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Full text of "Le Bulletin héraldique de France"

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LE 

BULLETIN  HÉRALDIQUE 

DE  FRANCE 

on 
REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 


Paraissant  tous  ie«  mots 

SOUS  LA   DIRECTION 


H.  LOUIS  DE  LA  ROQUE 


(tocal,  lacien  Rcdacleur  k  la  GaitlU  dt  fran    ,  Auteur  de  l'Ariaarial  dt  la  Nùbltae   du   Lattgxiedoe 
du  Catalogue  de»  GentlUhommei,  elc. 


XI»  VOLUME 

DE     I.A     NOUVELLE     SÉRIE 


ADMINISTRATION    DU    BULLETIN    HÉRALDIQUE    DE    FRANCE 
se,    QUAI    DES    ORFÈVRES,    se 


'j 


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LE 


BULLETIN    HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


Bergerac.  —  Imprimerie  Générale  du  Sud-Ouest  (Vve  E.  Mauit) 


'!.rME(H<lilinUnj  gimmutM»  JANVŒB 1892 


LE 

iULLETIN  HÉRALDIQUE 

DE   FRANCE 

OD 

REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 


'  I>aral>B«nt    tous    les    mola 

--  -î  80D8  Li.  DIEBOTION 


M.    LOUIS   DE   LA  BOQUE 

,  incien  Rédacteur  i  la  Gazelle  de  France,   Auteur  de  VArmorial  de  la  Nobteut  dé 
Languedoc,  du  Catalogue  de»  Gentilshommes,  etc. 


PARIS 

IMINISTBATION    DD    BULLETIN    HSBALDIQUE    DE    FRANCE 


Bergerac.  —  Imprimerie  Générale  du  Sud-Ouest  (Vve  E.  Maubt) 


■^yOLUlIE  (H-ilU  cnlM»)  OMordU  HM     '  JANVIER  1892 

LE 

ÎDLLETIN  HERALDIQUE 

DE   FRANCE 

00 

REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 

~^  ParOilcBsiit    tioua    le*    mois 

£  <^  ^  S0D8  LA  DIKBCTIOW 

DB 

,     r 
,^  M.    LOUIS    DE   LA   BOQUE 

iv->c3t.  anaen  Rédacteur  i  la  Gazette  de  France,  Auteur  de  l'Àrmoriat  de  la  Noblene  dt 
Languedoc,  du  Catalogue  dee  GenltUkommes,  etc. 


PARIS 

ADMINISTRATION    DU    BULLETIN    HERALDIQUE    DE    FRANCE 
86,     QTTA.!    X>SS     OUFÊ^ZtES,     63 


PRIX  DE  U ABONNEMENT  AU  BULLETIN 


France,  Algérie  et  Alflace-Lorraine  (12  livraisons) 19  £r.  par  a 

Étranger  et  PdssessionB  coloniales 1&         — 

Les  dix  premiers  volumes  de  la  collection,  comprenant  chacun  près  de 

800  colonnes  avec  titre  et  table 19   fr.  par  \ 

Pour  les  abonnés  anciens  ou  nouveaux V  — 


Toutes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  TAdministration  i 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être    adressées  k  M.   Louis  de  La   Roq. 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  &  Paris. 


^M^^MV^^lM^^^^VW^^n^rf^^^^^^ 


Il  sera  rendu  comj)te  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  ev 


plaires. 


f^sf^s*^*^if*m^^sf*^f»f>if*^^»^*^fs^^^ 


I^'A.cliiilTiist]?atlon  tloxit  ix  la  dl^positloxx  do  sos.  al>onn.«Sj5  ancions  u 
noiXT-caux:  la  collootioxi.  des  volumes  du.  BUKjXjdl'IlN'  d<^Jèi  publios.  au 
ooxi.dltioxi,s    cl-dossous  : 

9  fr.  le  volume^  pris  dans  nos  bureaux! 
ajouter    1    fr.   pour   TalFranchi  s  sèment    d*un    volume 

DIX  VOLUMES  SONT  EN  VENTE 


EN  VENTE  DANS  NOS  BUREAUX 

Catalooue  des  Certificats  de  Noblesse 

DÉLIVRÉS  PVR  CHÉUIN 
POUR  LE  SERVICE  MILITAIRE  DE  1781  A  1789 

^^Ui  par  (M(M.  ^.  de  la  itffçoe  et  (^.  de  iSaTthélemy 

Broch.  in-S"  :  2  fr.;  franco  :  8  fr.2S 


^^f^p^^htf^ 


CATALOGUE  DES  PREUVES  DE  NOBLESSE 

lleçuoN  par  d'IIoziex* 

Pour  les  Ecoles  militaires  de  7753  à  1789 

PUBLIÉ  PAR  LES  MÊMES 
Broch.  ici-S«  :  8  fr.;  franco  :  8  fr.  25 


TREIZIÈME   ANNEE 


LA  VIGNE  FRANÇAIS] 

REVUE    BI-MENSUELLE 

DES  INTÉRÊTS  VITICOLES  FRANÇAIS 

ET    DK   LA    DÉFENSE   CONTRE   LE   PHYLLOXERA   V.\\\  L 
INSECTICIDES    ET    LES   CÉPAGES   RÉSISTANTS 


lO  fr.  par  an  ;'.)ur  la  France;  Hl  fr.  ]>•>« 
IVtranger.   —  On   s'abonne  à   Pans, 
56,  «[liai  (les  Orfèvres 


70    488   AA  A   30 


BULLETIN  HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


ou 


UKVLE    HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Cinquième  Volume,  —  (Nouvelle  sé^ne)  —  Janvie?*  1892 


SOMMAIRE 

'•»iiKRE  Partie  :  Caïalogue  des  généraux  Français,  connétables,  marécliaux  de  France,  licu- 
in.inls  généraux,  niiiréchaux  de  camp.  —  Armoriai  général  de  France.  Documents  historiques. 
—  Armoriai  de  la  générante  d'Orléans  (IG96-1701),  d'après  les  manuscrits  de  la  Biblothèque 
!:iii'»nale,  Cabinet  des  litres  (suite). 

\;'mkPartik:  Notices  généalogiques  :  Nicolas  de  Voutron,  de  Lamballerie,  de  Lisleferme; 
Nicolas  du  Plantior  ;  Additions  de  noms.  —  Notices  généalogiques  :  Mariages  et  décès  du  mois 
t:  janvier  el  rappel  des  mois  précédents. 

I    Mi:Mt  Partie:  Variétés,  bibliographie,  chroniques:  L'ordre  de  Malle;  M.  le  vicomte  de 
i'i'ay;  Madame  de  La  Quintinie;  Les  dames  Budes. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENT^  HISTORIQUES 


*    M 


CATALOGUE  DES  GENERAUX  FRAN(;AIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP  i 


L*?  titre  de  connétable  (en  latin, 
>.  S'Stabull^  comte  ou  chef  de  rétable) 
*  celui  de  maréchal  (en  allemand, 
v'ih-schalh^  préposé  au  soin  des  che- 
'iM,  constituaient  les  premières 
ûotioûs  militaires  sous  Tancienne 
QRrchie.  L'un  et  l'autre  tirent  leur 


^  ï.p  ('atalogue  a  été  formé  à  Taido  de  la 
"ofo^iV  miUuiire,  de  Pinard  ;  des  ElaU  viili- 

''  Ur  la  France;  des  Almanachs  royaux;  du 
•'t(  concrrnant  /<•  tribunal  de  IS'osseifjneurs  les 

■'  t'muir  de  France,  par  M.  de  Beaufort,  2  vol. 

'  ,  publié  en  178 i  ;  du  Dictionnaire  des  généraux 
'-aig,  de  M.  de  Courcelles;  et  revu  sur  VEiat 
1  /  des  généraux  par  ordre  de  promotion,  aux 
ive>  (la  Ministère  de  la  guerre. 


nom  du  rôle  prépondérant  donné  à  la 
cavalerie  sous  le  rég'ime  féodal,  à  la 
guerre  et  dans  les  tournois. 

La  noblesse  combattait  toujours  à 
cheval.  Ce  privilège  dont^elle  a  joui 
jusques  vers  la  fin  du  moyen-âge  n'a 
pas  été  sans  influence  sur  la  formation 
des  mots  de  c7«ei5«/«^;-,  cahallero^  cnvct" 
liere^  restés  dans  les  diverses  langues 
de  l'Europe;  nous  pourrions  même 
ajouter  celui  à'écuyer  puisque  l'on  est 
d'accord  pour  donner  à  celui-ci  comme 
origine  les  scutarii  ou  snut'feri,  qui 
désignaient,  sous  les  empereurs  d'O- 


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LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


rient,  des  cavaliers  armés  de  la  lance 
et  du  bouclier^  et  constituaient  Félite 
de  Tarmée  \  ils  portaient  le  bouclier  et 
combattaient  à  cheval.  On  désig-nait,  à 
Rome,  l'ordre  des  chevaliers  sous  le 
nom  de  équités.  De  là  sont  venus  en- 
core les  ecuyers  -  cavalcadours  ,  les 
grands-écuyers^  pour  désigner  des  fonc- 
tions de  cour,  et  les  ordres  équesU^es^ 
pour  désigner  les  ordres  de  chevalerie. 

Plus  tard,  l'éducation  de  la  jeune 
noblesse  commençait  au  milieu  des 
chevaux  par  l'entrée  dans  les  Pag-es  de 
la  grande  ou  de  la  petite  écurie  du  roi 
ou  des  princes.  Aussi,  bien  avant  que 
Buffon  appelât  le  cheval  «  la  plus  no- 
ble conquête  de  Thomme  »,  son  nom  et 
son  rôle  dans  l'organisation  de  nos 
armées  l'avaient  en  quelque  manière 
identifié  avec  les  plus  hautes  fonctions 
et  dignités  militaires  réservées  à  la 
noblesse,  et  à  tout  ce  qui  rappelait  ses 
services.  N'est-ce  pas  ce  touchant  sou- 
venir qui  veut,  encore  de  nos  jours, 
que  le  cheval  d'un  chef  militaire  ait 
sa  place  marquée,  en  tête  du  cortège, 
lorsque  ce  chef  reçoit  les  derniers  hon- 
neurs de  la  part  de  ses  compagnons 
d'armes  ? 

Le  connétable  était  le  chef  de  l'armée 
pendant  l'absence  du  roi;  il  n'avait 
primitivement  que  le  commandement 
de  la  cavalerie  et  était  placé  sous  l'au- 
torité du  Grand-sénéchal  dont  les  fonc- 
tions embrassaient  les  attributions  que 
se  partagèrent  plus  tard  le  Connétable 
et  le  Grand-maître  du  Palais.  Lorsque 
Philippe-Auguste  eut  supprimé,  en 
1191,  la  dignité  de  Sénéchal,  le  Conné- 
table devint  le  chef  suprême  des  ar- 
mées. 

Dreux  de  Mello  exerça  le  premier 
cette  fonction. 

Ce  fut  surtout,  dit  Chéruel  (1),  à  par- 
tir de  1218,  époque  où  Mathieu  de 
Montmorency  devint  connétable  de 
France,    que   cette    dignité  prit  une 

(i)     Dictionnaire    historique    de»    institutions, 
VWurt  el  coutwneê  de  (a  France. 


grande  importance.  La  marque  de  la 
puissance  du  connétable  était  une  épé(^ 
nue  qu'il  recevait  des  mains  du  roi,  et 
qu'il  portait  devant  le  prince  au  sacre 
et  dans  toutes  les  pompes  de  la  royauté. 

Lorsque  le  roi  siégeait  aux  Etats- 
Généraux  ou  dans  les  Lits  de  justice, 
le  connétable  était  assis  à  sa  droite 
toujours  l'épée  nue  à  la  main  ;  sa  por 
sonne  était  inviolable,  et  l'attentat 
contre  sa  personne  était  puni  comme 
un  crime  de  lèse-majesté,  ainsi  que  lei 
montre  le  jugement  rendu  contrq 
Pierre  de  Craon  en  1392,  pour  avoir 
commis  un  attentat  contre  la  personne 
d'Olivier  de  Clisson. 

L'écu  des  armes  du  connétable  avaitl 
pour  ornements  extérieurs,  de  chaqun 
côté  une  épée  nue,  la  pointe  en  haut,! 
tenue  par  un  dextrochère  ou  main 
droite,  armée  d'un  gantelet  et  sortant! 
d'une  nuée. 

Le  connétable  avait  sa  juridiction  àl 
la  Table  de  marbre  de  Paris,  qui  com- 
prenait l'Amirauté,  la  Connétablie,  leà 
Eaux  et  forêts.  Cette  juridiction  tirai 
son  nom  d'une  grande  Table  de  mar 
bre  placée  dans  le  palais  de  jusi 
tice,  autour  de  laquelle  siégeaient 
les  juges  de  ces  trois  juridictions 
spéciales,  qui  ont  conservé  ce  nom 
jusqu'à  la  Révolution.  Le  tribunal 
du  connétable  ne  subsista  pas  après  la 
suppression  de  l'office  de  ce  grand  di- 
gnitaire en  1627  ;  il  se  confondit  avec 
celui  des  maréchaux  de  France. 

Comme  la  puissance  des  connétables 
s'étendait  à  toute  la  France,  qu'elle 
leur  donnait  une  autorité  presque  ab- 
solue sur  les  armées  et  des  droits  con- 
sidérables à  percevoir  à  la  suite  de  la 
prise  des  villes,  elle  inquiéta  sou  veut 
les  rois.  Louis  XI  fit  trancher  la  tètei 
au  connétable  de  Saint-Pol,  couvai  ncuj 
de  trahison  (1475)  et  Louis  XIII  après  la| 
mort  de  Lesdiguières,  supprima  cette 
dignité  qui  ne  répondait  plus  d'ail- 
leurs à  l'organisation  militaire  du 
pays.  L'cdit  du  mois  de  janvier  1621 


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LB  BULLETIN  HâRALOÎQUB  DE  FRANCE 


•'  atient  défense  de  •  la  rétablir  pour 

-  Iniques  causes,  occasions,  et  en  faveur 
:  oosidération  de  quelque  personne, 
;iece  puisse  être  (1)  • 

D  puis  la  suppression  de  cet  office  le 

-  ;en  des  maréchaux  de  France  en 
r  !ii(>Iissait  les  fonctions  au  sacre  des 
:.»is  ou  remplaçait  antérieurement  le 

'.'iuetable,  en  cas  d'empêchement  ou 
i  '  vacance  de  la  fonction.  Voici  la  liste 
>>  maréchaux    qui  furent   appelés  à 

t  honneur  de  1575  à  1775  : 

Le  maréchal  de  Retz,  au  sacre  de 
H  Qri  m,  le  13  février  1575. 

Lo  maréchal  de  Matigfnon,  au  sacre 
le  Henri  IV,  le  25  février  1594. 

Lo  maréchal  de  la  Châtre,  au  sacre 
y  Louis  XIII,  le  18  octobre  1610. 

Le  maréchal  d'Ëstrées,  au  sacre  de 
L 'lis  XIV,  le  9  juillet  1654. 

Lt'  maréchal  de  Villars,  au  sacre  de 
l-îiisXV,  le  25  février  1722. 

Le  maréchal  de  Clermont-Tonnerre, 
II  sacre  de  Louis  XVI, le  11  juin  1775. 

Devenu  le  commandant  en  chef  des 
iraipe?,  depuis  la  suppression  du 
•riad  Sénéchal,  le  connétable  avait 
•  :i5  ses  ordres  immédiats  d'abord  un, 

is  deux  maréchaux^  commandant  la 

iVîilerie,  et,   depuis  Saint-Louis,  le 

i^Lûâ  maître  des  arbalétriers,   com- 

..indant  Tinfanterie,    remplacé   plus 

sr<i  par  le  Grand  maître  de  l'artille- 

'.  '.  Le  maréchal  conduisait  Tavant- 

.-•irde,    c'était  lui,  d'après    le  témoi- 

-".a^-e  de  Guillaume  le  Breton,  auteur 

-'  ia  Philippéide^  qui  sous  Philippe- 

i;ruste  engageait  et  dirigeait  les 
"'ornières  batailles  : 

'  '  l'is  erat  |iriinum  geslare  in  prrclia  pilum, 
■'uippe  mareêcaîU  claro  fulgebat  honore. 

Il  n'y   avait   dans   l'origine    qu'un 

I   L'édit  de  Louis  XIII  fui  respecté  par   ses 

>.-:Hirs,  el  la  dignité  «le  Conn<^!able  n'a   ja- 

-    iH  rélablte  sous  La   monarchie.   Napoléon 

V'.'ilut  en  faire  revivre  le  nom,  pour  la  splen- 

^f  dr-  son  trône,  en  donnant  le  titre  de  Grand 

■ahle  à  son  frère  Louis,  qui  fut  depuis  roi 

•  .<  Itantle,  el  celui  de  Vice-Connàfable  au  niaré- 

*■  Berlhier,  prince  de  Neufchalel,  (180C)  et  de 

'  -nm  (18©9),  duc  de  Wagram,  en  18i7. 


maréchal.  De  Saint-Louis  à  François 
P%  il  y  en  eut  deux.  Ils  avaient,  sous 
la  direction  du  connétable,  la  conduite 
de  l'armée,  faisaient  la  montre  ou  re- 
vue des  troupes,  constataient  si  chaque 
seigneur  féodal  avait  amené  son  con- 
tingent et  maintenaient  la  discipline 
dans  les  armées. 

M.  Chéruel  soutient  que  primitive- 
ment la  dignité  de  maréchal  était  amo- 
vible ;  ainsi  sous  Philippe  de  Valois, 
dit-il,  Bernard  de  Moreuil  dût  quitter 
cette  dignité  pour  devenir  gouverneur 
du  Dauphin.  Nous  ne  connaissons  pas 
d'autre  exemple  d'abandon  de  cette  di- 
gnité par  celui  qui  en  était  revêtu, 
mais  cet  abandon  volontaire  n'autorise 
pas  à  conclure  que  la  fonction  était 
amovible. 

Le  nombre  des  maréchaux  s'accrut 
avec  l'importance  que  prenait  notre  or- 
ganisation militaire.  Après  l'institution 
des  légions  provinciales  (1532),  d'où 
sortirent  plus  tard  les  régiments,  Fran- 
çois P'  ajouta  un  troisième  maréchal; 
Henri  II  un  quatrième.  Comme  le  nom- 
bre s'en  était  accru  sous  les  succes- 
seurs de  ce  prince,  les  Etats  de  Blois 
exigèrent,  en  1577,  qu'il  n'y  eut  que 
quatre  maréchaux.  Mais  Henri  IV, 
Louis  XIII  et  Louis  XIV  dépassèrent 
cette  limite.  A  la  mort  de  Turenne  en 
1675  on  créa  huit  maréchaux,  c'était, 
disait-on,  la  monnaie  de  M,  de  Tu* 
renne.  Il  y  en  eut  jusqu'à  vingt  après 
la  promotion  de  1703.  On  n'en  comp- 
tait que  neuf  au  moment  de  la  Révolu- 
tion, dont  le  plus  ancien  était  le  maré- 
chal de  Contades,  né  en  1704,  nommé 
le  24  août  1758. 

Comme  plusieurs  princes  souverains 
et  grands  vassaux  de  la  couronne 
avaient  aussi  des  maréchaux,  ceux  du 
roi  se  distinguèrent  de  ces  derniers  en 
s'appelant  Maréchaux  de  France. 

Le  signe  de  la  dignité  de  mxirêchal 
était  un  bâton  de  commandement  fleur- 
delysé.  Leurs  armoiries  portaient  deux 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


8 


bâtons  d'azur  semés  de  fleurs  de  lis  d'or 
passés  en  sautoir  derrière  Técu . 

Louis  XIV  exigea  qu'on  donnât  «  a 
tous  et  un  chacun  de  MM.  les  maré- 
chaux de  France  le  titre  de  Monsei- 
gneur,  lorsqu'on  leur  écrit,  et  celui^de 
Nosseigneurs  à  leur  tribunal,  lorsqu  on 
y   présente    des   mémoires    ou    pla- 

cets  »  (1).  . 

Malgré  d'éclatantes  résistances  cet 

ordre  fut  exactement  observé. 

M  de  Boufflers,  n'étant  encore  que 
colonel  du  régiment  des  Gardes-Fran- 
raises,  et  se  trouvant  dans  le  cas  d  e- 
crire  à  MM.  les  maréchaux  de  France, 
demanda  h  Louis  XIV,  s'il  devait  don- 
ner  le  titre  de  Monseigneur  k\m  maré- 
chal de  France,  le  roi  lui  répondit  : 
.  J'ai  toujours  vu  cela  ;  mais  que  vous 
«  importe?  vous  le  serez  bientôt  •.  Il 
le  fut  en  effet  le  27  mars  1693. 

En  1763,  M.  de  Trémolet,  marquis  de 
Montpezat,  revêtu  d'un  brevet  de  Duc 
du  pape,  écrivit  une  lettre  à  M.  le  ma- 
réchal de  Biron,  en  mettant  en  tête  de 
sa  lettre  Monsieur  le  Maréchal,  PJle  tut 
soumise  au  tribunal,  qui  décida  qu'elle 
serait  renvoyée  sans  réponse.  Le  mar- 
quis  de  Montpezat  en  écrivit  une  se- 
conde, qui  fut  également  rapportée  au 
tribunal.  Alors  MM.  les  maréchaux  de 
France  décidèrent  qu'il  serait  enjoint 
au  S^  de  Montpezat  de  se  servir  d'ex- 
pressions plus  respectueuses,  et  de 
donner  le  titre  de  Monseigneur  km^  ma- 
réchal de  France  à  qui  il  avait  l'hon- 
neur d'écrire.  Le  marquis  de  Montpezat 
s'obstinant  dans  son  refus,  sous  le  pré- 
texte de  privilèges  attachés  à  sou  titre, 
fut  arrêté  le  10  octobre  1764  et  consti- 
tué prisonnier  jusqu'à  ce  qu'il  eut  écrit 
une  lettre  d'excuse.  Il  ne  sortit  de  pri- 
son que  le  20  novembre  suivant. 

Quelques  personnes  de  qualité  vou- 
lurent s'autoriser  de  l'ancienneté  et  de 
l'illustration  de  leur  maison,  et  du 
titre  de  cousin  dont  le  roi  les  honorait, 


(1)  necMeil  concernant   le  tribunal   <if!^  Nossei- 
gneurs îe^  marédiauT  de  France^  t.  I,  p.  i*.  1?»».  " 


pour  se  mettre  au  dessus  de  la  loi  ina- 
posée  au  reste  de  la  noblesse.  Les  ducs 
de  Laval,  de  Fitz-James,  le  prince  de 
Bauffremont,  le  comte  de  Rieux  et  le 
comte  de  Chabot  présentèrent  un  mé- 
moire au  roi  dans  lequel  ils  exposaient 
les  raisons  par  lesquelles  ils  se  croyaient 
en  droit  de  ne  pas  employer  le  terme 
de  Monseigneur  en  écrivant  à  MM.  les 
maréchaux  de  France  ou  h  Tun  d'eux 
en  particulier.  Mais  le  roi  fit  répondre 
par  le  comte  de  Saint-Florentin  le  7  jan- 
vier 1768,  «  qu'il  n'avait  rien  à  chan- 
ger à  ses  décisions  antérieures,  et  que 
le  titre  de  cousin,  accordé  aux  familles 
qui  ne  sont  ni  pai7^s  ni  ducs  ne  doit  pas 
les  dispenser  de  se  conformer  aux  dé- 
cisions anciennes  des  rois  ses  prédé- 
cesseurs. •  Le  droit  des  maréchaux  ne 
fut  plus  contesté. 

Les  maj^échaux  formaient  un  tribu- 
nal ou  juridiction  appelée  connétablie 
et  maréchaussée  de  France.  Il  y  avait 
en  France  cent  vingt  maréchaussées 
qui  en  dépendaient  et  qui  étaient  char- 
gées de  faire  sommairement  le  procès 
des  soldats  en  marche  quand  ils  s'éloi- 
gnaient du  quartier  pour  piller,  aux 
voleurs  de  grand  chemin,  aux  faux- 
monnayeurs,    aux    vagabonds,     etc. 
Les  prévôts  des  maréchaux  jugeaient 
avec  l'assistance  de  sept  officiers  de 
justice  tirés  du  présidial  le  plus  voisin. 
La   juridiction    des  maréchaux    de 
France  était  constituée,  en  outre,  pour 
régler  les  différends  entre  gentilshom- 
mes, et  être  le  juge  souverain  de  ce 
que  l'on  appelait  i  le  point  d'honneur  ? . 
Pour  instruire  ces  sortes  d'affaires,  il  y 
avait  auprès  du  gouverneur  général 
militaire  de  chaque  province  des  offi- 
ciers délégués  sous  le  titre  de  lieute- 
nants  des  maréchaux  de  France. 

Cette  partie  n'était  pas  la  moins  im- 
portante, la  moins  délicate,  ni  la  moins 
active  de  la  juridiction  du  Connétable 
et  plus  tard  de  celle  des  Maréchaux  de 
France. 
Depuis    la   fin    du  xvi*   siècle  ced 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


10 


grands  dig'nitaires  avaient  Thabitude 

:»»  <e  réunir  en  un  seul  tribunal  pour 

u'jf'r  et  arranprer  les  affaires  dites  du 
i-iut  d'houueur. 

Xous  allons  en  citer  quelques-unes 
jour  montrer  de  quel  respect  ce  tribu- 
ufil  jouissait  auprès  de  la  noblesse  de 
t. ut  rang*. 

Il  y  avait  eu  en  1598  des  paroles  un 
itii  vives  entre  le  duc  d'Epernon  et  le 
iimréchal  d'Ornano.  Le  désaveu  imposé 

l^'  part  et  d'autre  en  présence  du  con- 
aetable  et  des  maréchaux  à  Saint-Ger- 
Uiain*en-Laye  termina  le  diflFérend. 
lieux   ans  après,  une  autre  affaire 

litre  le  comte  de  Soi.ssons,  prince  du 
-'iiiir,  et  M.  de  Rosny,  pour  certains 
:  ropos  tenus  contre  le  prince,  fut  por- 
t-'t'  devant  les  maréchaux  de  France. 
'  raig'nant  les  suites  d'un  pareil  démêle 
t.vux-ci  prièrent  le  roi  d'interposer  son 
autorité. 

Henri  IV  s'y  prêta  de  fort  bonne 
^•ruce  en  écrivant  lui-môme  au  comte 
1  '  Soissous  une  lettre  dans  laquelle  il 
-'  portait  garant  des  intentions  de 
M.  de  Rosny,  tout  en  l'obligeant  à  don- 
'^  r  par  écrit  pleine  satisfaction  à  son 
.  Iversaire,  dans  les  termes  suivants  : 

tf  Monsieur,  j'ay  scu  les  langages 
aie  Ton  vous  a  rapportés  que  j'ay 
Vaus  de  vous  :  je  vous  supplie  très 
iMinblement  de  croire  que  je  n'ay  eu 
't  volonté  de  dire  chose  qui  vous  put 

-'•  Qser,  et  que  pour  mourir  je  ne 
V  judrois  me  tant  oublier,  que  si  bien 
.  ay  dit  des  choses  qui  ayent  pu  vous 
jîfeaser,  en  la  forme  qu'elles  vous  au- 
:  nt  été  rapportées  de  moy  par  ceux  qui 
.'\s  ayent  ouïes,  ils  ont  fait  jugement 
•jiitre  mon  intention.  Je  vous  supplie 
'r-à  humblement  me  le  pardonner,  et 
..^^  tenir  pour  votre  très  humble  ser- 
viteur. • 

Signé  DE  Rosny. 


Kn  d'autres  occasions  le  connétable 
<  les  maréchaux  jugeaient  que  l'affaire 
ifiit  sans  importance  ou  n'avait  qu'une 
Huse  futile,  et  ordonnaient  aux  adver- 


saires et  témoins,  ou  seconds,  de 
s'embrasser,  nous  dirions  aujourd'hui 
de  se  tendre  la  main,  et  de  n'en  plus 
parler,  ainsi  que  cela  fut  décidé  dans 
la  querelle  de  Messieurs  de  Montespan 
et  le  marquis  de  Cœuvres  et  Messieurs 
de  Termes  et  de  Villars-Houdan,  qui 
les  voulaient  seconder. 

«  Nous  avons  ouï  le  discours  de 
votre  querelle  par  la  bouche  de  l'un 
et  de  l'autre,  disait  le  jugement  du 
connétable,  et  avons  trouve  qu'elle  a 
procédé  d'un  seul  désir  que  vous  aviez 
d'essayer  vos  épées,  sans  que  vous  y 
ayez  été  provoqués  par  aucune  offense. 
Vous  avez  fait  ce  que  vous  avez  pu 
pour  vous  contenter  en  cela;  vous  en 
avez  été  empêchés;  de  sorte  qu'il  n'y  a 
rien  qui  vous  doive  ou  puisse  empêcher 
que  vous  ne  soyez  amis,  comme  le  Roy 
le  veut.  Par  ainsi  je  vous  commande 
de  sa  part  de  vous  embrasser,  et  qu'il 
ne  s'en  parle  jamais,  ni  pareillement 
de  vos  seconds,  ni  entr'eux.   » 

Signe  Montmorency.  (1) 

Décision  analogue  dans  la  querelle 
entre  MM.  de  Créquy  et  de  Chambert  : 

«  Messieurs  :  Tout  ce  qui  s'est  passé 
par  les  appelés  et  envoyés  de  vos  amis 
l'un  vers  l'autre,  il  n'y  a  rien  dont  il 
vous  doive  souvenir.  C'est  pourquoi  je 
vous  prie  de  demeurer  amis  et  me  le 
promettre  et  vous  embrasser  ensemble.  » 

Il  arrivait  parfois  suivant  la  gravité 
de  l'affaire  et  pendant  son  instruction, 
que  pour  éviter  des  voies  de  fait,  un 
lieutenant  de  la  connétablie  était  atta- 
ché à  la  personne  de  chacun  des  adver- 
saires, qui  ne  pouvaient  s'en  séparer 
sans  l'autorisation  du  connétable,  ou 
du  doyen  des  maréchaux,  ainsi  qu'il 
advint  aux  ducs  d'Aumont  et  de  Ven- 
tadour  en  1748,  pour  un  différend  entre 
leurs  valets  et  dans  lequel  les  maîtres 


(t)  V.  Les  accords  de  querelles  fails  par  Mon- 
seigneur le  connétable  de  Montmorency,  assisté 
de  MM.  les  marcchauv  de  France  (Fonds   Bé- 
I  thune,  mss.  89G0.) 


11 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


12 


avaient  pris  parti  comme  dans  une 
affaire  personnelle. 

Le  duc  d'Estrées  et  le  comte  d'Har- 
court,  prince  de  la  maison  de  Lorraine, 
qui  à  la  suite  d'une  dispute  survenue 
entr'eux  devant  nombreuse  compagruie 
chez  Madame  la  duchesse  d'Albret, 
refusèrent  de  garder  auprès  de  leur 
personne  le  lieutenant  de  la  connéta- 
blie,  furent  par  ordre  du  roi  envoyés  à 
la  Bastille  en  1713.  Ils  n'obtinrent 
la  mise  en  liberté  qu'après  leur  sou- 
mission. 

Nous  pourrions  multiplier  ces  exem- 
ples, et  tous  dans  la  hiérarchie  nobi- 
liaire, qu'il  s'agisse  de  duc  et  pair,  ou 
de  secrétaire  du  roi,  ne  serviraient  qu'à 
établir  la  sagesse  des  décisions  ren- 
dues et  acceptées  par  des  hommes  dont 
personne  n'a  jamais  mis  en  doute 
rhonneur  et  le  courage. 

On  n'ignore  pas  avec  quelle  rigueur 
exceptionnelle  les  édits  et  ordonnances 
punissaient  le  duel.  La  privation  des 
charges  ou  emplois,  la  confiscation  des 
biens,  la  peine  de  mort  étaient  pronon- 
cées, depuis  Charles  IX,  suivant  les 
circonstances,  contre  ceux  qui  avaient 
provoqué  ou  accepté  une  rencontre, 
sans  avoir  au  préalable  saisi  de  leurs 
griefs  le  tribunal  du  connétable  et  des 
maréchaux  de  France.  Malgré  ces  ri- 
gueurs, les  duels  ne  disparurent  pas 
de  nos  mœurs,  mais  ils  diminuèrent 
d'une  manière  sensible,  et  l'interven- 
tion de  l'autorité  des  maréchaux  de 
France  les  empêcha  bien  souvent.  Il 
n'est  jamais  arrivé,  croyons -nous, 
que  leurs  décisions  n'aient  pas  été 
respectées. 

Entre  la  dignité  de  connétable  et 
celle  de  maréchal,  Louis  XÏII  en  avait 
créé  une  autre,  celle  de  maréchal  géné- 
ral^ qui  plaçait  à  la  tête  des  maréchaux 
celui  qui  en  était  revêtu.  Elle  eut  pour 
premier  titulaire  Lesdiguières,  lorsque 
Luynes  fut  nommé  connétable  (1621). 


Louis  XIV  la  rétablit  en  faveur  de 
Turenne  (7  avril  1660).  Les  maréchaux 
de  Bellefonds,  de  Créquy,  de  Gram- 
mont  ayant  refusé  d'obéir  aux  ordres 
de  Tureane  en  1672  furent  exilés.  A  la 
mort  de  Ï4irenne  la  dignité  ne  fut  pas 
rétablie.  Le  dernier  maréchal  général 
a  été  le  maréchal  Soult,  duc  de  Dal- 
matie,  élevé  à  cette  dignité  par  Louis- 
Philippe  en  1846. 

Le  titre  de  Feld-inaréchaU  usité  dans 
les  pays  du  Nord  de  l'Europe,  en  Alle- 
magne et  en  Autriche,  désigne  un 
grade  absolument  équivalent  à  celui 
de  nos  maréchaux  de  France,  et  celui 
de  Feld' maréchal  lieutenant  correspond 
à  celui  de  nos  généraux  de  division, 
appelés  autrefois  Lieutenants-générau  / . 

Dans  notre  hiérarchie  militaire  If» 
titre  de  lieutenant ^ général  des  armées 
du  roi  venait  après  celui  de  maréchal. 
Les  lieutenants  -  généraux  comman- 
daient une  armée  ou  du  moins  une 
division  considérable  de  l'armée,  cl 
avaient  sous  leurs  ordres  des  maréchaux 
de  camp  créés  sous  François  P*,  char- 
gés de  distribuer  les  logements  aux 
troupes  et  de  leur  désigner  la  place 
qu'elles  devaient  occuper  sur  le  chami» 
de  bataille. 

Sous  Louis  XIV,  on  créa  des 
Brigadiers  de  cavalerie  1667,  et  d'in- 
fanterie 1668,  assimilés  aux  maré- 
chaux de  camp,  mais  plus  spéciale- 
ment chargés  du  commandement;  ils 
furent  appelés  sous  l'Empire  et  de  nos 
jours  Généraux  de  b)*igade. 

Nous  allons  donner  le  Tableau  ou 
Catalogue  de  ces  divers  officiers  géné- 
raux jusqu'à  la  Révolution,  suivant 
leur  ordre  de  promotion;  nous  y  ajou- 
terons les  officiers  généraux  de  la  ma- 
rine, et  dans  un  second  Catalogue  nous 
continuerons  ce  Tableau  depuis  la  Ré- 
volution jusqu'à  nos  jours. 


(A  suivi^e) 


L.  R. 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


14 


.  \'  i;t> 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

leee  -  1701 

LKrî   MANUSCRrrïN   I)K   LA   BIBLIOTHÈQUE    NATIONALE   (CABINET   DES   TITRES) 

(Suilp) 


:^5.  Ëstienne  de  Mauprivé,  prêtre  et 
'-î'.iioine  de  l'église  cathédrale  de  Char- 

li'iz.,  à  une  main  cTarg,  qui  pi^end 
.  Oi%*'au  privé  de  même^  sur  une  bran^ 

■^<'».  N.  Cordier,  chanoine  et  scindic 
:  •  hapître  de  St-Maurice  de  Chartres  : 
Le  gu.^  d   un    St-Maurice  à  cheval 

HT.  François  Laugeois,  prestre  et 
-Idoine  de  réglise  Nostre-Dame  de 
...'•rtres  : 

//-'  //«/.,  à  une  tour  d^arg.^  massonnee 
'  <7.,  au  chef  cousu  d'az.j  ch,  de3  mo- 
•"  >  ifor, 

i^.  Aexpl.  pi.  ampl. 

-'.  Laurent  de  Milleville,  pour- 
:  turde  feu  S.  A.  R.  Mad"«  d'Orléans  : 
l"tz.,  a  un  aigle  cPor  ;  au  chef  cousu 
,'U.  ^h.  de  3  grenades  d^or. 

4».  Michel  de  L'Abbaj'e  procureur  au 
i  ia^e  et  siège  présidial  de  Char- 

« 

U'iz.,  au  chevr,  d^arg.^  accomp.  en 
f  -'c  2  étoiles  et,  en  pointe  d'tm  crois- 

4L  Pierre  du  Temple,  escuier,  sei- 

~".  ur  de  Mirobert  et  autres  lieux,  con- 

'er  du  roy  et  vice-baillif  de  Char- 

l' rte  de  même  que  cy devant  Art.  11 
-  ce  registre. 

A^.  Catherine  Gohory  de  la  Tour, 

•       ♦ 

Ijfiz.^  à  une  fasced^or  ch.  d'une  hure 
•  ^'iftglter  de  sa.  et  accomp.  de  3  éMIcs 
'  ^2  et  1, 

4:5.  Pierre  Lemaire,  conseiller  avocat 


du  Roy  au  bailliage  et  siège  présidial 
de  Chartres  : 

D'^arg.^  à  3  brins  do  marjolaine  de 
sin,  2  et  1, 

44.  A.  expl.  pi.  ampl. 

45.  L'archidiaconé  de  Dreux  : 
JSaz.,  au  château  d^arg, 

46.  L'archidiaconé  de  Dunois  en  Té- 
glise  de  N.-D  de  Chartres  : 

De  sin.  au  chevr,  d^or,  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  d'or  et,  en  pointe  d'un 
œil  d'arg. 

4n,  Mathurin  Maubuisson,  conseiller 
du  roi  au  bailliage  et  siège  présidial 
de  Chartres  : 

D'^arg.,  à  une  fasce  dCaz.,  accomp.  en 
chef  de  2  7'oses  de  gu.  et  en  pointe  d'un 
chf'ne  arraché  de  sin. 

48.  Le  grand  Archidiaconat  de  Char- 
tres : 

De  gu.,  à  un  St-Laurent  dargent, 
vêtu  en  diacre,  tenant  de  sa  main  dex- 
tre  une  prdme  et  de  sa  scnestre  un  livre. 

49.  Pierre  Bignon,  conseiller  du  roy 
en  la  prévoté  de  Chartres,  juge  cham- 
brier  de  M.  Tévêque  de  Chartres  et  maire 
de  Louvre  : 

D^azur,  au  chevr oyi  dor^  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  et  en  pointe  dun  crois- 
sant de  même. 

50.  A  expl.  pi.  ampl. 

51.  Jean  Lubriat,  conseiller  du  Roy 
et  de  S.  A.  R.,  au  bailliage  et  siège  pré- 
sidial de  Chartres  : 

D'^az.j  à  U7i  aigle  s' essorant  d'or,  la 
tête  contournée  et  regardant  un  soleil  de 
même,  posé  au  milieu  du  chef  et  un 
somynet  de  mo7}tagne  d'arg,  mouvant  de 
la  pointe  de  reçu. 

52.  53,  A.  expl.  pi.  ampl. 


15 


LE  BULLETIN  HERALDIQUB  DE  FRANCE 


16 


54.  Alexandre-Franooia  de  la  Roire 
(ou  Roëre),  prestre  et  chanoine  de  Té- 
grlise  cathédrale  de  N.  D.  de  Chartres  : 

D'az,^  au  chei^r.  (Vor  a<comp,  de  3 
raves  de  mémo^  2  et  1. 

55.  Feu  Louis  Simon,  escuier,  sei- 
gneur de  Magny,  Morancet  et  Villiers, 
suivant  la  déclaration  de  Françoise  Le 
Noir,  sa  veuve  : 

jyazuVy  au  chevr,  d'^arg.^  accomp.  de 
.7  cygnes  de  même^  becqués  et  membres 
de  sa,  2  et  î. 

56.  Denis  Tavernier,  avocat  en  la 
cour  et  au  bailliage  et  siège  présidial 
de  Chartres  : 

De  gu.^  au  chevr.  d'or^  accomp.  en 
chef  de  2  trèfles  de  même  et^  en  pointe^ 
d'un  lion  de  nuhne. 

57.  A  expl.  pi.  ampl. 

58.  Etienne  Le  Febure,  bourgeois  : 
D^az.^  au  chevr.   d^arg,   accomp.  en 

chef  de  2  marteaux  d*or  ct^en  pointe^ 
d^u7i  massacre  de  cerf  de  marne. 

59.  Alexandre  Garnier,  conseiller  du 
roy,  avocat  au  bailliage  et  siège  prési- 
dial de  Chartres  : 

Ifaz,^  au  chevron  d^or^  accomp.  en 
chef  de  2  molettes  et^  en  pointe,  dhtn  éper- 
vier  de  méme^  longé  et  grilleté  d'arg, 

60.  François  Janvier,  capitaine  des 
bourgeois  et  habitants  de  Chartres  : 

D'arg.^  au  clievr.  de  gu,  accomp.  en 
chef  de  2  Jays  (geais)  au  naturel  affron-- 
tc's  et^  en  jiointe^  d'un  cœur  de  gu. 

61.  A  expl.  pi.  ampl. 

62.  Louis  Coutet,  escuier,  s'  de  Man- 
deville  : 

De  gu.j  au  cheval  gai,  galopant  d'^or^ 
et  un  chef  éclaté  de  même. 

63.  François  de  Paris,  escuier,  con- 
seiller, chevalier  d'honneurau  bailliage 
et  siège  présidial  de  Chartres  : 

D'az.f  à  une  fasce  d'or,  accomp.  en 
chef  de  3  roses  rangées  de  même  et,  en 
jiointe,  d'tine  tour  aussi  d'or. 


64.  A  expl.  pi.  ampl- 

65.  Henry  Huguet,  chanoine  de  Té- 
glise  N.  D.  de  Chartres  : 

D*uz.^  à  un  cygne  au  naturel^  ccfir» 
télé  d'or  à  un  arbre  de  sin. 

66.  Jacques  de  Vauvier,  escuier,  s»^  de 
Pré  Saint  Evrol  : 

D^iz.^  au  lion  d^arg.  accomp.  de  o 
fleurs  de  lis  de  même^  3  rangées  en  ch^f 
et  2  en  pointe* 

67.  Marie  Cottereau,  veuve  de  Jac- 
ques Compagnon,  receveur  du  taillon 
en  rélection  de  Chartres,  a  présent-é 
Parmoirie  : 

D'az,^  au  chevr.  d'or^  accomp.  de  S 
brins  de  marjolaine  de  même  2  et  Ij 
celui-ci  soutenu  d'^un  croissant  d'arg. 

68.  Pierre  de  Robillard,  prestre,  s^  de 
Mîrougrain. 

D'az.  à  une  tour  d'arg.  accostée  de 

2  croissants  et  soutenue  d*un  autre  crois' 
sont  de  même. 

69.  Anne-Elizabeth  Dauthier,  veuve 
de  Jacques  d'Argnous,  escuier,  s'  de 
Villequier  a  présenté  Parmoirie  : 

De  gu,^  au  chevr.  d'arg.  accomp,  de 

3  cloches  de  même^  bataillées  de  sa.^  :^ 
etl. 

70.  71,  72.  A  expl.  pi.  ampl.  ^ 

73.  Jacques  St  Yves  (ou  Ytives),  mar- 
chand : 

D'argent^  à  un  chev.  de  gu,,  accomp, 
de  3  cof/uilles  de  même  2  et  1  ;  au  chef 
d'az.j  chargé  d'un  croissant  d'or, 

74.  Nicolas  Le  Borgne,  docteur  de  la 
maison  et  société  de  Sorbonne,  cha- 
noine de  Péglise  Noire  Dame  de  Char- 
tres : 

D'arg.^  au  chevr.  d'az,^  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  et  en  pointe^  d'un  péti" 
can  avec  sa  piété  dans  son  aire  de  même, 

(A  Suivre), 


1/ 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


18 


DEUXIÈME  PARTIE 

NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


NICOLAS 

!>E  VOUTRON,   I>E    LAMBALLERIE, 
DE   LlSLEFERME  (I) 

La  famille  Nicolas  qui  a  fait  les  trois 

rHuohes  dites  de  Voutron,  de  Lam- 
■'ilicrie  et  de  Lisleferme  est  originaire 
.-'La  Rochelle,  et  s'est  répandue  en 
Siiatonge  et  dans  VAgenais. 

Kile  remonte  à  Vincent-Arcère  dit 
/  'rni  Nicolas,  qualifié  écuyer,  sei- 
jiieûT  de  Coureilles  et  de  La  Salle 
1  Aytré,  maire  de  La  Rochelle  en  1418, 
T.ort  avant  1558,  époux  de  Lyette  Bou- 

ler,  décédée  eu  1566,  dont  un  fils, 
.)•  han  Nicolas,  seigneur  de  Coureilles, 
Ia  Valade,  La  Barrière,  maire  et  capi- 
aine  de  La  Rochelle  en  1554,  vivait 
eccore  en  1587. 

Ce  Jean  fut  reçu  bourgeois  de  La  Ro- 
helle,  le  19  juillet  1535.  (Voir  Ephémé- 

•  des  historiques  de  La  Roclielle^  par 
.  uurdan,  II,  299  et  aussi  402).  D'Elisa- 

tliGuyton  morte  après  1571,  grand' 
■inte  du  maire  de  1628,  il  eut  Vincent, 

•  'iiyer,  seigneur  de  Coureilles,  de  La 
^iile  d'Aytré  et  de  La  Barrière,  écbe- 
'.iuen  1587,  mort  eu  1592,  laissant  de 
'  iilierine  Pineau,  mariée  en  1571  et 
:^::edée  avant.1605,  quatre  enfants  par- 
:i:i  lesquels  Jean  et  Gédéon. 

Jean,  écuj'er,  seigneur  de  La  Jarrie 
a  partie,  avocat  au  siège  présidial  de 
La  Rochelle,  né  le  8  septembre  1571  et 
:iiort  après  1647,  épousa  Marie  Fran- 
ois,  eut  un  fils,  Daniel,  sénéchal  de  la 
riacipauté  de  Chalais,  né  le  23  octo- 
're  1620,   mort    avant    1691,     ayant 

i-iusc,  le  17  janvier   1647,   Suzanne 

1  Exilait  de  la  Rlvuc  de  Sainlonge  et  d*Aunis, 
> 'IV ici-  \^I. 


Malengiu.  C'est  dans  sa  descendance 
que  se  trouve  la  branche  des  Nicolas 
de  Lisleferme. 

Gédéon  Nicolas,  écuyer,  avocat  en  la 
cour  du  parlement,  né  le  5  janvier 
1581,  mort  en  1628,  épouse,  le  16  jan- 
vier 1607,  Anne  Portier  dont  vint,  le  15 
avril  1609  : 

Vincent,  écuyer,  sieur  des  Chamodes 
et  de  Voutron,  qui  ne  vivait  plus  en 
1645  et  avait  épousé,  le  12  avril  1636, 
Marguerite  de  Mazières  ;  il  fut  le  pre- 
mier seigneur  de  Voutron.  Il  eut  :  1° 
Vincent,  né  à  7  mois  le  28  novembre 
1636  ;  2°  Jean,  né  le  23  septembe  1637  ; 
3°  Philippe,  seigneur  de  Voutron  et  de 
Coureilles,  né  en  1639,  mort  en  1678 
sans  postérité  ;  4°  Gédéon,  seigneur  de 
Voutron,  de  La  Cave,  de  Coureilles,  né 
le  23  novembre  1640,  mort  avant  1690, 
réfugié  en  Angleterre  pour  cause  de 
religion.  Il  avait  épousé,  le  9  novem- 
bre 1668,  Marie  Thauvet. 

Gédéon  fut  un  zélé  protestant.  La 
France  protestante^  IX,  534,  qui  l'ap- 
pelle «  N.  de  Voutron,  sieur  du  Pas- 
sage »,  a  raconté  ses  malheurs.  Sa 
femme  abjura  et  ses  enfants  aussi,  sauf 
un  ;  il  en  eut  neuf:  1°  Pierre,  fugitif 
comme  son  père,  qui  paraît  avoir  laissé 
des  enfants  en  Angleterre  ;  2®  Gédéon 
qui  continua  la  filiation*,  3®  Marie- 
Marguerite,  I  huguenote  mal  conver- 
tie »,  ditBegon  (11  mars  1692),  si  mal 
convertie  qu'on  la  mit  au  couvent  de 
la  Providence  d'où  elle  ne  sortit  qu'en 
1695;  elle  épousa  Abraham  Duquesne, 
sieur  de  Belestat,  capitaine  des  vais- 
seaux du  roi,  petit-neveu  du  grand 
Duquesne;  4<*  Suzanne,  qui  abjura  et 
entra  au  couvent  des  sœurs  hospitaliè- 
res de  La  Rochelle  en  1098;  5"  Anne- 


19 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DB  FRANCE 


20 


Sara,  dame  de  Coureilles,  religfieuse 
hospitalière  comme  sa  sœur  :  6°  Olym- 
pe ;  7"  Céleste  ;  8<»  Marie-Henriette  ;  9® 
Angfélique-Bénig'ne,  née  en  1682. 

Gédeon,  écuyer,  seig'neur  de  Vou- 
tron  en  partie,  de  La  Cave,  capitaine  des 
vaisseaux  du  roi  au  département  de 
Rochefort  en  1698,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  puis  capitaine  fl707),  habitait 
son  château  de  Voutron  en  1729.  En 
1710,  par  acte  d'Hirvoix,  il  avait  vendu 
Coureilles  à  Jean  Léger,  sieur  de  La 
Grange,  capitaine  des  flûtes  du  roi. 

C'est  lui  sans  doute  qui,  sous  le  nom 
de  Voutron,  écrivait  de  La  Rochelle  en 
1716  :  «  J'ai  été  sept  fois  au  Canada,  et, 
quoique  je  m'en  sois  bien  tiré,  j'ose 
assurer  que  le  plus  favorable  de  ces 
voyages  m'a  donné  plus  de  cheveux 
blancs  que  ceux  que  j'ai  faits  ailleurs.  » 
Il  n'existait  plus  en  1737.  De  Louise  de 
Queux  de  Saint-Hilaire,  il  eut  :  l^  Abra- 
ham, seigneur  de  Voutron  en  partie, 
de  La  Cave  et  de  Bellebat,  chevalier 
de  Saint-Louis,  lieutenant  (1737-1740), 
puis  capitaine  au  régiment  de  Tresnel 
—  alias  Monconseil  infanterie,  —  lieu- 
tenant colonel  en  1756,  capitaine  géné- 
ral des  milices  gardes-côtes  de  Soubize 
(1750-1761),  mort  en  1765,  époux  de 
Suzanne-Pauline  Michiel  de  Lizardais, 
sa  cousine  germaine,  dont  vinrent  :  a, 
Louise-Pauline,  épouse  de  Jean-Joseph 
Teyssier  des  Forges,  aide-major  de  la 
marine  ;  b.  Marie-Henriette,  mariée  le 
29  juillet  1771  à  Jean- Jacques-Fran- 
çois-Catherine de  Viart,  écuyer,  ancien 
page  du  roi,  garde  de  la  marine  et  en- 
seigne de  vaisseau  à  Rochefort  ;  c.  Gé- 
déon-Henri,  né  en  1748  mort  détenu  à 
Brouage  le  2  décembre  1793  (1);  et  d. 
Abraham-Jacques-Sévère,  chevalier  de 


(I)  V.  Revue  de  Salnturnje  et  d'Aunitj  V.  371; 
VI.  52. 

Uenri-(icdêon  ^icola9  de  Voulron,  sgr  de  la 
terre  de  Voutron,  major  des  vaisseaux  du  roi, 
chevalier  de  Saint-Louis,  présent  à  l'Assembhîe 
de  la  noblesse  de  La  Rochelle,  en  17811,  fut, 
d'après  M.  de  la  Morinerie,  fusillé  îi  Quiberon, 
(pp.  111  et  îi77). 


Voutron,  lieutenant  de  vaisseau,  mort 
glorieusement  en  1783  sur  le  vaisseau 
Vlllustre  dans  la  guerre  de  Tindépen- 
dance  des  États-Unis,  sans  postérité  ; 
2°  Philippe,  chevalier  de  Voutron,  che- 
valier de  Saint-Louîs,  major  des  vais- 
seaux du  roi,  mort  en  1788  ;  3'»  Hubert- 
Henri,  chevalier,  comte  de  Voutrou, 
seigneur  de  Saint-Laurent  de  La  Prée, 
de  Fouras  en  partie,  du  bois  des  Tillet 
en  partie,  né  à  Voutron  le  20  janvier 
1713,  mort  à  Rochefort  le  16  septembre 
1780  ;  enseigne  de  vaisseau  en  1740, 
lieutenant  en  1746,  capitaine  de  vais- 
seau en  1756,  chef  d'escadre  en  1772, 
commandant  la  division  du  Ponant  ;  il 
vendit  en  1741,  conjointement  avec  ses 
frères  Abraham  et  Philippe,  la  sei- 
gneurie de  La  Cave  à  François  Robert 
de  Vérigny  (?).  Il  avait  épousé  Marie- 
Françoise  Astier,  née  à  Saint-Domin- 
gue le  6  août  1730,  qui  fut  convoquée 
avec  la  noblesse  aux  assemblées  pour 
les  États  généraux  à  Rochefort  en  1789  ; 
4«  Henri-Gédéon,  sieur  de  Voutron, 
lieutenant  des  vaisseaux  du  roi,  mort 
avant  1768  ;  5<>  Henriette,  morte  aussi 
avant  1768. 

Hubert  -  Henri  Nicolas,  comte  de 
Voutron  (1713-1780)  eut  pour  enfants  : 
P  Henri-François,  capitaine  au  régi- 
ment du  Roi  infanterie,  chevalier  de 
Saint-Louis,  émigré,  rentré  en  France 
sous  l'empire,  décédé  en  1807  sans  al- 
liance, le  dernier  représentant  mâle  de 
sa  branche  ;  2"  N.  qui  épousa  Charles, 
vicomte  de  Chasteigner,  chevalier  de 
Saint-Louis,  lieutenant  colonel;  3°  Hen- 
riette-Pauline, née  en  1753,  marié  d'a- 
bord à  Henri  Pineau,  chevalier,  lieute- 
nant de  vaisseau,  puis  en  1788  à  Jo- 
seph de  La  Venue  des  Perriers,  cheva- 
lier de  Saint-Louis,  major  d'infanterie; 
4°  Adélaïde,  épouse  de  N.  d'Aldéguier, 
sieur  de  La  Valade  ;  b°  Marie-Françoise, 
décédée  h  La  Rochelle  le  28  janvier 
1817,  ayant  épousé  en  1757  Joseph- 
Hyacinthe  Ribault  de  Laugardière. 

Les  deux  frères,  Philippe  et  Gédéon 


21 


LB   BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


22 


Nicolas,  présentèrent  leurs  titres  de 
noblesse  à  la  commission  instituée  en 
W^  et  présidée  par  Colbert  de  Terron; 
ils  furent  maintenus  par  décision  du 
13  décembre  1669. 

Les  armes  des  Nicolas  sont  décrites 
fiaos  une  pièce  de  1 640  par  laquelle 
.'ehan,  sieur  de  La  Jarrie,  avocat  au 
j>residial,  «  est  maintenu  et  gardé  en 
in  pofsesdion  et  jouyssance  des  dites 
cha{)elle  et  sépulture  (chapelle  Sainte- 
Aane  dans  Têg-lise  Saiut-Sauveur  à  La 
K-Klielle),  desquelles  ses  ayeux  ont 
ouy  avecq  titre  de  bonne  foy...  et  en 
; <elle  faire  mettre,  comme  ses  ayeulx, 
>e5  armes  qui  sont  :  Ung  timbre  au 
dessus  d'un  escusson,  dans  lequel  es- 
otisson  il  y  a  trois  estoiUes  d'or,  deux 
ïii  hnut  et  une  en  bas,  avecq  un  che- 
uoa  brisé  au  milieu  des  dites  estoil- 
e5,  qui  est  aussi  d'or  :  le  tout  en  champ 
i'azur  i. 

Je  trouve  baptisé,  le  5  juin  1738,  en 
;  ^2*îise  de  Saint- Romôin  de  Benêt,  par 
'u^offroy,  prieur-curé  du  Breuil-Saint- 
J  an,  diocèse  de  La  Rochelle,  Marie- 
Anne-Elisabeth  Nicolas,  fille  d'André 
N  icûlas,  sieur  de  Lisleferme,  capitaine 
1  infanterie,  et  de  Jeanne  Paumery,  à 
•Trifiiarin;  et  le  14  mai  1776,  dans  un 
ane  de  Bigot,  notaire  à  Saintes,  Pierre 
Nicolas  de  Lisleferme,  écuyer,  ancien 
fncier  d'infanterie,  demeurant  à  Paris 
rfi  Daniel  Nicolas  de  Lisleferme,  écuyer, 
lemeurant  à  Griffariu,  paroisse  de 
-'hint  Romain. 

U21  novembre  1891,  est  décédé  au 
hâteau  de  Taillebourg,  âgé  de  74  ans, 
uenri  Nicolasde  Lisleferme,  officier  de 
'a  Légion  d'honneur,  ingénieur  des 
"instructions  navales  en  retraite,  veuf, 
>  15  avril  1884,  d'Isabelle  (Augustine- 
i^i.sabeth -Emma-Louise)  Savary,  dé- 
e  iée  à  Taillebourg,  âgée  de  54  ans, 
.'tite-fille  du  contre-amiral  Savary  et 
il^  d'André-Daniel  Savary,  chef  de 
^•ataillon  du  génie,  officier  de  la  Lé- 
;;:oa  d'honneur,  qui  a  traduit  en  vers 
eî^^n  prose  Jérémie  et  haïe  (La  Ro- 


chelle, typ.  Siret,  in-8°,  1853  et  1859, 
2  volumes). 

Il  avait  fait  presque  toute  sa  car- 
rière à  Rochiefort  où  sa  maison  offrait 
une  large  hospitalité.  Il  avait  continué 
à  Taillebourg  à  pratiquer  la  charité 
d'une  façon  généreuse  et  chrétienne. 
D'origine  protestante,  il  s'était  conver- 
ti au  catholicisme,  et  on  l'avait  vu  re- 
cevoir la  confirmation  en  l'église  de 
Taillebourg  avec  les  enfants  de  la  pa- 
roisse. II  a  légué  aux  religieuses  de 
Taillebourg  son  château  de  Taillebourg 
et  70,000  francs. 

La  branche  de  Lamballerie  est  repré- 
sentée en  Angoumois  ;  celle  de  Lisle- 
ferme, à  Agen,  par  deux  neveux  du 
défunt. 

Le  marquis  Paulin  de  Lamballerie 
habite  le  château  de  Labeaurie,  par 
Chalais  (Charente^. 

M.  Wilhelm  de  Lisleferme,  ancien 
officier  d'artillerie,  marié  avec  Made- 
moiselle de  Gazes,  habite  le  château 
du  Bosc,  par  Tournon  d'Agenais  (Lot- 
et-Garonne). 

If  azur  ^  au  chevron  d*or^  accompagné 
de  trois  étoiles  de  mêmey  2  en  chef  et  1 
en  pointe. 


NICOLAS  DU  PLANTIER 

Il  y  a  dans  le  Périgord  une  autre  fa- 
mille noble,  du  nom  de  Nicolas,  con- 
nue sous  le  nom  de  Nicolas  du  Plan- 
tier,  depuis  le  xvi®  siècle,  qui  a  pos- 
sédé les  seigneuries  de  Laval,  de  la 
Tour,  de  Murât,  du  Repaire,  du  Mas, 
de  Lascombe,  de  la  Bastide,  de  la 
Coste,  des  Champs,  du  Bos,  et  qui  a 
donné  des  hommes  distingués  à  l'ar- 
mée et  à  réglise.  Elle  a  une  origine 
toute  différente  de  )a  précédente,  et 
n'est  représentée  aujourd'hui  que  par 
deux  ecclésiastiques,  dont  Tun  est 
curé-doyen  de  Saint-Cyprien  et  l'autre 
préfet  des  Etudes  à  Tlnstitution  Saint- 
Joseph,  dans  la  Dordogne. 


23 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


24 


D'après  YAf^morial  de  la  noblesse  du 
Périgord^  cette  famille  porte  : 

D^azur^  au  lion  d*or  armé  et  couronné 
de  gueules^  tenant  dans  sa  patte  droite 
une  épêe  d'argent. 


Additions  de  Noms 

Nous  trouvons  dans  le  Bulletin  des 
Lois  du  mois  de  janvier,  divers  décrets 
autorisant  des  chang'ements  de  noms 
dont  quelques-uns  sont  à  sig*naler. 

M.  Baillardel  de  Lareinty  (Jules-Jean- 
Marie),  né  le  10  septembre  1852,  à 
Guermantes  (Seine-et-Marne),  député 
de  la  Loire-Inférieure,  demeurant  à 


Blain  (Loire-Inférieure),  est  autorisé  à 
ajouter  à  son  nom  patronymique  celui 
de  Tholozan,  nom  de  son  oncle  mater- 
nel mort  sans  enfants  et  à  s'appeler  lé- 
galement, à  l'avenir  :  Baillardel  de  Lai 
reinty-Tholozan. 

M.  de  Pomereu  (Armand  -  Michel*^ 
Etienne),  né  le  6  octobre  1817^  à  Paris, 

Et  M.  de  Pomereu  (Gaston-Etienue-i 
Armand-Marie),  né  le  10  juillet  1861^ 
à  Neuilly  (Seine),  demeurant  tous  deu:i 
à  Paris, 

Sont  autorisés  à  ajouter  à  leur  noni 
patronymique  celui  de  d'Aligre,  et  il 
s'appeler  lé^'alement,à  l'avenir  :  de  Poj 
mereu  d'Aligre. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DU  MOISDE  JANVlEll 

BT   RAPPBL  DBS  MO»  PB^CiDBMTS 


Pierre  Bailloud  de  Masclary,  sous- 
lieutenant  au  1"  régiment  de  cmras- 
siers,  fils  de  Eugène-Pierre  Bailloud 
de  Masclary,  capitaine  de  frégate  en 
retraite  et  de  M^'®  de  Masclary,  avec 
M"®  Magdeleine  Gobert. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
aux  jeunes  époux  eu  Té^-lise  de  Mer 
iLoir-et-Cher),  le  29  septembre  1891  par 
S.  G.  M'>T  révèque  de  Blois. 

Thomy  de  Masclary  (frère  cadet  d'Isi- 
dore de  Masclary,  marquis  de  Mas- 
clary, qui  avait  épousé  M"»^  dcBosquat 
et  n'en  eut  pas  d'enfants)  s'était  marié 
aux  environs  d'Angoulôme,  et  avait  eu 
de  ce  maria«^*e,  deux  filles  dont  l'aînée 
fut  héritière  de  son  oncle,  et  épousa 
M.  Bailloud,  officier  de  marine. 

M.  Eugène- Pierre  Bailloud,  capitaine 
de  frégate,  demeurant  ii  Cherbourg,  né 
le  24  février  1825  à  St-Amand  (Cher),  a 
demandé  à  ajouter  à  son  nom  celui  de 


sa  femme  née  de  Masclary  (22  septcm^ 
b7^e  1815)^  et  a  obtenu  cette  autorisa^ 
tion  par  décret  du  21  juin  1877.  (BuUc 
tin  des  Lois  du  8  août  1877.) 

La  famille  de  Masclary,  en  Languej 
doc,  était  ori^^-iuaire  de  la  principauté 
d'Oran,*re,  et  connue  depuis  Claude  dj 
Masclary,  conseiller  au  Parlement  d'O 
range,  dont  le  fils  PieiTe  de  Masclarj 
devint  conseiller  à  la  Cour  des  Conip 
tes  aides  et  finances  de  Montpellier,  a^ 
commencement  du  xvir  siècle  et  fourj 
nit  une  succession  de  magistrats  ij 
cette  cour  souveraine  et  au  bureau  dei 
trésoriers  de  France,  jusqu'à  la  Révo 
lution.  Une  branche  de  cette  famill^ 
alla  s'établir  à  la  Martinique  et  fu 
maintenue  noble  par  arrêt  du  Conseil 
Souverain  du  7  mars  1732. 

La  branche  aînée  établie  à  Montpel^ 
lier,  dont  quelques  membres  ètaien^ 
qualifiés  marquis  de   Masclary,    prit 


•Jô 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


26 


f»^rt  en  1789,  aux  assemblées  do  la  no- 
^  l'esse  de  cette  sénéchaussée.  Elle  avait 
te  maintenue  noble  par  jugement  de 
M.  de  Lamoigrnon  du  12  mai  1699  (Ar- 
t..  /•.  de  Languedoc^  II,  82.) 

Uazur^  à  un  chevron  (Vor  surmonté 
'/  -n  mh'U  de  méme^  et  un  héliotrope  en 
'■•■ue^  tige  et  feuille  d'or. 


Philippe-Alexandre-Robert  Grant  de 
Luxolière  de  Bellussière,  lieutenant  au 
'S^'  régiment  d'artillerie,  fils  de  Guil- 
iaume-Alexandre  Grant  de  Bellussière 
-aron  de  Luxolière,  et  de  M"»^  de  Pi- 
<.îjoii,  avec  Amélie  de  Gaigneron  de 
Maroiles. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  21  octobre 
ulcglise  de  Saint-Nicolas,  à  Bordeaux. 

La  famille  Grand  ou  Grant,  origi- 
naire de  Saintonge,  aujourd'hui  fixée 
f  u  Périgord,  a  donné  un  grand  nombre 
Jï'fticiers  distingués. 

Le  titre  le  plus  ancien  remonte  à 
14'2(j^  dans  lequel  leurs  auteurs  sont 
.'ialifiés  d'écuyer  et  de  chevalier.  Di- 
vises en  plusieurs  branches,  ils  ont  été 
niaintenus  dans  leur  noblesse  en  1605, 
lardes  lettres  patentes  de  réhabilita- 
tioa  à  suite  de  dérogeance  pour  fait  de 
commerce  ;  eu  1G07,  par  une  sentence 
les  élus  de  Périgueux;  en  1610,  par 
in  arrêt  du  Parlement  de  Bordeaux; 
■^u  1667,  par  jugement  de  M.  Pellot, 
iiitendant  de  Guyenne;  et  enfin,  en 
''■^lï,  par  un  arrêt  du  Conseil  d'Etat. 
lis  comptent  dans  leur  filiation  des 
commandants  du  château  de  la  Tour- 
Blanche;  un  garde  du  corps  du  roi;  un 
^''  utilhomme  ordinaire  de  la  chambre 
»'i  roi  en  1651;  un  capitaine  aide- 
'  iajor  en  1671  ;  un  brigadier  des  gardes 
i^  la  porte  sous  Louis  XV  ;  un  mous- 
:  letaire  gris  ;  un  capitaine  de  cavale- 
rie, et  un  garde  du  corps  du  roi 
'^liarlea  X. 

Messire  Jean  Grant,  sgr  de  Bellus- 
'>  re  vota  avec  la  noblesse,  en  1789,  à 
Périgueux. 


Un  Grand  de  Luxolière  était  à  l'as- 
semblée de  la  noblesse  tenue  à  Augou- 
lème  le  19  mars  1789. 

Par  suite  de  l'extinction  des  bran- 
ches de  Luxolière  et  de  Tintelliac,  dont 
le  dernier  représentant  était  le  baron 
Sicaire  Grant  de  Luxolière,  etc.,  M. 
Guillaume-Alexandre  Grant  de  Bellus- 
sière, aujourd'hui  chef  de  la  branche 
ainée,  a  été  autorisé  à  faire  revivre 
le  titre  de  baron  de  Luxolière  (V.  -4?-- 
morial  de  la  noblesse  de  Périgord^  par 
A.  de  Froidefond  de  Boulazac,  t.  I. 
p.  255.) 

L'orthographe  du  nom  patronymique 
de  la  famille  Grant  a  été  définitivement 
fixée,  tel  que  nous  le  donnons  ici,  par 
jugement  du  tribunal  de  Nontron  eu 
juillet  1858. 

D'^aziir^  à  trois  dragons  volants  d^or 
posés  l'un  sur  l'atUre. 

Devise  :  Serpent  vnquam, 

La  famille  de  Gaigneron,  originaire 
de  la  Touraine,  a  formé  plusieurs  bran- 
ches dites  :  de  Joliment,  de  MaroUes, 
du  Marais  et  des  Ravinières. 

(V.  le  Bulletin  de  1886,  col.  604). 

D'argent^  au  chevron  d'azur^  accom^ 
pagiié  de  trois  têtes  de  coq  de  même^ 
arrachées,  barbées^  et  crétêes  de  gueules. 


M.  de  Braquillanges  a  épousé  M"®  de 
Rolland,  fille  du  marquis  de  Rolland, 
décédé,  et  de  la  marquise  née  de  Mo- 
neys,  sœur  d'Alain  de  Moneys,  qui 
périt  si  malheureusement  en  1870,  à 
Hautefaye  (Dordogne). 

Le  mariage  a  été  célébré  le  22  octo- 
bre 1891  dans  l'église  de  Preignac 
^Gironde;. 

La  famille  de  Braquillanges,  origi- 
naire de  la  haute  Marche,  a  pris  part  en 
1789  aux  assemblées  de  la  noblesse  de 
la  sénéchaussée  de  Tulle. 

Ifazur^  au  chevron  d'or^  accompagné 
de  trois  taux  ou  croix  de  Saint- Antoine^ 


27 


liB  BULLETIN  HéHALDlQUE  DE  FRANCE 


28 


posés  deux  et  un^  ei  une  étoile  d'or  en 
chef. 

La  famille  de  Rolland,  orig'inaire  de 
Normandie,  fixée  en  Guyenne  au  mo- 
ment de  la  création  du  Parlement,  est 
une  des  plus  distinguées  de  cette  pro- 
vince, où  elle  n'a  cessé  de  remplir  de 
hautes  chargées  dans  la  mag'istrature. 

Elle  établit  sa  filiation  depuis  Guil- 
laume de  Rolland,  écuyer,  en  1475; 
celui-ci  fut  père  d'Etienne  qui  aban- 
donna la  Normandie  pour  accepter  de 
Louis  XI  une  chargée  de  conseiller  au 
Parlement  de  Bordeaux  ;  Fleury  de 
Rolland,  conseiller  au  Parlement  de 
Bordeaux,  en  1492,  devint  seigneur  du 
château  du  Pont,  à  Preignac.  Adrien 
fut  juge  de  la  prévôté  de  Barsac  (1547). 
Son  fils  Guillaume  forma  la  branche 
cadette  des  seigneurs  d'Escortinals,  à 
laquelle  appartient  la  mariée. 

La  branche  aînée,  appelée  Rolland 
de  Lastous,  maintenue  dans  sa  no- 
blesse en  1666  et  en  1736,  subsiste  en« 
core  dans  les  environs  de  Nérac. 

(V.  Bulletin  de  1889,  col .  181-182). 

La  branche  d'Escortinals  a  produit 
des  conseillers  au  Parlement,  des  pré« 
sidents  à  mortier.  Messire  Jean-Fran- 
çois de  Rolland,  président  à  mortier, 
assista  en  1789  à  l'Assemblée  de  la 
noblesse  de  Bordeaux,  et  périt  victime 
de  la  Révolution.  Son  fils  Jean-Marie 
servit  en  1793  dans  Tarmée  des  princes 
et  fut  nommé,  en  1814,  chef  de  batail- 
lon, commandant  les  gardes  nationa- 
les. 

Louis  XIV  accorda  à  cette  branche 
des  lettres  de  relief  de  noblesse. 

A  rinstar  de  quelques  familles  de 
robe  qui  comptent  des  présidents  à 
mortier,  le  titre  de  marquis  fut  pris 
par  cette  branche  au  xvnr  siècle.  Dé- 
laissé au  moment  de  la  Révolution,  il 
a  été  repris  par  le  grand-père  de  M"« 
de  Braquillanges,  qui  avait  épousé 
Mlle  de  Puch  de  Montbreton. 

La  mariée  a  un  frère  plus  jeune 
qu'elle. 


If  azur  ^  au  lion  dor^  couronné  cCher" 
mine^  armé^  lampassé  de  gueules^  briaé 
d'une  bordure  engrelée  de  gueules.  La 
branche  de  Lastous  brise  d'un  lam^ 
bel  de  gueules  en  chef. 

Devise  :  Nomine  magnus^  virtute  tna- 
jor. 


Marie  -  Charles  -  Antoine  Patouillet, 
vicomte  de  Deservillers  capitaine  au  G*' 
dragons  second  fils  de  feu  Paul-Charles 
Patouillet,  comte  de  Deservillers  et  de 
Félicie- An  ne-Louise  de  Lavau,  avec 
Thérèse  Aignan. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
11  janvier  en  Téglise  de  Saint-Augus- 
tin. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  général  de  Cools  et  le  commandant 
comte  de  Deservillers,  son  frère  aîné  ; 
pour  la  mariée  :  son  oncle  M.  Marcel 
Aignan  et  M.  du  Seuil,  conseiller  réfé- 
rendaire à  la  Cour  des  Comptes. 

(Voir  pour  cette  ancienne  famille  ori- 
ginaire de  Salins,  dans  le  Jura,  et  ré- 
cemment fixée  en  Touraine,  le  Bulletin 
de  1887,  col.  684), 

Uor^à  la  croix  fleuronnie  (ou  de  Cons- 
tantin) de  gueules^  cantonnée  aux  î  et  4 
d'une  aigle  couronnée  de  sable^  aux  2  ei 
S  d'un  lion  couronné  de  gueules^  tenant 
de  sa  patte  droite  un  œillet. 


«VM^^^^/%^rf\^^^^SM« 


Edmond  Lamothe  de  Mondion,  avec 
Eliette  de  Giresse-la-Beyrie,  fille  du 
baron  Anatole  de  Giresse-la-Beyrie. 

Le  mariage  à  été  célébré  en  Téglise 
de  Cudos,  près  Bazas,  le  19  janvier,  et 
la  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
par  M.  le  curé  de  Pessac,  ami  person- 
nel de  la  famille  de  Giresse  qui  a  joint 
aux  prières  d'usage  la  bénédiction 
papale  envoyée  spécialement  par  le 
Saint- Père. 

La  quête  a  été  f«ite  par  M"«  Jeanne 
de  Giresse,  sœur  de  la  mariée,  accom- 
pagnée (Je  Henri  Lamothe  de  Mopdiou, 


29 


LE  BULLETIN  JiBRALDIQUE  DE  FRANCE 


30 


•>  îv  du  marié,  et  par  M"**  Louise  La- 
rothe  de  Mondion,  accompag'née  de 
M.  (le  Kreusnach,  lieutenant  de  dra- 


l  ne  des  sœurs  du  marié  a  épousé 
M.  Luc  de  Laborie,  au  château  de 
L'i^arde,  par  Issigreac  (Dordog'ne). 

La  famille  de  Giresse-la-Beyrie  est 
•rLânaire  de  Bazas  où  Tarrière  grand- 
i-r»^  de  la  mariée  Jean-Elie  deGiresse- 
•i-Beyrie  était  lieutenant-gfénéral  de 
/.sénéchaussée  et  sièg'e  présidial,  ma- 
n»*avec  M"®  Pérès  du  Vivier.  Il  fut 
de  Jean-Elie  de  Giresse Ja-Beyrie, 


' .  ••♦* 


né  à  Bazas  en  1789,  conseiller-auditeur 
à  la  Cour  de  Paris  en  1812,  puis  se- 
crétaire particulier  du  duc  d'Ang-ou- 
lême,  député  de  Bazas  en  1815,  créé 
baron  en  1818,  maître  des  requêtes  au 
Conseil  d'Etat  en  1820,  préfet  d'Eure- 
et-Loir  en  1823-1830,  décédé  à  Paris  en 
1870  ;  il  avait  ép.  en  1818  M"«  de  Nan- 
teuil  de  la  Norville,  dont  il  eut  :  1. 
Ludovic  ;  2.  Elie  ;  3.  Anatole,  père  de 
la  jeune  mariée  ;  et  4.  une  fille  décé- 
dée, qui  avait  épousé  le  comte  de 
Carbonuel  de  Canisy. 


f     % 


DECES  DU  MOIS    DE  JANVIER 


BT  BAPPBL  DBS  UOIS  PRKCiDBNTB 


Armand  de  Pasclial,  baron  de  Saint- 
JntTv,  est  décédé  à  Montpellier  le  18 

îobre,  à  Fâg-e  de  79  ans. 

li  était  fils  de  Henri-François-Marie 
1'  Paschal,  vicomte  de  Saint-Juéry, 
.i^îireobal  de  camp  décédé  en  1839  et  de 
>u  Marie-Julie  de  la  Gardiole  ;  il  avait 
/jusé  le  14  avril  1852  Clotilde  Duvern, 
î^tite-fille  de  Jean-Joseph -Evariste  Du- 
vern, conseiller  à  la  Cour  des  Comptes, 
Aides  et  Finances  de  Montpellier,  dont 
:.  a  eu  un  fils  et  une  fille,  morts  sans 


tr.'  mariés. 


Le  défunt  laisse  un  frère  aîné,  le 
'.comte  Jules  de  Paschal  de  Saint- 
-^*ry,  non  marié  ;  avec  lui  s'éteindra 
H  famille  de  Paschal  de  Saint-Juéry, 

:  g^ioaire  du  Rouergrue,  établie  dans 
•?  ^as  Lang-uedoc,  I).  de  Béziers,  à  la 
^:i  du  xvi«  siècle. 

<^>tte  famille  était  alors  divisée  en 
•"'IX  branches  dites  de  Saint-Juéry  et 
>'  Rocliegude.  La  dernière  s'est  éteinte 
•1  commencement  de  ce  siècle  avec 
-itiiiral  de  Rochegude,  décédé  à  Alby. 
*  Ç'!e  de  Saint-Juèry  a  donné  à  Tarmée 
••""^  militaires  distingués  et  plusieurs 
''  'valiers  de  Malte  et  de  Saint-Louis. 


Les  deux  branches  furent  maintenues 
dans  leur  noblesse  par  jugement  sou- 
verain de  M.  de  Bezons  des  27  janvier 
et  17  mars  1670. 

D*azur^  à  deux  bourdons  de  pèlerin 
cCor  mis  en  sautoir  et  surmontés  d*une 
étoile  d'argent. 


Ranulphe-Eustache  marquis  d'Os- 
mond,  dit  le  comte  d'Osmond,  fils  de 
défunts  Charles  -  Eustache  -  Gabriel, 
marquis  d'Osmond,  colonel,  et  de  la 
marquise  née  de  Rochegude,  est  décédé 
à  Paris,  où  ses  obsèques  ont  été  célé- 
brées le  13  novembre  dernier  en  l'église 
de  St- Philippe  du  Roule. 

Il  avait  épousé  en  1855  Marie  de 
Tardieu  de  Maleissye,  dont  il  a  eu  un 
fils  unique  :  Eustache-Conrad  marquis 
d'Osmond,  sans  alliance. 

Sa  sœur  Cliarlotte-Eustachine-Jeanne 
avait  épousé  en  1845,  Jacquelin- Ar- 
mand-Charles, duc  de  Maillé.  Elle  est 
aujourd'hui  duchesse  douairière  de 
Maillé. 

La  famille  d'Osmond  fort  ancienne 


31 


LE  BULLETIN  HÉRALpiQUE  DE  FRANCE 


32 


en  Normandie   a  produit  nombre  de 
personnag'ea  considérables. 

René-Henri  d'Osmond  maréchal  des 
camps  et  armées  du  roi,  reçut  en  1729 
des  lettres  patentes  portant  érection  en 
marquisat  de  la  terre  d'Aubry  le  Pan- 
tliou  ;  Eustache  d'Osmond  reçut  égale- 
ment au  mois  de  janvier  1720  des 
lettres  érigfeant  en  comté  la  terre  de 
Boistron  ;  René  -  Eustache,  marquis 
d'Osmond,  aïeul  du  défunt  était  pair 
de  France  sous  la  Restauration  et  avait 
épousé  Eléonore  Dillon. 

De  gueules^  au  vol  (Thcrmines, 

Devise  :  Nihil  ohstat. 


*«S/S^«SMM^/V%M^W«.<«^ 


Jacques-Adolphe  de  Morgues,  di- 
recteur des  postes,  en  retraite,  est 
décédé  à  Saint-Eloy-les-Mincs  (Puy- 
de-Dôme),  le  17  novembre  dernier  à 
Page  de  88  ans. 

Il  avait  épousé  en  premières  noces 
Charlotte  de  Durand  de  la  Molinière, 
et,  en  secondes  noces,  Laure  de  Galbert, 
fille  du  comte  de  Galbert,  conseiller  à 
la  Cour  Royale  de  Grenoble  et  de 
Henriette  de  Ri  voire  la  Bâtie. 

11  laisse,  du  premier  lit  :  1.  Henri  de 
Morgues,  marié  à  Marie  Malhin  dont  : 
René  de  Morgues,  maréchal  des  logis 
au  1^  chasseurs  et  Marie  qui  a  épousé 
au  mois  de  juillet  1890,  M.  Joseph  Duc  ; 
2.  du  second  lit,  Joseph  de  Morgues, 
directeur  des  Houillères  de  Saint-Eloy, 
marié  le  10  octobre  18G:î  à  Marthe 
Letourneur,  dont  :  Jacques  ;  Marie- 
Louise  ;  Henriette  ;  Laure  et  Margue- 
rite ;  3.  Zoé  de  Morgues  ;  4.  Madame 
Joseph  de  Sales,  supérieure  des  reli- 
gieuses trinitaires  de  la  Seyne. 

(Voir  pour  cette  ancienne  famille  du 
Velay,  le  BuVetin  de  1890,  col  418.  Le 
défunt  était  le  chef  de  la  branche 
cadette  ;  celui  de  la  branche  aîné  est  le 
barou  de  Morgues  de  Saint-Germain). 

De  gueules^  au  saiftoir  cVor  ;  au  chef 
cousu  d^azur^  chargé  de  S  étoites  d^or. 


^^«•W^^^S^SN/^^VWWV^ 


Le  prince  Loms^Lucien  Bonaparte, 
dernier  neveu  de  ^Napoléon  P%  est  dé- 
cédé en  Italie,  dans  les  premiers  jours 
du  mois  de  novembre.  Son  corps  a  été 
porté  en  Angleterre  où  il  a  été  inhumé 
dans  la  partie  catholique  du  ciinetièn» 
de  Kensa  Green,  aux  environs  de  Lon- 
dres. 

Il  était  le  second  fils  de  Lucien  Bo- 
naparte, prince  de  Canino,  frère  cadet 
de  Napoléon  P'  et  d'Alexandrine  de 
Bleschamp;  né  à  Thomgrowe  en  An- 
gleterre le  4  janvier  1813,  il  s'était 
marié  à  Florence  le  4  octobre  1833  à 
Marianne  Cecchi,  fille  d'un  sculpteur 
connu,  morte  en  1891,  dont  il  n'a  pas 
eu  d'enfants. 

Après  la  révolution  de  1848,  la  Corse 
relut  député  à  l'Assemblée  constituan- 
te, qui  annula  son  élection.  Quelques 
mois  plus  tard,  il  fut  élu  député  à 
l'Assemblée  législative  par  le  départe- 
ment de  la  Seine. 

Après  le  coup  d'Etat,  il  fut  nommé 
sénateur.  11  fit  peu  parler  de  lui  et 
s'occupa  surtout  d'études  scientifiques. 

On  lui  doit  des  travaux  de  linguisti- 
que dont  beaucoup  ont  été  écrits  en 
latin. 

Peu  de  temps  après  la  mort  de  sa 
femme  il  a  adopté  ou  reconnu  un  fils 
naturel  qui  habite  Londres,  et  porte  \c 
nom  de  prince  Louis-Clovis  Bonaparte. 

Le  prince  Louis -Lucien  avait  eu 
pour  frère,  Pierre-Napoléon,  qui  a  eu 
deux  enfants  de  M"^  Riflin:  le  prince 
Roland,  qui  habite  Paris  et  la  princesse 
Jeanne,  mariée  au  marquis  de  Ville- 
neuve-Esclapon,  député  de  la  Corse. 

De  son  mariage  avec  M""'  Marie 
Blanc,  décédée,  le  prince  Roland  n'a 
eu  qu'une  fille. 

Le  prince  défunt  avait  eu  quatre 
sœurs  dont  une  seule  a  eu  des  enfants: 
Lœtitia,  née  en  1804,  mariée  à  Thomas 
Wyse,  ambassadeur  d'Angleterre  à 
Athènes,  morte  en  1862,  laissant,  un 
fils  et  une  fille,  celle-ci  mariée  trois 


.0 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


34 


îci-i:  P  irn  comte  de  Solins;  2°  à  M. 
K  itazzi  ;  3«  à  M.  Rute. 

La  branche  des  princes  de  Canino 
f.rmée  par  le  frère  aîné  dn  défunt,  le 
.rince  Charles,  qui  fut  président  de  la 
•anvention  à  Rome  en  1848,  marié 
î;>ec  Zénaïde  Bonaparte,  sa  cousine- 
^'♦^rmaine,  fille  du  roi  Joseph),  est  au- 

■iinrhui  la  branche  aînée  de  la  famille 
:;  imparte,  dont  le  chef  est  Lucien- 
'..jiiis-Joseph-Napoléon  Bonaparte,  car- 
.:aal,  à  Rome;  son  frère  Napoléon- 
J^ques-Grégoire-Philippe,  marié  à  la 
[  ^u.^esse  Ruspoli  n'a  pas  d'enfants. 

.Ses  sœurs  sont  :  Julie,  marquise  de 
R-n^agiovine  ;  Charlotte ,  comtesse 
Pierre  Primoli;  Marie,  comtesse  de 
C^impello  ;  Augusta,  princesse  Placide 
idbrielli. 

La  branche  formée  par  le  roi  Jérôme, 
>  plus  jeune  des  frères  de  Napoléon  I", 
•rs:  représentée  aujourd'hui  par  la  prin- 
\sse  Mathilde,  et  par  les  deux  fils  du 
priûce  Napoléon  et  de  la  princesse  Clo- 
■:iie  de  Savoie:  Victor  et  Louis,  et 
-ur  ?œur  Marie -Lœtizia  duchesse 
juairière  d'Aoste. 

La  famille  Bonaparte,  origrinaire  de 

jrse,  avait  fait  ses  preuves  de  no- 
iesse  avant  la  Révolution  devant  le 
'  Jûaeil  souverain  de  Tîle  et  depuis 
jour  rentrée  de  Napoléon  à  Técole  mi- 
.lïaire  de  Brienne,  et  l'entrée  de  sa 
î  Lur  k  la  maison  de  Saint-Cyr. 

Les  armes  anciennes  de  la  famille 


.'ts 


îHient  : 

Di  gueules^  à  deux  barres  d'or,  ac- 
'Mftagnées  de  deux  étoiles  du  même. 


/N/^^rV^^iA^^/W«^^^% 


^^^n^Auguste  O'Tard  baron  de  la 
I  ri*an^e,  chevalier  de  Tordre  de  Char- 
e<  III  d'Espagne,  président  de  la 
^  '^ieté  des  Sauveteurs  bretons,  est 
ît  '^♦^dé  à  Cognac  le  4  décembre,  à  Tâge 
'ie  m  ans. 

Il  était  fils  de  Pierre-Guilhem  O'Tard 
^e  la  Grange,  mort  à  Paris  en  1860  et 


de  feu  Louise-Amanda  Lemaire  de 
Marne,  décodée  en  1875;  petit  fils  de 
Jean -Baptiste -Antoine  O'Tard  de  la 
Grange,  ingénieur,  fondateur  à  Cognac 
de  la  grande  maison  do  commerce  qui 
porte  sou  nom;  il  fut  maire  de  Cognac, 
député,  chevalier  de  la  Légion  d  hon- 
neur, marié  avec  Jeanne  Nicolas  de 
Lisleferme. 

Il  avait  épousé  en  septembre  1862 
Marie-Berthe  Pastré,  sœur  du  comte 
Pastré,  dont  il  a  eu  :  1.  Jacques-Z^t'n^*, 
né  le  31  juillet  1863;  2.  Marie-Thérèse- 
Elisabeth,  née  le  13  juin  1869,  mariée 
le  10  juillet  1889  avec  Victor- Amable- 
Elzéar-Henri  vicomte  de  Castellane, 
fils  d'Edmond-Elzéar  et  de  Marie- 
Thérèse-Elisabelh-Denise  de  Bastard 
d'Estang. 

Le  défunt  a  un  frère:  1*  Louis- 
Franck,  marié  à  Joséphine  Delmonico, 
de  New-York,  dont  il  a  deux  filles  ;  et 
trois  sœurs  :  2*^  Marie-Constance,  mariée 
en  1851  avec  le  comte  Juchereau  de 
Saint-Denis  ;  3^  Marguerite,  mariée  en 
1861  avec  Ferdinand  de  Lauzon  ; 
4°  Thérèse- Joséphine  mariée  en  1865 
avec  le  marquis  Charles  de  Montebello. 

(Voir  \q  Bulletin  de  1889,  col.  412.) 

Parti,  au  1  d'azîir  à  4  alérions  d'or 
posés  2,  1,  et  1  ;  au  2  de  gueules  au  che» 
vron  cVor  accompagné  en  chef  de  S 
étoiles  rangées  en  fasce ,et  en 2)ointe  d'un 
ci^oissant,  le  tout  de  m?me. 


Le  baron  Albert  de  Raviuel,  fils  de 
Louis-Félix-Dieudonné,  baron  de  Ravi- 
nel,  ancien  député,  et  de  Charlotte  de 
Foblant-Coëtlosquet  est  décédé  à  Paris 
le  10  décembre. 

Il  avait  épousé  la  fille  de  M.  Dargent, 
conseiller  référendaire  à  la  Cour  des 
Comptes  et  ancien  adjoint  au  maire  du 
septième  arrondissement  de  Paris. 

M.  Dargent  a  récemment  perdu  son 
autre  gendre,  M.  Colombani  de  Niolo, 
un  jeune  officier  d'avenir,  mort  à 
Dinan,  (où  il  venait  d'être  envoyé,  en 


35 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


3C 


qualité  de  lieutenant,  former  le  13"*  ré- 
giment de  hussards),  des  suites  d'une 
fièvre  contractée  au  Tonkin,  alors  qu'il 
faisait  partie  du  corps  expéditionnaire. 

Ses  obsèques  ont  eu  lieu  en  l'église 
de  Saint- Pierre  de  Chaillot  à  Paris,  et 
rinhumation  a  eu  lieu  au  cimetière 
Montparnasse. 

D'autre  part  la  Revue  de  Saintonge 
et  d'Aunis  annonce  que  dans  les  pre- 
miers jours  du  mois  de  décembre  est 
décédé  à  Rochefort,  dans  sa  89"»®  année, 
Charles-Louis-Dominique  de  Ravinel, 
né  à  Saint-Germain  (Meurthe),  inspec- 
teur en  chef  des  services  administratifs 
de  la  marine  en  retraite,  commandeur 
de  la  Légion  d'honneur,  veuf  de  Jeanne- 
Léontine  de  Thumery,  fils  de  Louis  et 
de  Sophie  de  La  Salle  Saint-Germain . 
Devenu  presque  aveugle,  il  vivait  de- 
puis quelques  années  dans  la  maison 
de  santé  de  Saint-Charles.  C'était  un 
ardent  patriote  et  un  fervent  chrétien. 
Sa  fille  et  son  gendre,  M.  Friocourt, 
interprétant  les  sentiments  du  défunt, 
tout  dévoué  aux  œuvres  de  charité, 
ont  donné  2,000  francs  à  l'orphelinat 
de  Saint-Charles,  600  francs  aux  écoles 
libres  des  sœurs  de  Saint-Yincent,  500 
francs  au  bureau  de  bienfaisance,  500 
francs  aux  petites-sœurs  des  pauvres, 
1,000  francs  au  curé  de  Saint -Louis 
pour  ses  pauvres  et  ses  œuvres. 

(Voir  pour  la  notice  sur  la  famille  de 
Ravinel  le  Bulletin  de  1887,  col.,  372.) 

D^azur,  au  chevron  d'or,  accompagné 
en  pointe  d^une  gerbe  de  même  liée  de 
gueules  ;  au  chef  d'argent  chargé  d\in 
lionceau  de  gueules. 

Devise  :  Après  Lieu  Vhonneur, 


^^^M^^^^^«^^PWM% 


Madame  de  Bournet-Laval,  née  Hen- 
ricie-Gabrielle-Marie  de  Corbeau  de 
Vaulserre  est  décédée  le  14  décembre 
dernier  au  château  de  Yarces  (Isère)  à 
l'âge  de  63  ans.  Elle  était  fille  de  Fran- 
çois-Marie,  marquis  de  Corbeau    de 


Yaulserre,  chevalier  de  Saint-Louis 
des  saints  Maurice  et  Lazare  de  Sar- 
daigne,  de  François  1^  des  Deux-Sici 
les,  reçu  chevalier  de  Malte  en  1790 
major  des  chasseurs  de  Malte,  lors  dt 
la  prise  de  cette  île  en  1798,  et  d( 
Gabrielle-Louise-Laurence  de  la  Roche- 
lambert  et  avait  épousé  en  1855,  Louis 
Camille  Dalamel  de  Bournet- Laval, 
troisième  fils  de  Joseph-Guillaume  Da 
lamel  de  Bournet  et  d'Anne-Marie- 
Olympe  de  Barruel,  dont  elle  a  eu  : 
quatre  filles:  1.  la  baronne  d'Y  voire; 

2.  madame  Humbert  de  la  Mairie  ;  3. 

3.  Aimée  ;  et  4.  Caroline  de  Bouriut- 
Laval . 

Là  famille  Dalamel  de  Bournet  est 
ancienne  dans  le  Bas-Yivarais,  où  les 
ravages  des  titres  pendant  les  guerres 
de  religion  ne  permettent  d'en  remon- 
ter la  filiation  qu'à  noble  Claude  Dala- 
mel, co-seigneur  de  Trebuels  du  Fer, 
vivant  à  Largentière  en  1529.  Joseph 
Dalamel  de  Bournet  était  lieutenant- 
colonel  de  cavalerie  vers  1750  ;  Jean- 
Louis  Dalamel  de  Bournet,  seigneur 
de  Yaloubières,  Sauvages,  etc.,  assista 
à  rassemblée  de  la  Noblesse  tenue  à 
Yilleneuve  de  Berg  en  avril  1789,  et, 
périt  à  Lyon  sur  l'échafaud  révolution- 
naire le  26  ventôse  an  11  ;  son  secoo  ^ 
fils,  Jean-André  fut  également  exécuté 
à  Paris  la  même  année. 

M.  Camille  Dalamel  de  Bournet^ 
Laval  est  décédé  depuis  quelques  an^ 
nées. 

Le  défunt  a  eu  un  frère  aîné,  Louis« 
Adolphe  Dalamel  de  Bournet,  ancio 
capitaine  d'état-major,  marié:  P  e 
1838  à  Marie  -  Dorothée  -  Camille  d 
Port  de  Rivoire  ;  2**  en  1841,  à  Sidoni 
Yeyrenc  de  la  Yalette,  dont:  Arsèii 
Dalamel  de  Bournet,  qui  a  des  enfant 
de  son  mariage  avec  Cécile  de  Pavi 
de  Lafarge. 

Coupé ^  d^azur  et  de  gueules^  à  la  fas 
d'^argenty  accompagnée  en  pointe  d'f^ 
coq  chantant  de  mêine  ;  au  franc  canlot 


Ti 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


38 


:e  3  étoiUi  1  et  2,  et  accotté  d*un  crois- 
*M  «  tenestre^  le  tout  d'argent. 

iVoir  pour  la  maison  chevaleresque 
i-  Corbel- Corbeau  de  Vaulserre,  en 
•aij].hiné,  le  Bulletin  de  1888,  col.  224). 

La  défunte  avait  pour  frère  le  mar- 
;ui.-  de  Vaulserre,  chef  actuel  de  sa 
rafiison,  et  pour  sœurs  :  Aimée,  veuve  du 

aite  Charles  Baudi  de  Vesme,  séna- 
teur du  royaume  d'Italie  ;  et  Marie- 
'ieiaence,  mariée  au  marquis  de  Roque- 
îjaurel. 

iïor^  à  3  fasces  de  sable. 
Devise  :  Nil  nisi  virtuie . 


«^^^^/V^^VW^^/N^W^^%^ 


Marie-Louis-01ément-^î^^w5^e,  comte 
i-'  Galard  Terraube,  second  fils  de  feu 
. '•  iQes-Etienne-Marie-Firmin-Hector 

V  (jalard,  marquis  de  Terraube  et  de 
rirjline-Adèle-Louise  de  Galonné  d'A- 

V'Sue,  est  décédé  au  château  de  Laba- 
•'iî,  près  d'Aurig^nac,  le  18  décembre. 

Il  avait  épousé  le  6  mai  1874,  Marie- 
Hr^nriette-Mélanie  d'Encausse  de  Laba- 
>ut  fille  de  Jean-Elie-Pamphile  baron 
/Ea^ausse  de  Labatut  et  de  Marie- 
iympe  d'Espalungue  d'Arros,  dont  il 
.3:56  :  1.  Marie- Joseph- Victor-^/î>, 
V.  Henry-Marie-O^cr;  3.  Marie-Stanis- 
is-Charles-^wy;  4.  Victoriue-Jeanne- 
'Amt' Louise. 

San  frère  aine  le  marquis  de  Galard- 
Teiraube  a  de  son  premier  mariagre 

vei?  Augrusta-Marie  de  Soubiran  de 
Mopaigno,  un  fils,  et  deux  filles,  et 
.1.^;  fille  de  son  second  mariage  avec 

itlierine  -  Joséphine  -  Marguerite    de 

':^issan  de  Marignan. 

.Son  frère  cadet  le  vicomte  de  Galard- 

V  rraabe  a  deux  fils  et  deux  filles  de 
-Il  alliance  avec  CeeZ/e-Joséphine- 
iirie  de  Puymirol. 

Voir  pour  la  maison  de  Oalard  les 
bulletins  de  1886,  col.  227;  1890,  col. 
:"3,  796.) 


Z>'or,  à  3  corneilles  de  sahle^  becquées 
et  membre'es  de  giceules. 

Devise  :  Invia  nulla  via. 


Pierre-Z/OîaVRené  comte  Louis  de 
Bremond  d'Ars  du  Masgelier,  fils  aîné 
de  feu  (7w5^«i?6'-René- Antoine  comte  de 
Bremond,  marquis  du  Masgelier  et  de 
défunte  Anaïs-Thaïs  d'Abzac  de  Sarra- 
zac,  est  décédé  en  Poitou  du  15  au  20 
décembre,  à  Tâge  de  78  ans. 

Il  avait  épousé  le  16  février  1846, 
Hortense-^raôe^Ze  de  Bermondet  de 
Cromières,  fille  du  marquis  de  Cro- 
mières  et  de  la  marquise  née  Tryon  de 
Montalembert,  dont  il  ne  laisse  pas  de 
postérité. 

Son  frère  cadet  Ferdinand-Hyacinthe 
a  laissé  des  enfants  de  son  mariage 
avec  Anne-Bonne-Eugénie  d'Oiron. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Bremond  d'Ars,  les  Bulletins  de 
1887,  col.  282;  1888,  col.  680;  1889, 
col.  154  et  625  ;  1890,  col.  424.) 

Le  défunt  était  le  chef  de  la  4"»«  bran- 
che de  sa  famille. 

D'azur^  à  Vaigle  employée  d'or^  au  vol 
abaissé,  langicée  de  gueules. 

Devises  :  In  fortuna  virtutem:  —  No- 
bilitas  est  virtus. 


Le  comte  Jean-Hippolyte  de  Maures 
de  Malartic  est  décédé  dans  les  derniers 
jours  du  mois  de  décembre,  eu  son 
château  de  Tôtes  (Seine-Inférieure)  à 
Tâge  de  83  ans. 

Il  était  le  chef  d'une  ancienne  famille 
du  Midi  dont  le  nom  se  retrouve  sou- 
vent aux  pages  glorieuses  de  notre 
histoire  militaire  ;  elle  compte  1  lieu- 
tenant général,  4  maréchaux  de  camp, 
plusieurs  commandeurs  et  chevaliers 
de  rOrdre  de  Saint-Louis.  Le  père  du 
défunt,  fixé  en  Normandie  par  son 
mariage  avec  Mlle  Marguerite-Thérèse 


39 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


40 


Fiquet  d'Ausseville,  fut  député  de 
Dieppe  sous  la  Restauration. 

Le  défunt,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  avait  aussi  une  grande 
situation  dans  le  pays,  où  il  avait  con- 
quis la  sympathie  :  pendant  38  ans,  il 
fut  maire  de  Tôtes  et  conseiller  général 
de  la  Seine-Inférieure.  Le  comte  de 
Malartic  avait  épousé  Marie- Victor) ne- 
Athanasie-Berthe  de  Pechpeyrou  de 
de  Comminges  de  Guitaut,  dont  il 
n'avait  pas  eu  de  fils  mais  trois  filles  : 
la  marquise  de  Saint-Belin-Malain,  la 
vicomtesse  de  Guinaumont  et  la  com- 
tesse du  Bellay. 

Son  neveu,  le  comte  Henry,  fils 
d'Edmond-Pierre-Gabriel  de  Malartic  et 
de  Mlle  de  Vignas  do  Puylaroque,  de- 
vient chef  de  nom  et  d'armes. 

C'est  depuis  1690  que  la  maison  de  Ma- 
lartic a  été  autorisée,  par  lettres  paten- 
tes de  Louis  XIV,  à  relever  le  nom  et 
les  armes  de  la  maison  de  Maures. 

La  Revue  de  Saintonge  et  d*Aunis  a 
publié  dans  son  numéro  du  \^^  novem- 
bre 1891  la  note  suivante  au  sujet  de 
cette  famille  : 

I  Dans  son  audience  du  5  août,  le 
tribunal  civl  de  Mâcon  a  fait  défense 
aux  membres  de  la  famille  Malartic, 
habitant  les  départements  de  Saône-et- 
Loire,  de  l'Aube  et  du  Gers,  de  prendre 
à  l'avenir  le  nom  Je  «  De  Malartic,  »  les 
condamne  aux  dépens  du  procès  et  les 
oblige  à  faire  rectifier  ceux  de  leurs 
actes  de  l'état  civil  où  la  particule  de  a 
été  inscrite.  Il  résultait,  en  eflfet,  une 
confusion  de  noms  entre  cette  famille 
Malartic  et  la  maison  de  Maures  de 
Malartic,  en  Gascogne,  absolument 
étrangères  l'une  à  l'autre.  Les  seuls 
représentants  de  la  maison  de  Malartic 
sont  actuellement  Jean  -  Hippoly  te  - 
Maxime  comte  de  Maures  de  Malartic, 
ancien  conseiller  général  de  la  Seine- 
Inférieure,  chef  de  nom  et  d'armes; 
son  neveu  le  comte  Henry  et  son  cou- 
sin le  comte  Gabriel.  Il  existe  encore 
une  bmnche,  celle  de  Fondât,  séparée 


de  la  souche  commune  depuis  le  x\  i* 
siècle,  et  dont  le  représentant  est  M. 
Camille  de  Malartic  de  Fondât,  ancien 
préfet,  dont  V Annuaire  de  la  Xohiesse. 
1856,  page  233,  a  donné  la  filiation. 

«  Le   Dictionnaire  de  la   noblesse  de 
La  Chenaye-Desbois  a  publié,  t.  ix,  417, 
la  généalogie  des  Malartic,  et  p.  G3(s 
celle  des  Maures,  originaires  de  Bor- 
deaux.   Louis  XIV,   en  février   10i)o, 
permit  à  Jean- Vincent  de   Malarti«% 
commandeur  de  Saint-Louis,  comman- 
dant au  gouvernement  du  Roussillou, 
de  porter  les  noms  et  armes  des  Mau 
rès,  auxquels  il  avait  été  substitué  pa 
le  testament  (28  novembre  1686)  de  sa 
tante  maternelle  Anne  de  Maures,  In 
belle  Manon  d'Artigues,  comtesse  di 
Montricoux,  sœur  de  Marie,  comtessd 
de  Plassac,  épouse  de  Jean-Françoin 
Bigot  de  Saint-Quentin.  C'est  le  fils  dt] 
ce  Jean-Vincent,  Ambroise-Eulalie,  di 
le  vicomte  de  Malartic,  qui  fut  niair 
de  La  Rochelle,  et  député  de   la   no 
blesse  d'Aunis  aux  Etats  généraux  de 
1789.  Voir  pour  la  représentation  ac 
tuelle,   VAmtuaire   de    la  noblesse   d^ 
1862,  page  186,  et  La  noblesse  de  Saini 
tonge^  par  M.   de  la  Morinerie,   pajr^ 
268.  f 

Ecarteléy  au  1  d'or  au  chef  d'azur, 
chargé  de  3  étoiles  d'or;  aux  2  et  3  d\ 
sable  à  Vaigle  éployée  d'argent  becfjw'i 
de  gueules^  qui  est  de  Maures;  au  4  d 
gueules  plein^  qui  est  du  Vivier  ;  sur  1 
tout  :  d'argent^  à  la  croix  pattée^  pon\ 
metée  de  gueules^  accompagnée  au  deu 
xiéme  et  au  t7'oisième  canton  dune  7710 
lette  de  sable,  qui  est  de  Malartic. 


Jean  -  Louis  -  François  -  Armand  d< 
Rolland  du  Roquan,  né  le  18  février 
820,  est  décédé  au  château  de  Saint 
Félix  (Aude),  le  4  janvier  dans  sa  72'-^ 
année. 

Il  était  le  second  fils  d' Antoine- Jo 
seph-Gérard  de  Rolland  du  Roquan 
président  du  Conseil  général  de  l'Aud^ 


41 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


42 


-n  1815,  receveur  général  de  ce  même 
•i-[)artement  sous  la  Restauration,  et 
•!♦»  Charlotte  La  Perrine,  dont  le  neveu 

lousa  la  fille  du  lieutenant-général 
r.arquis  d'Hautpoul,  ancien  pair  de 
Fniuce,  grand  référendaire  du  Sénat 
vins  le  second  empire. 

Le  défunt  avait  épousé  la  princesse 
'»  lu'-orouka,  née  de  Idanowska,  dont 
:.  a  eu  un  fils  :  Raymond  de  Rolland 
i'i  Roquan,  non  marié. 

La  famille  de  Rolland  originaire  de 
!  Albigeois  occupait  dans  ce  pays  un 
:  apT  honorable  vers  la  fin  du  xvii®  siè- 

■\  Elle  se  divisa  à  cette  époque  en 
.  liisieurs  branches  encore  représentées 
ji  Paris,  à  Nancv  et  à  Carcassonne. 
I.^ur  auteur  commun  Pierre  Rolland 
:?  ta  h  Alby  le  21  mai  1683  en  faveur 
V'  ses  trois  fils  :  1.  Barthélémy,  chef  de 
'."i  branche  des  comtes  de  Chambeau- 
jj'm  et  d'Erceville,  qui  a  donné  deux 
ouseillers  et  un  président  ^u  Parle- 
:. ent  de  Paris;  2.  Raymond,  auteur  de 
Il  branche  établie  à  Carcassonne  dont 
e  fils  Antoine  eut  des  lettres  de  no- 

'-'sse  données  par  le  roi  Louis  XVI  au 
ij'às  de  décembre  1776  ;  3.  Louis, qui  a 
lit  la  branche  titrée  sous  TEmpire, 
Hroa  de  Malleloi,  en  Lorraine. 

La  branche  de  Carcassonne  se  divise 

^!ie-mèrae  en  deux  rameaux  appelés  du 

^^quau  et  de  Blomac  ;  ce  dernier  reçut 

.  titre  de  baron  par  lettres  patentes  du 

'îuars  1818. 

Il  existe  un  troisième  rameau  issu 
il  précèdent  qui  ne  porte  aucun  nom 
i  *  terre  ;  il  est  représenté  par  deux 
irres  Gustave  et  Alfred  de  Rolland  et 
.  irs  enfants. 

Les  dernières  alliances  de  cette  fa- 

:  iille,  en  dehors  de  celles  mentionnées 

i'iessus,  ont  été  avec  les  Fournas  de 

i  Brosse,  de  Moussoulens,  et  de  Fa- 

vzan,  Fréjacques  de  Bar,  Cabrol  de 
M.atarnaud,  Don  de  Cépian,  Monta- 
'  >*r,  Carayon-Latour,  Portai  de  Moux, 
Julien  de  Pégueirolles,  Tonnac,  Las- 
^i?nes,  Monerie,  Mouchai,  etc. 


D'*azu}\  au  chevron  cTor,  surmonté  de 
3  étoiles  de  marne  rangées  en  chef^  et 
accompagné  en  pointe  d\ine  levrette 
aussi  d^or  coura^ite^  accolée  d\irgent  et 
bandée  de  sable. 


M"*^  Gustave  de  Minvielle,  née  Mar- 
the-Amélie de  Mondenard,  est  décédée 
le  4  janvier  à  Valence-sur-Baïse(Gers), 
k  Tàge  de  quatre-ving't-uu  ans. 

De  son  mariagfe  avec  M.  de  Min- 
vielle, décédé  Tannée  dernière,  elle 
laisse  deux  fils  :  1 .  François  de  Min- 
vielle,  marié  avec  M"°  de  Lafitte,  dont 
deux  filles  ;  2.  Joseph  de  Minvielle, 
ancien  capitaine  de  mobiles,  ancien 
zouave  pontifical. 

La  famille  de  Min  vielle  que  l'on  trouve 
inscrite  dans  les  anciens  actes  sous  les 
difiereuts  noms  de  Mibielle  et  Minbielle 
est  originaire  de  Gabarret,  dans  les 
Landes.  Elle  fut  anoblie  par  Henri  IV 
pour  les  services  militaires  qu'elle 
avait  rendus  au  pays. 

En  1793,  les  six  frères  Minvielle, 
pour  sauver  la  tête  de  leur  père  et  de 
leur  mère  de  Téchafaud  s'engagèrent 
dans  les  armées. 

En  1815,  M.  de  Minvielle  a  comman- 
dé une  compagnie  de  volontaires 
royaux  à  Auch. 

Une  branche  de  cette  famille  s'est 
établie  en  Orléanais  avec  le  grand- 
oncle  de  MM.  de  Minvielle,  garde  du 
corps  de  Charles  X,  marié  avec  M"'  de 
la  Taille.  Cette  branche  cadette  est 
encore  représentée  à  Orléans,  par  M. 
R.  de  Minvielle. 

Les  Minvielle  alliés  aux  Galard,  de 
Pins,  Gironde,  Pic  de  la  Mirandole,  de 
Batz,  etc.,  etc.,  ont  possédé  les  fiefs 
d'Esplavisse  et  de  Michet. 

Ecartele\  aux  1  et  4  d^argent  à  trois 
fasces  ondées  de  sable ^  atias  2  et  3  de 
gueules  à  une  croix  du  Saint-Esprit 
d^  argent. 

La  défunte  appartenait  à  la  seconde 
branche  des  Mondenard  dite  de  Brière, 


■■«■ 


43 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


M 


et  était  là  petite-fille  de  Joseph  de 
Mondenard,  grand  bailli  d'épée  du 
Brulhois  en  1789,  qui  épousa  Thècle 
d'Alespée,  dont  le  petit-fils  Adolphe- 
Joseph,  né  en  1839,  député  en  1883,  a 
épousé  en  1867,  Oabrielle-Marie  Mal- 
bernât,  dont  :  Jeanne-Marie. 

Cette  branche  est  encore  représen- 
sentée  par  les  trois  frères,  Ernest, 
Edmond  et  Louis,  tous  trois  mariés. 
L'ancien  député  du  Lot-et-Garonne, 
élu  en  1885,  est  le  fils  d'Edmond  de 
Mondenard. 

La  branche  aînée,  éteinte  en  1823, 
portait  le  titre  de  marquis  de  Monde- 
nard. La  branche  de  Roquelaure,  en 
Bordelais,  représentée  en  1789  à  l'As- 
semblée de  la  noblesse  de  Bordeaux, 
s'est  éteinte  en  1851,  et  la  branche  de 
La  Force  au  xvii»  siècle.  Seuls  les  ra- 
meau de  Brière  et  de  Montjoie  sont  re- 
présentés. 

Cette  famille  originaire  du  Querci, 
est  de  race  chevalereque,  et  sortie  de 
la  maison  de  Montagu.  Vital  de  Mon- 
tagu,  qui  épousa  en  1212  Julienne  de 
Châtillon,  fut  la  tige  :  1®  des  barons  de 
Cremps  encore  existants  ;  2*  des  barons 
de  Montcravely  éteints;  3°  des  ba?'ons 
de  Mondenard,  par  Bertrand  de  Mon- 
tagu,  baron  de  Mondenard,  une  des 
premières  baronies  du  Querci.  Ses  des- 
cendants ont  conservé  le  nom  de  Mon- 
denard. 

Pierre  de  Montagu,  chevalier  de 
rOrdre  du  roi,  un  des  gentilshommes 
de  la  Chambre,  servit  utilemeat  l'Etat 
dans  les  guerres  de  religion  en  Querci, 
ce  qui  est  justifié  par  des  lettres  pa- 
tentes du  roi  Charles  IX,  dans  les- 
quelles ce  monarque  parle  avec  éloge 
des  services  que  Pierre  de  Montagu  lui 
rendit.  Charles  de  Montagu  jouissait 
dans  toute  la  Guyenne  d'une  si  grande 
considération,  que  le  duc  d'Epernon 
lui  écrivit  en  1645,  de  la  part  de  la 
Régente,  pour  qu'il  employât  tout  son 
crédit  pour  ramener  les  Bordelais  à 
leur   devoir.  Charles  de  Mondenard, 


seigneur  de  Bière,  le  bisaïeul  de  Mm(j 
de  Minvielle,  fut  blessé  au  siège  d^ 
Suze  ;  il  est  mort  en  1764.  Son  fi^ 
Joseph  s'est  ti*ouvé  à  neuf  sièges  e1 
huit  batailles  ;  il  fut  blessé  à  celle  d^ 
Bosbach. 

Le  fameux  maréchal  de  Montluc 
était  le  fils  d'une  Mondenard. 

La  filiation  de  cette  fanjille  remontt] 
à  Simon  de  Montagu,  chevalier  croisai 
en  1212.  Un  rameau  se  détacha  aii 
XIV»  siècle,  alla  s'établir  en  Angleterre 
où  il  est  représenté  par  les  lords  Mon- 
tagu. 

Ecartelé  au  1  d'Albret;  au  2  de  Vil- 
liers  de  l'Isle-Adam  ;  «m  5  du  Goût 
au  4  de  Grossolles,  et  sur  le  tout: 

Ecartelé^  d'argent  et  d'azur,  qui  (\sl 
de  Montagu. 


<«^V«A^^'^^^^^^S/>^ 


Hélion-Marie-Oscar-PAt/fppe  Le  G  en 
dre  de  Luçay,  vicomte  Philippe  de  Lui 
çay,  sous-lieutenant  de  réserve  au  22^ 
d'artillerie,  est  décédé  à  Paris  où   se^ 
obsèques  ont  été  célébrées  en  l'église j 
de  Sainte-Clotilde  le  7  janvier.  Il  étai 
le  second  des  fils  de  Charles-Hélion 
Marie  Le  Gendre,  comte  de  Luçay,  an 
cien  maître  des  requêtes  au  Gonseiij 
d'État,  membre  correspondant  de  l'Insj 
titul,  membre  de  la  Société  nationale 
d'agriculture,  et  secrétaire  général  adJ 
joint  de  la  Société  des  agriculteurs  de 
France,  et  de  feu  Ernestine-Lucie-Ya] 
lentine  des  Courtils.  Son  frère,  lecomtw 
Charles  de  Luçay  est  lieutenant  au  8 
régiment  d'infanterie. 

Le  défunt  appartenait  à  une  très  an- 
cien famille  noble  d'épée  et  de  roh»\ 
issue  delà  liguée  deChallo-Saint-Mani, 
et  originaire  du  Gâtinais  Orléanais, 
d'où  elle  s'habitua  au  xviP  siècle  daui^ 
le  Lyonnais.  Son  chef  reçut  alors,  par 
lettres  Pontificales  datées  à  Avignon  du 
22  octobre  1677,  vérifiées  et  enregistré»'s 
le  14  décembre  1678  à  la  Chambre  dr.s 
Comptes  de  Dauphiné,  le  titre  hérédi- 


<^^mmma 


45 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


46 


.i.re  de  comte  palatin  et  de  chevalier 
1  .Saint- Jean  de  Latran.  Elle  vint  en- 

jite  dans  l'Ile-de-France,  la  Champa- 
gne et  le  Berry,  ou  ses  représentants 
rr.reat  part  aux  élections  de  la  no- 

1  sse  iiour  les  États  g-énéraux.  Le  bi- 
rs;  ul  du  vicomte    de   Luçay  fut  le 

uite  de  Luçay,  premier  Préfet  du  Pa- 
.'i:s  sous  le  premier  Empire,  tandis  que 
1  'omtesse  de  Luçay,  sa  femme,  était 

me  d'atours  de  rimpératrîce  Marie- 
Ij'iise. 

Les  dernières  alliances  la  famille  de 
.  i  ay  sont  avec  les  Bérenger,  les  Sé- 
.ir,  les   Villeneuve-Vence,    les    des 

urtils. 

;v.  le  Bulletin  de  1887,  col.  550). 

I/azur^  au  chevron  cTor  accompagné 

'  ^hef  de  deux  étoiles  de  môme  et  en 

y  nie  d'une  levrette  courante  de  même. 

Supports  :  Deux  griffons. 

Devise  :  Riche  d? honneur. 


Armande-Marie-Suzanne  Posuel  de 
-rneaux,  marquise  de  Belmont- 
:i:iaQçon,  est  décédée   à  Paris,   le  7 

avier  dernier,  à  Tâge  de  65  ans.  Elle 
">it  fille  du  vicomte  de  Verneaux,  an- 
>\i  officier  de  la  Garde  Royale,  et 

•  ait  épousé  le  29  mai  1845,  Marie - 
juiâ-<}abriel-Alfred-Ladislas  de  Va- 

*  m-Briançx)n,  marquis  de  Belmont, 
'  ien  officier  au  service  du  roi  de  Ba- 
i-re.  chambellan  de  l'empereur  Napo- 

Q  III,   chevalier  de  Malte,   de  la 

'^--ioQ  d'honneur  etc.,  député  de  la 

:iie- Inférieure  etc.,   fils   de  César- 

ae-Marie-François- Rodolphe  de  Va- 

'  u  de  Briançon,    marquis    de  Bel- 

nt,  chevalier  de  Malte,  colonel-ma- 

'  da  3«  régriment  des  g'ardes  d'hon- 

ir,  tué  à  Reims  dans  le  combat  du 

^  avril  1814,  etdeClémentine-Louise- 

i -ariette  de  Choiseul-Qouffier. 

£ile  ii*a  pas  eu  de  postérité. 

La  défunte,    dernière  du    nom   de 

'.liOQ-Briançon- Belmont,    était    la 


sœur  du  vicomte  de  Verneaux  et  de  la 
baronue  d'Ivry,  la  tante  du  duc  dé 
Montesquiou-Fézensac  et  de  la  com- 
tesse de  Balleroy. 

La  maison  de  Yachon  connue  en 
Dauphiné  dès  le  xiv^  siècle,  remonte 
sa  filiation  à  Etienne  de  Vachon  vi- 
vant noblement  en  1454,  qui  laissa 
deux  fils  d'où  sont  venues  les  diverses 
branches  qui  se  sont  siernalées  par  une 
nombreuse  suite  de  chevaliers  de 
Malte,  d'officiers  et  de  magistrats  dis- 
tingués, présidents  et  conseillers  au 
Parlement  de  Dauphiné  et  à  la  Cham- 
bre des  Comptes. 

François  de  Vachon  de  Briançon, 
marquis  de  Belmont,  comte  de  Varces, 
Saint- Paul  et  Saint-Giraud  etc.,  etc., 
lieutenant  général  des  armées  du  roi, 
chevalier  de  Saint  Louis  et  de  Malte, 
aïeul  du  mari  de  la  défunte,  fut  appelé 
à  recueillir  rhéritage  de  son  cousin  Ni- 
colas de  Briançon,  comte  de  Varces,  et 
à  relever  le  nom  de  cette  antique  mai- 
son, par  testament  du  27  décembre  1735. 

Ecai^telé,  aux  1  et  4  de  sable  à  la 
vache  â^or^  qui  est  de  Vachon  ;  auxc  2 
et  3  d'azur  à  la  croix  d'or^  qui  est 
de  Briançon. 

Devises  :  Solerti  simpUcitate. — In  me- 
lius. 

La  famille  Posuel  de  Verneaux,  sei- 
gneurs dudit  lieu  et  de  Maisonforte 
est  issue  de  J.  Posuel,  échevin  de 
Lyon  en  1709.  Elle  a  donné  à  cette 
ville  un  conseiller  à  la  Cour  des  Mon- 
naies,.des  officiers  à  l'armée. 

D^ argent^  au  chevron  de  gueules  ;  au 
chef  de  même  chargé  d^un  lion  léopardê 
d'or. 


La  baronne  Chatry  de  la  Fosse,  née 
Augustine-Marie  Sarget  de  Lafon- 
taine,  fille  du  baron  Sarget  de  Lafon- 
taine,  de  Bordeaux,  est  décédée  à  Paris 
le  12  janvier,  âgée  de  42  ans.  Elle 
avait  épousé  Henri,  baron  Chatry  de 


47 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


la  Fosse,  fils  du  général  baron  Chatry 
de  la  Fosse . 

Ses  obsèques  ont  eu  lieu  en  Tég-lise 
de  la  Madeleine  à  Paris  d'où  le  corps  a 
été  transporté  à  Bordeaux  pour  y  être 
inbumé  dans  le  caveau  de  la  famille. 

Gabriel-Henri  Chatry  de  la  Fosse 
fut  créé  baron  de  TEmpire,  confirmé 
s'bus  la  Restauratisn,  avec  lettres  d'a- 
noblissement en  tant  que  de  besoin. 

D^azvr^  au  chevron  cVaryent^  chargé 
sur  la  p'jtnte  d'iina  molette  dVperon  de 
sahlc^  accompagne  en  chef  de  deux  fers 
de  chef  al  d'orvet  ^  en  pointe^  d'une  cpée 
haute  d'argenty  montée  d*or^  au  chef 
d'or^  chai'gè  d'un  casque  de  sable. 

Devise  :  En  avant. 


i^-^'M'^'VM'ww^*»^''y^<*w-> 


Afar/e -Elisabeth- Isabelle-Gabrielle- 
Françoise  de  Lorgeril,  comtesse  Henri 
de  Ferré  de  Péroux,  est  décédée  au 
château  du  Colombier  (Côtes- du -Nord), 
le  12  janvier,  à  Tâge  de  30  ans. 

Elle  était  fille  du  comte  Victor  de 
Lorgeril  et  de  feu  Augu3tine-/f(?^îm//e 
Le  Pelletier  de  la  Garde,  et  avait  épousé 
le  l*^"^  mai  J889,  au  château  du  Colom- 
bier, par  Moncontour  (Côtes-du-Nordj, 
7/e^iri-Gabriel-Marie,  comte  de  Ferré 
de  Péroux,  lieutenant  de  vaisseau, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
dont  elle  a  eu:  Marie-Gabrielle  de 
Ferré  de  Péroux. 

(Voir  pour  la  famille  de  Ferré  de 
Péroux  le  Bulletin  de  1889,  col.  282.) 

De  gueules^  d  une  bande  d'^or^  accompa" 
gnée  de  3  fleurs  de  lis  de  même. 

Devise  :  Fidèle  sous  la  garde  de  Dieu, 

I  Voir  pour  la  famille  de  Lorgeril  les 
Dulletins  de  1834,  col.  290;  1888,  col. 
223;  1889,  col.  283.) 

Z>J  gueuler ^  à  un  chevron  d^ argent^ 
chargé  de  cinq  mourhctures  dliermine 
de  sable^  accompagné  de  3  molettes  d'é- 
peroH  d'or. 


Alain-Marguerin- Paul -Raoul  ma 
quis  le  Chartier  de  Sédouy,  fils  de  ft 
Alain  marquis  le  Chartier  de  Sédou, 
décédé  en  1885  et  de  la  marqui 
douairière  née  Ernestine  de  Gauti 
de  Savignac,  est  décédé  à  Paris  le  '. 
janvier  dans  sa  57«  année. 

Il  avait  épousé  le  21  avril  180 
Jeanne-Marie-Virginie  deNugent,  fil 
du  comte  de  Nugent  et  de  la  comtes^ 
née  de  Malart  dont  il  a  eu  :  1.  Alaii 
clèveàTEcole  spéciale  de  Saint-Cyi 
2.  Jean  ;  3.  Marguerite,  mariée  ( 
avril  1887  avec  Louis  Michel  de  Moi 
thuchon  dont:  Pierre,  Antoinette  ; 
Camille;  4.  Thérèse;  5.  Clotilde,  dam 
religieuse  du  Sacré-Cœur. 

Cette  famille  a  été  maintenue  daii 
sa  noblesse  en  Normandie  par  juge 
ment  de  1666.  Sa  filiation  prouvée  con 
mence  au  début  du  xv^  siècle.  Pierr 
le  Chartier,  sieur  de  Benneville,  qii 
vivait  en  1430,  fut  la  souche  des  bran 
ches  de  Loraille,  Cagny,  Boisnaj-,  Se 
douy,  la  Varignière,  Lothinière,  Bau 
ville. 

Elle  a  produit  des  officiers  superieurj 
et  généraux,  six  chevaliers  de  Saiu 
Louis;  elle  reçut  le  titre  de  marquii 
par  lettres-patentes  données  à  Versai) 
les  le  25  juin  1784.  Ses  dernières  alli  al 
ces  sont  avec  les  familles  Hue  d| 
Mathan,  du  Pontavice,  Ganne  d 
Beaucoudrey,.  Gautier  de  Savignad 
le  Grand  d'Annervillc,  Nugent,  Mich^ 
de  Monthuchou. 

(V.  le  Bulletin  de  1887,  col.  220.)     ' 

D^azur^  d  la  fasce  alésée  d^or^  som 
nant  deu.r  perdrix  de  mi'me^  accomÀ 
gnée  en  iiointe  d'un  tronc  d'olirif'i 
feuille  de  chaque  côté  de  3  fe^'îlli 
aussi  d*or, 


«^^^W^^^^^^\^to^^k^^^^ 


Jeau-Louis-Henri-Léon  de  Jainiu 
du  Mourier,  né  en  1816,  est  décédé 
22  janvier  à  Sigoulès  (Dordogne'. 
était  fils  de  Marc  de  Jammes  du  Ma 
rier,   écuyer,  seigneur    de   Bernico 


^'} 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


50 


•L  isqaetaire  grris,  chevalier  de  Saint- 
;  j'iii,  et  de  sa  seconde  femme,  Anne 
;:,i.'re,  épousée  en  1812.  D'iui  pre- 
-rmariag'e  contracté  en  1789,  avec 
M'.riruerite  de  Fayard,  étaient  prove- 
.j-  deux  enfants  :  Charlotte-Lucrèce, 
"  vdée  en  1868,  et  Charles-Edouard, 
jrie  d'honneur  en  3813,  tué  à  Leip- 

I     r 

Marc  de  Jammes  du  Mourier  était 
'  rt,  àg-é  de  84  ans,  en  1839. 
Le  défunt   laisse  un  frère   Pierre- 
rueiee-Urbain;   un  autre  frère  plus 
.  une,  Edouard,  est  mort  au  séminaire 
'^  Berg-erac,  en  1837. 
il  à'était  marié  deux  fois  :  du  pre- 
--^r  mariage  il  laisse  :  1.  Marc;  2.  Ga- 
:  '  1  ;  3.  et  Marguerite  ;  du  deuxième, 
'ir^uesse  et   Aleyma,   deux    jeunes 
:i.^-  encore  mineures. 
'ette  famille,  maintenue  dans  sa  no- 
^seen  1697,  a  été  représentée  aux 
'its  généraux  de  1789,  par  messire 
^trre  de  Jammes,  sieur  du  Mourier, 
:2'aeur  de  Gastebois,  et  par  messire 
/rc  de  Jammes,  seigneur  de  Bernicot, 
:  Repaire  et  de  Sigale. 

Dazur^  à  la  barre  de  gueules  chargée 
■  i  fleurs  de  lys  d'or,  accompagnée  en 

f  fVun  dauphin  d'argent  à  Vœil  en- 
'■■une  de  pourpre,  qui  est  de  Jam« 
^.>.  et,   en  pointe,   d'un  rocher  d'ar- 

''  chargé  de  3  mûres,  qui  est  du 
ijurier. 

l'avise:  D?us,  honor,  virtus. 


Emmanuel  de  Sibeud  de  Saint-Fer- 
-  1,  ancien  ministre  plénipotentiaire, 

iministrateur  de  rétablissement  ther- 
mal d'Uriage  est  décédé  le  24  janvier 
^^.as  alliance. 

11  était  le  cinquième  fils  de  Joseph- 

•  rmand-Gaspard-Vincent-de-Paule  de 
v^eud  de    Saint-Ferriol,    décédé  en 

•  ^"»T  et  de    Magdelaiue-Françoise  de 
illien  de  Chabons* 

Son  frère  aîné  Jacques-Louis-Xavier 
î  Sibeud,  comte  de  Saint-Ferriol,  mort 


au  mois  de  mai  1877,  était  devenu 
héritier  de  la  baronnie  d'Uriage  par  la 
marquise  de  Gautheron,  née  de  Lan- 
gon,  cousine  de  sa  mère  ;  il  avait 
épousé  Caroline-Rhingarde-Marie  de 
Montboissier-Beaufort-Canillac,  aujour- 
d'hui comtesse  douairière. 

La  maison  de  Siboud  ou  Sibeud  est 
fort  ancienne  en  Dauphiné  où  Ton 
voit  dès  le  xii®  siècle,  nombre  de  che- 
valiers du  nom  de  Siboudi  occuper  une 
situation  élevée  dans  le  Viennois  et 
dans  le  Trièves.  Toutefois  ou  ne.  peut 
retrouver  de  filiation  suivie  qu'avec  Si- 
boud de  Sibeud,  du  lieu  de  Monestier- 
de-Clermont,  notaire  de  Sihard,  qui 
rendit  hommage  noble  et  lige  au  Dau- 
phin le  11  janvier  1334. 

Jean  de  Sibeud  acquit,  le  5  novem- 
bre 1485,  du  chapitre  de  Die,  le  fief  de 
Saint-Ferriol,  en  Diois  ;  plusieurs  mem- 
bres de  cette  famille  furent  châtelains  de 
Menglon  ;  Hercule  de  Sibeud,  seigneur 
de  Saint-Ferriol  et  de  Divajeu,  et 
Alexandre  de  Sibeud,  son  fils,  furent 
successivement  gouverneurs  de  Ro- 
mans et  de  Die  (1597-1622),  le  dernier 
eut  de  Catherine  de  Moreton  de  Cha- 
brillan,  Antoine,  Tun  des  cent  gentils- 
hommes de  la  maison  du  roi.  Sa  des- 
cendance a  fourni  plusieurs  capitaines 
et  chevaliers  de  Saint-Louis,  des  gou- 
verneurs de  Die,  etc. 

La  branche  des  seigneurs  de  Lesches 
et  de  Beausemblant ,  en  Viennois, 
éteinte  avec  Lazare  de  Sibeud,  sei- 
gneur de  Beausemblant,  qui  comparut 
en  1789  à  l'Assemblée  des  Trois-Ordres, 
sous  le  titre  de  marquis  de  Beausem- 
semblant,  a  produit  un  capitaine  de 
cent  hommes  de  pied,  des  officiers,  un 
chevalier  de  Malte,  et  produisit  ses 
preuves  pour  les  caresses  du  roi. 

Le  marquis  de  Beausemblant  mort 
dans  les  premières  années  de  la  Res- 
tauration laissa  deux  filles,  mariées  : 
Tune  au  comte  de  Leusse,  l'autre  au 
comte  de  Vogué,  pair  de  France. 

1      Dazur,    à  3   bandes   d'or;  au  chef 


61 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


52 


COUSU  de  gueules f  chargé  d'une  fleur  de 
lys  d^or. 
Devise  :  Age  quod  agh. 


JwZt'5-E3prit-César-Loui3 ,  marquis 
de  Caton  de  Thalas,  fils  de  feu  Au- 
g-ustin-Esprit'Frauçois- Hector ,  mar- 
quis de  Caton  de  Thalas  et  de  la 
défunte  marquise,  née  de  Durand  de 
la  Molinière,  est  décédé  le  24  janvier 
au  château  des  Grottes  (Drôme),  à  Tâge 
de  74  ans. 

La  famille  de  Caton  de  Thalas, 
ancienne  dans  cette  partie  du  Dauphiné 
appelé  les  Baronnies,  avait  environ 
depuis  deux  siècles  fourni  un  grand 
nombre  d'officiers  distingués,  lorsque 
Hector  Caton,  major  au  régiment  de 
Lorraine  dès  l'an  1636,  fut  anobli  par 
lettres  du  mois  de  janvier  1645  en 
raison  de  son  courage  et  de  la  rare 
intrépidité  qu'il  avait  montrée  aux 
sièges  de  Turin,  de  Valenza,  d'Alexan- 
drie. 

Lors  du  siège  de  la  citadelle  de  Turin, 
il  avait  traversé  la  plaine  du  Piémont, 
passé  le  Pô  à  la  nage  pour  amener  du 
secours  au  comte  d'Harcourt,  qui  dut 
en  partie  à  cette  manœuvre  la  conser- 
vation de  la  place.  Pierre  Caton, 
écuyer,  sieur  du  PailJy,  ancien  com- 
missaire provincial  d'artillerie,  che- 
valier de  Saint-Louis,  acquit  en  1730 
la  seigneurie  de  Mirabel  (Drôme)  ; 
Charles  Caton,  sieur  de  Fontgranant, 
fut  capitaine  au  régiment  de  Gâtinais  ; 
Antoine  Caton,  sieur  du  Colombier, 
chevalier  de  Saint-Louis,  ancien  capi- 
taine de  grenadiers  au  régiment  de 
Conti,  épousa  Marie-Magdelaine  de 
Rigot  de  Montjoux,  veuve  de  Basile- 
Bénédict  d'Agoult  ;  César  de  Caton  de 
Thalas,  garde  du  corps  du  roi,  com- 
pagQie  de  Noailles,  épousa  le  30  août 
1788,  Julie-Magdelaine  de  Rigot  de 
Mônjoux  ;  son  fils,  Augustin-Esprit- 
François-Hector  de  Caton  de  Thalas, 
volontaire  royal,  fut  héritier  de  son 


oncle  maternel  Esprit  de  Rigot,  mar- 
quis de  Montjoux,  et  mourut  au  château 
de  ce  nom  le  13  juin  1850.  11  avait 
épousé  en  1818  Zoé  Durand  de  la 
Molinière,  sa  nièce,  à  là  mode  de 
Bretagne,  dont  il  eut  entr^autres  : 
Jules,  marquis  de  Caton  de  Thalas  (le 
défunt),  marié  en  1848  avec  Amélie  do 
Bonfils,  dont  il  a  eu  :  1.  Gaston,  comte 
de  Caton  de  Thalas,  marié  1®  à  Mlle 
Bourke,  2**  à  sa  cousine  germaine 
BlanchedeBarruel;2.  Adolphe,  vicomte 
de  Caton  de  Thalas,  marié  et  père 
d'un  fils  ;  3.  Henri  de  Caton  de  Thalas. 

Parti,  bandé  et  contre-bandé  de  gueu- 
les de  six  pièces  ;  à  la  bordure  de  sable 
chargée  de  8  besants  d'or. 


«^»<»^^^^\^^^>^^<»<» 


Antoine- Henri -^//rec?,  comte  Le 
Brun  de  Neuville,  est  décédé  au  châ- 
teau de  Béthon  (Marne),  dans  les  der- 
niers jours  du  mois  de  janvier,  à  Vnge 
de  82  ans. 

Il  était  le  petit-fils  de  Charles-Jeau- 
Baptiste  Le  Brun,  secrétaire  du  roi, 
maison  et  couronne  de  France,  cheva- 
lier du  Saint-Sépulcre,  lequel  avait 
épousé  Marie-Henriette  Boulard,  dé- 
cédée au  mois  de  janvier  1833;  deve- 
nue veuve  elle  avait  acquis  le  château 
de  Béthon,  qui  passa  d'abord  à  M. 
Charles -Henri  Vanin,  conseiller  à  la 
Cour  d'appel  de  Paris,  conseiller  géné- 
ral de  la  Marne,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  son  petit-fils  en  ligne  ma- 
terneile,  puis  revint  par  succession  en 
1862,  au  défunt. 

La  famille  Le  Brun  était  ancienne 
dans  rile-de-France. 

De  gueules^  à  la  fasce  d'argent  ac- 
compagnie  de  S  coupes  couvertes  d'or. 

Laurence  MouUart  de  Torcy,  veuve 
de  Philippe  Renard  de  Saint-Malo,  est 
décédée  le  31  janvier  dans  sa  villa 
d'Argelès-sur-Mer  (Pyrénées-OrientA- 
les),  à  rage  de  83  au». 


Al 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


54 


i>  était  fille  de  Pierre  Moullart, 
: 'j  de  Torcy,  capitaine  des  gardes 
' 'li.oaps,  chevalier  de  Saint-Louis  et 
e  Malte,  et  de  Charlotte  de  Sart  de 
.   ts;  et  avait  épousé  en  premières 
?  le  7   septembre    1829,    Pierre- 
.  ;v'0«  d'Hébrard  du  Rocal  frère  du 
nel  Antoine  d'Hébrard,  comman- 
'  ir  lie  !a  Légrion  d'honneur,  et  fils  du 
'  nel  Jacques   d'Hébrard,  chevalier 
.  ^«iut-Louis  et  de  M"«  du  Plessier. 
.-  nViit  qu'un  fils  de  ce  mariage, 
.  : ■<1  d'Hébrard  père  de  M"«  de  Ban- 
•v>t  de  M.  Fernand  d'Hébrard;  en 
'    ades  noces  elle  épousa  le  13  mai 
<A  Philippe  Renard  de  Saint-Malo, 
'.  i-n  avocat  au  conseil  d'Etat  et  à  la 
ir  de  Cassation,  député  royaliste  du 
1.--.U'  Calais  h  l'Assemblée  nationale 
.  ISTI,  décédé  le  14  juin  1883  à  Arg-e- 
--'ir-Mer.  M™«  de  Saint-Malo  a  eu 
'.  '  îille  de  son  second  mariagre  Marie- 
ire,  mariée  à  Saint-Omer  en  1871, 
-  "  le  baron  Raoul  Moullart  de  Vil- 
^rest,  dont  elle  a  trois  enfants. 

L'i  maison  Moullart  barons  de  Torcy 

*  :*  Vilmarest,  comtes  d'Estrées,  vi- 
::-tes  d'Authie  sont  connus  en  Artois 
:ui:?  1270.  Ils  ont  donné  un  g-rand 

^  jt  de  Cambrai  en  1341,  un  évêque 

'.rras  en  1381,  un  commandeur  de 

.  ^î-Lazare  grentilhomme  de  la  cham- 

•'  du  roi  en   1660,  des  chanoiiiesses 

.  'hapitre  noble  de  Bourbourg*;  des 

"valiers  de  Malte  et  de  Saint-Louis 

'libres  des  Etats  d'Artois.  Messire 

rre  Moullart  baron  de  Torcy,  près 

'  Fnig'es,    père   de  la  défunte,  fut 

umé  capitaine  à  l'âge  de  16  ans 

:  s  les  g'ardes  wallonnes  en  Espagne 

•  Mourut  chevalier  de  Saint-Louis  en 
^u  château  de  Torcy  le  19  juillet  1852; 


il  avait  eu  trois  filles  :  1 .  la  défunte  ; 
2.  Adèle  de  Tûrcy,  mariée  avec  Romain 
Taffiu  de  Givenchy  père  de  la  mar- 
quise Hay  de  Nétumières;  3.  Félicie, 
non  mariée,  décédée  en  1885. 

D^or,  au  lion  de  i'ah\  lampassè  et 
arme  de  gueules, 

La  famille  Renard  de  Saint-Malo 
avait  pour  auteurs  Gilles  Renard  et 
Pierre  Renard  son  fils,  qui  se  signalè- 
rent dans  la  défense  de  la  ville  de 
Saint-Malo  contre  les  Espagnols,  en 
1594, et  la  conservèrent  sous  Tobéissan- 
ce  du  roi.  En  récompense  Louis  XllI 
leur  donna  le  surnom  de  Saint-Malo 
par  lettres  patentes  de  1622,  avec  le 
droit  de  porter  au  milieu  de  Técusson 
de  leurs  armes  :  Une  fleur  de  lys  d'or 
en  champ  d^azur^  avec  un  casque  fermé 
du  frorU  sur  le  dit  ècusson. 

Le  roi  accorda  en  outre  a  Pierre 
Renard  de  Saint-Malo  le  don  de  la 
charge  de  capitaine  de  la  tour  de  la 
Solidor,  proche  de  la  dite  ville  de  Saint- 
Malo. 

(Voir  pour  la  maison  d'Hébrard  le 
Bulletin  de  1889,  col.  595,  670). 

Ecarteléy  aux  1  et  4  d'azur  d  3  mO' 
lettes  d'éperon  à  8  point e^:  d'or  posées  2 
et  1^  au  chef  échiqiieté  de  3  traits  d'or 
et  de  gueules,  qui  est  d'Hébrard,  sgrs 
du  Rocal  et  de  Cadrés;  aux  2  et  5, 
d*argent  p  irti  de  gueules^  qui  est  d'Hé- 
brard, sgrs  barons  de  Saint-Sulpice. 

Supports:  Deux  griffons. 

Couronne  de  comte  et  de  vicomte. 

Devise  :  Majorum  tnemoria  prolem 
custodit, 

L.   DE   ROZKL. 


55 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —    BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


L'Ordre  de  Malte 

Notre  confrère  et  excellent  ami  M. 
Léon  de  la  Brière,  chevalier  de  Malte, 
vient  de  faire  paraître  deux  trop  courtes 
brochures,  aussi  attrayantes  dans  le 
fond  que  coquettes  dans  la  forme. 

Elles  ont  pour  titre  :  VOrdre  de 
Malte  en  1891^  et  Souvenirs  et  vestiges 
de  r Ordre  de  Malte  subsistant  encore  à 
Paris. 

Le  berceau  de  l'Ordre  fut,  comme  on 
sait,  rhôpital  Saint-Jean,  élevé,  à 
Jérusalem,  pour  les  pèlerins,  en  face 
de  réglise  du  Saint-Sépulcre.  C'est  de 
là  que  sortirent  les  moines-soldats, 
d'abord  pour  protéger  à  main  armée 
contre  le  brig'andag'e  musulman  les 
pieux  voyageurs  débarqués  à  Jaffa  ; 
ensuite  pour  barrer  aux  infidèles^  le 
chemin  de  l'Europe. 

Au  xii^  siècle,  la  papauté  les  institue 
canoniquement  et  leur  donne  la  ban- 
nière roug-e  à  croix  blanche. 

Ils  luttent  sans  cesse  contre  l'en- 
vahissement des  Turcs,  reculant  pas  à 
pas  et  marquant  de  leur  sang  chaque 
étape  de  la  retraite. 

Chassés  de  Jérusalem,  ils  se  fortifient 
dans  Saint-Jean-d'Acre.  Puis  les  voici 
à  Chypre,  puis  à  Rhodes,  l'île  des  lau- 
riers roses,  qu'ils  conqui**rent  et  où  ils 
arrêtent  pendant  deux  siècles,  le  flot 
montant  de  Tislamisme. 

I  Les  deux  cent  mille  soldats  de 
Soliman  entourent  la  forteresse  que 
défendent  seulement  six  cents  che- 
valiers et  quatre  mille  auxiliaires.  Mais 
le  Orand-Maître,  un  Français,  Villiera- 
de-risle-Adam,  inspire  à  la  garnison 
son  héroïsme  :  les  femmes,  les  enfants, 
les  prêtres,  combattent  sur  les  remparts 
à  côté  des  soldats. 


(  Soliman  construit  deux  montagne 
pour  dominer  de  son  artillerie  les  inii 
railles  et  les  battre  en  brèche  ; 
réunit  tout  l'eflfort  de  ses  canons  sn 
un  point  qui  cède  enfin  :  mais  au  me 
ment  où  le  rempart  s'abîme  avec  fraca 
les  Turcs  stupéfaits  aperçoivent  au-d^^l 
des  ruines  une  nouvelle  muraille  qu'o 
a  dressée  derrière  la  première,  plu 
solide  et  mieux  défendue  !  Les  assaut 
se  multiplient;  les  Turcs  toujour 
repoussés  par  une  population  qui  n'i 
plus  ni  poudre  ni  pain  laissent  souven 
trois  ou  quatre  mille  morts  dans  le 
fossés.  Enfin  la  ville  épuisée  capital 
après  cinq  mois  de  siège  ;  et  les  che 
valicrs,  léguant  à  Rhodes  leurs  églises! 
leurs  écussons  de  marbre,  leurs  ho^ 
picesy  leurs  palais,  dont  on  retrouv 
encore  aujourd'hui  avec  émotion,  - 
je  l'ai  éprouvé,  —  les  débris  armoriés 
sous  le  beau  ciel  do  l'île  ensoleillée 
mouvante  barrière  de  l'Occident  chré 
tien ,  reculent  jusqu'à  Malte ,  qui 
Charles-Quint  leur  abandonné  ! 

«  Les  Turcs  les  y  suivent,  mais  cettj 
fois  sont  repoussés;  et,  jusqu'à  la  Kêl 
volution  française,  l'Ordre  demeure  \ 
son  poste  de  vigie,  pourchassant  le 
barbaresques  sur  la  Méditerranée.  • 

Pendant  cette  période  prospère,  l'Or 
dre  restitue  généreusement  à  la  Franci 
le  sang  et  les  services  qu'elle  lui  aval 
prodigués.  Nos  Rois  recourent  à  lu 
pour  procurer  à  notre  marine  natio 
nale  des  chefs  braves  et  expérimentés 
Nous  devons  à  la  marine  de  Malte  plu 
sieurs  de  nos  illustres  amiraux. 

Ecoutons  encore  M.  de  la  Brière  : 

•  Ainsi  Suffren  fit  ses  premières  ar- 
mes dans  la  Religion^  comme  on  disail 
au  xviii*'  siècle,  c'estrà-dire  sur  les  pra^ 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


58 


:-5  de  rOrdre.  Il  veuait  de  gagner 

::  amment  par  ses  caravanes  la  croix 

^  :')mmaQdeur  et  la  dignité  de  Bailli, 

?*r  les  vaisseaux   de    Malte,   quand 

:   .js  XV  l'appela  au  commandement 

.  ^on  escadre  sur  les  côtes  de  Tlnde. 

^  ifreii  avait  puisé  à  la  forte  école  de 

.  tp,  les  mœurs  maritimes,  la  bien- 

liiance  et  la  fermeté.  La  bonté  se 

!i  iliait  chez  lui  avec  la  rudesse;  on 

.:  que  ce  héros  fut  victime  de  son 

v.]^  parler.  Un  grand  seigneur  de  la 

;r  de  France  le  pria  en  1788,  de  le- 

•  r  une  punition  infligée  à  deux  offi- 
:.S  mauvais  sujets. 

—  Moi,  dit  le  Bailli  de  Malte,  je  ne 
:  ii  rien  pour  de  pareils  Jean-foutres  ! 
t  Le  grand  seigneur  se  fâcha,  on  se 
tîit  dans  le  parc  de  Versailles.  Suf- 
:i,  qui  était  devenu  fort  gros,  reçut 
-  coup  d'épée  dans  le  ventre  et  mou- 
: .:  presque  aussitôt.  » 
1.1 1798,  Tescadre  de  Bonaparte,  tra- 
çant  la    Méditerranée,    rencontre 
.V,  sur   la    route    d'Egypte  !    Le 
.-aud-Maître,  qui  était  alors  un  alle- 
iiid,  le  comte  de  Hompesh,  disposait 

îruis  cents  chevaliers,  de  huit  mille 
Ailiaires,  d'une  artillerie  formidable. 

"i{)itula  cependant  sans  résistance, 

.1  stupeur  de  l'Europe  ! 

Après  de  cruelles  vicissitudes,  TOr- 

i.e  a  enfin  trouvé,  en  1834,  son  asile 

-plus  naturel  auprès  du  Pape,  i  au- 

s  de  la  seule  majesté  qui  puisse 
l'itîer  les  épaves  de  Thistoire  et  en- 
c.  fper  dans  le  rayonnement  de  ses 

•  -  i'eriasables  destinées,  les  destinées 
'teintes.  » 

Hesi)ectueuse  des  anciens  services, 
l.A\>e  assure  son  patronage  à  cette 

•  :  auté  dépossédée,  elle  lui  conserve 
inia^e  des  grandeurs  passées,  le  reflet 
>-  rayons  pâlis. 

Mais  le  chapitre  de  Malte,  en  s'ins- 
i.laDt  à  Rome,  a  statué  solennelle- 
■  -'■'hi  que  ce  séjour  était  temporaire, 
V  uteâ  réserves  étant  faites  des  droits 
^  iverains  de  TOrdre  sur  ses  posses- 


sions légitimes  et  sur  son  chef-lieu  ré- 
gulier. 

Il  y  a  donc  dépossession  et  exil  ;  mais 
la  déposession  et  Texil  ne  sont  pas  la 
mort.  L'Ordre  vit. 

Il  s'affirme  eu  la  personne  de  son 
Grand  Maître,  leprince  Ceschi  di  Santa- 
Croce.  Il  s'affirme  par  son  recrutement 
très  actif,  par  sa  hiérarchie  persistante 
et  régulièi'e. 

Il  est  reconnu  par  plusieurs  grandes 
puissances,  par  le  Saint-Siège,  par  la 
cour  d'Autriche,  où  il  accrédite  son 
ambassadeur  officiel. 

Il  possède  encore  de  grands  biens  à 
Rome,  en  Bohême  et  dans  le  Tyrol. 

«  Tel  est  l'état  de  l'ordre  de  Malte, 
qui  gardcî  non  seulement  le  souvenir, 
mais  l'héritage  vivant  des  .services 
rendus  à  la  chrétienté. 

«  Autrefois,  il  lui  servit  de  rempart 
contre  la  barbarie  ;  aujourd'hui,  dans 
les  contrées  où  il  n'a  pas  été  dépouillé 
il  s'adonne  au  service  hospitalier  qui 
précéda  ses  grandes  luttes  héroïques 
et  qui,  avec  elles,  ont  enveloppé  sa 
croix  blanche  d'une  auréole  impéris- 
sable. » 

Parmi  les  souvenirs  et  vestiges  de 
l'Ordre  de  Malte  subsistant  encore  à 
Paris,  M.  de  la  Bière  cite: 

L^Epée  de  la  Religion^  donnée  à 
l'Ordre  par  le  roi  d'Espagne  Philippe  II. 

IjQ  Poignard  du  Grand-Maître^  donné 
par  le  Pape  Pie  IV,  au  Grand-Maître 
Jean  Parisot  de  la  Valette. 

Treize  canons  de  forteresse,  fondus 
en  France,  donnés  par  le  sultan  Abdul- 
Azis  à  l'empereur  Napoléon  III,  en  1862. 

Une  grosse  bombarde,  fondue  au 
xv^  siècle  par  ordre  du  Grand-Maître 
Pierre  d'Aubusson,  avec  son  boulet  en 
granit  pesant  271  kilog. 

Un  canon  fondu  par  ordre  du 
Grand-Maître  Eméry  d'Amboise,  qui 
défendait  le  bassin  Saint-Nicolas,  dans 
l'île  de  Rhodes. 

Une  couleuvrine,  fondue  à  Lyon  en 


Mta 


69 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DE  FRANCS 


()( 


1507  avec  les  armes  du  Grand-Maître 
d'Amboise. 

Une  autre  de  la  même  époque  et  de 
même  fabrique,  donnée  au  Grand 
Prieuré  de  Saint-Gilles. 

Une  g^rande  bouche  à  feu,  donnée 
au  Grand-Maître  Villiers  de  i'Isle 
Adam. 

Tous  ces  beaux  spécimens  de  Tartil- 
lerie,  appartenant  à  l'ordre  de  Saint- 
Jean,  sont  très  spécialement  appréciés 
par  les  connaisseurs. 

Paris  était  le  siè<2fe  de  trois  comman- 
deries  celle  de  Saint-Jean,  du  Temple 
et  de  Saint-Antoine.  Celle  de  Saint- 
Jean  ou  THôpital  ancien,  appelée  plus 
tard  Saint-Jean  de  Latran  avait  son 
8ièg*e  dans  le  quartier  latin,  en  face 
de  la  porte  actuelle  du  Coll(*ge  de 
France,  et  dans  le  voisinag-e  de  Thôtel 
de  Ciuny. 

Cette  éffllse,  comme  les  autres  égli- 
ses de  rOrdre  de  Saint-Jean  ne  rele- 
vait que  de  l'Ordre  et  du  Pape.  En  dépit 
des  protestations  des  Sociétés  archéo- 
logiques la  tour  de  Saint-Jean  de  La- 
tran dernier  vestige  de  Téglise  a 
disparu  en  1854,  pour  les  percées  et 
les  alignements  de  la  rue  des  Ecoles. 

Le  mausolée  du  Grand  Prieur  de 
France,  Jacques  de  Souvré,  ancien 
commandeur  de  Saint-Jean  de  Latran 
qui  existait  dans  cette  église  a  été 
transféré  au  Musée  du  Louvre. 

Le  second  établissement  de  TOrdre  à 
Paris  et  de  beaucoup  le  plus  important 
était  le  Temple.  Cette  ancienne  mai- 
son, chef  d'Ordre  des  Templiers,  fut 
assignée  à  TOrdro  de  Saint-Jean  aprfîs 
la  suppression  des  Templiers  et  devint 
d('*s  lors  son  principal  établissement  à 
Paris,  le  palais  du  Grand  Prieur  de 
France.  Elle  fut  cousidérablement  em- 
bellie par  les  Grands  Prieurs  succes- 
sifs, dont  beaucoup  furent  des  princes 
du  sang  de  France. 

L'enclos  du  Temple,  très  vaste,  con- 
tenait l'église,  le  couvent  des  ecclé- 
siastiques de  l'Ordre  quila desservaient, 


le  donjon,  le  palais  du  Grand-Prieur  de 
France,  le  bailliage  ou  tribunal  int 
rieur,  pourvu  au  dehors  de  sou  pilor 
de  son  échelle  de  justice,  comme  sign 
du  vieux  droit  de  justice  sur  les  geu 
du  domaine,  enfin  des  jardins  fort  éten 
dus  que  M"»  de  Sévigné  appelait  déliai 
gneusement  f  une  fausse  campagno 
des  logis  attribués  gratuitement  au\| 
pauvres  et  des  constructions  louées  ?j 
long  bail,  hôtels,  boutiques,  hnlUd 
dont  le  loyer  avec  les  autres  revemiri 
de  la  Commanderie  s'élevait  à  100,0<'i| 
livres,  dont  le  tiers  était  envoyé  à  li 
Grande  Maîtrise  de  Malte  sous  le  noiri 
de  respjfision.  Le  donjon  ou  grand'l 
tour  du  Temple  qui  fut* en  1792  et  171): 
la  prison  du  roi  Louis  XVI  et  de  sa  fa 
mille  est  demeuré  célèbre  dans  riiis- 
toire  moderne.  Tous  ces  monument:] 
ont  disparu  pour  faire  place  à  des  cogs! 
tructions  modernes  et  au  marché  d\i 
Temple.  Une  partie  des  jardins  a  ét'i 
transformée  en  square  achevé  en  18(>4i 
Il  ne  reste  comme  souvenir  que  le  nom 
de  certaines  rues,  dites  du  Temple 
Vieille-du-Temple,  boulevard  du  Tem 
pie. 

Enfin  l'ordre  possédait  encore  comme 
troisième  commanderie  le  Petit  Saini 
Antoine^  située  dans  le  quartier  actu^'l 
de  Reuilly,  ainsi  nommée  afin  de  U 
distinguer  de  la  grande  abbaye  de  Ke^ 
ligieuses  de  Saint-Antoine-des-Charapd 
située  dans  le  même  quartier  ;  mnU 
qui  n'avait  aucun  rapport  avec  l'ordre 
de  Saint-Jean.  On  l'appelait  aussi 
Saint -Antoine-deS' Viennois  car  cettq 
commanderie  était  échue  à  l'Ordre  paij 
suite  de  la  réunion  de  l'Ordre  des  hos- 
pitaliers Antonins  du  Dauphiné  qui  se 
fondit  au  xviii®  siècle  avec  ceux  (h\ 
Malte  en  lui  apportant  ses  biens  dd 
Paris  avec  ceux  du  Viennois  et  dcH 
autres  provinces.  Le  Petit  Saint-Ain 
toine  a  disparu  sans  laisser  aucun 
vestige. 

Le  travail  de  M.  de  la  Brière  se  ter^ 
mine  par  l'énumératioû  des  documenta 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


62 


.iu'iàcrits  conservés    aux    A^rchives 

'  Dales  et  dans  les  diverses  biblio- 

;i»^8  de  Paris  ;  celle  des  vestig-es  ou 

..\s  de  tombes  rapportés  à  Paris  et 

osés  au  musée    de  Cluny  et  au 

,rre  de  Versailles,  dans   ce  palais 

.-tiri<iue où  les  souvenirs  des  g*loires 

^  l'ancienne  France  se    confondent 

-^  ceux  de  la  France  moderne. 


M.  le  vicomte  de  Luçay 

L  un  de  nos  plus  jeunes  et  sympathi" 
.'S  confrères,  M.  le  vicomte  de  Lu- 
v,  fils  de  notre  éminent  secrétaire 

-  ..éral  adjoint,  vient  d'être  enlevé  en 
^  :qiies  heures,  M.  de  Luçay  n'avait 
..  vingrt-six  ans.  A  l'exemple  de  son 
:  •,  il  s'était  déjà  consacré  avec  suc- 
ï  à  rétude  des  questions  économi- 
.^?  et  agricoles  et  il  remplissait,  par- 

.:  nous,  les  fonctions  de  secrétaire 
/liut  du  Conseil.  Sa  perte  causera 
inanimés  reg-rets  dans  notre  Société 
,  par  ramabilité  de  son  caractère  et 

*  la  distinction  de  ses  manières,  il 
tait  fait  de  nombreux  amis.  Puisse 
xpressiou  de  ces  regrets  adoucir 
mmense  douleur  de   son   père  et  de 

'  15  les  siens  ! 
bulletin   de  la  Sociétô  des  AgricuU 

.  »•<  de  France.  —  15  janvier  1892). 

Le  7  janvier  à  midi  ont  eu  lieu  à 
.:ute-Clotilde,    les  obsèques    du  re- 
cette et  sympathique  vicomte  de  Lu- 
.  y,  dont   nous   avons   anoncé  dans 
.  :is  notre  dernier  numéro,   la   mort 
'"inaturée. 

Le  père  et  le  frère  du  défunt,  ce  der- 
^r  lieutenant  au  8^  d'infanterie,  con- 
.i-aient  le  deuil. 
K^marqué  dans  la  nombreuse  et  aris- 

ratique  assistance  :  les  ducs  de  Bro- 
-•  e,  d'Estissac,   Pozzo  di   Borgo,   de 

ailles,  etc.  ;  le  prince  de  Poix  ;  les 
•irquis  de  Dreux-Brézé,  de  Pimodan, 
t  J'aàtellane;  le  duc  de  Montmorency; 


les  comtes  d'Hausson  ville,  général  de 
Kermarin,  Duchâtel,  de  Pourtalès,  de 
Juigné,  de  Cossé-Brissac,  Lanjuinais; 
MM.  Le  Provost  de  Launay,  Keller, 
Casimir  Périer,  etc.,  etc. 

Enfin,  un  certain  nombre  de  notabi- 
lités et  d'amis  du  département  de  roise. 

L'inhumation  a  eu  lieu  au  cimetière 
Montmartre. 

[Journal  de  VOise), 


Madame  de  La  Quintinie 

Le  16  novembre  1891,  est  décédée  à 
Chabanais  (Charente),  âgée  de  76  ans, 
une  femme  qui  porte  un  nom,  célèbre 
au  xvii®  siècle,  Catherine-Eulalie  Ram- 
penoulx-Masdebat,  veuve  de  M.  de  La 
Quintinie,  qui  fut  maire  de  Chabanais. 
Elle  laisse  un  fils  marié  et  une  fille, 
madame  Paul  Mercier.  L'illustre  ■  di- 
recteur général  des  jardins  fruitiers  et 
potagers  du  roy  •,  que  son  portrait 
gravé  par  Ponce,  d'après  Marillier,  dit 
I  né  à  Poitiers  en  1626  »  et  qui  mourut 
à  Paris  le  11  novembre  1688,  était  né  à 
Chabanais  d'après  la  tradition  cons- 
tante de  la  famille,  confirmée  par  le 
testament  (12  décembre  1687)  de  La 
Quintinie  lui-même  qui  lègue  à  l'église 
Saint-Sébastien  de  Chabanais  la  somme 
de  10  livres  de  rente  annuelle,  à  charge 
de  deux  messes  de  requiem  les  jours 
anniversaires  de  sa  naissance  et  de  son 
décès.  Jean  de  La  Quintinie,  alors 
avocat  au  Parlement  et  maître  des 
requêtes  de  la  reine  mère,  épousa  vers 
1662  Marguerite  Joubert,  dont  il  eut 
trois  enfants  :  P  le  21  août  1663,  Mi- 
chel ;  2°  le  10  septembre  1666,  Gabriel- 
Louis,  mort  à  Paris  le  8  septembre 
1688  et  inhumé  le  9  dans  l'église  Notre- 
Dame  de  Versailles.  Ost  Michel, 
prieur  de  KSaint-Privat  et  de  Sainte- 
Colombe,  bachelier  en  théologie,  qui 
publia  en  1690,  chez  Barbin,  Vlnstruc- 
tion  pour  les  jardins  fruit ie7's  et  pota- 
gers (2  volumes),  avec  un  portrait  de 


63 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


r. 


Florent  Richard  de  La  Marre,  g-ravé  en 
1689  par  Vermeulen. 

(Revue  de  Saintonge   et    d'Annis  — 
Janvier  1892,  p.  15.) 


Les  dames  Budes  (1) 

Les  jounnux  de  Bretagne  ont  beau- 
coup parlé,  il  y  a  quelques  mois,  de  la 
découverte  d'une  tombe  religieuse  dans 
la  caserne  du  Colombier  à  Rennes  (ac- 
tuellement occupée  par  le  7*  régiment 
d'artillerie).  Aussi  lira-ton  avec  un 
grand  intérêt  la  nouvelle  publication 
du  comte  de  Palys,  qui  nous  apprend 
que  cette  religieuse  était  une  jeune 
fille  dont  on  s'était  beaucoup  occupé 
jadis,  tant  à  cause  de  sa  jolie  situation 
de  fortune  que  de  l'anciendetc  de  sa 
famille,  qui  faisaient  d'Aune-Marie 
Budes  un  des  beau  partis  de  la  Bre- 
tagne. 

Sa  mère  M""^  Budes,  devenue  veuve 
à  vingt-quatre  ans,  était  une  femme 
d'éminente  vertu,  assez  austère  dans 
son  extérieur,  dont  la  vie  fut  si  intime- 
ment unie  à  celle  de  sa  fille  qu'on  ne 
peut  parler  de  Tune  sans  citer  l'autre. 

Elle  était  nièce  de  M™*  du  Houx, 
cette  généreuse  chrétienne  si  célèbre 
par  sa  vie  austère,  qui  vivait  au  mo- 
nastère de  la  Visitation  du  Colombier 
(mais  dispensé  de  la  clôture)  et  qui  y 
mourut  plus  tard  en  odeur  de  sainteté. 

Anne-Marie  Budes,  mourut  à  Tâge 
de  vingt-trois  ans  dans  ce  monastère 
de  la  Visitation  où  elle  avait  été  éle- 
vée. Elle  obtint  la  grande  faveur  de 
pouvoir  prendre  1  habit  de  Visitandine 
et  de  faire  ses  vœux  sur  son  lit  de 
mort.  Sa  mère  lui  survécut  et  fut  une 
des  grandes  bienfaitrices  de  nos  pro- 
vinces de  rouest,  ayant  beaucoup  aidé 
les  Filles  de  Saint-Vincent-de-Paul  h 
s'établir  u  Loudun.  A  cela  elle  joignit 

(I)  Les  dames  liudea,  Annalrêde  la  Maison  de  la 
Retraite  de  RenmSy  par  le  coinlc  E.  de  Palys.  Un 
vol.  iii-8«,  2:>t  p.  Hennés,  IMilion  et  Hervé  édi- 
teurs. 


d'importantes  donations  faites  au 
Maisons  religieuses  de  Rennes,  tant  e 
son  nom  que  pour  exécuter  les  derni« 
res  volontés  de  sa  fille.  C'est  ain.- 
qu'elle  fonda  la  maison  des  Fi/les  de  /. 
Sainte-  Vierge. 

Dans  son  très  intéressant  ouvra^- 
le  comte  de  Palys  a  su  nous  faire  trou 
ver  un  réel  intérêt  au  récit  de  la  ^  i 
de  M"°  et  M"'  Budes,  et,  sans  nous  ii 
apercevoir,  il  nous  a  en  môme  teini 
initié  à  la  fondation  des  Maisons  de  I. 
Retraite,  si  justement  appréciées  e\ 
Bretagne.  Ce  récit  est  émaiilé  de  trai- 
écrits  avec  toute  la  finesse  etTélégano 
à  laquelle  notre  érainent  confrère  no*; 
a  habitue.  Bien  des  familles  nobles  d 
Bretagne  trouveront  les  noms  de  leur 
ancêtres,  figurant  parmi  les  personiiM 
ges  ayant  eu  des  rapports  avec  ci  : 
saintes  femmes,  et  tout  le  monde  von 
dra  avoir  ce  volume  dans  sa  biblioth» 
que.  Aliette  de  Colizac  . 

[Revue  historique  de  V Ouest) 


CORRESPONDANCE 

La  composition  des  chapitres  uol)!»  ^> 
en  1789  a  été  donnée  dans  les  CaUi^*" 
gués  des  Gentilshommes,  Le  chapitre  tl  i 
Neuville  était  en  Bresse.  Ce  catalo- 
gue publié  avec  le  Catalogue  de  Boifr^ 
gogne  est  épuisé,  il  sera  réimprima 
prochainement. 


Nous  prions  nos  correspondants  d- 
presser  l'envoi  de  leurs  renseigneniont.> 
pour  les  Notes  de  VKtat  civil  noln/îain 
afin  de  hAter  la  publication  des  nuiu»* 
ros  du  Bulletin, 

La  confection  des  Tables  de  1891  e>î 
déjà  avancée. 

Paris,  10  mars  1892. 
Le  Directeur-Gérant  :  L.  de  La  IlOiJl  '*^' 
Bergerac.  —  Imprimerie  Générale  (V«  E.  MAI  fO) 


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Publiée  «  in  extenso  »  pour  la  première  fois 
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Normandie,  d'après  d'anciens  manuscrits  de  la  fin 
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des  CHATEAUX,  des  VILLAS,  des  petites  et  des  grandes  Propriétés  rurales. 


Horticulture,  Arboriculture,  Basse-Cour,  Agriculture,  Plans  de  jardins,  Hygiène 

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Publié  sous  la  direction  de  M.  DE  LA  ROQUE 

Paraissant  deux  fois  par  mois.  —  Formai  du  MagmUn  PUia^ique. 
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gravures  de  fleurs,  de  légumes,  de  volailles,  d'instruments  agricoles  perfection- 
nés, etc.,  et  24  gravures  hors-texte  avec  le  dessin  de  châteaux,  maisons  d'habita- 
tion, constructions  rurales,  etc.,  donnent  à  cette  publication  un  attrait  spécial  qui, 
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sons parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  années 
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Publié  d'après  les  documents  officiels 
Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHÉLÉMY 

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presse.  L'administration  du  Bulletin  possède  (Quelques  exemplaires  de  la  première 
édition  qu'elle  cède  au  prix  de  2  francs  par  livraison,  aux  abonnés  qui  lui  en  font 
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Languedoc,   du  CaleUogue   des  Geatikhammes,   etc. 


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Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard 

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Traversay  ; 
Des  généa- 


■UES 


.NEUAUX 


dignitaires,  telle 
is  dans    V Histoire 
s    de   la  couronne 
en  les  complétant 
biographiques,  ex- 
auteurs et  notam- 
nologie    militaire  de 

807 

•  onnu  est  Burchard, 
Charlemag'ne,  qui  fut 

i  en  Corse  en  807,  pour 
lie  contre  les  Maures.  Il 

uestion    de   connétables 

ou  du  XI®  siècle. 


67 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


68 


1060 
Albéric,  signe  la  charte  de  fondation 
ou  dotation  du  prieuré  de  Saint- Mar- 
tin des  Champs  de  Paris,  sous  Henri  P'. 

1065 
Baudry   ou  Balderic,  souscrit  une 
charte  pour  la  fondation  de  Saint-Ger- 
main des  Prés  en  1065,  et  assiste  à  la 
dédicace  de  Saint-Martin  des  Champs. 

1069 
Gantier,   signe  la  charte  de  fonda- 
tion de  Tabbaye  de  Saint- Germain  de 

Pontoise. 

1071 

Adel,  Adelelme  ou  Aleaume,  sous- 
crit Tacte  d'immunité  de  Saint-Loup  de 
Corbeil,  le  25  novembre  1071. 

1079 
Adam,  signe  la  charte  de  fondation 
de  Tabbaye  de  Saint-Quentin  de  Beau- 
vais,  sous  Philippe  I". 

1083 

Thibault  de  Montmorency,  souscrit 
plusieurs  chartes  pour  les  abbayes  de 
Grand-Selve  et  de  Saint-Jean  d'An- 
gély  en  1083,  1085,  1086. 

Il  était  ôls  de  Bouchard  II,  sgr  de 
Montmorency,  et  mourut  en  1090, 
sans  postérité. 

1107 

Gaston  de  Chanmont,  sgr  de  Poissy, 
second  fils  de  Robert  de  Chaumont, 
qui  avait  épousé  Jacqueline,  héritière 
des  sgrs  de  Poissy. 

On  le  croit  issu  de  la  maison  des 
comtes  de  Chaumont  en  Bassigny. 

1108 

Hugues  de  Chaumont,  dit  le  Borgne, 
signa  diverses  chartes  en  faveur  des 
abbayes  de  Saint  Denis,  de  Tiron  et  de 
Saint  Samson  d'Orléans  de  1108  à 
1138;  il  mourut  en  Terre  Sainte  en 
1138. 

Il  n'apparaît  pas  qu'il  fut  de  la  même 
famille  que  le  précédent. 

1138 
Mathieu  I^  de  Montmorency,  fils  de 
Bouchard  III  et  d'Agnès  de  Beaumont, 


dame  de  Conflans,  près  Pontoise, 
épousa  Aline,  fille  naturelle  du  roi 
d'Angleterre  Henri  P',  et  n'eut  qu'un 
fils  Henri,  mort  jeune  avant  son  père. 
En  secondes  noces  il  épousa  Adélaïde 
de  Savoie,  veuve  du  roi  Louis  VI  et 
mère  de  Louis  le  Jeune,  sans  enfants. 
Pendant  la  deuxième  croisade  il  par- 
tagea l'administration  du  royaume 
avec  Suger,  abbé  de  Saint-Denis. 

1174 

Simon,  sgr  de  Neauphle  le  Chatel, 
fut  enterré  à  l'abbaye  des  Vaux  de 
Cernay,  dont  il  avait  été  le  fondateur 
en  1128. 

Il  épousa  une  dame  nommée  Eve,  et 
il  en  eut:  1.  Milon;  2.  Godefroy;  3. 
Amaury  ;  4.  Sanceline  ;  dont  on  ignore 
la  destinée. 

1174 

Raoul  I",  comte  de  Clermont  en  Beau- 
voisis,  entre  Beauvais,  Senlis  et  Com- 
piègne,  accompagna  Philippe-Auguste 
à  la  croisade,  et  mourut  au  sièg-e 
d'Acre  en  1191. 

Il  était  fils  de  Renaud  comte  de  Cler- 
mont et  de  Clémence  de  Bar;  il  ép. 
Alix  dame  de  Breteuil  et  il  en  eut  deux 
filles  :  I 

1.  Catherine,  dame  de  Clermont,  qui 
épousa  Louis  comte  de  Blois  et  de 
Chartres.  Thibaud  leur  fils  mourut 
sans  enfants  en  1218  et  le  roi  Philippe- 
Auguste  acquit  le  comté  de  Clermont 
qu'il  donna  en  apanage  à  Philippe  de 
France  l'un  de  ses  fils,  dont  la  fille 
Jeanne  mourut  sans  enfants  en  1251. 
Le  comté  de  Clermont  fut  donné  par 
Saint  Louis  à  Robert  de  France  son 
sixième  fils,  tige  de  la  maison  royale 
de  France.  Le  comté  de  Clermont  resta 
dans  la  maison  de  Bourbon  jusqu'à 
Charles  III,  duc  de  Bourbon,  connéta- 
ble, sur  la  tête  duquel  il  fut  confisqu 
par  François  I",  et  de  nouveau  réuni 
au  domaine  de  la  couronne  au  mois  d 
janvier  1531. 

2.  Mahaud,  ép.  Hervé  sgr  de  Vier- 
zon. 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


70 


V  gueules,  semé  de  trèfles  à! or  à  2 
*  adossés  de  métiie, 

1194 

''y\x\  de  Mello,  sgT  de  Saiat-Prisc, 
.'virement  nommé    Saint-Bris   au 

*  fe  d'Anxerre,  accompagna  Phi- 
;  ^-Auguste  en  Terre  Sainte  en  1191, 
!iQo&taDt  de  preuves  de  courage 
•'  ie  roi  le  nomma  connétable,  à  la 
r:  lie  Raoul  de  Clermont.  La  bran- 
-  uQoe  de  cette  maison  s'éteignit  à 
iroisième  génération  avec  Isabeau 

'  M\q,  dame  de  Saint  Bris,  qui  ép. 
:  jillaume  comte  de  Joigny  ;  2*  Hum- 

•  1^  Beaujeu,  qui  fut  connétable  de 

r.^een  1277. 

1218 

:iiieu  II  de  Montmorency,  dit  le 

«1,  sgr  de    Montmorency,    com- 

la  les  armées  de  Philippe-Auguste 
:- Louis  VUI. 

si^'-aala  sa  valeur  en  1202  au  siège 

:.ateaa -Gaillard,  et  enleva  Taunée 
/';iite  une  partie  de  la  Normandie 

e:in  sans- Terre,  et  prit  une  part 
.  r.euse  à  la  bataille  de  Bouvines.  Le 

ui  permit  d'ajouter  douze  alérions 
:  armes  de  ses  ancêtres  en  souve- 
:  ies  douze  enseignes  gagnées  dans 
>  bataille  sur  les  ennemis.  Jusque* 

->lasoQ  de  la  maison  de  Montmo- 
. ..  avait  été  :  Z>'or,  à  la  croix  de 

'u  cantonnée  de  4  alérions  d'azur, 
.«  lûmè  connétable  en  1218;  il  fit  la 

iagoe  de  Saintongeavec  Louis  YIII, 
accompagna  également  contre 

IMjreois,  Il  fut  chargé  de  la  tu- 
-"  de  Louis  IX  encore  enfant.  Marié 

Ihéritière  de  la  maison  de  Laval, 
?ïit  la  branche  de   Montmorency- 

îi  éteinte  dans  les  Lévis-Mirepoix. 

1231 
..aury  VI,  comte  de  Montfort 
•iurv-,  fila  de  Simon  III  de  Mont- 
'  'omte  de  Leicester,  qui  dirigea  la 
:r^  contre  les  Albigeois,  et  d'Alix 
•i' jQtmorency.  Il  épousa  à  Carcas- 
se, en  1214,  Béatrix  de  Bourgogne- 
^uois,  et  en  eut   un  fils  :  Jean, 


■•»  « 


1 


comte  de  Montfort,  qui  accompagna 
Saint-Louis  en  Terre-Sainte  ;  il  mourut 
dans  Tîle  de  Chypre  en  1249.  Il  avait 
épousé  Jeanne  de  Châteaudun  qui,  de- 
venue veuve,  épousa  Jean  de  Brienne, 
bouteiller  de  France. 

Sa  fille,  Béatrix,  comtesse  de  Mont- 
fort, et  dame  de  Rochefort,  épousa  Ro- 
bert IV,  comte  de  Dreux,  fils  de  Jean 
et  de  Marie  de  Bourbon,  et  fut  la  der- 
nière de  la  branche  ainée  de  la  maison 
de  Montfort. 

De  gueules^  au  lion  d^ argent  la  queue 
nouée  fourclvie  et  passée  en  sautoir, 

1240 

Humbert  V,  sire  de  Beaujeu,  diocèse 
de  Maçon,  prit  part  à  la  guerre  des 
Albigeois,  assista  au  couronnement  de 
Baudouin  de  Courtenay,  empereur  de 
Constantînople,  son  cousin,  en  dé- 
cembre 1239  ;  fut  pourvu  de  la  charge 
de  connétable  à  son  retour.  Il  était  fils 
de  Guichard  III  et  de  Sibille  de  Hay- 
naut;  il  ép.,  le  13juillet  1219, Margue- 
rite de  Baugé,  dame  de  Mirebel,  dont 
il  eut  :  1 .  Guichard  IV,  mort  sans 
postérité  ;  2.  Isabeau,  dame  de  Beaujeu, 
mariée  en  1247,  au  comte  de  Forez,  à 
qui  elle  porta  la  terre  de  Beaujeu. 

D*or^  au  lion  de  sable  chargé  d*un 
lambel  de  5  pendants  de  gueules. 

1248 
Gilles,  dit  le  Brun,  sgr  de  Trasignies, 
quoique  n'étant  pas  de  France,  fut 
nommé  connétable  par  Saint-Louis  en 
1248,  •  pour  la  grant  renommée  qu'il 
oyt  dire,  de  craindre  et  aimen^Dieu 
ainsi  que  li  faisoit.  »  II  accompagna 
Saint-Louis  à  la  croisade,  et  eut  la 
conduite  des  troupes  que  le  roi  envoyait 
en  Italie  pour  la  conquête  du  royaume 
de  Sicile.  Famille  originaire  du  Hay- 
naut.  Sa  postérité  s'éteignit  avec  Agnès 
de  Trasignies  son  arrière  petite-fille, 
mariée  avec  Eustache  sgr  de  Rœnx  et 
de  Silly,  dont  le  fils,  Oston  de  Rœux, 
prit  le  nom  de  Trasignies. 

Bandi^  d'or  et  d*azur  de  six  pièces  ; 


71 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUEvDE  FRANCE 


une  ombre  de  lion  sur  le  tout^  et  une 
bordure  engrelée  de  gueules, 

1271 
Robert  d'Artois  fit  la  fonction  de 
connétable  de  France  au  sacre  de 
Philippe  le  Hardi  en  1271,  selon  toutes 
les  apparences,  par  Tabsence  de  Gilles 
le  Brun.  On  trouve  un  sceau  de  Robert 
d'Artois  apposé  au  bas  d'un  acte  de 
1276,  lequel  représente  un  écu  Semé 
de  fleurs  de  lis  à  un  lambel  do  trois 
pièces^  chaque  pièce  chargée  de  trois 
châteaux  ;  l'ccu  accosté  de  deuœ  épées. 
C'est  le  plus  ancien  sceau  que  Ton  ait 
trouvé  avec  les  épées  de  connétable. 

1277 
Humbert  de  Beaujeu,  sire  de  Mont- 
pensier,  gouverneur  de  Languedoc 
sous  Louis  VIII,  prit  part  aux  premiè- 
res guerres  contre  les  Albigeois,  accom- 
pagna Saint  Louis  à  la  croisade  de 
1246;  il  était  à  la  bataille  de  la  Massoure; 
au  siège  de  Tunis  en  1270  ;  il  com- 
manda l'armée  que  le  roi  envoya  au 
pape  pour  la  sûreté  du  Concile  de  Lyon 
en  1274,  commanda  Tarmée  qui  prit 
Pampelune  et  réduisit  la  Navarre  en 
1276  ;  connétable  au  mois  de  février 
1277. 

Humbert  de  Beaujeu,  fils  de  Gui- 
chard  frère  d'Humbert  V,  qui  fut  la 
tige  des  sgrs  de  Montpensier  et  de 
Montferrand,  par  son  maria^*e  avec 
Catherine,  dauphîne  d'Auvergne,  fille 
de  Guillaume,  dauphin  d'Auvergne, 
comte  de  Clermont  et  de  Montferrand. 
11  ép.  Isabeau  de  Mello,  dame  de  Saint- 
Bris,  de  Saint-Maurice  et  de  Tirouelle, 
veuve  de  Guillaume,  comte  de  Joigny. 
Sa  postérité  s'éteignit  en  1312  avec 
deux  filles  :  Dauphine  et  Guillemette 
religieuses  à  l'abbaye  de  Blesle,  et 
deux  fils  :  Louis  et  Humbert,  morts 
sans  être  mariés.  Il  mourut  en  1285. 

1285 

Raoul  de  Clermont,  sgr  de  Neelle  et 

de  firiois,  se  croisa  avec  Saint  Louis  en 

1267,  connétable  en  1285,  fut  envoyé 

en  Guienne  par  Philippe  le  Hardi  avec 


une  puissante  armée,  chassa  le  8 
gneur  de  Saint  Jean,  lieutenant  d 
douard,  roi  d'Angleterre,  après  l'av 
forcé  de  lever  le  siège  de  Bordea 
1293  ;  accompagna  Charles  de  Fra 
comte  de  Valois,  dans  toutes  ses  ex 
ditions  en  Gascogne,  puiscombatti 
Flandre  à  la  suite  du  roi  en  1297 
périt  à  la  fameuse  journée  de  Courtri 
avec  quantité  de  noblesse  franrni 
le  11  juillet  1302. 

Il  était  fils  de  Simon  de  Clerm 
sgr  de  Neelle  et  d'Ailly  (branche 
dette  des  Clermont  en  Beauvoisisi 
d'Alix  de  Montfort;  il  ép.  1»  Alix 
Dreux,  vicomtesse  de  Chateaudun 
en  eut  trois  filles;  2°  Isabel  de  H 
naut,  sans  enfants. 

De  gueules^  à  deux  bards  adossés  d 
Cécu  semé  de  trèfles  de  même,  au  fan 
d\irgent. 

1302 

Gautier  ou  Gaucher  de  Chatill 
comte  de  Porcean,  sgrdeChàtillon-^ 
Marne,  de  Crécy,  etc.,  d'abord  con 
table  de  Champagne,  en  1286,  p 
connétable  de  France,  après  la  jour] 
de  Courtray  où  il  se  signala  à  côté 
Raoul  de  Clermont  qui  y  perdit  la  \ 
eut  une  grande  part  au  gain  de  la 
taille  de  Mons  en  Puelle  1307,  à  c 
de  Montcassel  en  1328  ;  fut  un  des  e 
cuteurs  testamentaires  de  Louis  X 
Hutiu;  il  assista  à  Reims  au  sacre 
Philippe  le  Long  et  de  Charles  le  W 
il  mourut  en  1329  à  l'âge  de  80  a 
comblé  d'honneurs  et  de  gloire. 

De  gueules,  d  trois  pals  de  v((if\ 
chef  d'or  et  une  merlette  de  sable  au  v* 
ton  dextre, 

1329 

Raoul  I"  de  Brienne,  comte  d'Ku 
de  Guines,  lieutenant  du  roi  en  Ut 
naut,  puis  en  Languedoc  1331,  13 
commanda  en  Italie  où  il  suivit  Je 
roi  de  Bohême,  fut  envoyé  en  Guieii 
où  il  réduisit  les  villes  de  Bourg  et 
Blaye  sous  l'obéissance  du  roi,  moui 
le  18  janvier  1344  d'un  coup  de  lai 


*  I 

I  > 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


74 


.  tournoi  qui  se  fit  à  Paris  aux  noces 
Pbilippe  de  France  duc  d'Orléans. 
.  trtait  fila  de  Jean  de  Brienne,lué  àla 

taille  de  Courtray  et  de  Jeanne  com- 

-?*-*  de  Gaines;  il  cp.  Jeanne  de  Mello 
.in»  de  Lorme  et  de  Chateau-Chinon, 
e  aînée  et  héritière   de  Dreux  de 

'  .0,  dont  il  eut:   1.  Raoul,  qui  lui 

.^C'^de  dans  la  charge  de  connétable  ; 
.  .^t-anne,  dame  de  Lorme  et  de  Cha- 

Mi-Chinon  ép.  Gautier  VI  comte  de 

r.ejne,  qui  fut  aussi  connétable  de 

.la'-e  et  duc  d'Athènes. 

..arteléj  aux  1  el4  (V  azur  au  lion  d*or 
(  f^e  bilieUes  de  méme^   qui  est   de 

venne  ;  aux  2  et  3,  de  Champagne, 

.  'ur  te  tofftf  de  Jérusalem. 

1344 

i':ioal  II  de  Brienne,  comte  d'Eu  et 

uuiues,  renommé  pour  sa  valeur  et 

:;  exi)érience  à  la  guerre,  succéda  à 

û  p^'^re  dans  la  charge  de  connétable  ; 

:A  prisonnier  à  l'assaut  de  la  ville  de 

>Q,  resta  trois  ans  prisonnier  en  Au- 

.. -terre  ;  condamné  pour  félonie  par 

■t^itence  du  prêvot  de  Paris,  fut  déca- 

•  k  rhôtel  de  Néele  le  19  novembre 

li  ép.  en   1340  Catherine  de  Savoie 

-jve  il'Azzon  de  Visconti  sgr  de  Mi- 

îi,  îille  de  Louis  II,    sgr  de  Vaud^ 

'  Bugey  et  Valromey    et   d'Isabeau 

Chaloii,  dame  de  Joigny,  elle  se  re- 

via  en  troisièmes  noces  en  J352  à 

•rilaume  de  Flandres,  comte  de  Na- 

^'ir,  sans  enfants  de  ces  trois  unions. 

1351 

i.'harles  de  Castille,   dit  d'Espagne, 

oite  d'Angoulême,  sgr  de  Lunel,  de 

aaoQ  en  Auuis,  et  de  Fontenay-La- 

tut  en  Poitou  ;  de  Tralaisans  et  de 

!irâan,  par  donation  du  roi;  nommé 

-:i  1347  pendant  la  prison  du  comte  de 

lines  en  Angleterre  pour  le  rempla- 

tr,  pourvu  au  mois  de  janvier  1351, 

V  r-'s  la  mort  du  comte    de  Guines  ; 

-Qtenant  du  roi  de  Languedoc  en  1352  ; 

^t  assassiné  dans  son  lit  à  l'Aigle  en 

ormandie  le  6  janvier  1354,  à  l'insti- 


gation du  roi  de  Navarre,  Charles  le 
Mauvais.  Petit-fils  de  Ferdinand,  in- 
fant de  Castille,  dit  de  La  Cerda  et  de 
Blanche  de  France,  troisième  fille  de 
Saint-Louis. 

Il  était  fils  d'Alphonse  de  la  Cerda  et 
de  Isabeau,  dame  d'Antoing  et  d'Espi- 
noy  ;  il  ép.  Marguerite  de  Chatillon, 
fille  de  Charles  comte  de  Blois  et  de 
Jeanne  duchesse  de  Bretagne,  sans 
enfants. 

Ecartelé^  aux  1  et  4  de  gueules  au 

château  d'or  sommé  de  3  tows  de  même^ 

qui  est  de  Castille;  au  2  d'azur^  semé 

de  fleurs  de  lis  d'or^  qui  est  de  France  ; 

au  3  d*argent  au  lion  de  gueules^  qui  est 

de  Léon. 

1354 

Jacques  de  Bourbou,  comte  de  la 
Marche  et  de  Ponthieu,  troisième  fils 
de  Louis  duc  de  Bourbon,  commandant 
en  Languedoc,  1349;  servit  en  Picardie 
1351  ;  connétable  en  1354  ;  commandant 
en  Guienne  1355  ;  se  démit  de  la  charge 
de  connétable  en  1356  ;  fait  prisonnier 
à  la  bataille  de  Poitiers,  demeura  en 
Angleterre  jusqu'en  1360  (Traité  de 
Brétigny)  ;  périt  de  ses  blessures  reçues 
à  la  bataille  de  Briguais  contre  les 
Grandes  Compagnies  en  1361. 

Semé  de  France^  à  la  lande  de  gueules 
chargée  de  trois  lionceaux  d'argent, 

1356 

Gauthier  VI,  comte  de  Brienne,  duc 
d'Athènes,  comme  héritier  de  la  branche 
aînée  de  sa  famille  éteinte  en  1312,  sgr 
de  Liches,  tué  à  la  bataille  de  Poitiers, 
fils  de  Gauthier  V  et  de  Jeanne  de 
Chastillon  (fille  aînée  de  Gaucher  de 
Chastillon  connétable  de  France  et 
d'Isabelle  de  Dreux)  ;  il  ép.  Marguerite 
de  Sicile  Tarente,  fille  aînée  de  Philippe 
de  Sicile,  prince  de  Tarente  et  d'Achaïe, 
sans  enfants. 

Sa  sœur  Isabeau  de  Brienne,  du- 
chesse d'Athènes,  comtesse  de  Brienne, 
dame  de  Liches,  ép.  Gauthier  IV  sgr 
d'Enghien,  dont  le  fils  Sohier  d'En- 
ghien,  comte  de  Brienne,  Sgr  d'En- 


I 


75 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


ghien  fut  décapité  aa  Quesnoy  en  1317, 
par  ordre  d'Albert  de  Bavière,  comte 
de  Hainant  et  de  Hollande;  il  avait  ép. 
Jeanne,  dame  de  Coudé  ;  son  fils  Gau- 
thier fut  tué  au  swge  de  Gand  en  1381, 
non  marié. 

D'azur^  au  lion  d^or  senié  de  hillettes 
de  même. 

Marguerite  d'Ëngrhien,  fille  de  Louis 
d'Enprhien,  comte  de  Brienne  et  petite- 
fille  d'isabeau,  héritière  du  comté  de 
Brienne  et  de  la  seig-neurie  d'Enghien 
les  porta  à  son  mari  Jean  de  Luxem- 
bourg, comte  de  Saint-Pol,  dont  les 
descendants  les  portèrent  plus  tard 
dans  les  maisons  de  Montmorency,  et 
de  BourboD-Condé. 


1356 
Robert  de  Fiennes,  sire  de  Tin'j 
de  Belles  et  de  Ruminghen  servit 
Picardie  et  en  Normandie;  lieute 
du  roi  en  Picardie  1358,  puis  comm 
en  Bourgogne  et  eu  Languedoc  1 
se  démit  de  la  charge  de  connétabl 
1370,  en  faveur  de  du  Guesclin  à 
de  son  âge,  mourut  en  1372.  Il  était 
àe  Jean,  baron  de  Fiennes  et  de 
gry;ép.  Isabelle  de  Flandres,  fille 
Guy  et  de  Isabelle  de  Luxembou^ 
mourut  sans  enfants.  i 


If  argent^  au  lion  de  sable. 
(A  suivre) 


L.  R. 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

16Q6  -  1701 

d'après   les   manuscrits   de   la   bibliothèque   nationale   (cabinet   des   TITRKïi 

(Suite) 


75.  Marie-Françoise  Cartier,  veuve 
de  Ferdinand  du  Verger,  gentilhomme 
servant  de  S.  A.  R.  Madame  : 

Ifazur^  au  chevr.  d*or^  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  et^  en  pointe^  d'une  rose^ 
le  tout  de  mém^, 

76.  Jean  Garnier,  conseiller  du  roi 
au  bailliage  et  siège  présidial  de  Char- 
tres : 

Ifax,^  au  chevr,  d'or^  accomp,  en  chef 
de  2  molettes  de  même,  ct^  en  pointe^  d'un 
épervier  aussi  d*0f\  longé  et  grilleté  de 
même* 

Tl.  François  Corbeil,  conseiller  du 
Roy  au  bailliage  et  siège  présidial  de 
Chartres  : 

D'arg,^  à  3  corbeaux  au  naturel  (de 
sable)  2et  î. 

78.  Charlotte  de  la  Louppe,  veuve 


d'Antoine  Le  Boulleur,  chevalier,  s. 
gneur  de  la  Callabrière  : 

D'azur^  au  chevr,  d*or^  accomp,  de 
(louveteaux)  de  même  enchaînés  d'arg 

79.  César  Vaillant  de  Migaardoui 
chanoine  et  chancelier  de  l'église  N.- 
de  Chartres  : 

D'^az.y  à  un  croissant  d'arg.  accom^ 
de  3  roses  d'or  tigées  de  sinoplc  2  et  1, 

80.  A  expl.  pi.  ampl. 

81.  Alexandre  Bellier  du  Chesua 
conseiller  du  roi,  lieutenant  particuli 
au  bailliage  et  siège  présidial  de  Cha 
très  : 

De  gu.^  à  un  mouton  pa>ssant  d'avec 
surm.  de  3  étoiles  dor^  rangées  en  che 
écartelé  d'az,  au  chcvr,  d^arg,  accom^ 
de  3  glands  dor  2  et  î^ 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


78 


^'2  Louis  de  Serizy,  seigneur  de 
-.e  : 

.'  gu.^  àîO  anneîets  cCarg,^  posés  4^ 
2  et  î. 

^î.  84,  85.  A  expl.  pi.  ampl. 

^  .  Jean  de  Loucelles,  escuyer,  cha- 
..f  en  rég'lise  cathédrale  de  N.-D.  de 
irtrea  : 

/'  y".,  à  une  q  teinte  feuille  (Targ.,  au 
aficrmines, 

*T.  Henry  d'Amfreville,  escuier,  s' de 
-sy,  St-Sauveur  et  autres  lieux  : 
^-'•^rç-'i  à  une  aigle  de  sa*^  hecq,    et 
e  de  gu, 

^\  Feu  Louis  des  Moulins,  escuier, 
I^poise,  suivant  la  déclaration  de 
'.  "  '  de  Trimaul,  sa  veuve  : 
't^.,  à  3  croix  nilées  de  sa,  2  et  1 . 

*  •  Henry-Claude  du  Mouchet,  écuyer, 
-neur  de  la  Mouchetière  : 

''zr//,,  à  3  hures  de  sanglier^  arra- 
v  de  sa.  2  et  ï, 

'  Jeanne  Simon,  fille  (non  mariée)  : 

*  M.,  au  chevr,  d'arg,^  at.comp.  de 
i'içs  de  méme^  hecq.  et  membr.  de 

•  2  et  î, 

1.  Gabriel  de  la  Motte,  escuyer,  sei- 
-^  ir  de  la   Bourdinière-les-Saint- 
:  et  Bai^aux  : 

'  r,  à  la  fasce  de  gu,^  accomp.  de  3 
(ïoies  de  sa.,  emmuselées  de  gu.  2 

4 

■!.  Antoinette  de  Maucé,  veuve  de 
i.'l  de  Gatton,  escuyer,  s*^  d'Hom- 

''    rmineSf  à  3  chevrons  de  gu. 

'3.  A  expl.  pi.  ampl. 

4.  Jean-Louis  Deschallard,  çscuyer, 
-t  Bourguinière  : 
.^a^,  de  sa,  et  d'argent  de  6  pièces. 

^■».  96, 97.  A  expl.  pi.  ampl. 

\  Louis-Charles  de  Molitar,  cheva- 
'  sfiîrneur  du  Fresne,  capitaine  au 
•itaillon  du  régiment  de  Picardie. 
'  '>^,  au  taureau  paissant  de  gu. 

•  A  expl.  pi.  ampl. 


100.  Jacques  Féîibien,  prestre,  cha- 
noine et  archidiacre  de  l'église  N.-D. 
de  Chartres  : 

2>'or,  d  un  arbre  arr.  de  sin.  ;  écartelë 
d'az.  au  chevr.  d*argent,  accomp.  en 
chef  de  2  croissants  et^  en  pointe^  d'un 
cœur  d'or, 

SUITE  DE  CHARTRES 

Suivant  Tordre  du  registre  !•'  des 
Communautés  : 

N<»  !•'.  Le  chapitre  de  l'église  cathé- 
drale Nostre  Dame  de  Chartres  : 

D'az, ,  à  une  chemise  iV argent, 

2.  L»  communauté  des  religieuses 
de  la  Visitation  de  Sainte  Marie  de 
Chartres  : 

D'or^  à  U7i  cœur  de  gu.^  sommé  dune 
croix  patte e  de  sable ^  au  pied  fiché  dans 
V oreille  du  cœur  qui  est  percé  de  2  flè- 
ches d'or  ferrées  et  empennées  darg.^ 
passées  en  sautoir  au  travet's  du  cœur 
chargé  d'un  nom  de  Jésus  et  de  Marie 
d'or^  soutenu  de  trois  cloffs  de  la  Passion^, 
appointés  de  même  ;  le  tout  enfermé  dans 
une  couronne  d^épines  de  sin.  les  épines 
ensanglantées  de  gu. 

3.  La  communauté  des  religieuses 
Carmélites  de  Chartres  : 

De  sa.^  mantelé^  arrondi  d^arg,^  la 
pointe  de  sa.  terminée  en  une  croix  pat' 
tée  de  même^  accomp.  de  3  étoiles  de 
huit  rais  2  et  1^  de  l'un  en  Vautre. 

4.  5,  6,  7.  A  expl.  pi.  ampl. 

8.  La  communauté  de  Saint  Père  en 
Vallée,  de  Chartres,  ordre  de  Saint-Be- 
noît : 

De  gu.^  à  2  clefs  adossées  et  passées  en 
sautoir  darg.  et  une  épée  de  même^  po- 
sée en  pal^  brochante  sur  le  tout. 

9,  10,  11,  12, 13.  A  expl.  pi.  ampL 

14.  La  communauté  des  filles  reli- 
gieuses de  la  Providence  de  Chartres  : 
D'azur^  à  un  nom  de  Jésus  d'or^  soU" 
tenu  dun  cœur  do  méme^  enflammé  de 
gu.,  avec  ces  paroles  autour  :  Esclave 
d'amour  de  Jésus. 
I      15, 16,  17.  A  expl.  pi.  ampl. 


79 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


18.  La  communauté  des  religieuses 
Bénédictines  de  Coulommiers  : 

Ifaz.^  à  3  colombes  d'or  2  et  1^  et  tin 
écusson  (Vaz,  posé  au  cœur^  charcj,  de 
3  fleurs  de  lys  d*or  2  et  1, 

BLOIS 
Suivant  Tordre  du  reg*«  P^  : 
N**"  1  et  2.  A  expl.  pi.  ampl. 

3.  Jacques  Pynart  [Pinart  à  la  table), 
escuyer,  seig-neur  de  Chatulaye  et  du 
Guérinet,  conseiler  du  roi,  maître  or- 
dinaire en  sa  chambre  des  comptes  de 
Blois  : 

Uaz,^  au  chevr.  d'or^  accomp,  en  chef 
de  3  étoiles  ei^  en  pointe ,  d'un  aigle  s*es' 
sorant,  le  tout  d*or, 

4.  Ange  Guerry,  escuyer  s'  d'Issy  et 
de  la  Guillaumière,  conseiller  du  roi, 
maistre  ordinaire  en  la  chambre  des 
comptes  de  Blois  : 

D'or^  d  une  fasce  de  gti,^  accomp,  de 
3  roses  de  même  2  et  1. 

5.  Louis-Claude  Petit,  s' du  Motheux, 
conseiller  du  roi,  maistre  ordinaire  en 
sa  chambre  des  comptes  : 

Ifarg,^  à  2  fasces  de  sin.^  la  2^  char^ 
gée  d'une  i^osette  d^arg, 

6.  A  expl.  pi.  ampl. 

7.  Jean-François  de  la  Saussaye,  es- 


cuyer, seigneur  de  la  Noue  et  Guillo 
nille,  conseiller  du  roi,  trésorier 
France,  général  des  finances  et  Inte 
dant  des  bâtiments  du  comté  de  Bloi 

i>W.,  au  chevr.   de  gu.  accomp. 
chef  de  3  saules  de  même  etp  en  poin 
d'un  p07*c^épic  de  sa. 

8,  9,  10,  11,  12,  13,  14,  15.  Aev] 
pi.  ampl. 

16.  François  Pynart,  chanoine  pi 
bendé  de  TégJise  collégiale  de  Blois 
conseiller  au  présidial  de  ladite  vill 

De  même  que  cy  devant,  art.  3 . 

17.  François  de  Maillé,  chevalii 
seigneur  de  Roujon  : 

B'or^  à  3  fasces  ondées  de  gu. 

18, 19.  A  expl.  pi.  ampl. 

20.  Louis  Butel,  escuyer,  garde  mi 
teau  des  forêts  du  comté  de  Blois  : 

D^az.j  à  un  chevr.  d'arg.  accomp. 
3  étoiles  de  même  2  et  i,  celle-ci  soif 
nue  d'un  croissant  aussi  d'arg. 

21.  René  Yvonnet,  doyen  chanoi 
de  l'Eglise  collégiale  de  Saint-Sauve 
de  Blois,  seigneur  d'Hauteville  : 

D'az,^  à  un  rocher  d'arg.  accosté 
2  roses  de  même  et  sommé  d'un  ois» 
aussi  d'arg,  adextré  dune  étoile  et 
nesirij  d^un  croissant  de  même, 

(A  suivre.) 


DEUXIÈME  PARTIE 

NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


MARTIN  DE  LA  BASTIDE 

En  1370,  Jean  Martin,  Laurent  Sar- 
razin,  son  beau-frère,  et  Jean  Bayard 
furent  choisis  parmi  les  notables  de 
Limoges  et  députés  par  les  consuls  de 
la  ville  vers  Charles  V,  roi  de  France, 
pour  lui  proposer  la  soumission  du 
château,  encore  sous  la  domination 
dTEdouard  III,  roi  d'Angleterre.  Le  roi 


après  apceptatiou  des  clauses  du  tra 
auquel  donnait  lieu  la  reddition  de 
place,  accorda  aux  trois  ambassade 
de  beaux  privilèges,  et  la  ville  secou 
le  joug  de  l'Angleterre,  ouvrit  défi 
tivement  ses  portes  aux  Français  ( 
le  commencement  de  l'année  13 
(Annales  du  Limousin^  par  le  P.  Boi 
venture  de  Saint-Amable,  t.  m,  p.  <>< 
éd.  de  1685). 


Ni 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


82 


Une  charte  de  Louis  XI,  signée  de 

«  main  et  donnée  à  Meaux  le  6  février 

:t74,    accordait    à    Léonard    Martin, 

î-risentant  de  la  branche  aînée,  au- 

iird'hui  éteinte,  une  somme  destinée 

la  reconstruction  de  Tune  des  tours 

-  ion  château  de  la  Goutte-Bernard, 

.îsiê  près  d'Arnac. 

Cette  famille  fournit  de  nombreux 
Limmes  d'armes  pendant  les  g*uerres 
1/  Louis  XII  et  de  François  1"  et  des 
.-entilshommes  aux  ducs  d'Alençon  et 
i  ^  Montpensier. 

Henri  III  chargea  Jean  Martin,  sgr 
.^  la  Goutte-Bernard,  d'une  mission 
inp^rlante  auprès  de  la  reine  Elisabeth 
i  Angleterre  en  1579. 

Parmi  les  membres  de  la  branche  de 
a  Bastide  qui  périrent  à  Tarmée  figu- 
.vQt  Alexis  Martin  un  des  deux  cents 
.  .ovau-légers  de  la  Garde  royale  tué  à 

i  bataille  de  Nerwinde  (1693)  ;  et  son 
:  re  Charles  enseigne  de  vaisseau  tué 
a  prise  de  Rio-Janeiro  dans  l'escadre 
:e  Duguay-Trouin  (1711);  Emery,  lieu- 
'  3ant  au  régiment  de  Blaisois  pen- 
/int  la  campagne  de  Dantzick  ;  Fran- 

.13,  garde  du  roi  dans  la  campagne 

'  1744;  François  et  Jean,  enseignes 
:e  vaisseau  à  la  bataille  de  Trafalgar 

a  1805. 

L'histoire  de  la  maison  de  Martin  est 
u:imément  liée  à  celle  du  Limousin. 
Mrirtial  Martin  était  consul  en  1489, 
:r-lu  en  1509,  1513  et  1520.  Jean  Mar* 
•:u,  qui  avait  épousé  demoiselle  Aune 
Je  Pierrebuftière-Chambret  vers  1483, 

tait  consul  en  1515  réélu  en  1520. 
Suivent  plusieurs  membres  de  cette 
.amille  investis  des  mêmes  fonctions  à 

tte  époque  (Registres  consulaires  de  la 
r:  'V  de  Limoges^  t.  L)  Plusieurs  d'en- 
îr'eux  remplirent  les  charges  les  plus 
-jnorables  dès  l'inauguration  des  siè- 
-res  présidiaux  en  1550.  De  ce  nombre 

irtnt  Jean  Martin  (auteur  de  la  bran- 
:Le  des  barons  de  la  Bastide  par  son 
'  atrée  en  possession  en  date  du  12  juil- 

et  ]'M  de  la  seigneurie  de  la  Bastide), 


conseiller  au  présidial,  plus  tard  pré- 
vôt des  consuls  et  son  frère  Jacques 
Martin,  président  au  siège  présidial, 
député  en  1579  auprès  du  roi  Henri  III, 
pour  l'entretenir  des  complots  ourdis 
contre  la  ville  de  Limoges. 

Au  moment  de  la  révolution  de  1793 
disparurent  quatre  couleuvrines,  pré- 
cieusement conservées  au  château  de 
la  Bastide,  où  le  président  Martin  les 
avait  déposées,  après  les  guerres  de  la 
Ligue  de  1589,  auxquelles  il  avait  pris 
part  en  qualité  de  commandant  des 
milices  de  la  ville  de  Limoges.  Ce  fut 
lui  qui  réunissant  un  savoir  profond  à 
une  éloquence  peu  commune,  haran- 
gua Henri  IV  à  son  entrée  à  Limoges 
en  1605.  (Annalvs  du  Limousin.)  Jean 
Martin,  sgr  de  la  Bastide,  prévôt  des 
consuls,  s'adressant  à  son  tour  au  mo- 
narque, lui  demanda  de  vouloir  bien 
accorder  à  la  ville  de  Limoges  des  pri- 
vilèges qu'il  spécifia.  Le  Roi,  par  des 
paroles  d'une  bienveillance  extrême, 
accéda  à  sa  requête,  et,  faisant  aux 
deux  frères  les  compliments  les  plus 
élogieux,  il  les  invita  à  monter  sur 
l'estrade  où  était  établi  son  trône,  pour 
les  remercier,  à  la  vue  de  trente  mille 
personnes  présentes,  des  services  qu'ils 
avaient  rendus  à  la  cause  royale  (An- 
nales du  Limousin,) 

La  maison  de  Martin  a  eu  l'honneur 
de  donner  à  l'Eglise  plusieurs  digni- 
taires. De  ce  nombre  fut  un  fils  du 
président  Martin,  évoque  de  Péri- 
gueux,  de  1601  à  1612. 

Lors  de  la  guerre  de  succession  d'Es- 
pagne, le  R.  P.  Martin,  prieur  de  l'or- 
dre des  Oratoriens,  usant  de  toute  l'in- 
fluence que  lui  conféraient  ses  fonc- 
tions de  directeur  du  roi  Charles  II,  ob- 
tint de  ce  souverain  un  testament 
politique  en  faveur  de  Philippe  V.  En 
récompense  des  services  rendus  à  ce 
jeune  prince,  qu'il  avait,  pour  une 
grande  part,  contribué  à  faire  monter 
sur  le  trône,  le  gouvernement  lui  oflfrit 
l'archevêché  de  Tolède,  primatie  d'Es- 


83 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUB  DE  FRANCE 


84 


pagne  et  la  pourpre  romaine.  Le  P. 
Martin  que  son  patriotisme  attachait  à 
la  France  déclina  ces  honneurs  ;  plus 
tard  il  se  retira  à  la  Bastide  où  il  ter- 
mina sa  vie. 

Au  nombre  des  femmes  que  Théroïs- 
me  poussa  aux  tristes  jours  de  la  Révo- 
lution à  s'oflFrir  en  otage  à  la  Conven- 
tion pour  délivrer  la  reine  Marie-An- 
toinette, figure  la  baronne  de  la  Bas- 
tide née  de  Boeil  de  Coarraze.  Saisie 
aussitôt  elle  fut  transférée  dans  les 
prisons  de  Limoges  où  son  mari  Jean- 
Baptiste  Martin,  baron  de  la  Bastide 
avait  été  incarcéré  avec  son  fils  Hip- 
polyte  (maire  de  Limoges  de  1829  à 
1830)  au  moment  d'une  tentative  d'émi- 
gration . 

Un  des  rameaux  de  la  maison  de 
Martin,  dont  Tillustration  ne  le  cède  en 
rien  aux  autres  branches,  réside  en 
Guienne  sous  les  noms  et  titres  de 
comte  du  Tyrac  de  Marcellus.  Il  a 
donné  un  évoque  à  Vannes,  au  com- 
mencement du  XVII®  siècle,  des  mem- 
bres du  parlement  de  Bordeaux.  Deux 
de  ses  représentants  Imbert  et  François 
périrent  aux  batailles  d'Arqués  et  d'I- 
vry  en  1590,  et  plus  récemment  encore 
dans  la  campagne  de  1870,  le  comte 
Lodoïs  de  Marcellus,  officier  de  mobiles, 
tombant  au  champ  d'honneur,  scellait 
de  son  sang  dans  un  nouveau  sacrifice 
le  patriotisme  traditionnel  de  la  mai- 
son de  Martin. 

FILIATION  DE  LA  BRANCHE  DE  LA  BASTIDE 

1484.  Jean  Martin  ép.  Anne  de  Pierre- 

buffière  de  Chambret  (1),  dont  il  eut  : 
1528.  François,  ép.  Jeanne  de  Boys, 

dont  il  eut  : 
1579.  Jehan,  ép.  Jeanne  de  Verthamon, 

dont  il  eut  : 
1612.  François,  ép,  Anne  de  Maleden, 

dont  il  eut  : 

(1)  A  la  coIonDe  10,  ligne  27,  du  Buileiin  de 
1993,  au  lieu  de  Chambert,  il  faut  lire  Chambret. 


1644.  Martial,  ép.  Marie-Madeleine  dd 
Martin,  dont  il  eut  : 

1679.  Jean,  ép.  Marie  des  Cubes,  doui 
il  eut  : 

1715.  Antoine-Joseph,  ép.  Anne  de 
Verthamon,  dont  il  eut  : 

1754.  Guillaume-Pascal,  ép.  Charlotte 
de  Razes  d'Auzance,  dont  il  eut  i 
1.  Jean-Baptiste  qui  suit;  S.  Atha- 
nase,  qui  a  fait  la  Br.  B. 

1784.  Jean-Baptiste,  ép.  Françoise  de 
Boeïl  de  Coarraze^  dont  il  eut  : 

1818.  Hippolyte-Marie,  ép.  Marie- Aun^ 
de  Pressac,  dont  il  eut  : 

1859.  Henry,  ép.  Angèle  de  Terrasson 
dont  il  eut  :  1.  René  ;  2.  Rog-er,  ma 
■  rié  le  23  février  1892  en  Tégrlise  de 
Notre-Dame  de  Montluçon  avec  sj 
cousine  Marie- Antoinette  de  la  Bas- 
tide, 

Br.  B.  —  1810.  Athanase,  ép.  Pauliut 
de  Villelume  dont  il  eut  : 

1867.  Hippolyte,  ép.  Nelly  d'Arthuys  d 
Charnisay,  dont  il  a  eu  :  Marie-An 
toinette  de  la  Bastide,  mariée  1 
23  février  1892  avec  sou  cousin  Ro 
ger  de  la  Bastide. 

D'azur^  à  la  tour  d^ argent  ouverte 
cféneÎPe^  maçonnée  de  sable. 
Devise  :  Sen  Marti  lo  garda. 

Couronne  comtale. 
Supports  :  Deux  lions. 

Extrait  des  Archives  du  comte  di 
Saint  Saud^  château  de  la  Valouse 
(Dordogne). 


MARTENOT  DE  CORDOUX 

(Correction  Bulletin  1890, col.  48.) 

Au  lieu  de  Martenot  de  Cordoue,  li 
g'ne  44,  il  faiU  lire  Martenot  de  Cor 
doux  ;  V.  \  Annuaire  Militaire^  des  di 
dernières  années  et  le  Nobiliaire  de> 
Familles  de  Lorraine  par  Georgfel,  pou 
la  description  des  armes,  p.  277. 


LE   BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRÂJfCE 


86 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES   DU  MOIS  DE  FbVRIER 

BT   BAPPBL   DBB  MOIS   PS^CÉDBIfTB 


»  a 


comte   Ferdinand  -  Maxîmilien- 

-Baptiste-Marie- Joseph -Maur   de 

s,  filleul  de  Tarchiduc  Maximi- 

Empereur  du  Mexique,  dernier 

ia  comte   Théodore-Maur-Cons- 

'  'iCharles   de  Geloes,  chef  de  la 

*.  he  d'Elsloo,  et  de  la  comtesse  née 

Mie  Emilie  de  Meer  de  Daalen- 

k,    avec     Gabrielle  -  Elisabeth- 

•iae  Le  Tourneur  de  la  Borde,  fille 

.  ]les-Ambroîse  Le  Tourneur  de  la 

*i^  décédé,  et  de  Alice-Marie  Per- 

:  le  Beauvais,  décédée. 

-^  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 

i4  novembre  dans  la  chapelle  de  la 

iâtore  par  Son  Excellence  Mon- 

:^' ur  Perrata,  archevêque  de  Thes- 

Jque,    nonce   du  Saint-Siège  en 

•ice.  Les  témoins  étaient  pour  le 

le  :  le  baron  de  Bardies-Montfa, 

^^u-frère,  et  le  comte  de  Geloes, 

i    ousin,  chef  de  la  famille  ;  pour  la 

■  r; 'e  :  M.  Alfred  de  Bossoreille,  an- 
-s  ufficier  de  hussards,  son  oncle  ;  et 
-  R'?er  de  la  Borde,  son  cousin  ger- 

'  !i.  N.S.P.  le  Pape  a  daig-né  envoyer 
"aédiction  aux  jeunes  époux  par  té- 
.'?vmme  spécial. 
-^  maison  de  Geloes  est  d'ancienne 

■  ^'iierie  ;  elle  établit  sans  interruption 
I    'iation  depuis  René  de  Geloes,  sei- 

-:r  de  Nysaibre,  qui  commandait 
^uee  d'investissement  au  siège 
î-la-Chapelle  en  1372.  Le  titre  de 
*e  do   Saint-Empire  fut   concédé 

•  ôiplôme  du  17  décembre  1745  à 
r-Ferdinand  de  Geloes,  ministre 
:iaance8  de  l'Electeur  de  Cologne, 

'  i  tous  ses  descendants  des  deux 

^  branche  aînée  réside  au  château 


d'Eysden,  en  Hollande;  la  branche 
cadette,  dite  d'Elsloo,  est  fixée  en 
France  depuis  trente-sept  ans. 

De  sable^  à  la  croix  dentelée  d'or. 

L'écu  est  timbré  d'un  casque  de  pro- 
fil surmonté  d'une  couronne  de  comte 
et  ornée  de  ses  lambrequins  d'or  et  de 
sable.  Il  est  posé  sur  un  manteau  du- 
cal et  surmonté  d'une  couronne  ducale. 

Devise  :  In  hoc  signo  vinces, 

La  famille  Le  Tourneur  de  la  Borde 
a  les  meilleures  alliances  dans  l'Anjou, 
où  elle  possède  le  domaine  de  la  Loge, 
à  Segré,  depuis  trois  siècles.  M.  Mau- 
rice de  la  Borde,  frère  de  la  mariée, 
habite  le  château  de  Saint-Julien,  près 
de  Segré. 

D"* argent^  au  chevron  de  gueules  ac-^ 
compagne  en  chef  de  deux  merlettes  de 
sable^  et  en  pointe  d'une  tour  du  même 
surmontant  un  croissant  de  gueules. 


Camille  Bernard  de  Courville  avec 
Lucie-Emilie  de  Raismes,  fille  d'Ar- 
nold-Joseph-Georges-Raoul de  Rais- 
mes, sénateur  du  Finistère. 

Le  mariage  j^  été  célébré  à  Paris  le 
20  janvier,  en  Tègliee  de  Saint-Sulpice. 
Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
MM.  Maurice  Bernard  de  Courville, 
ingénieur,  et  le  comte  Le  Gonidec  de 
Traissan,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  ;  pour  la  mariée:  MM.  Ju- 
les de  Raismes,  ancien  magistrat,  son 
oncle  et  Raoul  de  Raismes,  docteur  en 
droit,  son  frère. 

La  famille  de  Bernard  que  Ton  dit 
venue  des    anciens  seigneui*s  de  la 


87 


LE  BULLETIN  HâRÂLDIQUE  DE  FRANCE 


Ferté-Bernard  a  formé  la  branche  de 
Courville  avec  le  rameau  de  la  Gàti- 
nais  ;  celle  des  comtes  de  la  Roche,  avec 
les  rameaux  de  la  Frégeolière  et  de  la 
Fosse  ;  celle  de  la  Barre  de  Danne  qui 
a  pour  chef  le  comte  de  Danne  ;  avec  le 
rameau  de  Gautret.  Ces  diverses  bran- 
ches ont  produit  nombre  d'officiers  et 
d'hommes  éminents. 

jy argent^  à  2  lions  de  sable  m-més  et 
lampassés  de  gueules ^  passants  Viin  sur 
sur  Vautre  (autrement  léopardés.) 

La  famille  de  Baismes  est  orig^inaire 
de  Douai  où  elle  était  ancienne  et  nota- 
ble. Elle  est  alliée  aux  Viennot  de 
Vaublanc. 

Ecartele\  aux  1  et  4  d'argent  d  3  ai- 
glettes  de  sable;  aux  2  et  3  de  sable ^ 
semé  de  fleurs  de  lys^  d'argent^  alias, 
d*or. 


7/en?'i-Camille-Louis-Adolplie-Ernest- 
Marie  Mégret  d'Etig-ny  de  Sérilly  de 
Chapelaine,  lieutenant  au  8'^  régiment 
de  chasseurs,  fils  uniijue  du  baron 
d'Etigny  de  Sérilly,  comte  de  Chape- 
laine  et  de  la  baronne  née  de  Voulx, 
avec  Geneviève  de  Colomby,  fille  du 
baron  Jules  de  Colomby  et  de  la  ba- 
ronne née  du  Pré  de  Saint-Maur. 

Le  mariage  a  été  célébré,  dans  la 
première  quinzaine  de  février,  en  l'é- 
glise de  Baliros  (Basses-Pyrénées). 

La  famille  Mégret  d'Etigny  de  Sé- 
rilly, est  originaire  du  Vermandois,  et 
s'est  répandue  en  Picardie,  dans  le 
Lyonnais,  le  Bourbonnais  et  à  Paris. 
Elle  est  connue  depuis  Jehan  Mégret, 
sénéchal  du  comte  de  Beaufort  en  1395. 
Guillaume  Mégret  était  maître  des 
eaux  et  forêts  en  la  comté  de  Valois  de 
1376  k  1416,  et  à  cette  dernière  époque 
secrétaire  du  roi  ;  il  fut  anobli  par 
Charles  VI  au  mois  d'avril  1408  pour 
ses  bons  et  loyaux  services. 

Elle  a  fait  les  branches  de  Toulmont, 
de  Méricourt  et  de  Devise,  d'où  sont 


sortis  les  seigneurs  d'Etigny,  baro 
de  Sérilly,  comtes  de  Chapelaine,  s 
jcurd'hui  représentés  par  le  mai 
Leur  généalogie  a  été  donnée  p 
y  Annuaire  de  la  Noblesse  de  1873,  p.  It 
La  branche  des  seigneurs  de  Mé 
court  et  de  Devise  est  représentée  j 
deux  rameaux  formes  par  les  desc( 
dants  de  Pierre-Laurent  Mégret 
Devise,  écuyer,  né  à  Saint-C^uentiu 
1774,  mort  au  château  de  Salency 
1840,  marié  avec  Anne-Marie-Charlol 
Danré  de  Salency  dont  :  1.  MarieChr 
les-Amédée  qui  suivra  ;  2.  Léon-M 
rie- Pierre,  décédé  en  1862,  capitai 
au  34''  de  ligne,  marié  avec  Victorii 
Marie-Caroline  Sénéchal,  dont  il  a  ei 
a,  Marie-Thérèse-Charlotte,  mariée 
Emmanuel  Esmoingt  de  Lavaubla 
che;  b.  Marie- Jean-Robert  ;  c  3Iari 
Louise. 

Marie-Charles-.lmrf/irfe  Mégret  de  I)i 
vise,  ancien  garde  du  corps  du  i] 
Louis  XVlll,  puis  lieutenant  aux  gr 
nadiers  de  la  garde  royale,  démissio] 
naire  en  1830,  décédé  en  1854,  av^ 
épousé  en  1837  Angélique  -  Louis 
Anaïs  de  Larminat,  dont  il  eut  :  1.  A 
bert-Marie-Picrre  qui  suit;  2-  Mari 
Charlotte-Victorine-Alice,  mariée  { 
1863  avec  Marie-Joseph-Adolphe Dun 
de  Suduiraut;  3.  Marie-Louise,  re 
gieuse  de  la  Visitation  à  Paris. 

.I(f6er^-Marie-Pierre  Mégret  de  Di 
vise,  ancien  officier  aux  dragons  \ 
rimpératrice,  puis  au  6**  hussards,  d 
missionnaire  en  1867,  ép.  en  1 8(30 
Paris,  Marie-Marguerite  Maigre,  d'ui 
ancienne  famille  de  Nimes,  dont: 
Jacqueline  ;  2.  Guy  ;  3.  Clémentine,  i 
Paris  et  château  de  Salency  (Aisne.; 

Mégret  de  Devise  porte  :  Partie  \ 
l""^  d^azur^  au  chevron  accotnpagni  i 
trois  étoiles  d^or  renversées;  au  2  d'azd 
à  trois  besants  d'argent  ;  au  chef  «i' 
chargé  d'une  tête  de  lion  arrachée  j 
gueules.  I 

La  branche  de  Sérilly  d'Etigny  et  j 
Chapelaine  a  donné  deux  intendantaj 


•  I 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


90 


r  viûce  dans  le  cours  du  xviir  siècle  : 

.    Jean-Nicolas   Mégrret    de    Sérilly, 

te  de  Chapelaine,  conseiller  d'hon- 

-jraa  Parlement  de  Paris,  intendant 

.  Bourgogne   puis  en  Alsace,  et  à 

.liiée  d'Italie   en  1748,  ép.  Louise- 

^uroiseJoly  de  Fleury  et  n'en  eut 

■i-  d'enfants  ;  2.  Antoine  Megret  d'E- 

::n}\  comte  de  Chapelaine  eu  Cham- 

jae,  fri»re  du  précédent,  conseiller 

..  Parlement  de  Paris,  fut  intendant 

'.uch  et  de  Pau,  dont  la  statue  se 

.îaAuchetà  Luchon,  en  souvenir 

-  travaux    remarquables   qu'il    fit 
uter  dans    ces  deux  régions   du 

i-Ouest  où  son  nom  est  resté  popu- 

II  épousa  Françoise  Thomas  de 

.^e,  tille  du  marquis  île  Pango, 

-  .i  d'épée  de  Metz.  C'était  le  trisaïeul 
jeune  marié,  dernier  représentant 

-  .a  branche,  avec  sa  sœur  Jehanne 
-en  1864. 

^■^îrret  d*Etigny    porte:   Parti^  au 

»  dazur^  à  3  besants  éCor^  au  chef 

'hargé  d'une  tête  de  lion  arrachée 

yeules;au  2  d'argent^  à  la  bande 

:ui  chargée  de  trois  étoiles  d*or^  aliàs, 
*— *tti*,  (z  la  bande  (Vargent^  chargée  de 

•  <  étoiles  de  sable, 

Ufemîlle  de  Jolivet  de  Colomby  est 

"iaaire  de    Normandie,  où  elle  est 

:aae  depuis  la  fin  du  xv^  siècle  et  a 

'^  maintenue  dans    sa  noblesse    en 

'  W  jugement  de  Chamillart  en 

action  de  Caen.  Robert  Jolivet  était 

'  du  Hont-Saint-Michel  en  1410. 

-iaume  Jolivet,  fils  de  Léonard  fut 

.  iMe  du  corps  du  roi  et  chevalier  de 

^'jiQt  Louis  sous  Louis  XV;  son  fils 

'  las-Ànne,  sgr  de  Colomby,  célèbre 

^^consolte    mourut    conseiller  au 

'>OQeQt  de  Rennes  ;  il  eut  pour  fils 

fre-Jean-Nicolas  de  Jolivet,  vicomte 

-'  ilnmby,  conseiller  au   Parlement 

'  "^onnandie,  mort  en  1780,  ép.  Ca- 

^'ine-Michelle-Jacqueline-Sophie    de 

■'^-ourt  Cl  en  eut  deux  fils  : 

*•  Samuel- Anne  de  Jolivet,  vicomte 

•^'Cilomhjr,  qui  se  fit  représenter  en 


1789  aux  assemblées  de  la  noblesse  du 
bailliage  de  Caen  par  son  cousin  M.  de 
Vauquelin  ;  sous  la  Restauration  il  fut 
brigadier  dans  les  gardes  des  corps  du 
roi  et  chevalier  de  Saint-Louis  ;  il  ép. 
Perrine-Blandine  -  Henriette  de  Lar- 
guilly  dont  il  n'eut  qu'une  fille  Sophie- 
Blandine-Zaïde,  mariée  au  comte  Nor- 
bert-Louis d'Auray  de  Saint-Pois,  dont 
une  fille  mariée  au  marquis  d'Halwiu 
de  Piennes. 

2.  Nicolas-Hippolyte  de  Jolivet  de 
Colomby,  chef  d'escadron  dans  les 
gardes  du  corps,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  décédé  en  18.51  au  château  de 
Barou  ;  avait  ép.  Marie  de  Rozel,  veuve 
du  comte  de  Vauquelin  de  Sassy,  dont 
il  a  eu:  1.  César-Frédéric,  vicomte  de 
Colomby,  au  château  de  Barou  (Calva- 
dos) ;  J^î^to- Adrien,  baron  de  Colomby, 
marié  avec  Mlle  du  Pré  de  Saint-Maur, 
dont  Geneviève,  la  nouvelle  mariée.  — 
Résid.  château  de  Baliros,  par  Nay 
(Basses-Pyrénées) . 

Li'azur^  au  chevron  dor^  chargé  de  3 
besants  de  sable^  et  accompagné  de  3 
glands  d'or. 

Devise:  Nunquam  rétro. 


Zoww-Charles-Marie  de  la  Trémoïlle, 
prince  de  Tarente,fils  de  CharlesAjsmè^ 
duc  de  la  Trémoïlle  et  de  Thouars, 
prince  de  Tarente  et  de  Talmont,  et  de 
Marguerite-Eglé-Jeanne-CarolineDu- 
châtel  avec  Hélène  Pillet-Will,  fille  du 
comte  Pillet-Will  et  de  la  comtesse 
née  Briatte. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
Y^  février,  en  l'église  de  Saint-Honoré 
d'Eylau. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
Mgr  le  duc  de  Chartres  et  son  oncle  le 
comte  Duchâtel,  ancien  ambassadeur 
de  France  à  Vienne,  député  et  conseil- 
ler général  de  la  Charente-Inférieure  ; 
pour  la  mariée  :  son  grand -père, 
M.  Briatte,  conseiller  maître  à  la  Cour 


91 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


des  comptes,  et  son  oncle,  le  comte 
Lanjuinais,  député  du  Morbihan. 

(Voir  pour  l'illustre  maison  de  la 
TrémoïUe,  vicomtes  et  ducsde  Thouars, 
princes  de  Tarente  et  de  Talmont,  pairs 
de  France  de  1596,  le  Bulletin  de  1889, 
col.  552.) 

D^or^  au  chevron  de  gueules^  accom- 
pagné de  3  aiglettes  d'azur^  becquées  et 
membrées  de  gueules. 

Devises:  Jamais  hot^s  de  Vornih^e^  et 
encore  :  Sa7is  sortir  de  V ornière, 

La  famille  Pillet,  très  ancienne  en 
Savoie,  y  a  tenu  depuis  longrtemps  un 
rangr  des  plus  honorables.  Michel- Fré- 
déric, comte  Pillet- Will,  fils  de  M.  Pil- 
let et  de  Marianne  du  Fresne,  naquit  à 
Montmélian  en  1781 ,  et  épousa  M"«  Will, 
de  Lausanne,  sœur  de  M"»«  Henri  De- 
lessert.  Il  vint  à  Paris  où  il  fonda  sa 
maison  de  banque  en  1809.  Il  fut  créé 
comte  héréditaire  par  lettres  patentes 
du  roi  de  Sardaig^ne  en  date  du  27  no- 
vembre 1833,  et  fut  nommé  comman- 
deur de  la  Légion  d'honneur,  chevalier 
de  Tordre  des  Saints  Maurice  et  Lazare, 
etc.  Son  frère,  le  général  Pillet  resta 
au  service  Sarde,  et  son  fils  le  comte 
Alexis  Pillet-Will  succéda  à  son  père 
dans  la  maison  de  banque  de  Paris. 

Ecarielé^  aux  lei4  d'argent  au  chêne 
arraché  de  sinople;  au  chef  d'or ^  abaissé 
sous  un  autre  d*azur^  chargé  de  3  étoiles 
d'argent^  qui  est  du  Fresne;  aux  2  et 
3  d*or  à  la  pie  de  sable;  au  chef  d'azur 
chargé  d'une  étoile  d'or^  qui  est  Pillet. 


^M»^^^>^^^»W^^^»^^ 


Le  comte  Pierre  d'Ivry,  capitaine 
breveté  d'état  major,  officier  d'ordon- 
nance du  général  commandant  la  18« 
brigade  d'infanterie,  Tainé  des  dix 
enfants  de  Paul  de  Richard,  marquis 
d'Ivry  et  de  feu  Marie-Claire  Le  Bas 
de  Givangy,  -avec  Jeanne-Marie  de 
Mandat  de  Grancey,  fille  d'Eugène- 
Antoine  de  Mandat,  comte  de  Grancey, 
officier  de   marine»  puis  colonel   du 


10*  régiment  de  mobiles,  tué  en  181 
la  bataille  de  Champigny,  et  de  Ué\ 
Louise-Marie-Gabrielle  de  Biffard^ 
de  Kivière,  fille  du  feu  duc  de  Rivi^ 
ancien  sénateur,  et  de  Stéphanie -Mm 
Joséphine  de  Cossé-Brissac. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris 
3  février  en  Téglise  de  Saint- Pierre 
Gros  Caillou.  Les  témoins  étaient,  p( 
le  marié  :  le  général  Moulin,  coi 
mandant  la  18°  brigade  d*infanterie, 
le  comte  de  Résie,  son  oncle  ;  pour 
mariée  :  ses  oncles,  le  baron  Edmo 
de  Mandat  de  Grancey,  ancien  offio 
de  marine,  et  le  comte  de  Luppé*  n 
cien  député. 

(Voir  pour  la  famille   de   Richo 
d'Ivry,  en  Bourgogne,  le  Bulletin 
1886,  col.  640.) 

D'azur^  au  chef  d'or^    chargé   de 
tourteaux  de  gueules^     alias  :  au  r^ 
cousu  de  gueules^  cJiargé  de  S  bes(n 
d^or  ;  brisé  de  3  sautoirs  d*or  sur  Vasi 
pour  la  branche  de  Bligny-d'Ivry. 

(Voir  pour  la  famille  de  Mandat 
Grancey,  le  Bulletin  de  1887,  col.  67 

D'azur^  au  lion  d*or  au  chef  d'arge 
chargé  d'aune  hure  de  sanglier  de  sah 
défendue  d^  urgent  y  accostée  de  2  rOi 
de  gueules. 

Devise  :  Quô  te  fata  trahunt. 

Pierre-Charles-Jean  Fourier  de  B 
court,  capitaine  au  134^  régiment  d'i 
fanterie,  fils  aîné  de  Pierre  Fourier 
Bacourt  et  deN...,  décèdes,  avec  Ane 
Marie-Louise  Passerat  de  la  Chapeli 
fille  de  Jules-Louis-Honoré  Passerat 
la  Chapelle  et  de  Anne-Léonie  Mari 
décédée. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  4  févri 
en  l'église  Saint  Fiacre  à  Nancy. 

Les  témoins  étaient  pour  le  maru 
Antoine  de  Metz  Noblat.  et  M.  Claud 
ancien  inspecteur  général  des  forêt 
pour  la  mariée  :  le  comte  Maximili< 
de  Vernou-Bonneuil,  lieutenant  br 


'^ 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


94 


v-r-  au  8®  dragons,  et  M,  Colleoot,  an- 

t'n  magistrat,  parents  de  sa  famille. 

La  famille  Fourier  de   Bacourt  est 

riçinaîre  de  Ligny  en  Barrois,  pro- 

fi:»^  de    Lorraine.  Elle   est   connue 

:  Saint  Allais,  depuis  Dominique  Fou- 
::  r.   c  officier  en  Tétat  de  la  grande 

iches5e  de  Toscane  •,  vivant  en  1591  ; 

out  deux  fils  :  1.  Jean  qui  suivra  ;  2. 
*  .''•re^  chanoine  fondateur  de  la  Con- 
.TTiration  des  filles  de  N.  D.  de  Lor* 
i.ae  et  réformateur  des  chanoines 
:  zuliers  de  Lorraine,  mort  en  1640 
/  e  de  Chamouzey,  à  l'âge  de  76  ans, 
-a  odeur    de    sainteté,    honoré    dans 

-  lise  du  titre  de  Bienheureux  depuis 
- -'lO.  ua  instruit  à  Rome  sa  prochaine 
iconisation. 

Jean  Fourier,  fut  conseiller  asses- 
-  îr  au  bailliage  de  Nomény  en  Lor^ 
riin»^  :    ses    descendants    ont   occupé 

s  fonctions  de  conseillers  et  lieute- 
-j'S  généraux  au  bailliage  de  No- 
-iiy  puis  de  Commercy  jusqu'à  la 
/  solution.  Cette  famille  a  donné  en 

itre  des  officiers  distingués  à  Tarmée 
t  le  nos  jours  un   diplomate  estimé 

.i  a  été  secrétaire  du  prince  de  Tal- 

vrand. 

François-Godefroy  Fourier  de  Ba- 
'  art  ép.  le  21  février  1786  Marie- Anne- 
"  iliie-Thérèse  de  Mailliart  fille  de 
■  i.arles-François  de  Mailliart,  maréchal 
'"  camp,  et  son  fils  Pierre-Fourier- 
•>\i3  Fourier  de  Bacourt,  officier  dans 
^  ;''arde  royale  obtint  en  1815  Tautori- 
*-/ioQ  d^ajouter  à  son  nom  celui  de 
i.'aillart  ;  il  écartela  depuis  des  armes 
ie  âon  grand  père  maternel  qui  sont  : 

•  ]»ourpre^  au  chevron  d'or^  accompagné 
I  troU  tét€s  de  girafe  d^ argent. 

Le  marié  a  deux  frères  :  1.  Etienne, 
rîi*\Tie  avec  Marie-Thérèse  Grissot  de 
.'''it:y  ;  2.  Charles. 

b'atur^  à  trou  bandes  d'or^  au  chef 
*'irgent  chargé  d'une  télé  de  li^n  arra- 
-'•?'"  de  çtteules^  accostée  de  deux  roses 
^'  rru'ifne  pointées  d'or,  I 


La  famille  Passerat,  qui  a  fait  les 
branches  de  Silans,  de  Bougne  et  de  la 
Chapelle,  est  originaire  du  Bugey  où 
elle  est  connue  depuis  Gaspard  Passe- 
rat,  conseiller  du  roi,  élu  en  l'Election 
de  BelJey,  qui  fut  père  de  Claude  Pas- 
serat, conseiller  du  roi,  élu,  après  son 
père,  en  l'Election  de  Belley,  sgr  de 
Bougne  dont  il  donna  le  dénombre- 
ment le  15  décembre  1650. 

Claude  Passerat,  sgr  de  Bougne  fut 
anobli  par  lettres  patentes  de  janvier 
1654.  Philibert  Passerat,  sgr  de  la  ba- 
ron uie  de  Silans,  fils  de  Claude,  vivant 
en  1682,  ép.  Anne  de  Mornieu,  dont  il 
eut  1  1.  Melchior;  2.  Jean-Louis,  marié 
avec  Anne  de  Charron,  dont  il  eut: 
a,  Augustin,  lieutenant  des  vaisseaux 
du  roi  ;  h,  Anthelme-Melchior  ;  c.  Louise. 

La  branche  de  la  Chapelle  était  re- 
présentée au  milieu  du  dernier  siècle 
par  Claude-François  de  Passerat  de  la 
Chapelle,  écuyer,  ancien  médecin  de 
Monsieur,  frère  du  roi,  médecin  en 
chef  des  troupes  en  Corse  et  inspecteur 
des  hôpitaux  militaires,  acquéreur  en 
1778  du  fief  de  Mussel  en  Bugey,  dont 
il  fit  hommage  au  roi  le  1"  juillet  1784. 
Il  avait  eu  en  janvier  1769  des  lettres 
de  noblesse  comme   f  issu  d^une  an- 

•  cienne  famille  de  Bugey,  dont  plu- 
«  sieurs  branches,   disent  les  lettres 

•  patentes ,  jouissent  déj  à  de  la  noblesse, 

•  médecin  des  troupes  depuis  1733.  • 
N....  de   Passerat  de   la   Chapelle- 

Mussel,  fut  convoqué  aux  assemblées 
de  la  noblesse  de  Bugey  en  1789. 

Marie  -  Joséphine  -  Jacquette  Fardel, 
veuve  de  Mèssire  Pierre- Anthelme  Pas- 
serat de  la  Chapelle,  conseiller  au  Par- 
lement de  Bourgogne,  dame  de  Mussel, 
donna  sa  procuration  pour  les  assem- 
blées de  la  noblesse  en  1789.  Il  était 
fils  de  Claude-François. 

La  mariée  a  deux  frères  :  1.  Louis- 
Henri-Antoine,  sous-officier  au  139«  ré- 
giment d'infanterie  ;  2.  Jules-RaymOnd- 
Amaury,  caporal  au  42®  régiment  d'in- 
fanterie. 


95 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


IXazurf  à  une  fasce  d'or  chargée  d'un 
lion  passant  de  gueules^  et  accompagnée 
en  pointe  de  deux  vols  aussi  d'or, 

L'écu  timbré  d'un  casque  de  profil 
orné  de  ses  lambrequins  d'azur^  d'or  et 
de  gueules.  (V.  les  Lettres  patentes  de 
1769  dans  le  Nobiliaire  de  Bresse  et 
Bugeij  par  Jules  Baud,  p.  290). 


Pierre-h^on  de  Plantade,  fils  de 
Louis  de  Plantade,  ancien  zouave  pon- 
tifical et  d'Edma  Ang-lade,  petite-fille  de 
Louis  Anglade,  conseiller  correcteur  en 
la  cour  des  comptes  aides  et  finances 
de  Montpellier,  avec  Alice  Guérin,  fille 
de  M.  Emile  Guérin  et  de  N.  Nouvène, 
de  Carpentras.. 

Le  mariag^e  a  été  célébré  le  10  fé- 
vrier dans  l'église  cathédrale  de  Car- 
pentras. Par  délégation  spéciale  de 
S-  G.  Mgr  de  Cabrières,  évoque  de 
Montpellier,  M.  Tabbé  Paul  Gervais, 
son  vicaire  général  était  venu  donner 
la  bénédiction  nuptiale  aux  deux 
fiancés. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  comte  de  Kergolay  et  le  vicomte  de 
Louveiicourt  ;  pour  la  mariée  :  M.  Jo- 
seph Guérin,  de  Carpentras,  et  M.  Geof- 
froy, d'Avignon. 

La  famille  de  Plantade  est  une  des 
plus  anciennes  et  des  plus  distinguées 
parmi  la  noblesse  de  la  Cour  des  comp- 
tes aides  et  finances  de  Montpellier. 
Elle  a  donné  cinq  conseillers  avant  la 
Révolution,  qui  furent  des  magistrats 
investis  par  la  confiance  du  roi  de  mis- 
sions importantes  et  souvent  périlleu- 
ses  pendant  les  guerres  de  religion. 

François  de  Plantade,  conseiller, 
puis  avocat  général  et  conseiller  hono- 
raire, fut  secrétaire  perpétuel  de  la 
Société  royale  des  Sciences  de  Mont- 
pellier. Ami  et  collaborateur  de  Cassini 
ses  travaux  scientifiques,  ses  découver- 
tes, particulièrement  en  astronomie, 
sont  consignées  en  partie  dans  les 
mémoires  de  cette  Société  et  dans  ceux 


de  la  Société  royale  de  Paris  ;  il  mouri 
victime  de  son  dévouement  à  la  Scien( 
dans  une  exploration  astronomique  si 
le  Pic  du  Midi,  au  D.  de  Tarbes,  le  ^l 
août  1741. 

Henri-Camille  de  Plantade,  sou  ne*J, 
veu,  fut  colonel  du  régiment  d'Auverj 
gne  en  1786,  maréchal  des  camps  ei 
armées  du  roi  en  1788,  chevalier  dd 
Saint  Louis  ;  il  est  mort  à  Abbeville  en 
1817  ;  deux  de  ses  frères  étaient  offi-l 
ciers  dans  l'armée. 

Etienne-Gaspard  de  Plantade,  con- 
seiller à  la  cour  des  comptes  aides  et 
finances  de  Montpellier,  frère  aîné  du 
général  de  Plantade,  et  bisaïeul  du 
marié,  prit  part  en  1789  aux  assem- 
blées de  la  noblesse  de  Montpellier  ;  sou 
fils  Guillaume-Louis-Marie  fut  conseil- 
ler à  la  cour  royale  de  Montpellier 
sous  la  Restauration  et  officier  de  la 
Légion  d'honneur. 

D'or^  à  une  plante  de  planiin  arra- 
chée de  sinople,  au  chef  de  gneules  char- 
gé d'un  croissant  montant  d'argent^  ac- 
costé de  deux  pélicans  d'or  ensanglantés 
de  gueules. 

Devise  :  Charitas  nesciu  vinci. 


-Franf ow-Ernest-Gaston  de  la  Roche- 
foucauld, duc  de  la  Rochefoucauld  et 
de  Liancourt,  prince  de  Marsillac,  ca- 
pitaine au  16®  chasseurs,  fils  de  feu 
François  duc  de  la  Rochefoucauld,  et 
de  Radegonde-Euphrasie  Bouvery,  du- 
chesse douairière,  avec  miss  Mattie- 
Elisabeth  Mitchell,  fille  de  M.  John 
Mitchell,  sénateur  de  Washington. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  en 
l'église  de  Sainte-Clotilde,  le  11  février. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  mariée 
le  comte  de  la  Valette,  colonel  du  16' 
chasseurs  et  le  duc  de  la  Rocheguyon, 
son  cousin  ;  pour  la  mariée,  M.  Withe- 
law-Reid,  ministre  des  Etats-Unis  et 
le  baron  de  Struve,  ministre  de  Russie 
à  Washington, 


LE  BULLETIN  HéRALDIQUE  DE  FRANCE 


98 


Voir  pour  la  maison  de  la  Bochefoa* 
J'I  les  Bulletins  de  1879,  col.  240; 
<  col  686  ;  1887,  col.  163, 427  ;  1890, 
TOo.)  Le  nouveau  marié  est  le  chef 
a3în  et  armes  de  toute  cette  illustre 


us 


on. 


ele\  d'argent  et  ctazw\  à  3  che- 
.•-'de  gtteuleSy  le  premier  écime\  bro- 
(  <ur  le  tout. 

.•evise  :  Cest  mon  plaisir. 


*N/WV>/V»**/><«^>/N/\< 


\tuk  Halna  du  Fretay,  capitaine- 
^mandant  du  16<^  dragons,  fils 
ppolyte-Marie  Halna  du  Fretay, 
/?î-amiral,  sénateur  du  Finistère, 
^Qiandeur  de  la  Légion  d'honneur, 
:- Mathilde-Thomas-Marie  de  Mau- 
.:lu  Plessis,  avec  Jeanne  Collas  de 

;  [ctte,  fille  du  comte  Collas  de  la 

.  te,  ancien  officier  de  cavalerie,  an- 

.2  député  du  Finistère,  et  de  la  com- 

'-» ,  née  de  Cibon. 

.*  mariage  a  été  célébré  le  16  fé- 
er,  en  Téglise  de  Plouguin  ;  les  té- 

-  bs  du  marié  étaient  MM.  de  Çagar- 
:\  et  de  Biré,  chef  d'escadron  au  P' 

ii:.-aâsiers ;  ceux  de  la  mariée:  son 

:  .^  M.  de  Cibon,  et  Henri  Cillart  de 

K-ranflech. 
Voir  pour  la  famille  Halna  du  Fre- 

iv,  en  Bretagne,  le  Bulletin  de  1888, 

:  !.  5.S5.) 

Uor^  au  chevron  de  sable ^  accompa- 
»  ff  chef  de  2  haches    adossées  de 

''IV-:, 

Devise:  Arcana  servant. 

La  famille  Collas  de  la  Motte,  d'an- 
•^une  extraction  en  Bretagne,  parut 
*^c  8  générations  à  la  réformation  de 

'•),  et  figure  dans  les  réformations 
ec  montres  de  1490  à  1435.  Elle  fut,  en 

tre,  maintenue  par  arrêt  du  Parle- 
'^eot,  en  1743.  Pierre  Collas  vivait  en 

Klle  a  donné  deux  volontaires  au 

mbatde  Saint-Cast  en   1758,  deux 

moiaellea  élevées  à   Saint-Cyr,   en 


1779,  un  chevalier  de  Saint-Lazare,  un 
député  du  Finistère,  etc. 

Dargent^  à  Vaigle  impériale  de  sahle^ 
becquée^  membrée  et  couronnée  de  gueu- 
les. 

Devise  :  De  tout  te^nps  immémorial. 


UsLTie-Georges  Renaud  d'Avène,  vi- 
comte des  Méloizes,  lieutenant  au  90® 
régiment  d'infanterie,  second  fils  d'Al- 
bert Renaud  d'Avène  des  Méloizes,  mar- 
quis de  Fresnoy,  avec  /<?ann5-Marie- 
Elisabeth-Léopoldine  d*Aubert  de  Ré- 
sie,  fille  du  comte  de  Résie  et  de  la  com- 
tesse née  de  la  Fontaine. 

Le  xffariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
20  février,  en  Téglise  de  Saint-Augus- 
tin. 

Les  témoins  étaient  pour  le  mariéj 
MM.  Maurice  Gomont  et  le  comte  de 
Crévecœur,  ses  oncles  ;  pour  la  mariée, 
le  comte  Armand,  député  de  l'Aube,  et 
le  général  de  Bobet. 

(Voir  pour  la  famille  Renaud  d'A- 
vène  des  Méloizes  les  Bulletins  de  1887, 
coL  687  et  de  1890  col.  111.) 

Ecarteléy  au  1  et  4  de  gueules^  à  Vai^ 
gle  émargent  becquée^  membrée  et  couron- 
née d'azur,  qui  est  de  Coligny  ;  aux  2 
et  3  d'or^  au  sautoir  de  sable^  qui  est  de 
Fresnoy  :  sur  le  tout^  cTazur  au  chevron 
d*or^  accompagné  en  chef  de  2  quinte^ 
feuilles  d'argent  et  en  pointe  d'une  four- 
mi de  même^  qui  est  Renaud  d'Asrène 
des  Méloizes. 

("Voir  pour  la  famille  d'Aubert  de 
Résie,  le  Bulletin  de  1890,  col.  422.) 

Nazur,  au  lion  d'argent  couronné  de 
même  lampassi  et  armi  die  gueules. 


^/«yWVA/»AM^.MA/W\M 


Roger  de  Martin  de  la  Bastide,  se- 
cond fils  de  Henri  de  Martin  de  la  Bas- 
tide et  de  feu  Madame  de  la  Bastide 
née  de  Terrasson,  avec  Marie- Antoi- 
nette de  Martin  de  la  Bastide,  sa  cou- 
sine, fille  du  général  Hippolyte  de  la 


99 


LB  BULLETIN   HÉRALDIQUE  OB  FRANCS 


] 


Bastide,  décédé,  et  de  Madame  née  Nelly 
d'Arthuys  de  Charnisay. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  23  fé- 
vrier en  l'église  Notre-Dame  de  Mont- 
luçon. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
Paul  de  la  Bastide,  membre  du  conseil 
général  de  la  Charente  et  le  comte  des 
C/Ourtis  de  Montchal  ;  pour  la  mariée  : 
Guy  de  la  Bastide  et  le  baron  d'Ar- 
thuys  de  Charnisay. 

Pour  la  noti'îe  et  les  armes,  V.  le 
Bulletin  de  1892,  col.  79;  et  1890,  col. 
172. 


a^%^^^%^^f^^^^0^^^^^^^^ 


Thomy  de  Lignières,  fils  du  général 
Gustave-Henri-Murie  comte  de  Li- 
gnières, décédé  en  1888  et  de  Louise- 
Marie-Marthe  de  Manssion,avec  Marie 
Blanchart  de  la  Buharaye,  fille  du 
vicomte  de  la  Buharaye,  et  de  la 
vicomtesse  née  Clotilde  Briot  de  la 
Crochais,  décédée  en  1876. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  23  février 
en  l'église  de  Callac  (Morbihan).  La 
bénédiction  de  N.  S.  P.  le  Pape  Léon 
XIII  avait  été  adressée  aux  jeunes 
mariés. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
ses  deux  frères,  Emilien,  comte  de 
Lignières  et  Gabriel,  vicomte  de  Li- 
gnières ;  pour  la  mariée  :  Hyacinthe 
Briot  de  la  Crochais,  ancien  zouave 
pontifical  et  M.  de  Kernavanois^  ses 
oncles. 

Emilien  comte  de  Lignières,  frère 
du  marié,  veuf  de  la  comtesse  Marcelle 
Dessofy  de  Czerneck,  sans  enfants,  a 
épousé  au  mois  de  juillet  1891  Marie 
de  Saint- Vincent,  cousine  germaine 
de  sa  première  femme. 

(Voir  pour  la  maison  de  Lignières 
en  Picardie,  le  Bulletin  de  1891,  col. 
143-150.) 

D\irgent^  à  la  croix  ancrée  de  gueules. 

La  famille  Blanchard  ou  Blanchart 
de  la  Buharaye,  en  Bretagne,  origi- 
naire de  Normandie,  a  formé  plusieurs 


branches  maintenues  dans    leur   r, 
blesse  en  1669. 

Jehan  Blanchart  vint  s'établir 
Bretagne,  au  milieu  du  xv*  siècle.  S 
petit-fils  épousa  l'héritière  de  la  Bu] 
raye  aliàs  Buharais,  dont  les  desce 
dants  prirent  le  nom,  et  furent  mai 
tenus  dans  leur  noblesse  en  1668.  U 
demoiselle  Blanchard  de  la  Buhara 
fut  admise  à  la  maison  de  Saint-C 
en  1778. 

Les  principales  alliances  ont  été  a\ 
les  familles  Bertrand  de  la  Buhara j 
de  la  Bint)naye,  de  Tanguy,  de  la  C<j 
nillière,  de  Gaudrion,  de  Saint  Gill^ 
du  Pont  des  Loges,  Toullier,  du  Ri 
Kersaintgilly,  de  Rangot,  Briot  de 
Crochais,  de  la  Blanchardière,  Kern 
valois  ou  Carnavalet.  —  Résid.  châti  i 
de  Callac,  par  Plumelec  (Morbihan  i. 

D'azur^  à  trois  croissants  d'argent. 

Supports  :  Deux  Hong, 

Couronne  de  comte. 

Gustave  d'Orsanne  avec  Louise-A 
toinette-Emmanuelle-Marie^Joséphii 
Le  Roux  de  Bretagne,  fille  de  Charlti 
Ignace-Joseph  Le  Roux  de  Brt^ta^i 
et  de  sa  première  femme  Antoinvti 

Marie-Albérique  de  Bizemont,  décéd 
en  1866. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  24  févri» 
au  château  de  Bijoire  (Vendée.) 

La  famille  d'Orsanne  est  originai 
des  Marches  du  Berry.  Gilbert  d'O 
sanne  fut  témoin  en  1189,  avec  Phil 
bert  de  Malicorne,  d'une  donation  fai 
par  Hugues  de  Maillac,  devant  Heu 
de  Senlis,  archevêque  de  Bourge 
René  d'Orsanne,  homme  d'armes  d 
roi  de  France,  fut  fait'  prisonnier  à  i 
bataille  de  Poitiers  en  1356  et  fut  3  ai 
captif  en  Angleterre. 

Cette  famille  dont  plusieurs  mon 
bres  appartinrent  à  la  Religion  Refoi 
mée,  a  donné  nombre  de  capitaihe: 
chevaliers  de  Saint-Louis,  etc. 

Elle  a  formé  les  branches  de  Thiza} 


:•)! 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


102 


V 


Hrquia  deDoahaald,  celle  du  vicomte 
Thizay,  du  vicomte  de  Montlevic,  etc. 

U^'irgent^  au  chevron  de  gueules  \  au 
'^(Vasut\  chargé  de  S  niacles  d'or. 

la  famille  Le  Roux  de  Bretagne, 
iinuaire  de  cette  province  a  produit 
.  -^  mag'i&trata  distingués,  entr'autres, 
'  n'»tre  époque,  Aug*uste  Le  Roux  de 
Pr^tao-ne,  conseiller  à  la  cour  de  Cassa- 
■:  n,  officier  de  la  Lég-ion  d'honneur. 
M.  l'abbé  de  Bretagne,  oncle  de  la  ma- 
•:\\  est  vicaire  de  la  Madeleine  à 
Paris. 

Ife  gueules^  au  lion  d'or^  arm^  et  lam- 

P'^^'*  dem^me,  à  la  bande  d'azur  char- 

::  de  3  étoiles  d^argent,  brochant  sur 

tout. 

Le  vicomte  Olivier  de  Bougé,  second 
iâ  du  comte  Camille  de  Rouge  et  de 
/i  '^omtease  née  Marthe  de  Charnière, 
nvec  Jeanne-Louise  d'Oilliamson,  fille 
lu  feu  marquis  d'Oilliamson  et  de  la 
.-f:inte  marquise  née  de  Champagne 
'"  -uzey. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
^4  février,  en  l'église  de  l'Assomption. 

Les  témoins  du  marié  étaieut:  le 

mte  de  Rougé  et  le  comte  de  Ba- 
-oeux  ;  ceux  de  la  mariée  :  le  marquis 
>  Champagne  et  le  général  marquis 
l'Espeuilles. 

iVoirpourla  maison  de  Rougé  les 
B'dîetins  de  1886,  col.  166;  1888,  col. 
221,  3Ô8  et  431  ;  1890,  col.  425.) 

De  gueules^  à  la  croix  paitée  d*argent. 

Voir  pour  la  maison  d'Oilliamson 
originaire  d'Ecosse  les  Bulletins  de 
^S6,  col.  354  et  1889,  col.  87  et  554, 
:^  1891,  coL  373-374. 

liazur^  à  une  aigle  d'or  éployie  d*ar- 
7^'j^  membrée  et  becquée  d'or^  posée  sur 
'•n  baril  aussi  d^or^  cerclé  d'argent. 

Devise  :  Venture  and  loin. 


//^nry-Mnrie  •  Thérèse  -  Charles  -  Fer- 
dinand Camusat,  baron  de  Riancey, 
lieutenant  au  8"  régiment  de  dragons, 
fils  de  Henri'hèoTL  Camusat,  comte  de 
Riancey  et  de  la  comtesse,  née  Clémen- 
tine-Pauline Le  Febvre  des  Vaux,  tous 
deux  décédés,  avec  Afarte-Françoise- 
Noémi- Jeanne  Langlois  d'Ëstaintot, 
fille  de  Guillaume- Georges -Gabriel- 
Adrien  Langlois,  baron  d'Ëstaintot,  et 
de  Jeanne-Elisabeth  du  Rûel,  cette 
dernière  décédée. 

Le  mariage  a  été  célébré  en  l'église 
St-Ouen  de  Rouen,  le  24  février. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
général  Charles  d'Estremont ,  com- 
mandant la  12®  brigade  de  cavalerie  à 
Libourne,  son  beau  frère,  et  le  colonel 
Lej^nia  de  la  Jarrige,  commandant  le 
8®  dragons  ;  ceux  de  la  mariée  :  les 
comtes  d'Estaintot  et  du  Rûel,  ses 
oncles. 

