^^^»»^^i»wv»»>^
Engruerraud Ethiâ de Corny, lieute-
nant au 3« chasseurs, fila de feu Gas-
ton Ethis de Corny et de Marie-Thé-
rèse Vosg-ien, avec Louise-Marie-yean-
ne de Morg^an de Maricourt, fille de
Marie-Louis Eugène-Adrien de Morgan
de Maricourt et de Marie^Louise de Qo-
mer.
Le mariage a été célébré à Paris le
24 avril, en l'église de St-Pierre-de-
Chaillot.
Les témoins étaient, pour le marié :
Victor Roger de Corny, lieutenant au
12^ chasseurs, son frère et le comte
René de Maupeou ; pour la mariée : le
marquis de Partz et Adrien de Morgan,
de Maricourt, son frère.
La famille Ethis a pour auteur Louis
Ethis, né sur la paroisse de Saint-Qor-
gon à Metz, le 11 février 1703, fils de
Jean Ethis et de Claudette Watelet.
11 fut procureur au parlement de
Metz et épousa Bonne Voyart, fille de
Dominique Voyart, aussi procureur
au même parlement. Il eut de ce ma«
riage Dominique-Louis Ethis de Corny,
né à Metz le 10 novembre 1736. Reçu
comme avocat au parlement de cette
ville, il exerça avec distinction au
barreiiu Messin jusqu'à Tannée 1768.
En 1778 il était commissaire provin-
cial des guerres, membre de TAcadé-
mie de Besançon et de plusieurs autres
sociétés savantes. II devint procureur
du roi de la ville (fe Parts et, en 1787
fut chargé par la famille Royale d'une
mission délicate relative à Tafiïtire du
collier.
Il avait épousé Mlle Anne Mangeot
qui mourut à Mets à 44 ans en 1781.
A cette époque leur fils messire Char-
les^Marie-Nicolas-Airoé Ethis de Corny
de Méricourt était officier à la suite du
régiment royal d'artillerie.
Mlle Ethis de Corny, sœur de 8on
père avait épousé Claude-Gabriel Du*
pin (de la famille des Dupiu de Distroff
et de Villers), et fut la mère de Claude-
François -Etienne, baron Dupin, préfet
des DeuxvSèvres, puis conseiller maî-
tre en la chambre des comptes de Pa-
ris.
Ecartelé^ au t dUtrgent^ d 2 massues
de sinople posées en sautuir, accompa^
gnées de 3 lions de gueules î en chef 2
en flancs \ au 2 d'axur d une harpe
d'or ; au 3 d^ azur d une nier d'argent^
ombrée de sinople ; au 4 d'or^ au chevron
d'azur y accompagné en chef de 2 trèfles
de sinople et, en pointe , dun lévrier de
sable.
Devise : Foriitude and sofln^ss^
(Voir pour la famille de Morgan, ori-
ginaire du pays de Galles et passée en
France, en 1668 par Thomas Morgan,
auteur des branches françaises fixées
en Picardie et dont les principales sont
celles de Belloy, de Maricourt et de Ri-
very, le Bulletin de 1890, col. 415.)
B^argenty à 3 rencontres de taureau
de sabley langues de gueules.
Devise ; Patientia victrim
WWW^^^^^^^W»^^»
Auguste-Emmanuel-Charles* Roger ,
marquis de Peyronny, fils de défunt
Jean-Charles, marquis de Peyronny et
d'Aune-Joséphine de Peyronny, sa
veuve; veuf de Marguerite-Eléonore
Martiny, avec Marie-Valentine«Géral-
dine Taupinart de Tilière, fille de
Marie-Augustin-Alfred Taupinart de
231
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
232
Tilière, ancien capitaine d'état-major,
et de Catherine-Elisabeth-Mary Fitz-
Gérald.
Le mariage a été célébré à Paris, le
26 avril, à Saint-Thomas-d'Aquin. Les
témoins du marié étaient : M. Jules
Quives et le vicomte Adrien de Fiers ;
pour la mariée : le marquis de Tilière
et AL Olivier de Barbarin.
La famille de Peyronny, ancienne
en Langfuedoc, s'est répandue dans
TAgrénois, le Péri{rord, en Lorraine et
en Normandie. Armand de Peyronny
ou de Peironnîs, un de ses premiers
auteurs connu était capitoul de Tou-
louse en 1226, d'après Courcelles, Laine
et Saint-Allais. Trois chartes données
en 1370 par le roi d'Angleterre qui do-
minait alors dans une partie du Lan-
guedoc, qualifient de noble et puissant
seigneur Michel de Peyronny s auquel
il reconnaît son ancienne noblesse, lui
accorde sa sauvegarde et lui donne six
mois pour lui rendre foi et hommage
du fief de Montréal, dont le château
avait été incendié dans les guerres et
qu'il lui avait permis de relever. La
branche aînée s'est éteinte avec Anne,
fille de Michel de Peyronny, seigneur
de Montréal et de Lopiac, qui épousa
Pierre de Pontbriant, écuyer et échan-
son ordinaire du roi vers 1500, auque^
elle apporta ses biens.
La branche cadette eut pour auteur
un autre Michel de Peyronny, damoi-
seau, seigneur de Saint-Ameraud, vi-
vant en 1500. Cette famille suivit la
carrière des armes, particulièrement
dans la maison militaire du roi.
La branche du Périgord (Peyronny
de Parateau, de Beauregard, du Vi-
gneau, de Mon repos, de Brîdoire, des
Gendres) est représentée par Raoul de
Peyronny, originaire de Ribagnac, an-
cien capitaine retraité du génie, au-
jourd'hui fixé au château de Bastigoac,
par la Bachellerie (Dordogne). Il a
épousé M"^ Chagot, sœur de l'ingé-
nieur des mines, dont deux fils, non
mariés. (V. Armoriai de Périgord^
t. I, p. 390.)
I/azitr^ à 3 tours d'argent^ maçonnées
de sable.
(Voir pour la maison Taupiuart de
Tilière, qui a pour chef le marquis de
Tilière, le Bulletin de 1886, col. 615.)
Ecartelé, au 1 et 4 d'azur^ au cher^roft
d'argent^ chargé d'un lion de sable et
accompagné de 4t coquilles d^argent, qui
est Tilière ; aucs 2 et 3 d'azur au demi
vol d'argent.
DECES DU MOIS D'AVRIL
BT RAPP8L DBS MOIS PRiciOBNTS
Félicité-Mathilde de Meyran de La-
goy, marquise de Montaigu est dé-
cédée le 24 février à Aix en Pro-
vence, où ses obsèques ont été celé*
brées en l'église de Saint-Jean de
Malte.
Agée de 80 ans, elle était fille du
marquis Roger de Lagoy, ancien dé-
puté, archéologue et numismate dis-
tingué et de la dernière des Castellane
de la branche de Grimaud, et avait
épousé Joseph - Surléon - Eugène - Er-
nest, marquis de Montaigu, ancien
conseiller général, dont un fils, Raoul,
mort sans alliance il y a 5 ou 6 ans,
et deux filles : l'aînée, Béatrix, reli-
gieuse de N.-D. du Cénacle; et Mar-
guerite-Joséphine, mariée à Ernest-
Joseph de MillaudoD*Condurier, qui
n*a pas d'enfants.
Elle était la sœur d^Auguste-Edouani
de Meyran, marquis de Lagoy, ancien
conseiller général, et de Siffréoie des
Isnards, dont un fils, Jean, marié avec
233
LE BULLBTTN HÉRALDIQUE DE FRANGE
234
M'^*' Le Mée, de Marseille; et deux fil-
les : la baronne du Roure, et M™« La-
perrine d'Hautpoul.
La famille de Meyran, en Provence,
descend d'Etienne de Meyran, anobli
par le roi Henri III au mois de juillet
1582. 11 fut envoyé en 1617 comme
ambassadeur de France près la Porte
Ottomane et en récompense de ses ser-
vices signalés le roi érig-ea en sa fa-
veur la baronnie de Lag^oy en marqui-
sat, en 1702.
Paie et coiUrepalé cTargenû el d'aztir^
à la fasce éCory brochant sur le tout,
La famille de Montaigu, originaire
d'Arezzo en Toscane, ayant disent les
historiens, pris parti dans les guerres
de ritalie, suivit les papes & Avignon
et fit en France des alliances considé-
rables.
Elle s^est éteinte dans les mâles avec
Raoul de Montaigu, fils unique de la
défunte.
D*azur^ d la tour d'argent donjon7iée
d'wie autre tour girouettée de même.
wv%^w%<>«\/s/>M<v/\n«
Le comte Guillaume de Lastic Saint-
Jal, commandant des mobiles de la
Vienne en 1870, fils de Louis-Céleste-
Romain, comte de Lastic de Saint-Jal,
et de Mary Hyde de Neuville, nièce de
Taucien ministre de la Restauration,
est décédé à son château de Veuille,
près de Poitiers, du 8 au 10 mars. Il
avait épousé, quelques années après la
campagne de 1870, la fille du général
Arnous, sœur du député de la Charente.
(Voir pour la maison chevaleresque
de Lastic, les Bulletins de 1886, col.
691; 1888, col 109 et 1890, col. 653.)
De gueules^ à la fasce d*argent.
La vicomtesse douairière d'Estiocue
de Saint-Jean, née Maria-Thérèse de
Pelletier de La Garde, est décédée à
Aix dans sa 80^ année, le 13 mars,
deux jours après son fils,^ le vicomte
d'Ëstienne de Saint-Jean, marié avec
Marie-Charlotte.de Tourtoulon de la
Salle, dernière de sa branche, fille de
Charles-Adolphe de Tourtoulon, baron
de la Salle, et de Marie-Aimée de Vil-
lardi de Quinson de Montlaur.
(Pour la notice Tourtoulon, voir les
Bulletins, t. m, col, 433, 436. 685; 1887,
col. 422; 1891, col. 307; 1893, col. 172j'.
D'azur^ à la tour d^argent ouverte^
ajourée et maçonnée de sahle^ surmon^
tée d*un étendard de deux bandes on-
doyantes d'argent à la hampe d'or^ et
accompagnée de trois colombes d"" argent^
Vune co7itournée au canton dext7*e du
chef, les deux autres^ affrontées vis-à*
vis le p'ed de la tour; en pointe une mo^
lette d*éperon d'or*
Devise: Turris hostiSf turtur amico.
(Pour la notice d'Estienne, voir le
Bulletin de mars 1893, col. 172).
La défunte était fille de Louis de Pelle-
tier, marquis de la Garde-Parcol-Gi-
gondas, et de Pauline-Aglaé de Ri-
bayrol d'Entremaux, des marquis de
Rochegude.
La famille de la Garde est Tune des
plus anciennes du Comtat. Depuis
« Gaufl'ridus de Gigondassio, senior, •
élu syndic de Carpentras le 20 mars
1277 (V. Paul de Faucher : Liste des
anciens syndics de Carpent7'as^ (Avignon
Seguin frères 1893), ou trouve vingt
sept fois les noms de Pelletier de Gi-
gondas et de Pelletier de la Garde
parmi les consuls de cet';e ville.
Louis-Xavier-Bonavcnture marquis
de la Garde-Paréol-Gigondas avait
épousé Henriette de Bayle de Sauret
d'Aspremont, seule héritière de cette
noble famille alliée aux familles de
Lesdîgnières, d'Hugues, de Bonfils, de
Bimard, de Réveillasc, etc., de laquelle
étaient l'archevêque d'Embrun et sa
sœur Sainte-Jeanne de Bayle que
Louis XI Dauphin vénérait et consul-
236
LB BULLBTIN HJtftUiDIQUa DB FHANCB
236
tait Bourent, sans tenir toujours comp*^
te de ses conseils. Elle eut des gou*»
verneurs de Moutdauphiu et de plu-
sieurs autres places, au temps des
guerres de religion.
Les deux âls du marquis de la
Garde-Paréol étaient à Malte lors de
la dispersion des chevaliers. Louis»
Taîné marquis de la Garde, fut père
de Henri, bibliophile^ mort à Lyon en
1884 et de Maria-Thérèse qui devint
Madame d'Estienne. Le second fils,
Auguste, fut le général comte de la
Garde, pair de France, ambassadeur
de Louis XVIII en Espagne, etc., et
ami particulier du czar, marié à Elisa
de Beaumont d*Âutichamp.
Il existe de nombreuses familles
portant le nom de La Garde. Parmi les
plus anciennes et les plus illustres, il
faut citer celle à laquelle la défunte
appartenait, et dont le chef était son
unique frère, le marquis de Pelletier
de La Garde, mort en 1885, à Lyon,
ne laissant qu*une fille, Françoise,
non mariée, issue de son mariage avec
la fille du marquis de Parcieu.
A sa mort le titre fut relevé par son
cousin germain, le comte Alphonse,
aujourd'hui marquis de Pelletier de
La Garde. Il est fils du général de La
Garde, ambassadeur et pair de France,
qui avait épousé sa cousine Elisabeth
de Beaumont d'Autichamp. Il est veuf
d'Isabelle de la Haie. Il habite Paris
et le château de Santonne, près Angers.
De son mariage il a eu plusieurs
enfants, dont quatre seulement sont
vivants: 1. Auguste, comte de Pelle-
tier de La Garde ; 2. Marie, mariée en
1891 au marquis de Villelume, capi-
taine d'infanterie ; 3. Françoise ;4. Ma*
deleine. Son unique sœur, Marie, avait
épousé, en Bretagne, le comte Victor
de Lorgeril et mourut, laissant de
nombreux enfants. La vicomtesse
d'Estienne de Saint-Jean, née de Pel-
letier de La Garde, ne connaissait pas
d^autres parents de son nom.
Les Ribayrol d'Entremaux ont leur
généalogie établie jusqu^à 120L IIb
ont fourni des pages, des gentilshom-
mes de la chambre et beaucoup d'ofË-
ciers aux armées.
D'azur^ à la bande d'or avec trois m^r
leites du méme^ au chef chargé dun
lambel de sable^ écarteié avec la crol
de Oigondas^ clécMe sur atur.
Devise : Qui croit en Dieu^ croît.
«M^^^^^A^^^^^^^XO
Jean-Baptiste-Marie-Gérardt vicomw
de Castillon, est décédé à Bordeaux, le
29 mars dernier, à T&ge de 31 ans ; se^
obsèques ont été célébrées à Méziu
(Lot-et-Garonne).
Il était le fils unique du comte et de la
comtesse de Castillon, née Âdoue de
Sailhas; sa sœur a épousé le marquL^
de Saint-Exupéry.
La famille de Castillon originaire de
TArmagnac est une des plus illustrer
et des plus anciennes de la Gascogne.
Sa filiation remonte à Tannée 126o.
elle a été maintenue dans sa noblesse
en 1667 et a fait ses preuves pour les
Ecoles militaires en 1784.
Elle compte un gouverneur de Ba-
zas en 1430, des gardes du corps, plu*
sieurs capitaines, deux lieutenants-
colonels, des pages, quatre colonels, et
de nombreux officiers à Tarmee de
Coudé.
De gtiCuUiy au château d'argent^
sommé de 3 tours crénelées de même.
MA^MM«.MMMMMMMM
Jules-Antoine, dit Antonin, marquis
de Bimard, commandeur de Saint Gré-
goire, est décédé le 7 avril à Tàge de
64 ans, dans son château de Chabeuil.
près Valence en Dauphiné.
Il était fils du marquis de Bimard,
ancien conseiller général de la Drôme.
et de Marie Célestine de Tavernol; il
avait deux sœurs : la marquise dllu-
gués et M'"* d'Antoine de Taillas.
237
LB BULLETIN HERALDIQUE DB FRANCE
238
Il avait époufié en 1858 Marie-Rose-
Françoise-Ztmtffe de Ghansierg'ues du
Bord, décédée, fille d'Henri, baron du
Bord et de Clémentine de Justamond,
dont il laisse : 1. Pierre, marié le
5 mai 1889 avec Jeanne de Mirabel de
Neyrieu ; 2. Ludovic, ancien officier de
cavalerie; 3. Henriette, mariée en
1880 avec Ludovic de Camaret^ chef
d'escadrons de cavalerie, son cousin ;
4. Marthe ; 5. Jeanne, non mariées.
(V* pour la notice le Bulletin de
1889, coL 350, en ajoutant que cette
famille avait hérité du marquisat de
Montbrun, en Dauphiné, vers le mi>
lieu du xviii* siècle, à Textinction de
la branche aînée de cette ancienne et
puissante famille.
D'azur^ au lion (Vor^ armé et lam-
pasêé de gueules; au chef cousu de
gueuleSy chargé de trois molettes d^ar^
gent.
lA^^W^W^^W^^W*»
Camille de Colbert-Ghabannais, mar-
quise de Rougé est décédée à Paris le
8 avril à Tâge de 38 ans. Ses obsèques
ont eu lieu au Canet ( Var) où son corps
a été transporté.
Elle était fille de feu Edouard, comte
de Colbert-Chabannais (mort avant son
père, Edouard, marquis de Colbert-
Chabannais du Canet) et de Caroline-
Joachime de Colbert Chabauûais, et
avait épousé le 3 janvier 1880 Henri,
marquis de Rougé, fils aîué de Théo-
doric-Bonabes-Victurnien-Félicien mar-
quis de Rougé et de Césarine de Sainte
Maure, sa première femme.
(Voir pour la maison de Rougé les
Bulletins de 1886, col. 166; 1889, col.
32 et 303.)
De gueules à la croix pattée d'argent»
(Voir pour la famille de Colbert les
Bulletins de 1888, col. 426 et 564, et
1889, col. 628. La défunte avait eu pour
frère et sœurs l^ Edouard, marquis de
Colbert du Canet; 2^ Sophie, mariée au
comte Âlban de Villeneu ve-Bargemont ;
3» et Jeanne, mariée à N... de Thézan.
D'ory à la guivre (ou couleuvre), on-
doyante d'azur ^ posée en pal.
Devise ; Perite et recte.
*^^w*>»^s^^^^^^^
Marie- Julie-Sophie de Gueulluy de
Rumigny , marquise douairière de
Beauvoir est décédée à Paris le 0 avril,
à Tàge de 68 ans. Ses obsèques ont été
célébrées le 11 avril en Téglise de la
Madeleine, d'où le cercueil a été en-
transporté au château de Sandricourt
(Oise).
Elle était la troisième fille de Marie-
Hippolyte de Gueulluy, marquis de
Rumigny» ministre plénipotentiaire,
ambassadeur, pair de France, grand
officier de la Légion d'honneur, etc., et
de Marie-Caroline-^yQ Mortier de Tré-
vise, fille du maréchal, duc de Ts^-*
vise. Elle avait épousé Aymatd-Char-
les-Mame Hébert, marquis de Beau*
voir, fils du marquis de Beauvoir,
décédé en 1870, et de Luce-JeannC'*-
Marie de Chastenay, dont elle laisse :
Ludovic - Charles - Hippolyte Hébert,
marquis de Beauvoir, secrétaire d'am*
bassade en disponibilité, marié le 10
septembre 1881, à Wilhelmine-Marie-
Stéphanie-Jacobine de Lowenthal,veu-*
ve du comte de Qouy d'Arsy, sœur de
la duchesse Decazes, douairière, et fille
de Jean-Baptiste, baron de Lowenthal,
lieutenant-général en Autriche.
La famille Hébert de Beauvoir est
originaire de Normandie. Elle a été
maintenue en 1666 dans la même pro«
vince, oui elle a tenu pendant plusieurs
siècles des situations des plus distin**
guées dans Tarmée, la magistrature
et l'administration. Plusieurs de ses
membres furent, sous les règnes de
Louis XIII et de Louis XIV, conseil-
lers-auditeurs ou correcteurs à la cham-
bre des Comptes, d'autres conseillers
au Parlement de la môme province.
239
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE PRA.NOB
240
Au commencement de ce siècle elle
était représentée par le marquis de
Beauvoir, lieutenant-j'rénéral des ar-
mées du roi, commandeur de Saiut-
Louis et par son frère, le comte de Beau-
voir, contre-amiral, commandeTir Cxi
même ordre.
D'azur^ à 3 grenades d'or^ ouvertes
de gueules^ posées 2 et î,
La famille de Gueulluy de Rumig-ny
que quelques auteurs croient issue de
celle du môme nom, ancienne en Bre-
tagne, était fixée dès 1564 en Artois,
d'où elle passa à Amiens, en Picardie.
Philippa de Gueulluy, écuyer et maî-
tre d'une verrerie à la Broyé, bailliagfe
d'Hesdin, fut maintenu dans les an-
ciens privilégies des gentilshommes
verriers, le 16 juin 1564, par Lettres
patentes de Philippe II, roi d'Espag'ne,
comte de Flandre, d'Artois, etc. Il vint
epsuite se fixer à Amiens; il fut ano-
bli par le roi Henri 111 au mois de dé-
cembre 1577, pour les bons Services
que ses prédécesseurs et lui avaient
rendus, soit dans les guerres soit
comme verriers, ayant toujours vécu
noblement. En 1578, il acquit la terre
de Rumigny, près d'Amiens. Ses en-
fants servirent avec valeur dans les
armées. C'est donc à Philippe que re-
monte la filiation suivie ; François, son
fils aîné, maître de la verrerie de la
Broye^ fut maintenu dans ses privilè-
ges de noblesse le 30 décembre 1598 et
épousa Adrienne de Saisseval. Ceite
li^rnée a fourni de nombreux officiers
de valeur. Louis-Gabriel-Philippe-Au-
gustin de Gueulluy, marquis de liu-
migny, capitaine au rCt'riment royal
de lioussillon-cavalerie, fut admis sous
la Restauration h la retraite, avec le
grade de major, et créé chevalier de
Saiut-Louis; nommé conseiller général
de la Somme, Louis XVIII lui conféra,
au mois de mars 1819, le titre de mar-
quis, eu récompense des services que
lui et ses deux fils lui avaient rendus.
Il avait épousé, en 1792, Marie-Julie
Hatte de Chevilly, et mourut en 1839,
laissant : P Marie-Hippolyte de Gueul-
luy, marquis de Rumigny, ministre
plénipotenciaire, et pair de France,
grand-officier de. la Légion d'honneur,
et grand'-croix de plusieurs ordrt»5
étrangers, marié à Marie-Caroline-Eve
Mortier de Trévise; 29 Marie-Théodore,
comte de Rumigny, né en 1789, génè*
rai de division, grand officier de la
Légion d'honneur, etc., chevalier de
Malte de minorité, marié : l*» en 181i>.
à Louise Segretain, décédée sans i>os-
térité ; 2° en 1850, avec Agathe Dubois.
La défunte avait eu deux sœurs ai*
nées : P A/flr/>-Louise-Eve, née en
1826, mariée en 1842 à ZttrfotJic-Marie,
comte d'Ursel, sénateur belge» fils du
duc d'Ursel. Elle est décédce le 5 mars
1872. 2» Antoinette -Marie -Eugénie,
mariée en 1853, au comte Edouard de
Sercey, ancien ministre plénipoten-
tiaire, grand officier de la Légion
d'honneur; tous deux décédés.
D^or^ au chevron de gueules^ accom-
pagné en pointe d^une aigle au roi
abaissé d'azur^ onglée et becquée de
gueules.
W».W^>».^1M
Marie-Louis -Pierre -Félix Esquirou
de Parieu, ancien député, ministre de
l'instruction publique de 1849 à 1851.
ancien président de la section des
finances au conseil d'Etat, puis vice-
président de ce corps de 1858 à 1870,
époque à laquelle il fut nommé minis*
tre président le conseil d'Etat aous le
ministère Ollivier, grand croix de la
Légion d'honneur, est décédé h Paris
le 10 mars.
Né à Aurillacle 13 avril 1815, il était
fils d'Hippolyte Esquirou de Parieu,
maire d'Àurillac, député du Cantal
sous le second empire, officier de In
Légion d'honneur et d'Elisabeth Peil-
lard.
Le défunt avait épousé Marie-Thé*
241
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCS
242
rèse Durant de Juvîsy, dont : Marie-
Tiéraud-François -Joseph Esqnirou de
Parieu, né en 1853, membre de la
Société d'économie politique de Paris,
marié en 1882 avec Amélie de Redon.
La famille Esquirou, seigneurs de
Parieu est ancienne et originaire de
d'Omps [Cantal) et prend son surnom
de la localité de Parieu, dans la com-
mune d^Ornac, où elle possédait des
droits seigneuriaux. Elle vint ensuite
se fixer à Aurillac où Jean-Baptiste
Esquirou de Parieu-Puychemege, mort
eu 1853, avocat suppléant près le tri-
bunal d'Aurillac fut Taïeul du défunt.
De sable ^ au pairie d^ argent ; au
chef de même,
Tardieii, dans son Dictionnaire des
anciennes familles de l'Auvergne leur
donne pour armen parlantes : Un
écureuil, sans indication des émaux.
Charles •Louis-Ernest Le Clerc mar-
quis de Juigné conseiller général de la
ï^arthe est décédé le 10 avril à Paris où
ses obsèques ont été célébrées le 14 en
Téglise de Saint-Philippe du Roule.
Il commandait en 1870 avec le duc
de Luynes une des compagnies des
mobiles de la Sartbe et, blessé au bras
à Coulmiers, il reçut la croix de la Lé-
gion d'honneur.
Né en 1846, il était fils de Charles-
Léon-Ernest Le Clerc, marquis de Jui-
RQé, membre de la Chambre des dépu-
tés, décédé en 1886 et de Charlotte de
Perciu de Montgaillard de la Valette,
et avait épousé en 1868 Alice de Tal-
liouet-Roy, dont il laisse: 1. Jacques,
^ourd'huî marquis de Juigné ; 2. Jean-
neAlice, marié.^ le 20 mars 1890 à
Odou, marquis de St Chamans.
Sa sœur Gabrielle Le Clerc de Juigné
* épousé en 1866 Eugène-^n^oin^-Boni-
^*ce, marquis de Castellane, ancien
député, petit-fils du maréchal, comte
dé Castellane (Rameau de la branche
de Castellane Novejaa).
(Voir pour la maison le Clerc de Jui-
gné qui a tenu un rang si élevé dans
la noblesse de TAnjou et donné un ar«
chevêque de Paris, des lieutenants gé-
néraux, maréchaux de camp, un am*
bassadeur, des pairs de France> les
Bulletins, de 1886, col. 369, 571 ; 1888,
col. 121 ; 1890 col. 171 ; 1892, col. 110.)
D'argent, à la croix de guenlês^ bor^
dée diune engrelure de sable et canton-
née de 4 aiglettes de méme^ becquées et
membrées aie gueules.
Devise: Ad alla
Cri : Battons et abattons
Léonce-Pierre^ baron de Cassin, est
décédé le 11 avril, à Paris où ses obsè-
ques ont été célébrées le 13 en l'église
de Saint- Pierre de Chaillot.
Né le g novembre 1832, il était fils
aîné d'Alphonse, baron de Cassin, an-
cien capitaine au régiment de la garde
Royale, chevalier de la Légion d'hon-
neur, et de Louise-Stéphanie Fournier
de Boisayrault d'Oyron, et avait épousé
en 1^®* noces Marguerite de Blou et, en
secondes noces, Marie de la Chère.
Il laisse : 1°, du premier lit, Pierre,
baron de Cassin ; 2<>, du second lit,
Marie, qui a épousé Ludovic de la
Poëze, marquis d'Harambure; 3**, Cécile,
mariée au comte René de la Chapelle.
Il avait un oncle Augu8te-/?aot//
Cassin de Kainlis, marié le 7 octobre
1823, avec Sidonie Mac Curtain de
Kainlis qui par suite de cette alliance
et en vertu d'une ordonnance royale
du 25 avril 1825, fut admis à relever le
titre et nom de baron de Kainlis, au-
jourd'hui porté par pa descendance
appelée Cassin de Kainlis.
La famille Cassin, qui se compose
des trois branches subsistantes : des
Cassin, des Cassin de Kainlis et des
Cassin de la Loge, possédait les sei-
243
LB BULLBTIN ^ÉRALDIQUB DB FRANCS
244
gneuries de la Groye, la Logfe, la
Roussière etc., est origrinaire de TAn-
jou. Jean Cassin comparut en armed
les 17 décembre 1470 et 24 septembre
1471, au ban de la noblesse du ressort
d^Angrers. Sa filiation suivie remonte à
Pierre Casain vivant en 1580.
Elle a donné deux présidents tréso-
riers de France au bureau des finances
de la grénéralité de Tours : René-Alexis,
écuyer, jnort en 1782; René- Pierre
Cassin de la Loge, mort en 1825.
Par lettres patentes du 18 mars 1825,
Alphonse Cassin fut créé baron avec
majorât.
(V. aussi le Bulletin de 1><92, col.
435.)
D*azur^ à 3 branches d'or. La branche
de Kainlis, écartelle aux 2 et 3 d'or
au cerf passant de gueules ^ ramé de si^
nqple au croissant de même en chefy qui
est de Kainlis.
Pierre - Jacques Bourlier , baron
d'Ailly, fila de Pierre-Etienne-Marie-
Gabriel Bourlier, baron d*Ailly et de
feu Louise-Augustine Bellet de Taver-
nost, est décédé à Paris, où ses obsè-
ques ont été célébrées le 13 avril en
l'église de Saint-Pierre de Chaillot. Il
avait épousé M"« de Chapelle de Ju-
milhac, fille du comte de Jumilhac et
de la comtesse née Le Pelletier de Ro-
sambo.
Le deuil était conduit par le baron
d'Ailly, son père, le comte de Jumilhac,
son beau-père, et par le comte de Bros-
ses, le vicomte de Murat-Lestang, les
comtes Jean et Odet de Jumilhac et
M. F. de Vaugelas, ses beaux-frères.
(Voir pour la famille Bourlier d'Ailly
le Bulletin de 1886, col. 354 et 355.)
Le défunt avait trois sœurs : l^» Ma-
rie-Madelaine, mariée en 1873 à Claude-
René-François-Alban, comte de Bros-
ses ; 2^ Pierrette-Jeanne, mariée vers
1884 à Pierre-Jules-Loui3-/2o^(?r Law,
vicomte de Lauriston, décédé au châ-
teau d'Ailly en 1887 ; 3» Marie-Thérèse
mariée au mois de juin 1886 à Raoul-
Gontran^ JuleSf vicomte de Murât il-
Lestang.
M. F. Vincent de Vaugelas était son
beau-frère par son alliance avec M"' «î»-
Jumilhac.
D'argent, au chevron de gueules, w -
compagne en pointe d'un chien passa '
de sable; au chef d'azur chargé d^nn zv
leil d'or.
Devise : Je tiens ferme.
Odette de Braeorens de Savoiroux.
baronne Lucien d'AlexVndrj'- d'Oren-
giani, est décédce à Lyon, o(i ses obsè-
ques ont été célébrées le 15 avril. î^ul
corps a été transporté à Chambéry, au
caveau de la maison de Savoiroux.
Elle était la fille unique d^Alexan-
dre-pJulien-Anne-Marie-Joseph-Gaëtan,
comte de Braeorens de Savoiroux, ma-
jor au régiment des grenadiers, anci^^u
page, officier d'ordonnance et gouver-
neur du palais du roi Victor-Emma-
nuel, officier de TOrdre royal et mili-
taire des rtaints Maurice et Lazare, che-
valier de la Légion d'honneur, com-
mandeur de Saint-Stanislas-de-Ruï'sie
et du Medjidié, décédé en 1892, et dT.u-
doxie Basset de la Pape, et avait épou-
sé Zwei^-Hippolyte, baron Lucien
d'Alexandry d'Orengiani, second fil-
de Frédéric- Lucien -Balthazard, baron
d'Alexandry d'Orengiani, chevalier li-
la Légion d'honneur, ancien maire d"
Chambéry après l'annexion, et de Ca-
mille Cuillerie du Pont.
(Voir pour la famille d^Alexanlr.
d'Orengiani, originaire d'Yvrée, *•:»
Piémont, et fixée en Savoie, le Bulh '.
de 1889, col. 353). Humbert-Ernest-Nfn
rie, frère aîné du mari de la défunte ^
épousé, le 25 juin 1887, Louise de !'
Forcade de Tauzia.
Kcartelé^ aujc î et 4 d'azur à 3 i-
leils d'or, 2 et i, qui est d'Alessauùr.
245
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE PEANCB
246
(depuis Âlexandry), aux 2 et 3 parti
iTor et cTazur^ à l'oranger de sinople
fruité cCor, (Quelquefois on trouve l'o-
rang^er par^» de sinople et d'or, qui est
d'Oreng'iani).
Devise : Pulchriori deiur.
Elle est écrite sur une bande^oUe
flottante tenue de la main sénestre par
une nymphe de carnation, formant le
cimier des armes et qui, de sa main
dextre, tient une orange d'or.
(Voir pour la famille de Bracorens
de Savoiroux, les Bulletins de 1886,
col. 366, et de 1892, col. 111).
Lfazur^ au pal d^or^ chargé de S co-
quilles de sable.
Devises : Leniter et opère sado. —
A gère et pat i fortia.
^v«A<^^>^n<s«^^rw^«AM«
Marie-Odette Frottier de Bagneux,
duchesse de Polignac, est décédée à
Paris dans la nuit du 15 au 16 avril,
up-ée de 45 ans.
Elle était fille de Charles-Louis-
Alfred Frottier de Bagrneux, ancien
membre de l'assemblée nationale, et de
Mathilde de Faudoas-Rochechouart, et
avait épousé le 27 avril 1871 Armand-
Jléraclius^Mhne de Polignac, duc de
Polignac, prince du Saint Empire,
ancien officier de cavalerie, chef de sa
maison, et fils aîné du prince Jules-
.4 rm«nrf- Jeau-Melchior, duc de Poli-
g-nac, décédé le 17 mars 1890, et de
Marie-Louise-ilmeïf^ de Berton de Bal*
bes de Grillon, duchesse douairière.
Elle a eu de ce mariag*e : 1. Armand-
Henri-Marie, prince de Polignac, né le
2 février 1872 ; 2. le prince Henri»
Marie-Joseph, né le 2 janvier 1878;
3. le prince -^ranpoi*- Marie- Joseph-
*So3thène, né le 4 octobre 1887 ; 4- la
princesse Afaric-Odette-Louise-Eléonore
née le 26 novembre 1874; 5. la prin-
cesse Madeleine-Marie, décédée au mois
d'août 1891,
Les obsèques ont été célébrées le
mercredi 19 avril en Tég-lise de la
Madelaine.
(Voir pour l'illustre maison de Poli-
^nac, le Bulletin de 1890, col- 185. La
maison de Chalencon devint en 1385
substituée à celle des premiers vicom-
tes de Polignac. Ils sont duc hérédi-
taire par brevet du 20 septembre 1780,
pair du 4 juin 1814 ; priqce romain du
21 juillet 1820 et prince en Bavière avec
transmission à tous leurs descendants
depuis le 17 août 1838.
Fascé^ d*argent et de gueules de 6
pièces.
Devise : Sacer custos pacis,
La maison Frottier est encore repré-
sentée dans les branches de la Messe-
lière,de Bagneux et de la Coste qui
portent chacune le titre de marquis;
c'est une des plus anciennes et illustres
maisons du Poitou, remontant à la plus
haute antiquité.
On retrouve à ce nom de nombreu-
ses Chartes de donation au xiii*^ siècle.
Cette famille a donné Jean Frottier,
écuyer du comte de Valois en 1393 ;
Pierre Frottier, vicomte de Montbas,
grand écuyer de France en 1420, des
chevaliers de Tordre du roi, des gen-
tilshommes de la Chambre, de vaillants
officiers, des maréchaux des camps et
armées, des pages, etc.
D'argent^ au pal de gueules^ accosté
de 10 losanges de même posées 5 de
chaque coté 2 et î .
Devise : Nul ne s'y frotte.
Sosthènes, marquis de Chanaleilles,
ancien page de Louis XYIll, lieute-
nant-colonel de cavalerie en retraite, of-
ficier de la Légion d'honneur, ancien
conseiller général de TArdèche^est décé-
dé h Paris le 15 avril, dans son hôtel de
la rue de Chanaleilles, à Tâge de 86 ans.
Ses obsèques ont été célébrées le
247
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
•248
18 avril en l'église de Saint-François-
Xavier, d'où le corps sera transporté à
Chanaleilles (Haute-Loire).
Il était ôls de CharlesFrançois-Gail-
laume, marquis de Chanaleilles, pair
de France, décédé le 21 août 1845, et de
Marie -Joseph -Rose de Carrère, (veuve
du baron de Salles), qu'il avait épousée
en 1807 et décédée eu 1857.
Le défunt avait ép., le 27 mai 1832,
Marie- Victurnieune-Stéphauie des Bal-
bea de Berton de Grillon, fille du der-
nier duc de Grillon (Félix Berton des
Balbes) et de Zoé de Mortemart, il a eu
de ce mariagre: 1. Félix-Hélye, décédé
à 18 ans en 1853; 2. IdBLne- Isabelle de
Ghanaleilles, mariée le 14 juin 1856
avec Albéric-^rflw^on-Gabriel Emé, mar-
quis de Marcieu, décédé, dont : P Henri-
Marie-Thérèse - Albéric-Hélye - Gaston
Emé, marquis de Marcieu, officier de
cavalerie, marié le 17 juin 1884 à Marie-
Ernestine, fille du feu marquis de
Saint-Ghamans ; 2° Humbert-Fèlix-Ué'
lye Emé, comte de Marcieu, marié à
Paris le 23 juin 1890, avec Pauliue-
Marie-Ohislaine-Ghantal de Beaufibrt,
fille de Henri-Gabriel-Philippe, comte
de Beauffbrt, et de Marie- Paule Vogrt,
d'Hunolstein ; 3° Guy- Joseph - Hélye
Emé, comte de Marcieu, officier de ca-
valerie, marié le 28 février 1889, à
Gasparine de Clermout-Tounerre de
Thoury.
(Voir pour l'ancienne maison cheva-
leresque de Ghanaleilles (qui par
Textinction chez elle de la maison
d'Agrrain a seule le droit de relever les
titres de prince de Sidon et de duc de
Césarée), le Bulletin de 1890, col. 235.
Elle remonte à une haute antiquité et
a donné nombre d'hommes distinf^ués
aux armées et dans les hautes char-
gres.
Le défunt avait deux frères : 1<> Gus-
tave-Adolphe, comte de Ghanaleilles,
lieutenant-colonel du GS^' régiment de
MgM^ chevalier de la Lésion d'hon-
ueur, mort en 1868, sans postérité, de
Marie-Louise -Ofrésie de Las Cases.
2^ Adolphe-Gustave, comte de Chana-
leilles, frère jumeau du précédent, ^*^
néral d'infanterie, commandeur de h
Légion, décédé en 1893, sans enfant?
de son mariage avec Blanche d'Audlai..
Cette maison n'est plus représent^v
dans les mâles que par la seconde bran-
che des marquis de la Saumès, qui a
fait les preuves pour les honneurs de la
Cour en 1785.
(V. le Bulletin de 1890, col. 235 J
D'or^ à S lévriers de sable, cou m '
Vun sur l'autre^ colletés (T argent.
Devise : Fidditer et alacriter.
Légende : Canes ligati.
Félix, comte de Rougé, fils ^'Adrie^-
Gabriel-Victurnien, comte Adrien lir
Rougé, pair de France et de Caroline-
Jeanne-Marie -Sophie de Forbin d'(>p-
pède, sa l'« femme, est décédé à Paris
le 16 avril, à Tâge de 84 ans.
Né le 6 août 1810 il avait épousé eu
1"» noces Lucie de Tramecourt, décédé*»
en 1858, et, en secondes noces au moi>
de juillet 1861, Lécmtine de Rouge,
sa nièce h la mode de Bretagne. Kilt-
a eu : du 1*' lit : 1. Paul de Rou^v,
ancien capitaine de dragons marié au
mois de février 1874 à Marie de Beauf-
fort (d3 Belgique), dont : a. Adrien, d^
en 187ôt décédé; 6. Emmanuel, né eo
1876 et c. un autre fiU né en 1877.
2"* Casimir de Rougé, chef d'escadrons
du 1«' hussards ; 3« Hervé de Rouît»-,
décédé ; 4^ Valentiae, mariée au conit *
Picot de Dampierre, commandant de<
mobiles de TAube, tué h Bagneiix
en 1870; du2«lit: 5« Aimée-Marie-Th»-
rèse de Rougé, née en 1862, marie**
le 17 janvier 1889, à Marie-Pierre-
Georges, marquis de la Ville-Bau^e.
officier au 3*^ dragons.
Son Irère était : Armel, comte do
Rougé, né le 3 mai 1813, marié le 1'
m
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
250
uillet 1839 à Alix de Guébriant, dont :
Fernand, vicomte de Rougé, marié à
tf arie-ïhérèse de Nicolaï et père de :
1. Olivier, né en 1873 ; b. Marie, née
?u 1875; c. Jean.
Le défunt avait eu deux aœurs :
1. Delphine mariée au comte de La Pa-
uouse, fils aine du pair de France, et
lie M"« de Pleineselve, dont postérité;
2. une autre sœur, la vicomtesse de
Perrien, dont postérité.
(Voir pour la maison de Roug*é les
IhtUeiins de 1886, col. 166; 1888, col.
41,221, 358, «1; 1889, col. 32, 303;
1890, col. 425; 1891, col. 85; 1893,
col.
De gueules^ à la croix pattc'e d'argetU,
Marg'uerite - Modeste - Hortense de
Reiset, ancienne dame d'honneur de
iS. À. 1. Madame la princesse Mathilde,
veuve de Marie-Eugène-i^ré'y^ric de
Reiset, son cousin germain, ancien di-
recteur des musées nationaux, officier
de la Légion d'honneur, est décédée à
Paris le 17 avril, à Tâge de 81 ans.
Elle était fille de Louis de Reiset,
capitaine de dragons dans la garde
impériale, officier de la Légion d'hon-
neur, chevalier de Saint-Louis et de
sa femme, née Branche, de Tournus,
^t avait épousé le 4 novembre 1835,
son cousin germain Marie -Eugène-
Frédéric de Reiset, fils . de Jacques-
Louis-Etienne de Reiset, receveur gé-
néral des finances des départements du
Haut-Rhin, du Mont Tonnerre et de la
•"^eine-Inférieure, régent de la Banque,
ciievalier de Saint-Louis, officier de la
Légion d'honneur et de Désirée-Thé-
rèse Collette Godeflroy de Suresne,
<^ont elle a eu une fille unique: Marie,
mariée le 9 juillet 1857 au comte Ed-
h'ard de Ségur-Lamoignon, député de
^û Meuse, ancien 1" secrétaire d'am-
bassade h Constantinople, frère du re-
(rretié Mgr de Ségur; la fille de la dé-
funte a eu de son mariage : 1 . Valentine
de Ségur, mariée au marquis de Moy
de Sons ; 2. Mathilde, mariée au comte
Auielot de la Roussille; 3. Louis^ marié
à M^'« d'Argueles.
(Voir sur la famille de Reiset, connue
depuis le commencement du ^iw^ siè-
cle, originaire d* Alsace et établie ensuite
en Lorraine et en Bourgogne, les Bul-
letins de 1887, col. 158 et de 1891,
col. 118.)
Le lieutenant général vicomte de
Reiset, oncle de la défunte, fut com-
mandant des gardes du corps, gen-
tilhomme de la chambre du roi sous la
Restauration, grand officier de la Lé-
gion d'honneur et commandeur de
Saint-Louis, il mourut en 1836. Le ti-
tre de comte de Reiset a été concédé
le 14 novembre 1842.
Uazur^ au croissant d'argent^ sur-
monté (Tun trèfle d'or y et soutenu cf ti»
mont de 3 copeaux de même.
Devise : Fortis in verbis, sicut in
armis.
MMM^MMAM^^^^VN^
Louis-Charles-il/awrece, marquis de
Ganay, est décédé le 19 avril à Paris,
où ses obsèques ont été célébrées le
22, à l'église de Saint-Pierre-de-Chail-
lot. 11 était le fils aîné de Charles,
marquis de Ganay, ministre plénipo-
tentiaire, décédé en 1882, et d'Elisa de
Pourtalès-Gorgier, et avait épousé en
1859, Mathilde-Marie-Louise-Ghislaine
des Acres de l'Aigle, fille de Henri des
Acres, comte de l'Aigle, député de
l'Oise, décédé en 1875 et de Pulcherie
de Wischer de Celles. Il ne laisse
qu'une fille de cette alliance.
Il avait pour frère et sœurs : 1 . Anne-
Antoine, comte de Ganay, marié en
1858 à Emile Riedway, dont Elisabeth,
mariée en 1878 avec Artur O'Connor;
2. /rtcç'Wtfs-Henri-Jeau, comte de Ganay,
colonel de cavalerie, marié en 1874 à
Berthe-Marie-Renée-Solange de Maillé
de la Tour Landry; 3. Anne-Bonne,
251
LB BULLETIN HéR.VLOIQUB DE FRAJfCB
mariée en 1865 à Charles-Marie-Ernest,
comte Balbo-Bertone de Sambuy .
Il était le beau-frère de René, comte
de Menthon, marié en 1863 à Geneviè-
ve des Acres de TAigrle, sœur de sa
femme.
(Voir pour l'ancienne maison de Ga-
nay, originaire de fiourgog'ne, dont la
filiation remonte à Girard de Ganay,
chevalier, vivant en 1300, les BuUe^
tins de 1887, col. 615; de 1889, col. 290).
/y or, à V aigle mor?ié de sable.
Devise : Non rostro^ non ungue^ sed
alis iiur ad astra.
«^^VW>«>»WWM^<^^<»^
Gabriel -Jules, comte de Ck)snac,
membre de la • Société de THisteire de
France * , chevalier de la Leg'ion d'hon-
neur, est décédé le 20 avril à Paris, où
ses obsèques ont été célébrées le 22
dans réglise de Saint François Xavier,
à rage de 74 ans. Il était fils de Ga-
briel-Noël-Anatole, comte de Cosnac
et d'Ernestine-Pauline-Sophie de Guil-
laumanche du Boscage et avait épousé
en 1856 Marie-Alice Choppin d'Arnou-
ville dont il laisse : 1. Ernest-^ rfA(»'mar
marquis de Cosnac, marié avec Adèle-
Henriette Duchemin de Chasseval,
dont: a. Gabrielle ; b. Armand; c. Guy;
d, Daniel; e. Henry; 2. Elie, comte de
Cosnac lieutenant au 2® dragons.
(Voir pour la maison de Cosnac une
dee plus anciennes du Limousin, le
Bulletin de 1889. col. 491. Arnaud de
Cosnac signe en 1047 une charte pour
le monastère de N. D. de Saintes ;
Pierre de Cosnac et son frère Gérard
firent en 1050 une donation à Tabbaye
d'Uzerches pour le repos des âmes
d'Israël de Cosnac et de Guimarde, leur
père et mère.
If argent^ au lion de sable^ Vécu semé
d'étoiles (alias ; de molettes) de même.
Devise : Neque auro^ neque argento^
sed honore.
m^*y0w^^^^^^^^^f^
Louis-Hc^nri^Edmond de Puget mar-
quis de Barbentane est décédé à Pari*
le 1 8 avril .
Ses obsèques ont été célébrées le *JI.
en l'église de St Thomas d'Aquin.
Il était le fils de feu Auguste-Phiiij-
pe-Hilarion de Puget, marquis de Bar-
bentane, et de Robertine-Charlottï-
Emilie-Rosanne de Gaigneron de Marji-
les, et avait épousé le 18 aovlt IS^^S
Louise-Angélique-Henriette Seydoux,
fille de Jean-Jacques-Etienne-Charle.^
Seydoux, député et de Louise-Henriet-
te Gourgoz dont il a eu un fils et uue
fille Mme Charles de Bigault de GraL-
rut.
Sa sœur a épousé le comte Eminn-
nuel Terray, décédé, dont le fils a ép.
Mlle d'Andlau.
(Voir pour la famille Puget de Bai--
bentane le Bulletin de 1887, œL, 143.
Le titre de marquis, porté depuis
1760, a été confirmé en 1862.
D'argent^ à la vache de gueules^ j' •
momie d'une étoile d^or (à enquerrci e -
tre les cornes»
tt^^^^^»*0k^^^tt*g^0
Louis-Ernest Martin de Beaucé, in.--
pecteur-géiiéral honoraire des pont-
et-chaussées, officier de la Lé^'io
d'honneur, est décédé à La Rochelle,
le 25 avril, dans la 73* année de sou
âge.
La cérémonie religieuse a eu lieu i-'
jeudi 17 courant, dans Téglise cathé-
drale, sa paroisse.
Cette perte plonge dans le deuil I' ?
familles Martin de Beaucé, Lechr.
Delage de Luget, Sazerac de Fori: .
etc., sa veuve, ses enfants et petite-
enfants.
M. E. de Beaucé était entouré de I'
considération universelle. On appiv*
ciait ses lumières et ses services. <.'-
aimait Phomme de bien par exoelien'*-
Tadministrateur des hospices civils 'i
La Rochelle.
253
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
254
Cette famille a été « annoWye pour*
les services considérables ■ dit VAr*
uorial du Poiiou^ d'A. Gouget.
De gtieulle^ à une ancre d'argent cos^
^Oj/ée de deux bras aux mains couppées.
le carnation et un boulet de canon du
second en pointe^ chargé dfune fitur de
lys de gueulie.
Allas : D'azur^ à une épée et un pot'
gnard d* argent mis en pal^ à 1 étoile de
même mise en chef; à un croissant d'ar-
gent posé en pointe.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Les évèques de Maguelone
et de Montpellier (^^
C'est toujours avec plaisir que nous
applaudissons aux ouvrages qui étu-
dient et mettent en évidence quelque
point de Thistoire provinciale de la
France ; mais ce plaisir est plus grand
tjuand ces travaux sont dûs à une
plume aussi exercée et aussi agréable
ijue celle de notre excellent confrère et
imi M. Louis de La Roque.
Le livre que nous recevons contient
ane très intéressante monographie de
la ville de Maguelone, dont le premier
èvèque fut, dit la tradition, Simon le
Lépreux, chez lequel, à Béthanie, le
Sauveur prit un repas, six jours avant
sa passion. Ajoutons tout de suite que
Simon eut maille à partir avec les
Vestales du lieu, dès son arrivée ;
furieuses de voir les habitants suivre
les prédications du nouvel apôtre et
ibandonner les autels de leurs faux
lieux, elles se liguèrent contre lui et,
Snalement le précipitèrent dans l'étang
les Volsques qui entourait Maguelone.
M. de La Roque a noté par périodes
;outes les péripéties qui arrivèrent à
:ette ville, exposée à bien des aventu-
res, par sa situation et qui éprouva
3ien des désastres. Il fait revivre cette
i) Par M. Louis de la Roque. — A MontpeUier^
«allas, libraire ; à Paris, GhampioD, Ubraire.
histoire accidentée en quelques pages
pleines d'érudition, en donnant du
relief aux événements, en colorant
avec art un tableau aussi exact qu'at-
trayant. Un grand monastère y pros-
péra longtemps ; mais monastère et
château fort, tout fût démantelé un
jour. Aujourd'hui il ne reste debout
qu'une église, qu'un archéologue dis-
tingué, chrétien fervent, M. Fabrège a
fait restaurer, après en être devenu le
possesseur.
M. de La Roque retrace l'histoire des
évêques de Montpellier dans des noti-
ces remplies de faits très judicieuse-
ment présentés. Après Simon, plu-
sieurs siècles se passent sans qu'on
puisse établir une liste vraie des
évêques du pays ; puis quelques histo-
riens mentionnent ^therius et enfin
Boèce, en 589, qui commence la no-
menclature authentique de ces prélats
dont Mgr de Rovérié de Cabrières est
aujourd'hui le très distingué succes-
seur.
Nous n'analyserons pas cette histoire
religieuse ; nous préférons y renvoyer
nos lecteurs qui la liront avec beaucoup
d'intérêt. (Gazette de France).
Le dernier évéque de Maguelone, qui fut
aussi le premier évéque de Montpellier, par la
translation du siège épiscopal d*une ville dans
l'autre, en 1536, sous François I'% a laissé un
255
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
25*.
nom illustre dans le monde savant. Voici la
notice consacrée .par M. de La Roque à celui
que le président Philippi appelait une eiicyclo-
pédic vivante, et qui fut l'un des fondateurs
de notre Bibliothèque nationale:
Pêlissier (Guillaume Vlll de)^ évéque
de Maguelonc et de Montpellier^ 1527"
1568,
Appelé au siègre de Maguelone par
la démission de son oncle, en 1527,
Guillaume de Pêlissier donna tous ses
soins & la translation de Tévêché à
Montpellier et à la sécularisation du
Chapitre. Depuis plusieurs siècles, les
cvêques n'habitaient plus à Magrue-
lone; leur réâidence habituelle était au
palais de la Salle TEvéque à Montpel-
lier. Ce palais était situé sur rempla-
cement actuel de Thôtel de la famille
d'Espous, dans l'espace compris entre
les rues de la Salle TEvêque, de Bo-
caud, de la Vieille-Aiguillerie et des
Jésuites.
Ils faisaient leur résidence d'été au
château du Terrai ou au château de
Montferrand.
La communauté des chanoines avait
considérablement diminué, le recrute-
ment en était devenu plus difficile, sur-
tout depuis la fondation de Tabbaye de
Saint-Germain et de la collégiale de
Saint-Ruf ; la règle y était de moins en
moins observée malgré les réformes
tentées par les derniers cvêques; la
plupart des chanoines avaient aban-
donné Maguelone , et étaient venus
s'établir à Montpellier.
Pêlissier jugea le moment opportun
pour opérer les grands changements
que nous venons d'iudiqner; il profita
du passage de François P"" k Montpel-
lier pour obtenir l'agrément du roi et
sa protection en Cour de Rome. La bulle
de translation et de la sécularisation
fut signée le 27 mars 1536 et expédiée
le 18 juin à Guillaume de Pêlissier, qui
donna commission de l'exécuter à
Pierre Trial, bachelier en droit canon,
prieur de La Roque-Ainier, et l'un des
collcgiés de l'église Sainte-Anne.
Le Pape Paul III supprima, parcett-'
bulle, les deux églises de Maguelone
et de Saint-Germain pour les réunir en
une seule à Montpellier, sous le vocn
ble de Saint-Pierre, patron de l'églis»'
cathédrale de Maguelone. Il procéti^
ensuite à la répartition des biens ou
bénéfices entre Tévêque et les chanoi-
nes du nouveau Chapitre sécularisé.
Guillaume de Pêlissier eut la plu^
grande part, à tous ces changements
heureux pour la ville de Montpellier.
Ami du chancelier Duprat, il avait etc
envoyé à Rome afin de hâter la négo-
ciation et d'en assurer le succès.
C'était non seulement un desévôqu*'*
les plus remarquables qui aient occup*-
le siège de Maguelone, mais encore un
des hommes les plus célèbres et les plu?
éclairés de son temps, une sorte d'eu-
cyclopédie vivante, comme l'appelait 1-
président Jean Philippi. Après a%oir
fait de bonnes études & l'Uni verai té a.|
Montpellier, il parcourut l'Italie ^'r
l'Allemagne, et se mit en relations av» '
tous les savants de l'Europe qui i -
tenaient depuis en haute estime. CuJilji
le citait comme un des hommes Vf
plus habiles à résoudre les difticultr-|
des lois. Son mérite ne pouvait écha; -
per à François I" qui l'appela au CoîîJ
seil d'Etat et lui confia, entr^autr>i
missions importantes, celle d'accom] a*
gner la Reine-mère, Louise de Savoi -I
lorsqu'elle alla à Cambrai, au nom iui
roi son fils, traiter de la paix avi.
Charles- Quint, représenté par MarguH
rite d'Autriche, sa tante. La paix fjt
conclue, on l'appelle, dans l'histoire, \^
Paix des darnes^ et quelques mois apn
Guillaume de Pêlissier était appelé
révèché de Maguelone. (A suiri^
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listr:
La
SOMMAIRE
aiiÈRE Partie : Armoriai général de France, documents historiques : Catalogue des généraux
français, cormélables, mart^chaux de France, lieutenants généraux, marécliaux de camp
suite). — Armoriai de la Généralité d'Orléans (1696-1701) d'après les manuscrits de la
libliothèque Nationale, Cabinet des Titres (suite).
OxiÈuE Partie : Notices généalogiques : Dordaygue, seigneMrs de Cazideroque, de Ciausade,
] f.lela Tour, etc. — Notes d*état-civil nobiliaire : Mariages et décès du mois de mai 1893 et
rappel aes mois précédents.
ue numéro n'a pas de troisième partie.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
* ^
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GENERAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Mabéchaux de France
(Suite)
1614
Antoine de Roquelaure, sgr de Ro-
quelaure, en Armag*nac, baron de La-
verdenx. et de Biran, appelé le baron
de Roquelaure, maitre de la ^arde robe
du roi, chevalier de ses ordres, séné-
chal et g-ouverneur de Rouerg-ne et de
Foix, lieutenant.gfénéral de la Haute
Auverg^ne et du gouvernement de
Guyenne, maire perpétuel de Bordeaux,
fut destiné dès sa jeunesse à Tétat ec-
clésiastique qu'il quitta pour la profes-
sion des armes; il suivit le parti du roi
de Navarre, puis lieutenant de la
compagnie des gendarmes du roi et
investi successivement de fonctions
qui indiquaient une grande confiance
de la part dn souverain auquel il fut
toujours fidèle; le 27 décembre 1614 il
fut honoré de la dignité de maréchal
de France; il mourut subitement à
Lectoure le 9 juin 1625, à Tâge de 81
aus passés.
La maison de Roquelaure (de Rupe
Lauri) remonte sa filiation à Pierre,
sgr de Roquelaure, vivant en 1127.
Antoine de Roquelaure, appelé le
259
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
26<J
baron de Roquelaure, qui descendait de
Pierre au xii® degré était fils de Géraud
de Roquelaure, qui servit dans les ar-
mées d'Antoine de Bourbon roi de Na-
varre, et de Catherine de BezoUes. Il
ép. P le 9 juin 1581, Catherine d'Or-
nezan, fille de Jean-Claude et de Bru-
nette du Cornil; 2» le 15 août 1611
Suzanne de Bassabat, fille de Béraud,
baron de Pordéac, et de Catherine
d'Hébrail dite des Fontaines, dame de
Capendu. Il eut six enfants de sa pre-
mière femme et douze de la seconde.
Un seul, Oaston-Jean-Baptiste, né du
second mariage, continua la descen-
dance masculine ; il ép. Charlotte-Marie
de Daillon du Lude et fut Fauteur de
la branche des ducs de Roquelaure en
1652; son fils Antoine-Gaston-Jean-
Baptiste, duc de Roquelaure, fut maré-
chal de France en 16... et commandant
en chef en Languedoc; il ép. Marie-
Louise de Laval, fille de Guy-Urbain
et de Françoise de Sesmaisons, dont il
eut deux filles: 1. Françoise, mariée
avec le duc de Rohan-Chabot, pair de
France; 2. Elisabeth, ép. Charles-Louis
de Lorraine, prince de Mortagne, fils
de Charles de Lorraine comte de Mar-
san, sire de Pons et de Catherine-Thé-
rèse de Matignon.
Il y avait une autre branche de Ro-
quelaure, dite de Saint-Aubin, formée
par François de Roquelaure, fils de
Jean II et de Jeanne de Sédillac, au-
teur commun de Jean III grand-père
du maréchal, représentée par Je&n-
Aimery de Roquelaure, sgr de la
Lande, demeurant à Tlsle-Jourdain en
1667, marié avec Marie de Seysses,
dont le fils, dit le marquis de Roque-
laure, mestre de camp de cavalerie,
sous-lieutenant des gendarmes de la
Reine, ép. en 1696 Charlotte de Clis-
Bon-Sauvestre, et fut nommé briga-
dier de cavalerie en 1704.
Ecartelé^ aux 1 et 4 cTazur a trois
rocs d'argent; aux 2 et 3 d'argent à
deux vaches passantes de gueules^ ao
cornées et clarinées dCazur^ au chef
d'azur chargé de trois éloilts d*or, qui
est de BezoUes ; et sur le tout : D^a r-
gent au lion d^azur^ qui est du Bouzet-
Roquépine.
On trouve en Rouergue une terre dt
Roquelaure, qui a donné son nom à
une famille de Roquelaure, et dont le
P. Anselme donne une filiation depuis
Pierre de Roquelaure vivant en 1450,
et Bégon de Roquelaure, son fils, sgr
de Pompignac, dont les descendant.*^
auraient été maintenus dans lear no-
blesse par jugement de M. de Bezon^,
intendant en Languedoc, du 29 jan-
vier 1669. (P, Anselme, VII, 4i0).
Une branche de cette dernière famille
s*est éteinte le 3 février 1592 dans la
maison de Bessuéjouls, par le mariage
de Bernardin de Bessuéjouls, geutiU
homme de la maison du roi, avec Isa-
beau de Roquelaure (fille de Guion de
Roquelaure et de Catherine de Combrt:
de Broquiez), qui lui substitua tous s^
biens à condition de prendre le nom ei
les armes de Roquelaure, ciauae qui
fut parfaitement observée. Cette 8e<
conde maison de Roquelaure, qui &
donné des militaires distingués et un
évêque de Senlis, membre de TAcade-
mie française, mort archevêque de Ma-
lines, était connue sous le titre des
marquis de Roquelaure, possesseur»
des deux baronnies d'Apchier et de
Lanta, qui donnaient entrée aux Etats
de Languedoc. Elle a fini avec le mar-
quis de Roquelaure, colonel du répri-
ment d'Artois, mort sur Téchafaud ré-
volutionnaire, et son frère, Etienne,
comte de Roquelaure, qui servit dan$
Tarmce des princes pendant rémigra-
tion et mourut sans enfants à Tou-
louse, en 1828.
Lfazur, à trois rocs d^or et un ekei
soutenu de trois besants d*or 2 et Ij part-
en pointe de gueules à Im tour ctargenf
261
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
26S
1616
Louis de la Ch&tre, baroa de la Mai-
Bonfort, puis marquis de la Châtre,
chevalier des ordres du roi, capitaine
de cent hommes d*armes des ordonnan-
ces, gouverneur et lieutenant général
pour le roi en la province de Berry, ca-
pitaine de la grosse tour de Bourges,
maréchal de France le 26 mai 1616,
gouverneur du pays du Maine, Laval
et Perche, mourut au mois d'octobre
1630.
Il était fils de Claude de la Châtre,
maréchal de France et de Jeanne
Chabot ; il ép. 1^ Urbaine de Montafié,
fille de Louis comte de Montafié, en
Piémont et de J< anne de Coesmes,
sans enfants ; 2"^ Elisabeth d'Estampes,
fille de Jean, sgr de Yalençay et de
Sarah d'Happlaincourt, dont: Louise-
Henriette, baronne de la Maisonfort,
mariée !• le 2G avril 1622 à François
de Yaloii), comte d'Alais, fils de
Charles, bâtard de Valois, duc d'An-
goulème, et de Charlotte de Montmo-
rency, sa première femme ; 2^ à Fran-
çois de Grussol duc d'Uzès, pair de
France, fils d'Emmanuel duc d'Uzès et
de Claude dï'Ebrard dame de Saint
Sulpice ; elle se maria en troisièmes
noces avec Claude Pot, sgr de Rhodes,
grand-maître des cérémonies de France.
(V. la notice sur la maison de la Châ-
tre, BulleHn de 1893, col. 131).
EcarteU^ au<v î et 4 de gueules à la
croix ancrée de vair^ qui est de la
Châtre ; aux 2 et 4 de gueules à traie
tétee de loup arrachées di*argentf qui
est de Saint Âmadour.
1616
Pons de Lauzières de Thémines de
Cardaillac, marquis de Thémines,
chevalier des ordres du roi, sénéGhàl
et gouverneur de Quercy, servit dès
Tftge de dix-sept ans sous le maréchal
de Dam ville, aux guerres de Langue-
doc, et au siège de Montségur, sous
le duc de Mayenne. Il rendit aussi de
grands services aux rois Henri III et
Henri IV dans leurs. guerres ; signala
son courage au combat de Yiliemur
«n 1592 et réduisit à Tobéissance du
roi le pays dont il était sénéchal et
gouverneur ; fut capitaine de cinquan-
te hommes des ordonnances, cheva-
lier des ordres en 1Ô95, après quarante
ans de services ; il arrêta prisonnier
Monsieur le prince de Condé ; fut fait
maréchal de France le !«' septembre
1619 ; commanda Tarmée du roi au
siège de Montauban en 1621 ; prit plu-
sieurs places sur les protestants en
Languedoc en 1625; fut gouverneur
de Bretagne en 1626 et mourut à Âu-
ray, le 1" novembre 1627, âgé de 74
ans et fut enterré à Cahors.
La maison de Lauzières est origi-
naire du bas-Languedoc et tire son
nom du ch&teau , de Lauzières ou Lo-
sières (Elzeria castrumj^ dans la com-
mune d'Octon^ arrondissement de
Lodève. Elle est connue depuis Fro-
tard, sgr de Lauzières, qui vivait au
commencement du xii® siècle et fit
son testament en 1173. Arnaud III du
nom, qui en descendait au sixième
degré, ép. Gnrcinde de Monstuéjouls,
sœur de Raimond, cardinal, évêque
du Puy et ensuite de Saint- Papoul en
1327 ; il eut entr'autres enfants : Angle
dit Anglesian, qui continua la descen-
dance; Pons, chanoine et officiai de
Lodève, mort en odeur de sainteté et
canonisé par le Pape Urbain V; Brren-
ger, qui fit la branche des sgrs de
Soubès.
Anglesian I de Lauzières fonda, du
vivant de son père en 1350, l'abbaye
des religieuses de Saint-Etienne de
Gorjan, de Tordre de Saint-Benoit,
près de Clermont-Lodève ; Raymond,
son fils, sgr de Lauzières, de Monta-
gnac, de Conas, de Ceyras, de Saint-
Jean la Coste et en partie de Oignac,
ép. le 13 août 1344 Marguerite de Cler-
mont-Lodève dont il eut : 1 . Rostaing,
263
»,i,
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
2U
qui suit ; 2. ÂDglesian II du nom, qui <
lit la branche des sgrs de la Goste et
de Saint-Guiraud.
Rostaingr de Lauzières ép . en secon-
des noces le 1«* novembre 1398, Cathe-
rine de Penne, fille de Rathier, sgr de
Penne et d'Hélène de Cardaillac, dame
de Thémines, en Quercy, et de Car-
daillac en partie.
Pons de Lauzières, marquis de Thé-
mines, qui fut maréchal de France,
descendait de cette union au sixième
degré ; il était tils de Jean, chevalier
de Tordre du roi, capitaine d'une com-
pagrnie de gfendarmes et gouverneur
de Béziers et d'Anne de Puymisson ;
il ép. Catherine d'Ebrard de Saint-Sul-
pice, fille de Jean et de Claude de Gon-
taut dont la postérité s'éteignit après
la deuxième génération en la personne
de Catherine de Lauzières-Tbémines,
mariée vers ] 645 avec François- Anni-
bal, duc d'Estrées, pair de France,
fils du duc d'Estrées, pair et maréchal
de France, et de Marie de Béthune de
Salles, sa première femme, avec subs-
titution des noms et armes de Lau-
zières-Tbémines pour leurs descen-
dants.
■
Ecartelé^ au 1 émargent au chêne vert
ou yeuse de sinople, qui est de Lauziè-
res \ au 2 de gueules à deux chèvres pas»
santés d'^argent posées Vune sur Vautre ;
au 3 de gueules au lion d'argent , à Vorle
de 8 besants de méme^ qui est de Car-
daillac; au 4 d'or à trois fasces de sable
(ft au chef d'hermines^ qui est de Cler-
mont-Lodève.
1616
François de la Grange, sgr de Mon-
tigny, d'Arquien et de Séry, fut élevé
près de la personne de Henri III et fut
successivement gentilhomme ordinaire
de la chambre du roi, capitaine de 100
gentilshommes de sa maison et des
gardes de la Porte ; son premier maître
d'hôtel, gouverneur de Berry, de Blois,
de Dunois, de Vendôme et de Gien ;
chevalier des ordres du roi en 1595,
mestre de camp général de la cavale-
rie légère au siège d'Amiens, gouver-
neur de Paris, de Metz et du pays Mes-
sin en 1603, de Toul et Verdun, maré-
chal de France le l*'** septembre 1616.
Il servit le roi Henri III dans ses
guerres contre les protestants, se si-
gnala à la bataille de Coutras, où il fut
fait prisonnier par le roi de Navarre,
qui lui rendit la liberté avec sa cor-
nette. Il servit avec éclat aux sièges
d'Aubigny, de Rouen, aux combats
d* Au maie et de Fontaine-Française, et
mourut en 1617, à Tàge de 63 ans. Il
fut enterre dans l'église cathédrale de
Bourges.
La famille de la Grange était origi-
naire du Berry où elle est connue de-
puis Jean de la Grange vivant en
1442, dont le petit-fils Geoffroy, sgr de
Montigny ép. le 20 octobre 1474, Jeanne
Guytois, fille aînée de Robert sgr d'Ar-
quien, à condition que le second fils
qui naîtrait de cette union porterait le
nom et les armes de Guytois d'Ar-
quien.
François de la Grange arrière petit-
fils de Geoffroy était fils de Charles,
sgr de Montigny et d'Arquien et de
Louise de Rochechouart ; il ép. Ga-
brielle de Crevant, fille de Claude, sgr
de la Mothe et de Beau vais, en Ton-
raine, et de Marguerite de Halhviu,
dont il eut : Henri-Antoine, lieutenant
général au gouvernement de Metz,
gouverneur de Verdun, êp. le 11 octo-
bre 1621 Marie le Cirier de Neufchelles
et mourut sans enfants ; et Jacque-
line, mariée à Honorât de Beauvilliers
comte de Saint Aignan, dont les en-
fants héritèrent des biens de cette
branche de Montigny.
{A suivre.) L. R.
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
266
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
leee - iroi
d'après LES MANUSCRITS DE LA BipLIOTHÈQUE NATIONALE (CABlNET DES TITRKS)
3. La communauté des boulangers 3. Uaz%ii\ à un Saint-Firmin^ êve-
l"*Orléans. que^ vêtu pontificalemenl d'or, su?' une
terrasse do m^me.
BLOLS
Suivant Tordre du reg. I" dudit Etat du 30 janvier 1699 :
62. N... Gatineau, veuve de Fran-
çois Guerret, procureur du roi en l'élec-
tion de Blois.
Fnit par nous, 31 juillet 1699.
Signé : n'HozfEii.
ORLÉA.NS
Suivant l'ordre du reg. P** de Tétat du 30 janvier 1699 :
4. Jean de Loynes, écuyer, sieur de 4. Coupé^ au 1^'' de gu. à une fasce
Hauteroche, conseiller du roi, prési- partie gironnée et contre gironnée de 3
dent, trésorier de France au bureau des pointes d'or et d'az . , accostée de 2 vivres
finances de la généralité d'Orléans.
5. François Brisson, chevalier, sei-
d'arg.; et au 2^
5. D'*arg.^ à 2 palmes de sin.^ passées
gneur de Vennecy, conseiller du roi, en sautoir, accompagnées de 4 cloches
président, trésorier de France au bu- d'az,
reau des finances de la généralité d'Or-
léans, commissaire des ponts-et-chaus-
sées d'icelle.
11. Jacques Carrier, écuyer, commis-
saire du roi, trésorier de France,
général des finances au bureau de la
généralité d'Orléans.
13. Charles L'Evesque, écuyer, s^ de
11. B^az,^ à la fasce d'^arg,^ accomp.
de 6 carreaux de m^^me 8, 3,
13. Uaz.^ à 2 crosses adossées d*arg.
Grandmaison, conseiller du roi, tréso- posées en pal et une fasce d^or, broch.
rier de France, général des finances au sur le tout^ chargée de 3 molettes de sa,
bureau de la généralité d'Orléans.
19. François Gentil, écuyer, con-
seiller du roi, trésorier de France,
général des finances au bureau de la sies 2 et 1.
généralité d*0rléans.
19. D'arg. f à 3 étoiles à 8 rais d*az.^
chargées chacune d'une rose d'or et po»
267
LB BULLETIN HteALDlQUB DB FRANGB
20. Jean de Rancourt, écuyer, con-
seiller du roi, trésorier de France au
bureau dés finances de la généralité
d'Orléans.
26. Jean-Baptiste Boictet, ccnyer,
sgr de Bagnaux, conseiller du roi et son
avocat au bureau des finances en la
généralité d'Orléans.
29. Gabriel Curault, conseiller du
roi» ancien président et lieutenant-
général au bailliage et siège présidial
d'Orléans.
31. Charles Colas d'Anjouan, con-
seiller du roi, doyen au bailliage et
siège présidial d'Orléans.
32. François Foucault, écuyer, con-
seiller du roi, lieutenant particulier,
vétéran au bailliage et siège présidial
d'Orléans.
33. Nicolas AUego, conseiller ma-
gistrat au bailliage et siège présidial
d'Orléans.
34. Antoine Fontaine, conseiller ma-
gistrat au bailliage et siège présidial
d'Orléans.
35. François Peigné, conseiller ma-
gistrat au bailliage et siège présidial
d'Orléans,
36. Charles Coulombçau, conseiller
magistrat au bailliage et siège prési-
dial d'Orléans .
37. Jacques Menault, conseiller ma-
gistrat au bailliage et siège présidial
d'Orléans.
38. Guillaume Prévost, conseiller
magistrat au baillage et siège présidial
d'Orléans.
39. François Paris, conseiller magis-
trat au bailliage et siège présidial
d'Orléans.
20. Coupé, cTaz. et cTor fretté de Put
en Cautre,
26. D'arg.y au chevron échiqueté d'or
et de gu.j accomp. en chef de 2 besani?
d^arg,, chargés chacun d*un croissant
d*az»^ etf en pointe, éCune quintefeuiUe
d*or.
29. Ifarg.^ au lévrier éCaz., courant
en fasce et accomp, en chef de deujr lam-
bels de gu. et, en poùUe de 3 amielets de
même, 2 et i,
31. De sa,, d 3 têtes de corbeauœ, ar-
rachées d^arg, 2 et i et une quinte feui fie
d'or en abîme.
32. De sa. au lion darg, et une bor-
dure denticulée de même.
33. D'az., à 3 demi vols d'arg, ranges
en chef, et un vol dor en pointe.
34. Coup'»\ daz. et darg. à 3 fontai-
nes jaillissantes de run en rautre Bctl.
35. De sa,, à un peigne d^or^ poeê en
paU accomp, de 3 besants éehiquetés d^or
et daz, posés 2 et 1.
36. D'az., à une fasce ondée d'arg. ^
accomp. de 6 colombes de même^ becque'es
et membrées de gu., rangées 3. 3.
37. D^az., au rocher darg, eomm*
dune main appaumée de carnation, ac-
costée de 2 étoiles darg.
38. D'arg., à 2 lézards de sin*^ passés
en sautoir.
39. D'az., à une pomme dor^ accomp.
en chef d'un paon rouant de même,
adeœtré dune colombe darg,^ becquée et
membrée de gu. à senestre^ et en poinr*-
dun hibou dor.
40. Nicolas Egros, s^ de Lormoys, iO.D'az,fàuneaigreite{héTOu)d'aj:.,
869
LE BULLETIN HÉBALDIQUB DE FRANCE
270
coQfieiUer magistrat au bailliagre d^Or«
léans.
41. Robert Pothier, conseiller du roi,
magristrat au bailliage et sikge prési-
dial d'Orléans.
42. François de la Chastre, conseiller
magristrat au bailliage et siëg'e prési-
dial d'Orléans.
43. Pierre Carré de Bouchetault, con-
seiller magistrat au bailliage et siège
présidial d'Orléans.
44. Etienne Lamirault de Port -Mo-
rand, coBseiller magistrat au bailliage
et siège ^ésidial d'Orléans.
45. Henri-François de la Roche, con-
seiller magistrat au bailliage et siège
présidial d'Orléans;
47. Robert Mariette, conseiller ma-
gistrat au bailliage et siège présidial
d'Orléans.
48. Jacques le Clerc de Doux, con-
seiller magistrat au bailliage et siège
présidial d'Orléans.
49. Alexandre Julien, écuyer, sieur
de Villiers, premier lieutenant du pré-
vôt général d'Orléans .
50. Guillaume de Villedonné, conseil-
ler magistrat au bailliage et siège
présidial d'Orléans.
51. Charles GoulombeM, conseiller
du roi, président en l'élection d'Or-
léans.
53. Jacques de la Meusnière, sieur de
la Monnie, conseiller du roi, élu en
Vélection d'Orléans.
54. N... Angran de Rûeneuve, con-
seiller du roi, élu en l'élection d'Or-
léans.
55. Jean-Baptiste Cocagne, premier
écuyer de la maréchaussée générale
d'Orléans.
56. Claude Chauveau, greffier de la
perchée sur un monticule de 3 coupeaua
de sinople et une bordure crénelée d^or et
d^az.
41. D'arg., à la croiœ paUée cTaz.; à
la bordure crénelée d^or et gu»
42. D'*az.^ à 5 têtes de léopard d*or^
posées en chevron^ et accomp, de 3 mo-
lettes d'arc. 2 et 1.
Aâ. lyaz,^ à un écusson en bannière
(far g,, chargé d*une croix de sa,, can-
tonnée de 4 mains appaumées de même.
44- Uaz.^ à un ancre ^arg.^ la trabe
dor; au chef onde d'arg.y charge été 3
ancres de sa,
45. D^or d 6 rochers d'az, posés 3, 2
etl.
4n, Vor^ à un marc daz., accomp. de
6 papillons de sa.^ ailés d^az, et posés en
pal, 3 de chaque côté.
48. Uaz,, au lambél â^or^ posé en
fasce, accomp, de 3 croissants renversés,
éCarg. 2 et î,
49. lïarg., à un faisceau de lys^ tiges
et feuilles de sin., lié d'or et fleuri d'arg. ,
les fleurs brochant sur un chef de sable.
50. De gu. au triangle darg., chargé
dune tété de maure de sa., accomp. en
chef de 2 palmes dor.
51. D'az.^ à une fasce ondée darg.,
accomp. de 6 colombes de même, becq. et
memb. de gu., rangées 3. 3.
53. Le gu, d trois poissons darg., ap-
pelés meitsniers, posés en fasce; au chef
dor, chargé dune vivre de sa.
54. Ifaz,, à 3 chevrons d*or, accomp.
de 3 étoiles de même 2 et 1.
55. D*az,, à 2 épis dor, passés en sau-
toir, accomp. de 2 grappes de raisins de
même, une en chef^ Vautre en pointe.
56. S'az., à une tête chauve de cama-
271
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
272
maréchaussée provinciale d*Orléans «
57. Claude Durand, s*^ de Villiers,
conseiller du roi, vétéran au bailliage
et siège présidial d^Orléans.
58. Alphonse Martin, conseiller ma-
gistrat au bailliage et siège d Orléans.
59. Jacques de la Lande, ancien con-
seiller au présidial d'Orléans e1 docteur
régent en TUniversité dudit lieu.
63. Barthélémy Thoinart, écuyer,
sieur de Dambron, conseiller du roi,
lieutenant criminel de robe longue et
de robe courte au bailliage et siège
présidial d'Orléans.
66. Joseph Le Yasser, s' de Gourdy,
conseiller magistrat au bailliage et
siège présidial d'Orléans.
67. Jeanne Pi éault, veuve de Jean de
Yilledonné, seigneur de Montaigu,
conseiller magistrat au bailliage et
siège présidial d'Orléans.
68. Louis de Heère, écuyer, s"^ de Bil-
larmin.
72. Louis Martin, seigneur d'Aujel-
les, fermier général des finances
royales unies.
75. Louis de Hallot, écuyer, sieur...
81 . Jean*Baptiste Lamirault, écuyer,
sieur de Marche Lambron.
83. Jacques Denis, écuyer, sieur de
la Baraudière.
90. Philippe de Heère, écuyer, sieur
de la Coudraye.
96. Florent Lhuillier, écuyer, sieur de
Planche villiers.
tion^ soutenue de 3 fctsces ondées et abat'^-
sées d'arc.
57. Tfaz,^ à une tour darg.^ maço?i'
née de gu, et accomp, de 4 grelots ca**-
tonnés cTor.
58. D*az,^ d un marc d^or^ aecomp. de
S tiges de thym darg. 2 et ï,
59. D'arg.^ à 5 buissons de sin, poset
en sautoir et accompagnés de 4 tourteau -
de gu.^ posés 1 en ch^f^ 2 en fasce et
Vautre en pointe.
63. Ecartelé^ d'or et de sa., fretté de
Vun en Vautre.
101. Guillaume du Coin, sieur de
66. Chevronné de t>air et bandé (Vor
et de sa., de 6 pièces.
67. D'*az,^ à une montagne d'arg..
sommée d^un faisceau dépiques de même,
ferrées d'or, lié de gueules, et accostf
de 2 molettes dor,
68. D^arg.^ au chevron de sa.^aecomp.
en chef de 2 coquilles de même et ^n
pointe, dune étoile darg.
72. D'arg.^ d 2 masses d* armes de gu.
emmanchées dax. et passées en sautoir.
75. D*az., à 6 croissants darg. posn
en 2 pals et un chef bandé dor et de gu.
81. S'az., à une ancred'arg.^ la traite
d'or; au chef onde darg.^ chargé de S
ancres de sa.
83. D'az., à 2 alérione d'or 1 et î
flanqués d'arg. et 4 fasces de gu.
90. D'arg.f au chevron desa.^ aeeom})»
en chef de 2 coq^nlles de même et, e»*
pointe^ d'une étoile de gu.
96. D'or, à la fasce daz. chargée dun
brochet échiqueté darg. et de gu., et
accompagné de 3 annelets tortillés dos-
et de gu.
101. D'arg. ^ à la faseedaz., chargée
Î73
LB BULLETIN HéRALDIQUE DE FRANCE
274
Touy, fireutilhompie de la Chambre de
ï. À. R. Monsieur le duc d'Orléans, et
naire d*0rléan9«
104 bis. Feu Marc de Théry, cheva-
lier, seigneur de la Chevalerie, et Marie
Gravet, sa femme.
107. François Renard, sieur de la
Perrière.
110. Charles Fournier, écuyer, s^ de
la Grande Cour, capitaine du château
de S. A. R. Monsieur le duc d'Orléans.
112. Anne Lamirault, veuve de Char-
les de Troyes, écuyer, seigneur de
Saint-Cyr.
117. Charles Pauluche, maître des
requêtes de S. A. R« Monsieur le duc
d'Orléans.
121. Jean^Maxiniilien Midon, cheva-
lier, seigneur de Cormon, lieutenant de
Nosseigneurs les maréchaux de France
pour rOrléanais.
122. Elie de la Fond, écuyer, sieur
delà Brosse, conseiller du roi, prévôt
d'Orléans.
123. Adrien GaHard, conseiller du
roi, lieutenant en la prévôté d'Orléans.
124. Gabriel Charbonnier, conseiller
du roi, assesseur en ladite prévoté.
125. Joseph Le Normand, conseiller
du roi» assesseur en ladite prévoté.
126. Pierre Prou, conseiller du roi,
assesseur en ladite prévoté.
127. Jean Legrand, conseiller du roi
et son avocat au baillage et siège pré-
sidial, eaux et forêts, maréchaussée en
la pré voté d'Orléans.
128. Jean-Baptiste-Gaston Lestoré, 128. D'az.^ à 2 pals (Targ., chargés
de 3 coins cTor et accomp, de 3 têtes de
lion^ arrachées de gu.^ les 2 du chef
affrontées,
104 bis. Coupé ^ d'az* et à^ord 3 lions
naissants^ de l'un en Vautre^ les 2 du
chef affrontés ; accolé : d'az. à 2 fasces
ondées et échiqitetées d*or et de gu,
107. D^az.^ au renard d'or^ rampant
contre un rocher d'arg,^ motivant à
dextre; au chef échiqueté d'or et de gu.
de 2 traits.
110. B'az,^ au croissant d'arg, chargé
de 5 billettes de sa. et accomp, de 4 ma-'
lettes cantonnées d^or,
112. ITaz.^à une ancre d'arg, la trabe
d'or, au chef onde d'arg. chargé de 3
ancres de sa,
117. D'or, semé de feuilles de c/iene
de sin,, à un écureuil rampant de gu,,
ongle d^azur,
121. D'az., au sautoir d'or^ accomp,
de 4 flammes de même appointées en cœur.
122. De gu,^ au pal de vair, côtoyé de
8 molettes d'arg,, 4 de chaque coté.
123. Darg.^ à la fasce d'az,, chargée
d'un croissant d^or, et accomp, de 3 ger*
bes de sin. 2 et 1,
124. D*az., au chevron d\irg,, chargé
de 5 charbons de gu, et accomp, de 3 étoi-
les d'or 2 et 1,
125. D'arg,^ à 2 fasces d'az,, et un
saumon échiqueté d'or et de sa,^ brochant
en pal sur le tout.
126. Ifaz,, au soleil d^or en chef et 2
proues de vaisseau de même, mouvantes
des flancs en poirUe.
275
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
y?'
conseiller du roi et son procureur en la
prévoté d'Orléans.
129. Jean-François Turtin, conseiller
du roi et son avocat au bailliage et
siège présidial, eaux et forêts, maré-
chaussée et en la prévoté d'Orléans.
130. Charlotte Foucault, veuve d'Al-
phonse Gahours, s' de Senneville, lieu-
tenant criminel au bailliage et siège
présidial d'Orléans.
135. François de Menou, prieur com-
mendataire du prieuré de Grammont,
diocèse de Bourges.
138. Pierre de Berthereau, chevalier,
seigneur de Montifran.
139. Elisabeth Longuet, veuve de
Pierre de Berthereau, chevalier, sei-
gneur de Montifran, gouverneur de
Beffort.
140 . Jeanne - Elisabeth Longuet ,
veuve de N.., de Morinville, chevalier,
seigneur de Yillechauve, brigadier des
armées du roi.
149. Anne-François Hubert, cheva-
lier, seigneur de Faronville, major du
régiment de Croy.
150. Hector de Brosse, chevalier, sei-
gneur d'Arconville.
152. Françoise Guion, veuve de Quil-
laume de Troyes, s' de Santerre et de
fiuglin.
156. Claude de Gennes, écuyer, sieur
de Gouffiault.
158 . Estienne de Saint - Michel ,
éruyer, sieur de Valiet.
chacun de 3 flammes de gu. et accotnp
de 9 flammes d^or 3. 3, 3.
129. Ifaz,^ à la tour dCarg.^ soniùtêi
d'une pyramide d'or, le tout maçonné :
sa. et accosté de 2 bars adossée d'or^ t;.
de chaque côté.
De sa., au liond'arg,^ à une bordun
dènticulée de même.
135. De gueules, à une bande tPor,
138. Fascé, o^ide d*argm et de ja., a
lion de sin. lamp. et armé de gu,^ bro-
chant sur le tout»
139. D*az,^ au chef d'or ^ charge de o
têtes de léopard de gu.
140. D^az., au chef d'or ^ ehqrgé de o
têtes de léopard de gu.
149. D^az.y au cor de chasse échique^-
d'or et de gu., aceomp. en chef de 2
têtes de lévrier d'arg. et en pointe d" un-
molette aussi darg.
150. Eeartelé, de vair et de sa,, à Ufi<
bande d*or^ brochant sur le toùt^ chargé-
dune vivre d^az»
152. D'az.^ au sautoir darg,^ chargi
de 5 têtes d'enfants de carnation, et ac-
compagné de 4 besants d'arg.
156. D^arg., à un cœur de carnation,
chargé d*un soleil dor, et aceomp, de 3
couronnes à Vantique de gu, 2 et î,
158. D^az,, au bouclier dor^ croisé de
gu. et accompagné de 3 demi voUdanj,
posés en bande 2 etî,
(A suivrti.j
LK BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
278
DEUXIÈME PARTIE
• *
NOTICES GENEALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
DORDAYGUE
S«'* Dfi CAZlDEaOQUE, DB ClAUSADB
DE La Tour^ etc.
La famille de Dordaygrue, origriuaire
de Biscaye, passa en France vers le
milieu du xv« siècle à la tête d'un corps
de troupes et vint se mettre au service
de Louis XL Elle s'établit en Oasco-
g-ne. En 1490 le chef de cette famille
obtint du roi Charles VIII des lettres
de iiaturalite, enregistrées à la Cour
des Comptes de Paris, puis transcrites
à Agen en 149') et ses descendants fu-
rent maintenus dans leur noblesse, en
1666, par M. Pellot» intendant de
Quienne^ sur preuves de filiation re-
montant à Mathurin de Bigaragua,
dont le fils dit Dordaygue se maria
dans TAgenais (Archiv, dép. de Lot^et-
Garonm\ Cabinet de Raymond).
Un membre de cette famille, Ber-
nard de Dordaygue, alicu Dordaigne,
fut admis dans Tordre de Malte en
1784 ; Jean-Baptiste de Dordaygue, son
frère, sgr de Cazideruque, près Tour-
non d'Agenais, prit part en 1789 aux
assemblées de la noblesse de la séné-
chaussée d'Agen. (V. le Catalogue de
Malte j col 76, et celui des OentiUhommes
de la Sénéchattssée d'Agen^ en 1789,
p. 80
L — Mathurin de Bigaragua, né en
Biscaye, vint en France à la tête d*un
corps de Cantabres ou de Biscayens ;
il était mort en 1468 ; il eut pour fils :
IL ^ Maschin de Bigaragua, dit
Dordaygue, écuyer, né en Biscaye,
ép. le 10 avril 1468, Jeanne de Gau-
mont, fille de Jean, sgr en partie del
Yignal, dont il eut : L Etienne, qui
suit ; 2. Maschin ; 3. Jean, dont le fils
François, ép. le 19 août 1514 Hélène
de Madaillan, fille de feu Bertrand de
Madaillan.
III. — Etienne de Dordaygue, écuyer,
obtint de Charles VIII des lettres de
naturalisation données à Amhoise le
4 mars 1490, enregistrées en la Cham-
bre des Cjmptes de Paris le 19 décem-
bre 1492, transcrites à Agen le 10 mars
1493, par Guichard de Montilhio et A.
Petra, notaires, dans lesquelles sont
rappelés les services de Maschin, son
père, au roi Louis XI ; il eut pour fils
Jean qui suit.
IV . — Jean de Dordaygue, écuyer,
ép. au château de Gibet, paroisse de
Corconat juridiction de Moutfianquin,
le 19 aoûi 1514 Catherine de Madaillan,
sœur d'Hélène, filles de feu Bertrand,
rappelé ci-dessus. De ce mariage :
1. François, qui suit ; 2. Bernard, qui
testa à Gavaudun le 6 nov. 1562;
3. Anne, ép. Pierre de Perponcher; 4.
Martin, ép. le 19 déc. 1544 Isabeau de
Fayolle, auteur de la branche de Clau-
sade, qiii finit après trois générations
avec Mathurin de Dordaygue marié le
18 mai 1660 avec Anne de Vassal, et
fut maintenu dans sa noblesse en 1666,
sur preuves remontant à Mathurin son
septième aïeul.
V. — François de Dordaygue,
écuyer, ép. le 24 février 1539 Françoise
de Griffbul, de la ville de Sarlwt, dont
il eut entr'autres enfants : 1. Raymond,
qui suit; 2. François, qui a fait la
279
LE BULLETIN HÉRAI/DIQUE DE FRANCE
28*
braDche de la Tour, éteinte avec Jean
de Dordaygue, écuyer, sgv de la Tour
et de la Linotte, fils de François, et
mort sans postérité avant 1666.
VI. — Raymond deDordaygue, gou-
verneur de Saint-Pastour, en 1580,
puis de Montilanquin 1585, sgr de
Pechgris, puis de Cazideroque en 1593,
cosgr de Machoulassi, ép. 1° le 9 sept.
1563 à Fargues, juridiction de Mont-
ilanquin, Jeanne Daruyges; 2° le 26
sept. 1575 Marguerite de Bruzac du
Bastit, dont il eut : 1. Jean, qui suit;
9. Isabeau ép. Jean de Uimontel, s^ de
Machoulassi; 3. Anne, ép. le 8 août
1604 Charles de Raymond, s"" de la
Roumanye, fils de Venture s' de la
(îîscardye et de Charlotte de Douzon;
4. Esther, ép. P Rigal de Ramond de
Farges ; 2^* le 24 octob. 1609 Rigal de
Salmon, s» de Limbert et de Virefeuille ;
5. Catherine, ép. Antoine de Gravier.
Raymond de Dordaygue testa le 20
mars 1605.
VIL — Jean de Dordaygue, sgr de
Cazideroque, transigea avec les enfants
d'Antoine- Bap, s* du Garroussel; il ép.
le 7 janvier 1608, au château de la
Lande, Gaiiliote de Genouilhac de
Vaillac, fille de Jean Ricard, sgr de
Gourdon, de Genouilhac de Vaillac,
chevalier de Tordre du roi, Tun des
100 gentiUhommes de sa maison, gou-
verneur de Chiiteau Trompette et de la
ville de Bordeaux et d'Antoinette de
Carbonnières; elle était alors veuve de
Antoine de Montagut, sgr de la Lande.
II est de tradition que c'est Gailhote de
Genouilhac qui fit bâtir l'escalier du
château de Cazideroque. En secondes
noces il ép. au château de Cugnac de
Uoisse le 21 octob. 1632 Françoise de
Ségui, veuve de François de Fressan-
ges.
VIII. — Jean-Charles de Dordaygue,
sgr de Cazideroque et de Pechgris, ca-
pitaine d'une compagnie de 100 hom-
mes, d'armes de pied, ép. 1° le 30 jan-
vier 1640, Rachel de Blanchet; 2° le ♦•
juillet 1657, Marie de Vassal de la Tou-
rette. Il fut maintenu dans sa noblesse
le 20 sept. 1666, par M. Pellot, inten-
dant de Guyenne.
De son premier mariage il eut : 1 .
Jean, qui servit en Catalogne, où il
mourut en 1657, non marié; 2. Pierre,
qui suit; 3. autre Jean, s' de la Salle,
servit en Catalogne, en Flandre et eo
Hollande, mourut en 1690; 4. Made-
leine, religieuse; et du second : r>.
Jean-Louis, s^ de Saint-Clair, héritier
de sa mère, ép. le 7 octobre 1686, Ca-
therine de Jégas, et eut la terre de
Pechgris en partage ; 6-9. et quatre fil-
les.
IX. — Pierre de Dordaygue, sgr de
Cazideroque, garde du corps du roi,
puis cornette de cavalerie dans les cbe-
vau-légers, puis cornette d'une brigade
dans le ban et Tarrière-ban de la no*
blesse d'Agenais en 1674, ép. le 17 déc.
1674, Anne de Masparault, fille de Oc-
tavien et de Jeanne de Castillon de
Mauvezin; il eut de son mariage : 1.
N..., lieutenant dans le régiment de
Poitou, mort à Tarmée de Flandre eu
1694; 2. Jean-Baptiste, qui suit; 3. Ma-
delaine, ép. le 27 juin 1702, Jean de
Guilhem, s' de Lustrac; 4. Marthe»
mariée avec M. Couture de Fazas.
X. — Jean-Baptiste de Dordaygue,
chevalier, sgr de Plaissac et de Cazide-
roque, lieutenant dans le régiment do
Nivernais, ép. le 16 avril 1708, Marie
de Ferran, fille d'Antoine et de Marie
de Monjé, dont il eut, entr'autres en-
fants :
XI. — Pierre de Dordaygue, cheva>
lier, sgr de Cazideroque, ép. le 11 sept.
1747, Marîe-Josèphe de Scoraiiles, fille
de François, sgr de Sangruère, et de
Elisabeth de Bauger, dont il eut : 1.
Jean-Baptiste, qui suit; 2. Bernard,
lieutenant d'infanterie, puis chevalier
de Malte en 1784; 3. Pétronille, reçue
religieuse de Tordre* de Malte, au mo-
281
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
282
oastère de Beaulieu, le 16 janvier 1781 ;
4. Marie-Claire, reçue avec sa sœur à
Beaulieu ; 5-6. et deux autres filles re-
i;ues au monastère des Dominicaines de
Prouille.
XII. — Jean-Baptiste de Dordaygue,
chevalier, sgr de Cazideroque, élève du
corps royal de l'artillerie, renonça au
service en 1768, puis lieutenant dans
le régiment de Lyonnais-infanterie,
]769 ; il cp. le 30 sept. 1778, au château
de Boisse, Marielaine d'Abzac, fille
d'Antoine et de Françoise-Elisabeth de
Laval, dont il eut : 1. Jean-François,
qui suit; 2. Clftîre, décédée à Cazidero-
que en 1871.
XIIL Jean-Franeois-Géry de Dorday-
grue ép. le 12 octobre 18L3, Catherine-
Joseph ine-Ide de Massac de Pavin,
dont il eut/ entr'autres enfants : 1.
Louis-Jean Baptiste-Crescent, mort non
marié en 1837; 2. Pierre-Crescent- Au-
gustin, qui suit; 3. Marie-Louise, ma-
riée à JéanJacques-Autoine de Godailfa ,
dont : a. Paul, marié en 1877, à Paule
de Joly ; ô. Marie, dame du Sacré-Cœur
à Bordeaux; c. Marguerite; d. Thérèse,
mariée à Paul de Bellabre.
XIV. — Pierre-Crescent- Augustin de
Dordaygue, décédé le l*' février 1889,
ép. le 31 juillet 1844 Marie-Madeleine-
Mathildede Bourran, décédée le 31 oc-
tob. 1892. (fille de Louis-Henri, mar-
quis de Bourran, chev. de la Légion
d'honneur et de feu Augustine-Thérèse-
Suzanne-Angélique de Scorailles), dont
il eut : 1. Henri, né le 13 juillet 1849,
officier de la Garde mobile de Lot-et-
Garonne pendant la guerre de 1870-71 ;
officier de réserve en 1876, mort sans
enfants le 5 janvier 1893; 2. Antoi-
nette, mariée le 28 février 1876 avec
Louis-Edouard-Marie-Hippolyte comte
de Diènne; 3. Louis qui suit; 4. Marie,
mariée le 17 mai 1881 à Gabriel de
Seibsan de Marignan ; 5. Madeleine,
mariée le 27 nov. 1887 au baron Pierre
de Papus.
XV. — Louis d.^ Dordaygue, ép. le
15 mai 1877 Marguerite de Beaupuy
dont : h Mathilde, née le 13 avril 1878 ;
2. Marie-Madeleine, née le 9 août 1880 ;
3. Henry, né le lOoctobr.3 1883; 4. Em-
manuel, né le 29 nov. 1888.
Le gueules, au It^frier colleté d*or rtf-
gardant un soleil d'argent placé au pre-
mier quartier dexirj du chef de Vécu.
L. R.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE MAI
ET RAPPBL DBS MOIS PB^CâoSNTS
Le vicomte Yvan de Careilh de la
Guichardaye, lieutenant au 62^ de
ligne, fils d'-fi^m^5<- François -Marie,
comte de Carheil de la Guichardaye et
de Claire-Marie-Louise Audren de Ker-
drel, avec Henriette Harscouët de
Saint-Georges, fille d'Ernest, vicomte
Harscouot de Saint - Georges et de
Anne Brossaud de Juigné.
Le mariage a été célébré h Melgven,
paroisse du château de Kerennevel,
par Rosporden (Finistère), et bénit par
le R. P. de Carheil, frère du marié/le
10 avril.
Les témoins étaient, pour le marié :
le comte de Kerdrel, son oncle et le
comte Roger de Carheil de la Guichar-
daye, son frère.
(Voir pour Tanoienne famille de
283
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
284
Careilh, en Bretagne, les Bulletins de
1888, col. 547 et de 1891, col. 86.)
Le frère aîné du marié, Roger-Yictor
Marie, a épousé, le 20 février 1891,
Marie- Geneviève-Joséphine-Collette de
Beaudicour.
De sable à 2 corneilles essorantes et
affrontées d'or^ (alià:?, d'argent à 2 cor-
neilles de sable membrées d'or) en chef
et une molette d^éperon d'argent^ en
pointe.
Devise : Malo mori quàm fœdari.
(Voir pour Tancienne famille Har-
scouët de Saint-Georg'es, les Bulletins
de 1888, col. 661 et de 1891, col. 542.)
Bfazur^ à 3 coquilles d'argent.
Devise : Honneur et franchise ; (en
langfue bretonne : Enor a franqtdz,)
* «^^^AMA^^N/vn/v^^
i¥at/rtc&- Alexandre-Marie de Gosse-
lin, fils d'Alexandre-Charles de Gos-
selin et de- Marie - Julie - Philippine
Panon Desbassayns de Richemont, avec
Elisabeth • Marie-Pierrette de Sainte-
Marie d'Agneaux, fille de Ambroîse-
Maxime-Paul-Robert, comte de Sainte-
Marie d'Agneaux, ancien capitaine
d'état-major, et d'Eudoxie-Henriette-
Auguste Le Yiconte de Blangy , décédée.
Le mariage a été célébré à Paria, le
10 mai, dans la chapelle des catéchismes
de la paroisse de saint François-Xavier,
en raison du deuil récent, causé par le
décès de la grand'mère de la mariée,
Lucie-Léonie du Bousquet, veuve de
Alexandre-Louis de Gosselin, âgée de
84 ans, et dont les obsèques avaient
été célébrées, le 3 mai, à Paris, en
l'église de St-Philippe-du-Roule.
Les témoins étaient, pour le marié :
le marquis de Ségur et le baron de
Renty, son cousin ; pour la mariée :
le marquis d'Etampes et le marquis de
Blangy.
La famille de Gosselin est originaire
de Normandie, généralité de Rouen.
Elle a pour auteur, Nicolas Gosselin,
procureur des Etats de Ifonnandie, en
1550.
Jean Gosselin, sieur de la Vacherie,
maître ordinaire en la Chambre des
Comptes de Rouen, fut anobli par let-
tres patentes données au mois de
septembre 1585. Jean IIP du nom,
écuyer, sgr de Moulineaux, la Vacherie
et Saint-Pierre, fut maintenu par juge-
ment du 10 août 1667 ; Jean-Jacques,
écuyer, sgr de Boismontel, fut nomme.
le 4 août 1743, brigadier dans lea gar-
des du corps, compagnie d'Harcourt,
et chevalier de Saint- Louis. Il épousa
Marie Thérèse Doisnel, dont : Jean-
Jacques de Gosselin et une fille reçue à
St-Cyr, le 7 mars 1744.
D^orgent^ au chevron daxur^ charg*^
de 7 besan s dor^ accompagné en chef
de 2 molettes d'éperon de sable et^ t h
pointe^ d'une aigle éployée à detuc tét^^
de même ; au chef de gueules.
(Voir, pour la maison de Sainte-
Marie d'Agneaux lé Bulletin de 1890,
col, 289.)
La mariée a un frère^ Henri-Augus-
tin-Philippe, vicomte de Sainte «Marie
d'Agneaux, lieutenant au II* chas-
seur, qui a épousé, le 29 avril 1800,
Marie- Jacqueline -Eugénie -Cécile du
Val d'Epremesnil.
Ecarteléy d'or et d'azur.
Devise : Fidelis^ fortisque simuL
,f*^f*^^0*^^0*0<0*^0^
Le comte Antoine du Bourg de Bo-
zas, ancien officier des Haras, fils
d'Antoine, marquis du Bourg de Bo-
zan, et de la défunte marquise née
Adèle-Louise-Marie Favart, avec Julie-
Pal ma-Jeanne-Marguerite Sipière» fille
de Joseph-Paul Sipière et de Marie-Eu-
génie-Pauline-Merida Jandot.
Le mariage a été bénit à Paris le
15 mai en Toglise de la Trinité par
Mgr Tarchevèque de Bordeaux.
Les témoins étaient, pour la mariée :
le marquis de Pracointal et le yicomt^
»5
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCS
286
jruy de LeuBse, son cousin; pour la
nariée HH. Pa&tré et Chaix d'Est-
Lnire, 868 cousins.
(Voir pour }a maison du Bour^ con-
lue depuis Baudouin du Bourg che-
valier, vivant en 126? et qui a été
llustrée par Antoine du Bourg, chan-
:elier de France, ks Bulletins de 1889,
!ol. 439 445 et de 1891, coU 486).
If azur ^ à 3 tiges if épines cTargent.
Devise : Lilium inter spinas.
4\«W^tf^^PW>^/W^
A nrfr^- Jo8eph*Marie • César Potiron
de Boisfleury, fils de Louis-Marie-César
Potiron de Boihfleury et de Marie-Anne
Joséphine OUière, avec il^a^A^-Julie-
Marie- Joëèphe de Fontaine de Resbecq,
fille d'Sugène-HippoIyte-Marie-Théo*
dore, comte de Fontaine de Besbecq»
et de Marie- Renée- Alexandrine du
Breuilh-Hèlion de la Guéronnière.
Le mariage a été célébré le 15 mai à
Paris, en Téglise de N.-D.-des-Champs.
Les témoins étaient, pour le marié :
le général de Boisfleury et M. Lancelin,
ses oncles; ceux de la mariée : le comte
de Fontaine de Resbecq et le comte de
la Guéronnière, ses oncles.
La famille Potiron de Boisfleury,
seigneurs de Boisfleury, la Cruau-
dière, la BuissOnniëre, etc., en Breta-
gne, est originaire de l'Ile-de-France,
et passa en Bretagne à la suite du
connétable Anne de Montmorency. Elle
acquit la noblessse par des charges de
judicature dont furent revêtus pen-
dant plus d'un siècle ses membres, de-
puis 1660. 8a filiation remonte à noble
Jacques-Hyacinthe Potiron, seigneur
de la Cruaudière et de la Buissonnière,
paroisse de Boisfleury, etc., vivant en
1659, avocat en Parlement, sénéchal
de la baronnie de Lohéac, marié en
1660 à Perrine de la Noë Fosse ; Louis-
Théodore Potiron de Boisfleury, son
petit-fils, adopta ce surnom après la
mort de Jacques Potiron» son oncle,
(ivocat au Parlement, et fut nommé
lieutenant de la baronnie de Derval
(où elle avait également donné des sé-
néchaux) en 1735.
Joseph-Hilarion Potiron de Bois-
fleury, avocat en Parlement, conseiller
du roi, président des traites de Nantes,
épousa en 1790 sa parente, Madelaine
de la Noe-Fosse, dont il eut : P César,
qui suit; 2* Prosper, marié en 1837, à
M"« Lamour de Lanjégu, nièce de Pé-
tronille de Lanjégu, mariée au comte
de Chateaubriant, père du célèbre Cha-
teaubriant; il en eut quatre fils, d'où la
branche cadette.
César Potiron de Boisfleury, né en
1799. épousa en 1823 Lucile (alias Lu-
cie) Charil de Ruillé, dont il a eu : l"»
Eugène, ancien président du tribunal
à RufFec en 1873 ; 2« Louis-Marie-César,
qui suivra; 3*» César-Joseph-Pierre-Ma-
rie Potiron de Boisfleury, général de
cavalerie, commandeur de la Légion
d'honneur; 4<> Charles, ancien officier
de dragons; 5^ Elise.
Louis-Marie-César Potiron de Bois-
fieury est le père du marié.
B^azur, à une vire oTor^ dans laquelle
est enfermée une aiguière d'argent.
La maison de Fontaine, qui prend
son nom du fief de Fontaine les Aubert
(anciennement Fontaine Le Gobert et
Fontaine au Tertre), près de Gâteau -
Cambrésis, est réputée pour être une
branche cadette issue de Tantique et
illustre race féodale des Wallincourt,
dont ce fief dépendait et dont était chef
au xi* siècle : Adam, seigneur de Wal-
lincourt, Tun des chevaliers qui assis-
tèrent au célèbre tournoi d'Anchin, en
1096.
Plusieurs généalogistes remontent
sa filiation à Pierret, seigneur de Fon-
taine Le Gobert, puîné de la maison
de Wallincourt, vivant en 1229. Les
armes furent brisées d'wn^ bordure d'or.
Puis on ajouta les armes de Fontaine.
Jérôme de Fontaine, né à Cambray,
vint s'établir à Lille, où il reçut des
287
LB BULLETIN HéR^LDIQUB . DB FRA.NCB
lettres de bourgeoisie le 20 février 1599,
et plusieurs de ses descendants firent
le relief de ces droits (17 mai 1680; 29
novembre 1724). Leur généalogie fut
entr'autres dressée et certifiée par
Pierre-Joseph-Ktienne Le Rouge, sei-
gneur de Fossemaretz, généalogiste
accrédité du corps de la noblesse de la
Fran<*e Wallonne, le 22 février 1784,
sur les preuves fournies.
Gilles de Fontaine, écuyer, seigneur
de Thieffies, Sarteaux, etc. , conseiller du
roi, procureur-syndic de Lille, lesta en
1831, laissant, entr^autres enfants : P
Gilles-Xavier-Casimir de Fontaine, che-
valier, seigneur de Liéviu, Oréaulmont,
Manbuisson, de Santés, etc., trésorier
de France au bureau de la généralité
de Lille, marié en 1765 à Marie-Anne-
Joséphi ne-Monique des Mazures, qui a
formé la branche de Santés, qui a pour
chef le comte de Santés ; 2^ Augustin-
Jérôme de Fontaine, seigneur de Rcs-
becq et Thieffies, frère cadet de Gilles-
Xavier-Casimir, et qui est l'auteur de
la branche de Resbecq.
Il épousa, le 11 septembre 1762, Ma-
rie -Amélie -Josèphe Vanhove, dont neuf
enfants, entr^autres celui qui continua
la descendance : Théodose-Augustin-
Joseph de Fontaine de Resbecq, né à
Lille en 1772, marié en premières no-
ces, en 1798, à Catheriue-Josèphe de
Fontaine, sa cousine, dont un fils, mort
jeune; en secondes noces, à Marie-
Louise-Charlotte de TEglise, dont :
Adolphe-Charles-Théodose, sous-chef
au ministère de Tinstruction publique
et des cultes, né en 1813, qui épousa le
28 janvier 1837, à Paris, Augeline-Vic-
toire Le Bal de Sainte-Croix, fille uni-
que du contre-amiral de ce nom, che-
valier de Saint-Louis, officier de la Lé-
gion d'honneur, et de Françoise Julie
Cotilon de Torcy. Il en eut trois fils :
1* Eugène Hippoly te, qui suit; 2* Ange-
Léonce, vicomte Léonce de Fontaine
de Resbecq, ancien magistrat; 3^ le ba-
ron £ru6er^Churles-Louis, ancien atta-
-. ^
ché au ministère de la marine.
L'aîné : Eugène-Hippolyte-Marii
Théodose ^ comte de. Fontaine de R^-^
becq, ancien sous-directeur au mini-
tère de Tinstruction publique, chevbi
lier de la Légion d'honneur et de Tori
dre de Pie IX, a de son premier msl
riage, contracté le 23 octobre 18r>-t|
avec Marie - Renée - Alexandriae d i
Breuilh-Hélion de la Guéronnière, f.i.i
de Charles -Henri -Aimé -Fortune di
Breuil-Hélion de la Guerounîère et iii
Marie-Eugénie-Coralie Le François d-:^
Courtils de la Groye : 1<» Pierre; 2* Jc^
seph; 3^" Jean; 4<^ Agathe, la nouvelli
mariée.
Partie au 1^ de gueules au Uon ti*a
gent^ qui estdeWallincourt; au 2 d'an
gent à la fontaine d'or^ qui est de Foui
taine ; Vécu eni^juré (tune bordure <r
(comme brisure).
Emile-i^aoM/ de Thoroaason* ca}>j^
taine au 29^ régiment d*artiUerie^
élève de l'école supérieure de guerre^
fils de Paul-Ernest de Tbomasson ri
de Léonide-Marie-Thérèse Reygen-
daud de Villebardet, avec Helèur-
Marie-Louise-Marguerite de Caix d>
Saint-Aymour, et de Louise-Begina*
Ëugénie-Berthe de la Beaume de Tar-
teron.
Le mariage a été célébré k Paris, 1^^
17 mai, en Téglise de Saint-FerdinaD^:
des Ternes.
Les témoins étaient pour le marie :
MM. Auguste de la Fontaine de Coin-
cy , son cousin, et Jacques de Bauderon
de Lamaze, chef d'escadron d'artillerie,
chevalier de la Légion d'honneur;
pour la mariée : Louis-Marie-Léonce,
comte de Caix de Saint- Aymour, sol
grand-père, et Marie-Edmond de h
Pierre de la Bouvière, capitaine de
frégate en retraite, officier de la Lé-
gion d'honneur, son oncle.
(Voir pour la maison de Caix de
Saint-Aymour, de Ramburea et tU
289
LB BDLLBTIN HERALDIQUE DE FRANGE
290
Chaulieu, les Bulletins de 1888, col.
297 et 4e 1889.- col. 239).
La mariée a pour frère Robert*Marie
Erneat>de Caix de Saint- Aymour et
pour sœur Hélène de Caix de Saint-
Aymour.
Ecûrtéléy avœ 1 et 4 d'argent à deux
sautoirs' de gueules et 2 croix de même
en chef^ qui est de Caix ; aux 2 et 3
d^asur^ au lion dor^ couronné rf'ar-
gent^ qui est de Saint-Amour (par cor*
ruptioD Saint •Aymour); sur lé tout
fascé de vair et de gueules de six pièces^
qui est de Coucy .
La famille de Thomasson, seigrneurs
de Saint-Pierre, Pouzac, les Condami-
nés (las €ondamiuas), Plamont, les
Vergroes, Salevert, Puychalard, Quey-
roy, Lavergnac, La Combe, FEuclave
etc., est anciennement connue en Li-
mousin et en Périgord. Sa noblesse a
été maintenue par plusieurs jugements
notamment un rendu par Pellot le 16
décembre 1667 et par arrêt du Conseil
privé du roi du 11 août 1692. Elle a
paru aux assemblées pour la nomina-
tion des députés aux Etats-généraux
en 1789.
Antoine de Thomasson, écuyer, sgr
de la Condamine (Dordogne), testa le
3 décembre 1545 ; Pierre, sgr de Pouzac,
épousa» .par contrat du 31 décembre
1550, Anne de Teyssières, fille du sgr
de Beaulieu ; leur fils aîné, Guillaume,
sgr de Plamont, se maria le P' août
1586, avec Marguerite de la Roche-
Aymon ; Pierre de Thomasson, écuyer,
sgr de Saint- Pierre, capitaine au régi-
ment de Sourches, épousa en premières
noces, en 1694, Marie Sudrie de Salvert,
et, en secondes noces, le 9 juillet 1707,
Gabrielle de Chateignier de la Roche-
Pozay ; Pierre- Justin de Thomasson,
épousa, le 16 septembre 1833, Marie-
Michelle-Honorine de Sanzillon, fille
d'Ëtienne-Oédéon, marquis de San-
zillon, colonel dans la gendarmerie
royale ; son fils aîné Loui<* Joseph de
Thomasson de Saint-Pierre, fut chef
de bataillon, chevalier de la Légion
d'honneur.
La branche de Saint-Pierre est l'aï-
née, celle de Puy-Châlard est éteinte
dans les mâles, il y a quelques années.
C'est a celle de Thomasson de Vau-
goubert, séparée du tronc principal au
commencement du xviii° siècle, qu'ap-
partient le nouveau marié, qui a pour
sœur : Renée de Thomasson. Cette
branche est encore représentée à Paris,
à la Rochelle et & Nantes.
De gueules^ au chevron brisé d* argent^
accompagné en chef d\tn lion d'or et en
pointe d^une étoile de mé}ne.
(La brisure du chevron est propre à
la branche cadette).
Robert de Bonuault, lieutenant au
17« d artillerie, fils de Gustave, baron
de Bonnault, chef d'escadrons d'artille-
rie en retraite à Amiens et de Marie*
Charlotte-Cornélie Le Sergeant d'Hen-
decourt, avec Marie de Rouvroy, fille
de feu Octave de Rouvroy et de sa
veuve née de Chabenat de Bonneuil
(fille de Roger de Chabenat, comte de
Bonneuil et de Marie -Valenti ne de
Guillet de Chatellus, sœur de la mar-
quise de Coriolis d'Espinouze et d'Eli-
sabeth, mariée en 1865 à François-
Joseph-Charles Guillet, vicomte de
Chatellus).
Le mariage a été célébré au château
de Long (Somme) vers le 20 mai.
Les témoins étaient, pour le marié :
le baron de Bonnault, son oncle, et le
vicomte Octave d'Heudecourt; pour la
mariée : le baron de l'Espine, conseil-
ler général et le comte d'Espal.
(Voir pour la famille de Bonuault,
ancienne aux environs de Blois et dans
le Berry et qui subsiste en .plusieurs
branches, celle d Houet, l'aînée dont le
chef est le vicomte de Bonnault
d'Houet, celle de Bar, et celle de Ville-
menard, avec divers rameaux, à
291
LB BULLBTni h6bALDIQDB DB FRARCB
laquelle appartient le marié, lea But-'
ietifiê de 1888, col. 39 et 112; et 1892,
col. 433.)
D^asur^ au cherron (Tor^ accompagné
en chef de 2 étoileê de même et en pointe^
(Tun dauphin vif d'argent^ coitronné
d'or.
La famille de Kouvroy, de Fourues,
de Cepegoehein, de la Mairie, orif^-
naire de Lille a donné un mayeur et
un rewart à cette ville» et un trésorier
de France, Jacques de Rouvroy» sei-
gêneur de Fournes, fils de Pierre, reçu
en 1693, dont le fils Jacqnes-François-
Alexandre de Rouvroy de Fournes fut
le successeur et d'où sont descendues
les branches et rameaux existant en-
core qui ont produit des officiers de
valeur et distingrués.
Le titre de comte fut donné par
Louis XVIII en 1817 à un Rouvroy de
Fournes. Cette famille s'est alliée à
celles de Sadi de Pont, Blin de Saint
Quentin, de Cardon de Garsig'uies, de
d'Espagne, de Vennevelles, de Chabe-
nat-Bonneuil etc.
De $able^ à la rroico d'argent^ chargée
de 5 coquilles^ oreilléeê de gueules.
^^^^^^AA^^k^rf^K^
Olivier de Foucher, baron de Bran-
dois, fils de Marie-Nicolas-François-
Paul de Foucher, baron de Brandois,
et de Marie-Maxime Anne-Victoire de
Malet, tous deux décédés, avec Mar-
guerite de 6'urgue. fille de Henri,
marquis de Oour^ue, ancien capitaine
de cavalerie, et de Madeleine de Pou-
tac (fille d'Aff'énor, comte de Pontao,
décédé en 1890, et de Louise- Victoire-
Thérèse du Vergier de la Rocheja-
quelein.)
Le mariafire a été célébré à Paris, le
28 mai, en Péglise de Saiute-Clotilde.
Les témoins étaient, pour le marié :
ses oncles, le marquis de Sinéty et le
marquis de la Rochcgaquelein ; pour la
mariée : ses oncles, le maïquis de
Loflse et le comte de Pontac.
La marquise de Malet et la comtesse
de Pontac, aïeules des deux mariés,
et le marqais de la Bochejaqnelein ;
pour la mariée : ses oncles, le marquis
de Losse et le comte de Pontac.
La marquise de Malet et la comtesse
de PontaCv aïeules des deux mariés,
étaient les filles de la marquise de la
Bochejaqnelein 9 Théroïne de la Vendée.
(Voir, pour la très ancienne maison
de Foucher de Brandois» de Careil,
etc.» marquis de Circé, en Poitou, les
Bulletins de 1886, col. 558-560, et de
1891, col. 98. Le nouveau marié a été
élevé par son oncle et tuteur, le mar-
quis de la Bochejaqnelein, député des
Deux-Sèvres.
Sa tante, Marie-Louise^Antoinette
Foucher de BrandoiSf a épousé Alexan-
dre-Bfzéard, marqais de Sinéty.
De sable^ au lion dargent.
Devise : Virtutem a stirpe traho.
La maison de Qourgue {aliàs Goiir-
erues), marquis de Vayres et d'Aulnay,
comtes de Bouret, Saint-Julien, Cas-
tel meyran, vicomtes de Juliac, etc.,
parait originaire des Landes de Oas*
cogne. Pedes de Oourgue, noble homnu*^
caver miles^ figure parmi les témoins
qui souscrivirent la charte de reconsti-
tution de la ville de Mont-de*Marsan,
au mois d'avril 1146; Alexandre de
Qourgue était maire de la mâme ville
eu 1400.
Le vaillant capitaine de marine,
Dominique de Oourgue, fut une illus-
tration de sa famille, au xvi« siècle*
par la manière éclatante dont il punit
la trahison- des Espagnols, s'empara
de la Floride et la rendit à la France.
Elle a donné nombre de vaillants
officiers et de hauts magistrats: Jean
de Oourgue^ sgr de La?ardeus, homme
d'armes, fut gentilhomme de la cham-
bre de Louis XI. Ogier de Oourgue,
conseiller du roi en ses conseils d^&tat
■*ÉÉ*I
ttmma
293
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE PR\NCB
294
et privé, président dû bureau des
tré&oriers de France en la généralité
de Guyenne et maître d'hôtel du roi,
servît avec honneur sous les rois:
FraDçoifl II, Charles IX, Henri III,
Henri IV et mourut à Bordeaux, le
20 octobre 1593 ; Guillaume, dit le ca-
pitaioe de Gourgue, mourut des suites
des blessures reçues devant Blaye en
1593.
Marc- Antoine de Gour^ue, conseiller
du roi en ses conseils d'Etat et privé,
premier président au Parlement de
Bordeaux, mort en 1616, avait épousé,
le 1"^ juin 1604, Marie Séguier, sœur
du chaocelier de France ; Jean-François
de Gourgue, marquis d'Aulnayes et de
Vayres, conseiller au Parlement de
Paris, devint maître des requêtes en
1696 ; Armand-Pierre*Marc-Autoine,
marquis de Gourgue, occupa les mêmes
charges et laissa -de Marie-Claire de
Lamoignon, qu'il avait épousée en
1735 , Armand - Guillaume • François ,
marquis de Gourgue, qui remplit les
mêmes charges, fut président à mortier
au parlement de Paris et monta avec
trente de ses collègues sur Téchafaud
révolutionnaire, le 20 avril 1794.
Il avait épousé, en premières noces,
en 1750, Elisabeth-Olive de Lamoignon.
Son fils, Armand-Dominique-Ange-
Louis, marquis de Gourgue, né le 5
juillet 1777, pair de France, gentil-
homme ordinaire de la chambre du
roi Charles X, ancien député de la
Haute-Garoune, mort à Vayres, le 10
août 1841, avait épousé Albertine de
Montboissier-Beaufort-Canillac , dame
pour accompagner de la duchesse de
Berry.
Deux des tantes paternelles de la
nouvelle mariée, filles, comme son
père, d'Alexis-Joseph-Dominique t vi<
comte de Gourgue, maître des requêtes
au conseil d'Etat et de Philippine
de Prunelé, ont épousé, l'une, Marie-
Mathilde, Raymond,comte de Toulouse-
Lautrec, le 26 septembre 1856 ; Tautre,
Joséphine-Henriette, le 28 novembre
1854, Henri, marquis de Losse.
L'azur^ au lion d'or, lampafsé et
armé de gueules^ entre deuœ étoiles cTor,
DÉCÈS DU MOIS DE MAI
ST «APPEL DIS MOIS PR^CiOBNTS
Amélie de Ripert d*Alauzier, veuve
du marquis de Grolée-Viri ville, (frè-
re de Tancien receveur général des*â-
nances de Yaucluse) est décédée à
Montpellier le 12 janvier 1893.
Elle était née en mars 1808 à Bollène
(Vaucluse) et la plus jeune des filles du
marquis de Ripert d'Alauzier et de Mé-
lanie de Conceil. Elle était la dernière
de sa génération, et avait eu deux
^res. L'ainé, Eugène, ancien magis-
trat, décédé en 1887 a laissé trois fils,
et une fille de son mariage avec Mlle
de Giry ; le second n'a laissé qu'uu fils
de son mariage avec Mlle de las Cases-
Rochefort, petite fille de Tamie de Ma-
dame Elisabeth : Ludovic comte d'A-
lauzier, marié avec Mlle d'Ouvrier de
Villegly.
(Voir pour la famille Ripert d'Alan-
zier le Bulletin de 1887, col., 497.)
Ecarleléf aux 1 et 4 dazur à la fleur
de lis d'or^ à la fasce de gueules cou*
panî la fleur de lis^ chargée d'un soleil
d'or et d'aune étoile dazur; aux 2 et 3
d^azter^ à la croix double de gueules et à
une bordure d'or.
Pevise : Cruels crucem cruentasti.
\
295
LE BOLLETIN HâttALOIQOB OB FRANCE
294
Le marquis de Grolée représentait
une des plus illustres familles de Tan-
cienne chevalerie française ayant joué
au rôle important au moyen âge en
Lyonnais en Dauphiué et en Lan^rue-
doc.
Antoine de Grolée, comte de Peyre,
baron de Marchastel, de Montbreton
et deBrusset entra aux Etats généraux
de Languedoc, en 1654, comme baron
de tour de Gévaudan et possesseur de
la baronnie de Peyre.
Lézard de Grolée-Yiriville, comte de
Peyre, marquis de Montbreton, etc.,
entra aux Etats généraux de Langue-
doc de 1686, en la qualité ci-dessus.
Jean-Henri de Moret de Grolée, ba-
ron de Peyre, grand bailli du Gévau-
dan, nomme le comte de Peyre, entra
aux Etats-généraux de Languedoc de
1767, en la môme qualité ; il fut admis
aux honneurd de la Cour en 1773.
Mme de Grolée n'avait eu qu*une
fille Mélanie décédée, en 1862, mariée
à Roger Espérounier, (second fils d'un
ancien président à la cour d'appel de
Montpellier, et neveu du général Es
péronnier, qui fut député de TAude et
aide-de-camp de Louis-PLilippe) dont:
1. Georges, avocat h Paris ; 2. EJgard,
attaché à la Banque de France.
(rironné d'argent et de gueules, (aliès
de sable) ^ à la couronne cTor^ (al.àd de
sinople^ posée en cœur ou en abîme].
Devise : Format regendo ooronos.
•«^/W^^^W^^'X^VKA'
Jean-Robe rt-Charles-/';rfoî^«rdJacque-
minot, comte de Ham, ancien maître
des requêtes au conseil d'Etat, cheva-
lier de la Légion d'honneur, etc., est
décédé à Paris le 2 février, à 73 ans.
Ses obsèques ont été célébrées le 3,
en l'église de Saint-Pierre-de Chaillot.
Il était fils de Jeau-Baptiste-Frauçois
Jacqueminot, comte de Ham, intendant
militaire, conseiller d'Etat, puis pair
de France, commandeur de la Légion
d'honneur, et d'Amélie Christmann ; il
épousa en premières noces Nora-Maria
Mac Swiney, fille de Michel- Edmond
Mac-Swiney, général de brigade d'iu*
fanterie, officier de la Légion d'hoQ«
neur et nièce de l'amiral Fourichon,
et en secondes noces, en 1885, FJva
Mac Swiney, sœur de sa premier
femme.
Il laisse de ces deux maria^e.^ : 1 .'
Jeanne ; 2. Georges,
Lafamille Jacqueminotadonné : Jeai.
Jacques- Ignace Jacqueminot, comte à^
Ham. né à Naives, devant Bar (Meuse ,
en 1754, mort à Paris le 18 juin 18J:i*
inhumé au Panthéon, avocat dislingue
à Nancy avant la Révolution de 178v^
député au conseil des Cinq-Cents, pui:«
président de la commission qai r<^m-
plaça ce conseil. Il collabora active-
ment à la rédaction du Code civil, fut
nommé sénateur le 25 décembre 1795,
titulaire de la sénatorerie de Douai 1^
28 septembre 1803, comte de Ham «fo-
rêt dans les Ardeunes) avec majorât,
commandant de l'ordre de la I^g'ioo
d'honneur le 4 juin 1804. Il laissa deu\
fils : 1" Le père du défunt; 2^ Jean-
François Jacqueminot, vicomtede Ham.
né à Nancy le 23 mai 1789, mort à
Meudon le 3 mars 18fô^ colonel sous le
premier Empire, aide de camp du ma-
réchal Oudiuot, lieutenant génëraU df<
puté des Vosges depuis 1828, lieutenant
général de la garde nationale ile Paris,
pair de France du 27 juin 1846, g^rand-
croix de la Légion d'honneur, marié en
1831 à Sopbie-Ângëlique Yan Lerber*
ghe, morte à 72 ans, en 1864. Il alaiss*'
deux filles : 1<» Jeanne-Caroline*Louise,
mariée à Léon Masson, ancien préfet,
dont Thérèse-Louise-Jeanne Masson,
mariée le 24 novembre 1873 au baron
Ogier dlvry ; 2*» Antoinette-Claire- Amé-
lie Jacqueminot de Ham, mariée a
Charles Louis-Gaspard Lesne de M«)*
laing, receveur général des finance^
de TAiu, officier de la Légion d'hon*
neur.
La famille Jacqueminot de Ham a
reçu le titre de comte de Ham par let-
E)7
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
298
*es patentes du 18 mai 1813, et par
'autres lettres du 13 mars 1818, avec
lajorat particulier.
IXor^ d la branche d'oranger de sino-
te y flet(rie â^ argent, et chargée à sénés-
*e cTtm fruit au naturel; au franc-
u art ter de comte sénateur^ brochant au
t'uviètne de Vécu,
^^^^^^w^^>w^»<»»»^
Pierre-Emmanuel- Albert, baron du
:asse, ancien chef d'escadrons de cava-
erie, officier de la Légion d'honneur,
officier de l'ordre des saints Maurice
X Lazare, etc., ancien conseiller réfé-
endaire à la Cour des Comptes, au-
eur de trayaux historiques très appré-
ciés, est décédé à l'âge de 80 ans vers
e 10 mars au château de Chanteloup
>rès de Dissay sur Courcillon (Sarthe),
)ii ses obsèques ont été célébrées.
Il était fils de Jacques-Nicolas dit
!Cavîer». baron du Casse, général de
l)ri^a'le, créé successivement baron,
rraud officier de la Légion d'honneur
ît commandeur de Saint- Louis, né à
Rayonne le 24 juillet 1791, mort dans
a même ville le 29 mars 1836, et veuf
rEuprénie Girard de Ligny, fille de
leaa-Baptiste Girard, duc de Ligny,
î-cnéral de division, pair des Cent
fours et nommé duc de Ligny par
'Empereur après cette bataille et de
^largruerite - Emmanuelle - Philippine -
^erla Consola; il laisse un fils Robert,
laroa du CdSse, attaché d'ambassade,
lémissîonnaire, marié le 3 juin 1880 à
«ladeleine de Crouïgneau.
La famille du Casse-Lartigue est
^ne famille militaire; le défunt était
barrière petit-neveu du célèbre vice-
Imiral du Casse, grand cordon de Tor-
Ire de Saint Louis, sous Louis XIV.
ïfazur^ au chêne arraché et fruité
yor à 4 branchai passées en sautoir.
Joseph-Marîe-Léonce, marquis de
Terrier-Santans est décédé à Besan-
çon le 26 mars, à l'âge de 83 ans.
Il était fils de Marie-Antoine-Su-
zanne, marquis de Terrier-Santans,
né en 1773, et de Claude-Marie Ignace
Favières de Charmes, et était veuf de
Marie-Caroline Frère de Villefrancon,
nièce de Tarchevèque de Besançon,
déccdée la dernière de son nom, dont
il a eu quatre filles : 1. Odette, mariée
en 1855 à Jean-B iptiste-Marie-Fer-
nantl, comte de Buisseret, décèdée le
5 novembre j889; 2. Marguerite, ma-
riée à Anatole de Scitivaux de Greis-
ches; 3. N..., mariée en 1861 à Gus-
tave comte Destutt d'Assay, qui deve-
nue veuve entra en religion sous le
nom de sœur Angélique de Jésus, et
fut prieure du carmel de Lons-le-Saul-
nier;4. Henriette- Louise-Marie, ma-
riée en 1866 à Ludovic Vyau de La-
garde, ancien capitaine d'ariillerie.
Son frère cadet André-Philibert-Eu-
sèbe, comte de Terrier-Santa«is, est
décédé le 2 janvier 1892, laissant de
sou mariage avec Marie-Clotilde-
Françoise-Marguerite du Metz de Ros-
nay : 1. Marie-Charles- Joseph, officier
de cavalerie, marie au mois de février
1877 à Engénie-Louise-Napoleone Mai-
gne ; 2. Une fille, mariée à M. O'Brien.
Leur sœur : CIaude-Marie-Loui.se,
mariée à M. de Boitouzet, marquis
d'Ormenans, est décédée en 1882 à
Tàge de 70 ans.
(Voir pour la famille de Terrier de
Santans et de Loray, le Bulletin de
1889, col. 681.)
De gueules^ cl 3 gerbes de blé d'or^
liées d^ argent 2 et 1,
rv^^^rMW>A/WW>^
Louis-Henri, comte de Briche, che*
valier de la Légion d'honneur est dé-
cédé en avril à Paris.
Il était le fils de Louis- André-Marie-
EliSHbeth, comte de Briche, général de
division, commandeur de Tordre de
299
LB BULLETIN HteALDIQUS DB FRANCS
3no
Saint-Louis, grrand oftFcier de la Légion
d'honneur, décédé au mois de mai 1825
et de Louise-Julie Harty de Pierreboug
de Felkenstein, décédée en 1881, flUo
du lieutenant général, baron de ce
nom, et avait épousé Joséphine Plaine
Lépine dont il laisse : 1 . Louis-^^nrt-
André, vicomte (aujourd'hui comte) de
Briche, marié le 21 juillet 1881 à Thé-
rèse Oodelle, fille de Tancien député de
Paris; 2. Marie Françoise-Louise, ma-
riée au mois de mai 1880 à Louis de
Savignac, ingénieur.
Il avait un frère, François-Albert,
baron de Briche, lieutenant-colonel,
officier de la Légion d'honneur décédé
le 7 février 1887, à T&ge de 69 ans, et
une sœur, mariée en 1845 à Gilbert,
comte de Lamotte d'AUogny.
(Voir pour la famille de Briche, en
Picardie les Bulletins de 1887, col. 95.)
L'aïeul du défunt était Jean-Nicolas,
comte de Briche, ancien officier, major
du régiment de Boulonnais, directeur
général des fermes générales de Bre-
tagne, qui avait épousé Marie-Anne
Isnard de Carbounel.
Son père le général, comte de Briche
était né àNeuilly-sous-Clermont(Oit«e)
le 12 août 1772 et fut inspecteur géné-
ral de cavalerie sous Louis XVIII.
D^azur^ à 2 fasces d'argent^ à 2 che^
vrons dCor^ brochant sur le tout. Ces ar-
mes sont quelquefois blasonnées de:
coupéf au h'^ d*or à 2 têtes de cheval
affrontées de sable.
M«W>«W«A»W«MMAM/«^>M*
Charles-Eugène Durand de Villers,
général de brigade en retraite, grand
officier de la Légion d*honneur, ancien
secrétaire-général de cet ordre, est dé-
cédé à Paris à Tâge de 77 ans. Ses
obsèques ont été célébrées le 17 avril à
Sainte*CIotilde.
Il était le second fils de Paul Durand
de Villers, chef d'escadrons de cava-
lerie et de Constance Charnel, fille d'un
conseiller à la cour de Metz et avan
épousé en 1848, Elisabeth- Wiihelmine
Pelletier, décédée à Paris le 12 noTem-
bre 1887; il en a eu quatre fila doDt
l'aîné Paul de Villers, est lieutenant-
colonel, et une fille mariée à M. Tolla,
notaire à Paris, ancien président de la
Chambre des notaires.
Son frère, Jeau-Jacques-Panl Du-
rand de Villers, général de division.
ancien président du Comité des fortifi-
cations, ancien commandant de rScoie
polytechnique, grand officier de la !♦*-
gion d'honneur, né à Metz le 27 octo-
bre 1814 est décédé à Paris le 5 msrï
1886. Il avait épousé M"* Bergtjgnie,
fille d'un conseiller à la cour de Paris
et a laissé un fils qui a commande
l'école de cavalerie de Saint Cyr.
(Voir sur la famille Durand de Vil-
1ers de Distroff etc., les Bulletins de
1886, col. 160 et 1887, col. 673.)
Cette famille, originaire de Corn-
mercy, en Lorraine a produit des hom-
mes distingué:*, notamment un grau!
nombre de magistrats au Parlemen*.
de Metz.
Ce nom était déjà connu au com-
mencement du XV* siècle. En 1432 Ro-
bert de Sarrebruck, seigneur de Com-
mercy faisant la guerre à la cité Mes-
sine comptait parmi ses hommes Barre
Durand (ffist. de Metz par les Bénédi *
tins). Pantaléon Durand fut anobli en
1596 par les comtes de la Roche, da-
moiseaux de Commercy et il fut cou-
firme dans ret anoblissement pa:
Charles duc de Lorraine en 1597 ; Jeaii-
Baptiste Durand, seigneur de Distrotf,
ne en 1652 fut avocat au Parlement et
échevin de Metz, puis reçu conseiller
dans la même cour, il lut rempUc^
dans cette charge par son fils Bemit
qui mourut conseiller honoraire I^-
5 avril J715; François-Benott Durani
de Distroff fut reçu conseiller au même
parlement en 1709 et remplacé dan^
cette charge en 1740 par François-Mi-
chel son fils.
301
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
302
Nombre d'officiers et chevaliers de
Saint Louis, des chanoines et dif>'nitai-
res ecclésiastiques, des maires de
Metz, des députés, etc.
D'orj à 4 pals de sable (alias de gueu"
les suivant les branches) ; au chef den-
ché de 4 pièces d'or^ sur 5 d'azur.
»^*»*w««»v^*^^«^*v*^
César-Hubert de Saint-Didier est
décédé à Paris le 20 avril . Sa dépouille
mortelle a été transportée le 21 à Priay
(AinJ, où est le château de la Tour,
Neuville-sur- Ain, résidence du défunt.
11 avait épousé le 7 juin 1869 Alix-
Marie -Clotilde de Bodin de Galembcrt,
fille de François-Marie- Henri de Bodin,
vicomte de Oalembert et d^Armande
de Belloy, dont il laisse un fils : Gaé-
tan Hubert de Saint-Didier.
La famille Hubert, barons de Saint-
Didier, de Fournas, seigneurs de Riot-
tiers et de la Rochette, en Lyonnais,
descend de Jean Hubert, échevin de
Lyon qui déclara vouloir jouir du
privilège de la noblesse à lui acquis
par son échevinage le 23 décembre
1706. Il reçut au mois de novembre
1725, rinféodation d'une portion de
la haute et moyenne justice de la pa-
roisse de Saint-Didier de Formans,
qu'il avait acquise de la famille de
Baraillon.
Il est Fauteur du Recueil des privi-
lèges et coutumes du franc Lyonnais et
son éloge se trouve dans Tabbé Per-
netti : Les Lyonnais dignes de mémoire.
Cette tamille a donné deux trésoriers
de France, un syndic du franc lyonr
nais et des officiers. Ennemond-Au-
gustin Hubert, seigneur de Saint-Di-
dier, paraît à rassemblée générale de
la noblesse de Trévoux, le 28 mars
1787.
D'atur^ au chevron d'or accompagné
en chef de 2 roses de même et, en pointe
(Tun croissant d'argent
Guilhelmine-Anne-Louise de Mer-
got de Montergon, comtesse d'Hérou-
ville est décédée le 25 avril, à Paris,
h Tâge de 80 ans. Son cercueil a été
transporté le 28 suivant au Pourreux-
Béconnais, en Aujou.
Née le 3 décembre 1812, elle était
fille de Charles-Guillaume de Mergot
de Montergon, chevalier, chef de ba-
taillon, chevalier de Saint-Louis, de la
Légion d'honneur et de Saint-Ferdi-
nand d'Espagne, et de Antoiuette-
Juliette Ruel de Bellisle.
Elle avait épousé en premières no-
ce», en 1837, Auguste-Charles de Gi-
rard de Cbâteauvieux, et en secondes
noces, Ludovic de Ricouart, comte
d'Hérouville.
Elle a eu de son premier mariage,
Antoine-Charles de Girard de Château-
vieux, ancien secrétaire d'ambassade,
marié en 1885 & Berthe- Jeanne- Char-
lotte-Marie Jovin, fille du baron Jovin,
comte des Fayères, et d'Kmilie Tugnot
de Lanoye, fille du lieutenant-général
d'artillerie ; sont nés de cette alliance :
1" Girard, mort jeune; 2" Pierre-Marie
de Girard de Château vieux ; 3® Odette-
Doulce-Marie-Antoinette de Girard de
Château vieux, mariée le 4 septembre
1885, à Marie -Donat- Louis -Ignace,
comte Louis de Yilleneuve-Esclapon,
troisième fils du comte Charles de Vil-
leneuve-Ësclapon, ancien officier supé-
rieur, chevalier de la Légion d'hon-
neur, et de Marie -Alexandrine de
Coligny.
La famille de Ricouart, marquis et
comtes d'Hérouville et de Claye, etc.,
est ancienne en Flandre. Une de ses
branches vint s'établir, au temps des
guerres de ce pays, en France, où elle
s'est toujours distinguée dans la robe
et dans l'épée. Cette branche eut pour
auteur Jean de Ricouart, seigneur de
Foucaud, Colombes -les-Paris, etc.,
écuyer, qui fit foi et hommage de ces
terres le 22 juin 1552. Il laissa de
Nicole Bernard : 1* Tves, qui suitj
303
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FH/LSCB
3M
2"" Antoine, conseiller au Parlement de
Paris en 1583.
Yves de Ricouart, seigneur de Fou-
caud et Colombes, secrétaire du roi, fut
père de Jacques de Ricouart, seigneur
de Saint-Georges, contrôleur-général
des guerres en Bourbonnais, en 1606,
père d'Antoine, qui suit, et de Jacques,
qui fit branche.
Antoine de Ricouart, chevalier, sei-
gneur de Villeroy, conseiller au Parle-
ment de Metz en 1633, maître des
requêtes le 2 avril 1640, conseiller
d'Etat en 1652, obtint par lettres paten-
tes du mois de décembre 1654, l'érec-
tion en comté de la terre d'Hérouville.
Il épousa en premières noces, le 18
février 1642. Marie Pi non et en secon-
des noces, le 19 janvier 1660, Charlotte
Le Prince de la Bretonnière. Son fils
du V lit, Jacques de Ricouart, comte
d*Hérouville, ne laissa de Charlotte
Huguet de Sémonville que deux fils :
Jacques, abbé; et Philippe-François,
comte d'Hérouville, officier, qui n'eut
que des filles. Du second lit, il laissa :
P Marc-Antoine, comte d'Hérouville,
maréchal de camp, gouverneur de
Duukerque, mort en 1725; 2« Marc-
Antoino, capitaine de vaisseau, cheva*
lier de Saint-Louis, aussi mort sans
postérité; 3° et 4« deux fils abbés;
5" Louis-Balthazard, comte d'Héron-
ville, conseiller au Parlement de Metz
en 1709, intendant de l'escadre com«
mandée par Duguay-Trouin à la prise
de RioJaneiro, intendant de la Marti-
nique, puis de la marine à Calais,
Duukerque et Rochefort (1728-1738),
qui épousa : l» Marie-Louise Le Clerc
de Fleurigny, veuve de Charles Bou-
hier, seigneur de la Vierve, colonel
d'infanterie; 2** en 1739, Marie-Made-
leine CamuB de Pontcarré. Du P' lit,
il eut Charles- Ascension, qui suit ;
du second, Alexis- Bal thazard - Jean*
Charles, conseiller au Parlement de
Paris, mort en 1796, dont le fils était
mort sans postérité ea 1781.
Claude-Ascension, comte d*Héroa-
ville, conseiller au Parlement de Paris,
épousa, en 1750, Madeleine Pantin de
Landemont, dont plusieurs officiers,
chevaliers de Saint-Louis, et Antoine-
Geneviève de Ricouart, comte d'Hérou-
ville de Mongobert, dont le fila aine,
Alexandre-Geneviève, comte d'Hérou-
ville, épousa Marie-Jacquette de Saint-
Hilaire, et fut père de Ludovic, comte
d'Hérôu ville, second mari de la défunte,
et décédé sans postérité. Sonfrère cadet,
Marie-Balthazard, comte d Hérou ville,
a eu un fils, le général de Ricouart,
comte d'Hérouville, et deux filles de sou
mariage avec Marie Le Vicomte.
D^azur, à V ombre de soleil (Tor; au che;
iV argent, chargé (Tuh lion léopanh' f^^
sable, firme' et lampasse de gueules.
Devise ; ^Sub umbra salis ^ nascii*(r
virtus,
La famille de Mergot de Montergoa,
qu'une ancienne tradition dit originai-
re d'Irlande, se serait établie en Anjou
dès le commencement du xv^ aiëcle.
Elle a été maintenue dans son ancienne
noblesse d'extraction le 20 aviil 1635
et le 27 octobre 1670 et s*éteint ac-
tuellement dans la maison de Girard
de Chateauvieux, eu Anjou, par la
mort de la défunte.
Sa filiation suivie remonte à Jean de
Mergot, écuyer, sHgneur de Griattiè-
res qui testa eu 1427. Jean de Mergot.
son petit-fils, seigneur de Monterguu,
vivait en 1500. Charles Pierre-César-
Prosper de Mergot de Montergon, che-
valier, seigneur de Lavairie, des fires-
loires etc., garde du corps du roi,
chevalier de Saint^Louis, capitaine de
cavalerie, épousa le 13 août 1779, Eli-
sabeth-Adélaïde du Bouchet dont il eut
eut le père de la défunte. Celle-ci avait
pour frères et sœur: 1 . Charles- Antoine-
Auguste, prêtre, décéJé le 29 avril
1887 ; 2. Eugène Gabriel-Théodore, mort
en 1862, sans postérité \ 3. Charlotte-
305
LB BULLETIN HâRALDIQUB DB FRANCE
306
ClémeutiDe Chantai » décédée sans
alliance.
lyazur. d 3 cherrons d'or.
«^^^AA^^^*»^«MMM
^(^nri-Louis-César vicomte de la
Panouse, est décédé le 27 avril à Paris
à ràgre de 80 ans, sans avoir été ma-
rié.
Il était le second fils d'Alexandre-
César de la Panouse, comte de la Pa-
nouse» ancien pair de France. Son
frère aîné, Anatole comte de la Pa-
nouse s eu trois enfants de son ma
riagre avec Delphine de Rou^é : 1*
Raoul, comte de la Pànouse, chef du
nom et des armes à Paris et au châ-
teau de Tiregrand, en Périgrord, marié
en premières noces à Mlle de Yogiié,
dout postérité; en deuxièmes noces
avec Mlle de Lur-Saluces, sœur du
marquis ; 2** Edmond, vicomte de la
Panouse, ancien officier de marine ; 3^
la comtesse Antoine de GontautBi-
ron, décédée.
Le défunt avait un autre frère, qui
lui survit, le vicomte Artus de la Pà-
nouse, marié avec Blanche de Flavi-
frny, dont Louis, officier de cavalerie,
et deux sœurs décédées, la comtesse
de Bonneval et la comtesse de Damas.
La maison de la Panouse, originaire
du Rouergue, a pris son nom de la
petite ville de la Panouse, au diocèse
de Rodez, dont elle avait la seigneurie
dès le xiV^ siècle.
Ses armes sont à la salle des croi-
sades au musée de Versailles.
Elle a fait ses preuves devant Ché-
rin, généalogiste du roi, pour monter
dans les carrosses le 16 mai 1787.
(V. le Bulletin de 1892, col. 629.)
D'argent^ à six cotices de gueules.
Gaston - Philippe - Augustin - Joseph ,
baron Martineau des Chesnez, cheva-
lier de la Légion d'honneur, ancien
auditeur au conseil d'Etat, ancien
chef du service de contrôle des dépen-
ses et du contentieux au ministère de
la guerre, est décédé à Paris où ses
obsèques ont été célébrées le 28 avril,
en réglise de Saint Philippe du Roule.
Né le 7 février 1815, il était fils aîné
de François-Joseph, baron Martineau
des Chesnez, sous secrétaire d'Etat à la
guerre, conseiller d'Etat, grand offi-
cier de la Légion d'honneur, comman-
deur de l'ordre de Léopold de Belgique
de Tordre du Sauveur de Grèce, des
SS. Maurice et Lazare, etc., et de
Geneviève- Laure Bertrand de Chas-
nard.
Il avait deux frères : L Henri-Edme-
Marie, contre-amiral en retraite, grand
officier de la Légion d'honneur, né le
23 mai 1816 ; 2. Emile- Philippe Marti-
neau des Chesnez, général de division
en retraite.
Il laisse une fille mariée à M. J.
Délia Faille de Lever.
Mme Marie Bousson, née Geneviève
Martineau des Chesnez, née à Tlemcen
(Algérie) est décédée à Montpellier le
3 juin 1893 à l'âge de 37 ans.
(Voir pour la famille Martiueau des
Chesnez le Bulletin de 1887 col. 651).
Coupe\ en chef parti au 1 d'argent à 3
annelets de sable^ ranges en fasce^ au 2
des barons membre du conseil d'Etat,
qui est : Echiquelé d'or et de gueules ;
le tout soutenu par une divise d*or^
chargée de trois étoiles de sable: au 2
d'azur à un croissant d^argent^ sur^
monté d'un vol de même.
Alias : Coupé en chef^ parti au i
d"* argent à 3 amielets de sable rangés^
au 2 des barons membres du conseil
d'Etat qui est échiqueté d'or et de gueu-
les ; en pointe d'à sur au croissant
(T argent surmonté d'un vol de même^
au chef cTor^ chargé de 3 étoiles de
sable.
Devise : Sub umbrà tuarum ; ou
Sub umbrà alarum tuarum.
807
LE BULLETIN HâRALDIQTTE DE FRANCE
30»
i4/iVnor-Louise-Ca1ixte-Marie-JuIiet'
te-Mathilde de Becdelièvre, marquise
douairière de Courtarvel, est décédée à
Paris, le 3 mai, à Vt^ce de 85 ans.
Née le 13 octobre 1807, elle était Taî-
née des filles de Louis-Marie-Christo-
phe, maquis de Becdelièvre, chevalier
de Malte, gentilhomme honoraire de
chambre du roi Charles X, mort le
5 avril 1855. (Le dernier représentant
mâle de la branche aînée et de Calixte-
Frauçoise-Joséphine de Larlan de Bo-
chefort).
Elle avait épousé, le 4 août 1828,
Claude- René-César, marquis de Cour-
tarvel, pair de France, veuf en pre-
mières noces de Anne-Marguerite de
Lubersac, décédé le 15 mai 1849. Elle a
eu de cette alliance : P Bené de Cour-
tarvel, qui paraît décédé sans alliance ;
2^ Ludovic, marquis de Courtarvel,
marié à Yolande des Isnards. fille
d'Edouard, comte des Isnards et de
Nathalie de Rouy ; 3" ^/la?- Elisabeth
née en 1837, mariée en 1858 à Gabriel-
Louis, comte de Sola^es, dont le fils
aîné est devenu marquis de Solages
par la mort de son grand-père et a
épousé, le 12 août 1888, Marie Reille,
fille de Bené-François, baron RHlle,
ancien sous-secrétaire d'Etat, décédée.
La maison de Courtarvel, marquis
de Pezé et de Mézières, en Brenne, est
originaire de Touraioe. Eudes de Cour-
tarvel, chevalier, se croi^^a en 1147 et
Geoffroy en 1246 ; ses armes sont au
Musée de Versailles; Geoffroy était
chevalier banneret eu 1278 ; Ambroise
de Courtarvel épousa en 1480 Anne de
Pezé, dame dudit lieu et du Grand-
Bouche t, qui apporta ces terres à sa
descendance. La baronnie de Pézé fût
depuis érigée en marquisat par lettres
patentes données au mois d'août 16S6.
Cette maison se divisa en deux bran-
ches principales : lo celle des marquis
de Pezé, éteinte à la fin du siècle der-
nier qui a donné trois chevaliers de
Tordre du roi, trois gentilshommes
ordinaires de la chambre sons Char-
les IX, Henri III, et Louis XIV, trois
grouverneurs de places et un lieute-
nant général créé chevalier du Sain-
Esprit le 23 octobre 1734, mort le 23
novembre suivant, des suites d^untr
blessure reçue au siège de Guastalla.
La seconde branche des seigneurs
deBoursey, marquis de Saint-Rémv
et de Courtarvel fut formée en 1581
par Pierre, fils puîné de Jacques et
aïeul de François de Courtarvel, gentil-
homme ordinaire de la chambre du roi
Louis XIV, commandant de Montmi-
rail au Perche, maintenu par juge-
ment du 24 janvier 1667. Depuis sont
issus deux frères qui, en 1815, repré-
sentaient seuls la maison. L*alné.
Louis-François-René, marquis de Cour-
tarvel, lieutenant général, grand-croix
de Saint-Louis, fut appelé à la pairie
le 5 novembre 1827 et mourut sans
postérité le 29 juin 1841 ; il avait fait
ses preuves de cour et était monté
dans les caresses du roi en 1781. Il
avait épousé, en 1783, Marie-Louise
de Lambert ; son frère, père de la dé-
funte était également pair de France.
D'^azur^ au sautoir éTorj cantonné d^
16 losanges de méme^ posées droites
4 en croiv^ 12 en orle.
Devise : Hoc tegtnine tutus.
(Voir pour la maison de Becdelièvre,
en Bretagne, le Bulletin de 1^87,
col. 679).
La défunte avait eu un frère, Hila»
rion-François Marie, comte de Becde-
lièvre, né le 3 février 1814, mort avant
son père, sans alliance en 1842; elle
avait eu aussi une sœur cadette, Emi*
lieCaroIine-il/ta; de Becdelièvre, ma-
riée le 30 mBii 1838 à Joaepb-Baltha-
zard de Courtaurel, comte de Bouzat.
La branche aînée à laquelle ils ap-
partenaient se trouvant ainsi éteinte,
avec la mort du père de la défont«,
c'est aujourd'hui la branche de Pen-
309
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
310
hoët qui la remplace, puis vient celle
de Brodaey.
l}e sabie^ à 2 croix du calvaire trèflées
et fichées d'argent^ accompagnées en
pointe d'une coquille de même.
Devise : Hoc tegmine tutus.
^^^^>'S^>^^^K^V^>VA/W
Gaston de Chossat de Saint-Sulpice,
est décédé sans alliance, le 4 mai à
Alg'er dans sa 33® abnée.
Il était le second des fils de Charles
de Chossat de Saint-Sulpice et de
Mme de Saint-Sulpice, née Noémie Giri-
non, tous deux décédés. Jean de Saint-
Sulpice, son frère aîné, est mort sans
alliance, à 38 ans, en 18%.
Stephen de Saint-Sulpice, le 3™« frère,
est le seul survivant de la branche
Chossat de Saint-Sulpice. Leur sœur
Moémi, marié à M. Paul Munet, avocat
près la Cour d'appel de Lyon, membre
du Conseil de TOrdre, est également
décédée.
(Voir pour la famille de Chossat, en
Bresse, qui a formé les branches de
Montburon, de Saiut-Sulpice et de
Montessuy, les Bulletins de 1890,
col. 293 et de 1891, col. 40.)
D^azur^ au chevron d*or^ accompagné
de 3 croissants d'argent et, en pointe^
d'une rose de même.
m^^»0»^^^^^^>^^^
François Georges Isle de Beauchesne,
(alias : Beauchaine), est décédé à Tours
du 1*' au 4 mai. Il était le 5^^^ fils de
Louis-Casimir Isle de Beauchesne et de
Pauline Froger de TEguille, et avait
épousé à Tours, le 16 octobre 1855,
Eugénie-Charlotte-Denyse Ouvrard de
Martigny, fille de M. Ouvrard de Mar-
tigny, ancien officier d'infanterie, dé-
missionnaire en 1830 et d'Eugénie de
la Barthe et laisse de cette alliance :
1. Joseph-Roger, né le 18 octobre 1857 ;
2. Marie-Thérèse, mariée avec M. Jau-
sions.
(Voir pour Tancienne famille Isle,
originaire du Poitou et qui a pour chef
de ses diverses branches le marquis
dlsle, le Bulletin de 1892, col. 307).
D'argent^ à 3 roses de gueules ^ pointées
et boutonnées de sinople, posées 2 et 1.
Marie-Françoise- Zaî/r^wce de Dur-
fort -Ci vrac, comtesse douairière de
Quinsonnas, est décédée à Paris dans
la nuit du 5 au 6 mai à Tâge de 90 ans.
Le cercueil sera transporté au châ-
teau de Beaupréau (Maine-et-Loire).
Elle était fille d^Alexandre-Emeric
de Durfort, marquis de Civrac, lieute-
nant général, pair de France, décédé
en 1835, et de Françoise-Honorine de
la Tour d'Auvergne, fille de Nicolas-
Julie de la Tour d'Apchier, duc de la
Tour d* Au vergue, lieutenant général,
et d'Elisabeth -Louise -Adélaïde de
Scépeaux et avait épousé le 12 juin
1826, Emmanuel- Victor de Pourroy de
Lauberivière, comte de Quinsounas,
général de division, chevalier de Malte,
officier de la Légion d'honneur et
député de Tlsère sous la Restauration,
second fils de Joseph-Gabriel de Pour-
roy de Lauberivière, marquis de Qui-
sonnas, président à mortier au Parle-
ment de Dauphiné et de Catherine-
Claudine de Chaponay, dont elle était
veuve et dont elle a eu : 1. Emeric,
mort en 1860 ; 2. Marie-(r£/6rie//e,
mariée le 5 juin 1856 à Godefroy-
Xavier, comte de Virieu, ancien officier
de dragons et officier d'ordonnance du
maréchal de Castellane dont : 1. Fran-
çois-Henri ; 2. Marie-Joseph-Henri-
Geoflfroy comte Geoflroy de Virieu,
lieutenant au 7* cuirassiers, marié le
6 novembre 1890 avec Marie-Pauline-
Beatriœ de Durfort-Civrac, fille de
houis' Augustin de Durfort-Civrac,
vicomte de Durfort et d'Anne-Marie-
Eugénie de Montmorency -Luxem-
bourg ; 3. Elisabeth, mariée le 31 mai
1881, avec Thibault, comte de Ro-
311
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
312
bien, lieutenant de dragrons, fils de
feu Emile, comte de Robieu et de
^hne-Berthe de Cossé-Brissac ; 4. Ma-
rie-Michel--«S'^^i)/*flnj^, mariée à Xavier
de Gontaut-Biron, officier du 12° cui-
rassiers, fils d'JS'/ie- Anne -Armand,
vicomte de Gontaut-Biron, ancien
ambassadeur, sénateur, grand croix
de la Légion d'honneur, décédé, et
d'-Att^î/5^ine-Henriette de Lespinay.
La défunte comtesse de Quinsonuas,
avait eu pour frères et sœurs : 1. Marie-
Emeric de Durfort, marquis de Civrac,
décédé en 1875, sans postériiii, de son
mariage avec Marie-Charlotte-Simi-
lienne de Sesraaisons ; 2. Marie-Henri-
Louis, marquis de Civrac, député à
l'Assemblée nationale en 1871, marié
le 17 mai 1853 à Gabrielle-Geneviève-
Louise de la Myre, tous deux décèdes,
dont Honorine de Durfort - Civrac,
mariée en 1884 au duc de Blacas ; et
Henriette ; 3. Elisabeth ; 4. Henriette,
mariée à Alexand^e-Pal/^Louis Le
Clerc de Juigné, capitaine de cavalerie,
mort à Vienne le 30 décembre 1863,
décédé en 1881.
(Voir pour la famille Pourroy de
Lauberivière de Quiusonnas les Rulle^
tins de 1888, col. 439 ; 1889, col. 413 et
486; 1890, col. 770; 1891, col. 241 et
558.)
Z>*or, d S pals de gueules; au chef
(Tazur^ chargé de 3 molettes d^or.
Devises : Tout par grand" amitié,
— Cito tuto que.
Cri : Pro Rege (pour Roy).
(Voir pour la maison ducale de Dur-
fort, les Btilletins de 1888, col. 492;
1890, col. 770 et 800.)
Ecartelé^ aux 1 et 4 d'argent et la
bande d'azur^ qui est de Duras ; aux
2 et S de gueules au lion d^argent^
qui est de Lomagne.
D^azur^ au Hun d^ argent (Durfort).
Devise : Si cil dur^ yo fort.
^^^^^«^^^^>«4*^^M^^
Polyxène-Marie -Joséphine - Virginie
de Wignacourt, marquise douairière de
Clermont-Tonnerre-ïhoury, est décé-
dée le 7 mai à Tâge de 82 ans, au
château de Pissy, chez sa fille la mar-
quise de Pissy.
Elle était fille d'Adrien, comte de
Wignacourt et de Charlotte-Marie-
Joséphine de Carnin et avait épousé le
29 avril 1834, Amédée-Charles-Ferdi-
nand-Thcodore, marquis de Clermont-
Tonnerre, comte de Thoury, né le Iv
juillet 1807, décédé le 13 août \mi
fils aîné d'Amédée-Marie de Clermont-
Tonnerre, comte de Thoury, chevalier
de Malte, reçu de minorité, ancien
colonel d'état- major, mort au chîitoau
de Bertangles (Somme), le 12 février
1859, et de Françoise-Henriette-Marie-
Louise de Vassinhac d'Imécourt.
Elle a eu de son mariage : 1 . Adrien-
Marie-, l w^'rfeV-Etienne-Arthur, marquis
de Clermont-Tonnerre, comte de Tdou-
ry, né le 26 décembre 1829, marié le
30 avril 1864 à Marie-Sidonie-Char-
lotte-Nsthalie de Biencourt« dont il est
veuf depuis le 25 août 1882, et père de
a. /?'É?rnanc?-Marie-Aurel-Amedée, com-
te de Clermont-Tonnerre-Thoury, of-
ficier de cavalerie, né le 28 février
1865, marié à Paris le 9 avril 1890, a
Aymardine-Marie-Anastasie- Laurence
de Nicolay dont : Marie-Aymardine-
Anastasie-Marthe-Nathalie, née le 1'
juin 1892 ; 2. le comte Marie-Amédée-
Henri-Louis, né !e 13 septembre 1877,
3. Marie-C^ar/o//(?-Amédce -Fiançoi^e.
mariée le 28 février 1889, à Guy-Jo-
seph-Helye Emé, comte de Marcieu.
officier de cavalerie, 3® fils d^Albéric-
6r««^on-Marie- Gabriel Emé, marquis
de Marcieu, décédé, et d'Isabelle de
ChanaleiUes; 4. Marie-Amédée-Sido-
nie-Sosthène-3/ac?e/rïme, mariée le 3
juin 1880 avec Albéric-Pranço s d'Har-
divilliers; 5. Cfl^Z/erin^-Murie-Amédèe-
Valentine.
I La branche de Thoury eat encore
313
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
314
présentée par les oncles des précédents
ou par leurs enfants.
fVoir pour la maison ducale de
Clermont-Tonnerre, les Bulletins de
1879, col. 109 à 113: 1889, col. 94,
279 et 481 ,1891, col. 220).
Devise : Et si omnes ego non.
(Voir pour la maison chevaleresque
de Wignacourt, qui a donné deux
{rrands maîtres à l'ordre de Malte, le
Hulktin de 1892, col. 713.)
D'argent^ à 3 fleurs de lys de gueules^
au pied rtouvri.
Devise : Durum 2)alientia franco.
Cri : Quieret,
(Uémentine-Marie Audren de Kerdrel,
vicomtesse douairière de Champag^ny,
est décédée le 7 mai au château de
Kersalion (Finistère) près St Pol de
Léon.
Elle était fille de Casimir Audren,
comte de Kerdrel et de Sidonie Le Bor-
gne de Kerusoret décédée en 1882, et
avait épousé le 31 mai 1858 Henri-Fé-
lix-Stanislas-Marie de Nompère, comte
de Champagny, ancien député et séna-
teur des Oôtes-du-Nord, décédé vers
1885 dont elle a eu : 1. Henri-Clément-
Nicolas-Marie de Nompère, vicomte de
Champag-ny, né le 1«' avril 1859, con-
seiller général des Côtes-du-Nord ;
2. Caroline-MarieClémentine-Henriette
mari'îe en 1884 à Louis-Florian-Marie-
Auguâte, vicomte de Gouzon de Beau-
l'ort, officier d'infanterie.
(Voir pour la famille Nompère de
^'hampag-ny les Bulletins de 1888,
col. 38 et 231, de 1890, col. 427, et de
1893, col. 182). Le mari de la défunte
était fils de NicolasCharles-StanisIas-
Marie de Nompère, comte de Champa-
^^'oy, maréchal de camp, soù secrétaire
d'Ëtat au ministère de la guerre che-
valier de St-Louis et de la Léfirion
d'honneur aide de camp du duc d'An-
^'oulème, décédé en 1863 et de Caro-
line-Joséphine-Marie-Françoise de la
Fruglaye (fille de Paul Emile -Louis-
Mrrie, comte de la Frugloye, pair de
France, lieutenant-colonel et de Caro-
line de Loz de Goasfroment).
Il avait eu pour frère et sœurs : 1.
Paul - François-Louis - Marie Nompère
coiute de Champigny, marié en 1855,
à Armanle-Agathe de Saisy, décédée
sans enfants, frère aîné ; 2. Marie-Vic-
toire - Elisabeth - Pauline , mariée en
1857 au comte Arthur de la Goublaye
de Nantois, décédée le 10 décembre
1888; 4. Marie-Lonise-Lucie, mariée en
1868 avec Eudes Quemper, comte de
Lanascol, décédé.
La branche des ducs de Cadore,
vient de s'éteindre dans les mâles par
la mort récente du dernier duc.
D^azur^ à 3 chevrons brisés d'or,
(Voir, pour Tancienne famille Au-
dren de Kerdrel, en Bretagne et qui
compte Raoul Audren, chevalier croisé
en 1248, et de vaillants chevaliers et
officiers, le Bulletin de 1889, col. 95).
La défunte avait un frère Amaurv,
comte de Kerdrel, marié en 1862 avec
AUvreCécile de Pluvié dont: 1. Amau
ry-Aimé-Marie-Casiiuir né en 1860;
2° Marie.
Son oncle Paul Eugène-Marie , dé-
puté à l'assemblée constituante, con-
seiller général du Morbihan décédé en
1889, a laissé de Marie-Antoinette-Pau-
line de la BouëSôière, un fils Roger
vicomte de Kerdrel marié en 1870 avec
Marie -Madeleine de Vassinhac d'ime-
court, et trois filles : Claire, mariée à
Ernest de Carheil ; G iroline, mariée à
Paul, comte de Perrien de Crénan ;
Marguerite-Marie-Stéphanie, mariée en
1872 à Hippolyte de Moncuit de Bois-
cuillé.
Son bisnïeul Vincent-Marie-Casimir
Audren, comte de Kerdrel, mousque-
taire, lieutenant des maréchaux de
France, chevalier de Saint-Louis, dé-
cédé en 1823 avait laisés de Aimée-Co-
315
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
316
rentine de Gourcnff six enfants dont
Tainé, son aïeul, Jean-Anne-Marie-Ca-
simir, comte de Kerdrel, marié en
1804 à Zoé Calhouet de Lannidy, d'où
son père et son oncle, et trois autres
fils : l^ Charles-Eugène lieutenant de
vaisseau, maire de Lorient, père de
Vincent, sénateur en 1873, lequel n*a
eu qu'un fils René, officier dans la Lé-
gion Romaine, décédé sans alliance en
1868 et une fille mariée ; 2^ Jean-Marie
mort en 1844 sans postérité de son ma-
riage avec Clotilde de Montbrun ; 3^
Charles-Marie-Gdspard, officier de ma-
rine décédé en 1^7, qui a fait deux
branches cadettes.
De gueules, à 3 tours crénelées cTor^
maçonnées de sable.
Devise : Tour à tour.
»0*^^^i0^^^mf*f*^^f>^
Marie EIzéar-Oaston-Louis, comte de
Sabran Pontevez, est décédé le 10 mai,
à rage de 20 ans, dans Thôtel de sa
famille, place Yauban, à Paris. Ses
obsèques ont été célébrées le 12 eu
l'église de Saint-François-Xavier.
Né le 17 août 1866, il était le second
fils de Gutllaume'E\zéaT'^B,Tie^ comte
de Sabran-Pontevès et de Marie-Caro-
line-Philoméne de Panisse-Pazzis et
avait pour frère et sœurs : 1. Marie-
Elzéar-Léonide- Augustin, comte de
Sabran-Pontevez, marié le 21 juil-
let 1892 à Marie-Pauline-Sophie-Bri-
gitte C/Osté de Triqueville; 2. Marie-
Z>e/pAin^-Gabrielle Pia, née le 28 sep-
tembre 1873; 3. Marie-Thérèse-Del-
phine, née le 15 mars 1878.
(Voir pour l'antique et illustre maison
de Ponte vez, substituée en 1828 au titre
de duc de Sabran, les Bulletins, 1. 1,
col. 340, 346; 1889, col. 184; et 1892,
col. 443.)
Parli^ de gueules au lion ffargenl^ qui
est de Sabran; et de gueules^ au pont de
3 arches d*or^ maçonnées de sable f qui
est de Pontevez.
Devises : Separaia ligat, — Flu^-
tuantibus obstat.
Devise de Sabran : Noli irriiare le-
nem.
Eugénie Besnier, comtesse douairitr^
Harold de Lastic est décédée à Laval
(Mayenne), vers le 10 mai.
Elle était veuve d'Annet-Melchio:
Harold, comte de Lastic-Yigouroai,
ancien capitaine aux chasseurs d'Or-
léans, chevalier de la Légion d*hoDnear.
second fils de Pierre-Annet-Joseph,
marquis de Lastic Vigoureux, pa^
durci de 1780 & 1789, puis capitaine
de cavalerie, chambellan de l'impéra-
trice Joséphine, inspecteur général des
haras en 1814, au château de Paren-
tignat, et de Anne- Louise de Murtt,
qu'il avait épousée à Laval en 1846, et
dont il avait eu : 1. Edmand^MsTie.
comte Edmond de Lastic, marié à Mlle
Girard ; 2. Marie, née en 1847, mariée
au marquis de Causans.
(Voir pour la maison chevaleie»que
de Lastic le Bulletin de 1893, col. 219».
Le mari de la défunte avait eu pour
frère aîné, Annet-François-Antoine,
marquis de LasticVigouroux, premier
page du roi Charles X et aïeul du
marquis actuel et de ses deux frères ; et
pour frère cadet: Annet-François-Oc-
tave de Lastic-Vigouroux, marié en
1836 à Françoise Pothier de Maizeroy,
dont postérité.
De gueules^ à la fasce d'argent.
Adèle-Henriette Estieane, comtesse
d'Argout, est décédée à Paris le 14
mai à T&ge de 60 ans. Ses obsèques
ont été célébrées le 16 en l'égliae de
Saint-Auguatia.
Elle avaii épousé en 1845, Jean-
Maurice, comte d'Argout, né en 1819,
ancien receveur-général, ancien ré-
gent de la banque de France» cbeva-
317
LB BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
318
lier de la Légion d'honneur, décédé à
Paris sans postérité le 7 juillet 1889.
Le mari de la défunte était le second
fils de Maurice-Apollinaire, comte
d'Ârgout, ancien ministre, pair de
France héréditaire, puis sénateur sous
le second Empire, gouverneur de la
banque de France, grand-croix de la
Légion d'honneur, etc , et de Adèlts
Batbedat.
Son frère aîné Léon-Louis-Maurice-
Gaston^ comte d'Ârgout, pair de
France par hérédité, maître des re-
quêtes au conseil d'Etat, chevalier de
la Légion d'honneur, est décodé il y a
quelques années ne laissant de sou
mariage avec Augustine-Elisa Clairet,
décédée après son mari le 19 juin 1889,
qu'une fille mariée au marquis d'Ar-
genson» également décédée avant sa
mère.
Il ne reste plus de cette maison que
la branche cadette établie en Yivarais
et représentée par : 1. Gaston; 2. Ma-
ria ; 3. Mélanie ; 4. Gabrielle.
(Voir pour la famille d'Argout, le
Bulletin de 1889, col. 373 et 425).
If azur à 8 fasces cTor,
Gonzague - Anne - Marie - Joseph de
Horé, vicomte de Pontgibaud, second
fils de Ce*ar-Henri de More, comte de
Pontgibaud, chevalier de la Légion
d'honneur, commandeur de St-Grégoi-
re-le-Grand, conseiller général de la
Manche, lauréat des jeux floraux de
Toulouse, décédé en 1892 et de Louise-
Alexandrine-JVoé^'mid née Le Viconte de
Blaiigy, est décédé le 15 mai. Ses ob-
sèques ont été célébrées à Paris le 18
mai en l'église Ste-Clotilde.
Il avait épousé à Paris le 25 juin
1891 Marie-Joiéphine-Yvonne-Anne-
Louise Boussel de Courcy, fille de René
Roussel, marquis de Courcy, aucien
secrétaire d'ambassade, conseiller gé-
néral du Loiret, officier de la Légion
d'hoaneur et de Berthe de TEspinoy,
dont il laisse un fils : Lionel, né en
1892.
Il était le petit-fils d'Armand-Victoire
de More, comte de Pontgibaud, cheva*
lier de la Légion d'honneur, pair de
France en 1827, décédé eu 1865 et de
Victoire Pecquet de Champlois, et avait
eu pour frère et sœurs : 1. César de
More, comte de Pontgibaud, marié en
1878 à Pauliue de Roussy de Sales;
2. Marie, qui avait épousé Guy-Ange,
vicomte de Pracomtal, décédée en 1887;
3. Alharthe, mariée à Louis, comte de
Valori, décédé en 1883: 4. Yvrande^
mariée en 1882 à Charles Rolland,
comte de Chambaudoin d'Ërce ville.
Il avait pour beau-frères du côté de
sa femme: 1. Maurice-Jean Gravier,
comte de Vergennes, marié en 1880 à
Marie-Pauline-Marguerite Roussel de
Courcy ; 2. le vicomte de Favières, ma-
rié avec Marie Roussel de Courcy.
(Voir pour l'ancienne famille de
More de Pontgibaud, en Auvergne, les
Bulletins de 1887, col. 626; de 1889,
col. 178 et 626 et 1892, col. 640).
De gueules^ à 3 bandes d^or, au franc
quartiet* d'hermines.
Devise : Morexpor Bios,
^»^<^^^^»^^^/\^^^
Albert-Charles-Gilbert, comte de la
Forest de Divonne, lieutenant général
en retraite, du 29 mars 1879, au service
de S. M. le roi d'Italie, grand officier
de Tordre des SS. Maurice et Lazare,
grand'croix d'Italie et de celui de
Frauçois-Joseph d'Autriche, est décédé
à Turin, du 15 au âO mai, à Tâge de
75 ans.
Né à Besançon, le 18 mars 1818, il
était le 4® fils de Marie-Hugues-Claude-
Cyrille, comte de la Forest de Divonne,
capitaine dans l'infanterie noble d')
l'armée de Coudé (1796), chevalier de
Saint-Louis (1815), capitaine d'état-
major (de 1816 à 1818), et de Elisabeth-
Victoire de Fontette de Sommery.
319
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
Il avait épousé, le 9 juin 1849, Pla-
cidie Pélissa, dont il laisse : 1. Henri-
César, comte de la Forest de Divonne,
ne à Casale, le 31 octobre 1855, major
dans l'infanterie du royaume d'Italie
(4 novembre 1889); 2. ^//'rerf-Hippo-
lyte, né à Chambéry, le V^ mars 1857 ;
3. Blanche, mariée à Turin (29 novem-
bre 1873), au député et avocat, Alphonse
Baldini.
(Voir pour l'ancienne maison cheva-
leresque de la Forest de Divonne, les
Bulletins de 1887, col. 67 ; 1889, col. 84;
1890, col. 231, 380; 1891, col. 82.)
Le défunt appartenait à la branche
cadette de cette maison.
De sinople^ à la bande d'or^ frettée de
(/ lieu les.
Devise : Tout à travers.
#V^^^^%^^Ar\/\^^^^
/'VanfotVMarie-Victurni^n de Roche-
chouart, marquis, puis duc de Morte-
mart (comme héritier de son oncle René
de Mortemart;, grand d'Espag-ne de
1^« classe, est décédé h Paris le 22 mai ;
ses obsèques ont été célébrées le 25 en
Tégrlise Sainte Clotilde.
Né le h' décembre 1832, il était fils
aîné d'Anne-Henri Vicluniien de Ro-
chechouart, marquis de Mortemart, an-
cien député, décédé le 17 octobre 1885,
et de la princesse Louise Aldobrandini,
et neveu d'Aune-Victurnien-i?t'/tg'-
Rog'er de Rochechouart, duc de Morte-
mart, prince de Ïonnay-Charente ,
décédé le 28 avril dernier, aucien député
du Rhône, marié avec GaOrielle-Bonnki
de Laurencin, dont il n'a eu qu'uue
lîlle, Mathilde, marié au marquis de
Lag'uiche.
Il avait ép., le 12 juillet 1854, l'irgi-
'</6>-Marie-Louise de Sainte-Aldeg'oude,
dont il laisse : 1. ^r^Awr-Casimir-Vic-
turnien de Rochechouart, aujourd'hui
duc de Mortemart, ancien officier de
cavalerie, né le 17 juin 1856, marié le
9 juin 1880 à //^/^/i^*Géraldine-Sophie-
Marie d'Hunolstein, dont ^>any
Marie-Joseph-Laurent-Victumien.
Ia22 mars 1881 ; 2. Anne-Henri-Josep
Vtcturnten, comte de Mortemart, uv
20 octobre 1865, marié en octobre 1«^.
avec Adélaïde-Florence-Gabrielle I.
Coat de Kervéguen; 3. René' ^hri-
Louis-Victurnien, comte de Hortemnr.
né le 2 mars 1867, marié 22 juin 1891
& Elisabeth Marie- Victoire de Kiquet à-
Garaman; 4. ^nn^f-Antoinette-Mari-
Victurnienne, mariée le 4 octobre 1^
à Guy, comte de la Rochefoucauli
5. /(^anne-Virginie- Victurnienne, m»-
riée le 18 janvier 1883 à Alexandre
comte de la Rochefoucauld; 6. .1/: -
Solange-Victurnienne.
(Voir pour la maison ducale de Roch»-
chouart-Mortemart , les Bulletins a-
1886, col. 698; 1887, col. 113 et»)74.
1888, col. 175; 1889, col. 123, 409 e^
497; 1891, coL 368).
Fascé^ onde d'argent et de gueula à.
6 pièces.
Devise : Ante mare undte,
L. DE ROZBL.
Nous avons reçu deux intéresàantei
publications dont nous publierons prc-
chainement un compte rendu:
Liste des anciens syndics et consohy
des officiers municipaux^ maires et od-
jo.nts de Carpentrasj du xili° siW.e jjis-
qu'à nos jours, par M. P. de Faucher.
Recherches généalogiques et histori-
ques sur les familles des maires d\U'
gers^ par M. Goutard de Launny. T. i''^
première livraibon.
Paris, le 6 juin 1893.
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DE FRANGE
REVUE HISTOMQUE DE LA NOBLESSE
r— A paralsBant tous les mois
' /3 y 7 S0U3 LA DIBECTION
'.j DE
M. LOUIS DE LA EOQUE
K^ocat, ancien Rédacteur à la Gazelle de France, Auteur de VArmorial de la Nobletse d»
Languedoc, du Catalogue de» Gmtihhommes, etc.
PARIS
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BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées à M. Louis de La Rc:
direotenr, 56, quai des Orfèvres, à Paris.
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n
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DE FRANCE
ou
REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Sixième Volume, — (Nouvelle série) — Juin 1893
iT
I3:
SOMMAIRE
^EMiÈRE Partie : Armoriai général de France, documents historiques : Catalogue des généraux
Français, connétables, marécliaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp
(suite).
Deuxième Partis : Notices généalogiaues : Taupinart de Tiliére; Foucher de Brandois; Gour-
gue; Caix de Saint Aymour et Tiiomasson; Le marquisat de Trans, premier marquisat de
France. — Distinction honorifique : Le comte Anatole de Bremond d'Ars, marquis de Migré,
nommé chevalier de Tordre pontifical de Saint-Sylvestre. — Notes d'état-civil nobiliaire :
Mariages et décès du mois de juin 1893 et rappel des mois précédents.
Troisième Partie : Variétés, Bibliographie, Chroniques : Les Evéques de Maguelone et de
Montpellier, par M. Louis de La Roque.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANGE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Maréchaux de France
(Suite)
1616
Antoine de la Grange, frère cadet du
maréchal, fit la branche d'Arquien, et
brisa ses armes en cœur de sable à trois
mufles de lion^ qui sont les armes de
Guy tels.
Sa postérité était représentée en
1723 par Paul-François de la Grange
d'Arquien, et Marie-Jeanne d'Arquien,
tous deux nés du mariage de Paul-
François de la Grange, dit le comte
d'Ârquien, et de Lucrèce Jousselin-
Melforts.
Charles-Etienne delà Grange, né du
second mariage du père du maréchal
avec Anne de Brichanteau, fit la bran-
che des sgrs de Yilledonné éteinte à la
fin du XVII" siècle.
D^azur^ à trois ranchiers (daims à
ramure plate) d'or 2)osés 2 et i.
1617
Nicolas de l'Hôpital, marquis puis
duc de Vitry par brevet, marquis d'Arc,
comte de Chasteauvillain, sgr de Cou-
bert, capitaine des gardes du corps du
roi et lieutenant général en Brie, fut
élevé à la dignité de maréchal de
France le 24 avril 1617, et reçu conseil-
323
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
324
1er d'honneur au parlement de Paris le
22 mai suivaut; chevalier des ordres
du rui le 31 décembre 1()19. 11 contri-
bua à remettre sous Tobéissance du
roi en 1621 les places de Jarg-eau, San-
cerre et Sally, et fut pourvu du gou-
vernement de Provence en 1632. Il fut
arrêté et mis & la Bastille le 27 octobre
1637 et n'en sortit que le 19 janvier
1643. L'année suivante le roi Louis XIV
lui donna le brevet de duc et pair de
France; il mourut le 28 septembre
1644. Il est dit dans le premier chapi-
tre du testament politique du cardinal
de Richelieu « qu'il fut obligé d'ùUr
t au maréchal de Vitry le gouverne -
« ment de Provence, quoiqu'il en fut
« digne pour son courage et pour sa
« fidélité, parce qu'ayant l'humeur in-
« solente et altière, il n'était pas pro-
• pre à gouverner un peuple jaloux de
« ses privilèges et de ses franchises,
« comme sont les Provençaux. •
La maison de THopital tire son ori-
gine de Jean de THopital, clerc des ar-
balétriers, 8gr de Moutignac et d'O-
zoiler le Vougis, qualifié neveu et
lieutenant de François de THôpital
clerc des arbalétriers du roi, dans un
acte du 20 mars 1338. Il fut naturalisé
par lettres du 26 septembre 1349; ép.
Jeanne Braque, dame de Soisy aux Lo-
ges, dit vulgairement Choisy. Cette
terre de Choisy fut érigée eu marqui-
sat le 2 janvier 1599 en faveur de Jac-
ques de THopital, qui avait été gou-
verneur et sénéchal d'Auvergne, che-
valier d'honneur de la reine Margue-
rite et s'était signalé dans toutes les
occasions par son dévouement à la
cause des rois Henri III et Henri IV; à
la bataille dlvry il fut blessé et eut un
cheval tué sous lui, le roi le fit cheva-
lier de ses ordres en 15'j9. Il fut député
de la noblesse aux états généraux de
1614. La postérité du marquis de Choisy
était représentée en 1725 par Paul-
François marquis de Tllopital, cheva-
lier de Saint-Louis, colonel d'un régi-
ment de dragons qu'il avait fait nom-
mer de Vitry, sans doute en mémoin
du maréehal de Vitry qui avait a]>par-
tenu à une branche collatérale de ^a
famille.
Le maréchal de Vitry étaitfilsde Louis
de l'Hôpital, marquis de Vitry, cheva-
lier des Ordres du roi, capitaine de>
gardes du corps du roi Henri IV et i\^
Françoise de Brichanteau; il ép. en
1617 Lucrèce-Marie Bouhier, veuve 'i*
Louis de laTrémoïlle, marquis de Noir-
moutier, fille aînée de Vincent Bo*i
hier,sgr de Beaumarchais, tré^iorier o-
l'épargne, et de Marie Hotman, âa i>o>
térité finit avec sa petite fille Mari--
Françoise-Elisabeth, mariée le 28 fe-
vrier 1680 avec Antoine-Philib.*rt «i-
Torcy, sgr de la Tour, baron d'Esgrt-
ville, eu Gatinais, brigadier des ar-
mées du roi, maréchal de camp en ITO'i.
morte sans enfants, le 20 octobre 16'M
Il eut un frère François de THôpitaî,
comte de Rosnay, qui fut aussi mare-
chai de France le 23 avril 1643, Oiiui-
tre d'état, gouverneur de Paris et lit- u-
tenant-général en Champagne, mort
sans enfants le 20 avril 1660, âge d •
77 ans.
Les comtes de Saint-Mesme étaioL*.
une branche collatérale de cette mai-
son, formée par René de THopilal, .Re-
coud fils d'Adolphe de THopital, comi
de Choisy et de Louise de Poysieu, d; -
tachés de la souche commune ver*
1570. Ils paraissent éteints vers ITô
De gueules^ au coq d'argent^ en''. .
membre et becqué d'ar^ ayant au col v *
écusson d'azur chargé d*une fleur de is»
d'or.
1619
Charles de ChoiBeul, marquis <ir
Prusliu, comte de Chavignoo, comme:.-
ça à se faire connaître au siège de m
Fère en 1580; il eut la conduite du:,
régiment d'infanterie aux sièges i^e
Montségur et de Castillon en GuieiiLr
contre les protestants; commanda uoe
I2b
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
326
îompa^nie de greodarmes au i^iège de
Paris eu 1588; fut envoyé en Champa-
gne comme lieutenant -général par
ïenri IV; gouverneur de Troyes, che-
valier des ordres du roi en 1595 ; reçut
e bâton de maréchal de France le 24
loût 1619; gouverneur de Saintonge
it du pay:i d'Auuis ; commanda les ar-
mées du roi aux sièges de Saint Jean
l'Angély, de Montauban, de Royan, de
Carmain et de Montpellier en 1622,
mourut le l*"" février 1626 à l'âge de
53 ans.
Il s*était trouvé à 53 sièges, à 47
combats ou batailles et avait reçu 22
blessures.
11 était fils de Ferry de Choiseul, sgr
de Prasiin et du Plessis et d'Anne de
Béthune-Hositel.
Ecartel^^ aux 1 et 4 (Tazur à In croix
(Tor cantonnée de dix-huit hilletles du
même ponces cinq en sautoir dans chaque
canton du chef et quatre posées 2 et 2
dans chaqtce canton de la pointe^ qui est
de Choiseul ; aux 2 et 3 de gueules au
lion couronné d'or^ qui est d'Aigremont ;
sur le tout : parti au î a^aryent a deux
f'i^ces de sable; au 2 d* argent au lion de
sable^ qui est de Prasiin.
16] 9
Jean François de la Guiche comte de
la Palice et de Saint Geran, chevalier
des ordres du roi, gouverneur de
Bourbonnais, lit ses premières armes
80US le maréchal d'Aumout en 1588;
servit le roi Henri IV à la bataille
d'Ivry, aux sièges de Paris et de
Roueu où il fut blessé à la tête en
commandant l'assaut; il eut la charge
de maréchal de camp au siège d'A-
miens où il fut blessé et eut quatre
chevaux tués sous lui; Louis XIII re-
leva à la dignité de maréchal de France
le 24 août 1619, et lui donna le corn-
manderaeut de ses arruées aux sièges
deClérac, de Montauban, de Saiuî Au-
toLiiu et de Montpellier ; il mourut en
ftOQ château de la Palice en Bourbon-
nais le 2 déc. 1632 à Tâge de 63 ans.
La maison de la Guiche ou Laguiche,
remonte sa filiation à Renaud sgr de
la Guiche en Maçonnais, vivant en
1200. Jean- François de la Guiche qui
en descendait au douzième degré était
fils de Claude, sgr de Saint Géran^
chevalier de Tordre du roi, colonel d'in-
fanterie et de Suzanne des Serpens,
dame de Chitaih; il ép. 1"" en 1595,
Anne de Tournon, dame de la Palice,
fille de Just de Tournon et d'Eléonor de
Chabannes, dame de la Palice, dont il
eut: Claude-Maximilian qui continua
la descendance ; 2^' Suzanne Aux Espau-
les, veuve de Jean sgr de Longaunay,
fille aînée de Georges, sgr de Sainte-
Marie du Mont, lieutenant de roi en
Normandie, dont il eut Marie qui ép.
Charles de Lévis, duc de Ventadour
pair de France, veuf de Suzanne de
Lauzières.
Claude-Maximilian de la Guiche,
comte de Saint Oeran, de la Palice et
de Jaliguy, gouverneur, sénéchal et
maréchal de Bourbonnais, mourut à
Moulins le 31 janvier 1659 ; il avait ép.
le 17 février 1619 Suzanne de Longau-
nay fille unique et héritière de Jean,
sgr d'Amigny, et de Suzanne Aux
E^paules, belle-mère de son mari dont :
Bernard, maréchal de camp, puis lieu-
tenant général des armées du roi en
1670, chevalier des ordres le 1*' janvier
1689. Il mourut à Paris le 18 mars
169.'), marié avec Frauçoise-Madeleine-
Claude de Wariguies, fille unique et
héritière de François sgr de Montre-
ville et de Madeieine-Jourdaine Car-
bonnel de Canisy, dont une fille née
vers 1688, religieuse.
II y avait une autre branche dite des
sgrs de Sivignon, de Nanton et de
Garuerans détachée de la précédente
en 1507, connue sous le nom de comtes
(leSiviguouet marquis de la Guiche
d'où sont venus les marquis de Lagui-
che d'aujourd'hui.
De sinople^ au sautoir d'or^
327
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCB
328
1619
Honoré d'Albert, duc de Chaulnes,
pair et maréchal de France, vidame
d'Amiens, sgr de Pecquigny et de
Rayneval, fut élevé à la dignité de
maréchal en 1619 ; mourut à Paris le
30 octobre 1649, doyen des maréchaux
de France.
Il était frère puîné de Charles d'Al-
bert, duc de Luynes, pair et connéta-
ble de France, et fils d'Honoré d'Albert,
sgr de Luynes et d'Anne de Rodulf.
Il ép. le 13 janvier 1620, Charlotte-
Eugénie d'Ailly, comtesse de Chaul-
nes, fille unique et héritière de Phili-
bert-Emmanuel d'Ailly, sgr et baron de
Pecquigny, chevalier de l'ordre du
roi, et de Louise d'Oignies, comtesse
de Chaulnes à la charge de porter les
noms, armes et cri de cette ancienne
maison. Sa postérité finit avec son
second fils Charles d'Albert d'Ailly,
frère puîné du duc de Chaulnes, décédé
le 4 septembre 1698, sans enfants de
son mariage avec Elisabeth Le Féron.
Le comté de Chaulnes avait été érigé
en duché-pairie fin janvier 1621, en
faveur d'Honoré d'Albert, maréchal de
France.
Ecarteléy aux 1 et 4 d'Albert; aux
2 et 3 d'Ailly.
Les armes des Albert, ducs de Luy-
nes, de Chevreuse et de Chaulnes,
sont : itazur^ à quatre chaînes cTar"
gent en sautoir^ aboutissantes en cœur
dans un anneau de même ; parti : cTor^
au lion courontié^ lampassê et armé de
gueules; les armes d'Ailly étaient : de
gueules^ à deux branches d'alisier d'ar^
gent^ passées en sautoir y au chef échi'
queti d^argent et d'azur de trois traits.
1620
François d*Esparbez de Lussan, vi-
comte d'Aubeterre, sgr de Lussac,
baron de Cadenac, de la Serre, etc..
capitaine de 50 hommes d'armes de^
ordonnances du roi, sénéchal et gou-
verneur d'Agenais et Condomois et tlvi
ville et château de Blois, 1606; con*
seiller d'Etat, fut créé maréchal le
18 septembre 1620. Il commanda 1 ar-
mée du roi aux sièges de Nérac e* «i--
Caumonten 1621; il mourut au ch.-
teau d'Aubeterre à la fin de jaD-
vier 1628.
La maison d'Esparbez est originaire
de l'Armagnac. Son nom est conu.
dans les chartes depuis 1164, et s^
filiation suivie d'après les preuves pour
l'Ordre du Saint-Esprit depuis 14^^».
Elle a fait des branches nombreusei
dites delà Fitte et de Lussan, de Feu^es
et de Saint-Mézard, de Carbouneau ^\
de Lamothe-Bardigues, des barons de
la Serre, marquis d'Aubeterre, de Bra-
zais en Normandie, de Belloc ou Beau-
lieu et de Coignax.
François d'Esparbez, vicomte d'Au-
beterre, baron de la Serre, maréchal d >
France, était fils de Jean-Paul d'Esj»3r-
bez, sgr de Lussan et de Catherin^^
Bernarde de Montagu, dame de \t
Serre, fille de Jean et de Jeanne d;
Ooyrans; il ép. le 12 avril 1597 Hipp»-
lyte Bouchard, vicomtesse d'Aubeteriv,
fille unique de David, sénéchal et gou*
verneur de Périgord et de Renée df
Bourdeille, et forma la branche de is
Serre et d'Aubeterre; sa postérité fi-ùi:
avec Henri-Joseph Bouchard d*Espar*
bès de Lussan, vicomte d'Aubeterr .
qui fut maréchal de France en 178:^, *
mourut saus postérité.
D'argent, à la fasee de gueules^ •.- •
compagnie de trois merlettes de ialh -
etl.
{A suivre.)
L. K.
329
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
330
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
TAUPINART DE TILIÈRE
La maison de Tilière, originaire de
'Orléanais, était représentée à la fin
iu siècle dernier par Claude Taupi-
lart, qualifié marquis de Tilière, né le
>A août 1728, mort le 8 janvier 1809 à
Paris et inhumé au cimetière de Pic-
)us, où se trouvent les tombeaux des
leux branches de sa famille.
Il avait ép. 1*^ le 9 mai 1765, Anne-
Feanne-Juîie Béritault de Salbeuf; 2°
e 11 juin 1775, Angélique -Marie Le
/^avasseurd'Hérouville, fille de Simon-
facques et d'Angélique-Marie Morel de
riude, et sœur aînée de Anne-Marie Le
^'avasseur d'Hérouville, marquise de
ieruUe, née en 1768, décédee le 28
aillet 1832 et inhumée au cimetière de
*icpus, comme étant veuve de Ar-
aand, marquis de BéruUe, né en 1755,
ondamné à mort par le tribunal révo-
ationnaire de Paris, le 24 juillet 1794;
eur fille unique, Amable-Blanche de
eBérulle, née en 1792, décédée le 12
aai 1815, a son tombeau dans une
hapelle souterraine de l'église Saint-
ulpice, à Paris. Elle avait ép. le 7 fé-
rier 1813, Gustave, marquis de Lévis-
lirepoix, lequel en secondes noces ép.
n 1817, M"« de Montmoren^.y-Laval,
evint après la mort de son beau-père
:rand d'Espagne et duc de San-Fer-
lando-Luis, en 1837.
La marquise de Lévis-Mirepoix, née
e Bérulle, étant décédée sans enfants
t avant sa mère, C3 furent les petits-
nfants du marquis de Tilière qui re-
ueillirent la succession de la marquise
e Bérulle.
Le marquis de Tilière laissa de son
econd mariage deux fils : 1. Pierre-
Claude, qui a fait la branche aînée ; 2.
Augustin-Charles, qui a fait la branche
cadette.
BRANCHE aînée
I. — Fierre-Claude Taupinart, mar-
quis de Tilière, né le 17 août 1780, dé-
cédé le 9 mars 1871, chevalier, sgr de
Tancien marquisat de Chazelet, qui
avait appartenu aux d'Aubusson de la
Feuillade, rfgr de Chassingrimont, ép.
l^ le 2 avril 1807 Marie-Anne-Augus-
tine Sévène, née vers 1789, décédée
le 25 septembre 1852; 2** Joséphine Co-
laud de la Salcette, veuve de M. de
Beauvert, décédée en 1877, à l'âge de
75 ans; il eut du premier lit : 1. Clau-
de-Edouard, né le 18 février 1810, dé-
cédé le 23 octobre 1832; 2. Antoine-Al-
bert, qui suit.
II. — Antoine- Albert Taupinart, mar-
quis de Tilière, né le l«' mai 1812, che-
valier de la Légion d'honneur, est dé-
cédé le 15 mai 1890, au château de
Chazelet (Indre); il avait ép. le 25 juin
1840, Adrienne Guiliemeau de Saint-
Souplet, dont il a eu : 1. Marie-Joseph,
qui suit; 2. Marguerite, née en 1842,
mariée le 5 janvier 1863, avec Claude-
Marie-Rogatien, comte de Sesmai^ons,
général de brigade, commandeur de la
Légion d'honneur, dont : a. Donatien,
vicomte de Sesmaisous, né le 26 octob.
1863, lieutenant au 3« régiment de
dragons, marié le 8 février 1893, avec
Mlle Guibourg de Luzinais; b. Gabriel,
né en 1865,héritier de sagrand'tante ma-
ternelle la comtesse de Rutant, née
Guiliemeau de Saint-Souplet, décédée
en 1889, a ép. le 1«' décembre 1891,
Renée de Trédern, fille du vicomte de
331
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
332
Trédern et de la vicomtesse née Say,
veuve en premières noces du marquis
de Brissac; c. Marie, mariée le 28 juin
1888, avec Patrice Gustave Huchet, vi-
comte de Quénetain, lieutenant au 115®
de ligne, dont : Alain ; 3. Marie de Ti-
lière, née en 1843, mariée le 21 mars
1865 avec Gaston, marquis de Grollier.
III. — Marie -Jo^^p^ Tau pi 0 art, mar-
quis de Tilière, né en 1856, chef actuel
des nom et armes de sa famille, capi
taine au 25® dragons, marié le 10 octob.
1883, avec Jeanne de Raigecourt-Gour-
nay, fille du marquis et de la marquise
née Marguerite de Canmont La Force
(fille du duc de Caumont La Force). —
Résidence : château de Chazelet (In-
dre).
BRANCHE CADETTE
I. — Auguxlin^ChM]eB Taupinart,
comte de Tilière, né le 12 août 1785,
décédé le 27 novembre 1855, conseiller
général de la Sarthe, maire de Saint-
Calaia, ép. : 1° le 16 septembre 1809,
Albertine de Joufirey, née le 17 octo-
bre 1789, dëcédée le 25 janvier 1831,
dix-septième et dernier enfant de Paul,
marquis de Jouffrey, chevalier, sgr de la
Voûte, Villars, etc. chevalier de Saint-
Louis et de la marquise, née Renée de
Launay de Cohardon; 2"" le 15 juin
1841 il ép. Elisabeth de Bourgevin de
Vialart de Moligny, née le 7 octobre
1809, décédée le 20 avril 1880, fille du
marquis de Moligny, lieutenant géné-
ral des armées du roi et de la marquise
née Joséphine de Rochard.
Il eut entr'autres enfants du pre-
mier lit :
1. Charles- J^/j'é'ûr, né le 9 juillet
1810, décédé le 8 janvier 1866 ;
2. Ângélina, née le 27 septembre
1811, décédée le 22 octobre 1886, ma-
riée en 1831 avec Joseph Grosbois de
Soulaine (1808-1869) dont : a. Henry
Groabois de Soulaine, né en 1833, ma-
rié en 1856 avec Louisa de Bournon-
ville, aée en 1837 (V. le liulhtin de
1893, col. 112); h, Alljertine Grosbcis
de Soulaine, née en 1834, marine en
1862 avec Henri Baudeason d^
Vieuxchamps, né eu 1812, dont : Jo-
seph, né en 1867. — Résidences: Châ-
teaux de Vieuxchflmps et d'Arcy-sur-
Cure (Yonne), et Auxerre.
3. Augustine, née le 21 novembre
1813, ép. le 16 octobre 1833 Achille du
Faure, comte de Saiut-Martial (1809-
1849), dont : a. Eugène, comte d'-
Saint-Martial (1834-1875), capitaiut-
commandant au 2* hussards; 6. Albert,
comte de Saint Martial, chevalier de !&
Légion d honneur (1835-1885) marié t'u
1875 avec Blanche de Fischer, entrti-
en religion depuis la mort de $•)&
mari ; c. Marie, née en 1842, religieux**
à Blois; d, Paul, né en 1843, entiv
dans les ordres, chanoine-honoraire '1^
Blois ;«. Maria, née en 1848, marie-
en 1877 avec Hyppolyte de Coquert^l.
marquis d'Iquelon (1817-1888), cheva-
lier de la Légion d'honneur, «lont deux
filles : Anne-Marie, née en 1878 et Mar-
guerite née eu J880, — Résidence:
château de Sommesnil (Seine- lu fr-
rieure).
4. Fanny, née le 20 avril 1818, dèv-
dée le 9 janvier 1892, avait ép, eu IkV
Marins, comte de Vachon (I810-18î<'
dont : Marie de Vachon, née en 18; .
mariée le 3 janvier 1859 avec Charly ?
de la Roche-Vaunac dont une fil?
Alice de la Roche Vaunac, mariée e:.
1880 avec Louis Delacour, chef d'esca
drons; un fils Raymond est né de cet:*
union le 11 avril 1887. — Rcsid^oc-
de Charles de la Roche-Vaunac, a*
château de Vaunac (Haute-LoireU
5. Albertine, née le 21 juin 1821, rei:
gieuse à Orléans.
6. Constance, née le H janvier 182^.
mariée le 31 mars 1846, avec Lou>
marquis de Massol de Rebets (182"^
1888), dont : a. Fernand, né le 31 d^-
cembre 1846, sous- lieutenant de zc-ut-
ves, tué le 6 août 1870 à la bataille Jr
Reiscboffen ; b. Olivier, marquis de 3i&r-
333
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
334
sol de Rebetz, lieutenant au 13® dra-
geons; c, Marguerite, née le 20 novem-
bre 1849, mariée le 28 décembre 1875
avec Henri Ripond de la Salle, dout :
Alice de la Salle, née à Moulins le 14
octobre 1876. — Résidence : Moulins
(Allier).
Le comte de Tilière eut du second
lit:
7. Marie • Joseph -Au^u.<tin- Alfred
Taupinart, comte Alfred de Tilière, né
le 9 mars 1843, marié le 9 janvier 1867
avec Catherine Fitzg-erald, de la mai-
son de Fitzg-erald, d*où sont issus les
ducs de Leinster, dont : 1. Maximilien,
vicomte de Tilière né le 23 nov. 1867,
lieutenant au 12« chasseurs ; 2. Félix,
né le 13 déc. 1874; 3. Géraldine, ma-
riée le 26 avril 1893 avec Auguste-Em-
manuel-Charles-Roger marquis de Pey-
ronny (V. le Bulletin de 1893, col. 230).
Les armes données à cette famille
dans les Bulletins de 1886 et 1893 sont
erronées ; elles doivent être blasounées
de la manière suivante :
Ecarteléy aux 1 et 4 de (jueules au ;
chevron d^argent chargé d^un chtvr-^n '
de s€ible et accompagné de 3 coquilles
d'argent^ qui est de ïilière ; aux 2 et 3
d'azur au demi-vol d*or^ qui est de
Lo\s(Laiué, t. IV).
FOUCHER DE BRANDOIS
(Addition à l'article du Bulletin de
mai 1893, col. 291.)
Les Foucher appartiennent à la plus
ancienne noblesse chevaleresque du
Bas*Poitou. Cette maison a formé les
branches des barons de Sainte-Flaive,
des marquis de Circé, éteintes, et des
barons de Brandois dont Olivier Fou-
cher, baron de Brandois, marié avec
Marguerite de Gourgue, est le dernier
représentant. Cette maison connue dès
le XI* siècle, compte un chevalier du
Temple eu 1163; quatre chevaliers de
Saint-Michel, dout un gouverneur
d'Amboise sous Louis XI ; trois cheva-
liers de Malte ; des chevaliers de Saint-
Lazare de Jérusalem et de Saint-Louis.
Parmi les ancêtres directs du nouveau
marié nous citerons : Jacques Foucher,
chevalier, seiguenr du Gué de Sainte-
Flayve, chambellan du roi Louis XI;
Bertrand son fils, tué à la bataille de
Pavie en défendant François I", parmi
les gentilshommes de sa suite; Jean,
baron de Rays, chevalier de l'Ordre du
roi et gentilhomme de sa chambre en
1340; Jacques Foucher de Brandeau ou
Brandois, lieutenant colonel du régi-
ment du Gué de Sainte-Flaive; An-
toine, âls du précédent, commandant
de Tescadron des gentilshommes du
Bas-Poitou en 1695.
Par sa mère, le baron de Brandois
est petit-ôls du marquis Albert de Ma-
let La Farge et arrière petit-fils de la
marquise de la Rochejaquelein, si con-
nue par ses Mémoires sur les guerres
de Vendée. Il est aussi par son père le
petit-fils du premier président bavon
Sêguier, qui fut vice-président de la
Chambre des Pairs sous la Restaura-
tion.
Le baron de Brandois est fils de Jean-
Marie-Paul (et non Marie-Nicolas-Fran-
çois-Paul), décédé à Foix, le 15 juin
1887, et de Victor ine de Malet, décédée
à Pau, le 21 décembre 1871. Deux filles
étaient encore nées de ce mariage :
Irène, mariée au vicomte Gérard de
Chabot, décédée le 22 septembre 1886,
et Marie, mariée à Auguste Menche de
Loisne, comte romain.
De mhle^ au lion d'argent.
GOURGUE
(Addition à l'article du Bulletin de
mai 1893, col. 292.)
Augustine-Marie-Thérèse-iVflfr^M^rtVe
de Gourgue, dont nous avons annoncé
le mariage avec le baron de Brandois,
est née à Castres le 3 juin 1870, dans
la ville où son père, officier de cavale-
333
LE BULLETIN HéRALDIQUB DB FRANCK
336
rie, était eu grarnison. Elle est ôUe
dUÈenry - Joseph - Marie marquis de
Gourgue (fils lui-même d'Alexis, vi-
comte de 6ourg*ue, ancien maitre des
requêtes au Conseil d'Etat, chevalier de
la Légion d*honneur, archéologue dis-
tingué, décédé à Bordeaux le 17 fé-
vrier 1883, lequel avait épousé en 1824
Augustine-Philippine de Prunelé) et de
ilfarfeZeine-Marie-Henriette de Pontac,
au château de Lanquais (Dordogne).
Alexis vicomte de Gourgue (fils de
Marie-Joseph vicomte de Gourgue» an-
cien maire de Bordeaux et député de la
Gironde sous la Restauration) a eu
plusieurs enfants :
V Ana^o^e-Marie-Ernest, né en 1826,
mort à Lanquais en septembre 1876,
n'ayant eu d'Henriette-Louise de Sola-
ges, épousée en 1860, que Blanche de
Gourgue, mariée le 31 août 1887 à
Soffrey- comte de Beaumont-Beynac;
2« Mathilde, née en juillet 1830,
morte en 1839^ mariée en 1836 à
Raymond comte de Toulouse-Lautrec ;
3» Joséphine, mariée le 27 novembre
1834 à Henri marquis de Losse ;
4°Dominique-Joseph-iiu^2/«^é-Marie,
né à Paris en 1828, mort à Lanquais
le 13 juin 1883, sans alliance;
5<> Marie-Avitie, mariée en janvier
1860 à Charles comte de Narbonne-
Lara;
6» Henri^ déjà mentionné ci-dessus,
père de la jeune mariée, lequel, seul et
unique représentant actuel de la mai*
Bon de Gourgue, a relevé le titre de
marquis à la suite du décès du dernier
marquis de Gourgue, de la branche
d'Aunay, arrivé le 10 mars dernier,
qui n'a pas eu d'enfants de M"* de Cha-
melles.
Il suffit d'ouvrir n'importe quelle
histoire ou chronique de Bordeaux
pour y retrouver le nom des Gourgue
à chaque page. La Chesnaye des Bois
cite GeoflVoy de Gourgue secrétaire de
Philippe le Bel en 1283 ; Philippe de
Gourgue, grand Porte-Eteodard de la
couronne sous Philippe le Long, marié
à Cécils de Pellegrue, nièce de Clé-
ment y. Ce généalogiste fait commen-
cer la filiation suivie (à Jean de Gour-
gue qui vivait en 1300, il cite parmi
les principaux personnages de cett^
maison : le célèbre capitaine Dominique
de Gourgue, chevalier de Malte, mort
en 1393 au moment où il partait pren*
dre le commandement des flottes an-
glaises; Marc- Antoine premier prési-
dent au Parlement de Bordeaux en
1616 ; Jacques-Joseph, évèque de Ba-
zas, dont 3 frères étaient présidents au
parlement de Bordeaux, et plusieurs
intendants et trésoriers généraux.
Les terres de Vayres (près Bordeaux
et d'Aunay (près Paris) furent érigées
en marquisats en 1639 et en 1686.
D'azur^ au lion d'or armé et lampas*r
de giieule$.
CAIX DE SAINT AYMOUR
ET TH0MA8S0N
(^Addition et rectification au Bulleti
de mai 1893, col. 288.)
Au mariage de Raoul de ThomassoD.
avec Mademoiselle de Caix de Saint-
Aymour, il faut ajouter que la marieur
est fille de Amédée-Victor-Clément-
Marie . vicomte de Caix de Saint- A v-
mour, et de Louise-Regina-EugéUie-
Berthe La Beaume de Tarteron.
Le nom de la mère du marié est Rev-
gondaud de Yillebardet, et non Rey*
gendaud de Yillebardet.
LE MARQUISAT DE TRAN>
(PRBMIBR MARQUISAT DE F&ANCB)
Le marquisat de Trans fut créé e&
1505, en faveur de Louis de Villeneuve,
baron des Arcs. Ce fut le premier mar-
quisat érigé en France par lettres
patentes.
Conformément au droit provençal
337
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
338
il était transmissible dans Tordre d'une
ancienne substitution remontant au
XV® siècle.
Louis de Villeneuve, premier mar-
quis de Trans ne laissa que deux filles,
mariées, Tune à Jean de Foix, l'autre
à un Grimaldi. Elles n'héritèrent que
des biens libres et les biens substitués
passèrent à un cousin, Alexis de Ville-
neuve, baron de Flayosc. Le quatrième
descendant de celui-ci étant mort sans
postérité, le marquisat passa à Antoine
de Villeneuve, de la seconde branche
des Arcs.
Ce dernier mourut en 1672, sans
postérité masculine et le marquisat
revenait à son cousin, Alexandre-
François de Villeneuve, baron de
Flayosc et de Bargème.
Mais cette transmission subit de
grandes difficultés, la sœur du dernier
marquis de Trans, Anne de Villeneuve,
femme du marquis de Vitré, soutenant
que la substitution était épuisée.
Alexandre-François de Villeneuve-
Flayosc, ne se sentait pas en état de
soutenir un procès très long et très
dispendieux. 11 céda tous ses droits à
son cousin, Pierre de Villeneuve, comte
de Tourettes, de la branche de Ville-
neuve-Esclapon. 11 fut seulement sti-
pulé, qu'à Textinction des descendants
directs de Pierre, le marquisat revien-
drait à la branche de Flayosc.
Pierre de Villeneuve-Esclapon, comte
de Tourettes, gagna le procès contre
les Vitré et eut pour successeur son
fils, Pierre-Jean ; à celui-ci succéda
son fils, Louis.
Louis laissa trois fils et une fille.
L'aîné, Louis-Henri, colonel du Roj^al-
Roussiilon, fut décapité en 1793.
Il eut pour héritier son frère Thomas,
qui mourut sans enfants et le dernier
de sa branche, en 1827.
La convention passée au xvn® siècle
entre les Villeneuve-Flayosc et les
Villeneuve • Esclapon - Tourettes eut
alors son effet et Raymond de Ville-
neuve, marquis de Flayosc, descendant
direct d'Alexandre-François, releva le
titre de marquis de Trans.
Il eût deux enfants : Hélion, qui
vient de mourir, en 1893, sans posté-
rité et Roselyne, mariée au marquis
de Forbin la Barben.
Le marquisat revient actuellement
au cousin-germain du défunt, Léonce
de Villeneuve-Flayosc, ancien chef de
bataillon, descendant, comme lui, d'A-
lexandre-François et chef actuel de la
branche de Villeneuve-Flayosc.
Il est à remarquer qu'à la mort de
Thomas de Villeneuve-Esclapon-Tou-
rettes, marquis de Trans, en 1827, un
membre de la branche de Villeneuve-
Bargemon, releva le titre de Trans,
sous prétexte d'un testament fait en sa
faveur par le dernier marquis ; mais,
si le dernier marquis avait le droit de
transmettre à qui il voulait sa fortune,
il ne pouvait modifier l'ordre régulier
de transmission du titre, qui était ré-
glée par des substitutions et conven-
tions antérieures.
Le titre de marquis de Trans fut
donc porté irrégulièrement par Fran-
çois de Villeneuvs-Bargemon, ancien
préfet, membre de Tlnstitut et par son
fils Hélion, sous-officier de zouaves,
tué à Sébastopol. A la mort de celui-ci,
les autres membres de la famille de
Villeneuve -Bargemon, reconnaissant
les droits des Villeneuve-Flayosc, s'abs-
tinrent de relever le titre de Trans,
Le marquisat de Trans fut érigé au
mois de février 1505, par lettres paten-
tes de Louis XII, datées de Blois. Il ne
fut enregistré par le Parlement qu'a-
près de nombreuses difficultés suscitées
par la famille d'Agoult, qui ne voulait
pas perdre le droit de préséance sur la
noblesse provençale, à laquelle lui
donnait droit le titre de comte de
Sault.
Aussi, le 14 janvier 1506, Louis XII
signa- t-il une lettre de jussion pour
339
LE BULLETIN HÉRALDIQUE OB FRANCS
340
oblig*er le Parlement à entériner les
lettres d'érection.
Les marquis de Trans prirent dès
lors la qualification de premiers mar^
quis de France^ qu'ils portèrent dans
tous les actes jusqu'en 1789.
Quant à la préséance sur la noblesse
de Provence, elle fut définitivement
attribuée au marquis de Trans, par ar-
rêt du grand conseil, obtenu le 8 mai
1558, à la requête d'Alexandre de Vil-
leneuve, qui plaidait contre messire
Gaston de Foix, comte de Curson.
Le second marquisat, créé en France
fut le marquisat de Neslcs.
Distinction honorifique
Le comte Anatole de Bremond d'Ars,
marquis de Migré, chevalier de la Lé-
gion d'honneur et de Malte, ancien
président de la Société archéologique
de la Loire-Inférieure, membre corres-
pondant de la Société nationale de^ An*
tiquaires de France et de l'académie
d'Aix en Provence et de plusieurs an-
tres Sociétés savantes, conseiller iréne-
rai du Finistère, qui rééemment a?ait
fait partie du comité international de?
chevaliers pontificaux pour le Jubile
épiscopal du Saint-Père, vient d^étre
nommé, par un bref de S. 8. Léon XIH,
en date du 17 Juin, chevalier de TOrdre
pontifical de Saint-Sylvestre.
Nous croyons devoir rappeler à cette
occasion que le conseil général du Fi-
nistère, sur le rapport de M. le comte
Anatole de Bremond d'Ars, marquis de
Migré, a voté la création d'une chaire
de langue celtique à la Faculté de Ren*
nés. Les journaux ont aussi fait men-
tion de ce rapport, qui a déterminé U
création d'un cours de breton. Désor-
mais, le vieil idiome armoricalu sera
classé parmi les langues vivantes di-
gnes des études des philologues.
Notes d'État oivil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE JUIN
feT mAPpBx* DU MOIS psioioBifTa
Joseph de Villepreux, avocat du ba^
reau de Marmande, avec Emma Duf-
four-Duberpfier.
Le mariage a été célébré à Bordeaux
le 18 avril.
Le marié est fils de. feu Bernard-
Louis de Villepreux et de Marie-Félicie
de Trincaud-La-Tour. Il n'aqu'unesœur,
Claire-Afarie, mariée le 3 octobre 1882
avec Jeem-Alfred de Gorostarzu.
La famille de Villepreux, originaire
de Normandie, vint se fixer en Agenais
au commencement du xvi* siêde, où
elle posséda la seigneurie de Johan ne-
ton. Laurent de Villepreux, dit le capi-
taine Jobanneton, était un ami du roi
Henri IV.
I
On la suppose issue de rancienue
maison de Villepreux, dans l'Ile-de*
France, descendant elle-même des com*
tes de Breteuil vicomtes de Chartres.
En Gascogne, elle baptisa une de k$
terres nobles de son nom patronymi-
que, terre que Bertrande de Villepreux,
fille unique de Louis, écuyer, seigneur
de Villepreux et d'Artigue, apporta en
mariage, à la fin du xvu* siècle, à Mi-
chel du Bois, écuyer, seigneur de
Saint-Georges et d'Arpaîllan.
Cette famille compte des sergenti
majors et des jurats de la ville de Bor-
deaux, des conseillers secrétaires du
roi, un brigadier des armées, des gen*
tilshommes de la Chambre, un garde
■Mn
imm
341
LE BULLETIN HÉHALDIgUB DB FRANCS
342
du corpS) des officiers de tous grades,
des chevalierâ de Saiut-Loui^, descou-
sulâ de Marmande, etc.
On trouve les Viliepreux aux bans et
arrière-bans de la noblesse de Guyen-
ne; ils ont été confirmés en 1631, et
ont pria part aux assemblées de la no»
blesse h Bordeaux , en 1789
Partît au l'" de gueules à 3 bourdons
sunnonlés de 3 coquilles d\irgent; au 2
dargefU à un arbre arraché de sinople^
scncsiré en p date dUne tête d^ maure de
mhle tortillée du champ,
Emma Dufibur-Duberg-ier est fille de
Martiu-Lodi-Sylvio et de Jeanne Bog*-
Sa famille orii^-inaire de Mirande, se
fixa ensuite en Ag-euais, Bord lais et à
Saiut-Domiuffue. Elle a formé les
branches du Bessau, de B irthe et Du-
berg-ier (rameau de celte deruière). Le
premi T de ce nom qui fit souche eu
Bordelais est Jean Duflfbur, fifrand né-
gociant, père de Martin Duffour, ano-
bli eu 1764, et de Bruno, président-
trésorier de France à Bordeaux de 1767
à 1790. Mariiu fut conseiller-secrétaire
du roi, audieucier et contrôleur en la
chancellerie près le parlement de
Guyeune; il acquit les fiefs de Giron-
ville, le Bessan et Uch, et vota en
1781) daus Tordre d*^ la noblesse.
Cette famille a donné deux députés
de la Gironde sous la Restauration et
uu maire de Bordeaux eu 18i2, en la
personne de Lodi-Martiu Duffour de
barthe, commandeur de la Légion
d'honneur, fils de Jean-Baptiste, et de
Françoise Dubergier, dont il a relevé
le nom; c'est le bisaïeul de la jeune
I mariée.
Alliances ; Tuflereau, Héliî^s de Ké-
rengar (1752), Souliact. SMiailhac, La»
far^^ue, Basturd de Saint-D^nis, Du-
ber<,nt*r.
Ru 1859, rarniral de Pompierre
^dUoruoy a épousé Cécile de Bastard
de Saint-Denis, fille de Thérèse Dufibur
de Barthe.
Wazur^ à 3 hures de sanglier de sa-
ble posées en pal.
Jacques-Edouard-Bonabea- Victur-
nien, comte de Rongé, fils de feu
Théodoric - Bonabes - Victurnien - Féli-
cien, marquis de Rougé et d'Anne-Ma-
rie Cadeau d'Acy, sa veuve, avec An-
toinette-Jacqueline-Marie de Carde vac
d'Havrincourt, fille d'Aimery-Henri de
Cardevac, marquis d'Havrincourt, con«-
seiller général du Pas-de-Calais et de
Blauche Pauline-Elisabeth de Chaban-
nés la Palice.
Le mariage a été célébré à Paris le
mardi 30 mai en Téglise de Saint-
François -Xavier.
Les témoins du marié étaient le
comte Armel de Rougé, son oncle et
M. de Lavau, aou cousin germain;
ceux de la mariée, le marquis de Cha-
banues la Palice, son oncle, et le comte
d'Havrincourt, son frère,
(Voir pour la maison de Rongé les
5w/^^»/is de 1886, col. 855; 1889, col.
32 et 303; 1891, col, 85; 1893, col. 248.)
De gueules f à laç?-oixpaltéed*argent,
(Voir pour la maison de Cardevac
d'Havrinccurt les Bulletins de 1888,
col. 164 et de 1891, col. 430.)
D'hermines^ au chef de sable.
/«^^^^^^v^^*^^xv»»
Marie-y^/cyue^-Antoine- Augustin de
Chastenet, comte Jacques de Puysé*
gur, capitaine au 3^* chasseurs, fils de
feu Jcicques-Paul-y^Aîïppe-Auguste dç
Chastenet, comte Philippe de Puysé-
gnr, et de Mark-Amélie de Mauléon-
Narbonne, .^a veuve, avec Alexandrine-
Laure- Marie Donjon de Saint Martin,
fille de Charles-Gabriel Donjon de Saint
Martin et de Murie-Çaroliue de Bois le
Comte (fille du vicomte de Boia U
343
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
344
Comte, gfénéral de division, grand offi-
cier de la Légion d^honneur).
Le mariage a été célébré à Paris le
31 mai, en Téglise de Saint Pierre de
ChaiUot.
Les témoins étaient pour le marié :
le marquis de Puységur, son oncle, et
le vicomte de Roquefeuil, son colonel ;
pour la mariée : le vicomte de Bois le
Comte, son oncle, et le marquis de
Fricon, son cousin germain.
(Voir pour la maison de Chastenet de
Puységur les Bulletins de 1887, col. 42,
110 et 628; 1889, col. 118 et 176; 1890,
col. 170.)
D^azur^ au chevron émargent accom-
pagné en pointe d'un lion léopardé d^or ;
au chef de même.
Devise : Spes mea Deus,
La famille Donjon de Saint-Martin
originaire de Saint-Omer, remonte à
Antoine Donjon, né le 14 août 1670,
trésorier provincial de l'extraordinaire
des guerres en Artois, contrôleur des
Exploits en la même province (1697),
nommé secrétaire du roi en la chan-
cellerie d'Artois. Il mourut à St-Omer
le 6 août 1737. Il était veuf de Jeanne
Fertel et, acquit les terres et seigneu-
ries de Saint Martin en Louche, de
Rusquehem et la baronnie de Balin-
ghem. II laissa cinq fils parmi lesquels :
1. Antoine-Joseph, qui suivra; 2. Char-
les-Emmanuel Donjon, écuyer, sei-
gneur du Max et de la Motte, en
Bourbonnais, receveur particulier des
finances à Evaux en 1783, confirmé en
1772 dans sa noblesse, qui laissa 4 en-
fants : a. Guillaume-Marie-Népomucè-
ne, écuyer, seigneur du Max, receveur
particulier des finances à Evaux, mort
sans postérité ; b. Antoinette-Charlotte-
Claire, dame du Max, mariée le 25 jan-
vier 1780 à son cousin germain An-
toine-François-Marie Donjon de Saint-
Oermain; c. Françoise, mariée à Ga-
briel de Fajournel, seigneur d'Haute-
rive, Lemox, etc., maréchal des camps
et armées du roi, chevalier de Saint-
Louis; d. Marie-Joseph, mort sans
postérité,
Antoine-Joseph Donjon, seigneur de
Saint-Martin en Louche et de la ba-
ronnie de Balinghem, trésorier princi-
pal des fortifications de la province
d'Artois, épousa le 12 septembre 172u
Jeanne-Claire Dambrines (de la famille
de Ramécourt), et laissa quatre enfants
dont entr'autres : Antoine-François-
Marie, qui suivra et Marie-Charlotte-
Camille Donjon de Balinghem, morte
sur réchafaud révolutionnaire le 6 mai
1794.
Antoine-François-Marie Donjon, sei-
gneur de Saint-Martin et de la baron-
nie de Balinghem, figure au nombre
des nobles du bailliage de Calais et
d'Ardres en 1789. 11 fut ensuite conseil-
ler général du Pas-de-Calais et mourut
le 12 mars 1819, laissant de sa cousiue
germaine Antoinette-Charlotte-Claire
Donjon, dame du Max trois enfants :
1. Antoine-Marie-Népomucène, mort
en 1828, sans enfants de son maria^'-e
en 1820, avec Marie-Louise Dambrines
de Ramécourt, fille de Claude* Josejili
Dambrines, seigneur de Ramécourt
officier au régiment de Normandie ;
2. Gabriel-Joseph-Marie Donjon de
Saint-Martin mort en 1854« marié le
7 mai 1817 à Antoinette-Charlotte-Heu-
riette du Blaisel dont : a, Henri-Fran-
çois, mort sans postérité de Marie de
Hostou , remariée à Ferdinand deTaffin ;
b, Marie-Pauline, veuve de Sébastien-
Paul-Augustin de Riberolles; c. Kr-
nestine-Charlotte-Camille, mariée :.
Alexandre, marquis de Fricon, témoin
de sa nièce, la mariée; d, Charles-c^iH-
briel qui suit ;
3. Une fille, morte sans alliance.
Charles-Gabriel Donjon de Saint-
Martin, père de la mariée né en 182r> :
épousé en premières noces Marguerite
Bigot de Morogues, sans enfanta; tt
en secondes noces, Marie-Caroline li'
Bois le Comte, fille d'Alexandre tIcoxl: ^
345
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
346
de Bois le Comte, g'énéral de division,
et de Laure d' Asaigrnies, dont 2 enfants:
P Gabriel-Henri-Joseph ; 2'» la mariée,
Alexandrine-Lanre-Marie.
D'azur^ au donjon d'argent.
W>/WVW>/V>/NMA .
Marie-Louis, vicomte du Mesnil du
Buisson, capitaine au 95^ régiment
d'infanterie, fils de Félix-Emile, comte
du Mesnil du Buisson, et de Berthe de
Costard, avec Zoé-Rose-5er/Ae Roussel
de Courcy, fille de feu Oeorges-YvBXL"
cois-Nicolas Roussel, vicomte de Courcy,
ancien officier de cavalerie, et de Ma-
rie-Emilie Pascal, remariée au baron
de Fonscolombe.
Le mariagre a été célébré à Paris, en
rég'lise de Sainte-Clotilde, le 31 mai.
Les témoins du marié étaient : le
comte Victor du Mesnil du Buisson,
80D oncle, et le comte de Gaillard; ceux
de la mariée : S. A. R. Mgr le duc de
Chartres et le colonel, vicomte de
Ck)urcy, son oncle.
La famille du Mesnil du Buisson,
originaire de Normandie, est ancienne
dans cette province. Gilles du Mesnil
fut anobli par lettres données par
Charles VII, au mois d'avril 1449, pour
les services militaires qu'il avait ren-
dus contre les Anglais. Sa descendance
fut maintenue en 1467, lôrs de la re-
cherche de Monfaut, et le 12 novembre
1666, par jugement de M. de Marie,
intendant départi pour la généralité
d'Alençon.
Marc-Antoine du Mesnil, seigneur du
Buisson et de Meslay, lieutenant gé-
néral deCharleville, reçut, le deuxième
jour du mois de mai 1705, du prince
Charles de Mantoue, le titre héréditaire
de comte. Sa descendance fut agrégée
à la noblesse de Toscane avec le même
titre, par lettres patentes du grand-duc
Léopold II, visées par l'ambassadeur
de Toscane et par le ministre des affai-
res étrangères de France.
Léon du Mesnil, auteur de la bran-
che du Mesnil du Buisson, fut père de
trois fils, dont l'aîné, Gabriel, seigneur
du Buisson.
Gabriel-Jacques du Mesnil du Buis-
son fit, le 30 septembre 1787, ses preu-
ves pour être reçu au nombre des
gentilshommes élevés au collège de la
Flèche ; Jacques du Mesnil du Buisson
fit aussi . ses preuves pour être admis
parmi les gentilshommes de Técole de
la Flèche, et Louis-Jacques du Mesnil
du Buisson les fit de même pour être
écuyer de Madame, sœur du roi, et
justifia de la noblesse depuis Tannée
1449.
Le comte Charles du Mesnil du Buis-
son, né au château de ce nom, an-
cien officier supérieur aux gardes,
chevalier de la Légion d'honneur, pré-
sident du conseil général du Calvados,
décéda en 1836. Ses petits-fils furent :
P Le père du nouveau marié, Félix-
Emile, comte du Buisson, ancien secré-
taire d'ambassade, commandeur et che*
valier de plusieurs ordres, et qui de son
mariage avec la comtesse née Berthe
de Costard a aussi une fille, Marie-
Constance, mariée à Henry, comte de
Gaillard de Valdène.
2'' Victor-Charles, vicomte du Mesnil
du Buisson^ marié à Marguerite de
Forbin des Issarts.
De sable, au lion coupé or et argent^
armé et lampassé de gueules.
(Voir pour la famille Roussel de
Courcy, les Bulletins de 1886, col. 254;
1887, col. 623; 1892, col. 425.)
D^azur, au chevron d^or, accompagné
de 3 quintefeuilles de même.
^^<WN^/%/\/S^/WS^^.
Alphonse-^c?ot^arc2-Dieudonné-Maxi-
me, marquis de Colbert du Cannet, fils
d'Edouard - Charles - Henri - Maxime ,
comte de Colbert du Cannet, décédé en
1859 et de Caroline de Colbert-Turgis,
sa cousine germaine, décédée au mois
de septembre 1888, avec Anne-Marie
347
LB BULLETIN HÉRALDigUB DB FR.VNCB
348
Brofiftier de la Rouillière, fille de feu
Stéphane Brc^^Aier, baron de la Rouilli-
ère et de la baronne née Bayon de
Libertat, sa veuve.
Le mariage a été célébré le 31 mai
au château de Vertrieu, près la Balme
(Ifière).
(Voir pour la maison de Colbert, les
Bulletins de 1888, col. 456, 564 ; de
1889, col. 6*28 ; de 1891, col. 437 et 446 ;
de 1893, col. 237.)
Le nouveau marié, né le 13 novem-
bre 1858, est le petit- fils du marquis
de Colbert du Canuet, qui avait survécu
à son fils et avait épousé en 1827
Sophie de Saporta. Il a pour sœurs : 1"
Sophie, mariée au comte Alban de
Villeneuve -Bar^emon ; 2' Camille-
Irène-Marie-Maxime, mariée au mar-
quis de Rou^é, décédce le 7 avril 1893;
3<» Jeanne, mariée à M. de Thézan.
Ifor^ à la guivre (ou couleuvre) on-
doyante dCazur posée en pal.
Devise : Perite et recte !
La famille Brosaier, seigrneurs de la
Rouillière, Le Mas, Bessenay, Saint-
Julien sur Bibost, en Lyonnais, Autbon
et Vertrieu, en Dauphiné, vient de
Jean Brossier, secrétaire du roi, reçu
en 1698. L'aïeul de la mariée le baron
de la Rouillière, avait épousé Mlle de
Bathéou de Vertrieu (dernière de son
nom avec sa sœur Elisa Bathéon de
Vertrieu, mariée à César Yon, comte
de Jonage), par laquelle le château de
Vertrieu est entré dans la famille de
la Rouillière.
D'oMur^ à un mont d'or sommé d'une
tour d'argent au chef d'or^ chargé de 3
trèfles de sinople.
D'Hozier avait blasonné Brossier de
la Rouillière : d'azur^ au chevron d'or
accompagné de 2 étoiles de même et d'un
croissant d^argent ; mai.i le blason in-
diqué plus haut est justifié par d*an-
cieofl cachets.
MMMMMMMMMMT
Auoru«te-Marie-/?flymon^ Gilbert de
Vautibailt, fils de Gaston • Luuis -
Marie Gilbert de Vautibault et dt^
Aune-Aug-usta-Pierrelle-Berthe de la
Pierre de Frémeur, avec Charlotte-
Elisabeth-Marie Symonet fille de Char-
les-Alfred Symonet, avocat grénéral
près la cour d'appel de Paris et de
Marthe-Félicité Mahou.
Le mariag'e a été célébré à Paris, le
10 juin, en Tég'lise de Chaillot; les
témoins étaient, pour le marié : le ba-
ron de Nanteuil, son beau-frère et le
comte de Chcvilly, son cousin ; pour
la mariée : M. de Beaudreuil, son oucU
et le baron Hély d'Oissel, députe d«*
Seine-et-Oise.
(Voir, pour la famille Gilbert de
Vautibault, le Bulletin de 1888, col.
661. Elle parait originaire de Tlle
Bouchard, en Tourraiue. Un de %e^
membres, Luc Gilbert, à la fin du
xvni'' siècle exerça la charge de se-
crétaire du roi, maison et couronne de
France, près la Cour du Parlement de
Flandre, à Douai. Jean-Chryaustome
Gilbert, sgr de Vautibault, avocat en
Parlement, sénéchal de la baronnie de
nie Bouchard, avait épousé, à Paris,
le 18 septembre 1779, Marie-Claude-
Nicole Outrequin de la Bouillouiiière
dont il laissa quatre fils. Le troisième,
Jean^Alexaudre, aous-Iieutenaat au
94* de ligue (1*' corps de la Grande-
Armée) prit une part glorieuse aux
campagnes de 1806-1807; son frère
aîné Jean-Chrysostome 11* du nom,
épousa le 29 décembre 1829, Klisabeih*
Marie* Joséphine, fille de Louts*Michel
Bon, marquis de Reneaulme, dout il
eut deux fils:
]. Raoul-Etienne-Jean-Chryroatoroe
Gilbert de Vautibault, marié le 29
janvier 1856, à Marie- Gabriel le Bou-
cht^r de la Rupelle, dout un fils : Jean-
Chrysostome-Maurice, ne en 1809. et
quatre filles; 2. Gaston-Luui«*Marie
Gilbert de Vautibault, qui a èiiouse
le J2 septembre 1860, Benhe-Pierrette-
349
LB BULLBTIN HÉBAXDtQUB DB FRANCS
350
de la Pierre de Frémeur, fille d'Anatole*
Charle4«M«ne de la Pierre, comte de
Frémeur et de Augusta Herry de
Maupas, dout le nouveau marié et
deux flilea: Anne-Augasta-Alice-EIi*
sabeth-Marie et Anne-Augrusta-Marie-
Mnrthe^ mariée au mois de novembre
1888 à Roger Poissallole, baron de
Nanteail.
Le Bulletin de 1868, col. 661, donne
pour armea à cette famille : Coupé
(Targent H de table^ au lion dTor de Vun
en i*auifè^ eouronné et ùrtné de gueules;
maifl M. Carré de fiua^eroHe qui, dans
aoQ Calendrier de la noblesse de Tou»
ratne^ s*eat occupé avec soiu des Gilbert
de Vautibault, leur donne les suivantes:
D^argeni^ au chevron de gueules^
accompagne en chef* de 2 étoiles de même
et^ en pointe^ d'une tortue aussi de
gueules»
La famille Symonet compte parmi
ses ancêtres Symoaet de la Maison-
neuYC, conseiller au Parlement de
Paris, sous Louis XtV, et de Longlay,
grand veneur du roi Charles X. Ils
sont alliés du côté paternel aux fa-
milles des Isnards-Suze, de Ruble, de
Witte, de Verdonnet, de Connantre,
d'Eâcré, de TBscole, de Beaufort, de
Baudreuil, Reille, etc., et du côté
maternel aux Quesnoult, Qinoux de
Fermon, de la Chapelle, de Montréal,
le Hoo et Dreux Brezé.
M. Symonet de Maisonneuve, capi*
taine de frégate, commandeur de la
Légion d^honneurt habitait Paris en
1874.
D'argent^ au chevron d*azur^ accom*
pagné de 8 grenades de gueules.
M^M^^^«M^^^^W«MMM*
Adolpe-Edme-Louis-PiVrre Gauthier
d'Hauteserve, fils de Justin Gauthier
d'Hauteserveet de défunte Agathe«Lu-
cile Bourdon, avec Alix-Marie-Renée
de Séguier, fille de feu Jean-Joseph-
Alfred de Séguier et de Christine-Ma-
rie de la Croix de Castries, également
décédée.
Le mariage a été célébré à Paris en
rSglise de Saint Thomas d'Aquin le 10
jum.
Les témoins du marié étaient : le
duc d*AudiffVet-Pasquier et le baron
d'Hauteserve ; pour pour la mariée: le
baron Séguier et le comte de Castries.
■ La famille Gauthier d'Hauteserve
dont le chef est le baron d'Hauteser*
ve est originaire de Bourgogne et de
Bourbonnais et a donné des conseillers
à la Cour des comptes, des officiers, et
contracté de belles alliances .
D^argent^ au chevron d^azur , accompa-
gné en chef de 2 étoiles de même et en
pointe^ d'une grappe de raisin de gueu»
les; au chef du second^ chargé d^une
fleur de lys d*or,
(Voir pour TilluBtre maison de Sé-
guier qui paraît dans la chevalerie du
Languedoc en 1140 et dont la filiation
remonte à Guillaume de Séguier, che-
valier croisé en 1248 et qui a donné un
chancelier de France, tant de hauts ma-
gistrats, un pair de France, vice-prési-
dent de la Chambre des pairs en 1830,
un membre de TAccadémie française,
etc., les Bulletins de 1886, col. 419; de
1888, col. 238 ; 1889, col. 548 ; col. 96.)
D^axur^ au chevron d'or^ accompagné
en chef de 2 étoiles et^ en pointe^ d'un
mouton passant d'argents
Devise: Indole bonus.
•«MMMmf«#V^M/>M^iM^
Marie-Charles-^drtVn Bardi de Four-
tou, auditeur à la Cour des Comptes,
fils de Marie-François-Ofcar Bardi de
Fourtou, ancien ministre, député de la
Dordogne et de Françoise - Alix de
Reix, avec Germaine -Gabrielle Tri*
chard, fille de feu Léon-Marie Trichard,
ancien notaire de Paris, et de Caroline-
Marie Riverin, sa veuve.
Le mariage a été célébré à Paris le
12 juin, en Téglise de Saint Pierre de
Cliaillot,
351
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRA.NCB
3ôl
Les témoins étaient, pour le marié :
MM. Chauchat, conseiller référendaire
à la Cour des Comptes et André de la
Judie, son beau-frère ; pour la ma-
riée ; MM. Maurice Millon d'Ailly de
Verneuil, agent de change, son beau-
frère et Desmarest, référendaire hono-
raire au sceau de France.
La branche aînée de la famille est
aujourd'hui représentée par Jean-Bar-
ihélemy 'Léonce^ ancien conseiller gé-
néral de la Dordogne, château de la
Rochette à Lisle, frère aîué de M.
Oscar de Fourtou, marie avec Jeanne-
Suzanne-Aimée-Noémie Niquot, dont :
1. Marie, mariée avec Adhémar Durand
de Ramefort, à Périgueux; 2. Blanche,
mariée avec Raoul de Ricard-Montplai-
sir, à Bergerac, et aux Mondys, par
Campsegret (Dordogne).
(Voir pour la famille Bardi de Four-
tou le Bulletin de 1890, col. 37 et 116.)
De giietiles^ d la bande abaissée et /fo-
rence'e d*or^ accompagnée en chef d'aune
étoile d'argent et^ en pointe, d'un roc
d'échiquier de même.
JJ^nn-Edouard Le Maire de Sars le
Comte, fils de Alban-Ëdouard-Isidore
Le Maire, comte de Sars le Comte> et
de Marie-Frédérique-Charlotte-Suzan-
ne Le Cordier, avec tinne^Berthe Ré-
roUe, fille de Jacques-François Rérolle,
et de Marie-Louise-Octavie de Percy.
La bénédiction nuptiale a été don-
née à Paris le 17 juin en l'église de
l'Assomption, rue Saint-Honoré, par
M. Tabbé de Luchapt, aumônier des
dames de la Retraite.
Les témoins étaient : pour le marié :
le baron Le Cordier, son oncle, et le
baron de Plinval, son cousin-ger-
main ; pour la mariée : M. Arnould,
ancien inspecteur-général des forêts,
son beau -père, et M. de Grcault, con-
sul général de France à Smyrne.
La famille Le Maire de Sars le Comte,
originaire du Hainaut, reçut des let-
tres d'anobIii?sement le 18 septembre
1678 et une reconnaissonce de noblesse
le 10 août 1822.
D^or^ au chef de gueules^ charge
3 coquilles du champ.
fi
«MA^^^^^r^^^^^^A^
Marie- Jacque8-7?tfne O'Tard, baron
de la Grange, fils de feu Jcan-^ ugu.y*
O'Tard, baron de la Grange, chevalier
de Tordre de Charles III d'Espag-ne, * :
de Philomène-Berthe Pastré (sœur du
du comte Pastré), sa veuve, avec Auut -
Thérésa-^lrfô^iVîa Outrey, fille de Au^^c-
Georges-Maximilien Outrey, aiinisir^
plénipotentiaire de France, en retraite,
commandeur de la Légion d'houneur.
et de Hélène Richolion-Russel , d-
Washington.
Le mariage a été bénit le 1? juin en
réglise de Saint-Pierre-de- Chaillot,
par S. G. Mgr Bonnefoy, évèque de La
Rochelle.
Les témoins du marié étaient : V
comte Pastré, son oncle, et le comt^
de Casteliane, son beau- frère ; pour la
mariée : M. Henry Outrey,#son père,
et le comte Lafond, son cousin.
(Voir pour la famille 0*Tard de ]&
Grange (venue d'Ecosse en France
avec les Stuarts en 1688), les Builea'nt
de 1889, col, 412, et de 1892, col. 33..
Le marié a une sœur, Marie*Thérèi^*^
Elisabeth, mariée le 10 juillet I88'.«,
avec Victor- Amable-Elzéar-iTewri, vi-
comte de Casteliane, fils d^Edmonù-
Elzéar, chef d^escadrons de dragons ea
retraite, chevalier de la Légion d'hon-
neur, et de Marie-Thérèse-Z^ni^e vie
Bastard d'Estang.
Parti, au 1 d'azur à 4 nierions (Pc \
posés 2^ 1 et 1; au 2 gueules au cherf-t. n
d^or^ accompagné en chef de 3 èt''i t
rangées en fasce et en pointe cTun croi^m
sanly le fout de même.
^^n^^^^^^^^^^f^f
l
353
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
354
Ma,Tie-Ouy -Léon-Bernard deDurfort-
Civrac de Lorg-e, comte Bernard de
Durfort, fils aîné de Marie-Louis-^w-
gusiin de Durfort-Civrac de Lorge, vi-
comte de Durfort, et d' Anne-Marie- -^w-
yen.itf- Justine de Montmorency-Luxem-
l>ourg*, avec Berthe-Marie-Ghislaine-
Victurnienne de Wigrnacourt, fille
d'Adrien- Marie -Ghislain - Balthazar,
comte de Wignacourt, ancien officier
de cavalerie, conseiller général du can-
ton de Flèze (Ardennes*) et de la prin-
cesse Blanclie-Marie-Victurnienne de
Beauvau, décédée le 9 février 1873.
Le mariage a été bénit à Paris le 22
juin en Téglise de Sainte-Clotilde par
M. Tabbé Olivier de Durfort, frère du
duc de Lorge et cousin germain du
marié.
Les témoins de celui-ci étaient : Le
comte Antoine d'Hunolstein son oncle,
et le duc de Lorge, son cousin-ger-
main ; ceux de la mariée étaient : le
marquis de Montboissier-Canillac et le
comte Alof de Wignacourt, ses oncles.
(Voir pour la maison ducale de Dur-
fort-Civrac de Lorge les Bulletins de
1887, col. 86; 1888, col. 492; 1890, col.
770 et 800, et 1893, col. 310.)
Le nouveau marié a pour frères et
sœurs: 1*» Hélie, né le 2 janvier 18G8;
2» Pierre, né le 13 août 1872; 3«> Ber-
trand, né le 25 janvier 1879; 4" Anne-
Marie-Eléonore, mariée le 17 février
1887, au vicomte Albert de Curel, lieu-
tenant au 6® cuirassiers ; 5<> Marie-
VhvXm^'Bêatrix^ mariée le 6 novembre
1890 au comte Geoffroy de Virieu,
lieutenant au 6*^ cuirassiers.
Ecarteléy aux î et 4 d'argent^ à la
bande d'azur^ qui est de Durfort ; aux
i et 3 de gueules au lion d'argent^ qui
est de Lomagne.
Devise : Si ell dur yo fort.
(Voir pour la maison de Wignacourt
\^^ Bulletins de 1892, col. 713; et de
1893, col. 312.)
La nouvelle mariée est fille unique.
Son père le comte de Wignacourt, veuf
de la princesse de Beauvau, décédée le
5 février 1873, est le fils aîné d'Alof-
Marie-Florent marquis de Wignacourt
(fils lui-même du feu comte Adrien de
Wignacourt et de Charlotte-Marie-Jo-
séphine, comtesse de Carmin,) et de
la marquise, née. Théoduline-Marie-
Ghislfline, comtesse de Mérode.
Elle a pour oncles et tante, frères et
sœur de son père, qui est Taîné, \^ Alof-^
Marie-Philippe-Ghislain, comte de Wi-
gnacourt, aucien officier de cavalerie
marié le 26 mai 1875 à Reuée-Marie-
Victurnienne, princesse de Beauvau,
décédée le 3 janvier 1886 dont : Etien-
ne et Germaine ; 2^ iSîmon-- Jean-Marie-
Ghislain-François-Xavier, chef d'esca-
drons de cavalerie, hors cadres, chef
d'Etat-majôr à la P® division de cava-
lerie, chevalier de la Légion d'honneur,
marié le 10 octobre 1891, a Ernestine-
Camille-Henriette Brunet d'Evry; 3^
Marie-Louise- Ghislaine-Hiltr use ma-
riée en 1872 à Jacques-Marie-Erard de
Chastenet, comte de Puységur.
D'argent^ à 3 fleurs de lys de gueules^
au pied nourri.
Devise : Durum patientia frango.
Cri: Qùieret.
Zt/c?ot?ic-Marie-Maximilien Baudelet
de Livois, fils d'^rf^ard-Marie-Raoul,
baron Baudelet de Livois, et de Mar-
the-Louise-Emilie Le Clerc de Lade-
vèze, avec Henriette -Félicité-Clémence
Machart, fille de Jules-Charles-Jean
Baptiste Machart, et de Henriette-Marie
Kleiber.
La bénédiction nuptiale a été donnée
le 26 juin à Paris en Téglise N. D. de
Lorrette, par M. l'abbé Maurice, curé
de Cantigny. N. S. P. le Pape Léon
XIII avait envoyé aux époux sa béné-
diction apostolique.
Les témoins étaient pour le marié :
le baron de Montfaucon, sou grand
I oncle et Henry de Belloy, son beau-
3SS
LB BULLETIN HÉRALOIQUB DB PRANCB
35e
frère ; ceux dp la mariée étaient MM.
Charles Machart, boq oncle, et Paul
Hocqnet, son cousin.
Ferdinand-MaximiliAn Baudelet, fut
créé baron sous la Restauration, en
1829.
Le baron Baudelet de Livois laissa
de Mlle de Léotaud : 1^ Edgard, qui
suit ; 2° Lndovise Baudelet de Livois,
mariée le 10 juin 1851 avec Léopold
baron de la Borde, dont un fils et une
fille Mme Rochnld Dahdah ; S^' Marie-
Thérèse-Eugréoie Baudelet de Livoi.s,
mariée au comte Olivier de Chevig^né,
ancien secrétaire de Mon.*«ieur le comte
deChambord, décédée en 1878, laissant
une fille; (le comte Olivier de Chevigriié
a épousé en secondes noces en 1882
Anna Stevens).
Ed^ard-Marie-Raoul Baudelet, baron
de Livois,prédident de Tœuvre dite de
THoripitalité de nuit à Paris a épousé
Marthe-Louise-Kmilie Le Clerc de La
devèze, petite fille de la marquise de
Ladevèze née de la Tour du Piu,
dont:l. £t/e/ovtc-Marie-Maximilien, le
nouveau marié ; 2. Edith, mariée le
25 juin 1881, au comte Rof^er Clément
do Blavette; 3. Alice, mariée vers
1886, avec le baron de Commine^» de
Marcilly;4. Jeanne, mariée vers 1884
avec Henry de Belloy ; 5. Madelaine.
ly argent^ au lion cTaxur.
François- Joseph- Aymard-Marîe-7%^0-
dul(K comte Théodule de Grammont,
fils de Félix -Théodule, marquis de
Grammont, et d'Aymardine-Marie-Ga-
brielle-Alexandrine de Nicolay, avec
A/ar^ti^riV(?- Constance - Louise- Marie,
princesse de Croy, fille du feu prince
^^«^yt?e-Ferdinaud- Guillaume- Alfred
de Croy, et de Eugéuie-Xo^iw, com-
tesse de Croix, sa veuve.
Le mariafre a été bénit le 28 juin, à
Paris, en Te^lise deSaiuteClotild % par
le prince Ferdinand de Croy, cousin de
la mariée, nouvellemeat ordonné prê-
tre.
Le marié avait pour témoins: le
comte Werner de Mérode et le inarquié
de Laubespin, ses cousins ; la mariée :
le duc de Croy-^Dulmen, sou f^rand-
oncle et le marquis de Croiz^ aon oa-
cle.
(Voir pour la maison de Qrammont-
Granges, ancienne et des plus illus-
tres de la Franche-Comté, le BuiUtîn
de 1889, col. 289.)
Les historiens qui ont eu à s^occaper
de la Franche-Comté, d'accord avec l'é-
rudit et consciencieux Dunod de Char-
nag'e [Mémoires pour servir à tffiHoir^:
de Bourgogne et du Séquanaiê^ Besan-
çon, 1740), affirment qu'elle est une
branche de Tantique et puissante mai-
son de Orangfes dont la terre considé-
rable comprenait 33 villaj^ea et formait
une des plus antiques et importantes
baronnies de Frauche^^Comté.
Guy, seigneur de Granges, contribua
à la fondation de Tabbaye de Li.u-
Croissant, comme le porte la charte de
fondation de 1134. Ouyot de Oranges,
1*' du nom, auteur de la maison de
Grammont vivait en 1230*
Guillaume P' du nom, sgr de Gram-
mont, chevalier, est nomme fils de
Gnyot de Granges dans un titre de
1278. La branche atuée des aires de
Granges s'éteignit par mariage dans
les comtes de Montbéliard.
Comme le Bulletin Tavaitdéjà dit,
cette maison a donné 45 chevaliers de
Tordre de Saint-Georges (1403 a 1816);
trois archevêques de Besançon^ de^
chevaliers de Malte et de Saint-Louis,
des lieutenants • généraux, colonels,
officiers, un ambassadeur, un députée
rassemblés nationale etc., etc«, et a
contracté les plus belles alliances.
Le marquis Ferdinand de Qram*
mont, député, né en 1803, avait épouse
Victurnieune-Ernestine, fille atnée du
duc de Grillon, pair de France,
M*«i
mnÊm
M»
357
LE BULLETIN H^RALDl-^UE DE PR\NCB
S68
D^azur^ à 3 bustes de carnation, vé"
lus (Vargent^ couronnés dot à 3 po nies
[alias à Vantiqtte) qui est de Qram-
mont : souvent dcmHelé aux 1 et 4 de
gueules au sautoir d^or^ qui est de
[.Trang-es.
Devise : Lo soy^ que .soi/.
Cri : Dieu aide au gardien des Rois.
Ou donne dans plusieurs chroniques
ftQcieuned à l'adoption de ces armes
particulières, le rriotif suivant :
Du temps de Frédéric 1'', empereur
et comte de Bourg-og'ne, et pour les
mettre en sûreté, on fit apporter d'O-
rient les têtes des 3 Roia Mages qui fu
reut déposées à Tabbaye de Lieu-Crois-
tant^ depuis appelée Vahbaye des Trois*
liois^ et placées sous la garde des sei-
gneurs de Orammont, bienfaiteurs de
Tabbaye et où ils avaient leur sépul-
ture; Tun d'eux fit faire trois bus-
tes pour les enchâsser et il fut
charg-é de les conduire ensuite & Colo-
grne, où elles sont maintenant. Le sa*
vant père Hermann Chrombach qui a
éf*rit Y Histoire des Trois Rois et (^u
Transptrt de leur chef dans cette der*
nière ville, fait observer que les bustes
de ces princes, sont sembhibles à ceux
ies armes de Grammont et couronnés
de même.
La grande maison des Croy, en Bel-
gique, princes de Chimay du 9 avril
1546, comtes de Soire (1592), grands
i'Espagne de !'• classe (1598), confirmé
par diplôme du 28 juin 1772, princes de
Solre le 29 octobre 1677, ducs français
par lettres du mois de novembre 1773,
enregistrées au parlement le J 3 décem-
bre 1774, a son titre d'altesse serenis*
rime (Durchlaucht), reconnu par le
?ouvernement d'Autriche et de Prusse.
Quatre diplômes des empereurs d'Al-
emagne (148G, 1610. 1594 et 1664), en
'emontent la filiation à Bêla III sur-
iommé Vnveuglj^ roi de Hongrie, qui,
tprès avoir été vaincu par Etienne, son
leveu et son compétiteur, s'était retiré
en France, où Marc, son fils, épousa
Catherine, dame héritière de Croy et
d'Araine, sous le règne de Louis VIL
Celte puissante mai^on a produit un
grand nombre de personnages considé-
rables entr'autres : Guillaume de Croy,
duc de Soria et d'Arci, marquis d'Ars-
chot, comte de Beaumont, né en 1458,
mort en 152L qui a illustré le nom de
seiyneur de Chièvres, sous lequel il
remplit les charges les plus élevées
sous le règne de CharLs-Quint; il
lais^sa ses biens à son neveu Philippe II,
duc de Soria, créé eu 1533 duc d*Ars-
chot, et marquis de Renty dont la pe-
titj-fille de ce dernier, Anne de Croy,
Apporta Topulent héritage dans la mai-
son d'Arenberg, par soa mariage avec
Charles de Ligne, prince d'Arenberg,
dont la postérité subsiste. Charles,
dernier duc d'Arschot, fut élevé en
1508 à la dignité de duc de Croy, titre
qui après lui faute d'héritiers directs,
passa à son cousin Charles-Alexandre,
marquis d Havre, prince du Saint-Em-
pire. Jean de Croy fut créé comte de
Chimay en 1473; Charles de Croy, son
arri<Te petit-fils, reçut le titre de
prince dj Chimay et du Saiut Kmpire
en 1485 et mourut sans enfants mâles;
c'est d'Antoiue, son frère cadet, que
descendent les Croy de nos jours; Em-
manuel de Croy, comme atné de la
maison, releva en 1768, de Tagrément
dn roi de France, dont il était sujet, le
titre de duc de Croy, prince du Saint-
Empire ; Auguste-PhilippeËmmanuel,
duc de Croy, prince du Saint-Empire,
souverain du pays de Dulmen, laissa
de Anne de Kochechouart-Mortemart
les représentants actuels de Croy-Dul-
men.
La mariée a pour frère : le prince
i4/<^w>r6'-MarieGustave-.Ktienne-Char-
Ics, né lo 18 octobre 1872, et pour sœur :
la princesse Constance-Lèopol line-Phi-
lippe- .Varie, née le 13 avril 1876.
Ecartelé, aux 1 et 4 d'argent à 3 fas*
ces de gueules; aux 2 et 3 d'argent^ à
359
LE BULLETIN HÂRALDIQUE DB FRANCE
3-.
3 doloires (espèces de haches sans
manche) de gueules^ les deux du chef
adossées,
L'écu posé sur un manteau de g'ueu-
les, fourré d'hermines, sommé de l*.
couronne ducale du Saint-Empire.
Devise : 8ouvônanc>\
DÉCÈS DU MOIS DE JUIN
BT RAPPSL DES MOIS PRéC^DBNTB
Louise-Marguerite-^r/^7ai*c?e de Chan-
treau, veuve de Charles- Joseph- Au-
guste de Maynard de la Claye, est
décédée dans les premiers jours du
mois de novembre 1892.
Elle était la fille de M. de Chantreau,
chef divisionnaire de Tarmée de Ven-
dée et maréchal de camp, et avait
épousé en avril 1826, Charles-Joseph-
Auguste de Maynard de la Claye, dé-
cède en 1877, fils de Bonaventure-
Marie-Charles-Pierre-Joseph de May-
nard de la Claye, chevalier de St-Louis
et petit-fils d'un page de Louis XVI;
elle a eu de ce mariage deux filles :
Marie, mariée à M. d'Hillerin, et Au-
gustine, mariée à M. de la Falaise, et
un fils : Henri-^w^w5/^-Bonaventure de
Maynard de la Claye, ancien député de
la Vendée 1871, réélu en 1883, sans
alliance.
(Voir pour la famille chevaleresque
de Maynard et Mesnard, en Poitou, les
Bulletins de 1887, col. 564; 18«8, col.
49 ; 1890, col. 662.)
D'argent^ fretté d'azur.
Devise : Pro Deo et rege.
^h^«^^^^^V%^^S^W%^>/\^
Marie-Charlotte-ilppo/oniff de Bruges-
Montgomery, marquise douairière de
la Rochelambert est décédée le 30 avril
au château de Thévalles (Mayenne), à
l'âge de 90 ans.
Née en 1802, elle était fille de Henri-
Alphonse, comte de Bruges, lieute-
nant-général, chevalier de St-Louis,
grand cordon de la Légion d'honneur,
commandeur de l'Aigle Rouge «i-
Prusse, mort à Bàle en ISil et »1-
Henriette Golowkin, fille du comt-
Golowkin, grand chambellan de la
cour de Russie, sous l'empereur Alexan-
dre P'.
Elle avait épousé, en 1823, II -nr -
Michel-Scipion, marquis de la Rocb-
lambert, chevalier de la Légion d'hoL-
neur, officier supérieur de cavalerie,
gentilhomme ordinaire de la chambre
du roi, sénateur sous le second Em-
pire, conseiller général de la Mayenne,
décédé en 1863, fils de Gabriel-Rene-
Francois, comte de la Rochelambert.
colonel de cavalerie, ancien premier
page de Louis XV, chevalier de Saint-
Louis, et de Charlotte de Dreux-Bréz:*.
fille de Joachim marquis de Dreu\-
Brézé, chevalier des ordres du n-:
grand maître de cérémonies de Fran*"»*.
Elle a eu de cette alliance :
P ^me'-Marie-Auguste, marquis^ le
la Rochelambert, né en 1834, chevalir:
de la Légion d'honneur, ancien attacl ^
et secrétaire d'ambassade de Frauce .
Madrid, Vienne et Berlin, et trésorier-
général du Loiret. Il est veuf de HêK-i. •
Pouyer-Quertier (fille de M. Poun>\--
Quertier, sénateur et ministre des t*
nances en 1871-1872), décédée en 18N'\
dont il a eu deux filles : Marie-Lou>*
et Huguette, encore sans alliance ;
2<> Appolonie de la Rochelambe^,
mariée en 1846 à Léon, comte de V«-
Ion, chevalier de la Légion d'honno.*.
ancien attaché d^ambassade, conseiL :
général de l'Eure, décédé en 1886, do: :
361
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
362
elle a deux fils et une fille, la marquise
de Castelbajac;
30 Joséphine-Gabrielle-Cto/i7rf<? de la
Rochelambert, dame du Palais de Tlm-
pératrice, mariée en première noces,
en 1846, à Georges Huchet, comte de
la Bédoyère, chevalier de la Légion
d'honneur, chambellan de TEmpereur,
sénateur sous le second Empire, dont
elle a eu deux fils mariés ; et en secon-
des noces, en 1868, & Edgard Ney,
prince de la Moskowa, général de di-
vision, sénateur de l'Empire, grand
officier de la Légion d'honneur, décé-
dés l'un et l'autre sans enfants, de
cette seconde alliance ;
4** Staouélie de la Rochelambert,
dame du Palais de Tlmpératrice, ma-
riée, en 1853, à Olivier, comte de la
Pocze, chevalier de la Légion d'hon-
neur, député et conseiller général de
la Vendée, dont elle est veuve depuis
1882 et dont elle a eu deux fils : Louis,
décédé en 1892, et Yves comte de la
Poëze, père de deux fils et d'une fille.
La maison de la Rochelambert, est
l'une des plus anciennes et des plus
distinguées par ses services militaires.
La terre et l'antique château féodal de
la Rochelambert qu'elle conserve de-
puis un temps immémorial sont situés
en Auvergne, a ses confins avec le
Velay et à peu de distance du Puy, à
côté et tenant de fort près au château
de la grande race des Polignac.
Pierre de la Rochelambert, chevalier
est nommé dans une charte de la fin
du xi^ siècle ; sa filiation suivie est
établie et remonte à Pierre de la Ro-
chelambert qui transigea en 1164 avec
le seigneur de Senoilles, sur les dépen-
dances du village de Marsillac.
Cette maison fit une donation en
1072 à la paroisse de Saint Paulien;
Rogrer de la Rochelambert mourut glo-
rieusement à la Croisade de 1250 et
son écusson figure au Musée de Ver-
sailles; Charles de la Rochelambert
mourut de ses blessures en 1642, nom-
mant tuteur de ses enfants Armand
vicomte de Polignac.
Elle a donné des chevaliers de l'or-
dre du roi, de Malte, de Saint-Louis,
etc., des capitaines d'hommes d'armes,
des gentilshommes de la chambre du
roi, des pages et un grand nombre
d'officiers de tous grades.
Elle est aujourd'hui divisée en deux
branches dont celle du mari de la dé-
funte qui est Taînée, s'éteint dans les
mâles, et celle du marquis de la Ro-
chelambert-Montfort, dont nous don-
nerons prochainement l'état actuel et
les alliances.
D'argent^ au chevron cTazur; au chef
de gueules.
Devises : Amour ou guerre, — Ny
crainte^ ny envie.
La maison de Bruges-Montgomery
qui a donné en Angleterre les ducs de
Chandos, avait une commune origine
avec les Montgomery et a été une des
grades races d'Angleterre. Grey Bruges,
grand lord Chandos, fut appelé le roi de
Castelwold à cause de ses grands biens
dans le comté de Glocester et de sa
nombreuse suite quand il vint à la
cour de de Jacques et de Charles P'.
(V. MoRERi, Généalogie des pairs d'An-
gleterre^ etc.),
Henri Bridges ou de Bruges, de la
provincede Glocester, fils deThomas et
de Florence Darell, vint s'établir eu
Dauphiné vers 1510 et avait épousé
Nathalie Newbury; Jean de Bruges,
son fils, épousa, à Valence, le 10 dé-
cembre 1553, Pentras Micane.
Antoine leur fils se fixait à Yalabrè-
gues, en Languedoc, où cette famille
fut maintenue dans sa noblesse par
arrêt de la cour des Comptes, Aides et
Finances de Montpellier, du 12 décem-
bre 1770.
Jean-Baptiste de Bruges, exempt
des gardes du corps, chevalier de
Saint-Louis , épousa Gabrielle-Gas-
parde de Castellane, sœur de Tambas-
363
LB BULLETIN HERALDIQUE DB FRANCS
3^
sadeur à Gonstantiaople. Leur &U
aîué : Marie- Jean Louis, comte de
Bru^a, seigueur de Novezan, Cha-
teauratier* etc., fut maintenu dans 5a
noblesse par arrêts de la cour des
Comptes, Aides et Finances de Mont-
pellier, du 14 juillet 1761 et du 12 dé-
cembre 1770, et laissa de son maria^re
avec Catherine de Braschet d'Arèues :
P LouisAudré-Hyaciuthe, comte de
Bruges» lieutenant-grénen»!, aide de
camp de Charles Z, grand cordon de
la Légion d'honneur, et grand chan-
celier da cet ordre, chevalier de Saint-
Louis qui mourut à Paris, sans al-
liance, en 1814; 2° Marie-Joseph Cèles-
tin, colonel de cavalerie, mort à Mar-
seille, en 1798 ; 3" Henri-Alphonse,
comte de Bruges-Montgomerv, lieute-
nant-général» chevalier de SHiul-Louis,
commandeur de la Leg'iou d honneur
et de l'Aigie-Rouge de Prusse, mort à
Bâle en 1821, qui laissa de son mnria<re
avec Henriette, fille du comte Qolow-
kin : 1. Jo9eph-Louis-Gabriel-Fr>*n-
çois, qui suit; *2" Marie-Charlotte-i4p-
poloniâ^ la défunte marquise de la
Rochelambert.
Joseph- Louis Gabriel-François, com-
pte de Bruges-Montflfomery, ne à Berlin,
en 1811, mort en Silésle eu 1845, avait
épousé le 26 août 1835, Marie-Emilie
de Zenner^ fille de Charles de Zeuuer,
colonel de cavalerie en A!lema<rne, et
de Sidouie de Lelow. Devenue veuve
elle se maria eu secondée noces, le
26 février 1851, à Emile- Alexandre,
von Berger, chevalier de Justice de
Tordre de Saint-Jean, général d*infan-
terie à Cassel. Elle avait eu du pre-
mier mariage : 1. Louis-Emile Arnulfe-
Alphonse^ Comte de Bruges de Mout-
gomery, officier de Tadministration
•des Haras avant 1871, marié le 9 mai
1862, avec Anna-Betty Auguste dont
il a eu un filé, Liiuis-Victor, comte de
Brugeft-Moutgomery, actuellement ma-
réchal«de«-logis chef au 3^ régiment
de spabisi eu Algérie ; 2. Boger, offi-
cier de cavalerie en Allemagne, d*^-
cédé; 3. Henri, comte de Bruges-Mont-
gomery qui a épousé M"° de Ruhr,
dont une fille unique : Appolonie.
D'argent^ d la croix de sable^ char g- :
d^uiie tête de tigre d^or^ en abîme.
<^»»« l»«»«^^«^^<»#»<Mi»
Le baron Albéric de Bid^fran de Cau-
teranne est décédé dans les premurs
jours du mois de mni, au château •!-
Can teranne, près d^Issigeac (Dordi»-
gue).
11 était fils de Louii-Gu.stave de Bi-
de ran et de M^*® de Béraud de Cac te-
ranne, décédés; sa Fœur a épousé M
Aruault de Kanclns, décédé.
11 avait épousé M*'** Orliac de la fiair
tide, dont il laisse un fils.
Le d« tunt avait un trère aîné, Ar-
thur, decedé il y a deux ans, uod ma-
rié.
Cette famille remonte à Jean de B •
deran, damoiseau, sieur de Saiut-Seti-
rin, capitaine de Cahuzac; il rendit
hommage, le 23 avril 1490, à Bertraul
d'Estissac, chevalier, seigneur de Ca-
huz^ic.
Sept membres de cette famille furent
maintenus dans leur noblesse à Sarlat
en 1666.
Plusieurs de ses membres furent
convoqués en 1789 aux assemblées d-
la noblesse eu Perigord et eu Ageuai^
Cette mai;^on a fait ses preuves tle
de noblesse pour être admise dans le»
pages de Técurie du roi au xviir siè-
cle. La plupart de ses membres Uwt
suivi la carrière militaire.
Elle a possédé en Perigord les ti< :V
de Roust<ille, de la Mouzie, de Saiiit*
Seuriu, de Cauze, de Marail, de Fou-
haute, de Fontanelle, etc.
La branche aînée, dite des marqui-
de Bideran de Saint-Seuriu, est étab ir
au château de la Orèze, près Kyn u-
ville (OoniofTU' ), où elle ent represe •
tée par Maxeuce de Bidvruu,etftafe(rur.
non maries.
305
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCS
866
Z>e gueules^ au ehàleau pavitlonnf^ de
Jinq pièces cTaryeni^ girouette de uiéme
H maçonné de sable.
«^M«MMWVWW%^
Rose-Antoinette de Vassal du Ma-
lais, comt<>8se douairit're de la Batut,
aile d'Antoine-Michel-Charle8 et de
loséphiue de Cornaud e^t décodée eu
uai 18U3 dans son château du Marais,
près le Buofue (Dordogne).
Kile avait épousé eu i8:39 Edmond-
Henri-Jules-Marie de la Borie, comte
le la Batut, dont elle a eu :
1 . Gaston, né le 23 septembre 1840,
DfQcier des mobiles de la Dordogue en
1870;
2. René, chevalier de la Légion
d'honneur, chef d'escadrons d'artlle-
rie, marîé en décembre 1872 avec
Kdith Fidèle Picot de Moras d'AIigny,
dont : Edmée-Josèphe, née en 1873 ;
Jacqueline- Josèphe, née en 1877; Ui-
ric, né en 1880 ; Robert, né en 1884 ;
3. Rogrer, officier d'académie, cheva-
lier de Charles III, ancien secrétaire
gpénéral de la Haute- Vienne, marie en
juillet 1878 à Marie-Theudosie Preux,
dont : Oérald-Augruàte né en 1879;
4. Georges, non marié ;
5. Blanche-Caroline, non mariée ;
6. Raoul, né en 1856, marie à N...,
ve u ye de Gaétan d'Abzac.
Le comte Edmond de la Batut avait
5U deux, frères, Tun Armani -Henri, a
su de Marguerite Eyma : Ferdinand,
Réputé de la Dordogne, marié en sep-
tembre 1879 à Hélène Alloend-Bea-
band, dont: Gabriel-Emmanuel et d^ux
hUes ; Henri, marie en 1884 à Louise-
leanne Dentu.
L'autre frère Adrien, a épousé : 1« le
P février 1847 Estelle Boulier de Lor-
1 ; 2» le 27 février 1863 Jeanne d'Ab-
c, dont une fille unique Jeanne-Ma-
leine, née en 1865.
La branche aluée de la famille est
présentée par François-Géraud de la
»rie, marquis de Campagne, qui
d'Henriette Félicité des Francs a trois
enfants : le comte Etienne de Campa-
gne, marié le 28 avril 1888 avec
Catherine Aubar, fille d'Antoine-Char-
les et de Catherine-Alphonsine de la
Ville-sur*Illon ; 2. Jeanne-Emilie, ma-
riée en décembre 1874 à Guillaume-
Casimir comte de Laizer ; 3. Louise-
Antoinette, mariée au vicomte Adrien
de Beaumont d'Autichamp.
La maison de la Borie, que l'on croit
originaire du Quercy, remonte sa fi-
liation à N. de U Borie, vivant en 1450
qui de Jeanne de Crégude, laissa deux
fils, Adhémar couseiller à la Cour des
Grands-jours du duc d'Aquitaine, et
Aymeric auteur de la branche de St-
Sulpice, encore représentée.
Le fils d'Adhémar, Bernard, cosei-
gneur de Campagne, fut conseiller au
parlement de Bordeaux; il rendit en
1507 hommage à Tarchevëque de Bor-
deaux.
Cette famille a été maintenue en 1667
dans sa noblesse d'extraction ; et elle
prit part aux assemblées de la noblesse
de Périgord en 1789.
{Voir le Bulletin de 1888, col. 345.)
Ecarielé^ aux î et 4 de gueules à 2 grif*
fans passants et adossés d*argeni ; aux
2 et S parti au premier d'argent au lion
de gueules^ et au deuxième de sinople
à sept champignons d'argent posés 2^ 2^
2 tt 1 ; et sur le tout : de gueules à 3
fers de lance surmontés d'un croissant
d*or.
Devise : Ecclesia^ scuto^ toga.
C'est par erreur que les Armo-
riaux, suivant en cela T Armoriai de
1696| donnent 3 fers de cheval: les
armes ci-dessus décrites sont celles de
de la production de 1GG6, ce qui fait
foi avant toute autre chose.
Marie-Aimée de Sarcé est décédée
sans alliance, au château de la Cour
367
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
'A*^
de Ste-Gerames (Mayeniie), le 2 mai,
dans sa 85^ année.
Elle était fille de Pierre-Louis- Vic-
toire de Sarcé, chevalier de St-Louis,
ancien page de la reine Marie-Antoi-
jiette et d'Euphémie-Renée Le Mayre
de Cordouan, dont la mère, Jacqueline
jde Biars, fille . d'Henri de Biara
de Lhommois et de Marie du Ri-
vau, dernière de sa maison, était
petite fille de Lonise-Rideg-onde de
Baglion de la Dufierio, fille de Jacques
de Bagflion de la Duflferie et de Louise
de Beaumanoir-Lavardin.
La maison de Sarcé, d'origine che-
valeresque, est mentionnée au xi^ siè-
cle dans les cartulaires de Tabbaye de
St Vincent au Mans, à laquelle plu-
sieurs de ses membres faisaient des do-
nations avant de partir pour les croi-
sades.
ïîlleestalliée directement aux familles
delaCour, 1445;deRoug*é,1546;d'Espai-
gnes de Vennevelles, 1572 ; de Car-
bonnier, 1615 ; de Vallée, 1653 ; de
Jarret de la Mairie, 1713 ; de Bardon
de Moranges, 1735 ; de la Haye de
Mongazon, 1765.
Pierre-Henri, ch;^valier de Sarcé,
chevalier des ordres de St Louis, de
Malte, de Marie-Thérèse d'Autriche et
de Hohenlohe, oncle d'Aimée de Sarcé,
épousa Eugénie de la Bonninière de
Beaumont, dont une fille Clémence,
mariée à Alfred, comte de Ruillé.
Aimée de Sarcé n'eût que des sœurs,
dont Tune épousa Charles, comte de
Baglion de la DufiFerie père de Mme de
la Villirouët et d'Emile, comte de
Baglion de la Dufterie, marié en pre-
mières noces avec Marthe Perry de
Nietll, et en deuxièmes noces à Berthe
de Wacquant. Plusieurs enfants sont
nés de ces deux unions.
D^or^ à la bande fuselée de sinople^
de 6 pièces.
La comtesse Bruno Daru, née Mft
gne, fille de Alfred Magne, décède, *•
petite-fille de l'ancien ministre du se
cond Empire, (et nièce du feu comt(
Napoléon Daru, ancien ministre d--
afiBires étrangères, pair de Franr»
après son père, sénateur sous le secoti
Empire et membre de l'Institut, déoé 1'
il y 8 quelques années), est décédee i
Neuilly, le 21 mai. Ses obsèques cm
été célébrées le 23 mai, en l'église a^
Saint-Pierre-de-Chaillot.
Elle avait épousé Bruno, comte Daru
chef d'escadrons d'artillerie (ancien u:-
ficier d'ordonnance de M. de Freycineî,
ministre de la guerre), dont elle lai>-
six filles : a, Marie; h. Qénevièw
c. Hélène; d, Jeanne; e. Gabrielle;
{, Renée; le mari de la défunte est ti ^
du vicomte Joseph-Eugène Daru, an-
cien caissier général de la Caisse d^^
Dépôts et Consignations, officier d * .
Légion d'honneur, décédé en 1888, .
delà vicomtesse née Camus du Ma>
troy.
Son beau-frère, Marie- Alexandr- -
François^ vicomte Daru, capitaine d'ir
tillerie, a ép. le 25 juin 1890, M''* d *^-
vont d'Auerstfedt, fille du géuéral - -
division duc d'Auerstœdt et de JeauD
Alice de Voize.
(Voir pour la famille Daru, les B ^
letins de 1888, col. 616; 1890, col. \>i
356, 454, et 1891, col. 77-79.) \
D'azur^ au rocher d* argent; au c' \
cousu de gueules^ charge de 3 ^'(^.-M
d'or.
Les armes de l'Empire sont : A-
telé^ aux î et 4 cTazur au château <:
accompagné en chef de 2 étoiles e^
pointe^ d'une ancre^ le tout tPan.i
aux 2 et 3 des armes a^icitnnes.
Le vicomte Onésipe Aguado, cLa
bellan honoraire de l'empereur Na[
léon III, est décédé à Paris le 19 ili
11 était le cadet des fils de M. A^t:-:
premier marquis de Las Marismas :Ti
369
LE BULLETIN HÉRAJLDIQUB DE FRANCE
370
par le roi d'Espagne Ferdinand VII,
qui vint s'établir à Paris sous la mo-
narchie de Juillet.
Il avait eu deux frères :
1^ Alexandre Ag'uado, marquis de Las
Marismas, marié à Emilie-Claire Mac*
Donnelldontdeux fil8,un seul survivant
Arthur, marquis de Las Marismas,marié
à M"® Jacobs, et une fille, décédée le
24 novembre 1880, Carmen-Ida-Méla-
nie Agruado de Las Marismas, mariée
le 4 juin 1866 à ^icolAS-EsLOul-Adalbert
de Talleyrand-Périgord, créé par l'em-
pereur Napoléon III, duc de Montmo-
rency ;
2<> le comte Olympe Aguado, marié
à M"* de Freystedt dont deux enfants.
Sa fille» Carmen Âguado a ép. le
6 février 1890, le vicomte Etienne de
Chézelles officier de dragons ; son fils,
le vicomte Louis Aguado, est sous-
lieutenant au 9« dragons.
Le défunt avait épousé M'^® Mac-Don-
nell, veuve de son frère aîné Alexandre
Agruado, marquis de Las Marismas,
dont il ne laisse pas d'enfants.
(Voir pour la notice et les armes de
la famille Aguado, originaire de Cuba,
le Bulletin de 1890, col. 103.)
William Johnston est décédé à Bor-
deaux le 19 mai dernier âgé de 61 ans.
Il était le fils aine de Nathaniel Johns-
ton, ancien membre du Conseil géné-
ral de la Oironde, de la chambre de
commerce, etc. et da Mlle Scott.
Il avait épousé les deux demoiselles
de Gaigneron de Marolles et laisse :
1. Nathaniel; 2. la vicomtesse de
Lignac ; 3. M"« H. Barton.
Il avait pour frères :
Henri Johnston, marié avec W^^ de
Galz de Malvirade dont : 1. Henri,
marié en 1892 avec M"* White, dont un
fils ; 2. Bella ; 3. Mina ; 4. Marie-An-
toinette ;
Arthur Johnston, marié avec Ma-
dame Barton, sans postérité ;
Nathaniel Johnston, ancien député
de la Grionde, marié en premières no-
ces avec M"^ Durand-Dassier, dont
plusieurs enfants, et en secondes no-
ces avec la princesse Caradja, dont
postérité ;
Et pour sœurs, Madame Charles de
Bethmann et Madame Daniel Gues-
tier, décédée.
La famille Johnston, originaire de
l'Ecosse, se fixa à Bordeaux au milieu
du XVII® siècle et fonda une grande
maison de commerce qui porte encore
son nom, et qui a toujours été une des
plus honorables de cette ville.
Elle porte les mêmes armes que la
famille Johnston, titrée marquis et
comté d'Ânnandale, comte de Hart-
field, vicomte d'Annau, dont elle se
reconnaît comme une branche ca-
dette.
D* argent^ au sautoir de sable ^ au chef
de gueules^ chargé de trois coussins
carrés d'or.
Devise : Nunquam non paratus.
«M«n^^^ww^AA^^^w«
1
Marguerite de Dampierre, baronne
de Rochetaillée est décédée le 24 mai
au château du Yignau, par Cazères,
sur TAdour.
Elle était fille d'Armand, comte de
Dampierre, frère du marquis Elie de
Dampierre, président de la Société des
Agriculteurs de France, et de Félicie
de Charpin, décédée, et avait épousé
en 1871, Vital Bernoud, baron de Roche-
taillée, chevalier des ordres de la
Légion d'honneur et de Pie IX, mem-
bre du conseil général de la Loire,
ancien lieutenant-colonel du 102® régi-
ment d'infanterie territorial, fils aîné
de Charles-Antoine-Henri Bernoud, ba-
ron de Rochetaillée et de Marie Kamey
de Sugny, décédés.
Elle a eu de son mariage : 1 . Charles,
mort à 9 ans ; 2. Marie ; 3. Jean ;
4. Gabrielle, morte jeune ; 5. Antoi-
nette ; 6. Félicie, morte jeune ; 7. Henri.
I
871
LB BULLETIN H^RALOigUB DB PRANCB
371
(Voir pour la famille Bernoud de
Rochetaillée, en Forez, les Bulletins d:3
J887. col. 46; 1888, col. 42 et 408 et
1891, col. 358.)
Ecarlele\ aux 1 et 4 cTor à 3 fasces
de gueules; aux 2 et 3 de gueules^ à la
croix d'or^ cantonnée de 12 merlettes de
méiï.e^ posées en bande 5, 5, 3, et 3.
(Voir pour la maison de Dampierre
le Bulletin de 1890, col. 413.)
La défunte avait pour frères et
sœurs : 1. Guy, marié en 1865 à Jeanne
de Richenjoud, dont : Lionel, Ida et
Geneviève ; 9. Gérard, capitaine de
hussards, marié en 1879 à Elisabeth
Renouard, dont une fille ; 3. Béatrix,
mariée en 1880 à Maurice, baron
Gérerd.
U argent^ à 3 lozanges de sable.
François-Àngre, comte de Ferrières-
Sauvebœuf, est décédé à Paris le 4
juin, à rà^e de 57 ans. Ses obsèques
ont été célébrées le 7 du même mois,
à Bruyères-le-Châtel (Seine-et-Oise).
Il était fils d'Auguste, comte de
Ferrières-Sauvebœuf et de Louise
GeoflProy d'Âssy, et avait épousé Mlle
Tupifirny de Bouffé, dont il laisse : 1.
Contran de Ferrières de Sauvebœuf ;
2. Armand; 3. Marie-Thérèse-Elisa-
beth, mariée le 13 juillet 1892, à PatiU
Jacques- Raymond, vicomte de Chabot,
fils de feu Jules-Constantin, vicomte
de Chabot, et de Marie-Isabelle de la
Corbière.
Cette errande et ancienne maison du
Limousin prenait son nom de la terre
de Ferrières, unie plus tard à celles de
Sauvebœuf et de Saiut-Mathieu.
Jean de Ferrrières, écuyer, seigneur
de Sauvebœuf et de la Brunie, ^rand
maître des eaux et forêts, fut confirmé
dans cette chhrfre eu 148:i et 1484. Il
avait époui>é la première de ces deux
années Marthe de Sainte - Hermine ;
Jean de Ferrières, fut gouverneur du
château du Hua en 1546, puis échan*
son et pannetier du roi, et mourut à
Tassant de Metz en 1553 ; Jean «ie
Ferrières, seigneur de Sauvebœuf,
etc., chevalier de Tordre du roi, était
mestre de camp d*un régiment à pied
en 1617, gentilhomme ordinaire de .a
chambre et épousa par contrat du r
a ût 1595, Clau'le de.n Gars, fille dt
défunts François des Cars et de Claude
de Baufi^remout; Charles son frère, ot*
veu par sa mère de Charles des Cars,
abbé de Foutenay et évèque d'Angers,
succéda à son oncie dans cette abbavr
de Tordre de Citeaux de 1612 à 1672; .
devint ensuite abbé de plusieurs autrv-
monastères et mourut en 1679 ; Al*
toine^Charles de Ferrières, marquis «ic
Sauvebœuf, lieutenant général df'
Tarmée du roi et du duc de Parroe,
frère atué de Tabbé, épousa en 162^
Marpruerite de Pierre-Buffière, veuv-
de Charles, marquis de Chateauueu:.
dont il eut : h Louis- Jules de Ferrit*
res, marquis de Sauvebœuf, oolouel
du régiment Dauphin dragons, tué ;.
la tète de son régiment à Trêves, à 2
ans, le 11 août 1675 ; 2. Charles-Jose} h
de Ferrières, marquis de Sauvebœuf,
seigueur de Pierre-Buffière, etc., colo-
nel du régiment de Tulle, mestre .î
camp du régiment Dauphin, mort ie
25 janvier 1695, laissant de sou ma-
riage contracté le 7 janvier 1678 avtv
Thérèse de Chouly de Pcrmangie, ba-
ronne de Pierre-Buffière, et il en eut
deux fils morts sans alliance, qui furt l:
les derniers de la branche aînée, don:
Tun Jean-Nicolas, brigadier de» ar-
mées du roi, colonel d'un régiment
d'infanterie, fut tué au siège de Bar-
celonne, et une fille Anne-Thérèct\
marquise de Sauvebœuf, baronne li-
Pierre-Buftière, mariée à Charles, mar-
quis de Vassan, brigadier des armetr^
du roi, dont Marie Geneviève de Va>-
san, mariée en 1723 à Victor de lii-
quetti, marquis de Mirabeau.
La seconde branche qui a aaocéde %
I
373
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE FRANCE
374
son aînée, a produit Jean-Angfélique
de Ferrières, comte de Saiivehœuf,
^rand séuéchal d'Auvergrne, père de
François, marquis de Sauvebœuf,
dont la descendance a formé la mai-
son actuelle qui a pour chef le marquis
de Ferrières Sauvebœuf, au château
de Marcheval (Loir-et-Cher).
De gueuleiiy an pal d'argent accompfi-
gné de 10 hWettes de même placées en
orie (quelquefois avec une bordure ar-
tictdëe d'argent).
m^^^tt^ft^^^t*^^^^
Marie-Alexandre- Afat/riee, comte de
Lnppé, chef d'escadron au 19« régiment
d^artillerie a été tué dans la terrible
explosion du polygone de Nîmes, le 3
juin. Ses obsèques, ainsi que celles du
lieutenant Gallois, la seconde victime
de ce douloureux événement, ont été
célébrées le 5 suivant dans la chapelle
de rbôpital de Nîmes où Tabsoute a été
donnée par Mgr Gilly évêque de Nî-
m**s. Son frère le vicomte Olivier de
Luppé, conduisait le deuil, avec M.
Gallois, frère de Tautre officier tué dans
le même accident.
Son corps a été transporté au Mas
d*Ag'enais où est sou château de Saint-
Martin de Revenac.
(Voir pour Tantique maison chevale-
resque de Luppé, les Bulletins de 1886,
col. 363. et de 1889, col. 554.)
Cette maison compte 3 branches
existantes. Le chef de la première et
de la famille est le marquis de Luppé;
celui de la seconde était le défunt, et
après lui son frère le vicomte Olivier
de Luppé, marié à M*'® Calon ; la troi-
sième a pour chef Gaston-Ernest Marie-
Contran, comte de Luppé, chef d'esca-
dron au 2^ chasseurs, marié en 1886 à
Louise-Pauline d'Oilliamson, décéJée
en 1889.
D'azur^ à 3 bandes d*or.
Devise : E Lupls Vasconiœ.
Henri-LouisMarie Chrestien, comte
de Tréveneuc, sénateur des Côtes-du-
Nord, ancien député, chevalier de la
Légion d'honneur, est décédé à Paris,
le 10 juin, à Tâge de 79 ans.
Né à Lentic (Côtes-du-Nord) en 1814^
il était fils d'Henri Chrestien, comte de
Tréveneuc, et de Polyxène de GesUn
de Bourpro^ne, et avait épousé Claire
Sallentin, dont il laisse : j. le vicomte
Robert (aujourd'hui comte) de Tréve-
neuc, li' uteuant breveté au 12** chas-
seurs, mari » à Paris, le 5 juillet 1892,
avec Henriette de Barthélf»my, fille de
Gaston Sauvaire, comte de Barthélémy,
et de la comtesse née de Rémont; 2.
J'*anne-Vir<2riiiie, mariée le 17 avril
1874, avec -^65^Ma^ie-Charles-Tristan,
marquis de Qninemont, capitaine au 3**
cuirassiers, fils d'Arthur-Slarie-Pierre,
marquis de Quinemout, chevalier de la
Léf*-iou d'honneur, décéd3.
Le défunt avait eu pour frères et
sœur : 1. Léonce, décédé sjins posté-
rité; 2. Alain Joseph -Marie Chrestien,
vicomte de Tréveneuc, ancien officier,
député du Finistère, décédé en 1873,
laissant de son mariage avec Anne-
Marie de Perrien dj Créuau : Marie-
Pauline, mariée en 1882 à René-Louis
Boniu de la Bonninière, comte de Beau-
mont; 3. M"« de Tréveneuc, décédée
sans alliance au mois de septembre
1890.
(Voir pour la maison ancienne et che-
valeresque de Chrestien de Tréveneuc,
en Bretagne, les Bulletins de 1890, col.
671, et de 1892, col. 435.)
De sinopîe^ à la fasce d'or^ accompa-
gnée de 3 casques tarés de profil^ de
mime.
Devise : En bon chrétien.
^«^w^^^<^^«wv«^^^
Henri-Marie-Af/iwrictf de Billeheust
d'Arprenton, lieutenant au 13<^ hussards
est décédé dans un accident d'excur-
375
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
sion eu mer aux euvirous de Saint-
Malo le 11 juin.
Il était le second des fils d'Edouard-
Adolphe -Victor de Billeheust d'Arg'en-
ton, aucieu commandant des mobiles
du Calvados, et de Sophie de la Poix
de Fréminville, et avait deux frères et
deux sœurs : 1. Ciaude-Marie-Chris-
tian de Billeheust d'Argenton, capi-
taine au 26® dragons, breveté d'état-
major ; 2. Louis-Marie-Eléonore, sous*
lieutenant au 136® de ligrne ; 3. Marie-
Thérèse, mariée eu 1887 à Henri
Choury de Lavigerie ; 4. Marie-Valen-
tine, mariée en 1889 à Stéphane de
Blonay.
La famille de Billeheust est d'une très
ancienne noblesse de Normandie, et
une constante tradition, corroborée
par quelques documents lui donne
comme origine Tlrlande où elle aurait
jeté un très grand éclat. Le savant M.
Dubos, archiviste de la Manche, les
croyait au contraire originaires de Nor-
mandie dolit un membre se serait fixé
en Irlande et en Angleterre.
Quoiqu'il en soit elle a eu 17 main-
tenues de noblesse depuis la fin du xv®
siècle, une demoiselle reçue à Saint-
Cyr en 1720 ; la plupart de ses mem-
bres se sont distingués dans les armes
et ont fourni des capitaines de dragons
dont deux sont devenus colonels ; le
second est mort glorieusement dans
les Indes.
Thomas-François-Jacques de Bille-
heust, baron d'Argenton, connu dans
sa jeunesse sous le nom de chevalier
de Saint- Vigor, capitaine au régiment
de Lyonnais, chevalier de Saint-Louis
en 1781, épousa en premières noces en
1780, Adélaïde-Catherine de Lezeau
(PEcouché ; 2« le 12 août 1783 Louise-
Françoise Crespin de Neubourg dont il
eut : 1. Bon Eugène qui suit; 2. Jus-
tiu«»-Aimée, mère et aïeule des du
Buisson de Coursou de Cristot.
Bon-Eugène de Billeheust, baron
(rArgeuton, né à Vire en 1784, cheva-
lier de Saint-Louis, reçut de la maio
de l'Empereur Napoléon l^^ à Fontai -
nebleau le 3 avril 1814, la croix de la
Légion d'honneur, pour sa brillante
conduite, il reçut celle de Saint-Loui>
en 1827, fut capitaine commandant au
9^ dragons et mourut après 22 ans «i-*
services couvert de nombreuses bles-
sures au château de Saint-Marcouf d u
Rochy (Calvados), le 28 août 1863, lais-
sant de Marie-Louise-Adolphine Tho-
mas de Labarthe: 1. Marie-Just-Z^ew/-'
de Billeheust, baron d'Argenton, marie
en Bresse le 15 juin 1858 à Eugénie de
la Poix de Fréminville (sœur de la
femme de son frère), dont il a un fils :
Eugène, et deux filles : Emilie et Ma-
thilde ; 2. Edouard- Adolphe-Victor dont
nous avons parle plus haut, père du
brave officier, si douloureusement en-
levé, qui forme la seconde branche:
3. MaWe-Paule-Octavie de Billeheust,
d'Argenton, mariée le 1" juin 1869 à
Edouard-Louis-Maxime Daniel, mar-
quis de Boisdenemets, général de divi*
sion, commandant du 16® corps d'ar*
mée.
(V. le Bulletin de 1889, col. 619-620.;
D'azur^ au chev7*on cPargent^ accom^
pagne de 3 roses de même.
^v^^#v^^M««^h^kM^M%^
Marie Françoise - Rodolphine Des •
champs de Boishébert, veuve de André-
Hippolyte Robert de Saint- Victor, est
décédée à Rouen, le 14 juin, dans
sa quatre-vingt-douzième année.
Ses obsèques ont été célébrées le sa-
medi suivant, en la commune d'Heu-
gleville-sur-Scie, près Auffay, où elle
habitait le château de Montpinçon.
Elle était la fille aînée de Charles-
FreLUçois-Raoul Deschamps de Boishé-
bert, chef de la branche aînée de cette
ancienne famille, ancien conseiller gï^-
néral de la Seiue-lnférieure, et de Ma-
rie-Francoise-Thérèse Thorel de Bon-
neval. Les autres enfants isaus de cette
union ont été : 1® ^dr/cn-Honoré-Ma-
377
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
378
rie, aujourd'hui décédé, dont postérité;
2^ Marie-^/w^-Adélaïde, restée céliba-
taire.
Elle avait épousé à OfFranvilie, le 10
janvier 1826, Andrè-Hippoli/ie Robert
de Saint- Victor, né à Saint- Victor-la-
Campagne, le P' décembre 1789, troi-
sième fils de messire Louis Robert, sei-
grneur patron de Saint-Victor-Ia-Cam-
pag-ae, Barnabosc et autres lieux, con-
seiller du roi en ses conseils, conseiller
honoraire de grand-chambre au Parle-
ment de Normandie, président en la
Cour des comptes, aides et finances de
Normandie, et de Adélaïde Grenier de
Cauville.