Les  Camusat,  sgrs  de  Riancey,  Bar- 
berey,  Touy  et  autres  lieux,  sont  ori- 
ginaires de  Troyes  en  Champagne.  Ils 
ont,  depuis  l'ordonnance  de  Villers- 
Cotterets  (1539),  l'état  de  leur  noblesse, 
titres  et  succession  de  leur  lignée, 
inscrits  aux  registres  de  la  Collégiale 
de  Troyes.  Un  acte  conservé  à  la  Biblio- 
thèque Nationale  et  daté  de  1588  cons- 
tate que  c  noble  homme  Jacques 
Camusat  de  Troyes  •  avoit  faict  prest 
à  S.  M.  le  Roy  Henri  IV  d'une  somme 
d'argent  i  pour  ses  grans  et  urgens 
besoins  •  ;  un  membre  de  cette  famille 
fut  chambellan  du  même  roi,  un  autre, 
porte-arquebuse  du  duc  d'Orléans  ;  un 
autre  était  commissaire  des  Maréchaux 
de  France,  et  fit  comme  tel,  en  1610, 
la  «  monstre  des  milices  de  Cham- 
pagne. »  Dans  l'histoire  de  Troyes,  on 
rencontre  de  nombrsux  Camusat,  suc- 
sessivement  majors  et  échevius  de  la 
ville. 

Des  lettres  patentes  du  roi  Louis  XIV 
du  23  mars  1709,  donnent  à  •  nostre 
cher  et  bien  amé  François  Camusat, 
seigneur  de  Riancey  »  la  charge  de 


103 


LB  BULLETIN  HéRA.LDIQDB  DB  FRANCS 


10 


1 

I  conseille]^  et  secrétaire  du  roi,  maison 
et  couronne  de  France  i ,  charge  qu'il 
posséda  pendant  plus  de  vingt  ans. 

En  1789,  quatre  Biancey  figurent 
dans  Tordre  de  la  noblesse  de  Champa- 
g-ne. 

En  1814,  l'un  d'eux  lait  ses  preuves 
pour  être  agréé  chevalier  de  Malte. 

L'arrière  grand-père  du  baron  Henri 
de  Biancey,  officier  supérieur,  cheva- 
lier de  Saint-Louis,  mourait  à  Tarmée 
de  Condé  ;  son  père  le  comte  Henri  de 
Riancey  fut  député  à  TAssemblée  na- 
tionale  de  1849. 

Le  chef  actuel  de  nom  et  d'armes, 
frère  aine  du  marié,  est  Adrien-M^ne' 
Charles  Camusat,  comte  de  Riancey, 
secrétaire  des  commandements  de  S. 
A.  H.  Mgr  le  duc  de  Nemoure. 

Alliances:  de  la  Barre  de  Nanteuil, 


Potier  de  Courcy,  d'Estremont,  d 
Gauville,  de  Caupenne  d'Aspremontj 
Le  Febvre  des  Vaux,  de  Martinès  di 
Tourneroche  de  Bourval,  de  Clercy,  etc 

D'^azur^  au  chevron  (Tor  accomjiagn 
de  troiif  Mes  de  bélier  d'argent. 

Devise  :  Virtuti  et  honori. 

Le  baron  d'Estaintot  est  le  frère  puî 
né  du  comte  d'Estaintot. 

(Voir  sur  cette  famille  le  Bulletin  de 
1890  colonne  769,  où  se  trouvent  rap 
pelés  les  documents  justificatifs  de  sod 
ancienneté.; 

D^azur^  à  deitce  croix  d'or  rangée  fi  e>i 
fa^ce^  accompag fiées  de  3  molettes  f/'.*- 
peron  à  cinq  pointes  d*  argent^  posées  dei'  • 
en  chef  et  une  en  pointe. 

Devise  :  Itla  duce. 


DECES  DU   MOIS    DE  FEVRIER 

ET  RAPPBL   DBS   MOIS  PRéC^DBNTS 


La  comtesse  de  Traversay,  née  Marie 
Coppinger,  est  décédée  à  Bordeaux  le 
23  novembre.  Ses  obsèques  ont  eu  lieu 
le  25  novembre  en  l'église  Notre-Dame. 

La  défunte  était  issue  d'une  ancienne 
famille  irlandaise  venue  en  France  à  la 
suite  de  Jacques  II.  Elle  avait  épousé 
à  Bordeaux  le  comte  Paul  Prévost  de 
Traversay,  né  en  1832,  ancien  officier 
supérieur  en  retraite,  dont  elle  laisse  : 
1  •  François  ;  2.  Jean  ;  3.  Marie-Rose. 

La  maison  Prévost,  marquis  de  Tou- 
chimbert  et  de  Traversay,  est  une  des 
plus  anciennes  du  Poitou,  aussi  distin- 
guée par  ses  services  militaires  que  par 
ses  alliances.  Elle  est  connue  dans 
cette  province  depuis  Hugues  Prévost 
qui  mourut  en  1086,  et  fut  enterré  à 
Tabbaye  de  Moustier-Neuf.  Elle  a  été 
admise  aux  honneurs  de  la  Ck)ur  en 
1788.  La  filiation  donnée  par  Laches- 
naye  Desbois  remonte  à  Pierre  Prévost 


de  Salles  vivant  en  1140  père  de  Jeau 
Prévost,  écuyer,  sgr  de  Salles  et  d' Ai- 
sée en  Angoumois,  aïeul  de  Guillaume 
Prévost,  évêque  de  Poitiers  (1217-1225). 

Les  preuves  de  cour  commencent  la 
filiation  à  Guillaume  Prévost  écuyer, 
sgr  d'Aisec  qui  épousa  en  1375  Cathe- 
rine dame  et  héritière  de  Sansac,  et 
fut  l'auteur  des  branches  de  Sansac, 
de  Touchimbert,  de  Londigny,  de 
Grosbois,  de  Traversay  et  de  la  Vau- 
zelle. 

La  branche  des  seigneurs  de  Tra- 
versay était  représentée  à  la  fin  du 
dernier  siècle  par  Jean-François  Pré- 
vost de  Traversay,  marié  en  1753  h 
Claire  du  Quesne  de  Longbrun,  dont 
il  eut  deux  enfants  : 

1.  Jean-Baptiste  Prévost  marquis  de 
Traversay,  servit  dans  la  marine  fran- 
çaise, fut  capitaine  de  vaisseau  en 
1789;  émigra  en  Russie  où  il  devint 


.■Jo 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


106 


.rBttd  amiral  de  la  mer  Noire,  sénateur 

/lûiàtrede  la  marine  impériale  sous 

^•6  rég-aes  de  Paul,  de  Catherine,  d'A- 

vandreet  de  Nicolas,  mort  en  1833; 

M  postérité  vient  de  s'éteindre  au  mois 

•vtobre  en  la  personne  du  g'énéral 

;>.rquis  de  Traversay,  son  petit-fils. 

:'.  Jean-Auguste  Prévost,  comte  de 

Traversay,  né  en  1756,  qui  servit  aussi 

vùs  la  marine. 

Par  l'extinction  de  la  branche  ainée 
s  marquis  de  Traversay,  le  comte 
.  iul  de  Traversay,  petit-fils  de  Jean- 
.u^iiste,    et    fils    d'Alexandre -^w^tf* 
revost,  comte  de  Traversay  officier  de 
:û:irine,  et  de  Malvina  Levassor  de 
>  uneterre,  décédés,  est  devenu  le  chef 
i  s  noms  et  armes  de  la  branche  des 
larquis  de    Traversay.    Le   marquis 
Ptul  de  Traversay  a  un  frère,  Louis, 
;î  deux  sœurs,  Valérie  et  Mathilde. 
Augustin  Prévost,  vicomte  de  Tra- 
ersay,  oncle  du  comte  Paul  aujour- 
ilm  marquis  de  Traversay,  est  décédé 
t  l'oitiers  le  20  novembre  1891  dans  sa 
;'  année,  président  du  cercle  Saint- 
iabert,  ancien  vice-président  du  Co- 
ite royaliste  de  la  Vienne;  il  avait 
i-jusé  en  1832  Clotîlde  de  Puyrenard, 
.mt  il  a  eu  :  1.  Aug-uste,  marié  avec 
M  •  de  Maubué  ;  2.  Ernest  ;  3.  Berthe. 

L'argent,  à  deitx  fasces  de  sable,  ac^ 
'lUj^gnées  de  six  iinerlettes  de  même 
:-'  «j  5,  2  et  ï. 

Couronne  de  marquis. 

^f apports  :  Deu^c  sauvages. 

Le  comte  de  Néverlée,  ancien  officier 
le  marine  est  décédé  à  la  fin  du  mois 
•le  novembre,  au  château  de  la  Brûlerie 
Loiret).  Il  était  fils  du  comte  de  Né- 
verlée et  de  Zoé  de  Biencourt,  veuve 
en  premières  noces  d'Albert  Roussel, 
vicomte  de  Courcy. 

Il  avait  épousé  le  17  janvier  1879, 
Vicofe-Marie-Henriette-Camille  d'An- 
'liffre^Pasquier,  fille  d'Edme-Armand- 


<■» 


■XI 


Oaston^  duc  d'Audiffret-Pasquier,  séna- 
teur, membre  de  l'Académie  française, 
et  de  Marie  de  Fontenillat. 

Sa  tante  Julie-Adèle  de  Néverlée, 
mariée  à  Léon  Roussel,  comte  de  Cour- 
cy, était  la  mère  du  feu  général  comte 
de  Courcy,  d'Ernest  de  Courcy,  marié 
en  1862  à  Jeanne  de  Fay  de  la  Tour 
Maubourg*  et  de  la  marquise  de  Na- 

daillac. 

(Voir  pour  l'ancienne  famille  de  Né- 
verlée dans  les  Ardennes,  le  Bulletin 
de  1886,  col.  234.) 

De  gueules,  d  S  fleurs  de  lys  d'argent. 

Charles-(?a6r«e^René-Berlion,  baron 
de  la  Tour  du  Pin-Chambly  de  la 
Charce,  ancien  conseiller  général  de 
la  Vendée,  né  le  6  janvier  1820,  est 
décédé  à  Nantes,  où  ses  obsèques  ont 
été  célébrées  en  la  basilique  de  Saint 
Nicolas  le  22  décembre  dernier. 

Il  était  le  second  fils  d'Alexandre- 
Louis-iT^nri,  vicomte  de  la  Tour  du 
PinChambly  de  la  Charce,  chevalier  de 
Malte,  capitaine  d'Etat-major  en  1814, 
colonel  commandant  la  garde  nationale 
de  l'arrondissement  de  Pithiviers  en 
1817-18,  conseiller  général  du  Loiret 
en   1830  et  d'Elisabeth-Marie-Modeste 

de  Sesmaisons.  . 

Il  avait  épousé  en  1846  Henriette 
Pépin  de  Bellisle,  décédée  en  1853,  dont 
il  a  eu  :  1.  Jacquemine-Marie-Henriette- 
Gabrielle,  mariée  en  1844  à  Charles- 
Edmond,  vicomte  de  la  Jaille,  capitaine 
de  vaisseau,  depuis  contre-amiral, 
commandant  en  chef  l'escadre  del'Indo- 
Chine  ;    2.  Marguerite- Julie tte-Marie- 

Gabrielle. 

Son  frère  aine,  Louis-Berlion- Joseph, 
vicomte  de  la  Tour  du  Pin-Chambly  de 
la  Charce,  officier  de  cavalerie,  démis- 
sionnaire en  1830,  avait  épousé  Cécile 
du  Bos  de  Radepont,  fille  du  marquis 
de  ce  nom,  pair  de  France,  dont  posté- 
rité. 


107 


LB  BULLETIN  HÉHALDIQUE  DE  FRANCE 


10^ 


Leur  sœur  :  ZoMi«fl-Eliaabeth-Char- 
lotte  avait  épousé  en  1838  Alphonse- 
Jean-Claude-Bené-Théodore  comte  de 
Cornulier-  Lucinière ,  contre-  amiral , 
grand  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
ancien  maire  de  Nantes;  elle  est  décédée 
eu  1887. 

(Voir  pour  la  maison  de  la  Tour  du 
Pin,  le  Bulletin  de  1887  col.  45  et  233.) 

Écarteléf  aux  1  et  4  d^azur  à  la  tour 
d'argent ^  maçonnée  de  sable  ;  au  chef  de 
gueules  chargé  de  S  casque  rf  or,qui  est 
de  la  Tour  ;  aux  2  et  3  d'argent  à  la 
croix  dentelée  d'azur  chargée  de  3  fleurs 
de  lys  dor^  qui  est  de  Chambly. 

Devises  :  Turris  fortitudo  mea  \  Cou- 
rage et  loyauté. 


<^/V«/V%/>/^/VN#WV>A» 


Charlotte-Geneviève  Huchet  de  la 
Bédoyère,  vicomtesse  de  Farcy,  est  d^- 
cédée  en  Bretagne,  où  ses  obsèques  ont 
été  célébrées,  à  Saint-Germain  (Ille-et- 
Vilainej,  vers  le  milieu  de  décembre 
dernier.  Elle  était  la  fille  unique  de 
défunts  Louis- Charles-Agathe  Huchet, 
marquis  de  la  Bédoyère,  et  d'Olympe 
deGondrecourt. 

Elle  avait  épousé  Hippolyte-Marie* 
Charles,  vicomte  de  Farcy  de  la  Ville 
du  Bois,  dont  elle  avait  eu  une  fille 
unique,  Marie  de  Farcy  de  la  Ville  du 
Bois,  mariée  le  25  novembre  1857,  avec 
Alphonse,  vicomte  de  Saint-Meleuc  ; 
de  cette  dernière  union  sont  nés  deux 
fils  et  une  fille,  Mlle  de  Saint-Meleuc, 
mariée  au  vicomte  Henri  de  Ferron, 
commandant  d'état-major. 

La  famille  de  Farcy,  qui  paraît  ori- 
ginaire de  Picardie,  se  répandit  en 
plusieurs  branches  en  Normandie, 
Anjou,  Bretagne  et  Maine.  Michel  de 
Farcy  était  conseillerenquêteur  à  Alen- 
çon  en  1530  ;  A  nnibal,  sgr de  Saint-Lau- 
rent, procureur  fiscal  et  procureur 
général  des  eaux  et  forêts  du  camté  de 
Laval,  en  1601,  Gilles,  Tun  de  ses  fils, 
lieutenant  enquêteur  civil  et  criminel^ 


du  comté  et  pairie  de  Laval,  en  1640 
11  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  ave 
ses  frères  en  1665.  Jean-Charles-Mi 
chel  de  Farcy,  seigneur  de  la  Ville  di 
Bois,  était  capitaine  au  régiment  Roya 
cavalerie,  en  1709  ;  François,  seigneu 
de  Saint-Laurent^  était  gouverneur  d 
Vitré  vers  1660;  son  fils,  François 
seigneur  de  Pontfarcy,  fut  présideu 
aux  sièges  royaux  de  Laval,  maitr 
des  eaux  et  forêts,  et  capitaine  de^ 
chasses  du  comté  de  Laval;    Beuê- 
François,  son  fils,  seigneur  de  Pont 
farcy,  etc.,  fut  conseiller  en  la  g-rand 
chambre  du  parlement  de  Hennés  en 
1718  ;  Annibal-Auguste,  seigneur  de 
Caillé,  etc.,  était  conseiller  au  parle- 
ment de  Bretagne  en  1728.  Cette  fa- 
mille a  encore  donné  aux  armées  de 
vaillants  gentilshommes. 

D'or^  fretté  dazur  de  6  pièces,  nu 
chef  de  gueules, 

(Voir  pour  la  famille  Huchet  de  la 
Bedoyère,  de  Quénetain  et  de  Cintré, 
les  Bulletins  de  1887,  col.  36,  et  1890, 
col.  226.) 

Ecarte  lé  ^  aux  i  et  4  d  argent^  à  3  hu- 
chets  de  sable  ;  aux  2  et  8  dazur  à  6 
billettes  percées  d'argent^  posées  3^2  et  L 

Devise  :  Honor  et  caritas. 


>^^^^^»w^^^^^^«» 


Adolphe  baron  de  Coston»  ancien 
notaire  à  Montélimar,  publiciste  et 
historien  de  valeur,  qui  a  écrit  plu- 
sieurs ouvrages  très  appréciés  sur 
rhistoire  du  Valentinois  (Dauphinéj  et 
sur  Torigine  et  Tétymologie  des  noms 
propres,  est  décédé  à  Montélimar  vers 
le  20  décembre  dernier  à  l'âge  de  76 
ans. 

Né  en  1816,  il  était  fils  de  François- 
Gilbert,  baron  de  Coston,  lieutenant- 
colonel  d'artillerie  en  1812,  baron  de 
l'Empire  en  1813,  officier  de  la  Légion 
d'honneur  et  des  ordres  de  Saint-Louis 
et  des  Deux-Siciles»  et  de  Clémentine 
Morier. 


iriMMIMW*! 


LB  BULLETIN  HÉRALOIQUB  DE  FRANCE 


110 


.    kUmt  avait  épousé  en  1846,  Co-  i 
Aroal,  de  Montélimar,  dout  il  a 

.  A  ilièmar,   aujourd'hui  baron  de 
j,  marié  le  27  juillet  1881,   avec 

-  'r-Ro:»e  Sauzet,  à  Montélimar. 
•'  Lucienne  tradition  fait  cette  fa- 

"  jriETinaire  du  Quercy,  d'où  une 

-  -  branches  se  serait  établie  en 
.   terre. 
..  rùle  des  40  archers  écossais  de 

. .:  ie  du  roi  de  France  pour  Tannée 
..,  commandés  par  le  maréchal  Ro- 
r    ^tuart     d'Aubigny,    mentionne 
lU'lre  Coston. 

Ha'-ois  de  Coston,  né  en  1652,  au- 

;  ie  plusieurs  notes  sur  sa  famille, 

'*•?  que  ses  ancêtres   ayant  donné 

t-^  erreurs  de  Luther^  leurs  biens 

•  ::î  confisqués  et  leurs  titres  brû- 

-uà  Henri  II. 

ûiiation  suivie  par  actes  authen- 

"5,  remonte  à  Pierre  de  Coston, 

/eaant  dans  le  régiment  de  Pié- 

/  eQ  1620.  Son  fils,  Claude  de  Cos- 

..  sieur  de  Griffault,  écuyer,  garde 

.  *  rp3  du  roi  en  1643  (compagnie  de 

^  iiiuges-Guitaut),  fut  nommé,  en 

.  .  major  des  ville  et  citadelle  de 

-nde-François  de  Coston,  fils  aîné 

-  ^ude,  né  en  1652,  capitaine  au 
^  ruent  de  Picardie  et  mousquetaire 
. r-i.  30 distingua  à  la  prise  de  Va- 

-  lianes  en  1677,  et  succéda  à  son 
1  comme  major  de  Valence.  II 
lîA  en  1682,  Louise  de  Bouvier  de 

'Aîn**vran,  héritière  de  la  branche 

^'^  de  cette  famille,  et  mourut  che- 

1  r  de  Saint-Louis  en  1732,  laissant 

"îils:  1.  François  de  Coston,  sieur 

-  il  llin,  capitaine  dans  le  régiment 
i  illard,  major  de  Valence  en  1732, 
valier  de  Saint-Louis,  mort  sans 
'rite;  2.  Jean-Charles  de  Coston, 

u  de  Durtail,  né  en  1699,  capitaine 
>leré^^iment  de  Tallard,  qui  prit 
'  î  au  siège  de  Philippsbourg,  hérita 
:<a  baronnie  de  Durtail,  Cornas  et 
Miit-Romain  de  Lerp,  eu  Vivarais. 


Celui-ci  mourut  en  1745  des  suites 
d'un  coup  d'opée  laissant  pour  fils  : 
Charles-Louis  de  Coston,  baron  de  Cor- 
nas, sgr  de  Durtail  et  de  Saint-Romain, 
né  en  1741,  capitaine  au  régiment  de 
la  Couronne  qui  prit  part  à  la  guerre 
de  Sept  ans  et  fut  nommé  chevalier  de 
Saint-Louis  en  1784. 

Il  siéga  aux  états  de  Romans  en 
1789  et  fut  le  père  de  François-Gilbert, 
baron  de  Coston,  le  brave  lieutenant- 
colonel  d'artillerie  qui  avait  perdu  un 
bras  k  la  bataille  d'Aboukir  et  fait  à  la 
grande  armée  les  campagnes  de  1812 
et  1813.  Il  est  l'auteur  d'une  histoire 
des  premières  années  de  Napoléon  I* 
qu'il  avait  connu  à  Valence. 

D^azur^  à  3  fers  de  lance^  alias^  3 
tronçons  de  piques  d*or^  qui  est  de  Cos- 
ton ;  parti,  coupé  au  t  de  gueules  à  3 
têtes  de  bœuf  d^or^  panachées  de  même  ; 
au  2  semé  de  France^  qui  est  de  Bouvier 
de  Montmeyran. 

Devise  :  Non  solum  armis, 

La  marquise  de  Fontenilles,  douai- 
rière, née  Thérèse  Le  Clerc  de  Juigné 
est  décedée,  dans  les  derniers  jours  du 
mois  de  janvier  à  Paris. 

Elle  était  veuve  de  Adélaïde-Honoré- 
César  de  la  Roche,  marquis  de  Fonte- 
nilles, aide  de  camp  du  duc  d'Angou- 
lème,  dont  elle  a  eu  deux  fila  : 

1.  Z«on-Alexandre  de  la  Roche,  mar- 
quis de  Fontenilles,  ancien  officier  aux 
gardes  à  cheval  du  roi  de  Saxe,  volon- 
taire aux  zouaves  pontificaux  en  1867, 
engagé  au  5®  hussards,  pendant  la 
guerre  de  1870-1871,  chevalier  de  Tor- 
dre de  Pie  IX,  marié  1<*  avec  Marie- 
Thérèse  de  Chevigné,  dont  un  fils: 
Honoré  de  la  Roche  comte  de  Fonte- 
nilles ;  2'^  avec  Augusta-Marguerite  de 
Grimoard  de  Beauvoir  du  Roure  de 
Beaumont-Brison. 

2.  Charles  de  la  Roche-Fontenilles, 
marquis  de  Rambures,  volontaire  dans 
l'armée  du  Nord  1870-1871,  marié   eu 


111 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


1864    avec     Louiâe-Amour-Marie    de 
Bouille,  sans  enfants. 

(V.  pour  la  Roche  de  Fontenillea  et 
de  Rambures  le  Bulletin  de  1888,  col. 
412;  1891,  col.  640). 

I)*azu7\  à  trois  rocs  d'échiquier  (Tor, 
Devise  :  Deo  duce  ferro  comité. 

Charlotte-Antoinette-T'AeVc^^e  le  Clerc 
de  Juigrné  était  fille  unique  d'Anne* 
/.^OH-Antoine  le  Clerc  comte  de  Juigné 
ancien  officier  dans  les  Gardes  fran- 
raises,  servit  pendant  rémigration 
dans  Tarmée  des  princes,  colonel  de  la 
Légion  de  la  Seine  en  1815,  et  d'Anne- 
Marie- Adélaïde  de  Séran. 

La  maison  de  Juig*né  est  orig-inaire 
d'Anjou  où  elle  est  connue  depuis  le 
dixième  siècle  sous  le  nom  de  le  Clerc. 
Elle  se  fixa  à  Juigné  dans  le  Maine 
après  le  mariage  de  Roland  le  Clerc 
avec  Marthe  Poussin,  fille  de  Gervais 
Poussin,  sgr  de  Juigné  et  de  Marie 
de  Neuvillette^  Nicolas  le  Clerc,  son 
fils  fut  le  premier  sgr  de  Juigné, 
comme  héritier  de  son  oncle  Jean  de 
Lessillé  marié  avec  Marie  Poussin 
sœur  aînée  de  sa  mère,  mort  en  1384. 

La  maison  de  Juigné  a  été  admise 
aux  honneurs  de  la  cour  en  1753, 
1762,  1782,  avec  le  marquis,  le  comte 
et  le  vicomte  le  Clerc  de  Juigné. 

(V.  pour  le  Clerc  de  Juigné  le  Bulle- 
tin de  1886,  col.  369-370.) 

D'argent^  à  la  croix  de  gueules^  bor* 
dée  d'une  engreslure  de  sable  et  cinton* 
née  de  quatre  aiglettes  de  même,  becquées 
et  membrées  de  gueules. 

Devises  :  Ad  alla;  —Altiorprocellis. 

Cri  de  guerre  :  Battons  et  abattons. 


«AAMAAMM^^>^««/W* 


Alexandre  -  Julien  -  Anne  •  Marie  -  Jo- 
seph-Gaëtan,  comte  de  Bracorens  de 
Savoiroux,  major  au  régiment  des  gre- 
nadiers, ancien  page,  officier  d'ordon- 
nance et  gouverneur  du  palais  du  roi 
Victor-Emmanuel,  officier  de  Tordre 


royal  et  militaire  des  Saints  Mauric 
Lazare,  chevalier  de  la  Légion  d'H 
neur,  commandeur  du  Medjidié  et 
Saint  Stanislas  de  Russie,  est  décéd 
Nice  dans  la  première  quinzaine 
février  à  l'âge  de  80  ans. 

11  était  le  3«  fils  de  Claude-Humbe 
Joseph-Marie- Ambroise,  comte  de  h 
ccïrens  de  Savoiroux,  vicomte  de  Mi 
rienne,  comte  de  Rochefort  et  de  Sali 
etc.,  sénateur  au  Sénat  de  Save 
qualifié  comte  de  Saint-Laurent  (18 
puis  président  du  Sénat  de  Chambtj 
en  1827,  et  de  Joséphine -Félicil 
Madelaine-Francoise  de  Montfalcon. 

Il  avait  pour  frère  aîné  Charh 
Marie- Joseph- Adrien  -  Bernard ,  cor^ 
de  Bracorens  de  Savoiroux,  lieutena 
général,  aide  de  camp  de  S.  M.  le 
d'Italie,  grand  officier  de  l'ordre  roj 
et  militaire  des  Saints  Maurice 
Lazare,  commandeur  de  la  Légi 
d'Honneur,  marié  avec  Antoinette  S 
laroli,  dont  trois  fils  et  deux  filles. 

Le  défunt  avait  épousé  Eudoi 
Basset  de  la  Pape,  dont  il  a  eu  une  fil 
Odette,  mariée  au  baron  d'Alexand 
d'Orengîani,  à  Chambéry. 

Les    Bracorens   de  Savoiroux  se 
originaires  du  Faucigny.  Jacques 
Bracorens,  que  l'on  croit  descendre 
Girod  de  Bracorens,  dont  les  fils  Pier 
Rodolphe  et  Aymon  figurent  en  12 
parmi    les    bienfaiteurs   de   l'abba 
d'Aulph  en  Chablais,  fut  néanmoi 
anobli  pour  sa  vaillance  et  ses  servie 
militaires  par  le  duc  de  Savoie  en  159 
Cette  famille  a  produit  de  nombre 
officiers  et  des  sénateurs  au  Sénat  ( 
Savoie. 

D'*azur,  au  pal  d*or^  chargé  de  3 
quilles  de  sable. 

Devises  :   Leniter  et  oxicre  sado  ; 
Agere  et  pati  fortia. 


Adolphe-Charles-Athanase  de  Peclj 
peyrou  de  Comminges,  comte  de  Gui 
tant  est  décédé  au  château  d'Espoiss^ 


.,3 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


114 


e  d'Or),  dans  les  premiers  jours  du 
.  ii  de  février.  II  avait  épousé  Marie- 
lise-Bernardine  Le  Cornu  de  Bali- 
.  :e,doQt  il  a  eu  :  1.  Athanase-Charles- 
-nrois,  vicomte  de  Guitaut,  marquis 
:  .^poisses,  marié  en  1863  à  Brigitte- 
Jiiâe-Jacqueline  de  Mornay  Soult  de 
i.fflatie,    petite    fille   du   maréchal 

^  .It,  duc  de  Dalmatie  ;  2.  Bertrand- 
'-Philippe,  lieutenant  au  17®  dra- 

.  \s,  marie  en  1888  à  Sophie- Anna 

..  skier  ;  3.  la  yicomtesse  de  Salaberry  ; 

<  la  comtesse  de  la  Rochethuloa^  dé- 
i-eeQ  1887  ;  5.  N.,  religieuse,  petite 
ur  des  pauvres. 

Voir  pour  cette  ancienne  maison  les 
ittins  de  1887,  col.  108  ;  1888,  col. 

..  ';  1890,  col.  342). 

Eurtelé^  aux  î  et  4  d'or^  au  lion  de 

.'-,  armé^    lampassi  et  couronné  de 

i'  '/«,  qui  PBt  de  Pechpeyrou  ;  aux  2 

V  de  gueules^  à  quatre  otelles  d*ar* 

^  i\  [OU  croix  paitée)^  qui  est  de  Com- 

Devise  :  Ut  fata  trahunt.   . 


^^«%^/^^^%/^^rv^^ 


Louis-Robert- Auguste  de  Pellerin  de 
Aîûuche,  conseiller  doyen  à  la  cour 
1  appel  de  Riom,  cheyalier  de,  la  Légion 
^honneur,  est  décédé  dans  cette  ville 
"  3  février. 

Né  à  la  Martinique  en  1822,  il  était 
ilà  de  Robert- Augustin  de  Pellerin  de 
Laiouche  et  de  Catherine-Louise-Cécile 
le  Vergevon. 

Il  laisse  une  veuve,  issue  par  le  côté 
maternel  de  la  maison  chevaleresque 
i^  Saint-Ours,  Tune  des  plus  ancien- 
nt  s  da  Dauphiné  :  un  fils,  M.  de  Pèl- 
erin de  Latouche,  chevalier  de  Malte, 
,  à  devient  le  chef  de  noms  et  d'armes 
^^  la  famille  de  Pellerin,  et  une  fille 
'iiariée  à  M.  Couturier,  ancien  of- 
ider  de  cavalerie,  chevalier  de  la  Lé- 
sion d'honneur. 

L'ancienne  famille  de  Pellerin  de 
Latouche  est  originaire  du  Dunojs,  et 


paraît  aux  îles  d'Amérique  à  cette 
époque  de  notre  grandeur  coloniale,  où 
tant  de  bons  gentilshommes  partaient 
au-delà  des  mers  pour  l'honneur  de 
notre  civilisation  et  les  traditions  de  la 
vieille  France.  Seigneurs  de  Saint-Pel- 
lerin,  la  Touche-Brédier,  Saint-Loup 
en  Dunois,  de  Longuevault,  la  Porte 
etc,  en  Orléanais,  les  Pellerin  s'al- 
lièrent dans  ce  pays  aux  familles  de 
Patay,  du  Désert,  de  Sérizy,  de  Thuil- 
liers,  de  Tarragon,  de  Meausse,  de 
Tilly-Blaru,  d'Hardouineau,  etc.,  et,  à 
la  Martinique, aux  d'Escat,  Ganteaume, 
d'Audîflfredy,  de  Vergevon,  de  Fabrique 
de  Saint-Tours,  Culan  de  Villarson,  etc. 

Ils  furent  plusieurs  fois  maintenus 
dans  leur  noblesse  d'extraction  et,  no- 
tamment, par  le  conseil  souverain  de 
la  Martinique  qui  enregistra,  le  9  mars 
1730,  les  titres  du  chevalier  de  Pellerin 
de  Saint-Pellerin,  auteur  de  la  bran- 
che de  Latouche.  Robert  de  Pellerin  de 
Latouche,  fils  de  ce  dernier  et  aïeul  de 
l'honorable  magistrat  qui  fait  l'objet 
de  cette  notice,  faisait  partie  du  groupe 
des  royalisles  vaillants  qui  luttèrent 
jusqu'à  la  dernière  extrémité,  en  1792, 
pour  que  la  Martinique  ne  fut  point 
livrée  à  la  révolution  triomphante. 
Contraint  d'émigrer,  il  mourut  en  1794 
dans  nie  anglaise  de  Saint- Vincent, 
où  son  acte  de  décès,  récemment  dé- 
couvert, est,  dans  un  laconisme  élo- 
quent, rédigé  en  ces  termes  :  •  Aujour- 
■  d'Awt  24*"  jour  d'avril  1794^  est  mort 
i  messire  de  Latouche^  royaliste  de  la 
•  Martinique.  ■ 

Le  défunt,  que  sa  haute  valeur  avait 
exceptionnellement  fait  maintenir  alors 
que  tant  d'autres  étaient  frappés,  était 
non  seulement  le  doyen  de  la  cour  de 
Riom,  mais  le  plus  ancien  magistrat 
en  exercice  de  toutes  les  Cours  de 
France,  y  compris  la  Cour  de  cassation. 

D^azur^  à  3  annelets  d^or. 


115 


LE  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRANCE 


Henri  -  Adolphe  Dollin,  comte  du 
Fresnel,  colonel  d'Etat-major  en  re- 
traite, ancien  chef  d'Etat-major  du  !&• 
corps  d'armée,  commandeur  de  la  Lé* 
gion  d'honneur,  est  décédé  à  Neuilly 
(Seine),  le  7  février  1892,  à  l'àg'e  de 
78  ans. 

Il  était  fils  de  Jean-Baptiste-Henri- 
Ferdinand  Dollin,  comte  du  Fresnel, 
ancien  officier,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  et  de  Joséphine-Ernestine- 
Caroline-Marie  d'Olimart,  veuve  en 
premières  noces  de  son  cousin  le  che- 
valier Ernest  de  Gilkens,  ministre  du 
grand-duc  de  Toscane,  fille  de  Adolphe 
d'Olimart, procureur  général  du  Conseil 
Souverain  du  grand  duché  de  Luxem- 
bourg et  de  Dorothée  de  Fiennes.  Il 
était  neveu  du  général  vicomte  Fré- 
déric du  Fresnel,  qui  fut  d'abord  offi- 
cier dans  Tarmée  française  pendant  les 
guerres  du  premier  Empire  et  qui  de- 
vint ensuite  un  des  généraux  les  plus 
célèbres  de  la  Belgique. 

Le  défunt  avait  épousé  en  1851  Pau- 
line Cotty,  fille  d'un  officier  supérieur 
et  nièce  du  général  d'artillerie,  le  ba- 
ron Cotty,  dont  il  a  eu  :  le  vicwnte 
Henry,  aujourd'hui  comte  du  Fresnel, 
capitaine  d'infanterie,  marié  avec  Lu- 
cie  Charpenter  du  Moriez,  dont  :  a. 
Henriette  ;  b.  Maurice  ;  c.  Roger. 

Le  colonel  du  Fresnel  avait  un  frère 
le  vicomte  Jean-Baptiste-Eruest-Victor 
du  Fresnel,  sous-intendant  militaire, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  décédé 
en  1889,  laissant  de  son  mariage  avec 
Mary-Anne  Brookland-Symons  (d'une 
très  ancienne  famille  d'Angleterre)  : 
1.  Edouard- Henry,  avocat,  marié  avec 
Louise  Delpech-Souverbie  ;  2.  Tom- 
Ernest,  magistrat,  marié  avec  Jeanne 
Mouru  de  Lacombe,  dont  :  Yvonne  du 
Fresnel. 

Bt?  gueules^  au  lion  d'^or  armé  et  lam- 
passé  de  sinople^  tenant  dans  sa  patte 
dextrc  un  cimeterre  d'argent  garni  d'or^ 


la  pointe  surmontée  d'une  étoile  d\ 
gent. 


'W^^^V^W\^^^/^^ 


Marie  Camus  du  Martroy,  comtea 
Franz  de  Champagny,  est  décédée  i 
château  des  Trois  Moulins,  près  < 
Melun,  à  l'âge  de  78  ans  du  10  au  j 
février. 

Elle  avait  épousé  François-Josepi 
Marie-Thérèse  Nompère,  comte  Frai 
de  Champagny,  2«  fils  du  premier  dii 
de  Cadore,  décédé,  membre  de  TAcî 
demie  française,  dont  elle  n'a  eu  qu'ud 
fille,  Blandine  Nompère  de  Champs 
gny,  mariée  en  1864  au  comte  Charl<i 
de  la  Forest  Divonne. 

(Voir  pour  la  famille  de  Nompère  d 
Champagny  ducs  de  Cadore,  les  BidU 
tins  de  1888,  col.  38  et  231,  et  de  18'.^ 
col.  487). 

D'azur^  à  3  chevrons  d'or  brisés^  post] 
Vun  au-dessous  de  Vautre, 

La  famille  Camus  du  Martroy  t\i 
originaiie  de  Bretague.  Emmanuel 
François  Camus  du  Martroy,  auditeu 
au  conseil  d'Etat,  préfet  de  la  Creuse 
fut  créé  baron  de  l'empire  le  9  septem 
tembre  1810,  puis  vicomte  sous  la  Re? 
tauration  en  1820. 

Cette  famille  a  pour  chef  le  vicomt* 
du  Martroy  ancien  président  de  sectioi 
au  conseil  d'Etat. 

D'azur^  à  une  martre  passant  d'or. 

AdolpJie-FTSLnçoia^  comte  de  Botmil- 
lau,  commandeur  dé  la  Légion  d'hon 
neur,  ministre  plénipotentiaire  honcv 
raire,  est  décédé  au  château  de  Mont 
joie-Gondelin  (Côtes-du-Nord),  du  8  ai 
12  février. 

Il  était  veuf  de  Marie  Boudin  ai 
Troraelin,  dont  un  fils,  René,  vicomte 
de  Botmillau,  marié,  le  7  juillet  1887 
à  Jehanne  de  Tardieu  de  Maleissj'e. 

La  famille  de  Botmillau,  seigneurs 
de  Kermedec,  Kerveno,  la  Villeneuvt^ 
etc . ,  est  fort  ancienne  et  considérée  en 


LE  BULLBTIN  HERALDIQUE  DE  FR/LNCB 


118 


^virne,  conoae  depuis  1360.  La 
ir  du  défunt  est  veuve  de  Louis- 
^-îin-André  Boscal^  comte  de  Réals- 


-ac. 


\ .  Ip  Bulletin  de  1887,  col.  484.). 
iV7:vr,  f'i  3  cloches  cTor,  hataillées  de 


^^^W  ''>£SfS^,f%^f^^>iJ*fk 


Luis-Marie-Paw/  Vogrfc,  comte  d'Hu- 
sein,  ancien  préfet  du  département 
:»  Moselle,  né  le  23  juin  1804,  est 
1-^  à  Paris  le  12  février. 
!;  était  fils  de  FeVio^-Philippe-Charles 
ç'î,  comte  d'Hunolstein,  pair  de 
lice,  mort  le  19  octobre  1838,  et  de 
première  femme  Marie-Henriette- 
de  Bourdeille,  morte  le  4  avril 


t. 


y.  comte  d'Hunolstein  avait  épousé 
-premières  noces  le  11  janvier  1830, 

:^^-AJdégt)nde-jff^^^«^  du  Bouchet  de 
^  i:x:hes  de  Tourzel,  morte  le  2  mai 

*,  dont  deux  fils  vivants  :  1.  Jo- 

.  Philippe-Xe()po/c?,  marié  le  16  mai 
■  '  à  iat/re-Françoise-Victorine    de 

:m\  d'Uzès  ;  2.  Félix-^^n^om^-Au- 
'  t^  marié  le  21  mai  1859,  avec  Aune- 

'V-Joieph  de  Montmorency-Luxem- 


Je  son  mariage  en  secondes  noces  le 

"*  îvril  1844  avec  Cteirô-Marie-Chan- 
ie  Bassompierre,  morte  le  27  février 
'Je  comte  Paul  d'Hunolstein  eut 

'-  îille  unique  Marie-Chantal-Claire- 

lue,  mariée  en  1888  avec  Henri- 

>"  -  Ghislain  -  Philippe ,    comte    de 

l^ffort,  en  Belgique. 

^oir  pour  la  maison  de  Vogt  d'Hu- 

'^tpin  les  Bulletins  de  1886,  col.  687 

*  ie  1889,  col.  232.) 

^'Qf'gent^  à  3  fasces  de  gueules,  ac- 
S>^'j^m  de  12  billettes  coitchées  de 


•M. 


^  û,  4  et  3. 


^^^^^^^^^^^\^^^^^ 


-^apoléoD-Hippoly te  Charles  Mortier, 
[  <luc  de  Trévise,  né  le  4  mai  18:tô, 
^^'ie  Napoléon  Mortier,  duc  de  Tré- 


vise, pair  de  France  et  sénateur,  et  de 
Anne-Marie  Lecomte,  est  décédé  à 
Paris  le  13  février. 

Petit-fils  d'Edouard-Adolphe-Casimir- 
Joseph  Mortier,  maréchal  et  pair  de 
France,  créé  duc  héréditaire  de  Trévise 
par  lettres  patentes  du  2  juillet  1808  ; 
il  avait  épousé  au  mois  d'octobre  1860 
Marie- Aglaé-Emma  Le  Coat  de  Kervé- 
guen,  dont  il  ne  laisse  pas  d'enfants. 
Il  avait  pour  frère  et  sœurs  1°  Jean- 
François-Hippolyte  Mortier,  marquis 
de  Trévise,  décédé  à  Sceaux  peu  de 
jours  avant  son  frère,  marié  en  1865  à 
Louise-Jenny-Gabrielle  de  Belleyme, 
dont  Marie-Léonie,  mariée  le  26  avril 
1888  à  Rodolphe  de  Faucigny-Lucinge 
prince  de  Cystria;  2^»  Napoléon -César- 
Edouard  Mortier,  comte  de  Trévise, 
marié  le  15  novembre  1877  à  Sophie- 
Augusta -Julie- Marguerite  Petit  de 
Beauverger,  dont  un  fils  et  deux  filles  ; 
3®  Anne-Ève-Eugénie-Adolphine,veuve 
de  César-Florimond  de  Fay,  marquis 
de  la  Tour  Maubourg  ;  4<»  Anne-^oW^, 
mariée  le  25  janvier  1860  à  Claude- 
Marie-Louis- Amalric  Lombard  de  Buf- 
fières  de  Rambuteau,  veuve  depuis 
1882. 

Le  duc  de  Trévise  avait  suivi  la  car- 
rière diplomatique  ,puis  il  fut  chambel- 
lan de  1  empereur  Napoléon  III. 

(Voir  pour  la  famille  ducale  Mortier 
de  Trévise  les  Bulletins  de  1888,  col. 
233  ;  1890  col.  180.) 

Ecartele\  aux  î  et  4  dCor  au  buste  de 
cheval  de  sable^  celui  du  1^^  quartier 
contourné:  au  2  d'azur  au  dextrochère 
armé  d'or  tenant  une  épée  d'argent  ;  au 
3  dazur  au  1  senestrochère  armé  d'or  et 
tenant  une  épée  haute  d'' argent. 


Le  vicomte  Olivier  de  Carné-Mar- 
cein,  lieutenant  de  vaisseau  en  re- 
traite, chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, second  fils  de  Louis,  comte  de 
Carné-Marcein,  membre  de  l'Académie 
française,  président  du  conseil  général 


119 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


du  Finistère,  et  de  Caroline  de  Marhal- 
lach,  est  décédé  le  16  février  à  Mar- 
seille, à  rage  de  44  ans, 

11  avait  épousé  en  1876  Cécile  de 
Clapiers-Collongues,  dont  il  laisse: 
1 .  Louis  ;  2.  Jean  ;  3.  Madelaine  ;  4. 
Anne  de  Carné-Marcein. 

Il  avait  pour  frère  aîné  :  Edouard, 
comte  de  Carné-Marcein,  marié  P  à 
Théodora  de  Boisgruehenneuc,  dont 
une  fille,  Marie;  et  2*  avec  Amélie 
Haugoumar  des  Portes,  dont  un  fils, 
Charles  et  une  fille,  Amélie,  mariée. 

Leur  sœur,  Mélanie,  est  religieuse, 

(Voir  pour  cette  antique  maison  che- 
valeresque qui  subsiste  dans  les  trois 
branches  de  Carné-Marcein,  de  Carné 
Trécesson  et  de  Carné-Carnavalet,  le 
Bulletin  de  1886,  col.  611-12.) 

D'or^  à  2  fasces  de  gueules. 

Devise  :  Plutôt  rompre  que  plier. 


hxxïi\\%^Gabrielle  Blerzy,  marquise 
de  Pracomtal,  née  le  21  décembre  1839, 
fille  de  Jules  Blerzy  et  d'Amélie  De- 
lisle,  est  morte  au  château  de  Chatillon 
en  Bazois  (Nièvre)  le  16  février. 

Elle  avait  épousé  le  20  octobre  1858, 
Charles-Loonor-/?tcAarrf  marquis  de 
Pracomtal,  dont  elle  a  eu  :  1.  Joseph- 
Antoine  -  Marie  -  Foulques,  comte  de 
Pracomtal,  marié  le28janv.  1891,  avec 
Bonne  de  la  Croix  de  Chevrières  de 
Saint  Vallier;  2.  Paul-Victor-Marie- 
Armand^  vicomte  de  Pracomtal;  3. 
Henriette-Marie-Sophie--4ma7ie,  mariée 
en  1887  à  Oaëtan  le  Sellier,  vicomte  de 
Chezelles. 

(Voir  pour  la  maison  de  Pracomtal,en 
Dauphiné,  les  Bulletins  de  1886,  col. 
687;  1887,  col.  136,  490;  1891,  col.  33). 

2)*or,  au  chef  dCazur  chargé  de  3 
fltfurs  de  lys  du  champ. 

Devise  :  Partout  vil  Ancone. 


^^^^^*^^0>0»^^^^^ 


Marie-Tobie-CAm^tan,    vicomte  de 
Toustain,  fils  de  iTenri-Marie-Tobie, 


comte  de  Toustain  et  de  Jlfarf>-Antj 
nette-Joséphine-Clémentine  de  Riq 
de  Caraman,  est  décédé  à  Paris,  le 
février,  à  Tâge  de  45  ans. 

Il  avait  épousé,  à  Rouen,  le  30  oc 
bre  1871 ,  Marie  -  Malhilde"  Joséphi 
Eeittinger,  dont  il  laisse  :  Marie-Od^ 
de  Toustain,  née  à  Vaux-sur- Aure, 
12  septembre  1872. 

Le  défunt  avait  un  frère,  le  vicon 
Jules  de  Toustain  et  deux  sœur 
1°  Josép?nne'M8LTie^  mariée  en  1870 
Auguste- Jean-^/w^on  Le  Viconte,  i 
comte  de  Blangy  ;  2«  Adolphine--4/i'c 
Marie,  née  en  1852. 

La  famille  de  Toustain,  très  ancien 
Normandie  a  formé  plusieurs  branch 
dont  la  seule  existante  est  celle 
Richebourg. 

On  lui  attribue  vers  Tan  1030-10^ 
un  sénéchal  et  connétable  de  Norma 
die.  Adrien  Toustain,  chevalier  < 
Tordre  du  roi  et  gentilhomme  de 
chambre,  colonel  d'infanterie  avant 
création  des  brigadiers  des  armées 
roi,  se  signala  au  siège  d'Amiens  ^ 
1597.  François,  son  petit-fils,  était  c 
lonel  d'un  régiment  de  son  nom 
1702.  Elle  a  donné  encore  un  consei 
1er  de  l'Echiquier,  etc. 

La  branche  de  Limery  8*est  éteini 
avec  le  marquis  de  Toustain,  ma 
sans  alliance  en  1860. 

D^or,  à  la  bande  ichiquetée  d'^azur 
d'or  de  2  traits. 


^%^^^^»»^^^»»M»<WW 


Angélique  -  Adélaïde  -  Armandin^' 
Louise  de  Bizemont,  appelée  habitue! 
lement  Angèle^  marquise  de  Saint 
Amand,  née  le  8  décembre  1831,  ti 
décédée  à  Paris  le  19  février.  Elle  étai 
fille  de  Antoine-Louis-Vespasien,  mar 
quis  de  Bizemont,  décédé  en  1870  et  d 
Louise-Joséphine  Emé  de  Marcieu . 

Elle  avait  épousé  le  19  avril  1865 
Antoine-Vincent-Clément-Z^i^fc  Guyo 
de  Montchougny,  marquis  de  Saint 
Amand,  dont  elle  laisse  une  fille  uni 


..'I 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


122 


:  J/ffri'c-Louîse-Joséphine-Margfue- 


V. 


Voir  pour  la  famille  de  Bizemont, 

:  ane  et  originaire  de  Picardie,  dont 

^  'jranches  se  sont  fixées  en  diverses 

iûces  et  la  principale  en  Orléanais, 

;)  fletin  de  1888,  col.  245  et  305.) 

•V'/zj^r,  au  chevron  d'or,  accompagné 
iffde  2  croissants  d* argent  et,  en 
f,  d'une  molette  cTor, 

[kxke  :  Jungat  stemma  virtus. 

La  famille  de  Guyot  de  Saiat-ÀDiand, 
:aeure  des  Bœufs,  Montchoug*ny, 

.marquis  de  Saint-Amandy  en  Ni- 
riiuis,  à  Paris  et  en  Normandie  est 

ieane  et  très  bien  alliée. 

r.'arteié,  aux  1  et  4  d'argent  à  3  gu' 
"  ou  Itoissons  au  naturel,  nageants, 
'*  Ixtn  sur  l'autre^  celui  du  milieu 
*'>\kmi,  et  une  mer  ondée  d'azur  en 
•(e,  qui  est  de  Guyot  ;  auœ  2  et  3  de 
V  ft  3  fontaines  Jaillissantes  2  et  î, 
:i  est  de  Saint- Amand. 


^I^^I/»W»«^^^^^/VS» 


Vim^Alphonse  de  Cardevac,  mar- 
:ià  d'Havrincourt,  ancien  chambellan 
1  Empereur  Napoléon  III,  ancien  dé- 


puté, ancien  sénateur  du  Pas-de-Ca- 
lais, officier  de  la  Légion  d'honneur, 
grand  officier  de  Tordre  du  Chêne  de 
Hollande,  etc.,  est  décédé  le  19  février 
au  château  d'Ha\Tincourt  (Pas-de- 
Calais),  à  Tâge  de  88  ans. 

Il  était  le  fils  du  marquis  d'Havrin- 
court  et  de  la  marquise  née  Aline  de 
Tascher,  et  avait  épousé  le  13  juillet 
1835,  /r^^ri>«e-Emma-Victurnienne  de 
Rochechouart-Mortemart,  fille  de  Casi- 
mir de  Rochechouart,  duc  de  Morte- 
mart,  prince  de  Tonnay-Charente,  che- 
valier des  ordres  du  roi,  général  de  di- 
vision, ancien  ambassadeur  de  France 
en  Russie,  et  de  Virginie  de  Sainte- 
Aldegonde,  dont  il  laisse  :  1 .  Aimery- 
Henri  de  Cardevac,  comte,  aujourd'hui 
marquis  'd'Havrincourt,  marié  à  Blan- 
che-Pauline de  Chabannes  la  Palice  ; 
2.  le  vicomte  d'Havrincourt,  marié  à 
Mlle  de  Louys  ;  3.  le  vicomte  Henri, 
marié  avec  Hélène  d'Hautpoul . 

(V.  nuUetin  de  1890,  col.  346.;  1891, 
col.  430). 

D^ hermine^  au  chef  de  sable. 

Devise  :  Mieux  mourir  que  me  ternir, 

L.  DE  ROZEL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


Le  général  marqais  de  Traversay 

Depuis  quelques  mois,  de  nombreux 
"uilââesont  succédé  dans  cette  fa- 
■  lûle.  M.  le  comte  de  Traversay  ve- 
^lit  de  perdre  dans  le  courant  d'octo- 

re,  sou  cousin  le  général  marquis  de 
'  raversay,  qui  représentait  en  Russie, 
^^  branche  aînée  des  Prévôt  de  Sansac 
'  t  commandait  à  Kaiisch  la  brigrade  de 
•^Valérie,  après  avoir  été  colonel  des 


cuirassiers  de  S.  M.  l'empereur  et  com- 
mandant du  P"^  hussards  de  Pouany. 

Le  général  marquis  de  Traversay 
était  le  petit-fils  du  marquis  Jean- 
Baptiste  Prévost  de  Sansac  de  Traver- 
say, officier  de  la  marine  royale,  qui, 
en  1789,  avait  reçu  de  S.  M.  l'impéra- 
trice Catherine  II,  par  l'intermédiaire 
de  S.  A.  S.  le  prince  de  Nassau,  la  pro- 
position de  prendre  du  service  dans  la 
I  marine  russe,  ce  qu'il  n'avait  accepté 


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LB  BULLETIN  HÉRALOIQUB  DB  FRANCE 


qu*aprës  en  avoir  reçu  Tautorisation 
du  roi  Louis  XVI.  Honoré  de  Testime 
et  de  l'afFectioa  de  Timpératrice  et  de 
ses  successeurs,  Paul  P%  Alexandre 
P'  et  Nicolas  P',  il  fut  comblé  d'hon- 
neurs, devint  grand-amiral  de  la  mer 
Noire,  général  en  chef,  ministre  de  la 
marine,  sénateur,  membre  du  Conseil 
de  l'Empire,  et  reçut,  pour  lui  et  ses 
descendants  des  deux  sexes,  le  titre 
d'Excellence  ;  il  refusa  le  titre  de 
prince  russe,  préférant  celui  de  mar- 
quis qu'il  devait  à  la  bienveillance  de 
son  roi  et  qui,  presqu'inconnu  en  Rus- 
sie, devait  rappeler  à  ses  descendants 
leur  origine  française. 

Rete:m  en  Russie  par  la  reconnais- 
sance, le  marquis  de  Traversay  ne 
rentra  jamais  dans  sa  patrie,  malgré 
les  offres  officielles  que  lui  fit  faire 
l'empereur  Napoléon  P%  mais  toujours 
il  s'est  montré  Français  dans  toutes 
les  occasions  qu'il  eut  d*ôtre  utile  à 
ses  compatriotes.  Il  était  chevalier  des 
ordres  de  Saint-Louis,  de  Cincinnatus, 
de  Sainte-Anne  de  première  classe,  de 
Saint  Alexandre  Newsky,  orné  de  dia- 
mants, de  Saint-André  de  première 
classe,  etc. 

C'est  après  la  mort  du  général  mar- 
quis de  Traversay,  dernier  représen- 
tant de  la  branche  aînée,  que  M. 
Augustin  Prévost  de  Sansac,  connu 
sous  le  nom  de  vicomte  de  Traversay, 
avait  pris  le  titre  de  comte  accordé  à  sa 
famille  par  S.  M.  le  Roi  de  France,  le 
titre  de  marquis  revenant  actuellement 
au  comte  Paul  Prévost  de  Sansac  de 
Traversay,  ancien  officier  supérieur  en 
retraite  et  aîné  de  la  branche  cadette 
de  France. 

Ce  dernier  avait  épousé,  à  Bordeaux, 
Mlle  Marie  Coppinger,  qui  est  décédée 
le  23  novembre  dernier.  Elle  était  issue 
d'une  très  ancienne  famille  irlandaise 
venue  en  France  à  la  suite  de  Jacques  II. 

(Gazette  de  France  du  18  décembre  1891.) 


Allocution  de  M.  l^abbè  €3t&T\ 

au  mariage  de  M.  de  Plantade 
avec  -M"*  Guèrin 

Ainsi  que  nous  l'avons  dit  plus  h 
(col.  95)  par  délégation  de  S.  G.  ^ 
de  Cabrières,  évêque  de  Montpell 
M.  l'abbé  Paul  Gervais,  son  vie? 
général,  était  venu,  à  Carpentras,  d 
ner  la  bénédiction  nuptiale  aux  fiauc 
Il  a  prononcé  une  de  ces  allocuti 
auxquelles  l'élévation  de  la  pensée 
l'élégante  finesse  de  la  forme  donn^ 
un  charme  pénétrant. 

Après  avoir  exposé,  dans  la  premi 
partie  de  son  discours,  les  enseî^i 
ments  de  l'Eglise  sur  la  grandeur 
les  devoirs  du  mariage  catholique,  \\ 
esquissé  les  convenances  de  cel 
union,  en  rappelant  le  mérite  des  il 
milles  qui  faisaient  alliance. 

L'éloge  de  la  gracieuse  fiancée  a  e 
tiré  de  l'éducation  parfaite  qu'elle 
reçue  au  sein  d'un  foyer  entou 
d'honneur,  et  auprès  de  maîtressj 
également  éminentes  par  la  distinctîd 
et  la  vertu.  On  a  remarqué  un  discrl 
éloge  des  dames  du  Sacré-Cœur,  et  d 
«  ce  je  ne  sais  quoi  d'achevé  que  l'ci 
trouve  dans  leur  société.  »  Après  avo 
montré  comment,  sous  l'action  de  lei 
intelligente  direction,  les  dispositiou 
naturelles  se  développent  et  fleurissen 
M.  le  vicaire  général  a  fini  par  le  ta 
bleau  de  la  jeune  fille  qui  sort  de  leur 
mains  ornée  des  qualités  exquises  qi] 
la  distingueront.  Chacun  a  pu,  sau 
peine,  les  reconnaître  dans  la  gracieu.- 
nouvelle  mariée. 

Puis  M.  le  vicaire  général,  parla q 
de  la  famille  de  Plantade,  s'est  ex 
primé  ainsi  : 

i  Celui  qui  va  devenir  le  gardien  dt 
votre  vie,  Mademoiselle,  descend  d'uutj 
race  ancienne,  dans  les  rangs  de  laj 
quelle,  si  haut  que  vous  remoutiiz^ 
vous  ne  verrez  que  de  nobles  cœurs  et 
de  grandes  âmes.  Les  seigneurs  de  \j\ 
Croix,  de  Lauret,  de  Casenove,  de  Val* 


LB  BX7LLBTIN  HÂRALDIQUB  DB  FRANCS 


126 


.5  et  Saint-Mathieu  ont  disparu  ; 

^  :*^  qui  ii*a  point  péri,  c'est  le 
/-nirdeces  hommes  vaillauts,  qui 
;  iiouoré  rancieune  Frauce  par 
-r  et  les  charges  publiques. 
■  J  ai  connu  le  dernier  héritier  du 
j  Je  cette  famille  loyale  et  gréné- 
.♦e;il8e  rappelait,  avec  une  légi- 
*  rierté,  ces  grandeurs  d'un  autre 
.  .  «et  il  gardait,  au  fond  de  son  âme 

vieuse,  une  élévation  de  cœur  et 

usées  digrne  de  ce  passé  gloriviux. 

Eu  s  alliant  aux  Plantade,  les  Gi* 

i  ont  ajouté  un  nouveau  lustre  à 

-•  'ia:ion.  Ceux-ci   comptent,  parmi 

"S    ancêtres,     une    longue     suite 

aimes  également  illustres  par  leurs 
riset  par  leurs  services;  presque 
s.  selon  le  temps  et  les  circonstan- 
\  ils  ont  honoré  la  magistrature,  la 
::ice  ou  la  religion  ;  l'un,  voué  à  la 
:"  par  les  ennemis  de  notre  foi,  et 
:ve  miraculeusement,  reprit  aussitôt 
.  ^*  le  même  dévouement  et  la  même 
•oieté,  sa  périlleuse  charge  ;  un  au- 
.  martyr  de  la  science,  dans  une 
;<jration  astronomique,  a  été  honoré 
'lie  statue  élevée  par  TEtat  au  lieu 

-  '^f  de  sa  mort. 

•  Plusieurs  ont  occupé  des  sièges  im- 
:"aDts  à  la  cour  des  Comptes  et  des 
ies  de  Montpellier,  d'autres  ont  servi 
-.ise,  soit  dans  le  chapitre  de  la 

'■'^^  ville,  soit  dans  la  vie  religieuse. 

-  peut  dire  de  tous  qu'ils  se  montre- 
nt mièles  à  leur  belle  devise  par  une 

ncible  charité  :  Chariias  nescla  vinci, 

•  Cette  charité  n'est  pas  éteinte;  vous 
rtz  vous  en  inspirer,  Monsieur,  en 
jj  souvenant  des  exemples  de  vos 
-rtres,  et   en  vous  rappelant  que, 

-  îè  par  elle  et  à  l'appel  de  Pie  IX, 
re  père  partit  un  jour  pour  Rome 
Qacèe,  et  s'employa  à  la  défendre 
as  l'armée  glorieuse  des  zouaves  du 

•  aèral  de  Charette. 


Des  Grénéalogies 

Leur  utilité  domestique  et  sociale  (1) 

Nous  allons  signaler  une  publication 
récente,  que  nous  ne  saurions  faire 
connaître  à  nos  lecteurs  en  quelques 
lignes  succintes,  et  qui  mérite  plus  que 
toute  autre  d'être  connue  de  tous. 

L'excellente  brochure  de  notre  vénéré 
confrère,  M.  le  comte  E.  de  Cornulier, 
est  de  celles  qui  devraient  avoir  leur 
place  marquée  dans  toute  famille  d'une 
certaine  éducation,  et  à  notre  époque 
de  triste  scepticisme  et  d'indifférence 
générale,  on  ne  saurait  trop  dans  cha- 
cune de  nos  familles  y  venir  puiser 
d'utiles  enseignements.  Aussi  ne  sau- 
rions-nous mieux  faire  que  d'en  don- 
ner ici  le  très  intéressant  compte-rendu 
qu'une  plume  autorisée  en  a  publié 
dans  le  Journal  de  Bennes  du  12  no- 
vembre dernier. 

f  La  sience  généalogique  est  en  fa- 
veur :  nous  ne  saurions  trop  nous  en 
féliciter.  Des  œuvres  qui  se  distinguent 
par  des  mérites  sérieux,  quoique  di- 
vers, ont  depuis  quelques  années  attiré 
l'attention  et  conquis  les  suffrages  des 
juges  compétents.  La  Bretagne  a  sa 
large  part  dans  cet  élan  d'émulation,  et 
parmi  les  familles  dont  l'histoire,  im- 
primée depuis  vingt-cinq  ans,  intéresse 
exclusivement  ou  partiellement  notre 
province,  nous  pouvons  citer  la  maison 
de  Cornulier,  celles  de  Talhouët,  de 
Plœuc,  de  Kersauson,  Le  Bret,  Main- 
gard,  du  Breil,  de  l'Esperonuière,  de 
Bernard,  de  Farcy,  de  Charette.  D'au- 
tres généalogies,  dont  nous  devons, 
par  discrétion,  taire  les  auteurs,  sont 
en  préparation. 

I  Nul  n'a  plus  contribué  à  ce  louable 
mouvement  que  M.  le  comte  de  Cornu- 
lier ;  nul  n'a  vécu  pendaat  plus  d'an- 


(\)  Df8  généalogies.  Leur  utilité  dome*tiquê  et 
ioeiaUf  elc.j  par  le  coinie  Ernest  de  Cornulier- 
Luciniëre.  ln-12,  3«  édition.  Orléans,  impr, 
Uerluison. 


127 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


nées  laborieusement  employées  en 
face  des  souvenirs  de  sa  famille  ;  nul 
n'a  plus  médité  sur  toutes  les  ques- 
tions que  peut  soulever  l'examen  des 
nombreux  documents  qui  ont  passé 
sous  ses  yeux.  Il  a  couronné  cinquante 
ans  de  travaux  par  une  dernière  et  dé- 
finitive rédaction  de  la  Généalogie  his- 
torique de  sa  Maison  (Orléans,  Herlui- 
son,  1889,  in-8o,  avec  portraits)  — 
modèle  de  méthode  et  de  scrupuleuse 
exactitude.  Pour  préface,  il  a  inséré 
en  tête  de  ce  beau  volume  une  magis- 
trale Introductio7i  sur  VUlilité  do/nesli- 
que  et  sociale  des  Généalogies^  sur  ce 
qu'elles  doivent  comprendre,  sur  la 
nécessité  de  les  imprimer. 

«  Ce  sont  ces  pag-es  nourries  de 
faits,  d'aperçus  et  d'idées,  que  M. 
Cornulicr  a  tirées  à  part  et  dont  nous 
annonçons  la  troisième  édition  revue 
et  augmentée.  Nous  les  avions  lues 
avec  un  vif  intérêt  et  nous  venons  de 
les  relire.  C'est  une  œuvre  sérieuse  qui 
condense  en  peu  de  lignes  la  matière 
d'un  vaste  sujet  :  essayons  de  la  résu- 
mer. 

I  Le  grand  vice  de  notre  époque, 
c'est  la  prédominance  de  l'individua- 
lisme :  nous  pour  nous,  sans  souci  du 
passé,  sans  préoccupation  de  l'avenir, 
indiflFérents  à  tout  ce  qui  ne  nous  ap- 
porte ni  profit  actuel,  ni  une  jouis- 
sance immédiate,  et  ne  nous  promet 
pas  au  moins  un  résultat  prochain. 
Cette  déplorable  tendance  amène  l'a- 
baissement du  caractère,  la  diminution 
de  l'énergie  morale.  Pour  réagir  contre 
ce  mal,  il  faut  demander  des  leçons  au 
passé,  étudier  la  vie  de  nos  pères, 
rechercher  par  quelles  vertus,  par 
quels  labeurs,  par  quels  sacrifices,  par 
quelle  sage  économie,  ils  ont  constitué 
ou  continué  une  famille,  illustré  leur 
nom  et  légué  à  leurs  descendants  des 
exemples  que  ceux-ci  ont  le  devoir  d'i- 
miter —  mutatis  mutandis, 

«  Pour  cela,  il  est  indispensable  de 
connaître  leur  histoire,  et    noua    la 


connaîtrons  en  dressant  leur  gréi 
logie  et   en  nous  entourant     de 
vieux  parchemins  et  ce  ces  vieux 
piers  dans  lesquels  on  apprend  tau 
choses.  C'est  ici  que  M.  de  Comulier 
pense  sans  compter,  les  trésors  de 
expérience.  Il  a  le  droit  de  profesi 
car  il  a  donné  lui-même   le   meill 
des  modèles.  Une  généalogie    n'a 
valeur  que  si  elle  est  fondée  sur 
documents  incontestablee  ou  sur 
données  d'une  absolue  vraisemblan 
elle  doit  être  exacte  et  vraiment 
cère,  en  ce  sens  qu'il  sera  défendu  i 
vanité  de  se  créer  des  ancêtres  ima 
naires  ou  à  l'orgueil  mal  entendu 
cacher  les  fautes  et  les  défaillances 
vérité,  rien  que  la  vérité  ! 

■  Et  pour  l'histoire  générale  ou 
cale,  quels  secours  précieux  fourniss 
au  chercheur  ces  documents  de  fami 
où  l'on  trouve  tant  de  révélations  ^ 
la  vie  publique  ou  privée  de  nos  an( 
très,  et  souvent  tant  de  lumières  in 
tendues  pour  éclaircir  ce  qu'on  pourr 
appeler  les  coulisses  du  grand  théàl 
de  la  polilique  ! 

•  A  ce  propos,  M.  de  Cornulier  tra 
une  esquisse  rapide,  mais  bien  att 
chante  des  conditions  d'existence  de 
noblesse  d'épée  et  de  la*  noblesse 
robe,  notamment  en  province.  En  que 
termes,  simples  et  touchants,  sans  rit 
surfaire,  il  la  venge  des  appréciatioi 
haineuses  ou  des  préjugés  de  la  foui 


L.  P.  F. 


(A  suivre). 


Paris,  le  10  avril  1892, 


Le  Directeur-Gérant  :  L.  de  La  ROQl'K 


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Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHÉLÉMY 

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M.    LOUIS    DE   LA   ROQUE 

u,  ancien  Bédacteur  i  la  Gazette  de  France,   Auteur   de  l'Armoriai  de  la  NiAletU  de 
Languedoc,  du  Catalogue  de»  Genlikhomntm,  etc. 


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Toutes  les  communications  relatives  &  la  Rédaction  et  à  l*Administration  di. 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  k  M.  Louis  de  La  Roque. 
directeur 9  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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BULLETIN  HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


ou 
REVUE   HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Cinquième  Volume,  —  (Nouvelle  série)  —  Mars  1892 

SOMMAIRE 

JUKE  Partie  :  Catalogue  des  généraux  Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieu- 
'  ijants  généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  —  Armoriai  général  de  France.  Documents  his- 
riiines.  — Armoriai  de  la  généralité  d'Orléans  (1696-1701),  d'après  les  manuscrits  de  la  Bi- 
"théque  nationale.  Cabinet  des  litres  (suite). 

viLME  Pabtie  :  Notices  généalogiques  :  Beauchamps  ;  Clary  et  Mathieu  de  la  Redorle  ;  Martin 
:•  la  Bastide.  —  Distinctions  honorifiques  :  Marquis  de  Granges  de  Surgères;  M.  Léon  de 
Mihlrey.  —  Noies  d'Etal-civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du  mois  de  mars  1892  et  rappel 
••>  mois  précétienls. 

wtME  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  Le  vice-amiral  Coupvent  des  Bois  ;  M. 
u  Bard  de  Curley  ;  Des  généalogies,  leur  utilité  domestique  el  sociale  (suite  et  lin);  La  Charte 
>  Iteauregard,  1^86  ;  Annuaire  de  la  Noblesse  de  France  ;  Avis  à  nos  abonnés. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIUUES 


CATALOGUE  DES  GENERAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(SuUe) 


CONNETABLES  DE   FRANCE 
1370 

Bertrand  du  Guesclin,  fit  ses  prc- 
:::i<Te8  armes  au  siège  de  Renu'îs  en 
••47,  sous  Charles  de  Blois;  entré  au 
V  rvice  de  France,  il  battit  le  roi  de 
Navarre  à  Cocherel,  en  1364;  fut  maré- 
lial  de  Normandie,  sgr  de  la  Roche- 
î'^^rrien,  par  donation  de  Charles  de 
Lloi?,  et  vicomte  de  Pontorson,  par 
i  nation  du  roi  de  France.  Battu  et 
*'iit  prisonnier  à  Aaray  par  Cliandos  il 
paya  une  rançon  de  100,000  livres. 
Pour  délivrer  la  France  des  grandes 


compagnies  il  les  mena  en  Espagne  au 
secours  de  Henri  de  Transtamarre  ; 
d'abord  vaincu  par  le  Prince  Noir  à 
Navarette,  en  1367,  il  prit  une  écla- 
tante revanche  à  Monteil  en  1369  et 
rétablit  Henri  de  Transtamarre  qui  lui 
donna  le  comté  de  Soria,  et  le  nomma 
duc  de  Molina  et  de  Transtamarre,  en 
Castille,  comte  de  Longueville  et  de 
Bufgos.  Il  fut  nommé  connétable  de 
France  en  1370,  remporta  de  grandes 
victoires  contre  les  anglais  en  Norman- 
die, en  Guyenne,  en  Saintonge,  dans 
le  Poitou  et  le  Limousin  ;  gouverneur 
et  lieutenant  du  roi  en  Languedoc 
après  le  duc  d'Anjou,  d  après  le  P.  kn- 


131 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


132 


selme;  mourut  de  maladie  au  siège  de 
Château neuf-Randon,  en  Gévaudan, 
en  1380 . 

11  était  fils  de  Robert  de  Gayclic,  de- 
puis du  Guesclin,  sgr  de  Broon  et  de 
Jeanne  deMalesmains,  ép.  P  Tiphaine 
Raguenel  ;  2°  Jeanne  de  Laval  et  mou- 
rut sans  enfants. 

11  y  avait  encore  deux  autres  bran- 
ches dites  de  Vauruzé,  de  la  Roberie  et 
de  Bcaucé,  qui  se  rattachaient  à  celle 
du  connétable  par  Guillaume  du  Gues- 
clin, sgr  de  Broon,  auteur  commun 
vivant  en  1337. 

D"* argent^  à  V aigle  éployéc  à  deux  tê- 
tes de  sable  couronnées  d*0)\  d  la  bande 
de  gueules  brochant  sur  le  tout. 

1380 

Olivier  IV  sire  de  Clisson,  comte  de 
Porhoët,  sgr  de  Belleville,  de  Montagu, 
de  la  Garnache,  etc.,  suivit  du  Gues- 
clin en  France,  fut  lieutenant  du  roi 
dans  les  Basses  Marches,  servit  en 
Bretagne  sous  le  duc  d'Anjou,  puis  en 
Castille  sous  Pierre  le  Cruel,  nommé 
connétable  le  28  novembre  1380,  faillit 
être  assassiné  par  Pierre  de  Craon  ;  dé- 
possédé de  sa  charge  par  les  oncles  du 
roi  Charles  VI,  en  1392,  et  banni  par 
arrêt  du  parlement,  mourut  dans  ses 
terres  au  château  de  Josselin  en  1407. 

Il  était  fils  d'Olivier  III,  décapité  en 
1341,  et  de  Jeanne  de  Belleville,  héri- 
tière de  sa  maison,  dame  de  Belleville, 
Montagu,  la  Garnache,  Palluau,  Chas- 
teaumur,  Beauvoir-sur-Mer,  etc.  ;  il 
ép.  Catherine  de  Lvaval,  fille  de  Guy  et 
de  Béatrix  de  Bretagne,  dont  il  eut  : 
1.  Béatrix  comtesse  de  Porhoët,  mariée 
au  vicomte  Alain  VIII  de  Rohan,  sire 
de  Léon  ;  2.  Marguerite,  mariée  en 
1387  à  Jean  de  Chastillon  Blois,  dit  de 
Bretagne,  comte  de  Penthièvre,  fils 
aîné  de  Charles  de  Chastillon,  dit  de 
Blois  surnommé  le  Saint,  duc  de  Bre- 
tagne, Qomte  de  Penthièvre  et  de 
Jeanne  de  Bretagne. 

Il  ép.  en  secondes  noces  Marguerite  , 


de  Rohan  fille  d'Alain  VII  vicomte  de 
Rohan  et  de  Jeanne  de  Rostrenan, 
veuve  de  Jean  sire  de  Beaumanoir. 

De  gueules^  au  lion  d'argent^  arme, 
lampassé  et  couronné  d'or, 

1392 

Philippe  d'Artois,  comte  d'Eu,  créé 
connétable  le  25  novembre  1392,  après 
la  déposition  d'Olivier  de  Clisson,  prêta 
serment  le  31  décembre  1392;  fils  de 
Jean  d'Artois  comte  d'Eu  et  d'Isabel  de 
Melun;  suivit  le  duc  de  Bourbon  dans 
son  expédition  d'Afrique  prit  part  au 
siège  de  Tunis;  entreprit  le  voyage  en 
Terre  sainte,  où  il  fut  pris,  retenu 
longtemps  et  enfin  délivré  par  le  ma- 
réchal de  Boucicaut  ;  connétable  en 
1392  il  suivit  le  comte  de  Nevers  en 
Hongrie,  se  trouva  au  siège  et  à  la 
bataille  de  Nicopolis  en  1396  perdue 
par  sa  faute  ;  il  mourut  en  1397,  pri- 
sonnier de  Bajazet,  à  Constantinople. 

Il  ép.  Marie  de  Berry ,  veuve  de  Louis 
de  Chatillon  comte  de  Dunois,  seconde 
fille  de  Jean  de  France  duc  de  Berry  et 
de  Jeanne  d'Armagnac. 

La  branche  masculine  des  comtes 
d'Artois  et  dEu  prit  un  avec  son  fils 
Charles  d'Artois  comte  d'Eu,  pair  de 
France,  prisonnier  à  la  bataille  d'Azin- 
court  et  conduit  en  Angleterre  à  Page 
de  22  ans;  il  était  tellement  renommé 
par  sa  valeur  et  son  courage  que  le  roi 
d'Angleterre  Henri  V,  en  mourant,  or- 
donna que  ce  prince  ne  fut  pas  délivré 
jusqu'à  ce  que  le  jeune  Henri  VI,  son 
fils,  eut  l'âge  nécessaire  pour  gouver- 
ner ses  Etats.  Il  mourut  sans  enfants, 
en  1472  à  l'âge  de  78  ans. 

Semé  de  France^  au  lambel  de  4  pe>h- 
dants^de  gueules^  chaque  pendant  chargé 
de  3  châteaux  d'or, 

1397 

Louis  de  Sancerre,  sgr  de  Charenton, 
de  Beaumez,  de  Condé  et  de  Luzy, 
frère  d'armes  de  Bertrand  du  Guesclin, 
du  sire  de  Clisson,  etc.,  se  distingua 


::^ 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


134 


.ms  les  guerres  contre  les  Anglais 
i  (iuyenne,  Saintong-e  et  Poitou, 
Miétable  en  1397,  fils  de  Louis  comte 
'-  :fa!icerre  et  de  Béatrix  de  Roucy, 
..'-rt  le  6  février  1402,  sans  être  marié, 
l>^ant  deux  enfants  naturels  :  Louis 
î  Jfannette. 

D-'  Char/^pagne  au  lamhel  de  trois 
.  'dants  de  gueules. 

1402 

'harîes,    sire    d'Albret,    comte    de 

r  •iJX,vicomte  de  Tartas  dit  de  Lebret, 
•nlifié  neveu  du  roi  Charles  V,  dans 
.:.Mrdonnance  de  1375,  obtint  du  roi 

Larlt^s  VI,  lors  de  son  voyage  à  Tou- 

u>e,  la   permission    d'ccarteler    ses 

î  .s  de  celles  de  France  en  1389,  sul- 

':  le  duc    de   Bourbon     au    voyage 

\:'rique  en  1390,  connétable  le  4 
.iiivier  1402,  fit  la  guerre  de  Gascogne 

'Utre  les  Anglais,  1404,  se  démit  de  sa 
iiar^een  1411,  n'étant  pas  agréable  à 
i  faction  de  Bourgogne  ;  rétabli  après 
'  mort  du  comte  de  Saint  Paul  1413  ; 
K  ilaine  des  ville  et  château  de  Melun, 
:•.  â  la  bataille  d'Azinr.ourt  en  1415  où 
.  ommandaitTavant  garde  de  Tarmée 
.-nraise. 

11  était  fils  d' Arnaud- Amanieu,  sire 
'Alhret,  vicomte  de  Tartas,  qui  fut 
•.îiud  chambellan  de  France,  et  de 
Mar^ruerite  de  Bourbon,  fille  aînée  de 
'  '  rre  I,  dnc  de  Bourbon  et  d'Isabelle 
''  Valois  ;  il  ép.  Marie  de  Sully,  dame 
'"  .Sully  et  de  Craon,  héritière  de  sa 
-..lison,  veuve  de  Guy  sire  de  la  Tré- 
-oille.  C'est  de  lui  que  descendait 
1-  sixième  degré  Jeanne  d'Albret, 
rû  rt'  d^Henri  IV. 

K'cartelé^  aux  i  et  4  de  Frayice  ;  aux 
>'  '-i  3  de  gueules. 

1411 

Valeran  de  Luxembourg,  comte  de 
>^iiit  Paul  et  de  Ligny,  châtelain  de 
-i'ie,  sgr  de  Fiennes  et  de  Bohain, 
^'livit  le  parti  du  duc  de  Bourgogne, 
*^t  grand  bouteiller  de  France  en  1410, 


gouverneur  de  Paria  et  connétable  en 
1411,  à  la  place  du  sire  d'Albret,  qui 
en  avait  été  démis  par  la  faction  de 
Bourgogne  ;  mourut  le  19  août  1413. 

Il  était  fils  aîné  de  Guy  de  Luxem- 
bourg et  de  Mahaud  de  Chastillon  ;  il 
ép.  Mahaud  de  Rœux,  dont  Jeanne  de 
Luxembourg,  mariée  à  Antoine  de 
Bourgogne  duc  ds  Brabant. 

D'argent^  au  lion  de  gueules^  la  queue 
nouée  fourchée  et  passée  en  sautoir^ 
armé  et  couronné  d'or  lampassé  d'azur, 

1415 

Bernard  VII,  comte  d'Armagnac  et 
de  Fézensac,  suivit  le  parti  des  en- 
fants de  Louis  duc  d'Orléans,  contre 
le  duc  de  Bourgogne;  fut  élevé  à  la 
dignité  de  connétable  de  France  le 
30  décembre  1415,  après  la  mort  du 
sire  d'Albret,  qui  en  avait  été  dépos- 
sédé par  la  faction  de  Bourgogne,  et 
qui  fut  rétabli  en  1413. 

Il  fut  massacre  par  les  Bourgui- 
gnons dans  une  émeute  survenue  à 
Paris  le  12  juin  1418. 

Il  était  second  fils  de  Jean  II,  comte 
d'Arnagnac,  et  de  Jeanne  de  Périgord; 
il  épousa  Bonne  de  Berry ,  fille  aînée  de 
Jean  de  France,  duc  de  Berry,  et  de 
Jeanne  d'Armagnac  ;  elle  était  veuve 
du  comte  Amé  VII,  comte  de  Savoie. 
Sa  fille  épousa  Charles  d'Orléans,  et 
c'est,  dit-on,  à  ce  mariage  qu'il  dût  la 
dignité  de  connétable,  il  devint  ainsi 
le  plus  puissant  appui  du  parti  politi- 
que auquel  il  donna  son  nom . 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d^argerU  au  lion 
de  gueules^  aux  2  et  3  de  gueules^  aux 
2  et  3  de  gueules^  au  lion  léopardé  d'or, 

1418 

Charles,  duc  de  Lorraine,  combattit 
à  la  bataille  de  Rosebecq,  en  1382,  et 
au  siège  de  Gand,  et  servit  l'Empereur 
son  beau-père  au  siège  de  Francfort 
contre  les  comtes  de  Bar,  de  JuUiers  et 
de  Nassau;  nommé  connétable  par 
Isabeau  de  Bavière  en  1418.  U  était  fils 


r'N  UKRALDIQUE  DE  FRANCE 


rjfi 


V,    ;  Jo  Sophie 
.*\  ■'h'trif^'e  de 


t^  « 


*  "> 


vi'v*  de  Boucan  et  de 

Jv>^^  o'î  bi^nce  eu  1420  avec 

Nv'  .;it.Hir*   écossais   et  des 

v\  *^  >v\viirî^  du  Dauphin  récent 

\  N  i .  ^v\  ^lUi   fut  depuis  Charles 

l  <  V:  .r»  iH  Utaille  de  Baugé,  en 

V    .  r  ?i^.'u  ivutre  les  Anglais;  per- 

^^'Vvvil  54  collo  de  Crevant,  1423,  et 

-  •  no'iuuo  oouuètablc  le  4  avril  1424, 

0.   tuo^4  î»  bataille  de  Verneuil,  au 

lViV»at\  contre  les  Anglais,  le  17  août 

vU^  'a  uuMuo  année. 

U  ouîil  second  tils  de  Robert  Stuart, 
auc  dVVlbanie,  régent  du  royaume 
dM\cossc.  Il  avait  épousé  Marie  de  Dou- 
ii'la8,  tlllo  de  Jacques- Archambault, 
oomtV  de  Douglas,  capitaine  de  la 
;rardo  écossaise  sous  Charles  VIT,  dont 
ii  nVut  pas  d'enfants. 

F.rartvlc^  otfr  1  ei  4  d'azur  à  trois 
fhitrs  de  lis  d'or,  à  la  bordure  de  gueu- 
les,  rhnrtjJe  de  S  fermeaux  d'or  :  nu.r  2 
rt  h  d\)y  à  l(t  A''^^  cchiqiœlée  d'argent 
ei  d'azur  de  3  traits;  sur  le  tout,  de 
f/ffculcs  à  trois  Jambes  armées,  appoin- 
tées et  éperon  nées  d'or, 

1425 

Artus  III,  duc  de  Bretagne  et  de 
Touraine,  comte  de  Richemont,  de 
Dreux,  d'Ktampes  et  de  Montfort,  sgr 
de  Parthcnay,  succéda  à  son  neveu 
Pierre  II  comme  duc  de  Bretagne,  ca- 
pitaine de  la  ville  de  Compicgne,  nom- 
mé connétable  le  7  mars  1425,  fils 
pulué  de  Jean  V,  duc  de  Bretagne  et 
de  Jeanne  de  Navarre,  mourut  à  Nan- 
ti».'», sans  postérité,  le  24  décembre  1458. 

J/hrrmiiies  plein. 

14G5 
Louis    tle    Luxembourg,    comte  de 
Saiut-l'aul,  de  Brienne,  de  Ligny  et 
do  Uonversan,   fut  châtelain  de  Lille,  , 


sgr  d'Enghien,  d'Oisy,  de  Hara,  de 
Bohain,  de  Beauvoir,  de  Coudé  en  BrieJ 
et  de  Bourbourg.  Louis  XI  pour  se 
rattacher  le  nomma  connétable  (l(i 
France  en  1465,  lui  donna  le  collier  de 
Saint-Michel  à  la  création  de  TOrdre, 
1469,  mais  ayant  encouru  sa  disgrâce, 
le  duc  de  Bourgogne  près  duquel  il 
s'était  retiré  le  livra  au  roi.  On  lui  tii 
son  procès  comme  criminel  de  lèse- 
majesté,  et  il  eut  la  tète  tranchée  en 
place  de  Grève,  à  Paris,  le  19  décem- 
bre 1475.  Il  était  fils  de  Pierre  d^ 
Luxembourg,  et  de  Marguerite  d»* 
Baux  ;  il  avait  épousé  Jeanne  de  Bar, 
comtesse  de  Marie  et  de  Soissons,  vi- 
comtesse de  Mcaux,  dame  d'Oisy,  df 
Dunkerque,  de  Bourbourg,  de  Grave- 
lines,  d'Alluye  et  de  Montmirail,  lilio 
unique  et  héritière  de  Robert  de  Bar, 
comte  de  Marie  et  de  Soissons,  à\)\\ 
sont  sortis  les  comtes  de  Brienne  et  lo> 
ducs  de  Piuey. 

Pierre  de  Luxembourg,  son  fils. 
comte  de  Saint-Paul,  ép.  Marguerite 
de  Savoye,  fille  ainée  de  Louis  et  d^» 
Anne  de  Chypre,  dont  la  fille  Marie, 
comtesse  de  Soissons,  épousa  Jai^qin  .^ 
de  Savoye,  sou  oacle  maternel  ;  devenue 
veuve,  elle  épousa  François  de  Bourbon, 
comte  de  Vendôme ,  aïeul  du  roi 
Henri  IV. 

(V.  les  armes  ci-dessus,  année  1411/» 

1483 

Jean  II,  duc  de  Bourbon  et  d'Au- 
vergne, comte  de  Clermont,  de  Forez, 
de  risle  Jourdain,  fut  connétable  et 
chambrier  de  France  en  1483,  fils  de 
Charles  I",  duc  de  Bourbon,  pair  de 
France,  et  d'Agnès  de  Bourgogne, 
mourut  à  Moulins  en  1488,  sans  en- 
fants légitimes. 

De  France,  à  la  bande  de  gueules, 

1515 

Charles  III,  duc  de  Bourbonnais, 
d'Auvergne  et  de  Chatellerault,  comte 
de  Clermont  en   Beauvoisis,  pair   et 


l./i 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRVNCE 


138 


liambrier  cTe  France,  fit  ses  premières 
irraes  avec  Bayard,  La  ïrémoille  et 
!.a  Palîce  contre  les  Génois,  puis  contre 

-S  Vëaitiens,  gragna  la  bataille  crA- 
::uadel  en  Lombardie,  1509,  fut  avec 
'îdston  de  Foi\  un  des  plus  grands 

^mmes  de  g-uerre  de  son  temps.  Nom- 
rue  connétable  par  François  P"^  au 
.lebut  de  son  règrne  en  1515;  trahit 
-ou  pays    en   offrant    ses  services  à 

harles-Qiiint  en  haine  de  la  reine- 
:"'re  Louise  de  Savoie,  duchesse  d'An- 
-*  aime,  mère  de  François  V'^  ;  fut 
/nuleur  de  notre  défaite  à  Pavie  en 
i V24  et  trouva  la  mort  sous  les  murs 
;e  Rome  en  1527.  Il  était  tils  de  Gilbert 
î>'  Bourbon,  comte  de  Moutpensier  et 

>  Claire  dâ  Gonzag'ue.  Il  avait  épousé 
su  cousine  Suzanne,  duchesse  deBour- 

'n  et  d'Auvergne,  fille  unique  et 
<.^ritière   de   Pierre  II   et  d'Aune   de 

>  rance,  fille  de  Louis  XI,  dont  il  eût 
:r«*is  enfants  morts  jeunes. 

Avec  lui  et  sa  femme  avait  fini  la 
ranche  aînée  des  ducs  de  Bourbon,  et 
ies  comtes  de  ^Montpensier,  les  chefs  à 
tte  époque  de  la  maison  de  Bourbon. 
'Mêmes  armes  que  le  précédent.) 

1538 

Anne  duc  de  Montmorency,  premier 
aron  pair,  maréchal,  g-rand  maître  et 
OQnétable  de  France,  chevalier  de 
i  ordre  de  Saint  Michel,  et  de  celui  de 
^^  Jnrretière  d'Ang-leterre,  g-ouverneur 
nu  Langpuedoc,  comte  de  Beaumont- 
sur-Oise,  élevé  auprès  de  François  I", 
capitaine  g-énéral  des  Suisses  dans  le 
Milanais,  se  disting'ua  au  siègre  de  No- 
varre.  à  Corbie,  à  Thérouanne;  vain- 
queur de  Tarmée  de  Charles-Quint  en 
Provence  en  1536;  commandant  de 
i'armée  française  en  Picardie;  fut 
Mînmé  connétable  en  1538;  assista  au 
sacre  du  roi  à  Reims  en  1548  ;  reconquit 
'e  Boalonnois,  Metz,  Toul  et  Vçrdun  ; 
accornpag-na  le  roi  Charles  IX  aux  siè- 
;:es  de  Bourg-es  et  de  Rouen  ;  mourut 
le  ses  blessures  après  la  bataille  de 
^aint  Denis  le  12  novembre  1567. 


Il  était  fils  de  Guillaume,  sg-r  de 
Montmorency  et  d'Anne  Pot,  dame  de 
La  Rochepot. 

/>V>;-,  ri  la  croix  de  gumtlcs^  ran ton- 
née de  seize  alêrions  d^azuv. 

1593 

Henri  1  duc  de  Moulmoreucy,  pre- 
mier baron  pair,  maréchal  puis  conné- 
table de  France,  chevalier  des  ordres 
du  roi,  grouverneur  du  Lan^'uedoc,  tils 
d'Anae  de  Montmorency  et  de  Made- 
leine de  Savoie,  ])orta  le  nom  de  sei- 
gneur de  Damville  du  vivant  de  £on 
père  et  de  son  frère  aîné  ;  suivit  son 
père  dans  la  défense  de  Metz  contre  les 
Impériaux,  fut  lieutenant-colonel  des 
chevau-lé^ers  en  Piémont;  en  disgrâce 
sous  Henri  III  il  demeura  vingft  ans 
dans  son  gouvernement  de  Lang-uedoc 
sans  venir  à  la  cour  ;  se  lig'ua  avec  les 
protestants,  puis  revint  dans  son  de- 
voir, fut  le  clief  du  parti  catholique, 
succéda  à  son  frère  François  dans  le 
duché-pairie  de  Montmorency.  Henri 
IV  le  nomma  connétable  en  1.593  ;il  se 
trouva  au  sièg-e  d'Amiens  en  1597  et 
mourut  fort  àg-c  en  1614. 

Il  avait  épousé  :  1°  Antoinette  de  la 
Marck  ;  2^  Louise  de  Budos,  fille  de 
Jacques  de  Budos,  vicomte  de  Portes 
et  de  Catherine  de  Clermont-Montoi- 
son  dont  ii  eut,  Henri  H  duc  de  Mont- 
morency et  de  Damville,  surnommé  la 
g'ioire  des  braves  qui  fut  décapité  à 
Toulouse  le  30  octobre  1632;  il  avait 
épousé:  P  Jeanne  de  Scépeaux,  ma- 
riajare  qui  fut  annulé  ;  2**  Marie  Félice 
des  Ursins,  qui  se  retira  après  la  mort 
de  son  mari  dans  le  monastère  de 
Sainte-Marie  de  Moulins,  et  y  mourut 
supérieure  le  5  juin  1666. 

La  sœur  d'Henri  II  duc  de  Montmo- 
rency, Charlotte  -  Marg-uerite,  fut  la 
mère  du  Grand  Condé. 

(Mêmes  armes  que  le  précédent). 

1621 
Charles  d'Albert  de  Luynes,     duc, 


139 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


140 


pair,  coDuétable  et  grand  fauconnier 
de  France,  chevalier  des  ordres  du  Roi, 
gouverneur  de  Picardie,  du  Boulon nois 
et  pays  conquis,  d*Amiens,  de  Calais 
et  d^Amboise  ;  il  débuta  comme  page 
du  roi  de  Navarre,  depuis  Henri  IV; 
ami  et  compagnon  de  jeux  du  Dauphin 
depuis  Louis  XIII,  qui  le  combla  de 
faveurs,  gouverneur  d'Amboise  en  1615 
et  conseiller  d'Etat,  grand  fauconnier 
de  France  1617,  premier  gentilhomme 
de  la  chambre  et  lieutenant  général  du 
gouvernement  de  Normandie  à  la  mort 
du  maréchal  d'Ancre;  gouverneur  de 
rile  de  France,  de  Picardie;  pair  de 
France  1620,  connétable  le  2  avril  1621, 
commanda  l'armée  aux  sièges  de  Sau- 
mur,  de  Saint-Jean  d'Angély,  de  Clé- 
rac,  et  de  Montauban;^fut  garde  des 
sceaux  de  France  après  la  mort  de 
Guillaume  du  Vair  le  5  août  1621  et  les 
garda  jusqu'à  sa  mort  le  12  décembre 
1621. 

Il  était  fils  aîné  de  Honoré  d'Albert, 
sgr  de  Luynes  et  d'Anne  de  Rodulf  ;  et 
avait  épousé  Marie  de  Rohan,  fille  aî- 
née d'Hercule  de  Rohan  duc  de  Mont- 
bazon,  et  de  Madeleine  de  Lenoncourt. 

De  guetiUs^  au  lion  d'argent  armé, 
lampassé  et  couronné  cTor. 

1622 

François  de  Bonne,  duc  de  Lesdi- 
guières,  pair,  maréchal,  puis  connéta- 
ble de  France,  chevalier  des  ordres  du 
roi,  gouverneur  du  Dauphinê,  se  dis- 
tinga  par  ses  talents  militaires  dans 
les  guerres  des  huguenots,  dont  il 
avait  embrassé  le  parti  et  la  religion; 
prit  Montélimar,  Embrun  et  Grenoble 
pour  le  roi  Henri  IV  ;  lieutenant  géné- 
ral des  armées  du  roi  en  Piémont  et 
Savoie  où  il  prit  nombre  de  villes  con- 
tre les  troupes  du  duc  de  Savoie  ;  ma- 
réchal de  France  en  septembre  1608; 
duc  et  pair  en  1611;  par  lettres 
données  pour  lui,  et  après  lui  pour 
Charles  de  Créquy  son  gendre  ;  com- 


mandant pour  le  roi  en  Dauphinê  1613; 
maréchal  de  camp  général  des  armées 
aux  sièges  de  Saint-Jean-d'Angely  et 
de  Montauban;  connétable,  le  29  août 
1622,  et  chevalier  des  ordres  du  roi, 
commanda  Tarmée  en  Italie  contre  les 
Génois  et  les  Espagnols,  mourut  à  Va- 
lence le  28  sept.  1626  à  l'âffede  84  ans. 
Ce  fut  le  dernier  connétable  de  France. 
Il  était  fils  de  Jean  de  Bonne,  sgr  de 
Lesdiguières  et  de  Françoise  de  Cas- 
tellane  ;  il  ép.  1*^  en  1566  Claudine  Bé- 
renger  du  Gua,  morte  en  1608,  dont 
une  fille,  Madeleine,  mariée  en  1590  n 
Charles  de  Blanchefort,  sire  de  Crequy» 
de  Fressein  et  de  Canaples,  prince  de 
Poix,  duc  de  Lesdiguières,  pair  et  ma- 
réchal de  France,  chevalier  des  ordrts 
dii  roi,  tige  des  comtes  de  Canaples 
ducs  de  Créquy  ;  2*  le  16  juillet  1617, 
Marie  Vignon,  marquise  de  Treffort, 
qui,  d'après  le  P.  Anselme,  avait  été 
longtemps  attachée  à  François  de 
Bonne  duc  de  Lesdiguières  son  mari, 
et  en  avait  eu  deux  filles  : 

1.  Françoise  mariée  en  1612  à  Char- 
les-René du  Puy,  sgr  de  Montbrun, 
dont  elle  fut  séparée  après  la  mort  île 
sa  sœur  aînée  pour  épouser  Charles  do 
Blanchefort  son  beau-frère,  le  23  dé- 
cembre 1623,  avec  dispense  du  Pape  ; 

2.  Catherine,  ép.  le  10  février  16U) 
François  de  Créquy  de  Bonne  d'AgouIt» 
de  Vesc,  de  Montlor  et  de  Montauban, 
comte  de  Sault,  son  neveu,  fils  de 
Charles  de  Créquy  et  de  Madeleine  de 
Bonne,  et  mourut  sans  enfants. 

Il  y  a  eu  d'autres  branches  de  la 
maison  de  Bonne,  dites  d'Auriac,  des 
Halloys,  de  Marguerite  et  de  Misècle  ; 
elles  avaient  pour  auteur  commun 
avec  la  branche  de  Lesdiguièn^s, 
François  de  Bonne,  qui  vivait  en  1373 
en  Dauphinê. 

De  gueules^  an  lion  dor^  au  rhef 
cousu  d'azur  charité  de  trois  roses  d'ar- 


gent. 


(A  Suivre) 


L.  R. 


:n 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


142 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

1606  -  iroi 

:-  \Ï'RÈS   LES   MANUSCRITS   DE   LA   BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE   (CABINET   DES   TITRES) 


(Suile) 


22.  Claude  Poulart,  veuve  de  Claude 
■i-^  Bois  Guéret,  escuyer  S^  de  la  Va- 
.  Te,  a  présenté  Tarmoirie  : 

l/or,  à  3  arbres  de  sinople  ratigés-, 
ou  p.  en  chef  de  2  croisettes  pattées  de 
'.  et,  €71  pointe^  d'un  croissant  d'^arcj. 

23,  24.  A  expl.  pi.  ampl. 

2.').  Feu  Louis  Butel  escuyer  maistre 
-  >  comptes  à  Blois  : 

1)  '  même  que  cy-devant,  art.  20. 

26.  Jacques-Micbel  Baudry,  procu- 
reur du  roy  au  bailliag'e  et  sièg'e  prési- 
:i;il,  chambre  des  comptes,  eaux,  et 

■r^ts,  maréchaussée,  ville  et  commu- 
;:iiUê  de  Blois  : 

/>''  gu.^  à  1471  casque  d*arg.\  écca^iclé 
'A\v  de  gu.  à  un  panache  ou  aigrette 

î7.  Louis  Texîer,  seigneur  de  Lus- 
Nac,  conseiller  au  présidial  de  Blois  : 

be  gu.^  à  la  levrette  d^arg.  accolée  de 
-'i-me,  surmontée  d\in  croissant  d'or. 

2?<.  A  expl.  pi.  ampl. 

'29.  Louis  Mahy,  s'  du  Bois-Martines, 
:oijs3iller  au  présidial  de  Blois  : 

b'arg,^  au  pin  de  sin,^  ch.  de  son 
:''.'it^  accomp,  en  pointe  de  2  tourteaux 

^^  gu, 

30.  François  de  Grimaudet,  escuyer, 
i  ur  de  Fontaines  : 

iïor^  à  3  lions  de  gu.^  lamp,  et  armés 
t  m.  2  et  1, 

31.  Louis  deBodin,  escuyer^  sieur  de 
î''i>-Reg:nard  : 

Uaz,^  au  chevr.  d'or^  accomp.  de  3 
'  V^  .s  de  m^nte^  2  et  1^  au  chef  d'arg, 
'  de  3  merlettes  de  sa. 


32.  François  de  Bodin,  escuyer,  sieur 
de  Vaulx  : 

D'az,^  au  chevr,  d'*or'^  accomp.  de  3 
roses  de  même  2  et  1;  au  chef  darg. 
ch.  de  3  merlettes  de  sa. 

33.  Claude  de  Réméon,  escuyer,  sieur 
de  Thorrigny,  conseiller  du  roy  au 
présidial  de  Blois  : 

2)V;r,  au  chevr.  de  gu.^  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  d'az.  et^  en  pointe ^  d\in 
cypy^ès  de  s  in.,  terrassé  de  7nême. 

34.  Hercule  de  Berziau,  chevalier, 
seigneur  de  la  Marsillîère  : 

D'az.^  d  3  tn^fïes  d'or^  2  et  1. 

35.  François  Menard,  escuyer,  sieur 
de  la  Potterie,  Lisle-Vert,  conseiller  du 
Roy,  lieutenant  particulier  au  prési- 
dial de  Blois  : 

D'az. ,  à  3  mdcles  de  sa.  2  et  i. 

36.  Jacques  du  Vignaud,  chevalier, 
seigneur  des  Vorîes  : 

lîaz.^  au  chevr •  darg.,  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  d'or^  et^  en  pointe^  d'un 
croissant  d'arg. 

37.  Didier-François  Menard,  escuyer, 
s'  de  Lisle-Vert,  président  au  présidial 
de  Blois  : 

Comme  â  l'art.  35  ci-dessus. 

38.  Gilles -César  de  Trémault,  es- 
cuyer, s' de  Morillon,  conseiller  au  pré- 
sidial de  Blois  : 

De  gu.^  à  2  haches  d'armes  d^arg.^  e7i 
pal  ;  au  chef  cousu  d'az.  ch.  de  3  étoiles 
d'or. 

39.  Léon  de  la  Lotie,  escuyer,  soi- 
gneur du  Portail  : 

U'az.^  à  3  testes  de  Maures  de  scr.^ 
8  et  1. 


143 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


144 


40.  Marcou  du  Plessis,  escuyer,  sei- 
gneur de  Champigny  : 

lïarg,^  à  une  croix  de  gti.^  engrélée 
de  sa,  et  chargée  de  5  coquilles  (Vor, 

41.  Eustache  Grousteau,  conseiller 
du  Roy,  cy  devant  grenetier  au  grenier 
à  sel  de  Blois  : 

Uarg,^  à  un  chevr.  de  gu.^  accomp. 
de  3  sauterelles  de  sa,^  2  et  î. 

42.  Marguerite  Barbou,  veuve  de 
Jacques  Le  Lorain,  escuyer,  conseiller 
secrétaire  interprète  de  la  Reine,  a  pré- 
senté Tarmoirie  : 

D^az.j  au  chevr.  d'or^  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  de  même^  et,  en  pointe^ 
d'aune  gerbe  aussi  d'or. 

43.  A  expl.  pi.  ampl. 

44.  Léon  Scot,  escuyer,  s"^  de  Ville- 
roche  : 

D'arg.,  à  une  bande  d'az,^  ch.  d'une 
étoile  d*or^  entre  2  croissants  d^arg, 

45.  François  de  la  Chaize,  escuyer  : 

D'arg.^  à  une  coquille  de  sin,  en  cœw\ 
accomp.  de  3  roses  de  gu*  2  et  t;  au 
chef  d^az.^  ch,  de  3  couronnes  d'or,  per- 
lées d'arg. 

46.  A  expL  pi.  ampl. 

47.  Feu  Guillaume  Belot,  escuyer, 
s"^  Duclos,  suivant  la  déclaration  de 
Renée  Pot,  sa  veuve  : 

B'az,^  d  un  lac  d"^ amour  d^or^  sur- 
monté  d'aune  rose  d*arg.  accostée  de  2 
étoiles  d'or. 

48.  Feu  Jacques  Belot,  escuyer,  s' de 
Pezay,  conseiller  du  roy,  cy  devant 
lieutenant  général  de  Blois,  suivant  la 
déclaration  de  Anne  Lallier,  sa  veuve  : 

Portait  de  même. 

49.  Jacques  Bernard,  escuyer,  s'  de 
Beaulieu  : 

D'arg.,  à  2  lions  de  sa.,  lamp,  et  arm, 
de  gu. 

50.  Jacques- Alexandre  de  Foyal,  che- 
valier, seigneur  de  Donnery,  la  Sour- 


dière,  Saint-Lubin  en  Vergonnois  et 
autres  lieux,  conseiller  du  roy,  lieute- 
nant de  la  capitainerie  royale  des 
chasses  du  comté  de  Blois  : 

De  gu..  à  4  chevr.  d^arg.  bordés  de 
sa. 

51.  Feu  Jacques  Chauvel,  escuyer, 
s'  de  la  Pigeonnière,  suivant  la  décla- 
ration de  Françoise  Belot,  sa  veuve  : 

D'or,  à  un  arbre  de  sin. 

52.  Charles-Paul  de  Lescoux,  cheva- 
lier, seigneur  de  Saint-Bohaire  : 

De  gu.,  au  sautoir  échiqueti  d'arg.  et 
d*az. 

53.  Anne  Lallier,  veuve  de  Jacques 
Belot,  sieur  de  Pezay,  ci  devant  lieute- 
nant général  de  Blois  : 

De  gu.,  à  la  bande  fuzelée  d^or^  accos- 
tée de  2  étoiles  de  même,  une  dessus  et 
Vautre  dessous. 

54.  Abel  Bninier,  écuyer,  s'  de  Ville- 
sablon  : 

D^or,  à  une  croix  patriarchale  de  gu. 

55.  Jacques  Mangot,  conseiller  du 
roi,  lieutenant  des  chasses  de  la  capi- 
tainerie royale  de  Blois  ; 

D'az.,  à  3  éperviers  d^or,  chaperonnés, 
grilletés  et  longés  de  même  2  et  1. 

56.  Raymond  Blanchet,  garde  clef 
du  château  de  Blois  : 

D*or,  à  la  bande  d^az.^  ch.  de  3  co- 
quilles d^or  et  accomp.  de  3  porc-épics 
de  sa.  2  et  1. 

57.  Claude  de  Langeron,  écuyer, 
prévôt  de  la  maréchaussée  du  comté  de 
Blois  et  duché  de  Vendôme  : 

D*arg.,  au  chevr.  de  gu.,  accomp.  de 
3  roses  de  même  2  et  î. 

58.  Marie  Chauvel,  fille  : 

D^arg.,  à  la  croix  échiquetée  d'or  et 
de  gu.  de  2  traits^  cantonnée  de  4  têtes 
chauves  de  carnation  posées  de  profil. 

59.  A  expl.  pi.  ampl. 

60.  Michel  de  Remeon,  écuyer,  sieur 
1  de  Mocques  : 


:43 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


146 


//.jr,  au  chev}\  de  gu,^  accomp,  en 
'  /  de  2  étoiles  d*az,^  et^  en  pointe^  d'un 
'  v5  de  sin.  terrasse  de  même. 

ôl.  Feu  Florimond  Hurault,  cheva- 
'T,  seig'neur  de  Saint-Denis,  suivant 
;  if^claration  de  Marie-Florimonde  de 
■r.jvs,  sa  veuve  : 

ÏÏor^  à  la  croix  d'az.^  cantonnée  de 
•  'joihrcs  de  soleil  de  gu. 

H2.  A  expl.  pi.  ampl. 

G3.  Gilles  de  Remeon,  prêtre,  prévôt 
..1  chapitre  de  Saint-Sauveur  de  Blois  : 

Porte  de  même  que  ci  devant  art.  33. 

f'>4.  65,  A  expl.  pi.  ampl. 

%.  Helenne-Suzanne  du  Plessis  de 
•i  Perinne  : 

Ifarg.^  d  la  croix  d'az.^  ch,  de  5  CO' 

<i7.  68.  69.  70.  71.  72.  73.  74.  A  expl. 

fi.  ampl. 

75.  ilarie-Anne  de  Berard  : 
barg.^  à  3  trèfles  de  sa,  2  et  1. 

76.  François  Godet,  bourgeois  de  la 
:1e  de  Blois  : 

li>arg.^  au  chevr,  d^az,,  accomi).  en 
'ffde  2  roses  degu.^  et^  en  pointe,  d'un 
y  Jet  de  sa, 

77.  Louis  Roger,  s"*  de  la  Pierre,  che- 
al]>r  de  l'ordre  militaire  de   Saint- 

^ft^g.y  au  chevr.  de  sa.  surm.  d'une 
'  '-'e  de  sin.  et  accomp,  de  3  roses  de 
y'.2eti. 

78.  79.  A.  expl.  pi.  ampl. 

^0.  Benjamîn-Jcr6meDrouîn,écuyer, 
>  (le  Verville  : 

biaz.,  à  3  clous  d^or^  posés  en  pairie^ 

^pointés  en  cœur^  accomp,  de  3  étoiles 

î*  "iéttie,  posées  une  en  chef  et  deux  aux 

^1.  A  expl.  pi.  ampl. 

^2.  François  deGrimaudet,  ci  devant 
^pitaiae  d'un  régiment  de  milice  : 


D'^or^  à  3  lions  de  gu.^  armés  et  lamp, 
de  Aûf.,  posés  2  et  1, 

83.  Dié  Habert,  chanoine  de  l'église 
cathédrale  de  Saint-Louis  de  Blois  : 

Ifarg,^  à  la  bande  d'az.^  ch,  de  3  so^ 
leils  d'or^  et  d'un  aigle  s'essorant  de 
même  en^^ointe, 

84.  85.  A  expl.  pi.  ampl. 

^^.  Charles  Cocheu  de  Lougpré,  offi- 
cier du  roi  : 

D'az,^  à  la  bande  d'or^  accomp.  en 
chef  d\m  aigle  s^essorant  de  méme^  et, 
en  poijnte^  de  3  canettes  d^arg,  2  et  1, 

S  LITE  DE   BLOIS 

Suivant  Tordre  du  reg.  l""'  des  com- 
munautés. 

1.  La  communauté  des  Religieuses 
Carmélites  de  Blois  : 

Le  sn.^  manteléy  arrondi  d'arg,,  la 
pointe  de  sa.,  terminée  en  une  C7'oix  pat- 
tée  de  m'-me^  accomp,  de  3  étoiles  à  8  rais^ 
posées  2  et  1^  de  Vun  en  Vautre, 

2.  La  communauté  des  Religieuses 
de  la  Visitation  de  Sainte -Marie  de 
Blois  : 

D'or^  à  un  cœur  percé  de  2  flèches 
d'or,  empe7inées  d'arg,^  passées  en  sau- 
t'dr  d  travers  du  cœur^  qui  est  chargé 
d'u7i  nom  de  Jésus  d'or^  et  sommé  d'une 
croix  de  sa,,  au  pied  fiché  da7is  V oreille 
du  cœur  ;  le  tout  enfermé  dans  une  cou- 
ronne d'épines  de  sin.  ensanglantée  de 
gu, 

3.  La  communauté  des  Religieux  de 
l'abbaye  de  Saint-Louis  de  Blois  : 

De  gu.^  à  une  crosse  d'or^  accostée  de 
2  fleurs  de  lys  de  même, 

4.  A  expl.  pi.  ampl. 

5.  La  communauté  des  Religieuses 
Ursulines  de  Blois  : 

D'az,^  d  un  lis  au  naturel^  mouvant 
d'entre  des  épiâtes  d'or^  dune  te7^7'asse  de 
même. 


l/S  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


14^ 


'v.  »  i,'c«.     IV  A  J 


rioiers  du  présidial 


•W.  Je  />  iCor  <^  et  î,  et  au- 

V,.    .v\>  lUOvN  .  1*KKnUUAL  de   BLOIS. 

'.  .^  vNK^HHUv  de  rég'lise  coUég-iale 
v^  v%  'l'.-SciUNour  de  Blois. 

.  ',^^  .f  i<^é  St-Sauveur  au  naturel. 

So;  9.  V  o\{>L  pi.  ampl. 

Iv».  l,ii  v\)mmunautc  des  Bénédictins 
>K^  l  hNnKino  de  Poutlcvoy  : 

**>'«.î.^  à  ^  n*osses  posées  en  pal^  et 
,{J.  Avv^w  </*(>r,  accostées  de  2  étoiles  de 

1 1 ,  Lt»  corps  des  officiers  des  eaux  et 
toiHMs  de  Hlois  : 

/Au.,  à  .V  //.  de  lys  d'or,  2  et  1. 

Vi.  ;V  ex  pi.  pi.  ampl. 

13.  La  maison  des  Jésuites  de  Blois  : 

D^az.^  à  un  nom  de  Jésus  d'or^  envi- 
ranné  d^un  ceiX'le  j^ayonnant  de  même. 

14.  La  communauté  des  Jacobins  de 
Hloiâ  : 

D\ts,j  à  une  tour  d\irg. 

SI  PPLlhlENT 

Etat  d'anciennes  armoiries  dont  laré- 
ception  a  été  sursise  par  Tétat  au  bas 
duquel  est  Tordonnance  de  nossei- 
flflieura  les  Commissaires  g-énéraux  du 
Conseil  ci-après  datte. 

OKLKANS 

Suivant  Tordre  du  registre  1®'  de 
Tctat  du  30  janvier  1699. 

40.  Daniel  de  Saint-Mesmin,  écuyer, 
conseiller  du  roi  et  son  procureur  au 
bailliage,  siège  présidial  et  maré- 
chaussée générale  et  provinciale  d'Or- 
léans : 

Ifaz.^  à  u)ie  rroiv  componncc  d^arg. 


et  de  gii.^  cant.  de  4  fleurs  de  lys  d^or 
la  croix  ch.  en  cœur  d^une  croisette  dt 
gu. 

151.  Nicolas  de  Saint-Mesnain,  con- 
seiller du  roi  et  d'honneur  au  bailliage 
et  siège  présidial  d'Orléans  : 

Porte  de  même. 

182.  Louis  Terrier,  écuyer  : 

D^az.^  au  chevr.  d'or^  accomp.  en  ch'j 
de  2  boulets  de  canon  d^arg.^  e(<,  eo 
jiointe^  d'une  fleur  de  lys  d'or. 

197.  Louise  de  la  Primaudaye,  fill(\ 
dame  de  Lyon,  en  Beauce  : 

D'az.^  semé  de  fleurs  de  lys  (Vor,  à  fn 
écusson  de  mêtne^  brochant  sur  le  tot't. 
cil.  dune  patte  de  griffon  aussi  ifc  mt')tu\ 
surchargée  d^un  tourteau  de  sable. 

H  LOIS 

Suivant  Tordre  du  registre  1«'. 
28.  René  Le  Fuzelier,  chevalier,  sei- 
gneur de  Cormeray  : 

/)'or,  à  la  bande  d'az,^  ch.  de  3  fleura 
de  lys  d'or  et  dun  lambel  de  3  pendants 
darg,  posé  en  haut  de  la  bande ^  laquelle 
est  accompagnée  de  3  chaussetrapes  de 
sable  2  et  1. 

sriTK  DE   LAGENÉRALITÉ   D'oRLKANS 

Suivant  Tordre  du  regist.  3**. 

1.  Jusques  et  y  compris  128.  A  expl. 
pi.  ampl. 

129.  Madeleine  Rebours,  femme  de 
Jacques  Lamirault,  écuyer,  8^  de 
Chaussy  : 

De  gu,y  à  7  lozanges  darg.,  3, 3,  et  î. 

130.  Jusques  et  y  compris  352.  A 
expl.  pi.  ampl. 

(A  Suivre.) 


149 


LE   BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


150 


DEUXIÈME  PARTIE 

NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


BEADCHAMPS 

La  maison  de  Beauchamps  qui  a  fait 
îlusieurs  branches  répandues  en  Sain- 
-:.ire,  Auuis,  Poitou  et  Angoumois, 
;araît  avoir  pour  origine  le  Poitou. 
"  u  nom  (de  Bello-Campo)  est  connu 
;  iiis  cette  province  depuis  le  commen- 
\n3ent  du  xn*  siècle,  par  des  fonda- 
*.'iis  pieuses,  ou  des  hommages  ren- 
ias aux  comtes  de  Poitou. 

Guillaume  de  Beauchamps  (Willelmus 

■  ^  IJel'o-Campo)  était   homme  lige  du 
nite  de  Poitou   en   1253,   ainsi  que 

i'iiilippe  et  Aimeric,  à  une  date  anté- 
r:eure  mais  indéterminée. 

G.'offroy  de  Beauchamps  ayant  été 
n  Angleterre,  pendant  la  guerre  du 
Mnte  de  la  Marche,  laisse  au  comte 
î  •  Poitou  son  indemnité  pour  levées 
faitt^s  pendant  14  années  sur  sa  terre, 
■'\ne  le  dit  comte  lui  rend  en  1258. 

Guinet  de  Beauchamps  est  témoin 
l'une  transaction  passée  entre  Jeanne 
Jla  Sauzée,  veuve  de  Hugues  de 
Mr^ères,  chevalier,  sgr  de  la  Bougue- 
:"iiae,  qui  était  en  procès  avec  Guy  do 
Njrirères  son  fils. 

Jean  de  Beauchamps  prêta  serment 
i .'  loyauté  au  roi  d'Angleterre  entre 
ies  mains  de  Jean  Chandos  le  11  sep- 
:':'mbre  1361  à  Châtellerault. 

Jean  de  Beauchamps  (qui  peut  être 
>  même  que  le  précédent)  rend  un 
^rommage  au  prince  de  Galles  le  20  oc- 

■  >Hre  1363,  à  cause  de  son  château  de 
N'iint'Maixent  pour  des  biens  situés 
ans  les  paroisses  d'Aîgonnay  et  de 

iC'jmans. 

ïiOgier  de  Beauchamps,  chevalier  du 
roi  (rAngleterre  fait  hommage  au  roi 
i*  France  le  26  juillet  1372  à  l'occasion 


de  2,000  florins  de  rente  annuelle  que 
ce  prince  lui  avait  donnés. 

D.  Fontaneau  met  en  note  au-des- 
sous de  la  copie  de  cette  pièce  :  f  II  y  a 
encore  en  Saintonge  des  gentilshommes 
du  nom  de  Beauchamps  qui  disent  être 
sortis  d'Angleterre  et  descendre  des 
comtes  de  Warwick.  Ils  sont  connus 
sous  le  nom  de  MM .  de  Grand-Fief.  » 

MM.  Beauchet-Filleau  ajoutent  :  •  Il  y 
avait  en  eflTet  en  Angleterre  une  illus- 
tre famille  de  ce  nom  ;  mais  les  nôtres 
en  descendent-ils  ou  est-elle  d'origine 
française  ?  C'est  ce  que  nous  ignorons. 
Mais  son  blason  est  tout  diflërent  de 
celui  des  Beauchamps  de  Saintonge.  • 

Nous  croyons  plutôt  que  les  Beau- 
champs  de  France,  venus  du  Poitou  ou 
de  la  Saintonge  avaient  fait  une  bran- 
che en  Angleterre,  car  le  nom  de 
Beauchamps  est  cité  dans  les  chartes 
de  l'Abbaye  de  Noaillé  ou  Nouaillé 
(Vienne)  en  1087  et  1122. 

La  filiation  suivie,  donnée  par  le 
Dictionfiaire  des  familles  du  PoitoUy  de 
MM.  Beauchet-Filleau,  I,  354-359,  re- 
monte à  Guillaume  alicis  Jean  de  Beau- 
champs,  écuyer,  sgr  de  Souvigné,  qui, 
le  31  décembre  1403  recevait  un  hom- 
mage comme  sgr  de  cette  terre,  et  en 
rendait  un  autre  en  1407  à  Jean  de 
Granges. 

Il  fut  l'auteur  des  branches  de  Sou- 
vigné, de  Charbonnières  et  de  Grand 
Fief,  des  Bernardières,  de  Guigne- 
bourg,  de  la  Grange,  de  la  Briasse  et 
de  Villeneuve. 

La  branche  de  Souvigné  qui  était 
l'aînée  a  donné  des  hommes  distingués 
à  l'armée  et  à  la  marine  dont  plusieurs 
étaient  chevaliers  de  Saint-Louis.  Elle 
a  été  maintenue  dans  sa  noblesse  le 


1 


1*1*1 


151 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


lô91 


14  juin  1667  par  d'Agruesseau,  inten- 
dant du  Limousin.  Depuis  ce  justement 
de  maintenue  ses  derniers  degrés  ont 
été  représentés  par  Alexandre  de  Beau- 
champs,  chevalier,  sf>T  de  Bussac  et  de 
Souvig-né  qui  ép.  le  8  août  1671  Fran- 
çoise de  Sarrag-and,  dame  du  Breuil, 
dont  il  eut  :  1.  Alexandre  ;  2.  René  qui 
suit;  3.  Françoise,  mariée  en  1699  à 
Biaise  de  Gascq  ;  4.  Louise^  mariée  en 
1700  à  Richard  Massiot,  écuyer,  sgr  de 
la  Mothe. 

René  de  Beauchamps,  écuyer,  sgr  de 
Souviffué  et  du  Breuil-Sarragand,  en- 
seigne des  vaisseaux  du  roi,  ép.  le  12 
juillet  1714  Marie-Sophie  Renaudet, 
fille  de  Joseph,  maire  perpétuel  de  la 
ville  de  Saintes,  dont  il  eut  :  1.  Léou, 
qui  suit  ;  2.  Joseph,  capitaine  de  gre- 
nadiers, chevalier  de  Saint-Louis,  ma- 
rié à  Elisabetli  Faucher  de  la  Ligerie  ; 

3.  Emmanuel,  capitaine  au  régiment 
d'Orléans,    chevalier  de  Saint-Louis; 

4.  Angélique-Pauline,mariée  le  17  jan- 
vier 1766  à  Charles  de  Barbeyrac  de 
Saint-Maurice. 

Léon  de  Beauchamps,  chevalier,  sgr 
de  Souvigné,  capitaine  au  régiment 
d'Artois  infanterie,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  ép.  le  8  février  1766  Marie-Agnès 
de  Mariol;  il  mourut  avant  1789;  sa 
veuve  fut  représentée  pour  l'élection 
des  députés  aux  Etats -Généraux  à 
Saintes,  par  M.  Charles- Thomas  de 
Vallée,  pour  ton  fief  de  la  Massone;  ils 
eurent  de  leur  mariage  :  1.  Anne-.Io- 
seph,  né  en  1707  qui  fit  ses  preuves  de 
noblesse  devant  Chérin  pour  entrer 
dans  la  marine;  2.  Léon-Louis,  qui 
suit;  3.  N...,  fille  mariée  h  Louis- Alexis- 
Jean  Pallet  de  Blanzais;  4.  une  autre 
fille  non  mariée  vivant  à  Pons  en  1850. 

Léon-Louis  de  Beauchamps,  officier 
au  régiment  d3  Normandie  en  1785, 
ép.  le  22  août  1802  Jeanne  Guenon  de 
Saint-Seuriu,  dont  il  eut  :  L  Lcou- 
(Jharles,  qui  suit  ;  2.  Joséphine,  mariée 
à  N...  du  Bousquet  d'Argence. 

Léon-Charles  de  Beauchamps,  appelé 


le  marquis  du  Beauchamps  ép.  le  27  fé- 
vrier 1825  Adélaïde -Eudoxie  Martial 
de  Bonsonge,  dont  il  eut  :  1.  Henrî^ 
Dieudonné-Guidon,  né  en  1831,  officier 
au  52®  régiment  d'infanterie,  mord 
sans  être  marié,  le  19  août  1854,  à 
Bomarsund  ;  2.  Jules,  mort  en  184*.)  ; 

3.  ïhéophanie,  mariée  à  M.  de  Paycii  ; 

4.  Thècle. 

Léon-Charles  de  Beauchamps  est 
mort  à  Saint-Serniu,  commune  de 
Belluire  (Charente-Inférieure)  le  18  fé- 
vrier 1867,  et  en  lui  s'est  éteinte  cette 
ancienne  maison. 

La  branche  de  Charbonnières  a  tîui 
avec  Charles  Grégoire  de  Beauchamps, 
appelé  le  marquis  de  Beauchamps,  s<rr 
de  Grand-Fief  et  de  Champfleury  qui  fut 
nommé  député  de  la  noblesse  aux  Etats 
Généraux  par  le  bailliage  de  Saint- 
Jean-d'Angély.  Il  fut  représenté  à 
rassemblée  de  la  noblesse  de  Poitou 
par  Louis  Charles  de  Breuilhac. 

Charles  Grégoire  de  Beauchamps  mar- 
quis d3  Beauchamps,  était  maréchal  di» 
camp  et  chevalier  de  Saint-Louis;  il 
émigra,  servit  dans  l'armée  des  prin- 
ces et  mourut  aux  environs  de  Liè^o 
en  1817.  Il  avait  épousé  en  Belgique 
Louise-Hélène  baronne  de  Roseu,  dont 
il  n'eut  pas  d'enfants,  non  plus  que 
d'un  second  mariage  contracté  plus 
tard . 

Cette  branche  avait  été  maintenue 
dans  sa  noblesse  par  jugement  de  Tiu- 
tendant  d'Aguesseau  du  14  juin  1GG7, 
dans  la  personne  de  Henri  de  Beau- 
champs,  écuyer,  sgr  de  Grand-Fief  et 
du  Treuil-Kstancelin,  etc.,  marié  avec 
Marguerite  de  Ponthieu.  Les  autres 
alliances  de  cette  branche  ont  eu  lieu 
avec  lesGroussard,  Lefebvre,  Lescours, 
du  Rois  de  Saint-Mandé. 

Les  autres  branches  se  sont  éteintes 
dans  le  cours  du  xvii®  siècle  ou  le  mi- 
lieu du  XVIII®  ;  elles  avaient  contracté 
des  alliances  avec  les  La  Rochefou- 
cauld, Barbezières,  Lériget,  Ponthieu, 
Nicolas,   Beaumont,  d'Anché,  la  Bre- 


..)3 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


154 


Minière,   Frétel,   Chasteiffoer    de  la 
.  ^rrie,  Girard  de  Pinier. 

D'azur^  d  Vaifjle  d'argent  ^souvent  à 

'■  "T  (êtes). 


CLARY 
ET  Mathieu  de  la  Redorte 

'\»rrection  au  Bulletin  de  1891 ,  col.  673.) 

Nous  avons  dit  que  le  frcnéral  David- 
M'iurice-Joseph,  comte  Mathieu  de  la 
^•Morte,  né  le  20  février  1768,  mort  le 
mars  1833,  avait  épouse  sous  le 
j.r.ctoire,  M"*  Clary,  de  Marseille, 
•  ï  ur  de  la  reine  d'Espagne  et  de  la 
:-  ine  de  Suède- 
Celte  erreur  commise  par  Courcelles 
.!iQS  son  Ilist,  des  Pairs^  vu,  285,  a  été 
:'\yo{{tt  par  nous,  comme  par  d'autres 
a\aDt  nous  ;  les  documents  mis  sous 
:ios  yeux  nous  permettent  de  la  rec- 

Le  fréncral  comte  Mathieu  de  la  Re- 
i-rte,  pair  de  France,  avait  épousé 
'i  >iiorée-LazaTe-7Vi<»V<'5(7  Le  Jeans,  fille 
:e  Guillaume-Lazare  Le  Jeans,  séna- 
teur et  de  Marie-Thérèse-Catherine 
'  lary  ;  celle-ci  était  la  sœur  aînée  de 
«-  reine  d'Espagne,  de  la  reine  de 
^ur'de,  et  de  la  baronne  de  Saint-Jo- 
5 'ph  ;  beaucoup  plus  âgée  que  ses 
Murs,  étant  née  d'un  premier  mariage 
1  '  Nicolas  Clary,  avec  Marie-Gabrielle 
Tiechon. 

Le  général  comte  de  la  Redorte  était 
voue  le  neveu  et  non  pas  le  hemi-frère 
>s  reines  d'Espagne,  de  Suède,  et  de 
ii  baronne  de  Saint-Joseph. 

(Voir  l'acte  de  décès  de  son  fils  Jo- 
îeph-Charles^Maurice,  comte  Mathieu 


de  la  Redorte,  ancien  pair  de  France, 
mort  à  Paris  le  21  janvier  1886). 


MARTIN  DE  LA  JîASTIUE 

La  notice  que  nous  avons  publiée 
sur  la  famille.  Martin  de  la  Bastide 
(n«>  de  février,  col.  79)  est  extraite  de 
notes  recueillies  par  M.  René  de  la 
Bastide  de  Parcoul,  conservées  dans 
ses  archives  du  château  de  Purcoul. 
Nous  n'en  devons  à  M.  de  Saint  Saud 
que  la  communication. 


Distinctions  Honorifiques 

Marquis  de  Grangks  de  St  roèhes 

Par  décret  du  8  mars  dernier,  M.  le 
marquis  de  Granges  de  Surgères  a  été 
nommé  Grand-Officier  de  l'Ordre  pon- 
tifical du  Saint-Sépulcre,  et  par  bulle 
du  29  du  même  mois»  il  a  été  admis 
dans  rOrdre  de  Malte  comme  cheva- 
lier d'honneur  et  de  dévotion. 


M.     LÉON     DE     MOIDREY 

M.  L.  de  Moidrey  vient  d'être  élevé 
par  S.  S.  Léon  XIII  à  la  dignité  d<3 
commandeur  dans  l'Ordre  pontifical  de 
Saint-Grégroire-le  -  Grand  eu  récom- 
pense de  la  part  octive  qu'il  prend  à 
Torpranisation  des  pèlerinag-es  en  Ter- 
re-Sainte. 

M.  de  Moidrey,  ancien  avocat  f^-éné- 
ral,  était  déjà  chevalier  de  la  Lésion 
d'honneur,  commandeur  du  Saint- 
Sépulcre,  chevalier  de  Saint-Grég-oire. 


156 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


156 


Notes  d^Ëtat  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DU  MOIS  DE   MARS 

ET   RAPPEL   DBS   MOIS  PS^âOBNTS 


Armand  -  Etienne  -  Alexandre-  Marie 
de  Batz ,  lieutenant  au  20®  chasseurs  à 
cheval  avec  Emilie  d'Antoine  de 
Taillas,  fille  de  Alexandre  d'Antoine  de 
Taillas  et  de  Marie  de  Bimard. 

Le  mariag-e  a  été  célébré  dans  les 
premiers  jours  du  mois  de  mars,  en  la 
cathédrale  de  Grenoble.  Les  témoins 
étaient,  pour  le  marié,  son  frère  le  ba- 
ron de  Batz  et  son  oncle  M.  Delbreil, 
ancien  sénateur  ;  pour  la  mariée  :  son 
beau-frère  le  vicomte  de  Brunet  et  son 
cousin  le  comte  de  Bimard. 

La  maison  de  Batz,  très  ancienne 
dans  le  Gondomois,  paraît  originaire 
du  Béarn.  Elle  possédait  les  baronnies 
de  Trenquelléon  de  Mire  poix  et  de 
Gajean,  en  Albret  et  prouve  sa  filiation 
suivie  depuis  noble  Raymond  de  Batz, 
écuyer  qui,  le  1®'  juillet  1490,  obtint 
une  attestation  de  sa  noblesse,  faite  en 
la  baronnie  de  Batz,  au  pays  de  Cha- 
losse.  Elle  a  donné  un  chef  d'escadre 
des  armes  navales,  des  capitaines 
d'hommes  d'armes,  des  chevaliers  de 
Saint-Louis  etc.,  et  ses  membres  sont 
qualifiés  depuis  1670,  baron  de  Tren- 
quelléon et  de  Mirepoix. 

Partie  au  1  de  gueules^  à  un  saint 
Michel  de  carnation^  habillé  d'argent  à 
la  romaine  perçant  d'une  lance  d'or  un 
dragon  au  naturel  ;  au  2  dazur  au  lion 
dor^  posé  sur  un  rocher  d* argent  de  5 
coupeatuc. 

La  famille  d'Antoine  de  Taillas  est 
issue  de  François  d'Antoine,  sieur  de 
Taillas,  conseiller  au  parlement  de 
Provence,  mari  de  Anne  d'Agoult, 
vers  1650.  François- Alexis  d'Antoine, 
seigneur  de  Pierrerousse  et  du  lieu  de 
Gordes  fut  reçu  secrétaire  du  roi  en  la 


chancellerie  près  le  parlement  de  Pro- 
vence, le  25  mai  1731. 

Son  fils  aîné,  seigneur  de  Blions  et  de 
Taillas  en  1770  épousa  une  fille  de 
François  da  Nantes,  seigneur  de  Pierre- 
don  et  de  Montmeyran.  M.  d'Antoine 
de  Taillas,  officier  de  gendarmerie  à 
Gap,  mort  depuis  quelques  années 
épousa  à  Tallard  (Hautes-Alpes)  made- 
moiselle Faure  de  Vercros  et  fut  l'aïeul 
de  la  nouvelle  mariée. 

D'argent^  à  la  bande  de  gueules  char- 
gée de  S  étoiles  dor. 


i/«o;i- Jules  de  Mazenod,  capitaine 
de  frégate,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  avec  Marie-rÀe^-^Ae-Marthe- 
Charlotte-Eudoxie  Hutteau  d'Origny, 
fille  de  Antoine  Hutteau,  vicomte  d'Ù- 
rigny,  et  de  Hyacinthe  de  Maillé  de  la 
Tour  Landr3\ 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  en 
l'église  de  Saint-Augustin,  le  19  mars. 

La  famille  de  Mazenod,  originaire 
de  Saint-Chamond,  vint  se  fixer  à  Lyon 
où  Marc-Antoine  Mazenod  fut  nommé 
échevin  en  1658,  et  requit  le  30  décem- 
bre 1660,  un  certificat  d'échevina^e. 
Elle  s'est  divisée  en  trois  branches, 
dont  l'une  est  représentée  par  le  nou- 
veau marié;  une  autre  par  le  comte  d«» 
Mazenod,  marié  à  Mlle  de  Virieu,  et 
par  le  vicomte  de  Mazenod,  marié  à 
Mlle  de  Saignard  de  la  Fressange.  La 
troisième,  aujourd'hui  éteinte,  était,  il 
y  a  quelques  années,  représentée  par 
Mgr  de  Mazenod,  évèque  de  Marseille, 
où  il  avait  succédé  au  siège  êpiscopal 
de  son  oncle  paternel,  et  par  la  mar- 
quise de  Boisgelin,  mère  du  marquis 
Raymond  de  Boisgelin. 


Jn 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


158 


iïazur^   à  3  molettes  6C argent;   au 
f-  f  a^or^  chargé  de  3  bandes  de  gueules, 

La  famille  Hutteau  d'Ori^ny  est  ori- 
ginaire de  BretagTie;  quatre  frères, 
\M.  Hutteau  d'Origfiiy,  et  Hutteau 
'/Ury,  fils  d'un  député  aux  Etats  fféné- 
r.ri\,  avocat  des  six  corps  marchands 
.e  Paris,  reçurent  du  roi  Louis  XVIII 
:e.^  lettres  portaut  anoblissement,  don- 
i^cs  le  24  septembre  1814. 

Le  vicomte  Hutteau  d'Origny,  gen- 
i  homme  de  la  Chambre  du  roi  Char- 
ma X,  conseiller  d'Etat  et  ancien 
îLaire  du  x®  arrondissement  de  Paris, 
-us  la  Restauration,  était  le  bisaïeul 
i  la  nouvelle  mariée. 

Lcar/ele\   aux   î   et    4  d^azur   à   3 
'iodes  d*or  ;  au.v  2  et  3  d^argent,  à    la 
l'oix  ancrée  de  gueules. 

Devise  :  Deo  et  Régi  fides  impavida. 


^«^M^<V^'V^'W^^\A/^'\^ 


Gaston -Charles -Emile  de  Bonne- 
iiose,  lieutenant  au  30*  régiment  d'ar- 
::i>rie,  fils  de  Charles  de  Bonnechose, 

îjseiller  référendaire  à  la   cour  des 

rjiptes  et  de  Madame  de  Bonnechose, 
L»:^ Scheidecker;  petit  neveu  du  cardi- 
uil  de  Bonnechose,  avec  Lucie- 
virieaae  Cottier,  fille  de  feu  Maurice 
'  Miier  et  de  M™%  née  de  Bernard  de 
Montbrison. 

Lp  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
il  mars  en  l'église  protestante  de  l'Ave- 
uue  de  la  Grande  Armée. 

Les  pasteurs  Dhombres  et  Stapfer 
-:n:iaient. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
>  icomte  Edouard  Portails  et  M.  Schei- 
i'cker,  ses  oncles;  ceux  de  la  mariée  : 
le  comte  Paul  de  Pourtalès,  son  beaa- 
t>re  et  Jacques  de  Montbrison  son 


Mism. 


La  comtesse  Paul  de  Pourtalè.s  est  la 
î'iur  aînée  de  la  mariée. 

La  famille  de  Bonnechose  est  connue 
•i'^puis  1292  en  Normandie,  où  elle  a 
VOîsédé  de  nombreux  fiefs.  On  voyait 


les  armes  de  cette  famille  aux  vitraux 
de  la  Sainte-Chapelle  où,  dit-on.  Saint 
Louis  aurait  permis  de  les  placer  en 
considération  de  services  rendus. 

Elle  compte  de  nombreux  officiers, 
dont  un  lieutenant-colonel,  des  cheva- 
liers de  Saint-Louis  et  à  notre  époque, 
Henri-Marie- Gaston,  cardinal  de  Bon- 
nechose, archevêque  de  Rouen,  primat 
de  Normandie,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur,  né  le  30  mai  1800, 
mort  le  25  octobre  1883. 

If  argent^  à  3  têtes  de  sauvages^  ari^a^ 
chées  de  sable,  posées  de  front. 
Devise  :  Fide  ac  virtute. 


Jean-Marie-Armand  Bonin  de  la 
Bonninière,  comte  Jean  de  Beaumont, 
capitaine  de  cavalerie  détaché  au  mi- 
nistère de  la  guerre,  second  fils  de 
Léopold-Andrc-Jacques  de  Bonin  de  la 
la  Bonninière,  marquis  de  Beaumont 
et  de  Louise  de  Gallet  de  Montdragon, 
avec  Mlle  Lefebvre  de  Laboulaye,  fille 
de  M.  Lefebvre  de  Laboulaye,  ambas- 
sadeur de  France  en  Russie,  et  de 
Mme  de  Laboulaye  née  Calon. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  en 
l'église  de  Saint-Pierre-de  Chaillot  le 
22  mars.  Les  témoins  étaient,  pour  le 
marié:  le  général  de  division  Loizillon, 
commandant  le  l®»"  corps  d'armée  et  le 
comte  de  Beaumont,  son  oncle  ;  pour 
la  mariée  :  ses  oncles  M.  Calon,  consul 
général  de  Danemarck,  et  Pierre- Vic- 
tor Lefebvre  de  Laboulaye. 

(Voir  pour  la  famille  Bonin  de  la 
Bonninière  de  Beaumont,  les  Bulletins 
de  1886,  col.  695;  1887,  col.  226  et 
486;  1888.  col.  625  ;  1889,  col.  547).  Le 
comte  Guillaume  de  Beaumont,  frère 
aîné  du  marié  a  épousé  Caroline  d'Hé- 
nin  d'Alsace  ;  il  a  deux  frères  cadets  : 
Philippe  et  Pierre. 

Son  oncle  Jacques,  comte  de  Beau- 
mont a  épousé  Denise  de  Gallet  de 
Montdragon,  (sœur  de  sa  mère),  dont  il 
a  le  comte  Karl  de  Beaumont,  marié  h 


159 


LE   BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


160 


Henriette  de  Boisprelia;  René,  marié 
a  Marie  -  Pauline  Chrestien  de  Tré- 
veneuc,  et  Hélion  de  Bcaumont,  non 
marié. 

D'azur^  à  la  fleur  de  lys  d* argent. 

Devise  :  Virtute  comité  sanguine. 

La  famille  Lefebvre  de  Laboulaye  a 
pour  auteur  un   président    des  Tré- 


soriers de  France  au  bureau  des  finan- 
ces de  Montauban  sous  Louis  XV,  dont 
le  fils  fut  notaire  du  roi  Louis  XVI, 
Cette  famille  a  donné  de  nos  jours  un 
publiciste  distingué,  membre  de  Tlns- 
titut  (Inscriptions  et  Belles  lettres^  pro- 
fesseur au  collègue  de  France,  dont  le 
fils,  qui  est  le  père  de  la  mariée,  est 
ambassadeur  de  France  en  Russie. 


DECES  DU  MOIS    DE  MARS 

RT  RAPPBL   DES   MOIS  PRÉCtfDBNTS 


Louis-Marie-Charles  de  Bodin,  comte 
de  Galembert,  est  décédé  au  château  de 
Parpacé,  à  Tâgre  de  78  ans,  dans  le 
mois  de  décembre;  né  à  Vendôme  le 
15  juin  1813, il  avait  épousé  le  25  août 
1844,  Edwarde-Valentine  Berthemy, 
fille  du  général  de  brigade  Auguste 
Berthemy,  chevalier  de  l'Empire. 

Il  laisse  de  fce  mariage  :  1.  Charles- 
Marie-Roger  de  Bodin,  vicomte  de  Ga- 
lembert, chef  d'e.«cadronsau  16°*^  régi- 
ment d'artillerie,  marié  le  8  juillet  1873 
avec  Adrienne  de  Voisins-Lavernière, 
dont  un  fils  et  une  fille;  2.  Louis- Jo- 
seph-Marcel de  Bodin,  baron  de  Galem- 
bert, marié  le  15  janvier  1884  à  Marie- 
Thérèse  de  Champeaux  de  la  Boulaye  ; 
3.  Paul-Marie-Edouard-Gabriel,  né  en 
1853;  4.  Henry-François-Gaspard,  né 
en  1857,  officier  d'infanterie  ;  5.  Pierre- 
Marie-Gustave,  officier  aux  douanes 
impériales  maritimes  chinoises  à  Shan- 
gaï;  6.  Marie- Angélique-Geneviève, 
mariée  le  12  juillet  1876  au  comte  de 
Mainville. 

(Voir  pour  la  famille  Bodin  de  Bois- 
renard  et  de  Galembert,  le  Bulletin  de 
1889,  col.  231.  Le  défunt  était  le  chef 
de  la  branche  de  Galembert.) 

If  azur  ^  au  chevron  cTor^  accompagné 
de  3  roses  de  même;  an  chef  d'argent 
charge'  de  3  merlettes  d'azur. 


^S^^^0^^^^*^*^^^*^^*^0^* 


Maxence,  marquis  de  Chalvet  de 
Rochemonteix,  professeur  à  la  Sor- 
bonne,  membre  de  la  Société  de  géo- 
graphie, est  décédé,  à  Tàge  de  44  ans, 
à  Paris,  où  ses  obsètiues  ont  été  célé- 
brées le  3  janvier,  en  l'église  de  Saint- 
Germain-des-Prés. 

Il  était  fils  de  Léon  de  Chalvet,  com- 
te de  Rochemonteix  et  de  B.  Boucheron 
de  LécheroUes  et  neveu  de  Jacques- 
Henri- Adolphe  de  Chalvet  de  Roche- 
monteix, chevalier  de  Charles  III,  et 
du  B.  P.  de  Chalvet. 

Il  avait  épousé  Marie  Corbin  de  Man- 
goux,  dont  il  laisse  trois  fils  :  1.  Jean  ; 
2.  Guyot;  3.  et  Gaston  de  Rochemon- 
teix. 

La  famille  de  Chalvet  de  Rochemon- 
teix, fort  considérée  en  Auvergne, 
est  connue  dans  cette  province  depuis 
le  XII®  siècle.  Elle  a  donné  un  chanoine 
de  Brioude  en  1305. 

Jean  de  Chalvet,  de  la  ville  de  Sa- 
1ers,  fut  père  de  : 

Antoine  de  Chalvet,  seigneur  de  Ro- 
chemonteix, en  1533,  dont  le  fils  : 
Guyot  continua  la  branche  aînée  et 
eut  lui-même  deux  fila  :  a.  N...,  tige 
des  comtes  de  Vernassal,  aujourd'hui 
éteinte,  à  laquelle  appartenaient  Maxi- 
milien  de  Chalvet,  lieutenant-général 
*  en  1734  et  son  fils  Henri,  brigadier 


LE  BULLETIN  HÉRALDigUE  DE  FRANCE 


162 


'  ^  armées  du  roi  en  1744  ;  b,  Antoine, 

it'Mirdes  seiffneurd  de  Cayre,  Nas- 
t'tic,  etc.,  maintenus  en  1668,  d'où  la 

::i!icbe  existante; 

Mathieu,  fils  aîné  d'Antoine,  prési- 

nt  aux  requêtes  du  Purlemeut  de 
T'Ulouse  en    1573,    dont   la   branche 

oipte  un  gentilhomme  de  la  cham- 
r^  «le  Louis  XIV  ;  un  sénéchal  de  Tou- 

'i>e,  un  chevalier  de  Malte,  un  dé- 
:  ::é  de   la  Haute-Garonne  en  1822  ; 

ie  s'est  éteinte  dans  notre  siècle. 

I^  gueules^  au  lévrier  rampant  cVar- 

'\i  crdleté  de  gueules.  La  branche  de 

'  'istrac,  brise  :  Ù'un  chef  cousu  d'a^ 

n\fhargé  de  3  étoiles  d'or;  la  bran- 

>  de  Yernassal  :  D'azur,  à  la  bande 

'■'/\  chargé  de  3  croix  pattées  de  gueu- 

«  fj'  compagnies  en  chef  d'aune  tcte  de 

'>  i  et  en  poi7ite  d*une  rose  iigée  et  feuil^ 

'  d'argent  \  parti  de  gueules  au  lion 

.'•••njnx*  :  à  la  bordure  d*or. 


^^^»^^^^^^/^^^^»^^ 


Joseph  de  Solagres,  fils  cadet  de  feu 
Voriel- Louis,  comte  de  Solages  et 
Elisabeth  de  Courtarvel,  est  décédé  à 
':;e  de  Mans,  dans  les  premiers  jours 
'•  1  mois  de  février. 

Il  avait  pour  frère  aîné  le  marquis  de 

"j^a^es,  député  du  Tarn,  veuf  de  Marie 

î.-iile,  et  pour  sœur  Alix-Elisabeth  de 

claires,  mariée  en  1880  à  Paul-Fran- 

is  de  Pierre  de  Bernis. 

•Voir  pour  la  maison  de  Solages  les 
Il  //  fen*  de  1886,  col.  660;  1888,  col.  40, 
n%  488.) 

Earteléy  aux  1  et  4  d'azur  au  soleil 
"or  agissant^  qui  est  de  Solages  ;  auoc 
'  't  3  ttazur^  à  3  rocs  d'échiquitr  a'ar^ 

>^<|ui  est  de  RobaL 

lït^vise  :  Sol  agens. 


^»MM^««>^^^WW^%«W» 


Blanche  de  Villeneuve -Bargemon, 
-aniuise  douairière  de  Sufiren  est  dé- 
»rJee  à  Toulouse  où  ses  obsèques  ont 
*'^  célébrées  le  14  février, 


Elle  était  la  fille  aînée  de  Louis-Jo- 
seph-Armand-ii7^éûr-Alban  vicomte  de 
Villeneuve  Bargemon  et  de  Marguerite 
de  la  Myre  qu'il  avait  épousée  en  1857. 

La  défunte  était  veuve  de  Auguste- 
Henri-Palamède  marquis  de  Suffren, 
dont  elle  a  eu  :  P  André  de  Sufiren, 
officier  au  47™"  de  1  gne,  tué  à  Reis- 
choffen;  2^  Auguste,  marquis  de  Suf- 
fren, marié  avec  M"^  de  Clauselles; 
3°  Pierre,  comte  de  Sufireu  ;  4"  Marie- 
Jeanne-Valérie,  mariée  au  comte  de 
Boigne;  h^  la  marquise  d'Aymar  de 
Chateaurenard;  6°  la  comtesse  de  Pins; 
7^  Geneviève,  mariée  en  1886  avec 
Amalric  marquis  de  Cugnac,  décédée 
il  y  a  environ  3  ans. 

(Voir  pour  la  maison  de  Suffren  le 
Bulletin  de  1886,  col.  486.) 

If  azur  ^  au  sautoir  d'argent^  cantonné 
de  4  têtes  de  léo^iard  d*or. 

(Voir  pour  la  maison  de  Villeneuve 
les  Bulletins  de  1886,  col.  362,  497,  605; 
1888,  col.  651;  1890,  col.  300.) 

De  gueules^  fretté  de  si.r  lances  d'or^ 
accompagnées  de  petits  écussons  de  mê' 
nie^  semés  da^is  les  interstices^  et  sur  le 
tout^  un  écu  d*azur  à  une  fleur  de  lys 
d'or. 

Devise  :  Perhœc  regnum  et  imper ium. 


Raphaël  de  Vielcastel,  appelé  le  comte 
de  Vielcastel,  ministre  plénipotentiaire, 
ancien  secrétaire  d'ambassade  au  Brésil 
et  à  Mexico,  est  décédé  à  Paris  le  21 
février. 

Il  était  le  3«  fils  du  baron  de  Vielcas- 
tel et  de  M*'®  de  Crémoux.  Les  deux 
frères  qui  lui  survivent  sont  :  1.  Ama- 
nieu;  2.  et  Ulrich,  ancien  secrétaire  de 
légation  au  Japon  et  en  Perse.  Leur 
père  était  cousin-germain  des  trois 
frères  :  1.  Horace;  2.  Louis;  3.  et  Vic- 
tor de  Vielcastel,  dont  la  sœur  Caroline 
est  morte,  non  mariée,  il  y  a  une  di- 
zaine d'années. 


163 


LB  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


11 


Horace,  comte  de  Vielcastel,  avait 
épousé  Bonne  de  Lasteyrie  du  Saillant, 
sa  cousine,  dont  il  eut  un  fils,  Edouard, 
et  une  fille,  Cécile,  morte  non  mariée 
le  18  février  1888. 

Edouard»  comte  de  Vielcastel,  ancien 
secrétaire  d'ambassade  en  Russie,  dé- 
cédé, avait  épousé  M"«  Couffin  de  Mé- 
rouville,  dont  il  a  laissé  deux  fils  : 
Louis  et  Pierre  ;  et  une  fille,  Bonne^ 
Théodora- Cécile-Marie-Charlotte  de  Viel- 
castel, mariée  le  31  janvier  1891,  avec 
iîen^-Paul- Marie  Gosse  de  Serlay,  lieu- 
tenant d'infanterie,  fils  du  général  ba- 
ron de  Serlay,  commandant  la  brigade 
de  dragons,  à  Lunéville. 

Marie-Damaris  de  Salviat  de  Viel- 
castel, appartenant  à  une  branche  col- 
latérale, ép.  :  1«  N...  Philippot  de  Tayac, 
dont  un  fils,  Jean-Bernard-Joseph,  qui 
a  été  sous-préfet  de  Sceaux  avant  1848, 
mort  sans  enfants,  et  une  fille,  mariée 
avec  Gérard  de  Blanchaud,  dont  posté- 
rité; 2°  à  Augustin-Louis  comte  de  Bé- 
rengerde  Caladon,  dernier  représentant 
d'une  ancienne  famille  du  Bas- Langue- 
doc, mort  en  1857  ou  1858,  dont  elle 
eut  quatre  filles  :  1.  Félicie,  mariée  à 
Jacques  du  Chaylard,  dont  postérité; 
2.  Charlotte-Joséphine-CeVff^^mtf,  ma- 
riée à  Philippe  de  Ségur,  dont  :  Féli- 
cie, mariée  avec  Fernand  de  Nadal;  3. 
4.  et  deux  filles  mortes  religieuses. 

Cette  famille  est  encore  représentée 
en  Périgord  par  une  branche  qui  avait 
pour  chef  le  baron  de  Vielcastel,  décédé 
il  y  a  quelques  années,  fils  du  baron  de 
Vielcastel  et  de  M"«d'Abzac,  marié  avec 
M^'*  de  Lisle,  dont  il  a  eu  :  Donat  et 
Félix.  —  Résid.  château  de  la  Roussie, 
par  Sarlat. 

(Voir  pour  la  famille  de  Salviac  de 
Vielcastel,  les  Bulletins  de  1887,  col. 
665;  1888,  col.  163;  1891,  col.  79.  La 
notî  ci-dessus  rectifie  quelques  confu- 
sions de  prénoms  qui  se  sont  glissées 
dans  les  notes  précédentes). 

De  gueules^  à  la  tour  donjonnée  de 
trois  tourelles  d'or. 


Devise  :  Quàm  vêtus  est  castrum  cuj\ 
nescitur  origo  ;  trad.  libre,  dont  on 
fait  une  devise  ou  dicton  :  Il  est  u 
viel  ce  castel  que  les  siècles  Vont  vu  rk 


Micheline  de  Champeaux,  comtessi 
Georges  de  Pennautier,  née  en  18oÇ 
fille  de  Ludovic-Marie-Dieudonné  d< 
Champeaux  et  de  Zoé  Yermolotf  (tilli 
du  général  Michel  YermoloflF)  est  décé 
dée  à  rage  de  33  ans.  vers  le  28  W 
vrier,  au  château  de  Villeneuve,  dani 
la  Côle-d'Or.  Ses  obsèques  ont  été  célê 
brées  le  3  mars  en  l'église  d'Essey. 

Elle  avait  épousé  le  22  avril  187^> 
Georges  de  Beynaguet,  comte  de  Pen^ 
nautier,  et  avait  perdu  il  y  a  18  moii 
un  fils  de  dix  ans. 

La  famille  de  Beynaguet  a  été  main* 
tenue  dans  sa  noblesse  en  Guienne  le 
7  février  1667,  par  M.  Pellot,  intendant, 
Ses  preuves  remontent  à  N...  Beyna- 
guet ou  Benaguet,  secrétaire  de  Jeanuti 
d'Albret  en  15()2.  Elle  a  donné  dans  le 
cours  du  XVI®  siècle  :  un  capitaine  de 
50  hommes  d'armes  ;  un  page  du  ré- 
gent en  1722,  capitaine  au  rcgimeut 
d'Orléans  en  1735;  un  directeur  géné- 
ral d'artillerie  aux  armées  de  la  Hol- 
lande et  de  la  Belgique,  des  chevaliers 
de  Saint-Lazare  et  de  N.-D.  de  Mout- 
Carmel,  de  Saint-Louis,  etc.  Elle  a  pos- 
sédé les  seigneuries  de  Saint-Pardoux 
et  du  Mezel  en  Auvergne  et  celle  de 
Pennautier  en  Languedoc. 

If  argent^  à  la  canette  de  sahle^  bec- 
quée et  memhrée  de  gueules^  nageant  sur 
U7ie  rivière  de  sinople;  au  chef  coffsu 
d'or  à  3  lozanges  de  gueules. 

Devise  :  Cara  juitria^  carior  libertas. 

La  famille  de  Champeaux  de  la  Bou- 
laye  de  Vauxdimes  et  de  Verbielle  en 
Bourgogne  a  déjà  fait  dans  le  Bulletin 
de  1890,  col.  36,  Tobjet  d'une  notice 
que  nous  croyons  devoir  rectifier  sur 
quelques  points  :  Jean  de  Champeaux 
fut  du  nombre  des  messagers  envoyés 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


166 


,.'4  janvier  1357  par  Jean  !•%  roi  de 

-in:e,  prisonnier  en  Ang-leterre,  au- 

?  -le  son  fils  le  duc  de  Normandie, 

;:  lui  faire  connaître  le  traité  qu'il 

>'i:î  fait  avec  le  roi  d'Ang^leterre;  Jean 

'  hampeaux,  petit-fils  d'autre  Jean 

"  •  iiampeaux,  chevalier,  fig*ure  dans 

.  •  liiontre  à  Chaumont  en  1471  ;  Denis 

^  (hampeaux,    né    vers    1630,    fut 

i:vu  d'un  office  de  conseiller  du  roi, 

eur  des  g'ag'es  des  conseillers  secré- 

.  vs  du  roi  au  parlement  de  Bourg^o- 

;.-•  en  1691  ;  Jeanne  de  Champeaux, 

'  uieuse  de  la  Visitation,  mourut  en 

.  ur  de  sainteté.  Celte  famille  a  pro- 

.:t  plusieurs  officiers,  chevaliers  de 

.l'jt-Louis  et  de  la  Légion  d'honneur. 


fj'/i  » 


fizur,  au  cœur  (V argent^  accompa- 
'  de  3  étoiles  d'or^  2  et  1, 

Ii'rvjse  :  Hiic  j}ax  mea^  qui  est  l'ana- 
Timme  de  son  nom. 

'es  armes  diffèrent  de  celles  de  la 
Mce  du  Ihilletin  d?  1890,  ainsi  que  la 
vi-e,  qui  devaient  appartenir  à  une 
:tre  famille  du  même  nom. 


Louise-  Anne  -  ^xkz^xmQ'Gabrielle  de 
ii  :uanet  de  Lestrange,  baronne  de 
V::iuls  de  Montfleury,  est  décédée  au 
Pi;y  1  Haute-Loire),  à  l'âge  de  77  ans,  à 
\  îiQ  du  mois  de  février. 

Llie  était  fille  de  Louis- Antoine  de 
winanet,  marquis  de  Lestrange  et 
i  i'/dsa  Ferrus  de  Plantigny  ;  elle  avait 
:'>usé  en  premières  noces  Joseph-Aimé 
^iaîhussier  de  Mercœur,  dont  elle  avait 
u  une  fille  unique  :  Anne-Marie- 
'■'uise,  mariée  le  14  avril  1856  avec 
Marie-Joseph--4na^o^e  de  Cassaigne  de 
l-aufort,  marquis  de  Miramon-Far- 
-Ties:  en  secondes  noces  elle  avait 
-^l'iiaé  le  16  mars  1846,  Jean-Baptiste- 
Lrîis  baron  de  Vinois  de  Montfleury, 

nseiller  général  de  la  Haute- Loire, 
"Il  1W8,  dont  elle  n'a  pas  eu  d'enfants. 

La  famille  de  Vinois,  comtes  de  la 
^.èi.'^ue,  barons  de  Montfleury,    sei- 


gneurs de  Vignols  etc.,  est  fort  an- 
cienne et  originaire  du  Forez. 

Elle  a  donné  plusieurs  échevins  à  la 
ville  de  Lyon.  Claude,  co-seigneur  d'A- 
rigny  était  élu  du  Lyonnais  en  1539  et 
Gilles,  conseiller  de  ville  à  Lyon  en 
1558;  Antoine  avait  occupé  le  même 
office  en  1520. 

Jacques  de  Vinois  était  chancelier 
garde  des  sceaux  du  comte  de  Forrz 
en  1454,  et  Jean  de  Vinois,  écuyer,  fut 
maître  d'hôtel  de  Jean,  duc  de  Bour- 
bonnais et  d'Auvergne,  et  fut  pourvu 
par  lettres  de  ce  prince  du  15  janvier 
1458,  de  la  charge  de  capitaine-châte- 
lain de  Sury-le-Bois,  que  ses  descen- 
dants occupèrent  successivement  jus- 
qu'en 1522. 

Elle  se  fixa  au  pays  de  Craponne,  en 
Velay,  en  la  personne  de  François  de 
Vinois,  écuyer  ;  Pierre  de  Vinois,  che- 
valier de  Tordre  du  roi,  gentilhomme 
ordinaire  de  sa  chambre,  prévôt  des 
maréchaux  de  France  en  Forez  et 
Roannais,  vivait  en  1645  ;  Antoine  était 
capitaine  au  régiment  Royal-infanterie 
en  1711  ;  Claude,  capitaine  de  chevau- 
légers  en  1672  ;  Jacques,  sous-lieute- 
nant au  régiment  de  Vexin  en  1690; 
Caprais,  capitaine  d'une  compagnie  de 
dragons  à  la  même  époque  ;  Jean-Genis 
fit  en  1722  ses  preuves  pour  les  pages 
de  la  grande  écurie  du  roi;  Marie-Ray- 
mond, capitaine  au  régiment  d'Auver- 
gne en  1760  ;  Caprais-Hippolyte,  servit 
dans  les  gendarmes  de  Lunéville,  dits 
gendarmes  rouges,  prit  part  au  siège 
de  Lyon  et  fut  fusillé  à  26  ans,  le  5  dé- 
cembre 1793  dans  la  plaine  des  Brot- 
teaux .  Raymond-Noël-Marie-Hippoly te 
son  3'"«  fils,  épousa  le  31  mars  1818, 
Marguerite-Gabrielle-Zulina  Morel  de 
la  Colombe,  dont  il  eut  :  1°  le  mari  de 
la  défunte  décédé  à  Hyères  sans  posté- 
rité le  10  décembre,  institunnt  pour 
héritier  Gabriel -Jules,  son  frère; 'i°  Hip- 
polyte  •  Michel  -  Gaspard ,  mort  sans 
alliance  en  1861;  3<^  Gabriel-Jules  ba- 
ron de  Vinois  de  Montfleury,  député  de 


167 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


la  Haute -Loire  à  P  Assemblée  nationale 
en  1871,  conseiller  général  et  membre 
du  conseil  des  Beaux-Arts,  etc.,  marié 
le  9  février  1851  à  Honorée -Marie-Ma- 
tliilde  deChâteauneuf  Raudon  du  Tour- 
nel  dont  trois  fils  et  une  fille,  mariée 
en  1879  avec  Albert  MirondeTEspinay. 
Le  mari  de  la  défunte  est  l'auteur 
de  V Histoire  des  gtœrres  de  religion 
dans  le  Vêla  g, 

D^or^  au  cep  de  vigne  de  sinople  \  au 
chef  de  gueules^  chargé  de  3  coquilles 
d'or. 

La  famille  de  Romanet,  originaire 
de  Vivarais,  est  connue  dans  cette  pro- 
vince depuis  Just  de  Romanet  marié 
en  1450,  avec  Pierrette  de  Beaulieu. 
Ses  descendants  ont  possédé  la  sei- 
gneurie de  la  Porte  et  Chanelos,  et  la 
baronnic  de  Beaudiiié  dans  le  Velay. 
Ils  furent  maintenus  dans  leur  no- 
blesse par  jugement  du  27  mard  1670. 

En  1743  Antoine-Charles  de  Roma- 
net baron  de  Beaudiné  ép.  Catherine- 
Claudine  de  Lcstrange,  fille  d'Heuri- 
César  marquis  de  Lestrange,  héritière 
de  la  branche  aînée  établie  en  Viva- 
rais. Le  contrat  de  mariage,  sanctionné 
par  le  roi,  autorisa  le  baron  de  Beau- 
diné à  hériter  des  biens  noms  et  titres 
du  marquis  de  Lestrange,  son  beau- 
père,  et  à  en  prendre  les  armes. 

Le  marquis  de  Romanet  de  Lestrange, 
maréchal  des  camps  et  armées  du  roi, 
prit  part  aux  assemblées  de  la  no- 
blesse du  Bas-Vivarais  en  1789. 

Son  petit  fils  -Théodore  de  Romanet, 
marquis  de  Lestrange,  frère  de  la  dé- 
funte, cp.  en  1845  Caroline  de  Les- 
trange, fille  du  marquis  Alfred  de 
Lestrange  et  de  Marie-Constance- 
Josèphe  Herbout,  habitant  le  château 
de  Chaux,  en  Saintouge.  Une  autre 
branche  de  raucienLe  maison  de  Les- 
trange, originaire  des  confins  du  Li- 
mousin et  du  Périgord,  habite  la  Cha- 
rente-Inférieure. 

(V.  pour  la  notice  sur  la  maison  de 


Lestrange  les  Bulletins  de  1890, 
582;  1891,  col.  546.) 

De  gueules^  à  deux  lions  adossés  d\ 
surmontés  d'un  léopard  ou  lion  îéopa\ 
d'argent  passant. 

Devise  :  Vis  virtutem  fovet. 


Albert,  comte  Beugnot,  est  dccé 
dans  sa  terre  du  1"  au  3  mars.  Ses  o 
sèques  ont  été  célébrées  à  Paris. 

Né  le  1"  septembre  1823,  il  était  1 
fils  aîné  d'Arthur -Auguste-Charlc 
comte  Beugnot,  pair  de  France,  inem 
bre  de  Tlnstitut,  décédé  en  18()5  »i 
d'Augustine-Clara  Rousseau  de  Saint 
Aignan. 

Son  frère  Arthur,  vicomte  Beugnot 
colonel  du  8®  régiment  territorial  ei 
1884  a  épousé  Mlle  Daru,  dont  il  a 
1.  Arthur,  né  en  1870;*  2.  Louis,  né  ei 
1874;  3.  Claire,  née  en  1872. 

La  famille  Beugnot  a  pour  auteu 
EdmeBeugnot,  né  5  Bar-sur-Aube  oï 
1730,  mort  en  1788,  receveur  des  do 
maines  en  Champagne,  père  de  :  Clau 
de-Jacques  Beugnot,  né  à  Bar-sur 
Aube  le  25  juillet  1761,  député  d. 
TAube  à  rassemblée  législative  e[ 
1791,  conseiller  d'Etat  sous  l'Empire 
créé  comte  de  TEmpire  le  24  fèvriei 
1809,  ministre  d'Etat,  membre  du  Con 
scil  privé  et  pair  de  France,  sous  \i 
Restauration,  Grand  croix  de  la  Légioi 
d'honneur,  marié  à  Marguerite  Alort*! 
et  aïeul  du  défunt. 

Ecarteléy  aux  1  et  4  d'argent  au  che- 
vron d'or^  acc.mpagné  de  3  grappes  d- 
raisin  de  sinople  ;  au  2  d*azur^  à  la 
charte  d* argent  ;  au  3  d'azur^  à  ranrn 
d* argent^  en  pal. 


/V>\/\M^^«^^^»^^>/\^^> 


A  une  Charlotte  Cuiller-Perron,  com- 
tesse Frédéric  de  la  Rochefoucauld,  est 
décédée  à  Paris  le  P'  mars  à  Tàge  <lo 
83  ans.  Elle  était  fille  du  générât 
Cuiller-Porron,  commandant  en  chef, 
aux  Indes,  de  Parmée   du  Mahrajalj 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


170 


.^h-Rao,  et  avait  épousé  en  1825, 

..les-Frédéric,  comte  Frédéric  de  la 

..efoucauld,    second    frère    de  feVi 

Mii  ois-Marie-Auguste-Emilien    duc 

la  Rochefoucauld  et  de  la  Roche- 

. .  'AU  prince  de  Marsillac. 

...e  lie  laissa  de  cette  alliance  qu'une 

.  •  :  Charlotte-Victoriue-Marie-Fran- 

>^Mie  la  Rochefoucauld,  mariée  en 

'  »  a  Pietro  Aldobrandiui,  prince  de 

>3Q  père  le  général   Cuiller  Perron 

M    épousé   eu  premières   noces  à 

.:û,  Mlle  d'Eridan  dont:  P  Joseph, 

i:;c  à  M"^'  Oudiudt  fille  du  maréchal 

1  de  Reggio  ;  2'  la  comtesse  Alfred 

.   Montesquiou  ;    et,   de  son  second 

ria^'-e  avec  Mlle  du  ïrochet  ;  3*^  Ro- 

r ,  mariée  au  comte  Olivier  de  la 

liefoucauld,  (frère  du  comte  Frédé- 

.  remarié  depuis  avec  Euphrosine- 

.j'usliQeMontgomery;4'*  la  défunte; 

a  comtesse  de  Nansouty  ;  6°  la  vi- 

T/eàse  Léon  de  Montesquiou  ;  7°  le 

V  Perron,    religieux,  mort  récem- 

ut  ea  Amérique  en  odeur  de  sainteté. 

'/*s  funérailles  ont  été  célébrées  le  3 

■rs  en  Téglise    Sainte-Clotilde.    Le 

1.1  était  conduit  par  le  prince  An- 

i.eBorghèse  Aldobrandini,  fils  aîné 

:  'lue  Salvidti  ;  le  comte  Reversera 

Undra,  fils  de  l'ambassadeur  d'Au- 

lie-Hongrie  près  le  Saint-Siège  ;  le 

u  e  Joseph  Lancellotti,  fils  aîné  du 

*  uce  Lancellotti,  petits  gendres  de 

*  lefunte  ;  le  comte  Hippoly te  de  la 
■Woucauld,  son  beau-frère  et  par 
-  «mtes  Gaston  et  Aimery  de  la  Ro- 
tfoucauld,  ses  neveux. 

Voir  pour  la  maison  de  la  Roche- 
::aul(i  les  Bulletins  de  1879,  col. 
^1'.  1886,  col.  686;  1887,  col  236;  1888, 
1.  163  et  427;  1890,  col.  705;  1892, 
■ .  %-97). 

Bitrelé,  (f  argent  et  cTazur^  à  3  chc' 
'  >  K<  de  gueules^  le  premier  écime\  brch 
"'t  fiurle  tout, 

Devise:  Cest  mon  plaisir, , 


Auguste  -  Vincent  -  Pierre  -  Charles, 
comte  de  Gourcufi",  fils  de  défunts  Ma- 
rie-Casimir- Auguste  de  Gourcuff,  et 
d'Agathe-Joséphine  de  Kersaint,  est 
décédé  à  Paris,  le  5  mars,  h  Page  de  72 
ans. 

Il  avait  épousé  en  premières  noces, 
en  1856,  Lucie-Justine-Marie-Mathilde 
de  Villèle,  fille  de  Jacques-François- 
Guillaume-Eugène,  comte  de  Villèle, 
et  de  Lucîle-Adélaïde  de  Callaghan,  et 
en  secondes,  Mlle  de  Pons.  Il  laisse  le 
vicomte  Henri  de  Gourcuff,  et  une  fille, 
mariée  en  1887,  au  comte  Etienne  de 
Dreux-Brézé. 

(Voir  pour  l'ancieune  maison  de 
Gourcufl:,  en  Bretagne,  les  Bulletins  de 
1887,  col.  85). 

"  Wazur^  à  la  croix  paltée  â^ argent^ 
chargée  en  cœur  d'un  croissant  de 
gueules. 


Amélie  Haugoumar  des  Portes,  com- 
tesse Edmond  de  Carné-Marcein  (fils 
aîné  de  Louis,  comte  de  Carné  Marcein, 
membre  de  TAcadémie  française  et  de 
Caroline  du  Marhallach),  est  décédée  du 
5  au  10  mars  au  château  de  Kciouzien 
à  Tâge  de  40  ans. 

Elle  avait  épousé  en  1880  Edmond, 
comte  de  Carné-Marcein,  veuf  en  pre- 
mières noces  de  Théodora  de  Boisgué- 
henneuc,  dont  il  a  eu  une  fille,  Marie, 
Elle  laisse  de  son  second  mariag9:  un 
fils  Charles  et  une  fille,  Emilie. 

(Voir  pour  la  notice  et  les  armes  de 
la  maison  de  Carné  les  Bulletins  de 
1886,  col.  612  et  de  1892,  col.  118). 

La  famille  lïaugoumar  des  Portes, 
bien  que  déboutée  à  la  reformation  de 
1669  est  néanmoins  ancienne  en  Bre- 
tagne où  elle  paraît  dans  les  réforma- 
tions et  montres  de  1423  à  1469.  Geof- 
froy Haugoumar  et  son  fils  vivaient 
en  1423;  Jean  Haugoumar  prêta  ser- 
ment au  duc  de  Bretagne  parmi  les 
nobles  de  Jugen  en  1437;  plusieurs 
membres  de  cette  famille  ont  été  com- 


171 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


n 


mandants  de  la  milice  bourgeoise  de 
Lamballe,  depuis  1623. 

Le  gueules^  au  chevron  d'argent^  ac* 
compagne  de  3  lozanges  de  même  ;  aliàs  : 
D* argent  à  3  fasces  de  sinople. 


Sophie-Caroline-Jïer5t7/'e  Muguet  de 
Varange,  duchesse  de  Valmy  est  dé- 
cédée à  Paris  le  7  mars,  à  Tâge  de  92 
ans. 

Elle  était  fille  de  Pierre  Muguet  de 
Varange,  receveur  général  de  l'Escaut, 
créé  baron  en  1810  pour  sa  belle  con- 
duite au  siège  de  Lyon  en  1798,  et  de 
Marie-Caroline  de  Turdine,  et  avait 
épouse  en  premières  noces  Louis-//6?nn 
Roger  de  Cahuzac,  comte  de  Caux, 
dont  Louis-Sébastien-ZTewri  Roger  de 
Cahuzac,  marquis  de  Caux,  décédé  en 
1889,  marié,  puis  divorcé  avec  Adelina 
Patti  ;  et  en  secondes  noce?,  François- 
Christophe-Edmond  Kellermann,  duc 
de  Valmy,  fils  de  François-Etienne 
Kellermann  second  duc  de  Valmy, 
lieutenant  général,  créé  pair  de  France 
héréditaire  le  29  décembre  1820,  et  de 
Marie-Françoise  T'Kindt,  dont  elle  a  eu 
une  fille  Henriette-Louise-Frédérique, 
mariée  en  octobre  1858  au  prince  Car- 
raciolo  Gmettti,  duc  d'Atripalda. 

François-Christophe  Kellemann,  ma- 
réchal de  France,  gouverneur  général 
de  la  principauté  de  Hanau,  sénateur 
et  membre  du  grand  conseil  de  Tempire, 
né  à  Strasbourg  le  29  mai  1765,  mort 
en  1820,  issu  d'un  prévôt  des  marchands 
à  Strasbourg  en  1700,  laissa  de  Marie- 
Anne  de  Barbé-Marbois  :  François- 
Etienne  Kellermann,  2«duc  de  Valmy, 
lieutenant-général,  créé  pair  de  France 
héréditaire  le  29  décembre  1820,  marié 
avec  Marie-Françoise  T'Kîndt,  dont  le 
mari  de  la  duchesse  défunte. 

Coupé ^  au  P^  de  gueules^  au  croissant 
d'argent  renversé  ;  au  2  d'argent^  à  3 
monts  de  sinople^  surmontés  de  3  étoiles 
de  gueules. 


(Voir  pour  la  famille  Muguet  de  Vi 
range  les  Bulletins  de  1888,  col.  625  c 
lfi89,  col.  695).  La  défunte  avait  u 
frère,  Pierre-Marie-Félix  Muguet,  ba 
ron  de  Varange,  ancien  receveur  ge 
uéral,  décédé,  marié  avec  Anna-Su 
zanne-Louise  Bert,  décédée  en  18Hi 
dont  une  fille  la  comtesse  de  Ville 
neuve-Guibert,  et  une  sœur:  Albin 
Muguet  de  Varange  mariée  avec  Ange 
René-Arnauld,  baron  de  Mackau,  pai 
de  France,  amiral,  ministre  de  \\ 
marine  en  1843,  sénateur,  Grand  croi^ 
de  la  Légion  d'honneur,  tous  deu! 
décédés. 

Partie  au  1^  de  gueules  au  phrni\ 
d''or,  surmonté  d'un  so'eil  de  mnnc 
mouvant  de  P angle  dextre  ;  au  2^  coup\ 
d^or  et  de  sable  au  lion  couronné  de  /'//' 
en  Vautre* 

Devise  :  Post  fata  super stes. 


^^%^^»^^^>^^^S0S^^^^^ 


Claire-Charlotte-Octavie-PaulineQua 
trefages  de  la  Roquette,  comtesse  dtî 
Cossart-d'Pspiès,  tille  d'Anne-Claude- 
Anatole  Quatrefages  de  la  Roquetlp, 
ancien  sous-lieutenaat  dans  les  dra- 
gons de  la  Garde  Royale  et  de  Pauliue- 
Annc-Gertrude  Pauon  Desbassayn:?, 
est  décédée  au  château  de  Fontaiuc- 
Lavaganne  (Oise),  le  10  mars,  à  Tà^ie 
de  57  ans. 

Elle  avait  épousé  le  10  février  ISôs 
Jean-Baptiste  -  Marie  -  Adrien  Cossart, 
comte  d'Espiès,  né  en  1830,  fils  aîné  de 
Jeha'BfLipiiste'Èugône  Cossart,  vicomti* 
d'Espiès,  garde  du  corps  du  roi,  cheva- 
lier de  Saiut-Ferdinand,  et  de  Marie- 
Lom&e-Albine  Clérembault  de  Vau- 
dreuil.  Elle  laisse  de  cette  alliance  :  1. 
^nr/^o/^-Marie-Louis,  né  le  5  avril 
1860  ;  2.  Octave-Marie-Henri,  né  le  3<) 
octobre  1861  ;  3.  Louise-Marie-Made- 
laine. 

La  famille  Cossart,  d'aocienne  ex- 
traction, originaire  du  pays  de  Liège, 
se  fixa  en  Picardie  en  la  personne  de 
Jean  Cossart  qui  s'engagea  en  1447 


::3 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


174 


'  .S  une  des  compagaies  du  duc  d'A- 

li  ou. 

François  Cossart  était  gouverneur 

i^  Perunne  en  1528  ;  Adrien  fut  mestre 

.  camp  en  1552;  Antoine  était  en 
^^  lieutenant  g-énéral  des  armées  du 
i  :  Charles  Cîossart,  marquis  d'Espiès 
uteiiant  g'énéral  en  1655  et  Jean, 
Lile  d'Espiès,  lieutenant  général  et 

.  Mud'croix  de  Saint-Louis  en  1770. 
La  branche  aînée  a  pour  chef  Louis- 

-wioine  Cossart,  marquis  d'Espiès,  of- 

-  .rtv  de  drag-ons,  marié  en  1880  avec 

.n^a-Maria  de  Thomassa. 
Dans  la   branche  cadette  une  des 
!i.-iues  germaines   de  la  défunte  a 

;  usé  en  1863  Victor  Perrin,  duc  Bel- 


>  1.1  • 


fk' gu/ules^    à  la    croix  ancrée  d'or 
irg^e  de  5  ancres  d'azur. 

Voir  pour  la  famille  de  Quatrefages 
W/î///ea'n  de  1889  col.  278,   en  ajou- 

:.t  que  la  branche  de  la  Roquette 

:  liiie  dans  le  Lyonnais,  à  laquelle 
:iartenait  la  défunte,  a  donné   des 

as^illers  à  la  cour  des  monnaies. 

b^'éf,  à  4  hêtres  arrachés  de  sinople. 
Devise  :  Laus  parentibus. 


^wwx^»v^»vx^\<W* 


Marie-ifar^weri7ff— Laurence  -Valen- 
:  ae  de  Montalembert,  marquise  d'Or- 
z^^rion,  est    décédée  à  Saint- Raphaël 
i^au  11   mars.  Elle  était  fille  de 
-irit-Jacques- Arthur  comte  de  Monta- 
:  "  Hert,  colonel,   tué  à  l'ennemi  en 
^59  et  de  Juliette- Léonie-  Valentine  de 
/ioLecbouart,  et  avait  épousé  le   11 
^  billet  1874  Emmanuel -Marie -Fran- 
cis de  Paule  Le  Fevre,  marquis  d'Or- 
^'.ssoa,  colonel,  attaché  au  ministère 
•^lagaerre,  dont  elle  laisse  sept  en- 
■iats. 

La  famille  Lefebvre  ou  Le  Fevre  d'Or- 
laesson,  originaire  de  Picardie,  a  pro- 
duit d'illustres  magistrats,  des  admi- 
liiâtrateurs,  des  offîciers.  Elle  a  pour 
'l'iteur  un  notaire  secrétaire    du  roi 


(1509),  et  donné  un  intendant  d'Auver- 
gne, des  chevaliers  de  Malte  (1669- 
1712),  un  député  de  la  noblesse  de  Pa- 
ris en  1789. 

Le  mari  de  la  défunte  était  le  fils 
aîné  de  feu  Emmanuel-Marie-Francois 
dePauleLeFevre,marquisd'Ormesson, 
et  de  Marie  Philippine  de  Namur  d'El- 
zée.  Son  frère  cadet,  Olivier-Gabriel- 
Francois  de  Paule,  comte  d*Ormesson, 
ancien  préfet,  directeur  du  protocole, 
a  épousé  Marguerite-Marie-Hélène  du 
Breuil  Hélion  de  la  Guéronnière,  dont 
il  a  postérité  : 

D'azur^  à  S  lys  de  jardin  d'argent^ 
fleuris  d'or^  tiges  et  feuilles  de  sinople 
posés  2  et  1, 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Montalembert  les  Bulletins  de  1887, 
col.  91  et  de  1888,  col.  37  et  105.) 

Le  frère  aîné  de  la  défunte,  André  de 
Montalembert  est  décédé  en  1869,  sans 
postérité  de  son  mariage  avec  Made» 
laine  de  Montalembert,  sa  cousine  ger- 
maine. Ses  autres  frères  et  sœurs 
étaient  : 

P  René  -  Marie  -  Léon,  marquis  de 
Montalembert,  officier  de  cavalerie 
(petit-neveu  du  feu  cx)mte  Charles  de 
Montalembert,  Pair  de  France)  marié 
en  1875  à  (îlotilde-Marie  de  Guesdon 
de  Beauchesne  dont  il  a  deux  fils  et 
une  fille  ;  S*»  Jules-Marc-Gabriel-Geof- 
froy, comte  de  Montalembert,  ancien 
officier  d'infanterie,  marié  en  1877  avec 
Alix-Marie-Thérèse  de  Maures  de  Ma- 
lartic  ;  3°  Alix,  mariée  en  1875  avec 
Arthur,  comte  de  Lupel. 

D'argent^  à  la  croix  ancrée  de  sable. 
Devise  :  Ferrum  fero  ferro  feror. 


^m0^^^f^^^S^*^^^0^^^ 


Joseph-Ferdinand  de  Riverieulx,  en- 
seigne de  vaisseau  à  bord  de  VAventU' 
rier,  est  mort  à  Nice,  à  Tâge  de  27  ans, 
dans  les  premiers  jours  du  mois  de 
mars. 


175 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


1 


Il  était  fils  de  Emile  de  Rivérieulx, 
maire  da  Trej^-lenon,  arrondissement 
de  Brest,  et  de  Marie  de  Cayeii,  et 
petit-fils  de  feu  Armand-Marie-Emile 
de  Rivérieulx,  ancien  député  du  Fi'^âs- 
tère  élu  à  TAssemblée  constituante  de 
1848. 

La  famille  de  Rivérieulx,  Tune  des 
plus  considérables  parmi  les  maisons 
consulaires  de  Lyon,  a  pour  auteur  An- 
toine Rivérieulx,  néà  Jalig*ny  en  Bour- 
bonnais, qui  se  fit  inscrire  en  1652  sur 
le  registre  de  la  bourgeoisie  de  Lyon, 
où  il  fut  l'un  des  recteurs  des  hôpitaux. 

Sa  descendance  a  formé  plusieurs 
branches  : 

1°  Celle  h  laquelle  appartenait  le  dé- 
funt et  qui  a  donné:  Hugues  de  Rivé- 
rieux,  capitaine  d'infanterie,  tué  pen- 
dant la  guerre  de  la  succcbsion  d'Espa- 
gne; Pierre-Charles,  conseiller  en  la 
cour  des  monnaies  de  Lyon;  Claude, 
capitaine  d'infanterie  dont  le  fils,  lieu- 
tenant au  régiment  d'Escars,  mourut 
de  ses  blessures  reçues  à  Rosbach;  Ber- 
nard  de  Rivérieulx,  seigneur  de  Jar- 
lay,  maréchal  de  camp;  Marc- Antoine, 
lieutenant  de  cavalerie  au  régiment  de 
la  Tour,  en  1730;  Marc-Antoine  de  Ri- 
vérieulx, qui  fit  la  guerre  en  Amérique 
sous  le  général  de  Montcalm,  fut  deux 
ans  prisonnier  des  Pepux-Rouges  et 
après  un  voyage  dans  l'Inde,  se  fixa  à 
Brest  où  il  épousa,  en  1744,  Yvonne  du 
Verger.  Il  eut  trois  fils:  1.  François- 
Marie,  capitaine  du  génie,  chevalier 
de  Saint  Louis  et  de  la  Légion  d'hon- 
neur qui  ne  laissa  qu'une  fille,  mariée 
à  M.  Defermon  ;  2.  Marc-Armand,  ca- 
pitaine d'artillerie,  qui  n'eut  que  deux 
filles;  3.  Antoine-Marie  de  Rivérieulx, 
enseigne  de  vaisseau,  père  d'xVrmand- 
Marie-Emile,  ancien  député  en  1848, 
d'où  la  descendance  actuelle. 

2**  La  branche  de  Varax,  restée  en 
Lyonnais  où  elle  a  pour  chef  le  comte  de 
Varax,  venue  d'Etienne  de  Rivérieulx, 
seigneur  du  comté  de  Varax,  Marcilly, 
etc.,  recteur  des  hôpitaux   de  Lyon, 


reçu  secrétaire  du  roi  le  20  avril  171  i 
Elle  a  donné:  Hugues  de  Rivérieul 
de  Varax,  président  en  la  cour  de 
monnaies,  lieutenant  en  la  sénéchauj 
sée,  prévôt  des  marchands  de  la  vill 
de  Lyon  (1735-1745),  père  de  11  en| 
fants ,  entr*autres  :  François-Claude» 
capitaine  au  régiment  du  Lyounaid 
chevalier  de  Saint  Louis,  monta  su 
réchafaud  révolutionnaire  en  1793 
Jean-ClauJe,  frère  aîné  du  précédent 
officier  au  régiment  d'Escars,  mortcg 
lement  victime  de  la  Révolution  e 
1794;  deux  de  ses  fils,  officiers,  fureu 
fusillés  au  siège  de  Lyon;  Jean-Jac 
ques,  aîné  des  deux  précédents,  capi 
taine  au  régiment  de  Rouergue,  pui:j 
dans  Tarmée  des  princes,  chevalier  d 
Saint  Louis,  adjoint  au  maire  de  Lyon 
maire  de  Vaise  de  1817  à  1830,  conseil 
1er  général  du  Rhône  a  continué  1 
filiation  d'où  la  descendance  actuelle. 
3®  La  branche  de  Rivérieulx  de 
Chambost,  qui  a  pour  chef  le  comte  de 
Chambost  et  qui  a  donné  un  prévôt  des 
marchands  de  la  ville  de  Lyon  (177C- 
1778)  ;  Claude-Antoine,exécuté  en  1794; 
un  mousquetaire  du  roi;  Claude-Marie 
de  Rivérieulx  de  Chambost,  officier  au 
régiment  de  la  reine-dragons,  cheva- 
lier de  Saint  Louis,  député  du  Rhôue, 
mort  en  1827;  des  officiers;  un  gard(^ 
du  corps  du  roi,  etc. 

D'azur^  au  croissant  d'argent  y  accom- 
pagné en  pointe  dCune  rivière  agitée  de 
même. 


Madame  de  Rivocet,  née  Louise- 
Thérèse-Hj^acinthe  Robin,  est  décédée  a 
Paris  le  15  mars,  à  Tège  de  85  ans. 

Elle  était  veuve  de  M.  Godard  de  Rivo- 
cet, dont  elle  a  eu:  1°  la  comtesse 
Siéyès,  déccdée,  mère  du  comte  Emma- 
nuel de  Siéyés,  capitaine  écuyer  à  l'é- 
cole supérieure  de  guerre  ;  du  vicomte 
Léon  de  Siéyès;  2«  Madame  Roger 
Firino;  3^  Jeanne,  mariée  en  1887  avec 
Tancrède  de  Scitivaux  de  Greische. 


r 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


178 


Vir  pour  la  famille  Godard  de 
l.  :et,  \t  Bulletin  de  1887,  col.  418. 
1;  i-funte  avait  une  belle-sœur  Mlle 
i  ':i7ocet,  décédée  mariée  à  M.  de  la 
D  Liaiùre  et  mère  de  Madame  Lucien 
iîtudw  de  Possesse. 

l'argent^  au  lion  de  gueules. 


^'^O^V>^rf>/W«A«^^A^ 


weriV're- Jeanne-Marie  de  Fayet, 

i^tpsse  Renaud  de  Cherisey  est  décé- 

'  à  Paris  du  18  au  20  mars,  à  Tàg-e 

22  ans.  Elle  était  fille  de  feu  Gus- 

Pierre,  vicomte  de  Fayet,  lieute- 

-J-colonel  d'état-major,  officier  de 

i  Légion  d'honneur    et    de   Marie- 

riune-Victorine    de   Gaudechart   et 

lit  épousé  le  6  mars  1891  Renaud- 

tor-Gérard,  comte  Renaud  de  Che- 

:v?y,  fils  de   (?^rârfrf- Louis -Charles, 

lute  de  Cherisey,  colonel  d'infanterie 

:i  retraite,  commandeur  de  la  Légion 

ioDDeur,  chef  de  la  branche  cadette 

'  .<a  maison  et  de  Marie-C/aiV^-Char- 

•îe  d'Hespel. 

Voir  pour  la  maison  de  Cherisey  les 
kiins  de  1890,  col.  335,  354  et  400  ; 
e  1891,  col.  165.) 

''^f'pé^  d'or  et  d^ azur ^  lepremier  chargé 
«••'  lion  naissant  de  gueules^  arme\ 
'■'iimsé  et  couronné  de  même. 

Devise  :  Toujours  tout  droit. 

Voir  pour  la  maison  de  Fayet  les 
^<'iiyxns  de  1886,  col.  521,  522,  et  de 
'^'l,  col.  165.) 

Dazur,  à  la  fasce  d'or,  remplie  de  sa- 

.  (chargée  d*une  coquille  d'argent  entre 

'  ''oiles  Wor  et  accompagnée  en  chef 

*  'ne  levrette  courante  (fargent^  colletée 

'Al  r-ollier  de  gueules^  bordé  et  bouclé 

'"'\  d^  en  pointe^  de  3  losanges  d'or 


%MM^k^^^^^^W^^^^^WN 


Marie-Eudoxie  de  Mac-Mahon,  mar- 
i'Jise  d'Oilliamson,  est  décédée  à 
^'ariâ  le  21  mars  à  l'âge  de  34  ans, 


Elle  était  fille  de  défunt  Charles- 
Henri-Paul- Marie,  marquis  de  Mac- 
Mahon  (neveu  du  maréchal,  duc  de 
Magenta),  et  de  Henriette-Radegonde 
de  Pérusse  des  Cars,  marquise  douai- 
rière de  Mac-Mahon. 

Elle  avait  épousé  Joseph-Marie-Do- 
nald, marquis  d'Oilliamson,  fils  aîné 
de  feu  Marie-Elie  vicomte,  puis  mar- 
quis d'O.lliamsou,  et  d'Alix-Marie- 
Thérèse  de  Champagne-Bouzey,  dé- 
cédce. 

(Voir  pour  la  maison  d'Oilliamson 
les  Bulletins  de  1886,  col.  354;  de  1889, 
col.  87  et  554;  de  1891,  col  373-4;  de 
1892,  col.  101.; 

D'azur,  à  une  aigle  éployèe  d'argent, 
memb7*ée  et  becquée  d'or^  posée  sur  un 
baril  aussi  d'or^  cerclé  d'argent. 

Devise:  Venture  and  ^in, 

(Voir  pour  la  maison  de  Mac-Mahon, 
le  Bulletin  de  1886,  col.  684.) 

L*argent^à3  lions  de  gueules  ^contour' 
né  s  [qMïxs  con're  passants)  ^  Vun  sur  Vau- 
tre^ armés  tt  lampassés  d'azur. 

Devise  :  Sic  nos  sic  sacra  tuemur. 


Marie-Thérèse  Huchet  de  La  Bédoyè- 
re,  fille  de  Marie-Corentin  Huchet, 
marquis  de  La  Bédoyère,  capitaine  et 
chevalier  de  Saint-Louis  et  de  Marie- 
Désirée  Le  Jeune  du  Perray  de  Mal- 
herbe, sa  3®  femme,  qu'il  avait  épousée 
le  13  tioùt  1789,  est  décédée  sans  al- 
liance, à  l'âge  de  95  ans,  à  Rt»nues,  où 
ses  funérailles  ont  été  célébrées  en 
réglise  dé  Saint-Sauveur  le  22  mars. 

Son  père,  Marie-Corentin  Huchet, 
marquis  de  La  Bédoyère,  avait  épousé 
en  premières  noces  Reine-Modeste- 
Anne  Rado  de  Cournon  de  Talhouet; 
en  secondes  noces,  le  28  mars  1784, 
Marie -Charlotte  du  Hérissier,  dont 
Louis-Charles-Agathe  Huchet,  marquis 
de  La  Bédoyère,  né  en  1785,  mort  le  8 
mai  1863,  marié  à  Olympe  de  Gondre- 
court,  dont  Charlotte-Geneviève,  marié 


179 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


181 


à  Hippolyte-Marie-Charles  vicomte  de 
Farcy  de  la  Ville  du  Bois. 

Sa  sœur,  du  môme  lit,  Louise-Caro- 
line-Cécile, mariée  à  Heury  de  Séré, 
morte  en  1878,  laissant  plusieurs  en- 
fants parmi  lesquels  Marie-Madelaine- 
Louise-Philomène  de  Séré,  mariée  le 
19  février  1867  à  Louis-Marie-Stanislaa 
du  Breil,  vicomte  de  Pontbriand. 

La  branche  aînée  de  la  famille  de  la 
défunte  fut  continuée  par  son  oncle, 
frère  cadet  de  son  père,  Antoine -Pierre 
Huchet,  de  La  Bédoyère  mort  à  Paris 
en  1820,  dont  le  petit-fils  Louis- Alexan- 
dre-Marie, devint  marquis  de  La  Bé- 
doyère. 

La  branche  cadette,  à  laquelle  ap- 
partenait le  colonel  de  La  Bédoyère 
fusillé  en  1815,  s'est  continuée  jusqu'à 
nos  jours,  ainsi  que  les  branches  de 
Quénetain  et  de  Cintré. 

(Voir  pour  la  famille  Huchet  de  La 
Bédoyère  de  Quénetain  et  de  Cintré,  les 
Bulletins  de  1887,  col.  36;  1890,  col. 
226,  et  1892,  col. 107). 

Ecartelé^  aux  î  et  4  d'argent  à  3  hu- 
chets  de  sable  ;  aux  2  et  3  d'azur  à  6 
hillettes  percées  d* argent ^  posées  3^2  et  1. 

Devise  :  Jlonor  et  Caritas, 


Marie-Charle8--&/î>  marquis  de  Roque- 
feuil,  ancien  conseiller  général  du 
Gard,  est  décédé  à  Montpellier  le  23 
mars. 

Il  était  fils  de  Henri  marquis  de  Roque- 
feuil  et  de  Cécile  de  Mac-Malion,  sœur 
du  maréchal.  Le  17  septembre  1855  il 
avait  épousé  Marie  de  Maubec,  décé- 
dce  sans  enfants,  le  25  décembre  1886, 
à  Montpellier. 

Avec  le  défunt  s'éteint  dans  les  mâ- 
les, la  descendance  de  l'ancienne  et 
illustre  maison  de  Roquefeuil  dans  le 
Bas  -  Languedoc,  marquis  de  la  Ro- 
quette (ér.  de  1658)  sgrs  de  Londres, 
vicomtes  de  Gabriac  dans  les  Céven- 
nes;  barons  de  la  Tour,  Grémian  et 
Cournonsec,  de  Brisssc  et  de  la  Li- 


quisse,  etc.,  alliée  aux  plus  ancienne 
familles  du  Bas-Languedoc  et  distiu 
guée  par  de  brillants  services  militai 
res.  Cette  maison  reconnaît  pour  auteu 
Guillaume  de  Roquefeuil,  lieutenan 
du  roi  Jacques  d'Aragon  en  1250,  qu| 
suivit  ce  prince  à  la  conquête  dei 
royaumes  de  Valence  et  de  Murcie,  el 
fut  grand  amiral  de  ce  dernierroyaume 
Guillaume  de  Roquefeuil  eut  deux  fils 
1.  Jean,  qui  continua  la  descendance 
des  Roquefeuil  en  Languedoc;  2.  H 
Raimond,  qui  a  fait  la  branche  dd 
comtes  de  Peralada,  grands  d'Espagne! 
représentés  à  la  fin  du  xvii"«  siècle  paj 
Joseph  de  Roquefeuil,  éteints. 

Le  marquis  de  Roquefeuil  a  eu  àen\ 
sœurs,  dont  l'aînée,  Cécile-Marie-//t'/'] 
rieite^  décédée,  avait  ép.  le  comte  d^ 
Chastellier  ;  et  la  cadette  Marie-/<sa//ea//j 
ép.  Louis-Marie-Georges  comte  de  Louj 
vencourt. 

(Voir  le  Bulletin  de  1886,  col.  696.) 

De  gueules^  écartelé  par  un  filet  d'o^ 
à  douze  cordelières  de  méme^  trois  dam 
chaque  quartier. 


»»0*^0»0^*^^^^^^^^m 


Alexis-Jules  Pillet-Will,  fils  du  comt^ 
Pillet-Will  et  de  la  comtesse  né^t 
Briatte,  est  décédé,  le  25  mars,  à  VH^k 
de  20  ans,  à  Paris,  où  ses  obsèques  on 
été  célébrées  le  28,  en  l'église  de  le 
Madelaine. 

Il  avait  pour  frère  Frédéric  Pillet 
Will;  et  sa  sœur  Hélène  avait  épouse, 
le  l®*"  février  dernier,  le  prince  de  Ta- 
rente,  fils  du  duc  de  la  TrémoïUe. 

(Voir  pour  les  armes  et  la  notice  di' 
la  famille  Pillet-Will,  le  Bulletin  de 
1892,  col.  91). 


««^/^««^M^^^^^M«.ww^ 


Le  comte  Régis  de  la  Fare,  cn])i- 
taine  adjudant-major  en  retrait  \  ch«' 
valier  de  la  Légion  d'honneur,  fils  nîne 
de  feu  Just-Abel-Eugène,  comte  de  lu 
Fare,  ancien  j^age  de  Charles  X,  et 
d'Esther  Herry  de  Maupas,  est  décéd»^ 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


182 


Auteuil,  le  28  mars,  à  Tâg-e  de  40  ans. 
Nle31  mai  1852,  il  avait  épousé, 
MVvrierl890,  Mlle  Aimée  Logeard, 
avîit  pour  frère  cadet  Christian, 
•)nitede  la  Fare,  et  pour  sœurs, 
-dîmes  Félix  Lucas  ;  Auguste  Fort, 
:  an!  Dangins  de  Mont  aigu. 

v..irpour  la  maison  de  La  Fare  les 
'•rts  de  1888,  col.  177,  et  de  1889, 

..  91.J 

.''>.' j'/r,  à  3  flambeaux  (aliàs  cAflfnrfe/- 
•    'for,  allumés    de  gueules^   rangés 


a^re. 


L'tvise:  Lii:r  nostn's  hostibtis  ignîs. 

^:cie  de  Mordaut  de  Massiac,  fille 
i-funts  Alexandre-Barbe- Adélaïde- 
is.  comte  de  Mordant,  marquis  de 


Massiac,  chevalier  du  Saint-Sépulcre, 
et  d'Agathe- Antoinette  Lallemant  de 
TEstrée,  est  décédée  à  Paris  le  31  mars, 
h  Vàge  de  57  ans. 

Elle  était  la  plus  jeune  des  sept  en- 
fants laissés  par  son  père. 

(Voir  pour  Tancienne  maison  de 
Mordant  de  Massiac,  le  Bulletin  de 
1890,  côl.  203,  279  et  338.) 

Ecnrtelé^  aux  1  et  4  de  gueules  au 
sautoir  d* argent^  alésé  et  trèfle^  accom- 
pagné  de  4  lésants  d'o)\  un  en  chef  2 
aux  flancs^  Vautre  en  pointe,  qui  est  de 
Mordant  ;  aux  2  et  3  d*azur  au  dextro- 
chère  d'' argent  tenant  une  massue  d*or 
en  pal^  qui  est  de  Massiac. 

Devise  :  Mordens  hostem  domino  fide- 
lis, 

L.    DE   ROZEL. 


TROISIÈME  PARTIE 


VARIÉTÉS   —    BIBLIOGRAPHIE   ~   CHRONIQUES 


Le  Vice-Amiral  Coupvent 
des  Bois 

Vu<ru8te-Elie-Aimé   Coupvent   des 

:\nék  Dunkerque  en  1814  est  dé- 

:- 1-8  février  1892. 

:•  :itré  dans  la  marine  à  sa  sortie  de 
ie  polytechnique,  il  prit  part  aux 
nanfues  de  Dumont-d'Urville,  fut 
i^  à  Mogador,  se  distingrua  à  la 

^^*  de  Bomarsund  et  fit  les  campa- 
-  (le  rOcéan  Pacifique,  d'Italie  et 
rjine.  En  1860  il  fut  g'ouverneur  de 

•ton  pendant  l'occupation.  —  Promu 
tre-amiral,  il  commanda  la  station 

•  Brésil  et  fut  successivement  major 

^'■ral  et  Préfet  maritime  à  Chèr- 
es'. —  Il  fut  fait  vice-amiral  en 

-'  tt  mis  à  la  retraite  en  188L  II  est 


décédé  le  8  février  1892  d'une  afiection 
pulmonaire. 

Le  vice-amiral  a  manifesté  pur  sou 
testament  la  volonté  que  ses  obsèques 
soient  aussi  simples  que  possible, 
qu'aucun  honneur  militaire  ne  lui  fut 
rendu  et  qu'aucun  discours  ne  fut  pro- 
noncé sur  sa  tombe. 

Sa  dépouille  mortelle  a  été  inhu- 
mée dans  une  sépulture  de  famille  à 
Dammarie-lès-Lys  (Seine-et-Marne). 

Du  côté  paternel,  l'amiral  tenait  à  la 
famille  de  Lamblardie  (Sarthe),  dont 
un  a  été  ingénieur  fort  distingué,  lors 
du  premier  Empire,  etc. 

Le  défunt  était  grand  officier  de  la 
Légion  d'honneur,  commandeur  d'Isa- 


183 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


1 


belle  la  Catholique    et    médaillé    de 
Crimée,  etc. 

Voici  la  description  de  l'empreinte  de 
son  cachet  : 

D'acur,  aie  chevron  d'argent  accom- 
pagné de  deti.c  vtoiles  d'or  en  chef  y  et 
diin  cœur  de  même  en  pointe. 


M.  du  Bard  de  Curley 

Le  5  mars  nous  avons  vu  s'éteindre  à 
Paray-le-Monial,  àg-é  de  83  ans,  dans 
la  paix  du  Seig*neur,  une  sainte  figure 
en  Jules- Jean -Baptiste  du  Bard  de 
Chasans  de  Curley,  né  à  Dijon,  fils  et 
petit-fils  des  seigueiirs  de  Chasans  et 
de  Curley,  et  de  M"*  d'Anthès.  Par  sa 
mère  il  tenait  à  une  des  familles  les 
plus  considérables  de  TAlsace,  et  par 
son  père  il  représentait  en  Bourg^ogne, 
tout  ce  qu'il  y  a  de  grand.  Descendant 
de  Marie  de  Saumaise  de  ('hasans 
et  de  Vergy;  cette  dernière  touchait  à 
la  plupart  des  familles  souveraines  de 
TEurope.  Rien  de  plus  modeste  que  ce 
grand  chrétien,  gentilhomme  fort  éru- 
dit;  il  avait  toute  sa  vie  travaillé  à 
ramasser  une  foule  de  documents  sur 
le  vallon  de  Vergy  et  la  Bourgogne, 
puis  formé  une  belle  bibliothèque  qu'il 
donna  de  son  vivant  à  la  résidence  des 
Jésuites  de  Paray-le-Monial.  Les  RR. 
PP.  la  conserveront  comme  un  pieux 
souvenir. 

Dans  son  intimité,  Jules  de  Curley, 
se  faisait  une  gloire  de  sa  parenté  avec 
sainte  Jeanne  de  Chantai,  et  d'être  le 
petit  neveu  de  la  mère  de  Saumaise, 
que  le  ciel  avait  donnée  comme  supé- 
rieure à  celle  qu'il  avait  choisie  pour 
révéler  aux  hommes  les  grâces  de  son 
divin  cœur,  la  Bienheureuse  Margue- 
rife-Marie,  Aussi  Jules  de  Curley,  a 
voulu  passer  les  dernières  années  de 
sa  vie  et  mourir  dans  la  ville  du  Sa- 
cré-Cœur qui  lui  a  acconlé  de  grauds 
regrets.  Il  laisse  dany  ce  monde  une 
pieuse  femme,  compagne  de  se.i  der- 


niers jours,  un  fils  jésuite,  seul  héi 
tier  de  son  nom,  et  une  fille  M'"®  G 
rard  de  la  Brelv.  En  finissant  c 
lignes,  je  me  permettrai  d'émettre 
vœu  qui  était  le  sien,  de  voir  le  ^rai 
nom  de  Chasans,  relevé  un  jour  p 
un  des  enfants  de  ses  nombreuses  ni 
ces,  filles  de  son  frère  Âlexandr 
auquel  Paray-le-Monial,  doit  tant  d' 
méliorations. 

C"'  DE  Mayol  de  LriK. 


Des  Généalogies 

Leur  utilité  domestique  et  sociah'  ,'/ 

(Suite  et  lin). 

Mais  en  rendant  hommage  à  ct^t 
classe  privilégiée  de  l'ancien  régime, 
n'en  regrette  que  les  vertus  et  la  for 
éducation.  On  ne  pourra  pas  lui  repn 
cher  de  désirer  le  rétablissement  d 
droit  d'aînesse,  car  il  considère  Tunir 
dans  la  famille  comme  un  bien  prêl* 
rable  à  tous  autres  et  l'égalité  de  pal 
tager  comme  le  plus  sûr  moyen  d'à 
surcr  cette  union.  Le  droit  de  testi 
même  ne  lui  plaît  pas,  parce  qu'il  po 
met  de  modifier  Tordre  de  successio 
établi  par  la  loi  ou  de  favoriser  certaiï 
héritiers  au  détriment  des  autres.  Cet 
thèse  rencontrera,  M.  de  Cornulier 
sait  bien,  nombre  de  contradicteurs. 

I  Quoi  qu'il  en  soit,  il  y  a  beaucoo 
à  apprendre  dans  son  petit  volume  :  U 
généalogistes  peu  exercés,  qui  soi 
souvent  aux  prises  avec  des  problèm( 
difficiles  —  origines  à  fixer,  horac 
nymes  à  démêler,  branches  collatérf 
les  à  rattacher  au  tronc  principal,  ct<* 
etc.,  —  y  rencontreront  d'utiles  notioi 
et  des  conseils  pratiques. 

•  L^auteur  examine  une  derni<'i 
question  :  la  généalogie  une  fois  dn^- 
sée,  à  peu  près  complète,  documentai 

(1)   Dci  géuf-alogies.  Leur  utiUt^  domrstii{»' 
SLciali»,  etc.,  pat*  le  comte  Eruest  de  Coi-imln' 
Lnciniërc.     lii-12,    5«    édition.    Orléans,    iinp 
Uerluison. 


\t 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


186 


!t  il  de  la  conserver  en  manuscrit? 

..inmcnt   non,  car  s'il  n'y  en  a 

.::.e  copie,  elle  sera  à  la  merci  de 

:/^  les  causes  de  destruction,  et  s'il 

A  en  faire  plusieurs,  autant  recou- 

;i  rimpression.  De  cette  façon,  on 

*  '  plus  sur  du  texte,  et  chaque  chef 

'  u'AÏsoa  dans  la  famille  aura  son 

ùplaire,  sans  préjudice  de  ceux  qui 

irmient  être  mis  en  librairie  à  la 

:  •^itioQ  des  travailleurs,  très  friands 

-  «^s  livres  imprimés  à  petit  nombre 

aiuiant  à  s'entourer  de  documents 

:  '  geare.  C'est  ainsi  qu'on  provoque 

«  r.'ctifications,  les  communications 

.-  pièces  nouvelles  et  de  reuï^eigne- 

.  ::^<  inédits.   On   g-arantit  ainsi  la 

^^ivation  d  œuvres  dont  M.  de  Cor- 

'T  a  démontré   surabondamment 

t:iîté  et  Ton  en  facilite  le  perfec- 

.liraent.  Une  généalogie  irrépro- 

'•  !e,  qu'on  le  sache  bien,  c'est  un 

'.  presque  irréalisable  :  r«m  avis  in 


i» 


Arrêtons  nous  après  avoir  seule- 
:U  effleuré  des  questions  que  l'au- 
i:  a  traitées  de  main  de  maître  :  nos 
>  urs  voudront  en  chercher  la  solu- 
i  <ians  les  pages  que  nous  leur  re- 
.uiandons  avec  la  certitude  de  ne 
?  être  aveuglés  par  l'amitié;  nous 
a  connaissons  pas  sur  ce  sujet  de 
i''  iustructives  ni  de  plus  intéressan- 

(Revue  historique  de  VOiiest), 


La  Charte  de  Beauregard  (0 

1283 

^\\  France  la  liberté  est  ancienne,  c'est  le 

ikne  qui   est  nouveau,»  disait  M'"«  de 

.  s^us  le  premier  Empire.  Cette  belle  pa- 

.  jii«^liriée  par  toutes  nos  traditions  bistori- 

<  (ioit  s'entendre  principalement  des  libres 

'ulifms  qui  régispaient   nos    communes, 

•^l'organisation  municipale  n'aurait  rien  à 

1  Uhntéi  et  coutumes  de  la  vilh  de   Beaure- 
L  (laiii  te  PéHgord  blanc  (arrondissement  de 


envier  à  notre  législation  moderne.  Déjà  dans 
les  Annales  historiques  de  la  ville  de  Berge'- 
rac,  nous  en  avons  donné  une  preuve,  avec  la 
Transaction  de  iS^23,  passée  entre  les  consuls 
et  le  sgr  de  la  ville,  sanctionnée  par  le  roi  de 
France.  La  charte  d'Edouard  1''  roi  d'Angle- 
terre et  duc  d'Aquitaine,  en  1286,  dite  Charte 
de  Beauregard,  qui  régissait  l'administration 
de  plus  de  vingt  communes  de  l'arrondisse- 
ment arluel  de  Bergerac,  en  est  une  preuve 
nouvelle.  Nous  sommes  heureux  de  mettre 
sous  les  yeux  de  nos  lecteurs  ce  document  im- 
portant et  inédit  dont  nous  devons  la  commu- 
nication à  M.  Le  Bœuf,  notaire  à  Beauregard  : 

Edoart,  par  la  grâce  de  Dieu,  roy 
d'Angleterre  et  de  France  duc  d'Aqui- 
taine. 

A  tous  ceux  qui  ces  présantes  lettres 
verront  Salut  et  paix. 

Nous  voulons  que  tout  le  monde  sa- 
che que  par  la  teneur  des  présantes 
tant  pour  nous  que  pour  nos  succes- 
seurs, nous  donnons  et  accordons  à  nos 
habitants  de  la  ville  de  Beauregard  au 
diocèse  de  Périgord  les  libertés  et  cou- 
tumes qui  s'ensuivent. 

1^  Que  par  nous  ny  par  nos  succes- 
seurs il  ne  soit  levé  ny  perçu  aucun 
impôt  dans  la  dite  ville,  comme  il  est 
d'usage  ailleurs,  h  moins  que  les  habi- 
tants ne  veuillent  bien  nous  l'accorder 
gratuitement. 

2*^  —  Item,  que  les  habitants  de  la 
dite  ville  et  ceux  qui  l'habiteront  dans 
la  suitte  puissent  vendre,  donner  et 
aliéner  tous  les  biens,  meubles  et  im- 
meubles à  qui  ils  voudront,  excepté  à 
l'église,  aux  gens  d'église  et  aux  mi- 
litaires à  qui  ils  ne  pourront  vendre 
leurs  immeubles  que  du  consentement 
et  sauf  le  droit  des  seigneurs  de  qui  ils 
relèveront. 

3°  —  Item,  que  les  habitants  de  la 
dite  ville  puissent  librement  marier 
leurs  filles  où  ils  voudront  et  faire  en- 
trer leurs  enfants  à  leur  volonté  dans 
la  cléricature  et  dans  les  ordres  sacrés. 

40  —  lûem^  que  nous  ny  notre  baillif 
ne  pourront  faire  prendre  aucun  habi- 
tant de  la  dite  ville  ny  faire  saisir  ses 


187 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


J 


biens,  pourvu  qu'il  veuille  et  donne 
caution  d'ester  à  droit  si  ce  n'est  pour 
pour  meurtre  ou  homicide  ou  blessure 
mortelle,  ou  autre  crime  qui  emporte 
confiscation  de  corps  et  de  biens. 

5°  —  Item^  notre  sénéchal  ou  notre 
baillif  ne  citeront  devant  eux  que  ceux 
qui  habitent  dans  la  dite  ville  hors  de 
ses  faubourgfs,  pour  ce  qui  se  sera 
passé  dans  la  dite  ville  ou  ses  fau- 
bourgs sur  la  plainte  d'aultruy,  si  ce 
n'est  pour  notre  fait  et  cause. 

6"  —  Ttem^  si  quelqu'un  meurt  dans 
la  dite  ville,  ab  intestat  et  sans  en- 
fans  et  qu'il  ne  se  présente  aucun  de 
ses  héritiers  présomptifs,  notre  baillif 
et  les  consuls  de  la  dite  ville,  après 
avoir  fait  un  inventaire  des  biens  du 
défunt,  établiront  pour  commissaire 
des  dits  biens  deux  personnes  de  pro- 
bité de  la  dite  ville  qui  les  gfarderont 
fidèlement  pendant  un  an  et  un  jour, 
et  si  pendant  ce  temps  les  héritiers  se 
présentent,  on  leur  remettra  en  entier 
les  dits  biens,  si  au  contraire  ils  ne  se 
présentent  pas,  tous  les  meubles  et  im- 
meubles du  défunt  nous  seront  acquis 
pour  en  faire  selon  nostre  bon  plaisir, 
et  quant  aux  immeubles  qui  relèveront 
d'autres  seigneurs,  ils  leur  seront  éga- 
lement acquis  pour  en  faire  ce  que  bon 
leur  semblera,  sauf  les  debtes  du  dé- 
funt qui  se  trouveront  bien  et  légiti- 
ment dues,  qui  seront  payées  dans 
l'un  et  l'autre  cas  sans  attendre  la  fin 
de  l'année. 

70  —  liem^  nousvoulons  que  les  tes- 
taments que  fairont  les  habitants  de  la 
dite  ville  en  présance  de  témoins  di- 
gnes de  foy  soient  bons  et  valables 
quoy  qu'on  n'y  ait  pas  observé  les 
solennités  de  droit,  pourvu  toutefois 
qu'on  y  laisse  la  légitime  aux  enfans 
et  qu'on  y  ait  appelé  le  curé  ou  quel- 
qu'autre  personne  ecclésiastique,  si  on 
peut  le  faire  commodément. 

8®  —  Item^  qu'aucun  habitant  de  la 
môme  ville  qui  sera  accusé  de  quelque 
crime  que  ce  soit,  ne  puisse  être  con- 


traint, s'il  ne  veut  à  s'en  défendre  ^ 
la  voie  du  duel,  ny  qu'il  puisse  ê! 
réputé  coupable  à  cause  de  ce  ref 
mais  que  celluy  qui  se  plaindra 
luy  prouve  le  crime  de  l'accusé,  s'i 
veut,  par  témoins  ou  autre  preuve  s 
vaut  Tordre  du  droit. 

9°  —  Item^  que  les  habitants  île 
dite  ville  puissent  acheter  ou  recev 
par  donation  a  emphiteose  ou  areu 
ment  de  tous  ceux  qui  voudront  ve 
dre,  inféoder  ou  donner  à  cens  lei 
immeubles,  excepté  l'inféodation  t 
pelle  feudum  francale  militare  qu'ils 
pourront  acheter  ny  recevoir  que 
notre  consentement  ou  de  nos  succo 
seurs. 

10°  —  Kem^  de  chaque  pièce  de  tor 
de  quatre  canes  ou  aunes  de  lar^o 
dix  en  long,  il  nous  sera  payé  4  d 
niers   seulement  d'obliés  ou  rente 
plus  ou  moins  suivant  le  cas.  Cha(| 
année  h  la   Nativité    de  la  glorieu 
vierge    Marie    et    autant    d'acapte 
muance  de  seigneur,  et  si  la  dite  pi 
de  terre  vient  à  se  vendre  l'achetei 
nous   payera  pour  lods  et  ventes 
douzième  partie  du  prix,  et  si  les  dit 
obliés  ou  rentes  ne  sont  pas  pajées  a 
temps  dit,  le  débiteur  nous  payera  un 
de  gage  ou  amende  et  en  outre  1( 
dites  obliés. 

IP  —  S'il  se  commet  dans  la  di 
ville  ou  ses  appartenances  quolqi 
sortilège  ou  d'autres  maléfices  occulte 
ycelle  ville  sera  condamnée  à  uu 
amende  par  nous  ou  notre  lieutenai 
au  dire  des  consuls  d'ycelle,  et  la  di 
amende  sera  levée  sur  la  dite  ville  :? 
faux  bourgs  et  preclotures  à  Tarbi 
trage  de  trois  des  dits  consuls. 

12"  —  Item^  notre  sénéchal  et  bail! 
dans  la  dite  ville  seront  tenus  avai 
d'entrer  en  charge  de  noua  jurer  et 
la  dite  ville,  devant  des  personnes  d 
probité  d'ycelle,  qu'ils  se  comporteroi 
avec  fidélité  dans  le  du  de  leur  char;ît 
qu'ils  rendront  justice  à  un  chacun  S( 
Ion  leur  pouvoir  et  qu'ils  observeron 


(' 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


190 


S  et  coutumes  de  la 
Hé  approuvés  jus- 
autres  établisse- 

ouls  de  cette  ville 

les  ans  le  jour  de  la 

Aiilaire  et  ce  même  jour 

aotre   baiilif  concuremment 

-  ^  anciens  consuls  seront  tenus 

i.'.'isir  ou  nommer  six  autres  con- 

^  oalholiques  parmy  les  habitants 

i:i  dite. ville,  que  nous  paroitront 

:^  bonne  vie  et  mœurs  au  profit 

i  'lito  ville,  lesquels  fairont,  ser- 

.  t  a  notre  baiilif  et  au  peuple  de  la 

m!1o  de  bien  et  fidèlement  conser- 

•  î^ûs  droits  et  gouverner  le  peuple 

V  (jue  le  consulat,  qu'ils  ne  rece- 
t  aucun  prêtant  ny  service  de  qui 

V  soit  à  cause  de  leur  cbarg-e  de 
!ils,  auxquels  susdits  consuls   la 

niunauté   de    la  ville     promettra 

•aimant   son    serment    de    donner 

^cil  et  assistance  avec  toute  obéis- 

e  sauf  cependant  en  toutes  choses 

•'  droit  et  celluy  de  nos  succes- 

'-:  lesquels  consuls  auront  pouvoir 

•  parer  les  rues,  les  voyes  publiques 

•mîaines  et  les  ponts  et  de  faire  des 

imauces  raisonnables  comme  aussi 

.    ie  nommer  un  procureur   sindic 

:  agir  au  nom  de  toute  la  commu- 

''■t  t^t  faire  g-énéralement  tout  ce 

la  communauté  peut  et  doit  faire 

^-lin'me;  seront  autorisés  aussy  les 

'  :ousuls  de  faire  sur  les  habitants 

^i  <iite  ville  et  de  ses  fauxbourgs  et 

.otures  les  levées  nécessaires  pour 

-  utilité  commune;  et  ceux  qui  jette- 

■  des  immondices   dans  les    rues 

ni  punis  par  notre  baiilif  et  les 

'^  dits  consuls  suivant  l'exigence  des 

\  comme  aussy  ceux  qui  auront  des 

v'ssions  ou  des  rentes  dans  la  dite 

•  ♦'ux  et  leurs  successeurs  seront 

lis  de  fournir  aux  collectes  qui  se 

"  ûUians  la  dite  ville  pour  son  uti- 

'  tout  comme  les  autres  habitants 

'^i'x  et  s'ils  étoient  refusants  notre 


baiilif  pourroit  les  y  contraindre  à  la 
requête  des  consuls. 

14°  —  Item^  chaqu'uu  des  habitants 
de  la  dite  ville  sera  tenu  de  nous  sui- 
vre, et  notre  sénéchal,  chaque  année 
à  Tarmée  contre  nos  ennemis,  et  nous 
fournir  aide  et  assistance  pendant  40 
jours  à  ses  propres  dépands,  et  sui- 
vant ses  propres  facultés;  les  provi- 
sions de  bouche  qui  seront  portées 
dans  la  dite  ville,  pour  être  exposées 
en  vente,  du  dehors  ou  d'une  demy- 
lieiie  aux  environs,  ne  pourront  se 
vendre  qu'api  es  avoir  été  exposées  aux 
marchés  et  places  publiques  de  la  dite 
ville,  et  si  quelqu'un  y  contrevient,  il 
sera  condamné  à  2  sols  G  deniers  d'a- 
mende, à  moins  qu'il  ne  fut  un  étran- 
ger qui  eût  probablement  ignoré  la 
coutume  du  lieu. 

15°  —  Iicm,  quiconque  en  frappera  un 
autre  ou  le  trainera  avec  colère  a  coup 
de  poing  et  de  pied,  sans  qu'il  y  ait 
cependant  efi^usion  de  sang,  et  que 
celluy  qui  sera  maltraité  ait  appelle 
du  secours,  le  coupable  sera  condamné 
à  5  sols  d'amende  et  payera  au  plai- 
gnant ses  dommages  et  intérêts  sui- 
vant ce  qui  sera  avise,  si  cependant 
il  y  avoit  efl^usion  de  sang,  ce  coupa- 
ble seroit  condamné  à  20  sols  d'amende 
envers  la  justice,  outre  les  dommages 
et  intérêts  de  la  partie  lésée.  Si  c'étoit 
avec  une  épée,  un  bâton,  une  pierre 
ou  une  tuile  que  l'accusé  ait  frappé  le 
pleignant,  sans  effjsion  de  sang,  et 
qu'il  y  eut  clameur  de  la -part  du  plai- 
gnant, l'accusé  seroit  condamné  eu 
20  sois  d'amende  envers  la  justice  et 
dans  l'un  et  dans  l'autre  cas,  aux  dé- 
pands, dommages  et  intérêts  de  la 
partie  plaignante. 

16°  —  Item,  Si  quelqu'un  en  paye 
un  autre  et  qu'il  soit  trouvé  coupable 
de  meurtre  de  manière  qu'il  soit  réputé 
pour  homicide,  il  sera  puny  par  juge- 
ment de  notre  cour  et  tous  ses  biens 
confisqués  à  notre  profit,  sauf  ce  qui 
se  trouvera  dii  à  ses  créanciers, 


191 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


lil 


17°  —  Item^  si  quelqu'un  dit  des  pa- 
roles injurieuses  à  un  autre  d'un  esprit 
de  colère,  et  qu'il  y  ait  clameur  par 
celluy  qui  se  trouvera  offensé,  sera 
condamné  par  notre  baillif  en  2  sols  6 
deniers  d'amende  et  à  faire  réparation 
à  Toffensé  pour  raison  de  l'offense. 

18° —  Item^  quiconque  s'emparera 
de  notre  bien  ou  de  celluy  de  notre 
baillif,  ou  qui  enlèvera  le  gage  qu'il 
avoit  été  obligé  de  donner  par  autorité 
de  justice  sera  condamné  en  30  sols 
d'amende. 

19®  —  Itetn,  ceux  et  celles  qui  com- 
mettront adultère  s'ils  sont  surpris  en 
flagrant  délit,  et  qu'il  y  ait  clameur  à 
ce  sujet,  ou  qu'ils  soient  convaincus 
par  gens  dignes  de  foy,  ou  qu'ils  ayent 
confessé  leur  crim.c  en  jugement,  ils 
seront  condamnés  chaqu'un  on  100 
sols  d'amende  ou  à  courir  la  ville  nuds 
et  sans  chemise  à  leur  choix. 

20*^  —  îtem^  celluy  qui  par  colère  ti- 
rera son  épée  contre  un  autre  sera  con- 
damné en  10  sols  d'amende  et  ù  faire 
réparation  de  l'offense. 

210  —  item^  celluy  qui  aura  volé  de 
jour  et  de  nuit  quelque  chose  valant 
2  sols  coura  la  ville  avec  l'effet  volé 
suspendu  au  col,  payera  5  sols  d'a- 
mende et  restituera  la  chose  volée  au 
propriétaire,  excepté  les  fruits  dont  il 
sera  usé  comme  cy  après,  et  si  quel- 
qu'un vole  une  chose  de  valeur,  au 
delà  de  5  sols,  pour  la  première  fois,  il 
sera  marque  et  condamné  en  60  sols 
d'amende,  et  s'il  se  trouve  marqué  il 
sera  puni  suivant  l'exigence  du  cas  par 
jugement  de  notre  cour  et  si  quelqu'un 
est  pendu,  pour  cause  de  vol,  il  sera 
condamne  en  10  livres  d'amende  en- 
vers nous,  si  ses  biens  sont  suffisants, 
sauf  ses  debtes,  qui  seront  réservées  à 
ses  créanciers,  le  surplus  sera  délivré 
à  ses  héritiers. 

(La  fin  au  prccham  numéro) 


Annuaire  de  la  Noblesse 
de  France 

Le  48°  volume  de  V Annuaire  d  < 
noblesse^  fondé  en  1843  par  M.  Bur< 
d'Hauterive,  qui  a  conquis  une  \)\\\r 
si  légitime  dans  la  science  héraldiqi:| 
vient  de  paraître.  Il  est  publié  aujoiii: 
d'hui  sous  la  direction  du  vicomte  Al 
bert  Révérend,  connu  par  des  travai: 
estimés,  dont  la  compétence  dans  \ 
science  nobiliaire  ne  peut  que  maint! 
nir  le  succès  de  cette  intcressair; 
publication. 

La  nouvelle  direction  a  conservé  1 
anciennes  divisions  du  volume  auni:r| 
et  tient  ses  lecteurs  fidèlement  n 
courant  des  événements  de  famille  »{• 
intéressent  le  monde  nobiliaire.  11  1 
annonce  pour  l'année  1893  une  taN] 
générale  des  49  premières  années,  (j' 
facilitera  1rs  recherches  dans  cette  rir -i 
collection  dont  les  premiers  voluni 
sont  épuisés. 


Avis  à  nos  abonnés 

La  réimpression  du  Catalogue  d 
gentilshommes  de  Bourgogne  est  sun 
presse.  Le  Catalogue  paraîtra  dan.-  i 
courant  du  mois  de  juin. 

Celui  des  Chanoines-comtes  de  hri'u 
de  le  suivra  de  près. 


Le  volume  des  Devises  héraldii^it 
traduites  et  expliquées  par  M.  Luin 
de  La  Roque,  qui  se  vend  6  fr.  en  l 
brairie  est  à  la  disposition  de  n< 
abonnés  au  prix  de  5  fr.  pris  dans  n. 
bureaux  et  5  fr.  50  par  la  poste.  Un 
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->ltioz&    de     ses    al>on.x]iés    avicicii 
.nos    du.    lAXJTJUEl'rTlS    dëjë.    pu.1>liôs. 


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c)liiiii®9  pris  flans  nos  boreaoxs 
pour   Tallranchissenieni;    d*an    volame 


MM .  les  abonnés  du 
Maison  de  Campagne  j 
sons  parues  en  1891 
antérieures  à  ceux        ..  j  VOLUMES  SONT  EN  VENTE 

de  1879  à  1890. 


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,go  :  !8  fr.;  franco  :  8  fr.2S 

,;îf  DES  PBEUVES  DE  NOBLESSE 

*•      «cocues  pai*  d'Hozier 

^s  Ecoles  militaires  de  1753  à  1789 

PUBLIÉ  PAR  LES  MÊMES 
frocb.  in-8»  :  S  fr.;  franco  :  «  fr.  85 


TREIZIÈME   ANNEE 


LA  VIGNE  FRANÇAISE 

REVUE    BI-MENSUELLE 

DES  INTÉRÊTS  VITICOLES  FRANÇAIS 

ET    DE  LA    DÉFENSE   CONTRE   LE   PHYLLOXERA  PAU  U- 
INSECTiriDES    ET   LES   CÉPAGES  RÉSISTANTS 


lO  fr.  par  an  pour  la  France;  11  fr.  poii! 
rétranger.   —  On   s'abonne  à  Paris, 
56,  quai  des  Orfèvres 


^ 


'T 


HÉRALDIQUE 


^-*. 


^  FRANCE 


ou 


DE   LA   NOBLESSE 

.prie)  —  Avril  1892 


'r. 


tables,  maréchaux  de  Fi'ance,  lieu- 

-orial  général  de  France.  Documents  his- 

o*J6-1701),  d'après  les  nianiiscrils  de  la  Bi- 


uiard  de  la  Rochebrochard  ;  Maison  de  Charbon- 

iinel,  archevêque  titulaire  de  Sozopolis  (1802-1891). 

.jages  et  décès  du  mois  d'avril  1892  et  rappel  des  mois 

iialemberl. 

aographie,  Chroniques  :  La  Charte  de  Beauregard,  (suite  et  lin)  ; 

'•'"es  au  Sceau  de  France. 


PREMIÈRE  PARTIE 

j^f^HOWAL  GÊÎ^ÉBAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 

CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

^^5,SÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE- CAMP 

(Suite) 


IXS    iUKBCHAUX  DE    FRANCE 

dûmité  de  maréchal  de  France, 

e  Id  plup»^*  ^^  Q^W^^  des  Grands 

-^!!^rii  de  la  couronne,  n'a  pas  eu, 

''''inoriffiae,  le  lustre  et  Téclat 

:  elle  »         jAaîryna  d'ahopd.  ainsi  < 


I  II  n'est  pas  aisé  de  prou- 

'avftlene*  ^^  ^  ^nselmey  vi.  p.  615,  que 

rer,  "^  . -^jjîté  a  été  plustot  distin- 

^^^  ^^ire  les  militaires  que  celle  de 

^iTjee      ^j^  La  fonction  du  maréchal 


€  était  de  mener  au  combat  Tavant- 
«  g:arde  de  Tarmée  dont  le  Connétable 
«  avait  le  commandement.  » 

Les  auteurs,  qui  ont  donné  des  listes 
chronologiques  des  maréchaux  de 
^  France,  sont  loin  d'être  d'accord  sur  le 
nom  des  premiers  personnag-es  qui  fu- 
rent investis  de  cette  fonction  ou  di- 
g'nité. 

Le  P.  Anselme  commence  la  sienne 
dans  YHistoire  des  grands  officiers  de 
la  couronne^  avec  Albéric  Clément,  sgr 
duMez  en  1190. 

Pinard, dans  sa  Chronologie  miliûairef 
désigne  par  le  prénom  de  Pierre  celui 
dont  le  nom  figure  dans  diverses  char- 


PRIX  DE  L'ABONNEMENT  AU  BULLETIN 


France,  Algérie  et  Alsace-Lonraine  (12  liyraisons) 1 59  £r.  par  an. 

étranger  et  Poasessiona  coloniales 1&         — 

Les  dix  premiers  volumes  de  la  collection,  comprenant  chacun  près  de 

800  colonnes  avec  tilre  et  table "1 9  fr.  par  toI. 

Pour  les  abonnés  anciens  ou  nouveaux 9  — 

Tontes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  k  l^Administration  du 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque, 
directeur  y  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 

Il  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  exem- 
plaires. 

Xj*AdJiilxxlstx*a,tloxi.  tlexit  et  la  disposition  de  ses  atoonn.es  an.oiexi8  oti 
nou'Foau.x^  la  collection  dos^  volumes  du.  BUI^UCI^IN  déjèt  publiés,  aux 
conditions    ci-dessou.s  : 

9  fr.  le  volume^  pris  flans  nos  bareauxs 
ajouter    1    fr.   pour   Tallranoliissenient    d*nn    volome 

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Broch.  in-8«  :  2  fr.;  franco  :  2  fr.tBS 


i^^IMMA 


CATALOGUE  DES  PREUVES  DE  NOBLESSE 

jEiecues  par  d'Hoziex* 

Pour  les  Ecoles  militaires  de  1753  à  1789 

PUBLIÉ  PAR  LES  MÊMES 
Broch.  in-8*  :  S  fr.;  franco  :  S  fr.  SS 


TREIZIÈME   ANNEE 


LA  VIGNE  FRANÇAISE 

RBVUE    BI-MENSUELLB 

DES  INTÉRÊTS  VITICOLES  FRANÇAIS 

ET   DE  LA   DÉFENSE   CONTRE   LE  PHYLLOXERA   PAR   l.r^ 
INSECTICIDES  ET   LES  CÉPAGES  RÉSISTANTS 


\0  fr.  par  an  pour  la  France;  %%  fr.  potn 

l'étranger.  —  On  s'abonne  à  Pans, 

56,  quai  des  Orfèvres 


BULLETIN  HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


ou 


HKVLE    HISTORIQUE  DE    LA   NOBLESSE 

Cinquième  Volume,  —  (Nouvelle  série)  —  Avril  1892 


SOMMAIRE 

-uRE  Partie  :  Catalogue  des  généraux  Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieu- 
fiinta  généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  —  Armoriai  général  de  France.  Documents  his- 
nques.  — Armoriai  de  la  généralité  d'Orléans  (1696-1701),  d'après  les  manuscrits  de  la  Bi- 
'iliéque  nationale.  Cabinet  des  titres  (suite). 

'mE  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Brochard  de  la  Rochebrochard  ;  Maison  de  Charbon- 
1  :rn  Velay  et  Monseigneur  de  Charbonnel,  archevêque  titulaire  de  Sozopolis  (1802-1891). 
-  Noies  d'Etat-ci  vil  nobiliaire:  Mariages  et  décès  du  mois  d'avril  1892  et  rappel  des  mois 
:  o-dents.  —  Rectification  :  Montalemberl. 

i  itME  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  La  Charte  de  Beauregard,  (suite  et  fin)  ; 
".'pression  des  Référendaires  au  Sceau  de  France. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  CxÈNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DECAMP 

(Suile) 


LtS  MARECHAUX  DE    FRANCK 

'a dignité  de  maréchal  de  France, 
^me  la  plupart  de  celles  des  Grands 

iers  de  la  couronne,  n'a  pas  eu, 
'.>  son  origine,  le  lustre  et  Téclat 
elle  a  eu  p.îr  la  suite.  Le  nom  de 
âM'Lal  ne  désigna  d*abord,  ainsi  que 
'Js  Tavons  dit,  qu'un  officier  de  la 
-ison  du  roi  ayant  autorité  sur  la 
i-alerie.  •  Il  n'est  pas  aisé  de  prou- 
^^r,dit  le  P.  Anselme,  vi.  p.  615,  que 
cette  dignité  a  été  plustot  distin- 
/uée  entre  les  militaires  que  celle  de 

«iDnétable.  La  fonction  du  maréchal 


c  était  de  mener  au  combat  Tavant- 
t  garde  de  l'armée  dont  le  Connétable 
«  avait  le  commandement.  » 

Les  auteurs,  qui  ont  donné  des  listes 
chronologiques  des  maréchaux  de 
France,  sont  loin  d'être  d'accord  sur  le 
nom  des  premiers  personnages  qui  fu- 
rent investis  de  cette  fonction  ou  di- 
gnité. 

Le  P.  xAnselme  commence  la  sienne 
dans  VHistoire  des  grands  officiers  de 
la  couronne^  avec  Albéric  Clément,  sgr 
duMez  en  1190. 

Pinard, dans  sa  Chronologie  militaire ^ 
désigne  par  le  prénom  de  Pierre  celui 
I  dont  le  nom  figure  dans  diverses  char- 


195 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


19 


tes  et  ordonnances  de  Philippe- Auguste 
de  1185  à  1190. 

C'est. à  ce  même  Pierre  que  com- 
mence la  Chronologie  des  maréchaux  de 
France  lieutenants-généraux  et  maré- 
chaux de  camp  dressée  tout  récemment 
(en  1886)  sous  le  contrôle  des  Archives 
du  ministère  de  la  guerre. 

Un  officier  du  dernier  siècle,  M.  de 
Beaufort,  qui  possédait  toute  la  con- 
fiance du  tribunal  de  MM.  les  maré- 
chaux de  France,  pour  avoir  rempli 
pendant  20  ans  la  fonction  de  premier 
lieutenant  de  la  connétablie  et  de  pré- 
vôt général  des  maréchaussées,  publia 
en  1784  le  Recueil  concernant  le  tribu- 
nal de  nosseigneurs  les  maréchaux  de 
France^  les  prérogatives  et  les  fonctions 
des  officiers  chargés  d'exécuter  ses  or- 
dres^ etc.  (2  vol.  in -8°)  approuvé  par  le 
Tribunal. 

11  a  imprimé  dans  ce  livre  une  liste 
chronologique  des  maréchaux  de 
France,  dans  laquelle  il  donne  le  nom 
de  •  maréchal  •  a  quelques-uns  des 
commandants  d'armée,  qui  combatti- 
rent à  cote  des  rois  de  la  première  et 
de  la  deuxième  race,  investis  d'une 
autorité  que  nous  retrouvons  plus  tard 
chez  les  grands  dignitaires  de  la  cou- 
ronne appelés  maréchaux  de  France. 
C'est  ainsi  que  d'après  cet  auteur  et 
à  la  date  indiquée  (p.  93)  : 

543 

Wambert,  qualifié  prince  d'Ardenne 
et  d'Ansoy,  aurait  été  maréchal,  sous 
Clotaire  P'. 

653 

Girard,  de  Dommartin,  ou  Dammar- 
tin,  aurait  eu  la  même  fonction  ou  le 
même  rôle,  sous  Clovis  II. 

751 

Waltier,  duc  d'Elsats  ou  d'Alsace, 
comte  de  Hainaut,  sous  Pépin- le-Bref. 

772 

Waltier  ou  Wautier  III,  duc  d'Al- 


sace, comte  de  Hainaut,  sous  Charle 


magne. 


850 


Robert  II,  duc  et  marquis  de  Francf" 
comte  d'Anjou  et  du  Maine,  fils  de  Ro 
bert  P'  le  Fort,  reconnu  comme  le  che 
de  la  race  capétienne,  aurait  été  mare 
chai  sous  Charles-le-Chauve. 

865 

Remulus,  fut  selon  la  Grande  Chro 
nique  et  Godefroy  sur  Le  Féron,  marf 
chai  en  865. 

950 

Hugues-le-Grand,  duc  de  France  e 
comte  de  Paris  eut  le  commandemen 
des  troupes  sous  le  régne  de  Louis  P 
d'Outre-Mer,  et  fut  le  père  d'Hug-ue 
Capet. 

1067 

Guy,  signa  en  qualité  de  marécLa 
avec  plusieurs  autres  grands  seigneur 
une  charte  de  l'église  de  Saint-Martiu 
des-Champs  de  Paris  en  1067,  sou 
Philippe  P'. 

Anselin  ou  Anselme,  souscrivit  uu 
charte  dans  la  même  année,  pour  l'o 
glise  de  Saint-Martin-des-Champs,  ei 
qualité  de  maréchal. 

1112 

Ansel  ou  Anseau  de  Garlande,  s^ 
de  Gournay-sur-Marne,  et  gendre 
Guy  de  Montlhéry,  dit  le  Rouge,  corn 
de  Rochefort  est  désigné  comme  m 
réchal  en  1112.  C'est,  sans  doute, 
même  qui  avait  été  sénéchal  de  Frau 
au  mois  de  juillet  1108. 

1184 

Thibault,  comte  de  Blois,  de  Chi 
très,  de  Champagne  et  de  Sancerre 
indiqué  comme  maréchal  en  1184^ 
Philippe-Auguste. 

,  1185 

Pierre  est  désigné  comme  maréch 
en  diverses  chartes  et  ordonnances  < 
Philippe- Auguste  de  1185  à  1190, 


:\t4 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


19S 


C'est  le  premier  titulaire  de  cette 
r-.nctioii  ou  dignité  indiqué  par  la  Chro- 

lotjie  militaire  de  Pinard  et  celle  des 
Vrchires  du  ministère  de  la  Guerre. 

1190 

Albéric  Clément, sgr  du  Mez,  en  Gas- 
t.uois,  commença,  dit  le  P.  Anselme, 
'jï  ne  parle  pas  de  ceux  qui  l'ont  pré- 
e.ie,  d'élever  la  dig-nité  de  maréchal 
.^  France,  et  de  la  rendre  militaire.  Il 
•  •  umpagna  Philippe- Auguste  en  Terre 
Miute  et  se  signala  par  son  courage 
tu  siège  de  Saint-Jean-d'Acre  où  il  fut 
*uê  à  UD  assaut  en  1191. 

11  était  fils  de  Robert  Clément,  sgr 
/3  Mez,  principal  ministre  d'Etat  et 
r.jrent  du  royaume  sous  Philippe- Au- 
.uste,  pendant  la  croisade. 

De...  à  la  croix  ancrée  de,.. 

1192 

Guillaume  de  Bournel,  maréchal  de 
France,  mentionné  aux  archives  du 
Liioistère  de  la  guerre,  non  porté  sur 

h  Chronologie  du  P.  Anselme.  Il  vivait 
ra  1194  et  1195,  date  d'un  don  que  le 

'A  Philippe-Auguste  lui  fit,  la  quin- 

::  ine  année  de  son  règne. 

1193 

'  Aubry,  comte  de  Dammaatin,  était 
•ils  de  Renaud  comte  de  Boulogne. 
Et'-^iutà  au  XIII®  siècle  dans  la  maison 


.-t 


Trie. 


1202 


1 


At 


Nevelon  d'Arras,  maréchal  de  Fran- 
.  80  1202  et  1217;  il  avait  été  baillif 
Arras.  On  croit  qu'il  ne  fît  qu'exercer 
charge  de  maréchal  en  1217  pour 
•an  Clément  qui  était  fort  jeune. 

1204 

HeDry  Clément,  sgr  du  Mez  et  d'Ar- 
utan,  fils  de  Robert,  et  frère  d'Albé- 
\  mentionné  plus  haut,  ap]  elé  le 


*  Les  noms  des  maréchaux  préc(?dés  d*iin  as- 
risque  oe  figurenl  pas  sur  la  liste  des  Archives 
t  U  Guerre. 


jjetit  maréchal  à  cause  de  sa  taille;  le 
roi  lui  donna  la  seigneurie  d'Argentan 
en  Normandie  au  mois  de  juin  1204, 
en  récompense  de  sa  valeur,  car  This- 
toire  dit  qu'il  rendit  la  charge  de  ma- 
réchal •  la  plus  illustre  de  son  temps  ». 

Il  était  à  la  journée  de  Bouvines  en 
1214,  où  il  donna  des  marques  signa- 
lées de  son  courage  ;  il  mourut  de  ma- 
ladie la  même  année  à  Angers,  et  fut 
enterré  au  monastère  de  Turpenay, 
quoiqu'il  eut  ordonné  qu'on  le  portât  en 
Tabbav^e  de  Cercanceaux,  au  tombeau 
de  ses  prédécesseurs. 

Mêmes  armes  que  ci-dessus. 

1207 

*  Guillaume  des  Roches. 

1213 

*  Henri  de  Chatillon,  frère  de  Ger- 
vaise  et  de  Gautier  de  Chatillon,  comte 
de  Saint  Paul.  Le  prénom  Henri  ue 
figure  pas  à  cette  date  dans  la  généa- 
logie de  Chatillon. 

1215 

*  N....,  vicomte  de  Melun. 

*  Adam  de  Beaumont, 

1219 

*  Bernard,    sgr   de   Moreuil   et  de 

Brennes, ;    issu    des   comtes  de 

Soîssons  et  de  Vermandois;  se  trouva 
à  la  prise  de  Constantinople  en  1203. 

D'azur.^  semé  de  fleurs  de  lis  d'or^  au 
lion  issant  d^argent, 

1220 

*  Guillaume  de  la  Tournelle. 

1225 

Jean  Clément,  sgr  du  Mez  et  d'Ar- 
gentan, fut  conservé  par  le  roi  Phi- 
lippe-Auguste en  la  charge  de  maié- 
chal  quoiqu'il  fut  fort  jeune,  en  reco.i- 
naissance  des  services  de  son  père  ;  il 
était  en  exercice  au  mois  de  juillet 
12-25. 

Il  était  fils  d'Henri  Clément  et  de 

N...  de  Nemours. 


l 


199 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


200 


1226 
'  Philippe  de  Nemours. 
De  si7iople,  à  3  jumelles  d'argent^  à 
la  bordure  engreslée  de  gueules. 

1226 

'  Robert  de  Concy  était  maréchal  de 
de  France  à  la  mort  de  Louis  VIIl. 
La  Chaize,  historien  de  Saint  Loui^», 
dit  qu'il  fut  du  nombre  des  sei^neuis 
auxquels  Louis  VIII,  malade  à  Mont- 
pensieFjfit  jurer  de  reconnaître  Loui:s 
son  fils  aîné,  et  de  le  faire  couronner 
le  mardi  avant  la  fête  de  Tous  les 
Saints,  en  1225. 

Fascé,  de  vair  et  de  gueules  de  six 
pièces. 

1226 

Ferry  Pasté,  sgr  de  Chalerang-es, 
sur  la  rivière  d'Aisne  près  Sainte-Me- 
nehould,  de  Taissy  et  de  Saint- Pierre 
à  Ames,  maréchal  de  France,  fut  en- 
voyé en  ambassade  en  Flandres  avec 
Raoul  de  Mello  en  1226  pour  recevoir 
de  Jeanne  comtesse  de  Flandres  le  châ- 
teau de  Douay  ;  il  est  encore  mentionné 
dans  deux  actes  en  1240  et  1244. 

Ses  descendants  qui  ont  fourni  trois 
o-énérations  étaient  seig-neurs  du  Bois- 
Mallesherbes  et  de  Chalerang-es. 

De.  ,,(nt  chef  paie  de  plusieurs  pièces. . . 

liiSO 

Jean  de  Beaumont,  chevalier,  prend 
la  qualité  de  maréchal  de  France  dans 
une  obligation  de  230  livres,  dont  le 
roi  Saint-Louis  avait  répondu  pour  lui 
envers  Pierre  de  Chambly  dit  le  cham- 
bellan, étant  à  Acre  en  1250. 

1555 

■  Guillaume  de  Beaumont  est  donné 
comme  maréchal  do  France  en  1250  par 
M.  de  Beaufort  et  Jean  de  Beaumont 
en  1257.*  Henry  de  Cousances,est  nom- 
mé maréchal  de  France  dans  un  titre 
de  Tabbaye  du  Jard  de  1255  et  dans  un 
autre  de  1262  ;  il  est  qualifié  chevalier 


du  roi,  maréchal  de  France,  sénéchal 
de  Gascogne,  dans  un  titre  de  Tabbaye 
du  Jard  du  mois  de  novembre  1267. 
Henri  de  Cozanciis  chevalier,  sénéchal 
pour  le  roi  aux  diocèses  de  Limoges, 
de  Périgueux  et  de  Cahors.au  mois  de 
novembre  1265,  peut  être  le  même  que 
le  précédent,  portait   sur  son   sceau  : 

De...  à  trois  bandes  de... 

1257 

Gautier  111  du  nom,  sgr  de  Nemours 
en  Gastinois,  est  qualifié  maréchal 
de  France  dans  un  acte  du  mois  do 
novembre  1257. 

Il  était  fils  de  Philippe  II,  sgr  do 
Nemours  et  de  Guercheville,  cham- 
bellan de  France  et  de  Marguerite 
d'Achères  ;  il  épousa  Alix,  et  mourut 
sans  enfants. 

Philipi>e,  sgr  de  Nemours,  était  le 
petit-fils  de  Gauthier  de  Villebéon,  sgr 
de  la  Chapelle  en  Brie,  appelée  de  son 
nom  laChappelle-Gauthier,  chambellan 
de  France,  qui  ép.  Aveline,  dame  do 
Nemours,  fille  unique  d'Ursion,  sgr  de 
Nemours  et  d'Aveline  de  Tracy. 

De  sinoplc^  à  trois  jumelles  d*argr,it^ 
à  la  bordure  engreslée  de  gueules. 

1261 

•  Guy  de  Lévis,  IIP  du  nom,  agr  de 
Mirepoix,  était  petit-fils  de  Guy  l\ 
qui  fit  la  guerre  des  Albigeois  avec 
Simon  de  Montfort,  fut  maréchal  do 
l'armée  de  la  foi  en  1209  et  transmit  à 
ses  successeurs  le  titre  héréditaire  de 
<  maréchal  de  la  foi  »,  mais  aucun  des 
successeurs  de  Guy  I^'^  n'a  figuré  à  co 
titre  sur  la  chronologie  des  maréchaux 
de  France,  avnnt  Pierre- Louis  de  Lé- 
vis, duc  de  Mirepoix,  maréchal  de 
France  en  1757,  et  François-Gaston, 
duc  de  Lévis,  maréchal  de  France  en 
1783. 

D^or,  à  trois  chevrons  de  sable, 

1262 
Henry  Clément  II  du  nom,  sgr  du 
Mez  et  d'Argentan,  était  maréchal  de 


201 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


202 


Frauce  eu  1262  ;  il  avait  suivi  Saint- 
Louis  à  son  premier  voyag-e  en  Terre- 
mainte,  en  1249,  et  mourut  en  1265. 

Il  était  fils  de  Jean  Clément,  aussi 
i.iaréchal,  et  d'Aveline,  dame  du  Buis- 
son près  Guercheville.  Il  n'apparaît 
i-as  qu'il  ait  eu  des  enfants.  Le  P.  An- 
selme dit  que  les  Clément,  qui  sont 
■lans  la  recherche  de  la  Picardie,  pré- 
tendent être  issus  du  maréchal  Henry 
Clément  II  du  nom.  Sa  sœur  Margue- 
rite ép.  Jean  sgv  de  la  Roche-Guyon 
n  moiâ  de  mai  1242. 

Mêmes  armes  que  ci-dessus. 

1265 

Héric  de  Beaujeu,  sg-r  d'Herment,  fils 
i*  Guichard  et  de  Catherine  Dauphiae 
lAuvergrne,  maréchal  de  France, 
^ort  sans  lig-née  en  1270  au  siège  de 
T.inis,  cité  par  Baluze  en  son  Histoire 
î'Af^irergney  t.  I.  p.  167. 

D'azur,  au  lion  de  sable ^  armé  et 
'l'/ipnssê  de  gueules^  brisé  d'vyi  lambel 
^'  gueules  de  trois  pièces. 

Renaud  de  Précigny,  maréchal  de 
Frauce  depuis  peu,  fit  le  voyage  d'A- 
-ique  avec  Hugues  de  Beauçay  son 
dis  et  Guy  son  frère,  dans  la  suite  du 
roi  Saint- Louis  en  1270.  Il  mourut  dans 
vtte  expédition.  Les  anciens  seigneurs 
ie  Précigny,  dans  lesquels  est  fondue 
la  première  maison  de  Sainte-Maure, 
portaient  pour  armes  : 

Le. ...  à  une  bordure  componnée de,»,. 

1270 

Raoul  de  Sores,  surnommé  d'Estrées, 
maréchal  de  France,  suivit  Saint-Louis 
4u  voyage  d'Afrique  en  1270  ;  il  est 
.ualifié  Raoul  d'Estrées,  chevalier, 
^ire  du  Bos,  en  1281. 

Il  était  fils  d'autre  Raoul  d'Estrées, 
vivant  en  1214.  Il  épousa  Adenette, 
-lie  d'Hervé,  vicomte  de  Busancy,  sgr 
■In  Bos  et  de  Cérisy,  dont  il  eut:  Raoul, 
liiarié  en  1273  avec  Marguerite  de 
^  Durtenay,  fille  de  Guillaume,  sgr  de 


Champignelles  et  de  Marguerite  de 
Bourgogne-Chalon  dont  il  n'eut  pas 
d'enfants;  cfelle-ci  étant  veuve  se  re- 
maria en  1285  à  Renaud  de  Trie;  2. 
Catherine,  ép.  P  Wauthier  d'Antoing, 
sgr  de  Bertonne  ;  2*^  Louis  du  Plessis- 
Brion,  en  1312. 

DUïzur^  d  une  quinte  feuille  de  gueules 
à  Vorle  de  huit  merlettes  de  même, 

1270 

Lancelot  de  Saint-Maard,  maréchal 
de  France,  suivit  aussi  le  roi  StLouis 
au  voyage  d'Afrique,  en  1270,  ayant  à 
sa  suite  cinq  chevaliers.  Le  roi  Philippe 
le  Hardy  lui  fit  don  de  50  livres  de 
rente  à  prendre  sur  le  Temple,  à  Paris, 
au  mois  de  juin  1271,  en  considération 
de  ses  services. 

Il  ép.  Alix  dame  de  Luzarches  à 
laquelle  il  fit  une  donation  au  mois  de 
juin  1276.  L'acte  est  scellé  d'un  sceau 
chargé  d'wn^  bande  fuselée  avec  un 
lambel  de  6 pendants^  avec  cette  légende  : 
S.  Lanceloti  de  sancto  Màrdo  marescaUi 
Franciœ, 

On  trouve,  deux  siècles  plus  tard, 
Jean  de  Saint-Maard,  sgr  de  Blosse- 
ville,  conseiller  et  maître  d'hôtel  du 
roi,  lequel  fut  maître  des  eaux  et  forêts 
de  Normandie  et  Picardie,  1471-1475. 
Son  sceau  dans  les  titres  de  l'abbaye 
du  Val  était  une  bande  fuselée  avec  un 
lambel  de  cinq  pendants. 

D'autres  actes  de  Jean  de  Saint- 
Maard,  vicomte  de  Blosseville,  portent 
comme  sceau  trois  molettes;  supports 
deux  griffons;  cimier  tête  de  dogue 
dam  un  voL  (P.  Anselme,  vi,  631.) 

1272 
Ferry  de  Verneuil  était  maréchal  de 
France  en  1272,  lorsque  tous  les  sgrs 
qui  furent  cités  à  Tours,  du  mandement 
du  roi,  comparurent  devant  lui  ;  il 
était  échanson  de  France  en  1288. 
Famille  originaire  de  Bretagne. 

D^azur^  au  lion  couronné^  armé  de 
gueules^  canto?iné  à  gauche  de  trois 
étoiles  de  même. 


203 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


20 


1276 

•  Hugues  de  Couflaus,  sgrrde  Gisan- 
court  près  d'Orléans.  Il  était  maréchal 
de  Champagne.  (Issu  de  la  maison  de 
Brienne.) 

Uazur^  au  lion  dCor^  semé  de  hillettes 
de  même. 

1278 

*  Ansel  de  Tlsle,  mentionné  comme 
maréchal  dans  un  arrêt  du  Parlement 
de  Pentecôte  1278. 

1280 

•  Miles,  sieur  de  Noyers  et  de  Ven- 
dœuvres.  C'est  sans  doute  le  même  qui 
fut  maréchal  en  1303. 

1282 

Guillaume  Crespin,  V«  du  nom,  dit 
le  jeune,  sgr  du  Bec-Crespin,  de  Va- 
renguebec,  de  Neaufle,  de  Dangu  et 
d'Estrepagny,  connétable  héréditaire 
de  Normandie,  est  qualifié  maréchal 
de  France  en  1283.  Il  fut  nommé  avec 
l'archevêque  d'Auch  commissaire  pour 
la  réformation  du  royaume  aux  bail- 
liages d'Amiens,  Lille  et  Tournay. 

Il  était  fils  de  Guillaume  Crespin, 
baron  du  Bec  Crespin,  sgr  de  Dangu, 
etc.,  et  d'Amicie  de  Roye  ;  il  ép. 
Jeanne  de  Mortemer,  fille  unique  de 
Guillaume,  baron  de  Varenguebec,  de 
la  Luthumière,  etc.  Ses  descendants 
furent  seigneurs  de  Mauny  et  de  Liso- 
res.  Le  dernier,  Jean  Crespin,  sgr  de 
Mauny,  du  Bec-Crespin  et  d'Auvricher 
était  maréchal  héréditaire  de  Norman- 
die, en  1447;  il  ép.  Marguerite  d'Am- 
boise,  fille  de  Pierre,  sgr  de  Chaumont, 
et  d'Anne  de  Bueil,  qui  devenue  veuve 
sans  enfants,  ép.  Jean  de  Hoche- 
chouart,  sgr  de  Mortemart. 

Fuselé^  d^argent  eu  de  gueules. 

1284 

*  Baoul  de  Raiz,  d'une  ancienne 
maison  de  Bretagne,  éteinte  dans  les 
Chabot,  barons  de  Raiz  ou  de  Retz,  par 


le  mariage  d'Eustache  de  Retz,  di 
Aliette,  fille  et  héritière  de  Raoul,  si 
de  Raiz,  Machecoul,  Faleron  et  Fr 
defouds,  avec  Gérard   Chabot,  sgr  d 
la  Mothe  Achard  et  de  la  Maurière. 

Il  y  a  eu  plus  tard  un  maréchal  d« 
Raiz  ou  de  Retz,  l'aîné  des  fils  de  Guy 
de  Laval  et  de  Marie  de  Craon  La  Suze, 

1284  I 

Jean  II  du  nom,  sire  de  Harcourt, 
de  Cailleville,  de  Briosne  et  de  Lisle-J 
bonne,  vicomte  de  Chatellerault,  che- 
valier, était  maréchal  de  France  ei^ 
1284;  il  mourut  en  1302. 

Il  était  fils  de  Jean  I,  sire  de  Har 
court,  et  d'Alix  de  Beaumont. 

De  gueules^  à  deux  fasces  (for. 

1285 

Raoul  le  Flamenc,  V«  du  nom,  sgr 
de  Cany,  de  Varennes,  de  Barbeuse,  de 
Mélaincourt,  etc.,  était  maréchal  de 
P'rance,  en  même  temps  que  Jean,  sire 
de  Harcourt. 

II  était  fils  de  Raoul  IV  et  de  Marie. 
Il  ép.  Helvide  de  Conflans,  fille  d'Eus- 
tache  sgr  de  Conflans,  maréchal  de 
Champagne.  Sa  postérité  s'éteignit  a  ver 
Jeanne  le  Flamenc,  dame  de  Cany  et 
de  Varennes,  mariée  avec  Jean  de  Bar- 
bançon,  sénéchal  héréditaire  de  Hay- 
naut,  comte  de  Jeumont.  Elle  était  tillr 
d' Aubert  le  Flamenc,  sgr  de  Cany  et  de 
Varennes,  conseiller  et  chambellan  du 
roi,  et  diî  Marie  d'Enghien  mariée  en 
1389;  I  dix-sept-ans  après  ce  mariage, 
dit  le  P.  Anselme,  Louis  duc  d'Orléans  la 
prit  auprès  de  lui  et  en  eut  un  fils  qui 
fut  depuis  le  comte  de  Dunois  *,  né  en 
1403,  surnommé  le  Victorieux  et  le 
Triomphateur^  dont  le  nom  se  rattache 
à  tous  les  grands  événements  militai- 
res des  règnes  de  Charles  VII  et  de 
Louis  XI. 