M"*® de Saint-Victor a eu quatre en-
fantu : P Marie-Léon-i?ao«/Z, décédé le 2
juin 1875, allié à Noëmie-Chai'lotte-Ma-
rie Le Fer de la Saudre, dont postérité ;
2<» Marie-Antoinette-Z^con^tn^, alliée en
septembre 1868 à 7?o6eH-Charles-René-
Hippolyte Langlois, comte d'Estaintot,
son beau-frère ; 3^ Marie-Elise-Stépha-
nie-Emilienne, décédée le 25 juillet
1866, première femme du comte d'Es-
taintot, dont postérité; 4** Marie -
Advieue- Ainicie^ alliée en 1861 h Ma-
rie-6'a^>r/e/-Raoul Deschamps de Bois-
hébert, son cousin-germain, dont pos-
térité.
Les Robert de Saint-Victor qui, de-
puis la seconde moitié du xvn® siècle
ont fourni des magistrats à la cham-
bre des comptes et au Parlement de
Normandie, portent pour armes :
D^azuf\ au lion rampant (Tor,
Les Deschamps de Boi:«hébert ont
fourni un nombre considérable d'offi-
ciers, des chevaliers de Saint-Louis,
un commandeur de Saint-Lazare et du
Mont-Carmel, un gouverneur en Aca-
die, etc. La branche aînée, qui s'étei-
gnit au xviii® siècle, a possédé, au droit
des de Canonville-Grosmesnil, le mar-
quisat de Grémonville, qui fit depuis
retour aux Le Roux d'Esneval.
(Voir la généalogie : d'Hozier, regis-
tre V, p. 283. — Charles-François-Raoul
était le fils aîné de François-Adrien,
qui forme le X« degré de cette généalo-
gie. Elevé page de la chambre, plus
tard capitaine au Royal-Etranger, il
épousa, par contrat s. s. p. du 17 avril
1771, Marie- Anne-Gabrielle Chauvin
d'Oflranville, fille unique du comte
d'Ofiranville,' ancien capitaine aux
gardes françaises, maréchal des camps
et armées du roi, chevalier de Saint-
Louis.)
D^ argent^ à trois perroquets de sinople
hecqtœs et membres de gueules.
^^/X/%^W%^^V^^^^VM^
Charles-Emmanuel- Marie -Edouard,
marquis de Saint-Mauris, ancien offi-
cier d'ordonnance du roi Charles-Al-
bert, entré au service de Sardaigne à
Tâge de 17 ans, représentant autorisé
de Monsieur le comte de Chambord
jusqu'à la mort de ce prince, dans la
Haute- Saône, ancien conseiller géné-
ral de ce département est décédé à
l'âge de 85 ans, le 20 mai, au château
de Colombier, près de Vesoul, où ses
obsèques ont été célébrées le 22 mai.
Né le 14 mars 1808, il était fils de
Christophe-Marie-Charles - Emmanuel-
Auguste, marquis de Saint-Mauris de
Châtenois, pair de France héréditaire,
capitaine de cavalerie, chevalier de
Saint-Louis et de l'ordre de la noblesse
de Saint-Georges, et de Ferdinande-
Françoise-Nicole de Villers-Lafaye fille
de Marie-Madelaine- Simon, vicomte
de Villers-Lafaye, lieutenant-général
des armées du roi, grand'croix de St««
Louis, officier supérieur des gardes du
corps et de Marie-Pierrette-Dorothée,
comtesse de Grammont des Granges).
Il était le petit-fils de Charles-Emma-
nuel-Polycarpe, marquis de Saint-
Mauris de Châtenois, pair de France,
maréchal de camp, chevalier de Saint-
Louis, de St-Jean de Jérusalem, etc,
décédé au château de Colombier le 15
mars 1839 (auquel on doit la belle et
curieuse généalogie de son illustre
379
LB BULLETIN HÂRALDigUB DB FRANCB
380
maison), et d'Kliôabeth-Charlotte-Léo-
poldiue, comteissede Raigecourt, chu-
Boinesâft, sa femme.
Le défaut avait épousé le 19 mai
1829, Adélaïde- Caroliue-Ântide de
Moustier, dont il était veuf, fille de
Clément- Edouard, marquis de Mous*
tier, amba.<sadeur en Suit^se, puis en
Espa - ue, pair de France, frentilhomme
de la chambre du roi, et de Marie-Ca-
roline-Autoinette de la Forest, dame de
Tordre noble de Marie-Thérèse, (fille
du comte de la Forest, pair de Fran(*e,
ambassadeur, ministre d'Etat, grand'-
croix de la Légfion d'honneur.
Il a eu de ce mariage : 1^ Charles,
comte, aujourd'hui marquis de Saint-
Mauris, ancien membre du conseil f^'é-
neral de la Haut >âaôue, marié sans
enfants, à sa cousine germaine Tbéo-
dulincdeSaint-Maiiris; 2® Marine, veuve
sans enfants, du vicomte de Namur,
dame d'honneur de S. M. la Reine des
Belges ; 3*^ M irie Claire- Adélaïde, ma-
riée au marquis de Laubespin, sans
enfants.
Il avait eu pour frère cadet: Alfred-
Marie-Charles-Kmuianuel, comte de
Saiut-MauriSy ancieii membre du con-
seil général de la Haute-Saône, ancien
Bous-lieutenant dans les dragons de la
gar.le, démissionnaire en 18:i0, né eu
1810, marié en 1841 à Marie-Caroline
de Chavagnac, décédée, veuve, au
château de Cler vans (Jura) le 12 avril
dernier, dont lienx fils, morts jeunes,
et nue tille : Théoduliue, mariée à sou
Qpusin germain le marquis de St-Mau-
ris actuel.
L'antique et grande maison de Saint-
Mauris prend son nom du village de
Saint'Mauris en Montagne, situé non
loin de l'abbaye de Lieu Croissant, dont
une charte relate Guillaume de Saiut-
Mauris, comme témoin d'une donation
faite au xr siècle à ce monastère.
Richard de Saint-Mauri?, chevalier
est relaté dans les chartes en 1060,
comme fils de Bernard, avec ses trois
fils, dont l'aine Richard était marié
avec Adelize de Montjoye, Albert et
Henri.
On voit sur cette maison, dans les
cartulaires, de nombreux chevaliers,
donateurs, chanoines et religieux. Elle
a donne deux gouverneurs et 27 che*
valiers à l'ordre de Saint-Georges et a
été représentée dès le xn** siècle dans
tous les chapitres nobles de la provin-
ce, a produit des grands prieurs, ab-
besses, huit chanoinesses de Remire-
mont, des chanoines comtes de Lyon
et a été également représentée aux
établissements très religieux et no des
de Miirbach, GuesvîUers, Lure, Mau-
beuge, Liège, etc. Elle a compté six
chevaliers commandeurs de Malte, des
commnndeurset 14 chevaliers de Saint-
Louis, dés la fondation de cet ordre,
des membres de la Croix étoilée de
Marie-Thérèse, deux lieutenants géné-
raux, des maréchaux de camp, majors
de bataille, brigadiers des armées des
ro'S de France et d'Espagne, 15 c lonels
ou me.-*tres de canip,d infanterie» cava-
lerie et dnigons en France, Espagne,
Bourgogne et Lorrain»', des gouver-
neurs, pages, gentilshommes de la
chambre, chambellans des rois de
France et des ducs de Bourgogne, de
Savoie et de Lorraine et fut admise
aux honneurs de la cour le 12 mai 1787.
C'est au pair de France Polycarpe
marquis de Saiut-Mauris de Chà^enois
que l'on doit la publication en 1832 de
la consciencieuse et rvmarquable gé-
néalogie de son illustre race, abua-
dante en documents précieux et au-
thentiques,
De êable^ à 2 fasces d'argent.
Devise : Sur une banderolle flottante
de sable et en lettres d'argent : Plus
de deuil que de joie.
Devise antique ; Fier, sans tâche.
Autre : De li mort je maris.
Adage Bourguignon: Léallé de
Saint-'Mauriê. L'auteur de la ginéalo*
381
LE BULLSTIN HÉRALDigUB DB PRANCB
382
gie,Ie marquis pair de France, termine
sa ])réface par cen mots : Enfia qu'à ja-
mais se pénétreront de cet axiome : Qui
tient à ses aïeux est loin de déroger^
étant conatant que qui ne tient compte
de i^es fincétres^ nen tie^it nul de ses
descendants,
L. DE BOZBL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Les Evoques de Maguelone
et de Montpellier '^)
(Suite)
er
En 1533, il accompagpna François I
à Marseille, pour réguler avec le Pape
Clément VU, les clauses du mariag^e
de Catherine de Médicis avec le duc
d'Orléans, qoi fut depuis Henri II.
Cette même année, il partit pour
Rome et y mena à bonne fin TaSkire de
la translation de son évêchc.
En 1540, le roi François P' lui confia
Tambassade de Venise. Pendant sou
séjour dans cette ville, notre évêqae tit
recueillir ou copier, et envoya à Paris
de précieux manuscrits d'auteurs an-
ciens, qui Tont fait considérer à juste
titre, comme Tun des fondateurs de la
Bibliothèque du roi, aujourd'hui fiiblio*
thèque nationale.
A la mort de François I" il revint
dans son diocèse, rég'la, selon Tesprit
de la bulle, quelques conflits qui
s'ctaieiit élevés entre les chanoines
majeurs et les chanoines mineurs au
sujet du partagée des revenus du Cha-
pitre, et conserva aux consuls de la
ville, malgré l'avis des syndics du Cha-
pitre, la place qu'ils avaient dans
Tcglise Saint-Pierre avant son érection
en cathédrale.
• Le bonheur de ce prélat, dit This-
(\) Par M. Louis de La Roque. — A MoiUçel-
lier, Calas, libraire ; & Paris^ Champion, libraire.
I torieii d'Aigrefeuille, aurait été di-
I gue d'envie, s'il eut travaillé aussi
f heureusement & prévenir les uou-
I veautés eu matière de religion qui se
« glissèrent alors dans Montpellier. §
Sa lettre à Catherine de Médicis et la
rëprtnse au cardinal de Lorraine, rap-
portées par Gariel, prouvent bien qu'il
ne laissa pas ignorer à la Cour les pro-
gvèà de la r^^forme, et qu*il ne néghgfea
rien pour en arrêter l'essor vraiment
prodigieux dans son diocè&e.
Mais hcs rapporta littéraires avec
Ramus, et avec quelques savants de
son temps, qui n'étaient pas des modè-
les d'orthodoxie, le firent vivement
soup;;onner de pactiser avec les nova-
teurs. Le comte de Villars, lieutenant-
général de la province, le fit enfermer,
en exécution d'un arrêt du Parlement
de Toulouse, dans le château de Beau-
caire, d'où il ne sortit entiu que g'râce
aux sollicitations du Chapitre de Nar-
bonne. (F- ance pontificale, p. 221.)
Le Chapitre de Montpellier ne pou-
vait lui être d'aucun secours dans la
circonstance, puisque la majorité des
chanoines, comme celle des membres
de nos Cours de justice, avait embrassé
les idées Douvelles. Ce qu'il resta de
chanoines fidèles se réfugia à Fronti-
gnan. Le courant était tellemen irré-
sistible, et les troubles sanglants qu'il
allait occasionner si imminents, que
l'évêque abandonna Montpellier et se
retira au château de Montferraud^ où il
383
LB BULLETIN HÂRALDIQUB I» PRANCB
3î4
mourut, le 25 janvier 1568, atteint d'un
ulcère qui lui roûgfea les entrailles,
causé, dit-on, par Tignorance d'un
apothicaire qui lui donna des pilules de
coloquinte mal broyées.
Il fut porté à Maguelonc, le lende-
main de sa mort, sans aucune pompe.
Par suite du désordre général, sa riche
bibliothèque fut mise au pillage, et la
science eut à regretter, avec la perte
d'un homme célèbre par son érudition,
la destruction de deux cents volumes
de manuscrits grecs» dont le catalogue
ne comprenait pas moins de onze cent
quatre litres d'ouvrages de diverse
étendue, où les auteurs profanes se
trouvent aussi bien représentés que
les écrivains religieux. Les Commen-
taires sur C Histoire naturelle de Pline ^
écrits par Pélissier, et que l'on cro3'ait
perdus, ont été retrouvés par M. Ger-
main, à la Bibliothèque nationale de
Paris {Fonds latin, n» 6808, in 4^* de
170 feuillets). On lui a attribué, avec
beaucoup de raison, une collaboration
importante dans les œuvres de Ronde-
let ; et c'est vraisemblablement ce
goût pour les sciences naturelles qui a
porté notre évoque à entreprendre la
révision et l'annotation du texte de
Pline. (V. Germain, La Renaissance d
Montpellier, p. 4. 1871.)
La Faculté de Médecine de Montpel-
lier a voulu honorer sa mémoire en
faisant placer son buste dans le Jardin
des Plantes, à côté de celui de Ron-
delet, dont Pélissier était l'ami et le
collaborateur.
Il n'entre pas dans notre plan de
faire l'histoire des troubles religieux
qui éclatèrent à Montpellier, pendant
l'opiscopat de Pélissier; qu'il noua
suffise de noter que la prédication
publique de la religion protestante
commença en 1560, dans notre ville.
Le pouvoir politique ne tarda pas à
tomber aux mains du parti calviniste;
la plupart des églises furent prises et
saccages en 1561 et 1567, le culte I
«•I
catholique proscrit et la guerre civi.
allumée. Avant de mourir, Pélis.^:^?
eut la douleur de voir denx fois si
cathédrale prise et pillée par les prot^s
tants, après deux sièges en règle
l'église Saint-Firmin entièrement ras**
et Notre -Dame -des- Tables servir et
lieu de prédication à la religi-.u
nouvelle.
Guillaume de Pélissier portait >
mêmes armes que le précédent :
<i De gueules à la fasce d'or, a •
compagnée en chef d'une lariL
d'argent et d'un anneau d'or ei
pointe; écartelé d'azur au soki
d'or surmonté de trois étoiles à
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Sixième Volume, — (Nouvelle série) — Juillet Î893
SOMMAIRE
Preuière Partie : Armoriai général de France, documents historiques : Catalogue des généraux
Français, connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp
(suite).
Deuxième Partie : Notices généalogiques : De Dienne (De Diana); Terray de Morel de Yindé ;
— Distinction honorifique : Le marquis de Granges de Surgères, Commandeur de l'ordre de
Saint-Sylvestre. — Notes d'état-ci vil nobiliaire : Mariages et décès du mois de Juillet 1893 et
rappel des mois précédents.
rnoisiÉME Partie : Variétés, Bibliographies, Chroniques : Recherches historiques et généalo-
giques sur les familles des maires d'Angers; Liste des anciens syndics, consuls et ** maires " de
la Tille de Carpentras (1269-189*2); Famille de Colomb ; Avis à nos abonnés.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
Maréchaux de France
(Suite)
1621
Charles de Blanchefort de Bonne,
marquis de Créquy et de Canaples,
prince de Poix, duc de Lesdiguières,
^omte de Sault, chevalier des ordres du
poi, lieutenant général de ses armées,
5t au gouvernement de Dauphiné, fit
sa première campagne au siège de
Laon, en 1594, se distingua dans les
g-uerres de Piémont et de Savoie ; il eut
un duel avec Philippe, bâtard de Sa-
voie, et le tua en 1599 ; accompagna le
maréchal de Biron dans son ambassade
en Angleterre, en 1601 ; se signala au
combat du Pont-de-Cé, en 1620, et aux
guerres contre les protestants ; fut
blessé au siège de Saint-Jean-d'Angély,
et reçut le bâton de maréchal de France
le 27 décembre 1621.
Il se distingua au siège de Montpel-
lier, en 1622, puis en Piémont; prit
Pignerol et conquit la Maurienne.
Il était premier gentilhomme de la
Chambre en 1632; ambassadeur extra-
ordinaire auprès d'Urbain VIII, h. Rome,
en 1633, puis à Venise, et à son retour
387
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
rv^
eut quelques avantagea contre les Eâ-
paguols, dans le Milanais, et les battit
au combat du Tessin, en 1636, puis à
Montalbon, en 1637.
Il était fils d'Antoine de Blanchefort
et de Créquy, sgr de Saint-Janvrin, et
de Chrétienne d'Aguerre. Celle-ci, de-
venue veuve, ép. François-Louis d'A-
goult, comte de Sault, dont elle eut un
fils mort sans enfants, qui institua sa
mère héritière des biens de la branche
de Sault.
Charles de Blanchefort ép. le 24 mars
1595, Madeleine de Bonne, fille de
François de Bonne, duc de Lesdiguiè-
res, pair et connétable de France, etc.,
et de Claudine Bérenger du Gua, sa
première femme, dont il eut : François,
duc de Lesdiguières, g-ouverneur du
Dauphiné, substitué aux nom et armes
de Bonne, marié par dispense du pape,
1<^ le 10 février 1619, avec Catherine de
Bonne, fille aînée du connétable et de
Marie Vignon, sa secontle femme, sans
enfants ; 2° le 3 décembre 1632, avec
Anne de la Magdeleine, marquise de
Rrtgny, fille unique de Léonor de la
Magdeleine et d'Hippolyte de Gondy.
La br. aînée finit avec» Jean-François
de Paule de Bonne, de Créquy, d'Agoult,
de Vesc, de Montlaur et de Montauban,
duc de Lesdig-uières, pair de France,
comte de Sault, etc., brigadier des ar-
mées du roi, mort à Modène, en 1703,
sans enfants de Louise-Bernardine de
Durfort, fille de Jacques-Henri duc de
Duras, pair et maréchal de France, et
de Marguerite-Félicité de Lévis-Ven-
tadour.
Charles de Blanchefort, marquis de
Créquy, eut encore de sa première
femme : Charles, sgr et comte de Ca-
naples qui a fait la branche des ducs
do Créquy, pairs de France, et qui finit .
avec Alphonse de Croquy, comte de
Canaples, devenu duc de Lesdiguières,
par IVxtinction des branches aînées de
sa ]naisou,mort le 5 août 1711, u Vège
de ^5 aus^ sans enfants do .sou mariage
avec Gabrielle- Victoire de Rocl^
chouart, fille du duc de Vivonne-M H
temart, pair et maréchal de Franc- eî
d'Antoinette de Mesmes. La bran-..*
des marquis de Créquy issue de la j.:-
cédente, a donné un maréchal :•
France en 1668, dont il sera parlé i-i
après, marié avec Catherine de Rou»-,
fille de Jacques, sgr de Plessis-l: -
Hère, lieutenant-général des arin-ri
du roi et de Suzanne de Bruc, dont
postérité finit en 1702.
La maison de Blanchefort tire ^ .
origine de la possession immémori:
du château de Blanchefort près U/ r-
che en Limousin, connue depuis Hay
moud de Blanchefort vivant en ll^i
Sa filiation suivie commence à Guy ^
Blanchefort sgr de Bois-Lamy]
Saint Clément et de Nozerolles, cheN i
lier, chambellan de Charles VII .,
servait dans l'armée de ce prince
1437.
Gilbert son arrière petit-fils ép. .
14 janvier 1543 Marie de Créquy» ri .
unique de Jean VIII sire de Créqu\ -
de Canaples, prince de Poix et de >:
rie d'Acigné. Leur fils Antoine fut i: •
titué héritier de tous les biens <1»>
maison de Créquy par le cardinal .
Créquy son oncle maternel a condi:.
pour lui et ses successeurs de port r
nom et les armes de Créquy.
Coupé j parti en chef et tiercé en y*
fini fait cinq quartiers; au 1 d*or à a
lions léopardés de gueules^ qui est
Blanchefort; au 2 d'or au loup ra
sant et rampant d' azur armé de t;
liSf qui est d'Agoult; aux 3 et î >/ .;
tier de la pointe^ d'asur à trois t •
d'or 2 et 1, qui est de Montauban .
4 d'azur à 3 pals d*or^ au chef de mt'
qui est de Vesc; au 5 d*or à deu.i i\
léopardés d^aznr^ qui est de Mont -
sur le tout : à*or au créquier de i/ue*
qui est de Créquy.
1622
Gaspard III de Coligny IIP du u
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
390
li^ny, sgr de Châtillon-
imiral de Guienne, gou-
Montpellier, né en 1584,
jes premières campagnes
; contre les Espagnols où
>nna en 1614 la charge de
àral des gens de pied fran-
erneur d'ALiguesmortes en
réchal de France le 21 fé-
commandant de l'armée en
aragna la bataille d'Avein
" ce Thomas, général de Tar-
•nole en 1635, prit Yvoy et
' 3rs , fut battu par le prince
rès de Saint Orner; prit la
- -as en 1640, perdit la bataille
■ -fée près de Sedan le 6 juillet
' - arut au château de Châtillon
' ' er 1646 et y fut enterré.
, fils de François de Coligny,
•'■ 3hâtillon-sur-Loing et amiral
înne, colonel de l'infanterie
- - • 5 et de Marguerite d'Ailly ; il
ï août 1615 Anne de Polignac,
- Gabriel, sgr de Saint Germain
. -/ ' ne de Valzergues, dont il eut :
• '- -ice, comte de Coligny se battit
. ;/•• contre Henri de Lorraine duc
"' .se aux fêtes de Noël 1643, et
• t 8ur la fin du mois de mai J644,
' / --^' uié ; 2. Gaspard, qui suit ; 3. Hen-
• mariée 1° le 8 août 1643 avec
: • is Hamilton, comte de Hading-
:- 'jn Ecosse; 2« avec Gaspard de
- ' pagne comte de la Suze ; 4. Anne,
e en 1648 avec Georges duc de
«mberg, comte de Montbéliard,
' e Louis-Frédéric et d'Anne-Eléo-
de Nassau-Sarbruck.
»spard IV« du nom, comte de Coli-
/ , duc de Châtillon, marquis d'An-
t, fut lieutenant-général des armées
X)i et général des troupes françai-
entretenues en Hollande pour le
vice des Etats ; le roi érigea en sa
eur la terre de Châtillon en duché
1646 ; il ép. Elisabeth- Angélique de
mtmorency, seconde fille de Fran-
" 13 sgr de Bouteville comte de Luxe
et d'Isabelle de Vienne, dont Henri-
Gaspard, né en 1649, mort en 1659.
Avec Henri-Gaspard finit la descen-
dance masculine directe des deux ma-
réchaux de France du nom de Coli-
gny-Châtiilon, branche aînée de cette
puissante maison. Nous avons dit plus
haut que Anne de Coligny, fille de
Gaspard III, duchesse de Châtillon, ép.
le 20 avril 1648 S. A. S. le prince Geor-
ges II de Wurtemberg; elle devint, par
la mort de son neveu, survenue en 1659,
la dernière héritière des titres et sei-
gneuries de cette illustre maison. Elle
n'eût qu'un fils, le prince Léopold-
Eberhard, qui légataire à son tour des
duchés, marquisat et comté de Coli-
gny, les transmit à sa fille la prin-
cesse Léopoldine-Eberhardine ; obte-
nant pour son gendre le comte de
Sandersleben, des. lettres patentes du
roi Louis XV, qui substituaient leur
descendance, masculine (ou féminine)
née (ou à naître) aux titres, noms et
armes pleines de la maison de Coligny.
C'est eu vertu de ces lettres patentes
que les maisons de Pillot de Chenecey
(Franche-Comté) et de Faucigny-Lu-
cinge (Bresse) ont relevé le nom de
Coligny et le portent actuellement, la
première depuis 1747, la deuxième de-
puis 1752.
De gueules^ à Vaigle d'argent, mem^
bréy hecqué et couronné d'azur,
1622
Jacques-Nompar de Caumont, mar*
quis, puis duc de la Force, en Périgord,
pair et maréchal de France, capitaine
des gardes du corps du roi, gouver-
neur de Béarn, général des armées du
roi de Franco en Piémont, en Allema-
gne et en Flandres, né en 1559, servit
le roi Henri IV au combat d'Arqués,
en 1589, et en diverses occasions ; il
était sou lieutenant général au gou-
vernement de Périgord, de Bergerac
et de Monflanquin ; il se fit remarquer
à la défense de Montauban contre les
391
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
392
troupes du roi Louis XIII, en 1621.
Ayant fait son accommodement, il fut
créé maréchal de France, à Sainte-Foy,
le 24 mai 1622, et lieutenant grénéral
de l'armée en Piémont. Il remit plu-
sieurs places de Langfuedoc sous To-
béisssance du roi, en 1631; puis rem-
porta de nombreux succès en Allema-
gne. En considération de ses gmnds
services, le roi érigea la terre seigneu-
rie de la Force, près Bergerac, en du-
ché pairie, en 1637.
Il était fils de François de Caumont,
sgr de Castelnau, et de Philippe de
Beaupoil.
La maison de Gaumont de la Force
tire son nom de la seigneurie de Cau-
mont, en Quienne, D. de Bazas, connue
depuis Geoffroy, sgr de Caumont, vi-
vant en 1079. Elle a fait les branches
des ducs de la Force ; des seigneurs de
Berbiguières et de Montbeton ; des ducs
de Lauzun; des seigneurs de Sainte-
Bazeille. La terre de la Force, en Péri-
gord, fut portée dans cette maison par
le mariage de Philippes de Beaupoil,
dame de la Force, de Masdurant, d'Ey-
met et de Montboyer, etc. , avec Fran-
çois de Caumont, sgr de Castelnau, le
15 mai 1654.
La première branche ducale de la
Force s'est éteinte le 14 juillet 1755, en
la personne de Jacques-Nompar de
Caumont, qui, se voyant sans posté-
rité, reconnut pour son parent le che-
valier Bertrand de Caumont, sgr de
Bauvilla, garde du corps de Louis XY,
et l'autorisa à prendre le titre de mar-
quis de la Force, comme héritier i)ré-
somptif de sa maison (issu d'uu rameau
détaché de la souche en 1500). Le titre
de duc fut rétabli, sans la pairie, en
1787, sous le nom de Caumont la Force:
cette branche a donné un pair de
France, en 1839, et un sénateur sous le
second Empire, décédé en 1882.
La branche de Lauzun se détacha de
la branche aînée vers 1200, par Nom-
par de Caumont, sgr de Lauzun, de
Puy-Mielan, de Saint-Barthélémy, de
Virazeil, de Monbahus et de Tombe-
bœuf; plus tard, vers 1400, sgr de
Puyguilhem et de Miramont. Antonin-
Nompar de Caumont, marquis de Puy-
guilhem, fut créé duc de Lauzun par
lettres du mois de mai 1692, mourut
à Paris sans enfants, le 19 nov. 1723,
à Tâge de 90 ans, marié avec Gene-
viève-Marie de Durfort, fille du duc de
Lorge, maréchal de France.
Ce titre ducal fut rétabli par brevet
pour Antoine-Charles de Gontaut.
capitaine au régiment du Roi, mort
sans alliance en 1739, âgé de 22 ans,
puis pour Armand-Louis de Gontaut.
à Toscasion de son mariage célébré en
1766 avec la fille unique du duc de
Boufflers. Il commanda une brillante
expédition qui nous rendit le SénéiraK
en 1779, et servit de même en Amé-
rique ; il devint général en chef d^
Tarmée du Rhin, en 1792, et son de-
vouement à la République ne rem]"!-
cha pas d'être envoyé, le 31 décembre^
de l'armée suivante, à Téchafaud.
Lfazu}\ à trois léopards d^or passa r-
Cun sur Vautre*
[A suivre,)
L. R
393
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
394
DEUXIÈME PARTIE
« «
NOTICES GENEALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
DE DIENNE (Z)^ Dianri)
D'après une ancienne tradition que
semble confirmer une charte de Tan-
née 1369, le premier château de Dien-
ne, élevé sur le rocher de la Queuille,
aurait remplacé un temple de Diane
que Charlemagne fit raser, en l'an 806.
On trouve, à partir du x« siècle,
plusieurs seig-neurs de Dienne entre
lesquels on ne peut établir, sur titres,
des liens généalogiques. Un d'entre
eux fit, en 1009, une donation aux re-
ligieuses de Blesle.
Léon I*', chevalier, seigneur de
Dienne prit part à la première croisade
et fit, avec d'autres seigneurs du haut-
pays d'Auvergne le siège de Tripoli,
en 1103. Il soumit sa terre de Chava-
gaac à N.-D. de Clermout pour relever
en fief des évêques de cette ville. Il
fut probablement le père de Léon II
de Dienne qui se croisa en 1147 et
compte parmi les premiers bienfaiteurs
de l'abbaye d'Obazine.
Léon III de Dienne, chevalier, sans
doute fils du précédent, prit part à la
Croisade des Rois, en 1190, et son écus-
son figure dans la Salfe des Croisades
au musée de Versailles. Il se croisa
également contre les Albigeois en
1208.
Amblard, chevalier, seigneur de
Dienne, Chavagnac et Collandre, qua-
lifié compteur (comCor de Diana) dans
une charte de 1174 rendit hommage de
ses châteaux et terres de Chavagnac
et de Collandre en 1224, à Robert de la
Tour, évoque de Clermont. Sa femme
est nommée Rengarz dans une seconde
charte de Tannée 1174. Il figure dans
cette charte avec ses fils Guillaume et
Amblard. Guillaume fonda la branche
des seigneurs du Puy et de Curières,
éteinte en ce siècle.
I. — Armand P^ seigneur de Dienne
et de Chavagnac est le premier cité
pour la filiation ininterrompue dans
les preuves de Malte de 1778, du com-
mandeur Jean-Louis de Dienne. 11 y
est qualifié du titre de chevalier et il
est dit qu'il fut le père d'Armand II
qui suit.
Il avait épousé Yolande de Murât,
dame du Cheylard.
IL— Armand II, seigneur de Dienne
et de Chavagnac, rendit hommage, en
Tannée 1260, à Tcvêque de Clermont
pour les terres di Chavagnac et de
Collandre. Il avait épousé le samedi
après la Purification, de Tan 1258,
Marguerite de Tournemire, fille de Ri-
gal, seigneur de Tournemire. Il était
mort en 1273 année dans laquelle sa
veuve échangea, comme tutrice de ses
enfants un pré avec Pierre de La
Queuille. — En 1276, « Marganda de
i Diana, uxor quoudam Armandi de
« Diana, domicelli, tutrix Amblardi et
I Austorgii et Finete, lîberorum suo-
i rum • rendit hommage à Henri,
comte de Rodez. Son fils aîné Amblard,
lui succéda.
III. — Amblard, chevalier, seigneur
de Dienne rendit hommage le jeudi
avant la fête de Marie-Madeleine de
Tannée 1279 pour le fief de Dienne au
même Henri II, comte de Rodez, à
cause de sa vicomte de Cariât. .
En 1296, il transigea avec Etienne
^■^■1
395
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
396
de Goisse, grang-ier ou prieur de
Granle sur les limites des terres de
Dienne et de Graule, lequel traité fut
ratifié la même année, par Raymond,
abbé d'Obazine.
Son second fils, Amblard, lui suc-
céda.
IV. — Amblard II, chevalier, sei-
gneur de Dienne épousa Marguerite de
Claviers fille de N... de Claviers, sei-
gneur de Murât de La Rabe. Elle s'en
dit veuve dans son te3tament du ? mni
1366. Amblard avait recueilli la suc-
cession de sa maîson, après la mort de
son frère aîné, Armand, décédé sans
enfants mâles. Son fils aîné, Amblard,
n'ayant eu lui-même qu'une fille, les
biens de la maison revinrent à son fils
cadet, Jaubertj'qui suit.
V. — Jaubert, sgr de Dienne, épousa
le 24 mars 1354, Jeanne d'Aubusson,
fille de Guy, seigneur de la Borne et
de Marguerite de Ventadour.
En 1370, Il prêta serment à Pons de
Rochefort, doyen des chanoines de
Brioude pour la terre de Murât. En
1372, il reçut l'aveu de Pierre du Puy
(de Podio) et d'Armand du Puy, da-
moiseaux, de ce que ces derniers pos-
sédaient dans la baronnie de Dienne.
Dans cet acte il est qualifié : Noble et
puissant homme Jaubert de Dien>ie, En
1374 et en 1392, il fit son testament et
ses deux dispositions de dernière vo-
lonté sont conservées aux archives
départementales du Cantal. Il eut pour
fils : Louis, qui suit.
VI. — Louis, chevalier, sgr de
Dienne, se maria trois fois : 1° le 11
janvier 1392 avec Gabrielle de Langeac,
fille d'Arnaud et de Gaufrède de la
Tour ; 2* en 1397, avec Isabeau de la
Tour d'Auvergne, fille d'Agne II et de
Béatrix de Chalançon ; enfin, le 14
février 1412 avec Barvanne d'Estaing,
fille de Jean, seigneur d'Estaing. Ce
dernier contrat fut signé au château
d^Estaing : Aclum et datum in Castro
de Stagno^ etc. — Louis de Dienne
testa le 6 décembre 1443. Il eut de son
dernier mariage, plusieurs enfant^
parmi lesquels nous citerons : V Guyot,
qui suit; 2° Jean-Louis de Dienne qui
fonda la branche des seigneurs de
Chavagnac, Courbines et Cheylade»
éteinte au milieu du xviii® siècle;
3« Marguerite de Dienne qui épousa
Jean de la Panouse, seigneur de Lou-
piac, gouverneur du château de Ca-
brières et sénéchal du Rouergue. Leur
fille Jérémie de la Panouse fut marit^p
à Jean de Morlhon- Valette d'où viui
Jeanne de Morlhon qui s'allia le 1**' f»*-
vrier 1529 à Sylvestre de Montalembert
seigneur de Roger, en Agenais. 11 testa
le 6 décembre 1443 et nomma tous se.-
enfants dans son testament.
VII. — Guyot, chevalier, seigneur
de Dienne épousa le 6 septembre 1441
Françoise de Tournon, fille de Fran-
çois, seigneur de la Chaise et d'Alix de
Tinières. Il eut, en 1456, un procè-
avec Jacques d* Armagnac, duc de Ne-
mours et vicomte de Cariât sur la ma-
nière dont l'hommage de la terre dt*
Dienne était dû.
Il eut plusieurs enfants, parmi les-
quels Guilloi qui continua à Dienne, la
branche aînée éteinte par la mort sans
enfants de François II, sgr de Dienn-».
bailli de la Haute Auvergne, lequel
avait épousé, en 1589, Gabrielle de
Foix, dame de Mardogne. La sœur d»*
François, Gabrielle de Dienne porta Ih
terre de Dienne dans la maison iV
Montboissier, laquelle Ta conservet^
jusqu'à répoque de la Révolution.
Le second fils de Guyot de Dienne
et de Françoise de Tournon fut Fran-
çois-Antoine de Dienne qui suit.
VIIL— François-Antoine de Dienne.
damoiseau, seigneurdeMoissac, Neu<
sargues. Sainte- Anastasic, etc., gen-
tilhomme et maître d'hôtel de Jacque-
d'Armagnac, duc de Nemours, épousa
le 6 septembre 1489, à Cépoy (dnché de
397
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
398
Nemours) Patonne de Château neuf,
dame d'honneur de la duchesse de Ne-
mours, fille de Guillaume, sgr de
Pierrebrune et de Guyotte de Vande-
nay. Patonne de Châteauneuf morte à
^'ogfent-»ur Seine, auprès des filles de
Jacques de Nemours, en 1494 avait été
dotée par Tune d'elles, Marg*uerite
d'Armag'nac, d'une rente de 250 écus
d'or rachetable par 2,500 écus. Il avait
été dit dans son contrat de mariage
que la rente ne serait due « qu'au cas
« où il y aurait enfants dudit mariage,
• ce qu'estant advenu led. de Dienne
• demanda ladite rente et les arrérages
• à lad. dame (Marguerite d'Arma-
t gnac) qui, depuis le malheur arrivé
« à sa maison, n'ayant de quoi vivre,
« prit des lettres de rescision et, sur
« cela, le procès se termina par la
« somme de 1,750 livres tournois qu'elle
• promit de payer audit de Dienne, ce
« qui fut homologué aux requêtes le 15
• septembre 1498. •
Ces enfants furent : 1° Ithier, qui
suit ; 29 Antoine, qui fonda la branche
de Balladour dont les derniers repré-
sentants après avoir fait, en 1667,
leurs preuves devant M. de Fortia, in-
tendant d'Auvergne, furent inscrits
sur le catalogue de la véritable no-
blesse de cette province.
IX. — Ithier !«', écuyer, sgr de
Sainte-Anastasie, etc., servit sous les
ordres du comte de Sancerre, de MM.
de Malicome et de Randan et parta-
gea les biens de son frère avec son
frère Antoine, le 27 mars 1520. Il avait
épousé le 2 février 1519 Alix de Cha-
zelles, fille de noble Guillaume, sgr
d'Œillet et de dame Anne d'Auzolles.
Il eut, de ce mariage, Ithier qui. suit.
X. — Ithier II, écuyer, seigneur de
Sainte-Anastasie, etc., épousa le 16
septembre 1550 Marguerite de Chaus-
sard, fille de défunt noble homme Jean
de Chaussard et de défunte dame
Louise de Turenne, ladite épouse pro-
cédant sous l'autorité de dame Louise
de La Rochelambert, sa belle sœur,
etc. Ithier II obtint, le 13 septembre
567 des lettres patentes du roi Char-
es IX, le déchargeant des tailles qu'on
ui réclamait sur quelques domaines,
nouvellement acquis. On voit dans ces
ettres patentes que « les père, aïeul,
bisaïeul et autres prédécesseurs du-
dit Ithier ont toujours vécu noble-
ment et suivi la profession militaire;
que ledit Ithier avait suivi leur
exemple, dès qu'il avait été en âge
de porter les armes, s'était trouvé à
la bataille de Cérizolles et à celle de
Dreux, etc. > L'aîné de ses enfants
fut Claude qui suit :
XI. — Claude de Dienne, écuyer,
sgr de Sainte-Anastasie, etc., épousa,
le 22 février 1596 demoiselle Françoise
d'Aurelle, fille de noble François, sei-
gneur de Colombines, Margemont,
etc., et de demoiselle Anne du Chariol.
Il acquit le 24 février 1610 la terre de
Montmorand à Joseph de la Vaissière.
Il avait reçu une donation considéra-
ble de François II, dernier seigneur de
Dienne, et celui-ci le fait son exécu-
teur testamentaire. Il eut, de son ma-
riage, plusieurs enfants dont deux
formèrent les branches de la Rochette
et de la Vialle qui firent leurs preuves,
en 1667, et sont éteintes aujourd'hui.
Son fils aîné, Gabriel, lui succéda.
XII. — Gabriel P' de Dienne, sei-
gneur de Sainte-Anastasie, etc., épou-
sa au château de Meyronne, paroisse
de Valeuge, diocèse de Mende, le 27
janvier 1625, Françoise de Chavaniac,
fille de noble Louis et de dame Claude
de Chabades, dame de Meyronne. Il
eut, entr'autres enfants, Gabriel qui
suit:
XIII. — Gabriel II de Dienne, écuyer,
sgr de Sainte-Anastasie, etc., naquit
le 21 novembre 1626, eut pour parrain
Antoine de Chavaniac et pour mar-
raine puissante dame ûabrielle de
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DE
M. LOUIS DE LA ROQUE
Avocat, ancien Rédacteur i h GaMtte da France, Auteur de VArmoriat de It HfoUtne 4»
Languedoc, du Cal*togue dm GentiUlutmme$, etc.
PARIS
ADMINISTRATION DD BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
se, QTTA.i sss oitV^v±caB, se
1893
403
LE BULLETIN HÉRAJ.DIQUB DE FRANCE
4U4
deux condamnés à mort, le 28 fév. 1794,
en leur qualité de nobles, et décapités
le 29 avril 1794, pour avoir fait énaigrer
leur fils; de ce mariage : 1. Claude-
Hippolyte, qui suit; 2. Aglaé, mariée
le 14 avril 1807 avec le duc d'Harcourt,
pair de France, né en 1786, ambassa-
deur en Espag-ne, grand-père de Char-
leS'François, duc d'Harcoart, né en
1835, marié avec Marie-Thérèse-Caro-
line-Alénie de Mercy-Arg-enteau.
Claude-Hippolyte Terray, préfet sous
le premier Empire, ép, 1° en janvier
1800, Claire-Marie Morel de Vindé, fille
unique et héritière de Charles-Albert,
vicomte de Morel de Vindé, ancien pair
de France, le 17 août 1815, et de Marie-
Renée-Charlotte Choppin d'Arnouville;
2° N... d'Aiiival de Brache; 3° Adèle de
Maistre. 11 mourut le 11 août 1849,
laissant du premier mariage :
1. Claudine, née vers la fin de 1800,
mariée avec Joseph Godard, marquis
de Belbeuf, ancien pair de France, sé-
nateur eu 1852, décédé en 1872, dont :
a. Pierre-Claude-Raoul, mort avant son
père, marié en 1849 avec M"® Siméon,
dont : Jacques, né en 1850, marié avec
M^'« de Morny ; b. Louise, mariée en
1845 avec Oscar Asselin, baron de Vil-
lequier, morte en 1846, dont : une fille
mariée en 1862 avec le marquis des
Isnards-Suze ; le baron de Villequier
s'est remarié avec M"« du Fresne de
Beaucourt; c. Marie, mariée en 1856
avec Just, baron de Bernon, mort en
1884, dont : Berthe, Geneviève et
Jeanne; d. N... marquise de Mathan;
2. Charles-Louis, qui suit ;
3. Elisabeth-Renée, née vers 1804,
mariée avec Adolphe-François-René-
Antoine, vicomte des Monstiers de Mé-
rin ville, décédé en 1876, dont : 1.
Adrien, qui suit; 2. Claire, mariée au
marquis de Vogué, ancien ambassa-
deur à Coustantinople et à Vienne, dont
postérité; — Adrien ép. Marie de Maus-
sabré Beufvier, décédée le 30 avril 1893,
^ rage de 58 ans, dont deux filles :
à^e
Marguerite, mariée avec René, marquis
de Talhouet Roy, dont postérité; An-
toinette, mariée avec Georges, coni:
de Talhouet-Roy, frère de René.
4. Claudine-Renée-Christine, décei-
en 1872, mariée avec Louis-Pharamou :
Léonce Pandin, comte de Narcilla:,
dont ; a. Ernest Pandin, comte i:^
Narciilac, marié en 1854 avec ^^.
d'Espinassy de Fontanelle ; b. le vi-
comte de Narciilac, né en 1832, mari
1<^ le 28 octobre 1860, avec Denise Terra;
de Morel- Vindé ; 2° avec Claude
Mathan. Il a eu du premier maria
Christine, marié en 1883 avec le coint^
Stanislas Costa de Beaureg^ard ; Uelrn»'
Louise-Maria, mariée en 1884 avec .e
comte du Chastel-Andelot de la Hl-
warderie ; c. Marie de Narciilac, mari» ♦
au marquis de Labriffe.
Claude-Hippolyte eut du second m*.
riage :
5. Ernestine, mariée avec Oîi\i r
comte de Sesmaisons, décédé en 1874 u
Tàge de 67 ans, dont ; a. Rogratien ,
comte de Sesmaisons, général de divi-
sion, commandeur de Légion d'honneur
marié avec Marguerite Taupinart •]•*
Tilière, dont postérité ; b. Humbort,
prêtre de la compagnie de Jésus : r
Jean, marié en 1873 avec N... Prévc.-*
de Sansac de Touchimbert.
6. Emmanuel comte Terray, déct ».
en 1873, marié avec N... de Puget ù»
Barbentane, dont : a. Pierre, mar»
avec M"» d'Andlau; b. Marie-RobertiLe
mariée avec Maxime Roussel comte i
Courcy.
Charles Louis Terray vicomte Terni v
de Morel de Vindé, pair de FraL e
comme héritier de son grand'père nin-
ternel, créé vicomte de Vindé par or-
donnance royale de 1819, décède ■•
15 février 1866, avait ép, le 3 nov» Li-
bre 1839 Louisa-Henriette-Wilhelmii::
Rouen des Mallets, décédée le 7 févr::
1893 à rage do 78 ans à Paris cite V,..
dé, dont il eut : 1 . Denise, mariée > \
1860 au vicomte de Narciilac, décetit^
405
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
406
le 17 avril 1887; sou mari s'est remarié
le 28 octobre 1890 avec Claude de Ma-
than ; 2. Jeanue, décédée en 1880,
mariée avec Guy de Rohau-Chabot
comte de Chabot, dont : Louis et Geof-
froy.
Parti^ au P^ d^azur à 3 glands d*or
renversés posés 2 et 1 et une fleur de lis
en abîme du même; au chef d'argent
chargé cCune aigle de sable^ qui est de
Morel-Vindé; au 2 dazur^ d la fasce
(V argent chargée de 5 hermines de sable ^
accompagnée de 3 croix trêflées d'or^ 2
en chef et 1 en pointe; au chef d'or
rhargé d'un lion issant de gueules^ qui
est de Terray.
La vicomtesse douairière Terray de
Morel-Vindé était petite-fille de M.
Rouen, ancien échevin de la ville de
Paris, puis maire du 2^ arrondissement
sous TEmpire et fille d'Alexandre-Jean-
Louis, baron Rouen des Mallets, che-
valier de la Légion d'honneur, ancien
préfet, intendant des provinces illy-
Tiennes, décédé le 11 juillet 1871, à
Vàge de 92 ans. Son frère était le baron
Forth-Rouen.
Parti^ au P^ d'azur y au poisson d'ar-
Ocnt posé en fasce ^ au chef d'or chargé
d'un chevron de sable, accompagné en
chef de 2 roues du même et en pointe
d'un paon rouant d'azur miraillé dor;
à la Champagne de gueules chargée du
signe des légionnaires d argent ; au 2 •
dazur^ à la bande dor accompagnée en
chef dune tête de cerf de profil d argent
et en pointe de 3 croix trêflées du même
posées en bande \ au chef d argent chargé
de trois coquilles de gueules.
Distinction honorifique
Le marquis de Granges de Surgères,
chevalier d'honneur et de dévotion de
l'ordre de Malte, grand officier du
Saint-Sépulcre et chevalier de Saint-
Grégoire-le-Grand, vice-président de
l'Association des Chevaliers Pontifi-
caux et du Conseil héraldique de
France', correspondant de la Société
des Antiquaires de France, vient d'ê-
tre, par bref de Sa Sainteté du 17
juin dernier, nommé commandeur de
l'ordre de Saint-Sylvestre, le plus haut
grade de cet ordre très ancien.
Membre du Comité international des
Ordres équestres pontificaux, le mar-
quis de Granges de Surgères a fait
partie de la délégation de sept mem-
bres qui est allée à Rome déposer aux
pieds du Souverain Pontife le magnifi-
que album offert par le comité, et il a
eu l'honneur d'être choisi par ses con-
frères pour rédiger le procès-verbal
de l'audience qui leur fut accordée à
cette occasion, procès- verbal qui sera
prochainement publié dans le compte
rendu des travaux du Comité interna-
tional actuellement sous presse.
Notes d'État civil nobiliaij^ô
MARIAGES DU MOIS DE JUILLET*
BT RAPPBL DBS M0J8 PR<CéDBNTS
Marie-Henri de Vergés^ lieutenant
au 11* cuirassiers, fils de Marie-Louis
de Vergés et de Renée-Marie- Jacque-
line-Noémie Lambot de Fougères, avec
Marie-Constance-Pauline Talabot, fille
de Léon-Henri Talabot et de Caroline-
Coustance-Marie Eustache.
Lé mariage a été bénit à Paris le 3
juin, en l'église de Saint François de
Sales, par M. l'abbé Chesnelong, fils
du sénateur.
Les témoins étaient : pour le marié :
MM. de Fougères, sou oncle et Dela-
font, commandant le 11« cuirassiers;
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^"'^ 'e cardinal Bicv-
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
410
hevêque de Paris, dans l'Eglise de
nt-Philippe du Roule.
^es témoins du marié étaient : le
~ nte Bernard de la Fosse et le baron
Lasseur, ses oncles : ceux de la
triée : MM. Charles Wilkinson, et
général Mariani, son grand oncle.
ûa famille Girot, dont la noblesse a
' concédée par le roi Charles X en
29, est ancienne en Auvergne et
ginaire du Vernet, établie à Issoire
rs 1600. Joseph Girot, conseiller du
'i, était échevin de la ville d'Issoire
1777. Il épousa Jeanne Raymond,
nt : Joseph Girot, marié à Marie-
Miise de Libois, dont il eut : Joseph-
înri Girot, baron de Langlade, né à
soire en 1782, mort h Paris le 14 avril
:3G, député du Puy-de-Dôme (1834),
\\r de France du 14 août 1845, marié
i premières noces à Julie Favard,
le de Guillaume-Jean Favard, baron
î Langlade, crée baron avec majorât
25 juillet 1811, député au corps
•gislatif, un des officiers de la haute
)ur Impériale, puis conseiller à la
)ur de cassation, au titre duquel son
endre fut substitué, et, en secondes
oces Pauline Tezenas du Moncel, dont
eut : 1. Henri- Joseph qui suit ; 2.
larie-Françoise, mariée en 1867 à
larcel Bernard de la Fosse, officier de
larine.
Henri-Joseph Girot, baron de Lan-
rlade, épousa Valentine Le Lasseur,
ille du baron Charles Le Lasseur et
le 0. Perler, sa femme, dont il eut
)our fils aîné : ^e^m- Paul -Louis
iirot, baron de Langlade, père du
narié.
Ecartelé, au 1 d'azur à 3 étoiles
d^or^ au 2 de gueules^ aux balances
d'argent nouées de sable, au 3 de gueules
au ramier contourne ^ pose' sur une
terrasse^ le tout éCargent^ au 4 d'azur
au triangle d'or^ chargé de 3 étoiles de
gueules^ accompagné à dextre d'un mat
d*argent^ à senestre d'une colombe de
même^ becquée et membrée de gueules et^
en pointCy d'aune tête de cheval d'argent,
La maison d'Adhémar, appelée autre-
fois d'Azémar, a produit de nombreu-
ses branches qui se rattachent à la
célèbre et grande souche des Adhémar
de Monteil, Grignan, etc. Celle de
Lantagnac à laquelle appartenait
Pierre-Antoine d'Adhémar, comte de
Lantagnac, qui fit enregistrer ses titres
devant le conseil supérieur de Saint-
Domingue, le 25 novembre 1786, serait
la cadette de toutes les autres du même
nom. Son père Louis- Antoine d' Adhé-
mar de Lantagnac, né le 3 octobre
1702, capitaine-lieutenant de la com-
pagnie franche de Monaco en 1728, fut
nommé en survivance gouverneur de
de la ville et forteresse de Menton, et
mourut le 15 décembre 1759.
Pierre -Antoine, avait épousé par
contrat du 16 janvier 1729, Françoise
de Voisines, fille d'Eustache, seigneur
de Chanupois et de Chateauneuf-
Landon, dont il eut pour fils aîné :
Pierre - Antoine • Alexandre , comte
d' Adhémar de Lantagnac, né le 23
octobre 1730, capitaine au régiment de
Belzunce, chevalier de Saint-Louis,
qui succéda à son père dans la charge
de gouverneur de Menton, et d'adjoint
au gouverneur général de la prin-
cipauté de Monaco : il avait épousé le
1^ octobre 1766 Kose Daniel, dont il
eut : 1. Maurice, comte d'Adhémar,
page de Louis XVI, puis maréchal de
camp, en 1823, chevalier de St-Louis,
mort sans postérité ; 2. Antoine-Pierre-
Louis, capitaine de cavalerie, chevalier
de Saint-Louis, sous la Restauration ;
3. Joseph-Louis, entré dans la diplo-
matie, mort sans postérité ; 4. Jean-
Antoine-Camille-Cliarles, qui suit.
Jean- Antoine-Camille-Charles, comte
d'Adhémar de Lantagnac, né à Menton
en 1807, officier d'infanterie, marié le
9 février 1833 h Rebecca-Marie DuflF,
fille d'Alexandre- Samuel Duff, gen-
tilhomme d'Angleterre, cousin de Lord
411
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
4J'^
Fife, dont il a eu : 1. Abdomar-Alexan-
dre-Maurîce-Eugrène, qui suit ; 2. Marie-
Blanche- Angeline, mariée à Adrien
Percheron, receveur général des finan-
ces à la Rochelle .
Abdomar-Alexandre-Guillaume-Mau-
rice-Eugène-William, comte d'Adhé-
mar de Lantag-nac, né à Tours le 8 fé-
vrier 1834, lieutenant de vaisseau, che-
valier de la Légion d'Honneur, était le
père de la mariée.
Le château de Langlade est situé
près d'Issoire (Puy-de-Dôme).
Z)'or, à 3 bandes d*az2ir.
Devise : Plus d'honneur que d'' hon-
neurs.
^^^>^^»»^rf»^»MMM^^
Artus-Marie-Zoww de la Panouse,
lieutenant au 5® dragons, fils d^Artus^
Charles-César, vicomte de la Panouse,
et de Oriane-Marie-5/flncAe de Flavi-
gny, avec Louise-Manuela-Consuelo-
Sabine de Wendel, fille d' Adrien-Char-
les-Joseph-i?o^>ffr^ de Wendel, chevalier
, de la Légion d'honneur, et de Marie-
Antoinette-Elisabeth-Consuelo Manuel
de Gramedo.
Le mariage a été bénit le 5 juillet à
Paris, en Téglise de Saint Pierre de
Chaillot par M. Le Rebours, curé de la
Madelaine.
Les témoins étaient : pour le marié :
le comte de la Panouse, son cousin
germain, et le colonel de Waru, com-
mandant le 5« régiment de dragons;
pour la mariée M. Henri de Wendel,
son oncle, et le duc de Maillé son beau-
frère.
(Voir pour la maison de la Panouse
les Bulletins de 1886, col. 167; 1891,
col. 440; 1892, col. 383 et 628; 1893, I
col. 305.)
L'argent^ à six cotices de gueules,
(Voir pour la famille de Wendel le
Bulletin de 1889, col. 33.)
Marie--4Wus-Hippolyte-Jean de Maillé
de la Tour-Landry, duc de Maillé, ca-
pitaine d'infanterie, a épousé le 23 jan-
vier 1889, Marthe-Charlotte-^onsuelo-
Carmen de Wendel, Tune des sœurs «1:
la mariée.
Le gueules, à 3 marteaux d*arge..(,
emmanchés d'or, liés d'azur^ posés de*^ ^
en sautoir et un en pal^ renversé et a- -
compagne en pointe d'un canon d'or : >.
la bordure d'argent.
^^t^t^t^^^^^t^^m^^^*^^^
C/^arto- Adolphe-Joseph- Vincent-d • -
Paul Baudon de Mauny, fils de fei:
Charles-Louis Baudou de Mauuy, e*
d'Anne-Charlotte-Marie de Limayra!\
sa veuve, avec Af^ w/*^- Alice-Mari »\
fille de René-Paul-Emmanuel Bocber
ancien officier d'état-major, chevali-^r
de la Légion d'honneur, et de Marit^-
Louise-Zoé-Charlotte Pajol, fille ..it
Charles-Pierre- Victor, comte Paj^ .1,
général de division, grand officier «i-
la Légion d'honneur, etc., décédé « :
1891, et de la comtesse, née de Moii-
thion.
Le mariage a été bénit à Paris, It :.
juillet, en l'église de Sainte-Clotildt ,
par M. l'abbé Gardey, curé de cet:
paroisse.
Les témoins étaient, pour le marir
le marquis de Maillé et le comte li
Roquefeuil; pour la mariée : le coii:>
de la Borde et M. Henri de Lafaulotît-
La famille Baudon de Mauny rec.:'
le titre de baron en 1841, enlapersou i.
de M. Baudon de Mauny, conseiller :;
la Cour des Comptes. Elle a doui.
nombre de hauts fonctionnaires et li
magistrats distingués, un receveu:
général des finances à Rouen, etc., t:
s*est alliée aux Rohan-Chabot, Mai:;
de la Tour-Landry, de Boubers, eU\
D'azur, au pélican dans son aire, ^ '.
monté à deœtre éPun pélican^ le t^
d'or,
La mariée est la petite fille de A'
Emmanuel Bocher, sénateur, un ^\ -
plus dévoués amis de Monsieur .
Comte ae Paris.
MMAAM^^MfWW^^W
413
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
414
Marîe-Joaeph-/?ao«^ comte Raoul de
Boigne, lieutenant au 2« régiment d'ar-
tillerie, fil8 d'Octave comte de Boigne
et de Marie-Jeanne-Valérie de Suffren,
avec y^annt'-Françoise-Marie-Léonie-
Claude du Pougetde Nadaillac, fille de
Jean - François - Albert - Sigfismond du
Poug-et, vicomte de Nadaillac, colonel,
commandant le 30« régiment de chas-
seurs, et de il/ârn>-Claude-Louise de
Maillé de la Tour-Landry.
Le mariage a été célébré à Paris, le
12 juillet, en l'église de Sainte-Clotilde.
Les témoins étaient, pour le marié :
le comte Eugène de Boigne, son oncle,
et le colonel André, commandant le 2*
régiment d'artillerie ; pour la mariée :
ses oncles, le comte de Maillé, député
de Maine-et-Loire, et le comte de Flo-
rian, ministre plénipotentiaire.
(Voir pour la maison de Boigne, les
Bulletins de 1888, col. 106; 1889, col.
677, et 1891, coL 485).
Le comte Oc^re-César-Louis-Guil-
laume de Boigne, père du marié, an-
cien offider dans Tartillerie sarde, an-
cien conseiller général de la Haute-
Savoie, a aussi trois filles de son mariage
avec M"« de Sufi'ren.
D'* azur y au lion cTor^ plantant une
êpée (Targent au sommet d'une montagne
an naturel^ mouvant de la pointe.
Devise : Patientia omnia vincit,
La maison du Pouget et de Nadaillac
est comptée parmi les plus anciennes
et les plus illustres du Quercy, où elle
a pris son origine.
Géraud du Pouget est cité dans la
chronique de Raymond d'Agiles, comme
un des seigneurs principaux du Qutrcy
qui accompagnèrent le comte de Tou-
louse à la première croisade ; Philibert,
son neveu, engagea en 1147, deux de
ses terres, pour accompagner Louis le
Jeune en Terre Sainte, et une charte
de 1250, de Saint-Jean-d'Acre, cite Ber-
trand et Hugues du Pouget, parmi les
seigneurs qui suivirent saint Louis à
la croisade en Egypte et en Palestine.
Bertrand fut l'aïeul du cardinal Ber-
trand du Pouget, évêque d'Ostie et de
Velletri, patriarche d'Aquilée, envoyé
en 1313, par le pape Jean XXII, comme
légat a latere^ h la tête des troupes pon-
tificales, pour combattre les Gibelins.
A la suite de ses brillants succès, le
pape le créa successivement comte
d'Ancône, marquis de la Romagne, et
prince souverain de Bologne ; il mou-
rut en 1351, et fut inhumé dans l'église
du Pouget, qu'il avait fondée en 1321,
réservant à sa famille la nomination
de l'abbesse, privilège qu'elle conserva
jusqu'à la Révolution.
Guillaume II du Pouget ayant épousé,
vers 1450, Allamande de la Manhanie,
dame de Nadaillac, ce dernier nom en-
tra dans leur descendance.
Cette maison a glorieusement et
constamment suivi la carrière des ar-
mes et a donné plusieurs officiers gé-
néraux, nombre de capitaines d'hom-
mes d'armes et compagnies d'ordon-
nance, des chevaliers de l'Ordre du
Roi, des officiers de la maison royale,
etc., et contracté de grandes alliances.
D^or, au chevron d*azur^ accompagné
en pointe d'un mont de 6 coupeatiœ de
de sinople.
Devise : Pour loyauté maintenir.
Cri : Virtus in hœredes.
^M««WW«»«MMMM#^Wl
i?aow;-George8-Mary, vicomte Raoul
de Chabot, 3® fils d'Auguste-Jean-
François, comte de Chabot et de Char-
lotte-Marguerite du Buat, avec Jac-
queline de la Ferté-Sénectère, fille de
feu Henri Thibault de la Carte, mar-
quis de la Ferté-Sénectère, ancien offi-
cier de cavalerie et de Jenny Bastié de
Bez, sa veuve.
Le mariage a été célébré dans l'E-
glise cathédrale de Tours, le 19 juillet.
Les témoins étaient, pour le marié :
ses oncles, le vicomte de Chabot, et le
415
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
41 r,
vicomte de la Blotais ; pour la mariée :
le comte de Puységur et le vicomte de
Vernouillet.
(Voir pour la maison de Chabot les
Bulletins de ISS6, col. 2H7; de 1891,
col. 38 et de 1892, col. 698.)
La maison de Chabot est aujourd'hui
divisée en deux branches : l'aînée, sub-
stituée au duché pairie de Rohan, en
1645, qui a pour chef Charles-Louia-
Josselin de Rohan Chabot, duc de Ro-
han, dont le fils Alain-Charles-Louis de
Rohan-Chabot, prince de LéOn, député
du Morbihan est père d'un fils et de
4 filles ; et qui a formé des rameaux
cadets; 2° la branche du Chaigneau,
détachée vers 1350 et à laquelle appar-
tient le nouveau marié dont le père est
le chef.
Il a pour frères et sœurs : 1^ Guillau-
we-Marie Constant, vicomte de Chabot,
marié le 17 mai 1886 à Jeanne-Marie
de Tramécourt, dont trois fils vivants ;
2^ Charles'Augnate^ marié le 15 décem-
bre 1892 à Geneviévre de Frédy ; 3®
il/awric^- Joseph, né en 1864 ; 4° Made-
/ain^-Charlotte, mariée le 16 novembre
1881 à René du Breil de Pontbriant.
ZPor^ à 3 chabots de gueules^ nageant
amont Veau.
Devise : Concussus surgo,
(Voir pour la maison de Thibault de
la Carte, substituée aux noms et ar-
mes des la Ferté-Sénectère, les Bulle-
tins de 1887, col. 90, et de 1891, col.
621.)
Le frère de la nouvelle mariée, Marie-
Martin-Charles-//cwn, marquis de la
Ferté-Sénectère, a épousé le 9 juin
1891 Léontine-Marie-Pauliue Tardieu
de Maleyssie, fille du comte Aristar-
que de Maleyssie et de la comtesse née
Marie Hurault de Vibraye.
Ecartele, aux 1 et 4 d'azur à 5 fu-
sées d*argent^ qui est de la Ferté-Sénec-
tère ; aux 2 et 3 d*azur à la tour créne-
lée d'argent^ qui est de Thibault de la
Carte.
MMM/SAMA/«A««MA^
Gaston-Charles de Dompierre d*Hor-
noy, lieutenant de vaisseau, chevalier
de la Légion d'honneur, fils de Char-
les-Marins-Albert de Dompierre d^Hor-
noy, vice-amiral, député de la Somme,
ancien ministre de la marine, grraud
officier de la Légpion d'honneur, et
Jeanne-C^cî/e de Bastard d'Estang*.
avec Claire-Juliette Harmand d'Abau-
court, fille d'Etienne-Louis-Marit-
Émile Harmand baron d'Abancourt,
conseiller maître à la chambre dt*s
comptes, conseiller général deIaMeus<\
et d'Augustine-Claire-Gabrielle Cri-
gnon de Montigny.
Le mariage a été bénit à Paris le 2"
juillet en Tégliiie de Saint-Pierre s\*
Chaillot, par M. l'abbé Le Rebours,
curé de la Madelaine.
Les témoins étaient, pour le marie :
le vice-amirâl Charles Duperré et le
vicomte de Saporta, son beau-frère ; et
pour la mariée ses oncles : le vice-ami-
ral, baron Duperré, et M. de Montig^ny ,
(Voir pour la famille de Dompierrt^
d'Hornoy le Bulletin de 1891, ool. 541 •.
D*or^aulion de sable, armé et iam-
passé de gueules.
La famille Harmand d'Abancourt a
donné à la cour des comptes et au pay$
des hommes distingués parmi lesquel>
nous rappelerons : Nicolas-François
Harmand d'Abancourt, préfet de \.\
Mayenne, créé baron en 1810 ; Aim*^-
Etienne-Louis, vicomte Harmand d*A*
bancourt, pair de France, du 3 octobrt
1837, président honoraire de la cour
des comptes, né à Châlons-sur-Marne
le 23 août 1774, mort à Paria le 2:<
mars 1850, marié avec Anne-Emilie d-j
Sevré, etc.
Coupé : le premier parti à dextre d'<r-
zur à Vorle de 8 étoiles d'or ; « senestr-
de baron préfet de r Empire; le deujtt^*"
417
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
418
nie de sinople^ au pélican avec sa piété
tfMMM^««\M^AA^^«n^
Amédée-Marie- Alexandre , baron de
Lagfonde, capitaine aa 3® chasseurs à
cheval, chevalier de la Lég-iou d'hon-
neur, fils de feu Jean-Baptiste-Alexan-
dre, baron de Lag-onde, ancien magis-
trat, et d'Elise-Alexandrine Deschamps,
sa veuve, avec Alexandrine-Marie-
Madelaine Domet de Vorg-es, fille d'Ed-
mond-Charles-Eug*ène Domet de Vor-
ge3, ministre plénipotentiaire en re-
traite, officier de la Lég-ion d'honneur,
et de Marie-Adèle-Nathalie de Fran-
queville d'Abancourt.
Le mariage a été célébré à Paris, en
rég-lise de Saint-Augustin, le 25 juil-
let.
Les témoins étaient pour le marié :
le vicomte de Roquefeuil, colonel du
3® chasseurs et Julien-Alexandre de
Lag'onde, son frère ; ceux de la mariée :
M. Joseph Domet de Vorges, son oncle,
et M. de Franqueville d'Abancourt.
La £Etmille Larraton de Lagonde est
originaire de la province du Quercy,
d'où elle se transplanta dans le duché
d'Albret, qu'elle habite depuis quatre
•siècles.
On compte un grand nombre de ses
membres ayant porté les armes, ainsi
que le prouvent les lettres de commis-
sion qui ont échappé aux destructions
des guerres religionnaires. Trois de
ces souvenirs précieux de Tancienneté
de ses services sont signés par les
rois Henri IV, Louis XIII et Louis XIV.
On trouve au xv® siècle, noble Jehan
Larraton de Lagonde, de la ville de
Xérac, chevalier, conseiller de Mgr le
duc de Bourbonnais, seigneur du fief
de Menlan dans le pays d'Albret;
après lui, ses descendants s^étendirent
dans le Néracais, où ils possèdent en-
core de nos jours, des terres patrimo-
niales.
Henri-Alexis Larraton de Lagonde,
qualifié baron dans ses brevets mili-
taires et de chevalier de Saint-Louis,
nommé dans cet ordre en 1814, et dans
tous ses actes, était officier au régi-
ment Royal-Roussillon, quand la révo-
lution vint interrompre sa carrière. Il
devint ensuite maire de Tnn des arron-
dissements de Paris. Cette ancienne
famille s'est alliée à celles du Roure,
de Beauquaire (1473), de la Roche, de
Malarticq (1559), de Lafardère, de Thé-
zan (1722), de La Mothe (1726), de La-
moière, etc.
Le nouveau marié a pour frère : Ju-
lien-Alexandre de Lagonde, marié à
Louise Dainez, dont il a : 1^ Magde-
laine ; 2** René ; 3° Cécile, seuls repré-
sentants actuels de la famille.
D'azur^ au chevron d'argent^ chargé
de deux rats de sable^ accompagné en
chef de 2 grenades^ tigées d'argent^ et^
en pointe^ d'un arbre de sinople terrassé
de mémCf supporté à senestre d'un lion
d^or^ lampassé de gueules.
(Voir pour la famille Domet de Vor-
ges et de Mont, originaire de Pro-
vence, établie depuis près de quatre
siècles en Franche-Comté, le Bulletin
de 1892, col. 569.)
Elle descend d'Antoine Domet, con-
sul à Arles en 1488, qui vint se fixer
en 1496, avec sa femme, Jacobie de
Janson, dans la ville de Lons-le-Saul-
nier. Son nom primitif était celui de
de Ulmeto^ qui se voit encore dans les
registres d'Arles et auquel fait allu-
sion Vorme qu'elle a porté jusqu'au mi-
lieu du siècle dernier, où une erreur
de blason a fait substituer un chêne k
Vorme,
Labbey de Bill y, dans son Histoire
de r Université du Comté de Bourgogne^
a donné la généalogie de cette an-
cienne famille d'après les preuves de
noblesse faites par Joseph Domet, sei-
gneur de Mont, lieutenant-général du
bailliage d'Arbois, preuves admises et
enregistrées par un arrêt de la Cham-
bre des Comptes de Besançon du
14 août 1751. Dans les titres visés, il
419
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
4*^t
apporta la preuve que» dès Tannée
1547, ses auteurs prenaient la qualité
de nobles.
Elle a formé deux branches existan-
tes : 1» celle de Vorges ; 2« celle de
Mont, seigrneur de Mont-sous- Vaudrey,
en Franche-Comté. (V. BidL de 1892,
col. 569).
Joan-Baptiste-François Domet, sei-
gneur de Vorges, conseiller au Parle-
ment de Besançon, épousa le 1" mai
1781, Jeanue-Marie-Charlotte d'Orival,
dame de Vorges, et continua la bran-
che aînée des seigneurs de Vorges, qui
a donné plusieurs conseillers au môme
Parlement; a eu de ce mariage : 1® An-
toine-Joseph-Valentin, né en 1782, qui
entra dans les ordres et mourut en
1850; 2* Etienne- Luc -Ferréol, qui
suit; 3^ Alexandre -Paul, qui suivra ;
4* Polycarpe, mort jeune.
1'* branche : Etiejine-Luc-Ferréol
Domet de Vorges, né en 1788, marié à
Pélagie Richard, décédé en 1857, lais-
sa : P Charles Alphonse Domet de Vor-
ges, inspecteur des forêts, qui veuf de
M"« de Raincourt, épousa en 2'"^' noces
6V5w;^-Alexandrine-Gabrielle-Marie de
Simony de Broutières, aujourd'hui sa
veuve, dont un fils : Henri-Paul-Joseph
Domet de Vorges, élève à l'école mili-
taire de St-Cyr ; 2<* Joseph- Jules, an-
cien magistrat ; ^^ Marie-Caroline-Si-
donie.
2™» branche : Alexandre-Paul Do-
met, sgr de Vorges, frère d'Etienne-
Luc-Ferréol, né en 1795 épousa Amélie
de Boislecomte, sœur du général, vi-
comte de Boislecomte, décédé en 1873,
et du comte du même nom, ancien am-
bassadeur, mort en 1865 et fille de Mar-
tin de Boislecomte et de Madelaine de
Bothe, il eut de cette alliance : 1« Ed-
mond-Charles-Eugèue Domet de Vor-
ges, ministre plénipotentiaire en re-
traite, officier de la Légion d'honneur,
qui suit; 2^ Emest-io^e^h^ qui suivra
après son frère ; 3^ Marie-Caroline, sans
allUuce.
Edmond-Charles-Eugène Domet dr
Vorges, ministre plénipotentiaire en
retraite, officier de la Légion d'hon-
neur, a épousé Marie- Adèle -Nathalit-
de Franqueville d'Abancourt, dont il
a eu : 1° Marie-Paul-Fernand Domet li-
Vorges, lieutenant au 1*" dragons .
2*» Marie Joseph, décédé; 3* Alexau-
drine- Marie -Madelaine, la nouyellv
mariée.
3™^ branche : Ernest-Joseph Dom**.
de Vorges, veuf d'Augustine dt»?
Champs de St-Léger, dont : !• Albert-
Joseph-Paul Domet de Vorges: 2* Jeau-
ne-MarieCéline (l'état de cette brancLT^
est à la date de 1875).
D'ovy au chêne (anciennement e*
mieux un orme)^ arraché de tinople.
Devise : Virtus omnia Domet.
MMMMMM#M»MMMMMM(
Robert'Ch^rles de Chastenet comi'-
de Puységur, fils de Charles-Loui<-
Guillaume de Chastenet, comte dr-
Puységur et de Grâce-Marie de Lai »»:
de Vivens, décédés; veuf de A/ari\-
Thérèse-Marthe de Larsonneaa, avt>.
i^opAie-Antoinette-Charlotte de Capellv
fille d'Emile, baron de Capelle, et ùc
Charlotte-Marie Corneille, décédés.
Le mariage a été célébré à Paris, I -
29 juillet, en la chapelle des catéchis-
mes de l'église de Saint-Philippe-ilu-
Roule.
Les témoins étaient, pour le mari- .
le vicomte de Puységur, son cousii.
et le vicomte de Gissac, son neveu.
ceux de la mariée : ses cousins, -
marquis de Pronleroy et Armand Ver-
nhette, ancien préfet.
(Voir pour la maison chevaleres^q.:
de Chastenet de Puységur, lea Bu . -
tins de 1887, col. 42, 110 et 628; 1S,n>.
col. 116 et 176; 1890, col. 170; Isv .
col. 342.)
Le comte de Puységur le nouvt ?. ,
marié, officier de cavalerie démia^K :.-
naire, est le chef de la brancher de Ta >
bigeois et de Rabaatens. Il a eu de >.
421
LB BULLETIN HÉRAJ.DIQUB DB FRANCB
42»
premier mariage : 1. Marie-Jules-/r<7rZ
de Chastenet de Puységfur, lieutenant
d'infanterie de marine, décédé au Cam-
bodg-e au mois de juillet, par suite
d'un accident sur la barre du Mékong,
no en 1868 ; 2. Pierre-Hélie, né en
1874 ; 3. Jeanne ; 4. Marie.
II a eu pour frère et sœurs : 1. Jules-
Gaspard, vicomte de Chastenet et de
Puységur, officier de cavalerie démis-
sionnaire, décédé en 1883, laissant de
son mariage avec Marie de Sault deux
fils : Noël, né en 1869, et Hébrard, né
en 1870; 2. Jeanne de Chastenet de
Puységur, fille de charité de Saint-
Vincent-de-Paul, fondatrice de Torphe-
linat de Sendat, décédée en 1887; 3.
Marguerite, mariée au vicomte d'Albis
de Gissac, dont elle est veuve.
D'azur^ au chevron d* argent^ accom*
pagne en pointe d*un lion léopardé d'or.
Devise : Spes mea Deus.
La famille Capelle, d'ancienne bour-
geoisie, est originaire de Canabières,
en Rouergue et possédait plusieurs
domaines dans les environs de cette
localité. Guillaume Capelle, avocat en
parlement, fils d*autre Guillaume et
d*une demoiselle de Bonald, habitant
Salles-Curan, épousa vers 1770, Marie-
Jeanne-Joséphine Julien de Roquetail-
lade dont il eut : Guillaume-Antoine-
Benoit Capelle, né à Salles-Curan, le 3
septembre 1775, qui entra dans la car-
rière de Tadminiatration en Tan ix,
sous les auspices du ministre Chaptal
qui le protégeait et fut successivement
. piéfet de Léman en 1807, créé baron de
l'Empire, du 19 janvier 1812, préfet de
r Ain en 1814, conseiller d'Etat en 1815,
et, la même année, créé vicomte par
Louis XVIII (titre qu'il ne porta
jamais\ ministre des travaux publics
le 19 mai 1830, commandeur de la
Légion d'honneur, décédé à Montpel-
lier le ^5 octobre 1843, laissant de son
mariage avec M"« Cardailhac, de Mil-
lau (Aveyron) : 1. Emile, baron Ca-
pelle, né à Millau en 1785, chef d'esca-
drons en retraite, chevalier de Tordre
de Saint- Ferdinand d'Espagne, ancien
page de l'Empereur, marié à Charlotte
Cornely of Monarthy, fille d'un secré-
taire général d'Irlande, dont Sophie et
Dieudonné filleul du comte de Cham-
bord; 2. Emile, décédé à Toulouse père
de la mariée; 3. Zélie, mariée avec
Amédée Vernhette, de Millau, ancien
préfet sous la Restauration, conseiller
à la Cour d'appel de Toulouse, ancien
député ; 4. Hersilie, mariée à Auguste
Jommar, directeur des contributions
directes à Caen.
De sable^ terrassé^ à la chèvre d'ar-»
gent^ surmontée dune étoile de même;
au canton senestre^ de gueules^ auœ ar^
chières dargent maçonnées de sable^ sur-
montées dune branche de cMne de sino-
pie.
DÉCÈS DU MOIS DE JUILLET
BT BAPPBL DBS MOIS PBâCÉDBMTS
Dieudonné-Gaston, marquis de Ver-
nou-Bonneuil, lieutenant - colonel de
l'armée territoriale, officier de la Lé-
g-ion d'honneur, décoré de la médaille
de Crimée et de l'ordre du Medjidié est
décédé le 29 mai, à l'âge de 64 ans, à
Paris, où ses obsèques ont été célé-
brées le 31 mai en l'église de Saint Tbo^
mas d'Aquin. Après- la cérémonie le
corps a été déposé dans les caveaux de
l'église, pour être ensuite transporté à
Melle (Deux-Sèvres) dans le caveau de
la famille.
Né en 1828, il était le second fils de
Marie-Jean -Maximilien de Yernou, ba-
ron de Bonneuil et de Marie-Françoise
423
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
424
de Bébian de Pachin, et avait épousé à
Paris, au mois de septembre 1879, Ca-
roline-EIise de Combaire de Sprimont,
fille de Nicolas-Jules-Gustave de Com-
baire de Sprimont, en Belgique (le frère
du défunt, Maximilieu, mort saus pos-
térité avait épousé l'autre sœur); dont il
laisse : 1. Marie- Victor Gustave-Maxi-
milien, comte, aujourd'hui marquis de
Vernou-Bonneuil, lieutenant breveté
au 18^ régriment de drag*ons, marié le
20 juillet 1886 à Jeanne Rebillot, fille
de Joseph-Paul-Alfred, g-énéral, baron
Rebillot et de la baronne née Ancillon
de Jouy, dont deux filles : Antoinette
et Marg*uerite; 2. Henri -Emmanuel-
Oaston^ comte Gaston de Vernou-Bon-
neuil, marié le 28 juillet 1892 avec
y^^ann^-Marie Périer, fille de feu Marie-
Georg-es-Scipion Pcrier et d'Auue-Ju-
lie-Emilie Bocher, sa veuve (remariée
à Maurice de Mieulle) : il a eu un fils,
Geoffroy, né il y a trois mois.
Le défunt avait pour neveux le mar-
quis de Rambures et le vicomte de la
Jaille.
(Voir pour l'ancienne maison de Ver
nou-Bonneuil, originaire du Poitou, les
nulletins de 1886, col. 417 et de 1892,
col. 447.)
Elle a pris son nom de Vernou d'une
paroisse et seigneurie située au diocèse
de Poitiers. Comme nous l'avons déjà
dit, Armand, seigneur de Vernou, vi-
vant en 1026, fonda Téglise de Sainte-
Marie de Vernou ; Geoffroy de Vernou,
chevalier, épousa Désirée de la Tré-
moïUe, fille de Geoffroy de la Tré-
moïlle, seigneur du Bois de la Carte, qui
donna cette terre à son gendre en
1421.
Louis- Charles - Auguste- Victoire de
Vernou, marquis de Bonneuil, colonel
d'infanterie des troupes de la Guade-
loupe, fit enregistrer au Conseil sou-
verain de cette île, les preuves qu'il
avait faites devant Chériu et mourut
le 3 mai 1784 ; François-Henri de Ver-
nou, baron de Bonneuil, cornette du
régiment des dragons du roi, fut tué :s
la Guadeloupe dans la guerre contre
les Noirs en 1794.
D^azur, an croissant (Targcnt.
Aymardine - Marie - Anastasie - Lau-
rence de Nicolay, comtesse Fernaud (i^
Clermont-Tonnerre, est morte quelqu.-
heures après ses couches le 13 juin, î.
l'âgée de 24 ans. Ses obsèques ont ^-t
célébrées le 17 à l'église de àSaint
Clotilde.
Elle était fille d'Aymard-Louis-Mari»-
Charles, comte de Nicolay, et d'Alexaii-
drine-Henriette-Marie-AfrtW/ié» de Bot:-
neval et avait épousé à Paris le :•
novembre 1890, Marie-Aurel-Anirdt -•-
Fernande comte Fernand de Clerniuir-
Tonnerre, lieutenant au 6® cuirassier.-,
fils d'Adrien - Marie-^iw^'efee- Etien ne-
Arthur marquis de Clermont-Tonnerr
(de la branche de Thoury), et de défui.^
Nathalie de Biencourt.
(Voir pour la maison de Clermont-
Tonnerre les Bulletins de 1879, c« 1
109 à 113 ; de 1889, col. 94, 279, 4a. .
de 1891, col. 220.)
De gueules^ à 2 clefs cTarçent^ ;# i -
sées en sautoir.
Devise : Et si omnes^ ego non»
(Voir pour la maison de Nicolay I f
Bulletins de 1886, col. 288 ; 1890* c.
772; 1891, col. 290 et 384.)
D^azur^ au lévrier courant d'art/- . ,
colleté d*U7i collier de gueules.
Devise : Laisser dire.
i^^\^^^^A^»^^\^»»^<
Ayraard - Marie - Gabriel - Raifm' .n . ,
comte Raymond de Nicolay, est dts- r
le 16 juin à son château de la Cha--*
(Ille-et-Vilaine), à Page de 75 ans.
Il était le second des fils d'Aymar »
Charles-Marie- 7'A^o<fore, marquis ^
Nicolay, pair de France, mort à < Jei* - f
le7 juin 1871, et d'AugustinfrCAiiW'^ •
425
LB BULLETIN HÂRALDIQUE DB FRANCS
426
Adèle de Lévis, et avait épousé en
premières noces Marie-Louise-ilrfnVn-
)w de Noailles en 1849 ; et en secondes
noces, le 25 août 1859, Raymonde-
Marie-Caroline d'Andigné de la Chasse
fille de Charles, marquis d'Andig-né de
la Chasse, chevalier de Saint- Louis, et
de Chantal-Georgine-Pauline de Ville-
ueuve.
11 a eu de ces alliances, du 1^' lit : 1.
Marie-Thérèse de Nicolay, mariée en
1872 avec ATmel-MeLvie-Fernand^ vi-
comte de Rougré ; et, du second ma-
riage : 2. Aymard-Marie-Joseph-Pati/,
aujourd'hui, comte Paul de Nicolay;
3. Charles - Marie -Aymard^ vicomte
Aymard de Nicolay, officier au 5' ba-
taillon d'infanterie légère en Afrique,
marié à Paris le 5 mai 1891, à Gene-
viève-Béatrix-Gabrielle -Marie -Joseph
de la Forest d'Armaillé.
Le défunt avait eu pour frères et
sœurs : P Aymard-Marie-Charles-(?«5-
ton^ marquis de Nicolay ; 2® Aymard-
Marie- Louis de Gonzague- Charles,
comte de Xicolay, marié à Bruxelles le
21 août 1858 à Marie-AmeVie-Ghislaine
de Beauffort, fille de Louis-Léopold-
Amédée, comte de Beauflbrt, et de Ma-
rie - Elisabeth - Joséphine - Ghislaine
Roose de Baisy, dont deux enfants;
3* Aymard-Barthélemy-Joseph, sans
alliance ; 4® 3° et 6° Aymardine, Pau-
line et Marie, religieuses; 7° Jeanne,
.^ans alliance.
(Voir pour la maison de Nicolay les
Bulletins de 1886, col. 288 ; 1890, col.
772; 1891, coL 290 et 384.;
Le défunt appartenait au rameau de
la branche cadette de Goussainville
dont le chef de la branche est Aymard-
Louis-Marie-Charles, marquis de Ni-
colay. Le chef de la branche aînée de
toute cette illustre maison est Aymard-
Eugène-Scipion, marquis de Nicolay,
officier de cavalerie, né en 1837, et
marié en 1871 à Gilberte-Suzanne de
Turenne d'Aynac (fille du marquis),
dont postérité.
L^azxir^ au lévrier^ courant d*argent^
colleté d^un collier de gueules.
Devise : Laissez dire.
<»»»v ^/«^>»»/»^/v»/\w
Laure-Henri-G^a^^on de Galard de
Brassac, prince de Béarn et de Viana,
prince de Chalais, grand d'Espagne de
première classe, comte de Brassac,
ancien capitaine d'état-major, chevalier
de la Légion d'honneur, grand'croix
des ordres de Malte, de Charles III
d'Espagne, de St-Grégoire le Grand,
etc., est décédé, le 18 juin, en sa villa
de Pau (Basses-Pyrénées), à l'âge de
52 ans.
Il était fils aîné de Louis-Hector de
Galard, comte-prince de Béarn, séna-
teur et ministre plénipotentiaire, grand
officier de la Légion d'honneur, décédé
le 18 avril 1871, et d'Alix-Laure-Char-
lotie-Marguerite de Choiseul-Praslin,
décédée le 14 novembre 1890.
Il avait épousé, le 10 mai 1873,
Ceeiïe-Charlotte-Marie de Tallcyrand-
Périgord, comtesse de Périgord, prin-
cesse de Chalais, avec grandesse d'Es-
pagne de première classe, décédée le
12 décembre 1890, dont il a eu: 1. Louis-
Hélie-Joseph-J9>/iry, né en 1874; 2.
CamiUeEdmond'Fr ançois, né en 1875 ;
3, ZT^Ïi^-Louis-Hunault, décédé ; 4.
^ernare^-Etienne-Raymond, né en 1879;
5. Paul-Albert-Pterre-Arnaud, né en
1881 ; 6. Etienne-Gabriel-Ocfo/^, né en
1882 ; 7. ^/awcAe-Marie-Pauline.
Il a eu pour frères et sœurs : 1. Jean-
Ceniule-Raoul-Renéy comte de Béarn,
secrétaire d'ambassade, chevalier de la
Légion d'honneur, décédé le 8 septem-
bre 1893, sans postérité, de son ma-
riage avec Geimaine-Félicie Demachy ;
2. Jean- Casimir -Alexandre -Gontran
de Galard de Béarn, lieutenant d'infan-
terie, marié le 4 juin 1880 à Marie-
Antoinette Valéry, fille du comte Jo-
seph Valéry et de la comtesse née
Hortense Piccioni, dont il a : Centule,
Jeanne et Sabine ; 3. le comte Louis-
427
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
42:
Jean-Sanché-^r^t^w, comte de Béarn,
né en 1863, attaché d'ambassade; 4.
Blanche-Jeanne de Béarn, en reUgion
sœur Vincent, des filles de la Charité ;
5. Jeanne, décédée.
(Voir, pour la maison de Galard de
Brassac de Béarn, les Bulletins de
1886, col. 227 ; 1890, col. 103 et 795, et
1893, col. 118.)
La branche aînée qui a pour chef le
marquis de Terraube, en ajoutant aux
branches indiquées comme encore re-
présentées celle de Magnas et celle de
Saldebruc, représentée à Bordeaux par
le marquis de Galard, porte :
D^or^ à 3 corneilles de sable^ becquées
et membre'es de gueules^ et pour devise :
Invia nulla via.
La seconde branche, dont était chef
le défunt, porte :
Parti^ au 1 de gueules^ aux chaînes
d'or^ passées en orle^ en croix et en sau-
toir se rattachant au centre à une e?m^-
raude de sinople^ et à la cotice d^argent
brochant sur le tout^ qui est de Navarre;
au 2 cTor^ à 2 vaches de gueules, ace-
ornées et clarinées d'azur^ passantes
Vune sur Vautre^ qui est de Béarn.
Devise : Dei grutia sum qtwd sum.
AM^««SA«W«^OA<^^M*
Jacques-M^rie-GéTàud de Crussol,
duc d'Uzès, ÛU aine de Amable-Antoi-
ne-Jacque8-£'mm/inu&^ de Crussol,
douzième duc d'Uzès, mort le 28 no-
vembre 1878, et de Marie- Adrienne-
-Aim^tf^Victurnienne de Rochechouart-
Mortemart, duchesse douairière d'U-
zès, est décédé le 20 juin, à VtLge de
24 ans, sans alliance, à Kabinda (Con-
go-Portugais), au cours de la coura-
geuse exploration qu'il avait entrepri-
se sur le continent africain.
Né le 19 novembre 1868, il avait
pour frère et sœurs : !• ZoMw-Emma-
nuel de Crussol d'Uzès, comte de
Crussol, aujourd'hui 14' duc d'Uzès,
né le 15 septembre 1871, sous-officier 1
dans un régiment de cavalerie à Fon-
tainebleau; 2* A^ewone-Louise-Laure «1^
Crussol, mariée le 12 décembre 1 N^
à Honoré- Charles-Marie-Sosthènes d' A: -
bert de Luynes, duc de Luyues et (;»'
Chevreuse ; 3<^ Mathilde-Renée (Mad-*-
moiselle de Crussol), née le 4 mar^
1873.
(Voir pour la maison ducale de Crus-
sol d'Uzès, originaire de Crussol, ec
Vivarais, et connue depuis Geraii :•
Bastet, vivant en 1152; vicomtes d'L-
zès 1483; ducs d^Uzès du mois de nir.:
1565 ; pairs de France depuis 1572 ; du-^
à brevet de Crussol en 1656, les Bu:? -^
tins t. I«% col. 24 et 118; 1889, col. 674.
Ecarlelé^ aux 1 et 4 parti ^ fascé d'*.r
et de sinople de 6 pièces^ qui est d-
Crussol ; aux 2 et 3 cCor à 3 chevr'<j .
de sable ^ qui est de Lé vis ; aux 2 et ..
contre-écartelé éCazur^ à 3 étoiles (/'o-
en pal j qui est de Ricard-Gourdon •:
Oenouillac ; sur le tout : de gueules a :^
bandes d'or^ qui est d'Uzès.
Devise : Ferro non auro.
^»M0^0*ft0*0*0>^*0»0^»0m
(?^or^e«-Marie-Oaspard, marquis ù
Mirabel de Neyrieu est décédé à \h-
lence (Drôme) le 24 juin, à Tàge de :•*
ans, victime d'un affreux accid»:.*
causé par une chute de cheval, s...
cercueil a été porté au château de D^.-
marin (Isère), où se trouve le caveî..*
de la famille.
11 était le fils aîné de Paul-ldar.^ .
marquis de Mirabel de Neyrieu déct . .
et de feu Louise Alexandre de Sai. *
Balmont et avait pour frère et siLur
1^ Robert, comte (aujourd'hui marqu. -
de Mirabel de Neyrieu; 2® Jeanne .1
Mirabel de Neyrieu, mariée au châtoH .
deDomarin le 5 mai 1889, à Pierrv.
marquis de Bimard, fils de Jules A: -t
toine, marquis de Bimard, décêd»* .-
7 avril 1893 et de Marie-Fran^MU-. ,
Louise de Chansiergues du Bord\ i! -
cédée avant son mari.
\
429
LB BULLETIN HâRA.LDIQUB DB FBANGB
430
(Voir pour les anciennes maison* de
Mirabel, en Vivarais et de Neyrieu en
Daupliiné à laquelle la première a été
substituée, le Bulletin de 1889, col. 350
et351-)
Le marquis de Neyrieu de Domarîn
qui fut l'un des sig^nataires de la pro-
testation du clerg'é et de la noblesse de
Dauphiné contre l'élection du mois de
septembre 1788, et le vote par tête ad-
mis par rassemblée de Romans le 6
avril 1789, était le trisaïeul du défunt.
U'azur^ au griffon de gueules^ empê-
ché d'un chevron d'argent.
Devise : Je suis Neyrieu,
^>K»^0tt*0*^t^^^^^f^^^
Jean-/?tcAard.Léonard, comte d'And-
lau, conseiller g'énéral du département
de rOrne, est décédé à Paris en son
hôtel, avenue Montaigne, le 30 juin, à
ràg-e de 77 ans.
Né en 1815, il était le fils unique
li'Hardouin-Gustave, comte d'Andlau,
maréchal de camp, député, mort en
1850, et d'Aglaé Tourteau-Tourtorel
d'Orvilliers, fille de Jean-Louis Tour-
teau-Tourtorel, marquis d'Orvilliers,
pair de France.
Il avait épousé sa cousine Laurence-
Sophie d'Orglandes, fille d'Armand-
Gustave-Camille, comte d'Orglandes,
capitaine aux lanciers de la garde, et
d'Albertine Michau de Montblin.
Le défunt laisse de ce mariage : 1. le
comte Arnold d'Andlau, marié à Nelly
de Chabrol de Chaméane ; 2. Simonne
d'Andlau, mariée au comte Albert de
Mun, député du Morbihan ; 3. N..., ma-
riée au comte Terray.
(Voir pour la maison d'Andlau les
JBulletins de 1888, col. 122, et de 1893,
col. 223), en ajoutant qu'elle est l'une
des plus anciennes et des plus illustres
de la noblesse d'Alsace et en même
^emps, de l'empire germanique.
Les cartulaires lui attribuent dès le
^ siècle la fondation de l'abbaye
d'Andlau où ils avaient leur sépulture.
Ils formèrent plusieurs branches dont
la septième est la grande maison de
Berckeim, qui porte les mêmes armes
et dont les chefs respectifs des deux fa-
milles se sont reconnus de la même
race, dans l'acte de reconnaissance si-
gné par tous en 1485.
Le défunt appartenait au second ra-
meau du petit Landau ou de Paris^
venue de la branche de Hombourg, et
dont le chef était en 1871, Frédéiic-
Othon, comte d'Andlau^ né le 7 sep-
tembre 1811, mariéle 28 novembre 1848
à Antoinette, baronne de Schauem-
bourg, de la ligne de Luxembourg,
dame de la Croix Etoilée, dont il a eu :
P Camille- Joseph, né le 31 décem-
bre 1849 ; 2° Robert-Charles né le 8 no-
vembre 1852. (Br. de Hombourg.)
Les deux rameaux du petit Landau
ou de Paris^ issus de cette branche de
Hombourg aujourd'hui subsistante
sont formés par les deux fils de Fran-
çois-Antoine, comte d'Andlau, colonel
du régiment de Lorraine, ambassadeur
de Louis XVI à Bruxelles, mort vers
1820 lieutenant-général honoraire des
armées du roi et d'Adélaïde Helvétius ;
ces deux fils furent : !• Armand-Gas-
ton-Félix qui suit; 2» Hardouin-Gus*
tave, comte d'Andlau, père du défunt
qui forma le rameau cadet.
Armand-Gaston-Félix, comte d'And-
lau né en 1779, officier d'ordonnance
et chambellan de Napoléon 1% puis
maréchal de camp, décédé en 1860,
laissa de Pauline d'Hennezel : l^ Jo-
seph-Hardouin-Gustave, qui suit; 2* Hé-
lène, mariée au comte de Charrin ;
3*" Blanche, mariée au comte de Cha-
naleilles.
Joseph-Hardouin-Gusta ve , comte
d'Andlau, officier d'ordonnance de
l'empereur Napoléon III, puis général
de brigade a épousé en 1860 Marie-Thé-
rèse-Berthe Le Pelletier de Saint Remy,
dont deux filles : \^ Marie-Pauline-
Anne-Mathilde ; ip Blanche-Marie-Lau-
431
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
4:3-,
rence, mariée le 15 avril 1893, à Hip-
polyte-Marie-René, comte de Sercey,
secrétaire d'ambassade.
Dor^ à la croix de gueules.
La branche de Hombourg* (à laquelle
appartenait le défunt) porte quelque-
fois ces armes en abfme, sur un écusson
(Tor^ à une aigle à deux têtes de sable.
Devise : Simplicitas^ fidelitas.
Marîe-Margfuerite-Joséphine de La-
bay de Viella, marquise douairière de
la Baume-Pluvinel, est décédée à Paris,
en son hôtel de la rue de la Baume, le
8 juillet, à Tâgre de 66 ans.
Ses funérailles ont été célébrées le 10
suivant, en Téglise de Saint-Philippe-
du-Roule, et le cercueil transporté au
caveau de famille du château de Mar-
coussis (Seine-et- Oise).
Née le 19 mars 1827, elle était la fille
unique de Henry Labay, comte de
Viella, vice-amiral, membre du conseil
de ramirauté sous la Restauration, et
de Pauline de Chastenet de Puységur,
et avait épousé le 7 mai 1847, Charles-
Alexandre-Séraphin-Victor, marquis de
la Baume-Pluvinel, fils aîné de Séra-
phin-François-Gabriel-Victor, marquis
de la Baume-Pluvinel, chevalier de
Malte, gentilhomme honoraire de la
chambre du roi Charles X, et d'Amélie
de Comblât. Le marquis de la Baume-
Pluvinel est décédé le 28 janvier 1891
au château de Marcoussis. Il avait eu
de son mariage avec la défunte : 1^
Charles-Paul- Léon -Séraphin - Gontran^
comte de la Baume-Pluvinel, secrétaire
d'ambassade, marié & Marie-lsabelle-
Victoire-Ghislaine Crombez, décédé
sans postérité en 1883 ; 2. Tancrède-
Louis-Antoine-Séraphin, comte Tan-
crède de la Baume-Pluvinel, chef d'es-
cadrons au 1®' régiment de chasseurs,
marié en 1883 à Marie-Pauline- Artilia-
Eugénie Pozzo di Borgo, fille de feu
y(^rô»te-Gaëtan, duc Pozzo di Borgo, et
de Louise-Aline de Montesqulou-Fé-
zensac. 11 est décédé à 38 ans, le 3 so;
tembre 1880, laissant de cette union
a. Charles-Louis-Joseph-t?on^rûn, ;i'/
jourd'hui marquis de la Baume PIu-
vinel, âgé d'environ 9 ans ; 6. Jéroa;
Joseph-jy^nry ; 3. Eugène-SérapliiL
Aymar^ comte de la Baume- Pluviu»:.
encore sans alliance ; 4. ElisabeiL-
Henriette-Marie-Séraphine-^/ice de U
Baume-Pluvinel.
Le marquis de la Baume-Pluvin
mari de la défunte, avait eu pour î: •
res et sœur : P Léon-Casimir-Artuu
mort au service dans le 2" régiment :
chasseurs d'Afrique, le 7 novemV-
1843, à Mascara, des suites des blos^: *
res reçues dans l'affaire de iSi : •
Rachel, le 22 septembre précédent
2® Henri- Gabriel - Raymond , coi:
de la Baume-Pluvinel, né à Paris s
mois de septembre 1824, vivant, s- :
alliance; 3« Cami7/e-Marie-Antoine:*
mariée le 12 mars 1840 au vicomte .
les de Villiers de la Noue, ancien clr ••
gé d'affaires de France, près des c»^ v
de Toscane, de Parme et de PlaisaL -
aussi vivante, actuellement.
(Voir pour la maison de la Bau:
Pluvinel qui a tenu un rang distin^
en Dauphiné, les Bulletins^ de î>"
col. 555, et de 1891, col. 60.)
L^or, à la bande vivrée d'azur^ n
moucheture d^her minet de sable m ■
Devise : L'honneur guide mes jr -
La famille Labay de Viella, û .
cienne chevalerie du Béarn, se xr..
planta dans le comté d'Armag-ua -
rendit de grands services au pa\>
rant les troubles de la Ligue et
guerres de religion, comme le co:*-
tent les registres de la province e:
titres domestiques. Elle a donne
gouverneurs, des commandante
places et de vaillants capitaines, *
possédé les baronnies de Douin\ .
Gerderest et autres terres coq&2
blés, ainsi que le comté de Vieil a
contracté des alliances avec les •.
433
LB BULLETIN HÉRAXDIQUB DE FRANCE
434
bret, d'Aure, de Béarn, Gassion, Gon-
drin, Gramont d'Aster, Noé, Paység-ur,
etc.
Bertrand de Labay ûgnve avec 9 au-
tres seigneurs dans une montre de
Gaillard de Castelpugon, châtelain de
Murmande du 28 juin 1358; Jacob de
Labay épousa en 1650 Catherine de
Béarn, fille unique et héritière d'An-
toine de Béarn, baron de Doumy et de
Viella, terres érigées en comté par
lettres patentes du mois de mars 1725
et du 15 juin 1781.
Le comte de Viella fut admis en
1781, à monter dans les carrosses du
roi. Jacob-Joachim de Labay, marquis
de Viella, épousa le 9 janvier 1744
Thérèse-Charlotte, fille du marquis de
Noé, bri^dier des armées du roi, et de
Charlotte de Colbert de Saint-Mars ;
un de ses fils Jean-Louis de Viella fut
vicaire-grénéral du diocèse de Viviers
sous répiscopat de son oncle Marc-
Antoine de Noé, évêque de Lescar,
puis de Troyes, qui mourut cardinal
avant la réception des insigrnes ; il de-
vint membre du chapitre royal Saint-
Denis et mourut à 82 ans au château
de Viella, le 2 avril 1828; ce dernier
était le frère du vice-amiral comte de
Viella père de la défunte, qui était la
iernière de sa maison, depuis la mort
le sa cousine-germaine la comtesse de
a Forest-Divonne.
Ecartele\ au ï lozangé éCor et de
ftieules, qui est de Noé \ au 2 de gueu-
es au lion d'or^ qui est de Hitton ; au
? de gueuler à 3 fasces d'or^ qui est de
toehefort-Théobon ; au 4 d^or à 2 t?a-
hes passantes de gueules^ qui est de
îéarn ; sur le tout d'or à 2 sangliers de
%ble, qui est de Labay.
^^^>^^^>w^^^n/\^%^^
Gersinde'MB,ne - Louise-Eugfénie de
abran-Pontevez, comtesse Edmond de
abran-Pontevez, est décédée au châ-
iau de Magnanne, le 13 juillet, à
^e de 53 ans.
Née le 19 septembre 1839, elle était
fille de Joseph-Léonide, comte de Pon-
tevez-Sabran (frère du duc, le père du
duc actuel), et de Bonne de Pons. Elle
avait épousé en premières noces en
1859, le vicomte Fernand de Cosnac,
décédé en 1869, dont elle avait eu :
P Elisabeth de Cosnac, mariée en
1876 à Gabriel de Lestang, comte
d'Hust et du Saint Empire ; 2® Mar-
guerite, mariée en 1881 à Georges
dlsoard, marquis de Chénerilles ;
3° Ernestine de Cosnac, religieuse aux
Petites-Sœurs des Pauvres ; 4? Bonne.
Elle avait épousé en secondes noces le
29 mars 1886, son cousin Marie-Zozi-
me-Edmond^ comte de Sabran-Ponte-
vez, frère du duc actuel de Sabran-Pon-
tevez et veuf lui-même de Charlotte-
Cécile de la Tullaye, dont il a eu deux
fils et deux filles.
La défunte n'a pas laissé d'enfants
de son second mariage.
Elle avait pour frères et sœur :
1° Ouillaume'ElzèsLT'Ma,rie^ comte de
Sabran-Pontevez, marié en 1864 à Ma-
rie-Caroline -Philomène de Panisse-
Pazzis, dont postérité; 2° Foulques^
Gabriel-Louis-Marie, marquis de Pon-
tevez-Sabran (comme continuant ainsi
que son frère Jean, la branche de Pon-
te vez-Bargême) ; capitaine d'infanterie
démissionnaire, chevalier de la Légion
d'honneur, marié le 28 septembre 1872
à Marie-Huberte Maissiat de Ploénniès,
dout un fils décédé en 1891 et une fille ;
3<* Victor - Emmanuel - Elzéar - Marie ,
comte de Sabran-Pontevez, ancien offi-
cier aux zouaves pontificaux, marié le
23 mars 1883 à ilfam- Antoinette de
Laugier de Chartrouse dont trois fils et
une fille ; 4* /É^an-Charles-Elzéar-Ma-
rie, comte de Pontevès-Sabran, major
au 3® cuirassiers, né le 8 septembre
1831 ; 5° Afar^w^reYe- Ray monde-Marie-
Delphine, sœur cadette de la défunte,
mariée le 4 décembre 1871, à Olivier,
comte de Pontac, capitaine de dragons.
Le corps de la défunte a été trans-
435
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
43*'
porté au chftteau de Vaugoubert (Dor-
dogne) où a eu lieu Tinhumation.
Le frère aîné du comte Edmond, son
mari, est J^/^ré-ar-Charles-Antoine, duc
de Sabran -Ponte vez, né le 19 avril
1840, ancien officier des zouaves pontifi-
caux, chevalier de la Légion d'hon-
neur, marié en premières noces le
3 juin 1863 à Marie-Julie d'Albert de
Luynes-Chevreuee, décédée le 15 no-
vembre 1865 ; et, en secondes noces, à
Adélaïde - Henriette - Louise - Isabelle ,
comtesse de Kalnocky, veuve du comte
Jean de Waldstein. Leur sœur Del-
phine - Laure - Gersinde - Eugénie, a
épousé le 24 juin 1852, Paul-Marie-^r-
nesi, comte de Boigne.
(Voir pour Tancienne maison de Pon-
tevez, en Provence les Bulletim, t. I,
col. 340; 1888, col. 468; 1889, col. 184
1891, col. 184.)
Ecarteléj aux 1 et 4 de gueules au
lion d'argent j qui est de Sabran ; auœ
2 et 5, contre- ëcar télé aux î et 4 de
gueules au pont de 2 arches d'or^ ma-
çonné de sable^ qui est de Pontevez;
(Hêx 2 et S d'or au loup ravissant d'à-
zur^ armé et lampassé de gueules^ qui
est d'Agoult.
Devise de Pontevez : Separata ligat.
Devise de Sabran : Noli irritart leo-
nem.
•'^'^'WWN/WWV^» •
Carlotta- Gracia Almeïda, comtesse
de Mareuil, est décédée, à l'âge de 64
anSjle 19 juillet, à Paris, où ses obsè-
ques ont été célébrées le 22 en l'église
de Saint-Pierre- de-Chaillot. Elle doit
être inhumée à Ay (Marne).
Elle était fille de M. Almeïda, minis-
tre du tribunal suprême de Rio-Janeiro
et avait épousé en 1847, Joseph Durant,
comte de Mareuil, ancien chargé d'af-
faires de France près de la République
Argentine, fils aîné de Jean-Jacques-
Alexandre Durant, comte de Mareuil,
ambassadeur, pair de France, grand-
çroii( de la Légion d'honneur, décédé
le 13 janvier 1855, et de la comtesse.
née Christine-Caroline de Schott, déci-
dée en 1881. Elle avait pour enfants :
1. Pierre- Alexandre-Thomas Duran^
vicomte de Mareuil, officier de cava-
lerie, marié, en 1884, à Marquent'
Bourdon deVatry, fille de Marc-JosepL-
Edgard, baron de Vatry, lieutenant-
colonel, officier delà Légion d'honneur,
décédé le 18 octobre 1891, et de la ba-
ronne, née Jeanne^Marie-CamilIe du
Bourg de Varaigne, décédée le 4 avril
1892; 2. Marie Durant de Mareuil,
mariée le 22 décembre 1891, au comt"
Yves du Pontavice.
Le comte Xavier de Maistre, officier
cavalerie, a épousé le 10 septembre
189(), Marie Durant de Mareuil, Elle
du vicomte de Mareuil et de la vicom-
tesse née de la Celle de Chateaubour^^
(Voir, pour la famille Durant d^
Mareuil, les Bulletinsie 1890, col. 6:>:
et de 1891, col. 673.
Vairé d*or et d*azur.
Devise : En Dieu ma foy.
^v<^«<»»^^^^w^w^#
Marie-Jules-/rar/ de Chasteuet
«i-
Puységur, lieutenant d*infanterie «ie
marine, en expédition au Cambodge.
est décédé dans le mois de juilht.
d'après une dépêche envoyée le 24 «î-
ce pays, noyé avec plusieurs de s<s
soldats au passage d'une barre sur '
Mékong. Il était âgé de 24 ans.
Né en 1868, il était le fila aluè cie
/?o6^r^Cha^les, comte Robert de Cha>-
tenet de Puységur et de la défunv
comtesse, née Thérèse- Afar<A« de Lar-
sonneau.
11 avait pour frère et sœura : 1 . Pier-
re-Hélie, né en 1874; 2. Jeanne, mari»*c
à Bordeaux, le 4 mars 1890, à GustaN
Menjot , vicomte de Champfleur-
Groutel, fils de feu Louis-Paul Menjo:
vicomte de Champfleur-Oroutel, et :
la comtesse douairière, née Guyon-
neau de Pambour ; 3. Marie de Cha.- -
tenet de Puységur,
37
LE BULLETIN HâRALOIQUB DB FRANCB
438
(Voir, pour la maison de Chastenet
e Puységur, les Bulletins de 1887,
ol. 42, 110 et 628; 1889, col. 118 et
76 ; 1 890, col. 170 et 1893, col. 342, 420).
D'azur^ au chevron d'argent^ accom-
f7f/né en pointe^ d'un lionléopardé d*07\
Devise : Spes mea Deus.
m^^^t^t^t^^^f^f^^^^^f^
Heuri-Léonce, baron de Salignac-
énéloD, ancien colonel en retraite du
' régriment de chasseurs à cheval,
fticier de la Légion d'honneur, est dé-
idé à Paris dans la nuit du 30 au 31
iillet, chez les frères de Saint-Jean de
lieu. Ses obsèques ont été célébrées le
'' août, en Tég-lise de N.-D. de Saint-
lermain en Laye où Tinhumation a eu
eu ensuite, au caveau de la famille.
Né à Darmstadtle 27 janvier 1824,
était le 5« fils d'Antoine -Alexandre-
ug-uste, comte de Salig-nac-Fénélon,
linistre plénipotentiaire, chevalier de
aint-Louis, et de Fidèle-Marie -José-
bine-Nathalie, baronne de Reinach-
teinbrun, chanoinesse du chapitre de
:atisbonne» et n'avait pas contracté
'alliance.
Il avait eu pour frères et sœur : 1"
ean-Raymond, qui suit; 2* Adolphe-
ouis-Erailien-Frédéric, comte de Sali-
nac-Fénelon, général de division
artillerie, grand officier de la Légion
•honneur, né à Bâle le7janvier 1815,
êcédéà Paris le 17 novembre 1886,
larié avec Marie-Catherine de Rei-
ach, fille de Charles-Hesso , baron
5 Reinach-Hirtzback, pair de France,
; de Marie-Eléonore-Antoiuette de
einach-Steinbrun, dont un fils : Hu- '
ues-Jean-Guichard, officier au l**
ragons ; 3^ Jules-Victor- Anatole, né
Darmstadt le 30 octobre 1816, géné-
»1 de division, mort à Toulouse en
ècembre 1878, marié à Alger au mois
octobre 1856, avec Alexandrine-
ouise- Amélie-Claire Randon, fille de
acques-Louis-C^^tfr- Alexandre, comte '
Randon, maréchal de France, gouver-
neur d'Algérie, sénateur du second
Empire, et de Clotilde Périer sa pre-
mière femme, dont postérité et, pour
fils aîné Henri-Marie-Raymond-Pierre
de Salignac-Fénélon, lieutenant au 2\^
dragons; 4? Louis- Alphonse, né à
Darmstadt le 22 août 1822, chef d'esca-
drons, mort à Paris, sans alliance le 6
janvier 1866; 5<> Clotilde, mariée le 20
décembre 1836, avec Albéric-Solanges-
Théogène-Hilaire de THôpital.
Jean- Raymond - Sigismond - Alfred,
comte de Salignac-Fénélon, Taîné des
frères du défunt, né à Francfort sur le
Mein, le 16 avril 1810, légataire uni-
versel, par testament du !•' octobre
1829, de Jean-Louis-Augustin de Sali-
gnac-Fénélon, baron de Louret, son
cousin, sénateur du second Empire,
ministre plénipotentiaire de France en
Suisse et auprès de la Confédération
germanique (1858 à 1864), autorisé,
ainsi que tous ses frères, par décret du
28 septembre 1855, à ajouter à leur nom
de Salignaccelui de Fénélon, poureux et
leursdescendants, est mort à Cannes au
mois de mars 1883. Il avait épousé le
27 août 1836, Hélène-Elisabeth-Louise
Hertz, décédée le 23 mai 1842, laissant
postérité.
(Voir pour l'ancienne maison de Sali-
gnac de Fénélon qui a compté depuis
Hugues de Salignac chevalier croisé
en 1096, un si grand nombre d'arche-
vêques et d'évêques dont le nom de
l'un restera immortel; un chevalier
des ordres du roi et tant de braves gé-
néraux d'armée et d'officiers distin-
gués, les Bulletins de 1886, col. 665, et
de 1890, col. 365.)
Elle est représentée encore aujour-
d'hui dans l'armée, par le colonel du
39« dragons, Mathieu-Bernard-Hélène-
Alphonse de Salignac-Fénélon, officier
de la Légion d'honneur; Hugues- Jean-
Guichard, lieutenant en 1*=' proposé
pour le grade de capitaine, au 1«' dra-
gons: Henri-Marie-Pierre, lieutenant
439
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
44
au 21" dragons, neveux et cousins du
défunt.
D^or^ à S bandes de sinople.
Devise : Alpha et oméga.
.l/^a?i5-Louis-Jo8eph, comte Hubert '
de la Hayrie, général de division, com-
mandant la 12« division d'infanterie,
6® corps d'armée, a succombé deux heu-
res après son arrivée à Paris le 30
juillet, à la rupture d'un anévrisme.
Ses obsèques ont été célébrées le 2
août avec tous les honneurs militaires
dus à son rang dans Tarmée et les re-
grets que laisse cette perte inattendue.
Né à Rennes le 17 février 1825, il
était fils de Louis Hubert de la Hayrie
et de Claude-Emilie Morice de Lerain,
et avait épousé le 5 mars 1867, Aimée-
Anne-Joséphine Olivier de la Blairie,
veuve du comte du Plessisde Gréuédan.
La famille des Hubert, seigneurs des
Godelayes, de la Hayrie, de la Massue,
la Haye, la Sauldraye, la Ferrière et
du Boisanger, est d'une bonne et an-
cienne noblesse de Bretagne, qui se
retrouve dans les réformes et montres
de cette province de 1479 à 1513, dans
les évêchés de Rennes et de Saint-Ma-
lo, et comprise avec 7 générations dans
la réformation de 1669. Etienne Hu-
bert, forestier et officier des bois, non
contribuant à cause de son office figure
à la réformation paroisse de LifR'é, en
1427; Robert Hubert, abbé de Saint-
Jacques de Montfort, mourut en 1463.
Cette famille a donné deux auditeurs
des comptes de Bretagne (1524 et 1573)
des officiers distingués, etc.
D'argent^ à 3 jumelles de gueules.
*^^^^>t*f*fV*m^*^^^^
Godefroy-XvLXiev^ comte de Virieu,
ancien officier au 2* dragons, officier
d'ordonnance du maréchal de Castel-
lane en 1852, est décédé au château de
ÎH
Cailloux, près de Fontaines (Rhùne
le 5 juillet, à l'âge de 63 ans.
Né à Lyon le 21 mars 1830, il éts::
le second fils de Gabriel-Henri- Aymoi
comte de Virieu, ne à Paris le 18 i;.
1778, garde du corps du Roi, comps
gnie d'Havre en 1814, secrétaire d'a::-
bassade au Brésil et à Turin, char.l
d'affaires de France à Munich, et : j
Joachime-Emma de Méallet de Farj
gués, fille de Jean-Joseph de MéalJ :
comte de Fargues, chevalier de Sain*
Louis et de la Légion d'honneur,
cédé maire de la ville de Lyon en W
et d'Antoinette-Sabine de Balland d'Ar-
nas, et avait épousé par contrat du f'
juin 1856, Marie-Gabrielle de Pourn
de Lauberivière de Quinsonas, li
d'Emmanuel-Victor de Pourroy li-
Lauberivière, comte de Quinsonas'.
général de division, chevalier de Ma-
te, officier de la Légion d*honneur t:
député de l'Isère sous la Bestauratioi;.
et de Marie-Françoise-ZflMrence de
Durfort-Civrac, décédée à Paris le *
mai 1893.
Il laisse de ce mariage : 1. Marie-
François-Henri-Guillaume, comte «K
Virieu, né le 21 octobre 1861 ; 2. Ma-
rie - Joseph - Henri - Geoffroy, comî
Geoffroy de Virieu, lieutenant au '
cuirassiers, marié le 6 novembre l^>
à Marie-Pauline-^^a<r*.r de Durfort-
Civrac, fille de Louis-Augustin dt
Durfort-Civrac, vicomte de Durfort. »'
d'Anne-Marie-Eugénie de Montmo-
rency-Luxembourg; 3. Elisabeth-Mi-
rie-Jeanne, mariée le 31 mai 1^1.
avec Thibault, comte de Robien, lieu-
tenant au 10« dragons; 4. Marie-M:
chelle-Stéphanie, mariée le 31 m*:
1881, à Xavier de Gontaut-Biron, or
cier de cavalerie, l'un des fils de Kli^
Anne-Armand, vicomte de Gontau:-
Biron, ancien ambassadeur et sens
teur, décédé, et de feu Augustine-Hei.
riette de Lespinay.
Le défunt qui appartenait à la bro-
che des marquis de Virieu-Pupetière^
m
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
442
ivait pour frère aîné Jean-Âlphonse- ^
Umon, marquis de Yirieu, chevalier
le la Légion d'honneur, de Saint-
Foseph de Toscane, de l'Aigle Rouge
le Prusse, ancien secrétaire d'ambas-
lade, membre du Conseil général de
'Isère (1862 et 1871) ; marié par con-
;ratdu6j«in 1852, avec Antoinette-
îoséphine--A/ia7 de Vallin, fille de
Léonard' Antoine^ comte de Valliii,
iernier du nom, décédé en 1838, et de
Dlotilde-Marie de La Ouiche, aujour-
d'hui marquise douairière de Yirieu,
dont un fils unique : Antoine- Wilfrid,
marquis de Yirieu, marié le 3 juillet
1886, avec Elisabeth- Yicturnienne de
Noailles, fille de Jules-Charles-Yictur-
nien, duc de Noailles, et de Clotilde-
Caroline-Antoinette de la Ferté-Meung-
Molé de Champlatreux»
(Yoir pour l'antique maison de Yi-
rieu, en Dauphiné, les Bulletins de
1886, col. 412; 1887, col. 671; 1888,
col. 33 et 1890, col. 770.)
De gueules^ à 3 vires d'argent^ Vune
dans Vautre.
Devise : Virescit vulnere virtus.
L. DE ROZEL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Recherches généalogiques et his-
toriques sur les familles des
maires d'Angers.
Par M, Gontard de launay (l)
C'est un préjugé encore fort répandu
qu'avant la Révolution la noblesse était
une caste fermée, composée d'un corps
de privilégiés, dont l'entrée était inter-
dite au reste de la nation. Pour tenir
un pareil langage il faut méconnaître
les faits les plus élémentaires de notre
histoire et n'avoir jamais étudié l'orga-
nisation sociale de l'ancienne France.
En aucun pays de l'Europe les rangs •
de la noblesse ne se sont plus généreu-
sement ouverts qu'en France, comme
récompense aux services de toute na-
ture rendus à l'Etat, dans l'armée,
dans la magistrature, dans les iinan-
(1) Angers, Lachèze et G»» imprimeurs-libraires,
i, Chaussée Saint-Pierre, 1895. T. !«'. Deux li-
vraisons parues.
ces, dans les charges municipales, dans
les sciences, dans les lettres, etc. Il
suffit de rappeler dans l'armée les 3
générations de chevaliers de Saint-
Louis ou de longs services militaires,
dans la magistrature l'exercice des
charges de conseillers au parlement,
aux cours des comptes, aux cours des
aides, et celles des secrétaires du roi
près les diverses chancelleries; dans
les finances les charges de trésoriers
de France et de conseillers aux cours
des monnaies ; dans les municipalités,
les capitouls à Toulouse ; les maires et
échevins ou consuls, dans la plupart
des grandes villes, etc., etc., sans
compter les lettres particulières de no-
blesse qui récompensaient les services
exceptionnels.
Si la plupart des familles nobles n'a-
vaient pas eu un des titres mentionnés
plus haut pour justifier leur entrée
dans les rangs de la noblesse, le nom-
bre des électeurs qui prirent part au
443
LB BULLETIN HÉRALOIQUB DB FRANCB
-4-
Yote de 1789 aurait été considérable-
ment réduit. Depuis- le commencement
du XTi« siècle surtout le corps de la
noblesse s'est formé ou maintenu en
très grande partie g^race à cet alluvion
successif et permanent, et par là se
comblait le vide produit tous les ans
par Textinction des familles.
M. Gontard de Launay, déjà connu
par une excellente publication sur les
Avocats <r Angers, démontre par les
faits, dans ses Recherches sur les fa-
milles des maires d'Angers la vérité de
la thèse que nous avons brièvement
exposée ci-dessus. La capitale deTAn-
jou était une des villes du royaume
qui jouissaient du privilège de confé-
rer la noblesse au premier magistrat
de la cité. Cette prérogative leur fut
contestée en 1634, par un édit qui
considère la noblesse des maires et
échevins comme personnelle. Expres-
sément révoquée en 1667 elle fut réta-
blie bientôt après pour ne plus être
supprimée (1].
Des 104 familles qui ont donné des
maires à la ville d'Angers depuis le
xv^ siècle jusqu'à 1789, il n'en existait
au moment de la Révolution que 34^
et aujourd'hui ce nombre est réduit à
20, f et parmi ces vingt familles, dit
M. Gontard de Launay, il y en a trois
ou quatre qui s'éteindront dans quel-
ques années, i
f Voici les noms des viugt familles
qui ont encore des représentants. Le
nom de terre que nous citons est celui
que portent aujourd'hui ces familles :
Al lard de Grandmaison.
Ayrault de Saint-Hénis.
Bernard de Courville, de la Fosse, de
Danne, de la Fregeolièrc.
Boucault de Melliant.
Bûcher de Ghauvigné.
Benoist d'Azy.
Le Chat de Tessecour.
Crespin de Billy, de Billy d'Ha!
de la Hache.
Ërnault de Moulin.
Fournier de Bois-Ayrault.
Gaudicher.
Gilles de la Barbée, de FontenaiI>^
Gohin de Charne.
Gontard de Launay.
Grandet de Vauventrier, de la V:
lette.
Hunault de Monbrun.
•^ Jourdan (de).
Jourdan de Savonnières (de).
Pays-du-Vau.
Poulain du Mas, de la Foresterie, .
la Vincendière.
Romain (de).
Robert. »
Dans la publication que nous si^i
Ions à Tattention de nos lecteurs '
Gontard de Launay a essayé de r -
constituer la généalogie de toutes c -
familles éteintes ou représentées -
s'aidant de divers manuscrits de .
Bibliothèque de la ville etdes Archî\ -
départementales et communales,
l'Etat civil, de ses archives particu'.. •
res et des travaux publiés par les : -
vers historiens de l'Anjou. Son ii*.:
mérite une place parmi ceux des ]•
estimés, et la plupart des familles .
rOuest y trouveront des rensei^rr-
ments bien dignes de lea intéresser.
L. R.
U) V. le IfMltetin de 18711, col. '74.
I
Liste des
anciens syndics, consuls et maires
de la ville de Carpentras
Par il, Paul de Faucher (I)
Le travail de M. Paul de Faucher e>'
intéressant à un autre point de vi:-
L'auteur ne donne aucuue filiation ^
(1) Broch. in-8« de 48 pages. liDpr. à Atich
chez Seguin^ frères, 13, rue Bouqaerie, l^"
— Cette liste est précédée de quelques notf ^
toriques sur Tancienne administration m-i .
pale de Carpentras.
445
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
446
néaloorique, mais la composition du
consulat de Carpentras depuis 1269 jus-
qu'à nos jours (1892), D'en est pas
moins nn document historique d'une
réelle valeur, même au point de vue
de la situation des familles du Comtat
YenaisBin et de leur origine.
Ces syndics étaient élus pour 4 ans
dans un parlement général tenu en
réglise cathédrale de Saint-SiflFrein,
composé des chefs de famille qui s'as-
semblaient pour traiter des questions
politiques intéressant la commune et
choisir leurs administrateurs.
Ce ne fut qu'en 1517 que les syndics
furent officiellement autorisés à se dé-
corer du titre de consul. Voici comment
M. de Faucher décrit leurs attributions,
indépendamment des fonctions pure-
ment municipales :
i Les consuls avaient une certaine
juridiction privative pour les causes
qui n'excédaient pas 4 ducats et pour
l'application de certains règlements de
police rurale. Ce droit de juridiction
leur avait été donné, ou mieux confir-
me par le cardinal Farnèse au xvi® siè-
cle, et plusieurs rescrits pontificaux
qui Tavaient approuvé.
t Ce ne fut qu'à la fin du xvi^ siècle
que les consuls de Carpentras furent
autorisés à porter le chaperon. Les
consuls devaient s'en servir continuel-
lement dans l'étendue de leur adminis-
tration pour être mieux remarqués et
pour être l'objet du respect tant des
étrangers que des citoyens de la ville,
surtout les jours de foires et de mar-
chés.
« On sait que par un privilège tout
spécial les avocats seuls avaient droit
au chaperon dans l'ancienne capitale
du comté Venaissin, et à l'exclusion
des gentilshommes qui ne pouvaient
être que seconds consuls. Le troisième
consul était choisi parmi les notaires,
médecins, négociants, bourgeois, chi-
rurgiens ou riches ménagers.
« Cette faveur accordée aux avocats
avait été créée dans un but de sage et
libérale démocratie, permettant à l'en-
fant du peuple, qui, par suite de son
travail, prenait ses degrés universi-
taires, de précéder dans les cérémonies
publiques en face de ses compatriotes,
le noble qui ne devait son rang qu'au
hasard de la naissance. Aussi dans les
deux derniers siècles cette règle fut-
elle strictement observée et les avocats
se montrèrent-ils toujours fort jaloux
de leurs prérogatives. Cette coutume
choquait les membres des familles no-
bles qui cherchèrent à la supprimer
lors des occupations du pays par la
France ; mais elle fut toujours rétablie
par l'autorité papale.
c Cet usage avait pour mauvais
côté d'entretenir une animosité conti-
nuelle entre ces deux rangs élevés de
la Société Carpentrassienne, animosité
d'autant plus mesquine et ridicule que
la très;grande majorité des gentilshom-
mes, comme on pourra en juger par
les listes consulaires, devaient la no-
blesse de leur maison à cette qualité
de docteurs en droits et d'avocats ac-
quise par un de leurs devanciers à
une époque plus ou moins ancienne et
qu'ils avaient eux-mêmes l'air de mé-
priser. »
A Carpentras corme à Angers les
familles parvenues à la noblesse par
les fonctions municipales se sont rapi-
dement éteintes. Sur 400 familles con-
sulaires de Carpentras une trentaine
environ sont encore représentées,
t C'est une règle de la Providence, dit
M. de Faucher, qui se retrouve d'ail-
leurs ainsi partout : Quand une mai-
son a marqué dans son pays, durant
deut ou trois siècles, chose peu com-
mune même, elle disparaît ou revient
à sa situation primitive plus ou moins
obscure; le contraire n'est qu'une ex-
ception fort rare. » La même observa-
tion avait été déjà faite par M . de Per-
signy dans son discours d'inauguration
de la Diand^ à Montbrison, et l'étude
447
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
44'
déjà longue des généalog-ies que nous
avons faite Ta pleinement confirmée.
Le retour des familles môme illustres
à des situations obscures aug'mente
tous les jours, et le nivellement social
auquel nous assistons ne fait que Tac-
cclérer.
La Famille de Colomb
C'était à Tarmée de la Loire, entre
la bataille du Mans et l'armistice. A
rinstigation de Chanzy, Gambetta
venait d'appeler au commandement
du 17® corps le général de Colomb, en
remplacement du général de Sonis,
blesse.
Le général occupait le château de
Fouilloux, près Saint-Jean-de-Mayen-
ne, non loin de Conlie (Sarthe).
Un jour, des éclaireurs lui amenè-
rent deux housards de Poméranie, dont
ils venaient de s'emparer. Le général
les interrogea. Au sortir de cette com-
parution, celui des deux qui parlait le
français dit aux soldats qui les accom<
pagnaient :
— C'est drôle comme votre général
ressemble au nôtre. Comment s'ap-
pelle-t-il ?
— Le général de Colomb.
— Mais le nôtre aussi I
Le propos fut rapporté au général,
qui les fit revenir et ils lui confirmè-
rent le fait. M. de Colomb n'ignorait
pas que, lors de la révocation de l'édit
de Nantes, un membre de sa famille
Henri de Colomb, qui était protestant,
avait émigré» en Danemark d'abord,
puis en Allemagne. Mais il ne s'atten-
dait pas ù la coïncidence qui, après
cent quatre-vingt-cinq ans de sépara-
tion, mettait face à face, à la tête des
Français et des Prussiens, deux arriè-
re-petits-cousins.
Après la guerre, des lettres courtoi-
ses furent échangées entre les deu':
généraux de Colomb.
Le général français apprit que Tar-
mée allemande ne comptait pas moic-
de sept officiers de son nom. Deux de-
moiselles de Colomb avaient épousé 1
célèbre Blûcher et le savant Alexandr-
de Humboldt.
Celui que le général avait eu en faw
de lui était un neveu de Blûchen I
était après la guerre général de divi-
sion, commandant la place de Kassel
et sa fille, Mlle Catherine de Colomb,
occupait auprès de la grande-duches>c
de Mecklembourg les fonctions de d^
moiselle d'honneur.
Quelques années après, elle annon<Ti
au général de Colomb la mort de se a
père, qui avait dû, conformément eux
prescriptions impériales, germanisr:
son nom en celui de von Colomb.
Les deux généraux de Colomb ne s<
sont du reste, jamais vus.
Avis à nos Abonnés
Nous donnons avec ce numéro !
première feuille de la Table de raun-
1892. Le complément sera donné av-
le prochain numéro.
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DE FRANCE
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Sixième Volume, — (Nouvelle série) — Août 1893
SOMMAIRE
pREMiÈnE Partie : Armoriai général de France, documents Iiistoriques : Catalogue des généraux
Français, connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp
(suite).
Deuxième Partie : Notices généalogiques : Solmes de Vérac ; Jouffrey ; Terray. — Notes d'état-
civil nobiliaire : Mariages et décès du mois d'août et rappel des mois précédents.
Troisième Part'e : Variétés, Bibliographie, Chroniques : Lettres inédites du général Fontbonne
au représentant du peuple Saint-Prix; Publications reçues. — Avis à nos abonnés.
PREMIÈRE PARTIE
» »
ARMORIAL GENERAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
aiAKECHAUX DE FRANCE
(Suite)
Notre article sur Gaspard III, comte
le Coligrny, maréchal de France (col.
390), est incomplet en ce sens que nous
avons oublié de mentionner les lettres
patentes du 18 août 1643, par lesquelles
le roi lui conférait le titre ducal à lui,
li à ses héritiers directs, par ordre de
primog-éniture... ceci sans préjudice du
titre de duc de Châtillon, conféré trois
siDs plus tard, comme nous Tavons dit,
% son fils Gaspard lY.
1622
François de Bassompierre, marquis
de Bassompierre, chevalier des ordres
du roi, colocel-ffénéral des Suisses et
Grisons, lieutenant général des armées
du roi en Italie, né au château de Ha-
rouel, en Lorraine, le 12 avril 1579,
commença à servir sous Henri IV, en
1599; prit part Tannée suivante aux
conquêtes en Savoie, et au siège d'Os-
tende, en 1602; se signala en Hongrie
contre les Turcs, en 1603; remplaça le
duc de Sohan comme colonel-général
des Suisses et Grisons, eu 1614; fut
451
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
452
grrand maître de Tartillerie au siège de
Château-Porciea, en 1617 ; maréchal de
camp au combat de Pont-de-Cé, en 1620,
au siège de Saint-Jean-d'Angély, de
Montheur, de Royan, de Carmaing* et
de Montpellier; fut créé maréchal de
France, le 29 août 1622; ambassadeur
extraordinaire en Espagne, en Suisse
et en Angleterre (1621-1626); com-
manda en chef au siège de la Rochelle,
puis en Piémont, et dans les guerres
contre les Huguenots, en Languedoc.
Il s'attacha avec le duc de Guise et la
princesse de Conty (Louise-Marguerite
de Lorraine) au parti de Marie de
Médlcis ; se brouilla avec Richelieu
et fut mis à la Bastille en 1631, et n*en
sortit qu*en 1643; il fut rétabli dans sa
charge de colonel-général des Suisses,
et mourut le 12 octobre 1646. Il a laisse
des Mémoires pleins de renseignements
curieux sur les événements de son
temps, et le Récit de ses ambassades
en Espagne, en Suisse et en Angle-
terre.
La maison de Bassompierre, origi-
naire de Lorraine et duché de Bar, est
connue depuis 1292; elle a possédé les
seigneuries de Bassompierre, Haroûel,
Longchamps, Remauville et Baudri-
court. Ses représentants ont rempli
pendant plusieurs siècles des fonctions
militaires et des charges à la cour des
ducs de Lorraine et de Bar.
François de Bassompierre était le fils
aîné de Christophe, baron de Bassom-
pierre, grand maître d'hôtel et chef des
finances de Lorraine, colonel de 100
reîtres entretenus pour le service du
roi, en 1570, et de Louise Picart, dite
de Radeval ; il eut deux fils bâtards :
L N..., Bgr de la Tour, né de la prin-
cesse de Conti, sœur du duc de Guise,
mort peu de temps après son père; 2.
Louis, né de Marie de Balzac, fut évoque
de Saintes* abbé de Saint- Vol usien de
Foix, et de St-GeorgeB de Bocherville,
premier aumônier de Monsieur, duc
d'Orléans, mourut à Paris, en 1676.
Le maréchal eut deux frètes ; L
Charles, maréchal de camp, dont le
fils, Anne-François, marquis de Bas-
sompierre, épousa Catherine-Diane de
Beauvau, et en eut : Anne-Francois-
Joseph, qui servit quelque temps eu
qualité de capitaine au régiment (iu
roi; 2. Gaston-Jean-Baptiste, app»'>
aussi marquis de Bassompierre, bailly,
gouverneur, lieutenant général des ar-
mées de Charles VI, duc de Lorraine,
ép. Henriette de Raulin, et en eut, en-
tr'autres enfants, Jean-Claude, mar-
quis de Bassompierre et de Remauvill:.
commandant les chevau-Iég^ers de h
garde du duc de Lorraine, Tun de & *?
chambellans, ép. Jeanne de Nettan-
court-Bettancourt, et en eut : Léopold-
Clément, né en 1715, enseigne colonel
du régiment des gardes du duc de
Lorraine, et deux filles : Anne-Marie^
Louise-Ursule et Henriette.
La postérité de Léopold-Clément,
marquis de Bassompierre et de Rt--
mauville (marié avec Charlotte-Xicol -
de Beauvau) a fini avec trois filles, ueeâ
du mariage du Charles-Jean-Stanisla^-
François, son petit-fils, avec Ciaire-
Jeaune-Rosaline-ChantaldeVilleneuvt-
Veuce.
Ces trois filles étaient :
l.Clémenline-Chantal-Mnrie-Yolauiie.
mariée en 1836, avec Francoia-Odou-
Amand-Désiré, marquis de Pins (fils <ir
François- Jean, marquis de Pina-Mout-
brun, et de Irène Mengaud de la Hag >.
décédée en 1875).
2. Claire-Marie-Gbantal, mariée e:.
1844, avec Louis- Marie-Paul Voct,
comte d'Huiiolstein , fils du com^
d'Hunolstein, pair de France» et ôr-
Marie-Henriette-Glaire de Boardeille.
3. Marie-Claudine-Julie-Chantal, ma-
riée au marquis de Chantérac, fils (!-
Jean-Antoine-Hyppolyte-Michcl, et
Jeanne-Henriette du Authier.
d
D^aryeni^ à trois chevrons de gu9*t*l
* I
453
LB BULLBTIN HERALDIQUE DB FRANCB
454
1625
Henri d<3 Schombergf, comte de Nan-
teuil et de Duretal, marquis d'Epi-
nay, en Bretag-ne, appelé le marquis de
Schomberg:, fut chevalier des ordres du
roi, lieutenant g-énéral de ses armées,
conseiller aux conseils d'Etat et privé,
lieutenant du duc des Deux-Ponts en
la charge de maréchal général des
grands reîtres, né en 1575, succéda à
son père dans le gouvernement de la
Haute et Basse-Marche, et à la charge
de maréchal de camp général des
troupes allemandes pour le service du
roi ; lieutenant du roi en Limousin, en
1608; ambassadeur extraordinaire en
Allemagne, en 1617; commanda l'ar-
mée en Piémont sous le maréchal de
Lesdiguières; fut surintendant des fi-
nances en 1619; servit avec éclat en
plusieurs sièges; exerça par commis-
sion la charge de grand maître de l'ar-
tillerie de France; prit part aux guer-
res religieuses en Languedoc; un mo-
ment en disgrâce, reprit ses charges
par rinfluence de Toiras, qui avait
grand crédit à la Cour; il fut créé ma-
réchal de France le 16 juin 1625; battit
les Anglais à l'île de Ré, le 8 novembre
1627; commanda l'armée au siège de
la Rochelle, en 1628; prit une part
brillante à la guerre de Savoie, où il
fut blessé d'un coup de mousquet aux
reins; vainqueur du maréchal de Mont-
morency au combat de Castelnar-dary,
il le fit prisonnier le 1" septembre
1632; fut gouverneur du Languedoc,
et mourut d'apoplexie à Bordeaux, le
19 nov. 1632, âgé de 59 ans.
Il était fils aîné de Gaspard Schom-
berg, gentilhomme allemand, et de
Jeanne de Chasteignier ; il ép. le 23
uov. 1598, Françoise d'Epinay, sœur
et héritière de Charles, marquis
d'Epinay, en Bretagne, et de Barbe-
zieux, comte de Duretal, fille de Claude
et de Françoise de La Rochefoucault,
De ce mariage Henri de Schomberg
eut Charles de Schomberg, duc d'Hall-
win, pairet maréchal de France, marié
P avec Anne, duchesse d'Hallwin; 2^
Marie d*Hautefort ; sans enfants de ces
deux alliances. Anne d'Hallwin avait
épousé Henri de Nogaret de Foix, comte
de Gandalle ; ce mariage ayant été dé-
claré nul, elle épousa, en 1660, Charles
de Schomberg, et le roi autorisa la
translation du titre de duché pairie de
la terre d'Hallwin sur celle de Maigne*
lais, sous le nom d'Hallwin.
Le maréchal Henri de Schomberg
ép. en secondes noces, le 21 février
1631, Anne de Laguiche, seconde fille
de Philibert et d'Antoinette du Daillon
du Lude, et il en eut : Jeanne-Ar-
mande, mariée le 10 janvier 1653, avec
Charles de Rohan, duc de Montbazon,
pair de France, prince de Guéméné,
comte de Montauban.
D'après les preuves pour l'ordre dit
Saint-Esprit, faites par Henri de
Schomberg, la filiation de cette maison
remontait à Jean de Schomberg, che-
valier, sgr de Saxenbourg, Stolberg,
Frankenberg, etc., vivant en 1396. Elle
était connue en Saxe, par Henri de
Schomberg, qui prit part au tournoi de
Worms, en 1209.
D'oy\ au lion coupé d^ gueuler et de
sinople.
1626
Jean -Baptiste d'Ornano, comte de
Montlor, chevalier des ordres du roi,
colonel-général des Corses, lieutenant
général en Normandie; né au mois de
juillet 1581, n'avait ^ue quatorze ans
lorsqu'il commanda une compagnie de
chevau-légers au siège de la Fère. Le
roi le nomma colonel des Corses en
donnant le bâton de maréchal à son
père, le 28 septembre 1597, et en cette
qualité il se signala dans les guerres
de Savoie. A la mort du roi Henri IV,
il maintint la Guienne et le Langue-
doc en l'obéissance et fidélité due à
Louis XIII, qui l'en récompensa en le
nommant son lieutenant eu Normaa-
455
LE BULLETIN HéRALDIQUB DB FRANCE
Wj
die; il le nomma plus tard g'ouverneur
de la personne de son frère, le duc d'Or-
léans, après la mort du comte du Lude;
il fut premier gentilhomme de la cham-
bre du duc d'Orléans, surintendant gé-
néral de sa maison et maréchal de
France le 7 janvier 1626. Le cardinal
de Richelieu n'ayant pas pu le gagner
à son parti, lé fit arrêter à Fontaine-
bleau et conduire à Yincennes, où il
mourut de poison, le 2 septembre 1626,
ftgé de 45 ans. Son corps fut porté à
Aubenas.
(V. la notice et les armes d'Ornano,
dans le Bulletin du mois d'avril 1893,
col. 193-196.)
1626
Francois-Annibal 1«', duc d'Estrées,
comte de Nanteuil-le-Haudouin, che-
valier des ordres du roi, gouverneur
de risle de Erance et des villes de
Soissons, Laon et pays Laonnais, fut
dans sa jeunesse destiné à l'église et
nommé à Tévêché de Noyon en 1594 ;
quitta cette profession pour embrasser
celle des armes; servit sous le nom de
marquis de Cœuvres; après la mort du
roi il s'attacha au parti de la reine-
mère; fut envoyé en ambassade à Rome
en 1621, contribua à l'élection de Gré-
goire XV ; ambassadeur extraordinaire
en Suisse et lieutenant général de
l'armée chargée de soutenir les Valte-
lins en 1624; maréchal de France le 10
octobre 1626; secourut le duc de Man-
toue contre les Impériaux, s'empara
de Troves en 1632; ambassadeurextra-
ordinaire à Rome en 1636 ; fit les fonc-
tions de connétable au sacre de Louis
XIV en 1654; eut des lettres de duc et
pair par l'érection du marquisat de Cœu-
vres en duché-pairie d'Estrées, en
1648 et siégea en cette (jualité au par-
lement le 15 décembre 1663; mourut à
Paris le 5 mai 1670 âgé de 98 ans,
d'autres disent 102 ans.
Il était fils d'Antoine d'Estrées, IV«
du nom, marquis de Cœuvres, cheva-
lier des ordres du roi, grand maître d
l'artillerie de France et de François-
Babou de la Bourdaisière.
Le nom d'Estrées était répandu ei,
plusieurs provinces et a servi à dé-
signer plusieurs familles. Estrées au
Maine a produit Raoul d'Estrées mar^'
chai de France sous Saint-Louis; :.
portait dés merlettes et des roses ; K>-
trées en Touraine, près Buzauçoiî
Estrées en Thiérache, aux anciens sei-
gneurs de Guise ; Estrées dans le rer
sort d'Amiens, qui portait pour arm
trois coquilles; Estrées la Blanche 'i
Artois fondue dans la maison de Liet*
qui portait un chef chargé de trois me--
lettes. La ressemblance des armes '•-
ces derniers avec celles des ducs d'h-
trées qui sont un fretté et un chef ch :r
gé de trois merleUes pourrait fair*
croire, dit le P. Anselme, qu'il sorts:'
d'une même source, et pour éviter '
qui est douteux il commence la géuev
logie de cette maison à Pierre d*K>-
trées, dit Carbonel, sgr de Boulact.
Hamel, Istres^ etc, vivant en 1437.
Cette maison a fait plusieurs bran-
ches dites : des sgrs et marquis de C^i :*
vres, ducs d'Estrées, pairs de Franc
d'où est sorti le maréchal d'Estro -
dont le grand père Jean d'Estrées, 5."
de Valieu et de Cœuvres, sgr de Doile*
ville, en Boulonnais, par acquisition :
grand-maître et capitaine-général •
l'artillerie de France ; il ép. CatheriL
de Bourbon, fille aînée de Jacques, .
le bâtard de Vendôme, sgr de Bon:
val, Ligny, Lambepcourt et de JeaL:
de Rubempré.
Le maréchal d'Estrées ép. 1* M^"
de Béthune, fille de Philippe, comte
Selles et de Charo^, chevalier «i
Ordres du roi et de Catherine Le B
teiller de Senlis ; 2" Aune Haberi
Montmor, veuve de Charles de Lr.
zières-Thémines , fils du mareoL
3* Gabrielle de Longue val.
Il eut du premier mariage :
1^ Françoia-Annibal, duc d Kstr -
457
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
458
pair et lieutenant-général des armées
du roi, g^ouverneur de Tlsle de France,
ambassadeur extraordinaire à Rome,
mort en 1687, av. ép. Catherine de Lau-
zières-Thémines, fille et héritière de sa
belle-mère, dont : Francois-Annibal III
qui suivra; 2. Louis-Charles, qui fut
marquis de Thémines par substitution,
capitaine de vaisseau, mort en 1672;
3. Jean, évêque de Laon, duc et pair
de France, après son oncle César, car-
dinal d'Estrées.
2. Jean, comte d'Estrées, qui fut
aussi maréchal de France en 1681, dont
la postérité sera donnée en son rangf;
3. César, cardinal d'Estrées, évoque
de Laon, duc et pair de France.
Du second mariage : 1. Louis, dit le
marquis d'Estrées, tué au siège de Va-
lenciennes en 1656 ; 2. Christine, ép. le
3 sept. 1658 François-Marie, dit. Jules
de Lorraine, comte de Lislebonne, sgr
de Villemareuil-en-Brie, fils du duc
d'Elbeuf et de Catherine-Henriette, lé-
gitimée de France.
Françoia-Annibal III, duc d'Estrées,
fils de François-Annibal II, ép. Made-
leine de Lyonne, fille de Hugues, mar-
quis de Berny, ministre et secrétaire
d'Etat et de Paule Payen, dont un fils :
Louis-Armand d'Estrées de Lauzières-
Thémines, pair de France, marquis de
Cœuvres, de Thémines et de Cardaillac,
vicomte de Soissons, baron de Gourdonl
Labourianne, gouverneur de l'Isle de
France des villes de Laon, Soissons, etc. ,
mort à Paris en 1723 âgé de 40 ans,
marié avec Diane-Adélaïde-Philippe
Mazarini Mancini, fille du duc de Ne-
vers et de Diane de Damas de Thiau-
ges, sans enfants. .
Fretté^ d'argent et de sable ; au chef
d'or chargé de (rois merletles de sable.
{A suivre,)
L» H.
DEUXIÈME PARTIE
\
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
SOLMES DE VÉRACO)
Cette famille qui a pour armes :
D'a:{ur^ au chevron d'or^ accompagné
de trots croissants de même^ deux en
chef et un en pointe^ est originaire du
Velay, où elle possédait, au xvi® siècle,
la terre des Olmes, paroisse de Rou-
coules, près de Montfaucon, d'où par
corruption lui est venu son nom patro-
nymique actuel : de Solmes.
Dans la seconde moitié du xviii** siè-
cle, elle ajouta à ce nom cçlui de :
de Vérac^ petite terre située à quatre ki-
lomètres d'Issingeaux, et qui forme
(i) V. les notes à la suite de cet article.
aujourd'hui un hameau de cette com-
mune et possède ^2 habitants.
Par des lettres données à Paris, le
26 décembre 1629 Louis XIII permit à
Pierre et à Jean de Solmes, gentilshom-
mes du Velay « de chasser et de tirer
de IherquehuT^e à toute sorte de gibier,,, »
Par d'autres lettres, datées du 30 juin
1646, Louis XIV exempta Pierre de
Solmes de tous logements de gens de
guerre (2).
La filiation authentique de cette fa-
mille commence à :
de
I. — Etienne de Solmes, qui fut père
IL — Denis de Solmes, marié le
469
LB BCLLBriN HéRALDIQUB DE FRANCE
S janvier 15^8 à Catherine Dufours,
dont il eut :
1. Antoine qui suit;
2. Jean dé Solmes, établi en Vivarais,
vers 1598; il y forma la branche du
Chambon, dont un membre, ancien
gendarme de la garde, seigneur des
Noyers (3), assista à l'assemblée de la
noblesse du Vivarais, le 20 mars 1789.