Dunois  fut  marié  deux  fois  ;  1**  avec 
la  fille  du  fameux  président  Louvet; 
2«  avec  Marie  d'Harcourt  baronne  de 


m 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


206 


iloatoromery,  dont  il  eut  :  1.  François 
uiLie  de  Dunois  et  de  Long'ueville  ; 
■:.  Marie  d'Orléans;  3.  Catherine  d'Or- 
-âns.  Sa  postérité  est  éteinte  depuis 
;  i>de  deux  siècles. 


De...  à  dix  losanges  de,.,  posés  5,3,5, 
et  ï. 


(A  suivre.) 


L.  R. 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

16Q6  -  iroi 

APRÈS   LES   MANUSCRITS  DE   LA   BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE   (CABINET   DES  TITRES) 

(Suite) 


Qi^ÈRAlATÛ    D'ORLÉANS 
(Suite) 

Suivant  l'ordre  du  registre  1®'  des 
mmunautés  ecclésiastiques  : 

26. 27,  28,  29,  30.  A  expl.  pi.  ampl. 

Suivant  Tordre  du  registre  1«'  des 
mmunautés  d'arts  et  métiers  : 

2,  53,  54,  55.  A  expl.  pi.  ampl. 


.) 


MONTARGIS 

Saivant  Tordre  du  registre  P'  : 
il.  Â.  expl.  pi.  ampl. 

t2.  N...  Marsollîer,  prieur  de  Nogent  : 

^*'^rg.^  à  5  fusées  de  gu.^  mises  en 
ide^  et  mie  Irangle  de  même  en  chef; 
' .  u  avec  une  bordure  de  sable. 

23.  Anne  de  la  Valette,  demoiselle  : 
l)Qz.^  à  la  fasce  d'or^  surm.  de  8  étoi' 
*  de  méme^  rangées  en  chef. 

24.  Helie-Henry  de  Noiras,  écuyer, 
-':gTieur  de  Natteville  et  autres  lieux  : 

D'a^.,  à  un  monde  d'arg.^  cerclé  de 
'-s  et  sommé  d'une  croix  d'or. 

S.  François  de  Turgis,  écuyer,  sei- 
-':^eur  du  Pont  St-Hilaire  : 

Ij^'or^  au  chevr.  de  sa,  y  accomp.  de 
'  palmes  de  même,  2  en  chef  adossées^ 
i  t\  pointe. 


26.  Nicolas  de  Turgis,  escuyer,  sieur 
de  Launay  :  , 

Porte  de  même. 

27.  Philippe  de  Vilereau,  escuyer, 
seigneur  de  Launay  et  autres  lieux  : 

Dâ  subie .^  au  lion  d^arg.,  lamp.  et 
armé  de  gu.^  et  acoomp.  de  5  fleurs  de 
hjs  d^or^  1  en  chef  et  2  à  chaque  flanc. 

28.  Marie-Anne  de  Calvy,  veuve  de 
Gabriel  Sergent,  écuyer,  s'  de  la  Peis- 
sonnière  : 

B^or^  au  croissant  de  gu,,  accomp.  de 
3  roses  de  même^  2  et  t. 

29.  Henry  de  Goulard,  chevalier, 
seigneur  de  la  Gilardière,  la  Brûlerie 
et  autres  lieux  : 

D'arg.^  au  lion  dor^  cour,  et  armé  de 
même  et  lamp.  de  gu. 

30.  François  de  Birague,  chevalier, 
seigneur  de  Lisledon  : 

Uarg.y  à  3  fasces  bretessées  et  contre 
bretessées  de  gu,^  chaque  pièce  de  gu. 
chargée  d'une  fleur  de  lys  d'or,  4  sur 
chaque  fasce. 

31.  Nicolas  de  Montmeslier,  officier 
des  fouriers  du  roi  : 

D'*az.^  d  une  ruche  d'or  y  entourée  de 
mouches  d  miel  de  même. 


207 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


2C 


32.  Pierre  Guion,  sieur  de  la  Jaqui- 
nière  : 

D'az^y  à  3  pommes  de  chesne  d'arg,^ 
2  etî. 

33.  Jacques  Regnard,  écuyer,  sei- 
gneur du  Tilloy  et  autres  lieux  : 

D'*az,^  à  une  tour  d^arg.^  surmontée 
d'un  croissant  de  tnéme. 

34.  Michel  des  Prés  (sic)^  femme  de 
chambre  de  S.  A.  R.  Madame  : 

l/az.,  à  S  treffles  d'or,  2  et  1, 

35.  A  expl.  pi.  ampl. 

36.  Georges  de  Birague,  escuyer, 
seigneur  de  Pompery  et  autres  lieux  : 

L*arg, ,  à  S  fasces  hretessées  et  contre 
hretessées  de  4  pièces  de  gueules^  cha^ 
cune  chargée  de  4  treffles  d'or. 

37.  A  expl.  pi.  ampl. 

38.  N...  de  Goulard,  veuve  de  Paul 
Bernard  de  Veillan,  écuyer,  seigneur 
de  Charvearlon  : 

D'az.^  au  lion  d*or,  cour,  de  méme^ 
lamp,  et  armé  de  gu. 

39.  Jean  Lochet,  prêtre  curé  de  Gi- 
lers-Nonains  : 

D^arg.^  à  une  croix  du  calvaire  de 
sa.  9  Véponge  et  la  lance  de  même^  pas- 
sées en  sautoir^  hroch.  sur  le  tout. 

40.  Nicolas  le  Vieulx,  prieur  de  Cha- 
teaureynard  : 

De  sa.^  à  une  bande  (Targ.^  nccomp. 
en  chef  d''un  croissant^  accosté  de  2  étoi- 
les de  même  et^  en  pointe^  d'un  aigle 
aussi  d'arg. 

41.  Feu  Pierre  Guion,  s'  de  la  Jac- 
quinière,  suivant  la  déclaration  de  Ge- 
neviève Charoier,  sa  veuve  : 

D'az.^  à  3  pommes  de  chesne  d*arg,^ 
2etl. 

42.  Pierre  Selve,  écuyer,  seigneur 
de  la  Brosse  : 

D'az.^  à[2  fasces  ondées  tVarg. 


43.  Paul  Penillon,  écuyer,  seigneii 
de  Changy  et  autres  lieux  : 

D'az,^  au  cheir.  d'arg.^  accomp.  a 
3  lions  d'or^  cour,  de  méme^  2  et  1. 

44.  Pierre  Doullé,  chevalier,  seîgneu 
de  Neuville  et  les  Loges,  maréchal-dec 
logis  de  chevau-légers  de  la  gard 
ord.  du  roi  : 

De  gxu^  à  3  oignons  de  lys  d^or,  2  et  i 

45.  Nicolas  Penillon,  écuyer,  seil 
gneur  de  Courbasson  : 

B'az,^  au  chevr.  d'arg.^  accomp^  d 
3  lions  d'or^  cour,  de  même,  2  et  1. 

46.  Isabelle-Thérèse  Morant,  veuv 
de  Louis  de  Conquereaut,  écuyer,  s^  d 
Villarseau  : 

D'arg,^  à  3  têtes  de  maure  de  sa.^  tor 
tillées  darg.^  2  et  ï, 

47.  Jean  de  Villemort,  écuyer,  sieu 
de  la  Brûlerie  : 

D'az,^  au  bois  de  cerf  d'or  y  su7^no>tt\ 
d'une  merlette  de  même. 

48.  Daniel  Grouet,  écuyer,  sieur  di 
Marais  : 

Uor^  au  chevron  d^az,^  accomp.  eJ 
chef  de  2  roses  de  sa.^  etj  en  pointe^  d*u^ 
rocher  de  même. 

49.  N...  de  Prevon,  écuyer,  sieur  d^ 
la  Bretonnerie  : 

B'az.^  au  chevr.  dor^  accomp.  ey\ 
chef  de  2  étoiles  de  méme^  et^  en  poiniel 
dune  coquille  d'or. 

50.  Jean  Doullé,  écuyer,  sieur  d^ 
Quevelie  : 

De  gu.j  à  3  oignons  de  lis  d*arg.\ 
2  et  1. 

51 .  Pierre  de  Maridat,  prêtre,  curé  d^ 
la  Chapelle  sur  Lavéroa  (ou  Louiron  V| 

D'az.^  à  la  cixiix  d'arg, 

52.  Claude-Hiacinthe  Duamel,  prêtre 
curé  de  Saint-Martin  sur  Lavéron  ? 

D^az.^  à  3  genettes  passantes  d'a?\ç.^ 
posées  2  et  1. 

53.  A  expl.  pi.  ampl. 


^i^ 


■ta*Mk«iiM^->M«^>^»* 


■'I 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


210 


54.  Alexandre  de  Daldart,  écuyer, 
'  ;é'*ueur  de  Motte  au  Chancelier,  Bo- 

■iTeau,  Mi^nère,  la  Beuardière,  etc., 
''.t^ralier,  baronnet  d*Ang-leterre  : 

liartj.^  à  une  fasce  tortillée  d'or  et  de 

'.,  ancomp.  en  chef  de  2  étoiles  de  tju,^ 

'.  en  poîntCj  d'ttn  croissant  de  mémo  \ 

tî  le  tout  \    un  écusson  d^arg.    à   u?ie 

.  lin  srnestre  de  gu,^  mise  en  pal. 

V).  Louis  Després,  cous,  en  la  pré- 
T .té  de  Montarg^is  : 

iïarg.,  à  la  bande  d^az,  ch.  de  3  iref- 
'^f^arg, 

50.  Guillaume-Charles  CoUeau,  curé 
eSt-Germain  : 

haz.^  à  un  chiffre  d'or^  composé  d^itn 
'r  it  d'un  C,  entrelacés. 

ô7.  François  Imbert,  s^  de  Rouge- 

-a  jîit  '. 

Uaz.y  d   une  fasce  d'or^  surmontée 
■  '<  chevron  cTarg,  et  accornp.  de 2étoi' 
I  d'or,  î  en  chef  sous  le  chevron,  et 
lutre  en  pointe. 

•>s.  X...  Drouard,  prêtre,  curé  de 
Ireurv  : 

/>flc.,  au  cœur  d^arg.^  surmonté  d'un 
^  lùprit  en  fonne  de  colombe  d*or^  et 
iaîoar  de  Técu  est  écrit  :  Solus  implet. 

o\l  A  expl.  pi.  ampl. 

'•0.  Madeleine  de  la  Valette,  femme 
^"t  Louis  de  Chaume,  sieur  de  Chêne- 
^ttnoe  : 

b^ftz.j  au  chevr.  d*or^  accomp,  de 
>  -^t'Aies  de  mente ^  2  et  1. 

01.  N...  Migret,  écuyer,  s' de  Coudroi  : 

Z)'a^.,  à  3  balances  d^arg,  posées  2  en 
Arf ,  /  en  pointe  ;  au  chef  d'or^  ch.  d'amie 
'■'(''  de  lion,  arrachée  de  gu, 

t>2,  63.  A  expl.  pi.  ampl. 

^.  Jacques-René  Boyé,  prieur,  curé 
•>•  St-Sulpice  de  Nibelle  en  Gasticais  : 

Ij'arg.^  à  3  lettres,  J,  R,  B,  de  sa., 
-angées  en  fasce. 


65,  66,  67,  68,  69,  70.  A  expl.  pi. 
ampl. 

71.  Etienne  MassarJ,  bourgeois  de 
Chasteaurenard  : 

n'az.^  au  chevr.  OU  or,  accomp.  en 
chef  de  deux  étoiles  de  même,  et^  en 
pointe^  d'*un  cœur  enflammé  aussi  d^or, 

72,  73,  74,  75,  76.  A  expl.  pi.  ampl. 

77.  Jacqueline  Desprez,  femme  de 
Nicolas  Penillon,  écuyer,  seigneur  de 
Courbasson  et  autres  lieux  : . 

B'az.^  à  3  trèfles  d'or,  2  et  1. 

78  et  compris  111.  A  expl.  pi.  ampl. 

112.  Jean-Pierre-Auguste  de  Baux 
de  Ste-Frique,  prieur  de  Ste-Gene- 
viève  : 

iy*az.,  d  une  étoile  à  seize  rais  d^arg. 

.  113.  Dominique  Le  Tiraud,  écuyer, 
seigneur  d'Escuris  : 

D^arg,,  à  5  bandes  d*azur. 

114.  A  expl.  pi.  ampl. . 

115.  Guillaume  Houy,  prêtre,  curé 
de  Chevillon  : 

D^arg.,  à  un  houx  accosté  d^un  G  et 
d'une  H,  et  entouré  d''une  rose,  d'un  lys, 
d'un  œillet  et  d'une  giroflée,  le  houx  et 
le  lys  d'^aznr,  et  le  reste  de  gueules, 

116.  117,  118,  119.  A  expl.  pi.  ampl. 

120.  Pierre  Chalumiau,  prêtre,  curé 
de  Frea  ville  : 

D'az.^  à  un  chiffre  d'or,  comjjosé  d'un 
P  et  d*un  C  entrelacés. 

121.  Jusques  et  compris  130.  A  expl. 
pi.  ampl. 


Suivant  Tordre  du  reg.  P'  des  Com- 
munautés : 

13.  Le  couvent  des  religieuses  Ursu- 
lines  de  la  Porte  aux  Moines,  de  la 
ville  de  Montargis  : 

L'az.^  à  un  JEsrs  maria  d'or. 


211 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


212 


14.  Le  chapitre  de  l'Eglise  collégiale 
de  Chatillon  : 

2>'or,  à  2  clefs  passées  en  sautoir^  de 
sa.,  accomp,  de  2  flammes  de  gu,^  1  en 
chef)  l'autre  en  pointe, 

15.  A  expl.  pi.  ampl. 

15.  Le  corps  des  officiers  du  grenier 
à  sel  de  Boiscommun  : 

jyaz.^  à  3  fleurs  de  lys  d'or^  2  et  1^ 
et,  autour  de  l'écu  est  écrit  :  Grenier  à 
sel  de  Boiscommun. 


17.  A  expl.  pi.  ampl. 

18.  Le  corps  des  officiers  du  grenier 
à  sel  de  Moutargis  : 

D^az,^  à  un  minot  d^or,  accomp.  de 
3  fleurs  de  lys  de  méme^  2  et  1  ;  avec 
ces  mots  autour  de  Técu  en  lettres 
d'or  :  Sceau  du  grenier  à  sel  de  Mon- 
targis, 

(A  Suivre.) 


DEUXIÈME  PARTIE 

NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


BROCHARD 
DE  LA  ROCHEBROCHARD 

Le  nom  de  l'a  Rochebrochard  est  fort 
ancien  dans  le  Poitou  ;  il  s'est  formé, 
comme  celui  de  La  Rochefoucauld, 
d'un  nom  de  terre,  suivi  d'un  prénom 
qui  est  resté  patronymique.  Cette  ad- 
dition de  nom  s'est  faite  au  commence- 
ment du  XVI®  siècle,  mais  le  nom  de 
Brochard  est  connu  depuis  le  commen- 
cement du  XII®  siècle  par  le  cartulaire 
de  l'abbaye  de  Saint-Maixent.  Vivien 
Brochard  et  sa  femme  Arseut  tirent 
une  donation  à  cette  abbaye  vers  1040  ; 
deux  siècles  plus  tard,  Gérard  Bro- 
chard était  maître  des  Templiers  d'A- 
quitaine en  1220. 

Le  Dictionnaire  historique  et  généalo- 
gique des  familles  du  Poitou^  par  MM. 
Beauchet  Filleau,  dans  le  premier  fas- 
cicule du  deuxième  volume  p.  8,  cite 
plusieurs  personnages  du  nom  de 
Brochard  exerçant  des  fonctions  à 
Niort,  comme  maire  de  la  ville,  en  1341, 
commissaire  du  roi  sur  le  fait  des  fi* 
nances,  en  1348  et  1354,  lieutenant  du 


sénéchal  du  Poitou,  en  1385,  qui  pou- 
vaient appartenir  à  la  même  souche. 

La  filiation  suivie  s'établit  à  partir 
d'Arnault  Brochard,  écuyer,  qui  vivait 
au  commencement  du  xv«  siècle  et 
dont  la  veuve  Brunissant  du  Bignon 
ou  Beugnon  rendit  aveu  pour  la  sei- 
gneurie de  la  Roche,  le  10  février  1464. 
Leurs  descendants  ont  eu  des  mainte- 
nues de  noblesse  en  1599,  1667  et  1715, 
et  ont  fait  des  preuves  pour  Malte  en 
1671,  1734  et  1779,  pour  les  pages  en 
1739,  et  les  chevau-légers  en  1772,  qui 
sont  rappelées  dans  la  notice  fort  dé- 
taillée, de  MM.  Beauchet-Filleau,  dont 
nous  allons  donner  un  résumé  : 

I.  —  Arnault  Brochard,  écuyer,  sgr 
de  la  Roche,  eut  de  son  mariage  rap- 
pelé ci-dessus,  entr'autres  enfants  : 

II.  —  Jean  Brochard,  écuyer,  sgr  de 
la  Roche,  servit  au  ban  des  nobles  du 
Poitou  en  1488,  ép.  le  21  février  1478, 
Marguerite  Borillette,  dont  il  eut  entre 
autres  enfants  : 

III.  —  Jacques  Brochard^  écuyer, 
sgr  de  la  Roche,  ép.  le  19  décembre 


■213 


LB   BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


214 


i'.il,   PerriDe  Marchand,  dont  il  eut  | 
riitr  autres  enfanta  : 

IV.  —  Jean  Brochard  IP  du  nom, 
-   :yer,  sgr  de  la  Roche,  comparut  au 

m  et  arrière-ban  du  Poitou  en  1551; 

ù  Hp.  le  8  février  1539,  Charlotte  de  la 

l-ipellerie,  dont  il  eut,  entr'autres  en- 

V.  —  Octavieu  Brochard,  écuyer, 
'JT  de  la  Rochebrochard,  contribua 
aux  bans  de  1595  et  de  1598,  obtint  une 
•î  "jtence  de  maintenue  de  noblesse  le 
i  avril  1599;  ép.  le  3  août  1562  Elisa- 

•rth  des  Oullières,  fille  de  Louis,  écuyer, 
--rr  de  la  Cosaonnière  et  de  Jeanne  de 
''ranges  de  Surgères,  dont  il  eut,  en- 

r  autres  enfants  : 

VI.  —  Maurice  Brochard,  écuyer, 
.uaîifié  haut  et  puissant  seigneur  de 
.:.  Kochebrochard  et  des  Mothes,  com- 
parut aux  bans  de  1635,  1636  et  1639, 

ut  confirmé  dans  sa  noblesse  par  les 
.us  de   Niort  le  27  juin  1634;  ép.  le 

i  '  mai  1611,  Jeanne  Simoneau,  dont  il 

-ut  : 

VIL  —  Charles  Brochard,  chevalier, 
.rr  de  la  Rochebrochard,  des  Mottes, 
i  Cossonnière,  etc.,  fut  convoqué  au 

.û  de  1640  et  maintenu  dans  sa  no- 
..esse  par  jugement  de  Barentin  du 
."  septembre  1667;  ép.  le  31  janvier 
.^5♦3  Marguerite  Barillon,  dont  il  eut, 
Ltre  autres  enfants  :  1 .  Charles  qui 
r:'.it,  2.  François,  reçu  chevalier  de 
V^;i;e  de  minorité  en  1671,  comman- 
: -ur  de  Villegast  en  1712,  bailli  de  la 
M:rée  et  commandeur  de  Saint-Jean 

e  Latran,  commandeur  de  Cury  (1733J 
•:î  ;rraud  croix  de  son  ordre,  mort  à 
»  .ilfgast  en  1745. 

MIL  —  Charles  Brochard  11'  du  nom, 
..itivalier,  sgr  de  la  Rochebrochard,  ^tc. 
rniit  hommage  pour  le  chôtoau  de 
V  juvant  en  1683,  et  pour  la  Roche- 

ro<*hard  en  1G86,  fut  convoqué  au  ban 
i-  1674;  ép.  le  1"  sept.  1682  Gabrielle- 
iiadegonde  Maroys,  dame  d'Auzay, 
:oût  il   eut:  1.  Charles* Jacques  qui 


suit;  2.  François- Xavier,  chef  de  la 
branche  d'Auzay. 

IX.  —  Charles-Jacques  Brochard, 
chevalier,  qualifié  haut  et  puissant 
seigneur  de  la  Rochebrochard,  Surin, 
la  Mesnardière,  le  Fonteniou,  etc., 
comparut  au  ban  de  1706,  fut  maintenu 
dans  sa  noblesse  par  jugement  de 
Quentin  de  Richebourg  le  13  juin  1715, 
fut  capitaine  dans  le  régiment  d'Au- 
beterre-cavalerie,  ép.  le  11  juillet  1712 
Thérèse  de  Gennes  dont  il  eut  en- 
tr'autres  enfants  :  1.  Louis-Joseph,  qui 
suit;  2.  Sylvestre-Charles,  auteur  du 
rameau  de  Fonteniou,  éteint  à  la 
deuxième  génération,  qui  a  donné  : 
Sylvestre-Charles,  chevalier  de  Malte 
reçu  de  minorité  eu  173i,  page  de  la 
reine  1739,  lieutenant  d'infanterie  dans 
le  régiment  de  Pnyguion,  marié  en 
1755  à  sa  cousine  Géneviève-Aimée- 
Josèphe  Brochard  de  la  Rochebrochard, 
dont  il  eut:  a.  Charles-Evremond, 
lieutenant  dans  Royal  vaisseaux-in- 
fanterie, émigra,  fit  la  campagne  des 
princes  comme  brigadier,  mourut  en 
1842,  sans  enfants  de  son  mariage  avec 
sa  cousine  Radegonde-Sévère  Brochard 
de  la  Rochebrochard;  b.  François- 
Xavier-Fidèle-Amand,  reçu  chevalier 
de  Malte  de  minorité  en  1779,  servit 
au  régt  de  la  Reine,  ép.  le  15  juillet 
1789  Adélaïde  -  Louise  -  Françoise  de 
Vallin,  dont  une  fille  Adélaïde,  mariée 
à  Ernest-Auguste  François  de  Savi- 
gnac  des  Roches.  Il  mourut  en  1846. 

X.  —  Louis- Joseph  Brochard,  che- 
valier, sgr  de  La  Rochebrochard, 
Surin,  Prinçay,  Marigny-Chemerault, 
etc,  comparut  au  ban  de  1758,  se  fit 
représenter  aux  assemblées  de  la  no- 
blesse à  Poitiers  en  1789  ;  ép.  le  24 
septembre  1754  Marie-Madeleine  Bel- 
lenger,  fille  unique  de  Henri  Sgr  châ- 
telain de  Champdeniers,  dont  il  eut  : 
1.  Maric-Thérèse-Henriette  mariée  à 
Gabriel-Jean-Simon  Berthelin  comte 
de  Montbrun  ;  2.  Benjamin-Louis- 
Charles,  qui  suit  ;  3.  /«/iV- Elisabeth, 


215 


LE  BULLETIN  HéRALDIQUE  DE  FRANCE 


216 


dame  de  Richebonne  et  de  Puy-Cliabot  ; 
4.  Radegonde-Séyère^  mariée  à  Charles- 
Evremond  Brochard  de  la  Rochebro- 
cliard,  son  cousin-g-ermain. 

XI.  —  Benjamin-Louis-Oharles  Bro- 
chard de  la  Rochebrochard,  qualifié 
comte  de  la  Rochebrochard  de  Champ- 
deuiers  sur  ses  brevets  militaires  sous 
la  Restauration,  fut  reçu  dans  les  che- 
vau-lég-ers  de  la  garde  du  roi  en  1782  où 
il  servit  jusqu'au  30  décembre  1787,  as- 
sista en  personne  à  l'assemblée  de  la 
noblesse  de  Poitiers  en  1789,  servit 
dans  l'armée  de  Coudé,  chevalier  de 
Saint-Louis  en  1815,  mourut  en  1838; 
il  av.  ép.  le  17  février  1784  Louise-Eu- 
lalie  de  Brack,  dont  il  eut  :  1.  Louis- 
Clémentin  qui  suit;  2.  Jean -Théodore 
mort  sans  postérité  en  1849  ;  3.  Renée- 
Eulalie-Solang-e,  mariée  le  6  juin  1809 
à  Amateur-Gabriel  Goullard  d'Arsay. 

XII.  —  Louis-Clémentin  Brochard  de 
la  Rochebrochard,  comte  de  la  Roche- 
brochard de  Champdeniers,  gendarme 
de  la  garde  du  roi  avec  brevet  de  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur,  ép.  le 
19  avril  1825  Sophie-Caroline  Guerry 
de  Beauregard,  fille  de  Jacques-Louis- 
Marie  et  de  Constance-Henriette-Loui- 
se du  Vergier  de  la  Rochejaquelein, 
dont  il  eut  : 

XIII.  —  Charles-Louis  Brochard  de  la 
Rochebrochard,  comte  de  la  Rochebro- 
chard de  Champdniers,  membre  de  plu- 
sieurs sociétés  savantes,  ép.  le  7  juin 
1852  Marie  -  Geneviève  -  Caroline-  Ga- 
brielle  Jarno  de  Poutjarno,  dont  :  Ma- 
rie-Louis-Heuri  vicomte  de  la  Roche- 
brochard marié  le  10  octobre  1883  avec 
Marie-Lucie-Clotilde  Saulnier  de  Pier- 
refondfc',  dont  :  r/.  Louîs-Marie-Franrois; 
b.  Charles-Marie  ;  c.  Marie-Henri-Jean. 

BUANdIE  D'aIZAY 

IX.  —  François-Xavier  Brochard  de 
la  Rochebrochard,  né  en  1685,  eut  en 
partag-e  les  biens  nobles  d'Auzay,  ser- 


vit dans  les  mousquetaires  de  la  garde 
du  roi,  lieutenant  dans  le  régiment  de 
Marsillac-cavalerie ,  puis  capitaine 
dans  celui  d'Aubeterre-cavalerie,  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse  par  ordon- 
nance de  Quentin  de  Richebourg  le  13 
juin  1715;  il  ép.  le  20  mai  1727  Marie- 
Aimée  de  Regnault  ;  à  sa  mort  le  :\ 
avril  1748  il  fut  inhumé  dans  l'église 
d'Auzay.  11  eut  de  son  mariage,  en- 
tr'autres  enfants  :  1.  Marie-Françoise- 
Louise,  mariée  avec  Joseph-Henri- 
Alexis  de  ïinseau,  sgrde  Maisontiers  ; 

2.  François-Xavier-Joseph,    qui  suit  ; 

3.  Geneviève-Aimée-Josèphe,  mariée  à 
Sylvestre-Charles  Brochard  de  la  Ko- 
chebrochard,  son  cousin-germain. 

X.  —  François-Xavier-Joseph  Bro- 
chard de  la  Rochebrochard,  capitaine 
dans  les  chevau-légers,  1775,  cheva- 
lier de  Saint  Louis,  1782,  mourut  en 
1811  ;  il  avait  ép.  le  17  juin  1776. 
Marie-Françoise  Jouslard  d'Yversay, 
dame  de  Busserolles  et  du  Coudreau, 
(fille  de  Philippe,  qui  fut  député  aux 
Etats-Généraux  et  de  Marie-Anne-Gé- 
neviève  Légier  de  Puyravault)  dont  il 
eut,  entr'autres  enfants:  1.  Philippe- 
Xavier  qui  suit;  2.  Charles-Xavier, 
qui  a  fait  la  Br.  C. 

XL  —  Philippe-Xavier  Brochard  do 
la  Rochebrochard,  chevau-léger  de  la 
garde  du  roi,  qualifié  comte  de  Bro- 
chard de  la  Rochebrochard,  dans  sti 
nomination  de  lieutenant  de  cavalerie 
en  1814;  av.  ép.  le  19  octobre  1802  Cé- 
cile Berthelin  de  Montbrun,  fille  de  Ga- 
briel-Jeaû-Simon  comte  de  Montbrun 
et  de  Marie-Henriette  Brochard  de  la 
Rochebrochard,  dont  il  eut  entr'autres 
enfants  :  1.  Françoise-Cécile-Amélie, 
mariée  le  9  juin  1832  à  Pierre- An drè- 
LéQ(>old  baron  de  Pâturai,  décédêe 
veuve  à  Poitiers  le  30  novembre  1879  : 
2.  Evremond- Xavier  comte  de  la  Ro- 
chebrochard, lieutenant  de  vaisseau, 
marié  le  1®*^  février  1836  à  Marie- Ar- 
mande-OctavieGuyOn  de  Guerche  ville, 
fille  du  marquis  et  de  Jeanne  de  Ribe- 


■i\: 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


218 


reys,  dont  Xavier-Louis-René  mort  en 
•y^.  Le  comte  Evremond  est  mort  à 
Mtiers  le  25  février  1886  sans  posté- 
'!•;  :i  Charles-Xavier,  qui  suit. 

XJl.  —  Charles-Xavier  Brochard  de 
1  Rochebrochard,  vicomte  de  la  Ro- 

.ebrard,  sous-lieutenant  de  cuiras- 
>ers,  démissionnaire  en  1830,  ép.  le 
:  octobre  1838  Marie-Louise-Zénaïde 
îirochard  de  la  Rochebrochard;  il  est 
:  jrt  le  3  janvier  1870  laissant  de  son 
ji'iria^e:  1.  Georg^es-Henri-Xavier,  qui 
^.it:  2.  Raoul-Clément-Xavîer,  élève 
.  lEcole  des  Mines,  ancien  zouave 
:  atifical  (1867-1870),  chevalier  de  rOr- 
::e  de  Pie  IX,  capitaine  puis  chef  de 
rtaillon  des  mobiles  des  Deux-Sèvres, 
::î  la  campagrne  de  1870-71,  fut  nommé 
'.  cette  occasion  chevalier  de  la  Légion 

b'tDiieur;  ép.  le  2  juin  1874  Alix  de 
'adrairault,  fille  du  général  de  divi- 
:  n,  ancien  g*ouverneur  de  Paris, 
irrand-croix  de  -la  Légion  d'honneur, 
-^nateur  de  la  Vienne,  et  de  Mélanie 
'^Cliamps  de  Saint-Léger;  3.  Alfred- 
nr  Dri-Xavier,  qui  a  fait  la  Br.  B  ;  4. 
-larie-Louis-Xavier,  né  en  1854,  marié 
i;  l' mai  1878  à  Marie-Jeanne  Harpe- 
'inne  de  Belle  vil  le  dont  Marie-Char- 
•^  Edmond- Henri,  né  le  29  janvier 
.M. 

XIII.  —  Georges-Henri-Xavier  Bro- 

ard  comte  de  La  Rochebrochard  né 

:•  1839,  ép.  !«  le  23  mai   1867  Aline- 

Marie-Renéed'Hugleville,  fille  de  Léon- 

Fr-iarois  et  de  Marie-Isabelle  Le   Fo- 

'^tier  d'Osseville,  décédée  à  Paris  le  8 
.'^in  1882,  sans  enfants;  2«  le  29  dé- 

-ibre  1884  Marie-Pauline-Antoinette 

-  Liçondès,  fille  de  François- Alphonse 

-  if*  Marie-Thaïs-Caroline  de  Maistre, 
lit  il  a:  1.  Marie-Jeanne-Xavier  née 

a  ]887  ;  2.  Simonne-Marie-Louise  née 

Br.  B.  XIII.  —  Alfred-Henri-Xavier 

"^chard  de  la  Rochebrochard,  baron 

'"  la  Rochebrochard,   chevalier    de 

Tdre  de    St-Grégoire-le-Grand ,    16 


mars  1891,  ép.  le  30  septembre  1868 
Marie-Jeanne-JuliettedeTerves,filledu 
comte  Léonce-Pierre  et  de  Claire-Hen- 
riette Brunet  de  Montreuil,  dont  il  a  : 
1.  Xavier-Marie- Raoul;  2.  Alfred-Jo- 
seph -  Christian  -  Charles  -  Xavier  ;  3 . 
Léonce-Marie-Xavier  ;  4.  Marie-Térèse- 
Emmerance  ;  5.  Claire-Marie-Georgette  ; 
6.  Marie-Madeleine-Aline;  7.  Marie- 
Jehanne- Juliette-Alix . 

Br.  CXI.  —  Charles-Xavier  Bro- 
chard de  la  Rochebrochard,  vicomte  de 
la  Rochebrochard,  fit  partie  des  volon- 
taires royaux  en  1815,  membre  du 
Conseil  général  1823-1830  ;  av.  ép.  e^n 
1813  Augustine-Clémentine  de  Gour- 
îault,  fille  du  marquis  et  de  Angélique- 
Emmanuelle  Chevalier  de  la  Coindar- 
dière,  dont  il  eut  : 

J.  Marie-Louise-Zéuaïde,  mariée  en 
1838  avec  son  cousin  Charles- Xavier 
Brochard  de  la  Rochebrochard  ; 

2.  Emmanuel-Raphaël -Xavier,  qui 
suit; 

3.  Evremond-Alexandre-Alfred,  capi- 
taine adjudant- major  au  15®  léger  1846, 
démissionnaire  en  1849,  décédé  en  1873 
à  Poitiers.  Il  avait  épousé  l''  le  23  avril 
1850  ApoUonie-Marie-Angélique  de  la 
Charlonie  de  la  Blotais,  fille  d'Armand- 
François  et  de  Marie-Anne  d'Escou- 
bleau  de  Sourdis:  2°  le  26  juillet  1859 
Emma-Louise-Marie  de  Bridieu,  fille  du 
marquis  François-Henri-Antoine,  et  de 
Aglaé  •  Marie  -  Antoinette  Lignaud  de 
Lussac;  il  a  eu  du  premier  mariage  : 

a,  Xavier-Joseph-Marie,  élève  de  Saint- 
Cyr,  sous-lieutenant  au  125*  d'infan- 
terie en  18'77,  démissionnaire  en  1881  ; 

b,  Gonzalve-Joseph-Marie,  décédé  sous 
diacre  au  Noviciat  des  Jésuites,  1881  ; 
et  du  second  mariage  :  c.  Elisabeth- 
Marie,  mariée  le  28  janv.  1890  avec 
Marie- Auguste- Louis  comte  de  la 
Sayette  ;  d,  Charles- Joseph,  lieutenant 
au  114®  d'infanterie;  c.  Paul-Gabriel- 
Marie  ; 

4.  Charles-^^nr/,  ép.  le  29  avril  1850 


219 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


220 


Marg'uerite  de  Villebois-Mareuil,  fille 
de  Félix  et  d'Anna  Bonin  de  la  Bonni- 
nière  de  Beaumont,  il  est  décédé  à  Poi- 
tiers en  1879  laissant  de  son  mariage  : 
a,  Marie-Anne,  mariée  le  27  juin  1870 
à  Georges-Henri  de  Tinguy  ;  ft.  Louise- 
Marie,  religieuse  à  Orléans  ;  c.  Marie- 
Thérèse  mariée  le  18  mars  1879  à  Za- 
charie-Maurice  du  Reau  de  la  Gaignon- 
nière,  ancien  officier  aux  zouaves  pon- 
tificaux. 

XII.  —  Emmanuel-Raphaël-Xavier 
Brochard  de  la  Ronhebrochard,  comte 
de  la  Rochebrochard,  ép.  le  5  juin  1842 
Agathe-Léonie  de  Boissard,  fille  du 
comte  Charles  ancien  capitaine  de  ca- 
valerie et  de  Pauline  de  Villebois  ;  il 
est  décédé  en  1878  laissant  de  son  ma- 
riage :  1.  Marie  Pauline-Luce  mariée 
en  1866  à  Marie  Cyprien  Poncelin 
de  Raucourt,  décédé  en  1889  ;  2.  Char- 
les-Xavier-Roger, qui  suit;  3.  Pau- 
line-Alix-Jacqueline, mariée  en  1866  à 
Maurice-Henri-Michel  de  Pétigny  de 
Saint- Romain  ;  4.  Xavier- Joseph-Mau 
rice,  élève  de  Saint-Cyr,  1866,  capitaine 
de  dragons  démissionnaire  1877,  ép.  en 
1876  Marie-Alexandrine-Gabrielle  Poi- 
gnand  de  la  Salinière,  dont  :  a,  Rade- 
gonde-Marie-Madeleine;  ^>.  Marie-Jules- 
Raymond  ;  c.  Marie-Roger-Marc  ;  5. 
Xavier-Henri-René,  marié  le  25  nov. 
1879  à  Jeanne-Aimée  Clouët,  fille  du 
baron  Clouët  et  de  Marie-Amélie  Pichot 
de  la  Graverie  ;  6.  Xavier-Joseph-Gny, 
marié  en  1879  à  Anne-Caroline-Marie 
Colas  des  Francs,  fille  de  Gabriel  et 
d'Ubaldine  Budan  de  Russe,  dont  :  a. 
Marie -Joseph- Yvonne  ;  ô.  Marie- Jo- 
seph-Constance ;  r,  Marie-Joseph-Rade- 
gonde-Xavier  ;  7.  Clémentine-Made- 
leine-Jeanne, mariée  en  1876  à  Benoît- 
François- Anatole  Vimal  du  Bouchet  ; 
8.  Aubert-Xavier,  élève  de  Faint-Cyr, 
capitaine  au  113*  de  ligue,merié  en  1884 
à  Marie-Louise-Elisabeth  de  Sachy  de 
Fourdrinoy,  fille  de  Marie-Michel- 
Gabriel-Florent,  lieutenant-colonel  d'E- 
tat-majop  en   retraite  et   de  Louise- 


Marie  Amélie  de  la  Marliée,  dont: 
Marie-Hélène  et  Josèphe-Renée  ;  9.  Mau- 
rice-Xavier Jacques;  iO.  Albert-Xavier, 
élève  de  Saint-Cyr  1880,  lieutenant  an 
135^  régt  d'infanterie;  11.  Marie-Caro  - 
line-Marthe,  mariée  le  30  juin  188B  à 
Marie-Louis- Gabriel-Charles  Denys  (!♦' 
Bonnaventure. 

XIII.  —  Charles-Xavier-Roger  Bro- 
chard de  la  Rochebrochard,  comte  il«i 
la  Rochebrochard,  engagé  voloatairi^ 
pour  la  durée  de  la  guerre  en  1870. 
lieutenant  au  13P  d'infanterie  eu  187.S 
capitaine  au  même  régiment  eu  1885J 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur  eu\ 
1888,  ép.  le  18  nov.  1875  Lucie  dWJ 
vrange  du  Kermont,  fille  du  baroni 
Félix  et  de  Pauline  Masson  du  Mon-i 
ceau,  dont  :  1.  Yvan  né  en  1877  j 
2.  Denyse,  née  en  1878. 

D'argent  j  au  pal  de  gueules  cotoyp  <h\ 
2  pals  d'azur. 

MAISON  DE  CHARBONNRL 
En  Velay 

ET 
MONSEIGNEUR     DE     CHABBONNEL 

Archevêque  titulaire  de  Sozopolis 
(1802-1891) 

Le  jour  dePâques  1891,  à  10  heuro^ 
du  matin,  un  vénérable  Prélat,  dont  \^ 
carrière  a  été  glorieuse  et  sainte  et  le.^ 
travaux  apostoliques  utiles  à  l'Eglise 
rendait  sa  belle  âme  à  Dieu,  après  un 
courte  agonie,  dans  le  monastère  de:] 
RR.  PP.  Capucins  de  Crest  (Drôm-^, , 
Il  était  parvenu  aux  extrêmes  limite?) 
de  Tâge  ;  cependant,  si  Ton  avaii 
compté  les  jours  de  sa  longue  existent 
ce,  le  nombre  en  eut  été  moins  grant| 
que  celui  de  ses  actions  méritoires.  Ci 
serviteur  de  Dieu,  humble  parmi  \e\ 
plus  humbles  de  tous  les  temps  M 
l'églisp,  appartenait  à  une  ancienu«j 
famille  d'épée,  dont  le  chef  suivit  Loui.-i 
VII  en  Palestineet  aussi  pieuse  q  u'honc^ 


221 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


222 


r^e,  dans  le  pays  de  Velay  :   celle  des 
'.^irbonnel,en  latiu  t  Carbonnelli  i. 

Nous  doQDOQS  la  généalogrie  de  cette 
\.ai<oa  avant  de  rappeler  les  priacipa- 
--.  phases  de  Texistence  de  Mgr  de 

:.arbonnel,  afin  qu'il  soit  démontré 
■,-je  le  héros  de  la  foi  n'est  pas  la 
ji'iudre  illustration  de  cette  longue 
.  .-aèe  de  preux,  dont  plusieurs  ont 
1  >  noms  historiques. 

Un  trouve  dans  le  dictionnaire  de  la 
Cbtnaye Desbois  et  Badier(3'éclit.  t.v, 

■1.  181-85),  comme  dans  le  nobiliaire 
.-  France  de  Saiut- Allais  (t.  ix,  p.  155- 
;\  édit-  Bachelin  Deflorenne  et  t.  xi, 
:.  lSl-85),  la  filiation  de  l'illustre  mai- 
-  Il  de  Charbonnel,  se  poursuivant, 
sins  interruption,  depuis  Guy  de  Char- 

vnnel,  vivant  dans  le  xi®  siècle,  jus- 
•.uà  nos  jours. 

<iuy  se  signale,  dans  la  seconde  croi- 
îfc'îe,  par  de^  actes  de  bravoure,  no- 
tiinment  en  faisant  prisonnier  un 
•  hef  des  musulmans  ;  il  portait  alors 
:  !ir  armes  :  D^azur.  an  croissant 
i  argent^  accompagné  de  trois  molettes 
"or  (1)  et  pour  devise  :  In  corde  decus 
et  honor. 

Les  ancêtres  du  pieux  prélat,  qui 
vient  de  quitter  ce  monde,  possédaient 
-a  Vivarais,  depuis  1273,  le  fief  qui  a 
ionné  son  nom  à  la  famille  Charbonnel 
:u  Ta  reçu  d'elle. 

Pierre  I**  du  nom,  commandant  le 
»%n  et  rarrière-ban,  épouse,  k  la  fin 
iu  XIII®  siècle,  noble  dame  de  Villers  ; 
-ju  fils,  Jean,  P^du  nom,  chevalier, 
-.igneur  de  Charbonnel,  commandant 
:our  le  roi  les  ville  et  château  de  Ser- 
ri'^es,  épouse  en  1328,  Lucrèce  Moreti, 
•ÏMit  il  eut  plusieurs  fils. 

Just»  Taîné,  qualifié  dans  les  vieil- 

"S  chartes  :  noble  et  damoiseau,  (no- 

:«iiis  et  domicellus),  rendit  hommage, 

pour  la  terre    de  Charbonnel,  à  Jubt, 

.mte  de  Tournon,  seigneur  di^  Serriè- 

1  Dominique  Garde  des  Faucticrs.  Aoieshisi. 
' ir  U»  Vflay  (p.  145-47)  indique  5  étoiles;  nous 
:  »'n*ons  qu'il  faut  conserver  les  molettes  d'épe- 
".is,  marque  4e  l'ancienne  cheTalerie. 


res.  Marié,  le  21  septembre  1354,  à 
Jeanne  de  Chavanieux,  fille  de  N..., 
seigrneur  de  Courcelles  en  Beaujolais. 
Il  eut  André-François,  seigneur  de 
Charbonnel  et^  celui-ci,  Jean,  II«  du 
nom,  commandant,  comme  ses  prédé- 
cesseurs, les  ville  et  château  de  derriè- 
res, cité  comme  un  des  plus  g^rands 
capitaines  de  son  temps.  En  1456,  il  se 
joig-nit  à  Pierre  de  Brézé,  grand  séné- 
chal de  Normandie,  pour  opérer  une 
descente  en  Angleterre  (voy.  Dupleix, 
histoire  générale  de  France, 5  vol.  m  fol, 
règne  de  Charles  VII).  D'autres  histo- 
riens citent  le  même  fait.  Cet  homme  de 
guerre  épousa,  le  2  février  1418,  Marie, 
fille  de  noble  et  puissant  seigneurClau- 
de  de  Taillefer,  seigneur  de  Chambon 
en  Velay,  où  il  vient  se  fixer.  Depuis 
cette  époque,  sa  descendance  s'est 
maintenue  dans  cette  province. 

Adam,  son  fils,  est  chevalierde  Saint- 
Jean  de  Jérusalem. 

Claude,  héritier  de  Just,  se  marie, 
le  19  août  1452,  avec  noble  Huguette 
de  David,  fille  de  Hugues  et  d'Isabelle 
de  Braussée,  dame  du  Bets  en  Velay, 
nièce  du  puissant  seigneur  de  Roche- 
baron  et  sœur  de  Marguerite  de  Braus- 
éée,  femme  de  noble  et  puissant  sei- 
gneur Jean  de  Montaigu,  neveu  de 
Guérin,  de  Pierre  et  de  Bernard  de 
Montaigu,  le  premier,  grand-maître  de 
Tordre  de  Saint-Jean  de  Jérusalem,  le 
second,  grand-maître  de  TOrdre  des 
Templiers  et  le  troisième,  évêque  du 
Puy.  (Voy.  Saint-Allais,  art.  cité.) 

Guy,  fils  de  Claude,  écuyer,  seigneur 
du  Bets  et  de  Verne,  épouse,  en  1501, 
Guigonne  fin  Bayle,  fille  de  Math,  du 
Bayle,  seigneur  de  Mertignac,  dont 
Marcellin  qui  suit;  Christophe,  cha- 
noine-comte de  Brioude,  eu  1531 ,  Claude 
reçu  dans  le  même  chapitre,  en  1534  (1). 


(I)  Les  Charbonnel  avaient,  dé'\ii,  fourni 
au  chapitre  noble  de  Saint-Jiilion  de  BiiouJe, 
Fraricttis  de  Charbonnel  en  li'*5,  Jycqiu's  de 
Charbonnel,  en  1-488,  Antoine  de  f.haibonnel  en 
1528,  Michel  de  Charbonnel  en  155'»  et  Charles 
en  1541. 


223 


BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


j 

etc.,  capitaine  d'infanterie,  épouse  !*• 
Marguerite  d'Alès,  et  29^  Thérèse  de 
Colomb. 

De  son  premier  mariag-e,  il  eut  : 

Jean,  capitaine  au  régiment  Royal- 
Comtois,  mort  sans  postérité.  i 

Du  second  : 

François  de  Charbonnel,  époux,  en 
1745,  de  sa  cousine  Marie-Louise  de 
Beget,  fille  d'Armand  de  Beget,  che- 
valier, seigneur  de  Flachat  et  de  Cu- 
blaize,  et  de  dame  Françoise  de  Lej'ris 
d'Esponchès.  De  cette  union  est  né  : 

Jean-Baptiste,  comte  de  Charbonnel 
du  Bets,  baron  de  Saussac,  seigneur  de 
Flachat  et  de  Cublaise,  chevalier  de 
Tordre  royal  et  militaire  de  Saint- 
Louis,  un  des  dix-huit  barons  qui 
représentaient  la  noblesse  aux  Etats 
particuliers  du  Velay  (1).  Reçu  en 
1767,  dans  la  seconde  cotnpagnie  des 
mousquetaires  de  la  garde  ordinaire 
du  Roi,  devint  officier  supérieur. 
Pendant  qu'il  était  chef  d'escadron  au 
régiment  de  chasseurs  du  Hainaut, 
eut  rinsigne  honneur,  le  20  février 
1791,  d'assurer,  à  la  tête  de  sa  troupe, 
la  sortie  de  Mesdames  Marie-Adélaïde 
et  Victoire,  filles  de  Louis  XV  et  tan- 
tes de  Louis  XVI,  Louis  XVIII  et 
Charles  X.  Ces  princesses  lui  adressè- 
rent une  lettre  de  remerciement  qui  est 
précieusement  conservée  dans  la  fa- 
mille. La  voici: 

Rome,  le  7  septembre  1795. 


€  Nous  avons  appns  avec  plaisir, 
t  Monsieur,  par  la  lettre  que  vous 
<  avez  écrite  à  Madame  de  Chastel- 
c  lux,  que  nous  pourrions,  sans  crainte 
•  de  vous  compromettre,  vous  donner 
€  une  preuve  'du  souvenir  que  nous 
f  conservons  du  service  essentiel  que 
€  VOUS  nous  avez  rendu  &  la  tête   de 


(1)  Arnaud,  HUl.  du  Velay,  U  ii,  p.  423. 


Marcellin,  I*'  du  nom,  écuyer,  sei-  1 
gneur  du  Bets  et  de  Verne,  marié  à 
Miracle  Mauriu,  fille  du  seigneur  du 
Viage  et  de  Château  neuf,  bailli  géné- 
ral du  comté  du  Velay,  commandant 
le  ban  et  rarrière-ban  et  de  Jeanne  de 
Villedieu. 

Jacques  de  Charbonnel,  P'  du  nom, 
figure  sur  un  rôle  de  1695  du  ban  et 
de  l'arrière-ban  du  Velay.  (Arnaud, 
Histoire  du  Velay ^  t.  Il,  p.  230.) 

Pierre  de  Charbonnel,  seigneur  du 
Bets  et  de  Verne,  mort  sans  postérité, 
fut  maintenu  dans  sa  noblesse,  par  ju- 
gement souverain  du  13  septembre  et 
17  novembre  1669,  Villerase  rappor- 
teur (1). 

Jacques  de  Charbonnel,  P'  du  nom, 
épousa  en  1529,  Marguerite,  fille  de 
Marcellin  de  Roireau,  seigneur  du 
Chambon,  baron  de  Villard  et  d'An- 
toinette Pichon,  dont  : 

Marcellin  IP  du  nom,  qui  s'allie  : 
P.  le  2  décembre  1617,  à  Antoinette  de 
Bronac,  fille  du  seigneur  de  Bronac  et 
de  Rocoules,  co-seigneur  avec  le  roi, 
de  la  ville  de  Montfaucon,  et  baron 
d'Ulmet  et  de  noble  Jeanne  du  Ver- 
ger ;  et  2<>  à  Hélène  de  Besset,  fille  de 
Léonard  de  Besset,  écuyer,  seigneur 
de  la  Valette  et  de  Villebeuf,  en  Forez. 

Charles,  son  fils  du  premier  lit,  che- 
valier, seigneur  du  Bets  et  de  Verne, 
le  Cros  et  Laborie,  officier  de  cavale- 
rie, s'unit,  le  5  janvier  1638,  à  Anne 
de  Beget,  fille  de  Gaspard,  seigneur  de 
Flachat,  bailli  général  du  comté  de 
Velay,  dont  Jacques  qui  suit. 

Léonard,  son  fils  aîné  du  second  lit, 
fut  l'auteur  de  la  branche  des  Char- 
bonnel, seigneurs  de  Jussac. 

Jacques  de  Charbonnel,  IP  du  nom, 
chevalier,  seigneur  du  Bets,  de  Verne, 


(t)  L'acte  porte  nobles  Pierre  et  Jacques  de 
Charbonnel,  sieuis  du  Bets,  paroisse  de  Monis- 
trol,  diocèse  du  Puy.  (Voy.  Garde  des  Fauchera 
aux  pp.  déjà  citées  et  Louis  de  La  Roque, 
Armoriai  de  la  Sobleêse  de  Languedoc,  t.  i,  p.  143). 


•»: 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


226 


votre  détachement,  à  notre  passage 
rar  Fontainebleau  et  Moret  et  nous 
avons  été  profondément  peinées,  lors- 
que nous  ayons  su  que  tous  étiez 
i-noncé  pour  cette  conduite  ferme 
ft  prudente,  à  laquelle  nous  avions 
dû  notre  sûreté.  Heureusement  vous 
avez   échappé  à  la  persécution,  et 

•  vous  avez  refusé,  avec  courage,  tout 

•  <*e  qui  pouvait  blesser  les  seuti- 
ments  d'honneur  et  de  fidélité  dont 

•  vous  êtes  animé,  et  dont  vous  nous 
avez  donné  des  preuves  si  intéres- 
>aQtes  pour    nous.   C'est  avec  une 

•  ^^aie  satisfaction,  monsieur,  que 
jous  pouvons,  enfin,  vous  donner 
les  témoigrnages  de  notre  sensibilité, 
que  noua  n'avons  pu,  jusqu'ici,  vous 
exprimer. 

•  Signées: 

«  Mabib- Adélaïde,  Victoire,  i  (1) 

A  cette  lettre,  il  convient  d'ajouter 
-ile  que  le  marquis  de  Dreux-Brézé, 
'iirpssa  au  comte  J.  B.  de  Charbonnel, 
.♦f  la  part  de  Louis  XVIII  : 

t  Le  Boi,  instruit,  monsieur  le 
comte,    du    dévouement  que  vous 

•  avez    montré,  dans  le   temps,  pour 

•  Mesdames   Marie-Adélaïde  et    Vic- 

•  îoire-Louise- Marie- Thérèse  de 
France,  en  vous  rendant  à  leur  pas- 

■  àag-e  par  Fontainebleau,  à  la  tête 
d'an  détachement  armé  pour  proté- 

•  frer    la  retraite  de  ces  princesses, 

•  voulant  vous  donner  une  preuve  de 

•  sa  satisfaction,  m'a  chargé  de  vous 
faire  savoir  que  S,  M.  trouvait  bon 
que  vous  eussiez  l'honneur  d'accom- 
pagner, ainsi  que  M.  votre  fils,  le 
corps  de  Mesdames  de  France,  de- 
puis Fontainebleau  jusqu'à  Saint- 
Denis.  Je  me  félicite,  etc. 

•  Signé  :  Dreux-Brézb.  • 
Paris,  11  janvier  1817. 


t .  Voy.  LAisni,  t.  ix  p.  i59-0O. 


Le  comte  Jean-Baptiste  de  Charbon- 
nel s'est  marié  deux  fois  :  1°  en  1776, 
&  Marie-Françoise-Andrée  de  Portalès, 
fille  et  nièce  de  MM.  le  marquis  et  le 
comte  de  Portalès  de  la  Chaize,  tous 
deux  lieutenants-grénéraux  :  sa  mère 
était  Marie- Antoinette  de  la  Tourette  ; 
—  2**  à  Marie-Claudine  de  Pradier 
d'Agrain,  fille  de  M.  le  marquis  d'A- 
gfrain,  chevalier  de  l'ordre-royal  et 
militaire  de  Saint-Louis,  premier  Pré- 
sident de  la  Chambre  des  Comptes  de 
Bourgog-ne.  Il  eut  huit  enfants  du  se- 
cond lit,  parmi  lesquels  : 

Henri -Armand- Joseph,  né  le  31  dé- 
cembre 1794,  volontaire  au  3«rég'iment 
de  la  garde  royale.  Il  était  officier 
dans  le  même  corps,  lorsqu'il  suivit 
Louis  XVIII  àGand; 

Félix-Claude-Louis,  né  à  Lyon,  le 
27  mars  1796,  officier  supérieur,  puis 
député  à  l'Assemblée  nationale  de 
1848,  tué  sur  la  barricade  où  fut  mor- 
tellement frappé,  après  lui,  Mgr  Afire, 
Archevêque  de  Paris,  à  l'entrée  du  fau- 
bourg Saint-Antoine,  pendant  Tinsur- 
rectiou  de  juin  ; 

Armand-François-Marie,  celui  dont 
nous  donnons  ci-après  la  biographie  ; 

Charles,  né  en  février  1805,  admis  à 
l'Ecole  royale  militaire,  en  1814;  et 
quatre  filles  :  Pauline,  Joséphine, 
Elisa  et  Amélie. 

Le  comte  Jean-Baptiste  de  Charbon- 
nel, depuis  son  retour  de  Coblentz, 
s'était  fixé  au  pays  natal.  Ses  conci- 
toyens ravalent  nommé,  sous  l'Em- 
pire, maire  de  la  ville  de  Monistrol  sur- 
Loire. Lors  de  l'invasion  des  alliés, 
le  20  mars  1814,  le  comte  courut  les 
plus  grands  dangers.  Ses  administrés 
avaient  reçu  les  Autrichiens  à  coups  de 
fusil,  il  fallait  empêcher  toute  collision 
et  sauver  Monistrol  de  l'incendie  et 
du  pillage.  Il  y  parvint. 

Les  registres  de  l' état-civil  de  cette 
ville,  pour  l'année  1815,  renferment 
comme  acte  de  décès,  des  certificats 


227 


LB  BULUGTTN   h6RALDIQUB  DE  FRANGE 


228 


attestant  la  belle  conduite  et  la  mort 
glorieuse  du  comte  Michel-Benoît  de 
Charbonnel  (branche  de  Jussac),  lieu- 
tenantrcolonel,  commandant  Tartillerie 
des  Emigrés,  tué  en  défendant  jusqu'au 
dernier  soupir,  ses  batteries,  abandon- 
nées par  un  sous-ordre. 

Le  comte  Jean-Baptiste  de  Charbon- 
nel, baron  de  Saussac,  résidait  habi- 
tuellement au  château  de  Flachat, 
près  Monistrol.  C'est  là  que  vint  au 
monde,  le  1  ®'  décembre  1 802,  Armand- 
François-Marie  ,  son  troisième  fils. 
L'abbé  Menut,  sauvé  miraculeusement 
par  la  famille,  des  tueries  de  la  Ter- 
reur, le  baptisa  le  même  jour.  L'en- 
fant reçut  de  ses  parents  cette  forte 
éducation  religieuse,  qui  était  tradi- 
tionnelle dans  l'ancienne  noblesse, 
surtout  dans  la  province  si  catholique 
où  la  Providence  l'avait  fait  naître.  Le 
jeune  Armand,  qui  avait  une  intelli- 
gence précoce,  f  utplacé,à  9  ans,au  Petit- 
Séminaire  de  Roche, près  Montbrison, 
où  il  ne  resta  qu*un  an.  Ses  parents, 
pour  l'avoir  plus  près  d'eux,  le  firent 
entrer,  en  1812,  au  collège  d'Annonay, 


tenu  par  les  Basiliens,  où  il  continua 
ses  études  et  les  compléta.  L'élève 
conserva  le  meilleur  souvenir  de  ses 
professeurs  et  de  l'institution.  N'était- 
ce  pas  là  qu'il  avait  acquis  une  ins- 
truction si  chrétienne  et  obtenu  les 
plus  brillants  succès  ?  t  11  y  revenait 
souvent,  disent  les  Semaines  Religieu- 
ses du  Puy  et  de  Viviers^  soit  pour  prê- 
cher la  retraite  aux  disciples  de  saint 
Basile,  soit  pour  présider,  comme  pré- 
lat, leurs  cérémonies  d'ordination. 

C'était  toujours  pour  lui  nouvelle 
joie,  fête  de  cœur,  quand  il  se  retrou- 
vait dans  ce  collège,  berceau  de  sa  vo- 
cation ecclésiastique.  Mgr  de  Charbon- 
nel aimait  d'ailleurs,  les  habitants  du 
Velay  et  du  Vivarais,  dont  les  fermes 
croj^ances,  la  simplicité  et  la  droite 
franchise  allaient  si  bien  à  sa  propre 
nature.  Entré,  en  1818,  au  séminaire 
de  Saint-Sulpice,  il  avait  terminé  ses 
études  à  vingt  ans.  Ses  professeurs 
avaient  la  plus  haute  opinion  de  son 
instruction  et  de  son  caractère. 


(A  Suivre.) 


Louis  Pascal. 


Notes  d'État  oivil  nobiliaire 


MARIAGES  DU  MOIS  D'AVRIL 

ST   BAPPBL  DS8   MOIS  PStfofoBNTS 


'ReuTi'Jehan-GuiUaume^  comte  Guy 
de  Cherisey,  lieutenant  au  27®  rég-iment 
de  dragfonSjfilsde  Louis,  vicomtedeChe- 
risey  et  de  Julie-Thérèse  de  Romeuf, 
avec  Alphonsine-Jeanne  de  Bevérony, 
fille  de  Jules  de  Revérony,  décédé,  et 
de  Zoé  Hue-Duquesnay, 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
20  avril,  en  Tégrlise  de  Saint- Augustin. 
Les  témoins  ont  été  pour  le  marié  :  le 
baron  de  Romeuf,  son  oncle,  et  le  colo- 
nel Olivier,  commandant  le27«dragons; 
pour  la  mariée  :  le  comte  de  Lau- 


nay  et  Louis  de  Meurville,  son  cousin. 

(Voir  pour  la  maison  de  Cherisey,  le 
Bulletin  de  1889,  col.  S35  et  354.; 

Coupé^  cTor  et  cTazur^  le  premier 
charge'  d'un  lion  naissant  de  gtœules^ 
armé^  lampassé  et  couronné  d^azur. 

Devise  :  Toujours  tout  droit. 

La  famille  Revérony  paraît  origi- 
naire dltalie  et  venue  en  Lyonnais 
lors  des  guerres  du  Milanais,  1495. 
Elle  s'établit  à  Lyon  où  elle  prit  l'in- 
dustrie des  étoflFes  de  soie  (qu'ils  pou- 
vaient en  tous  cas  exercer  sans  déro- 


'«O 


us  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


230 


,r:  en  vertu  des  lettres  patentes  de  I 

.  un  XI  données  en  1480,) 
La  liliatiou  donnée  pour  les  preuves 

-  i'Ecole  militaire  en  178'.^  remonte  à 

\'ies  Revérouy,  vivant  eu  1640,  qui 

■  usa  N...  Fay,  dont  :  1.  Joseph,  qui 

jt:  2.  Jacques;  3.  Claude,  religieux 

iTustin. 

J  st^ph  Revérouy,  échevin,  épousa  à 
a  le  17  août  1689,  Anne  Neyron,  et 

.t  liommé  échevin  en  1723,  il  testa  en 

'J'i:  sa  descendance  possédait  la  sei- 

...'^urie  de   Charuieux    Chalenay,  en 

.  v-.uDais. 
'ette  famille  a  pris  part  en  1789, 
:\  assemblées   de   la    noblesse   du 
''iinais. 

.laques-Antoine  de  Revérouy,  major 
.  prince  connétable  de  l'Empire,  fut 
-H  baron  avec  majorât  le  30  octobre 

De  gueules^  au  ver  tortillé  en  fasce 
'  h-gent,  au  chef  cotesu  (Tazur  chargé 
'•<>'  soleil  dor, 

<»u  lui  donne  aussi  pour  armes 
:  elle  porte  actuellement  : 

iïazury  au  soleil  d'or^  accompagné 
•»  y  tinte  de  2  fleurs  de  lys  de  même; 
>  ji^'  de  gueules^  au  joug  d^or,  posé  en 

ÎVvise  :  Evehil  ad  œthera  virtus. 


£'<y>iani^/- Auguste- Victor-Marie  vi- 
mte  de  la  Villéon,  second    fils  du 

;^a  comte  Arthur  de  la  Villéon  et 
Aû-athe  de  la  Hubaudière,  comtesse 

'  uairi^re,  avec  Thérèse  de  Beaudreuil, 
Je  d'^iniï^- Alexandre-Louis  de  Bau- 
"  uil,  ancien  officier  d'artillerie  et  de 
aure-Adélaïde-Louise    de    Fitte    de 

L'*  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
f  avril  en  l'église  de  Saînt-Sulpice. 
L-s  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
^  vicomte  de  la  Notte,    député    des 

tei-da-Nord  et  le  comte  Olivier  de  la 
Villéon;  pour    la  mariée;   le  comte 


Charles  de  Breil  et  Charles  de  Beau- 
dreuil. 

(Voir  pour  la  famille  chevaleresque 
de  la  Villéon  en  Bretagne,  le  Bulletin 
de  1888,  col.  375.) 

D"* argent^  au  houx  arraché  de  si^iople. 

La  famille  de  Beaudreuil,  originaire 
du  Bourbonnais  y  était  fort  ancienne. 
On  a  retrouve  aux  archives  de  la  Niè- 
vre un  sceau  de  Durand  de  Baudreuil, 
garde  scel  de  Saint-Pierre-le-Moustier, 
charge  qui  fut  héréditaire  dans  leur 
maison  pendant  plusieurs  générations 
du  xiv^  siècle  aux  premières  années  du 
xvi". 

Durant  de  Baudreuil,  écuyer,  sei- 
gneur de  la  Motte-Beaudreuil,  épousa 
vers  1444,  Marie  Bourgoing. 

Le  fief  de  Beaudreuil  d'où  elle  tirait 
son  nom  était  situé  près  de  Saint- 
Pierre-le-Moustier.  Une  de  ses  bran- 
ches s'éteignit  au  xvi«  siècle  dans  une 
branche  de  la  famille  Rapine  du  Niver- 
nais qui  en  écartela  les  armes.  Une 
autre  s'établit  en  Bourbonnais,  puisse 
fixa  en  Normandie  à  Guise  en  Thiéra- 
che  et  a  continué  à  vivre  dans  cette 
province. 

François-Nicolas-Antoine  de  Beau- 
dreuil, officier  au  régiment  de  Pplogne 
cavalerie,  épousa  le  17  avril  1789, 
Thérèse  Lescarbotte  de  Beaufort,  dont 
il  eut:  1.  François-Henri-Alphonse, 
qui  suit;  2.  Alexandre-Louis-Eugène 
de  Beaudreuil,  né  en  1803,  marié  1*^  en 
1841  à  Emma  de  la  Tour,  2°  le  7  no- 
vembre 1847  à  Marie-Honorine  Meni- 
olle  de  Cizancourt,  sans  postérité  de 
ces  deux  alliances. 

François  -  Henri-Alphonse  de  Beau- 
dreuil, colonel  d'artillerie,  comman- 
deur de  la  Légion  d'honneur,  médaillé 
de  Saint-Hélène,  chevalier  de  Saint- 
Ferdinand  d'Espagne,  né  à  Saint- 
Quentin  le  17  janvier  1790,  épousa  le 
26  avril  1825,  Charlotte -Ernestine- 
Louise  Mathieu  de  Gomiecourt,  dont  : 
1.  Charles-François,  qui  suit;  2.  Er- 


231 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


nest-Henri,  décédé  sans  alliance;  3. 
Emile-Alexandre-Louis  de  Beaudreuil 
capitaine  d'artillerie,  père  de  la  nou- 
velle mariée. 

Charles-François  de  Beaudreuil,  sous 
chef  au  ministère  des  finances,  né  à 
Paris  le  4  juin  1826,  épousa  le  4  sep- 
tembre 1831,  Ernestine  Tirouflet,  dont 
trois  fils  et  deux  filles . 

D" argent^  à  S  cœurs  de  gueules^  con- 
ronnés  de  même. 


jyeniS'Fernand-Julèa  de  Raveneau, 
fils  de  Charles- Alexandre-Joseph-Amau- 
ry  marquis  de  Raveneau  et  de  défunte 
Armandine-Stéphanie  Hennet  de  Ber- 
noville,  avec  Marie-Clémence-Margue- 
rite  Blanc  de  Manville,  fille  de  Louis- 
Alexandre-François  Blanc  de  Manville 
et  de  Clémence-Caroline-Marie  d'An- 
thouard  de  Vraincourt,  (fille  de  Charles 
comte  d'Anthouard,  général  de  brigade 
et  de  Marie  de  Wasservas). 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
27  avril,  en  l'église  de  Saint-François- 
Xavier. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  M. 
Ferdinand  Hennet  de  Bernoville,  son 
oncle  et  M.  d'Etreuse  deBlangenier; 
ceux  de  la  mariée  MM.  d'Anthouard  et 
Edgard  Mareuse. 

(Voir  pour  la  famille  de  Raveneau 
le  Bulletin  d.Q  1889,  col.  698). 

De  gueules^  à  la  fasce  ondée  d*or^  ac- 
compagnée en  chef  de  2  coquilles  d'or- 
gent  et^  en  pointe^  de  2  roses  de  même. 

Par  décret  du  13  février  1846,  Ma- 
dame Anne-Catherine  Gaudin,  née  à 
Bordeaux  en  1819,  veuve  de  M.  Louis- 
Joseph  Blanc,  et  sou  fils  mineur  Louis- 
François- Alexandre  Blanc,  né  à  Franc- 
fort sur  le  Mein,  furent  autorisés  à 
joindre  à  leur  nom  celui  de  :  de  Man- 
ville. 


^iMM^^^^^^^^^^^^^h/» 


Le  baron  Raymond  Seillière,  secoij 
fils  de  défunts  François- Florentin 
Achille,  baron  Seillière,  et  de  Gamiil^ 
Zoë  Seillière,  avec  Madame  Livermor 
née  Emma  Richley. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  23  avril  e 
l'église  cathédrale  de  New-York,  pj^ 
Mgr  Corrigan,  archevêque  de  ceti 
ville. 

(Voir  pour  la  famille  Seillière  1< 
Bulletins  de  1886,  col.  417,  et  18S^ 
col.  115.) 

Le  nouveau  marié,  petit-fils  du  hn 
ron  Nicolas  Seillière,  a  pour  frère 
1*^  Roger,  baron  Seillière,  sans  allianc<i 
2<»  Marie-François- Alexandre  Seillièr^ 
marié  à  Diane  de  Galliffet,  dont  posté 
rite  ;  et,  pour  sœur:  3*»  Jeanne  Seillière 
mariée  en  1868  à  Boson  de  Talleyrand 
Périgord,  prince  de  Sagan. 

Coupé ^  au  1  de  gueules  au  bélier  .sriff 
tant  d'or^  accosté  d'un  caducée  de  înriU' 
en  pal  ;  au  2^  d'or^  ci  l'ancre  de  saNe 
ti^amant  dans  une  mer  de  sinople  à  df\r 
tre;  au  5,  de  gtieules^  au  sautoir  iVar* 
gent, 

La  famille  Richley  appartient  à  un 
ancienne  noblesse  anglaise  dont  1 
branche  cadette  se  fixa  en  Amériqu^ 
au  commencement  du  xvii®  siècle.  Poui 
reconnaître  leurs  services,  la  couronna 
d'Angleterre  accorda  aux  WaldronJ 
éteints  dans  les  Richley  la  concessio 
royale  d'un  vaste  fief  qui  représent 
aujourd'hui  une  opulente  province  do.s 
Etats-Unis. 


^^t^^t^^^nt^m^ttma^  ■! 


Jean-Jacques,  comte  de  Chabanuei^ 
La  Palice,  enseigne  de  vaisseau,  fils 
de  feu  Antoine-Edouard,  comte  de 
Chabannes  La  Palice,  chef  d'escadrou 
d'état-major  et  de  Marie-Victurnienne 
de  Cardevac  d'Harvincourt,  comtesse 
douairière,  avec  Louise-Délie-Françoisp 
de  Tournon,  fille  de  Philippe-Antoine 
de  Tournon-Simiane,  comte  de  Tour- 
non  et  d'Antoinette-Hélène  de  Tour- 
nou-Simiane,  sa  cousine. 


3 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


234 


\.*i  maria£re  a  été  bénit  à  Paris  en 
.,;ist*  de  Saint-François-Xavier  le  27 

.1:,  par  S.  G.  Mgr  de  Dreux-Brézé, 
.   «ue   de  Moulins.  Les  témoins  du 

ê 

:.é  étaient:  le  marquis  de  Chaban- 

-  La  Palice,  son  oncle  et  le  g-énéral 

>  la  Jaille  ;   ceux  de  la  mariée  :    le 

::.^e  Jast  de  Tournon  et  le  marquis 

♦  roix,  ses  cousins. 

\  j\T  pour  la  maison  de  Chabannes 

h'^U.ethi  de  1889,  col.  174  et  228). 

:  rédéric- Jacques,  marquis  de  Cha- 

^u's  La  Palice,  baron  de   Curton, 

.  e  et   témoin  du  marié   a  épousé 

l'viève-Alice-Hectorine  de   Carde- 

.  *  d  Harvincourt,  et  sa  tante  Blanche- 

.iine  de    Chabannes    La  Palice   a 
.use    Aimery-Henri    de  Cardevac, 
.i.quis  d'Harvincourt. 

b  gueules^  au  lion  d'hermines ^  ar* 
.  lampassé  et  couronné  (Tor. 

l)  *vise  :  Je  ne  le  cède  à  nul  autre. 
Voir  pour  la  maison   de  Tournon- 
.::jane  le  Bulletin  de  1886,  col.   97 

.'.  j'/rtjle'j  aux  1  et  4  d'^azur^  semé  de 

r'c:  parti  de  gueules  au  lion  d'or^ 

.lest  de  Tournon;  aux  2  et  3  dW, 

>  cte  tours  et  de  fleurs  de  lys  d'azur^ 
..  est  de  Simiane. 


Vréone-Charles-Philippe  vicomte  de 
:.  :':het,  fils  du  feu  vicomte  de  Bracliet 
:  vie  la  vicomtesse,  née  Macault  de  la 

>ue,    avec    Anna-Baptistine-Edmée 

uithier-d'Hauteserve,  fille  du  feu 
:.ron  Ëdme  d'Hauteserve,  conseiller 

'"•frendaire  à  la  cour  des  Comptes,  et 
.  la  baronne  née  Excelmaus,  et  sœur 

i^tte  de  la  baronne  de  Fontang*es. 

Le  mariagre  a  été  célébré,  à  Paris,  le 

."^  a\Til,  en  Téglise  de  St-Philippe-du- 

:  lie.  Les  témoins   étaient,   pour  le 

-^.rié  :  le  comte  deFéraudy  et  le  baron 

•riian   de  Witte  ;  pour  la  mariée  :  le 

mte  Excelmans  et  le  comte  Charles 
*t  Pontangres. 


La  famille  de  Brachet,  en  Orléanais, 
est  originaire  de  Blois.  François  Bra- 
chet, écuyer,  sgr  de  Marigny  et  de 
Tillay  le  Gandin,  était  intendant  de  la 
maison  de  la  reine  Isabelle  d'Aragon, 
veuve  de  Louis,  duc  d'Anjou  et  de 
Touraine,  roi  de  Jérusalem,  de  Sicile 
et  d'Aragon  ;  Robert  Brachet,  sieur  de 
la  Milletière,  grand  maître  des  eaux  et 
forêts  et  intondant  de  la  maison  d'Au- 
vergne, eut  de  Denise  Beranger  :  Jean 
Brachet,  sgr  de  la  Boische  et  de  Ma- 
roUes,  juge  des  chatellenies  de  Romo- 
rantin,  Valançay  et  de  Villebrosse, 
précepteur  de  François  I^%  intendant 
de  Louise  de  Savoie,  duchesse  d'Anjou 
et  du  Maine,  comtesse  d'Angoulême, 
mère  du  roi,  régente  du  royaume.  Il 
fut  anobli  par  lettres  patentes  données 
à  Paris  au  mois  de  mars  1514,  enre- 
gistrées à  la  Chambre  des  Comptes  le 
,  13  octobre  1515  ;  Jean  Brachet,  écuyer, 
sgr  de  Franville  et  de  Pontmorant, 
conseiller  secrétaire  du  roi,  maison  et 
couronne  de  France,  fut  élu  le  1®^ 
maire  d'Orléans  en  1569;  il  eut  plus 
tard  parmi  ses  successeurs  ù  cette 
charge,  Claude  Brachet,  sgr  de  la 
Royauté,  maire  d'Orléans  de  1661  à 
1662. 

Cette  famille  a  donné  de  nombreux 
secrétaires  du  Roi,  quatre  conseillers 
d'Etat  et  plusieurs  chevaliers  de  Saint- 
Louis  et  de  la  Légion  d'honneur. 

Elle  a  produit  encore  :  Dom  Michel 
Brachet,  général  des  Bénédictins  de 
Saint-Maur,  en  1681. 

Etienne-Claude  de  Brachet,  cheva- 
lier, sgr  de  Menainville,  officier  au 
régiment  des  chasseurs  de  Picardie, 
chevalier  de  Saint-Lazare,  comparut 
en  1789,  parmi  les  gentilshommes  de 
la  généralité  d'Orléans. 

De  gueules^  au  chien  braque  d^or, 
assis  sur  sa  queue. 

Il  existe  une  autre  maison  du  même 
nom,  qui  a  pour  chef  le  marquis  de 
Brachet  de  Floressac,  et  qui  est  l'une 
des   plus   anciennes  et  illustres    du 


MMM 


235 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


Limousin.  Elle  porte  :  D'azur^  à  deux 
chiens  braqués  d'argent,  passant  Vun 
sur  Vautre  ;  écartelé  d'azur^  au  lion 
rampant  d' or, 

La  famille  Gauthier -d'Hauteserve, 
eu  Bourbonnais,  originaire  de  Bour- 
gogne a  donné  depuis  de  longues 
années  une  sui'.cession  de  conseillers 


éminents  à  la  Cour  des  Comptes,  of 
ciers  et  chevaliers  de  la  Légion  d'Hoi 
neur. 

Uargent^  au  olievron  d^azur^  acLOi 
pagne  en  chef  de  2  étoiles  de  inèmc 
en  pointe^   d'une  grappe  de  rais i fi 
giœules  ;  au  chef  du  second  émail,  du 
gé  dune  fleur  de  lys  d^or. 


DECES  DU  MOIS   D'AVRIL 

BT  RAPPBL  DBS  MOIS  PRÉCiDBNTS 


./o5ep/i-Marie-Guy-Henri-Philippe  de 
Riquet,  prince  de  Caraman-Chimay, 
ministre  des  aflTaires  étrangères  de  Bel- 
gique, député  au  Parlement  Belge,  né 
le  9  octobJle  1836,  est  décédé  à  Bruxel- 
les le  29  mars. 

Il  était  fiîs  de  Joseph  de  Riquet  de 
Caraman-Chimay,  ministre  plénipo- 
tentiaire à  la  Haye  en  1839,  gouver- 
neur du  Luxembourg  en  1841,  puis  mi- 
nistre plénipotentiaire  successivementà 
Francfort,  à  Naples  et  à  Florence,  et 
d'Emilie-  Louise  -Françoise  -  Joséphine 
Pellapra. 

Il  avait  épousé  le  16  juin  1857  Marie- 
Joséphine-Anatole  Montesquiou-Fézen- 
sac,  fille  de  Napoléon  comte  de  Mon- 
tesquiou-Fézensac,  et  de  Anne  Elisa- 
beth Cuillier-Perron. 

11  laisse  de  ce  mariage  :  1^  Joseph- 
Marie-Anatole-J^/iô  de  Riquet,  prince 
de  Caraman-Chimay,  né  le  4  juillet 
1858,  marié  au  mois  de  mai  1890  à  Mlle 
Clara  Ward  ;  2°  Pierre-Marie-Joseph- 
Anatole  de  Riquet,  prince  de  Caraman- 
Chimav,  secrétaire  de  la  légation  de 
Belgique  à  Paris,  né  le  9  août  1862, 
marié  le  25  juillet  1889,  avec  Marthe, 
fille  du  comte  Alfred  Werlè  ;  S^  Alexan- 
dre de  Riquet,  prince  de  Caraman-Chi- 
may, né  le  3  mars  1873  ;  4'*  Elisabeth^ 
Louise^Marie- Anatole  de  Riquet,  com- 
tesse de  Caraman-Chimay,   mariée  le 


24  septembre  1878  à  Henri- Jules-Cha 
les-Emmanuel,  vicomte  de  GreJBTulh 
fils  du  comte  Grefl'ulhe,  pair  de  Fran 
et  de  Félicité-Marie  de  La  Rochefo 
cauld  ;  5<>  Marie  -  Anatole-  Heuriett 
Pauline-(?Aw/aiVie,  comtesse  de  Car 
man-Chimay,  née  en  1865  ;  0^  Geu 
viève,  comtesse  de  Caraman-Chimaj 
née  en  1870; 

(Voir  pour  la  maison  de  Riquet  < 
Caraman  -  Chimay,  les  Bulletins  i 
1886,  col.  163;  1889,  col.  417;  189 
col.  287). 


tf 


Ecartelé,  aux  1  et  4  d'azur 
bande  d'or^  accompagnée  en  chef  d^n» 
demi  fleur  de  lys  de  même,  défailla^i 
à  dextre  et  ftorencée  d^argent  et  e 
pointe^  de  3  roses  de  même  posées  en  or 
qui  est  de  Riquet  de  Caraman;  auj- 
et  3  de  gueules,  d  Vépée  dargent^  gai 
nie  d^or,  mise  en  bande,  qui  est  de  Ch 
may. 


Si  gismond- Guillaume,  baron 
Berckheim,  général,  commandant 
11«  corps  d'armée  à  Nantes,  en  retrait 
depuis  sept  ans,  grand  croix  de  1 
Légion  d'honneur,  est  décédé  le  2  avr 
à  Paris,  où  ses  obsèques  ont  été  céld 
brées  le  6  du  même  mois  dans  le  tem 
pie  de  la  rue  Chauchat.  Né  le  24  ms 


^: 


LB  BULLBTm  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


238 


^ }.  il  était  le  second  fila  de  Chrétien- 

•  :^ric,  baron  de  Berckheim,  colonel 
âvalerie,  et  d'Augusta,  baronne  de 
..im  (ï^mariée  au  comte  Théodore 

V  ioer  de  Freundstein). 

!.  îvait  épousé  le  14  mai  1831,  Anne- 

Krifi  Leviâse   de    Montigny-Jau- 

::t,  fille  de  Charles-François  Lévisse 

Muatigny,  marquis  de  Jaucourt,  et 

FauDV  de  Faviers,  dont  il  laisse  : 

'7  '•'5'tan-Egenolphe,  baron  deBerck- 

::i3,  capitaine    d'artillerie,    attaché 

:  f^iire  à  l'ambassade  de  France  à 

une.  marié  en  1888  avec  Elisabeth 

?-urtalè5,  fille  du   comte  Edmond 

!'jurtalès  et  de  la  comtesse,  née  Mé- 

.:  Renouard  de  Bussière  ;  2.   77*^0- 

•:-.Si^ismond,   baron   Théodore    de 

.kheim,  attaché    d'ambassade  ;  3. 

•ie-Françoise-Augusta,   mariée  au 

Viral,  marquis  de    Colbert-Chaba- 

.s:  4.  Ida-Françoise,  mariée  à  M. 

:ret. 

oir  pour  la  famille  de  Berckheim  le 

"din  de  1886,  col.  364.  Nous  ajou- 

'  us  que  les  deux  familles  d'Andlau 

>  Berckheim,  d'après  un  acte  de 

anaissance  de  1485,  ont  une  ori- 

.'  commune,   et   qu'elles    portent 

'Osémes  armes.   La  séparation  des 

v  branches  paraît  remonter  au  xiii* 

^.  où  le  nom  de  Berckheim  figure 

::  la  première  fois   dans  les  docu- 

\ti  de  1232,  1236  et  1344,  dans  les- 

:  .^oa  voit  figurer  Cono  de  Bergeim. 

ti  autre  Cono  ou  Cunon,  remplit 

•  'onctions  de  vogt  impérial,  en  Al- 
'\  à  la  fin  du   même   siècle.   Ces 

tioQs  appartenaient  spécialement 
'  Berckheim,  dans  la  vallée  d'And- 
..  tandis  que  les  Aodlau  y  exerçaient 

"à  de  schultheiss. 

i^  s  1666    les    Berckheim    étaient 
"uii  les   haubgenossen    de    Stras- 


appartenant  à  la  plus  ancienne  no- 

-se  d'Alsace,  ils  ont  été  reconnus, 

n73,  fondés  à  porter  en  France  le 

'-^^  de  baron.  La  filiation  suivie  com- 


mence à  Cunemann  de  Berckheim, 
vivant  en  1264  Cette  maison  a  fourni 
de  nombreux  militaires  et  officiers  su- 
périeurs aux  armées. 

Sigismond-Frédéric,  baron  de  Berck- 
heim, oncle  du  défunt,  né  en  1775,  fut 
lieutenant-général  et  mourut  sans 
postérité;  son  frère  aîné,  Chrétien" 
Frédéric-Gustave,  baron  de  Berckheim, 
chef  de  la  maison,  né  le  15  octobre 
1817,  commandeur  de  V^  classe  du 
Lion  de  Zœringhen,  était  conseiller 
intime  de  légation,  et  chambellan  du 
grand  duc  de  Bade  ;  il  avait  épousé  le 
17  juin  1844,  Ida-Wilhelmine,  fille  de 
Théodore,  comte  Waldner  de  Freunds- 
tein, dont  des  enfants. 

Cette  maison  a  donné  nombre  de 
hauts  dignitaires  à  la  cour  de  Bade, 
entre  autres  Charles-Chrétien,  mort  en 
1849,  ministre  d*état  au  service  de 
Bade,  grand  croix  des  ordres  de  la  Fi- 
délité et  du  Lion  de  Zœringhen,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur. 

D*o}\  à  la  croix  de  gueules» 

Cimier  :  un  coussin  de  gueules^  à 
glands  d'or^  surmonté  d^une  cane  de 
même. 


««fwvw^%r\/v«»w>M» 


Alfred- Armand-Léon»  comte  de  Bou- 
thillier-Chavigny,  fils  de  défunt  Char- 
Ics-Léon-Joseph-Stanislas,  comte  de 
Bouthillier-Chavigny  et  de  Laurence 
le  Noir  de  Jouy,  est  décédé  le  2  avril, 
à  l'âge  de  41  ans,  à  Paris,  où  ses 
obsèques  ont  été  célébrées  le  5  avril 
en  l'église  de  Saint- Augustin . 

Il  avait  deux  sœurs,  l'une  mariée  à 
Antoine-Auguste-Hippolyte  comte  de 
Bonneval,  décédée;  l'autre,  Louise- 
Marie-Constance,  mariée  le  l®'  juillet 
1868  à  Gustave-Louis,  comte  des  Cour- 
tils  de  Merlemont. 

Il  était  neveu  du  marquis  de  Bou- 
thillier-Chaviguy,  et  cousin  germain 
du  vicomte  de  Bouthillier-Chavigny, 
de  Joseph  de  Bouthillier-Chavigny  du 


i*i«i 


239 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


marquis  de  la  Rochelambert-Moatfort, 
et  du  contre  amiral  Humann. 

(Voir  pour  la  famille  de  Bouthillier 
de  Chavigny  le  Bulletin  de  1886 
col.  689). 

Jïazur^  à  S  lozanges  cCor  posés  en 
fasce  aliàs  :  à  3  fusées  dCor  accolées  en 
fasce. 

Devise  :  Morte  etiam  Incrto. 


Jeanne-Marie-Camille  de  Varaigne 
du  Bourg",  baronne  de  Vatry,  est  dé- 
cédée à  Paris  où  ses  obsèques  ont  été 
célébrées  le  4  avril,  en  Téglise  de  Saint- 
Phîlippe-du-Roule. 

Elle  était  fille  de  Antoine-Raymond- 
Camille,  baron  de  Varaigne  du  Bourg 
et  de  Marie-Jeannecey  Thorn,  et  avait 
épousé  le  10  août  1861,  Marc- Joseph- 
Edgard  Bourdon,  baron  de  Vatry,  offi- 
cier d'ordonnance  de  l'Empereur  Napo- 
léon III,  retraité  lieutenant-colonel, 
officier  de  la  Légion  d'honneur  en  1873, 
fils  unique  d'Amédée  Bourdon,  baron 
de  Vatry,  officier  supérieur  et  de  Marie- 
Joséphine,  fille  du  général  de  division, 
comte  Souham  (depuis  remariée  en 
1834  avec  Aloys  Ney,  duc  d'Elchingen, 
général  de  brigade,  tous  deux  décédés). 

Le  baron  de  Vatry,  mari  de  la  dé- 
funte est  mort  à  Paris  vers  le  10  octo- 
tobre  1891,  laissant  deux  filles:  1° 
Marguerite,  mariée  le  16  février  1884, 
à  Pierre-Thomas  Durant,  vicomte  de 
Mareuil,  aujourd'hui  capitaine  écuyer 
de  récole  de  cavalerie  de  Saumur  ;  2^ 
Eugénie,  mariée  à  M.  Duval  de  Fra- 
ville,  capitaine  commandant  au  25®  ré- 
giment d'artillerie. 

La  famille  Bourdon  de  Vatry  qui 
paraît  originaire  de  Saint  Maur,  occu- 
pait depuis  plusieurs  siècles  d'impor- 
tants emplois,  dans  les  administra- 
tions de  l'époque. 

M.  Bourdon  Desplanches,  premier 
commis  dans  les  finances,  eut  avec 
Tabbé  Terray,  alors  premier  ministre, 


des  démêlés  qui  le  conduisirent  à  | 
Bastille.  Il  laissa  deux  fils  :  1.  Léonari 
Jean-Joseph  Bourdon  de  la  Crosuièii 
mort  sans  postérité;  2.  Marc- An  toi  ^ 
Bourdon  de  Vatry,  né  à  Saint-Mauj 
les-Fossés  en  1761,  mort  à  Paris  ^ 
1828,  ministre  de  la  marine  sous  1 
Directoire,  ordonnateur  des  mers  a 
Nord,  préfet  maritime  du  Havre,  suj 
cessi  veraent  préfet  de  Vaucluse,  Main| 
et-Loire,  Isère  et  de  Gènes,  directei! 
du  persounel  de  la  marine,  officier  « 
la  Légion  d'honneur  et  chevalier  » 
Saint-Louis.  Il  avait  été  créé  baron 
Vatry  le  31  janvier  1828  et  laissa  deu 
fils  :  1.  Amédée  baron  de  Vatry,  offici^ 
de  marine  et  beau-père  de  la  défunt^ 
2.  Alphée,  baron  de  Vatry,  chef  d'escej 
drons  de  hussards  sous  le  1*'  Empir<j 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  ai^ 
cien  receveur  général,  ancien  agent  d 
change  à  Paris,  député  de  la  Meurtli(i 
marié  avec  Paméla  Hainguerlot  e 
mort  sans  postérité  en  1871. 

Ecartelé^  au  î  d'or^  à  la  tête  de  Un 
arrachée  d'azur;  au  <8,  des  barons  mi  h] 
taires ;  au  5,  di*argent^  à  V ancre  bow-l'] 
en  pal  d\tzur  tortillée  d*un  cable  d 
sable  ;  au  4,  d*axur  au  coq  vigilant  d'oi' 

L'aïeul  de  M.  le  baron  de  Vatrv 
dans  les  armes  conférées  sous  le  Ij 
empire  ne  portait  pas  le  4«  quartier  i- 
portait  le  franc  quartier  des  barons  prt 
fets. 

La  famille  de  Varaigne  est  origiuai 
re  de  Languedoc,  où  elle  portait  auss 
le  nom  de  Baraigne  et  Varagne.  Elli 
a  occupé  un  rang  distingué  dans  1 
noblesse  de  Languedoc  et  remonte  s 
filiation  par  titres  au  delàduxii®  siècle 
La  terre  de  Belesta  est  qualifiée  ba 
ronnie  dans  le  serment  de  fidélité  prêt* 
en  personne  au  roi  Louis  XI  le  7  juit 
1463,  par  Gaillard  de  Varagne,  damoi 
seau,  baron  de  Belesta,  Gardouch  etc. 
y  rappelant  un  autre  serment  de  fiJé' 
lité  prêté  par  Isard  de  Varagne,  damoi 
seau,  petit-fils  d'un  autre  Isard,  cbe- 


,'4l 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


242 


ilier,  BU  mois  de  décembre  1399.  Leur 

^M?«ndance  s  contracté  de  grandes 

jances  et  a  donné  aux  armées  des 

•iners    distingués    entr'autres    un 

.  <tre  de  camp  de  cavalerie,  François 

.  (îardouch,  marquis  de  Belesta  qui 

f::  élu  5  fois  capitoul  de  Toulouse 

;:s.l786).  Ils  furent  maintenus  par 

L'^ment  souverain  de  M.  de  Bezons  et 

rirent  part  en  1789  aux  assemblées  de 

,  iiohlesse  de  Toulouse,  avec  le  titre 

.-  marquis  de  Belesta. 

L^  général,  baron  de  Varaigne,  mou- 

\i  à  Paris  le  21  avril  1852  ;  Antoine- 

;-lix-Théodore  frère  du  baron  de  Va- 

niis-ne,  mourut  à  Versailles  le  3  sep- 

■-Uibrel858. 

L'azur^  à  la  croix  d'or,  chargée  d'une 
>'r  de  sable. 
Devise  :  NuUi  cado, 
l'ri  de  ffuerre  :  Deo  Juvante  ! 


Marie- Louis-Alphonse  de  Merles,  fils 
:e  défunts  Marie-Louis-Henry  de  Mer- 
e?  et  Marie-Anne-Alix-Adélaïde    de 

anois  de  Pagan,  est  décédé  à  Mont- 
:'aiàir  près  Valréas  (Vaucluse),  le  4 
î-ril,  dans  la  76*  année  de  son  âge. 

Il  avait  épousé  en  1856  Léonie  de 
'  uilhermier,  aujourd'hui  sa  veuve, 
'  ntillaîsse  :  1.  Aimé  de  Merles,  an- 
-..n  officier,  employé  aux  chemins  de 
fer  du  Sud  de  la  France  ;  2.  Louise  ;  3. 
•!arie  de  Merles. 

•^a  sœur  Marie-Adélaïde-Antoinette 
'e  Merles,  comtesse  douairière  de  Phi- 

p  était  décédée  à  Valréas  le  12  février 
M. 

Voir  pour  Tancienne  maison  de 
Merles,  au  comté  Venaissin,  le  Bulletin 
'el889,  coL  110.) 

li'asur^  à  la  bande  d'argent^  chargée 

'^  5  merles  de  sable^  becqués  et  mem' 
'  '  '  (for. 


^^^>^V^^'<^»/W»/»/N/ 


C/iar/^«- Antoine-Ghislain,  comte    de 
■l'^rode,  marquis  de  Westerloo,  prince 


de  Rubempréet  detxrimberghe,  minis- 
tre d'Etat,  président  du  Sénat  Belge, 
grand  officier  de  Tordre  de  Léo- 
pold,  grand  cordon  des  ordres  de  Char» 
les  III  d'Espagne  et  de  Saint-Grégoire 
le  Grand,  etc.,  est  décédé,  à  Bruxelles, 
le  6  avril. 

Né  le  P»"  août  1824,  il  était  fils  de 
Henri-Marie-Ghislain,  comte  de  Merode 
et  du  Saint-Empire,  prince  de  Rubem- 
pré  etc.,  et  de  Louir^'e-Jeanne  de  Thé- 
zan  du  Poujol.  Il  avait  épousé  le  8 
octobre  1849,  Marie-Nicolette-Augus- 
tine  d'Arenberg,  sœur  du  prince  d'A- 
renberg,  député  du  Cher. 

Il  a  eu  de  ce  mariage:  1.  Henri- 
Charles-Marie-Ghislain  prince  de  Ru- 
bempré,  né  en  1856,  marié  à  Dulmen 
le  4  septembre  1883  à  Nathalie-Cons- 
tance-Henriette,  princesse  de  Croy  ; 
2.  Alix- Marie-Thérése-Pie-Christine, 
née  en  1850,  mariée  le  28  juin  1878  à 
Guillaume-Marie-Louis-Casimir,  comte 
de  la  Roche-Aymon  ;  3.  Jeanne-Char- 
lotte-Marie-Thérèse, née  en  1853. 

Sa  sœur  ilfarie-Joseph-Hildegarde- 
Ghislaine,  mariée  le  28  mai  1844  avec 
Adrien-Charles-Guy-Marie,  de  Lévis- 
Mirepoix,  duc  de  Fernando  Luis,  grand 
d'Espagne  de  P*  classe,  veuve  depuis 
le  6  novembre  1886,  est  mère  du  duc 
de  Lévis-Mirepoix. 

La  maison  de  Merode,  princes  de 
Rubempré  et  de  Grimberghe,  remonte 
à  Pierre  Bérenger,  3«  fils  de  Raymond 
Bérenger,  roi  d'Aragon,  comte  de  Bar- 
celone et  de  Provence,  lequel  se  trouva 
à  la  seconde  croisade  en  1147. 

Pierre  Bérenger  s'établit  au  pays  de 
Juliers,  où  il  épousa  Aleyde,  fille  de  Hu- 
gues, baron  de  Rode  et  de  Constance  de 
la  Marck,  héritière  de  sa  maison  qui 
forma  la  2«  lignée  des  barons  de  Rode, 
d'où  le  nom  de  Merode,  (par  contrac- 
tion de  Meinherr  Von  Rode  ou  M'her 
Rode,  seigneur  de  Rode).  Ils  portent 
d* Aragon  plein  ou  avec  la  bordure 
engrelée  d'azur,  en  brisure.  Le  fils  aine 


243 


LE  BULLETIN  HâfiÂLDIQUE  DE  FRANCE 


du  vivant  de  son  père  est  appelé  le 
prince  de  Rubempré. 

Baudouin  de  Merode  se  croisa  en 
1218.  L'illustre  maison  de  Rubempré 
issue  de  rois  de  Hongrie  se  fondit  en 
celle  de  Merode  en  1704. 

La  maison  de  Merode,  princes  de 
Rubempré,  d'Everbergue  et  de  Grim- 
berghe,  a  occupé  les  situations  les  plus 
élevées  et  donné  plusieurs  chevaliers 
à  rOrdre  de  la  Toison  d'or,  etc. 

2)'or,  à  4  pals  de  gueules^  à  la  bordure 
d'azur;  le  prince  de  Rubempré  fils  aîné 
de  la  maison  porte  :  Écartelé,  au  ï  et  4 
de  Merode  ;  auœ  2  et  S  d'argent  à  3  Ju^ 
melles  de  gueules^  qui  est  de  Rnbem- 
pré  ;  sur  le  tout  :  De  Merode. 

Devise  :  Plus  d'honneur  que  d'hon- 
7ieurs. 


A«^^A^^rfWW«/W\^^V> 


Charles-Henri-François-Marie,  comte 
Cari  deMercy-Argenteau  est  décédé,  à 
Fâge  de  53  ans,  au  château  d'Ochain 
(Belgique),  où  ses  obsèques  ont  été 
célébrées  le  18  avril. 

11  était  le  second  fils  de  Charles- 
François-Joseph,  comte  de  Mercy-Ar- 
genteau  et  de  Adélaïde-Henriette-An- 
gélique de  Brienen,  et  avait  épousé  au 
mois  de  mai  1863^^û>Eugénie-Davida- 
Laure  de  Choiseul-Praslin,  décédée, 
dont  il  laisse  une  fille  :  Georgina- 
Davida  -  Adélaïde  -Françoise-  Marie  de 
Mercy-Argenteau,  mariée  le  26  janvier 
1885,  à  Claude-Emmanuel-Henri-Marie 
de  Rarécourt  de  la  Vallée,  comte  de 
Pimoddu,  duc  romain,  capitaine  au  8® 
chasseurs  détaché  à  TEtat-major  de 
la  !•*•  division  de  cavalerie,  dont  elle  a 
eu  :  1.  Pierre;  2.  Henri  ;  3. Marguerite. 

Son  frère  aîné  Eugène-Arnold-Henri- 
Charlea-Françoifl-Marie,  comte  de  Mer- 
cy-Argenteau, décédé,  avait  épousé  le 
12  avril  1861  ZoîM^a- Marie-Clotilde  de 
Biquet,  comtesse  de  Caraman,  dont  il 
n'a  eu  également  qu'une  fille  :  Hosa^ 
/te-Françoise- Adélaïde-Caroline -Eugé- 
nie, qui  a  épousé,  le  3  février  1883, 


Edouard  -Joseph  -  Hubert  •  Marie,  ma 
quis  d'Avaray. 

11  avait  deux  sœurs  :  la  comtes 
d'Oultremont  de  Warfusé,  et  Mari( 
Thérèse-Caroline- Alénie,  mariée,  le  * 
mai  1862,  à  Charles-jPranpow-Mari 
duc  d'Harcourt,  ancien  officier  de  cha 
seurs  à  pied,  ancien  député  du  Calvi 
dos,  officier  de  la  Légion  d'honneur. 

(Voir  pour  la  maison  Mercy-Argei 
le  Bulletin  de  1886,  col.  297). 

Ecartelé^aux  1  et  4  dazur^  cL  la  croi 
d*or  chargée  de  5  coquilles  de  giteték 
cantonnée  de  20  croisettes  recroiset^i 
d'or^  5  dans  chaque  canton^  qui  e: 
d'Argenteau  ;  auœ  2  et  S  d'or  à  la  croi 
d'azur^  qui  est  de  Mercy. 

Devise:  Plus  que  jamais^  Argenteai 


f\nr>-rsfSf>jsf*^^y\fs*\r\^K 


Marie  de  Mordant  de  Massiac  cou 
tesse  Paul  Chandon  de  Briailles,  eâ 
décédée  à  Paris  le  13  avril,  à  Tâge  d 
60  ans. 

Elle  était  fille  d'Alexandre-Barbe 
Adélaïde-Louis,  comte  de  Mordant 
marquis  de  Massiac,  chevalier  du  Saint 
Sépulcre,  et  de  Agathe- Antoinette  La! 
lemant  de  Lestrée,  décédés,  et  aval 
épousé  le  24  janvier  1849,  Paul  Chan 
don  de  Briailles,  comte  romain,  cheva 
lier  de  Malte,  commandeur  de  Tordr 
de  Saint-Grégoire  le  Grand,  second  fils 
de  Pierre-Gabriel  et  de  Adélaïde  Moe 
de  Romont. 

Elle  laisse  de  ce  mariage:  L  Raoul 
comte  Chandon  de  Briailles,  marié  e 
1878  à  Marie- Louise  de  Clermont-Ton 
nerrs  ;  2.  Gaston,  marié  à  Mlle  Ré  Ta! 
lach-Garrison  ;  3.  Jean-Rémy  ;  4.  Ma 
rie,  veuve  depuis  1882  d'Amédée-^l'' 
thur^  comte  Arthur  de  Maigret,  capi 
taine  de  cavalerie  ;  5.  Jehanne,  marie 
en  1876  à  Joseph-Oc^at;e-Ga8ton»  baro 
de  Maigret,  comte  du  Saint-Empire 
frère  du  précédent,  camérier  de  cape  et 
d'épée  de  S.S.  le  Pape  Léon  XllI  ;  ^ 
Hélène,  mariée  au  comte  Geoffro\ 
d' Andigné . 


LB  BULLETIN  HÉBAJ.DIQUE  DE  FRANCE 


246 


Is  famille  Chandon  est  fort  ancienne 
•.  Lvonnais  où  se  trouve  la  maison 
:e  le  Chandon. 

Mi  1290  on  mentionne  René  de  Chan- 

..  cheyalier,   mort  à  Avignon  des 

es  des  blessures  qu'il  avait  reçues 

.'fit  Tunis.  Elle  a  donné  un  cheva- 

-  li^  Rhodes,  un  maréchal  de  camp, 
. ,:  ntilhomme  de  la  chambre  du  roi, 
-\  chevaliers  de  Malte,  un  maître 
♦reijuètes  président  du  Grand  con- 
.  'ous  Henri  lU,  puis  premier  pré- 
. .::  de  la  cour  des  aides  sous  Henri 

un  lieutenant  criminel  à  Maçon  ; 

-  :oQseillers  au  parlement  de  Dijon  ; 
ivocats  du  roi,  etc.  Elle  se  divisa 
Irux  branches  principales. 

hiuée  s'est  é^>einte  avec  François- 

-  J)ert  de  Chandon,  comte  de  Briail- 
V  colonel  d'un  régiment  de  hussards 

-  ^Tois,  mort  en  1789,  laissant  une 
-;  Victorine  -  Edmée  -  Adélaïde  de 
.1  loD  de  Briailles,  mariée  au  comte 
.ne- Victor  de  Percy,  lequel  a  re- 
.Q  le  2  septembre  1834,  la  com- 
ûauté  d'origine  avec  son  cousin  de 

.  :re  branche. 

eile-ci  est  issue  de  Thomas  Chandon, 

at  du  roi  au  bailliage  de  Maçon, 

.  i -me  fils   de  Jean  Chandon,  sei- 

.  .i:  du  Chanceau  et  de  Briailles,  et 

Jeanne  Ruette,  dame  de  Dinechin. 

it  avocat  du  roi  au  bailliage  de 

OQ  et  épousa   Thomase    Fustier, 

'i  la  lignée  actuelle.  Gratieu  Chaq- 

^.  seigneur  de  Davayé,  lieutenant 

'Xulier  au  bailliage  de  Maçon,  eut 

-s :  ]o  Thomas  Chandon,  seigneur 

I)avayé,  lieutenant  civil  et  particu- 

r  de  Maçon  ;  2^  Pierre,  conseiller  au 

iemeut  de  Dijon  en  1630,  qui  conti- 

->  la  descendance  ;  3^*  Nicolas,  doyen 
Maçon  et  abbé  de  8aint-Pierre-de- 

^■îtrée. 
h'^rre- Gabriel    Chandon   marié    en 

* '^avec  Adélaïde  de  Moët  de  Romont 

-orten  1850,   laissa   deux  fils:  1° 

ii-Remy-Qabriel  Chandon  de  Briail- 

^  ^i)mte  romain,  chevalier  de  Saint- 


Jean  de  Jérusalem,  de  Charles  III  d'Es- 
pagne et  de  Saint-Joseph  de  Toscane, 
décédé  en  1868  laissant  des  fils  de  son 
mariage  avec  Aurélie-Démie  Micheau 
de  Chassy  \  2**  Paul,  comte  romain, 
mari  de  la  défunte. 

2)'or,  à  la  fasce  de  gueules^  accompa- 
gnée de  3  trèfles  de  sable. 

(Voir  pour  la  famille  et  les  armes  de 
Mordant  de  Massiac,  les  Bullelim  de 
1890  col.  203,  299  et  338,  et  de  1892, 
col.  181.) 


^'^^»VWV^^/^%/V>^/» 


Le  baron  Robert  de  Billing,  ancien 
ministre  plénipotentiaire  de  France  est 
décédé  à  Paris  le  16  avril. 

La  famille  de  Billing  a  pour  auteur 
un  soldat  de  l'armée  de  Gustave-Adol- 
phe qui  vint  s'établir  à  Colmar  où  il 
mourut  des  suites  de  ses  blessures. 

Sa  descendance  donna  à  l'Alsace  une 
série  de  zélés  pasteurs  protestants, 
dont  quelques-uns  eurent  une  certaine 
célébrité,  éntr'autres  Sigismond  Bil- 
ling, recteur  du  gymnase  protestant 
de  Colmar,  dont  le  fils  Sigismond,  com- 
missaire des  guerres  à  l'âge  de  19  ans. 
(1792  1795),  chef  de  la  légion  de  la 
garde  nationale  de  Paris,  sous  l'Empire 
et  sous  laRestauration,  mourut  en  1831. 
Son  fils  aîné,  Sigismond  baron  de  Bil- 
ling, ministre  plénipotentiaire  à  Co- 
penhague et  à  Francfort,  commandeur 
de  la  Légion  d'honneur  épousa  Mlle  de 
Courbonne,  décédée,  veuve  en  1886, 
dont  il  a  eu  :  1 .  le  baron  de  Billing  ; 
2.  Mathilde,  ancienne  dame  d'honneur 
de  l'impératrice  Eugénie,  mariée  en 
1852  avec  Félicien  Caignard  de  Saulcy, 
membre  de  l'Institut;  3.  Thérèse,  ma- 
riée le  22  avril  1856  à  Jules  de  Serre. 
Un  autre  frère  le  baron  Frédéric  de 
Billing,  ancien  secrétaire  d'ambassade 
a  été  directeur  des  fonds  au  ministère 
des  aflfaires  étrangères,  commandeur 
de  la  Légion  d'honneur;  et  un  troi- 
sième frère,  Gustave,  membre  du  con- 


247 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


seil  privé  du  prince  de  HohenzoUern- 
Œchingenfut  créé  par  ce  prince  baron 
de  Billing"  et  anobli  héréditairement. 


Charles-Ferdinand  Latrille,  comte  de 
Lorèncez,  g'énéral  de  division  en  re- 
traite, grand  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  ancien  commandant  de 
l'armée  française  au  Mexique,  est  dé- 
cédé du  15  au  20  avril  au  château  de 
Laas  (Basses-Pyrénées). 

Né  à  Bar-le-Duc  en  1814,  il  était  fils 
de  Guillaume  Latrille,  comte  de  Lo- 
rencez,  général  de  division,  décédé  à 
Bar-le-Duc  à  l'âge  de  84  ans  le  l^  oc- 
tobre 1855,  et  de  la  comtesse  née  Ou- 
dinot,  fille  de  Marie-Nicol«s-Charles 
Oudinot,  premier  duc  de  Reggio,  ma- 
réchal de  France,  ministre,  grand 
chancelier  de  la  Légion  d'honneur, 
chevalier  du  Saint-Esprit,  grand'croix 
de  Saint-Louis  et  de  la  Légion  d'hon- 
neur. 11  avait  épousé  M'^*  de  Lloret, 
dont  il  ne  laisse  pas  d'enfants. 

Guillaume  Latrille,  comte  de  Loren- 
cez,  père  du  défunt,  ét^it  général  de 
brigade  lorsqu'il  fut  créé  baron  le  29 
juin  1808;  il  était  général  de  division 
lorsqu'il  fut  fait  comte  de  l'Empire  le 
11  septembre  1813. 

Coupé ^  au  1,  parti  des  comtes  mili^ 
taires  et^  de  gueules  au  chevron  d*or  ac' 
compagne  en  pointe  d^une  grenade  d'ar- 
gent; au  2,  d'argent^  au  liofi  couche\ 
la  tête  en  rencontre  au  naturel. 


C?air/e/-Antoine,  comte  de  Chamisso, 
capitaine  de  dragons,  est  décédé  à 
Paris,  à  l'âge  de  54  ans  le  21  avril. 

La  famille  de  Chamisso  est  une  des 
familles  militaires  anciennes  de  Lor- 
raine et  de  Champagne,  où  elle  fut 
maintenue  par  Caumartin  en  1670.  Sa 
filiation  suivie  remonte  à  la  fin  du  xv^' 
siècle.  Alexis  de  Chamisso  était  bailli 
de  l'évèché  de  Verdun,  écuyer  d'écurie 


de  René,  roi  de  Jérusalem  et  de  Sic 
duc  de  Lorraine  en  1499;  Marin 
Chamisso,  son  fils,  seigneur  de  Van^ 
et  de  Willosne  sur  Meuse,  comman  Jl 
en  1534,  pour  le  service  du  roi,  d 
hommes  de  pied  pour  la  garde  d  u  f 
de  Montfaucon;  Claude,  seigneur 
Vannes  était  capitaine  50  arquebusi 
à  cheval  sous  le  maréchal  d'Aumc 
en  1589  ;  Pierre  de  Chamisso  fut  rt 
chevalier  de  Malte  en  1607. 

Cette  famille  a  encore  fourni  de  no 
breux  officiers  et,  à  l'époque  moderi 
le  comte  Alexandre  de  Chamisso.  o 
cier  du  génie;  Frédéric,  garde 
corps;  Louis  de  Chamisso,  chevalier 
Saint-Louis  et  de  la  Légion  d'honut^i 
ancien  maréchal  des  logis  des  prarri 
du  corps,  père  de  Ferdinand,  lieul 
nant-colonel  du  1*'  lanciers,  officier 
la  Légion  d'honneur,  etc. 

D'argent^  à  5  trèfles  posés  en  satu 
de  sable ^  en  chef^  et  2  mains    de.»Hre 
senestrCy  renversées  de  même,  posées 
pointe;  aliàs,  d*argent  à  2  mains  (fit}j(\ 
niées  dextreet  senestre^  accostées ^de  sah 
les  doigts  en  bas,  surmontées  de  5  trèp 
de  sable  y  aliàs  de  sinoplCy  posées  en  sa 
toir. 


Henri  de  Serre,  comte  de  St-Romi 
est  décédé  à  Paris  où  ses  obsèques  o 
été  célébrées  le  21  avril,  en  Téglisc  ( 
la  Madelaine.  L'absoute  a  été  donn 
par  M.  l'abbé  Le  Rebours,  curé  de 
paroisse,  son  cousin.   11  avait  êpou: 
Mlle  Slidell,  fille  de  l'ancien  repré.<e 
tant  des  Etats  du  Sud  à  Paris,  peuda 
la  guerre  de  sécession,  sœur  de 
baronne  Erlanger,  dont  il  laisse  ui 
fille  ;  il  a  pour  frère,  le  vicomte  j 
Saint-Roman. 

La  famille  de  Serre,  originaire  d 
Bas-Languedoc,  a  produit  des  titr 
des  années  1278  à  1477  ;  mais  remon 
seulement  sa  filiation  suivie  à  Jean  < 
Serre,  sgr   en  partie  de  Fromentai 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


250 


.  .--e  de  Saint-Roman  de  Codière,  , 

•at  en  1543.  Etienne  de  Serre  (issu 

j:  au  G*  degré),  comte  de  Frég-e ville, 

'.  de  Meyrueis,  dans  les  Cévennes, 

-  liland,  de  Combret  et  Montlaur 

:.  uerfrue,  de  Saint-Roman  en  Lan- 

.  .  0  et  de  Villejuif-les-Paris,  fut 

rvu  d'un  pffice   de   conseiller  du 

maître  ordinaire  en  la  Chambre 

1  .^mptes  de  Paris  le  12  juillet  1744. 

A  avait  précédemment  acquis  une 

*:.>;  de  secrétaire  du  roi.  Il  épousa 

/^ae-Suzanne    Le   Noir    du  Breuil 

.:  il   laissa  de  nombreux  enfants, 

-.:  deux  furent  reçus  pages  dans  la 

:•?  écurie,  officiers  et  chevaliers  de 

/•Louis  ;    un    troisième    mourut 

/  Vrtine  de  cavalerie. 

Laine,    Jacques,  sgr   de  Villejuif, 

L^?iller  à  la  Grand'Chambre  du  Par- 

-'^Lt  de  Paris,  périt  sur  Téchafaud 

A  utionnaire ,    laissant    d'Hélèo  e  - 

.Oise   de  Murard:  Alexis-Jacques 

^erre    de  »Saint-Roman,   comte   de 

/'-•ville,  ancien  maréchal  des  log-is 

'  mousquetaires  gris,  chevalier  de 

:Lt-Louis,  né  à  Paris  le  13  mai  1770, 

'  pair  de  France  le  17  août  1815, 

;:  a  Paris  le  27  avril  1843. 

i.  avait  épousé  :  1°  à  Mandsbeck, 

s  Hambourg-,  le  5  août  1795,  Marie- 

-i^rleine  Le  Rebours,  fille  de  Jean- 

;  tiste-Auguste  Le  Rebours,   prési- 

l;  au  Parlement  de  Paris,  mort  sur 

Lafaud  révolutionnaire  en  1793  ; 

4   Marie-Jeanne-Francoise  de  Tin- 

-lac,  morte  à  Paris  le  30  octobre  1855, 

>.  de   Hyacinthe -Joseph -Jacques, 

/quis  de  Tinténiac,  lieutenant-gé- 

ral  des  armées  du  roi,  grand-croix 

^aint-Louis,  et  de  Marie-Yvonne- 

VHrine-Guillemette  de  Kersauson. 

Lt;  pair  de  France  avait  eu  de  ses 

:\  mariages  :  le  père  du  défunt  et 

'  iâ  filles:  Sidonie- Suzanne;   Gene- 

'   ve  Gescline  et  Amélie. 

D*or^  à  la  montagne  de  sinople^  moU' 

^•f  de  la  pointe   de   récu\  au  chef 

i  rz'ir^  chargé  de  3  étoiles  du  champ. 


^^^^^^^n^tft^l^tyt^ 


Foulques- Antoine-René,  comte  d'A- 
g'oult,  chef  des  nom  et  armes  de  sa 
maison,  est  décédé  le  22  avril,  à  Page 
de  68  ans,  à  Paris,  où  ses  obsèques  ont 
été  célébrées  le  25,  en  Pég-lise  de  Saint- 
Pierre-de-Chaillot. 

Il  était  fils  aîné  de  défunts  Hector- 
Philippe,  comte  d'Ag-oult,  ambassadeur 
et  pair  de  France,  et  de  Henriette" 
Louise  Martin  de  Vaucresson,  et  avait 
épousé  à  Paris,  le  17  octobre  1857, 
Marie-WinefredO'Connor,  fille  de  Hugh 
O'Connor  et  de  Winefred  Mastyn,  et 
veuve  en  premières  noces  de  Pierre- 
Raoul-Albéric,  comte  de  Lubersac,  dé- 
cédée. 

Il  laisse  de  cette  alliance  :  1.  Hector- 
Hugues-Alphonse-Marie,  comte  d'A- 
goult,  lieutenant  de  vaisseau,  marié  le 
21  mai  1891  avec  Alexandrine-Marie- 
Valentine  d'Estampes,  fille  de  Jacques- 
Louis-Léonor,  marquis  d'Estampes,  et 
d'Alix-Henriette  de  Veau  de  Robiac, 
dont  :  Jean  ;  2.  Béatrix,  mariée  en 
1882,  à  Charles  le  Groing,  comte  de  la 
Romagère;  3.  Marguerite-CèseLTme-Hen- 
riette,  mariée  au  mois  d'avril  1886, 
avec  André-Camille-Marie-Régis,  vi- 
comte de  Charpin-Feugerolles,  dont  : 
a,  Jean  ;  b.  Hector  ;  c.  Marie- Aymée. 

Il  avait  eu  un  frère  cadet,  Théodore- 
Henri  d'Agoult,  officier  aux  guides 
Pontificaux,  décédé  sans  alliance,  et 
cinq  sœurs  :  1.  Louise,  mariée  en  1863 
à  Joseph-Denis-Charles  d'Anselme  ;  2. 
Charlotte,  veuve  du  marquis  de  Fa- 
verges,  général  au  service  de  Piémont 
(de  la  maison  des  Milliet,  marquis  de 
Faverges  et  d'Arvillars,  en  Savoie)  ;  3. 
Armande,  mariée  à  M.  de  Villenoisy  ; 
4,  5,  6  et  7,  Marie;  Henriette;  Elisa- 
beth, religieuses  de  la  Visitation  ;  Pau- 
line, religieuse  de  Saint-Thomas  de 
Villeneuve. 

fVoir  pour  Tdntique  et  illustre  mai- 
son d'Agoult,  seigneurs  et  princes 
d*Apt  en  993,  les  Bulletins  de  lSii6,  col. 
213;  1888,  col  367;  1891,  col.  291.) 

Du  mariage   de   Charles-Alphonse, 


251 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


comte  d'Agoult  (son  oncle),  marié  avec 
Elisabeth  des  Champs  de  la  Yarenne, 
étaient  issus  :  1.  le  colonel  comte  Ray- 
mond d'Agoult,  marié  avec  Elisabeth- 
Stéphanie  de  Moreton  de  Chabrillan, 
décédé  sans  enfants  en  1888;  2.  la 
marquise  de  Cabrières,  décédée;  3.  la 
baronne  de  Pampelonne,  décédée;  4. 
la  comtesse  Paul  de  Chabrillan. 

2)'or,  au  loup  ravissant  d^azur^  lam- 
passé  et  armé  de  gueules. 

Devise  :  Avidus  committere  pugnam. 


MONTALEMBERT 


(Rectification,  Bulletin  1892,  col.  174.) 
La  note  sur  Tétat  présent  de  la  fa- 


mille de  Montalembert  doit  être  re 
fiée  et  complétée  ainsi  qu'il  suit  : 

Le  frère  de  la  défunte  marqu 
d'Ormesson  9  André-Marie-Charles-E| 
de  Montalembert,  membre  de  la  co 
pagnie  de  Jésus,  est  mort  le  12  juil 
1870,  à  rage  de  23  ans. 

Madeleine  de  Montalembert,  sa  cl 
sine-germaine,  fille  du  célèbre écri  va 
et  pair  de  France,  a  épousé  le   co 
François  de  Hemricourt  de   Griin 
officier  d'artillerie  dans  Tarmée  bel 

René-Marie-Léon  comte  et  non  m 
quis  de  Montalembert,   neveu  et   n 
petit  neveu  du  comte  Charles  de  M 
talembert,  pair  de  France,  est  mort 
28  décembre  1887  ;  il  fut  capitaine  co 
mandant  au  7®  hussards. 

L.    DE    ROZBL. 


TROISIÈME  PARTIE 


VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE   ^   CHRONIQUES 


La  Charte  de  Beauregard 

(Suite  et  fin). 

22**  —  Item^  si  quelqu'un  entre  de 
jour  dans  les  jardins,  les  vignes  ouïes 
preds  d'un  autre,  en  prenne  du  foin,  de 
la  paille  ou  du  bois  valant  12  deniers 
au  moins,  et  que  cella  se  fasse  sans  la 
volonté  du  propriétaire,  et  après  les 
deffences  qui  en  seront  faittes  chaque 
année  à  cri  public,  il  sera  condamné 
en  2  sols  6  deniers  d'amende  payables 
aux  consuls  pour  le  besoin  de  la  ville, 
et  tout  ce  que  les  consuls  recevront 
pour  cet  article,  ils  seront  tenus  de 
remployer  à  l'avantage  commun  de  la 
dite  ville,  comme  par  exemple  aux  ré- 
parations des  rues,  places  publiques, 
fontaines,  ponts  et  autres  choses  sem- 
blables, et  si  ce  qu'on  aura  volé  dans 


les  lieux  susdits  vaut  plus  de  12  d 
niers,  le  voleur  sera  condamné  en 
sols  d'amende  envers  nous  avec  rea 
tution  de  dommage  au  propriétaire  ; 
un  bœuf,  une  vache  ou  quelqu'aut 
grosse  bête  entre  dans  les  jardins  pwl 
ou  vignes  d'un  autre,  le  maître  d'yce 
les  payera  3  sols  d'amende  aux  cousu 
de  la  dite  ville,  de  même  pour  i| 
cochon  et  une  truye  ;  et  si  c'est  de 
chèvres  ou  deux  boucs,  un  denier,  do 
l'employ  en  sera  fait  comme  dessu 
sans  préjudice  du  dommage  que 
maître  des  bestiaux  sera  tenu  de  pav 
au  propriétaire  des  jardins,  preds,  \ 
gncs  où  aura  été  fait  le  dégât. 

23®  —  Item,  quiconque  tiendra  fai 
poids,  fausse  mesure  ou  fausse  aun 
s'il  est  convaincu,  sera  condamné  ( 
60  sols  d'amende. 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


254 


:4  --Item,  pour  la  demande  d'une 

-e  due,  d'une   convention    ou    de 

qu'autre  contract  que  ce  soit  si  le 

.  ;tHur  en  convient  du  premier  jour 

'  i  instance  en  présence  de  notre  bail- 

.  il  ue  sera  tenu  eu  aucune  amende 

.   rsnous,  mais  le  baillifrobligreraà 

uUt  sa  promesse  dans  les  9  jours 

;h  demande,  et  si  le  débiteur  n'obéit 

*^  moment  il  sera  condamné  en  2 

3  l'amende  envers  nous. 

:.'.  —  Item,  pour  toute  action  simple 

"-^  en  justice  où  le  deftendeur  aura 

"ludé  délai  qui  luyaura  été  accordé 

lie  paye  pas  après  l'échéance  d'ycel- 

; .  il  nous  payera  5  sols  d'amende. 

:  -  —  Iiem^  celluy  qui  manquera  de 

r-udre  au  jour  qui  luy  aura  été 

:j,Depar  notre  baillif  sera  condamné 

..  2  sols,  6  deniers  d'amende  envers 

•Jà  et  aux  dépens  envers  sa  partie. 

*'7,  —  Itern^  notre  baillif  ne  doit  point 
•  -voir  de  caution  jusqu'à  ce  qu'il  ait 
A  taire  raison  à  la  partie  qui  a  obtenu 
'.  :ause. 

:'S'  —  Item,  ceux  qui  intenteront 
'  :ès  pour  des  immeubles  sans  préa- 
iement  en  avoir  obtenu  permission 
nui  condamnés  en  5  sols  d'amende 
-  ers  nous. 

-y  — //e/n,  dans  toute  demande  ju- 
laire  où  le  demandeur  se  trouvera 
.-  preuve,  ycelluy  demandeur  sera 
ilamaé  en  5  sois  d'amende  envers 
i^  et  aux  dépens  de  sa  partie 
•  erse. 

i'»'  —  liem,  le  marché  de  la  dite  ville 
rueurera  fixé  au  mercredy  de  chaque 
laiue,  auquel  jour  il  nous  sera  payé 
îr  droit  de  l'aide,   1  denier   pour 
t.ue  bœuf,  vache,  cochon  ou  truye 
ne  année  et  au  dessus,  qui  se  ven- 
ait dans  le  dit  marché,  et  ce  par  le 
-leur;    si    c'est   un    ane  ou   une 
'?se,  un  cheval  ou  une  jument,  un 
^^i^^tou  une  mule  d'un  an  et  au  des- 
à,  M  le  vendeur  est  un  étrangler,  il 
-'à  payera  pour  chaque  tête  2  deniers, 


si  c'est  un  citoyen  il  ne  payera  rien  ; 
d'un  mouton,  d'une  brebis,  d'une  chè- 
vre, d'un  bouc,  ilsera  payé  à  nous  pour 
chaqu'un  1  obole  ;  d'une  salmate  ou 
saumée  de  bled,  1  denier,  d'une  émine 

1  obole  avec  le  droit  de  mesurage,  s'il 
ne  s'agit  que  d'une  quartière  de  bled 
on  ne  donnera  rien  ;  pour  la  charge 
d'un  homme  de  verre  on  donnera  1 
denier  ou  un  verre  valant  1  denier; 
pour  la  salmate  de  gros  cuir  on  payera 

2  deniers  s'il  n'y  a  que  la  charge  d'un 
homme  ou  qu'il  ne  s'agisse  que  d'un 
gros  cuir  on  payera  seulement  1  denier, 
pour  la  salmate  de  fer  ou  d'étofe  de 
laine  on  payera  2  deniers  ;  pour  toute 
sorte  de  quinquaillerie,  de  couteaux, 
de  faulx,  de  serpes,  de  poisson  salé  et 
autres  choses  semblables,  chaque  fo- 
rain payera  pour  droit  d'entrée  les 
jours  de  marché  ou  de  foire  2  deniers 
pour  chaque  charge  de  cheval  ou  sal- 
mate, et  s'il  ne  s'agit  que  de  la  charge 
d'un  homme,  il  ne  payera  qu'un  denier, 
pour  une  charge  de  cheval  de  cpuches, 
pots  au  plats  dé  terre,  il  sera  payé  1 
denier,  et  pour  la  charge  d'un  homme 
1  obole. 

310  —  Item^  il  y  aura  tous  les  ans 
des  foires  dans  la  dite  ville  savoir  à 
chaque  fête  de  la  B.  V.  M.  et  le  lende- 
main immédiatement  à  chaque  jour  de 
la  fête  de  Saint  Front  et  le  lendemain 
immédiatement,  tout  comme  le  mardy 
le  plus  près  d'après  la  fête  de  la  Pente- 
cote,  et  chaque  marchand  étranger 
ayant  une  ou  plusieurs  baies  nous 
payera  pendant  les  dites  foires  pour 
droit  d'entrée  et  de  sortie  ou  de  banc  4 
deniers,  et  pour  une  balle  faisant  la 
charge  d'un  homme  quelles  marchan- 
dises que  ce  soit  il  nous  sera  payé  un 
denier;  pour  ce  qui  est  des  choses  qui 
seront  achetées  pour  l'usage  de  la 
maison  d'un  autre  il  ne  nous  sera  rien 
payé. 

32^  —  Item,  quiconque  voudra  cons- 
truire ou  acheter  un  four  dans  la  dite 


immt 


255 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


ville  poura  le  faire  et  s'en  servir  pour 
Tusage  de  sa  maison  ou  pour  faire  du 
pain  à  vendre,  en  nous  payant  chaque 
année  à  la  fôte  de  Saint  Luc  5  sols  de 
de  rente  et  autant  d'accapte  à  chaque 
muance  de  seigneur. 

33°  —  Jtem^  tous  les  contracts  qui 
seront  retenus  par  un  notaire  de  la  dite 
ville  auront  la  même  force  et  authen- 
ticité que  les  autres  contrats  publics. 

34°  —  Item,  nous  déclarons  par  ces 
présentes  sauf  le  droit  d'autruy  et  le 
notre  qui  nous  demeure  réservé  et  à 
nos  successeurs  que  dans  l'arrondisse- 
ment de  la  juridiction  de  la  dite  ville 
et  ses  appartenances  seront  et  demeu- 
reront compris  le  château  de  Clermont 
avec  sa  justice  appartenances  et  dépen- 
dances jusqu'au  ruisseau  appelé  La 
Loir,  le  château  de  Vern  avec  sa  jus- 
tice droits  et  appartenances,  le  château 
de  Montclard  avec  sa  justice  droits  et 
appartenances,  le  château  de  Long-as 
avec  sa  justice  droits  et  appartenances, 
le  château  de  Saint  Maurice  avec  sa 
justice  droits  et  appartenances  jusqu'au 
ruisseau  appelé  de  La  Loir,  le  château 
d'Estissac  avec  sa  justice  droits  et 
appartenances,  le  château  de  Roussille 
avec  sa  justice  droits  et  appartenances, 
la  paroisse  et  bourg*  de  Bassac  avec  ses 
appartenances,  le  bourg  et  paroisse  de 
Grun  avec  ses  appartenances,  le  bourg 
et  paroisse  de  Saint  Mayme  de  Perey- 
rol  avec  ses  appartenances,  ley  bourgs 
et  paroisses  de  Saint  Anian,  de  Monta* 
gnac,  de  Campsegret,  de  Saint-Julien, 
de  Campagnac  et  de  Beleymas,  avec  les 
appartenances  et  tous  ces  lieux  avec 
les  droits  et  prétentions  que  nous  avons 
ou  devons  avoir  sur  yceux  châteaux, 
bourgs,  paroisses  et  leurs  appendances 
et  dépendances. 

En  témoignage  et  assurance  de  tout 
quoy  nous  avons  jugé  à  propos  de  faire 
apposer  le  cachet  de  nos  armes  aux 
présentes  lettres  pour  les  rendre  plus 
autentiques. 


Donné  au  mois  de  novembre,  V 
de  notre  seigneur  1286,  par  la  main 
notre  vénérable  père  Keymond  évùj 
de  Bath  et  de  Welh,  notre  chanceli' 
la  quinzième  année  de  notre  règne 

Après  quoy  est  écrit:  Cette  bastil 
fut  faitte  par  Jean  de  Greyley  lors  .- 
néchal  dans  le  duché  de  Guyenne. 

Traduit  sur  Toriginai,  en  latin,  q 
est  dans  les  archives  du  château  < 
Breuil,  en  Tan  1773. 


///  / 


(Copie  en  Péo'ilure  du  temps  vom 
7iiqiiée par  M,  Le  Bœuf^  notaire  à  lien» 
regardy  arrondissement  de  liergem 
(Dordogne), 


Suppression  des  Référendaires 
au  Sceau  de  France 

Le  Conseil  d'Etat  vient  d'adopter  ui 
projet  de  décret  portant  suppression! 
par  voie  d'extinctions,  de  laCompagnil 
des  référendaires  au  sceau  de  Franc» 

Ces  officiers  publics,  créés  par  uiiîi 
ordonnance  royale  de  1814,  avaient  l.i 
mission  de  présenter  au  chef  de  TEtni 
les  requêtes  relatives  aux  majorât- 
aux  titres  de  noblesse,  etc. 

Ils  s'occupaient  aussi,  mais  à  titn 
facultatif,  des  changements  de  noiii.^ 
et  des  naturalisations. 


Paris,  le  31  mai  1892. 


Lt  Directeur-Gérant  :  L.  de  La  ROQl'K. 


Bergerac.  —  Imprimerie  Générale  (V»  E.  MAl'B^  • 


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ordinaire  de  ion  koiel,  Ivtrrulant  de  j-atlice,  puliea 

et  financée  de  la  GiniralUé  de  Caen. 

Publiée  «  in  fïtenao  »  pour  la  première  fois 
par  un  membre  de  la  Sociétii  des  Antiquaires  de 
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domestique,  etc. 

Publié  sous  la  direction  de  M.  DE  LA  ROQUE 

Paraissant  deux  fois  par  mois.  —  Formai  du.  Magoiin  PUioresque^ 


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La  Maison  de  Campagne^  fondée  en  1860,  est  depuis  trente-trois  ans  Tencyclopédie 
la  plus  complète  des  connaissances  acquises  et  des  progrès  accomplis  tous  les  aus 
dans  rhorticulture,  Télevage  des  volailles,  des  oiseaux  de  volière  et  de  basse-cour, 
réducation  des  abeilles,  la  pisciculture,  l'arboriculture  fruitière  ou  d'ornement,  la 
culture  potagère,  Tèconomie  rurale,  etc. 

Chaque  numéro  de  ce  journal  contient  un  article  sur  ces  divers  sujets,  pour  tenir 
ses  lecteurs  au  courant  de  tout  ce  qui  intéresse  la  Vie  à  la  campagne.  Plus  de  100 
gravures  de  fleurs,'dé  légumes,  de  volailles,  d'instruments  agricoles  perfection- 
nés, etc.,  et  24  gravures  hors-texte  avec  le  dessin  de  châteaux,  maisons  d'habita- 
tion, onstructioDS  rurales,  etc.,  donnent  à  cette  publication  un  attrait  spécial  qui, 
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MM.  les  abonnés  du  Bulletin  Héraldique  qui  souscriront  un  abonnement  à  la 
Maison  de  Campagne  pour  Tannée  1892,  recevront  comme  prime  gratuite  les  livrai- 
sons parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  années 
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Publié  d'après  les  documents  ofûcieis 
Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHÉLÉMY 

Deuxième  édition,  conforme  à  ia  prernih-e, 
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presse.  L'administration  du  Bulletin  possède  (quelques  exemplaires  de  la  première 
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Toutes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  l^Administration  d. 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  dosent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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BULLETIN  HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


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REVUE    HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Cinquième  Volume,  —  (Nouvelle  séi^le)  —  Mai  1892 


SOMMAIRE 

vuRL  Partie  :  Catalogue  des  génêrnux  Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieu- 

nniils  généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  —  Armoriai  général  de  France.  Documents  his- 

,rn|ues.  —  Armoriai  de  hi  généralité  d'Orléans  (1696-1701),  d'après  les  manuscrits  de  la  Bi- 

ihéque  nationale,  Cabinet  des  litres  (suite). 

ii-ME  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Cazenave  de  la  Caussade,  barons  de  Sainl-Magne  ; 

'i  ison  de  Charbonnel  en   Velay  et  Monseigneur  de  Charbonncl,  archevêque  titulaire  de 

^zopohs  n  802-1 891)  (suile);  Conquore  de  Monbrison,  rectification  ;  Mondenard,  addition; 

M  rnay.  —  Notes  d'Elal-civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du  mois  de  mai  1892  et  rappel 

1 5  mois  précédents. 
.-iKsiE  Partie  :  Variétés,  Bibliograjihie,  Chroniques  :  Manonville  et  ses  seigneurs  ;  Mort  de 

M.  Slapfer  ;  La  chàtcllenie  de  Bain  et  le  marquisat  de  la  Marzellicre. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ABMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


»         p 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


MABECHAUX  DE   FRANCE 
1288 

.loan  de  Varennes  était  maréchal  de 
•HDce  en    1288.   Le  P.   Anselme   ne 

Que  sur  lui  aucun  détail.  Le  plus 
^  ien   personnage    de   ce   nom   que 

vis  connaifisions  est  Hug-onin,  che- 
■  Vier,  sgr  de  Yarenne,  en  Bourgog-ne, 

■»t  la  fille  Jeanne  porta  vers  1300  la 

?neurie  de  Varenne  dans  la  maison 
•^'a^^^u,  aujourd'hui  éteinte,  qui  a 
^ûé  un  maréchal  de  camp  et  deux 

'itenauts  généraux  sous  Louis  XIV. 


1289 

*  Guy  de  la  Marche,  comte  de  Cas- 
tres. 

1290 

Simon  de  Melun,  sgr  de  la  Loupe, 
de  Marcheville,  de  la  Salle,  etc,  che- 
valier, sénéchal  de  Périgord,  de  Quer- 
cy  et  de  Limousin  en  1291,  fut  élevé  à 
la  dignité  de  maréchal  de  France  avant 
1293  et  tué  à  la  bataille  de  Courtray,  le 
11  juillet  1302. 

Il  était  le  quatrième  fils  de  Adam  III 
vicomte  de  Melun  et  de  Comtesse  de 
Sancerre  ;  leur  postérité  s'éteignit  avec 
Alix  de  Melun,  dame  de  Cernoy,  d'Au- 


259 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


26 


try,  de  la  Salle  et  de  Viezvy,  mariée 
avant  1391  avec  Geoffroy  de  Husson, 
chevalier. 

Li^azur^  à  sept  hesans  d'or  5,  3  et  1  ; 
au  chef  dCor, 

1292 

Guy  de  Clermont  P"^  du  nom,  dit  de 
Néelle,  sgT  de  Breteuil  et  d'Offemont, 
était  maréchal  de  France  avant  1296, 
et  se  trouva  aux  premières  guerres  de 
Flandre  en  1297  ;  il  était  le  frère  de 
Raoul,  sire  de  Néelle,  connétable  de 
France;  il  fut  tué  à  la  bataille  de 
Courtray  le  11  juillet  1302. 

Il  était  le  second  fils  de  Simon  de 
Clermont,  sgr  de  Néelle  et  de  Alix  de 
Montfort  ;  il  ép.  Marguerite  de  Tho- 
rotte,  dame  d'Offemont  et  de  Thorotte. 
Leur  postérité  finit  avec  Louise  de 
Néelle,  dame  d'Oflfemont,  de  Mello, 
d'Encre  et  de  Braye-sur-Somme,  ma- 
riée avec  Jean  de  Bruges,  sgr  de  la 
Gruthuse,  sénéchal  d'Anjou,  dont  elle 
n'eut  pas  d'enfants  ;  étant  veuve  elle 
donna  tous  ses  biens  le  13  avril  1524  à 
François  de  Montmorency,  sgr  de  la 
Rochepot,  gouverneur  de  Tlsle  de 
France  et  à  Charlotte  d'Humières,  sa 
femme,  à  condition  que  s'il  venaient  à 
mourir  sans  enfants. les  terres  d'Offe- 
mont  et  de  Mello  demeureraient  à  la 
maison  de  Montmorency  et  celles  d'En- 
cre et  de  Bray  t  celle  d'Humières. 

Ecartelé^  aux  î  et  4  de  Néelle  \  aux  2 
et  3  bandé  d^or  et  de  gueules  de  sûr  piè' 
ceSy  au  franc  canton  de  Montmorency^ 
brisé  au  1^^  quartier^  d\irgent^  à  une 
molette  de  sable, 

1302 

Foucaud  dit  Foulques,  sgr  du  Merle, 
fut  maréchal  de  France  eu  1302,  avec 
Miles,  sgr  de  Noyers,  par  le  décès  de 
Guy  de  Néelle  et  de  Simon  de  Melun, 
tués  à  la  bataille  de  Courtray, 

Foulques  du  Merle,  III'  du  nom, 
chevalier,  baron  de  Montlerault,  sei- 
gneur de  Messey,  Qorron,  Gacé,  Briou- 


ze,  Bellou,  Ronfeugeray,  etc.,  d'un 
des  plus  vieilles  familles  féodales  d 
Normandie,  qui  compte  des  représen 
sentants  à  la  conquête  d'Angleterre  ei 
1066  et  aux  Croisades,  est  mentionu 
pour  la  première  fois  sur  le  Rôle  ck 
chevaliers  du  bailliage  de  Caen^  réuni 
à  Tours  en  1272  par  le  roi  Philippe-le 
Hardi.  Dix-huit  ans  plus  tard  il  serv 
de  second  au  sire  de  Harcourt  dans 
grande  querelle  av£C  le  sire  de  Tan 
carville,  et  en  1290  encourut  momeu 
tanément,  pour  ce  fait,  ta  disgrâce  d 
son  souverain.  (Histoire  de  la  mai&o 
d'Harcourt^  t.  iv,  p.  1647).  Ce  fut  pou 
peu  de  temps  ;  car,  en  1295,  Foulque 
du  Merle  fut  chargé  de  s'opposer 
Edouard  P%  roi  d'Angleterre,  qui  me 
naçait  les  côtes  de  France  dans  le 
environs  d'Abbeville. 

Nommé  maréchal  de  France  ave 
Miles  de  Noyers,  le  II  juillet  130: 
après  la  désastreuse  bataille  de  Cour 
tray  ;  vainqueur  des  Flamands  près  d 
Tournay,  le  18  avril  1303;  présent  à  1 
première  séance  du  Parlement  de  Toi 
louse,  le  11  janvier  1304  ;  gratifié  jia 
Philippe-le-Bel,  au  mois  de  fevric 
suivant,  d'une  rente  de  200  livres  ton 
nois,  à  prendre  sur  le  Trésor  de  Pari 
(Bibl,  Nat.;  Table  des  Regist.  de 
Chartes,  p.  97,  n*»  55),  rente  échan^i' 
au  mois  de  juillf^t  1306  contre  la  dona 
tion  royale  des  fiefs  de  Briouze  et  d 
Bellou  (Trésor  des  Chartes)  ;  il  prit  un 
part  active  et  glorieuse  à  la  bataille  d 
Mons-en-Pewèle,  livrée  avec  sucer 
aux  Flamands,  le  17  août  1304  (Rccuci 
des  Historiens  de  France^  p.  249  e 
suiv.,  381  et  suiv.),  et  mentionné  ave 
éloge  dans  un  poëme  du  temps  inti 
tulé  :  La  branche  des  royaux  lignafje^^ 
dont  l'auteur,  Guillaume  Guiart,  écri 
vait  en  l'année  1306. 

Gratifié,  par  Lettres-patentes  don 
nées  à  Loches  en  1307,   de  tous  le-i 
fruits  et  revenu»  de  la  terre  de.  fei 
Guillaume   de    Clisson;  commandan 
l'armée  royale  en  Lyonnais,  en  1310; 


M 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


262 


ij.^^re  présent  à  l'armée  des  Flandres, 

n  1314,  il  était  décédé  en  1315,  puis- 

uoQ  voit  dans  les  Anciennes  chroni' 

^y  de  Flandre  (page  403)  qu'il  fut 

vmplacé  en  cette  année  par  Jean  de 

':'  aumont,  t  dit  de  Loheraine  •. 

Il  laissa  au  moins  trois  fils;  la  pos- 

rrité  de  Tun  d'eux,  Guillaume,  Taîné, 

•  mpte  encore  de  nos  jours  plusieurs 

*^;>rH:>entants. 

!>e  gueules,  à  trois  quinte  feuilles  d^ar^ 
:\2€t  1. 

1303 

Miles  VI  du  nom,  sgr  de  Noyers,  de 

:>bertin   et  de   Vendeuvre,    maré- 

al,  porte  oriflamme  et  g-rand  bou- 
'illt-rde  France,  fut  un  des  exécu- 
:  irs  du  testament  du  roi  Philippe  le 

".,  et  servit  avec  distinction  sous 
^.ùippe-le-Long:,  Charles  le  Bel  et 
.  ilippe  de  Valois,  dans  les  guerres  de 
:  indre  et  de  Gascogne.  Il  mourut  fort 

:'^  en  1350  ;  fils  de  Miles  V,  sire  de 
-•  'Vers,  et  de  Marie  de  Chatillon  (fille 
.t  (jaucher  de  Chatillon  et  d'Isabcau 
»-  Villehardouin). 

i;  épousa  1"  Jeanne  de  Flandres,  fille 
Jean  II,  sgr  de   Dampierre  et  de 

îirguerite  de  Brieune-Eu. 

Leur  petit-fils  Miles  VIII,  sire  de 
vers  et  de  Montcornet,  cp.  Isabeau 

•^  Pa»*j%   et   mourut  sans  enfants  en 

Kii  secondes  noces  il  avait  ép.  Jeanne 
Montbéliard,  dont  un  fils,  Jean,  qui 
t  l'auteur  des  comtes  de  Joigny,  et 
s  sfrrs  de  Rimaucourt  et  de  Maisy. 

bazur,  à  V aigle  <ror, 

1308 

Jean  de  Corbeil,  dit  de  Grez,  cheva- 
^r,  sgr  de  Jalemain,  maréchal  de 
'Tance  en  1308,  servit  en  Flandre  et 
iirut  à  la  fin  de  Tannée  1318. 

11  était  fils  de  Jean  de  Corbeil ,  sgr 
i'  tirez  en  Brie,  neveu  de  Guillaume 
't  Grez,  évêque  et  comte  de  Beauvais, 
pair  de  France  en  1257  ;  frère  de  Pierre 


de  Corbeil,  dit  de  Grez,  mort  en  1295, 
et  d'autre  Guillaume  de  Corbeil,  évê- 
que d'Auxerre,  nommé  chancelier  de 
France  en  1308. 

Sa  sœur  Isabelle  ép.  Jean  de  Courte- 
nay,  sgr  dTerre. 

D^or,  au  dragon  volant  de  sinople 
lampassé  de  gueules, 

1315 

Jean  V  de  Beaumont,  dit  le  Deramé, 
conseiller  du  Conseil  étroit  du  roi,  sgr 
de  Clichy  et  de  Courcelles-la-Garenne, 
gouverneur  d'Artois  et  maréchal  de 
France  en  1315  ;  il  mourut  en  1318.  Il 
était  fils  de  Jean  IV  de  Beaumont  ;  sa 
postérité  s'éteignit  vers  la  fin  du  x[v« 
siècle. 

Gi7^onne\  d'argent  et  de  gueules, 

1318 

,  Renaud  II  de  Trie,  chevalier,  sgr  du 
Plessis-Billebault  et  de  Mareuil,  con- 
seiller du  Conseil  étroit  du  roi,  fut  fait 
chevalier  de  la  maison  du  roi  Philippe- 
le-Bel  en  1313,  et  maréchal  en  juillet 
1318;  mourut  avant  le  6  juin  1324.  Les 
documents  des  Archives  du  ministère 
de  la  guerre  et  la  Chronologie  de  Pinard 
rappellent  Mathieu  de  Trie. 

Il  était  fils  de  Renaud  I  de  Trie,  sgr 
du  Plessis,  près  Clermont,  et  de  Mar- 
guerite de  Courtenay,  dame  de  Cloyes, 
veuve  de  Raoul  d'Estrées  (fils  du  ma- 
réchal de  France^  et  fille  de  Guillaume 
de  Courtenay,  sgr  de  Champignelles 
et  de  Marguerite  de  Bourgogne- Cha- 
lon. 

Il  ép.  Isabelle  d'Heilly,  dame  de  Ma- 
reuil,  d'où  sont  venus  les  sgrs  du 
Plessis  et  de  Moucy,  éteints  au  com- 
mencement du  XV®  siècle.  L'arrière- 
grand-père  de  Renaud  de  Trie  s'appe- 
lait Mathieu,  sgr  de  Trie;  il  mourut 
en  1275. 

Les  seigneurs  de  Trie  descendaient  de 
la  maison  de  Chaumont,  par  Dreux  de 
Chaumont  sgr  de  Trie,  fils  cadet  de 
Wallo   de    Chaumont,    que    Guibert, 


263 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


264 


abbé  de  Nog-ent,  dit  avoir  été  connéta- 
ble et  être  mort  Outre-mer  au  siège 
d'Antioche  en  1098.  (P..  Anselme,  vi, 
42,  661.) 

L'or^  à  la  bande  d'azui\ 

1318 

Jean  des  Barres,  chevalier,  sgr  de 
Chaumont- sur- Yonne,  conseiller  du 
Conseil  étroit  du  roi,  fut  maréchal  de 
France  en  1318,  à  la  place  de  Jean  de 
Corbeil  du  Grez.  Il  ép.  Hélissans,  dame 
de  Chaumont-sur- Yonne,  fiille  unique 
et  héritière  de  Guillaume,  sire  de  Pru- 
nay,  et  de  Gillette.  Pierre  son  fils  ép. 
Alaïs,  dont  il  eut  :  Guillaume  et  Guy 
des  Barres. 

Lozangé^  d'or  et  de  gueules. 

1320 

*  Mathieu  de  Trie,  sgr  d'Araines,  de 
Vaumain,  etc,  conseiller  du  Conseil 
étroit  du  roi,  fut  élevé  à  la  dignité  de 
maréchal  en  1320  et  assista  au  sacre  de 
Charles-le-Bel  ;  le  roi  rétablit  son  lieu- 
tenant général  sur  la  frontière  de  Flan- 
dres en  1342  ;  il  mourut  le  26  novem- 
bre 1344. 

Il  était  fils  de  Renaud  de  Trie  sgr  de 
Vaumain  et  de  Foutenay  (d'une  bran- 
che collatérale  des  sgrs  du  Plessis  et 
de  Mareuil)  et  de  Jeanne  de  Hodenc  ; 
il  ép.  P  Jeanne  d'Araines,  veuve  de 
Raoul  de  Soissons,  vicomte  d'Ostel  ; 
2^  Ido  de  Mauvoisin  de  Rosny,  veuve 
de  Jean  II  comte  de  Dreux,  et  n'eut 
pas  d'enfants  de  ces  deux  unions. 
•Z>*or,  à  la  bande  d'^azur. 

1325 

Robert  Bertrand  VII  du  nom,  baron 
de  Briquebec,  vicomte  de  Roncheville, 
sgr  de  Fontenay  le  Marmion  et  de 
Magueville,  maréchal  de  France  et 
lieutenant  du  roi  en  Guyenne,  Sain- 
tonge,  Normandie  et  Flandres  ;  fut  fait 
maréchal  en  1325,  puis  envoyé  en 
Guienne  avec  le  comte  d'Eu  contre  les 
anglais  ;  il  remplaça  dans  le  comman- 
dement de  Tarmée  Alphonse  d'Espa- 


gne, sgr  de  Lunel,  obligé  de  se  retirer 
pour  cause  de  maladie;  il  est  qualifié 
maréchal  de  France  et  lieutenant  du 
roy  en  la  guerre  de  Gascogne  en  1327; 
il  mourut  en  1347. 

Il  était  fils  de  Robert  Bertrand  Vl* 
du  nom  et  d'Alix  de  Néelle  ;  il  ép.  le  3 
mai  1318,  Marie  de  Sully,  fille  d'Henri 
VI  sire  de  Sully  et  de  Jeanne  de  Ven- 
dôme, et  ne  laissa  que  des  filles. 

Le  P.  Anselme  dit  que,  François 
Blanchard,  dans  des  mémoires  faits 
depuis  l'impression  des  Premiers  Prési- 
dents du  Pai^lement  de  Paris^  a  affirmé 
que  Guillaume  Bertrand,  premier  pré- 
sident en  1340,  était  fils  de  Robert 
Bertrand  et  de  Marie  de  Sully. 

2)'or,  au  lion  de  siuople^  anné^  lanf^ 
passé  et  couronné  d^argertt. 

Dans  un  ordre  qu'il  donna  au  tréso- 
rier de  la  guerre  à  Agen,  le  P'  juin 
1327,  son  sceau  ou  écusson  représen- 
tait :  Un  lion  soutenu  par  un  hotnuœ 
armé  ayant  le  casque  en  téte^  tenant  de 
la  main  di'oite  une  épée  haute ^ 

1338 

*"  Ancel  ou  Anceau,  sire  de  Joinville 
et  de  Risnel,  sénéchal  de  Champagne, 
est  qualifié  maréchal  de  France  dans 
un  compte  de  l'ordinaire  de  Paris  de 
1338. 

Il  était  fils  de  Jean  sire  de  Joinville 
et  de  Risnel,  sénéchal  de  Champagne, 
auteur  de  \  Histoire  du  roi  Saint  Louis 
qu'il  avait  suivi  à  la  croisade,  et  de  sa 
seconde  femme  Alix  de  Risnel;  il  ép. 
1°  Laure  de  Sarrebruck  ;  2^  Marguerite 
de  Vaudemont,  sœur  et  héritière  de 
Henry  comte  de  Vaudemont,  tué  à  la 
bataille  de  Crécy  en  1346  ;  il  eut  de  ce 
second  mariage  un  fils,  Henri,  sire  de 
Joinville,  comte  de  Vaudemont,  séné- 
chal de  Champagne  marié  avec  Marie 
de  Luxembourg,  dont  une  fille,  Mar- 
guerite comtesse  de  Vaudemont,  qui 
épousa  en  secondes  noces  Ferry  de 
Lorraine,  comte  de  Guise,  sgr  de  Ku- 


V^O 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


266 


T.igrny   dont  descendent  les  ducs  de 
Lorraine. 

Uazur^  à  trois  broyés  cTor,  au  chef 
'argent  rhnrgf*  (fu)?  lion  naissant  de 
•e  if  les, 

1343 

Charles,  sire  de  Montmorency,  d'E- 
uuen,  de  Damville,  chevalier,  conseil- 
ler et  chambellan  du  roi,  panne tier  de 
France  et  gouverneur  de  Picardie, 
j:aréchal  de  France  en  1343,  eut  la 
conduite  de  Tarmée  que  Jean  duc  de 
N-rmandie  mena  en  Bretag:ne,  au  se- 
oiirs  de  Charles  de  Blois,  son  cousin, 
11  1344.  Il  accompagna  ce  prince  en 
«Tuienne  contre  le  comte  Derby  en 
l'Mô  et  se  comporta  vaillamment  à  la 
^ataiUe  de  Crécy,  en  1346  ;  il  fut  un 
l^s  sig-nataires  du  traité  de  Brétigny, 
..vpc  le  roi  d'Angleterre,  le  8  mai  1360; 
\  fut  parrain  du  roi  Charles  VI  et 
•ii'urut  le  11  septembre  1381. 

Il  était  fils  aîné  de  Jean  I  du  nom, 
^irr  de  Montmorency  et  de  Jeanne  de 
«rilletot,  fille  du  Sgr  de  Berneval  en 
'  nux  ;  ilép.  P  Marguerite  deBeaujeu  ; 
2'  Jeanne  de  Roucy  ;  3°  Perrenelle  de 
Viiliers.  C'est  de  cette  troisième  union 
;  l'est  issu  Jacques,  auteur  des  bran- 
.'iies  dites  de  Croisilles  et  de  Courières, 
le  Nivelle,  de  Fosseux  et  des  ducs  de 
'^Imtmorency. 

D'orj  à  la  croix  de  gueules  cantonnée 
'-  douze  nierions  d'azur, 

1344 

Robert  de  Waurin,  chevalier,  sire  de 
"^aint  Venant  en  Artois,  servit  en 
Flandre  avec  le  sieur  de  Noyers  en 
'M'),  suivit  Charles  de  Montmorency 
en  Bretagne,  puis  en  Guienne,  où  il 
'lit  honoré  de  la  dignité  de  maréchal, 
eu  1344  ;  il  servit  plus  tard  avec  le 
.narechal  d'Audeneham,  à  Ardres,  en 
Picardie,  puis  en  Berry  et  en  ISivernais 
ivt'c  Arnault  de  Cervoles  en  1359  et 
uiourut  en  1360. 


Il  était  fils  de  Guillaume  de  Nesle, 
d'après  M.  de  Beaufort,  p.  98. 

D'azur,   à    im   écusson   d'argent    en 


cœur. 


1344 


Bernard  VI,  sgr  de  Moreuil  et  de 
Cœuvres,  conseiller  du  roi,  maréchal 
de  France,  l'un  des  commissaires  pour 
la  réformation  du  royaume  vers  1337, 
fut  chargé  de  réunir  la  noblesse  de 
Picardie  à  Amiens  pour  se  joindre  à 
celle  de  Normandie  et  se  rendre  en 
Tost  assemblé  à  Bouvines.  Quelque 
temps  après  il  fut  nommé  maréchal. 

Les  documents  des  Archives  du  mi- 
nistère de  la  guerre  et  Pinard,  placent 
la  nomination  de  Bernard  de  Moreuil 
en  1326,  M.  de  Beaufort  en  1340,  et  le 
P.  Anselme  en  1344. 

Le  roi  le  releva  de  cette  dignité  pour 
lui  confier  l'éducation  de  Jean  son  fils  ; 
il  fut  rétabli  dans  la  charge  de  ma- 
réchal après  la  bataille  de  Crécy  et  le 
roi  le  fit  son  lieutenant  en  Picardie 
pour  défendre  Boulogne  contre  les 
Anglais.  Il  vivait  encore  en  1350. 

Il  était  fils  de  Bernard  V  et  de  Yolan- 
de de  Soissons,  dame  de  Cœuvres,  fille 
unique  de  Raoul  de  Nesle,  qui  porta  à 
son  mari  le  comté  de  Soissons  ;  il  ép. 
Mahaud  de  Clermont-Néelle,  fille  de 
Guy  de  Clermont,  dit  de  Néelle,  sgr 
de  Breteuil,  maréchal  de  France  et  de 
Marguerite  de  Thorotte,  dame  d'Oflfe- 
mont. 

Rogues,  son  fils,  sgr  de  Moreuil  et 
de  Cœuvres,  quitta  le  surnom  de  Mo- 
reuil pour  prendre  celui  de  Soissons, 
du  consentement  de  Marguerite  de 
Soissons,  qui  n'avait  point  d'enfants 
mâles  de  Jean  de  Haynaut  son  mari. 
Il  épousa  Ade  de  Montigny  ;  leur  pos- 
térité finit  avec  Jean  de  Soissons,  sgr 
de  Moreuil  qui  ép.  1°  Barbe  do  Chatillon, 
dame  de  Beauval,  dont  une  fille  Jos- 
sine  de  Soissons,  dame  de  Moreuil,  de 
Poix,  de  Beauval,  etc.,  mariée  le  23 
juillet  1497  avec  Jean  VII,   sire  de 


267 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


268 


Créquy,  de  Fressin  et  de  Canaples  ; 
2°  Marie  Bournel,  fille  de  Louis,  sgrr 
de  Thiembrune,  dont  Jacqueline  de 
Soissons,  mariée  :  1°  à  Aloph  Rouault, 
sgT  de  Gamaches  ;  2^  à  Louis,  baron 
d'Orbec,  en  Normandie. 

Uazur^  semé  de  fleurs  de  lys  d'or^ 
au  lion  Usant  d'argent. 

1347 

Edouard  sire  de  Beaujeu  et  de  Bom- 
bes, maréchal  de  France  en  1347  parla 
démission  de  Charles  de  Montmorency. 
Il  fut  tué  au  combat  d'Ardres  contre 
les  Anglais  en  1351  ;  son  corps  fut 
porté  à  Villeneuve  et  enterré  à  Tabbaye 
deBelleville,  dans  la  sépulture  dessgrs 
de  Beaujeu. 

Il  était  fils  de  Guichard  sg-r  de  Beau- 
jeu,  de  Bombes  et  de  Semur  et  de  Marie 
de  Chatillon  ;  il  ép.  Marie  du  Thil,  fille 
de  Jean  sgr  du  Thil  en  Auxois  et  de 
Marie  de  Frolois,  dont  il  eut  :  1.  An- 
toine, qui  suivit  le  connétable  du 
Guesclin  en  ses  diverses  expéditions; 
il  ép.  Béatrix  de  Chalon  et  mourut  sans 
enfants  à  Montpellier,  en  1374  ;  2.  Mar- 
guerite, ép.  Jacques  de  Savoye  prince 
d'Achaïe  et  de  Morée. 

2)*or,  au  lion  de  sable ^  armé  et  lam^ 
passé  de  gueules^  brisé  d'un  lambel  de 
trois  pièces  de  gueules. 

1348 

Guy  de  Néelle,  sgr  de  Mello  et  de 
Guinemicourt,  lieutenant  du  roi,  capi- 
taine général  et  souverain  es  parties 
d'Artois  et  Boulonois,  depuis  en  celles 
du  Poitou,  Limousin,  Saintonge  et  Pé- 
rigord  par  deçà  la  Bordogne,  était  ma. 
réchal  de  France  le  22  août  1348. 

Il  était  fils  aîné  de  Jean  de  Néelle, 
chambellan  du  roi,  queux  de  France, 
le  premier  de  cette  maison  qui  ait 
quitté  le  nom  de  Clermont  pour  pren- 
dre celui  de  Néelle  ou  Nesle,  sgr  d'Of- 
femont,  et  de  Marguerite  dame  de 
Mello  ;  il  ép.  1°  Jeanne  fille  de  Thomas 
sgr  de  Bruyères-le-Chastel  ;  2**  Isabean 
de  Thouars, 


Cette  branche  finit  avec  Jean  de 
Néelle,  sgr  d'Offemont,  de  Mello  et 
d'Encre,  marié  avec  Jacqueline  deUroy, 
fille  de  Jean  de  Croy,  comte  de  Chimay 
et  de  Marie  de  Lalain,  et  n'eut  qu'une 
fille,  Louise,  mariée  à  Jean  de  Bruges, 
sgr  de  la  Qruthuse,  sénéchal  d'Anjou. 

De  gueules^  semé  de  trèfles  d'or^  à 
deux  bars  adossés  de  même. 

1351 

Arnoul,  sire  d'Audeneham  en  Bou- 
lonois, chevalier,  conseiller  du  roi, 
maréchal  et  porte  oriflamme  de  France, 
capitaine  souverain  du  comté  d'Angou- 
lême  en  1349  à  la  place  du  maréchal 
de  Néelle.  Il  demeura  prisonnier  des 
anglais  avec  le  maréchal  de  Néelle  en 
1351.  Après  sa  délivrance  et  la  mort 
du  maréchal  de  Beaujeu,  il  fut  nommé 
maréchal  de  France  le  P""  septembre 
1351  et  gratifié  par  le  roi  de  la  terre 
de  Wassignies  près  de  Guise.  Il  fut 
successivement  lieutenant  général  pour 
le  roi  en  Saintonge,  Poitou,  Limousin, 
Angoumois,  Périgord,  Bretagne,  Nor- 
mandie, Picardie,  Languedoc,  accom- 
pagna du  Guesclin  en  Espagne  en 
1366;  il  mourut  en  1370. 

Il  avait  ép.  Jeanne  de  Walaincourt, 
dame  de  Hamelincourt,  dont  il  n'eut 
pas  d'enfants.  Son  héritier  fut  Jean  de 
Neufville,  son  neveu,  qui  avait  été 
commis  par  lettre  du  21  octobre  1356, 
pour  exercer  la  charge  de  maréchal 
pendant  la  captivité  de  son  oncle  en 
Angleterre  après  la  bataille  de  Poitiers. 
Cette  commission  temporaire  a  fait 
ranger  mal  à  propos  Jean  de  Neufville 
parmi  les  maréchaux  de  France.  Le 
maréchal  d'Audeneham  avait  reçu  l'é- 
pée  de  connétable  peu  de  temps  avant 
sa  mort. 

Bandé  de.,,   et  de...  de  six  pièces ^  à 
une  bordure  de,,. 

1352 
Rogues,  sgr  de  Hangest  et  d'Aves- 
necourt,  pannetier,  puis  maréchal  de 
France,  le  p^  septembre  135?  fut  em- 


m 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


270 


voyédans  toutes  les  grandes  affaires 
.r'  guerre  et  de  paix  sous  Philippe-le- 
I.'Dg-,  Charles-le-Bel  et  Philippe  de 
Valois. 

Il  était  fils  de  Jean  de  Hangest  et  de 
J^aane  de  la  Tournelle;  il  ép.  Isabeau 
le  Montmorency,  fille  de  Mathieu  IV, 
-::r  de  Montmorency  et  de  Jeanne  de 
levis. 

L'argent^  à  la  croix  de  gueules  char- 
y  de  cinq  coquilles  d'or. 

1352 

Jean  de  Clermont,  sgr  de  Chantilly, 
^rvit  contre  les  Anglais  sous  le  duc  de 
Normandie  1337-1340,  grand  pannetier 
.e  France  en  1345,  fut  nommé  maré- 
:iial  de  France  le   1"  décembre  1352, 


prit  le  gouvernement  de  la  guerre  de 
Normandie  après  le  sgr  de  Charny. 

Il  était  petit-fils  du  maréchal  de 
Néelle;  second  fils  de  Raoul  de  Cler- 
mont, sgr  de  Thorigny  et  de  Jeanne 
de  Chambly;  fut  tué  à  la  bataille  de 
Poitiers  le  19  septembre  1356;  if  ép. 
Marguerite  de  Mortagne,  vicomtesse 
Q'Aunay,  dame  de  Chef-Boutonne,  de 
Mortagne,  de  Mirabel,  de  Conac,  fille 
unique  de  Pons,  vicomte  d'Aunay  et 
de  Claire  de  Lezay. 

Les  mêmes  armes  que  ci-dessus. 

1352 

*  Guichard  de  Beaujeu,  sieur  de  Per- 
reux. 


(A  suivre.) 


L.  R. 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

1696  -  1701 

'\rr.ÈS    LES  MANUSCRITS  DE   LA   BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE  (CABINET  DES   TITRES) 

(Suite) 


MONTARGIS    (Suite) 

19.  Le  corps  des  officiers  de  la  maî- 
trise des  eaux  et  forêts  de  Montargis  : 

De  gu.^  à  3  fleurs  de  lys  d'or^  2  et  1^ 
î  une  bordure  d^arg,  ch.  d'une  guir- 

'le  de  chesne  de  sin.  et,  autour  de 
i^u  est  écrit  :  Sceau  de  la  maîtrise 
]nriiçulière  des  eaux  et  forêts  de  Mon- 

2^).  Le  corps  des  officiers  du  présidial 
>  Montargis  : 

Ih'  gu,^  à  3  fl,  de  lys  d'or^  2  et  1^ 
f'-ec  ces  mots  autour  en  lettres  d'arg.  : 
'  ?j?/  du  présidial  de  Montargis, 

21.  Le  corps  des  officiers  de  la  pré- 
voté de  Montargis  : 

D'as.,  à  3  fl,  de  lys  d^or^  2  et  /,  et 
•/..  hordure  d'arg,  dans  laquelle  sont 


écrits  ces  mots  :  Sceau  de  la  prévoté  de 
Montargis. 

22.  Le  corps  des  officiers  de  la  maré- 
chaussée de  Montargis  : 

D'az.^  à  3  fl.  de  lys  d^arg.^  posés  2  et 
i,  et,  autour  de  Técusson,  est  écrit  en 
lettres  d'or  :  Sceau  de  la  maréchaussée 
de  Montargis. 

23.  Le  couvent  des  Religieuses  Béné- 
dictines du  fauboug  de  la  Chaussée  de 
Montargis  : 

D^az,^  à  une  croix  de  la  passion  d'or^ 
chargée  sur  la  croisée  d*un  cœur  de 
gueules^  percé  d'une  lance  d'arg.  passant 
en  barre  à  travers  du  cœur  et  entouré 
d^une  couronne  d* épines  de  sin.,  les  épi- 
nes 671  sang lantées  de  gu.,  la  croix  sur» 
mont,  d'une  liste  ou  écriteaii  ondoyant 
d'arg. 


211 


LE  BULLETIN  HÉRA.LDIQUE  DE  FRANCE 


KOMOUANTIN   (Suite) 

12.  Gaspard  de  Barbaneon,  écuyer, 
soig'ueur  de  Marmag-ne  : 

iyar(/.f  à  3  lions  de  gu.^  cour.  iamp. 
i'(  armés  dVr,  2  et  1, 

13.  KenédeVesllarde,écuyer,  s'  d'An- 
joiu  : 

Ifaz,^  semé  de  croiseites  d'or^  au  chef 
de  mo*me, 

14.  Blanche  de  Meung*  de  la  Ferté  : 

Kcartelé^  aux  1  et  4  d^ hermines  au  sau- 
toir de  gu.;  aux  2  et  5,  écartelé  â!arg, 
et  de  gu. 

15.  Anne  de  Pottin,  veuve  de  Jac- 
ques de  Pottin,  écuj'er,  s^  de  Chante- 
louze  : 

D'or^  à  2  fasces  de  sin.^  accomp.  de 
(>  merlettes  de  sa.^  3  oi  chef^  2  en  cœur^ 
1  en  pointe. 

*  16.  Feu  Charles  de  Boig-uéret,  écuyer, 
8'  de  Veilmillancoz,  suivant  la  décla- 
ration de  Marie  Le  Cosson,  sa  veuve  : 

//or,  à  3  tables  d'attente  de  sin.  en 
ch('/\  soutenues  d'un  croissant  d'az.y  en 
en  pointe^  accosté  de  2  croix  pattêes  de 
gueules. 

17.  A  expl.  pi.  ampl. 

18.  François  de  Boisg'néret,  écuyer, 
sieur  de  Boissé  ; 

Comme  ci-devant  art.  16. 

19.  René  du  Lac,  chevalier,  seig'ueur 
de  Trefontaine  : 

D'az.^  au  chevr.  d'or,  accomp.  en  chef 
de  2  roses^  et,  en  pointe^  d'une  fleur  de 
lys  de  même. 

20.  Feu  Gabriel  Boutillier,  ancien 
garde  du  corps  du  roi,  suivant  la  dé- 
claration de  Madeleine  Havard,  sa 
veuve  : 

L'az.^  à  3  fusées  d^or^  posées  en  fasce, 

21.  Jean  Galuis,  écuyer,   sieur   de 


Pressia,  conseiller,  châtelain,  juge  or 
dinaire  civ.  et  crim.  de  Romorautin 

D'az,^  au  chevron  écotê  d'or^  accouq. 
de  3  besants  d'arg.  2  et  1. 

22.  Jean  Galuis,  pcuyer,  s^  du  Pies 
sis,  fils  : 

Porte  de  môme. 

23.  Louis  de  Boisvillier,  écuyer 
sieur  d^  Laubraire  : 

D'az.y  à  la  fasce  d'or^  accomp.  d 
3  étoiles  de  même  2  et  1^  chaque  ctoU 
soutenue  d'un  croissant  d*arg. 

24.  A  expl.  pi.  ampl. 

25.  Charles  de  Besnard,  écuyer 
s'  d'Orville  : 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d'argent^  à  l 
fasce  de  gu.^  accomp.  de  3  trèfles  dr  sa 
2  et  î  ;  aux  2  et  3  d*arg.  à  6  lozamji 
de  sa.,  posés  3  et  3. 

26.  27.  A  expl.  pi.  ampl. 

28.  François  de  Besnard,  écuver 
curé  de  Souesmes  : 

Ecart,  aux  î  et  4  d'arg.  à  la  fasc 
de  gu.,  accomp.  de  3  trèfles  de  sa.  2  et  î 
aux  2  et  3  d'arg^  à  6  losanges  de  sa 
posés  3  et  3. 

29,  30.  A  expl.  pi.  ampl. 

31.  Henry  Albont  de  Thoumare,  iu 
tendant  de  M.  le  duc  de  Saint- Aig'nan 

L'az.,  à  la  fasce  d'or^  ch.  d'un  oœif 
de  gu.,  et  accompagné  de  3  étoiles  d'or 
2etl. 

32.  François  de  Senouville  le  jeune 
écuyer,  sgr  de  Boisibout  : 

De  gu.y  au  lion  d'or,  tenant  entre  se 
pattes  une  barre  d'arg. 

33.  Louis  de  la  Pinardlère,  écuvor 
sieur  du  Plessis  : 

D'arg.  à  3  merlettes  de  sa, 

34.  A  expl.  pi.  ampl, 

35.  Estienue  de  la  Marche,  écuyer 
baron  de  Fins  : 

D'arg.,  au  chef  de  gueules. 


•II» 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


274 


:>H.  37. 38.  A  expl.  pi.  ampl. 

:\9.  René  du  Breuil,   écuyer,   s'  de 
iiizon  et  de  Chevaunav  : 

l)  gu.^au  sautoir^  accomp.  de  2  crois 
'  -'.s  de  méfne^  t  et  1* 

4n.  Louis   de  Matflou    (Mattefelon), 
'  :ayer,  s'  de  CouÔy  : 

liaz.^  d  un  taureau  paamnt  cCor. 

41  à  51.  A  expl.  pi.  ampl. 

5'2.  Feu  Louis  de  Beauvaulx,  écuyer, 
-'  de  la  Brosse-Teniou,  suivant  la  dé- 
-iration  de  M"*'  Maunaut,  sa  veuve  : 

Uurg.^  à  4  lions  cantonnés  de  gu,^ 
:  T.  lamp.  et  armés  d'az. 

'i\.  Etienne  du  Moutier,  bourgeois  de 
-i  ville  de  Vattan  : 

Uaz,^  au  chevr,  d'or^  accomp,  en  chef 
2  étoiles  de  même  et,  en  pointe^  d'une 
tr^fC  aussi  d'or, 

•4.  Feu  Claude  Aubery,  chevalier, 

aquis  de  Vattan,  suivant  la  décla- 

ru.ion  de  Catherine  le  Coq  de  Corbe- 

•  .le,  sa  veuve  : 

h' or,  à  5  fasces  de  gu.^  accolé  daz,  à 

^'O^js  2  et  î. 

5ô.  :?ylvain  de  Monlieur,  écuyer,  sei- 
.'-cur  de  Lachaud  : 

Ecartelé  d^or  et  dazur, 

•j^.  Claude  Delbé,  écuyer,  s'  de  Gau- 

iiioût  : 

hç  gueules^  à  3  bandes  d'argent, 

ôT.  Anne  Richard,  veuve  de  François 
'■t  Boanot,  écuyer,  seigneur  de  Méry  : 

ÏÏaz.^au  chevr,  d'or^  accomp,  en  chef 
2  étoiles  de  même  et ^  en  pointe^  d'^un 

*  L'j7<in  dor^  couronné  de  même, 

•>^.  Françoise  de  Racault,  veuve  de 
'lihstophe  de  Francière  : 

^^'iz.^  à  la  bande  d'' argent, 
59  à  66.  A  expl.  pi,  ampl. 


67.  Louis  de  Boisvilliers,  écuyer,  s' de 
Laubrails  : 

Lfaz,^  à  la  fasce  d'or^  accomp.  en  chef 
de  3  étoiles  de  w,éme^  chacune  soutenue 
d^iin  croissant  d'argent. 

G8.  69.  A  expl.  pi.  ampl. 

70.  François  Vallerand  de  Barban- 
çon,  écuyer,  sieur  du  Moulin  : 

D'*arg.^  à  3  lions  de  gu,^  cour,  lamp. 
et  arm.  d*or.^  posés  2  en  chef^  1  en  pointe, 

71.  72.  73.  A  expl.  pL  ampl. 

74.  Arnaud-Louis  Le  Belsier,  aZ^a^  de 
Belsier,  chevalier,  seigneur  de  Mathé 
Coullon,  capitaine  au  régiment  de  Ni- 
vernais : 

D'à». ,  à  une  bande  ondée  d^or^  accomp, 
en  chef  d^une  étoile  de  même, 

75.  Angélique  de  Belsier,  veuve  en 
V«s  noces  de  Jacques  du  Duc,  doyen  des 
conseillers  du  parlement  de  Guyenne, 
et  en  secondes  noces  de  François  Brun, 
chevalier,  seigneur  de  Bâtard  : 

Porte  de  même. 

76  à  84.  A  expl.  pi.  ampl. 

85.  Antoine  d'Etample  (pour  Estam- 
pes), chevalier,  seigneur  de  Valancé  : 

Daz..^  à  2  girons  d^or^  mouvant  des 
deux  angles  de  la  pointe^  et  apointés  en 
chef;  au  chef  darg,  chargé  de  3  cou" 
ronncs  de  gu, 

86.  Jean-Louis  de  Puiverdier,  écuyer, 
s^  de  Fosses  et  de  Villemorant  : 

D'arg,^  à  3  merlettes  de  sable ^  2  et  î, 
87  à  94.  A  expl.  pi.  ampl. 

94.  Pierre  Gallus  (aliàs  Gallius), 
conseiller  du  roi,  élu  en  l'Election  de 
Romorantin  : 

Daz,^  au  chevr,  d'or,  accomp,  de 
3  besants  d'arg,^  2  et  1, 

95  à  118.  A  expl.  pi.  ampl. 

119.  Claude  Chardon,  s'"  de  Beau  vais. 


1 


275 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


276 


conseiller  du  roi  en  TElection  de  Ro- 
morantin  : 

D^azur^  à  3  tiges  de  chardon^  2  et  î. 

120.  Jusques  et  y  compris  145.  A 
expl.  pi.  ampL 

146.  Marguerite  Bernard,  femme  de 
N.  de  Lescluze  : 

Uaz,^  à  une  licorne  d'or  g. 

147.  Jusques  et  y  compris  164.  A 
expl.  pi.  ampl. 

165.  Feu  Guillaume  Boutillier,  sui- 
vant déclaration  d'Anne  Bernier,  sa 
veuve  : 


D'az, ,  à  3  fusées  d^arg.^  mises  enfasce. 

166.  Jusques  et  compris  192.  A  expl. 
pi.  ampl. 

193.  Louise  de  Constantin,  femme  de 
Gaspard  de  Barbançon,  écuyer,  s»^  de 
Marmagne  : 

D'or,  à  3  bandes  échigtcetées  de  2  traits 
d'argent  et  d^az,;  au  chef  d^or^  ch.  d^une 
aigle  épL  de  sa, 

194.  Jusques  et  compris  272.  A  expl. 
pi.  ampl. 

(A  suivre). 


DEUXIÈME  PARTIE 

NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D*ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


CAZENAVE  DE  LA  CAUSSADE 

BARONS  DE  SAINT-MAGNE 

Cette  famille  qui  a  successivement 
habité  la  Martinique,  Saint-Domingue 
et  Bordeaux,  paraît  devoir  se  rattacher 
aux  Cazenave  de  Montpeyroux,  en 
Périgord. 

La  tour  donjonnée  figure  dans  le 
blason  des  deux  familles,  avec  des 
écartelures  qui  rappellent  pour  cha- 
cune d'elles  des  alliances  différentes. 

A  cette  famille  appartenait  :  M.  Ca- 
zenave (1),  chirurgien  à  la  Martinique 
en  1689  ; 

M.  Cazenave  de  La  Barenne  {aliàs  La 
Barrère),  capitaine  ayde-major  des 
troupes  de  la  Martinique  eu  juillet 
1742,  dont  le  fils,  N...  Cazenave  de  La 
Barenue,  fut  reçu,  le  20  juillet  1765, 
conseiller-secrétaire  du  Roy,   Maison, 

(1)  Il   est   cité  dans  Tétude  sur   •  Le  colonel 
François  de  Qollart  et  la  Martinique  de  ion  temps», 

Subliée    dans  la  Revue  de    l'Ouest,  numéro  de 
fars  1892, 


Couronne  de  France,  audiencier  et 
contrôleur  en  la  Chancellerie  près  la 
Cour  de  Parlement  de  Bordeaux;  (Ar- 
chives de  la  famille  de  Tenet,) 

Et  Messire  Barthélémy  Cazenave, 
chevalier,  né  le  2  mars  1734,  reçu 
conseiller  du  Roi,  trésorier  de  France 
et  g-énéral  des  Finances  en  la  grénéra- 
lité  de  Bordeaux,  le  18  novembre  1769, 
en  remplacement  de  Messire  Jacques 
Leg'rix.  (Arch,  de  la  Gironde.} 

La  branche  de  La  Caussade  a  pour 
auteur  : 

I.  —  Arnaud  Cazenave,  maistre  chi- 
rurgien, habitant  du  Bourg  de  Noail- 
lan,  en  Bazadais  (1).  Il  fut  père  de  : 

1.  Maistre  Pierre  Cazenave,  maistre 
chirurgien,  qui  suit  ; 

2.  Messire  Jean  de  Cazenave.  cadet, 
écuyer,  habitant  du  Bourg  de  Noail- 

(1)  Les  actes  mentionnés  dans  la  rédaction  de 
cette  notice  «ont  tirés  des  Arckivps  départemen- 
tales de  la  Gironde,  des  Registres  des  paroisses  du 
diocèse  de  Bordeaux  et  des  Archives  municipales. 


'^1 


LB    BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


278 


in  en  1751,  né  vers  1700,  et  mort  à 
iKi'irech,  le  22  mni  1766,  à  Tâgre  de 
..  ftus,  fut.  reçu  conseiller-secrétaire 
Jii  Eoi,  Maison,  Couronne  de  France, 
a ilif^ncier  en  la  Chancellerie  près  la 

iir  de  Parlement  de  Bordeaux,  le  4 
:ecembre  1756.  (ArcJiives  de  la  famille 

Tetvet.)  Il  épousa,  le  19  août  1755, 

.L»  la  chapelle  domestique  de  Mon- 

:  ur  de  Montsec,  au  château  de  Rei- 

jjâc,  à  Saint-Loubès,  près  de   Bor- 

aux,  Monique  Martin  de  Montsec, 
:!>  de  Messire  Arnaud  Martin  de 
ViMJtsec,  écuyer,  seig-neur  des  maisons 
l't.les  de  Reignac,  Tisac  et  autres 
:^ux,  et  de  dame  Souchet. 

Monique  de  Montsec  devenue  veuve, 

^luusa  en  secondes  noces  Monsieur  de 

Muudenard,  d'une  des  plus  anciennes 

■milles  du   Bordelais.  Elle   tint,  au 

aptème,     son    neveu,     Jean-Joseph 

rzenave  de  La  Caussade,   en    1782. 

Ll.e  avait  pour  frère  :  Louis  Martin  de 

'imtsec,  écuyer,  seigneur  de  Reig-nac, 

r.-a<",  Lamothe,   Saint-Loubès  et  au- 

T'-s  lieux  ;  et  pour  sœur  :  dame  Marie- 

î'.therine  Martin  de  Montsec,  femme 

M^ssire  Guillaume-lg-nace  de  Bou- 
:.-^reau  de    Saint-George,    chevalier, 

i^neur,  baron  de  Saint  George  et 
.itres  lieux,  et  Président-Trésorier 
--néral  de  France  en  la  généralité  de 
i  r.eane.  Ont  signé  au  mariage  de 
'^  Cazenave  :  Souchet  de  Montsec, 
':':e  :    Cazenave,    époux  ;     Montsec, 

•Use;    MontsecSouillié  ;   M.  Perroz 

y.  Chimb ;    Cazenave;  Chambon 

'^  la  Croze;  Montsec,   père;  Montsec 
♦  Reignac. 

II.  — Maistre  Pierre  Cazenave,  natif 
/i  bourg  de  Noaillan,  i  fit  son  appren- 
':à5age  en  Tart  de  chirurgie  i,  auprès 
>M.  Arnaud  Cazenave,  maistre  chi- 
n:ru'ien    de    Noaillan,     continua    ses 

urs  sous  la  direction  de  M.  Mente- 
'^lUe  et  les  termina  à  Paris.  Il  obtint 
'.  Bordeaux,  le  4  juin  1752,  des  lettres 

de  maîtrise  de  chirurgien  i,  portant 


permission  de  résider  audit  lieu  de 
Noaillan;  ces  lettres  furent  enregis- 
trées le  14  janvier  1762.  Il  fut  reçu,  le 
27  juillet  1761,  «  procureur  postulant  • 
en  la  juridiction  de  Noaillan.  Il  avait 
épousé  Marguerite  Tartas,  décédée 
avant  1766,  dont  il  eut  entr'autres  en- 
fants : 

III.  —  Messire  Jean-Pierre  Cazenave 
de  la  Caussade,  écuyer,  seigneur,  ba- 
ron de  Saint-Magne,  seigneur  de  la 
maison  noble  de  La  Caussade,  sise  en 
la  paroisse  de  Beaurech,  près  de  Bor- 
deaux, né  vers  1743  et  mort  à  Beau- 
rech, le  9  janvier  1810,  à  l'âge  de  66 
ans  (1)  ;  reçu  conseiller-secrétaire  du 
Roi,  Maison,  Couronne  de  France,  au-* 
diencier  et  contrôleur  en  la  Chancel- 
lerie près  la  Cour  de  Parlement  de 
Bordeaux,  le  28  juillet  1765  (Archives 
de  la  famille  de  Tenet)^  fut  admis  à 
prêter  le  serment  de  «  Bourgeois  de 
Bordeaux  »,  le  29  janvier  1776. 

Il  épousa,  par  contrat  passé  à  Can- 
tenac,  le  22  septembre  1766,  devant 
M®  Dey  rem,  notaire  royal,  Marguerite- 
Blanche  de  Gascq,  qui  lui  porta  en  dot 
la  terre  de  La  Caussade.  Elle  était  fille 
de  Messire  Charles  de  Gascq,  écuyer, 
et  de  dame  Pétronille  Dumas,  habi- 
tants à  Bordeaux,  rue  de  THôpital. 
paroisse  Saint-André. 

De  cette  alliance  provinrent  :  1.  Mes- 
sire Michel- Alexandre  Cazenave  de  La 
Caussade,  qui  vivait  en  1784  ; 

2.  Augustin-Pierre,  né  le  22  septem- 
bre 1768,  —  ondoyé  le  lendemain  à 
Saint-André  de  Bordeaux  ; 

3.  Jeanne-Marie,  baptisée  à  Saint- 
André  de  Bordeaux,  le  9  août  1769  ; 
sa  marraine  fut  dame  Jeanne  de  Gascq 
de  Jean,    sa    tante,   représentée   par 


(i)  Greffe  du  Tribunal  civil  de  Bordeaux.  Etat- 
civil.  —  Décès.  Beaurech,  1810.  —  L'acte  porte 
qu'il  était  âgé  d'environ  86  ans.  C'est  là  une 
erreur,  car  il  était  •  mineur  »  lors  de  sa  récep- 
tion comme  secrétaire  du  Roi,  et  il  est  dit  dans 
son  contrat  de  mariage  gu'il  fut  émancipé  par 
sentence  du  juge  de  Noaillan,  du  24  mars  1766. 


Il  II  II* 


279 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


280 


Marie  de  Gascq,  sa  tante  maternelle, 
et  son  parrain,  Messire  Jean-Charles- 
Alexandre  de  Gascq,  son  oncle  mater- 
nel. Jeanne  de  La  Caussade  épousa, 
dans  la  paroisse  de  Saint-Eloy  de  Bor- 
deaux, le  4  août  1789,  Haut  et  Puis- 
sant seigneur,  Messire  Antoine  de 
Lafagerdie,  chevalier,  seigneur,  châ- 
telain de  Saint- Germain,  les  Vergues, 
seigneur  de  Chouvel,  Cernaux,  La- 
croix, Cheyroux  et  autres  places,  con- 
seiller au  Parlement  de  Bordeaux,  fils 
de  Haut  et  Puissant  seigneur,  Messire 
François  de  Lafagerdie,  seigneur  des 
mêmes  lieux,  et  de  Haute  et  Puissante 
dame  Marie-Jeanne  Dumas,  cette  der- 
nière représentée  par  François  Doudi- 
not  de  La  Boissîère,  conseiller-clerc  au 
Parlement  de  Bordeaux.  Le  père  de  la 
future  épouse  habitait  alors  «  dans  son 
€  hôtel,  rue  du  Mirail,  paroisse  Saint- 
•  Eloy.  »  Ont  signé  à  ce  mariage  :  La 
Fagerdie  de  Saint-Germain,  époux; 
Cazenave  de  La  Caussade,  épouse  ; 
Cazenave  de  La  Caussade,  père;  Lau- 
retet  ;  M.  B.  de  Gascq  ;  de  La  Caus- 
sade ;  Hortense  Cazenave  ;  Tabbé  de 
Laboissière;  et  B.  Lespiault,  curé  de 
Saint-Eloy  ; 

4.  Anne,  Ijaptisée  dans  Téglise  Saint- 
André  de  Bordeaux,  le  12  novembre 
1771; 

5.  Augustin,  fut  baptisé  à  Saint- An- 
dré, le  20  mars  1776  ; 

6.  Jeanne-Pétronille-Thérése,  fut  bap- 
tisée à  Saint-André  de  Bordeaux,  le 
22  juin  1778; 

7.  Jean-Joseph,  fut  baptisé  à  S^int- 
André  de  Bordeaux,  le  24  février  1782  ; 

8.  Germain-Arnaud,  qui  a  continué 
la  descendance  ; 

9.  Michelle-Françoise,  fut  baptisée  à 
Saint-André  de  Bordeaux,  le  15  mars 
1784. 

IV.  —  Germain-Arnaud  Cazenave  de 
la  Caussade,  né  h  Bordeaux ,  le  12 
avril  1780,  était  maire  de  la  commune 
de  Tabanac  (Gironde),  lorsqu'il  épousa 


à  Bordeaux,  à  Tâge  de  33  ans,  le  24 
novembre  1813,  Catherine  Couronneau, 
née  à  Bordeaux,  le  10  mars  1790,  de- 
meurant dans  la  commune  de  Portets, 
fille  de  Jacques  Couronneau  et  de 
Catherine  Lartigue. 

De  cette  alliance  provinrent  plu- 
sieurs enfants,  entr'autres  : 

1.  Jean-Jacques,  né  à  Bordeaux,  le 
2  décembre  1814,  étudiant  en  1834; 

2.  Jean-Jacques,  dit  •  Jules  ■,  qui 
suit; 

3.  Raymond,  né  à  Bordeaux,  le  8  no- 
vembre 1821,  assista  au  mariage  de 
son  frère  en  1852. 

V.  —  Jean-Jacques  Cazenave  de  la 
Caussade,  connu  sous  les  noms  de 
•  Jules  de  Lacaussade  •,  docteur  en 
médecine  à  Bordeaux,  né  dans  cette 
cette  ville,  le  25  novembre  1817, 
épousa  à  râg*e  de  34  ans,  le  23  août 
1852,  Augnstine-Pamela  Rey  (1),  d'ori- 
gine créole,  âg-ée  de  21  ans,  née  h  Bor- 
deaux, le  6  septembre  1830,  fille  de 
Bernard-Pascal  Rey,  et  de  feu  dame 
Virginie  Corbun . 

De  cet  alliance  sont  issus  : 

1.  Hortense; 

2.  Joseph,  qui  suit; 

3.  W^^  Cazenave  de  Lacaussade,  ma- 
riée avec  M.  Albert  Claverie,  notaire  à 
Bordeaux,  dont  trois  enfants; 

4.  Paul  Cazenave  de  Lacaussade,  non 
marié. 

VI.  —  Jos^eph  Cazenave  de  Lacaus- 
sade, avocat  à  la  cour  d'appel  de  Bor- 
deaux, a  épousé,  à  Paris,  au  mois  d'a- 
vril 1892.  M"«  Tondeur,  petite- fille  de 
M.  Scheffler,  lieutenant-colonel  du 
génie,  officier  de  la  Légion  d'honneur 


(1)  A  ceUe  famille  appartenait  Jean-Fraiirois 
Rey,  conseiller  du  Roi,  sénéchal,  juge  civil  et 
criminel,  et  lieutenant-général  de  TAmlraulé  du 
siège  royal  du  Cap  français  (Ile  et  côte  de  Saint- 
Domingue),  qui  portait  pour  armoiries  :  JO'ar- 
gen(,  à  deux  lions  de  Queule$  posés  l'un  éUrrière 
Vautre;  au  cfief  d'azur,  chargé  de  deux  étoiles 
d'or.  Vécu  timbré  d'une  couronne  de  comte. 


■A 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


282 


'î  ii recteur  des  fortifications  à  la  Mar- 
\.:i[ue,  mort  à  Fort-de-France,  en 
a  1^)8,  et  de  Claire-Elisabeth  Ptlet  de 

.'.autrec. 

Kcartelé^au.r  1  et  4  (Tazitr  au  canot 
"4  mineurs  voguontsur  une  rivière 
'  r.jriit  ondén  de  slaopïe^   mouvante  de 

pointe  de  Vécu  et  au  poisson  contourné 

'ifitvrel  nageant  au-dessus  du  canot 
■  ufj avant  du  /cane  dextre  de  Vécu; 
'     2  et  3  de  gueules  ("allas  d'azur)^  à 

tour  d'' argent   ouverte  dîc  champ   et 

jnnitée  à  seneHre, 

Couronne  de  comte. 

D.  V.  B. 


MAISON  DE  CHARBONNEL 
En  Velay 

ET 
l'JNSEIGNKUR     DE     CHARBONNEL 

Ardievèque  titulaire  de  Sozopolis 
(1802-1891) 

(Suite) 

La  chaire  de  Philosophie  lui  fut  pro- 
.  -»sée  par  le  supérieur  ;  A.  de  Char- 
'^anel  la  refusa  par  humilité  et  rao- 
.'>iie.  Il  n'avait  encore  reçu  que  les 

•"1res  Mineurs  ;  son  père  vint  lui  re- 
;résenter  que  ses  devoirs,  comme  chef 
1  une  ancienne  famille,  exig-eaient  son 
retour  au  Pays  et  l'abandon  de  la  car- 
ritfre  ecclésiastique.  Il  répondit,  avec 
•jumision,  qu'il  pouvait  avoir  des  cbli- 
^raiions  à  remplir  envers  les  siens, 
ruais  que  la  foi  lui  en  imposait  de  plus 
'HipiTieases  envers  l'éternel.  «  Mes 
M.'iitreset  mes  Directeurs  reconnaissent 
:'ie  Dieu  m'a  donné  la  vocation,  ajou- 
•1  t-il,  si  je  ne  répondais  pas  à  l'appel  du 
l'ivin  Maître,  je  risquerais  mon  salut 
''î  loin  d'être  le  soutien  et  l'honneur 
•  notre  nom,  je  ne  ferais  que  le  cou- 
vrir de  honte  ». 

Son  père  comprit  qu'il  fallait  respec- 
>r  des  convictions  aussi  profondes.  Le 


Minoré  reprit  ses  études  à  Saint-Sul- 
pice.  Il  fut  envoyé,  en  1823,  comme 
professeur  au  séminaire  de  la  seconde 
ville  de  France. 

L'année  suivante,  le  cnré  de  Saint- 
Sulpice  avait  à  remplacer,  pour  la 
direction  du  g-rand  catéchisme  de  sa- 
paroisse,  l'abbé  Janicot,  nommé  aumô- 
nier de  l'Hôtel-Dieu  de  Lyon.  C'était 
un  saint  prêtre,  plein  de  zèle  et  qui,  à 
l'exemple  de  l'apôtre,  était  tout  à  ses 
enfants  pour  les  g-agpner  tous  à  Dieu.  Il 
n'était  pas  facile  de  donner  un  digne 
successeur  à  un  tel  catéchiste.  Ce  fut, 
cependant,  un  ecclésiastique  de  vingt- 
quatre  ans,  dont  le  curé  fit  choix,  et  il 
savait,  le  vénérable  doyen,  que  l'ins- 
truction chrétienne  des  enfants  était  la 
seule  base  d'une  bonne  éducation  et 
conséquemment,  la  sauvegarde  de  la 
société.  Aussi  le  jeune  abbé,  qu'on  ve- 
nait de  charger  du  grand  catéchisme 
des  filles  de  la  paroisse  de  SaintSul- 
pice ,  avait-il  une  foi  ardente,  une 
charité  sans  borne  et  un  dévoue- 
ment absolu  à  ses  devoirs.  Ce  prêtre 
évangélique  n'était  autre  que  M. 
Armand  de  Charbonnel  (1). 

Nul  ne  savait  mieux  que  lui  exposer 
les  premières  notions  de  la  doctrine 
chrétienne,  mettre  à  la  portée  de  l'in- 
telligence des  enfants,  par  des  histoi- 
res et  des  comparaisons,  les  principes 
fondamentaux  de  notre  foi,  qui  doi- 
vent éclairer  tout  homme  ayant  le  sen- 
timent de  sa  dignité,  le  guider  dans  la 
vie  et  le  préparer  à  la  mort.  La  géné- 
ration qui  s'élève  et  qu'on  veut  priver 
de  cette  éducation,  doit  causer  de  sé- 
rieuses préoccupations  aux  hommes 
soucieux  de  l'avenir  de  la  France.  Il 
est  difficile,  en  effet,  de  ne  pas  être 
effrayé  en  voyant  le  manuel  Bert  et 
autres  insanités  de  ce  genre,  substi- 
tuées au  catéchisme,  dont  l'usage  n'a 
jamais  été,  impunément,  abandonné. 


(1)  Voy.  Hist,  des  Catéchismes  de  Saint-Sulpice, 
Paris,  Gaume  frères,  1851,  in-12,  p.  257. 


283 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


284 


Rappelons-nous  que  nombre  de  mem- 
bres éminents  de  TEglise  ont  voulu 
être  catéchistes  (1),  se  rendre  enfants 
avec  les  enfants  pour  former  en  eux 
rhomme  parfait.  Gerson,  Saint-Charles 
Borromée,  le  cardinal  Bellarmin,  Saint- 
•François  de  Sales,  Saint-François  Ré- 
gis, qui  commençait  ses  missions  par 
le  catéchisme,  le  cardinal  de  Bcrulle, 
Antoine  Roussier,  qui  catéchisa  le 
Lyonnais,  le  Forez,  le  Velay  et  TAu- 
vergne,  estimaient  n'avoir  jamais 
accompli  œuvre  plus  utile  que  lors- 
qu'ils avaient  enseigné  la  sublime  mo- 
rale chrétienne  aux  écoliers. 

£n  reconnaissance  des  services  que 
son  père,  ancien  officier  des  mousque- 
taires du  Roi,  avait  rendu  à  la  famille 
Royale  en  1791,  Louis  XVIII,  à  la  de- 
mande de  la  duchesse  de  Berry,  vou- 
lait attacher  à  la  maison  de  Son  Al- 
tesse, en  qualité  d'aumônier,  Tabbé  de 
Charbonnel,  récemment  ordonné  prê- 
tre et  n'ayant,  encore,  que  23  ans.  Cette 
position  pouvait  faire  entrevoir  au 
jeune  ecclésiastique,  de  grands  hon- 
neurs, l'espérance  d'arriver  aux  plus 
hautes  dignités  de  l'Eglise. 

Une  telle  perspective,  au  contraire, 
eflraya  Thumble  catéchiste;  il  alla 
supplier  Mgr  Frayssinous,  ministre 
des  cultes,  de  remercier  le  roi,  en  lui 
exprimant  les  sentiments  profonds  de 
toute  sa  gratitude;  mais  qu'il  se  de- 
vait tout  entier  aux  devoirs  les  plus 
pénibles  du  prêtre  pour  rester  fidèle  à 
Bes  vœux.  *  Mon  cher  Charbonnel,  lui 
dit  le  ministre,  en  l'embrassant,  je  vous 
aimais  bien  ;  maintenant  je  vous  es- 


(1)  II  est  à  remarquer  que  depuis  M.  de  Lan- 
tage,  un  des  plus  zélés  catéchistes  de  Saint- 
Sulpice,  mort  en  1694,  le  Velay  a  fourni  de 
nombreux  directeurs  des  catéchismes  de  cette 
paroisse  de  Paris  :  MM.  Laval,  chanoine  et  vi- 
caire général  du  Puy  en  1754;  de  la  Roche-Lam- 
bert, vicaire  général  de  Beauvais,  en  1705;  de 
Maillan,  chanoine  de  Brioude,  aumônier  de  Ma- 
dame,  en  1700;  de  Saint>Arcons,  supérieur  de 
l'association  de  Saint-Etienne  du  Mont;  de  Jer- 
phanion,  en  1820,  mort  archevêque  d'Alby;  M.  le 
chanoine  Quioc,  en  1829,  etc. 


time  et  vous  aime  davantage  fl),  et  il 
ajouta  en  le  voyant  s'éloigner:  «  la 
modestie  de  ce  jeune  prêtre  est  admi- 
rable, il  ne  pense  qu'à  ses  devoirs  !  » 
Quant  à  l'abbé,  il  était  si  sincèrement 
détaché  des  biens  de  ce  monde,  que,  en 
souvenir  de  cet  épisode  de  sa  vie,  il  di- 
sait :  «  La  grâce  que  Dieu  m'a  accordée 
de  décliner  cette  faveur  a  été,  à  mes 
yeux,  après  celle  des  saints  ordres,  la 
plus  grande  de  ma  vie.  » 

L'abbé  Pont-Chévron  fut  nommé  à 
sa  place.  Cinq  ans  après,  il  était  évêque 
de  Saint-FIour. 

M.  de  Charbonnel  revint  à  Lyon,  où 
il  se  contenta  de  professer  le  dogme  et 
récriture  sainte.  Il  fut,  ensuite,  économe 
pendant  un  an.  On  dut  lui  retirer  ses 
fonctions  et  pour  cause.  On  raconte,  à 
ce  sujet,  une  anecdote  qui  peint  bien 
le  caractère  généreux  du  jeune  abbé. 
L'archevêque  hésitait  k  le  nommer  à 
ce  poste.  •  Il  nous  fera  vingt  mille 
francs  de  dettes,  disait-il.  »  Et,!en  eflfet, 
M.  de  Charbonnel,  qui  se  refusait  tout 
à  lui-même,  ne  savait  rien  refuser  h 
ses  chers  séminaristes.  Ce  fut  une 
année  d'abondance  et  à  rencontre  de 
ce  qui  arrive  ordinairement,  Téconome 
fut  ridole  de  tous  ces  estomacs  de  vingt 
ans.  Quant  vint  le  règlement  des 
comptes,  M.  de  Charbonnel  se  présenta 
àTarchôque  en  disant  :  •  Monseigneur, 
felicitez-moi,  je  vous  ai  gagné  dix 
mille  francs.  •  i  Ce  n'est  pas  possible, 
s'écria  le  prélat  !  i  t  Si  bien,  vous 
m'aviez  dit  que  je  vous  forais  vingt 
mille  francs  de  dettes  et  je  n'ai  que 
dix  mille  francs  de  déficit,  i 

Sa  Grandeur,  pensant  qu'il  compro- 
mettrait moins  les  finances  du  sémi- 
naire en  le  mettant  à  la  tête  de  réta- 
blissement qu'en  lui  laissant  la  caisse, 
le  nomma  directeur,  pour  suppléer 
M.  Duplay,  gravement  malade.  Mais 
M.  de  Charbonnel  dont  la  modestie 
s'alarmait  dès  qu'une  position  supè- 

(1)  La  Semnme  rfiligiemf  du   diocèse  du  Puy 
du  10  avril  1801,  p.  438. 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


286 


/ 


-^ff/^/Qiétaitofferte,  n'accepta  point, 
^arcievêqueeut  beau  insister  l'abbé 
•^'^•'^ /eriDe  dans  son  refus.  Sa  résis- 
'5ÛCV /ut  Ja  même,  quand  Tévêque  de 
'"^^'^^ie,  sur  la  présentation  de  M. 
""!  ^ardette,  voulut  lui  confier  le 
iorat  du  grand  séminaire  de  sa 
•"  n'iscopale. 

LVmeute    de    1834,  provoquant  son 

l    ;- evangrélique  M.    de  Charbonnel. 

i:arorter  des   paroles    de  paix  aux 

-i^ners  égarés   par  des  ag-itateurs, 

>'u  soucieux  de  leurs    intérêts.    Le 

''^l^^  fut  écouté.  Plusieurs  des 

-^oueâ,aepo8antles  armes,  rentrèrent 

;^ïiâ  leuT  tamille.  Le  gouvernement  de 

^^^U-V\\\\ippe,  en  récompense  de  cet 

7^  7?  courag-e,  voulut  le  nommer 

;^^alier  de  la  Légion  d'honneur.  Il 

-accepta  pas  plus  cette  distinction  que 

[^positions  élevées  qu'on  avait  voulu 

•m  donner. 

'  ^  ^^yaume,  même  de  ce  monde, 
'iiî  Observer  le  journal  cité  plus  haut, 
lete  promis  aux  humbles  de  cœur. 

l'ette  promesse  ne  se  réalisaît-elle  pas 

';  la  lettre  pour  M.  l'abbé  de  Charbon- 

'A'I  De  tous  côtés,  des  honneurs,  qu'il 

:*  recherche  point,  lui  sont  accordés. 

Vai?,  si  Ton  ne  se  lasse  pas  de  lui  en 

ofrir  de  nouveaux,  il  ne  persiste  pas 

-oins  à  les  repousser.  Sa  santé  altérée 

pîir  renseignement,  l'obligea  à  venir 

*  reposer  dans  sa  famille.  On  voulait, 

l^ndant  qu'il  était  au  Flachat,  le  met- 

•re  à  la  tète  du  collège   d'Oullins,  ré- 

emment  fondé  et  l'associer  aux  études 

iîtérairea  sur  Saint-François  de  Sales, 

:e  rédigeait  son  parent  et  ancien  col- 

cue  au  séminaire  Saint-Irénée,  M. 

)I.  l'abbé  de  Baudry  ;   enfin,  le  pré- 

îCûter  à  Grégoire  XVI,  par  Tambassa- 

■îtur  de  France,  qui  était  son  cousin. 

!i  resta  sourd  à  toutes  ses  baillantes 

i:  positions  et  quand  sa  santé  fut  ré- 

'^Mie,  il  alla  professer, .  pendant  deux 

iiïià,  à  Versailles.  Envoyé,  ensuite,  au 

M-miaaire  de  Bordeaux,  il  y  enseigna 


la  philosophie,   le  même    espace    de 
temps. 

Mgr  Donnet,  qui  administrait  alors 
le  diocèse  de  la  Gironde,  voulut  le  pren^ 
dre  pour  son  vicaire  général  ;  mais  sa 
Grandeur  se  heurta  à  un  nouveau  re- 
fus. M.  de  Charbonnel  n'accepta  pas 
davantage  un  évêché  que  le  futur  car- 
dinal avait  demandé  pour  lui,  pas 
même  la  position  de  supérieur  du  grand 
séminaire  de  Bordeaux,  que  l'archevê- 
que aurait  voulu  lui  voir  prendre,  per- 
suadé que  personne  ne  pouvait  mieux 
le  diriger  que  le  trop  modeste  abbé. 
Mais  celui-ci  déclara  qu'il  était  prêt 
à  partir  plutôt  que  de  remplacer  le  di- 
gne titulaire,  l'abbé  Hamon. 

En  1839,  Mgr  d'Héricourt,  évêque 
d'Autun,  veut  le  posséder  comme  grand 
vicaire  ;  Mgr  de  Bonald,  qui  occupait 
alors  le  siège  du  Puy,  lui  demande, 
comme  une  faveur,  de  remplir  les  mê- 
mes fonctions  dans  son  diocèse,  en 
remplacement  de  M.  le  chanoine  Vidal. 
Celui  qui  avait,  déjà,  donné  tant  de 
preuves  de  désintéressement  et  d'hu- 
milité, se  confond,  encore,  en  remercî- 
ments  et  répond,  toujours,  par  de  nou- 
veau refus. 

Pour  n'avoir  plus  à  redouter  des  sé- 
ductions de  ce  genre,  il  se  fait  mis- 
sionnaire. Arrivé  à  Baltimore,  M.  de 
Charbonnel  apprend  l'anglais  en  six 
mois  et  le  parle  si  correctement,  qu'il 
prêchait  dans  cette  langue,  à  l'église 
Métropolitaine.  Il  ne  reste  dans  cette 
ville  qu'un  an  ;  les  honneurs,  qu'il 
fuyait  avec  l'opiniâtreté  que  les  ambi- 
tieux mettent  à  les  solliciter,  vinrent, 
encore,  le  chercher  en  Amérique.  Le 
gouverneur,  lord  Sydnam,  lui  fait  of- 
frir un  cvêché,  dans  une  des  colonies 
anglaises.  •  Si  j'avais  voulu  être  évê- 
que, répondit  l'abbé,  je  serais  resté  en 
France.  » 

Le  directeur  des  Missions  étrangères 
l'envoie,  ensuite,  à  Montréal,  capitale 
du  Bas-Canada.  Là,  encore,  non  seule- 
ment il  travaille  au  salut  des  âmes. 


^^ 


287 


BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


288 


mais  également,  à  entretenir  dans 
cette  colonie,  si  récemment  détachée 
de  la  mère  patrie ,  les  traditions 
françaises  et  Ton  sait  qu'elles  s'y 
maintiennent  vivantes  et  que  le  sou- 
venir de  notre  domination  y  reste  inef- 
façable. 

i  Les  sulpiciens,  dit  Mgr  Cotton, 
évoque  de  Valence,  jouissent  au  Ca- 
nada d'une  g'rande  autorité  et  y  exer- 
cent une  influence  qu'ils  doivent  à  leur 
mérite  et  aux  importants  services 
qu'ils  ont  rendus.  Le  rapide  dévelop- 
pement de  cette  population,  si  morale 
parcequ'elle  est  foncièrement  chrétien- 
ne et  les  progrès  de  l'immigration  qui 
multipliaient  d'année  en  année,  les 
habitants  de  cette  terre  hospitalière  et 
féconde,  nécessitait  la  création  de  nou- 
veaux  centres  religieux.  •  (1). 

En  1844,  Mgr  Blanc,  archevêque  de 
la  Nouvelle-Orléans,  fit  une  nouvelle 
tentative  auprès  du  zélé  missionnaire, 
dont  il  voulait  s'assurer  la  coopération 
comme  coadjuteur,  avec  succession 
immédiate.  Les  sufiFragants  renouve- 
lèrent, deux  fois,  la  même  requête  au 
Saint-Père  ;  mais  toujours  sans  aucun 
succès  sur  la  ferme  résolution  du  mis- 
sionnaire. 

Une  fièvre,  contractée  dans  ces  con- 
trées lointaines,  l'ayant  obligé  à  ren- 
trer en  France,  il  vint  dans  nos  mon- 
tagnes du  Velay  demander  son  réta- 
blissement à  l'air  natal,  au  pabulum 
vitœ,  d'Hippocrate.  Il  s'y  trouvait,  en- 
core, quand  la  Révolution  de  1848 
éclata.  Son  frère,  chef  d'escadron,  en 
retraite,  devenu  agronome,  s'était  ac- 
quis une  grande  considération  dans  la 
Haute-Loire.  Les  électeurs  de  ce  dé- 
partement le  nommèrent,  sans  profes- 
sion de  foi  préalable,  représentant  du 
peuple.  Ce  digne  homme,  renouvelant 
la  conduite  de  l'abbé  de  Charbonnel,  en 
1834,  essaya  d'arrêter  une  lutte  fratri- 
cide, en  faisant  entendre  des  paroles 

(i)  Semaine  religieuse  de  Valence  du  24  avril 
1891.  p.  277  et  s. 


d  apaisement  aux  insurgés  des  journées 
de  Juin.  Son  sang,  comme  celui  de 
Tarchevêque  de  Paris,  rougit  les  pavés 
de  la  barricade  du  faubourg  Saint- An- 
toine. 

Les  mêmes  électeurs,  qui  avaient 
donné  au  brave  commandant  de  Char- 
bonnel, le  mandat  de  les  représenter  à 
rAssemblôe  nationale,  voulurent  re- 
porter leurs  suffrages  sur  le  mission- 
naire du  Canada,  mais  lui  s'empressa 
de  les  remercier,  alléguant  qu'il  n'en- 
tendait rien  aux  choses  de  ce  monde. 

M.  l'abbé  de  Charbonnel  ne  pût,  ce- 
pendant, éviter,  en  1849,  la  prélature 
qui  lui  fut,  en  quelque  sorte,  imposée 
par  Pie  IX.  Il  avait  été  choisi,  dés 
1847,  pour  occuper  le  siège  épiscopal 
de  Toronto,  dans  le  Haut-Canada.  Se 
trouvant  à  Rome,  peut-être  pour  se 
faire  décharger  de  ce  fardeau  d'hon- 
neur, l'abbé  ne  parvint  pas  à  convain- 
cre le  Souverain  Pontife  de  son  indi- 
gnité. Sa  Sainteté,  en  effet,  le  sacra  de 
ses  mains,  en  1850,  dans  la  chapelle 
Sixtine,  en  présence  de  l'ambassadeur 
français  et  du  général  Oudinot,  com- 
mandant l'armée  d'occupation.  Le 
Pape  lui  offrit,  à  cette  occasion,  indé- 
pendamment d'une  somme  d'argent, 
une  chasuble  eu  drap  d'or,  ornée  des 
armes  pontificales.  Le  Saint-Père  lui 
donna  encore  à  choisir  entre  un  beau 
ciboire  et  un  calice  d'un  merveilleux 
travail. 


(A  suivre). 


Louis  Pascal. 


CONQUERE  DE  MONBRISON 
(Rectification  ;i?w/^e^m  del892^coL  151) 

Gaston-Charles-Emile  de  Bonnechose, 
a  ép.  le  22  mars  1892  Louise-Adrienne 
Cottier,  fille  de  Maurice  Cottier  et  de 
madame  Cottier  née  de  Bernard  de 
Monbrison,  il  faut  lire:  Conquére  de 
Monbrison.  Cette  ancienne  et  illustre 
maison  porte:   D'argent^   au    chevron 


^•J 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FINANCE 


290 


izHr  accompagné  de  trois  merlettes  de 
':p(tsée8  2et  1. 


MONDENARD 

Addition  Bulletin  1892,  col.  44.) 

lu  branche  protestante  qui  s*est  ex- 

t:i»'e  à  la   Révocation  de  TEdit  de 

.:.t^s  en  Ang-leterre,  est  encore  re- 

^''ntée  en  France  par  les  femmes, 

raniment  à  Saint-Savinien  (Charente- 

rieure)  et  à  Saint-Maixent  (Deux- 

^  ces  :  par  Madame  Josué  Adrien,  née 

.  Moudenard,  et  madame  Ovide  Bour- 

:  ÏL^non,  née  de  Mondenard,  la  tante 

ia  nièce. 


MORNAY 


L  illustre  maison  de  Mornay  qui  s'est 

idiée  dans  le  Bugey,  la  Savoie,  la 
iirfsse,  la  Bourgfogne,  le  Forez  le  Bour- 
'^Qnais,    la  Marche,  le   Périgord,  le 

îinais,  le  Berry,  TAuverg^ne,  l'Ile  de 

France,  le  Beauvoisis,  la  Normandie, 

/'  Picardie  et  la  Champagne  portait 

:  mitivement  :  L^argent,   au   lion  de 

couronné  éTor  (anciennes  armes 

Hongrie)  puis  vers  le  xiii°  siècle: 


,'.'*» 


fascé  d'argent  et  de  gueules  de  huit  piè- 
cest  au  lion  de  sable  morne,  couronné 
d'or. 

Sous  la  Monarchie  de  juillet,  le 
comte  de  Mornay,  pair  de  France,  mi- 
nistre plénipotentiaire  en  Suède  re- 
connaissait sa  parenté  avec  les  Mor- 
nay, de  Bresse  et  de  Savoie,  ainsi  que 
René  de  Mornay  de  la  Villetertre  d6s 
1689.  Cette  branche  est  représentée  au- 
jourd'hui par  M.  Mornay,  qui  habite 
Moulins  (Allier)  dont  le  père  ressem- 
blait, d'une  manière  frappante,  à  Phi- 
lippe du  Plessis-Mornay  baron  de  la 
Forest,  le  grand  ministre  de  Henri  IV, 
et  la  sœur  de  M.  Mornay  (caissier  du 
Crédit  Lyonnais)  à  Moulins,  ressemble 
également  beaucoup  à  Charles  de  Mor- 
nay, marquis  de  Villarceaux,  tué  à 
Fleurus.  La  même  ressemblance  existe 
entre  ses  cousins  et  François  de  Mor- 
nay (Évêque  de  Québec  en  1717.) 

Les  premiers  de  la  branche  du  Bu- 
gey  et  de  Bresse,  les  autres  de  celle  de 
France.  Ce  fait  d'atavisme  m'a  paru 
intéressant  pour  les  lecteurs  du  Bulle- 
tin héraldique, 

La  Rochelle,  12  mai  1892. 


M.  de  R. 


Notes  d^Ëtat  civil  nobiliaire 


MARIAGES   DU  MOIS   DE  MAI 

BT  BAPPBL  DK8  MOIS  PRBCéOBNTS 


Le  vicomte  Marie-Paul-/?^ne'de  Vaul- 

iîer,  lieutenant  au  12®  cuirassiers,  se- 
^^d  fils  de  René-Gaspard,  comte  de 
'^aulchier,  décédé,  et  de  Caroline  de  la 
B'>urdonnaye,  avec  Jeanne  Dillon,  fille 
i  i  comte  Dillon  et  de  la  comtesse  née 
•"  la  Loyère . 

Le  marié  est  le  frère  cadet  de  Marie- 
Louis-Léon-Georges,  vicomte  de  Vaul- 

îiier,  lieutenant  au  11«  dragons,  ma- 


rié en  1790    avec    Marie- Fo/awc/^  de 
Fitz-James. 
(V.  le  Bulletin  de  1890,  col  39). 

D'azur,  au  chevron  d'or  accompagné 
de  trois  étoiles  de  mc'me. 

La  maison  Dillon  qui  a  donné  des 
pairs  à  l'Angleterre  est  originaire 
d'Irlande  et  des  plus  anciennes  du  Ro- 
yaume-Uni. Une  de  ses  branches  passa 


291 


LE  BULLETIN    HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


29 


en  France  avec  les  Stuarts  eu  1690.  (Y\ 
le  Bulleiin  de  1890,  col.  303;. 

Le  comte  Charles  Dillon,  né  en  1808, 
ancien  pa«re  de  Charles  X,  ancien  co- 
lonel de  cuirassiers,n:einbre  du  Jockey- 
Club,  est  décédé  à  Paris,  sans  enfants, 
en  1890.  Le  père  de  la  mariée  est  le 
chef  de  la  branche  cadette. 

D^ argent^  au  lion  Icopardé  de  gueules^ 
armé  et  lampassé  d'aztiry  accompagné 
de  trois  croissants  de  gueules  po^é s  2  en 
chef  1  en  pointe. 

Devise  :  Dùm  spiro  spero. 


Charles-Humbert-i?^n(?,  marquis  de 
la  Tour  du  Pin  Chambly  de  la  Charce, 
lieutenant  colonel  en  retraite,  officier 
de  la  Lég-ion  d'honneur,  fils  aine  de 
feu  René-Henry-Gabriel-^wwôer^  com- 
te de  la  Tour  du  Pin  Chambly,  marquis 
de  la  Charce,  et  de  Charlotte- Alexan- 
drine  de  Maussion,  avec  Marie- Séra- 
phine  de  la  Tour  du  Pin  Montauban, 
fille  de  René-Guillaume-François-Jean 
marquis  de  la  Tour  du  Pin  Montauban, 
marquis  de  Soyans,  pair  de  France  et 
de  Zoé-Henriette  d'Héricy  de  la  Mothe 
Houdancourt.  sa  seconde  femme,  et 
veuve  de  Louis-Hippolyte-René-Gui- 
gues  de  More  ton,  comte  de  Chabrillan. 

Le  mariapre  a  été  célébré  le  5  mai  en 
l'église  d'Arrancy  (Aisne). 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  comte  de  la  Tour  du  Pin  la  Charce 
et  le  comte  de  la  Tour  du  Pin-Chambly, 
frère  du  marié  remplaçant  son  oncle  le 
marquis  de  Saint  Vallier  ;  pour  la 
mariée  :  le  comte  de  Berthoult  et  le 
marquis  de  Mortemart. 

rVoir  pour  la  maison  de  la  Tour  du 
Pin,  les  Bulletins  de  1887,  col.  45,  233  ; 
1889  col.  52;  1892,  coL  106.) 

Ecartelc  aux  1  et  4  d'aznr,  à  la  tour 
d'argent  ;  au  chef  de  gueules^  chargé  dp 
3  casques  d\jr  ;  aif,r  2  et  .V  d'or  au 
dauphin  d'azur. 


Devise  :  Turris  fortitudo  mea  :  Cou\ 
rage  et  loyauté. 


Jacques  -  Marie  -  Léonor  comte  Le 
Marois,  fils  de  Napoléon-Jules,  comte 
Le  Marois  et  de  Marie-Julie  d'Estour- 
mel,  décédés  avec  -SZwaô^^A-Léonie- 
Adèle  de  Cleron  d'Haussonville,  fille  de 
Oihenin  -  Bernard  -  Gabriel  de  Cleron , 
comte  d'Haussonville,  membre  de  TA- 
cadémie  française,  et  d'Eulalie-Victo- 
rine-Pauline  d'Harcourt. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  o 
mai,  en  Téglise  de  Sainte  Clotilde,  par 
M.  Tabbé  le  Rebours,  curé  de  la  Made- 
laine. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marié  : 
le  duc  de  Broglie  et  le  marquis  d'Ks- 
tourmel  ;  pour  la  mariée:  S.  A.  R. 
Mgr  le  duc  de  Chartres,  et  le  marquis 
d'Harcourt. 

(Voir  pour  la  famille  Le  Marois  le 
Bulletin  de  1889,  col.  290.) 

Ecarteléy  aux  i  et  4  d'ojsur  d  la  croix 
alaisée  d'or  ;  au  2  de  sinople  au  che- 
val galopjiant  d'argent  ;  au  3  de  sinople 
à  une  fleur  dépensée  au  naturel, 

La  maison  de  Cleron  d'Haussonville, 
tire  son  nom  patronymique  de  Tan- 
cienne  chatellenie  de  Cleron,  en  Fran- 
clie-Comté,  non  loin  de  Besancon  ; 
Hugues,  chevalier,  seigneur  de  Cleron, 
parait  dans  une  charte  de  Hugues, 
archevêque  de  Besançon  en  1088.  Elle 
se  répandit  en  Bourgogne  et  en  Lor- 
raine. 

Simon  de  Cleron,  chevalier,  cham- 
bellan de  Louis  XI,  décédé  en  1488,  fut 
père  d'Othenin,  seigneur  de  Cleron, 
chevalier,  gouverneur  des  ville  et 
château  du  Taillant,  marié  en  1487  à 
Marie  de  Saigny,  dame  de  Saffre,  en 
Bourgogne.  C'est  depuis  cette  alliance 
que  la  famille  ajouta  aux  siennes  les 
armes  des  anciens  barons   de   Saffre. 

Cette  maison  a  produit  une  suite  de 
personnages  considérables.  Claude  de 


LE  BULLETIN  HÉRAtDIQUE  DK  FRANCE 


294 


't| 


^n,  baron  de  Saffre,  épousa  en 
Gabrielle  d'Averhoult  qui  lui  ap- 
•M  la  baroncie  d'Haussonville,  près 

.  Nancy.  Antoine  de  Cleron  leur  fils^ 
-.a   de    Saffre    et    d'Haussonville, 

.  -r  ad  maître  de  Tartillerie  de  Lorraine 

.*  p'Te  de  :  Jean-l8:nace  de  Cleron, 

-.V  d'Haussonville,  conseiller  d'état 

:  lac  Léopold,  grand  maître  de  l'ar- 

TÎe  de  Lorraine,  père  de  :  Charles- 

•i:<- Bernard  de  Cleron,  comte  d'Haus- 

j ville,  maiéchal  des  camps  et  armées 

.  roi,  ^rand  louvetier  du  roi  de  Polo- 

...e.  duc  de  Lorraine  et  de  Bar,  mort 

-  1754,   qui  eut  pour  fils  :  Joseph- 

uis-Bernard de  Cleron,  comte  d'Haus- 

iville,  lieutenant   général  des   ar- 

•à  du  roi,  grrand  louvetier  de  France, 

.   aller  du  St-Esprit,  178f),  qui  laissa 

.'    Victoire-Félicité    de   Régnier    de 

;  r:by  :    Charles-Louis-Bernard    de 

roQ,  comte  d'Haussonville,  cham- 

lao,  adjudant  commandant  la  garde 

ioDale  de  Paris,  pair  de  France  du 

'  août  1815,   officier  de  la   Légion 

:  .nneur  marié  à  Jeanne-Marie-Thé- 

■  '^  Falcoz   de  la  Blache,  décédé  en 

4^;,  laissant  :  0^^6>neVBernard* Joseph 

iéron,  comte  d'Haussonville,  ancien 

îirde  France,  député,  sénateur,  mem- 

v-  de  rinstitut,  né  en   1809,  décédé 

•-  ]>^,  marié  à  Louise  princesse  de 

'  e  li6,  de  laquelle  il  était  veuf,  c'était 
'.  eal  de  la  mariée  qui  a  trois  sœurs. 

/>'  gueules^  à  la  croix  (T argent  van- 

•    et*  de  4  croisettes   de  même  fquel- 

lois  tré fiées  et  couronnées  d^or)  qui 

^*  de  Cleron  ;  sur  le  tout  :  dt  gueules 

■^rgé  de  3  besants  d* argent  à  dextre  2 

'  t  €t  à  senestre,  de  5  saffres  ou  aiglet- 

'^T  argent  essor  teintes  ^  pos')es  en  sau- 

'\  qui  est  de  Saffre. 

A.iias  :  D^or  à  une  croix  de  gueules 
'■tr  d^  argent. 

î^^'vise:   Sonne    haut    clairo)!    pour 
'n(*ur  de  ta  maison. 


•M^"i'>^w>^«vw^^>^ 


Arnould-Pierre-Henri-Joseph,  vicom- 
te de  Ranst  de  Saint-Brisson,  lieu- 
tenant au  3®  cuirassiers,  lils  de  Louis 
de  Ranst  de  Berchem,  comte  de  Saint- 
Brisson,  et  de  Marie-Sophie-Aline  Sé- 
guier  de  Saint-Brisson,  avec  Berthe- 
Agathe  de  Marck  de  Saint-Pierre,  fille 
de  Maurice  Marck,  vicomte  de  Saint- 
Pierre,  ancien  capitaine  de  cavalerie, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  et 
de  la  vicomtesse,  née  Cohen. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
9  mai  en  l'église  de  Saint-Philippe-du- 
Roule. 

Les  témoins  étaient:  pour  le  marié, 
le  marquis  de  Séguier  de  Saint-Bris- 
son, son  aïeul,  et  le  baron  de  Ranst  de 
Bc^rcliem,  son  oncle  ;  pour  la  mariée, 
son  cousin  le  colonel  de  Sancy  de  Pa- 
rabère,  et  le  marquis  Dodun  de  Kéro- 
man,  lieutenant  de  dragons,  son  beau- 
frère. 

(Voir  pour  la  famille  de  Ranst  de 
Berchem  Saint-Brisson,  les  Bulletins 
de  1886,  col.  410,  480  ;  de  1888,  col.  400 
et  592.) 

D'argent^  à  5  pals  de  gueules  (quel- 
quefois au  franc  quartier  de  Brabant^ 
ç]\x\  Q^t :  de  sable  au  lion  d'^or  armé  et 
lampassé  de  gueules);  é  car  télé  de  Séguier 
qui  est  :  d'azur  au  chevron  d'^or^  accom^ 
pagné  en  chef  de  deux  étoiles  et  en 
pointe^  d'un  mouton  passant  d^ argent, 

(Voir  pour  la  famille  Marck  de 
Saint-Pierre,  lej  Bulletins  de  1886,  col. 
418,  539  ;  1887,  col.  518  \  1890,  col. 
432.  Louise-Marck  de  Saint-Pierre, 
sœur  de  la  mariée,  a  épousé  en  1886, 
le  marquis  Pierre  Dodun  de  Kéroman, 
officier  de  cavalerie. 

D'azur^  au  triangle  d'argent  surmon- 
té d'une  étoile  à  six  rais  d*or. 


Napoléon-Henri,  vicomte  Bégonën, 
fille  de  feu  Maximilien-Charles,  comte 
Bégouën,  ancien  receveur  général  à 
Périgueux  et  à  Toulouse,  et  de  Louise- 


■ 


295 


LE  BULLETIN   HERALDIQUE  DE  FRANCE 


Léouie  Chevreau,  avec  Joséphine-Thé- 
rèse Mig-non,  fille  d'Alexis-Sylvaia- 
Joseph  et  de  défunte  Justine-Hippoly- 
te-Blanche  Vinet  et  petite  fille  de  Mlle 
Riant,  sœur  du  comte  Paul  Riant, 
membre  de  Tacadémie  des  inscriptions 
et  belles-lettres. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
en  réglise  Saint-Louis-d'Antin,  le  12 
mai,  par  S.  E.  le  cardinal  Richard,  ar- 
chevêque de  Paris. 

Jacques-François  Begfouon,  né  au 
Havre,  conseiller  d'Etat  à  vie,  chevalier 
de  TEmpire  du  26  avril  1808,  fut  créé 
comte  le  21  décembre  de  la  même  an- 
née, avec  riustitution  de  majorât  le  16 
décembre  1810.  Marcel-Paul-Henri, 
comte  Begouën  frère  aîné,  du  nouveau 
marié  a  épousé  Mlle  Claire  de  Cholet. 

Coupé f  d'argent^  au  palmier  de  sino^ 
pie  et  dUizttr  d  la  proue  de  navire^  d*orf 
franc  quartier  des  comtes  tirés  du  Con^ 
seil  d'Etat. 


MsLvie'Joseph-Kdoutird  de  Talodes  du 
Grail,  lieutenant  au  2«  cuirassiers,  fils 
de  Marie-Louis-Joseph  de  Talodes  du 
Grail  et  de  Marie-Louise-Hélène  de 
Pavin  de  la  Farge,  avec  I>onne-Marie- 
Josèphe  de  Cramezel  de  Kerhué,  fille 
d'Auffuste-Victorin  de  Cramezel  de 
Kerhué,  grénéral  commandant  le  S** 
corps  d'armée  et  de  Léonie-CJéneviève- 
Louise  Le  Charron,  fille  du  marquis  Le 
Charron.  ' 

Le  mariag-e  a  été  célébré  à  Paris  le 
12  mai,  en  Tég-lise  de  Sainte-Clotilde. 

La  famille  Bernard  de  Talodes  du 
Grail  et  de  la  Villette  est  orig'inaire 
d'Auvergne  d'où  elle  s'est  répandue  en 
Languedoc  en  Franche-Comté, 

D'azur^  à  trois  tries  de  lio?i ,  arrachées 
d'argent^  aliàs  :  d'azur^  à  la  bande 
d'argent^  chargée  d'un  lion  de  gueules. 

La  famille  de]  Cramezel,  originaire 
d'Angleterre  se  fixa  en  Bretagne  où 
elle  fut  maintenue  par  arrêt  du  parle- 


ment en  1741  sur  9  générations.  Jeâ 
de  Cramezel  épousa  vers  1470,  Jeanr 
Bouchard,  de  la  maison  de  Kerboi 
chard;  Jean,  son  petit-fils,  gendarme 
la  bataille  de  Dreux  en  1562,  épou 
1°  Jeanne  de  Kerpoisson;  2"*  Jeanne 
Keralan.  Le  général  de  Cramezel  d 
Kerhué,  père  de  la  mariée  est  fils  d 
Désiré-Maurice-Emile  de  Cramezel  d 
Kerhué  et  de  Julie  de  Courson  de  Ker 
nescop.  Ses  frères  Emile  et  Victor  on 
épousé  l'un  M"^  de  Cibon,  l'autre  M  ' 
de  Plouer. 

Uaziir  (jaliàs  de  gueules)^   d  3  da^ 
phins  d'arge^it. 

Devise  :  Fidelis  patriw. 


Marie  -  René  -  Charles  -  Jean^  comt( 
Jean  des  Courtils,  lieutenant  au  11 
cuirassiers,  fils  de  René-Marie,  comt^ 
des  Courtils  et  de  Marie-Jacquelint'- 
Amédée  de  Bridieu,  avec  Antoifieit' 
Joséphine  Louise-Marie-Sophie  Le  Sel^ 
lier  de  Chezelles,  fille  d' Antoine-Gabriel 
Arthur  Le  Sellier,  vicomte  deChezellc: 
et  de  Louise-Marie-Thérèse  de  Brvas. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  \i 
18  mai  en  la  chapelle  des  sœurs  de  Is 
paroisse  du  Gros-Caillou. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  mario 
le  vicomte  des  Courtils,  son  oncle  ei 
le  colonel  Delafont,  commandant  le  11 
cuirassiers;  pour  la  mariée:  le  marquis 
de  Vogué,  ancien  ambassadeur,  mem- 
bre de  rinstituc,  son  grand  oncle  ma- 
ternel, et  le  vicomte  de  Chezelles,  son 
oncle. 

La  maison  des  Courtils,  d'ancienne 
chevalerie,  est  originaire  de  la  provin- 
ce de  Liège  où  elle  était  titrée  de  Wal- 
graff  des  Courtils  et  de  vicomte  dt 
Montenaken.  Jacques  des  Courtils  citt 
par  Monstrelet  en  1447  vint  se  fixer  en 
Beauvaisis.  Dreux  et  Adam  des  Cour- 
tils figurent  comme  témoins  à  une  do- 
nation fait  en  1203  à  l'abbaye  de  Loii^'*- 
pont;  Jean  des  Courtils,  chevalier  ac- 


.  t 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


298 


iiag-ua   en    1248   Jean    comte  de 

'  ??()QS  en  Terre  sainte  et  ses  armes 

:,ureat  an  mnsée  de  Versailles.  Cette 

-  :soii  maintenue   dans  sa  noblesse 

.;i. 'ienne  extraction  en  1667,  a  donné 

nombreux  officiers,  un  lieutenant- 

.Miel  du   régiment   royal    marine; 

i'^^-René    des    Courtils,    comte  des 

"irtilâ  de  Balleu,  son  fils,  grand  bailli 

.  ;  e  et  sénéchal  du  Beaujolais,  co- 

'A  d^infanterie,  chevalier  de  Saint 

::s  ;  Charles,  comte  des  Courtils  de 

l-^rl'iuont  page  de  la  petite  écurie  du 

:,  etc.,  etc.  La  branche  aînée  a  pour 

.1,  Gustave- Louis,  comte  des  Cour- 

'.  ^  de  Merlemont,  marié  en  1868  à 

i  .ise-Marie-Constance  de  Bouthillier 

ihavigny,  dont  un  fils  et  une  fille. 
L.  rameau  cadet  a  pour  chef  le  père  du 
L*  né. 

//V/j//r,  au  lion  grimpant  d'or  portant 
'coi  (l'écu  de  Flandres)  un  écusson 
>'  au  lion  de  sable^  attaché  par  un 
'iV/-  de  gueules, 

'J'vise  :  Virtus sine  fortuna est manca. 

Voir  pour  la  famille  Le  Sellier  de 
•/.elles,  les  Bulletins  dé  1887,  col. 
":  1888,  col.  47  et  1890,  col.  102). 

Z/'or,  à  Vaigle  da^ur,  becquée  et  mern- 
'  de  gueules. 


liol)crt-Joseph-Bénigne     de   Denes- 

'^s,  baron  de  Domecy,  fils  de  Marie- 

-  iiiime--4r^Awr  de  Denesvres,  baron 

•  I)omecy,  et  d'Adélaïde  de  Beaunay, 

'-'.eo.  Cécile-Jeanne-Marie    Frotier  de 

''i-neux,  fille  de    Zénob-Marie-Léon 

mte  Frotier  de  Bagneux,  et  d'Alix- 

'  de-Pauline  de  Budes  de  Guébriant. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 

'^  mai  en  l'église  de  Sainte-Clotilde. 

-à  témoins  étaient  pour  le   marié  : 

'J  coa.sin  le  comte  Hocquart  de  Tur- 

•  t-t  ie  marquis  de  Montault  ;  pour  la 

variée   le   comte  de   Bagne  ux  et  le 

mte  de  Guébriant,  ses  oncles. 


La  famille  de  Denesvres  de  Domecy 
est  originaire  de  Bourgogne. 

Michel  de  Denesvres,  avocat  à  la 
cour,  procureur  du  roi  au  grenier  à 
sel  d'Àvalon,  vivait  en  1696. 

Jeanne  de  Denesvres  de  Domecy  a 
épousé  le  24  juin  1875^  Armand-Ma- 
rie- Gabriel  de  la  Croix  de  Castries,  ca- 
pitaine de  cavalerie,  second  fils  de 
i?c>f'^'-Marie-Edmoud-Gabriel,  comte  de 
la  Croix  de  Castries,  et  de  Marie-Ca- 
therine de  Bryas. 

ly argent^  à  un  genévrier  de  sinople, 
accompagné  en  chef  de  deux  croisettes 
de  gueules, 

La  maison  Frotier,  est  une  des  plus 
anciennes  et  des  plus  considérables  du 
Poitou. 

Elle  a  donné  des  évêques  à  Bordeaux, 
Périgueux,  Alby,  Tulle,  Poitiers; 
Pierre  Frotier,  grand  écuyer  de  France 
sous  Charles  VII,  des  chevaliers  de 
Malte,  et,  en  1755,  un  ambassadeur  de 
France  en  Russie.  Elle  a  pour  chef  le 
marquis  de  la  Messelière;  la  branche 
de  Bagneux  a  pour  chef  le  comte  de 
Bagneux,  et  celle  de  la  Coste,  le  mar- 
quis de  La  Coste. 

D'^argent^  au  pal  de  gueules^  accosté 
de  10  lozanges  de  même  posées  2,  2  et  1 
de  chaque  coté. 

Devise  :  Nul  ne  s'y  frotte. 


Jean-Marie-Charles  Aymé,  baron  de 
laChevrelière,  capitaine  au  16®  dragons, 
fils  aîné  de  Louis-Marie  Aymé,  baron 
de  la  Clievrelière,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  ancien  député  des 
Deux- Sèvres  à  T  Assemblée  nationale 
et  de  Marie-Cécile  Lecointre,  sa  pre- 
mière femme,  avec  Cécile  Séguier, 
fille  d'Antoine-Joseph-Maurice,  baron 
Séguier,  ancien  magistrat,  ancien  pré- 
fet du  Nord,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur,  et  de  Marie-Charlotte  de 
Goyon. 


299 


LK  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE   FRANCE 


300 


Le  mariapre  à  été  célébré  à  Paris,  en 
régiise  de  Saiat-Aug:ustiQ,  le  23  mai. 

Les  témoins  ont  été,  pour  le  marié  : 
M.  Paul  Lecointre  et  le  général  marquis 
de  Colbert-Chabanais,  commandant  la 
3®  brigade  de  dragons  au  camp  de 
Châlons  ;  pour  la  mariée  :  le  duc  dWva- 
ray ,  et  le  comte  de  Montesquieu 
Fezensac,  ancien  conseiller  d'Etat. 

La  famille  Aymé ,  anciennement 
connue  en  Poitou  a  produit  une  suite 
de  magistrats  distingués. 

Jean-Louis- Marie  Aymé,  conseiller 
avocat  du  roi  au  siège  de  Melle,  vivait 
en  1730  ;  Louis-Jean-Marie,  son  fils, 
qui  lui  succéda  dans  le  même  office, 
en  1744,  fut  délégué  de  Tintendance 
en  1777,  et  président  du  tribunal  de 
première  instance  de  Melle  en  181).  Il 
fut  père  de:  1.  Charles-Joan-Marie 
Aymé,  baron  de  l'Empire,  lieutenant- 
général,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur  et  de  l'ancien  ordre  des 
Deux-Siciles,  chevalier  de  Saint-Louis 
et  de  la  Couronne  de  fer,  aide  de  camp 
du  roi  Murât,  marié  en  1812  à  Marie- 
Anne  d'Aquino,  fille  de  Thomas  d'Aqui- 
no,  prince  de  Casarano  et  de  Casoli,  dont 
il  eut  :  a.  Charles-Joachim^Marie,  capi- 
taine-major, marié  à  Londres  en  1856, 
avec  Francis-Amélia  de  Marguenat  ; 
b.  Auguste,  attaché  d'ambassade  à 
Naples  en  1840  ;  2.  Jacques-René-Marie 
Aymé,  baron  de  TEmpire  sous  le  titre 
de  baron  d^  la  Chevrelière,  avec  ma- 
jorât, du  27  juin  1811,  premier  cham- 
bellan du  roi  des  Deux-Siciles,  membre 
du  Collège  électoral  des  Deux-Sèvres, 
conseiller  d'Etat  et  grand  cordon  de 
l'ordre  des  Deux-Siciles,  officier  de  la 
Légion  d'honneur,  marié  le  2  janvier 
1816,  à  Marie-Emilie-Emma  d'André, 
dont  la  branche  de  la  Chevrelière. 

Le  nouveau  marié  a  un  frère  du 
même  lit  :  Emile-Maurice,  et  une  sœur 
du  second  mariage  de  sou  père  avec 
Anne  Lecointre. 

Ecarlelé^  aux  1  et  4  d'azur^  à  la  chè- 
vre grimpante  d'argent^   broutant   un 


lierre  d'or  ;  au  2  de  gueules,  à  la  bran* 
che  de  chêne  d'argent^  posée  en  bande 
(barons  membres  du  Collège  électoral); 
au  3  de  gueules^  à  Véjjée  d^or^  posée  ay 
bande  ;  sitr  le  tout,  de  sable^  au  palmier 
arraché  d^ argent  adeœtré  et  senestré  d*un 
croissant  de  même, 

(Voir  pour  la  maison  Séguier  les 
Bulletins  de  1886,  col.  419  ;  1888,  col. 
239  ;  1890,  col.  548). 

D'azur^  au  chevron  d'or,  accompagne 
en  chef  de  2  étoiles^  et  en  pointe,  d'un 
mouton  passant,  le  tout  d'argent. 

Le  baron  Léonino,  avec  Juliette  de 
Rothschild,  fille  du  baron  Gustave  et 
de  la  baronne,  née  Cécile  Anspach. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  26  mai, 
au  temple  israélite  de  la  rue  de  la 
Victoire,  à  Paris. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  baron  Vitta  et  M.  Delaville-Leroulx  ; 
pour  la  mariée:  le  baron  Alphonse  de 
Rothschild  son  oncle  et  M.  Achille 
Dreyfus-Dupont.  Le  baron  Léonino  est 
issu  d'une  famille  italienne  d'origine  -, 
il  est  ingénieur  français  naturalisé,  et 
officier  de  réserve  dans  l'armée  fran- 
çaise. 

fVoir  pour  la  notice  et  les  armes  de 
la  famille  de  Rothschild  les  Bulletins 
de  1886,  col.  546;  1887,  col.  622.  Les 
deux  sœurs  de  la  mariée  ont  épousé 
Tune  M.  Lambert,  à  Bruxelles  ;  l'autre 
M.  Sassoon  à  Londres.  Ses  deux  frères 
sont  les  barons  Edmond  et  Arthur  de 
Rothschild. 


Le  comte  Gérard  de  Cacqueray,  lieu- 
tenant de  vaisseau,  fils  du  marquis  de 
Cacqueray  et  de  la  marquise  née  de 
Petitville  avec  Mlle  Anne-Marie  La- 
proste,  d'une  ancienne  famille  du  Ni- 
vernais, des  mieux  alliées. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
à.  la  fin  du  mois  de  mai  dans  la  cathé- 
drale de  Nevers,  par  M.  l'abbé  Tenaille 


•I 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


302 


i  ^.-taiâ,  aumônier  honoraire  de  la  ma- 

riiiê,  oux^le  de  Mlle  L  iproste. 

Le  Saint-Père  avait  daig-ué  envoyer 

•:  béuêdiction  aux  jeunes  époux. 

Les  témoins  du  comte  de  Cacqueray 

'îaient  ses  deux  beaux-frèrea,  MM.  Re- 

-.- ae  Gouberville  et  Rog'er  de  Beau- 

..-jp  ;  œux  de  la  mariée,  M.  Laproste, 

*  2  oncle,  et  M.  Tenaille  de  Salig-ny, 

N'H  cousin. 

L'ancienne  maison  chevaleresque  de 

iC'jueray  originaire    de   Normandie 

mptait  trois  de  ses  membres  aux  croi- 

>  i-s,  elle  a  donné  plusieurs  officiers 

«'^Lieraux  des  armées  de  terre  et  de 

Le  comte  de  Cacqueray  de  Valme- 
-1er  contre-amiral,  député  de  la  Marti- 
:.  jue,  fut  représentant  de  la  marine  et 
.'^^  colonies  au  sacre  de  Charles  X. 
\ijarante  officiers  du  nom  de  Cacque- 
:hv  s'étaient  trouvés  ensemble  à  l'ar- 

• 

ijee  des  princes  en  1792. 
Cette  famille  a  fait  de  nombreuses 


branches  dont  les  plus  connues  sont 
celles  des  Landes,  de  Valmenier,  de 
Valolive  et  de  Foussencourt.  Elle  a  été 
maintenue  dans  sa  noblesse  en  Nor- 
mandie à  la  recherche  de  1667. 

Marie -Raphaël  -  Chs^vle^-Edgard  vi- 
comte de  Cacqueray  de  Valmenier,  né 
à  rile  de  France  en  1845,  ancien  zoua- 
ve pontifical,  1865-1870,  puis  volon- 
taire de  rOuest  pendant  la  guerre  de 
1870-1871  sous  les  ordres  ■  de  Charette, 
a  ép.  le  30  avril  1870  à  Besse,  en  Péri- 
gford,  Marie  de  Chaunac-Lanzac,  dont 
trois  g'arçons  et  une  fille.  Résid.  :  châ- 
teau de  Besse,  par  Villefranche-de- 
Belvès  (Dordog'ne). 

Le  comte  Raoul  de  Cacqueray- Valo- 
live, marié  avec  Mlle  de  la  Tullaye, 
chef  de  Tautre  branche,  habite  le  châ- 
teau de  la  Contrie  dans  Maine-et- 
Loire. 

IXo7\  à  trois  roses  de  gueules. 

Devise  :  Aut  gloriam  aut  lœthum. 


DÉCÈS  DU  MOIS    DE    MAI 

ET  RAPPEL  DBS  MOIS  PRéciDENTS 


Armand-Marie-Gabriel  marquis  de 
I  Eàtourbeillon  de  la  Garnache,  marié 
:iv  c  Marie-Caro/me  Pépin  de  Bellisle, 
ii.jounrhui  marquise  douairière,  est 
-cpilé  au  manoir  de  la  Bigrotaye,  en 
Uessac  (Morbihan)  le  26  janvier,  dans 
sa  64**  année. 

Il  a  eu  de  son  mariagfe:  1.  lié  gis- 
Marie -Joseph  comte,  aujourd'hui  mar- 
quis de  l'Estourbeillon  de  la  Garnache, 
-.>pect*3ur  de  la  Société  française  d'ar- 
"li-olog'ie,  marié  avec  Anaïs  Le  Bourg* 
i^Billiers;  2.  Marie  ;  3.  Malcie. 

La  branche  cadette  de  cette  famille 
est  représentée  par  le  comte  Prosper  de 
*Estourbeillon,  conseiller  général  du 
Morbihan  et  ses  enfants. 


La  marquise  de  Nettancourt  est  la 
sœur  du  défunt. 

(V.  pour  la  notice  sur  celte  maison 
chevaleresque  orig-inaire  de  Bretagne, 
le  Bulletin  de  1888,  col.  290.) 

B'argentj  au  griff'on  de  sable^  armé 
et  lampassé  de  gueules. 

Devise  :  C?*ains  le  tourbillon. 


Marie-Charles  Harpedane  de  Belle* 
ville,  maire  de  Moings  (Charente-Infé- 
rieure) est  décédé  le  13  mars  à  Tàgre  de 
68  ans.  Il  était  le  second  fils  de  Benja- 
min de  Belleville,  ancien  officier  dans 
la  garde  impériale  ;  il  avait  épousé  le 


303 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


30 


10    janvier    1853,    Ang-èle    Fournier, 
dont  :  Marie-Anselme. 

Connue  autrefois,  sous  le  nom  de 
Harpedane,  cette  famille,  d'origine 
anglaise,  venue  en  Guienne  avec  les 
rois  d'Angleterre,  au  commencement 
du  xiv°  siècle,  a  quitté  ce  premier  nom 
d'une  consonnance  étrangère  pour  pren- 
dre celui  de  l'ancienne  maison  de  Bel- 
leville  à  la  suite  du  mariage  de  Jean 
de  Harpedane  avec  Jeanne  de  Clisson, 
dame  de  Belleville.  Elle  était  la  sœur 
du  fameux  sire  de  Clisson,  connétable 
de  France. 

Ce  Jean  de  Harpedane,  chevalier  an- 
glais, connétable  de  Saintonge,  gou- 
verneur de  Fontenay  en  1369,  est  le 
premier  qui  commence  la  filiation.  8a 
femme,  en  son  absence,  défendit  vail- 
lamment Fontenay  contre  l'attaque  de 
duGuesclin. 

Jean  de  Harpedane  abandonna  le 
parti  anglais  ;  Charles  VI  en  fit  son 
chambellan  en  1387. 

Son  petit-fils,  Jean  de  Harpedane  de 
Belleville,  épousa  Marguerite  de 
France,  fille  naturelle  de  Charles  VII 
et  d'Odette  de  Champdivers.  Messire 
Elie  de  Belleville,  seigneur  de  Saint- 
Palais,  fut  convoqué  à  l'arrière-ban  de 
la  noblesse  en  1692. 

Cette  maison  a  toujours  occupé  des 
charges  importantes  auprès  des  rois  de 
France  et  s'est  également  illustrée 
dans  les  armes.  On  remarque  parmi  ses 
membres  un  général  de  l'armée  an- 
glaise, cinq  chambellans  des  rois  de 
France,  deux  capitaines  de  cinquante 
hommes,  un  gentilhomme  du  roi  de 
Pologne,  deux  gouverneurs  de  Fonte- 
nay, un  page  du  roi,  un  premier 
écuyer  de  Louis  XIV,  deux  capitaines 
de  cavalerie,  un  chef  de  bataillon,  un 
officier  de  la  garde  impériale. 

André-Guy  Harpedane  comte  de 
Belleville,  sgr  des  Boulernes,  lieute- 
nant au  régiment  d'Enghien-cavalerie, 
ép.  le  19  août  1769  Jeanne  Gaspich,  prit 
part  à  l'assemblée  de  la  noblesse  de 


Saintes  en  1789.  Il  eut  dix-sept  ei 
fants.  Cette  famille  était  représentai 
en  1861  par  trois  frères,  petits-fils  d 
comte  deBelleville:  1.  Marie-Théodori 
marié  le  18  juillet  1848  avec  Jeanne 
Louise-Marie -Elisabeth  d'Arche  -  PeJ 
san;  2.  Marie-Charles,  le  défunt,  qi| 
donne  lieu  à  cette  notice;  3.  Marie-A| 
bert-Alexandre,  marié  le  10  mai  184 
avec  Alexandrine  Prioul,  dont  :  a.  Ma 
rie-Théodore -Arthur  ;  6.  Marie-Chark' 
Joseph-Gaston. 

Girotmé  de  vair  et  de  gueules  de  df\ 
pièces. 


Arthur  de  Rossignol  des  Dunes  d 
Poincy,  marquis  de  Larnage,  fils  dj 
défunts  Paul  de  Rossignol  des  Dune 
de  Poincy,  marquis  de  Larnage  et  d 
Louise  Allemand  de  Chateauneuf  dé 
cédé  à  la  Nouvelle-Orléans  le  19  mars 
avait  épousé  M"®  Hamilton. 

La  famille  Rossignol,  vint  de  Franc* 
à  nie  Saint-Christophe  avec  le  coin 
mandeur  de  Longvilliers  de  Poincy  qu 
y  avait  été  envoyé  par  Richelieu  avt( 
une  escadre  en  1638. 

Une  alliance  avec  la  nièce  du  com 
mandeur  de  Poincy  les  fit  succéder  au>^ 
biens  et  noms  de  celui-ci.  L'aïeul  di^ 
défunt  Louis-Jean  de  Rossignol  dv^ 
Dunes  de  Poincy,  marquis  de  Larnafril 
avait  épousé  Elisabeth-Bonne,  fille  dij 
comte  d'Aquin.  La  qualification  dq 
marquis  de  Larnage  avait  été  prisai 
dans  les  actes  après  l'acquisition  de  1h| 
propriété  de  ce  nom  à  Saint-Domingue, 
créée  en  souvenir  de  la  terre  de  Lar^ 
nage  en  Dauphiné  par  le  marquis  de 
Brunier  de  Larnage,  gouverneur  des 
Iles ,  après  sa  mort,  elle  fut  ac-j 
quise  par  la  famille  de  Rossignol 
qui  possédait  d'immenses  propriétés  à 
Saint-Domingue  et  à  Saint-Christophe. 

Elle  a  donné  de  nombreux  officiers, 
chevaliers  de  Saint-Louis,  un  conseil- 
ler au  parlement  de  Paris,  des  magis- 
trats etc.,  et  a  formé  les  branches  de 


3  3 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


306 


r  lucy,  de  la  Chicotte  de  Larque,  du  r  logriste    ordinaire   du  roi,    auteur  de 


:.  g  jd  et  de  GrandmoQt. 

E'ar(ele\  aux  1  et  4  chargent  au  ros' 

fC'/  d'azur^  membre  et  becqué  de  gueu- 

\  qui  est  de  Rossig-nol  ;  aux  2  et  S 

n:nT^  à  la  croix  ancrée  (Cargent^  qui 

<  <if^  PoÎQCV. 


Le  baron  de  Cholet,  chevalier  de  la 
L  -îioti  d'honneur,  est  décédé  à  Paris, 

':\\  avril,  à  Tâg-e  de  60  ans.  Il  avait 

usé  Mlle  de  Mieulle,  dont  il  laisse  : 

.   Henri  ;  2.   Camille  ;  3.  Charles  ;  4. 

.'•  raard  ;  5.  et  une  fille,  Claire  de  Cho- 

:.  mariée  depuis    Tan    dernier    au 

îiitt»  Begouëa. 

Li  famille  de  Oholet  a  pour  auteur 

rançois-Armand  (alias  François-Au- 
.  --te),  Cholet,  né  à  Bordeaux  le  8  juil- 
<  1747,  procureur  du  roi  près  Tami- 
::  :tê  <le  Guienne  avant  1789,  puis  ad- 

inistrateur  du  département  de  la  Gi- 

::Je,  député   au  conseil    des    Cinq 

-ûts  en    1795,    nommé   sénateur    le 

:*•  décembre  1799,  comte  de  TEmpîre 

1  4  avril  1808,  pair  de  France  le  2 
:.:ii  1818,    marié  à  Catherine-Léonore 

ize,  mourut  à  Paris  le  4  novembre  1826. 

Son  fils,  le  comte  Jules  de  Cholet, 
cirais  à  la  pairie,  le  4  janvier  1827, 
^vait  épousé  en  1828,  Marie-Céline  de 
i  Borne,  dont  postérité. 

//or,  au  pin  de  sinople^   terrassé  de 
■ine ,  ati  lion  le'opardé  de  sable ^    bro- 
ant  sur  le  pin;  au  comble  de  gueules^ 
■iirgé  de  S  étoiles  d'argent. 


^w^^^^^^^^^»^^^» 


Pierre  -  Charles-Marie-Victor  Jullien 

rnte  de  Courcelles,  ancien  inspecteur 

.*'^néral  de  la  presse,  administrateur 

^a  chef  de  Tasile  de  la  Providence, 

i.evalier  de  la  Légion  d^honneur  est 

"Cédé  à  Paris,  le  3  mai,  à  Tàge  de  74 

•iQS. 

n  était  fils  de  Jean-Baptiste-Pierre 
•'ullien,  chevalier  de  Courcelles,  généa- 


V Histoire  des  Pairs ^etc,  et  deEtiennette- 
Elisabeth-Jeanne-Athénaïs  -  Ursule  de 
Picot  de  la  Motte. 

Il  avait  épousé  Louise-Marie-Mathil- 
de  Lagier  de  la  Condamine  dont  il 
laisse:  1.  Adolphe- Marie- Auguste  Jul- 
lien, comte  de  Courcelles,  marié  le  7 
août  1888  avec  MarieAlbertine  de 
Bouille,  fille  du  comte  Henri  de  Bouille, 
général  de  division,  grand  officier  de 
la  Légion  d'honneur,  dont  :  Henry  de 
Courcelles  ;  2.  Marie,  mariée  à  Ludovic, 
marquis  de  Florans  (veuf  en  premières 
noces  de  Léontine  Mandat  de  Grançey) 
dont  :  Emmanuel,  Roger  et  Christian 
de  Florans. 

Sa  sœur,  Marie-Louise-Athénaïs  Jul- 
lien de  Courcelles  avait  épousé  Joseph- 
Marie-Renaud  comte  du  Dresnay. 

(Voir  pour  la  famille  Jnllien  de 
Courcelles  le  Bulletin  de  1888,  col.  484). 

D'azur^  au  lion  d*or^  lampassé  et  r/r- 
m>é  de  gueules. 


^^^^^^^^sé^m^^^^^*0^ 


La  maréchale  comtesse  Randon,  fille 
de  M.  Suin,  conseiller  d'état  et  veuve 
de  Jacques  -  Louis  -  César  -  Alexandre, 
comte  Randon,  maréchal  de  France, 
ancien  gouverneur  de  TAlgérie,  est 
décédée  au  château  de  Saint-Ismier, 
(Isère).  Ses  funérailles  ont  été  célébrées 
le  16  mai,  en  Téglise  cathédrale  de 
Grenoble  et  l'absoute  a  été  donnée  par 
MgrFava,  évoque  de  Grenoble. 

Le  deuil  était  conduit  par  le  baron 
Henri  de  Salignac  Fénélon,  lieutenant 
au  21®  dragons  petit-fils  du  maréchal. 

Par  lettres  patentes  du  20  octobre 
]  847  Jacques  -  Louis-C^'^ar- Alexandre 
Randon,  lieutenant  général  (depuis 
maréchal  de  France)  reçut-  transiiiis- 
sion  à  son  profit  du  titre  héréditaire 
de  comte  appartenant  à  son  oncle 
Gabriel  comte  Marchand,  lieutenant 
général.  Ces  lettres  furent  entérinées 
à  la  cour  royale  de  Grenoble  le  9  no- 
vembre suivant. 


307 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


308 


Le  maréchal  Randon  était  originaire 
de  Ganges  (Hérault). 

Ecarlele\  ait  1  d'azur  à  Vépee  haute 
en  pal  d'argent^  croisée  d'or  ;  aux  2  et 
3  dhermines  plein  ;  au  4,  dazur  d  3 
épis  de  seigle  d^or  et  rangés  en  fasce, 
posés  en  pal. 