III. — Antoine de Solmes, marié en
1587, à Marguerite de la Franchère,
dont plusieurs enfants entre autres :
I. Louis, qui suit;
3. Jean de Solmes, qui épousa Clauda
de Lagrevol et fut père de :
a. Jean -Pierre de Solmes, conseil-
ler du roi au bailliage du Velay, siège
de Montfaucon, marié à Louise du Lac,
fille de Vital du Lac et de Catherine de
la Roque; Louise, mourut à Montfau-
con en 1653, laissant une fille : Jeanne
de Solmes, qui épousa vers 1680, Vital
Gibert, sieur de Chazotte, conseiller au
bailliage de Montfaucon ;
b. Christophe;
c. Denis ;
d. Marguerite, femme le 18 mai 1634
(M® Josserand, notaire) de Vital du Lac,
fils de Louis et petit-fils de Vital et de
Catherine de la Roque.
IV. — Louis de Solmes, marié le
16 janvier 163a à Florie de Lagrevol,
fille d'Antoine, dont il eut : Antoine,
qui suit.
V. — Antoine de Solmes, mourut en
février 1692 ; il avait épousé le 26 juil-
let 16^9, Marguerite Gibert de Cha-
zotte (4), fille de Pierre Gibert de Cha-
zotte et de Catherine Jamon ; ils eurent
de ce mariage :
1. Vitaly qui suit;
2. Marie, née en 1675;
3. Antoine, docteur en médecine de
la Faculté de Montpellier, né en 1677,
mort à Montfaucon en 1734; ses conci-
toyens pour le remercier de son zèle et
de son désintéressement lui firent ::
mage d'un bois, près de Montù-j.
qui porte depuis lors le nom de : f
Médecin.
4. Louis, né en 1680;
5. Jean, né en 1683;
6. Joseph, né en 1686;
7. Catherine, supérieure des reL
ses Bernardines de Montfaucon, de *
à 1728,
VI. — Vital de Solmes, avocr
Parlement, juge de Dunières, m *
12 janvier 1739, avait épousé, le r
vembre 1698, Marguerite de Ver. r
fille de Jean de Véron, habitant >.
Didier-la-Séauve. De leur mariage
quirent :
r. Joseph-François qui contir.
descendance ;
2. Marguerite, née en 1699;
3. André, né en 1701 ;
4. François, né en 1702;
5. Antoinette, née en 1703 ;
6. Jean-Baptiste, né en 1704;
7. Antoine, né en 1707;
8. Augustin, né en 171 1, si^u.
Buisson, avocat en Parlement
En 1735, lors de Tincendie dur.,
tère de Montfaucon, périt dans le-
mes Madeleine de Solmes, qui :
être une flile de Vital.
VII. — Joseph-François de Sv^
né en 1752, mort le 23 avril 17^0, •
épousé, le 12 juillet 174a, Marj:..
Michaud de Chantoire, fille de Jâ.
Michaud, seigneur de Chanter^
Dauphiné, il en eut :
1. Jacques, qui suit;
2. Marguerite, née en 1747;
3. Marguerite-Hélène, née en r-
4. Jean-François, né en 17^2 ;
s. Elisabeth, né en 175^.
VIII. — Jacques de Solaies de V
c: a
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
462
?E
t le premier de sa famille à joindre à
: 'D nom patronymique celui de : de
- érac. Né en 1743, il mourut le 27 oc-
bre 1807; entré, le 21 janvier 1771,
ns la compagnie des gendarmes de la
rde du roi, il y servit quelques an-
ses et fut compris dans la réforme de
corps, le 30 septembre 1787.
• Jacques s*était marié le 28 janvier
69, avec Rose de Chambarlhac (6),
le de Pierre-Guillaume de Chambar-
ac, écuyer, seigneur de Beaupré et de
ontregard et d'Eléonore de Bannes.
De ce mariage naquirent sept enfants :
■ I . Pierre-Jacques-Guillaurae, qui con-
lua la descendance ;
2. Françoise-Eléonore, née en 177 1,
orte en ^bas-âge ;
.3. Joseph-Florimond , né en 1772,
ort à Nice, au retour de l'émigration ;
, 4. Germain, né en 1773, émigré en
ilie, où il se maria et mourut à Bres-
a ; on ignore s'il a laissé des enfants ;
5. Joseph-Just, qui a formé une bran-
le cadette (voir plus loin) ;
6. Elisabeth «Marie -Sophie, née en
?7^, mariée à M. de Gidrol;
7. Pierrette- Joséphe, mariée le 5 avril
io6, avec Joseph-Florimond, baron de
bambarlhac, chevalier de Saint-Louis,
eutenant-colonel dans le corps des
levaliers de la couronne, son oncle.
IX. — /'ïVrr^-Jacques-Guillaume de
^Imes de Vérac, né en 1770, mort le
3 février 1845, avait épousé le 25 juil-
}t 1809, Gabrielle-Julie de Barbon du
Juzel, morte le 13 février 1854, fille de
ouis de Barbon du Cluzel.
De ce mariage sont issus :
1. Marie-Florimond-Odilon, qui con-
nua la descendance ;
2. Çésarine de Solmes de Vérac, née
î 24 octobre 181 5, morte à Montfaucon
3 30 septembre 189 1, étant supérieure
énérale des dames de Saint-François ;
3. Victor de Solmes de Vérac, né à
fpntfaucon, le 12 juillet 1816 ; maire
pendant plus de trente ans de sa ville
natale; il a fait construire de belles
fontaines et réparer la chapelle de l'hos-
pice ; ses concitoyens gardent le souve-
nir de son habile administration ;
4. Frédéric de Solmes de Vérac, né à
Montfaucon, le 19 juillet 1822, mort en
1891 ; il fut ingénieur des chemins de
fer;
5. Elzéar de Solmes de Vérac, né à
Montfaucon le 17 juillet 1824, ancien
capitaine, chevalier de la Légion d'hon-
neur, il était, en 1876, lieutenant-colo-
nel du ICI® régiment territorial. D'Her-
mance Bérond, sa femme il a eu : Ga-
brielle, mariée à Hector Jarraud.
X. — Marie-Florimond-0(/i7o« de
Solmes de Vérac, né à Montfaucon le
17 juillet 181 2, ancien notaire au Puy,
mort il y a une dizaine d'années, avait
épousé le 23 février 1843, Louise- Amé-
lie Pissis, dont :
1. Charles, qui suit :
2. Marguerite de Solmes de Vérac,
mariée avec M. Eugène Pissis, ancien
sous -préfet, résidant à Paulhaguet
(Haute-Loire).
XI. — Charles de Solmes de Vérac,
chef des nom et armes de la famille,
ancien notaire au Puy, membre de la
Société française d'archéologie, non
marié.
II. — Branche du Bas-Languedoc
IX. — Joseph-]\isi de Solmes de Vé-
rac, né à Montfaucon, en 1774, mort à
Boissières (Gard), le 2 novembre 1853,
fut maire de ce village sous la Restaura^
tion.
Il avait épousé à Boissières, le 8 jan-
vier 181 7, Jeanne Capon (fille de Fran-
çois et de Rosalie Combe), morte à
Boissières, le 6 octobre 1856.
Deux enfants naquirent de ce ma-
riage :
I. Gustave-Joseph-Henri, qui con-
tinua 1^ descçpdance \
463
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
464
2. Anne-Marie- F/V/^rm^ de Solmes
de Vérac, né à Boissières, le i6 mars
1824.
X. — Gusiave-i oseph'Henn de Sol-
mes de Vérac, né à Boissières le 14 mars
1820, marié à Vauvert le 24 avril 1847,
avec Joséphine-Irma Escande, fille de
Jean-Louis et de Jeafine Beaumont, née
à Vauvert en 1827.
De ce mariage sont issus :
1. Gustave- Albert, qui suit;
2. Edmond-Ulric de Solmes de Vérac,
né à Vauvert, le 17 septembre 1856,
marié à Vergèze le i**' octobre 1877 avec
Hélène-Suzanne Marcot, dont :
a, EdmondrG us t ave j né à Vergèze le
14 septembre 1878;
b. Gjèr/V//<f-Albertine-Pauline, née à
Vergèze le 26 janvier 1884.
XI. — GustSLwe'Alberi de Solmes de
Vérac, né à Vauvert le 2 mai 1848, a
épousé à Bernis, le 23 novembre 1872,
Françoise-Marie Gounin, dont :
1. Z^«i5- Albert-Gustave, né à Bernis,
le 6 octobre 1872 ;
2. /^^r;;/i;/iV-Marie-Irma, née à Ber-
nis le 31 octobre 1875, morte le 3 fé-
vrier 1882.
Prosper Falgairglle,
#^^^^^^^^^^^^^M»»
Pièces Justificatives (7)
I
Aujourd*huy 26 décembre 1629, le
Roy estant à Paris, désirant favorable-
ment traiter Pierre et Jean Je Solmes^
ses gentilshommes, leur a permis de
chasser et tirer à Iharquebuse à toute
sorte de gibiers non prohibés, et défen-
dus par ses ordonnances, comme aussi
de porter pistolets pour la sûreté de
leurs personnes, sans que pour raison
de ce, ils puissent estre molestés, ni in-
quiestés par les maistres des eaux et
forests, capitaines de chasses, leur en-
joignant au contraire, qu'ils laissent et
fassent jouir lesd. de Solmes plainemen:
et paisiblement. En témoignage de quoi
Sa Majesté ma commandé dexpédier le
présent signé de sa main, contre-signe
par moy son conseiller dEstat et de scn
commandemens et finances.
Louis.
De par le Roy : Illtsible,
II
De par le Roy,
A tous nos lieutenans généraux, goa-
verneurs de nos provinces et villes,
maréchaux de camp, colonels, capitai-
nes, chefs et conducteurs de nos gen>
de guerre, tant de cheval que de pied.
de quelque qualité et nation qu ii>
soient, maréchaux de logis de n*.»^
camps et armées, fourriers commis et
à commettre pour le département et lo-
gement de nos gens de guerre, et à tou^
nos officiers et subjectz qu'il appartien-
dra, salut;
Désirant favorablement traicter Pierr:
de SolmeSj nostre gentilhomme de Ve-
lay, Nous vous défendons très expressé-
ment de loger ny souffrir estre logc^,
aucun de nos gens de guerre, dans les
maisons du d. de Solmes, dans les pay<
de Vivarais, de Vellay et Forest, tï\
prandre fourrage, ny emporter aucunc
chose généralement quelconque, layar:
prins avec tout ce qui luy appartiendra,
en nostre protection et sauvegarde spé-
ciale par la présente signée de nostr^
main, en signe de laquelle Nous ]u\
avons permis et permettons de faire
mettre et apposer nos armes et panon-
ceaulx royaulx aux lieux et endroiiN
plus esminant de sesd. maisons afin quv
nul n'en prétende cause dignorance.
Mandons au premier des prévôts de
nos très chers cousins les mareschau\
de France, ou a nos juges royaulx sur ce
requis den faire telle et sy severe jus-
tice que lexemple serve à contenir lc>
aultres, sous peine den respondre er
T"
465
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
466
leurs propres et privés noms. Car tel est
nostre plaisir.
Donné à Paris, le 30® jour de juin
1646. Louis.
De par le Roy, Illisible,
(i) Archives communales de Montjaiicon (Haute-
Loire), de Boissières^ de Vauvert, de Bernis et de.
Vergè^e (Gard). — Généalogie manuscrite^ dres-
sée par M. J. Veylon, ancien notaire à Mont-
faucon. — Notes historiques sur U monastère de
Motttfaucon, par Tabbé TheiUière, Le Puy, 1878.
in-i2, p. ^7 à 60. — L. de la Roque. Armoriai
de la noblesse de Languedoc, t. II, p 254. — De
Saiot-Allais, Nobiliaire universel de France^
l. XUI, p. 237.
(3) Voir Pièces Justificatives^ n»« i et 2.
(3) Le Noyer, 46 habitants, château, à ^ kii. de
Vernoux (Ardèche).
(4) De Chazotte, porte : D'avtr, à la croix d'or^
hordée de sable, cantonnée de 0 étoiles d'argent
(Saint-Âllais, t. XIII, p. 400).
(5) De Véron porte : De gueules^ à un cerf ailé
cTor (B. d^Agnicres : Armoriai spécial de France,
p. 5'9)-
(6) De Chanibarlhac porte : D'azur, au chevron
d'or^ accompagné de j colombes d^afgent^ becquées
et membrées de gueules (Saint-Allais, t. XVII,
p. 30a).
(7) Les deux documents suivants sont tirés des
Archives de M. de Solmes de Vérac, ancien no-
taire au Puy.
JOUFFREY
(DAUPHINÉ, PROVENCE ET VENDOMOIS)
La maison de Jouffirey^ alias de Jouf-
frei, est ancienne en Daupbiné et en
Provence, où elle figure à la mainte-
Due ou recherche dea nobles ordonnés
par Louis XIV, en Provence, le 16
mars, 1668, puis dans le Vendomois,
généralité de Tours, le 20 avril 1716;
elle a fait ses preuves pour Saint-Cyr
en 1706 et pour Malte en 1784.
Cette maison s'est divisée en plu-
sieurs branches répandues en diverses
provinces et en dernier lieu dans le
Vendomois. Les divers auteurs qui
ont eu à s'en occuper en remontent la
filiation au xiii° siècle. Elle était repré-
sentée au milieu du xviii^ siècle par:
Paul II de JouflFrey, marquis de
JouflFrey, chevalier, sgr de la Voûte,
Villars, la Vallée-les-Forgesi Pineaux,
la Petite-Salle, Magny, St-Jonet, et
autres lieux (1744-1825), lieutenant-
colonel, chevalier de Saint-Louis, ép.
en 1769 Marie-Jacqueline-Renée de
Launay de Cohardon (1747-1831), dont
il eut dix-sept enfants, entr'autres :
1. Paul III de JouflPrey, marquis de
JoufFrey (1774-1835), servit à l'armée de
Condé, chevalier de Saint-Louis, re-
traité chef d'escadrons, ép. en 1802 N...
du Chemin de la Chesnaie (1785-1854)
dont : a, Ernest, marquis de JouflFrey
(1824-1847); b, Camille, mariée en 1824
a Auguste de Drouhot, dont Pauline de
Drouhot, née en 1831, mariée en 1849
à Anatole de Piperey (1817-1891), dont
un fils unique : Paul de Piperey, né
en 1850. Résidence, château de la Mothe
(Eure).
2. Paul IV Julien de Jouflrey, dit le
chevalier de Joutfrey (1775-1851), servit
à Tarmée de Condé, retraité chef d'esca-
drons, chevalier de Malte, de Saint-
Louis et de la Légion d'honneur, dé-
puté d'Indre-et-Loire, ôp. en 1806 Eu-
lalie de Brunier, décédée en 1848.
3. Dominique, qui suit ;
4. René comte René de JouflPrey- Vil-
lars, né le 2 novembre 1777, décédé le
10 mars 1860 au château de la Voûte,
servit comme ses frères à l'armée de
Condé, chev. de Saint-Louis, fut retraité
chef d'escadrons, ép. en 1806 Louise
Lesueur du Coudray;
5. Françoise de JouflFrey (1770-1854)
née au château de la Voûte, ép. le 8 fé-
vrier 1790 François vicomte de GeflFrard
de Lamothe, dont : a. Edouard (1791-
1815) chef d'escadrons dans l'armce
prussienne ; b, Françoise, née en
août 1798, dccédée le 7 septembre 1868,
dernière propriétaire du château de la
Voûte, chanoinesse d'honneur du cha-
pitre princier de Gesceke-Kappel, en
Prusse, avec le titre de comtesse ;
6. Eulalie de JouflFrey, née le 3
mars 1773, décédée le 9 octobre 1832,
ép. en 1806 Jean-Armand-Constant
467
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE FRANCE
4ri8
vicomte de Vallès, chevalier de Saiut-
Louis (1752-1811) dont: a. Alexandre
comte de Vallès (1807-1878), marié en
1827 à sa cousine-germaine Zcnaïde
de Jouftrey, dont : Berthe (1837-1875),
mariée en 1860 au comte Gédéon de
Meynard, remarié en 1879 à la com-
tesse de Roquefeuil née de Quinemont;
le comte de Vallès a eu du premier
lit : a, Gaétan, né en 1863 ; b. Joseph,
né en 1870; c. Henri, né en 1873, —
Résid. château de Boisgamats par La-
val (Mayenne) ;
7. Henriette de Jouftrey (1784-1836),
ép. en 1810 Alphonse comte Le Bas du
Plessis, dont :
1.) Henri comte Le Bas du Plessis
(1814-1891), ép. V en 1840 Léonie de
Guénet; 2*» eu 1872 Léonie de Lalle-
mant de Liocourt ; il eut du premier
lit : a, Gontran comte Le Bas du
Plessis-Estienne (1841-1889), ép.en 1874
M"' de Beauroyre, dont : Jean ;
Louis; Marie; — Rcsid. château du
Plessis par Sereines (Yonne^ ; du
second lit : b, Gabriel, comte Gabriel
Le Bas du Plessis, capitaine au 20*"
chasseurs, ép. en 1883 Germaine de
Forceville, dont : Isabelle et Anne ;
c. Marie, religieuse carmélite ; d.
Henriette, mariée en 1880 au vicomte
Louis de Hédouville, dont : Jeanne-
Marie et Gabriel.
2.) Sidonie Le Bas du Plessis (1811-
1886), mariée en 1838 à Stanislas de
Sobalski (1810-1857), dont : Marie, née
en 1841 décédée; Sidonie, religieuse
aux Oiseaux, née en 1844; Wanda
(1846-1883).
3.) AlphonsineLeBasduPlessis(1812-
1884), ép. en 1838, François Gillet de
Laumont (1800-1862), dont : Gabrielle,
mariée en 1870 à Emile de Beau vais.
4.) Pauline Le Bas du Plessis, reli-
gieuse à Nevers, décédée en 1879.
5.) Clotilde Le Bas du Plessis, née en
1819, ép. Edouard Moreau de Morcoux
& .Semur, décédée en 1882.
8. Françoise de JouSrey, dite M" le
TAiglerie, (1785-1854) ép, en 1803 Jac-
ques, vicomte de Foucauld (1771-lR'>t,
colonel de la gendarmerie de Paris, IHr^
gentilhommedelachambreduRoi,182^.
chevalier de Saint-Louis, commande :r
de la Légion d'honneur, décédé ai
château de Brou (Indre-et-Loire), laiî^
sant de son mariage une fille unique.
Constance de Foucauld (1805-187.') .
mariée en 18;26 avec Ernest, marqui?
de Carbonnières (1800-1863) dont ul
fille unique Edith de Carbonnières, r.-
en 1837, mariée en 1858 avec Lou.-.
comte de Marcé, officier de la Legi -
d'honneur, dont : a, Guy, comte Gu
de Marcé, né en 1862, marié en l^ .
avec Mai ie- Clotilde de Seguin ;
André, né en 1868 ; c. Jean ; d. Loui^
née en 1860. — Résid. château d-
Fontenils près Chinon (Indre-et-Loire
9. Albertine - Sophie - Henriette «i.
Joufirey, née le 17 octobre 1789, do^v
dée le 25 janvier 1831, ép. le 16 sei-
tembre 1809 Augtistin-ClLKrles Ta .-
pinart comte de Tilière, (1785-18:»:.
remarié le 15 juin 1841 avec Elisabet .
de Bourgevin de Vialart de Molign^
née le 7 octobre 1809 décédée le 20 ho :
1880. Le comte de Tilière a eu du pi» •
mier lit :
1.) Charles- j&/^^ar, comte de Tilièn
(V. Bulletin de 1893, col. 331 et 494
2.) Marie- Albertine-ilnj^e/tna de T>
lière, née le 27 septembre 1811, décêtl>
le 22 octobre 1886, mariée en 1831 .
Joseph Grosbois de Soulaine (IN^^
1869) dont : a. Henry Grosbois de Svu-
laine, né en 1833, marié en 1856 av*
Louisa de fiournon ville, née en 1 837
b. Albertine Grosbois de Scolaine, ui-
en 1834, mariée en 1862 avec Henr
BaudesBon de Vieuichamps» dont : J.>
seph né en 1867. — Béaid. (Gâteaux li
Vieuxchampa et d'Arcy-sur-Coie (Yul-
ne).
Pour la suite de la branche cadet*
de Tilière V. le Bulletin de juin l^':^ ,
col. 332.
>9
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
470
Dominique de Jouftrey, marquis de
mlfrey, après la mort de son ueveu
rnest marquis de Jouffrey en 1847,
)pel6 d'abord M. de la Voûte, né le 4
)ùt 1776, décédé le 14 mai 1854,
Tvit pendant Témig'ration dans
irmèe de Condé, chevalier de Saint-
3uis le 30 septembre 1814, avec ses
ois frères,et retraité comme eux, chef
escadrons, ép. en 1802 Marie-Louise
on^ueux de Villarson (1778-1833),
Dut: 1. Achille qui suit; Marie-
thanasie de Jouflfrey (1807-1877) ma-
ée en 1828 avec N.. de la Serre de
lolière, dont: a. Albert (1829-1857); 2.
lenri de la Serre, né en 1831, marié
Q 1874 avec Angèle de la Filolie de la
teyinondie (La Beune, La Chapelle-
areil par Montigfnac (Dordogne) ;
. Alexis de la Serre, né en 1837, marié
n 1873 avec Marie Tassain dont une
lUe ; 4. hom^-Adolphe de la Serre, né
n 1848, marié en 1870, avec Anna
Ihapgfier Laboissière, dont deux filles.
Achille de Joaflrey, marquis de Jouf-
rey, né le 1*' novembre 1803, décédé
e 6 mars 1876, ép. le 22 avril 1833 An-
oinette de Viéville (^1816-1889) dont il
'Ut:l. Sosthènes (1834-1855); 2. Ar-
hur (1836-1855); 3. René, qui suit.
René de JouflFrey, marquis de Jouf-
rey, né le 27 mars 1845, chef actuel de
lom et armes de sa maison et seul re-
)réâentant mâle de cette nombreuse et
mtique lignée.
(V. Bulletin de 1887, col. 645).
D'azur^ au croissant d'argent^ et un
•hef (Vor^ chargé de 3 étoiles de sable.
Couronne : de marquis.
Supports: deux lions.
Devise : Luit en croissant.
TERRAY
(Additions au Bulletin 1893, col. 402).
I «loseph-Marîe Terray , qui fut con-
feoleur général des finances en 1769 ,
fils de Jean Terray, était né en 1715 ;
il avait été conseiller-clerc au parle-
ment de Paris. Plus tard il devint
ministre d'Etat et fut pourvu de l'ab-
baye de Molesnes, au diocèse de Lan-
gres, en 1764. Turgot le remplaça en
1774, il mourut en 1778 ;
Renée Félicité Le Nain, qui épousa
Pierre Terray, son frère, était la nièce,
et non la petite-fille, du maréchal
d'Asfeld.
Antoine-Jean Terray, intendant de
justice police et finances, et maître des
requêtes au conseil d'Etat avant la
Révolution, eut de son mariage avec
M"® Perreney de Grosbois, deux autres
filles : 1. La marquise Le Pelletier des
Forts, mère de la marquise de Lévis et
du marquis des Forts ; 2. M"* Jérôme
Bignon aïeule du vicomte de Verneaux,
de la comtesse de Balleroy, de la du-
chesse de Montesquiou de Fézenisac,
de la comtesse de Courtivron, de la
comtesse de Burgat et du marquis
Doria.
Mlle de Belbeuf, fille de Claudine
Terray et du marquis de Belbeuf,
ïûariée au baron de Villequier, décédée
en 1846, s'appelait Berthe et non
Louise ; sa sœur Marie de Belbeuf,
mariée au baron de Bernon, décédé en
1884 a trois filles : Berthe, mariée en
1881 à Robert comte d'Espinay Saint
Luc; Geneviève, mariée en 1883 au
comte Roger d'Espinay Saint Luc ;
Jeanne, mariée au comte Henri d'Es-
pinay Saint Luc ; tous les trois sont
frères ; Louise-Marj^-Charlotte de Bel-
beuf, sœur des deux précédentes, a ép.
Georges* marquis de Mathan, fils du
pair de France sous la Restauration,
dont postérité.
Le vicomte de Narcillac, marié en
premières noces en 1861 avec Denise
Terray de Morel-Vindé a eu de ce ma-
riage quatre enfants: 1. Léonce, décédé
le l^"" mars 1886, à l'âge de 20 ans;
2. Christine, mariée en 1883 avec le
471
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
Ai2
comte Stanislas Costa de Beauregard ;
3. Louisa, mariée avec le comte du
Chastel-Andelot, décédée ; 4. Agathe,
mariée au marquis de LabrifFe, dont
postérité.
avec Maxime Roussel, comte de Cou:
cy, dont postérité.
Jeanne Terray de Morel-Vindé, dt m
dée en 1880, mariée avec le comte .
Chabot a laissé deux enfants : Charly
Marie-Robertine Terray est mariée | Gérard et GeoflFroy.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS D'AOUT
• BT RAPPBL DBS MO» PSiCiÉDEMTS
Guillaume-René Daniel, comte de
Vauguion, fils de feu Félix-Alexandre
Daniel de Vauguion, comte romain, et
de Berthe-Marie Le Tourneur de la
Ferraudière, avec Marie-Charlotte
Achard de Bonvouloir, fille de Henri-
Robert Achard, vicomte de Bonvouloir,
et de Marie-Thérèse du Pin.
Le mariage a été célébré à Paris le
8 juin, en Téglise de Saint-Pierre-de-
Chaillot. Les témoins étaient, pour le
marié : le général de Vauguion, son
oncle, et le général comte de Roche-
bouet, son grand oncle ; pour la ma-
riée : le comte Guillaume de Bonvou-
loir, et M. Daguilhon-Pujol, son cousin,
germain.
La famille Daniel, originaire de
Normandie, et qui a formé les bran-
ches de Boisdenemets, de Pernay et
de Vauguion, s*est toujours distinguée
dans la carrière des armes et a figuré
avec honneur dans les parlements de
Paris et de Rouen. Elle fut maintenue
par les intendants sous Louis XIV, et
admise aux honneurs de la cour, sous
Louis XVI, en 1785 et 1786.
La filiation suivie dans les preuves
des pages de la Reine en 1633, remon-
te à Michel Daniel, écuyer, seigneur
de la Foret et de Boisdenemets qui pa-
rut accompagné d'un archer et d'un
page, à la montre de Jean de Hangest,
reçue le 3 mars 1469.
Joseph-Micolas Di^niel, Pan des t.
de Jacques, le conseiller au grand coc*
seil, forma la branche de Vauguion, r:
son frère aîné, Jean-Paul Daniel, sf •
gneur de Boisdenemetf», reçu pag«» i.
la Reine en 1733, capitaine d'infantori
continua la branche aînée, aujourdlu:
fixée en Franche-Comté, à laquelle ap-
partient Ëdouard-Louis-Maxime h-
niel, marquis de Boisdenemets, gèu
rai de division, ancien commandant &:
16^ corps d'armée.
Le petit fils de Joseph-Nicolas al
se fixer dons le Maine où il épou:^
Marie de Nantiat dont deux fils : J.
seph-Antoine, auteur de la branc:
existante de Pernay et Louis-François-
qui forma celle de Vauguion.
Luis-Marie, fils aîné de Louis-Fra:.-
rois, fut capitaine de dragoua, m- -
sans alliance ; et Joseph-Aimé, >
frère, mousquetaire de la garde d
roi, officier de cavalerie» épousa Tou>-
saint-Françoise Richard de Bea*
champs, dont il eut trois fils : 1, l\\.\.
député de la Sarthe (1830-1832), aut?»:-
de la branche aînée, marié en 1813
Pauline de Malherbe de Poillé, d. /
Toussaint-Adolphe Daniel, comte •-
Vau^ruion, marié à Thérèse de 8aj:-
naud, frère de Michel, officier d'infriri-
terie, marié à Yvonne de Prunelc. •
entr'autres filles, Charlotte, mariée i
Paul Hennet, général d'artillerie ; .:
173
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
474
\.imé Daniel de Vaug-uion, ancien
rarde du corpa, chevalier de la Lég-ion
l'honneur, auteur de la seconde bran-
che, «narié en 1826, à Eudoxie de Li-
^neris, dont CAaW^^-Toussaint-Daniel
le Vaugruion, grénéral, commandeur
le la Légion d'honneur, marié à Char-
lotte Goupil de Préfeln ; 3. Fortuné de
V^augruion, épousa en 1821 Adèle du
Hardaz de Hauteville, et fut père de
ieux fils : a. Stanislas, capitaine de vais-
seau, officier de la Légion d'honneur,
léputé de la Mayenne en 1871, marié
ivec Amélie le Moine de la Borderie,
ît décédé sans postérité le 20 avril
1871 ; et 6. Félix-Alexandre Daniel de
Vauguion, comte romain, marié le 19
janvier 1864 à ^^W^e- Marie Le Tour-
ueur de la Perraudière, dont le Jiou-
veau marié.
De gueules^ à la bande d'argent, chaf*"
çi'e de trois molettes de salle etaccompa'
gnée de deux lions d'or^ Vun en chef^
Vautre en pointe,
La famille Achard de Bonvouloir est
très ancienne en Normandie où elle a
donné son nom au Bourg- Achard,
près de Rouen et au Perthuis-Achard,
près de Domfront.
C'est à Guillaume Achard, écuyer,
vivant en 1480, que commence sa gé-
néalogie prouvée.
François AcharJ, écuyer, seigneur
de la Corbelliùre de Saint-Anvieux,
puis de Bonvouloir, épousa en 1513
Françoise de Courtarvel, dame de Bon-
vouloir, qu'elle apporta à la famille ;
Guy Achard, seigneur de Bonvouloir,
était chevalier de Tordre du roi, gou-
verneur de Domfront en 158; Jean, che-
valier, seigneur de Saint-Anvieux, capi-
taine de centchevau-légers, était un des
cent, gentilshommes de la maison des
îois Henri III et Henri IV ; François,
son fils, seig-neur et baron du Pin, fut
gentilhomme de la chambre et cheva-
lier de Tordre du roi, ainsi que Julien
Achard, lieutenant des mousquetaires
^^ cardinal de Richelieu et chevalier I
de Tordre du roi, député de la noblesse
du bailliage d'Alençon aux états de
Normandie en 1624.
François Achard, chevalier de Malte,
Guy Achard, marquis de Bonvouloir,
et d'autres membres de la famille, fu-
rent maintenus dans leur ancienne no-
blesse aux états de Normandie en
1666, par Tintendant de Marie ; An-
toine-Charles Achard, marquis de la
Haye, chevalier de Saint-Lonis, maré-
chal de camp, fut aide* major général
de Tarmée des princes.
Cette famille a donné nombre de
chevaliers de Malte et de Saint-Louis.
Le père de la mariée était fils unique
de Joseph-Guy- Auguste Achard, comte
de Bonvouloir, né en 1811, et marié à
Charlotte-Honorine de la Tour du Pin,
sa cousine-germaine, mort en 1881,
laissant Henry-Robert Achard, vi-
comte de Bonvouloir, qui a de son ma-
riage avec Marie-Thérèse du Pin, cinq
enflants: 1. Jules-Paul, né en 1874;
2. Guy-Joseph, né en 1883 ; 3. Marie-
Charlotte, la nouvelle mariée, né en
1872 ; 4. Marthe-Marie, née en 1876;
5. Charlotte-Marie-Henriette, né en
1880.
La branche aiiiée a pour chef Didier-
Charles-Robert Achard, comte de Bon-
vouloir, né eu 1832, marié à Antoi-
nette Gallet de Mondragon. Il a cinq
enfants, deux fils et trois filles, et son
frère, Marie-Robert, vicomte de Bon-
vouloir, a de Marie de Clairon, un fils
et cinq filles.
D'azur^ au l'on rampant d'argent,
armé et lampas^c de gueules^ à 2 fasces
de même brochantes sur le ^ow^ (sceau de
1241).
Bernard-Alphonse de Valon, fils aîné
de François-Adrien-Galiot-Ernest de
Valon et de Célestine Finiels, avec
Clotilde-MBrie de Bancalis de Pruynes,
fille de Marie-Maximilien-/?oc?o/pA^,
baron de Bancalis de Pruynes et de
Anne- Oabrielle de' Gironde.
475
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
4:
Le mariage a été célébré à Paris le
10 juillet eu TEg-lise de Saint-Pierre-
de-Chaillot.
Les témoins du marié étaient : MM.
de Valon, ancien député, son oncle et
M. Jean Mostolac, son beau -frère; et
pour la mariée : le baron Decazes, son
graud'oncle, et le comte Léopold de
Gironde son cousin.
La famille de Valon, oriprinaire du
Quercy parait être un rameau de la
maison de Valon, qui figure dans les
documents de cette province depuis
une époque très reculée.
Dans les preuves pour Malte et pour
les honneurs de la cour en 1775, par
les Valon du Quercy, on mentionne
un emprunt fait avec plusieurs autres
chevaliers, par Arnould de Valon, che-
valier, en 1248, étant au camp devant
Damiette. Les Valon qui font l'objet
de cette notice vinrent s'établir en Li-
mousin, à la fin du xv« siècle.
Ce rameau, appelé de Valon de Gi-
gonzac Saint-Amaran, fut écarté de
l'héritage de Gigonzac par le testament
de Guy de Valon, seigneur de Gigon-
zac, et se tixa en 1714 à Vaillac, par
suite du mariage de Pierre de Valon
de Saint-Amaran avec Claire de Mon-
tai, d'où sont issus Pierre-Ptiilippe-
Alphonse, décédé en 1869, qui laissa de
son mariage avec Mlle Sagiiier : 1. a.
Francois-Adrien-Galiot-Ernest de Va-
Ion, né en 1832, décédé en 1871, qui
laissa de son mariage contracté au
mois de février 1862, avec Célestine
Finiels (d'une famille dont était la
mère du chevalier d'Assas) : a. Ber-
nard-Alphonse de Valon, le nouveau
marié; 6. Pierre Raymond ;c. Marie-
Claire, mariée à M. Jean Mostolac;
2. Adrien-François-Gaston-Arthur de
Valon, ancien député du Lot, marié
en 1'*» noces à Joséphine La Coste de
Fontenilleg décédée en 1872; en se-
condes noces, au mois de décembre
1876, à Pauline La Coste de Fontenilles,
sa belle-sœur. Il a du l*' lit : a. Jehanne,
née en 1870 ; et du second lit : Loui<
née en 1878 ; c. Jean, né le 21 fém<
1881.
11 existe encore de la famille de Vfc
Ion deux rameaux représentés par &^
cousins et qui sont alliés aux familie:
de Vaux-Bidon, de Salva^nac, de (ir:-
mal et de Camy.
Ecartele\ (Tor et dB gueules.
^k^^^^^^#^p>^iM^i/\^*%^^r
René-Adolphe-François, marquis
Portes, fils de feu Paul-Georges, n-
quis de Portes, décédé, et d? A-
Hutton, décédée le 22 décembre h-':
avec Mathilde-GsToMne de GaUéan-<i
dagne, fille de Louis-Charles- H^l-.
comte de Galléan, duc de Gadagn^. 1
de Caroline-Rélbne Joest.
Le mariage a été célébré à Pari- 1
12 juillet. Le marié appartenant h I
religion catholique et la mariée a} ^ {
suivi le culte protestant de aa ni* ri
née Joest, a été célébré le même jou*
d'abord au Temple du Saiut-Ks;r
rue Roquépine, puis à Tégliae de Saii:
Pierre de Chaillot, paroisae du mar^uj
de Portes.
Les témoins étaient pour le mar:
le général, marquis de Colbert »^: 1
marquis de Galard; pour la marù*
M. de Sainte-Marie et le marquis
Isnards.
La famille de Portes appartient ..
noblesse du Parlement de Toubu^
François-Joseph de Portes, frè^ii
aux enquêtes, obtint rérection d*' >
terre de Mansa en marquisat bou' 1
nom de Portes, par lettres patente» 1
mois de février 1743. Adolphe-Fran .\
René, marquis de Portes, pair |
France, du 19 juillet 1845, puis ><
teur, né à Toulouse le 22 janvier r
mort à Paria le 4 mai 1852; ^«
épousé en premières noces^ Sopbie-r
zanne Laplace et en secondes noct;
22 juillet 1823 Georgina Martell, •:
dée le 8 novembre 1857. Il eut
!•' lit : 1. AngéIiqae-Jo8éphine-< . -1
477
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
478
lotte, mariée à Napoléon-Joseph-Au-
^uste, comte de Colbcrt; 2. Catherine-
Mery-Adolphine, mariée le l®' juillet
1848, à Napoléon-Victor-Eugène, comte
de Bellune, décédé le 28 mars 1852 ;
remariée au mois d'août 1853 au mar-
quis d'Hautefeuille ; et du second lit :
3, Catherine-Georgine^Blhuche de Por-
tes, mariée en 1857 à /«/*'«- Alfred de
Montgomery, né à la Nouvelle-Or-
léans le 9 juin 1825; 4. Paul-Georges,
marquis de Portes, décédé, et père du
nouveau marié, qui a un fière, le
comte Henry de Portes.
D'azur^ à la fasce d*argent^ accompa-
gnée en chef de 3 merlettes rangées^ et,
en pointe, d'une tour maçonnée de sable^
le tout à^argent,
La maison de Galléan est ancienne
et originaire de Vintimille, aux états
de Gênes, en Italie, où elle portait les
noms de Galliano, Galliono, puis Gal>
lien et Galléan. Sa généalogie remonte
au xii« siècle. Antonio, fils de Pierre
qui était venu se fixer à Avignon, fut
élu en 1449 !•' consul de cette ville,
fonction que Ton ne conférait là qu'à
des gentilshommes.
Louis Galléan, baron des Issarts et
de Courtines, colonel d'un régiment au
service de France, obtint au mois de
mars 1653, des lettres patentes de
Louis XIV érigeant en marquisat la
?irerie de Salernes ; François, son fils,
marquis de Salernes, mourut sans pos-
térité en 1704. Charles-Félix de Gal-
léan de Gadagne (du nom de sa mère,
Louise de Gadagne), cousin du précc-
lent, fut lieutenant-général des ar-
mées de Louis XIV en 1650, gouver-
leur du pays d'Aunis, lieutenant-gé-
léral au gouvernement de Berry etc.,
ït remporta contre les Turcs en Grèce,
les avantages signalés dans les îles
le Tarchipel. II mourut sans postérité
e 6 janvier 1700. Ayant acquis la terre
le Châteauneuf, il avait obtenu du
lape Clément IX en récompense de ses
services, et, par bulles du 30 novem-
bre 1669, l'érection du fief ea duché,
pour lui et ses successeurs quelconques ^
sous le nom de duc de Gadagne,
Pierre-François de Galléan, marquis
d'Equîlles, baron de Védènes, capi-
taine de cavalerie et commissaire-gé-
néral au service de France, petit neveu
du P*^ duc de Gadagne, hérita du titre
de son grand oncle. Il avait épousé en
1703 Louise d'Amanzé qui lui donna,
erjtv*autres, un fils qui continua la des-
cendance, mestre de camp de cavalerie,
etc., qui épousa le 2 novembre 1749,
Charlotte-Francoise-Gabrielle de For-
tia, dont il eut : 1° Jean-Baptiste-
Louis-Thomas de Galléan, duc de Ga-
dagne, marquis de Védénes, guidon
des gendarmes du roi, marié le 19 mars
1783 è Marîe-Polyxène de Castellane
et mourut sans postérité, laissant pour
héritier le fils de son frère puîné ;
2* Marie- Joseph-Louis-Gaspard, che-
valier de Malte, reçu de minorité,
marié avec Marie-Dorothée- Constance
Daugier dont un fils : Auguste-Louis
de Galléan de Gadagne né le 4 février
1789 qui aurait dû recevoir le titre de
duc de Gadagne à la mort de son on-
cle en 1826 : il continua à porter celui
de comte et mourut à Courthezon le
12 août 1856 recommandant à sou fils,
par son testament du 17 février 1843,
de réparer le tort qu'il avait eu en né*
gligeant de porter le titre ducal concédé
d sa famille depuis près de deux siècles
et auquel il avait droit. Il laissa de son
mariage avec Mathilde - Augustine -
Lydie, fille du comte Gentil de Saint-
Alphonse, lieutenant- général des ar-
mées du roi :
Louis-Charles-Henri de Galléan, duc
de Gadagne et père de la mariée, né à
Suèvres, près de Blois le 26 juin 1837,
lequel pour se conformer aux dernières
volontés de son père, s'est pourvu, et
sur un avis favorable du conseil du
sceau, a obtenu un décret impérial du
14 janvier 1861, confirmant au requé-
rant le titre de 4uc de Gadagne.
479
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRA.NCB
48u
La nouvelle mariée est sa fille uni*
que.
D^ argent^ à la bande de sable ^ remplie
d'or^ accompagnée de 2 roses de gueules.
Devise : Ab oblce sœvior ibit.
Cri de guerre : Semper magis.
t»*^*A^^^sf>0*é>**f*fs^
Zo w w-ïhéophile-Emile-Marie Le Guil-
lou de Penanros, fils de Théophile-
Marie Le Guillou de Penanros et
d'Aline - Louise - Augfustine Gran^-er,
(à Douarnenez), avec Anne -Louise
Boucher, fille de Joseph-Marie Bou-
cher (à Plougastel Daoulas), député du
Finistère, et de Marie-Aimée-Louise
Picaud.
Le mariage a été bénit à Plougastel
le 25 juillet par Mgr d'Hulst, député
du Finistère.
La famille Le Guillou» seigneurs de
Kerincufi's, (évèché de Cornouailles), et
de Penanros, a donné un député de la
sénéchaussée de Quimper aux Etats
généraux en 1789, chevalier de Tera-
pire (Jean-Joseph Le Guillou de Kè-
rincuffs président de la Cour de Justi-
ce criminelle du Finistère, créé cheva-
lier le 24 Janvier 1809, président de la
Cour de Rennes en 1811, décédé en 1823.
D'argent^ au sanglier de sable, sommé
d'un croissant de gueules ; à la bordure
de même.
^W>^MWWWW\^
Henri Massias Jurien de la Gravière,
fils de Henri Massias, capitaine de
vaisseau, officier de la Légion d'hon-
neur, (autorisé à joindre à son nom
celui de Jurien de la Gravière,) et de
rainée des filles de Jean*Pierre-Edmond
Jurien de la Gravière, vice-amiral,
membre de Tlnstitut et de l'Académie
française, sénateur, membre du Conseil
d'amirauté, grand'croix de la Légion
d'honneur, mort à Paris à 79 ans, le 5
mars 1892; avec Béatrix Tassin de
Saint-Péreuae, fille d'Eugône-Antoine-
Auguste Tassin de Saint-Péreuse et de
Marguerite Préverend de la Boutresse.
Le mariage a été célébré le 26 juillet
dans réglise de Saint-Péreuse (Nièvre i.
Les témoins du marié étaient le
baron Massias son oncle paternel, et
M. Fontaine, son cousin; ceux de la
mariée : MM. du Douet de Graville, et
de Montaigu.
La famille Jurien de la Gravière est
originaire de Riom en Auvergne, Oi
elle était connue depuis le milieu du
dernier siècle. M. Jurieut vivant a
Riom, en 1750, eut 2 fils :
1 . Guillaume, procureur au Chatelet,
anobli par lettres patentesde Louis XVI
du 21 décembre 1788, conseiller à la
cour d*appel de Paris, décédé en 1809,
laissant :
Charles-Marie Jurien, né à Paris en
1763, créé vicomte en 1823, directeur
des ports et arsenaux de la marine,
conseiller d'Etat, membre du Conseil
d'amirauté, commandeur de la Légion
d'honneur, chevalier de Saint-Louis.
décédé en 1826, laissant : a. Charles,
commissaire général de la marine,
mort sans postérité en 1858 ; b. Henri,
conseiller à la cour d'appel de Paris,
décédé sans postérité eu 1878 ; c. Mme
Belly de Bussy, et d. Amélie.
2. Jean-Pierre Jurien des Varenne>,
qui se fixa à Gannat, où il acquit en
1784 le fiief de la petite Gravière, prhs
de Riom. Il fut anobli le 6 décembre
1815, inspecteur général de la marine*
officier de la Légion d'honneur, e:
mourut en 1816, laissant de Catherine-
Procule Delair, huit enfants, entr'au-
tre : Pierre-Roch, appelé Jurien des
Gravières, ne à Gannat en 1772* mort
à Paris le 15 janvier 1849, vice-amiral,
pair de France, grand'croix de la
Légion d^honnenr, laissant de Hen-
rlette-Estber Krafft, née en Angleierrr'
le 2 juillet 1783 : P Jean-Pierre- Ed-
mond Jurien de la Gravière, vice-
amiral, membre de TAcadémie fran-
çaise, sénateur, membre du Consei.
481
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
482
d'amirauté, grand croix de la Légioa
d*honneur, qui a eu 6 enfants, trois
fils décédés avant lui et trois filles :
rainée mariée à Henri Massias, capi-
taine de vaisseau 9 officier de la Lég'ion
d'honneur, autorisé par décret du SiS
juin 1879, a ajouter à son nom celui
de Jurien de la Gravière, et qui a de
son maria^r^deux fils, dont le nouveau
marié, et 2 filles ; 2* la comtesse de
Lejeas ; 3" Madame Poinsinet de Sivry.
D^azur^ au chevron dCargent^ sur-
monté cCun croissant de méme^ accosté
de 2 étoiles cCor et^ en pointe^ d'une
montagne de 3 coupeaux d*argent^ qui
est de Jurien ; au chef cousu de gueules^
chargé éCune mouette^ accompagnée de
2 ancres d* argent.
Devise : Integer vitœ.
La branche ainée qui avait obtenu
le titre de vicomte en 1823 portait :
Au 1 tiercé de gueules à une foi d'or^
tenant un pavillon de même ; au 2 coupé
au premier* d'azur^ au chevron d'argent
surmonté dun croissant^ accosté de 2
étoiles dor et, en pointé, une montagne
de 3 coupeaux d'argent, qui est de
Jurien ; au chef cousu de gueules^ chargé
d'une mouette^ accompagnée de 2 ancres
d*argent.
Même devise que ci-dessus.
La famille Tassin qui a formé les
nombreuses branches de Moncourt,
Villiers, Beaumont, Montaigru, Mes-
silles, Villepion, Brouville, de Vallière,
de Saint-Péreuse la plupart existantes,
est origrinaire de TOrléanais. Elle a
pour auteur Jehan Tassin qui figfure
parmi les défenseurs d'Orléans, et
commandait une des portes de la ville,
lorsque Jeanne d'Arc vint la délivrer.
Sa filiation par titres remonte à Pierre,
fils ou petit-fils du précédant vivant à
la fin du XV® siècle suivant un acte du
19 juin 1517 passé entre ses deux fils ;
ses descendants vivaient noblement
possédant des fiiefs en Orléanais,
occupaient des charges d'échevins,
s'alliant aux familles nobles. Au siècle
dernier les représentants des diverses
branches se firent pourvoir d'offices de
conseillers secrétaires du roi, maison
et couronne de France, par lesquels
ils acquirent et transmirent à leurs
descendants le privilège de la noblesse.
Elle a donné sous l'empereur Napo-
léon P^ un membre du Conseil général
du commerce et des manufactures de
l'empire ; un conseiller à la cour royale
de Riom, un maître des requêtes,
préfet successivement de plusieurs
départements, un chevalier de Saint-
Louis, un commandeur et un chevalier
de la Légion d'honneur.
La branche collatérale de Saint-
Péreuse, a pour auteur François
Tassin, écuyer, 7™® fils de Charles
II® et de Catherine Bousselet, pourvu
le 20 octobre 1765 de la charge de
secrétaire du roi, maison et couronne
de France en sa chancellerie établie
près le conseil provincial d'Artois,
que tenait avant lui, Charles Tassin de
la Chaussée son frère aîné ; il mourut
en possession de cette charge en 1774,
et eut pour fils Pierre-François Tassin
de Saint-Péreuse, maire d'Orléans, dont
le fils aîné Adélaïde- Pierre-François
épousa le 20 avril 1800 Catherine-
Madelaine-Pauline JuUien de Cour-
celles ; Pierre-Amédée Tassin de Saint-
Péreuse leur fils, épousa le 17 avril
1828, Amélie-Joséphine-Charlotte Barbé
de Jaubert d'Hamerville, dont Eugène-
Antoine -Auguste Tassin de Saint-
Péreuse, né le !•' juillet 1833, marié
le 31 mars 1869 à Marguerite Prévé-
rend de la Boutresse, père et mère de
la mariée.
D'' argent^ au chevron d'azur, accom^
pagné en chef de 2 étoiles et d'un croiS'
sant de sahle^ et, en pointe d*une aigle
essorante et contournée, au naturel.
La branche de Saint-Péreuse porte :
d'argent au chevron de gueules^ accom*
pagné en chef de 2 étoiles dazur^
483
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
4KI
surmontées d'un croissant de même et^
en pointe^ d'une aigle contournée et
essorante de sable.
AAM^»«M«^^>^K^M«A^
i4rma?id-Charles« Marie Vallet de Vil-
leneuve-Guibert, lieutenant au 2® régi-
ment de hussards, fils de François-
Charles-Arthur Vallet, comte de Ville-
neuve-Guibert, conseiller général de
l'Yonne, et de Anna-Camille-Henriette-
Phœbé Muguet de Varange, décédée,
avec Charlotte-Louise-3/orw-r/i^V^«tf de
Talleyrand-Périgord, fille de feu Louis-
Alexis-Ada/6^rr de Talleyrand-Péri-
gord et de Afar^wert^tf-Françoise-Char-
lotte Yyelin de Béville, aujourd'hui sa
veuve.
Le mariage a été célébré à Paris, le
31 juillet, en Téglise de Saint-Philippe-
du-Roule; et la bénédiction nuptiale,
donnée par M. Tabbé d'Angély , vicaire
de la Madelaine.
Les témoins étaient, pour le marié :
le comte Gaston de Villeneuve-Guibert,
son oncle, et M. de Bellegarde, colonel
du 2"* hussards ; pour la mariée, ses on-
cles : le comte de Talleyrand-Périgord,
grand'Officier de la Légion d'honneur,
ancien sénateur et ancien ambassadeur
de France en Russie, et le baron de Bé-
ville-
La famille Vallet, qui paraît origi-
naire de TAnjou, a contracté de bonnes
alliances dès le xvii» siècle. Pierre Val-
let, greffier en chef de la juridiction
consulaire de Saintes, fut pourvu d'une
charge de conseiller secrétaire du Roi,
le 29 septembre 1730 ; Pierre, son fils,
seigneur de Saleignac, épousa, le 7
avril 1729, Marie-Anne Pinard.
Sa descendance forma plusieurs bran-
ches, dont celle de Villeneuve qui est
encore représentée par deux rameaux.
Pierre- Armand Vallet, seigneur de Vil-
leneuve, etc., conseiller du Roi, tréso-
rier général des domaines de Paris,
épousa en 1776, Madeleine-Suzanne
Dupin de Fraacueil, dont il laissa deux
fils : V François-René, qui suit; 2-
Louis-Claude-Auguste, qui forma la
deuxième branche des barons de Ville-
neuve, dont le chef est Paul-Aogust^^
Vallet, baron de Villeneuve, conseiller
général du Blanc (Indre), marié le 6
janvier 1861, à Marguerite-Amicie-Al-
bertine Beugnot, dont postérité.
François-René Vallet, appelé le comte
de Villeneuve-Chenonceaax, chambel-
lan du roi de Hollande en 1814, aena*
teur en 1852, commandeur de la Lég-ioL
d'honneur, décédé le 12 février I8*i:<,
avait épousé en 1795, Adéiaïde-l*har-
lotte-ApoUine de Guibert, comtesse d i
Saint-Empire, dont Armand- Louis -
Septime, qui suit, et Louiae-Augus-
tine-Emma, mariée au comte Casimi:
de la Roche -Aymon.
Armand-Louis-Septime, officier de 1:
garde royale, marié en 1824, à Elisa-
beth-Marie Sain des Arpentis de Boi:i-
le-Comte, décédé le 3 août 1875, laissa .
l^" François-Charles-Arthur, qui suit,
2° René-Gaston, comte de Villeneuve-
Guibert, né en 1826, marié à Claire
Duchatel, dont Jean-Fortunè-Sepiime«
décédé en 1877, et Alice-Mathilde-Ma-
rie-Cécilia, mariée au mois de de juil-
let 1880, à Georges Lebœuf de Mootger-
mont;3oMarie-Clotilde, mariée en 1H4^,
à Henri-Paul Odart, marquis de Billy
François-Charles- Arthur Vallet, coiut'-
de Villeneuve-Guibert, membre \\\
conseil général du département «i^
TYonne, marié en 1853, avec Anna-Ca-
mille-Henriette-Phœbé Muguet de Va-
range, en a trois enfants: !• Ar-
mand-Charies-Marie Vallet de Vi!
leneuve-Guibert, lieutenant au ••>•
hussards, le nouveau marié ; 2
Suzanne- Marie -Josèphe, mariée a^:
mois de décembre 1877, avec Ar-
thur-Henri-Fernand Le Bas dn Pies-
sis ; 2^ Marie-Apolline-Anna, mariée er.
mars 1876, avec Adrien-François *1-
Lestapis.
Ecarteléy aux i et 4 de einapLe (alias
çTaj^^ttr)^ à Vatf^ro d'argent^
485
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
486
gnée en chef de 2 étoiles d^or^ qui est de
Vallet; aux 2 et 3 d'azur à 3 coquilles
d"or^ qui est de Dnpin.
(Voir pour la maison de Talleyrand-
Périgord, les liulletins de 188G, col. 32;
1888, col. 673; 1890, col. 664, 792 et
795).
La mariée, née le 4 juin 1891, a une
sœur,CAafto^(^Louise-Marir-AdaIberte,
née le 13 février 1873; leur père était le
frère de Charles-Angélique, baron de
Talleyrand-Périgord, ancien ambassa*
deur, sénateur, grand-officier de la Lé-
gion d'honneur.
De gueules^ à 3 lions d'or^ armés,
lampassés et couronnés d'azur.
Devise : Hé que Diou.
%tf^^^^^%M^^^Mtf«««tf^«^P«**
Le prince Oc^aw-Edouard-Armand-
Joseph de Broglie-Revel, troisième
fils de Raymond - Charles • Amédée,
prince de Broglie-Revel et de la prin-
cesse, née ifartV-LouiBe de Vidart,
avec Marie-Caroline-y^anne de Vion
deGaillon et de Marie-Nathalie Es-
pivent de la Villeboisnet.
Le mariage a été célébré le 2 août au
château de Rozières (Nièvre).
Les témoins étaient pour la mariée :
Le prince Georges de Broglie-Revel,
son cousin germain et le marquis de
Moges, son cousin; pour la mariée, le
vicomte de Gaillon, son oncle, et le vi-
comte Gabriel de Gaillon son cousin.
(Voir pour la maison ducale de Bro-
glie les ^w/^e^m^ de 1886, col. 57 et
491, et de 1890, col. 362 et 583.)
Le chef de la branche princière de
Broglie-Revel est J^enri-Louis-César-
Paul, prince de Broglie-Revel, fila aîné
de feus Victor-Auguste, prince de Bro-
glie-Revel et de Pauline de Vidart,
marié le 20 juin 1877 & Laure-Marie-
Louise- Virginie - Geneviève de Cler-
paont-Tonnerre, décédée en 1880, dont
il a le prince Auguste, né le 22 août
1»78.
Il a pour frères et sœur : 1° Antoi-
ne-Louis-CA</r/65 prince de Broglie-
Revel, ancien officier de cavalerie, reli-
gieux à la grande Chartreuse; 2* le
prince Edouard -Arman d-Marie-6ra>r-
ges^ capitaine de cavalerie marié le 24
août 1886, àMarie-Antoinette-Zeonfmô
Costa de Beauregard dont les princes :
Charles- k\h^Ti et Guy; 4** la princesse
Armandine-Marie-Zowwe, veuve du
marquis de Tramécourt.
Le second rameau de Broglie-Revel
a pour chef i?âf.vwo;irf-Charles-Amédée,
prince de Broglie-Revel, marié le 22
janvier 1855 à Miree-Louise de Vidart
et oncle des précédents ; il a pour en-
fants : 1° le prince JosepA-Paul-Octave-
Marie, entré dans les ordres, né le 11
avril 1861 ; 2° le prince-Z^oww-Antoine-
Marie, officier de cavalerie, né le 27
mai 1862, marié le 19 août 1890 à
Louise Le Bœuf de Montgermont dont:
Joseph, né en 1892 et Madeleine ; 3^
le prince Oc<ave-Edouard-Armand- Jo-
seph, le nouveau marié ; 4° le prince
Augustin-Paul-Marie-Joseph, officier
de cavalerie; 5<^ Paul-Marie- Joseph,
entré dans les ordres ; 6« prince Char-
fes-Marie-Joseph, né en 1874; 7* la
princesse -4mtf7/e-Marie-Joséphine.
D'or^ au sautoir ancré d'azur.
Devise : Pour l'avenir.
La maison de Vion de Gaillon, origi-
naire de Bourgogne, s'est établie dans
le Vexin Français depuis le règne de
Louis XL Jean de Vion de Giorey, abbé
de Citeaux fit construire le chœur de
cette célèbre abbaye et mourut en 1458.
Elle compte un nombre exceptionnel
de chevaliers de Saint-Jean de Jérusa-
lem ordre dans lequel elle tenait à être
représentée dans chaque génération
au service de Malte ; elle possédait à ses
frais un hôtel dans Tile pour loger les
chevaliers de son nom. Elle y compte
parmi les dignitaires un grand'Croix,
un grand prieur de Champagne, un
grand hospitalier et un grand prieur
d'Aquitaine ; elle a également donné
487
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
488
des gentilshommes de la maison du
roi.
Jean-Philippe de Vion, marquis de
Gaillon, et de Lessancourt, fit plu-
sieurs campag*nes en Espagne, comme
aide de camp du maréchal de Noailles
qui, en 1709, l'envoya porter à Louis
XIV la nouvelle du succès de la ba-
taille de Girone, en Catalogne.
La mariée a un frère /iemrJ de Vion,
vicomte de Gaillon, et un oncle, frère
de son père: Je^u-Gabriel de Vion, vi-
comte de Gaillon, marié & Marthe
Puissant de la Villeg-uérif, dont huit
enfants : Henry, Jean, François, Louis,
Charles, Marguerite-Marie, Madelaine,
et Elisabeth.
D\tzur^ à 3 ai (/les au vil abaissé
(VargerU^ becquées et memhrécs d'or .
Couronne de marquis.
*t0*^t»^^^\j^^f^^^i*»
G^flrôrie^-Marie-Odile de Bonand, (châ-
teau de Montaret-Sauvî*2fny (Allier^,
fils de feu Henri-François de Bonand
et de Gabrielle Perrochel de Morain-
ville, avec Marie-CèXim^ -Madelaine-
Françoise-Xavier de Meaux, fille de
Marie- Camiï/^ - Alfred , vicomte de
Meaux, ancien ministre, et d'Elisabeth-
Marie-Hiltrudede Montalembert, (fille
de Charles-Forbes, comte de Monta-
lembert, pair de France héréditaire,
admis le 14 mai 1831, et de Marie-
Aniie-Henriette de Mérode).
Le mariage a été bénit, le 2 août, à
Paris, en Téglisc de St-Thoraas-d'Aquin,
par M. Tabbé Le Rebours, curé de la
Madelaine.
Les témoins étaient, pour le marié :
ses oncles, Adolphe de Bonand et le
comte de Chasseval ; pour la mariée :
le baron de Meaux, son frère, et le
comte de Montalembert, député du
Nord, son cousin-germain. «
La famille de Bonand, sgrs de Mon-
taret, la Pommeraye et Cordenay, est
ancienne et bien connue en Bourbon-
nais. On voyait autrefois daus le cloitre
de l'abbaye de Sept Fonds, une tombe
gravée au trait, offrant la figure d'un
chevalier, vêtu de mailles, les mains
jointes, dont Técu était chargé de trois
coquilles et on lisait autour de cette
tombe: -^ Hic jacet domintis Radulphus
de Bonan^ miles, qui obiil die mercurii
ante festum MCCC»^ //, recquiescat
in pacq, amen. Or, une autre portant
les mômes coquilles se trouvait aussi
dans cette abbaye, indiquant la tombe
d'Isabelle de Monz, femme de Raoulet
de Bonand, morte avant 1321.
La famille du marié qui parait la
seule existante du nom dans le p^ys,
porte :
N azur y à trois (êtes de cerf d*argt^t.
La famille de Meaux est originaire
du Maçonnais, d'où elle passa en Forez,
par suite d'une alliance qui lui donna
de grands biens dans cette proyince.
Elle a produit un président au parle-
ment de Dombes et François de Meaux
échevin de Lyon en 1652.
Deux de ses membres, l'un lieutenant
général au bailliage de Forez, en 1789,
l'autre sgr de Merlière et chevalier de
Saint-Louis, périrent sur Téchafaud
révolutionnaire ; le fils du premier fut
maire de Montbrison et député de la
Loire sous la Restauration. Le vicomte
Camille de Meaux, ancien ministn\
père du marié, possède le château
d'Ecotay, près de Montbrison.
D'azur^ au chevron d^or^ accompagne
en chef de 2 étoiles et en pointe dCv»
trèfle^ le tout d'or.
Georges Blanchet de la Sablière, ir>
de M. Blanchet de la Sablière et de
Madame, née de Kerret, avec Marthe-
Marie - Camille Harscouët de Saint
Georges, fille de René-Louis-Marie,
comte Harscouët de Saint Georires,
chevalier de Saint Grégoire le Grand,
conseiller général du Morbihan et d-^
y^nne-Marie-Camille de la Bourdou-
uaye de Blossac.
489
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
490
Le mariagre a été bénit le 2 août en
rég-lise de Pluvigné (Morbihan), par
M. Tabbé de Bréon, vicaire de Ste-
Clotilde à Paris, oncle de la mariée.
Les témoins étaient, pour le marié :
le vicomte de Kerret, son oncle et M.
Hersart du Buron, son beau -frère;
pour la mariée, ses oncles le vicomte
Rog-er de Saint Georges et le vicomte
de Bréon.
La famille Blanchet de la Sablière est
origrinaire de la ville de Lyon, où elle
posséda la seigneurie de Pravieux et
de la Combe (Chaponost, en Lyonnais),
au xvni« siècle. Jean-Claude Blanchet
était échevin de la ville de Lyon en
1731.
D'azur^ à la bande cTor^ accompagnée
de 2 tiges de lys d^argent,
(Voir pour la maison Harscouët d'une
vieille race chevaleresque de Bretagne
les Bulletins de 1888, col. 661 et de
1891 col. 542).
Elle remonte à Geoflfroy et Eon
Harscouët cités dans une Charte de
1354. Elle fut maintenue dans sa no-
blesse d'ancienne extraction par arrêts
des 2 janvier et 16 juillet 1669, et ont
formé plusieurs branches encore repré-
sentées; celles de Kéringant, de Saint
Georges et de Kéravel.
La branche de St-Georges a pour
chef le père de la mariée qui a de son
alliance avec Jeanne-MeLvie-CeLmille de
la Bourdonnaye de Blossac: 1° Paul;
2' Anne-Charlotte, mariée en 1889 avec
le vicomte Achille Espivent delà Ville-
boisnet, commandeur de St-Grégoire
le Grand; 3*» Marie; 4<' Madelaine,
mariée au mois de novembre 1892 à
André, comte de Villoutreys de Bri-
gnac ; 5« Marthe, la nouvelle mariée ;
6<> Geneviève.
Leur père à deux oncles qui ont
formé des rameaux, qui se sont alliés
dans les maisons le Corgne; de Bona-
bry; de Brossaud de Juigné; Guillard
marquis de la Fresnay ; de Lambilly ;
de Perrien de Crénan; Arthur de la
Villarmois; Penfeuntenio de Cheffon-
taine; de Lambilly, et de Roquefeuii.
Uazur^ à trois coquillcif d'argent.
Devise : Enor ha franquiz (Honneur
et franchise).
Georges'Antome Camille-Joseph de
Chabaud la Tour, lieutenant au 10«
hussards, fils d'Arthur-Henri-Alphon-
se, baron de Chabaud la Tour, ancien
député du Cher, chevalier de la Légion
d'honneur, et de Marie-Joséphine-Clé-
mentine de Tascher de la Pagerie,
avec Marie-Gabrielle de Cholet, fille de
feu Joachim, baron de Cholet et de
Marie-Claude de MieuUe, sa veuve.
Le mariage a été célébré à Paris le
3 août en la chapelle des catéchismes
de l'Eglise de Sainte- Clotilde.
Les témoins étaient, pour le marié :
le comte Niel, colonel du 10» régiment
de hussards et le comte de Gouvion
Saint-Cyr, capitaine d'infanterie ; pour
la mariée : le baron Henri de Cholet et
Louis de Mieulle.
(Voir pour la famille de Chabaud la
Tour, les Bulletins de 1888, col. 294 et
de 1893, col. 223.)
Le nouveau marié a pour frères cadets
et.«œurs: 1«> Alphonse- Marie-Maurice-
Raymond de Chabaud la Tour, marié
le 15 avril 1893, à Fanny-Charlotte-
Bélàne del Cambre ; 2*^ Maurice : 3« Jo-
séphine-Henriette-Elisa, mariée en mai
1888, à Paul-Marie-Augustin de la
Venue, comte de Chouiot, officier au
13«de ligne; 4'» Antoinette; 5° Mathil-
de ; 6^ Thérèse de Chabaud la Tour.
D'argent^ à la fasce de gueules, accom-
pagnée en chef d'une tour de sable et,
en pointe^ d*uu chabot d*azur, à la
Champagne de sable.
(Voir pour la famille de Cholet le Bul-
letin de 1892 col. 305 et 437.)
D'or, au pin de sinop le^ terrassé de
même, au lion léopardé de sable, bro-
491
LB BULLBTIN HERA.LDIQUB DB PRAIICB
492
chant sur le pin ;au comble de gueules,
chargé de 3 étoiles d'argent.
^r^ww^^'vww^^^MV
Lo\m-Aimé Mottia, fils de Phîlippe-
Antoioe Mottio, ancien officier aux
drag-ons de Tlmpératrice, chevalier de
la Valeur militaire de Sardaigne, con-
seiller général des Côtes-du-Nord, et
de Louise-Marie-Julie Carré- Kérisouët,
avec Marie-Adèle-Jeanne de Lagué de
Salis, fille de feu Barthélemy-Paul,
comte de Lagué de Salis, décédé, et de
Marie-Auçustine Durand, comtesse
douairière.
Le mariage a été célébré le 3 août,
dans réglise cathédrale de Beauvais.
Les témoins étaient, pour le marié :
le comte Olivier de Boury et M. Paul
de Foucaud, ses cousins ; pour la ma-
riée: M. de Beauvillé, ancien député
de la Somme, chevalier de la Légion
d^honneur, et M. J. Leullier, son oncle.
La filiation de la famille Mottin est
remontée (dans les quartiers fournis
pour son entrée au chapitre de Poussay,
par Marie de Menou, fille de Charles-
René de Menou et de Jeanne Mottin),
à Philibert Mottin, chevalier, sgr de
Corcelles, marié à Antoinette de Buenc,
qui eurent aussi un fils : Philibert
Mottin, sgr de Corcelles, marié à Isa-
belle de Gordon, qui rendit aveu en
1464 au comte de Nivernais, pour le fief
de Montoulon et parut en 1472 dans
une montre dudit comte. De lui était
venu autre Philibert Mottin, marié à
Marguerite de Fougères, dont : Jean,
qui forme le IV® degré, gentilhomme
de rhôtel du roi en 1556, qui eut de
Jeanne du Perreaux : Jean Mottin,
co-sgr de Corcelles, marié à Jeanne de
Saint-Anthost, dont sont issues : P la
branche aînée des sgrs de Corcelles,
éteinte dans la maison Aymon de
Montépin ; 2® celle de Perches fondue
dans les Rouher ; 3» celle des sgrs de
Kieux et de Vaubresson à laquelle
appartenaient: 1. Augustin Mottin»
sgr de la Balme, officier major de la
gendarmerie de France, mort colonel,
inspecteur général des dragons sous
les rois Louis XV et Louis XVI et au-
teur d'un Traité sur Véquiiation ; 2'
Jeanne Mottin, mariée à Charles-René
de Menou et mère de Jeanne de Menou
qui dut fournir ses preuves de noblesse
paternelle et maternelle pour son ad-
mission au chapitre noble de Poussay.
Cette dernièrebrancheest aujourd'hui
représentée par: 1. Philippe->Antoine
Mottin, ancien officier de cavalerie,
chevalier de Tordre de la Valeur mili*
taire, conseiller général des Côtes-du-
Nord, marié à Louise- Marie- Julie
Carré-Kérisouët, dont : le nouveau
marié ; 2. par sa sœur, Jeanne-Antoi-
nette Mottin, mariée à Brice-Marte-
Jules Chapuis, comte deMaubou ; tous
deux enfants d'Antoine-Eustache Mot-
tin et d'Adèle-Marie Christy de la
Palière.
D\izur^ à 2 molettes d^éperons d*or,
accompagnées en cœur d^une coquille
d^argent.
Devise : Miserere met Domine,
La famille de Lagué de Salis [on
plutôt de Salis de Lagué) est ori;ri-
naire du canton des Grisons, en Suisse,
où on la retrouve mentionnée dans W .-
chartes dès l'époque la plus recuUv.
Chérin en donne la généalogie d^pui>
1235 et elle a produit nombre d*illuî»-
trations rappelées dans la Biogra}*h'.^
universelle^ Moréri ; les Suisses e-i
France y par Zurlnuhen^ Chérin^ (CIlu-
zier^ dans ses Dossiers bleus et >««
Carrés^ etc.
Elle a formé de nombreuses branclii'>
dont le chifire, dans Riestapp^ s'élève a
15 et répandues en Suisse, leur pA\5
d'origine, en Prusse, en Autriche, dau-
les provinces Rhénanes, à Coire, eu
Hollande, où partout ils sont qualifie-
comtes du Saint-Empire, barons, etv\,
et compris dans les ouvrages hèralù:-
ques du pays.
t93
LB BULLETIN HâRALDIQUE DB FRANCE
494
La branche à laquelle appartient la
nariée descend de Rodolphe, baron
le SaliSy possessionnë dans Tévêché
le Coire, et de Annah Hauffmann, sa
femme.
Jean, leur fils, comte de Salis, ainsi
qualifié dans bes actes, contrat de ma-
riagre, etc., passa à St-Doniing^ue, en
1660, et fut père de Louis-Rodolphe,
comte de Salis-Lagué, qui s'établit à
Grenade et fut père de Charles-Albert,
comte de Salis-La^ué, marié à Anne-
Ag-athe de Bouvier, dont Barthélemy-
Julien-Louis-Léonce , brigadier aux
gardes du corps, en 1828, qui se fixa à
Beau vais à la suite de son mariage
avec Caroline Grandjean, fille du gé-
néral baron Grandjean dont il laissa :
1. Barthélémy- Paul, qui suit: 2. Bar-
thélémy-Eugène, ancien officier, mort
sans postérité, en 1876.
Barthélemy-Paul, comte de Lagué
de Salis, ancien conseiller de Tarron-
dissement de Beau vais, né en 1836,
épousa, en 1867, Marie-Augustine
Durand, veuve depuis 1893 et comtesse
douairière.
De ce mariage sout nés : 1. Caroline-
Amélie, née le 29 juillet 1869, sans
alliance ; 2. Marie- Adèle-Jeanne, née
le 24 mai 1872, la nouvelle mariée ;
3. Marie-Êugène-Berthe, née le 30
avril 1875, sans alliance ; 4. Maide-
Charlotte-Marguerite, née en 1877,
Bans alliance. Ce n'est que vers 1750
que les registres A3 la ville de Grenade
commirent Tinterversion au titre de
Lagué de Salis pour de Salis de Lagué
|ue Ton a négligé de faire rectifier.
La branche de Salis de Lagué porte :
hupê^ au 1 d^or^ à un saule arracJié de
\xnople ; au 2 pale d'or faliàs d"" argent)
\t de gueules de 4 pièces.
Toutes les branches de l'Europe ont
inservé ces armes avec leurs autres
[uartiers. Il y a aussi plusieurs devi-
les dont nous ne citerons que la plus
mnue :
Devise : Salix flectitur sed non fran-
gitur.
Mlle Lo.uise Taupiuart de Tilière
avec M. Henri Gosselin, le 24 août à
Houilles (Seine-et-Oise).
GbAv\Q'Si-Elzédr Taupinart, comte de
Tilière, fils d'-4i^^ws^m-Charles Taupi-
nart, comte de Tilière et de Albertine
de JoufFrey sa 1" femme ; né le 9
juillet 1810, au château des Chevrons
(Sarthe), filleul du marquis de Tilière,
son oncle, et de la marquise de Jouf-
frey sa grand'mère maternelle, décédé
le 8 janvier 1866 à Trouville ; marié le
11 juin 1844 k Marie- Jeanne-Victoire
Viloteau, dont : Louis, marié le 20
octobre 1866 à Sophie-Marie- Thérèse
Hermanoska, dont trois enfants : 1.
Elzéar, né le 17 août 1867 ; 2. Louis^
né le 2 juillet 1873 ; 3. Louise^ la nou-
velle mariée, née en 1869.
(V. Laine, t. IV et Bulletin de juin
1893, col. 329.) Dans cette notice il a
été dit que Maximilien, vicomte de
Tilière était lieutenant au 12*» chas-
seurs, c'est au 19* qu'il faut lire.
Ecarteléf aux 1 et 4 de gueules au
chevron d^argent chargé d^un chevron
de sable et accompagné de 3 coquilles
d'argent, qui est de Tilière ; atcx 2 et 3
d^azur au demi vol d^or, qui est de
Loys.
nf*0»n0tf^f*^^r*^M0t0»»
Eugène- kTihuT'kugnBie du Ques-
noy, fils de Gaston-Norbert-Auguste,
baron du Quesnoy, ancien garde noble
du pape Pie IX, décédé et de Whilelmi-
ne-Marie-Kugénie-Gabrielle de Pertuis
de Montfaucon, baronne douairière, sa
veuve, avec Adeline-MarieThérèse de
Léautaud-Domnine, fille de Georges-
Eugène - Louis - Hippolyte comte de
Léautaud-Domnine et de Jeanne-
Adrienne Dentend.
Le mariage a été célébré le 29 août
à Paris, en Téglise de Saint-Philippe du
Roule.
495
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
4%
(Voir pour la maison du Quesnoy
appartenant à Tancienue chevalerie et
à la noblesse militaire du Rouraoy, en
haute Normandie, où elle parait dès les
XI® et xip siècles, le Bulletin de 1890,
col. 778.)
Arthur-Henri-Euffène- Auguste, ba-
ron du Quesnoy, a épousé au mois de
décembre 1890, Marie-Sophie Boppart.
lïor^ à Vaille de sable.
La famille de Léautaud, ancienne,
distinguée et militaire, originaire de
la ville de Tarascon, à formé au xvr
siècle deux branches sont Tune a rele-
vé le nom de Domnine, à la suite du
mariage contracté en 1609 par Joseph
de Lcautaud avec Marguerite de Dom-
nine, héritière de la maison de ce nom.
Elle a donné nombre d'officiers distin*
gués, des chevaliers de Saint- Louis,
et, de nos jours un maréchal de camp.
D'azur^ à un anneau cTor accr(Khf
ou cramponné de 4 croix recroisetées^ *>-'
patriarcales de même.
DECES DU MOIS D'AOUT
BT RAPPEL DBS MOIS PRÉCtfbBNTB
SidonieBarbe-Eiienne - Rose Poucet
du Maupas, baronne douairière de
Chabert, fille d'Antoine-Philibert Pon-
cet, baron du Maupas, et de Pauline
Leclerc de la Verpillière, est décédée
au château de Bey, par Damerey
(Saône -et-Loirej, le 12 juin, dans sa
70" année.
Elle avait épousé le 10 juillet 1844,
Antoine-Gabriel-Alfred baron de Cha-
bert, né le 6 janvier 1821 à Avignon,
membre du conseil général de Vau-
cluse, décédé, et dont elle a eu : 1. An-
toine - Edmond- Victor Edouard baron
de Chabert, marié au Mans le 7 août
1889 à Joséphine-Antoinette-Gabrielle-
Pauline de Gayffier ; 2. Paule, mariée
en 1867 au comte Jules de Bernis, dé-
pute et membre du Conseil général du
Gard, ancien officier de cavalerie,
dont : a. René, maréchal des logis au
l«r dragons ; b, Albert, maréchal des
logis au 2* hussards ; c. Alfred ; c/.
Paule ; 3. Rose-A/arc^/Ze, mariée en
1879, à Charles- Jean-Marie, marquis de
Boysseulh, dont elle est veuve, et dont
elle a eu trois enfants, un fils Fran-
çois, et deux filles, Marcelle et Renée ;
elle est remariée, le 5 juin 1889, au
comte Robert de Lenoncourt marquis
d'Heudicourt.
(Voir pour la famille de Chabert le*
Bulletins Aq 1880, col. 171 ; 1889, col.
488-489.)
D^azur^ à une bande d* argent^ char*
gée de trois rocs d'échiquier de sable '"
posée entre deux orlcs de potences ajioin^
tées d'argent^ brisé d'une molette à hur
rais du mvme^ au canton senestrc d
chef.
La baronne de Chabert était fille de
la petite-fille du général Antoine-
François baron Poncet du Maupsi.
officier de la Légion d'honneur.
chevalier de Saint-Louis. Le généra.
Poncet du Maupas, maréchal de
camp, fut investi du titre de ban»:,
par ordonnance royale du 2 janvier
1814, avec érection d'un majors;
composé d'immeubles situés dans :
canton de Saint-Martin-en-^Bresse, pa:
lettres patentes du 19 avril 1817.
(V. Indicateur nobiliaire de dCHosî^
de 1818, p. 199.)
Cette famille n'est plus reprèsent-*
que par Mme Victor de Chiseuil, doua* -
rtère, sœur de la baronne de Chabi*rt
Les lettres patentes lui donnée*
pour armes :
D^azur^ à la fasce dor^ aecomjjnr;-
497
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
498
en chef dTune épée d'argent mise en pal
et en pointe dTuns ancre du même.
L'écu timbré d'une couronne de ba-
ron.
Devise : A bien faire rien ne crains.
ffélêne-Lonise Ney d'Elchingen, prin-
cesse Nicolas Bibesco, est décédée le 5
juillet, au château deMogposea, en Rou-
manie, à Tâg'e de 53 ans.
Née en 1840, elle était fille d'Aloys-
Michel-Louis-Félix Ney, duc d'Elchin-
g*en, g-énéral de brig-ade, mort en Cri-
mée, à Gallipoli, le 14 juillet 1854 (se-
cond des fils de Michel Ney, prince de
la Moàkowa, duc d'Elchingen, maré-
chal et pair de France, et d'Aglaé-
Louise Auguié), et de ilfarie-Joséphine
Souham (fille de Joseph comte Souham,
général de division, grand-croix de la
Lég:ion d'honneur, et de Rosalie Des-
perier, et veuve en premières noces
d'Amédée Bourdon, baron de Vatry,
officier de marine), décédée duchesse
douairière d'Elchingen, le 1®' juillet
1889.
La défunte avait épousé, dans le
mois de décembre 1860, Nicolas, prince
Bibesco, décédé au mois de juin 1890,
second fils de Jacques-Demetrius, hos-
podar de Valachie, décédé en juin 1873,
et de Zoé, princesse Bassaraba de Bran-
covan, sa première femme.
La princesse Nicolas Bibesco, née
d'Ëlchingen, laisse de son mariage :
1® Marie-Nicole; 2» Geneviève; 3" Jeanne;
4* Claire, mariée à Dimitri Ceziano ; 5^
Catherine.
La maison des princes Bibesco, en
Valachie, s'est divisée, à notre époque,
en trois branches, dans les fils et pe-
tits-fils de Demetri Bibesco, qui furent :
I. Barbe Bibesco, né en 1801, hospo-
dar de Valachie, prince Stirbey, par
l'héritage de son oncle, le prince Stir-
bey ; il fut élu hospodar le 16 juin 1849,
abdiqua en 1856, et laissa deux fils,
princes Stirbey :
IL Georg^s-Demetrius Bibesco, hos-
podar de Valachie, décédé en 1873, ma-
rié en premières noces, le 15 janvier
1825, à Zoé (fille adoptive reconnue
princesse et héritière, par le prince
Grégoire Bassaraba de Brancovan, der-
nier de sa maison), dont la descendance
suit; et, en secondes noces, en 1843,
Marie Vacaresca, veuve du prince
Constantin Ghika, dont deux filles. La
descendance du premier mariage fut :
1° Grégoire-Georges II, prince Bibesco,
reconnu comme son petit-fils adoptif,
par le dernier prince Bassaraba de
Brancovan, et héritier de tous ses biens,
noms et titres, avec l'approbation offi-
cielle de l'empereur d'Autriche, le 15
février 1860. Il épousa Rachel (Hallou)^
fille de S. E. Musurus-Pacha, ambas-
sadeur, et de la princesse Anna Vogo-
ridès (veuve le 16 octobre 1886, du
prince Georges II Bîbesco-Bassaraba
de Brancovan), mort laissant de ce ma-
riage un fils, Michel-Constantin, qui
suit, et deux filles : Anne-Elisabeth,
née le 15 novembre 1876, et Catherine-
Hélène, née le 30 juin 1878.
yLizh^l-Constantin IV Bibesco, prince
Bassaraba de Brancovan, est né le 1^*^
octobre 1875. Sa mère, née Musurus,
existe.
III. Nicolas, prince Nicolas Bibesco,
mari de la défunte, qu'il avait épousée
au mois de décembre 1860, et décédé
en juin 1890, a laissé de ce mariage
les cinq filles mentionnées plus haut :
IV. Georges, prince Georges Bibesco,
né le 25 mai 1834, aussi frère du pré-
cédent, a épousé, le 14 octobre 1875,
Marie-Henriette- Valentine de Riquet
de Caraman-Chimay (femme divorcée
du général, prince, aujourd'hui duc de
Bauffremont (dont un fils mort jeune,
et une fille.
V. Le prince Alexandre Bibesco, né
en 1840, marié à Hélène Costatti-Jepu-
rianic, dont postérité.
VI. Marie, mariée en 1867, avec Ana-
499
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
'^J
tole-Odon, comte de Montesquiou-Fezen-
sac, décédée.
VII. Marie-Hélène-Stella, née en
1848, mariée le 9 août 1866, à Victor-
Henri du Bois, vicomte de Courval, dé-
cédée le 23 octobre 1883.
Coupé^ au i*' d'argent^ à Vaigle de
V Empire de sable ^ couronnée d^or, te-
nant dans sa patte dexire un glaive d^or y
tf/, dans la senestre^ un sceptre aussi
d*or; au 2 : parti d'^azur au chevron
d* argent^ accompagné en jiointe d'Anne
étoile d'or^ et au 2^ du partie recoupé de
gueules et d'azur; à la fasce d'or bro-
chant,
La branche des princes de Bassaraba
de Brancovan, porte : D'azur^ au cheva-
lier romain au natnrsl^ monté sur un
cheval d^argent et tenant une épf^e de
méme^ qui supporte de sa pointe une télé
de more^ le tout terrassé de sinople.
(Voir pour la famille Ney, princes de
la Moskowa, ducs d'Ëlcbingren, les
Bulletins de 1889, col. 419, et de 1890,
col. 366).
La défunte avait eu pour frère M-
chel-A\oyQ Ney, duc d'Elchingen, g-é-
néral de brig^ade, né en 1835, décédé le
22 février 1881, marié le 9 août 1866, à
Paule-Marg*uerite-Laure-Juliette- Adé-
laïde Heine de Furtado (fille adoptive
de Cécile Furtado, veuve de Charles
Heine), remariée le 18 octobre 1882, à
Victor Masséna* duc de Rivoli. Elle a
eu de son premier mariage avec le duc,
frère de la défunte : l® Napoléon-Louis-
Michel Ney d'Elchingen, prince de la
Moskowa ; 2* Charles -Aloys-Gabriel
Ney, duc d'Elchingen ; 3" Cec<7e-Marie-
Michaëla, mariée le 10 mai 1884, à
Joachim-Napoléon, prince Murât; 4^
i?05e-Blanche-Mathilde; 6* Violette-Jo-
séphine-Charlotte, tous neveux et niè-
ces de la défunte, qui avait également
eu pour frère, né du premier mariage
de sa mère avec le baron de Vatry :
((arie^oseph-iSc^otiard Çourdon, baroi^
de Vatry, lieutenant-colonel en re
traite, décédé en 1891, marié le 10 aoir
1861, à Jeanne-Marie Camille de Varai-
gne du Bourg, decédée en 1892, laU
sant deux filles : la vicomtesse de ^t*
reuil et M'"« de Fraville.
D^or^ d Vécusson d^azur^ chargé df .
orle d'or de n^me, et accosté de deu
mains tenant des badelaires adossés à-
sable; à la bordure dazur; au cheft^"
ducs de V Empire,
Joseph Girard de Langlade est (î •
cédé le 11 juillet au château d'KvI]?i
(Dordogne), à Tâge de 80 ans.
Il laisse un fils, marié à Hermine ir
Brézetz.
Etablie depuis un temps immémoria
à Périgueux, cette famille a rendu ù
grands services au temps de la Ligrue
Raymond Girard de Langlade, avoca:
au parlement de Bordeaux, conseiller
du roi en l'Election de Périgueui.
maire de cette ville (1592-1 593), fu'
anoblie pour les services rendus par lu
et par sa famille (V. lettres patentes d .
roi Henri IV données au mois de U-
vrier 1594). Il vota à rassemblée t: .
25 janvier 1593 pour nommer des àt-
pûtes aux Etats généraux et, comii
maire de Périgueux y figura dai
Tordre de la noblesse, après les 4 baruc^
de Périgord. Il est parlé bien avaL
cette époque dans les registres »
rhôtel-de- ville de Périgueux, des sr:-
vices rendus par cette famille au :^
Charles V en 1369. Les lettres de l.-
blesse rappellent qu'un Guillaume :
Langlade fut commis en 1369, pour re-
cevoir le serment de fidélité de plusieu^
grands seigneurs qui venaient d'abai
donner le parti anglais.
Elle a été maintenue par aentec^''
de rélection de Périgueux le 13 ma
1663, par ordonnance de MM. de Yrr*
thamont et de Gourgue le 26 av:
1669; par arrêt de la cour des aid'?
confirmant cette senteace ; par les >*
501
LE BULLETIN HÂRALDIQUE OE FRANCE
502
gementâ du parlement de Bordeaux,
portant maintenue de noblesse de 1697
à 1718. En 1789 plusieurs de ses mem-
bres, entr'autres le chevalier de Lan-
jrlade, le seigneur de Lang-lade de la
Rampisolle et le seigneur de Langlade
de la Batut et de la Belletie prirent
part aux assemblées de la noblesse. Elle
a encore donné des secrétaires du roi,
maison et couronne de France, un se-
crétaire de Mazarin, devenu conseiller
secret du roi; Jean Girard de Langla-
de, seigneur de Savignon et de la Ram-
pinsolle qui obtint le 29 avril 1691 une
commission de capitaine au régiment
de Castres, puis en celui de Moranger,
et mourut en 1744, laissant de Marie
de Bournazel : Pascal Girard de Lan-
glade, seigneur delà RampinsoUe, capi-
taine au régiment de Piémont en 1736,
commandant de 60 hommes dragons
volontaires à Périgueux, en 1759 ; Jac-
ques-Joseph Girard de Langlade de la
Kampinsoile fut reçu sur preuves au
mois d'oQtobre 1766, au nombre des
gentilshommes de Técole Royale mili-
taire.
Uor^ au globe de gueules^ sommé de
sa croiœ de méme^ accosté de 2 branches
de chêne, fruitées de sinople et affron-
tées; le globe soutenu par une fleur de
lys de gueuleSy posé à la pointe de Vécu ;
au chef d'azur^ chargé de 3 étoiles d'or.
Dans le Livre vert de Périgueux, les
deux branches de chéne^ sont rempla-
cées par deux glands feuilles^ posés de
chaque côté du globe et la fleur de lys est
remplacée par un, croissant.
M/«««^^W«^^kM^^%A^
C^tortn^ -Louise-Henriette de Fay
de la Tour-Maubourg, baronne douai-
rière de Brigode, est décédée vers le
15 juillet au château d'Ânnapes, près
de Lille, à l'âge de 95 ans.
Née le 10 février 1799, elle était
Vainéft des trois filles de Just-Charles-
César de Fay, comte de la Tour-Mau-
bourg, lieutenant des gardes du corps,
chevalier de Saint- Louis, et d'Anasta-
sie-Louise-Pauline Mottier de la Fa-
yette (fille de Marie- Joseph-Paul-Roch-
Yves-Gilbert Mottier marquis de la
Fayette, le lieutenant-général si connu,
et de Marie-Françoise de Noailles), et
avait épousé le 13 juin 1820 Romain-
Joseph, baron de Brigode, pair de
France, 2» fils de Pierre-Jacques-Joseph
de Brigode, secrétaire du roi en la
chancellerie du Parlement de Flandre,
écuyer, seigneur de Keralandt, et de
Marie-Catherine Derccq, dont elle a eu :
1. Louis-Romain-Francoîs--4£/r/ew, ba-
rou Adrien de Brigode, qui avait
épouse le 5 décembre 1853, Ghislaine
Vilain XIIII, fille du vicomte Charles
Vilain XIHI, vice-président de la
Chambre des représentants à Bruxelles
et de Pauline de Billehé, aujourd'hui
sa veuve ; 2. Gabriel le, vivant en 1862
sans alliance ; 3. Noémi, mariée à
Paris, avec Humbert, comte de Clercq,
dont la nièce a épousé le comte G. de
Montalembert, député du Nord.
La famille de Brigode, originaire de
la Flandre française, descend de Pierre-
Jacques-Joseph de Brigode, né le 2
février 1724 qui acquit le 31 décembre
1780 la charge de secrétaire du roi au
parlemont de Flandre, seigneur de
Kemland ; il laissa de Marie-Catherine
Derecq qu'il avait épousée le 6 août
1771, trois fils qui formèrent chacun
un rameau.
1^ Pierre -Joseph-Désiré de Brigode,
né le 22 janvier 1773, membre du
Conseil général du Nord, créé comte
de Kemlandt le 15 novembre 1828,
marié à Antoinette-Ghislaine-Sylvie
de Luytens de Bossuit, fille du vicomte
de Luytens, et veuf en 1843 ; mort à
Lille le 29 janvier 1848, laissant :
a . Oscar, comte de Brigode, marié à
Marie, fille du baron de Roders ;
b. Pierre-Raymond- Victor-Ghislain
de Brigode-Kemlandt, marié le 17
avril 1847 à Eugénie-Alphonsine-Ma-
rie-Auguste Le Comte de la Viefville,
503
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
dont le comte Paul, marié à la baronne
de Stembierde Wideux.
2. Romain- Joseph, baron de Brig'ode,
député au Corps législatif (1805-1810),
député de 1815 à 1822, appelé à la
pairie le 3 octobre 1837, mari de la
défunte, dont les enfants ci-dessus.
Coupé y au P^ de gueules^ à 3 quinte-
feuilles (Targent; au 2 d^ argent au
cygne de sinoiûe, Courcelles donne au
comte de Brigfodc, chef de la 3® bran-
che : Kcartelé^ aux î et 4 d'or a 3 étoi»
les mal ordonnées de sable ^ aux 2 et 3
d^azur au cygne d'argent^ Vécu envi-
ron7ié d'une bordure de gueules.
(Voir pour Tantique maison de la
Tour-Maubourg* les Bulletins de 1886,
col. 102 ; 1891, col. 243 ; 1893, col. 43.)
La défunte avait eu deux sœurs:
1. Louise, mariée le 14 juillet IIS27 à
Hector, baron de Perron de Sai ut-
Germain (d'une famille distiug-uée du
Piémont), décédée le 16 février 1828 ;
2. Jenny, mariée le 2 février 1833 au
môme Hector Perron, baron de Saint-
Germain, son beau-frêre, grénéral Pié-
montais, tué à la bataille de Novarre,
le 29 février 1849, à Tâge de 60 ans.
Cette antique maison est aujour-
d'hui éteinte ; suivant les dernières
volontés de Alfred-Etienne-Marie, mar-
quis de la Tour-Maubourg, décédé sans
alliance le 30 avril 1891, Taîné de ses
neveux, Fernand-Guillaume de Mau-
dell d'Ecosse, lieutenant au 3<' chas-
seurs, a été autorisé par décret du 10
janvier 1892 à ajouter à son nom celui
de la Tour-Maubourg*.
De gueules^ d la bande d'or^ chargée
d*une fouine d^azur»
Devise : Par toute v^oic chemine.
^»w«»»«.»M.*w»/ww»<.»
François-Sylvain, marquis de la
Celle, vicomte de Chateauclos, ancien
sergent aux Zouaves pontificaux, dé-
coré à Patay de la médaille militaire
pour sa vaillante conduite, est décédé
du 20 au 30 juillet au château dWrire.
ton (Indre) à Tà^-^e de 52 ans.
Il était le fils aîué d'Alexandre-S;. -
vain de la Celle, vicomte de Chaton •
clos, ancien garde du corps de Châ-
les X et avait épousé le 18 février Iv"
Alix-Antoinette des Marais de Char-
bon, dont Sylvain-Henry, né le *iî
août 1874.
(Voir pour la maison chevaleres^^
de la Celle, dans la Marche, en Lim-.
sin, Poitou et Bourbonnais, les /A'
tins de 1887, col. 166, et de 1888, ^
138.)
D^argent^ à Vaigle de sable, au
abaissé, becquée et membrée d'or.
Devise. : La selle ^ la hride^ le m r»
le bat.
MMMAM^^^tMMMnM««
C/iar/^5 - Louis - Josselin de Roha>
Chabot, duc de Kohan, est décédé h.
château de Josselin (Morbihan), le
août 1893, à T&ge de 74 ans.
Né le 12 décembre 1819, il était /
fils d'Anne-Louis/^emanc? de Robe:-
Chabot, duc de Rohan, prince de Là:
comte de Porrhoêt, officier (qui lit \-
campagnes de Wagram, Moscou
Dresde, puis écuyer du duc de Ik*-
deaux en 1828), et de Joséphine-Fr •
çoise de Gontaut-Biron.
Il avait épousé le 23 juin l>t
Octavie - Etiennette - Adèle - Calheri:-
Rouillé de Boissy, dccédée le .
février 186(), dont il laisse :
P u4 /ai n- Charles- Louis de RohtL-
Chabot, prince de Léon (aujourd'b
duc de Rohan), né le 2 décembre 1^^
député du Morbihan, marié le25j'i
1872 à Marie- Marguerite- //tfrm! •
Henriette-Auguste de la Brousie
Verteillac dont il a : a. CAar/e^-Mar
(tabriel-Josselin , vicomte de Rohi
né le 4 avril 1879 ; b, Marie-Jose;
Thibaut-Jehan, né le 27 juin 1(^
Marie-Joséphine-Henriette-jl nn^. mi-
riée le l*' juillet 1891 à Napolti •
05
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
506
oww-Eug'èiie- Alexandre de Talleyrand,
)mte de Périgord ; d, Marie-Joséphine-
gtiès ; e, Octavieu-Joséphine-Auguste-
Me//M-Françoise.
2® .'l^néj-Joséphine-Marie, mariée le
) juin 1877 à Odet, vicomte de
[ontault, décédé le 30 janvier 1881,
îmariée le 14 juin 1888 avec Arthur-
[arie-Paul-Augustin, comte de Rougé.
Le duc défunt avait deux frères,
lariés, dont postérité et deux sœurs,
i comtesse Henri de Beurges et la
aronne d'Anthoine de St- Joseph.
(Voir pour la maison ducale de
lohan-Chabot, les Bulletins de 1886,
ol. 357 ; de 1888, col. 358; 1891, col.
,24).
E^arCeléj aux 1 et 4 de gueules à 9
nacles d*or^ qui est de Rohan ; aux 2 et
? d'or, à 3 chabots de gueules^ qui est
le Chabot.
Devises : Concussus sur go ; — Potius
nori quâm fœdari.
^^V^^«V«M/%/wt«%MMr
Emilie Lemaire, veuve de Louis- Ro-
bert-Auguste de Pellerin de Latouche,
conseiller doyen de la cour d'appel de
Riom, chevalier de la Légion d*hon-
aeur, est décédée à L'Etang de la Ville
Seine-et-Oise), le 9 août, dans la
soixantième année de son âge.
Elle était fille de Joseph-Etienne
Lemaire, officier de cavalerie (1810-
lS15),.passé à la Martinique en 1818,
DU il devint maire de Fort Royal, et
?pousa Magdeleine-Philippe-Victoire de
Saint-Ours, fille du chevalier de Saint-
Jnrs de L'Eschaillon, capitaine au ré-
fîiment de la Martinique, et de Félicité
de Pichon de Norroy.
Elle avait épousé Louis-Robert-Au-
g'uste de Pellerin de Latouche, décédé
le 3 février 1872, conseiller doyen de
la cour d'appel de Riom, chevalier de
la Légion d'honneur, fils de Robert-
Ang-ustin de Pellerin de Latouche,
commissaire-commandant de la milice
de la Martinique et membre du conseil
privé delà colonie, etdeCatherine-Loui-
se-Lucile de Vergeron (fille de Philippe
de Vergeron et de Guerinette de Fabri-
que de Saint-Tours établie aussi à la
Martinique.
La défunte laisse de cette alliance :
1 . Louis-Auguste - Henri -Gaston de
Pellerin de Latouche, chef de division
à la conipagnie des chemins de fer
P. L. M., né le 6 octobre 1857, marié le
6 avril 1885, à Cécile-Antoinette-Hen-
riette Hallays-Dabot, (fille de Jean- Bap-
tiste Hallays-Dabot, avocat au conseil
d'Etat et à la Cour de cassation, ancien
membre du tribunal des Conflits et an-
cien adjoint au maire du vu® arrondis-
sement de Paris, décédé le 26 novem-
bre 1890), qui est actuellement le chef
de la famille de Pellerin de Latouche ;
2. Sophie-Marie-Lucile de Pellerin de
Latouche, mariée le 12 juillet 1884, à
Jean Couturier, chef de service de la
Compagnie internationale des wagons-
lits d'Espagne et de Portugal, cheva-
lier de la Légion d'honneur.
(Voir pour la famille de Pellerin de
Latouche, originaire du Dunois, puis
passée aux iles d'Amérique, le Bulletin
de 1892, col. 113.)
Les représentants de cette famille
furent plusieurs fois maintenus dans
leur noblesse d'extraction et notam-
ment par le conseil souverain de la
Martinique le 9 mars 1730.
Le mari de la défunte avait pour frè-
res et sœurs : l^ Gaston de Pellerin de
Latouche, capitaine d'artillerie de ma-
rine, décédé en 1875, laissant de
son mariage avec Henriette de Fa-
brique de Saint-Tours, sa veuve : a.
Paul de Pellerin de Latouche; b, Mlle
de Pellerin de Latouche, mariée en
1860 à Olivier Melo, chef d'escadron
d'artillerie de marine, chevalier de la
Légion d'honneur, dont postérité ; 29
Jules de Pellerin de Latouche, marié
en 1860, avec Alix de Cullon de Vil-
larson, tous deux vivants, dont: a.
507
LB BULLETIN HERALDIQUB DE FRANCB
TM/^
m^^^^^^^^t^^^t^^s^^^
Marie-Adélaïde de Clavière de Grave,
comtesse de la Vernette Saint-Maurice,
est décédée, dans sa soixante-dixième
année, le 19 août, au château de
La Rochette, où ses obsèques ont été
célébrées.
Fille d'Annet-Micbel de Clavière de
Grave, ancien chevau-lég'er de la Garde
royale, et de Françoise-Elisabeth du
Bessey de Contenson, décédés, elle
était veuve depuis 1890 de Paul-Albert-
Gustave Bernard, comte de la Vernette
Saint-Maurice, chevalier de Saint-Fer-
dinand d'Espagne.
De son mariage elle laisse Valentine
de la Vernette Saint-Maurice, mariée ^
Maupice-Samuel-Roger de Pellerin de
Latouche ; b. c. d. Alix, Marie-
Louise et Jeanne ; 3^ Amélie, veuve
d'Auguste-Saint-Michel Rivet, dont :
Christian mort sans alliance, et ma-
dame Th. Lhomme, mère d'un fils;
4« Laure de Pellerin de Latouche, ma-
riée à Remy-Guillaume Birot Le Tour-
neux dont elle est veuve, mère de
Théodore Birot Le Tourneux, conser-
vateur des hypothèques, marié, dont
postérité, et de Roseville Birot Le Tour-
neux, conseiller à la cour d'appel de
Montpellier, père d'un fils ; leur sœur
est madame Desbrach.
D^azur^ à 3 annelets d'or.
La défunte avait un frère, Ferdinand
Lemaire, marié en 1858 à Cécile HauflF-
mann dont : 1"^ Lucie, religieuse hos-
pitalière de la Miséricorde de Jésus ; 2^
Emilie Lemaire, mariée en 1877 à
Paul LeBobinnec dont: Guy, Pierre,
Gaston, Geneviève et Lucie.
Elle descendait pur sa mère de la mai-
sou de Saint-Ours de L'Eschaillon,
l'une des plus anciennes du Dauphinc,
passée au Canada, où elle rendit de
brillants services militaires dans les ar-
mées de terre et de mer et a occupé. une
grande situation dans cette colonie.
M. de Champsavin et deux fils, Paul,
comte de la Vernette Saint-Maurio ,
chef de nom et d'armes et André, vi-
comte de la Vernette Saint-Maurice.
(V. pour la notice sur la maison d^
la Vernette Saint-Maurice, le Bulteu •.
de 1890, col. 302.)
De pueulesy à la bande d*or chargée 'U
trois étoiles d^azur^ accompagnée à ^ •
nestre d'un cor de chasse d^or.
Devise : Sonat ad astra.
La famille de Clavière, d'ancien:,
noblesse du Vivarais, est connue fil..-
tivement depuis le milieu du xv« s:--
cle. Elle a produit des écuyers du Rc:.
plusieurs hommes d'armes, des cheva-
liers de Malte dès 1554 et 1605, ki
gouverneur de Saint-Agrève, un chî-
taine de cent hommes de pied, yl.-
sieurs officiers des armées, etc. 1
branche aînée s'est éteinte en 1827 yr
la mort sans postérité du comte <.
Clavière. La branche cadette à iaque..
appartenait la défunte, compte eu> • :
plusieurs représentants. Depuis lec»»: •
mencement du wiiv siècle elle occu;-
un rang distingué dans la noblesse . :
Lyonnais.
Ecartelé^ aux t et 4 d'* azur au
d'or adeœtré d'une clef d* argent en f ,
à la fasce de gueules brochant sr^r
tout; aux 2 et 3 de gueules à la de ;
gantée d^argent mouvante du flanc
nestre^ teiuint 2 faucons affronie's - '
longés de sable^ qui est de Clavière a: •
cien.
«^^^I^^^^M^^^t^^^^
Antoinette Espivent de la VilltH. -
net est décédée le 20 août au chat' .
de Rosières (Nièvre), dans sa 79* auii
' Elle était tille de Pierre-Séba^i;. :.
Daniel Espivent de la Villeboisi.-
chevalier de Saint-Louis et de So|-.
Jeanne-Louise Bedeau de l'Ecocht-rv
était la sœur cadette 1^ d'Arthur K-
vent, comte de la Villebcisnet, m^'
à Sophie Petit de Leudeville, dont ;
térité; 2^ d'Henri Espivent, comiv-
509
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE FRANCE
510
la Villeboisnet, général de division,
^rand'croix de la Légion d'honneur,
sénateur, marié à Louise-Alexandrine-
Décile de Montigny le Boulanger, dont
postérité; 3° de Guillaume Espivent
le la Villeboisnet; 4*» de François Es-
pivent de la Villeboisnet ; 5** de Charles,
lécédé, marié à Louise Thierry de
Prévalaye, dont postérité ; 6« de Sophie
de la Villeboisnet, décédée, veuve de
M. fiisson de la Roque.
(Voir pour la maison chevaleresque
d'Espivent de la Villeboisnet, en Bre-
tagne, les Bulletins de 1887, col. 246,
et 1891, col. 542).
D^azur^ à 3 croissants d*or à la mo-
lette de même en abîme,
L. DE ROZEL.
TROISIÈME PARTIE
VARIETES — BIBLIOGRAPHIE
CHRONIQUES
Lettres inédites
du général Fontbonne
au Représentant du peuple Saint-
Prix (l)
La politique comme la mer repren-
nent bien rarement ce qu*elles ont re-
jeté de leur sein. Depuis un siècle l'é-
tat révolutionnaire de notre pays en
fournit de nombreux exemples, qui
deviennent de plus en plus, fréquents.
Au début de la révolution, qui suivit
la réunion de l'assemblée constituante,
on avait posé en axiome que cette ré-
volution comme Saturne dans Tliis-
toire mythologique dévorait ses en-
fants, et rarement en effet on avait vu
une pareille consommation d'hommes
dans tous les rangs et dans toutes les
classes de la société. La correspon-
dance du général Fontbonne adressée
au représentant du peuple Saint Prix,
publiée avec une notice et des notes
par M. Humbert de Soubeyran de Saint-
Prix, nous en donne une preuve nou-
velle.
{{) Publiées avec une notice et des notes par
M. Humbert de Soubeyran de Saint Prix. —
Lyon, 1893. Plaquette grand in-8* de 80 pages
avec un portrait du général Fontbonne.
Il ne servit de rien à cet excellent
officier de s'être rallié aux idées nou-
velles et d'avoir rendu des services
signalés au début des guerres de la
République dans l'armée des Ardennes
et dans la défense de la place de Mau-
beuge, « qu'il avait rendue inexpu-
gnable I. Sa qualité d'ancien ou ci-
devant noble le rendit suspect au mi-
nistre de la guerre Bouchotte, qui le
chassa de l'armée pour donner son em-
ploi à un protégé désigné par les clubs
et la faction Robespierriste, et dont
l'incapacité amena le blocus de la
place et i'inceudie des villages envi-
ronnants.
Après la chute et la mort de Robes-
pierre le général Fontbonne, que cette
disgrâce avait réduit à la misère, de
juillet 1793 au 9 thermidor (9 juillet
1794), demanda à reprendre du service
et finit par l'obtenir grâce à Tinter-
vention de son compatriote et ami le
représentant du peuple Saint-Prix, Il
ne resta en fonctions comme général
de division à l'armée des Alpes et d'I-
talie que du 13 juin 1795 au 23 février '
1796, et mourut assassiné dans la forêt
de Lestrelle, le 9 avril de la même an-
née.
Sa correspondance nous révèle l'état
511
LE BULLETIN HéRALDIQUB DB FRANCE
.>.-
précaire auquel Tavait réduit sa pre-
mière disg:râce et les difficultés saos
nombre qu'il rencontra, malgré les
puissants protecteurs et les amis dé-
voués qui raidèrent h triompher des
obstacles de l'implacable tyrannie ré-
volutionnaire de l'époque ; et cepen-
dant il ne se montrait pas avare de
dédarations de dévouement au nou-
veau régime ; mais la révocation pro-
noncée par Bouchotte l'avait désigné
comme une victime indéfiniment frap-
pée d'ostracisme. Quand il quitta Tar-
méo pour la dernière fois c'est encore
aux mêmes influences qu'il dût sa nou-
velle disgrâce. Un ancien terroriste,
député de la Convention à l'armée
d'Italie, demanda et obtint sa révoca-
tion après celle du p-énéral Kellerman.
f Voilà, écrit-il à Saint-Prix, le sort
précaire des plus excellents défenseurs
de la patrie ! J'ai ouï dire, non sans
douleur, que le brave, que l'admira-
ble général Kellerman, qui a battu
l'ennemi partout et dont les savantes
dispositions ont assuré nos derniers
succès a été remercié pour faire plaisir
à un jeune Corse (le futur empereur
Napoléon) de vingt-sept ans ; voilà une
mauœuvre de Salicetti, et quand un
militaire blanchi sous le harnais qui
. réunissait au plus haut degré tous les
talents d'un général et toutes les qua-
lités d'un citoyen vertueux est cul-
buté par l'intrigue, ma foi, tout le
monde doit trembler, »
Triste pressentiment d'une fin tragi-
que à laquelle on dit que Salicetti ne
fut pas étranger, afin de mieux prépa-
rer les voies à la fortune de son com-
patriote.
La famille Fontbonne est connue en
Dauphiné depuis honorable Antoine
. Fontbonne qui figura au rôle de la
taille de Valence en 1588. Ses descen-
dants occupèrent des charges munici-
pales et des fonctions dans l'Université
de cette ville jusqu'à la fin du xvn®
siècle. Alexandre de Fontbonne, le père
♦ • ♦
du général, né à Etoile en 1709
capitaine aide-major au régrini» •
d'Auvergne et chevalier de Saint-LoM. -
Alexandre-Louis, son fils était lient-
nant-colonel au régiment de Gatiiihi-
en 1792 et chevalier de Saint-Lcii *
depuis 1788; colonel en ;»cptemi'.-
1792, et général de brigade le 8 mar-
1793. Il existe encore plusieurs de ?• -
descendants.
Les lettres du général de Fontboa:
forment un épisode intéressant «.
l'histoire militaire de la France I'»^l-
dant la Révolution et M. de Saii/-
Prix nous a paru bien inspiré de cor •
mencer par t*ette publication la >«-:
des documents inédits qu'il nous pr -
met pour servir à l'histoire des év<ri -
ments auxquels le nom de sou bïei
Hector de Soubeyran de Saînt-Pr:^
député de l'Ardèche à l'Assemblée
gislative, à la Convention et au C-. : •
seil des Cinq Cents a été mêlé.
L. K.
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Saintes, Roche fort et la Rochelle (^^
et 3 juillet 1893).
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(1609-1652) publié et annoté par M
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BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées à M. Louis de La Roque
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REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
Sixième Volume. — (Nouvelle série) — Septtmbre 1893
SOMMAIRE
Preuière Partie : Armoriai général de France, documents historiques : Catalogue des généraux
Français» connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp
(suite). — Armoriai de la Généralité d'Orléans (1696-1701), d'après les manuscrits de la
Bibliothèque nationale. Cabinet des titres (suite).
Deuxiksie Partie : Notices généalogiques: Bouilhac; Chauvelin. — Notes d'Ëtat-civil nobi-
liaire : Mariages et décès du mois de septembre et rappel dea mois précédents.
Troisième Partie : Variétés, bibliographie, chroniques : Dictionnaire des familles du Poitou, par
MM. Beauchet'Fillean. 3« fascicule du second volume; la Noblesse de Bretagne; Armoriai
de Béarn.
PREMIÈRE PARTIE
ABMORUL GÉNÉBAL DE FBANGE. — DOCUMENTS HISTOBIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MABÉCHAUX DE FBANCE, LIEUTENANTS GÉNÉBAUX
MABÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
HABliCHAUX DE FRANCE
(Suite)
1627
Timoléon d^Espinay, dit des Hayes,
marquis de Saint Luc, comte d^Estelan,
chevalier des ordres du roi, grouverneur
de Brouage et des lies de Saintonge,
servit fidèlement le roi dans les guer-
res contre les huguenots, contribua
beaucoup & la prise de la Rochelle et
i celle de Tîle de Ré contre Soubise ;
'ut créé maréchal de France le 30 jan-
ner 1627 et pourvu de la lieutenance
gnérale du gouvernement de Guyenne,
sur la démission du maréchal de Thé-
mines; eut le commandement de la
ville de Paris en Tabsence du duc de
Montbason le 16 août 1636 ; il mourut
à Bordeaux le 12 septembre 1644.
La filiation de cette maison remonte
à Guillaume d'Ëspinay, dit des Hayes,
vivant en 1400. Les premiers sujets de
cette filiation se trouvent indifférem-
ment nommés des Hayes et d'Espinay
dans les titres : ils ont fait les bran-
ches des seigneurs et marquis de Saint
Luc, des sgrs de Mézières et de Ligne-
ris, de Vaux, de Boisville et du Jaglu,
515
LB BULLETIN HâRALDIQUB DE FRAJfCE
5n
qui ont donné des militaires distingués
par leurs services et leurs alliances.
François d'Espinay, sgr de Saint
Luc et de Crévecœur, grand maître de
Tartillerie de France, chevalier des
ordres du roi, ép. Jeanne de Cossé et
en eut plusieurs enfants : 1. Timoléon,
qui suit ; 2. Charles, chevalier, puis
commandeur de Malte; 3. François,
aussi chevalier et commandeur de
Malte ; 4. Ârtus, abbé de Redon, nommé
évêqae de Marseille en 1628, mort
avant d^être sacré.
Timoléon d'Espinay de Saint Luc,
maréchal de France, ép. 1* Henriette
de Bassompierre, (fille de Christophe de
fiassompierre et de Louise Picart, dite
de Radeval) bceur du maréchal, dont :
1. Louis, nommé à Tarchevôché de
Bordeaux en 1644; 2. François, qui
suit ; 3. Renée, mariée à François
d*Harcourt, marquis de Beuvron; 4.
Henriette, abbesse d'Estival, puis
Feuillantine à Paris ; il épousa en
secondes noces, Marie-Gabrielle de
Laguiche. fille du maréchal et d'Anne
de Tournon, sans enfants.
François d'Espinay, marquis de Saint
Luc, chevalier des ordres du roi, lieu-
tenant général en Ouienne, gouver-
neur en Périgord, ép. en 1643 Anne
de Buade, fille d'Henry, comte de Pal-
luau, marquis de Frontenac, et d'Anne
Phelippeaux, dont un fils, François,
guidon des gendarmes du roi, mort en
1684, marié avec Marie de Pompadour,
fille de Jean et de Marie de Roche-
chouart, dont une fille unique : Marie-
Anne-Henriette, dame de Pompadour,
vicomtesse de Rochechouart, mariée
avec Bertrand de Rochechouart.
Avec elle s'éteignit la postérité du
maréchal de Saint-Luc, mais les bran-
ches de Ligneris, de Vaux, de Boisville
et du Jaglu se sont continuées jusqu'à
nos jours. Cette dernière a seule encore
des représentants.
ffargentf au chevron d'azur chargé
de onze besants cCor.
1629
Louis de Marillac, comte de Beau-
mont le Roger, appelé le marquis de
Marillac, lieutenant général des éw-
chés de Metz, Toul et Verdun, né eii
1573, fut gentilhomme de la chambn"
du roi Henri IV ; commanda une com-
pagDie de 100 chevau-légers après \\
prise d'Amiens, soua-lieutenant d^une
compagnie des gendarmes da dir
d'Anjou, remplit avec soin diverse-
missions dans les ambassades en Sa-
voie, à Mantoue, à Florence, à Venis»^,
en Lorraine, en Allemagne et en lu-
lie (1611-1617). Il servit en qualité &
maréchal de camp au siège de Moo-
tauban où il fut blessé en 1621, et tL
plusieurs autres entreprises contre le-
huguenots jusqu'à la paix de Moat-
pellier, 1622; puis capitaine lieutenaiit
des gendarmes de la reine Marie de
Médicis, et lieutenant général des tn.;-
évêchés, gouverneur de Verdun cl
1625 : se signala au siège de la Ro-
chelle et à la prise de Privas ; fut crt--
maréchal de France le 1* juin 1620 :
eut le commandement de Tarm^-
envoyée en Italie en 1630 ; suspect y
Richelieu à cause de son dévouement .
la reine mère, fut arrêté par ordre vi .
cardinal et condamné à avoir la t.;
tranchée le 8 mai 1632, ce qui eut li^ .
en place de Grève deux jours après.
Il était fils de Guillaume de Mari -
lac, sgr de Ferrières, contrôleur géi:- •
rai et intendant des finances et •
Geneviève de Bois TEvéque, sa aecon
femme. Il ép. le 20 décembre I*^
Catherine de Médicis, fille de Cos:. -
de Médicis et de Diane, comieflae u
Bardi et n'en eut pas d>n£antfi. v^-
sœur Valence de Marillac ép. Octavir:.
Doni, sgr d'Attichy, surintendant
la reine Marie de Médicis.
Cette famille était originains d\V.
gueperaeen Auvergne. Pierre aon &•:
teur avait été châtelain de Lastic ^ ^ -
1480.
Elle occupa des fonctions de finan *
I.
517
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
618
dans la maison du duc de Bourbon,
puis dans le contrôle des finances de
rstat, des charges dans le parlement,
au Conseil d'Etat et dans les Intendan-
ces des provinces, notamment à Poi-
tiers et à Rouen, donna un chancelier
de France, Michel de Marillac, sgr de
Fayet en 1626; c'était le frère d'un
premier lit du maréchal de France.
Cette famille s'est éteinte au comment
cernent du xviii* siècle.
D'argent^ maçonné de sable de septpiè"
ces^ rempli de 6 merlettes de même et un
croissant de gueules posé en cœur,
1630
Henri II de Montmorency, duc de
Montmorency et de Damville, gouver-
neur de Languedoc, né en 1595, eut le
roi Henri IV pour parrain. Louis XIII
le fit aniiral en 1612 et chevalier du
Saint-Esprit en 1619; se distingua
dans les guerres contre les huguenots
servit aux sièges de Montauban et de
Montpellier où il fut blessé ; fut vain-
queur dans un combat naval sur les
Rochellois en 1625 ; reprit les îles de
Ré et d'Oléron ; remit en leur devoir
les protestants du Pouzin, de Soyon et
de Gallargues ; commanda en Piémont
où il battit le prince Doria et le fit
prisonnier en 1630, fut fait maréchal
de France le 11 décembre 1630 ; se
laissa entraîner dans le parti du duc
d'Orléaûa en faveur duquel il fit sou-
lever le bas Languedoc ; fut battu par
»Scliomberg à Castelnaudary et fait pri-
sonnier ; un arrêt du parlement de
Toulouse le condamna pour crime de
lèse-majesté ; il fut exécuté le 30 octo-
bre 1632 dans l'hôtel-de-ville de Tou-
louse.
Il était fils de Henri I du nom, duc
de Montmorency, pair, maréchal et
connétable de France et de Louise de
Budos, sa seconde femme ; il ép. 1"*
en 1609 Jeanne de Scépeaux, duchesse
de Beaupréau, comtesse de Chemillé,
fille unique de Guy de Scépeaux et de
Marie de Bieux : ce mariage fut cassé
à cause de la jeunesse des mariés ; il
ép. le 28 novembre 1612 Marie-Felice
des Ursins, fille du duc de Bracciano,
chevalier de la Toison d'or et de Pul-
via Perretti et n'en eut pas d'enfants.
Il fut le dernier duc de Montmorency
et de Damville.
Sa sœur, Charlotte de Montmorency,
avait ép. Henri II de Bourbon, prince
de Condé, qui fut la mère du grand
Condé, et hérita des biens de la bran-
che des ducs de Montmorency et de
Damville.
D^OTy d la croix de gtceules cantonnée
de 16 alertons d'azur.
1630
Jean du Caylar de Saint- Bonnet,
marquis de Toiras, né en 1585, en
Languedoc, fut élevé page du prince
de Condé ; il le suivit en Flandre en
1609, fut ensuite envoyé en Espagne ;
capitaine aux Gardes en 1620 ; mestre
de camp du régiment de Champagne ;
se trouva au combat du Pont^de-Gé,
aux sièges de Saint^ean-d^Angély, de
Montauban, de Montheur et de Mont-
pellier ; se rendit maître de l'Ile de Bé
contre Buckingham en 1627 ; il fut
nommé gouverneur et vice amiral de
la mer ; maréchal de camp et gouver-
neur de la Bochelle, en 1628; com-
manda les troupes dans le duché de
Montferrat ; soutint avec beaucoup de
gloire le siège de Casai contre le
fameux marquis de Spinola, en 1630,
fut nommé maréchal de France le 13
décembre 1630 et lieutenant général
de l'armée du roi en Italie, gouver-
neur d'Auvergne en 1632 et chevalier
des ordres du roi en 1633, mais non
reçu, ses frères, s'étant déclarés pour
le duc d'Orléans ; l'autorité de Biche-
lieu, a qui il n'avait pas eu le don de
plaire, le fit priver de son gouverne-
ment et de ses pensions en 1633. Il se
retira auprès du duc de Savoie qui le
fit lieutenant général de ses armél^ en
519
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
520
1636, avecragrément du roi Louis XIII,
il fut tué d'un coup de mousqueton
dans le Milanais le 14 juin 1636, sans
avoir été marié. • C'était, dit le P, An- ,
selme, Tun des plus fameux capitaines
de son temps, libéral et bon ami, mais
d'un tempérament brusque et colère. »
Il était le 4« fils d'Aymar du Caylar
de Saint-Bonnet, sgr en partie de Toi-
ras et de François de Claret de Saint-
Félix, dame de Palières, fille de Jean et
de Philippe Pelet de Gombas.
Cette maison descendait de Bernard
du Caylar, chevalier, en bas Langue-
doc, qui était mort en 1296, seigneur
de Roujan, au diocèse de Béziers. Ses
descendants étaient sgrs d'Ëspondei-
Ihan, de Puisserguier» et de Cazillac.
Guillaume, auteur dé la branche des
sgrs de Toiras, fils de Hugues, co-sgr
de Roujan en 1386, ép. 1" le 22 janvier
1377 Catherine de Montferrier, fille de
Raymond et de Navarre de l'Estang ;
â* le 27 Juin 1386 Louise de Saint-Bon-
net, fille de Pierre, sgr de Toiras et
à'Audis de Mandagout, avec substitu-
tion des biens, nom et armes de Saint-
Bonnet. Cette dernière branche fit un
rameau dit de Restinclières auquel ap-
partenait le maréchal de Toiras. Ces
diverses branches maintenues dans
leur noblesse par jugement de M. de
Bezons, prirent, à partir de 1668, le nom
de Bermond comme issus de cette an-
cienne race féodale.
Une branche de la maison de Ber-
mond du Caylar de Saint-Bonnet de
Toiras, était qualifiée marquis de
Saint-Michel de Pinito et Ussolo, par
don de Christine duchesse de Savoie
en souvenir des services du maréchal
de Toiras; ce don fut fait en faveur de
Louis de Bermond du Caylar, dit le
marquis de Toiras, neveu et héritier
du maréchal.
Louis de Bermond du Caylar eut un
fils, Jacques-François, dont la fille
unique, £lisabeth-Marie*Louise»Nicole,
comtesBe d'Aubjjoux par 3a mère, née
en décembre 1691, ép. en 1715 Alexan-
dre de la Rochefoucauld, pair de
France, chevalier des ordres du roi et
de Madeleine-Charlotte le Tellier.
Marguerite de Toiras-S%int-Bonnet«
sœur du maréchal de Toiras avait
épousé le 10 novembre 1623 Jean de
Rouveric sgr de Cabri ères, dont la po:r
térité subsiste à Nimes et à Montpel-
lier (V- Armor. de Languedoc I, 455).
Ecartele\ atix 1 et 4 d'or à S fert ^ie
cheval de gueules cloués d'or^ posés 2 e*
Ij qui est de Montferrier ; aux 2 et Sa
gueules au lion d'or^ qui est Saint-
Bonnet.
1631
Antoine Coëffier, dit Ruzé, marquis
d'Effiat, baron de Macy et de Lonju-
meau, fut élevé en sa jeunesse dans i&
maison de Jean le Oroing, sgr de Vil-
lebouche, son beau-frère, et étant venu
à la Cour il fut pourvu de la charge d^
grand-joaitre, surintendant et g'énéra.
réformateur des mines et minières de
France, par la démission du seigneur
deBeaulieu en 1614; l'année précédent*
il a\ait été institué héritier par sol
grand-oncle, Martin Ruzé, sgr de Beau-
lieu, Chilly et Loojumeau, secrétaire
d'Etat et grand trésorier des ordres i'.
roi, mort le 6 nov. 1613, à 86 ans, à 1h
condition de prendre son nom et se?
armes.
Le 7 août 1616 il fut nommé prem>:
écuyer de la grande écurie, puis ca] •
taine des chevau-légers, et en h*-/-
ambassadeur extraordinaire en An^^ -
terre pour traiter du mariage d'Hen*
riette de France, sœur du roi Louis XIV.
avec Charles !«' Stuart, roi d*Ang:-
terre; en 1625 il obtint le collier .?
l'ordre du Saint Esprit; le cardinal 't
Richelieu le nomma surintendant «I
finances, puis conseiller d'honneur m i
parlement ; il fut grand-maltre de Th*
tillerie en 1629, puis lieutenant géoeni
des armées du roi en Piémont en Itv. :
il se signala aux combats de Veillai. »
521
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE FRANCS
622
de Carignan et à la prise de Salaces.
En reconnaissance de ses services» dont
)a variété n'excluait pas Téclat, le roi
le nomma maréchal de France le 1®'
janvier 1631, puis sénéchal de Bour-
bonnais et d'Auvergne et le pourvut
du grouvernëmentd'Ânjou» d'Auvergne
et de Bourbonnais. En 1632 il com-
manda l'armée que le roi envoya en
Alsace au secours de l'archevêque de
Trêves; il mourut dans cette ville le
27 juillet 1632.
Il était fils de Gilbert Coëffier, che-
valier, sgr d'Effiatf de la Bussière et
de Chezelles, gentilhomme de la mai-
son du duc d'Anjou en 1570, capitaine
de 50 hommes des ordonnances, lieute-
nant pour le roi dans la Basse-Auver-
gne et de Charlotte Gaultier; il ép. le
30 sept. 1610, Marie de Fourcy, fille de
Jean, sgr de Chessy et de Monte vrain,
surintendant des bâtiments de France^
et de Renée Moreau, dont il eut en-
tr'autres enfants: 1. Martin, qui suit;
^. Henri, dit Ruzé d'Effiat, marquis de
Cinqmars, grand écuyer de France,
décapité à Lyon le 12 sept. 1632;
3. Jean, abbé de Saint Sernin de Tou-
louse ; 4. Marie, ép. l'^ Gaspard d'Alè-
gre, sgr de Beauvoir ; 2» Charles de la
Porte, duc de la Meilleraye, pair, ma-
réchal et grand maitre de l'artillerie
de France.
Martin Ruzé, marquis d'Effiat, lieu-
tenant de roi au bas pays d'Auvergne,
obtint en 1635 des lettres pour réunir
la terre de Macy au marquisat de Lon-
jumeau ; il ép. le 27 mars 1637 Isabel
d'Escoubleau de Sourdis, fille aînée de
Charles, marquis de Sourdis et de
Jeanne de Montluc et de Foix, com-
tesse de Germain, dont le fils Antoine,
premier écuyer du duc d'Orléans, bailli
et gouverneur des ville et château, de
Montargis ép. Marie-Anne Olivier de
Leuville (fille de Louis Olivier, marquis
de Leuville, lieutenant général des ar«
mées du roi et d'Anne Morand) gou-
vernante des enfants de Monsieur, duc
d'Orléans, en 1679, sur la démission de
la maréchale Clèrembault, et mourut
sans enfants.
Il y a eu une branche dite des sgrs
de la Mothe-Mazurier formée par Nico-
las Coëffier, châtelain de Gannat en
1559, dont la postérité était encore re*
présentée à la fin du xvii" siècle;
Cette famille originaire d'Auvergne
avait pour auteur Guillaume Coëffier,
conseiller et contrôleur de la maison
du comte de Montpensier en 1387, qui
fut peut être le même que Guillaume
Coëffier, secrétaire du duc de Bourbon
et garde scel de ce duché ,en 1412; Ses
descendants exercèrent des charges
dans la maison des ducs de Bourbon
puis dans les finances et le bureau des
trésoriers de France. Gilbert Coëffier,
grand père du maréchal avait ép«
Bonne Ruzé (fille de Guillaume rece-
veur de Touraioe et de Marie Testu)
dont le frère institua le maréchal, alors
sans fonctions, sou héritier, comme on
l'a vu plus haut.
De gueules, au chevron onde cTargeni
et d'azur de 6 pièces^ accompagné de 3
lionceaux d'or^ qui est de R^zé.
(A suivre.)
L. R.
623
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
524
ARMORIAL DE LA GÉNÉRAUTÉ D'ORLÉANS (^■
leee - iroi
d'après LES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suite)
162. Nicolas Durand, sieur du Coul-
lombier.
163. Jacques de la Motte, écuyer, sei-
gneur de Bagnaux.
167. Benjamin Manigrre, seigneur de
Voiras.
168. Jacques Humery, lieutenant du
guet de la yille d'Orléans.
171. Suzanne de Melleville, veuve
d'André de'Horfort, chevalier, comte
de Thenot, colonel du régiment dés
gardes écossaisses, viceroy (?).
173. Louis Le Broche, docteur régent
en rUniveroité d'Orléans.
174: Guillaume Prousteau, docteur
régent en TUniversité d'Orléans.
175. Charles Goulu, docteur régent
en rUniversité d'Orléans.
176. Edme Prou de Chambourg, doc-
teur régent en TUniversité d'Orléans.
180. Jean Salomon, sieur de Farges,
conseiller en l'élection d'Orléans.
(i) T. le n« de mal 1893.
162. D^az.^ à la tour cTarg. maçonner
de gu, et accomp, de 4 grelots canton né ^
d'or.
163. D'az,^ à unemotte de terre de siu.
en corne et accomp, de 3 fourmis de s-"
ble portant chacune une graine de gu. «^
etl.
167. Ifaz.^à 2 mains d*arg, posées t »'
chevron haussé et accomp, en point'
d'une cloche d^or^ bataillée de sa.
168. Fascéd^arg, et de sa, de 8 piêc* t.
à une tête d^argus d^or^ brochante sur i-
tout.
171. D'azur^ à la fascê d'arc. ^ cftar-
gée d^une ville de gu.^ maçonnée et fi'^*
comp. de 3 ruches d'or, 2 et 1.
173. Vaz.j au fer de moulin cTor, ac-
comp. en chef d* une étoile de mAne^ n* .
flancs de deux croissants d^arg. et e
pointe d'un cœur d*or.
174. D*arg.j à une grenade de i/î ..
tigée et feuillée de sin. et une fasce -*
devise d^az., chargée de trois snouche
d*or et brochant sur le tout.
175. D'arg., à un écusson éCax.^ cha*--
gé d'une tête de loup arrachée d'or ".
accomp, de 8 têtes de moutons de gu,.
posées en orle.
176. D'az., d un soleil d'or en chef-
deux proues de vaisseau de même, mo*--
vant des flancs en pointe.
180. D'azur, à untrône dor, surm*^'
éTune couronne à l'antique de même, -r
costé à dextre d'une épée dCarg, gary^
d'or et y d senestre^ dun sceptre de fném
525
LB BULLETIN HÂRALDIQUE DB FRANCB
526
181. Jean Le Vassor, écuyer, sieur de
Gamereau, conseiller du roi, prévôt
pénéral proyincial du duché d'Orléans.
183 bis. François Renard, écuyer et
seig-neur de Loury et Marie- Anne Bra-
cbet, son épouse.
185. Marie- Anne de Picot, veuve de
X. de la Bersondière.
187. Barbe Garnier, veuve de Jac-
ques Mavrau, écuyer, âieur de Thori-
g-ny, conseiller au présidial d'Orléans.
189. N..* de Préaux, écuyer, sieur
d'Azesne.
190 bis. Pierre-François Le Juge,
écuyer, sieur de Beaulieu et Anne de
Beauharnais, son épouse.
191. Guillaume Sevin, conseiller du
roi, contrôleur en la maréchaussée pro-
vinciale d'Orléans.
194. Louis de Marvilliers, écuyer,
8' de Meninvills.
195. Guy Terre, écuyer, sieur de la
Challerie, lieutenant de la maréchaus-
sée e*énérale d'Orléans.
196. Hiérosme Salomon, sieur des Ba-
ronnies.
198. Claude Bury, s' de Coudreaux,
capitaine des bourgeois de la ville d'Or-
léans.
199. Louise Bury, veuve de M. Cot-
tier d'Attaus, bourgeois d'Orléans.
200. Jean Ribout, s' des Rosseignols,
lieutenant d'une compagnie de bour-
geois de to yiUe d'Orléans.
181. Chevronné de vair et bande cTor
et de sable de 6 pièces^
183 bis. D'az,^ au renard d'or^ ram-
pant contre un rocher d'arc, ^ mouvant à
deœtre; au chef échiqueté d^or et de gu.^
de 3 traits; accolé de gu, au chien bra^
que assis d^arg.
185. D'^or^ au chevron éCaz,^ accomp.
de 3 falots^ allumgs de gu, 2 et i,
187. Coupé ffaz, et de sa.^ à une le"
vrette, rampante d^or^ accolée de gu, et
bouclée darg.
189. D^arg.^ à 3 marguerites de gu.^
tigées et feuillées de sin. 2 et î ; au chef
de sin. semé de marguerites d*arg,
190 bis. De sa. à une main de justice
darg.^ emmanchée d'or^ posée en pal et
accostée à deœtre d'une épée d'arg, gar^
nie dor^ et à senestre^ dune palme de
même; accolé darg, à la fasce de sa.^
surmontée de 3 merlettes rangées de
même.
191. D'or.^ à une gerbedaz.
194. De sa.^ à un daim passant dor^
ailé d'arg. et daz.
195. D'or^ à un éléphant d'az», pas-
sant sur une terrasse de sin, et portant
sur son dos une tour de gu.y maçonnée
darg.
196. D'az.j à un trône d'or, surmofité
d*une couronne à Pantique^ de même
accostée à deoDtre dune épée dargent^
garnie dor et^ à senestre dun sceptre de
même.
198. De sa., au lion d^or, et une
levrette darg.^ rampants et adossés.
199. De sabUy à un lion d'or etune ie^
vrette rampante, dar g. et adosses,
200. De sin., à une tortue d^or^ et une
bordure darg,^ chargée de 3 coquilles
de gu.
527
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
523S
201. Daniel Pauluche, capitaine colo-
nel des bourgeois de la ville d'Orléans.
202. Jean Masson, raîné» bourgeois
d'Orléans.
203. Michel Rousseau, gentilhomme
ordinaire de S. A. R. Monsieur le duc
d'Orléans.
206. Jacques Alleaume, bourgeois
d'Orléans.
207. Jacques Alleaume, marchand.
208. Jean Le Normand, receveur gé-
néral des gabelles.
209. Pierre Sevin, fourrier des écu-
ries de S. A. R. M. le duc d'Orléans.
210. François Le Normant Vedier,
bourgeois de la ville d'Orléans.
211. Madelaine Vaillant de Ghamp-
vallain, époux de N... Simonneau,
écuyei*, s' de Choizeaux.
214. Pierre Guillon, chantre et cha-
noine de l'église cathédrale d'Orléans.
215. Alexandre Basly, archiprêtre et
chanoine de l'église cathédrale d'Or-
léans.
216. Marie Goyer, veuve de Jean de
Héere, sieur de Bois des Armes.
217. Agnès de Villedonné, épouse de
Louis de Héere, écuyer, sieur de Vil-
larmin.
218. Angélique Guibert de Bussy,
épouse de François Brisson, chevalier,
seigneur de Vennecy, président au bu-
reau des finances de la généralité d'Or-
léans.
201 . D^oi\ semé de feuillet de ehéne de
sin, à un écureuil rampant de gu,\et
ongle d'az.
202. D*az.^ à un tnast (màt) de navifr
d*or^ avec ses cot*dages (targ.^ mourant
en bande j de^V angle senestre de la point' .
203. D'arg., à la fasce ondée d'az.^
accomp. de 3 roues mipariies de gu. et
de sa. 2 et 1.
206. D*az., à un heaume éCot\ soutenu
d'un vol d'arg.
207. Comme ci-dessus.
208. D'arg,^ à 2 fasces d*az. et ttn
saumon échiqueté d'or et de sable^ bro-
chant sur le 'tout.
209. D^or, à une gerbe cTaz,
210. D'arg,, à 2 fasces et un sautmon
échiqueté d'or et de sa.^ brochant en pai
sur le tout.
211. D*az.^ au lion fuyant dTor^ la
tête contournée et surmontée éTun co/
s^essorant d*arg»
214. D^az,, au loup passant d*arg,,
sur une terrasse de sin^ et surmonté d*un
guy de chêne (Tor.
215. Echiqueté d*or et de pourpre^ 'i
une Champagne de sin, chargée de 3 lyt
d'arg,
216. D'az.^ d la bande d!*or, chargéi
de trois demi'-vols de sa. et accomp. di
2 alérions éCarg, 1 et ï.
' 217. De gu,^ au triangle dCarg. , charge
d'une tête de more de sa. et accomp. en
chef de 2 palmes adossées d'or.
»
D*arg.^ au sautoir échiqueté de gu. ei
d*or, accomp. de 4 guys de eht^ne dt
sin.
(A euiwrej.
529
LE BDLLBTIN HâRALOIQUE DB FRANCE
530
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
BOUILHAC
La famille de Bouilhac en Périgord
a donné les sgrs de Bourzac, de Chi-
gnac de Coarassc, de la Freysse, de
Lamothe-Fénélon, de Maseret, de Mi-
repoix, du Pin, etc, qualifiés chevaliers,
comtes et barons.
La perte totale des archives de la
famille ne permet pas de connaître ses
origines certaines ; cependant tout
porte à croire que le Périgord, où on
la trouve fixée avant 1087, est son
berceau et qu'elle a dû être anoblie par
les charges militaires ou judiciaires,
Preuves de noblesse. — On ignore si
les membres de la famille ont fait leurs
preuves en exécution des ordonnances
royales ; néanmoins, leur noblesse est
incontestablement prouvée par ce fait
qu'ils ont été admis à voter dans les
assemblées de la noblesse qui, en 1789,
se sont réunies à Périgueux pour nom*
mer les députés aux Etats généraux.
Honneurs. —La famille de Bouilhac
a fourni des officiers de terre et de
mer, un avocat au Parlement de Bor-
deaux, un médecin du Dauphin et des
Enfants de France, sous Louis XV, des
fermiers-généraux, des conseillers des
rois Louis XV et Louis XVI en leurs
Conseils. Trois membres de la famille
ont émigré lors de la grande révolu-
tion.
Alliances. — Les d'Abzac de la Douze,
de Chancel, de Contamine, de Courtin
de Bourzolles, de Oalard de Béarn, de
Reiset, de Rupin, de Saint*Astier, de
Senailhac, de Vassal, de la Verrerie,
de Siorac, etc.
En Tabsence de documents, par suite
de la destruction des anciens titres, on
ne peut établir une filiation suivie que
depuis le milieu du xvii« siècle à partir
de Jean de Bouilhac, avocat au Parle-
ment de Bordeaux et juge royal de la
juridiction de Montignac, très proba-
blement fils de Louis de Bouilhac,
capitaine au régiment de la marine
royale, dont l'existence est prouvée
par cinq quittances de solde signées
par lui et qui se trouvent à la Biblio-
thèque nationale, aux manuscrits dans
les pièces originales du cabinet de
d'Hozier.
Depuis cette époque il s'est formé
deux branchés ;
La branche aînée t qui existe.
La branche cadette^ éteinte en 1826*
BRANCHK AINEE, UniqUC.
Jean de Bouilhac, dont il est parlé
plus haut, est le premier membre cer-
tain de cette branche: il vivait en 1687.
Cette branche est représentée au-
jourd'hui par :
1<> Paw^Alphonse-Théodore, comte
de Bouilhac, commandeur de Tordre
de Saint-Grégoire-le-Qrand, chef du
nom et des armes, né au château de la
Richardie (Dordogne), le 12 novembre
1847, fils de Pierre-Alfred, comte de
Bouilhac, mort le 1" mars 1879 et de
ire7<^ne-Clémence-Charlotte de Conta-
mine. Il épousa, le 15 juillet 1879,
Afart«-7%eV^5e-Hortense-Emilie-Colette
de Reiset, fille de Otist a ve-ArmAni"
Henry, comte de Reiset, ministre plé-
nipotentiaire de France près la Cour
de Hanovre, officier de la Légion
d'honneur, grand-croix des ordres de
Philippe de Hesse et d'Adolphe de
Nassau, commandeur des ordres des
SS. Maurice et Lazare, et de Marie-
531
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
Blanche-Eruestine de Sancy de Para-
bère.
De ce mariage est né un fils unique :
•Ti^an-Baptiste-Marie de Bouilhac, né
à Saint-Germain-en-Laye (Seine- et-
Oise), le 26 septembre 1880.
Sœur et frère
2» Afar^wm^e-Louise- Aimée-Théo-
dora de Bouilhac, née à Paris, le 12 oc-
tobre 1848. Elle épousa, au château de
la Richardie (Dordogne), le 15 juillet
1875, CA«rZe5-Pierre-Amédée, vicomte
de Contamine, son cousin, général de
division, officier de Légion d'honneur,
commandeur de la Couronne de fer
d'Autriche, mort à Rennes (Ille-et- Vi-
laine), le 21 avril 1888, fils de Théodore,
vicomte de Contamine, maréchal de
camp, et de hom^^-Henriette des Cours
de Montrozier.
3« Zoww-Charles-Adolphe, vicomte
de Bouilhac, né au château de la Ri-
chardie (Dordogne), le 14 février 1851,
chevalier de la Légion d'honneur, offi-
cier d'infanterie.
D* argent y à une fasce de gueules^
chargée d'un chargée d'un chardon à
trois tiges feuillées d'argent^ accompa-
gnée de deux chardons aussi à trois ti-
ges feuillées de gueules^ deux en chef et
un en pointe,
MONTGEUON.
CHAUVELIN t»)
Famille très distinguée par les nom-
breuses charges parlementaires qu'elle
a occupées et par les services militai-
res de plusieurs de ses membres. Quel-
ques auteurs la disent originaire du
Nivernais, mais d'autres, avec plus de
raison peut-être, la font venir du Ven-
domois (Bibl. nat. Cabinet des titres,
nouveau d'Hozier, vol. 1853, folio 85).
(i) Extrait de la dernière lÎTraison du Dietton-
nmire dêê famiilêê du PoiUm, par MM. Beauctaet- 1
Filleau. 1
Nous ne donnerons pas la généalo^rie
de toutes les branches formées par l?i
maison de Chauvelin, qui n'ont aucuL
rapport avec notre province, nou-
attachant d'une manière particulière
à relater la filiation de la branche «i*^
Beauregard, devenue Poitevine par se?
possessions et ses alliances, qui habite-
la Touraine depuis le commencement
de ce siècle.
La filiation qui suivra a été dresse*^
sur des preuves pour Saint-Cyr e:
l'Ecole militaire, maintenues de no
blesse, etc., communiquées par M. h
marquis de Chauvelin, représentant de
la branche de Beauregard, la seule qu:
subsiste aujourd'hui. A ce» renseigne-
ments nous avons ajouté les résultat.-
de nos recherches ; nous avons égale-
ment consulté le travail que la Ches-
naye des Bois a consacré à la brancL*:
de Beauregard.
Blason : D'argent, au chon arraché
de sinople, la tige entourée d^un ser-
pent d'or, la tète en haut (d^Hazier
Ârmor. du Poitou : — d'argent au
chou sauvage ou cabut à 5 branches
de sinople , arraché d'or» posé sur une
terrasse de sinople, enroulé d^an ser-
pent (d'une bisse) d'or la tête en haut
(Dict. Héraldique) ; — d'argent an chou
pommé et arraché de sinople, entoura
par la tige d'un serpent d'or dont la
tête est eu haut (La Cheanaye des
Bois). I
En 1741, la maison que M. de Chau- J
velin possédait à Poitiers fut la proiti
des flammes, qui dévorèrent la majeure
partie des titres de la famille qui y
étaient renfermés. (F.)
FILIATION
L — Chauvelin (Toussaint;, écu ver,.
sgr de Fromental et de Mitry, procu-
reur générai de Catherine de Médici.-^,
est le premier auteur connu de la fa-
mille ; il se maria deux fois : d'abord 1
11 février 1538 à Geneviève de Brée, pu;.-?
le 20 juin 1555, à Marie Malingre. I>is
93
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
534
iremier lit sont issues les branches :
° de Garencières; 2° de Crisenois^
teinte en 1754 dans la personne de
.ouis Chauvelin, président au Parle-
lent de Paris (lig^ne directe), et en col-
itérale par la mort, en 1752, de Ger-
lain - Louis, marquis de Grosbois,
arde des sceaux de France et ministre
es affaires étrangères.
Du second lit descendent : 3" les
ranches de Luzeret, dont Taînée s'est
teinte en 1657 et 1677. De la branche
e Luzeret sont sorties : P celle de
ieau regard, dont nous donnons plus
)in la filiation; celle de Richement,
teinte en la personne de Jacques de
hauvelin, tué en 1745, à 1» bataille
e Fontenoy; 3® celle de Beauséjour,
teinte en ligne- directe en 1767, par la
lort de Jacques-Bernard, conseiller
'Etat et intendant des finances, et en
g-ne collatérale par le décès de Ber-
ard-François, marquis de Chauvelin,
oble génois, ambassadeur en Angle-
?rre.
II. — Chauvelin (Jacques 1'^) cin-
uième enfant de Toussaint et de Marie
[alingre, conseiller du roi, trésorier
éoéral de ses écuries, mort en 1609,
larié à Cécile Boyer, il en eut: 1.
acques qui continue la branche de
uzeret étrangère au Poitou ; 2. Marie,
îligieuse; 3. Catherine, femme de
ierre Maugis, sgr des Granges \ 4.
laude, écuyer de l'écurie du roi et
lievalier de Tordre du roi, marié à Pé-
•onille Gandon, dont des enfants sans
ostérité mâle ; 5. Lucrèce, mariée à
ndré Blanquet; 6. Cécile, morte
lune ; 7. Vincent, auteur de la bran-
le de Beauregard qui va suivre ; 8.
une, religieuse ; 9. Guy, contrôleur
?s officiers de la maison du roi, sans
liance ; 10. Pierre, marié en 1633 à
sanne du Bouex de Richemont, au-
!ur de la branche de Richemont ; 11.
Toussaint, écuyer, sgr de la Mothe,
conseiller du roi, contrôleur alternatif
des officiers de sa maison, sans allian-
ce ; 12. Louis, auteur de la branche de
Beauséjour,
III. — Chauvelin (Vincent) écuyer,
fut sgr de Beauséjour, puis de Beaure-
gard (Quéaux et Bouresse, Vienne)
quMl avait acquis le 14 août 1634, et
de la Grande Epine (Usson, Vienne)
dont il rendait aveu le 13 mars 1643 à
la seigneurie d'Usson. Il avait fait
partie du ban des nobles de la Basse
Marche convoqué en 1635.
Il mourut en 1650 et fut inhumé
dans la nef du couvent de la Raslerie
(Gouex, Vienne), où Ton voyait son
épitaphe ainsi conçue : t Cy-git mes-
sire Vincent Chauvelin, chevalier, sgr
de Beauséjour et de Beauregard, che-
valier de Tordre du Roi, écuyer de sa
grande écurie, lequel décéda le 2 avril
1650. — Priez Dieu pour son âme. • Au
bas se trouvait Técusson de ses armes
entouré du collier de Tordre. Le 23
janvier 1617 il épousa Louise-Honorée
Courault, fille de Pierre, chevalier, sgr
de La Roche-Chevreux, Montcouard,
etc., qui lui porta la terre de la Grande
Epine, et dont il eut : 1. Jacques, qui
suit ; 2. Jeanne, mariée le 2 mars 1640
à Gabriel de Marans, écuyer, sgr de
Montru (Rançon, Haute- Vienne).
IV. — Chauvelin (Jacques II), cheva-
lier, sgr de Beauregard, la Grande
Epine, etc., capitaine de cavalerie, ser-
gent de bataille et lieutenant pour le
roi au gouvernement de Péronne, était
aussi écuyer de la grande écurie et
chevalier de Tordre du roi. Il fut main-
tenu noble par M. Machault le l*^' avril
1670 sur le vu de ses titres; il fit partie
du 1°' escadron des nobles du Poitou
convoqué à Melle le 5 juin 1693.
(A Suivre»)
535
LE BULLETIN HÉBALDIQUE DE FRANCE
ô3ô
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS DE SEPTEMBRE
■T RAPPSL 08B MOIS PSAciOBITTa
Le vicomte René de Simard de Pi-
tray âls du vicomte et de la vicomtesse
Jean de Simard de Pitray née d'Har-
rart d'Etchegoyen, avec Marie-Rose
Prévost de Sansac de Traversey, fille
du marquis et de la marquise née Cop-
ping^er décédée. Le mariage a été cé-
lébrée à Bordeaux le 6 juillet dans l'E-
glise Notre-Dame.
La famille Simard qu'on croit origi-
naire de Bourgogne apparaît en Gu-
yenne au XVII siècle. François Simard
maire de St-Emilion en 1675 acheta le
22 août 1699 la charge de secrétaire du
roi.
Son fils Elie-Jean Simard épousa
Louise de Ségur qui lui apporta la
terre de Pitray.
Cette famille fut convoquée en 1789
à rassemblée de la noblesse de Libour-
ne pour nommer un député aux états
généraux; elle a contracté de très
bonnes alliances et compte parmi ses
rejetons des maires et des jurats de St-
Emilion, plusieurs officiers, un capi-
taine de chevau-légers^ un contre-ami-
ral, un général, etc.
Le chef de la famille est Emile-Vin-
cent comte de Pitray marié avec M"^
Olga de Ségur, dont: Paul, Jeanne, et
Françoise mariée en 1890 à Antoine
Mercié; il a pour frères 1° le vicomte
Jean de Pitray marié à M"« d'Etchego-
yen, dont : Henri marié le 25 novembre
1891 avec Marguerite Balaresque;
René, le nouveau marié; Elie; Gaston
et Hélène dame du Sacré-cœur ; 2* le
vicomte Antoine de Pitray, général de
division, marié avec M"* de Flavigny,
dont : François, Antoine et, Madeleine,
mariée le 7 juillet 1890 au comte Boni
de Castellane-Majastre.
(Voir les Bulletins de 1887, col. 419 tî
589; 1888, col. 365; 1890, col. 412. j
D*azur^ au chevron d'argent^ char(}
de 6 hillettes (ou marcs) de gueules ^s:
accompagné de trois têtes de lion arra-
chées et couronnées d*or^
La maison Prévost de ëansac, con-
nue depuis Tannée 1086 est une des plus
illustres du Poitou. Elle a eu les hon-
neurs de la Cour en 1788 et compte un
archevêque de Bordeaux, un comman-
deur de Malte, des pages, des cheva-
liers de Saint-Louis, un gouvernenr
de TAngoumois, des colonels, des offi-
ciers de terre et de mer, etc.
Elle est représentée par trois bran-
ches dites des marquis de Touchim-
bert, de Traversay et de la Vauzelle.
Le père de la mariée est devenu le
chef de la branche de Traversay, apn*»
la mort de son cousin, Léonide Prévost
de Sansac, marquis de Traversay, pe-
tit-fils du marquis de Traversay qu.
émigra en Russie et s'y fixa.
Le marquis de Traversay a ea de
son mariage avec Marie Ck>ppinger.
décédée en 1892 trois enfants: 1* Fran-
çois, 2^ Jean 3<> la vicomtesse René <i
Pitray.
(Voir le Bulletin de 1892, col. 10:^.
105.)
D^ argent^ à deuw fasces de sable a-*
compagnées de six mertettes de »n«*m
posées 3, 2 et t.
rT>»w^»»»v»»v»^^M<^w
Jean-Raphacl, comte du Pont a:
Chambon, capitaine au 7* chasseurs,
Vendôme, fils du marquis et de i'
marquise, née Chicou«Lamy, avec &■<
537
LB BULLETIN HBRALDIQUE DE FRANCE
538
trix de Beaumont-Beynac, fille du
marquis et de la marquise, née Coi-
gnet.
Le mariage a été célébré le 2 août au
château de Beyuac près Sarlat (Dordo-
ffne).
La maison du Pont, originaire de
Bretagne, s'est établie en Saintonge,
en Périgord, en Limousin, et dans la
Gironde. Le père du marié habite le
château de Chaumel près de Branne.
La filiation est établie depuis 1378.
Martial du Pont, écuyer, seigneur
de la Garde, en Basse-Marche, épousa
en 1422 Antoinette du Château qui le
rendit père de plusieurs enfants ; Taîné
a continué la filiation.
Pierre du Pont, sieur de la Petite-
Garde, donna son aveu et dénombre-
ment, le 24 mai 1600, des biens qu'il
possédait dans la juridiction de Saint-
Germain.
Christophe du Pont, écuyer, sieur de
la Garde de Ville, fut maintenu dans
sa noblesse, avec son frère aîné, le
4 septembre 1666, par ordonnance de
d'Aguesseau, intendant de Limoges.
Hessire Hugues du Pont, écuyer, che-
valier, seigneur de Chambon, de Mézil-
lac, de Vergord, du Vivier, de la Croix,
etc. etc . , fut reconnu noble le 2 no-
vembre 1668, sur la preuve de sa filia-
tion avec les précédents.
Ange-Roland du Pont fit ses preuves
[le noblesse en 1775 pour être admis au
collège royal de La Flèche ; sa sœur
fut reçue à SaintCyr en 1774.
Messire Louis du Pont du Chambon
mtra au service en 1695, fut nommé
sn 1744 commandant de Tîle Royale. Il
Je retira sur ses terres en 1748, avec
[ine pension de 1,800 livres.
Son fils, messire Louis-Joseph du
Pont du Chambon, chevalier de Saint-
Louis, fut nommé commandant de
'Acadie française. Ses cinq frères en-
trèrent également dans Tarmée et fu-
rent tous chevaliers de Saint-Louis.
L'un d'eux, Palné, entra fort jeune au
service, fit deux fois la campagne du
Canada et fut deux fois fait prisonnier
par les Anglais.
Le fils de ce dernier, chevalier de
Saint-Louis, fit toute la guerre de Tin-
dépendance et sollicita sa retraite en
1791 après trente-deux ans de service
et neuf campagnes ; c'était le grand-
père du marié.
Charles-François-Ferdinand du Pont
du Chambon, capitaine au régiment
de Foix-infanterie, chevalier de Saint-
Louis et Joseph du Pont du Chambon,
son neveu prirent part en 1789 à ras-
semblée de la noblesse de Saintes.
I)*argent, à 4 chevrons de gueules,
Mlle de Beaumont appartient à la
branche du Repaire^ de l'antique et il-
lustre famille de Beaumont.
Cette famille qui a pour berceau le
Dauphiné est encore représentée par la
branche d!Aut%champ Taînée, la bran-
che de Verneuil, la branche de Saint"
Quentin et la branche du Repaire qui
a pour chef Aymard-Guillaume, mar-
quis de Beaumont du Repaire, : mariée
en 1857 h Mlle de Solages dont posté-
rité.
C'est à Amblard de Beaumont, prin-
cipal ministre du dauphin Humbert,
que la France doit la cession du Dau-
phiné. A cette occasion, Philippe de
Valois accorda à la famille trois fleurs
de lis pour être mises dans ses armes.
La branche du Repaire, séparée de
la branche de Verneuil au xvi« siècle,
se fixa en Périgord à la suite du ma-
riage de Charles de Beaumont avec
Antoinette du Pouget, dame du Re-
paire. Son petit-fils, Barthélémy de
Beaumont, né en 1607, fut comman-
dant du château de Domme en Péri-
gord.
Christophe de Beaumont du Repaire,
né en 1703, comte de Saint-Jean de
Lyon, évèque de Rayonne, archevêque
de Paris en 1745, fut un des plus il-
lustres prélats du clergé français ; son
639
LB BULUmN HÉRALDIQUE DB FRANCS
b\
cœur repose dans Tégrlise de Saint-
Cyprien en Périgord. Son neveu An-
toine-François, vicomte de Beaumont,
fut nommé chef de division des ar-
mées navales sous Louis XVI.
En 1789, enPérigfordjOn voitfigfurer
à rassemblée de la noblesse messire
Christophe de Beaumont, marquis de
Beaumont, maréchal des camps et ar-
mées du roi, gouverneur du château
de Domme, premier baron du Péri-
gord, marquis de Beynac.
La branche de Beaumont du Repaire
compte encore deux brigadiers des ar-
mées, un capitaine de vaisseau, un
lieutenant-colonel, un colonel, des
chanoines de Saint-Avit, etc., etc.
(V. le Bulletin de 1886, col. 300.)
De gtceules^ à la fasce d'argent^ char-
gée de trois fleurs de lis d'azur.
Devise : Impavidum ferient ruinœ.
Cri : Beaumont I Beaumont !
(?wtWawm6-Charles-Marie-Joseph-An-
ne Le Riche, comte de Breuilpont, fils
dlsidore-Joseph-Marie Le Riche, mar-
quis de Breuilpont et de feu Blanche-
Marie - Pauline de Coôtquen - Desor-
meaux, avec Marie-Pauline Paradis,
flUede Henri-Jacques Paradis, et de
Marie-Zélie Roman.
Le mariage a été célébré à Paris le
12 août, en l'église de Saint-Germain-
des-Prés, et bénit par M. Tabbé de la
Quibourgère.
Les témoins étaient pour le marié :
le comte de Legge, ancien officier de
cavalerie, puis des mobiles (1870-71),
ancien député du Finistère, et le colo-
nel F. de ConiaCf ses oncles ; et pour
la mariée : M. P. Roman, directeur au
cabinet des affaires étrangères et le
marquis du Paty de Clam, ses oncle et
cousin.
La famille Le Riclie, seigneurs de
BretignoUes, de la Popelinière, Che-
veigné» Breuilpont, est originaire de
Saint-Maixent en Poitou. Mathnrin Lr
Riche rendit comme tuteur de Léon Le
Riche un aveu à Tabbaye de îraint-
Maixent en 1472.
Elle a, dans une période d'envirn
150 années, rempli avec honneur \^i
charges de magistrature dans Cc't*^
ville où elle a aussi occupé, en dix r-
prises diftérentes les fonctions à^
maire. Elle dut surtout, dans ce pay^
une certaine illustration scientifique •
Tœuvre de trois de ses membres et 8; •
pelée le Journal de Riche,
Guillaume Le Riche, seigneur de *
Touche était rapporteur-vérificateur
des criées au siège Royal de Saint-
Maixent en 1612; Michel Le Richt.
seigneur de Lingremières fat nomiL
conseiller royal de Saint-Maixent t\
1625.
Elle compte encore un secrétaire dur.,
en 1656; un receveur général des finao*
ces père du célèbre Alexandre-Jeau-
Joseph Le Riche de la Popelinière, l
à Paris en 1692, nommé fermier géné-
ral. Il épousa en 1760 Mlle de Moc-
dran, de Toulouse et mourut le 5 •!''•
cembre 1762 à 72 ans, laissant un liU.
père d'un maréchal de camp mort ti.
1836. Cette famille s'est alliée en Bret*.
gne à celles de Quischardi, Le Sau'
de Villesbrunne, Thomas de CV:t-
dihuel, de Legge, deConiac, etc.
De gueules ^ au coq d* argent, pcr .
sur une chaine d'or, posée en fa^c
adextré en chef d'aune étoile de mérne.
Èmile-Henry--4fô^* de Bary, son-
lieutenant d'artillerie à Técole de F< :•
tainebleau, fils d*EmiIe-Albert de Bar
et d'Emma Schlumberger, deced
avec Blancbe-Suzanne-JBtfT^Atf de s
nés, fille de Jules de Seynea, et
LuciQ-Berthe Dumas de Marveille.
Le mariage a été célébré à Paris .'
1®' septembre au temple protesta-
calviniste (ou réformé) dePenthemnL:
Les témoins étaient pour le mar.t
«•
i.
541
LB BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
542
MM. Schlumbepger et Edouard de
Bary, ses oncles ; pour la mariée, MM.
de Marveille, son oncle, et Etienne de
Seynes, son frère.
La notice détaillée publiée sur la fa-
mille de Bary, à Colmar en 1877, la
présente avec des documents réunis,
comme très ancienne et tenant son
nom du village de Bary en Hainaut et
fixée à Tournay. Elle fait mention de
Brice de Bary, chevalier, qui partit pour
la terre sainte à la troisième croisade
avec son châtelain le célèbre Jac-
ques d'Averne, châtelain de Leuze, et
qui fut un des compagnons fidèles de
ce héros chrétien, dans les combats
contre Saladin où il fut tué, à la ba-
taille d'Azor. Après cette mort, Ri-
chard Cœur de Lion l'attacha à son
service et le créa son chambellan.
Jean de Bary, damoiseau, figura
aux tournois de FEpinette, donnés à
Lille en 1435, 1471 et 1496.
Cette famille a donné nombre d'éche-
vins de Saint-Brice.
Sa noblesse a été reconnue par le
conseil héraldique de Belgique.
Une branche collatérale fixée en
Bavière, a donné à cet état des offi-
ciers et chambellans du roi.
Le père du marié a deux filles et deux
frères dont il est Taîné, enfants d'Al-
bert de Bary, né à Guébviller le 4
avril 1813, chevalier de la Légion
d'honneur et de Marguerite Huber,
de Bâle. Ces deux frères sont :
1. Alfred de Bary, capitaine au 3«
bataillon de la garde mobile du Haut-
Rhin (1869 à 1871), marié à Goritz le 2
septembre 1867 à Angélie-Berthe Rit-
ter de Zahony, fille de Wilhem, che-
valier Ritter de Zahony, chevalier des
ordres impériaux de la Couronne de fer,
de François-Joseph d'Autriche, et de
la Couronne d'Italie, père de trois fil-
les ; 2. Edouard de Bary, né le 28 août
1848, lieutenant d*état-major dans
Tarmée des Vosges (1870-71), cheva-
lier de la Légion d'honneur en 1873,
marié le 6 octobre de la même année
à Emilie-Emma Mieg, dont: Edouard-
René.
De gtieides, à trois têtes de barbeaux
d'argent^ posées 2 et 1.
La famille de Seynes, aujourd'hui
fixée dans le département du Gard,
est ancienne en Bas-Languedoc.
Le frère de la mariée, Jules-Léonce-
Elienne de Seynes, lieutenant |au 8®
régiment d'infanterie, a épousé à Mont-
pellier le 10 février 1892, Gabrielle-
Gharlotte-Madelaine d'Adhémar, fille
de Philippe-Marie-Edmond-Frédéric,
vicomte d'Adhémar^ décédé, et de
Charlotte- Zsaôe//e d'Adhémar de Case-
vielhe, sa cousine germaine.
D'azur, à la fasce d*or^ accompagnée
de trois besants de même.
Georges- Louis-Marie Henry, baron
de la. Loge de Saint-Brisson de la
Chesnaye, fils de feu Alphonse-Charles
Henry de la Loge de Saint-Brisson et
de Clémence-Françoise Bonaventure de
la Chesnaye, aussi décédée, veuf de
Marie-Adélaïde- Jeanne de Gaudechart,
avec Joséphine (Peppina) Malvezzi,
fille d'Alexandre-Marie-François Gaétan
comte Malvezzi et de la feue comtesse
née de Struve.
Le mariage a été célébré à Paris,
en la chapelle de TAssomption le 2
septembre .
Les témoins étaient, pour le marié :
le marquis de Cossart d'Espiès et le
comte de Bruce ; pour la mariée : M.
Howard-Russel, officier de la Légion
d'honneur, son beau-frère, et le prince
Batthyany-Strattman, son oncle.
La famille Henry de la Loge de
Saint-Brisson, parait originaire de
nie de France. La famille Bonaven-
ture de la Chesnaye à laquelle appar-
tenait la mère du marié, finissant avec
elle ; son nom est conservé par son
fils ainsi que le titre 46 baron.
543
LB BULLETIN HéRALDIQUB DE FRANCE
541
conféré sous le 1*^' empire à Nicolas
Bonaventure, président de la cour
criminelle de la Dyle.
D'azur, a la croix d'or, cantonnée de
4 lozanges de même, au chef d'argent^
chargé d*un lion d'azur, lampassé de
gueules.
La maison Malvezzi est Tune des
plus illustres et des plus anciennes de
la ville de Bologne et de l'Italie. Des
mémoires certains en font mention en
1176, lorsqu'elle prit part aux discordes
qui agitèrent Bologne par les factions
des Lambertazzi et des Geremei.
Les seigneuries et juridictions de
cette famille furent nombreuses et
considérables, parmi lesquelles se trou-
vaient le comté délia Sel va et de Todo-
rano, les baronnies de Tarenta et
Quadriy le marquisat de Castelguelfo.
Julien Malvezzi était capitaine géné-
ral des Pisans en 1326 ; Gaspard,
sénateur de Bologne, gouverneur de
diverses villes des Etats de l'Eglise, et
capitaine en 1446 de 350 chevaux au
service des Vénitiens. Son fils lui
succéda dans sa dignité sénatoriale.
Luzzio était un fameux capitaine de
son époque et combattit les Florentins
au temps de Charles VIII ; Pino,
combattit en France contre les calvi-
nistes ; le marquis Virgile se distingua
dans les lettres et Vincent, fut archevê-
que de Bologne et cardinal. Elle a formé
plusieurs branches en Italie, en Bavière
et . en Autriche, aux q uelles le titre de
marquis et leur grande extraction ont
été reconnus par les souverains.
D*azur, à la bande cCor, traversée en
cœur d'un petit écusson de même, chargé
d'une aigle de sable, membrée et becquée
de gueules, et couronnée d'or; avec le
chef d'angioposé en fasce portant au î^
d*azur à 3 lys d*or ; au 2 de gueules à
2 pals d'argent; au 3 d^azur plein.
Il y a eu suivant les branches de nom-
breuses brisures dans les armes.
V^^W^^^^^"^^^^^*
Z^'on-Mikbaïlovitch, prince Kotchau-
bey, officier au régiment des hussards
de la garde en retraite, fils aîné du
prince McA^Z-Victorovitch Kotchou-
bey, conseiller privé, maître de la Coor,
maréchal de la noblesse du gouveroe-
ment de Podolie, décédé en 1893 et de
la princesse ifartWvanovna Baria-
tinski, sa V^ femme, avec la comtesse
Z>arta-Nicolavna de Beauharnais, fille
unique d'^u^^n^-Maximilianovitch de
Beauharnais et de Z>arta-ConstaDt>
novna Opotchine, sa V^ femme, corn*
tesse de Beauharnais, décédée à Saioi-
Pétersbourg, le 19 mars 1870.
Le mariage a été célébré le 8 sep-
tembre à Baden-Baden, en présence dn
S. A. I. le grand duc Alexis-Âlexandro
vitch, frère de S. M. TEmpereu:
Alexandre III de Russie, dont il ét&i:
le représentant, du duc et de la du*
chesse de Leuchtenberg, cousins de la
mariée, de la princesse Guillaume de
Bade, du prince héritier d*Anhalt, etc.
La famille Kotchoubey a pour auteur
Koutchouk Bey-Tatar de la Crimet'.
arrivé dans la Petite-Russie vers \
milieu du xvii^ siècle et baptisé sou^
le nom A^ Andréa père d'un fils, Leone-
Andréiévitch Kotchoubey, adjoint d.
chef des troupes de la Petite-Russ:-'.
dont la maison descend.
Elle a donné Tavant dernier coIodv.
de Poltavaz, un vaguemestre génén .
conseiller privé, membre du conseil i*
TEmpire, chevalier de Tordre d'Âlesai*
dre Newski, décédé le 19 avril 1859.
L'un de ses frères, Alexandre Vass;-
liévitch, occupa la même charge :
appartint au même ordre. II est mi-r
en 1866.^
Victor-Paulovitch, né en 1768^ diat-
celier privé de TEmpire, "pvéaideni ^i
conseil de TEmpire, ambassadeur
Gonstantinople sous rimpératrice U
therine II, fut créé comte de TEmp."
de Russie le 1 1 avril 1799 et prince -
TEmpire le 6 décembre 1831. G^èlai;
grand-père du marié.
545
LB BULLBTIN HÉRALDIQUE DB FRANCB
546
Ecartelé, aux 1 et 4 d'azur, au cœur
de gueuleSy chargé de 2 croix d'or
(armes données par le Tsar Pierre le
Grand) \ au 2 de gueules, chargé de
2 croix d'or, en chef^ et^ en pointe d'un
croissant d*or, accompagné d'une étoile
d 6 rais de même, (armes de la famille
avant Pierre le Grand) ; au 3 de gueu^
les à un vol d'argent^ accompagné en
chef y d'une flamme d'or et^ en pointe,
d'une abeille du même ; sur le tout :
d'or, à Vaigle impériale éployée de sable,
chargée d'un écusson de gueules, &
Vinitiale N et au chiflFre 1, (Nicolas 1«0-
La maison de Beauharnais, origi-
naire d'Orléans, est issue de Guillaume
de Beauharnais, seigneur de Mirimon
et de la Chaussée, marié par contrat
du 20 janvier 1390, avec Marguerite de
Bourges. Claude de Beauharnais, chef
d'escadre des armées navales» obtint
par lettres patentes du mois de juin
1750, rérection en comté de la Chatel-
lenie des Roches Baritaud, et son frère
aîné, François de Beauharnais, reçut
en juillet 1756, d'autres lettres, por-
tant en sa faveur l'érection en marqui-
sat de la Chatellenie de la Ferté-Beau-
harnais. Il était chef d'escadre des
armées navales et gouverneur de la
Guadeloupe et eut deux fils : 1<* Fran-
çois, marquis de Beauharnais, député
aux Etats-Généraux en 1789, ambas-
sadeur en Italie sous le \^^ Empire, et
lieutenant-général sous la Restaura-
tion, qui épousa en premières noces
sa cousine-germaine, Marie-Françoise
Je Beauharnais, et en deuxièmes noces
(a baronne Cobausen, il laissa du 1^'
lit : 1^ Emilie-Louise, épousa en 1802
le comte Ghamans de La Valette et lui
sauva la vie en prenant sa place dans
)a prisoa, la vMIe de son exécution ;
^ Alexandre, comte de Beauharnais,
lé à la Martinique en 1760, député de
a noblesse eu 1789, général français,
Dort sur réchafaud révolutionnaire. Il
ivait épousé à Noisy la Grand, le 30
nai 1779, 'HAr\e*^o&e*Joséphine de
Tascher de la Pagerie, née aussi à la
Martinique, fille de Joseph-Gaspard,
capitaine de la garde, et de Rose-Claire
des Vergers de Sanois, qui se remaria
le 9 mars 1795, au général Napoléon
Bonaparte, depuis l'Empereur Napo-
léon \^, lequel adopta les enfants de sa
femme, nés de son P' mariage et qui
furent : 1° Eugène-^o^^^ qui suit ; 2°
'&\igè\ï\e-Hortense de Beauharnais, dé-
cédée en 1837, femme de Louis Bona-
parte, roi de Hollande, dont : 1. Charles
tué à Forli en 1831 ; 2. et Louis qui fut
empereur des Français; la reine Hor-
tense s'était remariée le 22 mai 1826 à
Frédéric-Guillaume-Constantin, prince
régnant de Hohenzollern-Hecliingen,
dont elle n'eut pas d'enfants.
Eugène-^o^Q de Beauharnais, né en
1781, mort en 1824, vice-roi d'Italie,
(1805), prince de Venise, grand duc de
Francfort, duc de Leuchtenberg, prince
d'Eichstœdt, épousa à Munich le 14
janvier 1806, Aw^w^^a-Amélie-Louise,
fille de Maximilien-Joseph, roi de
Bavière, dont 2 fils et 4 filles. Les fils
furent 1° -4w^w*^e-Eugène-Charles-
Napoléon, duc de Leuchtenberg, marié
par procuration le P' décembre 1834 et
en personne le 25 janvier 1835 k Maria
II da Gloria, reine de Portugal, il
décéda & Lisbonne le 28 mars 1835,
et sans postérité, et la reine, sa veuve
se remaria en 1836 à Ferdinand-Au-
guste-François-Ântoine, prince de Saxe
Gotha, décédé roi de Portugal le 17
septembre 1837 ; 2^ lfaâ?tmt7i>n Joseph*
Auguste-Napoléon, duc de Leuchten-
berg, né à à Munich en 1817^ mort à
Saint-Pétersbourg le l**^ novembre 1852,
épousa le 14 juillet 1839, la grande
duchesse 3fam-Nicolaevna, fille de
Nicolas l^"", empereur de Russie, qui,
devenue veuve, épousa en secondes
noces le comte t?r^^otVe-Alexandro-
vitch Strogonofi;
Le duc Maximilien de Leuchtenberg
laissa de cette alliance 2 fils et 4 filles :
les fils furent :
547
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
d4>
1° Victor-Maximilîanowitch, duc de
Leuchtenberg, priace Romanovski,
mariée à Nadine AnneDkofF, veuve
Akinson, créée princesse de Beauhar-
nais; décédé & Paris le 6 janvier 1891
laissant deux fils: 1^ Nicolas, né en
1868, duc de Leuchtenberg ; 2° Geor-
ges né en 1871.
2° ^w^^ne-Maxîmilianowitch, né le 8
février 1847 à Saint-Pétersbourg, ma-
rié en premières noces le 20 janvier
1869 à 2>arta-Constantinovna Opotchi-
ne, créée comtesse de Beauharnais le
8 janvier 1869, morte le 19 mars 1870,
dont une fille unique, la nouvelle ma-
riée ; et en deuxièmes noces, à Zénaïde
Dimitriewna Skobelefl", créée duchesse
de Beauharnais à titre personnel par
ukase du 28 août 1889.
If argent y à une fasce de sable ^ suv"
montée de 3 merlettes de même,
(Ce sont les armes de la maison de
Beauharnais en France, . qui en Ruh-
sie doivent être placées dans les écar-
telures actuelles).
0t0»0»^^^^^0*^^^^^
Plerre-Ji?afi-Joseph comte de Castil-
Ion de Saint Victor, lieutenant au 3*^
spahiBy fils aîné de feu Marie-Joseph
comte de Castillon Saint Victor et de
Marie princesse Cantacuzène, sa veuve,
avec Marguerite-Marie- yt>&nne Bacon-
nière de Salverte, fille de Georges-
Napoléon Baconnière de Salverte, maî-
tre des requêtes au conseil d'Etat, et
de Marie* Joséphine Guyot d'Arlincourt.
Le mariage a été bénit à Paris le
14 septembre, en Téglise de Saint-
Pierre de Chaillot, par S. O. Mgr Tô-
vêque de Jérico.
(Voir pour Tancienne maison de Cas-
tillon de Saint Victor, qui tire son nom
d^une seigneurie située au diocèse
d'Uzès, le Bulletin de 1889, col. 42.)
Le père du marié avait eu pour frè-
res, dont il était le 3* : 1<» Marie- Adol-
phe-Hippolyte, mort sans alliance m
1866; 29 Marie-Emilien de Castillon.
marquis et baron de Saint Victor, cbe
d'escadrons au 5* hussards, chevalier
de la Légion d'honneur, marié en îsr .
à Nelly Langlumé des Angles, dont i
n'a pas d'enfants; 3* Marie- Alexis, D'-
en 1838 ; et pour sœur : 4« Marie-Ân-
nette, mariée en 1866 au vicom^
Ludovic de Truchis.
Le marié h pour frères et sœur
P Pierre-Charles-Marie-Arnold, né ^l
1867; 2* -F'ranpo w-Ludovic-Joseph, Dr
en 1869; 3*^ Georges; 4* Marie.
Ifazur^ à la tour d^argent, sur f
rocker de même, surmontée d*un eroi^-
sant aussi émargent.
Devise : Pro Rege et Fide.
(Voir pour la famille de BacoQniè>
de Salverte les Bulletins de 1886, co.
488; 1888, col. 489; 1891, col. 77, e:
78.)
D^azur^ au chevron d*argent^ accom-
pagné de 3 couronnes à Vantique (alia-
cercles de baron), de même; au chr^
échiqueté d'or et de gueules de 12 pièce:
(alias de 5 pièces et de 2 tires).
César-Edouard-Frédéric-iftarow/, ba-
ron Raoul de Grafifenried-Villars, til-
de Frédéric-Jean-Prosper, baron de
Graflfenried-Villars, et de Marie-Ste!Is*
Théodorine-Mathilde de Diesbach, ave^r
Odile-Catherine-Thérèse Riant, fille d-
feu Pat^^Edouard-Didier Biant, comte
romain, membre de T Académie dr^
Inscriptions et belles lettres, décédf.
et de Henriette-Antoinette Cornuii.
d'Offémont.
Le mariage a été bénit le 26 septem*
bre, en Téglise de Saint-Philippe-du-
Roule, par M. Tabbé Gaymrd, curé ^^
Saint-Louis d'Antin.
Les témoins étaient, pour le mar
ses oncles : le comte de Dlesbach '
Belleroche et le comte Foy; pour %
mariée : le colonel de Sancy <)^ Par -
bère et M« Lo^is de Germon.
549
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
550
La maison de Graflfenried est Tune
des plus illustres et des plus anciennes
du canton de Berne où est située la
terre de ce nom ; elle a formé deux ra-
meaux dans la* branche passée en
France.
La tante du marié, Louise-M^vié-
Adèle de Graflfenried- Villars, sœur du
père du marié et fille de Denis-Bernard
de Graffenried, baron de Villars, et de
Césarine-Amélie-Louise Fleming, a
épousé le 15 septembre 1863, Eugène-
Marie-Aug*uste Riquet, prince de Cara-
man-Chimay, décédé en 1881.
(V. le Bulletin de 1886, col. 40, 164.)
D'or^ au brandon allumé de gueules^
posé sur une montagne de sinople et
accostée de 2 molettes de sable.
Devise : Fac recte, neminem time.
(Voir pour la famille Riant, le Bulle-
tin de 1889, col. 43.)
De gueules^ semé de trèfles d'or y à 2
bars adossés de même brochant sur le
tout.
Devise : Nomen omen.
DÉCÈS DU MOIS DE SEPTEMBRE
*
BT BAPPBL DB8 MOIS PBÉCiDBNTS
Louis-Léon de Barruel est décédé
victime de l'épidémie cholérique, à
Marseille, le 10 juin dernier, à l'âge de
48 ans. Il était le 4® fils de Louis-René-
lS.enTi' Alfred y marquis de Barruel-
Bavas, décédé le 10 janvier 1883, et
de Laurence- An toinette- Alexandrine-
Mélina de Bardonenche de Champiney ,
marquise douairière de Barruel-Bavas,
et avait épousé au mois de juin 1876,
Jeanne Tfoguier de Malijay, aujour-
d'hui sa veuve, dont il laisse : 1 . Hen-
ri ; 2. Alfred ; 3. Lucie. 11 avait eu pour
frères et sœurs: 1. Paw^Louis-Ferdi-
nand, comte de Barruel, chevalier de
la Légion d'honneur, né le 25 juin
1838, sans enfants, de son mariage
avec Jeanne Babey de Chevroz, com-
tesse douairière de Barruel, sa veuve ;
2. ZowtVJoseph-Ferdinand, marquis
de Barruel-Bavas, marié le 31 janvier
1877, à -a/artV-Thérèse-Cécile de la
Porte-Orieulx, sans enfants ; 3. fferman»
Louis de Barruel, vicomte de Bavas,
capitaine au 67» régiment d'infanterie,
né le 23 avril 1841, décédé le 20 juillet
1884, sans enfants de son mariage du
13 mai 1883, avec Laure Depoix, veu-
ve de M. Brassât Joly de Horey ; 4,
J3(?nri-Marie-Joseph de Barruel, né le
16 octobre 1845, marié en avril 1882, a
Valérie de Bernadotte, fille du baron
de Bernadotte (cousin du roi de Suède),
dont deux fils : Jean et Guy ; 5. Fer-
dmond-Marie-Joseph de Barruel, ma-
rié le 10 août 1892, à Marie-Thérèse de
Camaret, fille de Auguste-Joseph de
Camaret et de Marie-Sophie-Clotilde
de Millaudon-Cohdurier ; 6. Thérèse-
Marie-Chantal, mariée le 11 mars 1893
avec M. Jules Jassaud.
Il avait eu pour oncles et tantes nés,
comme son père, du mariage du 15 fé-
vrier 1805, entre Louis-Antoine de
Barruel Saint-Pons, marquis de Bavas,
et Marie-Anne-Joséphîne de Rivoire de
la Bâtie : 1. Louis-Eloi-£w^^n^, abbé
de Barruel (petit-neveu du célèbre jé-
suite Augustin de Barruel, aumônier
de la princesse de Conti, auteur des
Helviennes et du Mémoire sur le Ja-
cobinisme]^ ancien aumônier des pri-
sons de Versailles, puis curé de Marol-
les-en-Mirepoix (Seine-et-Oise) ; 2.
Louis- Antoine de Barruel, ingénieur
civil, décédé en octobre 1881, marié en
1855 à Blanche de Bonfils, dont il
a laissé : a. Antoine, non marié ; d.
551
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
o'I
Louis, né en 1871 ; c. Blanche, mariée
à son cousin-germain Gaston, mar-
quis de Caton de Thalas ; d. Aimée ; 3.
Olympe- Octa vie, décédée veuve d'Hen-
ri Navelle, magistrat démissionnaire
en 1830 ; 4. Louise-Flavie de Barruel,
mariée en 1845 à son cousin Louis-
Adolphe de Barruel, de la branche dite
de Grignan, d'où : P Camille, prêtre ;
2* Marie, mariée en premières noces à
Hippolyte Doyon, et en secondes avec
Albert de Gaillard ; 3® Berthe, religieuse
du Sacré-Cœur.
Il reste encore de la branche de Bar-
ruel Saint-Denis, venue de François de
Barruel, colonel d'artillerie» chevalier
de Saint-Louis (qui en 1791 commanda
dans l'armée des princes une compa-
gnie de cette arme, composée de 50
officiers), que les fils de feu Alfred de
Barruel, marié à Angéline de Corbin-
Mangoux, sa veuve, remariée au géné-
ral Thoma.
(Voir pour la maison de Barruel, les
Bulletins de 1888, col. 173, et 1892,
col. 564.)
lyor^ à la bande d*azur chargée de 3
e'toilea de gueules»
Devise : Vivat Rex.
^^WW^WM«M«W«MMM#
Edgard de Digoine du Palais, officier
de réserve de cavalerie, est décédé à
l'âge de 36 ans, le 13 juillet, et a été
inhumé dans la chapelle du château
de Bélair, près Pont-St-£sprit, (Gard.)
Il était le troisième fils de Charles,
comte de Digoine du Palais, et de
Valentine de Bernard de Talode du
Grail, et laisse pour frères et sœurs :
P Gaston, né en 1855 ; »> René, lieu-
tenant au 4* chasseurs d'Afrique, né
en 1856 (frère jumeau du défunt);
30 François, né en 1859 ; 4<^ Amicie,
mariée en 1875 à don José de Espana
de Orteu ; 5* Marthe.
Le père du défunt est le cousin ger-
main de Humbert-Pierre-Henri, mar-
quis de Digoine du Palais, chef )ii
cette ancienne maison, dont le t\i
Gactan, comte de Divine du Pal ai;
capitaine-ad j udant-major d'infanteri
territoriale, a épousé, en CharoUais, ea
1890, Jeanne d'Antil de Ligonèa, tillef
du comte et de la comtesse d'Antil de
Ligonés.
(Voir pour la maison de Digoine^
dont le nom et les armes figurent dans
les salles des Croisades de Versaillt^
le Bulletin de 1890. col. 627.)
Mentionnons en outre, au sujet des
titres de cette maison, de quelle faroc
ses premiers seigneurs, les sires de
Digoine, premiers barons du Charollais.
eurent rang de barons féodaux, d^
l'origine de l'organisation féodale.
On lit dans Courtépée, Descriptio-
générale et liarticulière du duché d-
Bourgogne (édit. de 1775) t. iv, p. 10î<.
f Digoine, Digonia, baronnie jadis &
l'illustre et ancienne maison de ce
nom. I
P. 10 : I Le Charolois ayant eu des
comtes particuliers pendant 128 ans.
jusqu'au duc Philippe le Hardi, (1234 à
1361), ces princes composèrent leur
baronnage des quatre plus grandt-s
seigneuries de cette province, qui ap-
partenoient alors aux sires de Vaudrey,
Damas, Digoine et Dio, sgrs de Mont-
St- Vincent, Lugny, Digoine et Joncy
Leurs quatre terres devinrent barou*
nies par la qualité des sgrs. Il xk\ a
jamais eu d'autre érection de la part
du comte que l'admission de ces puis-
sants terriens au baronnage, et à \a
place qu'ils tenoient à laCour, lorsqu :1
rendoit en public la justice à ses
sujets. I
On voit en outre les Digoine inscrits
marquis du Palais, dans « Le Mémoire de
la Duché de Bourgogne, dreaaé par ordre
de Mgr le Duc de Bourgogne, en 1698. •
(Boulainvilliers, Etat de la France,
t. IV, p. 180), et figurer comme comt<^ô
et marquis de Digoine, dans les assem-
blées de la noblesse de Boargogtie et
553
LB BULLETIN HâRALDIQUB DE FRANCE
554
de Languedoc, ainsi qu'aux Etats-
g-énéraux de 1789, où le marquis de
Digoine du Palais, maréchal de camp,
était député delà noblesse du bailliage
d'Autun.
Echiqtœtê^ dCargent et de sable de six
points et de sept tires.
Devise : Virtuti fortuna cornes.
^«MMMMW«m<M«^«M«#
Robeft--Brn^*^, baron de Curel, est
décédé le 31 juillet à Hagondangea
(Alsace-Lorraine), à Tâge de 65 ans.
Il était le second fils de Léonce, vi-
comte de Curel et de la vicomtesse, née
Miss Mary-Ânn Gore Lynder, et avait
épousé Marie-Anne-Mélanie Ârson, (au-
jourd'hui baronne de Curel, douairière),
dont il laisse : 1. le baron Gaston de
Curel ; 2. Marie-Thérèse de Curel, ma-
riée le 24 avril 1884 à Bruno-Charles-
Armand-Marie deCorbel de Corbeau, vi-
comte de Vaulserre, officier de cavale-
rie, second fils de Marie-François-Char-
les» marquis de Vaulserre, et d'Hélène
de Thélusson, dont : François, Hélène
et Marthe de Vaulserre ; 3. Pauline de
Curel, mariée le 25 avril 1888 k Henri-
Clément-Nicolas-Marie de Nompère, vi-
comte de Champagny, conseiller géné-
ral des Côtes du Nord, fils de feu Henri-
Félix-Stanislas-Marie de Nompère de
Champagny, sénateur des Côtes-du-
Nord, et de Clémentine-Marie Audren
de Kerdrel, dont : Henri et Anne de
Champagny.
Il avait pour frère et sœurs : P Al-
bert, vicomte de Curel, ancien officier
cavalerie, chevalier de la Légion d'hon-
neur, né en 1827, marié en 1853 à Pau-
line de Wendel, dont il a : a. le vicomte
François de Curél, né en 1854; b. Albert,
vicomte Albert de Curel, lieutenant au
6*= cuirassiers, marié le 1®' février 1887,
avec Anne-Marie-Eléonpre de Durfort
Civrac, fille de Marie-Louis-Augustin,
vicomte de Durfort, et d'ilnn^-Marie-
Eugénie de Montmorency - Luxem -
bourg, dont : Louis et Antoinette de
Curel; 3° Marie-Charles-Paw^, vicomte
Paul du Curel, ancien officier de cava-
lerie, marié le 18 juin 1890 avec Brigitte
de Pechpeyrou de Comminges de Gui-
taut, fille d'AthanaseCharles-François,
vicomte de Guitaut, et de Brigitte-Loui-
se-Jacqueline Soult de Dalmatie, dont :
Charles et Marie de Curel ; 4P Octavie-
Antoinette-Pauline de Curel, mariée
le 7 juin 1883 à Edouard-Marie-Théo-
phile, comte de Moustier, dont : Jean,
François, Gérard, Philippe, Pauline et
Elisabeth de Moustier ; 5*^ Henri de Cu-
rel; 6<> Isabelle de Curel, mariée avec
Anatole de Carrey d'Asnières, dont :
René, Edouard, et la baronne de Vo-
mecourt .
(Voir pour la maison de Curel, les
Bulletins de 1887, col. 5 et 86; 1888,
coL231;1890, col. 341.)
Nous ajouterons que l'arrêt rendu le
22 août 1785 par la Cour deS) comptes
et aideSj dont l'original est déposé aux
archives de Metz, a été pris en faveur
de Nicolas-François de Curel, chevalier,
seigneur de Xonville, Sponville, la
Noue, Voué de Royaumeix, capitaine
en P' au corps royal du génie.
D'azur^ au lion dror^ armé et lam-»
passé de gueules, accompagné à senestre
d'un dextrochère de carnation, tenant
une balance d^ argent et sot tant d^une
^nuée au naturel, chargée d*'une étoile
d*argent.
Devise : Justicia et animo.
w^/^^/v^/w^^rw^
iowt^-Henri de Surel de Môntbel,
ancien contrôleur principal de 1'^ clas-
se des contributions directes, est décédé
au Puy en Velay, le 20 août, dans sa
83'"« année. Ses obsèques ont été célé-
brées le mercredi 23, en la Basilique-
cathédrale du Puy.
Né le 22 décembre 1810, il était flls
aîné de Henri- Augustin de Surel de
Montbel et de Jeanne- Anteinette-Benoî-
555
LB BULLETIN HiRALDIQUB DB FRANCE
b:^v
tedeSabuc. 11 avait épousé au Puy, le
P' mara 1849, Augustine Hug'on des
RhuUières, décédée le 7 avril 1860, dont
il laisse : l^ UhuuS'Jffenri de Surel de
MoDtbel, né le 16 septembre 1853, vice*
consul de France à Palma, qui devient
le chef de la branche de Surel de Mont-
bel ; 2° Marie-Antoine-i^rerfertc de Su-
rel de Montbel, né le 4 janvier 1855,
contrôleur de 1'" classe dea contribu-
tions directes» marié à Ploujan près
Morlaix en Bretagne, le P' mai 1889, à
Marie-Antoinette de Lauzanne ; 3^ Ma-
rie-Joséphine-^^/tctV, née le 14 sep-
tembre 1857, mariée le 2 mai 1885, à
M. Victor Cherpiû, de Cours, (Rhône),
dont : a. Jean; b. Louis^ c. Henri, d.
Magdeleine; 4?^ Marie-Louis-Zo^epA de
Surel de Montbel, né le 26 janvier 1859.
Le défunt était cousin issu de ger-
main du marquis Régis de Surel-St-
Julien-La-Fare, chef de la maison de
Surel.
Cette famille a pour nom patrony-
que celui d'une terre et hameau dans
la paroisse de Retoumac, au diocèse du
Puy. Elle y était possessionnée déjà la
veille des noues de janvier 1162 et
jusqu^en 1538 ; à cette dernière date on
trouve mentionnés dans plusieurs f re«
cognoissances > : Jehan de Surel âls
de Mondeau et autre Jehan de Surel
fils de Ignimont ; il s'agit de plusieurs
parcelles de terre sises à Surel qui au-
jourd'hui appartiennent à la branche
aînée de la famille.
La branche cadette tire son nom de
Montbel d'un ch&teau et seigneurie pa-
roisse de Saint-Paul de Tartas, diocèse
du Puy, qui furent donnes, le 17 octo-
bre 1767, acte reçu Eyrand notaire au
Monastier, à Jacques-Louis de Surel
auteur de la branche de Montbel, par
succession de la famille de sa mère Ma-
rie de Bourbon-Pomeyrol.
Armes de Surel-Montbel : Ecartelé,
au 1*^ et au4^^ d^azur à l'ibis d'argent
foulant un croissant montant du même
au chef de gueules chargé de trois étoi^
les d'argent, qui est de Surel : au 2 e^
au 3^ d'azur à la fasce (JCor accompag r.- *
de 4 fleurs de lis d'or posées 3 en ch •*
1 en pointe, qui est de Bourbon-Pome^ -
roi.
Devise: Virtute exaltantur humiie-.
Antoinette -Françoise- Marie Destai-
gne de Yaldubault, veuve de Jacques-
Henri Gaboriaud de Latour, est décédt^e
à Aillas (Gironde), le 23 août, à Tâ^e
de 81 ans.
Elle était fille de Jacques-Charles-
Jean Destaigne de Yaldubault, inspec*
teur de Tenregistrement en retraite,
et de Marie-Périne-Ursine Bouîre de
Monier de Beauvallon et avait épouse
par contrat du 7 septembre 1835,
Jacques-Henri Gaboriaud de Latour,
fils de Jean- André I et de Marie de
Castellane.
Elle a eu de cette alliance : 1« Marie-
Jules-Jacques Gaboriaud de Latour.
né le 11 novembre 1838, qui a épousé
en 1861, Marie-Gabrielle Brousse, dont
il a : a. Henri, maréchal des logis au
15^ dragons \ b. Gabrielle ; c. Emma
Gaboriaud de Latour ; 2^ Marie, mariet*
le 8 février 1858 à Isaac-Sébastien de
Castellane, son cousin, de la branche <le
Castellane-Salerne, fils de Théodore-
Bernard de Castellane et de Marie-
Louise Yigouroux, dont sont nés : a.
Marie^yb^ep^ -Bernard de Castellane,
lieutenant au 93* de ligne, marié le 3
février 1890, à Germaine Duhar, dout
Sébastienne-Rose-Gabrielle de Castel*
lane, née le 15 août 1891 ; 6. Marie-
Jeanne-Louise de Castellane, mariée le
25 janvier 1881 » à Emile-Etienne de
Gascq de la Roche, aujourd'hui con-
seiller général de la Gironde^ décède^,
lui laissant un fils: Marie-Sébastieu-
Christian, né le 13 janvier 1882 ; 3
Marie-Paul Gaboriaud de Latour, ma*
rié en 1863, à Berthe-Fulgence de
Pomyers ; 4° Cécile Gaboriaud de La-
tour, en religion sœur Sainte^Ctc^i-.
Î57
LB BULLETIN HâRALDIQUE DB FRANCE
558
les Ursulines du sacré-cœur de Pont.
La famille Oaboriaud de Latour,
toujours nommée dans les titres anté-
ieurs à 1793| de Gaboriaud, seigneur
le Latour, qualifiés de messire, écuyer,
itc), a possédé depuis un temps immé-
norial Tancien château de Latour dans
a commune de Saint- Martin-du-Puy,
m Albret. D'après d'anciennes tradi-
ions sa noblesse remonterait au xiv®
ûècle.
La partie la plus ancienne de ses
itres, fut détruite dans Tincendie du
château allumé par les ennemis du roi,
;e qui fut constaté par le juge civil et
îriminel de Castelmoron et certifié par
Si. de Rabar, lieutenant des maréchaux
le France. Les titres restants furent
produits devant le duc de Richelieu,
naréchal de France. Elle a donné
3eaucoup d'officiers, dont, plusieurs
norts sur le champ de bataille et s'est
illiée aux familles de Leca (1520), de
:îarles (1653), de Pénix (1575), Destai-
?ne de Valdubault, de Castellane, etc.
D*or, au lion d'azur, armé et lampassé
ie gueules.
La famille Destaigne, dont ayant la
révolution le nom était d'Estaigne,
n'avait jamais habité la Gironde et on
manque sur elle de documents précis.
Le seul vénérable abbé Destaigne,
ifère de la défunte en avait conservé
les armoiries peintes et affirmait que
ses ancêtres les portaient avant la
révolution :
De sable, au lojange de gueules,
tenant la principale partie de l'écu),
chargé d'un cœur d*argent d'où sort
?n chef une flamme de m^me, accom-
pagnée de 3 fleurs de lys d*or, une en
^hef et les deux autres aux cotés dextre
H senestre du cœur posé en abîme.
0^^^^0^â^m^^^0^0^n0^
Georges-OAs^BLTdy comte Georges de
Beaurepaire, capitaine de cuirassiers
lémissionnaire^ est décédé le 24 août, 1
au château de Yilleaux (Côte-d'Or),
sans alliance, à Tâge de 55 ans.
Il était le 4« fils de Victor-Xavier,
marquis de Beaurepaire, ancien mem-
bre du Conseil général de Saône-et-
Loire, décédé en 1865, et de Louise-
MaTie-Oabrielle de la Croix de Castries.
décédée le 21 avril 1876.
Il avait pour frères et sœurs : 1*
François-Eugène-iTe^r*, qui suit ; 2*
PawWoseph-Augustin, comte Paul de
Beaurepaire, veuf de Louise-Chantal-
Marie de Garidel de Thoron, décédée le
9 octobre, ayant laissé 4 fils, dont l'aî-
né décédé, et 5 filles ; 3<» Félix, mar-
quis de la Marche (par suite de la vo-
lonté testamentaire de son oncle et
parrain), décédé à Paris, laissant une
veuve remariée ; 4*» Pierre, marié à
Gabrielle de Thoisy, tille du baron et
de la baronne, née Dugon, sa cousine;
5<' Robertine, décédée sans alliance ;
6<> Geneviève, veuve de M. de Roche-
fort, aussi décédée ; 7® Marie, veuve
du vicomte Henri de Saînt-Mauris.
François-Eugène - Henri, marquis
de Beaurepaire, l'aîné de ses frères, a
épousé en 1873, Marie-Gharlotte-Eli-
sabeth de Raincourt, fille de Jean-
Baptiste-Charles-Prosper, marquis de
Raincourt, et de Marie-Adrienne-Jean-
ne-Henriette-Mathilde Orillard de
Yillemanzy (et sœur de la marquise de
Vaulchier et de Madame Jules de
Buyer), dont il a 7 fils et 2 filles.
Le défunt était neveu par sa mère de
la comtesse de Choiseul, décédée, et
arrière-petit-fils de Jean-Baptiste<-Jo-i
seph, marquis de Beaurepaire, capi-
taine au régiment du roi, chevalier de
Saint-Louis, et de Marie-Louise-Oa-
therine de Moyria.
La famille de Beaurepaire, origi-
naire de Bresse, est connue dès l'an
1300 et le nom s'est indifféremment
écrit Belrepaire, Beaulrepaire et Beau-
repaire.
Richard de Belrepaire, vivant avec
sa femme Marguerite, reçut avec elle
559
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANGE
le 28 mars 1352, une donatioo faite
par Philippe de Vienne, sire de Py-
mont et Huguette de Sainte-Croix,
dame de Pymont et de St-Laurent, sa
femme ; Jacques de Beaulrepaire» sei-
gneur dudit lieu, de Chichevrière, ba-
ron de Varey, épousa par contrat du 14
juillet 1690, Anne-Marie d'Henin-Lié-
tard, fille d'Antoine d'Henin-Liétard,
seigneur de Vaubercy, baron de Dien-
ville, marquis de Saînt-Plalle. Le châ-
teau dont le nom s'est écrit indifférem-
ment Belrepaire, Beaulrepaire et enfin
Beaurepaire, est situé dans l'arrondis-
sement de Louhans.
Cette maison a possédé longtemps
les baronnies de Chandée et de Salie-
nard et porté le titre de comte de Va-
rey.
(V. le Bulletin de 1888, col. 569-570:
1890, col. 107.)
D^argent, au chevron cTasur.
Supports : Deux anges,
Paul Henri-Hippolyte, baron d'Aley-
rac Contaud de Coulanges, est décédé
à l'âge de 74 ans, du 1 au 2 septembre,
à Fontainebleau où ses obsèques ont
été célébrées le lundi 4 du même mois.
II était le second fils de Philippe d'A-
leyracet de N...de Contaud de Coulau-
ges et avait épousé le 4 janvier 1857
Félicie de Martin du Tyrac de Marcel-
lus, (fille d'Eugène de Marcellus, ancien
officier des cuirassiers et d'Eudoxie de
Yerthamon), et, aujourd'hui sa veuve,
dont il laisse : 1 . Christian d'Aley rac,
baron Contaud de Coulanges; 2. Ed-
mond-Marie-Ludovic d'Aleyrac- Con-
taud de CoulangeS) sous-lieutenant au
18^' dragons; 3. Gabrielle, mariée le 16
janvier 1888, avec Emmanuel-Edme*
Gaston Chabiel de Morière, second fils
d'Edme-Bonaventure Chabiel, baron de
Morière et de Léonide de Saint-Pol.
Son frère aîné Henri, baron d'Aley-
rac et la baronne née de Beauregard,
habitent le château de Prélefort (Loi-
ret), et le défunt possédait celui du Vai,
par Coulanges, (Yonne).
Philippe d'Aleyrac son père ayao:
épousé Mlle Contaud de Coulanges, !•
défunt fut institué héritier univer.^e.
de son oncle maternel dernier membre
de cette famille à la conditiod expresse
qu'il ajouterait le nom de Contaud de
Coulanges à celui d'Aleyrac. Il adressa
le 19 juin 1856 une demande à la suit^
de laquelle il obtint un décret favo*
rable.
(Voir pour l'ancienne famille d'Aley-
rac originaire du Yivarais, le Bulleti
de 1887, col. 29.)
Ecartele, aux î et4 dCazur^ au demi-
vol dextre d^or; aux 2 et 3 de guetdes,
à la tour d'argent, donjonnée de 3 pi-
ces, maçonnées de sable.
Henri-François Bamey, baron dr
Sugny, lieutenant au 27<» dragons, es:
mort à Paris dans la matinée du I
septembre.
Ses obsèques ont été célébrées I^
3 septembre en l'église de Saint Pierr
. de Chaillot et l'absoute a été donntv
par M. l'abbé Marbeau curé de S:-
Honoré d'Eylau, qui avait bénit son
mariage il y a 2 ans, au milieu du
concours de toutes les hautes autorite?
militaires de Paris.
Il était un des fils de Henri Rame}.
vicomte de Sugny, et d'Isabelle L''
Bègue de Germiny, fille du comte à'
Germiny, ancien gouverneur du Crevl;:
foncier de France.
11 avait épousé il y a 2 ans, M""* Re-
nouard, fille de M. Renouard, sooa-
gouverneur de la Banque de France,
dont il laisse un fils, âgé de 2 mois.
La famille Ramey de la Salle et (i*
Sugny, seigneurs d'ArfeuilIes, de i»
Salle près Feurs, de Sugny, Grénieau\
de Genétines, de Souternon (en Fon i
de Pivolay (Chaponost) en Lyonuai?.
s'est toujours distinguée par les focc-
>61
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
562
ions qu*elle a remplies dans Tarmée
it dans radministration. Parmi ses
Qembres elle a donné un avocat gêné"
Blau parlement de Dombes en 1717,
m conseiller au parlement de Metz en
1760, un général d'artillerie et un
)réfet du Puy-de-Dôme, sous le !•'
'mpire. Elle compte aussi des officiers
le magistrature au siège de Forez, au
>aiUiage ducal de Roanne. Elle a pour
ihef le comte de Sugny, ancien député
narié à la comtesse, née de Renouard
le Bussières.
(V. les Bulletins de 1887, col. 32;
1888, col. 41; 1892, col. 58.)
Ecarteléy au 1 dCazur^ à Vépée haute
Vargenty garnie (Tor ; au 2 de gueules,
m lion léopardé d'or; au 3 dor, à la
)ande de gueules, (alias : d'azur à la
Hinde de sable), qui est de Rame;/; au
t d'azur à 6 étoiles d* argent^ 3, 2 et ï.
<^l^i^^^^^W%^^V^^^^
Jean de Maillard de la Combe, âgé
le dix-neuf ans, est décédé au com-
nencement du mois de septembre au
:hâteau de la Sudrie commune de
îourrou (Dordogne).
11 était né le 4 décembre 1873 du ma-
iagpe de Paul de Maillard de la Combe
ît de Marguerite de Larmandie. Jean
le Maillard a un frère, Léonce, né en
1879, et cinq sœurs.
On croit les Maillard originaires de
lie de France, et descendants de
Pierre de Maillard, quartenier de la
âlle de Paris, qui pendant la captivité
lu roi Jean, prit une bannière de France
3t fit ouvrir une des portes de la capi-
tale au Dauphin. Celui-ci Ten récom-
)eDsa par des lettres de noblesse.
Vers 1518« on voit en Périgord un
fean de Maillard, seigneur de la Faye,
lualifié colonel des gens de pied le
16 octobre 1567 ; il est Tauteur de la
tranche de Lafaye qui a pour chef Ed-
mond, marquis de Maillard-La Faye,
marié avec Alix de Laulanié de Sainte*
Croix, sans enfants et résidant au châ'
teau de Lafàye (Dordogne).
Jean de Maillard de la Combe fut
convoqué, en 1639, au ban et arrière-
ban de la noblesse ; Pierre de Maillard
rendit foi et hommage au comte de
Périgord pour son fief de la Combe le
22 janvier 1622.
Le 12 octobre 1668, dans son contrat
de mariage avec Marguerite de La-
geard, autre Jean de Maillard est qua-
lifié écuyer, sfeur de la Combe et en
partie de Beaussac.
Parmi les votants de Tordre de la
noblesse en 1789, en Périgord, il faut
citer messire Paul de Maillard, cheva-
lier, seigneur de la Faye, de la Rode-
rie, de Bonrecueil et autes places, . et
son frère messire François de Maillard
de la Faye, chevalier de Malte.
La branche de Maillard de la Combe
a pour chef : Gustave de Maillard de
la Combe, né en 1868, fils de Pierre-
Eugène, décédé, et de Marie- Louise de
Barbarin. Il a pour oncles : 1° Paul, le
père du défunt ; 2'' Antoine, marié
en 1875 avec Marie-Thérèse de Moneys
d'Ordières, dont six enfants.
Un second rameau est représenté par
Armand de Maillard de la Combe, ma-
rié avec Hélène Estourneau de la Ro-
che, dont postérité, et un troisième par
Raoul de Maillard de la Combe, marié
avec Alix de Larmandie, dont posté-
rité,
D'azur, à trois pommes de pin d*or.
»«MM»^^^^^<«.*^^^A/
Marie-François-Joseph Copin de Mi-
ribel, général de division, chef d'Etat-
major général de l'armée, grand offi-
cier de la Légion d'honneur, est décédé
au château de Chatelard (Drôme), à
Tâge de 62 ans, le 12 septembre.
Ses obsèques solennelles auxquelles
assistaient le ministre de la guerre, le
gouverneur militaire de Paris, etc., ont
été célébrées le 15 du même mois, en
réglise cathédrale de Notre-Dame de
563
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
5W
Grenoble, Tabsoute a été donnée par
Mgrr Fava, évoque de cette ville.
Il était le 4^ fils de Marie-Anne-Ar-
thur-Loup Copin de Miribel, ancien
capitaine dans la garde Royale, maire
de Grenoble en 1842, officier de la Lé-
gion d'honneur, chevalier des ordres
de Malte, et des Saints -Maurice et La-
zare, et d'Adrienne de Valory de Châ-
telard, et avait épousé Henriette de
Grouchy dont il a eu: 1. Marie-Joseph-
Henry de Miribel, lieutenant d'artille-
rie ; 2. Gabriel ; 3. Fernand ; 4. Guy ;
5. Marie ; 6. Clotilde ; 7. Marguerite dé-
cédée ; 8. Madeleine.
(Voirpour la famille Copin de Miri-
bel et du Bonnet, seigneurs de Miribel,
rSnchâtre, Glèmes, Saint-Ismier, Châ-
teau-Bernard, Miribel sur Gresse,
Saint-Martin de Miseré, Gommion, Le
Yillard-Bonnod et Montbonnod, en
Dauphiné,le Bulletin de 1888, col. 361. S
Le général défunt avait eu pour
frères aînés et sœur : \^ Marie- Arthur-
Adrien Copin, comte de Miribel, capi-
taine d'artillerie, chevalier delà Légion
d'honneur, marié en 1855 à Marie-
Amélie de Forton, décédé en 1881 et
père de Marie-François-Zt«cfomc Copin,
comte de Miribel, officier d'infanterie,
marié en 1883, à Caroline Claret de
Fleurieu, fille d'Edouard Claret, comte
de Fleurieu, décédé, et de Geneviève-
Marie- Valentine de la Roche-NuUy ;
2** Gabriel Copin, vicomte de Miribel,
décédé, laissant de Ludovine de la
Beau-Bérard de Maclas: a. le vicomte
Wilfrid de Miribel, capitaine aux chas-
seurs d'Afrique ; h. Arthur de Miribel,
vice-résident au Tonkin ; 3* Clément
de Miribel, capitaine d'état-major, dé-
cédé, marié à Anne-Béatrix de Chossat
de Montburon dont : a. Gaétan; h.
Yvonne, mariée au baron Charles de
Fournas de Fabrezan ; c. Caroline, ma-
riée au comte de Fa^res de Chaulnes,
dont le vicomte de Fages de Chaulnes,
vice-consul de France.
D'azur t au chevron engrélê cTargent^
accompagné de 3 besants de même: a]
chef d'argent, chargé d^un lion léoparii
de sable, armé, lampaasé et allupîe
même.
w»«<»«»w^^<»^o^^<»w
Marie-Louise-Pauline-Clémentine d;
Fresne de fieaucourt, marquise dou&J
rière de Broc, est décédée à Paris .i
14 septembre, à l'âge de 62 ans. S^i
obsèques ont été célébrées à Parig^j
le Polin, (Sarthe), paroisse près ù]
laquelle se trouve le château du F.^:-
rais (Foulletourte), appartenant à s.;
fils le marquis de Broc.
Elle était fille de Charles-Mari^
François du Fresne de Beauoourt, ç-
néral de brigade, chevalier de Sai^j
Louis, officier 4e la Légion d^honner,
et de Anne-Marie-Louise-Adélaïde ii
Bery d'Essertaux et avait épousé -;
premières noces le comte Henri ij
Galwey, et en secondes noces, le J
août 1848, Charles-Z/^on marquis :
Broc, né en 1800, qui à Tâge de 14 ad
entra dans la compagnie des Mouiquej
taires, puis devint chef d^eacadrons tJ
9* lanciers, chevalier de la Lép
d'honneur et de Tordre de Charles î.
d'Espagne, fils aîné de Charles-Gabh*
marquis de Broc, lieuteDant-coIoct
des hussards du Haut-EhiD, cheva :
de la Légion d'honneur, et de Mar^
Françoise Chevalier, et petite-fille :
Jean-Baptiste Chevalier, maréchal «'
camp, gouverneur des posseâsi.i
françaises au Bengale.
Son mari, le marquis de Broc e-
mort en 1856, laissant de cette alliau-r;
Charlea-Marie-Thibault, marquis
Broc, chef actuel des nom et arme^
cette maison, né en 1852, marié <
1874 à Berthe Worms de Bomilly, r:
de Félix Worms de EoxBilly et d'K'<
Eatisbonne.
(Voir pour l'antique maison che^.-
resque de Broc, les Bulletins dt>'
col. 172 et de 1890, coi. 663).
Quérin, ^gneur de Broc, le '.
^^
165
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DE FRANCE
566
onnu, fit une donation en 1059, à
abbaye de Vendôme ; Liotard (ou Lis-
ard), seigneur de Broc, fit édifier Tim-
losant château de Broc, qui passa en
669 dans la maison de Daillon du
Aide, et auquel on donna le surnom
le Listardiêre dans le pays.
Une autre branche s'établit en An-
gleterre par Ranulphe et Robert de
îroc, qui suivirent Henri, comte d'An-
ou, lorsqu'il fut appelé au trône d'An-
rleterre sous le nom d'Henri II, en
154. Hervé suivit Richard Cœur de
âon, roi d'Angleterre et c'est en vertu
['un titre passé avec ce prince à Acre
u 1191, que Técusson de cette famille
ut placé au Musée de Versailles, à la
aile des Croisades.
Cette maison a été admise aux hon-
leurs de la Cour en 1751 et 1786.
La branche cadette, dite de la Ville
kU Fourrier, qat venue de Jean de
Jroc, second fils de Pierre, lieutenant
rénéral d'artillerie de France en 1482,
Darié à Renée de Brun, fille de Jean,
eig'neur de la Ville au Fourrier que la
amille possède encore .
Armand-Louis de Broc, général de
irig^ade, grand maréchal du palais de
.ouis Bonaparte, roi de Hollande,
ommandeur de la Légion d'honneur
t de l'ordre royal de Hollande, fut
nsuite général en France. Cette bran-
he dont le chef porte également le
itre de marquis, a plusieurs représen-
ants mâles.
De giùeules, à la bande fuselée d^ar-
eni de 5 pièces et 2 demies (alias : 7
ièces).
La famille du Fresne de Beaucourt,
st originaire de l'Artois, où elle est
onmie dès le xiv« siècle. Elle a fourni
ombre d'officiers à nos armées, des
entilshommes de la chambre au xvp
iècle, des chevaliers de Saint-Louis et
e Saint-Lazare et a été maintenue
aos sa noblesse en 1667. A elle appar-
Bnait Charles du Fresne, si célèbre
omme savant et historié^ ^ous 1^ *
nom de Ducange; elle n'existe plus à
notre époque que par la branche de
Beaucourt, qui actuellement a pour chef
Gaston du Fresne, marquis de Beau-
court, (au château de Morain ville,
(Calvados), marié à Edith Cardon de
Montigny , dont : 1<> Edmond de Beau-
court, officier d'infanterie,- marié à
Louise d'Arnois de Captot, dont Michel
et Louis ; 2<» le vicomte Jean ; 3° Char-
les ; 49 Elisabeth.
D^or, au frêne arraché de sinople.
Devise : Fraxinns in sylvis arhor
dignissima surget.
Auguste - Napoléon - Philippe, mar-
quis de Mornay de Montchevreuil,
conseiller général de l'Oise, depuis
1861, député du même département
(1871-1873), président de la . Société
hippique de France, officier de la Lé-
gion d'honneur, est décédé, à l'âge de
62 ans, au château de Montchevreuil
(Oise), le 15 septembre. Ses obsèques
ont été célébrées le 19 septembre en
l'église de Fresneau-Montchevreuil.
Né le 27 mars 1831, il était fils d'Au-
guste-Joseph-Christophe-Jules, mar-
quis de Mornay-Montchevreuil, capi-
taine de la garde Royale, député de
l'Oise, officier de la Légion d'honneur,
décédé le 2 juin 1852, et de Hortense-
Joséphine-Louise Soult, fille de Jean-
de-Dieu Soult, duc de Dalmatie, pair
et maréchal général de France, grand
croix de la Légion d'honneur, etc, etc.,
et de Jeanne-Louise-Elisabeth Berg
qu'il avait ép. le 27 mai 1867, Margue-
rite-Aglaé-Elisabeth-Alice Legrand de
Vilers, fille de M. Legrand de Vilers,
trésorier-payeur général de la Giron-
de, décédé en 1881, dont il a eu : l""
Charles comte de Mornay, né en 1869,
décédé le 10 décembre 1892, à l'âge de
23 ans ; 2"» Marie de Mornay.
Son frère, Pierre, comte de Mornay-
Soult de Dalmatie, lieutenant-colonel
(lan9 l'armée territorii^e, et* avant
567
LB BULLETIN HÂRALDIQITB DB FRANCB
568
chef d'escadrons au 15« rég-iment de
chasseurs à cheval» officier de la Lé-
gfioD d'honneur, a été autorisé par dé-
cret impérial de 1861, à ajouter à son
nom, ceux de Soult de Dalmatie, du
maréchal son aïeul maternel. 11 a
épousé en 1860, Antoinette-Caroline-
Marie-Loilise Belhomme de Gaude-
coste, dont il est veuf, sans postérité.
Leur sœur, Berthe de Mornay , est dé-
cédée sans alliance le 30 janvier 1863.
L'ancienne et illustre maison de
Mornay tire son origine du Berry et
s'est fixée depuis plusieurs générations
dans le département de l'Oise. Elle est
connue depuis Philippe, seigneur de
Mornay, chevalier, vivant en 1262 et
dont le fils Pierre, fut successivement
évêque d'Orléans, puis d'Auxerre, en
1295, et chancelier de France. Il mou-
rut encore revêtu de cette dignité, le
dimanche de la Trinité 1306. Son pro-
che parent Etienne de Mornay, cha-
noine d'Auxerre, doyen de Saint-Mar-
tin de Tours, fut également chance-
lier de France (1314-1316) et mourut en
1382.
Jacques de Mornay, seigneur d'Am-
bleville, vivant en 1532, était grand
louvetier de France ; Pierre de Mornay
seigneur de Bussy, etc., maréchal des
camps et armées, lieutenant-général
de risle de France, fut promu cheva-
lier de Tordre du Saint-Esprit, le 7
janvier 1595 ; Henry de Mornay, mar-
quis de Montchevreuil, gouverneur et
capitaine de Saint-Germain-en-Laye,
fut promu dans le même ordre du
Saint-Esprit le 31 décembre 1688, en
la chapelle du château de Versailles,
et Charles de Mornay, marquis de Yil-
larceaux, en eut aussi la promotion
dans la même chapelle le même jour.
Philippe de Mornay, seigneur du
Plessis-Marly, connu sous le nom de
du Plessis-Marly, lieutenant-général
des armées du roi, gouverneur de
Saumur, se rendit célèbre par ses
Mémoires et par les services rendus
au roi Henri IV ; Chrîstophe-Léonor
de Mornay-Montchevreuil, seigneur
de Vau-Dampierre, brigadier des ar-
mées du roi, mourut en 1785 ; son fils
Claude-Henri-Gabriel de Mornay, ma-
réchal de camp en 1762, mort en 1824,
fonda sur la terre de Montchevreuil
un majorât, auquel Tempereur Napo-
léon V% attacha le titre de comte, par
lettres patentes du l*' janvier 1813;
Charles-Henri-Edgard, comte de Mor-
nay, l'un de ses petits-fils, fut pair de
France, gentilhomme de la chambr**
du roi, ambassadeur en Suède, grand
officier de la Légion d'honneur. Cet
oncle du défunt mourut en 1878, sans
laisser de postérité de son mariage du
7 juin 1848, avec Julie Palhen, veuve
du comte Samoïlofi^.
Burelé^ d'argent et de gueules^ au liou
morné (par allusion au nom) de sable *-i
couronne' d^or^ brochant sur le tout.
Devise : Arte et Marte,
Le frère du défunt, Pierre, comte de
Mornay-Soult de Dalmatie, colonel de
cavalerie en retraite, officier de la Lé-
gion d'honneur, portera maintenant
le titre de marquis de Momay-Mon tche-
vreuil^ qui s'éteint avec lui.
»»»««^^»»>^^^w»»w»
i^owZywe^-Gabriel-Louis-Marie, mar-
quis de Pontevez-Sabran, ancien capi*
taine d'infanterie, démissionnaire, an*
cien chef de bataillon dans rarmêi'
territoriale, chevalier de la Lé?ioâ
d'honneur, ancien conseiller g^énérs!
de la Gironde, est décédé le 22 septen:-
bre au château de Grignols (Gironde
à l'âge de 52 ans.
Né le 19 septembre 1841, il était 1-
second fils de feu Joseph-i>*a»t("'
comte de Sabran-Pontevez» (frère ju-
meau de feu Marc-Edouard duc '1-
Sabran-Pontevez), et cousin-g^rmai:^
du duc actuel ; il avait épousé le 28 se;
tembre 1872, Marie-^i^^r^e Maissi^
de PloénnièB, dont il a eu : 1. Léonid-^
39
LB BULLETIN HÉRA^LDIQUE DE FRANCE
570
oulques-Edmond-Marie, né le 18 juin
^73, décédé le 27 janvier 1891 ; 2. Qer-
nde-Adolphine-Renée-Marie, née le
>juin 1874.
Il avait eu pour frères et sœurs :
' (?t^f7/af<me?-£Izéar-Marie, comte de
ibran-PonteveZf marié le 26 avril
Î64, à Afaree- Caroline de Panisse-
azzis, dont postérité; 2** Victor-A'w-
wnweZ-EIzéar-Marie, comte de Sabran-
ontevez, ancien officier aux zouaves
ontificaux, marié le 23 avril 1873 à
foriV-Antoinette Laugier de Char-
rouse dont 3* fils et une fille; 3^ Jean*
harlea-Elzéar-Marie comte de Ponte-
îz-Sabran, major au 3® cuirassiers;
» (?er^tn£?^-Marie-Louise-Eug*énie ma-
iée le 12 juillet 1859 à Fernand, vi-
omte de Cosnac, veuve en 1869, re-
lariée le 29 mars 1886 à son cousin
*ermain Sdmond, comte de Sabran
^ontevez; 5<> Jlfar^wenY^-Raymonde-
!arie-Delphine, mariée le 4 décembre
871 à Olivier comte de Pontac, capi-
aiae de dragons.
(V. pour la notice et les armes le
hdletin de 1893, col. 434-435.)
i»^^i^%^»%^>^^^^^#»^#^
Marie - Louise - Aglaé - Suzanne Le
Pelletier de Mortfontaine, comtesse de
.'alleyrand-Périgord est décédée le 24
eptembre à Tàge de 82 ans, au château
e Verneuil (Seine-et-Oise) ; ses obsè-
[ues ont été célébrées en l'église
»aroissiale de Verneuil, le 28 suivant.
Née le 14 août 1811, elle était fille de
.ouis-François-Léon Le Pelletier de
lortfontaine et de Suzanne-Louise Le
^elletier de Saint-Fargeaa, et avait
pousé le 14 octobre 1830, Ernest,
»mte de Talleyrand-Périgord, pair de
Vance, admis à la pairie au lieu et
)lace de son père le 23 juillet 1847, fils
lu comte Auguste-Louis, comte Au-
ruste de Talleyrand-Périgord, pair de
France, et de la comtesse née Caroline-
ieanne - Julienne d'Argy. Elle était
^euve depuis le 23 février 1871 et laisse
de cette alliance : Marie-Louise-il/ar-
guérite de Talleyrand-Périgord, née le
29 mars 1832, mariée le 30 septembre
1851 à ^enrt-Maximilien-Joseph-Char-
les-Lamoral, prince de Ligne, veuve le
27 novembre 1871, et sans postérité.
(Voir pour la maison ducale de
Talleyrand-Périgord, les Bulletins de
1879, col. 308; 1888, col. 673; 1891,
col. 424 et 671.)
D'azur^ à 3 lions d*or, armés, lam-
passés et couronnés d*azur.
Devise : He que Diou.
(Voir pour la famille Le Pelletier de
Mortfontaine, le Bulletin de 1890, coL
596.)
Dans le Bulletin de 1890, col. 596, on
croyait la branche de Mortfontaine
éteinte par la mort de Marguerite-
Marie-Louise Le Pelletier de Mortfon-
taine, sœur de la défunte, marquise de
Boisgelin, décédée le 10 août 1890 à
Paris à 80 ans ; mais elle était encore
représentée par la comtesse de Tajley-
rand-Périgord, qui fait l'objet de cet
article ; leur mère , cousine de son
mari, lui avait apporté la terre de Saint-
Fargeau.
La branche aînée éteinte et celle de
Mortfontaine, avaient pour armes :
D*azur^ à la croix pattée d'argent,
chargée en cœur d'un chevron de gueules
et en pointe^ d^une rose de même, hou*
tonnée d'or ; le chevron accoté de 2
molettes de sable, sur la traverse de la
croix.
(Voir pour les variantes dès autres
branches le Bulletin de 1890, col. 598.)
Devise : In cruce spes et robur.
VNAM/W«AA#«MMMAM«
Théodore-Ma ur - Constantin - Charles,
comte de Geloes d'Elsloo et du Saint-
Empire, est décédé le 24 septembre au
château de Lauvergnac, commune de
La Turballe (Loire-Inférieure) et a été
571
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
572
inhumé le 27 dans la chapelle du châ-
teau, en attendant son transfert dans
le caveau d'Elsloo, en Hollande.
Né à Ongree, près Liège, en 1816,
il fat uni parl'évêque de Ruremonde, le
14 février 1844, à Emilie, baronne de
Meer de Daelenbrœck, nièce du capi-
taine général de la Catalogne. Ils s'é*
tablirent en France peu après et eu-
rent dix enfants, dont huit subsistants
savoir: 1° Charles; 2" Zoëlie, reli-
gieuse au Sacré-Cœur de Paris; 3°
Anne, mariée à Bruxelles, le 30 avril
1877, par le nonce du Pape, Mgr Czac-
ki au marquis d'Yve de Bavary ; 4°
Paul ; 5** Caroline, mariée le 8 septem-
bre 1885 par Tévêque de Nantes, au
baron de Bardies-Montfa ; 6"* Maximi-
lien, filleul de l'empereur du Mexique,
marié à Paris en novembre 1892, par
le nonce Mgr Ferrata à Yvonne de Ba-
lorde ; T" Marie ; 8« Emilie.
La maison de Geloes est d'ancienne
chevalerie ; René de Geloes, chevalier,
seigneur de Nylsaire, alids Nysaibre,
assiégeait la ville d'Aix-la Chapelle
en 1372 et accorda une trêve à cette
ville. Le titre de comte du Saint-
Empire fut concédé le 17 décembre
1745 à Maur-Ferdinand de Geloes,
qualifié libre baron de TEmpire, mi-
nistre des finances de TElecteur de
Cologne, et à tous ses descendants des
deux sexes. De son fils Guillaume-
Maur, général-major et ministre pléni-
potentiaire à Par^s sont sorties deux
branches encore existantes, celle d'Eys-
den, dont le chef réside au château
d'Eysden, en Hollande, et celle d*Els-
loo, qui est fixée en Bretagne.
(V. le Bulletin de 1892, col. 85.)
De sable f à la croioa dentelée d*or.
Manteau et couronne ducaux.
Devise : In hoc signo vinces.
L. DE ROZEL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
Dictionnaird
des familles du Poitou ^^^
MM. Beauchet-Filleau continuent,
avec le succès que nous avons déjà
signalé à l'attention de nos lecteurs,
la publication, considérablement aug:-
mentée, du Dictionnaire historique et
généalogique des familles du Poitou. Le
troisième fascicule du deuxième volume
(i) DicUçnnaire historique et gént^alogique deg
fanûlles du Poitou, seconde édition, par MM.
Beauchet-Filleau, avec la collaboration pour la
partie héraldique de M. Maurice de Goultepa-
gnon. — Poitiers. Imprimerie Oudin et C>«,
Af rue de l'Eperon. DsuziiME voLum, troisième
fascicule (Chat-Chit).
que nous avons sous les yeux contient
160 pages à deux colonnes et donne
des renseignements biographiques ou
héraldiques sur les familles comprise»
entre les noms de Chs^ienet ou Chaste-
net, et Chitton« Ce dernier nom appar-
tient à une famille du pad- Poitou éta*
blie aux environs de Cîyray, divisée eu
plusieurs branches doi\t la plus an-
cienne fut anoblie par Téchevinage de
Niort au commencement»du xix* siècle.
Parmi les noms coifpris dans a
fascicule et ayant doryiié lieu a d^
notices développées nou&devons signa-
ler ; I
Chatillon ou* Chastiuon, d'origiu"
Poitevine, tout a fait di Jkiucts des Gh&*
73
LB BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANCE
574
lion, de la Marne, qui ont donné ce-
endant une branche au Poitou. Les
remiers ont donné à cette province
•oi« familles qui ont pris leur nom de
iverses localités des départements de
i Vienne et des De»ix-Sèvres : Chatil-
m près la Bussière, relevant autrefois
e la baronnie d'Angles (Vienne);
hatillon, dans le canton de Couhé
aenne) ; Chatillon sur Clain, près de
ommières (Vienne) et La Tour de
hatillon, près Boussais (Deux-Sèvres),
es sujets les plus anciennement con-
U8 de ces diverses familles remontent
a xi% au xiii« et au xiv» siècles, sans
u'il soit possible d'établir entr'eux un
en de filiation certaine, quoique ap-
artenant tous à des familles incontes-
iblement nobles, mais tirant leur nom
3 fiefs différents.
Une seule est encore représentée de
38 jours; elle habite depuis plusieurs
ècles le Montmorillonnais et les con-
08 de la Marche, du Berry et du Poi-
»u. Ses armes sont : Le gueules à V aigle
)loyée d'argent couronnée â!or. Elle est
mnue depuis Guillaume de Chatillon,
îuyer, qui fut présent le 9 mars 1399
1 mariagre de Héliot de Charrières
irec Béatrix de Couhé. Sa filiation
livie commence avec Simon de Cha-
llon, écuyer, sgr de Chatillon ; il eut
mr enfants : 1. Olivier qui continua
descendance, et 2. Pernelle, mariée
1 1463 à Jean de Blois, écuyer. Cette
mille est aujourd'hui représentée
ir Pierre -Jean -Baptiste -Achille de
latillon, comte de Chatillon né le
juin 1842 marié à Amiens le 9 mai
i80 avec Marie-Hortense-Hedwig'e de
)rceville dont postérité. Au château
s Bruyères, par ThoUet (Vienne).
La branche des Chatillon, de la
ame, illustrée par un connétable de
•ance en 1302, par treize ou quatorze
liances avec la maison royale de
ance et la possession de grandes
arges de la couronne, vint s'établir
i Poitou par le mariage de Charles de
Chatillon, (fis aîné d'autre Charles de
Chatillon, tué à Azincourt.en 1415)
avec Catherine de Chabot, fille aînée de
Thibaut et de Brunissende d'Argenton
qui lui porta tous les biens de la bran-
che aînée de la maison de Chabot.
Cette branche de Chatillon obtint des
lettres patentes du Roi pour donner
son nom à la ville de Mauléon, deve-
nue Chatillon-sur-Sèvre, chef lieu de
canton de l'arrondissement de Bres-
suire (Deux-Sèvres). Le savant Du-
chesne a écrit son histoire. Elle portait
pour armes : de gueules^ à trois pals de
vair^ au chef d'or,
La baronie de Mauléon fut achetée
en 1736 par Alexis-Madeleine-Rosalie
de Chatillon, dit le comte de Chatillon,
baron d'Argenton, comte de Sanzay,
grand-bailli de Haguenau, grand-
maitre de la garde robe du roi, gou-
verneur du Dauphin, maréchal de
camp et mestre de camp général de la
cavalerie légère ; il obtint cette même
année 1736 l'érection de la terre de
Mauléon en duché-pairie sous le nom
de Chatillon-sur-Sèvre. Sa postérité
finit à la deuxième génération dans la
personne de Amable-Emilie de Chatil-
lon, mariée le 8 avril 1777 avec Marie-
François-Emmanuel de Crussol d'Uzès,
duc d'Uzès, mort en 1840 et une sœur
de la duchesse d'Uzès, qui fut mariée
dans la maison de la TrémolUe.
Un peu plus loin nous trouvons une
notice détaillée sur la famille de
Chauflfepied qui a fourni au protes-
tantisme des ministres et des écrivains
distingués . Elle paraît originaire d'I-
talie et venue en Poitou au commen-
cement du XVI® siècle avec Pierre de
Calfopedt^ fils de Dominique et petit-
fils de Damien de Calfopedi ; il ép. le 3
juin 1519 Marie de Saint-Bonnet, et fut
le chef de la première branche, éteinte
vers le milieu du xvii- siècle. La secon-
de branche établie à Marans, puis à Niort
fut reconnue noble par d'Aguesseau et
inscrite sur le Catalogue des gentils*
575
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
hommes de la généralité de Poitiers
avec ses armes qui étaient : d'argent
à deux bandes breiessées d'azur^ au chef
écarte lé en sautoir^ le premier de sable
4 la croix d'argent ; le 2^ d'argent à la
croix de sable ; le 5* de gueules à la croix
d'or ; le 4^ d'or à la croix de gueules.
On trouve aussi : dargent^ à une bande
bretessée et conirebretessée ^ etc. Le type
primitif parait avoir été une bûche ou
tronc d'arbre écoti^ alaise.
Cette famille passa en Hollande
avant la révocation de Tédit de Nantes
et donna des pasteurs aux principales
villes des Provinces-rllnies ; le plus
connu est Fauteur du Nouveau dic-
tionnaire historique et critique^ pour
faire suite à celui de Bayle (La Haye
(1750-1756) 4 vol. in-folio.
L'œuvre de Chauffepied vaut mieux
que celle de son modèle ; l'esprit anti-
religieux de Bayle, dit M. Beauchet
Filleau, y est remplacé par une im-
partialité qui lui ferait honneur si elle
était plus exempte des préjugés de
secte.
Un membre de cette famille était il
y a quelques années ministre protes-
tant à Amsterdam et à Hambourg. Il
existe encore de nombreux représen-
tants de ce nom en Hollande.
Parmi les autres notices contenues
dans ce fascicule il faut citer encore
celle de Chauvelin que nous reprodui-
sons dans ce numéro; celle de Chauvi-
gny, avec ses nombreuses branches;
de Chebrou de la Roullière et de Les-
pinatz; de Chemille, dont le fief a
donné son nom à quatre familles difté-
rente» ; de Chérade de Montbron, dont
le nom est mêlé à toutes les œuvres
religieuses et nationales de notre
temps; de Chergé, ou Chargé, avec
ses nombreuses branches doat le nom
appartient à l'un des principaux colla-
borateurs du Dictionnaire historique du
Poitou, décédé le 5 octobre 1885, connu
par des travaux très estimés dans la
science héraldique et archéologique;
de Chevigné, venus de Breta^ro'.
dont les branches de Bois-ChoUet r
la Grassière, s'établirent en Poito!..
ils furent maintenus dans leur noM
par Âmelût en 1624, et par Bare:
en 1667; de Chièvres, dont les i:
breuses branches se sont répandu-'
Angoumois, Poitou et Périgord.
ChilleaUy non moins nombreux <>
leurs ramages divers, éteints depu.
milieu de ce siècle, etc., etc.
Nous avons déjà eu occasion dr
gnaler cette publication comme
des œuvres qui font le plus d'bonr
à rérudition contemporaine ; les f:^
cules qui se succèdent la maintieDL
à la hauteur d'une réputation si •
justifiée par la première^ éditioL
collaboration de plusieurs membres
Sociétés savantes de la province
augmentent encore la valeur histor. ,
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ATocat, ancien Bédacteur i la GazeiH de France, Auteur de VArmorial de U Ifobletie de
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SOMMAIRE
^REMiÈBB Partie : Armoriai général de France, documents historiques : Catalogue des généraux
Français, connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp
(suite). —Armoriai de la Généralité d'Orléans (1696-1701)^ d'après les manuscrits de la
Bibliothèque nationale, Cabinet des titres (suite).
)euxi£hb Partie : Notices généalogiques : Mac-Mahon (Irlande et France) ; Daniel de Grangues ;
Chauvelin Tsuite et fin). — Bouilhac. ^ Noies d'Ëtat-civil nobiliaire : Mariages et décès du
mois d'octoore 1893 et rappel des mois précédents.
PRoisièyE Partie : Variétés, Bibliographies, Chroniques : Ecole spéciale militaire (Saint-Cyr)i
Concours de 1893; Le comte Ernest de Cornulier-Lucinière.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
MARECHAUX DE FRANCE
(Suite)
1632
' Urbain de Maillé, marquis de Brézé,
|t capitaine des gardes du corps de la
ine Marie de Médicis et puis des gar-
s du corps du roi ; servit en Piémont,
pas de Suze en 1629 et au combat
Carignan en 1530 ; ambassadeur au-
ès du roi de Suède; se trouva à son
our au combat de Castelnaudary ; re-
t le bâton de maréchal de France, à
place du maréchal d'Effiat, avec le
gouvernement de Calais le 18 octobre
1632; chevalier des ordres du roi le
14 mai 1633. L'année suivante il eut le
commandement de Tarmèe d'Allema-
gne, secourut Heidelberg, prit Spire le
20 mars 163S et gagna la bataille
d'Avein le 20 mai suivant ; fut ambas-
sadeur extraordinaire près des états de
Hollande ; puis gouverneur d'Anjou et
du château d'Angers en 1636; vice-roi
de Catalogne en 1641 ; remit la même
année sous l'obéissance du roi Lens et
Bapaume en Artois; mourut en son
château de Milly en Anjou le 13 février
1650, âgé de 53 ans.
579
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
580
Il était fils de Charles de Maillé, sgr
de Brézé et de Milly et de Jacqueline
de Thevale, fille unique et héritière de
Jean de Thevale, comte de Creans,
chevalier des ordres du roi, gfouver-
neur de Metz et de Radegonde Fres-
neau; il ép. le 25 nov. 1617, Nicole du
Plessis-Richelieu, sœurpuiuTéedu car-
dinal et en eut deux enfants: 1. Ar-
mand de Maillé, duc de Fronsac et de
Caumont, grand maître chef et surin-
tendant général de la navigation et du
commerce de France, mort sans être
marié; 2. Claire-Clémence, duchesse
de Fronsac et de Caumont, marquise
de Brézé, qui ép. Louis de Bourbon II,
prince de Condé, surnommé le Grand,
premier prince du sang, premier pair
de France, duc de Bourbonnais.
La maison de Maillé est connue en
Touraine depuis 1037 et par filiation
depuis 1069. Elle a fait de nombreuses
branches dont les plus connues sont
celles de la Tour-liindry, de Kerman
et de Brézé.
La branche de la Tour-Landry a été
formée le 30 juillet 1494 par le mariage
de Hardouin de Maillé X® du nom avec
Françoise de la Tour-Landry, fille
aînée et prini*ipale héritière de Louis,
sgr de la Tour-Landry, de Bourmont,
de Cornouailles et de Clairvaux. Il
s'obligea de prendre le nom et les ar-
mes de la Tour-Landry sous peine de
50,000 écus, mais après la mort de ses
deux frères sans hoirs maies, il se dé-
clara aîné de sa mainou et le roi Fran-
çois I*' releva ses descendants de cette
obligation, leur permettant de repren-
dre le nom et les armes de Maillé en y
ajoutant ceux de la Tour-Landry.
La branche de Brézé a été formée
par Payen ou Péan de Maillé, sgr de
Saint-Georges du Bois et plus tard de
Brézé par sa f .mmequ'il avait enlevée
avant que de Tepouser, pourquoi il fut
poursuivi criminellement en 1318. Sa
femme était Jeaune de PEstang, dame
de Brézé, fille de Maoé de TKstang et
de Catherine de Brézé ; il fut sénécl. i!
de Périgord et de Quercy, puis de II-
gorre, de Poitou et de Limogea. K
était mort en 1347.
Ll'or^ d trois fasces ondées de gwnl-.
1634
Maximilien de Béthune, marquià i-
Rôsny, puis duc de Sully, pair et gra^
maître de l'artillerie de France, ren :
de grands services au roi Henri IV k,
rhonora d'une bienveillance parti. •.-
lière. « La mort du roi, dit le P. A:.*
selme, le dépouilla du manienaent il-
finances, et des affaires de TEtat, -
qui robligea à se retirer dans ses te::^-
où il mena une vie privée. Il fut f?
maréchal de France le 18 septeznv -
1634 pour robliger à se démettre dr :
charge de grand maître de rartiller:
11 mourut en son château de Villeh,-.
au pays Chartrain le 21 décembie 1'^
en sa 82* année, t
Il était fils de François de BétL
baron de Rosny et de Charlotte Dau
de Rieux. Il ép. P le 4 octob. 1>
Anne de Courtenay, fille de Franco
de Louise de Jaucourt; 2* Rach*!
Cochefilet, fille de Jacques et de Ma:
Arbaleste.
Du premier mariage il eut : M'
milieu, marquis de Rosny, jr.
d'Henrichemont, par sa mère, bar. :.
Bontin, grand maître de Tartillene
France, dont la postérité finit s
Maximilien-Henri, duc de SuUv. • '
de France, chevalier des ordres du "
brigadier de ses armées, commai:
la cavalerie dans les guerres d'Iv.
mort sans enfants en 1729; il avai*
le 14 février 1719 Marie-Jeanne G u.
veuve de Louis-Nicolas Fouquet, c
de Vaux, mort le 31 octobre 173r>
Du second mariage il eut : Fra:
de Béthune, comte puis duc d*<'-
marquis de Nogent-le-Rotrou, elo.
Jacqueline de Caumont, fille du c
pair, maréchal de France. Sa po::!
581
LB BULLBTIN HÉRALDIQUB DB FRANCS
582
finit avec Maximilien-Âlexis de Bé-*
thune, prince d'Heurichemont puis
duc de Sully, mort en 1776; il avait
ép. le 17 février 1767 Henriette-Hoaalie
de Baylens-Poyanne, fille de Bernard,
marquis de Poyanne, chevalier des
ordres du Roi» lieutenant^g'énéral de
ses armées, inspecteur général de la
cavalerie et de Charlotte-Louise Olli-
vier de Leuville, dont une fille née le
27 sept. 1772.
La maison de Béthuue était une des
plus anciennes de PÂrtois connue de-
puis le xi« siècle, et par filiation
depuis 1200. Son auteur était Raoul I
surnommé le Faisseux, sire de Bé-
thune, vivant en 970, suivant Du-
chesne; le P. Anselme commence la
filiation suivie à Guillaume surnommé
Le Roux vivant en 1200. La terre de
Sully-sur-Loire fut érigée en duché-
pairie en 1606.
Les branches des comtes de Selles,
marquis de Ghabris, comtes et marquis
de Béthune, et celle des ducs de Cha-
rost étaient issues de Philippe de Bé-
thune frère de Maximilien qui fut le
premier duc de Sully.
Bandé d'or et de gueules; aliàs, d"* ar-
gent à la fasce de gueules^ quelquefois
brétessée ou crénelée de deux côtés,
comme brisure*.
1637
Charles de Schomberg, duc d'Hall-
win, comte de Nanteuil-le -Baudouin
2t de Duretal, marquis d'Epinay, che-
valier des ordres du roi, colonel-géné-
ral des Suisses et Grisons, gouverneur
le la ville et citadelle de Metz, pays
ïlessin et du Verdunois, fut élevé
îiifant d'honneur auprès deLonisXIII;
le fit connaître au siège de Sommiëres
ih 1622, où il fut blessé, puis à la
)rise de Privas en 1629 ; suivit le roi
;n Savoie ; fut blessé au siège de Rou-
noy en Barrois en 1632; chevalier
lu Saint-Esprit on 1633, puis gouver-
neur de Languedoc et de la citadelle
de Montpellier; maréchal de France
le 26 octobre 1637, après sa victoire sur
les Espagnols au siège de Leucate ; il
prit sur eux Perpignan et Salces en
1642 , deux ans après le roi donna le
gouvernement de Languedoc à Gas-
ton de France^ duc d'Orléans, et la
lieutenance générale de cette province
à Schomberg avec le gouvernement de
Metz, du pays Messin et de Tévôché
de Verdun. Il fut envoyé comme vice-
roi en Catalogne, prit d'assaut la ville
deTortose en 1648 et mourut de la
pierre à Paris en 1656 en sa 56* an-
née; il fut enterré dans l'église du
prieuré de Nanteuil auprès de son
père.
Il était fils de Henry de Schomberg,
qui fut maréchal de France en 1625 et
de Françoise d'Epinay, en Bretagne ;
il ép., en 1621: P Anne, duchesàe
d'Hallwin, sans enfauts ; 2° le 24 sep •
tembre 1646 Marie d'Hautefort, sans
enfants.
Z)'of*, au lion coupé de gueules et de
sinople.
1639
Charles de la Porte, duc de la Meille*.
raye, pair, grand miûtre de l'artille-
rie, chevalier des ordres du roi, lieu-
tenant général de la haute et basse
Bretagne, gouverneur des château et
ville de Nantes et de Port-Louis, se si-
gnala aux guerres de Piémont en
1629 et 1630, puis dans les Flandres,
en Artois et Boussillon ; après la prise
de Hesdin il fut nommé maréchal de
France sur la brèche même de cette
place le 30 juin 1639.
Pour faire cette promotion Louis
XIII prit sa canne et dit en la présen-
tant à la Meilleraye : i Je vous fais
maréchal de France ; voilà le bâton
que je vous en donne. Les services
que vous m'avez rendus m'obligent à
cela ; vous continuerez à me bien ser-
583
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
584
vir I. La Meilleraye ayant répondu
qu'il n'était pas digne de cet hon-
neur :
— « Trêve de compliments, reprit le
roi ; je n'ai jamais fait un maréchal de
ineilleur cœur que vous. »
Après la capitulation d'Arras, occupé
parles Espagnols, le maréchal de la
Meilleraye fut nommé pour commander
Tarmée de Picardie et de Flandres en
1641. Il prit les villes d'Aire et de Ba-
paume et commanda, en 1642, Tarmée
du Roussillon avec Schomberg.
En 1646 il eut le commandement de
l'armée d'Italie où il prit Piombino et
Portalongue. Il fut nommé surinten-
dant des finances en 1648 et se démit
en 1649 de la charge de grand maître
de l'artillerie en faveur de son fils ; et
commanda l'armée du Poitou, de la
Saintonge et du Limousin en 1650 et
força la ville de Bordeanx à capituler ; il
mourut à Paris en 1664 dans sa 6i^
année.
Le marquisat de la Meilleraye fut
érigé en duché-pairie en faveur du
maréchal de la Meilleraye par lettres
patentes du mois de décembre 1663.
Il était fils de Charles de la Porte,
sgr de Lunardière et de la Meilleraye
et de Claude de Champlais ; il ép. 1<^ le
26 février 1630 Marie Ruzé d'Effiat,
fille du maréchal de France et de Marie
de Fourcy ; 2'' le 20 mai 1637 Marie de
Cossé, fille de François de Brissac duc
et pair de France, et de Guyonne de
Ruellan ; il eût du !«'' mariage Armand-
Charles de la Porte-Mazariui, duc de
Rethelois-Mazarin, de la Meilleraye
et de Mayenne, grand maître de l'artil-
lerie de France, lieutenant-général des
armées du roi, chevalier de ses ordres,
prince du château Portien, etc., épousa
le 18 février 1661 Hortense Mancini,
nièce du cardinal Mazarin, fille de Lau-
rent Mancini, chevalier romain et de
Hiéronyme Mazarini, d'où sont venus
les ducs de Kethelois-Mazarini par i
l'érection en duché-pairie de la terr-
duché de Rethel vendue au cardio^..
Mazarin par Charles de Gonzagrue, du:
de Ne vers et de Kethel, érigée de nou-
veau en duché-pairie eu faveur de Ar-
mand-Charles de la Porte- MazariijL
Cette maison, originaire de Bretagii'-.
a fini par une fille Charlotte-Antoinette
de la Porte-Mazarini, arrière-petitt-
fille d'Armand-Charles, qui ép. en I7;'o
le duc de Duras, maréchal de France,
dont elle fut la P* femme et auqu' :
elle porta les biens de sa maison ; de ce
mariage naquit une fille unique Louii^^
Jeanne de Durfort-Duras, duchesse <îc
Mazarin, morte en 1781, mariée ou
1747 à Louis-Marie-Guy d'Aumocr.
marquis de Yillequier, puis duc lie
Mazarin par son mariage» et dans \\
maison duquel sont entrés les biens
des ducs de Mazarin et de la MeilIe^a^ .
Les aînés de la maison de la Porte
ont eu la possession, pendant pr^*
d'un siècle, des trois duchés-pairies ^e
la Meilleraye, de Rhetel-Mazarini et d2
Mayenne, réunis plus tard, mais à ti-
tre de seigneuries seulement sur la
tête de Louis d'Aumont, appelé aus?:
duc de Mazarin, qui mourut en II'jj
ne laissant qu'une fille Louise, mari /.
en 1777 au duc de Valentinois (Honore-
Anne-Charles-Maurice de Goyon-Gii-
maldi) dont l'arrière petit-fils est at:-
jourd'hui Albert-Honoré-Charles ti
GoyonGrimaldi, prince régnant de
Monaco.
De gueules j au croissant moniani {ftx -
gent, chargé de cinq mouchetures dThi • j
mines.
Mazarin portait : D'azur^ à un /a ;•
oeau (Tor lié d'argent^ au milieu rfiiyi.
s^élève une hache d'' armes; à unefasfv •
gueules brochant sur le faisceau char ç •
de trois étoiles d*or.
(A suivre.)
L. U
r>85
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FBANGE
586
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
leee - i7oi
d'après les manuscrits de la BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suite)
219. Marie-Anne Baguenault, épouse
de Joseph Miron, écuyer, sieur de Con-
cire, procureur du roi au bureau des
finances.
220. Claude Cottée, épouse de Jean-
Baptiste Boitet, conseiller du roi, avo-
cat de S. M., au bureau de la généra-
lité d'Orléans.
221 . Madeleine Brachet, épouse d'An-
dré Picault, écuyer, conseiller du roi,
trésorier de France, général des finan-
ces au bureau de la généralité d'Or-
léans.
222. Cet article est employé cy- de-
vant au n^ 153 de l'état des armoiries.
223. Anne Bourgarel, épouse de Louis
Saint, écuyer, seigneur de Rochefort
et de la Baronnie.
224. Rose Tourtier, épouse d'Alphon-
se de Gédouin, écuj^er, seigneur de
Bally, gouverneur de Beaugency.
225 bis. Feu Pierre Carré, écuyer,
sgr de Bouchetault, trésorier de France
à Orléans et Françoise Brisson sa veuve.
226. Françoise Aymart, veuve de
Hiérosme Egrot, sieur de Laborde.
227. Thérèse Sinson, épouse de Clau-
de Chartier, écuyer, sieur de la Maison
Rouge, conseiller du roi, trésorier de
France à Orléans.
228. Marguerite Gahouet de Senne-
ville, épouse d'Etienne Lamirault,
écuyer, sieur de Fontmagne, conseiller
du roi, trésorier de France au bureau
des finances à Orléans.
219. D'az,^ à une bague d'or^ dans le
chaton de laquelle est enchâssé un rubis
de gu.9 accompagné de 3 têtes de gueu'
noHy coupées d^arg., 2et 1,
220. D^ax,^ au coq d'arg.^ crété^ barbé
et ongle de gu.^ accomp. en pointe de
2 tours (ou taux) d'or.
221. De gu,^ au chien braque assis
d^arg.
223. D^or^ à 2 chevrons entrelacés^ un
d'azur renversé et Vautre de gu,
224. Parti ^ darg, et de gu,^ à une
tour de Vun en Vautre^ et une fasce de
sa,^ brochant sur le tout, chargée de 3
quinte feuille s d*or.
225 bis. D*az,, à un écusson en ban*
nière darg.^ chargé dune croix de gu.^
cantonnée de 4 mains apaumées de
tnéme; accolé : d'arg.^ à 2 palmes de
sin,j passées en sautoir, accomp. de 4
cloches daz,
226. D^az.^ au bezant dor^ entouré
d'une vire darg. et chargé d'un aigle
sans tête de sa.
227. D^az., à 3 poissons darg., ran-
gés en pals et surmontés d^un joug d^or.
228. D*arg., à la bande vivrée degu.,
accomp. de 2 palmes de sin., aussi posées
en bande, une en chef. Vautre en pointe.
587
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
588
229. Jeanne Pochon, épouse de Jean
deLoynes, écuyer, s'd'Hauteroche, con-
seiller du roi, président, trésorier de
France, au bureau de la grénéralité
d'Orléans.
230. Charles-Marcel de Bouzoncles,
écuyer; s' d'Armeville.
231 . Marie Magpne-Patas, épouse de
Jean Laisné, écuyer, s*" de Sainte-Ma-
rie, conseiller du roi, trésorier de
France au bureau des finances d'Or-
léans.
232. Charlotte de Mairan, épouse de
Charles Vaslin, écuyer, s' des Bréaux,
conseiller du roi, trésorier de France au
bureau des finances d'Orléans.
233. Madeleine Picault, épouse de
Pierre de Berthereau, chevalier, sei-
gneur de Montefran.
234. Elisabeth Longuet, veuve de
Pierre de Berthereau, chevalier, sei-
gneur de Montefran.
235. Jeanne^Elisabeth Longuet, veu*
ve de N... de Morin ville, chevalier, sei-
gneur de Yilleobauve, brigadier des
armées du roi.
236. Charles de Berthereau, cheva-
lier, seigneur de la Giraudière, capi-
taine au régiment de Normandie.
238. Marthe de Bar, épouse de Fran-
çoie Foucault, écuyer, lieutenant par-
ticulier, vétéran au bailliage et siège
présidial d'Orléans.
239. Louis de Dampmartin, écuyer,
sieur des Bardilliëres.
229. D'^az.^ au sautoir de sa.^à V aigle
d^az,y brochant sur le tout.
230. D'^az., à une tête de maure de
carnation^ armée d^un casque d'arg,^ et
soutenue d'un vol d'or.
231. D'az,^ à une fasce d'arg.^ char-
gée d'un trèfle de sa. et acconipagnée de
3 pattes de lion d'or^ Set î.
232. De gu,^ à un mât de navire^ avec
des cordages d'or^ mouvant de la pointe
d'une mer ondée d*az,^ et aecomp. en
chef de 2 vents d'arg.^ mouvant des an-
gles.
233. D''az.^ à une montagne cTarg.^
sommée d^un faisceau dépiquer de inéme^
ferrées d'or^ lié de gu, et accosté de 2
molettes d*or.
234. Fascé^ onde d'arg. et de sa.^ au
lion de sin,^ lamp. et armé de gu.^ bro-
chant sur le tout,
235. De «m., à 2 bandes entées^ ondées
éTarg,. accomp. de 2 molettes de tnémey
îeiX.
236. Fascéy onde d^arg, et dé sa.^ au
lion de sin,f lamp. et armé de gu.^ broeh.
sur le tout.
238. Uaz.^ à 3 fasces coupées chacun*
d^or et d^arg.
239. D'arg.^ à une fasce d^az,^ ch. de
3 molettes d'or et accomp, de 3 mures de
pourpre^ tigées et feuillées de sin.^ 2etl.
240. De «n., à un éctisson éTetrg., bor-
dé de gu. et chargé de 5 croissants d'az.,
posés en sautoir.
SHl bis. Jacques de Saint-Mesmin, 241 his. Tranché ^d€sin,,d*or et d*az..
240. Nicolas Pichon, écuyer, sieur de
Langainerie.
ii»i
)89
LB BULLBTIN HÉRAIJ)IQUE DE FRANCE
590
îcuyer, sieur de la Ganté, et Marie de
Maubert, son épouse.
242. Françoise Longuet, veuye de
Nicolas Brisson, écayer, sieur de Ma-
2hau)t, conseiller du roi, trésorier de
France.
243. Marie JoufPronneau, épouse de
Louis Curault, écuyer, sieur de Cour-
celles, conseiller du roi, trésorier de
France au bureau des finances de la
généralité d'Orléans.
244. Catherine Maubert, épouse de
Samuel de Fronville, écuyer, sieur du
Yerger.
245. Feu Jean de la Villedonné, sei-
gneur de Montaigre, conseiller magis-
trat au bailliage et siège présidial d'Or-
léans.
246. Madelaine Lambert, épouse de
Jean-Baptiste Lambert, écuyer, s^ de
Cottinville.
247. Etienne Bréchet, écuyer, s' du
Tapinet et Madelaine Davalleau, son
épouse.
248. Anne Cliocat, épouse de Fran-
çois Gentil, écuyer, conseiller du roi,
trésorier de France, général des finan-
ces au bureau d'Orléans.
249. Barbe Gallibourg, veuve de N...
Colas, écuyer, s'' de Malmusse.
250. Catherine Egrot, épouse de Char-
les TEvcaque, écuyer, s' de Grandmai*
son, conseiller du roi, trésorier de
France au bureau des finances à Or-
léans.
au pal barré dCarg, et de sa. de 6 pièces ;
accolé : lozangé d^or et de pourpre, à la
bordure d^azur.
242. D'az,^ au chef d'or, chargé de S
ttHes de léopard de gu.
243. Z)'or, au sautoir d^az.^ chargé de
5 daup^iins d'or et accomp, de 4 tour-
teaux de sa.
244. Lozangé j cTor et de pourpre; à la
bordure d^'argent.
245. De gueules^ au triangle d'arg,^
chargé d*une tête de maure de sa.^ acr
comp, en chef de 2 palmes adossées d^or^
246. De gu.y au lambel de 4 pendants
d'arg,^ posé en fasce et accomp. de 3
dauphins de mêmje^ couronnés d'or^ 3
etl.
247. De gu^^ à la tour d'arg,^ ébréchée
à senestre et maçonnée desa.^ accomp, en
chef de 2 perles (pairies) éParg. et^ en
pointe d'une onde de même, accolé : fasci
et contrefascé de vair et de gu. de 8 piè'
ces,
248. D'or^ au faisan d'azur , accomp,
en chef de 3 trèfles rangés de sin,, et en
pointe de 3 glands de méme^ 2 etl.
249. Coupé ^ d'' argent et de gu., d un
coq daz.^ crété^ barbé et ongle de gu,:,
en chef^ et au bourg darg.^ maçonné dé
sa. en pointe,
250. D*arg,^ d une aigrette (héron)
d'az,^ perchée sur un monticule de 3
coupeaux de sin,^ à la bordure crénelée
dor et daz.
251. Gabriel Egrot, s' de Courtinière. 251. Porte de même. (A suivre).
591
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
ô'}'!
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D'ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
MAC-MAHON
(IRLANDE ET FRANCE)
La maison de Mac-Mahon, une des
plus anciennes et des plus illustres du
royaume d'Irlande, issue des anciens
souverains de ce pays, est venue s'éta-
blir en France à la suite des Stuarts
vers la fin du xvijo siècle ; elle reçut
de Louis XV des lettres de grande
naturalité en 1749. Elle a donné à
Tarmée des officiers distingués dont
plusieurs maréchaux de camp, deux
lieutenants généraux, dont un maré-
chal de France, créé duc de Magenta
en 1859 ; la branche aînée de la
famille a obtenu Térection en marqui-
sat de la terre d'Eguilly, située en
Bourgogne, par lettres patentes du
roi Louis XV, en 1763, reconnues par
l'admission à la pairie en 1827 et 1828.
Vers le milieu du xviii« siècle, la
maison de Mac-Mahon fut admise aux
Etats de Bourgogne» à Malte, au cha-
pitre noble d'Alix, et sa noblesse
d'extraction fut reconnue par arrêt du
conseil d'Etat du roi, du 3 juillet 1750.
L'origine et l'ancienneté est établie
dans un Mémoire rédigé en 1776 sur la
production des titres et documents
faite devant les généalogistes des or-
dres du roi, que nous croyons devoir
reproduire ici dans son intégralité. Si
le règlement de 1760 sur l'admission aux
Honneurs de la Cour ne permit pas à
Chérin de donner une réponse favorable
à la requête de MM. de Mac Mahon (1),
(1) Il était interdit au généalogiste, par le rè-
glement du 17 avril 1760, d'admettre, pour sup-
pléer à la représentation des tUre$ originaux,
aucun arrêt du Conseil d'Etat ou des cours su-
périeures, aucun jugement 4e maintenue rendu
par les commissaires royaux lors des diverses
recherches et reformations de la noblesse.
la preuve de leur origine et de leur
filiation n'en fut pas moins établie par
des justifications d'un caractère abâo*
lument historique, comme on pourra
en juger par la lecture du document
extrait de la collection des Mémoires
pour les honneurs de la Cour» ou Preu-
ves des carrosses, qui existe aux Ar-
chives Nationales :
fl Mémoire sur la preuve de noblesse
de MM. Mac-Mahon, chevalier de
Malte, et de MM. Mac-Mahon de Vian-
ges et de Charnay, ses neveux, qui de-
mandent à monter dans les carrosses
du Roy. — 15 mai 1776. »
La preuve de MM. Mac-Mahon &
pour base principale cinq généalogies
de leur maison.
La première a été expédiée le 29
juillet 1772 sur un manuscrit écrit eu
velin conservé au collège de la Trinité
de Dublin, par deux notaires de cette
ville, légalisée par le lord*maire de la
même ville, par un notaire royal à
Londres et par M. le comte de Guines,
ambassadeur du roy en Angleterre et
traduite par M. Tobiesen Duby, inter-
prète de Sa Majesté. Ces notaires at-
testent qu'il est constant que cett*"
généalogie a été composée en divers
temps; d'abord commencée en 1340
par un historiographe de Thomond,
continuée par d'autres historiographes
du même pays en 1450, puis sous les
règnes de Henri VIII et de Jacques 1
et finit en 1700.
Elle donne à la maison de Mac-
Mahon une origine commune avec
celle de Thomond et pour premier au-
teur à l'une et à l'autre:
Brien Boro ou Boruma, monarque
593
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
694
ilrlande, mort en 1033 dont elle dé-
iuit ainsi la postérité.
Teigre ou Tadéé O'Brien son fils aîné,
mort en 1042, père de
Turlogh ou Térence O'Brien, mo-
oarque d'Irlande. Celui-ci décéda en
1086, après un règne de 12 ans, laissant
sntr'autres enfants Mortough ou Mo-
riart, qui suit, et Diermoid O'Brien,
chef des princes de Thomond.
Mortough O'Brien, roy d'Irlande,
mourut en 1126.
Mahon O'Brien, l'un de ses fils,
continua la postérité qui prit son nom.
Il fut père de
Morrough ou Maurice Mac Mahon,
lord ou prince de Corkabaiskin, et
ayeul de
Diermoid Mac Mahon aussi lord de
Corkabaiskin.
Morrough ou Maurice, fils et héritier
de ce dernier, laissa Donogh, qui suit,
et Mortough ou Moriart, auteur d'un
rameau éteint au 4« degré.
Donogh ou Donat Mac Mahon, lord
de Corkabaiskin eut aussi deux fils :
Diermoid, qui suit, et Turlogh, dont
le petit-fils mourut sans postérité.
Diermoid Mac Mahon, lord de Corka-
baiskin laissa entr'autres enfants :
Rory Mac Mahon, lord de Corkabaiskin
dont le fils
Donogh ou Donat, lord ou seigneur
de la même terre fut père de Teige ou
Tadee et de Donogh ou Douât, entre
lesquels il partagea la principauté de
Corkabaiskin, et donna à l'aîné la partie
orientale qui fut depuis connue sous le
nom de Cloindirala, de celui du manoir
aei^ï-neurial, et au puisué la partie
occidentale. Celui-ci forma une branche
connue sous le titre de Seigneurs de
Corkabaiskin.
Teige ou Tadee, lord de Cloindirala
continua l'aînée. Son fils et héritier
nommé aussi
Teige ou Tadee laissa
Turlogh ou Térence, lord de Cloin-
dirala qui eut entr'autres enfants :
Teige qui continua la branche des sei'
gneurs de Cloindirala, et
Donogh ou Donat Mac Mahon (sei-
gneur) de Feenish et de Rimanagh. Ce
Donogh fut père de
Bryan ou Bernard Mac Mahon vivant
en 1641.
Cette date est la seule qui se trouve
dans cette longue suite de sujets de-
puis celle de la mort de Mortough, roy
d'Irlande. Celui-ci (Bryan) eut pour fils :
Mortough ou Moriart père de Mor-
rough ou Morice et ayeul de Mortough
ou Moriart vivant en 1700 qui est ainsi
issu de Brien Boro au 20^ degré.
La 2* généalogie de la maison de
Mac Mahon est tirée d'un manuscrit
original écrit sur velin en langue Ir«-
landaise vers le commencement du
xv« siècle, connu sous le titre de Livre
Lecan, très estimé des savants d'Ir-
lande et déposé à la Bibliothèque des
Irlandais à Paris.
Elle commence aussi à Brien fioro,
roy d'Irlande, rapporte ensuite les mô-
mes sujets que la précédente et dans le
même ordre de filiation et finit à
Donogh ou Donat fils de Rory et père
de Teige et de Donogh, mais ne rap-
porte aucune date.
La 3^ est extraite d'un manuscrit de
la fin de ce dernier siècle (conservé
dans les archives de feu M. le maré-
chal de Thomond) qui contient un re-
cueil de généalogies dressées en 1698
par un historiographe de Thomond.
Celle-ci commence également au roi
Brien Boro, continue jusqu'à Turlogh,
lord de Cloindirala, que la première dit
fils de Teige et père d'un autre Teige
qui continua la branche des seigneurs
de Cloindirala et de Donogh (seigneur)
de Feenish et de Rimanagh, et conti-
nue ensuite la postérité de Teige, seu-
lement jusqu'aux enfants de Turlogh,
lord de Cloindirala, vivant en 1698.
Elle est aussi conforme, en ce qu^elle
contient, à celle du collège de Dublin,
excepté qu'au degré de Diermoid et de
S95
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
59r^'
Mortough, tiges des maisons de Tho-
mond et de Mac-Mahon elle donne
Faînesse à Diermoid. Elle ne rapporte
non plus aucune date depuis celle de
la mort de Mortough, roy d'Irlande,
arrivée en 1126 jusqu'à Turlogh (aïeul
de Turlogh lord de Cloindirala, rap-
porté ci-devant) qu'elle dit vivant en
1625.
Les 4® et 5* sont parfaitement con-
formes entr'elles, Tune a été certifiée et
souscrite le 25 février 1743 par 6 pairs
laïcs, 3 archevêques et 4 évêques d'Ir-
lande ; l'autre a été dressée et certifiée
le 27 septembre 1749 par Jean Bawkins,
roy d'armes d'Irlande. .Klles sont toutes
deux revêtues des formalités prescrites
pour celles des Isles britanniques. Celle
de 1749 a été admise en preuves par un
arrêt du Conseil d'Etat du roy du 3 juil-
let 1750, aux Etats de Bourgogne en
1757 et 1760, dans l'ordre de Malte en
1761 et au chapitre d'Alix en 1762.
A l'appui de ces deux généalogies
M. le chevalier de Mac-Mahon joint des
expéditions délivrées dans la même
forme de quelques actes dont le plus
ancien est de l'année 1564 et les tra-
ductions faites en 1761 et 1763 par
M. Markhan interprète du roy, de trois
certificats donnés en 1751, le premier
par 40 chevaliers de Shires (membres
du Parlement) hauts shérifs, juges de
paix et gentilshommes du comté de
Clare en Irlande ; le second par 7 gen-
tilshommes de la maison de Mac-Ma-
hon domiciliés au même royaume, et
le troisième par l'évêque de Killaloe,
3 vicaires généraux de ce diocèse et
par 20 habitants de la ville d'Eunis au
même comté, lesquels déclarent tous
que cette maison est ancienne et illus-
tre et assurent la plupart que Jean-
Baptiste Mac-Mahon, marquis d'Eguil-
ly, père de M" de Viange et de Char-
nay eu est issu.
Comme, dans la règle stricte, ces ti-
tres et certificats ne peuvent rien éta-
blir au-delà de 1564, on est obligé de
s'en rapporter, savoir pour les sujets
antérieurs à Donogh, fils de Rory tt
père de Teige et de Donogh aux troi*
généalogies sus - mentionnées ; pour
ceux qui suivent jusqu'à Turlog'h, lori
de Cloindirala père de Teige et de I do-
nogh aux 1" et 3« des mômes géaéak-
gies ; et pour les degrés du même Do-
nogh aux deux dernières. Elles énon-
cent les faits suivants :
Turlogh ou Térence Mac-MahoL,
prince de Cloindirala au comté de Clar-,
qualifié très illustre, mourut en 1472
et fut enterré au monastère d*Asheliu
dans la province de Momonie, sous un
magnifique mausolée qui subsistai:
encore en 1749. Il avait épousé HélèLr
fille de Maurice Fitz-Gérald, comte «i
Kildare {1«^ comté du Royaume d'Ir-
lande) et en avait eu Teige qui fut sou
principal héritier, dont la postérité pa-
raît éteinte, et
Donogh ou Donat Mac-Mahon, auji-:
qualifié très illustre, qui eut eu par-
tage les terres de Feenish au comte dr-
Clare et de Rimanagh, dans celui .ie
Limerick. Il eut d'Honneur O'Brien de
Thomond :
Turlogh ou Térence Mac-Mahon,
écuyer, seigneur de Feenish, de ri.-:-
de Fines, etc. C'est à son degré qu^
commence la preuve par titres (et o->
titres sont d'accord avec les généalo-
gies de 1743 et 1749).
Réuni à plusieurs sujets de sa mai-
son, il fit une convention avec un
commissaire de la reine Elisabeth, re-
lativement à la possession de ses ter-
res par acte du 15 février 1564, da: -
lequel son père et ayeul sont rappel'\-
Il mourut vers Tannée 1577 laissant »ir.
Jeanne fille de Mac-Nemara, écuyer,
entr'autres enfants:
Bryan ou Bernard Mac-Mah(^ù
écuyer, seigneur de Feenish etc., q;..
naquit vers 1568. Il épousa Marguerr •
fille de Donogh O'Brien de Doagh, qu:
le rendit père de :
Mortough ou Moriart Mac-MahoL,
597
LB BULLETIN HéRALDIQUB DB FRANGB
598
seigneur de Feenish et de plusieurs
autres terres, dont il fut dépossédé à
cause de sa fidélité au Roy Charles II,
suivant le certificat de 40 membres du
Parlement d'Irlande cité cy-devant. Il
eut d'Ëléonore, fille de Guillaume
Nelan, colonel de cavalerie au service
du roi Charles I" :
Morrough ou Maurice Mac-Mahon
de Rimanagh, écuyer, lequel fit son
testament en 1652, mourut l'année
suivante, et fut inhumé eu tombeau de
sa maison à Ënnis, laissant d'Hélène
fille de Maurice Fitz-Gérald de Balli-
noe, écuyer, entr'autres enfants :
Mortough ou Moriart Mac Mahon
de Tourdila, lequel eut pour femme
Hélène fille d'Emmanuel Mac-Seehy,
écuyer, et mourut en 1739, père de
deux fils dont le premier nommé Mor-
rough ou Maurice Mac-Mahon, major
du régiment de cavalerie d'Alcantara
en Portugal, chevalier de Tordre du
Christ, a laissé des enfants de Cathe-
rine fille de Jean Cary, premier écuyer
de la reine épouse de Charles I, roy
d'Angleterre ; le 2« fut
Patrice Mac-Mahon , écuyer , qui
épousa vers l'année 1707 Marguerite
fille de Jean O'Sullivan ; de cette al-
liance sont nés : Jean-Baptiste, qui suit,
et Maurice de Màc-Mahon, seigneur de
Magnien en Bourgogne, fait en 1746
capitaine de l'armée levée en Ecosse
par le prince Edouard, ensuite capi-
taine au régiment d'Ultonie en Espa-
gne, naturalisé par lettres du mois de
février 1760 ; admis la même année aux
Etats de Bourgogne après avoir fait
preuves de noblesse sur le fondement
de celles de son frère mentionnées ci-
après, nommé en 1761 capitaine au ré-
giment de Fitz-James cavalerie au ser-
vice du roy et reçu la même année
chevalier de justice dans Tordre de
Malte après avoir fait preuve de no-
blesse par les deux généalogies de 1743
et 1749 citées ci-dessus.
Jean-Baptiste Mac-Mahon , marquis
d'Ëguilly en Bourgogne, par lettres
d'érection de cette terre en sa faveur
de Tannée 1763, naquit à Limerick en
Irlande en 1715, obtint du roi des let«
très de naturalité en 1749, fut reconnu
pour noble de nom et d'armes^ et main-
tenu dans sa noblesse d'ancienne
extraction par arrêt du Conseil d'Etat
de sa Majesté rendu le 3 juillet 1750,
sur le vu de la généalogie de 1743
mentionnée ci-devant et admis aux
Etats de Bourgogne en 1757, après
avoir fait preuves sur le même fonde-
ment . Il a épousé en 1750 Charlotte le
Belin dame d'Eguilly et autres terre»,
fille de Jean le Belin, écuyer, et d'Anne
de Morey et en a eu :
P Charles-Laure Mac-Mahon, titré
marquis de Yiange, capitaine au régi-
ment royal Lorraine cavalerie, né le
8 mai 1752 ;
2^ Maurice-François Mac-Mahon ap-
pelé comte de Charnay, capitaine au
régiment des cuirassiers, né le 13 oc-
tobre 1754;
Et 3 demoiselles reçues en 1762 cha-
noinesses du chapitre noble d'Alix.
On voit par cet exposé que des 5 gé-
néalogies produites par la maison de
Mac-Mahon, 3 remontent sa filiation à
Brien Boro, monarque d'Irlande, mort
en 1033 et la continuent, savoir la pre-
mière jusqu'à Mortough ou Moriart
aveul de M. le chevalier de Mac-Mahon;
la 2^ jusqu'à Donogh ou Donat dixième
aïeul du même chevalier; et la 3* jus-
qu'à Turlogh ou Térence mort en 1472,
son septième ayeul et que les deux
autres commencent à ce même Térence
et continuent jusqu'à Jean ou Jean-
Baptiste Mac-Mahon marquis d'Eguilly
son frère; qu'elles sont conformes
entr'elles dans les faits qu'elles rappor-
tent excepté dans Tordre de naissance
de Diermoid de Mortough, fils de Tur-
logh roi d'Irlande ; que cette conformité
de ces divers ouvrages composés en
différents temps par divers auteurs et
conservés en divers dépôts inspire de
599
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
600
la confinnce en eux ; que le plus ancien
des titres produits à Tappuy de ces g^é-
néalogies n*est que de Tannée 1564,
mais rappelle Turlog-h septième ayeul
de M. le chevalier Mac-Mahon; et enfin
que les certificats qui accompag-nent
ces généalogies et ces titres annoncent
que la maison de Mac-Mahon réunit en
sa faveur le sentiment des difi'érents
ordres du royaume d'Irlande.
Comme cependant t;es généalogies
ne sont point accompagnées de preu-
ves, les Irlandais pouvant seuls porter
un jugement certain sur ces ouvrages,
les étrangers doivent se borner à l'expo-
sition des faits qu'ils contiennent.
(Extraits des preuves de noblesse de
diverses familles faits par les généalo-
gistes des ordres du roi depuis 1765
jusques et compris 1780. — Archives
Nationales, MM. 811. 563-571).
Patrice de Mac-Mahon, comme il a
été dit ci-dessus, ép. Marguerite 0'
Sullivan, dont il eut :
1. Jean-Baptiste qui suit ;
2. Maurice, sgr de Magnien, du Pui-
set et de Lauronne, en Bourgogne,
capitaine au régt irlandais de Fitz-
James.
Jean-Baptiste de Mac-Mahon, sgr de
Sivry et marquis d'Eguilly, admis aux
Etats de Bourgogne en 1757, ép. en
1750 Charlotte le Belin, fille de Jean
le Belin, sgr d'Eguilly, secrétaire du
roi et d'Anne de Morey, héritière de
Claude de Morey, son oncle, marquis de
Vianges et baron de Sully, dont il eut :
1. Charles-Laure, marquis de Vian-
ges puis de Mac-Mahon, maréchal d:
camp et grand croix de Saint-Louis,
(cordon rouge), pair de France le 5
novembre 1827, mort sans postérité à
Nancy en 1830 ;
2. Maurice-François, qui suit ;
3. 4. 5. et trois filles rerues en 1762
chanoinesses du chapitre noble d'Alix,
en Lyonnais.
Maurice-François de Mac-MahoUi
comte de Mac-Mahon, sgr d'Egiiilly dp
Voudenay, baron de Sully, né en 1754
à Autun, colonel de hussards, man-
chai de camp en 1814, puis lieutenant
général et cordon rouge, ép. en 179*2 a
Bruxelles, Pélagie-Edme-Marîe de Ri-
quet de Caraman, fille de Marie- Jean-
Louis de Riquet, marquis de Caraman.
maréchal de camp et de Marie-Char-
lotte-Eugénie Bernard de Montessus;
il mourut en 1831 au château de Sulh,
laissant neuf enfants qui furent :
1. Charles-Marie, qui suit;
2. BonaventureMarie-Pierre-Joseph,
comte de Mac-Malion, né à Munster
en 1799, colonel de la garde nationale
d' Autun, mort en 1866, marié le *^J
juillet 1819 à Marie-Anne-Alexandrine-
Eudoxie de Montaigu, fille d'Adolphe-
Tanneguy-Gabriel, marquis de Mon-
taigu et de Anastasie-Flore Eléonore
de la Rochedragon, sans enfants ;
3. Marie-Edme-Patrice-Maurice, qui
a fait la branche ducale, dite de Ma-
genta, qui suivra ;
4. Eugène, né en 1810, marie à M
de Champeaux, décédé sans enfants ;
5. Adèîe-Marie-Madeleine-Françoi^t ,
mariée à M. de la Selle, décédée ec
1872 ;
0. Marie-Joséphine-Adélaïde, mari-*
à Augustin-Arnoul-César Poute, mar-
quis de Nieuil, dont postérité;
7. Cécile, mariée au marquis de Ro-
quefeuil, à Montpellier, dont postérité-,
8. Nathalie, mariée à Adalbert «•-
Sarret,baron de Coussergues,à Bézie>
(Hérault), dont postérité ;
9. Elisabeth, morte religieuse :
Sacré-Cœur à Autun.
Charles-Marie de Mac-Mahon, mar-
quis de Mac-M^hon, capitaine aux bu-
sards de la garde avant 1830, sub-î>
tué aux rang, titre et dignité de s- »
oncle le pair de France, par lettres * ■
tentes du 18 juillet 1828, mourut du:
chute de cheval aux courses d'An*.!
en 1845; il avait épouse en juil.
1823 Marie-Henriette Le Pelletier -
601
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
602
Rosanbo, fille de Louis, marquis de
Rosaubo, pair de France, et d'Hen-
rielte-Geneviève d'Andlau, dont il eut:
Charles-Henri-Paul-Marie de Mac-
Mahon, marquis de Mac-Mahon, né en
1828, ép. le 15 mai 1855 Henriette-Ra-
degfonde de Pérusse des Cars, sœur du
duc des Cars actuel et fille d'Amédée-
Françoifl-Régis de Pérusse, duc des
Cars, pair de France et de Aug-ustine-
Frédérique-Joséphine du Bouchet de
Sourches de Tourzel : il est décédé en
1863 laissant :
1. Charles, qui suit;
• 2. Marie, mariée le 24 octobre 1878
au comte d'Oilliamson ;
3. Anne-Isabelle, mariée le 31 aoftt
1882 au comte Eug-ène de Lur-Saluces.
Charles'TAeLvie de Mac-Mahon, mar-
quis de Mac-Mahon, marié le 23 juin
1881 à Marthe-MeLTie-Thèrèse de VogQé.
Branche ducale
Marie-Edme-Patrice-J/at^ri*c5 de Mac-
Mahon, duc de Magenta et maréchal
de France, le 6 juin 1859, chef du pou-
voir exécutif le 24 mai 1873, puis pré-
sident de la République, du 20 novem-
bre 1873 à la fin de janvier 1875, grand'
croix de la Légion d'honneur, cheva-
lier de la Toison d'or, né le 13 juin 1808,
est décédé au château de la Forest (Loi-
ret), le 17 octobre. Ses funérailles ont
eu lieu à Paris, le 22 octobre, aux frais
de l'Etat et son corps a été déposé aux
Invalides.
Il était le troisième fils de Maurice-
François de Mac-Mahon, comte de Mac-
Mahon, sgr de Sivry, de Voudenay, ba-
ron de Sully, en Bourgogne, et de Péla-
ffie-Edme-Marie de Caraman ; il ép. le
14 mars 1854 Elisabeth-ChaTlotie-Soiphie
de la Croix de Castries, sœur du der-
nier duc de Castries, dont il a eu :
1. Patrice, né le 8 juin 1855, capi-
taine aux chasseurs à pied ;
2. M^axie- Eugène^ né en 1857 ;
3. Emmanuel, né en 1859, capitaine
de chasseurs à pied, marié le 2 juin
1892 à Marie- Antoinette-Caroline-Mar-
guérite de Chinot de Fromessent ;
4. Marie, née en 1863, mariée le 28
décembre 1886 à Eugène-Norbert-Henri
d'Halwin comte de Piennes, ex-lieute-
nant de hussards.
D^argenty à trois lions léopardés de
gueules, armés et lampassés d'azur^
Vun sur Vautre; on blasonne quelque-
fois les lions contre passants^ ou bien
la tête contournée.
Devise ; Sic nos^ sic sacra tuemur.
L* K>
DANIEL DE GRANGUES
Cette maison a produit les seigneurs
de Daresbury, de Budworth, de Gre-
sens, etc., en Angleterre;
De Moult, de la Lande, de Vielle-
Mare, de Grostain, de Martragny, de
Rucqueville, de Yaussieu, de Nancel-
les, de Grangues, du Breuil, d'Eur-
ville, de Bette ville, de Montdavid, etc«,
en France, qualifiés marquis de Mar-
tragny, et de Grangues.
La maison Daniel, d'ancienne cheva-
lerie, est originaire de Normandie.
Le premier Daniel connu fut un des
chevaliers normands qui accompagnè-
rent Guillaume duc de Normandie à la
conquête de l'Angleterre, en 1066.
Sa présence à la conquête fut consta-
tée sur le rôle de l'abbaye de St-Mar-
tin de la Bataille, construite par Guil-
laume le Conquérant près d'Hastings,
et de nos jours, par la table commé-
morative dressée dans l'Eglise de Di-
ves (Calvados), port où s'embarqua
Guillaume pour l'Angleterre.
Les auteurs anglais font remonter
l'ascendance directe de la famille Da-
niel, au-delà de 1250.
La branche française descend de
Henry Daniel de Gresens, qui revint
en France en 1635, et se fixa en Nor-
mandie, berceau de ses ancêtres. Il re-
çut du roi Louis XIV, en 1675, sur
l'attestation du Roi d'armes d'Angle-
603
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
6<'l
terre, des lettres de grande uaturalité,
et de confirmation de son antique no-
blesse.
FILIATION
I. — Robert Daniel vécut de 1216 à
1276 ; il eut pour fils :
II. — William P' Daniel, dit le Vieux,
de Daresbury (centurie de Bucklow,
comté de Ghester) tenait ses terres de
Henry le Norreys, ancien seigrneur de
Daresbury; marié à Agnès Legh de
Highlegy de Westhall, il fut père de :
m. — William II Daniel, dit le
jeune, de Daresbury, mort en 1306;
marié à Agnès N. il eut pour fils :
IV. — John I Daniel de Daresbury,
mort en 1354, marié à EUen de Ake-
lan, il eut pour fils :
V. — William III Daniel de Dares-
bury, mort en 1407, marié en 1350 à
Clémentine de Sutton, eut pour fils :
VI. — William IV Daniel de Dares-
bury, mort en 1435, marié en 1399 à
Sébilla Bold, il eut pour fils :
VII. — John II Daniel de Daresbu-
ry, mort en 1477, marié en 1422 à Ja-
ueth Hallum de Newton, il eut pour
fils:
VIII. William V Daniel de Dares-
bury, marié à Grâce Ogle; son fils
aîné Thomas, continua la branche de
Daresbury, éteinte au xii« degré :
IX. — Peter I Daniel, troisième fils
de William V, forma la branche de
Budworth, (en Cheshire,) dont est
sorti le rameau français, marié à Jana
Berkeadar, il eut pour fils :
X. — Peter II Daniel de Budworth,
marié à Margeria Savage de Glifton;
Son troisième fils, George, continua
la branche de Budworth, qui fournit
encore quatre degrés.
XL — Peter III Daniel, quatrième
fils de Peter II, forma la tige propre-
ment dite du rameau français ; il eut
pour fils : I
XII. — William Daniel, eut pour fils :
XUI. — John Daniel, mahé à Mar-
gery Abbot de Colchester, eut pot-
fils :
XIV. — William Daniel, marie ^
Joana Randall de Salisbury ;
Son fils aîné, Guillaume, partit pou-
la France en 1635, se fixa à Caen, et ;.
mourut en 1699, sans postérité mài^
XV. — Henry I Daniel de Gre>eD,v
écuyer, fils cadet de William, vint ac-
en France en 1635, s'établit d'abori
Gaen, puis il acquit les fiefs de Moul*
de Martragny et de Grangues. Il dt-
vint marquis de Martragny.
Son fils aîné, Guillaume, écuv:
fonda la branche de Moult, qui setr
gnit en 1767 ; marié à Suzanne Le Sa- r
de Cormeilles. Ils abjurèrent la relii::
réformée en 1685.
XVI. — Henry II Daniel, écu}
seigneur de Grangues, marquis
Martragny, lieutenant de cavale:
dans le régiment de Schomber^ : ::
rié 1^ à Anne de Chamberland, 2- a C •
therine de Moysand. Du deuxième
il eut :
XVII. — Henry III Daniel, chev
lier, né à Caen en 1676, devint par
décès de son aîné, seigneur et patr
de Grangues, du Breuil, seigneur b.
justicier de Martragny, Ruquev...-
Vausssieu, marquis de Martra^D}
fut nommé président de la cour : ^
comptes de Normandie, en 1706. h *•
jura le protestantisme. Marié à h:
en 1696, à Catherine, fille de D.
Maistre de la Bretonnière et de J. B '
tinon des Hayes.
XVIII. — J. H. R. Daniel, cheva:
seigneur et patron de Gran^ueN
Nancelles, du Breuil, marquis de M:
tragny, chevalier des ordres du M
Carmel et de Saint-Lazare, etlieuteu-
pour le Roi de la ville de Lisieui«c
au château de Grangues, le 2 oct^
1733. Marié à N... fille de J. Le Clo ;
de Maizières et de N. Le Duc de i
hibou.
XIX. — H. J. F. A. Daniel, ch-
lier, seigneur et patron de Grai^--
605
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
606
du Breuil, «te, seî|rneur haut-justicier
de Martrag-ny, de Ruqueville, de Vaus-
sieu, marquis deGrang-ues, né en 1722;
marié 1<» à F. Deschamps-Gui Ilot, 2* à
C. de Quintanadoine, fille de A. de
Quintanadoine de Betteville, et de G.
Baudry d'Eurville.
La marquise de Grangues, née de
Quintanadoine, emprisonnée pendant
la Terreur, mourut en 1793, dans la
prison de Rouen, au moment de mon-
ter sur réchafaud.
Du deuxième lit il eut entre autres
enfants :
1^ H. C. A. Daniel marquis de Gran-
g^ues, 1757-1818, marié à G. de Robil-
lard, dont Frédéric, capitaine d'artille-
rie, mort au passag^e de la Bérésiua;
2«M. F. G. A. Daniel d'Eurville, qui
suit;
3<* J. R. A. Daniel de Betteville, ma-
rié à V. de Gruel, dont postérité.
XX. — M. F. L. G. A. Daniel, che-
valier de Grangues, né en 1760, lieute-
nant au Royal-Comtois, démissionnaire
en 1791, connu au retour d'émigration,
sous le nom d'Eurville, mort en 1814,
à Rouen ; marié en 1802, à J. de Man-
neville du Romois, dont un fils unique :
XXI. — F.-A. Raymond Daniel
d'Eurville, marquis de Grang-ues au
décès de son oncle ; secrétaire du baron
d'Haussez, ministre de la marine
sous Charles X; il démissionna eu
1830 ; marié en 1839, à J. Boscary de
Romaine, veuve du comte de Foucher
de Careili dont il n'eut qu'une fille
unique :
Charlotte-Louiae-Ada Daniel d'Eur-
ville de Grangues, née au château de
Grangrues, le 11 juillet 1840, mariée à
Paris le 19 mai 1860, à Henry Cous-
taut, comte d'Yanville, mort en 1882,
colonel de cavalerie, officier de la Lé-
sion d'honneur, etc., dont :
1" Raymond Constant, comte d'Yan-
ville, licencié en droit, chevalier de
Malte, et de Saint-Sylvestre ;
29 Henry Constant, comte Henry
d'Yanville.
Le marquis de Grangues mourut,
en 1876, au château de Grangues,
exprimant dans son testament le désir
que l'un de ses petits-fils relevât son
nom et son titre.
La comtesse d'Yanville et son fils
aîné habitent le château de Grangues,
près Dives (Calvados).
Armes : Ecartelé^ aux 1 et 4 d'ar^
gent^ aux 3 fusées et 2 demies de sable,
couchées et accolées en pal; aux 2 et 3
d'argent, au loup passant^ la tête et la
queue contournées^ de sable, armé, lam"
passé et vilaine de gueules ; sur le toutf
une étoile de gueules chargée d'un crois-
sant d'^or.
Couronne de marquis.
Cimier : Un loup passant.
Supports : 2 lions léopardés.
H. L.
CHAUVELIN
{Suite et fin)
Jacques II de Chauvelin ép. le 28
octobre 1654 Anne de Bridiers, fille de
feu Louis, chevalier, sgr du Solier et
de Madeleine de Pestivien ; il en eut ;
1. François-Sylvain, chevalier, sgr de
Beauregard et de la Sigogne, chevalier
de Saint-Louis en 1705, lieutenant-
colonel au régiment de Beaujolais, in-
fanterie (1706), mort sans enfants de
Marie-Anne de Brilhac, fille de Louis,
écuyer, et de Marie- Anne de Gennes ;
2. Jacques, qui suit; 3. Jeanne, qui
ép. Jacques-Gaspard Chessé, écuyer,
sgr du Charault, avant 1686. Elle vi-
vait encore en 1718.
V. — Chauvelin (Jacques III), cheva-
lier, sgr de Crespy en Laonnais, pui&
de Beauregard, la Sigogne, naquit en
1665, et fut maintenu noble en 17J5
par M. Quentin de Richebourg, inten-
dant de Poitou. 11 laissa de Anne Au-
607
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
608
gron, fille d'Adrien, sgpr de la Barre
et de Marie de Montenay qu'il avait
épousée le 21 juin 1688 :
VI. — Chauvelin (François-Sylvain)
chevalier, sgT de Beauregard, Mor-
tesgne, le Verger, les Aguestons, la
Mothe-Pommeraye (Queaux, Vienne),
Availles, la Sigogne, etc., capitaine
au régiment de Picardie, puis inspec-
teur des haras du Poitou, servit au
ban de 1758 dans la 4® brigade de l'es-
cadron de Boisragon, et mourut en
août 1767.
Il avait épousé le 4 sept. 1718 Cathe-
rine de Nuchèze, fille de feu Pierre,
chevalier, sgr de Badevillain, mestre
de camp de cavalerie, maréchal des
camps et armées du roi, et de Marie
Cacault, dont il eut: 1. Jacques qui
suit; 2. François-Marie, né en 1730,
capitaine au régiment de Bourgogne
infanterie (1753), tué en 1758 au siège
de Louisbourg (Canada) ; il avait
épousé, cette même année 1758, Marie-
Josèphe Chassin de Thierry, dont une
fille, Marie-Julie, née posthume le
10 janvier 1759, admise à Saint-Cyr en
1769, qui épousa François Scourions de
Boismorand. Sa veuve obtint sur les
fonds du ministère de la guerre en
1758, 1765 et 1785 trois pensions s'éle-
vant ensemble à 2460 livres, la pre-
mière en considération des services de
son mari, la seconde pour ceux de son
père, la troisième en considération des
services de sa famille et de la médio-
crité de sa fortune (Etat des pensions,
1791, 1. 1. 169); 3. Charles-Pierre, cha-
noine du chapitre de Saint-Hilaire le
Grand, fut inhumé dans cette église le
15 août 1784 ; 4. Charles-César, béné-
ficier, à Nantes ; 5. Catherine-Arman-
de; 6. Marie-Henriette, visitandine,
morte à Poitiers le 29 juillet 1796 âgée
de 73 ans; 7. Marie-Jeanne, née en
1723, admise à Saint-Cyr en 1737,
morte célibataire.
VII. — Chauvelin (Jacques IV), che-
valier, Bgr de Beauregard, né en 1722,
entra au service en 1738, âgé de 16 ans
seulement, et fit la campagne de Bohè-
me. Il fut chargé par \e maréchal de
Saxe de faire la petite guerre en
Flandres. Ce général pour récompense
de sa conduite lui fit donner une com-
mission de capitaine réformé à la suite
du régiment de Grassins ; il assista à
la bataille de Fontenoy, s'empara
d'Enghien et en fut nommé gouver-
neur. Grièvement blessé d'un coup de
sabre à la poitrine dans un engagement
il se retira après douze ans de service
avec le brevet de capitaine de cavale-
rie. Il comparut en 1789 à l'assemblée de
la noblesse de Poitiers et mourut le
29 novembre 1798 âge de 76 ans. Marié
le 10 juillet 1752, à Marguerite-Louise
de Bridieu, fille de Charles, chevalier,
sgr de la Baron, et de Marie-Armande-
Claude Bergeron de la Goupillière, il
n'eut qu'un fils :
VIII. — Chauvelin (Jacques V), che-
valier, sgr de Beauregard, né eu 1754,
admis à l'Ecole militaire, en 1766, en
en sortit dans l'artillerie avec la croix
de Saint-Lazare (1772). Ensuite il fut
placé dans la Légion de Flaudres,
corps formé par le 4* escadron de dra-
gons d'Artois, dans lequel il fut em-
ployé comme sous-lieutenant ; cet es-
cadron ayant été distrait pour former
les chasseurs dragons, il fut nommé
lieutenant dans ce corps.
Il comparut à l'assemblée de la no-
blesse de la Basse-Marche réunie au
Dorât en 1789. Emigré en 1792 il servit
à l'armée des princes dans le corps des
dragons et fut créé chevalier de Saint-
Louis. Sous la Restauration il fut maire
de Blois et conseiller général de Loir-
et-Cher. Le 7 avril 1785 il avait épouse
Marie-Anne-Catherine -Louise de Re-
gnard, fille de Joseph, chevalier, sgr
de Rilly-Chaumont (Loir-et-Chep), an-
cien lieutenant-colonel d'infanterie et
chevalier de Saint-Louis et dé Marie-
Anne de Coulange, dont ;
609
LB BUI.LBTIN HERALDIQUE DE FRANCE
610
IX. — Chauvelin de Beauregard
(Marie-Joseph), marquis de Chauvelin,
né en 1786, devint en 1832 Je seul re-
présentant de son nom par Textinction
de la branche de Beauséjour ; il ép. 1<* le
18 janvier*1808 Justine-Marie-Louise de
Beaumont, fille de Christophe-Marie
marquis de Beaumont (des Beaumont
d'Autichamp) et d'Eléonore-Louise Le
Boulanger/ sans postérité; 2° le 27
août 1834 Anne- Angélique du Vergier
de la Rochejaquelein, fille de feu Louis
marquis de la Rochejaquelin, maréchal
de camp, généralissime des armées ven-
déennes en 1815, tué au combat des
Mathes et de Marie-Louise-Victoire de
Donissan, qui le rendit père de
X. — Chauvelin (Marie-Louis-Guy-
Henri), marquis de Chauvelin, né en
1843, officier de hussards démission-
naire, chevalier de la Légion d'hon-
neur, marié le 20 novembre 1875 à
Marie- Amélie Brabant, dont entr'autres
enfants : 1. Marie -Jacques -Joseph-
Alphonse, né le 22 septembre 1876;
2. Marie- Joseph-Robert, ne le 5 juillet
1890.