<»^^^^^^#^^^^^^^^^ 


Le  vicomte  Alphonse  Isle  de  Beau- 
chaiue  est  décédé  le  19  mai  à  Tâge  de 
78  ans,  au  château  de  la  Bertinie,  par 
Villamblard  (Dordogne).  [1  avait  ép. 
Marie  de  TessièresoudeTeyssières,  hé- 
ritière du  château  de  la  Bertinie,  com- 
mune de  Montagnac-la-Crempse,  dont 
il  a  eu  :  1.  Max,  marié  avec  Thérèse  de 
Laage  de  Meux,  dont:  a.  Gaston;  h. 
Robert;  c.  Pierre;  rf.  Henri;  e.  Alain; 
2.  Just,  marié  1<>  avec  Denise  le  Clerc 
de  Lesseville,  dont  :  a.  Louise  ;  h.  Ma- 
rie ;  2°  avec  Lucie  Mignon  (d'une  an- 
cienne famille  de  TOrléanais)  dont  : 
c.  Joseph;  d,  Michel;  e.  Cécile. 

La  famille  dlâle  de  Beauchaine,  aliàs 
Beauchesne,  est  originaire  de  la  Sain- 
tonge,  où  elle  était  représentée  au  mo- 
ment de  la  réunion  des  assemblées  de 
la  noblesse  à  Saintes  en  1789,  pour  la 
nomination  des  députés  aux  Etats  gé- 
néraux, par  Henri-Mathieu  marquis 
d'Isle,  sgr  de  Marvillars,  et  Jean- 
Jacques,  chevalier  d'Isle  sgr  de  Saint- 
Jean  d'Angle,  officier  de  marine. 

Henri-Mathieu  marquis  d'Isle,  sgr 
de  Beauchei^ne  et  de  Maivillars,  lieu- 
tenant-colonel du  régiment  de  Noailles- 
infanterie,  chevalier  de  Saint-Louis  et 
de  Saint-Lazare,  né  en  1744,  marié  en 
1773  avec  Madeleine-Thérèfe  du  Breuil 
de  Théon  de  Chateaubardon,  était  le 
chef  de  la  branche  ainée,  dont  : 

1.  Louis-Henri,  chef  d'escadrons, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  dé- 
cédé en  1859,  marié  avec  Marie-Pau- 
line Aubert  de  Boumois  dont  :  a,  Casi- 
mir, officier  de  cavalerie,  décédé  en 
1856  marié  avec  Hélène  de  Rostaing, 
marquise  douairière  d'Isle,  dont  :  Raoul, 


Arthur,  Oscar;  h.  Alfred,  marié  aveo 
Anne  Forterue  de  Sazilly,  décédée,  na 
laissant  que  deux  filles  M""®  de  Kersa- 
biec,  et  une  religieuse;  c.  Joseph, 
marié  avec  M"®  de  la  Garde,  dont  une 
fille;  d,  Lucie; 

2.  Louis-François  marié  en  1809  avec 
Anne  -Joséphine  -  Françoise  -  Stéphanie 
de  Lage  de  Volude,  sans  enfants; 

3.  Louis-Casimir,  marié  avec  Pauline* 
Froger  de  l'Eguille,  dont  huit  enfants, 
parmi  lesquels  :  a.  Henri,  marié  1« 
avec  Mlle  de  Rivière,  dont  deux  en- 
fants :  Gaétan,  marié  avec  Geneviève 
de  Mainville,  dont  :  Gaëtane  et  Henri  ; 
Anne,,  mariée  avec  Albert  de  Morineau, 
dont  :  Marguerite  ;  2*^  avec  Mlle  de 
Couëssin,  dont  Jeanne,  mariée  avec 
Emerand  de  la  Rochette  ;  h.  Charles, 
marié  avec  Mlle  Wandel,  dont  :  Albert,, 
chef  d'escadrons  au  2»  régiment  de 
dragons,  marié  avec  Mlle  Guerbois  ; 
Paul,,  décédé,  marié  avec  Mlle  de  Mon- 
taran,  dont  six  enfants;  Marcel  et 
Jacqueline  décédés,  non  mariés  ;  c. 
Georges,  marié  avec  Mlle  de  Martignj-, 
dont  :  Roger,  et  Thérèse,  mariée  avec 
M.  Jausions;  d,  Alphonse,  le  défunt, 
qui  donne  lieu  à  cette  notice  ;  e.  Victor, 
marié  avec  Mlle  de  Mainville,  dont  : 
Marguerite,  marié  avec  N...  de  Chas- 
seloup-Laubat ;  Julien;  Louis,  marié 
avec  Blanche  Lafon-Rapuouil;  Ga- 
brielle,  mariée  avec  Ludovic  Lafon- 
Rapnouil,  frère  de  sa  belle-sœur. 

4.  Victor,  ancien  officier,  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  marié  avec 
Lucile  Baret  de  Rouvray,  dont  cinq 
enfants.  Ce  rameau  n'est  représenté 
que  par  une  fille,  Elisabeth. 

D'argent^  à  trois  roses  de  gueules, 
pointées  et  boutonnées  de  sinople^  posées 
2  et  î. 


Charles-Théophile,  baron  de  Plaza- 
net,  colonel  d'état-major  en  retraite, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur, 
député  de  la  Mayenne  depuis  1885,  est 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


310 


•-Je  le  26  mai  à  Paris,  à  Vàge  de  71 

i!  était  fils  uuique  de  Anne-Jean- 

tiste  baron   de  Plazanet,  colonel, 

r:  aiandeur  de  la  Lég-ion  d'honneur, 

l'Adèle  Charlier  de  Sainte-Reine;  il 

-  iiî  épousé,  le  27  juin  1854,  Del- 
..u: -Marie  Le  Corg-ne  de  Timadeuc, 

'  iVYves-Louis  Le  Corgne  de  Tima- 
:-  et  de  Joséphine  Lecomte,  et  sœur 

-Marie-Louise  Le  Corgne  de  Tima- 

.:  '.  veuve  de  Henri-Louis-Victor  vi- 
-.to  de  Beaufranchet  de    La   Cha- 
>.  Il  ne  laisse  pas  de  postérité. 
Après  la  cérémonie  funèbre  célébrée 

'\i  i'ég'Iise  de  Saint-Augustin,  le  28 
ii.  le  corps  a  été  transporté  à  Saint- 
'jerè  (Mayennej. 

La  famille  de  Plazanet  est  originaire 
-.Election  de  Tulle  et  s'est  divisée 

•^  deux  rameaux,  celui  qui    s'éteint 

-  ^c  le  défunt,  et  le  cadet  représenté 
1  Paris. 

Jean-Baptiste  de  Plazanet  son  père, 

ûnel,  commandeur    de  la    Légion 

''onneur,  fils  de  Jean  de   Plazanet, 

<  i'  Charlotte  de  Loubignac,  avait  été 

''-'^chevalier,  puis  baron  de  TEinpire. 

^'azur^  au  chevron  d^or  accompagné 
"•  ''/"/  à  dexire  dCune  épée  haute ^  à  se- 


nestre  d*ûne  hache  et  en  pointe  d*une 
tour  ouverte^  le  tout  d^argent  ;  au  chef 
d'or^  chargé  d^unB  salamandre  de  sable, 
enflammée  de  gueules,    - 


La  comtesse  douairière  de  Cintré, 
née  Mélanie  Bûchez  de  Chauvigné  est 
décédée  le  29  mai  en  son  château  du 
Breil,  près  d'IfFendic  (Ille-et- Vilaine). 
Elle  avait  épousé  au  mois  de  janvier 
1844,  Armand  Huchet,  comte  de  Cintré, 
ancien  député  dont  elle  a  eu  :  1.  Geor- 
ges Huchet,  comte  de  Cintré,  ancien 
zouave  pontifical,  mort  il  y  a  quelques 
années  ;  2.  une  fille  non  mariée  ; 
3.  Caroline,  mariée  à  M.  Treton  de 
Vaujuas. 

(Voir  pour  la  famille  Huchet  de 
la  Bédoyère,  de  Quénetain  et  de  Cintré, 
les  Bulletims  de  1887,  col.  37;  1890, 
col  226;  1892,  col.  178). 

L'argent^  à  3  huchets  de  sable  ;  écarteli 
d*azur  d  6  billettes  percées  d'argent 
5,  2  et  1, 

Devise  :  Honor  et  cariias, 

L.  DE  ROZBL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


ManonviUe  et  ses  Seigneurs  W 

I^histoire  particulière  des    fiefs  et 

-le  des  familles  qui  en  ont  eu  la  pos- 

^''j>ion  permet  à  l'érudition  contempo- 

:Hme  de  pénétrer  plus  avant  dans  les 

'•'îôils  de  la  vie  de  nos  pères,  de  voir 

;  Cn  ?ol  in-8o  par  M.  Henri  Lefebvre.  Nancv. 
^''  frères,  éditeurs,  3,  rue  RaufJrraff.  189|.    " 


à  l'œuvre  le  fonctionnement  des  insti- 
tutions locales  appropriées  aux  mœurs 
de  chaque  région  de  la  France.  Grâce 
à  la  conservation  et  au  classement  des 
archives  particulières,  plus  nombreu- 
ses qu'on  ne  le  pense,  on  peut  suivre, 
pour  ainsi  dire  pas  à  pas,  le  dévelop- 
pement de  la  vie  nationale  à  partir  du 
xii«  et  du  xiii^  siècles,  voir  la  hiérar- 
chie des  fiefs  s'établir  par  les  donations 


311 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


OU  concessions  aux  hommes-lignes  des 
grands  vassaux,  avec  l'obligation  du 
service  militaire  temporaire,  Tarente- 
ment,  Tacensement  et  l'amodiation  des 
terres,  qui  furent  un  acheminement  à 
la  propriété  individuelle  et  privée. 

C'est  une  histoire  de  ce  genre  que 
vient  d'écrire  M.  Henri  Lefebvre  dans 
un  livre  fort  intéressant  sur  Manon-^ 
ville  et  ses  seigneurs^  dont  noas  ne 
voulons  retenir  ici  que  la  partie  généa- 
logique. 

Le  village  de  Manonville  est  situé 
dans  le  Barroi?,  sur  la  route  de  Nancy 
à  Verdun,  entre  Nancy  et  Saint-Mihiel, 
dont  il  est  distant  de  32  kilomètres.  Le 
château  situé  à  l'orient  du  village  du 
côté  de  Nancy  est  un  vaste  quadrila- 
tère de  plus  de  50  mètres  de  côté  en 
moyenne  ;  il  offre  les  restes  fort  bien 
restaurés  d'une  importante  forteresse 
féodale,  muni  qu'il  est  encore  de  deux 
de  ses  hautes  tours  qui  remontent  au 
xii«  siècle,  et  de  la  plus  grande  partie 
de  son  mur  d'enceinte  et  de  son  rem- 
part appelé  la  Terrasse. 

S'il  est  moins  illustre  que  son  or- 
gueilleux voisin  de  Pierrefort,  le  châ- 
teau de  Manonville  est  plus  ancien. 
Chef-lieu  d'une  ancienne  baronnie, 
résidence  des  Beauvau  au  xv®  et  au 
xvP  siècles,  situé  sur  les  confins  des 
duchés  de  Lorraine  et  de  Bar  et  du 
pays  Messin,  région  qui  a  été  le  théâ- 
tre de  tant  de  luttes,  ce  vieux  manoir 
a  été  à  travers  les  siècles  le  témoin  de 
bien  des  événements  de  notre  histoire. 

Nous  aurions  bien  voulu  avoir  à  ra- 
conter, ou  du  moins  à  mentionner,  dit 
M.  Lefebvre,  quelque  siège  ou  quel- 
que attaque  à  main  armée,  se  ratta- 
chant à  l'histoire  générale  du  pays  ; 
mais  aucune  relation,  aucun  témoi- 
gnage précis  ne  nous  sont  restés  des 
faits  de  ce  genre. 

11  est  toutefois  un  fait  indéniable, 
c'est  que  le  château  de  Manonville  a 
énormément  souffert  de  la  Guerre  de 
Trente  ans.  L'état  de  désolation  et  de 


ruine  dans  lequel  on   l'a    trouvé 
1666  ne  laisse  subsister  aucun  dont 
cet  égard. 

Les  gens  de  guerre,  à  cette  époq 
ont  dû  séjourner  longtemps  au  chà  ttj 
à  différentes  reprises  et  le  sacca^^ 
Détail  caractéristique,  au  premier  éj 
ge  du  haut  bâtiment,  la  nouvelle  sf^ 
des  plaids  annaux,  qui  n'avait  enc'j 
que  les  quatre  murs,  sans  porte.s 
fenêtres,  avait  sans  doute  servi 
chambre  aux  soldats,  car  la  chemii| 
quoique  neuve  en  était  calcinéo 
prête  à  tomber  ;  de  tout  temps  ou 
dit,  les  vainqueurs  ont  fait  grand  11 
avec  le  bois  des  vaincus.  Richelieu, 
comme  ailleurs,  compléta  sans  d'jy 
l'œuvre  des  gens  de  guerre  en  faisa| 
démanteler  le  château,  raser  une  pn 
tie  des  tours,  combler  une  partie  d\ 
fossés,  passer  la  route  dans  une  autr 

Il  est  fait  mention,  pour  la  premièi 
fois,  du  village  de  Manonville  en  971 
comme  dépendant  de  l'ancienne  n\ 
baye  de  Saint-Pierre  de  Metz.  Vers  1*?^ 
1000  Manonville  passa  aux  cvèques  i\ 
Toul  et  en  1103  le  patronage  de  j 
cure  fut  donné  à  l'église  de  Saini 
Gengoult  de  Toul.  Ce  n'est  qu'à  part; 
du  xiu^  siècle  que  nous  trouvons 
Manonville  des  seigneurs  particuli«*ï 
de  son  nom.  Depuis  cette  époque  juH 
qu'à  la  Révolution  le  château  et  I| 
seigneurie  ont  été  l'apanage  de  troi 
familles  principalement,  savoir  :  l'au 
cienne  maison  de  Manonville  éteinti 
au  milieu  du  xv®  siècle;  la  maison  dj 
Beauvau  dans  laquelle  la  première  s'e> 
fondue  par  un  mariage,  qui  a  garJl 
Manonville  jusqu'au  commencemen! 
du  xvir  siècle,  et  la  famille  Barroij 
qui  posséda  Manonville  depuis  ITOi 
jusqu'au  milieu  de  notre  siècle. 

La  première  maison  de  Manonville 
ne  nous  est  connue  que  par  des  actei 
de  partage  des  fondations  pieuses  oij 
des  hommages  aux  ducs  de  Bar.  Se^ 
alliances  avec  les  maisons  d'Haraii 
court,  de  Saulx,  de  Bauffremout,  il^ 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


314 


.M^y  et  de  Beauvau  nous  perraet- 

•  lie  la  classer  parmi  la  première 
-se  du  duché  de  Bar. 

»a  de  Manon  ville,  dernier  du  nom, 

sa  en  1425  AUarde  de  Chambley, 

le  Ferry  de  Chambley,  maréchal 
.  '  ::hé  de  Bar  (1).  De  ce  mariage 

..t  une  fille  unique,  Jeanne,  héri- 
^  (le  sa  maison,  dame  de  Manon - 
.  '.  Rorté,  Domèvre,  Noviant,  Trem- 

virt,  Hamonville  en  partie,   etc; 

qjousa  vers  1442  Jean  IIIdeBeau- 

. ..  îrentilhomme  angevin,  qui  avait 

vi  en  Lorraine  René  d'Anjou,  roi  de 

•  >.  et  duc  de  Lorraine  à  cause  d'I- 

au  sa  femme. 
>.^.u  de  Beauvau  était  fils  de  cette 
:  iïite  Jeanne  de  Craon,  qui,  d'après 
itorien  de  sa  maison,  «  estant  en- 

inte  de  son  fils  et  se  trouvant  sur 
X  point  d'accoucher,  les  médecins 
/jirèrent  qu'elle  ne  pouvoit  se  déli- 
vrer de  son  fruit  sans  perte  d'icelui. 
i>  fut  pourquoi  en  telle  extrémité 
lie  prit  pareille  résolution  que  la 
iwTe  de  Jules  César.  Car  elle  con- 
ît-atit  qu'on  lui  ouvrit  le  costé  pour 
.  ii  donner  la  vie  et  faire  voir'le  jour 
i  ?on  enfant,  qui  autrement  de  ce 

i  hot  ténébreux  eust  été  envoyé  es 
•"uèbres  éternelles....  Mais  pour  mé- 
'-oire  de  ce,  elle  requist  son  mary 

ue  leur  fils  portast  les  armes  de 
Beauvau  escartelées  avec  celles  de 
'  raon  qui  sont  lozangê  (Tor  et  de 
g":ul€Sj  et  que  ceux  qui  naistroient 
ù-'  luy  et  de  sa  postérité  seroient 
vbli^és  de  faire  le  semblable  à  per- 
pétuité. Ce  qui  depuis  a  été  observé 
fiux  descendants  du  même  Jean  de 
feauvau  » .  Ce  fut  sans  doute  par  un 

•  lit  de  reconnaissance  filiale  que 
'  aa  de  Beauvau  voulut  être  enterré 
. -s  de  sa  mère,  en  l'église  des  Corde- 


I    Allarde  de  Chambley   devenue  veuve  ép. 
ri  de    Baudricourt;    chevalier,    bailli    de 
u mont,  gouverneur  de  Vaucouleurs,  célèbre 
'"js  l'histoire  de  Jeanne  d'Arc. 


liers  d'Angers,  au   mois   de   janvier 

1468. 

Manonville  passa  donc  par  un  ma- 
riag:e  dans  la  maison  de  Beauvau.  A 
partir  de  cette  époque,  ses  membres  • 
comptèrent  toujours  au  nombre  des 
plus  fidèles  et  des  plus  remarquables 
serviteurs  des  ducs  de  Lorraine,  qui, 
de  leur  côté,  les  comblèrent  de  biens 
et  de  dignités.  Le  château  et  la  sei-* 
g-neurie  de  Manonville  demeurèrent, 
jusqu'en  1617,  constamment  l'apanage 
des  aînés  de  cette  maison. 

Le  dernier  possesseur  de  Manonville 
fut  Henri  P^  de  Beauvau,  conseiller 
d'Elat  du  duc  Henri  II,  premier  gen- 
tilhomme de  sa  chambre  et  grand 
écuyer  de  Lorraine  ;  il  avait  épousé  en 
1607  Catherine  d'Haraucourt  et  vendit 
le  30  décembre  1617,  Théritage  de 
Jeanne  de  Manonville  à  Simon  de 
Pouilly,  baron  d'Esne,  sgr  de  Loupy 
et  gouverneur  de  Stenay. 

Un  neveu  d'Henri  I®»"  de  Beauvau, 
Jean  de  Beauvau,  sgr  de  Novjant, 
bailli  de  Bassigny  fut  l'auteur  d'une 
branche  non  moins  illustre  que  la 
précédente,  qui  a  donné  Louis  II,  bailli 
d'Allemagne,  grand  veneur  et  maréchal 
de  Lorraine  et  Barrois,  dont  la  posté- 
rité finit  avec  son  fils  Louis-Antoine, 
tué  au  siège  d'Ypres,  en  1744,  non 
marié,  et  ses  deux  filles,  la  marquise 
des  Salles  et  la  marquise  des  Armoises 
d'Aulnoy. 

Simon  de  Pouilly,  baron  d'Esne,  sgr 
de  Loupy  et  maréchal  de  Barrois,  mou- 
rut en  1635  et  ne  laissa  que  deux  filles  : 
1.  Gabrielle,  dame  de  Loupy,  ép.  en 
1635  :  P  Bernard  de  Coligny,  marquis 
d'Andelot,  mort  sans  enfants;  2°  en 
1630,  Claude-Roger  de  Comminges, 
marquis  de  Vervins,  dont  postérité  ; 

2.Claud3-Françoise-Angélique,dame 
d'Esne  et  de  Manonville  fut  également 
mariée  deux  fois  :  1°  en  1622,  avec 
Henri  du  Chatelet,  marquis  de  Tri- 
chateau,  dont  une  fille,  Marie,  marquise 
d'Esne,  mariée,  en  1680,  avec  Jacques 


315 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


3 


d'Escars,  comte  de  Saint-Bonnet  ;  2* 
avec  Alexandre  de  Dreux-Redon,  mar- 
quis de  Pranzac,  dont  une  fille,  Marie 
de  Redon,  mariée,  en  1682,  avec  Fran- 
çois, comte  d'Escars,  frère  aîné  de 
Jacques,  comte  de  Saint-Bonnet. 

Les  deux  sœurs  vendirent  leur  part 
de  Manonville  à  Antoine-Charles  du 
Chatelet,  qui  revendit  le  château  et  la 
terre  de  Xanonville  en  1700  à  François 
Barrois,  chevalier,  sg-r  de  Troyon  et  de 
Saint- Remy,  comte  de  Kœur,  conseiller 
d'Etat,  maître  des  requêtes  ordinaires 
de  rhotel,  envoyé  du  duc  Léopold  en 
cour  de  France. 

François  Barrois  appartenait  à  une 
famille  originaire  de  Saint  Mihiel,  dont 
les  membres  s'étaient  distingués  au 
barreau  de  cette  ^ille;  la  branche  dont 
il  est  ici  question  avait  été  anoblie,  les 
uns  disent  par  Charles  III,  le  20  mars 
1596,  d'autres  par  René  II  en  1490. 

Les  Barrois,  déjà  riches  avant  Fran- 
çois, le  devinrent  bien  davantage,  dit 
M.  Lefebvre,  au  temps  de  celui-ci  ;  la 
brillante  fortune  qu'il  fit  sous  Léopold, 
ne  fut  que  la  récompense  méritée  de 
grands  services  rendus  à  ce  prince, 
dont  il  était  un  des  plus  fidèles,  des 
plus  utiles  et  des  plus  dévoués  servi- 
teurs. 

Nous  voyons  en  effet  sa  fortune 
grandir  avec  ses  fonctions. 

Le  talent  et  les  grandes  qualités  dé- 
ployées par  François  Barrois  dans  sa 
profession  d'avocat  au  Parlement  l'a- 
vaient fait  connaître  de  Léopold  dès 
le  retour  de  ce  prince  dans  ses  Etats, 
aussi  résolut-il  de  se  l'attacher.  Le  22 
février  1698  Barrois  fut  nommé  lieute- 
nant-général au  bailliage  de  Bar;  la 
même  année  des  lettres  patentes  l'ap- 
pelèrent aux  fonctions  de  Conseiller 
d*Etat  et  maître  des  requêtes  ordinai- 
res de  l'hôtel.  Peu  de  temps  après  il 
est  envoyé  avec  le  comte  de  Couvon- 
ges  pour  négocier  le  mariage  de  Léo- 
pold avec  Elisabeth-Charlotte  d'Or- 
léans fille  de  Monsieur,  frère  du  roi,  et 


de  la  princesse  de  Bavière.  Le  conti 
fut  signé  avec  les  commissaires  roya^ 
le  12  octobre  1698,  au  château  de  Fol 
tainebleau.  Le  lendemain  de  la  sign 
ture  du  contrat  le  roi  Louis  XIV  re 
dait  au  duc  de  Lorraine  le  témoigna^ 
suivant  :  «  Mon  Frère,  j'ai  reçu  la  1^ 
tre  que  vous  m'avez  écrite  du  ] 
juillet;  le  sieur  Barrois,  votre  Co 
seiller  d'Etat  et  maître  des  requête 
qui  a  assisté  par  vos  ordres  le  corn 
de  Couvonges,  dans  la  conclusion  \ 
votre  mariage  avec  ma  niepce,  s'y  o 
conduit  à  mon  entière  satisfactioi 
Et  comme  il  vous  rendra  un  comp 
exact  de  toute  cette  affaire,  je  ij 
doute  pas  qu'il  ne  vous  fasse  connfj 
tre  que  mon  amitié  pour  vous  et  mi 
sentiments  sur  ce  qui  vous  regarii 
sont  tels  que  vous  les  pouvez  des] 
rer.  Priant  Dieu,  etc.  i 

Investi  de  la  confiance  des  deux  soi 
verains  la  faveur  de  Barrois  ne  poi 
vait  ft'arrêter  en  si  beau  chemin.  A  1, 
fin  de  décembre  1690  il  fut  renvoyé  p$ 
le  duc  de  Lorraine  en  cour  de  Ftauc 
à  titre  définitif,  pour  y  prendre  soin  d 
ses  intérêts.  En  1717  le  duc  Lôopol 
voulant  honorer  son  serviteur  d'un 
manière  digne  à  la  fois  du  souveraii 
et  du  sujet  érigea  en  comté  la  terre  d 
Kœur  acquise  par  Barrois  en  1702  d 
Procope-Hyaçinthe  marquis  de  Mouy 
prince  de  Ligne  et  du  Saint  Empire 
lequel  la  tenait  de  son  grand-oncle  1* 
marquis  de  Mouy-Lorraine.  Il  avjii 
épousé  Marguerite  de  Rosières.  Sot 
petit  fils  Louis- Antoine-Joseph,  capi 
taine  au  régiment  de  la  Ferronnays 
dragons  ép.  en  1760  Anne-François( 
du  Bois  de  Riocourt  fille  du  premiei 
président  des  comptes  de  Lorraine 
leur  fils  Antoine-François-Catheriue 
baron  de  Manonville,  officier  au  rèizi 
ment  Dauphin-infanterie  et  chevaliei 
de  Sai^it-Louis  émigré  en  Belgique  v 
épousa  Zwcf^-Antoinette  de  Gerla^li»* 
morte  en  1800,  laissant  une  fille,  eti'u 
deuxièmes  noces  Marle-Françoise-An- 


'.' 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


318 


liCite-Sophie  de  Ficquelmont,   dont 

îi  eut  pas  d^eafants.  Il  est   mort  à 

.  GuDville  le  25  mai  1853. 

ilarie-Barbe-Louise   Barroîs  de  Ma- 

.  .ville,  héritière  de  Manonville,  fille 

/àijtoiQe-Francois  -  Catherine    et    de 

rie  de  Gerlache  ép.  en  1818  Antoine- 

jjuard  Tardif  d'Hamon  ville,  ex  garde 

.  corps  de    Monsieur,  et  mourut  à 

.U'juville  en  juin  1885.  Elle  avait  eu 

'  -on  mariag-e,  une  fille,  la  comtesse 

•  i'inieulx,  décédée,  et  Jean-Charles- 

'lis  Tardif  d'Hamonville  baron   de 

.  uon ville,  conseiller  g*énéral  de  Meur- 

-t-Moselle,   maire   de  Manonville, 

.  iri^e  en  1858  avec  Augfustine-Louise- 

?  nlie  du  Bouexic  de  Pinieulx,  dont: 

.  rii^-Joséphiue-Louise-Charlotte  ma- 

-"'  avec  René   Boucher  de  Morlain- 

urî,  capitaine  d'artillerie  ;  2.  Henri- 

!.:ie-Louis-Charles,  né  en   1864,  ma- 

>  en  1890  avec  Pauline  Pernot  du 

La  première  maison  de  Manonville 
riait  :  D'or^  à  la  croix  de  sable  frettée 

B-auvau  :  Ecartelé,  aux  1  et  4  éCar- 

'*  à  quatre  lionceaux  di  gueules^  ar- 

s  lampassés  et  couronnés  d'or^  qui  est 

le  Beauvau  ;  aux  2>  et  3  losange  d'or 

de  gueules^  qui  est  de  Craon. 

Pouilly  d'Esne  :  If  argent^  au  lion  de 
j    'des  couronné  d*or, 
liarrois  :  D'azur^  au   lion  d^or^  à  la 
.  d'argent  brochant  sur  le  tout. 

Cette  histoire   des    familles,  écrite 

■V'"?  rhistoire  de   leurs  fiefs  ou  sei- 

j'ueuries  donne  un  attrait  particulier 

:x  études  héraldiques  et  les  associe 

une  façon  plus  intime  à  l'histoire 

-enéraîe  du  pays.  Nous  ne  saurions 

^ez  Tencourag'er  en  signalant  comme 

Ii  modèle  de  ce  g^enre  de  publication 

^l'inonville  et  ses  Seigneurs^  dans  la 

r-^non  de  TEst. 

Nous  parlerons,  dans  un  prochain 
Siuméro,  de  publications  analogues 
aites  par  M.  de  Gigord  en  Vivarais 


pour  la  baronnie  de  Joannas,  et  par  M. 
de  Tesson  pour  le  fief  de  la  Mancelière, 
au  diocèse  d'Avranches. 

Li*     XV* 


Mort  de  M.  Stapfer 

Stapfer  (Frédéric- Albert- Alexandre), 
est  mort  dans  sa  90^  année,  au  château 
historique  de  Talcy ,  près  Blois  (Loir-et- 
Cher).  Né  à  Paris  le  26  janvier  1802, 
publiciste  distingué,  fils  de  l'émineut 
ministre  plénipotentiaire  de  Suisse  à 
Paris,  dont  il  a  traduit  la  biographie, 
il  fit  de  brillantes  études  sous  la  di- 
rection de  son  père,  les  acheva  au  ly- 
cée Bourbon  et  reçut  en  outre  les  le- 
çons de  Victor  Cousin  et  de  Th.  Jouf- 
froy.  Après  avoir  donné  une  traduction 
anonyme  des  trois  drames  de  Goethe, 
Gœtz  de  Berlichingen^  Egmont  et  Faust 
il  publia  sous  son  nom,  cette  dernière, 
accompagnée  des  magistrales  lithogra- 
phies d'E.  Delacroix  (1828,  gr.  in  folio). 
Kédacteur  du  National  de  1830  à  1835, 
M.  Stapfer,  qui  avait  reçu  du  roi  Louis- 
Philippe  la  décoration  de  juillet,  vécut 
depuis  dans  une  studieuse  retraite. 

Ses  obsèques  religieuses  ont  attiré 
un  grand  concours,  car  il  était  uni- 
versellement aimé  et  respecté. 

Armes  :  D*or^  à  la  palissade  gabion^ 
née  de  sable ^  chargée  d'un  pont  volant 
d^or. 


La  châtellenie  de  Bain 
et  le  marquisat  de  La  Marzellière 

I.  —  La  seigneurie  de  Bain  (1)  sem- 
ble avoir  été  formée  dans  le  courant 
du  onzième  siècle,  à  cette  époque  de 
renaissance  civile  et  religieuse  qui 
suivit  les  invasions  normandes  en 
Bretagne.  Elle    donna   naturellement 


(1)  Aujourd'hui  chef-lieu  de  canton,  dans  Tar- 
rondisseinent  de  Redon  (nie*et-Vilaine). 


I 


■B^ 


âi9 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


3^ 


son  nom  à  ses  premiers  seigneurs,  ti- 
rant elle-même  ce  nom  de  la  paroisse 
de  Bain  —  déjà  ancienne  —  où  se 
trouvait  son  château.  Elle  paraît  en- 
fin avoir  été  constituée  avec  l'assenti- 
ment et  sous  la  protection  d'un  grand 
seigneur  voisin,  le  baron  de  Château- 
briant. 

Le  premier  seigneur  de  Bain  que 
nous  connaissions  est  Senebrun  de 
de  Bain  qui  assista  à  la  réconciliation 
de  réglise  de  Redon,  en  1127;  son 
nom  ■  Scnebru7ius  Bainonsis  *  est  ins- 
crit parmi  ceux  des  principaux  sei- 
gneurs de  Bretagne,  immcdiatenent  à 
la  suite  de  celui  de  Geoffroy,  baron  de 
Châtcaubriaut,  et  avant  ceux  d'Haimon 
seigneur  de  la  Guerche,  et  de  Monfort. 

Mathieu  de  Bain  «  Matheus  de  Bciinn 
nous  apparaît  comme  témoin  dans 
deux  circonstances  :  une  première  fois 
à  Rennes,  en  1184,  lorsque  Geoffroy, 
seigneur  de  la  Guerche,  fit  la  paix 
avec  les  religieux  du  prieuré  de  Saint- 
Cyr  de  Rennes;  —  une  seconde  fois, 
vers  la  môme  époque,  quand  Constan- 
ce, duchesse  de  Bretagne  confirma  la 
donation  faite  à  Téglise  de  Rouen  par 
son  mari  le  duc  Geoffroy  II. 

Guillaume  de  Bain  vivait  en  1199; 
il  eut  pour  fils  Pierre  de  Bain,  cheva- 
lier, marié  à  Julienne,  qui,  précisé- 
ment cette  année-là,  fit  une  donation 
aux  moines  du  prieuré  de  Béré,  près 
Chàteaubriant,  à  l'occasion  des  funé- 
railles'de  sa  femme  ensevelie  dans  ce 
monastère.  On  ne  sait  quel  était  le 
père  de  cette  dame,  mais  sa  mère  s'ap- 
pelait Corinde. 

Voici  ce  que  donna  Pierre  de  Bain 
aux  Bénédictins  de  Saint-Sauveur  de 
Béré  :  35  sous  de  rente  sur  les  60  sous 
qu'il  touchait  annuellement  dans  le 
bourg  de  Béré  ;  —  la  remise  des  de- 
voirs de  foinage  et  d'avenagc  que  les 
moines  lui  devaient  en  leur  métairie 
delà  Rosellerie;  —  enfin  35  sous  de 
rente  perçue  à  Rougé  pour  droit  sur  la 
boucherie  du  lieu. 


Il  est  à  remarquer  que  Pierre  d 
Bain  fit  cette  aumône  du  consente 
ment  de  ses  seigneurs  et  amis  ■  qitfit 
eleemosinam  concesserunt  domini  <j 
amici  mei  karissimi  »,  Guillaume  dl 
Bain,  son  père,  vivant  encore,  et  Geol 
froy,  baron  de  Chàteaubriant.  Et  poui 
assurer  la  validité  de  son  acte,  n(Ji 
seulement  il  le  scella  de  son  proj.n 
sceau,  mais  il  le  fit  même  sceller  \\n 
Geoffroy  de  Chàteaubriant.  Le  sce^j  ! 
du  seigneur  de  Bain,  de  forme  roûii- 
renferme  un  écusson  portant  :  losau..i 
d*a7*gent  et  de  gueules  ;  autour  est  écrit i 

"^  SIGILLUM   PETRI  DB   BAIN 

Les  témoins  de  cette  donation  tnww 
Guillaume  de  Lohéac  et  Pierre  son  til-, 
Bérard-le-Vieux,  Guillaume  de  Co;  >- 
mes,  Jean  Torel,  Alain  Griffer,  MmJ 
thieude  Lohéac,  Guillaume  Auffnd. 
Guillaume  Le  Breton,  et  beaucoui 
d'autres. 

Bernard  —  ou  plutôt  vraisemblable- 
ment Bérard  de  Bain  —  eut  la  gloin^ 
de  combattre  à  Bouvines  en  1214. 

Ce  Bérard  de  Bain,  chevalier  •  Bemr- 
dus  de  Bayn^  miles  ■,  se  distingua  pîir 
ses  largesses  envers  les  monastères. 

Imitant  son  prédécesseur  Pierre  do 
Bain,  qui  avait  déjà  fait  quelques  ilt)- 
nations  à  l'abbaye  de  Melleray,  W 
donna  lui-même,  en  1230,  une  màisuii 
aux  religieux  de  ce  monastère. 

(A  suivre). 
(Revue  historique  de  l'Ouest), 


Paris,  le  30  juin  1892. 


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nés, etc.,  et  24  gravures  hors-texte  avec  le  dessin  de  châteaux,  maisons  d'habita- 
tion, constructions  rurales,  etc.,  donnent  à  cette  publication  un  attrait  spécial  qui, 
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SOUS  LA.  DIKBCTION 


M.    LOUIS    DE    LA    BOQUE 


,  ancien  Rédacteur  k  la  Gazelle  de  France,   Auteur  de  l'Armoriat  de  la  Nobleue  de 
Languedoc,  [du  Catalogue  de»  GenliUhommet,  etc. 


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Toutes  les  communications  relatives  &  la  Rédaction  et  à  l*A.dniini8tration  du 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque, 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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SoKvclle  se 7' te)  —  Juin  1892 


SOMMAIRE 

..o^ue  dos  généraux  Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  licu- 
A,  iiKUvchaux  de  camp  (suiti»). 
.  .t\\\\    :   X<jliccs    généalogiques:    Arche  d'Ambrugeac   el   de  Pessau;  Bourdeille; 
df  Charbonnel  en   Velay  el  Monseigneur  de  Charbonncl,  archevêque  lilulaire  de 
'.■lis  (  1802-1891)  (sui le  et  fin).  —  Notes  d'Elat-civil  nobiliaire  :  Mariages  el  décès  du 
<  Je  juin  1892  et  rappel  des  mois  précédenls. 
i>u.vE  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  La  chàlcllenie  de  Bain  cl  le  marquisat 
if  la  Marzcllière  (suite). 

Oc  xiuiiic^x*0  coixtleiit  un.  Sui>ploinont  do  liult  pug^-es. 


PREMIERE  PARTIE 

AKMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Maréchaux  de  France 

1356 

leau  le  Meingre  de  Boucicaut,  rem- 

a  a  comme  maréchal  de  France  Jean 

^  L'iermont  en  1356;  avait  servi  dans 

■^  guerres  de  Gascog^ne,  puis  en  Lan- 

fedoc,  remplaça  du  Guesclin  dans  le 

l'-aimandement  des  troupes  en  Nor- 

-^^idie;  après   la  bataille    d'Auray, 

fcus  laquelle  périt  Charles  de  Blois  en 


1365,  il  fut  un  des  négfociateurs  de  la 
paix  entre  le  comte  de  Montfort  et  la 
veuve  de  Charles  de  Blois  ;  le  traité  fut 
signé  à  Guérande  en  1365.  Il  mourut 
en  Bourgogne  en  1367. 

Il  ép.  Fleurie  de  Linières,  dame  d'Ks- 
tableau,  de  la  Brétinière  et  du  Breuil- 
doré,  jBlle  de  Godemar  et  de  Marguerite 
de  Précigny ,  dont  il  eut  :  1 .  Jean  qui 
fut  maréchal  de  France  en  1391  ;  2.  et 
Geoffroy,  chevalier,  sgr  du  Breuildoré, 


323 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


3a 


d'Estableau,  de  Luc,  de  Roquebrune 
et  de  Bolbonne  en  Proveace,  gouver- 
neur de  Dauphiné,  mourut  en  1429.  Il 
ép.  1°  Constance  de  Saluées  ;  2^  Isabeau 
de  Poitiers,  fille  de  Louis  sgr  de  St- 
Vallier  et  de  Catherine  de  Giac  ;  il  eut 
deux  fils  :  a  Jean;  (».  Louis,  morts  sans 
enfants,  ayant  institué  Tun  et  Tautre 
comme  héritier  de  tous  leurs  biens 
Aymar  de  Poitiers,  sgr  de  Saint-Val- 
lier,  leur  cousin-germain,  à  condition 
qu'il  écartélerait  ses  armes  de  celles  de 
Boucicault. 

On  trouve  aux  archives  des  Bouches- 
du-Rhône  une  donation  par  Louis  II 
comte  de  Provence  à  Constance  de 
Saluées  épouse  de  François  le  Meingre 
dit  de  Boucicault  des  châteaux  de  Luc, 
Roquebrune,.etc.,  confisqués  sur  Do- 
minique Lascaris  de  Gênes,  partisan 
de  Charles  de  Duras. 

D'argent,  à  Vaigleéployéed  deux  têtes 
de  gueules,  becquée  et  membrée  d'azur. 

1356 

♦  Jean  sire  de  Neuville,  chevalier, 
servit  sous  le  maréchal  d'Audeneham 
son  oncle  dans  les  guerres  de  Gasco- 
gne, de  Normandie  et  de  Picardie.  Le 
maréchal  ayant  été  fait  prisonnier  des 
Anglais  à  la  journée  de  Poitiers,  il  fut 
commis  par  lettres  du  21  octobre  1356 
pour  exercer  Toffice  de  maréchal  de 
France  jusqu'à  sa  délivrance  ;  le  roi  le 
fit  en  outre  son  lieutenant  en  Picardie. 
Il  servit  avec  dix  écuyers  sous  le  con- 
nétable de  Fiennes  en  1358,  et  il  est 
qualifié  maréchal  de  France  dans  le 
journal  du  Trésor  en  1359. 

Ecarielé,  auxl  et  4  de...  à  trois  do- 
loires  de...  posées  2et  1,  les  deux  pre- 
mières adossées  ;  aux  2  et  S  de...  à  3 

bandes  de.,. 

1357 

♦  Jean,  sire  de  Bueil. 

1358 

♦  Jacques  de  Marcilly,  sieur  de  Co- 
aan  et  de  Creu« 


*  Arnoul  de  Bueil. 

*  Robert  de  Clermont,  fils  de  Jean 
sgr  d'Offemont. 

*  Rigaud  de  Fonteines. 

*  Baudran  de  la  Hérisse. 

*  Châteauneuf ,  maréchal  de  Bour^'-o 
gne,  suivant  les  lettres  d'octobre  1351 
qui  parlent  d'un  maréchal  de  ce  nom 

1363 

*  Raymond...  Il  y  a  des  lettres  d 
28  avril  1363,  rapportées  par  M.  S^ 
cousse,  qui  sont  souscrites  de  lui  e 
cette  qualité. 

1368 

Jean  de  Mauquenchy,  dit  Moutoij 
sire  de  Blainville,  servit  en  Normal 
die,  fut  gouverneur  du  château  4 
Rouen,  en  1364,  et  maréchal  deFrauq 
après  la  mort  du  maréchal  de  Boucicaul 
en  1368;  fut  membre  du  conseil  d 
roi  en  1375,  commanda  Tavant-gartl 
de  Tarmée  à  la  bataille  de  Rosebecqu^ 
en  1382,  mourut  en  1391. 

Il  était  fils  de  Jean  de  Mauquenchj 
gardien  des  frontières  de  la  mer  e! 
Normandie  en  1326,  et  de  Jeanne  i\ 
Chambly  *,  il  ép.  Jeanne  de  Mallet,  fil| 
de  Jean  sgr  de  Graville,  dont  il  eut  : 

1.  Moutonnet,  mort  sans  enfants  ; 
Jeanne  dame  de  Blainville,  mariée  ii 
1372  avec  Nicolas  dit  Colart  d'Estout^ 
ville,  Sgr  de  Torcy  et  d'Estoutemontj 

D'azur^  à  la  croix  d'argent  cantO)\ 
née  de  vingt  croix  d'or  au  pied  fiché. 

1369 

Louis  de  Champagne,  comte  de  Sa^ 
cerre,  Sgr  de  Charenton,  de  Bornez,  cl 
Condé  et  de  Luzy,  rendit  de  grand 
services  à  Charles  V  qui  le  nomm 
maréchal  de  France  à  la  mort  du  maq 
chai  d'Audeneham  en  1369.  Il  etai 
frère  d'armes  du  connétable  du  Gue.s 
clin,  du  sire  de  Clisson  et  eut  part 
leurs  succès  dans  la  guerre  de  Guien 


.-^^5 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


326 


ce  ;  il  servit  avec  distinction  en  Tou- 
rs i  ne,  en  Anjou  ;  il  commanda  l'armée 
eu  Guienne  contre  les  Anglais  en  1381 
et  1383  ;  il  prit  une  part  brillante  à  la 
ifttaille  de  Rosebecque,  et  fut  pourvu 
ie  la  charg'e  de  Connétable  le  26  juil- 
let 1397. 

De  Champagne^  au  lamhel  de  3  pen^ 
^ants  de  gueules. 

Dans  une  quittance  de  1871,  scellée 
le  ses  armes,  son  écu  est  appuyé  sur 
.-  bras  grauche  d'un  chevalier  armé. 
I»aas  une  autre  quittance  de  1386  Técu 
'  st  tenu  par  un  sauvage  assis,  ayant 
iC  casque  en  tète,  avec  une  couronne 
'îeurdelysée  ou  fleuronnée  appuyant 
-h  droite  sur  un  bâton  et  tenant  Técu 
ie  la  gfauche.  (P.  Anselme  vi.  760). 

1370 

•  Louis  de  Bretagne,  comte  de  Pen- 

*hièvre. 

1476 

•  Olivier  de  Beaucé,  sgr  de  Dacé,  de 
B jisnè  et  de  Prez-en-Pail,  au  pays  du 
Maine. 

1381 

•  îlathieu  de  Vienne,  sgr  de  Saint- 
'reor^es. 

1382 

•  Pierre  de  Craon,  Sgr  de  la  Fcrté 
Bernard,  de  Sablé  etc,  est  qualifié  ma- 
réchal de  France  dans  un  dénombre- 
ment de  fiefs  de  1382,  mais  comme  on 
ne  trouve  pas  ailleurs  cette  qualité,  on 
la  considérée  comme  douteuse. 

1391 

Jean  le  Meingre,  II^  du  nom,  dit  de 
B'jucicault,  comte  de  Beaufort  et  d'A- 
!ais,  vicomte  de  Turenne,  sgr  d'An- 
inze,  né  en  1364  à  Tours,  fut  élevé 
/•une  sous  la  tutelle  de  sa  mère  qui  le 
mit  à  la  cour  où  il  fut  compagnon  de 


jeux  du  jeune  Dauphin,  depuis  Char- 
les VI.  Il  commença  à  porter  les  ar- 
mes à  l'âge  de  1 0  ans  ;  il  fut  armé  che- 
valier en  1382  la  veille  de  la  bataille 
de  Rosebecque,  où  il  combattit  près  de 
la  personne  du  roi.  Il  se  signala  dans 
les  guerres  contre  les  Anglais  et  fut 
nommé  maréchal  de  France  en  1391,  à 
mort  du  maréchal  de  Blainville  ;  fit  la 
guerre  à  Constantinople  contre  les 
Turcs;  Manuel  Paléologue  le  nomma 
connétable  de  son  empire  ;  il  fut  capi- 
taine général  en  Languedoc,  en  1414, 
nommé  par  le  duc  de  Berry  ;  il  eut  de 
grands  succès  militaires  en  Italie; 
battu  par  les  Anglais  à  Azincourt,  en 
1415,  il  fut  emmené  prisonnier  en  An- 
gleterre et  mourut  à  Londres  en  1421, 
son  corps  transporté  en  France  et  fut 
enseveli  dans  l'église  de  Saint-Martin 
de  Tours.  (V.  Bulletin  de  1888,  col.  51, 
sur  la  découverte  des  tombes  des  deux 
maréchaux  de  Boucicault,  à  Saint- 
Martin  de  Tours.) 

Il  ép.  Antoinette  de  Beaufort,  fille 
unique  de  Raymond-Louis,  comte  de 
Beaufort  et  d'Alais,  vicomte  de  Tu- 
renne,  sgr  d'Anduze,  et  de  Marie  d'Au- 
vergne, dont  il  n'eut  pas  d'enfants. 

Mêmes  armes  que  ci-dessus. 

1392 

•  Guillaume  de  Nesle,  sgr  d'Offé- 
mont,  frère  de  Raoul  de  Nesle. 

1395 

*  Gauthier  des  Roches. 

1397 

Jean  IP  du  nom,  sire  de  Rieux  et  de 
Rochefort,  de  Nozé,  de  Fougère,  de 
Dicé,  maréchal  de  France  et  de  Breta- 
gne, était  l'un  des  braves  et  vaillants 
chevaliers  de  son  temps;  suivit  le 
connétable  Du  Guesclin  en  Espagne; 
se  distingua  dans  les  guerres  en  Flan- 
dre, en  Bretagne  ;  il  fut  nommé  maré- 
chal de  France  lorsque  Louis  de  San- 
cerre  fut  nommé  connétable  en  1397  ; 


327 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


328 


il  mourut  à  Tàge  de  75  ans  et  fut  rem- 
placé par  son  fils  Pierre  de  Rieux, 
en  1417. 

Il  était  fils  de  Jean  !«'  de  Rieux, 
d^une  très  ancienne  famille  de  Breta- 
gne et  d'Isabeau  de  Glisson;  il  ép. 
Jeanne  de  Rochefort,  dame  d'Ancenis. 

L^azur^  d  dioc  besants  (Tor. 

1400 

*  Louis  d'Orléans. 

1403 

*  Jean  de  Trie,  fils  de  Renaud  de 
Trie. 

1404 

*  Geoffroy  Le  Meingre,  dit  Bouci- 
cault,  gouverneur  du  Dauphiné,  fils 
de  Jean  P%  maréchal. 

1412 

*  Louis,  sgr  de  Loigny,  chevalier, 
conseiller  et  chambellan  du  roi,  suivit 
Louis  d'Anjou  à  la  conquête  du  roj'au- 
me  de  Naples  et  de  Sicile  et  commanda 
Tavant-g  arde  de  son  armée  à  la  jour- 
née de  Rocca-Secca  en  1411,  fut  nom- 
mé maréchal  de  France  à  son  retour, 
après  la  destitution  du  maréchal  de 
Rieux;  il  prit  d'assaut  la  ville  de 
Dreux  en  1413,  et  fut  plus  tard  gou- 
verneur de  Paris. 

Il  était  fils  de  Nicolas  de  Loigny,  du 
Perche,  il  ép.  Anne  de  Graville,  fille  de 
Guy  de  Malet  sire  de  Graville,  cham- 
bellan du  roi,  doDt  il  eut  trois  eufants 
Nicolas,  Marguerite  et  Jeanne,  morts 
sans  postéiîté. 

Vazur  ^  à  trois  quiatefeuilles  dCor 
posées  2  et  1  accompagnées  de  sept  billet" 
tes  de  tnéme  posées  3^  1^  2  et  ï, 

1412 

•  Jacques  III  du  nom,  sgr  d'Heilly, 
dit  le  I  maréchal  de  Guienne  >,  fut 


l'un  des  principaux  chefs  de  l'armée 
du  duc  de  Bourgogne  en  Flandre  ;  eut 
le  commandement  de  ses  troupes  en 
Picardie  ;  fit  la  guerre  en  Poitou  contre 
le  duc  de  Berry,  et  réduisit  sous  l'obéis- 
sance du  roi  Poitiers,  Ghizay,  Niort, 
etc..  exerça  la  charge  de  maréchal 
de  France  en  1412  au  siège  de  Bourges 
au  lieu  du  sire  de  Boucicault;  fut  lieu- 
tenant général  du  roi  en  Guienne  con- 
tre les  Anglais  en  1413  ;  fut  prisonnier 
à  Azincourt  •  et  tué  par  les  Anglais  sous 
prétexte  que  contre  sa  foi  et  parole  il 
s'était  échappé  deux  ans  auparavant 
de  sa  prison.  • 

Jacques  d'Heilly  était  de  la  maison 
de  Créquy,  second  fils  de  Jacques  II, 
sgr  d*Heilly  et  de  Pas,  et  de  Ade  de 
Raineval  (fille  de  Raoul,  sgr  de  Pierre- 
pont,  pannetier  de  France,  et  de  Phi- 
lippe de  Luxembourg);  il  mourut  sans 
enfants.  Cette  branche  finit  avec 
Jean  III,  frère  aîné  du  maréchal,  tué 
en  1413,  sans  avoir  été  marié. 

Les  sgrs  d'Heilly,  de  la  maison  de 
Créquy,  descendaient  de  Philippe  de 
Créquy  et  d'Alix  dame  d'Heilly  et  de 
Rumilly,  qui  eut  en  partage  la  terre 
d'Heilly  ;  leur  fils  prit  le  surnom  et  les 
armes  d'Heilly,  comme  ayant  eu  la 
succession  de  sa  mère,  et  les  transmit 
à  sa  postérité.  i 

D'^azur^  à  la   bande  fuselée  d'or   de  i 
huit  pièces. 

Supports  :  Deux  lions. 

Cimier  :  Une  tête  de  sanglier. 


1413 

*  Louis  de  Lévis,  maréchal  de  laj 
Foi,  titre  dès  lors  héréditaire  dans  sa 
maison,  baron  de  La  Voûte,  chambel- 
lan du  roi  Charles  VIII,  qu'il  suivit 
dans  son  expédition  du  royaume  de 
Naples. 

Mêmes  armes  que  ci-dessus,  voir  ce. 
que  nous  avons  dit,  année  1261. 


:^>9 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


330 


1417 

*  N..-,  sire  de  Gaules. 

*  X...,  vicomte  de  Narbonne. 

1417 

Pierre  de  Rieux,   dit  de  Rochefort, 

-^r  d'Acerac  et  de  Derval,  grouverneur 

i-'  Saint-Malo  pour  le  duc  de  Bretagne, 

'  it  reçu  en  la  charge  de  maréchal  de 

France   à   la  place    du   maréchal    de 

Rieux,  son  père,  le  12  août  1417,  mais 

:i  en  fut  privé  le  2  juin  de  Tannée 

:iirante,  par  la  faction  de  Bourgogne, 

■  mme  ayant  suivi  le  parti  du  dau- 

:  lin:  fut  un  des  commissaires  de  la 

,  r.ix  d'Arras,  et  combattit  vaillamment 

•.uîre  les  Anglais.  En  1438  il  fut  ar- 

:  té  et  prisonnier  devant  la  porte  du 

Liteau  de  Compiègne,  par  les  gens  de 

iiiiUaame  de  Flavy  qui  en  était  capi- 


taine, puis  transféré  à  Nëelle  en  Tarde- 
nois,  où  il  mourut  d'épidémie,  âgé  de 
48  ans,  sans  laisser  de  postérité. 

Depuis,  Jean  de  Morainvilliers  et 
Jeanne  de  Flavy,  sa  femme,  héritière 
de  Guillaume  de  Flavy,  furent  con- 
damnés par  arrêt  du  parlement  de  Pa- 
ris du  7  septembre  1509,  à  la  poursuite 
de  Jean,  sire  de  Rieux,  maréchal  de 
Bretagne,  petit  neveu  de  ce  maréchal, 
en  la  somme  de  dix  mille  livres  pari- 
sis,  pour  ravoir  pris  et  retenu  prison- 
nier, «  laquelle  somme  serait  employée 
pour  le  remède  et  salut  de  TÀme  du 
maréchal  Pierre  de  Rieux.  »  Son  corps 
fut  transféré  le  19  octobre  1514  de 
Néelle  en  Tardenois  en  l'église  de  N.-D. 
de  Rieux  en  Bretagne. 

Mêmes  armes  que  ci-dessus. 


(A  Suivre.) 


L.  R. 


DEUXIÈME  PARTIE 

NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


ARCHE 

n'AMBRUGBAC  BT  DE   PeSSAU 

La  famille  d'Arche  est  originaire  du 
..eu  d'Arche,  paroisse  de  Nonards, 
iuQS  Tancien  vicomte  de  Turenne, 
'.rrondissement  de  Brive  en  Limousin. 
E  le  a  pris  son  nom  du  fief  d'Arche 
.uelle  à  possédé  depuis  un  temps  im- 
ijémorial  jusques  en  1661.  A  partir  du 
V  siècle  elle  se  divisa  en  plusieurs 
Tanches  dites  d'Ambrugeac  et  des 
Vaux,  de  la  Salle  et  de  Pessau.  Cette 
i^raière  passa  en  Guienne  où  elle 
ioana  des  magistrats  distingués  à  la 
<-oor  des  aides  et  au  Parlement  de 
Bordeaux,  dont  trois  ont  été  procu- 
reurs généraux  à  la  Cour  des  aides,  et 
:!uàieurs  conseillers  à  la  grand'cham- 
re  du  Parlement. 


La  séparation  des  branches  com- 
mence avec  la  postérité  de  Bernard 
d'Arche,  chevalier,  sgr  d'Arche,  qui 
testa  le  23  mars  1582,  devant  Lascom- 
bes,  notaire  royal,  à  Cavennac,  en 
Quercy.  Il  ordonne  des  prières  pour  le 
repos  de  l'âme  de  Johando  d^ Arche  son 
père,  et  de  sa  mère,  défunts,  et  veut 
être  enseveli  dans  Téglise  de  Nonards 
où  reposent  ses  parents,  et  qu'au  jour 
tle  son  enterrement  soient  convoqués 
et  appelés  tous  les  prêtres  de  ladite 
église  auxquels  ledit  testateur  donne  et 
lègue  la  somme  de  trente  livres,  et 
aux  pauvres  la  somme  de  vingt  li- 
vres, etc. 

Il  lègue  à  noble  Jean  d'Arche,  son 
second  fils,  qui  a  formé  la  branche  des 
seigneurs  d'Arche  d'Ambrugeac  et  des 


331 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


332 


Vaux,  la  somme  de  sept  mille  livres, 
et  veut  que  •  d'icelle  il  soit  content,  eu 

•  égard  des  dommages  et  (illisible)  de 
«  la  majeure  partie  de  sa  fortune  qu'il 

•  a  perdue  dans  la  guerre  des  Hugue- 
t  nots  —  appelée  des  Princes,  —  et 
t  malgré  ce  qu'il  a  souffert,  et  mis  en 

•  pire  état,  il  recommande  à  ses  en- 
t  fants  d'être  toujours  dévoués  à  notre 
f  sainte  Religion  Catholique,  Aposto- 
I  lique  et  Romaine  ».  Et  de  tous  ses 
autres  biens,  il  fait  son  héritier  géné- 
ral et  universel  noble  Etienne  d'Arche, 
son  âls  aîné,  qui  a  continué  la  posté- 
et  est  venu  s'établir  à  Bordeaux.  Ber- 
nard mourut  en  l'année  1605. 

Etienne  d'Arche  I"  du  nom,  cheva- 
lier, né  à  Beaulieu  en  1556,  racheta  le 
château,  terre  et  seigneurie  de  la  Salle 
d'Argadens,  paroisse  de  Saint- André- 
du-Bois,  Saint-Martin,  en  Guyenne,  et 
épousa,  le  4  janvier  160Q,  dame  Jac- 
quette  des  Aiguës  de  la  Boissière,  fille 
de  messire  Jacques  des  Aiguës  de  la 
Boiftsière,  chevalier,  seigneur  des  ter- 
res de  la  Boissière,  etc.,  conseiller  du 
roi  en  ses  conseils  et  procureur  géné- 
ral au  Parlement  de  Bordeaux;  son 
fils  Guillaume  fut  aussi  procureur  gé- 
néral au  même  Parlement. 

En  1615,  tenant  le  parti  du  Roi  pen- 
dant les  troubles  de  Religion,  Etienne 
ayant  refusé  de  se  joindre  aux  gentils- 
hommes protestants,  fut  assiégé  dans 
son  château  de  la  Salle  où  il  se  défen- 
dit avec  ses  vassaux.  Conduit  prison- 
nier à  Sainte-Foy-sur-Dordogne,  il  fut 
obligé  de  payer  quinze  mille  livres 
pour  sa  rançon.  Son  château  fut  pillé 
et  brûlé  en  grande  partie.  —  Une  pro- 
cédure instruite  au  Parlement  de  Bor- 
deaux, Grand'-chambre  et  Tournelle 
assemblées,  constate  des  pertes  consi- 
dérables. 

Le  roi  Louis  XIII  étant  à  Bordeaux 
en  1621  (le  23  décembre)  désirant  trai- 
ter et  gratifier  favorablement  f  Etienne 
f  d^ Arche  à  cause  de  son  dévouement 
c  k  la  Religion,  de  sa  fidélité  à  ^a 


«  royale  personne,  des  pertes  considé- 
«  râbles  qu'il  avait  faites,  lui  accorda 
«  une  somme  de  35  mille  livres  h 
«  prendre  sur  les  Rebelles.  » 

Le  10  août  1622,  lettres  patentes  du 
grand  Sceau  qui  permet  à  Notre  très 
cher  et  amé  Etienne  d'Arche,  seigneur 
des  châteaux  et  terre  d'Arche,  et  de  la 
Salle  d'Argadens,  d'avoir  recours,  sai- 
sir et  arrêter  les  biens  des  coupables 
pour  être  payé  des  sommes  accordées 
le 23  décembre  1621  par  le  roi  Louis  XIII. 

Etienne  d'Arche  de  la  Salle  eût  de 
son  mariage  avec  N...,  cinq  garçons  et 
trois  filles  qui  suivent  ;  il  mourût  à  6S 
ans  le  15  janvier  1624,  ses  enfants  fu- 
rent: 

1.  Bernard,  qui  suit; 

2.  Jacques,  né  en  1603  fût  capitaine 
de  dragons; 

3.  Jacques,  né  en  1605,  doyen  de 
l'Eglise  cathédrale  de  St-André  de  Bor- 
deaux, par  la  résignation  de  messire 
Jacques  des  Aiguës  de  la  Boissière,  son 
oncle,  conseiller  clerc  au  parlement  de 
Bordeaux,  retenue  le  5  juin  1631  par 
Subercaze,  notaire  et  tabellion  royal 
à  Bordeaux.  Depuis  cette  époque,  (*e 
doyenné  est  demeuré  dans  la  famille, 
d'oncle  à  neveu,  jusqu'à  messire  Guil- 
laume d'Arche,  qui  le  30  août  1745  fût 
nommé  par  le  Roi  à  l'Evêché  de  Rayon- 
ne, et  mourût  le  30  octobre  1774  ; 

4.  Jean  d'Arche  de  la  Salle,  iv«  du 
nom,  chevalier,  né  le  14  novembre 
1607,  fût  conseiller  du  roi  en  ses  con- 
seils, procureur  général  à  la  cour  des 
aydes  et  finances  de  Guienne  ; 

5.  Cette  branche  formée  par  le  o""*  | 
fils  d'Etienne  et  de  demoiselle  des  Ai- 
guës, s'est  éteinte  en  la  personne  de 
messire  Jean-Luc  d'Arche  de  Langon, 
conseiller  du  roi  au  parlement  de  Bor- 
deaux, qui  émigra  en  1791,  et  mourût 
le  5  février  1809  âgé  de  77  ans  au  châ- 
teau de  Ste-Croix  du  Mont,  près  St- 
Macaire,  chez  madame  la  Présidente 
d'Epens  d'Estinels  de  Lancre,  sa  sœur^ 
veuve  de  messire  Pierre  François  d'E- 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


334 


'^ncre,  chevalier, 

^t  maisons  no- 

'ip,  Tasillac, 

.it  à  mortier  au 


X. 


>  filles  nous  est  in- 

.    du  nom,  chevalier,  né 
xôOl,  fût  reçu  conseiller  au 
at  de  Bordeaux'le  20  juin  1626. 
*ansîgea  avec  son  frère  Jean  d'Ar- 
:.e  de  la  Salle  d'Argradeus,  conseiller 
. .  roi  et  procureur  général  à  la  cour 
:  '5  aydes  de  Guyenne,  pour  les  suç- 
assions de  leurs  père  et  mère,  le  4  mai 
.38,   contrat  retenu  par  Bonnassiès 
-otaire  royal  à  St-Macaire. 

Bernard  d'Arche  épousa  par  contrat 
•i  20  octobre  1627  passé  devant  Deg*o- 
.•-au,  notaire  à  Bordeaux,  S'usanne  de 
i  Chèze,  fille  de  messire  Joseph  de  la 
"L'*ze,  chevalier  de  Tordre  de  St-Mi- 
lel,  seigneur  des  châteaux  et  terres 
:  •  la  baronnie  d'Ambès  et  autres  pla- 
ces, conseiller  du  roi  en  ses  conseils 
:  Etat  et  privé,  conseiller  de  grand'- 
î-ambre  au  parlement  de  Bordeaux, 
r^t  de  Catherine  de   Pruges,   fille  de 
'nessire  Pierre  de  Pruges,   chevalier 
j-^i^neur  de  la  terre  et  baronnie  de 
B.-anda,  conseiller  du  roi  en  ses  con- 
rils  d'Etat,    trésorier  de  France  en 

uienne,  et  de  dame  Marie-Françoise- 
îarg-uerite  d'Aisse,  dame  et  baronne 
>.  Satre  et  de  Tlsle. 

Le  1 1  octobre  1651  le  roi  Louis  XIV 
accorda  à  messire  Bernard  d'Arche  de 
1h  Salie,  conseiller,  etc.,  à  cause  des 
services  qu'il  avait  rendus  à  TEtat  et  à 
îâ  royale  personne,  et  des  pertes  qu'il 
^'Vait  subies  dans  ses  domaines  dans  le 
•tnps  des  guerres  civiles,  une  pension 
i  perpétuité  de  500  livres  qui  subsis- 
'M\  en  la  personne  de  messire  Fran- 
,  is-Benoît  d'Arche  delà  Salle,  conseil- 
erdu  Roi  au  Parlement  de  Bordeaux, 
son  arrière  petit- fils,  qui  en  jouissait 
'^îicore  à  la  Révolution,  père  de  Pierre- 
\ijtoine  comte  d'Arche  de  la  Salle,  qui 


était  le  cinquième  à  jouir  de  la  dite 
pension. 

Les  brevets  qui  constataient  cette 
pension  sont  relatés  dans  VHistoire  de 
la  ville  de  Bordeaiiœ  et  province  de 
Guienne^  1786,  tome  III,  page  327. 

Une  délibération  du  Parlement  de 
Bordeaux  du  16  juin  1661  commet 
f  messire  Bernard  d'Arche,  conseiller 
et  pensionnaire  du  Roi  pour  se  porter 
incessamment  au  pays  de  Soûle,  pour 
informer  des  excès,  factions  et  sédi- 
tions qui  s'y  sont  passées  dans  le  temps 
des  guerres  civiles.  ■ 

Neuf  années  après  les  troubles  en 
l'année  1670  le  château  de  la  Salle  d'Ar- 
gadens  fût  pillé,  dévasté  et  brûlé  par 
300  brigands  tant  à  pied  qu'à  cheval. 
Il  vendit  la  terre  d'Arche  en  1661. 

Bernard  d'Arche  II®  du  nom  eût  de 
son  mariage  deux  garçons  et  trois  fil- 
les et  mourut  le  18  avril  1674.  Il  fut 
inhumé  proche  le  grand  autel  de  l'é- 
glise de  Saint-Maixent  de  Bordeaux 
dans  la  sépulture  de  ses  ancêtres.  Ses 
enfants  furent  : 

1.  Jean,  qui  suit; 

2.  Antoine,  conseiller  du  roi  et  pen- 
sionnaire du  roi  qui  transigea  avec 
son  frère  pour  les  biens  paternels  et 
maternels  le  9  avril  1681. 

Jean  d'Arche,  V®  du  nom,  capitaine 
au  régiment  de  Navarre  et  chevalier 
de  St-Louis,  sgr  d'Arche,  de  Pessau  ' 
de  Lure,  né  le  4  mai  1636,  ép.  le  19 
avril  1681  Jeanne  de  Lure  de  Pessau, 
fille  de  Jean  de  Lure  de  Pessau,  cheva- 
lier, sgr  de  Lure,  de  Cambo,  de  Pes- 
sau et  autres  places  et  de  Esther  de 
Ferron  ;  il  eut  de  ce  mariage  : 

Jean-Eléazar  d'Arche,  né  le  18  jan- 
vier 1683,  seigneur  de  Pessau,  etc., 
capitaine  au  régiment  de  Tingry, 
chevalier  de  Saint-Louis,  épousa  le  15 
février  1711,  par  contrat  de  Massieux, 
notaire  à  Castres,  près  Bordeaux,  Ma- 
rie-Françoise-Pétrônille  de  Rougé, 
dont  il  eut  : 
g  1.  Jean  d'4rc}ie  de  pessau,  pé  le  14 


335 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


336 


mai  1716,  prêtre,  sous-chantre  dig-ni- 
taire  et  chanoiae  de  TEg^lise  métropo- 
litaine de  St-André  de  Bordeaux  ; 

2.  Jean-Baptiste  d'Arche,  né  le  4 
févier  1718  tué  h  Puycerda,  étant  offi- 
cier au  régriment  d'Ang'oumois  ; 

3.  Pierre-Antoine,  qui  suit. 
Pierre-Antoine    d'Arche,    né    le  24 

juin  1724,  seig-neur  de  la  maison  ncble 
de  Pessau,  paroisse  de  Portets  en 
Guienne,  a  servi  dans  le  régriment  de 
Richelieu,  dans  celui  de  Salaces  (cava- 
lerie), enfin  devint  capitaine  des  gar- 
des côtes  de  Guienne,  et  chevalier  de 
Saint-Louis.  11  épousa  en  premières 
noces  Madame  veuve  de  Martinais, 
veuve  d'un  chevalier  de  Saint- Louis  et 
n'en  eut  pas  d'enfants  ;  en  deuxièmes 
noces  :  Félicité- Jeanne  de  Prouzat 
d'Anglade  (famille  existant  encore  en 
Picardie)  par  contrat  du  15  janvier 
1779,  de  Brau,  notaire  à  Bordeaux. 

A  cette  môme  époque  on  trouve  au- 
tre Pierre- Antoine  comte  d'Arche  de  la 
Salle,  chevalier  de  Malte,  vivant  en 
1785,  ancien  officier  du  régiment  du 
Roi-infanterie,  qui  nous  paraît  être  le 
même  que  Pierre-Antoine  d'Arche 
d'Argadens  ou  d'Argadins,  aussi  che- 
valier de  Malte. 

Pierre- Antoine  eut  de  son  second 
mariage  avec  Mlle  de  Prouzat  : 

1 .  Aymerie- Joachim-Jean  -Baptiste, 
qui  suit  ; 

2.  Aymeric-Joachim,  nij  le  10  août 
1727,  ép.  Marie-Thérèse  de  Fouquet, 
fille  de  Messire  Henri,  baron  de  Fou- 
quet, capitaine  des  vaisseaux  du  roi, 
chevalier  de  Saint-Louis,  et  de  Cathe- 
rine de  Méreau,  née  en  Espagne,  par 
contrat  du  24  décembre  1756,  reçu  par 
Lauzeau  notaire  à  Bordeaux.  Il  eut  de 
ce  mariage  :  a.  Jean-Baptiste,  prêtre, 
chanoine  de  Bordeaux,  chevalier  digni- 
taire et  grand-croix  de  Tordre  et  ar- 
chiconfrérie  royale  du  Saint  Sépulchre 
et  de  l'ordre  noble  du  Phénix  de 
Hohenlohe,  mort  en  1781.  Une  nièce 
ApoUonie  d'Arche  était  également  che- 


valière de  Tordre  du  Saint  Sépulchre, 
suivant  brevet  de  1778;  b.  Isambert- 
Jacques,  né  à  Bordeaux  le  2  août  1770, 
mort  à  Paris  le  20  septembre  1781  ; 
e.  Maria-Thérèse- ApoUonie,  par  contrat 
du  4  mai  1784  reçu  par  Azeia,  notaire 
à  Bordeaux,  ép.  Messire  Pierre-Benoît 
de  Lamalétrie,  trésorier  général  de 
France  en  la  généralité  de  Guienne  et 
mourut  le  6  août  1786  ;  d.  Anne-Marie- 
GeorgesEdouard,  par  contrat  du  19  mai 
1808,  reçu  par  Brun,  notaire  à  Bor- 
deaux, ép.  Elie  de  Rambault. 

Aymerie  -  Joachim  -  Jean  -  Baptiste 
d'Arche  de  Pessau,  né  le  24  janvier 
1788,  élève  à  l'école  militaire  de  Fon- 
tainebleau en  1806,  sous-lieutenant  au 
65®  régiment  de  ligne,  a  fait  les  cam- 
pagnes de  Ratisbonne,  le  blocus  de 
Flessingue,  fait  prisonnier  par  les  An- 
glais, servit  à  sou  retour  de  captivitt* 
dans  la  légion  de  la  Gironde;  par  con- 
trat du  12  mars  1818  reçu  par  Gaudrie 
notaire  à  Cavignac,  ilép.,  à  Saint-Ma- 
rien  près  Blaye,  Marie-Elisabeth- An- 
toinette de  Baritault,  fille  de  messire 
Pierre-Louis  de  Baritault,  chevalier, 
capitaine  des  gardes-côtes  de  Guienne 
et  de  Marie  de  Perpigna,  dont  il  eut  : 

1.  Jean -Baptiste- Bernard  -Etienne, 
qui  suit  ; 

2.  Jeanne  -Louise  -  Marie-Elisabeth, 
née  le  1®'  février  1819,  mariée  le  18  juil- 
let 1848  avec  Théodore  Harpedane  de 
Belleville,  sans  enfants. 

Jean-Baptiste-Bernard-Etienne  d'Ar- 
che, comte  d'Arche,  né  le  4  mars  182*2, 
ép.  le  1®^  avril  1856  Marie-Cathenne- 
Gabrielle  du  Cheyron  du  Pavillon,  dê- 
cédée  en  1882,  fille  de  Marie-Déodat  du 
Cheyron  du  Pavillon,  ancien  officier  de 
marine  et  de  Marie-Cécile-Laurentiue 
de  Lestrange  (fille  du  marquis  de  Lcs- 
trange  et  de  M"®  de  Saint-Marsault), 
dont  : 

1 .  Jean  Baptiste-Marie-Joseph  Etienne 
d'Arche,  vicomte  d'Arche,  né  le  20  fé- 
vrier 1857,  sous-directeur  du  haras  de 
Pompadour,  marié  le  15  juin  1892  avec^ 


%•»• 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


338 


^'..1.. 


.'irie- Yvonne  de  la  Ck)rbièrè,  née  le 
.7  novembre  186ô; 

2.  Marie- Joseph-Déodat,  né  en  1858, 

.  rie  le  14  janvier  1888  avec  Louise- 
\  tiinette-Aug-ustinePastourde  Neiif- 

•  >,  ilécédé  sans  postérité  le  5  mars 

:^.  Marie-Jeanne-Cécile,  née  en  1860, 
:riee  le  19  décembre  1879  avec  Pierre- 
.   Lel-Albert  Morandière,  ancien  ma- 
.  ;?trat,  dont  Robert  et  Elisabeth. 

b'^izi/r^  à  une  arche  cVor  sur  une  ri- 
v  fV argent^  surmontée  dCune  colombe 

'-  hesquée  de  gueules^  portant  au  bec 
rf»i*^an  de  sinople, 

L>  R. 


BOURDEILLE 


L'origine  de  la  Maison  de  Bourdeille, 
:t  des  plus  illustres  de  la  chevalerie 
^rsaise,  se  perd  dans  la  nuit  des 
.  îip>,  et,  s'il  faut  en  croire  les  anciens 

tcurs,  elle  serait  de  souche  royale, 
.  -.rieurement  aux  Mérovingiens.  Son 

*cnr    serait  Nicanor,  sixième  fils  de 

.1  comir  IV,    roi    des  Francs,  en  Tan 

:;  de  l'ère  chrétienne.  Nicanor  aurait 

isé    Tiloa,   dénommée   Athilda  par 

:.îques-uns,     Bordelia,    fille    du    roi 

V'igleterre.  Appelé  par  les  Aquitains 
'    ir  les    aider  à  secouer  le  joug  des 

•mains,  il  serait  venu  près  de  Bor- 
.  -ux    avec    une  armée   navale;  mais, 

-  :)ri5és  par  une  affreuse  tempête,  les 
-•mains  l'auraient  empêché  de  débar- 

i.r   et  l'auraient  contraint  de  s'éloi- 

.  cr  des  côtes.  Il  se  serait  alors  réfugié 

:nb  une   île  que  les  habitants  avaient 

\.ndonnée  parce  qu'elle  était  infestée 

.rîiraaux    sauvages,     notamment     de 

.Mfons,  quadrupèdes  fantastiques  ayant 

j  bec,  les  serres  et  les  ailes  de  l'aigle. 

.'  ur  occuper  ses  guerriers,  Nicanor  en 

-  itreprit  la  destruction  et  y  réussit,  mais 
•  n  sans  perdre  beaucoup  de  monde. 
V  ànt  tué  le  plus  grand  et*  le  plus  furieux 

-c  ces  monstres,  il  lui  trancha  les  deux 


pattes  de  devant  et  reçut,  en  mémoire 
de  cet  acte  de  vaillance,  le  surnom  de 
«  Griffon  >/.  Telle  serait  l'origine  des 
armes  de  la  Maison  de  Bourdeille. 

Brantosme  (i),  dans  une  généalogie 
écrite  en  entier  de  sa  main,  dont  l'ori- 
ginal existe  dans  les  archives  du  château 
de  Bourdeille,  relate  aussi  cette  alliance, 
mais  avec  le  père  de  Nicanor.  Il  dit  en 
effet  : 

«  Iceluy  Marcomir,  aiusin  qutl  est 
B  rapporte  par  Thomas  de  Columues^ 
t  fiist  marié  auecques  Atilda  Bordilla, 
a  fille  du  roy  d'Angleterre,  de  laquelle 
I  //  eust  sept  en  fans  masles  :  Clodomir, 
fl  qui  fust  roy  après  lui  y  Marcomir, 
«  Clogio,  Franeus,  Mérodacus,  Nica-- 
«  nor  ci  Odomare  ».  Les  légendes  de 
cette  nature,  quelque  discutables  qu'elles 
soient,  ne  démontrent  pas  moins  com- 
bien l'antiquité  de  la  fanlille  qu'elles 
concernent  était  accréditée. 

Les  auteurs  du  xii°  siècle  font  men- 
tion des  seigneurs  de  Bourdeille.  Ils 
disent  qu'Aymond  et  Angelin  de  Bour- 
deille brillaient  à  la  Cour  de  Charle- 
magne  et  que  le  Grand  Empereur,  en 
fondant  l'Abbaye  de  Brantosme,  la  mit 
sous  leur  protection.  Ils  disent  encore 
que  cet  Angelin  de  Bourdeille  portait 
\ Oriflamme  à  la  bataille  de  Roncevaux 
et  périt  glorieusement  en  la  défendant. 

Q.uoi  qu'il  en  soit,  et  ce  qui  n'est  pas 
contestable,  c'est  que  la  très  illustre 
Maison  de  Bourdeille  a  le  rare  avantage 
de  remonter,  sans  interruption,  par  ac- 
tes authentiques  les  degrés  de  sa  filia- 
tion jusqu'à  la  moitié  du  xi°  siècle, 
ainsi  qu'en  font  foi  les  titres  de  toutes 
sortes,  dont  le  premier  est  un  hommage 
rendu  à  Géraud  de  Gourdon,  évêque 
de  Périgueux,  le  9  mars  1044,  par 
Hélie  V\  sire  de  Bourdeille,  acte  relaté 
dans  le  Gallia  Christiana,  t.  i^"",  col. 
1462  ;  et  le  deuxième,  un  acte  royal  de 
Tan  1066,  en  faveur  de  ce  même  Hélie 

{\)  Le  célèbre  écrivain  ayant  invariablement 
écrit  le  nom  de  Brantosme  de  cette  façon,  nous 
pensons  que  cette  orthographe  doit  être  maintenue. 


339 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


M 


et   dont  Toriginal   se   trouve  dans  les 
archives  du  château  de  Bourdeille. 

Les  sires  de  Bourdeille  paraissent 
avec  tous  les  caractères  des  plus  grands 
seigneurs  :  ils  possèdent  de  vastes  do- 
maines ;  ils  ont  des  chevaliers  pour 
vassaux  ;  ils  fondent  et  dotent  des  ab- 
bayes et  les  prennent  sous  leur  protec- 
tion; ils  lèvent  des  troupes  pour  leur 
propre  compte,  déclarent  la  guerre  aux 
souverains,  livrent  des  batailles  et  pren- 
nent des  places  :  c'est  à  ces  traits  qu'on 
reconnaît  les  chevaliers  bannereis. 

Cette  Maison  chevaleresque,  dont  les 
membres  sont  titrés  :  «  Premiers  Barons 
DU  Périgord  (i)  »,  vicomtes,  comtes, 
puis  enfin  marquis,  par  Lettres  patentes 
du  4  mai  1609,  dont  Toriginal  se  trouve 
dans  les  archives  du  château  de  Bour- 
deille, est  Tune  des  plus  anciennes  du 
Périgord,  où  elle  a  occupé  de  tout 
temps  une  haute  situation  à  la  tête  de 
la  Noblesse.  Elle  a  été  admise  aux  hon- 
neurs de  la  Cour,  le  4  avril  1771,  en  la 
personne  de  Henri-] oseph,  comte  de 
Bourdeille,  grand-père  du  chef  actuel 
de  la  famille. 

Elle  a  produit  plusieurs  croisés.  D'a- 
bord Pierre  de  Bourdeille,  dont  la  pré- 
sence en  Palestine  est  constatée  par  une 
charte  du  Saint-Sépulcre  de  Jérusalem, 
en  1149,  dans  laquelle  il  paraît  comme 
témoin.  Ensuite  un  Hélie  de  Bourdeille, 
dont  la  présence  en  Terre-Sainte  est 
aussi  constatée  par  une  charte  de  11 68. 
Puis  Hélie  IV,  seigneur  de  Bourdeille, 
chevalier,  qui  suivit  saint  Louis  en  Pa- 
lestine, en  1248.  Tombé  gravement  ma- 
lade au  siège  de  Damiette,  il  fit,  le 
6  décembre  1249,  son  testament,  dont 
l'original  se  trouve  dans  les  archives  du 
château  de  Bourdeille  ;  c'est  cette  pièce 
qui  a  servi  pour  l'admission  de  la  famille 
au  Musée  des  Croisades  du  château  de 
Versailles. 
Hélie  IV  de   Bourdeille  ne   mourut 


(i)   Décision    des   Etats  généraux  assemblés  h 
Kontron  en  1574. 


pas  à  Damiette  et  revint  en  France  o 
il  trouva  son  château  et  ses  terres  enva 
his  par  son  oncle,  Bozon  de  Bourdeille 
Il  dut,  pour  en  reprendre  possession,  s 
liguer  avec  le  vicomte  de  Limoges  pou 
faire  la  guerre  à  l'usurpateur.  Héli 
avait  épousé  Agnès  d'Albret,  dont  i 
eut  quatre  enfants,  ce  qui  est  prouv 
par  son  testament,  postérieur  à  celui  à 
Damiette,  daté  du  14  déécembre  127c 
qui  est  aussi  dans  les  archives  du  châ 
teau  de  Bourdeille.  Cet  Hélie  entr 
dans  la  milice  du  Temple  vers  1280. 

Un  autre  Hélie  de  Bourdeille  avai 
certainement  pris  part  aux  Croisades 
car  il  était  Maître  du  Temple  de  Soulei 
en  1260,  et,  en  cette  qualité,  il  aban 
donne,  à  cette  date,  au  seigneur  d 
Villebois  les  droits  que  les  Templier 
avaient  à  Brenac  ;  or,  à  cette  époque 
tout  Templier  avait  indubitablemen 
pris  part  aux  Croisades,  surtout  u! 
commandeur. 

Guy  de  Bourdeille,  chevalier  de  Saini 
Jean  de  Jérusalem,  fut  tué  à  la  prise  di 
Rhodes  par  les  Turcs,  en  1523.  Gautie 
de  Bourdeille,  son  père,  chevalier  di 
Rhodes,  y  perdit  un  œil;  il  fut  ensuiti 
pourvu  des  commanderies  de  Cours  e 
de  Coubin,  et  décoré  Graod'-Croix  di 
l'Ordre. 

La  Maison  de  Bourdeille  a  donné 
de  nombreux  religieux;  plusieurs  évc 
ques;  un  archevêque-cardinal,  Hélie  d< 
Bourdeille,  aussi  renommé  par  soi 
savoir  et  son  crédit  à  la  Cour  de  Char 
les  IX,  que  par  sa  piété  et  ses  vertus 
mort  en  odeur  de  sainteté;  et  l'Eglise 
gardera  pour  ce  saint  prélat  un  souve 
nir  inoubliable,  pour  la  défense  coura 
geuse  qu'il  a  prise  des  droits  du  Pap< 
et  du  Clergé,  contre  la  Pragmatiqu* 
Sanction,  promulguée  par  Louis  XI 
Cette  Maison  a  encore  donné  :  des  che 
valiers  de  Malte;  des  capitaines  de  ^o 
100  et  200  hommes  d'armes;  un  grant 
nombre  de  lieutenants-généraux  de: 
armées  du  Roi;  des  sénéchaux  et  de 
gouverneurs  de  Périgord;  des  chevalier 


'M. 


LB   BULLETIN  HÉRAXiDIQUB  DE  FRANCE 


342 


j.^ Ordres  du  Roi;  un  commandeur  de 

'rire  du  Saint-Esprit  ;  enfin,  plusieurs 

.  •\jins    renommés    à   divers    titres  : 

r.ire,  comte  de  Bourdeille  et  Claude 

.  Bourdeille,  comte  de  Montrésor,  qui 

:\  laissi  des  écrits  militaires  très  esti- 

■^.  et    Pierre    de    Bourdeille,    plus 

..nu  sous  le  nom  de  Brantosme,   le 

•  loriographe  incomparable. 

ririni  les  autres  membres    qui    ont 
js'ré  cette  Maison,  il  faut  citer  : 
.^tlie  VIll,  sire  de  Bourdeille  et  co- 
pieur de  Brantosme,    un    des  plus 
-ux  chevaliers  de  son  temps,  qui,  à 

.  cbes,  le  14  janvier  1346,  donne  quit- 
:ce  d'un  subside  que  le  duc  de  Nor- 
r.die  et  de  Guienne  lui  a  octroyé 
.:  rindemniser  de  ses  pertes  au  siège 

^  Bergerac.  La  quittance   est  scellée 

.'.îon  sceau  (i). 
Archambaud  I",    seigneur  de  Bour- 

:  'e,  époux  de  Gaillarde  Vigier,  dame 
la  Tourblanche,  donna  des  preuves 

^  -un  loyal  attachement  au  roi  Char- 

^  V,  dans  les  guerres  nationales  con- 

>  les  Anglais.    Il    soutint,   avec  une 

"oique  valeur,   dans  son  château  de 

.rdeiile,  un  siège  de  neuf  semaines 

ire  toute  l'armée  anglaise  coraman- 

•  - par  les  comtes  de  Cambridge  et  de 
:■i^^ocke,   qui  ne  parvinrent  à   s'en 

:  irer  que  par  stratagème.  Le  valeu- 
A  chevalier,  ruiné  par  la  guerre  et 
-•53  généreuse  fidélité  à  la  fortune  de 

•  France,  ne  recouvra   son  château  et 
^  domaines  que   lorsque   Charles  V 

"a  en  possession  du   Périgord  :  ce 

-  est  prouvé  par  une  Ordonnance  de 
-egration  rendue  au  nom  du  Roi,  le 

*  ril  1375,    par   le    connétable    Du 
j -sdin,  et  dont  l'original  est  dans  les 

aives  du  château  de  Bourdeille. 
Arnaud   I*""  de  Bourdeille,  chevalier, 

uhal  de  Périgord;  fait  montre  de  sa 
"jajçnie  de  50  arbalétriers  à  cheval, 

-  "juillet  et  le  i^""  août  1420,  à  la 
-blanche  (2).    Jean,  son   quatrième 

•  Oairambault.  Sceaux,  t.  cxlii,  p.  2901. 
î'Bihl.  Nation.  Mannsc.  Pièces  orig.  p.  13-16. 


fils,  fut    armé    chevalier    au  siège   de 
Fronsac  par  le  comte  de  Dunois. 

Jean  de  Bourdeille,  seigneur  d'Arde- 
lay,  gentilhomme  ordinaire  de  la  cham- 
bre du  Roi,  et  colonel  de  dix  enseignes 
de  Gascons,  «  homme  distingué  par  sa 
bonnne  mine  et  par  sa  valeur  »,  dit 
Thistorien  de  Thou,  fut  tué  au  siège  de 
Chartres,  en  1568,  d'une  arquebusade 
qui  lui  traversa  la  tête.  Le  Roi  voulut 
que,  par  honneur,  on  lui  élevât  un 
monument  dans  l'église  cathédrale  de 
Chartres.  Le  chapitre  feignit  d'abord 
d'obéir  à  ses  ordres  ;  mais,  dès  la  nuit 
même,  il  fit  transporter  son  corps,  qui 
y  avait  été  déposé,  dans  une  autre  église 
de  la  ville,  n'y  ayant  jamais  eu  aucune 
sépulture  dans  la  cathédrale  (i). 

Pierre  de  Bourdeille,  seigneur  et  abbé 
de  Brantosme,  donne,  le  25  mars  1569, 
au  trésorier  de  l'Epargne,  quittance 
d'un  don  que  le  Roi  lui  a  fait.  C'est  le 
très  célèbre  écrivain  connu  sous  le  nom 
de  Brantosme.  Il  était  abbé  commen- 
dataire  de  l'abbaye  de  Brantosme,  che- 
valier de  l'Ordre  du  Roi,  gentilhomme 
de  sa  chambre,  chambellan  du  duc 
d'Alençon,  capitaine  de  deux  enseignes 
de  gens  de  pied,  chevalier  de  l'Ordre 
du  Christ  de  Portugal.  Il  reçut  plusieurs 
blessures  au  siège  de  La  Rochelle,  en 
1573,  et  mourut  âgé  de  quatre-vingts 
ans  environ,  le  6  juillet  1614.  Avant  de 
se  faire  écrivain,  il  suivit  avec  distinc- 
tion la  carrière  des  armes  et  s'attacha 
tout  particulièrement  à  Charles  IX,  et 
surtout  à  Catherine  de  Médicis,  pour 
laquelle  il  avait  un  véritable  culte. 
Déçu  dans  ses  projets  et  ses  espérances, 
il  prit  en  grippe  tout  le  monde  et  tou- 
tes choses  et  pensait  même  à  s'expatrier 
lorsqu'ungrave  accident  de  cheval,  qui,  le 
rendit  presque  impotent,  lui  fit  changer 
ses  résolutions.  Il  quitta  la  Cour  pour 
se  retirer  dans  le  château  de  Richemont 
qu'il  s'était  fait  construire,  et  commença 
à  déverser  un  peu  de  sa  colère  dans  les 

(i)    D'Hozier,  V Impôt  du   Sang,  t.  I,   p,  267, 
a68. 


343 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


écrits  qu'il  dictait  à  son  secrétaire,  pour 
les  relire  ensuite  et  les  corriger  de  sa 
main.  Telle  est  Torigine  de  ses  célèbres 
mémoires,  et  l'explication  des  traits 
mordants  qui  s'y  trouvent  çà  et  là.  Ces 
mémoires,  en  originaux,  sont  dans  les 
archives  du  château  de  Bourdeille.  Ils 
démontrent  de  la  façon  la  plus  certaine 
que  les  œuvres  publiées  et  possédées 
par  le  public,  ne  sont  qu'une  reproduc- 
tion incomplète  et  défigurée  \  d'ailleurs, 
malgré  les  affirmations  contraires,  ja- 
mais les  manuscrits  originaux  n'ont  été 
à  la  disposition  d'aucun  éditeur. 

Par  lettres  patentes  du  4  mai  1609, 
Henri  iv,  pour  reconnaître  les  services 
signalés  d'Henri  i®'  vicomte  de  Bour- 
deille, chevalier  des  ordres  du  roi,  et 
ceux  de  ses  pères,  érigea  la  terre  d'Ar- 
chiac  en  marquisat.  Le  titre  original  se 
trouve  dans  les  archives  du  château  de 
Bourdeille  (i). 

Le  9  mai  1622,  Claude  de  Bourdeille, 
baron  de  Mastas,  chevalier  de  l'ordre 
du  roi,  capitaine  de  30  hommes  d'armes, 
mestre  de  camp  d'un  régiment  d'infan- 
terie, fut  blessé  au  siège  de  Royan  d'un 
coup  de  pique  au  bras,  puis  d'un  coup 
de  canon,  dont  il  mourut  sur  le  coup. 

Henri,  son  fils,  comte  de  Mastas,  ca- 
pitaine aux  gardes,  fut  tué  en  1636  au 
passage  du  pont  de  Bray-sur-Somme. 
Ses  deux  autres  fils,  François  et  Barthé- 
lémy de  Bourdeille,  également  capi- 
taines aux  gardes,  furent  tués  à  l'enne- 
mi, l'un,  en  1639,  ^  ^^  défense  de  Quiers, 
l'autre,  en  1640,  au  siège  de  Turin. 

François  vicomte  de  Bourdeille,  sei- 
gneur dé  Brantosme,  dernier  rejeton  de 
la  branche  aînée,  conseiller  du  roi  en 
ses  conseils  d'Etat  et  privé,  sénéchal, 
gouverneur  et  lieutenant-général  de  Pé- 
rigord,  leva  à  ses  frais,  pendant  la  mi- 
norité de  Louis  xiv,  quatre  régiments 
de  cavalerie  et  deux  d'infanterie.  D'une 
loyauté  à  toute  épreuve,  il  fit  toujours 
passer  ce  qu'il  considérait  comme  son 

il)  Nous  Tavons  pablté  dans   le    Bulletin   de 
1885-1886,  col.  537. 


devoir  avant  ses  intérêts  :  «  C^est  ain, 
<c  dit  Brantosme  dans  ses  Grands  capit 
«  nés,  que  ne  voulant  pas  corcsponà 
«  totalement  aux  desseins  de  la  cour, 
«  aima  mieux ^  pour  ne  pas  violer  sa  f 
«  role^  refuser  le  brevet  de  Duc  et  Pat 
«  souffrir  même  la  distraction  de  si 
«  gouvernement  et  rendre  le  collier  d 
«  Ordres  que  d'arrêter  le  Prince  ( 
«  Condé  qui  passait  à  Péri  gueux  acco) 
«  pagné  seulement  de  dou^e  personnes. 
Antoine  de  Bourdeille,  seigneur  de 
Salle,  fut  dispensé  de  servir  à  Tarric 
ban  en  raison  de  ses  blessures. 

Henri-}oseph  comte  de  Bourdeill 
menin  de  Louis  xv,  colonel  du  régimei 
d'Orléans  infanterie,  fut  blessé  à  la  bi 
taille  d'Ettingen  en  1743. 

Jean  comte  de  Bourdeille,  lieutenai 
des  vaisseaux  du  roi,  fut  tué  le  12  avr 
1782  dans  le  combat  livre  dans  les  mei 
des  Indes  par  le  bailly  de  Sufîren  à  Vi 
mirai  anglais  Hugues. 

Henri-Joseph- C/^wJ^  de  BourdcilK 
après  avoir  servi  avec  distinction  dan 
les  mousquetaires,  entra  dans  les  ordres 
devint  abbé  commendataire  de  la  Trc^ 
Sainte-Trinité  de  Vendôme  et  fut  pour 
vu,  en  1762,  du  siège  épiscopal  de  Sois 
sons.  Il  protesta  avec  une  noble  êner 
gie,  en  1790,  contre  la  loi  du  régime  d 
clergé  votée  par  l'assemblée  nationale 
refusa  de  prêter  le  serment  civique  ti 
fut  imité  par  une  grande  partie  des  prê- 
tres de  son  diocèse.  Obligé  de  fuir  pou, 
échapper  aux  dangers  qui  le  menaçaient 
il  adressa  sa  démission  au  Pape  à  l'ept' 
que  du  Concordat  et  se  retira  à  Paris  01 
il  mourut. 

Les  alliances  de  la  Maison  de  Bour 
deille  sont  des  plus  illustres  et  des  pluj 
considérables.  On  y  trouve  des  fille 
des  Maisons  souveraines  et  princicrel 
d'AiBRET,  par  laquelle  Barthélémy  d| 
Bourdeille  était  proche  parent  de  Hc» 
ri  IV,  de  Bretagne,  de  Flandre,  de  La| 
VAL,  du  Maine,  de  Nemours,  de  SavoiI 
de  Vendôme.  On  y  voit  encore  KsJ 
Abzac,    Apellevoisin,    Archiac,   Aubd 


1'- 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


346 


.-e.  Beaumont,    Beaupoil   de   Saint- 
.  aire,  Biron,  Broglie,  Caumont,  Cha- 

nes,  Chabans,  Coninckde  Merckem, 
'.on,  la  Cropte  de  Chantérac,  Damas, 
',:  de  Marcieu,  Esparbès,  Estampes, 
:  r.îaut,  La  Chastre,  La  Garde,  Lévis, 

ntbron,  Mastas,  Pérusse  des  Cars, 
'  ost-Sansac  de  Touchimbert,  Saint- 
.î:tz,  Talleyrand,  Vivonne,  Vogt 
iunolstein,  et  bien  d'autres. 
Li  Maison  de  Bourdeille  a  eu  quatre 
înches  principales  :  la  branché  aînéCy 
branche  de  Masias^  la  branche  de 
'l'Uiancev  et  la  branche  des  Bernar» 
'(S.  Toutes  sont  éteintes  à  Texcep- 
n  de  celle  de  Masias  qui  a  pour  chef 

/A7/>-Louis-Charles-Gustave  3/^r^«/5 
Bourdeille,  chef  du  nom  et  des  ar- 
rs  né  le  12  juillet  1823,  fils  àt  Joseph- 
:rie-Amand    marquis   de   Bourdeille, 

.^édé  en  1845,  et  de  Blanche-Adélaïde- 
'■'"'xie  Emé  de  Marcieu,  décédée  en 

'4,  qu'il  avait  épousé  le  22  août  1822, 
retit-fils  de  Henri-Joseph  comte  de 
ùrdeille,  qui  périt  sur  Téchafaud  le 

:-  ;uillet  1794,  victime  de  la  Terreur, 
:c  sa  troisième  femme  il/^cir/V-Jacquette 

^  Beaumont. 

De  son  mariage  à  Paris  le  2  octobre 

'*'•  avec  Marie-Léontine-i4//;i:  de  Galz 

-  Malvirade,  née  en  1830,  le  marquis 
'.'V  de  Bourdeille  a  quatre  enfants, 

-oir  : 

..  Pauline-Alexandrine- Marie  -  Alix- 
:'/w^de  Bourdeille,  née  en  1858,  ma- 

•e  le  24  février    1880   à   Paris,  avec 

-  :ir/«-Lcopold-Auguste  baron  de  Co- 
'ck  de  Merckem,  sénateur  du  royau- 

^  de  Belgique   et  bourguemestre  de 
-ckem, officier  de  l'Ordre  de  Léopold 
'  .'^t  postérité. 

2.  tfrwri-Nicolas-Joseph-Marie-Hélie 
'ïîte  de  Bourdeille,  né  en  1859. 
^.  Claire'  Antoinette- Aglaé  -  Marie- 
ioxie  de  Bourdeille,  née  en  1861, 
-riée  le  27  juin  1892  à  Paris  avec  Jo- 
T^'-Antoine-Marie-Gabriel  vicomte  de 
iiabannes,  second  fils  de  Amable-MsL-  j 


rie-Laurent  marquis  de  Chabannes  du 
Verger  et  de  Af  jr^«^ri/<?-Louise-Marie- 
Anne  de  Bourbon-Busset,  décédée  en 
1870. 

4.  Léon-Marie-Edouard-iJ^^^r-Hélie 
vicomte  de  Bourdeille,  né  en  1863. 

Le  marquis  de  Bourdeille  a  une  sœur 
unique,  3far/V-Eugénie  de  Bourdeille, 
religieuse  de  Tordre  de  Notre-Dame  du 
Cénacle,  née  en  18^2. 

ARMES  :  D'or,  à  deux  membres  de 
griffons  de  gueules,  ongles  d'azur,  posés 
en  contre-bande,  Tun  sur  l'autre. 

COURONNE  :  De  Marquis. 

SUPPORTS  :  Deux  griffons  au  natu- 
rel. 

DEVISES  :  I.  So  voulour  mo  donnât 
l'iffer(i). 

2.  Cil  gale,  emmy  lestour  (2). 

),  Nul  ne  vaincra  le  vainqueur  des 
griffons. 

CRI  DE  GUERRE:  Faulsé!  Faulsé!  (3) 


MAISON  DE  CHARBONNEL 
JSn  Velay 

ET 
MONSEIGNEUR  DE  CHARBONNEL 

Archevêque  titulaire  de  Sozopolis 
(1802-1891) 

(SuUe  et   fin) 

Le  nouvel  évêque  n'hésita  pas  à  dé- 
clarer qu'il  préférait  le  ciboire;  mais, 
ayant  pris  le  calice  de  Tautre  main,  il 
le  présenta  à  Pie  IX,  en  disant:  1  Quid 
retribuam  Domino  pro  omnibus  qui 
rétribua  mihi?  »  Et  il  ajouta  :  «  Cali- 
cemacciptam  et  nomen  Dominiinvocabo.  i 
Pie  IX  sourit  et  il  lui  laissa  emporter 
les  vases  sacrés,  qu'il  lég'ua  à  sa  chère 
Eglise  de  Toronto.  «  Ce  que  fut  la  vie 

(i)  Sa  valeur  me  fait  damner. 

(2)  Comme  le  coq,  il  se  réjouit  des  combats. 

{))  En  avant  !  En  avant  ! 


347 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


34 


de  révoque,  Dieu  le  sait,  ceux  qui, 
alors,  rapprochaient  de  près,  admi- 
raient l'activité,  le  zèle  et  le  dévoue- 
ment de  son  administration. 

Rappelons  quelques-unes  de  ses 
œuvres:  Il  décore  mag'nifiquement  sa 
belle  cathédrale  ;  appelle  des  basiliens 
d'Annonay;  pourvoit  avec  leur  con- 
cours aux  besoins  les  plus  urgents  du 
diocèse;  fonde  un  collège;  les  Frères 
des  écoles  chrétiennes  accourent  à  son 
invitation  et  instruisent  les  petits  gar- 
çons ;  les  sœurs  de  Saint-Joseph  vien- 
nent faire  l'éducation  des  filles,  pren- 
dre soin  des  orphelins,  des  malades  et 
des  pauvres.  Avec  leur  aide,  il  crée  plu- 
sieurs orphelinats  et  l'hôpital  général 
de  la  Providence. 

Par  ses  labeurs  et  des  privations  de 
tous  genres,  non  seulement  il  soutint 
ces  établissements  naissants,  mais  en- 
core, il  paj-e  la  dette  diocésaine,  qui 
s'élevait  à  350,000  francs. 

Il  obtint  encore,  mais  non  sans  pei- 
nes, du  gouvernement  Canadien,  le 
droit  d'avoir  des  écoles  catholiques,  sé- 
parées des  écoles  protestantes. 

Tant  de  beaux  et  grands  résultats 
ne  satisfaisaient  point  assez  son  es- 
prit évangélique.  Il  estimait  n'avoir 
rien  fait  tant  qu'il  restait  à  pourvoir 
à  d'autres  besoins.  Pensant  que  son 
vaste  diocèse  gagnerait  à  être  scindé, 
il  demanda  et  obtint  l'érection  de  deux 
nouveaux  évêchés  dans  la  circonscrip- 
tion du  sien  :  celui  de  London  et  celui 
de  Hamilton.  Un  troisième  fut  formé, 
plus  tard,  du  Canada  septentrional. 
Les  sacrifices  pécuniaires,  les  aban- 
dons de  bénéfices  aux  nouveaux  sièges, 
il  les  accomplissait,  avec  une  généro- 
sité sans  bornes.  Aussi  tant  de  services 
rendus,  avec  autant  de  zèle  que  de  dé- 
sintéressement, faisaient  dire  aux 
évêques  du  Canada,  réunis  à  Québec  : 
•  Mgr  de  Charbonnel  a  mérité  le  titre 
de  Père  et  de  fondateur  de  la  province 
ecclésiastique  de  Toronto,  i  Ils  écri- 
vaient à  Pie  IX  que  ses  œuvres  te- 


naient du  prodige  et  causaient  Téton 
nement  et  l'admiration  de  leurs  dioc€ 
sains.  Lui,  seul,  trouvait  qu'il  n'avai 
pas  suffisamment  rempli  sa  tâche  et  j 
demandait  à  être  relevé  de  ses  fon'l 
tions  épiscopales,  qui  ne  s'alliaient  pa 
assez  avec  son  humilité.  Il  ne  songeai 
plus  qu'à  entrer  dans  l'ordre  des  frère 
mineurs  de  Saint-François.  Mais  l^i 
IX,  qui  n'ignorait  rien,  lui  répondit  qu 
tout  indigne  qu'il  se  considérait,  il  n 
saurait  le  remplacer  et  qu'il  méconteu 
terait,  sûrement,  une  infinité  de  fidèles- 
pénétrés  d'admiration  pour  son  zèle  v 
sa  charité,  s'il  acceptait  sa  démissioi^ 
Quelque  temps  après,  Sa  Sainteti 
l'ayant  envoyé  à  Saint-Eusèbe,  l'enga 
gea  à  se  préparer,  dans  une  pieuse  re 
traite,  à  devenir  archevêque  de  Toronto 

•  Mgr  de  Charbonnel,  dit  encore  l'i* 
vôque  de  Valence,  évangélisa  pendan 
dix  ans  cette  terre  qui  lui  était  échu< 
en  héritage . 

«  Au  prix  de  quels  labeurs,  de  quel 
sacrifices,  de  quelles  difficultés  de  tou| 
genre,  il  sera  facile  de  s'en  faire  uu| 
idée,  quand  on  saura  que,  à  son  dé 
part,  sa  ville  épiscopale  fut  érigée  ci 
chef-lieu  d'une  province  ecclésiastique 
et  que  quatre  évêques  purent,  à  peine 
suffire  au  travail  qu'il  avait  entreprii 
tout  seul.  » 

Après  des  méditations  solitaires  e 
de  ferventes  prières,  son  amour  poui 
la  pauvreté  volontaire  triompha  de  1^ 
résistance  du  Pape  et  rautorisatioi 
d'entrer  dans  les  ordres  lui  fut  accor- 
dée. 

f  En  1860,  on  pouvait  voir,  dit,  en 
core,  la  Semaine  religieuse  de  Valv/icr 
au  noviciat  de  l'Auguste  (Aima),  pro 
vince  de  Roumanie,  un  novice  qui  s( 
faisait  remarquer,  moins  encore  pai 
son  âge,  déjà  avancé,  que  par  sa  fer- 
veur. C'était  Mgr  de  Charbonnel .  Comme 
il  s'étais  démis  de  son  titre  d'évèque  dt 
Toronto,  le  souverain  Pontife  le  nomma 
évêque  de  Sozopolis,  m  partibus  infi- 
delium,  >  Il  avait  coutume  de  dire,  avec 


^v 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


350 


irureuse  humeur  qui  le  caractérisait, 

Jrs  capucins  évêques,  on  en  voit  en 

.."ind  nombre,  mais  un  évêque  capu- 

a,  il  n'y  en  a  qu'un  seul  et  c'est 

>M  noviciat  accompli,  il  revint  en 
•îince  et  s'établit  à  Lyon.  Il  fut,  sous 
Kobe  de  bure,  le  moine  le  plus  aus- 
re  et  le  plus  édifiant  et  nous  le  voyons 
lisacrer,  désormais.,  son  existence 
A  prédications  et  aux  retraites.  Les 
.ueors,  qui  firent  le  tourment  de  sa 
-,  vinrent  l'assaillir  jusque  dans  sa 
jile  de  capucin.  Uq  évêché  lui  fut, 
::iement,  offert  en  Algérie,  par  un 

•  listre  de  l'empire,  convaincu  que 
c^r  de  Charbon nel  rendrait  d'éminents 

^rvices  à  la  plus  importante  de  nos 

.'."'Qies. 

^JD  âme  de  chrétien  appartenait 
:  formais  aux  prédications  et,  en  parti- 

-ier,  à  l'œuvre  de  la  Propagation  de 
'  F'jî.  (1)  Il  montait  souvent  en  chaire 

'•'li  les  cérémonies  où  il  était  officiant. 
>^s  allocutions  si  éloquentes  dans  leur 

'-[•iicité,  séduisaient  les  masses.  Nul 
-  ^vait  à  un  si  haut  degré,  le  don  de 

vtiver  les  auditeurs  et  de  les  con- 

1  acre.  Sa  parole  originale  et  incisive 

iisait  au  peuple,  qui  se  familiarisait 
r'ii  aisément  avec  la  doctrine,  dont  il 

^iait  Tapôtre. 

Mirr  de  Charbonnel  ne  manquait 
.  oajs  d'arriver  au  Puy  j^our  assister 

•  ji  ^ndes  solennités  religieuses  de 
-^ite  ville.  Nous  l'avons  vu,  dans  notre 
'-fiance,  aux  processions  des  grands 
j' liés.  A  rinauguration  de  la  statue  de 
• -D.  de  France,  où  Tépiscopat  était 

présenté  par  dix  évêques,  deux  ar- 
-^^èques  et  un  cardinal,  les  regards 
■^  spectateurs  cherchaient,  surtout, 
'î  évoque»  enfant  de  la  Haute-Loire, 

-t  la  belle  et  calme  figure,  était  en- 

^ur  la  demande  des  Présidents,  le  cardinal 
Mo,  préfet  de  la  Propaprandc,   lui   envoya 
''  obédience,  qui  le  cbargeail  de  prêcher  par- 
en  faTeur  de  l'œuvre,  et  recommandait  de 
•  'fr  jTec  les  plus  grands  égards,  un  prélat  qui 
i^^ii  bien  mérité  de  la  religion  catholi(|ue. 


cadrée  d'une  longue  barbe  blanche. 
Son  costume  de  bure  et  sa  crosse  de 
bois  frappaient  vivement  la  foule.  Sa 
popularité  était  partout  très  grande.  On 
admirait  son  zèle  infatigable,  sa  man- 
suétude, son  cœur  ouvert  à  tous.  Tou- 
jours prêt  à  supporter  les  labeurs  du 
saint  ministère,  voulant  suffire  à  tous 
ses  devoirs,  le  moine-évêque  semblait 
se  multiplier.  Il  ne  connaissait  pas  la 
fatigue  et  surmontait  la  soufiFrance.  A 
ceux  qui  lui  conseillaient  de  ménager 
ses  forces,  que  Tàge  et  la  maladie  dimi- 
nuaient, chaque  jour,  il  répondait  : 
€  Il  faut  travailler  pour  le  bon  Maître, 
ici-bàs  ;  nous  nous  reposerons  dans  le 
ciel.  •  S.  E.,  le  cardinal  de  Bonald, 
chargé  d'années,  demanda  au  Pape, 
comme  auxiliaire  officieux,  le  zélé  ca- 
pucin, qu'il  désirait  envoyer  pour  le  re- 
présenter, avec  voix  délibérative,  au 
concile  du  Vatican  de  1870.  Un  tel 
choix  ne  pouvait  qu'être  agréable  à  Sa 
Sainteté.  Il  fut,  donc,  accepté. 

Mgr  Lynch,  de  son  côté,  plein  d'ad- 
miration et  de  reconnaissance  pour  son 
prédécesseur,  le  père  et  le  fondateur 
de  la  province  ecclésiastique  de  To- 
ronto, sollicita,  de  concert  avec  ses 
trois  suflfragants,  les  évêques  de  Ha- 
milton,  de  London  et  de  Sarepta,  de 
rélever  au  rang  d'archevêque,  en  con- 
sidération des  services  qu'il  avait  ren- 
dus à  l'Eglise,  à  la  France  et  au  Ca- 
nada. Le  cardinal  Caverot,  qui  se  trou- 
vait à  Rome,  mit  cette  apostille  sur  la 
requête  des  prélats  américains  : 

•  L'archevêque  de  Lyon,  soussigné, 
se  fait  un  devoir  de  justice  et  de  re- 
connaissance, de  joindre  son  nom  à 
ceux  de  ses  collègues  du  Canada.  De- 
puis son  retour  en  France,  Mgr  de 
Charbonnel,  qui  s'est  retiré  à  Lyon,  a, 
non  seulement  édifié  cette  ville,  si  reli- 
gieuse, par  les  plus  hautes  vertus  et 
les  œuvres  de  son  zèle;  mais  il  a  été 
pour  l'archevêque  l'auxiliaire  le  plus 
utile  et  le  plus  dévoué.  Le  soussigné 
sera^  lui  et  son  peuple,  heureu^x:  et  re- 


351 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


351 


connaissant,  si  Sa  Sainteté  daig'ne 
exaucer  les  vœux  qui  lui  sont  expri- 
més. » 

Le  cardinal  manifesta,  ensuite,  le  dé- 
sir de  remettre,  lui-même,  à  Mgr  de 
Charbonnel,  le  décret  de  promotion. 
Léon  XIII  donna  une  entière  satisfac- 
tion à  une  demande  aussi  légitime, 
qui  honorait  et  celui  qui  en  était  l'ob- 
jet et  ceux  qui  Tavaieut  adressée  au 
Souverain  Pontife. 

Un  décret  de  Léon  XIII,  du  16  dé- 
cembre 1880,  ordonne  que  Mgr  de  Char- 
bonnel, évêque  de  Sozopblis,  jouisse 
du  degré  hiérarchique,  du  titre  et  de 
rhonneur  d'archevêque,  qu'il  possède 
tous  les  droits,  privilèges,  prérogati- 
ves, honneurs  et  prééminence  dont 
jouissent  les  autres  archevêques,  qu'à 
.  la  dénomination  d'évêque  de  Sozopolis, 
il  joigne  l'appellation,  d'archevêque,  de 
telle  sorte  qu'à  l'avenir,  il  soit  dé- 
nommé archevêque -évêque  de  Sozo- 
polis... 

L'ouvrier  évangélique,  qui  avait 
porté  la  parole  de  Dieu  dans  les  deux 
mondes,  qui  avait  prêché  depuis  son 
entrée  aux  Frères  mineurs,  plus  de 
cinquante  retraites  ecclésiastiques,  les 
stations  de  l'Avent  et  du  Carême,  à 
peu  près  chaque  année,  des  retraites 
dans  les  communautés  religieuses,  des 
missions  dans  nombre  de  paroisses, 
fait  des  tournées  de  confirmation  dans 
six  diocèses  différents,  des  consécra- 
tions d'églises,  des  ordinations;  ce 
saint  apôtre  ne  s'arrêta  que  lorsque  les 
forces  lui  manquèrent.  A  quatre-vingts 
ans,  il  donnait  encore  la  confirmation, 
présidait  des  cérémonies  religieuses, 
prêchait,  avec  la  même  ardeur,  et  pro- 
duisait, partout,  d'abondants  fruits  de 
bénédiction. 

Il  s'était  retiré,  en  1882,  au  couvent 
delà  Roche,  puis  à  celui  de  Crest,  pour 
prendre  quelque  repos  et  se  recueillir, 
avant  d'entrer  dans  le  sein  de  Dieu  ; 
mais  il  donna,  encore,  !a  confirmation 
quatre  ans  après  à  Die,  à  Lyon,  quit- 


tant pour  un  jour  la  retraite  où  il  s 
préparait  à  sortir  de  ce  monde.  Sa  vil 
s'était  passée  dan  la  pratique  de  toi^ 
tes  les  vertus  et  devait  illustrer  comu^ 
on  l'a  dit,  le  nom  de  sa  famille,  i)lu| 
encore  que  les  hauts  faits  de  ses  ai^ 
cêtres. 

La  veille  de  sa  mort,  il  dit  aux  Rlj 
PP.  de  Crest,  avec  l'accent  de  la  foi  l| 
plus  vive  :  t  Ah!  si  je  pouvais  aU»i 
chanter  ry4^/6'/wia  là-haut!  » 

Jusqu'à  sa  dernière  heure,  Mgr  r 
Charbonnel  travailla,  avec  ardeur,  a| 
salut  des  âmes.  Il  entendait,  encore,  dci 
confessions  le  samedi  saint,  et  expj 
rait,  comme  saint  Mayol,  premier  ablj 
de  Cluny,  dans  sa  cellule  de  moine, 
plus  beau  jour  de  l'année  chrêtienn* 
entouré  de  ses  frères  agenouillés  à  so 
chevet,  pour  recevoir  sa  dernière  bèn 
diction. 

Ses  obsèques  eurent  lieu  le  1*'  avri 
au  milieu  d'une  assistance  très  nom 
breuse.  Tout  le  clergé  de  Crest,  1 
archiprêtres  de  Granne,  Saillaus,  Di 
etc.,  MM.  les  chanoines  Bouroule 
Bouloumey,  Imbcrt,  Gachet,  Chapui 
etc.,  un  grand  nombre  de  prêtres  d 
environs  étaient  là. 

Le  deuil  était  conduit  par  les  pa 
rents  de  Mgr  de  Charbonnel,  parii| 
lesquels  se  trouvaient  le  marquis  »! 
Longueil,  M.  de  Montravel,  et  les  I*t 
res  capucins  du  couvent  de  Crest. 

Les  cordons  du  poêle  étaient  tenus  pn 
le  R.  P.  Constans,  provincial  de  l'onir 
des  Capucins,  le  P.  Laurent,  sous 
prieur  d'Aiguebelle,  remplaçant  1 
R.  P.  Abbé,  souffrant,  MM.  Louis  Bc 
rel  et  Victor  Prudhomme. 

M.  le  chanoine  Colomb,  vicaire  g^j 
néral,  fit  la  levée  du  corps  et  un 
messe  solennelle  fut  célébrée,  a 
cours  de  laquelle  VOrphéon  de  Crest 
fait  entendre,  d'une  façon  remarqua 
ble,  des  chants  d'un  grand  caractiT.-. 

Après  la  messe,  Mgr  l'évêque  il 
Valence  est  monté  en  chaire  et  dans  <| 
langage  si   éloquent  et  si   touchan 


3.0 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


354 


i  >Qt  réminent  prélat  a  le  secret,  a  re- 

*  ?.cé  la  Tie,  si  noblement  remplie,  de 

hi:r  de  Charbonnel. 
^UrTf  a  ensuite  donné  Tabsoute. 
Grâce  à  une  municipalité  tolérante, 
^.rcbevèque  défunt  a  pu  être  enterré 
à  il  lavait  demandé,  c'est-jVdire  dans 
r  :;'",los  des  ER.  PP.  Capucins,  sous  la 
.spelle  du  Monastère,  hélas,  toujours 

Vrmee  au  public,  en  vertu  d'iniques 

Lassistance  s'est  ensuite  retirée  en 
rr-iie  à  une  religieuse  émotion. 

La  mort  du  vénérable  Prélat  mit  en 
i  lil  les  familles  du  Chayla,  de  Lon- 

a^^i!,  (le  Lorgferil,  de  Vaux,  de  Courége, 
Glavenas,  de  Laurens-Castelet , 
i  A;rrain,  de  Pracontal,  de  Vesvrotte, 
>  Villeneuve,  Du  Lac,  de  Fugères,  de 
:rlcast2l,  etc. 

Mirr  de  Charbonnel  aimait  le  Velay, 
i  y  venait  régulièrement,  à  des  inter- 


M 


Ui 


valles  plus  ou  moins  éloignés,  et 
toutes  les  fois  que  des  loisirs  le  lui 
lui  permettaient  ou  que  le  réclamait  le 
soin  de  sa  santé.  Il  ne  manquait  ja- 
mais, alors,de  faire  de  longues  et  fré- 
quentes visites  au  petit  séminaire,  où 
il  aimait  à  s'entretenir  avec  les  élèves. 
Les  œuvres  diocésaines  trouvaient  en 
lui  un  généreux  bienfaiteur.  Il  écri- 
vait au  rédacteur  des  annales  de  l'œu- 
vre du  séminaire  :  •  Comme  enfant  du 
Velay,  je  donne  cinq  cents  francs  par 
an  au  séminaire  du  Puy  ;  et  quand  le 
siège  rentrera  dans  ses  biens,  le  sémi- 
naire recevra  le  double  de  cette  somme 
en  vertu  d'une  constitution  qui  doit 
me  survivre.  »  La  dernière  liste  de 
souscription  des  annales  relatait  un 
autre  don  de  cinq  cents  francs  que  le 
vénérable  prélat  venait  d'adresser  au 
supérieur  de  cet  établissement. 

Louis  Pascal. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES   DU  MOIS  DE  JUIN 


BT  BAPPBL  DBS  MOIS  PRiCÂDBNTB 


H w/er-Gabriel- Jean-Marie ,  marquis 
^■'  Brossard,   fils  de  défunts  Henri- 
îiirles-Sébastien-Marie,  marquis   de 
irjssard,    chevalier     de    la     Légion 
lionneur,  ancien  attaché  au  secréta- 
-M  général  de  l'Algérie,  puis  au  mi- 
stère  de  la  marine,  et  de  Cécile-José- 
.iue-Âdelaïde  Le  Métayer,  et  Blanche- 
-Ifirie  de  la  Noë,  fille  de  Gaston-Ovide 
^  la  Noë,  colonel  du  génie,  sous-di- 
:  ^îeur  du  service    géographique  de 
™é%  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
i  ur,  et  »le  Marie-Charlotte-Augustine 
î' Fahre  de  Lavalette. 
Le  mariage  a  été  célébré  le  23  avril. 


en  réglise  de  Saint-Thomas-d'Aquin, 
à  Paris. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  comte  Gabriel  de  Brossard,  son  on- 
cle, et  Henri  de  Ronseray,  son  cousin; 
pour  la  mariée  :  le  général  Nayral  et 
le  baron  de  Pages  de  Pourcairès,  ses 
grands-oncles. 

(Voir  pour  la  famille  de  Brossard, 
les  Bulletins  de  1889,  col.  430,  et  de 
1890,  col.  179,  783.) 

D^azur^  à  3  fleurs  dfi  lys  d'or  (ou  de 
France),  à  la  bande  d argent ^  brochant 
sur  le  tout. 


^A^WW>\^t^S^S/«/\/\^^^ 


355 


LE  BX7LLBTIN   HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


Edouard,  baroa  de  Baatard  Saint  De- 
nis, fils  d'Arthur,  baron  de  Bastard 
Saint-Denis  et  de  Marie  de  Mallevillc, 
avec  Marie  Alice  dé  Rohan-Chabot, 
fille  de  Charles  Guy-Fernande  comte 
de  Chabot  (frère  du  duc  de  Rohan-Cha- 
bot)  et  de  Marie -Augusta- Alice  Baudon 
de  Mauuy. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le 
1«'  juin  en  l'église  de  Saint-Pierre  de 
Chaillot  par  Mgr  Tévèque  de  Vannes. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  son 
oncle,  le  vice-amiral  de  Dompierre 
d'Hornoy  et  le  marquis  de  Malleville  ; 
ceux  de  la  mariée,  son  oncle  le  duc  de 
Rohan  et  le  général  marquis  d'Abzac. 

(Voir  pour  la  maison  de  Bastard,  les 
Bulletins  de  1886,  col.  428;  1888,  col. 
161,  493;  1890,  col.  668.) 

JD'or,  à  la  demi  aigle  de  Vempire 
éployée  de  sable;  mi-parti  d'azur  à  la 
fleur  de  lys  d!^or. 

Devise  :  Cunctis  nota  fides. 

(Voir  pour  la  maison  de  Rohan-Cha- 
bot  les  Bulletins  de  1886,  col.  357; 
1888,  col.  358.) 

Ecar télé, aux  1  et  4  de  gueules  d  9  md- 
des  d^or,  accolées  et  rangées  en  fasce, 
d,  d,  3j  qui  est  de  Rohan  ;  aux  2  et  3 
dU'or^  à  3  chabots  de  gueules^  nageant 
amont  l'eau  2  et  ï,  qui  est  de  Chabot. 

Devises  :  Concussus  resurgo»  —  Poliùs 
mori  quam  fœdari. 


■#^i%^%#'^^^»^>^^^S^^%/»^ 


Le  vicomte  Henry  Palluat  deBespet, 
fils  du  comte  Joseph-Emile  Palluat  de 
Basset  et  de  la  comtesse  née  Mdrie-Co- 
ralie-Claire  de  Chapel,  déi^.édée,  avec 
Marcelle  d'Adhémar,  fille  du  vicomte 
Olivier  d'Adhémar  et  de  la  vicomtesse 
née  Verdet,  fille  de  Tancien  président 
du  tribunal  et  de  la  chambre  de  com- 
merce d'Avignon,  chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  2  juin  a 
Avignon  (Vaucluse.) 


La  famille  Palluat  de  Besset,  d'aprè 
le  savant  archiviste  de  la  Loire,  M.  d 
la  Tour  de  Varan,  est  originaire  d| 
Saint-Chamond.  Eile  s'est  établie  dé 
puis  deux  cents  ans  à  Saiut-Etieuni 
et  a  produit  un  grand  nombre  d'hom 
mes  recommaudables.  Sa  filiation  suij 
vie  remonte  au  commencement  di 
xvii«  siècle.  C'est  à  la  suite  d'un  mm 
riage  contracté  en  1613  que  le  nom  à\ 
Besset  fut  ajouté  au  sien.  Jean  Pal 
luat-Besset,  né  en  1622,  avocat  ai 
parlement,  puis  procureur  du  roi  ei] 
l'élection  en  1655,  et  conseiller  du  roii 
fut  élu  échevin  de  Saint-Etienne  ei 
1669. 

Jean  de  Palluat  Besset,  écuyer,  con- 
seiller et  i>rocureur  du  roi  en  Télectiou 
ép.  en  1722  Marguerite  Bernou  de  Ho 
chetaillée  de  Nantas.  il  fut  pourvu 
d'une  charge  de  secrétaire  du  roi  eii 
1730. 

Cette  famille  a  donné  en  outre  plu- 
sieurs officiers,  entr'autres  Antoine  de 
Palluat,  capitaine  au  régiment  d'in- 
fanterie de  Monsieur.  Antoine-Jean  (V 
Palluat  de  Besset,  écuyer,  représenta 
sa  famille  à  l'assemblée  de  la  noblesse 
de  Forez  en  1789.  Claude-Henri  Pal- 
luat de  Besset,  né  en  1806,  ép.  le  îi 
juin  1832  Jeanne-Louise  Perret-Du- 
bois, dont  Joseph-Emile,  né  en  18:in, 
comte  romain,  père  du  marié.  —  Résid. 
Château  de  la  Salle-Nervieux,  par  BhI- 
bigny  (Loire.) 

Le  vicomte  Alfred  Palluat  de  Besset» 
frère  du  marié,  a  ép.  au  mois  de  fé- 
vrier dernier,  Jeanne  de  la  Plague,  au 
château  de  Peynots  par  Montbrison 
(Loire). 

Le  comte  Palluat  de  Besset,  père  du 
marié,  a  ep  en  secondes  noces  Mllf 
d'Humières,  dont  postérité. 

De  gueules  y  à  un  lion  d'or  et  un  (jrif- 
fon  d* argent  affrontés^  soutenant  un  fn 
de  lance  renverse ^  à  un  croissant  '''' 
même  cnpoifite;  au  chef  d*azur  chargé 


«.'< 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


S58 


.;  wi' 


■'  rose  d* argent  entre  deux  étoiles 

Alias  :  De  gueules^  à  un  fer  de  lance 

\rij^.'nt  la  pointe  en  has^  aboutissant  à 

n  '  Mssani  montant  de  mênie^  et  sou- 

^  i  (Vun  lio7i  d*o7*  à    dextre  et  d'une 

.;.'••  d'argent  à  senestre  affrontés;  au 

'•'f  cfjusti  cCazur    chargé  d'une    rose 

i  "'(jent  accostée  de  deux  étoiles  d'or, 

1.  i  Tour- Varan). 

Li  maison  d'Adhémar,  une  des  plus 
:::  iennes  et  des  plus  illustres^  du  midi 
.  ia  France,  est  orig-inaire  de  la  pro- 
.lioe  de  Dauphiné;  elle  a  fait  de  nom- 
•-uses  branches  qui  se  sont  répan- 
ds en  Provence  en  Rouergue  et  Lan- 

-  :-«ioc.    La  branche   ainée  de    cette 
,îi-^e  chevaleresque,  dont  le  nom  fi- 

-  :re  parmi  ceux  des  chefs  ou  promo- 
irs  de  la  première  croisade,  s'étei- 

.  iit  au  XVII®  siècle,  avec  les  sgrs  de 
'r::rnan,  dans  la  maison  de  Castel- 
:ie. 

Lambert    de    Monteil    d'Adhémar, 

.  •^valier,  sp-r  de  Lombers,  vivant  en 

'^'A  fut  la  lige  des  sgrs  deMontfalcon, 

^  Cransac,  en  Rouergue,  et  de  Lanta- 

:.'ic,   dans    le   Haut-Languedoc.   La 

r'iiiche  de  Montfalcon  a  fait  ses  preu- 

V'^s  de  cour  le  18  mars  1765. 

Lps  sgrs  de  Saint-Maurice  de  Case- 

.he,  dans  le  Bas-Languedoc,  main- 

>Ljus  dans  leur  noblesse,   par  juge- 

.^^ut  de  M.  de  Bezons  le  20  octobre 

•Oi*,  établissent  leur  filiation  depuis 

-wre  d'Adhémar  vivant  en  1440.  Ses 

i-condants    possèdent    encore     une 

Mite  foncière  payée  par  les  tenanciers 

'une  partie  des  biens  provenant  du 

::rtage  de  la  baronie  de  Montclus,  qui 

itrèrent  dans  cette  maison  par  une 

ransaction  de  1281  passée  entre  Bau- 

wiine  de  Montdragon  et  Dracone  de 

Mtiitdragon,    sa   sœur,   mariée   avec 

iiraud  d'Adhémar,    sgr    de  Monteil. 

irmor.  de  Languedoc^  1.  28-29.) 

Les    branches    qui    existaient    en 

Rouergue  et  en    Languedoc  r  étaient 


connues  sous  le  nom  d'Azémar  et  Ad- 
zémar  par  corruption  de  leur  nom  pri- 
mitif Adhémar. 

Celle  de  la  mariée  fut  autorisée  par 
un  arrêt  de  la  cour  de  cassation  du  8 
mars  1841  à  reprendre  son  nom  patro- 
nymique «  d'Adhémar  »  comme  issue 
de  Pierre  d'Adhémar,  vivant  en  1440. 
Elle  est  représentée  aujourd'hui  par 
Roger  comte  d'Adhémar,  grand-père 
de  la  mariée,  chef  de  la  branche  aînée 
à  Montpellier,  par  son  fils  le  vicomte 
Olivier  d'Adhémar,  à  Avignon,  père 
de  la  mariée,  et  par  son  neveu,  le  vi- 
comte Pî'erre-Elisabeth-Lambert  d'A- 
dhémar, à  Montpellier. 

Un  rameau  issu  de  la  branche  aînée 
qui  précède  est  représenté  par  Antoine- 
G^aôriW  Henri,  vicomte  d'Adhémar  de 
Cazevielhe,  au  château  de  Saint-Mau- 
rice de  Casevielhe  par  Vézenobres 
(Gard),  oncle  du  chef  de  la  famille  et 
père  de  la  vicomtesse  Philippe  d'Adhé- 
mar, à  Montpellier,  dont  la  fille  Char- 
\oii'^.'Gdi\}T\Q\\^Madeleine  a  épousé  le  9 
février  1892,  à  Montpellier,  Léonce- 
Snli^.^' Etienne  de  Seynes,  lieutenant 
au  8«  régiment  d'infanterie,  fils  de 
Jules  de  Seynes  et  de  Lucie-Berthe 
Dumas  de  Marveille. 

D^azur^  à  la  bande  d^argent  chargée 
de  trois  croissants  de  sable  et  un  lion 
d'or  en  chef. 

Les  armes  primitives  de  la  maison 
d'Adhémar  étaient  :  D'*or^  d  trois  ban- 
des d*azur;  plus  tard  elles  ont  été  po- 
sées sur  :  mi-parti  de  France  ancien  et 
de  Toulouse, 

Devise  :  Plus  d'honneur  que  d'hon* 
neurs. 


Marie- Emmanuel  comte  Emmanuel 
de  Mac-Mahon,  capitaine  au  4*  batail- 
lon de  chasseurs  à  pied,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  3®  fils  de  Marie- 
Edme-Patrice-Maurice  de  Mac-Mahon, 
duc  de  Magenta,  maréchal  de  France» 
ancien  président  de  la  République,  et 


359 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


36' 


d'Elisabeth-Sophie  de  la  Croix  de  Cas- 
tries,  avec  Marguerite  de  Fromessent 
fille  unique  de  feu  Gaston-Antoine  de 
Gbinot,  vicomte  de  Fromessent  ancien 
officier  de  cuirassiers  et  de  la  vicom- 
tesse née  Amélie  de  Villiers  de  la  Noiie. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  en 
l'église  Sainte-Clotilde  par  S.  E.  le 
cardinal  Richard,  dans  les  premiers 
jours  du  mois  de  juin.  Les  témoins 
étaient,  pour  le  marié  :  le  comte  Pa- 
trice de  Mac-Mahon,  capitaine  au  8« 
bataillon  de  chasseurs  à  pied,  son  frère 
et  le  marquis  de  Mac-Mahon,  son  cou- 
sin ;  pour  la  mariée,  le  comte  de  Bé- 
thune,  son  grand  oncle  et  tuteur  et  le 
comte  de  la  Noue,  colonel  du  14®  régi- 
ment d'artillerie,  son  oncle. 

(Voir  pour  la  maison  de  Mac-Mahon, 
ie  Bulletin  de  1886,  col.  685.) 

D'argent,  à  3  lions  léopardés  de  gueii* 
les^  armés  et  lampassés  d'azur^  Vun  iwr 
Vautre;  on  blasonne  quelquefois  les 
lions  cont repassants^  ou  bien  la  tête 
contournée. 

Devise  :  Sic  nos^  sic  sacra  tuemur. 

La  famille  Chinot,  vicomtes  de  Fro- 
messent, appartient  à  une  ancienne 
noblesse  de  Bourgogne,  transplantée 
dans  le  Boulonnais  au  xiv''  siècle.  Elle 
a  donné  de  vaillants  officiers  et  des 
chevaliers  de  Saint-Louis.  N...  de 
Chinot,  lieutenant  d'une  compagnie 
d'hommes  d'armes  du  duc  de  Bourgo- 
gne se  fixa  en  Boulonnais  vers  1380  et 
fut  père  de  Hyerosme  de  Chinot,  sei- 
gneur du  Val,  pensionné  du  duc  de 
Bourgogne.  Philippe,  seigneur  du  Val, 
fils  de  celui-ci,  homme  d'armes  des 
ordonnances  du  roi,  pair  et  seigneur 
de  Fouquenhove,  lieutenant  général 
du  Boulonnais  ;  Claude  de  Chinot,  che- 
valier, pair  et  seigneur  de  Fouquen- 
hove, gentilhomme  de  la  chambre  du 
roi,  en  1611;  Louis,  son  fils,  capitaine 
au  régiment  de  Navarre  en  1659; 
François,  major  d'infanterie,  chevalier 
de  Saint-Louis,  major  pour  le  roi  à 


Bapaume  en  1705;  Jean-Baptiste  di 
Chinot,  pair  et  seigneur  de  Fouquen 
hove,  de  la  vicomte  de  Fromessent  etc. 
colonel  d'inianterie,  chevalier  de  Saint 
Louis  eu  1789;  Charles  de  Chinot,  ca- 
pitaine c<»mmandant  au  régimen 
royal  des  vaisseaux,  chevalier  de  Saint 
Louis  (1789),  fils  du  précédent;  Frédé- 
ric de  Chinot,  vicomte  de  Fromessent 
officier  aux  lanciers  de  la  garde  épousî 
en  1835,  Albine-Charlotte-Gabrieîle  d( 
Béthune-Hesdigneul,  dont  :  Gaston 
Antoine,  père  de  la  mariée. 

D'^argent^  à  3  molettes  de  gueules. 
Devise  :  Laïcs  Deo  semper. 


*M«/wwww^^^nr 


Marie-Françoîs-René-Fulgence ,  vi- 
comte de  Pomyers,  fils  de  Marie- 
François-Edward-Fulgence,  comte  d« 
Pomyers,  ancien  officier  de  cavalerie, 
et  d^  Marie-Léonie-Jeanne-Antoinettti 
de  Montreuil,  avec  Jeanne-Marie  de  lé 
Guère,  fille  unique  de  Baymond-Jac- 
ques-Marie  Pantin,  comte  de  la  Guère, 
et  de  Marie  -  Antoinette  -  Charlotte  - 
Louise  de  l'Escalopier. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  3  juin,  en 
l'église  cathédrale  de  Bourges.  Les 
témoins  étaient,  pour  le  marié  :  le 
baron  de  Montreuil  et  M.  de  la  Haye, 
son  oncle  ;  pour  la  mariée  :  le  marquis 
de  la  Guère,  son  oncle,  et  le  vicomte 
de  Juigné,  son  cousin. 

La  famille  de  Pomyers,  ou  Pomiers, 
s'est  signalée  dans  la  magistrature 
aux  parlements  de  Paris  et  de  Bor- 
deaux, et  dans  la  carrière  militaire. 

Girault  de  Pomyers  était  maître  des 
requêtes  du  palais  de  Paris  en  1346  ; 
Amanieu  et  Jean  de  Pomyers,  capi- 
taines gascons,  suivirent  le  roi  Charles 
Ven  1364;  Guillaume-Sansde  Pomiers, 
vicomte  de  Fronsac,  fut  décapite  à 
Libourne  par  les  Anglais  en  1452: 
Saubat  de  Pomiers,  baron  du  Breuil 
était  président  à  Bordeaux  en  1563; 
Joseph  de  Pomiers,  baron  d'Agassac, 


y  )* 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


362 


'^it  conseiller  au  même  parlement  en 
VA  ;  Pierre  de  Pomiers,  sgr  de  Fran- 
:ou,  fut  g^entilhomme  ordinaire  du  roi; 
.  .•auçois-Noël,  g-arde  du  corps  eu  1777, 

A  I  un  des  défenseurs  de  ]a  famille 
r  yale  aux  journées  des  5  et  6  octobre 
.TS9.  La  branche  aînée  de  cette  famille 
'  eat  éteinte  en  la  personne  de  Joseph- 
-^  iubat  de  Pomiers,  baron  d'Agassac, 
;  résident  aux  requêtes  du  Parlement 
ie  Bordeaux»  en  1750. 

Uargetht^  au    pommier    de   sinoplo, 
'  ifé  d*or  ;  au  chef  (Tazur  chargé  de 
:■  '>.saYUs  cTor. 

Devise  :  A  fructibus  eorum  cognoscetis 

La  maison  Pantin  représentée  par  les 

.Mixbranches  existantes  de  Landemont 

t  Je  la  Guère  est  de  très  ancienne  race 

1  valeresque  normande.  Elle  se  fixa 

a  Anjou  avec  Philippe  Pantin,  sire 

:t  fiertin  et  de  Lamotte,  sénéchal  des 

'  mtés  de  Poitou  et  de  la  Marche,  en 

.Î'i8,   marié  avec  Hameline  de  Beau- 

;  reau,  dame  de  la  Hamelinière  ;  Har- 

.uuin,   leur  fils,  se  croisa  en   1190  ; 

•jaillaume,fut gouverneur  d'Angers  en 

1320  -,  Jean,  capitaine  du  château  de 

lisson,  en  1477  ;  Jean,  maréchal  de 

ataille  de  François  I"  ;  Claude  Pan- 

r.Q,  marquis  de  la  Hamelinière,  baron 

de  Landemont,  chevalier  de  Tordre  du 

^ii,    était    capitaine    de    50   hommes 

l'armes     en    1640  ;    Charles-François 

Pantin  de  Landemont  fut  capitaine  des 

vaisseaux  du  roi. 

La  branche  aînée  de  Landemont  a 
pour  chef  Marie-Alexandre-Eug-ène- 
Ambroiae  Pantin,  comte  de  Landemont, 
marié,  en  1882,  à  Marie-Euphémie 
Casta  de  Beauregard  ;  la  branche  de  la 
Guère  a  pour  chef  Marie-Austregésile- 
Arthur  Pantin,  marquis  de  la  Guère, 
oQcle  de  la  mariée,  qui  a  épousé  en 
l8o9,  Angélique  Destutt  d'Assay. 

(Voir  le  Bulletin  de  1891,  col.  626.) 

D^argeni^  à  la  croix  de  êable,  canton- 
née de  4  molettes  d  5  rais  de  gueules. 


Devise  :  Crux  dux  certa  salutis. 
Cri  :  Pantin^  hardy^  en  avant  l 


Le  vicomte  Raoul  de  Quélen,  fils  du 
comte  Raoul  de  Quélen  et  de  la  com- 
tesse, née  de  Beaurecueil,  avec  Antoi- 
nette Oppenheim,  sœur  du  baron  Op- 
penheim  et  de  la  marquise  de  Lentilhac. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
7  juin,  en  la  paroisse  de  Saint-Honoré 
d'Eylau,en  la  chapelle  des  catéchismes. 
Le  Saint-Père  avait  envoyé  sa  béné- 
diction apostolique. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  général  vicomte  de  Quélen,  et  le 
comte  Alphonse  de  Quélen  ;  pour  la 
mariée  :  le  baron  Robert  Oppenheim  et 
le  marquis  de  Saint-Jean  de  Lentilhac. 

La  maison  de  Quélen,  issue  enjuvei- 
gueurie  de  Poher,  est  l'une  des  plus  il- 
lustres de  Bretagne.  Eon,  François, 
Christophe  et  Jean  de  Quélen,  tous  fils 
d'Olivier  de  Quélen  et  de  Jeanne  de 
Penhoët,  suivirent  Saint-Louis  en 
en  Terre-Sainte  et  les  trois  derniers 
furent  tués  %  la  bataille  de  Mansourah 
(vii«  croisade). 

Eon,  seul  revenu  en  Bretagne,  re- 
partit à  la  vm®  croisade  en  1270  avec 
ses  quatre  fils  :  Conan,  Marc,  Tristan 
et  Yvon  ;  mais  les  trois  derniers  mou- 
rurent comme  Saint-Louis,  près  des 
ruines  de  Carthage.  Conan  sire  de 
Quélen  et  Yvon  de  Quélen,  furent 
chambellans  à  la  cour  ducale. 

Cette  maison  a  fourni  nombre  d'offi- 
ciers, colonels,  mestres  de  camp,  gar- 
des du  corps;  Urbain- Guillaume,  com- 
te de  Quélen,  maréchal  de  camp  en 
1781  ;  Claude-Louis,  chef  d'escadre  en 
1786,  des  abbesses,  des  pages  etc.,  des 
chevaliers  de  Malte  et  de  Saint  Louis. 
Le  comte  Louis  de  Quélen  fut  admis 
aux  honneurs  de  la  cour  en  1770.  Amé- 
dée-Auguste,comtedeQuélen,étaitgen- 
tilhomme  de  la  chambre  de  Charles  X; 
Hyacinthe-Louis,  comte  de  Quélen, 
archevêque  de  Paris,  pair  de  France, 


363 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


3^ 


commandeur  du  Saint  Esprit,  membre 
de  l'Académie  française,  mourut  le  31 
décembre  1839. 

Burelé^  d'argent  et  de  gtceules  de  10 
pièces. 

Devise  :  E  peb  amser  Quelen  (En  tout 
temps  Quélen)m 

(Voir  pour  la  famille  Oppenheim,  ba- 
rons autrichiens,  le  Bulletin  de  1888, 
col.  489). 

De  sahle^  à  une  ancre  d^argeni^  avec 
sa  gumêne  de  méme^  le  champ  chape 
ployé  de  gueules  à  2  couronnes  à  Vanti- 
que  d'or  ;  au  chef  d^azur,  chargé  d*une 
étoile  d'argenty  hérissée  d''or. 

Devise:  Iniegritas^  concordia^  indus' 
tria. 


^^^^^»^^^^^/V^P^^^^ 


i^'^/eo^-Edouard-Sophie-Marie,  comte 
Félix  d'Hunolstein,  lieutenant  de 
vaisseau,  chevalier  de  la  Lég'ion  d'hon- 
neur, fils  aîné  de  Félix-^n^ome- Augus- 
te Vogt,  baron  d'Hunolstein,  et  d'An- 
ne-il/arie-Joseph  de  Montmorency-Lu- 
xembourg, avec  A  rmande-Félicité- Jo- 
séphine-Marie-Nelly  de  Lévis-Mire- 
poix,  fille  d'Adrien -Charles-i^eVia'-Ma- 
rie,  comte  de  Lévis-Mirepoix,  ancien 
chef  d'escadrons,  député  de  TOrne,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur,  et  d'A- 
délaïde-Albertine-il/ar^^e  Pruvost  de 
Saulty. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
9  juin,  en  l'église  de  Sainte-Clotildc. 
Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  :  le 
comte  d'Hunolstein  et  l'amiral  baron 
Duperré  ;  pour  la  mariée,  le  marquis 
de  Lévis  et  N...  de  Saulty. 

(Voir  pour  la  maison  Vogt  d'Hunols- 
tein, les  Bulletins  de  1886,  col.  687,  et 
1889,  col.  232-33). 

D*argent^  à  2  fasces  de  gueules  ac- 
compagnées de  12  billettes  couchées  de 
méme^  Ô^  4  et  3. 

(Voir  pour  la  maison  de  Lévis,  le 
Bulletin  de  1886,  col.  425.) 


D'or  à  3  chevrons  de  sable. 

'Devise:  Dieu  agde  au  second    chr 
tien  Devis. 


■  VM«/SAA/kA^S/WS/S^V« 


Jean-Georges  CoudercdeFonlong-ufj 
lieutenant  au  26^  régiment  de  ligrnti 
tils  du  lieutenant-colonel  Couderc  d 
Fonlongue,  tué  à  la  bataille  de  Coul 
miers  le  9  novembre  1870,  et  de  Mil 
Pauline  de  Mérignac. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  15  juin,  ei 
la  cathédrale  de  Nancy,  par  Mgr  Turî^ 
naz  ;  les  témoins  étaient,  pour  le  ma^ 
rié:  le  marquis  de  Montferrand,  soij 
oncle,  et  le  comte  de  Montferrand,  solI 
cousin;  pour  la  mariée,  son  frère,  Mj 
deMetz-Noblat  etM.  de  la  Chaise,  sou 
beau-frère. 

MM.  Hippolyte  et  Jean-François- 
Auguste  Couderc,  nés  à  Alby,  le  pre- 
mier le  4  mars  1819,  le  second  le  19 
janvier  1820,  aïeul  et  grand-oncle  du 
marié,  furent  autorisés,  le  4  avril  1866, 
à  ajouter  à  leur  nom  celui  de  Fonlou- 
gue,  que  portait  leur  mère  et  aïeule. 

Le  marié  a  un  frère  cadet  Charles- 
Henri,  lieutenant  au  5"  régiment  de 
hussards,  et  un  second  frère  plus 
jeune. 

Un  de  ses  cousins,  Jacques-Alfred 
Couderc  ide  Fonlongue  est  capitaine  du 
génie,  attaché  au  service  géographi- 
que. 

(Voir  pour  la  famille  de  Metz  de  No- 
blat,  le  Bulletin  de  1889,  pol.  415  et 
556.) 

D'*azur,  au  monde  cintré  d^or  somme 
d'une  croix  pattée  de  mém^^  qui  est  de 
Metz  ;  ecartelé  de  gueules^  à  3  grenades 
dor,  tigées  et  feuille  es  de  sinople^  qui 
est  de  Noblat. 


^>^^^^^*^KJVSf^k^^^>r 


Le  vicomte  Etienne  d'Arche,  sous- 
directeur  du  haras  de  Pompadour,  fils 
de  Jean  -  Baptiste  -  Bernard  -  Etienne, 
comte  d'Arche,  et  de  Marie-Catherine- 


î-o 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


366 


^'^hrielledaCheyron  du  Pavillon,  décé- 
^-.  avec  Yvonne-Mhrie  de  la  Corbière, 
.!h  du  marquis  de  la  Corbière  et  de  la 

...induise     née    Cécile-Louise-Camille 

■Tji'.t  delà  Cour. 
Le  marîag-e  a  été  célébré  le  15  juin, 
::  Teg-lise  de  Migrnaloux,  près  Poitiers. 
Lu    princesse    de    Canino,   née   de 

j.' .-champ,  était  tante  de  Madame  de 
.  Corbière,  et  entretenait,  de  son  vi- 

.-.iit,  des  relations  fort  amicales  avec 

La  famille  de  la  Corbière  s'est  adres- 
-e  au  cardinal  Bonaparte  pour  avoir 
.^.  bénédiction  du  Pape. 

Le  cardinal  a  répondu  par  un  billet 
.  lit  voici  la  traduction  exacte  : 

•  Le  cardinal  Bonaparte  salue  avec 
'  •listinction  Texcellent  marquis  de  la 
«  i.'urbière  et  lui  fait  savoir  qu'il  a  été 

exaucé.  Notre  Saint-Pôre  ayant  bé- 
■  Dignement  accordé   sa   bénédiction 

•  pour    Mademoiselle    Yvonne-Marie. 
«  —  Il  se  recommande  aux  prières  de 

•  tous.  —  Rome,  11  juin  1892.  • 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
jinte  du  Pavillon,  de  la  branche  dite 
•:i^  Salig-nac,  son  oncle,  et  Rog*er 
.r  Lattre  de  Tassigny  ;  ceux  de  la  ma- 
i^  :  M-  de  Maismout,  son  oncle,  et.M. 
•:^  Frauqueville,  son  cousin, 

tVoir  pour  la  maison  d'Arche,  origi- 
: '.ire  du  Limousin,  passée  en  Guienne, 
injourd'hui  fixée  dans  la  Charente- 
Uiferieure,   le   Btdletin  de   1892,    col. 

Wazur^  à  une  arche  cT or  sur  une  ri- 
-i-'re  (Targent^  surmontée  (Tune  colombe 
l'or  becquée  de  gueules  portai) t  au.  bec 
ffi  rameau  de  sinople. 

iVoir  pour  la  maison  de  la  Corbière, 
nginaire  du  Maine,  aujourd'hui  fixée 
Il   Poitou,  le  Bulletin  de    1890,   col. 

U argent^  au  lion  de  sable  aryné^  lam- 
liasse  et  couronné  de  gueules. 


Atirélien-G^orge^  -  Marie  -  Joseph  de 
Courson  de  la  Villeneuve,  lieutenant 
d'artillerie,  quatrième  fils  de  défunt 
^iB>T\Q'Aurélien^  comte  de  Courson  de 
la  Villeneuve,  administrateur  de  la  bi- 
bliothèque impériale  du  Louvre,  che- 
valier de  la  Lég-ion  d'honneur,  et  de 
Marie-Pauline  Le  Jumeau  de  Kerg^ara- 
dec,  avec  Anne  du  Breil  de  Pontbriand, 
fille  de  Paul-Marie  du  Breil,  vicomte 
Paul  du  Breil  de  Pontbriand,  et  de 
Marie-Eugénie  Brillet  de  Candé. 

Le  mariag-e  a  été  célébré  le  19  juin 
en  l'église  de  Loire  (Maine-et-Loire). 

Les  témoins  étaient,  pour  la  mariée  : 
ses  oncles,  le  baron  Paul  de  Candé  et 
le  vicomte  Henri  du  Breil  de  Pont- 
briand; pour  le  marié  :  le  colonel  de 
Courson  de  la  Villeneuve,  comman- 
dant le  43®  régiment  d'infanterie,  son 
frère,  et  le  vicomte  de  Kergaradec,  son 
oncle. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Courson,  en  Bretagne,  qui  a  donné 
à  notre  époque  deux  généraux  et  de 
vaillants  officiers,  les  Bulletins  -  de 
1888,  col.  486  et  1889,  col.  688.) 

D'^or^  à  3  chouettes  de  sable^  becquées 
et  membre  es  de  gueules. 

Devises  :  Toujours  tout  droit;  et  ; 
Laissez  Courson  tenir  ce  que  Courson  a 
pris, 

La  maison  du  Breil  est  Tune  des  fa- 
milles chevaleresques  les  plus  consi- 
dérables de  Bretagne  où  elle  est  connue 
dans  les  chartes  dès  le  xi®  siècle.  Guil- 
laume du  Breil  prit  part  à  la  première 
croisade  de  Saint  Louis;  Roland  du 
Breil  fut  le  compagnon  d'armes  de  du 
Guesclin.  Elle  a  donné  des  conseillers 
d'Etat,  des  ambassadeurs,  un  maréchal 
des  camps  et  armées  du  roi,  des  mes- 
tres  de  camp,  nombre  d'officiers,  des 
gentilshommes  de  la  Chambre  et  des 
chevaliers  de  Tordre  du  roi,  des  cheva- 
liers de  Malte  et  de  Saint  Louis,  des 
abbés,  un  évèque  de  Québec,  mort  en 
1760  ;  Mathurine  du  Breil,  dame  de  la 


367 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


30 


Visitation,  morte  en  odeur  de  sainteté, 
etc.,  etc. 

Une  alliance  contractée  au  commen- 
cement du  xîii®  siècle  avec  Théritière 
de  la  puissante  maison  de  Pontbriand 
en  porta  le  nom  dans  cette  famille. 

La  maison  du  Breil,  encore  très  nom- 
breuse s'est  elle-même  divisée  en  plu- 
sieurs branches  :  1°  celle  de  Landal  qui 
a  pour  chef  le  comte  de  Landal  ;  2°  celle 
de  Rays  qui  a  pour  chef  le  marquis  de 
Rays  ;  3»  celle  de  Pontbriand,  première 
ligne,  rameau  de  la  Caunelaye;  et  se- 
conde ligne  rameau  de  la  Hauguemo- 
rais;  troisième  ligne,  rameau  de  la 
Villerobert;  quatrième  ligne, le  rameau 
de  la  Brousse,  auquel  appartient  la 
nouvelle  mariée  dont  un  onrle,  vicomte 
de  Marsan  a  également  fait  souche; 
cinquième  ligne,  le  rameau  du  Crévy, 
qui  a  pour  chef  le  vicomte  de  la  Caune- 
laye ;  sixième  ligne,  le  rameau  de  Les- 
sart  également  représenté  par  de  nom- 
breux rejetons. 

E  car  télé  ^  aux  i  et  4  (Tazur^  au  lion 
morné  cTargent^  qui  est  du  Breil;  aux 
2  et  3  d^azur^  au  pont  de  3  arches  d'ar- 
gent^ maçonné  de  sable^  qui  est  de 
Pontbriand. 

Devises  :  Parcere  suhjectis  et  dehellare 
superbos.  —  Spes  mea  Deus, 


^^^^tf^^^t^^^^^^^^^^ 


Delphin-Laurent-Pierre  Ruffier  d'E- 
penoux,  lieutenant  au  20^  dragons,  fils 
aîné  de  Bernard-François- Jfawrtce  Ruf- 
fier d'Epenoux,  et  de  Marie-Gabrielle- 
Delphine  Vandelin  d'Augeraus,  avec 
Joséphine  Marie-Thérèse  Loisson  de 
Guinaumont,  fille  d'André-Marie-Louis 
Loisson  de  Guinaumont  et  d'Alice- 
Marie- Louise-Colombe  Le  Charron. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
20  juin,  en  l'église  Saiut-Thomas-d'A- 
quin.  Les  témoins  étaient  pour  le  ma- 
rié :  le  baron  de  Monfort,  commandant 
le  20*  dragons  et  le  comte  de  La  Chaise, 
son  oncle  ;  pour  la  mariée  :  le  général, 
vicomte  de  Kerhué,  commandant  le  8' 


corps  d'armée,  son  oncle,  et  le  baro 
Henri  de  Pinteville-Cernon,  capitaiu 
au  16®  chasseurs. 

La  famille  Ruffier  est  originaire  <1 
Vesoul.  Claude-François  Ruffier,  cou 
seiller  à  la  cour  de  Besançon  ayau 
épousé  Anne-Françx)ise  Guy  d'Epenou: 
obtint  en  1861  pourluiet  ses  enfants  d 
porter  les  noms  de  Ruffier  d'Epenoiiv 

La  famille  Loisson  de  Guinaumon 
en  Champagne  et  à  Paris  a  donni 
nombre  de  magistrats  et  d'hommes  di 
valeur. 

Claude  Loisson,  conseiller  du  roi 
trénl^rier  de  France  et  général  de  sei 
finances  en  Champagne  eut  de  Atun 
Lejeune,  sa  première  femme  qu'il  ava: 
épousée  au  mois  de  mai  1613  :  1.  Clau^ 
de  qui  suit  ;  et  de  Marguerite  Pailla' 
sa  seconde  femme  :  2.  Jeanne,  marit'< 
en  1641  à  Jean  de  Pinteville,  trésorie: 
de  France,  général  des  finances. 

Clt^ude  Loisson,  écuyer,  seigneur  dt 
Breuvery,  Guinaumont  etc.,  conseille! 
du  roi,  président,  lieutenant  général 
au  siège  présidial  de  Chalons,  épous/i 
le  29  août  1640  Claude  Hennequin^ 
dont:  Louis  Loisson,  chevalier,  stM- 
gneur  de  Guinaumont,  Blesme,  Breu- 
very, conseiller  du  roi,  président  au 
même  bailliage,  fut  tenu  sur  les  font:^ 
baptismaux  par  le  roi  Louis  XIV;  il 
épousa  en  1682,  Catherine-Franroi.-^t' 
Langault,  dame  de  Blesme  et  fut  reru 
le  27  mars  1686,  grand  prévôt  de  In 
maréchaussée  de  la  prévôté  de  Cham- 
pagne; il  mourut  en  1695  et  laissa  : 
Pierre-Louis  Loisson,  chevalier,  sn- 
gneur  de  Guinaumont,  Breuvery  et<*.. 
grand  prévôt  de  la  maréchaussée  d»' 
Champagne,  marié  à  Nicole  Leleu 
d'Aubilly,  dont:  Claude-Marie  Lui>- 
son  de  Guinaumont,  conseiller  maîtr* 
orlinaire  en  la  chambre  des  compta - 
de  Paris  en  1752,  trisaïeul  du  père  d  ' 
la  mariée. 

D'azur,  à  deux  bandes  d'*or ;  au  r/^f 
d*or^  chargé  de  3  molettes  de  sable. 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


370 


'/rrar</-Marie  Gardiu  du  Boisdulier, 
-'.Iz    de   défunts    François-Marie-Ber- 

•  îiiid  Gardiu  du  Boisdulier  et  de 
L /jise-Marie  Mèpre,  avec  Pauline- 
•,  rie-Sidonie  de  Chasteûet  de  Piiysé- 
-ir,  fille  de  feu  Jacques-Gaspard- 
Maximede  Ghastenet,  comte  de  Puysé- 
^  ir,  lieutenant  de  vaisseau,  officier  de 
••  Lr'g'ion  d'honneur,  et  d'Antoinette^ 
•[  ix"ie  de  Beauifort,  sa  veuve. 

L^  mariag'e  a  été  célébré  à  Paris,  en 

*  irlise  de  Saint  Thomas  d'Aquin  le 
•'  juin. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marié  : 
>  viromte  de  Chabre  et  M.   de  Lansa- 

iit,  ses  cousins-germains  ;  pour  la 
j-ariée  :  son  beau-frère  le  vicomte  de 
..*  Rupelle  et  le  comte  de  Juigné,  dé- 
:  uié  de  la  Loire-Inférieuxe. 

La  famille  Gardin  vint,  dit-on,  d'An- 
gleterre, se  fixer  en  Bretagne  vers 
î'tOO.  Jean  Gardiu,  seigneur  de  la 
•erberie,  échevin  de  Rennes  en  1644, 
:-puté  aux  états  en  1665,  fut  le  pre- 
aiier  maire  de  Rennes  en  1670. 

Elle  a  fourni  :  un  archidiacre  de 
Rennes  mort  en  1709;  un  président  aux 
ojmptes  en  1770  ;  un  sous-lieutenant 
aU   régiment  de  Marbœuf  (dragons), 

reé  chevalier  de  Saint-Louis  pour  sa 
-•-Ile  conduite  au  combat  de  Saint  Cast 
^Q  1758,  puis  lieutenant-colonel  aux 
''ragons  (dauphin)  en  1780  ;  six  autres 

Levaliersde  Saint-Louis,  depuis  1770  ; 
juatre  lieutenants  de  la  maréchaussée 
i^  Bretagne,  depuis  1685  ;  un  maré- 
*"hal  de  camp  mort  en  1838. 

D'azur^  à  trois  gerbes  de  blé  d'or, 

(Voir  pour  l'ancienne  maison  de 
Chastenet  de  Puységur,  le  Bulletin 
de  1887,  col.  42,  110  et  628). 

D'azur^  au  chevron  d'argent^  accom" 
.-agné  en  pointe  d^vn  lion  léopardêd^or\ 
au  chef  d*or. 

Devise  :  Spes  mna  Deus. 


Loiiis'héon  de  Guillebon,  lieutenant 
au  145«  régiment  d'infanterie,  fils  de 
Joseph-Louis-René  de  Guillebon,  et  de 
Louise-Marie  Borel  de  Brétizel,  avec 
Suzanne  de  la  Porte,  fille  de  feu  Er- 
nest de  la  Porte,  général  de  division, 
et  de  Marie-Laure  Sylvestre. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le 
22  juin,  en  Tcglise  de  Saint  Thomas 
d'Aquin,  par  M.  l'abbé  de  la  Porte, 
oncle  de  la  mariée. 

Les  témoins  du  marié  étaient  ses 
oncles,  Anatole  de  Guillebou  et  le 
baron  Borel  de  Brétizel  ;  ceux  de  la 
mariée  :  le  général  Charreyron  et  Jules 
de  la  Porte. 

(Voir  pour  l'ancienne  famille  de 
Guillebon,  en  Picardie,  le  Bulletiii  de 
1888  col.  491). 

Wazur^  d  la  bande  dCor^  accompagnée 
de  3  hesants  de  même. 

Devise  :  Tattends^  je  prétends  et  f  es- 
père en  tout  temps. 


^M»^MA^%M^i^^w^r^% 


Roland-Marie-£'/i>  Paulze  d'Ivoy  de 
la  Poype,  ancien  capitaine  de  cavale- 
rie, fils  d'Antoine- Jean-Gaspard-Eu- 
gene  Paulze  d'Ivoy  de  la  Poype,  géné- 
ral de  division,  et  de  Lenise-CioiWiQ- 
Clémentine  de  Peyronuet,  avec  Natha- 
lie Desmarets,  fille  *de  M.  Desmarets, 
sous-gouverneur  de  la  banque  de 
France . 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
22  juin,  en  l'église  de  Notre-Dame- 
des-Victoires. 

La  famille  Paulze  d'Ivoy  est  origi- 
naire du  Forez.  Un  des  ancêtres  du 
nouveau  marié,  neveu  de  l'abbé  Ter- 
ray,  fermier  général,  secrétaire  et  con- 
seiller du  roi,  mourut  pendant  la  Ter- 
reur sur  l'échafaud  révolutionnaire 
avec  l'illustre  Lavoisier,  son  gendre. 
Son  fils  Jacques  C/«r«^mn  Paulze  d'I- 
voy, ancien  préfet,  pair  de  France  en 
1845,  né  à  Paris  en  1788,  décédé  en 
1856,  avait  épousé  Agathe  de  la  Poype, 


371 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCS 


371 


fille  unique  de  Jean-François,  comte  de 
la  Poype,  général  de  division  dès  1793, 
mort  doyen  des  généraux  français  en 
1851,  et  de  Jeanne-Thérèse  Fréron. 

11  laissa  de  ce  mariage  : 

1.  Roland-Rodolphe-Gaston  Paulze 
d'Ivoy  de  la  Poype,  ancien  préfet  du 
Cher,  marié  à  M"«  de  Marcombe,  dont 
la  postérité  subsiste  ;  2.  Antoine-Jean- 
Jacqaes  (alias  Gaspard)  Eugène  Paulze 
d'Ivoy  de  la  Poype,  père  du  marié  ;  3. 
Eugène-Jacqnes-CAar/e«  Paulze  d'I- 
voy,  colonel  du  T'  régiment  de  zoua- 
ves, tué  glorieusement  en  1859,  au 
combat  de  Marignan  ;  4.  LouiserHé- 
lène,  mariée  h  Charles  de  Gramont, 
duc  de  Caderousse,  décédée  duchesse 
douairière,  il  y  a  quelques  années. 
C'était  la  mère  du  dernier  duc  de  Gra- 
mont-Caderousse. 

Le  nouveau  marié  était  veuf  d'Eli- 
sabeth de  Lauriston-Boubers  qu'il  avait 
épousée  en  1861. 

Roland- Rodolphe-Gaston,  et  An- 
toine-Jean-Jacques-Eugène Paulze  dl- 
voy,  furent  autorisés  par  décret  du  5 
novembre  1864,  à  joindre  à  leur  nom 
celui  de  la  grande  maison  chevaleres- 
que de  la  Poype,  en  Dauphiné,  dont 
leur  aïeul,  le  général,  était  le  dernier 
représentant. 

D^or^  au  chevron,  de  gueules^  accom^ 
pagné  de  3  serres  d'aigle  d'azur. 


Charles-Eugène-Amable  de  Cadier, 
baron  de  Veauce,  fils  de  défunts  Char- 
les-Eugène de  Cadier,  baron  de  Veauce, 
et  de  Jeanne- Amélie -Valentine  de 
Wykerslooth,  avec  Claire-Charlotte  de 
Riberolles,  fille  de  feu  Alexandre-Ge- 
nest  de  Riberolles  et  de  Marie-Anne- 
Céleste  Leclerc. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  23 
juin  en  Téglise  de  Saint-Pierre  de 
Chaillot,  par  M.  Tabbé  Le  Rebours, 
curé  de  la  Madelaine.  Les  témoins 
étaient,  pour  le  marié  :  le  duc  de  la 


Trémoïlle,  son  oncle  et  le  marquis  d 
Montlaur,  son  cousin;  pour  la  mariée 
MM.  de  Féligonde  et  Pierre  de  Waru. 

La  famille  de  Cadier,  d'ancienne  no 
blesse,  paraît  en  Bourbonnais  dès  1| 
XIII**  siècle.  Elle  a  donné  des  officiers  ej 
des  gentilshommes  de  la  maison  dej 
ducs  de  Bourbon,  des  conseillers  et  dei 
présidents  en  la  chambre  des  compte^ 
du  Bourbonnais,  des  pages  du  roi,  etci 
Elle  acquit  en  1700  la  baronnie  d^ 
Veauce  ;  elle  s'est  alliée  aux  Montsaul| 
nin,  Chaillon  de  Jonville,  Leblanc  d^ 
Chateauvillard,  de  Dreuille,  Bosredonj 
Monestay,  de  Refuge,  Feydeau,  Chai 
benat,  Wykerslooth,  de  Werdestein^ 
Rouillé  d'Orfeuille,  Perceval  d'Egmont, 
Montlaur,  etc. 

La  mère  du.  marié  était  la  fille  uni^ 
que  du  baron  de  Wykerslooth,  cham- 
bellan du  roi  des  Pays-Bas  et  de  Char- 
lotte-Amélie-Zéphirine  princesse  de  la 
Trémoïlle.  Son  père,  Charles-Eugrène 
de  Cadier,  baron  de  Veauce,  ancien 
député  puis  sénateur,  avait  épousé  en 
premières  noces  Isabelle  de  Perceval 
d'Egmont,  dont  il  n'avait  pas  eu  pos- 
térité. 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d'azur  au  tnas* 
sacre  de  cerf  rainé  de  dix  cors  cTor^  qui 
est  de  Cadier;  aux  2  et  3  de  gueules ^ 
semé  de  fleurs  de  It/s  d'argent^  qui  est 
de  Veauce. 

La  famille  de  Riberolles,  très  ancien- 
ne dans  la  ville  de  Thiers,  occupa 
longtemps  en  Auvergne  des  charges 
de  judicature  et  acquit  en  1762  une 
charge  de  secrétaire  du  roi,  maison  et 
couronne  de  France  près  la  cour  des 
aides  de  Montpellier.  Gilbert  de  Ribe- 
rolles écuyer,  fils  du  précédent,  fut 
convoqué  en  1789  à  l'assemblée  de  la 
noblesse  de  Riom;  il  fut  ensuite  député 
aux  Etats  généraux,  puis  receveur  gé- 
n(^ral  du  Puy-de-Dôme. 

Cette  famille  a  formé  plusieurs  bran- 
ches et  s'est  alliée  entr'autres  aux 
familles  de  Saint-Didier,  du  Planchât, 


».  ) 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


374 


?'  'iqaet  de  la  Grye,  de  Poterat,  du 
'  .loaihier,  Rudel  du  Mirai,  de  Chateau- 
',  if-Randon  etc. 

Barthélémy,  Charles  et  Gabriel  de 

...  leroUes,    officiers,    servirent    dans 

armée  de  Condé  et  furent  nommés 

.evaliers  de  Saint  Louis. 

D^azur^   au  lion  dTor^    rampant  sur 
-:  totir  <r argent^  maçonnée  de  sable. 


Charles  Wadding-ton,  fils  de  Ricliard 

.  a'idingrton,  sénateur  de  la  Seine-Infé- 

:  ure,   ancien  capitaine   d'infanterie, 

.x-^vdlier  de  la  Lég'ion  d'honneur,  et 

i    Madame  Richard  Wadding-ton,  née 

•  uise    Miles,   et   neveu  de   William 

A  itldinjorton,  ambassadeur  de  France 

Londres,  sénateur  et  président  du 

'  ij5f»il  gfénéral  de  TAisne,  membre  de 

In>tituty  ministre  des  affaires  étran- 

«vres   en  1877,  avec  Miss  Bertha  Har- 

.  >,  fille  de  John  H.  Harjis,  de  Phila- 

-Iphie,  banquier  à  Paris,  et  de  Ma- 

::i:ne  Harjis.  La  sœur  ainée  de  la  mariée 

h  ♦'pousé  M.  Moore. 

Le  mariagre  a  été  célébré,  à  Paris,  le 
.'.î  juin,  au  temple  de  l'avenue  de  la 
'Grande  Armée. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
MM.  Richard  Waddington  et  Sigfried, 
l'jiuté  de  la  Seine-Inférieure  ;  pour  la 
ruariée  :  M-  Jefierson  Coolidge,  minis- 
tre:' des  Etats-Unis  et  M.  Winthrop. 

•Voir  pour  la  famille  Wadding-ton, 
TÎf^inaire  d'Ang-leterre,  établie  en 
France,  les  Bulletins  de  1889,  col.  494, 
-t  de  1890,  col.  276.) 

L* argent^  à  3  fleurs  de  lys  d^azur,  2 
•"  î^à  la  fasce  de  sable ^  chargée  d'un 
l  jn  passant^  léopardé  d'or. 

Devise  :  Redde  suum  cuique. 


Eugène  -  Jean  -  Marcelin  -  Marie  de 
Tristan,  élève  à  l'Ecole  d'application  de 
Fontainebleau,    fils  4'Elzéar-Flavien- 


Marie  comte  de  Tristan,  colonel  du 
20®  régiment  d'artillerie  et  de  Char- 
lotte-Marg-uerite-Aimce  Baret  de  Rou- 
vray;  avec  Marg'uerite-Mélanie  d'Or- 
léans, fille  de  défunt  Jacques-Marie- 
Jean- Joseph- Albéric  comte  d'Orléans, 
colonel  d'état  major,  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  et  de  Césarine-Êve- 
Louise  Gudin,  sœur  du  comte  Gudin. 

Le  mariage  a  été  célébré  h  Paris  le 
25  juin  en  la  chapelle  des  catéchismes 
de  l'église  de  Sainte-Clotilde.  Les  té- 
moins étaient,  pour  le  marié  :  le  comte 
Bodin  de  Boisrenard  et  le  marquis  de 
la  Messelière  ;  pour  la  mariée  :  le  vi- 
comte Gabriel  d'Orléans  et  le  comte 
Gudin. 

La  maison  de  Tristan,  originaire  du 
duché  de  Valois  et  des  limites  de  la  Pi- 
cardie est  d'origine  chevaleresque  et 
paraît  dès  le  xi»  siècle. 

Pierre  de  Tristan,  chevalier,  sei- 
gneur de  Cristaux,  vicomte  d'Ostel  et 
baron  de  Pacy  en  Valois,  chambellan 
des  rois  Philippe-Auguste  et  Louis  VHI, 
sauva  la  vie  avec  Galon  de  Montigny 
au  premier  de  ces  princes  à  la  bataille 
de  Bouvines  en  1214.  Pendant  la  ré- 
gence de  Blanche  de  Castille  il  fut 
gouverneur-bailli  du  roi  Saint-Louis 
et  suivit  ce  prince  à  la  croisade  de 
1240  où  il  mourut. 

Trois  membres  de  cette  vieille  race 
étaient  alors  vassaux  immédiats  de  la 
couronne  et  rendaient  hommage  au 
roi  des  grandes  terres  féodales  qu'ils 
possédaient.  Elle  a  donné  un  grand 
amiral  de  France,  un  grand  échanson, 
un  grand  pannetier,  des  chambellans, 
des  chevaliers  bannerets,  des  officiers 
généraux,  un  chevalieret  un  comman- 
deur de  Malte,  des  chevaliers  de  Saint- 
Louis  et  de  N.  D.  du  Mont-Carmel,  des 
baillis  royaux  et  des  présidents  de 
Beauvais  et  a  contracté  de  grandes 
alliauces. 

Marc-Pierre-Théobald  comte  de  Tris- 
tan, aïeul  du  nouveau  marié,  lieute- 
nant   d'artillerie    démissionnaire    ei^ 


375 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


376 


1830,  représentant  de  M.  le  comte  de 
Chambord  à  Orléans,  décéda  à  78  ans 
le  23  octobre  1881  ;  il  avait  épousé  Oc- 
tavie  de  Goislard  de  Villebresme. 

De  gueules,  à  la  bande  d'or. 

La  maison  d'Orléans,  originaire  de 
rOrléanais  se  répandit  de  cette  pro- 
vince en  Beaucp  et  en  Berry.  Elle  est 
fort  ancienne  et  compte  un  gouverneur 
de  Sicile  en  1282.  Sa  filiation  suivie 
commence  à  Godefroy  d'Orléans,  écuyer, 
vivant  en  1372. 

Elle  a  donné  un  chevalier  de  Malte 
en  1535,  des  chevaliers  de  Tordre 
du  roi  en  1572,  1607,  1611  et  1617, 
trois  g-entilshommes  de  la  chambre  du 
roi  en  1570, 1593  et  1611,  un  capitaine 
et  un  lieutenant  de  50  hommes  d'ar- 
mes, des  ordonnances  en  1579  et  1597; 
un  capitaine  de  cent  chevau-lég*ers  en 
1594;  un  premier  écuyer  de  Técurie 
du  roi  en  1572  ;  deux  g-ouverneurs  et 
capitaines  de  Romorantin,  1574  et  1588; 
deux  gouverneurs  de  ville  et  grosse 
tour  de  Villcneuve-le-Roi  1593  1612; 
un  chambellan  ordinaire  du  roi  en 
1582,  etc. 

Jacques-François  d'Orléans,  seigneur 
de  Bère,  lieutenant  au  régiment  royal 
d'infanterie,  assista  en  1745  à  la  ba- 
taille de  Fontenoy;  Pierre,  vicomte 
d'Orléans  son  second  fils,  capitaine  de 
vaisseau,  chevalier  de  Saint-Louis, 
émigra  à  l'armée  des  princes  et  fut  ad- 
mis à  la  retraite  en  1814  avec  le  grade 
de  contre-amiral  :  son  frère  aîné,  Jac- 
ques-Guillaume, comte  d'Orléans,  sei- 
gneur de  Rère,  lieutenant  des  maré- 
chaux de  France  à  Romorantin  en 
1774,  mourut  en  1792  à  Orléans,  victi- 
me de  son  dévouement.  Son  fils  cadet, 
Augustin-Charles-Jules,  fut  reçu  che- 
valier de  Malte  de  minorité  eu  1782, 
fut  conseiller  général  de  Salbris  et  mou- 
rut sans  alliance  en  1850. 

Son  frcre  aîné,  Jacques-Marie,comte 
d'Orléans,  fit  les  campagnes  du  P*"  Em- 
pire et  fut  blessé  à  la  bataille  de  Zurich 
le  4  mai  1799.  11  épousa  le  2  mai  1805 


sa  cousine  Amélie-Félicité  de  Loynes 
d'Hautroche  et  laissa  deux  fils:  1.  Jac- 
ques-Marie-Joseph-Albéric,  qui  suit  ; 
2.  Gabriel-Charles-Joseph,  dit  le  vi- 
comte d'Orléans,  marié  le  3  avril  1864 
à  Marthe  de  Roux  de  Puyvert,  dont 
postérité. 

Jacques-Marie-Jean-Joseph-  Albéric , 
comte  d'Orléans,  ancien  lieutenant-co- 
lonel d'état  mRJor,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  fait  prisonnier  à  Metz, 
épousa  le  9  juillet  1861,  Césarine-Êve- 
Louise  Gudin,  fille  de  Charles-Gabriel- 
César,  comte  Gudin,  général  de  'divi- 
sion, sénateur,  et  d'Êve-Sophie-Sté- 
phanie  Mortier  de  Trévise,  dont  en- 
tr'autres  enfants  la  nouvelle  mariée. 

D* argent^  à  3  fasces  de  sinople^  ac- 
compagnées de  7  tou7*teaux  de  gueules^  5, 
3  eil. 

Il  y  avait  une  branche  dite  des  sei- 
gneurs de  Crécy  qui  paraît  sortir  de 
la  même  famille^  mais  dont  la  jouctiou 
n'est  pas  établie. 

Les  seigneurs  de  Crécy  portaient  : 

Uargenty  à  trois  fasces  de  sinople, 
surmontées  en  chef  de  trois  tourteau, r 
de  gueules. 


/osep^- Antoine-Marie- Gabriel,  vi- 
comte de  Chabannes,  deuxième  fils  de 
Amable-Marie -Laurent ,  marquis  de 
Chabannes  du  Verger,  et  de  défunte 
Marguerite  -  Louise  -  Marie  -  Anne  de 
Bourbon-Bu8set,avecC/«ire-Antoinette- 
Aglaé-Marie-Eudoxie  de  Bourdeille, 
fille  de  iïé'Vtff-Louis-Charles-Gu^ave , 
marquis  de  Bourdeille  et  de  Marie- 
Léontine-Alix  de  Galz  de  Malvirade. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  27 
juin  en  l'église  de  Saint  Pierre  du 
Gros-Caillou,  par  M.  Tabbé  Fauvag^e, 
curé  de  cette  paroisse  qui  a  bien  voulu 
remplacer  le  R.  P.  Nouvelle,  vicaire 
général  de  l'Oratoire,  empêché  par  un 
accident  arrivé  à  la  dernière -heure. 


>>>  I 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


378 


l^s  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 

vromte  Louis  de  Bourbon-Busset  et 

'omXe  Eug^ène  de  Chabannes,  son 

L  :W  et  son  frère  ;  et  pour  la  mariée,  son 

'-Hu-frère    le    baron  de   Coninck  de 

îlerckem,    sénateur  du   royaume    de 

1;  igique,  et  son  cousin  le  marquis  de 

X//^mont. 

Voir  pour  Tillustre  maison  de  Cha- 

•  imes,  le  Bulletin  de  1889,  col.  174, 

-J** .  Le  marié  a  un  frère  aine  :  Eugène- 

-r.'>riel-Joseph,  comte  de  Chabannes, 

>  en  1858,  marie  en  1881  à  Marie- 

nidté'Pauline  Langlois  de  Chevry, 

ijûl  trois  fils;  et  une  sœur  Gabrielle, 

joa  mariée. 

Il  a  égralement  une  tante,  sœur  de 

.a  père,  Mlle  Gabrielle  de  Chabannes. 

De  gueuleSy  au  lion  d'hermi^ies  armé 
'  '  'ipassé  et  couronné  à! or, 

Devise  :  Je  ne  le  cède  à  nul  autre, 

(Voir  pour  l'antique  maison  chevale- 
v-que  de  Bourdeille  le  Bulletin  de 
\>n,  col.  337). 

La  mariée  a  deux  frères,  le  comte 
H  nri  et  le  vicomte  Rogrer  de  Bour- 
leille  et  une  sœur  ainée  mariée  en 
i^^O,  au  baron  de  Coninck  de  Merckem 
-'^uateur  du  royaume  de  Belg'ique. 

Z^'yr,  à  deux  membres  de  griffon  de 
jueules^  ongles  d^azur,  posés  en  contins- 
inde,  Vun  sur  Vautre, 

l)evise  :  Nul  ne  vaincra  le  vainqueur 
'->  griffons. 

Cri  de  gfuerre  :  Faulsé  !  faulsé  !  — 
En  avant!  En  avant!) 


^^W^^^tf'W^P«Mi/^#^^^^ 


Claude- Marie -Anthelme  comte  de 
^'^yssel,  fils  de  feu  Claude-Marie-Vic- 
*'ir  comte  de  Seyssel  et  d'Adrienne- 
^•ioIphine-Eugénie-Albine  de  Bray,  sa 
^>^uve,  avec  Anne-Henriette- Valeutine 
Le  Vicoute  de  Blangy,  fille  de  Rog-er- 
I^ierre-Hector  Le  Viconte,  marquis  de 
Blan^y,  et  de  Louise-Marie-Blanche  de 
fièruUe* 


Le  mariagfe  a  été  bénit  à  Paris,  le 
28  juin,  en  Tég-lise  de  Saint-François- 
Xavier,  par  S.  Em.  le  cardinarRi- 
chard,  archevêque  de  Paris.  Les  témoins 
étaient  pour  le  marié  :  le  marquis  Costa 
de  Beauregard  et  le  comte  du  Jeu,  ses 
oncles;  pour  la  mariée  :  le  marquis  de 
Bérulle  et  le  comte  de  Sainte  Marie 
d'Agrneaux,  ses  oncles. 

La  maison  de  Seyssel,  par  sa  haute 
antiquité,  par  sa  situation  élevée  et  les 
charges  qu'elle  a  remplies  aux  cours 
de  Savoie  et  de  France,  ses  grandes 
alliances,  est  certainement  Tune  de 
celles  qui  ont  jeté  un  brillant  éclat  dans 
presque  toutes  les  cours  de  TEurope. 
Originaire  de  la  petite  ville  de  Seyssel 
en  Bugey  on  peut  dire  que  depuis  le 
commencement  de  la  dynastie  de  Sa- 
voie elle  s'est  trouvée  toujours  auprès 
d'elle,  parmi  les  serviteurs  les  plus 
fidèles  et  les  plus  en  évidence. 

Il  nous  suffira  donc  de  rappeler 
qu'elle  a  donné,  depuis  l'époque  la 
plus  reculée,  de  vaillants  chevaliers, 
dont  Pierre  de  Seyssel  qui  fut  à  la 
croisade  de  11-17,  des  chefs  d'armées, 
des  ambassadeurs  en  France  et  dans 
plusieurs  autres  cours,  nombre  de  che- 
valiers de  l'ordre  suprême  de  l'Annon- 
ciade,  un  cardinal,  des  archevêques  et 
évêques,  des  officiers  généraux,  de 
hauts  dignitaires  à  la  cour  de  Savoie, 
etc. 

Elle  a  contracté  quatre  alliances  di- 
rectes avec  la  maison  royale  de  Savoie, 
et  d'autres  avec  les  maisons  de  Poi- 
tiers, de  Clermont,  de  la  Chambre, 
auxquels  elle  succéda  dans  le  comté  de 
la  Chambre  et  le  vicomte  de  Mau- 
rienne;  de  la  Tour  d'Auvergne,  de 
Saulx-Tavannes,  de  Simiane,  de  Da- 
mas, de  Chalons-Orange,  etc. 

Louis  de  Sevssel,  comte  de  la  Cham- 
bre,  vicomte  de  .^  aurienne  épousa  en 
premières  noces  Jeanne  de  Chalons, 
fille  de  Louis  de  Chalons,  prince  d'O- 
range et  d'Anne-Eléonore  d'Armagnac. 

Jean  de  Seyssel  IIP  du  nom,  comte 


379 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


de  la  Chambre,  vicomte  de  Maurienne, 
prince  d'Orange  eut  un  procès  avec 
René,  comte  de  Nassau  pour  la  princi- 
pauté d'Orang*e  dans  laquelle  il  fut 
maintenu  par  un  arrêt  solennel  du 
parlement  de  Grenoble  du  15  novembre 
1543  et  il  en  resta  en  possession  jus- 
qu'à répoque  à  laquelle  René  dii  Nas- 
sau l'un  des  généraux  d'armée  de 
Charles-Quint  s'en  empara  à  main  ar- 
mée, malgré  l'arnH  ci-dessus. 

Cette  illustre  maison  est  encore  re- 
présentée en  Piémont  par  la  branche 


du  marquis  d'Aix  et  de  Sommariva 
par  celle  de  Sothonod  fixée  en  Bu^ej 
à  laquelle  appartient  le  marié. 

I 

Gironné^  cTor  et  d^azur  de  8  pièces. 
Devise  :  Franc  et  léaL 

(Voir  pour  la  maison  Le  Viconte  <| 
Blangy,  d'ancienne  chevalerie  noj 
mande,  le  Bulletin  de  1889,  col.  178j 

Ifazur^  à  trois  coquilles  d'or. 

Devise  :  Saint  Sauveur  le  Viconte 
Vhonneur. 


DECES  DU  MOIS    DE    JUIN 

RT  KAPPBL  DBS  MOIS  PRécÉDBMTS 


Sylvain-François- Jules  Merle  de  la 
Brugière,  comte  de  Laveaucoupet,  gé- 
néral de  division  dans  le  cadre  de  ré- 
serve, grand  croix  de  la  Légion  d'hon- 
neur, est  décédé  le  18  mai  à  Saint-Sul- 
pice  des  Etangs  (Creuse).  Né  à  Saint- 
Sulpice  eu  1803,  il  avait  épousé  Zoî/i^^- 
Marie  de  Sallmard,  fille  de  Geoffroy, 
comte  de  Sallmard,  chevalier  de  Malte, 
de  la  Légion  d'honneur  et  des  Saints 
Maurice  et  Lazare  de  Sardaigne,  ancien 
page  du  duc  d'Orléans,  et  de  Loiiise- 
Françoise-Alexandrine- Victoire  Diipuy 
de  Saint  Vincent.  Il  laisse  :  1*  Marie- 
Raymond-François  Merle  de  la  Bru- 
gière de  Laveaucoupet  capitaine  au 
22^  dragons,  marié  le  3  juin  1889  à 
Marie-Emmanuelle  Edwige  Rakowska  ; 
2*'Marie-François-Louis-Reymond,  lieu- 
tenant en  second  au  6*^  chasseurs  d'Afri- 
que ;  3,  4,  5,  trois  filles  mariées  :  au  vi- 
comte de  Montangon,  major  au  5*^  cui- 
sjers;  au  marquis  de  Terrier-Santans, 
capitaine  de  spahis,  et  au  vicomte  de 
Sallmard. 

(Voir  pour  cette  famille  le  Bulletin  de 
1889,  col.  358). 


Coupé  y  dazur  à  la  merlelle  d'ar(je?ii 
et  d'argent^  au  lion  issant  de  sable,  coii 
ronné  dor^  armé  et  lampassé  de  gueules] 


Augustin,  baron  de  Biilloc  de  Cham^ 
borant,  est  décédé  à  Béziers  vers  la  fiu 
du  mois  de  mai,  à  l'âge  de  82  ans.  Il 
était  fils  d'Antoine-Georges-ThéW'sej 
baron  de  Belloc,  préfet  du  Cher  sous  Iti 
P'  Empire,  et  de  Justine-Rose  de  Chain- 
borant,  chanoinesse,  comtesse  de  Nou-i 
ville,  et  avait  épousé  Clémence  Espic 
de  Lirou,  dont  il  laisse:  1.  André,  ba- 
ron de  Belloc  de  Cham borant,  marie 
avec  Mlle  de  Cahuzac;  2.  Laurence, 
mariée  au  comte  de  Peytes  de  Montca- 
brier  ;  3.  Isabeau,  mariée  au  comte 
René  Dedons  de  Pierrefeu. 

La  famille  de  Belloc  est  originaire 
de  Toulouse,  où  elle  a  donné  Antoine, 
capitoul  de  cette  ville  en  1647  et  1667  ; 
Pierre  de  Belloc,  président  des  requê- 
tes au  parlement  de  Toulouse,  de  1745 
à  1763;  Antoine-Thérèse  de  Belloc, 
seigneur  de  la  Rassade,  président  de 
la  première  chambre  du  même  parle- 


b^: 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


382 


'::'3t,  qui  assista  eu  1789  aux  assem- 
.  es  de  la  noblesse  tenues  à  Toulouse 
:  â  Muret,  et  mourut  en  1794. 
La  mère   du    défunt  appartenait  à 
^iiicienne  famille  de  Chamborant  en 
.  itou  par  la  branche  de  Chamborant 
.'f  ia  Clavière,  séparée  depuis  le  xv*» 
<i  cîe  de  la  branche  de  Chamborant  de 
l  :i>sat. 
Claude  de  Chamborant,    appelé   le 
mte  de  la  Clavière,  lieutenant-géné- 
i.  lies  armées  du  roi,  gouverneur  de 
û-ûtmédy,  chevalier  de  Saint-Louis, 
;  )usa  en  1728  Anne-Marie  Moret  de 
J  urnonville,   dont  il    eut  :    Aadré- 
\ude,  marquis  de  Chamborant,  lieu- 
î^nant-g'énéral  des  armées  du  roi,  co- 
-iel  propriétaire  du  régiment  de  bus- 
ards de  son  nom,   commandeur    de 
^ÛQt-Louis,  mort  en  émigration  .en 

Il  avait  épousé  en  premières  noces 
'ouise    Richard   de    Fondville,    dont 

iix  filles,  mortes  en  bas  âge  ;  2°  en 
1T70,  Marie-Julie  Vassal,  née  à  Mont- 
:•  llier,  fille  de  Jean  Vassal,  receveur- 
-t^aéral  des  finances,  dont  il  eut  : 

l' Jeanne-Julie-Thérèse  de  Chambo- 
rant, chanoinesse  comtesse  du  chapi- 
tre noble  de  Neuville,  née  au  mois  de 
i^:embre  1770  à  Montpellier,  mariée 
>  à  Etienne  baron  de  Sarret  de  Cous- 
^^^gues,  mort  sans  postérité  en  1794; 
et  en  secondes  noces,  à  François-Hip- 
: 'lyte,  comte  de  Moynier,  chef  d'esca- 
i"ons  du  1*'  régiment  des  gardes  d'hon- 
:jfur,  lieutenant-colonel  du  3«  bus- 
ards, officier  de  la  Légion  d'honneur, 
1  jnt  :  Inès-^Z-r^ûr-Félicité  de  Moynier, 
i»"  Chamborant,  né  à  Montpellier  le  4 
3iars  1800,  capitaine-adjudant-major 
"1  10«  dragons,  démissionnaire  en 
s^O,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
ODseiller  général  du  Gers,  marié  eu 
premières  noces  à  Stéphanie  de  La- 
'oissière  du  Boure,  décédée  en  1851, 
^oQt  :  Arthur,  mort  jeune,  et,  en  secon- 
i^â  noces,  à  Gélestine  Henri,  de  Nî- 
^es,  dont  Inez  ; 


IJo  Justine-Rose  de  Chamborant, 
chanoinesse  comtesse  de  Neuville, 
née  à  Paris  le  28  août  1772,  décédée  à 
Vias  (Hérault)  en  1827,  mariée  à  An- 
toine-Georges de  Belloc,  préfet  du  Cher 
sous  le  I"  Empire,  chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  dont  le  défunt  qui, 
par  décret  impérial  du  25  juillet  1864, 
fut  autorisé  pour  lui  et  ses  descendants 
à  joindre  à  son  nom  celui  du  marquis 
'  de  Chamborant,  son  aïeul  maternel, 
décédé  sans  enfants  mâles. 

Ecartelé,  aux  1  et  4  coupé  (Tor  et  de 
gueules^  à  la  bande  coupée  d'azur  et 
d'argent^  chargée  d^un  poisson  de  Vun 
en  Vautre,  dans  le  sens  de  la  bande ^ 
qui  est  de  Belloc ,-  aux  2  et  3  d'or^  au 
lion  de  sable,  armé  et  lampassé  de  gueu^ 
les^  qui  est  de  Chamborant. 


»»/\/>/\/N^^^/»^^/V>^» 


Napoléon  de  la  Valette,  brigadier- 
fourrier,  dans  l'escadron  de  spahis  ca- 
serne à  Niovo  au  Soudan  est  décédé 
dans  les  premiers  jours  du  mois  de 
juin,  à  l'âge  de  22  ans,  des  suites  d'une 
maladie  contractée  depuis  quelques 
mois  dans  ce  pays.  Il  était  le  seul  fils 
de  Samuel  Welles,  marquis  de  la  Va- 
lette, ancien  député  et  de  la  défunte 
marquise  née  Marie-Léonie  Rouher, 
décédée  le  22  décembre  1891.  Il  avait 
trois  sœurs  dont  l'ainée,  Marie-Mathilde- 
Ilenriette  a  épousé  le  23  avril  1887,  le 
vicomte  Amaury  de  Villardi  de  Quinson 
de  Montlaur;  Marie  et  Aimée  de  la 
Valette. 

(Voir,  pour  la  famille  Welles  de  la 
Valette,  les  Bulletins  de  1887,  col.  216, 
et  1891,  col.  688.) 

Partie  au  1  d^or^  au  cœur  dazur;  au 
chef  de  même^  chargé  d'un  croissant 
d'or  entre  2  étoiles  de  me  me  ;  au  2  d'or^ 
à  la  bande  dentelée  de  sahle^  chargée  de 
3  fleurs  de  lys  éTor. 


w^n»  »w»vw^^»^^^>»<» 


^néwtosiô-Louise-Charlotte  de  la  Pa- 
nouse,  comtesse  douairière  deBonneval 


383 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


38 


est  décédée  à  Fâg-e  de  81  ans,  en  son 
hôtel,  le  31  mai,  à- Paris,  où  ses 
obsèques  ont  été  célébrées  le  3  juin, 
en  Tég-lise  de  Sainte-CIotilde. 

Elle  était  fille  d*Alexandre-César, 
comte  de  la  Panouse,  capitaine  de  vais- 
seau, pair  de  France,  chevalier  de 
Malte,  de  Saint-Louis  et  de  la  Lég-ion 
d'honneur,  commandeur  de  Charles  III, 
et  dWnastasie-Charlotte  Macquerel  de 
Pleineselve,  et  avait  épousé  Joseph- 
Armand,  comte  de  Bonneval,  (de  la 
branche  dite  de  Juvigny),  dont  elle 
était  veuve.  Elle  a  eu  de  cette  alliance  : 

1.  Gaston  comte  de  Bonneval,  colonel 
de  cavalerie  en  retraite,  marié  le  1" 
octobre  1877  avec  Henriette  de  Coriolis 
d'Espinouse,  dont  Armand  et  Solang'e  ; 

2.  Le  vicomte  Fernand  de  Bonneval, 
ancien  député,  marié  le  24  octobre  1871 
avec  Marie  du  Qucsne,  dont  :  Bernard 
et  AUiette  ;  3.  Martine  de  Bonneval, 
mariée  en  1862  à  Aymard-Louis-Marie- 
Charles,  marquis  de  Nicolay  (de  la 
branche  de  Goussainville). 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Bonneval,  orig-inaire  du  Limousin, 
les  Bulletins  de  1886,  col.  671,  et  de 
1888,  col.  107). 

D^azi/7'f  au  lion  d'or^  arme  et  l enn- 
uyasse de  gueules. 

Devise  :  Victorious  à  tots  Ion  azars, 

La  maison  de  la  Panouse,  originaire 
du  Rouerg^ue,  a  pris  son  nom  de  la 
petite  ville  de  la  Panouse  de  Sévérac, 
au  diocèse  de  Rodez,  arrondissement 
de  Millau,  dont  elle  avait  la  seig'neurie 
dès  le  xii°  siècle.  Son  premier  auteur 
connu  est -Motet  de  la  Panouse,  vivant 
en  1154.  Motet  de  la  Panouse,  son 
petit-fils  prit  part  à  la  première  croi- 
sade de  Saint-Louis,  en  1248  ;  ses  ar- 
mes sont  à  la  salle  des  croisades  du 
musée  de  Versailles. 

Cette  maison  disting-uée  par  ses 
grandesalliances,sesservicesmilitaires 
a  été  admise  aux  honneurs  de  la  cour 
au  mois  de  mai  1787,  dans  la  personne 


de  Joseph -Mercure,  comte  de  la  Pa 
nouse,  chevalier  de  Malte  et  de  .Saint 
Louis,  capitaine  au  régiment  Dauphin 
dragons,  fils  aîné  de  Joseph,  comte  d 
la  Panouse,  lieutenant  au  régiment  d 
Picardie,  et  de  Catherine-Agathe  d 
Turenned'Aynac. 

Alexandre-César  de  la  Panouse,  coin 
te  de  la  Panouse,  père  de  la  défunte 
troisième  fils  de  Joseph  et  de  Mlle  tli 
Turenne,  pair  de  France  sous  la  Ke.> 
tauration,  avait  eu  six  enfants  :  ' 

1.  César-ArmaBd--4wa^o^^,  marie  avr 
Delphine  de  Rougé,  dont  :  a.  Raoulj 
comte  de  la  Panouse,  aujourd'hui  chr| 
de  la  famille,  veuf  de  Angélique  dd 
Vogue,  dont  postérité;  b,  Edmond 
vicomte  de  la  Panouse,  ancien  officie 
de  marine  ;  c.  Cécile,  comtesse  Antoiu 
deGontaut  Biron,  décédée  ; 

2.  Anastasie-Louise-Charlotte,  comi 
tesse  de  Bonneval,  décédée  ; 

3.  Le  vicomte  -ffe/^ri-Louis-César  ; 

4.  Le  vicomte  Artus  de  la  Panouse, 
marié  avec  Blanche  de  Flaviguy,  dt^i 
cédée,  dont  :  Louis,  officier  de  cavalerie  : 

5.  Marie,  comtesse  Maxence  de  Da- 
mas d'Hautefort,  décédce  ; 

6.  Césarine,  morte  jeune. 

La  vicomtesse  douairière  César  de.  la 
Panouse,  veuve  de  Jacques- Alexandre- 
César  de  la  Panouse,  né  le  6  juin  1815. 
est  la  cousine  germaine  de  la  comtess».- 
de  Bonneval,  qui  donne  lieu  à  cotte 
notice.  Elle  est  fille  du  marquis  do  la 
Ferronuays,  ambassadeur  de  France 
en  Russie  sous  la  Restauration,  sœur 
de  Madame  de  Craven,  et  tante  du 
marquis  et  du  comte  de  Muu,  et  du 
marquis  de  la  Ferronnays  député  do  la 
Loire-Inférieure. 

Ifargenty  à  six  cotices  de  gueules. 
Supports  :  Deux  anges. 


f^^^^^'^^^^^^s^-^'^sri^^rt^ 


Martial,  vicomte  de  la  Villarmois, 
président  du  comité  royaliste  du  dé- 
partement d'Indre-et-Loire,  est  décédé 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


386 


!r  ô  jiiia  au  château  de  Montg-og-er 
Jre-et-Loire),  à  Vûge  de  66  ans.  Il 
.-?e  de  son  mariag'e  avec  M'^®  Gallet 
-Montdrag-on:  1.  Martial,  vicomte  de 

i  Villarmois,  marié  avec  M"°  d'Es- 

:s;  2.  Hubert;  3.  un  autre  fils,  dans 

j  ordres;  4.  la  comtesse  de  Piog-er; 

'.  Mme  de   Lavau  ;  6.  la  vicomtesse 

-  .ace  Harscouët  de  Saint-Georg'es. 
La  branche  aînée  a  pour   chef  le 

.::.te  de  la  Villarmois,  neveu  du  dé- 
-t,   au   château  de  Pleine-Fou gfère 
r'-et-Vilaine). 
Li  terre  de  Montg-oger  lui  venait  de 

ï>.  .'rand-mère  la  marquise  de  Gr'ollier 

-^  'le  Choiseul,  qui  fut  dans  Torigrine 
sii^^re  du  duché,  transféré  plus  tard  à 

-aiiteloup,  érigré  en  faveur  du  minis- 

re  Choiseul,  arrière  g-rand-oncle  du 
:iint. 
Voir  pour  la  famille  Arthur  ou  Ar- 

'  r  de  la  Villarmois,   le  Bulleti?i  de 

^^•^,  col.  662). 

fj'  gueules,  à  la  coquille  d*or;  du  chef 

-''gent. 

l»}rise  :  Vir  fideîis  et  fortis. 


%^^^^^^^^^^»^H^^^^k^^ 


Maria- Augusta  d'Harcourt,  comtesse 
>  Caatries,   est  décédée,  le  6  juin,  à 
'  ns,  où  ses  obsèques  ont  été  célé- 
re^s,  le  8  juin,  au  temple  protestant 
^  la  rue  de  Grenelle. 
Xèe  à  Londres,  le  31  juillet  1813,  elle 
-iit   fille    à^Amédée  -  Marie  -  Charles- 
ranoois,  marquis  d'Harcourt,  pair  de 
::auce,     marié    à    Elisabeth  - -S'opAiV 
iîarcourt  (de  la  branche  anglaise)  et 
oedé  à  St-Léonard,  près  de  Windsor 
Vu;:leterre),  le  14  septembre  1831. 
Hlle  avait  épousé,  le  23  avril  1833, 
'/'û/ic?- Charles- Henri    de   la   Croix, 
nite  de  Castries,  gentilhomme  ordi- 
naire de  la  chambre  du  roi,  en  1829, 
';^ciea  sous-lieutenant  aux  chas.seurs 
'  la  Garde  royale,  décédé  le  17  jan- 
^i^r  1862,  second  fils  d'Armand- Char- 
'^'-Augustin  de  la  Croix,  duc  de  Cas-  | 


tries,  lieutenant-général,  pair  de  Fran- 
ce, chevalier  des  ordres  du  roi,  cheva- 
lier de  Saint- Louis,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur,  etc. 

Elle  a  eu  de  celte  alliance  :  1.  Ed- 
?>ionrf-Charles-Auguste  de  la  Croix, 
devenu  duc  de  Castries  après  la  mort 
de  son  oncle,  décédé  le  19  avril  1866  ; 

Edmond  de  la  Croix,  dernier  duc  de 
Castries,  est  décédé  en  avril  1886,  sans 
postérité  d'Iphigénie,  fille  du  baron 
Sina,  remariée  en  1887,  au  vicomte 
Emmanuel  d'Harcourt  ; 

2.  i5'/î5a65^/^-Charlotte-Sophie,  mariée 
le  14  mars  1854,  au  maréchal  de  Mac- 
Mahon,  duc  de  Magenta,  dont  :  a.  Ma- 
rie-Amand-Pû^Wc^,  lieutenant  de  chas- 
seurs à  pied;  h.  Eugène;  c.  Marie- 
Emmamiel^  capitaine  au  4®  bataillon 
de  chasseurs  à  pied,  marié  le  2  juin 
1892,  à  M"«  de  Fromessent  ;  d,  Marie 
de  Mac-Mahon,  mariée  le  29  décembre 
1886,  au  comte  d'Halwin  de  Piennes  ; 

3.  ^<?«^tn^-Elisabeth-Marie,  mariée 
en  1864,  à  Louis-Robert  de  la  Bonni- 
nière,  comte  de  Beaumont,  géuéral, 
commandant  la  1'°  brigade  de  cuiras- 
siers, dont  postérité.  —  La  comtesse 
de  Beaumont  est  décédée  en  1889. 

(Voir  pour  la  maison  de  la  Croix  de 
Castries,  les  Bulletins  de  1886,  col. 
231  ;  1888,  col.  29  et  238). 

La  branche  cadette,  titrée  comtes  de 
Castries,  est  aujourd'hui  la  seule  re- 
présentée. 

D^azur^  d  la  croix  d'or. 

Devise  :  Fidèle  à  son  roy  et  à  V hon- 
neur. 

(Voir  pour  la  maison  d'Harcourt,  les 
Bulletins,  T.  P%  col.  174;  1886,  col. 
33;  1887,  col.  620;  1888,  col.  622; 
1890,  col.  417). 

La  défunte  avait  eu  pour  frères  :  \^ 
William-Bernard  d'Harcourt,  natura- 
lise dans  la  Grande-Bretagne  ;  2°  Geor- 
ges-Trévor-Douglas-Bernard,  marquis 
d'Harcourt,    ancien    pair   de   France, 


387 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


388 


ambassadeur  en  Autriche,  marié  le 
5  août  1841,  à  Jeanne' Paule  de  Beau- 
poil  de  Saiut-Aulaire,  décédée  eu  1883, 
dont  postérité.  La  branche  ducale  a 
pour  chef  Charles-Frawpo/^-Marie,  duc 
d'Harcourt,  ancien  officier,  député  du 
Calvados,  1871-1881,  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur. 

De  gueules^  à  deux  fasces  d'or, 

La  branche  d'Olonde,  charg-e  sur  le 
tout  :  D'azur^  à  ime  fleur  de  lys  d'or, 
CPar  concession  royale  de  1817.) 

Devise  :  Pour  ma  défense. 


^^^^^^^^^^^^^^s^^^ 


TABrie-Fet^dinand  Hibon,  comte  de 
Frohen,  duc  de  Villars-Brancas,  grand 
d'Espagne  de  1'"'»  classe,  chevalier  de 
Malte,  grand  croix  de  Tordre  du  Christ 
de  Rome,  etc.,  est  décédé  à  Paris,  à 
rage  de  86  ans,  le  6  juin. 

Pour  se  conformer  aux  volontés  du 
défunt,  ses  obsèques,  ont  été  célébrées 
avec  la  plus  grande  simplicité,  à  Saint- 
Pierre  du  Gros-Caillou,  et  la  famille 
seule  y  assistait. 

En  l'absence  de  son  fils,  le  duc  de 
Villars-Brancas,  grand  d'Espagne  de 
première  classe, capital  ne  d'infanterie  de 
marine,  actuellement  en  Cochinchine, 
le  deuil  était  conduit  par  ses  neveux 
le  marquis  de  Vaucouleurs  de  Lanja- 
met  et  M.  Ferdinand  de  Saint-Sauveur. 

Il  avait  épousé  le  9  novembre  1846 
Marie- Fo/anc?^-Ghiâlaine  de  Brancas, 
fille  unique  et  héritière  de  Louis-Marie- 
Buffile  de  Brancas,  duc  de  Brancas,  de 
Villars  et  de  Lauraguais,  premier  gen- 
tilhomme chrétien,  pair  de  France, 
grand  d'Espagne,  prince  de  Nisare, 
comte  de  Forcalquier,  et  de  Marie-Ca- 
roline-Ghislaine, comtesse  de  Rodoan. 

Il  était  veuf  depuis  plusieurs  années 
et  laisse  de  son  mariage  :  P  Henri-Ma- 
rie-Désiré-Ferdinand de  Hibon,  duc  de 
Brancas,  grand  d'Espagne  de  P®  classe, 
capitaine  au  2™®  régiment  d'infanterie 


de  marine,  né  le  l®'  décembre  1851  ; 
2°  l'o/an«/tf. Marie-Julie,  chanoinesse- 
comtesse  de  l'ordre  de  Thérèse  de  Ba- 
vière ;  3°  Mathilde-Marie-F(?rdmtf nde 
(ou  Fernande)^  mariée  au  mois  de 
décembre  1870,  avec  le  comte  Alfred 
de  Poumayrac. 

La  famille  Hibon  de  Frohen  et  de 
Campsart  est  très  ancienne  en  Picardie 
où  elle  fit  ses  preuves  en  1493;  elle 
passa  à  Tîle  Bourbon.  Marie- Anne  Hi- 
bon et  Catherine-Thérèse  Hibon,  fu- 
rent reçues  à  Saint-Cyr,  l'une  en  1695, 
l'autre  en  1697. 

Le  défunt  était  fils  de  Prosper  Hibon, 
comte  de  Frohen  et  de  Marie-Anne- 
Catherine  Hibon  de  Frohen,  sa  cousine, 

(Voir  pour  la  notice  sur  la  maison 
Hibon  de  Frohen,  le  Bulletin  'de  1889, 
col.  339-345.) 

Louis-Marie-Buffile  duc  de  Brancas 
de  Lauraguais  et  de  Céreste,  grand 
d'Espagne  de  1'®  classe,  pair  de  France, 
mort  en  1856,  beau-père  du  défunt, 
était  le  dernier  représentant  mâle  de 
cette  grande  maison  et  voyant  ses 
nom,  armes  et  titre  s'éteindre  avec  lui 
y  substitua  son  gendre  par  le  contrat 
de  mariage  de  celui-ci  et  par  son  testa- 
ment. 

Le  comte  Hibon  de  Frohen  avait  été 
reconnu  dans  la  grandesse  d'Espagne, 
au  titre  de  duc  de  Brancas,  par  lettres 
patentes  de  la  reine  d'Espagne,  du 
27  août  1867. 

Le  duc  de  Brancas  était  allié,  par  sa 
femme,  aux  maisons  royales  de  Bour- 
bon, de  Lorraine,  de  Hosltein-Gottorp, 
de  Danemark,  de  Savoie  et  de  Monaco. 

Partie  au  1  d^azur^  au  pal  d*argent^ 
chargé  de  3  tours  de  gueules^  et  accosté 
de  quatre  pattes  de  lion  d'or^  mouvantes 
des  flancs  de  Vécu^  qui  est  de  Brancas  ; 
au  2  d'argent^  à  3  bustes  de  reines  de 
carnation^  couronnées  â^or^  2  et  1^  qui 
est  de  Hibon. 

Devises  des  Brancas  :  Premier  gen- 


LE  BULLETIN  HéRALDIQUB  DE  FRANCE 


390 


m-'  chrétien  par  la  grâce  de  Dieu  ; 
.'   fori  di  legno. 

1  ise  des  Hibon  de  Frohen,  de  Vil- 
i  ampsart  et  de  Bagny  en  Boulon- 
.  Reines  par  la  grâce  de  Diu. 


^rNM^^VSA<%MMA^>Mtf« 


Mirie-CAar^e^-Laurent,  comte  de 
ïfc-^  Brissac,  fils  d'^n^oin^-François, 
:r  jîis  de  Cossé-Brissac,  et  de  Marie- 

.erine- Adélaïde-Charlotte  de  Goa- 
.:I»iron,  sa  première  femme,  né  le 

fitembre  1859,  est  décédé  à  Paris 

.iiin,  à  Tàgre  de  32  ans. 
.'  avait  épousé  le  5  juillet  1891,  Na- 

>-Marie-Charlotte   de    Biencourt, 

le  feu  Zfé^o?>-Marie-Edouard,  comte 

'.  de  Biencourt,  et  de  Marie-Jeanne- 
-.- iieValentine    de    Chaponay.    Sa 

r,  du  même  lit,  Marie-Louise-Thé- 
>e.  a  épousé  le  29  novembre  1884,  le 
-le  Louis  de  Bourbon-Lignières.  Elle 
•  -lecédée  en  1890. 
'm  son  second  mariage  avec  Kmily 

usiey,  son  père,  le  marquis  de  Cossé- 
•.^sac,  a  encore  deux  enfants  :  1.  Eu- 

-Marcel,   né  en  1886:  2-   Anne- 
rie  Antoinette,  née  en  1884. 

•  jirpour  la  maison  ducale  de  Cossé- 
^•.^>ac,  les  Bulletins  de  1886,  col.  417; 
-:,  col.  28  et  493  ;  1888,  col.  492  et 

b'?  sable,  à  3  fasces  d'or^  denchées  à 
'-  jjortie  inférieure, 

litvise  :  Virtute  et  tempore. 


«^^^^^^^^^^^^^^^«■^^ 


Pristan-Gratiot,  marquis  de  Montho- 
:a,  chef  d'escadrons  de  cavalerie  en  ré- 
alité, fils  de  feu  Charles-Francois-Fré- 
^ric,  marquis  de  Montholon,  ancien 
:i:nistre  plénipotentiaire,  sénateur, 
Tand-officier  de  la  Légion  d'honneur, 
t  ie  Marie- Victoire  Gratiot  (petite-fille 
^  général  américain  de  ce  nom)  est 
^cédé  à  Paris  le  13  ^uin,  à  Tâge  de 
ians, 


Il  avait  épousé  M"®  Marcotte  de  Qui- 
vières,  dont  il  ne  laisse  pas  d'enfants. 

(Voir  pour  la  famille  de  Montholon 
le&  Bulletins  de  1886,  col.  289;  1890, 
col.  316,  784;  1891,  col.  624.) 

Ls  défunt  était  le  petit-fils  du  géné- 
ral Tristan  de  Montholon,  l'un  des  pi  us 
fidèles  compagnons  de  captivité  de 
l'empereur  Napoléon  I«^  à  Sainte-Hé- 
lène. 

D'azur^  ait  mouton  passant  d*or^  suv' 
monté  de  3  roses,  rangées  de  même. 


Devise  :  Subvenu  oppressa. 


<^'»/%/\/V*'>/N/WN/\/\/ 


Caroliiie-Louise-Antoinette  de  Me- 
nou,  comtesse  douairière  de  la  Bour- 
donnaye  de  Lire  est  décédée  à  Paris  le 
14  juin,  à  Tùge  de  82  ans. 

Elle  était  née  le  15  décembre  1810  et 
fille  de  Maximilien  -  Louis  -  Gaspard, 
comte  de  Menou  et  de  Marie-Auguste- 
Frédérique  Hurault  de  Vibraye,  et 
veuve  de  Charles-Adolphe  comte  de  la 
Bourdonnaye  de  Lire,  qu'elle  avait 
épousé  le  24  janvier  1829  et  dont  elle  a 
eu:  1.  0/«v/^r-MaxiraiIien-Emile,  comte 
de  la  Bourdonnaye  de  Lire,  sans  al- 
liance; 2.  i?aow/-Marie-Ferdinand,  vi- 
comte de  la  Bourdonnaye  de  Lire,  an- 
cien secrétaire  d'ambassade,  député  de 
Maine-et-Loire,  marié  eu  1867  à  Jeanne- 
Louise-Luglienne  de  Jouenne  d'Esgri- 
gny,  dont:  a.  7/^nri-Jean-Marie-Jo- 
seph-Auguste  ;  b,  i^ra/ipow-Régis-Ma- 
rie;  c.  ^eTw't'-Marie-Emilie;  d.  Marie^ 
Thérèse-Anne-Luglienne  ;  e.  Raouletie- 
Marie-Cécile  ;  3.  Marie-Julie-Louise, 
veuve  en  1863  de  Raoul-Augustin, 
comte  de  Lestrade;  4.  N...,  mariée  au 
comte  Sixte  Le  Gouz  de  Saint  Seine. 

La  sœur  de  la  défunte,  Marie-Auguste 
de  Menou,  née  le  5  mars  1807,  avait 
épousé  le  14  avril  1825,  LouisPaul- 
Ferdinand,  vicomte  de  Luppé,  maréchal 
de  camp. 

(Voir  pour  la  n^aison  cbevaleres(jue 


391 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


39a 


de  la  Bourdonnaye,  en  Bretagne,  les 
Bulletins  ôe  1886,  col.  199;  1887,  col. 
634,  644,  et  1891,  col.  178.) 

De  gueules^  d  3  bourdons  de  pèlerin 
d'argent^  posés  e7i  pal  2  et  1, 

La  maison  de  Menou,  qui  a  pour  chef 
Louis-René-Léonce,  marquis  de  Menou, 
né  en  1814,  fils  de  Rene-Louis-Fran- 
çois,  marquis  de  Menou  et  de  la  prin- 
cesse Octavie  de  Brog-lie,  est  d'ancienne 
race  chevaleresque  et  orig'inaire  du 
Maine.  Jean  de  Menou  paraît  en  1055  ; 
Gervais  de  Menou  se  croisa  en  1191  et 
son  fils  Nicolas  en  1218  :  Jean  de  Menou 
était  chambellan  de  Charles  VllI,  en 
1450;  Philippe  fut  ambassadeur  en 
Espagne,  chambellan  du  roi  Louis  XI, 
et  maitre  d'hôtel  de  la  reine  Anne. 

Jean  de  Menou  chevalier  de  Tordre 
du  roi,  fut  g'ouverneur  de  Loches  et 
René-François,  marquis  de  Menou, 
maréchal  de  camp  en  1748;  Louis-Es- 
mon,  comte  de  Menou  du  Mé,  occupait 
le  même  grade  en  1786. 

Charles,  fut  lieutenant  général  et 
gouverneur  d'Acadie;  Louis  de  Menou, 
fut  grand  bailli  de  Saint-Jean  de  Jéru- 
salem et  gouverneur  de  son  ordre; 
Augustin-Roch  de  Menou,  évèque  de  la 
Rochelle  en  1728;  Maximilien-Louis- 
Gaspard  de  Menou,  baron  de  l'empire, 
écuyer  de  TEmpereur,  était  général  de 
division  en  1809. 

Cette  maison  qui  a  compté  encore 
nombre  de  capitaines  d'hommes  d'ar- 
mes, gouverneurs,  chevaliers  de  Tordre 
du  roi,  était  représentée  à  la  bataille 
de  Fontenoy  par  dix-sept  gentilshom- 
mes de  son  nom. 

Elle  compte  encore  actuellement  en 
dehors  de  la  branche  aînée,  celles  du 
Mé,  de  Champlivault,  de  Billy  et  celle 
établie  en  Périgord. 

Elle  fut  admise  aux  honneurs  de  la 
cour  en  1769,  1784  et  1785. 

De  gueules^  à  la  bande  d'or. 


Sarah  Surtees,  veuve  de  Louis-Fréi 
déric  de  Quéraogal  de  Villeguries  est 
décodée  à  Vkge  de  71  ans  en  sa  villa 
du  Châtelet,  à  Dinard,  où  ses  funé-, 
railles  ont  été  célébrées  vers  le  15  juin. 

Appartenant  à  une  famille  anglaise, 
établie  en  France  vers  1820,  elle  avait 
épousé,  en  premières  noces,  M.  Tan- 
neguy  du  Châtel  dont  une  fille,  mariée 
à  M.  de  Villeféron  ;  et  en  secondes 
noces  avec  M.  de  Quérangal  dont  elle 
laisse  deux  filles  :  1.  N...  de  Quérangal 
de  Villeguries,  veuve  du  comte  Al- 
phonse Dedons  de  Pierrefeu,  capitaine 
d'infanterie,  décédé  en  1889  ;  2.  Yvonne, 
célibataire. 

La  famille  de  Quérangal  ou  Kerangal 
est  ancienne  en  Bretagne,  où  elle  pos- 
sédait plusieurs  seigneuries  en  Tévêché 
de  Saint-Brieuc.  Hervé  de  Quérangal, 
archer  en  brigandine,  paraît  dans  une 
montre  de  1489.  Elle  a  donné  en  1745, 
un  alloué  de  Saint-Brieuc,  député 
agrégé  de  cette  ville  aux  États  de  1758  ; 
un  lieutenant  de  vaisseau,  chevalier 
de  Saint-Louis  en  1781,  mort  capitaine 
de  vaisseau. 

If  argent^  à  Vaigle  de  sable^  perchée 
sur  une  branche  d'olivier  de  st^iople 
fruitée  d'or. 


^W%^^N^S^%^%A^\^I^^S/%/' 


MKvie- Louise- Athénhis  Jullien  de 
Courcelles,  marquise  douairière  du 
Dresnay,  est  décedée  à  Paris  vers  le  20 
juin,  dans  Thôtel  même  où  son  frère, 
le  comte  de  Courcelles,  était  mort  le  3 
mai  dernier. 

Elle  était  fille  de  Jean-Baptiste-Pierre 
Jullien,  chevalier  de  Courcelles,  grénéa- 
logiste  ordinaire  du  roi  et  auteur  de 
V Histoire  des  pairs ^  etc. ,  et  de  Etienuette- 
Elisabeth-Jeanne-Athénais-Ursule  Pi- 
cot de  la  Motte.  Elle  avait  épousé  Jo- 
seph-Marie-Renaud, marquis  du  Dres- 
nay, dont  elle  était  veuve;  elle  laisse 
de  cette  alliance  :  1.  Jean-Ambroise- 
Benaud,  marquis  du  Dresnay,  ancien 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


394 


-r  de  cavalerie,  marié  en  1854  à 
- .  eth  du  Fay  de  la  Taillçe,  dont  : 

/id-Ferdinand,  comte  du  Dresnay, 

"  en  1883  à  Marie-Louise-Fran- 

r  ifayand,  et  le  vicomte  du  Dres- 

•2.  Rose-Catherino   du  Dresnay, 

r.e  en  1859,  à  Edouard,  comte  Le 

•î-rde  la  Touche. 

famille  du  Dresnay  appartient  à 
j  :eane  chevaierie.de  Bretag-ne.  Ro- 
'* «t Even  du  Dresnay  paraissent  en 

iaus  une  montre  de  Tévêché  de  Tré- 
.::  Louis- Ambroise-René,  marquis 

:  suay,  baron  de  Montrelay,  ma- 
.  '.  des  camps  et  armées  du  roi,  fut 

i  1  du  régriment  de  son  nom,  en 
^-•.  terre,  en  1791  ;  son  fils  aîné,  Jo- 
>tTuy,  fut  colonel  de  cavalerie. 

tîe  maison  s'est  alliée  à  celle  des 

:narck,  de  Cornulier,  Le  Borgne  de 

•vy,   du  Ck)ëtlosquet,  de   Kersau- 

-.  ie  Kervenozaël,  de  Quélen,  etc. 

..e  marquis  du  Dresnay  a  été  admis 

V  honneurs  de  la  cour  le  22  décembre 

"j:  la  comtesse  du  Dresnay,  le  31 

.  1788;  la  comtesse  du  Dresnay  des 

•  'ù^èj  le  9  mars  1783. 

l*'injr->nt^  à  la  croix  ancrée  et  anillêe 
vAe^  posée  en  ahime^  et  accompagnée 
i'siiullles  de  gueules  2  et  î, 

'avises  :  Crux  ancora  salutls;  —  En 

'    e^i/Ar, 

•  )ir  pour   la   famille    Jullien    de 
ircelles,  les  Bulletins  de  1888,  col. 
■M.  et  de  1892,  col.  305). 

Itizur^  au  lion  (Vor^  lampassé  et  armé 

j'eides. 


.'''5eph-i?e/Kiî/<i,  marquis  d'Asnières 

'  la  Chateigneraye,  fils  de  Jean-Bap- 

'*' -  François  -  Auguste    d'Asnières , 

'  rquis  d'Asnières  de  la  Chateigne- 

e  et  d'Hermessinde-Octavie-Hélène 

*t?  Xarbonne-Lara,  est  décédé  à  Paris, 

-  iemier  représentant  de  sa  maison, 

'-  :^2  juin,  à  l'âge  de  64  ans. 


11  avait  épousé  Jeanne-Alyde-Hen- 
riette  Le  Maire  de  la  Neuville,  dont  il 
ne  laisse  pas  de  postérité. 

La  maison  d'Asnières  de  la  Cbatei- 
gneraye,  en  Poitou,  est  trop  connue  par 
son  ancienneté,  les  hautes  situations 
qu'elle  a  tenu  et  ses  grandes  alliances, 
pour  qu'il  soit  nécessaire  de  les  rappe- 
ler dans  cette  courte  notice. 

Nous  nous  bornerons  à  dire  qu'elle  a 
donné  à  une  époque  récente  deux  ma- 
réchaux de  camp,  de  nombreux  offi- 
ciers, des  chevaliers  de  Saint-Louis,  et 
qu'elle  fut  admise  aux  honneurs  de  la 
Cour  en  1782  et  1783. 

Jean  d'Asnières,  troisième  du  nom, 
marquis  de  la  Chateigneraye,  etc.,  ma- 
réchal des  camps  et  armées  du  roi, 
chevalier  de  Saint-Louis,  gentilhomme 
d'honneur  de  Mgr  le  comte  d'Artois, 
aïeul  du  défunt,  épousa  en  1784,  par 
contrat  signé  du  roi  et  de  la  famille 
royale,  Armande-Catherine  de  Mont- 
morin,  fille  de  Jean-Baptiste-François 
de  Montmorin,  marquis  de  Saint  Hé- 
rem,  lieutenant  général  et  chevalier 
des  ordres  du  roi,  chef  d'une  ancienne 
maison  d'Auvergne,  et  qui  vient  de 
s'éteindre  depuis  peu.  Le  marquis  de 
Montmorin  Saint  Herem  comptait  par- 
mi ses  ascendants  directs  Jeanne  de 
Bourbon,  fille  aînée  de  Jean  II,  comte 
de  Bourbon-Vendôme,  époux  dlsabelle 
de  Beauvau,  et  grandtante  d'Antoine 
de  Bourbon  père  du  roi  Henri  IV.  Cette 
ascendance  illustre  résultait  du  ma- 
riage de  François  de  Montmorin,  gou- 
verneur d'Auvergne,  contracté  en  1526 
avec  Jeanne  de  Joyeuse,  petite-fille  de 
Jeanne  de  Bourbon,  dont  par  consé- 
quent le  défunt  marquis  de  la  Chatei- 
gneraye descendait  également. 

Le  gouverneur  d'Auvergne  connu 
sous  le  nom  de  Saint  Hérem,  qui,  sous 
Charles  IX  refusa  d'exécuter  les  ordres 
de  la  Cour  contre  les  Huguenots  de  sa 
province  était  aussi  de  ses  ancêtres. 

Le  défunt  avait  eu  un  frère  cadet 
Hélie-Combaud  d'Asnières,  comte  de  la 


395 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


Chateigrneraye,  décédé  sans  alliance,  il 
y  a  plusieurs  années. 

Covpé,  au  1  d'argent^  à  la  fasce  ban- 
dée d'or  et  de  gueules^  qui  est  de  Pons  ; 
au  2  d^ argent^  à  3  croissants  de  gueu- 
les. 


%/>/SAA/\4>^kA/%/V/W^/W%/« 


Henriette-^nna-Charlotte  du  Bois  de 
Courval,  duchesse  douairière  de  Mar- 
inier, est  décédée  à  Paris  le  23  juin,  à 
Tâgre  de  78  ans. 

Elle  était  fille  d'Alexis-Charles-Guil- 
laume du  Bois,  vicomte  de  Courval  et 
d'Anisy,  etc.,  baron  de  l'empire,  mem- 
bre de  la  chambre  des  députés  et  du 
conseil  général  de  l'Aisne  sous  la  Res- 
tauration et  d'Ariane  Saladin  de  Crans, 
sa  seconde  femme,  et  avait  épousé  le 
29  décembre  1832,  ^^r^rf- Philippe- 
Ferdinand,  duc  de  Marmier-Choiseul, 
député  de  la  Haute-Saône  de  1845  à 
1848,  et  député  à  l'Assemblée  natio- 
nale en  1871,  décédé  en  1873. 


Elle  a  eu  de  ce  mariagre  :  Hayna 
Hugues-Çhilippe-Alexis,  duc  de  Mj 
mier,  conseilbr  général  de  la  Hau 
Saône,  né  le  13  avril  1834,  marié 
novembre  1856  à  Louise-Coralie  Le  1 
rois,  décédée  sans  postérité  en  18^ 
remarié  le  31  août  1865  à  Margueri 
Renée  -  Xavière  de  Moustier,  doni 
1«  Françx)is-Raynald-Etienne,  marqi 
de  Marmier,  né  en  1866,  officier  de  c 
Valérie; 2°  Etienne,né  en  1876;  3»  Anr 
née  eu  1871. 

(Voir  pour  la  famille  ducale  de  Ms 
mier,  le  Bulletin  de  1888,  col.  623.) 

De  gueules f  à  la  marmotte  d^ argent 

Devise  :  Pro  patria  vigil. 

(Voir  pour  la  famille   du  Bois  ( 
Courval  et  d'Anisy,   les  Bulletins 
1889,  col.  364,  et  1891,  col.  551.) 

D'argent^  à  3  farces  (Tazur, 

L.   DE  ROZEL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


La  chàtellenie  de  Bain 
et  le  marquisat  de  La  Marzellière 

(Suite) 

Puis  l'année  suivante,  le  24  juin,  il 
gratifia  d'autres  moines,  ceux  de  Tab- 
baye  de  Saint-Mélaine  de  Rennes,  qui 
possédaient  en  la  paroisse  de  Bain  une' 
chapelle  et  un  petit  prieuré;  il  leur 
donna  un  boisseau  de  farine  de  fro- 
ment que  lui  devait  de  rente  le  meu- 
nier du  moulin  de  l'étang  de  Bain. 

Un  autre  seigneur  de  Bain  ne  mon- 
tra pas  le  même  bon  vouloir  envers 
les  moines.  Ce  fut  Pierre  de  Bain,  che- 


valier  comme  ses  ancêtres  «  Petrus 
Bayn  miles  »  \  et  les  religieux  av^ 
lesquels  il  eut  différend  furent  les  béu 
dictins  de  Béré  que  nous  connaissoi 
déjà. 

Ce  Pierre  de  Bain  jouissait  à  Ch? 
teaubriant  d'une  part  des  revenus  d 
l'impôt  appelé  cow^wm^;  il  semble  qu 
ce  privilège  avait  été  accordé  par  I 
baron  de  Chàteaubriant  à  Senebrun  d 
Bain,  car  cette  portion  des  coutumes  d 
Chàteaubriant  est  appelée  ailleurs 
•  Costuma  domini  Senebrini  de  Bain, 
Quoi  qu'il  en  soit,  les  moines  du  prieur 
de  Béré  étaient  en  possession  de  pren 
dre  la  dîme  de  ces  coutumes,  mai; 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


398 


'-'îTe  de  Bain  les  empêcha  de  lever 
-t;e  dîme  sur  la  portion  de  revenu  qui 

:  appartenait.  Bien  plus,  il  prétendit 
.  AT  dans,  le  prieuré  de  Béré  un  droit 

procuration  ou  de  gîte  une  fois  Tan 
:   un  droit   de  breuvage    a  potura  i 

iir  ses  chevaux,  toutes  les  fois  qu'il 

A  plairait  de  les  y  envoyer.  Les  reli- 

_"ux  refusèrent  de  se  soumettre  à  ces 

\:;:,''ences  que  rien  ne  justifiait.  Pour 

;   veng-er,  Pierre  de  Bain  fit  une  ex- 

iriion  à  Châteaubriant  et  causa  de 

.rinds  dommages  au  prieuré  de  Béré 

:  au  bourg  qui  en   dépendait.  Cette 

•nrluite  lui  valut  d'être  excommunié. 

Enfin,  mieux  conseillé,  le  seigneur 

.^  Bain  reconnut  ses  torts;  il  rendit 

1  i\  moines  de  Béré  la  dîme  qui  leur 

ipartenait, et  reconnut  qu'il  n'avait 

::oit  chez  eux  ni  à  son  logement,  ni 

î  breuvage  de  ses  chevaux  ;  en  retour 
\hhé  de  Marmoutiers,  de  qui  dépen- 
i^iit  le  prieuré  de  Saint-Sauveur  de 
j-'fré,  le  fit  absoudre  de  l'excommuni- 
hlion  qu'il  avait  encourue  et  le  tint 
:  litte  de  la  réparation  des  dommages 
,u  il  avait  causés  et  des  arréages  qu'il 
1  vait(l). 

Tels  sont  les  seuls  seigneurs  de  Bain 
:e  la  maison  de  ce  nom  que  nous  con- 
naissions; nous  allons  voir  tout  à 
heure  que,  vers  la  fin  de  ce  même 
reizième  siècle,  la  seigneurie  de  Bain 
"î-ut  passée  entre  les  mains  des  sei- 
gneurs de  Châteaubriant. 

Cependant,  la  famille  de  Bain  n'était 
V'jint  complètement  éteinte,  semble-t-il. 
Xuus  voyons,  en  effet,  vers  1400, 
l'atry  II,  sire  de  Châteaugiron,  épouser 
Valence  de  Bain,  dame  de  Poligné. 
Cette  dame  était  bien  du  même  sang 
iiie  les  seigneurs  de  Bain  qui  précèdent, 
car,  se  trouvant  en  1408  •  garderesse 
les  joyaux  de  la  duchesse  de  Bretaigne  t 
^Ue  donna  une  quittance  scellée  de  ses 
arraes  qui  nous  a  été  conservée  ;  or,  ce 
i'>*au  porte  le  même  blason  qu'avait 

It  Arch.  dép.  de  la  Loire- Inférieure,  II,  113. 


Pierre  de  Bain  en  1199,  c'est-à-dire 
•  losange  d'argent  et  de  gueules  (1)  ». 
Nous  ne  savons  rien  par  ailleurs  des 
ascendants  de  cette  dame  qui  était 
peut-être  issue  de  quelque  cadet  de  la 
maison  de  Bain. 

Dans  le  dernier  quart  du  treizième 
siècle  la  seigneurie  de  Bain  nous 
apparaît  entre  les  mains  des  barons  de 
Châteaubriant,  sans  que  nous  sachions 
comment  s'était  opérée  cette  trans- 
mission ;  voici  du  moins  les  preuves 
du  fait  : 

En  1281  j  Geoffroy  V,  baron  de  Châ- 
teaubriant fit  un  échange  avec  les  moi- 
nes de  Béré.  Or,  ceux-ci  lui  abandon- 
nèrent entre  autres  choses,  le  droit  de 
dîme  qu'ils  levaient  sur  la  coutume  de 
Senebrun  de  Bain  à  Chfiteaubriant  (2). 
Il  fallait  donc  que  le  sire  de  Château- 
briant fût  rentré  en  possession  de  la 
coutume  entière  de  sa  seigneurie,  car 
s'il  y  eût  eu  un  autre  seigneur  de  Bain 
que  lui  même  à  cette  époque,  les  moi- 
nes n'eussent  pas  vraisemblablement 
renoncé  à  leur  droit  en  faveur  d'un 
seigneur  étranger  à  la  famille  qui 
jouissait  depuis  près  de  deux  siècles 
de  cette  portion  de  coutume. 

Six  ans  plus  tard,  Geoffroy  IV,  ba- 
ron de  Châteaubriant,  fit  un  échange 
encore  plus  significatif;  ce  fut  cette 
fois  avec  les  moines  de  l'abbaye  de 
Sainte-Melaine  qui  possédaient,  comme 
nous  l'avons  dit,  le  petit  prieuré  de 
Bain.  Ces  religieux  abandonnèrent  à 
Geoffroy  tout  le  domaine  et  toutes  les 
rentes  de  leur  établissement  à  Bain, 
ainsi  que  tous  leurs  droits  sur  les  hom- 
mes de  leur  fief,  en  un  mot  tout  le 
temporel,  sauf  les  dîmes  du  prieuré; 
en  échange  Geoffroy  assura  à  Tabbaye 

(1)  D.  Morice  :  Preuv,  de  V Histoire  de  Bret, 
II,  810. 

(2)  On  a  cru  parfois  qu*ll  s'agissait  ici  d'un 
Senebris  de  Bain  encore  vivant,  mais  il  parait 
plus  probable  que  cette  coutume  «  costuma 
Senebrini  de  Bain  »  tirait  simplement  son  nom 
de  celui  auquel  elle  avait  été  donnée^  commç 
nous  Pavons  dit  précédemment. 


399 


LE   BULLETIN  HÉRALDIQUE  QE  FRANCE 


400 


de  Saint-Melaine  une  rente  de  32  li- 
vres (environ  3,000  francs  de  notre 
monnaie  actuelle),  savoir  :  «  *^0  1.  sur 
l'impôt  appelé  taille  de  Bain  et  40  sols 
sur  la  cohiie  ou  halle  de  cette  ville  (1).  » 
L'évèque  de  Rennes  vint  lui-même  à 
Bain  pour  approuver  cet  échange,  le 
vendredi  après  la  Saint-Vincent,  1287, 
et  le  duc  de  Bretagne  Jean  II  le  con- 
firma h  son  tour  deux  ans  après. 

N'est-il  pas  évident  que  Geoffroy  VI 
de  Châteaubriant,  agissant  seul  dans 
cette  circonstance  et  disposant  à  son 
gré  des  revenus  de  la  seigneurie  de 
Bain,  en  était  bien  le  possesseur  ? 

A  partir  de  cette  époque  et  jusqu'en 
1543,   les    barons    de    Châteaubriant 
jouirent  de  la  châtellenie  de  Bain  ;  par 
suite,  cette  seigneurie  n'a  point  pen- 
dant tout  ce  temps  d'histoire  particu- 
lière. A  peine  en  est-il  fait  mention  çà 
et  là  dans  les  annales  de  la  baronnie 
de  Châteaubriant  dont  elle  devient  un 
membre.  Ainsi,  en  1448,  Bain  est  con- 
fisqué, par  ordre  du  duc  de  Bretagne, 
à   la  suite  de    l'emprisonnement   du 
prince  Gilles  de  Bretagne,  baron  de 
Châteaubriant;  le  môme  sort  lui  est 
réservé  en  1484,  lorsque  la  dame  de 
Châteaubriant,  Françoise   de   Dinan, 
cabale  contre  le  duc  François  II;  mais 
dans  les  deux  cas,  la  colère  des  ducs 
s'apaise  assez  vite  et  les  barons  de 
Châteaubriant  rentrent  bientôt  en  pos- 
session de  toutes  leurs   seigneuries, 
celles  de  Bain  comprise.  Voici,  du  reste, 
la  liste  des  barons  de  Châteaubriant 
possesseurs  de  la  seigneurie  de  Bain  : 
Geoffroy  V  de  Châteaubriant  f  1284, 
Geoffroy  VI  de  Châteaubriant  f  1301, 
Geoffroy  VII  de  Châteaubriant  f  1336, 
Geoffroy  VIII  de  Châteaubriant  f  à 
la  bataille  de  la  Roche-Derrien  en  1347, 
Louise  de  Châteaubriant,  femme  de 
Guy  XII,  baron  de  Laval  ;  elle  mourut 


en  1383  et  avec  elle  s'éteignit  la  bran- 
die aînée  de  la  maison  de  Château- 
briant, 

Charles  de  Dinan,  arrière^neveu  de 
Louise  de  Châteaubriant,  hérita  d'elle, 
'i  1418, 

Rolland  de  Dinan,  -J-  1419;  son  frère 
et  successeur,  Robert  de  Dinan,  se  fit 
cordelier  à  Saint-Martin  dans  la  forêt 
de  Teillay  en  1428, 

Bertrand  de  Dinan,  f  1444, 

Françoise  de  Dinan,  enlevée  d'abord 
par  Gilles  de  Bretagne,  puis  mariée  Ji 
Guy  XIV,  comte  de  Laval,  1 1500. 

François  de  Laval,  -\  1503, 

Jean  de  Laval,  l'un  des  plus  grands 
seigneurs  de  son  temps,  lieutenant  g-é- 
néral  pour  le  roi  en  Bretagne,  f  1543. 
Ce  fut  le  dernier  baron  de  Château- 
briant, seigneur  de  Bain. 

L'immense  fortune  de  Jean  de  Laval 
fut  après  sa  mort  jetée  à  tous  les  vents, 
car  il  ne  laissait  point  d'enfant  et  il 
avait  disposé  de  son  vivant  d'un  grand 
nombre  de  ses  seigneuries.  Pendant 
que  le  connétable  Anne  de  Montmo- 
rency recueillait  la  baronnie  de  Châ- 
teaubriant, Philippette  de  Montespe- 
don  (1),  arrièrç  petite-fille  de  Charles 
de  Dinan,  baron  de  Châteaubriant,  hé- 
ritait de  la  châtellenie  de  Bain. 

{A  suivre),       (Revue  histor,  de  FOue&t,) 


(1)  FiUe  de  Jôachira  de  Montespedon  et  de 
Renée  de  la  Haye,  dame  de  Passavant,  de  Chc- 
mille  et  de  Mortagne. 


Paris,  le  30  juillet  1892. 


Le  Directeur-Gérant  :  L.  de  La  ROQUE. 


(1)  •  Mdeltcet  liiginta  libras  super  lalliam  de       nprirnrnr 
Buyn  el  gvadraginta  sotidos  super  redditm  cohue   1   "''**>'''"'■• 
de  Bayn  •  (Cartul  Sancti  JUelanii,  134).  | 


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Paraissant  deux  fois  par  mois.  —  Formai  &u.Mag€ain  Piiioresque. 

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DE   FRANCE 

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REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 


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H.    LOUIS    DE    LA    BOQUE 

^'Xiat,  ancien  Rédacteur  à  la  Gazette  de   France,    Auteur  de    i'Armoriat  de  la  NobleiSê  dé 
Languedoc,    du  Catalogue   des   GenlUshùmmet,  etc. 


PARIS 

ADMINISTRATION    DE    BULLETIN    HÉRALDIQUE    DE    FRANCE 
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Tontes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  TAdministration  du 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque^ 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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DE  FRANCE 


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Cinquième  Volume.  —  (Nouvelle  série)  —  Juillet  1892 


SOMMAIRE 

•hmiÊRE  Partie  :  Catalogue  des  généraux  Français,  connélables,  maréchaux  de  France,  lieu- 
i^-nants  généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  —  Armoriai  de  la  généralité  d'Orléans,  1696- 
ITOi,  d'après  les  manuscrits  de  Ja  Bibliothèque  nationale,  cabinet  des  titres  (suite). 

j; xifcME  Partie  :  Notices  généalogiques:  Durey  deNoinville;  Ponlbrianl;  Bégouen,  cor- 
rection ;  Cholel,  addition  ;  Tristan,  addition  et  correction.  —  Notes  d'Elat-civil  nobiliaire  : 
Mariages  et  décès  du  mois  de  juillet  1892  et  rappel  des  mois  précédents. 

\y  isibME  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  La  chàtelleuie  de  Bain  et  le  marquisat 
*\ii  la  Marzellière  (suite  et  fin).  —  Avis  a  nos  abonnés. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉxNÉRAL  DE  FRANCE.  — DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Maréchat  X  DE  France 

(Suite) 

1418 
•  Claude  de  Rochefort. 

Claude  de  Beauvoir,  sgr  de  Chastel- 
iix,  deBourdeaux,  de  Mont  Saint-Jean, 
le  Baserne,  de  Basoches  et  de  Coulan- 
;res,  vicomte  d'Avalon,  suivit  toute  sa 
'.  i»?  le  parti  des  ducs  de  Bourg-ogne, 
•i  «nt  il   était  né  sujet;  conseiller  et 

.'Lambellaii  du  duc  Jean  en  1409,  gou- 
verneur du  Nivernais,  qui  appartenait 


aux  ducs  de  Bourgogne,  puis  de  Man- 
tes, Pontoise,  Meulan  et  Poissy,  en 
1417,  fut  fait  maréchal  de  France  le  2 
juin  1418,  gouverneur  de  plusieurs 
châteaux  et  forteresses,  tant  en  Brie 
qu'en  Bourgogne,  en  1419,  puis  envoyé 
du  roi  en  Guyenne  ;  à  son  retour  il  fut 
capitaine-général  de  la  ville  de  Saint- 
Denis  ;  il  fut  désappointé  de  sa  charge 
de  maréchal  le  22  janvier  1421. 

Il  continua  ses  services  des  ducs  de 
Bourgogne  et  du  roi  d'Angleterre,  et 
mourut  en  mars  1453. 

Il  était  fils  de  Guillaume  de  Beau- 


403 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


404 


voir,  sgr  de  Bôurdeaux,  d'Aulcerre,  de 
Chastellux,  de  Basoches,  de  Marig-ny, 
etc,  conseiller  et  chambellan  du  duc 
de  Bourgogne  et  de  Jeanne  de  Saint- 
Vérain;  il  ép,  1®  Alix  de  Torcy,  dame 
de  Mont  Saint-Jean,  de  Baserne  et  du 
Val  d'Antigny  ;  2«>  Jeanne  de  Longwy  ; 
3®  Marie  de  Savoisy,  qui  porta  à  son 
mari  la  terre  de  Coulanges.  Il  n'eut 
des  enfants  que  de  sa  troisième  femme, 
d'où  sont  venus  les  sgrs  de  Chastellux 
et  de  Coulanges. 

Claude  de  Beauvoir,  sgr  de  Chastel- 
lux d'où  sont  sortis  les  comtes  de  Chas- 
tellux et  les  ducs  de  Rauzan,  soutint 
avec  valeur  le  siège  de  Crevant  contre 
le  connétable  d'Ecosse  en  1423  et  ac- 
quit ainsi  pour  lui  et  sa  postérité  le 
droit  d'entrer  à  l'Eglise-cathédrale 
d'Auxerre,  d'y  prendre  séance  en  qua- 
lité de  premier  chanoine  honoraire, 
répée  au  côté,  revêtu  d'un  surplis, 
Taumusse  sur  le  bras,  dans  la  première 
stalle,  tenant  un  faucon  sur  le  poiug; 
il  avait  aussi  le  droit  pour  lui  et  ses 
descendants  de  siéger  aux  assemblées 
du  chapitre,  en  considération  du  ser- 
vice rendu  à  l'Eglise  d'Auxerre  en  lui 
remettant  la  ville  de  Crevant  qui  lui 
appartenait. 

Ce  droit  s'est  exercé  jusqu'au  milieu 
du  xviii®  siècle  par  le  comte  de  Chas- 
tellux brigadier  des  armées  du  roi, 
capitaine  des  gendarmes  de  Flandre 
qui  a  pris  possession  de  sa  dignité  le 
2  juin  1732,  succédant  à  sou  père  Cé- 
sar-Philippe de  Chastellux  qui  y  avait 
été  reçu  (V.  le  Mercure  de  France  de 
juin  1732,  page  1248). 

Claude  de  Beauvoir  eut  un  frère, 
Georges  de  Beauvoir  ot  de  Chastellux, 
qui  fut  amiral  de  France. 

D'azur,  à  la  bande  d'or^  accompagnée 
de  sept  hillettes  de  même^  4  en  chef,  S  en 
pointe^  mises  en  or  le. 

1418 

Jean  de  Villierâ,  sgr  de  l'Isle-Adam 
et  de  Villiei*$  le  Bel^  conseiller  et  cham- 


bellan du  roi,  prisonnier  des  Anglais 
au  siège  d'Harfleur  en  1415,  maître  des 
eaux  et  forêts  en  Normandie,  prit  le 
parti  du  duc  de  Bourgogne  et  s'empara 
avec  lui  de  Paris,  en  mai  1418;  il  se 
trouva  à  l'horrible  massacre  qui  s'y 
commit.  La  destitution  de  plusieurs 
grands  officiers  par  ce  duc  le  fit  pour- 
voir d'une  des  charges  de  maréchal  de 
France  à  la  place  du  sgr  de  Boucicault, 
le  14  juin  1418;  destitué  de  sa  charge 
par  le  duc  d'Exeter  en  1421.  Le  duc  de 
Bedfort  lui  confia  diverses  missions 
militaires  en  Picardie,  puis  le  nomma 
capitaine  du  château  de  Compiègne,  à 
la  place  de  Béraud  de  Monferrand  ;  le 
duc  de  Bourgogne  le  fit  capitaine  du 
Louvre  en  1428,  gouverneur  de  Paris 
et  chevalier  de  la  Toison  d'Or. 

Le  2  mai  1432,  le  duc  de  Bedford  le 
rétablit  dans  sa  charge  de  maréchal  de 
France.  En  1435  il  rentra  au  service 
du  roi  Charles  VII  et  prit  Pontoise 
sur  les  Anglais  ;  il  facilita  la  reddition 
de  Paris  au  roi  en  1436. 

Il  accompagna  le  duc  de  Bourgogne 
à  Bruges  et  fut  tué  dans  une  sédition 
populaire  le  22  mai  1437. 

Il  était  fils  de  Pierre  de  Villiers  II, 
sgr  de  risle-Adam  et  de  Valmondois, 
chambellan  du  roi,  et  de  Jeanne  de 
Chatillon;  il  ép.  Jeanne,  héritière  de 
Vallengoujart.  Son  fils  Jean  et  son  pe- 
tit-fils Philippe  de  Villiers  de  Tlsle- 
Adam,  furent  grands-maîtres  de  l'Ordre 
de  Saint-Jean-de-Jérusalem. 

D^or,  au  chef  d'azur  chargé  d*un  dex* 
trochère  revêtu  d^un  fanon  d^hermine^ 
brochant  sur  le  tout. 

1418 

Jacques,  sire  de  Montberon,  sénéchal 
d'Angoumois,  chambellan  du  roi  et  du 
duc  de  Bourgogne,  fut  souvent  employé 
dans  les  guerres  de  Gascogne  sous  le 
maréchal  de  Sancerre;  il  embrassa  le 
parti  du  duc  de  Bourgogne  et  du  roi 
d'Angleterre  et  fut  fait  maréchal  de 
France  à  la  place  du  sire  de  l'Isle-Adam, 


4^1 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


406 


s.TtHé  prisonnier  le  27  juillet   1418, 

i  iis  il  n'exerça  pas  long-temps  cette 

\ar?re,  en  ayant  été  lui  môme  destitué 

:r22  janvier  1421  ;  il  mourut  en  1423. 

Il  était  fils  de  Robert  VI,  sire  de 

" jDtberon,  en  Ang^oumois,  et  de  Yo- 

ntle  de  Mastas,  dame  de  Boissec  ;  il 

;'.  Marie  de  Maulevrier  (fille  de  Re- 

jv,\à  et  de  Béatrix  de  Craon);  fut  héri- 

yr  par  sa  femme  des  baronnies  de 

\Unlevrier  et  d'Avoir,  après   la  mort 

>  Jean  de  Maulevrier,  son  beau-frère. 

La  branche  aînée  de  cette  maison 

:iit  avec   Jacquette    de  Montberon, 

rouu?  d'ArcLiac,  mariée  le  27  juin 

:  oS  avec  André  de  Bourdeille,  baron 

-  la  Tour  Blanche,  pannetier  ordinaire 

:i  roi,  d'où  sont  venus  les  marquis  de 

3  lurdeille. 

Les  autres  branches  de  cette  maison 

:it  connues  sous  le  nom  de  P  barons 

-Mortagne  et  d'Avoir;  2®  Sgrs  de 

Foatûines  et  de  Chalandray  ;  3°  Sgrs 

.  Auzances  ;  4"  Sgrs  de  Beauregard  ; 

et  une  branche  légitimée  dite  de 

:jir;voye,  dont  la  jonction   avec  les 

irocédeates  n'est  pas  indiquée,  qui  a 

i  luaé  le  vicomte  de  Montberon   et  le 

^'^jte  de  Montberon,  lieutenant-g-éné- 

'^\  en  1677,  chevalier  des  ordres  du  roi 

;  ère  de:  Charles-François- Anne,  dit  le 

lEarquis  de  Montberon,    brig-adier  des 

■.rméeâ  du  roi,   mort  à  Ulm  en   1704 

aos  être  marié,  et  Marie  de  Montberon, 

variée  en  1689    à    Charles-Eugrène- 

!  aa-Domînique  de  Bonnières,  comte 

■'■t  Souastre,  en  Artois. 

hcarteléf  aux  ï  et  4  fascé  d'argent  et 
•  ':«r;  aux  2  et  3  de  gueules, 

1419 

'  Jean  d'Orléans  ou  Louis  d'Orléans, 
^?lou  Le  FéroD,  qui  confond  le  fils  avec 
■•^  jKTe,  comte  de  Dunois  et  de  Longue- 
^iHe,  grand  chambellan. 

1421 

Gilbert  Motier  III<»  du  nom,  sgr  de 
a  Fayette,  d'Ayes,  de  Pontgibaut,  de 


Nebouzac,  de  St-Romain,  de  Monteil« 
Gelat,  de  Champestières  en  partie, 
chevalier,  conseiller  et  chambellan  du 
roi  ;  servit  en  1412  sous  le  duc  de  Ne- 
mours, qui  le  chargea  de  défendre  avec 
Lautrec  la  place  de  Bologne  contre  les 
Vénitiens;  suivit  le  duc  de  Bourbon 
au  siège  de  Soubise,  reprit  Compiègne 
en  1415;  ce  prince  le  choisit  pour  son 
lieutenant  général  en  Languedoc  et 
duché  de  Guyenne,  1415  ;  le  dauphin 
Charles  se  l'attacha  et  le  nomma  bailli 
de  Rouen  en  1417,  et  le  nomma  son 
lieutenant  et  capitaine  général  en 
Lyonnais  et  Maçonnais,  puis  gouver- 
neur de  Dauphiné,  1420;  maréchal  de 
France  le  20  mai  1421,  après  la  mort 
de  Boucicaut;  battit  les  anglais  a 
Baugéle  22  mars  1422;  prit  part  au 
siège  d'Orléans;  accompagna  le  roi 
Charles  VII  à  son  sacre  à  Reims  le  17 
juillet  1429;  fut  sénéchal  de  Beaucaire 
et  de  Nîmes  1439,  gouverneur  de  Tou- 
louse 1441  ;  eut  une  grande  part  à  l'é- 
vacuation de  la  Normandie  par  les  an- 
glais, et  partagea  avec  les  généraux 
de  Charles  VII  la  gloire  d'avoir  chassé 
les  anglais  de  France.  Il  mourut  le  23 
février  1463,  et  fut  enterré  dans  l'é- 
glise de  l'abbaye  de  la  Chaise-Dieu,  en 
Auvergne. 

Il  était  fils  de  Guillaume  Motier,  sgr 
de  la  Fayette  et  de  Marguerite  Brun 
du  Peschin,  dame  de  Pontgibaut.  Sa 
descendance,  qui  s'est  éteinte  de  nos 
jours,  avait  fait  les  branches  des  sgrs 
de  Saint-Romain,  de  Champestières  et 
des  barons  de  Wissac. 

De  gueules^  à  la  bande  cTor,  à  la  bor^ 
dure  de  vair, 

1422 

*  Tanneguy  du  Chatel,  chambellan 
du  roi,  prévôt  de  Paris. 

Antoine  de  Vergy,  comte  de  Damp- 
martin,  sgr  de  Champlite  et  de  Rigney, 
conseiller  et  chambellan  du  roi  Charles 
VI,  gouverneur  de  Champagne  et  de 
Brie,  chambellan  du  duc  de  Bourgo« 


407 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


4(» 


gne,  qu'il  suivit  à  son  entrée  dans 
Paris  en  1417;  nommé  maréchal  de 
France  le  22  janvier  1422,  par  le  roi 
d'Angrleterre  régrent  de  France;  puis 
crpitaine  général  et  gardien  des  du- 
chés et  comtés  de  Bourgogne  et  de 
Charolais  ;  créé  chevalier  de  la  Toison 
d'or  en  1430,  mourut  le  29  octobre  1439. 
Il  était  fil»  de  Jean  III  de  Vergy,  dit 
le  Grand,  sénéchal,  maréchal  et  gou- 
verneur de  Bourgogne  et  de  Jeanne  de 
Chalon;  il  ép,  1«  Jeanne  de  Rigney, 
fille  et  héritière  de  Hugues,  sgr  de 
Rigney  et  de  Frolois,  sénéchal  du 
comté  de  Bourgogne;  2®  Guillemette 
de  Vienne,  fille  de  Philippe,  sgr  de 
Persan  et  de  Rolland,  et  de  Philiberte 
deMaubec;  sans  enfants  de  ces  deux 
mariages. 

De  ffveuleSf  à  trois  quintefeuilles  d*or^ 
2  et  î. 

1422 

Jean  de  la  Baume,  comte  de  Montre- 
vel,  en  Bresse,  sgr  de  Valufin  et  de 
l'Abergement,  conseiller  et  chambel- 
lan du  roi»  commanda  les  troupes  du 
duc  d'Anjou  à  la  conquête  du  royaume 
de  Naples  et  de  Sicile,  reçut  en  récom- 
pense le  comté  de  Cynople  en  Calabre, 
1383,  suivit  le  duc  de  Savoie  dans  la 
guerre  contre  les  Valaisans  ;  fut  échan- 
son,  conseiller  et  chambellan  du  duc 
de  Bourgogne  qu'il  suivit  en  Flandre 
contre  les  Liégeois  ;  commanda  la  ville 
et  le  château  de  Meaux  ;  fut  garde  de 
la  pré  voté  de  Paris  en  1420,  puis  cham- 
bellan du  roi  et  gouverneur  de  Paris  ; 
maréchal  de  France  le  22  janvier  1422. 
La  terre  de  Montrevel  fut  érigée  pour 
lui  en  comté  par  le  duc  de  Savoie  le  26 
décembre  1427;  il  mourut  en  1435. 

Il  était  fils  de  Guillaume  de  la 
Baume  et  de  Constantine  Aleman, 
dame  d'Aubonne,  sa  seconde  femme, 
fille  de  Hugues,  sgr  de  Valbonnais  et 
de  Sibille  de  Chateauneuf. 

Il  ép.  en  1384,  Jeanne  de  la  Tour, 
fille  unique  de  Antoine,  sgr  de  la  Tour 
d'Illeins,  en  Suisse,  et  de  Jeanne  de 


Villars.  Sa  postérité  a  formé  les  brai. 
ches  des  comtes  de  Moutrevel  ;  de? 
bâtards  de  la  Baume,  sgrs  de  Micher  \ 
et  d'Esté  ;  des  derniers  comtes  de  Mou 
trevel,  (issus  de  Guy,  sgr  de  la  Ro^th» 
du  Vanel  et  de  Jeanne  de  Lout»'v\  , 
qui  a  donné  un  second  maréchal  ilt 
France,  chevalier  des  ordres  du  nû, 
mort  sans  enfants  en  1716  ;  brandi- 
éteinte  en  1719;  et  la  branche  ih:> 
marquis  de  Saint  Martin,  issue  de  lu 
précédente. 

Li'or^  à  la  vivre  d'azur  mise  en  band  . 

1423 

Amaury,  sgr  de  Sévcrac,  de  Belcair».' 
de    Chaudes  -  Aiguës,    sénéchal     kW 
Quercy  ;  il  fit  dans  sa  jeunesse  la  cam- 
pagne de  Flandre  avec  le  comte  d'Ar- 
magnac, visita  les  Lieux  Saints  et  alla 
à   son  retour  en  Lombardie   avec   le 
même  comte  d'Armagnac  qui  Taynit 
fait    son   maréchal  ;    prit    part    uu\ 
guerres  de  Guienne  contre  les  angiais  ; 
sénéchal  de  Rouergue  et  de  Quercy  (  n 
1410.   Après   la  bataille  d'Azincoiiit, 
en   1415,   il  commanda  ravant-gar(U\ 
des    troupes    du    comte   d'ArmagiuNi 
contre  les  Anglais,  en  Normandie  ;  il 
fut   nommé  maréchal    de  Franc?   en 
1423  (le  1"  février  1424);  lieutenant- 
général  du  roi  en  Maçonnais,  Lyonnais 
et  Charolais  en   1426,  périt  en   14*27, 
assassiné  par  le  comte  de  Pardiac. 

Il  était  fils  d'Alzias  de  Séverac  et  lie 
Marguerite  de  Capendu,  dame  de  »^;i- 
lelles  ;  il  ép.  Souveraine  de  Solagt's. 
dont  il  n'eut  pas  d'enfants. 

Uaryent^  à  quatre  liais  de  gueuk  .s. 

1427 

Jean  de  Brosse,  sgr  de  Sainte  Sévèro, 
de  Boussac,  dlluriel  et  de  la  Péroux», 
conseiller  et  chambellan  du  roi,  maré- 
chal de  France  en  1427,  se  signala  \\  la 
prise  d'Orléans  et  à  la  bataille  de  Paray 
en  1429,  assista  au  sacre  du  roi  a 
Reims,  et  fut  nommé  lieutenant-gêni- 
ral  du  roi  au  delà  des  rivières  de  Seine. 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


410 


V:irne  et  Somme,  en  1430.  Le  roi  lui 
r:  Joa  de  la  terre  deMoucy,  confisquée 
-;:r  le  sgr  de  Trie,  qui  avait  pris  le 
;'.rti  des  Bourguignons.  Il  mourût  en 
.4-3.  Il  fut  connu  sous  le  nom  de 
• .  .:v<"lial  de  Boussac. 

L  '  maréchal  de  Boussac  tua  le  favori 
0*  Charles  VII,  Le  Camus  de  Beaulieu. 

Il  tHait  fils  de  Pierre  de  Brosse,  sgr 
'^  Houssac  et  de  Sainte  Sévère  et  de 
Mar^ruerite  de  Malleval  ;  il  ép.  Jeanne 
.   Xaillac. 

Jt^m  son  fils  avait  eu  pour  curateur 
.'t?ui  de  Bretagne,  comte  de  Penthiè- 

•  "\  il  épousa  eu  1437  î^icole  de  Blois, 
^  -nintesse  de  Limoges  puis  comtesse 
'.  iVnthièvre,  fille  unique  de  Charles 
.•  iriois  ou  de  Chastillon,  dit  de  Bre- 

*  -lie,  baron  d'Avaugour  et  d'Isabeau 
.i  Vivonne,  et  petite  fille  de  Jean  de 
l.'.^îagne,  à  la  condition  que  leur  pos- 
*t  riîé  porterait  le  nom  et  les  armes  de 


T' 


^tas'ne. 


'laudine  de  Brosse,  née  de  ce  maria- 
-^.  ép.  Philippe  II  duc  de  Savoie 
;riïice  de  Piémont,  comte  de  Genève. 

La  postérité  du  maréchal  de  Boussac 
rliiit  avec  Jean  de  Brosse,  dit  de  Bre- 
*'.j-ue,  qui  épousa  Anne  de  Pisseleu 
:i.le  d'honneur  de  Louise  de  Savoie, 
i  ichesse  d'Angoulème,  mère  de  Fran- 

'is  P'),  qui  fut  sous  le  nom  de  du- 
;lje.>se  d'Etampes,  la  maîtresse  de 
/rançois  I®^  C'est  pour  lui  que  le 
c  iiité  d'Etampes,  qui  lui  avait  été 
imné  par  le  roi,  fut  érigé  en  duché 
;  ar  lettres  du  mois  de  janvier  1536  ;  la 
.ironie  de  Chevreuse  fut  érigée  en 
«liiché  pour  lui  et  pour  sa  femme  en 
V-A'y.  Il  mourut  sans  enfants,  en  1564. 

hazur^  à  trois  gerbes  ou  brosses  cTor^ 
■i'-rs  de  gueules. 

'  Pierre  de  Brosse,  sgr  de  Boussac 
•t  «le  Sainte- Sévère,  que  Ton  doit  con- 
:Mndre  avec  son  fils  Jean  de  Brosse.  Il 
Cy  a  eu  qu'un  seul  maréchal  dans 
^^tte  famille. 


1429 

Gilles  de  Laval,  sgr  de  Raiz  ou  Raitz^ 
et  Retz,  de  Blazon,  dln grande  et  de 
Chantocé,  conseiller  et  chambellan  du 
roi,  se  signala  dans  les  guerres  de 
Charles  VII,  contribua,  en  compagnie 
du  comte  de  Dunois,  à  faire  lever  le 
siège  de  Lagny  aux  Anglais  en  1431. 

Il  était  maréchal  de  France,  sous  le 
nom  de  maréchal  de  Raits,  avant  le 
21  juin  1429.  Convaincu  de  magie  il 
fut  brûlé  à  Nantes  par  ordre  du  duc  de 
Bretagne  en  1440. 

11  était  fils  de  Guy  de  Laval  II,  sire 
de  Raiz  et  de  Marie  de  Craon;  il  ép. 
Catherine  de  Thouars,  dont  il  n'eut 
qu'une  fille,  Marie  de  Laval,  dame  de 
Raiz,  mariée  P  à  Prégent  de  Coëtivy 
sgr  de  Taillebourg  ;  2"  à  André  de  La- 
val, sgr  de  Lohéac,  qui  fut  amiral  et 
maréchal  de  France. 

D'or^  à  la  croix  de  sable. 

1439 

André  de  Montfort  de  Laval  et  de 
Lohéac,  chevalier  de  l'ordre  du  roi, 
prit  part  aux  guerres  de  Charles  VII, 
il  était  amiral  de  France  lorsqu'il  aban- 
donna cette  charge  pour  prendre  celle 
de  maréchal  en  1439;  il  fut  connu  sous 
le  nom  de  maréchal  de  Lohéac.  Louis 
XI  lui  rendit  plus  tard  la  charge  d'a- 
miral avec  le  collier  de  Saint -Michel 
en  1469;  il  mourut  en  1486. 

Il  était  le  second  fils  de  Jean  de  Mont- 
fort  et  de  Lohéac,  sgr  de  Kergorlay 
et  de  Anne  de  Laval,  fille  unique  et 
héritière  de  Guy  XI  de  Laval  et  de 
Jeanne  de  Laval  à  condition  que  son 
mari  et  ses  descendants  porteraient  les 
noms,  cris  et  pleines  armes  de  Laval  ; 
il  ép.  Marie  de  Laval  dame  de  Raiz  et 
mourut  sans  enfants. 

D^or^  à  la  croix  de  gueules  chargée 
de  cinq  coquilles  d^ argent  et  cantonnée 
de  16  alérions  d'^azur  4^  4^  4  et  un  lam' 
bel  sur  le  tout.  (A  suivre,) 


411 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRANCE 


41! 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

1606  -  1701 

d'après   les  manuscrits  de   LA   BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE  (CABINET   DES   TITRES) 

(Suite) 


273  à  274.  A  expl.  pi.  ampl. 

275.  N....  femme  de  N...  de  laMothe, 
écuyer,  seigfneur  de  Baigneaux  : 

D^az,  à  la  bande  éCarg.  accomp,  de  6 
hillettes  d*0}'  posées  en  bordure. 

276  à  279.  A  expl.  pi.  ampl. 

280.  Cristin  de  Gravelle,  conseiller  du 
roi,  lieutenant  particulier,  assesseur 
au  bailliage  et  siège  présidial  de  Char- 
tres: 

D*az,  au  chevr.  Sor^  accomp»  de  3 
croissants  de  même  2  et  î, 

281.  A  expl.  pi.  ampl. 

282.  N....  de  Ganeau,  chanoine  de 
rég.  cathédrale  de  N.-D.  de  Chartres: 

Ifaz,  au  chevr.  éCor  accomp.  de  3  épis 
de  blé  de  même  Setl, 

283.  Joachim  David  de  Mpncelave, 
prieur  curé  d'Ouarville  : 

Z)'ajr.  au  chevr.  d'or^  accompagné  de 
3  harpes  de  même  2  et  î. 

284.  A  expl.  pi.  ampl. 

285.  Michel  Beuvrier,  écuyer,  sgr  de 
Hauville,  maréchal  des  logis  de  feue 
Mlle  d'Orléans  : 

Ifarg.  à  2  oiseaux  de  proye  d'az,  en 
eheff  chaperonnés  de  gu,  et  au  chevron 
aussi  d*az.  en  pointe. 

286.  Jusque  et  compris  295.  A  expl. 
pi.  ampl. 

296.  François  Divry,  prestre,  curé  de 
la  chapelle  d'Ouainville  : 

D^az.  au  chevr.  d^or^  accompagi  de  3 
et.  de  même  2  et  1. 

?97  à  301.  A  expl.  pi.  ampl, 


302.  François  de  Normandin,  écuyer|| 
sgr  d'Orfins  : 

De  gu,  d  une  grille  éCarg, 
304  à  305.  A  expl.  pi.  ampl. 

306.  Feu  Hercule  de  Boisclair,  che- 
valier,  seigneur  de  Maschery,  suivaut 
la  déclaration  de  Charlotte  de  Bcaulieu, 
sa  veuve: 

D'arg.  à  six  croix  de  sable,  posées  3^ 
2etl. 

307.  A  expl.  pi.  ampl. 

308.  Charles  de  Gravelle,  bailly  de 
la  Louppe. 

D'az,  au  chev.  d'or,  accomp.  de  S 
croissants  de  même^  2  et  1, 

309.  Jusque  et  compris  344.  A  ex])!, 
pi.  ampl. 

345.  Jean  de  RouUin,  prestre,  cun^ 
de  Saint- Pierre  d'Espernon  : 

JScarteléy  aux  î  et  4  d*az,  au  croissait  f 
d*arg.  accomp,  de  3  coquilles  d'or  2  et  /  ; 
aux  2  et  3  contrecartelé  aux  i  et  4  de 
gu.  dune  tourd'arg.  maçonnée  de  sa.  ; 
aux  2  et  3  émargent,  à  une  fasce  d*azur, 

346.  A  expl.  pi.  ampl. 

347.  Nicolas  Mahon,  prestre,  curé  de 
Danmarie  : 

D^az.  au  navire  d'arg.  avec  ces  mots 
en  chef,  en  caractères  d'or  :  Deo  Ducr, 

348  à  345.  A  expl.  pi.  ampl. 

356.  N...dePoiret  : 

D^or^  à  une  croix  alai%ée  emmancJn''^ 
d^arg.  et  de  gu.  cantonnée  de  4  UHes  ri- 
léopard  de  sa.  lamp.  de  gueules. 

357.  A  expl.  pi.  ampl. 

358.  Gaston  de  Tranchellion,  écuy«^r. 


413 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


414 


<"i;rneur  de  la  Peruche  et  de  Pon- 

Le  gu,j  au  lion  dCarg,  percé  d'un  poi* 
'  ard  de  même. 

359  à  379.  A  expl.  pi.  ampl. 

380.  Feu  Marc- Antoine  Le  BouUeur, 
suivant  la  déclaration  d'Antoinette  du 
ivrron,  sa  veuve  : 

Uaz.^  au  chevr.  doraccomp.  en  pointe 
de  3  hes€tnts  de  même^  enchaînés  darg, 

381.  A  expl.  pi.  ampl. 

392.  Georges  de  Saillans.  seigneur 
de  Bouglainval  : 

Uaz,  à  la  fasce  dor^  ch.  de  3  croiêet- 
'.'V  de  sa,  et  accomp,  de  3  têtes  de  butor 
arrarhées  d^or^  posées  en  pal,  2  et  1. 

393  à  400.  A  expl.  pi.  ampl. 


SUIVANT   l'ordre  DU  REGISTRE  2* 

1.  A  expl.  pi.  ampl. 

2.  Louis  Ck>ntest  de  Mandeville  : 

I)e  gtt,^  au  cheval  gai  et  galopant  d^or; 
iH  chef  aussi  d'or, 

3  à  31.  A  expl.  pi.  ampl. 

32.  Jean  d'Escrones,  écuyer,  sieur 
du  Mesnil  : 

Uarg,^  à  6  annelets  de  gu.  3^  2  et  1, 

33.  à  36.  A  expl.  pi  ampl. 

39.  Claude  de  Bayon,  écuyer,  sgr  de 
Forges,  l'un  des  deux-cents  chevau- 
>irers  de  la  garde  ordinaire  du  roi  : 

De  gu.^  à  une  fasce  dor^  accomp,  en 
chef  d'une  tête  de  léopard  de  même,  et 
zii  pointe  de  3  annelets  entrelacés^  aussi 
dor, 

38.  René  de  St-Cosme,  écuyer,  sgr 
de  Durandière  : 

D'ajr.^  à  3  fusées  d'or  2  et  1,  surmon^ 
tées  en  chef  dun  lion  de  même,  lamp.  et 
'irmê  de  gu. 

39  à  41.  A  expl.  pi.  ampl. 


42.  François  de  Menars,  capitaine 
des  chasses  : 

D'arg.,  à  3  lozanges  daz, 

43  à  46.  A  expl.  pi.  ampl. 

47.  Nicolas  de  Pronsard,  écuyer,  sgr 
de  la  Hilière  : 

D'az,,  au  chevr.  d'or,  accomp.  de  3 
têtes  de  puce  lies  au  naturel,  posées  de 
front  2  et  ï. 

48  à  50.  A  expl.  pi.  ampl. 

5 1 .  Philippe  de  Belloy,  escuyer,  sgr 
d'Onnemain  : 

B'az.,  à  un  double  fer  de  moulin 
d'arg. 

52.  A  expl.  pi.  ampl. 

53.  Charlotte  de  la  Louppe,  veuve 
d'Ant«)ine  Le  Boulleur,  chevalier,  sei- 
gneur de  la  Oalabrière  : 

Z)'az.,  à  Véx^ervier  darg.  chaperonné 
de  gu. 

54.  A  expl.  pi.  ampl. 

55.  N....  deCerisy,  écuyer: 

Le  gu.  d  10  annelets  darg,  4,  3,  2 
et  1. 

56.  Angélique  de  Rimbert,  fille  da- 
moiselle. 

Be  gu.,  au  chev.  d^or,  chargé  de  3 
m^rlettes  de  sa. 

57.  Anne  de  Baudouin,  veuve  d'Eléo- 
nor  de  Challes,  sgr  de  Chanseuille  : 

B'azn^  au  chevr,  d'^or  accomp.  de  3  an- 
neleis  darg»  2  et  î. 

58.  A  expl.  pi.  ampl. 

59.  N...  de  Fontenay  de  Telîgny, 
damoiselle  : 

D'arg,,  à  2  lions  lêopardés  de  sa,  coU' 
ron.  lamp.  et  armés  de  gu. 

60.  61.  A  expl.  pi.  ampl. 

62.  Edmond-François  Le  Sueur,  che- 
valier, seigneur  de  Yaupenteau  : 

De  sa.f  à  2  fasces  darg. 


415 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


416 


63.  Jacques-François  de  Comargon, 
chevalier,  seigneur  de  Méréglise  : 

D'or^  à  3  cannettes  de  sable  2  et  i. 

64,  65.  A  expl.  pi.  ampl. 

66.  N...  de  Fontenay  de  Teligny, 
damoiselle  : 

D'arg,^  à  2  lions  léopcirdés  de  sa. 
lamp,  et  armés  de  gu, 

67.  Pierre  de  Piguerre,  écuyer,  sieur 
de  Loinville  : 

D*az.^  à  3  épis  d'or  2  et  1. 

68.  69,  70.  A  expl.  pi.  ampl. 

71.  Louise  de  Gravelle,  veuve  de 
Louis  des  Ligneries,  chevalier,  sei- 
gneur de  Beauvais  : 

Ecartelé,  aux  î  et  4  d'or  au  lion  de 
sa.  lamp.  et  armé  de  gu.;  aux  2  et  3 
d'or^  fretté  de  sa, 

72.  Charlotte-Judith  de  Prunelay, 
femme  de  Louis  de  Villereau,  écuyer, 
seigneur  de  Genouville  : 

De  gu.y  à  6  annelets  d'or  3,  2  et  !• 

73.  A  expl.  pi.  ampl. 

74.  François  Viole,  écuyer,  seigneur 
du  Houssay  : 

De  sa.^  à  3  chevr.  darg. 


SUIVANT  l'ordre  DU  REGISTRE  1«' 
DES  COMMUNAUTÉS 

6.  A  expl.  pi.  ampl. 

7.  L'abbaye  Royale  du  lieu  de  Notre 
Dame  de  Romorantin,  ordre  de  St-Ber- 
nard: 

D^az^.  à  2  et,  dor  ;  au  chefmantelé  de 
même. 

8.  A  expl.  pi.  ampl. 

9.  Le  Prieuré  de  Coulomiers  : 

D^az,^  au  lion  darg.  cour,  dor,  lamp, 
et  armé  de  gu. 

10.  Jusque  et  compris  35.  A  expl.  pi. 
ampl. 


BEAUGENCY 

SUIVANT  l'ordre  DU  REGISTRE   1«»* 

6  à  14.  A  expl.  pi.  ampl. 

15.  Jacques  Dorval,  écuyer,  sgr  de 
Doublainville  : 

Partie  de  gu .  et  d^or^  à  5  chevrons  de 
Vun  en  Vautre. 

16.  Jusque  et  compris  60.  A  expl.  pi. 
ampl. 


SUIVANT  l'ordre  DU  REGISTRE   1« 
DES   COMMUNAUTES 

2.  Le  corps  des  officiers  de  rElectiou 
de  Beaugency  : 

D^az.^  à  3  fleurs  de  lys  dor  2  et  i, 
avec  cette  légende  autour  :  Election  de 
Beaugency. 

3.  Le  corps  des  officiers  de  la  prévoté 
Royale  de  Beaugency  : 

D'az.^  a  3  fleurs  de  lys  dor  2  et  1^  et 
un  lamàel  de  3  pendants  darg.  posé  en 
chef. 

4.  Jusque  et  compris  26.  A  expl.  pi. 
ampl. 

27.  L'abbaye  de  Notre-Dame  de  Beau- 
gency, ordre  de  Saint  Augustin  : 

Echiq.  daz.  et  dor^  à  une  fasce  de 
gu,  broch.  sur  le  tout. 

CHARTRES 

SUIVANT  l'ordre  DU  REGISTRE   l®»* 

101.  Guillaume  de  Frebourg,  écuyer, 
seigneur  de  la  Hauderie  : 

D'az.,  à  3  aigles  épL  dor^  2  et  1. 

102.  François  du  Val,  écuyer,  sei- 
gneur de  Boiiin-Dessus  : 

D^arg.  à  la  bande  de  gu. 

103.  A  expl.  pi.  ampl. 

104.  Gillet  Cannailles  (Canailles), 
marchand  bourgeois  de  la  ville  de 
Chartres  : 

/)'or,  à  une  ronce  de  sin,  au  chef  d*or. 

105.  A  expl.  pi.  ampl. 


Mi*HM 


MMiMM 


1  ^^ 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


418 


l')'i.  Louis  de  Villette,  avocat  au 
nrlemeut  et  au  bailliage  etsièg-e  pré- 
filial  de  Chartres  : 

ÏÏarg,  à  un  pigeon  d'arg^  soutenu 
^^(ne  rose  cPor^  tigée  et  feuiL  •  de  sin. 
"  v>  f.n  pointe. 


107.  Jacques  Chaline,  officier  de  feue 
S.  A.  R.  Mademoiselle  : 

D'az.  au  chevr.  d^arg.  accomp.  en 
chef  de  2  croix  de  Jérusalem  de  mème^  et 
en  pointe^  d'une  feuille  de  chêne ^  aussi 
d^arg.  (A  suivre). 


DEUXIÈME  PARTIE 


P  P 


NOTICES  GENEALOGIQUES.  —  NOTES  D'ETAT  CIVJL  NOBILIAIRE 


DUREY  DE  NOINVILLE 

La  famille  Duret  ou  Durey  de  Noin- 
'  ile  est  orig'inaire  de  Bourg-og-ne  et 
i'issée  ensuite  en  Lorraine  ;  elle  des- 
>ud  de  Pierre-François  Durey,  sei- 
.Tieur  de  Trochens,  Vieuxcomte,  Sau- 

y,  etc,  décédé  en  1710,  qui  avait 
;ousé  Jeanne-Madeleine  Brunet,  fille 
î^  Philippe  Brunet,  chevalier,  sei- 
-upur  et  baron  de  Chailly,  Thoisy, 
^rcey  et  Travoisy,  dont  il  eut  entr'au- 
••"es  eafants  : 

1  '  Joseph  Durey,  lieutenant-général 
'U  Verdunois,  conseiller  du  roi  en  tous 
^^-s  conseils,  commandeur  honoraire 
'ie  Saint-Louis,  marié  à  Marie-Claire- 
■••sephed'Estaing  du  Terrail,  fille  de 
jaspard  d'Estaing,  marquis  du  ïer- 
^iil  II  mourut  en  1752,  laissant  :  a. 
•^s^'ph  Durey  de  Sauroy,  marquis  du 
T-^rrail,  maréchal  de  camp,-  lieutenant- 
^'rnéral  du  Verdunois,  membre  hono- 
raire de  l'académie  des  sciences  et  bel- 
es-Iettres  de  Dijon,  décédé  en  1770, 
sans  postérité  survivante  de  ses  deux 
mariag^es  avec  Marie-Rosalie  de  Budes 
■it  Guébriant,  et  avec  Marie  de  Crus- 
ol;  h,  Marie- Josèphe,  mariée  à  Jean- 

hul-Timoléon  de  Cossé  duc  de  Bris- 
ée; 

'-'  Jean-Baptiste  Durey,  seigneur 
'^t  Vieuxcourt,  conseiller  au  parle- 
:*ient  de  Metz,  président  au  grand- 


conseil,  mort  à  82  ans  en  1747,  lais- 
sant de  Louise  Le  Gendre  deux  filles, 
l'une  mariée  à  René  Hérault,  seigneur 
de  Fontaine,  lieutenant-général  de  po- 
lice et  conseiller  d'Etat,  Tautre  à 
Etienn-Claude  d'Aligre,  premier  prési- 
dent du  parlement  de  Paris,  et  un  fils 
Jean-Baptiste-Louis  Durey,  seigneur 
de  la  Mesnière,  conseiller  au  grand 
conseil,  qui  laissa  entr'autres  une  fille, 
Bonne-Aelaïde,  mariée  en  1758  à  Char- 
les-Guillaume de  Pechpeyrou  de  Com- 
minges,  comte  de  Guitaut,  capitaine 
des  gendarmes  d'Artois,  chambellan 
du  feu  roi  de  Pologne,  duc  de  Lor- 
raine et  de  Bar,  et  un  fils,  Antoine- 
Jean-Baptiste  Durey  de  Mesnières, 
seigneur  de  Bonneville,  sous-lieute- 
nant aux  gardes-françaises,  marié  en 
1761  à  sa  cousine  Marie-Louise-Fran- 
çoise Durey  de  Noinville,  veuve  de 
François- Philibert  de  Bonvoust,  mar- 
quis  de  Prulay,  laquelle  lui  apporta  la 
terre  de  Noinville,  dont  sa  descen- 
dance porte  le  nom. 

3**  Jacques-Bernard  Durey,  seigneur 
de  Noinville,  3°  fils  de  Pierre-François, 
et  de  Jeanne-Madelaine  Brunet,  fut 
conseiller  au  parlement  de  Metz  en 
1721,  maître  des  requêtes  en  1726, 
président  au  grand  conseil  en  1731,  et 
académicien  libre  de  l'académie  des 
inscriptions  et  belles-lettres,  il  mourut 


419 


LE  BULLETIN  HÉBALDIQUB  DE  FRANCE 


^ 


kx.'W* 


à  Tâgre  (le  85  ans  en  1768,  laissant  de 
Marie-Suzanne-Françoise-  Pauline  de 
Simiane,  fille  et  héritière  de  Nicolas- 
François  de  Simiane,  comte  de  Simia- 
ne-Montbiros,  un  fils  capitaine  au  ré- 
g'iment  de  Bourgogne-cavalerie,  et  une 
fille  Marie-Louise-Françoise,  mariée  le 
1"  février  1755  à  François-Philibert  de 
Bonvoust,  marquis  de  Prulay,  et  en 
secondes  noces,  1761,  à  son  cousin 
Antoine-Jean-Baptiste^Louis  Durey, 
de  Mesnières,  sous-lieutenant  aux 
gardes  françaises,  à  qui  elle  apporta 
la  terre  de  Noinville.  Il  y  avait  une 
quatrième  branche  de  Durey  d'Hamon- 
court. 

Nous  rappellerons  encore  à  l'époque 
moderne  :•  Alphonse-Louis-Bernard  Du- 
rey, comte  de  Noinville,  colonel  de 
cavalerie,  émigré,  puis  lieutenant  gé- 
néral, commandeur  de  Saint-Louis, 
mort  en  1818  ; 

Alphonse- Paul-François  Durey,  com- 
te de  Noinville,  son  fils  colonel  du  44* 
régiment  d'infanterie,  chevalier  de 
Saint-Louis,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  qui  avait  épousé  Marie- 
Eflther  de  Gueulluy  de  Rumigny, 
dont  Marie-Paul-Gabriel-Charles  Du- 
rey de  Noinville,  marquis  du  Terrail, 
dont  le  fils  vient  d'épouser  Mlle  de 
GroUier.  (V.  plus  loin,  col.  436). 

Louis-Bernard-Joseph  Durey,  comte 
de  Noinville  (de  la  branche  cadette), 
colonel  d'état-major,  démissionnaire 
en  1830,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, chevalier  de  Saint- Louis  et  de 
Saint-Ferdinand  d'Espagne,  marié  en 
1814  à  Éléonore-Thérèse  le  Cornu  de 
Balivière. 

Ecartelé^  aux  i  et  4  de  sable,  au  ro- 
cher d'argent  accompagné  en  chef  dCune 
croisette  de  mémef  qui  est  de  Durey, 
aux  2  et  3  d*azur  à  3  gerbes  de  blé  d^or^ 
qui  est  du  Blé. 


PONTBRIANT 

Pierrelatte  (Drônie)  le  18  août  18U'i. 

A  M.  le  Directeur  du  Bulletin  héral 
dique  de  France,  à  Paris. 

Monsieur  le  Directeur, 

Dans  le  numéro  du  mois  de  juin  189] 
de  votre  Bulletin  héraldique^  aprèi 
avoir  relaté  le  mariage  de  M.  de  Cour 
son  de  la  Villeneuve  avec  Mlle  Auuj 
du  Breil  de  Pontbriant,  vous  dites,  j 
l'occasion  du  même  article  et  à  propoj 
de  la  famille  du  Breil  i  une  alliancj 
contractée  au  commencement  du  xii| 
siècle  avec  Théntière  de  la  puissauti 
maison  de  Pontbriant  en  porta  le  notj 
dans  cette  famille  i . 

En  alléguant  ce  fait,  vous  semble 
affirmer  que  la  famille  de  Pontbrian 
est  complètement  éteinte,  depuis  mèm^ 
sept  siècles.  C'est  une  erreur  que  j 
vous  prie  de  rectifier  et  contre  la  quell 
je  crois  devoir  protester  avec  la  plu 
grande  énergie,  pour  ne  pas  la  laisse 
s'accréditer. 

Simon  de  Pontbriant,  Seigneur  dj 
Pontbriant,  qui  avait  été  retenu  en 
faut  d'honneur  de  la  maison  du  Roi 
par  lettres  du  22  décembre  1491,  ei 
considération,  portent  ces  lettres,  di 
sa  naissance  et  des  services  que  ceu:i 
de  sa  maison  avaient  rendus  ei  ren 
daient  encore,  dont  plusieurs  étaieyi 
officiers  de  la  maison  de  Sa  Majesté] 
(Laisné.  Archives  généalogiques  et  his\ 
toriques  de  la  noblesse  de  France^  Toraj 
1®'.  Extrait  des  mémoires  pour  servir  ^ 
V Histoire  de  Bretagne  par  D.  Morioe 
T.  III,  §  722),  mourut  sans  alliance  eij 
1510,  après  avoir  institué  sa  sœur  uni 
que  Guionne,  qui  avait  épousé  le  1 
mars  1496,  Charles  du  Breil,  seigneu 
de  Raix,  son  héritière  universelle 
Guionne  n'eut  qu'un  fils,  Roland,  qu 
mourut  sans  enfants  en  1547,  à  l'âge  de 
49  ans. 

La  succession  de  Roland  fut  recueillit! 
suivant  ses  dispoiition»  testamentaires^ 


421 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


422 


far  Olivier  du  Breil,  seigneur  de  Ville- 
mauoael,  son  cousin,  et  par  Antoinette 
ie  Pontbriant,  dame  de  la  Yillatte, 
pouse  de  Marin  de  Montchenu,  sa 
tante  à  la  mode  de  Bretagne,  qui  céda 
pins  tard  la  portion  de  sea  droits  sur 
;a  seigneurie  de  Pontbriant,  à  Julien 
ia  Breil,  fils  d'Olivier  {Histoire  de 
Bretagne  par  du  Paz,  page  de  772  à 
7^1  /.  C^est  donc  par  donation  testamen- 
taire et  après  arrangements  entre  hé- 
ritiers communs  et  non  par  un  héri- 
îagre  en  ligne  droite  que  la  seigneurie 
ie  Pontbriant  a  passé  dans  la  famille 
lu  Breil  qui,  à  partir  de  ce  moment,  a 
3;outé  à  son  nom  et  à  ses  armes  ceux 
ie  la  maison  de  Pontbriant,  bien  qu'il 
L'y  ait  en  aucune  façon  fusion  des 
ieux  familles. 

Tandis  que  la  branche  aînée  de  la 
ihaison  de  Pontbriant  tombait  en  que- 
nouille et  disparaissait  même  complè- 
tement, les  branches  cadettes,  qui  s'é- 
pient établies  en  Limousin,  en  Péri- 
7ord  et  en  Beauce,  à  la  fin  du  xv«  siè* 
le,  se  perpétuaient  etfaisaient  souche. 
'>pendant,  les  deux  premières  se  sont 
-teintes  à  leur  tour;  celle  de  la  Beauce 
K%x  la  seule  qui  se  soit  perpétuée  jus- 
u'à  nos  jours.  Elle  est  représentée  au- 
urd'hui  par  lo  comte  de  Pontbriant, 
HQcien    Sous-Préfet,    chevalier  de  la 
:>jrion  d'honneur,  qui  habite  le  Dau- 
rhiné,   et  par   le   comte  Amédée  de 
-^ontbriant,  son  cousin  issu  de  ger- 
main, qoi  habite  le  Comtat. 

François  de  Pontbriant,  seigneur  de 
Launay  (en  Beauce)  seul  représentant 
liors  de  sa  branche,  lieutenant-colonel 
an  régiment  de  la  Marche,  (qui  avait 
•:!♦?  envoyé  tenir  garnison  à  Saint-Paul 
Trois-Chateaux,  en  Dauphiné,  (pour 
établir  le  cordon  sanitaire  à  l'occasion 
•:e  ia  peste  de  Marseille),  chevalier  de 
>t-Louis,  se  fixa  en  Dauphiné  par  son 
mariage  en  1722.  Il  était  le  fils  de 
François  de  Pontbriant,  seigneur  de 
Launay»  gentilhomme  de  la  chambre 
de  Monaieor,  duc  d'Orléans,  frère  uni- 


que de  Louis  XIV,  chevalier  de  l'ordre 
Royal  et  militaire  du  Mont  Carmel  et 
de  Saint-Lazare  de  Jérusalem,  et  de 
demoiselle  Jeanne  de  La  Foys,  et  le 
père  de  François-Laurent  de  Pontbriant 
maréchal  des  camps  et  armées  du  Roi, 
lieutenant  de  Roi  de  la  haute  et  basse 
Marche,  chevalier  de  Saint -Louis, 
bisaïeul  des  messieurs  de  Pontbriant 
mentionnés  plus  haut  et  qui  fut  créé 
comte  par  le  roi  Louis  XV. 

Veuillez  agréer,  Monsieur  le  Direc- 
teur, l'assurance  de  mes  sentiments  les 
plus  distingués . 

Comte  de  Pontbrunt. 


L'histoire  généalogique  de  la  maison 
de  Pontbriant,  originaire  de  Bretagne, 
dont  les  diverses  branches  se  sont 
répandues  en  Limousin,  Périgord, 
Beauce,  Dauphiné  et  Comtat,  peut  donc 
se  résumer  ainsi  : 

La  maison  de  Pontbriant  appartient 
à  la  noblesse  de  chevalerie  de  Bretagne  ; 
ses  armoiries  :  trois  arches  (Vargent 
maçonnées  de  sable  sur  champ  d'axur^ 
sont  à  la  salle  des  croisades,  au  musée 
de  Versailles.  Elle  a  fourni  des  prélats, 
des  gouverneurs  de  provinces  et  de 
villes,  des  officiers  généraux,  des  che- 
valiers des  ordres  du  roi,  etc. 

A  la  fin  du  quinzième  siècle,  la 
maison  de  Pontbriant  s'est  divisée  en 
plusieurs  branches  : 

I.  La  branche  aînée  des  seigneurs  de 
Pontbriant^  aliàs  Pontbriand^  demeurée 
en  Bretagne  s'éteignit  au  commen- 
cement du  seizième  siècle;  Ouyonne 
de  P.,  devenue  héritière  de  sa  bran- 
che, avait  épousé,  en  1496,  M.  du  Breil  ; 
elle  apporta  la  seigneurie  de  Pontbriant 
(diocèse  de  St-Malo)  avec  son  nom,  à  la 
maison  du  Breil  qui  le  conserva,  après 
que  la  postérité  de  Guyonne  se  fut 
éteinte,  en  1547. 

IL  La  branche  des  seigneurs  de  la 
Villatte  (en  Limousin,  près  Confolens), 
s'éteignit  dès   le  commencement  du 


423 


LB  BULLRTIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


424 


seizième  siècle  ;  rhéritière,  Antoinette 
de  P. y  épousa  Marin  de  Montchenu, 
gouverneur  du  Limousin. 

III.  La  branche  des  seigneurs  de 
Montréal  et  de  Chadeuil  (près  de  Ber- 
gerac, en  Périgord),  s'éteignit  en  1625. 
L'héritière,  Françoise  de  P.,  apporta 
ses  biens  et  son  nom  dans  la  maison 
de  Foucaud. 

IV.  La  branche  des  seigneurs  des 
Bordes^  de  Vaubrun  et  de  Launay 
(près  de  Limours  et  Nogent-le-Roy,  en 
Beauce),  s'est  continuée  jusqu'à  nos 
l'ours  ;  elle  s'est  transportée,  au  siècle 
dernier,  de  la  Beauce  dans  le  Dauphiné 
et  le  Comtat.  Elle  est  actuellement 
représentée  : 

1^  Par  le  comte  Gaston  de  Pontbriant, 
ancien  sous-préfet,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  demeurant  à  Pierre- 
latte  (Drôme)  ;  il  est  le  chef  actuel  de 
la  famille. 

2**  Par  le  comte  Amédée  de  Pontbriant, 
demeurant  à  BoIIène  (Yaucluse),  marié 
d'abord  à  Adèle  de  Merle  de  Lagorce, 
puis  à  Edwige  de  Merle  de  Lagorce, 
dont  sont  issus  : 

1.  François  ;  2.  Marguerite,  mariée 
au  baron  d'Allard  ;  3.  Marie  ;  4.  Alain  ; 
5.  Jean  ;  6.  Anne  ;  7.  Etienne. 

Le  titre  de  comte  a  été  accordé  par 
Louis  XY  à  Laurent  de  Pontbriant, 
maréchal  de  camp,  bisaïeul  des  comtes 
Gaston  et  Amédée  de  Pontbriant. 

D'Hozier  a  établi  en  1783,  pour  cette 
dernière  branche  une  généalogie  ma- 
nuscrite et  signée  de  lui,  qui  se  trouve 
aux  archives  de  la  maison  de  Pont- 
briant. 

Laine  (Archives  généalogiques  de 
France^  tome  I*')  a  donné  une  généa- 
logie incomplète  des  diverses  branches 
de  la  maison  de  Pontbriant. 

Le  Musée  des  Croisades^  tome  m, 
2'  partie,  contient  une  notice  généa- 
logique sur  les  Pontbriant. 

On  peut  consulter  les  histoires  de 
Bretagne  de  dom  Morice,  de  Lobineau, 


de  Paz,  etc.  —  Les  Mémoires  de  la 
Société  archéologique  de  Rambouillet^ 
tome  V,  1879-1880.  —  Le  Château  de 
Chambord^  par  L.  Jarry  (Orléans.  Her- 
luison  1888).  —  Le  Bulletin  de  la  Société 
arch.  du  Périgordy  fascicule  de  sept, 
et  oct.  1891.  —  De  nombreux  docu- 
ments manuscrits  à  la  Bibliothèque 
nationale. 

Voir  aussi  le  Bulletin  de  la  Socéité 
héraldique^  fascicule  d'août  1886,  page 
510.  Inventaire  du  Château  de  Montréal 
et  plus  récemment  le  Bulletin  héraldi- 
que de  1891,  col.  170. 

L.  R. 


BÉGODEN 

(Corrections^    Bulletin   de  mai    1892^ 
col.  294  et  295.) 

Napoléon-Henri,  vicomte  Bégouën, 
fille  de  feu  Maximilien-Charles  comte 
Bégouën  etc.,  lisez  fils  de,  etc.  a  ép. 
Joséphine-Thérèse  Mignon,  petite-fille 
delà  sœur  du  comte  Riant,  il  faut  lire  : 
nièce  de  la  sœur  du  comte  Riant.  (V. 
Bulletin  de  1889,  col.  43-44). 


CHOLET 
(Addition,    Bulletin    de  mai   1892^ 

col,  805.) 

Le  baron  de  Cholet,  décédé  le  23 
avril  1892,  a  laissé,  outre  les  cinq  en- 
fants désignés,  quatre  filles  :  6.  Ga- 
brielle  ;  7.  Clotilde  ;  8.  Henriette  ;  1>. 
Françoise. 


TRISTAN 

(Addition  et  correction.  Bulletin  de  juin 
1892,  col  373-374.) 

Le  nom  de  Tristan,  qui  est  le  nom 
patronymique  de  cette  maison,  n'a 
jamais  été  un  nom  de  terre  ;  la  parti- 
cule dite  nobiliaire  n'a  été  jointe  par 


425 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


426 


ses  représentants  à  leur  nom  patrony- 
mique que  vers  le  milieu  du  dernier 
^iècle  alors  que  les  noms  des  seigpneu- 
ries  qu^elle  avait  possédées  furent 
abandonnés  à  la  suite  de  Taliénation 
de  ces  derniers  fiefs. 

Pierre  Tristan  et  non  de  Tristan, 
qui  combattit  à  Bouvines  en  1214,  fut 
la  tig-e  des  sires  et  marquis  de  Mai- 
:nielay  (Mai^nelaisou  Maignelers)  près 
Montdidier  (Somme),  dont  la  filiationa 
e*e  donnée  par  le  P.  Anselme  et  par 
s^Dn  continuateur  M.  Pol  de  Courcy.  La 
tiliation  de  la  branche  de  Houssoy 
ionnée    par  d'Hozier,   dans    son   IP  ' 


registre,  contient  des  fautes  nombreu- 
ses que  nous  aurons  occasion  de  recti- 
fier. 

Ce  n'est  pas  le  comte  Théobald  de 
Tristan,  aïeul  du  jeune  marié,  qui  fut 
le  représentant  de  Monsieur  le  comte 
de  Chambord  dans  l'Orléanais,  mais  le 
marquis  Adolphe  de  Tristan,  décédé 
en  1877,  à  rage  de  79  ans.  Il  avait  été 
garde  du  corps  de  Louis  XVIII  et  de 
Charles  X,  compagnie  d'Havre  et  offi- 
cier de  hussards,  et  père  du  marquis 
de  Tristan  marié  avec  Mlle  de  Mon- 
terno. 

L.  R. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DU  MOIS  DE  JUILLET 

BT  BAPPIL  OB8  MOIS   fUÈCàDEVTB 


^rmanc^-François-Louis-Antoine  de 
Riedmatten,  avocat  à  la  cour  d*appel 
■le  Paris,  fils  de  Antoine-César- Victor, 
préfet  de  Sion,  ancien  président  du 
Conseil  d'Etat  du  Valais  (Suisse)  et  de 
Françoise-Elisabeth-Stéphanie  Asselin 
tle  Crèvecœur,  avec  Zowwe- Jeanne- 
Marie  Le  Febvre  du  Grosriez  fille  de 
ChsTlea-Femand^  ancien  sous-préfet, 
ancien  receveur  des  finances  et  de 
Jeanne  d'Aux. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
aux  jeunes  époux  en  Téglise  de  St- 
Gilles  à  Abbeville  le  3  mai  1892. 

La  famille  de  Biedmatten  est  origri- 
naire  du  Valais  (Suisse].  Elle  contracta 
des  alliances  avec  les  principales  fa- 
milles de  ce  pays  ;  les  Plater,  Kalber- 
matten,  Werra,  etc. 

Des  g'énéalogristes  la  rattachent  aux 
sires  de  Chanson  qui  apparaissent  dès 
le  XIII*  siècle.  Le  fief  dont  les  Riedmat* 
ten  tirent  leur  nom  est  situé  dans  leur 
Toisinagre. 

Au  xvi*  siècle,  Adrien  de  Riedmatteii 


jBst  promu  au  siègfe  épiscopal  de  Sion. 

Les  évêques  de  Sion  étaient  une 
sorte  de  petits  princes  souverains  avec 
le  titre  de  comtes  et  préfets  du  Valais  ; 
ils  battaient  monnaie  à  leur  effigie. 

Adrien  !•*"  fut  le  compagrnon  et  ami  du 
célèbre  Schinner,  dit  le  cardinal  de 
Sion.  La  famille  de  Riedmatten  fournit 
encore  cinq  autres  évêques  qui  occu- 
pèrent le  siège  de  Sion  au  xvr  et  xvii® 
siècle  et  assurèrent  une  ère  de  paix  et 
de  tranquillité  à  leurs  concitoyens  si 
agités  sous  d'autres  princes. 

A  cette  époque  la  famille  s'est  divisée 
en  deux  branches  principales  qui  four- 
nirent toutes  deux  aux  Valais,  des 
seigneurs  bannerets,  des  grands  châ- 
telains, des  gouverneurs  du  Bas-Valais, 
des  bourgmestres  et  bon  nombre  d'of- 
ficiers au  service  national  et  étranger, 
notamment  au  service  de  la  France. 

La  branche  aînée  posséda  pendant 
150  ans  Timportante  seigneurie  de 
St-Gingolphe  et  donna  de  nos  jours  un 
lieutenant-général  à  l'ancien  royaume 


427 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUB  DB  PRANCB 


42£ 


des  Deux-Siciles  en  la  personne  d'Au*  ^ 
guste  de  Riedmatten  qui  demeura  près 
du  roi  de  Naples,  pendant  toute  la  du- 
rée du  siège  de  Gaète. 

La  deuxième  branche  8*honore  d'avoir 
fourni  Tévêque  Hildebrand  l^  qui,  sa- 
vant jurisconsulte  et  théologien,  donna 
à  son  pays  les  Statuts  du  Valais  restés 
eu  vigueur  pendant  près  de  trois  siè- 
cles (1571-1854),  elle  est  établie  à  Sion 
depuis  plus  d'un  siècle. 

Le  gueules,  ait  trèfle  cTor  accompagné 
en  chef  et  de  2  étoiles  de  même. 

Devise  :  Pietate  et  justitia, 

La  branche  aînée  a  porté  aussi  ces 
armoiries  écartelées  de  St-Oingolphe. 

La  branche  cadette  porte  : 

D^or,  au  trèfle  de  sinople  accompagné 
en  chef  de  2  étoiles  de  même. 

Devise  :  Sola  nobilitat  virtus. 

Les  Le  Febvre  du  Grosriez  appartien- 
nent à  une  ancienne  famille  de  Téche- 
vinage  d'Abbeville.  La  mariée  est  par 
sa  grand'mère  arrière  petite-fille  du 
comte  de  Salvandy,  de  l'Académie 
française,  deux  fois  ministre  de  Tlns- 
truction  publique  sous  le  roi  Louis- 
Philippe  et  petite  fille  du  marquis 
d'Aux,  qui  fut  longtemps  membre  du 
Conseil  général  de  la  Sarthe. 

Les  principales  alliances  sont  avec 
les  familles  d'Anchald,  d'Arboval, 
d'Aux,  de  Guémy,  de  Hémant,  de  Mau- 
tort,  de  Prouville,  de  Songeons,  de 
Waubert  de  Qenlis. 

(Voir  pour  la  famille  Le  Febvre  du 
Grosriez  le  Bulletin  de  1889.  col.  305); 
en  ajoutant  que  le  père  de  la  mariée, 
CheLTleB-Femand  du  Grosriez  est  le 
chef  de  la  deuxième  branche,  et  qu'il  a 
trois  enfants:  1.  Edouard-Gharlee -Jo- 
seph ;  2.  Louise-Jeanne-Marie,  la  nou- 
velle mariée;  3.  Marguerite-Anne- 
Marie.  —Résidence  :  Abbeville  (Somme). 

Mlle  Marie  du  Grosriez,  tante  de  la 
mariée»  habite  au  château  de  la  Ck)ur- 
tînière  (Orne), 


D*azur,  a  la  fasce  éC argent^  accotn^ 
pagnée  de  trois  étoiles  d'argent 2  et! ^  aU 
chef  dcr  chargé  de  deux  pals  de  sable\ 
accompagnés  de  trois  mtrlettes  de  gueu^ 
les, 

La  branche  du  Grosriez  interverti  1 
les  émaux  des  pals  et  des  merlettes, 
comme  brisure. 


Brice-Ernest-Gabriel-i?aymon<f  Odde, 
marquis  de  la  Tour  du  Villard,  fils  de 
Jean-Louis-Odde,  marquis  de  la  Touij 
du  Villard  et  de  Blanche-Marie- QaJ 
brielle  de  Matheï  de  Valfons,  avec  Julien 
Janette  Ghapin. 

Le  mariage  a  eu  lieu  le  23  mai  189w? 
à  New-York  et  a  été  bénit  par  l'arche- 
vêque de  cette  ville,  Mgr  Corrigan. 

La  maison  d'Odde  était  au  moyeu- 
âge  une  des  plus  nobles  du  Trièves  et 
on  la  trouve  mentionnée  dans  divers 
documents  et  chartes  concernant  le 
Dauphiné  à  partir  de  la  fin  du  xr 
siècle. 

Dans  les  reconnaissances  que  le  Dau- 
phin Guignes  fit  renouveler  en  126fi 
figurent  Pierre  et  Lantelme  Odde  qui 
rendirent  des  hommages  simples. 

Au  nombre  des  chevaliers  bannerets 
vassaux  du  Dauphin  dans  le  Viennois 
en  1343  et  1350  est  mentionné  Jean 
Odde,  sgr  de  Viriville. 

Cette  maison  était  très  nombreuse. 
Guy-Allard  et  Chorier  (qui  par  erreur 
la  fait  anoblir  en  1323)  mentionnent 
les  branches  de  Bonniot,  deChenicourt 
de  Lantaret,  du  Vernct,  de  la  Francon- 
nière,  de  Prébois,  du  Roux,  qui  exis- 
taient encore  en  Dauphiné  dans  la 
seconde  moitié  du  xvii*  siècle,  et  une 
qui  s'était  fixée  dans  l'Auxerrois. 

Celle  de  Triors,  citée  également  par 
Chorier  et  M.  de  Rivoire  de  la  Bâtie, 
descendait  des  seigneurs  de  Viriville 
et  tirait  son  nom  de  la  seigneurie  df 
Triors,  qu'Humbert  Odde,  fils  de  Geof- 
froy, dit  le  Vieux,  sgr  de  Viriville, 
fivait  acquise  par  échange,  le  30  no- 


-I-^ 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


430 


'.  -mhre    1480,  des  frères  Humbert  et 
^arles  de  Chaste,  de  la  branche  cadette 
i-  Clermont.  Elle  a  eu  une  certaine 
.  .Htration  et  a  notamment  joué  un 
:  !e  important  en  Dauphiné  durant  les 
j  j'Tres  de  religion  :   Antoine   Odde, 
^j-T  d'Eysselle,  un  des  fils  d'Humbert, 
."quéreur  de  Triors,  fut  compagnon 
.  -irmes  de  Bayard  et  son  nom  est  ins- 
-it  sur  le  piédestal  de  la  statue  du 
Ln'dlier  sans  peur  et  sans  reproche  à 
vaoble  ;  Ennemond  Odde,  chevalier, 
-T  de  Triors,  petit  fils  dudit  Humbert, 
.:  îTouverneur  pour  le  roi  de  la  ville 
'  HomaDS  en  1562;  son  fils   aîné, 
ribriel,  aussi  sgp  de  Triors,  le  fut  en 
.><o  pour  les  protestants  de  celle  de 
.'  Qt  en    Roy  ans  ;  le  frère  cadet   de 
:  tbriel,  Claude  Odde  de  Triors,  se  fit 
L»?  certaine  célébrité  comme  partisan 
rjtestant  et  comme  écrivain.  Un  au- 
•?  Wre,  Ennemond,  deuxième  du  nom 
r  JT  de  la  Bastide,  s'était,  dès  le  milieu 
;  XVI*  siècle,  fixé  sur  les  confins  du 
.  ivarais  et  du  Velay  où,  avec  celle  de 
.  -.  Bastide,  sa  postérité  eut  les  seigneu- 
.  s  de  Vielprat,  d'Arlempdes,  du  Bou- 
:.  -t,  de  la  Valette,  de  Lardeyrol  et  de 
1  Tour   du  Villard.  La  branche  qui 
rit  le  nom  de  cette  dernière,  par  suite 
:  :  mariage,  le  l»**  mars  1650,  de  Char- 
"^-Claude   Odde  de  la  Bastide  avec 
'inné  de  la  Garde-Chambonas,  fille 
•  j  sgr  de  la  Tour  du  Villard,  est  de- 
ns  plus  de  60  ans,  la  seule  descen- 
dance des  Odde,  sgrs  de  Triors. 

Le»  la  Tour  du  Villard  ont  été  main- 
•-uus  dans  leur  noblesse  par  jugement 
-  uverain  de  M.  de  Basville,  intendant 
- 1  Languedoc,  en  date  du  15  juin  1699, 
•^ec  leurs  cousins  les  Odde  seigneurs 

a  Bouchet  et  les  Odde  de  Triors  du 
M3ustier. 

Le  père  du  jeune  marié,  ancien  pré- 
.  lent  du  tribunal  civil  de  Tarascon,  a 
>  une  des  premières  victimes  de  la 
À  du  30  août  1883,  dite  d'épuration  de 
i  magistrature  et  les  motifs  de  son 
.1  mi  nation  ont  été  si  notoirement  ho- 


norables que,  peu  après,  Sa  Sainteté  le 
Pape  Léon  XIII  lui  accordait  comme 
récompense  la  dignité  de  ■  marquis 
palatin  à  titre  héréditaire.  • 

Les  principales  alliances  de  la  mai- 
son d'Odde  sont  avec  celles  d'Auberjon, 
de  ClermontChaste,  de  la  Croix  de 
Ghevrières,  de  Lionne,  de  Lucan  de 
Poinsac,  de  la  Garde-Chambonas,  de 
Veyrac,  de  Gordon  (d'Ecosse),  de  Laval, 
de  Bernard  de  Vertaure,  de  Matheï  de 
Valfons,  du  Peloux,  de  Jourda  de 
Vaux,  etc. 

(Voir  le  Bulletin  de  1891,  col.  613.) 

Coupé ^  au  1  de  gueules ^  au  lion  dCor 
grimpant  armé  el  lampassé  de  même; 
au  2  d^argent^  au  porc-épic  de  sable 
passant. 

Devise  :  Fortitudo  ac  prudentia, 

La  famille  Chapin,  dont  certains 
membres  sont  aujourd'hui  catholiques 
et  les  autres  anglicans,  est  de  vieille 
origine  française  ;  ayant  embrassé  avec 
ardeur  les  doctrines  de  la  Réforme,  elle 
avait  quitté  Pont  TEvêque,  lors  de  la 
révocation  de  TEdit  de  Nantes,  pour 
aller  se  fixer  en  Amérique.  Le  père  de 
la  jeune  marquise  de  la  Tour  du  Vil- 
lard est  marié  à  Emilia  Ward  Predmor 
Mac-Vickar,  d*origine  irlandaise,  pa- 
rente de  la  famille  de  Montijo.  Les 
Chapin  occupent  aux  Etats-Unis  et 
spécialement  à  New- York  une  des  plus 
hautes  situations  sociales  et  de  fortune. 


/^^«/«•«^^^I^W^^^^W^ 


Jean-Jules  Duchesne  de  Lamotte, 
fils  de  feu  Jean-Paul  Duchesne  de 
Lamotte  et  de  Louise-Marguerite  Dur- 
sus  de  Courcy,  avec  Marie-Antoinette- 
Louise-Yvonne  Chevalier  de  la  Teil- 
lais,  fille  de  défunt  Jules-Jean-Marie 
Chevalier  de  la  Teillais  et  de  Marie- 
Caroline  Pascault  de  Poléon. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  30  juin, 
à  Paris,  en  Téglise  de  Sainte-Clotilde. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
M.  Dursus  de  Courcy,  son  oncle,  et  M. 


431 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


43lj 


de  Brutelettes,  son  cousin  ;  pour  la 
mariée  :  le  marquis  de  Poléon,  son 
grand-père,  et  le  colonel,  yicomte  de 
Saint-Georgfes,  son  oncle. 

La  famille  Duchesne  de  Lamotte, 
originaire  de  Picardie,  acquit  la  no- 
blesse par  une  chargée  de  conseiller,  se- 
crétaire du  roi,  vers  1750.  "Adrien  du 
Chesne,  conseiller  au  présidial,  maïeur 
d'Abbeville,  vivait  en  1671;  François 
Duchesne,  conseiller  du  roi,  aux  trai- 
tes d'Abbeville,  fut  maïeur  de  cette 
ville  en  1751  et  1752;  Jean- Abraham 
du  Chesne  de  la  Motte,  était  chevau- 
léger  de  la  garde  du  roi  en  1765;  Jean- 
Jules  du  Chesne  de  la  Motte  épousa  en 
1822,  Louise-Pauline  de  Buissy  d'Y- 
vrencheux,  dont  il  eut  : 

1®  Le  père  du  marié,  décédé  en  1870; 

2°  Gabrielle,  mariée  en  1846,  à 
Henri  Calluaud,  sous-préfet  d'Abbe- 
ville. 

Li'azur^  au  chevron  d'or  accompagné 
de  3  glands  de  même. 

Il  existe  en  Bretagne  plusieurs  fa- 
milles du  nom  patronymique  de  Che- 
valier; nous  ignorons  à  laquelle  appar- 
tenait Jules  Chevalier  de  La  Teillais, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  à 
Rennes,  marié  à  Marie-Caroline  Pas- 
cault  de  Poléon,  et  père  de  la  mariée. 
Sa  mère  est  la  seconde  des  deux  filles 
d'Auguste-Edouard  Pascault,  marquis 
de  Poléon,  et  de  défunte  Amélie-Ga- 
brielle  Wirth. 

Marie-Louise  Pascault  de  Poléon, 
la  sœur  aînée,  a  épousé  Ernest  Ruy- 
neau,  vicomte  de  Saint-Georges,  colo- 
nel d*artillerie. 

C'est  la  tante  de  la  mariée. 

M.  Jules-Jean-Marie  Chevalier,  pro- 
priétaire, né  à  Vitré  en  1825,  fut  auto- 
risé par  décret  impérial  du  25  juillet 
1860  à  ajouter  à  son  nom  celui  de  La 
Teillais  et  à  s'appeler  :  Chevalier  de  la 
Teillais. 


»^^^^»^^»v^/»^<»^^ 


Marie- Jean-CAarfe*  Boulard  de  Ga 
tellier,  lieutenant  au  2^  hussards,  fil 
de  Louis-Francois-Léon,  comte  Boular 
de  Gatellier  et  de  (îatherine-Mathilde 
Marie  Agniel  de  Chenelette,  avec  Pau 
line-Marie-Thérèse  Le  Rebours,  fill 
d'Adolphe-Oc/oarc^,  vicomte  Le  Rebours^ 
ancien  capitaine  de  cavalerie,  et  d'Alix- 
Marie-Charlotte  de  Graillet  de  Beine. 

La  béacdiciion  nuptiale  a  été  donnée 
à  Paris  le  2  juillet,  en  Téglise  de  Saîntn 
Pierre  de  Chaillot  par  M.  l'abbé  Le 
Rebours,  curé  de  la  Madelaine,  oncle 
de  la  mariée. 

Les  témoins  ont  été,  pour  le  meurié  : 
le  vicomte  Boulard  de  Gatellier  et  le 
général  de  Jessé;  pour  la  mariée,  le 
baron  Almir  de  Vaux  et  Raoul  du 
Bouexic,  comte  de  Pinieux. 

La  famille  Boulard,  seigneur  de  Ga- 
tellier, du  Mont  Saint  Nizier  sous  Char- 
lieu,  de  Genouilly,  de  Caluire,  de 
Cuire  etc.,  remonte  à  Simon- Claude 
Boulard,  pourvu  d'un  office  de  secré- 
taire du  roi  au  Parlement  de  Dijon  en 
1747,  échevin  de  la  ville  de  Lyon  en 
1778.  Elle  compte  à  notre  époque  : 
Vital  Boulard  de  Gatellier  ancien  con- 
seiller auditeur  à  la  cour  royale  de 
Lyon  (1816-1825),  ancien  adjoint  au 
maire  de  cette  ville  et  conseiller  muni- 
cipal (1826-1830-1852),  comte  romain  ; 
AlphonseFracçois-Paul,  ancien  zouave 
pontifical,  ancien  capitaine  des  mobi- 
les de  Saône-et-Loire  et  de  l'armée  ter- 
ritoriale, chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur et  de  l'ordre  de  Pie  IX,  décoré  de 
la  médaille  de  Mentana,  mort  en  1879. 

L'azur^  à  une  branche  de  3  rameatix 
de  bouleau  d^argent^  feuillie  d'or;  au 
chef  cousu  de  gueules,  chargé  de  3  bou^ 
les  d'or, 

(Voir  pour  l'ancienne  famille  nor- 
mande Le  Rebours,  le  Bulletin  de  188S, 
col.  416). 

Le  gueules  ^à  7  loz  ange  s  d  argent  3, 3, 
et  1  accolées  et  abouties. 


90^0^0^^*^^^^^^0*m^»0^^t0^^ 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


434 


Pi-  rre  -  Emmanuel  -  Louis,  vicomte 
de  Lambertye,  fils  de  Léofice-Michel- 
IMn^  comte  de  Lambertye,  ancien 
.fricier  de  cavalerie  et  de  défunte  Alix- 
<T'ihrielle  de  Broc,  avec  Louise-Marie 
>  Bonnault-Sauldres,  fille  de  feu  Fran- 
ois-Antoine  baron  de  Bonnault-Saul- 
i:^s  et  de  Marie-Julie  de  Briius  d'Hol- 
:  Iv^cque.  Le  comte  Léonce  de  Lamber- 
tye a  épousé  en  seconde  noces,  N... 
iJurbach. — Résid.  château  de  Cluzeau, 
par  MoDtluçon  (Allier). 

Le  mariagre  a  été  célébré  à  Paris,  le 
i  juillet,  en  l'église  de  Saint- Augus- 

♦•:t, 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
^e5  cousins  le  comte  Paul  de  Lamber- 
tye et  le  marquis  de  Broc  ;  pour  la 
mariée  :  le  prince  Henri  de  Lucinge- 
Faucigny  et  le  vicomte  Léon  de  Bon- 
aault  d'Houet. 

iVoir  pour  la  famille  de  Lambertye, 
ori^naire  du  Périg*ord  et  passée  en 
Lorraine  lors  des  guerres  de  Louis  XIII, 
ie  Btdletin  de  1886,  col.  679).  Elle  a 
jour  chef  le  marquis  de  Lambertye, 
marié  avec  N...  Chéronnet  de  Gaillon 
lont  postérité.  —  Résid.  château  de 
Gerbeviller  (Meurthe-et-Mosellej . 

ïïazur^  à  2  chevrons  d'or. 

•Voir,  pour  la  famille  de  Bonnault, 
«iivisée  en  plusieurs  branches,  le  Bul- 
Vin  de  1888,  col.  39  et  112). 

D'azur^  au  chevron  d*or^  accompagné 
^i  chef  de  2  étoiles  de  même  et^  en  poin- 
•^1  d'un  dauphin  vif  ^argent,  couronné 

'/'or. 


^«^^h^^^\^^^\/^^A/S^ 


A/attrice- Alexis- Gustave  Pillet-Will, 
comte  Maurice  Pillet-Will,  fils  du  comte 
Kllet-Will  et  de  la  comtesse,  née 
Briatte,  avec Marie-Marg-uerite/sûôeZ/e 
ie  Comminges,  fille  de  Marie-Bernard- 
£lie,  comte  de  Comminges,  baron  de 
î>aiiit  Lary,  ancien  officier  au  régiment 
des  Guides,  commandant  de  la  garde 
mobile  de  1870,  chevalier  de  la  Légion 


d'honneur  et  de  Mathilde-Félicie,  com- 
tesse de  Borch. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
4  juillet  en  Téglise  de  Saint-Pierre  de 
Chaillot. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  baron  de  Lassus,  ancien  député  de 
la  Haute -Garonne,  son  oncle,  et  le 
prince  de  Tarente,  son  beau  -  frère  ; 
pour  la  mariée  :  le  comte  Aimery  de 
Comminges,  lieutenant  au  29°  dragons, 
son  frère  et  le  baron  de  Gaujac,  son 
oncle. 

(Voir  pour  la  notice  et  les  armes  de 
la  famille  Pillet-Will,  le  Bulletin  de 
1892,  col.  91  et  180.) 

(Voir  pour  la  maison  de  Comminges, 
les  Bulletins  de  1886,  col.  360;  1888, 
col.  552  et  658.) 

De  gueules^  à  4  otelles  ou  amandes 
d'argent  adossées  en  sautoir  (ou  de  gueu- 
les, à  la  croix  paitée  d argent). 


Henri  -  Alexandre  -  Aimery  Roussel, 
comte  de  Courcy,  lieutenant  au  27®  dra- 
gons, fils  de  défunt  Philippe -Henri 
Roussel,  comte  de  Courcy,  général  de 
division  et  de  Marie-Mathilde-Henrief te 
de  Goyon,  comtesse  douairière,  avec 
Marie  Fould,  fille  de  M.  Paul  Fould, 
ancien  maître  des  requêtes  au  Conseil 
d'Etat  et  de  Madame,  née  de  Gunzburg. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
à  Paris  le  4  juillet  par  le  R.  P.  du  Lac, 
de  la  Compagnie  de  Jésus,  qui  a  dirigé 
la  nouvelle  épouse  dans  sa  conversion. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  général  de  Miribel,  chef  d'état-major 
général  de  l'armée  et  le  baron  Séguier, 
ancien  préfet  du  Nord,  son  oncle  ;  pour 
la  mariée  :  le  vicomte  du  Martroy,  an- 
cien chef  de  section  au  Conseil  d'Etat 
et  M.  Achille  Fond,  député  des  Hautes- 
Pyrénées. 

(Voir  pour  l'ancienne  famille  Rous- 
sel de  Courcy,  en  Orléanais,  qui  a  pour 
chef  le  marquis  de  Courcy,  les  Bulle^ 


I 


435 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCB 


tins  de  1886,  col.  254  et  1887.  col.  623). 

D'azur^  au  chevron  d'or,  accompagné 
dr  3  qnintefeuUles  de  même. 


^«^h^^É^h^^^'^^^^^^^^S^» 


Le  vicomte  Robert  de  Tréveneuc, 
lieutenant  breveté  au  12*  chasseurs, 
fils  de  Henri-Louis-Marie  Chrestien, 
comte  de  Tréveneuc,  sénateur  des 
Côtes-du-Nord,  et  de  Claire  Sallentin, 
avec  Henriette  de  Barthélémy,  fille  de 
Gaston  Sauvaire,  comte  de  Barthélémy 
et  de  la  comtesse  née  de  Rémont,  et 
nièce  du  marquis  de  Barthélémy,  ancien 
préfet  de  Seine-et-Oise. 

Le  mariafife  a  été  célébré  le  5  juillet, 
à  Paris,  en  Téglise  de  Saint-Philippe- 
du-RouIe. 

Les  témoins  du  marié  ont  été  :  son 
cousin,  le  vicomte  de  Kerjrariou  et  son 
beau-frère,  le  marquis  de  Quinemont  ; 
ceux  de  la  mariée  :  le  comte  de  Sabran- 
Pontevez  et  le  marquis  de  Moy,  son 
cousin. 

(Voir  pour  la  famille  Chrestien  de 
Tréveneuc,  en  Bretagne,  les  Bulletins 
de  1887,  col.  668  ;  1888,  col.  176  et 
1890,  col.  671). 

De  sinople,  à  la  fasce  d*or,  accompa^ 
gnée  de  3  heaumes  de  profil^  de  même. 

Devise  :  En  bon  chrétien. 

(Toîr  pour  la  famille  Sauvaire  de 
Barthélémy,  le  Bulletin  de  1890,  col. 
590). 

Uazur^  au  rocher  d'argent^  surmonté 
dun  soleil  d*or. 


^^a^tf^^^^^VW^/^^^a' 


Amédée-Charles--A nrfre?  de  Cassin, 
baron  de  Kainlis,  lieutenant  au  25* 
dragons,  fils  de  Louis-0.vcar  de  Cassin 
de  Kainlis  et  de  Pauline-Louise  du 
Temple  de  Chevrigny,  avec  Albertine- 
Meivie'Oabrielle  de  Sciages,  fille  de  feu 
Gabriel-Louis,  comte  de  Solages  et 
d'Alix-Isabelle- Juliette  de  Courtarvel. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
à  Paris  le  5  juillet  en  TégUse  de  Saint 


Thoma6-d*AqniQ    par   Mgr    Labord 
évèque  de  Blois. 

La  famille  de  Cassin  est  ancien 
en  Tcuraine  où  vivait  Jean  Cassin  a 
1471.  Elle  a  donné  trois  présidents  tr 
soriers  de  France  au  bureau  des  fins 
ces  de  la  généralité  de  Tours.  Alphon 
de  Cassin,  ancien  capitaine  au  re^ 
ment  de  la  garde  royale,  chevalier  d 
la  Légion  d'honneur,  fut  créé  baron  e 
1825.  11  a  laissé  de  son  mariage  av 
Louise-Stéphanie  Fournier  de  Boi 
sayrault  d'Oyron  la  branche  ainée  ac 
tuelle,  alliée  aux  de  Blou,  de  la  Chère 
de  la  Poëze  d'Harambure,  et  de  la  Cha 
pelle.  Son  frère  cadet,  Auguste-Raoul| 
de  Cassin,  baron  de  Kainlis,  bisaïeul 
du  marié,  épousa  le  5  octobre  1823, 
Marie-Sidonie  Mac  Curtain  de  Kainlis, 
fille  du  baron  de  Kainlis  et,  à  la  suite 
de  ce  mariage,  il  fut  autorisé  par  or- 
donnance royale  du  25  avril  1825  à 
ajouter  au  sien  le  nom  de  Kainlis,  et  à 
prendre  le  titre  de  baron. 

Il  existe  une  3«  branche,  celle  de 
Cassin  de  la  Loge. 

Ecartelé^  aux  i  et  4  d'azur  à  3  bran- 
ches d'or^  qui  est  de  Cassin  ;  aux  2  et  3 
d'or  au  cerf  passant  de  gueules  ramé  de 
sinople^  au  croissant  de  même  en  chef^ 
qui  est  de  Kainlis. 

(Voir  pour  Tantique  maison  chevale- 
resque de  Solages,  en  Rouergue  et  en 
Languedoc,  les  Bulletins  de  1886,  col. 
660;  1888,  col.  40  et  488;  1892,  col.  161). 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d'azur  au  soleil 
agissant  d'or  y  qui  est  de  Solages  ;  aux 
2  et  3  d'azur^  à  3  rocs  d'échiquier  d^ar- 
gent,  qui  est  de  Robal. 

Devise  :  Sol  agens. 


^«AMAA^^O^^^^^^^M 


René-Paul  Durey,  comte  de  Noin- 
ville,  capitaine  d'infanterie,  officier 
d'ordonnance  du  général  Régnier,  fils 
de  Marie-Paul-Gabriel-Charles  Durey, 
comte  de  Noinville,  marquis  du  Ter- 
rail,  ancien  officier,  commandeur  de 


l 


ir, 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRA.NCB 


438 


.  onire  de  Charles  III,  chevalier  de  Pie 
1.  et  de  Marie-Charlotte  de  la  Porte, 
ivec  Marguerite  de  GroUier,  fille  du 

.ceinte  Jules  de  GroUier  et  de  la  vi- 

mtesse,  née  de  Menou. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  12  juil- 
^î.  à  Paris,  en  Téglise  de  Saint-Phi- 
/[•t  du  Roule. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
-  comte  André  de  Noin ville  et  le  gé- 
-^ral  de  division,  marquis  de  Boisde- 
..-xets,  commandant  le  16®  corps  d'ar- 

jeà  Montpellier,  son  cousin;  pour 
^  mariée  :  le  marquis  de  GroUier,  son 

-de,  et  le  marquis  de  Menou,  son 
.râûd  oncle. 

tVoir  pour  la  notice  et  les  armes  de 
Jurev  de  Noinville  le  Bulletin  de  1892, 

-l.  417). 


Voir  pour  la  famille  de  GroUier  qui 
i  tenu  un  rang  si  considérable  dans  la 

•lie  de  Lyon  pendant  plusieurs  siè- 
&s,  le  Bulletin  de  1886,  col.  553.) 

D'azur^  à  3  hesants  à*or^    rangés^  ah- 
'J-saVs  et  êurtnontés  de  3  étoiles  d^ar- 

y  ai. 

Devise  :  Nec  arhor^  nec  herha. 
Cimier  :  Un  groseillier. 


^^y^^^^^w^^^x^s^/s^^ 


irmand-Pierre,  comte  de  Cholet, 
lieutenant  au  76*  de  ligne,  fils  du  feu 
^^^omte  de  Cholet  et  de  la  vicomtesse, 
Lee  de  Nadaillac,  avec  Christine  Seil- 
m,  fille  de  feu  Florentin-Ernest,  ba- 
ron Bordères-Seillière  et  de  Marie- Clo- 
tilde-Louise  de  Landrian  du  Montet,  sa 
seœnde  femme. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
12  juillet,  en  l'église  Saint -Honoré 
d'Evlau. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  marquis  de  Beauvoir  et  le  marquis 
de  Nadaillac,  ses  oncles  ;  pour  la  ma- 
née  :  le  comte  de  Landrian,  son  oncle 
«tle  baron  Raymond  SeiUière,  sou  cou- 
sin. 

(Voir  pour  la  notice  çt  les  armes  de 


la  famille  de  Cholet  le  Bulletin  de  1892, 
col.  305)  ;  en  ajoutant  que  le  baron  de 
Cholet,  décédé  le  23  avril  dernier,  outre 
les  cinq  enfants  désignés  laisse  encore 
quatre  filles  :  Gabrielle  ;  Clotilde;  Hen- 
riette ;  et  Françoise. 

(Voir  pour  la  famille  SeiUière  les  BuU 
letins  de  1886,  col.  417  et  1888,  col.  115). 
—  La  branche  Bordères-SeiUière  vient 
de  Florentin-Ernest,  baron  Bordères- 
SeiUière  (fils  adoptif  du  baron  Nicolas 
SeiUière),  père  de  la  mariée  et  frère  de 
la  mère  de  Roger,  baron  SeiUière, 
de  MM.  Raymond  et  Marie-François- 
Alexandre  SeiUière  et  de  la  princesse 
de  Sagan. 

Le  baron  Bordères-Seillière  avait 
épousé  en  premières  noces  :  1°  Marie-. 
Camille- Amélie  de  Landrian  du  Mon- 
tet, décédée  en  1860,  dont  la  vicom- 
tesse Hubert  de  BoisgeUn  et  la  mar- 
quise Ferdinand  d'Hautpoul  ;  2*  en 
1867,  Marie -Clotilde- Louise  de  Lan- 
drian du  Montet,  sœur  de  la  précé- 
dente, dont  la  baronne  Pierre  de  Bour- 
going  et  la  nouvelle  mariée. 

Florentin  SeiUière,fut  créé  baron  par 
Louis  XVIII  en  1817. 

Tiercé^  au  1  de  gueules^  au  bélier  sau- 
tant d'or,  accosté  d'un  caducée  de  même 
en  pal;  au  2  d'or,  à  V ancre  de  sable, 
traînant  dans  une  mer  de  sinople^  à  Vé" 
toile  de  sinople  à  deœtre;  au  3  de  gueu" 
les,  au  sautoir  d* argent. 


ilm^rf^e-Louis- Alexandre  Trudon  des 
Ormes,  archiviste-paléographe,  fils  de 
défunts  Charles-Alexandre  Trudon  des 
Ormes  et  Louise-Marie  de  Carné-Carna- 
valet, avec  Gabrielle'Loxxi&e  de  Lapelin 
fille  mineure  d'Antoine -Marie-Louis- 
Henri  de  Lapelin,  ancien  officier  de 
cavalerie,  et  de  Claire-Louise-Parfaite- 
Marie  de  Charron  du  Portail. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  12  juillet 
en  régUse  cathédrale  de  Versailles. 

I^es  témoins  4u  marié  étaiept  :  le  gé- 


439 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


4J 


néral  de  Chauvenet  et  le  capitaine  Le- 
noir,  aide-de-camp  du  général  Peau- 
cellier  ;  pour  la  mariée  :  le  colonel  de 
Missy  et  M.  Louis  Blaize. 

Le  mariagre  a  été  bénit  en  même 
temps  que  celui  de  Mlle  Trudon  des 
Ormes,  sœur  du  marié  avec  le  comte 
de  Cossart  d'Espiès,  qui  suit. 

La  famille  Trudon  des  Ormes  est 
orig-inaire  de  Paris,  ou  elle  fig-ure  dans 
TArmorial  des  généralités  en  1696. 

De  sable,  au  chevron  d'or^  accompa- 
gnée de  3  daims  de  même. 

(Voir  pour  Tancienne  famille  de  La- 
pelm  en  Bourbonnais,  le  Bulletin  de 
1888,  col.  44;. 

L'or^  au  chevron  d'azur^  accompagné 
de  3  roses  de  gueules. 


Charles-Adolphe-Louis-Marie,  comte 
de  Cossart  d'Espiès,  second  fils  de  feu 
Louis-Antoine-Camille  de  Cossart  d'Es- 
piès,  marquis  d'Espiès,  et  de  Anne- 
Marie-Amélie  Puissant  de  la  Villegué- 
rif,  avec  Nancy-Constance-Louise  Tru- 
don des  Ormes,  fille  de  défunts  Charles- 
Alexandre  Trudon  des  Ormes,  et  de 
Louise-Marie  de  Carné-Carnavalet 

Le  mariage  a  été  célébré  le  12  juillet 
à  Versailles,  en  Téglise  cathédrale,  et 
en  même  temps  que  celui  de  M.   Tru- 
don des  Ormes,   frère  de  la  mariée 
avecM'»«  deLapelin.  ' 

Les  témoins  du  marié  étaient  : 
Le  marquis  de  Cossart  d'Espiès,  son 
frère,  et  M.  de  Thomaésa  ;  ceux   de  la 
mariée  :  le  baron  Ed.  de  Chauvenet  et 
M.  de  la  Bonnellière. 

(Voir  pour  la  maison    de    Cossart 
dEspiès  le  Bulletin  de  1892,  col.  172). 

Elle  est  divisée  en  deux  branches. 
Le  frère  aîné  du  nouveau  marié, 
LouisAntoine-Christian  de  Cossart 
marquis  d'Espiès,  chef  de  nom  et 
d  armes,  a  épousé  en  1880,  Anna-Maria 
ae  Thomassa  ;  ils  ont  cinq  sœurs  dont 


la  quatrième,    Marie-Louise-Alice 
épousé  en  1879  Jean  de  Boffignac. 

Leur  oncle  Charles-Ferdinand,  com 
te  d'Espiès,  a  laissé  de  son  mariag 
avec  Sophie-Nicole-Henriette  Avmo 
de  Montépin,  un  fils  né  eu  1853  et  deu 
filles  dont  la  cadette  a  épousé  en  187 
Charles  Imbert,  vicomte  de  Balorre. 

La  branche  cadette  a  pour  chef  ^  Jean 
Baptiste  -  Marie  -  Adrien  de  Cossart 
comte  d'Espiès,  fils  du  feu  vicomt 
Eugène  et  de  Marie  Louise-Albin 
Clérembault  de  Vendeuil,  il  a  deux  fil 
et  une  fille,  de  son  mariage  ave 
Claire -Charlotte-Octavie-Pauline  Qua 
trefages  de  la  Roquette.  Il  a  deux  frè 
res  et  deux  cousines  germaines,  la  du 
chesse  de  Bellune  et  la  vicomtess 
Christian  de  Bernard  de  la  Fosse. 

On  trouve  Nicolas  Cossart  qui  en 
1191,  suivit  à  la  croisade  le  roi  Phi-J 
lippe-Auguste. 

De  gueules,  à  la  croix  ancrée  d^or, 
chargée  de  5  ancres  d*azur. 


Hippolyte-Jean-Marie- Pierre  Martin, 
baron  de  la  Bastide,  fils  de  feu  Pierre- 
Hubert  Martin,  baron  de  la  Bastide  et 
de  Jeanne  -  Françoise  -  Marie  -  Marthe 
Pouyat,  avec  Lornse-^avie-Françoise 
de  Brettes-Thurin,  fille  de  Auguste- 
Charles-François,  comte  de  Brettes- 
Thurin,  ancien  député  de  la  Haute- 
Garonne  en  1871,  et  de  Marie-Lucie  de 
Pontevez-Maubousquet. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
18  juillet,  en  l'église  de  Sainte-Clotilde. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  marquis  d'Aramon,son  beau-frère  et 
Paul  de  la  Bastide;  pour  la  mariée: 
le  duc  de  Sabran-Pontevez  et  le  comte 
de  Sers. 

(Voir  pour  la  famille  Martin  de  la 
Bastide,  originaire  du  Limousin,  les 
Bulletins  de  1886,  col.  367,  et  1892, 
col.  79.) 


« 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


442 


D'azur^  à  la  tour  d'argent^  ouverte^ 
"  ^nefée  et  maçonnée  de  sable. 

Devise  :  San  Marti  lo  gardo. 

tVoip  pour  la  famille  de  Brettes-Thu- 
rn  le  Bulletin  de  1887,  col.  414). 

La  sœur  aînée  de  la  mariée,  Antoi- 
i^  -  tte,  a  ép.  Aimé  Joly  de  Bammeville, 
comte  romain;  la  seconde  Madeleine 
a  épousé  en  1887  le  marquis  de  Bail- 

Erartelé,  aux  î  et  4  d'azur^  au  lion 
'vnpanty  arme',  lampassé  et  couronné 
for  (aliàs  de  gueules)  ;  au  chef  cousu 
d'azur  chargé  de  3  étoiles  d*or^  qui  est 
de  Brettes  ;  aux  2  et  3  d^or  à  3  aigles 
'ph}/ées  de  sable  ("aliàs  de  gueules)^  qui 
^t  de  Thurin. 


MM^^^>»^^^^^^^>»^^ 


Paul-Léon-Sosthènes  Coustis  de  la 
Idrière,  lieutenant-colonel  au  95®  de 
lig-ne,  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
nls  de  défunts  C/em^^-Hippolyte  Cous- 
tis de  la  Rivière,  ancien  officier  de  hus- 
sards et  d'Angélique-Thérèse  Guillot 
de  la  Poterie,  avec  Marie-Pauline-Ma- 
ielaine  Daru,  fille  de  défunts  Joseph- 
Tugène,  baron  Daru  et  de  Louise-Clé- 
Lience-Géneviève  Camus  du  Martroy. 
Le  mariage  a  été  célébré  a  Paris,  en 
1  église  de  St- Augustin,  le  20  juillet. 

Les  témoins  étaient^  pour  le  marié  : 
le  général  d'Avout,  duc  d'Auërstaedt  et 
le  colonel  Léger  du  95®  de  ligne;  pour 
ia  mariée  :  le  comte  Camus  du  Martroy, 
^on  oncle  et  le  vicomte  François  Daru, 
son  frère- 
La  familUe  Coustis  de  la  Bivière, 
seigneurs  de  la  baronnie  de  ce  nom, 
de  St-Médard  de  la  Haye,  est  originaire 
«l'Anjou  et  s'établit  en  Touraine  vers 
1)^1.  Sa  filiation  suivie  remonte  à 
Charles  Coustis,  né  le  11  janvier  1598, 
conseiller  et  échevin  de  la  prévoté  de 
Saumur.  Hilaire  et  Charles  Coustis,  ses 
dis  et  petit-fils  occupèrent  les  mêmes 
fonctions  (1666-1691);  Clément-Char- 
les Coustis,  procureur  du  roi  à  Saumur, 


conservateur  des  chasses  de  Monsieur, 
frère  du  roi,  dans  ses  apanages  d'An- 
jou, puis  contrôleur  ordinaire  des 
guerres,  flls  de  Jean-Claude,  procu- 
reur du  roi  en  l'élection  de  Saumur  et 
de  Marthe  Valette  de  la  Varanne  épou- 
sa le  7  aoi\t  1758,  Louise-Marie  Lenée. 

De  ce  mariage  vinrent  :  1«  Clément 
Coustis  de  la  Rivière,  chevau-léger  de 
la  garde  du  roi,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  mort  le  26  janvier  1834;  2* 
Charles  Coustis,  lieutenant-général  de 
police  à  Saumur,  puis  président  du 
tribunal  de  première  instance  de  cette 
ville  en  1815,  et  3®  Hilaire  Coustis  ai- 
de de  camp  du  prince  de  Talmont  pen- 
dant la  guerre  de  Vendée,  tué  à  la  ba- 
taille du  Mans. 

Cette  famille  s'est  alliée  k  celles  de 
l'Hopitau,  de  Torpane,  Nuchèze,  de 
Laistre,  Thiennes,  Rocreuse,  Chailly, 
Vigny,  Montlivault,  Chapuiset,  Gatiau 
de  Clérambault,  Vandel,  etc. 

D'azur^  à  3  roses  dUargenty  au  besant 
de  méme^  posé  en  abîme. 

(Voir  pour  la  famille  Daru,  les  Bulle- 
tins de  1888,  col.  616,  et  1890,  col.  118, 
356  et  434)  ;  en  ajoutant  la  nouvelle  ma- 
riée aux  enfants  du  vicomte  Daru  et  de 
la  vicomtesse  née  Camus  du  Martroy. 

Armes  anciennes  :  B^azur^  au  rocher 
d^argent^  au  chef  cousu  de  gueules^ 
chargé  de  3  étoiles  d'or. 

Armes  de  l'empire:  Ecartek\  aux! 
et  4  d'azur  y  au  château  d^or^  accompa-^ 
gné  en  chef  de  2  étoiles  et  en  pointet 
d'une  ancre^  le  tout  d^argent  ;  aux  2  e^ 
d,  des  armes  anciennes. 


Marie  -  Elzéar  -  Léonide  -  Augustin , 
comte  Elzéar  de  Sabran-Pontevez,  fils 
aîné  de  Guillaume-Elzéar-Marie,  comte 
de  Sabran-Pontevez  et  de  Marie-Cathe- 
rine-Philomène  de  Panisse-Pazzis,  avec 
Marie-Pauline-Sophie-^ri^i«e  Costé  de 
Triquerville,  fille  d'André-Pierre  Costé, 
marquis  de  Triquerville,  et  de  Marie- 


443 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


44 


Joseph -Clémentine -Edith  Grandin  de 
L'Eprevier. 

Le  mariag*é  a  été  célébré  à  Paris  le 
21  juillet,  en  l'église  de  Saint  François 
Xavier. 

(Voir  pour  la  maison  de  Pontevez, 
substituée  en  1828  au  titre  de  duc  de 
Sabran,  les  Bulletins,  1. 1.  col.  340  346, 
et  de  1889,  col.  184). 

Parti,  de  gueules,  au  lion  (Targent, 
qui  est  de  Sabran;  et  de  gueules  au 
pont  de  3  arches  d'or,  maçonnées  de  sa- 
ble, qui  est  de  Pontevez. 

Devises  :  Separata  ligat;  et  Fluctuan- 
tibus  obstat. 

Devise  des  Sabran  :  Noli  irritare 
leonem. 

La  maison  Costé  de  Triquervllle  une 
des  anciennes  en  Normandie  est  origi- 
naire du  pays  de  Caux  où  elle  possé- 
dait des  terres  et  fiefs  dès  le  règne  de 
Saint  Louis. 

Jean  -  Antoine  Costé,  seigneur  du 
Mesnil,  de  Saint  Suplix  etc.,  fut  main- 
tenu en  1667;  Alexandre-Antoine-Sé- 
bastien Costé,  marquis  deSaint-Suplix, 
baron  de  Crépon,  seigneur  de  Hnrfleur 
etc.,  né  en  1719  fut  officier  dans  le  ré- 
giment du  roi. 

Cette  famille  qui  a  fourui  un  doyen 
de  la*  Cour  4cs  Comptes  de  Normandie, 
des  conseillers  au  Parlement  de  Rouen, 
un  gouverneur  de  Honfleur,  plusieurs 
officiers  distingués  etc.»  a  comparu  en 
1789  aux  assemblées  de  la  noblesse  des 
bailliages  de  Rouen  et  de  Caudebec. 

D'azur,  au  chevron  brisé  d'argent^ 
accompagné  de  3  coquilles  d*or. 


Henry-Guillaume-^/ôer^  de  Saulty, 
fils  de  Henry-Albert-Xavier  Pruvost 
de  Saulty  et  de  Nelly-Anna- Virginie 
Guillaume,  décédés,  avec  Marie^Loui^ 
«e^Octavie-Pauline-Jeanne  de  Morogues 
fille  à^Edouard-SèbeLèlien  Bigot,  baron 
de  Morogues,  et  de  /ea/me-PauIine  de 
Montsaulnin. 


Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  2 
juillet,  en  V^ff^^^®  Saint-François 
Xavier,  par  S»  Q.  Mgr  Goux,  évêqu 
de  Versailles. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié 
le  comte  de  Lévis-Mirepoix,  député  d< 
rOrne,  son  beau-frère,  et  le  marqui; 
de  Froissard,  son  cousin  -  germain 
pour  la  mariée  :  le  comte  de  MoDtsaul 
nin,  député  du  Cher,  son  oncle  et  h 
comte  Robert  du  Luart,  son  cousin. 

La  famille  Pruvost  de  Saulty  occupa 
une  situation  des  plus  disting^uée^ 
dans  le  Maine. 

Une  tante  du  nouveau  marié  décé- 
dée en  1858;  Marie-Claire-Alexandrin^ 
Pruvost  de  Saulty,  avait  épousé  Marie 
Gaspard-Amédée,  comte  de  Chabrol^ 
Tournoelle  et  fut  mère  de  la  comtesse 
Emmanuel  de  Bertone  de  Sambuy  et 
de  la  comtesse  de  Rohan-Chabot. 

Adélaïde- Albertine  -  Marthe  Pruvost 
de  Saulty,  sœur  du  nouveau  marié,  a 
épousé  le  19  avril  1872,  Adrien-Char- 
les-Marie comte  de  Lévis-Mirepoix,  an- 
cien chef  d'escadron,  député  de  rOrne, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 

(Voir  pour  la  famille  Bigot  de  la 
Touanue  et  de  Morogues,  les  Bulletins 
de  1886,  col.  267,  et  de  1887,  col.  333). 

De  sable,  à  3  têtes  de  léopard  d'or^ 
lampassees  de  gueules. 

Devise  :  De  par  Dieu. 


«MWWMMMWWMWW. 


Eugène  -  François  -  Henri ^  marq uia 
d'Harcourt,  lieutenant  au  8*  bataillon 
de  chasseurs,  fils  aîné  de  Charles- 
i^ranpai>-Marie,  duc  d'Harcourt,  et  de 
Beuvron,  ancien  officier  de  chasseurs  à 
pied,  ancien  député  du  Calvados,  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur  et  de  Marie- 
Ange-Thérèse-Aléuie  de  Mercy  d'Ar- 
genteau,  avec  Amélie-Françoise-Hen- 
riette-Marie de  la  Rochefoucauld,  fille 
de  Marie-Charles-GabrieI-49o«^A^ne«  de 
la  Rochefoucauld,  ducdeDoudeauville 
et  de  Bisaccia,  député  de  la  Sarthe, 
ancien  ambassadeur  et  de  Marie-Qeor- 


445 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQU?  DE  FRANCE 


446 


j^i  ûe-Sophîe-Edwige-Eugénic,  princes- 
ï.  de  Lig-ne,  sa  seconde  femme. 

Le  mariagre  a  été  célébré  à  Paris  le 
,'7  juillet,  en  l'église  de  Saint-François 
X'ivier. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
:  'mte  Bernard  d'Harcourt,  ancien  am- 

;<>adeur  de  France  à  Londres,  son 
^•rand'oncle,  et  le  général,  marquis 
:  Abzac  ;  ceux  de  la  mariée  :  le  prince 
Charles  de  Ligne,  son  oncle  et  le  vi- 
'  mte  de  la  Rochefoucauld,  son  frère. 

^Voir  pour  la  maison  ducale  d'Har- 
^jurt,  les  Bulletins  t.  i,  col.  174,  178; 
>^7,  col.   620;  1888,  col.  622;   1890, 

.:.  416  et  673;  1891,  col.  675). 

De  gueules j  à  2  fasces  d'or, 

La  branche  d'Olonde  charge  sur  le 
tuut  d^un  écu  :  d^aztir  à  une  fltur  de 
'  /A  d'or. 

Devise  :  Pour  ma  défense, 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de  la 
Rochefoucauld,  les  Bulletins  de  1879, 
'  4.  240  ;  1886,  col.  686;  1887,  col.  236; 
iN<8,  col.  163,  427  et  1890,  col.  705.) 

Le  duc  de  Doudeauville  et  de  Bisac- 
cia,  père  de  la  mariée,  avait  épousé  en 
premières  noces  Yolande  de  Polignac, 
iecédée  en  1855,  et  en  secondes  noces, 
le  8  juillet  1862,  Marie-Georgine-Sophie 
Hedwige-Eugénie,  princesse  de  Ligne, 
lia  eu  du  premier  mariage  :  1.  Yolande 
•k  la  Rochefoucauld,  duchesse  douai- 
rière de  Luynes;  et  du  second:  2. 
C/<aWe5-Marie-François,  vicomte  de  la 
Rochefoucauld,  marié  en  1885  à  Char- 
iOtte-Cécile-Eglé-Valentine,  princesse 
de  la  TrémoïUe  ;  3.  Armand-François- 
Jules-Marie,  né  en  1870;  4.  Edouard- 
François-Marie,  né  en  1874;  5.  Elisa- 
beth, mariée  en  1884  à  Louis,  prince 
de  Ligne;  6.  La  nouvelle  mariée. 

Burele',  d'argent  et  d'azur^  à  3  che^ 
rrons  de  gueules^  le  premier  e'cimé^  bro- 
chant sur  le  tout. 

Devise  :  C'est  mon  plaisir. 


<^^^W^^^rfV^^W% 


Yves-Marie- Joseph- Ferdinand,  vi- 
comte Yves  de  Langle,  fils  aîné  de  feu 
Alphonse-Joseph-Marie  -  François,  vi- 
comte de  Langle  et  de  Marie  de  Ran- 
cher,  avec  Berthe  de  Caillebot  de  la 
Salle,  fille  de  Marie-Charles-Constan- 
tin-Marie de  Caillebot  de  la  Salle  et  de 
Henriette-Anne  de  Lur-Saluces. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
28  juillet  en  Téglise  de  Saint-Thomas 
d'AquJn. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le  vi- 
comte Henri  de  Langle,  son  frère,  et 
le  comte  de  Kéridec,  son  oncle  ;  pour 
la  mariée  :  le  comte  de  Lur-Saluces, 
son  oncle,  et  le  marquis  de  la  Salle, 
son  cousin. 

(Voir  pour  la  maison  de  Langle, 
Tune  des  plus  anciennes  de  Bretagne, 
le  Bulletin  àe  1889,  col.  98).  Le  nouveau 
marié  est  chef  de  la  branche  cadette 
de  cette  maison,  qui  a  pour  chef  le 
marquis  de  Langle. 

Le  marquis  de  Langle-Beaumanoir 
est  chef  d'une  troisième  branche. 

Raoul  de  Langle  prit  part  en  1190  à 
la  troisième  croisade  et  son  nom  figure 
au  musée  de  Versailles. 

• 

D^azur^  au  sautoir  dor^  accompagné 
de  4  billettes  de  même* 

La  famille  de  Caillebot  appartient  à 
Tancienne  noblesse  de  Normandie. 
René  Caillebot,  seigneur  du  Mesnil- 
Thomaa,  vivait  en  1454.  Elle  a  donné 
un  chevalier  des  ordres  du  roi,  maître 
de  la  garde-robe  sous  Louis  XIV,  un 
lieutenant  général  des  armées  ;  elle 
fut  admise  aux  honneurs  de  la  Cour 
en  1775,  1784  et  1788. 

La  terre  et  seigneurie  de  Champ- 
rouet  en  Normandie  fut  érigée  en  mar- 
quisat sous  le  nom  de  la  Salle,  par 
lettres  du  mois  de  février  1613,  enre- 
gistrées le  19  décembre  suivant,  en  fa- 
veur de  Louis  de  Caillebot,  lieutenant 
général  des  armées  du  roi. 

Le  titre  de  ce  marquisat  fut  ensuite 
transféré  sur  la  terre  de  Montpinçon 
en  1736.  Claude  fut  reçu  chevalier  de 


447 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


Malte  le  27  janvier  1668  ;  François  de 
Caillebot  de  la  Salle  fut  évèqne  de 
Tournay. 

i)'or,  à  6  annelets  de  gueules. 


Heari-Emmanuel-(7a5^o>t  de  Vernou 
de  Bonneuil,  comte  Gaston  de  Vernou 
de  Bonneuil,  fils  de  Dieudonné-Gaston 
comte  de  Vernou  de  Bonneuil  et  de  Ca- 
roline-^/we  Combaire  de  Sprimont, 
avec  /(?a«n5-Marie  Périer,  fille  de  feu 
Georg'es-MarieScipion  Périer  et  d'An- 
ne-J  ulie-Erailie  Bocher,  sa  veuve,  rema- 
riée avec  M.  Maurice  de  Mieulle. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
28  juillet,  en  Tég-lise  de  Saint-Philippe 
du  Roule. 

(Voir  pour  la  maison  de  Vernou  de 
Bonneuil  Tune  des  plus  anciennes  du 
Poitou,  le  Bulletin  de  1886,  col.  417). 

Le  frère  du  marié,  officier  de  cava- 
lerie a  épousé  en  1886  Jeanne  Rebillot, 
fille  du  g-énéral,  baron  Rebillot. 

D'azw\  au  croissant  émargent, 

La  famille  Périer  est  origrinaire  de 
Mens,  en  Dauphiné.  Jacques  Périer, 
fils  de  M.  Périer,  notaire  au  Villars  de 
Lans,  acquit  dans  le  commerce  une 
fortune  considérable  et  fut  père  de 
trois  enfants. 

Claude  Périer,  Taîné  des  trois,  sei- 
gneur du  marquisat  de  Vizille,  la 
Mure,  etc.,  né  en  1742,  avait  acquis  en 
1775,  ces  terres  importantes  du  duc  de 
Villeroy,  héritier  de  la  maison  de  Crc- 


^ 

qui-Lesdiguières  et  fut  pourvu  d'c-^ 
chargée  de  secrétaire  en  la  chancelle  .^ 
de  la  Chambre  des  Comptes  de  Da^* 
phiné  que  la  révolution  ne  lui  pern.] 
pas  d'exercer  le  temps  nécessaire  po  -j 
acquérir  la  noblesse.  ,j 

Il  laissa  de  Marie-Charlotte  Pasa  ^ 
huit  fils  et  deux  filles.  \ 

Nous  rappellerons  sommairement 
descendance  qui  a  donné  des  homm*  { 
considérables  au  pays  :  Auguste-C\\^~, 
les  Périer,  député,  puis  pair  de  Fram  , 
du   16  mai   1832,    né  à   Grenoble 
22  mai  1773,  mort  en  1833,  marié  e 
1809  à  Louise -Henriette-Stéphanie  d 
Berckheim  ;  Antoine  -  Scipion    Périei 
Camille  '  Joseph   Périer,   auditeur  a 
Conseil  d'Etat  en  1809,  successivemeu 
préfet  de  la  Corrèze  et  de  la  Meuse  ei 
1819,  pair  de  France  du  3  octobre  1837 
décédé  en  1844,  marié  en  1809  à  Marie 
Marguerite-Louise-Amélie  de  Sahunt» 
Casimir  Périer,  ministre  de  l'intérieur 
mort  en  1832,  laissant  deux  fils  :  Paul 
et   Casimir    Périer,   dont   le    dernier 
chargé  d'affaires  de  France  dans  le  Ha- 
novre et  député  de  l'Aube  est  mort 
grand  officier  de  la  Légion  d'honneur. 

François  Périer  était  évêque  d'Avi- 
gnon en  1802  et  chanoine  de  Saint-Ue- 
nisen  1821. 

C'est  en  souvenir  de  l'illustration  du 
ministre  de  l'intérieur,  Casimir  Périer, 
que  ses  descendants  ont  obtenu  l'auto- 
risation de  joindre  le  prénom  de  Casi- 
mir au  nom  de  Périer  et  de  s'appeler 
aujourd'hui  Casimir-Périer. 


DÉCÈS  DU  MOIS    DE    JUILLET 

BT  RAPPBL  DBS  MOIS  PRéciDBNTS 


Pierre-Clotilde-Apollonie-Marie-iS^rt- 
oueli  de  la  Poëze,  vicomtesse  de  la  Per- 
rière, est  décédée  à  Paris  le  23  juin,  à 
l'âge  de  38  ans. 

Elle  était  fille  de  feu  O/ivierCharles- 
Marie  comte  de  de  la  Poëze,  ancien 


chambellan  de  l'empereur  Napoléon  III, 
ancien  député,  et  de  Staôueli  de  la  Ro- 
chelambert,  et  avait  épousé  Fernand- 
Jean-Humbert  Arthaud,  vicomte  de  la 
Ferrière,  dont  elle  laisse  deux.  fils. 
La  famille    Arthaud    de  fiellevue, 


LE  BULLETIN  HÉRALDK^UE  DE  FRANCE 


450 


'-  de  la  Ferrière,  originaire  du 

ine,  remonte  à  Joseph  Arthaud, 

a  de  Lvon  en  1662  ;  André   Ar- 

■  iei^rneur  de  Bellevue  fut  aussi 

in  de  la  même  ville  et  déclara 

;r  jouir  de  son  privilègre  de  no- 

cûn.sulaire  le  20  décembre  1689. 

>  famille  hérita  de  la  terre  de  la 

:e  par  substitution  à  la   famille 

]!'  i^so,  éteinte  en  celle  des  Arthaud 

|i  :i)uelle  appartenait     Charles  de 

,  marquis  de  la  Ferrière,  lieute- 

::-'éuéral  des  armées  du  roi,  lieu- 

31  des  gcardes  du  corps,  chevalier 

^•lint-Louis,  sénéchal  de  Lyon  et  du 

iTcnaisen  1765. 

L"  vjinte  de  la  Ferrière  beau-frère 

.'  i  'iefunte  a  épousé   Mlle  Sabatier 

Laiiadenède.  Elle  avait  pour  beau- 

:  le  vicomte  Léon  de  la  Ferrière, 

ié  avec  Marguerite  d'Abrantès. 

l  izur^à  3  tours  (Vat'gent^   maçon- 

V  ir  pour  la  maison  de  la  Poëze  les 
t'ms  de  1888,  col.  228,  et  1889,  col. 

i' argent j  à  3  bandes  de  sable, 
'^vise  :  Auxilium  ad  alta. 


^^A^^^^^W^^^'W^^r^^^ 


jabrielle-Marie-Jeanne-Constance  de 
Mins-Cohorn  de  Vassieux,  marquise 

Saint-Paulet,  est  décédée  au  châ- 
ftu  du  Rocan,  (Vaucluse)  à  Tûge  de 

■msjle  13  juillet. 

Kîle  était  fille  d'Auguste-A'tiwonc/, 
^rquifi  de  Seguins-Cohorn  de  Vas- 
ux  et  de  Charlotte- Louise-Constance 

Froment  de  Castille,  fille  de  Ga- 
iel-Joseph  de  Froment  d'Argilliers, 
ron  de  Castille,  au  diocèse  d'Uzès, 
cien  page  de  Louis  XV,  officier  supé- 
ur  des  gardes  françaises,  chevalier 
Saint-Louis  et  de  la  princesse  Her- 
nie de  Rohan-Rochefort,  sœur  du 
c  de  Montbazon. 

i'ille  avait  épousé  le  marquis  de 
iat-Paulet,  ancien  magistrat,  fils  de 


Pierre-Louis-Dominique  de  Gautier, 
marquis  de  Saint-Paulet,  ancien  garde 
du  corps  du  roi,  conseiller  honoraire  à 
la  Cour  d'appel  d'Alger,  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur  et  du  Lys,  décédé 
à  84  ans  le  29  novembre  1883  et  de  la 
marquise  douairière,  née  Flavie  de 
Seguins  -  Vassieux ,  chanoinesse  de 
Sainte- Anne  de  Bavière,  et  tante  de  la 
défunte. 

Elle  laisse  de  cette  alliance:  1.  Le 
comte  de  Saint-Paulet,  marié  avec  Mlle 
de  Bellegarde  ;  2.  Marguerite  de  Saint- 
Paulet. 

La  famille  de  Gautier,  est  originaire 
du  DaupLiné  où  elle  était  des  plus  an- 
ciennes et  divisée  en  branches  nom- 
breuses dans  le  Champsaur,  à  Moirans, 
en  Graisivaudan.  Elle  y  avait  donné 
des  mistraux,  des  châtelains  Delphi- 
naux,  un  conseiller  au  Parlement  en 
1463  ;  deux  maîtres  des  comptes  et  un 
président  à  la  chambre  des  comptes 
de  Savoie  devenu  président  à  celle  de 
Grenoble  en  1553. 

Vers  1625  Louis  Gautier,  fils  de  Jac- 
ques, vint  de  Ribeyret  en  Dauphiué  se 
fixer  à  Malaucène  au  Comtat,  avec 
deux  de  ses  frères;  il  épousa  le  10 
mars  1636,  Magdeleine  de  Martinel, 
veuve  de  François  Chavasse,  fille  de 
Jean  de  Martinel  d'Anthonie  et  de 
Marguerite  de  Florans. 

Le  marquis  de  Gautier  de  Saint- 
Paulet,  ancien  officier  supérieur  de 
cavalerie,  mourut  à  Avignon  le  8  oc- 
tobre 1856. 

De  gueules^  au  tronc  écoté  d*or^  mis 
en  bande. 

Des  branches  de  Dauphiné  portaient 
aussi  :  d^azzcr^  au  lion  d'argent j  au 
chef  d*or  chargé  de  3  7'oscs  de  gueules. 

(Voir  pour  la  maison  de  Seguins  et  ses 
diverses  branches  de  Cohorn  de  Vas- 
sieux, qui  est  Taînée  ;  de  Pazzis  et 
d'Aubignan  ;  de  Cabassole,  le  Bulletin 
de  1887,  col.  360). 

D'azur^  d  la  colombe  huppée  essoj^ante 


451 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


d'argent^  becquée  et  onglée  de  gueules^ 
accompagnée  de  7  étoiles,  4  en  chef^  3 
en  pointe. 

Devise  :  Sola  salus  servire  Deo, 

Samuel  Welles,  marquis  de  la  Va- 
lette, ancien  député,  né  à  Boston  en 
1834,  fils  de  M.  Welles,  banquier  amé- 
ricain, et  fils  adoptif  de  Charles-Jean- 
Marie-Félix,  marqui:^  de  la  Valette, 
ancien  ministre  de  l'intérieur  sous 
l'empereur  Napoléon  III,  et  second 
mari  de  sa  mère,  est  décédé  le  14  juil- 
let au  château  de  Cavalerie,  près  Ber- 
g-erac  (Dordogne). 

Il  avait  épousé  Marie-Léonie  Rouher, 
fille  de  Gustave  Rouher  ancien  minis- 
tre du  second  empire,  décédée  au  châ- 
teau de  Cavalerie  (Dordog-ne)  le  22  dé- 
cembre 1891. 

Depuis  fort  peu  de  temps,  il  avait 
perdu  son  seul  fils  le  comte  Napoléon 
de  la  Valette,  officier  de  cavalerie,  mort 
dans  l'expédition  du  Sénég-al  et  laisse 
trois  filles  :  1 .  Marie-Mathilde-^enri>/^6' 
mariée  le  23  avril  1887  au  vicomte 
Amaury  de  Villardi  de  Montlaur  ;  2. 
Marie  ;  3.  Amy  de  la  Valette. 

(Voir  pour  la  famille  Welles  de  la 
Valette,  les  Bulletins  de  1887,  col.  217  ; 
1891,  col.  688,  et  1892  col.  382). 

Parti ^  au  1  d'or^  au  cœur  d'azur^  au 
chef  de  même^  chargé  d'un  croissant 
d'or  entre  deux  étoiles  de  même  ;  au  2 
d'or^  à  la  bande  dentelée  de  sable,  char- 
gée de  3  fleurs  de  lys  d'or. 


•^k^k^k^^H^^^^^^^^^f^MK 


Madame  de  Devise,  née  Victorine- 
Marie-Caroline  Sénéchal;  est  décédée 
au  château  de  Behericourt,  près  de 
Noyon.  Ses  funérailles  ont  été  célébrées 
le  18  juillet. 

Elle  était  veuve  de  Léon-Marie-Pierre 
Méffret  de  Devise,  capitaine  au  31*  de 
lig-ne,  décédé  en  1862,  et  laisse  de  ce 
marÎHge  :  1.  Marie-Jean-Robert  de  De- 
vise, ancien  zouave  pontifical  ;  2.  Marie- 


Thérèse-Charlotte,  mariée  à  Emmanu 
Esmoing*t  de  Lavaublanche  ;  3.  Marie 
Louise  de  Devise. 

(Voir  pour  la  famille  Mégret  de  De 
vise  et  Még-ret  de  Serilly-d'Etigny  g 
Chapelaine,  \q  Bulletin  Aq  1892,  col.  87 

Parti^  au  1  d'azur  au  chevron  accon\ 
pagné  de  3  étoiles  d^or  renversées  ;  au  \ 
d'azur,^  à  3  besants  d* argent  ;  au  ché 
dor  chargé  d^une  télé  de  lion  arraf^hé 
de  gueules  (branche  de  Devise). 


*vw«/>^M««v>^tf>/>«ww 


Jeanne  Gasselin  de  Bompart,  com 
tesse  Fernand  de  Meckenheim,  es 
décédée  à  Orléans,  vers  le  20  juillet. 

Elle  avait  épousé  le  23  juillet  187Î 
le  comte  Fernand  de  Meckenheim,  an 
cien  zouave  pontifical,  officier  au  3*2 
d'artillerie  de  réserve,  chevalier  d 
Tordre  de  Saint-Grégoire-le-Grand 
troisième  fils  de  Charles-Frédéric  (i< 
Meckenheim  et  de  Marie-Louise-Hen- 
riette des  Mazis,  dont  elle  laisse  deu:^ 
filles,  Elisabeth  et  Marg'uerite  de  Mec 
kenheim. 

La  famille  de  Meckenheim  est  oripri 
naire  de  la  ville  de  ce  nom,  près  de 
Bonn,  électorat  de  Cologne  ;  elle  a 
donné  des  chevaliers  de  Tordre  TeutoJ 
nique,  de  Malte,  de  Saint-Louis  et  derf 
chevaliers  et  officiers  de  la  Léjriou 
d'honneur,  des  colonels  et  des  capi- 
taines  dans  les  régiments  des  chevaii- 
légers,  de  Picardie,  de  Schomberg*  dra- 
gons, des  pages  et  écuyers  du  roi  et 
de  la  reine,  etc. 

D'azur^  à  2  sceptres  fleurdelysés  e-i 
leur  pointe  et  passés  en  sautoir  dor, 

La  faniille  Gasselin  de  Bompart. 
réputée  d'origine  Irlandaise,  perdit 
iine  grande  partie  de  ses  papiers  dans 
TEmigration,  toutefois  deux  de  ses 
membres  ont  été  baillis  du  marquisat 
de  Courtenvault,  au  Maine,  et  Tun 
d'eux  était  en  même  temps  conseiller 
et  maître  des  requêtes  de  la  reine,  et 
lieutenant  des    eaux    et    forêts.  Au 


i  tm 


i' 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


454 


.T  '.'.>  cinq  autres  en  ligrne  directe  ont 

-.  it-usement  servi  dans  les  armées 

<  '  luptent  deux  chevaliers  de  Saint- 

l  ::>,  dont    le    dernier,   Guillaume 

'  -  lin  de  Boinpart,  garde  du  corps 

M'ju.«fieur,  frère  du  roi  en  1782,  ser- 

.:  Ms  Tarmée  des  princes  et  reçut  à 

;  roesey  la  croix  de  Saint-Louis,  que 

;:a'\:orda  Louis  XVIII,  alors  exilé  en 

..-it^t'^rre. 

h'- gueules^  à  la  fasced*ai^gent^  chargée 
•  têtes  et  cols  d'aigle  au  naturel^  ac- 
..'rgnf'e  en  chef  de  2  coqs  d'ar  et  en 
.'^  (Tun  lion  rampant  de  même. 


%A^l^k^^^^^k^^W«^^W«« 


'//sYar^-Aimé,   comte  de   la  Guer- 

:^i'S  fils  de  (iustave- Adolphe  et  de 

•rlotte-Gabrielle-Constance  Heinery 

«ioascaradec  est  décelé  au  château 

'•  lîi  Xeauvais  en  Hénon  (Côtes- du- 

T'Ii  du  15  au  20  juillet. 

li  avait  épousé  en  premières  noces  le 

Liai  1849,   ^leLVie-NicioxvQ'Ernestine 

Monti,  fille  de  Joseph-Reué-Marie  de 

•nii,  comte  de   Rézé,   chevalier  de 

-'  :rjt  Louis,  et  de  Louise- Alexandrine 

'  'harette  du  Thiersaut;  et  en  secon- 

•  >a)oes,  M"**  Peltier  de  la  Motte-Co- 

-  a  eu,  du  1®'  lit  :  1.  6^w5^ay^-Joseph- 

'ino,  vicomte  de  laGuerrande,  marié  ; 

-'•  ii'ué  de  la  Guerrande,  marié  à  M"*' 

^mza;  3.  Ernestine;  4.  Geneviève 
.  :iie  d'elles  a  épousé  M.  Le  Couriault 

•  1  «iuilioi  ;  du  second  lit  :  5.  Gaston  de 
t  <iuerrande,  marié  le  20  novembre 

^  ".)  à  M"«  de  Souza,  sœur  de  la  femme 
'"  son  frère  René. 

Voir  pour  l'ancienne  maison  de  la 
^  lerrande,  en  Bretagpne,  les  Bulletins 
••  IW,  col.  305  et  de  1890,  col.  343). 

h''trg(inty  à   taigle  éployée  de  sable, 

•  -'int  en  sa  serre  dextre  un  rameau  de 
i'-rier  de  sinople, 

iJn'iae  :  Virtute  fideqve  probat^. 


^^^^^^s^^^^^^^^f^^ 


Léonie-Marie-Sidonie  Honnorez,  mar- 
quise douairière  de  Talhouet-Roy,  est 
décédée  au  château  du  Lude  (Sarthe) 
où  ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  21 
juillet. 

Elle  avait  épousé  en  .1848  Auguste- 
Frédéric,  marquis  de  Talhouet-Roy, 
ancien  ministre  et  sénateur,  fils  de 
Auguste-Frédéric-Bonamour,  marquis 
de  Tttlhouet,  et  d'Alexandrine-Sophie 
Roy,  dont  elle  laisse  :  1.  RenéFrançois- 
Honoré-Marie,  comte  de  Talhouet-Roy, 
marié  avec  M'^^  des  Monstiers  de  Mé- 
rinville;  2.  Georges -Marie- Joseph,  vi- 
comte de  Talhouet-Roy,  marié  le  6  oc- 
tobre 1887  avec  Elisabeth-Marie  des 
Monstiers  de  Mérin ville;  3.  Alice-^li- 
sabeth-Adèle,  mariée  en  1867,  avec 
Henri  Le  Clerc,  comte  de  Juigné. 

Madame  Honnorez,  mère  de  la  dé- 
funte, avait  épousé  en  secondes  noces 
Tamiral  de  Rigny,  dont  elle  avait  eu 
une  fille  mariée  P  au  comte  de  Béarn; 
2°  au  comte  de  Verneaux. 

La  défunte  avait  eu  une  sœur,  Char- 
lotte-Adèle-£'/tAe  Honnorez,  première 
femme  de  Ernest-Louis-Henri-Hyacin- 
the Arrighi  de  Casanova,  duc  de  Pa- 
doue,  dont  une  tille,  J/^rte- Adèle-Hen- 
riette Arrighi  de  Casanova,  mariée  le 
16  mai  1870  à  i\/«wrice-Georges-Ernest 
Riquet,  comte  de  Caraman,  dont  posté- 
rité. 

(Voir  pour  la  maison  de  Talhouet  les 
Bulleti7is  de  1887.  col.  616;  1888,  col. 
292  et  178). 

D'azur^  à  3  pommes  de  pin ^  renversées 
de  gueules. 

Devise  :  Franc  et  fidèle. 


^^'*0^^^*0^r^^^^^0^^f<^ 


Martha-Catherine-Maria  Wilson,  ba- 
ronne douairière  Tardif  de  Moidrey,  est 
décédée  à  Tàge  de  63  ans,  à  Versailles 
où  ses  obsèques  ont  été  célébrées  le 
31  juillet  en  1  église  cathédrale. 

Elle  était  fille  de  Melvil  Wilson,  es- 
quire,  et  de  Louisa-Eleonora  Stephen- 
son,  et  avait  épousé  le  9  février  1858, 


4uo 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


Jacques-Marie-Pau),  baron  Tardif  de  [ 
Moidrey,  officier  supérieur  d'artillerie, 
dont  elle  était  veuve,  et  dont  elle  a  eu  : 
1.  Jean-Marie-yb5éîi;/i  Tardif  de  Moidruy, 
entré  dans  les  ordres  ;  2.  Françoh-yifx- 
rie,  baron  François  Tardif  de  Moidrov, 
lieutenant  au  Kî'-  drag-ous;  3.  Kiienne- 
Marie-Joseph  Tardif  de  Moidrey,  lieu- 
tenant au  6«  cuirassiers. 

La  famille  Tardif,  dont  le  nom  est 
très  ancien  en  Normandie,  remonte  sa 
filiation  à  N.  Tardif  seig-neur  de  la  Ro- 
chelle, père  de  Jean  Tardif,  vivant  en 
1474;  Louis  Tardif,  seigneur  de  Moi- 
drey et  de  Vauclair,  conseiller  du  roi, 
vibailli  du  Cotentin,  Mortain  et  autres 
ressorts,  fut  maintenu  par  M.  de  Marie 
le  8  mars  1652  et  par  arrùt  du  Conseil 
du  roi  du  29  décembre  1666. 

Cette  famille  avait  été  précédemment 
maintenue  en  1598  et  1599  par  Roissy  ; 
en  1634  par  d'Aligre;  en  1657  par  de 
Marie,  puis  le  fut  en  1660  et  1670  par 
Chamillard.  Elle  fit  ses  preuves  devant 
Chérin  le  18  mars  1784. 

Elle  a  donné  des  vibaillis  du  Coton- 
tin,  des  officiers  et  des  chevaliers  de 
Saint-Louis,  dont  plusieurs  furent  tués 
à  l'ennemi. 

Les  Tardif  ont  formé  deux  lignes 
principales  encore  représentées  :  1°  celle 
de  Moidrey  et  celle  des  Tardif  de  Petit- 
ville,  qui  a  également  donné  de  nom- 
breux officiers  et  magistrats. 

Les  Tardif  de  Moidrey  forment  au- 
jourd'hui deux  branches,  le  chef  de  la 
première  habite  le  château  de  Moidrey 
(Manche)  ;  la  seconde-s'est  fixée  en  Lor- 
raine avec  Jean-Alexandre  Tardif  de 
Moidrey,  chef  d'escadrons  d'artillerie, 
chevalier  de  Saint- Louis  et  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  retiré  du  service  eu 
1830,  mort  à  Metz  en  1860,  marié  dans 
cette  ville  le  24  février  1821  à  Frédé- 
rique-Louise-Auguste  Gérard  d'Hau- 
noncelles,  fille  du  baron  Gérard  d'Han- 
noncelles,  ancien  conseiller  au  parle- 
ment de  Nancy,  président  de  la  cour 
royale  de  Metz  démissionnaire  en  1830, 


officier  de  la  Légion  d'honneur.  11 

de  ce  mariage  : 

I 

1.  Franoois-Marie-Adrien  Tarrlif 
Moidrey,  né  en  1824,  d'abord  r.apita 
d'artillerie  en  mission  en  Chine,  c 
cier  de  la  Lé'rion  dMionneur,  inaii'l?» 
de  2^'  classe,  général  en  chef  dans 
armées  impériales  de  la  Chine,  tut* 
sirge  de  Shao-Shingfou  le  19  f«'vr 
1863,  sans  postérité  ; 

2°  Le  mari  de  la  défunte;  3^  Lmj 
Marie-René,   prêtre;   4°   Jeau-Mîir 
Léon,  ancien  magistrat,  marié  eu  is 
Charlotte-Laure  Urguetde  SaiQt-(  )ii 
dont  :  Fiancois-Marie-Raymoiid  nô 
1862. 

jyazur^  à  la  croix  dCor^  cnnio^rn  '•• 
chef  (le  2  roses  et  e7i  }\ointe  de  2  c  "//' 
les  le  tout  d'arpent,  les  coquilles  //'" 
vantes  vers  le  cent7'e  de  Vécu, 

Devise  :  Tardif  haste  toi, 

La  famille  Wilson  très  ancienne^  < 
Angleterre,  dans  le  Yorkshire,  a  i>'i 
tige  connue  Thomas  Wilson  esq»:.! 
d'Elton,  vivant  au  xiii*  siècle. 

Elle  a  formé  de  nombreuses  bnM 
ches  existant  encore  comme  barons 
baronnets  en  Angleterre. 

De  sable ^  au  loup  rampant  ff(- 
accompar/ne  en  chef  de  3  étoiles  ram 
et  ra i/onnantes  de  même,  le  tout  a 
pngnè  quelquefois  en  chef  d'huit  crois^n 
d^'argrnt. 

Devises  :  Res  non  verba,  —  Pro  !  . 
bffs  ac  7*€ gibus. 


'/ 


UC-   '/ 


Gabriel-jPrt///m  Jacobé  de  Xaiin»: 
comte  Paulin  de  Naurois,  ancien i^ari 
du  corps  de  Charles  X,   est   deo«'<i»' 
Paris  le  25  juillet,  à  1  âge  de  83  ans.  1 
était  l'arrière  petit  fils  de  Jean  Raciu 
et  avait  épousé  Augustine-Louise  li 
Cluzel,  dont  il  a  eu  : 

1.  Ludovic-Paulin- Jacobé,  vicoî  / 
de  Naurois,  marié  à  Mlle  Dubois  ■' 
l'Kstang  ;    2.   Antoinette-Margu<Tit  • 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


458 


',  mariée  avec  Arthur,  vicomte  de 

\ -m  ;  3.  la  marquise  de  Rose. 

ait  eu  3  frères:  1.  ^?^^/^5/6'-Louis, 

.  uiîirié  à  Gabrielle  de   Solag'es, 

:  ».-têrité  à  Toulouse  et  à  Saint- 

j  du  Touch  (Haute-Garonne)  ;  2. 

.   ^'Ilippolyte^   marié   à   Joscphe- 

-Laureucie  de  la  Coste,  dont   un 

.i'.ard,    et    une  fille;  S.Gabriel, 

a  Blanche-Claire  de  Gombault, 

.^  lue  fille. 

- .  l'fimille  Jacobé,  qui  a  formé  les 
:.  lies  de  Naurois,  de  Pring-y,  de 
.  -urt  et  (le  Soulang*es,  est  orig-i- 
.:  de  Champag-ne  où  elle  possédait 
"  îiiiriennement  plusieurs  seigmeu- 

1  '-'  a  donné    un  maître   d'hôtel  du 

.  :   (lis  XIV,  ambassadeur  en  Portu- 

.  .:n  député  de  Paris  au   corps  lé- 

tif,  etc. 
.'.--/'r,  à  Vanille  ou   fer  de  moulin 
/'  'it,  accoste'  de  2  épis  de  blé  d'or,  les 
[.'/ss''cs  en  sautoir  vers  la  pointe  de 

» 

\    vise  :    Tanfuni    prodest    quantum 

^Ht. 


\\  L:ie-Thoma3-Louis-i?6n^deBouhier 
:  1  l>luse,  ancien  zouave  Pontifical 
.  i^<)7,  puis  brig-adier  des  ambulan- 
-  :i!irès  le  départ  du  duc  de  Fitz  Ja- 
".  i»eudant  la  guerre  de  1870,  ma- 

:  !i\l  des  loffis  des  éclaircurs  de  Cha- 
'/••  (1870-71),    président   du   Comité 

-:   oie  de  Meung*  sur  Beuvron,  est  dé- 
'/»:hez  sa  sœur  la  comtesse  Raoul 

•  la  TuUaye  au  château  de  la  Yig-nar- 
.  re.  Ses  obsèques  ont  été  célébrées  le 

-"^  ''.'lit  en  régrlise  de  Marolles  (Kiire- 

•'.-l.'.ir.) 
X  '  à  Chartres  le  10  novembre  1840, 
:*'\it  le  second  fils  de  Ivobert-Cons- 
it  Houhier  de  TEcluse,  ancien  aide 
CTfip  du  g-éuéral  inspecteur  de  la 
.:1'  nationale  de  la  Charente-Infé- 
•  '.re  en  1816,  ancien  mag-istrat,  dé- 

-   >ionnaire  en  1830,   député    de  la 
^'Iiclée  en  1848-49  et  1852,  et  de  Louise- 


Léon    Chapelier    de  la    Varenne,   sa 
seconde  femme. 

Il  avait  épousé  en  1876,  Marie-Hen- 
riette, fille  du  comte  d'Hardivilliers.  Il 
avait  pour  frère  :  Marie-Louis-ïhomas- 
Adricn,  marié  à  Mlle  de  8aint-Jammes, 
et  pour  sœur,  Marie-Eudoxie,  mariée 
au  comte  Raoul  de  la  Tullaye. 

La  famille  Bouhier  est  connue  en 
Bas  Poitou  dès  le  xv«  siècle  et  nombre 
de  seii  membres  ont  tenu  de  gTandes 
situations  et  possédé  d'importants  do- 
maines, parmi  lesquels  Chateauvillain, 
Beaumarchais,  le  Plessis  aux  Tour- 
nelles,  de  PEcluse,  de  la  Roche-Guil- 
laume, etc. 

La  branche  de  l'Ecluse  est  venue  de 
Louis  Bouhier,  seigneur  de  l'Ecluse, 
la  Picardiére,  etc.,  fils  aîné  de  Laurent, 
seigneur  de  la  Picardiére,  la  Bergerie, 
TEcluse,  etc.,  et  d'Anne  Guilloton,  sa 
3«  femme,  né  le  2  juillet  1689  ;  il  fut 
président  du  grenier  à  sel  de  Cholet. 
Cette  branche  a  donné  :  Charles-Lau- 
rent, écuyer,  seigneur  de  Beauregard, 
lieutenant  des  gardes-cotes  des  Sables, 
puis  maire  de  cette  ville,  reçu  conseil- 
ler en  la  chambre  des  comptes  de  Bre- 
tagne en  1751  ;  Robert-Esprit-André, 
son  frère,  seigneur  de  l'Ecluse,  la  Gi- 
rardière  et  Beauregard,  échevin  de  la 
ville  des  Sables,  épousa  en  1799  Marie- 
Madelaine-Julie  de  Rorthays  de  Saint- 
Hilaire,  dont  il  eut  :  V  Robert-Cons- 
tant, qui  suit  ;  2°  Valérie-Louise-Pau- 
line, mariée  1°  en  1821  à  Jean  Hippo- 
lyte  Baillet  de  la  Brousse,  garde  de  la 
l)orte  du  roi,  officier  au  13®  de  ligne  ; 
2^  à  Constant  de  Rorthays,  son  cousin- 
germain,  dont  postérité. 

Robert-Constant  Bouhier  de  l'E- 
cluse fut  le  père  du  défunt. 

Hazur^  au  c/iev7'on  d^jr,  accompagné 
de  2  C7'oissanls  d'argent  e7i  chef  et  d'une 
tête  de  6a' z^/' (rencontre)  d'or  en  pointe. 

Les  Bouhier  de  l'Ecluse  ne  mettent 
qu'//?i  croissant  au-dessus   du  checron* 

Devise  :  Tout  par  labeur, 

L.    DE   RoZEL. 


459 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


4(J 


TROISIÈME  PARTIE 


♦  » 


VARIETES    —    BIBLIOGRAPHIE 


CHRONIQUES 


La  chatellenie  de  Bain 
et  le  Marquisat  de  la  Marzellière 

(Suite  et,  fin) 

Cette  dame  ne  laissa  point  de  posté- 
rité quoiqu'elle  se  fût  mariée  deux  fois, 
d'abord  avec  René  de  Moutejeau,  sei- 
gneur dudit  lieu  et  de  SiUé-le-Guil- 
laume,  f  en  1538,  puis  avec  Charles  de 
Bourbon,  prince  da  la  Koche-sur-Yon, 
-\  en  1569.  Elle-même  vivait  encore  en 
1577,  mais  elle  dut  mourir  quelque 
temps  après  et  sa  succession  passa  à 
son  cousin  Guy  de  Scépeaux,  descen- 
dant lui-même  de  Charles  de  Dinan. 

Le  nouveau  seigneur  de  Bain  était 
un  puissant  baron  ;  comte  de  Chemillé 
et  sire  de  Mortagno,  il  avait  épousé 
Charlotte  de  la  Marzelière,  d'une  noble 
famille  originaire  de  Bain.  Il  séjournait 
parfois  à  son  château  de  la  Hardoui- 
naye  en  Merdrignac,  parfois  à  celui  de 
Mausson  près  de  Pontmain  ;  il  mourut 
très  âgé  en  1605,  ayant  eu  la  douleur 
de  voir  tuer  en  duel,  en  1593,  son  fils 
aîné  Guy  de  Scépeaux,  duc  de  Beau- 
preau. 

Ce  dernier  seigneur,  époux  de  Ma- 
rie de  Rieux,  sire  de  Chàteauneuf,  ne 
laissa  qu'une  enfant,  Jeanne  de  Scé- 
peaux, qui  contracta  alliance  avec 
Henri  de  Gondy,  duc  de  Retz. 

Comme  tous  ces  seigneurs  de  Bain 
étaient  étrangers  à  notre  pays,  nous 
passons  rapidement  sur  leur  compte  ; 
mais  le  26  novembre  1615,  Henry  de 
Gondy,  duc  de  Retz  et  de  Beaupreau, 
pair  de  France,  marquis  de  Bellisle, 
comte  de  Chemillé,  baron  de  Château- 
renaud,  etc.,  etc.,  et  Jeanne  de  Scé- 
peaux, sa  femme,  habitant  leur  châ- 
teau de  Machecoul,  vendirent,  moyen- 
nant 60,000  I.  tournois,  la  seigneurie 


de  Bain  à  François  de  la  Marzelièn 
seigneur  dudit  lieu  et  de  Bonnefc»i; 
taine,  le  Fretay,  le  Plessix-Giftard,  i 
Gué,  la  Motte- de-Gennes,  etc.,  demei 
rant  à  son  château  du  Gué  de  Servoi 
et  cousin  de  la  duchesse  de  Retz. 

La  Marzelière,  qui  donnait  son  noi 
au  nouveau  seigneur  de  Bain,  était  n 
très  ancien  manoir  situé  dans  la  p 
roisse  même  de  Bain.  Le  P.  du  Paz 
consacré  une  longue  notice  historiqu 
à  la  généalogie  des  sires  de  la  Marze 
Hère;  nous  la  résumerons  en  quelqiu' 
lignes. 

Ce  sont  d'abord  :  Guillaume  di»  I: 
Marzelière  (1342),  Jean  delaMarzelièr 
(1387),  Guillaume  de  la  Marzolièro 
avaut  1422,  et  Pierre  de  la  Marzeliriv 
époux  d'Amette  du  Boishamon  et  chain 
bellan  du  duc  de  Bretagne,  quiinouru 
en  1462,  ne  laissant  qu'une  fille  Plezui 
de  la  Marzelière,  femme  d'Olivier  Gif 
fart,  seigneur  du  Plessix-Giltart  ei 
Yrodouer.  Le  fils  de  ces  derniers,  Ar 
thur  Giflart,  prit  le  nom  de  la  Marze 
Ijére  que  continuèrent  de  porter  sfi 
descendants  ;  il  épousa  Marie  de  Bor 
néen  et  mourut  en  1488.  Ses  deux  fils 
Pierre  et  Renaud,  furent  ensuite  Tiii 
après  l'autre  seigneurs  de  la  Marz  4ir- 
re;  ce  dernier  eut,  de  son  union  av>' 
Jeanne  de  Brambéat,  Pierre  de  la  Mar 
zelière  qui  s'unit  à  Françoise  de  Por 
con,  dame  de  Bonnefontaine,  en  Au 
train;  leur  fils,  Renaud  de  la  Marzt» 
lière,  épousa  Marie  du  Gué,  dame  dii 
Gué  de  Servon,  et  mourut  en  1588.  D^l 
ce  mariage  sortirent  :  Renaud  de  \i 
Marzelière,  mari  d'Anne  de  Quémadeiicj 

tué  en  1604  par  le  comte  de  Montgoin^ 
mery,  et  François  de  la  Marzelière  (iiu 
succéda  à  son  frère  et  acheta,  corum^'i 
nous  venons  de  le  dire,  la  chàtelleuie 
de  Bain. 


4^1 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


462 


François  de  la  Marzelière  obtint,  dès 
/  >,  Tunion  des  trois  seig-neuries  de 

.'j,  la  Marzelière  et  le  Fretay,  et 
.  z:  értction  en  marquisat  sous  le  nom 

-  a  Marzelière  ou,  comme  on  disait 
.inairement,  de  la  Marzelière  et  Bain. 
1:  épousa  Gillonne  d'Harcourt  dont 

1.  /tissa  deux  filles  :  Françoise  de  la 
\'5:zelière,  femme  de  Malo  de  Coët- 

.eu,  marquis  dudit  lieu,  et  Gillonne 
.f  ia  Marzelière  qui  épousa  René  du 
.'  .:z,  marquis  du  Brossay. 

Ajjr^a  la  mort  de  François  de  la  Mar- 

:  rt\  le  seigneur  de  Bain  fut  donc 
...i,  marquis  de  Coëtquen  et  de  la 

"izelière,  comte  de Combourg,  baron 

.  Uibii^né,  de  Vauruffier  et  Bonnefon- 

'.:.%  vicomte  de  Rougé  et  du  Fretay, 

i:  .'iain  d'Uzel,  Le  Gué,  Malestroit-à- 

■!,  etc.,  chevalier  des  ordres  du  roi, 

-  i.tilhomme  de  sa  chambre,  gouver- 
-  :r  de  Saint  Malo,  etc.  (1) 

lieux  lettres  de  la  reine  Anne  d'Au- 

■.'he  (-2)  prouvent  que  ce   grand  sei* 

...eur  traita  fort  durement  sa  femme 

:i  fut  obligée  de  se  retirer  au  couvent 

^^  la  Visitation   de  Rennes  ;  mais  le 

.  arquis  de  Coëtquen,   qui  prétendait 

ie  sa  femme  dépensait  follement  sa 

rtuQe  en  bonnes  œuvres,  refusa  de 

iVtT  sa  pension  à  cet  établissement. 

■  iDroise  de  la  Marzelière  duts'adres- 

:  au  parlement  de  Bretagne  qui  lui 

'^•rda  la  jouissance  du  marquisat  de 

•  Marzelière  comprenant   la  seigneu- 
Mle  Bain.  Alors  son  mari  fit  défen- 
de aux  receveurs  de   rendre    leurs 

mptes  à  sa  femme  et  il  fallut  que   la 

-lue  écrivît  de  nouveau  pour  obtenir 

le  justice  fut  rendue  à  la  malheu- 

>iisp  dame.  Malo  de  Coëtquen  mourut 

-i  mois  d'août  1674  et   sa  veuve  put 

afin  se  livrer  librement  à   Texercice 

•  >e3  bonnes  œuvres,  ce  qu'elle  ne  fit 
\u  longtemps  du  reste,  car  Dieu  Tap- 

•  Ce  seigneur  était  né  à  Saint-Malo  en  IGll, 
'~  ^l'uis  marquis    de  Coëtquen    et   comie  de 
f^bourg,  gouverneur  de  Saint-Malo>  et  d'Hen- 
Hte  d'Orléans. 
%  Publiées  en  1886  par  M.  Orain. 


pela  elle-même  à  lui  le  14  juillet  1677. 

De  Malo  de  Coëtquen  et  de  Françoise 
de  la  Marzelière  naquirent  trois  en- 
fants :  Malo,  marquis  de  Coëtquen, 
Henry,  marquis  de  la  Marzelière,  et 
Françoise,  mariée  en  1653  à  François 
de  Boiséon. 

Après  la  mort  de  sa  mère,  Malo  de 
Coëtquen  prit  possession  du  marquisat 
de  la  Marzelière  et  Bain,  pour  lequel 
il  rendit  aveu  au  roi  le  23  novembre 
1678  (1).  Il  avait  épousé  Maroruerite  de 
Rohan-Chabot  (2),  fille  de  Henry  Cha- 
bot, duc  de  Rohan,  dont  il  avait  eu 
Malo-Aug-uste  qui  suit. 

Malo-Auguste  de  Coëtquen,  marquis 
dudit  lieu  et  de  la  Marzelière,  jouit 
ég-alement  après  la  mort  de  son  père, 
arrivée  le  24  avril  1679,  de  la  seig-neu- 
rie  de  la  Marzelière  et  Bain,  pour 
laquelle  il  rendit  aveu  au  roi  le  1®' 
décembre  1682  (3).  Mais  peu  d'années 
après,  il  abandonna  la  jouissance  de 
ce  marquisat  à  ses  cousins,  enfants  de 
Henry  de  Coëtquen. 

Ce  dernier,  second  fils  de  Malo, 
marquis  de  Coëtquen,  et  de  Françoise 
de  la  Marzelière,  avait  toujours  porté 
le  titre  de  marquis  de  la  Marzelière, 
quoiqu'il  ne  possédât  pas  cette  sei- 
g'neurie.  Il  avait  épousé  le  21  octobre 
1668,  au  château  de  Montmuran,  qui 
était  sa  résidence  habituelle,  Guille- 
mette  Belin  dont  il  eut  deux  enfants  : 
Jean-Baptistç  et  Françoise  de  Coët- 
quen. Ceux-ci,  placés  en  1684  sous  la 
tutelle  de  leur  mère  (4),  jouirent  quel- 
que temps  par  indivis  du  marquisat  de 
la  Marzelière  et  Bain.  Mais  Jean- 
Baptiste  de  Coëtquen,  âgé  de  dix-sept 
ans,  mourut  à  la  guerre  dans  le  Hai- 
naut,  et  Ton  célébra  un  service  pour  le 
repos  de  son  âme,  h  Saint-Malo,  le  22 

(1)  Arch.  dép.  (Vnie-et'VU.  fonds  de  Laillè. 

(2)  Sur  Marguerite  de  Rohan,  marquise  de 
Coëtquen,  voy.  Saint-Simon,  x/ui,  4. 

(3)  Arc.  départ,  de  la  Loire- Jnft^ieure. 

(4)  Guillemette  Belin,  marquise  de  la  Marze- 
lière, morte  en  1721,  fu»  inhumée  le  22  septem- 
bre dans  la  cathédrale  de  Saint-Malo  }  elle  était 
âçée  de  83  ans. 


Vs5 


LE    BL'LLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


•»  •.>.\ 


,::u    ^ -vv»  ^. 


>a  ^a'n^  Françoise  se 
i:vir. îi  H..>:*^  snile  iiiMÎtresse du  marqui- 
se: d,'  -H  Marztli^re  et  Bain,  ainsi  que 
àe  lîi  bai-ouuie  de  Polig-né  (2)  pour 
lo<v;\:.'l>  elle  fournit  une  déclaration 
5iu  rv>i  le  7  avril  1(>94. 

Kni*-K:ei>e  d:^Cootquen  s'était  mariée 
îk  C-iHTu  s  de  Mornay,  comte  du(iii  lieu 
deul  elle  nVut  point  d'enfant  ;  devenue 
Neuve  elle  se  retira  quelque  temps 
d.HUs  Tabbaye  des  Clairets,  en  1692  (3), 
mais  plus  tard  elle  revint  à  Paris,  et 
eile  Y  habitait,  en  1726,  le  couvent  du 
(\Hlvaire,  au  Marais  ;  qi  and  elle  venait 
en  lUrta^rne  elle  séjournait  de  préfé- 
nniee  en  son  château  de  Montmuran, 
eu  la  paroisse  des  Ilis. 

A  la  mort  de  Mme  de  Mornay,  décé- 
dèe  le  17  mai  1743,  le  marquisat  de  la 
Marzelière  et  Bain  échut  à  sa  nièce  (à 
la  mode  de  Bretag-ne)  Louise  de  Coët- 
quen  (4),  femme  d'Emmanuel  de  Dur- 
fort,  duc  de  Duras. 

Le  8  août  1769,  •  très  haut  et  très 
puissant  seig-neur  Mgr  Emmanuel- 
Félicité  de  Durfort,  duc  de  Duras,  pair 
de  France,  prince  de  Bournonville,  che- 
valier des  Ordres  du  Roi  et  lieutenant 
général  de  ses  armées,  commandant 
en  chef  dans  la  province  de  Bretag-ne, 
etc.,  etc.,  et  très  haute  et  très  puissante 
dame  Louise  -  Franeoise  -  Maclovie-Cc- 
leste  de  Coëtquen,  sa  femme,  demeu- 
rant ordinairement  à  Paris,  vendirent, 
au  prix  de  283,000  1.,  le. marquisat  de 
la  Marzelière  et  Bain,  à  haut  et  puis- 
sant seig-neur  M^«  Louis-Charles-Marie 
de  la  Bourdonnaye,  comte  de  Montluc, 
président  au  Parlement  de  Bretag-ne, 
demeurant  à  Rennes  en  son  hôtel,  rue 
aux  Foulons.  » 

Le  nouveau  seig-neur  de  Bain  était 


(1)  Archiv.  muuicip,  (//•  Sainl-Mah,  CC,  53. 

(2)  .Ican-Haptisfc    de   Cnr|(|iicn    ri   sa     SdMir 
avuient  aclicti^  cclto  dorniriT  loi  je  en  H»Si. 

(j)  Voy.  Lettres  de  A'"«  île  ^riignr,  édit.  .Monl- 
iiierqué  VIII,  ."».*)!. 

(4)  Fille  de  Malo-Auguslc  de  Co.  Uiuen,  mar- 
quis dudit  lieu  et  de  >'...  de  Grandviile. 


veuf  de  Renée-ThérèsiçdeBoiséoii,  co 
sine  de  la  duchesse ^e  Duras  et  dan 
de  Polig-né  (1).  Il  mourut  lui-mcnie 
Paris  le  15  juillet  1772  et,  le  18,  on  c 
lébra  à  Bain  un  service  solennel  pui 
le  repos  de  son  âme. 

Il  laissait  un  fils,  Charles- Se vèn 
Louis  de  la  Bourdonnaye,  chevalin 
marquis  de  Montluc,  de  la  Marzeli.  j 
et  Bain,  vicomte  de  Lescoët,  Corirn' 
et  le  Fretay,  baron  de  Poligné,  (1i;it. 
log-er  et  Cicé,  châtelain  de  Laillé,  Vn^ 
Kermoret  et  Kerbuzic,  sgr  de  Cord 
mais,  Kerversio,  Kergournouarn,  etc 
époux  de  René-Julienne  Berthou  d 
Kerversio. 

Ils  furent  les  derniers  ?grs  de  Baii 
qu'ils  possédaient  encore  quand  arri\ 
la  Révolution,  mais  ils  habitaient  dOi 
dinaire  leurs  châteaux  de  Cicé  et  d 
Laillé,  près  Rennes. 


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La  Table  des  matières  du  Bulletin  dj 
1891  est  sous  presse.  La  premi<Ti 
feuille  sera  envoyée  à  nos  abonnr- 
avec  le  prochain  numéro  du  Bulletin, 


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Toutes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  l'Administration  do- 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque^ 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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Il  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  exem» 
plaires. 


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du  mois  d'Août  1892 


Un  grand  nombre  de  nos  abonnés  nous 
ayant  exprimé  le  désir  de  recevoir  la  Table 
des  Matières  de  1891  en  fascicule  complet, 
non  en  feuilles  séparées,  nous  avons  cru  de- 
voir répondre  à  ce  désir.  La  Table  complète 
sera  envoyée  à  nos  abonnés  avec  le  prochain 
numéro. 

La  Direction  du  Bulletin  Héraldique 

de  France, 


B 


r 


BULLETIN  HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


ou 


RKVL'E    HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Cinquii'me  Volume,  —  (Nouvelle  série)  —  Août  1892 


SOMMAIRE 

l'RLviihKE  Partie  :  Calalogiie  des  généraux  Français,  connétables,* maréchaux  de  France,  lieu- 
Irnanls  généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  —  Annorial  de  la  généralité  d'Orléans,  1696- 
IT'il,  d'après  les  manuscrits  de  la  6ibliothè(|uc  nationale,  cabinet  des  titres  (suite). 

l'KxitME  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Vogué.  —  Notes  d'Elat-civil  nobiliaire  :  Maria- 
i,v>  ol  décès  du  mois  d'août  1892  et  rappel  des  mois  précédenls. 

U'sitME  Partie  :  V^ariélés,  Bibliographie,  Chroniques  :  Les  maréchaux  de  Dauphiné  ;  Le 
maiidcmenl  de  Joanas  et  ses  seigneurs  ;  Nécrologie  :  M.  Héron  de  Villefosse. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉHAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÈNÉHAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTExNANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Maréchaux  de  Fkance 

(SuUe) 

Les  cinq  noms  qui  suivent,  pris  dans 
l' recueil  de  M.  de  Beaufort,  doivent 
••^rr-»  placés  en  leur  rang  dans  la  li^te 
iejà  publiée  : 

1431 

*  (iermain  de  Vivonne  ou  de  Valon- 

gnes. 

*  Louis  de  Veadosme. 


1432 

*  Jean  de  Foucaud,  s^r  de  St-Ger- 
main,  Beaupré  en  la  Marche,  etc. 

*  Jacques  de  Clermont  de  Nesle, 
d'Oflfemont  et  de  Roye. 

1434 

*  Pierre  de  Rochefort. 

1441 

Philippe  de  Culant,  chevalier,  sgr 
de  Jaloignes,  etc.,  capitaine  de  la 
grosse  tour  de  Bourges,  sénéchal  du 


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LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


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Limousin  en  1439,  fut  nommé  maré- 
chal de  France  pendant  le  siège  de 
Pontoise  en  1441  ;  suivit  le  dauphin  en 
AUemag^ne  au  secours  du  duc  d'Autri- 
che ;  gouverneur  de  Mantes  ;  se  signa- 
le au  siège  du  Mans,  de  Pont-Audemer, 
de  Château  gaillard,  de  Rouen,  de  Ba- 
yeux,  de  Caen,de  Cherbourg,  dans  les 
guerres  de  Guienne  et  particulière- 
ment aux  prises  de  Taillebourg,  de 
Tartas,  de  Bergerac,  de  Castillon  et  de 
Cadillac;  fut  l'un  des  capitaines  qui  ai- 
dèrent le  plus  à  chasser  les  Anglais  de 
France,,  mourut  en  1453. 

Il  était  le  second  fils  de  Jean  de  Cu- 
lant  et  de  Marguerite  de  Sully  ;  il  ép. 
Anne  de  Beaujeu,  fille  du  sgr  d'Ample- 
puis,  dont  il  eut  une  fille,  Marie  de 
Culant,  mariée  à  Jean  de  Castelnau, 
sgr  de  Bretenoux  et  de  Caumont. 

Philippe  de  Culant  était  connu  sous 
le  nom  de  maréchal  de  Jaloignes. 

Uazur^  au  lion  d^or^  Vécu  semé  (Té- 
toiles  de  même^  au  lamhel  de  gueules, 

*  Jean  sire  de  Talbôt  et  de  Fourni- 
val,  comte  de  Shwerbury  et  de  Water- 
ford,  nommé  maréchal  de  France  par 
le  roi  d'Angleterre  ;  chevalier  de  Tordre 
de  la  Jarretière,  gouverneur  d'Irlande; 
joua  un  grand  rôle  dans  l'armée  an- 
glaise pendant  la  guerre  de  Guyenne, 
fut  tué  avec  un  de  ses  fils  au  siège  de 
Castillon,  le  17  juillet  1453.  Sa  mort 
fit  perdre  aux  Anglais  tout  ce  qu'ils 
possédaient  en  Guienne. 

La  maison  de  ïalbot,  en  Angleterre, 
tire  son  origine  des  Talbot  barons  de 
Cleuville,  au  pays  de.  Caux,  en  Nor- 
mandie. Cette  baronnie  avait  séance  à 
l'Echiquier  de  Normandie. 

Cette  maison  a  fait  plusieurs  bran- 
ches en  Angleterre,  connues  sous  les 
noms  de  seigneurs  de  Waterfort,  de 
Grafton  de  Longfort,  puis  comtes  et 
ducs  de  Shwerbury  et  de  Tyrconnel. 

Jean  Talbot  était  fils  de  Richard  Tal- 
bot V,  sgr  de  Goderich  et  de  Ankarette 
de  Lestrange,   fille  de  Jean  de  Les* 


trange  sgr  de  Blackenere  ;  il  ép.  Ma- 
haut  de  Newi),  dame  de  Fourni  val. 
Ses  descendants  ont  donné  des  vice- 
rois  à  l'Irlande  dans  le  cours  du  dix- 
huitième  siècle. 

Ecarteléj  aux  1  et  4  de  gueules ,  nv 
lion  d'or^  à  la  bordure  engreslée  dr 
même  ;  aux  2  et  S  de,..^  à  la  bande  de... 
accompagnée  de  G  merlettes  de,.,  pose' es 
3  en  chef  et  3  pointe. 

1442 

*  Prégent  de  Coëtivi,  fut  un  de  ceux 
qui,  en  1432,  arrêtèrent  dans  le  château 
de  Chinon  le  sieur  de  la  Trémouille, 
favori  de  Charles  VII. 

1445 

*  Guillaume  de  Jaloignes. 

1448 

*  Gilles  de  Roye. 

1450 

*  Charles  de  Culant. 

1452 

*  Jean  d'Albret,  sieur  d'Orval,  fils  du 
comte  d'Albret. 

1454 

Jean,  dit  Poton,  sgr  de  Xaintrailles, 
de  Roques,  de  Salignac,  en  Limousin, 
et  de  Villeton,  vicomte  deBruillez,  pre- 
mier écuyer  du  roi,  bailly  de  Berry, 
sénéchal  de  Limousin  et  de  Bordelois  ; 
suivit  le  parti  du  Dauphin,  depuis 
Charles  VII  ;  se  trouva  au  siège  d'Or- 
léans, où  il  fut  blessé,  en  1427,  com- 
battit vaillamment  à  Patay,  où  il  fit 
prisonnier  le  sire  de  Talbot,  en  1429  ; 
remplaça  Camus  de  Beaulieu,  comme 
maître  de  l'écurie  du  roi  ;  se  comporta 
vaillamment  dans  les  guerres  de  Nor- 
mandie et  de  Guienne  ;  il  fut  nommé 
maréchal  de  France  en  1454  aprè^ 
la  mort  du  maréchal  de  Jaloignes  ;  il 
mourut  à  Bordeaux,  au  Château-Trom- 
pette, dont  il  était  gouverneur,  le  7 
octobre  1461.  Un  registre  du  parlement 
lui  donne  la  qualité  de   ■  Sénéchal  de 


4^:9 


LS  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


470 


B.inlelois  et  un  des  plus  vaillants  ca- 
;:rained  du  roj^aume  de  France,  qui 
:\t  cause  avec  Etienne  de  Vig-nolles, 
lit  la  Ilire,  de  chasser  les  Anglais  de 
Prauce.  •  Il  fut  enterré  dans  l'église 
«les  Cordeliers,  de  Nérac. 

Il  avait  ép.,  avant  1437,  Catherine 
3rachet,  dame  de  Salignac  en  Limou- 
sin, fille  de  Jean,  sgr  de  Péruse  et  de 
Mijutagne  et  de  Marie  de  Vendôme  ;  il 
...a  eut  point  d'enfants. 

hcartele\  aux  î  et  4  d'argent  à  la 
-rui.v  alaisëe  de  gueules  ;  aux  2  et  3  de 
.  '•  files  au  lion  â^argent. 

1454 
'  Jean,  sieur  de  Bueil,  comte  de  San- 
:  Tre. 

1455 
•  Jean  ou  Jacques  de  Bourbon. 

1461 

Jean,  bâtard  d'Armagnac,  surnommé 
•i^'  Lesciin,  comte  de  Comminges  et  de 
Prianronnois,  sgr  de  Tournon,  de  Gour- 
i  )u  et  de  Fumel,  gouverneur  de  Dau- 
ihinc,  lieutenant-général  du  duché  de 
Siiyenne,  conseiller  et  premier  cham- 
'  .'lian  du  roi  Louis  XI  ;  ce  prince  n'é- 
t-iiit  que  Dauphin  Tavait  nommé  séné- 
•!i8l  de  Valentinois  en  1450,  puis  ma- 
TH' hal  de  Dauphiné. 

Il  acquit  en  1454  du  comte  d'Arma- 
gnac les  baronnies  de  Mauléon  et  de 
'  «isaubon  ;  le  roi  Louis  XI  le  nomma 
:./irechal  de  France,  et  lui  donna  le 
■-"mté  de  Comminges  en  1461,  le  vi- 
'":nté  de  Serrières  et  la  seigneurie  de 
Langoiran. 

Il  obtint  des  lettres  de  légitimation 
•  li  1463,  et  la  donation  du  comté  de 
Briançx>nnais  en  1464. 

Il  était  fils  naturel  d'Armand-Gui- 
".-^^m  de  Lescun  et  d'Anne  d'Armagnac, 
îiU*  de  Termes  ;  il  ép.  Marguerite  de 
Palaces,  fille  de  Louis  marquis  de 
>ai lices,  baron  d'Anton,  dont  il  eut 
truirt  filles:  1.  Catherine,  mariée  avec 
I  'iaston  deMontferrand;  2.  Madeleine, 
riiariée  avec  Hugues  d'Amboise,  sgr 


d'Aubijoux,  sénéchal  de  Beaucaire  ;  3. 
Antoinette,  dont  l'alliance  est  ignorée. 

Ecartele\  aux  1  et  4  d^ Armagnac  ;  au 
2  et  3  de  Comminges^  à  la  cotice  de  sable 
mise  en  harre,  brochant  sur  le  tout. 

1461 

Joachim  Rouault,  sgr  de  Boismenart, 
de  Gamaches,  de  Chastillon  et  deFron- 
sac,  capitaine  de  Fronsac  et  de  Pon- 
toise,  gouverneur  de  Paris,  conseiller 
et  chambellan  du  roi,  sénéchal  du  Poi- 
tou et  de  Beaucaire,  premier  écuyer  du 
Dauphin,  en  1441  ;  se  distingua  à  la 
prise  de  Creil  et  de  Saint-Denis  sur  les 
Anglais,  au  siège  de  Pontoise,  à  celui 
d'Acqs  en  Guienne,  suivit  le  Dauphin 
en  Allemagne  en  1444  ;  prit  une  part 
glorieuse  à  la  conquête  de  la  Nor- 
mandie, fut  gouverneur  de  Caen  et  de 
Carentan  ;  servit  aux  sièges  de  Berge- 
rac, Montguyon  et  Fronsac,  dont  il  fut 
gouverneur  en  1451,  connétable  de 
Bordeaux;  se  trouva  à  la  bataille  de 
Castillon  en  1453  ;  fut  envoyé  en  An- 
gleterre au  secours  de  la  reine  Mar- 
guerite et  du  roi  d'Ecosse  contre  le 
duc  d'York.  A  son  retour  le  roi  lui 
donna  la  jouissance,  sa  vie  durant  de 
la  terre  de  Fronsac  en  1458. 

A  l'avènement  de  Louis  XI  il  fut 
nommé  maréchal  de  France  le  3  août 
1461  ;  gouverneur  d^»  Paris  après  avoir 
défendu  cette  ville  contre  le  comte  de 
Charollais  et  les  autres  princes  ligués. 
Il  mourut  le  7  mai  1476. 

Joachim  Rouault,  connu  sous  le  nom 
de  maréchal  de  Gamaches,  était  fils  de 
Jean  Rouault,  sgr  de  Boismenart, 
chambellan  dn  roi,  et  de  Jeanne  du 
Bellay  :  il  ép.  Françoise  de  Volvire,  fille 
de  Joachim  baron  de  Rufiec,  et  de  Mar- 
guerite Harpedane  de  Belleville.  La 
terre  de  Gamaches  fut  érigée  en  mar- 
quisat en  faveur  de  son  arrière  petit- 
fiils  Nicolas  Rouault,  au  mois  de  mai 
1620. 

De  sable,  à  deux  léopards  d*or  armés 
lampassés  et  couronnés  de  gueules^ 


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471 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


472 


1464 

Wolfart  de  Borzelle,  sgr  de  la  Vere 
en  Hollaûde,  comte  de  Boucan  en 
Ecosse,  et  de  Granpré  en  Champagne, 
chevalier  de  la  Toison  d'Or,  fut  nom- 
mé maréchal  de  France  le  1"  mars 
1464  et  mourut  en  1487. 

Il  était  fils  de  Henri  de  Borzelle,  sgr 
de  la  Verç,  de  Sanderbourgfh,  de  Falais 
en  Hollande,  lieutenant-général  du 
roi  au  fait  de  la  guerre  de  la  mer,  che- 
valier de  la  Toison  d'Or  en  1445,  et  de 
Jeanne  de  Hahvin,  dont  il  n'eut  que 
des  filles. 

De  sahle^  à  la  fasce  (Tor, 

1476 

Pierre  de  Rohan,  chevalier,  sgr  de 
Gyé,  du  Verger,  de  Porhoët,  de  Baugé 
et  de  Ham,  comte  de  Marie  et  de  Por- 
cean  {Portien\  chevalier  de  Tordre  du 
roi,  dit  le  maréchal  de  Gyé  ;  hérita 
d'une  partie  des  biens  confisqués  sur 
Philippe  de  Croy  ;  fut  en  grande  faveur 
auprès  de  Louis  XI  qui  le  nomma  ma- 
réchal de  France  à  la  place  du  maré- 
chal de  Gamaches,  le  16  mai  1476.  Il 
gouverna  TEtat  avec  trois  autres  sei- 
gneurs pendant  la  maladie  du  roi  à 
Chinon  en  1482.  Au  sacre  de  Char- 
les VIII  il  représenta  le  connétable  en 
portant  Tépée  royale. 

Il  commandait  Tavant-garde  de  Tar- 
inée  royale  à  la  bataille  de  Fornouc  en 
1495  et  conclut  la  trêve  avec  les  Véni- 
tiens. Il  accompagna  Louis  XII  en 
Italie  qui  le  fit  général  de  ses  armées, 
puis  son  lieutenant  en  Bretagne  et 
chef  de  son  conseil. 

Ayant  fait  arrêter  le  trésor  et  les 
joyaux  de  la  reine  Anne,  lorsqu'elle  les 
faisait  transporter  en  Bretagne,  après 
la  mort  de  Louis  XII,  il  tomba  en  dis- 
grâce, fut  privé  de  ses  gouvernements 
et  suspendu  pendant  cinq  ans  de  la 
charge  de  maréchal  par  arrêt  du  par- 
lement de  Toulouse  du  9  février  1506. 
Il  mourui  le  11  juillet  1514. 

Il  était  le  second  fils  de  Louis  de 


Rohan,  sgr  de  Guéméné  et  de  Marie 
de  Montauban  ;  il  ép.  Françoise  de  Po- 
rohët  ou  Penhoët,  héritière,  du  comte 
de  Penhoët  et  de  Françoise  de  Maillé, 
d'où  sont  venus  les  seigneurs  de  Gyé, 
ducs  de  Rohan,  éteints  en  1645,  dans 
la  maison  de  Chabot. 

Ecartele\  ai/x  î  et  4  contrécartelé  de 
de  Navarre  et  d^Evreux  ;  aux  2  et  3  df 
Rohan,  brisé  d'un  lambel^  sur  le  tout  d'' 
Milan. 

*  François  d'Orléans  I  du  nom,  comte 
de  Dunois,  Longueville,  Tancarville 
et  Montgommery,  vicomte  de  Melun, 
gouverneur  de  Normandie  et  graml 
chambellan  de  France. 

*  Jean  de  Rohan,  baron  ou  sire  de 
Montauban  et  sieur  de  Landal. 

1482 

*  Robert  de  Bar  comte  de  Marie. 

1483 

Philippe  de  Crévecœur,  sgr  des  Cor- 
des, vulgairement  dit  des  Querdes,  ou 
d'Esquerdes  et  de  Lannoy,  chambellan 
de  France,  chevalier  des  ordres  du  roi. 
lieutenant-général  et  gouverneur  de.< 
pays  d'Artois,  Boulonnais  et  Picardie, 
chevalier  de  la  Toison  d'Or  en  1468  ;  si» 
jeta  dans  le  parti  bourguignon  et  futi 
battu  avec  le  duc  de  Bourgogne  à| 
Granaon,  à  Morat  en  1476,  puis  à  Nan- 
cy. Après  la  mort  du  duc  il  prêta  ser- 
ment de  fidélité  à  Louis  XI  qui  \\\\ 
conserva  ses  gouvernements;  il  fut 
vainqueur  de  l'arrhiduc  d'Autriche  à 
Guinegate  en  1479.  Louis  XI  le  nomma 
gouverneur  et  son  lieu  tenant  général  eu 
Picardie  ;  il  fut  le  négociateur  heureux 
du  mariage  de  Marguerite  de  Flandres 
avec  le  Dauphin,  depuis  Charles  VIII, 
qui  le  nomma  maréchal  de  France, 
puis  gouverneur  de  la  Rochelle  et 
grand  chambellan  de  France.  Il  mou- 
rut le  2  avril  1494. 

Il  était  fils  de  Jacques  sgr  de  Crève- 
cœur  et  de  Thois,  conseiller  et  cham- 
bellan du   duc  de  Bourgogne   et    de 


473 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


474 


Marg-aerite  de  la  Trémoïlle  ;  il  ép.  Isa- 
»  eau  d'^Auxy  et»  mourut  sans  enfants. 
II  était  connu  soui>  le  nom  de  mare- 
-Lai  d^Esquerdes. 

De  gueules^  à  trois  chevi^ons  iVor. 

Jean,   seigneur  de  Baudricourt,   de 
Choiseul,  de  la  Fauche,  de  Vig-nory  et 
}x^  Biaise,  chambellan  du  roi,  chevalier 
•le  son  ordre,  bailli  de  Chaumont,  g-ou- 
vt-rneur  de  Maçonnais,  Charolais,  Au- 
\errois  et  Marche,  dit  le  maréchal  de 
•►iudricourt,  était  d'abord  sgr  de  Buxy 
?Q  Ciiampag'ne,  suivit  le  parti  du  duc 
!-'  Bourgrogrne  et  assista  le  comte  de 
Larolais  dans  la  g-uerre  du  Bien  Pu- 
lie  en  1465.  Le  roi  Louis  XI  l'attira 
ians  son  parti,  et  lui  donna  les  revc- 
:.us  de  la  terre  de  Vaucouleurs  en  1472  ; 
•ailli    de   Chaumont  en  1479,  lieute- 
ijant  du  roi  en  la  ville  d'Arras,  g'ouver- 
ueur  de  Bourgogne  en  1480,  puis  de  la 
ville  de  Besançon,  contribua  sous  Char- 
les \^II  au  gain  de  la  bataille  de  Saint- 
Aubin   du    Cormier  en  Bretagne   en 
1488  ;  fut  nommé  maréchal  de  France 
le  21  janvier  1486. 
Il  était  fils  de  Robert  sgr  de  Baudri- 
ourt  et  de  Biaise,  conseiller  chambel- 
lan du  roi,  bailli  de  Chaumont,  et  d'A- 
!^*arde  ou  Allarde  de  Chambley,  veuve 
^e  Jean  de  Manonville  ;  il  ép.  Anne  de 
Beaujeu,  veuve  de  Philippe  de  Culant, 
sgr  de  Jaloignes,  maréchal  de  France, 
uUe  d'Edouard  de  Beaujeu,  sgr  d'Am- 
plepuis,  et  mourut  sans  enfants. 

Uazur^  au  lion  de  sable,  couronné  et 
•ampassé  de  gueules, 

1488 

•  Robert  de  Baudricourt,  sgr  de  Vi- 
l'-nory. 

1493 

•  Jean  de  Haupart,  sieur  de  Bande- 
ville. 

1494 

•  Jean  IV  du  nom,  sire  de  Rieux  et 
de  Rochefoit,  comte  d'Harcourt. 


1409 

Jean-Jacques  Trivulce,  marquis  de 
Vigevano,  banni  de  Milan  par  les  Gi- 
belins alla  servir  en  Arragon  puis  à 
Naples  d'où  il  passa  en  France  avec 
Charles  YIII.  Il  eut  la  conduite  de  l'a- 
vant-garde de  Tarmée  avec  le  maré- 
chal de  Gyé  à  la  journée  de  Fornoue. 
Le  roi  lui  donna  la  terre  de  Château- 
duLoir,  qu'il  échangea  sous  Louis XII 
avec  celle  de  Castelarca  au  duché  de 
Milan  ;  chevalier  de  Saint  Michel,  lieu- 
tenant du  roi  en  Lombardie  où  il  con- 
tribua à  la  conquête  du  Milanais  dont 
il  fut  gouverneur  en  1500  ;  il  fut  nom- 
mé maréchal  de  France  a  la  place  de 
Jean  de  Baudricourt,  le  P'  juin  1499  ; 
prit  une  part  glorieuse  aux  batailles 
d'Agnadel,  de  Novarre  et  de  Marignan 
et  mourut  au  mois  de  décembre  1518. 

Il  était  le  troisième  fils  d'Antoine 
Trivulce,  conseiller  du  duc  de  Milan 
et  ambassadeur  du  pape  Sixte  IV  au- 
près de  l'Empereur,  et  de  Françoise 
Visconti  ;  il  ép.  Béatrix  d'Avalos,  dont 
il  eut  un  fils  Jean-Nicolas  qui  mourut 
avant  lui,  marié  à  Paule  de  Gonzague, 
dont  un  fils  Jean -François,  père  de 
Jean-Jacques  Trivulce,  marquis  de  Vi- 
gevano, mort  sans  enfants. 

Son  cousin-germr.in  Théodore  Tri- 
vulce fut  maréchal  de  France  en  1536. 

Pale\  d'or  et  de  sinople^  de  six  pièces, 

1506 

Charles  d'Amboise  II  du  nom,  sgr  de 
Chaumont,  de  Sagonne,  de  Milan,  et 
de  Charenton,  chevalier  de  Tordre  du 
roi,  gouverneur  de  la  ville  de  Paris  et 
du  duché  de  Milan,  de  la  seigneurie  de 
Gênes  et  de  la  province  de  Normandie; 
grand  maître  de  France,  lieutenant 
général  du  roi  en  Lombardie,  nommé 
maréchal  de  France  le  P""  mars  1506, 
amiral  de  France  en  1509,  reprit.  Gê- 
nes, contribua  à  la  victoire  d"Agnadel, 
en  1509  et  mourut  en  1511. 

Il  était  fils  de  Charles  d'Amboise, 
conseiller  chambellan  du  roi  Louis  XI, 


475 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


g-ouverneur  de  Langres,  comte  de 
Brienne,  et  de  Catherine  de  Cbau  vigny  ; 
il  cp.  Jeanne  de  Malet- Graville,  dont 
un  fils  Georges  d'Amboise  tué  à  la  ba- 
taille de  Pavie  à  Tâge  de  22  ans  non 
marié.  Il  était  connu  sous  le  nom  de 
maréchal  de  Chaumont. 

Palé^  d^or  et  de  gtteules  de  six  pièces, 

1511 

Odet  comte  de  Foix,  de  Rcthel  et  de 
Beaufort,  sgr  de  Lautrec,  d'Orval  et  de 
Chaource,  des  Iles  et  de  Yillemort  au 
bailliage  de  Troyes,  chevalier  de  Saint- 
Michel,  g'ouverneur  et  amiral  de 
Guienne,  lieutenant  général  des  ar- 
mées du  roi  en  Italie,  blessé  très  grave- 
ment H  la  bataille  de  Ravenne,  contri- 
bua beaucoup  à  la  conquête  du  Mila- 
nais, maréchal  de  France  le  1^''  mars 
1511,  connu  sous  le  nom  de  maréchal 
de  Lautrec;  prit  Brescia  et  Vérone, 
commanda  l'armée  de  la  grande  Ligue 
en  Italie  contre  Charles-Quint,  marcha 
contre  Pavie  qu'il  emporta  d'assaut,  et 


mourut  de  maladie  devant  Naples  le 
août  1528,  avec  la  réputation    de  Y\ 
des  hommes  de  guerre   les  plus  va- 
lants de  son  siècle. 

Il  était  fils  de  Jean  de  FoiXj  issu  d 
comtes  de  Foix  de  la  seconde  race,  v 
comte  de  Lautrec  et  de  Jeanne  dW^ 
die,  fille  et  héritière  d'Odet  comte  ( 
Comminges  et  de  Marie  de  Lescun  ; 
ép.  Charlotte  d'Albret.  Leurs  enfau 
moururent  jeunes  et  sans  postérité. 

Pierre  de  Foix,  son  g-rand-père,   fi 
de  Jean  de  Foix  et  de  Jeanne   d'Albn 
avait  eu  en  partage  le  vicomte  de  Lai 
trec  reçu  en  don   du  roi   Charles  Yl 
par  Jean  de  Foix. 

Ecarteîé^  aux  1  ci  4  d*or  à  3  pals  à 
gueules^  qui  est  de  Foix;  au  2  d'or 
deux  vaches  passantes  de  gueules  acrar 
nées^  accolées  et  clarinées  d'azur^  qu 
est  de  Béarn  ;  au  3,  de  gueules  à  A 
croix paltée  d'argent,  qui  est  de  Com 
minges. 


(A  Suivre) 


L.  R. 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

1696  -  1701 

d'après*  LES  MANUSCRITS  DE   LA   BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE  (CABlNET   DES  TITREs) 

(Suile) 


CHARTRES 

(Suite) 

76.  Louis  de  Piguerrc,  écuyer,  sei- 
erneur  de  Lamotte  de  Loinville  : 

D*az,f  d  3  épis  d'or^  2  et  1. 
76  à  86.  A  expl.  pi.  ampl. 

87.  Jean-Daniel  de  Meaussé,  écuyer, 
seigneur  d'Auteuil  : 

De  sa,,  à  3  chevr,  d\irg, 

88.  Henry  du  Puy,  écuyer,  seigneur 
des  Bordes  : 

De  sin,f  à  la  bande  d'or,  accomp,  de 
6  merleties  de  même. 


89.  Louis  Carfadet,  écuyer,  s"^  du 
Bourg  Saint-Pierre  : 

S'arg,,  a  4  flèches  brisées  de  sa. 

90.  Gilles-Hubert  de  Maugor,  ou  Man- 
got,  écuyer,  s'  de  la  Forest  Fay  : 

D'arg,,  à  3  têtes  de  serpent,  arracher.^ , 
de  gu.,  2  en  chef  affrontées,  1  en  poin'e, 

91.  A  expl.  pi.  ampl. 

92.  Anne-Elisabeth  Dauthier, -veuve 
de  Jacques  d'Argnous,  écuyer,  s'  de 
Villequier  : 

De  gu.^  à  la  bande  d'or,  accomp.  en 
chef  d^in  lion  d'arg,  et  en  pointe  de  3 
coquilles  de  même. 


LB  BOLLlîrra  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


■j,  M.  A  expl.pl.  ampl. 

■..:,.  François- Gabriel  Garnier,_ sieur 

.  Brosseron,  capitaine  au  régiment 

. -y: 

h,!.,  au  chevron  dCor,  accomp.  en 
d:  2  molettes  de  même  et,  en  pomte, 
.  ép;rvier  d'or,    longé  et   grillete 

•;  Nicolas  de  Milleville,  'éeuyer, 
.sciUer  du  roi,  lieutenant  en  la  ma- 
-..anssée  de  Chartres  : 
j\:ur,  à  r aigle  éployée  d'or,  au  chef 
■■me,  chargé  de  3  pots  à  feu  de  sa. 
;\mméi  de  gu. 


h.  A  expl.  pi.  ampl. 

•^.  Claude  duBoia,  femme  de  Claude 
'  i-aviffnon,  conseiller  du  roi  au  bail- 

:- et  siège  présidial  de  Chartres  : 

£'.artefe',  au  1  (Taz.,  au  chevron  d'or, 

jc.^rtp.  de  3  coquilles  d'arg.,  2  et  i, 

ï  2  burelé  d'or  et  Sazur  de  W  pif- 

■■■aachefd'az.  chargé  de  3   soleils 

•,r;  au  3  d'az.  à  3  barres  d'arg.,  ac- 

■..wgnèes  de  4  tafs  (taus)  de  même;  au 
■:  farg.  au  chevron  de  gu.,  accomp.  de 

..Troquets  de  sin.  2  et  1  ;  et  sur  le 
:  ut:  cTax.  au  chevron  d'or,  accomp.  en 
i--(à  dexire  dCune  croix  d'arg.,  à  se- 
•.  in  d'une  coquille  de  même,  et,  en 

nt,  d'un  arbre  d^or. 

'.t9  à  104.  A  expl.  pi-  ampl. 

!05.  François  Le  Forestier,  éeuyer, 
r.eur  de  Douvret  : 

EcarleU,  aux  1  et  4  gironnéd'or  et 
-a.-.;  au  chef  de  gu.;  aux  2  et  3  de  sa. 

'a  bande  d'arg.,  parsemée  de  branches 
i'.  palmier  de  sin.,  liées  d'un  ruban  de 


deux  cents  chevau-légers  de  la  garde 
ordinaire  du  roi  : 

D'or,  d  3  feuilles  de  laurier  de  stn., 

2etl. 

108.  Antoine  de  Hovet  de  Morain- 
ville,  chambrier  et  chanoine  de  1  église 
cathédrale  de  N.-D.  de  Chartres  : 

Paie,  d'or  et  d'az.  de  6  pièces. 

109  à  121.  A  expl.  pi.  ampl. 

122.  Claude  Garnier,  greffier  en  l'é- 
lection de  Chartres  : 

D'az  au  chevron  ôCor,  accomp.  en 
chef  de  2  molettes  de  même,  et,  en  pointe, 
cTun  épervier  aussi  d'or,  longe  et  gril- 
lete d'arg. 

123.  Jeanne  Bureau,  veuve  de  Jean 
Recoquillé  : 

D'az  au  chevron  (Vor,  accomp.  en 
chef  de  2  cors  de  chasse  de  même,  et,  en 
iJnte,  d'une  hure  de  sanglier  aussi 
(Vor. 


ou. 


V 

106  N  ..  Bareau,  chanoine  de  l'église 
catlédrale  de  N.-D.  de  Chartres  : 

Parti,  d'or  et  de  gu.  au  sautoir  bre- 
•-««'  de  Vun  en  Vautre. 

107.  René  du  Laurent,  sieur  du  Bou- 
clet  des  Autels  Saint  Eloy,  1  un  des 


124.  A  expl.  pi.  ampl. 

125  Feu  Louis  Simon,  éeuyer,  sei- 
e-neur  de  Magny,  suivant  la  déclara- 
tion de  Françoise  le  Noir,  sa  veuve  : 

D'az.,  nu  chevron  d'or,  accomp.  de 
3  têtes  de  Mores  au  naturel,  bandées 
d'arg.  (Armes  de  la  femme.  Note  en 
marge.) 

126.  Antoine  Fournier,  l'un  des  200 
chevau-légers  de  la  garde  ordinaire 

du  roi  : 

D'az.,  à  3  pommes  de  pin  d'or,  2etl. 

127.  A  expl.  pi.  ampl. 

128.  Jacques  le  Pelletier,  agent  des 
affaires  de  S.  A.  R.  Monsieur  et  con- 
seiller  du  roi,  commissaire  aux  saisies 
réelles  au  présidial  de  Chartres  : 

D'az.,  à  une  arche  d'or,  voguant  sur 
des  ondes  d'argent  et  sommée  d^une  co- 
lombe éployée  d'arg.  portant  en  son  bec 
un  rameau  d'olivier  de  sm. 

129  à  137.  A  expl.  pi.  ampl. 


479 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


480 


138.  Joachin  de  Bruez,  chevalier, 
seig-neur  des  Chênaie,  commandant  la 
noblesse  de  la  province  d'Orléanais  : 

D*arg,^  à  3  têtes  de  lion  de  sa.  2  et  1, 

339  à  142.  A  expl.  pi.  ampl. 
143.  Louis  Scalberg-e,  docteur  en  mé- 
decine de  la  Faculté  de  Montpellier  : 

D'arg.^  à  3  canettes  de  sa, ^  2  et  î;  au 
chef  de  sa,  ch.  de  3  larmes  d'arg, 

144  à  147.  A  expl.  pi.  ampl. 

148.  Feu  Philippe  Le  Féron,  suivant 
déclaration  de  Marie  Halgrain,  sa 
veuve  : 

De  gu.^  au  sautoir  d'or,  accomp.  de 
2  molettes  de  même,  1  en  chef.^  Vautre 
en  pointe  y  et  de  2  aiglettes  aussi  d'or^ 
jwsées  une  à  chaque  flanc, 

149.  Léonard  Le  Féron,  chanoine  de 
rég*lise  cathédrale  de  N.-D.  de  Char- 
tres : 

Porte  de  même. 

150.  Joseph  Le  Féron,  chanoine  de 
rég:lise  cathédrale  de  N.-D.  de  Char- 
tres : 

Porte  de  même. 

151  à  154.  A  expl.  pi.  ampl. 

155.  Louis  Parcin,  directeur  des  ai- 
des de  la  ville  et  élection  de  Chartres  : 

B*az,^  au  chevron  d'or^  accomp,  de  3 
têtes  de  lion  arrachées  de  mcme^  2  et  1, 

156.  Jacques  Bernard,  receveur  des 
aides  de  la  ville  et  élection  de  Char- 
tres : 

2)'or,  au  chevron  d^az,,^  ch,  de  3  étoi- 
les d^or  et  accomp.  en  chef  de  2  trèfles 
de  sin,  et,  en  pointe,  d'un  croissant  de 
gueules. 

157.  A  expl.  pi.  ampl. 

158.  Françoise  Garnier,  femme  de 
Mathurin  de  Maubuisson,  conseiller  du 
roi  au  baillag-e  et  sièg-e  présidial  de 
Chartres  : 

D^as.,  au  chevron  d^or,  accomp,  en 
chef  de  2  molettes  de  même  et,  en  pointe, 


d'un   épervier    aussi   d'or,    grille fé    et 
longé  d'arg, 

159.  A  expl.  pi.  ampl. 

160.  Marguerite  Lambert,  femme  de 
Claude  Baussan,  conseiller  du  roi  ho- 
noraire au  pré:ridial  de  Chartres  : 

D'az.,  à  tme  anille,  ou  fer  de  moulin, 
d'or, 

161  à  167.  A  expl.  pi.  ampl. 

168.  Pierre  le  Bourg,  prêtre,  curé  de 
Nogent-le-Roi  : 

D'arg,,  au  palmier  de  sin. 

169.  Gabriel  de  Fontenay,  écuyer, 
sieur  de  la  Noue  : 

D'^arg,,  à  2  lions  léopardes,  Vtin  sur 
Vautre  de  sa.  cour,  lamp,  et  armés  de 
gu. 

170  à  172.  A  expl.  pi.  ampl. 

173.  Madeleine  Le  Forestier,  femme 
de  Jacques -François  de  Commargon, 
chevalier,  seig-neur  de  Mereglise  : 

Ecartelé,  aux  î  et  4  gironné  d'or  et 
d^az.  ;  au  chef  de  gu.;  aux  2  et  3  de  sa, 
à  la  bande  d'arg.  chargée  de  plusictn-s 
branches  de  palmier  de  sin.  liées  de  gif, 

174.  Elie  de  Crémainville,  écuyer  : 

Uaz,,  au  besant  d*or  ;  au  chef  de 
même,  chargé  de  2  tourteaux  de  sa, 

175.  176.  A  expl.  pi.  ampl. 

177.  Camille  de  Valence,  chevalier, 
seigneur  de  Fonteville  : 

Uaz,y  à  la  fasce  d'or,  accomp.  de  (> 
trèfles  de  même,  2  et  î  en  chef  et  2  et  î 
en  pointe. 

178.  A  expl.  pi.  ampl. 

179.  Antoinette  du  Peron,  veuve  de 
Marc-Antoine  Le  BouUeur,  écuyer  : 

B'az,^  à  3  chevrons  brisés  d^or, 

180  à  203.  A  expl.  pi.  ampl. 

204.  Jacques  du  Tronchay,  prêtre  et 
curé  de  Gambain  : 

D'*az.,  à  V aigle  éployée  d'or,  surmi/n- 
tée  en  chef  d'un  soleil  de  même. 


*«^aa>^ 


4^1 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


482 


205.  A  expl.  pi.  amp]. 

206.  Jacques  Dalloiiville  (d'Allon- 
ville),  chevalier,  seigneur  de  Louviée, 
La  Cheuard  et  autres  lieux  : 

D^arg,^  à  2  fasccs  de  sa, 

207.  Charlotte -Thérèse  de  Vautier, 
femnie  de  Jacques  Dallonville,  cheva- 
lier, seig-neur  de  Louviée,  la  Chenard 
et  autres  lieux  : 

r/JtentUïies^  au  croissant  de  gii* 

208.  Paul  de  Poilouë,  écuyer,  sieur 
lie  Koumar  : 

Warg.^  d  3  chevrons  partis  de  sa»  et  de 

209.  Jacques  de  Pré,  écuyer,  sieur 
le  la  Minottière  et  de  Fains,  lieute- 
nant-colonel de  drag-ons  : 

D\irg,^  à  la  croix  de  gu, 

210.  Marie- Françoise  de  Hay-Mérée, 
femme  de  Jacques  de  Pré,  écuyer,  sei- 
::aeur  de  la  Minottière  et  de  Fains, 
lieutenant-colonel  de  dragons  : 

[jî*or^  au  limi  inorne'  de  sa.^  la  queue 
piss  'd  sous  le  ventre  et  retroîissée  sur  le 

dos. 

211.  212.  A  expl.  pi.  ampl. 

213-  Michel  de  Grenet,  écuyer,  sieur 
(io  Dutesais  : 

D'arg.^  à  3  bandes  d\tz,y  accomp.  de 
l  iafs  (ta us)  de  même, 

214.  Mathurin  de  Maiibuisson,  con- 
seiller du  roi  au  bailliage  et  siège  pré- 
^idial  et  lieutenant-général  de  police 
lie  la  ville  de  Chartres  : 

T/org.^  au  chêne  de  sin.  à  la  bande 
'-^arg,  brochant  sur  le  tovt;  au  chef 
iTftrg,  ch.  de  2  quintefeuilles  de  gu, 

215.  Christine  de  Ginet,  ffinmo  Je 
Mîithurin  de  Maubnisson,  conseiller 
du  roi  au  bailliage  et  siège pic.iiiial et 
lieutenant-général  de  police  de  la  ville 
de  Chartres  : 

l/az,^  au  chevron  d^or^  chargé  de 
o  anfielets  de  gu. 


216.  A  expl.  pi.  ampl. 

217.  N.  Liibriat,  conseiller  du  roi, 
président  au  grenier  à  sel  de  Char- 
tres : 

D'az.^  d  Vaigle  d^or^  surmontée  d^un 
soleil  de  même^  en  chef^  et  soutenue  d* une 
montagne  d^arg.  mouvante  de  la  pointe 
de  Vécu, 

218.  A  expl.  pi.  ampl. 

'  219.  Michel- Jean  Morel,  docteur  en 
théologie  de  la  Société  de  Sorbonne, 
provost  d'Ainière  en  l'église  cathédrale 
de  Chartres  : 

D'or^  à  U7ie  tête  de  Maure  de  sable ^ 
colletée  d'argent  et  accompagnée  d'un 
cor  de  chasse  de  sin.^  pendant  du  col  de 
ladite  télé. 

228.  Hilaire-Francois  Bobe,  chanoine 
de  réglise-cathédrale  de  N.-D.  de  Char- 
tres : 

E  car  te  lé  ^  aux  1  et  4  contr''  écartelé 
d'azur  et  d'or^  au  chef  de  méme^  chargé 
d'un  lion  passant  de  gu.;  aux  2  et  3 
d'argent^  à  3  cannelles  de  sa.  posées  2 
et  1. 

229  à  234.  A  expl.  pi.  ampl. 

235.  Louis  Jonquet,  greffier  des  ap- 
peaux, au  bailliage  et  siège  présidial 
de  Chartres  : 

D'arg.^  à  une  touffe  de  jonc  de  sin.^ 
sortant  d\ine  rivière  de  m('me  ei  pointe, 

236.  A  expl.  pi.  ampl. 

237.  Pierre  de  Vilmain,  conseiller  du 
roi,  lieutenant  général  de  police  au 
bailliage  et  siège  présidial  de  Char- 
tres : 

D'argent,  à  3  têtes  d'aigle^  arrachées 
de  sa.  2  et  1  ;  au  chef  lozangé  d^arg^  et 
de  gu. 

238.  Marie  Lebeau,  femme  de  Pierre 
de  Vilmain,  conseiller  du  roi,  lieute- 
nant général  de  police,  au  bailliage  et 
siège  présidial  de  Chartres  : 

D\iz.^  à  la  fasce  d'arg,^  accomp,   en 


483 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


484 


chef  de  3  coquilles  rangées  de  même  et^ 
en  pointe^  d*une  étoile  d'or, 

239  à  244.  A  expl.  pi.  ampl. 

245.  Louis  Hubert  de  la  Soublière, 
commis  aux  aides  dans  Télection  de 
Chartres  : 

Z>'or,  à  la  bande  de  gu.^  ch»  de  3  étoi" 
les  d'arg,  et  accotnp.  de  3  merlettes  de 
sa.  2  et  Im 

246  à  261.  A  expl.  pi.  ampl. 


Suivant  Tordre  du  reg".  1"  des  Com- 
munautés : 

19  à  65.  A  expl.  pi.  ampl. 


BLOIS 

Suivant  l'ordre  du  reg*.  1®'  : 
91  à  95.  A  expl.  pi.  ampl. 

96.  Isaac  Papin,  prêtre  de  Téglise 


ang-licane,  réuni  à  Tégflise  catholique 
à  Elois  : 

D'az.^  au  pigeon  le  vol  étendu  d'arg,^ 
descendant  sur  un  lis  de  méme^  pose  en 
pointe, 

97.  98.  A  expl.  pi.  ampl. 

99.  Jeanne-Louise  de  Lescous,  tille 
majeure,  dame  des  terres  et  seigneu- 
ries de  Cenan  et  Fossez  : 

De  gu,^  au  sautoir  échiqueté  d^arg ,  et 
i^az, 

100  à  106.  A  expl.  pi.  ampl. 

107.  Florent  Bloc,  ci-devant  prieur 
de  Champigfny  et  à  présent  pension- 
naire sur  révêché  de  la  Rochelle  : 

D\iz, ,  au  lacs  d'amour  d'or^  accosté  de 
2  étoiles  de  même^  surmonté  d'une  rose 
aussi  d'or, 

198  à  202.  A  expl.  pi.  ampl. 

(A  Suivre.) 


DEUXIÈME  PARTIE 

NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBIUAIRE 


VOGUÉ 

La  maison  de  Vogfué,  qui  a  possédé 
de  temps  immémorial  les  deux  tiefs  de 
Vogiié  et  de  Rochecolombe,  en  Viva- 
rais,  est  une  des  plus  anciennes  de  la 
noblesse  de  France.  Elle  a  été  connue 
aussi  sous  les  noms  de  Rochecolombe 
et  de  VaugUé  de  Rochecolombe.  On  la 
trouve  mentionnée  sous  ces  deux  noms 
dans  le  Martyrolopre  de  TOrdre  de 
Malte.  Elle  a  donné  h  cet  ordre  sept 
chevaliers  dont  plusieurs  ont  été  tués 
sur  les  champs  de  bataille. 

Bertrand  de  Vog^ué  fut  l'un  des  té- 
moins de  la  fondation  du  monastère 
de  Saint-Martin   de  la  Ville-Dieu  en 


1020,  et  plus  tard  Pierre  de  Vog-iiê  son 
âlp,  conjointement  avec  Bermunde  su 
femme  et  ses  fils  Jean  et  Raymond 
, firent  des  donations  importantes  au 
même  monastère  en  1080  et  1084. 

Audibert  de  VogUé,  fila  de  Jean, 
chevalier,  rendit  hommage  à  Tévèque 
de  Viviers  en  1150  ;  Raymond,  et  avec 
lui  Pons  et  Dalmace  de  Vogué,  rendi- 
rent le  même  hommage  en  1206.  Ce 
Raymond  fit  partie  de  la  troisième 
croisade,  ainsi  qu'il  résulte  d'un 
acte  d'emprunt  souscrit  en  1191  au 
camp  devant  Acre  (V.  Armor,  de  Lan^ 
guedoc^  t.  1,  p.  513). 

Autre  Raymond  de  Vogué  arrière 


K". 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


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i-tit  fils  du  précédent  et  Pierre  de 
^  g'iié,  fils  de  Raymond,  se  trouvèrent 
;rtrmi  les  trente-sept  seigneurs  de 
['i  sénéchaussée  de  Beaucaire,  réunis  à 
.Mjiitpellîer,  le  22  juillet  1305,  au  su- 
j 't  des  différends  de  Philippe  le  Bel  et 
'ie  Boniface  VIII.  Raymond  épousa 
Masconde  de  Senecterre  et  fut  l'auteur 
'le  la  filiation  qui  s'est  continuée  jus- 
qu'à nos  jours.  «  Il  y  a  peu  de  maisons, 
I  disent  les  Preuves  de  cour^  en  1763, 
I  dont  Panciennetc,  les  services,  Tat- 
«  tachement  constant  à  la  religion,  et 

♦  surtout  la  fidélité  à  ses  souverains, 
«  soient  constatés  par  un  aussi  grand 

•  nombre  de  titres,  que  celle  de  Vogiié.  » 
Il    est  longuement  question  de  la 

j.^ison  de  Vogué  dans  notre  Armoriai 
k  la  noblesse  de  Languedoc  (Généralité 
i-  Montpellier),  t.  I.  p.  513-516,  et 
dans  le  livre  de  M.  Raymond  de  Gi- 
::ord  Le  Mandememeni  de  Joanas  et  ses 
^■^'fjn-eurs^  dont  nous  publions  une 
analyse  dans  la  troisième  partie  de  ce 
numéro.  Nous  allons  nous  borner  à 
ijuner  Pénumération  chronologique 
\^,ii  charges,  fonctions  et  dignités  dont 
ï\  est  fait  mention  depuis  le  xv^  siècle 
dans  la  généalogie  de  cette  maison  : 

Pierre  de  Vogiié,  était  sénéchal  de 
Villeneuve  de  Berg  en  1441,  bailli  de 
Largentière  en  1453. 

Jean,  servit  dans  les  armées  de 
François  1"  et  fut  reçu  chevalier  au 
'-amp  de  Salces  en  Roussillon,  vers 
1520. 

Gaspard,  chevalier  de  Malte,  fut  tué 
t.n  1606. 

Melchior,  servit  comme  colonel  sous 
If  s  ordres  de  Montmorency  pendant  les 
guerres  civiles  ;  gouverneur  de  Bagnols 
-^t  chevalier  de  Pordre  du  roi  en  1604, 
;r»^Dtilhomme  delà  Chambre. 

George  dit  de  Saint-Maurice  tué  de- 
vant Vallon,  dans  les  guerres  du  Vi- 
varais  sous  Louis  XIII. 

George,  frère  aîné  du  précédent,  ser- 
vit d'abord  à  la  tête  d'un  régiment 
d'infanterie,  puis  mestre  de  camp  des 


armées  du  roi  en  1632,  grand  bailli  du 
haut  et  bas  Vivarais  et  Valentinoia 
en  1649. 

Melchior,  colonel  d'un  régiment  d'in- 
fanterie, baron  des  Etats  généraux  de 
Languedoc,  qualifié  marquis  de  Vogiié, 
1699,  grand  bailli  de  Vivarais,  Vien- 
nois et  Valentinois,  1706. 

François,  cornette  de  la  mestre  de 
camp  des  Croates,  aide  de  camp  du 
marquis  d'Alègre,  lieutenant  général, 
son  oncle. 

Cérice-François,  grand  bailli  de  Vi- 
varais, Viennois  et  Valentinois,  baron 
des  Etats  généraux  de  Languedoc  et 
des  Etats  particuliers  de  Vivarais,  ca- 
pitaine dans  le  régiment  du  Roi,  1703, 
colonel  du  régiment  de  Vivarais,  che- 
valier de  Saint  Louis,  en  1715. 

Charles-Francois-Elzéar,  baron  des 
Etats  généraux  de  Languedoc  et  des 
Etats  particuliers  de  Vivarais,  colonel 
propriétaire  du  régiment  de  cavalerie, 
18«  d'Anjou,  1734-1744;  chevalier  de 
Saint- Louis,  1740;  maréchal  de  camp, 
1748;  lieutenant  général  des  armées 
du  roi,  1758,  commandeur  de  Saint- 
Louis,  inspecteur  général  de  la  cava- 
lerie et  dragons,  gouverneur  de  Mont- 
médy,  commandant  en  chef  en  Pro- 
vence 1777,  chevalier  du  Saint-Esprit 
en  1778,  devait  être -compris  dans  la 
promotion  des  maréchaux  de  France 
qui  suivit  sa  mort  de  peu  de  mois,  1783. 

Jacques- Joseph-Félix,  frère  du  pré- 
cédent, colonel  propriétaire  d'un  régi- 
ment de  son  nom,  le  40®  de  cavalerie, 
17361746,  puis  maréchal  de  camp  en 
1758  ;  lieutenant-général  en  1767,  com- 
mandeur de  Tordre  de  Saint-Louis, 
1779,  mourut  en  1787. 

Jacques- Joseph-François,  frère  des 
précédents,  fut  évoque  de  Dijon,  en 
1776. 

Cérice-François-Melchior,  baron  des 
Etats  généraux  de  Languedoc  et  des 
Etats  particuliers  de  Vivarais,  colonel 
propriétaire  d'un  régiment  de  son  nom 
1759-1761,  le  40«  de  cavalerie,  maréchal 


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LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


48S 


de  camp,  1780,  député  de  la  noblesse 
du  Bas-Vivarais  aux  Etats  généraux 
de  1789. 

Léonce-Louis-Mclchior,  f^rand  d'Es- 
pag-ne  de  1'"°  classe,  député  du  Cher  à 
l'Assemblée  nationale  en  1848  et  en 
1871. 

Charles- Jean-Melchior,  membre  de 
rinstitut  (Académie  des  inscriptions  et 
belles-lettres),  ancien  ambassadeur  de 
France  à  Constantinople  ec  à  Vienne. 

Robert,  capitaine  de  spahis,  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur,  tué  à 
Freschwiller,  le  5  août  1870. 

Branche  cadette  formée  par  Flori- 
mond-Annet' Innoceyit ^  frère  de  Cerice- 
Fra nço is- Me Ich  ior  : 

Florimond-Annet  Innocent,  capitaine 
dans  le  régiment  de  Vogiié-cavalerie 
1759,  aide  maréchal-général  des  logis 
des  armées  des  maréchaux  d'Estrées  et 
de  Soubise,  pendant  la  campagne  de 
1762,  lieutenant-colonel  di  carabiniers 
en  17Go,  chevalier  de  Saint-Louis,  en 
1770,  mestre  de  camp  du  régimciit  de 
Royal-Pologne  en  1770. 

Louis  -  Francois-Charles-FIorimond , 
sous-lieutenant  en  1786,  lieutenant  en 
1791,  capitaine  de  carabiniers  en  1792, 
chevalier  de  Saint-Louis  le  7  février 
1791,  maréchal  de  camp  et  pair  de 
France  sous  la  Restauration. 

Jacques -Joseph- Innocent -Eugi'ue, 
pair  de  France  en  1827. 

Joseph,  sergent  aux  zouaves  de  Cha- 
rette,  tué  à  Patay  le  2  décembre  1870. 

Melchior-Kugrne,  blessé  h  Sedan, 
attaché  d'ambassade  à  Constantinople, 
puis  secrétaire  à  Soint-J'étersbourg, 
membre  de  l'Académie  française. 

Ilenri-Raymond-Félix,  frère  du  pré- 
cédent, blessé  H  Sedan,  mort  de  ses 
blessures  à  Nantes,  le  18  janvier  1871. 


filiation 

des  deux  branches  existantes 

depuis  leur  sépabatijn 

Branche  aînée 

Cérice-François-Melchior  de  Vog-iié, 
marquis  de  Vogiié,  fils  aîné  de  Cliarles- 
François-Elzéar  et  de  Marie-Mag*de- 
leine  de  Truchetde  Chambarlhac,  né  le 
l*''  décembre  1732,  maréchal  de  camp 
et  député  de  la  noblesse  du  Bas-Viva- 
rais aux  Etats  Généraux  de  1789,  ba- 
ron de  Vogiié,  Aubenas,  Montlor  et 
Joyeuse,  ép.  1°  Jeanne-MadeleineThé- 
rése  du  Bouchet  de  Sourches  de  Tour- 
zel  ;  2^  Catherine-Louise  Bouhier  cl-.* 
Versailleux  ;  3°  Sophie  de  la  Forest- 
Divonne. 

11  eut  du  premier  mariage  :  1.  Char- 
lotte-Henriette, mariée  à  Guillaume- 
Louis-Camille  de  Gand,  pair  de  France 
morte  sans  enfante;  et  du  second  ma- 
riage :  2.  Charles-François-Elzéar,  qui 
suit  ;  3.  Phlilippe,  mort  sans  enfants. 

Charles-François-Elzéar  de  Vogiié, 
marquis  de  Vogiié,  épousa  le  4  mai 
1802  AdéUiïde-Zéphyrine-Louise  d(* 
Damas,  fille  de  Charles,  duc  de  Damas 
et  de  Marie- Aglaé  de  Langeron  ;  il 
mourut  le  8  octobre  1807.  Zéphyrine  de 
Damas  épousa  en  secondes  noces  le  17 
novembre  1813,  César-Laurent,  comte 
de  Chastellux,  maréchal  de  camp,  pair 
France  et  gentilhomme  de  la  Chambre 
du  roi  Louis  XVIII;  sa  fille  aînée,  Thé- 
rèse, a  épousé  le  marquis  de  Lur-Salu- 
ces  ;  la  seconde,  Marguerite,  a  épousé 
son  cousin,  Amédée,  comte  de  Chastel- 
lux. 

Le  marquis  de  Vogiié  eut  de  son  ma- 
riage :  1.  Léonce-Louis  Melchior,  qui 
suit  ;  2.  Charles-Louis,  qui  a  fait  la 
Br.  B. 

Léonce-Louis-Melchior  de  Vog^iié, 
marquis  de  Vogiié,  né  en  1803,  Grand 
d'Espagne  de  P^'  classe,  comme  héritier 
de  la  grandesse  du  maréchal  de  ViU 
lars,  député  du  Cher  aux  assemblées 
nationales  de  1848  et  1871  mort  eu  1877 


i<^0 


LE   BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


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avait  ép.  le  25  octobre  1826  Marie- 
Mrir^uerite-Henriette  de  Machault, 
f{\n  mourut  au  château  de  Thoiry 
Sf^ine-et-Oise)  le  P'"  septembre  1864. 
De  ce  mariag-e  :  1.  Jean-Charles- Mel- 
iLior,  qui  suit  ;  2.  Robert,  capitaine  de 
>I'ahis,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
ii«*ur,  tué  à  Freschwiller  en  1870  ;  3. 
F'ierre,  mort  h  18  ans  ;  4.  Ursule, 
mariée  au  comte  de  Bryas  ;  5.  An^^éli- 
iue,  décédée,  mariée  le  6  avril  1872 
.'t  Raoul  comte  de  La  Panouse. 

Jean  -  Charles -Melchior  de  Vogiié, 
marquis  de  Voffûé,  né  le  18  octobre 
1^20,  membre  de  l'Institut  (Académie 
•l''->  inscriptione  et  belles  lettres),  ancien 
ambassadeur  à  Constantinople  et  à 
Vit^nne,  ép.  l^'  Mar^^'uerite  de  Vog'iié, 
ra  cousine  germaine,  morte  le  2  dé- 
vnibre  1860;  2°  en  ]868  Claire  des 
Mon:=tiers  de  Mériuville  ;  il  a  eu  du 
premier  mariage  :  1.  Marie-Caroline, 
înariée  le  22  juin  1879  au  comte 
Âymar-Marie-Antoiue  de  Nicolaï  ;  2. 
Marthe-Marie-Thérèse,  mariée  le  23 
juin  1881  au  marquis  de  Mac-Mahon  •, 
et  du  second  mariage  :  3.  Robert,  mort 
vime  ;  4.  Zowi^- Antoine -Melchior, 
i:i:irié  le  4  août  1892  à  la  princesse 
/.  >;/t5e-Marie-Charlotte  d'Arenberg  ;  5. 
Klisabeth,  née  le  18  avril  1876.  —  Ré- 
>:d.  Paris  et  château  du  Peseau  (Cher). 

Br.  B.  —  Charles-Louis  de  Vogiié, 
comte  de  Vogiié,  frère  cadet  de  Léonce- 
Louis-Melchior,  ép.  Elisabeth  de  Bé- 
rangrer,  dont  il  eut  :  1.  Marguerite, 
mariée  à  son  cousin  Jean-Charles-Mel- 
hior,  décédée  \  2.  Arthur,  marié  à 
Marie  de  Contades,  dont  un  fils  :  Char- 
les. —  Résid.  :  Paris  et  château  de 
Commariu  (Côte-d'Or). 

Branche  Cadette 

FIorimond-Annet-Innocent  de  Vogiié, 
comte  de  Vogiié  (second  fils  de  Charles- 
François-Elzéar  et  de  ^larie-Magde- 
ieine  de  Truchet  de  Chambarlhac), 
colonel  de  carabiniers,  puis  mestre  de 


camp  de  Royal-Pologne,  en  1776,  che- 
valier de  Saint-Louis,  ép.  Marie-yln«^ 
de  Cadolle,  fille  de  François  de  Cadolle, 
marquis  de  Montclus,  héritière  de  sa 
branche,  dont  il  eut  :  1.  Marie- Amélie, 
mariée  au  comte  d'Alhertas,  premier 
président  à  la  cour  d'Aix,  puis  pair  de 
France  ;  2.  Louis-Francois-Charles- 
Florimond,  qui  suit;  3.  Gabrielle-Rose- 
Félicité,  mariée  le  12  août  1805  à 
Franr.ois-Josoph-Etienue  de  Rocher  de 
la  Baume;  4.  Jacques-Josephlnnocent- 
Eugène,  qui  a  fait  la  Br.  B. 

Louis-François  -  Charles  -  Florimond 
de  Vogiié,  comte  de  Vogiié,  sgr  de 
Tresques,  maréchal  de  camp  et  pair  de 
France,  ép.  le  22  novembre  1803  Ga- 
brielle-Sophie  de  Julien  de  Vinezac, 
ûWd  unique  de  Pierre,  marquis  de 
Vinezac  et  de  Marie-Gabrielle-Thérèse 
du  Vivier  de  Lansac,  dont  il  eut  : 

Gabriel  -  Félix  -  Elzéar  de  Vogiié, 
comte  de  Vogiié,  ép.  en  1838  Blanche 
de  Vogiié,  sa  cousine,  dont  il  eut  : 
1.  Joseph,  sergent  aux  zouaves  de 
Charette,  tué  à  Patay  le  2  décembre 
1870  ;  2.  Raymond,  décédé  à  Tresques 
en  1868,  à  Tàge  de  20  ans;  3.  Marie, 
religieuse;  4.  Albert,  qui  suit. 

Albert  de  Vogiié,  comte  de  Vogiié, 
né  en  1850,  a  ép.  le  24  avril  1875  Thé- 
rèse Boyer  de  Fonscolombe  de  Mey- 
ronnet  de  Saint-Ma'ic,  dont  :  Elzéar, 
né  en  1876. 

Br.  B.  —  Jacques-Joseph-Innocent- 
Eugcne  de  Vogiié  (second  fils  de  Flori- 
mond et  d'Anne  de  Cadolle),  né  eu 
1777,  pair  de  France  en  1827,  mort  en 
1854,  héritier  de  la  terre  de  Gourdan, 
dans  le  Haut-Vivarais,  par  testament 
de  Jacques-Joseph-Félix,  frère  cadet 
du  chef  de  la  branche  aînée  ;  ép.  Laure 
Sibeud  de  Beausemblant,  fille  de  Jean 
et  de  Marie-Anne- Jeanne- Diane  de 
Blain  de  Marcel  du  Poët,  morte  au 
château  de  Gourdan,  en  1863,  laissant 
de  son  mariage  :  1.  Esther,  mariée  en 
1833  au  marquis  Amédée  de  Pina,  fils 


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LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


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de  Jean-François-Calixte,  marquis  de 
Pina-Saint-Didier,  député  de  Tlsère 
sous  la  Restauration,  et  de  N...  du 
Vivier  de  Lentiol  ,  sans  enfants  ; 
2.  Blanche,  mariée  à  son  cousin  Elzéar 
comte  de  Vog-iié  ;  3.  Joseph -Victor- 
Raphaël,  qui  suit;  4.  Félix,  mort  en 
1857,  héritier  de  Gourdan  qu'il  laissa 
à  son  neveu  Melchior-Marie-Eugène. 

Joseph- Victor- /^f7;?7/û^'Z  de  Vonflié, 
comte  de  Vogfûé,  né  en  1815,  ép.  en 
1847  Henriette  Anderson-Hasting-s, 
dont  il  a  eu:  1.  Melchior-Marie-Eu- 
g-ène,  qui  suit  ;  2.  Henri-Raymond- 
Félix,  blessé  à  Sedan,  mort  de  ses 
blessures  à  Nantes  le  18  janvier  1871. 

Melchior-Marie-Eug-ène  de  Vogiié, 
comte  de  Vog^iié,  né  le  24  février  1848, 
blessé  à  Sedan,  attaché  d'ambassade  i 
Constantinople,  puis  secrétaire  à  Saint- 
Pétersbourg,  membre  de  TAcadémie 
française,  ép.  le  6  février  1878  à  Saint- 
Pétersbourg",  Alexandra  Annenkoff, 
fille  du  général  aide  de  camp  de  TEm- 
pereur  de  Russie,  demoiselle  d'hon- 
neur de  l'Impératrice,  dont  il  a  :  1. 
Henri,  né  en  1879  ;  2.  Raymond,  né  en 
1881  ;  3.  Félix,  né  en  1882. 

La  branche  dite  de  Gourdan,  dans  le 
haut-Vivarais,  détachée  de    la  ligne 


directe,  vers  le  commencement  du  xvii" 
siècle  et  formée  par  Louis  de  Vo^-iio, 
fils  de  Guillaume,  qui  épousa  Margue- 
rite du  Peloux,  dame  de  Gourdan,  s'é- 
teignit à  la  quatrième  génération, 
avec  Pierre  de  Vogiié,  neveu  par  sa 
mère  du  maréchal  duc  de  Villars. 
Pierre  mort  sans  enfants  et  héritier 
de  Honoré- Armand,  duc  de  Villars, 
son  cousin  germain,  fils  du  maréchal, 
Grand  d'Espagne  de  1"  classe,  laissa 
la  grandesse  à  Charles-François-Kl- 
zéar  marquis  de  Vogiié,  lieutenant  p*<'*- 
néral,  chef  de  la  branche  aînée,  et  la 
terre  de  Gourdan  à  Jacques- Joseph- 
Félix,  frère  cadet  du  marquis. 

Les  diverses  branches  de  la  maison 
de  Vogiié  ont  fait  leurs  preuves  de  no- 
blesse à  Malte  en  1546,  devant  Bezons, 
intendant  de  Languedoc  en  1671  ;  de- 
vant les  Etats  de  Languedoc  eu  1G99; 
devant  Cliérin  pour  les  honneurs  de  la 
cour  en  1763,  1770  et  pour  Tordre  du 
Saint-Esprit  en  1778. 

D'azur ^au  coq  d'or,  le  lec ouvert ^fjûrhc 
et  crélé  de  r/icfcles. 

Devise  :  S:Li  vel  voce  leones  terreo. 

Cri  de  guerre  :  Fcriitudine  et  vii/i- 
lantia, 

L.  R. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES   DU  MOIS   D'AOUT 

BT  RAPPBL  DBS  MOU   PB^CàOBICTB 


Louis-Marie-//tfnri  de  Louvencourt, 
sous-lieutenant  de  réserve,  fils  cadet 
de  Louis-Marie-Georges  vicomte  de 
Louvencourt,  et  de  Marie-Aû^»é?rtw  de 
Roquefeuil  (fille  du  marquis  de  Roque- 
fauil  et  de  Cécile  de  Mac  Mahon,  sœur 
du  maréchal)  avec  Marie-Berthe-Julie 
Calvet,  fille  de  Honoré- Jules  Calvet  et 
de  feu  Magdeleine-Alice  Vernazobres. 


Le  mariage  a  été  bénit  le  26  mars 
dans  la  chapelle  de  Tévêché  de  Mont- 
pellier, et  avec  la  plus  stricte  intimité, 
à  raison  de  la  mort  récente  du  marquis 
de  Roquefeuil,  oncle  du  marié  (  F.  Bu!- 
letin  de  1892,  col.  179). 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié: 
Marie- Auguste-Raoul  de  Louvencourt, 
général  do  brigade,  officier  de  la  Lé- 


4!'3 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


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irion  d'honneur,    oncle  du   marié,  et  ^ 
Pierre  vicomte  de  Sarret,  son  cousin  ; 
pour  la  mariée  :    Raymond  de  Gaja, 
cousin  de  la  mariée  et  Julien  d'Uston, 
.^apitaine  d'infanterie,  sou  beau-frère. 

La  mariée  a  deux  sœurs,  qui  sont 
^es  aînées  •  Tune,  Emilie,  a  épousé  en 
Ml  Julien  d'Dston  de  Villeréglan,  ca- 
pitaine d'infanterie  ;  l'autre,  Louise,  a 
►^liousé  au  mois  de  février  1892  Guil- 
hem  d'Uston  de  Villerég'lan,  frère  du 
iiiari  de  sa  sœur. 

La  maison  de  Louvencourt,  orig-i- 
haire  de  Picardie  et  répandue  dans  le 
.Suissonnais,  l'Artois  et  la  Bourg-ogne, 
est  connue  dans  la  première  de  ces 
irtvinces  depuis  la  fin  du  xii®  siècle. 
I.lle  a  été  maintenue  dai)s  sa  noblesse 
jar  divers  jugements  et  a  donné  de 
Lumbreux  officiers  à  l'armée,  et  des 
«:es  niaïeurs  aux  villes  d'Amiens  et  de 
Montdidier  ;  des  conseillers  maîtres 
d  hôtel  du  roi,  des  g*entilsliommea  de 
ia  Chambre,  des  conseillers  aux  par- 
'ements  de  Paris  et  de  Rouen  et  trois 
ciievaliers  à  l'ordre  de  Malte, 

Depuis  le  commencement  du  xvi^ 
siècle  elle  s'est  divisée  en  deux  bran- 
tlies  encore  représentées  par  de  nom- 
breax  rejetons.  La  branche  cadette  a 
pris  part  en  1789  aux  assemblées  de  la 
tiobleî^se  d'Amiens  avec  le  titre  de 
>»'irquisy  confirmé  sous  la  Restauration 
par  ordonnance  de  Charles  X  du  16 
avril  1825.  Jacques-Eustache  de  Lou- 
vencourt, officier  de  chevau-légers  en 
1788,  chef  de  la  branche  ainée,  était 
qualifié  comte  de  Louvencourt  sur  ses 
-irevets  militaires.  C'était  Taïeul  du 
uouveau  marié  qui  appartient  à  un 
rameau  de  la  branche  aînée. 

Le  marié  a  un  frère  aine,  Marie 
fiuillaume^  marié  en  1882  avec  Félicité- 
>î^phanie-Alice  Bohrer  de  Kreusnach. 

l/or^  â  3  têtes  de  loup  arrachées  de 
^^Vtf  (Armes  anciennes).  Uazur^d  la 
l'Sf-e  d'or  chargée  de  3  merlettes  de 
iohle  et  accompagnée  de  3  croissants  d*or 
iWs  2el  ï  (Armes  nouvelles). 


Eug'ène-Marie-Joseph  Bodin  de  Ga- 
lembert,  lieutenant  instructeur  de  ca- 
valerie à  Saint-CjT,  le  second  des  fils 
de  feu  Anne-Marie-Charles  Bodin,  baron 
de  Galembert  et  de  Louise-Marie-José- 
phine Bertrand  de  Rivière,  sa  veuve, 
avec  Renée-Jeanne-Elisabeth  Hoskier, 
fille  de  Jean-Emile  Hoskier,  banquier, 
à  Paris,  offici3r  de  la  Lég-ion  d'hon- 
neur, et  d'P^lisabeth  Veyer. 

Le  mariag-e  a  été  célébré  à  Paris  le 
l^»"  août  en  l'égrlise  de  Saint-Aug-ustin. 
Les  témoins  étaient  pour  le  marié  :  le 
g-énéral  Mo  tas  d'Hestreux, commandant 
l'école  de  Saint-Cyr  et  le  vicomte 
d'Aboville,  son  oncle  ;  pour  la  mariée  : 
le  baron  de  Mohrenheim,  ambassadeur 
de  Russie  et  le  g'énéral  Thomassin, 

(Voir  pour  la  famille  de  Bodin  de 
Boisrenard  et  de  Galembert,  les  Bulle- 
tins de  1889,  col.  231  ;  1890,  col.  709  et 
1892,  col.  150.) 

Le  nouveau  marié  appartient  au  2® 
rameau  de  la  branche  de  Galembert. 
Il  a  pour  frères  et  sœurs  :  Y  Henri- 
Marie-Charles  Bodin,  baron  de  Galem- 
bert, né  le  26  février  1854,  capitaine 
instructeur  au  18®  dragons,  marié  le  9 
mars  1883  avec  Marie  Hennecart;2° 
Joseph-Marie-Gustave,  officier,  né  le 
4  juin  1862  ;  3^»  Louis-Marie-Ernest, 
né  le  24  février  1867  ;  4^  Marie-Adélaïde- 
Louise  ;  5°  Anne-Marie-Marguerite  ; 
6<*  Anne-Marie-Louise-Antoinette  ;  7® 
Yvonne-Marie- Arsène-Pauline  ;  8°  Eli- 
sabeth-Marie-Alphonsine  ;  9**  Louise- 
Marie-Joséphine-Eugénie. 

jyazw\  au  chevron  d'or^  accompagné 
de  3  roses  de  même  ;  au  chef  d'argent^ 
chargé  de  3  merlettes  d'azur. 


^^^^^^hA^h^^^^N^^^^i/^ 


^^^V^^^V^AA^b««#«^W«^ 


Baniel-Emïle  Ollivier,  avocat  à  la 
Cour  d'appel,  fils  d'ùMvieT-Emile  Olli- 
vier, membre  de  l'Académie  française, 
et  de  Blandine-Rachel  Litz,  sa  pre- 
mière femme,  avec  Cécile-Catherine- 
Jeanne  de  Gratet  du  Bouchage,  fille 
de  feu  Henri-Plmile  de  Gratet,  vicomte 


493 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


496 


du  Boiichagfe,  et  de  Marie-Joséphine- 
Berthe  Rofruiat. 

Le  mariag-e  a  été  bénit  à  Paris  le  2 
août  par  M.  le  curé  de  Saint-Philippe- 
du-Roule,  eu  la  chapelle  de  Thôtel  du 
comte  de  Chambrun,  parrain  de  la  ma- 
riée. 

Les  témoins  étaient,  pour  M.  Daniel 
OUivier  :  MM.  Camille  Doucet,  secré- 
taire perpétuel  de  l'Académie  française 
et  Germain,  député  de  TAin,  membre 
de  rinstitut  ;  pour  la  mariée  :  le  vi- 
comte Henri  de  Bornier,  son  cousin  et 
le  capitaine  Magfuan. 

(Voir  pour  la  famille  dauphinoise  de 
Gratet  du  Bouchag-e  les  Bulletins  de 
1887,  col.  224  ;  1888,  col.  350  ;  1890, 
col.  589.) 

P*azur^  au  griffon  d'or. 
Devise  :  Tout  à  tous. 


Eu8*ène-.7rtcr/we5- Octave  Le  Sellier, 
vicomte  Jacques  de  Chézelles,  fils  de 
Pierre-Antoine-/i?o<7er  Le  Sellier,  comte 
de  Chézelles  et  de  Jeanne-Charlotte  de 
Montesquiou-Fézensac  avec  Marie-Au- 
g'ustine- Joséphine  Adcline,  fille  de 
défunt  Edmond- A  mand  Adeline  et  de 
Marie- Joséphine  Fau,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
3  août,  eu  Tcglise  de  Saint-Pierre  de 
Chaillot. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  vicomte  Henri  de  Chézelles  et  le  mar- 
quis de  Montesquiou-Fézensac,  ses 
oncles;  pour  la  mariée:  MM.  Raoul 
Adeline  et  Quicqlet,  colonel  de  cava- 
lerie en  retraite. 

(Voir  pour  la  famille  le  Sellier  de 
Chézelles  le  Bulletin  de  1889,  col.  490, 
et  1890,  col.  102.) 

Z>'or,  à  Vaigle  d'azur^  becquée  et  niem* 
brée  de  gueules. 


ChnvleS'Louis  de  Germon,  fils  de 
Marie-François-Ernest  de  Grérmon  et 
de  Jeanne-Marie-Thérèse-Béatrix  de 
Castelmore  de  Fondeville,  avec  Berna- 
t/^^/e-Thérèse-Marie  Riant,  fille  de  feu 
PflrwZEdmond-Didier,  comte  Riant  et 
de  Henriette-Antoinette  Cornuau  d'Of- 
féraont,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  4 
août,  en  Téglise  de  Saint-Philippe-du- 
Roule  par  le  R.  P.  du  Lac. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
MM.  Frédéric  de  Lan  tourne  de  Saint- 
Germain  et  Etienne  do  Rolland,  ses 
cousins  ;  pour  la  mariée  :  MM.  Ferdi- 
nand Riant,  conseiller  municipal  de 
de  Paris,  conseiller  général  de  la  Seine, 
sou  oncle  et  Gaston  Leféburede  Sancy 
de  Parabère. 

La  famille  de  Germon  est  ancienne  à 
Orléans  et  a  donné  deux  maires  à  cette 
ville  en  1733  et  1875.  Barthélémy  Ger- 
mon, savant  jésuite,  bien  connu  par 
ses  controverses  religieuses  avec  Dom 
Mabillon,  dci  la  congrégation  de  Saint- 
Maur  et  le  P.  Serry,  Dominicain  ;  né 
en  1673,  il  mourut  le  2  octobre  1718,  à 
Orléans,  où  il  fut  inhumé  dans  le 
caveau  de  son  collège. 

Félix  de  Germon  de  Villebourgeon 
épousa  Victoire-Théonie  Gigot  d'Elbée, 
nièce  du  général  vendéen  d'Elbée. 

D"  argent  y  au  chevron  de  gueules, 
accompagné  en  chef  d'un  croissant  d'a- 
zur et  en  pointe  d*une  rose  de  gueules. 

(Voir  pour  la  famille  Riant  le  Bulle- 
tins de  1889,  col.  43  et  1892,  col.  424, 
art.  Bégouen). 

De  gueules^  semé  de  trèfles  d'or^  à  2 
bars  adossés  de  méme^  brocfuint  sur  le 
tout. 

Devise  :  Nomen  omen. 


Zo?/w-Antoine-Melchior,  comte  de 
Vogilé,  fils  de  Charles-Jean-A/e/cA/or, 
marqiiis  de  Yogilé,  ancien  ambassa- 
deur de  France  à  Vienne,  membre  de 


\\f: 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


498 


rJnstitut,  et  de  Béatrix-Claire-Marie  des 
Monstiers  de  Mérinville,  avec  Loinse- 
Marie-Charlotte  d'Arenberg",  fille  à'Au- 
//-^^t'-Louis-Albéric,  prince  d'Arenbergf, 
député  du  Cher  et  de  Jeanne  Marie- 
Louise  de  Greffulhe. 

Le  mariag'e  a  été  bénit  le  4  août  à 
Paris  en  Tég-lise  de  TAssomption,  suc- 
cursale de  la  Madeleine,  par  M.  l'abbé 
Le  Rebours,  curé  de  cette  paroisse. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  comte  Arthur  de  Vog'ué,  son  oncle, 
a  la  mode  de  Breta^^ne,  et  le  marquis 
des  Monstiers  de  Mérinville,  son  cou- 
sin ;  pour  la  mariée  :  le  comte  de  Gref- 
fulhe, député  de  Seine-et-Marne,  son 
oncle,  et  le  comte  de  Mérode-Wes- 
îerloo,  sénateur  de  Belgfique,  son  cou- 
-in. 

\Voir  pour  la  maison  de  Vog-iié  le 
îiiilletin  de  1886,  col.  167;  et  1892, 
Côl.  483.) 

ÏÏazury  au  coq  (Toy^  le  bec  ouvert^ 
^>nrbé  et  crété  de  gneuies. 

Devise  :  Sola  vel  voce  leoies  terreo. 

Cri  de  guerre  :  Fortiiudine  et  vigi- 
lant ia. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  et  prin- 
cière  d'Arenbergf,  issue  de  celle  de 
Li^ne,  le  Bulletin  de  1888,  col.  346,  et 
\m,  col.  544.) 

De  gueules^  à  3  fleurs  de  néflier  de  5 
feuilles  cTor. 

Devise  :  Christus  protector  meus. 


Marie-Raymond  -Louis  -Marie  -  Alain 
Le  Peletier,  marquis  de  Rosambo,  lieu- 
tenant au  25®  drag'ons,  fils  de  feu 
Henri-Charles-Ferdinand  Le  Peletier, 
marquis  de  Rosambo,  et  de  Marie-Eu- 
;:enie  Baudon  de  Mauny,  marquise 
douairière,  avec  Mlle  Calon,  fille  de 
M.  Calon,  consul  général  de  Dane- 
marck  à  Paris,  et  nièce  de  M.  de  La- 


boulay  e,  ancien  ambassadeur  de  France 
à  Saint-Pétersbourg. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  en 
l'église  de  la  Madelaine  le  4  août. 

Les  témoins  étnient  pour  le  marié  : 
le  maréchal  de  Mac-Mahon,  duc  de 
Magenta,  et  le  comte  Fernand  de 
Rohan  Chabot,  son  cousin  ;  pour  la 
mariée  :  ses  oncles  MM.  de  Laboulaye, 
et  le  vicomte  Olivier  de  Luppé. 

(Voir  pour  la  maison  Le  Peletier, 
qui  a  formé  les  branches  des  Forts,  de 
Mortfontaiue,  de  Saint-Fargeau  et 
d'Aulnay,  le  Bulletin  de  1890,  col.  596.) 

*  Louis  Le  Peletier,  marquis  de  Ro- 
sambo, pair  de  France,  aïeul  du  nou- 
veau marié,  mourut  en  1856. 

E  car  télé  ^  aux  1  et  4  d'azur  à  la  croix 
pattée  d'argent^  chargée  en  cœur  d'un 
chevron  de  gueules  et  en  pointe  d'aune 
rose  de  même  boulonnée  d'or  ;  le  chevron 
accosté  de  2  molettes  de  sable  sur  la 
traverse  de  la  o^oiœ  ;  aux  2  et  3  contré^ 
caiHelé  dor  et  dazur  ;  et  dargent  au 
sanglier  de  sable. 

Devise  :  /u  crwce  spes  et  robur. 


René-Edmond  Rémy  de  Campeau, 
fils  d'Edmoud-Louis  Rémy  de  Cam- 
peau et  de  Caroline-Ernestine  d'Hen- 
nezel,  avec  Marie-Elisabeth-Louise  des 
Essars,  fille  de  feu  Alban-André-Miirie, 
vicomte  des  Essars  et  de  Alphonsine- 
Louise-Bernardine  de  Pons  de  Renne- 
pont. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
6  août  en  Téglise  de  Saint  Philippe  du 
Roule. 

La  famille  Rémy  de  Campeau  est 
originaire  des  Flandres  et  du  Beau- 
voisis.  François  Rémy,  seigneur  de 
Campeau  était  procureur  du  roi,  gou- 
verneur des  ordonnances  de  Douai,  en 
1696.  Catherine  Rémy  de  Campeau, 
épousa  en  1833  Anne-Henri-Maurice- 
Gabriel,  marquis  et  duc  de  la  Fare, 
capitaine  de  cavalerie,  veuf  de  Mélanie 


499 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


500 


Le  Duc  de  Lillers,  fille  du  marquis  de 
Lillers  et  de  Mlle  Collot. 

Elle  était  fille  de  Charles  Rémy  de 
Campeau,  ancien  receveur  général, 
officier  de  la  Légion  d'honneur  et  de 
Félicité  de  Tholozé. 

Le  sinopley  à  une  aigle  essorante  émar- 
gent fixant  un  soleil  dCor  placé  en  chef 
à  dextre. 

Le  premier  membre  connu  de  Tan- 
cienue  maison  des  Essars  est  Pierre 
des  Essars,  argentier  du  roi,  garde  de 
la  voirie  de  Paris  en  1320.  Philippe  son 
second  fils,  sgr  de  Thieux,  fut  maître 
d'hôtel  du  roi  et  capitaine  du  château 
de  Meaux.  Philippe  II  fut  aussi  maître 
d'hôtel  du  roi  et  conseiller  au  Grand 
Conseil  en  1384  ;  il  eut  de  son  mariage 
avec  Marie  de  Bucy  :  1.  Pierre  qui  fut 
provot  de  Paris  et  grand  boutciller  de 
France;  2.  Antoine  qui  continua  la 
lignée  ;  3.  Philippe,  évêque  d'Auxerre. 

La  descendance  de  cotte  famille  a 
donné  nombre  de  chambellans,  bailli?  de 
Meaux,  des  écuyers  d'écurie,  des  gen- 
tilshommes de  la  chambre,  des  cheva- 
liers de  l'ordre  du  roi,  des  chevaliers 
de  Malte  et  de  Saint-Louis  ;  François 
des  Essars,  seigneur  de  Linières,  lieu- 
tenant général  des  armées  du  roi  en 
1652;  Alexandre,  son  fils,  dit  le  mar- 
quis de  Linières,  capitaine  et  gouver- 
neur de  Landrecies  en  1680  ;  un  colonel 
propriétaire  du  régiment  de  son  nom, 
gentilhomme  de  la  chambre  du  roi,  où 
était  major  son  frère  cadet  Hercule- 
Comino  des  Essars,  seigneur  de  Bri- 
meux  et  d'Ambricourt,tige  de  la  bran- 
che de  Brimeux. 

La  branche  aînée  de  Magneux  n'est 
plus  représentée  que  par  la  vicomtesse 
des  Essars,  née  de  Pons  de  Rennepont, 
mère  de  :  1.  Mathilde-Andrée-Marie 
des  Essars,  mariée  le  27  avril  1881  à 
Henri-Jean-Marie  Baudenet  d'Aunoux, 
décédée  ;  2.  la  nouvelle  mariée;  3. 
Agathe-Elisabeth-Marie. 

La  branche  cadette  des  seigneurs  de 


Brimeux,  s'éteignit  dans  les  maies 
avec  Charles- Amédée  des  Essars,  sei- 
gneur de  Brimeux,  Ambricourt  et 
Saleux,  marié  en  1730  avec  Catherine- 
Angélique  de  Belleval  dont  il  eut  :  1. 
Marie-Catherine-Théodore,  mariée  à 
Jean  -  Baptiste  -  Nicolas-Balthasard  de 
Calonne,  mousquetaire  de  la  garde  du 
roi,  décédée  le  I'^*'  janvier  1812  ;  2.  Ca- 
therine-Françoise-Charlotte des  Essars, 
mariée  à  Paris  le  31  octobre  1767  à 
Sulpice  dlmbert,  lieutenant  -  colonel 
des  grenadiers  royaux  du  Lyonnais, 
puis  maréchal  des  camps  et  armées  du 
roi,  chevalier  de  Saint-Louis  et  lieute- 
nant des  maréchaux  de  France  è 
Pézenas.  Elle  mourut  à  Paris  le  11 
avril  1789,  laissant  pour  fils  aine  : 
Marie  -  Charles-  Amédée  -  Jean  -  Sulpice 
d'Imbert  des  Essars,  marié  à  Anna- 
Marie-Magdeleine  Mestre  de  Roquesol, 
qui  eut  deux  enfants  :  1.  Charles-Sul- 
pice  d'Imbert  des  Essars,  décédé  sans 
postérité  de  sa  cousine,  Cornélie  de 
Loubayssin  ;  2.  FoZand^-Louise-Char- 
lotte-Marie-Elisabeth-Gasparde,  mariée 
en  1835  à  Joseph-Ferdinand  àe  Girard, 
décédée. 

De  gueules^  à  3  croissants  d'or. 

i?5n«'-François-Benjamin  Liger  de 
Chauvigny,  fils  de  feu  René-Louis- 
Auguste  Liger  de  Chauvigny  et  de 
Marie-Caroline -Françoise  de  Belloy , 
avec  Blanche- Yolande-Marie-Charlotte 
Camus  de  la  Guibourgère,  fille  d^d- 
mond-Marie-Alexis  Camus,  comte  de  la 
Guibourgère,  et  de  feu  Marie-Chantai- 
Françoise-Amélie  de  Pins-Montbrun. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  en 
réglise  de  Saînte-Clotilde,  le  17  août. 

La  famille  de  Liger  est  ancienne  au 
Maine  et  en  Anjou  et  possédait  la  sei- 
gneurie de  Boislaurier.  Elle  a  donné 
un  lieutenant  du  sénéchal  d'Anjou  en 
1437,  des  échevins  du  Mans  sous 
Henri  III  et  Henri  IV  ;  René  de  Liger, 
écuyer,  seigneur  de  l'Héraudière  en 


■»1 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


502 


i^aiut-Germain  le  Guillaume,  h  la  fin 
ilu  xvii«  siècle.  Le  nouveau  marié  est  le 
iicveu  du  poète,  marquis  de  Belloy  et 
du  cardinal  de  Belloy,  archevêque  de 
pjiris,  sous  le  P*"  empire. 

De  gueules^  au  chevron  cCor^  accom- 
P'}'jué  en  chef  de  2  molettes  de  même^  et 
^n  pointe  d^une  tête  et  col  de  cheval, 
■>nq,é  de  même, 

iVoir  pour  la  famille  Le  Camus  ou 
rriinus  de  Pontcarré  d'Argini  et  de  la 
Miihoiirfirère,  les  Bulletins  de  1887,  col. 
lîC),  et  1888,  col.  605.) 

La  nouvelle  mariée  à  pour  frères  et 
v»ur  :  l*'  Pierre-Paul-Marie- Raoul, 
<  amus,  comte  delà  Guibourgère,  offi- 
ri-r  d'infanterie,  mariée  en  1888  avec 
HeurietteBruys  des  Gardes; 2"  Charles- 
M.ii-ie-François-Bernard,  marié  en  1883 
avec  Anna- Louise  Quemper  de  Lanas- 
t  ol  ;  3^  Marguerite-Marie-Claire,  mariée 
c:i  1887  à  Marie-François  de  laCropte, 

■inte  de  Chantérac,  son  cousin. 

If  azur  ^  à  3  croissants  d'argent,  et  une 
'  ioilc  d^or  en  aMme. 


Paul-Ernest- JTi^nn  Nodier,  comte 
r  iinain,  fils  de  Louis-Salomon-Jules 
\udler  et  de  Marie-Aglaé-Laurence- 
Z-jè  de  Murât  de  Lestang,  sa  veuve, 
avec  Gabrielle-Berthe-Etieunette-Marie 
Ixilongr  de  Rosnay,  fille  de  feu  Etienne, 
vi?omte  Dulong  de  Rosnay,  et  de 
<  Geneviève  -  Henriette  -  Adrienne  -Marie 
•le  1a  Rochelambert,  sa  veuve. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
H  Paris,  le  11  août  en  l'église  de  la 
Ma'lelaine,  par  M.  le  chanoine  Dulong 
i»^  Rosnay,  oncle  de  la  mariée. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
sa  oncle,  le  vicomte  du  Hamel  de 
i^reuil  et  Gustave  du  Plessis,  son  cou- 
^.:l  germain  ;  pour  la  mariée  :  le  comte 
^l'-ques  de  Fitz-James  et  le  marquis 
•i'  la  Rochelambert,  ses  oncles. 

La  famille  Nodier,  appelée  également 
Nodler-Gévaudan,    occupait,    sous    la 


Restauration  une  importante  situation 
dans  l'administration  de  l'exploitation 
générale  des  Messageries,  où  M.  Nodier, 
caissier  général  et  M.  Nodier  fils,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur  étaient 
administrateurs  adjoints  avec  MM.  de 
Nauteuil,  de  Marigny,  etc.  M.  Jean 
Nodier,  ancien  officier  de  cavalerie, 
aïeul  du  nouveau  marié,  avait  épousé 
Jeanne-Josephe-Madelaiue  de  Lapierre 
de  Pierrefort,  dont  il  eut  plusieurs  fils, 
dont  un  seul,  marié,  Louis- Salomon- 
Jules  Nodier,  qui  épousa,  à  Paris,  le 
l^'*"  mai  1861,  yl^/Zae^'-Laurencc-Zoé- 
Marie  de  Murât  de  Lestang,  seconde 
fille  de  défunts  FeWor-Marie-Maurice, 
marquis  de  Murât  de  Lestang  et  de 
Marie-Françoise-Prtw/me  de  Guillet  de 
Moidières,  dont  un  fils  unique,  le  nou- 
vel époux  créé  comte  par  N.  S.  P.  le 
pape,  et  une  fille  unique  qui  épousa 
Albéric-Jean  Marck,  baron  de  Saint* 
pierre. 

Nodier  (Bâle)  d'après  Riestapp  :  Z)'a- 
zur^  d  trois  aiguilles  d* argent  les  pointes 
en  bas^  posées  une  en  pal  et  deux  en 
sautoir^  soutenues  d'un  tertre  de  sinople. 

La  famille  Dulong  de  Rosnay  a  pour 
auteur  Louis-Etienne  Dulong,  natif  du 
département  da  l'Aube,  général  de 
brigade,  baron  de  l'empire  le  3  juillet 
1813,  puis  lieutenant-général,  lieute- 
nant commandant  des  gardes  du  corps, 
capitaine  des  gardes  de  Monsieur, 
commandeur  de  l'ordre  royal  et  mili- 
taire de  Saint-Louis,  grand  officier  de 
la  Légion  d'honneur,  créé  comte  par  la 
Restauration  de  1820  à  1822. 

Le  vicomte  AlbéricDulongde Rosnay, 
l'un  des  fils  du  lieutenant  général  a 
épousé,  en  1846,  Anne-Marie,  fille  du 
baron  Ducrest  de  Lange  ;  Marie- 
Madelaine-Adèle,  fille  du  comte  Dulong 
de  Rosnay  a  épousé,  le  26  avril  1866, 
Jacques-Charles-Edouard,  vicomte  de 
Fitz-Jaraes,  chef  de  bataillon  ;  Hippo- 
lyte-Paul-Jean,  vicomte  Dulong  de 
Rosuay   officier  d'infanterie,   fils    de 


<    I 


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-.yrtN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


5r4 


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^     .  -.      ;v,   comte   Du- 

.1    .VH'j  vise-Anne- 

\  •  T  ov;5^nn  a  épousé, 

.     *    SSii,  Alexaudriue- 

K»  Cnitivor,  tille  de  feu 

...    .'  V  i:u\  iiaoieu  magistrat  et 

>  .X.  -  V  r\^!uL  uie  de  Bernard  de 

o 

,1'»    /   ii'or,  au  dextroch')re 
i  ,   (  ».  •  <c  j#/i  t/uidon  de  même  ;  au'^ 
V»  .  ii     j."  i^o-U  rompu   d'^or  ;  au  3 
ff  \\  «•  i.i  croix  ancrée  d*or  \  au  4 
)  u  '♦  carnm  de  gueules  d  se7ies' 
*•    V'    :•/  sur  un  château  de  même  à 


•  •  I 


•  »  « 


\  \\ 


duirles-Antoine-Gilbert,  comte  de 
Vovny  d'Arbouze  de  Fournoël,  fils  de 
Pnul-Auffuste-Alexandre,  marquis  de 
Veyny  d'Arbouze  de  Fournoël,  et 
d'Augustine-Ag-athe-Camille  de  Cour- 
vol,  avec  Armande-il/r/rie-Marguerite 
do  Candolle,  fille  de  feu  Bertrand-Ma- 
rie-Benoit-Ghislain-Raoul,  comte  de 
Candolle  et  d'Adeline-Loulse  Le  Pele- 
tier  d'Aunay,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  12 
août  eu  la  chapelle  des  catéchismes  de 
réglise  de  Sainte-Clotilde,  par  M. 
Tabbé  de  Chabannes,  ami  de  la  fa- 
mille. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié, 
le  comte  Léon  de  Veyny  d'Arbouze  et 
Eugène  de  Thoury,  ses  cousins  ;  pour 
la  mariée  :  le  marquis  de  Candolle,  son 
frère,  et  le  vicomte  des  Verneaux,  son 
oncle. 

(Voir  pour  la  maison  de  Veyny 
d'Arbouze  le  Bulletin  de  1886,  col.  283.) 

Kcarleléf  aux  1  et  4  d*or  à  V arbre 
(arbousier)  de  slnople;  aux  2  et  3  d'azur 
à  la  colombe  d''argc7it  volant  en  bayid^\ 
sur  le  tout  :  d'azur  à  3  molettes  d*or  au 
bnlon  de  gueules  péri  en  bande. 

(Voir  pour  la  maison  de  Candolle  le 
Bulletin  de  1886,  col.  550.)  Joseph-Ma- 


Tie-Pierre  de  Candolle,  frère  aiué  do  la 
mariée,  a  été  reçu  à  Saint-Cvr  en  1888  ; 
sous-lieut.  d'infanterie  au  14^^  régiment. 

Ecarielé,  d'or  et  d'azur. 

Devise  :  Dieu  aide  au  bon  chevalier. 


Henri-Marie-Stephan  Agar,  comte  do 
Maupas,  fils  d'Alexis-Marie-Théophih' 
Agar,  marquis  de  Maupas,  et  de  Marie- 
Thérèse  Le  Roy  de  Valanglart,  décédi'o, 
avec  Marie  -  Thérèse  -Nathalie  Bour- 
gnon  de  Layre,  fille  de  feu  Armand - 
Edmond-Elzéar,  baron  Bourgnon  d»* 
Layre  et  de  Louise-Marie- Victoire  Ter- 
naux,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  lo 
18  auùt  en  Téglise  de  Sainte-Clotildo. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  baron  Le  Br^t,  son  beau-frère  et  lo 
marquis  de  Valanglart,  son  ouclo  : 
pour  la  mariée  :  M.  Paul  Brame,  son 
oncle  et  le  marquis  de  Saporta,  son  cou- 
sin. 


La  famille  Agar  de  Maupas  est  an- 
cienne et  distinguée  en  Berry.  Clémout 
Agar,  écuyer,  seigneur  de  Rosier  et  de 
Bourgneur,  maître  d'hôtel  ordinaire  i\a 
roi,  fut  père  d'x^ntoine  Agar,  seigneur 
de  Morogues  qui  laissa  d'Anne  Tur}>iii 
de  Lincham  :  Pierre -Antoine  Agrar, 
colonel  d'infanterie  qui  rendit  de  nom- 
breux services  militaires,  en  récom- 
pense desquels  le  roi,  par  lettres  paten- 
tes données  au  mois  de  mars  17*J.*>, 
érigea  en  sa  faveur  les  terres  et  sei- 
gneuries de  Morogues,  Maupas  el  Pa- 
rassis  en  Berry,  en  marquisat,  sous  h^ 
nom  de  Maupas.  Il  avait  épousé  le 
30  août  1716  Catherine-Madelaine  Bou- 
gard  de  Villedard ,  dont  il  eut  : 
P  Pierre-Marie,  qui  suit;  2^  Louis- 
Vincent  Agar  de  Morogues,  docteur  de 
Sorbonne,  chanoine  et  archidiacre  ii<î 
Bourges. 

Pierre-Marie  Agar,  marquis  de  Mau- 
pas, chevalier  de  Saint- Louis,  épousa 
en  1748  Agnès  Cailleteau  de  la  Chapel- 
loire,  dont  :  Jérôme- Antoine-Clément, 


.)«'.) 


LE  BULLETIN    HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


506 


:.i  le  10  avril   1750,  qui  continua  la 
tr^scendance. 

Clément  Agrar,  seig'neur  des  Rosiers, 
njfiitre  d'hôtel  ordinaire  du  roi,  dont  il 
a  été  question  plus  haut,  avait  eu  pour 
*r  Tc  Antoine  Agar  qui  laissa  :  P  Jean- 
Baptiste  Agar  des  Tureaux,  docteur 
1'  Sorbonne;  2°  Clément  Agar,  sei- 
L'Li.^ur  des  Tureaux,  ancien  capitaine 
; 'S  grenadiers  au  régiment  de  la 
v:  ille  marine,  chevalier  de  St-Louis. 

If'asur^  ail  chevron  (Vor^  accompagné 
'  .  chef  do  2  étoiles  cV argent^  et,  en  pointe 
•:' l'ne  tête  de  léopard  de  même. 

<Voir  pour  la  famille  Bourgnou  de 
l/iyre,  du  Poitou,  le  Bulletin  de  1886, 
■f.  24,  et  1891,  col.  176),  en  ajoutant 
.  ;e  cette  famille  a  fourni  un  grand 
:.  nnbie  de  membres  éminents  à  Tégli- 
—,  ù  Tarmce  et  à  la  magistrature.  PJu- 
-'.••urs  grénérations  successives  occupè- 
rent la  charge  de  lieutenant  en  la 
m.iitrise  des  eaux  et  forêts  du  Poitou. 
S'il  vaut  un  terrier  du  village  de  Layre, 
.♦•plus  ancien  membre  connu  de  cette 
:':tmille  a  vécu  à  la  fin  du  xv®  siècle  et 
:;*isait  partie  de  Texpédition  française 
1'  Ja  conquête  de  Naples,  sous  Char- 
-s  VIII.  Son  fils  Louis-Élzéar,  qua- 
l:îié  seigneur  de  la  Tour  de  Layre, 
.-»  rvit  sous  François  1"  aux  guerres 
ultHlie- 

La  filiation  suivie  remonte  à  Thom^is 
liourgnon,  seigneur  du  Rouillon  et  de 
:?i  Tour  de  Layre,  né  en  1570  et  dit 
:  -tit  fils  du  précédent.  Cette  famille  a 
Jnuné  nombre  d'officiers,  de  religieux, 
p-ieurs,  chanoines,  religieuses,  etc. 

Jean-Klz5ar  le  dernier  de  cette  suc- 
'vs.sion  héi'éditaire  de  lieutenants  de 
eu  la  maîtrise  des  eaux  et  forêts  de 
Poitiers,  lieutenant  de  loureterie,  offi- 
cier des  chasses  du  roi  dans  le  duché 
pnirie  de  Thouars,  mourut  en  1831  à 
l'ù^re  de  87  ans,  laissant  de  son  mariage 
avec  Marie  -  Marguerite  Babinet  six 
trufants,  entr'autres  :  Armand-Elzéar, 
r^aron  de  Bourgnon  de  Layre,  cheva- 


lier de  St-Louis,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  qui  quitta  à  raison  de  ses 
blessures  le  service  militaire,  conseiller 
à  la  Cour  royale  de  Poitiers,  créé  baron 
par  Louis  XVIII  le  7  mars  1815,  laissa 
de  Jeanne- Amélie,  fille  du  baron  de 
Sartelon,  ordonnateur  en  chef  des 
armées,  députe,  etc.  :  1°  Autonin- 
Armand  Elzéar,  né  en  1819,  domini- 
cain, mort  des  suites  d'une  maladie 
contractée  sur  le  champ  de  bataille  de 
Champigny,  où  il  était  brancardier,  en 
1870  ;  2«  Armand-Edmond-Elzéar,  ba- 
ron Bourgnon  de  Layre,  procureur 
impérial  en  1862,  démissionnaire  à  son 
mariage  du  6  juin  1865,  avec  Louise- 
Marie- Victoire  Ternaux,  fille  de  Louis- 
Mortimer  Ternaux,  membre  de  l'Insti- 
tut, député  des  Ardennes,  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur  et  de  Céline-Cons- 
tance Brame,  dont  il  a  eu  :  Elzéar- 
Francois- Jean-Mortimer-  Marie,  né  à 
Poitiers  en  1860  ;  2°  Amélie-Anne-Mar- 
guerite, mariée  à  Narcisse,  comte  La- 
fond,  décédée  en  1888  ;  3"»  la  nouvelle 
mariée. 

« 

D'argent^  au  vjrveitx  ou  bourgnon  de 
gueules f  dans  lequel  entre  un  poisson  de 
meme^  accompagné  de  3  roses  aussi  de 
gueules^  feuillées  et  soutenues  de  méme^ 
2  et  1,  Les  lettres  patentes  du  7  mars 
1815  ont  ajouté  :  un  chef  de  gueules^ 
chargé  à  dextre  d'une  ép^'e  d'^argetit 
mo7itée  dor,  mise  en  pal  et,  à  sencstre^ 
d'un  croissant  aussi  d'argent. 

Devise  :  Fulgent  inler  lilia  rosœ. 


Henri-Maxence,  vicomte  Max  de 
Menou,  lieutenant  au  10®  cuirassiers, 
fils  de  Louis- Joseph  .4rw«nrf,  comte 
Armand  de  Menou  et  de  la  comtesse, 
née  de  Fajac,  avec  Lizzie  de  Noiie, 
fille  du  général,  comte  de  Noiie  et  delà 
comtesse,  remariée  au  baron  d'Esté. 

Le  mariage  a  été  célébré,  le  25  août 
au- château  du  Lys  (Seine-et-Marne). 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 


507 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


508 


le  général  vicomte  d'Orcet  et  le  comte 
de  la  Caze,  son  cousin  ;  pour  la  ma- 
riée :  le  colonel,  vicomte  de  Noue,  hou 
oncle  et  M.  Bro.usse. 

(Voir  pour  la  maison  de  Menou,  ori- 
gfinaire  du  Maiue,  le  Bulletin  de  1892, 
col.  390.  Le  nouveau  marié  appartient 
à  la  branche  du  Périgrord). 

De  gueules^  à  la  bande  d*or. 

La  maison  de  Noile,  en  Champag*ne, 
est  originaire  du  Valois.  Caumartin, 
dans  sa  recherche  de  Champagne,  en 
établit  la  filiation  à  partir  de  1305. 
Elle  a  donné  nombre  de  gentilshom- 
mes, des  officiers,  des  chevaliers  de 
Saint-Louis  et  de  la  Légion  d'honneur. 
Léon-Valérien,  comte  de  Noue,  géné- 
ral de  division  au  cadre  de  réserve  en 
1874  ;  Armand  vicomte  de  Noiie,  géné- 
ral de  division,  grand  officier  de  la 
Légion  d'honneur.  Elle  compte  encore 
dans  l'armée  plusieurs  officiers  supé- 
rieurs et  officiers. 

Echiqueté^  d^azur  et  d^ argent  au  chef 
de  gueules. 


^^^»»«»w>«»ww^%<v^# 


^weiee-Marie-Camille  Aubert  de  Vin- 
celles,  lieutenant  au  3»  dragons,  fils 
aine  d'Amédée  Aubert  de  Vincelles  et 
de  Mathiîde  de  Kermenguy,  avec  Marie 
Delarûe-Caron  de  Beaumarchais,  fille 
de  Raoul-André-Edouard  Delarile-Caron 
de  Beaumarchais,  colonel  du  3«  dra- 
gons, et  de  Madame,  née  Etcheverry. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Nantes 
vers  le  30  août.  Les  témoins  étaient, 
pour  le  marié  :  le  général  Fay  et  son 
oncle  M.  Etcheverry,  député  des  Bas- 
ses-Pyrénées. 

La  famille  Aubert,  seigneur  de  Vin- 
celles, Vincelotte,  la  Perrière,  etc.,  en 
Bourgogne,  est  ancienne  dans  cette 
province,  d'où  elle  est  passée  en  Bre- 
tagne. 

Charles-Maurice  Aubert  de  la  Per- 
rière de  Vincelles,  brigadier  des  ar- 
mées du  roi,  envoyé  extraordinaire, 


chargé  d'afikires  de  S.  M.  à  Naples  et 
en  Sicile,  et  Claude-Pierre  Aubert  de  la 
Perrière,  capitaine  de  vaisseau,  son 
frère  vendirent  le  2  mai  1719  la  terre  et 
chatellenie  de  Vincelles  en  Bourgogne, 
à  Louis  Gayot,  seigneur  des  Collines. 
Les  deux  frères  ont  été,  le  premier, 
commandant  à  Belle-Isle  et  le  second 
au  Port  Louis,  durent  alors  se  fixer  en 
Bretagne,  où  N.  Aubert  de  Vincelles 
épousa  Mlle  de  Torrec  de  Belle-Maison 
et  laissa  quatre  fils,  les  deux  aines 
morts  sans  postérité,  le  3«,  chef  d'es- 
cadrons, mort  également  sans  postérité 
en  1846,  et  le  4^  Jean-Marie  Aubert  de 
Vincelles,  colonel  d'artillerie,  officier 
de  la  Légion  d'honneur,  épousa  Sté- 
phanie de  Cillart  de  la  Villeneuve, 
dont  il  eut  deux  filles  :  Adeline,  mariée 
en  premières  noces  à  Charles  de  Mon- 
tigny  et  en  secondes  au  comte  de  Suau 
de  la  Croix  ;  Marie,  mariée  au  comte 
Avice  de  Montgon  ;  et  un  fils  père  de  la 
mariée  et  de  Henri  et  Pernand  de 
Vincelles. 

D'^or,  d  3  têtes  de  limiers  (ou  chiens 
bracques)  coupées  de  sable. 

La  famille  Delariie-Caron  de  Beau- 
marchais a  été  autorisée  à  joindre  au 
sien  ces  deux  derniers  noms  en  vertu 
de  deux  décrets,  le  premier,  il  y  a 
quelques  années  avec  la  seule  forme  de 
Beaumarchais,  le  second,  récemment 
en  y  joignant  celui  de  Caron. 

Pierre-Augustin  Caron  de  Beaumar- 
chais, le  célèbre  littérateur,  secrétaire 
du  roi  en  la  chancellerie,  reçut  de  sa 
première  femme,  Mme  Franquet,  le 
fief  de  Beaumarchais,  en  Brie,  dont  il 
prit  le  nom.  De  ses  trois  mariages  Une 
survécut  qu'une  fille  née  du  troisième, 
avec  Marthe-Thérèse  VilIerMawiaz,  qui 
s'appela  :  Amélie-Eugénie  Caron  de 
Beaumarchaisetépousalell  juillet  1796 
Louiâ-^Anc^ref-Toussaint  Delarue,  né  le 
1"  novembre  1768,  décédé  en  1864. 

Il  était  fils  d'un  payeur  de  rentes  à 
Paris  ;  fut  aide  de  camp  de  La  Fayette 


<M 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


510 


•Il  1789,  depuis  maréchal  de  camp  dans 
•i  2-arde  nationale  de  Paris. 

La  sœur  d'André  Delarûe  épousa  le 
-Mieral  Mathieu  Dumas,  depuis  comte 
.  *  l'Empire,  et  aide  de  camp  de  Louis- 
PLilippe. 

Audrc  Delartie  eut  d'Eug-énie  Caron 
\e  Beaumarchais  :  1 .  Charles-Edouard, 
ju  suit  ;  2.  Alfred-Henri  receveur  par- 
'.ulier  des  finances  marié  avec  Marie- 
\îaélie  Aubry,  sans  enfants;  3.  et  une 
"lie,  Mme  Poncet,  dont  les  seuls  descen- 

'Uits  sont  les  fils  de  M.  RouUeaux- 
J>ii:ag:e,  mort  député  de  l'Orne. 


Charles-Edouard  Delartie,  Tainé,  gé- 
néral de  brigradè,  épousa  Louise- 
Pauline  Rœderer  fille  du  pair  de  France 
et  d'Adélaïde  Berthier,  nièce  du  prince 
de  Wag-ram,  dont  le  colonel  Delartie 
Carôn  de  Beaumarchais,  père  de  la  ma- 
riée. 

Delartie  porte  :  D'azur  au  chevron 
(Tor  accompagné  de  3  têtes  d^ aigle  arra- 
chées d'argent. 

Caron  de  Beaumarchais  portait  :  De 
gueules^  au  lion  d'or^  à  la-bande  de  vair 
brochant  sur  le  tout. 


DÉCÈS  DU  MOIS    D'AOUT 

BT   RAPPBL   DBS   llOIS    PRÉCÉDENTS 


Pierre  -  Henri  -  Frédéric  -  Edmond  de 
Bîirbeyrac,  marquis  de  Saint-Maurice, 
tiis  de  Adolphe-Louis-Joseph-Charles 
et  de  Clémentine  Jullien,  est  décédé  à 
Montpellier  le  12  juillet  à  l'âge  de  05 
«ius.  Il  avait  épousé  le  1«'  août  1853, 
Beithe  de  Sarret  de  Coussergues,  dé- 
>dée,  dont  il  a  eu  :  1.  Clément-Charles^ 
-omte,  aujourd'hui  marquis  de  Saint- 
Maurice  et  de  Montcalm-Gozon,  marié 
V .^c  Valentine-Marie-Eliane  Pozzo  di 
3orgo,  dont  postérité  ;  2.  Nathalie-Cé- 

le-Louise-Jeanne,  mariée  au  comte 
-Hjmond  de  Kergorlay ,  dont  postérité. 
-  La  sœur  du  défunt  Amélie  de  Bar- 
'  vrac  de  Saint-Maurice  a  épousé  le 
v::omte  Victor  de  Bonald,  ancien  député 
1'  rAveyron,  sans  enfants-  —  Résid. 
Montpellier  (Hérault). 

Voir  pour  la  famille  de  Barbey rac 
i^  Saint-Maurice  les  Bulletins  de  1886, 
•'1.  230  ;  1888,  col.  349.) 

ïïargent^  au  cheval  barbe  courant  de 
''f'>k\  au  chef  d*azur  chargé  d'un  crois- 
''-irgent^  accosté  de  deux  étoiles  d'or. 


^/X^/N/W^>W%A«V^yV\A^ 


Marie-Joseph,  comte  de  Castillon  de 
Saint-Victor,  ancien  officier  de  cavale- 
rie, officier  de  la  Légion  d'honneur, 
lieutenant-colonel  des  mobiles  d'Eure- 
et-Loir  pendant  la  guerre  de  1870-71, 
puis  colonel  d'un  régiment  d'infante- 
rie territoriale,  est  décédé  au  château 
de  la  Grève  (Eure-et-Loir),  vers  le  1^' 
août,  à  Tâge  de  58  ans. 

Il  était  le  troisième  des  fils  de  Pierre- 
Guillaume-Félix  de  Castillon,  marquis 
de  Saint-Victor,  et  d'Anastasie  Le 
ïexier  de  Mortainville,  marquise 
douairière,  et  avait  épousé  en  1863, 
Marie,  princesse  Cantacuzène;  dont  il 
avait  eu  :  1.  /(?an- Pierre- Joseph,  né 
en  1865  ;  2.  Pierre-Charles-Marie- 
Arnold,  né  en  1867  ;  3.  François-Lnio- 
vie- Joseph  né  en  1869  ;  4.  Georges  ; 
5.  Marie.  Trois  de  ses  fils  suivirent  la 
carrière  des  armes,  mais  deux  de 
ceux-ci  lui  furent  enlevés  presque 
coup  sur  coup. 

Son  frère  aîné,  chef  de  la  famille, 
Marie-Emilieu  de  Castillon,  marquis 
et  baron  de  Saint- Victor,  chef  d'esca- 
drons au  3®  hussards,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur  en  1884,  a  épousé 
en  1861,  Nelly  Langlumé  des  Angles, 


511 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


512 


dont  il  n'a  pas  d'enfants  ;  sa  sœur  Ma- 
rie-Annette  a  époiïsé  en  1866  le  vi- 
comte Ludovic  de  ïrucKis. 

(Voir  pour  la  maison  de  Castil Ion- 
Saint- Victor,  orig*inaire  du  Bas-Lan- 
ffuedoc,  le  Bulletin  de  1889,  col.  42). 
La  branche  à  laquelle  appartenait  le 
défunt  est  la  branche  aînée  de  celle 
dont  il  a  été  question  en  1889. 

D^azur^  à  la  tour  (Targent  sur  un  i^o^ 
cher  deihéme,  surmontée  d'un  croissant 
aussi  iV argent. 

Devise  :  Pro  R  ge  et  Fldc, 


^^^^^^^S^^^t,^^^^^^^^^ 


M.  l'abbé  L'Evesque  de  la  FeiTière, 
chanoine  de  l'église  métropolitaine  de 
Rennes,  ancien  secrétaire  de  Mgr  Pie, 
évùque  de  Poitiers,  est  décédé  h  Brest 
le  4  août.  Il  était  fils  d'Emile -Hippo- 
lyte  L'Evesque,  comte  de  la  Ferrière 
et  d'Anne-Caroline  Doublet  de  Persan 
(fille  de  Godefroy  -  Charles  -  Antoine 
Doublet,  comte  de  Persan  et  de  Caro- 
line-Aimée  d'Espinay  St-Luc  et  sœur 
d'Alexandre"^  Henri  •  Georges  Doublet, 
marquis  de  Persan,  marié  à  Georgine- 
Xavérine-Honorine  Jacqueline  de  Preis- 
sac  d'Esclignac,  fille  du  duc  d'Escli- 
gntic). 

Il  avait  eu  deux  sœurs  :  P  Apollo- 
nie,  sans  alliance;  2°  Amélie,  dccédée 
il  y  a  quelques  années,  mariée  en  1858 
au  vicomte  Edmond  de  Roquefeuil. 

La  famille  L'Evesque,  seigneur  de 
la  Ferrière,  en  l'évôché  de  Vannes,  a 
donné  un  sénéchal  de  la  Cailly  en  1717, 
un  maire  de  Redon  en  1780,  père  de: 
I.ouis-Marie  L'Evesque  de  la  Ferrière, 
général  de  division,  baron  de  l'Empire 
du  2  juillet  1808,  comte  de  l'Empire  et 
pair  de  France,  né  à  Redon  le  9  avril 
1776,  mort  à  Valley  (Yonne),  le  22  no- 
vembre 1854,  sans  postérité  de  son  ma- 
riage avec  Apolline-Fortunée  Foulon 
de  Doué;  son  titre  passa  h  son  neveu, 
père  du  défunt  et  s'éteint  avec  ce  der- 
nier. 

Ecartelé^  au  P^  de  sinople  à  3  étoiles 


mal  ordonnées  d* argent  ;  au  4  de  sino^ 
pie  à  5  chevrons  d^ argent  ;  aux  2  et  3  de 
gueules^  à  la  hi-anche  d'olivier  d*or. 


Pierre-Alexandre  Gran?lin  de  l'Epre- 
vier  est  décédé  à  l'âge  de  77  ans,  à 
Paris,  où  ses  obsèques  ont  été  célébrées 
le  4  août,  en  l'église  SainteClotilde, 

Il  avait  épousé  Sophie-Caroline  Le 
Fort,  de  laquelle  il  a  eu  trois  filles, 
l'une  mariée  au  marquis  de  Triquer- 
ville  ;  la  seconde  au  marquis  de  Ver- 
saiuville-Odoardet  la  troisième,  Marie- 
Jo.sèphc  -  Jeanne  -  Yvonne  -  Andrée ,  à 
Jean-Henri-Marie,  comte  de  Cornulier. 