B. F.
BOUILHAC
Addition à la colonne 529 du Bulletin
Héraldique du mois de septembre 1893.
Les Archives départementales de la
Gironde mentionnent à la date du 13
juillet 1746, dans les registres de la
Cour des Aides, Tenregistrement des
lettres de noblesse concédées en mars
1746 à Jean Bouilhac. médecin des
enfants du roi et à son neveu Jean
Bouilhac, juge de Montignac. Les
armes données à la colonne 531 sont
erronées par suite de deux fautes typo-
graphiques ; les voici telles qu^elles
furent réglées par d'Hozier et inscrites
dans les lettres patentes d'anoblisse-
ment :
JXargent^ à une fasce de gueules
chargée d^une plante de plantin, et
accompagnée de 3 chardons au naturel
fleuris de même ^ 2 en chef et 1 en pointe.
Le titre de comte, porté par le chef
de la famille, provient de la possession
de Tancienne châtellenîe de Bourzac,
dont les seigneurs se qualifiaient
comtes.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DU MOIS D'OCTOBRE
■T BAPPBt DIS MO» PSicéOBHTS
Marie - René - Edouard - Richard de
FroisaardBroissia, lieutenant au 26®
dragons, fils de Marie-Georges-Edouard
de Froissard, vicomte de Broissia, et
de Jeanne-Louise de Beaufort, avec
Pauline-Geneviève Mure, fille de feu
Louis-Eugène Mure, et de Cécile du
Sommerard (fille de M. du Sommerard,
ancien fondateur et conservateur, si
regretté, du Musée de Cluny).
Le mariage a été célébré le 3 octo-
bre, en l'église de Saint-Pierre de
ChaiUot. Les témoins étaient, pour le ^
marié : le colonel, marquis de Broissia,
son oncle et M. le colonel Lesne, colonel
de son régiment ; pour la mariée, ses
oncles : MM. Larréguy de Civrieux et
Henri Mure.
(Voir pour la maison de Froissard,
très ancienne en Franche-Comté, les
BulleUns de 1887, col. 113, 218 et 683,
et de 1888, col. 360.)
D'azur^ au cerf passant d'or.
«w<»»»^^»ws^«^^»*ww
611
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
r>i
Raymond Garde avec Yvonne de
Meslon^ âlle de Cbarleâ comte de Mes-
lon, ancien maire de Bauzan, dé-
cédé, et de Marie Gerbaud de la Faye.
Le mariage a été célébré le 4 octobre
dans réalise de Libourne.
Le père de la mariée était le chef de
la branche devenue Palnée ; il n'a laissé
qu^une fille.
Le chef de cette ancienne maison est
actuellement Charles-Arthur de Mes-
lon, oncle à la mode de Bretag-ne de
Mme Garde. De son mc^riage avec Mlle
de Lyrac, décédée, il a deux fils et
deux filles. Ses cousins germains sont :
1» Henri-Charles de Meslon, marié &
Mlle Mounerie, dont plusieurs enfants;
2^ Ernest de Meslon, marié en premiè-
res noces à Mlle de Brézets, dont une
fille, et en secondes noces à Mlle de
La Yalette-Montbrun, dont postérité.
Une branche cadette, séparée au
commencement du xviir siècle, est re-
présentée par Eymeric de Meslon qui
de son mariage avec Mlle d*Adeler a
trois fils et trois filles.
C*est au XV* siècle qu'un membre de
la famille de Meslon ou Melon quitta
la Bretagne et vint s'établir dans le
diocèse de Bazas ; il existe encore en
Bretague une famille de ce nom, de
Meslon de la Guinardaye, qui recon*
naît avoir une communauté d'origine
avec celle qui se fixa à cette époque en
Guyenne. Ses armes sont: D'azur ^ à
trois croix pattées émargent.
Il faut cependant noter, sans en as-
surer une descendance certaine, qu'un
Guillaume-Arnaud de Melon rendit
hommage en 1247 à Edouard P', roi
d'Angleterre, pour des terres qu'il pos-
sédait dans TEntre-deux-Mers.
Cette famille quitta-t-elle son pays
pour y revenir deux siècles plus tard ?
Ce Guillaume- Arnaud de Melon était^il
d'une souche tout à fait diflferente?
C'est ce qu'on ne peut certifier.
On remonte la filiation des Meloii à
Jean qui vivait au xvi'' siècle.
Les doux fils ont formé deax bran-
ches ; Tatnée s'est éteinte en 1793. C «'.-:
à cette branche qu'appartenait le fs-
meux André de Meslon, né en }y^
partisan dévoué du roi de Navarre: i.
fut un de ses plus brillants capitaio* s
Il fut nommé gouverneur de Castel-
moron et ensuite de Monség^ar dont i
s'était emparé le 18 mai 1580 ; le r ^
lui écrivit ou lui fit écrire plusieuri
lettres pour lui faire compliment de .<s
valeur et lui donner des ordres ; quel-
ques-unes sont signées • Voire meitl^^f -
amy^ — Henry •. André de Meslt i
mourut le 27 mai 1596, épuisé par ie^
fatigues qu'il avait supportées pendaii*
les guerres.
Son frère, Jean de Meslon, servi:
aussi Henri IV avec distinction ; il fu*
nommé, le 24 janvier 1590, capitaine*
de deux cents hommes; il fut assassiu*^
avec son neveu, en 1605, au pont de !h
Gupie, près de Sainte-Bazeille, pa:
MM. de la Marche, se vengeant d*un>
insulte quMls avaient reçue.
La branche cadette dite du Vert ?.
formé les branches de la Serre, éteintr.
et de Mondinet, la seule existante r*
divisée en deux rameaux.
Cette maison compte un mestre <:
camp, des conseillers au parleme:.*.
neuf capitaines, un commandant de ! •.
Réole, des chanoines, plusieurs offiri^rï
tués sur le champ de bataille, un r\ f
de bataillon, deux maires de Ranzau
Maintenue dans sa noblesse en V
et en 1696, convoquée aux assembla- ^
de cet ordre en 1789, elle a oontrac:
des alliances avec les premières famil-
les de la Guyenne.
Ecartels\ aux i et 4 d'azur à tr i
fers de pique d'or^ deux en chef et *»
en pointe^ posés en pal ; aux 2 ei 3
sable à trois mains d'argent^ deax
chef à dextre ei une à senestre enp^:u'..
posées en jyaU
La plupart de ces renseignements
publié* pnr M. P« MeMer, sont poi^.^
613
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
614
dans rintéressante généalogie faite par
M. Léo Drouyn.
<»^^^»»w^^^^^^^»w«»
Le comte Gérald O'Gorman, fils du
comte Robert O'Goraian et de la com-
tesse née des Roys d'Eschandelys, avec
Germaine de Lorencez, fille du général
Charles-Ferdinand comte de Lorencez,
décédé, et de la comtesse née Lloret.
Le mariage a été célébré, le 4 octo-
bre, au château de Laas, près de Sau-
veterre de Béarn.
O'Gorman, est une très ancienne fa-
mille irlandaise, depuis longtemps
fixée en Languedoc puis en Lorraine et
à Paris.
Arnold -Victoire-Martin comte O'Gor-
man, capitaine à la suite du régiment
irlandais de Berwick (infanterie), pré-
sida rassemblée de la noblesse et fut
nommé député de St-Domingue aux
Etats généraux de 1789; puis il fut
nommé colonel d'infanterie française
par Louis-Stanislas-Xavier de France,
comte de Provence oncle du roi, régent
du royaume, au nom de Louis XVII.
Le brevet de colonel lui fut donné à
Hamm en Westphalie, le 8 septembre
1793.
Arnold-Victoire-Martin comte O'Gor-
man, originaire dlrlande, est Tauteur
de la branche de cette ancienne famille
qui s'est fixée à Toulouse, eu 1805» par
le mariage de Arnold-Henry-Ursule-
Thomas comte O'Gorman, fils du pré-
cédent, né à St-Domiogue, avec Marie-
Mélanie de Simorre.
Les preuves de noblesse de cette fa-
mille forent enregistrées au Conseil
souverain de llle de Saint-Domingue
le 10 juillet 1786.
If azur ^ au lion émargent passant en
abîme f accompagné de trois épées anti-
ques du méme^ garnies dCory la pointe en
haut, posées deux e)i chef et une en
poÎJite.
Devise : Primi et ultimi in bello.
La famille Latrille de Lorencez s*est
illustrée dans ce siècle par les brillants
services militaires de deux généraux
de division.
Guillaume Latrille, général de bri-
gade, fut créé baron de l'Empire le
29 juin 1808 ; il était général de divi-
sion lorsqu^il fut nommé comte de
l'Empire le 11 septembre 1813.
Son fils, Charles*Fernand Latrille,
comte de Lorencez, général de division
en retraite, grand officier de la Légion
d'honaeur» commandant de l'armée
française au Mexique, est décédé au
château de Laas en avril 1892.
Né à Bar-le-Duc en 1814, il était fils
de Guillaume Latrille, comte de lo-
rencez, et de la comtesse née Oudinot,
fille de Nicolas-Charles Oudinot, pre-
mier duc de Reggio, maréchal de
France.
Coupé ^ au ty parti des comtes militaires
et de gueules au chevron d*or accom-
pagné en pointe d^une grenade d'argent;
au 2 d'argent au lion couché^ la tête en
rencontre au naturel.
*^^n«^^^^k^^A^A^iM
Vincent-Louis-Marie Le Viste, comte
de Montbrian, fils de feu Claude-Char-
les, comte Le Viste de Montbrian et de
Marie-Françoise-Aimèe de Garnier des
Garets, décedée, avec Pauline-Marie-
Marthe-Inès de Biliotti, fille de feu
Raoul - Vi ctor - Pierre - Hyppoly te - Joa-
chim, marquis de Billiotti et de Marie
Victoire-Marthe d'Arbelles, aujourd'hui
sa veuve.
Le mariage a été célébré le 9 octobre
à Paris, en l'église de Saint-Philippe-
du-Roule. Les témoins du marié
étaient: le comte des Garets et le
comte de Vaublanc; et ceux de la ma-
riée : le marquis de Fayet et le comte
de Bernardi.
La maison des Le Viste de Montbrian
considérable et ancienne à Lyon, re-
monte à Hugues Le Viste, citoyen de
cette ville eu 1309; Johan Livitos, doc-
615
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
61
teur ès-lois, conseiller de ville en 1346,
défendit par son testament, de vendre,
d'aliéner et de démembrer le tènement
de Bellecour, fief qui lui venait d'ac-
quisition en 1370 à Jean de Varey, au
prix de 1.600 francs denier d'or ; Jean
Le Viste fut conseiller de ville en
1389, et Guillemer Le Viste, en 1400 ;
Charles Le Viste, fut pourvu en 1604
d'un office de maître des eaux et fo-
rêts de Dombes, puis lieutenant parti-
culier au bailliag'e en 1605; Jean Le
Viste, seigneur de Briandas, fut con-
seiller au Parlement en 1629, capi-
taine des chasses à la souveraineté des
Dombes, et mourut en 1658, père de
Gaspard Le Viste de Briandas, maître
des requêtes en 1698, marié à Jeanne
Cholier, fille de Daniel Cholier, des
sffrs de Cibeins, dont Daniel Le Viste
de Briandas, successivement chevalier
d'honneur au Parlement de Dombes en
1736, grand bailli d'Epée, commandant
pour le prince, dans la souveraineté de
Dombes, qui reçut au mois d'août 1756
des lettres d'érection de la terre de
Montbrian, en comté ; Louis Le Viste
de Briandas, ancien capitaine au régi-
ment de Boulonnais, comte de Mont-
brian, remplaça son père comme con-
seiller d'honneur au parlement, le 10
mai 1757.
De gueules^ à la bande d^ azur y char'
gie de 3 croissants, montant d'argent,
(Voir pour la maison de Biliotti le
Bulletin de IS81, col. 545.)
Cette famille est originaire de Flo*
rence, et plus anciennement de Luc-
ques, établie à Avignon vers la fin
du xv« siècle; son nom était de
Volpe^ Vulpi et Vulpelli,
Elle s'est alliée aux maisons de
Peruzzi, de Fortia, de Marcel de la
Beaume, de Mornas, de Béraud, de
Léautaud, de Serres, Artaud de Mon-
tauban, de L'Espinasse, Maury fde la
famille du cardinal), d'Arbelles, Sal-
vert de Bellenave, etc.
De gueules^ au chef cTargent, chargé
d'un renard (Volpe, renard, arm"s par
lantesjy passant^ du champ.
Devise : Pensate al fine.
<— XW^^^WV*^^^^^^
u&i^nri-Frédéric-Marie, vicomte de La-
vaur de Saiate-Fortunade, consei!!^:
d'ambassade de France à Ronae, cheva-
lier de la Légion d'honneur, fils «i-
Jean-Joseph, comte de Lavaur »:•
Sainte-Fortunade, et de Jeanne-Frau-
ooise-Coralie de Ludière, avec Mari»-
Louise-Eugénie-Adeline Tyrel de Pc>i\.
fille de Louis -Henri -Gaston Tvre.,
comte de Poix, et de Louise-Augusta-
Esther Le Comte (fille d'Eug-ène-Louis-
Jean Le Comte, député de l'Yonne
commandeur de la Légion d'honneur,
nommé par décret impérial en 1866 .
La mariée est veuve en première-
noces de ^^àxie- Joseph Boullet, baroL
Joseph de la Bouillerie.
Le mariage a été célébré à Paris. '^
9 octobre, en l'église de la Madeieia -.
Les témoins étaient, pour le marii-
le comte de Lavaur de Sainte-Fortu-
nade, son frère, et le baron de Saint-
Priest, son cousin; pour la mariée, >->
oncles : le vicomte de Poix et le mar-
quis de Falaiseau.
La maison de Lavaur de Saint-
Fortunade et de Gaignac, est oh;::*
naire du Limousin. Son plus au-
cien fief, toujours possédé par elle, e>:
situé à Sainte-Fortunade (Gorrèze), pa-
roisse d'Espagnac, château ancien t:
important qui relevait des seif^er.r^
de la Roche, et entra dans la famille i
Lavaur, à la suite du mariag^e, { &*
contrat du 27 février 1550, entre Bonis-
venture de Lavaur, seigneur du^.;
lieu, Sainte-Fortunade, etc., avec c'a-
therine Faucher de Sainte-Fortuna-.i
fille unique de Mercure Faucher
Sainte-Fortunade et héritière de ce fi-*
à la condition de joindre ce nom au sit .
Les membres principaux de cette fa-
mille ont été : Jean de Lavaur, oon$e: -
1er au Parlement de Toulouse eu Io«j: .
617
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
618
Jean-Armand, reçu chevalier de Malte
au ^rand prieuré d'Auvergne en 1669;
François de Lavaur de Sainte-Fortu-
nade, mousquetaire du roi en 1675;
Pierre-Paul de Lavaur, capitaine au
régiment de Bourgogne en 1781 ; Ray-
mond, comte de Lavaur de Sainte-For-
tunade, reçu page du roi, capitaine au
régiment de Lorraine et chevalier de
Saint-Louis en 1782, blessé le 10 août
1792, à la journée des Tuileries. Il émi-
pra avec son frère, Pierre-Paul, capi-
taine au régiment de Bourgogne, pour
joindre l'armée de Condé, et fut nommé
en 1814, lieutenant-colonel de cavale-
rie, puis chef d'état-major de la garde
nationale de la Corrèze en 1816, cheva-
lier de la Légion d'honneur (1819),
mort le 31 décembre 1829.
Son fils aîné, Pierre-François, comte
de Lavaur de Sainte-Fortunada, épousa
le 18 janvier 1818, Joséphine du Puy
de Grandval, et mourut le 15 janvier
1848, laissant deux fils et deux filles.
L'aîné des fils fut : Jean-Joseph, comte
de Lavaur de Sainte-Fortunade, marié
le 27 décembre 1843, à Jeanne-Fran-
çoise-Coralie de Ludière, et père de
deux fils et de deux filles, dont le se-
cond est le nouveau marié.
Partie au P^ d'azur à 3 rocs cTéchi-
quier d'or ; au 2 d*or^ au lion de sable^
couronné de méme^ arme' et lampassé
d^azur.
Devise : Voluntas mea est in te.
L'ancienne maison Tyrel, appelée
fréquemment dans les chartes de ïyrel,
a possédé la première, dès l'an 1030, la
seigneurie, plus tard principauté, de
la ville de Poix, en Picardie, depuis
1030 jusqu'en 1417. Son premier degré
connu, remonte à Gauthier Tyrell ou
ïyrel, originaire de Normandie, sire
de Poix, etc., décédé en 1068.
Son arrière-petit-fils Gauthier, 111° du
nom, est qualifié dans les chartes,
}àrince de Poioo.
Adam Tyrel, son quatrième fils, au-
quel il donna les terres de Moyencourt,
a formé la branche toujours existante
de ce dernier nom. La seconde branche
des Tyrel de Poix, a été formée par
Adatn de Mo.y encourt, quatrième fils de
Hugues P' Tyrel, sire de Poix, mort
en 1159, et d'Ade d'Aumale.
Elle a figuré aux Croisades et donné
à la Cour de France des échansons,
maîtres d'hôtel, chambellans, gentils-
hommes de la chambre; un grand ami-
ral de France en 1418, des gouverneurs
de villes et de places, des officiers gé-
néraux de terre et de mer, un chanoine,
comte de Lyon, quatre chevaliers de
Malte, plusieurs de l'Ordre de Saint-
Louis, etc., etc. L'histoire généalogique
et historique de cette maison très an-
cienne, avec mention de toutes les
chartes et documents nombreux et
connus, a été publiée par le savant M.
Cuvillier Morel d'Acq, Paris, 1869.
De sable ^ à 3 aiglettes d^or^ ayant les
ailes étenduesy posées 2 et 1*
^tfW^^^VVW>«WWV^
François - Foulques - Marie marquis
de Grasse, des princes d'Antibes, fils de
feu Benri-MBivie marquis de Grasse,
des princes d'Antibes, officier supérieur
de cavalerie, et de Marie-Caroline-
Alexandrine d^ Chérisey, sa veuve,
avec Consuclo Fould-Stirbey, fille de
feu Gustave -Eugène Fould et de José-
phine-Guillelmiue Simonin, sa veuve.
La m^ariée est la fille adoptivedu prince
Stirbey.
Le mariage a été célébré à Paris le
9 octobre en l'église de la Madelaine.
Les témoins étaient, pour le marié :
M. William Bouguereau, de l'académie
(les Beaux-Arts, et le comte de Grasse ;
pour la mariée : le prince Stirbey et le
comte de MarteL
La maison de Grasse, originaire de
Provence, remonte sa filiation à Ro-
doald, prince ou comte d'Antibes vivant
en 980. 11 eut. la moitié du diocèse
d'Antibes par le -comte d'Arles et on a
619
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
62^
heu de croire que ce fut la dot d*Alaïar-
de, sa femme, fille de ce comte.
Deux de ses descendants allèrent à
la P« croisade : Guillaume et Foulques.
Cette maison, admise aux honneurs
de la Cour en 1764, a donné de nom-
breux personnages des plus distingués,
entr'autres plusieurs chevaliers de
Tordre du roi, et de celui de St-Louis,
etc, plusieurs officiers généraux, ma-
réchaux de camp, amiraux, chefs d'es-
cadre , ambassadeurs , gouverneurs
de places, plus de 40 chevaliers de
Malte, cinq évoques d'Antibes, deux
de Grasse et un de Vence, puis d'An-
gers. François-Joseph-Paul de Grasse
marquis de Tilly, comte de Grasse,
lieutenant-général des armées navales,
commandeur de Tordre de St-Louis,
fut le chef de la branche aînée éteinte
après son fils Alexandre-François-Au-
guste, comte de Grasse, capitaine de
cavalerie, émigré en 1789, aux Etats-
Unis, où Washington le nomma ingé-
nieur de la Géorgie et des 2 Carolines.
Il rentra en France où il fut nommé
chef d'escadrons et officier de la Légion
d'honneur; de son troisième mariage
avec Sophie de la Hoque, n'eut que
quatre filles, deux décédëes sans al-
liance, les deux autres religieuses.
La 2* branche seule * subsistante, a
donné au siècle dernier quatre frères :
V Jacques, abbé et prieur de Rieux,
puis évêque de Vence; et après évèque
d'Angers, mort en 1782 ; 2<> Etienne,
marquis de Grasse, contre-amiral,
mort sans postérité mAle ; 3^ François,
marquis de Grasse, maréchal de camp,
marié en 1761 à Marguerite- Louise-
Françoise Le Sénéchal de Kercado, d'où
la descendance actuelle. Le père du
marié était fils de Joseph-François-
Henri-Vcran, dit Charles marquis de
Grasse, et de Marie-Charlotte de Mar-
tel.
Dor^ au lion de sable, anne\ lampassi
9i couronné de gueules.
^'Devise : Domine responde pro me.
^^^^^^M^^^^VWHA^I^
Gonzague du Cheyron du Pavillon.
second fils de Pau^Marie-Anne comt"
du Cheyron du Pavillon, chevalier o-
Saint-Sylvestre, et de Elisabeth-Louise-
Charlotte-Marie de Couhé de Luii-
gnan avec M"* Madeleine Ducoux, îi.l:
de M. Adolphe Ducoux décédé et d-'
M"« La Guérinière, à Puy-MesuL
(Haute-Vienné),
Le mariage a été célébré le 15 oc:'>
bre à Azat le Riz, par le Dorât (Haute-
Vienne), («es témoins du marie était':.:
Xavier du Pavillon, son oncle et !♦.
marquis de Yanssay, son oncle à h
mode de Bretagne; et .ceux de la Uiv
riée MM. Stanislas Ducoux et N... ^'s-
mus, ses oncles.
(V. la notice sur la maison du Cli^v*
ron en Périgord et ses diverses bra:i-
ches, dites du Pavillon, de SaligUH\
de la Dulgarie, de Beaumont et de Hi-
beyrollcs, le Bulletin de 1891, col. «"^^i
et 636.;
I/azur, à trois rocs d*échiquier (Ta •
gent posés 2 et 1.
Devise : Cœlum non solutn.
Léonor-Alfred-i4ynard-Fortuné-Gu.-
gués de Moreton de Chabrillan, corn '.
Aynard de Chabrillan, second tils :'
Hippoly te- Camille-For/ «fi^ de Moreî ;.
comte Fortuné de Chabrillan, et i-
Anne-Françoise, princesse de Croy, i ■
cédée, avec Alexandrine-Félicité-G:i>-
laine -Mario de Lévis-Mirepoix. îi
d'^dncn-François-Guy -Marie- Valen-
tin, comte Adrien de Lévis-Mirepoii -
de Isabelle-Henriette-Marie-Ghisla:^'
de Beauffort.
Le mariage a été bénit le 18 octo *
à Paris, en Téglise de la Madelar-
par M, TabbéLe Rebours, cure de «vr
paroisse* Les témoins étaient : pour
marié : le marquis de Chabrillau i*
le prince de Croy, et pour la mane*.
21
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DB FBANCB
622
î marquis de Lévis et le marquis de
leauffbrt.
(Voir pour rancienne maison de Mo-
uton de Chabrillan des plus considéra-
les du Dauphiné, qui se croisa en 1190
t fig-ure à la salle des croisades de
'ersailles, les BuUetim de 1886, col. 39;
888, col. 496 et de 1890, col. 69. Nous
jouterons que Raymond de Moreton,
assa en Espagne avec du Guesclin en
366 et répondit aux Espagnols qui le
ommaient de rendre un fort placé
ous son commandement : Antes que-
rar que doblar (plutôt rompre que
ilier). Cette noble réponse devint la de-
vise de sa maison.
Alfred- Victor -Guigues de Moreton,
narquis de Chabrillan, chef de la bran-
thé aînée, nommé pair de France en
824, épousa Marie-Magdelaine-Char-
otte-Pauline de la Croix de Saint-Val-
ier, dont postérité. La branche cadette
les comtes de Chabrillan est égale-
nent représentée, ainsi que celle des
tarons de Chabrillan.
D*azur^ à une tour crénelée de 5 pié*
?C5, sommée de 3 donjons^ chacun crénelé
ie 3 pièces^ le tout d^argentj maçonné
de sable f à la patte d'ours d'or^ mouvante
du quartier senestre de la pointe, et tou'
chant à la porte de la tour.
Devise : Antes quebrar que doblar.
^Plutôt rompre que plier).
Cri : Moreton ! Moreton I
(Voir pour l'illustre et ancienne mai-
son de Lévis, descendant de Guy de
Lévis, maréchal de la foi, compagnon
de Simon de Montfort, représentée de
nos jours par la branche de Mirepoix,
ducs de Fernando-Luis, les Bulletins de
1886, col. 425; 1892, col. 444.)
L^or^ à 3 chevrons de sable.
Devise : Dieu ayde au second chrétien
Lévis.
t^^k^^fs^^^^t^^^^t
René Barbot d'Hauteclaire, au châ-
teau de Tauzati par Massignac (Cha-
rente), avec Angèle de Brettes, fille de
Henri-Séverin comte de Brettes, et de
Marguerite-Hélène du Breuil Hélion de
la Guéronnière, fille d'Alfred et d*Anne
de Brettes.
Le mariage a été célébré le 26 octo-
bre, à Ajat (Dordogne).
Barbot d'Hauteclaire, au château de
Tauzat, par Massignac (Charente),
porte :
D'or, au chevron d'atur accosté de 3
roses au naturel tigées et feuillées de si'
nople ; au chef d'azur chargé de 3 croiS'
sants d*argent,
La famille de Brettes, originaire du
Limousin, justifia sa noblesse devant
d'Hozier vers 1730. depuis Jeannot de
Brettes, écuyer, vivant en 1537, marié
avec Peyronne de Neuville. Elle a
donné François de Brettes, chevalier
de Tordre du roi, en 1571, un page de
la grande écurie, un colonel, chevalier
de Saint-Louis, etc.
Plusieurs membres de cette famille
ont pris part, en 1789, aux assemblées
de la noblesse de la Marche et du Li-
mousin avec les qualités de marquis,
comte et vicomte.-
Jean-Baptiste-Joseph, comte de Bret«-
tes, né en 1776, admis à TEcole mili-
taire en 1786 ; directeur de l'enregis-
trement à Bodez et à Périgueux, mort
le 17 mars 1859 ; ép. le 11 juillet 1809
Marie-Henrit'tte-Pauline Bruneau d'Or-
nac, dont il eut : 1. Henri-Séverin, qui
suit; 2. Pauline, mariée en 1837 à
Léon de la Valette.
Henri-Séverin comte de Brettes, ép.
Marguerite -Hélène de la Guéronnière
dont: 1. Joseph, explorateur en Amé-
rique ; 2. Angèle, la mariée ; 3. Gédéon,
né en 1869 ; 4. René, né en 1872 ; 5.
Marguerite, née en 1875 ; Thérèse, née
en 1877.
D'^argent, à trois vaches de gueules,
accolées et clarinées d^azur et passantes
l'une au^essus de Vautre,
623
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
624
DÉCÈS DU MOIS D'OCTOBRE
BT RAPPKL SES MOIS PRéctfoSNTS
François-AIexandre-^rioward comte
Clément de Blavette, est décédé en son
château de Montceaux (Seine-et-Marne),
le 23 juillet, à Vàge de 75 ans.
Il était fils d'Alexandre-Jacques-Ma-
rie Clément de Blavette, chevalier de
Blavette, et de Léontine de Perthuis
de Laillevaux, et avait épousé le 16
avril 1850, Marie-Joséphine-Eléonore
Le Boulanger de Montigny, dont il
laisse :
1° Le comte Ludovic Clément de
Blavette, marié le 11 octobre 1882 avec
Isabelle de Brossard, fille de Philippe-
Louis, comte de 3rossard, décédé, et
de Henriette Lambert de ChameroUes,
dont : jEreïi^Marie-Joseph-Alexandre,
né le 26 février 1885 ; 2° Rose-Marie-
Thérèse Clément de Blavette, mariée
le 19 juin 1878 à René-Louis-Marie-
Boger Lambol de Fougères, fils de
René- Antoine-Arthur Lambot de Fou-
gères, et de Jeanne-Françoise de Serre
de Saint- Roman, dont Guy et Gene-
viève de Fougères ; 3° Constance-
MBLVÏe-Madelainey mariée le 21 avril
1883 à Antoine-Alfred-ifawrice de
Liencourt, capitaine au 18® régiment
d'infanterie, fils de feu Maurice-Tous-
saint de Liencourt, et de Marie-Féli-
cité-Pauline de Joantho, dont : Jean
de Liencourt ; A"^ Blanche Clément de
Blavette .
Le défunt avait un frère Charles
Clément de Blavette, ancien capitaine
d'état-major, né le 14 février 1814, lui
survivant.
(Voir pour la famille Clément de Bla-
vette originaire du Gàtinais, le Bul-
letin de 1890, col. 182.)
Le chef de famille actuel neveu du
défunt, est le comte Roger de Blavette,
né en 1848, château de Blavette par le
Mesle-sur-Sarthe (Orne), marié le 2'.
juin 1881 à Edith Baudelet de Livoii.
fille du baron et de la baronne née Le
Clerc de la Devèze dont il a : 1. Geor-
ges, né le 23 août 1885 ; 2. Robert, n
le 7 mai 1888.
Il a pour nièce Madame Edmond cie
Blavette, veuve depuis le 29 janvier
1877 et née Titaire de Glatigny.
Armes anciennes : De gueules à U
fasce d'or.
Armes modernes : De gueules à •■:
fasce d^or^ au soleil d'*or en chef et u-
écusson d^ azur y à la fleur de lys cTor^ e .
pointe»
Devise: Si regnare cupis^ regn"
clementia tecum.
Paw^Antoine-Jean-Cha^les dac de
Bauflfremont, prince du Saint-Empire
général de brigade en retraite, officier
de la Légion d'honneur, né le 11 li-
cembre 1827, est décédé à Paris dac>
les premiers jours du mois d'octobre.
I) était le second fils du prince pu:^
duc Alphonse de Bauffremont, dôc*'<i'
le 10 mars 1860, et de CatherineAss-
belle Moncada, fille du prince Patrrc .
il avait épousé le 18 avril 1861, Mari»?-
Kenneite' Valentine de Riquet, com-
tesse de Caraman-Chimay, divorcée \i
l^\ août 1874, et remariée le 24 octobre
1875 au prince Georges Bibesco.
De son mariage étaient nées deu\
filles: 1. la princesse Catherine, ne
en 1862, mariée en 1888 à Ylassow, se-
crétaire d'ambassade russe ; 2. la pnL
cesse Jeanne, dame de la Croix étoiI«v.
née en 1864, mariée en 1891 ù Li»u.*
Saufeiice, prince de Viggiano.
La maison de Beauftremont ne.-:
625
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
626
plus représentée aujourd'hui dans la
ligfnèe masculine que par la branche
des princes de Bauffremont-Courtenay
et le titre ducal passe au chef de cette
branche le prince Contran de BaufFre-
mont-Courtenay, né le 16 juillet 1822,
marié en 1842 à Henriette-Pauline-
EildÀTe'Noémie comtesse d'Aubusson
de la Feuillade, dont :
1. Eugène prince de Bauffremont-
Courtenay, né en 1843, marié en 1865
à J/ari>-CAns/i?»ô-l3abelle-Ferdinande
Osorio de Moscoso et Bourbon, duches-
se d'Atrisco, fille de Joseph-Marie, duc
de Sessa et de S. A. R. Louise -Thérèse
de Bourbon, infante d'Espagne, dont
un fils et deux filles ;
2. Marguerite, née en 1850, mariée
en 1868 à Jean-Charles-Marie-i?cn^'
comte de Nettancourt-Vaubecourt.
Le prince Contran de Bauffremont*
Courtenay aujourd'hui duc de BauflFre-
mont a une sœur, la princesse Félicie,
née en 1820, mariée en 1837 à Louis
de Goutaut-Biron, ma^^quis de Gontaut
Saint-Blancard.
(Voir pour l'illustre maison de Bauf-
fremont originaire de Lorraine les
Bulletins de 1890, col. 199 et 236 ; 1891,
col. 239.)
Vairéj (Tor et de gueules.
Devise : Dieu ayde au premier chré"
lien.
Cri ; Bauffremont au premier chré-
tien !
Légende : Plus de deuil que de joie.
AAA^/^NMM^^A^^
Mme Louis de Gastebois, née Marie-
Thérèse-Louise de Seguin, est décédée,
e 11 octobre. Ses obsèques ont été
lélébrées, le 13 du même mois, dans
'église de Condat, près Libourne.
Elle avait épousé, en 1873, Louis de
rastebois, second fils d*Ëdouard de
lastebois et de Camille d*Arblade de
iéailles ; le frère aîné de Louis de Gas-
eboJSy Gabriel, marié avec Caroline de
Saint-Légier d*Orignac, a une fille»
Camille, mariée, il y a quelques mois,
avec le vicomte de Levezou de Vezins.
Originaire du Périgord, la famille de
Gastebois établit sa filiation sur titres
authentiques depuis Antoine de Gaste-
bois, écuyer, qualifié vir egregius et
nobilis dans un hommage qu'il rendit
en 1478 au comte de Lauzun.
Parmi ses illustrations il faut comp-
ter un gouverneur de Sainte-Foy et de
Bergerac, des hommes d'armes de la
compagnie du roi de Navarre, en 1553,
des officiers de tous grades dont cinq
morts sur les champs de bataille, et
sept chevaliers de Saint-Louis.
Maintenue dans sa noblesse en 1666,
convoquée au ban et arrière ban en
1690, maintenue de nouveau en 1698
et en 1782, cette famille a assisté en
1789 aux assemblées de la noblesse en
Périgord et en Quercyoù elle a possédé
de nombreuses seigneuries.
Le 15 avril 1690, N. de Gastebois,
sgr de Marignac, capitaine-lieutenant
des gentilshommes cadets de Brizac,
épousa Marie*Anne de Yivie de Rin-
gaud, une des plus riches héritières
de Guyenne.
Le gueuleSj d la tour d'argent maçori^
née de sable^ cantonnée de quatre arbres
arrachés dor,
La défutite était la fille de Charles*
Roch de Seguin, ancien directeur des
haras de Libourne, décédé, et de Cécile
Dufresne.
La famille de Seguin, une des plus
anciennes de Guienne remonte à Vital
de Seguin qui signe en 1230, avec
Raimond de Piis et d'autres sgrs de La
Réole, le traité de paix et d'alliance par
lequel la ville de La Réole s'engage à
fournir cent hommes si Bordeaux est
attaqué ; et si la Réole est attaquée
Bordeaux lui fournira deux cents hom-
mes.
On croit qu'elle se rattache aux Se-
guin, barons de Rions, zélés protec-
teurs de l'abbaye de la Sauve au xi*
627
LB BULLETIN HERALDIQUE DB FBA!«GB
siècle. Le roi Henri III d'ÂDgleterre
s'empara du château de Rions, une des
places fortes les^ plus importantes de
la Guienne ; mais quelques années
plus tard ses seig'neurs furent rétablis
dans leurs possessions.
Jean de Seguin, servant d'armes de
Jean I*', duc de Bourbon, combattit, le
25 octobre 1415, à la bataille d*Azin-
court à côté de ce prince, et fut fait
prisonnier ; il resta attaché au duc de
Bourbon pendant sa captivité en An-
erleterre.
Pierre-Rocb de Segruin, né en 1664,
premier jurât de la Réole, lieutenant^
colonel de cavalerie, fut père de Pierre*
Boch, maire perpétuel de La Réole et
capitoul de Toulouse en 1761 .
Echiqtietéy dargent et de gueules à
VicusBon d'argent, posé en ahyme^ au
chevron d'azur ^^ accompagné de trois
coquilles aussi d*azur.
M'^nMMM^MMAMA^MM»
Mme Gaston de Oallier de Saint-
Sauveur, née Joséphine-Marie Coutance
est décédée à Paris à Tâgre de 30 ans,
dans la première semaine du mois
d'octobre..
Elle avait épousé le 16 janvier 1889
Gaston de Gallier de Saint-Sauveur,
lieutenant au 12* dragons aujourd'hui
capitaine au 14® dragons on garnison
à Reims (Marne), fils de Charles de
Gallier de Saint-Sauveur et de Céline
d*Ândré. Le mari de la défunte a trois
frères : Raoul, Henri et Emile.
(Y. pour la notice sur cette famille
originaire du Dauphiné, le Bulleiin de
1889, col. 31 et 630.)
D'azur^ au chevron d'argent accom*
pagné de 3 coquilles de méme^ au chef
d'argent^ chargé de 3 roses de gueules.
t»^^^^^^^^^^^0*rm
La générale de Négrier, née Adélaïde-
Claudine Gras, Mt décédée yers le milieu
du mois d*octobre avenue de la MotL
Piquet, à Paris.
Elle avait épousé le général Erhtt •
Frédéric-Raphaël de Négrier, ^oer^
de brigade, grand officier de la Lé^: :
d'honneur, dont elle était veuve depu*
le 28 octobre 1892 et était la m^re :
général O^car-François de Xéfrrie:
commandant le 7* corps d'armée à fie-
sançon, grand officier de la Le^i :
d'honneur, qui s^cst illustré au Tonk :
(V. les Bulletins de 1889. coL 3>
1892, col. 646.)
D* argent^ au ehêvron de gueuli.
chargé de 3 têtes de maure de sable to--
tillées d'argent.
>0*é^f^0k^^^tft^^f*0*m
Mlle C//tn^Albertine-Marie de Bour
nonville est décédée à Ouines (Paft4^
Calais) le 12 octobre, à Tâge de 77 aL:
Elle était le 4^ et dernier enfa:'
d'Albert- Joseph- Jfaa;imt7ttfn (qui mu'
au baptême les mêmes prénoms qi^
son frère aîné mort âgé de 12 joors.
filleul du duc de Boumonville, $<:
cousin, et de Louise-Thérèse de Foc
cault. Ses neveux et nièces sont : Lèc
de Bournonville, Mme Achille de Bou:
nonville, Mme Henri de Soulaine, En-
gène d'Angerville ; et ses petiu-c^-
veux : Théobald, Léonce et Jules •
Bournonville ; Henri, Etienno, José;
Josse, Marie et Germaine de Fern»'her-
(V. pour la notice et les srmw/
Bulletin de 1893, col. 114.J
mt^ftf*^»******^^***,»*^
Joseph-Auguste de Peyronny, a •
cien capitaine du génie, officier de
Légion d'honneur, maire de la Bachr
lerie, est décédé en son ch&teau
Rastignac (Dordogne), à Tftffe de •
ans, le 24 octobre.
De son mariage avec W^^ Chagot,
laisse deux fils : ] . Raoul ; 2. Geor^^
lieutenant au 19* cbasseuni, non ^'
ries.
Soa frère i4néJeaii<Charl6aimaTC--
i29
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
630
e Peyronny, décédé, a laissé de Anne-
oséphine de Peyronny, ea cousine, et
.ujourd'hui sa veuve, trois enfants :
. Roger, marquis de Peyronny, marié
** en novembre 1887 à Marguerite-
Uléonore Martiny, décédée, laissant
me fille, Marguerite ; 2** le 26 avril
893 à Géraldine Taupinart de Tilière,
ille du comte Alfred de Tilière et de
Catherine Fitz-Gérald ; 2. M"*« Teste-
loire Desfuts. — Bésid. château de Gon-
leville par Saint-Pierre-Eglise (Man-
;he) ; 3. M"« Jules Quioc, mère de Guâ-
ave et de Suzanne Quioc.
Le défunt laisse un autre parent de
ion nom Henrv de Peyronny, capitaine
commandant ku 5^ chasseurs, marié
ivec une demoiselle Huchet de Cintré,
iont une fille.
(V. le Bulletin de 1893 col. 230-232.)
Dans la notice mentionnée ci-dessus,
le prénom de Saoul a été donné par
erreur au défunt, d'après VArmorial
de Périgord^ I, 390 ; ce prénom appar-
tient à son fils aâné.
Uazur^ à troh tours d^argent ma-
çonnées de sable,
La princesse Afarpw^riVe-Madelaine-
Marie, princesse Ladislas Czartoryska,
est décédée le 24 octobre à Paris, à
11 heures du 9oir, à Tâge de 47 ans.
Ses obsèques ont été célébrées à Té-
glise de Saint-Louis en Tlle, et l'ab-
soute a été donnée par S. Em. Mgr le
cardinal Richard, archevêque de Paris.
Après la cérémonie, le corps a été
déposé dans les caveaux de Tégliae,
pour être transporté ultérieurement à
Sienawa en Pologne, où aura lieu son
inhumation, dans la sépulture de la fa-
mille Czartoryski.
Née le 16 février 1846, la princesse
était fille de -Lot^w- Charles de Bourbon-
d'Orléans, duc de Nemours, général
de division, grand-croix de la Légion
d'honneur, etc. (second fils du roi
Loais-Philippe)et4® ru?/<?ire-Augustç-
Antoinette de Saxe-Cobourg - Gotha ,
décédée. Elle avait épousé le 15 jan-
vier 1872, à Chantilly, le prince Ladis-
las Czartoryski, prince Czartoryski,
ducdeKlewanetdeZukow,néle3juillet
1826, fils du prince Adam Czartoryski
(né en 1760, mort à Montfermeil, Seine-
et-Oise, le 18 juillet 1861), et d'Anne,
née princesse Sapieha, décédée à Mont-
pellier (Hérault) le 24 décembre 1864.
Le prince Ladislas Czartoryski, son
mari, était veuf de ikfar/^- Amparo,
comtesse de Vista-Alegre, fille de
Christine, reine d'Espagne (mère de là
reine Isabelle II) et du duc de Rian-
zarès, décédée à Paris le 19 août 1864,
laissant un fils, le prince François-
Auguste Czartoryski, né à Paris le
2 août 1858, prêtre, au couvent des
Missionnaires de Saint -François, à
Turin.
La princesse défunte laisse de son
mariage : 1^ le prince A dam-homs
Czartoryski, né à Paria le 5 novembre
1872; 2° le prince Ti^i^oW-Casimir, ne
dans la même ville, le 10 mars 1876.
La maison princière des Czartoryski
(de la religion catholique), est une
race dynastique de Lithuanie dont
Torigine se rattache à Oeyiim, grand
duc de Lithuanie, décédé en 1341 . SUe
acquit la seigneurie considérable de
Czartoryski (gouvernement de Vo*
Ihynie (Russie), vers 1400, celle de
Klewan et Zukow vers 1430.
La dignité princière lui fut reconnue
à Buda le 14 juin 1442, avec confirma-
tion pour la Lithuanie et Lublio, le
26 mai 1569, avec le titre de prince^
reconnu pour tous les descendants; prince
de l'Empire en 1623, confirmé en Au-
triche, avec le titre d'altesse en 1785 ;
puis ils reçurent celui de Magnat de
Hongrie, le 8 juin 1808; la dignité
princière leur fut encore reconnue par
la députation du Sénat du royaume de
Pologne, en 1819.
Elle a pour armes (Pologne et
France) :
631
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
632
De gueulesj au chevalier armé de tou-
tes pièces^ (T argent^ la visière aussi d'ar-
genty levée , le casque panaché de même^
le chevalier tenant de sa main dextre
une épée levée en harre^ et^ de la senes-
trCf un bouclier d'azur^ chargé d'une
croix de Lorraine d*or; le chevalier
monté sur un cheval galopant^ d'argent^
bridé de sable, housse dazur^ bordé d*or^
les Jambes posées sur une terrasse de si'
nople^ et sautant par dessus 3 tours
d'argent^ crénelées et mxiçonnées de
sable^ posées sur une terrasse de sinople.
Devise : Le jour viendra,
La maison royale de Bourbon et
la branche d'Orléans sont trop con-
nues pour qu'il soit utile de relater ici
sa filiation. Nous nous bornerons à
rappeler que Philippe, duc d'Orléans,
frère puîné de Louis XIV, formait le
XXV® degré, depuis Robert le Fort,
créé duc de France par l'empereur
Charles le Chauve, en 863, et qui fut
père à^Eudes et de Robert de France,
successivement rois de France, l'un en
888, et l'autre en 922. Hugues Capet,
petit-fils de Robert et de Hugues le
Orand^ fut couronné roi en 987, et
fonda la djrnastie capétienne.
La maison actuelle de Bourbon-Or-
léans, est représentée par les branches
formées par les cinq fils du roi Louis-
Philippe : V celle des ducs d'Orléans,
dont le chef est le comte de Paris ;
2° celle du duc de Nemours, à laquelle
appartenait la défunte; i^ celle du prince
de Joinville ; 4^ celle du duc d'Aumale,
qui n'a pas de postérité; 5« celle du
duc de Montpensier, qui se fixa en
Espagne, avec le duc de Montpensier,
infant d'Espagne, par suite du mariage
contracté par lui le 10 octobre 1846,
avec Afam-Zow/5e-Ferdinand de Bour-
bon, infante d'Espagne.
D*azur^ à 3 fleurs de lys d'or.
0^^^m^^^^^^^^S^^^
Marie-J5^/w«6e«A-AthénaîsMorel, veu-
ve depuis 1888 de Joachim-Martîn-
Adrien de Faucher, est décédée à Bol-
lène (Vaucluse) le 25 octobre, âgée de
77 ans et 4 mois.
Elle était la dernière représentant
d'une ancienne famille du Comté Ve-
naissin établie à la fin du xviii« siè-
cle à Carpentras, mais originaire du
village de Venasque et primitivement
de celui de Beaucet où ses membres
pendant plusieurs générations rem-
plissaient pour les évêques dudit Car-
pentras, hauts seigneurs de ces lieux,
les fonctions de châtelains ou viguiers.
Louis Morel, l'un d'entr'eux, rendit
en 1734 hommage au pape pour ses
coseigneuries de Venasque et St-Di-
dier; son nom figure dans les listes
imprimées des vassaux de Sa Sainteté
dans le Comtat à cette époque; il trans-
mit ses droits à sa nièce Germaine*
Elisabeth de Morel, femme de Gaspard-
Eizéar de Bourgarel de Martignan.
La famille Morel a donné un g^rand
nombre de prêtres, de religieux et re-
ligieuses. A la veille de la Révolution
établie à Carpentras elle avait pour
chef Noble Genêt-Francois-Xavier Mo-
rel,. docteur es droits de l'université
d'Avignon, marié à Rose-Hippoly te de
Bonnety ; il périt en 1794 sur Técha-
faud d'Orange avec son père, un de seâ
frères prêtre, deux oncles, pendant que
son beau-frère le dernier des Bonnetv
était de son côté victime des mitrailla-
des de Collet d'Herbois à Lyon.
L'abbé Bonnel, dans son Histoire des
332 victimes de la commission populaire
d'Orange (Avignon, 2 vol. grand in-8,
Seguin, 1888) a donné d'intéressanti
détails sur les divers membres de la
famille Morel qui périrent en cette cir-
constance.
François-Xavier Morel ne laissait
que deux fils: l'aîné Pierre, marié à
Gertrude de Cornarel, érudit et lati-
niste distingué, vice-président du Tn-
I bunal de Carpentras, mort en 1869,
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRAJICB
634
^ deux enfants :
n'a pas laissé
•iag-esavec
'lise de
^ une
' de
. asieurs
.1 Marie-
.■: Chénerilles;
lie en retraite, chef
. 97® régiment territo-
r delà Légion d'honneur,
ijianche de Soras ;
4. Maxime, ancien officier, marié à
sa nièce à la mode de Bretagne Marie
Ponsonailhe.
5. Léonie, mariée à Alphonse d'Ail-
haud de Brisis-Condorcet, ingénieur.
D^or^ au cheval de sable accompagné
en pointe d*iin cœur de gueules^ au chef
^''azur chargé de 2 étoiles et d'une rose
d'argent,
(V. pour la famille de Faucher le
Bulletin 1887, col. 397.)
S* azur ^ à trois bandes d'or: au chef
d'argent chargé de trois mouchetures
d^hermine.
Supports : Deux lions.
Devise : Impavidus (Sans crainte).
L. DE BOZBL.
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS — BIBLIOGRAPHIE — CHRONIQUES
ÉCOLE SPÉCIALE MILITAIRE
CONCOURS DE 1893
Liste par ordre de mérite des candidats nom-
més élèves de l'école spéciale militaire à la
suite du concours d'admission (1).
5. De Brye de Verthamy (Henri-Fran-
çois-Alphonse-Marie).
8. De Belenet (Antoine-Marie-Henri).
9. De Parisot de Durand de la Boisse
(Marie-Thimothée-Louis).
19. Gouriez de Lamotte (Jean-Augus-
tia-Marie).
21. Jeg-ou d'Herbeline (Yves -Marie-
Léon).
28. Dubernard de Saffet (Georg^es-
Henri-Thérèse-Marie).
32. De Caqueray (Henri -Marie -Jo-
seph).
M) Nous ne relevons dans cette liste que les
noms intéressants pour notre publication.
33. Ogier d'Ivry (Amaury-Jean-Gas-
ton -Léon-Marie).
47. De Boysson (Marie-Joseph-Robert-
Maurice).
51, De Gauran (Marie-Pierre-Ciément-
Roger).
55. Dubois de la Patellière (Félix-Ma-
rie).
56. Guilhem de Pothuau (Henri-Marie-
Adrien-Alfred).
64. Dug-ué de Mac-Carthy (Augustin-
Joseph-Edouard).
73. De Boucheman (Marie-Edmond-
Henri).
80. Absolut de la Gastine (Maximilien-
Louis-Alphouse).
82. D'Amarzit (Marie-Joseph-Hippo-
lyte-Marc).
635
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
6y
92. De la Vèse (Henri -Loui8-Marîe-
Jules).
95. De la Monueraye (Paul-Marie-
Camille).
103. De Fleuriau (Louis -François-
Â.drien).
108. Frottier de la Messelière (Gabriel-
Marie-Pierre-Paul).
113. Massieu deClerval(Charies-Louis).
118. Domenecli de Celles (Henri-Marie-
Joseph).
122. De Battisti (Marie-Henri-Joseph-
Mauricé).
135* De Maistre (Armand-Marie-Jo-
seph-Léon-Maurice).
139. Mabille du Chesne (Joseph -Jean).
147. De Durfort Civrac de Lorge fMa-
rie-Louis-Pierre).
151. De Metz-Noblat (Pierre-Marie-
Antoine) .
177. Hocquart de Turtot (Antoine-
Alexandre-Marie-Hyacinthe).
191. De Galbert (0 ronce- Joseph-'Marie-
Maurice).
196. De Milleville (Goëtan-Edmoud-
Eugène-Marie).
199. Ladreit de Lacharrière (Jules-
Marie-René).
201. De Widerspach-Thor (Marie-Jo-
seph-Fernand).
211. Mercier de Lacombe (Charies-Ma-
rie-BtieaneJulien).
220. Moreau du Breuil de Saint-
Germain (Jean-Marie-Thomas).
222. Bourdeau de Fontenay (Georges-
Louis).
225. De Bridiers (Ludovic-Marie).
i^e. De TEstoile (Guillaume-Cyprien-
Antoi ne-Marie- Joseph).
227. De Beaurepaire (Paul-Marie-Jo-
aeph).
231. Pinczon du Sel (Paul- Marie-
Alexandre).
23f). De Bourqueney (Charles- Marie-
Victor-Henri).
239. De Marliave (Joseph-Marie).
246. Seguineau de Préval (llaurice-
Emile).
261. De Fajole (Marie-Antoine).
266. Roussel de Courcy (Adalbert-
Léon-Max-Robert).
292. De la Choiie de la Mettrie (Mac-
rice-Marie-Joseph).
305. De Dorlodot (Georges- Josepl-
Augaatin-Marle).
315. Lafaige de Gaillard (Pierre-Hen.v
Frédéric).
317. Delpon de Vissée (Anne-Julo-
Emile-Edouard-Maurice).
323. Veau de Lanouvelle (Jean-Heon-
Edgard).
325. De Barberin de Barberini (Urbain
Marie -Joseph-Louis).
327. De Lardemelle (Henri-Marie).
328. De la Fontaine de Fontenay iMai-
rice-Marie-Joseph-Louis).
336. De Galard-Terraube (Marie-J.-
seph-Emile-Louis-Paul-Hecton.
343. Thomas de Moncourt (Roberti.
353. D'Aussaguel de Lasbordes (Mari
Gustave-Henri).
361. De Penfentenio de Kervéreiruii.
(Charles-Marie- Jehan-Yves).
363. Pelletier de Chambure (Fier:-
Marie-Henri - Gustave - GhislaiL
369. Courrech du Pont (Paul-Loii;>-
Marie Joseph).
373. De Chabot (André-Jacques-Eii-
gène-Marie).
374. De Groussou (Joseph -Henri-Fran-
çois- Gabriel-Pierre).
377 De Rocher de la Baume du Pu;
Montbrun (Raymond - Henri - Jo-
seph).
383. Pelleteratde Borde (Pierre-Claule-
Marie).
384. De Salvador de Pertais Saint-
Amand (Joseph-Marie-Raymou :
386. Mac Carthy (Daniel-Jean-Patn '
389. De la Tour du Pin Chamblv J^ •
Charce (Fernand - Louis - Mari: •
Jacques).
390. De TEstoile (LouisMarie-Joio; •
Michel).
391. De Lambert des Champs de M^"
(Jacques-Marie- Joseph).
392. De la Bintinaye (René-Marie- •
béric).
«7
us BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
638
^98. DeMarliave (Dominique- Alexan-
dre).
t05. Bonnefont de Lapomaréde (Henri*
Georg>e8-Marie).
LU Dessoffy de Gsemeck (Marie* Alex-
andre-Stanislas).
115- De Qolbéry (Marie-Georges-An-
dré-Victor).
416. De Hillerin de la Touche de Bois-
tissandeau (Jean- Louis -Charles-
Edouard) .
417. Yeyre de Soras (Marie Joseph).
421. Durand de Corbiac (Louis-Marie-
Antoine).
430. Bahezre de Lanlay (Louis-Noël-
Marie).
432. Daniel de Lagaanerie (Auguste-
Honoré-Charles).
443. De Brosses (Charles-Hélion-Pierre).
462. Barbary de Langlade (Marie-Ro-
grer).
(Journal officiel dn 18 octobre 1893).
Le comte Ernest de Cornulier-
Lucinière ^^^
La Bretagne a fait, comme nos lecteurs
le savent déjà, une grande perte dans
la personne de notre éminent compa-
triote, M. le comte de Cornulier-Luci-
nière, décédé à Orléans le 26 février
1893, dans sa quatre-vingt-dixième
année. Ce vieillard offrait le rare as-
semblage de puissantes facultés, déve-
loppées par l'incessant effort de la mé-
ditation et de la volonté.
Il semble que la fière devise de sa
maison ait été créée pour lui : Fibmds
UT Cornus (solide comme le cornouiller),
synthétisant en trois mots l'énergie de
ses convictions, la fermeté de ses prin-
cipes, sa persévérance que rien ne las-
sait, la constance de ses affections. Et
avec cela, une intelligence largement
ouverte, un esprit vif et prime-sautier,
un cœur excellent, une charité active
^(1) Extrait de la Revue hUloHqun de i^Ouest,
et discrète. Aussi sa mort a-t-elle sou-
levé dans sa ville d'adoption un mou-
vement général de regrets et de res-
pectueuse sympathie. En faut-il d'autre
preuve que Taffluence nombreuse de
personnes de toute classe, réunies le
2 mars dernier, dans l'église de Saint-
Patern pour lui rendre les derniers de-
voirs. Cela seul disait assez qu*un
homme considérable avait disparu.
M. de Cornulier — les feuilles locales
monarchistes et républicaines en té-
moignèrent unanimement — tenait
une grande place, non seulement dans
un cercle exclusif de parents et d'amis,
mais dans la cité tout entière. Ceux-là
mêmes qui ne partageaient pas ses
opinions bien connues reconnaissaient
son inébranlable loyauté, la dignité de
sa vie. On lui savait gré d'être une
médaille de haut relief et non un jeton
fruste ; on saluait en lui un caractère,
une personnalité ; il était lui-même, et
comme on l'a justement dit, il était
quelqu'un.
Les journaux d'Orléans, la Gazette
de France^ VEspérance du peuple de
Nantes, la Revue de Bretagne^ d* Anjou
et de Vetidée lui ont consacré des arti-
cles nécrologiques touchants et pleins
d'intérêt. Et nous, qu'il honorait de
son amitié, nous venons & notre tour,
apporter à sa mémoire le tribut sincère
de nos respects en rappelant ce qu'il
fut, en retraçant fidèlement les princi-
paux traits de sa remarquable physio-
nomie.
La famille de Cornulier, établie au
XVI" siècle, dans le comté nantais, a
tenu — chacun le .sait — un rang
élevé dans la noblesse bretonne. Beau-
coup de ses membres se sont distingués
dans l'église, dans les armes, dans les
finances : neuf sièges de conseillers et
huit sièges de président au Parlement
de Bretagne leur ont appartenu. Depuis
le commencement de ce siècle, les Cor-
nulier ont payé et continuent à payer
largement à la patrie l'impôt du sang*
639
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
640
dans les armées de terre et de mer,
l'impôt du dévou.ement désintéressé
dans les assemblées électives.
Au moment de la Révolution, cette
famille se partageait comme aujour-
d'}im en trois branches, Taînée actuel-
lement représentée par M. le marquis
de Cornulier, député du Calvados et
deux branches cadettes. La plus an*
cienne de celles-ci, détachée & la fin
du xvi« siècle du tronc principal, em-
pruntait son nom à la belle terre sei-
gneuriale de Lucinière, sise dans la
paroisse de Nort entre Châteaubriant
et Nantes. Elle avait pour chef, à cette
époque, un éminent magistrat, le pré-
sident de Lucinière qui émigra peu
après avec tous les siens. L'émigration
le garda longtemps, puisqu'il ne rentra
qu'avec Louis XVIIL
Sa femme, née du Bourblanc d' A-
preville, et son fils aîné le comte Théo-
dore de Cornulier, marié à Londres en
juin 1802 à M"« Anne-Henriette d'Oil-
lamson, fille d'un lieutenant-général,
revirent le sol de la patrie dès que la
paix d*Amiéns le leur permit et em-
ployèrent toutes leurs ressources pour
s'y refaire un foyer habitable. M"« de
Cornulier racheta Lucinière avec quel-
ques dépendances : son fils s'y installa
avec elle et y éleva sa jeune famille.
Ancien combattant de l'armée des
princes, échappé par miracle au désas-
tre de Quiberon, il refusa un grade su-
périeur dans l'armée impériale et se
contenta des fonctions de maire de
Nort.
Ses opinions royalistes aussi bien
que la modicité de son avoir le con-
damnèrent pendant tout l'Empire à
une existence modeste et retirée, par-
tagée entre Lucinière, sa demeure ha-
bituelle, et Nantes où rappelaient sou-
vent ses afiaires. C'est dans cette ville
que naquit le 4 janvier 1804 son pre-
mier enfant, le comte Erfiesé-Françoio*
Paulin-Théodore de Cornulier, destiné
à parcourir une longue carrière et à '
être, suivant l'expression d'une de ses
lettres, t le fossoyeur de sa famille »,
ne devant descendre dans la tombe
qu'après y avoir vu disparaître ses
quatre frères et une de ses sœurs plus
jeunes que lui.
Ernest de Cornulier, admis en 1818
à l'école navale d'Angoulême, fut pro-
mu en 1824, à l'âge de vingt ans, au
grade d'enseigne de vaisseau, après
avoir fait comme élève de seconde et
de première classe un utile et rude ap-
prentissage de la vie maritime. Ce fut
alors qu'il connut quelques-unes des
cruelles: épreuves de la vie : cette même
année, il perdit son père, apprenant
tout à la fois qu'il devenait chef de fa-
mille et qu'il fallait, pour sauver une
partie du patrimoine commun, liqui-
der à tout prix et vendre Lucinière,
cette terre aimée dont on portait le
nom, ce château qui rappelait tant de
souvenirs : une entreprise imprudente,
engagée un peu à la légère, avait fait
tout le mal.
Le jeune enseigne en éprouva une
profonde douleur, maïs il accomplit
virilement le sacrifice, en se promet-
tant de remplacer t ce signe extérieur
d'une gMindeur évanouie • qu'il n'a-
vait pu garder, par un livre qui t per-
( mettrait à chaque génération de vi-
i vre dans les tombeaux de ceux
I qu'elle n'a pas connus et dans les
« berceaux de ceux qu'elle ne verra
I pas (1). • Il a tenu parole: l'amour
des ancêtres et le culte de la famille
ont fait de lui l'historiographe des
Cornulier.
(A suivre.)
F. Saulnikr,
(1) Généalogie hMorigue de la niaison de Cor<
nulier, 1889, p. 297.
Paris, 20 décembre 1893.
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REVUE HISTORIQUE DE LA NOBLESSE
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ATOcat, ancien Bëdacteur i U Gazette de France, Auteur de l'Armoriai de lA .Vobletm it»
Lanffuadoe, du Catalogue de$ Gealilehommei, ek.
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Tontes les communications relatives à la Rédaction et à PAdministration de
BULLETIN HÉRALDIQUE doivent être adressées à M. Louis de La Roque,
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Siœième Volume. — (Nouvelle série) — Novembre^- Décembre 1893
SOMMAIRE
pREMiÊAE Partie : Armoriai général de France, documents historiques : Catalogue des généraux
Français, connétables, maréchaux de France, lieutenants généraux, maréchaux de camp
(suite). —Armoriai de la Généralité d'Orléans (1696-1701), d'après les manuscrits de la
Bibliothèque nationale, Cabinet des titres (suite).
Deuxième Partie : Notices généalogiques : Turenne et Turenne d'Aynac (Limousin et Quercy);
Carrière de Montvert; Terray. — Notes d'Etat-civil nobiliaire : Mariages et décès des mois
de novembre et décembre et rappel des mois précédents.
Troisièbie Partie : Variétés, Bibliographie, Croniques : Le comte Ernest de Chornulier-Lucinière
(suite et Gn); Le comte duCoëtiosquet; La baronne douairière de Montigny.
PREMIÈRE PARTIE
ARMORIAL GÉNÉRAL DE FRANCE. — DOCUMENTS HISTORIQUES
CATALOGUE DES GÉNÉRAUX FRANÇAIS
CONNÉTABLES, MARÉCHAUX DE FRANCE, LIEUTENANTS GÉNÉRAUX
MARÉCHAUX DE CAMP
(Suite)
MABÉCHAUX DE FRAXCB
(Suite)
1642
Jean-Baptiste Budes, comte de Gué-
briant, né au château du Plessis-Budes,
en Bretagne, en 1592, alla faire ses
premières armes en Hollande; à son
retour il servit aux siègçs. d'Alets et de
Vigon où il fut dangereusement blessé
d'une mousquetade à la joue ; capitaine
au régiment de Piémont en 1630, puis
à celui des Gardes en 1632, passa à
l'armée du roi en Allemagne, maréchal
de camp en 1636 ; contribua h^ succès
de la bataille de Volfenbutel en 1641,
lieutenant-général il gagna la bataille
de Kempen, près Cologne, en 1642;
reçut la même année le bâton de maré-
chal de P'rance le roi étant à Narbonne
le 22 mars 1642 ; et continuant toujours
ses victoires, il prit les villes de Nuits,
de Duren, de Lin et enfin celle de
Rotwell le 17 novembre 1643 où il fut
blessé d'un coup de fauconneau, dont
il mourut le 27 du même mois.
Il était fils de Charles Budes, sgr du
Hirel, du Plessis-Budes, deGuébriant,
etc., baron de Sacé, chevalier de Tordre
i du roi, et d'Anne Budes, fille unique et
643
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
614
héritière du sgr de Tertrejouao et de
Quatrevaux, de TEâpinasse et de Bie-
nassis, issue d'une branche collatérale
séparée de Fauteur commun depuis
1380.
Il ép. Renée du Bec, dame d'honneur
de la reine Marie Thérèse d'Autriche,
fille de René du Bec marquis de Vardes,
chevalier des ordres du roi et de Hélène
d'O ; il mourut sans enfants.
Cette maison est connue depuis Guil-
laume Budes vivant en 1300, sg*r d'Uzel,
du Plessis-Budes en Bretagne, cheva-
lier, qui ép. Jeanne du Guesclin, fille
de Guillaume, sg^r de Broon et de N.
de Beaumont sa seconde femme, dont
le fils Jean Budes, sgr du Hirel fut tué
à la bataille de Rosebecque eu 1382.
La maréchale de Guébriant (Renée
du Bec) mourut durant son passage à
Périgueux le 2 septembre 1659. La
preuve dé ce fait a été découverte, par
M. Hardy, ancien président de la
Société d'archéologie de Périgueux,
dans les registres de la paroisse de
Saint F]x>nt^ à la date du 16 septembre
1659.
Le corps de M"^ de Guébriant fut
transporté à Paris, et on voit aujour-
d'hui, dans l'une des chapelles latérales
de Notre-Dame de Paris, les deux tom-
beaux réunis du maréchal et de la ma-
réchale de Guébriant.
U argent^ au pin de sinople, côtoyé au
pied de daux fleurs de lys de gueules.
1642
Philippe de la Mothe-Houdancourt,
duc de Cardoune, comte de Beaumont-
sur-Oise et du Fayel, vice-roi et lieu-
tenant général des armées du roi en
Cîatalogne, était né eu 1603, il cora-
menra s^es premières armes aux sièges
de Saint-Autonin, de Sommières, de
Luuel et de Montpellier, 1621 ; continua
sous le duc de Montmorency au siège
de la Rochelle et à l'île de Ré 1625-1627 ;
servit avec éclat dans les guerres con-
tre les protestants et en Allemagne;
fut fait maréchal de camp en 1636;
lieutenant-général en Bresse, passa *:u
Piémont où il commanda la retraite de
Quiers en 1639 ; prit part aux siè<res
de Cazal et de Turin ; passa en Cstak^
gne, battit le comte d' Aguilar à Vabre^
et à Villelongue ; et l'armée espasTnc!»»
à Collioure et à Perpignan en 1(>4*J;
reçut le 1«' avril 1642 le bâton de maré-
chal de France, avec le duche-pame
de Cardonne en Catalogne et la char:''
de vice-roi de cette province. Toin^»'
eu disgrâce après la perte de Lérida ei
1644, il fut mis en prison au chateni.
de Pierre-Encize, près Lyon et uV.
sortit qu'au mois de septembre M^
après que son innocence eut été recon-
nue par le parlement de Grenoble. L
roi pour compléter sa réhabilitatiou -
fit une seconde fois vice^^roi de Cata-
logne au mois de novembre 1651 et -
maréchal de la Mothe-Houdancourt v
tarda pas à justifier sa confiance t.
forçant les lignes ennemies deva:*.
Barcelone, et en défendant vaillamme:
cette place durant cinq mois cod:*
l'armée espagnole. Il mourut à Par-
le 24 mars 1657.
Il était fils de Philippe de la Mot: .
chevalier, sgr d'Houdancourt, deSa'
dans le comté de Beaumont-sur-U>
et de Louise Charles, sa troisii'.
femme, fille d'Antoine Charles s^r
Plessis-Picquet et de Madeleine M
lard ; il ep. Louise de Prie, se^o
fille et héritière de Louis de Prie, i *
quis de Toucy et de Françoise de Si;
Gelais-Lusignan, dont il eut qust
enfants : 1 . Philippe, mort jeune
Françoise-Angélique, mariée le 2î< c
vembre 1669 avec Louis-Marie-Vi '.
d'Aumont et de Rochebaron, dacùA
mont, pair de France, dont ell»* f>/
seconde femme ; 3. Charlotte-Eleui
Madeleine, gouvernante des euf^
de France, mariée le 14 mars k^-^
Louis-Charles de Lévis, duc de Ve-v
dour, pair de France; 4. Marie-t^
j
645
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRAJ9CE
646
brielle-Angéliqae, mariée le 18 mars
1675 ayec Heari -François de Saint-
Nectaire, duc de la Ferté, pair de
France.
La maison de la Mothe a pour au-
teur Jean de la Mothe, écuyer, vivant
en 1512 qui ép. Catherine du Bois,
dame d'Houdancourt.
II y a eu un autre maréchal de
France en 1747, Louis-Charles comte
de la Mothe-Houdancourt (1687-1755),
che?alier des ordres du roi (fils de
Charles, marquis de la Mothe-Hou-
dancourt; grand d'Espagne en 1722,
lieutenant-général des armées du roi),
qui n'eut qu'une fille, Gabrielle, ma-
riée d'abord au comte de Froulay de
MoQtfiaux, puis au marquis de Rouault
de Qamaches, reconnu grand d'Espagne
en 1755, maréchal de camp, qui n'eut
aussi qu'une fille, mariée au comte
d'Héricy, dont la fille aînée épousa le
marquis de Walsh-Serrant» reconnu
grand d'Espagne en 1815 au titre de
duc de La Mothe-Houdancourt; leur
£ls iQourut en 1834» laissant une fille,
wl/tâ;.Marie, qui a épousé, le 28 mai
1859, Ârtus de Cossé, comte de Brissac,
héritier par sa femme de la grandesse
d*£apagne de La Mothe-Houdancourt.
Ecartelé, aux i et 4 dCazur à la tour
d'argent^ auoo BeiS éCargent au lévrier
rampant de gueules^ accompagné de 3
tourteauoo auisi de gueules^ 2 en chef^
9tl en pointe ; le chef chargé d'un lam-
bel de S pendante de gueules,
1643
François de l'Hôpital comte de Ros-
oay, sgr du Hallier et de Beine, minis-
tre d'Etat, chevalier des ordres du roi,
gouverneur de la ville de Paris, lieu-
;enant général en Champagne et Brie,
;onnu sous le titre de seigneur du
Elallier, et ensuite sous celui de maré-
chal de l'Hôpital, fut aimé et estimé
ia roi Louis XIII pour sa fidélité incor-
'uptible.
Dans 0a jeunesse il avait été destiné
à l'état ecclésiastique et nommé à Tévè-
ché de Meaux, par Henri IV, qu'il
quitta pour suivre la carrière des ar-
mes. Il entra dans les Gendarmes de
la Garde, puis dans les gardes du corps
du roi, dont il devint capitaine, puis
capitaine des gendarmes de la Garde
et chevalier des ordres du roi le 31 dé-
cembre 1629 ;. prit Pardailhan et Théo-
bon sur les protestants et servit aux
sièges de Royan et de la Rochelle, à la
conquête de Savoie, à la prise de Nancy
dans l'armée du comte de Soissons, en
Luxembourg ; lieutenant général dans
l'armée du duc de Weymar ;.fut bleiBjé
au siège de Saint Omer dans l'armée
du duc de Chatillon ; gouverneur en
Lorraine, qu'il acheva de mettre sous
l'obéissance du roi ; contribua à la prise
d'Arras en 1640 ; eut le gouvernement
de Champagne et de Brie à la place de
celui de Lorraine et reçut le bâton de
maréchal de France le 23 avril 1643 ;
il commanda l'aile gauche à la bataille
de Rocroy avec laquelle il regagna le
canon perdu et y fut dangereusement
blessé. Quelque temps après il se
démit du gouvernement de Champagne
pour prendre celui de Paris. Il servit
fidèlement le roi pendant les troublés
de la Fronde et mourut à Paris le 20
avril 1660, âgé de 77 ans.
Il était fils puiaé de Louis de l'Hôpi-
tal, marquis de Vitry, chevalier des
ordres du roi et de Françoise de Bri-
chanteau ; il ép. 1<> Charlotte des Es-
sarts ; 2° Françoise Mignot ; il n'eut
pas d'enfants de ces deux mariages.
La maison de l'Hôpital a eu pour
auteur Jean de l'Hôpital (neveu de
François de THôpital, clerc des arbalé-
triers du roi, vivant en 1329) qui fut
aussi clerc des arbalétriers, sgr de
Montiguon, il fut naturalisé par lettres
du roi Charles Y qui lui donna la sei-
gneurie des AUueux en Palluel, mou-
vante du château de Crèvecœur-en-Brie
au mois d'octobre 1358. (Y. le Bulletin
de 1893, col. 322-324.)
647
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
W'
Ecarteléy au 1 d^axur Berné de fleurs
de lys d'or au lamhel de gueules^ qui est
Anjou-Sicile; au 2 paie d^or et de gueu^
les^ qui est Aragon \ au 3 de sable à
deux léopards d'or passant Vun sur
Vttutre^ qui est Rouault ; parti de fascé
dor et de gueules de huit pièces^ qui est
Volvire, soutenu de gueules à neuf ma-
des dory qui est Rohan-Monbazon ; au
4 de gueules à la croix ancrée de vair^
qui est la Châtre ; sur le tout : de gueules
au coq d'argent crété^ membre et becqué
d'or, ayant au col un éctcsson dazur
chargé dune fleur de lis dor^ qui est
rHopital.
1643
Henri de la Tour, vicomte de Turen-
ne, Tun des plus grands capitaines de
son temps, apprit la guerre en Hol-
lande, sous le prince d'Orange de la
maison de Nassau, son oncle ; il passa
en 1630 en Piémont: se trouva à la dé-
fense de Gazai en qualité de mestre de
camp d'un régiment d'infanterie ; ser-
vit aux sièges de la Mothe en 1634, &
celui de Spire en 1635; étant maréchal
de camp sous le cardinal de la Valette,
en Allemagne, il se signala en divers
combats, fut blessé au siège de Saver-
ne. Il commanda l'arrière garde de
l'armée du duc de Weimar à la bataille
Khinau et au combat d'Ensinsheim en
1638 et servit à la prise de Brisach en
1639, et de Gazai en 1610. Deux ans
après il se trouva à la prise de Col-
lioure et de Perpignan en Roussillon.
Le roi le fit maréchal de France le 16
mai 1643 (première promotion du roi
Louis XIV.) Nommé général en chef des
armées du roi en Allemagne, il battit
l'armée bavaroise à Fribourg, à Phi-
lipsbourg et à Mayence en 1644 ; il fut
battu à Mariendal par le général Mercy
le 5 mai 1645 et eut sa revanche à
Nordlingue le 3 août de la même an-
née, et un peu plus tard contre les Im-
périaux et le duc de Bavière à Som-
merhoven où le général Melauder fut 1
tué, le 17 mai 1648. Pendant la FrODi^
il prit le parti des princes et perdit Ib
bataille de Rethel. Rappelé à la cour
par la bonté du roi il eut le comman-
dement de ses armées en 1652.
En 1655 il prit le Quesnoy, Landre-
des, Condé et Saint-Guillain et les ai:-
nées qui suivirent furent marquée.^
par des succès éclatants dans l'Artois,
dans la Flandre, contre les Espagnol
et les Impériaux. Tant de services lu
acquirent avec justice la charge de ma-
réchal-général des camps et armées d
roi qui lui fut donnée à Montpellier :
17 avril 1660.
Quelques années après la guer
s'étant renouvelée avec PEspaga
il accompagna le roi en Flandre qui
nomma son lieutenant général en 16»*
il se trouva à la prise des villes .
Tournay , de Douai, d'Oudenarde, d'A t
de Lisle et d'Alost. L'année d'après •
fit son abjuration de la religion pr-
testante et rentra dans Péglise catl.-
lique. En 1672 il eut le commandeme.
de Tune des armées qui accompagL •
rent le roi dans son invasion de la H •
lande et termina cette campagne par \\
chasse qu'il donna aux troupes 1.
marquis de Brandebourg et prit sc*
quartiers d'hiver pour son armée d&:
le pays de cet Electeur, et Toblip?
d'envoyer demander la paix en Fran^
Les années de 1673 à 1675 furent encc^
signalées par de nouveaux succès ; .
fut tué d'un coup de canon prfes ^.
Salzback en Allemagne le 27 juii •
1675, en allant faire une reconnaiâsa:.-
ce des troupes ennemies. Son corps f .
transporté à Paris et enterré à SaiDV
Denis.
Il était le second fils d'Henri d^
Tour, vicomte de Turenne, duc :
Bouillon, prince de Sedan, marêc!*
de France et de Isabelle de Nass». .
Orange, sa seconde femme; il a\
épousé Charlotte de Gaumont. don;
n'eut pas d'enfants ; elle était fille «^A
mand de Caumont, duc de la For
349
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
650
3air et maréchal de France et de Jeanne
le la Rochefaton.
(Y. le Bulletin de 1893, col. 70-72.)
£cartelé, aux 1 et 4 de gueules^ semé
le /leurs de lis d^or^ à la tour d'argent
naçonnée de sable posée au centre de
^ccUf qui est de la Tour ; au 2 d^azur
à 3 hesants d*or^ qui est de Boulog^ne;
au 3 coticé d*or et de gueules^ qui est de
Turenne ,• sur le tout : parti d'or à la
bannière de gueules^ qui est d'Auver-
gne ; et de gueules, à la fasce émargent ^
qui est de Bouillon.
(A Suivre),
L. R.
ARMORIAL DE LA GÉNÉRALITÉ D'ORLÉANS
lede - ivoi
d'après LES MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE (CABINET DES TITRES)
(Suite)
252. Marin Baguenault, Taînc, bour-
^[•eois.
253. Abraham Laisué, s'Daumaistre,
)ourgeois d'Orléans.
254. Marie Lamirault, épouse de Mi-
chel Rousseau, gentilhomme ordinaire
Je S. A. R.
255. Marie Brachet, veuve de N... de
!{oiiroy.
256. Jacques Porseran, bourgeois.
257. N. .. épouse de N... Bongard du
tforon, écuyer, s*" Darblay.
258. Claude Chamtron, officier de S.
k, R. M. le duc d'Orléans.
259. N..., veuve de N... Cardinet.
260. N..., épouse de N... Lamirault-
Marchais-Lambert.
261. Guillaume Bongars^ chanoine
le Sainte-Croix d'Orléans.
252. Z)'a^., à une bague d*or^ dans le
chaton de laquelle est enchâsse' un rubis
de gu.^ accompagné de 3 têtes de gue-
non^ coupées d'argent 2 et î.
253. Uaz.^ à un triangle d*or en
cœur ; Vécu semé d'étoiles d'arg,
254. Ifaz,^ à une ancredarg., la tra^
be dor; au chef onde darg,^ chargé de
trois ancres de sa,
255. De gu.^ à un chien bracque assis
darg,
256. Uarg.y à 6 annelets dor^ enfilés
3 et 3 à 2 bâtons darg,, posés en fasce,
Vun sur Vautre.
258. De pourpre à une pyramide
d'arg.^posée sur un piédestal de même
et accomp. en chef de 2 grappes de rai^
sin dor,
259. De gu,y d3 pals darg,^ chargés
de 5 étoiles daz,
260. lîaz,, à la fasce ondée de gu.^
accomp. en chef de 2 cavaliers d échecs
d*az.^ et en pointe , d'une tour de même.
261. De «m., à 2 fasces échiquetées dor
et de sa,; au pal flambloyant de gu,y
brochant sur le tout.
661
LB BtTLLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
6S2
262. N... de FaveroUes, veuve de
Jean-Baptiste Thoinàrd, a' de Trogny.
263. Feu Jacques Longuet, cheva-
lier, seigneur de TEcluse, conseiller du
roi en ses conseils.
264. N... de Troyes, épouse de N... de
la Baraudière, écuyer, s»" dudit lieu.
265. N..., veuve de N... Paris-Belle-
bat.
266. Françoise Lambert, épouse de
Charles Lhuillier, écuy er, sieur de Lan-
teperée.
267. Claude Mariette, veuve de Fran-
çois Renard, s' de la Mivoye.
262. Lfor^ à 3 cosses de fève de «n..
tig. et feuillêes de même et mouvarUtt
d^un croissant de gu.
263. D*az,^ au chef dor^ cKargé de 3
léopards de gu,
264. D'az.^ à 3 oies d*arg,, becq, e
memb. dCor^ rangées en fasce; au chef
cousu de gu,y ch, de 3 croissants tour-
nés dCarg,
266. Ifarg.^ à une grappe de raisin d-:
pourprCy tigée et feuillée de «în., ienut
par une main de carnation^ mourant'
die chef et accomp. en pointe de 2 lima-
çons a/front, d^az.^ leurs coquilles de g*i
266. Le gu,^ au lamhel de 4 pendant
d^arg.y posé en fasce et accomp. de .
dauphins de méme^ couronnés d*or2*'t l
267. i)'or, a un mont d'az.^ accomf.
de 6 papillons de sa.^ ailés éCaz, etpost
en pal 3 de chaque côté.
(A suivre)
DEUXIÈME PARTIE
NOTICES GÉNÉALOGIQUES. — NOTES D*ÉTAT CIVIL NOBILIAIRE
TURENNE
(limousin et quercy)
La ville de Turenne, située en Lîmou-
siifi, à ij kilomètres de Brive, était un
des plus anciens et des plus importants
vicomtes du royaume. Elle a donné son
nom à plusieurs maisons dont la pre-
mière était connue dès le ix^ siècle par
Rbdolphe ou Raoul, qui vivait en 788
et prenait le titre de comte, non que
Tûrenne fut un comté, mais parce qu'il
était comte bénéficiaire de Cahors. Il
avait reçu cette vicomte en don de
Pèpin-le-Bref, après que celui-ci se fut
emparé des possessions du duc Gaifri
en 767; plus tard ce vicomte passa soi^
la dépendance des comtes de Limo^:^
qui étaient aussi ceux de Poitiers, dv«^
d'Aquitaine. Les actes latins le do
gnaient sous le nom de vicariat, ce c
indiquait la dépendance d'un seigoc;
dominant.
Bernard, qui descendait peut-être :
Raoul, était vicomte de Turenne *
X* siècle ; il fut père d'une fllle Sulp:
dame de Turenne qui épousa, vers
V *-
1000, Archambaud) sgr de Comborn ft
de Ventadour, ainsi devenu par ^'S
653
LB BULLETIN HâRA£J)lQUE DB FRANCE
654
mariage vicomte de Turenne. Leur pos-
térité finit avec Rayipond VII vicomte
de Turenne, qui servit Philippe-le-Bel
dans la guerre de Flandre où il mourut,
en 1304, laissant une filie, Marguerite
vicomtesse de Turenne, mariée avec
Bernard VI comte de Comminges. Celui-
ci devenu veuf et héritier de sa femme
se remaria avec Marthe de Tlsle-Jourdain
dont il eut un fils mort jeune et deux
filles : Cécile, femme de Jacques d'Ara-
gon comte d'Urgel, et Aliénor de Com-
minges, dame pour moitié de la vicomte
de Turenne. Aliénor de Comminges
épousa, en 1343, Guillaume Roger III
comte de Beaufort, baron d'Alais, d'An-
duze, de Portes et de Montclus, qui
acheta, le 26 avril 13^0, pour la somme
de 14J.000 florins d'or la part de Cécile
de Comminges, sœur de sa femme, dans
la vicomte de Turenne, et le roi par ses
lettres du mois de décembre et du 8 fé-
vrier de la même année lui confirma les
privilèges et les libertés de ce vicomte.
Leur fille, Eléonore de Beàufort, fut
comtesse de Beàufort et vicomtesse de
Turenne et réunit sur sa tête après la
mort de son frère (Raymond-Louis) et
de sa nièce (Antoinette, femme du se-
cond maréchal de Boucicaut), les terres
de Beàufort et de Turenne.
Eléonore de Beàufort ép. en 1370
Edouard II, sgr de Beaujeu et de Bom-
bes, petit-fils d'Edouard, sire de Beaujeu
et de Dombes, maréchal de France en
1347, de la maison de Beaujeu issue des
comtes de Forez. Il n'y eut pas d'enfants
de cette union et les terres de Beàufort
et de Turenne passèrent à la branche de
fieaufort, des sgrs de Limeuil, qui finit
par une fille Anne comtesse de Beàufort,
vicomtesse de Turenne, fille de Pierre,
mariée en 1444 à Agnet ou Agne de la
Tour, sgr d'Oliergues, en Auvergne,
comte de Beaumont, en Anjou, cham-
bellan du roi Louis XI, auquel elle porta
le vicomte de Turenne. C'était le cin-
quième ascendant du célèbre maréchal
de Turenne, mort sans enfants, le 27
juillet 167=^; il était comte de Négrc-
pelisse et baron d'Oliergues, mais il
portait le titre de vicomte de Turenne
quoiqu'il ne fut ni propriétaire ni usu-
fruitier de ce vicomte possédé par les
ducs de Bouillon, son frère aîné et son
neveu.
Le vicomte de Turenne est resté dans
cette maison jusqu'à Charles-Gpdefroy
de la Tour, duc de Bouillon, qui le
vendit au roi en 1738, et il fut réuni au
domaine de la couronne. Néanmoins les
fils aînés des ducs de Bouillon, du vivant
de leur père, portèrent jusqu'en 1792 le
titre de princes de Turenne.
Le vicomte de Turenne comprenait
108 paroisses situées sur les rives de la
Dordogne, 57 dans le Limousin, 39 dans
le Qjuercy et 12 dans le Périgord; il
renfermait les villes de Turenne, Beau-
lieu, Argentat, Saint-Céré, Martel, Cou-
longes.
TURENNE D'AYNAC
La maison de Turenne d'Aynac des-
cend des vicomtes de Turenne de la
maison de Beàufort en Limousin et en
Quercy, héritière, comme nous l'avons
dit plus haut, par les Comborn et les
Comminges, de la première race des vi-
comtes de Turenne, jouissant dans ce
vicomte de droits régaliens. Cette sou-
veraineté dont les investissait la posses-
sion du fief a été reconnue et sanction-
née par nos rois depuis Saint Louis
jusqu'à Louis XIV, et n'a pris fin que
par la cession faite à la couronne, sous
Louis XV, en 1738.
En 1438 Hector de Turenne, fils na-
turel de Raymond Rogier comte de
Beàufort, possédait en apanage les ter-
res d'Aynac, de Molières et de Palaret
qui faisaient partie du vicomte de Tu-
renne; il fut l'auteur de la maison de
Turenne des marquis d'Aynac, dont
Chérin a dressé la généalogie dans les
termes suivants que nous reproduisons
d'après le Mémoire du i«' février 1775,
ej&trait des Archives Nationales ;
655
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE PRA.NGE
656
Les Turenne d'Aynac, en Quercy,
étaient seigneurs d'Aynac, de Molières,
de Palaret, de la Roque, de Sales-Cor-
batières, de Felzins, de Montmurat, du
Breuil, du Vernet, de Saint Martin du
Bac, etc., en Quercy, en Limousin, en
Auvergne, en Rouergue et en Bour-
bonnais.
Ecarieîéy au i et 4 d'argent à } roses
de gueules y 2 en chef et i en pointe y qui
est de la maison de Rogier de Beaufort,
avec cette différence que cette maison y
ajoutait une bande da:{ur et } autres
roseSy et qu'elle portait ces roses } en
chef et } en pointe; et au 2® et j^ coticé
d'argent et de gueules^ qui est de Tu-
renne ancien.
Les seigneurs d'Aynac du nom de Tu-
renne reconnaissent conformément à
leurs titres pour leur auteur :
Noble homme Hector de Turenne,
écuyer, sgr d'Aynac, de Molières, de
Palaret, etc., dans la vicomte de Tu-
renne, nommé dans is actes passés par
lui ou de son consentement, dont le
premier est de Tannée 1438 et le der-
nier de Tan 1457.
Dans le temps que vivait ce sujet, il
existait aussi dans la vicomte de Tu-
renne un Hector de Turenne fils naiu^
rel de Raymond Rogier comte de Beau-
fort et vicomte de Turenne, lequel est
rapporté comme tel dans le testament
du même Raymond du 5 juin 1399 et
dans une donation à lui faite le 24 juil-
let 1431 par Pierre Rogier, aussi comte
de Beaufort et vicomte de Turenne son
cousin; il est simplement nommé et
qualifié Hector bâtard de Turenne^ dans
le rôle de la compagnie de Guillaume,
comte de Narbonne, mari de Guérine
de Rogier Beaufort, cousine germaine
de Raymond cidevant rappelé (cette
compagnie dans laquelle il servait
comme écuyer, revue le 22 juillet 1430)
et dans une quittance qu'il donna le
22 décembre 1438 d'une somme d'argent
dont le roi Charles Vil l'avait gratifié et
qu'il scella de son sceau représentant :
Ecarteléy au /" et 4^ une bande accom-
pagnée de 6 roses mises en orle^ et au
2^ et y un coticé et un bâton noueux rn
barre sur le touty marque de son eut
illégitime.
Si les seigneurs d'Aynac prétendaient
qu'Hector de Turenne sgr d'Aynac n'est
point lé même qu'Hector de Turenne
fils naturel deRsLymond Rogier, vicomte
de Turenne, et qu'il a pu exister dans
le même pays et dans le même temps
deux sujets d'un même nom aussi peu
commun que celui d'Hector et du même
surnom, et qu'ils fondassent cette dif-
férence sur ce que les actes qui nom-
ment le Sgr d'Aynac ne le qualifient
point bâtard et que ceux qui nomment
le bâtard ne le qualifient point seigneur
d'Aynac, on leur répondrait qu'il y a
dans le cabinet de l'ordre du Saint Es-
prit des extraits faits par feu M. de Clai-
rambault, généalogiste des ordres, de
diverses pièces dans lesquelles Hector
de Turenne est qualifié à la fois seigneur
d'Aynac et fils naturel de Raymond Ro-
gier vicomte de Turenne et que ces piè-
ces qui concernent un procès qu'il eu:
contre Louis de Beaufort, sgr de Canil-
lat, son parent, sont publiques et men-
tionnées dans V Histoire des grands Offr
ciers de la Couronne^ t. VI, p. 519.
D'après l'exposition de ces faits il es:
de la justice d'observer que dans le sic-
cle où vivait Hector de Turenne la qua-
lité de bâtard n'était point injurieuse ;
les enfants naturels la prenaient publi-
quement eux-mêmes ; ceux des nobIe>.
par nos lois et nos usages, avaient pm
à leurs biens et au port de leurs arme>
avec quelques différences seulement:
ils parvenaient à la chevalerie et joui>-
saient de tous les privilèges résen c^ ^
la noblesse.
Ces principes admis, Hector de 1>
renne, seigneur d'Aynac, tenait un nn^-
distingué dans l'Ordre de la noble>Nw
La maison Rogier-Beaufort dont il es:
issu n'était pas alors^ il est vrai, au ranw
657
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
658
de Tancienne noblesse, mais elle réunis-
sait tout l'éclat et la puissance que peu-
vent donner les premières dignités de
TEglise, des possessions considérables
et de hautes alliances. Elle avait produit
deux papes Clément VI et Grégoire XI
l'un grand oncle et l'autre oncle de Ray-
mond, père naturel d'Hector, et un car-
dinal frère du premier de ces deux pon-
tifes. Elle possédait le comté de Beau-
fort en Anjou, la vicomte de Turenne,
les baronnies d'Alais et d'Anduze en
Languedoc, de Limeuil en Limousin,
et avait pris ou donné des femmes aux
maisons d'Auvergne-Boulogne, des dau-
phins d'Auvergne, de Comminges, de
Poitiers- Valentinois, de Baux, de Beau-
jeu, de la Tour en Auvergne, de Nar-
bonne, de Chauvigny-Châteauroux, de
Pons, de Polignac, d'Anduze et autres.
Hector de Turenne seigneur d'Aynac,
etc., servait en 1420, ainsi qu'on l'a dit
cidevant, en qualité d'écuyer dans la
compagnie de Guillaume, vicomte de
Narbonne. Le roi Charles VII lui fit don
en 1428 d'une somme de cinquante li-
vres. Il fut nommé en 1443 viguier de
Figeac par Louis dauphin, qui lut de-
puis le roi Louis XI et mourut peu
après l'année 1437 laissant de Blanche
d'Ornhac (c'est le 1" nom de la maison
de St Chamans en Limousin), entr'au-
tres enfants :
î. Pierre de Turenne, qui suit;
2. Agnet de Turenne auteur d'une
branche divisée en deux rameaux exis-
tants en 1666 et connus le !•*' sous le titre
de sgrs du Breuil et du Vernet, en
Bourbonnais ; et le 2^ sous celui de sgrs
de Saint-Martin et du Bac, en Limousin.
3. Et Hector de Turenne, damoiseau,
vivant en 1482, dont on ignore la des-
tinée.
Pierre de Turenne, sgr d'Aynac, de
Molières, etc., qualifié noble et puissant
homme, fit hommage de ces terres en
1463, passa avec ses vassaux, en 1483,
une transaction dans laquelle est énoncé
le droit de taille aux divers cas qu'il
avait sur eux et mourut après l'an 1507.
De l'alliance qu'il avait contractée en
1479 avec Anne de la Roque, dame de
la terre de ce nom, en Auvergne, vin-'
rent:
1. Annet, qui suit;
2. Blanche, femme de Jean d'Anglars,
sgr de la Roque.
Annet de Turenne, sgr d'Aynac, de
Molières, etc., ép. en 1495 Jacquette
Ricard de Gourdon, fille de Jean, sgr
de Genouillac et de Catherine du Bos,
dame d'Acier et sœur de Jacques dit
Galiot, sgr d'Acier, maître de l'artillerie
et grand écuyer de France , dont la fiUç
et héritière Jeanne fut mariée : 1° à
Charles de Crussol vicomte d'Uzès, et
2^ à Jean-Philippe de Rhingrave, comte
palatin du Rhin. Il mourut après l'année
1539. Ses enfants furent:
1. Galiot, qui suit;
2. Louis, qui servait en 1531 en qua-
lité d'homme d'armes dans la compagnie
de Jacques, sgr d'Acier, son oncle ma-
ternel;
3. Catherine, femme de Guillot de
Valette, sgr de Toulonjat, et
4. Florette, mariée à Pons de Castel-
nau, sgr de'Vieillevigne, en Quercy.
Galiot de Turenne, chevalier de l'or-
dre du roi, sgr d'Aynac, etc., qualifié
noble et puissant seigneur, capitaine
(gouverneur) pour le roi du château de
Puymirol, en Agenais, donna deux quit-
tances de ses gages en cette qualité les
10 janvier 1542 et 16 juillet 1543, la
dernière scellée de son sceau qui repré-
sente un ccarielé au i et 4 de j roses y et
au 2 et j un cottcé.
De l'alliance qu*il contracta en 1548
avec Marguerite de Lauzières, fille de
Louis, sgr de Thémines et de Madeleine
de Roquefeuil et tante de Louis, mar-
quis de Thémines qui fut fait chevalier
de Tordre du Saint-Esprit, en 1597 et
maréchal de France en 16 16, vinrent
entr'autres enfants :
659
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
66^
1. François, qui suit;
2. Jeanne, religieuse au monastère de
Beaulieu, de Tordre de Saint-Jean de
Jérusalem.
François de Turenne, baron d'Aynac,
sgr de Molières, etc., épousa en 1591
Antoinette de Pontanier, dame de Sales-
Corbatières en Rouergue et autres ter- '
res, fille d'Antoine de Pontanier, sgr de
ces terres, et en eut entr'autres enfants :
Flotard de Turenne, baron d*Aynac et
sgr de dix autres terres, lequel étant sur
le point d'aller à l'armée pour le service
du roi, en 1642, fit son testament par
lequel il ordonna que ses funérailles
fussent faites comme à un homme de sa
qualité et condition. Il mourut en 1675
laissant de Claude Ricard de Gourdon
de Genouillac, fille de Louis comte de
Vaillac, capitaine de 50 hommes des
ordonnances du roi et de Françoise de
Cheyradour, dame d'Aubepeyre :
1. Louis de Turenne, qui suit;
2. Jean-Galiot, sgr de Molières, titré
comte d'Aynac, dont on ignore la des-
tinée;
3. Jean de Turenne, sgr d'Aubepeyre,
colonel des milices d'Armagnac, qui de
Catherine de Felzins de Montmurat eut
une fille nommée Jeanne-Félice de Tu-
renne, mariée à Barthélémy d'Estrelles
de Gontaut, marquis de Lansac;
4. François de Turenne, chevalier de
Tordre de Malte;
5. et 6. Marguerite et Madeleine, qui
firent leurs preuves de noblesse en 1650
pour être reçues au monastère de Beau-
lieu;
7. Marie-Guigonne-Romaine, mariée
a Barthélémy de Gontaut Saint Gêniez,
marquis de Lansac, oncle maternel de
Barthélémy d'Estrelles de Gonfraut,
mari de Jeanne-Fclicc de Turenne sa
nièce.
Louis de Turenne, chevalier, titré
marquis d'Aynac ép. en 16^6 Marie-
Hélène de Felzins, fille et héritière de
Jean baron de Felzins et Montmurat et
de Jeanne de Lentillac et mourut le
20 septembre 1697 père entr'autres en-
fants de :
1. Jean-Paul, qui suit;
2. Jean-Baptiste, capitaine au régi-
ment d'Anlezy cavalerie ;
). Jeanne-Catherine, femme de Lou:s
de la Garde, sgr de Saignes.
Jean-Paul de Turenne, chevalier,
appelé marquis d'Aynac, baron de Fel-
zins, sgr de xMontmurat, etc., fut nomme
capitaine d'infanterie dans le régiment
du roi en 1671, puis capitaine de cava-
lerie dans le régiment de Rozel» depui!*
d'Anlezy, servit dahs les guerres termi-
nées par les traités de Nimègue de 1 ^7 '
et de Riswick en 1697 et mourut e'
1733. Il avait épousé Victoire de Dur-
fort, fille d'Armand, baron de Boissière^
et d'Anne de Touchebœuf de Clermoc
Vertillac, dont :
1. Jean-Louis-Anne, qui suit ;
2. Jean-Marc Galiot, ecclésiastique :
3. Jean- François -Amable, qui r:
preuve de noblesse en 1715 pour ctc
admis dans l'ordre de Malte ;
4. Joseph-Mercure, appelé baron c-
Gramart ;
5. 6, 7, 8 et quatre filles dont cr
ignore les alliances.
Jean-Louis- Anne de Turenne, cheva-
lier, nommé comte d'Aynac, moun:'
avant le 22 février 1770. De son maria^^.
avec Marie-Anne-Claude Robert de L*-
gnerac, grand bailli d'épée, lieutenar.:-
général et commandant en Auvergne '^\
de Marie-Charlotte de Tubières de Pcv
tels de Levis de Caylus, étaient issus :
1. Charles-Joseph, appelé marqu ^
d'Aynac, officier de cavalerie, mort sa:>
alliance le 20 avril 1771 ;
2. Marie-Joseph-René, qui a été de—
tiné d'abord à l'Ordre de Malte, pu -
devenu Faîne par la mort de son frerc -
pris le titre de marquis d'Aynac. H c^t
mestre de camp à la suite de la cavale*
661
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
662
rie et a épousé en 1771 Pauline-Ga-
brielle de Baschi, fille de Jean-François
de Baschi, marquis du Cayla (et de Su-
zanne-Françoise de Baschi de Pignan),
sa cousine ;
Et 3 filles nommées Marie -Paule, Ca-
therine-Agathe, et Marguerite - Gene-
viève. Ces trois filles ont été mariées
Tune à François d'Arzac, sgr de la
Grèze, chevalier de Saint Louis; la
2^ à Joseph de la Panouze, sgr de
Pruns, et la 3* à Mercure-Joseph-Roquet
d'Estresses, baron d'Estresses, officier
au régiment des Gardes françaises en
1775 (0-
Joseph-Marie-René de Turenne, mar-
quis d'Aynac, marié à Pauline-Gabrielle
de Baschi de Pignan eut de son ma-
riage: I. Henri-Amédée-Mercure, qui
suit ; 2. et un autre fils, mort jeune,
non marié.
Henri-Amédée-Mercure de Turenne,
comte de Turenne d'Aynac, né à Pau,
le 23 septembre 1776, mort à Paris le
16 mars 1892, chef d'escadrons de cavale-
rie sous le pcemier empire, Tun des
chambellans de TEmpereur Napoléon I®*",
maître de sa garde*robe, comte de l'Em-
pire, le II novembre 18 13, général de
brigade, pair de France, grand-officier
de la Légion d*honneur, marié en 1799
à Claire-Isabelle-Joseph-Françoise-Aga-
the de Brignac de Montarnaud, qui fut
dame du palais de Timpératrice José-
phine, fille et héritière de Jacques-Jean-
Elisabeth de Brignac, baron de Mon-
tarnaud et de Françoise de Julien de
Vinezac, dont il eut: i . Gustave-Edmond-
Joseph-Romuald de Turenne, qui suit;
2. Napoléon-Joseph-Gabriel de Turenne
d'Aynac, comte de Turenne, ancien ca-
pitaine, chevalier de la Légion d'hon-
neur, décédé à Courtomer (Orne), le 7
juillet 1889, marié en 1838 à Gabrielle
Frottier de la Coste, dont il a eu :
(1) Mémoires généalogiques dâ diverses famil-
les qui prétendent aux honneurs d« la Cour. Âr-
chiv. Nationales, 8it, t« VJ, p. $31*^^7.
Léonor, comte de Turenne d'Aynac,
ancien député de l'Orne, marié en 1873
à Françoise de Fitz-James, fille du duc
et de la duchesse née Marguerite de
Lœvenhjelm, dont: i. Marie; a. Mar-
guerite.
Gustave-Edmoi)d-Joseph-Romuald de
Turenne, marquis de Turenne d'Aynac,
ancien officier, chevalier de la Légion
d'honneur, est décédé à Paris le 24 octo-
bre 1893.
Il avait ép. Lpuise de la Tour du Pin
Chambly de la Charce, décédée en
1863, dont il a eu : I. Etienne- G«^, qui
suit; 2. Paul, comte de Turenne d'Ay-
nac, ancien secrétaire d'ambassade,
chevalier de la Légion d'honneur, ma-
rié en 1882 à Ada Roussel de Courcy;
3. Louis, ancien lieutenant de cavalerie,
chevalier de la Légion d'honneur ;
4. Albertine-Suzanne, mariée le 28 sep-
tembre 1871 kEngène-Scipton de Nico-
laï, marquis de Nicolaï, ancien lieute-
nant de cavalerie, fils de Scipion-Louis-
Augustin-Jean-Marie , et de Charlotte-
Aimée-Amélie Hébertde Beauvoir dont :
1. Louise ; 2, Scipion.
Etienne-Gtt^ de Turenne, comte et
aujourd'hui marquis de Turenne d'Ay-
nac, ancien lieutenant de vaisseau, offi-
cier de la Légion d'honneur, marié en
1874 à Elisabeth Berthier, princesse de
Wagram, fille de Napoléon-Alexandre-
Joseph Berthier, deuxième duc et prince
de Wagram, et de Zénaïde-Françoise
Clary, cousine de la feue reine douai-
rière de Suède, dont : i. Louise;
2. Claude.
La maison de Turenne d'Aynac a fait une
autre branche connue sous le nom de
Turenne d' Aubepeyre, divisée elle*même
en deux rameaux dont le chef est le
marquis de Turenne d'Aubepeyre.
(V. le Bulletin de 1889, col. 420.)
Coticéy (for et de gueules de 10 pièces ^
L. R.
n
r
663
LB BULLETIN HÂRALDIQUB DB FRANCS
664
LB VICOMTE DE TURENNE
La seigneurie de Turenne était autre-
fois possédée en toute souveraineté et
ce n'est qu'au x« siècle qu'un vicomte
de Turenne rendit hommage au roi, à
condition que ce vicomte ne pourrait
être mis hors de la main du roi et que
le vicomte et ses successeurs continue-
raient à jouir de tous les droits régaliens.
La clause portée par cet hommage
n'empêcha pas que Saint Louis (ayant
cédé le duché de Guienne à Henri III,
roi d'Angleterre) n'écrivit à Raymond,
vicomte de Turenne de ne pas faire
difficulté de rendre hommage à Henri.
Ce vicomte obéit, mais avec la même
réserve des droits régaliens. Au moyen
de l'hommage de fidélité que les vicom-
tes de Turenne ont rendu à la couronne,
nos rois les ont toujours confirmés dans
la jouissance de tous les droits régaliens.
Le lettres patentes de confirmation de
Louis-le-Grand sont du 12 mai 1656. Il
ne se lève aucun droit pour le roi dans
ce vicomte, mais le seigneur qui est
aujourd'hui M. le duc de Bouillon y lève
presque tous les droits que Sa Majesté
a établis dans le royaume. Les imposi-
tions sur le vicomte sont départies par
les Etats du pays qui sont convoqués
par le vicomte. Outre les droits et reve-
nus de ce vicomte il y a une grande
quantité de terres et de fiefs qui en
relèvent.
Rodolphe ou Raoul comte de Gahors
et de Turenne est le plus ancien sei-
gneur de Turenne dont le nom soit venu
jusqu'à nous. Il vivait en Tan 788 et
prenait la qualité de comte, non que
Turenne fut un comté, mais parce qu'il
était comte bénéficiaire de Cahors.
(V. Piganiol,Z)^5cr/]^//(?« de la France y
VI, p. 382; et le Dictionnaire de Bruzen
de la Martinière, vi, p. 1090.)
CARRIÈRE DE MONTVERT
Seigneurs de Montvert, du Cluzeau,
de la Gourgue, du Repaire, etc., etc.,
maintenus dans leur noblesse en 1524
(8 mai), et en 1666.
D'azur y à trois pals <f argent au lion
d'orj d dextre, et à l'aigle d'argent à se-
nestre.
C'est à tort que Ton a attribué à cette
famille les armes suivantes : De gueu-
les, au lévrier passant d'argent^ qui
appartiennent à la famille de Carrière,
habitant depuis des siècles le Langue-
doc et TAlbigeois et qui a fourni des
capitouls à Toulouse.
La famille de Carrière de Montvert
est fort ancienne et d'ancienne cheva-
lerie. Elle peut remonter en ascendants
directs à xii générations, mais bien
avant on trouve des gentilshommes de
ce nom dans le Pérîgord et sur ses
frontières, sans que Ton puisse les rat-
tacher entr'eux par un lien de filiation.
En 1249 Arnaud de Carrière est té-
moin d'une quittance à-Damiette.
En 1286 Bervin de Carrière rend
hommage au roi d'Angleterre pour
une terre en Agenais.
En 1369 Jean de Carrière est qualifié
scutifer^ dans la Compagnie de Ber-
trand de Born.
En 1380 Simon de Carrière est quali-
fié de môme.
En 1430 et en 1466 on trouve des
sujets de ce même nom dans les titres
des chapitres de Saint-Emilioa , de
Castillon et de Saint-Astier.
Les preuves et pièces à l'appui de la
généalogie qui suit, existent aux Ar-
chives du château de Montvert, à Péri-
gueux, à Bordeaux et à Pau.
I. — Isaac de Carrière, qui com-
mence la filiation, épouse le 29 novem-
bre 1476 Marguerite de Saint Ouïs, de
ce mariage : 1. Arnaud, qui suit;
2. Jeauy qui a fait la branche B.
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
666
» <i*
' de Carrière épousa le
nroise de Turenne,
meric, qui suit;
deleine mortes
'arrière épousa
' di' Comarque ; il
'le bau et Tarrière-
.: eut de son mariage :
.oime et Huguette, mortes
. sîrrité connue; 3. Eléonore
: a en 1^^* noces le seigneur de Ju-
et en 2°*«" noces Noble N... de
rur ; un des fils de cette union prit
lt> titre de seigneur de Mont vert et
mourut à Belle-Isle en Mer.
Cette branche paraît s'éteindre avec
lui.
Br. B. II. — Jean de Carrière, fut
reconnu et maintenu noble le 8 mai
1 524 ; de son mariage avec une femme
dont on ignore le nom il eut :
III. — Pierre de Carrière épousa en
1559 Marguerite de Grailly, dont il
eut :
IV . — Arnaud de Carrière épousa en
1584, Jeanne de la Place, dont il eut :
1. Pierre, qui suit ; 2. Jeanne, non ma-
riée ; 3. Marthe, épousa le chevalier de
Madran et laissa postérité.
V. — Pierre, épousa, en 1620, Cathe-
rine Favreau, dont il eut : 1. Anne ;
2. Isabeau ; 3. Marguerite ; 5. Elisa-
beth ; 6. Etienne, mort sans postérité ;
7. Jeanne, épousa le 7 juin 1655 Noble
N... d'Âugereau ; 8. Daniel, qui suit.
VI. — Daniel de Carrière, com-
manda une compagnie sous les ordres
de Sourdis ; il épousa en 1657 Olympe
de Rousset, dont il eut : 1. Pierre, qui
suit ; 2. François ; 3. Anne ; 4. Jeanne,
sans postérité ; 5. Marguerite, épousa
François de Beaupoil, seigneur de la
Rigaudie; 6. Isabeau, épousa le 10 mars
1703, Jean de Laurière, marquis de
Laurière.
VII. — Pierre de Carrière, seigneur
du Repaire, capitaine dans un régi-
mont de cavalerie, épousa le 20 mars
1703, Suzanne de Chaumet, dont il
eut: 1. Daniel, mort sans postérité
connue; 2. Jean, épousa Jeanne de
Tauzia, en 1735, ne semble pas avoir
laissé de postérité ; 3. autre Jeau, sei*
gueur de la Gourgue, tué à la bataille
de Plaisance ; 4. Anne, religieuse à
Fontgrave ; 5. Jean, qui suit.
VIII. — Jean de Carrière épousa en
premières noces Clémence d'Alba de
la Gironie, et en deuxièmes noces
Clémence Eymery (1762).
Il eut du premier mariage : 1. Da-
niel-Front, épousa le 20 mars 1770
Marie des Noix ; 2. François, qui suit ;
3 . Marthe, épous Jean Mourgues, sieur
de la Fonestalbe, dont la postérité est
éteinte ; 4. Marie, épousa Jean de Gre-
nier, seigneur de Pechgris, dont deux
filles mariées à noble Cluzel et noble
Longpré de Frontin frères.
Il eut de son second mariage :
1. Jean- Pierre de Carrière, qui ne prit
jamais le nom de Montvert ; il épousa
Marie Rabier dont Mathieu, mort sans
postérité et une fille qui épousa M. Ra-
raud. Cette branche n'a plus de repré-
sentants mâles.
2. Daniel , marié à demoiselle des Noix
eut de cette union : a. Pierre, qui
épousa en 1836 Amanda d'Augereau
sans postérité ; b, Anne, qui épousa
Guy de Tauzia dont deux enfants
morts sans postérité, Adolphe et Atha-
lie.
IX. — François de Carrière, baron
de Montvert, lieutenant au régiment
de Neustrie, épousa en 1790 Pétronille
de Vilatte, fille de Jean de Vilatte,
avocat au parlement de Bordeaux et de
demoiselle de Formigé de Beaupuy de
Genis.
Il eut de son mariage :
1. Eugène qui suit, et 2. Auguste,
qui suivra après son frère.
X. — Eugène de Carrière, baron de
Montvert, épousa en 1816 Louise de
667
LB BULLBTIN HâRALDIQUB DB FRANGE
e^--
Galard*Tenraube*SaIdebruc, baron de
la Salle-Bertrand et de demoiselle de
Frontin, dont il eut : 1 . Emilien qui
suit ; 2. Eugénie-Suzanne, qui épousa
en 1840 son cousin Jean-Louis de Ri*
inonteil, vicomte de Lombarès, dont
postérité.
XL — Emilien de Carrière, baron de
Montvert, marié en 1863 à Marie
d'Angot, d'origine créole, dont deux
filles : Alice et Elisabeth.
X bis, — Auguste de Carrière, chevalier
de Montvert, marié en 1824 àMélanie de
Ouérin de Lachèze, fille du maréchal
de camp de Guérin de Lachèze et de
demoiselle de Guerchin dont :
l.Âlban, qui suit;
2. 3. Serenie et Maria, sans postérité ;
4. 6. Arthur et Georges tous deux mili-
taires et tués pendant la dernière guerre,
le premier comme élève pilote de la ma-
rine ; le second comme lieutenant au
94- (16 août 1870); 6. Jules, abbé, cha-
noine du diocèse de Périgueux ; 7. Jo-
séphine, mariée à Théodore de Brian-*
çon, sans postérité.
XL — Alban de Carrière de Mont-
vert, marié en juillet 1870 à Louise
Gros de Bêler, dont: 1. 2. Yalentine et
Georges morts en bas ftge ; 3. Marie ;
4. Jeanne; 5. Marguerite ; 6. Yvonne;
7. Pierre-Front, né en 1887. L. F.
TERBAY
Les additions et corrections à la no-
tice de cette famille, insérées au Bul-
letin héraldique de 1893, colonne 469,
laissent subsister une erreur de filia-
tion qu'il importe de rectifier.
En eflfet Tabbé Terray (Joseph-Ma-
rie), contrôleur-général des finances, y
est donné comme fils de Jean Terray,
tandis qu'il est issu en réalité du ma-
riage d'Antoine Terray avec Marie-
Anne Dumas, ainsi que cela résulte de
Tacte baptistaire de ce personnage tiré
des registres paroissiaux de U ville . ■
Boën (Loire) et dont la teneur soit :
• Joseph -Marie, fils légitin^e j*
W Antoine Terray, avocat en p&r.^*
ment directeur-général des gabellr?
et de dame Marie-Anne Damas, sr .
père et mère, a esté baptisé ce jour-
d'huy neuf viesmé décembre mil srt .
cent quinze ; a esté porté à Tesiriiy'
par Antoine Bosier et Claudine Bar-
ret, domestiques dudit M* Terray, ^^
présence des soussignés :
• Ainsi signé : Pbbrrt. — B'»s^
— Bouchon. — Guyot, prêtre soc. tt
CHOMAT, curé. •
La famille Terray était fixée à Bcy '.
dès le milieu du xvi« siècle. Les arclii-
ves de Téglise de cette ville mention-
nent Antoine Terray en 1569. On peu'
citer après lui Jean Terray, dieur d'K*-
solas, bourgeois de Boën, marié avaii:
1638 à Jeanne Boulardîn, de Saint Ger-
main Laval. La filiation suivie s^ts-
blit à partir de :
L — Jean Terray, juge de Boën e;
de Couzan, marié à Montbrison (pa-
roisse Sainte Madeleine) le 28 avril
1661, avec Jeanne Gaze, dont il a eu :
1. Antoine, qui suivra ; 2. François, n**
vers 1665, écuyer, secrétaire du Roi H
son médecin ordinaire, puis secrétaire
d'Etat, mort à Paris à Tàge de 88 ans.
le 28 décembre 1753 ; 3. Pierre, prêtrt
sociétaire de Boën (1692), curé de R<>
manèche (1699), chanoine-chantrj df
rSglise collégiale de N.-D. d'Espéranct
de Montbrison, abbé de Belleville.
IL — Antoine Terray, né à Montbri-
son, paroisse Sainte-Madeleine, le 24
août 1662, avocat en Parlement, av •
cat-général fiscal du Duché de Roau*
nais (1692-1714), directeur général de«
Oabelles (1715), écuyer, secrétaire du
Roi, maison et couronne de France et
de ses finances (1720), mourut à Boanoe
le 18 juin 1727, à Tâge de 66 aos« apn^
avoir testé, par devant Ponchon, ov-
taire royal le 15 juin de la même ann^
169
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
670
[ II avait épousé : P avaut 169i Jeanne
: S^appard, fille de M® Jean-François,
.lot aire royal et procureur au bailliag'e
lucal de Roanne et de Marie Darme-
sin, Bée le 20 avril 1675, morte vers
.1704, laissant tous ses biens à son ma-
n ; — »> le 8 juin 1705, à Roanne, Ma-
: rie-Anne Dumas, fille de Claude Du-
V mas, écuyer, seigneur de Matel, capi-
taine d^une compas*nie de chevau-
; légrers, lieutenant-colonel du régiment
des fuailliers de S. À. S. le prince Ga-
.briel de Savoie, et gouverneur de la
. citadelle de Beyue, en Piémont» et de
Jeanne Grimaud de Mateh
Du 2« lit étaient issus : 1. Marie-
Christine, née à Roanne le 14 septem-
bre 1711, mariée le 27 mai 1727 à
Etienne Thoynet, sieur des Ronzières
et des Peynoat, procureur du Roi en la
sénéchaussée de Forez, puis conseiller
a la Cour des Aides de Paris ; 2. Pierre,
qui continue la filiation ; 3. Joseph-
Marie, abbé de Molesmes, contrôleur
général des finances, ministre, secré-
taire d*Etat, né à Boën le 9 décembre
1715, mort à Paris le 22 février 1778;
4. Louise-Nicole, mariée en premières
noces en 1736 à Gabriel -Joseph du My-
rat de Vertpré, écuyer, seigneur de
Genouilly, la Salle, Vertpré et autres
places; et en deuxièmes noces le 8
octobre 1765 à M"^® Charles de Nompère
de Champagny de Pierrefite, chevalier,
lieutenant colonel de cavalerie.
III. — Pierre Terray de Rozières, che-
valier, seigneur de St-Germain, TEspi-
nasse, Rozières, Blegny et autres lieux,
conseiller du roi en tous ses conseils,
procureur général à la Cour des Aides
de Paris, né à Roanne le 14 avril 1713,
mourut en la même ville le 19 juillet
1780 à l'âge de 67 ans.
De son mariage avec Renée-Félicité
Le Nain, fille de Jean Le Nain, maître
des requêtes, intendant de Languedoc
et de Thècle-Pélicité d'Asfeld, nièce du
maréchal de ce nom, il avait eu : i . An-
toine-Jean Terray, chevalier, seigneur
de Rozières, Changy, St-Bonnet-des-
Cars, St-Riran, Béclaudière et autres
places, conseiller du roi en tous ses
conseils, maître des requêtes de son
hôtel, successivement intendant de
Moulins, puis de Lyon, victime de la
Terreur, ainsi que Marie-Nicole Perre-
ney de Grosbois, avec laquelle il con-
tracta mariage le 11 février 1771 ;
2. Françoise-Marie Terray, mariée en
mars 1760 à Vital-Auguste de Gré-
goire, comte de Nozières, colonel du
régiment de Flandres. 0. V.
Notes d'État civil nobiliaire
MARIAGES DES MOIS DE NOVEMBRE-DECEMBRE
BT HAPPBL DBS MOIS PSiCitDBNTB
Le vicomte Henri Aubert de Vincel-
les, second fils d'Amédée Aubert comte
Amédée de Vincelles, conseiller général
du Finistère, décédé à Paris le l*»* mai
1891, et de Camille-Mathilde de Ker^
menguy, décédée à Louarvily le 30 dé-
cembre 1874, avec Marguerite-Marie-
4e BoBcals de Béais, fiUe du colonel en
retraite Charles- Marie-Louis de Bos-
cals comte de Réals, ancien aide de
camp du général de Sonis, comman-
deur de la Légion d'honneur, et de
Julie-Emestine-Henriette Maillard de
la Gournerie, au château de Troérin,
commune de Plouvorn, canton de Plou-
zevédé, près Landivisiau (Finistère),
671
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
071
Le mariage a été célébré au château
de Trocrin, commune de Plouvorn, le
4 octobre.
Les témoins du marié étaient: Emi-
le-Louis vicomte de Kermeng-uy, dé-
puté du Finistère (aujourd'hui décédé),
grand'oncle maternel du marié, et En-
guerrand - Henri - Frédéric comte du
Suau de la Croix* oncle par alliance du
côté paternel; ceux de la mariée
étaient: Raoul-Léon-Marie de Boscals,
oncle g-ermain du côté paternel, et
Boger-Marie-Louis vicomte de Freslon
de la Freslonnière, oncle par alliance
du côté maternel.
La sœur aînée de la mariée, Hen-
riette, a épousé, le 19 novembre 1889,
AHAwr-Henri-Ferdinand de Cazenove
de Pradines, fils du député.
Son père est le chef de la troisième
branche de la famille de Boscals de
Rcals et de Mornac.
(V. pour la famille de Boscals de
Réals et de Mornac, originaire du Bas-
Languedoc, et dont nous avons publié
la généalogie dans V Armoriai de Lan-
guedoc, connue sous le nom de Bosquat
Boscal et Boscals, le Bulletin de 1889,
col. 671.)
De gueules, au chêne d'argent sur^
monté d'une fleur de lis d'or,
La branche à laquelle appartient la
mariée porte comme brisure :
D'azur^ au chêne d'argent surmonté
d'une fleur de lis dor et accosté de deux
croissants affrontés d'argent.
(V, pour la famille Aubert de Vin-
celles, originaire de Bourgogne, le BuU
letin de 1892, col. 507.)
Le frère aîné du marié, Amédée Au-
bert de Vincelles, lieutenant au 3« dra-
gons, a ép., le 30 août 1892, Marie De-
larue Caron de Beaumarchais, fille du
colonel du 3« dragons.
On a donné par erreur à cette famille
pour armes :
Z>'or, à 3 têtes de limiers (ou chiens
bracques) coupées de sable.
U Armoriai de Bretagne^ par M. Pj»
tier de Courcy, lui donne les armc>
qu'elle porte aujourd'hui et qui sont ,
Paie de sioa pièces d'argent et de gueu-
les, à la fasce d'azur brochant»
^>^0»t>^fk0t0»»*0*0*0*tt^
Le baron Henri de Ponnat, fils d".
baron de Ponnat, et de la baronne, n^'
Marie-Joséphine-Sidonie Berger du Sa-
blon, avec Charlotte de Boutechoux de
Chavanes, fille de Julesi^- Guillaume-
Edmond, comte de Boutechoux de CLa-
vanes, et de Marie- Antoinette Octavie
de Monsj)ey.
Le mariage a eu lieu le 18 octobre
au château de Clessy près de Paray-le-
Monial (Saône-et-Loire).
Les témoins du marié étaient le
comte du Sablon et le comte d'Aligny,
ses cousins ; et ceux de la mariée : le
général, comte de JoufFroy d'Abbans,
et le marquis de Monspey^ lieutenani-
colonel au 13« dragons, ses oncles pa-
ternel et maternel.
La famille de Ponnat d'origine dau-
phinoise, s'est établie en Charoliais au
commencement de ce siècle par suite
d'alliances.
Elle était venue de la Croix-Haute se
fixer en Gapençais (Dauphiné). Bile a
produit des conseillers au parlement
de Grenoble, et un mattre des comptes,
de 1548 à 1628 ; un aumônier du roi
en 1628 ; trois chevaliers de Malte en
1634, 1650 et 1697 ; un premier prési-
dent à la chambre des comptes de
Chambéry en 1707; un préaident a
mortier au parlement de Grenoble ea
1708, etc.
Elle a possédé les seigneuries de
Gresse , Argoudières , Saint-SgrèTe ,
Vif, Lacombe, Beaurières, etc.
Ses principales alliances sont are^
les familles de Moustier, d'Agoult, de
Manze, Botin, Yalier, Loys, de Fas-
173
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
674
ion, de Garcin, de Jomaron, Béren-
rer du Gua, Thibergeau, de Vidaud,
te.
Jean-Aug-astin, baron de Poanat,
lé à Grenoble le 31 mars 1774, épousa
Fontainebleau, le 5 octobre 1810, à
on retour de rémigration, Adélaïde-
(lathilde Lamercy de Gallien de Cha-
pons ; il en eut :
Antoine- Joseph, baron de Ponnat,
[ui épousa, le 17 juin 1839, demoiselle
^larie-Claudine Voiret de Terzé, fille
le Louis-Antoine Voiret de Terzé et
le Marie-Geneviève de Raffin de Pom-
nier. De ce mariage naquirent : 1 . An-
.oine-Marie-Gabriel, qui suit; 2. Ma-
rie-Adèle-Joséphine-Antoinette, mariée
àu vicomte des Garets ; 3. Joséphine,
relig-ieuse au Sacré-Cœur.
An toi ne-Marie-Gabriel, baron de
Ponnat, a épousé, le 26 avril 1870, de-
moiselle Marie-Joséphine-Sidonie Ber-
ger du Sablon, dont il a eu : 1. Marie-^
Cladie-Henriette-Joséphine, née le 29
mars 1871; 2. Marie-Camille-ffenri,
né le 24 mai 1872, c'est le marié; 3. Ga-
briel, né le 8 mai 1875,
D^or^ à tt'ois têtes de paon arrachées
d'azur,
(V. pour la famille de Boutechoux
de Ghavanes une des plus anciennes et
des plus considérables en Franche-
Comté, le Bulletin de 1889, col. 363), en
ajoutant que le père de la mariée était
fils du comte de Boutechoux de Cha-
vanes et de la comtesse née Levezou de
Vesins, et sa mère était fille du mar-
quis de Monspey et de la marquise née
Louise de Luzy de Pellissac.
La sœur de la mariée, Léopoldine de
Boutechoux de Chavanes, a ép. le 19
juin 1889 Hippolyte de la Boulie.
Coupé^ émargent et d'azur^ Vargent
chargé de 3 lozanges de gueules posées
^ fasce^ et l'azur chargé d'un soleil d'or
^ans visage ; — alias, d'or^ à 3 bouts de
choux de sable posés en pal ; au chef
^azur chargé d'un croissant d'argent.
o^^w^w^^^^^^^^»»
Le comte Paul de la Forest-Divonne,
fils du comte Pierre-Arthur de la Fo-
rest-Divonne, et de la comtesse née
Alix de JouflFroy d'Abbans avec Jeanne
de Ouiseuil, fille de feu M. Rance de
Guiseuil et de M"® de Guiseuil née de
Perrey.
Le mariag*e a été célébré à Besançon
le 26 octobre.
(V. pour la notice sur la maison de
la Forest-Divonne les Bulletins de
1887, 1889, 1890 et 1892, col. 641.)
De sinoplCy à la bande d'or^ frettée de
gueules.
Devise : Tout à travers.
La famille Rance de Guiseuil orig'i-
naire de Franche-Comté où elle est en-
core représentée, a fourni des mag:is-
trats au corps municipal de la ville de
Besançon et des conseillers à la Cour
des Comptes de Dôle. Elle est connue
depuis 1623. Alexis -François Rance
sgr de Guiseuil et de Maussans, pro-
cureur fiscal du bailliage de Fouge-
rolles fut nommé le 8 août 1749 con-
seiller auditeur à la Chambre des
Comptes de Dôle; il laissa d'Anne- Jo-
séphine Carlin plusieurs enfants dont
sont issues les deux branches, dites de
Guiseuil et de Maussans. En 1763,
François-Joseph Rance, siégeait comme
conseiller du magistrat de Besançoa
et devint quelques années après vi-
comte-maïeur de la cité. Thomas-Louis
Rance de Guiseuil était en 1784 un des
dix trésoriers du bureau des finances
de Besancon, où il siégeait encore en
1789.
La branche de Maussans s'est éteinte
dans les mâles par la mort en 1842 dé
Félix-François-Joseph Rance de Maus-
sans, ancien capitaine d^nfanterie dé-
cédé à Vesoul, ne laissant que trois
filles de son mariage avec Suzanne-
Françoise Mirabel.
La branche de Guiseuil est encore
représentée à Besançon.
Uazur^ au croissant d'argent.
675
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DB FRANCE
676
Le comte Louis de Carné, capitaine
au 9^ cuirassiers, chevalier de la Lé-
gion d'honneur, fils du marquis de
Carné, sénateur, chevalier de la Lég-ion
d'honneur, et de M"« de Guéheneuc,
avec M"*® Colombani de Niolo, née Dar-
gent, fille d'un conseiller à la Cour des
Comptes, et ancien adjoint au maire du
septième arrondissement de Paris,
veuve d'un jeune officier mort récem-
ment à Dinan des suites d'une fièvre
contractée au Tonkin. (V. Bulletin^ de
1892, col. 35).
Le mariage a été célébré à Paris le
13 novembre.
Le marié appartient à la maison che-
valeresque de Carné en Bretagne, et à
la branche de Carné-Trécesson, dont
les branches cadettes sont connues
sous les noms de Carné-Marcein, et
Carné-Carnavalet.
Ses armes sont à la Salle des Croisa^
des, par Olivier de Carné, croisé en
1248.
(Voir les Bulletins de 1886, col. 612;
1892, col. 119, 170).
/)*or, à deux fasces de gueules.
Devise : Plutôt rompj^e que plier.
^^«^^^«S^W^^^^SA^^
i^'ernanrf-Guillauroe de Mandell d'E-
cosse, marquis de la Tour-Maubourg,
lieutenant au 3^ régiment de chasseurs,
né en 1863, fils de Gustave-Honoré-
Louis-Ghislain, baron de Mandell d'E-
cosse, et de CharlotteGabrielle-Marie
de Fay de la Tour-Maubourg, fille de
Armand-Charles-Septime, ministre plé-
nipçtentiaire, et de Marie-Louise-
Charlotte-Gabrielle Thomas de Pange,
avec Anne de Perrien de Crenan, fille
du vicomte Gustave de Perrien de
Crenan, et de la vicomtesse née Roger
de Sivry, décédée.
La bénédiction nuptiale a été donnée
aux jeunes époux le 5 décembre, en
réglise Saint-Pierre-de-Chaillot, à Pa-
ris, par Mgr Bécel, évêque de Vannes.
Les témoins étaient : pour le mari^
le vicomte de Roquefeuil, son colonrl,
et le vicomte Ernest de Courcy, son
oncle ; pour la mariée, ses oncles, le vi-
comte Raoul de Perrien de Crenan et
le baron Roger de Sivry.
Les barons de Mandell d'Ecosse sont
issus d'une famille autrichienne venue
en France avec la reine* Marie- Antoi-
nette. Le marié est le neveu, par sa
mère, du marquis de la Tour-Mau-
bourg, dernier représentant mâle de
cette illustre maison, décédé sans al-
liance à Paris le 30 avril 1891, en ex-
primant dans son testament la vo-
lonté formelle que son nom fut relevé i
par son neveu Fernand de Mandell ^
d'Ecosse, fils aîné de sa sœur.
(V. le Bulletin de 1891, col. 244).
L'autorisation régulière a été accor-
dée et insérée au Bulletin des lois le 12
janvier 1892.
Le marié a deux sœurs mariées, la
première, Charlotte, avec Roger Hel}
d'Oissel, lieutenant au 13* régimenî
de dragons ; la seconde, Marie, avec le
vicomte de Villardi de Montlaur, lieu-
tenant au 13<^ dragons.
Philippe-François-Honoré-Romuald.
baron de Mandell d'Ecosse, ép. Céleste-
Isabelle-GhislaineSpitaels, dont : Gus-
tave-Honoré-Louis-Ghislain, baron dr
Mandell d'Ecosse, marié le 20 octobre
1859 avec Charlotte-Gabriclle-Mari-
de Fay de la Tour-Maubourg. Ce son:
les auteurs du nouveau marié. Mandcii
d'Ecosse porte :
D'or^ à Vaigle de sinople,
Fay de la Tour Maubourg porte :
De gueules^ à la bande d'or chargée
d*une fouine d'azur.
Devise : Par toute voie chemine.
«MMMMMMMMMAMM^
Humbert de Soubeyran de Saint
Prix, juge suppléant au tribunal civi:
de Saint Marcellin (Isère), fils de Ca-
677
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
678
mille de Soubeyran de Saint Prix et de
K... Belin, avec Marguerite Loubet,
fille de M. Emile Loubet, sénateur de
la Drôme, ancien président du Conseil
et ministre de l'Intérieur.
Le mariage a été célébré le 5 décem-
bre à Montélimar (Drôme).
Le marié est l'arrière petit-fils de
Hector de Soubeyran de Saint Prix,,
député de TArdèche à TAssemblée lé-
gislative de 1791, à la Convention na-
tionale et au Conseil des Cinq-Cents,
dont la famille est originaire du Haut
Yivarais.
(V. le Bulletin de 1892, col. 571.)
IXazur^ au buste féminin d'or coU'
ronné et chevelé aussi cTor^ accosté de
deux croissants de même en chef; coupé ^
dC argent^ aux trois tours de gueules po-
sée* 2 et /, au chef de gueules chargé
de 3 mdcles d'argent.
Devise : Ainsi lou vouaut lou Sou^
heyran.
^h^iA^t^iA^iM^^k^v^^^
Hervé de Kéranflech de Kernezne,
lieutenant au 6® cuirassiers, officier
d'ordonnance du général Ollivier, fils
du comte de Kéranflech de Kernezne et
de la comtesse née de Lambilly, avec
Marie-Thérèse-i^imonne de Boisboissel,
fille de Charles-Edouard-Marie-Hya-
cinthe comte de Boisboissel, ancien dé-
puté des Côtes-du-Nord et de Louise-
Marie-Françoise Hamon de la Porte ; et
filleule du comte et de la comtesse de
Ghambord.
Le mariage a été célébré le 14 dé-
cembre en réglise Saint Honoré d'Ey-
lau, à Paris.
Les témoins étaient : pour la mariée,
M. Hervé de Saisy, sénateur, et M. Mes-
sager; ceux du marié, le comte de
Lambilly et le général Ollivier.
Le comte de Boisboissel, père de la
mariée a épousé en secondes noces
M"<» Libman, la fille de M. Libman,
auquel on doit la conservation de la
Chapelle expiatoire condamnée à la
destruction sous la commune en 1871.
La famille de Kéranflech, en Breta-
gne, tire son nom de la terre de Kéran-
flech sise à Saint Renan près Brest.
Elle figure sur les rôles des mainte-
nues de la plus ancienne noblesse de
Bretagne.
Pierre -Alexandre de Kéranflech
figure sur la liste de protestation de
rassemblée de la noblesse de Bretagne
en 1789.
La famille de Kernezne ou Ker-
nesne, sgrs du Curru et de Keraudyn,
non moins ancienne que la précédente
figure dans la même protestation par
Bobert-Toussaint de Kernezne. Elle
avait pour armes : D*or^ à trois coquilles
de gueules.
Jean de Kernezne, vicomte du Curru,
grand écuyer du duc de Bourgogne
fut enterré à Paris dans l'église Saint-
Tves en 1416, et sa tombe portait les
armes indiquées ci-dessus. Cette famille
s'est éteinte au commencement de ce
siècle dans la famille de Kéranflech,
qui porte :
D* argent^ au croissant d'azur chargé
cTune roêe du champ et accompagné de
3 coquilles du même (d'azur).
La famille du Boisbouessel, sgrs du
Fossé-Raf&ay, de Lanuit, de Lopri^c
et de Morlen, plus connue sous le nom
de Boisboissel, est une ancienne maison
bretonne de Tévêché de Saint-Brieuc.
Thibaut de Boisboissel, dit le chevalier
de grande valeur, fut tué le 18 juin
1347 à la bataille de la Roche Derrien ;
Pierre de Boisboissel fut tué à la ba-
taille d^Auray le 27 septembre 1364.
On cite de ce nom, un évêque de Tré-
guier en 1327.
Toussaint-lsaac comte de Boisboissel,
est qualifié dans son contrat de ma-
riage du l*' août 1678 haut et puissant
seigneur major de brigade des armées
du roi et du régiment de Forez, subdé-
légué ou lieutenant des maréchaux de
France.
679
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
680
Toussaint - Joseph de Boisboissel
était chanoine comte de Lyon en 1785.
Cette famille maintenue dans sa no-
blesse en 1667 a donné un chevalier de
Saint-Michel et quatre chevaliers de
Saint-Louis. Elle est représentée au-
jourd'hui par deux rameaux ; celui du
père de la mariée qui est Talné et celui
de Marc-Marie-Frédéric, oncle du
comte de Boisboissel, qui est le cadet.
D'hermines^ au chef de gtieules charge'
de 3 macles d'or.
Devise ; Soli gestant insignia fortes.
-Sc^mond-Melchior-Jean-Marie, prince
Edmond de Polignac, quatrième fils de
Jules de Polignac, prince de Polignac,
ministre de Charles X, maréchal de
camp .et pair de France, etc., et de Ma-
rie-Charlotte Parkins, avec Winnareta
Sing-er fille aînée de feu M. Singer et
de N remariée; Pà Victor-Nicolas
Eeubsaet, créé duc de Camposelice en
Italie, décédé ; 2** à M. Sohège. Made-
moiselle Winnareta Singer avait
épousé le 28 juillet 1887, à Paris,
Louis comte de Montbéliard, appelé le
prince de Scey, dont elle est divorcée.
(V. les Bulletins de 1887, col. 419;
1888, col. 234.)
Le mariage a été célébré le 15 dé-
cembre dans la chapelle des Carmes, à
Paris ; la messe a été dite par M. Tabbé
de Broglie.
Les témoins étaient pour le marié :
le prince Camille de Polignac, son
frère, et le duc de Doudeauville, son
beau-frère ; pour la mariée : M. Morti-
mer Singer, son frère, et le duc Decazes^
son beau-frère.
Le Saint-Père avait envoyé sa béné-
diction aux époux.
Le marié a deux frères : 1. Ludovic,
ancien colonel, officier de la Légion
d'honneur, marié en 1874 à la princesse
Gabrielle de Croy-Dttlmen, sans en-
fant; 2. Camille, ancien général au
service des Etats-Unis, marié 1» à Ma-
rie Langenberger, décédée, dont uno
fille : Armande, née en 1876 ; 2° en
1883, àElisabeth-MargaretKnigt, dont;
Mabel, née en 1884; et Agnès, née en
1886.
Le frère aîné des trois princes de Po-
lignac , Alphonse - Armand - Charles-
Georges-Marie, décédé en 1863, avait
épousé Jeanne-jErmi/ie Mirés, dont il a
eu : ./eanne-Louise-Marie, mariée le 6
février 1889 à François-Marie-Cr^iï^au-
me^ vicomte d'Oilliamson, officier de
cavalerie.
La princesse Yolande de Polignac,
sœur des précédents, décédée en 1855,
avait épousé le 16 avril 1848 Sosthè-
nes, comte de la Rochefoucauld, depuis
duc de Bisaccia et de Doudeauville,
dont il a eu, Yolande, duchesse douai-
rière de Luynes.
(V. pour la maison de Polignac, le
Bulletin de 1889, col. 88.)
Fascé^ d'argent et de gueules*
Devise : Sacer existas pacis.
DÉCÈS DES MOIS D£ NOVEMBRE-DECEMBRE
BT EAPPBL DBS 110X8 PR^CiDBNTB
Le comte Maurice du Coëtlosquet est
décédé à Nancy le 6 octobre, dans sa
85® année, le dernier de cinq enfants,
neveux ou nièces à la mode de Bre-
tagne du général de la Salle.
La maison de Coëtlosquet ou du Coët-
losquet, originaire de Bretagne, D. de
Morlaix, dont une branche, qae nous
croyons la dernière du nom, s'est
transportée en Lorraine, a eu trois fois
les honneurs de la cour : le comte de
Coëtlosquet le 4 déc. 1767 ; le baron de
181
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCK
682
y. en janvier 1774; la baronne de C. le
7 mars 1782.
Elle a possédé en Bretagne les sei-
rneuriea de la Salle, de Kermorvan,
le Kerdu, de Kergoat, de Kerauman,
le Mergoff, de Kerannot, de Kergoua-
et.
Bertrand de Coëtlosquet se croisa en
248. Ses armes sont à la salle des croi-
lades du musée de Versailles.
Le vicomte du Coëtlosquet, officier
lana les dragons de la Reine fut fait
;hevalier de Saint- Louis à la suite de la
lampagne de 1761 .
Jean-Baptiste-Gilles du Coëtlosquet,
)aron du Coëtlosquet, né à Morlaix le
H) août 1751, était chevau-léger de la
^arde du roi, en 1768, capitaine dans
lioyal-Piémont, en 1771, gentilhomme
rhomieur de Mgr le comte d'Artois, en
1772, maréchal de camp, en 1791, che-
valier de Saint-Louis, en 1786.
Etienne-François-Denis ; Louis-Marie-
loseph -Fortuné ; François-Jean-Marie-
Vlagloire du Coëtlosquet figurent dans
es Assemblées de la noblesse de Bre-
tagne en 1789.
Le baron de Coëtlosquet ép. avant la
Révolution Charlotte-Eugénie de la
5alle, fille de François de la Salle de
^illeauval, en Lorraine, frère du père
lu général de la Salle qui fut tué à
^'agram en 1809. On croit qu'il eût de
;e mariage :
Charles- Y ves-César-Cyr comte de
yoëtlosquet, né à Morlaix, le 21 juillet
783, fut fait chevalier de Saint-Louis
'n 1814, commandeur du môme ordre
n 1823, grand-officier de la Légion
l'honneur en 1826; servit dans les
lussards sous le premier Empire, co-
onel en 1812, général de brigade en
813, maréchal de camp au corps
l'Etat-major en 1818, lieutenant géné-
al en 1821, directeur général du mi-
listère de la guerre en 1821, conseiller
l'Etat en 1824, retraité en 1831.
11 était fils de haut et puissant sei-
fneur messire Etienne-François-Denis
comte du Coëtlosquet, capitaine de ca-
valerie et de haute et puissante dame
Françoise-Nicole-Marie du Bois des
Cours de la Maisonfort.
Charlotte-JeanneElisabeth du Coët-
losquet, sœur du défunt, avait épousé
Louis de Foblant, directeur des salines
de l'Est, décédé le 15 avril 1870. Ses
descendants ont relevé le nom du Coët-
losquet, ajouté au nom de Foblant.
De sable, semé de billetles d'argent^ au
lion morné de même sur le tout»
Devise : Franc et loyaL
.M«WVW^«^«VW«M^
Antoine - Jean -François - Régis de
Sanhard, marquis de Sasselange, est
décédé au château de Veauchette par
Sury le Comtal (Loire) le 6 octobre, dans
sa 87® année.
Il était fils de Jean-Régis de Sanhard
de Sasselange et de Louise-Gabrielle
Courbon de Saint-Genestet avait épousé
le 26 septembre 1836 Charlotte Bertrand
de Rivière, dont il a eu 1. Gabrielle,
baronne douairière A. de Jerphanion,
dont postérité; 2. Jeanne, mariée à
Raoul de Geffrier, dont postérité.
La marquise de Sasselange, décédée,
née Bertrand de Rivière» avait eu deux
sœurs dont Tune avait épousé le vi-
comte d'Aboville et Tautre le baron
de Galembert.
La maison de Sanhard, alias Sai«
gnard et Seignard est une des plus
anciennes et des plus considérables du
Velay, où elle a possédé les fiefs de
Yernet, de Marmignac, de Maumoires,
de Glavenas, de Choumouroux, de Sas-
selange, de la Fressange et les baronies
de Mortesaigne et de Queyrières.
Elle s'est divisée en trois branches
dites de Choumouroux, de Sasselange
et de la Fressange, maintenues dans
leur noblesse par jugements de M. de
Bezons en 1668.
Ces diverses branches ont donné à
Tannée des officiers distingués et deux
683
LE BULLETIN HÉRAI^DIQUB DE FRANCE
(>S
députés Tui) sous la Restauration et
Tautre sous le règne de Louis-Philippe.
La branche de Choumouroux, qui est
l'aînée, est aujourd'hui représentée par
Joseph-Ernest de Sanhard de Chou-
mouroux, marié à Odolie de La Roque
de Munas, en Vivarais ; celle de Sasse-
lange n'est plus représentée que par
les deux filles du défunt; celle de la
Fressange, par Alfred de Sanhard de
la Pressante, marié à Marie de la Fal-
connière, fils d'Henri, député en 1843.
D'azur^ au sautoir à!or.
^M'WVN/W^^^^^^f^^
Marie-Gaston-Z^2^t> de Marcé, comte
de Marcé, ancien officier de marine,
officier de la Légrion d'honneur, est dé-
cédé le 12 octobre, au château des Fon-
tenils, près Chinon (Indre-et-Loire), à
rftgre de 62 ans.
Il était fils aîné de Ijorns-Gaston,
comte de Marcé et de Marie-Hortense
Duval de Grenonville, et avait épousé,
le 3 février 1858, Marie-Edith de Car-
bonnières, fille unique d'Ernest, mar-
quis de Carbonnières et de Constance
de Foucauld, décédée le 28 mars 1875.
Il a eu de ce mariage : 1. Guy, comte
de Marcé, marié le 21 avril 1891 à
Marie- Clotilde de Seguin, dont trois
enfants ; 2. André ; 3. Jean ; 4. Louise.
Le père du défunt,. Lom^-Oaston^
oomte de Marcé, né en 1804, décédé en
1877, page de Louis XYIII, officier de
cavalerie, chevalier de Saint>Ferdinand
d'Espagne, marié à Marie-Hortense
Duval de Grenonville, née en 1807
(sœur du comte de Grenonville et de
la marquise de Châteaumorand), laissa
trois enfanta : 1. Marie-Gaston-Zot^ù, le
défunt, né le 14 janvier 1831 ; 2. Ro-
ger, né le 14 mai 1839, marié le 19
mars 1867 à Albine Lemonnier, (Rési-
dence: Blois] dont: a. Alfred; b. Paul;
c. Odile, mariée le 7 février 1893 à Ray-
mond de Lobel-Mahy, chancelier du
consulat de France & Newcastle; d.
Marthe; 3. Marie-Geneviève, mari^
le 3 octobre 1853 au vicomte Paul d-
Marcé, son oncle à la mode de Bret&*
gne, né le 19 octobre 1830 [fils unique
de Henri -Gabriel, vicomte de Marce
(1779-1844) et de Hortense deBonnard .
de ce mariage : a. le vicomte Oabritr:
de Marcé, lieutenant d'artillerie, ma-
rié le 24 octobre 1888 à Marguerite C.^
Beuverand de la Loyère; h, Henri, ma-
rié.
La maison de Marcé originaire d-^
l'Artois établit sa filiation depuis Guil
laume de Marcé, écuyer, sgr de Maroc
né vers 1350, marié en 1380 à GuUIe-
mette de Villiers. La branche aber
était représentée au xu» degré, vers 1*^
milieu du dix-huitième siècle, par Mi*
chel de Marcé, officier aux grenadier:
de France, marié en 1774 à N... Au-
ger, et par son frère René-Jérôme, of-
ficier dans le même régiment, maltr.
du corps de la noblesse des Eta *
d'Artois, marié en 1774 & Eliaabeth c-
Lanchères.
Le défunt appartenait à la brancL-
cadette séparée au quatrième de^:
delà précédente; son bisaïeul Lou.r
Henri-François de Marcé, comte l:
Marcé, chevalier de Saint-Louis, 17^.
lieutenant des maréchaux de Franor.
à Chinon, capitaine-gouverneur de U
même ville, maréchal des camps -\
armées du roi, le 21 septembre 17n\
mourut en 1794.
Louis - Henri - François de Marr*^.
comte de Marcé, chevalier, sgr de V&u
menaize, Braye, etc., se fit représenît'
aux assemblées de la noblesse de Te:
raine en 1789.
D'argent^ à 6 quiniefeuillet de gu*: •
les.
Cimier: Un lion d'or tencnU dans ^
patte senestre une fleur de lis d'argon:
Supporta : Deux lions.