La  famille  Grandin  est  originaire  de 
Normandie.  Michel  Grandin  épou.sa  en 
1746,  Marie  Charlotte- An  ne-Marthe  de 
Flavigny,  dame  de  l'Eprevier.  En  1857 
et  1859,  MM.  Charles-Henri-Pierre  et 
Marc-Anloine-Auguste  Grandin,  offi- 
ciers de  marine,  se  pourvurent  devant 
les  sceaux  afin  d'être  autorisés  à  conti- 
nuer à  joindre  à  leur  nom  celui  de 
De  l'Eprevier  que  portait  leur  grand- 
père. 

D'azur^  au  chevron  d^or  accomj-agnc 
de  trois  étoiles  de  même. 


Charl*^S'kiidré^  comte  de  la  Jaille, 
général  de  division  d'artillerie,  prési- 
dent du  comité,  et  membre  du  conseil 
supérieur  de  guerre,  ancien  sénateur, 
grand  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
est  décédé,  à  Paris,  le  6  août,  sans 
alliance. 

Né  à  la  Guadeloupe,  en  1824,  il 
était  le  second  des  douze  enfants  de 
Charles-André,  marquis  de  la  Jaille, 
ancien  garde  du  corps  de  Charles  X, 
et  de  Marie-Caroline  Dubois  d'Estrelan 
de  la  Saussay. 

Son  frère  aîné,  Frjnçois'ChfiT\e&' 
Louis,  marquis  de  la  Jaille,  général 
de  brigade  de  cavalerie  en  retraite, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur 
est  décédé  le  23  mars  1889,  laissant 


.'13 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


514 


trois  fils,  dont  l'aîné,  Emery,  marquis 
Je  la  Jaille,  est  aujourd'hui  chef  de  sa 
îuaisoa,  et  une  fille.  Ses  autres  frères 
•-taieut:  1.  Edmoud,  vicomte  de  la 
Jaille,  contre-amiral,  commandant  eu 
rb'f  IVscadre  de  Tlndo-Chine,  marié 
f'ii  KS74,  à  Jacquemine-Marie-Henriette- 
«labrielle  de  la  Tour  du  Fin  Chambly  ; 
2.  Euf^éne,  baron  de  la  Jaille,  directeur 
lie  la  compag-uie  du  Soleil  (vie),  père 
'11'  trois  fils  et  de  deux  filles  ;  3.  Henri, 
oiiiitaiQe  commandant  au  12«drag'on3, 
p-re  de  deux  filles  ;  4.  René,  lieutenant 
fie  vaisseau,  décédé. 

Il  avait  pour  sœurs  :  1.  Laure,  reli- 
deuse  de  la  Retraite,  à  Angers  ;  2.  la 
^jmtesse  de  la  Rochemacé  ;  3.  la  com- 
'•fsse  de  Bag*neux  ;  4.  la  vicomtesse  de 
rerran  ;  5.  Mme  de  Fabry  ;  6.   Délie, 

ipérieure  du  couvent  de  la  Visitation 

'■•^  Roubaix. 

Voir  pour  la  maison  de  la  Jaille,  en 
Vajou,  le  Bulletin  de  1889,  col.  182.) 

If  argent^    à     la    bande    ftcselée    de 

■'eules. 


>t 


^^^^^^^^^^^>^>^»^^^^^ 


Arth^ir  Hainguerlot  est  décédé  à 
lire  de  58  ans,  au  château  de  Villan- 
Jryi Indre-et-Loire),  où  ses  obsèques 
"it  été  célébrées  le  10  août.  Il  était 
luu  des  fils  de  feu  Georges-Tom, 
Saron  Haing-uerlot,  et  de  Stéphanie 
'^udinot  de  Reggio,  baronne  douai- 
H're  Hainguerlot  et  fille  du  maréchal 
Oudiuot  duc  de  Reggio. 

11  ne  laisse  pas  d'enfants  de  son 
"lariag-e  avec  Mlle  Hervey. 

iVoir  pour  la  famille  Hainguerlot 
>  Bulletin  de  1888,  col.  171). 

Kcartele\  aux  î  et  4  d^azur  à  la  ga- 
'  'ff  ^QT  ;  au  2  de  gueules  à  3  casques 
'^^rgent^  tarés  de  profil^  au  3  de  gueu- 
^^'  <t  3  bemnts  d^or. 


rie-Raimbold ,  marquis  d'Estourmel , 
député  et  conseiller  général  de  la 
Somme,  et  de  Jeanne-Marie-Henriette- 
Hermesiiide  de  Castellane-Majastre,  est 
décédé  au  château  des  Aygalades,  près 
de  Marseille,  dans  los  premiers  jours  du 
mois  d'août,  à  Tàge  de  27  ans.  Il  avait 
épousé  le  23  août  1888,  Marie-Antoi- 
nette-Aline-Geneviève Oppenheim. 

(Voir  pour  la  maison  d'Estourmel 
dont  le  nom  primitif  jusques  vers  1500, 
fut  celui  de  Creton,  \q  Bulletin  de  1888, 
col.  488.)  Le  défunt  avait  deux  frères 
cadets  :  Jacques  et  Antoine  d'Estour- 
mel. 

Le  gueules^  à  la  croix  denchée  (aliàs 
crételée)  d^ argent. 

Devise  :  Vaillant  sur  la  crête. 


louis  GAis//ïm-Marie-Valentin,  comte 
^'aleatin  d'Estourmel,  fils  aîné  de  Ma- 


Marie-Gabrielle- i¥ôr^Ae  de  Beaupoil 
de  Saint-Aulaire,  marquise  de  Malle- 
ville  est  décédée  au  château  de  Caudon 
près  Domme  en  Périgord  le  12  août. 

Elle  était  fille  de  Louis-Camille-Jo- 
seph de  Beaupoil,  marquis  de  Saint- 
Aulaire  et  d'Alphonsine  Marie-Azélaïs 
d'Estourmel,  et  avait  épousé  le  8  fé- 
vrier 1860,  Jacques- Joseph -Ernest, 
alors  comte  de  Malleville,  fils  de  Guil- 
laume-Jacques-Lucien, marquis  de 
Malleville,  conseiller  à  la  Cour  d'appel 
de  Paris,  pair  de  France  par  hérédité, 
ancien  sénateur  inamovible  et  de  José- 
phine-Louise Boucher  Desnoyers. 

Elle  a  eu  de  ce  mariage  six  enfants 
dont  deux  fils,  l'aîné  Jacques-Louis- 
Charles,  comte  de  Malleville,  officier 
de  cavalerie,  marié  à  Paris  le  9  août 
1890  avec  Marguerite-Justine  Berthier, 
fille  du  vicomte  Alexandre  -  Léoi)old 
Berthier,  ancien  officier  de  cavalerie, 
ancien  chambellan  de  l'Empereur  Na- 
poléon III,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur et  de  Marguerite  Berges. 

(Voir  pour  la  famille  de  Malleville 
le  Bulletin  de  1890,  col.  45  et  580.) 

L'azur^  à  3  molettes  cTor,  Armes  de 


515 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


516 


Tempire  :  De  sable^  a  la  tour  ouverte 
d^argent^  crénelée  et  flanquée  de  deux 
sauvages  au  naturel. 

(Voir  pour  la  maison  de  Beaupoiî  de 
Saiut-Aulaire  les  liulletins  de  1889, 
col.  159  ;  et  1800,  col.  46  et  580).  Louis- 
Clair  de  Beaupoiî,  comte  et  marquid  de 
Saint-Aulaire,  pair  de  France,  ambas- 
sadeur, membre  de  l'Académie  fran- 
çaise, mort  en  1854,  aïeul  de  la  dé- 
funte, avait  épousé  en  P««  noces  M"®  de 
la  Seig-lière  de  Soyecourt,  dont  Egfédie, 
mariée  en  1818,  avec  Elie,  duc  Deca- 
zes;  et,  en  secondes,  en  1819,  Louise- 
Charlotte -Victorine  de  Beauvoir  Gri- 
moard  du  Roure  dont  :  la  baronne  de 
LangsdorflF,  la  comtesse  d'Esterno,  la 
marquise  d'Harcourt  et  le  père  de  la 
marquise  de  Malleville. 

Une  des  sœurs  de  la  défunte  avait 
épousé  le  comte  de  Verthamont,  dont 
elle  est  veuve,  une  autre,  Marie-Mar- 
g'uerite  a  épousé  en  1864,  Jean-Marie- 
Georges,  baron  de  Soubeyran,  député 
de  la  Vienne,  ancien  sous-gouverneur 
du  Crédit  foncier,  officier  de  la  Légion 
d'honneur  ;  et  la  troisième  le  baron  Gé- 
rard de  Montesquieu. 

De  gueules f  à  3  couples  de  chien  d'ar^ 
gent^  mis  en  pal  et  posés  2  et  i,  les  liens 
d'azur^  tournés  en  fasce. 

Devise  :  Semper  et  uhique  fidelis. 


•'WS^WW^^MA^VWW 


Robert-Charles-^miïe,  baron  de  Tas- 
cher  de  la  Pagerie,  chef  de  nom  et 
d'armes  de  sa  maison,  ancien  colonel 
et  maréchal  des  logis  de  l'empereur 
Napoléon  III,  est  décédé,  le  21  août,  au 
château  du  Petit-Fr.^snoy  (Aisne). 

Il  était  né  en  1822  et  fils  de  Robert- 
Gaspard,  baron  de  Tascher  de  la  Page- 
rie et  de  la  baronne,  née  Soudon  de 
Rivecourt,  et  avait  épousé,  en  1855, 
Mlle  Dubois,  dont  il  a  eu  :  Charles- 
FéUgène-Napoléon^  baron  de  Tascher 
de  la  Pagerie,  marié  en  1881  à  Cathe- 
rine Amelot  de  Chaillou. 


(Voir  pour  la  maison  de  Tascher  les 
Bulletins  de  1888,  col.  312  et  de  1890, 
col.  115.) 

Le  défunt,  petit  neveu  de  l'impéra- 
trice Joséphine,  avait  eu  pour  frères  et 
sœur:  1.  Eugène,  baron  de  Tascher 
de  la  Pagerie,  ancien  consul,  mort 
sans  postérité  de  son  mariage  avec 
Mme  veuve  de  Bionville  ;  2.  Charles, 
ancien  colonel  de  cavalerie,  sans 
alliance  ;  3.  Léonie,  à  la  Martinique 
sans  alliance  ;  4.  Théobald,  décédé, 
sans  alliance  ;  5.  Amélie,  mariée  à 
Claude- Georges  de  Barillon,  décédée. 

Robert-Marguerite,  baron  de  Tascher 
de  la  Pagerie  (frère  de  Joseph-Gaspard, 
capitaine  de  dragons,  marié  à  Rose- 
Claire  des  Vergers  de  Sanois,  père  do 
l'impératrice  Joséphine)  avait  eu  de 
Mlle  Le  Ro u.v Chapelle  :  1.  le  père  du 
défunt,  qui  forma  la  branche  aînée  : 
2.  Louis-Robert,  comte  de  Tascher  de 
la  Pagerie,  général  au  service  de  Ba- 
vière, grand-maître  de  la  maison  de 
l'impératrice  Eugénie,  sénateur,  marie 
à  la  princesse  Walburge  de  la  Leyen, 
d'où  la  branche  ducale,  représentée  par 
Louis-Robert-Maximilien-Charles-Au- 
guste,  duc  de  Tascher  de  la  Pagerie, 
marié,  en  1872,  à  Angélique  Panos. 

Une  autre  branche,  celle  de  Tascher 
du  Pouvray,  séparée  vers  1450,  a  pro- 
duit de  nombreux  officiers,  des  cheva- 
liers de  Saint-Louis  et  de  la  Légion 
d'honneur,  des  lieutenants  des  maré- 
chaux de  France,  un  général  de  bri- 
gade, aide  de  camp  du  roi  Jérôme, 
deux  pairs  de  France,  comtes  de  Tas- 
cher, dont  le  dernier,  marié  à  Marthe 
de  Montalivet,  fut  le  père  de  la  du- 
chesse de  Valence,  veuve  du  maréchal 
Narvaëz. 

Parti^  au  1  d'azur  à  3  bandes  d'^ar- 
gent^  chargées  chacune  de  3  iourleavx 
de  gueules^  qui  est  de  Tascher,  branche 
aînée  ;  au  2  d'argent^  à  2  fasces  abais- 
sées d'azur^  chargées  chacune  de  3  flan- 
chis  d*argefit  et  surmontées  de  2  solfils 


0-7 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


518 


■'••  tjuetdes^  rangés  en  chef^  qui  est  de 
ia>oher,  branche  cadette. 


>  ■■•^V^^^^MM*/^^ 


//(f«ry-Pierre-Marie  de  LansadeJon- 
iîLii.Ted,  sou5-officier  au  10*^  dra^ous, 
njs  d.*  Joseph --4 /é»icw  baron  de  Lnnsade- 
J  iiiquières  et  de  la  baronne  née  Blan- 
y-.*^  de  Rodez-Bénavent,  est  décédé  à 
Mnatauban  le  23  août,  à  l'âge  de  23 
MLi-;.  Des  cinq  enfants  nés  du  mariagfe 
'îi  baron  et  de  la  baronne  de  Lansade- 
.ionquières  il  ne  reste  que  deux  filles  : 
H.atrix  et  /^mélie  de  Lansade-Jonquiè- 


La  branche  aînée  est  représentée 
:  ar  le  comte  de  Lausade-Jonquières, 
..♦îi'ié  avec  M"^  de  Juvenel,  dont:  1. 
i'.LTre;  2,  Mag'deleiue;  3.  Germaine; 
4.  Henriette;  et  par  les  sœurs  du  chef 
:^  la  famille  :  a,  Marie,  chanoinesse 
.:i  rsaint- Sépulcre;  b,  Louise;  c.  d. 
J  eau  ne  et  îdathilde,  religieuses  du 
Nicré-CkBur. 

^Voir  pour  la  notice  sur  la  famille  de 
I/iusade  en  Périgord  et  en  Languedoc 
:-  Bulletin  de  1890,  col.  295,) 

D*a2ur^  à  deuœ  lances  croisées  d'or^ 
'  '-''0  une  étoile  de  même  en  chef. 


^w^rfw^/ww^r^n/^fw^ 


Roger,  baron  Seillière,  Taîné  des  fils 
'l::  François-Florentin-Achille-Zoé  Seil- 
lière, est  décédé  sans  alliance  à  Tâge 
lie  48  ans,  à  New-York,  où  il  se  trou- 
vait de  passage  avec  son  frère  Raymond 
<eillière  et  où  ses  funérailles  ont  été 
ctilebréea  le  29  août. 

Il  avait  pour  frères  et  sœurs  : 
1^  Raymond,  aujourd'hui  baron  Seil- 
iiii-e,  marié  en  1892  à  M"®  Livermore; 
2  Marie-François-Alexandre  Seillière, 
marié  en  1881  à  Diane-Marguerite  de 
ïiallifet,  dont  postérité;  3°  Jeanne, 
mariée  en  1858  à  Boson  de  Talleyrand- 
ptfrigord,  prince  de  Sagan. 

■Voir  pour  la  famille  Seillière  le  Bul- 


letin de  1886,  col.  417;  1888,  col.  115; 
et  1892,  col.  232). 

Tiercé^  au  1  de  gueules^  au  bélier  sau- 
tant d^or^  accosté  d'un  caducée  de  même 
en  pal;  au  2  d'or  à  V ancre  de  sable^ 
traînant  dans  une  mer  de  sinople^  à 
V étoile  de  sinople  à  dextre  \  au  3  de 
gueules  au  sautoir  d'argent. 


^^#«^^^^^AArf^fww«#*«^ 


Joséphine  Louise  Boucher-Desnoyôrs, 
marquise  douairière  de  Malleville,  est 
décédôe  le  29  août  à  Paris  à  Tâge  de 
77  ans. 

Elle  était  née  le  2  août  1815  et  avait 
épousé  Guillaume  -  Jacques  -  Lucien 
marquis  de  Malleville,  pair  de  France, 
ancien  conseiller  à  la  Cour  de  Paris, 
ancien  député,  sénateur,  fils  de  Pierre- 
Josep!),  marquis  de  Malleville,  pair  de 
France  à  titre  héréditajne  et  de  Justine 
de  Liborel  et  petit-fils  du  comte  Jac- 
ques de  Malleville,  pair  de  France;  elle 
était  veuve  depuis  le  25  décembre. 

Elle  laisse  de  ce  mariage  :  1*»  Ernest, 
marquis  de  Malleville,  marié  en  1860  à 
Marthe  de  Beaupoil  de  Sainte-Aulaire, 
décédée  il  y  a  peu  de  jours,  laissant  six 
enfrints  ;  2^  Marie  de  Malleville,  mariée 
le  2  juillet  1864  au  baron  Arthur  de 
Bastard. 

(Voir  pour  la  famille  de  Malleville, 
eu  Périgord,  les  Bulletins  de  1890, 
col.  45  et  580;  1892,  col.  514). 

D'azur^  d  3  molettes  d^or  ;  armes  de 
Tempire  :  De  sable  à  la  tour  ouverte 
d  argent  et  flanquée  de  2  sauvages  au 
naturel. 


^W^^^M^^I^rfk^^^k^ 


Armand-  Sidoine-  Charles- Alexandre 
vicomte  Digeon,  ancien  pair  de  France 
par  hérédité,  ancien  secrétaire  d'am- 
bassade sans  alliance  est  décédé  à  Pa- 
riai le  29  août  à  Tàge  de  66  ans. 

11  était  fils  d'Alexandre-Elisabeth- 
Michel  vicomte  Digeon,  pairde  France, 
ancien  ministre,  grand  croix  de  la  Lé- 


519 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


520 


gion  d'honneur,  chevalier  de  Saint- 
Louis  etc.  et  de  Charlotte-Clémentine 
de  Saulx-Tavannes,  remariée  le  9  jan- 
vier 1830  au  g'énéral  Eug'ène  THeu- 
reux  dont  elle  n'eut  qu'une  fille  mariée 
au  comte  Edouard  de  Barthélémy 
d'Hasteh 

Son  père  Alexandre-Elisabeth-Michel 
Digeon,  d'abord  général  de  brigade, 
né  à  Paris  le  26  juin  1771  était  fils  d'un 
fermier  général  ;  il  suivit  la  carrière 
des  armes,  fut  créé  baron  de  l'Empire 
en  1808,  et  s'attacha  avec  dévouement 
à  la  Restauration.  11  devint  lieutenant 
général  des  armées,  pair  de  France, 
ministre  secrétaire  d'état  chargé  du 
portefeuille  de  la  guerre  par  intérim 
en  1823,  puis  ministre  d'état  et  mem- 
bre du  Conseil  privé  en  1824;  il  avait 
été  créé  vicomte  le  2  mars  1816, 

Le  général  vicomte  Digeon  était  en 


outre  grand  croix  des  ordres  de  Char- 
les III  et  de  Saint-Ferdinand,  chevalier 
de  P«  classe  de  l'ordre  impérial  d'Au- 
triche de  la  Couronne  de  fer.  Il  avait 
pour  frères  :  P  Armand-Joseph-Henri, 
créé  baron  de  l'Empire  en  1813,  lieute- 
nant général  des  armées  du  roi,  ancien 
commandant  de  Tartillerie  de  la  grarde 
royale,  grand  officier  de  la  Lésion 
d'honneur  ;  2*»  Alexandre  Digeon,  con- 
sul de  France  à  Scio,  drogmau  à  Bag*- 
dad  en  18^. 

Partie  ati  1  d'argent  à  3  étoiles  cTajrnr; 
au  2  éCazur^  à  une  cuirasse  d'argent^ 
traversée  d'^un  sabre  de  même  pose  rn 
fasce. 

Tenants  :  à  dextre^  un  lancier^  à  se^ 
neslre^  un  dragon. 

L.   DE   ROZBL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —    BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


Les  maréchaux  de  Dauphin  é 

La  charge  de  maréchal  de  Dauphiné 
a  subsisté  pendant  longtemps.  Le  pre- 
mier qui  en  paraît  revêtu  est  Obert 
Auruce,  que  le  dauphin  Guignes  André 
nomma,  en  1236,  pour  être  le  conseil 
de  Béatrix  de  Montferrat  sa  femme, 
lorsqu'il  l'établit  régente  et  tutrice  de 
son  fils. 

Pierre  Auruce,  fils  d'Obert,  a  été 
houoré  du  même  titre  ainsi  qu'il  paraît 
par  divers  actes.  La  fonction  de  cet 
officier  était  assez  semblable  à  celle  des 
maréchaux  de  France.  Comme  eux,  il 
devait  être  à  la  tète  des  armées  et  avoir 
la  principale  conduite  de  la  guerre. 
Cette  charge  n'a  pas  été  remplie  dans 
tous  les  temps.  Il  semble  que  ce  n'a  été 
que  longtemps  après  le  transport  de 


cette  province  à  la  couronne  de  France 
que  cet  officier  a  été  rétabli. 

Parmi  ceux  qui  ont  porté  ce  titre 
avec  éclat,  Humbert  de  Grolée  est  un 
des  plus  distingués.  Dans  la  guerre 
qu'il  y  eut  de  .^  on  temps  (1430),  avec  le 
prince  d'Orange,  Rodrigue  de  Villan- 
dras,  que  le  gouverneur  de  Dauphiné 
avait  appelé  à  son  secours,  fit  de  gran- 
des instances  pour  avoir  l'avant-garde 
de  l'armée.  Humbert  de  Grolée  repré- 
senta au  gouverneur  qu'il  ne  pouvait 
céder  ce  poste  sans  blesser  les  droits 
de  sa  charge. 

Quoique  sous  Humbert  II  et  sous  les 
derniers  de  ses  prédécesseurs,  il  n'y 
ait  point  eu  de  maréchal  en  titre  qui 
ait  été  regardé  comme  le  chef  de  la 
guerre,  on  trouve  pourtant  des  officiers 


rtMaa» 


521 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


522 


>ous  ce  nom  que  les  Dauphins  nom 
inaient  pour  des  guerres  particulières, 
avec  un  pouvoir  à  peu  près  semblable 
pendant  rexpédition.  Au  lieu  de  mares- 
c^'U.i  Dalphinatûs^  ils  sont  appelés  d'or- 
diuaire  marescalli  in  a7*mi$^  marescalli 
a- ici  OU  exercitûs.  Deux  ou  trois  quel- 
>|uefoiâ  sont  nommés  pour  commander 
;»*5  troupes.  On  s'adressait  à  eux  pour 
tout  ce  qui  regardait  les  fonctions  de 
cet  ancien  office.  Ils  recevaient  les 
remontrances  de  ceux  qui  prétendaient 
a  des  dédommagements  pour  les  pertes 
qu'ils  avaient  faites  pendant  le  service, 
•iillet  de  Lustrin,  sous  Humbert  II, 
présenta  une  requête  à  Amédée  de 
Houssillon  et  à  Soffrey  d'Arces  en  qua- 
lité de  maréchaux  des  troupes  du 
Dauphin  (1339),  qui  avaient  servi  en 
France-  Il  demandait  d'être  remboursé 
'lu  prix  d'un  cheval  qu'il  avait  perdu 
silant  joindre  le  Dauphin,  suivant 
l'ordre  qu'il  en  avait  reçu. 

On  trouve  des  exemples  de  cet  usa- 
'^t  sous  les  autres  dauphins  de  la 
maison  de  la  Tour.  Fulques  de  Mont- 
chenu,  Girard  de  Pomet,  et  Amblardde 
iirîord,  tous  trois  qualifiés  maréchaux 
de  l'armée  du  Dauphin,  devant  Jonua- 
ires,  certifient  qu'Albert  Cleiruti  avait 
perdu  un  cheval  dans  le  service,  dont 
ils  promettent  de  lui  tenir  compte  sur 
le  pied  de  ce  qu'il  l'avait  estimé  lui- 
même  après  avoir  pris  son  serment.  On 
sait  que  cette  fonction  était  autrefois 
««'lie  des  maréchaux  de  France.  Ma- 
thieu de  Trie  et  Robert  Bertrand  exer- 
çant alors  cet  emploi,  comprirent  dans 
un  état  de  1328  les  chevaux  que  le 
Dauphin  Guignes  avait  perdus  à  la 
bataille  de  Cassel. 

Sous  le  maréchal,  le  bailly  comman- 
dait les  troupes  de  son  bailliage.  Celui- 
n  avait  sous  lui  les  châtelains  qui 
♦  talent  à  la  tète  de  leurs  chatellenies. 
Le  mistral  conduisait  aussi  celles  de  la 
mistralie.  Les  troupes  marchaient  en 
cet  ordre.  Humbert  II  n'apporta  pas 
beaucoup  de  changement  dans  la  ma- 


nière de  mettre  sur  pied  et  d'assembler 
les  milices.  Il  créa  seulement  quelques 
charges  particulières  comme  celle  de 
capitaine-général  en  faveur  d'Aynard 
de  Clermont  en  i.340,  mais  cet  emploi 
n*ota  rien  à  celui  du  maréchal. 

(V.  Histoire  de  Dauphiné  et  des  princes 
qui  ont  j)orté  le  nom  de  Dauphins^  par^ 
ticulièrement  de  ceux  de  la  troisième 
race  descendue  des  barons  de  la  Tour  du 
Pin^  sous  le  dernier  desquels  a  été  fait 
le  transport  de  leur  Etat  à  la  couronne 
de  France^  tome  P^  p.  49-50.  —  Genève, 
chez  Fabri  et  Barillot,  libraires.  2  vol. 
in-folio,  1722). 


Le  mandement   de  Joanas 
et  ses  seigneurs  ^^^ 


Joanas  est  un  gros  village  dépen- 
dant aujourd'hui  du  canton  et  de  l'ar- 
rondissement de  Largentière,  dans  le 
Bas-Vivarais.  Son  territoire  s'étend 
sur  les  contrefOi'ts  des  montagnes  qui 
confinent  à  la  Lozère.  Cette  contrée 
montagneuse  et  quelque  peu  escarpée 
est  coupée  par  de  nombreux  cours  d'eau 
qui  se  réunissent  sous  le  village  de 
Montréal  et  vont  se  jeter  dans  l'Ardè- 
che  un  peu  au-dessus  de  Ruoms. 

Ses  limites  anciennes  étaient  autre- 
fois plus  étendues  que  celles  de  la 
commune  actuelle;  c'était  de  plus  le 
siège  d'une  juridiction  ou  mandement 
qui  embrassait  plusieurs  fiefs  impor- 
tants, tels  que  Logères,  ou  Leugières, 
Pugnères,  Rocher,  et  la  maison  forte 
de  Mazade.  Cette  juridiction  compre- 
nait la  haute  moyenne  et  basse  justice. 

Le  seigneur  nommait  pour  l'exercer 
un  bailli,  un  procureur  juridictionnel, 
un  greffier  et  un  sergent.  Ces  officiers 
ne  recevaient  rien  du  seigneur,  mais 


(1)  Un  vol.  in  8o  par  M.  Raymond  de  Gigord. 
Lyon,  Librairie  ancienne,  Louis  Brun,  13  rue  du 
Pial,  1891. 


<«*afci«aaM 


523 


LE  BULLETIN  HÉR\LDIQUB  DB  FRANCE 


524 


étaient  payés  par  les  justiciables  qui 
avaient  recours  à  leur  tribunal. 

Au  seigneur  n'appartenait  que 
Tamende  et  la  confiscation  au  cas  de 
condamnation  pour  crimes.  Les  baillis 
n'étaiCiit  pas  seulement  des  officiers 
de  justice  proprement  dits;  ils  étaient 
aussi  officiers  administratifs  ;  ils  pré- 
sidaient les  réunions  publiques  et  ins* 
truisaient  sur  la  demande  de  leurs 
seigneurs  les  demandes  en  revendica- 
tion des  territoires  usurpés  par  d'au- 
tres seigneurs. 

C'est  au  fonctionnement  de  cette  ju- 
ridiction et  h  ses  origines,  aux  droits 
seigneuriaux  établis  sur  le  mande- 
menient  de  Joanas  et  à  ses  divers  pos- 
sesseurs que  M.  Raymond  de  Gigord  a 
consacré  son  étude  historique.  En  pre- 
nant pour  sujet  un  coin  ignoré  du  Vi- 
varais,  l'auteur  nous  retrace,  avec  la 
sobre  précision  d'un  érudit  tout  plein 
de  son  sujet,  l'histoire  peu  connue  des 
mœurs,  des  usages  et  des  libertés  de 
nos  pères. 

Les  évoques  de  Viviers,  jusqu'au 
temps  de  Philippe  le  Bel,  avaient  été 
souverains  effectifs  de  tout  le  Bas-Vi  • 
varais  et  les  plus  grands  seigneurs  de 
ce  pays  leur  rendaient  hommage.  La 
seigneurie  de  Joanas  relevait  donc  du 
seigneur  Evoque,  et  à  chaque  muta- 
tion de  seigneur  où  à  chaque  change- 
ment d'Evêque  le  seigneur  de  Joanas 
devait  prêter  hommage  lige  au  suze- 
rain évêque.  A  partir  du  xiv®  siècle 
ces  droits  de  suzeraineté  se  divisè- 
rent et  dans  un  acte  de  1342  l'hom- 
mage était  rendu  à  deux  seigneurs 
pariers,  l'Evoque  de  Viviers  et  le  sei- 
gneur de  Montbrison,  dont  la  terre 
était  située  dans  la  paroisse  de  Sanil- 
hac  ;  c'est  en  vertu  d'un  partage  de  la 
terre  de  Montbrison,  en  1280,  qu'une 
partie  des  droits  seigneuriaux  furent 
attribués  à  Audibert  de  Montbrison  et 
à  Pierre  de  Montréal,  en  paréage  avec 
TEvêque  de  Viviers.  Il  est  permis  de 
supposer  que  les  seigneurs  de  Mont-  I 


réal  et  de  Montbrison  avaient  une  ori- 
gine commune  et  que  l'inféodation  de 
ces  deux  terres  avait  été  accordée 
à  leur  auteur  par  TEvêque  de  Viviers. 

Les  seigneurs  anciens  de  Joanas  re- 
montaient à  une  époque  fort  ancienne, 
mais  leur  filiation  suivie  n'est  établie 
que  depuis  Guérin  de  Joanas  vivant  en 
1308;  elle  se  continue  pendant  dix  gé- 
nérations jusqu'à  Pons  de  Joanas,  qui 
mourut  sans  enfants  en  1535. 

Jeanne  de  Joanas,  sœur  de  Pons, 
fille  d'Alzias  de  Joanas  et  d'Antonie  de 
Saint-Haon,  avait  épousé  Jean  de  la 
Baume  de  Plassian,  de  la  mai^^ou  de 
Suze,  et  n'en  eut  qu'une  tille  unique, 
Françoise,  mariée  le  22  septembre  1540 
avec  Antoine  de  Fay-Peyraud,  gouver- 
neur de  Montpellier,  auquel  elle  ap- 
porta la  seigneurie  de  Joanas. 

Jean  de  Fay-Peyraud,  fils  d'An- 
toine, vendit  la  seigneurie  de  Joanas 
le  20  février  1609  à  Guillaume  de  Ba- 
lazuc  de  Montréal. 

Marie  de  Balazuc  de  Montréal,  petite 
fille  de  Guillaume  épousa  le  3  novem- 
bre 1638  Messire  Gabriel  d'Hautefort 
de  Lestrange^  qui  devint  seigneur  de 
Joanas. 

Jean-Baptiste  d'Hautefort,  vicomte 
de  Lestrange,  son  petit  fils,  baron  de 
Montréal,  sgr  de  Joanas,  capitaine  au 
régiment  de  Condé-infanterie,  cheva- 
lier de  saint  Louis,  ép.  en  1742  Hen- 
riette-Justine de  Merle  de  la  Gerce  et 
n'en  eut  que  deux  filles  : 

1.  Anne-Charlotte,  mariée  le  9  août 
1769  à  son  cousin  Louis- Scipion- Jean- 
Baptiste-Urbain  de  Merle  baron  de  la 
Gorce,  sgr  de  Vallon  et  de  Salavas,  ca- 
pitaine de  cavalerie; 

2.  Marie- Victoire,  mariée  le  25  juin 
1772  à  Jean- Jacques  Victor,  baron  de 
Montolieu,  colonel  d'infanterie,  cheva- 
lier de  Saint  Louis. 

Ces  deux  dames  vendireut  conjointe- 
ment la  terre  et  seigneurie  de  Joanas 
le  25  juin  1771  à  Messire  Henri-Jean- 
François  de  Marcha  deSaint-Pierrevllle, 


52.Î 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


B2d 


|ui  la  possédait  encore  à  Tépoque  de 
!a  Révolution,  et  la  vendit  en  deux 
.  ts  eu  1806. 

M.  de  Gigford  a  consacré  la  deuxiè- 
me partie  de  son  livre  aux  généalogies 
i-:-?  seig'neurs  du  mandement  de  Joanas 
jue  nous  venons  de  citer,  augmentée 
ie  celles  des  possesseurs  des  diverses 
rerres  qui  en  dépendaient,  avec  les 
iiiutatiouâ  de  propriété  qui  ont  eu  lieu. 
Ce  volume  forme  un  recueil  très  inté- 
Ti^ssAut  de  généalogies  des  principales 
'amilles  du  Bas-Vivarais,  dont  Ténu- 
meralion  doit  trouver  sa  place  dans  ce 
•ompte  rendu  : 

Pugnères  —  Blachère  ;  Odde  de  La- 
bour du  Villard  ;  Charrière. 

Rocher  —  Rocher  du  Prat  et  de  Sa- 
nilhac;  Gigord. 

Logères  —  Borne  ;  Fontaine  ou  Fon- 
lavne. 

Et  parmi  les  familles  qui  ont  possédé 
les  droits  seigeuriaux  ou  des  charges 
a  Joanas,  il  faut  citer  : 

Montbrison,  ancien,  et  Bernard  de 
Montbrison; 

Du  Roure  de  Beaumont  Brison  ; 

Vogiié  de  Rochecolombe  ; 

D*AlIamel  de  Bournet  ; 

Fagea  de  Chazeaux,  de  Chaulnes,  de 
Taurier5,  de  la  Tour,  de  Rochemure, 
ieCheylus; 

La  Motte- Chalendar  ; 

La  Balme  ou  la  Baume  de  Suze  ; 

La  Vernade  ; 

Du  Cheylard  ; 

Blou  de  Précis  et  de  Laval  ; 

De  Comte  de  Tauriers  ; 

Rochemore  ; 

Fayn  de  Rochepierre. 

Enfin  dans  une  troisième  partie'^,  de 
Gîgord  a  réuni  une  série  de  documents 
^\  pièces  justificatives  qui  augmentent 
A\  valeur  historique  de  son  livre  pour 
.♦'S  familles  vivaroises.  L'auteur  nous 
promet  une  publication  qui  ne  sera 
;»îis  moins  appréciée  et  que  nous  som- 
}ûe:$  heureux  d'annoncer  ;  ce  sont  les 
iliations  généalogiques  des  familles 


nobles  du  Vivarais  qui  ont  pris  part 
aux  assemblées  de  1789  et  dont  Tim- 
pression  est  déjà  fort  avancée. 

L.  R. 


M.  Héron  de  Villefosse 

M.  Etienne'M.B,ne  Héron  de  Ville- 
fosse  est  mort  à  Ne  vers  le  10  juin  1892, 
le  jour  même  de  ses  soixante-sept  ans; 
il  était  né  à  Paris  le  10  juin  1825.  An- 
cien élève  de  TEcole  des  Chartes,  il 
appartenait  à  la  brillante  promotion  de 
1847;  il  fut  nommé  archiviste  paléo- 
graphe le  15  janvier  1849  en  même 
temps  que  Léopold  Delisle,  Léon  de 
Bastard,  Auguste  Himly,  Adolphe  Tar- 
dif, Charles  Marty-Laveaux,  etc.  Il 
présenta,  pour  obtenir  ce  titre,  une 
thèse,  qui  est  malheureusement  restée 
manuscrite,  sur  le  roman  de  Vlmage 
du  Monde. 

Ancien  auxiliaire  attaché  aux  tra- 
vaux de  TAcadémie  des  Inscriptions  et 
Belles -Lettres,  ancien  archiviste  du  dé- 
partement de  la  Nièvre,  ancien  secré- 
taire de  la  Société  Niveniaise  des  scien- 
ces, lettres  et  arts,  ancien  membre  de 
la  Commission  de  comptabilité  de  l'E- 
cole des  Chartes,  membre  du  Conseil 
de  la  Société  française  d'archéologie, 
il  a  laissé  partout  le  souvenir  d'un 
homme  de  bien  et  de  valeur.  Par  ses 
origines,  il  appartenait  à  la  Brie,  où  il 
avait  été  élevé  et  où  il  avait  passé  son 
enfance  ;  les  hasards  de  la  vie  le  con- 
duisirent à  Nevers  où  il  se  fixa  défini- 
tivement et  où  il  vivait  depuis  quel- 
ques années  au  milieu  de  ses  livres  et 
de  sa  famille.  C'était  un  érudit  char- 
mant, un  causeur  aimable  et  de  bonne 
compagnie,  qui  avait  conservé  les  allu- 
res et  la  grâce  des  hommes  d'autrefois. 
Il  avait  toujours  une  anecdote  intéres- 
sante à  conter,  un  souvenir  historique 
à  rappeler,  et,  s'il  n'a  pas  laissé  de  tra- 
vaux imprimés,  on  peut  dire  qu'il  a 
beaucoup  appris  à  ceux  qui  l'entou- 
raient et  à  ceux  qui  le  fréquentaient. 


y 


.->•  nïîïL\LDigUE  DE  FRANCE 


o2S 


..  ;:ou  classi- 
.     :v  autRiit  que 
^:\  v.SHcorrespou- 
.    v^  wt.i  ireiire;  sos  let- 
,  .  ...rs   impatiemment 
^;-:i   amis;    elle?  sont 
'  •. :  vio  a:)U  àme  droite  et 
0  :I'tNè-  Poète  a  sos  lieu- 
..  .   ^\\<o  une  eertnine quantité 
.  ^•^  vi  '  \or$  en  français  et  eu  la- 
x.rv.Hit  lies  labiés  françaises  dé- 
'   /oxiu'iJ  ivritos.  Un  moment  il  eut 
v.vN*  viv*  tvnou vêler  la  Gazette  de  lie- 
,.  *  '^  et  i!e  faire  chaque  semaine,  en 
>v  r-i  avançais,  le  récit  des  événements 
uuv»Uvlio»5^;  mais  cette  tentative,  con- 
nue seulement  d'un  petit  cercle  d'amis, 
uVut  pas  de  suites.  Ses  œuvres  sont 
jnvsque  toutes  restées  manuscrites;  il 
faut  espérer  que  la  main  pieuse  d'un 
ami  les  réunira  quelque  jour  et  en  fera 
protiter  ceux  qui  Tout  connu  et  aimé. 
Nature  aimable  et  bonne,  cœur  droit, 
il  faisait  le   bien    avec  conviction  et 
avec  une  sincérité  que  rien  ne  pouvait 
rebuter.  Les  pauvres  de  Nevers  le  sa- 
vent ;  ils  perdent  un  véritable  père. 

Atteint  depuis  diux  années  par  une 
maladie  cruelle,  il  s'est  éteint  douce- 
ment, en  pleine  connaissance,  et  avec 
la  foi  d*un  ^Tand  chrétien,  dans  les 
bras  de  sa  fille,  la  comtesse  Dupleix  de 
Cadift^nan,  veuve  d'un  ancien  officier 
de  cavalerie.  Il  était  le  troisième  nls  du 
baron  Héron  de  Villefosse,  membre  de 
rAcadémi'î  des  sciences,  inspecteur 
^•énéral  des  Mines,  conseiller  d'Etat, 
bien  connu  par  ses  travaux  sur  la  i?t- 
chcase  minrralc^  et  de  Joséphine  Chau- 
mont  de  la  Minière.  T.  de  C. 

(lie rue  (le  Champagne  et  de  Brie.) 

K.  de  Villefosse  était  veuf,  depuis 
ISOr),  de  Fnnny,  née  comtesse  Le  Bèg*ue 
de  Germiny,  dont  il  laisse  :  Clémence 
de  Villefosse,  veuve  du  comte  Guy 
Dupleix  deCadignan,  ancien  officier  de 
cavalerie,  mère  de:  Scipion  et  de  Mar- 


g'uerite-Marie  Dupleix   de  Cadig'nan. 

Son  frère  aîné,  Félix- Héron,  baron 
de  Villefosse  a  laissé  de  son  mariag-o 
avec  M"®  de  Grossourdy  de  Saint- 
Pierre  :  1<>  Stanislas  Héron,  baron  do 
Villefosse,  ancien  officier  de  cavalerie, 
ancien  conseiller  général  pour  le  can- 
ton du  Chatelet  (Seine-et-Marne),  dé- 
cédé, laissant  de  son  mariag-e  avec 
Anne  de  Maussion,  décédce,  un  fils  : 
Jean;  2"  Tony  Héron  de  Villefosse,  an- 
cien secrétaire  général  de  TAllier,  dé- 
cédé, laissant  de  Laure  Moreau  de 
Bauvière  :  a.  Marcel;  b.  Fernand  ; 
c.  François  de  Villefosse.  3*»  Marie, 
veuve  de  Edouard  Moreau  de  Bauvitn\', 
dont  Abel  ;  4^  Charlotte,  mariée  au 
vicomte  Raotjl  d'koard  de  Chénerillcs, 
capit.  au  23'-  drag-ons,  dont  des  lilles. 

Le  second  des  frères  du  défunt,  feu 
Pierre-Marie-Zi^ene  Héron  de  Villefosse, 
a  laissé  de  son  mariage  avec  Marif- 
Mathilde  de  TEspiae,  sa  veuve  :  1.  A^t- 
^ome-Maurice-Albert  Héron  de  Ville- 
fosse, membre  de  Flnstitut,  conserva- 
teur au  musée  du  Louvre,  marié  h* 
24  avril  1889  à  Lucie  de  Thoniassin, 
dont  :  Henri  et  Marg-uerite.  2.  Man*- 
MeLvie- Etienne  Héron  de  Villefossr. 
docteur  eu  droit,  rédacteur  au  mini>- 
tère  de  la  justice,  marié  à  Nevers  1" 
12  mai  1891  avec  Adèle-Gustavie-Lau- 
^ence-//ermm/e  Moret  de  Nion  ;  :\. 
C\a,iTe'UhhQlle'Guîllai(meUe  veuve  du 
baron  Charles  de  Lantivy  de  Trédion, 
dont  :  Mériadec,  René  et  Guy  de  Lan- 
tivy de  Trédion;  4.  Delphine-y£»a ;///*•- 
Julie,  sans  alliance  ;  5.  i\/ac/e/a*/it*-GIairo- 
Antoinette,  sans  alliance. 

(Voir  les  Bulletins  de  1889,  col.  -^30; 
1890,  col.  27;  1891,  col.  421.) 


Paris,  le  10  octobre  1892. 


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Ces  «aux  ••  oonaenrent  bellement  «a  BeateiUee, 
(e  treareit  ohei  uoi  Im  bamaciau,  larebuAi  l'Iau  ■iiénlit. 


HISTOIRE  ET  GÉNÉALOGIE 

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LA  MAISON  DE  CAMPAGNE 

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des  CHATEAUX,  des  VILLAS,  des  petites  et  des  grandes  Propriétés  r  y  rates. 


Horticulture,  Arboriculture,  Basse-Cour,  Agriculture,  Plans  de  jardins,  Hygiène 

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Publié  sous  la  direction  de  M.  DE  LA  ROQUE 

Paraissant  deux  fois  par  mois.  —  Formai  à\i  Magasin  Pittoresque. 


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La  Maison  de  Campagne,  fondée  en  1860,  est  depuis  trente-trois  ans  Tencyclopédie 
la  plus  complète  des 
dans  l'horticulture,  " 
réducation  des  abeilles,  la  pisciculture, 
culture  potagère,  l'économie  rurale,  etc. 

Chaque  numéro  de  ce  journal  contient  un  article  sur  ces  divers  sujets,  pour  tenir 
ses  lecteurs  au  courant  d»  tout  ce  qui  intéresse  la  Vie  à  la  campagne.  Plus  de  100 
gravures  de  fleurs,  de  légumes,  de  volailles,  d'instruments  agricoles  perfection- 
nés, etc.,  et  24  gravures  hors-texte  avec  le  dessin  de  châteaux,  maisons  d'habita- 
tion, constructions  rurales,  etc.,  donnent  à  cette  publication  un  attrait  spécial  qui, 
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MM.  les  abonnés  du  Bulletin  Héraldiqite  qui  souscriront  un  abonnement  à  la 
Maison  de  Campagne  pour  Tannée  1892,  recevront  comme  prime  gratuite  les  livrai- 
sons parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  années 
antérieures  à  ceux  qui  voudront  acquérir,  comme  collection,  des  volumes  parus 
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Publié  d'après  les  documents  officiels 
Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHÉLÉMY 

Deuadème  édition,  conforme  à  la  première, 
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presse.  L'administration  du  Bulletin  possède  (Quelques  exemplaires  de  la  première 
édition  qu'elle  cède  au  prix  de  2  francs  par  livraison,  aux  aoonnés  qui  lui  en  font 
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'TOLUME  (ll*j>UgllMài)  (Koomu  SMO  SEPTEMBBE  1892 

LE 

BULLETIN  HERALDIQUE 

DE   FRANCE 


REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 

^  ^  Paraissant    tous    les    mois 

sons  LA,  DIEBCTION 


-.9f^ 


M.    LOUIS    DE    LA    B|OQnE 


cal,  anden  Rédacteur  à  la  Gazette  de  France,   Auteur  de   l'Amwriat  de  la  Nobleite  de 
Languedoc,  du  Catalogue  de»  Gentilshemmet,  etc. 


PARIS 

ADMINISTRATION    DU    BULLETIN    HÉRALDIQUE    DE    FRANCE 
ce,     CiTTA.X    X>ES     Om'il  V  JrtBS,     SB 


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Tontes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  PAdministration  du 
BUI4LETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque, 
directeuri  66,  quai  des  Orfèvres,  &  Paris. 


Il  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  exem< 
plaires. 


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BULLETIN  HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


ou 


RKVLE    HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Cinquième  Volume.  —  (Nouvelle  série)  —  Septembre  1892 


SOMMAIRE 

Première  Partie  :  Calalogue  des  généraux  Français,  connélabics,  marécliaux  tic  France,  lieu 
tenants  généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  --  Armoriai  de  la  généralité  d'Orléans,  1696- 
1701,  d*apre8  les  manuscrits  de  la  Blblix)llié({ue  nationale,  cabinet  des  titres  (suite). 

Deuxième  Paictie  :  Notices  généalogiques  :  Louvencourt.  —  Les  fii milles  de  Martin  (en  Péri- 
gord).  —  Noies  d'élat-civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du  mois  de  septembre  1892  et 
rappel  des  mois  précédents. 

Troisième  Partie  :  Variétés,  Bibliographies,  Chroniques  :  Dictionnaire  des  figures  héraldiques. 
—  Traité  élémentaire  du  blason.  —  La  famille  du  bienheureux  de  La  Salle  à  Reims.  —  Avis 
à  nos  abonnés. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTALES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Maréchaux  de  France 

(Suite) 

1515 

Hobert  Stuart,  comte  de  Beaumont 
le  Roger,  Qgv  d'Aubig-ny-sur-Nerre, 
chevalier  de  Tordre  du  roi  et  capitaine 
de  100  Gardes  écossais,  rendit  de 
^nds  services  au  roi  pendant  les 
guerres  d'Italie;  il  défendit  Novarre, 
se  trouva  aux  prises  de  Bologne,  de 
Gènes,  de  Milan  ;  fut  gouverneur  de 
Bresse,  et  créé  maréchal  de  France  en 
1515  (le  1«  mai  1514),  connu  sous  le 


nom  de  maréchal  d'Aubigny;  défit  les 
troupes  de  Prosper  Colonne  près  de 
Villefranche  en  Piémont,  servit  bril- 
lamment dans  les  troupes  du  roi  pen- 
dant la  guerre  de  Provence  en  1536,  et 
mourut  en  1543. 

Il  était  second  fils  de  Jean  Stuart  II 
comte  de  Lennox  et  d'Elisabeth  de 
Montgomery  d'Eglinton;  il  épousa 
Anne  Stuart,  comtesse  de  Beaumont  le 
Roger  et  dame  d'Aubigny,  fille  unique 
de  Béraud  Stuart,  Sgr  d'Aubigny,  con- 
nétable de  Sicile  et  d'Anne  de  Beau- 
mont. Il  mourut  sans  postérité.  Le  roi 
lui  avait  fait  don  du  comté  de  Beau- 


531 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


532 


mont  le  Roger,  le  9  novembre   1543, 
Tannée  même  de  sa  mort. 

Êcartelé^  aux  1  et  4  d'azur  à  3  fleurs 
de  lis  d'or^  d  la  bordure  de  gueules  char- 
gée de  8  fermeaux  dor  ;  aux  2  et  3  dUor 
à  la  fasce  échiquetée  d'argent  et  d'azur 
de  3  traits  à  la  bordure  engreslée  de 
gueules;  sur  le  tout  :  d'argent,  au  sau- 
toir de  gueules,  cantonné  de  4  quinte  - 
feuilles  de  même. 

1515 

Jacques  de  Chabannes,  IP  du  nom, 
Sgr  de  la  Palice  et  de  Pacy,  chevalier 
de  Tordre  du  roi  ;  gouverneur  et  lieu- 
tenant-général pour  le  roi  en  Bourbon- 
nais, Auvergne,  Forez,  Beaujolais, 
Bombes  et  Lyonnais  ;  se  rendit  célèbre 
dans  toutes  les  guerres  de  son  temps 
en  Italie,  servit  avec  éclat  sous  les 
rois  Charles  VIII,  Louis  XII  et  Fran- 
çois I".  Le  roi  Louis  XII  le  fit  capitaine 
de  500  hommes  d'armes  et  le  pourvut 
de  la  charge  de  Grand  Maître  à  la 
place  du  Sgr  de  Chaumont;  il  fut  gou- 
verneur du  duché  de  Milan  après  la 
célèbre  journée  de  Ra venue  ;  il  fut 
créé  maréchal  de  France  en  1515,  et 
connu  sous  le  nom  de  maréchal  de 
Chabannes. 

Il  commanda  un  corps  d'armée  au 
combat  de  la  Bicoque  en  1522,  secou- 
rut Fontarabie  et  fut  tué  glorieuse- 
ment à  la  journée  de  Pavie  le  24  fé- 
vrier 1524.  Sa  vie  a  été  écrite  par  Bran- 
tosme  et  Fourquevaux. 

D'après  quelques  auteurs,  dit  le 
P.  Anselme,  vu,  130,  on  croit  que  cette 
maison  est  issue  des  anciens  comtes 
d'Angoulême. 

Lachesnaye-Desbois,  d'après  un  mé- 
moire sur  titres  vérifiés  par  le  généalo- 
giste des  ordres  du  roi  en  1761,  en 
donne  la  filiation  depuis  Ëschivat  de 
Chabannes,  ou  Chabanées,  qui  épousa 
vers  1170  Matebrune  de  Ventadour,  et 
s'établit  dans  le  Bas-Limousin  aux  en- 
virons de  Ventadour  et  de  Charlus  le 
Failloux,  qui  en  dépendait. 


Le  maréchal  de  Chabannes  était  fils 
de  Geoffroy  de  Chabannes,  chevalier, 
Sgr  de  Charlus,  de  la  Palice,  de  Chas- 
tel-Perron,  de  Montagu  le  Blain,  con- 
seiller et  chambellan  du  duc  de  Bour- 
bon, son  lieutenant-général  au  grou- 
vernement  de  Languedoc,  capitaine  et 
gouverneur  du  comté  et  de  la  ville  de 
TIsle-Jourdain  le  22  juin  1469,  puis 
gouverneur  du  Pont  Saint-Esprit,  etc., 
et  de  Charlotte  de  Prie. 

Il  épousa  :  \^  Jeanne  dé  Montberon  ; 
2°  Marie  de  Melun.  Sa  postérité  finit  à 
la  seconde  génération  par  quatre  til- 
les :  a.  Eléonore,  mariée  ;  P  avec  Just 
de  Tournon  ;  2°  avec  Philibert  de  La- 
guiche  ;  b,  Marie,  mariée  :  1*  avec 
Jean  de  Langheac;  2<»  avec  Louis 
d'Amboise,  comte  d'Aubijoux  ;  c.  Su- 
zanne, mariée  en  1567  avec  Jean  Oli^ 
vier,  sgr  de  Leuville,  fils  aîné  de  Fran- 
çois, chancelier  de  France  ;  d.  Margue- 
rite, mariée  avec  Antoine  de  Masque- 
rel,  sgr  d'Hermanville,  en  Normandie. 

Les  branches  des  sgrs  marquis  de 
Curton,  des  comtes  de  Saignes,  de  No- 
zeroUes,  de  Mariol,  des  sgrs  du  Ver- 
ger et  de  Sainte- Colombe,  de  Trussy, 
de  Pionzac,  des  comtes  de  Dammartin. 
descendaient  de  Gilbert,  frère  cadet  de 
Geofiroy  de  Chabannes,  le  père  du 
maréchal. 

De  gueules^  au  lion  d'aller  mines  cou- 
ronné^ armé  et  lampassé  d'or, 

1515 

*  Jean,  ou  Louis  de  Bruges,  sieur 
de  la  Grutuse. 

1516 

Gaspard  de  Coligny,  I«'  du  nom,  sgr 
de  Coligny,  d'Andelot  et  de  Chàtillon- 
sur-Loing,  deDanuemarie  en  Puisaye, 
et  de  Saint-Mauricesur-Laverou,  etc., 
chevalier  de  Tordre  du  roi,  capitaine 
de  100  hommes  d'armes,  suivit  le  roi 
Charles  VIII  en  Italie  et  à  la  conquête 
de  Naples  ;  se  distingua  à  la  bataille 
de  Fornoue  en  1495,  à  celle  d^Agnadel 
en  1509,  suivit  FrançolB  I***  dans  le 


533 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


534 


Milanais;  se  distingua  à  la  bataille  de 
Marignan.  Le  roi  créa,  en  sa  faveur, 
une  nouvelle  charge  de  maréchal  de 
France,  5  décembre  1516,  la  cinquième. 
Il  y  avait  alors  quatre  maréchaux  en 
foDc  ions  :  Jean-Jacques  Trivulce  ; 
Robert  Stuart  ;  Lautrec  ;  et  Jacques  de 
Chabannes. 

Il  fut  en  même  temps  créé  chevalier 
Jerordre  du  roi,  et  fait  lieutenant-géné- 
ral en  1519,  pour  Texécution  du  traité 
d'alliance  avec  le  roi  d'Angleterre,  et 
assista  à  Tentrevue  des  deux  souve- 
rains, dite  du  Camp  du  drap  d*or  entre 
Ardres  et  Guines.  11  servit  depuis  en 
'  hampagne  et  en  Picardie.  Le  roi  lui 
Jonna  la  jouissance  de  la  principauté 
J'Orange  ;  il  fut  lieutenant-général  en 
Guienne,  commanda  les  troupes  en- 
îovées  au  secours  de  Fontarabie  et 
mourut  avant  d'arriver  devant  cette 
place,  à  Acqs  ou  Dacqs  (Dax),  en  Gas- 
:ogne,  le  24  août  1522.  Sou  corps  fut 
ïHjrté  à  Châtillon-sur-Loing  où  il  fut 
iuhumé.  L'histoire  de  la  maison  de 
Coli<>-ny  a  été  écrite  par  du  Bouchet. 

C^tte  maison  tirait  son  nom  de  la 
-eifjneurie  de  Coligny,  petite  ville  si- 
tuée sur  la  frontière  du  comté  de  Bour- 
irogne  et  du  pays  de  Bresse;  elle  est 
'onnae  depuis  Manassès,  sgr  de  Coli- 
gny et  du  pays  de  Revermont,  vivant 
en  1086. 

Gaspard  de  Coligny,  qui  en  descen- 
dait au  XIV®  degré,  était  fils  de  Jean  III 
'le  Coligny  et  d*Eléonore  de  Courcelles; 
il  épousa  Louise  de  Montmorency, 
veuve  de  Ferry  de  Mailly,  dont  il  eut 
quatre  enfants  :  1.  Pierre,  mort  jeune; 
'i.  Odet,  dit  le  cardinal  de  Châtillon, 
•vèque  et  comte  de  Beauvais,  pair  de 
France  ;  3.  Gaspard  II,  amiral  de 
France;  4.  François,  sgr  d'Andelot, 
colonel  général  de  l'infanterie  fran- 
çaise, qui  fut  la  tige  des  comtes  de 
Laval  et  de  Montfort,  éteints  à  la  troi- 
sième génération  en  1605. 

De  gueules^  d   Vaigle  d'argent^  bec- 
'iuée,  membrie  et  couronnée  d^azur. 


1518 

Thomas  de  Foix,  sgr  de  Leaicun, 
chevalier  de  Tordre  du  roi,  dit  le  maré- 
chal de  Foix,  quitta  Tétat  ecclésiasti- 
que, qu'il  avait  embrassé  dans  sa  jeu- 
nesse, pour  suivre  le  roi  François  I" 
dans  le  Milanais  en  1513,  et  y  fut  laissé 
comme  son  lieutenant-général  ;  il  as- 
sista Léon  X  dans  la  réduction  du  du- 
ché d'Urbin  et  fut  nommé  maréchal  de 
France  le  6  décembre  1518.  Il  fut  blessé 
au  visage  et  eut  un  cheval  tué  sous 
lui  au  combat  de  la  Bicoque,  le  27 
avril  1522. 

Ayant  perdu  par  sa  faute  l'Etat  de 
Milan,  dont  il  était  gouverneur,  il  se 
retira  à  Crémone  où  il  fut  assiégé  et 
obligé  de  capituler.  Il  se  comporta 
vaillamment  à  Pavie,  où  il  fut  blessé, 
fait  prisonnier  et  mourut  de  ses  bles- 
sures le  3  mars  1534,  sans  avoir  été 
marié.  Brantosme  a  écrit  sa  vie. 

Il  était  fils  puiné  de  Jean  de  Foix 
vicomte  dé  Lautrec  et  de  Jeanne 
d'Aydie. 

Ecarùelé,  de  Foix  et  de  Béarn;  sur  le 
tout,  de  Bigarre,  avec  un  lambel  d'ar'- 
gent  de  3  pièces  sur  les  deux  pî-emiers 
grands  quartiers. 

1522 

Anne  duc  de  Montmorency,  pair  et 
grand-maitre  de  France,  fut  créé  ma- 
réchal de  France  le  6  août  1522  à  la 
place  du  maréchal  de  Chatillon,  son 
beau-frère,  et  honoré  de  la  dignité  de 
connétable  le  10  février  1538.  Il  mou- 
rut de  ses  blessures,  qu'il  reçut  à  la 
bataille  de  Saint-Denis,  le  12  novem- 
bre 1567. 

Il  était  fils  de  Guillaume,  sgr  de 
Montmorency  et  d'Anne  Pot. 

/>'or,  à  la  croix  de  gtceules  cantonnée 
de  seize  alérions  d*azur. 

1526 

Robert  de  la  Marck  III  du  nom,  duc 
de  Bouillon,  sgr  de  Sedan  et  de  Flo- 
renges,  chevalier  de  Tordre  du  roi,  fut 


535 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


536 


blessé  à  la  bataille  de  Novarre  (où  il 
reçut  quarante-six  blessures)  en  1513, 
et  demeura  prisonnier  à  celle  de  Pavie; 
enfermé  au  fort  de  TEcluse  en  Flan- 
dres, il  employa  sa  captivité  à  écrire 
rhistoiredes  choses  mémorables  arri- 
vées en  France,  Italie  et  AUemag-ne 
de  1503  à  1521,  sous  le  titre  du  Jeune 
Aventureux.  Rendu  bientôt  après  à  la 
liberté,  le  roi  lui  donna  le  collier  de 
Saint-Michel  et  le  bâton  de  maréchal 
de  France  le  23  mars  1526,  à  la  place 
du  maréchal  de  Foix.  Il  est  connu  sous 
le  nom  de  maréchal  de  la  Marck.  Le 
roi  lui  donna  les  chatellenies  de  Châ- 
teau-Thierry et  de  Chastillon-sur- 
Marne.  Il  défendit  vaillamment  la  ville 
de  Péronne  contre  le  comte  de  Nassau 
en  1536  et  mourut  l'année  suivante  à 
Longjumeau. 

La  maison  de  la  Marck,  tire  son  ori 
gine  des  comtes  d'Alten   ou  d'Alten- 
berg,  d'où  sont  sortis  les  ducs  de  Ju- 
liers  et  de  Clèves. 

Leur  filiation  est  établie  depuis  le 
commencement  du  xiii^  siècle. 

Le  maréchal  de  la  Marck  était  fils 
de  Robert  II  de  la  Marck  et  de  Cathe- 
rine de  Croï,  fille  de  Philippe,  comte 
de  Chimay  et  de  Walpurg-e  de  Mœurs  ; 
il  ép.  Guillemette  de  Sarrebruche, 
comtesse  de  Braine,  dame  de  Montagu 
et  de  Neuchatel,  de  Pontarcy  et  de  la 
Ferté-Gaucher  ;  il  n'eut  qu'un  fils 
Robert  IV  de  la  Marck,  qui  fut  aussi 
maréchal  de  France  en  1547,  sous  le 
nom  de  maréchal  de  Bouillon. 

Z)'o?',  à  la  fasce  ëchiquetée  d'argent  et 
de  gueules  de  trois  traits,  au  lion  issant 
de  gueides  en  chef. 

1526 

ThéodoreTrivulce,  comte  de  Cauria, 
marquis  de  Picoléon  et  de  Vallemag-ne, 
chevalier  de  Tordre  du  roi  et  son  lieu- 
tenant-général au  royaume  de  Naples 
et  de  la  République  de  Venise,  gouver- 
neur de  Gênes,  de  Milan,  de  Vérone  et 
de  Lyon,  servit  dans  l'avant-garde  de 


l'armée  aux  batailles  d'Agnadel  et  de 
Ravenne,  se  distingua  au  siège  de 
Parme  et  à  la  bataille  de  Pavie  ;  il  fut 
maréchal  de  France  à  la  place  du  sgr 
de  la  Palice  le  13  mars  1526.  Il  mourut 
en  1531  étant  gouverneur  de  Lyon,  et 
fut  enterré  dans  Téglise  des  Jacobins. 
Il  était  fils  de  Pierre  Trivulce  et  de 
Laure  de  Bossis  ;  et  cousin-germain  de 
Jean-Jacques  Trivulce,  maréchal  en 
1499  ;  il  ép.  Bonne  de  Bevilaqua,  dont 
il  ne  paraît  pas  avoir  eu  d'enfants.  Son 
frère  Antoine  Trivulce,  sénateur  de 
Milan,  fut  créé  cardinal  en  1500. 

Palé^  d'or  et  de  sinople  de  siœ  pièces, 

Théodore  Trivulce  étaitfils  de  Pierre, 
le  frère  aîné  de  Antoine  Trivulce, 
celui-ci  père  de  Jean- Jacques  Trivulce, 
maréchal,  surnommé  le  grand  Tri- 
vulce. C'est  donc  à  tort  que  nous 
voyons  imprimé,  dans  diverses  publi- 
cations biographiques,  que  Théodore 
Trivulce  était  le  neveu  de  Jean- Jac- 
ques Trivulce. 

1538 

René,  sgr  de  Montejanj  en  Anjou, 
de  Sillé,  de  Cholet,  de  Beaupréau,  etc, 
chevalier  de  l'ordre  du  roi,  fit  les  guer- 
res du  Milanais,  où  il  fut  prisonnier 
en  1523,  et  eut  le  même  sort  à  Pavie 
où  il  fut  dangereusement  blessé,  le  24 
février  1524.  Trois  ans  après  il  servit 
sous  le  maréchal  de  Lautrec  et  rédui- 
sit la  ville  de  Turin  sous  Tobéissance 
du  roi,  en  1536;  moins  heureux  en 
Provence  il  fut  battu  et  fait  prisonnier 
à  Brignoles.  Sorti  de  prison  il  passa  en 
Piémont,  où  il  fut  gouverneur  et  lieu- 
tenant-général pour  le  roi  en  1537;  fut 
créé  maréchal  de  France  le  10  février 
1538,  et  mourut  eu  Piémont  au  mois 
de  septembre  1539. 

Cette  famille  était  originaire  de  TAn- 
jou,  et  connue  depuis  Briant,  sgr  de 
Montejan  qui  suivit  Charles  d'Anjou  à 
la  conquête  de  Sicile. 

Le  maréchal  de  Montejan  était  fils 
de  Louis,  sgr  de  Montejan  et  de  Jeanne 


53: 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


538 


du  CUastel,  vicomtesse  de  la  Bellière 
et  de  Cambour,  tille  unique  et  héritière 
de  Tanegruy  du  Chastel,  sgr  de  Renac 
et  de  Jeanne  de  Raguenel,  vicomtesse 
de  la  Bellière. 

Il  ép.  Philippe  de  Montespedon  et 
mourut  sans  enfants,  le  dernier  de  son 
nom  ;  il  eut  trois  sœurs  :  a.  Anne  ép. 
(leorg^es  de  Tournemine,  baron  de  la 
Hunaudaye  ;  b.  Gillonne  ép.  Jean  Le 
Veneur,  sgr  du  Hommet  et  de  Carou- 
fres,  baron  de  Tillières  ;  c.  Claude  ép. 
Christophe  de  Goulaines. 

1538 

Claude  d'Annebaut,  baron  de  Retz  et 
de  la  Hunaudaye,  sgr  d'Annebaut  et 
de  Saint-Pierre,  chevalier  de  l'Ordre 
(lu  roi,  fit  ses  premières  armes  à  la 
défense  de  Mézières,  en  1521,  contre  le 
comte  de  Nassau,  puis  à  la  bataille  de 
Pavie  où  il  fut  fait  prisonnier;  défendit 
Turin  contre  les  troupes  de  Cliarles- 
Quint  ;  conseiller  et  chambellan  du  roi, 
son  bailli,  et  capitaine  d'Evreux,  1535; 
lieutenant-général  en  Normandie  con- 
jointement  avec    Ta  mirai    de   Biron, 
15:36  ;  commandant  la  cavalerie  légère, 
défendit  avec  succès   MoncaJier,   Sa- 
luées, Queyras  ;  secourut  Thérouanne 
où  il  fut  fait  prisonnier,  1537;  se  trouva 
à  la  prise  du  château  de  Hesdin  et  fut 
fait  maréchal  de  France  à  la  place  du 
maréchal   de   la  Marck,  le  10  février 
1538  ;  gouverneur  et  lieutenant-général 
en  Piémont,  en  1539  ;  ambassadeur  à 
Venise  ;  servit  au  siège  de  Perpignan 
sous  le  dauphin,  en  1541  ;  repassa  en 
Piémont,  fut  créé  amiral  de  France  ; 
principal  ministre  après  la   disgrâce 
du  connétable  de  Montmorency  ;  éloi- 
;rné  de   la    cour    à    Tavènement   de 
Henri  II,  qui  le  priva  de  la  charge  de 
maréchal  ;  conseiller  de  Catherine  de 
Médicis,  reprit  la  dignité  de  maréchal, 
fut  nommé  gouverneur  de  Normandie, 
et  lieutenant-général  pour  le  roi  en 
Italie;  il  était  un  des  généraux  avec 
lesquels  le  roi  prit  Metz  en  1552  ;  il 


mourut  à  La  Fère,  en  Picardie,  le  2 
novembre  1552.  Son  corps  fut  porté  à 
Annebaut  en  Normandie,  d'où  sa  fa- 
mille était  originaire  et  connue  par 
filiation  depuis  1387. 

Il  était  fils  de  Jean  II  d'Annebaut, 
gentilhomme  de  la  chambre  du  roi, 
connétable  héréditaire  de  Normandie, 
ép.  Marie  Blosset,  fille  de  Jean,  sgr  de 
Carouges.  Son  frère  Jacques  d'Anne- 
baut  fut  évêque  de  Lisieux  et  cardinal. 

Il  ép.  Françoise  de  Tournemire,  ba- 
ronne de  la  Hunaudaye  et  de  Retz, 
fille  de  Georges  et  de  sa  première 
femme,  Renée  de  Villeblanche.  De  ce 
mariage  vinrent  :  1 .  Jean  III  qui  suit  ; 
2.  Madeleine,  mariée  1^  en  avril  1550, 
au  marquis  de  Saluées,  fils  puîné  de 
Louis  et  de  Marguerite  de  Montferrat  ; 
2*  avec  Jacques  de  Silly,  comte  de  la 
Rochepot,  sans  enfants  de  ces  deux 
unions. 

Jean  III  du  nom,  baron  d* Annebaut, 
de  Rets  et  de  la  Hunaudaye,  chevalier 
de  Tordre  du  roi,  gentilhomme  de  sa 
chambre,  bailli  et  capitaine  d'Evreux, 
mourut  de  ses  blessures^  reçues  au 
siège  de  Dreux  en  1562  ;  il  avait  ép. 
l*'  Antoinette  de  la  Baume -Montrevel, 
dame  de  Chateauvillain,  dont  une  fille 
Diaue,  morte  jeune  ;  2^  Claude-Cathe- 
rine de  Clermoiit,  dame  de  Dampierre, 
héritière  de  son  mari,  qui  porta  la  ba- 
ronie  de  Retz,  par  un  second  mariage, 
à  Albert  de  Gondy,  duc  de  Retz  (1522- 
1602),  pair  et  maréchal  de  France. 

De  gueules^  à  la  croix  de  vair, 

1542 

Oudart  du  Biez,  sgr  du  3iez  d'Es- 
coiielles,  d'Araines,  d'Argueil,  de  Ven- 
dôme et  de  Saint-Vaast  en  Artois, 
chambellan  du  roi,  sénéchal  et  capi- 
taine gouverneur  de  Boulogne  et  pays 
Boulonnais,  1523  ;  servit  aux  guerres 
d'Italie,  fut  chevalier  de  Tordre  du  roi 
en  1536  ;  lieutenant  général  en  Picardie 
1542,  maréchal  de  France,  le  15  juillet 
1542  à  la  place  du  maréchal  de  Monté- 


539 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


540 


jan,  mort  en  1536.  Au  camp  de  Mar- 
seille le  Dauphin  ne  voulut  recevoir 
que  de  sa  main  Thonneur  de  chevale- 
rie, 1544;  il  défendit  Montreuil  contre 
les  Anglais  qu'il  força  île  lever  le  siège 
après  quatre  mois  ;  confirmé  lieutenant- 
général  du  roi  en  Picardie,  1545,  où  il 
battit  les  Anglais  en  deux  rencontres; 
tomba  néanmoins  eu  disgrâce  avec  son 
gendre,  Jacques  de  Coucy,  sgr  de  Ver- 
yins,  à  cause  de  la  perte  de  Bologne,  et 
fut  condamné  à  mort  en  août  1551  ;  le 
roi  lui  fit  grâce  de  la  vie  et  renvoya 
prisonnier  au  château  de  Loches  ;  mis 
en  liberté  au  bout  d'un  an  il  mourut 
accablé  de  tristesse  et  d'ennui  au  mois 
de  juin  1553,  à  Paris. 

Sa  mémoire  et  celle  de  son  gendre 
furent  réhabilitées  par  arrêt  du  Parle- 
ment du  mois  de  septembre  1575. 

Il  était  fils  d'Antoine  du  Biez  et  d'I- 
sabeau  de  Bergues  Saint-Vinox. 

Il  ép.  Jeanne  de  Senlis  ;  après  la 
mort  de  son  mari  le  roi  lui  fit  don 
de  tous  les  biens  de  ce  maréchal  et  des 
amendes  auxquelles  il  avait  été  con- 
damné. 

.  Le  maréchal  du  Biez  n'eut  que  deux 
filles  : 

1.  Isabelle  dame  du  Biez,  mariée  à 
Jacques  de  Coucy,  sgr  de  Vervins  et  de 
Chemery,  gouverneur  de  Landrecies, 
qui  fut  décapité  au  mois  de  juin  1549, 
alias  1550,  pour  avoir  rendu  aux  An- 
glais la  ville  de  Boulogne  dans  laquelle 
il  commandait  sous  les  ordres  de  son 
beau-père. 

2.  Madeleine,  mariée  avec  Jacques, 
sgr  de  Fouquesolles  et  d'Audreham, 
guidon  de  la  compagnie  de  son  beau- 
père,  tué  pendant  le  siège  de  Boulo- 
gne. 

Arnoul  du  Biez,  frère  puîné  du  ma- 
réchal, avait  formé  la  branche  des  sei- 
gneurs de  Bécourt  marquis  de  Savi- 
gnies,  qui  finit  avec  Antoine-Oudart 
du  Biez,  marquis  de  Saviguies,  maré- 
chal de  camp,  mort  en  1723,  dernier 
mâle  de  sa  famille,  marié  avec  Char- 


lotte des  Monstiers  de  Mérinville,  morte 
le  11  décembre  1724,  ne  laissant  qu'une 
fille  Marie-Olympe  du  Biez  mariée  avec 
Isidore-Marie  Lotin,  marquis  de  CharJ 
ny.  Marie-Olympe  du  Biez  mourut^ 
Tâge  de  22  ans,  quelques  jours  après 
la  mort  de  sa  mère,  le  28  décembre 
1724,  de  douleur  de  l'avoir  perdue. 

D'*or,  à  (rois  fasces  de  sable  et  3  mer^ 
lettes  de  même  en  chef . 

1542 

*  Jean-Paul  de  Cere(?)  suivit  le  roi 
aux  guerres  de  Piémont  en  1533. 

1544 

Antoine  de  Lettes,  dit  des  Prez,  .«gr 
de  Montpezat  en  Quercy,  chevalier  de 
l'ordre  du  roi,  gentilhomme  ordinaire 
de  sa  chambre  en  1520,  gouverneur  et 
lieutenant  général  en  Languedoc,  com- 
battit à  Pavie  où  il  fut  fait  prisonnier  ; 
le  roi  paya  sa  rançon  pour  l'envoyer 
vers  la  Reine-mère,  avec  ses  ordres  se- 
crets,  puis  vers   l'empereur    Charles 
Quint  ;  capitaine  de  50  hommes  d'ar- 
mes des  ordonnances  du  roi,  en  1525; 
le  roi  lui  donna  la  chatellenie  d'Yen- 
ville  en  Beauce,  en  1526,  puis  le  créa 
maître  particulier  des  eaux  et  forêts  de 
Poitou  à  la  mort  de  Jacques  du  Fou 
son  beau-père  ;  sénéchal  du  Périgord, 
1526  ;  capitaine  de  30  lances;  servit  au 
siège  de  Naples,  capitaine  de  la  chatel- 
lenie de  Montluçon  en  Bourbonnais, 
chargé  d'une  ambassade  en  Angleterre 
il  commanda  en  1536  au  siège  de  Mar- 
seille sous  Antoine  de  la  Rochefou- 
cauld de  Barbézieux  ;  il  commandait 
au  siège  de  Perpignan  en  1541  ;  lieute- 
nant général  en  Languedoc  en   Tab- 
scnce  du  connétable  de  Montmorency 
en  1542  ;  créé  maréchal  de  France  iV 
13  mars  1544,  à  la  place  du  maréchal 
d'Aubigny  ;  il  mourut  le  13  juin  sui- 
vant dans  une  de  ses  terres  près  de 
Béziers,  et  fut  enterré  en   l'église  de 
Saint  Martin  de  Montpezat. 

La  maison  des  Prez,  sgrs  de  Mont|)e- 


^n 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DB  FRA.NCB 


542 


zat,  orig'inaire  du  Quercy,  est  coanue 
depais  1286  £Ue  finit  avec  Blanche 
«les  Prez,  fille  aînée  d'Antoine  des  Prez 
et  de  N. . . ,  dame  de  la  Cortade,  mariée 
le  6  décembre  1488  avec  Antoine  de 
Lettes,  sgT  de  Puechlicon,  écuyer. 
petit-fils  de  Nicolas  de  Lettes,  chevalier, 
çrrand  maître  des  eaux  et  forêts  en 
Langruedoc,  à  Narbonne,  capitaine  de 
Saintes,  maître  d'hôtel  du  duc  d'An- 
jou ;  de  ce  mariage  naquit  Antoine  II 
de  Lettes,  maréchal,  qui  prit  le  nom 
des  Prez  et  fut  sgr  de  Montpezat  comme 
héritier  de  son  oncle  maternel  Pierre 
des  Prez,  mort  sans  enfants. 

Antoine  de  Lettes  des  Prez  ép.  le  26 
décembre  1521  Lyette,  dame  du  Fou, 
**n  Quercy,  fille  de  Jacques  et  de  Jeanne 
d'Archiac,  et  en  eut  plusieurs  enfants, 
dont  Taîné,  Melchior,  qui  suit,  et  Jac- 
ques, éyèque  de  Montauban. 

Melchior,  sgr  de  Montpezat  et  du 
Fou,  maître  des  eaux  et  forêts,  séné- 
chal du  roi,  chevalier  de  l'ordre  du  roi, 
îrentilhomme  de  sa  chambre  et  son  lieu- 
tenant en  Guienne,  ép.  le  26  juillet 
1560  Henriette  de  Savoye,  marquise  de 
Villars,  fille  unique  d'Honorat  de  Sa- 
voye, marquis  de  Villars,  maréchal  et 
amiral  de  France,  et  de  Françoise  de 
Foix,  vicomtesse  de  Castillon  ;  devenue 
veuve,  elle  se  remaria  avec  Charles  de 
Lorraine,  duc  de  Mayenne.  De  ce  pre- 
mier mariage  étaient  nés  deux  enfants, 
morts  sans  postérité,  et  quatre  filles. 

Le  maréchal,  connu  sous  le  nom  de 
maréchal  de  Montpezat,  avait  pris  les 
armes  de  la  maison  des  Prez  de  Mont- 
pezat, dont  il  avait  été  l'héritier. 

Les  armes  de  la  maison  des  Prez 
étaient  : 

D'or^  à  3  bandes  de  gueules^  au  chef 
dazur  chargé  de  3  étoiles  d'or. 

La  maison  de  Lettes  portait  : 

De  ,..j  à  la  bande  chargée  de  3  étoiles 
...,  avec  un  chef  chargé  d*un  écusson  sur 
lequel  il  paraît  comme  une  croix  ancrée.  \ 


1544 

Jean  Carracciolo,  prince  de  Melphes, 
duc  de  Venouse,  d'Ascoli  et  de  Soria, 
grand  sénéchal  du  royaume  de  Naples, 
prit  le  parti  de  la  France  et  se  trouva 
à  la  bataille  de  Ravenne,  en  1512.  De- 
puis ayant  suivi  l'empereur  Charles 
Quint,  il  fut  assiégé  et  pris  dans  la 
ville  de  Melphes,  avec  sa  femme  et  ses 
enfadts,  par  le  maréchal  de  Lautrec, 
en  1528. 

L'empereur  ayant  refusé  de  payer  sa 
rançon,  il  eut  recours  à  François  1®' 
qui  lui  accorda  la  liberté  et  à  sa  famille, 
le  fit  chevalier  de  son  ordre,  lieutenant 
général  de  ses  armées,  et  lui  donna  en 
considération  de  ses  services  et  de  la 
perte  de  ses  biens  en  Italie  les  terres  et 
seigneuries  de  Romorantin,  Nogent, 
Brie-comte-Robert,  Vitry  aux  Loges, 
Cliateauneuf-sur-Loire,  en  1544,  et  les 
iles  de  Martigues  ;  il  servit  avec  éclat 
en  Provence  contre  l'empereur,  se  dis- 
tingua aux  sièges  du  château  de  Hes- 
nin,  en  1517,  de  Luxembourg  et  de 
Landrccies;  fut  créé  maréchal  de 
France  en  1544  à  la  mort  du  maréchal 
de  Montpezat,  et  lieutenant  général  du 
roi  en  Piémont  où  il  mourut  en  1550. 
Il  était  connu  sous  le  nom  de  prince  de 
Melphes. 

La  maison  de  Carracciolo,  à  Naples, 
est  une  des  plus  anciennes  est  des  plus 
illustres  de  ce  royaume.  Elle  s'est  di- 
visée en  plusieurs  branches,  a  toutes 

•  recommandables,  dit  le  P.  Anselme, 

•  par  leurs  belles  qualités  et  actions 
^  militaires,  i 

Jean  Carracciolo  était  fils  de  Trojan 
Carracciolo,  prince  de  Melphes,  grand 
sénéchal  de  Naples,  et  de  Hippolyte- 
Paule  de  San  Severino;  il  épousa  1® 
Jeanne  d'Aquaviva;  2''  Eléonore  de 
San  Severino.  Sa  postérité  s'éteignit 
avec  les  enfants  nés  de  ces  deux  ma- 
riages. 

Bandé ^  d'or  et  de  gueuUs  de  six  pièces 
an  chef  d'azur* 


543 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


544 


Robert  de  la  Marck,  IV«  du  nom, 
duc  de  Bouillou,  comte  de  Braine  et  de 
Maulevrier,  sgr  de  Sedan,  Jamets, 
Florenges,  Raucourt,  Château-Thier- 
ry, Nogrent  le  Roi,  etc.,  chevalier  de 
Tordre  du  roi,  capitaine  de  50  lances 
de  ses  ordonnances  et  des  cent  Suisses 
de  sa  grarde  en  1543  ;  il  était  appelé 
dans  sa  jeunesse  le  seigfueur  de  Fleu- 
ranges  ou  Fiorenges  et  reçut  le  sur- 
nom de  Jeune  Aventureux.  Il  fut  fait 
maréchal  de  France  le  19  avril  1547, 
et  connu  sous  le  nom  de  maréchal  de 
la  Marck,  puis  maréchal  de  Bouillon. 

Après  la  prise  de  Metz  en  1552,  le 
roi  lui  donna  des  troupes  pour  repren-  i 
dre  le  duché  de  Bouillon,  dont  Charles- 
Quint  s'était  emparé  ;  son  expédition 
réussit  et  le  roi  lui  donna  le  gouver- 
nement de  Normandie.  Il  fut  créé  duc 
en  France  ;  moins  heureux  dans  la  dé- 
fense d'Hesdin,  il  fut  obligé  de  capituler 
et  fait  prisonnier  par  les  impériaux 
commandés  par  Philibert,  duc  de  Savoie 
en  1553  ;  enfermé  au  fort  de  TËcluse  il 
paya  sa  rançon  60,000  écus.  Il  mourut 
en  1558  du  poison  qui  lui  avait  été 
donné,  dit-on,  avant  sa  sortie. 

II  était  fils  de  Robert  III  de  la  Marck, 
qui  avait  été  maréchal  en  1526,  et  de 
Guillemette  de  Sarrebruche,  comtesse 
de  Braine  et  dame  de  Montagu;  il 
épousa  Françoise  de  Brézé  comtesse  de 
Maulevrier,  baronne  de  Mauny  et  de 
Serignan,  fille  aînée  et  héritière  de 
Louis  de  Brézé,  grand  sénéchal  de  Va- 
lentinois  et  de  Diane  de  Poitiers.  C'est 
à  ce  mariage  qu'il  dut  le  grand  crédit 
dont  il  jouit  à  la  cour  pendant  la  pre- 
mière partie  de  sa  vie.  Il  eut  deux  fils  : 

1.  Henri-Robert  duc  de  Bouillon, 
prince  de  Sedan,  gouverneur  de  Nor- 
mandie, chevalier  de  Tordre  du  roi, 
qui  épousa  Françoise  de  Bourbon  fille 
du  duc  de  Montpensier  et  de  Jacque- 
line de  Longwi  dont  une  fille,  Char- 


lotte, duchesse  de  Bouillon  et  prin- 
cesse de  Sedan,  épousa  le  15  octobre 
1591  Henri  de  la  Tour  vicomte  de  Tu- 
renne,  maréchal  de  France  en  1592, 
qu'elle  fit  sou  héritier;  de  son  second 
mariage  avec  Elisabeth,  fille  de  Guil- 
laume d'Orange,  vinrent  deux  fils, 
rainé  prit  le  titre  de  duc  de  Bouillon  et 
l'autre  fut  le  grand  Turennc. 

2.  Charles-Robert  de  la  Marck  fut 
comte  de  Maulevrier  et  de  Braine,  vi- 
comte de  Huissay,  baron  do  Pontarcy, 
de  Mauny  et  de  Serignan  dont  la  pos- 
térité finit  après  deux  générations  avec 
deux  filles  ;  la  seconde,  Louise  fut 
mariée  en  1633  avec  Maximilien  Escha- 
lart,  marquis  de  la  Boulaye,  dont  la 
postérité  prit  le  nom  et  les  armes  de  la 
Marck. 

D'une  branche  collatérale  de  celle  des 
deux  maréchaux  de  la  Marck,  séparée 
vers  1460  étaient  nés  deux  fils  : 

1.  Evrard,  sgr  d'Arenberg  et  de  Neuf- 
chatel,  dont  la  postérité  s'éteignit  avec 
Marguerite  de  la  Marck,  comtesse 
d'Arenberg,  mariée  en  1547  avec  Jean 
de  Ligne,  baron  de  fiarbançon,  d'où 
sont  venus  les  princes  de  Ligne  et 
d'Arenberg  ; 

2.  Guillaume  (frère  d'Evrard),  sgr  de 
Lumain,  surnommé  le  Sanglier  des 
Ardennes^  dont  la  postérité  était  repré- 
sentée en  1733  par  Louis  Engilbert, 
comte  de  la  Marck,  marquis  de  Vardes, 
colonel  du  régiment  d'infanterie  de  la 
Marck,  marié  avec  Marie-Anne-Hya- 
cinthe Yisdelou,  dame  de  Bienassis 
en  Bretagne,  dont  une  fille,  Louise- 
Marguerite  de  la  Marck,  née  le  18  juil- 
let 1730. 

D'or^  à  la  fasce  échiquetée  d'argent  et 
gueules  de  trois  traits^  au  lion  issant  de 
de  gueules  en  chef. 

(A  Suiore.) 


545 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


546 


ARMOHIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

16Q6  -  1701 

d'après   les  manuscrits  de  la  BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE  (CABINET   DES   TITRES) 

(Suitéf) 


BL  OIS 

(Suite) 

203.  Jacques  Boyer,  conseiller  du 
roi,  son  procureur  en  TÉlection  et  gre- 
nier à  sel,  de  Blois  : 

D'arg.^  au  chevr,  (Vaz.,  accomp,  en 
-hcf  de  2  étoiles  de  méme^  et^  en  pointe^ 
nun  olivier  de  sin, 

204  à  208.  A  expl.  pi.  ampl. 

209.  N...  Louët,  conseiller  du  roi  au 
:  réâidial  de  Blois  : 

U'arg.^  à  la  fasce  de  sa.^  ch.  de  3  can- 
iettes  d'arg. 

210.  Marie-Marg-uerite-Françoise  Ta- 
l/ert,  femme  de  N...  Louët,  conseiller 
la  roi  au  présidial  de  Blois  : 

Varg,^  à  3  treffles  de  iin.,  2  et  /. 

211  à  225.  A  expl.  pi.  ampl. 

226.  N...  Huet  de  Bertaut,  conseiller 
iu  roi  au  présidial  de  Blois  : 

Ifaz.^  au  chevron  d'or^  accomp,  en 
chef  de  2  étoiles  de  même^  et^  en  pointe^ 
dinie  gerbe  d'or^  becquetée  par  un  oiseau 
de  même, 

227  à  241.  A  expl.  pi.  ampl. 

a42.  Jacques  de  Pienne,  écuyer  : 
ffaz,^  à  la  fasce  d'or,   accomp.  de 

^•  htUettes  de   même,   3  en  chef,  3  en 

pointe^  celles-ci  posées  2  et  i. 

243  à  257.  A  expl.  pi.  ampl. 

258.  Jacques  Cormier  des  Autels, 
sieur  de  la  Sasnière  : 

Uarg.^  à  la  fasce  éCaz,^  accomp.  en 
chef  d'un  pélican  de  même^  nourrissant 


ses  trois  petits  aussi  d*az.,  et^  en  p?inte, 
d*un  cœur  de  même, 

259  à  276.  A  expl.  pi.  ampl. 

277.  Paul  Herry,  conseiller  du  roi, 
receveur  des  tailles  de  TÉlection  de 
Blois  : 

jD'or,  au  lion  de  sa. 

278  à  281.  A  expl.  pi.  ampl. 

282.  Marie-Françoise  Scot  de  Ouu- 
langes,  femme  de  N...  Menard,  con- 
seiller du  roi,  président  au  sièg'e  pré- 
sidial de  Blois  : 

IXarg.^  d  la  bande  de  sa.^  chargée 
d'une  étoile  d'arg.  entre  deuv  croissants 
de  même. 

283  à  300.  A  expl.  pi.  ampl. 

301.  Thérèse  Cahu,  femme  de  N... 
Huet  deBerthault  (aliàs:  Bertaut),  con- 
seiller au  présidial  de  Blois  : 

D^arg,^  d  la  croix  desa.^  cantonnée  de 
4  étoiles  d'az. 

302  à  309.  A  expl.  pi.  ampl. 

310.  Françoise  Pelluyer,  femme  de 
N...  Texier,  conseiller  du  roi  au  prési- 
dial de  Blois  : 

D'arg.^  au  chevron  cCaz.^  accomp,  de 
3  sauterelles  de  sin.  2  et  t. 

311  à  319.  A  expl.  pi.  ampl. 

320.  N...  Guenette,  conseiller  du  roi, 
assesseur  au  présidial  de  Blois  : 

Uaz.^  au  chevron  d'or^  accompagné 
de  3  genettes  de  même^  2  et  1. 

321  à  364.  A  expl.  pi.  ampl. 


547 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


Ô4< 


Suivant  Tordre  du  reg.  des  commu- 
nautés : 
21  à  40.  A  expl.  pi.  ampl. 

41.  Le  corps  des  officiers  de  la  maré- 
chaussée de  Blois  : 

2>'az.,  à  3  fleurs  de  lys  d'or  et  autour 
de  récusson  est  écrit  en  lettres  d'or  : 
Maréchaicssée  de  Blois  et  Vendôme. 

42  à  60.  A  expl.  pi.  ampl. 


CHATEAUDDN 

Suivant  l'ordre  du  registre  l^  : 

1.  Pierre  de  Versors,  écuyer,  s'  de 
Beauvoir  : 

Ifarg.^  à  la  fasce  de  gu,^  accomp.  de 
3  ancolies  d^az, 

2.  A  expl.  pi.  ampl. 

3.  N...  de  Lorme,  pâtissier  vétéran 
de  la  bouche  du  roi  : 

Uarg,^  au  chevron  d^az.^  accomp,  en 
chef  de  2  têtes  de  maures  de  sa,^  ban' 
dées  d'arg.^  etj  en  pointe^  d'un  orme  de 
sin, 

4.  N...  Gérais,  ou  Givais,  écuyer, 
seur  de  Croisy  : 

Ifaz,^  au  chevr,  d*or^  chargé  de 
5  annelets  de  sa, 

5.  N...  de  Reviers,  écuyer,  s'  de 
Mosny  (Mauny),  lieuten&nt  de  MM.  les 
maréchaux  de  France  au  pays  Char- 
train  : 

De  gu.f  à  6  macles  d^arg,^  posées  5, 
2  et  î. 

6.  François  Huart,  écuyer,  s'  de  la 
Poterie  : 

Le  gu.^  à  3  chevrons  d'arg, 

7.  N...  Voisin,  écuyer,  s'  de  Vilmê- 
me  : 

D^arg,^  à  3  merlettes  de  sa.^  2  et  1. 

8.  N...  de  Courtalvert,  écuyer,  sgrde 
Saint  Kemy  et  autres  lieux  : 

D^az.^   au   sautoir  d^or^  accomp,  de 


16  lozanges  de  méme^  posées  4  à  4,  sa 
voir^  celles  du  chef  3  et  i,  celles  de  h 
pointe  1  et  3  et  celles  du  flanc  dextn 
posées  3  en  pal  senestrées  de  la  -#•,  e 
celles  du  flanc  senestre  posées  3  en  pal 
adextrées  de  la  quatrième. 

9.  N...  Rostar  (ou  Roslar),  sieur  de 
la  Bertilinière  : 

D^az,^  au  chevron  d*or^  accomp.  de 
3  glands  de  méme^  2  et  1. 

10.  N...  Roslar,  sieur  des  Roseli- 
niers  : 

Porte  de  môme. 

11.  N...  veuve  de  N.  Solet. 
D^az.^  au  lion  d*or, 

12  à  18.  A  expl.  pi.  ampl. 

19.  N...  Tourlier,  écuyer,  s'  des  Bel- 
landes  : 

Uaz,^  au  chevr,  d'arg.^  chargé  de 
3  merlettes  de  sa.  et  accomp.  de  3  besants 
d'or^  2  et  1. 

20  à  26.  A  expl.  pi.  ampl. 

27.  N...  de  Chartres,  écuyer,  s'  de  la 
Villeneuve  : 

Uarg.^  à  2  fasces  de  gu. 

28.  A  expl.  pi.  ampl. 

29.  N...  de  Courtalvert.  écuyer,  s' de 
Boursay  : 

Comme  ci  dessus  a^  8. 

30.  N...  du  Plessis  de  la  Perrine,  da- 
moiselle  : 

D*arg.y  à  la  croix  de  gu.^  ch.  de  5  co- 
quilles d'or. 

31.  N...  Desguaifl,  écuyer,  b^  de  la 
Barre  de  Belleville  : 

D'az.f  à  3  chevrons  d*arg.^  accomp. 
de  5  annelets  de  même,  4  et  1, 

32.  33.  A  expl.  pi.  ampl. 

34.  N...  de  Ranty,  écuyer,  s*"  de  la 
Brellière  : 

D^az.j  à  3  haches  d'armes  d*arg.  po' 
sées  2  en  chef  une  en  bande  et  Vautre  en 
barre j  et  la  3^  en  pointe  posée  en  barre. 


519 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


550 


35.  A  expl.  pi.  ampl. 

36.  N...   Cayllet,  éciiyer,  s'  de  Vi- 
viers (à  la  table  on  ht  Caillet)  : 

ÏÏaz.^   au   sautoir  d'or^  accomp,   de 
4  cailles  d^arg,  les  2  des  flancs  affrou' 

tiies. 

37.  A  expl.  pi.  ampl. 

38.  Marc- Antoine  de  Courtalvert, 
écuyer,  sieur  dudit  lieu  : 

Comme  ci-deâsus  n®  8. 
39  à  44.  A  expl.  pi.  ampl. 

45.  François  Pellerin,  écuyer  : 
De  sa,,  à  3  annelets  d^arg.  2  et  î. 

46.  A  expl.  pi.  ampl. 

47.  Abel  Toussaint  de  Thiville,  de 
Bapaume  : 

De  gu.f  à  3  fusées  d*arg.,  posées  en 

fasce. 

48  à  57.  A  expl.  pi.  ampl. 

58.  Louis  de  Maillé,  écuyer  : 

Fascé  onde  d'or  et  fie  gu,  de  6  pièces, 
'    à  la  bordure  de  même. 

'      59  à  93.  A  expl.  pi.  ampl. 

94.  N...  de  Romaînville  : 

D^azur,  au  sautoir  d*or,  accomp,  de 
4  cailles  ifarg,,  les  2  des  flancs  affron- 

tées. 

95  à  109.  A  expl.  pi.  ampl. 

110.  Jean  Lochon,  bailli  de  Brou  : 

D'az,,  à  la  fasce  d'or,  accomp,  de 
3  croissants  de  même,  2  et  î, 

111  à  142.  A  expl.  pi.  ampl. 

143.  Antoine  -  François  de  Féron, 
écuyer,  sieur  de  ViUehon  : 

D'az,^  à  2  chevrons  darg,^  accomp, 
en  chef  de  2  et.  d'or,  et,  en  pointe,  d\un 
iion  de  même, 

144  à  378.  A  expl.  pi.  ampl. 


Suivant  l'ordre  du  reg*.  l''  des  com- 
munautés : 

1.  Le  chapitre  de  l'égalise  Collégiale 
de  Saint- André  de  Châteaudun  : 

D*az,,  au  sautoir  éCor  et  un  bras  de 
même,  posé  en  pal,  broch.  sur  le  tout, 

2  à  26.  A  expl.  pi.  ampl. 

27.  La  communauté  des  religieux  de 
l'abbaye  de  Bonneval  : 

D'az.,  à  3  fleurs  de  lys  dor,  2  et  1^ 
et  3  gerbes  de  même  posées  î  en  chef^  2 
en  pointe. 

28  à  31.  A  expl.  pi.  ampl. 

32.  La  Communauté  des  religieux  de 
Citeaux  : 

D^arg,,  à  3  croissants  de  gu,,  2  et  1, 

33.  à  45.  A  expl.  pi.  ampl. 

46.  François  Huard,  docteur  en  théo- 
logie, prêtre,  prieur  de  Montigny,  près 
Châteaudun  : 

D*az,,  à  3  ombres  de  concombre  2 
etl. 

47  à  74.  A  expl.  pi.  ampl. 


CLAMECY 

Suivant  Tordre  du  registre  1"  : 

1.  N...  de  la  Soleine,  conseiller  du 
roi,  juge  ordinaire  civil  et  criminel  de 
la  ville  et  châtellenie  de  Clamecy  et 
receveur  des  tailles  et  du  sel,  audit 
lieu  : 

D'az.,  au  chevr.  d'or^  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  de  même  et,  en  pointe, 
de  3  glands  dor  2  et  1,  le  dei^nier  som- 
mé d'une  épée  d'argent^  mise  en  pal,  la 
pointe  en  bas, 

2.  François  de  Gentils,  écuyer,  s'  de 
Sombreve  et,  en  partie,  seigneur  de 
Boulay  : 

D^az.,  au  chevr.  d'or,  accomp.  de  3 
roues  de  Sainte-Catherine  de  même  2  et 
1,   la  dernière  servant  de  pommeau  à 
\  une  épée  haute  darg. 


551 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


552 


3.  Camille  Savary,  chevalier,  mar- 
quis de  Brèves  : 

EcaiHeléy  (Targ.  et  de  sa, 

4.  François  Girardot  de  Préfond,  sg-r 
de  Villaine  : 

Ecortele\  aux  1  ei  4  d^arg.  au  lion 
de  sa,  ;  aux  2  et  3  de  gueules  au  chevron 
d^arg, 

5.  Jean  Girardot  de  Sozay  : 
Porte  de  même. 

6.  Roger  Bougué,  écuyer,  seigneur 

de  Vellerv  : 

%/ 

D'az,^  d  2  chevr.  d'or^  accomp.  de 
3  trèfles  d'arg.  2  et  1. 

7.  Antoinette  Le  Maistre,  dame  de 
Corvol  Dembemard  : 

D*az,^  à  3  fleurs  de  souci  d'or^  tigées 
et  feuiUées  de  méme^  mal  ordonnées. 

8.  Henry  Gan,  écuyer,  8'  de  Val- 
lompré  : 

D^az.^  à  la  tour  donjonnée  et  créne- 
lée d^arg,^  enflammée  de  gu,,  avec  une 
grenade  de  sable  à  la  poitite^  aussi  en- 
flammée de  gueules. 

9.  N...,  veuve  d'Etienne  Despatis  : 
D^az.^  au  chevr,   d^arg,  accomp,  en 

chef  de  2  étoiles  d*or,  et^  en  pointe^  d'un 
croissant  de  même. 

10.  Roger  de  Chenory,  écuyer,  s'  de 
Champsimon  : 

D'az,^  à  2  chevrons  d'or, 

11.  George  Berthier,  écuyer,  s'  de 
Grandry,  gendarme  de  la  garde  ordi- 
naire du  roy  : 

D'az,^  au  chevr.  d*arg,^  accomp.  de 
3  étoiles  de  inéme^  2  et  1^  celle-ci  sur- 
montée  d*un  lion  aussi  d'arg, 

12.  Nicolas  Bonneau,  prôtre,  curé  de 
Brèves  : 

D'^az.^au  cerf  passant  d'arg.^  surm. 
de  3  étoiles  d'or^  rangées  en  chef. 


13.  Etienne  Grasset,  avocat  au  Par- 
lement, conseiller  du  roi,  maire  perpé- 
tuel de  la  ville  de  Clamicy  : 

D'az.f  à  la  fasce  d'or^  accomp,  de 
4  roses  d'argent^  3  rangées  en  chef^  une 
en  pointe. 

14.  Hugues-François  Joflfroy  : 

D'az.^  à  une  épée^d'arg,  mise  en  pal^ 
la  pointe  en  bas^  fichée  dans  Voreille 
d'un  cœur  de  même,  soutenue  d'une 
croix  de  Malte ^  aussi  d*arg,^  accostée  en 
chef  de  2  étoiles  de  même. 

15.  A  expl.  pi.  ampl. 

16.  Jean  Incelin,  chevalier,  seigneur 
de  Morasche  : 

D'az.^  à  la  fasce  d'argent,  chargée 
d'une  molette  de  sa. ,  et  accomp,  de  3  tê- 
tes de  léopard^  arrachées  d'or^  2  et  î. 

16  bis.  N...  de  Careaux,  femme  de 
Jean  Incelin,  chevalier,  seigneur  de 
Morasche  : 

D*az.^  à  une  levrette  courante  d'arg., 
accomp.  de  4  étoiles  de  même,  2  et  1, 

17.  18.  A  expl.  pi.  ampl. 

19.  Pierre  Grasset,  sieur  de  la  Brosse, 
officier  de  S.  A.  R.  Monsieur  : 

D'az,,  à  une  fasce  d'or,  accomp.  de  4 
roses  d'arg,,  3  rangées  en  chef,  1  en 
pointe. 

20.  A  expl.  pi.  ampl. 

21.  Pierre  Bogne,  conseiller  du  roi, 
commissaire  enquêteur,  examinateur 
en  rÉlection  de  Clamecy  : 

D*az.,  au  chevron  abaissé  d^or',  ac- 
comp. en  chef  d*une  gerbe  de  même  et, 
enpomie,  de  3  roses  d'or,  2  et  î. 

(A  Suivre.) 


553 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


554 


DEUXIÈME  PARTIE 

NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


LOUVENCOURT 


origu- 


La  maison  de  Louvencourt 
uaire  (le  Picardie  et  répaudue  en  Sois- 
sonnais  et  en  Bourgogne  a  été  main- 
tenue par  plusieurs  jugements  en 
1701, 1702  et  1703  ;  elle  a  fait  en  outre 
ses  preuves  pour  la  Grande  écurie  et 
pour  Malte. 

Les  chartes  mentionnent  Quintin  de 
Louvencourt  qui  assista  avec  plusieurs 
chevaliers  de  TAmiénois  à  la  dédicace 
de  réglise  d'Arronaire  en  1106  ;  Achard 
de  Louvencourt  vivant  en  1144;  Asse- 
lia,  chevalier  de  l'Amiénois  croisé  en 
n91  ;  Enguerrand  assista  au  siège 
d'Oisy  en  1254  ;  autre  Enguerrand, 
chevalier,  était  bailli  de  Lena  en  1346. 

La  filiation  suivie  remonte  à  Charles 
de  Louvencourt,  ccuyer,  sgr  de  Han- 
court,  mort  en  1528.  Charles  son  fils 
fut  maïeur  d'Amiens  en  1566-1567. 
Charles  IV  était  gentilhomme  de  la 
chambre  du  roi  en  1603  ;  Louis,  sgr  de 
Gournay  était  major  du  régiment  de 
Cavois  en  1689  ;  Charles  son  frère  sgr 
de  Ville  était  à  la  même  époque  capi- 
taine au  régiment  de  La  Roque  ;  Fran- 
Soi3,  leur  frère  aîné,  était  officier  au 
régiment  de  Picardie.  Ils  furent  tous 
maintenus  dans  leur  noblesse  le  30  juin 
1701  et  le  19  janvier  1702  par  arrêts 
des  commissaires  généraux  (1). 

Dans  la  branche  cadette  :  Claude- 
Barlhélemy  Honoré  de  Louvencourt, 
SST  de  la  Cour  de  Fief,  Rilleux  et  Blan- 

(I)  V.  D'Hozier  VII*  Registre  complémentaire. 


court,  enseigne  de  la  colonelle  du  ré- 
giment de  Poitou,  fut  maintenu  dans 
sa  noblesse  par  jugement  des  commis- 
saires généraux  le  6  décembre  1703,  à 
Paris;  ce  jugement  est  déclaré  com- 
mun aux  deux  jugements  de  1701  et 
1702,  ci-dessus  relatés. 

Jacques-Eustaclie,  fils  de  François, 
était  capitaine  au  régiment  de  Bouf- 
flers-Remiencourt  en  1710.  Claude- 
Henri,  chevalier  dé  Saint-Louis,  était 
capitaine  au  régiment  de  Bourbon- 
nais ;  François-Eustache  son  frère, 
chevalier  de  Saint-Louis,  était  capi- 
taine au  même  régiment,  puis  mayeur 
de  Montdidier  en  1768  et  1771. 

Jacques  de  Louvencourt  était  mous- 
quetaire de  la  Garde  à  cheval  du  roi 
en  1789  ;  Jacques-Eustache,  son  fils, 
dit  le  comte  de  Louvencourt,  officier 
de  chevau-légers,  épousa  le  30  juillet 
1782  Elisabeth- Antoinette  de  Campa- 
gne, dont  il  eut:  1.  Jacques-Jules- 
Auguste  qui  suit  ;  2.  Anne-François- 
Eugène,  qui  a  fait  la  Br.  B. 

Jacques-Jules-Auguste  de  Louven- 
court, dit  le  comte  de  Louvencourt, 
capitaine  au  régiment  de  Monsieur, 
en  1816,  ép.  N...  Aubert  de  Marqui- 
villiers,  dont  il  eut  : 

1.  Charles;  2.  Augustine- Louise- 
Marie,  mariée  à  Alphonse  de  Bouzier 
d'Estouilly. 

Br.  B.  —-  Anne-François-Eugène, 
appelé  le  vicomte  de  Louvencourt, 
chevalier  de  Saint-Louis,  officier  de  la 
Légion  d'honneur,  colonel  de  hussards, 
démissionnaire  en  1830,  ép.  Augustine- 
Marie  de  Johanne  de  Lacarre  de  Sau- 


555 


LE  BULLETIN   HéRALDIQUB  DE  FRANCE 


556 


mery,  fille  du  marquis,  gouverneur  du 
château  de  Chambord,  dont  il  eût  : 

1.  Marie-Anne-Buorène,  né  en  1819, 
marié  le  2  janvier  1843  avec  Marie- 
Julie  Johannet  d'Averdon,  dont  :  Jules 
et  Marie-Anne. 

2.  Marie- Augruste-Raoul,  général  de 
brigade,  marié  :  1"  en  1851  avec  Aga- 
rithe- Anne-Claudine  Hastierde  la  Joli- 
vette;2°le  25  août  1865  avec  Angé- 
lique-Anne Payen  de  Chavoix  ;  il  a  eu 
du  premier  mariage  :  Marie- An  ne- 
Raotd^  marié  en  1882  avec  Jeanne- 
Marie  Lerou  de  la  Chesnaye  ; 

3.  Louis -Marie-Georges,  conseiller 
général  de  Saône-et- Loire,  marié  en 
1858,  avec  lAKfx^-Isabeau  de  Roquefeuil 
dont  :  a.  Marie-Guillaume,  marié  en 
1 888,  avec  Félicité  -  Stéphanie  -  Alice 
Bohrer  de  Kreusnach  ;  b.  Louis-Marie- 
Henri,  sous-lieutenant  de  réserve,  ép., 
le  26  mars  1892,  Marie-Berthe-Julie 
Calvet,  fille  d'Honoré-/wfe«  Calvet  et 
de  feu  Magdelei ne  Alice  Vernazobres. 
—  Résid.  Montpellier  (Hérault),  et  Mor- 
let  (Saône-et-Loire). 

BRANCHE    CADETTE 

Nicolas  de  Louvencourt,  sgr  de  Fon- 
taine,  fils  puiné  de  Charles,  sgr  de 
Hancourt  et  de  Françoise  fiescot  vivant 
eu  1558,  a  fait  une  branche  qui  a  donné 
de  nombreux  officiers  à  Tarmée,  en- 
tr'autres  :  Marie-François-Joseph,  qua- 
lifié marquis  de  Louvencourt,  chevau- 
léger  de  la  garde  du  roi  en  1788,  che- 
valier de  Malte  et  de  Saint- Louis;  il 
prit  part  avec  le  titre  de  marquis  aux 
assemblées  de  la  noblesse  de  Picardie. 
Une  partie  de  la  terre  de  Roisin  fut 
érigée  en  majorât  en  sa  faveur  au  titre 
de  marquis  par  le  roi  Charles  X  le  16 
avril  1825.  Il  avait  épousé  Françoise- 
Aglaé-Félicité  de  Sainte  Aldegonde  de 
Noircarmes,  dont  il  eut  : 

1 .  Joseph-Louis-Maximilien-Ghislain- 
Adolphe,  qui  suit; 

2.    Louis  -  Ernest  -  Camille  -  Arthur 
comte  de  Louyencourt,  page  du  roi, 


secrétaire  d'ambassade,  décédé  en  1869, 
ép.  V  Augusta  de  la  Cour  de  Balleroy  ; 
2**  Emma  de  Gondrecourt;  il  a  eu  du 
second  lit  :  a.  Ghislain-Marie- Adolphe, 
né  en  1842  ;  b,  Marthe-Charlotte,  ma- 
riée à  Raoul  comte  de  Bourcier  de  Mon- 
thureux  ; 

3.  Charles  -  Arthur- Anatole-Ernest , 
marié  à  Zoé  Régnier,  sans  enfants  ; 

4.  Louis-Adolphe-Camille,  page  de 
Charles  X,  secrétaire  d'ambassade  de 
Belgique  à  Vienne  ; 

5.  Jenny  mariée  au  coiiite  de  Révi- 
gliasc  ; 

6.  Marie-Ghislaine- Aglaé,  mariée  au 
comte  d'Arschot  de  Schooohoven  ; 

7.  Alphonsine  -  Blanche  -  Charlotte - 
Félicité,  mariée  1°  au  comte  Daniel 
d'Etchegoyen  ;  2*  au  comte  Philippe- 
Isidore  d'Etchegoyen,  député. 

Joseph  -  Louis-Maximilien*Ghisl8in- 
Adolphe  de  Louvencourt,  marquis  de 
Louvencourt,  officier  de  la  garde  royale, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur  et  de 
Tordre  de  Léopold  de  Belgique,  décédé 
en  1863,  av.  ép.  Sidonie-Hyacinthe- 
Henriette-Cbarlotte  de  Flincs  de  Fres- 
noy,  dont  il  eut  : 

1 .  Louis-Joseph- Adolphe-Maximilien 
de  Louvencourt,  marquis  de  Louven- 
court, né  en  1830,  ép.  le  19  novembre 
1861  Marie-Emilie  Montaud,  fille  d'un 
conseiller  d'Etat  ; 

2.  Charles-Ohislain-Arthur,  officier 
de  cavalerie,  ép.  en  1878  Jeanne-Marie- 
Octavie  de  Béthisy,  sœur  de  Mme  de 
Goriolis  ; 

3.  Marie,  ép.  en  1852  Léon  de  Goët- 
nempren,  comte  de  Kersaint; 

4.  Hélène- Charlotte,  ép.  en  1853 
Louis -Léon  d'Avesgo,  comte  de  Coulon- 
ges. 

L^or^  à  trois  têtes  de  loup  arrachées  de 
sable  (armes  anciennes);  d'azur^  à  la 
fasce  d'or  chargée  de  3  tnerlettes  de  sa- 
ble et  accompagnée  de  3  croissants  d'or^ 
2  et  1,  (armes  nouvelles). 


557 


LB  BUI«LBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


558 


LES  FAMILLES  DE  MARTIN 
(en  Périg'ord) 

Lorsque,  dans  une  province,  on 
trouve  dans  la  noblesse  le  même  nom 
patronymique,  on  est  tenté  d'unir  les 
familles  qui  le  portent,  pour  n'en  faire 
qu'une  seule  et  même  maison.  On  de- 
Trait  tâcher  de  se  prémunir  contre  cette 
tendance,  source  d'erreurs  fréquentes. 
Xe  voyons-nous  pas  en  Périgord  deux 
familles  de  Lestrade  (Contie  et  la 
Gousse)  ;  quatre  de  Fayolle  (Tocane, 
Puyredon,  présidial  de  Sarlat,  Sarra* 
zac);  trois  du  Faure  (Montmirail,  Ro- 
chefort,  La  Jarthe)  ;  deux  de  Lambert  ; 
deux  de  Gérard  (du  Barri,  de  Lafûte); 
trois  de  Lafaye  (la  Martinie,  Auriac, 
Baudry);  deux  Durand;  trois  du  Puy 
[de  Trigonnant,  de  Brémond,  du  Bar- 
rail,  etc..  ;  qui  n*ont  absolument  aucun 
rapport  entre  elles?  Avec  des  noms 
aussi  répandus  que  ces  derniers,  il  n'y 
a  rien  d'étonnant  à  ce  que  la  parenté 
entre  grensen  portant  de  semblables  ne 
puisse  se  ]>rouver. 

On  me  permettra  d'essayer  de  classer 
les  différentes  familles  de  Martin,  que 
j'ai  rencontrées  dans  notre  province,  à 
proi>o8  de  l'intéressant  article  de  M.  le 
baron  de  Verneilh  sur  la  porte  du  logis 
de  Filolie  (1),  accompagné  d'un  char- 
mant dessin^  dans  lequel  il  dit  que  le 
nom  patronyque  de  Martin  a  été  aban- 
donné  par  les  seigneurs  de  La  Filolie, 
en  Thiviers. 

L 
MARTIN 

DE  LA  BASTmE, 
DU  TTRAC  DE  MABOBLLUS,  etC... 

Jusqu*à  présent  on  ne  connaissait,  au 
point  de  vue  périgoiirdin  (en  dehors 
d^alliances),  de  membres  de  cette  fa- 
mille, que  Jean  Martin^  évêque  de  Péri- 
gueux  de  1600  à  1612,  et  MM.  Henri, 


lie 


(i)  Les  notes  sont  reportées  h  la  suite  de  l'ar- 

:le. 


René  et  Roger  de  Martin  de  La  Bastide, 
père  et  fils,  venus  récemment  dans  la 
Dordogne  par  le  mariage  du  premier 
avec  M"''  Angèle  de  Terrasson,  fille  de. 
M"®  Adèle  de  Borros  de  Gamanson.  J'ai 
trouvé  qu'un  rameau  de  cette  maison 
habita  Périgueux  aux  xvi«  et  xvii®  siè* 
clcs^  et  a  même  donné  un  maire  à  cette 
ville  en  16J7. 

Saint-Allais,  dans  la  généalogie  des 
Martin  de  Marcellus  (2),  commet  une 
erreur  profonde  en  disant  ces  Martin 
originaires  du  Périgord.  Ils  sont  essen- 
tiellement Limousins  ;  ne  les  voyons- 
nous  pas  au  xv«  et  xvi®  siècles  occuper 
des  charges  importantes  dans  la  ville 
de  Limoges  (3)  ?  Chevalier  de  Ca- 
blanc  (4)  nous  dit  que  l'évêque  Martin 
est  du  Limousin.  Les  La  Bastide  l'ont 
toujours  considéré  comme  de  leur  mai- 
son :  il  porte  du  reste  dans  ses  armes 
la  tour  des  Martin  de  la  Bastide  et  de 
Marcellus;  il  écartelle  même  aux  2  et 
3  chargé  d'une  fasce  (5)  ;  or,  plusieurs 
lettres  datées  de  Limoges  et  signées  : 
La  Bastide  sont  scellées  des  mêmes  ar- 
mes écartelées  (6). 

Dans  Chevalier  de  Cablanc  (7)  nous 
lisons  que  Joseph  Martin,  conseiller  du 
roi,  maire  de  Périgueux  en  1617  i  estoit 
parent  du  feu  s''  évesque.  >  Il  est  donc 
bien  du  Limousin,  ce  qui  est  confirmé 
par  ceci  :  le  1"  juillet  1599,  baptême 
en  l'église  Saint-Front  d'Anne  Martin, 
fille  de  Joseph,  conseiller  au  présidial, 
et  de  Jeanne  de  Penaud,  tenue  par  Jean 
Martin  de  la  ville  de  Limoges  (8).  Il 
paraît  donc  prouvé  que  nos  Martin,  du 
présidial  de  Périgueux,  sortent  de  la 
même  souche  que  ceux  de  La  Bastide. 
(On  trouve  dans  les  registres,  etc..  les 
formes  :  Martin;  de  Martin;  des  Mar^ 

tins,) 

II. 

MARTIN   DE   LA  SALLE 

Je  ne  les  connais  que  par  V Armoriai 
du  Périgord  (9).  Leurs  armes  diflerent 
absolument  de  celles  décrites  plus  bas 
au  §  IIL  M.  de  Froidefond  dit  peu  de 


559 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


560 


choses  sur  eux.  Il  croit  que  les  maire 
et  consuls  de  Périgueux  s'y  rattachent  : 
pour  les  consuls,  je  ne  sais;  pour  le 
maire,  j'ai  démontré  le  contraire.  Ces 
Martin,  sieurs  de  la  Salle  et  du  Mai- 
gnauxy  ont  donné  un  lieutenant  à  la 
juridiction  de  la  Valouze,  et  un  juge  à 
celle  de  Corgnac  au  xvii®  siècle. 

III. 

MABTIN  DU  BIGORD,  CtC 

Jean  Martin,  écuyer,  sieur  du  Bigord 
et  Pierre  Martin,  écuyer,  sieur  de  Bou- 
naudie,  sont  inscrits  au  catalogue  des 
nobles  de  la  sénéchaussée  de  Sarlat, 
maintenus  par  Pellot  (10)  ;  ils  habitaient 
Brenac  et  Montignac-sur-Vézère.  L'Ar- 
moriai général  de  France  (12)  leur  donne 
comme  armes  :  â^azur^  à  une  gerbe  éCor^ 
accompagnée  de  quatre  étoiles  de  même^ 
et  surmontée  de  quatre  burelles  d^ argent, 
M.  de  Froidefond  démontre  que  les 
Martin  de  Montsec  (13)  sont  de  la  même 
famille.  Voilà  qui  déjà  les  distingue  des 
Martin  de  la  Bastide. 

Ces  Martin  étaient  en  Périgord  bien 
avant  l'arrivée  de  ceux-ci  ;  j'ai  trouvé 
en  effet  (14)  que  le  5  septembre  1587 
noble  Jean  Martin,  sieur  de  Bigort  (sic)^ 
épousa  Jeanne  de  Chaunac  ;  il  était  fils 
de  feu  noble  Pierre  et  de  Françoise  de 
la  Cassaigne,  sœur  d'un  Jean  de  la 
Cassaigne,  demeurant  à  Montignac. 
Ces  Martin-là  sont  donc  distincts  des 
premiers.  Si  rien  ne  s'oppose  à  ce  qu'ils 
puissent  se  rattacher  aux  Martin  de  la 
Filoliej  rien  n'engage  encore  à  admet- 
tre cette  jonction. 

IV. 

MABTIN  DE  LA  FILOUE 

Mon  excellent  ami  P.  Huet  et  moi 
avons  trouvé  dans  les  archives  de  Bu- 
rée,  appartenant  à  son  parent  M.  de 
Tessières,  que  le  nom  patronymique  des 
La  Filolie^  en  Thiviers,  était  Martin, 
Le  vicomte  de  Gérard»  dans  une  de  ses 
notes,  en  a  aussi  la  preuve.  M.  le  baron 


Verneilh  (15)  mentionne  la  disparition 
de  ce  nom  patronymique  au  xvi«  siè- 
cle; inutile  donc  d'y  revenir.  Quelles 
sont  leur  armes?  Comme  mon  honora- 
ble maître  et  ami  M.  de  Verneilh,  je 
l'ignore,  surtout  ne  sachant  à  quelle 
source  M.  de  Froidefond  puise  celles 
décrites  dans  son  remarquable  ou- 
vrage (16)  :  de  gueules^  au  lion  d'or  ac* 
costé  de  deuoi  épées  hautes  du  même. 

J 'ai  trouvé  (17)  un  Pierre  deLa  Filolie, 
écuyer,  seigneur  de  la  Reymondie.  de- 
meurant en  1627  au  repaire  d'Âziniè- 
res,  en  Breignac  (Bas-Limousin).  M.  de 
Froidefond  parle  de  ces  La  Filolie  en 
Limousin  en  les  unissant  à  ceux  de 
Thiviers.  Ils  portaient  (18)  :  un  lion  d*or 
sur  champ  de  gueules^  mais  sans  épées, 
ce  qui  ressemble  beaucoup  à  récussou 
décrit  plus  haut  :  mais  rien  ne  vient 
plaider  en  faveur  de  leur  jonction  avec 
les  Martin  de  la  Filolie,  de  Thiviers. 

On  rencontre  près  d'Ajat  et  de  The- 
non,  au  xviv  siècle,  des  La  Filolie  sans 
autre  nom  patronymique  ;  je  citerai  au 
hasard  :  Arnaud  de  la  Filolie,  écuyer, 
sieur  de  la  Garde,  époux  d'Anne  Pas- 
quet,  et  père  d'un  Pierre,  écuyer,  sieur 
de  la  Serve,  marié  en  1654  (19).  Passé 
cette  date,  je  ne  les  retrou\e  plus.  Il  y 
a  plus  de  possibilité  pour  eux  que  pour 
les  précédents  qu'ils  soient  un  rameau 
des  Martin  de  la  Filolie,  en  Thiviers. 

(Extrait  du  Bulletin  de  la  Société 
Historique  et  Archéologique  du  Péri^ 
gord,  1892.) 

C'«  DE  Saint- Saud. 


(1)  Bulletin  de  la  Société  archéologique  du 
Périgord;  1892,  p.  58. 

(2)  Nftbiliaire  universel  de  France,  III. 
p.  238. 

(3)  Léonard  Martin,  premier  consul  en  1489, 
marié  vers  cette  date  avec  Anne  (de  Pierre- 
Burfières)  de  Ghambérel;  Jean  Martin,  sei- 
gneur de  la  Bastide,  prévôt  des  consuls  en  1568  ; 
Michel,  son  frère,  président  au  présidial  à  la 
même  époque.  (Archives  du  château  de  La 
Bastide.) 


561 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


562 


(i  ei  7)  Histoire  de  la  ville  de  Périgueux, 
manuscrit  de  Joseph  Chevalier  de  Ca blanc,  à  la 
bibliothèque  de  la  ville  de  Périgueux. 

{5)  Sigillographie  du  Périgord,  2™«  édi- 
iioa,  par  Ph.  de  Bosredon,  p.  361. 

<0)  Fonds  SainhAslier,  à  la  bibliothèque  de 
L)  \ille  de  Périgueux. 

(K)  Archives  municipales  de  Périgueux,  GG 
:it.  r*  28,  V. 

(9)  Edition  de  189f,  p.  334. 

HO)  Archives  de  Gérard,  et  de  la  Gironde, 
»:.  3339. 

rii)  Bibliothèque  nationale  :  Mss.,  Armoriai 
litf  1696,  registre  Guyenne,  p.  450. 

1 13)  Une  branche  des  Martin  de  Monlsec  se 
tixa  à  Beau  mont  au  siècle  dernier  :  une  autre 
s'établit  en  Bordelais  vers  1740,  où  elle  posséda 


les  fiefs  de  Reignac,  la  Mothe  Saint-Lou-* 
bès,  etc.;  elle  a  donné  un  conseiller  au  Parle- 
ment de  Bordeaux.  (Archives  de  M.  de  Bois- 
ville.) 

(14)  Archives  départementales  de  la  Gironde  : 
B.  Cour  des  Aides,  enregist.  des  Edits  royaux; 
registre  1631-43;  f»  198,  V. 

(15)  fiM//6/tn,  déjà  cité. 

(16)  Armoriai  du  Périgord,  édition  de  1891, 
I,  p.  209. 

(17)  Archives  de  Saint-Exupéry,  au  château 
d*Arasse. 

(18)  Nobiliaire  du  Limousin,  par  Nadaud. 

(19)  Archives  départementales  de  la  Dordo- 
gne,  G.  Ihsinuations  de  la  sénéchaussée  de 
Périgueux. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DU  MOIS  DE    SEPTEMBRE 

BT  HAPPBL  DBS  MOIS  PB<ciOBNT8 


Jean  de  Chantemerle  de  Villette,  fils 
de  Louis-Stanislas-Xavier  Jacquelot  de 
Chantemerle  de  Villette,  et  de  Madame 
née  Marie  Bayon,  avec  Marie  de  Cour- 
tin  de  Neuf  bourg",  fille  de  J^aw-Baptiste 
comte  de  Courtin  de  Neufbourg",  et  de 
défunte  Marie- Louise -Herminie  Cote, 
sa  seconde  femme . 

Le  mariage  a  été  célébré  le  16  juin 
dernier,  au  château  de  Beauvoir,  près 
de  Boën  (Loire).  S.  S.  le  pape  Léon  XIII 
avait  daigrné  accorder  aux  époux  sa  bé- 
nédiction apostolique. 

La  famille  Jacquelot,  seigneurs  de  la 
Motte,  Boisrouvray,  Beaufort,  Dugué, 
de  risie,  de  la  Sauldraye,  de  Ville- 
Deave,  barons  de  Canzillon,  en  Breta- 
gne, est  originaire  de  TAnjou.  Jean 
Jacquelot,  conseiller  au  parlement  de 
Paris  en  1553,  fut  père  d'Adrien,  con- 
seiller au  présidial  d'Angers,  puis  au 
parlement  de  Bretagne,  en  1576. 

Cette  famille  a  donné  depuis  cette 
dernière  époque,  plusieurs  conseillers 


aux  parlements  de  Paris  et  de  Breta- 
gne, un  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  roi  en  1650  ;  un  vicaire 
général  de  Vannes,  abbé  de  Saint-Jean - 
des-Prés  en  1784;  un  sénateur,  en 
1876.  Elle  est  divisée  en  deux  bran- 
ches :  P  celle  de  Boisrouvray,  en  Bre- 
tagne, dont  le  chef  est  Maurice,  comte 
de  Boisrouvray;  et  par  celle  de  Chan- 
temerle, en  Bourgogne. 

D*azur^  au  vhevron  d'argent^  accom- 
pagné en  chef  de  2  mains  appaumées  de 
même^  el^  en  pointe^  d'un  lévrier  d'ar-^ 
genl^  colleté  de  gueules^  bouclé  d'or. 

Devise  :  Prompt  et  fidèle. 

(Voir,  pour  la  famille  de  Courtin  de 
Neufbourg,  le  Bulletin  de  1887,  col.  682). 

Uazur^  d  3  croissants  d'or. 


Marie-Charles  de  Cadolle,  comte  de 
Cadolle,  marquis  de  Durfort,  capitaine 
adjudant-major  au  122®  régiment  de 


&63 


LE  BULLETIN  HéRA.LOIQUE  DE  FRANGE 


56^ 


ligne,  veuf  de  Agathe-Marie-Louise 
ClaretdeFleurieu,  fils  de  Paulin-Joseph 
et  de  MeLvie-Cécile  de  BoussairoIIes,  tous 
deux  décédés;  avec  Marie- Marguerite 
de  Ginestous,  fille  de  (?(?>a^<i-Marie  de 
Ginestous,  vicomte  de  Ginestous,  ba- 
ron de  la  Liquisse,  et  de  Marie-Edwige 
de  Robert  d'Acquéria  de  Rochegude. 
*  Le  mariage  a  été  célébré  à  Mont- 
pellier le  25  juin  1892. 

Les  témoins  de  la  mariée  étaient: 
Ernest  comte  de  Rochegude,  receveur 
des  finances  en  retraite,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  son  grand'oncle,  et 
Charles  vicomte  de  Vergnette-Lamo- 
the,  son  oncle  par  alliance;  ceux  du 
marié  étaient:  Charles- An  toi  ne  baron 
de  Saizieu,  ancien  officier,  son  oncle 
maternel,  et  Antoine  vicomte  de  Sa- 
porta,  son  beau  frère. 

(V.  pour  la  maison  -de  Cadolle,  en 
Languedoc,  le  Bulletin  de  1887,  col. 
342,  363;  1889,  col.  172). 

De  gueules^  au  croissant  renverse 
d'argent  en  chef^  et  une  étoile  d'or  en 
pointe, 

La  maison  de  Ginestous  est  une  des 
plus  anciennes  du  Bas- Languedoc.  Elle 
tire  son  origine  du  château  de  Galand, 
entre  Sumëne  et  Saint-Roman  dans  les 
Basses-Cévennes,  où  elle  a  possédé 
très  anciennement  la  seigneurie  du 
château  de  Galand  et  d'autres  seigneu- 
ries importantes,  notamment  celle  de 
Ginestous  dont  elle  prit  le  nom. 

Les  preuves  de  noblesse  faites  devant 
M.  de  Bezons  en  1668  donnent  à  cette 
maison  une  filiation  suivie  depuis  1215; 
les  preuves  faites  devant  les  Etats  de 
Languedoc  par  François- Armand  ba- 
ron de  la  Liquisse,  chef  de  la  branche 
aînée,  et  les  preuves  de  Cour  faites  par 
la  branche  cadette  des  marquis  Gines- 
tous en  remontent  la  filiation  non  in- 
terrompue à  1181. 

Cette  maison,  très  distinguée  par 
ses  services  militaires  et  ses  alliances, 
a  fait  un  grand  nombre  de  branches 


la  plupart  éteintes.  La  branche  ainée^ 
dont  le  père  de  la  mariée  est  le  cheri 
existe  à  Montpellier,  avec  un  rameauj 
établi  à  Cavaillon  (Vaucluse);  la  brani 
che  cadette  titrée  marquis  de  Ginesj 
tous  par  lettres  patentes  en  1753»  étai^ 
encore  représentée  il  y  a  quelques  an^ 
nées  dans  Tarrondiasement  du  Vigani 
(Gard).  Une  branche  dite  des  marquis 
de  la  Tourrette,  en  Vivarais,  s'éteigni^ 
par  mariage  à  la  fin  du  xvii»  siècle,] 
dans  la  maison  de  la  Rivoire,  qui  prit 
le  nom  de  la  Tourette  {Armor  de  Za/i^ 
guedoc,  I,  227-231;  II,  428-433). 

Ecarteléj  aux  1  et  4  dor^  au  lion  ram- 
pant de  gueules  armé  ei  lampassé  de 
sable ^  qui  est  de  Ginestous;  aux  2  et  :i 
d^argeni  à  trois  fasces  crénelées  de  cinq 
créneaux  de  gueules^  qui  est  de  Mont- 
dardier. 

Devises  :  Nec  vi  nec  tnetu  ;  —  Stahit 
atqrtë  florebit. 


««^^^M«W^»<^K«W«M^# 


Marie- Joseph-FerdiVwind  de  Barruel, 
le  sixième  des  fils  de  feu  Louis-René- 
Henri-Alfred  de  Barroel  de  Bavas  St- 
Pons,  marquis  de  Barruel- Bavas  et 
d'Antoinette  -  Af^/tnd  de  Bardonenche 
marquise  douairière,  avec  Marie-Thé- 
rèse de  Camaret,  fille  de  Auguste-Jo- 
seph de  Camaret  et  de  Marie-Sophie- 
Clotilde  de  Millaudon-Condurier. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  10  août 
à  Pernes  (Vaucluse). 

(Voir  pour  la  maison  de  Barruel  en 
Vivarais,  le  Bulletin  de  1888,  col.  173). 

Z)'or,  d  la  bande  dazur^  chargée  de  3 
étoiles  dargent. 
Devise  :  Virtute  sideris , 
Cri  :  V%vat  Rex  ! 

La  famille  de  Camaret,  originaire  du 
bourg  de  Caromb,  au  diocèse  de  Car- 
pentras,  et  fixée  à  Pernes,  au  Comtat 
Venaissin,  est  connue,  dit  Courcelles, 
par  filiation  suivie  depuis  le  milieu  du 
XVI®  siècle,  et  a  compté  de  nos  jours  un 
évêque  de  Fréjus. 


.Vm 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


566 


Suivant  Pithon-Curt,  elle  serait 
^ri^inaire    des    environs    d'Orange , 

.  -^e  trouve  Gamaret,  anciennement 

.amaret.  Guy  IV ,  de  la  maison 
!  >  Armands  de  Mirmande,  transigea 
^ur  la  terre  de  Camaret  et  les  fiefs  en 

pendant  avec  Guillaume  et  Raymond 
i"  Chamaret,  fils  de  feu  Odon,  qui  en 
^e.'urent  pour  leur  part  les  deux  tiers, 
.:f  3  des  kalendes  de   novembre  1254. 

lillaume  et  Raymond  de  Chamaret 
-odirent  hommage  à  Giraud  Adhé- 
::.ar,  seigneur  Grignan,  au  mois  de 
j;il!et  1255  ;  Pierre  de  Camaret,  fils  de 
•iiiillaume,  ép.lel2des  kalendesde  no- 
tmbre  1262,  dans  le  palais  épisc^pal 
'."  Saint- Paul-Trois-Châteaux,  Philip- 
•:ne,  fille  de  Pierre  des  Armands  de 
)]:rmande,  11®  du  nom  et  de  Mabille 
\^  Pierrelatte,  dame  en  partie  de  Ca- 
::aret,  Vauréas  et  Pierrelatte. 

Guillaume  son  aïeul  donna  pour 
ict  à  la  mariée  les  co-seigneuries 
le  Camaret  et  de  Vauréas.  L'évê- 
|ue  acheta  de  Guillaume  de  Camaret, 
e  château  de  ce  nom  et  le  fief  de  Cor- 
Masa,  pour  son  église. 

Joseph-Gabriel  de  Camaret,  capi- 
taine dans  le  régiment  d'infanterie 
iï'  la  Fare-Lopis,  vivait  vers  1690; 
il  avait  épousé  Marie-Anne  de  Qui- 
qoeran-Ventabren.  N.,  de  Camaret 
était  lieutenant  des  maréchaux  de 
France  en  1789,  en  Provence. 

La  branche  aînée  était  représentée  à 
notre  époque  par  Louis-Joseph  de  Ca- 
ffiaret,  marié  avec  Armandine  de  Fro- 
ment, dont  :  Ludovic  de  Camaret.  ca- 
pitaine d'artillerie,  marié  à  Henriette 
<ie  Bimard  ;  Thérèse  et  Henriette  de 
Camaret. 

I^e  gueules  y  au  chevron  cTor^  acconi- 
l'agile  de  3  croissants  de  même. 


^^%^^^«^^^k/\^^k^^^^ 


Guillaume  -  Germain  -Marie-Gabriel- 
Jpan,  comte  de  la  Moussaye,  lieute- 
nant au  2®  dragons,  fils  de  Alain,  vi- 


comte de  la  Moussaye  et  de  Geneviève 
de  Palys,  avec  Henriette  Bruys  des 
Gardes,  fille  de  feu  Abrial  Bruys  des 
Gardes  et  de  Madame,  née  Marguerite 
Paillard. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris 
dans  les  premiers  jours  du  mois  de 
septembre.  Les  témoins  étaient  :  pour 
le  marié  :  le  comte  de  Palys  et  le  colo- 
nel Curcy  ;  pour  la  mariée  :  M.  de  la 
Guibourgère,  capitaine  au  65®  de  ligne 
et  M.  Louis  Hallemant. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  la  Moussaye,  en  Bretagne,  ramage 
de  la  maison  de  Penthièvre  le  Bulletin 
de  1888,  col,  422)  en  ajoutant  que  Raoul 
de  la  Moussaye  se  croisa  en  1249,  et 
Olivier,  son  frère  aîné  après  lui  en 
1269.  Le  nouveau  marié  a  trois  frères 
et  deux  sœurs. 

D'or^  fretté  d'azur  de  6.  pièces. 

Devise  :  Hounrwur^  Hounnour  à 
Moussaye  !  (En  souvenir  des  mots  pro- 
noncés par  Jean  III  duc  de  Bretagne, 
en  voyant  eu  1339  Geoffroy  de  la  Mous- 
saye revenir  vainqueur  d'un  parti 
d'anglais  qui  ravageait  les  environs  de 
Dole.) 

La  couronne  ducale  fut  reconnue  à 
cette  maison  comme  souvenir  et  preuve 
de  sa  descendance  des  comtes  de  Pen- 
thièvre, d'après  un  avis  du  coneeil  du 
sceau  adressé  en  1829  au  marquis  de 
la  Moussaye. 

La  famille  Bruys  des  Gardes  est  ori- 
ginaire de  Bourgogne.  Le  frère  de  la 
mariée  était  arrière  petit  fils  de  M. 
Bruys  de  Charly,  député  au  Corps  lé- 
gislatif, chevalier  de  Tordre  de  la 
Réunion  et  du  comte  Abrial,  grand 
juge  et  sénateur,  et  petit-fils  de  M. 
Bruys  des  Gardes,  ancien  secrétaire 
du  comte  d'Artois. 

(V.  le  Bulletin  de  1888,  col.  605.) 

Uargeni^  d  la  bande  fascée  d'azur  et 
d'or. 


.^A^'!^iM^r«'«<%MM«v 


567 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


568 


Fernand  d'Hébrard  de  Saint-Sulpice 
du  Rocal,  fils  de  MHTÎe-Alfred  d'Hé- 
brard  et  de  Clémence  Ludomille 
Loyaerts  (fille  de  Félix  Loyaerts  et  de 
Joséphine  Pitteurs,  qui  était  veuve  du 
comte  d'Astier)  avec  Eugrénie  de  Boute- 
ville,  fille  de  feu  Eugène  baron  de 
Bouteville,  conseiller  général  du  Nord 
et  de  Rosalie  Desraoutiers  (fille  de  feu 
Ernest  Desmoutiers,  conseiller  général 
et  de  Madame  née  Desmoutiers. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  6  sep- 
tembre en  réglise  d'Hornaing  (Nord). 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
comte  de  Bonal,  de  TAgenais,  son  cou- 
sin et  le  général  de  division  comte  des 
Garets  ;  ceux  de  la  mariée  :  le  baron 
de  Bouteville,  son  frère  et  le  baron  des 
Rotours,  député  du  Nord,  son  cousin. 

La  famille  d'Hébrard  de  Saint-Sul- 
pice du  Rocal,  dont  la  seconde  bran- 
che existe  seule  unit  Tillustration  des 
alliances  à  une  grande  ancienneté.  La 
terre  de  Saint-Sulpice,  en  Quercy, 
qu'elle  possédait  déjà  à  la  fin  du  xii^ 
siècle  lui  appartient  encore. 

(V.  le  Bulletin  de  1889,  col.  595  ;  et 
1891,  col.  49,  74). 

Ecaltelé^  aux  1  et  4  d*azur  à  3  mO' 
letles  (Véperon  à  8  pointes  cTor  posées  2 
et  1^  au  chef  échiqueté  de  trois  traits 
d*or  et  de  gueulds^  qui  est  d'Hébrard, 
sgrs  du  Rocal  et  de  Cadrés  ;  aux  2  et  3 
d'argent  parti  de  gueules^  qui  est  d'Hé- 
brard,  sgrs  barons  de  Saint-Sulpice. 
Supports  :  Deux  griffons. 
Couronne  de  comte  et  de  vicomte. 

Devise  :  Majorum  memoria  prolem 
custodit, 

La  famille  de  Bouteville  ou  Boutte- 
ville  répandue  en  Picardie  et  en  Bre- 
tagne, y  a  toujours  tenu  un  rang  dis- 
tingué par  ses  alliances  et  ses  services. 
Parmi  ses  alliances  les  plus  connues 
nous  citerons  les  Aufi^ray,  Conmiûges, 
Carné,  Gondrecourt,  Goulaine  et  Rohan. 
Elle  figure  dans  les  recueils  héraldi- 
ques avec  des  armes  différentes. 


V Armoriai  de  1696  donne  à  Robert 
Boutteville,  avocat  au  parlement  et 
aux  sièges  royaux  de  Péronne  :  De  si' 
nople^  aune  bande  d'argent  chargée  d\(n 
croissant  de  sable. 

Ce  sont  les  armes  portées  par  les 
Bouteville  de  Picardie,  dont  les  diver- 
ses branches,  d'après  la  France  Héral- 
dique  t.  II,  p.  63,  étaient  représentées 
en  1875  par:  1.  le  comte  de  Bouteville 
à  Paris  ;  2.  le  baron  Eugène  de  Boute- 
ville, conseiller  général  du  Nord,  c'est 
le  père  de  la  mariée  ;  3.  N..  de  Boute- 
ville, maire  dans  le  département  de  lu 
Somme;  4.  Edouard  de  Bouteville  à 
Péronne. 

De  sinople,  à  la  bande  d'argent  char- 
gée  en  cœur  d'un  croissant  de  sable. 


^^^b^^M^^^^^^^^^^^ 


Jacques-Marie-César,  comte  d'Or- 
léans, fils  de  défunts  Jacques-Marie- 
Jean-Joseph-Albéric,  comte  d'Orléans 
et  de  Césarine-Eve-Louise  Gudin,  avec 
Marie- Valérie-Laurence-Mathilde  d'Ay- 
mar de  Chateaurenard,  fille  de  Pîerre- 
François-Frédéric,  marquis  d'Aymar 
de  Chateaurenard  et  de  Marie-Aurélie- 
Mathide  de  Suffren . 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  28 
septembre  par  Mgr  d'Hulst,  en  la  cha- 
pelle des  catéchismes  de  l'église  de 
Saint-François-Xavier. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marie  : 
ses  oncles  le  vicomte  d'Orléans  et  le 
comte  Gudin  ;  pour  la  mariée  :  son  on- 
cle le  comte  de  Suffren  et  son  cousiu  le 
marquis  de  Beauvoir. 

(Voir  pour  la  maison  d'Orléans,  le 
Bulletin  de  1892,  col.  374). 

D* argent^  à  3  fasces  de  sinople,  accont" 
pagnées  de  7  tourteaux  de  gueules^  3^ 
3  et  1. 

La  maison  d'Aymar  est  originaire  de 
Provence,  et  distinguée  parmi  les  fa- 
milles parlementaires  par  ses  services 
et  ses  alliances. 

Guillaume  Aymar,  reçu  conseiller  au 


569 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


570 


parlement  d'Aix  le  21  mars  1553,  ex- 
posa plusieurs  fois  sa  vie  au  service  du 
ri'i  dans  les  guerres  de  religion  et  fut 
fait  prisonnier  par  les  Ligueurs.  II  mou- 
rut en  1607,  doyen  du  parlement  où 
fies  petits-fils  siégeaient  déjà  comme 
coQseiliers  ou  présidents  à  mortier.  11 
svait  épousé  Gautheronne  d'Estienne, 
Joot  il  laissa  :  1^  Joseph,  seigneur  de 
^•Qtlaur,  président  à  mortier,  qui 
ur  laissa  que  des  filles  ;  2»»  Jean-André, 
i::  Vffermite,  conseiller  au  parlement 
.e  Toulouse,  puis  à  celui  de  Provence 
*^a  1596  ;  3«  Honoré,  seigneur  de  Mont- 
:allier,  conseiller  au  parlement  d'Aix, 
;ui  n'eut  que  des  filles  ;  4°  Sylvin,  qui 
jeut  pas  de  postérité;  5"  François 
i  Aymar,  seigneur  de  Sainte-Catherine, 
puis  de  Montsallier,  et  enfin  baron  de 
'iiateaurenard,  président  à  la  cour  des 
*omptes  d'Aix,  qui  acquit  le  14  novem- 
bre 1630  la  baronnie  de  Ch^teaurenard. 
"  eut  pour  fils  P  Jean-François,  qui 
5  lit  ;  2°  Joseph,  auteur  de  la  branche 
miette,  qui  suivra  ;  3<>  François-Félix, 
'^pitaine  du  régiment  Royal,  connu  à 
i'i  cour  de  Louis  XIV  sous  le  nom  de 
^narquis  de  Chateaurenard,  mort  sans 
âiliance  après  22  campagnes,  membre 
^'  l'académie  d'Aix. 

Jeaa-François  d'Aymar  d'Alby,  ba- 
ron de  Chateaurenard,  conseiller  au 
parlement  de  Provence  en  1673,  épousa 
Françoise  de  Grolée  Viriville.  Joseph 


d'Aymar  d'Alby,  leur  petit-fils,  baron, 
puis  qualifié  marquis  de  Chateaure* 
nard,  premier  consul  d'Aix,  ne  laissa 
qu'une  fille  unique,  Sextie-Gabrielle, 
mariée  en  1727  à  Jean-Louis  de  Tho- 
massin,  marquis  de  Saint- Paul,  prési- 
dent à  mortier  au  parlement  de  Pro- 
vence. 

La  branche  cadette  venue  de  Joseph 
d'Aymar,  baron  de  Montsallier,  sei- 
gneur de  Sainte-Catherine  en  1619,  fils 
puîné  de  François  d'Aymar,  baron  de 
Chateaurenard  et  d'Anne  d'Alby  a 
donné  :  Louis-Joseph  d'Aymar,  comte 
de  Chateaurenard,  marquis  de  Mont- 
sallier, etc.,  brigadier  des  armées  du 
roi,  chevalier  de  Saint-Louis,  mort  en 
1791,  laissant  pour  fils  Françoise-Ga- 
briel le- Augustine  de  Chevigné  ;  Henri- 
Marie  d'Aymar,  comte  de  Chateaure- 
nard, marquis  de  Montsallier,  marié  en 
en  1813  à  Joséphine-Cliristine  de  Ville- 
neuve-Bargemont,  dont  :  François-Fré- 
déric marquis  d'Aymar  de  Chateaure- 
nard, ancien  ministre  plénipotentiaire, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  marié 
avec  Marie- Amélie-Mothilde  de  Suffren 
et  père  de  Henri-Noël ,  de  M"*  Scipion 
du  Roure  et  de  la  mariée. 

De  gueules,  à  la  colombe  essorante 
(Vargentf  tenant  en  son  bec  un  rameau 
à!or^  au  chef  cousu  d'azur^  charge'  de  3 
étoiles  d^or. 


DÉCÈS  DU  MOIS    DE    SEPTEMBRE 

BT  RAPPBL   DBS   MOIS   PB^CiOBIfTS 


Charlotte -Adélaïde  Domet  de  Mont, 
^euve  d'Hector-Ernest -Humbert  de 
•^ûubeyran  de  Saint- Prix,  est  décédée 
•e  H  août  en  son  château  de  la  Bâtie - 
Tour-du-Vère ,  en  Bas-Dauphiné,  à 
'%  de  81  ans.  Elle  était  fille  de  feus 
Wiarles-Anne-Joseph  Domet  de  Mont, 
lieutenant  de  cavalerie,  mousquetaire 
iu  roi,  chevalier  de  Saint-Louis  et  de 


la  Légion  d'Honneur,  et  de  Lucie- 
Pierrette  de  Bourges  de  Maillot  de 
Rahon. 

La  famille  Domet,  originaire  d'Ar- 
les, s'établit  à  Lons-leSaulnier,  au 
commencement  du  xvi"  siècle,  à  la 
suite  des  princes  d'Orange,  de  la  mai- 
son de  Châlons.  Elle  se  divisa  en  deux 
branches,  de  Vorges  et  de  Mont,  tou- 


571 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


57; 


tes  deux  repréîeiitées.  La  seconde  tire 
son  nom  du  fief  deiîontsous-Vaudrey, 
qu'elle  posséda  jusqu'à  la  Révolution. 
Elle  prit  ses  principales  alliances  dans 
les  familles  de  Janson,  dd  Brun,  Gri- 
vel,  Tinseau,  Froissard-Broissia,  Scey, 
Marrelier  de  Verchamps,  du  Visenay, 
Marguier  d'Aubonne,  du  Coig-net  des 
Gouttes,  Husson  de  Sampig-ny,  etc. 

D'or^  à  Vorme  arraché  de  sinople. 

Devise  :  Virtus  omnia  domet. 

La  famille  de  Soubeyran,  orisfinaire 
de  la  maison-forte  de  Soubeyran,  pa- 
roisse de  Saint-Barthélemy-ie-Pin,  en 
Haut  Vivarais,  s'établit  après  Tincen- 
die  de  la  maison  patrimoniale,  par  les 
huguenots  en  1704,  dans  la  paroisse 
de  Saint-Prix,  où  elle  possédait  des 
biens  et  quelqnes  droits  féodaux.  Elle 
fournit  quinze  officiers,  dont  deux  frè- 
res se  distinguèrent,  en  Amérique  sous 
Lafayette,  deux  chevaliers  de  Saint- 
Louis,  un  commissaire  du  roi  en  Vi- 
varais, un  receveur  général  des  finan- 
ces en  la  généralité  de  Tours,  des 
magistrats,  des  juges  seigneuriaux, 
six  générations  successives  d'avocats 
en  parlement,  un  membre  de  la  Con- 
vention, etc. 

Peu  avant  la  Révolution,  le  chef  de 
cette  famille  était  Antoine  de  Soubey- 
ran,  écuyer,  conseiller  du  roi  sieur  de 
Beauvoir,  baillif  d'épée  et  juge  géné- 
ral de  Chalancon  et  la  Tourette,  co-sgr 
de  la  baronnie  de  Retourtour,  sgr  des 
Besses,  l'Héritier,  Eaux,  Romanet, 
Bannelières  et  de  la  maison-forte  de 
Boulieu,  sgr  direct  de  Saint-Prix,  les 
Konières,  Mounens,  Saint-Julien-la- 
Brousse,  Cluac  et  Saint-Jean-Chambre, 
qui  mourut  sans  postérité.  Son  oncle 
était  Claude  de  Soubeyran  de  St-Prix, 
écuyer,  conseiller  du  roi,  docteur  en 
droit,  avocat  en  parlement,  baillif  d'é- 
pée  et  juge  général  du  comté  de  Crus- 
sol  et  de  la  principauté  de  Soyons,  sgr 
du  Serre,  Montcoupier,  le  Chambon, 
Chanebon  et  le  Trémolet;  il  épousa 
Catherine  de  Vinceua  de  Mazade,  et 


fut  père  de  Hector  de  Soubeyran  d( 
Saint-Prix,  député  de  l'Ardèche  à  l'As- 
semblée législative,  à  la  Convention 
nationale  et  au  Conseil  des  Cinq-Cents 
beau-père  de  la  défunte.  M"*'»  de  Saint 
Prix  laisse  un  fils,  Camille  de  Soubey 
ran  de  Saint  Prix,  père  de  Humbert 
avocat  à  la  cour  de  Lyon. 

La  famille  Soubeyran  s'allia  au: 
familles  Garnier  des  Hières,  Bancel 
de  Vernes,  Pélissier  du  Besset,  Fay 
Solignac,  de  Reboulet,  d'Arscheneis 
ches,  du  Trémolet  de  Lacheisserie,  d 
Chambonas  d 'Abrijon ,  Androl  d 
Grusse,  Monteilz  de  Plafay,  de  Vin 
cens  de  Mazade,  de  Bouvier  de  Cachan 
en  Vivarais;  d'Aigremont,  de  Mai 
gonne,  en  Touraine,  etc. 

D^azur^  au  buste  féminin  d'or^  cm  i 
ronné  et  chevelé  aussi  d'or,  accosté  t  .1 
deux  croissants  du  même  en  chef  ;  cot  ) 
pé  :  d''arge7it^  aux  trois  tours  de  gueul  \ 
posées  2  et  1^  au  chef  de  gueules^  char  i 
de  3  màcles  d* argent.  ' 

Devise  :  Ainsi  lou  vouaut  lou  So  h 
beyran. 


.AMAAMMAM^M^^M^ 


La  baronne  de  Marbotin-Sauvic 
née  de  Labat  de  Sàvignac,  est  déc 
dée  le  19  août  dernier,  à  Bordeau 
dans  un  âge  très  avancé. 

Fille  de  Charles-Léonard  de  Lah. 
de  Sàvignac,  et  de  Catherine  Amani 
de  Ruât,  elle  avait  épousé,  eti   18: 
Pierre-François-Joseph   de    Marbotî 
baron  de  Sauviac,  officier  supérieur 
chevalier   de    Saint-Louis,    dont  : 
Charles,  baron  de  Marbotin-Sau  vit 
ancien  préfet,  chevalier  de  la  Légi 
d'honneur,  chef  du  nom  et  des  arm» 
père  de  la  comtesse  de  Bailleax  et 
Mlle  de  Marbotin  ;  2.  Madame  de  V« 
neilh-Puyrasean. 

La  famille  de  Marbotin,  qui   par 
originaire  de  Florence,  passa  en  Frt  ''- 
ce  vers   1440.    Jean    de   Marabott 
s'attacha  a;u  service  de  Charles  VI 
qui  lui  donna  le  commandement  d' 


;^ 


-J 


573 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


574 


corps  de  troupes.  Il  vint  hiverner  en 
Agenais,  où  il  épousa  dame  Jeanne  de 
Verdun,  fille  de  Jean  de  Verdun,  sei- 
irneur  de  Cancon  et  de  Marie  d'Albano. 

Son  arrière-petit-fils  Jean  de  Marbo- 
tin,  fut  nommé  mestre  de  camp  dMn- 
fanterie  par  commission  de  Henry,  roi 
de  Navarre.  Il  fut  l'auteur  d'une  bran- 
che qui  s'est  éteinte  au  xvu*  siècle. 

Les  descendants  de  Pierre  de  Mar- 
r>otîn,  conseiller  au  Parlement  en  1727, 
ont  fait  les  deux  branches  des  barons 
de  Sauviac  et  de  Couteneuil. 

Parmi  les  hommes  célèbres  de  cette 
maison,  nous  remarquons:  Pierre  de 
Marbotin,  capitaine  et  gouverneur  de 
Montbahus,  tué  au  service  du  roi  ; 
Léonard,  conseiller  du  roi  au  Parle- 
ment de  Bordeaux  pendant  quarante- 
deux  ans  (1612-1652);  ses  trois  maisons 
et  son  château  furent  brûlés  pendant 
les  troubles  de  la  Fronde  ;  Jean-Bap- 
tiste -  Laurent,  premier  jurat-gentil- 
homme  de  Bordeaux,  lieutenant  des 
maréchaux  de  France  eu  1745  ;  Jean- 
François-Laurent- Amédée  ,  conseiller 
au  Parlement  en  1768,  président  à  la 
Cour  de  Bordeaux  en  1811,  premier 
président  en  1816,  baron  de  l'empire  en 
1810  ;  Jean-Baptiste,  capitaine  des  vais- 
seaux du  roi  en  1789  ;  Pierre-François, 
le  mari  de  la  défunte,  chef  de  bataillon 
blessé  à  Tortose  en  1812. 

La  branche  de  Conteneuil  s'est  éteinte 
avec  Victorin  de  Marbotin  de  Conte- 
neuil (fils  du  premier  président),  mort 
à  Bordeaux,  sans  posténté,  en  1848. 

Une  autre  branche,  séparée  de  l'aî- 
née au  xyu^  siècle,  a  compté  parmi  ses 
rejetons  des  officiers,  des  conseillers 
au  Parlement.  Elle  était  représentée, 
il  y  a  quelques  années  par  Jean-Fran- 
rois-Timur,  baron  de  Marbotin,  cou* 
seiller  auditeur  à  la  cour  royale  de 
Bordeaux,  et  par  sa  sœur^  Mme  Henry 
de  Vivier. 

D'azur^  au  lion  cTor. 

Jehan  de  Labat,  bourgeois  de  Bor- 
deaux et  l'un  des  jurats  de  cette  ville, 


reçut  des  lettres  d'anoblissement  en 
février  1590. 

Cette  famille,  que  l'on  dit  originaire 
de  Bretagne,  avait  déjà  fourni  un  ju- 
rât à  la  ville  de  Libourne,  Symon  de 
Labat,  au  commencement  du  xvi«  siè- 
cle; elle  a  fait  ses  preuves  pour  l'Ecole 
militaire,  et  donné  en  outre  plusieurs 
conseillers  au  parlement  de  Bordeaux. 

Jean-Baptiste-François  de  Labat  de 
Moncleyron  ou  Monclairon,  était  con- 
seiller honoraire  au  parlement  en  1789. 
Pierre-François-Ignace  de  Labat  de 
Savignac  était  conseiller  a  la  Chambre 
de  la  Tournelle,  à  la  môme  époque; 
Hyacinthe-Marie  -  Ser vidie  de  Labat, 
fils,  conseiller  à  la  chambre  des  En- 
quêtes, baron  de  Savignac  et  trois  au- 
tres membres  de  sa  famille  prirent  part 
ou  furent  représentés  en  1789  aux  as- 
semblées de  la  noblesse  de  Guienne. 

La  défunte  était  la  dernière  repré- 
sentante de  la  branche  dite  de  Lanzac. 

La  famille  de  Labat  est  encore  re- 
présentée par  le  baron  de  Labat  de 
Savignac,  au  château  de  Monclairon, 
par  Quinsac  (Gironde). 

D^argent^  à  la  bande  de  giceules^  char^ 
gée  de  3  étoiles  d^or^  et  accompagnée  en 
chef  et  en  pointe  d'une  étoile  d'azur. 

Marie-Henri  de  Larocque-Latour, 
marquis  de  Larocque-Latour,  chef  des 
nom  et  armes  de  sa  maison,  fils  de 
Jean  de  la  Roque-la-Tour,  capitaine  au 
régiment  de  Royal-Cravattes,  colonel 
chef  d'Etat-major  des  gardes  nationa- 
les de  la  Charente-Inférieure,  sous  la 
Restauration,  etc.,  et  de  Marie-Suzanne- 
Joséphine  Harouard  de  Saint-Sornin, 
est  décédé,  au  mois  d'août  dernier,  au 
château  de  la  Valade  par  Saint- André- 
de-Cubzac  (Gironde).  Il  avait  ép.  en 
1835  Phylida  du  Mas  de  la  Roque, 
dont  il  n'a  pas  eu  d'enfants. 

(V.  pour  la  notice  sur  la  maison  de 
la   Roque  alias  de  Larocque-la-Tour, 


B75 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


57^ 


eu  Guienne,  le  Bulletin  de  1891,  col. 
416-421). 

Cette  famille  est  aujourd'hui  repré- 
sentée par  le  vicomte  Henri  de  Laroc- 
que-Latour,  château  de  Cramahc,  par 
la  Jarrie  (Charente-Inférieure),  et  par 
son  frère  le  baron  de  Larocque-Latour, 
propriétaire-éleveur,  président  de  la 
I  Société  hippique  de  TOuest  •,  châ- 
teau de  la  Garenne,  par  le  Champ 
Saint-Père,  (Vendée). 

Ecartele\  aux  1  et  4  de  gueules,  à  la 
tour  carrée  et  crénelée  de  3  pièces  d^ ar- 
gent maçonnée  de  sable  ;  auco  2  et  3  d'à- 
zur  à  3  bandes  d'or. 


lV\^<»^^i/^/^^^^v^^^«» 


iV/ariV-Ghislaine,  née  comtesse  de 
Mérode,  princesse  Antoine  d'Arenber^, 
est  décédée  an  château  de  Marches  les 
Daix  le  4  septembre,  à  Tàg-e  de  67  ans. 

Née  le  9  novembre  1830,  elle  était 
fille  de  TF(îrner-Jean-Baptiste-Ghislain, 
comte  de  Mérode,  et  de  Victoire,  com- 
tesse de  Spangen.  Elle  avait  épousé  le 
23  août  1847,  ^n/o/we-François,  prince 
d'Arenberg*,  oncle  du  chef  actuel  de 
cette  illustre  maison  :  Engelbert-Vro^- 
per-Ernest-Joseph,  duc  d'Arenberg", 
d'Aerschot,  de  Croy,  de  Merpen,  prince 
de  Lecklinhausen,  membre  héréditaire 
de  la  chambre  des  seigneurs  de  Prusse). 
Elle  a  eu  pour  enfants:  1.  le  prince 
PAi/i))/)6-Marie-Pro8per,  né  le  7  juin 
1848,  camérier  secret  de  S.  S.  le  Pape, 
chanoine  honoraire  de  la  cathédrale  de 
Namur;  2.  le  prince  i^r^rwpoiVd' Assise- 
Louis-Marie,  marié  en  1889  à  sa  cou- 
sine la  princesse  Sophie  d'Arenberg; 
3.  le  prince  /e?a?»-Baptiste-Françoi3- 
Engelbert-Marie  ;  4.  le  prince  Charles" 
François-Marie- Ernest,  né  en  1831; 
marié  en  1876  à  Julie,  comtesse  Hunya- 
di,  veuve  du  prince  Michel  III  Obre- 
nowitsh,  prince  régnant  de  Serbie. 

Elle  avait  eu  pour  frères  et  sœurs  : 
1.  Louis*^A»>/nm,  comte  de  Mérode, 
sénateur  de  Belgique  marié  en  1854  à  I 


Louise- Anne -Léonie  de  Bochechoiiart 
Mortemart  ;  2.  ^wawry-Ghislain,  comt 
Amaury  de  Mérode  ;  3.  la  princesse  d 
la  Cisterna,  mère  de  la  défunte  duchess 
d'Aoste  ;  4.  A  n/ot  n^^^e-Ghislaine,  marié 
au  prince  de  Monaco,  mère  du  princ^ 
régnant;  5.  la  comtesse  Werner  de 
Mérode,  toutes  décédées. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  et  priui 
cière  d'Arenberg  les  Bulletins  de  1888J 
col.  346,  et  1889,  col.  544). 

De  gueules  à  3  fleurs  de  néflier  de  5 
feuilles  d'or  2  et  1. 

Devise  :  Christus  protecior  meus. 

(Voir  pour  la  maison  de  Mérode, 
princes  de  Rubempré  et  de  Grimber- 
ghe,  les  Bulletins  de  1886,  col.  244;  et 
1892,  col.  242). 

D'or^  à  4  pals  de  gueules  ;  à  la  bor^ 
dure  d*  azur  M 

Devise  :  Plus  d'honneur  que  d^hoH' 
ncurs. 


»^^»»»^^^^i^^^^^^»^ 


Claude-FrûrnpoiVPhilibert  de  Tireur, 
comte  de  Corcelle,  ancien  député  de 
rOrne  et  du  Nord,  ancien  ambassadeur 
de  France  auprès  du  St-Père  à  Rome 
de  1871  jusqu'en  1876,  est  décédé  le  4 
septembre  à  Tâge  de  90  ans,  à  Paris 
où  ses  funérailles  ont  été  célébrées  le 
6,  en  réglise  de  Saint-Philippe-du- 
Roule.  Le  corps  a  été  transporté  à  Cor- 
celle (Rhône). 

Il  était  fils  de  Claude  de  Tircuy  de 
Corcelle,  officier  dans  l'armée  des  prin- 
ces, lieutenant-colonel  de  la  garde  na- 
tionale de  Lyon,  député,  et  d'Hélène 
de  Riverieulx  de  Varax,  fille  de  Jean- 
Claude  de  Riverieulx  de  Varax,  sei- 
gneur du  comté  de  Varax,  de  Marcilly, 
Civrieu,  etc.,  officier  au  régiment 
d'Escars,  mort  sur  IVchafaud  révolu- 
tionnaire en  1794  et  de  Marie  de  Vi- 
daud  Latour. 

Il  avait  épousé  Françoise-Mélanie  de 
Lasteyrie  du  Saillant  et  d'Anastasie- 
Louise-Pauline  Mottier  de  la  Fayette, 


Oié 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  OE  FRANCE 


578 


dlie  du  célèbre  général.  Il  a  eu  de 
cette  alliance  1-  Pierre-Francx)is-Gil- 
hert  de  Tircuy,  aujourd'hui  comte  de 
Oorcelle,  sous-directeur  au  ministère 
des  affiedres  étrangères,  marié  à  Jeanne 
iLsnée  sœur  de  feu  Jôséphine-Berthe 
risnée  mariée  à  Paul-Louis-£tienne  de 
Hémusat,  sénateur;  2.  Marie  Hélène- 
Marthe  de  Ck)rcelle,  mariée  à  Charles- 
Adolphe  de  Pineton,  marquis  de  Cham- 
r>run,  décédé,  dont  postérité. 

Ses  trois  sœurs,  décédées  avaient 
-pouâc  Tune  le  baron  de  Schonen, 
pair  de  France,  l'autre  le  comte  Rœde- 
.-er  et  la  troisième  M.  Ëtesse, 

Le  défunt  avait  été  créé  comte  Ro- 
main par  le  Pape  Pie  IX. 

Le  deuil  était  conduit  par  son  ôls  et 
^es  trois  petits  fils  :  le  marquis  de  Cham- 
brun  et  MM.  Aldebert  et  Charles  de 
Cnambrun. 

Voir  pour  l'ancienne  famille  de  Tir- 
■  av  de  Corcelle,  en  Lyonnais,  le  Btille- 
/mde  1890,  col.  104). 

D^azur^  à  la  ftisce  d'or. 
Devise  :  Pour  voir  s'il  fait  bien. 


^)MM^^^^^^^^^«^^ 


Maurice-Henri  du  Yal,  comte  de 
Dampierre,  baron  du  Ha&s,  général  de 
brigade»  commandeur  de  la  Légion 
d^honneur,  est  décédé  du  6  au  8  sep- 
tembre au  château  de  Hans,  (Marne)  à 
l'âge  de  69  ans. 

11  était  fils  de  Auguste-Philippe- 
Henri  du  Val,  comte  de  Dampierre, 
baron  de  Hans,  général  de  division  et 
de  Sophie- Gabrielle--4m6rowin^  de 
Barbançois  et  avait  épousé,  en  1859  ou 
1860,  Louise  (ou  Aloyse)  Marie-Fran- 
çoise des  Mazzis,  fille  de  Frédéric- 
François,  comte  des  Mazzis  et  d'Ar- 
mande-Marie-Antoinette  d'AlIonville, 
dont  il  laisse  un  fils  Robert  et  une 
fille,  mariée  au  marquis  d'Hugleville. 

La  maison  du  Yal,  originaire  de 
Champagne,  a  produit  un  grand  nom- 
bre de  branches  répandues  dans  là 
Picardie,  la   Normandie   et  Tlsle  de 


France.  Henri  du  Val,  comte  de  Dam- 
pierre, baron  de  Hans,  colonel  d*infan- 
terie  en  1669,  épousa  Louise  de  Baus- 
sanconrt,  dont  il  eut  quatre  enfants, 
entr'autres  :  Armand  du  Yal  de  Dam- 
pierre, reçu  page  de  la  grande  écurie 
en  1707. 

De  gueules j  à  la  tête  et  col  de  licorne 
d'argent  ;  d'autres  branches  portaient  : 
d^argentf  au  lion  d'azur^  amié  et  Unn- 
passe  de  même. 


«WMMMWMV^^^^^^^ 


Eléonore  -  Alexandrine  Lachmann , 
marquise  de  Noailles,  est  décédée  à  Pa- 
ris, où  ses  obsèques  ont  été  célébrées  le 
8  septembre,  en  l'église  de  Saint-Phi- 
lippe du  Roule. 

Elle  était  fille  du  général  Georges 
Lachmann  et  d'Eléonore  Paszkowski, 
et  veuve  en  premières  noces  de  Léon 
Trzastra,  comte  Swieykowski. 

Elle  avait  épousé  en  secondes  noces 
le  30  janvier  1868,  Emmanuel-ReuTi- 
Yicturnien,  marquis  de  Noailles,  am- 
bassadeur, grand  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  frère  du  duc  actuel  de  Noail- 
les, dont  elle^aisse  :  Emmanuel-JeBu- 
Maurice-Félix  de  Noailles,  né  le  30  mai 
1869. 

(Voir  pour  la  maison  de  Noailles  les 
Bulletins  de  1887,  col.  413;  1889,  col. 
354). 

Le  gueules,  à  la  bande  d'or. 

Devise  :  Lœdimur  haud  auro  lethale, 

La  maison  de  Lachmann,  en  Bra- 
bant,  porte  : 

De  gueules^  au  sautoir^  échiquete'  d'ar^ 
gent  et  de  sable. 


Jean-Joscph-Louis-Eugène-ilmar  de 
Colomb,  capitaine  au  82°  de  ligne,  fils 
unique  de  Octave  de  Colomb  et  d'Elis- 
ka  Dupuy  de  Marques,  neveu  du  géné- 
ral de  Colomb,  est  décédé  &  Montargis 
le  13  septembre.  Né  le  26  février  1855, 
il  avait  épousé  Berthe-Marie-Eugénie- 
Annc-Aurélie  de  Chargère,    fille   de 


579 


LB  BULLBTUI  HÉRALDIQUB  DB  FRANCB 


Léonce-Rodolphe,  marquis  de  Charg'ère 
'  (de  la  branche  d'Àrcenay)  colonel  d'in- 
fanterie, officier  de  la  Lég^ion  d'hon- 
neur et  de  Jeanne- Marguerite-Amélie 
Moret. 
^    Il  laisse  trois  enfants. 

La  famille  de  Colomb  est  fort  an- 
cienne en  Quercy  où  on  la  retrouve 
dans  les  actes  dès  1467.  Elle  fut  main- 
tenue par  arrêts  de  la  cour  des  Aides 
de  Montauban  et  du  Parlement  de 
Toulouse  et  par  des  jug'ements  rendus 
en  1666,  1698  et  17)0,  par  MM.  de  la 
•Houssaye,  de  Rabastens  dé  Fortia  et 
Le  Gendre,  intendants  aux  recherches 
du  la  noblesse. 

François  de  Colomb  fut  gouverneur 
et  commandant  des  ville  et  château  de 
Cardaillacen  1586,  Gilbert  de  Colomb 
était  cornette  des  armées  du  roi.  Une 
'branche  passa  en  Auvergne.  Jean-Jo- 
seph deColomb,  seigneur  de  Puyblanc, 
épousa  en  1752  Ursule  de  Boutaric, 
dont  il  eut  :  1<»  Benoît  de  Colomb,  colo- 
nel d'artillerie,  directeur  de  la  manu- 
facture d'armes  de  Saint-Etienne,  mort 
*en  1822,  sans  postérité  mâle  ;  2»  Jean- 
Joseph-Augustin  de  Colomb,  chevalier, 
•seigneur  de  Puyblanc  garde  du  corps 
de  Louis  XVI,  mort  colonel  d'infante- 
rie en  retraite  en  1837,  laissant  d'Hor- 
tense  Bessière  :  a.  Louis-Jean-François- 
Isidore  de  Colomb,  général  de  division 
commandant  en  chef  du  5*  corps  d'ar- 
.mée,  marié  en  1855  &  Eugénie  Leoni, 
dont  :  Emmanuel  -  Joseph  -  Albert  de 
Colomb  né  en  1857  officier  blessé  en  1885 
au  Tonkin  ;  b,  Jeao- Joseph- Augustin 
de  Colomb,  mort  colonel  d'infanterie, 
père  du  défunt. 

Madame  Amar  de  Colomb  a  un  frè- 
re :  Raoul -Eustache-Victor-Aurélien, 
comte  de  Chargère,  capitaine  au  89^  ré- 
giment d'infanterie . 

D\izur^  au  chevron  tTor^  accosté  de  2 
étoiles^  surmonté  d'un  croissant  &t  ac- 
compagné en  pointe  d'une  çQlombe^  le 
tout  d'argent. 


Armand  de  Combault,  comte  d'A 
teuil,  est  décédé  en  son  hôtel,  à  Psi 
le  4  septembre,  à  Tâge  de  54  ans. 

Il  était  fil?  de  Léon  de  Combault,  ' 
comte  d'Auteuil  et  de  Louise- Adrien  i 
Marguerite  Perrin  de  Cypierre,  ren 
riée  le  23  mars  1849  avec  Arman 
Alexandre- Joseph- Adrien  de  Gaulai 
court,  duc  de  Vienne,  commandeur 
la  Légion  d'honneur  et  sénateur;  e] 
est  décédée  en  1861. 

Il  avait  épousé  au  mois  de  décemb 
1884,  M"-^  Henriette  Hubler,  décedée 
y  a  environ  trois  ans  et  ue  laisse  p: 
de  postérité. 

Ses  sœurs  de  mère,  issues  du  socoi 
mariage  de  celle-ci  avec  le  duc  de  V 
cence,  étaient  :  l""  Armande*Marguerit 
Adrienne  de  Caulaincourt,  mariée  le 
juillet  1872  au  comte  d'Espeuilles ;  : 
Jeanne-Béatrix-Anne,  mariée  le  17  jui 
let  1875  au  baron  de  Sarret  de  Gousse 
gués,  neveu  du  maréchal  de  Mac-*Mi 
hon  ;  3°  Marie-Emma-Eugénie,  mari^ 
en  1880  à  Pîerre-Louis-Ernest-Marit 
Alain,  comte  de  Kergorïay,  ancien  a^ 
diteur  au  conseil  d'Etat,  député  de  i 
Haute-Loire,  veuf  de  Anne-GaroIin< 
de  Fay  de  la  Tour-Maubourg. 

La  maison  de  Combault  est  originaii 
de  Champagne.  Pierre  de  Combaulj 
seigneur  de  Vasseux,  laissa  de  Ann 
de  Balorre  :  Robert  de  Combault,  sej 
gneur  d'Arcis-sur-Aube,  chevalier  M 
ordres  du  roi,  conseiller  d'Etat,  premi^ 
maître  d'hôtel  de  S.  M.,  mort  en  1601 
marié  en  1573  à  Louise  de  la  Bér 
dière  de  Tlslebouet  (mère  de  Charl 
fils  naturel  d'Antoine,  roi  de  Navar 
Gilbert  de  Combault,  seigneur  de  Cl 
yes  et  du  Pontel,  secrétaire  des  fin 
ces,  bailli  de  Montpensier,  gouvern 
d'Aigueperse,  mourut  à  80  ans 
1616,  et  fut  inhumé  à  Paris  en  l'éjrli 
de  St  Eustache,  au  toçabeau  des  Le  G 
avec  sou  fils  Charles  de  Combault,  c 
*V.al|er,  seigneur  die  Clayes,  mort 
1603,  et  sa  feij^roe  J4iH4e*de  Pajot, 


>1 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


£82 


ronne  de  Maffliers,  dame  d'Auteuil  et 
lie  F ercourt,  morte  en  1632. 

Vrilbert  de  Combault,  chanoine  d'Ai- 
g-ueperse,  fat  conseiller  et  aumônier 
uQ  roi  Henri  IV  ;  Charles  de  Combault, 
beiijrneur  de  Fercourt,  baron  d'Auteuil 
vil  BeauYoisis,  se  distingua  avec  un 
val  succès  dans  les  lettres  et  les  ar- 
2»'s;  il  avait  épousé  en  1629,  Louise  de 
Laniet  de  Bournonville. 

Louis-César  de  Combault,  vicomte 
l'Auteuil,  chevalier  de  Saint-Louis, 
Hait  gentilhomme  du  prince  de  Condé 
:ii  1789. 

ffor^  à  3  inerîeltes  de  sable;  au  chef 
^>  gueules  chargé  à  dextre  d'un  écusson 

'■  r  au  lion  de  gueules^  à  Voi  le  de  8  co- 
'  vlies  a'azur. 


90^^t^^>0^^^»^^^t^^*^^0^ 


La  comtesse  d'Antîl  de  Ligonès,  née 
fr'^offroy,  petite  nièce  de  deux  anciens 
:-putéa  de  Saône-et-Loire,  est  décédée 
^u  château  de  Dondin  (Saône-et-Loire) 
- 16  septembre. 

La  maisou  d'Antil  de  Ligonès,  d'an- 
cienne chevalerie^  est  originaire  d'Au- 
ver;rne  où  elle  produisait  un  chevalier 
>ei^neur  banneret  dès  le  temps  des 
Croisades. 

On  suit  leur  filiation  depuis  Pierre 
d  Bernard  d'Antil  qui  vivaient  en 
12.jO. 

Cette  maison  a  fourni  depuis  1550 
huit  comtes  de  Brioude,  pour  lesquels, 
'jn  le  sait,  il  fallait  faire  preuve  de 
?eize  quartiers  de  noblesse. 

Lors  des  vérifications  de  noblesse 
■rdonnées  par  Louis  XIV,  François 
d  Antil,  seigneur  et  baron  de  Ligonès, 
efoux  de  Pierrette  de  Rochebarron, 
^Is  de  François  et  de  Louise  d'Espin- 
«^hal,  petit-fils  de  Jacques  et  de  Fran- 
•;oise  de  Calvière,  et  arrière  petit-fils  de 
Gilbert  et  de  Lucrèce  de  Rochemure, 
fut  maintenu  dans  sou  ancienne  no- 
blesse, en  Gévaudan,  par  jugement  de 
M.  de  Bezons  en  date  du  15  janvier 
1071  ;  son  fils  Jac(][ues,  fut  maintenu, 


en  Auvergne,  en  1666,  par  arrêt  de 
M.  de  Fortia. 

Cette  maison  s'est  établie  en  Charol- 
lais  par  le  mariage  de  Charles  comte 
d'Antil  de  Ligonès,  capitaine  de  dra- 
gons, chevalier  de  Saint-Louis,  ancien 
page  du  duc  de  Penthièvre,  avea Ma- 
rie-Laurence-Sophie  de  Chambonas, 
feoeur  de  la  comtesse  de  la  Roddé  et  de 
la  marquise  de  Balathier*Lantage,  et 
de  Hector- DomiDique- Antoine  de  la 
Garde,  marquis  de  Chambonas  et  de 
Saint  Thomé,  colonel  aux  Gardes  Fran- 
çaises, et  de  Marie-Madeleine-Louise 
de  Dienne  de  Cheyladet,  qui  lui  apporta 
en  dot  la  terre  de  Dondin,  en  Charol- 
lais. 

Leur  petit-fils  Eugène-Emmanuel- 
Antoi ne-Claude  comte  d'Antil  de  LigOr 
nés,  qui  a  été  maire  de  Pressy-sous- 
Dondin,  est  le  mari  de  la  défunte  com- 
tesse. 

Il  n'a  qu'une  fille  unique,  Jeanne 
d'Antil  de  Ligonès,  dernière  héritière 
de  cette  ancienne  maison,  laquelle  a 
épousé  en  1890  le  comte.  Gaétan  de  Di- 
goine  du  Palais,  capitaine  adjudant- 
major  d'infanterie  territoriale,  iSls  du 
n^arquis  et  de  la  marquise  de  Digoine 
du  Palais. 

D^azur^  ait  lion  d^or^  accompagné  de 
trois  dents  d"" argent ^  deux  en  chef  ^t 
une  en  pointe^  et  accosté  en  pointe  dé 
deux  fleurs  de  lis  d'argent. 

Devise  :  Deus  Rex  ancilla. 


a^^*»rf»^»^^^^\^^^^^i^ 


Le  vicomte  Henri  de  Kersauson  de 
Pennaudreff,  capitaine  d'une  compa 
gnie  de  mobiles  d'Ille-et-Vilaine  en 
1870,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur en  récompense  de  sa  brillante 
conduite  pendant  la  guerre,  est  décédé 
à  Vannes  où  ses  obsèques  ont  été  célé- 
brées en  l'église  cathédrale  le  20  sep- 
tembre. 

Il  était  le  troisième  enfant  d'Armand- 
Marie,  comte  de  Kersauson  de  Pennan- 


583 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


df  eff,  chef  des  nom  et  armes  de  sa  mai- 
son, né  en  1791,  capitaine  d'artillerie, 
mort  à  Rennes  le  29  juin  1874,  et  de 
Pauline-Marie-Jeanne  Huchet  de  Cin- 
tré, sa  seconde  femme,  et  avait  épousé 
l''  en  1871  Angrèle  Jan  de  la  Gillardais; 
29  en  1883,  Aimée  de  Kersauson,  de  la 
branche  de  la  Ferrière,  sa  cousine,  fille 
de  Aimé  de  Kersauson,  capitaine  de 
vaisseau,  et  d'Eugénie  des  Champs  de 
Mazais. 

Il  laisse,  du  l^  lit  :  1.  René,  né  le 
8  novembre  1872;  2.  Paul,  né  au  mois 
d'octobre  1873  ;  3.  Jeanne,  née  le  25 
mars  1879. 

Son  père,  marié  en  premières  noces 
avec  Marie  de  Coataudon  en  avait  eu 
une  fille,  Victorine,  morte  jeune,  et  de 
son  second  mariag-e  avec  M"'  de  Cin- 
tré :  P  Armand -Marie,  comte  de  Ker- 
sauson, né  à  Rennes  en  1837,  officier 
d'ordonnance  du  général  Lacretelle, 
blessé  à  la  bataille  de  Frœschviller, 
fait  prisonnier  et  amputé  d'un  bras, 
marié  en  1871  avec  Adélaïde  de  Saisy 
de  Kerampuil,  chef  d'escadron  d'état- 
major,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur: 2<>  le  défunt;  3''  Pauline,  mariée 
à  M.  Francisque  Fraval  de  Coëtpar- 
quet. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Kersauson,  en  Bretagna,  le  Bulletin 
de  1886,  col.  664,  en  ajoutant  que  la 
tradition  de  famille  la  fait  Originaire 
d'Angleterre.  (Ker^  ville,  saozon^  saxon 


ou  anglais,  et  qu'elle  aurait  fait  pari 
des  émigrations  insulaires  établies 
Armorique  dans  le  cours  des  iv«,  v*" 
VI®  siècles;  et  y  aurait  formé  le  cli 
de  Kersauson.  Une  charte  d'Eudon 
mentionne  en  1057  en  la  personne 
Pierre  de  Kersauson.  —  Robert  de  K^ 
sauson,  écuyer,  premier  seierneur 
sa  maisou,  suivit  le    duc   Pierre 
Dreux  à  la  iv«  croisade,  la  première  I 
Saint  Louis,  en  1248  (salle  des  crois 
des).  Elle  a  donné  de  saints  reliprieu 
des  archidiacres,  un  grand  évèque  < 
Léon,  des  chevaliers  bannerets,    d 
commandants  de  50  et  de  100  hommi 
d'armes,  des  gouverneurs  de    placi 
fortes,   des  chevau-légers,    des    sén 
chaux,    des    conseillers    aux    Gran< 
jours  ;  puis  au  Parlement  de  Bretagn 
des  chevaliers  de  Saint-Jean  de  Jérj 
salem  ;  cinq  de  Tordre  du  roi,  et  i 
Saint  Louis;  des  gentilshommes  de  1 
Chambre,  des  pages  de  la  grande  et  c 
la  petite  écurie,  des  diplomates,  des  d 
pûtes  de  la  noblesse,  des  officiers  supi 
rieurs  de  terre  et  de  mer,  des  ch:*va 
liers  de  la  Légion  d'honneur  et  autre 
ordres,  de  savants  économistes  et  li 
térateurs. 

De  gueules^  au  fet^mail  a^Uir/ue  (Tat 
gent. 

Devise  :  Pred  etr^  pred  aw  Kersau 
son.  {Prêt,  toujours  prêt ^  Kersauson.) 

L.  DE  ROZRL. 


585 


LK  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


586 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE  —   CHRONIQUES 


Dictionnaire 
des  Figures  Héraldiques 

FAH    LE     COMTE      THÉODORE     DE    RENESSE     (i) 

Nous  venons  de  recevoir  la  première 

livraison  de  cette  publication  destinée 

a  combler  une  véritable  lacune  dans  la 

bibliothèque   des   livres  héraldiques. 

lk}k  Gastelier  de  la  Tour  en  1774  et 

M.  Ch.  Grandmaison   en    1850   nous 

avaient  donné  un  Dictionnaire  som* 

3iaire  des  figures  héraldiques.  La  pu- 

Mication  nouvelle  entreprise  par  un 

trudit  belge,   membre   honoraire  du 

^^nseil  héraldique  de  France,  nous 

promet  un  Dictionnaire  complet  dressé 

&  Taide  de  plus  de  100,000  blasons 

ccQtenua  dans  TArmorial  de  Rietstap. 

Nous  aurons  Toccasion  de  revenir  sur 

cette  œuvre  utile.  Aujourd'hui  nous 

allons  nous  borner  à  reproduire  le  Pro- 

pectus  qui  en  indique  le  plan  et  en  fixe 

les  dimensions  approximatives  à  1,500 

P^es,  soit  quinze  fascicules  de  cent 

pages  chacun.  Nous  faisons  les  vœux 

les  plus  ardents  pour  le  succès  d'une 

pareille  entreprise,  appelée  à  rendre 

aux  curieux  et  aux  chercheurs    les 

plus  grands  services. 

L.  R. 

(!)  -«  BruxeUes,  Société  Belge  de  librairie,  So- 
ciété anonyme,  Oscard  Schepens,  directeur, 
1^  rue  Treurenberg,  —  1892. 


Etant  donnée  une  famille^  trouver  les 
armoiries  qu'elle  porte. 

Tel  est  le  problème  résolu  par  TAr- 
morial  Général  de  Rietstap.  En  deux 
gros  volumes  cet  ouvrage  décrit  plus 
de  105,000  armoiries  de  familles  nobles 
et  patriciennes  de  tous  pays. 

Il  reste  à  résoudre  un  autre  problè- 
me, plus  difficile  peut-être. 

Etant  donnée  une  armoirie^  trouver 
la  famille  à  laquelle  elle  appartient. 

Certes,  par  la  publication  de  son  Ar- 
moriai, Rietstap  a  rendu  un  service 
signalé.  En  condensant  ce  qui  se  trouve 
épars  dans  cent  armoriaux  divers,  spé- 
ciauxà  un  pays,à  une  seule  région  quel- 
quefois ;  en  complétant  le  catalogue  des 
armoiries  donné  par  difiërents  auteurs 
dans  des  ouvrages  qui  fort  indûment 
souvent  émettent  la  prétention  d*être 
complets,  Rietstap  a  fait  une  œuvre 
dont  on  ne  saurait  taxer  trop  haut 
l'importance.  Aussi  tous  les  amis  de 
*art  héraldique  et  de  la  science  généa- 
llogique  ont-ils  salué  avec  reconnais- 
sance l'apparition  de  son  Armoriai. 

Serait-il  téméraire  d'affirmer  que  la 
solution  du  second  problème  indiqué 
plus  haut  est  au  moins  aussi  intéres- 
sante ? 

Lorsqu'il  s'agit,  en  eftet,  de  trouver 
les  armoiries  d'une  famille  on  sait  gé- 
néralement quel  est  son  pays  d'origine 
et,  presque  toujours,  on  finit  par  décou- 
vrir, après  des  recherches  plus  ou 
moins  longues,  un  ouvrage  spécial  à 
ce  pays  qui  renseigne  quelles  sont  ces 
armoiries.  Mais  lorsqu'on  est  en  pré- 


587 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRA.NC& 


sence  d'un  écusson  peint  ou  sculpté 
sur  la  toile,  dans  le  bois  ou  dans  la 
pierre,  sur  un  vitrail,  sur  un  cachet 
ancien,  sur  un  de  ces  vieux  portraits 
effarés  par  le  h'isard  des  successions  ou 
des  alliances  dans  une  famille  dont  il 
est  souvent  bien  difficile  de  connaître 
toutes  les  ramifications,  où  faudra-t-il 
chercher?  Quand  lecollectionneur.rari- 
tiquaire  rencontrent  ces  mille  objets 
portant  sans  aucune  inscription  ré- 
vélatrice une  ou  des  armoiries,  ob- 
jets dont  la  provenance  est  générale- 
ment inconnue  et  qui  ont  fait  souvent 
cent  étapes  diverses  depuis  le  lieu  de 
leur  naissance  jusqu'au  jour  où,  énig*- 
mes  agaçantes  par  leur  mutisme  ab- 
solu, ils  échouent  enfin  dans  une  col- 
lection, un  musée,  un  magasin  d'anti- 
quités;—  où  trouveront-ils  le  fil  con- 
ducteur qui  va  leur  permettre  de  donner 
un  nom  à  ce  portrait,  une  attribution 
à  ce  verre  taillé,  à  cet  antique  bahut 
fouillé  dans  le  vieux  chêne,  à  cette 
vieille  tapisserie  dont  les  iconoclastes 
anciens  et  modernes  ont  respecté  la 
trame  ? 

Nous  avons  pensé  qu'il  était  temps 
de  venir  en  aide  aux  chercheurs.  Et 
chercheur  nous-même,  nous  nous  som- 
mes mis  au  travail  avec  cette  témérité 
qui  jette  un  voile  sur  la  longueur  du 
chemin  à  parcourir  et  le  courage  qui 
seul  en  ce  bas  monde  sait  faire  triom- 
pher les  audacieux. 

Nous  offrons  au  public  un  catalogue 
raisonné  de  toutes  les  figures  conte- 
nues dans  les  cent  et  cinq  mille  des- 
criptions d'armoiries  de  VArmjrial  gé- 
néral de  Rietsap.  Dressé  dans  un  ordre 
spécial,  figure  par  figure,  ce  nouveau 
dictionnaire  permettra  dorénavant  à 
tous  ceux  que  la  chose  intéresse. comme 
héraldistes,  généalogistes,  collection- 
neurS)  amateurs  de  tous  genres,  mar- 
chands d'objets  anciens,  etc.,  de  donner 
un  nom,  sinon  à  toutes  les  armoiries, 
ce  qui  est  impossible  à  réaliser  jusqu'à  1 


ce  jour,  au  moins  à  toutes  celles 
Rietsap  a  décrites. 

Nous  prendrons  successivement  te 
tes  les  figures  contenues  dans  T-i'^ 
rial  Général.  Pour  chacune  d'el 
nous  formons  un  catalogue  spéci 
partagé  en  sections,  divisions  et  su 
divisions,  et  qui  donnera  par  ordre 
phabëtique  les  noms  de  toutes  les 
milles  portant  dans  leur  écusson  la 

gure  cataloguée. 

Pour  chaque  figure  le  catalog^ue  { 
divise  en  trois  grandes  sections  :       j 

les  armes  complètes^ 
les  armes  non-complètes, 

les  armes  écartelées, 

I 
(La  description  pratique  de  ces  tn^ 
sections  se  trouve  dans  la  préface  c 
l'ouvrage.) 

Le  premier  fascicule  contient  le  catj 
logue  des  armoiries  portant  les  tigurt 
suivantes  : 

Lévrier. 

Chien  autre  que  lévrier. 

Couple  ou  accouple  de  chiens. 

Merlette. 

Canette. 

Canard  et  Cane. 

Licorne. 

Cor  de  chasse. 

Grèlier. 

Huchet. 

Nous  espérons  pouvoir  terminer  no* 
tre  travail  en  une  quinzaine  de  fasci 
cules  d'environ  une  centaine  de  pajrt^î 
divisées  en  deux  colonnes. 

Chaque  fascicule  sera  accompagne 
d'une  planche  portant  quelques  écus- 
sons  qui  contiendront  la  représenta* 
tion  des  figures  principales  cataloguées 
dans  ce  fascicule. 


LE   BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


590 


ité  élémentaire  du  Blason  ^^^ 

le  Blason,  écrivait  M.  Granier  de 

>sagiiac,  dans  la  Revue  de  Paris^  en 
\  est  la  langue  la  plus  étendue,  la 

is  riche,  la  plus  difficile  de  toutes  ; 
langue  rigoureuse  et  magnifique, 

PC  sa  syntaxe,  sa  grammaire,  son 

tho^raphe. 

Vulgariser  cette  belle  langue,  ap- 
pndre  à  la  lire  et  à  récrire   facile- 
Eçnt  et  correctement,  tel  est  le  but 
f-e  s'est  proposé  Tauteur  de  ce  traité 
isDs  la  succession  des  chapitres  sui- 
sats:  origine  des  Armoiries  —  des 
tmaux  —  des  principales  pièces  d'Ar- 
ïï'jiries  —  des  Ecus  —  des  Charges  — 
h  pièces  honorables  ordinaires  —  des 
jKes  honorables   sous-ordinaires  — 
'ienéralites  des  Figures  —  des   meu- 
Mes  d'Armoiries  de  la  place  des  meu- 
les—des  Figures  —  des  Astres  — 
ieî  Quadrupèdes  —  des  Oiseaux  —  des 
Insectes  —  des  Poissons  —  des  Repti- 
k  —  des  Montagnes  —  des   Fleurs, 
Arbres,  Fruits,  etc.  —  «les  Figures  ar- 
"îicielles  —  des  Figures  chimériques 
ou  de  Fantaisie  —  Différents  termes 
tmployés  dans  le  Blason  —  des  Tim- 
fes  —  Casques  —  des  Pavillons  — 
fe  tenants  et  supports  —  des  Devises 
^Urisde  guerre  —  Dictionnaire  abré- 
t'e  des  termes  employés  dans  le  Blason 
-  quelques  Armoiries  avec  leur  lectu- 
re— comment    doivent   se  faire  les 
Empereurs,  Rois,  Ducs,  Marquis,  Com- 
tes, etc. 

C'est  là  un  ouvrage  complet,  un  véri- 
^We  livre  d'enseignement,  d'une  mé- 
tfiode  claire  et  facile,  que  son  prix  mo- 
^uemet  à  la  portée  de  toutes  les 
^'Ourses,  et  qui  rendra  de  grands  ser- 
nces  à  tous  ceux  qui  veulent  acquérir 
fn  peu  de  temps  toutes  les  connais- 
sances concernant  le  Blason. 


'itParAlpboDse  Lâiitti^  i  volume.  280  pages, 
f  graTures.  —  Paris,  1892,  3  fr.  50.  —  Ch. 
^^^i  éditeur,  118,  rue  d'Assas,  Paris. 


La  Famille 

du  Bienheureux  de  La  Salle 

à  Reims  <'> 

Les  questions  diverses  soulevées 
dans  les  généalogies  sont  des  plus 
délicates  et  des  plus  incertaiaes  à 
résoudre.  Il  arrive  souvent  que  les 
solutions  adoptées  laissent  place  à  des 
révisions  et  à  des  compléments,  par- 
fois  même  à  des  rectifications.  Aussi, 
en  apportant  le  fruit  de  nouvelles  re- 
cherches sur  la  généalogie  de  la  fa- 
mille de  La  Salle  à  Reims,  dans  le  cours 
des  trois  derniers  siècles,  n*avons-nous 
la  prétention  ni  de  tout  réunir,  ni  de 
tout  expliquer.  Bien  plus,  nous  avons 
à  nous  rétracter.  Les  premières  re- 
cherches que  nous  avons  publiées  sur 
ce  sujet  dans  la  Revue  de  Champagne  et 
de  Brie  (octobre  1888)  ont  eu  cet  utile 
résultat  de  mettre  hors  de  cause  les 
mentions  que  nous  produisions  d'après 
un  livre  d'heures,  manuscrit  de  la 
Bibliothèque  de  Reims,  qui  reportaient 
Torigine  de  cette  famille  au  Béarn,  et 
lui  donnaient  comme  illustration  un 
fabuleux  Menault  de  La  Salle,  qui 
aurait  été  le  compagnon  d'armes  de 
Charles  VIII  et  de  Bayard  en  Italie. 
Ces  mentions  ont  été  reconnues  comme 
étant  l'œuvre  d'un  faussaire,  par  M. 
Léopold  Delisle,  et  il  n'y  a  plus  à  reve- 
nir sur  la  discussion  qui  éclaircit  le 
débat. 

Laissant  cette  fois  de  côté  tout  docu- 
ment fantaisiste  ou  simplement  dou*- 
teux,  abandonnant  même  les  données 
recueillies  par  les  descendants,  répu- 
diant les  légendes  trop  facilement 
accréditées  par  la  crédulité  des  uns  et 
par  la  vanité  des  autres,  nous  appor- 
tons des  pièces  authentiques,  c'est-à- 
dire  des  preuves  irréfragables  tirées 


(1)  Nouveaux  documents  extraits  des  Archives 
de  cette  ville,  par  M.  Henri  Jadart.  {Re\me  de 
Champagne  et  de  Brie,  septembre  1892,  pp.   641- 

D40« 


I 


59L 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


0\ 


des  archives,  telles  qu'en  fournissent 
les  anciens  registres  paroissiaux,  Ips 
minutes  des  notaires  et  les  conclusions 
du  Conseil  de  ville  de  Reims. 

Malgré  ceb  précautions  et  malgré 
rétendue  de.  l'enquête,  beaucoup  de 
points  resteront  encore  inexplorés,  sur- 
tout en  ce  qui  concerne  la  première 
moitié  du  xvi*  siècle,  où  nous  ne  nous 
aventurerons  pas.  Nous  n'aborderons 
pas  davantage  le  détail  des  multiples 
revendications  qui  se  son^  produites  à 
notre  époque  sur  les  alliances  et  la 
descendance  de  la  famille  de  La  Salle. 
Bornons-nous  à  dire  que  le  grand  hon- 
neur qui  lui  revient  d'avoir  donné  à 
la  France  l'éducateur  des  enfants  pau- 
vres, le  bienheureux  fondateur  des  Frè- 
res des  Ecoles  chrétiennes,  ne  doit  pas 
nous  faire  perdre  de  vue  sa  véritable 
origine.  Elle  est,  à  nos  yeux,  soisson- 
naise  ou  rémoise  et  d'une  simplicité 
conforme  &  la  modestie  du  saint  per- 
sonnage. Ses  aïeux  furent  des  commer- 
çants honnêtes  et  laborieux, 

Qut  iraictant  marchandise,  selon  humain  iuaige, 

s'enrichirent,  comme  ceux  du  grand 
Colbert,  dans  le  négoce  et  les  affaires. 
D'honorables  alliances  les  rendirent 
recommandables  dès  le  début  du 
XVII®  siècle,  puis  en  firent  d'opulents 
bourgeois  de  Reims  ;  quelques-uns 
devinrent  bientôt  par  leurs  charges 
ou  lenrs  services  de  notables  citoyens, 
anoblis  personnellement,  mais  la  fa- 
mille en  corps  n'eut  jamais,  croyons- 
nous,  de  prétention  à  la  noblesse  de 
race.  Si  elle  ne  figure  pas  au  Nobiliaire 
de  Champagne,  dressé  par  les  ordres 
de  l'intendant  Caumartin  à  la  fin  du 
xvii°  siècle,  c'est  qu'aucune  tentative 
de  ce  genre  ne  se  manifesta  de  sa  part 
et  n'aurait  eu  d'ailleurs  chance  d'abou- 
tir. De  nombreuses  alliances  avec  des 
familles  réputées  nobles,  des  achats 
mullipliés  de  terres  et  de  fiefs,  l'usage 
d'armoiries,  tout  cela  ne  constituait 
point  pour  l'ensemble  des  membres 
une  qualité  qui  les  aurait  exemptés 


alors  de  l'impôt  et  des  chargres  publ 
ques.  Plus  tard,  à  la  fin  de  l'ancie 
régime,  il  en  était  différemment,  et 
qui  restait  de  membres  de  la  famill 
de  la  Salle  était  compris  dans  les  rôle 
de  la  Noblesse. 

Cesschs  donc  désormais  de  citer  1 
traditions  sur  la  provenance  béarnais 
traditions  sans  fondement  au  dcbu 
comme  on  en  crée  pour  toutes  les  race 
illustres,  et  qui  se  transmettent  in 
consciemment  dans  les  meilleurs  ou 
vrages.  Avouons  cependant  qu'il  rest 
bien  des  points  douteux  sur  l'existenc 
de  la  famille  de  la  Salle  au  xvi^  sii»cl 
dans  le  pays  rémois  :  tandis  que  sel 
membres  font  le  négoce  à  Soissous  e 
h  Reims,  on  rencontre  à  Lagery  e 
1564,  et  à  Prain  en  1574,  des  person 
nages  du  nom  de  la  Salle  qui  parais 
sent  appartenir  à  la  noblesse. 


fA  suivre). 


Henri  Jadart. 


Avis  à  nos  Abonnés 

Cette  livraison  paraît  en  retard  pa 
suite  du  désir  que  nous  avons  eu  d* 
joindre  la  Table  complèle  des  matlêi 
de  1891.  Dans  la  première  quinzain 
de  janvier  nous  donnerons  la  livraisoi 
d'Octobre  et  celle  de  Novembre-Décem 
bre,  dans  la  quinzaine  qui  suivra.  L 
Table  de  1892  sera  envoyée  dans  1 
courant  du  premier  trimestre  de  1893 


Paris,  le  20  décembre  1892. 


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LA  RECHERCHE  DE  LA  NORLESSE 

DE  LA  GÉNÉRALITÉ  DE  CAEN 

FAITE    BN    1666    ET   ANNÉES    SUIVANTES 
Par  Guy  CHAHILLAR 

Conseiller  du  roi  en  ses  conseils.  Maître  des  requêtes 
ordinaire  de  son  hôtel.  Intendant  de  justice,  polie» 
et  finances  de  la  Généralité  de  Cœn, 

PubJiée  ((  iii  extenso  »  pour  la  première  fois 
Dar  un  membre  de  la  Société  des  Antiquaires  de 
Normandie,  d'après  d'anciens  manuscrits  de  la  fin 
du  XVII*  siècle.  —  En  deux  volumes  in-8»,  for- 
mant ensemble  880  pages,  avec  préface,  notes 
et  tables  indicatives. 

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oat  «M  gniide  MfflcMltédaiu  Im  Tt^i»/iff  de  la  xmlijtii, 
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iUBLmilÊBHT  OUVUT  lOUÎi  UAMMÊi 
Cm  Mos  M  eomenreat  laoUemeot  «a  BootalUee, 
UUnBTaiteftaitMsiMHhamidMt,  Itrebuii  riaoBiiènlM. 


HISTOIRE  ET  GÉNÉALOGIE 

DB 

XaJ^  3S/i:A.iso]sr 

DE  MONTFERRAND 

(En  Guienne) 
Par      M.     00>I>luiVATf 

Un  vol.  in-4«>  carré. 

BORDEAUX.  V  MOQ.UET.  libraire 

43,  rue  Porte- Dij eaux. 


ANNALES  HISTORIQUES 

DE    L.\ 

VILLE  DE  BERGERAC 

1;333-1TS9 

(manuscrit    des    Archives    municipales) 

Avec  une  Introduction 

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sur  papier  teinté^  tiré  à  100  exemplaires. 

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THENTE-TROIBlèME    ANNÉE 

HORTICULTURE  hm^.  BASSE-COUR 


LA  MAISON  DE  CAMPAGNE 

» 

IJoumal  horticole  et  agricole,  illustré 

des  CHATEAUX,  des  VILLAS,  des  petites  et  des  grandes  Propriétés  rurales. 

Horticulture,  Arboriculture,  Basse-Cour,  Agrriculture,  Plans  de  jardins,  Hygiène 

domestique,  etc. 

Publié  sous  la  direction  de  M.  DE  LA  ROQUE 

Paraissant  deux  fois  par  mois.  —  Format  duJfa^offn  Pittoresque 

>  .i^ 

La  Maison  de  Campagne^  fondée  en  1860,  est  depuis  trente-trois  ansTencyclopédie 
la  plus  complète  des  connaissances  acquises  et  des  progrrès  accomplis  tous  les  ans 
dans  rhorticulture,  Tèlevage  des  volailles,  des  oiseaux  de  volière  et  de  basse-cour, 
l'éducation  des  abeilles,  la  pisciculture,  l'arboriculture  fruitière  ou  d'ornement,  la 
culture  potagère,  l'économie  rurale,  etc. 

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ses  lecteurs  au  courant  de  tout  ce  qui  intéresse  la  Vie  d  la  campagne.  Plus  de  100 
gravures  de  fleurs,  de  légumes,  de  volailles,  d'instruments  agricoles  perfection- 
nés, etc.,  et  24  gravures  hors-texte  avec  le  dessin  de  châteaux,  maisons  d'habita- 
tion, constructions  rurales,  etc.,  donnent  à  cette  publication  un  attrait  spécial  qui, 
depuis  plus  de  30  ans,  assure  son  succès  incontesté. 

PARIS,  56,  QUAI  DES  ORFÈVRES 
Prim  d'abonneiiieiit  :  tit  Cipanes  par  ab. 

MM.  les  abonnés  du  Bulletin  Héraldique  qui  souscriront  un  abonnement  à  la 
Maison  de  Campagne  pour  Tannée  1892,  recevront  comme  prime  gratuite  les  livrai- 
sons parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  années 
antérieures  à  ceux  qui  voudront  acquérir,  comme  collection,  des  volumes  parus 
de  1879  à  1890. 


CATALOGUE  DES  GENTILSHOMMES 

Qui  ont  pris  part  ou  envoyé  leur  procuration  aux  Assemblées  de  la  Hoblesse  en  1789 

Publié  d'après  les  documents  offlciels 

Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHÉLÉMY 

DtuacihfM  édiUonj  conforme  à  la  première, 
2  FR.   PAR  LIVRAISON.  —  2  FR.   25  PAR  LA  POSTE 

Les  livraisons  épuisées  de  cette  précieuse  collection  sont  en  ce  moment  sous 
presse.  L'administration  du  Bulletin  possède  quelques  exemplaires  de  la  première 
édition  qu'elle  cède  au  prix  de  2  francs  par  livraison,  aux  abonnés  qui  lui  en  font 
la  demande. 

Bergerac.  —  Imprimerie  Générale  du  Sud-Ouest  (V«  E.  Maury),  3,  rue  Saint-Esprit 


.VTOLDME  ^AIixIMh)  |ii«imi.<iM«  «OTOBRE  1892 

LE 

BULLETIN  HÉRALDIQUE 

DE   FRANCE 


REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 


:9/ 


Paraissant    tous    i«s    n 
800S  LA  DIHKCTION 


■^X  M.LOUISDELAROQUE 

"cat,  ancien  Rédacteur  i  la  Gazette  de   France,    Auteur  de   VArmorial  de   la   Noblesse  de 
Languedoc,  dn  Catalogue  des  Genlilshommes,  etc. 


PARIS 

ADMINISTRiTIOtr    DU    BULLETIN    HÉRALDIQUE    DE    FRANCE 
e,     QTT.AI    I3ES     0£lir'J=l  V±C£:8,     BS 


IS92 


THKNTE-THOIfllÈME    ANNÉE 

HORTICULTURE  n^'i BASSE-COU 


LA  MAISON  DE  CAMPAGNF 

* 

f  Journal  horticole  et  agricole,  illustré 

des  CHATEAUX,  des  VILLAS,  des  petites  et  des  grandes  Propriétés  rurales. 

Horticulture,  Arboriculture,  Basse-Cour,  Agriculture,  Plans  de  jardins,  Hy 

domestique,  etc. 

Publié  sous  la  direction  de   M.  DE  LA  ROQUE 

Paraissant  deux  fois  par  mois.  —  Formai  du  MagaHn  Pittoresque 
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La  Maison  de  Campagne^  fondée  en  1860,  est  depuis  trente-trois  ansTencycl 
la  plus  complète  des  connaissances  acquises  et  des  progrès  accomplis  tous 
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PARIS,  56,  QUAI  DES  ORFÈVRES 
Prim  d'abenneiiieiit  :  tM  franes  par  an. 

MM.  les  abonnés  du  Bulletin  Héraldiqtce  qui  souscriront  un  abonnem 
Maison  de  Campagne  pour  Tannée  1892,  recevront  comme  prime  gratuite  It 
sons  parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  de 
antérieures  à  ceux  qui  voudront  acquérir,  comme  collection,  des  volun 
de  1879  à  1890. 


CATALOGUE  DES  GENTILSHOMM' 

Qui  ont  pris  part  ou  envoyé  leur  procuration  aux  Assemblées  de  la  Hobles: 

Publié  d'après  les  documents  officiels 

Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHÉLEAI 

Deuxième  idilian,  conforme  à  la  première, 
2  FR.   PAR  LIVRAISON.  —  2  FR.   25  PAR  LA  POSTE 

Les  livraisojois  épuisées  de  cette  précieuse  collection  sont  en  ce  m( 
presse.  L'administration  du  Bulletin  possède  (quelques  exemplaires  de  1 
édition  qu'elle  cède  au  prix  de  2  francs  par  livraison,  aux  abonnés  qui 
la  demande. 

Bergerac.  —  Imprimerie  Générale  du  Sud-Ouest  (V«  E.  Maury),  3,  rue  " 


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LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


59l 


de  Beaujolais  et  Bombes  le  14  décem- 
bre 1552;  se  comporta  vaillamment  au 
combat  d'Authie,  à  la  prise  de  Marien- 
bourg,  au  combat  de  Renty,  à  la  prise 
de  Cateau-Cambrésis,  à  la  journée  de 
Saint-Quentin  où  il  fut  fait  prisonnier 
en  1557;  il  fit  la  fonction  de  grand- 
maître  de  France  au  sacre  de  Char- 
les IX,  reprit  la  ville  de  Poitiers  sur 
les  huguenots  ;  fut  fait  prisonnier  à  la 
bataille  de  Dreux;  il  fut  tué  par  le 
sieur  Perdriel  de  Bobigny,  sgr  de  Mé- 
zières,  en  1562.  Il  était  connu  sous  le 
nom  de  maréchal  de  Saint- André. 

La  maison  d'Albon,  en  Dauphiné, 
était  connue  depuis  le  commencement 
du  xui®  siècle;  elle  a  fait  les  branches 
de  Chazeul,  Montant,  Saint -Didier  et 
Gaudihières  qui  était  Taînée;  de  Saiut- 
Forgeux;  de  Saint-Marcel;  de  Saint- 
André;  de  Baignols  et  de  Chastillon 
d'Azergues. 

Le  maréchal  de  Saint-André  était 
fils  de  Jean  d'Albon,  sgr  de  Saint-An- 
drô  et  de  Charlotte  de  la  Roche,  fille 
unique  de  Jean  de  la  Roche,  sgr  de 
Tournoelles,  et  de  Françoise  du  Bois  ; 
il  ép.  Marguerite  de  Lustrac,  dame  de 
Lustrac,  fille  d'Antoine  et  de  Françoise 
de  Pompodour,  et  n'eut  qu'une  tille, 
Catherine,  fille  d'honneur  de  la  reine, 
qui  mourut  fort  jeune,  au  monastère 
de  Longchamps,  du  poison  que  l'on 
soupçonna  sa  mère  de  lui  avoir  fait 
donner,  dans  l'espérance  d'épouser 
Louis  de  Bourbon,  prince  de  Condé, 
auquel  elle  donna  sa  belle  terre  de 
Vallery,  avec  tous  les  riches  et  pré- 
cieux meubles  dont  le  château  était 
garni.  Marguerite  de  Lustrac  épousa 
depuis  Geoffroy,  baron  de  Caumont, 
sgr  de  Castelnau,  auquel  elle  porta  la 
terre  de  Fronsac  ;  elle  en  eut  une  fille. 
Aune,  mariée  :  l^»  à  Henri  d'Escars  ; 
2**  à  François  d'Orléans,  comte  de 
Saint-Paul,  fils  du  duc  de  Longueville 
et  de  Marie  de  Bourbon. 

JDe  sablCf  à  une  croix  <for. 


1550 

Charles  de  Cossé  comte  de  Brissac 
surnomme  le  beau  Cossé^  chevalier  d( 
Tordre  du  roi,  grand  pannetier  e 
grand  fauconnier  de  France,  lieute 
nant  général  du  roi  en  Piémont  ;  don 
na  des  preuves  de  courage  à  la  gruern 
de  Naples  et  du  Piémont,  se  distingue 
aux  sièges  de  Queyraset  de  Perpignai 
en  1541,  colonel  général  de  la  cavale 
rie  légère,  puis  grand-maître  de  l'ar- 
tillerie de  France,  fut  nommé  maré- 
chal le  21  août  1550,  après  la  mort  di 
prince  de  Melphe  ;  gouverneur  de  Pi- 
cardie en  1559,  contribua  à  la  prise  di 
Havre  de  Grâce,  en  1562,  et  battit  L^^ 
Huguenots  à  Chalons  en  1563  ;  il  mou* 
rut  à  57  ans  le  31  décembre  1563. 

La  maison  de  Cossé  est  originaire 
de  Cossé  en  Anjou.  Elle  compte  deux 
chevaliers  croisés  en  1190  et  1248.  Sa 
filiation  est  établie  depuis  Thibaud  de 
Cossé  vivant  en  1360.  Elle  a  donné  qua^ 
tre  maréchaux  de  France. 

Charles  de  Cossé  était  fils  aîné  de 
René  de  Cossé,  sgr  de  Brissac  et  de 
Charlotte  Gouffier,  gouvernante  des 
enfants  de  France;  il  ép.  Charlotte 
d'Esquetot;  sa  postérité  a  donné  les 
ducs  de  Brissac,  par  érection  du  comté 
de  Brissac  en  duché-pairie  au  moia 
d'avril  1611,  en  faveur  de  Charles  de 
Cossé,  fils  puîuc  du  maréchal  de  Bris- 
sac ;  son  fils  aîné  Timoléon,  colonel  dq 
l'infanterie  française,  fut  tué  d'un  coup 
d'arquebuse  au  siège  de  Mussidau  e^ 
Périgord,  en  reconnaissant  la  brèchej 
au  mois  de  mai  1569,  à  l'âge  de  26  anS|j 
non  marié.  | 

De  sable  ^  à  trois  fasces  cTor  dentelée 
ou  denchées  par  le  bas^ 

1554 
Pierre  Strozzy,  sgr  d'Epernay 


1 

,  etd^ 


Belle  ville  en  Beaujolais,  commença  sm 
carrière  militaire  en  Italie  sous  M 
comte  Guy  Bangon,  se  distingua  aa 
siège  de  Turin  contre  les  impériaux 
en  1536  ;  il  passa  en  France  et  fut  natu 


597 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


598 


ralisé  avec  Jeau  Strozzy  son  frère,  en 
1543,  il  se  trouva  la  même  année  au 
sit^g-e  de  Luxembourg-;  il  servit  dans 
rarniée  navale  sous  l'amiral  d'Anne- 
haut,  fut  créé  général  des  galères  de 
France  et  chevalier  de  Tordre  du  roi 
en  1550;  il  eut  le  commandement  de 
l'armée  envoyée  en  Italie  au  secours 
des  Siennois;  il  reçut  le  bâton  de  ma- 
réchal le  27  avril  1554.  Le  roi,  qui  lui 
avait  déjà  donné  la  seigneurie  de  Bel- 
leville,  lui  donna  celle  d'Epernay  ;  il 
tut  lieutenant  général  de  l'armée  du 
pape  Paul  IV  et  reprit  le  port  d'Ostie 
t'n  1577;  il  se  trouva  au  siège  de  Calais 
^t  mourut  d'un  coup  de  mousquet  au 
siège  de  Thionville,  le  20  juin  1558, 
5on  corps  fut  porté  à  Epernay  et  y  fut 
enterré  dans  un  magnifique  tombeau. 

Cette  maison  était  originaire  de  Flo* 
ronce  et  des  plus  considérables,  connue 
depuis  1282. 

Le  maréchal  Strozzi  était  fils  de  Phi- 
lippe Strozzy  II,  qui  fut  de  son  temp.s, 
dit  le  P.  Anselme,  i  le  plus  illustre  ci- 
toyen de  Florence  et  le  plus  renommé 
gentilhomme  de  toute  l'Italie.  Il  joignit 
a  la  noblesse  et  à  la  splendeur  de  ses 
ancètreâ  des  richesses  immenses  qui 
égalaient  en  argent  comptant,  celles 
des  plus  grands  princes  qui  vivaient 
alors  •• 

Philippe  Strozzy  ép.  Clarice  de  Médi- 
cis,  sœur  du  duc  Laurent,  tante  de  Ca- 
therine, reine  de  France,  et  nièce  de 
Léon  X.  Pierre  Strozzy,  né  de  cette 
union,  ép.  Laodamia  de  Médicis,  fille 
de  Pierre-François  et  de  Marie  Soderini. 

Le  P.  Anselme  ajoute  cette  remarque 
«  que  Pierre  Strozzy  était  le  plus  riche 
particulier  de  l'Europe,  quand  il  vint 
au  service  de  France,  et  qu'en  mourant 
il  ne  put  laisser  à  son  fils  que  25,000 
écus  pour  tous  biens  » . 

Ce  fils  était  Philippe  Strozzy  III,  qui 
fat  chevalier  des  ordres  du  roi,  colonel 
jrénéral  de  l'infanterie  française,  non 
marié  ;  il  avait  une  sœur  Clarice  Strozzy, 
femme  d'Honorat  de  Savoye  comte  de 


Tende,  fils  de  Claude,  comte  de  Tende 
et  de  Sommerive  et  de  Marie  de  Cha- 
bannes  ;  elle  mourut  sans  enfants  ;  avec 
elle  finit  la  postérité  du  maréchal 
Strozzy. 

D'^or^  à  la  fasce  de  gueules^  chargée 
de  3  croissants  contournés  d^ argent. 

1558 

Paul  de  la  Bnrthe,  sgr  de  Thermes, 
chevalier  de  l'Ordre  du  Roi,  capitaine 
de  100  chevau-légers,  puis  de  50  hom*- 
mes  des  ordonnances  du  roi,  gouver- 
neur de  Paris  et  de  l'Isle-de-France, 
dit  le  maréchal  de  Thermes,  né  en  1482, 
fit  ses  premières  armes  sous  André  de 
Foix,  sieur  de  Lesparre,  contre  les  Es- 
pagnols, puis  dans  la  guerre  d'Italie, 
se  signala  au  siège  de  Naples  en  1528; 
servit  en  Piémont,  à  Thérouanne,  et 
au  siège  de  Perpignan  ;  gouverneur  de 
Savillan;  commandant  la  cavalerie  de 
l'aile  droite  à  la  bataille  deCérisoles  en 
1544,  où  il  eut  un  cheval  tué  sous  lui 
et  fut  fait  prisonnier  ;  lieutenant  du  roi 
en  Ecosse  ;  ambassadeur  près  du  pape 
Jules  III  en  1550;  soutint  vaillamment 
le  siège  de  Parme  contre  les  Impériaux 
au  mois  de  novembre  1550  ;  commanda 
l'armée  envoyée  au  secours  des  Sien- 
nois ;  commanda  en  Corse  et  en  Pié- 
mont ;  reçut  en  don  le  comté  de  Com- 
minges  le  10  février  1555;  fut  créé 
maréchal  à  la  mort  de  Pierre  Strozzy, 
le  24  juin  1558,  après  la  prise  de  Calais 
et  en  eut  le  gouvernement.  Il  s'empara 
de  Dunkerque  et  de  Bergues  Saint- Vi- 
nox  ;  perdit  la  bataille  de  Oravelines 
et  y  fut  prisonnier  le  14  juillet  1558.  Il 
mourut  à  Paris  sans  enfants  le  6  mai 
1562,  instituant  comme  héritier  Roger 
de  Saint-Lary,  sgr  de  Bellegarde,  son 
son  neveu. 

La  seigneurie  de  la  Barthe  avec  le 
titre  de  vicomte  était  composée  autre- 
fois des  quatre  vallées  d'Aure^  de  Nes- 
tes,  de  Magnoacetde  Barrousse,  dont 
la  Barthe  était  le  chef-lieu.  Ces  terres 
furent  réunies  à  la  couronne  après  la 


599 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


600 


mort  du  dernier  duc  d'Armag-nac  en 
1481. 

Le  dernier  représentant  de»  derniers 
vicomtes  delà  Barthefut  Armand- Qui- 
Ihem,  vivant  en  1259  ;  il  fut  père  de 
deux  filles  :  1.  Véronique,  mariée  à  Ar- 
naud-Bernard, frère  puîné  de  Géraud 
comte  d'Armagnac;  2.  Brunissende, 
mariée  avec  Bertrand  de  Fumel  ;  elle 
hérita  des  biens  de  son  père,  sa  sœur 
ainée  étant  morte  sans  enfants.  La  pos- 
térité de  Bertrand  de  Fumel  prit  le  nom 
et  les  armes  de  la  Barthe  qu'elle  écar- 
tela  des  siennes  qui  sont  :Z)'«^Mr  ci  trois 
flammes  ou  fusées  d'argent.  Tous  ceux 
qui  ont  porté  depuis  le  nom  de  la  Bar- 
the descendent  de  lui  et  ont  toujours 
porté  les  mêmes  armes  écarteléea  de 
celles  des  anciens  vicomtes  de  la  Bar- 
the qui  sont  :  D'or,  à  quatre  pals  de 
gueules. 

On  cite  les  branches  de  la  Barthe- 
Pumel,  de  Montcorneil,  de  Giscaro,  de 
Thermes,  de  Lasseg-an  et  de  TArtigolle. 
Quoique  les  jonctions  de  ces  diverses 
branches  entr'elles  n'aient  pas  été  fai- 
tes, il  est  admis  qu'elles  avaient  la 
même  origine  et  les  mêmes  armes. 

Le  maréchal  de  Thermes  était  fils  de 
Jean  de  la  Barthe,  second  fils  du  sgr 
de  Giscaro  et  de  Jeanne  de  Péguilhem  ; 
il  avait  épousé  Marguerite  de  Saluces- 
Cardé,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants,  re- 
mariée en  secondes  noces  avec  Roger 
de  Saint  Lary,  sgr  de  Bellegarde,  ma- 
réchal de  France,  fils  de  Pierre  de 
Saint  Lary  et  de  Mathilde,  alias  Mar- 
guerite d'Orbessan  sœur  du  maréchal 
de  Thermes. 

La  sagesse,  ou  la  stratégie  prudente, 
qui  distingua  toujours  ce  maréchal 
était  passée  en  proverbe,  même  chez  les 
ennemis  qui  disaient  communément  : 
Dieu  nous  garde  de  la  sagesse  de  Thet^ 
mes» 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d'or  d  quatre  pals 
de  gueules;  aux  2  et  3  d*azur  d  trois 
flammes  d'argent  'pariant  du  pied  de 
Vécu. 


1559 

François  duc  de  Montmorency,  pair, 
maréchal  et  grand-maître  de  France, 
chevalier  des  ordres  de  Saint  Michel  et 
de  la  Jarretière,  i  homme  de  courage 
et  de  probité,  dit  le  P.  Anselme,  qui 
n'eut  jamais  de  faveur  à  la  Cour,  parce 
qu'il  ne  pouvait  se  porter  aux  passions 
de  ceux  qui  gouvernaient  •  ;  fut  gou- 
verneur et  lieutenant-général  de  la 
ville  de  Paris  et  de  Tlsle  de  France  en 
1547;  commença  ses  premières  actions 
militaires  en  1551  au  siège  de  Lanza 
en  Piémont;  servit  à  la  défense  de 
Metz  en  1552  ;  prisonnier  à  Thérou  an  ne 
en  1553;  se  trouva  à  la  prise  d'05>tie, 
en  1556,  et  à  la  journée  de  Saint  Quen- 
tin en  1557  ;  défendit  la  Picardie  contre 
les  Espagnols  et  assista  au  siège  et  à 
la  prise  de  Calais  en  1558.  Le  connéta- 
ble son  père  se  démit  en  sa  faveur, 
cette  année,  de  la  charge  de  Grand 
maître  de  France,  qu'il  céda  au  duc  de 
Guise  après  la  mort  de  Henri  II  ;  il  fut 
créé  le  10  octobre  1559  maréchal  de 
France  et  capitaine  du  château  de  Nan- 
tes ;  se  trouva  au  siège  de  Dreux,  à  la 
prise  du  Havre  de  Grâce,  et  à  la  ba- 
taille de  Saint  Denis  en  1567  ;  fut  envoyé 
en  ambassade  près  de  la  reine  Elisa- 
beth d'Angleterre  qui  le  nomma  cheva- 
lier de  la  Jarretière  en  1572.  Tombé  en 
digrâce  il  fat  enfermé  à  la  Bastille  avec 
le  maréchal  de  Cossé  le  4  mai  1574,  et 
n'en  sortit  qu'au  mois  d'avril  1575.  Le 
roi  le  fit  mettre  en  liberté  et  réhabiliter 
par  lettres  patentes  du  7  avril  enre- 
gistrées au  Parlement.  Il  mourut  de 
maladie  au  château  d'Ecouen  le  6  mai 
1579. 

Il  était  fils  aîné  d'Anne  duc  de  Mont- 
morency pair  et  connétable  de  Franco 
et  de  Madeleine  de  Savoyc;  il  avait 
épousé  Diane,  légitimée  de  France,  fille 
naturelle  d'Henri  II  et  n'en  eut  pas 
d'enfants. 

D'or^  d  la  croix  de  gueules^  cantonnée 
de  16  alertons  d'azur^  posés^  4,  4,  4^  4» 


601 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


602 


1562 

François  de  Scépeaux,  sgr  de  Vieille- 
ville  et  de  Duretal,  chevalier  de  l'or- 
dre du  roi»  élevé  enfant  d'honneur  de 
Louise  de  Savoie  mère  de  François  I°% 
se  trouva  à  la  prise  de  Pavie  et  de 
Melphe,  se  signala  au  combat  naval 
donné  près  de  Naples,  servit  au  siège 
de  Perpignan  et  y  fut  fait  chevalier  en 
1541,  à  ceux  de  Landrecies,  de  Saint- 
Dizier,  d*Hesdin  et  de  Thérouanne, 
combattit  à  la  bataille  de  Cérisolles  en 
1544,  au  siège  de  Boulogne,  eut  le 
fouvernement  des  trois  évêchés  Metz, 
Toul  et  Verdun  en  1553,  dirigea  le 
iihge  de  Thionville  et  contribua  beau- 
coup à  la  prise  de  cette  place  en  1558  ; 
lieutenant  pour  le  roi  à  la  ville  de 
Metz  lorsque  ce  prince  unit,  pour  lui, 
à  la  baronnie  de  Duretal  et  de  Matte- 
f-^lon,  les  seigneuries  de  Lezigné,  de 
Saint-Bernard,  de  Barnée  et  du  Port 
de  Vieillevigne,  le  6  février  1559;  il 
fut  créé  maréchal  de  France  le  21  dé- 
cembre 1562;  gouverneur  de  Bretagne 
après  le  décès  du  vicomte  de  Marti- 
?ues.  Il  mourut  de  poison  en  son  châ- 
teau de  Duretal,  le  30  novembre  1571. 
I!  Acquit  beaucoup  de  réputation  en 
cinq  ambassades  dont  il  fut  chargé  en 
Allemagne,  en  Angleterre  et  en  Suisse. 

Cette  maison  a  pris  son  nom  de  la 
terre  de  Scépeaux  au  comté  de  Laval, 
entre  Craon  et  Laval,  en  Mayenne. 
S  <a  nom  est  connu  depuis  1222. 

Le  maréchal  de  Vieilleville  était  fils 
de  René  de  Scépeaux  et  de  Marguerite 
de  la  Jaille  ;  il  ép.  Kenée  Roux,  fille  de 
Jean,  sgr  de  Chemans,  de  la  Roche 
des  Aubiers,  et  de  Catherine  de  Saint- 
Ai^nan. 

De  ce  mariage  vinrent  deux  filles  : 
1.  Marguerite  mariée  avec  Jean,  mar- 
<îaisd'Espinay,  en  Bretagne,  fils  aîné 
de  Guy  et  de  Louise  de  Goullayne, 
'ans  enfants  ;  2.  Jeanne  ép.  1°  Olric 
daChatelet,  sgr  de  Deuilly  en  Lor- 
raine, grand  sénéchal  de  Lorraine  ;  2° 
Antoine  d'Espinay,  sgr  de  Broon  et  du 


Molay,  chevalier  de  Tordre  du  roi,  ca- 
pitaine de  50  hommes  d'armes,  sans 
enfants. 

Cette  maison  a  fait  les  branches  des 
seigneurs  de  Scépeaux  de  Landevy  et 
de  Cheminé  ;  de  Vieilleville  ;  de  Gau- 
bert;  de  TEsperonnière  ;  de  la  Cher- 
bonnerie  ;  du  Chemin  ;  de  Beauchesne 
et  de  la  Roche-Noyant. 

Ecartelé^  aux  1  et  4  vairé  d'argent  et 
de  gueules  ;  aux  2  et  S  fascé  émargent  et 
de  gueules  de  10  pièces^  au  lion  de  sa- 
ble^  brochant  sur  le  tout^  qui  est  d'Es- 
touteville  ;  et  sur  le  tout  :  d^or  à  six 
écussons  de  gueules  posés  3,  2  et  i,  qui 
est  de  Mathefelon. 

1564 

Imbert  de  laPlatière,  sgr  de  Bourdil- 
lon  et  d'Espoisses,  de  Saint  Aubin,  de 
Saint  Sulpice,  de  Montigny,  de  Fres- 
nay,  chevalier  de  Tordre  du  roi,  capi- 
taine de  100  hommes  d^armes  de  ses 
Ordonnances,  lieutenant-général  au 
gouvernement  de  Champagne  et  de 
Brie,  appelé  le  maréchal  de  Bourdillon, 
bailli  d'Auxois,  premier  écuyer  du  Dau- 
phin, servit  pendant  les  guerres  de 
François  I®'  et  Henri  II,  et  fut  employé 
aux  aôaires  les  plus  importantes  du 
royaume  ;  fut  créé  maréchal  de  camp 
en  1554  et  envoyé  à  Saint  Quentin  où. 
il  sauva  le  tiers  de  Tarmée  après  sa 
défaite  ;  servit  au  siège  et  à  la  prise  de 
Thionville  ;  il  fut  établi  en  1559  lieute- 
nant général  au  delà  des  monts  à  la 
place  du  maréchal  de  Brissac  ;  il  fut 
créé  maréchal  de  France  le  6  avril  1564; 
envoyé  en  Guienne  pour  apaiser  les 
troubles,  mourut  à  Fontainebleau  le  6 
avril  1567,  et  fut  enterré  en  Téglise 
d'Espoisses  en  Bourgogne  ;  il  avait  ac- 
quis cette  terre  du  duc  de  Nemours,  eu 
1561. 

Cette  maison  originaire  du  Niver- 
nais, remonte  sa  filiation  à  Louis  de 
la  Platière,  sgr  des  Berdes  en  1449. 

Il  était  fils  de  Philibert  de  la  Platière 
sgr  des  Bordes,  bailli  et  capitaine  de 


603 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


60^ 


Mante»  en  1494,  conseiller  et  chambel- 
lan du  roi,  et  de  Anne  de  Jaucourt, 
dame  de  Marrault  ;  il  cp.  P  Claude  de 
Damas,  dame  de  Raguy  ;  2<*  Françoise 
de  Birague,  fille  unique  de  Reoé, 
chancelier  de  France,  et  de  Valentinc 
Balbiano,  sans  enfants.  Son  frère  aine 
François  de  la  Platière,  g'entilhomme 
de  la  chambre  du  duc  d'Orléans,  fut 
tué  devant  Châlons  en  Champagrne  au 
service  du  roi  le  P'  septembre  1544  ;  il 
avait  ép.  Catherine  de  Motier  de  la 
Fayette,  fille  de  Gilbert,  sg-r  de  Pontgl- 
baud  et  de  Isabeau  de  Polig'nac,  dout 
il  eut  deux  enfants  :  1.  René,  mourut 
jeune,  tué  à  la  bataille  de  Dreux  où  il 
était  le  guidon  de  la  compagnie  de  50 
lances  de  son  oncle  le  maréchal  ;  2. 
Françoise,  unique  héritière  de  tous  Its 


biens  de  sa  famille  et  de  son  oncle  1^ 
maréchal,  ép.  1°  en  1569  Henri  de 
THopital,  vicomte  de  Vaux,  fils  d'AJ 
loph,  sgr  de  Choisy  et  de  Louise  d^ 
Poysieux  ;  2°  le  27  décembre  157 
Louis  d'Ancienville,  sgr  de  Villier 
aux  Corneilles,  baron  de  Réveillon,' 
vicomte  de  SouUy,  chevalier  de  Tordre 
du  roi,  etc,  dont  une  fille  Anne,  dam^ 
de  Prie  qui  épousa  Antoine  de  la 
Grange,  sgr  d'Arquien,  fils  de  Charles 
et  de  Louise  de  Rochechouart-Morte- 
mart. 

Ecortelét  aux  î  et  4  d argent  au  che- 
vron de  gueules^  accompagné  de  3  anil^ 
les  ou  fers  à  moulin  oe  sable  ;  au  2  et  3 
de  gtéeules  à  3  molettes  d'éperon  d^or. 

(A  Suivre.)  L.  R. 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉllALITÉ  D'ORLÉANS 

16Q6  -  1701 

d'après  les  manuscrits  de  la  bibliothèque  nationale  (cabinet  des  titres) 

(Suite) 


CLAMECY  (Suite) 

22.  Edme  Dubiez,  curé  de  Braignon  : 

Uaz.^  à  une  fontaine  âCarg,  jaillis- 
sante d^un  bassin  d*or. 

23  à  25.  A  expL  pi.  ampl. 

26.  Laurent  Deamé,  écuyer,  seigneur 
de  Ghanteloup  : 

De  sa.y  à  3  rivières  ondées  en  fasce 
d*or  ;  au  chef  de  gu, 

27.  N...  du  Bois,  écuyer,  seigneur  de 
Marcilly  : 

Vaz.y  à  la  fasce  d'arg,  accomp,  en 
chef  d^une  étoile  de  méme^  accostée  de 
2  fleurs  de  lys  d'arg,  et^  en  pointe^  d^un 
porc'épic  de  sa. 

28.  Noël  Voilleau,  prêtre,  curé  de 
Dompierre  : 

Uaz.^  à  3  fastes  d^arg,^  accomp.  de 
9  étoiles  d^or^  3  en  chef  et  3  entre  cha" 


que  fasce;  et^  en  pointe^  d'une  tulipe  de 
meme^  et  au  chevron  cTargent  brochant 
sur  le  tout. 

29.  Jean  Rousset,  prêtre,  curé  de  la 
paroisse  d'Auocès  : 

D^az.^  au  lac  d* amour  d*or» 

30.  Etienne  Oruset,  prêtre,  curé  de 
la  paroisse  de  St-Germaiu  : 

D'az.^  au  chevron  d*or^  accomp.  de  3 
croissants  d'arg.  2  et  /. 

31.  Guy-Jean  de  Corvol,  écuyer,  sei- 
gneur de  Croisy  : 

De  gu.^  à  une  croix  accomp.  en  chef 
de  2  étoiles  d'arg. 

32.  Gilles  Germain,  M*  de  forge  à  la 
Chapelle  : 

D*az.^  à  une  enclume  d*or^  surmontée 
d'un  marteau  de  forge  d*arg.  mis  m 
fasce. 


M5 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


606 


33.  Edme  de  la  Hitte,  écuyer,  sei- 
grneur  de  Gazzeau  et  Montreparé  : 

H'az.^  à  ré  fée  dCarg,  mise  en  barre  ^ 
accomp.  de  3  molettes  cTor^  2  et  1. 

33  bis  et  34.  A  expl.  pi.  ampl. 

35.  Cir  Joffrois,  bourgeois  du  lieu  de 
Tingry  : 

D^ax,^  à  une  épée  posée  en  pil^  la 
pointe  en  bas^  dParg,^  fichée  dans  To- 
reille  d'un  cœur  de  méme^  soutenu  d'une 
croix  df!  Malted'arg.^  et  accostée  en  chef 
de  2  étoiles  aussi  d*arg. 

36.  Claude  de  Juisard,  écuyer,  s'  de 
Tamenay  : 

Parti f  au  1  échiqueté  d'or  et  d'az.; 
au  2  d^or  à  3  grappes  de  raisin  au  natu- 
rel, 2  et  ï. 

37.  A  expL  pi.  ampl. 

38.  Etienne  des  Joyes,  avocat  en 
Parlement,  Procureur  fiscal  de  Douze  : 

D^az.^  au  chevron  d'arg.y  accomp.  en 
chef  de  2  et.  de  même  et^  en  pointe^  de 
2  triangles  vuidés  et  entrelacés  d*arg. 

39  à  131.  A  expl.  pi.  ampl. 

132.  Joseph  de  la  Porte,  conseiller 
du  roi,  élu  en  Télection  de  Clamecy  : 

De  gu.,  au  château  d'or, 
133  à  159.  A  expl.  pi.  ampl. 


Suivant  Tordre  du  re^  l**  des  Com- 
munautés : 

1.  La  Communauté  de  Chastelcen- 
sove  : 

Ifaz,^  au  château  d'or^  soutenu  en 
pointe  d^une  rivière  d'arg,^  ondée  de  sa. 

2.  La  Communauté  des  Religieuses 
de  la  Chartreuse  de  Basseville  : 

D'az.t  semé  de  fleurs  de  lys  d'or^  à  un 
Saint  Jean  de  méme^  brochant  sur  le 
tout. 

3.  La  Communauté  des  Procureurs 
et  Notaires  de  la  ville  de  Clamecy  :. 

D'az.^  à  un  St  Yves  d'or. 


4  à  19.  A  expl.  pi.  ampl. 

CHARTRES  (Suite) 

Suivant  l'ordre  du  Registre  l^^  : 

108.  Hugues  d'Aligre,  écuyer,  sieur 
du  Coudray  : 

Fascé  de  10  pièces  d'arg,  et  de  sa.;  au 
chefd'az.  ch,  de  3  soleils  d'or, 

109.  Hector  du  Plessis,  écuyer,  s*^  de 
la  Thenre  : 

D'*arg.y  à  3  quinte f.  de  gii,^  2  et  1, 

110.  A  expl.  pi.  ampl. 

111.  Claude  de  Chartrain,  écuyer, 
seigneur  de  la  Soublière  : 

D'az.^  â  une  fasce  crénelée  d'arg. 

112.  Paul  Gilleste,  écuyer,  s'  de 
Maisonneuve,  gentilhomme  ordinaire 
de  S.  A.  R.  Monsieur  : 

D*az.^  à  une  gerbe  d'or^  sommée  d'un 
passereau  de  même  et  accosté  de  2  étoiles 
aussi  d*or, 

113  à  119.  A  expl.  pi.  ampl. 

120.  Antoine  Sainxe  Dormeville,  prê- 
tre et  chanoine  de  Téglise  cathédrale 
de  N.-D.  de  Chartres  : 

B'arg.j  à  2  fasces  de  gu, 

121.  Jacques  Mariette,  prêtre  et  cha- 
noine de  réglise  cathédrale  de  N.-D. 
de  Chartres  : 

D'az.^  au  chevr.  d*arg.^  accomp.  de 
3  chardons  fleuris  d'or  2  et  1. 

122.  Jusques  et  compris  154.  A  expl. 
pi.  ampl. 

155.  René  de  la  Louppe,  seigneur 
d'Ecurolles  : 

D'arg.^  à  un  épervier  de  sa. 

156.  Anne  le  Comte,  fille  majeure, 
damoiselle  : 

D'az,^  au  chevr.  d'arg.^  accomp.  en 
pointe  de  2  besants  de  méme^  mal  ordon- 
nés. 


607 


LB  BDLLKm  HBRAUMQOB  OB  WUiS 


I 

60l 


137.  Claude  da  Toillier,  écoyer,  s' de 
la  Chapelle  : 

I/az.^  à  la  bande  éTor^  accomp.  de 
6  vautours  dtarg.  8^  S. 

158.  Adrien  de  Bameray,  écayer, 
sei^ear  d'Orsonville  : 

D^arg.y  à  une  aigle  épi.  de  sa. 

159.  François  des  Landres,  écuyer, 
seigneur  de  Houville  : 

D*arg.^  d  la  bande  itax. 

160.  Jean -Jacques  de  Sabreyois, 
écuyer,  d' de  Yilliers  : 

D*arg.^  à  la  fasce  de  gu.^  accomp.  de 
6  roses  de  méme^  3^  3. 

16L  Charlotte  de  Ginet,  fille  ma- 
jeure, damoiselle  : 

D'ar.j  au  chevr.  ffor^  ch.  de  5  annc' 
lets  de  gu. 

162  à  164.  A  expl.  pi.  ampl. 

165.  Artus-Joseph  de  Yassé,  sei- 
gneur de  Gévilly  : 

Ifor^  à  8  fasces  daz. 

166.  Nicolas  Brault,  greffier  : 

D'argent^  à  3  iétes  de  More  de  sa.,  2 
etl. 

167.  Louis  Tarragon,  écuyer,  sei- 
gneur de  Tansoni/ille  : 

D'*az.^  au  chevr.  d^arg.  surm.  cPune 
étoile  d*orj  et  accomp.  de  3  croissants  de 
mémey  2  et  1. 

168.  N...  Normand  : 

D^ax.^  au  lion  dor^  surmonté  d^un 
coq  d*arg. 

169, 170.  A  expL  pi.  ampl. 

171.  Bobert  de  Duriez,  écuyer,  s'  de 
Tansonville  : 

De  sa.^  au  chevr.  darg.^  accomp.  en 
pointe  dun  lion  dor. 

172.  Frédéric  de  Duriez,  écuyer,  sei- 
gneur de  Montchenain  : 

Porte  de  même. 


173.  A  expl.  pi.  ampL 

174.  André  le  Comte,  écuyer,  sei- 
gneur de  Marollea  : 

Z>'aar.,  au  chevr.  darg.^  accomp.  em 
pointe  de  3  besants  de  méme^  2  et  1.        \ 

175.  y...  Noël,  bailly  de  Maintenon  :! 

D'^az.^  au  chevr.  dor^  accomp.  de 
3  étoiles  de  même,  2  et  1  ;  au  chef  d'arg. 
chargé  dune  croix  de  gu*,  côtoyée  de 
2  étoiles  d'az* 

176.  A  expl.  pi.  ampl. 

177.  Bemy  de  Cosne,  sieur  de  Bou- 
vray  : 

Ifaz.^  au  chevr.  d'arg.,  à  la  fasce 
dor^  brochant  sur  le  tout. 

178.  André  de  Launay  de  Vaux,  ba- 
ron de  BuUon  : 

D^arg.,  à  3  merlettes  de  sa.^  2  et  î* 

179.  Charles-Hector  de  Lorviile, 
écuyer,  ^  d'Ermenonyille  : 

D'arg.,  à  un  fer  de  moulin  de  sa. 

180.  Anne  de  Bnzay,  veuve  de  Claude 
de  la  Villeneuve,  chevalier,  seigneur 
d'Ouarville  : 

Fascé,  cTarg.  et  de  gu.  de  8  pièces. 

181, 182,  183.  A  expl.  pi.  ampl. 

184.  Julien  Fleury,  licencié  es  droits 
en  la  faculté  de  Paris  et  chanoine  de 
réglise  cathédrale  de  N.-D.  de  Char- 
tres : 

I)*or,  à  une  rose  de  gu.^  tig.  et  feuill. 
desin.^  au  chef  d^az,,  ch.  dune  chemi- 
sette d'arg. 

185  à  187.  A  expl.  pi.  ampl. 

188.  Gilles  de  Sansavoir,  s'  de  Bei- 
gneur^  quatrième  maréchal  des  logis 
des  gendarmes  de  Flandres  : 

De  gu.j  à  une  bande  darg.^  accomp. 
de  6  coquilles  de  méme^  3,  3. 


609 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


610 


189.  Marie-Bonne  de  la  Louppe,  fille, 
damoiselle  : 

Z)'flj'.,  à  un  épervier  d^arg,  chape^ 
ronné  de  gu, 

190  Jusques  et  y  compris  250.  A  ex- 
pl.  pi.  ampl. 

231.  Marin  Laisné,  conseiller  du  roi 
et  de  S.  A.  R.  au  bailliage  et  siège  pré- 
sidial  de  Chartres  : 

D'az.^  au  lion  d'arg.^  lamp,  et  armé 
''6  gu,^  accomp.  de  3  étoiles  d^arg,,  2 

252  à  270.  A  expl.  pi.  ampl. 

271.  François  Berger,  conseiller  du 
roi,  contrôleur  ordinaire  des  guerres  : 

D*az.f  au  chevron  d'^or,  accomp.  en 
'^hef  à  dextre  d!une  étoile  et  à  senestre 
^un  croissant  de  mênie^  et,  en  pointe^ 
(f*un  mouton  passant  aussi  d'or. 


VENDOSME 


Suivant  Tordre  du  reg^  l'^'  : 

1.  Pierre  du  Portail,  chevalier,  sei- 
gneur d'Apremont  et  autres  lieux  : 

ffor,  à  la  fasce  d^az,y  ch.  de  3  têtes 
de  léopards  d'arg,^  bordées  et  lamp,  de 

2.  Jérôme  Grandin,  prêtre,  doyen  de 
leglise  collégiale  de  Saint  George  de 
Veudosme  et  protonotaire  du  St-Siège 
apostolique  : 

Uaz.,  à  la  fasce  d^or^  accomp.  en  chef 
de  3  étoiles  d'arg.  et,  en  pointe^  (Tune 
rose  de  même. 

3.  François-René  Huillome,  s'  de  la 
Bergerie,  marchand  bourgeois  de  la 
ville  de  Vendôme  : 

D"az.^  à  V ancre  d^arg.^posée  en  pal ^ 
2  avirons  de  sable  passés  en  sautoir  bro- 
chant  sur  le  tout  ;  au  chef  de  gu.^  ch.  de 
•^étoiles  â^or. 


4.  René  Augry,  conseiller  du  roi, 
lieutenant  en  l'élection  de  Vendosme  : 

Parti ^  au  1  d^az,^  à  une  gerbe  d*or^ 
surmontée  d'un  oiseau  d'arg.  ;  au  2  de 
gueules  à  une  main  d'or  tenant  une  plu- 
me et  une  épée  darg,^  accomp.  en  chef 
de  2  étoiles  d'or. 

5.  François  Pelliot  de  la  Garde, 
écuyer,  gentilhomme  servant  de 
S.  A.  R.  Monsieur  : 

D\tz,,  au  bras  darg,,  tenant  un  lis  de 
même  en  pal,  accomp,  en  chef  de  2  étoi- 
les d'or  et,  aux  flancs,  de  2  trèfles  de 
même. 

6.  Pierre  Morillon,  conseiller  du  roi, 
élu  en  rélection  de  Vendosme  : 

Z)'or,  au  casque  de  sa. 

7.  Marie  Cotten,  veuve  de  René  de 
Martin  de  GeofFre  : 

D'az,^  au  chevron  d'or,  accomp,  en 
chef  de  2  étoiles  de  même  et,  en  pointe, 
d'un  trèfle  d'or. 

8.  Geneviève  Cotten,  veuve  de  Louis 
Ronsard  de  St-Amand  : 

Porte  de  même. 

9.  Anne  Gourny,  veuve  de  René- 
Claude  Vio,  écuyer,  s'  d'Orsonville  : 

De  gu.f  à  la  bande  d'or,  accomp.  de 
6  merle  ttes  de  ^nême  mises  en  or  le  ;  à  la 
bordure  engrélée  darg. 

10.  MadelaineBugis,  veuve  de  Fran- 
çois de  Taillevis,  chevalier,  seigneur 
dé  Jupeaux  : 

D'arg. y  au  lion  d'or,  tenant  de  sa 
patte  dextre  une  grappe  de  raisifi  de 
même. 

11.  Joseph  Barentin,  chevalier,  sei- 
gneur de  la  Salle  : 

D*ôr,  à  3  fasces  ondées  daz.  ;  au  chef 
de  même,  ch.  de  3  étoiles  dor, 

12.  Louise  Le  Lièvre,  veuve  de  René 
de  Coutance,  chevalier,  seigneur  de 
Villeproue  : 

D'az.,  a  3  fasces  darg,,  accomp.  de 
3  besants  dor^  2  et  t. 


611 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


61! 


13.  Alexis-César  de  Martin,  cheva- 
lier, seigneur  de  Sanière  et  du  Plessis  : 

De  gueules^  au  lé vrier  contourné d^ar g, , 
marchant  sur  deux  gantelets  en  foy  de 
même  et  tenant  avec  ses  deux  pattes  de 
devant  un  casque  d'arg.^  grillé  d^or  et 
doublé  d'azur^  au  dessous  duquel  est  un 
pot  en  terre  d^arg, 

14.  Elisabeth  Hingain,  veuve  de 
Claude  Bri,  bailli  de  Tabbaye  de  Ven- 
dosme  : 

U<yr^  à  2  tourterelles  affrontées  d^az,^ 
posées  sur  deux  branches  de  sycomore 
de  même. 

15.  César  Chapelain,  prêtre,  bache- 
lier en  théologie,  de  la  Faculté  de  Pa- 
ris, protonotaire  du  Saint  Siège  apos- 
tolique et  curé  de  Couture  : 

Ifaz.j  au  chevron  d'arg,^  chargé  de 
2  levrettes  affrontées  de  sa. 

16.  Claude  Le  Moine,  sieur  de  la 
Chaussée,  chef  de  gobelet  de  S.  A.  R. 
Monsieur  : 

Ecartelé^  aux!  et  4  d*ory  à  3  roses  de 
gu^^  boutonnées  d'or^  posées  2  et  î  ;  aux 


2  et  3  d'az.^  à  une  tête  de  levrette  dCarg. 
lamp.  de  gu. 

17.  Benoît  de  Malescot,  chevalier 
seigneur  de  Chalé  : 

Partij  au  1  d^arg.  à  une  bande  <f* 
gu.^  coupé  de  fascé  de  sa.  et  d'arg.  de  ( 
jnèces;  au  2  d'arg.,  à  une  croix  paftét 
et  alaisée  de  gueules. 

18.  Marie  Lhermite,  veuve  de  Benja 
min  Le  Vasseur,  seigneur  de  Sain 
Osman  : 

D*arg.,  au  lion  de  sa.^  couronné  di 
même  ;  parti  d'écartelé  aux  1  et  4  d'or  t 
une  tête  de  cerf  coupée  de  gu.  ;  aux  2  > 

3  d'arg.^  à  3  corneilles  d'az  ,2etî. 

19.  Feu  François  Neils,  sieur  de  Pu- 
teaux,  suivant  la  déclaration  de  Mari( 
Crépon,  sa  veuve  : 

D'az.,  à  la  fasce  d'arg.^  ch,  de  3  tvta 
d'aigles  arrachées  de  sa.  et  accomp.  en 
chef  de  2  coqs  affrontés  d'or,  crêtes  ei 
barbés  de  gu.,  et^  en  pointe^  d*un  lio/ 
d'or. 

(A  Suivre.) 


DEUXIÈME  PARTIE 


Notes  d^État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DU  MOIS  D'OCTOBRE 

BT  HAPPSL  OBS  MOIS  PBicAOBKTB 


3^KXi'Charles  Beauchet-Filleau,  lieu- 
tenant au  114®  régiment  d'infanterie, 
fils  de  Eugène-/A?nri-Edmond  Beau- 
chet-Filleau,  officier  de  l'instruction 
publique,  correspondant  de  ce  minis- 
tère pour  les  travaux  historiques,  an- 
cien  magistrat,  etc.,  et  de    Rosalie- 


Eugénie  Gilbert  du  Deflhnt,  ave( 
Hélène  Failiy,  fille  de  Ferdînaud 
Failly,  membre  de  la  société  de  statii 
tique  des  Deux- Sèvres  et  du  consel 
héraldique  de  France,  et  de  Laun 
Bérard.  I 

Le  mariage  a  eu  lieu  le  4  octoba 


613 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


614 


dans  réglise  Saint-Laurent  de  Parthe- 
nay  (Deux-Sèvrea). 

Les  témoins  pour  le  marié  étaient  ; 
M .  Léon  Beauchet  Filleau  son  frère,  et 
Robert  comte  de  Pasdeloup,  son  cou- 
sin ;  pour  la  mariée:  MM.  Fernand 
Bérard  et  Victor  Failly,  ses  oncles. 

La  famille  Beauchet  originaire  de 
Paris  s'établit  en  Poitou  en   la  per- 
sonne    du    grand-père     du     marié, 
Philippe-Gahriel-Eugènc,    qui,    après 
avoir   fait  la   campagne    de     Russie 
comme  sous-lieutenant  au  12*  cuiras- 
siers, assista  au  siège  de  Bantzick  et 
fut  fait  lieutenant  et  chevalier   de  la 
Lég-ion  d'honneur.  Après  avoir  donné 
sa  démission  il  entra  dans  les  postes  et 
fît  la  guerre  d'Espagne  comme  ins- 
pecteur des  postes  militaires  (21  fév. 
1823;.  Il  avait  épousé  le  3  déc.    1817 
Anne  Filleau,  fille  de  Henri,  conseiller 
à  la   cour  royale  de  Poitiers    et  de 
Etiennette-Michelle-Anne  d'Aligre,  qui 
était  la  dernière  représentante  de  cette 
famille  de  magistrats  qui  par  son   sa- 
Yoir  et  son  intégrité  illustra  le  Poitou. 
De  ce  mariage  il  n'eut  qu'un  fils  uni- 
que 'Eugène-Henri-Edmonà  qui  ajouta 
a  son  nom  celui  de  Filleau  afin  de  sau- 
ver de  Toubli  un  nom  aussi  honora- 
blement porté.  Il  est  l'auteur  de  plu- 
sieurs  ouvrages  estimés,     mais    son 
œuvre  principale  est    le  Dictionnaire 
des  familles  du  Poitou^  dont  il   publie 
actuellemeniavec  le  concours  de  trois 
1  de  ses  enfants  la  seconde  édition  dont 
nous  avons  déjà  donné  quelques  ex- 
traits dans  le  Bulletin,  Marié  le  l®»"  fé- 
vrier 1842  à  Rosalie-Eugénie  Gilbert 
da   Deffiini,  fille  de  Anselme,    et  de 
Hélène-Rosalie  Chabot  de  Potonnier, 
il.  Beauchet-Filleau  a  eu  de  ce  raa- 
iage  treize  enfants  dont  dix  sont   en- 
jre  vivants.  Le  maiié  est  le  dernier 
Cls  de  cette  nombreuse  famille. 

M.    Beauchet-Filleau    a    relevé  en 

même  temps  que  le  nom  les  armoiries 

e  la  famille  Filleau  qui  sont  :  De  gueu- 


les à  la  fasce  d'argent  accompagnée  de  3 
coquilles  d*or. 

La  famille  Failly  (Failly,  de  Failly, 
du  Failly)  est  ojiginaire  de  la  Lorrai- 
ne où  elle  possédait  les  deux  importan- 
tes seigneuries  du  Gand  et  du  Petit 
Failly,  arrondissement  de  Briey.  C'est 
une  des  plus  anciennes  familles  de 
cette  paroisse  qui  faisait  partie  de  l'an- 
cienne chevalerie  de  la  Lorraine,  com- 
posée de  soixante  seigneurs  seulement. 

Plus  tard  un  certain  nombre  de  bran- 
ches passèrent  en  Champagne  sous  les 
ordres^  de  Philippe-le-Bel,  puis  de  là 
en  Picardie  et  aux  Pays-Bas,  où  plu- 
sieurs occupèrent  les  plus  hautes  si- 
tuations. 

La  branche  qui  nous  occupe  sortit 
de  Champagne  et  vint  s'établir  en 
Poitou  en  la  personne  de  Jean-Bap- 
tiste qui,  au  moment  de  la  révolution, 
était  capitaine  quartier-maître.  Il 
donna  sa  démission,  se  maria  à  Par- 
thenay  et  y  devint  maire,  puis  procu- 
reur du  roi  jusqu'en  1830,  conseiller 
général  pendant  48  ans.  Il  laissa  de 
son  mariage  quatre  fils  et  une  fille 
morte  jeune.  L'aîné  des  fils  fut  magis- 
trat jusqu'en  1830,  le  3«  et  le  4®  ont  eu 
des  fils  et  des  filles  mais  actuellement 
sans  descendants  mâles.  Seul  le  se- 
cond Jules'FhbieUt  ancien  député,  con- 
seiller général,  etc.,  marié  à  Oilberte- 
Lydie  du  Défiant,  et  âgé  maintenant 
de  91  ans,  continue  la  lignée  par  son 
fils  et  son  petit-fils.  C'est  sa  petite- 
fille  qui  vient  d'épouser  M.  Ch.  Beau- 
chet-Filleau, son  oncle  breton. 

Les  Failly  de  cette  branche  portent 
pour  armoiries  :  De  gueules  d  la  fasce 
d'argent^  chargée  dune  croix  latine 
entre  deux  haches  d  armes  de  sable. 


^^^^^t^l^Ê^^^^^t^l^ 


Pierr^-Marîe- Joseph  Mouchet  de  Bat- 
tefort  de  Laubespin,  lieutenant  au  2* 
chasseurs  à  cheval,  fils  de  Léonel-MdL' 
rie  Mouchet  de  Battefort,  comte  de  Lau- 
bespin  et  de  Marie-Elisabeth-  Valentine 


615 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DB  FRANCE 


611 


de  Pierre  de  Bernis,  avec  Marie-Char- 
lotte-Geneviâve  d'Andigné,  fille  de  feu 
Mane-Alexandre^  comte  d'Andigné  et 
d'Alexandrine  -  Blanche  -  Ernestine  de 
Croix,  comtesse  douairière. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
8  octobre  en  l'église  de  Saint  Thomas 
d'Aquin  et  bénit  par  M.  Tabbc  Dulong 
de  Rosnay,  ancien  grand  vicaire  du 
diocèse  de  Laval. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  colonel  de  Gelffrier,  du  2°  chasseurs, 
et  le  marquis  de  LaulDespin,  son  oncle; 
pour  la  mariée,  son  frère  le  comte 
d'Andigné  et  le  marquis  de  Croix,  son 
oncle. 

La  famille  Mouchet  de  Battefort  de 
Laubespin,  d'ancienne  noblesse  de 
race,  est  originaire  de  Poligny  en  Fran- 
che-Comté et  a  formé  plusieurs  bran- 
ches dont  une  seule  subsiste  à  Paris  et 
en  Belgique,  celle  des  marquis  et  com- 
tes de  Laubespin. 

Sa  filiation  remonte  à  Humbert 
Mouchet,  écuyer,  seigneur  de  Viliese- 
rine  et  de  Beauregard,  vivant  à  Poli- 
gny avec  Marie  de  Chissey,  sa  femme 
vers  1450.  Son  petit-fils  ayant  épousé 
Louise  de  Battefort,  héritière  de  sa 
maison,  leur  fils  Léonel  Mouchet,  re- 
leva les  nom  et  armes  de  sa  mère  et 
épousa  Barbe  de  Laubespin,  également 
héritière  de  son  illustre  maison,  dont 
Claude  Mouchet  de  Baptefortou  Bette- 
fort  leur  fils,  releva  le  nom  et  les  armes. 