Devise : Arte et Marce.
85
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
686
Henriette- Virginie de Patry, la der-
ière représentante connue d'une des
lus vieilles familles de Normandie,
st décédée célibataire, dans sa 92'"«
unée, le 1®^ novembre à Bayeux, où
lie était née le 20 juin 1802.
SUe était la fille aînée de Jean->Ga*
jriel-Désiré de Patry, de la branche de
lérils, et de Marie-Henriette du Buis-
on de Courson-Cristot, et petite- fil le
e Jean-François de Patry, capitaine
e grenadiers royaux au régiment de
Bretagne et chevalier de St-Louis à la
in du règne de Louis XV, Elle a eu un
rère, Léon de Patry, mort également
élibataire en 1876, et une sœur décé-
,ée en 1856 à la communauté de Blon
►rès Viré, où elle était religieuse.
Selon un extrait des Œuvres de Vin-
ent de Beau vais, savant Dominicain
!u XIII® siècle, la maison Patry des-
endrait d'un compagnon de Rollon P',
lue de Normandie. En tous cas, elle a
oué un rôle considérable au Moyen-
Lge par ses exploits guerriers, ses
ervices, ses alliances et ses fiefs.
Son berceau connu en Basse-Nor-
nandie est la baronnie de La Lande-
*atry, ancienne seigneurie défendue
)ar un château-fort et donjon, où,
faprès une glorieuse légende, Guil-
ftume le Conquérant aurait armé che-
alier son futur compétiteur Harold,
t où coucha plus tard le roi Jean-
an s- Terre. Mais elle a eu en apanage
leaucoup d'autres fiefs, notamment
îubey-le -Patry, Bernières- le -Patry,
.e Mesnil -Patry, etc., qui rappellent
ncore son nom, et a été représentée
lignement tant à la conquête de TAU'
rleterre (1066) qu'aux Croisades.
La noblesse de race de ses membres
été reconnue aux xv«, xvi« et xvii«
iècles par tous les commissaires
oyaux délégués (Moufault, Roissy,
îhamillart, etc.) et elle a produit un
i grand nombre de rejetons, qu'il est
ifficile d'indiquer tous les rameaux de
e vieil arbre du sol Normand, dont la
sève s^est infusée dans le sang de
beaucoup des meilleures familles de
France . Outre la branche-mère dispa-
rue au XVI» siècle, citons les Patry-
Calouin Tréville.d'Anjou et de Langue-
doc, et les branches Normandes de
Croisilles-Virley, de Sully, de Vaux-
sur-Aure, de Hérils, etc.
Aujourd'hui ce vieux nom, qui re-
monte peut-être à l'établissement des
Northmaus en Neustrie au x® siècle,
n'est probablement plus qu'un souve-
nir. Les Patry portaient :
Trois quintefeuilles d^argent^ en
champ de gueules^ greneti d'or.
yW>/\/^>MV^^/W^^>^\/«
BQTTLhvA-Alfred de Froidefond de
Boulazac, vice-président honoraire de
la Société archéologique du Périgord,
auteur de Y Armoriai de cette province,
est décédé à Périgueux le 7 novembre
dans sa 81°® année.
Nous donnons la généalogie de la
branche de Boulazac de cette famille,
telle que le défunt, savant aussi cons-
ciencieux que modeste, l'a dressée.
Francois-Z^^on«rrf de Froidefond, che-
valier, seigneur de Boulazac et de Bé-
tussou (troisième fils de Pierre-Joseph,
chevalier, seigneur des Farges et de
Jeanne de la Croze de Chanet), naquit
en 1722. 11 fut brigadier des gardes du
corps, et chevalier de St-Louis. Il vota
en 1789 avec la noblesse du Périgord,
et mourut à Périgueux le 1«' avril
1803. 11 avait ép. le 28 avril 1763 Anne
de Jehan, fille de Pierre, chevalier,
seigneur de Preissac et d'Anne de Mar-
tial de Boisset. De ce mariage : 1. Fran-
çois, qui suit; 2. Anne-Claire, morte
en 1779.
i^'rûfnpow-Marie de Froidefond, che-
valier, seigneur de Boulazac, etc., na-
quit le 14 mai 1766 ; en 1788 il fut
lieutenant au régiment de Bresse-in-
fanterie, puis il émigra et servit dans
l'armée de Condé. Il fut fait chevalier
de St-Louis et du Lys, et mourut le
687
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCK
OS'
1« mai 1833. Le 13 février 180911 avait
épousé Marie-Rosalie du Chambon de
Lissac, fille d'Henri, grand prévôt de
Guyenne, lieutenant-colonel au Royal-
Normandie et de Suzanne de Gontaut
Saint Gêniez. De ce mariage :
1^ François-Odon, qui suit;
2° BeTuavà' Alfred (le défunt), né le
20 avril 1813 ;
3^ Elia, morte à 12 ans;
4° Elie, qui suivra après son frère,
Fr&nqoiS'Odon de Froidefond de Bou-
lazac, né le 17 nov. 1811 est mort à
Périgueux^le 2 août 1860. Il fut sous-
préfet de Montmorillon en 1849, de
Carpentras en 1850, préfet de Chau-
mont en 1851 ; consul de France à Be-
lem en 1856 et à Ândrinople en 1859;
officier de la Légion d'honneur, com-
mandeur de St-Grégoire. Le 8 mai
1848 il avait épousé Anne-Charlotte-
Fanny Savary de Rovigo fille de René,
duc de Rovigo et de Marie-Félicité de
Faudoas-Barbazan, dont une seule
fille : Mathilde-Odette-Marie, mariée à
Robert de Soubeyran, officier supérieur
de cavalerie.1
J5/ié?-Marcel-Pierre-Jean-Jacques-Al-
fred de Froidefond de Boulazac, dernier
frère du défunt, naquit en 1818 et
mourut vers 1860 laissant une fille
unique: Adélaïde -Marie-^^ia née de
son mariage contracté en 1851 avec
Marie de Marnyhac fille de Sully de
Marnybac et de Léontine Morand du
Pucb.
La branche de Froidefond des Farges
est encore représentée de nos jours,
ainsi que celle de Florian ; cette der-
nière par le comte de Froidefond de
Florian, ministre plénipotentiaire, of-
ficier de la Légion d'honneur, cheva-
lier de Malte.
De gueules^ à deux pattes de griffon
d^ argent posées en pal; alias : deux
pieds d aigle.
Devise : Ne lâche jamais pied.
La vicomtesse de Quélen^ née Ga.^
taldi, la femme du plus jeune frère i:
l'ancien archevêque de Paris, Mgr (i
Quélen, est morte, le dimanche 12 no-
vembre dans sa quatre-vingt-douzièiii
année, en son château de Cesny-au\-
Vignes (Calvados).
Ses obsèques ont été célébrées, I-
mardi 14, en Téglise de Cesny, au mi-
lieu d'une foule considérable venue ci-
toutes parts témoigner ses regrets d
la perte de cette femme de bien.
Le deuil était conduit par le généra;
vicomte de Quélen, son fils ; le cointr
d'Elva, député de la Mayenne; lecomt'
Olivier d'Elva, le vicomte d'Elva, s ^
petits-fils ; le vicomte de Reviers ôr
Mauny, son petit-fils par alliance ; >
comte de Chateaubriand, son nevea.
(V. le Bulletin de 1892, col. 362.)
Bureléf d'argent et de gueules :
10 pièces.
Devise : E peh amser Quélen (En t-
temps Quélen).
WW^W^^^<MMM»*M<—
Antoine de Bonne val, marquis
Bonneval, né en 1818, est décédé vr?
le milieu du mois de novembre à G: •
ret (Creuse), sans avoir été marié.
Il était fils de Louis-César, marq-.
de Bonneval, et avec lui finit, dans .
mâles, la branche aînée de cette m:*.-
son chevaleresque, originaire du L-
mousln.
Le défunt a eu deux sœurs: !• M •
rie, décédée, mariée au généraldell- :
nezel d'Ormois (Charles - Maurii^'-
2<> Marthe, mariée au vicomte :
Beaure paire.
La seconde branche s'était éteinte
y a quelques années avec le peut- r
marquis Hippolyte de Bonneval, ti-
dédé en 1875.
Il existe encore deux branches d:.*
l'aînée a pour chef Antoine-August •
Hippolyte de Bonneval, comte
Bonneval, aujourd'hui chef des d'-
689
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
690
?t armes de sa maison» au château de
la Tresne (Gironde).
Le comte de Bonneval, fils de Ber-
:rand-Henri, décédé en 1882 et de
irmandine-Charlotte-Thérèse de Cossé
Brissac a ép. 1° Yvonne-Marie-Thérèse
le Bouthillier-Chavig'ny, dont : Odette;
^ Isabelle de Damas d'Antigny, dont ;
L Gabriel ; 2. Henriette ; 3. Renée ;
4. Ailette.
Il a trois frères : !<> le comte Timo-
éon de Bonneval, marié en premières
aoces à Charlotte-Marie de Laizer, et
3û secondes noces à Pauline-Marie de
a Rochefoucauld d'Estissac ; 2° le
^omte Roger de Bonneval, marie à
yue pigpaneau; 3° le comte Artus de
Bonneval, marié à M'^^ de Belloy. Il a
trois sœurs : la comtesse de la Guère,
la baronne du Peyroux et la comtesse
le Brécy.
La seconde branche, dite de Juvigfny,
mtrefois la quatrième a pour chef le
:omte Gaston de Bonneval, colonel de
cavalerie en retraite, marié le 1" octo-
bre 1877 avec Henriette de Coriolis
l'Espinouse, dont : I. Armand; 2. So-
lange. Il a un frère et une sœur : a. le
vicomte Fernand de Bonneval, ancien
iéputé, marié le 24 octobre 1871 avec
Marie du Quesne, dont : I. Bernard;
2, Aliette ; — b. Martine mariée en 1862
k Aymard-Louis-Marie-Charles de Ni-
îolay, marquis de Nicolay, de la bran-
che de Goussain ville.
Les trois représentants de la bran*
3he dite de Juvigny sont issus du ma-
riage de Joseph-Armand, comte de
Bonneval, et d'Anastasie-Louise-Char-
otte de la Panouse.
fV. sur la maison de Bonneval, con-
aue en Limousin depuis Tan 1055, les
Bulletins de 1886, col. 671 ; 1888, col.
163; 1892, col. 238, 383.)
D'azur^ au lion d'or^ armé et lampas-
^e de gueules.
Devise : Victor ious d tots lou azards»
^(MMMA^^V^A^MnM*
Marie-Albert-(reo^roy de La Verrie,
vicomte de Vivans, né le 15 octobre
1843, est décédé le 16 novembre. Il
avait épousé en 1872 à FougueyroUes
(Dordogne) Mathilde Doussault de La
Primaudière, fille du baron de La Pri-
maudiére et d'Anaïs de La Barde.
Le défunt laisse de son mariage :
1. Paw^-Léon-Marie-Geoflfroy, né le 11
janvier 1876 ; 2. Marie-Joséphine-Mar-
guérite- k\\Q%^ née le 23 juillet 1877 ;
3. Marie-Geoffroy-Joseph--4/am, né le
7 juillet 1879.
Le père du défunt, qui lui survit,
Charles-Joseph de la Verrie, comte de
Vivans, né en 1817, marié le P"" juillet
1839 avec Marie-Madeleine du Bois de
Fontaine de Gaudusson (fille de Louis,
et de Félicité de Latapie de Liguionie)
a eu de ce mariage : 1. Aimard, mort
le 17 août 1869 ; 2. Geoffroy, le défunt
mentionné ci-dessus ; 3. Berthe, mariée
le 24 mai 1867 à Mathieu-Lucien d'Es-
parbès, dont Germaine, née en septem-
bre 1879 ; 4. Alice, religieuse du Sacré-
Cœur.
Trois membres de cette famille ont
pris part en 1789 aux assemblées de la
noblesse de Périgord.
Partie au ï à trois fasces ondées ^a-
zur ; au chef de gueules à trois étoiles
d^or, qui est de la Verrie ; au 2 d'or au
lion couronné de gueules^ qui est de
Vivans.
«VW«Mnr«A«WNMA«V»
Marie-Henriette-Adélaïde Faure-La-
caussade, veuve de André-Basile-Edme
de Bienassis de Caulusson, est décédée
le 17 novembre, à Lectoure, à l'âge de
102 ans. Elle s'était mariée le 16 juin
1812.
Elle a eu de son mariage: 1. J. -B.-
Paul, marié le 24 mai 1852 à Anne-
Juliette Marraud, dont trois enfants ;
2. Etienne-Heuri, décédé en 1838; 3.
Pierre- Amédée, marié le 29 mai 1849 à
Glotilde-Rose de Constans, dont trois
> enfants; 4. Marie-Emma, mariée en
691
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
692
1845 à Loais-Odet de Bonbée; 6. Marie-
Amélie, décédée.
La famille de Bienassis, orig-inaire
de la Tille d'Agen, remonte sa filiation
au commencement du xvii« siècle.
Jean de Bienassis, seigneur de Cau-
lusson, magistrat au sénéchal d'Age-
nais, par lettres du 24 décembre 1715,
conserva ce poste pendant 46 ans. Il
épousa en 1729 Marianne de Vergés,
fille de noble Pierre de Vergés, sieur
de Caulusson, et d'Anne Dupuy.
Son filSy Jean-Etienne de Bienaçsis,
qualifié écuyer, fut nommé, le 26 fé-
vrier 1766, président aux requêtes du
Parlement de Bordeaux.
Cette famille compte encore un jurât
d'Agen en 1677 qui donna son nom à
une rue de cette ville, des avocats,
quatre docteurs en théologie, un reli-
gieux de Tordre des Grands Carmes,
des conseillers au présidial d'Agen.
£lle s'est alliée avec les familles de
Lascazes, de Vergés, de Canterac,d'An-
diran, de Constans, de Callières, etc.,
etc.
D'argent^ au fauteuil de gueules^ sou-
tenu d'un rocher de 10 coupeaux d'or;
au chef de gueules^ chargé de 3 étoiles
d'or.
-Ê^miïe-Louis-Marîe de Kermenguy,
vicomte de Kermenguy, député du Fi-
nistère, est décédé à Paris le 27 no-
vembre dans sa 83® année. Ses obsè-
ques ont eu lieu le 29 en Téglise Saint
Thomas d'Aquin ; après le service reli-
gieux le corps a été transporté à Cléder
(Finistère) pour y être inhumé dans
une sépulture de famille.
Il était fils de Nicolas de Kermenguy
et de Sévère-Rose de Gouyon du Vau-
rouault ; il avait épousé Sidonie de
Forsanz dont il laisse trois fils : 1. Gas-
ton-Marie-Guy, vicomte de Kermen-
guy, lieutenant au 87« régiment de
Tarmée territoriale en 1876; 2. Al-
phonse ; 3. Gabriel, membre de la So*
ciété des agriculteurs de France, au
château de Kermenguy par Cléder ; et
4. une fille, M"* Arthur de Dieuleveult
La maison de Kermenguy d'ancienne
chevalerie de Bretagne portait origi-
nairement le nom de Derryan ou Der-
rien. Elle a donné un évêque de Léon
en 1227; Thibaud, chevalier croisé en
1248; Guillaume, sénéchal de Bretagne
en 1352 ; des officiers et des pages du
roi et de la reine. Ce n'est qu'à partir
de 1580 qu'elle prit le nom de Kermen-
guy, d'un fief dont elle avait la pos-
session, et que ses descendants ont
porté depuis cette époque.
Lozangé^ d'argent et de sahle^ d la
fasce de gueules ^ chargée d^un croissant
de même.
Devise : Toujours pour le mieux.
m0»^0tf<0>0<mt*tt0^t0^»t
Charles - René - Marie de Bremond
d'Ars, comte Charles de Bremond d'Ars,
est décédé en son chftteau de la Motte
du Bois, près Niort, le 30 novembre.
S. s obsèques ont eu lieu eu l'église
de Brurain, sa paroisse, le lundi 4 dé-
cembre.
Le comte Charles de Bremond d'Ars,
qui était le frère de M. Théophile de
Bremond d'Ars, l'érudit président de la
Commission des Arts et Monument?
historiques de la Charente-Inférieure,
mort, il y a quelques années (juillet
1890) en son château de Vénerand.
jouissait, dit la Revus de VOuest^ d'une
grande considération et s'était acquis
l'affection de tous par raménité de son
caractère et le bien qu'il répand&r.
autour de lui. Il était puissammeBi
aidé dans sa tâche par Mme la comtesse
de Bremond (née de Goullard d'Arsayi
Il est mort toujours fidèle & ses coc
victions monarchiques et religieuses.
Il était le fils aîné de Jules- Alexi^
de Bremond d'Ars, baron de Sainî-
I Fort-sui^Né et deMarie-£utrope-Mel&*
03
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
694
lie de Sartre, d^une famille ancienne
»rigrînaire du Bas-Languedoc, veuve
le Joseph*Louis de Gaigneron de Mo-
in ; il avait épousé le 16 août 1870
jouise de Gtoullard d'Arsay, sœur de
ion beau-frère, dont il ne laisse pas
l'enfant s.
Le comte Charles de Bremond d'Ars
était le chef de la troisième branche de
sa maison, et un des petits-fils de
Pierre - René - Auguste de Bremond
ïArs, marquis de Bremond d'Ars, dé-
puté de la noblesse de Saintonge aux
Etats-Généraux de 1789 qui fut le chef
des nom, titres et armes des trois
branches encore représentées.
(V. pour la maison chevaleresque de
Bremond d'Ars le Bulletin de 1892, col.
38, et le rappel des années 1887, 1888,
1889 et 1890).
D^azuTf à Vaigle éployée d'or^ lan^
guée de gueules.
Devise : In fortuna vîrtutem — Nobû
litas et virtus — Virtutem ars, virtute
Mars.
«A«^^^nMAA^«MMMM»
Jean-Joseph-T'fwo^A^ô du Périer de
Larsan, comte du Périer deLarsan, est
décédé au château de Barreyre, com-
mune d'Arcins (Gironde). Il était né le
20 mai 1805 du mariage de Jean-Bap-
tiste, chevalier de Malte, et de Mar-
guerite-Pauline Le Blanc de Mauve-
sin. Il avait épousé le 2 mai 1843
S uzanne-Victoire- Jeanne--Smff /inff d' Ar-
lot de Saint-SOiUd, (fille d'André--4.M-
gusiin baron de Saint-Saud, décoré du
Lys et du Brassard, capitaine comman-
dant des volontaires royaux de Ribérac,
et de Jeanne-Marie- Sophie de Galaup).
Madame du Périer était décédée à
Bordeaux le 6 octobre 1852.
De son mariage le défunt laisse:
1. Jean-Louis-^ienri, comte du Périer
de Laràan, député de la Gironde, an-
cien franc^tireur de la Gironde en
1870-71, ancien procureur de la Répu-
blique, démissionnaire en 1880, lors
des décrets. Né le 29 février 1844, il
s'est marié à Bordeaux, en mai 1873,
avec. Madeleine de Carbonnier de Mar-
zac, fille de Louis de Carbonnier, mar-
quis de Marzac (né à Saint-Cyprien en
avril 1810, député à TAssemblée natio-
nale en 1871, mort en 1875), et de Zélie
de Carbounié : il en a :' Yvonne^ née
en 1874 ; Alain^ né en 1875 ; Tristan^
né en 1877 ; 2. Pierre-François-Hippo-
lyte--4/ain, baron du Périer de Larsan,
né en 1845, marié en juin 1878 avec
Elisabeth Gilles de Fontenailles, dont
il a : Jeanne^ née en 1879, et Geoffroy,
né en juillet 1881.
Alain du Périer a fait comme son
frère la campagne de 1870-71, en qua-
lité d'officier des mobiles de la Gironde.
Le défunt était petit-fils de Marc-
Antoine du Périer, chevalier, sgr de
Larsan, grand sénéchal et premier ba-
ron de Guyenne. Il avait eu deux frè-
res : 1. Jean-Alexandre-Zodof*, qui
n'eut qu'un fils de Léontine Savin du
Fort, lequel décéda sans alliance ; 2*
Oemiain^ lieutenant-colonel de lan-
ciers, décédé sans alliance en 1890 ; et
une sœur : 3^ Elisa, décédée le 9 octo-
bre 1891, mariée à Etienne du Chey-
ron.
Le baron *du Périer de Larsan était
devenu Tunique représentant de la
maison du Périer, en Guyenne, par le
décès sans alliance ou postérité mâle
de ses cousins Armand et Emmanuel
du Périer de Larsan.
Armand, baron du Périer de Larsan,
avait épousé Adeline de Biré, dont il
n'a eu qu'une fille, Thérésa, mariée,
en 1847, au comte de Lambert des
Granges.
Emmanuel, né en 1806, président de
chambre à la cour d'appel de Bordeaux,
est décédé, sans all'ance.
(Voir Bulletin de 1890, col. 360).
Ecartele\ aux 1 et 4 â!azur à trois
poires feuillées et tigées d*or^ à un éper»
695
LB BULLETIN HÉRALDIQUB DB FRANCS
696
vier perché sur un bâton en abtme de
même ;aux 2 et 3 à dix billet tes d^or 4^
3, 2 et î.
Devise : Sans vanité ni faiblesse.
La baronne douairière de Ravinel,
née Amélie du Bois de Biocourt, est
décédée en son hôtel, boulevard Pereire
à Paris, à l'âge de 81 ans, vers le milieu
du mois de décembre.
Elle avait épousé le baron Alfred do
Ravinel, dont elle laisse le baron Oc-
tave de Ravinel marié à M"« de Cor-
celle. Son mari était le frère de Mme
Jules de Lardemelle, et de la comtesse
douairière Eugène de Bourcier de
Monthureux, née Octavie de Ravinel,
déçédée à Nancy, fin avril 1893, à Tâg-e
de 84 ans.
(Voir pour la famille de Ravinel les
Bulletins A^ 1^1 , col. 372; 1892, col.
35.)
If azur ^ au chevron d'or, accompagné
en pointe d'une gerbe de mêw£ liée de
gueules; au chef éC argent chargé d'un
lionceau de gtceules.
Devise : Après Dieu Vhonn^ur»
^WV^K/^WNAA^A^W
Georges-Marie- GaôrtW 'Huchet de
Cintré, marquis de Cintré, est décédé à
Rennes, le 15 décembre, dans sa 87®
année. Ses obsèques ont eu lieu le 19
en réglise Notre-Dame, à Rennes.
Il avait épousé en 1837 Elisa Dubois
de la Verronière, aujourd'hui marquise
douairière de Cintré, dont il laisse :
1. René, marié le 27 mai 1868 à Gene-
viève de Moncuit de Boiscuillé, dont un
fils, Bertrand, jésuite ; 2. Marguerite,
mariée le 6 février 1868 à Emmanuel,
comte de Vaucelle, décédé, dont Jules
et Raymond ; 3. Jeanne, mariée le 31
janvier 1883 à Henri de Peyronny, ca-
pitaine commandant au 5^ chasseurs,
dont Marguerite.
Il était fils de François - Hippoly te
Huchet marquis de Cintré, et né de son
second mariage avec Mlle de Capellis ;
il avait eu deux sœurs, Taînée avait
épousé le général Charles - Nicolas -
Théodimes de Vaudrimey-d'Avout,
grand officier de la Légion d'honneur,
qui fut secrétaire général de la grande
chancellerie de la Légion d'honneur,
tous les deux décédés, dont postérité,
la cadette, Alix est aussi décédée, cha*
noinesse.
De son premier mariage avec N... de
Couesplan, le marquis Huchet de Cin-
tré, père du défunt avait eu Georges,
marquis Huchet de Cintré, mort en
1850, marié à Rose de Freslon, décédée
en 1849, laissant deux fils :
1. Louis, marquis Huchet de Cintré,
mort en 1886, marié en 1845 à Olympe
de Derval, décédée en 1858 laissant
une fille unique, Adélaïde, mariée eu
1866 à Charles, baron d'Antin.
2. Armand, comte Huchet de Cintré,
député d'Ile-et-Vilaine à l'Assemblée
nationale en 1871, mort en 1882, avait
épousé Mélanie Bûcher de Chauvigné,
décédée en 1892, dont: a. Georges,
marquis de Cintré, à la mort de son
oncle Louis, en 1886, marié à Marie de
Semallé, tous les deux décédés saiu
enfants en 1888; 6. Marie, sans allian*
ce; c. Caroline, mariée à N... Treton
de Vaujuas.
La maison Huchet qui a fait leà
branches de la Bédoyère, de Cintré et
de Quénetain est connue en Bretagne
depuis la fin du xiv*' siècle. Elle s'est
également distinguée dans Tépée et
dans la robe. La branche des seigneu»
de Cintré est issue de Charles Quchet,
écuyer, sieur de Rédillac, frère cadet
de Roland et conseiller au Parlement
de Bretagne, à Rennes, qui ép. en 1580,
Madeleine de Kerbiquet. Elle a été
maintenue en 1668, et admise aux hon-
neurs de la Cour le 27 mai 1784,
(V. les Bulletins de 1887, col. 36, 369;
]890, coL 226; 1892, col. 310, 583.)
E
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
698
I D'argent^ à trois huchets de sable ;
martelé d'azur d 6 hillettes percées d*ar-
jrn<, 3, 2 et 1^ qui est de la Bédoyère.
- Devise: Honor et caritas.
t0*^^^^0*0*^t^t^t^^»
, Le B. P. Anatole de Bar, membre de
k Compagnie de Jésus, ancien officier
be marine, fils de Jean-Baptiste-Mau-
nce, comte de Bar, et de Glaire de Lou-
bens-Verdalle, est décédé à Pau, le 15
décembre, à Tftge de 72 ans.
La mère du défunt, comtesse de Bar,
âgée de 103 ans vit encore. Elle avait
eu deux autres fils : 1 . Louis-Ildefonse,
mort le 26 février 1891, sans postérité
de son mariage avec Mme veuve Dela-
hante ; 2. le vicomte Imtoine-Louis de
Bar, général d*artillerie, commandant
Tartillerie du 9® corps et les subdivisions
de région de Parthenay et de Poitiers,
commandeur de la Légion d'honneur,
décédé en 1879, marié avec Micheline
de Chamillart, dont il a laissé postérité
qui continue la branche de la Garde.
(V. le Bulletinàe 1891, col. 172, 186.)
Partîj au ï^' de gueules au croissant
tourné d'argent, accompagné de 8 étoi-
les de même en orle; au 2 d'or, au che-
vron dazur, chargé de trois étoiles d ar-
gent.
mmmm0k0^^*ms*t*^k0^
La marquise d'Harcourt, née Jeanne-
Paule de Beaupoil de Saint-Aulaire est
décédée le 17 décembre en son hôtel de
la rue de Constantine à Paris.
Elle était fille du comte puis mar-
quise de Saint-Aulaire, pair de Fran-
ce, qui fut tour à tour ambassadeur à
Bome, à Vienne et à Londres et de
Louiae-Charlotte-Victorine de Beauvoir
de Grimoard du Roure, sa seconde
femme.
Le comte de Saint-Aulaire est l'au-
teur de nombreux ouvrages importants,
parmi lesquels V Histoire de la Fronde,
qui lui valut un fauteuil à l'Académie
française.
Mlle de Saint-Aulaire épousa en
1841 Û^eor^tf^-Trévor-Douglas-Bernard
marquis d'Harcourt, pair de France,
qui fut ensuite ambassadeur à Lon-
dres, décédé en 1883.
Be son mariage sont nés : 1 . le marquis
d'Harcourt, qui a épousé Mlle de Oontaut
Biron ; 2. le vicomte Emmanuel d'Har-
court, qui a épousé en 1887 la duchesse
de Castries, née Sina ; 3. le comte Amé-
dée d'Harcourt, chef de bataillon, qui
a épousé Mlle de Laguiche ; 4. le comte
Louis d'Harcourt, qui a épousé Mlle
Lanjuinais ; 5. la comtesse d'Hausson-
ville; 6. la comtesse de Puymaigre ; et
7. Aline d'Harcourt,baronne de Langs-
dorflf.
Le salon de la marquise douairière
d'Harcourt a été des plus brillamment
fréquentés.
Femme d'une grande culture et de
beaucoup d*esprit, elle avait Part dans
la conversation de mettre en relief les
qualités de ses visiteurs.
Toujours très dévouée à la maison
d'Orléans, elle était la meilleure amie
de Mme la comtesse de Paris qui ne
manquait pas de se rendre chez elle
pendant ses courts séjours à Paris.
(Y. pour la maison de Beaupoil de
Saint-Aulaire les Bulletins de 1889^
col. 159 ; 1890, col. 46, 580; 1892, col.
515.)
De gueules, à 3 couples ou acoiiples
de chien d'argent mis en pal et posés 2
et 1^ les liens d'azur tournés en fasce.
Devise : Semper et ubique fidelis,
(V. pour la maison d'Harcourt les
Bulletins 1. 1. 174-178 ; 1887, col. 620 ;
1892, col. 385. 444, 515.)
Le gueules, à deux farces dor; sur le
tout ; à Vécu dazur à une fleur de lis
dor.
Devise : Pour ma défense.
Louis de Certain-Ganrobert, second
fils du maréchal Ganrobert et de Zélia-
699
LE BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
70«
Flora Mac-Donald, décédée le 6 août
1889, est mort à Paris, le 19 décembre à
rage de 21 ans, à la suite d'une lon<-
grue, et douloureuse maladie. Ses obsè*
ques ont eu lieu le 22 en Téglise de
Saint-Pierre de Ghaillot. Après la céré-
monie religieuse le corps a été trans-
porté au cimetière de Jouy en Josas
(Seine-et-Oise), où repose déjà sa mère,
la maréchale Canrobert.
La famille de Certain est originaire
du Limousin et du vicomte de Turenne,
où elle connue depuis le commence-
ment du xyi*» siècle* Ses trois dernières
générations avant la Révolution servi-
rent constamment dans le régiment
de Penthièvre et lui ont fourni depuis
sa création jusqu'en }791 dix-sept offi-
ciers, dont onze chevaliers de Saint-
Louis (V. Mazas, t. III, p. 41).
Antoine de Certain, appelé Canro-
l)ert de Certain, fils légitime de mes-
sirç Louis de Certain, écuyer, et de
dame Anne-Louise de Yerdal, né le
3. juin 1764 au village de Laval de
Gère, paroisse de Cabus, généralité de
Montauban, fut sous-lieutenant au ré-
giment de Penthièvre en 1770, lieute-
nant en 1774, capitaine en 1784, dé-
missionnaire en avril 1791, avec pro-
messe de la croix de Saint-Louis, après
24 ans de services; fit avec honneur
lès campagnes de rémigration, nommé
chevalier de Saint-Louis le 1®' janvier
1797, reçu le 11 octobre 1814 p>ar
S. A. R. le' duc d'Angoulôme. Il rein--
plit en France sous le Directoire et le
Consulat plusieurs missions de la part
de Louis XVIII. S.es instructions ainsi
qu'une, lettre de Sa Majesté lui furent
remises par le marquis de Foucault
ex-constituant (Foucault de Lardimalie
député de la noblesse du Périgord aux
Êtats-généraux de 1789). 11 fut arrêté
dans sou voyage et détenu dix mois
au Temple en 1801 et 1802. En 1814 il
fut retraité comme chef de bataillon.
Il épousa en secondes noces M"* de
Nioce],peti^ n^èce du baron d'Espa-
gnac, lieutenant général des arméf^
du roi, grand*croix de Saint-Louis et
gouverneur des Invalides. Le père dt*
M"^ de Niocel était colonel de cavale-
rie ; un de ses oncles a été major de^
Invalides ; un autre grand prévôt et le
troisième garde du corps du roi. De c*^
mariage est né le maréchal Canrobert.
Elève au collège de Senlis, fondé par
TAssociation paternelle des chevaliers
de. Saint-Louis, Fran^'Ois de Certain-
Canrob Tt entra à Saint-Cyr en 182»^
fit partie de la promotion de 1828 et >e
trouve porté sur V Annuaire de 183h,
p. 310, comme sous-lieutenant au 47*
de ligne, commandé par le comte de
Rongé. Nous n'avons pas besoin de
rappeler ici la brillante carrière de TU-
lustre maréchal.
Il ép. Zélia-Flora Mac^Donald issue
des Mac-Donald d'Ecosse et d'Irland. .
dont une branche établie en France
depuis 1746 a donné à l'armée le maré-
chal Mac-Donald, duc de Tarent^; de
son mariage il a eu trois enfants .
1. Napoléon Eugène-Marcelin- Alfred,
lieutenant de cavalerie au 3* chasseur^
d'Afrique; 2. Rose-Hélène-Zélia, mari»-
le 12 août 1890 à Paul-Louis-Emile Fa-
bre Roustand de Navacelle, lieutenat:
de vaisseau, fils de Hyacinthe-Henr.
colonel d'artillerie, commandeur de i.
Légion d'honneur, en retraite, et i-
N... Massias, sœur du baron Massia.«
3. Louis, qui donne lieu à cette notion
décédé.
(V. les Bulletins de 1889, col. SK* .
1890, col. 583; 1891, col. 545.)
D'ojsur^ â une main dextrt appauh. c
cTor^ posée en paL
^lf*^^»^^i»^^^^^^0»*
CAar/ei-Louis-Oabriel Quillaume de
Priel, chef de bataillon en retraite.
officier de la Légion d'honneur, déc *
ré des médailles de Crimée et d'Itali .
est décédé à Besançon le 27novembr:.
à rage de 72 ans.
11 avait épousé en 1854 Franco: -
Marie du Port de Rivoire, veuve :».
701
liB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
702
Jules d'Entraigues, chevalier des or-
dres royaux de la Légrion d'honneur et
du Christ, et fille du baron de Rivoire,
chevalier de la Légion d'honneur, et
de la baronne née Le Prestre de Vau-
ban.
De son mariage étaient nées deux
filles : 1» Camille, religieuse auxilia-
trice des âmes du purgatoire ; 2*» Cé-
leste, mariée le 8 octobre 1884 au
comte Joseph de Sainte-Agathe, d'où
deux fils : Charles et Jean (V. Bulletin
de 1890, col. 403 et 404).
La famille Guillaume, originaire de
Toulouse, est venue s'établir au xvi«
siècle en Picardie et s'est divisée en
plusieurs branches, entre autres : les
Guillaume de Blanchecourt qui sont
éteints et les Guillaume de Priel qui
existent encore.
Claude Guillaume de Priel, chanoine
de Notre-Dame de Paris, conseiller du
roi au parlement, était seigneur de
Fargniers et Tergnier en 1552. — An-
toine Guillaume de Priel, dont le dé-
funt descend en ligne directe, était
échevin de la ville de Chauny en 1590.
Le père du défunt, Nicolas-Paul Guil-
laume de Priel, ancien maire de Far-
gniers, est décédé en son château de
Fargniers (Aisne), le 19 septembre
1885, à l'âge de 88 ans.
De sable^ au chevron d'argent^ sur-
montant trois merlettes de même.
^^^^^^tf%/^F^%^^^^A^
Le vicomte Jules de Salvador de
Pertuîs-St-Amand, chevalier de l'ordre
de St-Grégoire, l'ancien chef du parti
légitimiste dans Vaucluse et une des
figures royalistesles plus connues et les
plus appréciées du midi, est décédé le
28 décembre dans son hôtel, à Avignon,
âgé de 87 ans.
M. de Salvador jouissait de l'estime
et de l'aflfection de tous ses amis poli-
tiques en même temps que de la sym-
pathie de ses adversaires. Sa vie n'a
été qu'une longue lutte pour la défense
de ses principes religieux et politiques.
Sa mort a été un deuil pour les roya-
listes de Vaucluse.
Né à Avignon le 27 mai 1807, fils
d'Ignace-Xavier, comte de Salvador et
de Marie-Anne-Ursule-Claire-Justine-
. Sophie Drôme, M. de Salvador n'avait
jamais eu d'enfants de son mariage
contracté à Arles, en 1832, avec Marie-
Françoise-Claire-Xavière de Chiavary,
qu'il avait perdue dans le courant de
l'année 1893. Il laisse des. successeurs
de son nom, notamment un neveu, le
comte Louis- Benoît-Henri de Salvador
qui, de son- mariage avec Mlle de
Joannis-Niçou, a un fils, Edmond,
aujourd'hui sous-diacre au séminaire
de St-Sulpice ; et un petit-neveu actuel-
lement élève à l'école militaire de
St-Cyr, lequel a été son héritier, fils
d'un autre neveu mort officier de cava-
lerie, dont la mère est remariée À M.
du Roure ; l'un fils et l'autre petit-fils
de son frère, le comte Noël de Salvador
et de Sophie-Clotilde-Joséphine Cassai-
gnade, décédés tous deux depuis plu-
sieurs années.
La famille de Salvador est connue
dans la noblesse d'Avignon depuis sa
venue d'Andalousie au commencement
du xvi« siècle . Elle a fourni une foule
de magistrats consulaires, des docteurs
et primiciers de l'Université du Comtat
Venaissin, en même temps que de
nombreux officiers honorés de la croix
de St-Louis; l'abbé de Salvador, ancien
officier sous Louis XIV, qui fut ensuite
second supérieur do la maison de
Ste-Garde, mort en 1745 et dont la vie
a été imprimée et le portrait gravé,
appartenait à cette famille.
D'azur^ au pin d'or mouvant d£une
terrasse de même, accompagné de 2
cerfs, surmonté de trois molettes d'épe-
ron, le tout aussi d'or,
L. DE ROZBL.
703
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
'04
TROISIÈME PARTIE
VARIÉTÉS .— BIBLIOGRAPHIE -^ CHRONIQUES
Le comte
Ernest de Cornulier-Lucinière
(Suite et fin)
Un autre événement — la révolution
de 1830 — exerça sur sa vie une in-
fluence décisive. M. de Cornulier ne
crut pas devoir briser sa carrière, mais
il la borna volontairement. Lieutenant
de vaisseau en 1831, à vingt-sept ans,
décoré de bonne heure, il ] ui eût été
facile de conquérir les grades supé-
rieurs : son ambit on se contenta,
après quelques années de navigation,
du poste sédentaire de directeur de
Tobservatoire de la marine à Lorient
qu'il conserva jusqu'en 1844, époque
de sa retraite. A défaut d'actions d'é-
clat dont Toccasion lui manqua, il sut
se faire connaître de ses chefs et des
hommes spéciaux par des mémoires
scientifiques fort appréciés sur des
questions techniques de navigation et
d'artillerie.
Le 16 juillet 1833, il avait épousé à
Orléans Mlle Charlotte - Germaine -
Néalie de la Barre, d'une ancienne
famiHe de la Brie. Celle-ci l'attira,
dès qu'il fut rentré dans la vie pri-
vée, du côté où elle avait ses plus
chères attaches. Il se fixa dans la ville
où il s'était marié et devint Orléanais
sans cesser d'être Breton, sans oublier
ce qu'il voulait faire pour le passé de
sa famille,
Il faut s'être soi-même essayé dans
cet ordre de travaux et avoir compulsé
tout ce que M. le comte de CJornulier a
réuni de pièces et de renseignements
sur sa maison pour évaluer l'effrayante
masse de recherches, de labeurs et
d'heures dépensés que représente son
œuvre préférée. Aucun généalogiste
n'a fait preuve de plus de persévérance
et de loyauté. La première édition de
son travail a paru en 1847: jusqu'en
1889, disons mieux jusqu'en 1893, jus-
qu'à la veille de sa mort, il n'a cesse
de réunir de nouveaux documents, de
combler des lacunes et de corriger les
erreurs inévitables de dates ou d'attri*
butions. Ses collaborateurs, au nombre
desquels nous nous honorions de comp-
ter, diront avec quels scrupules de
conscience il creusait toutes les ques-
tions et préparait la solution de tous
les problèmes.
Son œuvre généalogique ne compre-
nait pas moins de neuf volumes et bro-
chures, lorsqu'il a résumé le tout en
1889 dans sa Généalogie historique de
la maison de Cornulier (1). Ce beau vo*
lume, enrichi de portraits, n'est pas
une sèche nomenclature de dates et de
filiations ; il y a versé les trésors de ss
longue expérience et de ses médita*
tiens, il y a condensé tous ses souve-
nirs. Dans une savante et éloquente
préface, il a exposé ses théories sur
l'utilité des généalogies et sur ce
qu'elles doivent contenir (2) ; dans le
livre, même» il a parlé de ses auct^tivs
avec respect et liberté, de ses contem-
porains et de leur descendance avec
une vive affection et un tendre orguei:.
de lui-même avec une simplicité mo-
deste, sans autre souci que celui de U
vérité.
Et ce n'est pas tout : il a publié tu
1857 son Dictionnaire des terres et dt
(1) Orléans, H. Herlutson. in-S«, 544 pag«< &
12 portraits.
(2) Cette préface a été publiée à piri che: U
même éditeur, à Orléans, 189S, in>lS»
705
LE BULLETIN HéRALDIQUE DB FRANCE
706
Metgneuriea comprises dans Vancien
comté Nantais, excellent répertoire,
guide précieux des travailleurs comme
il devrait en exister pour tous les dé-
partements. De 1872 à 1880, sous l'em-
pire d'une intime conviction née d*une
pénible aflEaire qui l'occupait depuis
1864, il a résolument attaqué la liberté
testamentaire, absolue ou restreinte,
battant en brèche le principe lui-mê-
me : plus de testaments ! Cette thèse a
peu de partisans: si elle triomphe
jamais, M. de Cornulier aura laborieu-
sement contribué à son succès par ses
Etudes sur le droit de tester^ simple
essai de 95 pages en 1872, développé
successivement jusqu'à devenir en
1890 (7° édition) un magistral traité en
deux gros volumes in-S». Ce riche ar-
senal de textes et de démonstrations
poussées avec une incomparable vi-
gueur est une mine à laquelle on peut
faire de nombreux et utiles emprunts,
lors même qu'on n'admet pas les con«
clusions de l'auteur.
Quelques années auparavant, il avait
prêté le plus utile concours à la prépa-
ration de la deuxième édition du Nabi-
liaire de Bretagne de M. Pol de Courcy
(1862). Celui-ci l'en remercia dans sa
postface : « c'est à l'active et précieuse
f collaboration de M. de Cornulier, c'est
c à ses lumières, à sa complaisance
1 que le public sera redevable de la su-
• périorité de cette édition sur la pré-
• cédente. • En 1868, la famille de Vé-
lard lui dut l'établissement de sa gé-
néalogie imprimée avec tableaux et
blasons.
Surtout n'oublions pas l'œuvre de
ces derniers jours, ses Souvenirs d'en^
fanceet de jeunesse (1), pages pleines de
charme, de fraîcheur, d*amour de la
famille : la mémoire et le cœur les ont
écrites. Nous n'en connaissons pas où
le passé revive avec une vérité plus
intense, plus saisissante et plus ins-
(1) Orléans 1805, ia-18.
tructive ; elles méritent d'être plus con-
nues, à régal de nos morceaux litté-
raires les plus goûtés.
Qui croirait après cette énumération,
que dans sa vie absorbée en apparence
par tous ses travaux, M. le comte de
Cornulier ait trouvé le temps de rem-
plir en outre, pendant de longues an-
nées, avec un désintéressement digne
de lui, le rôle bénévole, mais effectif de
rédacteur en chef du Moniteur Orléa"
nais qui représenta dans le Loiret jus-
qu'en 1883 la politique du comte de
Ghambord. Un de ses collaborateurs
rappelait récemment le zèle, le dévoue-
ment, le talent, le tact qu'il déploya
dans ses délicates fonctions. Sa forte
intelligence nourrie par de vastes lec-
tures et par la réflexion, son esprit tou-
jours prêt, suffisaient aux tâches les
plus diverses. • Journaliste, il Tétait
dans l'âme », nous dit-on. Et le cau-
seur ? • En fut-il jamais de plus bril-
f lant, de plus caustique, de plus vif,
• de plus docte et de plus gai? » C'était
fête au Cercle Orléanais lorsque, ren-
dant la bride à sa verve, il tenait tête
à tout le monde, c faisant pour ainsi
dire jaillir les étincelles autour de
lui (1). »
Les années s'écoulèrent ainsi pour
M. le comte de Cornulier, apportant
avec le labeur quotidien quelquefois
des joiea, le plus souvent des tristesses
et des deuils. Le 30 janvier 1865, il
maria sa fllle unique à M. le vicomte
de Vélard, alliant par cette union deux
familles d'une haute distinction. Le
8 mai 1885, il eut la douleur de fermer
les yeux à sa douce et noble compagne
dont il avait, pendant cinquante-deux
ans partagé les bonheurs et les cha-
grins : les tendres soins de sa fille et
ceux de ses petits enfants adoucirent au
moins l'amertume de cette cruelle sé-
paration. La Providence lui ménageait
(2) Journal du Loiret, numéros des 87 et 28 fé-
vrier 1895.
707
LB BULLETIN HÉRALOigUB DE FRANCE
7C>8
encore deux consolatious : son jeuae
cousin, M. le baron René de Saint-
Pern, officier des haras, que la simili-
tude de leurs goûts de travaux et de
recherches généalogiques devait lui
rendre plus sympathique, épousa, le
18 juin 1888, M"'» de Vélard, l'aînée de
ses petites-filles. Un an après, il em-
. brassait son arrière petit-fils.
Sa robuste constitution semblait in-
destructible : elle lui promettait encore
dix ans de vie : c'est un accident im-
prévu qui a amené une grave hémiplé-
gie dont il ne s'est pas relevé. Réduit à
une douloureuse inactivité, il a vu ses
forces décliner et il a assisté pour ainsi
dire & l'œuvre de destruction ; mais son
intelligence et son cceur sont restés
intacts, dominant de haut le naufrage
des forces physiques et portant vail-
lamment le poids des souffrances. Plus
tendrement attaché à tous les siens^ en
communication plus incessante et plus
sereine avec Dieu, il a continué à re-
voir ses chers travaux, à les corriger,
à les compléter, donnant ses derniers
efforts & ce culte de la famille qui a été
de tout temps sa pensée maîtresse;
c'est ainsi que la mort l'a pris, entouré
de ses plus proches, dont il était tant
aimé) fortifié par les sacrements de
l'Eglise et les espérancds de la vie éter-
nelle.
M. le comte de Cornulier-Lucinière
a achevé son pèlerinage terrestre. Il
n'est plus, mais son nom est assuré de
survivre et bien mieux, on retrouvera
tout entiers son âme et son cœur dans
ses Souvenirs cCtnfance et de jeunesse^
dans la Généalogie historique de sa
maison. Le lecteur qui ne l'aura pas
connu, en admirant ça et là ses ta-
bleaux de mœurs si vigoureusement
tracés, ses pages si achevées d'histoire
ou de biographie, ses déclarations de
principes si fermes et si nettes, dira
sans hésiter : il était l'un des meilleurs
de cette noble famille : Firmus uï cor-
>'us. F. Sauli^ibb.
Le comte du Coàtlosqaet
Dans la nuit du 5 au 6 octobre, est
pieusement décédé, dans sa 85* année,
muni des sacrements de l'Eglise, M.
Maurice du Coëtlosquet.
Dernier né de cinq frères et sœurs,
il meurt le dernier, regretté et pleuré
des siens, de ses nombreux amis, et
surtout dès pauvres, dont il a été le
constant et généreux bienfaiteur. Sa
qualité, ou plutôt sa vertu dominante,
était la bonté. Toujours prêt à servir
et à donner, il savait rendre le service
aimable et le don discret.
Il se donnait aussi lui-même. La So-
ciété de Saint-Vincent de Paul a eu
son nom sur ses listes depuis sa fou-
dation en Lorraine, et l'a vu à se>
séances et visiter les pauvres, jusqu'au
jour où l'âge et les infirmités lui on:
interdit l'exercice de ce dévouement.
Et comme on connaissait sa généro-
sité, on lui réservait le privilège Jt
secourir les pauvres les plus déshéri-
tés, avec la certitude qu'il doublerai;
et triplerait les modestes secours al-
loués par la Conférence.
Il ne donnait pas seulement aux
Œuvres et aux hommes, il donnait &
Dieu ce qu'il avait de plus cher en et
monde. Trois de ses fils sont Religieux.
Bénédictins et Jésuite, et l'une de se*
filles est Petite Sœur des pauvres
Dans cette chrétienne famille, le ^tt-
crifice et le dévouement sont des ver-
tus traditionnelles.
Comme beaucoup de ses concitoyeL^
M. du Coëtlosquet qui voulait vivre »*t
mourir en France, a dû quitter Met/.
après nos désastres. Il s'était fixé t
Nancy, près de la frontière, pour iv
pas trop s'éloigner de sa chère cite
natale.
Et c'est là que nous avons vu $t
verte vieillesse se prolonger à la j y»t
de tous, ses mérites se multiplier, i' ^
exemples édifier le monde et, enân,
709
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
710
une mort douce et pieuse couronner
une vie tout entière consacrée à Dieu,
à la famille et à la charité.
Nous renouvelons à sa digne famille
Tassurance de nos plus sympathiques
condoléances.
(Espérance de Nancy, J
La
baronne douairière de Montigny
La baronne douairière de Montig-ny,
née Asselin de Villequier, a été enle-
vée, en quelques heures, dans les der-
niers jours du mois de décembre, en
son château de Saint-Léger, près Ber-
nay (Eure), à Tâge de 78 ans, laissant
aux siens, à tous ceux qui avaient eu
le bonheur de l'approcher, de vifs et
profonds regrets.
Femme d'un esprit supérieur, d'une
rare distinction, d'une charité toujours
prête à se prodiguer, d'une foi aussi
vive qu'agissante, elle avait, dans cet
âge avancé, conservé la vigueur de
son intelligence, sa bonne grâce char-
mante, sa sollicitude pour chacun de
ceux qui l'entouraient, son souci cons-
tant de tout ce qui peut intéresser l'es-
prit et le cœur, son culte passionné
pour la Vérité, son inébranlable fidélité
à la cause du Droit.
Mme de Montigny gardait pieuse-
ment les traditions de son éminent
époux, le baron de Montigny, d'abord
conseiller â la Cour royale de Paris,
puis député du Pas-de-Calais à l'As-
semblée législative de 1849, qui lui
avait été ravi par une mort prématu-
rée, à l'âge de 57 ans. Elle laisse un
fils et une fille (ayant perdu, à l'âge de
35 ans, un second fils, brillant volon-
taire de la campagne de 1870, entré
plus tard dans la Compagnie de Jé-
sus).
Le baron de Montigny, marié à Mlle
d'Estouilly et père de six enfants, dont
l'aîné des fils est lieutenant au 36® de
ligne, et l'ainée des filles est religieuse
au Carmel de Lourdes ; la marquise de
Beaucourt, qui a quatre fils et une
fille : l'aîné, capitaine au 51° de ligne,
a épousé Mlle de Captot ; le second est
uni à Mlle de Bosredon ; le troisième
est Jésuite ; le quatrième fait partie de
la Congrégation des Frères de Saint-
Vincent de Paul ; la fille est religieuse
à l'Abbaye aux Bois.
La baronne de Montigny était le chef
vénéré de cette nombreuse lignée, qui
trouvait en elle un admirable modèle,
un guide précieux. Aussi quel vide sa
mort ne laisse-t-elle pas ! Combien d'a-
mies, qui lui avaient voué un culte et
dans le cœur desquelles elle laissera
un impérissable souvenir I Combien
d'œuvres, auxquelles elle se consacrait
avec autant de zèle que de générosité,
vont déplorer sa perte! Combien de
pauvres secourus avec une sollicitude
si délicate et si libérale, pleurent au-
jourd'hui leur bienfaitrice !
Mais tout ne meurt pas avec elle.
Ses traditions se maintiendront, reli-
gieusement gardées, parmi les siens.
Ainsi le bien qu^elle fit durant sa lon-
gue existence se perpétuera, et sa mé-
moire ne cessera d'être bénie. Heureu-
ses les familles qui, en voyant dispa-
raître une mère, une aïeule vénérée,
peuvent se consoler à la pensée des
trésors qu'elle avait amassés pour le
ciel et qui lui seront rendus au centu-
ple !
(Gazette de France.)
Paris, 20 janvier 1894.
Le Directeurs-Gérant : L. de La ROQUE
Bergerac. — Imprimerie Générale du Sud-Ouest* (Vre E. Maury)
713
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
714
TABLE DES MATIÈRES
18Q3
Avis à nos abonnés, 1-4.
Armoriai de la Généralité d*Orlé.ins (161)0-
1701) d'après les manuscrils de la Biblio-
thèque nationale, cabinet des titres: 9, 71,
139, 265,523,585,649.
Catalog'ue des Généraux français. Connétables,
Maréchaux de France, Lieutenants-Géné-
raux, Maréchaux de camp, depuis les pre-
miers temps de la monarchie jusqu'à nos
jours (suite), de 1574 à 1643:
Roger de Saint-Lary de Bellegarde, 3.
Biaise de Montluc, 6.
Armand de Gontaut, 8.
Jacques de Goyon-Malignoo, iVô.
Jean d'Aumont, 67.
Guillaume vicomte de Joyeuse, 69.
Henri de la Tour vicomte de Turenne, 70.
Charles de Gontaut, 129.
Claude de la Châtre, 151.
Charles de Cossé-Brissac^ 132.
Jean de Montluc Balagny, 133.
Jean de Beaumanoir Lavardin, 134.
Henri de .loyense^ 157.
Alphonse Corse d'Ornano^ 10r>.
L rbain de Laval de Sablë^ 100.
Guillaume de Hautemer, 108.
François de Bonne duc de Lesdiguières, 100.
Concino Conrini, 200.
Gilles de Souvré, 201 .
Antoine de Roquelaure, 257.
Louis de la Châtre, 261.
Pons de Lauzières Thémines, 261.
François de la Grange d'Arquien, 263.
Nicol-s de l'Hôpital, duc de Vitry, 322.
Charles de Choiseuii Praslin, 324.
Jean-François de Laguichc, 325.
Table des MaUères — BuU. Herald. 1893.
Honoré d'Albert duc de Chaulnes, 327.
François d'Esparbez de Lussan, 327.
Charles de Blanckefort de Bonne de Cré-
quy, 385.
Gaspard comte puis duc de Coligny, 388,
449.
Jacques Nompar de Caumont, doc de la
Force, 390.
François marquis de Bassompierre, 450.
Henry de Schomberg^ 453.
Jean-Baptiste d'Ornano, 454.
François-Annibal duc d'Eslrées, 455.
Timoléon d'Espinay Saint-Luc, 513.
Louis marquis de Marcillac, 516.
Henri duc de Montmorency et de Dam-
ville, 517.
Jean de Caylar, marquis de Toiras, 518.
Antoine Coëffier, marquis d'Efûat, 320.
Urbain de Maillé de Brézé, 577.
Maximilien de Béthune-Suliy, 580.
Charles de Schomberg, duc d'Hallwin^ 581.
Charles de la Porte, duc de la Meilleraye,
582.
Jean-Baptiste Budes de Guébriant, 641.
Philippe de la Motte Houdancourt, 643.
Franrois de THopital du Hallier, 645.
Honri de la Tour, vicomte de Turenne,
640.
Notices généalogiques
(Additions et Rectiflcatious)
Anglade, 150.
Arc (Jeanne d'), filiation de ses petits-nevcuxj
87.
Beaumont (Elie de), 32, 81.
715
LB BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
i ^
:fi
Bouilhac, 529, 610.
BrandoÎB (Foucher de)^ 333.
Caix de Saint-Aymour, 336.
Carrière de MonUert, 664.
GhauTelin, 531, 606.
Coulon de Labrousse, 154.
Daniel de Grangues, 602.
Dienne, 393.
Digoine 145.
Dordaygue, sgrs de Cazideroque, de Clausade,
de la Tour, 277.
Ëlie de Beaumont, 32, 81.
Filhol, 19, 156.
Foucher de Brandois, 333.
Gendre (Le) de la Vauguion, du Breuillat, de
la Gourgnaudière, 203.
Gourgue, 334.
Grangues (Daniel de), 602.
Helyes ou Ëiie, 86.
Jaucourt, 145.
JonfTrey, 465.
LabrouBse (Coulon de), 154.
Mac-Mahon, 521.
Montvert (Carrière de), 66i.
Morel-Vindé (Terray de), 40â.
Sainl-Aymour (Caix de), 336.
Solmcs de Vérac, 457.
Taupinart de Tilière, 329.
Terray, 469, 667.
Terray de Morel Vindè, 402.
Tliomasson, 336.
Tilière (Taupinart de), 329.
Trans (Villeneuve de)^ 336.
Turenne (La Tour de), 651.
Turenne d'Aynac, 634.
Vérac (Soloiea de). 457.
Villeneuve marquis de Trans, 336.
Notes d^Etat-Civil nobiliaire
Mariages du mois de janvier, 37.
— février, 101.
— mars, 157.
-^ avril, 209.
— mai, 281.
— juin, 339.
— juillet, 405.
— août, 471.
— septembre, 535.
— octobre, 609.
— novembre-décembre, <W)9.
Décès du mois de janvier, 48.
— février, 111.
— mars, 159.
— avril, 231.
— mai, 293.
— juin, 359.
— juillet, 421.
— août, 495.
— septembre, 549.
— octobre, 623.
— noTembre-décembre, 07'.».
Variétés et Bibliogrraphies
Annuaire du Conseil héraldique de Fra:.* .
pour 1893, 62.
Annuaire de la noblesse de France, pour i "^ ■
127.
Anthouard de Vraincourt (Le général r.'-. t
d'), notice nécrologique, 190.
Coëtlosquet (le comte de), notice nécrol •. -
que, 708.
Colomb (la famille de), souvenir du tein]ts •.
la dernière guerre, 447.
Cornulier*Lucinière (le comte Ernest il
notice nécrologique, 637, 703.
Dictionnaire des figures héraldiques, 6i.
Dictionnaire des familles du Poitou, 192, ."•"
Ecole spéciale militaire, Concours de 181^2. )*
Concours de 1893, 633.
Estienne de Saint-Jean (le vicomte d'), n> i
nécrologique, 187.
Evéques de Maguelone et de Montpellier, l
graphie Montpelliéraine), depuis rorivs'in-^ '
siège épiscopal jusqu'en 1861, 253,381.
Fournier-Sarlovèze (le général), 185.
Lavergne de Cerval (notice nécrologique>. T*
Lettres inédites du général Fontbonne au :•-
présentant du peuple Saint-Prix, 509.
Liste ées anciens syndics, consuls et mair<>-
la ville de Carpentras, 444.
Montigny (la baronne douairière de), n-:
nécrologique, 709.
Recherches historiques et généalogiques ^
les fîimilles des Maipes d'Angers, 441.
Saint-Jean (Estienne de), notice nécrolo^i
187.
Vraincourt (Anthouard de), notice nécnl .
que, 190.
717
LE BULLETIN HâKALDIQUE DE FRANCE
719
INDEX ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES
DBS NOMS DE PERSONNES ET DE TERRES
Contenus dans le XII* Tolame
KT VI* DE t. A NOUVeUUK SâRIK
Les noms prccëdés d'une astérisque (*) indiquent des renseignements généalogiques dans l'une
des colonnes chiffrées.
. Abancourt (FranqueviJle d'\
417, 420.
Abancourt (Harmand d'), 416.
Abaquesné de Parfouru, 17.
Abatam, 55.
Abbadie (d'), 157.
Abbans (Jouffroy d'), 672, 674.
Abbot de Colchester, 604.
Abieiges (Maupeou d*)» 18.
Aboville, 221, 222, 682.
Absolut de la Gastine, 634,
Abzac, 281,365.
Abzac de la Douze, 25, 529.
^ Achard de la Corbellière, de
Saint- An?ieux et de Bonvou-
ioir,471,473.
Achard de la Haye, 474.
Achard du Pin, 473.
Achères(d')121.
Acier (du Bois d') 658.
Acigné, 388.
* Acres de l'Aigle (des) 51, 250,
251-
Acy (Cadeau d'), 342.
Adeler, 611.
Adhéniar, 196, 542.
Adhémar de Casevielhe, 542.
Adhémar (Casteliane), 125.
* Adhémar de Lantagnac, 410.
Adhémar de Monteii et de
Grignan, 410.
Adonville, 78.
Adoue de Sailhas, 236.
Agathe (Sainte), 701 .
Agero, 76.
Agneaux (Sainte-Marie d'),283.
Agnot de Champrenard (d*),
158
Agoult, 125, 672.
Agoult de Sault, 338, 587.
Agrain, 247.
Agrain (Pradier d'), 17.
* Aguado, 368.
Aguerre (d'), 387.
Aguestons (GhauTelin les), 607.
* Aigle (des Acres de T), 51,
250,251.
Aiglerie (1'), 468.
Aigneaux (d'), 18, 92.
Aiguillon (Desbance d'), 228.
Ailhaud de Brisis-Condorcet,
634.
AilJy, 222, 327, 389.
Ailly (Albert d'), 136.
Ailly rBourlier d'), 243.
Ailly ae Yerneuil^ 351.
Ain val de Brache, 483. .
Akelan, 603.
Akinson, 547.
Alaïarde, 619.
Alais (Beaufort d'), 653.
Alais (Cambis), 117.
Alais (Valois d'), 261 .
Alais ou Aletz, 70.
Alauzier (Ripert d'), 20, 105,
293.
Alba de la Gironie, 666.
Albert (d'), 98.
Albert d* Ailly, de Cbaulnes, de
Chevreuse, de Luynes, 136,
327, 428, 435.
Albert Ravneval (d'), 327.
Albon de àaint André (d'), 20.
Albret, 432-433. '
Aldegonde (Sainte), 319.
Aldobrandini, 319.
Alègre de Beauvoir, 521.
Alegre(Vista), 630.
Alègre de Coligny, 199.
Aletz ou Alais, 70.
* Alexandrv d*Orengiani, 244.
* Aleyrac Contaud de Coulan-
ges, 559.
Aligny, 672.
Aligny (Gillot d'), 15.
720
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
722
Aligny (Picot de Morasd'), 365.
Alis de Carnet, d'Escalclle, du
Luc, 180.
Allard(d'), i53.
Allard de (Jrandinaisoii, ii3.
Aileaume, 55, 5^7.
Allego, 2G7.
Atlenet, 206.
Allogny rLamothe d'), 299.
Alloend-liessand, 365.
Allois, 21G.
Allonnes (Fagel d'), 141.
Aliueux en Palluel, 6i6.
Alluye (Robertel d'), 131.
Alluye (Escoubleau d*), 7.
* Almeida, 435.
Aimons (Perrin des), 210.
Alogny de Rochefort, 197.
Alopin (Tolède d'), 15.
Alvarés (Thomas d'), 178.
Amadour (Saint), 2()1,
Amnnzé, 478.
Amarzit, ()34.
Amblard(d'), 151.
Ambleville ([Mornay d'), 567.
Amboise, 1 15.
Amboise (Bussy d'), 13i.
Amboise (Glermont d'), i3i.
Amelot de la Roussille, 250,
Ameraud (Saint) 232.
Amigny, 3^6.
Anantase (Ferry de Saint-) 176.
Ancezune, 190.
Ancillon de Jouy, 423.
Ancre (ou Encre), 200.
Andelot (Colieny d'), 389.
AndeIot(du Cliaslel), 17K
Andignê de la Chasse, 425.
Andiran, 691.
* Andiau. 22Ji, 2 i 8, 252, 401,
129.601.
André, 413, 627.
Andron (Grailly d'), 24.
Anduze, 70, 104, 657.
Anduze (Hcaufort d'), 653.
An-e (Chaix d'Est), 2X5.
Angerville, 113,628.
Anglade, 150.
Anglade (f.irard do 1'), 500.
Anglade de Sarrazan (d*^, 151.
Anglars de la Roque, 65S,
Angles (Langlumé des), 5iS.
Angol, 93, 667.
Angouléme, 115.
Angoul<^me (Valois dM, 261.
Anisv, 96.
Anisy (Née! d'), 92.
Angraii de Rueneuvo, 269.
Anjoranr, 126.
Anjou (Patry d'}, 6îîJG.
Anjou-Sicile, 617.
Anjouan vColas d'), 267,
Annau, 370.
Annandale, 370.
Annenkoff, 126, 547.
Annuaire du Conseil héral'
digue de 1893, 62.
Anselme, 16.
Antessanty, 210.
Anthenaise, 221.
Anthoine de SainMoseph, 505.
Anthon, 347.
Anlhonis, 166.
Anthost (Saint) 491.
* Anthouard de Yraincourt,
167, 190.
Antibes, 618.
Antigny ÇDamas d'), 689.
Antil de Ligonés, 150, 552.
Anlin, 696.
Antoine de Taiihas, 236.
Apchier, 260.
Apchier (La Tour d'J, 310.
Apchier de Vabres, 219.
Aragon, 647, 653.
Araine, 358.
Arasse, 56.
Arbaleste, 580.
Arbaud de Bausset, 42.
Arbelles, 614, 615.
Arblade de Séailles, 20, 625.
Arbonlis, 80.
Arc (Jeanne d*), 87.
Arc du Lys, 88.
Arc (marquis d'), 322.
Arceville,77.
Archiac (Desmier d*), 38.
Arci (Croy d*), 358.
Arconville (Brosse d'), 275.
Arcs (Villeneuve des), 336.
Arenberg, 11 i, 358.
Arènes (iJrascliet d'), 363.
Arfeuillcs, 560.
Argenson, 317.
Argentat, 654.
Argenleau-Mercy, 403.
Argentine, 1 19.
Argenton, 574.
Argenlon (Billeheusi d'), 374.
Argentré (du Plessis d*), 120.
Argevillc (Vidal d*), 78.
Argondières, 672.
Argouges, 120.
Argouges-Fleury , 121.
* Argongos de Tilrault, 120.
* Argent, 315.
Argueles, 250.
Argy, 569.
Arlincourl (Guyotd*), 517.
* Arlot de Saint-Saud, 115,
162, 693.
Armaf;n»c de Nemours et de
Cariât, 396.
Arraaillé (la Foreal|d*), 224, 425.
Armes (Bois des), 52).
Arme ville, 587.
Arnas (Balland d'), iiO.
Arnault de Mandas, 36 i.
Amois de Cnplot, 5<>(û
Aruould, 351.
Arnous, 233.
Arnouville (Choppin d*), 25!,
403.
Arpaillan (Saint-Georges), 3 iO.
Arques, 69.
Arquien, 263, 321.
Arquien (Guytois d*), 264.
* Ara (Bremond d'), 692.
Ars-Migré (Bremond d'), 339.
Arsac de Montredon, 47.
Arsay (Gk)ullard d'), G92, 693.
Arschot, 358.
Ar8on,553.
Arsy (Gouy d'), 238.
Arthur de la Villarmois, ÏS\K
490.
Artigue (Villepreux d'), 3i«).
Artois (d'), 178.
Arzac de la Gréze, 66t.
Asdon (Gadois d')» 15.
Asfeld, 402, 470, 670.
Asnebec, 120.
Asnières (Carrey d*), 554.
Asnois (Digoine d'), 147.
Aspremont(BayIe de Saiirel d*^.
234.
Assay (Destutt d'), 298.
Assé (Riboulle d'), 136.
Assehn de Villequier, 403, To'K
Assignies, 345.
Assy (Geoffroy d'), 371.
Aster (Graraout d'), 4;]3.
AsUer (Saint), 529.
Alray, 77.
Atrisco (Osorio d'), 655.
Attaus (Coltier d'), 525.
Attichy (Doni d'), 51G.
Aubar, 366.
Aiibenas, 1%.
Aubepeyre (Chcvradour *V »,
659.
Aubepeyre (Tureniie d*)t tv» *.
662.
Auber du Mesnîl, 91.
* Aubéri ou Aubery du Maun- r
(d'). 166.
* Aubert de Vinoelles, 6t*^.
Aubert (Fontaine les), tSS,
Auben- de Vatan, 167.
Aubetêrre(Esparbè8 d'), iî^*^
Aubeterre (Bouchajti d*), -H^^
Aubigny (d*), ou d*HerbifT)N.
125.
Aubignv (Henrys d'), ÏVJ.
Aubijoux(d0,5!9.
Aubin (Stint-), 196, 259.
723
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
725
Aubusson de la Borne, 395.
Aubusson de la Feuillade. 330,
625.
Audifîret-Pasquier, 350.
* Aiidren de Kerdrel, 281, 3i3,
r»53.
Auerslaedt (Avoul d'), 368.
Auger, 684.
Augereau, 665, 666.
Augier de Lajallet, 208.
Augron de la Barre, 606^ 607.
Augaié, 497.
Auguîé de Figeac 46.
Auguste, 363.
Aujelles rMarlîn d'), 271.
Aulaire (Sainte-), 183.
Auiaye (Saint-), 26.
Aulnay, 73, 196, 292.
Aulnayes (Gourgue d')^ 293.
Aumale, 18, 618, 631.
Aumondière (l')» ^^«
Auraont de Villeqaier de Ma-
zarin (d'), 67, 584, 644.
Aunay (Gourgue), 335, 336.
Aunes (Le Fournier des), '97.
Aure, 433.
Aure (Foucaud-d*), lil.
Aure (Vaux-sur-), 686.
Aurelie de Colombines et de
Margemont, 398.
Aurilly (Hellenvillîers d'), 199.
Aulhier (du), 452.
Aussaguel de Lasbordes, 636.
Autichamp(Beaumontd'), 173,
235, 366. 538, 609.
Auvergne-Boulogne, 657.
Auvergne (la Tour d'), 310,
395.
Aux Espaules, 134, 326.
Aux de Lescout (d*), 151.
Auzolles, 397.
Availles (Chauvelîn d'), 607.
Avaugour (Bellouan d'), 154.
Avenel, 17, 95.
Averne, 541.
Averton, 13.
Avesne (Galonné d'), 118.
Avoul (Vaudrimey d'), 696.
Avout d'Auerstaedl, 368.
Avrard, 207.
Aydie(d'), 151.
Aymart, 585.
Ayuion (la Roohe), 289, 484.
A y mon de Montépin, 491.
Aymour (Saint), 123.
Aynac (Turenne dO, 425, 654.
Ayrauit de Saint Hénis, 443.
Azémar, 410.
Azesne» 525.
Azy (Benoist d'), 443.
Babey de Chevroz, 549.
Babou de la Bourdaisiére, 456.
Bacalan, 28.
* Baconnière de Sal verte, 123,
547.
Bacourt (Fourier de), 209,
211.
Badevillain, 607.
Baglion de la Dufferie, 367.
Bagnaux, 523.
Bagnaux (Boictet de), 267.
Bagneux (Frotlier de), 245.
Baguenault, 585, 649.
Bahezre de Lanlay, 637*
Baïf, (35.
Baigneaux, 88.
Bailleul de Renouard, 202.
Baillif, 73.
* Bailly de Monthion, 52.
* Bailly de la Falaise (Le), 109.
Bailly du Petit-Val (Le), 109-
110.
Baisy (Roose de), 425.
Bal de Sainte-Croix (Le), 287.
Balagny (Montluc de), 133.
Balaresque, 535.
Balbes de Berton de Grillon,
247.
Balbo-Bertone de Sambuy,
Baldini, 319.
Balinghem, 313.
Balladour, 397.
Balland d'Arnas, 440.
Balleroy, 470.
Ballinoe (Fitz-Gérald de), 597.
Bally, 585.
Balme (Mottin de la), 492.
Balmont (Saint), 428,
Balorre, 571.
Balzac, 451.
* Bancalis de Pruynes, 474.
Bancs de Mareuil (des), 143.
Bannes, 461.
Banneville, 94.
Bap du Garroussel, 279.
* Bar, 290, 587, 697.
Baraillon, 301.
Baraudière Ha), 651.
Baraudière (Denis de la), 271.
Barbarin, 231, 562.
Barbary de Langlade, 637.
Barbazan (Faudoas), 687.
Barbé de Jaubert d'Hamerville,
482.
Barben (Forbin-la-), 338.
Barbentane (Puget de), 252,
404.
Barbentane (Robin de), 117.
Barberin de Barberini, 636.
Barbezieux, 204, 453.
Barbon du Gluzel, 461.
* Barbot d'Hauteclaire, 621.
Barbou des Places^ 20.
Barde (la), 690.
Barde (Soyres de la), 162.
Bardi, 510.
* Bardi de Fourtou, 350.
Bardies-Montfa, 571.
Bardigues (Lamothe), 328.J
Bardillières (les), 587.
Bardon de Moranges, 367.
Bardonenche de Ghampiney,
Bardonnie (la), 42.
Ban5, 11.
Barelier, 80.
Barcnlin, 197,203.
Bargème ^Villeneuve), 337.
Barge me (Pontevez), 434.
Bargemont (Villeneuve), 104,
222, 238, 317.
Bariatinski, 544.
Baritaud (desRoches), 545.
Barnabosc, 377.
Baron (la), 608.
Baronnie (la), 585.
Baronnies, 525.
Barre (la}, 12i, 703.
Barre (Augron de la), 606-
607.
* Barruel- Bayas Saint -Pons,
Saint- Denis. 549, 550, 551.
Barllie,341.
Barthe (la), 20, 309.
Barthe (Gastaiug de la), 31.
Barthe(Duirourde), 341.
* Barthélémy (Sauvaire de), 47,
374.
Barthon, 121.
Barlon, 369.
* Bary 540.
Bas du Plessis (le\ 467, 484.
Baschi du Gayla. d61.
Baschi de Pignan,661.
Baschi Saint-Estéve^ 181.
Basly, 527.
Bassabat, 195,259.
Bassaraba de Brancovan, 497.
Basset de la Pape, 244.
Bassoinpierre, 450, 515.
Bastard d'Estang, 352, 416.
Baslard de Saint- Denis, 341.
Baslelica de Benane, 194.
Bastérot, 45.
Bastide (Orliac de la), 364.
Bastié de Bez, 414.
Baslit (Briizac du), 279.
Balarnay, 69, 138.
Batbedat, 317.
Bathéon de Vertrieu, 311.
Bâtie (Rivoire la), 550.
m^m
726
LB BULLETIN HBRALDIQUB DB FRANC»
728
Bâtiment (du Pin de Sainl-Cyr
du), m.
Batthyany-Straitman, bi'È.
Batlisli, 635.
Batut ria Borie de la), 305.
Batut (Laoglade de la), 501.
Baubigny, 195.
BaucKesne (Guesdon de), 1120.
Baudain (le) ou Bodin, 221.
Baudas-Maison-Rouge, 77.
* Baudelet de Livois, 354, 624.
Bauderon de Lamaze, 288.
BaudesBon de Vieuxchamps,
332, 468.
Baudet, 54.
Baudet de Cardou, 56.
Baudin, Bodin où le Baudain,
221.
^BaudondeMauny(Mony),412.
Baudouyn, 96.
Baudreville (Thoynard de), 139.
Baudricourt, 451.
Baudry d'Ëurville, 605.
* Bauffremont, 372, 498, 624.
Baufïrernont-Courtenay, 625.
Baugé (la Ville), 248.
Bauger, 280.
Baume (Goirand de la), 615.
Baume-Montrevel (la), 199.
* Baume-Pluvinel (la). 431.
BauBset (Ârbaud de), 42.
* Baussel- Roquefort, 42.
Bausset ou Beausset, 43.
Bavary (Yve de), 571.
Bavas (Barruel), 549.
Bayle de Sauret d'Aspremont,
234.
Baylen8*Poyanne, 581.
Boyon de Libertat, 347.
Bazeille (Sainte), 391'.
Baxire du Coudray, 98.
Bazus, 105.
B^arn, 119, 433.
Béarn (Galard de), 529.
Beau-Bérard de Maclas (la),
563.
Beaucé (du Guesclin de), 136.
Beaucé (Martin de), 252.
Beaucbame (laie de), 310.
Beauchainee/Beauchesne, 309.
Beauchamps-Monthéard, 221.
Beauchampa TLefébure de), 12.
Beauehamps (Richard de), 472.
Beauchesne^tf/ Beauchaine, 309
* Beauchet-Filhau, 37.
Beauchet-Filleau (Diclionnai"
re des Famillei du Poitou),
192,571.
Beaucorpa, 20.
Beaucourt, 710.
* Beaueourt (du Freane de),
403,564.
Beaudicour (Collette de), 283.
Beaudoin, 206.
Beaudot, 89.
Beaudreuil, 348.
Beauffort, 247, 248, 425, 620.
Beaufort, 72, 218, 349, 609.
Beaufort (Gouzon de), 313.
Beaufort (Rogier de), 654, 655.
Beaufort de Canillac, 656.
Beaufort de Limeuil, 653.
Beaufort d'Alais^ d'Anduze, de
Portes et de Montclus, 653.
Beaufort rSpencer), 218.
Beaugué (Marcelle de), 143.
* Beauharnais, 525, 544, 545.
Beauje^, 653.
Beaulieu, 220, 281, 289, 5-25,
654.
Beaulieu ou Belloc, 328.
Beaulieu (Ruzé de), 520.
Beaulrepaire de Ghichevriére et
de Varey, 559.
Beaumanoir, 136.
Beaumanoir de Landemont,
136.
Beaumanoir - Lavardin , 1 34,
367.
Beaumarchais (Bouhier de),
324.
Beaumarchais (Delarue-Caron
de), 671.
Beaume (de Tarteron la), 288.
Beaumont, 111, 463, 481, 620.
Beaumont d'Autichamp, 173,
235, 366, 609, 643.
Beaumont (Ëlie de), 32, 81.
Beaumont (Oliergues), 72,
* Beaumont-Beynac, 335, 538.
Beaumont du Repaire, 538.
Beaumont (Bonin de la Bon-
ninière de), 367, 374.
Beaumont le Roger, 516.
Beaupoil de la Force, de Mas-
durant, d*Eymet et de Mont-
bojer, 391.
* Beaupoil de Sainte-Aulaire,
184,697.
Beaupoil de la Rigaudie, 665.
Beaupré, 461.
Beaupré (Vauloger de), 88, 90,
99.
Beaupuy, 282.
Beaupuy (Formigé de), 666.
Beauquairp, 418.
Beaurecueil (Laugier de), 181.
Beauregard, 532, 559, 606.
Beauregard (Bessot de), 214.
Beauregard (Lhauvelio de), 607.
Beauregard (Costa de), 40 i,
471, 486.
Beauregard (Pevfonny de), 232.
* Beaurepiire, 558» 635, 688.
BeaurièreSy 672.
Beauroyre, 467.
Beauséjour, 533, 534, 609.
Beauaire, 213.
Beanssac, 562.
Beausset ou Bausset, 43.
Beau vais, 467.
Beauvais (de la Motbe de), %i.
* Beauvais de Saint-Paul, 2f(i.
Beauvaia (le Veneur de^, 11<«.
Beauvallon (Bouïre de Monier
de), 556.
Beauvau, 134, 167, 169, 353,
452.
Beauvert, 330.
Beau ville, 6.
Bc^auvillé, 491.
Beauville (Caumont de), 391.
Beauvilliers de Saint-Aignait.
264.
Beauvoir, 238.
Beauvoir (Alègre de), 521.
Beauvoir (Hébert de), 238, 6<.e.
Beauvoir (Las Cases), 161 .
Beauvoir ae Grimoard du Bon-
re de Saint Remézy, !'.('•.
697.
Bébian de Pachin, 423.
Bec (du), 643.
Bec (Toustain du), 174.
Bec de Vardes (du), W3.
* Becdeliévre, 217, 219. 30.S.
Béclaudière, 670.
Becquet, 95.
Bécquet de Boisfontaine, 20T.
Becquetière, 89.
Bedeau de TEcochère, 508.
Bédoyère (Huchet de la), 3(a.
Begouen de Meaux, 19.
Hégue de Germiny (le), 5<rO.
Béguin, 212.
Beine(rHôpiUlde),645.
Belbeuf, 470.
Belbeuf (Godard de), 403.
Belcier de Matécoulon, 15.
Belenet, 633.
Bêler (Gros de). 667.
Belhomme de Caudecoate,.*)'!.
Belin, 677.
Belin d'Eguilly (Le), 598.
Belin de filaisy (Saint-), ITÔ.
Bellabre, 281.
Bellebat (Paris), 651.
Bellecour, 615.
Bellegarde, 483.
Bellegarde (la Chapelle di
Bellegarde (Lagorsan de).
Bellegarde (Saint-Lary de,, i.
Bellenave(Salvert de), 615.
Belleroche(Dieabach de\ ^v""
Bellet, 179.
Bellet de Tavernoitt, 243.
->,
•>.
f^i
729
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
731
Belleiie (Langlade de ia). 50.
Belleville, 28.
Bellevue, 119.
Belligny, 158.
Belli8le(Ruelde),302.
nelloc ou Beaulieu, 328.
Bellouan d'Avaugour, 154.
Belloy, 230, 301, ZU, 689.
Bellozanne (Certain de), 52.
Bellune, 477.
Bellusson (la Roche), 132.
Belly de Bussy, 480.
Belvése, 161.
Benane (Bastelica de), 194.
Bengy, 55.
Benoist d*Azy, 443.
Bi'ou, 5.
Bérard, 25, 27.
Béraud, 615.
Béraud de Canteranne, 364.
Berbiguières, 391.
Berckheim, 430.
* Bérenger, 40, 81 .
Bt^renger de Fontaines. 41.
Bérenger du Gua, 387, 673.
Berg, 556.
Berger, 363.
Berger du Sablon, 672, 673.
Bergeron de la Goupillière,608.
Bergognié, 300.
Beringhen de Châteauneuf,
136.
Bêritault de Salbeuf, 329.
Berkeadar, 603.
Bermond, 519.
Bernadette, 550.
Bernard, 75, 302.
Bernard (Château), 563.
* Bernard de Dompsure, 39.
Bernard de Taiode du Grail,
551.
Bernard de Courville^ de la
Fosse, de Danne, de la Fré-
geollière, 409, 443.
* Bernard de la Vernelte de
Saint- Maurice, 508.
Bernard de Montessus, 600.
Bernardi, 614.
Bernay, 33.
Bernières, 81.
Berniéres-le-Patry, 685.
Bemis, 32, 495.
Bernon,403, 470.
* Bernoud de Rochetaillée, 370.
Bprny, 458.
Bérond, 462.
Berset d'Hauterive, 152.
Bersondiére (la), 525.
Berterèche de Menditte, 19.
Berthc ou Berlhen, 108.
* Berthe de Villers et de Pom-
inery, 108,
Bertheau, 77.
Berlhen ou Berlhe, 108.
Berthereau, 587.
Berthereau de Montifran, 275.
Berthier, 227.
* Berthier de la Salle, 228.
* Berthier de Wagram, 228, 662.
Bertholdi, 176.
* Bertier de Sauvigny, 181.
Berton de Balbes de Crillon,
245, 247.
Bertrand (la Salle), 667.
Bertrand de Chasnard, 306.
Bertrand de Rivière, 220, 682.
Bérulle, 329.
Bery d'Èssertaux, 564.
Berzeau de Courtenvaux, 202.
Besnier, 316.
Bessan (du), 341.
Bessand (Altoend), 365.
Bessenay, 347.
Bessey de Contenson (du), 507.
Bessières, 59.
Besso (du), 135.
Bessot de Beaurcgard, 214.
* Bessot de Lamothe deMastin,
213.
Bessot de la Queyzie et de
Larabertie, 214.
Bessupjouls, 260.
Bethmann, 370.
Bélhune, 456.
Béthune de Rosny, de Sully,
d*Or?al (Le Faisseux de),
580, 581 .
Béthune-Hostel, 325.
Béthune de Selles, 263.
Betlancourt (Nettancourt), 452.
Belteville, 602.
Betleville (Daniel de), 605.
BetU'ville (Quintanadoine de),
605.
Bétusson (Froidefond de\ 686.
Beufvier (Maussabré), 403.
Beugnot, 484.
Beurgps, 505.
Beuverand de la Loyère, 684.
Beuville (la Bigne de), 93.
Beuville ou Banville (des Ju-
roeaux de), 92.
Beuvron (Harcourt de), 515.
Beuvy (Thibault de), 13.
Béville (Yvelin de), 483.
Beynac, 539.
Bcynac (Beaumont), 335, 537.
Bez (Bastié d&), 414.
Bèze (Libert de), 402.
Hczolles, 259.
Biflrs de Lhommois, 367.
* Bibal, 408.
* Bibesco-Stirbey, Bassaraba de
Brancovan, 497, 498, 624.
Bibost (Saint-Julien-sur-), 347.
* Bideran de Canteranne,Saint-
Seurin, 364.
Bidon (Vaux), 476.
Bienassis^ 643.
* Bienassis de Caulusson, 690.
Biencourt, 312, 424.
Bigaragua, 277.
Bigars (Cordier de), 158.
Bigault de Granrut, 252, 402.
Bigne de Beuville (la), 93.
Bignon 470.
Bigot de Moragues, 344.
* Billeheust d'Argenton, 374.
^ Billiotti ou Bilioti, 614.
Billarmin (Heère de), 271.
Billehé, 502.
Billy (Odart de), 484.
Billy(Gre8pinde), 178.
Billy (Gedouin de), 143.
* Bimard, 234, 236, 428.
Bintinaye (la), 636.
Biolati, 107.
Biran, 2.57.
Biré, 694.
Biron, 129.
Biron (GpnUut-), 8, 305, 311,
410, 504, 625, 698.
Birot Le Tourneux, 507.
Bisaccia (La Rochefoucauld),
680.
Bisson (du), 96.
Bisson de la Roque, 510.
* Bissuel de Saint- Victor, 171.
Bizemônt, 179.
Bizous (Lassus), 166.
Blacas, 311.
Blache (Vidal de la), 19.
Blairier (Olivier de), 439.
Blaisel (du), 344.
Blaisy (Saint-Behn de), 175.
Blanc de Mauvesin (Le), 693.
Blancard (Saint), 129.
Blancard (Ornezan de Saint),
131.
Blanche (Estrées la), 456.
Blanche (Hue de la), 39.
Blanchecourty 701 .
Blanchefort de Bonne, de Cré-
quy, de Canaples, de Poix,
de Lesdiguières, de Saull,
385.
Blanchefort de Bois-Lamy, de
Saint-Clément et de Noze-
rolles, 388.
Blanchet, 280.
* Blanchet de la Sablière, 488.
Blangy (Le Viconte de), 173,
283, 317.
Blanquefort, 104.
Blanquet, 533.
Blassy (Godard de), 154,
732
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
734
Blalé, 157.
* Blavelle (Clément de), 355,
(i23.
Blegny (Terray de), 070.
Blérancourt (Grenel de), 56.
Blesle, 393.
Blin, 167.
BlindeSaiiit Quentin, 291.
Blois, 573.
Blonay, 375.
Blossac (la Bourdonna ye de),
488.
Blotais (la), 415.
Blou, 242.
Bliïcher, 448.
Bobinnec (le), 507.
Bocher, 52, 412, 423.
Boderie (Lefèvre de la), 89.
*Bodin de Galembert, 221,
301.
Bodin, Baudin ou Le Baudain,
2-21
Bamfs nie-aux-), 88.
Bœuf de Monl{,^erinont (le),
486.
Boggio, 3 il.
Boictet de Bagnaux, 267.
* Boigne, 413, 135.
Bois (du), 340, 579.
BoîH des Armes, 527.
Bois-Chollet, 576.
Bois de Courval (du), 499.
Bois des Cours de la Maison-
fort (du), 15, 682.
Bois (Pincé du), 166.
Bois a'Houdancourt (du), 645.
Bois de la Carte (la Trémoïlle
du), 423.
Bois de La Motte (du), 135.
Boisanger (Hubert du), 439.
BoisayrauU (Fournier de), 167,
242, 444.
* Boisboissel, 677.
Bois de Fontaine de Gaudus-
son (du), 690.
Bois de Riocourt (du), 695.
Boiscuillé (Montcuit de)y 314,
695.
Boisdasphin, 196, 197, 198,
202.
Boisdavid, 101.
Boisdenemets (Daniel de), 219,
376, 471.
Boislecomte, 342, 3ii, 419.
Bois-le-Corate (Sain des Ar-
pentis de), 484.
Bois TËvéqne, 516.
Boisfleury (Potiron de), 285.
Boisfontaine (Becquet de), 207.
Boisgautier (Desmoutis de),
181.
Boisgelin, 110, 570.
Boisguyard (Dalbée où Delbée
de), 12.
Boishébert (Deschamps de),
376.
Boishibou (Le Duc de), 604.
Bois-Lamv (Blanchefort de),
388.
Boismontcl, 28i.
Boisniorand (Scourions de),
607.
Boisrenard, 222.
Boisricheux, 153.
Boisse, 281.
Boisse (Parisot-Durand de la),
633.
Boisset (Martial de), 686.
Boissières, 660.
Boissieu (Salvaing de), 40.
Boissy (Neufcarres de), 77.
Boissy (Rouillé de) 504.
Boistaillé (du), 151.
Boistel(Le), 11.
Boisville, 514, 515.
Boitel de Dienval, 109.
Boitet, 585.
Boitouzet d'Ormenans, 298.
Bold, 603.
Bollardière (Paris de), 18.
Bompare (Hélyes de), 86.
Bonde Reneaulme, 348.
Bonabry, 489.
Bonald,421.
* Bonand, 487.
Bonand de Montaret, la Pom-
meraye et Cordenay, 487.
Bonaparte (Napoléon), 546.
* Bonaventure de la Chesnaye,
542.
Bonet d'Oléon, 213.
Bonfils, 234, 550.
Bongard du Moron, 649.
Bon^ars, 649.
Bonm de la Bonninière de
Beaumont, 367, 374.
Bonluc ou Bonloc, 7, 8.
Bonnard, 684.
Bonnard de Limiers, 78.
Bonnardel, 160.
* Bonnault, 290.
Bonne de Lesdiguières, 199,
387.
Bonne de Gréquy (Blanchefort
de), 385.
Bonneau du Martray, 17.
Bonnefemme, 139.
Bonnefont de Lapomaréde,637.
Bonnemant, 228.
Bonnet (du\ 56a.
Bonnety, 632.
Bonneuil, 30.
Bonneuil (Chabenat de), 290,
291.
Bonneuil (Vernou), 42i.
* Bonneval, 305, 424, 456. G-hS.
Bonnevai (Thorel de), 376.
Bonneval de Chefboutonne. \K
Bonnierès, 23, 27.
Bonnin de la Bonninière, 1 1 r.,
367, 374.
Bonnin de Fraysseii, 20.
Bonnod (Le Villard), 5*uS.
Bon recueil, 562.
Bonteville (Hay de), 4f .
BonUn, 580.
* Bonvouloir (Achard de), 4T 1 ,
473.
Bonvouloir (Courtarvel de ), 47 J.
Bony, 166.
Boppart, 495.
Bord (Chansiergues du), 23V,
428.
Borde (Pelleterat de), 636.
Borde(la), 94, 355, 412.
Bordene (le Moine de la), 17:'.
Bordesoulle, 20.
Borgne de Kérusoret (le), 31'.-.
Borgo(Pouodi), 431.
* Borie de Campagne et de la
Batut (la), 365, 366.
Borie de Saint-Sulpice (la>.
366.
Boro (Brieu). 594.
Boruma (ou Brien-Boro), 59i.
Bos d'Acier (du), 658.
Bosc (du). 94.
Boscage (Guillaumanche du .
251.
* Boscals de RéalB de Mornic .
669,671.
Boscary de Romaine, 605.
Bosnat, 179.
Bosredon, 710.
Boson (risle), 119.
Bossuit (Luytena de), 502.
Botin, 672.
Boubée, 691.
Boubers, 412.
Boubers (Law de Laariston .
165.
BoucauU de Mellianl, 443,
Bouchage (du)» 69.
Bouchage (^Joyeuae du), 137.
Bouchard, 13.
Bouchard d'Aubeterre, 328.
Bouchard d^Ësparbei, 32K.
Bouchault de Boury, 141.
Boucheman, 634.
Boucher, 479.
* Boucher de la Rupelle, lit.
348.
Bouchereaa, 31.
Bouchet, 38.
Bouchet (du), 181.
Bouchet (Le Yassor do), 141.
735
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
737
Bouchet de Sourches de Tour-
zel(du), 601.
Bouchetauit (Carré de), 269,
585.
Boiicicaut, 653.
Bouéssiére (ta), 3U.
Bouex de Richemonl (du), 533.
Boufte (Tupigny de), 371 .
Boufllers, 39:2.
Bouguereau, 618.
Bougy de Forteinaison, 77.
Bouhierde Beaumarchais, 32 i.
Bouhier de la Vlerve, 303.
Bouille du CluzeU 401.
Bouilhac, 529, 610.
Bouillerie (Roallet de la), 616.
Bouillon, 70, 71.
Bouillon (La Tour de), 618,
654.
Bouillonniôre(Outrequin dela)^
348.
Bouilly, 94.
Bouïre de Monter de Beauval-
lon, 556.
Boulainviliiers, 214.
Boulanger r Le), 609.
Boulanger (Montigny le), 509,
623.
Boulant (Estrées, dit Garbonel,
de), 456.
Boulardin, 668.
Boulazac (Froidcfond de), 686.
Boulbon (Raousset), 118.
Boulen-Pembroke, 218.
Boulie (la), 673.
Boullemer, 55.
Boulogne (Auvergne), 657.
Bonraysse, 43.
Bourblanc d*Apreville(du), 639.
Bourbon-Condé, 518, 579.
Bourbon-Monlpensier, 70, 71.
* Bourbon d'Orléans de Ne-
mours, 629, 63 1 .
Bourbon-Vendôme de Ligny,
134, 456.
Bourbon rOsorio de), 625.
Bourbon -Pomeyrol, 555.
Bourcier de Monthureux, 695.
Bourdaisiére(Babou de la), 456.
Bourdaloûe, 143.
Bourdeau de Fontenay, 635.
Bourdeille, 328, 452.
Bourdon, 157, 349.
Bourdon du Lys, 92.
Bourdon de Roquereuil, 91.
Bourdon de Valry, 436,497, 500.
Bourdonnaye (la), 108.
Bourdonnaye de Blossac (la),
488.
Bouret, 292.
Bourg ileVaraigne (du), 436,
500.
* Bourg de Bozas (du), 55, 284.
Bourgarel) 585.
Bourgarel de Martignan, 632.
Bourges^ 545.
Bourgel (Ghollet du), 39.
Bourgevin de Vialart de Moli-
gny, 331, 468.
Bourgogne (Geslin de), 371.
Bourgon, 197.
BoLirgueville, 96.
Bourguignon, 39.
* Bourlier d'Aiily, 243.
Bourmont, de Cornouaillcs el
de Glairvaux, 579.
Bournazel, 501.
* Bournon\ilIe, 1:2,136, 331,
468, 628.
Bourqueney, 635.
Bourran, 282, 402.
Boursey de Saint-Rémy, 308.
Boury, 491.
Boury (BouchauU de), 141.
Bourzac, 529,610.
Bourzolles ((Hourtin de), 529.
Bousquet, 47, 283.
Bousselet, 482.
Bousson, 306.
* Boutechoux de Ghavancs,672.
Bouteiller, 87.
Bouteville (Montmorency de),
389.
Bouthillier-Ghavjgny, 689.
Boutinon des Hayes, 604.
Boutresse (Prévérend de la),
480.
BoutryduParc, du Manoir, 93.
Bouverie (Launay de la), 91.
Bouvet de Lozier, 151-152.
Bouvier, 493.
Bouville, 222.
Bouville (Drouin de), 75.
Bouzoncles, 587.
Boyèr, 136, 533.
Boysseulli, 495.
Boysson, 634.
Boyve, 18,
Bozas (du Bourg de), 55, 284.
Brabant, 609.
Bracciano, 518.
Brache (Ainval de), 403.
Brachel, 525, 585, 649.
* Bracorens de Savoiroux, 244.
Branche, 249.
Brancion (Raguet de), 19.
Brancovan (Bibesco-Bassaraba
de), 497, 498.
Brandois (Foucher de), 291^
333.
Braque de Soisy aux Loges,
323.
Braquilanges, 56.
Bras (des), 206.
Braschet dM rênes, 363.
Brassac, 119.
Brassai Joly de Morey, 549.
Braux (de), 87."
Bravards d'£yssat du Prat
" (des), 46.
Bravigny (Vaucelles), 123.
Braye (M »rcé do), GS4.
Brazais, 328.
Brôaux (des), 587.
Brdchet, 589.
Brécy, 689.
Bréda, 222.
Brée, 532.
Breil de Ponlhriand (du), 415.
* Bremond d'Ars, 692.
Bremond d*Ars-Migré, 339.
Bréon, 489.
Bresloires (Mergot des), 304.
Bresson (Saint), 228.
Bresleau, 196.
Breteuil, 340.
Breteuîl (Le Tonnelier de), 226.
Brelheau (Rncaull de), 14, 16.
Brélheviile (Le Maignen de),
97.
BrelignoIles(Le Riche de), 539.
Bretonnière (Le Maislre de la),
604.
Bretonnière (Lonlay de la), 98.
Bretonnière (Le Prince de la),
303.
* Breltes, 622.
Bretleville-sur-Laize, 97.
Breuil (du), 602, 604.
Breuil (Desmier du\ 38.
Breuil (Garibardy du), 143.
Breuil-Bélion de la Guéron-
nière (du), 285, 288. 622.
Breuil (Turenne du), 655, 657. .
Breuillat (du), 203, 207.
* Breuilpont (Le Riche de),
539.
Brézé "(Dreux-), 45, 349, 360.
Brézé (Maillé de), 577.
Brézetz, 500,611.
Briançon, 667.
Briand, 16.
Briandas (Le Viste de), 615.
Briant de Laubrière, 178.
Brichanteau, 322, 324, 646.
* Briche, 298.
Bridiers, 635.
Bridiers du Solier, 606.
Bridieu, 608.
Bridoire (Peyronny de), 232.
Brien-Boro, 594.
Brien-Boro ou Boruma, 592.
Brienne (Loménie de), 169.
Briffe (la). 126.
Brignac (Villoulreys de), 489.
Brignac de Montarnaud, 661.
738
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
* Brigode, 501 .
Brilhac, 606.
Brillebaut (ou Bruillebaut),
132,
Briniont(Ruinart de), 103.
Brisis-Condorcet (Ailhaud de),
634.
Brissac (Gosso de), 132, 311,
331,583,645,689.
Brisson. 527, 585, 589.
Brisson de Veiinecy, 265.
Brizolier de la Brizolliére, 90.
* Broc, 564.
Broche (la), 523.
Brochet, 16.
* Broglie-Revel, 485.
* Broissia (Froissard), 609,
Bronsard, 211.
Broon, 643.
Broquiez (Gombret de), 260.
Broquin de Rosailles, 400.
Brossard, 123, 623.
Brossaud de Juigné, 2S1, 489.
Brosse d'Arconviile, 275.
Brosse (la Fond de la), 273.
Brosse (Giiillet de la), 17.
Brosses, 243. 637.
Brossey, 309.
*Bro8sier de la Rouillière, 347,
Broue (la), 38.
Broussart. — Histoire de Saint"
Jean-d'Angély, 205.
Brousse, 556.
Broutières (Simony de), 419.
Brouville, 408, 481.
Broye (la), 239.
Bruc, 388.
Bruce, 542.
* Bruges-Monigomery, 359,362.
Brugière, 23.
Brugnon (le), 399,
Bruillebaut ou Brillebaut, 132.
Brûlerie (la), 402.
Brun, 565.
Bruneau d'Ornac, 622.
Brunel, 12.
Brunet, 93.
Brunet d'Evry, 354.
Brunet du Guillier. 20.
Brunie (Ferrierés de la), 371.
Brunier, 466.
Brunswick-Zell, 38.
Brusset, 295.
Bruyères, 111.
Bruyère, 2^28.
Bruzac du Bastit, 279.
Brye de Verthamy, 633.
Biiade, 515.
Buat(du), 414.
Buch(Foix-Candallede),2l.
Bûcher de Gliauvigné, 443,696.
Budes de Guêbriant, 161, 641.
Budes(lePles8is), 641.
Budos, 516.
Budworth, 602.
Buenc. 491 .
Buffière (Pierre), 372.
Bugeaud de la Piconnerie d'Is-
ly, 163.
Bugeaud de la Ribeyrolle, 16i.
Buglin (Troyes de Santerre de),
275.
Buisseret, 298.
Buisson de Gourson Gristol
(du), 53, 55, 92, 373, 685.
Buisson (du Mesnil), 345.
Buissonnière (la), 285.
Bully, 221.
Bunache (la), 54.
Bureaux de Puzy, 17.
Burgat, 470.
Burgraff, 179,
Buron (Hersart du), 489.
Burthe (Gardot de la), 17.
Bury, 401, 525.
Buscou (Lard de), 26.
Bussières (Renouard de), 227,
561.
Bussière (Goëffier de la), 521.
Bussy (Guibert de), 527.
Bussy (Ghoulx de), 169.
Bussy d'Amboise, 134.
Bussy (Belly de), 480.
Bussy (Mornay de), 567.
lUillot (|S»^guier de), 14.
Buycr, 558.
Gabanne ( Ségur - Montazcau
de), 24, 25.
Gabarrus, 168.
Gabrières (Roverié de), 520.
Gacault, 607.
Gndeau d'Ary, 342.
Gadenac, 328.
Gaderousse (Gramont), 183.
Gadore (Nompère de), 182, 31 4.
Gadouin, 10,
Gahouel de Senneville, 585.
Gahours de Senneville, 275.
Gahuzac (Estissac), 36i.
Gahuzac (Roquefeuil), 101.
Gahors de Turenne, 663.
Gaillé, 207.
Gaillard 139.
GaillièreselCaillèrcs, 21, 30,
156.
Gaillière^ de Filhol, 32.
Gaire (Perraudde), 42.
Gaissac, 219,
GaixdeGhaulieu, 122,123.
* Gaix de Saint-Aymour, 123,
288, 336.
Galhouet de Lannidy, 315.
Galley de SainUPaul, 164.
Gallières, 156. 691.
Galon, 373,
Galonné d'Avesne, 118.
Gamarel, 237, 550, 633.
* Ganibis-Alais, 117.
Gambis-d'Orsan, 118.
Gambray, 77.
* Gambre (Gambro del), :li •.
490.
Gampagne (la Borie de), T. J..
366.
Gampaigno (Soubiran de), \ \ ^
119.
Garoposelice Singer (ReuL^.^:
de), 679.
Garaus, 620.
Gamus du Marlroy, 3(>8.
Gamus de Pontcarré, 303.
Gamus (Le), 11*
Gamy, 476.
Ganabazes, 20.
Ganaples (Blanchefort Je .
385.
Gandale (Foix). 135.
Gandalle (Nogaret de Fuii u
454.
Ganillac (Monboiasier - B<'a .•
fort), 169, 294, 353, 6.VÎ.
Ganiay (Garbonnel de), 3i(i.
Gannet (Golbert- Chabam. «
du), 237, 346.
Ganon, 33.
Ganonville de BafTetoi, ll>^).
Ganonville (Gros mesnil), ;CT.
* Ganroben (CerUin). 098.
Gantacuzène, 547.
Ganté (la\ 589.
Ganteloube de Marxniês, 18.
Ganterac, 691.
Ganteranne, 364.
* Gapelle, 420.
Gapellis, 696.
Gapendu, 259.
Gripon» 462.
Gaptol (Amois de), 5<)6, T I .
Gaqueray, 633.
Garadja, 370.
Garaman-Ghiraay (Rîquet
173, 174,320,498,5411.» .
6^i.
Garbonneau, 328.
Garbonnel de Ganisy, 326.
Garbonnel (Isnard de), 't^K
Garbonnier, 367.
Garbonnier de Marzac, 69 i.
Garbonuîères, 279, 468, r.^::.
Garbounié, 694.
Gardaillac, 261,263,4^2, »'v
Gardé (Saluces de), 4.
* Gardevac d*Ha\Tincouft, o...
741
LE BULLBTIM HÉRALDIQUE DE FRANCE
743
Cardinet, 649.
Cardon de Garsignies, 291.
Cardon de Montigny, 566.
Cardonne, 643.
Cnrdot de la Burthe, 17.
CardoUf 56.
Cardou (Baudet de), 56.
Careil de Circé, 29-2.
Careii rFoiicher de), 605.
Carel, 97.
CaiheiU 314.
* Careilh de la Guichardaye,
281.
Carency, 174.
Cariât (Armagnac de Nemours
et de), 394, 396.
* Caries, 213, 214, 557.
Carlin, 674.
Carmain (Montluc de Foix de),
7, 522,
Carmaing de Négrepelisse, de
Daunac, 135.
Carmin, 354.
* Carné-Camavalet, 675.
(]arné Marcein et Trécesson,
675.
Carnet, 180.
Carnet (Alis de), 180.
Camin, 312.
CaroH-Tévis, 49.
Caron de Beaumarchais (Dcla-
rue), 671.
Carpentier de la Hénardière
(Le), 55.
Carré, 585.
Carré de Bouchetault, 269.
Carré ou Carre, 217.
Carré-Keriso'îét, 491.
* Carré de Luzançay, 217.
Carré de Sainte-Gemme, 110.
Carrelet de Loisy, 107.
Carreliére (Desmier de la), 3S.
Carrère, 247.
Carrey d'Asnières, 554.
Carrier, 265.
Carrière de Montvert, 664.
Cars (Pérusae des), 182, 372,
601.
Car» (Saint-Bonnat des), 670.
Carte (Thibault de la), 414.
Carterée (Dorenlot de la), 94.
Cary, 597.
Casault, 20.
Casaulx, 25.
Cases (las), 159, 248.
Cases-Beauvoir, 161.
Cases-Rochefort (las), 293-91.
Casevielhe (Adhémar de), 512.
Cassaignade, 702.
* Casse-Lartîgue (du), 297.
* CasBÎQ, de Kainlis, de la Loge,
2i2.
Cassoli de Cumiana, 107.
Castaing de la Barlhe, 31.
Castégens, 24.
Castel (Duval de), 175.
Castelbajâc, 2^26, 361.
Castelguell'o, 543.
Castellane, 184, 241, 352, 3G-2,
478, 55G.
Castellaiii'-Adhémar, 125.
Castellane de Grimaud, 231.
Castellane-Majaslre, 535.
Casteliaue-Novejan, 242.
Castellane-Salerne, 556.
Castelmeyran, 292.
Castelnau de Vieillevigne, 658.
Casteinau (Caumont de). 391.
Castelpugon, 433.
* Castillon, 236.
Castillon de Mauvezin, 56^280.
* Castillon de Saint-Victor, 517.
Castries (la Croix de), 350, 558,
601, 698.
Caton de Thalas, 551.
Gaudecoste (Belhomme de),
507.
Caulaincourt, 45.
* Caulusson (Bienassîs d»')» GOO.
Caumont, 21 , 277, 579, 580, 048.
Caumont de Béauvilla, 391.
C^aumont de Castelnau, 301 ,
Caumont la Force, 331, 390,
648.
Caumont de Lauzun, de Puy-
Mielan, de Saint-Barth^lcniy,
de Vîrazeil, de Monbahus et
de Tombebœuf, 392.
Caumont de Puyguilhem et de
Miramont, 392.
Causans, 316.
Caussade, 153.
Caussade (la)» 161.
Cauville (Grenier de), 377.
Cauze, 3o4.
Cayla (Baschi du), 661.
Caviar de Saint-Bonnet de
Toiras>5l8.
Cazaubon, 31.
Gaze, 668.
Cazenave, 27, 28.
Cazeneuve, 125.
Cazenove de Pradines, 671.
Gazes. 225.
Gazideroque, 277.
Cazillac, 519.
Cécire, 96.
Celle (la), 179.
Celle de Chateaubourg (la),
436.
* Celle de Chateauclos(la\ 503.
Cellerie (la), 154.
Celles (Wischer de), 250.
Ctnsol, 218.
Cepegnehem, 291.
Géré (Saint-), 654.
Certain de Bellozanne, 52.
* Gertain-Canrobert, 698.
Cerulti, 107.
* Cerval (Lavergne de), 57.
Césarée, 247.
Cesseras, 161.
Cestre, 174.
Ceyras, 262.
Ceziano, 497.
Chabades de Meyronne, 398.
Cliabanais, 7.
Cliabannais (Golberl), 237.
Ghabannes la-Palice, 326, 342.
Ghabannes du Verger, 16.
*Ghabaud la Tour, 223, 490.
Chabenat-Bonneuil, 290, 291.
* Ghabert, 406.
Ghabiel de Morière, 559.
Ghabons (Lamercy de), 673.
* Chabot. 68. 261, 334, 371,
414, 472, 574, 636.
Chabot de Jarnac, 131.
Chabot (Rohan), 104, 259, 405,
504.
Ghabre, 208.
* Ghabrillan (Moreton de), 620.
Chabris, 581.
Chabrol de Ghaméane, 429.
Ghagot, 232, 628.
Chaigneau (du), 415.
Ghaillac, 38.
Chaise (Tournon de la), 396.
Ghaix d'Est-Ange, 285.
Ghalais (Talleyrand de), 215,
426.
Ghalais (Galard de Béarn), 426.
Ghalançon, 395.
Ghàlard (Puy), 290.
Gh:ilencon, 246.
Ghnlinargues(Sévérac de), 309.
Ghallerie (la). 525.
Ghalon (Moreau), 226.
Châlot, 17.
Ghamans (Saint), 241, 247, 657.
Ghamans de Lavalette, 545.
Ghambarlhac, 461, 465.
Ghambaudoin (Rolland de), 318
Ghambelle, 47.
Ghamberland, 604.
Ghambert de Servoles, 104.
Ghambon (des Marais de), 504.
* Chambon (du Pont du), 536,
537.
Ghambon Lissac (du), 687.
Ghambon (Solmes du^, 459.
Chambourg (Prou de), 523.
Ghambrun, 152.
Ghaméane (Chabrol de), 429.
Ghamerolles (Lambert d<*), 123,
623.
744
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
74^
Ghamillart, 697.
Champagne de la Suze, 389.
Champagny, 182, 313, 553, 670.
Champeaux, 600.
Ghampfleur - Groutel (Menjol
de), -136.
Cliampgrand, 55.
Cliampigny, 148.
Champiiiey (Bardonenche de),
519.
Champlais, 583.
Champlois (Pecquel de), 318.
Ghamplatreux (la Ferté-Menng
Mt)léde), 442.
Ghamprenard, 157.
Cbamprenard (d'Agnot de),
158.
Ghamps de Saint-Léger (des),
420.
Gliampsavin, 508.
Ghampvallain (Vaillant de),
527.
Ghampvert, 223.
Ghamtron, 649.
*Ghanaleilles, 246,312, 430.
Ghancel, 529.
Ghandce, 559.
Chandos, 362.
Ghanet (ta Groze de), 686.
Ghangy, 670.
Ghansiergues du. Bord, 237,
428.
Ghantemesle (Prévost de), 169,
171.
Ghanlenay (Glugny - Grignon
de), 17.
Ghanlérac, 452.
Glianluire (Michnud de), 460.
Ghanlreau, 109, 359.
Gliapelle de Jumilliac, 243.
Chapelle (la), 158, 242, 3i9.
Chapelle de Bellegarde (La).
209.
Chapelle-Gonaguet(Chillaud de
la) 24, 156.
Chapelle TPasserat de la), 209.
Ghapgier Laboissière, 469.
Ghaponay, 310.
Chappes, 68.
Ghapuis de Maubou, 492.
Charault (Chessé du), 606.
Charbonnier, 273.
Gharce (la Tour de la), 662.
Charente (Tonnay), 319.
CharildeRuillë, 286.
Chariol rdu\ 398.
Charles du Plessis-Picqnet,6i4.
Charmes (Favières de), 298.
Gbarnacé, 109.
Charnay(Mac-Mahon de), 692.
Cliarne (Gohin de), 444.
Charost, 456, 581.
Charpin, 370.
Gharrières, 573.
Gharrin, 430.
Charry de Vuée, 15, 16.
Chartier, 585.
Chartres, 345.
Chartres de Vilray, 9.
Chartrouse (Laugicr de), 13 i,
569.
Charuel, 299.
Ghaseray, 15.
Ghasnard (Bertrand de), 306.
Ghassan (Ponsonnailles de),
219.
Chasse (Andigné de la), 425.
Chasseval, 487.
Chasseval (Duchemin de), 251.
Chassin de Thierry, 607.
Chassingrimont, 330.
Chastagnier, 122.
Chasteigner de la Châtaigne-
raie, 26.
Chasteignier, 453.
Chastel-Andelot de la Howar-
derie(du), 404, 471.
Ghastelain, 208.
Chastelus, 164.
Ghastenay, 238.
Chastenet, 572.
* Chastenet de Puységur, 179,
342, 354, 420, 431, 436.
Chastre (la), 269.
Chat (le) de Tessecour, 443.
Châtaigneraie (Chasteigner de
la). 26.
Châleau (du), 537.
Château-Bernard, 563.
Ghateaubourg (la Celle de), 436.
Chateaubriand, 286, 688.
Chateauclos (la Celle de), 503.
Chàteaumorand, 683.
Chateauneuf, 2^., 156, 372,
477.
Châteauneuf de Pierrebrune,
397.
Châteauneuf (Beringhen de),
136.
Châteauneuf (Randon de), 69,
10.
Châteauneuf- Landon (Voisi-
nes de Chanupois et de), 410.
Ghaleau-Porcien, 583.
Château - Raoul ou Chateau-
roox, 67.
Chateauratier, 363.
Chaleauroux(Chauvigny), 657.
Châteauvieux (Girard de), 302,
304.
Ghateauvillain, 199, 322.
Chateignier de la Roche-Pozay,
289.
Ghàteiard (Valory de), 563.
ChalelluB (Guillet de), iO. *".
Châtenois, 378.
Chatillon, 449, 572.
Chàlillon (Goligny de), 38î>.
Chatillon- sur- Loing (Colun'
de), 389.
Châtre (la), 647.
Châtre de la Maisonfort (b .
131,261.
Châtre de Nanray (la), l^lî.
Chattonville (Fitte de), 1^.
Ghauchat, 351.
Ghauflepied, 574.
Ghaulieu, 289.
Chaulieu (Gaix de), 12i, it\\
Ghaulieu (des Rotours de), \ti.
Chaulnes (Albert de), 13<), M'.
Chaulues (Fages de), 503.
Ghaumet, 666.
Chaumont (Courtois de), Tr*.
Chaumont de Quitry, 81.
Chaumont (Rilly)» 608.
Chaussard, 397.
Chaussée (fieauharnais de h;.
545.
Chaussée (Tassin de la), hXi,
Chauvedu, 269.
Chauvelin, 531,606.
Chauvelin de Fromental et it
Mitry, 532.
Chauvelin de Beauregard. ^u
Morteagne, le Verger, le>
Aguestons, ia Molhe-Pom-
meraye, Availles» la Sigou^io.
607.
Chauvigné (Bûcher de), »!'.
696.
Chauvigny, 575.
Chauvigny-Chateauroux, f^T.
Chauvin, 206.
Chauvin d'OffranTille, 378.
Chavagnac, 379, 393, 396.
ChaTagnac (Dienne de), 3î>^^
* Chavanea (Boutechoux Jf
672.
Ghavaniac, 398.
Chavigné, 213.
Chavignon (Choiseul de), i^-
Chavigny (BouthilUer), tW».
Chaielet, 330.
Chazelles, 335.
Ghazelles d'OEillet, 397.
Chazotte, 465.
Chazotte (Gibert de). 4:Ȕ>.^
Chebrou de la Roullière,J>TX
Chebrou de Lespinats, TiTJ.
Chef-Boutonne, 129.
Cherboutonne(Bonneval dr\**
Gheffontaine(Penfeunteuiodi .
490.
Ghemiilé (Scépeaux de Bem-
préau et de), 517.
l4i
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
749
Ihemilié, 575.
jhcmin (du), 91.
liiemin de la Cliesnaie (du),
ir.o.
:iieuecey (Pillol de), 390.
:henel, 98.
^[léiieriiles (Isoard de), 434,
633.
!^henon (Desmier de), 38.
]henonceaux (Vallel de Ville-
neuve), 484.
]henou, 16.
!)hêrade de Montbrun, 575.
:hercuzac (Chillaud de), 23-2 i .
:iière (la), 242.
^hergé, 575.
Ihérisey, 618.
^Iierpiii, 555.
iihesnaie (du Chemin de la),
m.
^hesnais (Houitte de la), 160.
]hesnaye (Henry de la), 542.
' Chesnaye (Bonaventure de la)
Hhesnel 98.
(:i)e8oelière(Gentetde la), 208.
Ohesnez (Martineau des), 305.
dhessé du Charault, 606.
Chessy (Foucy de), 521.
Chevalerie (Thery de la). 273.
Chevalier, 564.
Cheveigoé (Le Riche de), 539.
Chevigné, 355, 576.
Chevigny (du Plessis de), 146,
lis.
Chevilly, 348.
Ciievilty (Batte de), 240.
Chcvrclièrc, 207.
r.hcvreuse, 32/.
ChevreuBe (Albert de Luynes
de), i!28.
d-hevron-Villette, 39.
i^hevroz (Babey de), 5 il).
Cheviadet, 396.
Cheyladet (Dienne de), 400.
Cheyiard (Dienne de), 399.
Cheylare (Sévérac du), 399.
Cheyiard (Mural du), 39i.
Cheyradour d'Aubepeyre, Or»0.
Chevron (du), 694.
* Cheyron du Pavillon (du),
m.
Chêzelles, 3G9,
Chezelles (Goëffier de), 521.
Chézv, 401 .
Chiavary, 702.
Chicou-Lamy, 536.
Chicoyneau de Lavalelle, 17.
Chiévaull, 77.
Chièvres, 358, 576.
Chignac de Coarasse, 529.
Chillaud de la Lande, 156.
Chillaud de Fieux et de Chcr-
cuzac, 23, 24.
Chillaud de la Cliapclle-Gona-
guet, et de Lansinade, 2i.
Chillaud de la Lande, 23.
Ghilleau (du), 576.
Chilliaguet, 399.
Chilly (Ruzé de), 520.
Chilly (Marreau de), 141.
CUiniay (Groy de), 358.
Chinol de Fromessent, 602.
Chiseuil, 496.
Chitain (des Serpens de), 326.
Chitlon, 38, 572.
Chivet (du), 26.
Chocat, 589.
Chodron de Courcel, 18.
Choisenl, 558*
Choiseul de Chavignon, 324.
Choiseul de Praslin, 324, 426.
Choisy, 323.
Xlhoisy (Thibault de), 13.
Choisy aux Loges, 5.
Choizeaux, 527.
* Cholet, 490.
Cholier de Cibeins, 615.
Chollet (Bois), 576.
ChoUet du Bourget, 39.
Choppin d'Arnouville, 251,403.
* Chossat de Montburon, de
Saint-Sulpice et de Montes-
suy, 309, 563.
Choûe de la Mettrie (la), 636.
Choulot (la Venue de), 490.
Choulx deBussy, 169.
Chouly de Permangle, 372.
Choumouroux, 682.
Chourses ou Sourchcs, 135.
Choury de Lavigerie, 375.
* Chrestien de Tréveneuc, 37 i.
Chrîstmann, 21 >5.
Ghrisly de la Palière, 492.
Cibeins (Cholier de), 615.
Cihiel, 224.
Cingal, 96.
Cinqmars (Uuzé d'Effiat de),
521.
* Cintré (Huchet de), (»29, 695.
Ciroé, 202. :î33.
Cirierde Neiifchelles (le), 2(11.
Cislernay des Moulins-Neufs,
15.
Ci vrac (Durforl), 310, 410, 553.
Civrieux (Larréjçuy de), 610.
Clair (Saint), 280.
Clairet, 317.
Clairon, 474.
Clairvaux, 68, 570.
Clam (du Paly de), 539.
Clapeyron de Milieu, 171.
* Claret de Fieurieu, 106, 17 J,
563.
Claret de Saint-Félix de Paliè-
res, 5lî).
Clary, 228, 6(>2.
Clastre3(le8), 39\).
Clausade, 277.
Clauzel de Saiut-Marlin Valo-
gne, 19.
* Clavières, 210, 507.
Claviers de Murât de la Rabe,
395. .
Claye (Ricouart de), 302.
Claye (Meynard de la), 109,
359.
*Clém'entde Blâvelte, 355, 623.
Clément de Taintegnies (le),
103.
Clèmes, 563.
Clerc (le), 139.
Clerc de Doux (le), 269.
Clerc de Fleurigny (le), 303.
Clerc de laDevèze(le),354,624.
* Clerc de Juigné(le), 241, 31 1.
Clercq, 502.
Clérerobault (Longeau de), 70.
Clerniont d'Amboise, 134.
Clermont-Lodéve, 262.
* Clermont-Tonnerre, 424, 485.
*Clermonl-Tonnerre de Thou-
ry, 247, 312, 424.
Clermont-Vertillac (Touche-
bœuf de), 660.
Clermont (Ysalguier de), 6.
Clifton (Savage de), 603.
Clinchamp, 96.
Clisson-Sauvestre, 259.
Ctoindirala, 593.
Clouard (Sulton de), 164.
Cloutier de Maizicres (Le), 604,
Clugny-Grignon de Chanlenav,
17.
Ciuzeau (Montvert du), 66 i.
Cluzel, 666.
Cluzel (Barbon du), 461.
Cluzel (Bouille du), 401.
(Coarasse (Chignac de), 529.
Coat de Kervéguen (Le), 320.
Cocagne, 269.
Cochefilcl, 580.
Corflier, dit Rnz.', d'Eftiat, de
Maci et de Lonjumeau, 520.
C N'IPier de la Bnssicre et do
Chezelles, 521.
Cochorn, 101, 103.
Coesmes, 261.
Coetdihuel (Thomas de), 540.
* Coëllogon, 177.
* CoiMiosquel (du), 679, 708.
Cotitquen- Desormeaux, 539.
Cœuvres, 455, 458.
Cohardon (Launay de), 331,
466.
Cohausen, 545.
750
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
/G.
Coign&x, 328.
Coignet, 537.
Coin de Jouy (du), 271,273.
Goincy (la Fontaine de), 288.
Coislin, 197.
^Colaud de la Salcette, 215, 330.
Colas, 589.
Colas d'Anjouan, 267.
Colbert, 237, 476, 477.
* Colbert-Chabanaisdu Cannet,
237, 346.
Colbert de Laplace, 18.
Colbert de Saint-Mars, 433.
Colbert-Turgis, 346.
Colchester (Abbot de), 604.
Coligny, 19, 199, 302, 449.
Coligny de Châtillon d'Ande-
lot, 389.
Colignon d'Haraigne, 31.
Colladon, 206.
CoUandre, 393.
Collette de Beaudicour, 283.
CoUineau-Pelletrau, 28.
Colomb, 447.
Colombani de Niolo, 675.
Colombes-les-Paris (Ricouard
de), 302.
Colombier (du), 214.
Coloin bines (Aurelle de), 398.
Comar^ue, 665.
Combaire de Sprimont, 4:23.
Combarel, 176.
Comba8(Peietde), 519.
Combe, 462.
Combe (la), 289, 489, 562.
* Combe (Maillard de la), 561.
Comblât, 431.
Comborn et de Venladour,
652.
Combret de Broquiez, 260.
Comiriinges, 10, 195, 653.
Comminges (du Lyon de), 105.
Com mines de Marcilly, SrM.
Commion, 563.
Comte (Bois- le-), 312, 3 i4.
Comte (le), 616.
Comte de la Viefville (le), 502.
Conas, 262.
Oonceil, 293.
Conche, 26.
Concini (Concino), 200.
Concire, 585.
Condamines (les), 289.
Condé (Bourbon), 518, 579.
Condurier (Millaudbn), 232,
550.
Coiîiac, 539.
Connantre, 349.
Consola (Perla), 297.
Constans, 690, 691.
ConsUnt (Saint), 206.
Contamine^ 5S9, 531.
* Contaud de Coulanges (Aley-
rac de), 559.
Conte (le), 89.
Contenson (du Bessey de), 507.
* Copin de Miribel, 562.
Coppinger, 535.
Coquerel (Iquelon), 332.
Corbatières (Sales), 659.
Corbel de Corbeau de Vaul-
serre, 553.
Corbière (la), 371.
Corbillière (Achard de la), 473.
Corbin-Mangoux, 551.
Corcelle, 695.
Corcelles (Mottin de) 491 .
Cordenay (Bonand de), 487.
Cordier (le), 351.
* Cordier de Bigars de la Londe
(le), 158.
Cordier du Tronc (le), 195.
Cordouan (le Mayre de), 367.
Corgne (le). 489.
Goriolis d'Espinouse, 290, 689.
Corkabaiskin (Morrough de),
593.
Corniaillon TDamas), 169.
Cormeilles (Le Sueur de), 604.
Cormelles, 95.
Cormon (Midon de), 273.
Cornand, 365.
Cornarel, 632.
Corneille, 420.
Cornely of Monarthy, 422.
Cornet (Seuillelte de), 111.
Cornil (du), 259.
Gornouailies, 579.
Cornuau d'OITémont, 548.
*Cornulier Lucinière, 123, 703,
Corny (Ethis de), 2-20.
Cors (Sully de), 68.
Corse d'Ornano, 193.
Corse (Sampietro), 194.
* Cosnac, 251, 434,569.
Cossart d'Espiès, 542.
Gossé de Brissac, 132, 311,
515, 5S3, 645. 689.
Costa de Beauregard, 404^ 471,
486.
Costard, 345, 346.
Coslalli-Jepurianic, 498.
CoBte (la). 26, 246.
Coste du Vivier (la), 177, 215.
Coste (Frotller de la), 661.
Coste (Saint-Jean la), 262.
Coste de Fontenilles (la), 475.
Costê, 209.
Coslé de Triquerville, 315.
Costils (des), 93.
Colilon de Torcy, 287.
Cottée, 585.
Cottier d'Attaus, 525.
' Cottinville, 589.
V. ■■
Cottun (du Uamel de), 95.
Coubert, 322.
Coucy, 123, 289.
Coudray (du), 141.
Coudray (Pincé du), 166.
Coudray (Bazire du), 98.
Coudray (Lesaeur du), 4r»G.
Coudraye Ha), 109.
Coudraye (Heére de la"), iT I .
Coudraye (Lornes de la), 1 î<'.
Coudreaux, 525.
Couesplan, 696.
Couhé, 573.
Couhé de Lusignan, 56, Si^K
Coulange, 14, 608.
* Coulanges (Aleyrac de Coî>
Uud de), 559.
CouUombier f Durand du). Trj
Coulombier (la Grande de), 1/
Coulombeau, 267, 269.
Coulon de Labrousae, 151.
Coulonges, 654.
Cour (la), 367.
Courault de la Roche-Cherrt' : .
et de Montcouard, 534.
Courbines, 396.
Courbon de Saint-Genesl, €*
Courcel (Chodron de), 18.
Courcelles, 589.
Courcelles-le-Roy (du Fa 1 1 r • i
14.
Courcelles (JuUien de), isj.
Courcival, 221.
Courcy, 676.
Courcy (Roussel de). 317, V,
345, 404, 472, 662.
Courcy (Pol de), Nobiliaire
Bretagne, 705.
Courgnaudière, 203.
Courmons ( Dufaur ou à\ï\ *
de), 44.
Couronneau, 22, 27. 156.
Courray (le), 64.
Courrcch du Pont, 636.
Cours (du Bois des), 15, ♦•^.
Cours ae Montrozier (de^ >. r
Courson-Crislol (du B«;:-*
de), 53, 55, 92, 375, \ ►vS.
* Courson de la Villeneu^r. .
Courlarvel, 307.
CourUrvel de Pêié et de V
zières, 307.
Courtarrel de BonTOoloir. i*
* Courtaurel de Rouiat, :)« ^
Courtenay, 580.
Courtenay (BaurTremont . ^ i'
CourtenTaux, 197.
Courtenvaux (Souvré de'^, i* *
203.
Courtenvaux (Beneau de M' .
Courtin de Bourtoliea, :^t*
Courtinière (Egrot de), oiTJ.
753
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
755
Courtines (Galléan de), 477.
Courtivron, 470.
Courtois de Chaumont, 76.
Courtois de Quincey, 210.
Courval (du bois de), 499.
Coussergues (Sarret de), 600.
Coustant d'Yanville, 605.
Coustault, i3.
Coutance, 627.
Coutancière (Desmier de la), 38.
Couture de Fazas, 280.
Coutures (Daussy des), 74.
Couturier, 506.
Covissac, 69.
Craon, 197.
Créans (Thévale de), 579.
Crégude, 366.
Crénan (Perrien de), 224, 314,
374, 489, 675.
Créquy, 167,388.
* Crespin de Biljy, 178, 444.
Crespin de Neubourg, 375.
Crespy, 606.
Cressonnière (la), 90.
Cressy (d'Orléans de), 16.
Creton d'Ealourmel, 186.
Crévccœur (Espinay de), 515.
Crèvecœur en Brie, 646.
Crevant, 264.
Crichevrière (Beaulrepaire de),
559.
Criel (Orival de), 122.
Criére (la), 94.
Grignon de Monligny, 416.
Crillon (des! Balbes de Berton
de), 245, 247, 356.
Crisenois, 533.
Crissé (Turpin de), 14.
Croc (du"), 400.
Crochara, 11.
Groisilles-Virley, 686.
Croissant (Lieu), 356.
Croix, 355.
CroixdeCastrie9(la),350, 558,
601.
Croix (Suau de la), 671.
Croix de la Garde (du Pont de
la), 537.
* Croix de Saint-Val lier, de
CheTrières, de Pisançon (la)^
164,621.
Grombez, 431.
Crouïgneau, 297.
Crow, 49.
* Croy, 355. 357. 620.
Croy d'Arci et d'Arschot, 358.
Croy de Chimay, 358.
Croy-Dulmen, 356, 358, 680.
Croze de Cbanet (la), 686.
Cruaudière (la), 285.
* Crussol d'Uzôs, 26i, 427, 574,
658.
Cubey-Ie-Patry, 685.
Cugnac de Jouy, 77.
Cuillerie du Pont, 244.
Cuisse, 2-21 .
Cullon de Villa rson, 506.
Cumiana (Cassoli di), 107.
Cuinond, 56.
Curault, 267, 589.
♦ Curel, 183, 353, 553, 554.
Curières, 394.
Curru (Kernezne ou Kernesne
du), 678.
Gurson (Foix de), 338, 339.
Cussy (le Fauconnier de), 94.
Custine, 45.
Cyr (Gouvion Saint-), 223.
* Czartoryski, 629.
Czerneck (Dessoffy de), 637.
Dabot ÇHalIays), 506.
Daelenbneck (Meer de), 571.
Daffis, 24.
Daguilhon-Pujol, 471.
Dahdah (Rochaïd), 355.
Daiguillon, 228.
Daillon du Lude, 67, 259, 45 i,
565.
Dainez, 418.
Dalbée ou Delbée de Bois-
guyard, 12.
Dallonville du Plessis, 13.
Dalinatie (Soult de), 554, 5G6.
Damas, 3Ô5, 552..
Damas d'Antigny, 689.
Damas Cormaillon, 169.
Damas de Thianges, 458.
Dambrines de Ramécourt, 344.
Dambron (Thoinart de), 271.
Dampierre, 270.
Darapierre (Picot de), 248,
Damrémont, 110.
Damville (Montmorency de),
517.
Dangé(la FonUine), 167.
Daniel, 410.
Daniel de Boisdenemets, 376.
Daniel d'Eurville et de Bette-
ville, 605.
Daniel de Grangues, 602.
Daniel de Lagasnerie, 637.
* Daniel de Vauguion, 471.
Dampmartin, 587.
Darblay, 649.
Darcel, 224.
Darell, 362.
Daresbury, 602.
Dargent, 675.
Darmezin, 669.
Dartein, 20.
* Daru, 368.
Dàruyges, 279.
Dassier (Durand), 370.
Daugier, 478.
Daumaistre, 649.
Daunac (Carmaing de), 135.
Daussy des Coutures, 74.
Dauvet de Rieux, 580.
Davach, 19.
Davalleau, 589.
* Dealis de Saujean, 179.
Decazes, 238, 475, 680.
Dedons (Deraandolx), 125.
Deffant (Gilbert du), 37.
Delacour, 332.
Delafont, 406.
Delage de Luget, 252.
Delàir, 480.
Delahante, 697.
Delamarre, 174.
Delarue Caron de Beaumar-
chais, 671.
Delbée de Janville, 12.
Delcambre, 223.
Delombre, 154,
Delpon de Vissée, 636.
Demachy, 426.
Demandolx-Dedons, 125.
DemondoredeLignerolles, 139.
Denis de la Baraudière, 271.
Dentend, 494.
Dentu, 365.
Depoix, 549.
Derecq, 502.
Dereix ou de Reix, 350.
Derrien ou Derryan, 692.
Derval, 286, 696.
Desbance d'Aiguillon, 228.
Desbassayns de Richemonl,
283.
Desbrach, 607.
Deschamps, 31, 52, 78,417.
* Deschamps de Boishébert,
376.
Déschamps de Gissey, 74, 78.
Deschamps-Guillot, 605.
Descures, 78.
Descures (Fonjeu), 75.
Desfuts (Testenoire), 629.
Desmarets, 165, 351.
*Desmier deChenon, du Breuil,
du Roc, d'Olbreuse, de Saint-
Simon et d*Archiac, 37, 38.
Desmolins, 408.
Desmoutis de Bois£|;autier, 181.
Desormeaux (Coétquen), 539.
Desperier, 497.
Dessoffy de Czerneck, 637.
* Destaîgne de Valdubault, 556,
557.
Destrez, 76.
Destutt d!Assay, 298.
Devéze (Le Clerc de la), 624.
756
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
IbS
Dcvcze (Savignac de la), 151.
Devise (Juilhot delà), 180.
Dexiiiier ou Desraier, 37, 38.
Dictionnaire des figures hé-
raldiques, 63.
Didier (Saiul), 69, 70, 138,
632.
Dienne, 282, 393.
Dicnne du Puy, de Moissac, de
Neussargues et de Sainle-
Anastasie, 394, 396.
Dienne de Cheyladet-Chava-
gnac, 399. 400.
Dienval (Boitel de), 109.
Dienvillé (Henin Liètard de),
559.
Diesba'ch, 103, 548.
Diesbach de Belleroche, 548.
Dieuleveult, 692.
*Digoine, 145,147, 551,552,
553.
Digoine de Savigny et d'Âsnois,
de Thianges et de Vilbnioul,
1i7.
* Digoine du Palais, 147, 551,
552, 553.
Dio, 552.
Dislroir(D»pin de), 230, 300.
Divonne (la Forest de), 318,
433, 674.
Dodenville, 456.
Doisnel, 284.
Domarin ^Neyrieu de), 429.
Dombes (Beaujeu de), 653.
Domenech de Celles, 635.
* Domet de Vorges et de Mont,
417,418.
Domnine (Léantaud), 40i.
* Donapierred'Hornoy, 341,416.
* Dompsure (Bernard de), 39.
Donald (Mac), 699.
Doni d'Altichy, 516.
Donissan, 609.
* Donjon de Sainl-Marliu, du
Max et de la Motte, 342, 343.
Donnell (Mac), 369.
Donop, 42.
Dordaygue de la Salle, de la Li-
notte, 277, 279, 280, 102.
Doré de Nion, 176.
Dorenlot de la Carterëo, 9i.
Dori, 201.
Doria, 470.
Dorlodol, 636.
Dourt de Graville (du), 480.
Doudeauville (la Rochefoucauld
de), 680.
Douhet de Noailhac, 401.
Doumy, 432.
Doussault de la Primaudiére,
690.
Douvrier ou d'Ouvrier, 105.
Doux (Le Clerc de), 269.
Douze (Abzac de la), 529.
Douzon, 225, 279.
Doyon, 551.
Dreuille, 20.
* Dreux-Brezé, 15, 349, 3r,0.
Drôme, 702.
Drouin de Bouville, 75.
Drouhot, 466.
Dubergier (Duffour), 33i).
Diibernard de Saget, 633.
Dubois, 240.
Dubois de la Patelicre, ()34.
Dubois de la Verrou ière, 095.
* Duburquois, 42.
Duc de Boishibou (le), 604.
Ducange (du Fresne), 556.
Ducliaize (Bausset-Roquefort),
42.
Duchanoy, 183.
Duchatel, 484.
Duchemin de Cliasseval, 251.
Duchon de Gouchault, 139.
Ducoux, 620.
Dufau de Maluquer — Ariiio^
rial de Béarn, 576.
Duff, 410.
DulTerie (la), 136.
DufTerie (Baglion de la), 367.
* Duffour-Dubergier, 339,341.
Dufl'ourde Barthe, 341.
Dufours, 459.
Dufresne, 626.
Dugon, 558.
Dugué de Mac-Carlliy, 634.
Duhar, 556.
Dulgarie (la), 620.
Dulinen (Croy), 356, 355, 680.
Dumas, 30, 31, 667.
Dumas de Marveille, 540.
Dumas de Malel, 669.
Dupern^, 227, 116.
Dupin, 485.
Dupin de Francueil, 483.
Dupin (Mosneron), 106.
Dupin de DistrolT et de Vil-
lers, 230.
Dupuis, 126.
Dupuy, 691.
Durand. 491. 493.
Durand de Corliiao, 637.
Durand du CouUombier, 523.
Durand-Dassier, 370.
Durand de Ramefort, 351.
* Durand de Villers, 271, 299.
Durant de Juvisy, 241.
* Durant de Mareuil, 435.
Durant du Vivier, 401.
Duras, 387.
Duretal (Schomberg de), 153,
581.
Durey de Noinville, \tî»
Durfort, 387, 660.
* Durfort-Civrac de Lorge, 3 1 < ',
353, 392, 440. 553. 6:r».
Durfort-Durasde Maxartii, r»N . .
Dulliil, 154.
* Duval de Grenon ville, ITo.'^-^^ *•.
Du val des Gotset deCastel, 1 7.'».
Duval de Sens, 1 75.
E
Ebrard de Saint-Sulpice àx
Rocal,7, 261, 263.
Ecluse (I'), 651 .
Ecocbère (Bedeau de P). 5ûx.
Ecosse (Mandcll d'), 503, 07:*.
Ecouché (Lezeau d'), 37.^.
Effiat (Cot^ffier d*), 520.
Effiat (Ruzë d'J, 583.
Eglise (!'), 287.
Egmont, 114.
Egréve (Saint), 672.
Ëgros de Lormoys, 267.
Egrot de Courtinicre. 585, 5.V'.
Eguille (Froger de 1'), 30î>.
Eguilly, 591.
Eguilly (Le Belin d'), 508.
Eichslœdt, 546.
Elbeuf, 458.
Elbeuf (Lorraine d'), lîHi.
Elchingen (Ney d'), 497.
Elle de Beaumont, 32, 81.
* Elsloo (Geloes d'), 572.
Ëlva, 688.
Emé de Marcîeu, 247. .'^lâ.
Encausse de Labalul (d'). II'.
Ënchàtre, 563.
Enclave (l'}, 289.
Encre ou Ancre, 200.
Enremes, 78.
Epernon, 70.
Epinay (Schomberg d*». »"^ .
581.
Epine (Grande), 534.
Entraigues, 701.
Epremesnil (du Val d'), :fN ».
Equilles (Galléan d'), 178.
Erauville (d'), 13.
Erceville (Rolland d*),:ilK.
Ernault de Moulin, lli.
Erp ( d'), 58.
EscalelteiAlisd*!, 18t).
Escande. 163.
Eschaillon (Saint-Ours ilo I
505.
Escliandelys (des Roys d* ;, •> .'
Esclaibes (d*i 17.
Esclapon (\ illeneuve) ,
337.
Escole, 319.
Kscoubleau de Sourdis et •' .S -
Une, 7, 521.
759
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
761
Escré, 349.
Escrenues, 74.
Escure (d'), 30.
Esgreville (Torcy d')/324.
Esnc, -222.
Esneval (Le Roux d'), 377.
Kspagnac, 699, 700.
Espagne (d'), 291.
Espagneui de Laplante, 221.
Espaigne de(Vennevelles),367.
Espal, (d') 290.
Espana de Orleu, 55i.
Esparbcs, 690.
Esparbez (Bouchard d'), 328.
Ësparbez de Lussan, 56, 196,
225.
Esparbez de Liissan d' Aube-
terre, de Cadenac et de la
Serre, 327.
Esparron (Simiane d'), 125.
Espaules ([Aux), 326.
Espéronnier, 295.
Espiès (Cossart d'), 542.
Espinasse (V), 615, 643.
Espi nasse (Terra y de V), 670.
Kàpinassy de Fontanelle, 404.
Espinay de Crèvecœur, 515.
Ëspinay des Hayes de Sàint-
Luc et d'Estelan, 470, 513.
Espine (l'), 290.
Espinouze (CorioJis d'), 290,
689.
Kspinoy (1'), 317.
* Espivent de la Yilleboisnet,
485,489,508.
Espondeilhan (d'), 519.
Esquelot, 132.
• Esquiroii de Parieu-Puyche-
mege, 240, 241 .
Essarls (des), 112, 646.
Essertaux (Berry d'), 56 i.
Essertesmes (du Val d*), 175.
Essolas (ïerray d*), 668.
Eslaigne, 557.
Ebtaing, 395.
Eslainlot (Langloisd'), 377.
Estampes. 199, 261.
Kslang (V\ 519, 579.
Kslang (Baslard d*), 352, 416.
Kslelan (Espinay des Hayes de
Saint-Luc et d'), 513.
'Jstienne, 316.
' Eslienne de Saint-Jean (d*j,
172, 187,233.
ïlstignard de Lafaulotte, 52.
îslillac de Mondenard (d'), 6.
Lslissac (Cahuzac). 364.
Dstissac (la Rochefoucauld d'),
51, 220, 689.
tlslival, 5i5.
^Sicile (10. 635, 636.
istouilly, 710.
Tahie des Matières — Bull. U
Eslourbeillon (Régis de V) —
La noblesse de Bretagne,bl6.
* Ealourmel (Greton d'), 183,
186.
Estounieau de la Roche, 562.
Estourneau de Tessannes, 208.
Eslrabonne, 68.
Estrces, 263.
Estrées, dit Carbonel, de Bou-
lant, de Hamel et de Istres,
456.
Estrées la Blanche, 456.
Estrées de Nanteuil-le-Hau-
doin, 455.
Estrelles de Gontaut de Lan-
sac, 659.
Estresses, 661.
Estrez (d*), 78.
Etampes, 283.
Elchegoyen (Harrart d')> 535.
Eterville (d'), 95.
* Ethis de Corny, 229.
Eurville, 602.
Eurville (Baudry d*), 605.
Eurville (Daniel d'), 605.
Eustache, 405.
Evc^que (P), 199.
Evesque (F), 589.
Evesque de Nanterre (F), 141.
Evesque de Grandmaison, 265.
Evêque (Bois n, 516.
Evéques (les) de Maguelonc et
de Montpellier, 64,253,381.
Evry (Brunet d*), 354.
Exupéry (Saint), 55, 236.
Eydoux, 219.
Eyma, 365.
Eymery, 666.
Eymet (Beaupoil d'), 391.
Eysden, 572.
Fabre Roustan de Navacelle,
700.
Fabrezan (Fournas de), 563.
Fabrique de Saint-Tours, 506.
Fagel d'Allonnes, 141.
Fages de Chaulnes, 563.
Faider, 157.
Faille de Lever fDella), 306.
Faisseux de Bétliune (le), 581.
Faivre, 223.
Fajole, 635.
Fajournel d*Hauterive et de
Lemox, 343.
Falaise (la), 359.
Falaise (Le Baiily de la), 109.
Falaiseau, 616.
* Falcon de Longevialle, 217.
Falconnière (la), 683.
Falentin de Saiutenac, 182.
érald. 1893.
Farard, 154.
Farcy de Pontfarcy, 120.
Farge (Malet de la), 334.
Farges, 523.
Farges (Ramond de), 279.
Farges (Froidefond des), 686.
Fargniers, 701.
Fargues (Méallet de), 440.
FaronviUe (Hubert de), 275.
Fassion, 672-73.
* Faucher, 634.
Faucher de Sainte -Fortunade
616,
Faucher (P. de). — Liste des
anciens syndics, consuls
et maires de Carpentras,
444.
Faucigny-Lucinge et Coligiiy,
19, 390.
Fauconnier de Gussy (le), 94.
Faudoas-Rochechouart, 245.
Faudoas-Barbazan, 687.
Faur de Gourcelles le Roy (du),
Faur de Pibrac (du), 124.
Faure-Lacaussade, 690.
Faure de Saint- Martial (du),
332.
Fauveau, 21, 23.
Favart, 284.
* Favart de Langlade, 409.
Fa verges (Virieu), 216.
FaveroUes, 651.
Favières, 72.
Favières de Charmes, 298.
Favreau, 665.
Fay, 115.
Fay (Seuillette du), 141.
* Fay de la Tour-Maubourg, 43,
501 , 675.
Faye (Maillard de la), 561.
Faye (Gerbaud de la), 611.
Fayel (du), 643.
Fayères (Jovin des), 302.
Fayet, 613.
Fayet (Marillac de), 517.
Fayette (la), 67.
Fayette (Moltier de la), 502.
Fayolle, 278.
Fayolles, 24.
Fazas (Couture de), 280.
Feenish (Mac - Mahou de) ,
594.
Felkenstein (Harty de). 299.
Fellonneau, 179.
Feizins (Turenne de), 655.
Feizins de Montmurat, 659.
Fénélon (Salignac Lamolhe),
437, 529.
Fénix, 557.
Fenouillet, 69.
Ferai de Rouville, 80.
ftft
762
LE BULLETIN HERA.LDIQUB DE FRANCE
7M
Feray, 163.
Fermon (Ginoux de), 349.
Fernando-Luis (Mirepoix de),
621.
Periiehem, 628.
Fernehein (Le Vasseur de),
112.
Ferran, 280.
Ferrar de Pontmarlin, 118.
Ferraudière (le Tourneur de
la), 471.
* Ferri-Piaani- Jourdan de Saint-
Anaslase, 176, .215.
Ferrière (Hubert de la), 439.
* Ferrières (Sauvebœuf), 371.
Ferriéres de la Brunie, 371.
Ferrières (Marillac de), 516.
Ferté-Imbault (la), 199.
Ferté-Meung-Molé de Champ-
latreux (la), 442.
* Ferlé-Séneclerre (la), 414.
Ferlé (Robertet de la), 131.
Farté (Saint-Nectaire de la),
645.
Fertel, 343.
fervacqueB, 198.
Feuga, 328.
Feuillade (Aubusson de la),
330, 625.
Fézensac (Montesquieu), 431,
432, 470, 499.
Fiefs aux François, 33.
Fiesque, 201.
Fieux (Chillaud de), 23-24.
File, 411.
Fij,'eac (Auj^uic de), i(>.
Fi^ueroa (Hernandez de), 20.
Filhol ou Fillol, 19, 21, 32, 156.
Filleau (Beauchct), 37, 192,
571.
Fingall (Plunkett de) 49.
Finiels, 474.
Firino, 136,
Fischer, 332.
Fille de Chattunville, 12.
Fitz-Gérald, 231, 333, 596,
597, 629.
Fitz-James, ()62.
Flaive (Sainte), 333, 334.
Flassans (Grasse de Ponlevoz
de), 19i, 105.
Flavigny, 305, 411, 535.
Flayosc (Villeneuve), 337.
Fleming, 519.
Fiers, 231.
Fleuriau, 635.
Fleurieu (Claret de), 106, 171,
563.
Fleurigny (Le Clerc de), :^3.
Fleury ( Argouges), 121.
Florian, 413.
f l'jrian (Froidel'ond de}, 6S7.
Flury, 215.
Fobiant, 682.
Foix, 7, 337, 399.
Foix-Candalle deBuch,24, 135.
Foix de Gurson, 338, 339.
Foix de Mardogne, 396.
Foix-Rabat, 69.
Fond de la Brosse (la), 273.
Fond de Lusse (la), 143.
Fonestalbe (Mourgues de la),
666.
Fongolfier, 214.
Fongueux de Villarson, 469.
Fonhaute, 364.
Fonjeu-Descures, 75.
Fons de la Plesnoye (la), 117.
Fouscolombe, 345.
Fontaine, 267, 480.
Fontaine-Dangé (la) 167.
Fontaine (du Bois de), 690.
Fontaine (Quillel de), 53, 55.
F'ontaine de Coincy (la), 288.
Fontaine les Aubert, le Go-
bert et au Tertre, 286.
Fontaine de Fontenay (la), 636.
* Fontaine de Resbecq, 285.
Fontaine de Thieflies et de
Sarleaux, 287.
Fontaines, 181.
Fontaines (des), 259.
Fontaines (Bérenger de), 41.
Fontanelle 364.
Fontanelle (Espinaflsy de), 40i.
FonUnes, 399.
Fontbonne 509.
Fontenailles TGille» de), 694.
Fon tenailles (Gilles de la Bar-
bée et de), 444.
Fontenailles (des Hayes de),
197.
Fontenay, 5i.
Fontenilles (la Coste de), 475.
Fontette de Soinmery, 318,
Fonlgrave, 665.
Fonlrnagnc, 585.
Fonvieille, 28, 56.
Forbin-la-Barben, 338.
Forbin des Issarts, 346.
Forbin d'Oppède, 248.
Forcade de Tauzia (la), 244.
Force (Caumont-la), 331, 390,
6i8.
Forceville, 80, 467, 573.
Forest (la), 379.
* Forest d'Arinaillé (la), 224,
425.
* Forest Divonne(la), 318, 433,
674.
Forêt (la), 151,471.
Forge (Sazerac de), 252.
Forinans (Saint- Didier de),
301.
Formigé de Beaupuy de Ge-
nis, 666.
Forsanz, 691.
Fort (Savin du), 694.
Fort (Robert-le-), 631.
Fort (du), 2 17.
Fortet, 14.
Fortia, 478, 615.
Fortemaison (Bougyde), 77.
Forth-Bouen, 405.
Forton, 563.
Forts (Le Pelletier des), 470.
Fosse (la), 141.
Fosse (la Noê), 285, 286.
Fosse (Bernard de la), i09.
Fosse (Girard de la^, 76.
Fossé - Raffray (Boisbouo!!^*!
du), 678.
Fossemaretz (Le Rouge df .
287.
Foucaud et Foucauld, 111.
468, 491,683.
Foucaud d'Aure, Ht.
Foucaud (Ricouard de), 3(^.
Foucauld de Lardiinalie, t>y.
Foucault, 112, 139, 267, 2::.
587, 628.
* Foucher de Brandois, rM,
333.
Foucher de Careil, 605.
Fougères, 491.
Fougères (Lambot de), i**'*,
623.
Fougeroux, 222.
Fould, 226.
Fould-Stirber, 618.
Fouquet de vaux, 580.
Fourcy, 583.
Fourcy de Chessy et de Mi--.-
tevrain, 521.
Fourgonniéres, 23, i5(>.
Founchon, 296.
Fourier de Bacouri, 211.
Fournas de Fabrezui» .-'
563.
Fourneaux, 155.
Fourne8,291.
Fournet (Hautenier du.), t'^
Foumier de BoysavrauU d'it-
ron, 167, 242, 4U,
Foumier de la Grande ( «>
273.
Foumier-SarloTèze, 185.
Fournier des Aunes (le), '.*' .
Fournier de Grandclos (^l«* \
Fournier de Tournebru. *M
Fournier de Vîllaniblay( i»» •. "^
Fourrier (la Ville au), 5<V>,
* Fourtou (Bardi de), 35*».
Foy, 548.
Franchère (la), 459.
* FrâncheBsin« 116.
765
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
767
François des Courtis de la
Groye (le), 288.
François (Lefort des), 18.
Francs (des), 366.
Francueil (Dupin de), 483.
Frankenbiirg, i54.
Franqueville d'Abancourt, 417,
4-iO.
Fraville, 500.
Fraysse (du), 57.
Fraysseix (Bonnin de), 20.
Frédy 415.
Frégeoliière (Bernard de Cour-
Yille, de la Fosse, de Danne
et de la), 443.
Freissinet de Valady (Izarn de),
111.
Frémeur (la Pierre de), 348.
Fréminville (la Poix de), 375,
376.
Frère de Ville francon, 298.
Freslon de la Freslounière,
671, 696.
Fresnay, 98.
Fresnaye (Guillard de U), 489.
* Fresne de Beaucourt (du),
403, 564.
Fresne (Ducange du), 566.
Fresneau, 579.
Fresnel (du), 225.
Fresney^ 96.
Fressange (la), 682.
Fressanges, 279.
Freysse (la), 529.
Freysledt, 369.
Fricon, 343, 344,
Froger de l'Eguille, 309.
Froidefond de Bétussou, 686.
* Froidetond de Boulazac, des
Farges, de Florian, 686.
* Froissard-Broissia, 609.
Fromental (Chauvelin de), 532.
Fromentières (Martinets de),
136.
Fromessent ^Chinot de)-, 602.
Fronsac de Caumont, 579.
Frontenac (Palluau de), 515,
Fronlin(Longpréde), 666,667.
Fronville du Verger, 141, 589.
Frotté, 81 .
Froltier, 115.
* Froltier de Bagneux, de la
Coste, de la Messelière, 245,
635, 661.
Froltier de Montbas, 246.
Froulay de Moutflaux, 645.
Fruglaye (la), 314.
Fuller, 153.
Fumechon. 96.
Furtado (Heine de), 499.
* Gaboriaud de Latour, 556.
Gacé, 67.
Gadagne (Galléan), 476.
Gadois de la Motte d'Asdon, 15.
Gageante (Noguès de la), 115.
Gagnière, 112.
Gaignac, 616.
Gaigneron de Marolles, 252>
369.
Gaigneron de Morin, 693.
Gaillard, 345,551.
Gaillard de Lonjumeau, 131.
Gaillard de Valdène, 346.
* Gaiilon de Lessancourt (Vion
de), 485. 487.
* Galabert d'Haumont, 162.
* Galard de Brassac, de Béarn,
de Viana et Chalais, 426,
476, 529.
* Galard -Terraube-Saldebruc,
118,636,667.
Galaup, 693.
Galberl, 635.
Galembert(Bodin de), 220,221,
301, 682.
Galerne, 205.
Galigaï, 200, 201.
Galitzin, 181.
Gallard, 273.
Gallaudel,*207.
Galléan ou Gallien, 477.
Galléan d'Ëquilles de Védènes,
478.
" Galléan-Gadagne, 476.
Galléan des Issarls et de Cour-
tines, 477.
Gallibourg, 589.
Gallel de Mondragon, 47i.
Galliano ou Galliono, 477.
Gallien ou Galléan, 477.
Gallien (Lamercy de), 673.
* Gallier de Saint-Sauveur, 627.
Gallois, 373.
Galwey, 564.
Galz de MaWirade, 369.
Gamaches (Bouault de), 645.
Gamereau, 525.
Gamot, 46.
* Ganay, 105, 250.
Gand (Sohier de), 92.
Gandon, 533.
Garcin, 673.
Garde, 611.
Garde (la). 195.
Garde de Saignes (la), 660.
Garde (Pelletier de la), 172,
233.
Garde (du Pont de la), 537.
Garde de Ville (la), 537.
Gardes (Legras les), 154.
Garencieres, 533.
Garets (Garnier des), 614,673.
Garibardy du Breuil, 143.
Garidel de Thoron, 558.
Garner (Will), 226.
Garnerans, 326.
Garnier, 136, 525.
Garnier des Garets, 614, 673.
Garnier de Menon ville, 143.
Garroussel (Bap du), 279.
Garsignies (Cardon de), 291.
Grascq de la Boche, 556.
Gassion, 433.
* Gasson Bugeaud d'Isly, 163.
Gastaldi, 688.
* Gastebois, 27, 625.
Gastebois de Marignac, 626.
Gatineau, 265.
Gaucherie (Papin de la). 115.
Gaudecharl, 221, 542.
Gaudicher, 444.
Gandin, 168.
Gaudusson (du Bois de), 690.
Gaufireteau, 180.
Gaultier, 521.
Gauran, 634.
Gautheron de Robien, 225.
Gauthier, 124.
* Gauthier d'Hauteserve, 349.
Gautier-Launay^ 98.
Gautier de Saint-Paulet, 171.
Gay, 407.
Gayffier, 495.
Gédouin, 585.
Gédouin de Billy, 143.
Geffrard de Lamothe, 466.
Geffrier, 222, 682.
Gelais (Saint), 202.
* Geloes d'Elsloo, 570.
Gendre (Le), 203.
Gendres (Pevronny des)^ 232.
Génétines, 5d0.
Genevraye (Périer de la), 98.
Genis (Formigé de), 666.
(jrennes, 606.
Gennes de Gouffault, 275.
Genouillac, 658.
Genouillac ( Ricard -Gourdon
de), 428.
Genouilhac de Vailhac, 279.
Genouilly, 669.
Gentet do la Chesnelière, 208.
Gentil, 265. 589.
Gentil de Saint- Alphonse, 478.
Geoffroy d'Assy, 371.
Georges (Saint), 489.
Gérald (Filz), 231, 596, 629,
Gérard, 168, 371.
Gerbaud de la Paye, 611.
Gerderest, 432.
Germain (Siinl), 90, 93, 219.
768
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
t i
0
Germanes, 125.
Germiny (Le Bègue de), 15'J,
560.
Germon, 5L8.
Geslin, 212.
Gesliii de Bourgogne, «{74.
Gessac, de Montgros, de Mont-
blanc, de Montastruc et de
Frontignan (Saint-Lary de),
5.
Gesse de Poizieux, 210.
Gevinlliers, 77.
• Gevraise, 202.
Ghika, à\)S.
Gihert de Chazolle, 459.
Gidrol, 461.
Gidy, 13i>.
Gignac, 262.
Gigonzac (Valon de), 475.
Gilbert du Deflant, 37.
" Gilbert de Vautibault, 348.
Gilles de la Barbée, de Fonte -
nailles, 44 i, 694.
Gillet de Lauraont, 467.
Gillier, 199.
Gillol d'Aligny, 15.
Gimel, 72.
Ginoiix de Fermon, 349.
Giorev (Vion de), 486.
Girard. 316.
Girard de Chateauvieux, 302,
304.
Girard de la Fosse, 76.
* Girard de Langlade, 500.
Girard de Ligny, 297.
Triraudière (la), 587.
(iirinon, :i09,
(Jiron, 206.
Gironde, 474, 475.
Oiroiiie (Alba de la), 6(>6.
(liron ville, oil.
• Girot de Langlade, 408.
<îiry, 29:{.
Gisancourt (Villers de), lUS.
Gibiaidie (la), iri\K
<ii8ey, 7/*.
Gissac, 420.
<rissey (Deschainps de), 78,
Gitlauville, 12.
Glane, 22.
(ilapion. 221.
Olatigny (lo Pelletier «!»•), 1 ;,s.
Glatigny (Tilaire dcj 624,
Glavenas, 682.
Goasfroment (Loz de), 31 i.
Gobert (Fontaine le), 286.
Godailh, 281.
(lodard de Blassy, 154.
Godard de Belbeuf, 403.
(fod:irl, 91,
(ïudelroy de Surtîsne, 2 VJ.
Godelayes (Hubert des* i, iii'J.
Godelle, 299.
Godet, 42.
Goldschmidt, 51.
Gohin de Charne, 4i4.
Goisse, 395.
Golbéry, 637.
Golowkii), 360, 363.
Gomer, 229.
Gonaguet (la Chapelle), 156.
Gondonvillers, 73.
Gondrin de Pardaillan de Mon-
lespan, 4, 433.
Gondy, 387.
Gontard de Launay, 444.
Gonlard de Launay — Uecher*
ches généalogiques sur les
familles des maires d'An^
. gers, 441.
Gontaut, 129, 263, 392,
Gontaut de Biron, 8, 305, 311,
440, 504, 625. 698.
Gontaut Saint-Blancard, 625.
Gontaut Saint-Geniez, 687.
Gontaut Saînt-Geniez do Lan-
sac (Ëstrelles de), 659.
Gonzague de Nevers et de Re-
thel, 58i.
Gordiéges, 25.
Gordon, 491.
Gore-Lynder, 553.
Gorgier (Pourtalès), 250.
Gorjan (Saint-Elienne de), 262.
Gorostarzu, 339.
* Gosselin, 283, 494.
Golha (Saxe-Cobourg), 630.
Gots (du Val des). 175.
(îoublaye de Nantois (la). 314.
Gouchault (Duchon de), 139.
GoufTault (Gennes de), 275.
(fouget de Landres, 49.
(îoulande (la), 90.
Goulart. IVH».
(Joullaid d'Arsay, 692, 693.
(jouIu, 523.
Gounens (Pucli de j, 7.
(lounin. 163.
(ioupildePréfeln, 413.
Goupillière (Bergeron de lu),
(>08.
Gourby de Mondêtour, 11.
Gourcuir. 19, 315.
(îourdon Labourianne, 158.
(iourrlon (Ricard de), 279. «mS.
<iourdy (Le Vassor de), 271.
(iourgoz, 252.
* Gourgue d'Aulnayes et de
Vayres,- 293, 333-336.
Goiirgue de Lavardens, 291,
Gourgue (Montvert de la), 66i.
Gouriez de la Motte. 633.
Gournay (Raigecourl), 3ol.
Gournerîe (Maillard de la ). 4>70.
Goury, 99.
Goussainville, 425, 689.
tiouvion Saint-Cyr, 223, i'M.
Gouy d'Arsy, 238.
Gouyon du Yaunuiault, <i.<t.
Gouzon de Beauforl, 313.
Goyer, 527.
Goyon, 65.
Goyon (la Roche), 05.
Goyon-Grimaldi, Valcnlino >.
de Monaco, 58 i.
Goyrans, 328.
Goys de Mézeyrac, 20.
* Graflenried-Villars, 518.
Grail (Bernard de Talode du\
551.
Grailly d'Andron de Lavaîgnac,
de Castéjens, 24, 665.
Grainville (Scelles de), 01.
Gramart, 660.
Gramedo (Manuel de\ 411.
(ira mont d'Aster, 433.
Gramonl-Gaderousse, 18^>.
* Grammont, 355.
Grammont des Granges» X>4>.
378.
Grancey (ilautemer de), l'*^.
Grand (Le), 81.
Grand-Bouchet (Pezé du), 3^:,
Grandclos (Le Fournicr de), *».!.
Grande-Cour (Fournier de !:< ,
273.
Grande Epine, 534.
Grandet de Vauventrîer de li
Villette, 4ii.
(xrnndjean, 193.
Grandinaison (Aliard de), i i...
GrandmaiBon (l'Evesque do .
265.
Grnndfont(Rigaudde), 2»^ •••'.
Grandprê, 70, 108.
(irandinaison, 589.
(irnndval (du Puy de), 617.
Grange ('La), 90, 2«>3, 321.
Grange ae Couloinbier(l3^, l
Grange (OTard de la), 3:.2.
(i ranger, 479.
<i ranges (Grammont des^ ^ **.*><'.
378.
lî ranges (Hobey des), *»5,
Il ranges (Lamlierl des). i*'«».
Oanges (Maugis des), 5^^ \.
Granges de Surgi^res, ilV>.
Grangues (Daniel de), 60i.
Granle, 395.
Granrut (Bigault de). 252, i' ..
Gras, 627.
* Grasse, 618.
Grasse de Ponlevez de Fl'^-
sans, 194, 195.
Grassière (la)^ 576.
771
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
773
Gratian (Saint), 147.
Graves de Gravesend, 228.
Gravet, 273.
Gravier, 279.
(îravier de Vergennes, 318.
Gravière (Massias Jurien de la)
Graville (du Douf^t de), 480.
Giéault, 351.
Grelfulhe, 51.
(iriîgoire de Nozièree, 670.
Greisches (Scitivaux de), 21)8.
Greinon, 151.
Grémonville, 377.
Grenaud (Montillet de), 17.
Gréoédan (du Plessis de), 439.
Grenat de Blérancourl, 56.
Grénieaux, 560.
Grenier de Cau ville, 377.
Grenier de Pechgris, 660.
Grenonville, 153.
Grenonville (Duval de), 173,
475, 683.
Grenteville, 95.
Gresens, 602.
Gresse, 672.
Gresse (Miribel-sur-), 563.
Gréze (Arzac de la), 661.
(^riatUères (Mergot de), 304.
GrifTon de la Richardière, 206.
Griffoul, 278.
Grignan, 196. 55!.
Grignan (Adhémar de Monteil
et de). 125, 410.
Grimai, 470.
(îrimaldi, 67.337.
Grimaud de Matel, 660.
Grimaud (Cnstellane de), 231.
Grimoard (Beauvoir de), 195,
697.
Grimprel, 226.
Grîppiére de Larroque, 152.
Grippiére de Laval, 153.
Grivel de la Grivellière, 9i.
Groignes, 198.
Groingde Villebouche(le),520.
* Grolée, 196, 295.
Grolée (Moret de), 295.
Grolée Virivile, 293.
Grollier, 331.
Gros de Bêler, 667.
(irosbois, 533.
Grosbois (Hue de), 183.
Grosbois (Perreney de), 402,
470, 670.
Grosbois de Soulaine, 113, 331,
468.
Groslard du Pré, 139.
Grosmesnil (Ganonville), 377.
(i rossai ne, 134.
Grostain, 602.
Grouchy, 563.
Groussou, 636.
Groye (Gassin de la), 243.
Groye (Le François des Gour-
tis de la), 288.
Gruel, 605.
Gruyer,2l9.
Gua (Bérenger du). 387, 673.
Gué de Sainle-Flayve (du),
331.
G II*'» I) riant (Budes de), 161,
2i9, Oil.
(iuéhenncuc^ 675.
Guéméné, 454.
Guénant, 21,31.
Guénet, 407.
Guenon des Ménards, 18.
Guerchm, 667.
Guère (la), 689.
Guérin de Lachèze, 667.
Guérin de la Potterie, 18.
Guérinière (la), 620.
Guéronnière (du Breuil-Hélion
de la), 285, 622.
Guéroult, 94.
Guerre du Petit-Moulin, 24, 25.
Guerret, 265.
Giiesclin (du), 136, 643.
Guesdon de Beauchesne, 126.
Gueslier, 370.
* Gueulluy de Runrïigny, 224,
238.
Guibert, 484.
Guibert de Bussy, 527.
Guibert (Vallet de Villeneuve),
483.
^ Giiibourg de Luzinais, 106,
330.
Guicliardaye (Gareilh de la),
281.
Guichê(la), 441.
Guïgnard de Saint-Priesl, 58.
Gui I hem de Lustrac, 280.
Guiiliem de Polhuau, 634.
Guilhermier, 633.
Guilhot. de Lagarde, 19.
Guillard de la Fresnaye, 489.
Guillaumanche du Boscage,
251.
Guillebo.n, 18.
Guillemeau de Saint-Souplet,
330.
Guillet de la Brosse, 17.
Guillet de Chatellus, 20, 290.
Guillier (Brunet du), 20.
Guilion, 527.
Guillot (Deschamps), 605.
*' Giiillou de Kerincuns et de
Penanros (le), 479.
Guinardaye (Meslon de la), 61 1 .
Guines, 113.
Guion, 275.
* Guirard de MontarnaU 46.
Guirard de Yillecomtal, 47.
Guiraud (Saint-}, 263.
Guisancourt, 222.
Guischardi, 540.
Guise, 456.
Guise (Lorraine de), 70.
* Guiseuil (Rance de), 674.
Guitaut (Pechpeyrou de Com-
minges de), 554.
Guron(Rechignevoisin de),l 14.
(inyon, 580.
Guyonneau de Pambour, 436,
Guyot d'Arlincourt, 547.
Guytois d'Arquien, 264, 321.
H
lîabert de Monlmor, 456.
iladington (Harailton de), 389.
Hage (Mengaud de la), 452.
Haie (la), 235.
Haibout de la Masure, 89.
Halgouet (du), 41.
Hallays-Dabot, 506.
Hallier (rHospilal du), 645.
Ha Ilot, 178,271.
Hallum de Newton, 603.
Hallwin, 264, 453, 454.
Halwin (Schomberg d'), 581 •
Hnliwin de Piennes, 602.
Ha m (Jacqueminot de), 295.
Hamel (du), 90, 215.
Hamel de Coltun (du), 95.
Hamel (Estrées dit Carbonnel,
de), 456.
ilamerville (Barbé de Jaubert
d'), 482.
Hamilton de Hadington, 389.
Hamon de la Porte, 677.
Hancourt, 222.
Hangest, 471.
Hante (Rollin de la), 173.
Happlaincourt, 261.
Haraigne (Colignon d*), 31.
Harambure (la Poëze d'), 242.
* Harcourl, 196, 221, 403.. 697.
Harcourt de Beuvron, 515.
Hardaz de Hauleville (du), 473.
Hardivilliers, 312.
Hardy, 139.
Hardy (le), 93.
Harivel du Rocher (le), 173.
Harlai ou Herlai, 166.
* Harmand d*Abancourt, 416.
Harouël, 451.
Harrart dEtchegoyen, 535.
* Harscouôt de Saint-Georges,
283, 488.
Harlfield, 370.
Harly de Pier rebourg de Fel-
kenstein, 299.
Hatte de Ghevilly, 240.
• ^
774
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
776
Hauffinann, 493, 507.
Haumont (Galabert d'), 159^
163.
Hausson ville, C98.
* Hauleclaire (Barbot d*), Oti.
Hautefeuille, 477.
Hautefort, 454, 582.
Hautemer du Fournet, 198.
Hautemer de Grancey de Mau-
ny, 198.
Hautemer du Mesnil-Tison,
198.
Hauterive, 343.
Hauteri?e (Berset d'), 15!2.
Haulerive (Fajournel d*), 343.
Hauteroche, 587.
Hauteroche (Loynes àe), 265.
Hauteserve TGaulhier cl'), 349.
Hauteville (du Hardaz de) 473.
Hautpoul (Laperrine), 233.
Havery de la Mairie, 141.
Haveskerane, 108.
Havre, 358.
Havrincourt (Cardevac d'), 342.
Hav de Bouteville, 41.
* Hay des Nétumiéres, 40.
Haye (la), 113.
Haye (Achard de la), 474.
Haye (Hubert de la), 439.
Haye de Mongazon (la), 307.
Hayes (Boutinon des), 604.
Hayes de Fontenailles (des),
197.
* Hayrie (Hubert de la), 439.
* Hébert de Beauvoir, 238, 6(52.
Hébrail, 259.
Hecbingen (Hohenzollern), 546.
Hédouville. 467.
Héere, 527.
Heère de la Coudraye et de
Billarmin, 271.
Heine de Furtado, 499.
Héliès de Kérengar, 341 .
HélioD de la Guéronnière (du
Breuil), 288.
Hellenvilliers d'Aurilly, 199.
Hellouin de Ménibiis, 178.
HeWétius, 430.
Hély d'Oissel, 348, 676.
* Hélyea, 82, 83.
Hélyea de Boropare, 86.
Hélyea de la Lizerne, 86.
Hénardière (Le Carpentier de
la), 55.
Hendecourl (Le Sergeant d'),
18, 290.
Henin Liétard de Vaubercy, de
Dienville et de Saint-Phalle^
559.
* Henneesy, 109.
Uennet, 472.
Hennesel» 430,
Hennezel d'Ormois, 688.
Hennin, 114.
Henrichemont, 580.
* Henry de la Loge de Saint-
Brisson de la Ghesnaye, 542.
Henrys d'Aubigny (d*), 179.
Herbigny ou d'Aubigny (d'),
125
Héricy, 81.645.
Hérils, 685.
Herlai ou Harlai, 166.
Herraanoska, 494.
Hermine (Sainte), 371.
Hermite, 221.
Hernandez de Figueroa, 20.
Hérouville (Ricouart d'), 302.
Hérouville (Le Vavasseur d'),
329.
Herry de Maupas, 349.
Hersart du Buron, 489.
Hertz, 438.
* Hesloup (Villiers de), 53, 54.
Heudes, 16.
Heudicourt (Lenoncourt d*),
495.
Heurael (Taffm d'), 19.
Highleg (Legh de), 603.
Hilaire (Saint-), 304.
Hilari (ou Saint-Lary), 5.
Hiilerin, 359.
Hillerin de la Touche de Bois-
tissnndeau, 637.
Hirel (le), 642.
Hillion (d'), 159.
Hirlzback (Reinach), 437.
Hitton, 433.
Hoareau de la Source, 17.
Hobey des Granges, 95.
Hocquart de Turtot, 635.
Hocquart, 180.
«ocquet, 355.
ohenzollern-Hechingen, 5i6.
Hombourg, 430.
* Homme-Dieu du Tranchant
de LigneroUea (1'), 121.
Hon (le), 349.
Hôpital (r), 438.
Hôpital de Vitry (F), 322, 045,
646.
Hôpital de Rosnay, du Hallier
et de Beine (i'), 324, 645.
Horforl, 523.
Ilornoy (Dom pierre d') 416.
llospital (V. Hôpital).
Hoque (la), 619.
Hornoy (Dompierre d'), 341.
Hostel (Béthuno). 325. '
Hoston, 344.
lïostun (d'), 9.
Hotman, 324.
Houdancourt (du Bois d'). 645.
Houdtncourt (la Mothe), 643.
Houet, 290.
* Houitte de la Chesnais, U'A
Houlefort, 113.
Howard-Rusael, 542.
Howarderie (du Chastel-And**-
lot de la), 404.
Howyn de Tranchères, 215.
Huber, 541.
Hubert de Faronville, 275.
* Hubert de la Hayrie, 439.
Hubert des Godelayes, de U
Hayrie, de la Massue, de tj
Haye, de la Sauldraye, de la
Perrière et du Boisa ni:er«
439.
Hubert de Saint-Didier, 301.
Huchard, 76.
* Huchet de Cintré, 629. li^C».
Huchet de la Bédoyère, 3(ii.
Huchet de Quénetain, 331.
Huchet de Rédillac, 696.
Hue de Grodbois, 183.
Hue do la Blanche, 39.
Hugon des Rhulliéres, 555.
Hugues, 234, 236.
Huguet de Sémonville, 3(Kt.
Humboldt, 448.
Humery, 523.
Hunault de Monbrun, 444.
Hunolstein ( Vogt d'), 247, 'St^K
353. 452.
* Hunier, 49.
Hurault de Yibraye, i!5.
Husson (la Motte), 136.
Hutton, 476.
Hyde de Neuville, 233.
Hyermes (Toustain d'), 17i.
Ignimont, 555.
lle-aux-Bœufs, 88.
lllon (la Ville«9ur-), 36«;.
Imbault (la Ferlé), 199.
Imécourt (Yassinhac d'), i^î:
314.
Iquelon (Coquerel), 332.
l8le-Adam(YiUieisde 1') r>i.
* Isle de Beauchaine, 310.
Isle Jourdain, 653.
Isle-Boson (0, 119.
Isles Hes), 94.
Isles (Launay des), 98.
Isly (Bugpaud d'), 163.
Isly (Féray Bugeaud d*). If»'
Isly (Gasson-Ûugeaud d*'.. i-
Ismier (Saint), 563.
Isnard de Carbonne), 299.
Isnards (des), 117, 232, :•
476.
Isnards-Snze (des), 179, .>•
403,
777
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
779
Isoard de Chénerilles, 434,
633.
Issards (Forbin des), 346.
Issarts (Galléan des), 477.
Islres (Estrées, dit Carbonel,
de), 456.
Ivry (Ogier d»), 296,
* Izarn de Freissinet de Valady,
IM.
Jacobi, 768.
Jacobs, 369.
* Jacqueminot de Ham, 295,
Ja^lu (du), 514^515.
Jaille (la), 423.
Jaligny (Laguiche de), 326.
Jamets, 71.
James (Fitz), 662.
JanioD, 459.
Jandot, 284.
JansoD, 418.
Janville (Delbée de}, 12.
Janvrin (Saint), 387.
Jard, HO.
Jargeau, 323.
Jarnac (Chabot de), 131.
Jarraud, 462.
Jarret de la Mairie, 367.
Jarrige (la)» 109.
Jassaiià» 550.
* Jaiicourt, 145, 580.
Jaucourdela Yaiserie, 18.
Jaumarie (la), tl5.
Jaupitre, 15.
Ja usions, 309.
Jay-Massuevre (Le), 139.
Jean (Saint), 161.
Jeannequin, 103.
Jêgas, 280.
Jegou d'Herbeline, 683.
Jehan, 686.
Jelian de Preissac, 686.
Jepurianic (Gostalti), 498.
Jerphanion, 160, 682.
Joannis-Nicou, 702.
Joantho, 623.
Joesl, 476.
Johanneton, 839.
* Johnston, 369.
Join ville, 631.
Joly, 281.
Joniaron, 673.
Jonimar, 422.
Jonage (Yon de), 347.
Joncblanc, 30.
Jonchet (Sarlon du)^ 19.
Joncy, 552.
Jonet cSaint-)» 466.
JoiifTre Lafaye» 164.
* Jouflrey, 331, 465, 494.
Joiifïronneau, 589.
Jouffroy d'Abbans, 672, 674.
Jourdain (l'isle), 653.
Jourdan, 176, 444.
Jourdan de Savonniéres, 441.
Jousselin-Melforls, 321.
Joussineau de Tourdonnet, 208.
Jouy (Ancillon de), 423.
Jouy rdu Coin de), 271,273.
Jouy (Cugnac de), 77.
Jovin des Fayéres, 302.
Joyeuse, 69, 133.
Joyeuse du Bouchage, 137.
Judie(la), 351.
Juge (le), 525.
Juigné (Brossaud de), 281 , 489.
Juigné (le Clerc de), 241,311.
Juiihot de la Devise, 180.
Juliac, 292, 665.
Julien de Roquetaillade, 421.
Julien de Yinezac, 661.
Julien (Saint-), 292.
Julien de Villiers, 269.
Jullianges, 218.
Jullien de Cou réelles, 482.
Jumeaux de Banville ou Beù-
ville (des), 92.
Jumilhac (Chapelle de), 243.
Jupeaux (Taillevis de), 50.
Jupilles, 55.
* Jurien des Varennes et de la
Gravière, 480.
Just (Saint-), 199.
Justamond, 237.
Juvigny, 689.
Juvisy, (Durant de), 241.
Kainlis (Cassin de), 242.
Kainlis (Mac Curtain de), 242.
Kalnocky, 435.
Keiltinger, 173.
Kemlandt, 502.
Keraméal^ 159.
* Kéranflech de Kernezne, 677.
Kerannot» 681.
Keraudyn (Kernezne ou Ker-
nesne de), 678.
Kerauman, 681.
Kéravel, 489.
Kerbiquet, 696.
Kercado (Le Sénéchal de), 619.
Kerdrel (Audren de), 281,313,
553.
Kerdu, 081.
Kérengar(Héliésde), 341.
Kergoat, 681.
Kergorlay, 45.
Kergouaret, t)81.
KerincufTs (Le Guillou de) 479.
Kéringant, 489.
Kérisouèl (Carré), 491 .
Kerjau, 159.
Kerman,*579.
* Kermenguy, 669, 671, 691.
Kermorvan, 681.
* Kernezne (Kéranflech de),
677.
Kernezne ou Kernesne du
Curru et de Keraudyn, 678.
Kerret, 488.
Kérusoret (Le Borgne de), 313.
Kervéguen (Le Coat de), 320.
Kervénoaêl, 55.
Kerret, 43.
Kildare, 596.
Kleiber, 354.
Klewan, 630.
Knigt, 680.
* Kotchoubey, 544.
Krafi"t, 480.
Labarthe (Thomas de), 376.
Labat de Yivens, 420.
Labatut (d'Ëncausse de), 119.
* Labay de Viella, 431.
Laboissière (Chapgier), 469.
La borde, 58o.
Labourianne (Gourdon), 458.
Labouterie (Laydin de), 208.
Labriffe, 404, 471.
* Labrousse (Coulon de), 154.
Lac (du), 399, 459.
Lacaussade (FaureJ, 690.
Lâchai de Saint^Georges, 216.
Lachèze (Guérinde), 667.
Lacombe, 672.
Lacombe (Mouru de)^ 225.
Lacroix, 22.
Ladevèze (le Clerc de), 354.
Ladouze (Abzac de), 25.
Ladreit de Lacharrière, 635.
Laduye (Lafon de), 20.
Laedricht-Ribourt, 108.
Lafaige de Gaillard, 636.
Lafardére, 418.
Lafargue, 341.
Lafaulotte, 412.
Lafaulotte (Estignard de),52.
Lafaye (JoulTre), 164.
Lafaye (Villers), 378.
Lafon de Laduye, 20.
Lafond, 352.
Lagarde (Guîlhot de), 19.
Lagarde (Vyau de), 298.
Lageard, 562.
* Lagonde (LarratoH de), 417.
Lagorsan de Bellegarde, 5.
Lagoy, 233.
Lagoy (Meyran de), 231 .
Lagranval, 154.
780
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
'82
Lagrevol, 459.
* Lagué de Salis, 491.
Lagiiette (Pascal de)^ 29.
Lagueulle, 141.
Laguiche, 319, 325, 441, 454,
515, 698.
Laguichd de la Palice et de
Saint-Géran, 325.
Laguionie f Latapie de), 690.
Laillevaux (Perthuis de), 623.
Laisné, 587, 649.
Laistre, 221.
Laize (Bretteville-sur), 97.
Laizer, 366, 689.
Lajallet (Augier de), 208.
Lajonie, 27.
Lalcne Laprade, 18.
Lallemanl de Liocourt, 467.
Lamaze (Bauderon de), 288.
Lambercourt, i56.
Lambert, 10, 141, 308, 589,
651.
Lambert de ChameroUes, 123,
623.
Lambert des Champs de Morel,
636.
Lambert des Granges, 694.
Lamberlie (Bessot de), 214.
Xambilly, 489, 677.
Lambot de Fougères, 405, 623.
Lamercy de Gallien de Cha-
bons, 673.
Lamerie, 161.
Lamirault, 273, 585, 649.
Lamirault-Marchais- Lambert,
649.
Lamirault de Marche Lambron^
271.
Lamirault de Port-Morand, 269.
Lamoignon, 293.
Lamoignon (Ségur), 249.
Lamolère, 418.
Lamothe-Bardigues, 328.
Lamothe (Bessot de), 213.
Lamothe-Fénelon, 529.
Lamothe (GelTrard de), 466.
Lamotte d'Allogny, 299.
Lamour de Lanjêgu, 286.
Lamy (Chicou), 536.
Lanascol (Qiiemper de), 314.
Lancelin, 285.
Lanche de Moissac, 195.
Lanchéres, 684.
Landau (Andlau), 430.
Lande (la). 271.602.
Lande-Patry (la), 685.
Lande(Chillaud de la),23, 156.
Lande TMonlagut de la), 279.
Lande (Roquelaure de la), 259.
Landemont (Beaumanoir de),
136.
Landemont (Pantin de), 30 i.
Landorthe (La Tour\ 119.
Landres (Gouget de), 49.
Landry (La Tour), 579.
Lanessan, 225.
Langalerie, 30.
Langeac, 395.
Langeac (Lespinasse), 55.
Langenberger, 680.
* Langlade (Favart de), 409.
Langlade de la Batut, 501.
Langlade (Girot de), 408.
Langlade de la Beiletie, 501.
Langlade de la Rampinsolle,
501.
Langlade de Savignon, 501.
Langlois, 17.
Langlois d'Ëstaintot, 377.
Langlumc des Angles, 548.
Langretière, 160.
Langsdortr (de), 698.
Languedoc (Patry de)^ ()86.
Languinerie, 587.
Lanjégu (Lamour de), 286.
Lanjuinais, 698.
Lannidy (Calhouet de), 315.
Lanoye (Tugnot de); 302.
Lansac (Gontaut-Saint-Geniez
de), 659.
Lansinade, 24.
Laiita, 260.
Lantagnac (Adhémar de), 408,
410.
Lantepérée, 651.
Lanuit (Boisbouessel de), 678.
Laperrine d'Haulpoul, 233.
Lapeyride (Tascher de), 25.
Laplace, 476.
Laplace (Colbert de), 18.
Laplante (Ëspagneul de), 221.
Laplante (du Pérou de), 220.
Laprade (Lalène), 18.
Lapté, 70.
Lara (Narbonne), 335.
Lard de Puscou, 26.
* Lardemelle, 209, 636, 695.
Lardimalie (Foucauld de), 699.
Larlan de Rochefort, 307.
Larmandie, 561.
* Larraton de Lagonde, 417.
Larréguy de Civrieux, 610.
Larroque (Grippière de) 152.
* Larsa.n (du Périer de), 693.
Larsonneau, 420, 436.
Lartigue (du Casse), 297.
Las de Tule, 4.
* Las Gazes, 160. 691.
Lassaigne (Moutard de), 27.
Lasseran - Massencomroe de
Monlluc, 6,7. 195.
Lasseur (le), 408.
Lassus-Bizous, 166.
*Lastic, 219,316.
Lastic-Vigourooz, 220, 316.
" Lastic Saint-Jal, 233.
Lalapie de Liguionie, 6iN>.
Lalouche (Pelierin de), 5(^5.
* Latour (Gaboriaud de), 5.V..
Latour (Richard de), 208.
Latour (Cbabaud), 223.
* Latrille de Lorencez, Gi i.
Lauberivière (Pourroy de), :5 1 « '.
Laubespin, 356, 379.
Laubrière (Briant de), ITx.
Laudun, 69.
Laurier de BeaurecueiU l^(l.
Laugier de Chartreuse, i^U.
569.
La u la nié de Sainte-Croix» .%t>i.
Laumont (Gillet de), 467.
Launay de Cohardon, 331 , ilm .
Launay (Gautier^, 98.
Launay (Gontara de), 4il , i i i.
Launay de la Bouverie» 91.
Launay des Isles, du Parc d''>
Noês et de Villepelée, \^S,
Launoy, 76.
Laurencie (ta), 206.
Laurencin, 319.
Lauret (Salignac-Fénélon df ,
438.
Laurière, 665.
Laurière*Moncaul, 56.
Lauriston TLaw de), 243.
Lauronne (Magnîen de), 5*^*.
Lautrec (ToulouBe), 294, :>.^* .
Lausanne, 555.
Lauzières, 262, 326.
Lauzières de Thémines de C-)**-
daillac, 7, 261, 456, 457, t>:>\.
Lauzun, 391.
Lauzun (Caumont de), 392.
Lavaignac, 24.
Lavairie (Mergot de Monter, o
de), 304.
Laval, 218,259, 281.
Laval (Grippière de), 153.
Laval-Montmorency, 197, :»-i •.
Laval de SablJ de Boiadaiipli:-.
196, 202.
La Valette (Chamans de), âiT»
LaTsIette (Chicoyneau de\ < '
Lavardens (Gou^gue Ue\ 2* >:.
Lavardin (Beaumanoircle), 1'.*.
367.
Lavardin (Riboulle de», l/>
137.
Lavau, 342.
* Lavaur de Sainte-Porluna '.
616.
Laverdenx, 257.
Lavergnac, 289.
* Lavergne de Cerval, 57.
Lavigerie (Choury de), 37.*!.
Lavignerie, 225,
783
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
785
Law de Lauriston-Boubers.
165, 243.
Laydin de Labouterie» 208.
Lays, 107.
Léautaud^ 615.
* Léautaud-Domnine, i9A.
Lebœuf de Montgermont, iSA.
Lebroyres ou Obroires, 37.
Leca, 557.
Lederc de la Verpilliére, 495.
Leclerc^ 252.
Ledard, 168.
Ledochowski, 103»
Ledru, 112.
Lefébure de Beauchamps, 12.
Lefèvre de la Boderie, 89.
Le fort, 14.
Lefort des François, 18.
Legge, 539.
Legh de Highleg, 603.
Légier (Saint-), 56.
Legrand,273.
Legrand de Vilers, 566.
Legras les Gardes, 154.
Leinster, 333.
Lejeas, 481.
Lelo>y, 363.
* Lemaire, 112, 505, 507.
Lemercier, 216.
Leinonnier, 683.
Lemox (Fajournel de), 343.
Lenoncourt, 197, 495.
Lenlillac, 660.
Léon (Rohan-Ghabot de), 504.
Léolaud, 355.
Lépine (Plaine), 299.
Lerain (Moric^ de), 439.
Lerberghe (Van), 296.
Lescalle, 25.
Licscoul (d'Âux de), 151.
Lesdiguières (Bonne de), 199,
234, 387.
Lesdiguières (Blanchefort de),
385.
Lesigny, 200.
Lesne, 610.
Lesne de Molaing, 296.
Lesparre, 65, 102.
Lespinasse-Langeac, 55.
Lespinatz (Chebrou de), 575.
Lespinay, 3ll, 440.
Lestang d'Hust et du Saint-
Empire, 434.
Lestang (Murât), 243, 244.
Lestapis, 484.
Lestingant de Saint-Martin, 71 .
Lestoré, 273.
Lestrange, 184.
Lesueur du Coudray, 466.
* Leuchtenberg, 544, 547.
Leudeville (Petit de), 508.
Leullier, 491,
* Lf Hsse, 227, 285.
Leuville (Olivier de) 522, 581.
Leuze, 541.
Lever (délia Faille de), 306.
Levezou de Vezins, 626, 673.
Lévis, 111,425,470.
* Lévis-Mirepoix, 329, 620.
Lévis-Ventadour, 326, 387,
644.
Levis de Caylus (Tubières do),
660.
Levrainvillle, 121.
Lezeau d'Ecouché, 375.
Lézines, 201.
Lhomme, 507.
* L'Horame-Dieu du Tranchant
de Lignerolles, 121.
Lhommois (Biars de), 367.
Llmillier, 651.
Lhuillier de la Serre, 228.
Lhuillier de Planchevilliers,
271.
Lias, 20.
Libert de Bèze, 402.
Liberlat (Bayon de), 347.
Libman, 677.
Libois, 409.
Liège de Saint-Mars, 76.
Liencourt, 623.
Liétard (Henin), 559.
Liette, 456.
Lieu-Croissant, 356.
Liévin, 287.
Lignac, 369.
Ligne 570.
Ligne d'Arenberg, 358.
Lignerac (Robert de), 660.
Ligneris, 473, 514, 515.
Lignerolles (Demondore de),
139.
* Lignerolles (l'Homme-Dieu
du Tranchant de), 121.
Ligny, 456.
Ligny (Bourbon - Vendôme),
134.
Ligny (Girard de), 297.
Ligonès (Antil de), 150, 552.
Limayrac, 412.
Limberl, 279.
Linésy (Toustain de), 174.
Limeuil, 72.
Limeuil (Beaufort de), 653.
Limiers (Bonnard de), 78.
Lingremicres (Le Riche de),
540.
Linotte (Dordaygue de la), 279.
Liocourt (Lallemant de), 467.
Lion (du), 4.
Lioult, 92.
Liste (Moulins de), 55.
Lisle (Verdé de), 19.
Lissac (du Ghambon de), 687.
Lisse, 26.
Listardière, 565.
Lithuanie, 630.
Live du Soleil (la), 210
Livitos, 614.
Livois (Baudelet de), 354, 624.
Lizerne (Hélyes de la), 86.
Lloret, 613.
Lobel-Mahy, 683.
Lodève (G«ermont), 262.
Lœvenhjelm, 662.
Loge (la), 243.
* Loge de Saint-Brisson (Henry
de In^, 542.
Loge (Cassin de la), 242.
Loges (les), 221.
Lohéac, 285.
Lois, 184.
Loisne, 141.
Loisiie (Menche de), 334.
Loisy (Carrelet de), 107.
Lomagne, 311, 353.
Lombarès (Rimonteil de), 667.
Loménie de Brienne, 169.
Londe (la), 159.
Londe (Cordier dé la), 158.
Longaunay, 326.
Longchamps, 451.
Longeau de Clérembault, 76.
Longevialle (Falcon de), 217.
Longevialle (Mamet de), 218.
Longlay, 349.
Longpré de Frorilin, 666.
Longuet, 275,587,589,651.
Longueval, 4*56.
Longueval d'Ongny, 222.
Longueville, 109.
Longwy, 68.
Lonjumeau (Gaillard de), 131.
Lonjumeau (Coêffier, dit Ruzé
de), 520.
Lonlay de la Bretonnière, 98.
Lonray(Sillyde), 67.
Lopiac, 231.
Lopriao (Boisbouessel de), 678,
* Lorencez (Latrille de), 613,
614.
Lorge (Durfort de), 353, 392.
Lorgères (Poignant de), 166.
Lorgeril, 235.
Lormes (Tolède de\ 15.
Lormoy (la Taille de), 75.
Lormoys (Egros de), 267.
Lorraine,67,70, 133,165, 190,
259.
Lorraine d*Elbeuf, 196.
Lorraine de Lislebonne, 457.
Lortal (Soulier de), 365.
Losières, 262.
Losse, 20, 292, 294, 335.
Loubens-Verdalle, 697.
Loabet, 677.
786
LB BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
788
Loupiac TLa Panouse de), 396.
Loury, 525.
Louvoie (Le Tellier de), 203.
Lowenthal, 238.
Loyère (Beuverand de la), 684.
LoyneB, 587.
«Loynes de la Goudraye, 110.
Loynes de Hauteroche, 265.
Loys, 494, 672.
Loz de Goasfromeiit, 314.
Lozes, 153.
Lozier (Bouvet de), 151, 152.
Lubersac, 307.
Luc (du), 70, 151.
Luc (Mis du), 180.
Lucé, 137.
Lucinge, 19. 390.
Lucinière (Coriiulier de), 123.
Lude (Daillon du) 67, 259, 454,
565.
Ludière, 616.
Luget (Delage de), 252.
Lugny, 552.
Lunardiére (la Porte de), 583.
Lunyt, 152.
* Luppé, 195, 373.
Lur-Saluce», 305,601. *
Lusignan (Couhé de), 56, 620.
Lussan (Esparbez de), 56, 196,
225.}
Lussan (Marmiesse de), 195.
Lusse (la Fond de), 143.
Lustrac (Guilhem de), 20, 280,
Luxe (Montmorency de), 380.
Luxembourg (Montmorency) ,
310, 353, 440, 553.
Luynes - Ghevreuse (d'Albert
de), 136, 435, 680.
Luylens de Bossuit, 502.
Luzançay ^Garré de), 21 7.
Luzeret, 5^3.
Luzignan (Saint-Gelais), 644.
Luzinais (Guibourg de), 106,
330.
Luzy de Pellissac, 18, 673.
Lynder (Gore), 553.
Lyon de Gomminges (du), 105.
Lyonoe, 458.
Lyrac, 611.
Lys (Arc du), 88.
Lys (Bourdon du), 92.
Lys de Heinemoulin (du), 100.
M
Mabîlle, 217.
Mtbille du Ghesne, (>35.
Mac-Garthy, 636.
Mac-Gurtain de Kainlis, 242.
Mac-Donald, 699.
Mac-Oonnell, 369.
Macharl, 354.
Machault, 589.
Machoulassi, 279.
Maci (GoëfOer de), 520.
Maclas (la Bcau-Bérard de),
563.
* Mac-Mahon duc de Magenta^
591.
* Mac-Mahon de Vianges et de
Gharnay^ 592.
Mac-Nemara, 596.
Macrabau (Masmontet de), 22.
Mac-Seehy, 597.
Mac-Swiney, 296.
Madaillan, 278.
Madran, 665.
Magdeleine de Ragny (]a^,387.
Magenta (Mac-Mahon de), 591.
Magnas, 427.
Magne, 368.
Magne-Patas, 587.
Magneville, 81.
Magnien, 597 ; du Puiset et de
Lauronne, 599.
Magny, 466.
Mahausse, 141.
Mahon (Mac), 591.
Mahou, 348.
Mahy (Lobel), 683.
Maichin, 206.
Maigne, 298.
Maignelais, 454.
Maignen de Brétheville (le), 97.
Maillard. 644.
* Maillard de la Gombe, 561.
Maillard de la Gournerie, 670.
Maillard La Faye, 561.
Maillé, 411.
Maillé de la Tour-Landry, 250,
411,413.
Maillé de Brézé et de Milly,
577, 579.
Maillets (Yilliers-les), 213.
Mailly, 48.
Maine (la Roche du), 202.
Maintenant, 18.
Mainvillier, 73.
Mairan, 587.
* Maire de £ars le Gomte (Le),
351.
Mairie (Havery de la), 141.
Mairie (Jarret de la), 367.
Mnisonfort (la Ghatre de la),
131, 132. 261.
Maisonfort (du Bois des Gours
de la), 15, 682.
Maisonneuve, 154.
Maisonneuve (Pougîn de la),
17.
Maisonneuve (Svmonet de la),
349.
Maison-Rouge (Bauda<;), 77.
Maison-Rouge (la), 585.
Maissiat de Ploénniès, 43 i,
568.
Maistre, 403, 436, 635,
Maistre de la Breton nière, (L#* •,
604.
Maizeroy (Pothier de), 310.
Maizières (Le Gloutier de >, {)t}\ .
Majastre (Gastellane), 535.
Mâlain (Saint-Belin), 175.
Malarticq, 418.
Malassise, 8.
Malet, 184,291,334.
Malet la Farge, 334.
Malevas et de Maleure (An-
glade de), 151.
Maleville, 184.
Maleyssie (Tardieu de), 415.
Malherbe de Poillé, 472.
Malicorne, 134, 135, 136.
Malijay (Noguier de), 549.
Malingre, 532.
Mallet, 222.
Mallets (Rouen des), 404.
Mal musse, 589.
Ma Ion de Morieux, 92.
Mairie (la), 291.
Maluquer (Dufau de), 576.
* Malvezzi, 542, 543.
Malvirade (Galz de), 36^^
Mamet de Longevialle, t\K
Mancini, 583.
Mancini (Mazarini), 458.
Mandagout, 519.
* Mandell d'Ecosse de la Tour-
Maubourg, 503 ,675.
Mangeot, 230.
Mongeville, 78. .
Mangoux (Gorbin), 551.
Manhanie (la), 414.
Manigre, 523.
Maniieville du Romots, tHV>.
Manoir (Boutry du), 93.
Mansa, 476.
Manuel de Gramedo, 4tt.
Manvtlle, 168.
Manz, 488.
Manze, 672.
Marais ^Vassal du), 365.
Marais ae Ghacobon (d^s\ '• ■«
Marans de Montra, 534.
Maravau (Masmontet de>. :it.
Marbeuf, 149.
* Marcë, 468, 683.
Marcê de Vauroanafate et lirM e
684.
Marcein (Game), 675.
Marcelle de Beaugué, I4^i.
Marcellus (Marlin da 1 <r>
de), 559.
Ma rchais-Lambert ( Lamin > >* .
649.
Marchastel, 295.
789
LB BULLETIN HÂRALDIQUE DE FRANGE
791
Marche (la), 558.
Marche- La mbron ( Lamirault
de), 271.
Marchel (Rigaud du), 26, 30.
Marcieu (Emé de), 247, 312.
Marcillac (la Rochefoucauld
de), 47,48.
Marcilly (Commines de), 355.
Marck (la), 68.
Marck de Bouillon (la), 71.
Marconnay, 199.
Marcot, 463.
Mardogne (Foix de), 396, 401.
Mare (Vielle), 602.
Maréchal (Le), 77.
Mareil, 364.
Mareschal de Yezel, 56.
Mareuil, 500.
Mareuil (des Bancs de), 143.
Mareuil (Durant de), 435.
Margemont (Aurelle de), 398.
Marguerie de Sorteval, 97.
Mariani, 408.
Maricourt (Morgan de) 229.
Marie (Sainte), 476, 587.
Marié, 141.
Manette, 269, 651 .
Marignac (Gastebois de^, 626.
Marignan (Seissan de), 119.
282.
Mardi- Pesquaire, 154.
Marillac, 516.
Marin, 209, 211.
Marion, 211.
Marismas (Aguado de las), 368.
Marliavc, 635, 637.
Marmiés (Canteloube de), 18.
Marmiesse de Lussan, 195.
Marmignac, 682.
Marnas, 155.
Marniolas (Vincent de), 44.
Marnyhac, 687.
Marolles, 73.
MaroUes (Gaigneron de), 252,
369.
Marquenterre, 36.
Marraud, 690.
Marreau de Villeregie et de
Chilly, 141.
Marroi» (Le), 185.
Marsainviilier, 78.
Marsan de Pons, 259.
Marsan gués, 157.
* Marsay, 224.
Marsillac, 218, 219.
Martel, 202, 618, 619, 054.
Martell, 476.
Martellière (la), 37.
Martial de Boisset, 686.
Martignan (Bourgarel de), 632.
Martigné-sous-Laval, 136.
Martigny (Ouvrard de), 309.
Martin, 134, 226, 271.
Martin d'Aujelles, 271.
* Martin de Beaucé, 252.
Martin du Tyrac de Marcellus,
559.
Martin (Saint), 195.
Martinaux (Naux des), 30.
* Martineau dès Chesnez, 305.
Martinets de Fromentières,136.
Martinie (la), 20.
Martiny, 230, 629.
Mai tragny, 602.
Marlray (Bonmeau du), 17.
Marlroy (Camus du), 368.
Marveille (Dumas de), 540.
Marviliiers, 525.
Marzac (Carbonnier de), 694.
Mas (Le), 347.
Maschin, 278.
Masdechamps (Tessières de),
213.
Masdurant (Beaupoil de), 391.
Maseret, 529.
Masmontet de Maravau ou de
Macrabau, 22.
Masmontet de Nastringues, 29.
Masmontet des Réaux, 25.
Masparault, 280.
Massac de Pavin, 281.
Masséna de Rivoli, 499.
Massencome (Lasseran), 7,195.
Massias, 480, 700.
* Massias Jurien de la Graviere,
479.
Massieu de Clerval, 635.
Massol, 222.
Massol de Rebetz, 332.
Masson, 396, 527.
Masson du Monceau, 75.
Massue (Hubert de la), 439.
Massuevre (le Jay de), 139.
Mastin de Noailié, 214.
Mastin (Bessot de), 213.
Maslre (la), 70.
Masure (la), 89.
Matassière (la), 114.
Malécoulon (Belcier de), 25.
Matel (Grimaud de), 669.
Matel (Dumas de)^ 669.
Malhan, 403. 404, 405, 470.
Mathefelon, 55.
Mathieu (Saint-), 371.
Matignon, 65, 259.
Matlack, 49.
Maubec, 196.
Maubert, 589.
Maubou (Chapuis de), 492.
Maubuisson, 287.
Maugiron, 196.
Maugis des Granges, 533.
Mauléon, 574.
Mauléon-Narbonne, 342*
Maulmont, 22.
Maumoires, 682.
Mauny, 199.
Mauny lisez Mony (Baudon
de), 412.
Mauny (Hautemer de), 198.
Mauny (Reviers de), 182, 688.
Maupas (Herry de), 349.
Maupas (Poncet du), 495.
Maupeou, 229.
Maupeou d'Ableiges, 18.
Maure fSainte), 237.
Maure (Saint-Etienne de), 47.
Mauréze (d*Ouvrier de), 105.
Maurier (d'Aubéri du), 166.
Mauris rSaint-), 378, 558.
Maury, ol5.
Maussabré-Beufvier, 402.
Maussans, 674.
Mauvezin (Gastiilon de), 56,
280.
Mauvesin (Le Blanc de), 693.
Mauvières, 102.
Mavrau, 525.
Max (Donjon du), 343.
May de Termont, 20.
Mayenne (La Porte-Mazarini
de), 583.
* Maynard de la Claye, 109. 359.
Mayre de Gordouan (le^, 367.
Mazargues (Ornano de), 196.
Mazarin (Durfoi-t-Duras de),
584.
Mazarin (d'Âumont de), 584.
Mazarini Mancini, 458.
Mazière, 161.
Mazières, 25.
Mazures(des), 287.
Mazurier (la Mothe), 522.
Méallet de Fargues, 440.
* Meaux, 487.
Meaux (Begouen de), 19.
Meaux de Merlière, 488.
Médavy (Rouxel de), 199.
Médicis, 516.
Mée (le), 233.
Meer de Daelenbrœck, 571.
Meilleraye (la Porte de la),
521,582,583.
Melforts (Jousselin), 321.
Métissent, 96.
M elle ville, 523.
Melliant (Boucault de), 443.
Mello, 43.
Melo, 506.
Ménard (Guenon des), 18.
iVlénardière (la), 95.
Menault, 267.
Menche de Loisne, 334.
Menditte (Berterèche de), 19.
*Méneval, 101.
Mengaud de la Hage, 452,
792
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
7lU
Ménibus (Hellouin de), 178.
Meninvilies, 525.
Menjot de Chainpfleur-Grou-
lel, 43G.
Mcnonville (Garnier de), 143.
Menlan, i\l.
Menou, 275, 491,492.
Meiisignac (Tascher de), 25.
Menthon, 251.
Mercié, 535.
Mercier de Lacombe, 035.
Mercœur, 218.
Mercy-Argenteau, 403,
Mergoir, 681 .
* Mergol de Monlergon de La-
vairie, de Bresloires, de Grial-
tières, 302, 304.
MérJn ville (des Monstiers de),
126, 403.
Merlière (Meaux de), 488.
Mérode, 354, 356, 487.
Mesluy, 345.
^Meslon deiaGuinardaye, 611.
Mesme (Saint), 324.
Mesmes, 388.
Mesmes de Roissy, 134.
Mesmin (Sainl), 587.
* Mesnil-Uuisson (du), 345.
Mesnil-Saint-Jores (du)^ 91.
Mesnil (Auber du), 91.
Mesnii-Morin (du), 81.
Mesnil-Tison (Haulemer du),
198.
Mesnil-Palry (Le), 685.
Mesples (Serres de), 158.
Messager, 677.
Messeiière (la), 216. .
Messey, 202.
Messiltes, 481.
Melz-Noblat (de), 635.
Metz de Rosnay, (du), 298.
Meusniére de la Monnie (la),
269.
Meyjaume, 29.
Meynard, 467.
Meynardie, 152.
* Meyran de LagoydeMontaîgu,
231.
Meyronne (Chabades de), 398.
Mézard (Sainte 328.
Mézarnou, 159.
Mézeyrac (Goys de), 20.
Mézières, ol4.
Méziôres (Gourlarvel de), 307.
Mézières (Filhol de), 22.
Mézillac (du Pont de), 537.
Micane (Pentras), 3(i2.
Michau de Montblin, 429.
Michaud de Chantoire, 460.
Midon de Cormon, 273.
Mieg,542.
Miellé, 37.
Mieulle, 423, 490.
Mignot,646.
Milieu (Glapeyron de), 171.
Millaudon-Condurier, 232,550.
Milleville, 635.
Millon d'Aillyde Verneuil. 351.
Milly (Maillé de), 577, 579.
Mirabeau (Riquelli de), 372.
Mirabel, 674.
* Mirabel de Neyrieu, 237, 428.
Mira mont, 57.
Minimont (Cnumont de Puv-
guilheni et de), 392.
Miremonl, 195.
Mirepoix, 529.
Mirepoix (Lévis). 329, 620.
Mirepoix de Fernando -Luis^
621.
Mirés, 680.
Miribel, 223.
* Miribel (Copin de). 562.
Miribel sur Gresse, 563.
Mirimon (Beauharnais de),
545.
Miron, 585.
Miseré (Saint-Martin de), 563.
Milry ((ihauvelin de), 532.
Mivoye (la), 651.
Moges, 485.
Moine de la Borderie, (le),473.
Moissac (Dienne de), 396.
Moissac (Lanche de) 195.
Molaing (Lesne de), 296.
Mole (du), 107.
Molesnes, 470.
Molière (la Serre de), 469.
Molières, 65 i.
Moligny (Bourgevin de), 331.
Moloré, 55.
Monaco, 67.
Monaco (Goyon-Grimaldi de),
584.
Monarlhy (Cornely ol), 422.
Monbahus (Caumont de), 392.
Monbazon (Rohan), 6i7.
Monbrun (Hunault de)^ 4ii.
Moncada, 624.
Moncaut (Laurière), 56.
Monceau (du), 166.
Monceau (Masson du), 75.
Monceaux, 54.
Moncel, (Tezenas du), 409.
Moncclon (Saint-Mesmin de),
80.
Moncouet, 118.
Moncourt, 481.
Moncuitde Boiscuillé, 31 i,695.
Mondeau, 555.
Mondenard rd'Estillac de), 6.
Mondétour, 9.
Mondétour (Gourby de), 1 1 .
Mondinet, 612.
Mondragon (Gallet de), 47 i.
Mondran, 540.
Moneys d'Ordières, 562.
Mongazon (la Haye de), 3(»7.
Mongobert, 304. "
Monicourt, 58.
Monjé, 280.
Monneraye (la), 635.
Monnerie, 611.
Monnie (ta Meusniére de la >.
269.
Monnoye (Saint-Mesmin d<' -,
79.
Monrepos (Peyronny de), :*:î-j.
Monspey, 672.
* Monstiersde HérinnUe (âc> \
126, 403.
Monstuéjoul8,.262.
Mont-sous- Yaudrey (Mont â^^,
419.
Mont (Domet de Vorges et dt- ,
418.
Mont (Sainte-Marie du)» 3it-.
Montatié, 261.
Montagnac, 262.
Montagu de la Serre, 32^.
Montâgut de la Lande, ST^J.
Montaigre, 589.
MonUigu, 271, 480, 481, t>»«».
* Montaigu, 233.
Montai, 475.
MonUlembert, 396, 487, TtOl
Monlard de Lassaigne, ±1 , t^.
Monlaret (Bonand de), 487.
* Montarnal (Guirard de\ \i'*,
Montârnaud (Brignac de), iw.».
Monlastnic (Montbianc et), ::.
Montauban, 387, 454, 615.
Moutault, 45, 505.
MonUut, 129.
Montaut (Puch de), 7.
Montazeau (Sêgur de), 2i.
Montbas (Frottier de), 24«i.
Montbazon (Roban de), 45 i.
" Monlbel (Suret de), 554.
Montbéliard, 356, 679.
Montbéliard (Wurtemberg à- \
389.
MoDtbeton, 391.
Montbianc et Monta8tnic(Sâini-
Lary de^, 3.
Montblin (Michau de), i:^.
* Monlboiasier-Beaurorl-llAii:'*
lac, 169, 170, 294, 353, i:-»'.
Monlbonnod, 563.
Montboyer (Beaupoil de^. :>"î.
Montbray de la Motte, $H>.
Montbreton, 295.
Montbreton (du Puch de), 1 ''>.
" Montbrian (le Viste de), (•? ^.
Montbrun, 237, 315.
Montbrun (Chérade de)» 57.%.
795
LE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
797
Monibrun (la Valelte), 61 1 .
Monlbrun (Pins), i52.
Moiilburon (Ghossat de), 503.
* Moiilchevreuil (Moritay de),
5G(î.
MontcUis (Heaufort de), G53.
Muiilcouard (Courault de),53i.
MonUiavid,60^.
Monleclair, 197.
Montofran, 587.
Moiiteil de Grignan, 1^5.
Moiitcjean, 137.
Monlel, 76.
Montenay, 607.
Monlêpin (Ayraon de), i9i.
Montergon (Mergot de), 302,
304.
Montespan (Gondrin de), i,
Montesquieu, 184.
Montesquieu (Secondât de), 11 1 .
Montesquieu, 6, 7.
Montesquieu -Fézensac, 431,
432, 470, 499.
Montessus (Bernard de), 000.
Montet (Desinier du), 38.
Montevrain (Fourcy de), 521.
Monteynard, 116, 164.
Montra (Bardies de), 571.
Monlfaucon, 354.
Montfaucon (Pertuis de), 494.
Montferrand, 129, 255, 382.
Montferrand (Monlaut de), 9.
Montferrier, 519.
Montflaux (Froulay de), 645.
Montfort, 154, 218.
Montgaillard (Percin de), 241.
Montgermont (Le Bœuf de),
484, 486.
Montgoinery, 362, 477.
Alontgomery (Bruges), 35î>.
Montliéard (Beauchampsi, 221.
Monthion, 412.
* Monthion (Bailly de), 52.
Monthureux (Bourcier de), 095.
xMontiHaut (Séguier de), 14.
Montifran (Derthereau de), 275.
Montignac, 323.
Montignon, 040.
Monligny, 26.3, 204, 410, 709.
Monligny (le Boulanger de),
509, 023.
Monti^ny (Cardon de), 500.
Monligny (Crignon de), 410.
Monlillet, 116.
Monlillet de Grenaud, 17.
Montjoye, 380.
Montlandrin, 199.
Monllaur, 196, 387.
Montlaur (Villardi de Quinson
de), 234, 676.
Montlor (Ornano de), 195, 454.
Moniruc, 6,195.
Montlucde Balagny, 133.
Monduc de Foix de Cannain,
Montmajour, 195.
Montmor (liabert de], 450.
Monlmorand, 398, 39!).
Monlrnoreiicy, 71, 2^2, 201.
Montmorency de Boulcville cl
de Luxe, 389.
Montmorency de Damville, 517.
Montmorency (Laval), 197, 3:29.
Monlmorency de Luxembourg,
310^ 353, 440, 553.
Montmorency (Talleyrand),369.
Montmurat (Felzins de), 059.
Montmurat (Turenne de), 655.
Montoulon, 491.
Monlpensier, 631.
Montpensier (Bourbon de), 70.
Montpiaisir (Ricard), 351.
Montréal, 231,349.
Montredon, 47.
Mont regard, 155.
Montrevel (la Baume), 199.
Montreville, 326. •
Montrozier (Cours de), 531.
Montru (Marans de), 534.
Mont-Saint- Vincent, 552.
Montsalès, 7.
Montseigneur, 168.
Mont-Serral, 18.
* Montvert (Carrière de), 004.
Mony (Baudon de), 412.
Monzie (la), 304.
Morainville, 77.
Morainville (Perrocliel de), 487.
Morais, 90.
Morand, 522.
Morand du Puch, 087.
Moranges (Bardon de), 307.
Moras d'Aligny (Picot de), 305.
Morcoux (Moreau de), 407.
* More de Pontgibaud, 317.
Moreau, 11, 521..
Moreau-Chalon, 220.
Moreau de Morcoux, 407.
Moreau du Breuil de Saint-
(lermain, 035.
* MorcI, 032.
Morel (Terrav do), 402.
* Morel-Vindé (Terrav do), ?r2\),
402, 470, 007.
Morel. il,
Moret de Grolée, 295.
* Moreton de Chabrillan, 020.
Morey, 598.
Morey (Brassai Joly de), 5i9.
Moroy de Vianges et de Sully,
599.
* Morgan, 19, 230.
Morgan de Maricourt, 2:29.
Morice de Lerain^ 439.
Morière (Chabiel de), 559.
Morieux (Malon de), 92.
Morin, 9i, 157,
Morin (Gaigneron de), 093.
Morin (du Mesnil), 81.
Morinville, 587.
Morinville de Villcchauvo, 275.
Morizur, 159.
Morlen (Boisbouessel de), 678.
Morlhon-Valelle, 396.
Mornac (Boscals de) 071.
Mornas, 615.
* Mornay de Montcbevreuil,
5()0.
Mornay de Bussy, 567.
Mornay d'Ambleville, 507.
Mornay du Plessis-Marly, 507.
Mornay de Yillarceaux, 507.
Mornay-Montchevreuil de Vau-
Dampierre, 568.
Morny, 403.
Morogues (Bigot de), 344.
Moron (Bongard du), 0i9.
Morfough deCorkabaiskin,593.
Morlagne, ()5.
Mortagne (Lorraine de), 25tl.
Mortemart, 2i7.
Mortemart iRochechouart de),
319,358, 427.
Mortesaigne, 682.
Mortesgne (Chauvclin de), (>07.
Mortfonlaine (Le Pelletier de),
"Cil
Mortier de Trévise, 44,238.
Morville, 212.
Moscoso (Osorio de), 025.
Moskowa (Ney de la), iO, 301^
199.
Mosneron-Dupin, 106.
Mostolac, 475.
Motlie Oa), il 8» 534.
Mollie-Houdancourt, 6i3, 644.
Mothe-Mazurier(lai, 522.
Molhe-Pommeraye (Chauvelin
de lai, 007.
Molhe (Crevant de la), 204.
Molle (hi), 523.
Moite (dû Bois de la), 135.
Molle (Donjon de la), 343.
Molle iGadois de la), 15.
Moite Hnsson iln^, 130.
Moite iMonlbray de la), 90.
MoUitT de la Fayette, 502.
*MoUin. 491.
Mollin de la Balme, 492.
Moltin de Corcelles, 491.
Mouclicl (dut, 122.
Moulin (EniAull du), 411.
Moulineaux, 284.
Moulins de Lisle, 55.
Moulins-Neufs (Gislernay df.s ,
15.
798
LB BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
8<>0
Moult, 602.
Mourgues de la FoneBtable.
666.
* Mouru de Lacombe^ 225.
Mouslier, H.
Moussaye (la), 39.
Mouslier, 369, 554, 672.
Moustiers, 22.
Moy de Sons, 250.
Moyencourt, 618.
Moyria, 558.
Moysand, 604.
Muguet de Yarange, 483.
Mun, 429.
Munas (la Roque de), 683.
Munet, 309.
Murât, 103. 316, 395. 499.
Murât du Cheylard, 394.
Murât de Leslang, 243, 244.
Murât de la Rabe (Claviers
de), 395.
Mure^ 609.
Musurus, 498.
Mutel, 179.
Muviers (Paillon dea), 12.
Myrat de Vertpré (du), 669.
Myre(la), 311.
N
Nadaillac (la Manhanie de), 4 1 4.
* Nadaillac (du Pouget de), 105,
413.
Nain (Le), 402, 470, 670.
Namur, 379.
Nançay (la Châtre de), 132, 136.
Nancelles, 602.
Nanclas (Arnault de), 364.
Nanterre (l'Evesque de), 141.
Nanteuil, 44, 348, 349. .
Nanteuil-le-Haudouin (Schom-
bergde;, 453, 581.
Nanleuil-le-Haudouin (Estrées
de), 455.
Nantial, 472.
Nantois (la Goublaye de), 314.
Nanton^ 326.
Nappard, 669.
Narbonne, 657.
Narbonne-Lara, 167, 335.
Xarbonne (Mauléon)^ 342.
Narbonne-Lara (Narbonne St-
Gîronsde), 169.
Narcillac (Pandin de), 404, 470.
Nassau, 7t.
Nassau-Orange, 648.
Nassau-Sarbruck, 389.
Naslringues (Masmontct de),
29.
Naux des Martinaux, 30.
Navacelle (Fabre Roustand de),
700.
Navelle, 551.
Né (Samt-Fort-sur-), 692.
Néel d'Anisy, 92.
Neele (Aux Épaules dé Laval
de), 134.
Négrepeiisse (Carmaing de).
134, 135.
Négrepelisse (La Tour de),
654.
* Négrier, 627.
Nelan, 597.
Nemara (Mac), 596.
Nemours (Armagnac de^, 396.
Nemours (Bourbon de), 629,
631.
Nervaux^ 184.
Nervo, 407.
Nesse (Poyanne de), 7.
Netlancourl-Beltancourt, 167,
452.
Netlancourt-Vaubecouii, 625.
* Nétumières (Hay des), 40.
Neubourg (Crespin de), 375.
Neufcarres de Boissy, 77.
Neufchalel, 227.
Neufchelles (le Cirier de). 204.
Neufville de Pacy, 203.
Neussargues (Dienne de), 396.
Neuville, 622.
Neuville (Hyde de), 233.
Nevers, 458.
Nevers (Gonzague de), 584.
Newbury, 362.
Newton, 603.
Newton (Hallum de), 603.
* Ney d'Elchingen et de la Mos-
kowa, 46, 361, 497, 499.
Neyrieu de Mirabel et de Do-
marin, 237, 428, 129.
Nicolai, 225, 249, 662.
Nicolas 176
* Nicolây, 312; 355. 424, 689.
Nicou (Joannis), 702.
Niel, 490.
Nieuil (Poute de), 600.
Nieul (Perry de), 367.
Niocel, 699.
Niolo (Colombani de), 675.
* N ion (Doré de). 175, 176.
Niquot, 35.
Noaillac (Douhet de). iOl.
Noailié(Mastinde). 214.
Noialles, 136, 425, 442. 502.
Noé, 433.
Noë-Fosse (la). 285, 286.
Noës (Launav des), 98.
Nogaret de Foix de Candalle,
454.
Nogaret-la- Valette, 70.
Noguès de la Gageante (du),
115.
Noguier de Malijay» 549.
Noinville (Durey de), 12^.
Noirmoutier, 324.
Noix (des), 666.
* Norapère de Ghampagnv .{-
Gadore, 182, 313, 553, T;:*..
Nonancourt, 211.
Normand (le), 273, 527.
Normandin, 12.
Normant Vedier(Le), 527,
Noroy, 202.
Norroys (le), 603.
Norroy (Picjion de), 505.
xNoue (Gurel de la), 554.
Noue (Viiliers de fa), 432.
Nouroy, 649.
Novejan (Castellane), Î42.
Novezan (Bruges de), 36^1.
Noyers, 459.
Nozerolles (Blanchefort d* ,
388.
Nozières (Grégoire de), »*.7o.
Nuchèze, 607.
Nully (la Roche), 106, 5^3.
Nylsaire ou Nysaibre, 572.
0 (d'), 643.
0 (Séguier d'), 136.
Obazine, 393, 395.
O'Brien, 298, 593.
Obroire ou Lebrovres, 37.
O'Connor, 250.
Odartde Billy, 48i.
Oesterreich, 126.
OfTémont (Corouau), 5 IX.
Offranville (Chauvin d'). :r
Ogier d'Ivry, 296, 634.
Ogie, 603.
* O'Gorman, 613.
Oignies, 327.
Oilliamson, 124,373,601.
680.
Oisery, 199.
Oissel (Hély d'), 318, 67»»,
* Olbreuse (Desmier d*). .V
Oléon (Bonet d'), 213.
Oliergues de Beaumont. 7:
Oliergues (la Tour d'), i»-Vî.
Olivier de la Blatrie. 43^».
Ollière, 285.
Ollivier, 31,677.
Ollivier de Leuville, hii, .'•
Olmes, 457.
Ongny (Longue val d'), 2:?.'.
Oppède (Forbin d*). tkH.
Oppenheim, 181,223.
Opotchine 544, 547.
Orange, 71.
Orange (Nassau), 648.
Orbessan (d*), 3, 7.
Orches (Rigauli d'), 110.
s
¥ t
\î
801
LB BULLBTIN HERALDIQUE DE FRANCE
803
Ordières (Moneys d'), 562.
Oréaultmont, 287.
(^rengiani (Alexandry d*)^ 24i.
(>rglande8,224, 429.
i )rieulx (La Porte), 5 19.
Origiiac (Saint-Légier d'), 626.
Grilla rd de Villenianzy, 55N.
Orival dft Criel, 122.5
Orival de Vorges, 4iU.
Orlôans (Bourbon d')> 629, 631 .
Orléans deCressy (d*), 16.
Orléans de Trassy (d'), 14t.
Orliac de la Baslde, 364.
( ^rmenans (Boitouzet d'}, 298.
Ormois (Hennezel d'), 688.
Ornac (Bruneau d'^ 622.
Orna no (Corse d*), 193.
Omano de Monllor, 195, 45i.
Ornana de Mazargues, 196.
Ornezan de Saint- Blancard^ 9,
i:n,259.
Ornhac, 657.
Orsan (Cambis d'\ 118.
Orteu (Espana de), 551.
Orval (Bélhune d*) 580.
Orvilliers (Tourleau-Tourtorel
d'), 429.
Osniond, 18.
Osorio de Moscoso^ de Bour-
bon et d'Atrisco, 625.
O'Sullmn, 597.
* 0*Tard de la Grange, 352,
Oudinot de Reggio^ 52, 177^
216,614.
( )urs (Saint), 664.
Outrequin de la Bouillonnière,
348.
Oiilrey, 352.
Oiivrard de Martigny, 309.
Ouvrier ou Douvrier, 105.
• Ouvrier de Villegly de Bruni-
quel, 104, 294.
Oyron (Fournier de Boisay-
rault et d'), 242.
Ozon, J6.
Ozoùef le Vougis, 323.
Pachin (Bébian de), 423.
Pi\cy (Neufville de), 203.
Pagerie (Tascher de la), 222,
490, 546.
Paillet, 151, 153.
Palais (Digoine du), 147, 551,
552, 553.
Palaret, 654.
Palhen, 568.
Pailliers, 155.
Paillon des Muviers, 12.
* Pajol, 52, 412.
Paiice (Chabannes de la), 326,
342,
Paiice (Laguiche de la), 325.
Pahére (Christy de la), 492.
Palières (Giaret de Saint-Félix
de), 519.
Palluel en Allueux, 646.
Pambour (Guyonneau de'),436.
Pandin de Nardllac, 404.
Pange (Thomas de), 675.
Panisse-Pazzis, 315, 434. 569.
* Panouse (la), 249, 305, 396,
411,661,689.
Pantin de Landemont, 304.
Panvilliers, 110.
Pape (Basset de la), 244.
Papin de la Gaucherie, 115.
Papus, 282.
Parabére (Sancy de), 227, 531,
548.
Paradis, 539.
Parateau (Peyronny de), 232.
Paray, 132.
Parc f Boutry du), 93.
Parc (Launay du), 98.
* Parcevaux, 158.
Parcieu, 235.
Pardaillan (Gondrin de), 4, 52.
Parenchère, 22, 26, 156.
Paréol-Gigonclas (Pelletier de
la Garde), 234.
Parfait, 80.
Parfouru (Abaquesné de), 17.
Parieu (Ksquirou de), 240, 241 .
* Paris ou Landau ( Andlau de),
430.
Paris, 267.
Paris-Bellebat, 651.
Paris de BoUardière, 18,
Paris (comte de), 631.
Parkins, 679.
Parquet (du), 19.
Partz, 229.
Pascal, 345.
Pascal de Laguette, 29.
Pasdeloup, 37.
Pasquier (Audiffrel), 350.
* Passerai de Silans et de la
Chapelle, 209.
Passy, 158.
Pastré, 285, 352.
Patas (Magne), 587.
Paterno, 624.
Palrix, 91.
* Patry, 685.
Patry-Calouin-Tréville, 686.
Patry (Le Mesnil), 685.
Patry d'Anjou et de Languedoc,
686.
Paul (Saint), 43, 133.
Pauluche, 273, 527.
* Paulze d'Ivoy de la Poype, 1 65.
* Pavillon (du Cheyron du), 620.
Pavin (Massac de), 281.
Payen, 458.
Pays du Vau, 444.
Pazzi, 117.
Pazzis (Panisse), 315, 431,
569.
Pazzis (Seguins de), 106.
Pechgris (Grenier de), 279,
666.
Pechpeyrou de Comminges de
Guitaut, 554.
Pecquet de Champlois, 318.
Pecquigny, 327.
Peigné, 267.
Peillard, 240.
Peironnis ou Peyronny, 231.
Pélagey, 40.
Pelet de Corabas, 519.
Pélissa, 319.
Pêlissier, 255, 383.
Pellegrue, 336.
* Pellerin de Latouche, 505.
Pelletier, 74, 300.
Pelletier de Glatigny (le), 178.
* Pelletier de la Garde-Paréol-
Gigondas, 172, 233, 234.
* Pelletier de Mortfontaine et
de Saint-Fargeau (le), 569.
Pelletier de Rosanbo (Le),
243,600-601.
Pelletier de Saint-Rémy (Le),
224 430.
Pelletier des Forts (le), 470.
Pelletier de Chambure, 636.
Pelletrau (CoUineau), 28.
Pellisac (Luzy d«), 18, 673.
Pembroke (Boulen), 218.
Penanros (Le Guillou de), 479.
Penfeuntenio de Cheffontaine
et de Kervereguen, 490, 636.
Penhoadic, 208.
Penhoët, 308-309.
Penna, 200, 201.
Penne, 263.
Pentras Micane, 362.
Percheron, 411.
Perches, 491.
Percin, 224.
Percin de Montgaillard de la
Valette, 241 .
Percy, 351.'
Perdriel, 195.
Péré(du), 161.
Périer, 409, 423, 438.
Périer de la Genevraye, 98.
* Périer de Larsan (du), 693.
Perigny, 50.
Périgord (Talleyrand), 369,
426, 483, 505, 569.
Perla Consola, 297.
Permangle (Chouly de), 372.
804
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
8o:
Pern (Saint), 124.
Pernay, 471.
Péros-Mandis, 3i.
Pérou de Laplanle (du), 220.
Pcroiise (la), 218.
Perponcher, 278.
Perrard, 93.
Perraud de Caire, 42.
Perreau, 154.
Perreaux (du), 491.
Perreney de Grosbois, 402,
470, 670.
Perrelti, 518.
Perrey, 674.
Psmen, 249.
Perrien de Crénan, 224, 314,
374, 489, 675.
Perrière (Renard de la), 273.
Perrin des Aimons de Sainl-
Marcel, 2r0. 211.
Perrochel de Morainville, 487.
Perron de Saint-Marlin, de
Saint-Germain, 43, 503,
Perry de Nieuil, 367.
Pertliuis de Laiilevaux, 623.
Pertuis de Montfaucon, 494.
Pertuis-Saint-Amand (Salva-
dor de). 701.
Pêrusse des Cars, 182,601.
Poruzzl, 615.
Pesquaire (Msrili), 154.
Peslels (Tublèrés de), 660.
Pestivien, 006.
Peling de Yaulgrenant, 17.
Petit de Leudeville, 508.
Petit de Touleuille, 224.
Petit- Moulin (Guerre du), 25.
Pelit-Val (Le Bailly du), 109,
110.
Petite-Salle, 466.
Pelite-Garde (du Pont de la),
Peynost (Thoynet des), ()6î».
Peyrac, 153.
Peyre, 295.
Peyre (la), 162.
* Peyronny, 230, 333, 628, 695.
Peyronny de Parateau, de
Benurefs'ard, du Vigneau, do
ISIonrepos, de Bridoire, des
(iendres, 232.
Peyroux (du). 6S9. '
Peyruchaud, 28.
Pezé (Courtarvel de), 307.
Phelippeaux, 515.
Philippi, 256.
Pibrac (du Faur de), 12i.
Picart de Radeval, 451, 515.
Picaud, 479.
Picaull, 585. 587.
Piccioni, 426.
Picbon, 99, 587,
Piclion de Norroy. 505.
Pjconnerie (Bugeaud de la),
163.
Picot, 525.
Picot de Dampierre, 248.
Picot de Moras d'Alignv. 365.
Piennes (Hahvin de). 602.
Pierre (Saint), 284, 289.
Pierrebourg(Harty de), 299.
Pierrebrune (Châteauneuf de),
397.
Pierre-Buffiêre, 372.
Pierrefile (Nompère de), 670.
Pierre de Fréraeur (la), 348.
Pierre de la Rouviére (la), 288.
Pigalle, 42.
Piganeau, 689.
Pignan (Baschi de), 661.
Piis, 626.
Pillet Will. 47.
Pillot de Chenecey, 390.
Pin (du), 491,529.
Pin (la Tour du) 159, 355 474,
662.
Pin (Acliard du), 473.
Pin ae Saint-Cyr du Bâtiment
(du), 213.
Pinard, 483.
Pinault de Ténelle, 4i.
Pincé du Coudray et du Bois,
166.
Pinczon du Sel, 635.
Pineaux, 465.
Pinon, 303.
Pins-Montbrun, 452.
Piperey, 466.
Pisançon (la Croix de Chevriè-
res de), 164.
Pisani(Ferrl), 170.
Piscalory de Yaufrcland, 20.
Pisseleu. 132.
Pissis, 462.
Pissy, 312.
* Pilray (Simard de), 535.
Pivolay, 560.
Place (la), 665.
Places (Barbou des), 20.
Plaine- Lépine, 29î).
Plainville, 02.
Plais. 132.
Plaissac, 280.
Plamonl, 289.
Planche du Plessis (la), 77.
Planchevilliers (Lliuillier de).
271.
Plannes, 199.
Pleinescive, 249.
Plesnoye (Fons de la), 117.
Plessis-d'Ârgentré (du), 120.
Plessis de Grénédan (du), 439.
Plessis-Belliére. 388.
Plessis-Budes (le), 641.
Plessis (Le Bas du), 467. iS ^
Plessis - Piquet (Charies dii .
644.
Plessis (la Planche du), 77.
Plessis de Chevigny (du). I î".
148.
Plessis-Marly (Momay du .
567.
Piessis-Quenquis (du), 1 7k.
Pieasis- Richelieu (du), 571).
Plessis (Dallonville du), l'J.
Plevenoa, 67.
Plinval, 351.
Ploénniës (Maisaiat de% 4CU,
568.
Plunkett de Fingall, 49.
Pluvié, 314.
Pluviers de Saint-Michel, !2P^
Pluvinel (La Baume), 431.
Pochon, 587.
Poëze d'Harambure (la), 2is.
242, 361.
Poher, 181.
Poignant de LorgArea, f 6<>.
Poillé (Malherbe de). 47i.
Poinsinet de Sivry, 481.
Poissallolle de Nanteuil, iî.
349.
Poitiers (Diane de), 165.
Poix (Blanchefort de), 385.
*Poix(TYrelde),6!6. «18.
Poix de Fréminviile (la), 'M'k
376.
Poizieux (Gesse de), 210.
Pol (Saint), 559.
* Polignac, 245, 657, 679.
Polignac de Saint<^Geriiiaiii.
389.
Pomeyrol (Bourbon), 555.
Pommeraye (Bonand de 1^"^
487.
Pommery (Berthe de ViII^t-
de), 107 .108.
Pommier (Raftin de), 673.
Pompadour, 20, 515.
Pomper y, 158.
Pompignac, 260.
Pomyers, 556.
* J^ncet du Maupas, 4^)5.
PonchatiSégur de). ^3.
Poncheville iThellier de), 17.
Poniato>vski, 46.
* Ponnal, 672.
Pons, 43 i, 657.
Pons (Lorraine de Marsan il> .
259.
Ponsonailhc, 634.
Ponsonnailles de Chassan. :^i ■'
Pont, 170.
* Pont du Chambon (du), .*».•'-.
Pont(Cuillenedu), 241.
Pont(Sadide),291.
807
hE BULLETIN HERALDIQUE DE FRANCE
809
Poil lac, 291, 336, 434, 569.
Ponlanier, 659.
Pontavice (du), 436.
Ponibriant, 231.
Ponlbrîant (du Breii de), 415,
Pontcarré (Camus de), 303.
Pontereau, 151.
Ponterel, 110.
Ponl^t, 211.
* Pontevez (Sabran), 315, 433,
568.
Pontevez-Bargéme, 434.
Pontfarcy (Farcy de), 120.
Pontgibaud Œoré ûe\ 317.
Pontmartin (Ferrar de), 118.
Popeliniére (Le Riche de la),
539.
Porcien (Château), 583.
Pordéac, 259.
Poret, 89.
Porrhoêt, 504.
Porseran, 649.
Porl de Rivoire (du), 700,
Port-Môrand (Lamirault de),
269.
* Portalon de Rosis, 125.
Porte de Lunardière et de la
Meilleraye (la), 521 , 582, 583.
Porte (Harnon delà), 677.
Porte-Orieulx (la), 649.
* Portes, 476.
Portes (Beaufort de), 653.
Pot de Rhodes, 132, 261.
Pothier, 269.
Pothier de Maizeroy, 316.
* Potiron de Boisfleurv, 285.
Potterie (Guérin de la), 18.
Pouchon de Saint-André, 158.
* Pouget de Nadaillac (du), 105,
413.
Pougin de la Maisonneuve, 17.
Pouilly, 116.
Poulain du Mas, de la Fores-
terie, de la Vincendière,
144.
Poullelier de Suzenet, 182.
* Pourroy de Lauberivière de
Quinso'nas, 310,440.
Pourtaiès-Gorgier, 250.
Poule de Nieuil, 600.
Pouyer-Quertier, 360.
Pouzac, 289.
Poyanne (Baylens), 581.
Poyanne de Nesse, 7.
Poype (Paulze d'Ivoy de la),
165.
Poysieu, ^24.
Pozzo di Borgo, 431.
Pracomtal, 284, 318.
Pradier, 163.
Pradier d'Agrain, 17.
Pradines (Cazenove de), 671*
Praslin (Choiseul), 324, 426.
Prat (du), 199.
Prat (Bravards d'Eyssat du),
46.
Pravieux, 480.
Pré(Groslarddu), 139.
Préault, 271.
Préaux, 525.
Précigny, 196.
Précourt (Le Va vasseur de), 19.
Préfeln (Goupil de), 473.
Préfossé, 92.
Preissac (Jehan de), 686.
Prépetit, 90, 93.
Preslre de Vauban (Le), 701.
Preux, 365.
Préval (Sèguineau de), 212.
Prévalaye (Thierry de), 509.
Préverend de la Boutresse, 480.
Prévost, 206, 267.
* Prévost de Chantemesle, 169»
171.
* Prévost de Sansac de Traver-
say de Touchimbert, 404.
535.
Prie de Toucy, 199, 644.
* Priel, 700, 701.
Priest (Saint), 616.
Primaudière (Doussault de la),
690.
Prince de la Bretonnière (le),
303.
Priolo, 207.
Privelay, 12.
Pronleroy, 420.
Prou, 273.
Prou de Chambourg, 523.
Prouille, 281.
Prousteau, 523.
Prouville, 89.
Provenchères, 18.
Prunelé, 294. 335, 472.
Prunières, 172.
Pruns (la Panouse de), 661.
Pruynes (Bancalis de), 474.
Puch de Montbrcton (du), 115.
Pnch (Morand du), 6«7.
* Puget de Barbenlane, 252,
404.
Puiset (Magnien du), 599.
Puissant de la Villeguérif, 487.
Puisserguicr, 519.
Pujol(Daguilhon), 471.
Pupetières (Virieu), 440.
Puy, 118.
Piiy (Dienne du), 394.
Puybelon^ 9.
Puy-Châlard, 289, 290.
Puygauthier, 154.
Puy de Grandval (du), 617.
Puyguilhem (Caumont de Mi-*
i^inont et de), 392.
Table dea Matière» — Bull. Herald. 1803.
Puymaigre, 698.
Puy-Mielan (Caumont de), 392.
Puymirol, 119, 658.
Puymisson, 263.
Puységur (Chastenet de), 179,
342,354,415,420,431,433,
436.
Puyvert, 69.
Puzy (Bureaux de), 17.
Pymont (Sainte-Croix de), 559.
Q
Quadri, 543.
Qualremère de Quincy, 95.
Quatrevaux, 643.
Queffemme, 212.
* Quélen, 180, 688.
Quemper de Lanascol, 314.
Quénetain (Huchet de), 331,
696.
Quensis (du Plessis), 178.
Quentin (Saint-), 538.
Quercy, 7l.
Querlier (Pouyer-), 360.
Quesne (du), 689.
Quesnoult, 349.
* Quesnoy (du), 494.
Queuille (la), 393, 394.
Queyrières, 682.
Queyroy, 289.
Queyssac, 25.
Queyzie (Bessot de la), 214.
Quillel de Fontaine, 53, 55.
Quincey (Courtois de), 210.
Quincy (Quatremère de), 95.
Quinemont, 374, 467.
Quinsonas (Pourroy de Laube-
rivière de), 310, 440.
Quintanadoine de Betteville,
605.
Quioc, 629.
Qiiitry (Chaumont de), 81.
Quives, 231.
Rabat (Foix), 60.
Rabier. 666.
Bacault de Reuilly et de Bre-
theau, 14, 16.
Rache (Crespin de Billy, d*Hal-
lot et de la), 444.
Radeval (Picard de), 451.
Radulpii, 89.
Raffetot (Canonville de), 199.
Raffin de Pommier, 673.
Ragny (La Magdeleine de), 387.
Raguet de Brancion, 10.
Raigecourt-Gournay, 331, 379.
Raincourt, 419, 558.
"^ Rambaud de la Sablière, 157.
810
LB BULLETIN HéRÀLDIQUB DB FRANCS
812
Raiiibures, 123, 134, 288, 423.
Aamécourt (Dambrines de) ,
344,
Hamefort (Durand de), 351.
* Ramey de Sugny, 370, 500,
Ramond de Farges, 279.
Ramondon, 31.
* Rance de Guiseuil, 674,
Rancourt, 267.
Randall de Salisbury, 604.
Randoin, 228.
Randon, 437.
Randon (Chaleauneuf), 69, 70.
Rannes, 120.
Ranzières (Thoynet des), 669.
RaouBset-Boulbon, 118.
Rampinsolie (Langlade de la),
501.
Raraud, 666.
Ratisbonne, 664.
Raucourt, 70.
Raulin, 452.
* Ravine!, 212, 695.
Raymond, 409.
Raymond de la Rouraanye,279,
Rayneval (d'Albert), 327.
Rays, 334.
Razin, 206.
* Réals rBoscals de), 669, 671.
Réaux (Masmontet des), 25.
Réaux (S<^guier des), 14.
Rebetz (Massol de), 332.
Rebillot, 423.
Reboul, 114.
Rédillac (Huchet de), VM.
de Gu
* Rechignevoisin
lli.
riiron.
Redon, 211.
Reggio, 611.
Reggio (Oudinot de), 5-J.
Regiiard, 608.
Regnault, 75.
Reille, 307. 349.
Reinach-Hirlzbark, 137.
Heinach-Steinbrun, ÏM.
U*?inrinoiiIin (Lys de), 100.
* Reipet,^2iO, 5-ii».
Reix (»ii nereix (de), .'i^O.
Heinamillc, i5l.
HiMiiont, \X, 37 i.
Renard, 51*5, 6r»l.
Ilcuard de la Pn rière, 273.
Fieneaiiline (Bonde), 3 iS,
Rengarz, 39 j.
Renouard. 202,371,51)0.
Renouard (Bailleul de), 202.
Renouard de Bussiére, 227,
561.
Renty, 283, 358.
Repaire (Beaumont du), 538.
Repaire ^Montvert du), 664.
Repaire (du Pouget du). 538.
Rérolle, 351.
Resbecq (Fontaine de), 285,
287.
Restinclières, 519.
Rethel, 584.
Rethel (Gonzague de^, 584.
Rethelois-Mazarin (la Porte-
Mazarini de), 583.
Reubsaet de Camposelice, 679.
Reuilly (Racault de), 14.
RéYeillasc, 234.
Revel-Broglie, 485.
Révérend (Vte). — Annuaire
de la noblesse de France, 1 27.
Reviers de Mauny, 182, 688.
Revoulte (la), 400.
Reygondaud de Yillebardet,
288, 336.
Reyraondie (la Filolie de la),
469.
^ Reynie (la), 408.
Rhingrave, 658.
Rhodes (Pot de), 132, 261.
Rhullières (Hugon des), 555.
* Riant, 548, 550.
Riantz, 197.
Rianzarès, 630.
Ribauit, 91 .
Ribayrol d'Entremaux de Ro-
chegude, 234.
Riberolles, 344.
Ribeyrolles, 620.
RibeyroUe (Bugeaud de la),
164.
RibouUe d'Assé et de Lavardin,
136, 137.
Ribourt (Laedricht), 108.
Ribout, 525.
Ricard de Gourdon deGcnouil-
lac, 279, 428, 658.
Ricard-Montplaisir, 351.
Richard, 419.
Richard de Beauchamps, 472.
Richard de Latour, 208.
Richardiére (GritTon de la),
-206.
* Riche de Bretignolles, de la
Popelmi/re, de Cheveigné.
de Hreiiilponl, de la Touche,
de Lingreniéres, 539, 540.
Hichebourg (Tonslain do), 173,
17i.
Richelieu (du Plessis), 579.
Richemond, 371.
Richemont^ 533.
Richemont (Desbassayns de),
283.
Richemont (du Bouex de), 533.
Richohon-Russel, 352.
Richoufltz deVérinnes, 75.
* Riconart d'Hérouville et de
Ciaye, 302.
Ricouard de Foucaud et de
Golombes-les-Paris, 303.
Ricouart de Yilleroy et de
Saint-Georges, 303.
Riedvvay, 250.
Rieux, 222, 491,518.
Rieux (Dauvet de), 580.
Rigaud du Marchet, 26, 30.
Rigaud deGrandfont, 26,^(K
Rigaudie (Beaupoil de la), t'**^K
Rigault d'Orches, 1 10.
Rilly-Chaumont, 608.
Rimanagh (Mac-Mahon de ,
594.
Rimonteil de Lorobarés, 6l>7.
Rimontel, 279.
Ringaud fVivie de), 626.
Riocourt (du Bois de), 695 .
Rions (Segnin de), 626.
Riottiers,301.
* Ripert d'Alauiier, 20, S*J3.
Ripond de la Salle, 333.
Riquet de Garaman-Chiinâi.
173, 174, 320, 498, 549, Ol^-.
624.
Riquetti de Mirabeau, 37S.
Riran (Saint), 670.
Ritterae Zanony, 541.
Rivau (du), 367.
* Riverieulx de Yarax, 160.
Riverin, 350.
Rivery, 230.
Rivet, 507.
Rivière, 222.
Rivière (Bertrand de), :.'.o,
682.
Rivière (la), 16,74,89,251,
Rivières (Robline desV 90.
Rivière de Tonnerre (la), l'\
Rivoire la Bâtie, 550.
Rivoire (du Port de), 70a
Rivoli (Masséna de), 499.
Robert^ 444.
Robert le Fort, G31.
Robert de Lignerac, 660.
* Robert de Saint-Victor, ,:*• .
377.
Robertel d'AlInye, 131.
Robertel delà Ferlé, 131.
Robien (Gautheron âe\ r '.
310, 311. 440.
Robillard, 605.
Robin de Barbentanne. HT.
Robline des Rivières, 90.
Roc (Desmier du), 38.
Rocbaîd-Dahdah, 355.
Rochard, 331.
Roche (la), 89, «69, 30O, 4!<,
616.
Roche-Aymon (la), 289, 4'^4,
Roche^Chevreux (Courault 04
813
LB BULLETIN HâRALDIQUB DE FRANCE
815
Roche (Ëstounieau de h\ 562.
Roche (Gascq de la), 55o.
Roche du Maine (la), 202.
Rochebaron, 644.
Roche-Beilusson (la), 132.
Rochebouel (la), 471.
Rochechouart, 77, 264, 515.
* Rochechouart de Mortemart,
319, 358, 388, 427.
Rochechouart (Faudoas), 245.
Rochedragon (la), 600.
Rochefaton (la), 649.
Rocheforl, 395, 558, 585.
Rochefort (Alogny de), 197.
Rochefort (Larlan de), 307.
Rochefort (las Cases), 293-294.
Rochefort-Theobon, 433.
* Rochefoucauld (la), 48, 115,
320, 453, 520,
Rochelottcauld de Marclllac, 48.
Rochefoucauld-d'Estissac (la),
51,226,689.
Rochefoucauld de Bisaccia de
Doudeauville (J^), 680.
Roche-Goyon (la), 65.
Rochegude (Ribayrol d'Entre-
maux de), 234.
Rochejaquelein (du Vergier de
la), 166,291,334,609.
* Rochelambert (la), 359, 398.
Roche-Nully (la), 106, 563.
Rocheplatle, 73.
Roche-Pozay (Chateignier de
la), 289.
Rochetaillée (Bernoud de), 370.
Rocher (Le flarivel du), 173.
Rocher de la Baume du Puy-
MontbruD, 636.
Roches-Baritaud (les), 545.
Rochette (la), 301,398.
Roche-Vaunac (la), 332.
Roderie (laj, 562.
Roders, 502.
Roduif, 327.
Rœderer, 228.
Roger rBeaumont le), 516.
Roger de Sivry, 675.
Rogier de Beaufort, 654, 655.
* hohan-Chabot, 104,259,405,
415, 504.
Rohan-Monbazon, 454, 647.
Rohr, 364.
Rois (Trois), 357.
Roissy (Mesmes de), 134.
Rolland, 115,216.
Rolland de Chambaudoin d'Ër^'
cerille, 318.
Rollin delà Hante^ 173.
Romain, 444.
Romaine (Boscary de), 605.
Roman» 539.
RomanoTski, 547.
Romilly (Worms de), 223, 564.
Romois (Mannevilie du), 605.
Ronno (Bissuel de), 171.
Roose de Baisy, 425.
Roque (la), 123, 256, 459, 658.
Roque (L. de la). Les Evêques
de Maguelone et de Mont-
pellier, 253, 381.
Roque de Munas (la), 683.
Roque (Anglars de la), 658.
Roque (Bisson de la), 510.
Roque (Turenne de la), 655.
Roquefeuil, 70, 104, 343, 41 z,
417,467,490, 600,658,676.
Roquereuii-Cahuzac, 101.
Roquelaure, ^57.
Roquelaure de la Lande, 259.
Roquelaure de Pompignac, 260.
Roquereuil (Bourdon de), 91.
Roquetaillade (Julien), 421.
Roquette, 215.
Roquette (Ségur de la), 28.
Ro8(du), 221.
Rosaillee (Broquin de), 400.
Rosalés, 227.
Rosanbo (Le Pellelier de), 243,
600-601.
RosenionU 15.
Rosnay(rHôpital de), 824, 645.
Rosnay (du Metz de). 298.
Rosny (Béthune de), 580.
Rosis (Portalon de), 125.
Roslan (du), 99.
Rossberg (Strada de), 400.
Rosseignols, 525.
Roslaing, 164, 407.
Rolalier, 217.
Rothe, 419.
* Rotours (des) de Chaulieu,
122.
Rolroû,221.
Rolrou (Nogent-le), 580.
Rouault, 647.
Rouault de Gamaches, 645.
Rouen (Forlh), 405.
Rout*n des Mallels^ 404.
Rouffignac (Saint Ëxupéry de),
* Roùgé, 237, 248, 305, 342,
347, 367, 425, 505.
Rougô de Plessis-Bellière, 388.
Rouge (la Maison), 585.
Rouge de Fossemaretz (le), 287.
Rouher, 491.
Rouillé de Boissy, 504.
Roujan (du), 51Î).
Roullerye (la), 54.
Reullel do la Bouillerie^ 616.
Roullière (Brossier de la), 347.
Roullière (Ghebron de la), 575.
Roumanye (Raymond de la),
279.
Roure (du), 233, 418, 702.
Roure (Beauvoir du), 195, 697.
Roussas, 116.
Rousseau, 527, 049.
Roussel, 226.
* Roussel de Courcy, 317, 318,
346, 404, 472, 636, 662.
Roussehère (la), 217.
Rousselières, 119.
Rousselin, 96.
Rousset, 665.
Roussière (la), 243.
Roussille, 364.
Roussille (Amelot de la), 250.
Roussy dd Sales, 318.
Rouviére (la Pierre de la). 288.
Rouville (Fôrat de), 80.
* Rouvroy, 291.
Rouvroy de Saint-Simon, 184.
Roux (du), 48.
Rouxd'Eflneval(le), 377.
Rouxel de Mêdavy, 199.
Rouy, 307.
Rouzat (Gourtaurel de), 308.
Roverié de Cabrièrea, 520.
Rovigo (Savary de). 687.
Roy (le), 95.
Roy (Talhouet), 241, 404.
Royaumeix (Voué de), 554.
Roys d'Eschande lys (des), 613.
Roze (la), 153.
Rozières (Terray de), 670.
Rubempré, 456.
Ruble, 349.
Ruel de Bellisle, 302.
Ruellan, 583.
Rueneuve (Angran de), 269.
Ruffia, 72.
Ruillé (Charil de), 286, 367.
Ruinart de Brimont, 103.
Rumbold, 48.
Rumigny (Gueulluy de), 224,
Rune, 55.
Rupelle (Boucher de la), 121,
348.
Rupin, 529.
Ruque ville, 602, 604.
Rusquehem, 313.
Russel (Howard), 542.
Russel (Richolion), 352.
Rutant, 330.
* Ruzé d'Effiat de Cinqmars, de
Beaulieu, de Cbilly, de Lon-
jumeau, 520, 521, 522,583.
S
Sablé de Boisdauphin, 197.
Sablé (Laval de), 196, 202.
Sablière (Blanchet de la), 488.
SabHère (Rambaudde la), 157.
816
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
81>^
Sablon (Berger du), 072, 673.
* Sabran-Pontevez, 315, 317,
433, 568.
SabreYois, 12.
Sabrevois de Sermeauville, 9.
Sagnier, 475.
Sacé (Biides de), 642.
Sacé (Le llirel de), 642.
Sacy (la Mothe-Houdancourt
de), 644.
SadidePont, 291. .
Sahuc, 555.
Saige de Villesbriinnc (le), 540.
* Saignard aliàs Seignard, 082.
Saignes (la Garde de), 660.
Sailhas (Adoue de), 56, 236.
Sain des Arpentis de Bois-le-
Comte, 484.
Saint, 585.
Sainte-Agalbe, 701.
Saint-Aignan (Beauvilliers de)
26 i.
Sainte«Aldegonde, 319.
Saint-Alphonse (Gentil de), 478.
Saint- Amadour, 261.
Saint-Amaran (Va ion de), 475.
Saint-Ameraud, 232,
Saint-Anastase (Ferri-Pisani
Jourdan de), 215.
Sainte- Anastasie (Dienne de),
396.
Saint-André M'Albon de), 20.
Saint- André (Pouchon de), 158.
Saint-Anthost, 491.
Saint- Anvieux (Achard de),
473.
Saint-Astier, 529.
Saint-Aubin, 196, 259.
Saint-Aulaire (Beaupoil de),
183, 184, 697.
Saint-Aulayc, 26.
Saint-Aymour (Gaix de), 123,
288, 336.
Saint-Balmont, 428.
Saint - Barthélémy (Gaumont
de), 392.
Sainte-Bazeille, 391.
" Saint-Belin-Mâlain, 175.
Saint-Blancard, 129.
Saint-Blancard (Gontaud), 625.
Saint -Blancard (d'Ornezan de),
9.
Saint-Bonnet-des-Gars, 670.
Saint-Bresson, 228.
Saint-Brisson (Séguier de), 14.
* Saint-Brisson (Henry de), 542,
Saint-Géré, 654.
Saint-Ghaman.s 241, 247, 657.
Saint-Glair, 280.
Saint-Glément(Blanchefort de),
388.
Saint-Gonstant, 206.
Sainle-Groix de Pymont et de
Saint-Laurent, 559.
Sainte-Groix (le Bal de), 287.
Sainte-Groix (Laulanié de),562.
Saint.Gyr(Gouvion),400.
Saint-Gyr(duPinde), 213.
Saint-Gyr (Troyes de), 273.
Saint-Denis (Bastard de), 341.
Saint-Denis (Barruel), 551.
Saint-Didier, 69, 70, 138, 032.
Saint-Didier de Formans, 301.
Saint-Didier (Hubert de), 301.
Saint-Egrève, 672.
Saint-Esléve(BaBchi), 181.
Saint-Etienne de Gorjan, 262.
Saint-Etienne de Maure, 47.
* Saint-Exupéry, 55, 236.
Saint-Exupéry de Bouffignac,
Saint-Fargeau (Le Pelletier de),
569.
Saint-Félix, 7.
Sainl-Ferriol(Sibeudde), 169.
Sainte-Flayve (du Gué de), 333,
334.
Saint-Fort-sur-Né, 692.
Sainte-Fortunade (Faucher de),
616.
* Sainte-Fortunade (Lavaur de),
616.
Saint-Gelais, 202.
Saint-Gelais-Luzignan, 644.
Sainte-Gemme (Garré de), 110.
Saint -Genest (Gourbon de),
682.
Saint- Gêniez (jSontaut), 687.
Saint-Georges, 340, 489. 579.
Saint-Georges (Harscouët de),
281, 488.
Saint-Georges (Lâchai de), 216.
Saint-Georges (Uicouart de),
303.
Saint-Géran (Laguiche), 325.
Saint-Germain, 90. 93, 219.
Saint -Germain (Perron de),
503.
Saint-Germain (Polignac do),
389.
Saint-Germain (Terray de),
670.
Saint-Gratien, 147.
Saint Guiraud, 263.
Saint-Hénis (Ayrault de), 443.
Sainte- Hermine, 371.
Saint-Uilaire, 304.
Saint-Ismier, 563.
Saint-Jal (Laslic), 233.
Saint-J^nvrin, 387.
Saint Jean, 101.
* Saint-Jean (d'Estienne de),
172, 187, 233.
Saint-Jean la Goste, 202.
Saint-Jean de la Troussirie.
135, 136.
Saint-Jonet, 466.
Saint-Jores (du Mesnil)» IM .
Saint-Joseph (Anlhoinc d'*.
505.
Saint-Julien, 292.
Saint- Julien (Surel de), 50.%.
Saint-Julien sur Bibost, 3iT.
Saint-Jusl, 199.
Saint- Lary de Bellegarde, •!'
Seurre, de Saîntraiiles, 'ie
Termes, 3, 5.
Saint-Laurent (Sainte -Cru'.\
de), 559.
Saint- Léger (des Ghamps d»* .
420.
Saint-Légier, 56.
Sainl-Légler d*Origuac GiO».
Saint-Luc (Espinay), 470,
Saint-Marcel (Perrin de), 211.
Sainte-Marie, 476, 587.
* Sainte-Marie d'Agneaux, i>-i.
Sainte-Marie du Mont, 3±(î.
Saint-Mars (Golbert de), i'SX
Saint-Mars (Liège de), 70.
Saint-Martial (du Paure d- .
332.
Saint-Martin, 195.
Saint-Mailiii (Donjon de). Mi.
Sa int- Martin en Louclie, IM:\.
Sainl-Martin (Lestingani àt- .
71.
Saint-Martin (Perron de). 4:^
Saint-Martin-du-Bac (Tureiine
de), 655.
Saint-Martin de Miseré, .M'»:'.
Saint-Mathieu, 371.
Sainte-Maure, 237.
Saint-Maurice (la YeTnelle ^^e\
507.
* Saint-Mauris, 378, 55X.
Saint-Me8me,32i.
Saint-Mesmin de Moncelon.
des Va lins de Monnoye, 7 '.
80, 587.
Saint-Mezard, 328.
Saint-Michel de Pinito et Ts-
solo, 519.
Saint-Michel (Pluviers de>.2f'*
Saint-Michel de Vallet, 275.
Saint-Nectaire de la Fertè.t;».'.
Saint-Ours, 664.
Saint-Ours de rEschaillon, .^«*~<
Saint-Paul, 43, 133.
Saint-Paul (Gatley de), 184.
Saint-Paul-le Vicomle. 221.
Saint-Paul-sur-Sarlhe. 221.
Saint-Paul (Beau vais de). l:f"
Saint-Paulet (Gautier 4e). \'t.
Saintc-Péreuse (Tassin »!• .
810
LE BULI^BTIN HÉRiLDlQUB DE FRANCE
821
Saint-Pern, 12i, 707.
Siiiul-Phalle (Henin Liétard
<le). 559.
SailU-Pierre, 284, 289.
Saîiil-Pol, 559.
Saiut-Priesl, 616.
Saiiil-Priest (Guignard de), 58.
' Saint- Prix (Soubeyran de),
509, 676.
Saint-Quentin, 538.
Saint-Quentin (Blin de), 291.
Saint-Rémézy (Beauvoir de),
195-
Saînl-Rémy (Boursey de), 308.
Saint-Rémv(Le Pelletier de),
â2i, 430;
Saint-Riran, 670.
Saint-Roman (Serre de), 623.
Saint-Saud (Arlot de), 115,
H>2, 693.
Saint-Sauveur, 69.
* S:iint-Sauveur (Gallier de),
(i27.
Saint-Seurin (Bideran de), 364.
Sailli-Simon (Desmier de) 38.
Saint-Simon (Rouvroy de), 184.
Satut-Souplet (Guillemeau de),
:î30.
Saint-Sulpice (la Borie de), 366.
Saint-Sulpice (Chossat de), 309.
Satnt-Sulpice (Ëbrard de), 7,
261,263.
Saint-Supcry, 57.
Saint-Tours (Fabrique de), 506.
Saint-Vallier, 165.
Saint-yallier(ia Croix de),621.
Saint-Victor (Bissuel de), 171.
• Saint- Victor (Gastillon de),
oii.
Saint-Victor (Robert de), 376,
377.
Saint- Vigor. 93, 375.
Saintenac (Falentin de), 182.
Sainteterre, 208.
Saintrailles (Saint-Lary de), 5.
Saisseval, 239.
Saisy,314, 677.
Saison, 11.
Salbeuf (BénUult de), 329.
Salcelte (Colaud de la), 215,
216, 330.
I Saldebruc, 427.
Saidebruc (Ga lard -Terra ube)»
Saleignac (Vallet de), 483.
Salerne», 477.
Salpme (Castellane), 556.
Sales (Roussy de), 3l8.
Sales-Corb^tières, 655.
Salevcrl, 289.
Salienard, 559.
Salignac, 620.
* Salignac-Fénelon, 437, 438.
* Salis (Lagué de), 491.
Salisbury (Handall de), GOi.
Salle (la), 228, 669,681.
Salle (Berlhierdela), 228.
Salle-Bertrand (la), 667.
Salle (Dordaygue de la), 280.
Salle (Petite), 466.
Salle (Raraey de la), 560.
Salle (Bipond de la), 333.
Salle (Tourloulon de la), 172,
234.
Salle de Villeauval (la), 681.
Sallentin, 374.
Salies, 247.
Salles (Bélhune de), 263.
Salmon, 279.
Salomon, 523, 525.
* Salteur de la Serraz, 39.
Saluées (Lur-), 305, 601.
Saluées de Cardé, 4.
* Salvador de Pertuis Saint-
Amand, 636, 701.
Salvaing de Boissieu, 40.
Salvagnac, 476.
Sa I vert de Bellenave, 615.
Salveit (Sudrie de), 289.
* Sa I verte (Bacon nière de), 123,
548.
Sambuy (Balbo-Bertone de)^
^ 251.
Samoiloff, 568.
Sampielro-Corse, 194.
Sancerre, 323,
Sancy de Parabère, 227, 531,
5i8.
Sanderslel^en, 390.
Sanfelicc de Viggiano, 624.
San-Fernando-Luis, 329.
Sangruére, 280.
" Sanbard de Sasselange, 682.
Sanois (des Vergers de), 546.
Sansac, 195.
Sansay (Turpin de), 14.
Santans (Terrier), 298.
Santés, 287.
Sanzay, 574.
Sanzillon, 184, 289.
Sapieha, 630.
Sapinaud, 472.
Saporla, 347, 416.
Sarbnick (Nassau), 389.
* Sarcé, 366.
Sarlovèze TFournier), 185.
Sarpèze, 196.
Sarrazan (Aiiglade de), 151.
Sarrebource, 18.
Sarrcl' de Coussergues, 600.
Sa r russe, 399.
Sars le Comte (Le Maire de),
351.
Sarteaux (Fontaine de), 287.
* Sarligcs, 51.
Sartûu du Jonchet, 19.
Sartoris, 51.
Sartre, G93.
Sasselange, 222.
* Sasselange (Sanliard de), 682.
Sauflre (Le Fer de la), 377.
Saujean (Dealis de), 179.
Sauldraye (Hubert de la), 439.
Saulnier. Notice sur le comte
Ernest de Cornulier Lucmiê-
re, 637, 703.
Sault, 421.
Sault (Agoult de) 338, 387.
Sault (Bianchefort de), 385.
Saulx de Tavannes, 133.
Saumès, (la) 248.
* Sauvaire de Barthélémy, 47,
374.
Sauve'(la), 626.
Sauvebœuf (Ferrières), 371,
Sauvestre (Clisson), 259.
Sauveur (Saint), 69.
Sauvigny (Bertier de), 181.
Sauzet, 119.
Savage de Clifton, 603.
Savaron, 171.
Savary de Rovigo, 687.
Savenière (Sebillolte de), 13t.
Savignac, 299.
Savignac de la Devèze, 151.
Saviguon (Langlade de), 501.
Savigny (Digoine de), 147.
Savin du Fort, 694.
Savoiroux (Bracorens de). 244.
Savonniùres (Jourdan de), 444*
Savoye, 141.
Savoye-Villars, 69.
Saxc-Cobourg-Gotha, 630.
Saxenbourg, 454.
Say, 331.
Sayvc, 165,
Sazerac de Forge, 252.
Sazos, 407.
Scelles du Grainville, 94.
Scépeaux, 310.
Scépeaux de Beaupréau de
Chemillê, 517.
Scey de Montbéliard, 679.
Scliauembourg, 430.
Schium berger, 540.
Scliomberg de Nanteuil, de
Duretal et d'Epinay, 453.
Schomberg d'Halhvin, de Nan-
teuil-le-Haudouin, de Dure-
tal et d'Epinay, 581.
Schott, 436.
Scitivaux de Greisches, 298.
Scorailles, 280^ 282.
Scoll, 369.
Scouriosïs de Boismorand, 607.
Sêailles (Arblade de), 20, 025.
mtmt
822
LE BULLETIN HERALDIQUE DB FRANCE
8
24
SebilloUe de Savenière, d31.
Sécher, 180.
Secondât de Montesquieu, iil.
Sedan, 70.
Sedan (La Tour de). 648.
Sédillac, 259.
Seehy (Ma^. 597.
Segretaîn, 240.
Ségui, 279.
* Séguier, 197, 293, 334, 349.
Séguierd'O, i36.
Séguier de Saint-Brisson, des
Réaux^ des Buttot et de Mon-
tifTaut, 14.
* Seguin, 468, 625, 626, 683.
Seguin de Rions, 6i56.
Seguins-Cohorn de Yassieux,
171.
Seguins de Pazzîs, 106.
Séguineau de Préval, 212^ 635.
Séguinie (la), 29.
Ségur, 102, 283, 535, 665.
Ségur de la Roquette, 28.
Ségur-Montazeau de Cabanne,
24, 25.
Ségur de Ponchat, 23.
Sé^ir-La moignon, 249.
Seignard aliâs Saignard et
Sanhard, 682.
Seissan de Marignan, 119,282.
Selle (la), 600.
Selles, 456, 581 .
Selva (délia), 543.
Semallé, 221, 696.
Sémonville (Huguel de), 303.
Senailhac, 341,529.
Sénéchal de Kercado (Le), 619.
Senectère (la Ferté de), 414.
Senergues (Montarnal), 47.
Senlis (Le Bouteillier de), 456.
Senneyille TCahouet de), 585.
Senneville (Gahours de), 275.
Senoi lies, 361.
Sens (Duval de), 175.
*Sercey, 223, 224, 240, 431.
Sergeant d'Hendecourt (Le),
18, 290.
Sérignan, 71.
Sermeauville (Sabrevoîs de), 9.
Serpens de Chitain (des), 326.
Serrant, 103.
Serrant (Walsh), 645.
Serrai (Mont), 18.
* Serraz (Salteur de la), 39, 40.
Serre (La), ^28, 612.
Serre (Lhuillier de la), 228.
Serre de Molière (La), 469.
Serre (Moiitagu de la), 328.
Serre de Snint-Roman, 623.
Serres, 615.
Serres de Mesplès, 158.
Senroles (Chambert de), i04.
Séry, 263.
* Sesmaisons, 106, 160, 259,
311,330,404.
Sessa. 625.
Seuillette du Fay et de Cornet,
141.
Seurin (Saint-), 364.
Seurre (Saint-Lary de), 5.
Sévène, 330.
Sévérac du Ghevlard et de Gha-
linargues, 399.
Se vigne, 125.
Sevin, 525, 527.
Sèvre, 416.
Seydoux, 252.
* Seynes, 540, 542.
Seysses, 259.
Séze, 153.
Sibeud de Saint-Ferriol, 169.
Sicile (Anjou), 647.
Sidon, 247.
Sigogne (Chanvelin de la), 606,
607.
Silans (Passerai de), 209.
Silly de Lonrray, 67.
* Simard de Pitray, 535.
* Simiane, 124.
Simiane d'Ësparron, 125.
Siméon, 403.
Simonin, 618.
Simonneau, 527.
Simony de Broutières, 419.
Simorre, 613.
Sina, 698.
Sinéty, 291.
* Singer, 679.
Singher, 182.
Sinson, 585.
Siorac, 529.
Sipière, 284.
Sirvauville (Traugnon de), 9.
Sivignon, 826.
Sivry (Roger de), 675.
Sivry rPoinsinet de), 481.
Sivry (Mac-Mahon de), 599.
Skobelelî, 5i7.
Sobalski, 467.
Sohége. 679.
Sohier de Gand, 92.
Soissons, 458.
SoÎRv-aux-Loges (Braque de),
323.
Solages, 307, 335, 538.
Soleil (La Live du), 210.
Solier, 153.
Solier (Bridiers du), 606.
Solmcs du Ghambon, 459.
* Solmes de Vérac, 457.
Solminihac, 25.
Solre, 357.
Sommerard (du), 609.
Sommerset, 218. '
Sommery (Fontette de), 318.
Sons (Moy de), 250.
Soras, 633.
Soria, 358.
Sorsy, 74.
Sorte val (Marguerie de), 117.
Soubès, 262.
Soubeyran, 184. 687.
* Soubeyran de Sainl-Prix,6Tr:.
Soubeyran de SainUPrix ( Hun)-
bert de) — Letlre» inédUr^
du général Fontàonne au
représentant du peuple Sat /. :
Prix, 509.
Soubiran de Gampaigno, ll>.
119.
Souham, 497.
Souiaine (Grosbois del, 113.
331, 468, 628.
Souliact, 341.
Soulier de Lortal, 365.
Soult de Dalmatie, 554, b^\.
Source (Hoareau de la), 17.
Sourcbes (ou Choursesl, iid.
Sourches (do Bouchet de), t> »! .
Sourdis (Ësooubleau de) 7 , 52 1 .
Sourdrille, 136.
Souternon, 560.
Souys (Thomas de), 17.
Souvré de Gouitenvaux, l'.O.
201, 202, 203.
* Soyres de la Barde, 162.
Spencer-Beaufort, 218.
Spitaels, 676.
Sponville ^Gurel de), 554.
Sprimont (Gombaire de), 4:^:».
Steinbrun (Retnacb), 437.
Stembier de Wideux, 503.
Stevens 355.
Stirbey (Bibesco), 497.
Slirbey (Fould), 618.
Stolberg, 454.
Strada de Rossberg, 400»
Strattman (Batthyany), 542.
Slrogonoff, 546.
Struve, 542.
Suau de la Groii, 671.
Sudrie de Salvert, 2^.
Sueur de Gormeines(Le)« t«iU
Suffren, 413.
* Sugny (Ramey de)» 37u, li>» .
Sully, 323, 686. '
Sully de Gers, 68.
Sully«eur-Loire. 581.
Sully (Béthune de), 580*
Sully (Morey de). &99.
Siipery (Saint), 57.
* Surel de Montbel, 554.
Surel-Saint-Juiiende U Fare.
555.
Sureane (GodelTh>y de)» ±40.
Surgères (Granges de), 4Ut>.
825
LB BULLBTIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
827
Surreau, 96.
Sutton, 603.
Sutton de Giouard, 164.
Suze (Champagne de la), 389.
Suze(des Isnards), 179, 349,
403.
Suzenet (PouHetier de), 182.
Swiney (Mac), 296.
Symonety 348.
* Symonet de la Maiaonneuve,
349.
Tafûn, 344.
TafGn d'Heurse), 19.
Taillas (Antoine de), 236.
Taille (la), 78, 222.
Taille de Lormoy (la), 75.
Taille de Trétainville (la), 74.
Taillefer, 24.
Taillevis de Jupeaux, 49, 50.
Taillis (du), 221.
Taintegnies (Le Clément de),
103.
* TaiYÎs cm Tévia (Taille vis), 50.
Talabot, 405.
Talhouet-Roy, 241, 404.
Talleyrand de Chalais, 215,
426.
* Talleyrand-Périgord, 369, 426,
485, 505, 569.
Talleyrand ( Montmorency ) ,
369.
Tapinet (du], 589.
Tardieu de Maleysaie» 415.
TarenU, 543.
Tarteron (la Beaume de), 288,
336.
Tascher, 30, 121.
Tascher de Lapeyride, 25.
Tascher de Mensignac, 25, 223.
Tascher de la Pagerie, 222,
490, 546.
Taaquo, 28.
Tassain, 469.
Tassin de la Chaussée, 482.
* Tassin de Saint^Péreuse, 479,
481.
* Taupinarl de Tiliére, 232, 329,
404, 468, 494, 629.
Tauzia, 666.
Tauzia (la Forcade de), 244.
Tavaunes (SauU de), 133.
Tavernol, 236.
TavernoBt (Bellet de), 243.
Teinturier, 153.
Tellier (Le). 520.
Tellier de Louvois (Le), 203.
Ténarre, 107.
.Ténelle(PinattItde)»44.
Tergnier, 701.
Termes (Saint Lury de), 4, 5.
Termont (May de), 20.
Terrai, 255.
Terrans, 107.
Terraube (Galard), 118. 427.
* Terray, 252, 429, 469, 667.
Terray d'Ëssolas, de Rozières,
de Saint-Germain, l'Ëspi-
nasse, de Blegny, 668, 670.
* Terray de Morel-Vindé, 402,
470.
Terre, 525.
* Terrier-Santans, 298.
Tertre (FonUine au), 286.
Tertrejouan, 643.
Terzé (Voiret de), 673.
Tessannes (Estourneau de),
208.
Tessecour (le Chat de), 443.
Tessières de Masdechamps,
213.
Testenoire-Desfuts, 629.
Testu, 522.
Tévis ou Taivis (Caroll), 49, 50.
Teyssières, 289.
Tezenas du Moncel, 409.
Thalas(Catonde), 551.
Theïs, 108.
Thellier de Poncheville, 17.
Thélusson, 553.
Thémines(Lauzière de), 7, 261,
456, 458, 658.
Thenot, 523.
Théobon (Rochefort), 433.
Théry de la Chevalerie, 273.
Thévale de Créans, 579.
Thézan, 238, 347, 418.
Thianges ^Digoine de), 147.
Thianges rDamas de), 458.
Thibault ae Beuvy de Choiay,
13.
* Thibault de la Carte, 414.
Thibergeau, 673.
Thiennes, 221.
Thierry de Prévalaye, 509.
Thierry (Chassin de), 607.
Thieffles (Fontaine de), 287.
Thizy, 171.
Thoinard, 651.
Thoinart de Darabron> 271.
Thoisy, 558.
Thoma, 551.
Thomas d' Al varès, 178.
Thomas de Coëtdihuel, 540.
Thomas de Labarihe, 376.
Thomas de Moncourt, 636.
Thomas de Pange, 675.
Thomas de Souys, 17.
* Thomasson, 288, 336.
Thomasson de Vaugoubert,290.
Thoraond, 592, 595.
Thorel de Bouneval, 376.
Thorigny, 65, 525.
Thoron (Garidel de), 558.
Thorndike, 51.
Thoury (Clermont - Tonnerre
de), 247, 312, 424.
Thoynard de Baudreville, 139,
141.
Thoynet des Ronzières et de
Peynost, 669.
Tilleul (du), 89.
* Tiliére (Taupinart de), 106,
230,231,329, 404, 468, 49i,
629.
Tilliéres (le Veneur de), 182.
Tilly, 619.
Tilrault (Argouges de), 120.
Tinjçros, 195.
Tiniéres, 396.
Titaire de Glatigny, 624.
Todorano, 5i3.
Toiras (Caviar de Saint-Bon-
net de), 518.
Tolède de Lormes et d'Alo-
pin, 15.
Tollu, 300.
Tombebœnf (Caumont de), 392.
Tonnay-Charente. 319.
* Tonnelier de Breteuil (le),
226.
Tonnerre (Clermont), 424,485.
Tonnerre (la Rivière de\ 169.
Torcy de la Tour et d Èsgre-
ville, 324.
Torcy (Cotilon de), 287.
Tott, 48.
Touche (Le Riche de la), 640.
Touchebœuf de Clermont- Ver-
tillac, 660.
Toucbimbert (Prévost de San-
sac de), 404, 536.
Toiicy (Prie de), 199,644.
Toulonjat (Valette de), 658.
Toulouse-Lautrec, 294, 335.
Tour (la), 70, 72, 277, 396,
451.
Tour(Chabaud de la), 490.
Tour (Torcy de la), 324.
Tour (Trincaud-la-), 339.
Tour du Pin Chambly de la
Charce (la), 159, 355, 474,
636, 662.
Tour-Landorthe (la), 113.
Tour-Landry (Maillé de la),
250,411,413,579.
Tour-d'Apchier (la). 310.
Tour-d'Auvergne (h) , 310,
395.
* Tour-Maubourg (Fay de la),
43. 501, 675.
* Tour-Maubourg fMandelI d'E-
cosse de la), 50o, 675.
828
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
830
Tour de Turenne, de Bouillon^
de Sedan (la), 617,648,653,
654.
Tourdila (Mac-Malion), 597.
Toiirdonnet (Joussineau di*)»
208.
Tourelle (Vassal de la), 280.
Tourelles (Villeneuve), 337.
Tournebu (Le Fournier de),
89,91.
Tourneraire, 394.
Tourneur de la Ferraudiùre
(Le), 471.
Tourneux (Birol le), 507.
Tournon, 326, 515.
Tournon de la Chaise, 396.
Tourleau • Tourlorel d'Orvil-
liers 429.
Tourlicr, 141, 143, 585.
Tourtoulon de la Salle, 172,
234.
Tourzel (du Bouchct de), 601.
* Toustain du Bec, d'Hyermes,
de Limézy, d'Ëscrennes, de
Rîcliebourg, de Viray, 173,
174, 175.
Touslin, 78.
Touleuille (Pelil de), 224.
Toytol, 18.
Trainécourt, 248, 415, 486.
* Tranchant d e Lignerolles
(L'Homme-Dieu du), 121.
Tranchères (Howin de), 215.
* Trans (Vilieneute de), 336.
Trassy (d'Orléans de), 141.
Traugnon de Sirvauville, 9.
* Traveraay (Prévost de Sansac
de), 535.
Trécesson (Carné), 675.
Trêches, 155.
Trédern, 330.
Trémault, 407.
TrémoïUe (la), 205, 324, 423,
574,
Trétainville (la Taille de). 74.
Trelon de Vaujuas, 696.
Tréveneuc (Chresticn de), 374.
Treverret 159
Tréville (Palry-Calouin). 686.
Tré^ise (Mortier de), 44, 238.
Trial, 255.
Trichard, 350.
Tricornot, 212.
Trincaud -la-Tour, 339.
Triquerville (Coslé de), 315.
Trogny. 651.
Trois-Rois, 357.
Tronc (Le Cordier du), 195.
Troussière (Saint-Jean de la),
135,136.
Troyer, 229.
Troyes, 143, 651.
Troyps de Saint-Cyr, 273.
Troyes de Santerre de Buglin,
275.
Truchi ou Truchy, 107.
* Truchi de Varennes, 107.
Truchis, 548.
Triilic de Varreux, 19.
Tubiéres de Pcslels de Levis
de Caylus, GGO.
TuiTereau, 3 il.
Tngnol de Lanoye, 302.
Tullaye (la). 434.
Tule (Las de), 4.
Tnrigny de Bouflë, 371.
* Turenne, 70, 397, 647, 648,
051,657,663.665.
Turenne d'Aubepeyre, 659,
662.
* Turenne d'Aynac, 425, 654.
Turenne de la Roque, deSales-
Corbatières, de Feizins, de
Mon! mural, de Sainl-Mar-
lin-du-Bac, 655.
Turgis (Colbert), 346.
Turmel, 212.
Turpin, 204.
Turpin de Crissé de Sansay,
14.
Turlin, 275.
Tusse, 134.
*Tyrel de Poix, 616, 617, 618.
U
Uch, 341.
Urgel (Aragon d'), 653.
Ursel, 2i0.
Ursins (des), 518.
Ussolo (Saint-Michel de Pinilo
et), 519.
Usson, 534.
Uzel, 643.
Uzès (Cnissol d'), 26f, 427,
574, 658.
Vabres (Apchier de), 219,
Vacarescu, 498.
Vachon, 332.
Vacherie (la), 284.
Vaillac, 659.
Vaillac (Genouilhac de), 279.
Vaillant de Champvallain, 527.
Vaillelle (la), 206.
Vaiserie (Jaucour de la), 18.
Vaissiére (la), 398.
Vai d'Ëpremesnil (du), 284.
Val d'Esaertesmes (du), 175.
Val de Grenon ville (du), 175.
Valady (Izarn de), 111.
Valdène (Gaillard de), 346.
* Vnldubault (Deslaigne de),
556, 557.
Valençay, 261.
Valenlinois de Goyon-GrimaU
•di, 67, 58i.
Valéry, 426.
Valelle Ha), 622.
Valelle-Monlbrun (la,) 61 1 .
Valelle-Morlhon (la). 39(>.
Valette (Nogaret la), 70.
ValeJle (Percin de la). 2il.
Valette de Toulonjal, 058.
Va lier 672.
Valieu, 456.
Valins (Saint-Mesmin des), 79.
Vallard, 400.
Vallée, 367.
Vallée-les-Forges (la), 465.
Vallès, 467.
Vallet de Saleignac, 483.
Vallet (Saint-Michel de), 275.
* Vallet de Villeneuve-Gui bert
et Chenonceaux, 483, 484.
Vallier (Saint), 165.
Vallière, 481.
Vallin, 164, 219, iil.
Valogne (Clauzel de Saint*
Marlln), 19.
Valois d'Angoulôme et d'Alais,
261.
* Valon de Gigonzacet de Saint-
Amaran, 3(»0, 474, 475.
Valori, 42, 318.
Valory de Châtelard, 563.
Vaizergues, 389.
Vanhove, 287.
Van Lerberghe, 296.
Vanssay, 222, 620.
Varaigne (du Bourg de), 456,
500.
Varange (Muguet de), 483.
Varaville, 195.
Varax (Rîverieulx de), 160.
Vardes (du Bec de), 643.
Varennes, 107.
Varennes f Jurien des), 480.
Varennes (Truchi de), 107-
Varey, 559, 615.
Varey (Beaulrepaire de), 559.
Varreux (Trulié de), 19.
Vaslin, 587.)
Vassal, ^78, 529.
* Vassal du Marais, 365.
Vassal de la Tourelle, 280.
Va88eurdeFernehen(Le)» I li.
Vassan, 372.
Vaseieux (Seguin8*-Cohom de),
171.
Vassinhac d'Iroècourt, 31 S,
314.
Vasflor (Le), 525.
Vassor du Bouchei (Lie)» Iil.
831
LE BULLETIN HÉRALDIQUE DE FRANCE
833
Vassor de Gourdy (Le), 271.
Valaire, 71, 72.
Va tan (Aubery de), 167.
Vatronville, 168.
Valrv (Bourdon de), 436, 497,
Vau (Pays du), 444.
Vauban (Le Prestre de), 701.
Vaubecourt (Nettancourl), 625.
Yaubercy (nénin-Liétard de),
559.
Vaubianc, 614.
Vaubresson, 491.
Vaucelle, 695.
Vaucelles-Bravigny, 123.
Yau-Dampierre (Mornay-Mont-
chevreuil de), 568.
Vaudenay, 397, 600.
Vaudrecourt, 107.
Vaudrey, 552.
Vaudrimey-d'ATOOt, 696.
Vaurreland (Piscalory de), 20.
YaiJgela8(Vincentde),243,244.
* Vauguîon (Daniel de), 471.
Vauguion (la), 203.
Vaugoubert (Tbomasson de),
290.
Yaujuâs (Treton de), 696.
Yaulchier, 558.
Yaulgrenant (Peting de), 17.
Yaulogerde Beaupré, 88, 90,
99.
Yaumenaîze (Marcë de), 684.
Yaulserre (Gorbel de Corbeau
de) 553.
Yaunac (la Roche), 332.
Yauquelin des Yveteaux, de la
Presnaye, 95.
Yaurouault (Gouyon d <), 691.
Yaussieu, 602, 604.
Yautibault (Gilbert de), 348.
Yaux,222,514,515.
Yaux (Fouquel de), 580.
Yaux'Bidon^ 470.
Yaux (des), 78.
Yaux-Bur-Aure, 686.
Yauzelle (la), 536.
Yavaaseur d'Uérouville (le),
329.
Yavasseur de Précourt (le), 19.
Yayres, 292, 336.
Yayres (Gourgue de), 293.
Yêau de Lanouvelle, 636.
Yédènes (Galléan de), 478.
Yedier (Le Normant), 527.
Yedye, 10.
Yélard, 124, 705.
Yenasque, 632.
Yenc«-Yil!eneuve, 452.
Yendôme (Bourbon), 456.
Yendes, 92.
Yeneur de Beau vais (le), 110.
Yeneur de Tillières (le), 182.
Yenne de Choulot (la), 490.
Yennecy (Brisson de), 2G5,
527.
Yennevelles (Ëspaigne de), 29 1 ,
367.
Venladour, 395.
Yenladour (Coinborn de), 652.
Yenladour (Lévis de), 326,387,
6il.
* Yérac (Solmes de), 457.
Yerdal, 699.
Ycrdalle (Loubens). 697.
Yerdé de Lisie, 19.
Verdonnet, 349.
Yerdye, 11.
Yergennes (Gravier de), 318.
Yergennes (Cliabauues du), 16.
Yergcr (Chauvelin du), 607.
Verger (PronviUe du), 141,589.
Yergeron, 506.
Yergers de Sanois (des), 546.
* Yergès, 405, 691.
Yergier de la Rochejaquelein
(du), 291, 609.
Yergnes (Icb). 289.
Vergord (du Ponl de), 537. .
Yérinnes, 75.
Yerneaux, 470.
Vernei, 153, 682.
Yernet (Turenne du), 655, 657.
Yernelle de Saint -Maurice
(Bernard de la), 507.
Yerneuil, 538.
Yerneuil (Milion d'Ailly de),
351.
Yernéville,2l2.
Yernhelle, 420.
* Yernou-Bonneuil, 421.
Yernouillety 415.
Yéron, 460, 465.
Yerpillière (Leclerc de la), 495.
Yerrerie (la), 529.
* Yen ie de Yivans (la), 690.
Yerronière (Dubois de la), 695.
Yerson, 92.
Yert(du), 612.
Yerteillac (la Brousse de), 504.
Yerlhamon, 184, 559.
Yerlpré (du Myral de), 669.
Yerlrieu (Balhéon), 347.
Yesc, 387.
Yeschambes, 401.
Yèse (de la), 635.
Yesins (Levezou de), 673.
Yeyre de Seras, 637.
Yezet (Marescbal de), 56.
Yezins (Levezou de), 626.
Yialart (Bourgevin de), 331.
Yialart de Moligny (Bourgevin
de), 468.
Yialla,219.
Yialle (la), 398.
Yiana, 119.
Yianges TMac-Mahon de), 592.
Yianges (Morey de^, 599.
Yibraye (Hurault de), 415.
Yicomte (Saint-Paul-ie), 221.
Yicomle (le), 304.
Viconle de Blangy (le), 173,
283,317.
Yidal d'Argeville. 78.
Yidal de la Blache, 19.
Yidart, 485.
Vidaud, 673.
Yiefviile (Le Comte de), 50i!.
Vieilla(Labayde), 431.
Yicile-Mare, 602.
Yieillevigne (Casteinau de),
658.
Yienne„ 164, 380, 559.
Yierve (Bouhier de la), 303.
Yieuxchamps (Baudesson de),
332, 468.
Yieuxpout, 222.
Yiéville, 469.
Vif. 672.
Yiggiauo (Sanfelice de), 624.
Yignal (del), 278.
Yigneau (Peyronny du), 232.
Yiguon. 13, 387.
Yigor (Saint-), 93, 375.
Vigonroux, 556.
Yigouroux (Lastic), 220, 316.
Vilain Xllli, 502.
Yilatte, 666.
Yilers (Legrand de), 566.
Yillamblay, 89.
Villarceaux (Mornay de), 567.
Yiliard-Bonnod (le), 563.
Yillardi de Quinson de Mont-
laur, 234, 676.
Yillaret,218.
Yillarmin, 527.
Yiilarmois (Arthur de la), 489.
Yillarnoul (Digoine de), 147.
Yillars, 331,382, 465.
Yillars (Savoye), 69.
Yillars (GrafTenried), 548.
Yillarson (Pongueux de), 469.
Yillarson (Cullon de), 506.
Yille (la Garde de), 537.
Ville-sur-Illon (la), 366.
Yille au Pourrier (la), 565.
Yilleauval(laSalldde), 681.
Villebardet (Reygondaud de),
288.330.
Yille-Baugé (la), 248.
Yilleboisnet (Ëspivent de la),,
485, 489, 508.
Yillebrewne, 89, 91.
Yillechauve, 587.
Villechauve (Morînville de),
275.
834
LE BULLBTIN HÉRALDIQDB DB FRANCE
836
yiilecomtal (Guirard de), 47.
Villedonné (la), 269, 271, 322,
527 589.
Villefranco'n (Frère de), 298.
Yillegly de Bruniquel (Ouvrier
. de), 104, 294.
Yillebouche (Le Groing de),
520.
Yilleguérif (Puissant de la),
487.
Villelume, 235.
VilIemareuil-en-Brie (Lorraine
de Lislebonue de), 457.
Yillemanzy (Orillard de), 558.
Yillemenard, 290.
Yiilemur, 7.
YilleneufTe, 9.
Yilleneuve, 425, 483.
Yilleneuve des Arcs, 336.
* Yilteneuve-Bargemoht, 104,
222, 238, 347.
* YiileneuTe Flayosc, Bargôme
et Trans, 336, 337.
Yilleneuve-Esclapon, 302, 337.
Villeneuve-Yence, 452.
Yilleneuve (Gourson de la), 42.
Yilleneuve (Tourettes), 337.
* Yilleneuve - Guibert (Yallet
de), 483, 484.
Yillepelée (Launay de), 98.
Yillepion, 481.
* Yillepreux, 339.
Yillequier, 68, 470.
Yillequier (Asselin de), 403é
Yillequier (d'Aumont de) 584.
Yilleregie (Marreau de), 141.
Yilleroy, 203.
Yilleroy (Ricouart de), 303.
Yillers de Gisancourt, 108.
Yillers-Lafaye, 378.
* Yillers de Pommery (Berthe
de). 108.
Yillers (Dupin de), 280.
Yillers (Durand de), 271, 299.
Yillesbrunne (Le Saige de),
540.
Yilletfe (Chevron), 39.
Yillette (Grandet de Ynuven-
trier de la), 444.
Yilliers, 202, 481 , 684.
Yilliers (Julien de), 269.
* Yilliers de Hesloup, 53.
Yilliers de TIsle-Adam, 54.
Yilliers de la Noue, 43^.
Yilliers-les-Maillets, 213.
Yillirouél (la), 867.
Yilloutreys de Brignac, 489*
Yiloteau, 494.
Yilray (Chartres de), 9.
" Yincelles (Aubert de), 669.
Yincendière (Poulain du Mas,
de la Forestière et de la),
444.
Yincent de Marniolas, 44.
Yincent (Mont-Saint), 552.
Yincent de Yaiigelas, 244.
Yindé (Morel de), 329.
Yindé (Terray de), 402.
Yintimille, 51.
* Yion de Gaillon de Lessan-
court, 486, 487.
Yion de Giorey, 486.
Yion de Gaillon, 485.
Vipardière (Yipart de la), 199.
V incelles (Aubert dé), 669.
Vinezac (Julien de). d61 .
Yirazeil Caumont de), 392*
Virav (Toustain de), 175.
Ytrefeuille (Salmon de), 279.
Virieu, 219, 310, 353, 439.
Yirieu-Faverges, 216.
* Yirieu-Pupetières, 440.
Yiriville (Grolée), 293.
Yirley(Croisilles). 686.
Yista-Alegre, 630.
" Yiste de Montbrian et de
Briandas (le), 614, 615.
Yitré, 337.
Yilry, 200.
Yitry (l'Hôpital de), 322, 646.
Yivans, 690.
Yivens (Labat de)» 420.
Yivie de Ringaud, 626.
Yivier na Goste du), 177,215.
Yivier (Durant du), 401.
Yivier (du Pont du), 537.
Yivonne - Moriemart (Roche -
chouart de), 388.
Ylassow, 624.
Yogoridès, 498.
Yogt d'Hunolstein, 247, 452.
Yogué, 17, 305,403. 601.
Yolras, 523.
Yoiret de Tersé, 673.
Yoisines de Chanupois et de
Ghâteauneuf-Landoni 410.
Yoisins, 69.
Yoize, 368.
Yolpe Yuipi Yulpelli, 615.
Yolvire, 647.
Yomecourt, 554.
Yorges (Domet de), 417.
Yorges (Orival de), 419.
Yosgien, 229.
Youé de Royaumeix, 554.
Yougis (Ozouêr le), 323.
Yoûte(Ia),331, 465,469.
Youthon, 88.
Yoyart, 229.
* Vraincourt (Anthouard de),
167, 190.
Yuée (Charry de), 15.
Yyau ae Lagtrde, 298.
W
Wacquant, 367.
Wagram (Berthier de), 227,
662.
Waldstein, 435.
Walengin, 227.
Wallincourt, 286.
Walsh, 103.
Walsh-Serrant, 645.
Warignies, 326.
Warren, 19.
Waru (Laurent de), 42, 226,
411.
Wasserval, 168.
Walelet, 229.
'^Wendel,411,56d.
Werbier. 112.
White, 369.
Widorspack^Thor, 635.
Wideux (Stembier de), 503.
* Wignacourt, 169, 312, 353.
Wilkinson, 409.
Will-Garner, 226.
Will (Pillet), 47.
Wischer de Celles, 250.
* Wissocq, 157.
*Witte, 178,349.
Worms de Rorailly, 223, 564.
Wurtemberg, 890.
Wurtemberg de Montbéliard,
389.
Xonville (Curel de), 554.
Yanville (CousUni d*}, 605.
Ton de Jonage, 347.
Ysalguier de Glermont, 6.
Yve de Bavary, 571.
Yvelin de Béville, 483.
Yveteaux de la Fresnaye (Yau-
quelin des), 95.
Zahony(Ritterde),541.
Zell (Brunswick), 38.
Zenner, 363.
Zukow, 630.
■^*f
Berg^erac. — Imprimerie Générale du Sud-Ouest, 3, rue Saint-Esprit (Ve E. Maurt).