Charles-Achille  Mouchet  de  Batte- 
fort de  Laubespin  reçut  de  Louis  XIV 
le  titre  de  marquis  de  Laubespin  en 
récompense  des  services  qu'il  avait 
rendus  lors  de  la  conquête  de  la  Fran- 
che-Comté. 

Cette  famille  a  donné  un  maître 
d'hôtel  de  l'archiduc  Léopold,  des  di- 
gnitaires aux  cours  de  Bourgogne  et 
d'Espagne  ;  un  mestre  do  camp  ;  un 
général  au  service  des  Pays-Bas  ;  des 
chevaliers  de  Saint-Georges,  de  Saint- 
Jacques  et  d'Alcantara,  etc. 

JScartele\  aux  1  et  4  d'azur  (alias  de 


gueules)  f  au  sautoir  d' or ^  accompagné  d 
4  hillettes  de  même,  qui  est  de  Loubes 
pin  ;  aux  2  et  3  de  gueules^  à  Vép^e  dm 
gent  mise  en  pal;  au  chef  cousu  d^azur 
chargé  de  2  roses  d'argent,  qui  est  di 
Battefort  ;  sur  le  toutj  de  gueules  à  i 
émouchets  d'argent  2  et  1^  qui  est  d 
Mouchet  ;  aliàs  :  de  gueules  à  la  fasr- 
d^or  (aliàs  d'argent),  accompagnée  d 
3  émouchets  d'argent^  becqués  et  mcm 
brés  de  gueules,  qui  est  de  Mouchet 
aux  2  et  3  de  Battefort  ;  sur  le  toui^  d 
Laubespin. 

(Voir  pour  la  maison  d'Andigné  le 
Bulleii7isde  1885,  col.  200;  1886,  col 
168;  1887,  col.  619  et  1889,  col.  696.) 

L'argent^  à  3  aigles  de  gueules,  hc 
quées  et  membrées  d'azur. 

Devise  :  Aquila  non  capit  muscas. 


^A^^>/«M<^'^>«Ai»M«/'i^ 


Oscar- Jehan,  comte  de  Durât,  mar 
quis  des  Portes,  fils  de  feu  Henr| 
comte  de  Durât,  marquis  des  Portes  c 
d'Adrienne  de  Vazeilhes,  avec  Margu 
rite  du  Bouys  de  Pravier,  fille  de  fe 
Aimé  du  Bouys  de  Pravier  et  de  Mariï 
Thérèse-Emilie  Ifoulhard. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  12  octd 
bre,  au  château  de  Pravier  (Allier| 
avec  la  bénédiction  apostolique  d| 
Saint-Père. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié 
le  vicomte  de  Durât,  son  oncle  et  i 
baron  Massy,  son  cousin  ;  pour  la  m^j 
riée  :  le  comte  Raoul  de  Bouille,  soj 
beau-frère,  et  M.  du  Bouys,  son  cousin 

La  maison  chevaleresque  de  Duraj 
en  Combrailles  et  en  Auvergne,  tiil 
son  nom  de  la  terre  de  Durât,  en  Bass^ 
Auvergne.  François  de  Durât,  acconi 
pagna  St-Louis  à  la  7«  croisade  el 
1250.  ! 

Cette  maison  a  donné  trois  chev» 
liers  de  l'ordre  du  roi,  des  chevaliers  d 
Saint-Louis  et  de  Saint-Lazare  ;  Marié 
Louise  de  Durât,  religieuse  de  Saint 
Cyr,  née  en  1684;  le  comte  de  Dura 


fii7 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


618 


né  en  1736,  gfouveriieur  de  Grenade, 
mort  en  1830,  etc. 

Le  marié  a  quatre  sœurs  :  l^  Claire  ; 
2^  Marie-Louise,  mariée  à  Henry  Cale- 
mard  de  Genestoux;  3°  Léonie,  reli- 
gieuse du  Sacré-Cœur  ;  4°  Adrienne. 

La  seconde  branche,  qui  a  pour  chef 
çon  oncle,  Félix,  vicomte  de  Durât, 
chevalier  de  Saint-Grégoire  le  Grand, 
ir.arié  en  1834  avec  Athénaïs  Ledache 
J^*  la  Vaussang-e  dont  :  1.  Josoph; 
'^  Jehan,  né  en  1839,  mort  en  1801,  à 
h  Trappe  de  la  réforme  de  Rancé,  de 
^'ptfonds  (Allier),  vicaire  général  de 
son  ordre  en  1871;  3.  Louise,  mariée 
à  Fernand  de  Drouas  ;  4.  Marie,  décé- 
'i'^e;  5.  Marguerite. 

Echiqueté  d'or  et  dCazur. 
Devise  :  Duravit^  durais  diirahit. 
Cri  :  Durât  à  Sainte  Catherine, 

(Voir  pour  la  famille  du  Bouys  de 
Pravier,  le  Bulletin  de  1891,  col.  43.) 

D'azur^  au  chevron  d'or^  accompagné 
de  S  branches  de  buis  d'argent. 


Louis-Marie-Tb^e-pA  Jacobé  de  Pringy 
de  Goncourt,  capitaine  d'artillerie,  fils 
Je  défunt  Louis  Jacobé  de  Pringy  de 
Goncourt  et  de  Marie-Cécile  Becquey, 
avec  ^n/oi«e^^e-Geneviève-Marie  Nou- 
vel de  Frémicourt,  fille  de  Georges 
Nouvel  de  Frémicourt  et  de  Fanny  du 
Taillis-Gosset. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  18  octo- 
bre en  réglise  de  Fontaine-sous-Jouy 
Kure),  paroisse  du  château  de  la 
RoQce. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
M.  de  Baudicour,  conseiller  à  la 
cour  de  Paris,  son  grand-oncle,  et  M. 
Grorges  Monnier,  capitaine  d'artille- 
rie, £on  cousin;  pour  la  mariée  :  le 
comte  de  Ronceray,  son  oncle,  et  M.  de 
Riibercy,  son  cousin. 

La  famille  Jacobé  de  Pringy  de  Gon- 
court est  une  ancienne  famille  de 
Ctiampagne  et  Tune  de  celles  qui  après 


rincendie  de  Vitry,  en  Perthois,  par 
Charles-Quint,  en  1544,  reçurent  de 
François  P'^  des  terrains  pour  en  com- 
mencer la  reconstruction.  Elle  a  fait 
plusieurs  branches  dites  de  Naurois, 
de  Soulanges,  de  Pringy  et  de  Gon- 
court. 

(V.  le  Bulletin  de  1892,  col.  456.) 

Cette  famille  a  fourni  entr'autres  il- 
lustrations :  deux  présidents  en  la 
Cour  souveraine  de  Commercy,  des 
officiers  distingués  de  tous  grades; 
deux  maréchaux  de  camp,  un  ambas- 
sadeur du  roi  Louis  XIV  auprès  de  la 
cour  de  Portugal,  un  aide  de  camp  du 
maréchal  de  Turenne,  de  nombreux 
chevaliers  de  Saint-Louis  et  de  la 
Légion  d'honneur,  plusieurs  officiers 
de  la  maison  du  Roi,  etc. 

Gilles  Jacobé,  écuyer,  obtenait  une 
maintenue  de  noblesse  en  1568  ;  Louis 
Jacobé,  sgr  de  Naurois,  et  de  Soulan- 
ges, et  Nicolas  Jacobé  sgr  de  Pringy 
firent  enregistrer  leurs  armes  dans 
l'Armoriai  de  Champagne  en  1696. 

D'azur^  à  Vanille  ou  fer  de  moulin 
d'argent^  surmonté  d'un  lamhel  d'or  et 
accompagné  de  deux  épis  de  blé  d'or 
feuilles  et  tiges  de  méme^  les  tiges  passées 
en  sautoir  vers  la  pointe  de  Vécu, 

Devise  :  IVmtum  prodest,  quantum 
prosunt, 

La  famille  Nouvel,  héritière  d'une 
branche  de  celle  de  Frémicourt,  origi- 
naire deBretagne,  est  depuis  longtemps 
fixée  en  Normandie  où  elle  possède 
dans  les  environs  de  Louviers,  le  châ- 
teau de  la  Ronce,  dont  le  parc  est  une 
des  plus  belles  créations  de  Le  Nôtre, 
et  celui  de  la  Tour,  près  Bayeux. 

Pendant  la  Révolution,  Hyacinthe 
Nouvel,  connu  sous  le  nom  de  vicomte 
de  la  Ferrière,  avait  rendu  d'impor- 
tants services  au  roi  Louis  XVI;  il 
paya  son  dévouement  à  la  royauté  en 
portant  sa  tête  sur  l'écbafaud. 

D'or^  d  la  bande  de  gueules^  au  chef 


619 


LB  BULLETIN   HERALDIQUE  DE  FRANGE 


620 


de  gueules  chargé  de  deux  fleura  de  lys 
d'or. 


^^f>^^^Mtl*^0*ff^^m 


Marie- Jean  -Mathieu-  Lom^-Maurice 
Jacobé  de  Pringry  de  Goncourt,  frère 
du  précédent,  fils  de  défunt  Louis 
Jacobé  de  Goncourt  et  de  Marie-Cécile 
Becquey,  lieutenant  au  15»  régiment 
d'infanterie,  avec  Zo?n«^- Jeanne  Gene- 
viève-Marie de  Nervo,  fille  du  baron 
Robert  de  Nervo  et  de  la  défunte  ba- 
ronne née  Louise  Talabot.  Le  mariage 
a  été  célébré  le  24  octobre  à  Paris,  en 
réglise  Saint  Augustin. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié 
M.  Chaumont,  colonel  du  15«  régiment 
d'infanterie  et  M.  Louis  Becquey,  son 
oncle  ;  pour  la  mariée  le  baron  de 
Barante  et  M.  Talabot,  ses  oncles. 

Le  baron  de  Nervo,  père  de  la  ma- 
riée, est  petit-fils  du  baron  de  Barante, 
le  célèbre  ambassadeur  de  France  en 
Russie,  qui  a  laissé  à  St-Pétersbourg 
de  si  profonds  souvenirs  de  grandeur 
et  de  générosité. 

La  famille  de  Nervo,  originaire  de 
la  généralité  de  Lyon  et  plus  ancienne- 
ment encore  de  Savoie  est  maintenant 
fixée  en  Auvergne  où  elle  possède  le 
château  de  la  Montmarye,  près  d'OlIier- 
gues,  dans  le  Puy-de-Dôme. 

Olympe-Christophe  de  Nervo,  officier 
dans  la  marine  royale  avant  la  révolu- 
tion, prit  part  en  1798  à  la  défense  de 
Lyon,  comme  major-général  de  M.  de 
de  Précy  ;  il  fut  créé  baron  le  9  janvier 
1810,  confirmé  par  ordonnance  royale 
du  26  décembre  1818  ;  il  reçut  le  grade 
de  contre-amiral  sous  la  Restauration  ; 
il  était  chevalier  de  Malte  et  de  Saint 
Louis,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur.  C'était  le  bisaïeul  de  la 
mariée. 

Cette  famille  s'est  alliée  au  Brugière 
de  Barante,  d*Houdetot,  Thévenin  de 
Margeucy,  de  Champ  vieux,  de  Bois 
d'Oingt,  Talabot,  de  Sansal,  etc. 

(Voir  le  Bulletin  de  1890,  col.  593- 


594  ;  avec  la  note,  col.  738,  qui  rectifid 
une  confusion  de  nom  entre  le  père  eli 
la  mariée  et  le  baron  de  Nervaux,! 
ancien  zouave  pontifical,  décédé  enl 
Périgord,  le  9  août  1890.  La  nouvelld 
mariée  est  issue  du  premier  mariag^ 
de  son  père  avec  Mlle  Talabot  et  noni 
du  second  avec  Mlle  de  Saosal,  commd 
on  Ta  imprimé  par  erreur.) 

Ecartelé  :  au  î  de  gueules  à  U7i  dex- 
trochère  armé  d'argent^  la  main  de^ 
carnation  tenant  un  sabre  de  m<fme  i 
aux  2  et  3,  dtazur  au  lion  d*or^  la  patu\ 
senestre  appuyée  sur  une  ancre  a^argent  ; 
au  4  d'azur  à  une  tour  d'argent  ruinée 
à  senestre^  au  chef  d^argent  chargé  d'iin^ 
croix  de  sinople  à  la  croix  d*or  brocha  né 
sur  Vécartelè, 

Devise  :  Faire  sans  dire. 


»M0t^^^^0>^0*ftf***^* 


Ludovic  Forqueray,  lieutenant  au 
10*  chasseurs,  neveu  de  M.  Denis-Gas-j 
ton  Forqueray,  général,  ancien  com^ 
mandant  de  Tartillerie  du  2*  corpsj 
d'armée,  avec  Agnès- Yvonne  Rudeldi^ 
Mirai  de  Tony,  fille  de  Psalmet- Amable-^ 
Elie  Rudel  du  Mirai  de  Tony  et  d'An 
toinette  -  Marie  d' Alegarabe  -  Auwerg 
hem  (pstite  fille  du  comte  d'Alegamb 
baron  d'Auwerghem,  chambellan  du 
roi  des  Paya-Bas). 

Le  mariage  a  été  célébré  le  18  octo- 
bre, au  château  du  Mirai  (Puy-de- 
Dôme). 

La  famille  Rudel  du  Mirai,  que  la  tra- 
dition fait  descendre  du  célèbre  trouba-| 
dour  Hélie  Geoffroy  Rudel,  sire  de 
Blaye»  s'est  fixé  en  Auvergne  au  xvr 
siècle,  à  l'époque  de  l'arrivée  de  Cathe- 
rine de  Médicis,  comtesse  d'Auvergne. 
Elle  compte  de  nobles  alliances  et  de 
beaux  services  militaires,  un  mousque- 
taire de  la  compaguie  d'Artaguau,  uu 
colonel  de  dragons,  des  gardes  du  corps 
et  gendarmes  de  la  garde  du  roi,  des 
chevaliers  de  Saint-Louis,  deux  dépu- 
tés^ dont  l'un  Thélis-GeoflFroy-Charle* 


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LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


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mag'ne-Francisquo  Rudel  du  Mirai, 
mort  en  1884,  grand  oncle  de  la  mariée, 
fut  vice-président  du  Corps  législatif 
et  commandeur  de  la  Légrion  d'hon- 
neur. 

L'aïeul  de  la  mariée  Aimé-Psalmet- 
Elie-Geoffroy-Thélis  Rudel  du  Mirai, 
maréchal  des  logis  au  2*  chasseurs, 
démissionnaire  en  1830,  fils  de  François- 
Joseph  Rodel  du  Mirai,  colonel  de  dra* 
?ons,  maréchal  des  logis  de  la  garde 
do  roi,  et  de  Psalmette-Ânne  du  Chey- 
ron  de  Bonnefont,  épousa  Caroline- 
Hortense  Fournier  de  Tony,  d'où  le 
nom  de  Tony  est  venu  à  cette  branche. 

De  sable^  au  lion  éCor^  armé  et  lam-- 
passé  de  gueules;  au  chef  d'argent  à  Ve- 
to'le  de  gueules. 

Devise  :  Petit  in  arduis  lucem. 


^•MMmM^^^^^^^^^^ 


Félix-Pierre-Joseph  Marly,  marquis 
de  Bernage,  capitaine  au  18^  régiment 
d'infanterie  de  ligne,  fils  de  défunts 
Victor  Marly  de  Bernage,  ancien  sous- 
inspecteur  des  forêts,  et  de  Pauline- 
Thérèse  Laligant,  avec  Edmée  Favier, 
fille  de  défunt  Paul-André -Marie- A.U- 
gnste  Favier,  et  de  sa  veuve  Louise- 
Elisabeth-Berthe  Garrisson,  remariée 
au  baron  de  Ouldencrone,  chambel- 
lan du  roi  de  Danemark . 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
20  octobre  en  l'église  de  Saint-Fran- 
(^is  de  Sales. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
MM.  Léon  Le  Sellier,  son  beau-frère, 
et  Georges  Bouvery  ;  pour  la  mariée  : 
le  baron  de  Guldencrone,  gentilhom- 
me de  la  chambre  du  roi  de  Danemark, 
son  beau-frère,  et  le  docteur  Lutaud. 

M.  Victor  Marly,  sous-inspecteur 
des  forêts,  né  à  Metz  le  8  mars  1816, 
demeurant  &  Charleville  fArdennesJ, 
reçut  par  décret  impérial  du  23  juillet 
1861  pour  lui  et  pour  ses  fils  mineurs  : 
Lucien,  né  à  Paris  le  5  septembre  1847, 
et  Félix-Pierre-Joseph,  (le    nouvej^u 


marié),  né  à  Charleville  le  5  juillet 
1857,  l'autorisation  de  joindre  h  son 
nom  celui  de  i  de  Bernage  •,  et  de 
s'appeler  à  l'avenir  Marly  de  Bernage. 
Cette  autorisation  paraît  impliquer  l'al- 
liance contractée  par  un  auteur,  où  le 
père  de  Victor,  avec  une  héritière  de 
la  maison  de  Bernage,  tombée  en  que- 
nouille à  cette  époque. 

La  maison  de  Bernage,  marquis  de 
Chaumont,  etc.,  et  ancienne  dans  la 
ville  de  Paris,  remonte  sa  filiation  à 
Louis  de  Bernage,  écuyer,  avocat  au 
parlement,  marié  vers  1520  à  Jeanne 
Chevalier,  fille  de  Nicolas  Chevalier, 
avocat  au  parlement  de  Paris,  et  de 
Marie  de  Luc. 

Charles  de  Bernage,  l'un  de  ses  des- 
cendants, fut  pourvu  le  5  mars  1647, 
d'une  charge  de  conseiller  du  roi, 
maison  et  couronne  de  France,  et  de 
ses  finances,  dont  il  obtint  le  28  avril 
1668  les  lettres  d'honneur,  enregis- 
trées au  grand  conseil  le  23  février 
1669. 

Cette  famille  a  donné  un  évêque  à 
l'église  de  Grasse,  deux  généraux,  trois 
conseillers  d'Etat,  dont  deux  furent  se- 
crétaires et  grand-croix  de  l'ordre  de 
Saint- Louis,  un  intendant  de  Picardie 
et  de  Languedoc,  etc.,  des  maîtres  des 
requêtes  et  premiers  présidents  de 
cours  souveraines,  etc. 

Elle  s'est  alliée  aux  :  Voyer  d'Argen- 
son,  Rouillé  d'Orfeuil,  Martin  de  Vau- 
cresson,  etc.,  etc. 

D'^or^  à  3  fasces  de  gueules  chargées 
chacune  de  5  flanchis  d'argent, 

Paul-Marie-.7o5ej}A  Patris  de  Breuil, 
avocat  à  la  Cour  d'appel  de  Paris,  doc- 
teur en  droit,  fils  aîné  de  Marie-Alexan- 
dre-Paw/  Patris  de  Breuil  et  de  Alexan- 
àvim-Joséphine  Noché  d'Aulnay,  avec 
Caroline-Hortense-Marie-xTia^/zi/f/^  Hu- 
lot  de  CoUart,  fille  de  Jw/e^-Louis-Char- 
les^  baron  Hulot  de  CoUart,  et  de  Isa^ 


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LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


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2»^?fe-Maria-Alexandrine  Brûlé  de  La- 
croix. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
à  Nantes,  le  25  octobre  dans  la  collé- 
gfiale  de  Saint-Donatien,  par  le  R.  P. 
Louis  Patris  de  Breuil,  de  la  Compa- 
gnie de  Jésus»  frère  du  marié. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
MM.  Henri  Chotard,  doyen  honoraire 
de  la  Faculté  des  Lettres  de  Clermont- 
Ferrand,  son  beau-frère,  et  Maurice 
Doé  de  Maindreville,  colonel  breveté, 
commandant  le  84®  régriment  d'infan- 
terie, son  cousin  germain  ;  et  pour  la 
mariée  :  le  baron  de  Lareiuty,  séna- 
teur, président  du  Conseil  général  de 
la  Loire-Inférieure,  son  cousin,  et  le 
baron  Alfred  Hulot  de  Collart,  sous- 
lieutenant  au  70<'  régiment  d'infante- 
rie, son  frère. 

La  famille  Patris  de  Breuil,  origi- 
naire dltalie,  s'établit  en  Provence  et 
de  là  en  Champagne  vers  le  milieu  du 
XVI®  siècle.  Elle  se  rattache  aux  Patrizi, 
de  Sienne,  qui  ont  donné  de  nombreux 
prélats  à  I  Eglise  et  des  auteurs  esti- 
més. Louis-Marie  Patris  de  Breuil, 
aïeul  du  marié,  âls  et  petit-fils  de  bâ- 
tonniers des  avocats  à  Troyes,  lui- 
même  magistrat  dans  cette  ville,  s'est 
fait  connaître  dans  la  littérature  par 
diverses  œuvres  en  vers  et  en  prose, 
entr'autres  V Eloge  du  roi  Louis  XVIll^ 
discours  prononcé  à  THôtel-de-Ville  de 
Troyes,  le  25  août  1815;  (Biogr.  des 
Contemporains^  1824).  Il  avait  épousé 
la  fille  de  M.  Claude-Alexandre  Payn, 
qui,  en  1814,  comme  maire  de  Troyes, 
préserva  cette  ville  de  la  destruction 
et  reçut,  à  cette  occasion,  une  épée 
d'honneur  de  ses  concitoyens. 

Fascé^  de  salle  et  d'argent* 

Jean  Hulot,  de  Braux,  près  Charle- 
ville,  clerc  du  diocèse  de  Reims,  fut 
anobli  f  ainsi  que  toute  sa  famille  t, 
pour  son  dévouement  au  Saint-Siège 
et  créé  comte  palatin  de  Latran,  par 
lettres  de  César,  vicomte   de  Riario, 


données  à  Rome,  le  3  mai  1525^  en 
vertu  de  pouvoirs  à  lui  délégués  par 
les  lettres  que  le  Pape  Sixte  IV  avait 
accordées  en  1483  à  Jérôme  de  Riario, 
son  père,  lorqu'il  fut  honoré  de  ce 
même  titre  de  comte  palatin. 

Cette  famille,  qui  s'est  illustrée  pen- 
dant les  guerres  de  la  Révolution  et  dq 
premier  Empire,  a  produit  non  seule- 
ment des  généraux  et  des  officiers  su- 
périeurs distingués,  mais  aussi  de  sa- 
vants auteurs,  des  écbcvins  et  des 
personnages  de  mérite.  Son  nom,  ins- 
crit sur  l'Arc  de  Triomphe  de  TEtoile, 
est  aujourd'hui  représenté  par  deux 
branches  qui  ont  été  investies  succes- 
sivement du  titre  de  baron,  celle  de 
Mazerny  en  1813,  dans  la  personne  du 
lieutenant-général  baron  Hulot  (Etien- 
ne), aide  de  camp  du  maréchal  Soult, 
et  celle  de  Collart  Sainte*Martbe  en 
1817,  en  la  personne  du  général  baron 
Hulot  (Jacques-Louis),  célèbre  par  sa 
belle  conduite  au  siège  de  Lille  en 
1815,  frère  de  Jean-Gaspard»  lieute- 
nant-colonel d'artillerie,  aïeul  de  la 
mariée. 

(V.  le  Bulletin  de  1890,  col.  347  et 

587). 

Ecarteli^  aux  1  et  4  d^or^  à  la  fasce 
crénelée  et  abaissée  de  gueules^  sommée 
d'une  hulotte  de  sable ^  allumée  et  armée 
de  gueules  tenant  une  épie  d'argent 
dans  la  patte  dextre\  en  pointe  une 
bombe  d^azur^  qui  est  de  Hulot;  ausc  2 
et  3  d'azur  y  à  Vaigle  éployée  d'or  au  vol 
abaissé^  qui  est  de  Collart. 

Devise  :  Dors^  je  veille  I 


•«MMAMMM«MMW*^tfMW 


Louis-Léonce-Maurice  de  Perrinelle 
du  May,  lieutenant  au  12«  chasseurs, 
fils  d'Alphonse  de  Perrinelle  du  May, 
ancien  officier  de  cavalerie,  colonel  des 
mobilisés  de  Loi^et-Cher  en  1870,  et  de 
Charlotte  de  Boistouzet  et  d'Ormenans 
fille  du  feu  marquis  d'Ormenans  et  de 
Claude-Marie-Louise    de    Terrier   de 


625 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


626 


.SantanSf  avec  Régine  de  Chabot,  fille 
de  Contran,  comte  de  Chabot,  et  de  la 
comtesse,  née  d'Ësterno  (fille  de  feu 
Honoré-Charies-Philippe  comte  d'£s- 
terne  et  d^Olympe-Caroline-Eulalie  de 
Beaupoil  de  Saint-Anlaire). 

Le  mariage  a  été  bénit  au  Gault 
'Loir-et-Cher)  le  27  octobre  par  Mgr 
(IHuIst,  oncle  de  la  mariée. 

Les  témoins  du  marié  étaient:  Le 
colonel  Tamotouskiy  commandant  le 
12^  chasseurs  et  le  vicomte  d'Espiès, 
son  oncle  ;  pour  la  mariée  :  le  comte 
Jacques  de  Chabot,  commandant  le  12® 
cuirassiers  et  le  comte  d'Archiac,  ses 
oncles. 

La  famille  de  Perrinelle,  originaire 
de  Paris,  se  fixa  en  1720  à  la  Martini- 
que où  elle  a  tenu  un  rang  des  plus 
distingués  et  où  elle  est  encore  posses- 
sionnée.  Jean  de  Perrinelle  du  May  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse,  à  la  Marti- 
nique en  1774.  Il  avait  figuré  parmi 
les  membres  du  conseil  souverain  de 
nie  de  1720  à  1752;  Louis  de  Perri- 
nelle du  May,  président  de  la  cour 
royale  de  la  Martinique,  épousa  Louise- 
Elisabeth-Césarine  Pitault  de  la  Rifau- 
dière,  dont  il  eut  :  1 .  Adolphe,  conseil- 
ler honoraire  à  la  cour  royale  de  la 
Martinique  aïeul  du  marié  ;  2.  Théobald 
ancien  officier  aux  régiments  colo- 
niaux dont  la  marquise  de  Loray,  et  la 
comtesse  du  Hauvel  ;  3.  Evelina  mariée 
à  M.  Sinson  de  Préclerc;  4.  Césarine, 
mariée  à  Joseph  Gaigneron  de  Marel- 
les. 

If  azur  ^  au  vol  d'argent^  accompagné 
ea  chef  d'une  étoile  de  même  et  en  poin^ 
(ây  d*un  croissant  dargent, 

La  famille  de  Chabot-Tourrette,  est 
originaire  du  Comté  de  Nice  où  elle 
paraît  dès  Tan  1200  et  où  elle  a  vécu 
pendant  plusieurs  siècles.  Le  fief  de 
Tourrette  fut  érigé  en  Comté  en  1671 
par  Charles -Emmanuel  duc  de  Savoie 
en  faveur  d'Honoré  Chabot,  seigneur 
de  Tourrette,  en  récompense  de  ses  fidè- 


les services  et  de  ceux  de  ses  ancêtres, 
parmi  lesquels  sont  nommés  Honoré 
Chabot,  commandeur  de  Tordre  de 
Saint-Jean  de  Jérusalem,  et  Jacques 
qui  commandait  les  armées  à  la  guerre 
de  Provence. 

Cette  maison  a  pour  chef  le  comte 
Jacques  de  Chabot,  colonel  du  12<^  cui- 
rassiers. 

B^or^  à  une  grande  étoile  d'azur, 
chargée  d'un  château  de  3  tours  d'argent. 


Le  vicomte  Henry  de  Leusse,  second 
fils  de  Gaston,  marquis  de  Leusse,  chef 
de  sa  maison  et  de  Antonie  la  Sausse, 
avec  Marie-Louise- Fa/^n^i?ie  Hardy  de 
Perini,  fille  de  Marie- Joseph-^rfowarcî 
Hardy  de  Perini,  colonel  commandant 
le  25®  régiment  d'infanterie,  à  Cosne, 
ancien  lieutenant-colonel  au  2®  zoua- 
ves, à  Cran,  chevalier  de  la  Légion 
d'Honneur,  et  de  Valentine- Julie  de 
Tabaries  de  Cabannes. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  29  octo- 
bre, dans  réglise  de  Dammartin-sur- 
Loiug. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  comte  Léon  de  Leusse  et  le  baron 
Alexis  de  Leusse,  ses  oncles;  pour  la 
mariée  :  le  général  comte  des  Garets, 
commandant  la  division  de  Bordeaux, 
et  le  vicomte  de  la  Rochette  d'Auger. 

La  famille  de  Leusse,  que  Ton  croit 
être  la  même  que  celle  de  Leuzon  ou 
Lusson,  Tune  des  plus  anciennes  de 
Dauphiné,  où  elle  prit  une  part  bril- 
lante dans  les  fastes  chevaleresques, 
avait,  par  suite  du  revers  de  la  fortune» 
un  moment  dérogé  et  exercé  le  nota- 
riat &  Vienne  jusqu'au  moment  de  sa 
réhabilitation,  par  lettres  du  roi 
Henri  IV,  données  à  Paris  le  10  janvier 
1607,  entérinées  par  les  consuls  de 
Vienne  le  8  janvier  1611. 

Laurent  de  Leusse,  conseiller  à  la 
Cour  des  aides  de  Vienne,  s'acquit  une 
célébrité  par  son  esprit  et  sa  science  ; 


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LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


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il  mourut  en  1655;  Melchior  de  Leusse, 
enseigrne  au  régriment  de  la  Porto,  fut 
tué  glorieusement  au  sièg*e  de  Mont- 
pellier en  1622  ;  Louis  de  Leusse,  sei- 
gneur des  Côtes  d'Arey  et  de  Givret, 
capitaine  au  régiment  Dauphin,  fut 
tué  la  bataille  de  Saint-Ilerin  ;  Louis 
de  Leusse,  seigneur  des  Côtes,  était 
conseiller  au  Parlement  de  Dauphiné 
en  1730;  Louis  IV,  de  Leusse,  appelé 
le  marquis  de  Leusse,  conseiller  au 
même  Parlement,  périt  sur  Téchafaud 
révolutionnaire  ;  Augustin-Claude,  mar- 
quis de  Leusse,  décédé  en  1838,  avait 
épousé  Laurence  Chosson  du  Colom- 
bier dont  il  eut  trois  fils  qui  ont  formé 
trois  branches  :  p  Louis-Joseph,  mar- 
quis de  Leusse,  qui  épousa  Sabine 
Courbon  de  Montviel,  aïeul  du  marié 
et  auteur  de  la  branche  aînée,  repré- 
sentée par  plusieurs  membres  ;  2»  Hip- 
polyte  comte  de  Leusse,  qui  épousa  Ma- 
rie-Emmanuel de  Leusse,  dont  posté- 
rité; 3"  Timoléon,  comte  de  Leusse, 
marié  à  Pauline  de  Colbert-Maulevrier 
et  père  du  comte  Paul  de  Leusse,  maire 
de  ReischoflFen,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  qui,  au  mois  d'août  1870, 
eut  la  gloire  de  défendre  au  péril  de  sa 
vie  les  blessés  frauçais  qu'il  avait  re- 
cueillis au  château  de  Reischoffen,  con- 
tre les  coureurs  allemands;  il  a  épousé 
en  1855,  Marie-Madeleine  de  Renouard 
de  Bussière. 

De  gueules^  à  2  brochets  adossés  d'or^ 
accompagnés  de  8  croiœ  de  Malte  d^ar^ 
gefU. 

Devise  :  Onore  in  terra^  lo  spiriiu  in 
cielo. 

Le  conseiller  Laurent  de  Leusse  avait 
pris  la  devise  suivante  :  Credula  turba 
sumus. 

La  famille  Hardy  en  Lorraine,  fertile 
en  hommes  de  cœur  et  de  valeur,  a  été 
anoblie  en  1662  par  le  duc  Charles  IV, 
en  la  personne  de  Georges  Hardy,  ap- 
pelé par  Dom  Calmet,  le  patriote  Lor* 
r^in.  Il  représenta  le  (|qc  Charles  l\l  ai; 


traité  de  Westphalie  et  réussit  à  &irè 
rendre  la  Lorraine  au  duc. 

Elle  a  donné  :  un  chevau-léger  de  la 
garde  du  duc  ;  un  capitaine  au  régi- 
ment Royal  Comtois  :  Edouard  Hardy, 
garde  du  corps  de  Charles  X,  mort  à 
Blois  en  1871  ;  Charles  Hardy,  seigrneur 
de  Yilleurs,   officier  au  régiment   de 
Montmorin,    dont   le   petit-fils,    Jean 
Hardy,  général  de  division  des  plus 
distingués,  mourut  à  39  ans  à  la  Do- 
minique, dont  il  avait  été  nommé  g'ou- 
verneur,  après  avoir  soumis  les  nègres 
révoltés,  le  2  mars  1802.  Il  laissa  trois 
fils  :  1.  Victor,  lieutenant-colonel  au  4^ 
léger,  mort  en  1881,  ne  laissant  qu^une 
fille;  2.  Félix,  qiui  suit;  3.  Edouard, 
garde  du  corps  de  Charles  X,  dont  nous 
avons  parlé  plus  haut,  mort  sans  al- 
liance. 

Félix  Hardy,  colonel  du  11*  léger, 
tué  glorieusement  à  Sébastopol,  à  Tas- 
saut  du  Mamelon-Vert,  le  7  juillet  1855, 
avait  épousé  Angélique-Pulchérie  de 
Perini,  fille  de  Maximilien  de  Perini, 
d'une  ancienne  famille  de  Lombardie, 
et  de  Louise-Joséphine  de  Saint-Vin- 
cent, dont  l'aïeul  de  la  mariée. 

M.  de  Perini  en  mariant  sa  fille  au 
colonel  Félix  Hardy  demanda  à  ce  que 
son  nom  fut  joint  par  sa  descendance  à 
celui  de  Hardy. 

De  gtceuîeSj  à  3  marguerites  d^argent^ 
tigées  de  sinople. 


#WM»<M^»^^^^^^»».» 


Henri- Marie -i?aow/,  comte  de  la 
Panouse,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, fils  aîné  de  César-Armand-ilna- 
tole^  comte  de  la  Panouse,  et  de  Del- 
phine-Céleste -  Marie  -  Victurnienne  de 
Rougé;  veuf  de  Marie-Marguerite-Ân- 
gélique  de  Vogué,  avec  Laurence- 
Louise-ifarte  de  Lur-Saluoes,  fille  de 
de  Romain-Bertrand,  marquis  de  Lur- 
Saluces  et  de  Caroline-Victoire-Thérèse 
de  Chastellux,  décédés. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  29  octo- 
bre^ dai^  la  chapelle  ({es  ci^téchismea 


r;29 


LE  BULLETIN  HÏSRAL^IQUB  DE    FRANCE 


630 


de  l'éfflise  Sainte-Clotide^  à  Paris,  et 
bénit  par  M.  l'abbé  Gardey,  curé  de  la 
paroisse,  qui  a  prononcé  le  discours  de 
nrconstancc. 

N.  S.  P.  le  Pape  avait  envoyé  aux 
uotiveaux  époux  sa  bénédiction  apos- 
tolique. 

Le  marquis  de  Lur-Saluce?,  député 
•le  la  Gironde  a  conduit  sa  sœur  à  l'au- 
tel. Au  cours  de  la  messe  dite  par 
M.  Tabbé  de  Bréon,  une  quête  a  été 
faite  par  Mlles  Thérèse  et  Marie  de 
Lur-Saliices,  MM.  Louis  et  Armand  de 
Gontaut-Biron,  neveux  et  nièces  des 
nouveaux  mariés. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
vicomte  Henri  de  La  Panouse,  son  On- 
cle ;  et  le  comte  Antoine  de  Gontaut- 
Biron,  son  beau-frère  ;  ceux  de  la 
mariée  :  le  comte  Charles  de  Lur-Sa- 
^uces,  son  frère;  et  le  marquis  de 
Lubersac,  son  cousin. 

La  maison  de  la  Panouse  est  orig*!- 
nuire  du  Rouergue,  diocèse  de  Rodez, 
et  tire  son  nom  du  fief  de  la  Panouse,  où 
elle  est  connue  depuis  1154.  Ses  armes 
sont  à  la  Salle  des  Croisades  au  Musée 
de  Versailles,  et  elle  a  été  admise  aux 
honneurs  de  la  Cour  en  1787. 

(Y.  pour  la  notice  sur  cette  maison 
aussi  distinguée  par  ses  services  mili- 
taires que  par  ses  alliances  le  Bulletin 
de  1892,  col.  383-384.) 

D^argent^  à  six  cotices  de  gueules. 
Supports  :  Deux  anges. 

La  maison  de  Lur,  que  Ton  croit 
venue  de  Franconie,  est  connue  en  Li* 
mousin  depuis  le  x«  siècle,  où  elle  pos- 
sédait des  fiefs  aux  environs  d'Uzer- 
cbes.  Elle  se  divisa,  au  quinzième 
siècle  en  deux  branches.  A  la  branche 
aînée,  éteinte  au  seizième  siècle,  ap- 
partenait Charles  de  Lur,  tué  à  la  ba- 
taille de  Ra  venue,  en  1512;  Pierre  de 
Lur,  tué  à  la  bataille  de  la  Bicoque  en 
1520.  Le  dernier  représentant  de  cette 
branche  fut  Michel  de  Lur,  seig'ueur 


de  Longa,  qui  eut  l'honneur  de  rece- 
voir le  roi  de  Navarre  dans  son  château 
dé  Longa,  près  Mussidan. 

La  seconde  branche,  la  seule  exis- 
tante, a  commencé  avec  Pierre  de  Lur, 
marié  en  1472  avec  Isabelle  de  Mont- 
ferrand,  vicomtesse  d'Uza,  dame  de 
Fargues  et  Belin  ;  ces  terres  appartien- 
nent encore  k  la  famille  de  Lur-Salu- 
ces.  Son  6U,  Pierre  de  Lur,  fut  gou- 
verneur de  Saint-Sever,  gentilhomme 
de  la  maison  des  rois  Louis  XII,  Fran- 
çois I"  et  Ht'uri  II;  Louis  de  Lur,  vice- 
amiral  de  Guyenne,  mourut  au  siège 
de  La  Rochelle;  Jean  de  Lur,  gouver- 
neur du  Château- Neuf  de  Rayonne, 
épousa  en  1586  Charlotte  de  Saluées, 
filleule  de  Charles  IX  et  de  Catherine 
de  Médicis,  fille  et  héritière  d'Auguste 
marquis  de  Saluées. 

Il  était  stipulé  dans  le  contrat  de 
mariage  que  le  deuxième  enfant  qui 
naîtrait  de  cette  union,  porterait  le 
nom  et  les  armes  de  Saluées.  C'est  par 
suite  de  cette  alliance  que  la  maison  de 
Lur  a  hérité  des  droits,  à  Tindemnité 
promise  par  Charles  IX  au  dernier 
mflrquis,  souverain  de  Saluées,  pour  la 
cession  des  marquisats  de  Saluées  et  de 
Montferrat. 

Ou  compte  encore,  parmi  les  illustra- 
tions de  cette  antique  maison,  un  ma- 
réchal général  des  logis  en  1710,  un 
capitaine  de  dragons,  un  lieutenant- 
général,  Pierre  de  Lur,  marquis  de  Sa- 
luées, un  des  plus  braves  capittiines 
du  dix-huitième  siècle  ;  un  maréchal 
des  camps  et  armées  du  roi  condamné 
à  mort  en  1793  ;  un  colonel,  un  pair  de 
France,  un  aide  de  camp  du  duc  d'An- 
goulême,  quatre  députés,  un  colonel 
de  cavalerie,  etc.,  etc. 

A  la  fin  du  dix-huitième  siècle,  la 
maison  de  Lur  Saluées  se  divisa  en 
deux  branches,  Taînée  a  pour  chef 
Amédée,  marquis  de  Lur  Saluées,  frère 
de  Mlle  de  Lur  Saluées,  député  de  la 
Gironde,  marié  avec  Mlle  de  Clcrmont- 
Tonnerre,  fille  du  duc.  La  cadette  est 


631 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


632 


représentée  par  le  comte  Pierre  de  Lur 
Saluées,  ancien  officier,  âls  du  comte 
Henri  de  Lur  Saluces,  sénateur  de  la 
Gironde,  décédé  en  1891. 

La  maison  de  Lur  Saluces  a  été  ad- 
mise aux  honneurs  de  la  Cour  le  3  fé- 
vrier 1785. 

La  branche  aînée  de  Lur  Saluces  est 
aujourd'hui  représentée  par  :  1.  Amé- 
dée  marquis  de  Lur-Saluces,  membre 
de  la  Chambre  «les  députés,  marie  avec 
Anne-Marie-3/(?7ani>  de  Clermont-Ton- 
nerre;  2.  Charles,  3.  Alexandre,  marié 
avec  Jeanne  de  Biencourt;  4.  Eugène, 
chef  d'escadrons  de  cuirassiers,  marié 
avec  Anne  de  MacMahon  ;  dont  :  Hen- 
riette ;  Thérèse  ;  Marie  ;  Bertrand  ;  Amé- 
dée;  Marguerite;  5.  Alice,  baronne  de 
Brivazac;  6.  Valentine,  comtesse  de 
Gilronde,  décédée;?.  Gabrielle,  vicom- 
tesse de  Sigalas;  8.  Marguerite,  baron- 
ne d'Yversen;  9.  Marie,  comtesse  de  la 
Panouse. 

La  branche  cadette  est  représentée 
par:  1.  Pierre  comte  de  Lur  Saluces, 
non  marié,  cousin  issu  de  germain 
avec  le  père  du  marquis  ;  2.  Catherine, 
mariée  au  comte  d'Ësclaibes  d'Hust  ; 
3.  Henriette,  mariée  au  comte  de  Cail- 
lebot  de  la  Salle  ;  4.  Alexandrine,  ma- 
riée au  comte  de  Bremond  d'Ars;  5. 
Adélaïde,  mariée  avec  Henry  d'Auzac. 

Mi'parti^  (Tazur  à  trois  fleurs  de  lys 
d'or^  qui  est  de  France,  et  d'argent  au 
chef  d* azur ^  qui  est  de  Saluces;  sur  le 
toulf  de  gueules  à  trois  croissais  d'ar* 
gentf  au  chef  d'or^  qui  est  de  Lur. 


WW^AAM^^kA/MW«#««W> 


Maurice-AlfredHorace  de  Wissocq, 
avocat  à  la  Cour  d'appel  de  Paris,  fils 
d'Alfred-Horace  de  Wissocq  et  de  Mar- 
guerite Bourdon,  décédés,  avec  Juliette- 
Mophie-Louise  Faider,  fille  de  Charles- 
Désiré-Edmond-Florent  Faider,  admi- 
nistrateur délégué  de  la  Compagnie 
(Commerciale  Française  et  de  Marie- 


Catherine-Louise  Gallait,  fille  du  célè* 
bre  peintre  belge  de  ce  nom. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
31  octobre,  en  l'église  de  Saint-François 
de  Sales. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
MM.  Achille  Adam,  député  du  Pas-de- 
Calais  et  Georges  Bourdon,  secrétaire- 
rédacteur  à  la  Chambre  des  députés; 
pour  la  mariée  :  MM.  Faider,  avocat 
général  à  Liège  (Belgique),  et  le  doc- 
teur Vleminck,  de  Bruxelles,  oncles  de 
la  mariée. 

La  maison  de  Wissoq  occupait  un 
rang  distingué  en  Artois,  dès  le  xiv^ 
siècle.  Elle  a  donné  des  conseillers 
chambellaus  et  officiers  généraux  près 
des  ducs  de  Bourgogne  et  des  rois 
d'Espagne  leurs  successeurs.  Ils  se 
distinguèrent  par  leur  valeur  auprès 
de  ces  princes  daus  toutes  les  guerres 
et  contractèrent  de  grandes  alliances, 
notamment  avec  les  Hénin,  Fôsseux, 
Montmorency,  Saveuse,  Gand-Villain, 
Halwin,  Harchies,  Trazégnies,  etc.  etc. 

Charles  de  Wissocq,  pair  et  seigneur 
de  Bomy,  était  gentilhomme  de  la  bou- 
che de  Charles-Quint  qui  le  nomma 
sénéchal  et  gouverneur  du  Comté  de 
Saint-Paul,  en  Artois,  commissaire  gé- 
néral de  la  cavalerie  et  de  l'infanterie 
des  pays  d'Artois  et  de  Flandres,  puis 
grand  fauconnier  de  Marie,  reine 
douairière  de  Hongrie  et  Bohème  et 
lieutenant  général  d*une  compagnie 
d'ordonnance.  Ce  fut  dans  son  château 
de  Bomy  que  les  plénipotentiaires  trai- 
tèrent et  conclurent  l'entrevue  entre 
François  1*'  et  Charles-Quint. 

Cette  maison  était  divisée  en  deux 
branches,  dont  l'aînée  s'est  éteinte  au 
siècle  dernier. 

If  azur  ^  à  la  fasce  d'argent^  accompa- 
pagnée  de  3  lozanges  d'or. 


633 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


634 


DÉCÈS  DU  MOIS   D'OCTOBRE 


BT  RAPPEL  DBB   MOIS   PRiCÉDBIfTS 


Le  vicomte  Jacques- Armand- ^a^^nV? 
de  Pontac,  âgé  de  81  ans,  et  veuf  sans 
enfanta  de  Marie-Alexandrine  Le  Blanc 
de  Mauvesin,  est  décédé  le  20  juillet 
dans  son  château  du  Vig'neau,  près  de 
Sauternes  (Gironde).  Son  père,  François 
marquis  de  Pontac  (il  ne  portait  que  le 
titre  de  vicomte),  chevalier  de  Saint- 
Louis  et  de  la  Légpion  d'honneur,  colo- 
nel de  cavalerie,  laissa  de  Marie- Adèle 
de  Caupenne,  trois  fils  : 

1.  Agénor^  comte  de  Pontac,  ancien 
îrarde  du  corps,  décédé  aux  Jauberthes 
en  avril  1890,  laissant  de  Louise- Vie- 
Xom-Thérèse  du  Verrier  de  la  Roche- 
jaquelein,  un  fils  :  Olivier,  chef  de  nom 
et  armes,  capitaine  de  cavalerie  démis- 
sionnaire, marié  à  Marguerite  de  Sa- 
bran-Pontevès,  dont  quatre  enfants  : 
a,  Agénor;  h.  Gabriel;  c,  Arnaud;  d.  et 
Jeanne;  puis  deux  filles.  Tune,  Ga- 
brielle,  mariée  à  Lodoïs-Edmond  de 
Martin  du  Tyrac  vicomte  de  Marcellus, 
décédés  tous  les  deux  laissant  :  Lodoïs; 
Marie-Thérèse  (mariée  à  Ludovic  de 
Godon,  baron  de  Baudéan  de  Sansot)  ; 
Eugène;  Sophie;  Madeleine;  l'autre, 
Madeleine,  mariée  à  Henri  comte  de 
Gourgue,  ancien  capitaine  de  cavale- 
rie, dont  :  Dominique;  Marguerite; 
Jeanne;  Geneviève. 

2.  Gabriel^  vicomte  de  Pontac  ; 

3.  Louis  Maximilien,  en  famille  Max^ 
baron  de  Pontac,  veuf  de  Marie-José- 
phine de  Sérignac  de  Belmont,  dont  un 
fils  unique,  Albert,  chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  colonel  de  cavalerie, 
marié  à  M"«  de  Martin  du  Tyrac  de 
Marcellus,  dont  quatre  filles  :  Louise; 
Marie  ;  Alexandrine  et  Gabrielle. 

La  maison  de  Pontac,  une  des  plus 
illustres  du  Parlement  de  Bordeaux, 
auquel  elle  a  donné  un  premier  prési- 


dent, Arnaud  de  Pontac,  1653-1672, 
un  des  ardents  soutiens  de  la  cause 
royale  pendant  la  Fronde,  et  trois  pro- 
cureurs généraux.  L'un  d'eux,  Jac- 
ques, eut  sa  terre  de  Bellade,  en  Pis- 
SOS,  dans  les  Landes,  érigée  en  comté, 
terre  qui  lui  venait  de  sa  femme  Fi- 
nette d'Alesme,  et  qui  passa  aux  Lavie, 
dant  le  dernier  descendant,  le  comte  du 
Faure  de  Rochefort-Lavie,  est  le  pos- 
sesseur actuel. 

La  terre  des  Jauberthes,  près  de  Lan- 
gon  (Gironde),  demeure  du  chef  de  la 
maison,  était  qualifiée  de  vicomte. 

Cette  famille  a  donné  au  clergé  et  à 
l'armée  des  membres  et  des  officiers 
éminents,  parmi  lesquels  Arnaud  de 
Pontac,  évèque  de  Bazas  en  1572  ;  Jean- 
Léon,  marquis  de  Pontac,  maréchal 
des  camps  et  armées  du  roi  en  1725. 

De  gueules^  au  pont  d'argent  passant 
sur  itne  rivière  de  mJme  ondée  dazur  et 
supportant  deux  tours  d'argent^  le  tout 
surmonté  d'une  étoile  fleurdelisée  d'or. 

Devise  :  Spes  sine  spe. 


^/S^S/XN/N^VN»^'^^^^ 


S.  A.  S.  Cam/7/5-Philippe-Joseph- 
Hidesbald,  prince  de  Roban,  duc  de 
Monbazon  et  de  Bouillon,  prince  de 
Guéraenée,  Rochefort  et  Montauban, 
né  à  Bruxelles,  le  19  décembre  1800, 
fils  du  prince  Charles  de  Rohan-Ro- 
chefort  et  Montauban  (décédé  le  7  mars 
1843),  et  de  Louise,  princesse  deRohan- 
Guémenée,  est  décédé  à  Prague,  dans 
la  première  quinzaine  de  septembre. 
Il  avait  succédé  à  son  oncle  le  prince 
Victor  de  Rohan-Guémenée,  mort  le 
10  décembre  1846  et  était  membre  de 
la  chambre  des  seigneurs  d'Autriche, 
chevalier  de  la  Toison  d'Or,  grand- 
croix  et  bailli  héréditaire  de  l'Ordre  de 


635 


LB  BULLBTIN  HÂRALDIQUB  DE  FRANCE 


636 


Malte,  et  avait  épousé,  le  28  mai  1826, 
Anne-Adélaïde,  priucesse  de  Loeweus- 
teiu-Wertheim-Rosenberg*,  décédée  le 
16  novembre  1824,  dont  il  n'a  pas  eu 
d'enfants. 

Son  frère,  le  prince  Benjamin  de 
Rohan,  mort  eu  1846,  avait  épouse,  en 
1815,  Stéphanie,  princesse  de  Croy- 
Dulmen,  dont  il  a  eu  :  1°  le  prince 
Arthur,  né  en  1826,  mort  en  1850, 
marié  à  Gabrielle,  comtesse  de  Walds- 
tein-Wartenberg,  dont  postérité;  2"  le 
prince  Victurnien-Augruste,  mort  sans 
enfants  en  1889  ;  3°  le  prince  Louis- 
Antoine-Benjamin-Marie,  né  en  1833, 
marié  en  1860  à  Hélène,  comtesse 
d'Auespergr,  dont  postérité;  4°  le  prince 
J^en/amtn-Marie -Antoine  -  Emmanuel, 
né  le  9  décembre  1835,  marié,  le  4  oc- 
tobre 1886,  avec  Amélia  Mahé  de  Ke- 
rouan,  veuve  d' Antoine-Jules  de  Cave- 
lier  de  Maucomble,  sans  postérité. 

L'héritier  de  la  fortune  et  des  titres 
du  défunt  est  son  neveu  le  prince  Alain 
de  Rohan,  fils  du  prince  Arthur  et  de 
la  comtesse  de  Waldstein-Wartenberg*, 
capitaine  autrichien  dans  la  reserve 
du  régiment  Charles  V  Léopold  duc 
de  Lorraine,  marié  à  la  princesse 
Jeanne  d'Auesperg. 

(Voir  pour  Tillustre  maison  de  Rohan 
les  Bulletins  de  1886,  col.  603  ;  et  1887, 
col.  104.  Elle  reçut,  le  27  novembre 
1806,  rindigénat  et  la  reconnaissance 
en  Autriche  de  la  dignité  de  prince  et 
du  titre  de  Durchlauscht  (Altesse  Séré- 
nissime),  et  le  1*^'  juillet  1816  celle  du 
titre  de  duc  de  Bouillon,  par  héritage 
des  la  Tour  d'Auvergne) . 

De  gueules^  à  9  mdcles  cTor  5,  5,  3. 

Devise  :  Roi  ne  puîs^  prince  ne  dai- 
gne, Rohan  suis. 


^^W^^VV^^^^k^A^^^V 


Etienne-Gilbert-£'M^^/«?,  comte  de 
Sartiges,  ancien  ambassadeur,  ancien 
sénateur  sous  le  second  Empire,  grand 
officier  de  la  Légion  d'Honneur^  est  dé- 


cédé en  son  hôtel,  à  Paris,  à  Tâgre  de 
84  ans.  Ses  obsèques  ont  été  célébrées 
le  8  octobre  en  Téglise  de  la  Made- 
leine. 

11  était  fils  de  Charles-Gabriel,  vi- 
comte de  Sartiges,  officier  de  la  marine 
royale  en  1787,  démissionnaire  en  1805, 
chevalier  de  Saint-Louis,  puis  préfet 
de  la  Haute-Loire,  et  de  Françoisf*- 
Félicité  de  Barry,  et  avait  épousé  Anna 
Thorndike,  d'une  famille  américaine, 
dont  il  laisse:  1.  Etienne- Victor- A'r/- 
gèno  comte  de  Sartiges,  marié  le  30 
juillet  1879,  à  Louise- Charlotte-Êglée 
de  Laveyrie,  dont  :  Eugène  et  Louis 
de  Sartiges  ;  2.  Louis,  vicomte  de 
Sartiges,  secrétaire  d'ambassade  à 
Rome,  marié  à  Mlle  Goldschmidt  ;  3. 
Marie,  mariée  à  M.  Lee  Childe,  d'une 
famille  d'Amérique. 

Sa  sœur  Blanche-Gilberte-Stéphanie 
de  Sartiges,  avait  épousé  Adrien  du 
Closel  de  ChampfoUet. 

La  maison  de  Sartiges,  seigneurs 
dudit  lieu,  deSourniac,  Lavandes,  etc., 
etc.,  comtes,  barons  et  souvent  appe- 
lés marquis  de  Sartiges,  appartient 
aux  races  chevaleresques  de  l'Auver- 
gne et  du  Limousin.  Connue  dès  1223, 
elle  tire  son  nom  de  la  terre  de  Sarti- 
ges. 

Bernard  de  Sartiges,  chevalier,  vi- 
vait en  1223;  Gauthier  de  Sartiges, 
chevalier,  son  fils,  accompagna  Saint- 
Louis  et  Alphonse  de  Poitiers,  à  la 
croisade  en  1248  ;  leur  blason  figure  au 
musée  de  Versailles  ;  Bertrand  de  Sar- 
tiges, chevalier  du  Temple,  comman- 
deur de  Cariât,  se  signcda  contre  les 
infidèles  en  1309-1331. 

Cette  maison  a  produit  de  nombreux 
officiera  de  tous  grades,  la  plupart 
morts  au  service.  Elle  a  contracté  de 
grandes  alliances  et  a  formé  plusieurs 
branches  dont  Talnée  aujourd'hui  est 
celle  de  Sourniac.  avec  son  rameau 
cadet  venu  d'Antoine  François-Gilbert 
comte  de  Sartiges  de  Sourniac,  oucle 
du  défunt,  et  marié  en  1803  à  Louise- 


637 


LB  BULLETIN  hArALDIQUB  DE  FRANCE 


638 


Suzanne  de  Chabannes,  dont  postérité. 
Elle  a  été  admise  aux  honneurs  de  la 
cour  en  1789,  à  Saint-Cyr,  aux  pagpes 
de  la  maison  d'Orléans  et  à  TEcole  mi- 
litaire. 

D*axur^  à  2  chevrons  éCor^  accompa- 
gnés de  3  étoiles  d'argent^  le  i®'  du  chef 
iurmonté  d'une  fleur  de  lys  d'or. 

Devise  :  Lilium  pro  viriute. 


tÊt*^f0t^^*^^*f^^^^^ 


Abel  Compag-non  de  la  Servette,  fils 
de  défunts  Victor  Compagnon  de  la 
Servette  et  de  N...  de  Drujon,  fille  du 
baron  de  Drujon,  est  décédé  au  château 
de  la  Servette,  paroisse  de  Leyment 
(Ain)  où  ses  obsèques  ont  été  célébrées 
le  6  octobre. 

11  était  né  vers  1830  et  avait  épousé 
sa  nièce,  Marie  Crozet  de  la  Faye,  dont 
il  laisse  deux  fils  et  deux  filles.  Il  avait 
pour  sœurs  :  1'  Valentine  de  la  Ser- 
vette, mariée  en  premières  noces  à  M. 
Crozet  de  la  Faye,  et  en  secondes,  à  M. 
de  Fructus;  2°  Jeanne,  aujourd'hui 
veuve  du  général,  comte  de  Baillen- 
court  ;  3^  Noémie,  mariée  à  son  cousin 
JtUes'MAn^  Bouthillon  de  la  Serve. 

(Voir  pour  la  famille  Compagnon  de 
Ruffieu  et  Compagnon  de  la  Servette, 
en  Bugey,  le  Bulletin  de  1887,  col.  244.) 

Jean-Marie-François  Compagnon  de 
la  Servette,  aïeul  du  défunt,  député 
aux  Etats*généraux,  puis  député  de 
TAin  sous  la  Restauration,  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  marié  à  Louise 
de  Mépieu,  avait,  outre  son  fils  Victor, 
eu  deux  filles  :  Pétronille-Jeanne,  ma- 
riée au  baron  de  la  Serve  et  Madame 
de  Loi  se. 

D'hermines pleiuj  qui  est  de  Quinson. 

La  branche  de  Ruffieu  porte  :  Ecar* 
télé  aux  1  et  4  d*azur^  au  croissant  d*or^ 
qui  est  de  Compagnon  ;  aux  2  et  3 
d'hermines  plein^  qui  est  de  Quinson. 

(Par  lesquels  lea  fiefs  de  Leyment  et 


la  Servette  sont  entrés  dans  cette  bran- 
che.) 


^>M^»»<«M«««^^^MMr«^ 


Zot^tstf-Adélaïde  Davout,  marquise 
de  Blocqueville,  fille  de  Louis-Mcote* 
Davout,  duc  héréditaire  d'Auerstaedt, 
(2  juillet  1808),  prince  d'Eckmiilh  (1809) 
maréchal  et  pair  de  France  et  de  Louise 
Aimée-Julie  Leclerc,  est  décédée  à 
Paris  le  7  octobre. 

Elle  avait  épousé  en  1835,  François 
de  Coulibœuf,  marquis  de  Blocqueville, 
décédé  le  27  avril  1854,  et  ne  laisse  pas 
de  postérité. 

La  famille  Davout  ou  d'Avout,  origi- 
naire du  village  d'Avot  en  Bourgogne, 
est  fort  ancienne  dans  cette  province 
et  remonte  sa  filiation  suivie  à  Aymo- 
nin  d' A  vont,  vivant  en  1380,  descen- 
dant lui-même  de  Jean  d'Avout,  men- 
tionné en  1273. 

Jean  d'Avout,  seigneur  deSenailles, 
capitaine  de  Moutiers  St-Jeau,  ayant 
repoussé  la  garnison  de  Rougemont  et 
délivré  Tabbaye  du  Moutiers  St-Jean, 
reçut  en  récompense,  de  Tabbé  Jean 
d'Hauterive,  le  8  octobre  1422,  tous  les 
biens  et  vignes  légués  au  monastère 
par  Béatrix,  veuve  de  Bridoux  de  Pies- 
lin. 

Cette  vieille  race  Bourguignone  a 
produit  nombre  de  vaillants  officiers. 
Charles-Claude-Antoine  d'Avout,  frère 
aîné  du  maréchal,  colonel  et  chevalier 
de  Saint-Louis,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  mort  en  1854  a  laissé  de 
Clara  de  Cheverry,  Léopold-Claude- 
Etienne-Jules-Charles  d'Avout,  duc 
d^Auerstaëdt,  général  de  division,grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  marié 
en  1845  à  Jeanne-Alice  de  Voize,  dont 
un  fils  et  3  filles.  Il  a  été  substitué  par 
décret  impérial  de  septembre  1864,  au 
titre  de  son  cousin  Napoléon  Louis 
d'Avout,  mort  sans  postérité. 

La  branche  du  maréchal  d'Avout 
était  cadette  et  a  pour  aînées  :  celle  des 


639 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


Vigfnes,  celle  d'Annoux  et  celle  de  Ra- 
vières. 

Le  maréchal  ducd'Auerstaëdt,  prince 
d'Eckmtilh,  n'avait  eu  que  le  duc  Na- 
poléon-Louis, mort  sans  postérité,  et  2 
filles  :  1®  Adèle-Napolconie,  mariée  en 
1827  au  comte  Etienne  de  Cambacérès; 
2<»  la  défunte  marquise  de  Blocqueville. 

De  gueules,  à  la  croix  d^or^  chargée  de 
5  molettes  de  sah^.e, 

La  branche  ducale  a  reçu  pour  armes 
de  l'Empire  :  Vor^  à  2  lions  léopardés 
et  adossés  de  gueules,  Vun  placé  au  i®' 
canton^  Vautre  au  dernier,  tenant  cha- 
cun une  lance  j^olonaise;  d  la  bordure 
componnée  d'or  el  de  gueules;  au  chef 
des  ducs  de  V Empire, 

La  maison  de  Coulibœuf  de  Blocque- 
ville est  fort  ancienne  en  Normandie, 
où  elle  possédait  en  1300  les  seigneu- 
ries de  Blocqueville  et  de  Marteau. 
Celle  de  Blocqueville  fut  érigée  en  franc 
fief  en  1400  et  en  marquisat  sous  le 
règne  de  Louis  XIV.  Elle  a  été  admise 
aux  honneurs  de  la  Cour  le  27  août 
1788. 

La  branche  aînée  s'est  éteinte  avec 
le  mari  de  la  défunte  ;  celle  des  mar- 
quis de  Norey  est  également  tombée  en 
quenouille.  Les  branches  cadettes  sont 
encore  représentées . 

D"  azur  y  à  la  tête  de  hœuf^  coupée  d'ar- 
gent^ accornée  d*or. 

Devise  :  Dieu  seul  pour  juge. 


^«^^^^A^^^^^iM^^^^h^ 


César-Henri  de  More,  comte  de  Pont- 
gibaud,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur commandeur  de  Saint -Grégoire 
le  Grand,  membre  de  diverses  acadé- 
mies, lauréat  des  Jeux  floraux  de  Tou- 
louse, conseiller  général  de  la  Manche 
(1852-1884),  est  décédé  au  château  de 
Pontgibaud  (Puy-de-Dôme)  du  10  au 
15  octobre,  à  l'âge  de  71  ans. 

Il  était  le  fils  aîné  d'Armand- Victoire 


de  More,  comte  de  Pontgibaud,  p 
France,  sous  la  Restauration,  che* 
de  la  Légion  d'honneur,  etd'Amai 
Michelle-Catherine  de  La  Rochelai- 
et  avait  épousé  le  1"  juin  1847,  M 
Alexandrine-Noémie  Le    Viconte 
Blangy,  fille  de  Pierre-Philippe  Le 
conte  marquis  de  Blangy  et  d'Henn 
Euphrasie  de  Reclesne,  décédée  1 
mars  1889.  Il  laisse  de  cette  allia 
1 .  César,  aujourd'hui  comte  de  P 
gibaud,  marié  en  1878  à  Mlle  de  R 
sy  de  Sales;   2.  Gonzague;  3.  M 
Armandine  Fleur-des-Neiges,    ve 
du  vicomte  de  Pracomtal  et  décédé 
1887;  4.  Alberthe,  mariée  à  Louis, 
comte  de  Valori  ;  5.  Yvrande,  marit 
1882  au  comte  Charles  Rolland  d*£ 
ville. 

Il  avait  eu  pour  frères  et  sœi 
1 .  Charles  -  Gabriel  -  Armand  -  José 
chef  de  bataillon  aux  grenadiers  de 
Garde  Impériale,  officier  d'ordonna 
du  maréchal  de  Castellane,tué  à  Soif 
noenl859  ;2.  Armand-Everard-Jose 
vicomte  de  Pontgibaud,  conseiller 
néral   du  Maine-et-Loire,  mort    si 
postérité  en  1873;  3.  Césarine-Desir 
Henriette-Marie,  en    religion    Mai 
Mathilde,  religieuse  au   couvent 
Sainte-Clotilde ;  4.  Octavie-Marie-Fn 
çoise-Apollonie,  mariée  à  Charles-Loi 
de  Froidefond,  comte  de  Florian  ; 
Sidonie-Albertine,  chanoinesse  de  W 
dre  impérial  d'Autriche. 

(Voir  pour  Tantique  maison  de  Mo 
de  Pontgibaud  les  Bulletins  de   188 
col.  626  et  de  1889,  col,  178  et  626. 
existe  en  Gévaudan  une  autre  branc 
dite  de  More  de  Préviala. 

De  gueules,  à  3  bandes  d'or,  au  fra. 
quartier  d*hef*mines. 

Devise  :  Morex  por  Dias. 


L'abbé  Louis  -  Antoine  -  Clément 
Charles  Chaix  de  Lavarenne,  chanoiu 
titulaire,  archiprôtrci  curé  de  la  ca 
thédrale  de  Clermont,  est  décédé  dan 


m 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


642 


cette  ville  où  ses  obsèques  ont  été  ce-  J 
lébrées  le  12  octobre,  en  préseiice  de 
Mgr  Boyer,  évoque  de  Clermont,  et  de 
tous  les  membres  du  chapitre, 

Il  était  le  frère  d'Antoine-Clément 
Chaix  de  Lavarenne,  marié  à  Mlle 
Marmontel,  dont  :  1.  Eug-ène,  marié 
en  1881,  à  Marie-Carmel  d'Avranges 
de  Kermont,  dont  des  fils  ;  2 .  Marie, 
mariée  à  Eugène  Bès  de  Berc,  officier 
supérieur  d'artillerie,  frère  du  précé- 
dent; 3.  Jiîlie;  4.  Mélanie,  mariée  à 
Emmanuel  Bès  de  Berc  ;  5.  Claire. 

La  famille  Chaix,  seigneurs  de  La- 
Tarenue,  du  Sauzet,  etc.,  est  ancienne  à 
Clermont  en  Auvergne  où  elle  paraît 
en  1680.  Sa  filiation  remonte  à  Fran- 
roix  Chaix,  échevin  de  Clermont  en 
Î719  ;  François-Alexis,  lieutenant  d'in- 
fanterie au  régiment  d'Aganois  en 
1759  ;  un  capitaine  au  régiment  de 
Montmorin  en  1758  ;  des  chevaliers  de 
Saint-Louis. 

D'or,  au  chêne  de  sinople  englanté 
iVor  ;  au  chef  d'azur  chargé  d'un  crois- 
saru  d*argenù,  accosté  de  2  étoiles  d'or. 


^M/W«MMM^tf^^A^^^ 


Louîs-Marie-François  de  la  Forest, 
comte  de  Divonne,  commandeur  de 
rOrdre  de  Saint-Grégoire  le  Grand, 
chef  de  cette  antique  maison  de  Savoie, 
né  le  8  octobre  1811,  est  décédé  à  Paris 
en  son  hôtel  de  la  rue  Vanneau,  le 
14  octobre. 

Il  était  le  fils  unique  de  Louis-Marie- 
François  de  la  Forest,  comte  de  Divon- 
ne, lieutenant  au  régiment  d'Artois 
commandé  par  son  père  (depuis  maré- 
chal de  camp),  puis  au  régiment  de  la 
Fère,  émigré  en  1792,  aide-major-gé- 
néral de  l'armée  de  Condé,  chevalier 
de  Saint-Louis  en  1815,  commandant 
des  départements  d'Indre-et-Loire  et 
du  Gard,  pair  de  France  en  1827,  et  de 
Marie-Louise-Jacobine-Céline  Labbey 

de  VîelJa. 
Il  avait  épousé  en  premières  noces, 


le  18  décembre  1834,  Chantal-Angéli- 
que-Gabrielle-Claire  de  Villeneuve  de 
Vence,  fille  du  marquis  de  Villeneuve 
de  Vence,  pair  de  France,  colonel  des 
hussards  de  la  Garde  royale  et  petite- 
fille  du  duc  d'Harcourt  ;  en  secondes, 
en  1853,  Aline-Antoinette-Amédée  de 
Perthuis,  fille  du  marquis  de  Perthuis  ; 
et,  en  troisièmes  noces,  le  3  mai  1859, 
Claire-Clémence-Auguste  de  Maillé  de 
la  Tour  Landry,  et  a  eu  pour  enfants  : 
du  1«'  lit  :  Julej5-Marie-François,  comte 
de  Divonne,  né  le  8  février  1836,  ancien 
officier  d'état-major,  qui  a  fait  la  cam- 
pagne d'Italie,  sans  alliance  ;  2.  Am- 
broise-Marie-jPerc/mand,  comte  de  la 
Forest-Divonne,  marié  à  Marie-Louise- 
Françoise  de  Guignard  de  Saint-Priest 
d'Almazan  et  père  de  Marie -Joseph- 
Louise-Chantal,  mariée  le  24  janvier 
1889,  t  Albert-Albéric- Marie- Joseph- 
Ghislain  du  Chastel  de  la  Howarderie, 
comte  du  Saint-Empire;  3.  Marie- 
Chantal-Joséphine-Eugénie,  mariée  au 
vicomte  de  Saint-Seine  ;  du  2~«  lit  : 
3.  Charles  de  la  Forest,  comte  de  Di- 
vonne, marié  à  Anna  du  Roure,  dont  : 
a.  Bernard  ;  h.  Pierre;  c,  Aline  ;  d.  Ma- 
rie; e.  Mathilde;  f.  Marguerite;  du 
3~«  lit  :  4.  Albert,  comte  Albert  de  la 
Forest-Divonne,  marié  à  Dona  Cathe- 
rine Ruspoli,  fille  du  prince  Poggio 
Suasa,  dont  :  a.  Gilbert  ;  h.  Claire-Ca- 
therine; 5.  Antoine;  6.  Ludovic. 

(Voir  pour  la  maison  de  la  Forest- 
Divonne,  les  Bulletins  de  1887,  col.  66; 
1889,  col.  83;  1890,  col.  231,  380,  427, 
658). 

De  sinople i  à  la  bande  d'or,  frettée  de 
gueules. 

Devise  :  Tout  à  travers* 


Suzanne  de  Froîssard  de  Bersaillin, 
comtesse  de  Toulongeon,  est  décédée 
au  château  de  Bersaillin  (Jura),  le  16 
octobre. 

Elle  était  fille  de  Bernard-Louis-Ma- 


643 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


64^ 


delaine,  marquis  de  Froissard  de  Ber- 
Baillin  et  de  Mâ^rte-Maxime-Hippolyte 
de  Choiseul-Daillecourt,  et  avait  épousé 
en  1860  Charles -Alexandre -Gaston, 
comte  de  Toulongreon,  ancien  officier 
supérieur  de  cavalerie,  troisième  fila 
de  René-Alexandre,  comte  de  Toulon- 
geon,  capitaine  au  régiment  des  cui- 
rassiers de  la  garde  royale,  démission- 
naire en  1830,  chevalier  de  Saint-Louis, 
et  de  Caroline-Françoise-Bernardine 
Masson  d'Esclans.  Elle  laisse  de  ce  ma- 
riage une  fille  :  Chantai  de  Toulon- 
geon. 

La  maison  chevaleresque  de  Toulon- 
geon,  en  Bourgogne  et  en  Franche- 
Comté,  remonte  pa  filiation  à  Etienne, 
sire  de  Toulongeon,  au  bailliage  d'Or- 
gelet, comté  de  Bourgogne,  et  de  Ger- 
magnat  en  Bresse  qui  fit  foi  et  hom- 
mage à  Jean  de  Chalon,  comte  d'Au- 
xerre,au  mois  de  janvier  1293.  Fromont 
de  Toulongeon,  son  petit-fils,  seigneur 
de  Toulongeon,  Germagnat,  Chevignat 
et  la  Bâtie  sur  Cerdon,  était  lieutenant 
général  en  Bourgogiîe  pour  le  comte 
d'Auxerre  de  1331  à  1363. 

Cette  maison  a  contracté  de  grandes 
alliances  et  a  produit  nombre  de  per- 
sonnages distingués  dans  ses  diverses 
branches,  trois  chevaliers  de  la  Toison 
d'or,  des  chevaliers  de  Malte,  de  Saint- 
Georges,  de  Saint-Louis  et  de  la  Légion 
d'honneur. 

André  de  Toulongeon  était  échanson 
du  duc  de  Bourgogne,  puis  premier 
écuyer  du  corps  et  grand  maître  de 
récurie  du  roi  de  France  en  1418;  on 
cite  encore  deux  maréchaux  de  Bour- 
gogne, des  ambassadeurs  et  chambel- 
lans des  ducs,  un  maréchal  de  camp  en 
1787;  des  députés  de  la  noblesse  aux 
Eta's  généraux  de  1789  ;  Joseph,  dit  le 
comte  de  Toulongeon,  lieutenant  géné- 
ral des  armées  d'Espagne,  directeur 
général  de  la  cavalerie  et  des  dragons, 
mort  en  1710;  Jean-René-Hippolyte  de 
Toulongeon,  comte  de  Champville,  dit 
le  marquis  de  Toulongeon,  maréchal 


de  camp  en  1781,  admis  aux  honneur^ 
de  la  Cour  en  1769,  qui  servit  dans  Tari 
mes  des  princes,  devint  lieutenant  gré 
néral  en  Autriche  et  mourut  sans  posté 
rite,  en  1801  ;  Edouard-Eugène,  niar- 
quis  de  Toulongeon,  né  en  1814  et  Tala^ 
des  beaux-frères  .de  la  défunte,  généra^ 
d'état-major,  aide  de  camp  de  Tempe^ 
reur  Napoléon  III,  mort  sans  alliance 
le  5  février  1868;  Hippolyte-Alexam 
dre-Paul-Léonel,  marquis  de  Touloni 
geon,  devenu  Taîné  des  trois  frères, 
député  au  Corps  législatif  et  mort  en 
1868,  avait  épousé  le  23  mai  1864  Hé^ 
lène  Noël  des  Vergers,  fille  de  Marin-^ 
Joseph-Adolphe  Noël  des  Vergers,  corn 
respondant  de  Tlnstitut,  et  d'Edmé^ 
Firmin  Didot,  fille  d'Ambroise,  mem^ 
bre  de  l'Institut,  dont  un  fils  André. 

Leur  sœur  Charlotte  avait  épousé  eu 
1837,JulesBenouard,marquisdeSainte' 
Croix. 

Guy  de  Toulongeon,  alors  cadet  de 
la  maison  et  auteur  de  la  branche  de 
Champlitte,  dont  il  était  seigrneur, 
ayant  épousé  en  1359  Jeanne  Gaspard, 
fille  héritière  de  Jean  Gaspard,  sei- 
gneur du  Breul,  chancelier  d'Humbert, 
bire  de  Thoire  et  deVillars,  ses  en- 
fants joignirent  pour  se  conformer  aux 
clauses  prescrites  le  nom  de  Gaspard 
au  leur,  sous  la  forme  de  Gaspard  de 
Toulongeon,  jusqu'à  Pierre  Gaspard  de 
Toulongeon,  mort  en  15*^8,  qui  quitta 
ce  nom  de  Gaspard,  lors  de  l'extinction 
de  la  branche  de  Traves.  Cette  circons- 
tance avait  fait  croire  que  ce  nom  de 
Gaspard  était  le  véritable  et  qu'ils 
avaient  succède  à  la  maison  de  Tou- 
longeon, ce  qui  est  tout  le  contraire. 

Un  arrêt  du  12  juillet  1753  rendu  à 
cet  égard  en  faveur  de  Jean-François 
de  Toulongeon,  seigneur  du  comté  de 
Champlitte,  reconnaît  à  cette  maison 
la  descendance  directe  des  anciens  sei- 
gneurs de  Toulongeon. 

Ecartele\  aux  i  et  4  de  gueules^  à  3 
Jumelles  cTargent^  qui  est  de  Toulon- 


645 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


646 


pr^on;  aux  2  et  3  de  gueules,  à  3  fasces 
(f  idées  (Tor^  qui  est  de  Senneccy. 

Ada^e  :  Fèalié  de  Toulongeon, 

(Voir  pour  la  maison  de  Froissard  de 
Bersaillia  et  de  Broissfa,  les  Bulletins 
d^  1887.  col.  683,  et  1888,  col.  360.) 

ïïazur^  au  cerf  passant  d^or. 
Devise  :  Servez  Dieu  et  le  Roi, 


.«»^^^»M^^^»^»»^^^» 


Léon, baron  Le  Lorgne  dldeville,  an- 
den  officier  de  mariue,  chevalier  do  la 
Lè;:rioa  d'honneur,  est  décédé  à  Tâg^e 
de  65  an»,  en  sou  château  da  Pousu 
Saôae-et-Loire).  Ses  obsèques  out  été 
célébrées  le  24  octobre  en  Tégflise  de 
Saint-Aubin-en-Charolais, 

11  était  fils  de  Luuis-Elisabeth,  baron 
Le  Lorgrne  d'Ideville,  député  de  l'Al- 
lier, maître  des  requêtes  au  conseil 
d'état,  et  de  Jeanne-Adélaïde  de  Re- 
liez de  Sampigny,  et  avait  épousé  en 
1850,  Adélaïde  de  Moreton  de  Chabril- 
lan,  dont  il  avait  eu  un  fils.  César 
d'Ideville,  marié  en  1878  à  Jeanne 
Bernard,  décédé,  laissant  trois  fils  : 
Jacques,  Louis  et  Jean  Le  Lorgne 
d'Ideville. 

Il  avait  eu  un  frère,  Henri-Amédée 
Le  Lorgne,  comte  d'Ideville,  ancien 
secrétaire  d'ambassade  à  Rome,  ancien 
préfet  d'Alger,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  marié  en  1863  à  Marie- 
Thérèse  Chavannes,  dont  :  1.  André- 
Emilien-Anatole  Le  Lorgne,  comte 
d'Ideville,  lieutenant  au  4"  chasseurs  ; 
2.  Hélène-Marie-Laure,  et  3.  Adélaïde. 

Cette  famille  est  ancienne  en  Picar- 
die et  remonte  à  François  Le  Lorgne, 
conseiller  du  roi  à  Abbeville  en  1596, 
nîs  de  Joseph,  conseiller  au  pré?idial 
de  Provins  ;  Ange-Joseph  Le  Lorgne 
deSâvigny  (1770-1849;,  savant  natura- 
liste, membre  de  l'Institut  d'Egypte, 
membredeTacadémie  des  sciences;  Pier- 
re-André Le  Lorgne  d'Ideville^  enseigne 


de  vaisseau,  fut  tué  à  Trafalgar  en 
1805. 

Parti ^  au  1  échiqueté  d'or  et  de  gueU" 
les  ;  au  2  d*or  à  trois  vols  de  sable 
posés  en  pal. 


^^k^h^^h^h^^^^^^/N^^^w 


JS'rn(?.s^-Frédéric-Raphaël  de  Négrier, 
général  de  bri<;-ade,  grand  officier  de 
la  Légion  d'Honneur,  est  décédé  à 
l'âge  de  93  ans,  à  Paris,  où  ses  obsè- 
ques ont  été  célébrées  le  28  octobre,  en 
l'ég'lise  de  saint  François-Xavier. 

Né  à  Lisbonne,  où  ses  parents  étaient 
en  émigration,  le  6  mai  1799,  il  entra, 
le  26  février  1818,  comme  engagé 
volontaire  dans  la  Légion  départemen- 
tale du  Lot-et-Garonne,  dans  laquelle 
son  frère  aîné,  ramené  en  France  par 
le  maréchal  Lannes,  était  déjà  chef  de 
bataillon.  Il  avait  épousé  Amance 
Gras,  dont  il  laisse  un  fils  :  François- 
Oscar  de  Négrier,  général  de  division, 
grand  officier  de  la  Légion  d'Honneur, 
commandant  le  7™®  corps  d'armée. 

Son  frère  aîné,  François-Marie-Casi- 
mir de  Négrier,  général  de  division, 
grand-croix  de  la  Légion  d'honneur, 
qui  s'est  acquis  de  si  beaux  titres  dans 
notre  histoire,  était  né  au  Mans  le 
27  avril  1788.  Nous  ne  parierons  pas 
de  sa  brillante  carrière  militaire.  Il 
fut  tué  à  Paris  sur  les  barricades,  au 
mois  de  juin  1848  et  tomba  en  disant  : 
I  Adieu^je  meurs  en  soldat,  i 

Il  laissa  un  fils  :  François -Marie- 
Elie-Guillaume-Elzéar  de  Négrier,  gé- 
néral de  brigade,  commandeur  de  la 
Légion  d'Honneur,  décédé  sans  alliance 
en  1890. 

La  famille  de  Négrier,  sgrs  de  la 
Peyre,  de  la  Tournerie,  de  la  Dauge  et 
de  Ghasseignaud,  au  Maine,  résidait  à 
Availles  au  xvii«  siècle,  David  de  Né- 
grier, Nicolas-Keuée  de  Négrier,  dame 
de  la  Tournarie  et  Daniel  de  Négrier, 
sgr  de  la  Peyre,  furent  maintenus  le 
3  septembre  1667.  François- Charles  et 


647 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


64« 


François-Charles-Gabriel  de  Négrier 
parurent,  en  1789,  aux  assemblées  de 
la  noblesse  du  Maine,  Mlle  Anne  de 
Négrier  s*y  fit  représenter. 

D'argent^  au  chevron  de  gueules^ 
chargé  de  3  t4tes  de  Maures  de  sable^ 
tortillées  d^argent. 


ftf^^t^^^^^^F^^^^ 


jP^wZ-Louis-Ernest,  vicomte  Paul  de 
Cornulier-Lucinière,  capitaine  de  vais- 
seau, officier  de  la  Légion  d'Honneur, 
chevalier  de  St-Grégoire  le  Grand, 
décoré  des  ordres  du  Mexique  et  du 
Cambodge,  est  décédé  le  30  octobre  au 
château  de  Brezot,  près  de  Nantes,  à 
Page  de  52  ans. 

Né  à  Nantes  le  18  février  1841,  il 
était  le  second  des  fils  de  feu  Alphonse- 
Jean-Claude-René-Théodore,  comte  de 
Cornulier-Lucinière ,  contre-amiral , 
grand-officier  de  la  Légion  d'Honneur, 
et  de  Louise-Elisabeth-Charlotte  de  la 
Tour-du-Pin-Chambly-la-Charce. 

Il  avait  épousé,  le  30  janvier  1849, 
Nathalie- Marie- Louise  du  Couëdic  de 
Kergoaaler,  fille  de  Charles-Florian- 
Louis,  baron  du  Couëdic  de  Kergoualer, 
ancien  lieutenant  de  vaisseau,  chevalier 
de  la  Légion  d'Honneur;  il  a  eu  de  ce 
mariage  :  Alfred-Louis,  né  le  12  jan- 
vier 1872  et  trois  filles. 

Ses  frères  étaient:  Henri --ffooe/^- 
René,  lieutenant-colonel  du  lôO**  de 
ligne,  marié  à  Lyon  le  10  juin  1872  à 
Jeanne-Marie-Louise-Berthe  Sauvage 
de  Saint-Marc,  dont  un  fils  et  deux 
filles  ;  2.  Camiïfc-Louis-Marie,  vicomte 
Camille  de  Cornulier-Lucinière,  officier 
supérieur,  chevalier  de  la  Légion 
d*Honneur,  marié  en  1877  à  Julie 
Nouvellon;  3.  CPw^^a»^- Jean-Marie- Al- 
fred, capitaine  au  3^  cuirassiers;  4.  une 
de  leurs  sœurs  est  supérieure  de  Tordre 
de  N.-D.  de  la  Retraite  h  Turin  ;  5.  l'au- 
tre aépousé,  en  1878,  Christian-Adrien- 
Marie  Pérez,  capitaine  au  6^  hussards. 

(Voir   pour  rancienne    maison   de 


Cornulier,  en  Bretagne,  les  Bulletîn-A 
de  1886,  col.  171,  223  ;  et  de  1887,  col. 
45  et  49). 

Lfazur^  au  massacre  de  cerféCor^  sur^ 
monté  d'une  moucheture  d'hermine  d^ar^ 
gent^  entre  les  bois. 

Devise  :  Firmus  ut  cornu. 


^s^k^k^s^^^^^f^0^0^0^f^m 


Louise-Marguerite-Adélaïde  de  Chau- 
treau  de  la  Jouberderie  est  décédée  le 
30  octobre  dans  sa  86®  année  au  château 
de  la  Barre  près  de  St-Florent  du  Bois 
(Vendée),  veuve  de  Charles-Auguste 
de  Maynard  de  la  Claye  qu'elle  avait 
épousé  le  12  avril  1826. 

Elle  était  la  cinquième  fille,  mais 
restée  unique  (ses  frères  et  sœurs  étant 
morts  jeunes]  de  Louis-Marie  de  Chan- 
treau  et  de  Suzanne  Adélaïde  de  Poic- 
tevin  de  la  Rochette. 

La  maison  de  Chantreau  remonte  sa 
filiation  non  interrompue  (Dictionu. 
genéalog»  des  familles  du  Poitou  par 
MM.  Beauchct'Filleau;  Généalogie  de 
Chantreau  dressée  par  le  comte  de  St^ 
Saud.)  à  Jacques  de  Chantreau,  da- 
moiseau, seigneur  de  Rigueil,  qui  reu- 
dit  hommage  le  jeudi  après  la  St-Jeau 
1388  à  Robert  de  Sansaî,  pour  la  terre 
de  THébergement.  Cet  hommage  au- 
quel est  encore  appendu  le  sceau  dos 
Sansai  est  conservé  précieusementdaus 
les  Archives  de  la  maison  de  Chan- 
treau. 

Pierre  Chantreau,  écuyer,  seigneur 
de  la  Jouberderie,  chevau-léger  au  ré- 
giment de  la  Chapelle-Balon  servit  en 
1642  et  en  1646,  dans  Tarmée  de  Cata- 
logne; à  ce  sujet  il  reçut  en  1652  une 
lettre  des  plus  flatteuses  de  Gaston  duc 
d'Orléans.  • 

Son  fils  Daniel,  aussi  chevau-léger, 
fut  maintenu  dans  sa  noblesse  d^extrac- 
tion  par  arrêt  des  commissaires  géné- 
raux le  P""  avril  1671. 

La  descendance  donne  une  suite 
non  interrompue  d'officiers  jusqu^au 


m 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


650 


père  de  M"«  de  La  Claye,  dit  le  cheva- 
lier de  Chantreau,  un  des  officiers  su- 
périeurs des  armées  vendéennes  les 
plus  appréciés,  chef  du  conseil  royal 
supérieur  de  Bretagrne,  blessé  plusieurs 
fois,  nommé  maréchal  de  camp  en 
1827  est  mort  à  Luçon  le  16  février 

La  maison  de  Chantreau  est  repré- 
sentée par  les  quatre  fils  de  Loms-Félix 
et  de  Nelste  des  Roches  de  Chassay  : 
I"  LomS'Henrtj  qui  demeure  au  châ- 
teau du  Ck)uteau  près  de  Fontenay-le- 
Comte;  2.  Hubert;  3.  VieTTe-Eugène; 
4.  Daniel. 

D^  gueules  à  3  merlettes  (et  non  tour- 
terelles comme  dit  par  erreur  V Armo- 


riai du  Poitou)  (ï argent  2  et  î,  au  chef 
cousu  d'azur  chargé  de  3  étoiles  d'ar'- 
gent. 

M™^  de  Maynard  de  la  Claye  ne  laisse 
qu'un  fils  Auguste,  ancien  député  de 
la  Vendée  non  marié. 

Elle  avait  une  fille  décédée  il  y  a 
long-temps  et  qui  fut  mariée  à  Gabriel 
Le  Bailly  de  la  Falaise  marquis  de  la 
Coudraye. 

(V.  pour  la  notice  sur  la  maison  de 
Maynard  en  Poitou,  le  Bulletin  de  1890, 
col.  662-663.) 

D'argent^  fretté  d'azur. 
Devise  :  Pro  Lco  et  Rege. 

L.   DE  ROZEL. 


TROISIÈME  PARTIE 


VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


La  Famille 

du  Bienheureux  de  La  Salle 

à  Reims 


—  Suite  et  fin  — 

Bien  plus,  en  1627, un  Lancelot  delà 
Salle  aurait  tenté  de  se  faire  recevoir  à 
Malte  dans  Tordre  de  Saint-Jean  deJéru- 
salem,  et  d'y  produire  les  preuves  néces- 
saires. D'autre  part,  on  trouve  le  nom 
d'un  Jean  de  la  S-elle,  laboureur  à  Bar- 
^y  en  1497,  et  un  partage  de  famille 
iudique,  en  1644,  les  biens  que  possé- 
daient alors  dans  le  même  village  Ni- 
colas et  Jean  de  la  Salle.  On  pourrait 
étendre  à  l'infini  les  mentions  de  ce 
genre. 

De  ces  citations  diverses,  comme  de 
toutes  celles  que  nous  donnerons  plus 
loin,  nous  ne  tirerons  aucune  conclu- 
sion, sinon  que  les  familles  du  nom  de 


la  Salle  furent  de  tout  temps  très  nom- 
breuses dans  notre  région  et  dans  la 
France  entière.  Il  est  impossible,  par 
conséquent,  de  rattacher  entre  elles 
ces  familles,  les  unes  nobles,  les  au- 
tres roturières,  mais  distinctes  et  la 
plupart  certainement  sans  aucune  re- 
lation d'origine.  C'est  encore  à  grand'- 
peine  si  nous  pouvons,  à  Reims  même, 
grouper  les  rameaux  des  branches 
dont  la  souche  est  commune.  A  Sois- 
sons,  où  les  recherches  seraient  infruc- 
tueuses par  suite  de  la  perte  des  archi- 
ves publiques,  on  aurait  à  constater 
des  alliances  avec  les  familles  Dozet  et 
de  la  Perrière.  Il  suffit  de  les  signaler 
ici,  en  remarquant  que  ces  liens  nous 
ramènent  tous  à  Reims,  où,  &  partir 
de  1556,  les  membres  connus  de  la  fa- 
mille de  la  Salle  figurent  au  Conseil 
de  ville. 
Depuis  cette  prise  de  possession  qui 


651 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


652 


constate  leur  droit  de  cité,  nous  sui- 
vrons leurs  descendants  à  Reims  dans 
les  degrés  et  les  relations  sociales  si 
diverses  où  les  placent  leur  fortune, 
leurs  fonctionxi,  et  leur  postérité  en  ççè- 
uéral  très  nombreusj.  Plusieurs  appar- 
tinrent aux  abbayes  rémoises  ou  aux 
chapitres  de  Notre-Dame  et  de  Salut- 
Symphorien.  Comme  documents  à  Tap- 
pui,  prendront  place  d^abord  les  notes 
extraites  des  minutes  des  notaires  du 
xvi«  siècle,  notes  très  curieuses  en  el- 
les-mêmes et  qui  concernent  surtout 
les  deux  frères  Menault  et  Lancelot  de 
la  Salle,  établis  dès  1557  comme  mar- 
chands associés  et  bourgeois  de  Reims. 
Ensuite  viendront  les  notices  généalo- 
giques, tirées  d  s  registre  de  l*état  ci- 
vil, offrant  la  filiation  des  quatre  âls 
de  Lancelot  do  la  Salle  et  de  Jeanne 
Josseteau  :  Eustache,  Guillaume,  Fran- 
çois et  Lancelot.  Ils  furent  la  souche 
d'autant  de  branches  très  fécoades  qui 
multiplièrent  leurs  rameaux  à  Reims 
depuis  la  fin  du  xvi®  eiècle  jusqu'au 
milieu  et  môme  à  la  fin  du  xviii».  La 
profession,  la  qualité  de  chacun  das  re- 
jetons issus  du  tronc  commun,  leurs 
alliances»  les  dates  de  leur  naissance 
et  de  leur  décès,  toutes  ces  particula- 
rités si  difficiles  à  préciser,  sont,  au- 
tant que  possible,  portées  en  regard  du 
nom.  Un  tableau  d'ensemble  des  têtes 
de  ligne  permettra  de  juger  dans  cha- 
cune des  degrés  respectifs,  et  de  se  re- 
porter à  l'un  ou  à  l'autre  des  membres 
de  la  famille  de  la  Salle. 

Enfin,  une  dernière  série  de  notices, 
conçues  sur  le  même  plan,  présentera 
les  alliances  et  la  descendance  de  per- 
sonnes du  nom  de  la  Salle,  habitant 
également  à  la  même  époque  la  ville 
de  Reims,  et  qui  n'ont  pu  être  ratta- 
chées par  nous  avec  certitude  aux  des- 
cendants de  Lancelot  de  la  Salle.  D'au- 
tres chercheurs  y  trouveront  nous  Tes- 
pérons,  des  relations  qui  nous  ont 
échappé,  et  c'est  pour  cela  que  nous  te- 
nons à  ne  rien  laisser  perdre  de  ce  qui 


est  tombé  entre  nos  mains  concer- 
nant cette  famille  historique.  En  grou- 
pant les  noms  de  tant  de  membres  di- 
vers, nous  sommes  certain  d'avoir  tra- 
vaillé pour  l'honneur  de  la  ville  de 
Rvims  et  du  pays  rémois. 

Henri  Jadart. 

Nous  donnerons  dans  le  prochain  nu- 
méro le  travail  généalogique  annoncé 
dans  l'article  qui  précède. 


Revue  historiqud  du  Vivarais  (i) 

Nous  venons  de  recevoir  le  prospec- 
tus d'une  nouvelle  publication  qui  s'a- 
dresse aux  amis  du  Vivarais,  et  annon- 
cée pour  le  15  janvier  1893.  Nous  le 
plaçons  sous  les  yeux  de  nos  lecteurs, 
persuadés  que  ceux  qui  s'intéressent 
aux  travaux  hir^toriques  et  littéraires 
et  aux  recherches  archéologiques  trou- 
veront un  attrait  particulier  dans  la 
description  d'un  pays  ■  petit  il  est  vrai 
mais  plein  de  choses  belles  et  mémo- 
rables I. 

Ainsi  que  l'a  dit  récemment  le  comte 
E.  Melchior  de  Vogilé,  dans  ses  Motcs 
sur  le  Bas  Vira  rais  : 

I  II  y  a  des  régions  plus  majestueu- 
ses dans  notre  France  ;  il  n'y  en  a  pas, 
à  ma  connaissance,  de  plus  originale 
et  surtout  de  plus  contrastée,  où  l'on 
puisse  comme  ici,  passer  en  quelques 
heures,  de  la  nature  alpestre  à  la  na- 
ture italienne;  il  n'y  en  pas  où  l'his- 
toire de  la  terre  et  des  hommes  soit 
écrite  sur  le  sol  en  caractères  aussi 
vivants.  • 

Voici  le  texte  du  prospectus  : 
AUX  amis  nu  vivarais 
Depuis  longtemps  nous  avons  nourri 

(1)  Revue  hitforique,  archéologique.  Huerait  e  et 
pitturesque  du  YicaraU  Ulusirée,  publiée  avec  le 
concours  d'un  groupe  d'ëcrivains  Ardéchois,  sous 
la  direction  de  M.  P.  d'Albigny.  Privas,  Impri- 
merie Centrale.  Prix  d*abonnemeut  :  12  fr.  par 
an,  pour  TArdèche  et  les  départements  limitro- 
phes ;  13  fr.  pour  les  autres  déptrtemenis. 


653 


LB   BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


654 


le  projet  de  créer  au  centre  de  notre 
province  de  Vivarais,  un  organe  de 
publicité  exclusivement  consacré  aux 
recherches  historiques  et  aichéologi- 
quesy  aux  œuvres  littéraires  et  aux  no- 
tices pittoresques,  d'une  étendue  plus 
restreinte  que  celle  d'un  livre,  mais 
dépassant  généralement  celle  d'un  ar- 
ticle de  journaU  et  s'adressant  à  une 
catègrorie  de  lecteurs  plus  spéciale,  s'in- 
téressant  au  mouvement  historique  et 
littéraire  de  notre  département. 

Le»  encouragements  et  les  promesses 
de  collaboration  qui  nous  sont  venus 
de  bien  des  côtés,  pour  faciliter  l'exis- 
tence d^une  telle  publication,  nous  ont 
déterminé  à  l'entreprendre  dans  les 
conditions  les  plus  propres,  croyons- 
Dous,  à  assurer  sa  durée  et  son  succès. 

La  Revue  du  Vivarais,  historique, 
archéologique,  littéraire  et  pittoresque, 
ornée  d'illustrations  dans  le  texte  ou 
hors  texte,  paraîtra  nne  fois  par  mois, 
à  partir  du  15  janvier  1893,  à  Vlmpri- 
merie  Centrale. 

Elle  sera  du  format  grand  in-8<>  rai- 
sin, avec  couverture  illustrée,  en  cou- 
leur, dont  le  spécimen  est  donné,  en 
noir  seulement;  chaque  livraison  con- 
tiendra 2  feuilles  ou  32  pages  de  texte. 

Elle  sera  tirée  en  deux  éditions  : 
l'une  sur  papier  blanc  de  bonne  qua- 
lité, Pautre  sur  beau  papier  anglais. 

Les  12  livraisons  de  la  Revue  forme- 
ront, à  la  fin  de  Tannée,  un  beau  vo- 
lume de  24  feuilles  ou  de  388  pages 
qui  constituera  un  véritable  recueil  de 
pièces  historiques  et  littéraires  inédi- 
tes, en  même  temps  qu'un  intéressant 
album  de  vues,  de  portraits,  de  monu- 
ments ardéchois,  représentant  bien 
certainement  la  valeur  de  Tabonne- 
ment. 

La  liste  de  nos  collaborateurs  com- 
prendra tous  les  noms  des  écrivains 
connus  et  appréciés  de  l'Ardèche,  his- 
toriensy  archéologues,  littérateurs, 
poètes,  et  le  nombre  en  est  plus  grand 
qu'on  ne  saurait  le  supposer,  précisé- 


ment à  défaut  d'une  publication  leur 
fournissant  un  moyen  de  se  produire 
dans  des  conditions  et  dans  un  cadre 
appropriés  à  la  nature  et  à  la  valeur 
de  leurs  travaux. 

C'est  surtout,  et  avant  tout,  &  l'ex- 
clusion de  toute  préoccupation  politi- 
que, un  instrument  de  publicité  et  de 
propagation  des  études  intéressant  no- 
tre province  de  Vivarais,  que  nous 
avons  à  cœur  de  fonder. 

Nous  savons  combien  manquent  à 
plusieurs  de  nos  compatriotes,  cher- 
cheurs et  lettrés,  ce  précieux  stimu- 
lant de  leurs  travaux,  et  nous  sommes 
convaincu  du  service  qu'il  doit  rendre 
au  développement  du  mouvement  his- 
torique et  littéraire  de  notre  région  Vi- 
varoise. 

C'est  avec  confiance  que  nous  faisons 
un  pressant  appel  à  tous  les  amis  de 
notre  chère  province,  qui  de  près  ou  de 
loin,  s'intéressent  à  ses  monuments 
anciens,  à  ses  beautés  naturelles,  à 
ses  productions  littéraires,  pour  nous 
donner  leur  généreux  et  bienveillant 
concours,  comme  abonnés. 

P.  d' Albion  Y. 


Monographie  de  la  paroisse 
de  la  Mancellière  (^) 

Le  fief  de  la  Mancellière  au  diocèse 
d'Avranches  n'a  pas  joué  un  grand 
rôle  dans  l'histoire  de  la  presqu'île  du 
Cotentin.  Ce  ne  sont  pas  les  souvenirs 
de  gloire  que  M.  de  Tesson  cherche  à 
évoquer  autour  de  ce  vieux  manoir  et 
de  ses  dépendances,  mais  des  impres- 
sions et  des  traditions  de  famille  qui 
rappellent  les  faits  et  les  incidents  do- 
mestiques des  divers  possesseurs  de  la 

(1)  Un  vol.  in-8o,  par  M.  Alfred  de  Tesson,  ca- 
pitaine de  frt^gate  en  retraite,  président  de  la 
société  d'archéologie,  lettres,  sciences  et  arts 
des  arrondissements  d*Avranches  et  de  Moftain, 
Membre  du  Conseil  héraldique  de  France.  •— 
Avranches,  i892« 


655 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


656 


Mancellière  depuis  les  temps  les  plus 
reculés  jusqu'à  nos  jours. 

C'est  la  petite  histoire  dans  la  gran- 
de qui  n'est  pas  saus  charme;  elle  for- 
me par  ses  mille  détails,  souvent  însi- 
fiants  pour  le  vulg-aire  des  liens  invi- 
sibles et  mystérieux  qui  relient  les 
générations  entr'elles  et  établissent  les 
traditions  et  cette  solidarité  de  races 
dont  Tensemble  compose  la  vie  natio- 
nale et  révèle  à  certains  moments  le 
génie  d'un  peuple. 

M.  de  Tesson  a  voulu  s'inspirer  ;  dans 
Bon  travail,  de  cette  belle  page  emprun- 
tée à  M.  de  Cornulier-Lucinière,  qu'il 
place  en  tête  du  volume  que  nous 
avons  sous  les  yeux  : 

I  Lm  terre  patrimoniale  est  à  la  fa- 
mille ce  que  le  territoire  national  est  & 
un  peuple  ;  l'un  et  l'autre  ont  un  égal 
Intérêt  à  connaître  sa  formation,  ses 
démembrements,  sa  reconstitution,  ses 
vicissitudes.  L'homme  contracte  une 
sorte  d'alliance  avec  son  domaine  qui 
devient  son  aima  tellus, 

I  L'histoire  des  terres  est  donc  le 
complément  de  l'histoire  des  races  qui 
les  ont  possédées 

•  Les  ancêtres  laissent  comme  une 
trace  de  leurs  personnes  partout  où  ils 
ont  vécu  et  particulièrement  sur  la 
terre  qu'ils  ont  possédée  et  façonnée 
de  génération  en  génération,  ce  qui 
faisait  dire  a  Cicéron  ;  ■  i  Ici  est  ma 

•  religion,  ici  est  ma  race;  ici  les  tra- 
I  ces  de  mes  pères  ;  je  ne  sais  quel 

•  charme  se  trouve  ici  qui  pénètre  mon 
I  cœur  et  mes  sens.  • 

II  existe  dans  le  département  de  la 
Manche  deux  communes  ou  paroisses 
du  nom  de  la  Mancellière  (Mancellaria)^ 
habitation  de  Mancel.  Celle  qui  nous 
occupe  se  trouve  dans  l'arrondisse- 
ment de  Mortain  et  le  canton  d'Isigny- 
leBuat,  l'autre  est  dans  l'arrondisse- 
ment de  Saint-Lô,  canton  de  Canisy. 

M.  de  Tesson  nous  en  donne  une 
description  des  plus  détaillées,  avec  la 
précision  d'un  inventaire  :  situation 


passée  et  présente,  forme  et  limites, 
superficie  et  population,  itinéraire, 
église,  pierres  tombales,  cloches,  cime- 
tière, presbytère,  patronage,  regristrea 
paroissiaux,  clergé,  mairie,  château, 
chartrier,  ancien  manoir,  fief  dépen- 
dant de  la  Mancellière,  et  leurs  divers 
possesseurs. 

On  voit  que  rien  n'est  oublié  dans 
cette  étud3  très  consciencieusement 
fouillée,  et  sous  chacune  des  rubriques 
indiquée  ci-dessus  les  renseignements 
alïondent,  qui  tous  rapportent  d'inté- 
ressants souvenirs  du  passé,  dans 
lequel  l'auteur  se  complaît  à  nous 
faire  revivre. 

La  légende  de  Saint  Gerbold,  évoque 
de  Bayeux,  est  en  grande  vénération 
à  l'église  de  la  Mancellière,  où  le  saint 
évêque  a  son  autel,  à  côté  de  celui  de 
la  Vierge,  dans  les  coins  de  la  nef  for- 
més par  l'arc  triomphal  de  Téglise. 
M.  de  Tesson  consacre  quelques  pages 
à  ce  précurseur  de  Saint  Roch  qui  mé- 
ritent d'être  reproduites  : 

I  Saint-Gerbold,  Grerbaud  ou  Géré- 
baud,  était  en  grande  vénération  à  la 
Mancellière,  où  on  l'a  invoqné  en 
temps  d'épidémie;  notre  devoir  est  de 
lui  consacrer  quelques  lignes,  d'autant 
qu'il  n'est  pas  étranger  à  l'Avrauchin 
où  il  a  sans  doute  séjourné  et  que  l'on 
chercherait  eu  vain  des  éclaircisse- 
ments sur  sa  vie  dans  les  BoUandistes, 
puisque  leur  recueil  n'est  arrivé  qu'aux 
premiers  jours  de  novembre,  et  que  le 
saint  est  honoré  le  6  décembre. 

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Paris,  le  14  janvier  1893. 


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Conseiller  du  roi  en  ses  conseils,  Maitre  des  requêtes 
ordinaire  de  son  hôtel.  Intendant  t  de  justice,  police 
et  finances  de  la  Généralité  de  Caen. 

Publiée  «  in  extenso  »  pour  la  première  fois 
par  un  membre  de  la  Société  des  Anticjuaires  de 
Normandie,  d'après  d'anciens  manuscrits  de  la  fin 
du  xvu«  siècle.  —  En  deux  volumes  in-8«,  for- 
mant ensemble  880  pages,  avec  préface,  notes 
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Horticulture,  Arboriculture,  Basse-Cour,  Agriculture,  Plans  de  jardins,  Hygiène 

domestique^  etc. 

Publié  sous  la  direction  de   M.  DE  LA  BvOQUE 

Paraissant  deux  fois  par  mois.  ^  Format  du  Magasin  Piitoretque 

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La  Maison  de  Campagne^  fondée  en  1860,  es-t  depuis  trente-trois  nnsrencyclopédie 
la  plus  complète  des  connaissances  acquises  et  des  progrès  accomplis  tou^  les  ans 
dans  l'horticulture,  Télevage  des  volailles,  des  oiseauK  de  volière  et  de  basse-cour, 
l'éducation  de.s  abeilles,  la  pisciculture,  l'arboriculture  fruitière  ou  d'ornement,  la 
culture  potagère,  Téconomie  rurale,  etc. 

Chaque  numéro  de  ce  journal  contient  un  article  sur  ces  divers  sujets,  pour  tenir 
^es  lecteurs  au  courant  de  tout  ce  qui  intéresse  la  Vie  d  la  campagne.  Plus  de  100 
gravures  de  fleurs,  de  légumes,  de  volailles,  d'instruments  agricoles  perfection- 
nés, etc.,  et  24  gravures  hors-texte  avec  le  dessin  de  châteaux,  maisons  d'habita- 
tion, constructions  rurales,  etc. ,  donnentà  cette  publication  un  attrait  spécial  qui, 
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MM.  les  abonnés  du  Bulletin  Hét aldique  qui  souscriront  un  abonnement  à  la 
Maison  de  Campagne  pour  l'année  1892,  recevront  comme  prime  gratuite  les  livrai- 
sons parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  années 
antérieures  à  ceux  qui  voudront  acquérir,  comme  collection,  des  volumes  parus 
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oresse.  L'administration  du  Bulletin  possède  quelques  exemplaires  de  la  première 
édition  qu  elle  cède  au  prix  de  2  francs  par  livraison^  aux  abonnés  qui  lui  en  font 
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Avocit,  niden  ttédicteur  i  !■  Gazette  de  Francd,   Auteur  de   VAmwrial  do  Im  Nekltuê  de 
Languedoc,  du  Caïahgue  des  Gentilthammet,  etc. 


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Tontes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  l^Administration  du 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque^ 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 

U  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  exem- 
plaires. 

Xj'A.diii.ixiistx*atiox]i  tient  h.  la.  dlsposltloxx  de  ses  a1>oxi.xi.^s  aTxoleii.8  ou. 
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BULLETIN  HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


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REVUE   HISTORIQUE  DE   LA  NOBLESSE 

Sixième  Volume.  —  (Nouvelle  série)  —  Novembre  et  Décembre  1892 


SOMMAIRE 

Première  Partie  :  Catalogue  des  généraux  Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieu-* 
tenants  généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  —  Armoriai  de  la  généralité  d'Orléans,  1696- 
1701,  d*aprè8  les  manuscrits  de  la  Bibliothèque  nationale,  cabinet  des  titres  (suite^. 

Deuxième  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Famille  de  la  Salle  en  Champagne;  Notes  d*Etat 
civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  des  mois  de  novembre  et  décembre  1892  et  rappel  des 
mois  précédents. 

Troisième  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  Monographie  de  la  paroisse  de  la  Man- 
cellière  (suite  et  fin).  —  Addition  au  Bulletin  de  1892,  col.  489  :  Vogué. 


PREMIERE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Markchaux  de  France 
(SuiteJ 

1566 

Henri  I  du  nom,  duc  de  Montmoren- 
cy, pair,  maréchal  et  connétable  de 
France,  chevalier  des  ordres  du  roi, 
^uverneur  de  Languedoc,  d'abord 
qualifié  sgr  de  DamyiHe,  créé  maré- 
chal le  10  février  1566,  succéda  au  ti- 
tre de  duc  de  Montmorency  après  la 
mort  de  son  frère  aîné,  le  duc  François, 
connétable  le  8  décembre  1593,  mourut 
dans  la  ville  d*Agde  le  P'  avril  1614. 

U  était  fils  pulné  d'Anne  de  Mont* 


morency  pair  et  connétable  de  France 
et  de  Madeleine  de  Savoie.  (V.  les  Con* 
nétableSy  col.  138.) 

1567 

Ârtus  de  Cessé,  comte  de  Secondi-* 
gny,  sgT  de  Qonnor,  connu  sous  ce 
nom  jusqu'à  sa  nomination  à  la  dignité 
de  maréchal  de  France,  chevalier  des 
ordres  du  roi,  gouverneur  des  paya 
d'Anjou,  de  Touraine  et  Orléanais,  dit 
le  maréchal  de  Gossé,  se  signala  au 
siège  de  Lens  en  1551  et  fut  gouver- 
neur de  la  ville  de  Metz  qu'il  défendit 
vaillamment  en  1552  contre  les  Impé- 


659 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


660 


riaux  ;  lieutenant  de  roi  à  Mariembourg', 
1554  ;  reçut  en  1555  le  collier  de  St- 
Michel  ;  grand  pannetier  de  France  en 
1563,  et  surintendant  des  finances  en 
1564;  fut  créé  maréchal  de  France  à  la 
mort  du  maréchal  de  Bourdillon,  le 
4  avril  1567;  il  combattit  à  la  bataille 
de  Saint-Denis  et  de  Moncontour;  il  fut 
lieutenant  général  de  Tarmée  en  Nor- 
mandie 1569,  et  de  l'Orléanais  en  1570  ; 
battu  par  les  huguenots  au  combat 
d'Arnay-le-Duc  en  1570;  servit  au 
siège  de  la  Rochelle  en  1573.  Tomba  en 
disgrâce  et  fut  mis  à  la  Bastille  avec 
François  duc  de  Montmorency  en  1574, 
d'où  il  ne  sortit  qu'en  1575;  le  roi 
Henri  III  Thonora  de  Tordre  du  Saint 
Esprit  le  1«' janvier  1579;  il  mourut  à 
son  château  de  Gonnor  en  Poitou  le 
15  janvier  1682.  La  terre  de  Secondi- 
gny  avait  été  érigée  en  comté  en  sa 
faveur  par  lettres  de  juin  1566. 

Il  était  fils  puîné  de  René  de  Cossé, 
sgr  de  Brissac  et  de  Charlotte  Gouffier, 
et  frère  de  Charles  de  Cossé,  qui  fut 
aussi  maréchal  de  France  le  21  août 
1550  ;  il  ép.  1»  Françoise  du  Bouchet  ; 
2»  Nicole  Le  Roy,  veuve  de  François 
Raffin,  sgr  de  Pecalvary  et  d'Azay,  sé- 
néchal d'Agénois,  fille  de  Guyon  Le 
Roy,  sgr  du  Chillou,  vice-amiral  de 
France  et  de  Radegonde  de  Maridor; 
il  n'eut  pas  d'enfants  de  ce  second  ma- 
riage. Il  eut  du  premier  mariage  : 
1.  Renée,  mariée  à  Charles  de  Mont- 
morency duc  de  Damville,  pair  et  ami« 
rai  de  France,  fils  puîné  d'Anne,  et 
Madeleine  de  Savoie,  sans  enfants  ;  2. 
Jeanne,  mariée  P  avec  Gilbert  Gouf- 
fier, duc  de  Roannais,  marquis  de 
Boissy  ;  2f^  avec  Antoine  de  Silly ,  comte 
de  la  Rochepot,  baron  de  Montmirail  ; 
3.  Madeleine,  mariée  avec  Jacques  de 
l'Hôpital,  marquis  de  Choisy,  gouver- 
neur et  sénéchal  d'Auvergne. 

Eeartelif  aux  î  et  4  A^  Cossé  \  au  2  de 
êoble  au  lion  dCargetU^  armé^  lampassé 
couronné  de  çueulee,  qui  est  de  Chamo  ; 


au  d,  de  Gouffier  ;  sur  le  tout,  de  Mont- 
morency. 

1570 

Gaspard  de  Saulx,  sgr  de  Tavannes, 
chevalier  de  TOrdre  du  roi  et  gouver- 
neur de  Provence,  dit  le  maréchal  de 
Tavannes,  d'abord  page  de  l'écurie  du 
roi,  servit  dans  les  gendarmes  de 
Jacques  de  Genouillac,  sgr  d'Acier, 
grand  écuyer  de  France,  prit  part  à  la 
guerre  de  Provence,  en  1536,  et  à  la 
défense  de  Thérouanne;  se  signala  à  la 
bataille  de  Ccrisolles,  en  1544,  au  com- 
bat de  Renty,  en  1554,  où  le  roi  le  fit 
chevalier  de  son  Ordre  sur  le  champ 
de  bataille;  au  siège  de  Calais,  eu 
1558;  fut  lieutenant-général  du  gou- 
vernement de  Bourgogne,  en  1556,  che- 
valier d'honneur  au  Parlement  de 
Bourgogne  après  la  mort  de  son  frère 
aîné,  en  1565  ;  prit  une  part  active  aux 
guerres  de  religion  contre  les  hugue- 
nots, et  il  ne  se  passa  pas  une  occa- 
sion, dit  le  P.  Anselme,  où  il  ne  don- 
nât des  marques  de  sa  valeur;  servit 
aux  combats  de  Jarnac,  de  la  Roche- 
Abeille  et  à  la  bataille  de  Moncontour  ; 
fut  créé  maréchal  de  France  le  28  no- 
vembre 1570  ;  gouverneur  de  Provence 
et  amiral  des  mers  du  Levant,  au 
mois  d'octobre  1572;  mourut,  en  son 
château  de  Suilly,  au  mois  de  juin 
1573,  à  l'âge  de  63  ans;  il  fut  enterré 
dans  la  Sainte-Chapelle  de  Dijon. 

La  maison  de  Saulx  a  tiré  son 
nom  du  château  de  Saulx,  situé  entre 
Dijon  et  Langres,  où  elle  était  connue 
depuis  Tan  1086.  Elle  a  fait  diverses 
branches  dont  la  jonction  n^a  pas  été 
établie,  dites  de  Fontaines,  de  Courti- 
vron,  du  Meix,  de  Yentoux,  d'Arc-sur- 
Thil,  ces  derniers  étaient  marquis,  com* 
tes  et  vicomtes  de  Tavannes,  issus  des 
sgrs  de  Yentoux. 

Le  maréchal  de  Tavannes  était  le 
second  fils  de  Jean  de  Saulx  sgr  d'An- 
rain  et  d'Arc-sur-Thil,  et  de  Margue- 
rite de  Tavannes,  mariés  le  18  avril 


■•■^MMÉMi 


661 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRANCE 


662 


1504,  sœur  héritière  de  Jean  de  Ta  van- 
nes, sgr  de  Dalle,  natif  du  comté  de 
Ferrette,  en  Allemagne,  qui  fut  natu- 
ralisé par  lettres  de  1518. 

Il  ép.  le  16  décembre  1546,  Fran- 
çoise de  la  Baume,  seconde  fille  de 
Jean  de  la  Baume,  comte  de  Moutrevel, 
et  de  Françoise  de  Vienne,  dont  la  pos- 
térité a  &it  les  branches  des  vicomtes 
de  Saulx-Tavannes,  des  marquis  de 
Tavannes  et  de  Mirebel,  des  marquis 
de  Tavannes  et  du  Mayet,  des  sgrs  et 
vicomtes  de  Lugny. 

La  maison  de  Saulx-Tavannes  s'est 
éteinte  dans  les  mâles  en  1 845,  en  la  per- 
sonne de  Roger-Gaspard  Sidoine,  duc 
de  Saulx-Tavannes,  pair  de  France,  né 
en  1806;  il  avait  eu  trois  sœurs: 
1.  Emmeliae,  mariée  à  Jean-Baptiste- 
Thomas-Hippolyte,  marquis  d'Aloi- 
gny,  morte  sans  enfants;  2.  Isaure, 
comtesse  Greppi  ;  3.  Clémentine,  ma- 
riée :  l**  au  lieutenant-général  vicomte 
Digpon,  ancien  ministre  de  la  guerre 
et  pair  de  France  sous  la  Restauration, 
dont  un  fils,  Armand,  décédé  en  1892, 
non  marié  ;  2^  avec  le  général  L'Heu- 
reux, dont  une  fille,  Bérangère-Chs^V' 
lotte,  mariée  au  comte  Edouard  de 
Barthélémy  d'Hastel,  décédé,  laissant 
de  son  mariage  une  fille  Gabrielle,  ma- 
riée au  comte  de  Brocas  de  la  Nauze. 

(Voir  Bulletins  de  1888,  col.  368  ;  de 
1890,  col  190;  de  1891,  col.  519). 

Uazur^  au  lion  d'ar^  couronné  de 
méme^  arme'  et  lampassé  de  gueules. 

Devise  :  Semper  Léo. 

1571 

Honorât  de  Savoie,  marquis  de  Vil- 
larst  comte  de  Tende  et  de  Sommerive, 
baron  de  Précigny,  sgr  de  Loyes,  de 
Marro»  etc.,  maréchal  et  amiral  de 
France,  chevalier  des  ordres  du  roi, 
gouverneur  de  Provence  et  de  Guienne, 
accompagna  le  roi  Henri  II  en  Lor- 
raine, se  jeta  dans  la  ville  de  Hesdin 
assiégée  par-le  prince  de  Piémont,  fut 
blessé  à  la  bataille  de  Saint-Quentin  ; 


secourut  Corbie  assiégée  par  les  Espa- 
gnols ;  suivit  Charles  IX  à  Bayonne  en 
1565;  servit  aux  batailles  de  Saint 
Denis  et  de  Moncontour,  fut  créé  maré- 
chal de  France  le  30  novembre  1571, 
amiral  en  1572,  après  la  disgrâce  de 
Tamiral  de  Coligny  ;  lieutenant-géné- 
ral du  roi  de  Navarre  en  Guienne  où  il 
reprit  plusieurs  places  sur  les  Hugue- 
nots ;  reçu  chevalier  du  Saint-Esprit 
le  31  décembre  1578,  mourut  à  Paris 
en  1580. 

Il  était  fils  puiné  de  René,  dit  le 
grand  bâtard  de  Savoye,  fils  naturel 
de  Philippe  II,  dit  sans  terre,  duc  de 
Savoye  et  de  N...  de  Romagnano,  pié- 
montaise. 

Philippe  II  reconnut  son  fils  René 
et  lui  donna  le  comté  de  Yillars  en 
Bresse,  avec  la  seigneurie  d'Aspremout 
et  de  Gordans.  René  de  Savoye  ép. 
Anne  de  Lascaris,  comtesse  de  Tende, 
veuve  de  Louis  de  Clermont-Lodève, 
vicomte  de  Nebousan,  et  fille  de  Jean- 
Antoine  de  Lascaris  comte  de  Tende  et 
de  Isabelle  d'Anglure  ;  il  eut  de  son 
mariage  : 

1.  Claude,  qui  suit  ; 

2.  Honorât,  maréchal  de  France, 
marié  avec  Jeanne  de  Foix,  fille  d'A- 
lain, vicomte  de  Castillon  et  de  Fran-» 
çoise  des  Prez,  dame  de  Montpezat, 
dont  :  Henriette  de  Savoye  mariée  P 
avec  Melchior  des  Prez,  sgr  de  Mont- 
pezat et  du  Fou  ;  2*  avec  Charles  de 
Lorraine  duc  de  Mayenne. 

3.  Madeleine  ép.  en  1526  Anne  duc 
de  Montmorency,  pair,  maréchal  et 
connétable  de  France  ; 

4.  Marguerite  ép.  en  1535  Antoine 
de  Luxembourg,  comte  de  Brienne  et 
de  Ligny  ; 

5.  Isabelle,  ép.  en  1537  René  de  Ba« 
tarnay,  comte  du  Bouchage. 

Claude  de  Savoye,  comte  de  Tende 

et  de  Sommerive,  gouverneur  et  séné^ 

chai  de  Provence,  ép.    1*»    Marie  de 

Chabannes,  fille  de  Jacques,  marédial 

'  de  France,  et  de  Marie  de  Melun  ;  2<» 


663 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


664 


Françoise  de  Foix,  fille  de  Jean,  vi- 
comte de  Meille  et  d'Anne  de  Ville- 
neuve-Trans;  il  eut  du  premier  ma- 
riage :  1.  Honorât,  gouverneur  et  sé- 
néchal de  Provence  après  son  père, 
mort  de  poison  à  Montélimar  le  8  sep- 
tembre 1572  sans  enfants  de  ses  deux 
femmes  :  Claire  Strozzy,  et  Madeleine 
de  la  Tour-Turenne  ;  2.  René,  tué  à 
Fresne  en  1568,  sans  enfants  ;  3.  Re- 
née, épousa  le  23  mai  1554  Jacques, 
sgr  d'Urfé,  gouverneur  et  bailli  de 
Forez  ;  4.  et  du  second  mariage  Anne, 
mariée  1«  avec  Jacques  de  Saluces- 
Cardé  ;  2^  avec  Antoine  de  Clermont 
d'Amboise,  marquis  de  Resnel  ;  3°  avec 
Georges  de  Clermont,  mt^rquis  de  Gal- 
lerande. 

Ecarûelé,  aux  i  et  4^  de  Savoye  ;  aux 
2  et  3  contrécartelé  aux  1  et  4  de  gueu* 
les  à  Vaigle  éployée  cTor  ;  aux  2  et  S  de 
gtieules  au  chef  d^or,  qui  est  de  Lasca- 
rîs. 

1573 

Albert  de  Gondy  duc  de  Retz,  pair 
de  France,  chevalier  des  ordres  du  roi, 
premier  gentilhomme  de  sa  chambre, 
général  des  galères  et  capitaine  de  la 
première  compagnie  des  cent  gentils- 
hommes de  la  maison  du  roi  ;  confident 
de  la  reine  Catherine  de  Médicis  et 
principal  favori  du  roi  Charles  IX  ;  se 
trouva  à  la  bataille  de  Saint-Denis  en 
1567,  à  la  journée  de  Moncontour  en 
1569,  eut  rhonneur  d'épouser,  au  nom 
du  roi  Charles  IX,  Elisabeth  d'Autri- 
che, fille  de  l'empereur  Maximilien; 
ambassadeur  de  France  près  la  reine 
d'Angleterre  en  1573,  servit  au  siège 
de  la  Rochelle;  accompagna  le  duc 
d'Anjou  en  Pologne  Tannée  suivante  ; 
le  roi  le  fit  maréchal  de  France  le  6  juil- 
let 1573;  au  sacre  de  Henri  III,  il 
représenta  la  personne  du  Connétable; 
il  fut  chevalier  du    Saint-Esprit  en 

1579,  duc  et  pair,  et  gouverneur  de 
Provence  en  1581 ,  capitaine  de  100  hom- 
mes d'armes  des  ordonnances  du  roi  en 

1580,  conseiller  d'honneur  au  parle- 


ment de  Paris  1582,  représenta  le  comte 
de  Toulouse  au  sacre  d'Henri  IV. 

Il  mourut  à  Paris  le  21  avril  1602  et 
fut  enterré  dans  la  chapelle  de  Gondy, 
derrière  le  maître-autel  de  l'église  ca- 
thédrale de  Notre-Dame. 

Il  était  fils  d'Antoine  de  Gondy  II  du 
nom  et  de  Marie-Catherine  de  Pierre- 
\ive,  gouvernante  des  Enfants  de 
France,  fille  de  Nicolas  de  Pierrevive, 
sgr  de  liézîgny,  maître  d'hôtel  ordi- 
naire du  roi  et  de  Jeanne  de  Turin. 

Il  ép.  le  4  sept.  1565  Claude-Cathe- 
rine de  Clermont,  baronne  de  Retz, 
dame  de  Dampierre,  veuve  de  Jeaa 
d'Annebaut,  baron  de  Retz,  tué  à  la 
bataille  de  Dreux,  fils  du  maréchal  de 
France,  et  de  Françoise  de  Tournemîne. 
Elle  apporta  à  son  mari  la  baronnie  de 
Retz  qui  fut  érigée  pour  lui  en  duché 
pairie  au  mois  de  novembre  1581.  Il 
eut  de  ce  mariage  :  1.  Charles  qui 
continua  la  postérité;  2.  Henri,  évêque 
de  Paris  et  cardinal,  tué  au  camp  de- 
vant Béziers  en  1622;  3.  Jean-François, 
évêque  de  Paris  après  son  frère  et  pre- 
mier archevêque  de  Paris,  mort  en 
1654  à  l'âge  de  70  ans. 

La  postérité  de  Charles  de  Gondy, 
duc  de  Retz,  finit  avec  Paule-Margue- 
rite-Françoise  de  Gondy,  son  arrière 
petite  fille,  comtesse  de  Joigny,  héri- 
tière du  duché  de  Retz,  mariée  le  12 
mars  1675  avec  François-Emmanuel 
de  Blanchefort  de  Bonne  de  Créquy, 
duc  de  Lesdiguières,  pair  de  France, 
comte  de  Sault,  gouverneur  et  lieute- 
nant général  en  Dauphiné,  dont  elle  a 
eu  un  fils  unique,  Jean-François-Paul 
de  Bonne  de  Créquy,  duc  de  Lesdi- 
guières, mort  sans  postérité  à  Modène 
(Italie),  le  6  octobre  1703,  âgé  de  25  ans. 

La  maison  de  Gondy  était  originaire 
de  Florence  où  elle  avait  possédé  plu- 
sieurs charges  importantes  dans  cette 
république.  Antoine  Gondy,  fils  ou  pe- 
tit-fils de  Léonard  Gondy  et  de  Fran- 
çoise Belfradelli,  ép.  Madeleine  Corbi- 
nelli  dont  il  eut  deux  fils:   1.  Jérôme 


665 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


666 


qui  suit  ;  2.  Antoine  auteur  de  la  bran- 
che du  maréchal  et  des  ducs  de  Retz. 

Jérôme  Gondy,  puis  de  Gondy,  de- 
puis son  établissement  en  France,  petit 
neveu  d'Antoine  II  de  Gondy  et  arrière 
petit-fils  d'Antoine  I,  fils  d'un  ambas- 
sadeur du  grand  duc  de  Toscane  en 
Espagne,  né  à  Valence,  en  1550,  fut 
appelé  en  France  par  son  oncle  Jean- 
Baptiste  Gondy,  venu  en  France  avec 
Catherine  de  Médicis,  dont  il  fut  maitre 
d'hôtel  et  qui  le  fit  naturaliser.  Celui- 
ci,  qui  n^avait  pas  d'enfants,  lui  donna 
la  baronnie  de  Codun  et  le  fit  son  hé- 
ritier; il  laissait  une  succession  de 
400.000  écus. 

Sa  postérité  finit  avec  Jérôme  de 
Gondy,  baron  de  Codun,  marié  le  19 
sept.  1644  avec  Hippolyte  de  Cumont 
fille  de  René,  sgr  de  Fief-Brun,  lieute- 
nant particulier  et  maire  de  St- Jean- 
d'Angély. 

Antoine  Gondy,  second  fils  d'autre 
Antoine  cité  plus  haut,  passa  en  Fran- 
ce, s'établit  à  Lyon,  avec  d'autres  fa- 
milles de  Florence  et  y  exerça  divers 
emplois;  il  ép.  Marie  de  Pierrevive  et 


acquit  les  terres  du  Perron  et  de  Tois- 
lay.  Catherine  de  Médicis  passant  par 
Lyon  en  1533,  prit  Marie  de  Pierrevive 
à  son  service  et  attacha  Antoine  à 
celui  du  duc  d'Orléans,  alors  dauphin, 
son  mari,  en  qualité  de  maître  d'hôtel 
qui  continua  Texercice  de  cette  charge 
lorsque  ce  prince  fut  parvenu  à  la  cou- 
ronne, sous  le  nom  d'Henri  II.  Il  mou- 
rut à  Paris  et  fut  enterré  dans  l'église 
des  Quinze- Vingt.  De  ce  mariage  na- 
quit :  1.  Albert,  qui  fut  maréchal  de 
France  et  duc  de  Retz;  2.  Jean,  qui  fut 
chanoine  de  St-Paul  de  Lyon  ;  3.  Pierre, 
évêque  de  Langres  puis  de  Paris,  duc 
et  pair  de  France,  commandeur  du  St- 
Esprit,  grand  aumônier  de  Catherine 
de  Médicis  et  d'Elisabeth  d'Autriche, 
cardinal  en  1587,  réconcilia  Henri  IV 
avec  le  pape  Clément  VIII  ;  il  mourut 
en  1616,  âgé  de  84  ans. 

i>'0r,  à  deux  masses  d'armes  de  sable 
posées  en  sautoir  el  liées  de  gueules, 

L«  K* 

(A  suivre,) 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

1000  -  1701 

d'après  les  manuscrits  de  la  bibliothèque  nationale  (cabinet  des  titres) 

(SuiU) 


20.  Marin  de  Villîers  du  Grosbuis- 
son,  écuyer,  s'  de  Villiers,  cornette  de 
la  mestre  de  camp  du  régiment  de  Vil- 
lequier  : 

De  sa,j  à  une  tour  crén.  d'arg,;  au 
cheflde  méme^  ch.  d'une  merletie  de  sa. 

21.  François  Jabre,  conseiller  et  pro- 
careur  du  roi  au  bailliage  et  en  l'hos- 
tel  de  ville  de  Vendosme  : 

Uarg,^  au  chevron  daz,^  sommé  dun 
croissant  de  méme^  et  accomp.  en  chef  de 
2  étoiles  daz.f  ety  en  pointe^  dune  ca^ 
nette  de  méme^  sur  une  onde  aum  rf'a-r. 


22.  N...  Jabre  de  Bellesor  : 
Porte  de  même. 

23.  Jacques  Poitras,  conseiller  du 
roi,  receveur  des  consignations  au 
bailliage  de  Vendosme  : 

Ifarg.^  au  lion  d^az. 

24.  Alexandre  de  Brie,  s' de  la  Ferté, 
directeur  des  aydes  de  l'élection  de 
Vendosme  : 

D'or^  au  lion  de  sa.^  Jamp.  et  armé  de 

giu 


667 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


668 


27.  Etienne  Le  Nain,  écuyer,  sîenr 
de  la  Varenne  : 

Echiqueté  dTor  et  é^az. 

28.  A  expl.  pi.  ampl. 

29.  Pierre  Grosneau  de  la  Mabiliëre, 
conseiller  et  procureur  du  roi  en  l'é- 
lection de  Vendôme  : 

Ifaz.^  à  la  fasce  ondée  éCarg.^  accomp, 
en  chef  d'une  couronne  de  Comte  d*or, 

30.  Maurice  Berruier,  officier  vété- 
ran du  roi  : 

D^'or^  à  un  arbre  arraché  de  gu,^ 
accomp.  de  3  croissants  de  même  2  et  î^ 
et  une  barre  dCaz.  brochant  sur  le  tout, 

31.  Marie  de  Maillé,  dame  de  Ville- 
romain  : 

Faseé^  onde  d'or  et  de  gu.  de  6  pièces. 

32.  Louis  Le  Breton,  écuyer,  s'  de  la 
Rigaudière  : 

L'arg.^  à  3  roses  de  gu.^  2  et  t. 

33.  Paul-Louis  d'Ason,  écuyer,  s*  de 
Haschamp  (au  crayon,  Haie  de  Champ)  : 

Ifaz.^  à  la  fasce  d'or^  accomp.  de  3 
étoiles  d^arg.j  2  et  1. 

34.  N...  Dulac  : 

B^or^  au  chevron  echiqueté  dor  et 
d'az.^  accomp.  de  3  rosettes  de  sa.^  2 
et  1. 

25.  Marie  de  Malherbe  de  Poillé,  fille, 
demoiselle  : 

Ifor^  à  2  jumelles  abaissées  de  gu.y 
accomp.  en  chef  de  2  lions  affr.  de 
même. 

26.  Feu  Pierre-César  Jabre  de  Cour- 
tanvo  (Courtanveaux),  conseiller  du 
roi,  élu  en  Télectiôn  de  Vendosme,  sui- 
vant la  déclaration  de  Jeanne  Neveu, 
sa  veuve  : 

D*arg.,  au  chevron  daz,^  sommé  d*un 
croissant  de  méme^  et  accomp.  en  chef 
de  2  étoiles  d'az.^  et^  en  pointe  dune 
eannetie  de  même  sur  une  onde  aussi 
dazur. 


35.  André  Neils,  s'  de  Beuvrande, 
conseiller  du  roi,  maire  perpétuel  de  la 
ville  de  Montoire,  juge  ordinaire  civil 
et  criminel  de  police  du  bas  Vendos- 
mois  : 

D'oj'.,  à  la  fasce  darg.^  ch.  de  3  têtes 
d aigles^  arrachées  de  sa.^  accomp.  en 
chef  de  2  coqs  affrontés  d'or  et^  ett 
pointe,  d'un  lion  de  même. 

36-37.  A  expl.  pi.  ampl. 

38  Louise  de  Picher,  veuve  de  Fran- 
çois-Urbain de  Menon,  chevalier,  sei- 
gneur de  Turbilly  : 

S*arg*^  à  3  pichets  ou  pintes  de  sa.^ 
posés  2  et  1. 

39.  Pierre  Bodino,  écuyer,  seigneur 
de  Meslé  : 

De  sa.^  à  Vaigle  épi.  darg.y  lamp.  et 
arm.  de  gu. 

40.  A  expl.  pi. 'ampl. 

41.  Suzanne  d'Argi  (ou  d'Argy),  de- 
moiselle : 

Burellé  daz.^  et  dor  de  10  pièces. 

42.  François  Le  Lièvre,  écuyer, 
s'  de  la  Voûte,  prêtre  chanoine  en  Té- 
glise  collégiale  de  St-Martin  de  Troc  : 

De  gu,^  au  cor  de  chasse  lié  et  virole 
darg.,  enguiché  daz.y  au  chef  darg.^ 
ch.  de  3  mouchetures  d hermines  de  sa», 
accostées  à  senestre  dune  étoile  à  6  rais 
darg. 

43.   Aubert  -  François   de    Forasto, 
écuyer,  s'  de  Girardet  : 

L'or,  à  une  aigle  éployée  de  sa. 
44  à  47.  A  expl.  pi.  ampl. 

48.  Jean  Baglan,  chanoine  de  Téglise 
de  Vendôme  : 

D'or,  à  un  heaume  daz.,  percé  du7\e 
épée  de  gu.,  mise  en  fasce  ;  coupé  d*az., 
à  2  craisettes  d'or,  rangées  en  fasce. 

49.  A  expl.  pi.  ampl. 

50.  N...  Le  Lièvre,  écuyer^  sF  4e  la 
Voûte  ; 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


670 


au  cor  de  chasse  lié  et  virole 

/niché  d'az.;  au  chef  d'arg,^ 

■'hetures  d^ hermines  de  sa,^ 

^stre  d'aune  étoile  de  6  rais 


.  ^  (le  Salmont,  écuyer,  sei- 
•  la  Fertière  : 

w ,  au  chevron  de  gu.^  acvomp,  de 
''es  de  lion,  arrachées  de  méme^  2 

52.  A  expl.  pi.  ampl. 

53.  N...  de  SalmoD,  s**  du  Chatelier  : 

D^'or^  au  chevron  d^az, ,  accomp,  de 
3  têtes  de  lion^  arrachées  de  gu,^  2  et  t, 

54.  Louis  de  Jousselin,  écuyer,  s'  de 
Fretté  : 

D^arg.^  au  lion  d*az.,  accomp,  en 
pointe  de  2  fleurs  de  lys  de  même, 

55  à  58.  Â  expl.  pi.  ampl. 

59.  N...  veuve  de  César  Giraudeau, 
écuyer,  s' de  la  Noue  : 

Ecarteléy  aux  1  et  4  de  gu,^  à  2  lo- 
sanges d*arg,  ;  au  2,  d'azur^  à  2  lozan- 
ges  ifarg,;  au  3,  d*azur^  au  lion  d*or, 

60.  Jean-François  de  Frémont,  écuyer, 
s' de  Belassise  : 

Echiqueté  d'arg,  et  de  sa,  à  la  bande 
^«r^.,  ch.  d^une  tête  de  lion  d^az, 

61.  N...  de  Boumeuf,  demoiselle  : 

Z)V,  à  un  porc'épic  de  sa.^  au  chef 
de  gu,^  chargé  de  3  roses  d'or, 

62.  Elie  de  la  Ferrière,  écuyer,  s'  de 
1&  Boulais  : 

^'arg,^  à  2  lions  léopardés  de  sa.^ 
ï^sants  Vun  sur  Vautre,  couronnés  et 
fermés  d'or. 

63.  Pierre  de  Vabres  : 

^^ argent^  à  3  sapins  de  sin.^  rangés 
^n  fasce;  au  chef  d^or^  ch,  de  3  tour- 

^mix  de  gu. 

W.  N.„  du  Hessis  de  périgrny  : 


D^arg.^  à  la  croix  engréUe  de   gu.^ 
ch.  de  5  coquilles  d^or, 

65.  A  expl.  pi.  ampl. 


«WM^^^^^^Mfc^^i^^X»* 


Suivant  Tordre  du  reg.  l®»"  des  Com- 
munautés : 

1.  Le  chapitre  de  Téglise  collégiale 
de  Saint  Georges  de  Vendosme  : 

Uaz,y  semé  de  fleur  de  lys  d^or^  à  un 
dextrochére  de  sa.^  tenant  un  guidon 
â^arg,  à  une  croix  de  gueules. 

2.  Le  couvent  des  religieuses  Ursu- 
lines  de  Vendosme  : 

D'ax.f  à  un  lit  d'arg,,  avec  cette  ins- 
cription autour  :  Sainte  Ursule  db 
Vendosme. 

3.  Le  couvent  des  religieuses  du  Cal- 
vaire de  Vendosme  : 

D*arg,,  à  la  croix  de  sa,,  devant  la' 
quelle  est  debout  une  NotrcDame  de 
pitié  d'or. 

4.  Le  couvent  des  religieux  Bénédic- 
tins de  Tabbaye  de  la  très  Sainte  Tri- 
nité de  Vendôme  : 

D'or,  à  un  agneau  pascal  de  sa.,  cou' 
ronné  d'arg.,  et  portant  dans  sa  patte 
dextre  une  croix  de  sa.  à  laquelle  pend 
une  banderolle  dCarg.,  chargée  d'une 
larme  de  gu. 

5.  La  congrégation  de  l'Oratoire  de 
Jésus  de  la  ville  de  Vendôme  ; 

If  azur,  à  2  mots  :  Jésus'Maria,  d'or, 
écrits  Vun  sur  Vautre^  Vécu  avec  une 
bordure  d*arg,,  chargée  d* une  couronne 
d'épines  de  sin.,  avec  cette  inscription 
autour  :  Sigillum  oratorii  Dn.  N.  Jesu 
(Domus  Vindoeinensis), 

6.  A  expl.  pi.  ampl. 

7.  Le  couvent  des  religieux  du  St- 
Sauveur  de  TEtoile  : 

D'az.,  à  3  fleurs  de  lys  dor  2  et  1^ 
accomp.  en  chef  dune  étoile  de  même,  et 
une  bande  de  gu.  brochant  sur  le  tout^ 
chargée  de  8  lionceaux  dor, 


LE  BULLETIN  HâRALOIQnB  DE  PBAMCE  I 


8.  La  chapelle  de  l'église  collégiale 
de  St  Martin  de  Troo  : 
VoTy  à  un  St  Martin  à  ckev.  d'asur. 
9  et  10.  A  espl.  pi.  ampl. 

DOURDAN 

Suivant  l'ordre  du  reg*  1"  : 

1.  A  expl.  pi.  ampl. 

2  Ha.  Louis  de  St  Paul,  écuyer,  sei- 
gneur de  la  Brèche  et  Louise-Marie  de 
Fleurigny,  sa  femme  ; 

D'arg.,  au  sautoir  dentelé  de  sa.,  ac- 
colé, êcartelé  aux  1  et  4  de  sa.  à  3  roses 
d'arff.,  3  et  1,  au  pal  d'or  brochant  sur 
le  tout;  aux  3  et  3  tfor  au  chef  de  *r«., 
au  lion  de  gu.  brochant  sur  le  tout. 

3.  Pierre  de  St  Pol,  écuyer,  seigneur 
de  Lesmondières  : 

B'arg.y  au  sautoir  dentelé  de  sa. 


4.  François  <1 
Oranges  lé  Roy  : 

Porte  de  mèm<? 

5.  Anne  de  C 
dame  de  Richeric 


6.  N...  de  Viln 
selle  : 

D'ax.,  au  chet 
3  étoiles  de  même 

1.  N...  Guyot, 
mier  président  e 
perpétuel  de  la  v 

D'az,,   au  chei 
chef  de  3  étoiles  de  mr,. 
d'un  épi  de  blé  aussi  iVu 

8.  A  expl.  pi.  ampl. 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICE  GÉNÉALOGIQUES.  —  HOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILI.\ 


FAMILLE  DE  LA  SALLE 

EN    CHAMPAGNE 

La  famille  de  la  Salle,  en  Champa- 
gne, dont  le  nom  est  devenu  illustre 
par  le  Bienheureux  Jean- Baptiste  de  la 
Salle,  fondateur  de  l'Institut  des  frères 
des  Écoles  chrétiennes,  appartenait  à 
la  haute  bourgeoisie  de  Reims  [venue 
dlton  du  Bénrn).  Plusieurs  membres 
de  cette  famille  ont  occupé  des  fonc- 
tions consulaires  et  ecclésiastiques,  des 
emplois  financiers  et  des  charges  judi- 
ciaires, qui  leur  donnèrent  accès  dans 
les  rangs  de  la  noblesse;  d'autres  fu- 
rent secrétaires  du  roi  et  conseillers  au 
parlement  ■*' — •— "■  servirent  dans  l'ar- 
mée et  ''  \  En  1789  trois 

n«mbr  >  la  Salle  \a\À' 


tant  Reims  étaient  taxés  à  In 
de  la  noblesse  de  cette  ville. 
La  filiation  qui  va  suivre  f 
des  documents  publiés  par 
Jadart,  dans  la  Revue  de  Cli" 
de  Brie,  Bar  cette  famille  li: 
dont  nous  avions  donné  utn- 
dans  nos  deux  derniers  nuiuer 

I.  —  N...  de  la  Salle,  que  1  ' 
originaire  de  Reims,  eut  pour  < 
y.  Menault,  marchand  k  Ret: 
1556  h.  1578,  marié  avant  l.V 
Marie  Simonnet;  2.  Lancelot  q<! 
3.  Marguerite  épousa  Pierre  Pxi' 

II.  —  Lancelot  de  la  Salle,  mar 
à  Reims  en  1556,  ép.  avant  1558 .'' 
JoBseteau,  dont  lit  aopur  ép,  Jean 


673 


LB  BULLETIN  HéRALOIQUB  DB  FRANCE 


674 


bert,  lieutenant  général  au  présidial 
de  Reims  ;  il  eut  de  son  mariagfe  : 
1.  Eustache  qui  suit;  2.  Marie,  ép. 
Jean  de  la  Perrière;  3.  Isabeau,  ép. 
!•  Jean  Foulquart;  2*>  Benoît  Dozet; 

4.  Guillaume,  qui  a  fait  la  Br.  D.  ; 

5.  François,  qui  a  fait  la  Bi*.  E.;  6.  Lan- 
celot  ép.  Rose  Le  Fondeur,  dont  il  eut 
dix  enfants,  parmi  lesquels  :  a.  Jeanne 
mariée  1®  avec  Philippe  Nepveux  ;  2° 
avec  Poncelet  Rogier  ;  6.  Nicolas,  reli- 
gieux de  Saint  Nicaise;  c.  Marguerite, 
mariée  en  1624  avec  Oudart  Cocque- 
bert;  d.  autre  Nicolas,  receveur  des 
décimes,  marié  avec  Estiennette  Ha- 
chette, dont  :  Lancelot,  né  le  14  août 
1642. 

En  1592  François,  Lancelot,  Eusta- 
che  et  Guillaume  de  la  Salle  fig*urent 
dans  une  liste  de  particulier  assez  ri- 
ches pour  prêter  et  fournir  deniers  au 
siège  d'Epernay. 


III.  —  Eustache  de  la  Salle,  lieute- 
nant des  habitants  de  Beims,  ép.  Ca- 
therine Carpentier  aliàs  Charpentier, 
dont  il  eut  douze  enfants  parmi  les- 
quels :  1.  Pierre,  qui  suit;  2.  Jeanne, 
mariée  en  1601  à  Jean  Maillefer;  3. 
Jérôme,  protonotaire  du  Saint-Siège  et 
chanoine  de  Téglise  de  Saint  Quentin  ; 

4.  Elisabeth,  ép.  Charles  de  Burcourt, 
m&rchand  bourgeois  de  Saint  Quentin  ; 

5.  Antoine,  contrôleur  au  grenier  à 
sel,  qui  a  fait  la  Br.  B.;  6.  Marie,  re- 
ligieuse; 7.  Eustache,  conseiller,  se- 
crétaire de  la  chambre  du  roi  1633; 
correcteur  des  comptes,  à  Paris;  8. 
Louis,  secrétaire  de  la  chambre  du  roi, 
chanoine  de  Poissy  ;  9.  Rose,  ép.  Nico-r 
las  Marquette,  conseiller  du  roi  en 
Vélection  de  Laon. 

IV.  —  Pierre  de  la  Salle,  conseiller 
du  roi,  aVocat  en  Télection  de  Reims, 
[  administrateur  de  l'Hôtel-Dieu ,  ép. 
Anne  Robillart,  dont  il  eut  six  enfants, 
parmi  lesquels  :  1.  Elisabeth,  ép.  Fran- 
çois Richard  docteur  et  professeur  en 
iroit^  avocat  au  Présidial  en  1632; 


2.  Catherine,  ép.  Henri  Suisse,  morte 
le  10  janvier  1691,  âgée  de  80  ans. 

Br.  B.  —  IV.  —  Antoine  delà  Salle, 
contrôleur  au  grenier  à  sel  de  Reims, 
ép.  1«  Jeanne  Lelarge  ;  2»  Charlotte  Ro- 
land ;  il  eut  du  premier  mariage  : 
1.  Claude,  qui  suit;  2.  Eustache,  maî- 
tre ès-arts  en  l'université  de  Paris;  et 
du  second  :  3.  Appoline,  ép.  Robert 
Auger,  docteur  et  professeur  en  droit, 
procureur  fiscal  de  Tarchevêché;  4. 
Pierre  qui  a  fait  la  Br.  C.  et  deux  filles 
dont  on  ignore  la  destinée. 

V.  —  Claude  de  la  Salle,  sieur  de 
Joyeulx,  conseiller  et  procureur  du  roi 
en  la  Monnaie,  ép.  Marie-Marguerite 
Gargan,  décédée  le  P'  novembre  1682, 
dont  il  eut  treize  enfants,  parmi  les- 
quels :  1.  Eustache,  qui  suit  ;  2.  Marie, 
religieuse;  3.  Antoinette,  mariée  le 
1«'  octobre  1684,  avec  Robert  de  Ré- 
mond,  chevalier,  sgr  de  Sorbon  ;  4.  Ma- 
rie-Anne, religieuse;  5.  Louis-Alexan- 
dro,  mort  à  Tâge  de  14  ans. 

VI.  —  Eustache  de  la  Salle,  conseil- 
ler du  roi,  contrôleur  au  grenier  à  sel 
de  Vienne,  en  Dauphiné,  ép.  Thérèse 
de  Chambon,  dont  il  eut  :  1.  Claude, 
demeurant  à  Grignan  ;  2.  Louis,  de- 
meurant à  Valréas;  3.  Thérèse,  mariée 
à  Joseph-Marie  Le  Prévost,  à  Valréas. 

Br.  C.  —  V.  —  Pierre  de  la  Salle,  con* 
seiller-échevin,  juge  en  la  justice  consu- 
laire de  ReiiQS,  en  1683,  ép.  Claude 
Monache,  dont  il  eut  19  enfants,  parmi 
lesquels  :  1 .  Jean,  qui  suit  ;  2.  Guil- 
laume, prieur  de  Montaigu;  3.  Claude, 
fille,  mariée  le  20  juin  1702  avec  Pierre 
Real.  —  Pierre  de  la  Salle,  marchand 
à  Reims,  fit  enregistrer  ses  armes  sur 
V Armoriai  de  1696,  il  portait  :  D*azur^ 
à  trois  chevrons  brisés  d'or. 

VI.  —  Jean  de  la  Salle,  conseiller- 
échevin  et  capitaine  de  bourgeoisie, 
ép.  le  28  août  1691,  NicoUe  Nouvelet, 


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676 


dont  il  eut  neuf  enfants,  parmi  les- 
quels :  1.  Pierre-Antoine,  qui  suit;  2. 
Pierre-Joseph,  receveur  des  décimes. 

VII.  —  Pierre-Augfuste  de  la  Salle, 
capitaine  de  bourgeosie,  major  de  la 
bourgeoisie  et  conseiller-échevin,  ép. 
le  16  mai  1719,  Nicolle-Thérèse  Lalle- 
mant,  dont  il    eut  :  1 .  Marie-Ânne  ; 

2.  Jean-Pierre;  3.  Nicolle-Thérèse; 
4.  Jeanne-NicoUe  ;  5.  Antoine,  mort 
jeune;  6.  Raoul. 

Br.  D.  —  III.  —  Guillaume  de  la 
Salle,  ép.  1»  Agrnès  Rogier;  2^'  Jeanne 
Noblet;  il  eut  du  premier  mariage  : 
1.  Claude, qui  suit;  2.  Jean,  qui  suivra; 

3.  Elisabeth,  ép.  Nicolas  Pépin  ;  et  du  se- 
cond :  4.  Ëustache,  marchand,  ép.  en 
1623  Marie  Cocquebert,  dont  il  eut  :  a. 
Marie,  ép.  Jean  de  la  Val,  avocat  au 
parlement  à  Reims;  6.  Nicolas,  5.  André, 
religieux;  6.  Guillaume,  ép.  en  1631 
Madelaine  Frizon,  dont  :  a,  Jean,  avo- 
cat au  grenier  à  sel;  5.  Jeanne;  e. 
Jean-François;  d.  Marie-Jacobé,  ma- 
riée &  Philippe  Tilquin  ;  7.  Marie,  ép. 
Jacques  Lequeux. 

IV.  —  Claude  de  la  Salle  ép.  Marie  Til- 
quin ou  Cilquiii,  dont  il  eut  six  enfants, 
parmi  lesquels  :  1.  Marie,  ép.  Claude 
Audry,  procureur  au  présidial;  2. 
Jeanne,  ép.  Claude  de  Laistre. 

IV  bis.  —  Jean  de  la  Salle,  frère  du 
précédent,  président  au  grenier  à  sel 
de  Reims,  épousa  Marie  Flamain,  dont 
il  eut  onze  enfants,  parmi  lesquels  :  1. 
Marie,  religieuse  ;  2.  Nicolas,  qui  suit  ; 
8.  Jeanne,  mariée  1°  à  Jean  de  Frizon  ; 
2"  à  Philippe  Hibert. 

V.  —  Nicolas  de  la  Salle,  conseiller 
du  roi,  président  au  grenier  à  sel  de 
Reims,  ép.  NicoUe  Dallier,  dont  il  eut  : 
1.  Jeanne,  religieuse;  2.  Nicolle;  3. 
Marie-Anne,  mariée  le  10  mai  1694  à 
Antoine  Maillefer,  écuyer,  conseiller  du 
roi,  trésorier  de  France  en  la  généra- 
lité de  Champagne. 


Bb.  E.  —  III.  —  François  de  la  Salle, 
ép.  Jeanne  Lespagnol,  dont  il  eut  :  1. 
Jeanne,  ép .  Pierre  Cocquebert  (?)  ;  2. 
Anselme  Ancelot  ou  Lancelot,  qui  suit; 
3.  Nicolas;  4.  Jean,  qui  a  fait  laBr.  G; 
5.  Marie,  ép.  Jean  Cocquebert; 6 Jacque- 
line, ép.  Jean  Lespagnol  ;  7.  Elisabeth, 
ép.  en  1619,  Jean  Cocquebert,  capitaine 
des  arquebusiers. 

IV.  —  Lancelot  de  la  Salle,  ép.  Barbe 
Cocquebert,  dont  il  eut  six  enfants 
parmi  lesquels:  1.  Simon,  qui  suit;  2. 
Marie,  ép.  Antoine  Fremin  ;  3.  Louis, 
qui  a  fait  la  Br.  F. 

V.  —  Simon  de  la  Salle,  fourrier  de 
la  grande  fauconnerie  du  roi,  sgr  de 
TEstang  et  de  Vieux  Moulin,  ép.  Rose 
Maillefer,  dont  il  eut  :  1 .  Jean-François; 
2.  Barbe,  ép.  Philibert- Antoine  Bellotte, 
sieur  de  Pressy,  baron  d'Aubilly,  tré- 
sorier de  France  en  la  généralité  de 
Soissons  ;  3.  Louis,  qui  suit. 

VI.  —  Louis  de  la  Salle,  écuyer,  sgr 
deTEstang,  porte-manteau  ordinaire 
du  roi,  fourrier  de  la  grande  fauconne- 
rie du  roi,  après  son  père,  1680,  ép. 
Anne-Louise  Croiset  de  Noyers,  dont  il 
eut  sept  enfants,  parmi  lesquels:  1. 
Jean-François,  prêtre,  bachelier  en 
théologie,  prévôt  du  chapitre  de  Mont- 
faucon;  2.  Simon-Philbert,  qui  suit. 

VII.  —  Simon-Philbert  de  la  Salle 
deTEtang,  conseiller  au  présidial,  ép., 
le  25  janvier  1730,  Elisabeth  Clicquot. 

Br.  F.  — V .  —  Louis  de  la  Salle,  con- 
seiller du  roi  au  présidial  de  Reims, 
ép.  Nicolle  Moët  de  Brouillet,  dont  il 
eut  dix  enfants,  parmi  lesquels:  1.  Jean- 
Baptiste,  né  le  30  avril  1651,  qui  fut  le 
Bienheureux  de  La  Salle,  fondateur  de 
rinstitut  des  frères  des  Ecoles  chrétien- 
nes; 2.  Rémi,  écuyer,  mousquetaire 
du  roi  ;  3.  Marie,  ép.  Jean  Maillefer  ; 
4.  Rose-Marie,  religieuse  ;  5.  Jacques- 
Josëph,  religieux  de  Ste-Geneviève  à 
Paris,  mort  curé  de  Chauny  ;  6.  Jean* 


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LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


678 


Louis,  chanoine  de  Reims  ;  7.  Pierre, 
qui  suit. 

Jean-Rémy  de  la  Salle,  contrôleur 
du  roi,  conseiller  procureur  du  roi  en 
la  justice  de  la  monnaie  de  Reims,  qui 
vivait  à  cette  époque,  ép.  Marie  Mag*- 
deleine  Bertin  du  Rocheret,  dont: 
Adam,  né  le  5  juin  1712.  —  Jean- 
Rémy  de  la  Salle  fît  enregistrer  ses 
armes  sur  VArmorial  de  1696,  il  por- 
tait :  D^ argent f  à  deux  chevrons  de  sa- 
bU, 

VI.  —  Pierre  de  la  Salle,  conseiller 
au  présidial,  conseiller  échevin,  doyen 
des  conseillers  du  roi  au  présidial,  ép. 
le  13  février  1696  Françoise-Henriette 
Bachelier,  dont  il  eut  huit  enfants, 
parmi  lesquels  :  1.  Jean-Baptiste-Louis  ; 

2.  Elisabeth  ép.  Adam  Lespagnol,  con- 
seiller du  roi  en  l'élection  ;  3.  Marie- 
Rose,  ép.  le  26  mai  1735  Jacques  Fré- 
miu,  agT  de  Branscourt. 

Bb.  g.  —  IV.  —  Jean  de  la  Salle, 
ép.  Antoinette  Coquebert,  dont  il  eut 
treize  enfants,  parmi  lesquels  :  1 .  Si- 
mon, ép.  Simonne  Drouin,  dont  Jean- 
ne, née  le  28  février  1644;  2.  Louis»  né 
en  1621  $  3.  Anselme,  prieur  et  curé  de 
N.-D.  de  Château-Landon  ;  4.  Jean, 
qui  suivra;  5.  Jacqueline,  ép.  Nicolas 
Coquebert,  sgrr  de  Crouy,  conseiller  au 
présidial,  puis  conseiller  au  parlement 
de  Metz;  6.  Elisabeth,  religrieuse;  7. 
Louis,  qui  suit;  8.  Anne,  ép.  Gérard 
de  Bignicourt,  sieur  de  Bussy. 

V.  —  Louis  de  la  Salle,  écuyer  con- 
seiller-secrétaire du  roi,  lieutenant  des 
habitants,  né  en  1636,  ép.  Marie  Co- 
quebert, dont  il  eut  :  1.  Simon,  maître 
ordinaire  de  la  chambre  des  comptes 
de  Paris,  en  1693  ;  2.  Marie- Antoinette  ; 

3.  Louis-François. 

V  bis.  —  Jean  de  la  Salle,  marchand, 
frère  du  précédent,  ép.  NicoUe  Marlot, 
doat  il  eut  sept  enfants,  entr'autres  : 
!•  Jean-Baptiste,  qui  suit;  2.  Nicolas, 
conseiller-échevin,  capitaine   en  chef 


des  arquebusiers  ;  3.  Rose-Marie,  ép.  en 
1676,  Charles  de  Brissonnet,  chevalier, 
sg*r  de  Launay;  4.  Suzanne,  ép.  en 
1682,  Antoine-Charles  de  Rémont,  che- 
valier, sgp  d'Arnicourt,  Sorbon,  baron 
de  Saint-Loup;  son  mariage  fut  an- 
nulé; elle  ép.  le  14  juin  1685,  Charles- 
Henri-François  de  Vallon,  chevalier, 
sgr  de  Gernicourt,  vicomte  d'Aygny, 
capitaine  au  régiment  de  Guyenne. 

NicoUe  Marlot,  veuve  de  Jean  de  la 
Salle,  ép,  Louis  d'Estampes,  sgr  du 
Coudray. 

VI.  —  Jean-Baptiste  de  la  Salle, 
avocat  au  parlement,  mousquetaire  du 
roi  dans  la  première  compagnie,  ép. 
Elisabeth  de  Proisy  d'Aumale,  dont  il 
eut  six  enfants,  parmi  lesquels  :  1. 
Marie-Anne,  ép.  le  16  novembre  1705 
Jean  de  Mangin,  écuyer,  porte  man- 
teau ordinaire  du  roi  ;  2.  Nicolas,  né 
en  1685  ;  3.  autre  Nicolas,  né  en  1686, 
écuyer,  conseiller  du  roi  en  sa  cour  des 
monnaies,  qualifié  en  1715  et  1720  lieu- 
tenant du  roi  de  la  ville  et  château  de 
Mouzon. 

VIL  —  Nicolas  de  la  Salle,  capitaine 
au  régiment  de  Languedoc,  procureur 
du  roi  et  de  la  ville  de  Reims,  ép.  le  16 
février  171 1 ,  Catherine-Charlotte  AUan, 
dont  il  eut  :  1 .  Louis-Charles  ;  2.  Jean- 
Jacques-Félix,  écuyer,  ancien  officier 
du  roi,  3.  Marie-Pérette,  ép.  le  12  juil- 
let 1746  Nicolas-François  de  Lorins, 
chevalier,  baron  d'Estrepy;  4.  Elisa- 
beth, ép.  Marie-Louis-Nicolas  de 
Montgest,  chevauJéger  de  la  garde 
du  roi  ;  5.  Jean-Baptiste,  qui  suit. 

YIII.  —  Jean-Baptiste  de  la  Salle  de 
Gondreville.  chevalier,  sgr  de  la  For- 
telle  et  Bois  le  Doux,  lieutenant  des 
vaisseaux  du  roi,  aide  major  des  armées 
navales  à  Brest,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  ép.  Thérèse-Elisabeth  Parchappe 
de  Vindy,  dont  il  eut  :  Ferdinand-Ma- 
rie-Louis, né  en  1772,  mort  en  1786. 

D'azur  d  trois  chevrons  rompus  d'or. 

Devise  :  Indivisa  manent. 


679 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


680 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DES  MOIS  DE  NOVEMBRE  &  DECEMBRE 

BT  RAPPEL   DBS   MOIS  PRÉC^DSIfTS 


Marie-Casimir- Alphonse--Brwno,  ba- 
ron de  Scorbiac,  maire  de  Lacourt- 
Saint-Pierre  (Tarn-et-Garonne).  fils  de 
défunt  Marie-Maurice-Paul,  baron  de 
Scorbiac  et  de  MarieGabrielle-A  w^ws^a- 
d'Yversen,  avec  i^/artV-Geneviève-Au- 
gustine  de  Lattaignant  de  Leding-hen 
de  Pascal  de  Saint-Juéry,  fille  de  Ger- 
vais-Heari-Joseph  de  Lattaignant  de 
Ledinghen  et  de  Marie-Jules-Joséphine- 
Hélène  de  Plos  de  Plantavit  de  la 
Pause,  demeurant  à  la  Beaume,  com- 
mune de  Roujan  (Hérault),  fille  adop- 
tive  de  Guillaume-Marie-Zw^e^-Henri- 
Pierre  de  Pascal  vicomte  de  Saint- 
Juéry. 

L*arrêt  d'adoption  rendu  par  la  Cour 
de  Montpellier  est  à  la  date  du  6  août 
1892,  transcrit  sur  les  registres  de 
rétat-civil  de  Montpellier  le  19  septem- 
bre 1892. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  6  octobre 
à  Pézénas.  L'abbé  de  Scorbiac,  cousin 
germain  du  marié,  a  donné  la  béné- 
diction nuptiale. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  Jean 
de  Scorbiac,  son  oncle,  conseiller-gé- 
néral du  Tarn-et-Garonne,  et  le  baron 
Jean  de  Lacger,  capitaine  d'état-major, 
son  cousin-germain;  ceux  de  la  ma- 
riée: le  vicomte  de  Saint-Juéry,  son 
père  adoptif,  et  M.  de  Ledinghen,  son 
cousin-germain. 

La  famille  de  Scorbiac  est  originaire 
de  Saintonge  d'où  elle  vint  s'établir  à 
Montauban  dans  les  dernières  années 
du  quinzième  siècle.  Raimond  de  Scor- 
biac y  résidait  en  1529  et  y  exerça  la 
charge  de  premier  consul.  Cette  maison 
a  fourni  de  nombreux  consuls  à  la  cité 
de  Montauban  et  plusieurs  générations 
de  conseillers  à  la  chambre  de  l'Ëdit  et 


au  parlement  de  Toulouse.  Bon  nombre 
de  ses  membres  se  sont  distingués  dans 
le  service  des  armes.  La  mère  du  ma- 
rié, née  Augusta  d'Y  versen,  était  fille 
du  baron  d'Yversen  et  de  la  baronne 
née  de  Solages . 

Jean  de  Scorbiac  ou  Escorbiac  fut 
conseiller  au  parlement  de  Toulouse 
1714  à  1757. 

Jean-Guichard  de  Scorbiac  de  Mont- 
fort  conseiller  à  la  Cour  des  Aides  de 
Montauban  en  1751. 

Maurice-Jean-Jacques  de  Scorbiac, 
fut  créé  baron  de  l'Empire  par  décret! 
du  13  juin  1811. 

Uargent^  au  chevron  dCazur  itccotnÀ 
pagne  de  3  étoiles  en  fasce,  et  en  pointe 
cCun  lion  couronné  de  sable  artné  et 
lampassé  de  gueules.  i 

! 

La  famille  de  Lattaignant  est  ori^i-l 
naire  du  Boulonnais,  en  Picardie.  Sui- 
vant Haudicquer  de  Blancourt  (KohîÀ 
liaire  de  Picardie),  cette  famille  re-| 
monte  à  Jean  de  Lattaignant,  homme 
d'armes  des  ordonnances  du  roi  en! 
1342,  aïeul  de  Pierre  de  Lattaig*nant 
sgr  du  Vivier  marié  en  1395  à  Jeanne 
Carbonnier. 

Gabriel  de  Lattaignant,  seigneur  du! 
Vivier  servit  longtemps  les  rois  Char- 
les VIII  et  Louis  XII  et  fut  tué  au 
combat  de  Guinegatte  en  1513.  Pierre 
son  fils  aîné,  servit  le  roi  François  I" 
avec  son  frère  Gabriel,  et  mérita  par 
son  dévouement  toute  la  bienveillance 
de  ce  prince;  il  fut  tué  au  siège  de 
Hesdin  en  1537.  Il  laissa  plusieurs  en- 
fants entr'autres  :  1»  Alphonse,  qui 
continua  la  branche  aînée  éteinte  avec 
Marguerite  de  Lattaignant,  mariée  en 
1573  à  Jean  Le  Bourg,  seigneur   de 


681 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


682 


Closratel;  2°  Gabriel,  auteur  de  la 
branche  des  seigrneurâ  de  Blenghes, 
du  Gallet,  de  Beussingcue,  etc. 

La  branche  cadette  venue  de  Gabriel, 
3«  fils  de  Pierre,  et  seigneur  de  Blen- 
^hes  a  donné  de  nombreux  conseillers 
au  parlement  de  Paris. 

La  branche  de  Lédinghen  s*est  fixée 
dans  le  Bas-Languedoc  par  le  mariage 
ilu  père  de  la  mariée  avec  l'héritière  de 
la  famille  de  Plos.  Cette  famille  avait 
été  substituée  par  mariage  à  celle  des 
Planta  vit  de  la  Pause  qui  ont  donné  à 
la  France  et  à  l'Eglise  des  chevaliers 
de  Malte  et  de  Saint- Louis,  des  officiers 
frénéraux,  des  prédicateurs  du  Roi. 

On  sait  que  Jean  de  Plantavit  de  la 
Pause,  un  des  savants  les  plus  distin- 
gués de  la  fin  du  xvi«  siècle,  fut  d'a- 
>)ord  Tun  des  pasteurs  protestants  les 
plus  pieux  et  les  plus  zélés  de  son 
temps.  Il  se  convertit  au  catholicisme, 
eutra  dans  les  ordres,  devint  évoque  de 
Lodève  en  1625  et  se  signala  dans  cette 
Tille  par  son  inépuisable  charité.  Le 
Pape  Paul  V  l'employa  dans  des  négo- 
ciations avec  la  république  de  Venise 
et  nous  le  retrouvons  plus  tard  aumô- 
nier de  la  reine  Marie  de  Médicis  et 
enfin  de  sa  fille  Elisabeth  de  France, 
reine  d^Ëspagne. 

La  branche  aînée  des  Plantavit  de 
la  Pause  avait  fini  dans  les  Strozzi. 
Elle  était  représentée  en  1789,  par 
Jean  -  Guillaume  Strozzi  -  Plantavit , 
comte  de  la  Pause,  maréchal  de  camp, 
qui  prit  part  aux  assemblées  de  la  no- 
Messe  de  Béziers.  La  mariée  à  un  frère, 
Gabriel,  qui  a  épousé  Eulalie  Labran- 
che,  à  Lodève  f fille  de  Haimond»  dé- 
cédé, et  d'Isabelle  de  Massilian),  dans 
les  premiers  mois  de  1892,  et  une  sœur 
Marthe,  mariée  avec  M.  de  Montéty. 

D'azur^  à  trois  coqs  d'or. 


^^^^^rfV«V»*»»>/»<^^^» 


Hermann  de  Chadois,  fils  d'Hubert 
de  Chadois  et  de  W^^  Le  Valois,  avec 
Madeleine  de  Cardenal,  fille  d'Arthur 


de  Gardenal,  décédé,  et  de  Antoinette 
de  Cressac. 

Le  mariage  a  été  célébré  12  octobre 
au  château  de  Péchalbet,  par  Miramont 
(Lot-et-Garonne). 

La  famille  de  Grenier  de  Gardenal 
établie  dans  TAgenais,  où  elle  a  pris 
part  aux  assemblées  de  la  noblesse  en 
1879,  est  originaire  du  Poitou.  Elle  est 
connue  dans  cette  province  depuis  1548, 
par  les  branches  de  Listrac,  de  la 
Mothe,  de  la  Sauzaye,  de  la  Flotte  et 
de  Sanxet. 

(V.  le  Bulletin  de  1890,  col.  169170). 

La  branche  de  Gardenal  à  laquelle 
appartient  la  nouvelle  mariée  a  possédé 
dans  TAgenais  les  seigneuries  de  Ma- 
lardeau  et  de  Pechgrès. 

D^azîir^  à  trois  lévriers  d'argent  col^ 
letés  de  gueules^  passant  Vun  sur  Vautre, 

La  famille  de  Gliadois  est  connue  en 
Agenais  dans  Tarrondissement  de  Mar- 
mande  depuis  plus  de  trois-cents  ans. 
Elle  a  fait  au  xvni°  siècle  ses  preuves 
de  noblesse  pour  TEcole  militaire  et  a 
donné  plusieurs  officiers  distingués 
au  régiment  de  Médoc  et  deux  cheva- 
liers de  Saint-Louis  avant  la  Révolu- 
tion. L'un  d'eux,  Etienne  de  Ghadois, 
lieutenantdans  le  régiment  de  Médoc  est 
cité  pour  sa  brillante  conduite  au  siège 
du  fort  Saint  Philippe  de  Minorque  où 
il  fut  blessé  (V.  Gazette  de  France  du 
7  août  1756).  De  nos  jours,  son  petit- 
neveu,  le  colonel  Paul  de  Ghadois, 
sénateur  inamovible,  a  été  mis  à  Tor- 
dre du  jour  de  l'armée  pour  sa  con- 
duite héroïque  à  la  bataille  de  Goul- 
miers  où  il  fut  blessé  le  9  novembre 
1870  commandant  le  1*"  bataillon  des 
mobiles  de  la  Dordogne. 

Au  commencement  du  xviri®  siècle 
cette  famille  était  divisée  en  deux 
branches  ;  à  la  branche  aînée  appar- 
tient le  marié  dont  le  grand  père 
appelé  le  baron  de  Ghadois,  lieutenant 
de  louveterie  et  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  ép.  M^'*  de  la  Roque,  doat 


683 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


684 


il  eut  Hubert  de  Chadois,  marié  à  la 
Guadeloupe  avec  Mlle  Le  Valois.  — 
Guillaume  de  Chadoib,  frère  du  baron 
de  Chadois,  ép.  Mlle  de  Digeon,  dont 
une  fille  unique,  Coralie  de  Chadois, 
mariée  avec  Louis  de  Ségfur. 

Hilaire  de  Chadois,  frère  d'Etienne, 
comme  lui  capitaine  au  régiment  de 
Médoc  et  chevalier  de  Saint-Louis,  ép. 
Mlle  de  Léglise,  dont  il  eut,  Alfred  de 
Chadois  marié  avec  Mlle  de  Thèze, 
dont  :  Paul  colonel  de  Chadois,  officier 
de  la  Légion  d'honneur  du  9  janvier 
1871,  et  de  Tordre  militaire  de  Savoie, 
après  la  campagne  d'Italie,  marié 
avec  Léonie  de  Ségur,  fille  de  Coralie 
de  Chadois  et  de  Louis  de  Ségur.  Léo- 
nie de  Ségur  a  une  sœur,  veuve 
d'Amédée  de  Cresaac  dont  la  fille 
Antoinette  a  épousé  Arthur  de  Carde- 
nal,  décédé,  dont  Madeleine,  la  nouvelle 
mariée,  Louis,  et  Léonie  de  Cardenal. 

If  azur  ^  au  chevron  <ï*or  accompagné 
en  chef  de  trois  étoiles  posées  î  et  2  et 
cTune  aigle t te  de  même  en  pointe. 


^rfW^^««A^^WVWWV« 


Marc  de  Sambucy  de  Sorgues,  se- 
cond fila  de  Gaston,  baron  de  Sambucy 
de  Sorgues  et  de  Mathilde  de  Boyer  de 
Montaigut,  avec  M^'^"  de  Castelnau 
d'Ëssenault,  fille  du  marquis  de  Castel- 
nau, membre  de  l'Académie  de  Bor- 
deauxy  et  de  la  marquise  née  Féry 
d'Esclands. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Bordeaux 
dans  les  premiers  jours  du  mois  d'oc- 
tobre. Le  frère  aîné  du  marié  a  épousé 
le  7  mars  1887  Thérèse  de  Bastard 
de  Saint-Denis. 

(Voir  pour  la  notice  sur  la  famille  de 
Sambucy  de  Sorgues  et  de  Luzençon, 
le  Bulletin  de  1888,  col.  161). 

La  branche  de  Luzençon  a  pour  chef 
Félix  de  Sambucy  de  Luzençon,  comte 
romain,  mainteneur  des  Jeux  Floraux, 
à  Toulouse. 

D^or^  au  sureau  (samhuc  en  patois 
méridional)  de  sinople  fleuri  d'argent^ 


mouvant  d*un    croissant  de    sable;  au 
chef  d*azur  chargé  d'un  soleil  d*or, 

La  famille  de  Castelnau  d'EasenauIt 
est  une  branche  des  Castelnau  de 
Bayonne;  on  la  croit  issue  de  Tan  ti- 
que maison  des  Castelnau-Tursan,  que 
l'abbé  Légé  rattache  à  la  maison  d*Ar- 


magnac. 


La  branche  des  Castelnau  de  Bayon- 
ne se  serait  détachée  des  Castelnau- 
Tursan  au  commencement  du  xvi«  sic»- 
cle;  à  la  fin  du  même  siècle,  cette 
branche  s'est  divisée  en  deux  rameaux 
fixés  à  Langon  et  dans  le  Bordelais 
qui  se  sont  perpétués  jusqu'à  nos 
jours;  le  cadet  s'est  éteint  il  y  a  quel- 
ques mois  avec  M.  Joannès  de  Castel- 
nau, fila  de  Joannès  de  Castelnau, 
avocat  à  la  Cour  de  Bordeaux,  maire 
de  Saint-Pierre  de  Mons,  près  Langron. 

Le  rameau  aîné  dit  d'Essenault  a 
produit  un  grand  nombre  de  conseil- 
lers au  Parlement  de  Bordeaux  ;  c'est 
à  la  suite  d'un  mariage  avec  rhéritière 
d'Essenault  au  xviii*  siècle  qu'il  a 
ajouté  à  son  nom  et  à  ses  armes  le 
nom  et  les  armes  de  la  famille  d'Esse- 
nault, seigneurs  et  barons  d'Issan,  de 
Cantenac,  de  Labarde,  etc.,  etc. 

Le  marquis  de  Castelnau  d'Essenault 
a  hérité  en  1861  du  titre  de  marquis  de 
son  cousin  Gabriel,  marquis  de  Castel- 
nau-d'Auros. 

La  baronnie  d'Auros  fut  portée  en 
dot  à  Pierre,  baron  de  Castelnau,  ma- 
rié avec  Anne  de  Bouquier.  —  Les 
deux  fils  issus  de  ce  mariage  émig-W"- 
rent  ;  l'aîné,  Gabriel,  mort  en  1826, 
conseiller  au  Parlement  de  Bordeaux 
en  1780,  chevalier  de  Malte,  se  réfug-ia 
en  Russie  où  il  devint  secrétaire  in- 
time du  czar  Paul  P^  et  ami  du  duc 
de  Richelieu  ;  Louis  XVIII  lui  conféra 
le  titre  de  marquis;  le  second,  Léonard 
de  Castelnau,  mort  en  1847,  était  à 
l'armée  des  princes  en  1792  ;  il  épousa 
à  la  Martinique  M"*  de  Molandin  dont 
il  eut  Gabriel,  le  dernier  rejeton  des 
Castelnau-d'Auros,  décédé  en  1861. 


6S5 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


686 


De  gueules,  au  château  ouvert  (Tav' 
genty  maçonne'  de  sable ^  crénelé  et  sommé 
de  trois  donjons  crénelés  de  même. 


^>M^^^<>^^k^^WN^«< 


Pierre-Emile  de  Kératry,  auditeur  de 
première  classe  à  la  Cour  des  comptes, 
fils  d'Emile,  comte  de  Kératry,  com- 
mandeur de  la  Légion  d'honneur,  an- 
cien préfet  de  police  en  1870,  et  de 
La  are-Marie  Antonys  Cadou,  avec  Ma- 
rie-Aug'ustine  Bonnassiès,  fille  de  Jean- 
Paul-Bernard  Bonnassiès,  ingénieur, 
fondé  de  pouvoirs  des  mines  de  Saint- 
Chamond,  et  de  Louise-Henriette  David. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  10  no- 
vembre, à  Paris,  en  Téglise  de  Saint- 
Pierre-de-Chaillot . 

La  famille  de  Kératry  est  ancienne 
en  Bretagne,  où  elle  paraît  à  la  réfor- 
mation de  1670  par  6  générations  et 
dans  les  montres  de  1562. 

François  de  Kératry,  vivant  en  1535, 
épousa  Françoise  de  Kérandraon  ;  Au- 
guste-Hilarion,  comte  de  Kératry,  an- 
cien député,  puis  pair  de  France  en 
1837,  mourut  à  90  ans  en  novembre 
1859.  Il  avait  épousé  :  P  Germaine-Ga- 
brielle-Louise  de  Botmiliau;  2°  le  16 
octobre  1829,  Ernestine-Marie-Cîons- 
tance  de  Bruc.  Son  père  avait  été  pré- 
sident aux  Etats  de  la  noblesse  par 
élection  en  1774. 

D'azur^  au  greslier  dargent,  sur^ 
monté  d'une  lance  (alias  un  pal)^  de 
même. 

Devise  :  Oens  de  bien  passent  partout. 


f  chemins  de  fer  de  TEst,  et  de  défunte 
Jeanne- Aimée-Marie  Burton. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  15 
novembre  en  Téglise  de  Saint- Augus- 
tin par  S.  E.  le  cardinal  Langénieux, 
archevêque  de  Beims.  Les  témoins 
étaient,  pour  le  marié  :  MM.  Léon  Ta- 
labot  et  de  Sansal,  colonel  au  20* 
chasseurs,  ses  oncles  ;  pour  la  mariée  : 
M.  Pierre  Burton  et  le  comte  deMonta- 
livet. 

(Voir  pour  la  notice  et  les  armeà  de 
la  famille  de  Nervo  le  Bulletin  de 
1892,  col.  619). 


Pr^5per-Paulin-Philippe-Léon-Marie 
de  Nervo,  lieutenant  au  82''  de  ligne, 
fils  de  Eobert-Ernest-Frédéric-Marie, 
baron  de  Nervo,  administrateur  de  la 
Compagnie  de  Paris-Lyon-Méditerra- 
née, chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
et  de  feu  Lucie  -  Agathe  Talabot,  sa 
première  femme,  avec  Adèle-^.?nrte^^^ 
Davillier,  fille  de  Maurice  Davilllier, 

admiaislirateur  de  la  Compagnie  de 


«^s/s«s«wv>«wv%^^^«^ 


Noël-Henry,  comte  d'Aymar  de  Cha- 
teaurenard,  lieutenant  au  3®  cuiras- 
siers, fils  de  Pierre-François-Frédéric, 
marquis  d'Aymar  de  Chateaurenard, 
ancien  ministre  plénipoteatiaire,  an- 
cien conseiller  d'Etat,  commandeur  de 
la  Légion  d'honneur,  et  de  Marie- Amé- 
lie-Mathilde  de  Suffren,  avec  Marie- 
Bertrande  Béchet,  fille  de  feu  Emile 
Béchet,  et  de  Marie-Marguerite  Baim- 
bert. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  en 
l'église  de  Saint-Pierre-de-Chaillot,  le 
16  novembre. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
général,  marquis  de  Gallifet  et  le  baron 
Armand  de  Gary,  son  beau-frère;  pour 
la  mariée  :  MM.  E.  Taigny,  ancien 
maître  des  requêtes  du  Conseil  d'Etat, 
et  Gaston  Béchet,  ses  oncles. 

(Voir  pour  la  famille  d'Aymar  de 
Chateaurenard,  le  Bulletin  de  1892, 
col.  568.  C'est  par  erreur  que  l'on  a 
mentionné  le  mariage  d'un  fils  d'Hen- 
ri-Noël avec  M"®  du  Roure). 

De  gueules^  d  la  colombe  essorante 
d'argent^  tenant  en  son  bec  un  rameau 
dor  ;  au  chef  cousu  d'azur  chargé  de  3 
étoiles  dor. 


^^^^^^^^«^k^^^^^^^ 


^ndré- Joseph- Yves ,  comte  de  Vil- 
loutreys  de  Brignac,  né  au  château  de 
Jarousaye,  commune  de  Jansé  (IUe-et« 


687 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


688 


Vilaine),  le  second  des  trois  flls  de 
Ernest,  marquis  de  Villoutreys  de  Bri- 
gnac,  et  de  Marie-Antoiiiette-Elisa- 
beth  de  la  Tullaye  (fille  de  Louis-Yves 
et  de  Marie-Henriette  du  Bourg),  avec 
Madeleine^MsLTie-Lomse  Harscouët  de 
Saint-Georges,  fille  de  René-Louis-Ma- 
rie, comte  Harscouët  de  Saint-Georges, 
et  de  Jeanne-Marie- Camille  de  la 
Bourdonnaye. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  23  no- 
vembre au  château  de  Kéronic,  par 
Pluvigner  (Morbihan). 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
comte  Charles  de  Quatrebarbes,  son 
oncle,  et  M.  de  la  Grimaudière  ;  et  ceux 
de  la  mariée  :  le  marquis  de  la  Bour- 
donnaye, et  le  vicomte  Harscouët  de 
Saint-Georges. 

La  famille  de  Villoutreys,  dont  une 
branche  est  établie,  aujourd'hui,  en 
Anjou  est  très  ancienne  en  Limousin 
et  en  Angoumois,  où  elle  a  possédé  les 
seigneuries  de  la  Roche-Corail,  pa- 
roisse de  Trois-Paillis;  la  Deville  et  le 
Mas,  paroisse  de  Fouquebrunet.  Son 
nom  s'est  écrit  Villoutreix  et  Villou- 
trays. 

Elle  possédait  au  siècle  dernier,  en 
Périgord,  les  seigneuries  de  la  Mey- 
nardie  et  de  Sainte-Marie  de  Frugie, 
dont  avait  hérité  Jean-Alexandre  de 
Villoutreys,  chevalier,  marié  le  22  jan- 
vier 1729  avec  Marie-Biaise  de  Ribey- 
reix,  fille  de  Pierre,  sgr  de  la  Meynar- 
die  et  de  Marie-Biaise  de  Chabans. 

Saint-Allais  après  avoir  cité  Villou- 
treys au  xiiio  siècle  en  Limousin,  com- 
mence la  filiation  de  cette  famille  à 
Guillaume,  écuyer,  sgr  de  Villoutreys, 
vivant  en  1495.  Nadaud,  dans  son 
Nobiliaire  de  la  Oéniraliié  de  Limoges 
(t.  rv,  282),  commence  la  filiation  sui- 
vie à  Etienne  de  Villoutreys,  coriseil- 
du  roi,  élu  et  maire  d'Angoulême  en 
1588. 

Cette  famille  a  fourni  des  conseillers 
et  lieutenant-généraux  au  présidial 
d' AngQulême  ;  un  conseiller  d']Stat  en 


1655,  Jacques  de  Villoutreys,  écuyer, 
sgr  de  la  Roche,  lieutenant-général  au 
bailliage  de  Blois,  beau-frère  de  Ben- 
jamin de  La  Rochefoucauld  d'Estissac  ; 
des  officiers  aux  armées,  dont  Jean- 
François,  comte  de  Villoutreys,  écuyer 
cavalcadour  de  Louis  XV  et  de  Mes- 
dames; un  maréchal  de  camp  et  trois 
chevaliers  de  Saint-Louis,  Jean-Fran- 
çois, comte  de  Villoutreys,  et  Pierre 
de  Villoutreys  de  Sainte-Marie  en  1815, 
et  Léonard-Charles,  comte  de  Villou- 
treys de  Brignac,  lieutenant-colonel 
en  1822,  dont  la  fille  avait  épousé  le 
comte  Jules  de  Castellane. 

Le  nom  de  Brignac  est  venu  à  cette 
famille  par  suite  du  mariage  de  Marc- 
Antoine  de  Villoutreys,  écuyer,  sieur 
delà  Judie,  le  12  mai  1714,  avec  la 
fille  unique  et  héritière  de  Antoine  de 
Royère,  baron  de  Brignac. 

Le  nouveau  marié  appartient  à  la 
branche  de  Villoutreys,  sgrs  de  la  Ju- 
die et  de  Villoutreys  en  Saint-Martin- 
le-Vieux  (Limousin),  dont  la  filiation 
commence  à  Guillame  de  Villoutreys 
vivant  en  1500,  père  de  Pierre,  écuyer, 
sgr  de  la  Judie  et  de  Villoutreys,  ma- 
rié en  1530,  à  Marguerite  Ferrand, 
lequel  fit  hommage  de  la  seigneurie 
de  Villoutreys  au  vicomte  de  Roche- 
chouart,  le  7  juin  1547. 

Le  marquis  de  Villoutreys  (fils  de 
Jules-Jean-Joseph,  né  en  1802,  mort 
en  1869,  marié  le  24  novembre  1829,  à 
Elisabeth  de  Villebois-Mareuil)  a  deux 
frères  :  le  comte  Henri  de  V...,  marié 
le  19  avril  1864  à  Valentine  Pissonnet 
de  Bellefonds;  et  le  comte  Raoul  de 
V....,  marié  le  17  juillet  1866,  avec 
Marie  de  Siochan  de  Kersabiec;  et  une 
sœur,  Elisabeth,  mariée  en  1853,  à 
Charles-Urbain,  comte  de  Quatrebar- 
bes. 

(Voir  les  Bulletins  de  1887,  col.  233- 
235;  1889,  coL  499). 

Ecartelé^  auœ  1  et  4  d'azur  au  che- 
vron d*or  accompagné  en  chef  d^un  crois^ 
sant  d'argent  entre  deuco  étoiles  de  mém 


689 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


690 


mxn^ 


et  en  pointe  d'une  rose  aussi  cTargent^ 
qui  est  de  Villoutreys  ;  aux  2  et  3  de 
gueules  à  trois  fasces  de  vair^  qui  est  de 
Royère  de  Brignac. 

Devise  :  Dis  peu^  fais  mieux. 

(Voir  pour  la  maison  Harscouët  de 
Saint-Georgres,  les  Bulletins  de  1887, 
col.  233;  1888,  col.  661;  et  1889,  col. 
539). 

Tfazur^  à  3  coquilles  d'or. 

Devise  :  Enor  a  franquis  ;  Honneur 
et  franchise. 


w*^^*»^^»^^»»^^^»^ 


Marie-Joseph-«7(?an  Gaborit  de  Mont- 
jou,  fils  de  Marie-Joseph-Emile  Gabo- 
rit de  Montjou  et  de  Marie-Louise-Alice 
de  la  Pierre  de  Frémeur,  avec  Suzanne- 
Julie  Revel  fille  de  feu  Salomon  Revel 
et  de  Séphora-Frédericka  da  Silva. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  23  novem- 
bre à  Paris,  en  la  chapelle  de  la  Non- 
ciature, par  S.  E.  R™^'  Mgr  Ferrata, 
nonce  apostolique. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marié  : 
le  marquis  de  Fremeur,  son  cousin,  et 
M.  de  Bogier;  pour  la  mariée  :  le  vi- 
comte de  Veauce,  son  beau-frère  et 
M.  Heine. 

La  famille  Gaborit  de  Montjou  est 
lune  des  plus  considérées  du  Poitou, 
où  elle  possédait  anciennement  les  sei- 
gneuries des  Brosses  et  de  Magny  ;  con- 
nue dès  Tan  1437,  elle  a  fourni  pendant 
plus  d'un  siècle,  des  membres  au  pré- 
sidial  de  Poitiers.  Jean-Baptiste-Louis 
Gaborit  de  la  Brosse,  garde  du  corps  de 
la  compagnie  écossaise,  émigré,  et 
garde  du  corps  dans  Tarmée  des  prin- 
ces, puis  colonel  en  retraite  en  1814  et 
chevalier  de  Saint-Louis,  fut  colonel 
chef  d'état-major  des  Gardes  nationa- 
les de  la  Vienne.  Il  avait  épousé  Mlle 
d*Âviau  de  Piolant  et  fit  héritier  son 
neveu  Dominique  Gaborit  de  Montjou. 
Jean-Baptiste-Hilaire  Gaborit,  seigneur 
de  Montjou,  fut  gendarme  de  la  garde 
du  roi  ;  Jean-François,  Tun  de  ses  fils, 
émigré,  fut  tué  dap^  Ta^m^e  de  Condé  ; 


Jean-Baptiste-Benjamin-Hilaire,  l'aî- 
né de  celui-ci,  servit  dans  l'armée  de 
Condé  et  fut  chevalier  de  Saint-Louis. 
Une  branche  a  pour  chef  Dominique 
Gaborit  de  Montjou,  héritier  de  M.  Ga- 
borit de  la  Brosse  et  marié  à  Mlle 
d'Hémery,  dont  trois  fils  :  1.  Edgard, 
marié  à  Mlle  Joubert,  d'Angers;  2. 
André,  officier  à  Saumur;  3.  Henri, 
marié  à  Marguerite  Bonneau  de  Beau- 
regard. 

D'azur^  d  3  têtes  de  lion  arrachées 
d'or^  au  croissant  d'argent  en  cœur  et 
une  étoile  d*or^  en  chef. 

Devise  :  Urbis  amator. 


^^^^^^^^^^^^^^^^^^ 


Jean-Baptiste-Marie-  Eugène-  Ange- 
Oaston  Elie  de  Bcaumont  lieutenant  au 
8®  cuirassiers,  fils  de  Jean-Baptistts- 
Marie-Félix  Elie  de  Beaumont  et  de  A- 
dèle-Marguerite  Holker,  avec  Denyse 
Fournier  Sarlovèze,  fille  de  Joseph-Ra- 
mond  comte  Fournier-Sarlovèze,  an- 
cien préfet  de  la  Vienne,  officier  de  la 
Légion  d'honneur  et  de  Marguerite 
Ternaux-Gompans. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  29  no- 
vembre en  l'Eglise  de  Saint-Pierre  de 
Chaillot  à  Paris. 

Les  témoins  du  marié  étaient:  Hen- 
ri Holker,  son  oncle  et  M.  de  Bonniè- 
res  de  Wierre,  son  beau-frère  ;  et  ceux 
de  la  mariée  :  MM.  Ternaux-Gompans 
et  Augustin  Fournier-Sarlovèze,  ses 
oncles. 

La  famille  Elie  de  Beaumont  (autre- 
fois Hélyes)  est  originaire  de  la  pro- 
vince de  Normandie,  généralité  de  Ba- 
yeux,  paroisse  de  Garentan.  Elle  des- 
cend de  Pierre  Helyes,  écuyer,  anobli 
pour  services  militaires  après  la  ba- 
taille de  Formignies  par  Charles  VII, 
le  29  mai  1461.  Le  dit  Pierre  Hélyes 
épousa  Jeanne  Ferminé.  Leur  postérité 
a  pris  plus  tard  le  nom  de  Elie,  ortho- 
graphe reconnue  et  consacrée  par  de 
nouvelles  lettres  de  noblesse  accordées 
par  Louis  XVI  le  3  juillet  1777, 


691 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


692 


Nous  donnerons  le  texte  de  ces  let- 
tres patentes  dans  notre  prochain  nu- 
méro. 

La  généalogie  a  été  établie  et  la  filia- 
tion constatée  sans  interruption  par 
un  certificat  de  Chamillart,  conseiller 
du  roi,  délégué  par  S.  M.  pour  la  re- 
cherche de  la  noblesse  en  Normandie 
en  date  du  15  janvier  1668.  Cette  fa- 
mille a  fait  enregistrer  ses  armes  sur 
TArmorial  de  Normandie  le  9  septem- 
bre 1697  ;  elles  sont  mentionnées  et 
confirmées  avec  le  jugement  de  Cha- 
millart dans  les  lettres  patentes  de 
1777,  accordées  à  Jean-Baptiste- Jac- 
ques Elie  de  Beaumont,  avocat  au  par- 
lement de  Paris,  intendant-général 
du  comte  d'Artois  et  avocat-général 
honoraire  du  comte  de  Provence,  dont 
le  marié  descend  à  la  cinquième  gêné* 
ration. 

Jean-Baptîste-Jacques  Elie  de  Beau- 
mont  épousa  Anne  Morin  Dumesnil 
dont  il  eut  : 

Armand-Jean -Baptiste- An  ne-Robeit, 
marié  à  Charlotte-Eléonore  Mercier 
Dupaty,  fille  de  Chf^rles-Marguerite- 
Jean-Baptiste,  président  à  mortier  au 
parlement  de  Bordeaux,  auteur  des 
Lettres  sur  V Italie^  et  de  N...  Fréteau 
de  Pény  dont  il  eut  deux  fils  :  1  Jean- 
Baptiste-Armand-Louis-Léonce,  né  en 
1799,  décédé  en  1874,  qui  fut  sénateur, 
inspecteur  général  des  mines,  membre 
de  rinstitut,  secrétaire  perpétuel  de 
l'Académie  de  sciences  et  grand  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur.  Il  avait 
épousé  Marie-Thérèse-Augusta  de  Que- 
ben,  nièce  de  l'archevêque  de  Paris;  2. 
Charles-Adolphe-EugèneElie  de  Beau- 
mont,  aïeul  paternel  de  Gaston,  le  nou- 
veau marié;  né  en  1801,  mort  en  1843, 
juge  au  tribunal  civil  de  la  Seine, 
marié  P  avec  Marie-Félicie  le  Peletier 
d'Aunay,  fille  du  comte  Hector,  dépu- 
té de  la  Nièvre  et  de  N...  Guerrier  de 
Romagnat,  dont  Jean-Baptiste- Marie- 
Félix,  père  du  nouveau  marié*,  2<^  avec 


1  Louise-Hectorine,  sœur  de  sa  premiè- 
re  femme. 

La  sœur  du  nouveau  marié  a  épousé 
André-Marie-Yves  de  Bonnières  de 
Wierre,  capitaine  au  6«  dragons. 

D^aznr^  au  chevron  émargent  accom- 
pagné de  trois  glands  de  même  posés  2 
etï. 

Couronne  de  marquis. 

La  famille  Fournier-Sarlovèze  est 
originaire  de  Sarlat  (Dordogne).  Sous 
le  b'  empire  quatre  frères  se  trouvaient 
officiers  en  même  temps,  dans  le  même 
régiment,  le  12«  hussards  que  Tainé 
commandait. 

II  devint  le  lieutenant  général 
comte  François  Fournier,  inspecteur 
général  de  cavalerie,  grand  officier  de 
la  Légion  d'honneur.  Il  fut  autorisé 
par  ordonnance  royale  du  10  mars  1819 
à  ajouter  à  son  nom  celui  de  Sarlovèze, 
qui  veut  dire,  de  Sarlat.  Il  est  mort  en 
1827,  sans  laisser  d'enfants. 

Son  frère  cadet  Alphonse,  ancien  co- 
lonel du  5®  hussards  eut  un  fils  et  une 
fille  morts  sans  postérité. 

Le  troisième  frère  Aimé-Raymond, 
ancien  chef  d'escadrons  au  30*  dra- 
gons, chevalier  de  la  Légion  d'hon* 
neur,  prit  sa  retraite  à  30  ans  par 
suite  de  ses  nombreuses  blessures.  Il 
épousa  Mlle  Jaladon,  fille  du  receveur 
général  de  Moulins.  C'est  le  seul  des 
quatre  frères  qui  ait  laissé  une  posté- 
rité. 

Le  quatrième,  lieutenant  de  cavale- 
rie, avait  été  tué  à  Leipzig. 

Aimé-Baymond  a  laissé  trois  filles  et 
un  fils,  Achille,  qui  a  été  président  du 
tribunal  de  Montluçon  et  conseiller 
général  de  l'Allier  pendant  15  ans.  Il 
était  chevalier  de  la  Légion  d'honneur. 
De  son  mariage  avec  Mlle  Pauline 
Touttée  de  Champgaraud,  d'une  an- 
cienne famille  de  robe  d'Auvergne,  il  a 
eu  deux  enfants  :  1.  Joseph-Raymond  ; 
2.  et  Augustin. 

Joseph-Raymond,  sous-préfet  de 
TbonoQ  en  1860,  puis  des  Audel^*  et 


693 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


694 


de  Lisieux  donna  sa  démission  au  4 
septembre  1870.  Il  a  pris  du  service 
pendant  la  guerre  et  été  décoré  de  la 
Lég-ion  d'honneur  comme  capitaine 
d'Etat  major  au  21®  corps;  nommé 
préfet  en  1873,  il  administra  successi- 
yement  les  départements  de  la  Creuse, 
du  Loir-et-Cher  et  de  la  Vienne.  En 
1876,  il  a  été  fait  officier  de  la  Légion 
d'honneur. 

Par  décret  en  date  du  18  décembre 
1874,  il  a  été  autorisé,  ainsi  que  son 
frère  Augustin,  à  ajouter  à  son  nom 
celui  de  son  grand  oncle  paternel  le 
beutenant  -  général  comte  Fournier- 
Sarlovèzs. 

En  1863  il  a  épousé  Marguerite 
Ternaux-Compans,  morte  en  1882  ;  elle 
était  fille  de  M.  Ternaux  Compans, 
ancien  secrétaire  d'ambassade,  ancien 
député,  et  d'Adolphine  Compans,  fille 
du  lieutenant-général  comte  Compans, 
pair  de  France,  grand  croix  de  la  Lé- 
gion d'honneur. 

De  ce  mariage  :  1.  Jeanne  née  le  13 
octobre  1865,  mariée  à  Maurice  Girod 
de  l'Ain,  capitaine  d'artillerie  ;  2. 
Robert,  né  le  13  janvier  1869,  sous- 
lieutenant  au  5^  dragous  ;  3.  Denyse 
née  le  18  mars  1871,  mariée  k  Gaston 
Ëlie  de  Beaumont,  lieutenant  au  8® 
cuirassiers. 

En  1884  il  a  épousé  en  secondes  no- 
ces Marie  Dornier,  fille  de  Auguste 
ûornier  et  de  Mlle  de  Montrichard,  fille 
du  marquis  de  Montrichard. 

Par  bref  du  Saint  Père  en  date  du 
28  mai  1886  M.  Joseph-Raymond 
Fournier-Sarlovèze  a  été  fait  comte  ro- 
main héréditaire. 

Bcartelé^  au  i®'  d'azur  à  Vépée  dor 
en  pal  ;  au  2*  d'argent  à  la  salamandre 
dans  les  flammes  ;  au  5®  dargent  d  la 
croix  de  gueules  ;  au  4^  d'azur ^  au  fa- 
nion dargent  frangé  dor. 

Devise  :  Hinc  vita  lux  et  honor. 


♦WW^'WViV^i/WV 


Adrien-iT/i7t^riee-Victurnien-Mathîeu 
de  Noailles,  duc  d'Ayen,  fils  de  Jules- 
Charles- Victurnien,  duc  de  Noailles  et 
de  C/o^zVefe-Caroline-Antoinette  de  la 
Ferté-Meung  Mole  de  Champlatreux, 
avec  Fo/awd^-Louise-Mal'ie-Valentine 
d'Albert  de  Luynes,  fille  du  duc  de 
Luynes  et  de  Chevreuse,  tué  à  l'enne- 
mi le  1°"^  décembre  1870,  à  la  bataille 
de  Loigny  et  de  lo^anrfe-Françoise- 
Marie-Julienne  de  la  Rochefoucauld, 
duchesse  douairière  de  Luynes. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  7  décembre 
en  l'église  de  Dampierre  (Seine-et-Oisej 
par  S.  E.  le  cardinal  Langéuieux,  ar- 
chevêque de  Reims. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
S.  A.  R.  le  duc  de  Chartres  et  le  duc  de 
Mouchy,  son  cousin  ;  pour  la  mariée  : 
le  duc  de  Doudeauville,  député  de  la 
Sarthe,  son  grand  père  maternel,  et 
son  oncle  le  duc  de  Sabran. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de 
Noailles  le  Bulletin  de  1886,  col.  413). 

Le  nouveau  marié  a  deux  frères  ca- 
dets :  1^  //^7i6- Guillaume,  né  le  22  mai 
1871  ;  2*'  Matthie u-FrédèriG,  né  le  23 
avril  1873  ;  et  deux  sœurs  :  3°  Elisabeth- 
Victurnienne,  marié  le  3  juillet  1886  à 
Antoiue-Wilfrid,  marquis  de  Virieu  ; 
4°  Marie-Emma-Madeleine,  mariée  le  4 
juin  1889  au  vicomte  Henri  de  Montes- 
quiou-Fézensac.  Il  a  pour  oncle  JEm- 
wan«e/-Henri-Victurnien,  marquis  de 
Noailles,  ancien  ambassadeur,  grand- 
Croix  de  la  Légion  d'honneur  et  père 
d'-fî'wmrtnt^^/-Jean-Felix,  né  en  1869  et 
pour  cousins  les  Noailles,  duc  de  Mou- 
chy, et  prince  de  Poix,  et  la  branche 
cadette  qui  a  pour  chef  le  comte  de 
Noailles,  à  Buzet  (Lot-et-Garonne). 

De  gueules^  à  la  bande  d'or. 

Devise  :  Lœdimur  haud  auro  lethale. 

(Voir  pour  la  maison  d'Albert,  ducs 
de  Luynes,  de  Chevreuse,  de  Chaulnes 
et  de  Picquîgny,  les  Bulletins^  t.  1*^' 
col.  24  et  218;  et  1889,  col.  674.  La 

naariée  a  pour  frère  fibnor^-Charlea- 


695 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


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Marie-Sosthènes  d'Albert  de  Luynes,  duc 
de  Luynes  et  de  Chevreuse,  prince  de 
Neufchatel,  marié  le  12  décembre  1889 
à  Simone-Louise -Laiire  de  Crussol 
d'Uzès,  sœur  du  duC  d'Uzès. 

Ecartelé^  aUx  1  et4  dCazur  à  4  chaînes 
dC argent  en  sautoir  aboutissantes  en 
cœur  dans  un  anneau  de  méme^  qui  est 
de  Cadenet  ;  aux  2  et  3  d'or^  au  lion  de 
gueules^  armé  et  lampassé  d'azur^  qui 
est  d'Albert  ;  sur  le  tout  :  d'or  au  pal  de 
gueules^  chargé  de  3  chevrons  (et  non 
écussons)  d'argent^  qui  est  de  Neufcha- 
tel. 

Devise  :  Quô  me  jura  vocant  et  régis 
gloria. 


^<»oww»^^^^v^w^w« 


Charles-Augustin-PawZ  Musnier  de 
Pleignes,  inspecteur  des  finances,  fils 
de  Paul-Auguste-Gabriel  Musnier  de 
Pleigfnes,  conseiller  maître  à  la  Cour 
des  comptes,  commandeur  de  la  Lég'ion 
d'honneur,  ancien  secrétaire  général 
du  ministère  des  finances,  et  de  Marie- 
Rosa-Louise  Marvaud,  avec  Madeleine- 
Gabrielle  Saint  John  de  Crévecœur, 
ancien  auditeur  au  conseil  d'Etat  et  de 
Marie-Clotilde-Qabrielle  Baillarger. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris, 
en  Péglise  Saint  Honoré  d'Eylau,  le  8 
décembre.  SS.  le  pape  Léon  XIII  avait 
daigné  accorder  aux  époux  sa  bénédic- 
tion apostolique. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
Etienne  de  Pleignes,  inspecteur  des 
finances,  son  frère  et  M.  Louis  Bec- 
quey,  son  beau-frère  ;  pour  la  mariée: 
son  oncle  M.  Louis  Frérejean,  juge  au 
tribunal  de  première  instance  de  la 
Seine  et  le  marquis  des  Méloizes,  son 
cousin. 

La  famille  de  Musnier  appartenait  à 
l'ancienne  bourgeoisie  de  Paris  et  a  été 
anoblie  par  des  charges  à  la  chambre 
des  Comptes.  Elle  a  possédé  dans  l'Ile 
de  France,  les  fiefs  de  Pleignes,  de 
l'Alissier,  de  l'Hérable,    etc.»    situés 

près  de  NeiROura. 


Plusieurs  de  ses  membres  assistè- 
rent aux  assemblées  de  la  noblesse  en 
1789.  Depuis  la  Révolution  elle  a 
compté  deux  conseillers-maîtres  à  la 
Cour  des  comptes. 

D'azur^  au  chevron  d* argent^  sur- 
monté d'un  croissant  et  accompagné  en 
chef  de  deux  épis  de  blé  et  en  pointe 
d^un  mouton^  le  tout  du  même. 

La  famille  Saint  John  (anciennement 
Jean)  de  Crévecœur,  originaire  de 
Caen,  a  pour  premier  auteur  connu 
Robert  Jean,  sgr  de  Launay,  né  dans 
la  seconde  moitié  du  XVI"  siècle,  qui 
eut  en  1610  la  charge  de  gentilhomme 
ordinaire  de  la  Reine  Marguerite  de 
Valois  et  plus  tard  celle  de  conseiller 
référendaire  à  la  cour  des  aides  de 
Normandie» 

Son  fils  Nicolas  Jean,  sgr  de  Bellen- 
greville,  fut  conseiller  secrétaire  du 
roi  près  le  Parlement  de  Rouen.  Il  avait 
épousé  en  1660  Jeanne  d'Auge,  qui  lui 
apporta  en  mariage  le  fief  de  Crève- 
cœur  dans  la  paroisse  de  Blonville. 

Un  arrêt  du  Conseil  d'Etat  de  janvier 
1717  a  reconnu  la  noblesse  de  leurs 
descendants.  L'arrière  petit-fils  de 
Nicolas,  Michel  -  Guillaume  Jean  de 
Crévecœur,  servit  au  Canada  comme 
officier  et  s'établit  ensuite  dans  la 
colonie  anglaise  de  New- York,  où  il  se 
maria.  Il  s'y  faisait  appeler  Saint  John 
de  Crévecœur  et  ses  enfants  fureut 
baptisés  sous  ce  nom  que  la  famille  a 
conservé.  Saint  John  de  Crévecœur 
est  fort  connu  par  ses  ouvrages  et 
notamment  par  les  Lettres  d*un  culti^ 
valeur  américain. 

De  sable^  à  trois  fasces  d'or^  coupé  de 
gueules  à  l'aigle  d'argent^  volant ^  te- 
nant  dans  sa  serre  dextre  un  cœur  de 
même. 

Couronne  de  marquis. 


^Mww^^^^M^^mn^ 


Pierre-Etienne-Marie  vicomte  de  Co* 
rai,  capitaine  d'infanterie  de  marine,  fils 
de  feu  Hugues-Gabriel-Maric,  comte 


697 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


698 


de  Coral,  conseiller  à  la  Cour  des  comp- 
tes et  membre  da  Conseil  grénéral  de  la 
Vienne,  et  de  Clara-Pauline  d'Audif- 
fret  (fille  du  défunt  marquis  d'Audif- 
fret,  président  de  la  Cour  des  comptes, 
grand'croix  de  la  Légion  d'honneur), 
avec  Marthe-Olga- Adèle  Picard,  fille 
de  Christophe-Colomb  Picard  et  de 
Marie-Rose-Françoise-Jeanne  Poujou- 
lat. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  8  décem- 
bre à  Paris,  en  l'église  de  Saint-Pierre 
de  Chaillot. 

L'ancienne  famille  de  Coral,  origi- 
naire du  Limousin  et  du  Poitou,  pos- 
sédait dès  le  xiii»  siècle,  dans  la  pre- 
mière de  ces  provinces,  la  seigneurie 
de  Mazet  et  remonte  sa  filiation  à 
Pierre  de  Coral,  chevalier,  vivant  sous 
le  règne  de  saint  Louis,  qui  avait 
épousé  Jeanne  de  Courtenay  (branche 
de  Tanlay),  petite  fille  de  Louis-le-Gros 
et  d'Adélaïs  de  Savoie. 

Le  roi  Charles  VI,  par  lettres  paten- 
tes données  le  28  octobre  1397,  permit 
à  Pierre  de  Coral,  chevalier,  seigneur 
de  Mazet,  et  à  Guyot,  son  frère,  de  re- 
bâtir le  château  de  Mazet,  ruiné  par 
les  Anglais . 

René  de  Coral,  chevalier,  baron  de 
Mazet,  gentilhomme  ordinaire  de  la 
chambre  du  prince  de  Condé,  épousa 
en  1605,  Louise  de  Pompadour  ;  Paul 
de  Coral,  garde  du  corps  du  roi,  fut 
maintenu  dans  sa  noblesse  par  l'inten- 
dant Barentin,  en  1663;  Charles,  dit  le 
chevalier  de  Coral,  capitaine  au  régi- 
ment de  Picardie,  chevalier  de  Saint 
Louis,  mourut  en  1801  sans^postérité ; 
Pierre  de  Coral,  capitaine  au  régiment 
d'Auvergne-infanterie,  chevalier  de 
Saint  Louis,  mourut  en  émigration 
sans  alliance;  Jean-Gabriel  comte  de 
Coral,  seigneur  de  la  Fouchardière, 
frère  aîné  des  deux  précédents,  fut  ca- 
pitaine commandant  au  régiment  Co- 
lonel général  infanterie,  et  parut  avec 
Bes  deux  frères  aux  assemblées  de  la 
noblesse  à  Poitiers  en  1789.  Il  fut  chef 


de  section  dans  les  compagnies  nobles 
de  Poitou-infanterie  et  avait  épousé 
en  1781,  Marie- Anne-Roseline  de  Raity 
de  Vittré. 

Nicolas-Henri  comte  de  Coral,  son  fils 
aine,  capitaine  de  cavalerie,  chevalier 
de  Saint  Louis  et  de  la  Légion  d'hon- 
neur, fit  glorieusement  toute  les  cam- 
pagnes de  l'Empire  et  mourut  à  Poi- 
tiers en  1862,  laissant  de  Justine-Claude 
Fontaine  de  la  Challerie:  1*»  Le  père  du 
nouveau  marié;  2*  Marie,  veuve  en 
1859  du  général  Louis  de  TAbadie 
d'Aydren. 

Le  marié  a  pour  frères  et  sœur: 
1®  FierTe-MaTie-Gaston  comte  de  Coral, 
ancien  officier  de  dragons,  son  aîné, 
marié  à  Mlle  de  Baudry-d'Asson  ;  2'  Be- 
n^-Charles-Marie ;  3"  -Paw^  Jean-Marie; 
3®  Jacques-Marie-Laurent;  4<*  Marie- 
Amélie,  religieuse  de  la  Visitation. 

De  gueuleSf  à  la  croix  pattée  d*or^ 
chargée  d'un  bâton  péri  d^azur  et  soute" 
nue  par  2  lions  affrontés  d^or. 


^n^^^^^^^^^^^^^^r^ 


Charles-Auguste^  vicomte  Charles  de 
Chabot,  second  fils  d'Auguste-Jean- 
François,  comte  de  Chabot,  et  de  Char- 
loUe-Marguerite  du  Buat,  avec  Gene- 
viève de  Frédy,  fille  de  Maxime,  comte 
de  Frédy,  et  de  Noémie  Hémery  de 
Lazenay. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris,  en 
l'église  de  St-Thomas-d'Aquin,  le  15 
décembre,  par  M.  l'abbé  de  Lachapt, 
cousin  de  la  mariée. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  marquis  de  la  Rochejaquelein, 
député  des  Deux-Sèvres,  et  le  vicomte 
de  la  Blotais,  ses  oncles  ;  pour  la  ma- 
riée :  le  vicomte  Robert  de  Monti  de 
Rézé,  son  beau-frère,  et  le  vicomte 
d'Osse ville,  son  cousin. 

(Voir  pour  la  maison  de  Chabot  le 
Bulletin  de  1886,  col.  287.) 

Le  nouveau  marié  appartient  à  la 
branche  dite  du  Chaigneau,  cadette  de 
l'aînée  qui  a  pour  chef  C^arfe*-Louis«* 


699 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


700 


Joseph  de  Rohan-Chabot,  duc  de  Rohan . 
Son  frère  aine,  Guillaume -Marie- 
Constant,  comte  Guillaume  de  Chabot,  a 
épousé,  le  17mai  1886,  Jeanne  deTrame- 
court,  dont  postérité  ;  il  a  encore  deux 
frères  Raoul-Georg*eS'Mary  et  Maurice- 
Joseph,  et  une  sœur,  Madelaine-Char- 
lotte,  mariée,  en  1881,  au  vicomte  René 
du  Breil  de  Pontbriand. 

Lî'or,  d  3  chabots  de  gueules^  nageant 
amont  Veau, 

Devise  :  Concussuê  surgo. 

(Voir  pour  la  famille  de  Frédy  le 
Bulletin  de  1889,  col.  490-2.) 

D*azur  à  9  coquilles  dCor^  3^3j2  et  1. 


^rf^M/\^v^M/^/\/WA^/^ 


Alphonse-Louis-Joseph-Olivier- i?a(9t^/ 
Letellier  de  Blanchard,  général  de  bri- 
gade en  retraite,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur,  avec  Marie  de  la 
Rochefontenilles,  fille  du  comte  Henry 
de  la  Rochefontenilles  et  de  la  comtesse 
née  Crespin  de  la  Rachée. 

Le  mariage  a  été  célébré  du  15  au  20 
décembre,  au  château  d'Olendon  (Cal- 
vados). 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  baron  d'Orgeval  et  le  comte  de  Fel  ; 
pour  la  mariée  :  le  marquis  de  la  Ro- 
chefontenilles et  le  marquis  de  Ram- 
bures, 

La  famille  Blanchard^  d'ancienne  no- 
blesse de  Normandie,  était  représentée 
en  1820  par  deux  frères  :  P  Joseph - 
Charles  de  Blanchard,  chevalier  de  Sé- 
ville,  colonel  de  cavalerie,  chevalier  de 
Saint-Louis,  qui  comparut  aux  Assem- 
blées de  la  noblesse,  émigra  en  1791, 
revint  en  France  en  1801,  et  mourut 
célibataire;  2»  Jacques-Alexandre-Louis 
de  Blanchard  du  Rozel,  colonel  de  ca- 
valerie, chevalier  de  Saint-Louis,  sous- 
lieutenant  des  gardes  du  corps  du  roi, 
qui  épousa  Marie* Françoise  deBras-de- 
Fer,  dont  il  eut  :  Joséphine-Caroline- 
Thomassine-Françoise  de  Blanchard, 
mariée  en  1812  avec  Armand-Louis- 
Marie  LeteUieFi  ancien  gendarme  de  la 


garde  du  roi,  lieutenant  de  gendarme- 
rie, chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
qui,  d'après  M.  de  Courcelles,  sur  la  de- 
mande de  M.  de  Blanchard  du  Rozel, 
son  beau-père  et  en  récompense  de  ses 
longs  services  militaires,  obtint  du  roi, 
par  ordonnance  royale  du  4  septembre 
1816  et  par  jugement  du  tribunal  de 
Mortain  (Manche)  du  6  novembre  1817, 
l'autorisation  d'ajouter  au  nom  de  Le- 
tellier celui  de  Blanchard.  Suivant  le 
nobiliaire  du  même  auteur,  des  lettres 
patentes  royales  du  17  août  1816,  lui 
accordent  en  outre  le  titre  de  chevalier 
et  les  armes  de  Blanchard.  Il  laissa 
deux  fils  :  P  Charles-Antoine-François 
Letellier  de  Blanchard  ;  2*  Xavier-Louis- 
François  Letellier  de  Blanchard. 

Uazur^  à  3  croissants  d'argent. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  la  Rochefontenilles  le  Bulletin  de 
1888,  col.  106  et  412;  1890,  col.  300; 
1892,  col.  110.; 

La  mariée  appartient  à  la  branche 
aînée  qui  a  pour  chef  le  marquis  de  la 
Rochefontenilles.  La  branche  cadette 
des  marquis  de  Fontenilles  et  de  Bani- 
bures,  est  représentée  par  le  marquis 
de  Fontenilles,  et  par  son  frère  Charles 
de  la  Rorhefontenilles,  marquis  de  Ram- 
bures,  sans  enfants  de  son  mariage 
avec  Louise-Amour-Marie  de  Bouille. 

B^azur^  à  3  trois  rocs  d'échiquier 
d*or. 

Devise  :  Beo  duce  ferra  comité. 


^M^M^^^^\^^mAMAAA 


Ange-Marie-Joseph-«/tfan  de  Bertier, 
lieutenant  au  8'  cuirassiers,  second 
fils  de  Marie-Joseph-il/pAon^tf,  comte 
de  Bertier  de  Sauvigny,  et  d'Armande- 
CleAvQ'Marguerite  PouUetier  de  Suze- 
net,  décédée,  avec  ^^/a^-Louise-Marie 
de  Bridieu,  fille  unique  de  feu  Louis- 
Marie-Alfred,  marquis  deBridieu  et  de 
Marie  Loraudo,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
21  décembre,  en  l'église  de  Sainte- 
Clotilde. 


701 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


702 


(Voir  pour  la  maison  de  Bertier  de 
Sauvig^nj,  les  Bulletins  de  1888,  coL 
682;  1889,  col.  29  ;  1890,  col.  789  ;  1891, 
col.  435). 

D^or^  au  taureau  de  gueules^  chargé 
de  5  étoiles  du  champ. 


Devise  :  Ornât  sidéra  virtus. 

(Voir  pour  la  maison  de  Bridieu,  le 
Bulletin  de  1890,  col.  427). 

D^azur^  à  la  màcle  d'argent  crampon- 
née double  dans  la  partie  supérieure^ 
accompagnée  de  3  étoiles  d'*or. 


DÉCÈS  DES  MOIS  DE  NOVEMBRE  ET  DÉCEMBRE 


BT  RAPPSL  DBS   MOIS  PR^CiOBNTS 


Antoine-Charles  Tardieu,  marquis  de 
Maleissye,  est  décédé  à  Paris  le  P'  ou 
le  2  novembre,  à  Tâge  de  82  ans. 

Il  était  fils  de  Charles-François  Tar- 
dieu, vicomte  de  Maleissye,  capitaine 
de  vaisseau,  chevalier  de  St-Louis,  né 
en  1762,  mort  en  1848,  et  d'Henriette 
Dachamps  de  Raffetot;  son  oncle  était 
Charles-Marie-Anne  Tardieu,  marquis 
de  Maleissye,  général  de  brigade,  che- 
valier de  St-Louis,  mort  en  1852. 

Il  avait  épousé  en  premières  noces, 
Joséphine  de  Robert  d'Acqueria  de  Ro- 
chegude,  dont  il  n'a  eu  qu'une  fille 
Marie  Tardieu  de  Maleissye,  mariée  le 
22  septembre  1854  à  feu  Ranulphe, 
comte d'Osmond;  et,  en  secondes  noces  : 
Charlotte-Marie  de  Salignar,  de  la  Mo- 
the-Fénélon,  veuve  d'Alôxandre-(?«*- 
<at;c- Henri-Xavier  vicomte  de  Caze, 
autorisé  par  décret  du  25  septembre 
1855  à  relever  pour  lui  et  ses  fils  les 
noms  de  Salignac  de  la  Mothe-Fénelon. 
Elle  est  dccédée  sans  postérité  de  son 
second  mariage  avec  le  marquis  de 
Maleissye,  le  30  mai  1890. 

(Voir  pour  la  famille  Tardieu  de  Ma- 
leissye les  Bulletins  de  1886,  col.  345  ; 
1889,  col.  615;  1890,  col.  365.) 

Le  défunt  était  le  petit* fils  du  géné- 
ral, marquis  de  Maleissye,  président 
des  Etats  du  Thimerais,  exécuté  le 
même  jour  que  le  roi  Louis  XVI  et  ar- 
rière-petit-fils de  Charles  du  Lys,  avo- 
cat général  à  la  cour  des  aides,  dernier 


représentant  direct  du  frère  aîné  de 
Jeanne  d'Arc. 

Uazur^  au  chevron  dor^  accompagné 
en  chef  de  2  croissants  et^  en  pointe^ 
d'une  croix  pat tée^  le  tout  d'argent;  au 
chef  de  gueules  chargé  d*une  étoile^  d'or. 

Devise  :  Tard  à  Dieu^  tout  à  Dieu, 

Le  roi  Louis  XIII  avait  autorisé  par 
lettres  patentes  le  marquis  de  Maleis- 
sye, lieutenant  général,  à  porter  pour 
cimier  de  ses  armes  :  Une  Jeanne  d'Arc 
vêtue  de  blanCy  tenant  de  la  main  dextre 
son  étendard,  et^  de  la  senestre^  une 
épée  soutenant  une  couronne  ouverte  de 
France^  avec  la  devise  de  :  La  Pucelle^ 
Les  Lys, 


Marie  -  Françoise  -  Sarah  Gougenot 
des  Mousseaux,  marquise  douairière  de 
St-  Phalle,  est  décédée  au  château  de 
Montgoublin  (Nièvre),  où  ses  obsèques 
ont  été  célébrées  le  3  novembre. 

L'absoute  a  été  donnée  par  S.  G. 
Mgr  révoque  de  Nevers. 

Elle  était  fille  de  Henri-Roger  Gou- 
genot des  Mousseaux  et  d'Elisabeth* 
Clarisse  Gossey  de  Pontalery  et  avait 
ép.  le  26  octobre  1858,  Philippe-^WAwr, 
marquis  de  Saint-Phalle,  alors  capi- 
taine au  23®  de  ligne,  l'aîné  des  huit 
enfants  de  Charles,  marquis  de  Saint- 
Phalle  et  d'Alexandrine  de  Boisdene- 
mets,  dont  elle  laisse  :  Edgard,  Gon- 
tran  et  Pierre  de  Saint-Phalle. 

La  maison  de  Saint-Phalle,  est  ré- 


703 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


704. 


pandue  en  Nivernais,  Champagne  et 
Bourgogne.  Estève-Milon  de  Saint- 
Phalle,  chevalier,  seigneur  dudit  lieu 
vivait,  d'après  les  chartes,  en  1135. 
Robert- André  de  St-Phalle  figure  par- 
mi les .  chevaliers  croisés  ;  André  de 
Saint- Phalle  avait  suivi  en  Terre- 
Sainte  Thibault,  comte  de  Champagne 
et  Brie,  roi  de  Navarre,  qui  le  garantit 
dans  son  emprunt  en  1248. 

Cette  maison  a  fourni  de  nombreux 
officiers,  des  gentilshommes  de  la 
chambre,  des  commandeurs  et  cheva- 
liers de  Malte,  des  chevaliers  de  Saint- 
Louis  etc. 

Ifor^  et  la  croix  ancrée  de  sinople. 

Devise  :  Cruce  DeOj  gladio  Régi  jun- 
gor. 

Cris  :  Aie  !  Saint  Saint' Phalle  !  et  A 
moy  Saint-Phalle^  &eHpour  le  Roy. 

La  famille  Gougenot,  seigneurs  de 
Breuillon,  des  Mousseaux  de  Croissy, 
possédait  une  chapelle  en  Téglise  des 
Cordeliers  de  Paris. 

Georges  Gougenot,  secrétaire  du  roi, 
tuteur  honoraire  du  prince  de  Condé 
mort  en  1736,  était  père  de  Louis  Gouge- 
not des  Mousseaux,  prieur  commenda- 
taire  de  Maintenay,  abbé  de  Chezal 
Benoit,  conseiller  au  Chatelet  en  1751, 
reçu  conseiller  au  grand  conseil  le  10 
septembre  1743,  mort  en  1767. 

Henri-Roger  Gougenot  des  Mous- 
seaux, père  de  la  défunte,  était  fils 
d'Adrien  Gougenot  des  Mousseaux, 
chevalier,  ancien  gentilhomme  des  rois 
Louis  XVI  et  Louis  XVIII,  émigré,  ca- 
pitaine dans  Tarmée  des  princes,  et 
de  Apolline  -  Françoise  Oudan  de 
Blanzy. 

Dazur^  au  chevron  d*or^  accompagné 
en  chef  de  2  étoiles  d'or  et^  en  pointe^ 
d'un  cœur  enflammé  de  même. 


^AAA^MMMAMMMM^^ 


Charles- Jean-Léon  Le  Cocq  d'Hervey 
de  Saint  Denys,  baron  d'Hervey,  mar- 
quis de  Juchereau  de  Saint  Denys, 


membre  de  Tlnstitut,  qui  a  occupé  la 
chaire  de  langue  chinoise,  est  décédé 
à  rage  de  64  ans,  le  3  novembre  à  Pa- 
ris, où  ses  obsèques  ont  été  célébrées 
le  5  du  même  mois,  en  Téglise  de 
Saint-Pierre  du  Gros  Caillou.  Le  deuil 
était  conduit  par  le  comte  de  Noé,  le 
comte  Maurice  de  Luppé,  ses  beaux- 
frères,  le  vicomte  de  Noé  et  le  vicomte 
Olivier  de  Luppé,  ses  neveux. 

Il  était  fils  de  Pierre-Marin  d'Hervey , 
baron  de  Saint  Denys  et  de  Marîe-Mé- 
lanie  de  Juchereau  de  Saint  Deoys, 
et  avait  épousé  en  1868,  Louise,  née 
baronne  de  Ward,  dont  il  ne  laisse  pas 
de  postérité. 

Ses  deux  sœurs  ont  épousé  ;  Tune 
Marie-Mélanie-Laure ,  François-Tho- 
mas, marquis  de  Noé  ;  l'autre,  Marie- 
Sophie-Irène,  Clément,  comte  de 
Luppé. 

La  famille  d'Hervey  appartient  à 
une  ancienne  famille  de  Normandie. 
Le  prénom  de  Lecocq,  en  vieux  nor- 
mand, batailleur^  fut  d'abord,  dit-on, 
porté  comme  un  surnom  héréditaire, 
puis,  à  la  fin  du  xv«  siècle,  placé  de- 
vant le  nom  d'Hervey,  ce  qui  semblait 
en  faire  un  nom  patronymique. 

Cette  famille  a  donné  des  chevaliers 
bannerets  au  xiv«  siècle.  Jean  d*Her- 
vey  le  Cocq  était  sénéchal  de  Sain- 
tonge  en  1375;  Pierre  d'Hervey  le 
Cocq  fut  envoyé  eu  1388  par  le  roi  de 
France  auprès  du  duc  de  Bretagne  ; 
François  le  Cocq  d'Hervey,  comman- 
deur de  Malte,  fut  un  poète  distingué 
au  xvu«  siècle. 

Elle  passa  eu  Angleterre  sous  le  rè- 
gne de  Henri  VIII  et  y  resta  jusqu'à 
la  fin  du  siècle  dernier. 

La  famille  de  Juchereau,  d'ancienne 
noblesse,  originaire  de  Touraine,  a  four- 
ni des  officiers  distingués.  Louis  XIV 
érigea  en  sa  faveur  la  terre  de  Saint 
Denys  en  marquisat. 

Le  défunt  avait  été  adopté  par  son 
oncle,  Amédée-Vincent  de  Juchereau, 
marquis  de  Saint  Denys. 


705 


LB  BULLETIN  HéRALDIQUB  DE  FRANCE 


706 


Ecartelé^  aux  1  et  4  de  sable^  fretté 
d^ argent  ;  au  chef  d^ argent  chargé  d'un 
lion  liopardé  de  gueules^  qui  est  de 
Juchereau  ;  aux  2  et  3  de  gueules  d  la 
tête  d'évéque^  coupée  et  mitrée  d^or^  qui 
est  de  Saint  Denys  ;  sur  le  tout^  d^azur 
à  la  hure  de  sanglier  dor^  allumée  et 
lampassée  de  gueules^  qui  est  d'Her- 
vey. 


^M^»»M»»W^^^>^^I^M 


Pierre-Louis-Charles-Achille,  comte 
de  Failly,  g'énéral  de  division,  ancien 
aide  de  camp  de  TEmpereur  Napoléon 
III,  ancien  sénateur,  grand  Croix  des 
ordres  de  la  Légion  d*honneur,  de 
Pie  IX,  des  SS.  Maurice  et  Lazare,  de 
Frédéric  de  Wurtemberg,  de  TAigle 
rouge  de  Prusse,  du  Sauveur  de  Grèce, 
du  lion  de  Zœrioghen  de  Bade,  compa- 
gnon de  Tordre  du  Bain,  décoré  du 
Médjidié  de  2'  classe  etc.,  est  décédé  le 
5  novembre,  à  T&ge  de  83  ans,  au  châ- 
teau de  la  Fresnoye,  près  Compiègne. 

Né  à  Rozoy  en  Serre  (Aisne)  le  21 
janvier  1810,  il  était  fils  de  Charles- 
Louis,  comte  de  Failly,  et  de  Sophie  de 
Mons  de  Maigneux  et  d'Hédicourt.  Il 
avait  épousé  au  mois  de  mai  1857, 
Félicité-Marie  de  Frézals  de  Boursaud, 
fille  d'Antoine-Jean  de  Frézals  de  Bour- 
saud et  de  Sophie-Eugénie-Philôgène 
de  Reverdy. 

Il  laisse  deux  fils,  le  vicomte  de 
Failly  et  le  baron  Maurice  de  Failly. 

La  famille  de  Failly,  ancienne  en 
Champagne  et  primitivement  origi- 
naire de  Lorraine,  où  elle  possédait  les 
terres  du  grand  et  du  petit  Failly,  se 
répandit  ensuite  en  Picardie.  Elle  fut 
maintenue  dans  la  recherche  de  Cau- 
martin  en  1667  et  celle  de  Dorien, 
commissaire  du  roi  pour  la  généralité 
de  Soissons  et  a  produit  de  vaillants 
officiers  qui  ont  servi  dans  les  chevau- 
légers,  dans  les  mousquetaires,  dans 
les  gardes  du  corps  du  roi  et  de  Mon- 
sieur, dans  la  marine,  etc.,  et  ont 
donné  quinze  chevaliers  à  l'ordre  mili- 
taire de  Saint-Iiouis  (1752-18^). 


De  gueules^  à  la  fasce  d'or  accompa- 
gnée^  de  3  haches  d'armes  couchées  de 


même. 


W^^W^/^^^^^^^^ 


La  comtesse  Adrien  d'Astorg,  née 
Le  Clément  de  Saint  Marcq,  est  déeédée 
du  5  au  7  novembre  à  Paris,  à  Tàge  de 
91  ans. 

Elle  était  veuve,  depuis  1849,  du 
comte  Adrien  d'Astorg,  général  de 
brigade,  frère  d'Alexandre-Louis-Fran- 
çois-JE'î^^^ne-Saturnin,  comte  d'Astorg, 
général  de  division,  pair  de  France 
héréditaire,  par  ï  uccession  à  la  pairie 
de  son  beau-père,  le  comte  Dupuy,  par 
Marguerite  Dupuy,  sa  première  femme. 

Sa  fille  avait  épousé  Abel,  vicomte 
de  Baroncelli  de  Javon,  dont  :  Philippe, 
chancelier  du  consulat  de  France  à 
Palma,  marié  à  Mauricia  des  Rosières 
Durup  do  Balaine,  et  Adrien. 

(Voir,  pour  l'ancienne  maison  d'As- 
torg,  le  Bulletin  de  1887,  col.  35.)  Avec 
la  défunte,  s'éteint  la  branche  d'Astorg, 
marquis  de  Boquépine. 

2>'or,  à  l'aigle  éployée  de  sable. 

•  La  famille  Le  Clément  de  Taintegnies 
de  Saint-Marcq  compte  parmi  les  plus 
anciennes  du  Cambrésis.  Sa  filiation 
suivie  remonte  à  Pierre  Le  Clément, 
I"  du  nom,  vivant  en  1354.  Philippe 
Le  Clément,  mayeur  de  la  ville  de  Lille 
fut  créé  chevalier  héréditaire  par 
Louis  XIV  en  1692.  Elle  a  donné  nom- 
bre d'officiers  et  de  chevaliers  de  Saint- 
Louis.  Philippe  Le  Clément,  chevalier 
sgr  de  Guignier,  et  de  Saint-Marcq, 
capitaine  au  régiment  Royal  Suédois, 
au  service  de  France,  fut  créé  baron 
de  Taintegnies,  le  29  mars  1777. 

Philippe  Le  Clément  de  Saint-Marcq, 
père  de  la  défunte,  lieutenant  général, 
gouverneur  général  du  royaume  de 
Galice,  fut,  en  1809,  l'héroïque  défen- 
seur de  la  ville  de  Sarragosse,  dont  le 
commandement  en  chef  lui  avait  été 
remis  par  Palafox,  tombé  dangereuse- 
meiiit  malade  çlè^  les  premiers  jours  du 


707 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


708 


siège.  Cette  famille  est  encore  représen- 
tée» 

De  gueules^  à  3  trèfles  d'or  ;  au  chef 
d'argent^  chargé  de  3  merlettes  de  sable. 

Devise  :  Clémence  et  vaillance. 


•MMAA^^A^lMA^i^^W^ 


Jeanne  Roger, baronne  ArthurSchick- 
1er,  est  décédée  à  bord  du  paquebot 
DuC'de^Bragance^  dans  la  traversée  de 
Marseille  à  Alger. 

Le  corps  a  été  ramené  à  Paris  où  ses 
obsèques  ont  été  célébrées  le  16  no- 
vembre. 

Elle  était  fille  de  Jean-Louis  baron 
Roger  et  de  sa  première  femme  Caro- 
line-Adélaïde-Andréine  Leroux,  veuve 
en  premières  noces  d'Alphonse-Abel- 
Alfred  Régnier  de  Gronau,  marquis 
de  Massa  et  inère  d'André-Philippe- 
Alfred  Régnier  de  Gronau,  troisième 
duc  de  Massa. 

Sa  fille  unique,  Marguerite-Hen- 
riette-Malvina  Schickler  a  épousé  le 
30  juin  1890,  ^«ôer^Louis-Edmond 
comte  de  Pourtalès,  officier  de  dra- 
gons. . 

Sa  sœur,  Henriette  Roger,  née  du 
second  mariage  du  baron  Roger,  leur 
père  avec  Malvina-Christine-Henriette 
Thuret  a  épousé  au  mois  de  mai  1860, 
Fernand  David-Georges  baron  Fernand 
Schickler,  frère  cadet  de  son  mari  et 
comme  lui  fils  de  Jean-Georges  baron 
Schickler  et  de  Marguerite -Angeline- 
Davida  Schickler. 

(Voir  pour  la  famille  Schickler  le 
Bulletin  de  1890,  col.  368). 

D'azur^  au  lion  d'argent^  armé^  lam- 
passe'  et  couronné  éTor^  tenant  entre  ses 
pattes  une  roue  d'argent^  à  dents  d'or, 

La  famille  Roger  est  venue  de 
M.  Roger,  de  rile-de-France,  créé  ba- 
ron sous  le  premier  Empire. 

Ecartelé^  au  1  de  sable^  au  casque 
grillé  d'argent^  panaché  de  3  plumes  de 
même,  taré  de  profil  ;  auœ  2  et  3  d'azur^ 
fiu  chevr<nh  à'or  accompagné  en  chef  de 


2  étoiles  de  même,  et  en  pointe  d^une 
quintefeuille^  le  totU  d'argent  ^  au  4 
dazur^  au  lion  dor,  percé  dune  flèch' 
d argent  en  harre^  la  pointe  en  bas. 


m^^^t^*^^^^^^^^ 


Edmond-Louis-Marie,  comte  de  Mar- 
timprey,  ancien  capitaine  d'EtAt  major, 
ancien  député  du  Nord,  est  décédé  à 
Paris,  le  25  novembre  à  Tâge  de  43  ans. 

Il  était  fils  aîné  d'Edmond- Charles, 
comte  de  Martimprey,  général  de  divi- 
sion, gouverneur  de  l'Algérie,  puis  des 
Invalides,  grand  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  décédé  en  1883,  et  de  Louise- 
Thérèse  Mesnard  de  Ghouzy,  et  avait 
épousé  au  mois  de  novembre  1876,  Ma- 
rie-Amélie-Glotilde  Brabant,  fille  de 
M.  Brabant,  député  du  Nord.  II  laisse 
de  cette  alliance  :  1.  Roger;  2.  Louise; 
3.  Yvonne  ;  et  4.  Geneviève  de  Martim- 
prey. 

Les  obsèques  ont  été  célébrées  le 
27  novembre  en  Téglise  Saint-Philippe 
du  Roule. 

La  famille  de  Martimprey  tire  son 
origine  de  la  Lorraine  et,  d'après  Wa- 
roquier,  a  donné  Hngues  de  Martim- 
prey, chevalier  croisé,  tué  en  Palestine; 
Mathieu  de  Martimprey  parait  en  1226 
dans  une  donation  faite  à  Téglise  de 
Saint-Etienne  de  Besançon;  Philippe 
fut  écuyer  de  Jean  Sans  Peur.  Elle  fut 
maintenue  le  P'  mai  1685,  par  l'inten- 
dant de  Lorraine,  dans  sa  noblesse 
d*ancienne  extraction  et  a  formé  depuis 
le  milieu  du  siècle  dernier  deux  bran- 
ches existantes. 

Le  défunt  avait  pour  frères  et  sœur 
cadets  :  P  Albert-Didier-Marie  de  Mar- 
timprey, officier  de  cavalerie,  marié  au 
mois  de  novembre  1877  à  Françoise- 
Aurélie-Marie-Thérèse  Tissot  de  Mé- 
rona;  2"  Auguste-Charles-Marie,  offi- 
cier dMnfanterie,  marié  au  mois  de 
mars  1884  à  Valentine-Fanny-Louise 
Hennet  de  Bernoville;  3*  Thérèse  de 
Martimprey. 

L'azur 9  à  la  fasce  dor^  chargée  de  3 
étoiles  de  gueules^ 


700 


LE  BULLETIN  HIÎRALDIQUB  DE  FRANCE 


710 


Devise  :  Pro  fide  pugnando. 


«^«AM/S/^W^^rf'V^^ 


Le  comte  Henri  de  Beaufort  est  dé- 
cédé à  la  fin  de  novembre,  à  Paris, 
à  l^e  de  quatre-vingt-trois  ans.  Ses 
obsèques  ont  eu  lieu  le  25  novembre  en 
réalise  Sainte-Clotilde  à  Paris. 

II  était  le  dernier  représentant  de 
Tune  des  plus  vieilles  familles  muni- 
cipales de  la  ville  de  Périgaeux,  dont 
le  nom  s'éteint  avec  lui.  Le  défunt  était 
né  û  Londres  le  16  mai  1809,  du  ma- 
riage de  Henri-Claude- Raymond  de 
Jay,  appelé  le  comte  de  Beaufort,  ins- 
pecteur des  forêts  et  de  Bosalie-Guillel- 
mioe  Ârcbdéacon. 

Il  s'occupa  toute  sa  vie  du  soulage- 
ment des  infortunés;  il  fonda  TAssis* 
tance  aux  mutilés  pauvres,  fut  secré- 
taire général  puis  vice-président  de  la 
Société  de  secours  aux  blessés  militai- 
res. Les  petites  sœurs  des  pauvres  de 
Périgueux  héritent  d'une  partie  de  sa 
fortune . 

La  filiation  de  cette  famille  com- 
mence à  Pierre  Jay,  maire  de  Péri- 
gueux  en  1543,  dont  trois  descen- 
dants occupèrent  cette  charge  au  xviP 
siècle . 

Bernard  Jay,  sieur  de  Beaufort,  gref- 
fier en  chef  du  présidial  de  Périgueux, 
fut  anobli  en  janvier  1595;  il  fut  éga- 
lement maire  de  Périgueux. 

Neuf  membres  de  cette  famille  ont 
occupé  cette  charge  jusqu'en  1690. 

Bernard  de  Jay,  écuyer,  sieur  de  Fer- 
rières,  lieutenant  particulier  en  l'Elec- 
tion de  Périgueux  et  son  oncle  Ber- 
nard, écuyer,  sieur  de  Beaufort,  furent 
maintenus  dans  leur  noblesse  en  1667. 
Leurs  descendants  ont  pris  part  en  1789 
aux  assemblées  de  la  noblesse  de  Péri- 
gord. 

Uazur^  à  la  bande  d^or  chargée  de 
deux  lions  de  sahle^  accompagnée  de  deux 
rocs  d* échiquier  (alias  de  deux  fleurs  de 
lys)  d'argent^  Vun  en  chef^  Vautre  en 
jointe. 


Jean  de  Sonis,  Tun  des  cadets  des  six 
fils  de  Louis-Oaston  de  Sonis,  le  héros 
de  Loigny,  général  de  division,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  décédé 
en  1887  et  de  N.  Combes,  est  mort  & 
Alger,  dans  la  dernière  quinzaine  du 
mois  de  novembre. 

Cette  mort  met  en  deuil  les  familles 
de  Sonis,  de  la  Jaille,  de  Vernou-Bon- 
neuil,  de  Bouille,  de  Rambures,  de 
Branges,  de  Chiseuil  et  de  Parcevaux. 

(Voir  pour  la  famille  de  Sonis  les 
Bulletins  de  1886,  col.  421  ;  1887,  col. 
310,  497). 

D*azur^  à  la  fasce  d^argenl,  accompa- 
gnée en  chef  de  2  étoiles  de  même,  et^  en 
pointe^  d*un  lion  d^or. 


vv»^^^w»^»v»^^w 


Marie-Pierre-Guillaume  Henri- y^/e* 
de  Paschal,  vicomte  de  Saint-Juéry, 
fils  aîné  de  Henri-François-Marie  de 
Paschal,  vicomte  de  Saint-Juéry,  ma- 
réchal de  camp,  et  de  Marie-Julie  de 
la  Gardiole,  est  décédé  à  Montpellier, 
le  4  décembre,  dans  sa  8C®  année. 

Avec  lui  s'éteint  la  famille  de  Pas- 
chal de  Saint-Juéry,  originaire  du 
Rouergue,  maintenue  dans  sa  noblesse 
par  jugement  de  M.  de  Bezons,  les 
27  janvier  et  17  mars  1670. 

(Voir  le  Bulletin  de  1892,  col.  29-30 
et  col.  679  pour  l'adoption  de  M"®  de 
Lattaigant  de  Lédinghen,  aujourp'bui 
baronne  de  Scorbiac,  par  le  vicomte 
Jules  de  Saint-Juéry). 

D'azur,  à  deux  bourdons  de  pèlerin 
d'or  mis  en  sautoir  et  surmontés  d'une 
étoile  d'argent. 


^^www%/^^>s/\/\^^ 


Ludovic-Marie-Joseph  Hurault  de 
Vibraye,  fils  de  Ludovic-Marie-Michel 
Hurault,  vicomte  de  Vibraye  et  de 
Jeanne -Marie  -  Thérèse  de  Lauriston 
est  décédé  à  l'âge  de  18  ans  le  5  dé- 
cembre, à  Paris,  où  ses  obsèques  ont 
été  célébrées  le  8  en  l'église  de  Saint 
Pierre  de  Chaillot.  Le  corps  a  été  trans- 
porté à  Cheverny  (Loir-et-Cher)i, 


711 


LB  BUULBTIN  HÉRAU)IQUB  PB  FRAKGB 


712 


(Toir  pour  la  maison  de  Hurault, 
marqnis  de  Vibraye,  comtes  de  Che- 
verny,  le  Bulletin  de  1889,  col.  411). 

IJCar  A  la  croix  fTazur^  cantonnée  de 
4  soleiU  de  gueules^ 
Devise  :  Je  prouve  par  les  astres. 

Le  comte  Léon  de  Lorgreril,  ancien 
page  de  Charles  X,  ancien  capitaine 
d'état-major,  aide  de  camp  du  général 
Duvivier  en  Algérie,  puis  chef  d'état- 
major  du  général  de  Lamoricière  à 
Rome  en  1860,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  commandeur  de  Tordre  de 
Pie  IX  et  décoré  de  la  grande  médaille 
d*or  Pro  Pétri  sede^  est  décédé  le  9  dé- 
cembre au  château  de  la  Motte  Beau- 
manoir  en  Plesder  (lUe-et-Vilaine),  à 
Page  de  82  ans. 

Il  appartenait  à  la  branche  de  Lor- 
geril  de  la  MotteBeaumanoir  et  était 
fils  de  Louis-François-Marie,  comte 
de  Lorgeril  et  de  Julie  de  la  Forest 
d'Armaillé. 

Le  défunt  avait  pour  frère  et  sœurs  : 
lo  Charles,  ancien  lieutenant  de  vais- 
seau, chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
appelé  en  1860,  par  le  général  de  La- 
moricière, pour  commander  le  port 
d'Ancône,  chevalier  de  Tordre  de  Pie  IX, 
et  médaillé  Pro  Pétri  sede^  marié  en 
1'®  noces  à  Polyx6ne-Jeanne-Marie-Flo- 
rentine  Rouxel  de  Villeféron;  et  ea 
secondes  à  Gabrielle-Marie*Guilhelmine 
de  Rouvroy.  Il  a  eu  du  l^Mit  :  Charles- 
Louis-Marie-Michel  ;  2"  Paul,  marié 
avec  Marie  de  Villequier;  3*»  Marie, 
qui  a  épousé  Edmond  Le  MiDtier;4<> 
5®  Pauline,  mariée  à  Joseph  de  Chalus; 
Mathilde,  femme  d'Adolphe  de  Ferron  ; 
6*  Louise  sœur  de  SC- Vincent-de-Paul, 
morte  en  Egypte. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Lorgeril  en  Bretagne,  les  Bulletins 
de  1886,  col.  290  ;  1888,  col,  223  et  1889, 
col*  283.  Elle  subsiste  dans  la  brnnche 
atnée,  la  branche  de  Beauchêne,  celle 
de  Parigny  et  celle  de  la  Motte-Beau- 
manoir, 


De  gueules^  au  ehetrond'or^  char  g*' 
de  5  mouchetures  dChermmes  de  sable^ 
accompagné  de  3  molettes  d'éperon  d'or. 


^  «W^«M«^«A^M«WWW* 


Le  comte  Charles  de  Momay,  fils 
unique  du  marquis  de  Mornay  et  de  la 
marqoise,  née  Marguerite- Aglaè  Le- 
grand  de  Villiers,  est  décédé  le  1 1  dé- 
cembre, au  château  de  Montchevreuil 
(Oise),  à  Ykge  de  23  ans. 

La  maison  de  Mornay,  originaire  du 
Berry,  est  Tune  des  plus  anciennes  de 
cette  province.  Philippe,  sgr  de  Mornay, 
fut  Tun  des  principaux  bienfaiteurs  de 
Tabbaye  de  Fort-Morigny  lorsque  St- 
Bernardy  amena,  en  1151,  des  religieux 
de  son  ordre,  pour  y  remplacer  ceux 
deSt-Benoît.  Il  est  nommé  parmi  les 
conseillers  du  roi  Louis  leHutin.  Ses 
successeurs  furent  également  les  bien- 
faiteurs de  la  même  abbaye. 

Pierre  de  Mornay,  chancelier  de 
France,  évêque  d'Orléans,  puisd'Auxer- 
re  en  1295,  mourut  en  1303  ;  Etienne 
de  Mornay,  chanoine  d'Auxerre  et  de 
Soissons,  chancelier  de  France,  doyen 
de  Saint-Martin  de  Tours,  mourut  en 
1322  ;  Jacques  de  Mornay,  sgr  d'Am- 
bleville,  était  grand  louvetier  de  Fran- 
ce, vers  1550  ;  Pierre  de  Moruay,  ma- 
réchal de  camp,  lieutenant  général  de 
TIle-de-France,  chevalier  des  ordres  du 
roi,  mourut  en  1598. 

Henri  de  Mornay,  marquis  de  Mont- 
chevreuil,  gouverneur  de  Saint-Ger- 
main-en  Laye,  chevalier  des  ordres  du 
roi,  mourut  à  84  ans,  en  1706  ;  Charles 
de  Mornay,  marquis  de  Yillarceaux, 
chevalier  des  ordres  du  roi,  capitaine- 
lieutenant  de  la  compagnie  d'ordon- 
nance du  Dauphin,  fut  tué  à  Fleurus 
en  1690. 

Louis  de  Mornay,  marquis  de  Mont- 
chevreuil,  était  chevalier  des  ordres  du 
roi  ;  le  célèbre  Plessis-Mornay,  lieute- 
nant-général des  armées  du  roi,  zélé 
huguenot  fut  serviteur  dévoué  de 
Henri  IV, 


713 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


714 


Cette  maison  a  donné  encore  plu- 
sieurs officiers,  généraux  et  supérieurs, 
des  g^rands  croix  et  chevaliers  de  St- 
Louis  ;  René  de  Mornay>  ambassadeur 
du  roi  en  Portugal,  archevêque  de 
Besançon,  mourut  en  1721  ;  le  comte 
Charles  de  Mornay,  ambassadeur  en 
Suède,  pair  de  France,  mourut  au  châ- 
teau de  Montchevreuil  le  5  décembre 
1878;  le  marquis  Jules  de  Mornay, 
aide  de  camp  et  gendre  du  maréchal 
Soult,  duc  de  Dalmatie,  député  de 
roise,  eut  un  fils,  Pierre  qui,  après  le 
décès  sans  héritiers  mâles  de  son  oncle 
Napoléon  Soult,  2^  duc  de  Dalmatie, 
fut  autorisé,  par  décret  impérial  de 
1861  à  relever  le  nom  du  maréchal 
Soult,  son  grand- père.  11  n'a  pas 
eu  d'enfants  de  sa  femme,  née  Bel- 
homme  de  Franqueville. 

Burelé^  d'argent  et  de  gueules  de  8 
pièces^  au  lion  morné  de  sable ^  couronné 
(Torj  brochant  sur  le  tout. 


MWW^^M^Mf^^WMM^ 


PaM/in^- Marie -Louise  de  Wigna- 
court,  née  le  23  novembre  1811  est 
décédée,  à  Paris,  le  22  décembre,  chez 
sa  sœur,  la  comtesse  de  Montboissier- 
Canillac,  à  Tâge  de  81  ans.  Elle  était 
née  à  Tournay  et  fille  d'Adrien- Antoine- 
Marie,  comte  de  Wignacourt,  et  de 
Charlotte  -  Marie  -Joséphine,  comtesse 
de  Carnin.  Elle  avait  eu  pour  frère  et 
sœurs  :  1.  Alof-Marie-Florent,  comte 
de  Wig*nacourt,  né  en  1813,  marié  en 
1843  à  Marie-Théoduline,  comtesse  de 
Mérode-Trelon  ;  2.  Poîyxène- Marie- 
Joséphine,  née  en  1810,  mariée  à 
Charles-Ferdinand,  comte  deClermont- 
Tonnerre  ;  3.  Alix-Marie-Louise,  née 
en  1819,  mariée,  le  20  mai  1845,  au 
comte  Héraclius  de  Montboissier-Beau- 
fort-Ganillac  ;  4.  Louise-Césariue,  née 
le  24  mai  1783. 


L'ancienne  et  illustre  maison  de 
Wignacourt,  prend  son  nom  du  bourg 
de  Wignacourt,  près  d'Amiens.  Suivant 
les  uns  elle  descendrait  des  anciens 
vicomtes  d'Amiens  ;  suivant  d'autres, 
d'un  fils  puiné  de  Hugues  de  Quiéret, 
vicomte  de  Montreuil-sur-Mer,  et  de 
Colette  de  Créquy,  qui  aurait  été  apa- 
nage de  la  terre  de  Wignacourt.  La 
presque  conformité  des  armes  et  la 
devise,  sembleraient  favoriser  cette 
dernière  version.  Elle  a  produit  en- 
tr'autres  :  Simon  de  Wignacourt,  che- 
valier croisé  sous  Philippe-Auguste, 
en  1191,  qui  figure  au  musée  de  Ver- 
sailles ;  d'après  une  tradition,  Brisset 
de  Wignacourt  aurait  reçu  de  Saint- 
Louis,  les  3  fleurs  de  lys  de  ses  armes, 
à  la  suite  de  la  bataille  de  la  Massoure. 

Alof  de  Wignacourt,  fut  élu  grand 
maître  de  Malte,  en  1601  et  mourut  en 
1622  ;  Adrien  de  Wignacourt,  son  ne* 
veu,  fut  également  grand  maître  du 
même  ordre  de  1690  à  1697.  Le  marquis 
de  Wignacourt  fut  tué  à  Fontenoy  et 
son  fils,  Louis-Daniel,  marquis  de 
Wignacourt)  tué  à  la  bataille  de  Min- 
den. 

Antoine-LouiS)  marquis  de  Wigna- 
court, lieutenant  général  des  armées 
du  roi,  et  grand'croix  héréditaire  de 
Malte,  marié  à  Marie-Françoise-Cathe- 
rine de  Sainte-Aldegonde,  était  l'aïeul 
de  la  défunte. 

D'argent^  à  3  fleurs  de  lys  de  gueules, 
au  pied  nourri. 

Devise  :  Durwn  palientia  frango. 
Cri  :  Quieret, 

Quieret  portait  :  D^herminesy  à  3 
fleurs  de  lys  d*or, 

L.   DK  ROZEL. 


iM^^^^^WS/WV»^^W^»MVMM^»^M»»»^»*^^X^^i^^ 


715 


LB  BULLBTIN  HÉRA.LDIQUB  DB  FRiUtCB 


716 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —    BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


Monographie  de  la  Paroisse 
de  la  Mancellière 

—  Suite  et  fin  ^ 


t  D'après  une  tradition  toute  locale, 
qui  remonte  aux  temps  les  plus  recu- 
lés, saint  Gerbold  serait  né  sur  le  ter- 
ritoire même  de  la  paroisse  du  Petit- 
Celland,  au  hameau  de  la  Berrière  où, 
dans  le  pré  de  Tune  des  fermes  qui 
porte  ce  nom,  on  voit  encore  une  source 
abondante  connue  de  temps  immé- 
morial sous  le  nom  de  fontaine  de 
Saint-Gerbold.  De  nombreux  pèlerins 
qui  venaient  autrefois  invoquer  le 
bienheureux  contre  la  dyssenterie  ne 
manquaient  jamais  d'y  aller  boire  à 
grands  traits  et  d'y  remplir  de  grands 
vases  pour  satisfaire  la  piété  de  ceux 
qui  n'avaient  pu  entreprendre  le  pèle- 
rinage. Cette  fontaine  n'est  plus  aujour- 
d'hui qu'un  simple  lavoir  mal  entre- 
tenu. 

«  Dans  TAvranchin,  saint  Gerbold  a 
encore  sa  statue  en  l'église  de  Bacilly. 

«  Saint  Gerbold  était  venu  au  diocèse 
de  Bayeux  d'un  pays  appelé  dans  les 
vieilles  légendes  Scithia^  qui  n'est 
point  la  Scithie,  mais  qui  pourrait  bien 
être  Scissy  ou  Saint-Pair-sur  Mer.  C'est 
du  moins  l'opinion  de  M.  le  chanoine 
Niquet,  du  chapitre  de  Bayeux,  qui 
incline  à  penser  que  l'on  prononçait 
autrefois  Scithia  comme  le  th  anglais, 
c'est-à  dire  comme  s'il  était  écvii  ScUsia. 

«  Qoiqu'il  en  soit,  calomnié  dans  la 
Scithia^  qui,  pour  d'autres,  serait  un 
nom  commun  à  tous  les  pays  septen- 
trionaux et  pourrait  être  l'Angleterre, 
saint  Gerbold  fut  précipité  dans  les 
flots,  une  meule  de  pierre  au  cou  ;  par  I 


un  prodige  merveilleux,  la  pierre  sur- 
nage; le  jeune  saint  porté  comme  sur 
une  nacelle  vogue  sans  danger  sur  les 
eaux;  soutenu  par  la  main  de  Dieo,  il 
aborde  sur  le  rivage  de  la  paroisse  de 
Ver,  à  environ  quatre  lieues  de  Bayeux. 
Cette  pierre  était  encore  en  vénération 
au  xYi®  siècle;  on  le  constate  par  le  té- 
moignage de  rhistorien  Robert  Céna- 
lis,  évêque  d'Avranches.  Elle  s'appelait 
le  PerrourSaint- Gerbold.  Une  petite 
peinture  en  forme  de  médaillon  repré- 
sente ce  miracle  sur  l'autel  même  de 
saint  Gerbold,  dans  l'église  de  la  Man< 
cellière. 

c  Saint  Gerbold  vécut  en  ermite  au 
bord  de  la  petite  rivière  du  Crépon. 
dans  un  vallon  solitaire  de  Ver  qui 
s'appelle  encore  le  Val-Fleuri,  en  sou- 
venir des  fleurs  qui  tout-à-coup  paru- 
rent au  milieu  de  l'hiver  lorsque  saint 
Gerbold  y  arriva.  Plus  tard,  acclam»* 
comme  évêque  de  Bayeux,  il  entra 
dans  cette  ville  entouré  d'un  peuple 
enthousiaste  qui  le  conduisit  jusqu'à 
la  cathédrale,  et  le  nom  de  la  rue  voi- 
sine porte  encore  aujourd'hui  le  nom 
de  rue  Bienvenue,  c'est-à-dire  rue  du  | 
Bienvenu.  Il  mourut  accablé  de  tra- 
vaux et  d'austérités  en  695.  Le  pré- 
cieux corps  de  cet  illustre  Pontife  est 
conservé  à  Saint-Exupère  de  Bayeux. 

«  Saint  Gerbold  est  invoqué  dans  le 
temps  des  maladies  contagieuses  et 
surtout  contre  la  dyssenterie;  cet  ef« 
froyable  fléau  qui  s'était  emparé  de 
tous  les  quartiers  de  Bayeux,  où  Ton 
ne  voyait  plus  que  morts  ou  mourants, 
ayant  miraculeusement  cessé  après  son 
retour  dans  cette  ville  dont  les  habi- 
tants, revenus  de  leur  première  allé- 
gresse, l'avaient  indignement  chassé, 
à  cause  de  son   inflexible    rigidité; 


717 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRANGE 


718 


mais  ils  ne  tardèrent  pas  à  le  rappeler 
pour  apaiser  la  colère  de  Dieu.  • 

Sept  familles  se  Koat  succédées  à  la 
Mancellière,  ou  dans  la  possesssion  des 
fiefs  en  dépendant,  depuis  les  Mancel 
dont  la  paroisse  a  tiré  son  nom  :  Fra- 
zier,  Sig-ny,  Grimault,  Crépon,  Rom- 
milly,  Varigruières  et  Tesson. 

La  paroisse  de  la  Mancellière  com- 
prenait cinq  fiefs  ou  seig^neuries  dont 
quatre  portaient  le  nom  des  familles 
qui  les  avait  possédés  avant  la  famille 
de  Tesson.  C'étaient  :  le  fief  de  la 
Mancellière,  dit  le  Grand-fief  ou  fief 
du  Bois-Frazier  ;  le  fief  du  Boy,  dit 
aussi  de  la  Mancellière  ;  le  fief  Gri- 
mault ou  Crépon  ;  la  vavassorie  ou 
fief  Tirel  ;  le  fief  au  Cocq,  tenu  de  Mon- 
tig-ny. 

Frazier  était  le  nom  de  la  famille 
qui  avait  succédé  aux  Mancel,  le  pre- 
mier aveu  par  Guillaume  Frazier 
remonte  au  4  septembre  1394. 

Les  Grimault  étaient  une  ancienne 
famille  du  comté  de  Mortain  qui  rendi- 
rent foi  et  hommage  à  Philippe-Au- 
guste en  1203;  ils  finirent  dans  les 
Crépon  illustre  maison  qui  a  produit 
des  grands  sénéchaux  de  Normandie, 
un  bailli  de  Caen,  des  vicomtes  de 
Bayeux,  de  Carentan,  de  Valognes  et 
de  Vire. 

Obern  de  Crépon,  tuteur  de  Guil- 
laume le  Conquérant,  était  petit-fils 
d*un  chevalier  danois,  et  fils  d'Her- 
faut,  dont  la  sœur  Gonnor  épousa  Ri- 
chard P»,  duc  de  Normandie,  veuf  en 
premières  noces  d'Agnès,  sœur  de  Hu- 
gues Capet,  dont  il  favorisa  l'élévation 
au  trône.  Cette  famille  a  donné  son 
nom  à  la  paroisse  de  Crépon  siège 
d'une  baronnie  dans  le  diocèse  de 
Bayeux  ;  on  croit  qu'elle  s'éteignit  vers 
la  fin  du  XVI*  siècle.  A  l'époque  de  la 
vérification  de  Chamillart  la  baronnie 
de  Crépon  appartenait  à  une  famille 
de  Novince  annoblie  pour  services  en 
1576. 

Le  fief  Grimault  ou  Crépon,  qu'il 


ne  faut  pas  confondre  avec  la  baronnie 
de  Crépon,  passa  dans  la  famille  de 
Luisière,  qui  en  fit  hommage  en  1496, 
puis  dans  les  d'Argennes,  déjà  posses- 
seurs d'un  autre  fief  du  même  nom, 
dans  la  paroisse  de  Saint-Médard  de 
Gelland.  En  1603  Pierre  d'Argennes 
vendit  son  fief  de  Crépon  en  Brécey  et 
Celland  à  Françoise  d'Amphernet, 
veuve  de  Louis  de  Vassy,  pour  l'aider 
à  la  formation  de  la  baronnie  de  Bré- 
cey érigée  en  1613. 

Tirel  a  pris  son  nom  d'une  très  an- 
cienne famille  à  laquelle  appartenait 
Gautier  Tirel,  sire  de  Poix,  courtisan 
de  Guillaume  le  Roux,  roi  d'Angleterre 
et  fils  de  Guillaume  le  Conquérant.  Ce 
gentilhomme  tua  son  maître  à  la 
chasse,  l'an  1100,  d'un  coup  de  flèche 
destiné  à  un  cerf;  il  s'embarqua  aussi- 
tôt pour  la  Palestine.  Il  y  avait  un  fief 
du  Bois-Tirel,  dans  la  paroisse  du  Mes- 
nil-Bœufs,  dont  les  Tirel  furent  les 
premiers  seigneurs.  Le  vieux  castel  du 
Bois-Tirel  a  été  remplacé  par  un  châ- 
teau moderne,  situé  à  3  kilomètres  de 
celui  de  la  Mancellière  ;  il  appartient 
aujourd'hui  aux  Gandin  de  Villaine, 
anciens  seigneurs  après  les  Tesson  et 
par  alliance  avec  eux,  de  la  paroisse  de 
Mesnil  aux  Bœufs. 

Richard  Le  Cocq,  qui  donna  son  nom 
à  ce  fief,  le  possédait  en  1393  et  en  ren- 
dit hommage  à  Fraslin  d'Isigny  ou  de 
Signy,  seigneur  de  Montigny  ;  il  passa 
plus  tard  en  1402  dans  la  famille  Fra- 
zier, puis  successivement  dans  celles 
des  Le  Maignen,  des  Roussel  de  la  Ba- 
zoge  et  de  Cuves,  des  Payen,  des  Abra- 
ham de  Montgothier,  qui  le  cédèrent  le 
26  mars  1641  à  Jean  Tesson,  écuyer, 
sieur  de  la  Mancellière  et  de  la  PoUi- 
nière. 

En  1720  Robert  Tesson  écuyer,  petit- 
fils  de  Jean,  demanda  au  roi  la  réunion 
en  un  seul  et  même  fief  de  haubert  de 
ses  cinq  fiefs  de  la  Mancellière  et  de 
celui  du  Roy  en  la  Chapelle  Urée,  sous 


719 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


720 


la  dénomination  de  Orand  fief  de  la 
Mancellière. 

L'acquisition  de  ces  divers  fiefs 
avait  commencé  en  1623  par  Jean 
Tesson,  écuyer,  né  en  1571  à  Virey, 
près  Saint  Hilaire  du  Harcouët,  fils  de 
Julien  Tesson,  écuyer,  sieur  du  Pies- 
sis,  de  la  Pichardière  des  Bois,  de  la 
Pollinière,  etc.  Il  descendait  des  Tes- 
son, sgrs  de  la  terre,  fief  et  seigneurie 
de  la  Guérinière,  en  la  paroisse  de 
Saint  Médard  de  Celland,  aujourd'hui 
le  Grand  Celland,  près  de  Brécey,  an- 
cêtres, dit  en  ses  Annales  le  savant 
abbé  Desrocbes,  de  la  noble  et  vénérée 
famille  de  la  Mancellière,  et  nous 
pouvons  ajouter  de  tous  les  Tesson 
nobles  du  diocèse  d'Avranches,  depuis 
la  seconde  moitié  du  xv®  siècle,  main- 
tenus dans  leur  noblesse  par  juge- 
ments des  intendants  Roissy  et  Cha- 
millart. 

Les  Tesson  de  l'Avranchin  recon- 
naissent pour  auteur  Thomas  Tesson, 
vivant  noblement  en  1418,  qualifié 
écuyer,  qui  servit  le  roi  Charles  VII 
pendant  dix-huit  ans,  dans  le  corps 
des  francs-archers,  et  acquit  le  28  fé- 
vrier 1421  la  terre  de  la  Guérinière,  de 
Jean  Le  Harel  écuyer,  par  conséquent 
en  possession  de  fief  et  ayant  exercé  le 
service  militaire,  bien  avant  Tédit  de 
1470,  qui  anoblissait  les  francs-archers. 

Quoique  la  jonction  n'existe  pas  en- 
tre les  Tesson  de  la  Guérinière,  plus 
tard  de  la  Mancellière  et  la  grande 
famille  des  Tesson  de  la  Roche-Tesson, 
puissants  barons  de  Normandie,  éteints 
dans  les  Paynel  qui  en  prirent  le  nom 
vers  le  commencement  du  xiii*  siècle, 
il  y  a  de  fortes  présomptions  d'une  ori- 
gine commune  par  la  similitude  des 
noms  et  des  armes  et  la  possession  de 
terres  assez  voisines  les  unes  des  au- 
tres, dans  le  diocèse  d'Avranches. 

Cette  communauté  présumés  d'une 
origine  identique,  M.  Alfred  de  Tesson 
ne  cherche  pas  à  rétablir,  et  il  donne 
comme  étrangères  Tune  à  Tautre  ces 


deux  familles,  jusqu'à  la  découverte 
de  nouveaux  documents  qui  fixent  d*  u  ne 
manière  certaine  la  véritable  origine 
des  Tesson  de  la  MancelUère,  aujour- 
d'hui seuls  représentés. 

Sous  chacun  des  douze  degrés  de  fi- 
liation donnés  dans  cette  intéressante 
monographie  de  la  paroisse  de  la  Man- 
cellière, nous  trouvons  de  précieux 
souvenirs  de  famille,  qui  rappellent 
non  seulement  les  faits  les  plus  sail- 
lants des  traditions  domestiques  de 
cette  maison,  mais  encore  des  notes 
aussi  curieuses  qu'instructives  sur  les 
familles  ses  alliées  Ou  ses  voisines  dans 
ce  coin  de  la  presqu'île  du  Gotentin, 
qui  formaient  la  société  élevée  et 
chrétienne  des  temps  déjà  loin  de 
nous. 

Cette  monographie  de  la  paroisse  de 
la  Mancellière  est  un  livre  des  plus 
suggestifs,  comme  on  dit  de  nos  jours  ^ 
nous  voudrions  qu'il  en  fut  écrit  un 
pareil  dans  chaque  famille  ;  il  ne  pour- 
rait que  contribuer  à  resserrer  des  liens 
et  à  maintenir  des  rapports  sociaux  que 
mille  causes  diverses  tendent  à  trou- 
bler et  à  dissoudre  pour  le  plus  grand 
dommage  des  citoyens  et  de  la  patrie. 

L.  R. 


VOGUÉ 
(Addition  au  Bulletin  dé  1892,  col.  489) 

Le  marquis  de  YogUé  a  de  son  se- 
cond mariage  deux  autres  fils  :  Robert, 
enseigne  de  vaisseau;  Adalbert,  reçu 
à  Saint-Cyr  en  1892. 

Paris,  le  28  février  1893. 


Le  Direcleur^éranl  :  L.  de  La  ROQUE 


Bergerie— Imprimerie  Générale  (V*  E.  MACRY). 


721 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


722 


TABLE  DES  MATIÈRES 


1   8  O  » 


Armoriai  de  la  Généralité  d'Orléans  (1696- 
1701)  d'après  les  manuscrits  de  la  Biblio- 
thèque nationale,  cabinet  des  titres  :  13, 75, 
141,  205,  269,  m,  475,  545,  603,  665. 

Catalogue  des  Généraux  français.  Connétables, 
Maréchaux  de  France,  Lieutenants-Géné- 
raux, Maréchaux  de  camp,  depuis  les  pre- 
miers temps  de  la  monarchie  jusqu'à  nos 
jours,  1,  65,  129,  193,  257,  321,  401,  465, 
533,  593,  667. 


Notices  généalogiques 
(Additions   et  Rectifications) 

Ambrugeac  (Arche  d')  et  de  Pessau,  en 
Guienne,  329. 

Arche  d'Ambnigeac  et  de  Pessau,  en  Guienne, 
3Î9. 

Bastide  (Martin  de  la),  79,  557. 

Beauchamps  en  Poitou,  Aunis,  Saintonge  et 
Angoumoîs,  149. 

Bégouén  (Le  Havre  et  Paris),  295,  305. 

Bigord  (Martin  du),  559. 

Bourdeille,  en  Périgord  et  Paris,  337. 

Brochard  de  La  Rochebrochard,  en  Poitou, 
^li. 

Caussade  (Gazenave  de  la),  en  Guienne,  275. 

Cazenave  de  la  Caussade,  en  Guienne,  275. 

Charbonnel,  en  Velay,  220,  281,  346. 

Cholet  (en  Guienne  et  Paris),  305,  424. 

Clanr,  en  Provence,  153. 

Conquéré  de  Monbrison,  en  Languedoc  et  Pa- 
ris. 288. 

Cordoux  (Marlenot  de),  84. 

Durey  de  Noinville  (en  Bourgogne  et  Lor- 
raine, 417,  436. 

TabU  d€t  Matièret,  —  Bull.  Herald.  1892, 


Filolie  (Martin  de  la),  559. 

Lamballerie  (Nicolas  de),  17. 

Lisleferme  (Nicolas  de),  17. 

Louvencourl,  553. 

Marcelius  (Martin  du  Tyrac  et  de),  557. 

Martenot  de  Cordoux,  84. 

Martin,  en  Périgord,  557. 

Martin  de  la  Bastide,  79,  557. 

Martin  du  Tyrac  et  de  Marcelius,  557. 

Martin  de  ia  Salle,  558. 

Martin  du  Bigord,  559. 

Martin  de  la  Filolie,  559. 

Mathieu  de  la  Redorte,  en  Languedoc  et  Pa- 
ris, 153. 

Monbrison  (Conquéré  de),  288. 

Mondenard,  en  Gascogne,  Angleterre,  44,  289. 

Montalerabert,  174,  251. 

Mornay  (du  Plessis),  289. 

Nicolas  du  Plantier,  en  Périgord,  22. 

Nicolas  de  Voiitron,  de  Lamballerie,  de  Lisle- 
ferme, en  Saintonge,  Aunis  et  Agenais,  17. 

Noinville  (Durey  de),  en  Bourgogne  et  Lor- 
raine, 417,  436. 

Pessau  (Arche  d'Ambrugeac  et  de),  en 
Guienne,  329. 

Plantier  (Nicolas  du),  22. 

Pontbriant  (en  Bretagne,  comtal  Venaissin), 
420. 

Redorte  (Mathieu  de  la),  en  Languedoc  et  Pa- 
ris, 153. 

Rochebrochard  (Brochard  de  la),  en  Poitou, 
211. 

Salle  (la),  en  Champagne,  590,  649,  671. 

Salle  (Marlin  de  la),  558. 

Tristan  (en  Orléanais),  424. 

Tyrac  (Martin  du)  et  de  Marcelius,  557. 

Vogué  (en  Vivarais,  Berry,  Paris),  483. 

Voutron  (Nicolas  de),  17. 


723 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


724 


Addition  de  Noms 

Baillardel  de  Lareinty-Tholozan^  23. 
Pomereu  d'AIigre,  24. 


Additions  et  Corrections 

BulL  1892,  col.  695,  ligne  9,  au  mariage  de 
M"*  Madeleine-Gabrielle  Saint-John  de  Grè- 
vecœur,  ajouter  :  fille  de  Robert  Saint-John 
de  Crèyecœur,  ancien  auditeur  au  Conseil 
d'EUt. 

BulL  de  1890,  col.  77i,  au  mariage  Glermont- 
Tonnerre  Thoury  et  Nicolaï,  ajouter  que 
M"«  de  Nicolaï  est  fille  d'Aymard-Louîs-Ma- 
rie-Gharles,  comte  de  Nicolaï,  marquis  de 
Nicolaï  et  de  la  marquise  née  Marthe  de 
Bonneval. 


Notes  d'Etat-Civil  nobiliaire 

Mariages  du  mois  de  janvier,  23. 

—  février^  85. 

—  mars,  155. 

—  avril,  227. 

—  mai,  289. 

—  juin,  353. 
~  juillet,  425. 

—  août,  491 . 

—  septembre,  561. 

—  octobre,  Gil. 

—  novembre-décembre,  679. 

Décès  du  mois  de  janvier,  29. 

—  février,  103. 
~~  mars,  159. 

—  avril,  235. 

—  mai,  301. 

—  juin,  379. 

—  juillet,  il7. 

—  août,  509. 

—  septembre,  561). 

—  octobre,  033. 

—  novembre  et  décembre,  701 . 


Variétés  et  Bibliographies 

Annuaire  de  la  noblesse  de  France  en  l8l>i, 
192. 

Bain  et  le  marquisat  de  la  Marzellière,  en 
Bretagne,  318,  395,  459. 

Bard  de  Gurley  (du),  notice  nécrologique,  JX3. 

Beauregard  (la  Gharte  de),  en  Périgord,  185, 
251. 

Blason  (Traité  élémentaire  du),  par  Alphonse 
La  bitte,  589. 

Budes  (les  dames).  Annales  de  la  maison  de 
retraite  de  Rennes,  par  le  comte  E.  de  Pa- 
lys,  63. 

Goupvent  des  Bois  (le  vice-amiral),  notice  né- 
crologique, 181. 

Dictionnaire  des  figures  héraldiques,  par  le 
comte  Théodore  de  Renesse,  585. 

Généalogies,  leur  utilité  domestique  et  sociale, 
par  M.  le  comte  Ernest  de  Gornulier,  126, 
184. 

Héron  de  Yillefosse,  notice  nécrologique,  52r>. 

Joanas  et  ses  seigneurs,  en  Yivarais,  par 
M.  Raymond  de  Gigord,  522. 

Luçay  (le  vicomte  de),  notice  nécrologique,  61. 

Ma  non  ville  et  ses  seigneurs,  par  M.  Henri  Le- 
febvre,  309. 

Maréchaux  de  Dauphiné  (les),  519. 

Marzellière  (marquisat  de  la),  en  Bretagne, 
318,  395,  459. 

Monographie  de  la  paroisse  de  la  Mancelliêre, 
dans  le  Gotentin,  par  M.  Alfred  de  Tesson, 
654,  715. 

Ordre  de  Malte,  Souvenirs  et  vestiges  subsis- 
tant encore  à  Paris,  par  M.  Léon  de  la 
Brière,  55. 

Plantade  (Allocution  prononcée  au  mariage  de 
M.  Pierre  de)  par  M.  le  chanoine  Gervais, 
vicaire  général,  124. 

Quintinie  (M"**  de  la),  notice  nécrologique,  0^. 

Référendaires  au  Sceau  de  France  (Suppres- 
sion par  voie  d'extinction  des),  256. 

Revue  historique  du  Vivarais,  dirigée  par 
M.  P.  d'Albigny,  652. 

Salle  (la  famille  du  bienheureux  de  la),  à 
Reims,  par  M.  Henri  Jadnrt,  590,  649. 

Slapfer  (Frédéric-Albert- Alexandre),  notice 
nécrologique,  318. 

Traversay  (le  général  marquis  de)^  notice  né- 
crologique, 121. 


7Î5 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


727 


INDEX  ALPHABÉTIQUE 


DES  MATIÈRES 


DES     NOMS     DE     PERSONNES     ET     DE     TERRES 


ConienuH  dan«  le  XI*  volame 


ET        ve        DE        LA        NOUVEI_ue        SÉRIE 


Les  noms  précédés  d'une  astérique  indiquent  des  renseignements  généalogiques  dans  Tune  des 

colonnes  chiffrées 


Aladie  d'Aydreii  (1*),  698. 

Abbaye  (l*).  13. 

Abergement,  407. 

Aboville,  iU. 

Abranlès,  449. 

Abrial,  566. 

Abzac,  38,  163,  344,  355,  445. 

Acerac.  329. 

Achaïe,  74,  267. 

Achéres,  200. 

Acquéria  (Robert  d'),  5(33. 

Adam,  67,  632. 

Adel,  67. 

Adeielme,  67. 

Adeiine,  495. 

•  Adhémar.  355,  357. 
Adhémar  de  Gazevielhe,  358. 
Adhémar  de  Monteii,  357. 
Adrien,  289. 

Adzémar,  358. 
Aerschot  de  Croï,  575. 

*  Agar  de  Maupas,  504. 
A;?er  des  Turenux,  505. 
Agassac  (Ponniers  d*),  360. 
Agneaux  (Sle-Marie  d*),  378. 
Agniel  de  Cheneielle,  432. 
*AgouU,5i,  155,  250. 


Agrain,  353. 

Agrain  (Pradier  d'),  226. 

Aignaii,  28. 

Aigrement,  572. 

Aiguës  de  la  Boissière  (des), 

331,332. 
Ailly,  72. 
Aisec,  104. 
Aisse,  333. 
Aix,  380. 
Alais,  325. 

Albanie  (Stuart  d'),  135. 
Albano,  573. 
Albéric,  67. 
Albert,  695. 
*  Albert  de  Luynes,  de  Che- 

vreuse,  de  Chaulnes.  694. 
Alberlas,  490. 
Aibon  de  Saint- André  et  de 

Fronsac,  593. 
Albont  de  Thouoiare,  272. 
Albrel,  133,  340,  476. 
Albret  d'Orval,  468. 
Aldéguier,  20. 

Aldobrandini  de  Sarsina,  169. 
Aleaurae,  67. 
Alegambe -  Auwerghem  (d*) , 

620. 
Aleman,  407. 


Aies,  22  i. 

Alesmi*,  634. 

Alcspéc,  43. 

Alexandry  d*Orengiani,  112. 

Aligre,  24,  418,  606,  613. 

Alisier,  695. 

Allan,  078. 

MIard,  123. 

Allemand  de  Chateauneuf,  304. 

Allon\ille,  481,577. 

Alluye,  136. 

Aloigny,  661. 

Alsace,  195. 

Alten  ou  Altenberg,  535. 

Amanieti  de  Ruât,  572. 

Aoibès,  333. 

Ambleville,  712. 

Amboise,  203.  469,  474,  532. 

Ambri court,  499. 

Affibrugeac  (Arche  d'),  329. 

Amelol  de  Ghaillou,  515. 

Aoiireville,  77. 

Amphernet,  718. 

Amplepuis,  467,  473. 

Ancel  ou  Anceau,  26 i. 

Ancelot  ou  Lancelot,  676. 

Anchald,  427. 

Anché(d'),  152. 

Ancienville,  604. 


728 


LE  BULLETIN  HBRALDIQUB  DB  PRANCB 


730 


Andelot,  532. 
Anderson-HastingB,  491. 

*  Andigné,  2U,  615. 
Andlau,  237. 
André  (d'),  299. 
Androl  de  Gnisse,  572. 
Anduze,  325. 
Anglade,  95. 

Anglade  (Prouzat  d'^,  335. 

Angles  (Langlumé  des),  510. 

Anglure,  G62. 

Angouléme,  73. 

An^ry,  610. 

Anisy  (du  Bois  de  Courval  d'), 

395.' 
Anjoin,  271. 
Annebaut,  537,  664. 
AnnenkofT,  491. 
Annouz,  630. 
Ansel  ou  Anseau  de  Garlande, 

196. 
Anselin,  196 
Anselme,  196,  250. 
Ansoy,  195. 
Anspach,  300. 
Anthouard  de  Vraincourt,  231. 

*  Antil  de  Ligonès,  581. 

*  Antoine  de  Taillas,  155. 
Antoing,  74,  202. 
Anton,  469. 

Apelle voisin,  344. 
Apremont,  609. 
Api,  250. 
Aquaviva,  542. 
Aquin,  304. 
Aquino,  299. 
Arainfls,  263,  538. 
Aramon,  440. 

*  Arbouie  (Veyny  d'),  503. 
Arboval,  427. 

Arc  (Jeanne  d'),  702. 
Arosur-Thil,  660. 
Arcenay,  579. 
Archd<^acon,  709. 

*  Arche  (d'),  364. 

Arche     d'Ambrugeac     et    de 

Pessan,  304,  329. 
Arche  d'Argadins,  335. 
Archiac,  343,  541,  625. 
Ardelay,  342. 
Ardenne,  195. 

*  Arenberg,  242, 489, 497, 544, 

575. 
Argadens  (la  Salle  d'),  331 . 
Argadins  (Arche  d'),  335. 
Argennes,  718. 
Argentan,  197,  200. 
Argi  ou  Argy  (d'),  668. 
Argilliers  (Froment  d')»  ^9* 
Argini  (Camus  d*),  501. 
Argnous^  16,  476. 
Argueil,  538. 


Arigny,  166. 

Arlempdes,  429. 

Armagnac,  132,  134,  378,  469, 

599. 
Armagnac  de  Termes,  469. 
Armand,  98. 
Armands  de  Mirmande  (des), 

565. 
Arnal,  109.  ^ 
Arnicourt,  678. 
Arquien,  604. 
Arras,  197. 
Arrighi  de  Casanova  de  Padoue, 

454. 
Arscheneisclies,  572. 
Arschot  de  Schoonhoven,  556. 
Arsent,  211. 

Arthaud  de  Bellevue,  448. 
Arthuys  de  Charnisay,  84, 99. 
Artigolle,  599. 
Artigues,  40. 
Artois,  71. 
Artois  d'Eu,  132. 

*  Artur  de  la  Villarmois,  385. 
Arvillars  (MiUiet  d'),  250. 
Ascoli  542. 

*  Asnières  de  la  Chateigneraye 
393. 

Ason,  667. 
Aspremont,  662. 
Assay  (Destutt  d'),  361 . 
Asselin  de  Crèvecœur,  425. 
Astier,  20,  567. 

*  Astorg,  706. 
Athènes  (duc  d'),  74. 
Athilda,  337. 
Atripalda,  171. 
Âubenas,  488. 
Aube rj on,  430. 
Aubert  de  Boumois,  307. 
Aubert  de  Marquivilliers,  554. 

*  Aubert  de  Résie,  98. 

*  Aubert  de  Vincelles,  507. 
Aubery  de  Vatlan,  273. 
Aubelerre,  344-45. 
Aubignan,  450, 
Aubigny-sur-Nerre,  529. 
Aubijoux,  470,  532. 
Atibilly,  676. 

Aubilly  (Leieu  d'),  368. 

Aubonne,  407. 

Aubonne  (Marguier  d'),  571. 

Aubry,  509. 

Aubry  de  Dammartin,  197. 

Aubry  le  Panthou,  31. 

Audeneham,  265,  268,  323. 

Audiffredy,  114. 

Audiffret,  697. 

AudifTret-Pasquier,  105. 

Audreham,  539. 

Audry,  675. 

Auerstaedt,  638. 


Auesperg,  635. 

AufTray,  567. 

Auge,  696 . 

Auger,  674. 

Augerans  (Vandelin  d'),  367. 

Aulcerre  ou  Auxerre,  403. 

Aulnay,  498. 

Aunay,  270. 

Aunoux,  499. 

Aura  in,  660. 

Auray  de  Saint-Pois,  90. 

Aure,  598. 

Auriac,  140. 

Auriac  (Lafaye),  557. 

Autels  (Cormier  des),  5-i5. 

Auteuil,  475,  581. 

Auteuil  (Combault  d*),  580. 

Authie^  53. 

Autriche  (Elisabeth  d'),  663. 

Autry,  258-59. 

Auvergne,  326. 

Auvergne  (Bourbon),  136. 

Auvricher,  203. 

Aux,  425. 

Auxy,  473. 

Auzac  (d'),  631. 

Auzances,  405. 

Auzay,  213,  215. 

Avalon,  401. 

Avalos.  474. 

Avaray,  244,  299. 

Avaugour,  409. 

Avène,  98. 

Averhoult,  293. 

Avesgo  de  Coulonges,  556. 

Avesnecourt,  268. 

Aviau  de  Piolanl,  689. 

Avice  de  Montgon,  508. 

Avoir,  405. 

*  Avout  ou  Davout,  638. 
Avout  d'Auérslœdt,  441. 
Avrange  du  Kermont,  220, 641. 
Aydie,  476,  534. 

Aydren  (Abadie  d'),  698. 
Ayes,  405. 
Aygny,  678. 
Avmar  d'Alby,  569. 

*  "  Aymar    de    Château  renard, 

162, 568,  686;  de  Sainte-Ca- 
therine, 570. 

*  Aymé  de  la  Chevrelière,  298. 
Aymon  de  Montépin,  440. 
Aynac  (Turenne  d'),  384. 
Azay,  659. 

Azémar,  Adzémar  et  Adhéinar, 

355.  357,  358. 
Azinières,  560. 


Babinet,  505. 
Bachelier,  677. 


731 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


733 


*  Bacourl  (Fourier  de),  92. 

Baglan,  668. 

Bagneux,  101,513. 

Bagneux  (Frolier  de),  297. 

Bagny,  389. 

Baigneaux,  77,  411. 

Baignols,  595. 

BaUIardel  de  Lareinty,  23. 

Baillarger,  695. 

Baillencourt,  637. 

Baiilet  de  la  Brousse,  458. 

Bailleul,441. 

Bailleux,  572. 

'  Bailloud  de  Masdary,  23. 

Bailly  de  la  Falaise  de  la  Cou- 
draye,  650. 

Bain,  318.  395,  i59. 

Balathior-Laotage,  582. 

Balbiano,  603. 

Balivière  (le  Cornu  de),  il9. 
Balleroy  (la  Cour  de),  46,  556. 

Balorre  (Imbert  de\  440,  580. 

BanimeTille  (Joly  ae),440. 

Bancarel,  53. 

Bancel.  572. 

Bandeville,  473. 

Bannelières,  571. 

Banville,  48. 

Bar,  68,  136. 

Bar  de  Marie,  472. 

Baraigne  ou  Yaraigne,  240. 

Barante,  619. 

Barbançois,  577. 

Barbançon,  204, 271,  276,  544. 

Barbé-Marbois,  171. 

Barberey,  102. 

Barbeuse,  204. 

*  Barbeyrac  de  Saint- Maurice, 

151,509. 
Barbezieres,  152. 
Barbou,  143. 
Barcelone,  242. 
•BarddeCurley,  183. 
Bardies-Monlfa,  85. 
Bardonenche,  564. 
Bareau,  477. 
Barenne  ou  la  Barrère  (la) 

375. 
Barenlin»  610. 
Baret  de  Rouvray,  308,  374. 
Barillon,  213,  516. 
Baritault,  336. 
Barnéc,  601 . 

Baroncelli  de  Javon,  706. 
Barrail  (du  Puy  du),  657. 
Barre  de  Belleville  (la),  548. 
Barre  de  Danne  (la),  87. 
Barre  de  NanteuU  (la),  103. 
Barres  (des),  263. 
Barrière  (la),  17. 
Barrousse,  598. 
Barruel,  36,  52. 


^Barruei  de  Bavas  Saint-Pons, 

564. 
Barry,  636. 

Barthe  de  Thermes  (la),  598. 
Barthélémy  d'Haslel,  519, 661. 
Barthélémy  (Sauvaire  de),  435. 
Bas  de  Givangy  (Le),  91 . 
Baserne,  iOI. 
Basoches,  401. 
Basset  de  la  Pape,  112. 
Basseville,  605. 
Bassoropierre,  117. 
Bastard,  518. 
Bastard  d'Estang,  34. 

*  Bastard    Saint-Denis,    355, 
683. 

Baslide  (la),  22,  154,  429. 
Bastide  (Martin  de  la),  79,  440, 

557. 
Bâtard,  274. 
Batarnay,  662. 
Balie-sur-Cerdon  (la),  643. 

*  Batz,  42,  155. 
Baudéon  de  Sansot,  633. 
Baudenet  d'Aunoux,  499. 
Baudi  de  Vesme,  87. 
Baudicour,  617. 

Baudon  de  Mauny,  355,  497. 
Baudran  de  la  Hérisse,  324. 
Baudricourt,  473. 
Baudricourt  de  Vignory,  473. 
Baudry,  141,  285. 
Baudry  on  Balderic,  67. 
Baudry  d'Asson,  698. 
Baudry  (Lafaye),  557. 
Bauflremont^  8. 
Baugé,  70,  471. 
Baume  (la),  407. 
Baume-Montrevel,    (la),    536, 

661. 
Baume  (Rocher  de  la),  490. 
Baussan,  480. 
Baussancourt,  578. 
Baux,  136. 

Baux  de  Sainte-Frique,  210. 
Bavas  (Barruel  de),  564. 
Bayard,  79. 
Bayle  (du),  222. 
Bayon,  413,  561. 
Béa  m,  454. 
Beauçay,  201. 
Beaucé,  131,  325. 
Beauchaine  (Isle  de),  307. 
Beau  champs,  149. 
Beauchéne,  711,  602. 
Beauchesne  (Isle  de),  307. 

*  Beauchet-Filleau,  611. 
Beaudiné,  167. 
Beaudouin,  414. 
Beaudrap,  301. 

*  Beaudreuil,  229,  230. 

*  Peaufort  (Jay  de),  195,  325, 


475,  561,  709. 
Beaufort-Alais,  326. 
Beaufert  (Lescarbotte  de),  230. 
Beauffort,  117,  309. 
Beaufranchet  la  Chapelle,  309. 
Beaujeu,  69,  70,  71,  201,  266, 

267,  270,  467,  473. 
Beaulieu,  143,  167,412,468. 
Beaumanoir,  132. 
Beauraanoir  (de  Langle),  446. 
Beaumarchais,  458,507. 
Beaumez,  132. 
Beaumont,  67,  152,  198,    199, 

204,  345. 
Beaumont  le  Roger,  529. 
Beaumoiit  le  Déramé,  262. 

*  Beaumont  (Elie  de),  690. 
Beaunay,  297, 

*  Bcaupoil   de    Saint-Aulaire, 
345,  387,  514,  518,  625. 

Beaupré  en  la  Marche,  466. 
Beaupréau,  361,  536. 
Beaurecueil,  362. 
Beauregard,  405,  458,  615. 
Beauregard  (Costa  de),  361. 
Beauregard  (Guerry  de),  215. 
Beauregard  (Charte  de),  185, 

251. 
Beauseinblant,  50. 
Beauserablant(Sibeud  de),  490. 
Beauvais,  274,  415. 
Beauval,  266. 
Beauvau,  394. 
Beauvaulx,  273. 
Beauvoir,  136,  401,437,568. 
Beauvoir  (Versors),  547. 
Beauvoir  Grimoard  du  Roure, 

515. 
Beauvoir-sur-Mer,  131. 
Bec-Crespin,  203. 
Bf^chet,  686. 
Bécourt,  539. 
Becquey,  617,  619,  695. 
Beget,  223,  224. 

*  Bégouên,  295,  305,  424. 
Beine  (Graillet  de),  432. 
Belassise,  669. 
Belcaire,  408. 
Belcastel,  353. 

Belesta  ou  Bélestat,  18,  240. 
Belfradelli,  664. 
BelhommedeFranqueviile,  713 

Belin,  630. 
Bellade,  634. 
Ballandes  (des),  548. 
Bellay  (du),  39,  470. 
Bellebat,  19. 
Bellefonds,  12. 
Bellegarde,  450,1598,599. 
Belle-Maison  (Torrec  de),  508. 
Bellenger,  214. 
Bellengreville,  696. 


734 


LE  BULLETIN  HBRALDIQUE  DE  FRANGE 


736 


Belles,  76. 
BetleYal,  500. 
Belleville,  131,  596. 
Belleville  (Harpedane  de),  217, 

302,  336,  470. 
Belleville  (Clisson  de),  303. 
Belleville  (la  Barre  de),  548. 
Belleyrne,  118. 
Bellier  du  Cliesnay,  76. 
Bellière  (la),  537. 
Bellisle  (Pépin  de),  301 . 

*  Belloc  de  Chamooranl,  380. 
Bellotte,  676. 

Bellou,  260. 
Belloy,  4U,  500. 
Bellune,  440. 
Belmont-Briançon,  45. 
Belot,  143,  144 
Belsier  (Le),  274. 
Benaon,  73. 
Benardière  (la),  209. 
Bénavent  (Rodez  de),  517. 
Beranger,  234,  489. 
Bérard,  145,  612. 
Béraudière  de  l'Islebouet  (la), 

580. 
Berchem  (Ranst  de),  294. 

*  Berckheim  ou  Bergeim,  236, 
237,  448. 

Bérenger,  45, 242. 

Bérenger  de  Galadon,  163, 

Bérenger  du  Gua,  140. 

Berger,  609. 

Bergerie  (la),  458,  609. 

Berges,  514. 

Bergues  Saint-Vinox,  539. 

Bermondet  de  Gromiéres,  38. 

Bermunde,  484. 

"  Bernage  (Marly  de),  621. 

Bernard,  143,  275,  479,  645. 

*  Bernard  de  Gourville,  de  la 
Ferté-Bernard,  la  Gatinais, 
la  Roche,  la  Frégeoliére,  la 
Fosse,  la  Barre  de  Danne, 
de  Gautret,  86,  87,  440. 

Bernard  de  Lauzière,  503. 

Bernard  de  Montbrison,  157. 

Bernard  de  Yertaure,  430. 

Bernardières  (les),  150,  345. 

Bemeval,  265. 

Bernicot,  48. 

Bernier,  275. 

Bemis,  161. 

Bemoude  Rochetaillée  deNan- 

Us,  356. 
Bernoville  (Hennet  de),  231. 
Berruier,  667. 
Berry,  132, 134. 
Bert,  172. 
Beriaut,  545. 
Berthelin  de  Montbrun,  21  i, 

216. 


Berthemy,  159. 
Bei'thier,510,  514. 
Berthierde  Graudry,  551. 
Berthoult,  291. 
Bertier,  700. 

*  Bertier  de  Sauvigny,  700. 
Bertilinîère  (la),  548. 
Berlin,  361. 

Berlin  du  Rocheret,  677. 
Bertone  de  Sambuy,  444. 
Bertonne,  203. 
Bertrand  de  Briquebec,  263. 
Bertrand  de  Rivière,  494. 
Bérulle,  283,  377,  378. 
Berziau,  142. 
Bès  de  Berc,  641 . 
Bescot,  555. 
Besnard,  272. 
Besses,  571. 
Besset,  223. 

*  Besset  (Palluat  de),  355. 
Bessière,  579. 

Bélhisy,  556. 
Béthune,  359. 
Béthune-Hesdigneul,  360. 
Bets  (du),  222. 
Beugnon,  212. 

*  Beugnot,  168. 
Beussingue,  681. 
Beuvrande,  668. 
Beuvrier,  411. 
Bevilaqua,  536. 

Beynaguel  de  Pennaulier,  164. 

Bienassis,  544. 

Biencourt,  105,389,631. 

Biez  (du),  538. 

Biez  d'Escoûelles  (du),  538. 

Bignicourt  de  Bussy,  677. 

Bignon,  14. 

Bigord  (Martin  du),  559. 

*  Bigot  de  Morogues,  443. 
Bigot  de  Saint-Quentin,  40. 
Bitliers  (le  Bourg  de),  301. 

*  BillinR,  246. 
Biily,  391. 
Bimard,  155,  565. 
Bintinaye  (la),  100. 
Bionville,  516. 
Birague,  206,  207,  603. 
Biré,  97. 

Biron,  7,  345. 
Bisaccia,  444. 

*  Bizemont,  100,  120,  377. 
Blache  (Falcoz  de  la),  293. 
Blackenere,  468. 

Blain  de  Marcel  du  Poèt,  490. 
Blainville,  324. 
Biaise,  473. 
Blaize,  439. 
Blanc,  32,  287. 

*  Blanc  de  Manville,  231. 
Blanc  de  Mauvesin  (le),  633. 


*  Blanchard  du  Roxel,  699. 
Blanchardière  (la),  100. 

*  Blancharl  de  la  Buharaye,  99. 
Blanchand,  103. 
Blanchefort,  140. 
Blanchefort  de  Bonne  de  Cré- 

quy,   duc  de   Lesdiguières, 

140,664. 
Blanchel,  144. 
Blancourl,  553-54. 
Blangy(Le  Viconle  de),  377. 
Blazon,  410. 
Blé  (du),  419. 
Blenghes,  681. 
Blerzy,  119. 
Bleschamp,  32,  365. 
Blesme,  368. 
Bligny  d'Ivry,  iH, 
Blions,  156. 
Bloc,  48  i. 

*  Blocqueville  (Goulibœuf  de), 
638,  639. 

Blois  de  Limoges,  409. 

Blois,  68,  265. 

Blomac,  41. 

Blosset,  538. 

Blosseville,  202. 

Blolais  (la),  698. 

Blou,  436. 

Bobe,  482. 

Bobet,  98. 

Bocher,  447. 

Bochereau,  209. 

Bodin,  141,  142. 

Bodin  de  Boisrenard,  374,  494. 

*  Bodin    de   Galemberl,   159, 
494. 

Bodino,  668. 

Boeil  de  Goarraze,  83,  84. 

Bœufs,  121. 

Bogne,  552. 

Bohain,  133,  136. 

Bohrer   de   Kreusnach,    493, 

555. 
Boigne,  162. 
Bois  (du),  477,  595,  603. 
Boisayrault(Fournier  de),  43l>. 

*  Bois   de  Gourval  et  d'Anisv 
(du),  395. 

Bois  d'Oingl,  619. 
Boische  (la),  234. 
Boisclair,  412. 
Boiscommun,  211. 
Boisdenemets,  437,  702. 
Boisdulier  (Gardin  du),  369. 
Boisgelin,  156,  159,  438. 
Boisguéhenneuc,  119, 170. 
Boisguéret,  141.  271. 
Bois-le- Doux,  678. 
Boislaurier,  500. 
Boisibout,  272. 
Boisné,  325. 


737 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


739 


Bois-Mallesherbes  (du),  199. 

Bois-Marlines.  141. 

Bojsinenart,  470. 

Buisoay,  48. 

Boisrenard,  374. 

Bois-Regnard,  141. 

Boisrouvray,  561 . 

Boissard,  219. 

Boissé,  271. 

Boissec,  405. 

Boissière  (Aiguës  de  la),  331, 

332. 
Boissière  (Doudinot  de  la),  279. 
Boissy,  77,  659. 
Boislouzet,  62  i.     . 
Boistron,  31. 
BoisTJlliers,  272,  274. 
Bolbonne,  323. 
Bornez,  324. 

Bompart  (Gasselin  de),  452. 
Bomy,  632. 
Bonal,  567. 
Bonald,  286,  509. 

*  Bonaparte,  32,  365. 
Bonfils,  52. 

*BoDin    de    la  Bonninière  de 

Beaumont,  158,  219,  386. 
Bongard  dr  Yilledard.  504. 
Bonnassiès,  685. 
Bonnault  de  Bouet,  433. 

*  BoDuanlt-Sauldres,  433. 
Bonne  de  Lesdiguières,  139. 
Bonneau,  551. 

Bonneau  de  Beauregard,  690. 
*Bonnechose,  157,288. 
Bonnetlière  (la),  439. 

*  Bonneval,  238,  382. 
Bonneville,  418. 
Bonnières  de  Wierre,  690. 
Bonniéres  de  Souastre,  405. 
Bonninière  de  Beau  mon  l  (la), 

158,  219,  386. 
Bonniot,  428. 
Bonnot,  273. 
Bonvoust  de  Prulay,  418. 
Borch,  434. 
Borde  (la),  85. 
Bordelia,  337. 

*  Bordères-Seillière,  437. 
Bordes,  423,  602. 
Bordes  (des),  475. 

Borel  de  Brétizel,  370, 

Borgne  (le),  16. 

Borgne  de  CoêtÎTy  (le),  393. 

Bonnette,  212. 

Borne  (la),  305. 

Bornier,  495. 

BorroB  de  Gamanson,  558. 

Borzelle,  471. 

Bos(du),22,  201. 

Bos  de  Radepont  (du),  106. 

Boscal  de  Réals-Momac,  117. 


Bosquat,  23. 

Bosredon,  372. 

Bossis,  536. 

Bossorejlle,  85. 

Bot  (du),  100. 

*Bolmiliau,  ou  Botmillau,  116, 

685. 
Boubers  (Laurislon)  371. 
Boucan,  471. 
Boucan  (Stuart  de)  135. 
Bouchage  ÇGralet  du),  494. 
Bouchage  (Batarnny  du)  662. 
Bouchard  de  Kerbouchard,296. 
Boucher- Desnoyers,  514,  518. 
Bouchereau    de  Saint-George, 

277. 
Boucheron  de  LécheroUes,  160. 
Bouchet  (du),  429,659. 
Bouchet  des  Autels  Saint-Eloy 

(du),  477. 
Bouchet  de  Sourches  de  Tour« 

zel(du),  117,488. 
Boucicaut  (le  Meingre),   321, 

325,  327. 
Boudin  de  Tromelin,  116. 
Bouëxic  (du),  432. 
Bouiaers,  7. 
Bouglainval,  413. 
Bougne,  94. 
Bougué,  551. 
Bougueraine  (la),  1 49. 
Bouhier,  17. 

*  Bouhier  de  rÉcluse,  457. 
Bouhier  de  Yersailleux,  488. 
Bouille,   111,  306,    616,  700, 

710. 
Bouillon,  534,  535,  543,  634. 
Boûin-Dessus,  416. 
Boulais  Ha),  669. 

*  Boulard  de  Gatellier,  52,  432. 
Boulay,  550. 

Boulaye  (la),  544. 
Boulernes,  303. 
Boulieu,  571. 


Boulinière(la),  177. 
)ulle 
480. 


Boulleur 


n. 


76,    413,   414, 


Boulogne,  197. 

Boumeuf,  669. 

Boumois  (Aubert  de),  307. 

Bounaudie,  559. 

Bouquet  de  la  Grye,  373. 

Bouquier,  684. 

Bourbon,  74,  388,  469,  595. 

Bourbon-Busset,  346, 376. 

Bourbon-Lignières,  389. 

Bourbon-Montpensier,  543. 

Bourbon-Vendôme,  394. 

Bourbon  (conntHable  de),  136. 

Bourbonnais,  136. 

Bourbourg,  136. 

Bourcier  de  Monthureux,  556. 


Bourdeaux,  401. 

*  Bourdeiile,  117,337,376. 
Bourdeille  de  la  Tour-Blanche, 

405. 
Bourdillon,  602. 
Bourdinière  -  les  -  Saint  -  Loup 

(la),  77. 
Bourdon,  631. 

Bourdon  de  la  Grosnière,  240. 
Bourdon-Despl anches^  239. 

*  Bourdon  de  Vatry^  239. 
Bourdonnaye  (la),  289,  i)87. 

*  Bourdonnaye  de  Lire  (la),  390. 
Bourg  (le),  480,  680. 
BourgdeBilliers(ie),  301. 
Bourg  (du),  687. 

Bourg  Saint-Pierre  (du),  476. 
Bourg  (Varaigne  du),  239. 
Bourges  de  Maillot  de  Rahon, 

570. 
Bourgneur,  504. 

*  Bourgnon  de  Layre,  504.    • 
Bourgnon  du  Bouillon,  505. 
Bourgogne,  136. 
Bourgogne-Chalon,  202,  262. 
Bourgogne- Viennois,  69. 
Bourgoing,  230,  438. 
Bourguignon,  289. 
Bourguinière,  77. 

Bourke,  52. 

Bournel,  197,  267. 

Bournel-Laval,  35. 

Bournon ville  (Laniet  de),  581. 

Bournoville  (Moret  de),  381. 

Boursay,  548. 

Bousquet  d'Argence  (du),  151. 

Boussac,  408,  409. 

Boussairolle^,  563.' 

Boutaric^  579. 

*  Bouteville,  567. 

*  Bouthillier-Ghavîgny,  et   de 
Savigny,  238,  297. 

Bouthillon  de  la  Serve,  637. 
Boutillier,  271,275. 
Bouvery,  96,  621 . 
Bouvier  de  Gachard,  572. 
Bouvier  de  Montmeyran,  109. 

*  Bouys  de  Pravier  (du^,  616. 
Bouzier  d'Ëstouilly,  554. 
Boyé.  209. 

Boyer,  545. 

Boyer    de     Fonscolombe    de 

Meyronnet    de    Saint-Marc^ 

490. 
Boyer  de  Montaigut,  683. 
Boys,  83. 
Brabant,  708. 

*  Brachet,  233,  469. 
Brachet  de  Flor^ssac,  234. 
Brack,  215. 

*  Bracorens  de  Savoiroux,  111. 
Braine,  535,  543,  544. 


740 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


742 


Brame,  504,  506. 
Brancas  rVillars),  387. 
Brancas  de  Géreste,  388. 
Branda,  333. 
Branges,  7iO. 
Braniosme,  338. 

*  Braquillanges,  26. 
Bras-de-Fer,  699. 
BrauU,  607. 
Braussée,  322. 
Bray,  377. 

Braye-aar-Somme,  259. 
Brèche  (la),  671. 
Breil,  230. 

*Breil  de  Pontbriand  (du),  179, 

366,  420,  699. 
Breil  de  Raix  (du),  420. 
Breil    de    Viliemanouel    (du), 

421. 
Brelliére  (la),  548. 
Bremond  d'Ars,  631. 

*  Bremond  d'Ars  du  Masgelier, 
38. 

Brémond  (du  Puy  de),  557. 

Brenac,  340. 

Brennes,  198. 

Bretagne  de  Penihiè?re»  325, 

409. 
Bret  (Le),  504. 
Bretenoux,  467. 
Breteuil,  68,  259,  266. 
Brétinière  (la),  322. 
Brétisel  (Borel  de),  370. 
Breton  (Le),  667. 
Bretonnerie  (la),  20S. 
Bretonnière  (la),  152-53. 

*  Brettes-Thunn,  440. 
Breuil,  273. 
Breuil(du),  151. 

*  Breuil  (Patris  de),  623. 
Breuil  (Le  Noir  du),  249. 
Breuil-Hélion  de  la  Guéron- 

niëre  (du),  174. 
Breuildoré,  322. 
Breuil-Sarragand,  151. 
Breuil  de  Théon  de  Château. 

bardon  (du),  307. 
Breuil  (au  Hamel  de),  501 . 
Breuil  (Pomyers  du),  360. 
Breuilhac,  152. 
Breuillon,  703. 
Breul  (du),  644. 
Breuvery,  368. 
Brèves,  55 f. 
Bréié,  222,  543. 
Bri,611. 

Briançonnois,  469. 
Briatte,  90,  180,  433. 
Briasse  (la),  150. 
*Bridieu,  218,296,700,  702. 
firidoux  de  Plealin,  638. 
Brie,  666. 


Brie-Gomte-Robert,  542. 

Brienen,  243. 

Brienne,  70,  72,  73,  74,  135, 

130,  203,  662. 

Brienne-£u,  261. 

Brière,  42. 

Briguais,  74. 

Brillet  de  Gandé,  366. 

Brimeux,  499. 

Briosne,  204. 

Briot  de  la  Grochais,  99, 

Briouze,  259. 

Briquebec,  263. 

Brissac,  179. 

Brissonnet,  678. 

Brivazac,  631. 

Brizay,  608. 

Broc,  433. 

Brocaa  de  la  Nauze,  661 . 

Brochard  de  la  Rochebrochard, 
211. 

Broglie,  292,  345,  391. 
Broissia,  645. 
Bronac,  223. 
Brookland-Symons,  115. 
Broon,  1 31 ,  601 . 

*  Brossard,  353. 
Brosse,  408. 
Brosse  (la),  207,  552. 
Brosse-Teniou  (la),  273. 
BroBseron  (du),  477. 
Brosses,  689. 
Brousse,  507. 
Brousse  (la),  367. 
Bruc,  685. 

Bruez,  479. 
Bruges,  259,  268. 
Bruges  de  la  Grutuse,  532. 
Brugière  de  Barante,  619. 
Bruguiére  (Merle  de  la),  379. 
Braillez,  468, 
Brûlé  de  Lacroix,  623. 
Brûlerie  (la),  206,  208. 
Brun,  274.  571. 
Brun  du  Peschin,  406. 
Brun  (le),  70. 

*  Brun  de  Neuville  (Le),  52. 
Brunet,  155,  417. 

Brunet  de  Montreuil,  218. 
Brunier,  144. 
Brunier  de  Larnage,  304. 
Brunissant  du  Bignon  ou  Beu- 

gnon,  212. 
Brutelette.«,  431. 
Brûus  d'Hollebecque,  433. 
Bruyères-le-Chastel,  267. 

*  Bruys    des    Gardes   et   de 
Gharly,  501.566. 

Bryas,  296,  298,  489. 
Buat  (du),  698. 

Bûchez  (Bûcher)  de  Ghauvigné 
310. 


Bucy,  499. 

Budan  de  Russe,  219. 

Budes,  63. 

Budes  de  Guébriant,  297,  417. 

Budos,  138. 

Bueil,  203,  323,  324. 

Bueil  de  Sancerre,  469. 

Bugis,  610. 

Buharaisou  Buharaye(la),  100. 

Buisson  (du),  201. 

Buissy  d'Yvrenebeux,  431. 

Bullon,  608. 

Burchard,  66. 

Burcourt,  673. 

Burgos,  130. 

Burton,  686. 

Biisancy,  201. 

Bussac,  151. 

Busserolles,  216. 

Butel,  80.  141. 

Buxy,  473. 


Gabassole,  450. 

Gabriëres  TRoureirié  de),  251. 

Cabrol  de  Hontarnattd,  il . 

*  Gacqueray,  300. 
Gacqueray  de  Vaimenier,  301. 
Gadenet,  695. 

Gaderousse  (Gramont  de),  37  t. 

*  Gadier  de  Yeauce,  371,  372. 

*  Gadolle,  490,  563. 
GadoUe  de  Durfort,  562. 
Gadore,  116. 

Gadou,  685. 
Gadrès,  54. 
Çagarriga,  97. 
Gagny,  48. 
Gahu,  546. 
Cahuiac,  380. 
Gahuzac  de  Gaux,  171. 
Caignard  de  Saulcy,  246. 
Gaillé,  108. 

*  Gailleboi  de  la    Salle,   446, 
631. 

Gailleteau   de  la   Cbapelloîre, 

504. 
Gaille? me,  204. 
Galabriëre  (ia}>  76, 414. 
Galemart  de  Genaitoox,  617. 
Gallaghan,  170. 
Galletot,  265. 
Galon,  158,  497. 
Galluaud,  431. 
Galonné,  500. 
Galonné  d'Avesne,  87. 
Galuire,  432. 
Galvet,  491,555. 
Galvière,  581. 
Galvy,  206. 
^  Cunartt,  564. 


743 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


745 


*  i"*. 


«  1^. 


Cambacèrès,  639. 
Cambo,  334. 
Cainl)our,  537. 
(.ampagne,  554. 

*  Campeau  (Rémy  de),  498. 
Carnpello,  33. 

*  Camus  du  Martroy,  1 16,  441. 
Camus  de  la  Guibourgcre,  de 
Pontcarré  et  d'Argini,  500. 
Camusat  de  Riancey,  102. 

Caraver,  503. 
Canaples,  140,  267. 
Cancon  (Verdun  de),  573. 

*  Candolle,  503. 
Canino,  32,  365. 
Cannailles  (Canailles),  416. 
CaDtacuzèney5tO. 
Cantenac,  684. 

Cany,  204. 
Canzillon,  561. 
Capendu,  408. 
Caraman,  454. 
Caranian-Chimay  (Riquet  de), 

235,  243. 
Carayon-Lalour,  41. 
Carbonnel  de  Canisy,  30. 
Carbonnier,  680. 
'  Cardenal  (Grenier  de),  681. 
'Cardevac  d'Havrincourt,  121, 

232,  233. 
Careaux,  552. 
Carfadet,  476. 
CarDaTalet(Orné),  438» 
Carné,  587. 
Carné-Carnavalet,     119,    438, 

439. 

*  Camé-Marcein,  118,170. 
Carné-Trécesson,  119. 
Carnin,  713. 

*  Caron  de  Beaumarchais,  507. 
Carouges,  537, 538. 
Carpentier     ou     Charpentier, 

673. 
Carracciolo,  542. 
Carriaciolo  Ginetti,  171. 
Cars  (Pérusse  des),  178,  345. 
Cartier,  75. 
Casarano,  299. 
Casaubon,  469. 
Casevielhe  (Adhémar  de),  357. 

*  Casimir-Périer,  448. 
Casoli,  299. 
Cassaigne  (la),  559. 
Cassaigne  ae  Beaufort,  165. 
'  Cassin  de  Rainlis,  435. 
Cassin  de  la  Loge,  436. 
Caste  la  rca,  474. 
Caslellane,  34,  357,  688. 
Castellane-Majasire,  514. 
Castelmore  de  Fondeville,  496. 
Castelnau,  467,  595. 
Castelnau-d'Auros,  684. 


*  Castelnau  d*Essenau1t,  683. 
Castelnau-Tursan,  084. 
Castille  dit  d*£spagne,  73. 
Castille  (Froment  de),  449. 
Gaslillon,  541.  662. 

*  Castillon    de     Saint- Victor, 
510. 

*  Gaton  de  Thalas.  51. 
Gaulaincourt  de  Vicence,  580. 
Gaumont,  345,  467,  595. 
Gaunelaye  (la),  367. 
Gaupenne,  633. 

Gaupenne  d'Aspremonl,  104. 
Gauria,  535. 

Gaussade  (Gazenave  de  la),  275. 
Gaux  (Roger  de  Gahuzac  de), 

171. 
Gave  (la),  18. 

Gavelier  de  Maucomble,  635. 
Gaverot,  350. 
Gayeu,  175. 

Gayllet  ou  Gaillet,  549. 
Gayre,  161. 
Gaze,  305,  701. 
Gaze,  (la,)  507* 
Gazenave  de  la  Barenne,  275. 
Gazenave  de  la  Gaussade,  275. 
Gazenave  de  Montpeyroux,  275. 
Gazes,  22. 
Gecchi,  32. 
Genan,  484. 
Gercey,  417. 
Gerda  (la),  74. 
Gère,  540. 
Gérisy,  201,414. 
Gernaux,  279. 
Gernoy,  258. 
Gervoles,  265. 

Chabannes,  345,  598,637,662. 
Ghabannes  ou  Ghabanées,  531. 

*  Ghabannes  la  Palice,  122, 232, 

531. 

*  Ghabannes  du  Verger,  345, 
346,  376. 

Ghabans,  345,  687. 
Ghabenat,  372. 

*  Chabot,  8,  203,  625,  698. 
Chabot  de  Potonnier,  613. 

*  Ghabol-Tourrelle,  625. 
Ghabre,  369. 

Ghabrillan,  50,  251,291,645. 
tlhabrol-Toumoelle,  444. 
Ghadenéde    (Sabatier   de   la)^ 

449. 
Ghadeuil,  423. 
*Chadois,681. 
Ghni^neau  (du).  698. 
Ghaillon  de  Jonville,  372. 
Ghaillou  (Amelot  de),  515. 
Ghailly,  417,  442. 
Chaise  (la),  143,  364,  367. 
^  Ghaix  (|e  (javarenne,  640. 


Chalandray,  405. 
Ghalé,  612. 
Chaleranges,  199. 
Ghaline,  418. 
Challes,  414. 
Ghallo-Saint-Mard,  44. 
Ghalon,  73,  267,  407. 
Chalons-Orange,  378. 
Ghalumiau,  210. 
Ghalus,  711. 

*  Ghalvet  de  Rochemonteix,  1 60. 
Ghambarlhac(Truchet  de),  488. 
Ghambeaudoin,  41. 
Chambéret,  560. 
Ghambley,  473. 
Ghambly,  199,  270,  324. 
Ghambon,  222,  674. 
Ghambon  (le),  571. 
Ghambon  Tdu),  223. 
Ghambon  de  la  Groze,  277. 
Ghambonas,  582. 
Ghambonas  d'Abrijon,  572. 
Ghamborant  de  la   Glavière, 

381. 
Ghamborant  de  Pérlssat,  381. 
Ghamborant  (Belloc  de),  380. 
Ghambost,  176. 
Chambre  (la),  378. 
Ghambrun,  495,  577. 

*  Ghamisso,  247. 
Ghamodes,  18. 
Champagne,  324. 
Ghampagne-Bouzeyy  101,  178. 

*  Ghampagny,  116. 
Champdeniers,  214. 
Champdivers,  303. 
*Ghampeaux,  164. 
Ghampeaux  de  la  Boulaye,  159, 

164. 
Ghampestières,  406. 
Ghampflenry,  152. 
Ghampignelles,  202,  262. 
Ghampigny,  143. 
Ghamplite,  406,  644. 
Champlivault,  391. 
Ghamprouet,  446. 
Champs  (des),  22. 
Champs  de  Saint-Léger,  217. 
Champs  de  Mazais  (des),  583. 
Champs  de  la  Varenne  (des), 

251. 
Champsimon,  551. 
Ghampvieux,  619. 
Ghampville,  643. 
Ghanceau^  245. 
Chanclos,  167. 

*  Chandon  de  Briailles,  244. 
Ghanebon,  571. 

Ghangy,  208. 
Ghanseuille,  414. 
Ghantelouze,  271. 
Ghantemerle  de  ViUetle,  561. 


746 


LE  BULLETIN  HÉRVLDIQUE  DE  FRANCE 


74S 


Chanteloup,  603. 
Chantérac([a  Crople),  ;U5. 
Chantilly,  269. 
Chantocé.  -ilO, 

*  Chanlreau  de  la  Jouberderie, 
648. 

Ghaourc(i,  47."». 
Chape!,  355. 
Chapelain,  611. 
Chapelaine  (Mégret  de),  452. 
Chapelier  de  la  Var  nne,  458. 
Chapelle  Ha),  -436,  607. 
Chapelle  (Passerai  de  la),  94. 
Chapelle-Gaulhier  (la),  200. 
Chapelle  (Beaurranchet  de  la), 

309. 
Chapellerie  (la),  213. 

*  Chapin,  428,  430. 
Chaponay,  389. 
Chapuiset,  442. 
Charbonnel,  220,281,  346. 
Charbonnières,  150. 
Chardon, 274. 
Charenton.  i32,  324,  474. 
Charette  du  Thiersaut,  453. 
Chargère,  578. 

Charlier  de  Sainte-Reine,  309. 
CharloniedelaBlolai^  (Ia),2i8. 
Charlus  le  Paiiloux,  531. 
Charnière,  101. 
Chamieux-Chalenay,  229. 
Charno,  659. 
Charnyi^Lolin  de),  540. 
Charoier,  207. 

Charpentier  du  Moricz,  125.35 
Charpin-Feucerollcs,  250. 
Charreyron,  370. 
Charron,  94. 
Charron  du  Portail,  438. 
Charron  (Le).  295,  367. 
Charlier  de  Benneville  (Le),  48. 

*  Charlier  de  Sédouy  (Le),  48. 
Chartres.  292,  548,  694. 
Charvearlon,  207. 
Chasseloup-Laubal,  308. 
Chaste,  429. 
Chasteaumur,  131. 
Chasteigner,  20. 
Chasteignier  de  la  Verrie,  153. 
Chaslel  (du),  537. 
Chastel-Censove,  605. 
Chaslel  de  la  Ho>vardcrie  (du), 

642. 
Chastel-Perron,  532. 
Chastellier.  180. 
Chastellux,  224,  401,  403,  488, 

628. 

*  Chaslenet  de  Puységur,  369. 
Chastillon,  134,  470. 
Chastillon-Blois,  131. 
Chastillon  d'Azergues,  595. 
Chaslillou*8ur-Marne,  535. 


Chaslre  (LaV  345. 

Chateaubardon  (du  Breuil  de 
Thèon  de),  307. 

Chateau-du-Loir,  47  4. 

Chàleau-Chinon,  73. 

Chàleaudun,  70,  ri. 

Châteauneuf,  223,  324,  407. 

Ghàleauneul'-sur-Loire,  542. 

Châteauneuf  Randon  du  Tour- 
ne!, 167,  373. 

Châteauneuf  (Allemand  de), 
304. 

Chûteaurenard,  162,  569,  680. 

Chaleau-Thierrv,  535,  543. 

Chateauvillain,  458,  538. 

Chaleauvillard  (Leblanc  de), 
372. 

Chaloi  (du),  392,  406. 

Chalelet  (du),  601. 

Chatelier  (du),  669. 

Chalellerault,  136,  204. 

Châtillon,  43,  72,  74. 198,211, 
261,  260,  267,  404. 

Chatiil  Ml  do  Danois,  132. 

Chàlillon-s;ir-Loing,  532. 

Charlrain,  (ji)i). 

GhassL'ign.iud,  646. 

Chaire  (la),  5. 

*  Chaliyde  la  Fo.>se,  40. 

Ghatulaye,  79. 

(Chaudes -Aiguës,  408. 

Chaulnos,  694. 

Chaume^  209. 

Chaumnnl.  67.  203,  262,  474, 
531,619,622. 

Chaumont-sur- Yonne,  263. 

Chaunac,  559. 

Chaunac-Lanzac,  302. 

Chauson,  425. 

Chaussée  (la),  611. 

Chaussy,  148. 

Chauvel,  144. 

Chauvenet,  439. 

Chau vigne  (Bûcher  de),  310. 

Chauvigny,  475. 

Clhauvigny  (Liger  de),  500. 

Chavanieux,  222. 

Chavannes,  645. 

Chavasse,  450. 

Chavoîx  (Payen  de),  555. 

Chavla  (du),  353. 

Chaylard  (du),  163. 

Chazeul,  595. 

Chef-Boulonne,  270. 

Chemans,  6)1. 

Chemerv,  539. 

Chemillé,602. 

Chemin  (du),  im. 

Chcnais  (di>s).  479. 

Ch.^nard  (La).  481. 

Cheneva«ne,  2!)9. 

Chenicourl,  128. 


Chenory,  551. 
Cherbonnerie  (la),  602. 
Chère  (la),  436. 

*  Chérisey,  177,  227. 
Chéronnet  de  Gai! Ion,  433. 
Chesnaye  (Lerou  de  la),   r».Vi. 
Chevalier,  622. 

Chevalier  de   la  Coindardière, 

218. 
"^  Chevalier  de  la  Teillais,  430. 
Chevaunay,  273. 
Cheverny,  711. 
Cheverry,  638. 
Chevignat,  643. 
Chevigné,  110,570. 
Chevreau,  295. 

Chevreliére  (Aymé  de  la),  2î»s. 
Chevreuse,  409,  694. 
Chevriguy    (du    Temple    dr). 

435. 
Chevry  (Langlois  de),  377. 
Cheyladct  (Dienne  de),  582. 
Cheyron  du  Pavillon  (du).  X\{\, 

365;  de    Bonneront    (du). 

621. 
Cheyroux,  279. 
Chèze  (la),  333. 

*  Chézellee  (Le  Sellier  de),  :297, 

495. 
ChicoUe  de  Larque  (la),  305. 
Chillou  (du),  659. 
Chimay,  268,  535. 

*  Chinot  de  Fromessenl,  3r»9. 
Chiseuil,  710. 

Chissey,  615. 
Choiseul,  385,  473. 
Choiseul-Daillecourt,  G43. 
Choiseul -Gouffier,  45. 
Choiseul-Praslin,  243. 
Choisy,  604,  659. 

*  Cholet,  295,  305,  424,  437. 

536. 
Chosson  du  Colombier,  627. 
Chotard,  623. 
ChouveL  279. 

*  Chrestien  de  Tréveneuc,  ir»*». 

435. 
Chypre,  136. 
Ci  bon,  97,  296. 
Cillart  de  Keranflech,  07. 
Cillart  de  la  Villeneuve,  50s. 
Cintré  (Iluchet  de),  108,    ITV, 

310,  583. 
Cisterna  (la),  576. 
Civrieu,  576. 
Clapiers-CoUongues,  119. 
Clarel  de  Fleurieu,  563. 
Clary,  153. 
Claude,  92. 
Clauselles,  162. 
Claverie,  280. 
Claye  (la),  649. 


749 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


751 


'Javes,  580. 

Cléineni  du  Mez,  194,  497, 198, 

200. 
'  Clémeni  de  Taintegnies  de 

Saint-Marcq  (Le),  706. 
•Clerc  de  Juigné  (Le),   110, 

ni,45i. 
Clerc  de  Lesseville  (Le),  307. 
Clcrcy,  101. 
Cl^nmbaull,  142. 
Cljrembault  de  Vendeui),  172, 

iiO. 
Jerraonl,  68,  269,  270,  324, 

378,  429,  538. 
Clerraont  (Bourbon),  1 36. 
'J(>rmoot  d'Amboise,  663. 
Oermool-Chaste,  430. 
Oennont  de  Gallerande,  663. 
Qermont-Lodève  de  Nebousan, 

662. 
'Jermont-Montoison,  138. 
Olermonl    de   Néelle,    ou    de 

»sle,  259,  266,  466. 
Clerraonl  -  Tonnerre,    5,  244, 

630,  713. 
'  CltTon  d'Haussonville,  292. 
CleuTille,  467. 
'^Iê\es,  535. 
Clichy,  262. 
''^licqûol,  676. 

Ciisson,4,  131,303,  327. 
'^i.sel  de  Champfollel,  636. 
Closralel,  681. 
Ol'-^uèt,  219. 
Oloyes,  262. 
C'uac,  57 1 . 
Cluzel,  45(5. 
0>ataudon,  583. 
Coil  de  Kervéguen  (le),118. 
Cocheude  Longpré,  146. 
*  Cocq  d'Henrey  de  Saint-De- 

Dys,  703. 
'^cquebert,  673,  675,  676. 
'>duii,  665. 
'  >liYy.  410,  468. 
Ccilosquel  (du),  303. 
'v  t'inempren,  556. 
'^•puTrcs,  266. 
Cohen,  294. 

Cohorn  (Seguins  de),  449. 
Coignet  des  Gouttes  (du),  571. 
Colas  des  Francs,  219. 
Colbert,  672,  673. 
Colbert-Chabanais,  237,  299. 
Cf'lkrt-Maulevrier,  627. 
'-oli-nv,  98,  532. 
*Ularl(Hulot  de),  624. 
Collart  Sainte-Marthe,  624. 
'  Collas  de  la  Motle,  97. 

' -0116311,209. 

''Ollenot,  93. 

'^llinef  (Gayot  des),  508. 


Gollot,  499. 

*  Colomb,  224,  578. 
Colombani  de  Niolo,  34. 
Colombier  (du),  51,  373, 
Coiomby,  87. 

*  Coiomby  (Jolivet  de),  89. 
Comargon,  415,  480. 
Combaîre  de  Sprimont,  4i7. 
"  Combault  d'Âuteuil,  580. 
Combes,  710. 

Combret,  249, 

*Comminges,  433,  469,  476, 

567. 
Coraminges  (Pcchpeyrou),  418. 
Compagnon,  16. 
Compagnon  de  Ruftieu,  637. 

*  Compagnon  de  la  Servette,  637. 
Comte  (Le),  606,  608. 
Conac,  270. 

Condamine  (Lagier  de  la),  306. 

Condé,  75, 132,  136,  324, 

Conflans,  68,  203,  204. 

Coninck  de  Merckem,  345. 

Conquèré  de  Monbrison,  288. 

Conquérant,  208. 

Contades,  6,  4S9. 

Conteneuil,  573. 

Contest  de  Maudeville,  413. 

Constantin,  276. 

Converaan,  135. 

Coois,  28. 

Coppinger,  103. 

Coq  de  Corbeville  (Le),  273. 

Coquebert,  677. 

*  Coral,  696. 

Corbeau  de  Vaulserre,  35. 

*  Corbei  Corbeau  de  Vaulserre, 
37. 

Corbelasa,  565. 

Corbeil,  75. 

Corbeil  du  Grez,  261,203. 

*  Corbière  (la),  337,  365. 
Corbin  de  Mangoux,  160. 
CorbinelIi,664. 
Corbun,  280. 

*  Corcelle  (Tircuy  de),  576. 
Cordes,  472. 

Cordier,  13. 

Cordoux  (Martenot),  84. 

Corgne  de  Timadeuc  (Le^,  309. 

Coriolis  d'Ëspinouse,  383,  556. 

Cormeray,  148. 

Cormier  des  Autels,  545. 

Comas,  109. 

Corné,  77. 

Cornillière  (la\  100. 

Cornu   de  Baliviére  (le),  113, 

419. 
Cornuau  d'OfTémont,  496. 
Cornulier,  393,512. 

*  Cornulier  Lucinière,  107,  647. 
Cortade(la),  541. 


Gorvol,  604. 

Corvol  Dembenard,  551. 

Cosan,  323. 

Cosne,  608. 

*  Cossart-d'Espiés,  172,  439. 
Cessé,  658. 

*  Cossé-Brissac,  92,  389,  417, 
596,  659. 

Cosson(Le),  271. 
Cossonnière  (la),  213. 
Costa  de  Beauregard,  361,  378. 
Coste  (la),  22,  457. 
Ccste  rFrotier  de  la),  298. 
Costé  du  Mesnil,  443. 

*  Costé  de  Triquerville,  442. 

*  Coslon,  108,  109. 
Cote,  561. 

Côtes  d'Arey,  627. 
Colten,  610. 
Cottereau,  16. 
Collier,  157,  288. 
Colton,  287. 
Cotty,  115. 
Coubin,  340. 
Coucy,  199,  539. 

*  Coiîderc  de  Fonlongue,  364. 
Coudray,  606. 

Coudreau,  216. 

Coudroi,  209. 

Couëdic  de  Kergoualer  (du), 

647. 
Couëssin,  308. 
Couffm  de  MérouYiUe,  163. 
Couffy,  273. 
Couizon,  273. 
Coulanges,  401,  403. 
Coulanges  (Scot  de),  546. 

*  Coulibœuf  de  Blocqueville, 
638,  639. 

Coulomiers,  il5. 
Coulonges  (Avesgo  de),  556. 

*  Coupvent  des  Bois,  181. 
Cour  (Guiot  de  la),  365. 
Cour  de  Balleroy  (la),  556. 
Cour  de  Fief  (la),  553. 
Courbasson,  208,  210. 
Courbon  de  Montviel,  627. 
Courbonne,  246. 
Courcelles,  222,  533- 
Courcelles    (Jullien  de),   305, 

392. 
Courcelles*la-6arenne,  262. 
Courcy  (Dursus  de),  430. 
Courcy  (Houssel  de),  434. 
Courège,  353. 
Coureilles,  17. 

Couriault  du  Quilio  (Le),  453. 
Courières,  265. 
Cournonsec,  179. 
Couronneau,  280. 
Cours,  340. 
Courson  de  Kernescop,  296. 


752 


LK  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCS 


754 


*  Courson  de  la  VilIeneuTe,  366, 

420. 
CourUhert,  547,  548,  549. 
Courtanvaux,  667. 
Gooriartel,  161,  435. 
Gourtenvault,  452. 
Courtenay,  70,  201,  697. 
Courtenay  de  Gloyes,  262. 
Courtenay  d'Yerre,  262. 
^  Courtils  (des),  44,  296. 
Gourtils  de  Balleu,  297. 
Courtils  de  Meriemont  (des), 

238,  297. 

*  Courtin  de  Neufboura,  561. 
Courlis  de  Montchal,  99. 
Courtivron,  660. 
Courville,  86. 

Courvol,  503. 
Cousances,  199. 
Coussergues  (Sarret  de)i  381, 
509,  580. 

*  CouBtis  de  la  Rivière,  441. 
Coutance,  610. 

Coutet,  15. 
Couturier,  113. 
Cozanciis,  200. 

*  Cramezel  de  Kerhuè,  295. 
Crans  (Baladin  de),  395. 
Cransac,  357. 

Craon,  4,  131,  325,  345,  405, 

410. 
Craon  La  Suze,  204. 
Craven,  384. 
Crécy,  376. 
Crémainyille,  480. 
Crémoux,  162. 
Crempse»  43. 
Crépon,  443,  612,  717. 
Créquy,  12,  139,  267.  447,  714 
Créquy-Lesdiguières,  447,  714. 
Créquy  (Heilly),  328. 
Créquy  de    Bonne    d'Agoult, 

140. 
Crespin,  203. 
Crespin  de  la  Hache,  699. 
Cressac,  682,  683. 

*  Creton  d'Ëstourmel,  514. 
Creu,  323. 
Crèvecœur,  98,  472. 

*  Crèvecœur  (Saint-John  de), 
695,  723. 

Crévy,  367. 
Cnstaux,  374. 
CristindeGrivelie,  411. 
Croï,  535. 

Croiset  de  Noyers,  676. 
Croitilles,  266. 
Croisy,  547,  604. 
Croix,  233,  615. 

*  Croix  de  Castries  (la),  298, 
359,  385. 

Croix  de    Chevrières    et    de 


Saint- Vallier  (la),  119,430. 
Croix  (Suau  de  la),  508. 
Cropte  de  Chantérac  (la),  345, 

501. 
Cros  (le),  223. 

Crosneau  de  la  Mabiliére,  667. 
Crouy,  677. 

Croy,  242,  268,  471,  575. 
Croy*Dulnien,  635. 
Crozet  de  la  Paye,  637. 
CruBsol,  417,  571. 
Crussol  d'Uzés,  117,695. 
Cubes  (des),  84. 
Cublaize,  224. 
Cugnac,  162. 

Cugnac  de  Dampierre,  672. 
Cuiller-Perron,  168,  235. 
Cuire.  432. 

Culan  de  Villarson,  114. 
Culant,  466,  468,  473. 
Cumont,  665. 
Curcy,  566. 
Curton,  233, 532. 
Cynople,  407. 
Cypierre  (Perrin  de),  580, 


Dacé,  325. 

Dachamps  de  RafTetot,  701. 

*  Dalainel  de  Bournet,  36. 
Daldart,  209. 

Dalle,  661. 

Dallier,  675. 

Dallonville    (ou    d'AUonville), 

481. 
Dalroatie  (Soult  de),  113. 
Damas,  345,  378,  488,  603. 
Damas  d'Hautefort,  384. 
Dammarlin,  197,532. 
Dampierre,  261,  664. 
Dampierre  (Clermont),  538. 

*  Dampierre  (du  Val  de),  577. 
Dampmartin,  406. 
Damville,  138,  265,  659. 
Danemark,  388. 

Dangins  de  Montaigu,  181. 
Dangu,  203. 
Dannemarie,  532. 
Danré  de  Salency,  88. 
Dargent,  34. 

*  Daru,  168,  441. 
Dauge  (la),  646. 
Daulhier,  16,  476. 
Davavé,  245. 

David  de  Moncelave,  411. 

David,  222,  685. 

Davignon,  477. 

Davillier,  685. 

Davout  ou  d'Avout,  638. 

Deeazes,  515. 

Dedons  de  Pierrefeu,  380, 392. 


Defermon,  175. 
Deffant  (Gilbert  du),  612. 
Delafont,  296. 
Deiarûe,  508. 

*  Delarûe-Caron  de  Beaumar- 
chais, 507. 

Delaville-Leroulx,  300. 
Delbé,  273. 
Delbreil,  155. 
Delessert,  91. 
DeUsle,  119. 
Delmonico,  34. 
Delpech-Soaverbie,  115. 

*  Denesvres  de  Domecy,  297. 
Denys  de  Bonaventure,  220. 
Déramé  (Beaumont  le),  262. 
Derby,  255. 

Dertal,  329. 
Deschallard,  77. 
Désert  (du),  114. 

*  DeservilherB,  28. 
Desguais,  548. 
Desmarets,  370. 
Desmé,  603. 
Desmoutiers,  567. 
Despatis,  551. 
Desprès,  209. 
Desprez,  210. 
Dessoffy  de  Cierneck,  99. 
Destuttd'Assay,  361. 
Deuilly,  601. 

Deville  (la),  687. 

*  Devise  (Mégret  de),  87,  451. 
Dicé,  326. 

Didot,  644. 

Dienne  de  Cheyladet,  582. 
^Digeon,  518,661,683. 
Digoine  du  Palais,  582. 
*Dillon,  31,289. 
Dinechin,  2i5. 
Divajeu,  50. 

*  Divonne  (la  Forest  de),  6ii. 
Divry,  411. 

Dodun  de  Kéroman,  294. 
Doé  de  Maindreville,  623. 
Dolgorouki,  41. 

*  DoUin  du  Fresnel,  115. 
Dombes,  267. 

Domecy  (Denesvres  de),  297. 

*  Domet  de  Mont,  569. 
Dompierre  d'Homoy,  355. 
Don  de  Cépitn,  41. 
Dondin,  582. 
Donnery,  143. 

Donnet,  286. 
Dornier,  693. 
Dorval,  416. 
Doublainville,  416. 
Doublet  de  Persan,  511. 
Doucet,  495. 
Doudeauville,  4U,  694. 
Doudinot  de  la  Boiasière,  279. 


755 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


757 


Doué  (Foulon  de),  5H. 

Douglas  (Sluarl  de),  135. 

Douhauld,  101. 

Doullé,  208. 

DouTrel.  477. 

Dozet,  650,  673. 

"  Dresnay  (du),  306,  392. 

Dresnay  des  Roches  (du),  393. 

Dreuille,  372. 

Dreux,  70,  72,  133, 135,  263. 

Dreux-Brézé,  170. 

Dreux-Redon,  315. 

Dreyfus-Dupont,  300. 

Dronard,  209. 

Drouas,  617. 

Drouin,  U5,  677. 

Drujon,  637. 

Duamel,  31. 

Dubiez,  603. 

Dubois,  515. 

Dubois  de  TËstang,  456. 

Dubois  d'Estrelan  de  la  Sau- 

saye,  512. 
Duc,  31 . 
Duc  (du>  27-i. 
Duc  de  Lillers  (Le),  499. 
Duchaiel,  90. 

*  Duchesne  de  Lamotte,  430. 
Duclos,  143. 

Ducrest  de  Lange,  502. 
Dugué,  561. 
Dulac,  667. 

*  Dulong  de  Rosnay,  501. 
Dumas,  278,  509. 
Dumas  de  Marveille,  358. 
Dunkerque,  136. 
Dunois,  204,  405,  472. 
Duperré,  368. 

Dupleix  de  Gadignan,  527. 

Dupuy,  706. 

Dupny  de  Marqués,  578. 

Dupuy  de  Saint  Vincent,  379. 

Duqueene,  18. 

Durand,  557. 

Durand  de  la  Molinière,  31, 

51,52. 
Durandière,  413. 
Durant  de  Mareuil,  239. 
Duras,  323,  463. 

*  Durât  des  Portes,  616. 
Durbach,  433. 
Duretal,  601. 

*  Durey  de  Noinville,  417, 
Durey  d'Hamoncourt,  419. 
Durfort-Duras,  323,  463. 
Duroy  de  Suduirant,  88, 
Duriez,  607. 

Dursus  de  Courcy,  430. 
DurUil  (Coston  de),  109« 
Durupt  de  Balaine,  706. 
Dulesais,  481. 
Dufcrne,  29. 


Duval  de  Fraville,  239. 


E 

Eaux,  571. 

Eckmûhl,  638. 

Ëcouen,  265. 

ËcuroUes,  606. 

Ëglinton,  530. 

Egmont  (Perceval  d'),  372. 

Eguille  (Froger  de  T),  308. 

Elh'é  (Gigot  d'),  496. 

Elchingen,  239. 

*  Elie  de  Beauraont,  690. 

Elsats  ou  Alsace,  195. 

Elsloo  (Geloes  d'),  86. 

Ëmé  de  Marcieu,  120,  345. 

Ëncausse  de  Labatut,  37. 

Encre,  259. 

Enghien,  74, 136,  204. 

Ëpenoux  (Ruffier  d'),  367. 

Ëp^ns    d'Estinels  de  Lancre, 

332. 
Epèrnay,  596. 
Epernon,  9. 
Eprevier  (Grandin  de  V),  443, 

512. 
Erceville,  41. 
Eridan,  169. 
Erlanger,  248. 
Ermenonville,  608. 
Ëscalopier,  360. 
Escat,  114. 

Escars  ou  des  Gars,  315^  595. 
Eschalart,  544, 
Esclaibes  d'Hust,  631. 
Esclignac  (Preissac  d')  511. 
Escortinals,  27. 
Escoubleau  de  Sourdis,  218. 
Escrones,  413. 
Escuris,  210. 

Esgrigny  (Jouenne  d*)»  390. 
Ësmoingt  de   la  Yaublanche, 

88,  452. 
Esnée,  577. 

Espalungue  d*Arros,  37. 
Esparbès,  345. 
Esperonniére,  602. 
Espeuilles,  101,580. 
Espic  de  Lirou,  380. 
Espiés,  625. 
Espinay,  601. 
Espinay  Saint-Luc.  511. 
Espinchal,  581. 
Espine  (1'),  528. 
Espinouse  TGoriolis  d'),  383. 
Espinoy,  74. 
Esplayisse,  42. 
Espoisses,  77.  113,  602, 
Espous  (d'),  385, 
Esquerdes,  47^. 
Ësquetot,  596. 


Tablé  de$  Mattèreê  —  Bull.  Herald.  1892. 


*  Essars  (des),  498. 

Essars  de  Linières  (des),  499. 
ËsUbleau,  322. 
Estaing  du  Terrail,  417. 
Estaintot  (Langlois  d'),  i02, 

104. 
Estampes,  250,  274,  345. 
Estampes  du  Goudray,678. 
Estang  (r),  676. 
Este,  408, 506. 
Esterno,  515,  625. 
Estienne  (d'),  569. 
Ëstinels  (Ëpens  d*)  de  Lancre, 

332. 

*  Estourbeillon  de  la  Garnache, 
301. 

*  Estourmel,  292,  513,  514. 
Estoutemont,  324. 
Eslouteville,  324,  602.  ' 
Estrées,  5,  53,  201,  262. 
Ëstrelan  de  la  Sausaye  (Dubois 

d')  512. 
Estrémont,  102,  104. 
Estrepy,  678. 
ËUmpes,  135,  409. 
Ëtesse,  577. 

Etigny  (Mégret  d'),  452. 
Etchegoyen,  556. 
Etcheverry,  507. 
Etreuse  de  Blangenier.  231. 
Eu,  72. 
Everbergue,  243. 

*  Evesque  de  la  Perrière  (L*), 
511. 

Eysseile,  429. 
Ëxcelmans,  233. 


Fabre  de  Lavalette,  353. 

Fabrezan,  41. 

Fabrique  de  Saint  Tours,  114. 

Fabry,  513. 

Pages  de  Gbazeaux,  de  Ohaui- 
nes,  de  Tauriers,  de  la  Tour, 
de  Rochemure,  de  Gheylus, 
525. 

Paider,  631. 

*  Failly,  612,  705. 
Pains,  481. 
Pajac,  506. 
Palais,  471. 

Falcoz  de  la  Blache,  293. 
Paleron,  204. 

*  Parcy,  107. 

Parcy  de  la  Ville  du  Bois,  179. 
Pardel,  94. 

*  Pare  (la),  180,  498. 
Parge  (Pavin  de  la),  36,  295. 

IPargues,  630. 
Pau,  495. 
Fauche  (la),  473. 

tilt 


758 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


760 


Faucher  de  la  Ligerie,  151. 
Faucigny-Lucioge,  i33. 
Faucigny-Lucinge  de  Cystria, 

118: 
Faure  de  Vercors,  15G. 
Faure  de  Rochefort-Lavie  (du), 

634. 
Faure-Montmiraii,   Rochefort, 

la  Jarthe  (du),  557. 
Fautreau,  457. 
Faveiges  (Miilîet),  250. 
Favier,  621. 
Faviers,  237. 
Fay,  229,  507. 
Fay  de  la  Taillée,  393. 
Fay  de  la  Tour-Maubourg,10G, 

580. 
Fay-Peyraud,  524. 
Fay-So(ignac,  572. 
Fayard,  49. 

*  Fayet,  177. 
Fayette  (la),  405. 

Fayn  de  Rochepierre,  525. 
Fayolle  Tocane,  557. 
Fayolle  Puyredon  Sarrazac,557. 
Fébure  (le),  15. 

*  Febvre  du  Grosriez  (le),  427. 
Febvre  des  Vaux  (le),  102, 104. 
Feel,  6îm. 

Félibien,  78. 
Féligonde,  372. 
Féraudy,  233. 
Fercouft,  581. 
Ferrainé,  690. 
Fernando-Luis,  242. 
Féron,  549. 
Féron  (Le),  479. 
Ferran,  513. 
Ferrand,  688. 

*  Ferré  de  Péroux,  47. 
Ferretle,  661. 

Ferriére  (la),  447,  507,  583, 

618,  669. 
Ferriére  (l'Evesque  de  la),  51 1. 
Ferron,  107,334,711. 
Ferronnays  (la).  384. 
Ferrus  de  Planti;;ny,  U)5. 
Ferlé-Bernard  fia),  87,  325. 
Ferlé-Gaucher  (la),  535. 
Fcrté-Meung  Mole  de  Cham* 

plâtreux  (la),  694. 
Ferlé  (Brie,  agr  de  la),  666. 
Ferté(MeunKdela),  271. 
Ferlière  (la).  ()69. 
Féry  d'Esclands,  683. 
Févre  d'Ormesson  (Le),  173. 
Feydeau,  372. 
Fêzensac,  134. 
Ficquelinont,  317. 
Fief-Brun.  665. 
Fiennes,  76,  1 15,  133,  323. 
Filione(La),557. 


Filleau,  613. 

Fins,  262 

Fiquet  d'Ausseville,  39. 

Firino,  176. 

Fitle  de  Soucy  (de),  229. 

Fitz- James.  8,  290,  501 ,  502. 

Flachat,  223. 

Flamain,  675. 

Flamenc  (le),  204. 

Flandres,  261. 

Flavigny,  384,  512. 

Flavy,  329. 

Flechon,  153. 

Fleurigny,671. 

Fleury,  608. 

Flines  de  Fresnoy,  556. 

Florans,  306,  450. 

Florenges,  534.  543. 

Flotte  (la),  682. 

Foblant-Coéllosquet,  34. 

Foix,  475,534,  541,  598,  662. 

Fondât,  39. 

Fondeur  (Le),  673. 

Fondville  (Richard  de),  381. 

Fonlongue  (Couderc  de),  364. 

Fontaine,  98,  418,  555. 

Fontaine  de  la  Challerie,  698. 

Fontaines,  141,405,  660. 

Fontanges,  233. 

Fonteines,  324. 

Fontenay,  263,  480. 

Fontenay  de  Téligny,  414,  415. 

Fontenay-Labatut,  73. 

Fontenay  le  Marmion,  263. 

Fontenillat,  106. 

Fontenilles,  110. 

Fonteniou  (le),  214. 

Fonteville,  480. 

Fontgranant,  51. 

Forasto,  668. 

Forcalquier,  387. 

Force  (la),  43. 

Forest  (la),  290. 

Forestd'Armaillé(la),711. 

•  Fore8t.Divonne(la),  116,  488, 

641. 
Foresl-Fay  (la),  476. 
Foreslier(le),  477.  480. 
Forestier  d'Ossevillc  (le),  217. 
Forez,  136. 
Forges,  413. 
Forqueray,  620. 
Fort,  181. 
Fort  (Le),  512. 
Fortelle(la),678. 
Forterue  de  Saiilly,  308. 
Forts  (des),  498. 
Fosse  (la).  87. 
Fosses,  274. 
Fosseux,  265,  632. 
Fosaez,  484. 
Fou  (du),  540,  541,  662. 


Foucaud,  423,  466. 
Fouchardière  (la),  697. 
Fougère,  326. 
Fould,  434. 
Foulon  de  Doué,  511. 
Foulquart,  673. 
Fouquenliove,  359. 
Fouquesolles.  539. 
Fouquet,  335. 
Fouras,  20. 

*  Fourier  de  Bacourt,  92. 
Fournas  de  la  Brosse,  41. 
Fournier,  303.  478. 
Fournier  de  BoisayrauU  d'Oy- 

ron,  436. 
Fournier  de  Tony,  621 . 

*  Fournier-Sarlovèze,  690. 
Fournival,  467,  468. 
Fournoêl  (Veyny  d'Arbouze  de), 

503. 
Foussencourt,  302. 
Foyal,  143. 
Foys  (la),  422. 
France,  303. 
Francière,  273. 
François,  17. 
Francon,361. 
Franconnière  (la),  428. 
Franquet,  508. 
Franqueville,  365. 
Franville,  234. 
Fraval  de  Coôtparquet,  583. 
Frayasinous.  283. 
Frazier,  717. 
Frebourg.  416. 
Fredefonds,  204. 

*  Frédy,  698. 
Frëgeolière  (la),  87. 
Frégeville,  249. 
Fréjacques  de  Bar,  41. 
Frémicourl,  618. 
Fremin,  676. 

Frémin  de  Branscourt,  677. 

Frémont,  669. 

Frérejean,  695. 

Fréron,  371. 

Fresnay,  602, 

Fre8ne(du),  77,  91. 

Fresnoy,  98. 

Fressein,  140. 

Fressin,  267. 

Frétay  (le),  461 . 

Frélay  (Haina  du),  97. 

Fréteau  de  Pénv,  691. 

Frétel,  153. 

Fretté,  669. 

Frétais  de  Boursaud,  705. 

FriocourI,  35. 

Frizon,  675. 

Froger  de  l'Eguille,  308. 

Frohen  (Hibon  de),  387. 

Froidefond  de  Florian,  640. 


761 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


763 


Froissa  rd,  444. 

Froissa rd  de  Bcrsaillin,  642. 

Froissa rd-Broissia,  571. 

Frolois,  267.  407. 

Froment,  505. 

Froment  d'Argilliers  et  de  Cas- 
tille,  449. 

Fromental,  248. 

Froraessent  (Chinot  de),  359, 
386. 

Fronsac,  360,  470,  593,  595. 

*  Frotter  de  Bagneux,  297. 

Fruclus,  637. 

Fugères,  353. 

Fume],  469,  599. 

Foslier,  245. 

Fuiclier  (Le),  148. 


*  Gaborît  de  Montjou,  689. 
Qabriac,  179. 
Gabrielli,  33. 

Gacé,  259. 

*  Gaigneron  de  MaroIIes,  25, 
fi25. 

Gaja,  493. 
Gajean,  155. 
Galard,  42. 

*  Galard-Tcrraube,  37. 
Galbert,  31. 

Gallait,  632. 

Gallet,  681 . 

Gallet  de  Montdragon,  158, 385. 

Gallien  de  Cbabons,  49. 

GalliiTet,  232,  517,  686. 

Gallus  ou  Gallius,  274. 

Galuis,  271. 

Galz  de  Malvirade,  345,  376. 

Gamaches^  267,  470. 

Gan,  551. 

Gand,  488,  614. 

Gand-Villain,  632. 

GaDeau,  411. 

Ganne  de  Beaucoudray,  48. 

Ganteaume,  114. 

Garde  (la),  308,  345,  500. 

Garde-Chambonas  ^La),  429, 

582. 
Gardeîte,  285. 

*  Gardin  de  Boisdulier,  369. 
Gardiole  (la),  29,  710. 
Gardouch,  240. 

Garels  (des),  507,  626. 

Gargan,  674. 

Gamache  (la),  131. 

Gamier,  15,  75, 477,  178,  479. 

Garnier  des  Hiéres,  572. 

Garrisson,  621. 

Garv,  686. 

Gascq,  151.278. 

Gaspard,  64i. 


Gaspich,  303. 

*  Gasselin  de  Bompart,  452. 
Gaslebois,  49. 

Gallon,  77. 
Gauberl,  602. 
Gaudecharl,  177. 
Gaudin,  231. 
Gnudiiiières,  595. 
Gaudrion,  100. 
Gaujac,  43 i. 
Gaules,  329. 
Gaumoiil,  273. 
Gaullieron,  50. 

*  Gaulhier  d'Haulcscrve,  235. 
Gaulier,  67. 

Gautier  de  Savignac,  48. 

*  Gaulier  de  Sainl  Paulet,  450. 
Gaulrel,  87. 

Gauvillp,  104. 

Gnyclic  (du  Giiesclin),  131. 

Gayot  des  Collines,  508. 

Gazzeau,  605. 

Geffrier,  615. 

*  Geloes  d'EIsloo,  85. 

*  Gendre  de  Luçay  (le),  44, 61. 
Gendre  (le),  418. 

Genève,  409. 

Genlis  (Wauberl  de),  427. 
Gcnnes,214. 
Genonville,  415. 
Genouillac  d'Acier,  660. 
Genouilly,  432. 
Genlils,  550. 
GeofTre,  610. 
Geoffroy,  95,  581. 
Gérais  ou  Girais,  547. 
Gérard  du  Barri,  557. 
Gérard  d*Hannoncclles,  155. 
Gérard  de  Laflllc,  557. 
Gerbcrie  (la).  309. 
Gerlaclie,  310. 
Germagnat,  643. 
Germain,  495,  604. 

*  Germon,  49G. 

Germon  de  Villebourgeon,  496. 

Gernicourl,  678. 

Gervais,  121. 

Gévaudan  (Nodier),  501. 

Gévilly,  607. 

Giac,  323. 

Gigord  (H.  de)  Le  mandement 

de  Joanoi  et  ses  seigneurs, 

522. 
Gigot  d'Elbée,  196. 
Gilardière  (la),  206. 
Gilbert  du  Deffant,  612. 
Gilkens,  115. 
Gil leste,  006. 

*  Ginestous,  563. 
Ginet,  481,607. 
Girard,  125,  195,  500. 
Girard  de  Pinier,  153. 


Girardet,  668. 
Girardot  de  Préfond,  551. 
Girardot  de  Sozay,  551 . 
Giraudeau,  GG9, 

*  Giresse  la  Beyrie,  28,  29. 
Girod  de  TAin,  693. 
Gironde,  42,631. 
Gisancourt,  203. 
Giscaro,  599. 

Givret,  627. 
Glavenas,  353. 
Goberl,  23. 

*  Godard  de  Rivocel,  176. 
Godericli,  467. 

Godet,  145. 

Godon,  633. 

Gohory  de  la  Tour,  13. 

Goislard  de  Villebrcsme,  375. 

Goldsclimidt,  636. 

Gombault,  457. 

Gomiécourt  (Mathieu  de),  230. 

Gomont,  98. 

Goncourl,  457,  618. 

Gondrecourt,107, 178,550,507. 

Gondreville,  678. 

Gondy  de  Relz,  459, 538,  663. 

Gonidec  de  Traissan  (le),  86. 

Gonnor,  658. 

Gontaut-Biron,  315,  38i,  389, 

629. 
Gonzague,  137,  474. 
Gordans,  662. 
Gordes,  155.  . 
Gordon,  430. 
Gorron,  259. 
Gosse  de  Serlay,  163. 
Gossey  de  Pontalery,  702. 
Gouberville,301. 
Gouffier,  596,  659. 

*  Gougcnoldes  Mousseaux,  702. 
Goulaines,  537, 567. 
Goulard,  206,  207. 
Goullard  d'Arsay,  215. 
Goullayne,  601. 
*Gourcuff,  170. 

Gourdan,  490,  491. 
Gourdon,  338,  400. 
Gourgue,  033. 
Gourjault,  218. 
Gournay,  196,  553. 
Gourny,  610. 
Goussainville,  3S3. 
Goût  (du),  41. 
Goutte-Bernard  (ta),  81. 
Gouz  de  Saint  Seine  (le),  390. 
Goyon,  298.  431. 
Grafton  de  Longfort,  167. 
(irail  (Talodes  du),  295. 
Graillet  de  Beine,  432. 
Grammont,  12. 
Gramont-Caderousse,  371. 
(xrand  d'Annerville  (le),  48. 


764 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


766 


Grand-Fief,  150. 
Grandin,  609. 

*  Grandin  de  l*Eprevier,  U3, 
512. 

Grandmont,  305. 
Grandry,  551. 
Grange  (la),  150. 
Grange  d'Arquien  (la),  604. 
Grange  (OTard  de  la),  33. 
Granges  le  Roy,  67:2. 
Granges  de  Surgères,  154,  213. 
Granpré,  471. 

*  Grant  de  Luxolière  de  Bel- 
lussière,  25. 

Gras,  646. 
Grasâet,  552. 

*  Gratet  du  Bouchage,  494. 
Graliot,  389. 
Gravelines,  136. 
Gravelle,  412,  415. 
Graville,  32i,  327. 
GrelTulhe,  236,  497.   ' 
Grémian,  179. 

Grenet,  481. 

*  Grenier  de  Cardenal,  682. 
Greppi,  661. 

Grez  (Corbeii  de),  261 . 
Griiïault  (Coston  de),  109. 
(iriffer,  329. 
Grignan,  357. 
Grimaudel,  141,  145. 
Griinaudière  (la),  687. 
Grimault,  717. 
Grimberghe,  212.  570. 
Grimoard  de  Beauvoir  du  Roure 

de  Beaumoni  Brison,  110. 
Grissot  de  Pany,  93. 
Grivel,  571. 
Groing(le),  250. 
Grolée  Yiriville,  520,  569. 

*  Grollier,  385,  419,  437. 
Grosbois,  104. 
Grossolles,  44. 
GroBsourdy   de    Saint  Pierre, 

528. 
Grouel,  208. 
Groussard,  152. 
Grousteau,  143. 
(iruset,  604. 

Gruthuseda),  259,  268.^ 
Grutuse  (Bruges  de  la),  532. 
Gudin.  37  i,  568. 
Gué  de  Servon  (du"),  460. 
(tucméné,  i72,  63 1. 
(iuômy,  i27. 
(luonollc,  5ir». 

(luenon  de  Saiul-Seurin,  151. 
Guerbois,  308. 
Guorcheville,  2(K),  216. 
Guère  (Paulin  i\v  la),  3('»fl. 
Guéri  u,  95. 
Guêrinct,  79. 


Guérinière(la),  719. 
"  Guerrande  (la),  453. 
Guerrier  de  Romagnat,  691. 
Guerry,  79. 

Guerry  de  Beauregard,  215. 
Guesclin  (du),  76,  129,  131. 
Guesdon  de  Beauchesne,  174. 
Gueulluy  de  Rumigny,  419. 
Guignard  de  h'aint-Priest  d' Ai- 
ma zan,  642. 
Guignebourg,  150. 
Guignier,  706. 
Guldencrone,  621. 
Guibourgère  (la),  500,  566. 
Guilherinier,  241. 
Guillaume,  443. 
Guillaumière  (la),  79. 

*  Guillebon,  370. 
Guillet  de  Moidières,  502. 
Guillonnille,  80. 
Guillot  de  la  Poterie,  441. 
Guilloton,  458. 
Guinaumont  (Loisson  de),  <39, 

367. 
Guinemicourt,  267. 
Guines,  72,  73. 
Guion,  207. 
(^uiot  de  la  Cour,  3(^5. 
Guise,  2()4. 
Guilaul,  1 12,  418. 
Gunzburg,  434. 
Guy.  196. 

Guy  d'Epenoux,  368. 
Guyon  de  Guercheville,  216. 
Guyot.  672, 

*  Guyot  de  Saint  Amand  et  de 
Montcliougny,  120. 

Guyton,  17. 
Gye',  471. 

H 

Habert.  146. 
Hachette.  673. 
Haie  de  Champ,  667. 
Hainaut,  195. 

*  Haingueilot,  240,  513. 
Halgrain,  479. 
Hallemant,  566. 
Halloys  (des),  140. 

*  Halna  du  Fretay,  97. 
Halwin,  471.  632. 
Hahvîn  de  Picnnes,  386. 
Ham,  136,  171. 
Hamel  do  Breuil  (du),  501. 
Hamelincourl.  2(>8. 
Jlamelinière  (la),  361. 
Hauiilton,  304. 
Hamon,  286. 

l!amonville(ïardif  d'),  317. 
Hancourt,  553. 
Hangcst,  2(i8. 


Haraucourt,  313. 
Harchies,  632. 

*  Harcourt,  204,  244, 292,  385, 

444,  473,  515. 
Hardivilliers,  458. 
HardouineaUy  114. 
Hardy,  627. 

*  Hardy  de  Perini,  626. 
Harel(le),  719. 
Harfleur,  443. 
Harjis,  373. 

Harouard  de   Saint*Sornin . 
574. 

*  Harpedane  de  Bellcvillc,  217, 
302,  336,  470. 

*  Harscouët  de  Saint-Georges. 
385,  687. 

Haschamp,  667. 
Hastftl  (Barthélémy  d'),  519. 
Hastier  de  la  JoHvette,  555. 
Hauderie  (la),  416. 
Haudos  de  Possesse,  177. 
Hauguemorais  (la),  367. 

*  Haugoumar  des  Portes,  119, 
170. 

Haupart  de  Bandeville,  473. 

Hautefort  de  Lestrange,  524. 

Hauteville,  80. 

Llautpoul,  41,  122,  438. 

Hautroche  (Loynes  d'),  376. 

Hauvel  (du),  625. 

Hauville,  411. 

Havard,  271. 

Hay  de  Nétumiéres,  54. 

Haye  (la),  360. 

Hay-Mérée,  481. 

Haye  (Saint  Médard  de  la),  44  i . 

Haynaut,  70,  72,  266. 

Hébergement,  648. 

*  Hébrard  de  Saint -Sulpice  du 

Rocal,  53,  567. 
Heilly,262,  327. 
tieine,  689. 
Helyes,  690. 
Hémant,  427. 
Hémery,  453,  690. 
Hémery  de  Lazenay,  698. 
Hemricourt  de  Grûnne,  252. 
Hénin,  632. 
Hénin  d*Alsaoe,  158. 
Hennecart,  494. 
Hennequîn,  368. 
Hennet  de  Bernoviile,  231»  im. 
Hennezel,  498. 
Henri,  381 . 
Hérable,  695. 
Héraudière.  600. 
Hérault,  418. 
Herbout,  167. 
Héricourt,  286. 

Héricy  de  la  Mothe  Houdan- 
court,  291. 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


769 


ier  (du),  178. 
5r(L'),571. 
-      inville,  53â. 
ent,  201. 

i  de  Villefosse,  527. 
»546. 

de  Maupas,  180* 
ly,  513. 

*vey  de  Saint  Denys,  70i. 
el,  177. 

*eux  (Mobis  d'),  494. 
•eux  (r),  519.661. 
Il,  675. 

bon  de  Frohen  et  de  Camp- 
rl,  duc  de  Villars-Brancas, 
.7,  388. 
ke  (la),  414. 
^in,  611. 
e  (la),  605. 
quart  de  Turlot,  297. 
lenc,  263. 
ker,  690. 

iBtein-Gottorp,  388. 
mbriéres,  77.  \ 

nmet  (du),  537. 
IDpesch,  57. 
ttnorez,  454. 
ipital  (L'),  604,  659. 
)pitao  (!'),  442. 
Mkier,  113,  494. 
oudetot,  619. 
oulhard,  616. 
i)U8say  (du),  415. 
iousaoy,  425. 
lounlle,  607. 
loux  (du),  63. 
]ouy,  210. 

dovet  de  Morainyille,  478. 
Huard,  550. 
Huart,  547. 

Hubert  de  la  Soublière,  483. 
Hubaudière  (la),  229. 
Hubler,  580. 

*  Uucbet  de  Cintré,  310,  583. 

*  Huchet  de  la  Bédoyére,   107, 
178,  310. 

Hue-Duquesnay,  227. 

Hue  de  Mathan,  48. 

Huet  de  berthault  ou  Bertaut, 

546. 
Hugleville,  217,  577. 
Hugues  le  Grand,  196. 
Huguet,  16. 
Huillonne,  609. 
Huissay,  544. 
Hulot,  623. 

*  Hulot  de  Collarl,  624. 
Hùmann,  239. 
Humiéres,  259,  356. 
Hunaudaye  (la),  537,  538. 
Hunaudaye  (Annnebatit  de  la), 

537. 


Hunolstein  (Yogi  d'),  345,  363. 
Hunyadi,  575. 
Hurault,  145. 

*  Hurault  de  Vibraye,390,710. 
Hureau,  478. 

Huriel,  408. 

Husson,  259. 

Husson  de  Sampigny,  571, 

*  Hutteau  d'Origny,  156,  157. 


Idanowska,  41. 

*  Ideville  (Le  Lorgne  d'),  645, 
Imbert,  209. 

Imbert  de  Balorre,  440 

*  Imbert  des  Ëssars,  500. 
Imbert  de  la  Platière,  602. 
Incelin,  552. 
Ingrande,  410. 

Isigny  ou  de  Signy,  718. 
lsle(r)203,  333,  561. 
Isle-Adaro  (!'),  403. 

*  Isle  de  Beauchaine,  307. 
Isle- Jourdain,  136. 
Isoard  de  Ghénerilles,  528. 
Issan,  68 i. 

Issy,  79. 

lvoy(Paulze  d*)delaPoype,  370. 

Ivry,  46. 

Ivry  (Richard  d'),91. 

Ivry(Biignyd'),  92. 


Jabre,  665. 

Jabre  de  Bellesor,  666. 

Jabre  de  Gourtanvo,  667. 

*  Jacobé  de  Naurois,  456. 

*  Jacobé  de  Pringy  de  Goncourt, 

de  Soûlantes,  456,  617,  619. 
Jacquelot,  561. 

*  Jacquelot  de  Chantemerle  de 

Villette,  561. 
Jadart  (Henri),  La  famille  du 

bienheureux  de  la  Salle  à 

Reims,  590,  649. 
Jacquinière,  (la),  207 

*  Jaille  (la),  106, 233, 512,  601, 
710. 

Jaladon,  692. 
Jalemain,  S61. 
Jaloignes,  466,  468,  473. 

*  Jammes  du  Mourier,  48. 
Jamets,  543. 

Jan  de  la  Gillardais,  583. 

Jan8on,571. 

Janvier,  15. 

Jarlay,  175. 

Jnrno  de  Pontjarno,  215. 

Jarrie  (La),  17,  21. 

Jarthe  (Faure  de  la),  557. 


Jauberthes,  634. 
Jaucourt,  603. 
Jausions,  308. 

*  Jay  de  Beaufort,  709. 
Jay  de  Ferrierès,  709. 

*  Jean  (Saint-John)  de  Bellen- 
greville  et  de  Grévecœur,  696, 
723. 

Jeans  (Le),  153. 

Jeflerson  Goolidge,  373. 

Jerphanion,  283. 

Jessé,  432. 

Jeu  (du),  378. 

Jeumont.  204. 

Jeune  du  Perray  de  Malherbe 

(Le),  178. 
Joanas,  522. 
Joannis  de  Pagan,  241. 
JolTrois,  605. 
Joffroy,  552. 
Johanne  de  Lacarre  de  Sau* 

mery,  554-55. 
Johannct  d'Averdon.  555. 
Joigny,  69,  71,73,  261,664. 
Join ville,  264. 
Jolimont,  26. 
Jolivet  de  Golomby,  89. 
Joly  de  Bammeville,  441. 
Joly  de  Fleury,  89. 
Jonquet,  482. 

Jonquiéres  fLansade),  517. 
Josseteau,  6^1,  672. 
Joubert,  690. 
Jouenne  d'Esgrigny,  390. 
Jourda  de  Vaux,  430. 
Jouslard  d'Yversay,  216. 
Jousselin,  669. 
Jouy  (Le  Noir  de),  238. 
Joyes  (des),  605. 
Joyeulx,  674. 
Joyeuse,  394,  488. 
*Juchereau  de  Saint-Denys,  34, 

703. 
Judie  (la),  688. 
Juigné,  360,  369. 
Juisard,  605. 

Julien  de  Pégueirolles,  41. 
Julien  de  Vinezac,  490. 
Juliers,  535. 
Jullien,  509. 

^Julliende  Gourcelles,  305,392. 
Jumeau  de  Kergaradec(le),  366. 
Juniére,  49, 
Jupeaux,  610. 
JuBsac,  223. 
Juvenel,  517. 
Juvigny,  383. 


^Kainlis  (Mac  Gurlain  et  Cas* 
sin  de),  436. 


770 


LE  BULLETU«  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


772 


KalbermaUen,  425. 
Keittinger,  120. 
'Kellermann,  duc  de  Valmy, 

171. 
Keralan,  296. 
Kérandraon,  085. 

*  KéralrY,  685. 
Kerbouciiard,  !296. 
Kerbuzic,  464. 
Kergaradec  (le   Jumeau    de), 

366. 
Kergariou,  435. 
Kergorlay,  95,  410, 509,  580. 
Kergournouarn,  464. 
Kerhué,  367. 
Kéridec,  446. 
Kermedec,  116. 
Kermenguy,  507. 
Kermoret,  464. 
Kermoysan,  503. 
Kernavalois  ou  Carnavalet,  100 
Kernavanois,  99. 
Kcrpoisson,  296. 
Ker^abiec,  308. 
Kersaint,  170,556. 
Kersaintgilly,  100. 
Kersauson,  149,  393. 

*  Kersauson   de   PennandrefT, 
582. 

Kerveno,  116. 
Kervenozaêl,  393. 
Kerversio  (Berlhou  de),  464. 
Kœur,  316. 
Kreusnach  (Bohrer  de),  29. 


Laage  de  Meux,  307. 
Labarde,  684. 

*  Labat  de  Savignac  et  de  Lan* 
xac,  574. 

Labat  de  Savignac  et  de  Mon- 
cleyron  ou  Monclairon,  574. 

LabaydeYiella,  641. 

Labitte,  Traité  élémentaire  du 
blason,  5H9. 

Laboisaière,  279. 

Laboissiére  du  Roure,  381. 

Laborie,  29.  223. 

Laboulaye,  497-98. 

Labranche,  681. 

Lac  (du),  271,353. 

Lacger,  679. 

Lâcha  pt,  698. 

*  Lachmann,  578. 
Lachaud,  273. 
Lacombe  (Mouru  de),  1 15. 
Lacroix,  269. 
Ladmiraull,  217. 
Lafagerdie,  279. 

Lifaye  la  Martinic,  Auriac, 
Daudry,  557. 


Laffitte,  42. 

Lafon-Rapnouil,  308. 

Lafond,  500. 

Lage  de  Yolude,  308. 

Lagier  de  la  Condamine,  306. 

Lagon,  305. 

Laguiche.  532. 

Laillê,  464. 

Laisné,  609. 

Laislre,  442,  675. 

Lalain,  268. 

Laligant,  621. 

Lallemant,  675. 

Lallemant    de    Lestrée,    182, 

244. 
Lallier,  143,  lii. 
Lamalétrie,  2!A^, 
Lnmballerie,  17,  22. 
Lambert,  300,  480,557. 

*  Lambertye,  433. 
Lamblardie,  182. 
Lamirault,  148. 
Lamothe,  277. 

*  Lamothe  de  Mondion,  28. 
Lamotte,  361. 

La  mot  le  fjDuchesne  de),  430. 
Lamotte  de  Loinville,  475. 
Lanascol  (Quemper  de),  501. 
Lancellotti,  169. 
Lancre  (Epens  d'Estinels  de), 

332. 
Landal,  367,  472. 
Laudemont,  361. 
Landes,  302. 
Landevy,  602. 
Landres  (des),  607 , 
Landrian  du  Montet,  437. 
Langault,  368. 
Langeron,  144,  488. 
Langheac,  532. 
"  Langie,  446. 
Langle-Beau manoir,  446. 
Langlois  de  Chevry,  377. 

*  Langlois  d'Estaintot,  102, 104. 
Langlumé  des  Angles,  510. 
Langoiran,  469. 

Langon,  50. 

LangsdorfT.  515. 

Laniet  de  Boumonville,  581. 

Lanjamet    (Yaurou leurs    de) , 

387. 
Lanjuinais,  91. 
Lannoy,  472. 

*  Lansade-Jonquiéres>  517. 
Lansatut,  369. 
Lantage,  283. 
Lantagnac,  357. 
Lantaret,  428. 

Lantivy  de  Trédion,  528. 
Lantourne  de  Saint*Germain, 

496. 
Lanzac,  574. 


*  Lapelin,  438. 

Lapierre  de  Pierrefort,  502. 
Laproste,  300. 
Lardeyrol,  429. 
Lareinty,  623. 
Larguilly,  90. 
Larminat,  88. 

Larnage  (Rossignol  des  Dunes 
de),  304. 

*  Larocque-Lalour,  574. 
Lartigue,  280. 
Lascaris,  323. 
Lascaris  de  Tende,  662. 
Lascombe,  22. 
Lassegan,  599. 
Lassus,  434. 

Lasteyrie  du  Saillant,  163, 576 
Lasious,  27. 
Lasvignes,  41 . 

Latouche  (Pellerin   de),   113, 
114. 

*  Lattaignant  de    Ledinghen, 
679,  710. 

Lattaignant  du  Vivier,  680. 

*  Latrille  de  Lorencex,  247. 
Lattre  de  Tassigny,  365. 
Laubespin,  615. 
Laubrails,  274. 
Laubraire,  272. 
Laugardière  (Ribauli  de),  20. 
Laugeois,  13. 

Launay,   206,  227,  423,  678, 

696. 
Launay  (Pontbrianl^,  421. 
Launay  de  Vaux,  608. 
Lauraguais,  387. 
Laurens-Gastelet,  353. 
Laurent  (du),  477. 
Lauretet,  279. 
Lauriston,  710. 
Lauriston-Boubers,  371. 
Lautrec,  475. 
Lautrec(Peletde),  281. 
Lauzon,  34. 
Laval  (Blou  de),  525. 
Laval,  8,  22,  69,  131,204,283, 

410,  430,  533,  636. 
Lavau,  28,  385. 
Laveaucoupet  (Merle  de),  379. 
Laveyrie,  636. 
.La vie,  634. 
Lavoisier,  370. 
Lebeau,  482. 

Lebland  de  Chateauvillard,  371 
Lebret,  133. 
LackHahausen,  575. 
Leotorc,  371,638. 

*  Leoocq-Hervey  de  Saint-De- 
nis, 704,  718. 

Lecorote,  118,309. 

Lecointre,  298. 

Ledache  de  li  Yausaaoge,  617. 


773 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


775 


*  Lediughen,  679. 
Lee  Childe,  636. 

Lefébure  de  Sancy  de  Parabère, 

lî)6. 
Lefebvre,  152. 

*  Lefebvre  de  Laboulaye,  158. 

*  Lefebvre  d'Oraiesson,  173. 
LeCebvre  (Henri),  MammmUe 

6i  seê  seigneurs,  .%9. 
Léger,  441. 

Légier  de  Puyravault,  216, 
Léglise,  683. 
Ugrand  dtf  Yiliiere,  712. 
Legrix,  276. 
Leicester,  69. 
Lejeune,  368. 
Lelarge,  674. 
Leieii  d'Aubilly,  368. 
Lemaire,  13. 
Lemaire  de  Marne,  3i. 
I^née»  4-42. 
Lenoir,  439. 
Lenoncourt,  139. 
Lennox,  530. 
Leatilhae,  362. 
Léon,  131. 
LeoDi,  579. 

*  LèonîDO»  300. 
Lequeux>  675. 
Lériget^  152. 

Lerou  de  la  Cheantyes  555. 

Leroax,  707. 

Lescarbotte  de  Beaufori,  230. 

Lesches,  50. 

Lesciuxe,  275. 

Lescoët,  464. 

Lescours,  J52. 

Lescotts,  484. 

Lescoux,  144. 

Lescun,  469,  476,  534. 

Lesdiguières,  1 1 ,  664. 

Lesmoridieres,  671. 

Lespagnol,  676,  677. 

Le9|>arre,  598. 

Lespiault,  279. 

Lessart,  367. 

LesBillé,  111. 

Lestang  (Murai  de),  501,  502. 

Lestrade,  390. 

Lestrade,  Conlie,  la    Gousse, 

557. 
Lestrange,  167,  336,  467,  524. 
Leatrange  (Romanet  de),  1()5. 

*  Letellier  de  Blanchard,  699. 
Letoumeur»  31. 

Lettes  des  Prez,  540,  541. 

*  Leosse,  626. 
Leavjlle  (Olivier  de),  532. 
Leuzon  ou  Lusson,  626. 
Levaasor  de  Bonneterre,  105. 
Leviconte  de  Blangy,  120,  377. 
LéTÎs,  200,  269,  328,  345. 


*  Lévis-Mirepoix,  f>9,  242,  363, 
444. 

Levisse  de  Montigny-Jaucourt, 

237. 
Leyen  (la),  510. 
Leyment,  637. 
Leynia  de  la  Jarrige,  102. 
Leyris  d'Esponchés,  224. 
Lezay,  270. 
Lezigné,  601. 
Lézigny,  06  i. 
Lhermite,  612. 
Liborel,  518. 
Liches,  74. 
Liégue  (la),  165. 
Lièvre  (Le),  610,  608. 

*  Liger  de  Chauvigny,  500. 
Lignaud  de  Lussac,  218. 
Ligne.  445.  497,  5ii. 
Ligneries  (des^,  415. 

*  Lignières,  99. 
Ligondès.  217. 
Ligny,  133.  135,  662. 
Limery,  120. 

Lincham  (Turpin  de),  504. 

Liniéres,  322. 

Lionne,  430. 

Liquisse  (la),  179,  563. 

Lisle,  163» 

Lislebonne,  204. 

Lialedon,  206. 

Lisleferme,  17,  34. 

Lisle-Verl,  142. 

Lisores,  203. 

Listrac,  682. 

Litz,  494. 

Livermore,  232,  517. 

LIoret,  247. 

Lochet,  207. 

Loftbon,  549. 

Lœwenstein  -  Werlheim  -  Ro  - 

senberg,  635. 
Logeard,  181. 
Logères,  525. 
Loges  (les),  208. 
Lohéac,  320,  410. 
Loigny,  327. 
Loinville,  415. 
Loise»  637. 

*  Loisson  de  Guinaumont,  367, 

368. 
Loizillon,  158. 
Londres,  179. 
Lontbard  de  Buffières  de  Ram- 

buteau,  118. 
Lombers,  357. 
Londigny,  104. 
Longa,  630. 
Longueil,  352. 
Longuevault,  114. 
Longueville,    130,    205,   405, 

472,  595. 


Longwy,  403,  408,  543. 
Loraiilc,  48. 
Lorain  (Le),  143. 
Lorando,  700. 
Lorav,  625. 

*Lofgeril,  47,  353,711. 
Lorgeril  de  la  Motte-Beauma- 
noir,  711. 

*  Lorgne  dldeville  (Le),  645. 
Lorgne  de  Savigny  (Le),  645. 
Lorins,  678. 

Lormc,  73,  547. 
Lorraine,  134,  264,  388. 
Lorraine  de  Mayenne,  54 1 ,  662. 
Lorville,  ()08. 
Lothinièrc,  48. 
Lolin  de  Cliarny,  540. 
Loubayssin,  500. 
Loubignac,  309. 
Loucelles,  77. 
Loue  (la),  142. 

Louët,  5 15. 

Louppe(la),  75,  258,412.  414, 

606,  609. 
Loupy,  314. 

*  Louvencourt,  95,  180,  491, 

553. 
Louvet.  204. 
Louviée,  481. 
Louys,  122. 
Loyaerls,  567. 
Loyére  (la),  289. 
Loyes,  661 . 

Loynes  d'Haulroche,  376. 
Lubersac,  629. 
Luart  (du),  444. 
Lubersac,  250. 
Lubriat,  14,  482. 
Luc,  (de),  323,  622. 
Lucan  de  Poinsac,  430. 
Lucas,  181. 

*  Luçay,  44.  61. 
Lucinge-Faucigny,  433. 
Lncinîère  (Cornulier  de).  Des 

généalogies,    leur    utilité, 

126. 
Lugny,  661 , 
Lumain,  544. 
Lunel,  73. 
Lupel,  174. 
Lur,  629. 

*  Lur-Saluces,  446,  488,  628. 
Lure  de  Pessau,  334. 
Lustrac,  595. 

Lussac,  1 1l . 
Lustrin,  521 . 
Lutaud,  621. 
Luthumiére,  (la),  203. 
Luxembourg,  75,  76,  133,  135, 
264,  328,  662. 

*  Luynes,  1 1 ,  138,  445,  694. 
Luzarches,  202. 


776 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


778 


Luzençon,  683. 
Luzy.  132,  3-2i. 
Lynch,  350. 
Lyon,  148. 
Lys.  (du),  701. 

M 

Macault  de  la  Gosne,  233. 

Mac  Gurtain  du  Kainlis,  436. 

Machault,  489. 

Machecoul,  204. 

Machore,  333. 

Mackau,  172. 

*  Mac-Mahon,  177.   179,  358, 

386,489,491,498,631. 
Mac-Vickar  (Ward  Predmor), 

430.  ^ 

Macquerel  de  Pleineselve,  383. 

Maffliers,  581. 

MagenU,  (V.  Mac-Malion). 

Magnan,  495. 

Magneux,  499. 

Magnoac,  698. 

Magny,  15,  478,  689. 

Magneville,  263. 

Mahé  de  Kerouan,  635. 

Mahon,  412. 

Mahy,  141. 

Maigneaux  (du),  559. 

Maignelay,  Maignelais  ou  Mai- 

gnelers,  425. 
Maignen  ^Le),  718. 
Maigre,  88. 
Maigret,  244. 
Maillan,  283. 

Maillé,  30.  80,  472,  549,  667. 
Maillé  de  la  Tour  Landry,  156. 

642 
Maillefer,  673,  675. 
Mailliart,  93. 
Mailly,  533. 
Mainville,  308. 

Maire  de  la  Neuville  (Le),  394. 
Mairie  (La),  36. 
Maismont,  365. 
Maisonforte,  46. 
Maisonneuve,  606. 
Maisontiers,  216. 
Maistre,  217. 
Maistre  TLe),  551. 
Maisy,  Soi. 
Malardeau,  682. 
Malart,  48. 
Malartic,  39. 

Malartic  (Maures  de),  .38,  174. 
Malbernat,  43. 
Maleden,  83. 
Malengin.  18. 
Malescot,  612. 
Malesmains,  131. 
Malet,  327. 


Maletr^ravîUe,  475. 
Malherbe  de  Poillé,  667. 
Malhin,  31. 
Malicorne,  100. 
Malleloî,  41. 
Mallet,  324. 
Malleval,  409. 

*  Malleville,  355,  514,  518. 
Mancel,  717. 
Mancellière  (la),  654. 

*  Mandat  de  Grancey,  91,  306. 
Mandeviiie  15. 

Mangin,  678. 
Mainville,  159. 
Mangot,  144. 
Manonville,  473. 
Marabotlini,  572. 
Marais,  (du),  26,  208. 

*  Marbotin-Sauviac,  572. 
Marcel  lus,    (Martin  du    Tyrac 

de^,  557,  633. 
Marcha    de    Saint-Pierreville, 

524. 
Marchand,  213,  306. 
Marche,  (la),  272. 
Marche  de  Castres  (la),  258. 
Marcheville,  258. 
Marcilly,  175,  323.576,603. 
Marck,  (la),  138, 242,  534,543. 

*  Marck  de  Saint-Pierre,  294, 
502. 

Marcombe,  371, 
Marcomir,  337. 
Marcotte  de  Quivières,  390. 
Mareuil,  262. 
Mareuse^  231. 
Margency,  619. 
Mar^'uenat,  298. 
Marguerite,  140. 
Marguier  d'Aubonne,  571. 
Marhallach,  (du),  119,  170. 
Mandat,  208. 
Maridor,  659. 
Mariette,  606. 
Marigny,  234,  403,  502. 
Marigny-Ghemerault,  214. 
Mariol,  151. 
Marin,  92. 
Marie,  136,  471. 
Mariiée  (la),  220. 
Mariol,  677.  678. 

*  Marly  de  Bernage,  621. 
Marmagne,  271,276. 

^  Marmier,  395. 
Marmontel,  641. 

*  Marois  (Le),  292,  39(i. 
Marolles,  26, 234,  608. 
Maroys.  213. 
Marquette,  673. 
Marquivilliers,  554. 
Marrault,  603. 
Marrelierde  Vercharops,  571. 


Marro,  661. 
Marsan,  73,  367. 
Marsillac,  96,  169. 
Marsillière  (la),  142. 
Marsollier,  205. 
Marteau,  639. 
Martenot  de  Gordoux,  84. 
Martignac,  222. 
Martigny,  308. 
Martigues,  542. 

*  Martimprey,  708. 
Martin,  557,  611. 

*  Martin  de  la  Bastide,  79,  98, 
154,  440,  557. 

Martin  de  Montsec,   277,   559. 
Martin  de  la  Filolie,  559. 
Martin  de  la  Salle,  558. 
Martin  du  Tvrac  et  de  Marcel- 

lus,  557,  633. 
Martin   de    Vau cresson,  2r»0, 

622. 
Martinais,  335. 
Martinel,  450. 
Martinel  d'Anthonie,  450. 
Martinès  de    Toumeroche  de 
'   Bourval,  104. 
Martroy  (du),  434. 
Marvaud,  695. 
Marvillars,  307. 

*  Marzellière  (la),  319. 
Mas  (du),  22,  687. 

Mas  ae  la  Roque  (du),  574. 
Maschery,  412. 
Masquerel,  532. 
Massard,  210. 

*  Massiac  (Mordant  de),  181. 
Massilian,  681. 

Massiol,  151. 

Masso  de  la  Perrière.  449. 
Masson  d'Esclans,  643. 
Masson  du  Monceau.  220. 
Mas8one(la),  151. 
Mussy,  616. 
Msstas,  343,  405. 
Mastyn.  250. 
Mathé  Goullon,  274. 
Mathéi  de  Valfons.  428.  430. 
Mathieu  de  Gomiécouri,  230. 
Mathieu  de  la  Redorte,  153. 
MathuBsier  de  Mercœur,  lOT». 
Matignon,  5. 
Mattefelon,  273,  601 . 
Matz  de  Brossay  (du),  461. 
Maubec.  179,  407. 
Maubousquet  (Pontevés),  440. 
Maubué,  105. 
Maubuisson,  14,  479,  481. 
Maucé,  77. 

Mauduit  du  Piessis,  97. 
Maugonne,  572. 
Maugor  ou  Mtngot,  476, 
Maulëon,  469. 


-79 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


781 


laulevrier,  i05,  543,  5U. 
faanaut,  273. 
launy.  Î03,  543,  544. 
fauprivè,  13. 

lauquenchy  dit  Mouton,  324. 
Maures  de  Malartic,  38,  174. 
iaurienue,  112,  378. 
laurière  (la),  204. 
faurin,  223. 
faussion,  99,  291,  528. 
iantort,  427. 
iauvoisin  de  Rosny,  263. 
Ilayeirdu),661. 
Mayand,  393. 

'  Maynard  de  la  Glaye,  650. 
Mazade  (Vincens  de),  571. 
'  Mazenod,  156. 
Mszerny,  624. 
Mazel,  697. 
Mazières,  18. 
Mazis  (des),  452,  577. 
Meaussé^  114,  475. 
lleaux,  136. 

*  Meckenheim,  452. 
Médicis,  597. 

Meer  de  Daaienbroeck,  85. 
Mège,  369. 

*  Méîçret  de  Devise  de  Serilly- 
d'Eligny  de  Ghapelaine,  87, 
452. 

Meille",  663. 

Meingre   de   Houcicaut    (Le), 

321,325,327. 
Meix  (du),  660. 
Mélaincourt,  204. 
Mellerav,  320. 
Mello,3,69,  71,  73,  199,259, 

267. 
Mêloizes  (des),  98,  695. 
Melphes,  542. 
Melun,  132, 198,  258, 259, 472, 

532,  662. 
Menainville,  234. 
Ménard,  142,  546. 
Menars,  414. 
Menglon,  50. 

Meniolle  de  Cizancourt,  230. 
Menon,  668. 

*  Menou,  390,  437,  506. 
Menou  du  Mé,  381 . 
Menteville,  277. 
Mépieu,  637 . 

Mercier  Dupaty,  691. 
Mercœur  (Mathussier  dé),  165. 

*  Mercy  d'Argenteau,  243,  444. 
Méreau,  335. 

Méréglise,  415,  480. 

Méricourt,  87. 

Mérignac,  364. 

Mérinville  (des  Moniiers  de), 

454,  489,  497, 540. 
Merle  (du),  259. 


Merle  de  Lagorce^  423,  524. 

*  Merle  de  la  Brugière,  de  La- 
veaucoupet,  379. 

Merlerault  ei  non  Montlerault, 
259. 

*  Merles,  241. 

*  Merode,  241,  575.  713. 

*  Merode- Weslerloo,  241,  497. 
Merpen,  575. 

Méry,  273. 
Meslé,  668. 

Mesnard  de  Ghousy,  708. 
Mesnardière  (la),  214. 
Mesnière  (Durev  de  la),  418. 
Mesnil  (du)^  413. 
Mesnil-Tliomas,  446. 
Messelière  (Frotier  de  la),  298, 

374. 
Messey,  259. 

Mestre  de  Roquesol,  500. 
Métayer  (le),  353. 

*  Metz-Noblat,  92,  364. 
Meung  (la  Ferté),  271. 
Meurville,  228. 
Meynardie,  687. 
Meyrueis,  249. 

Mez  (dul  194,  197,  198,  200. 

Mezel,  lo4. 

Mézières,  595. 

Mibielle  ou  Minbielle,  42. 

Micheau  de  Chassy,  246. 

Michel  de  Monthuchon,  48. 

Michery,  408. 

Michel,  42. 

Micbiel  de  Lizardais,  19. 

Mieulle,  305,  447. 

Miget,  209. 

Mignardouin,  76. 

Mignère,  209. 

Mignon,  295,  307,  424. 

Milan,  474. 

Miles,  203,  373. 

Millaudon-Condurier,  564. 

Milietière  (la),  234. 

Milleville,  13, 477. 

Minottière  (la),  481. 

Mintier  (le),  711. 

*  Minvielle,  42. 
Mirabel,  51,  270. 

*  Mirail  (Rudel  du),  373,  620. 
Miramon-Fargues,  165. 
Mirebel,  70,  661. 
Mirepoix,  155,  200. 
Miribel,  434. 

Mirobert,  13. 

Miron  de  TEspinay,  167, 

Mirougrain,  16. 

Misècle,  140. 

Missy,  439. 

Mitchell,  96. 

Mocques,  144. 

Moêt  de  RomoDt,  244, 245. 


Moét  de  Brouillet,  676. 

Mœurs,  535. 

Mohrenheim,  494. 

Moidrey  (Tardif  de)  154,  454. 

Moine  (le),  611. 

Molandin,  684. 

Molay  (du),  602. 

Molina,  130. 

Molitar,  77. 

Monache,  674. 

Monaco,  388,  576. 

Monbrison  (Conquérô  de),  288. 

Mouchai,  41. 

*  Mondenard,  42,  277,  289. 
Monestay,  372. 
Monerie,  41. 

Monestier  de  Clermont,  50. 

Moneys,  26. 

Monlieur,  273. 

Monnier,  617. 

Mons    de    Maigneux    d'Hédi- 

court,  705. 
Monsliers  de  Mérinville  (des), 

454,  489.  497,  540. 
Montagne,  469. 

*  Montagu,  43,  131,  535,  543. 
Montagu  le  Blain,  532. 
MonUigu,  222. 

*  MonUlembert,  173,  251. 
Montalivet,  516,  686. 
Montancey,  345. 
Montangon,.  379. 
Monlanier,  41. 
Montaran,  308. 
Montauban,  140,  472,  634. 
Montaud,  556. 
Montault,  297. 
Montant,  595. 
Montbazon,  139,  449. 
Montbéliard,  261. 
Montberon,  404,  532. 
Monlberon  d'Archiac,  405- 
Monboissier-Beaufort-Canillac. 

50,  713. 
Montbrison,  157,  523. 
Montbrison  (Bernard  de),  525. 
Montbron,  345. 
Montcabrier  (Peytes  de),  380. 
Montcalm-Gozon,  509. 
Monichenain,  007. 
Montchenu,  421,  521. 
Montchevreuil,  712. 
Montchougny,  121. 
Montclus,  357,  490. 
Montcorneil,  599. 
Montcornet,  261. 
Montcoupier,  571. 
Montcravel,  43. 
Montdardier,  564. 
Montdragon,  357. 
Montebello,  34. 
Monteil  d'Adhémar,  357. 


782 


LB  BULLETIN  HéRALDIQUE  DE  FRANCE 


784 


Monteil-Gelat,  406. 
Monteilz  de  Plafav,  572. 
Montejan,  459,  530. 
Montenaken,  296. 
Monterno,  426. 
Montespedon,  400,  537. 
Montesquieu    (Secondât    de) , 

515. 
Monteaquiou-Fi^zensac,  46, 169, 

235,  599,  495.  694. 
Montéty,  681 . 
Monlfafcon,  357. 
Montfaucon,  223. 
Montferrand,  71 ,  364, 404,  469, 

630. 
Montferrat,  519,  538,630. 
Montfleury,  165. 
Montfort,  135,  259,  367,  533. 
Montfort  l'Âmaury,  69. 
MonUbrl  de  Lohéac,  410. 
Montgest,  678. 
Montgomery,   169,    205,    472, 

530. 
Monigothier,  718. 

•  Montholon,  389. 
Monlhuchon  (Michel  de),  48. 
Monti  de  RM,  453,  698. 
Montigny,  2()6,  37  i,  508,  602, 

718. 
Montijo,  430. 
Montjoie,  43. 

•  Monliou,  (Gaborit  de),  689. 
Monllaur.  249.  372,  569. 
Monllaur  (Villardi    de),    382, 

451. 
Montleraull,  ti80Z  Merlerault, 

259. 
Montlevic,  10! . 
Monlllu^ry.  196. 
Montlivault.  412. 
Monllor,  1  iO,  448. 
Montluc,  14. 

Monlluc(la  Bourdonnayc),  463. 
Montmeslier,  206. 
Monlmeyrnn,  156. 
Montmirail,  136,  (559. 
Montrnirail  (Fauro  de),  557.  ^ 
Montmorency,  3,  67.  69.  117, 

137.  138,  259,  265. 269,  533, 

534.  600.  632.  657. 
Monlmoroncy-Luxembonnî.363 
Monttnorin  de    Sainl-Herem, 

391. 
Montmuran.  162. 
Montolteu,  52  i. 
Montpensier,  71,  137. 
Montpetat  (des  Vrès\  662. 
Montpeiat,  7,  510. 
Montpinçon,  446, 
Montravel,  352. 
Montréal,  i23,  523. 
Montréal  (Bâtante  de),  521. 


Monlrelay,  393. 
Montreparé,  605. 
Montrésor,  341 . 
Montreuil,  360. 
Monlrevel,  407,  661. 
Montrichard,  693. 
Mont-Saint-Iean,  401,  403. 
Mont  Saint  Nizier,  432. 
Montricoux,  40. 
Montaaulniii,  372,  443. 
Montsallier,  569. 
Monlsec-Souillié,  277. 
Mont-sous- Vaudrey,  571. 
Moore,  373. 
Morainvilliers,  330. 
Morancet,  15. 
Morandière,  337. 
Morant,  208. 
Morasche,  552. 

*  Mordant  de  Massiac,  181,  244. 

*  More  de  Pontgibaud,  639. 
More  de  Préviala,  640. 
Moreau  de  Bauviére,  528. 
Morée,  207.      . 

More!,  168,  482. 

Morel  de  la  Colombe,  166. 

Moret,  579. 

Morct  de  Bournonville,  381. 

Moret  de  Nion,  528. 

Moreti,  221. 

Morelon    de    Chabrillan,    50, 

251    291. 
MoreuiC  6.'  198,  266. 
Morgues,  31 . 

*  Morgues  de  Saint-Germain, 
31. 

Morier,  108. 
Morillon,  142,  610. 
Morin  Dumesnil,  691. 
Morineau,  308. 

*  Mornay.  289,  463,  712. 
Mornay  Soult    de     Dalmatie, 

113. 
Mornay  de  la  Villeterlre,  290. 
Mornit'U,  9i. 
Morogues,  443,  504. 
Mortagno.  270,  105. 
Mortaiiiville  (le  Texier  de),  510. 
Mortemart.  291. 
Mortemer,  203. 
Mortfontaine.  498. 

*  Mortier  de  Trêvise,  117,  376. 
Mosny  ou  Mauny,  517. 
Motas  d'Heslreux,  494. 
Molhe  (la).  151.411.561,682. 
Mothe-Achard(la),20l. 
Mothes,  213. 

Molheux  (du),  79. 

Motier  de  La    Favette,    405, 

576.  603. 
Motte  (la\  77 
Molle  (Picot  de  la^,  30<î.  392. 


Motte  au  Chancellier,  209. 
Motte  Chaiendar  (la),  525. 
Motte-Colas  (la),  453. 
Mouchet  (du),  77. 

*  Mouchet  de  Battefort  de  Lau- 

bespin,  614. 
Mouchetière  (la),  77. 
Mouchy,  694. 
Moucy,  262,  409. 
Moulin  (du),  274. 
Moulin,  92. 
Moulin  (des),  77. 

*  Moullart  de  Torcy,  52. 
Moullart  de  Vilmarest.  53. 
Mounens,  571. 

Mouru  de  Lacombe,  115. 

*  Moussaye  (La),  565. 

*  Mousseaux  de  Croissy  (Gou- 
genot  des),  703. 

Moussoulens,  41. 
Moustier,  396. 
Moutier  (du),  273. 
Mouy,  3.16. 
Moy,  435. 
Moynier,  381. 

*  Muguet  de  Varange,  171. 
Mun,  384. 

Murard,  249. 

Murât,  22. 

Murât  de  Leslang,  501,  oi)i. 

Mure  (la),  447. 

*  Musnier  de  Pleignes,  695. 
Mussel,  9i. 

Myre  (la),  162. 

N 

Nadaillac.  106,  437. 

Nadal,  163. 

Nagu,  257. 

Naillac,  409. 

N»in  (le),  667. 

Namur  d'EIzée,  174. 

Nansouty.  169. 

Nantes,  156. 

Nanteuil,  502. 

Nanteuil  de  la  Norville,  30. 

Narbonne,  329. 

Narhonne-Lara,  393. 

Narvaëz.  516. 

Nastrac,  161. 

Nassau,  379. 

Nattetille,  205. 

N  aurais,  457,  618. 

Nayral,  354. 

Neaiifle,  203. 

Neauphle  le  Chatel,  68. 

Nebouzac,  406. 

Nêelleou  Nesle.  71,  259.  2<»l. 

266,  267,  2Tt),  326. 
Néelle  (Clermont  âe\  î^. 

*  Négrier,  646. 


785 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


787 


Neils,  61  â,  668. 
Nemours,  198,  199,  200. 
Nepveux,  673. 
Nervaux,  620. 
*Nervo,  619.685. 
Nesie  (V.  Néelle),  326. 
Nesles,  598. 
Nettancouri,  302. 
Neuchatel,  535. 
Neurchatel,  5i4,  695.     . 
Neufville,  268. 
Neufville  (Pastour  de),  337. 
Neuville,  20S,  323,  380. 
Neuvillelle,  lit. 

•  Néverlée,  105. 
Neveu,  667. 
Newil,  468. 
Ney,  239. 
Neyron,  229. 
Nicanor,  337. 
Nicolaï,  AS9. 
Nicolas,  152. 

Nicolas  du  Plantier,  22. 
Nicolas  de  Voulron,  de  Lam- 
ballerie,  de  Lislelerme,  17. 
Nicolay,  383. 
Nion  (Moret  de),  528. 
Nisare,  387. 
Nivelle,  265. 

•  Noailles  d'Ayen,  578,  694. 
Noblet,  675. 

Noché  d'Aulnay,  622. 

*  Nodier-Gévaudan,  501. 
Noé,  704. 

Noô  (la),  353. 
Noël,  608. 

Noël  des  Vergers,  644. 
Nogenl,  542. 
Nogenl  le  Roi,  543. 
Noinville  (Durey  de  la),  417. 
Noir  (le).  1 5,  478. 
Noir  du  Breuil  (le),  249. 
Noir  de  Jouy  (le),  238. 
Noiras,  205. 

Noircarmes  (Sainle-Aldegonde 
de),  555. 

*  Nompère  de  Ghampagny,  1 16. 
Noniéres  (Les),  571 . 

Norey,  639. 

Normand,  607. 

Normandin,  412. 

Noue  (la),  80.  229,  480,  669. 

*  Noue  (de),  506. 
Noue  (Villiers  de  la),  359. 

•  Nouvel,  618. 
Nouvel  de  Frémicourt,  617. 
Nouvelet,  674. 
Nouvellon,  647. 
Nouvéne,  95. 
Noviant,  314. 
Novince,  717. 
Noyers,  203,  259,  261. 


Nozé,  326. 
Nozerolles,  532. 
Nuchèze,  442. 
Nugent,  48. 
Nysaibre,  85. 


Obert  Auruce,  520. 
Obrenowitsil,  575. 
O'Connor,  250. 

*  Odde  de  Lalour  du  Villard, 
428. 

Odde  du  Bouchet,  429. 

Odde  de  Triors  du  Moustier. 

429. 
Odd'e  de  Viriville,  428. 
OITeniont,  259,  266,  324,  326, 

466. 
*Oilliamson,  101,  177. 
Oiron,  38. 
Oisy,  136. 
Olimart,  115. 
Olivier,  227. 
Olivier  de  Leuville,  532. 
Ollivier,  494. 
Olonde,  387,  445. 
Onnemain,  414. 

*  Oppenheim,  362,  514. 
Orange,  533,  544. 
Orbec,  267. 
Orbessan.  599. 

Orcet  507. 

Orfeuille  (Rouillé  d'),  372. 

Orfins,  412. 

Orgeval,  699. 

*  Orléans  de  Rére,  134,  327, 
374,405,411,568. 

Orléans  (Dunois),  205,  472. 

Ormenans,  624. 

Ormes  (Trudon  des),  438. 

Ormesson,  252. 

Ormesson  (Le  Fèvre  d*),  173. 

Ornano,  9. 

*  Orsanne^  100. 
Orval,  475. 
Orville,  272. 
Orsonville,  607,  610. 
•Osmond,  30,  701. 
Osseville,  698. 
Ostel.  263.  374. 

*  0'  Tard  de  la  Grange,  33. 
Ouarville,  608. 
Oudan  de  Blanzy,  703. 
Oudinot,  169,  247. 
Oudinot  de  Reggio,  513. 
Oullicres  (des),  213. 
Oultremont  de  Warfusé,  244. 


Pacy,  261,531. 


Pacy,  en  Valois,  374. 

Pagerie  (Tascher  de  la),  515. 

Pages  de  Pourcairès,  ^54. 

Paillard,  566. 

Paillon,  368. 

Pailly(du),  51. 

Pajot,  580. 

Paléologue  (Manuel),  326. 

Palice(la).  o31. 

Pallet  de  Blanzais,  151. 

"  Palluat  du  Besset,  355. 

Palluau.  131. 

Palys,  5G6. 

Palys  (E.  de),  Les  dames  Eu- 
des, Annales  de  la  maison 
de  retraite  de  Rennes ^  63. 

Pampelonne,  251. 

Pange,  89. 

Panisse-Pazzis,  442. 

Panon  Desbassyns,  172. 

Panos    516 

*  Panouse  (la),  382,  489,  628. 

*  Pantin  de  la  Guère  et  de  Lan- 

de mont,  361. 
Papin,  483. 

Parabère  (Sancy  de),  294. 
Pa rassis,  504. 
Parcevaux,  710. 
Parchappe  de  Vindy,  678. 
Parcin,  479. 
Pardiac,  408. 
Parigny,  711. 
Paris,  15. 

Parisot  de  la  Valette,  58. 
Parlhenay,  135. 
Pas,  328. 
Pascal,  448. 

*  Paschal  de  Saint-Juéry,  29, 
710. 

Pascault  de  Poléon,  430. 
Pasdeloup.  613. 
Pasquet,  560. 
Passage  (du),  18. 

*  Passerai  de  la  Chapelle,  92. 
Pasté,  199. 

Pastour  de  Neufville,  337. 
Pastré,  31. 
Paszkoiivski,  578. 
Patay,  114. 

*  Patouilletdb  Déservilliers,  28. 

*  Palris  de  Breuil,  622. 
Palrizi,  023. 

Patti,  171. 
Pâturai,  216. 

*  Paulze  d*Ivoy  de  la  Poype, 
370. 

Paumery,  21. 

Pavillon  (du),  365. 

Pavin  de  la  Farge,  36,  295. 

Payen  de  Chavoix,  555. 

Payen,  152,  718. 

Pavn,  623. 


788 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


790 


Paynel,  719. 
Pazzis,  450. 
Peaucellier.  439. 
Pecalvary,  659. 
Pechgrès,  68:2. 

*  Pechpeyrou  de  Comminges  de 

GuitaiU,  39,  112,418. 
Pégueirolles  (Julien  de),  41. 
Péguilhem.  599. 
Peissonnière  (la),  206. 
Pelet  deLautrec,  281. 
Pelelier  d'Aunay    (Le),    503, 

691. 

*  Pelelier  de  Rosanbo  (Le),  497. 
Pélissier  du  Hesset,  572. 
Pellapra,  235. 
Pellerin,549. 

*  Pellerin  de  Latouche,  113. 
Pellelier  de  la  Garde,  47. 
PelKnier  (le),  478. 
Pelliolde  la  Garde,  610. 
Pelluyer,  516. 

Peloux  (du),  430,  492. 

Pellier  de  la  Moite-Colas,  453. 

Penaud,  558. 

Penhoë»,  362. 

Penillon,  20S.  210. 

Penmarck^  393. 

Pennaulier,  16  i. 

Penlhièvre,  131,325. 

Pény,  691. 

IVpin,  ()75. 

Pépin  de  Bellisie,  106,301. 

Peralada,  180. 

Perceval  d'Egnionl,  372. 

Percy,  245. 

Perd'riel  de  Bobigny,  595. 

Pérez.  6i7, 

Pérès  du  Vivier,  29. 

*  Périer,  447. 
Périgord,  134. 
Perini,  628. 

Pernol  du  Breuil,  317. 
Peron  (du),  480. 
Pérouse  (la).  408. 
Perpigna,  336. 
Perreau  de  Beau  vais,  85. 
Periel-Dubois,  356. 
Perreux,  270. 
Perrière  (la),  650,  673. 
Perrin  de  Cypière,  580. 
Perrin-Bellune,  173. 
Perrine  (la),  41. 

*  Perrinelle  du  May,  624. 
Perron,  169,  666. 
Perron  (du),  113. 
Perroz  de  (]hineb...,  277. 
Persan,  407. 
Perlliuis,  642. 
Peruche  (la),  413. 
Péruse,  469. 

Parusse  des  Cars,  178,  345. 


Pessau  (Arche  de),  329. 

Pélignv  de  Saint-ttomain,  219. 

Pelit,  79. 

Pelil  de  Beaaverger,  118. 

Petit  Failly,  614. 

Petilville,  300. 

Peyre  (la),  646. 

Peyronnet,  370. 

Peytes  de  Montcabrier,  380. 

Pezay,  143,  144. 

Philip,  241. 

Philippot  de  Tayac,  163. 

Pic  de  la  Mirandole,  42. 

Picard,  697. 

Picardière  (la),  458. 

Pichardière  des  Bois  (la),  719. 

Picheloup.  333. 

Picher,  668. 

Pichon,  25,  223. 

Picholde  la  Graverie,  219. 

Picolt'on,  535. 

Picot  de  la  Molle,  306,  392. 

Picquigny,  69 i. 

Piêiuoul,  109. 

Pienne,  515. 

Pierre,  196. 

Pierre  de  Bernis,  161,  615. 

Pierre  Buflière,  560. 

Pierrebuflîère-Chanibret,    81 , 

83. 
Pierre  (la),  145. 
Pierre  de  Frénieur  (la),  689. 
Pierredon,  I5(ï. 
Pierrelouds  (Sauliiier  de),  215. 
Pierrelalle,  5r»5. 
Pierreponl.  328.^ 
Pierrerousse,  155. 
Pierrevive,  661,  665. 
Pii^eonnière  (la),  141. 
Piguerre,  415,  475. 
Pillel.  91. 

•  Pillel- Will,  90,  180,  433. 
Pimodan,  243. 
Pina-Sainl-Didier,  490,  491. 
Pinardière  (la),  272. 
Pineau,  17,20. 

Pinelon  de  Chambrun,  577. 

Piney,  136. 

Pinieux,  432. 

Pinieulx  (du  Bouéxic  de),  317. 

Pins,  42,  162. 

Pins-Moiitbrun,  500. 

Pinleville-Cernon,  368. 

Pioger,  385. 

Pionzac,  532. 

Pisseleu,  409. 

Pissonnet  de  Bellefonds,  688. 

•  Pitault  de  la  Rifaudière,  625. 
Pilleurs,  567. 

Plagne  (la),  356. 
Planchât  (du),  372. 

•  Planlade,  95,  124. 


Plantavit  de  la  Pause,  679. 

Planlier  (Nicolas  du),  22. 

Plassac,  40. 

Plassian  (la  Baume  de),  524. 

Plater,  425. 

Platière  (Imbert  de  la),  602. 

*  Plazanet,  308. 

*  Pleignes  (Musnier  de),  695. 
Pleineselve,  383. 

Plessier  (du),  53. 
Plessis  (le),  719. 
Plessis-Giirart,  460. 
Plessis  (du),  143, 272, 501, 606. 

611. 
Piessis-Billebault,  262. 
Plessis-Brion,  202. 
Plessis  de  Pêrigny  (du),  669. 
Plessis  de  la  Perinne  (du),  146, 

548. 
Plessis-Mornay  (du),  290. 
Plessis  aux  Toiirnelles  (le),  458. 
PloH  de  Plantavit  de  la  Pause, 

679. 
Plouer,  296. 

*  Poëze  (la),  447. 

Poëze  d'Harambure  (la),  436. 

Poggio  Suasa,  642. 

Poher,  362. 

Poiclevin  de  la  Rochelle,  618. 

Poignand  de  la  Salinière,  219, 

Poillel,  672. 

Poillouë.  481. 

Poincy,  304. 

Poirel,4l2. 

Poissv,  67. 

Poitiers,  323,  378. 

Poitiers  (Diane  de),  543. 

Poilras,  666. 

Poix,  266,  691. 

Poix  (Tirol  de),  718. 

Polignac,  445,  603. 

Poligné,  464. 

Poliinière  (la),  718. 

Pomereu,  24. 

Pomel,  521. 

*  Pomiers  ou  Pomyers  du  Breiiîl 

d'Agassac,  de  Fronsac,  36>ï. 
Pompadour,  595,  697. 
Pompery,  207. 
Ponceaux,  413. 
Poncelin  de  Raucourl,  219. 
Poncet,  509. 

*  Pons.  170. 

Pons  de  Rennepont,  498. 
Pont  des  Loges  (du),  100. 

*  Ponlac,  633. 
Ponlavice  (du),  48. 
Pontarcy,  535,  544. 
Ponlbriand  (du  Breil  de),   179, 

367. 
Ponlbriant,  420,  421. 
Pontcarré,  501 . 


791 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


793 


PoDtchévron,  284. 
Pontel  (du),  580. 
PoDlevès  rSabran),  UO. 
Pontevez^Maubousquet,   440. 
Pontfarcy,  108. 
Pontgibaud,  405,  603. 
Ponthieu,  152. 
Pontlevoy,  147. 
Pontmorant^  234. 
Pontoreon,  129. 
Pont-SainuHilaire,  205. 
Porcean  (Porlien),  72,  471 . 
Porhoot  ou  PeDhoét,  131,  471, 

472. 
Port  de  Rivoire  (du),  36. 
Port  de  Yieillevigne,  601 . 
Portail  (du),  142,  609. 
Portai  de  Moux,  41 . 
Portâtes,  226. 

Portalès  de  la  Chaize,  226. 
PorUlis,  157. 
Porte  (la),  114,  167,370,  437, 

605. 
Portes,  138. 
Portier,  18. 

*  Posuei  de  Verneaux,  45. 
Pol,  138,  143,  534. 
Poleral,  373. 
Potier  de  Courcy,  104. 
Poton,  468. 
Poterie(la),  142,  547. 
Potlin,  271. 
Pouilly  d'Ësne,  314. 
Poujoulat,  697. 
Poularl,  141. 

Poulletier  de  Suzenet,  700. 
Poamayrac,  388. 
Pourtalès,  157,  237,  707. 
Poussin,  111. 

Pouvray  (Tascher  du),  516. 
Pouyat,  440. 
Poype  (la),  370. 

Poype(Paulze  d'Ivoy  delà),  370. 
Poysieux,  604. 
Pozzo  di  Borgo^  509. 
*Pracoratal,  119,  353,  640. 
Pranzac,  315. 
Pré  (de),  481 . 
Pré  Saint-Evrol,  16. 
Pré  de  Saint-Maur  (du),  87, 90. 
Prébois,  428. 
Préclgny,201,322.661. 
Précis  (BIou  de),  525. 
Précourt,  89. 
Précy.  619. 

Preis^ac  d'Esclignac,  51 1 . 
Prés  {des),  207. 
Pressac,  84. 
Presfiia,  272. 
Pressy,  676. 
Preton,  208. 
Prévost  (Le),  674, 


Prévost  de  Traversay  de  Tou- 
chimbert  de  Salles,  103-104. 

Prévost-Sansac  de  Touchîm- 
bert^  3i5. 

Prez  (des),  662. 

Prez  (Lettes  des),  540. 

Prez-en-Pail,  325. 

Prie,  531,604. 

Pninaudaye  (la),  148. 

Primoli,  33. 

Prlncay,  214. 

Pringy,  618. 

Pniigy  de  Goncourt,  457,  619. 

Prioul,  304. 

Proisy  d'Aumale,  678. 

Pronsard,  414. 

Prou  vil  le,  427. 

Prouzat  d'Anglade,  335 

Provence,  242. 

Pruges,  333. 

Prunay,  263. 

Prunelay,  415. 

*  Pruvost  de  Saulty,  363,  443. 

Puch  de  Montbretôn,  27. 

Puechlicon,  541. 

Pugnéres,  525. 

Puissant  de  la  Yiileguérif,  439. 

Puiverdier,  274. 

Puteaux,  612. 

Puy  (du),  475,  557. 

Puyblanc,  579. 

Puy-Chabot,  215. 

Puyloroque  (Vignei^  de),  39. 

Puymirol,  37. 

Puy  de  Montbrun  (du),  140. 

Puyrenard,  105. 

Puyvert  (Roux  de),  376. 

Pynart  ou  Pinart,  79,  80. 


Quatrebarbes,  687. 

*  Quatrefages  de  la  Roquette, 

1 72,  440. 
*Quélen,  362,393,691. 
Quemper  de  Lanascol,  501. 
Quénetain,  108,  179,  310. 

*  Quérangal  de  Villeguries,  392. 
Querdes  (des),  472. 

Quesne  (du),  383. 

Quesne  de   Longbrun  (du), 

104. 
Queux  de  Saint-Hilaire,  19. 
Quevelle,  208. 
Quiéret,  714. 
Quicqlet,  495. 
Quinemont,  435. 
Quinson  de  Montlaur,  (Villar- 

di  de),  382,  637. 
Quintinye  (la),  62. 
Quioc,  283. 
Quiquemn-Ventabren,  565. 


Racault,  273. 

Racine,  456. 

Rado  de  Gournon  de  Talhouet, 

178. 
RafAn,  659. 
Ragny,  003. 
Raguenel,  131. 
Raguenel  de  la  B-^llière,  537. 
Raimbert,  686. 
RainevaU  328. 

*  Raismeii,  86. 
Raity  de  Vitlré,  698. 

Raiz,  Raitz  ou  Retz,  203,  410. 
Rakowska,  379. 
Rambault,  336. 
Rambures.  110,699,  710. 
Rameray.  607. 
Ranclier,  446. 

*  Randon,  306. 
Raucourt,  543. 
Rangot,  100. 

*  Ranst  de  Berchem,  294. 
Ranst  de  Saint-Brisson,  294. 
Ranty.  548. 

Rapine,  230. 

RarérourL  de  la  Vallée,  243. 

Rassade  (la),  380. 

Raliizzi.  33. 

Raiizan,  403. 

*  Ravepeau,  231. 
Rapières,  639.    ' 

*  Ravinel,  34. 
Raviniëres  (des)^  26. 
Raymond,  324. 
Raya,  367. 

Razes  d'Auzance;  84. 

Real,  674. 

Reau  de  la  Gaignonnière  (du), 

219. 
Rebillôt,  447. 
Reboulet,  572. 
Rebours,  148. 

*  Rebours  (Le),  249,  432. 
Reclesne,  640. 
Recoquillé,  478. 
Redorte  (la),  153. 
Refuge,  372. 

Reggio,  169,  247. 

Regnard,  207. 

Regnault,  216. 

Régnier,  556. 

Régnier  de  Guerchy,  293. 

Régnier  de  Gronau  de  Massa, 

707. 
Rehez  de  Sampigny,  645. 
Reignac,  277. 
Reigneur,  608. 
Reille,  161. 

Réméon,  142,  144,  145, 
Rémond,  674. 


794 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRA.NCB 


796 


Réraont,  i35,  678. 
Remulus,  19(). 
Rémusat,  577. 

*  Réray  de  Campeau,  i98. 
Renac,  537. 

*  Renard  de  Saint-Malo,  Si. 
Renaud  d'Avène  des  Meloizes, 

98. 

*  Renaud  ou  Reinaud  de  Bou- 
logne, 197. 

Renaudet,  151. 

Renesse  ^Th.  de).  Diction- 
naire des  figures  héraldi- 
ques, 585. 

Renouard  de  Bussière,  237, 627 . 

Renouard  de  Sainte-Croix,  644. 

Repaire  (du),  22,  49. 

*  Rêre  (Orléans  de),  375. 
Résie  (Aubert  de)^  92. 
Resnel,  663. 

Ré  Tallach-Garrison,  244. 

Rélhel,  475. 

Retourtour,  571 . 

Refz,  5,  203,  537,  538. 

Retz  (Gondv  de),  664,  665. 

Réveillon,  604. 

Revel,  689. 

Reverdy,  705. 

Révérend  (V»«  Albert),  An- 
nuaire de  la  noblesse  de 
France,  192. 

*  Revérony,  227. 
Reversera  Salandra,  169. 
Reviers,  547. 
Révigliasc,  556. 

Revue  historique  du  Vivarais, 
dirigée  par  M.  P.  d'Albigny, 
652. 

Rey,  280. 

Reyinondie  (la),  560. 

Riancey,  102. 

*  Riant,  295,  424,  496. 
Riario,  623. 

Ribault  de  Laugardiére,  20. 
Ribereys,  216-217. 
Riberolles,  371. 

*  Ribeyreix,  687. 
Richard,  273.  673. 
Richard  de  Fondvitle,  381. 

*  Richard  d'Ivry,  91. 
Richebonne,  215. 
Richebourg,  (Toustain  de),  120 
Richemont,  135,  342. 
Richerieuds,  672. 

*  Richley,  232. 

*  Riedmatten,  425. 
Rieux,  8,  326. 

Rieux  de  Rochefort,  329,  473. 
Riiïardeau  de  Rivière,  92. 
Rinin,  32. 

Rigaudière  (la).  667. 
Rigney,  406,  407. 


Rigny,  454. 

Rigol  de  Montjoux,,  51 . 

Rigueuil,  648. 

Rilleux,  553. 

Rimaucourt,  201. 

Rimbert,  414. 

Riocourt  (du  Bois  de),  316. 

*  Biquet  de  Caraouin-Chimay, 

120,  2â5,  243,  454. 
Risnel.  264. 

*  Rivcrieulx    de    Yarax,    174, 
576. 

Rivière,  308,  494. 

*  Rivocet  (Godard  de),  176. 
Rivoire  la  Bâtie,  31. 
Rivoire  (la).  564. 
Roannais,  659. 

Robal,  161,  436. 

Roberie(la),  131. 

Robert  d'Acquéria  de  Roche- 

gude,  563,  701 . 
Robert  de  France,  196. 
Robillard.  16,  673. 
Robin,  176. 
Roccagiovine.  33. 
Roche  (la),  87,  212,  213,595. 
Roche  des  Aubiers  (la),  601. 
Roche-Aymon,  (la).  242. 
Rochcbaron,  222,  581. 
Rochebrochard    (Brochard    de 

la).  211. 
Rochechouart,  173. 
Rochechouart-Mortemart,  122, 

203,  576,  604. 
Rochecolombe,  483. 
Roche-Corail,  (la),  687. 
Roche-Derrien  (la),  129. 

*  Roche-Fontenilles  (la),  110, 
699. 

Rochefort,  70,  112,  196,  326, 
327,401,  4615,634. 

*  Rochefoucauld  (la),  96,    152, 
168,  236,  444,  694. 

Rochefoucauld  d'Estissac,  (la), 

688. 
Rochefoucauld-Liancourt  (la), 

96. 
Rochegude,  29,  30. 
Rochegude  (Robert  d'Acquéria 

de),  563,  701. 
Roche-Guillaume  (la),  458. 
Roche-Guyon  (la),  96, 169,201. 
Rochejaquelein  (du  Yergier  de 

la).  215,  698. 
Rochelambert  (la),   36,    283, 

4  i8,  501,640. 
Rochelambert-Montfort,     (la), 

239. 
Rochemacé,  (4a),  513. 
Rochemore,  525. 
Rochemure,  581. 
Roche-Noyant  (la),  602. 


Rochepierre  (Fayn  de),  525. 
Rochepol  (la),  138,  259,   538^ 

659. 
Roche  du  Vanel  (la),  408. 
Roche-sur- You  (la),  459. 
Roche-Tesson  (la),  719. 
Rocher,  525. 

Rocher  de  la  Baume,  490. 
Roches  (des),  198,  326. 
Roches  de  Chassay  (des),  649. 
Rochetliulon  (la),  113. 
Rochette  (la),  308. 
Rocheite  d'Auger  (ta),  626. 
Rocoules,  223. 
Rocreuse,  442. 
Rode,  242. 
Rodde  (La),  582. 
Rodez-Bénavent,  517. 
Rodoan,  387. 
Rodulf,  139. 
Rœderer,  510,  577. 
Rœux,  70,  134. 
Roffignac,  440. 

*  Roger,  145,  707. 

Roger  de  Cahuzac  de  Cauz,  1 71 . 
Rogier,  673,  675,  689. 
Rogniat,  495. 

Rohan,  131, 132, 139, 355, 471, 
472,  567,  634. 

*  Rohan -Chabot,   355,   44 i, 
462,  49]B,  699. 

*  Rohan-Monbazon,  634. 
Rohan-Rochefort,  449. 
Roire  ou  Roëre  (ta),  15. 
Roireau,  223. 

Roisin,  555. 

*  Rolland.  26,  407,  496.  67i. 
Rolland  d'Erceville,  640. 

*  Rolland  du  Roquan»  40. 
Romagére  (la),  250. 
Roma^nano,  662. 
Roroamville.  549. 
Romanet,  571. 

*  Romanet  de  Lestrange,  165. 
Romeuf,  227. 

RomiUy,  717. 
Romorantin,  234,  542. 
Romorantin  (Notre-Dame  de), 

415. 
Ronce  (la),  618. 
Ronceray,  617. 
Ronseray,  354. 
Roncheville^  263. 
Ronfeugeray,  260. 
Ronsard  de  Saint- Amand,  610. 
Roque  Ha),  682. 
Roque  (du  Mas  de  la),  574. 
Roquebrune,  323. 
*Roquefeuil,    179,    491,    511, 

555. 
Roquelaure,  43. 
RoquemaureU  37. 


797 


LB  BULLETIN  UÉRALDigUB  DE  FRANCE 


799 


Roquëpine»  706. 

Roques,  468* 

Hoquette  (to),  173,  179. 

Horlliays,  458. 

Korthays  de  Sain t-Hi lai re,  i58. 

Rose,  i57. 

Roseliniers,  5i8. 

Rosen,  15â. 

Rosier,  504. 

Rosières,  316. 

Rosières  (des),  706. 

Rosny,  9. 

*  Rossignol  des  Dunes  de  Poincy 
de  Larnage,  30  i. 

Rostaing,  307. 
Rostar  on  Roslar,  548. 
Rostrenan,  132. 
'Rothschild,  300. 
Rotours  (des),  567. 
Rouault,267,470. 
Roucy,  133.  265. 

*  Rongé,  101,  33i,  384,  461, 
628. 

Rougemont,  209. 
Rouher,  382,  451. 
Rouillé  d'Orfeuil,  372,  622. 
Roujon,  80. 

Rouileaax-Dugage,  509. 

Roullin,  412. 

Rouraar,  481. 

Roure  (du),  642,  686. 

Rousseau  de  St-Aîgnan,  168. 

*  Roussel  de  Courcy,  105,  434. 
Roussel  de  la  Bazoge,  718. 
Roussel,  604. 

Roussier,  283. 
Roussillon,  521. 
Roussy  de  Sales,  640. 
RouTray,  608. 
RouvroY,  711. 
Roux,  601 . 

Roux  de  Puyvert,  376. 
Roux  (du),  428. 

*  Le  Roux  de  Bretagne,  100. 
Roux-Chapelle,  (Le),  516. 
RouxeldeVilleféron,  711. 
Roy  (Le),  659. 

Roy  de  Valanglart,  (Le),  504. 

Royauté  (la),  234. 

Roye,  203.  466,  468. 

Royère,  688. 

Royère  de  Brignac,  689, 

Rozel,  90. 

Rubempré.  242,  576. 

Rubercy,  617. 

Rudel  de  Blaye,  620. 

*  Rudel  du  Mirail,  373,621. 
Rudel  du  Mirail  de  Tony,  620. 
Rûel,  102. 

Ruette,  245. 
RnfTec,  470. 

*  RufTier  d'Bpenoux,  367. 


Rumigny,  264-65. 
Rumilly,  328. 
Riipelle,  (In),  3G9. 
Ruminghen,  76. 
Ruspoli,  33,  6i2. 
Rute,  33. 

Ruyneau     de    Saint-Georges, 
431. 


S 

Sa ba lier  de  Lachadenéde,  449. 
Sablé,  325. 
Sabran,  694. 

*  Sabran-Pontevez,   435,  440, 
4 12,  633. 

Sabrevois,  607. 

Sachy  de  Fourdrinoy,  219. 

SafTre,  292. 

Sagan,  438.  517. 

Sagan,     fTalleyrand  Périgord 

(le^,     TuOZm 

Sagonne,  474. 
Sahune,  448, 

Saignard  de  la  Fressange,  156. 
Saignes,  532. 
Saigny,  292. 
Sailland,  249. 
Saillans,  413. 
Saint-Aignan,  601. 
Saint-Amand,  120. 
Saint-André,  (Albon  de),  595. 
Saint- Antoine  des  Viennois,  60. 
Saint-Arcons,  283. 
Saint-Aubin,  602. 
Saint-Belin-Malain,  39. 
Saint-Bernard,  601. 
Saint-Bohaire,  144. 
Saint-Bris,  71. 
Saint-Brisson  (Séguier  et  Ranst 

de),  294. 
Saint-Cosrce,  413. 
Saint-Denis,  145. 

*  Snint-Denys   (Juchereau  et 
Hervey  de),  704. 

Saint-Didier,  372.  595. 
Saint-Fargeau,  498. 
Saint- Ferriol,  50. 
Saint-Forgcux,  595. 
Saint-Geniez,  345. 
Saint-Georges,  325,  431. 
Saint-Gerbold,  656,  715. 
Saint-Germain,  279. 
Saint-Germain  (Morgues  de), 

31. 
Saint-Germain,  466. 
Saint-Gilles,  100. 
Saint-Gingolphe,  426. 
Saint-Giraud,  46. 
Saint-Haon,  524. 
Sainl-Hérem,  394. 
Saint-Hilaire  (Queux  de),  19. 


Saint- Jammes,  458. 
Saint-Jean  d'Angle,  307. 
Saint-Jean-Cliambre,  571. 
Saint-Jean  de  Lalran,  59. 
Saint-Jean  de  Lentilhac,  362. 

*  Saint-John   de  Crévecœur, 
Cl)5,  723. 

Saint-Joseph,  153. 

*  Saint- Juéry    (Paschal    de), 
679,  710. 

Saint-JuIien-la-Brousse,  571. 
Saint-Lary,  433,  598. 
Saint-Laurent,  112. 
Saint-Laurent  de  la  Prée,  20. 
Saint-Loubès,  277. 
Saint-Loup,  114,678. 
Saint-Lubin,  144. 
Saint-Maard,  202. 
Saint-Magne,  275. 
Saint-Malo  (Renard  de),  52. 
Saint-Mandé  (du  Bois  de),  152. 
Saint-Marcel,  595. 
Saint-Marsaull,  336. 
Saint-Martin,  408. 
Saint-Maurice,  71. 
Saint-Maurice  de  Casevielhe, 

357. 
Saint  -  Maurice  -  sur  -  Laveron, 

532. 
Saint-Médard  de  la  Haye,  441. 
Saint-Meleuc,  107. 
Saint-Mesmin,  147. 
Saint-Osman,  612. 
Saint-Ours,  112. 
Saint-Palais,  303. 
Saint-Pardoux,  164. 
Saint-Paul,  46,  133, 135,  198, 

595. 
Saint-Paul  et    Saint-Pol,  75, 

671,  672. 
Saint-Pellerin,  114. 
Saint-Pierre,  199,  537. 
Saint-Pierre  (Grossourdy  de), 

528. 
Saint-Pierre  (Marck  de),  294, 

502. 
Saint-Prise  ou  Saint-Price,  69. 
Saint-Prix,  571. 
Saint-Remy,  547. 
Saint-Roinain,  406. 
Saint-Romain  de  Lerp,  109. 

*  Saint-Roman  (Serre  de),  248. 
Saint-Roman  de  Godière,  249. 
Saint-Sauveur,  77,  387. 
Saint-Seine,  642. 
Saint-Sulpice,  567,  602. 
Saint-Suplix,  443. 
Saint-Thomé,  582. 

Saint- Vaast,  538. 
Saint- Yallier,  291,323. 
Saint-Venant,  265. 
Saint- Vérain,  403. 


800 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


802 


Saint- Yves  ou  Ytives.  16. 
Saint- Vincent,  99,  628. 
Santa-Croce  (Ceschi  di),  58. 
San-Severino,  5i!2. 
Sainte-Aldegonde,  122,  7U. 
Sainte-Âldegonde  de  Noircar- 

mes,  555. 
Sainte-Catherine,  569,  570. 
Sainte-Colombe,  532. 
Sainte-Marie  d'Agneaux,  378. 
Sainte-Marie  de  Frugie,  687. 
Sainte-Maure,  201. 

*  Sainte-Phalle,  702. 
Sainte-Sévère,  408. 
Sainxe  Dormeville,  606. 
Saisy  de  Kerampuil,  583. 
Saizieu,  563. 
Salaberry,  113. 
Saladin  de  Crans,  395. 
Salavas,  524. 
Sallelles,  408. 

Sales,  31. 

Saleux,  500. 

Salignac,  365,  i68,  469. 

Salignac  Fénelon,  306. 

Salignac  de  la  Mothe-Fénelon. 

701. 
Saligny  (Tenaille  de),  301. 
Salins,  112. 

*  Salle  (la).  590. 

Salle  (la),  258,  329,  446,  610, 

671. 
Salle  d'Argadens  (la),  331. 
Salle  d'Aytré  (la),  17. 
Salle  de  Saint-Germain  (La), 

35. 
Sallentin,  435. 
Sallmard,  379. 
Salmon,  669. 
Saluces,  323,  469,  538. 
Saluces-Cardé,  599,  663. 

*  Saluces  (Lur),  629-630. 
Salvandy,  427. 

*  Salviac  de  Vielcastel,  163. 
Salviati,  169. 

*  Sambucy  de  Sorgues,  683. 
Sancerre^  132, 196,  258,  324. 
Sancy  de  Parabère,  294. 
Sanderbourgh,  471. 
Sanière,  611. 

Sanois  (des  Vergers  de),  516. 
Sansac,  104. 
Sansal,  619,  686. 
Sans? voir,  608. 
Sanxet,  682. 
Saporla,  504,  563. 
Sarget  de  Lafontaine,  40. 
Sarragand,  151. 
Sarrazac,  38. 
Sarrazin,  79. 
Sarrebruche,  535,  543. 
Sarrebrucki  865, 


Sarret,  493. 

Sarret    de    Coussergues,  381. 

509,  580. 
Sart  de  Nielles,  53. 
Sarlelon,  506. 

*  Sartiges,  635. 
Sasnière  (la),  545. 
Sassoon,  300. 
Satre,  333. 
Sauldraye  (la),.56l. 
Saulnier  de  Pierrefonds,  215. 
Sault,  140,  664. 

Saulx,  660, 

Sauix-Tavannes,  378,  519,660. 

Saussac,  224. 

Saumaise  de    Chasans   et  de 

Vergy,  183. 
Saumery  (Jolianne  de  Lacarre 

de),  554-55. 
Sauroy  (Durey  de),  417. 
Saussaye  (la),  79. 
Sausse  (la),  626. 
Sauvage  de  Saint-Marc,  647. 
Sauvages,  36. 

*  Sauvaire  de  Barthélémy,  435. 
Sauzaye  (la),  682. 
Sauzée(la),  149. 

Sauzet,  109.  ^ 

Sauzet  (du)^  641. 

Savary,  21,551. 

Saveuse,  632. 

Savignacdes  Roches,  214. 

Savignies,  539. 

Savoie,  134, 136, 138, 267,  378, 

388,409,600.  658,661. 
Savoie  (Clotilde  de),  33. 
Savoye  (Philippe  II  de),  662. 
Savoye  de  Tende,  597-98. 
Savoye-Villars,  541. 
Savoisy,  403. 
Sayettè(la),  218. 
Scalberge,  479. 
Scépeaux,  138.  459,  601. 
Scey,  571. 
Scheffler,  280. 
Scheidecker,  157. 

*  Schickler,  707. 
Schonen,  577. 
Scitivaux  de  Greische,  176. 

*  Scorbiac,  679,  710. 
Scorbiacde  Montfort,  680. 
Scot,  143. 

Scot  de  Coulanges,  546. 
Secondigny,  658. 
Sedan,  534,  543, 

*  S^guier,  298,  300,  434. 
Sésuier  de  St-Brisson,  294, 

*  Seguins  -  Vassieux,    Cohorn, 
Pazzis,  Cabassolle,  450. 

Seguins-Cohorn    de  Vassieux, 

449. 
Ségur,  45,  163,  683. 


Seiglière  deSoyecourt(la),  515. 
-^  Seillière,  233,  437,  517. 
Seissan  de  Marignan,  37. 
Sellier  (le)  621 . 
Sellier  de  Chézelles  (le),  119, 

296,495. 
Selve,  207. 
Semur,  267. 
Senailles,  638. 
Sénéchal,  88,  451. 
Senecterre,  485. 
Sentis,  539. 
Sennecey,  645. 
Senouville,  272. 
Séran,  111. 
Séré,  179. 
Sergent,  206. 

Sérîgnac  de  Belmont,  633. 
Sérignan,  543»  544. 
Sérjzy,  77,  114. 

*  Serre  de  SainURoman,  246, 
248. 

Serre  (du),  571. 
Serve  (la),  560. 
Serrières,  221-22,  469. 
Sers,  440. 
Sesmaisons,  106. 
Seuil  (du),  28. 
Séverac,  408. 
Séville,  699. 
Seynes,  358. 

*  Seyssel,  377* 
Shwerbury»  467. 

Sibeud  de  Beausemblant,  490. 

*  Sibeud  de  Saint-Ferriol,  49. 
Siboud  ou  Sibeud,  50. 
Siboudi,  50. 

Siéyès,  176. 

Sicile-Tarente,  74. 

Sigalas,  631 . 

Sigale,  49. 

Sigfried.  373. 

Signy,  717. 

Signy  ou  d'Isigny  (de),  718. 

Silans,  94. 

Sillé,  536. 

Silly,  70,  538,  659. 

Silva  (da),  689. 

Simiane,  378. 

Simiane-Montbiros,  419. 

Simon,  15,  77,  478. 

Simoneau,  213. 

Simonnet,  672. 

Sina,  386. 

Sinson  de  Préclerc,  625. 

Siochan  de  Kersabiec,  687. 

Slidell,  24S. 

Soderini,  597, 

Soissons,  9,  136,  263,  266. 

*  Solages,  161 ,  408,  435.  680. 
Solaroli,  112, 

Soleine  (la),  550. 


803 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DB  FRA.NCE 


805 


Solei,  548. 
Soiros,  33. 
Sombreve»  550. 
Sommariva,  380. 
Soromerive,  598,  661. 
Songeons,  427. 

*  Sonis,  710. 
Sorbon,  674,  678. 
Sores,  SOI. 
Soria,  542. 
Sothonod,  380. 
Soubeyran  515, 
Soubeyraii  de  Beauvoir,  571, 

*  Soubeyran  de  Saint- Prix,  569, 

571. 
Soubiran  de  Campaigno,  37. 
Soublière  (la),  606. 
Soudon  de  Rivecourt,  515. 
Souham,  239. 
Soulanges,  457,  618. 
SoulH,  340. 
Soully,  604. 

Soiillde  Dalmalie,  12,713. 
Soult  de    Dalmatie   (Mornay), 

113. 
Sourdiére  (la),  1 13-44. 
Sourniae,  636. 
SouYigné,  150, 
Souvré,  59. 
Souza,  453. 
Soyans.  291.    . 
Soyons,  571. 
Spangen,  595. 
Spensley,  389. 
Stephenson,  454, 
Stpozzy,  596,  663,  681. 
Slrozzi-Plantatit  de  la  Pause, 

681. 
Stoart,  529. 
Staart  d'i^lbanie,  135. 
Stuart  de  Boucan  de  Douglas, 

135. 
Struve,  96. 
Slumm,  237. 
Suaa  de  la  Croix,  508. 
Soeur  (Le),  414. 
*Siiffren,  56,  161,  568,  570, 

686. 
Soin,  306. 
Suisse,  674. 
Sully,  133,  264,  467. 
Sui^ères,  149. 
Surin^  214. 
Surlees,  392. 
Suze  (la  Baume  de),  525. 
Sylvestre,  370. 


Tabaries  de  Cabannes,  626. 

Tabert,  545. 

Taffm  de  Givenchy,  54. 


Taigny,  686. 

Taillas  (Antoine  de),  155. 
Taille  (la),  42. 
Taillebourg,  410. 
Taillefer,  222. 
Taillevis,  610. 
Taillis-Gosset  (du),  617, 
Taissy,  199. 
Talabol,  619,  685, 
Talbot,  467, 

*  Talhouet-Roy,  454, 
Talleyrand,  345, 
Talleyrand-Périgord  de  Sagan, 

23z. 
Taïmont,  90. 

*  Talodes  du  Grail,  295. 
Tamenay,  605. 
Tamotouski,  625. 
Tancarville,  260,  472. 
Tanguy,  100. 

Tanlay,  697. 
Ta nson ville,  607. 
^TardieudeMaleissye,  30, 116, 

701. 
Tardif  d'Hamonville,  317. 
Tardif  de  Petitville,  455. 
Tardif  de  Vauclair,  455. 
Tardif  de  la  Rochelle,  455. 

*  Tardif  de  Moidrey,  454. 
Ta  rente,  180,  434. 
Tarente  (la  Tremoïlle),  90. 
Tarragon,  114,  607. 
TarUs,  133,  278, 
Tascher,  122. 

*  Tascher  de  la  Pagerie,  515. 
Tascher  du  Pouvray,  516. 
Tasillac,  333. 

Tauriers  (de  Comte  de),  525. 

Tavannes,  660. 

Tavernier,  15. 

Tayac,  163. 

Temple  (du),  13. 

Temple  d>   Chevrigny  (du), 

435. 
Tenaille  d'Ëstais,  300-301. 
Tenaille  de  Saligny,  301 . 
Tende,  661 . 
Tenet,  276. 
Ternaux,  504,  506. 
Temaux-Compans,  690. 
Terrail  (du).  436. 
Terrasson,  84,  98,  558. 
Terray,  370. 
Terrier,  148. 

Terrier-Santans,  379,  62i-25. 
Terves,  218. 

Tessières  ou  Teyssières,  307. 
Tesson  (A.  de),  Monographie 

de  la  paroisse  de  la  Man- 

cellière,  654. 
Texîer,  141,546. 
Texier  de  MortainTille  (le),  510. 


Teyssier  des  Forges,  19. 

Thauvet,  18. 

Théon  de  Chateaubardon  (du 
Breuil  de),  307. 

Theure  (la),  606. 

Thévenin,  619. 

Thézan  du  Poujol,  242. 

Thèze,  683. 

Thierabrune,  267. 

Thibault  de  Blois  et  de  Cham- 
pagne, 196.  / 

Thiennes,  442, 

Thieux,  499, 

Thil  (du),  267. 

Thiiay,  100. 

Thoire,  644. 

Thois,  472. 

Thoisy,  417. 

Tholozan,  24. 

Tholozé,  499. 

Thomas  de  Pange,  89. 

Thomassa,  173,  439. 

Thomassin,  494,  528. 

Thomassin  de  Saint-Paul,  570. 

Thorigny,  142,  270. 

Thorn,  239. 

Thorndike,  636. 

Thorotte,  259,  266. 

Thouars,  90,  267,  410. 

Thoury,  503. 

Thuilliers,  114. 

Thumery,  35. 

Thuret,  237,  707. 

TiUay  le  Gaudin,  234. 

Tillet,  20. 

Tiliières  (le  Veneur  de),  537. 

Tilloy  (du),  207. 

Tilly-Blaru,  114. 

Tiloa.  337. 

Tilquin,  675. 

Tingry,  76. 

Tinguy,  219. 

Tinseau,  216,  571. 

Tintelliac,  26. 

Tinténiac,  249. 

Tiraud  (le),  210. 

*Tircuy  de  Corcelle,  576, 

TireldePoix,  718. 

Tirouelle,  71. 

Tirouflet,  231. 

Tisac  277. 

Tissot  de  Mérona,  708. 

T'Kindt,  171. 

Toillier  (du),  607. 

Toislay,  606. 

Tondeur,  280. 

Tonnac,  41. 

Tonnay-Charenle,  122. 

Tony,  102. 

Torcy,  324,  403. 

Torel,  320. 

Torpane,  442« 


806 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


808 


Torrec  de  Belle^Maison,  508. 
Touche  (le  Vassor  de  la),  393. 
Touche-Brédier  (la);  1  li. 
Touchimbert,  103. 
Toullier,  100. 
Toulmonl,  87. 

*  Toulongeon,  64i. 
Tour  (la),  22,  179,  230. 
Tour  d'Auvergne  (la),  378. 
Tour  dlUeins  (la).  407. 

*  Tour  du  Villard  (la),  428. 

*  Tour  du  Pin  Cliambly  de  la 
Charce(la),  106,  291,  513, 
647. 

Tour  du  Pin  Montauban  (la), 

291. 
Tour  de  Layre,  (la),  505. 
Tour-Maubourg   (Fay   de  la), 

118. 
Tour-Turenne  (la),  544,  663. 
Tourblanche  (la),  341 . 
Tourelle  (la),  226. 
Tourlier,548. 
Tournelle  (la).  198,  269. 
Tournemine,  537,  664. 
Tournemine  de  la  Hunandaye, 

538. 
Tournerie  (la),  646. 

*  Tourneur  de  la  Borde  (le), 
85. 

Tournoelles,  595. 
Tournon,22l,532. 

*  Tournon-Simiane,  232. 
Tournon  d'Agenais,  469. 
Tourrelle  (la),  564. 
Tourvoye,  405. 
Toussainl  de  Thiville,  549. 

*  Touslain,  119. 

TouUée  de  Champgaraud,  692. 
Tracy,  200. 
Tralaisans,  73. 
Tramecourl,  699. 
Tranchellioni  412. 
Transtamarre,  130. 
Trasignics,  70. 

*  Traversay,  103. 
Traves,  644. 
Travoisy,  417. 
Trazégnies,  632. 
Trebuels  du  Fer,  3. 
Trédion  (Lantivy  de),  528. 
Trefforl  (Vignon  de),  140. 
Trefonlame,  271. 
Trémault,  142. 
*Trémoïlle  (la).  *H),  133,180, 

372,  415,  473. 
Trémolel  de  Lacheisserie,  572. 
Trémolel  (le).  57 1 . 
Trémolet-Monlpezal,  7. 
Trenquelléon,  155. 
Tresques,  490. 
Trelon  de  Vaujuas,  310. 


Treuil-Eslancelin,  152. 

Tréveneuc  435. 

Trévse  (Mortier  de),  117,  376. 

Trichaleau,  314. 

Trie.  197,202,  262,263,327. 

Trigoniiant  (du  Puv),  557. 

Triraaul,  77. 

Triors,  428. 

Triquerville.  512. 

*  Tristan,  373.  424. 
Trivulce,  474,  535. 
Trochens,  417. 
Trochet  (du),  169. 
Troncliay  (du).  480. 

Troyon  et  Sainl-Bémy  (Barrois 

.   de),  315. 

Troys,  145. 

Trucbet  de  Cliambarlliac,  488. 

Truchis,  511. 

*  Trudon  des  Ormes,  438. 
Trussy,  532. 

Tryon  de  Montalemberl,  38. 
Trzastra  Swieykowvski,  578. 
Tullaye  (la),  302,  457,  687. 
Tnrbilly,  668. 
Turdine,  171. 
Turenne,  12,325. 
Turenne  (la  Tour),  544,  663. 
Turenne  d'Aynac,  384. 
Turgis,  205,  206. 
Turin.  664. 

Turpin  de  Lincham,  504. 
Tyrac  de  Marcellus    (Martin 

du),  83,  557. 
Tvrconnel,  467. 

U 

Ulmel,  223. 

Urée  (la  Chapelle),  718. 

Urfé,  663. 

Uriage,  50. 

Urguet  de  Sainl-Ouen,  456. 

Ursins  (des),  138. 

Uslon,  493. 

Uslon  de  Villeréglan,  493. 

Uza,  630. 


Vabres,  6(»9. 

*  Yachon-Briançon    de    Bel- 

mont,  45. 
Vaillant  de  Mlgnardouin,  76. 
Val  (du),  416. 
Val  (Chinol  du).  359. 
Vald'Antigny,403. 

*  Val  de  Dampierre  du  Hans 
(du),  577. 

Val  (la),  675. 
Valade(La2, 17,  20. 
Valançay,  234. 


Valancé  (Valençay),  2^4. 
Valbonnais,  407. 
Valence,  480. 
Valence  (Narvaéz),  516. 
Valcite  (la),  96,  205,  209, 223, 

429. 
Valelle  (Welles  de  la),  382. 
Valelle  ae  la  Varanne,  442. 
Valière(la),  141. 
Vallée,  151. 
Vallemagne,  535. 
Vnllengoujart,  404. 
Vallemnd  de  Barbançon.  27i. 
Vallery,  595. 
Vallin,214. 
Vallompré,  551. 
Vallon,  524,  678. 
Vairaondois,  404. 
Valmy,  171. 
Valois  (le),  681,683. 
Valolive,  302. 

Valongnes  ou  Vivonne,  465. 
Valori,  640. 
Valoubière-»,  36. 
Valufin,  407. 
Vandel,  442. 

Vandelîn  d'Augerans,  367. 
Vanin,  52. 
Vannes,  248. 
Varagne  ou  Varaigne,  240. 

*  Varaigne  du  Bourg  de  Vain-, 
239. 

Varax,  175,  576. 
Varces,  46. 

Vardes  (la  Marck)^  544. 
Varenguebec,  203. 
Varcnnes,  204,  257. 
Varenne  (la),  667. 
Varignière  (la),  48. 
Variguières,  717. 
Vassal,  381. 
Vassé,  607. 
Vasseur  (lej,  612. 
Vasseux,  580. 

Vassor  de  La  Touche  de),  3^3. 
Valry  (Bourdon  de),  239.     21 
Vaubrun,  423. 
Vaucouleurs,  473. 
Vaucouleurs  de  Lanjamet,  3K7. 
Vaucresson,  250. 
Vauderaont,  264. 
Vaugûé  (Vogué)  de  Rochcco- 
lombe,  483. 

*  Vaulchier,  289. 
Vaumaîn,  263. 
Vaupenleau,  414. 
Vaulx,  142. 
Vauquelin,  90. 
Vauquelin  de  Sassy,  90. 
Vauréas,  565. 
Vauruffîer,  461. 
Vauruzé,  131. 


809 


IS  BOLLBTIM  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


811 


Vautier,  481. 

V^fluvîcr  16 

Vaux,  329,  353,  432,  604. 

Yauxdimes,  16i« 

Vauzelle,  (la),  lOi. 

Vazeilhes,  616. 

Veau  de  Robiac,  250. 

Veauce,  689. 

Veillan,  207. 

Veilmillancoz,  271. 

Vellery.55t. 

Vendeuvre,  261. 

Vendœuvres,  203. 

Vendôme,  264,  465,  469, 538. 

Vendôme  (Bourbon),  136. 

Veneur  (Le),  537. 

Venue  des  Perriers  (La),  20. 

Venouse,  542. 

Ventadour,  531. 

Ventoux,  660. 

Verbielle,164. 

Verdel,  355. 

Verdun  de  Cancon,  573. 

Vere(la),  471. 

Verger  (du),   175,   223,  471, 

532. 
Vergers  de  Sanois  (des),  516. 
Verge  von,  113. 
Vergier  de  la    Rochejaquelein 

(du),  215,  633. 
Vergy,  406. 
Vergnes  (les),  279. 
Vergnette-Lamothe,  563. 
Verigny,  20. 
Vernade  i^la),  525. 
Vernassal,  160. 
Vemazobres,  491,  555. 
Verne,  222. 
Verneaux,  454. 
Verneaux  (des),  503. 
Verneilh-PuyraseaUy  572. 
Vernes,  572. 
Vernet  (du),  428. 
Verneuil,  202. 
'  Vemou  de  Bonneuil,  92,  447, 

710. 
Versainville-Odoard,  512. 
Versors,  547. 
Veribamont,  83, 84,  515. 
Verville,  145. 
Vervins,  539. 
Venrins  (Coucy  de),  539. 
Vesc,  140. 
Vesllarde,  271. 
Vesvrotle,  353. 
Veyer,  494 
*  Veyny  d'Arbouze  de   Foiir- 

noël,  503. 
Veyrac,  430. 

Veyrenc  de  la  Valette,  36. 
Viage,  223. 
Vian,  19. 


*  Vibraye  (Hurault  de),  710. 
Vicence,  580. 

*  Viconle  de  Blangy  (le),  380, 
640. 

Vidal,  286. 

Vidaud  Latour,  576. 

Vielcastel,  162. 

Vieilleville,  601,  602. 

Vielprat,  429. 

Vienne,  325.  407.  661. 

Viennol  de  Vaublanc,  87. 

Vierzon,  68. 

Vieulx  (le),  207. 

Vieuxcourt  (Durev  de),  417. 

Vieux-Moulin,  676. 

Viezvy,  259. 

Vipevâno.  474. 

Vigier,  341. 

Vignaud  rdu),  142. 

Vignes,  6^9. 

Vignes  de  Puylaroque,  39. 

Vignoles,  469. 

Vignon  de  Treffort,  1 40. 

Vignory,  473. 

Vigny,  442. 

Vilereau,  206. 

Villaine,  551. 

Villandras,  520. 

Villarceaux.  290,  712. 

Villard,  223. 

*  Villard  (la  Tour  du),  428. 
Villardi  de  Quinson  de  Mont- 

laur,  382,  451 . 
Villarraois,  (la),  384. 
Villars,  5,  408,  492,  644,  661, 

662. 
Villars,  (Savoye),  511. 
Villars-Brancas,  387. 
Villarseau,  208. 
Villalte,  (la),  421. 
Ville,  553. 
Villebéon,  200. 
Villebertin,  261. 
Villeblanche.  538. 
Villebeuf,  223. 
Villebois,  211),  310. 
Villebois  Mareuil,  219,  688. 
Villebrosse,  234. 
Villedieu,  223. 
Ville  du  Bois,  (la),  107. 
Villeféron,  392. 
Villefossft,  (Héron  de),  527. 
Villehardouin,  261. 
Villehon,  549. 
Villejuif  les  Paris,  249. 
Villéle,  170. 
Villelume,  8i. 
Villemorant,  274. 
Villemort,  208,  475. 
Villeneuve,  150,  353,  561. 

*  Villeneuve-Bargemon,    161, 
162,  570. 


Villeneuve-Esclapon,  32. 
Villereuve-Trans,  663. 
Villeneuve  de  Vence,  45,  642. 
Villeneuve-Guiberl.  172. 
Villeneuve  (la),  116,  548,  608. 
Villenoisy,  250. 

*  Villéon  (la),  229. 
Villeproue,  610. 
Villequier,  16.476,711. 
Villereau,  415. 
Villerobert,  367. 
Villeroche,  143. 
Villeromain,  667. 
Villeroy,  447. 

Viller  Mawlaz.  508. 
Villers,  221. 
Villers-Carapsart,  389. 
Villesablon,  144. 
Villeserine,  615. 
Villeton,  468. 
Villette,  417. 
Villelte  (la),  295. 
Villeurs,  628. 

Villiers,  15,  265.  403,  607. 
Villiers  le  Bel,  403. 
Villiers  aux  Corneilles,  604. 
Villiers  du  Grosbuisson,  665. 
Villiers  de  TIsle-Adam  et  de 

Vaimondois,  44,  59,  404. 
Villiers  de  la  Noue,  359. 
Villoutreix  ou  Villoutrays,  687. 

*  Villoutreys  de  Brignac,  686, 
688. 

Villoutreys  de  Sle-Marie,  688. 
Vilmain,  482. 
Vilméme,  547. 
Vilni'ufve-Héluin,  672. 
Vimal  du  Boucliet,  219. 
Vincelles,  508. 
Vincelotle,  507. 
Vincens  de  Mazade,  571. 
Vinet,  295. 

*  Vinols  de  Montileury,  165. 
Vio,  610. 

Viole,  415. 
Virieu,  156,  674. 
Visconti,  73,  474. 
Visdelou,  544. 
Visenay  (du),  571. 
Vitry  aux  Loges,  542. 
Vitta,  300. 
Vivier,  573. 

Vivier  de  Lansac  Tdu),  490. 
Vivier  de  Lcntiol  (du),  491. 
Vivonne,  345,  409. 
Vivonne  ou  Valongnes,  465. 
Vizille,  447. 
VIeminck,  632. 

*  Vogt  d'Hunolstein,  117,  345, 

363. 

*  Vogué,  50,   296,  384,  483, 
496,  628,  720. 


812 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


814 


Yoilleaui  603. 
Voisin,  547. 

Voisins^Lavernière»  159» 
Yoiie,  638. 
VoWire,  470. 
Vorçes,  570. 
Vones  (des),  142. 
Vouix,  87. 
Voûte  (la),  3«8.  668. 

*  Voutron  de  Lamballerie  de 
Lisleferme,  (Nicolas  de),  17. 

Voyer  d'Argenson,  622. 

W 

*  Waddington,  373. 
Wagram   (Berthier  de),  510. 
Walaincourt,  268. 
Waldner  de  Freuudstein,  237, 

238. 
Waldron,  232. 
Waldstein-Wartenberg,  635. 
Waltier,  195. 


Wambert,  195. 

Wandel.  308. 

Wnrd,  235,  704. 

Ward    Predraor   Mac-Vickar, 

430. 
Waru,  372. 
Wasservas,  231 . 
Wassigniea,  268. 
Walerford,  467. 
Waubert  de  Genlis,  427. 
Waurin,  265. 
Waulier,  195. 
^Welles  de  la  Valette,  382, 

451. 
Werdestein,  372. 
Werlé,  235. 
Werra,  425. 
Wpsterioo,  241. 

*  Wignacourl,713. 
Will,91. 

Wiiloane  sur  Meuse,  248. 

*  Wilson,  454,  456. 
Winlhpop,  373. 


Wirlh,  431. 
Wiasac,  406. 
*  Wissocq,  632. 
Withelaw-Reid,  96. 
Witle,  233. 
Wurtemberg^  135. 
Wykersioolh,  371. 
Wyse,  32. 

X 

Xaintrailles,  468. 


Yenville,  540. 
Yermoloff,  164. 
Yversen,  679. 
Yverson,  631. 
Yvoire,  36. 
Yvonnet,  80. 


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,  w4rf  f/iiSOJnii  1889  :  IO6lilli0Ds578,S28rr.96 

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'Extra  rtsQuesmoàeretdeOu^rre  «t  de  Voyage» 

RENTES    VIAGERES  .       „, 
Piytbles  siDi  fraii  inx  Tiix  d«  8 . 1 2 . 1 S ,  i  7  Vo  ssivaDt  l'Age 
Prwpeetu»  et  henseignêtnentt  gratis  et  franco. 
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LA  RECHERCHE  DE  U  NOBLESSE 

DE  LA  GÉNÉRALITÉ  DE  CAEN 

FAITE    EN    1666    ET    ANNÉES    SUIVANTES 
Par  Guy  CHAHILLAR 

Conseiller  du  roi  en  ses  conseils.  Maître  des  requêtes 
ordinaire  de  son  hôtel,  intendant  de  justice,  police 
et  finances  de  la  Généralité  de  Caen. 

Publiée  ((  in  extenso  »  pour  la  première  fois 
par  un  membre  de  la  Société  des  Antiquaires  de 
Normandie,  d'après  d'anciens  manuscrits  de  la  fin 
du  xv»«  siècle.  —  En  deux  volumes  in-8»,  for- 
mant ensemble  880  pages,  avec  préface,  notes 
et  tables  indicatives. 

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HISTOIRE  ET  GENEALOGIE 

DE 

DE  MONTFERRAND 

(En  Guienne) 
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sur  papier  teinté,  tiré  à  100  exemplaires. 

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TBEJïTE-T»OIBlèHE    A  N  K  è  S 
HORTIOVLTUBE  "V^ BASSE-OOUR 

LÂllAISON  DE  CAMPAGNE 

(Journal  Ixortioole  et  agricole,  Ulustré 

des  CHATEAUX,  des  VILLAS,  \des  petites  et  des  grandes  Propriétés  rurales. 


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Horticulture,  Arboriculture,  Basse-Cour,  Agriculture,  Plans  de  jardins,  Hygiène 

domestique,  etc. 

Publia  sous  la  direction  de  M.  DE  LA  ROQUB 

Paraissant  deux  foU  par  mois.  -^  F<>rmal  AxxMagastn  Pittoreagm 


La  Maison  de  Campagne^  fondée  en  1860,  est  depuis  trente-trois  ansTencyclopéditr 
la  plus  complète  de 
dans  l'horticulture^ 

réducation  des  abeilles,  la  pisciculture, 
culture  potag-ère,  l'économie  rurale,  etc. 

Chaque  numéro  de  ce  journal  contient  un  article  sur  ces  divers  sujets,  pour  tenir 
ges  lecteurs  au  courant  de  tout  ce  qui  intéresse  la  Vie  d  la  campagne.  Plus  de  li'^» 
gravures  de  fleurs,  de  lég-umes,  de  volailles,  d'instruments  agricoles  perfectiou- 
nés,  etc.,  et  24  gravures  hors-texte  avec  le  dessin  de  châteaux,  maisons  d'habita- 
tion, constructions  rurales,  etc.,  donnent  à  cette  publication  un  attrait  spécial  qui, 
depuis  plus  de  30  ans,  assure  son  succès  incoutesté. 

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MM.  \à^  vAiomié^  Am  Bulletin  Héraldiqtie  qui  souscriront  un  abonnement  à  ia 
Maison  de  Campagne  pour  Tannée  1892,  recevront  comme  prime  gratuite  les  livrai- 
sons parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  ann^^t*? 
antérieures  à  ceux  qui  voudront  acquérir,  comme  collection,  des  volumes  parus 
d^  1879  à  1890. 


CATALOGUE  DES  GENTILSHOMMES 

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Qui  ont  pris  part  ou  envoyé  leur  procuration  aux  Assemblées  de  la  Moblesse  en  1789 

Publié  cfaprès  l9s  documaats  offiçieb 
Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHELEMY 

Deuxième  éiHHan,  conforme  à  h  premitTe^ 
2  FB.   PAB  UVBÂISON.  ^-^  2  F«.   2S  P^E  LA  908TS 


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BULLETIN     HÉRALDIQUE 


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BULLETIN  HÉRALDIQUE 

DE  FRANCE 

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BEVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 


Paralaaant    toiia    les    x 

SOUS  LA  DIRECTION 


M.   LOUIS   DE   LA  ROQUE 

k  vocal,  ancien  Rédacteur  k  la  Ga^eiu  de  France,  Auteur  de  VAnnariiil  de  la  Hobltit»  de  LaitjaeJoc, 

du  CtUalogne  dti  GentiUbommei,  etc. 


XUE     VOLUME 


ADMINISTRATION   Dr   BULLETIN  IlÉItALDIQUK  DF:   FRANCE 

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tsos 


i-TOLDlfE>(l!*dl!l)iMtiii)  '(nâ^ùû'utui  JiNTIEB  1893 

LE 

BULLETIN  HEMEDIQDE 

DE   FRANGE 

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REVUE  HISTORIQUE  ÛE  LÀ'  NOBLESSE 

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DE 

M.    LOUIS    DE    LÀ    KOQUE 

A>iirai,  anrien  Rédacteur  i  la  GaztUe  de  France,  Auteur  de   l'./b^aorial  de  la  Nobleot  ds 
Languedoc,  du  Catalogue  des  Gentitshomtnet,  etc. 


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MO  colonnes  avec  titre  et  table 

Pour  les  abonnés  anciens  ou  nouveaux 


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Tontes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  k  l'Administration  d 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être    adressées  à   M.   Louis  de  La   Roq 
direotenr,  56,  quai  des  Orfèvres,  &  Paris. 


U  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  f\  .i< 


plaires. 


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DE  FRANCE 


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REVUE   HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Sixième  Volume.  —  (Nouvelle  série)  —  Janvier  1893 


SOMMAIRE 
Avis  à  nos  abonnés. 

pREHiÊRE  Partie  :  Catalogue  des  généraux  Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieute- 
nants généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  —  Armoriai  de  la  généralité  d'Orléans,  1696-*' 
1701,  d'après  les  manuscrits  de  la  Bibliothèque  nationale,  cabinet  des  titres  (suite).  —  Ecole 
spéciale  militaire  de  Saint-Cyr,  1892. 

Deuxième  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Filhol  ;  Lettres  de  noblesse  de  la  famille  Etie  de 
Beaumont;  Notes  d'Etat  civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du  mois  de  janvier  1893  et 
rappel  des  mois  précédents. 

Troisième  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  Julien  de  Lavergne  de  Cerval  ;  An- 
nuaire du  Conseil  Héraldique  de  France;  Dictionnaire  des  figures  héraldiques;  Les  Evéques 
de  Maguelone  et  de  Montpellier. 


AVIS  A  NOS  ABONNÉS 


Nous  savons  par  une  expérience  déjà 
longue  tout  ce  qu'il  y  a  de  délicat  à  ré- 
sumer en  peu  de  mots  la  situation  no- 
biliaire d'une  famille.  Le  format  de  no- 
tre publication  ne  nous  permet  pas  de 
donner  aux  notices  généalogiques  re- 
tendue que  nous  désirerions  et  que  la 
plupart  mériteraient.  Nous  devons  nous 
borner  aux  mentions  essentielles  qui 
permettent  d'apprécier  soit  le  rang,  les 
services,  l'importance  et  l'ancienneté 
des  familles,  soit  l'origine  ou  Les  preu- 
ves faites  en  diverses  circonstances  que 
nos  recherches  personnelles  nous  per- 
mettent de  découvrir. 

Des  collaborateurs  bienveillants,  qui 
veulent  aider  au  succès  de  notre  œuvre, 
nous  adressent  souvent  d'intéressantes 
communications  :  nous  ne  saurions  trop 
les  en  remercier,  c'est  par  des  échanges 
réciproques  que  s'affirme  l'utilité  d'une 
publication   comme    celle    que    nous 


avons  entreprise,  et  que  nos  abonnés 
soutiennent  avec  tant  de  fidélité. 

Les  mariages  et  les  décès  nous  ont 
paru  des  occasions  toutes  naturelles  de 
rappeler  des  souvenirs  héraldiques  ou 
historiques  qu'il  est  de  l'intérêt  des  fa- 
milles de  ne  pas  laisser  tomber  dans 
l'oubli.  Nous  mettons  un  très  grand  soin 
à  les  recueillir;  mais  notre  publication 
subit  parfois  des  retards  qu'un  con- 
trôle nécessaire  rend  inévitables  ;  il  dé- 
pend du  zèle  de  nos  correspondants  de 
les  abréger  et  nous  ne  saurions  trop  in- 
sister auprès  de  nos  collaborateurs  gra- 
cieux pour  nous  mettre  à  même  de  ré- 
pondre à  la  légitime  impatience  de  nos 
lecteurs. 

Malgré  nos  efforts  communs  des  er- 
reurs de  noms,  de  dates  et  même  de  fi- 
liation se  glissent  dans  notre  rédaction. 

Nous  accueillons  toujours  avec  re- 
connaissance les  additions  ou   rectjfica 


LB  BULLETIN  HiRALDIQUB  DB  FRANCE 


tions  qui  doivent  servir  à  compléter  les 
notices  sommaires  ou  détaillées,  pu- 
bliées dans  nos  précédents  Bulletins, 
Afin  que  celles  qui  nous  ont  été  déjà 
signalées,  dans  le  courant  de   cette  an- 


née, puissent  être  insérées  dans  le  mê- 
me volume,  nous  les  joindrons  à  la  Ta- 
ble de  i8p2  que  nous  préparons  et  qui 
sera  publiée  très  prochainement. 

L.  R. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANGE.  —  DOGUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

GONNÉTABLES,  MARÉGHAUX  DE  FRANGE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉGHAUX  DE  GAMP 

(Suite) 


1574 

Roger  de  Saint-Lary,  sgr  de  Belle- 
Srarde,  se  signala  d'abord  en  Piémont 
sous  le  nom  du  capitaine  de  Belle- 
garde,  était  enseigne,  puis  lieutenant 
dans  la  compagnie  d'ordonnance  du 
maréchal  de  Termes,  son  grand  onde 
maternel;  s'attacha  depuis  au  duc  de 
Retz,  qui  le  fit  lieutenant  de  sa  com- 
pagnie de  gendarmes,  fut  commandeur 
de  Tordre  de  Calatrava  qui  était  en 
Gascogne  ;  servit  sous  le  duc  d'Anjou, 
depuis  Henri  III,  qui  le  fit  colonel  de 
son  infanterie,  suivit  le  prince  en  Po- 
logne, fut  créé  maréchal  de  France  le 
6  septembre  1574  ;  mit  le  siège  devant 
Montpellier  en  1577,  et  fut  obligé  de 
le  lever  ;  nommé  chevalier  des  ordres 
du  roi  en  1578,  non  reçu  ;  encourut  la 
disgrftce  du  roi  Henri  III  qui  le  soup- 
çonna d'intelligence  avec  le  duc  de 
Savoie  ;  se  retira  au  marquisat  de  Sa- 
luces,  dont  il  s'était  emparé,  et  mourut 
peu  de  temps  après  au  château  de  ce 
nom  le  20  décembre  1579.  Brantosme 
a  écrit  sa  vie. 

Il  était  fils  de  Pierre  de  Saint  Lary, 
baron  de  Bellegarde,  sgr  de  Mont- 
blanc  et  de  Montastruc,  etc.,  et  de 
Marguerite  d'Orbessan,  fille  de  Pierre 


et  de  Jeanne  de  Termes  ;  il  ép.  avec 
dispenses  Marguerite  de  Saluées  (fille 
de  Jean-François  de  Saluces,  sgr  de 
Cardé),  veuve  de  Paul  de  Termes, 
grand-oncle  de  son  mari,  dont  il  eut  : 
1.  Gésar«  qui  suit  ;  2.  Marguerite,  ép. 
Joseph  de  Las,  sgr  de  Tule. 

César  de  Saint  Lary,  gouverneur  du 
marquisat  de  Saluces,  après  son  père, 
fut  gouverneur  du  pays  de  Saintonge, 
Aunis  et  Angoumois,  et  tué  à  la  ba- 
taille de  Centras  en  1587  ;  il  avait 
épousé  Jeanne  du  Lion  dont  un  fils, 
Octave,  d'abord  évêque  de  Conaerans 
en  1614,  mort  archevêque  de  Sens 
en  1624.  Le  maréchal  avait  un  frère 
Jean,  héritier  de  son  grand  oncle  le 
maréchal  de  Termes. 

Sa  postérité  finit  à  la  troisième  géné- 
ration avec  Anne- Marie  de  Saint  Lary 
dame  de  Bellegarde,  mariée  vers  le 
milieu  du  xvii*  siècle  avec  Jean-An- 
toine de  Oondrin  et  de  Pardaillan, 
marquis  de  Montespan,  son  cousin- 
germain,  qui  fut  substitué  aux  bieus 
de  la  maison  de  Bellegarde  et  mourut 
sans  postérité  eu  1687  âgé  de  95 ans; 
elle  mourut  le  4  mai  1715  âgée  de 
93  ans. 

U  existait  encore  une  autre  branche 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANGE 


(le  la  maison  de  Saint  Lary,  formée 
par  Jean  de  Saint  Lary,  dit  de  Mou- 
tastruc,  frère  cadet  de  Pierre,  baron  de 
Bellegrarde,  père  du  maréchal.  Cette 
branche  connue  sous  le  nom  de  sgrs 
de  Saiutrailles,  en  Âstarac,  s'éteignit 
vers  le  milieu  du  xviii®  siècle. 

La  ville  et  seigneurie  de  Bellegarde 
située  sur  la  Saône  en  Bourgogne,  qui 
avait  porté  d'abord  le  nom  de  Seurre 
avait  été  érigée  en  duché- pairie  ea 
1620  en  faveur  de  Roger  de  Saint-Lary 
sgfr  de  Bellegarde,  marquis  de  Seurre, 
grouverneur  de  Bourgogne  et  de  Bres- 
se, grand  écuyer  de  France,  chevalier 
des  ordres  du  roi,  mort  sans  enfants, 
neveu  du  maréchal  de  Bellegarde. 

Le  titre  et  le  nom  de  Bellegarde 
passèrent  dans  la  maison  de  Gond  ri  n 
d'Antin  :  mais  le  titre  de  duché  pairie 
fut  transféré  eu  1645  sur  le  marquisat 
de  Choîsy  aux  Loges,  en  Gatinai?, 
qui  appartenait  au  duc  d'Autin»  dont 
le  second  fils  a  été  qualifié  marquis  de 
Bellegarde,  et  la  terre  de  Seurre  fit  re- 
tour au  duc  de  Bourbon. 

La  maison  de  Saint  Lary  ou  Hilari 
(Saint  Hilaire)  établit  sa  filiation  sui- 
vie depuis  Jean  de  Saint  Lary,  sgr  de 
Gessac,  Montgros,  Montblanc,  Saint 
Ldry,  Montastruc  et  Frontignan  dans 
la  sénéchaussée  d**  Toulouse,  dont  le 
fils  Jean  II  du  nom,  ép.  Jeanne  de 
Béon  et  en  eut  un  fils,  Raymond,  qui 
fut  la  tige  des  sgrs  de  Bellegarde,  par 
son  mariage  en  1498  avec  Miramonde 
de  Lagorsan,  fille  unique  de  Roger  de 
Lagorsan,  sgr  de  Bellegarde.  La  terre 
de  Saint  Lary  qui  a  donné  son  nom  à 
cette  maison  est  située  dans  le  comté 
de  Comminges.  Les  sgrs  de  Saint  Lary 
sont  connus  depuis  1224,  d'après  les 
preuves  de  Jean  de  Saint  Lary,  baron 
de  Termes,  pour  Tordre  du  Saint-Es- 
prit en  1584. 

JLcarieié^  au  1  à* azur  au  lion  cou- 
ronné  d'or^  qui  est  de  Saint  Lary  ; 
au  2  d'or  à  4  pals  de  gueules^  qui  est 
de  Foix  i  au  3  de  gueules  au  vase  cCor^ 


qui  est  d^Orbessan;  au  4  â^azur  à  3 
demi  paU  flamboyants  d'argent^  qui  est 
de  Termes  ;  sur  le  tout  :  d'azur  à  la 
cloche  d'argent j  qui  est  de  Lagorsan  de 
Bellegarde. 

1574 

Biaise  de  Montluc,  chevalier  de  l'or- 
dre du  roi,  lieutenant  général  du  gou- 
vernement de  Guienne,  d'abord  page 
du  duc  de  Lorraine,  prit  part  au  com- 
bat de  la  Bicoque,  puis  à  la  bataille 
de  Pavie  où  il  fut  fait  prisonnier  en 
1525  ;  fit  la  guerre  de  Naplesavec  Lau- 
trec,  puis  la  guerre  de  Provence  en 
1536  ;  servit  aux  sièges  de  Perpignan, 
de  Cazul,  de  Q  nieras,  de  Carignan,  de 
Carmagnole,  à  la  bataille  de  Cérisolles  ; 
fut  gouverneur  de  Montcalier  et 
d'Albe  en  Piémont  ;  lieutenant  pour  le 
roi  daus  Sienne  (1654),  qu'il  défendit 
avec  beaucoup  de  gloire  contre  les 
Impériaux  et  ne  la  rendit  qu'après  un 
très  long  siège  quand  il  eut  fait  tout  ce 
qu'on  pouvait  attendre  d'un  homme 
de  cœur  ;  chevalier  de  Saint  Michel 
1555  ;  exerça  la  charge  de  colonel  de 
l'infanterie  française  au  siège  de 
Thionville.  Pendant  les  troubles  reli- 
gieux du  règne  de  Charles  IX  il  fit  une 
rude  guerre  aux  huguenots  en 
Guienne  ;  servit  au  siège  de  la  Ro- 
chelle en  1573  et  fut  fait  maréchal  de 
France  le  25  septembre  1574;  il  mou- 
rut en  1577  âgé  de  77  ans,  après  avoir 
porté  les  armes  pendant  52  ans  pour 
le  service  de  quatre  rois. 

Il  était  fils  de  François  de  Lasseran- 
Massencomme,  sgr  de  Montluc,  de  la 
maison  de  Montesquiou,  et  de  Fran- 
çoise d'Estillac  de  Mondenard  en  Âgé- 
nois. 

Le  maréchal  de  Montluc  ép.  P  le  20 
octobre  1526  Antoinette  Ysalguier, 
fille  de  Jacques,  baron  de  Glermont  ; 
2^  Isabeau,  dame  de  Beau  ville  en  Agé- 
nois  ;  il  eut  du  premier  mariage  entre 
autres  enfants  :  1.  Pierre-Bertrand, 
I  dont  la  postérité  finit  avec  Suzanne^ 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


8 


sa  petite-fille,  dame  de  Moutsalès, 
mariée  le  21  décembre  1606  avec  An- 
toine de  Lauziëres  marquis  de  Thémi- 
nés,  fils  de  Pons,  et  de  Catherine 
Ebrard  de  Saînt-Sulpice  sa  seconde  fem- 
me ;  2.  Fabien,  marié  avec  Anne  dame 
de  Montesquiou,  fille  unique  de  Jean 
baron  de  Montesquiou  et  de  Gabrielle 
de  Villemur  dont  le  fils  Adrien,  ép. 
Jeanne  de  Foix  {fille  d'Odet  de  Foix  et 
de  Jeanne  d'Orbessan),  et  dont  la  fille 
unique  Jeanne  de  Montluc  et  de  Foix, 
comtesse  de  Carmain,  princesse  de 
Chabanais,  dame  de  Montesquiou  et 
de  Saint-Félix  porta  ces  terres  dans  la 
maison  d'Ëscoubleau,  par  son  mariage 
avec  Charles  d'Escoubleau,  marquis 
de  Sourdis  et  d'AUuye,  chevalier  des 
ordres  du  roi.  Elle  mourut  en  1657,  la 
dernière  descendante  de  Biaise  de 
Montluc. 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d'azur  au  loup 
d'^or^  qui  sont  les  armes  de  la  ville  de 
Sienne  ;  aux  2  et  3  dCor  au  tourteau  de 
gueules j  qui  est  de  Montesquiou. 

Le  nom  de  Lasseran  de  Massencorome 
de  Montluc  était  venu  à  cette  branche 
à  la  suite  du  mariage,  le  15  mai  1318, 
de  Odet  ou  Odon  de  Montesquiou  avec 
Aude  de  Lasseran,  dame  de  Massen- 
comme,  de  Montluc,  du  Puch  de  Mon- 
tant, de  Gounens,  etc.,  fille  héritière 
de  Garcias- Arnaud  de  Lasseran,  sgr 
des  mêmes  lieux,  avec  clause  expresse 
que  les  enfants  qui  naîtraient  de  ce 
mariage  prendraient  le  nom  et  les  ar- 
mes de  Lasseran.  L'aîné  de  ces  en- 
fants, Guilhem,  eut  la  seigneurie  de 
Massencomme,  au  comté  de  Fezensac, 
qui  passa  plus  tard  dans  la  maison  de 
Poyanne  par  le  mariage,  avant  1486, 
d'Isabeau,  héritière  de  sa  branche, 
avec  Charles,  dit  Aymery  de  Poyanne, 
sgr  de  Nesse,  chambellan  des  rois 
Charles  VIII  et  Louis  XII. 

Guillaume-Arnaud  de  Montesquiou, 
frère  pnîné  de  Guilhem,  eut  la  terre  de 
Montluc  et  fut  Fauteur  de  la  branche 
du  maréchal  sous  le  nom  de  Lasseran- 


Massencomme,  sgr  de  Montluc»  en 
latin,  suivant  le  P.  Anselme,  de  Bono 
loco^  de  Bonluc  ou  de  Bonloc,  dont  on  a 
fait  Montluc. 

1576 

Armand  de  Gontaut,  dit  le  Boiteux^ 
baron  de  Biron,  fut  élevé  page  de 
Marguerite,  reine  de  Navarre;  se  fit 
remarquer  dans  les  guerres  du  Pié- 
mont et  fut  blesé  à  la  jambe  en  1554 
au  siège  du  fort  de  Mazin;  il  resta 
boiteux  le  reste  de  sa  vie;  mestre  de 
camp  de  cavalerie  légère,  assista  à  la 
bataille  de  Dreux,  reçut  le  collier  de 
Saint-Michel  en  1562;  fut  maréchal  de 
camp  en  1567  et  servit  en  cette  qua- 
lité à  la  bataille  de  Saint-Denis  et  à 
celles  de  Jarnac  et  de  Moncontour.  En 
1568  il  fut  chargé  de  négocier  la  se- 
conde paix  des  guerres  civiles  avec 
M.  Malassise;  cette  paix  qui  ne  fut  pas 
de  longue  durée  fut  appelée  boUeuse 
et  mal  assise  par  allusion  à  Finfirmité 
et  au  nom  des  deux  négociateurs .  Il 
fut  grand-maître  de  l'artillerie  en  1570 
gouverneur  de  La  Rochelle  et  pays 
d'Aunis,  1572,  puis  gouverneur  de 
Saint-Denis  en  1575,  et  maréchal  de 
France  le  3  février  1576,  allas  2  octo- 
bre 1577,  à  la  mort  de  Biaise  de  Mont- 
luc ;  commandant  pour  le  roi  en 
Guienne  en  1580;  chevalier  des  ordres 
du  roi  en  1581.  Il  se  contenta,  dit 
Brantosme,  de  rapporter  à  cette  occa- 
sion cinq  ou  six  titres  fort  anciens 
devant  le  roi  et  les  commissaires,  et 
dît  en  les  présentant  :  Sire,  voilà  ma 
noblesse  ici  comprise  \  ensuite  il  ajouta, 
en  mettant  la  main  sur  son  épé  :  Maîs^ 
Sire^  la  voici  encore  mieux.  Il  reçut  le 
grand  collier  de  Tordre  du  Saint-Ëâ- 
prit  en  1682;  fut  envoyé  en  Saintonge 
contre  le  prince  de  Condé,  commanda 
Tarmée  eu  Poitou;  après  la  mort  de 
Henri  III  il  fut  un  des  premiers  qui  se 
rallièrent  auprès  de  Henri  IV,  en  lui 
assurant  qu'il  lui  dévouait  sa  personne 
et  toute  Tautorité  qu'il  pouvait  avoir 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


10 


dans  Tarmée;  il  aida  puissamment 
Henri  IV  dans  la  conquête  de  son 
royaume,  et  fut  tué  d'un  coup  de  fau- 
conneau au  siègfe  d'Ëpernay,  en  Gham- 
pagrne,  le  26  juillet  1592,  à  Tâg-e  de 
«)8  ans.  C'est  à  lui  qu'Henri  IV  adres- 
sait, en  l'embrassant,  ces  paroles  :  i  Je 
vous  prie  en  pensant  à  ce  qui  se  pré- 
sente sur  nos  bras,  d'aller  tirer  le  ser- 
ment des  Suisses,  comme  vous  enten- 
dez qu'il  faut,  et  puis  me  servir  de 
père  et  d'ami,  contre  ces  g*ens  qui  n'ai- 
ment ni  vous  ni  moi  i. 

Il  était  fils  aîné  de  Jean  de  Gontaut, 
baron  de  Biron,  &gv  de  Montant,  de 
Moutferrand,  de  Puybeton,  etc.,  et  de 
Renée-Anne  de  Bonneval,  dame  de 
Chef-Boutonne  ;  il  ép.,  le  6  août  1559, 
Jeanne,  dame  d'Ornezan  et  de  Saint- 
Blancard,  fille  et  héritière  de  Bernard 
et  de  Philiberte  d'Hostun,  petite-fille 
de   Bertrand,  sg^r  d'Ornezan,  lieute- 


nant-général des  galères  du  roi,  et  de 
Jeanne  de  Ck)mmingros.  Son  fils  aîné 
était  Charles  de  Gontaut,  duc  de  Biron, 
pair,  maréchal  et  amiral  de  France, 
chevalier  des  ordres  du  roi,  qui  fut 
décapité  le  31  juillet  1602. 

La  maison  de  Goûtant  est  connue 
depuis  Geoffroy  de  Gontaut,  mentionné 
dans  un  titre  de  l'abbaye  de  Cadouin, 
de  1124.  Avant  lui,  Guillaume  de  Bi- 
ron et  Alpaïs  sa  femme  firent  une  do- 
nation eu  1115  de  la  moitié  d'un  mas 
dans  la  forêt  de  Cadouin,  au  lieu  ap- 
pelé la  vallée  Seguin.  Ce  Guillaume, 
sur  le  point  d'aller  à  Jérusalem,  donna 
à  l'église  deux  autres  pièces  de  terre. 
(P.  Auselrae,  vu.  296,  349). 

Ecartelé^  d'or  et  dCazur  ;  Técu  en 
bannière. 


[A  suivre,) 


L*  H. 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

1696  -  1701 

r»*APRÈS  LES  MANUSCRITS  DE   LA.   BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE  (CABINET   DES   TITRES) 

{Suite) 


9.  N...  de  Sabrevois,  seig^neur  de 
Sermeauville  : 

D*arg.,^  à  la  fasce  de  gu.^  accomp.  de 
6  roues  de  même^  3  en  chef^  3  en  pointe, 

10.  N...  de  Villeneufve,  demoi.selle  : 

D^az,^  au  chevr.    d'or,    accomp.    de 
3  étoiles  de  même^  2etî. 

11.  N...  de  Mondétour,  demoiselle  : 
De  gu.^  à  3  coquilles  d'or,  8  et  ï. 

12.  N...  de  Chartres,   écuyer,  sei- 
gneur de  Vilray  : 

D*arg,f  à  deux  fasces  de  gu. 

13.  Pierre  Trauffon,  écuyer,  sieur  de 
Sirvauville  : 

Le  gu»^  au  chivron  d'arg.,  accomp,  de 


3  croissants  de  méme^  2  et  i,  celui-ci 
surmonté  d'une  étoile  d'or. 

14.  Pierre-Robert  Lambert,  prêtre, 
curé  de  Lauvilles  : 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d'arg.^  à  une 
croioD  potencée  d'oi\  cantonnée  de  4  croi- 
set  tes  de  m?  me  ;  au  2  et  3  de  gu.^  à  un 
écusson  en  abîme  d^arg.^  chargé  d'une 
feuille  de  chêne  de  sin.  ;  sur  le  tout  d^ar- 
gent,  à  une  ancre  de  gu.;  au  chef  em^ 
manche  de  2  pièces  entières  et  2  demies^ 
aussi  de  gu. 

15.  Pierre  Vedye,  conseiller  du  roi, 
receveur  ancien  et  alternatif  des  Tail- 
les et  octrois  de  Tclection  de  Dourdan  : 

D'az.^  au  chevron  d'or^  accomp.  en 


11 


LE  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRANGE 


12 


chef  de  2  étoiles  de  même  et,  en  pointe^ 
d'un  croissant  émargent, 

16.  N...  Le  Boistel,  lieutenant  de  la 
grande  fauconnerie  de  France  : 

Ifaz,^  à  la  bande  cCor^  chargée   de 
3  merletles  de  sa.  et  accomp,  de  2  lièvres 
.^or,l,l. 

17.  N...  Le  Camus,  substitut  de  M.  le 
procureur  général  : 

D'azur,  au  chiffre  d'or,  composé  des 
lettres  de  son  nom,  entrelacées  : 

18.  N...  Crochard,  controlleur  des 
actes  des  notaires  à  Dourdan  : 

D^az,,  au  chevron  d'or,  accomp,  en 
chef  de  2  étoiles  d'arg.,  ety  en  pointe, 
d^un  coq  d'or,  crété,  becquée  barbé  et 
ongle  de  gu,,  le  pied  dextre  levé. 

19.  N...  Verdye,  conseiller  du  roi, 
'lieutenant   général    au    bailliage   de 

Dourdan  : 

Iïaz,y  au  chevron  dCor^  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  de  même,  et,  en  pointe, 
d*un  croissant  d'arg, 

20  à  25.  A  expl.  pi.  ampl. 

26.  N...  de  Saixon,  conseiller  du  roi, 
prévôt  de  la  maréchaussée  de  Dour- 
dan : 

lïarg.,  à  un  cormier  de  sin.,  accomp. 
en  chef  de  2  étoiles  éTaz. 

27,  28.  A  expl.  pi.  ampl. 

29.  Antoine  Baré,  avocat  au  Parle- 
ment : 

Uaz,y  à  la  gerbe  d'or,  surmontée 
d'une  étoile  de  même. 

30.  N...  Qourby,  s'  de  Mondétour, 
conseiller  du  roi,  élu  en  l'élection  de 
Dourdan  : 

D^arg*j  au  chêne  de  sin.,  accosté  au 
pied  die  2  tourterelles  daz. 

31.  Nicolas  Moreau,  ci  devant  valet 
de  limier  de  la  grande  vénerie  du  roi, 
et  greffier  ancien  des  rôles  des  tailles 
de  Saint  Arnoul  : 

Parti  de  gu,,  au  chien  courant  d^arg.^ 


surmonté  d'un  cor  de  chasse   d^or^  en- 
guiché  et  virole  de  gu. 

34  à  35.  A  expl.  pi.  ampl. 

36.  N...  veuve  de  N...  de  Gittau- 
ville  : 

Harg.,  à  3  chevrons,  mi-parti  de  sa, 
et  de  sin. 

37.  Louis  Brr.nel,  écuyer  : 

De  gu,  au  chevron  darg,^  accomp.  en 
chef  de  2  molettes  dor  et,  en  pointe  d'uft 
lion  naissant  de  même. 

38.  Philippe  Dalbée  alias  Delbée, 
écuyer.  S'  de  Boisguyard  : 

D'arg.,  à  3  fasces  de  gu. 

39.  N...  de  Privelay,  chevalier,  sei- 
gneur de  Privelay,  commissaire  pro- 
vincial de  Tartillerie  de  France  : 

De  gu.,  à  6  annelets  dor^  3  en  chef. 
2  en  fasce,  1  en  pointe. 

40.  A  expl.  pi.  ampl. 

41.  François  Delbée,  écuyer,  sieur 
de  Janville  : 

D'arg.,  à  3  fasces  de  gu. 

4St,  Louis  de  Paillon,  écuyer,  S'  des 
Muviers. 

Vaz.y  à  3  chevrons  d'or. 

43.  N...  Lefébure  de  Beauchainps, 
conseiller  du  roi,  son  procureur  en  la 
maitrise  des  Eaux  et  forêts  et  en  Tè- 
lection  de  Dourdan  : 

D'or^  au  pin  de  sin.,  chargé  de  :J 
pommes  de  sa . 

44.  N...  Fitte,  écuyer,  seigneur  de 
Chattonville  : 

D'arg.,  à  4  bandes  mi-parties  dor  et 
de  sa.  et  4  branches  de  lis  d*or  brochant 
sur  le  tout. 

45.  René  de  Normandin,  écuyer  : 
De  gu.,  d  une  grille  darg. 

46.  Philippe  de  Sabrevois,  écuyer  : 
D'arg.,  à  la  fasce  de  gu.  accomp.  de  6 

roses  d9  même  3  en  chef  et  8  en  pointe. 


13 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRAJïGB 


14 


47.  Michel  Thibault  de  Beuvy, 
écujer,  &  de  Choisy  : 

Ecarteléy  •  aux  1  et4  cTor  à  une  mev' 
îetie  de  sa.;  auco  2  et  3  de  gu.  à  2  per- 
roquets cParg, 

48  à  51.  A  expl.  pi.  ampl. 

52.  Elie  Vigrnon,  prêtre,  curé  de 
Sauzy  la  Brèche  : 

D*az.^  aux  2  lettrées  A  et  5,  d''or^  en- 
fermées dans  2  palmes  arrondies  de 
même,  passées  en  sautoir  vers  la  pointe 
de  Vécu, 

53.  Adrien  Bouchard,  prêtre,  prieur 
de  Saint  Pierre  de  Dourdan  et  curé  de 
Saint  Maurice  : 

D*arg.^  à  2  clefs  passées  en  sautoir  de 
sa,  accomp.  aux  flancs  de  2  fleurs  de  lys 

d'arg, 

54  à  61.  A  expl.  pi.  ampl. 

62.  N...  d'Erau ville,  écuyer  : 

De  gu,^  au  lion  d*or^  accomp.  de  5 
fleurs  de  lys  de  même  posées  en  orle, 

63  à  67.  A  expl.  pU  ampl. 

68.  Jacques  d'Averton,  écuyer  : 

D'or^  à  la  bande  d^az.^  chargée  de  5 
lozanges  cTarg. 

69  à  78.  A  expl.  pi.  ampl . 

79.  N...  Ck)U8tault,  damoiselle  : 

Ifarg,^  au  chevron  de  gu.  accomp,  de 
3  roses  de  même  2  et  1, 

80  à  89.  A  expl.  pi.  ampl. 

90.  N...  de  la  Grange,  écuyer,  S**  de 
Coulombier  : 

D*ûrg,^  à  3  fusées  de  sa» 

91  à  94.  A  expl.  pi.  ampl. 

95.  Jacques  Dallonville,  écuyer,  S' 
du  Plessis  : 

D'arg.  à  2  fasces  de  sa, 

96  à  101 .  A  expl.  pi.  ampl. 

Suivant  Tordre  du  registre  des  Com- 
munautéB. 

Pe  H  14*  A  expl.  pi.  ampl. 


GIEN 

Suivant  Tordre  du  reg*istre  I*. 
1.  A  expl.  pi.  ampl. 

2  bis.  feu  Louis  Turpin  de  Crissé, 
chevalier,  comte  de  Sansay,  suivant  la 
déclaration  d*Anne  de  Coulange,  sa 
veuve  : 

Lozangéy  d*arg.  et  de  gu.  ;  accolé  :  d'az. 
à  une  bande  d'arg,  chargée  d'un  lion  de 
gu.;  au  chef  d'or ^  chargé  dCune  aigle  de 
sa. 

3.  Guy  Mouslier,  conseiller  du  roi, 
lieutenant  civil  et  criminel  en  Télection 
de  Gien  : 

D'or^  à  un  arbre  de  sin.  sur  une  ter' 
rosse  de  même;  au  chef  d'az.  chargé 
d'une  étoile  d'arg. 

4.  Jean  du  Faur,  chevalier,  seigneur 
de  Courcelles  le  Roy  : 

L'az.,  d  deuœ  fasces  d'or^  accomp.  de 
6  besants  d'arg.  3  en  chef^  3  en  pointe. 

5.  Jean-Baptiste  Séguier,  chevalier, 
marquis  de  Saint  Brisson,  seigneur  des 
Beaux,  Buttot,  Montiffaut  et  autres 
lieux  : 

D'az.^  au  chevron  d'or  accomp.  en 
chef  de  2  étoiles  de  même  et^  en  pointe^ 
dun  agneau  passant  darg. 

6.  A  expl.  pi.  ampl. 

7.  Hélène  Fortet,  veuve  de  Jean  Du- 
feiur  ou  du  Faur,  écuyer.  S'  de  Cour- 
mons  : 

D'azur,  à  2  lames  dépées  dargent 
passées  en  sautoir  accomp,  de  6  besants 
d'or  3  en  chef^  3  en  pointe. 

8.  Jacques  Lefort,  écuyer,  S*^  du  dit 
lieu  : 

D*az,^  au  croissant  dor^  accomp.  en 
chef  de  2  besants  de  méfne. 

9.  Roch  deRacault,  écuyer,  seigneur 
de  Reuilly,  Bretheau  et  autres  lieux  : 

D'az.  y  d  la  bande  darg.  accomp.  de 
^  lions  d*çr^ 


15 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUE  OB  FRANCS 


16 


10.  A  ex  pi.  pi.  ampl. 

11.  Charles  de  Tolède,  éo.uyer,  sei- 
gneur de  Lormes  et  d'AIopin  : 

Ecartele\  aux  1  et  4  de  gu.  à  la  tour 
cTarg.  aux  2  et  3  d'az.  à  3  renchers  (ran- 
chiers  ?)  dW. 

12.  François  de  Chaseray,  conseiller 
du  roi,  lieutenant  général  civil  et  crim., 
du  bailliage  de  Qien  : 

De  gu,^  à  3  têtes  de  lion  arrachées 
d'or  2etl. 

13.  A  expl.  pi.  ampl. 

14.  Jean  de  Cisternay,  écuycr,  S' des 
Moulins-Neufs  : 

Ifaz.y  au  griffon  d'or. 

15.  Alexandre  Gillot,  écuyer,  sei- 
gneur d'Aligny  : 

D'az.^  à  3  mouches  à  miel  d'or  2  et  1. 

16.  Paul  de  Charry,  chevalier,  sei- 
gneur de  Vuée  : 

L'az,^  à  la  croix  ancrée  darg, 

n.  Gabriel  de  Charry,  chevalier  : 
Porte  de  même. 

18.  Marguerite  Jaupitre,  veuve  de 
Jacques-Auguste  de  Rosemont,  écuyer  : 

lyarg. ,  à  3  roses  de  gu,  tigées  et  feuilL 
de  sin.  2  et  î  ;  au  chefd'az.^  chargé  de 
3  coqs  d*or  crêtes^  becqués,  barbés  et  on* 
glés  de  gu, 

19  bis.  feu  Qédéon  du  Bois  des  Cours^ 
écuyer,  seigneur  de  la  Maisonfort,  sui- 
vant la  déclaration  de  Catherine  Gil- 
lot^ sa  femme  : 

D'az.^  d  3  mouches  à  miel  d'or  2eti; 
accolé  :  darg,  à  5  coquilles  degu.  posées 
en  sautoir  (qui  sont  celles  de  son  mary, 
en  note). 

20.  François-Pierre  de  Gadois,  écuyer, 
seigneur  de  la  Motte  d'Asdon,  prêtre 
chanoine  de  Téglise  collégiale  de  Ghas- 
tillon-sur-Loire  : 

D'az,f  à  3  tiercelins  fou  tiercelines) 
d^arg. 


21.  Henry  d'Orléans»  écuyer,  sei- 
gneur de  Cressy  : 

Fascé^  darg.  et  de  sin.  de  6  pièces^  à 
3  amielets  de  gu.  posés  en  chef» 

22.  23.  A  expl.  pi.  ampl. 

24.  Antoinette  de  la  Rivière,  damoi- 
selle  : 

D'or^  à  une  molette  de  sa. 

25  à  27.  A  expl.  pi.  ampl. 

28.  Pierre  Brochet,  conseiller  du  roi, 
assesseur  en  Télection  de  Gien  : 

D'az.j  au  sautoir  d*or,  accomp,  en 
chef  d'une  étoile  de  même. 

29  à  35.  A  expl.  pi.  ampl. 

36.  Louis-Hilaire  Anselme,  lieutenant 
de  Briare  : 

S'az.^  au  marteau  darmes  dor^  posé 
en  pal. 

37  à  40.  A  expl.  pi.  ampl. 

41.  N...  de  Heudes,  bourgeois  de 
Ghatillon  sur  Loire  : 

De  sa.  y  à  une  licorne  darg.  rampant 
sur  un  rocher  de  même  et  un  franc  quar^ 
tier  dhermines. 

42.  Françoise  Ozon,  femme  de  Roch 
de  Racault,  chevalier,  seigneur  de  Bre- 
theau  et  autres  lieux  : 

D'az.^  au  chevron  darg.  accomp.  en 
pointe  d'un  agneau  pascal  de  même. 

43  à  59.  A  expl.  pi.  ampl. 

60.  N...  Briand,  bailli  de  StAmand  : 

D'az*^  au  chevron  dor^  chargé  de  3 
roses  de  gu.  surmonté  de  2  bruands  af- 
frontés dor^  becqués  et  ongles  de  gu.  et 
accomp.  en  chef  de  2  et.  darg.  et  en 
pointe  d'un  croissant  de  même. 

61  à  62.  A  expl.  pi.  ampl. 

63.  Marie  de  Charry,  veuve  d'Hubert 
de  Chabannes,  chevalier,  seigneur  du 
Verger  : 

Daz.j  à  une  croix  ancrée  darg. 

64.  François  Chenou,  écuyer,  con* 


17 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  D9  FRANCE 


18 


seiller  du  roi,  lieutenant  en  la  maré- 
chaussée de  Qien  : 

/>'a-r.,  au  chevron  d*arg.  accomp,  de  3 
glands  d'or. 

65  à  74.  A  expl.  pi.  ampl. 

75.  N...  deClugny-Grig-non,  seigneur 
de  Chantenay  : 

Z>'a^.,  à  2  clefs  d'or  adossées  et  mises 
en  pal, 

76.  A  expl.  pi.  ampl. 


77.  Anne  Sarrebource,  femme  de 
Jacques  Lefort,  écuyer,  seigneur  des 
François  : 

D^az.^  à  la  croix  ancrée  d'or. 

78  bis,  Philippe  de  Jaucour,  seigneur 
de  la  Vaiserie  et  N...  sa  femme  : 

De  sa.^  à  2  léopards  affrontés  d'or  ; 
accolé  :  de  gu.  à  5  hillettes  d'arg.  3  et  2. 

(A  Suivre.) 


ÉCOLE  SPÉCIALE  MILITAIRE  DE  SAINT-CYR.  —  ISOâ 


4.  De  Langlois  (Marie-Ferdinand). 
10.  Peting  de  Vaulgrenant    (Albert- 
Charles-Marie) . 

12.  Cardot  de  la  Burthe  (Albert-Char- 
les-Jacques). 

13.  de  Chàlot  (Félix-Isidore). 

14.  Hoareau  de  la  Source  (Jean- Alfred- 
Joseph). 

36.  de  Vogtié  (  Adalbert  -  Constantin- 
Léonce). 

48.  d'Esclaibes  (Pierre-Anatole-Joseph- 
Marie}. 

50.  Bonneau  du  Martray  (Charles -Ma- 
rie-Raymond). 

60.  Abaquesné  de  Parfouru  (Joseph- 
Femand-Guy). 

72.  Chicoyneau  de  Lavalette  (Charles- 
Octave-Marîe). 

80.  Bureaux  de  Puzy  (Marie-Antoine- 
Charles-Gilbert). 

84.  de  Pradier  d'Agrain  (Marie-Fràn- 
çois-Charles) . 

93.  Thomas  de  Souys  (William-Max). 

108.  Guillet  de  la  Brosse  (Alfred-Marie). 

110.  Montillet  de  Grenaud  (Gnj- 
Adrien). 

111.  Thellier  de  Poncheville  (Jean-Au- 
Sruste-Joseph). 

130.  Pougin  de  la  Maisonneuve  (Léon- 

Marie-Eugène). 
135.  d*Avenel  (Marie  Gonzague-Emile- 

Robert). 


141.  Chodron  de  Courcel  (Louis-Ber- 
nard-Antoine). 
150.  de  Boyve(Albin-Eugène.Kobert). 

153.  de  Toytot  (Louis-Marie-Ulric). 

154.  d'Aumale  (André-Marie-Jean). 
156.  d'Aigneaux    (Jean-Marie-Xavier- 
Joseph). 

158.  de  Maupeou  d'Ableiges  (Gilles- 
Marie- Alphonse). 

166.  de  Colbert  de  Laplace  (Jean-Bap- 
tiste-Simon-Camille-Auguste). 

192.  de  Maintenant  (Jacques). 

195.  Guénoû  des  Ménards  (Paul-Elisée- 
Etienne). 

198.  de  Luzy  de  Pellisac  (Francois- 

Alexandre-Marie-Gaston). 

200.  de  Provenchères  (Gabriel-Anne- 
Gaspard). 

203.  de  Guillebon  (Henri- Louis -Jo- 
seph). 

208.  de  Canteloube  de  Marmiès  (Pierre- 
Jean-Marie  -Joseph), 

211.  Guérin  de  la  Potterie  (Henri- 
Charles). 

215.  Le  Sergeant  d'Hendecourt  (Louis- 
Edgard-Jean). 

224.  de  Lalène  Laprade  (Paul-Ernest). 
226.  Paris  de   Bollardière  (Pierre-Jo- 
seph). 

231.  de  Mont-Serrat  (Georges-Henri- 
Auguste). 


19 


LB  BULIiETIN  HÉRAIJ)IQUB  DB  FRANCB 


20 


246.  Sarton  du  Jonchet  (Louis-Joseph- 
François). 

249.  Clauzel  de  Saint-Martin-Valogpne 
*  (Pierre-Aimé-Auguste-Léon). 

260.  Raguet  de  Brancion  (Jean-Eugène 
Henri-Ferdinand). 

273.  de  Berterèche  de  Menditte  (Marc- 
Charles). 

279.  Taffind'Heursel  (Louis-Marie). 

285.  de  Davach  (François-René-Thèze- 
Delphin). 

289.  de  Warren  (Edouard-François- 
Patrice). 

290.  Le  Vavasseur  de  Précourt  (Marie- 
Félix-Stanislas-Raoul). 

296.  de  Gourcuflf  (Hervé-Eugène-Au- 
guste-Marie-Guillaume). 

299.  Trutié  de  Varreux  (Charlea-Ca- 
mille). 

303.  Begouen  de  Meaux  (Albert-Marie- 
Elie). 

305.  GuilhotdeLagarde(Joseph-Marie.) 

315.  du  Parquet  (Emmanuel- Joseph- 
Marie). 

320.  Verdé  de  Lisle  (Edouard). 

324.  de  Faucigny-Lucinge  et  Coligny 
(Rogatien-Henri-Joseph-François). 

327.  Vidal  de  la  Blache  (Henri  Joseph - 
Marc-Casimir). 


328.  Lafon  de  Laduje  (Louis-Pierre- 
Joseph-Michel). 

330.  de  Bordesoulle  (  Cyrille-Btienne- 
Martial). 

333.  Brunet  du  Guillier  (Olivier-Henri- 
François). 

337.  de  Goys  de  Mézeyrac  (Arnaud- 
Marie-Joseph-Charles). 

341.  d'Arblade  de  Séailles  (Jean-Chry- 
sostome-Marie-Antoine-Louis). 

353.  Guillet  de  Chatellus  (Jacques-Jo- 
seph-Félix). 

355.  Bonnin  de  Fraysseix  (Marie-Jo- 
seph-Louis). 

359.  Hernandez  de  Figueroa  (Mariano- 
Raphaël-Royal-Phelps) . 

367.  de  May  de  Termont  (Hugues -Ma- 
rie-Félix-Antoine). 

370.  de  Dartein  (Félix-Marie-Alphonse- 
Auguste). 

373.  de  Dreuille  (Jean-Henri-Clément). 

377.  Piscatory  de  Vaufreland  (Henri- 
Fortuné). 

380.  Barbou  des  Places  (Joseph-Lau- 
rent-Edouard). 

398.  de  Beaucorps  (Henri-Octave-Ma- 
rie). 

407.  de  Rippert  d'Alauzier  (Louis-Ma- 
rie-Joseph). 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


FILHOLt*) 

La  famille  de  Filhol,  en  Guienne,  ori- 
ginaire de  Mézin,  en  Condomois,  vint 
s'établir  à  Sainte-Foy,  vers  le  milieu  du 


(x)  La  aénéalogie  que  nous  publions  a  été 
dressée  à  raide  des  archives  de  la  commune  de 
Sainte-Foy  (Gironde)  et  de  Vélines  (Dordogne); 
des  maintenues  de  noblesse  de  1576,  1694,  1698, 
17 16»  1773,  et  des  hommages  rendus  aux  arche- 
vêques de  Bordeaux,  aux  archives  départemen- 
tales de  la  Gironde,  G.  164,  x68,  complétés  par 
les  documents  en  possession  de  la  famille  et  des 
famillei  alliées. 


XV®  siècle,  par  le  mariage  de  Guy  Filhol, 
chevalier,  avec  Marguerite  de  Lustrac, 
issue  d'une  ancienne  maison  de  l'Agé- 
nois,  barons  de  Lias,  sgrs  de  Canabazes, 
Casault,  la  Martinie,  Losse,  La  Barthe, 
etc. 

Autre  Marguerite  de  Lustrac,  fille 
d'Antoine  et  de  Françoise  de  Pompa- 
dour  ép.  Jacques  d'Albon,  maréchal  de 
France  connu  sous  le  nom  de  maréchal 
de  Saint  André,  un  des  plus  magnifi- 
ques seigneurs  du  xvi*  siècle,  et  en  se- 


21 


LB  BULLBTIN  HÂRALDIQUB  DB  FRANCS 


22 


condes  noces  le  i6  octobre  1568  Geof- 
froy de  Caumont  ex-abbé  de  Clairac  et 
d'Uzerches,  qui  avait  été  autorisé  à  quit- 
ter l'état  ecclésiastique,  après  la  mort  de 
son  frère,  pour  recueillir  sa  succession 
et  continuer  la  descendance. 

Malgré  la  perte  d'une  partie  de  ses 
titres  et  papiers  dans  les  guerres,  cette 
famille  a  pu  faire  remonter  sa  filiation 
prouvée  à  Guy  Filhol,  chevalier,  tréso- 
rier d'Agenais  et  Gascogne,  né  en  1435, 
par  des  productions  faites  en  1576,  de- 
vant le  Parlement  de  Bordeaux,  plus 
tard  devant  les  intendants  et  devant 
Chérin  pour  le  service  militaire.  Plu- 
sieurs membres  de  cette  famille  ont  pris 
part  en  1789  aux  assemblées  de  la  no- 
blesse à  Sainte-Foy  et  à  Libourne. 

Cette  famille  a  formé  deux  branches 
qui  se  sont  éteintes  de  nos  jours,  Taî- 
née  dans  la  famille  de  Caillières  et  la  ca- 
dette dans  la  famille  Guénant.  L'ortho- 
graphe du  nom  de  cette  famille  a  été 
tantôt  Fillol  et  Filhol. 

I.  —  Guy  Filhol,  chevalier,  né  vers 
1433,  est  qualifié  dans  plusieurs  actes 
et  notamment  dans  son  contrat  de  ma- 
riage d'  «  honorable  et  discret  seigneur, 
sire,  chevalier,  trésorier  d'Agenais  et  de 
Gascogne  ». 

11  épousa  par  contrat  passé  en  1460 
Marguerite  de  Lustrac  ;  de  ce  mariage 
provinrent  plusieurs  enfants  dont  un 
seul  Colin,  qui  suit,  nous  est  connu. 

II.  —  Colin  de  Filhol,  chevalier,  par- 
tagea avec  ses  frères,  par  contrat  du 
30  juillet  1495  les  biens  délaissés  par 
son  père.  (Ledit  contrat  porte  qu'il  par- 
tage avec  ses  frères  suivant  la  coutume 
du  pays  et  comme  le  font  habituelle- 
ment les  nobles  et  les  gentilshommes.) 

Le  20  décembre  1496  Charles  VIII 
donna  commission  à  Colin  de  Filhol, 
pour  former  une  compagnie  de  lanciers. 

De  son  mariage  avec  Marie  Fauveau 
il  a  eu  :  i.  Pierre  qui  suit;  2.  Antoine, 
ne  parait  pas  avoir  été  marié  il  vivait 
encore  en  1576  et  obtint  à  cette  époque 


un  arrêt  de  maintenue  de  noblesse  pour 
lui  et  Alain  son  neveu. 

III.  —  Pierre  de  Filhol,  écuyer,  s*"  de 
Mézières,  ép.  Marie  de  Lacroix,  fille  de 
Pierre  de  Lacroix,  écuyer  (consul  de 
Sainte-Foy  en  1551),  seigneur  de  Paren- 
chère  et  Couronneau  et  colonel  d'infan- 
terie, et  de  Jehane  de  Moustiers). 

Le  21  mai  1570  Charles  IX  donna 
à  Pierre  de  Filhol  commission  pour  for- 
mer une  compagnie  de  pied.  Vers  la 
même  époque  une  sentence  fut  rendue 
en  sa  faveur  par  le  sénéchal  d'Agen 
constatant  que  ses  prédécesseurs  avaient 
toujours  pris  les  qualifications  de  nobles 
et  d'écuyers.  D'une  enquête  faite  de 
l'autorité  de  la  cour  devant  le  juge  de 
Sainte-Foy,  il  résulta  que  les  prédéces- 
seurs de  Pierre  descendaient  d'ancienne 
et  noble  lace,  et  qu'ils  n'avaient  jamais 
dérogé. 

Pierre  de  Filhol  testa  le  25  novembre 
1552  (contrat  retenu  Lagrange  not.  roy. 
à  Ste-Foy).'  Il  a  laissé  :  i.  Jeanne  qui 
ép.  par  contrat  du  3  septembre  1560 
Estienne  de  Glane  dont  elle  a  eu  :  Mar- 
guerite de  Glane,  mariée  par  contrat  du 
28  août  1583  avec  messire  Pierre  Mas- 
montet  de  Maravau  [aliàs  Macrabau)  fils 
aîné  de  Pierre  Masmontet  de  Maravau 
et  de  Marie  Maulmont;  de  ce  mariage 
quatre  filles  et  un  fils  qui  a  continué  la 
descendance  Masmontet;  2.  Louis-Alain, 
dont  l'article  suit. 

IV.  —  Louis-Alain  de  Filhol,  écuyer, 
sgr  de  Parenchère  obtint  du  parlement 
de  Bordeaux  un  arrêt  de  maintenue  de 
noblesse  en  date  du  7  septembre  1576 
pour  lui  et  son  oncle  Antoine.  Ils  fu- 
rent suivant  les  termes  de  l'arrêt  «  main- 
tenus l'un  et  l'autre  dans  leur  noblesse 
de  race  comme  descendants  en  ligne 
masculine  et  directe  de  :  Honorable  et 
discret  seigneur,  sire  Guy  Filhol,  che- 
valier, trésorier  d'Agenais  et  de  Gasco- 
gne}». 

Le  8  juillet  16 16  Alain  vendit  à  dame 
Catherine  de  Chateauneuf  pour  la  som- 


23 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


24 


me  de  12,^00  livres  les  maisons  nobles 
de  Parenchère  et  Fourgonnières  situées 
paroisse  du  petit  Ligneux,  juridiction  de 
Sainte-Foy. 

Alain  était  avocat  au  parlement  de 
Bordeaux;  il  avait  ép.  Anne  Fauveau 
Veuve  de  Thomas  Brugière.  Il  ne  vivait 
plus  en  1624^  car  le  2  mai  de  cette  an- 
née sa  veuve  fournit  au  roi  un  aveu  et 
dénombrement;  il  eut  de  son  mariage, 
Alain  qui  suit. 

V.  —  Alain  de  Filhol,  écuyer,  sei- 
gneur de  Parenchère,  gentilhomme  or- 
dinaire de  la  chambre  du  roi  (par  lettres 
de  provision  de  Tannée  1637),  ép.  le 
23  janvier  1637  Jeanne  de  Ségur,  fille 
de  messire  Daniel  de  Ségur,  écuyer, 
seigneur  de  Ponchat  et  de  dame  Mar- 
guerite de  Bonniéres. 

Il  fut  délégué  par  la  noblesse  de 
Sainte-Foy  pour  nommer  un  député  de 
la  noblesse  de  la  sénéchaussée  aux  Etats 
du  23  février  1649. 

Le  30  juillet  16^4  Alain  rendit  hom- 
mage à  Tarchevêque  de  Bordeaux  pour 
la  maison  noble  de  Mézières  que  sa 
femme  lui  avait  apportée  en  dot. 

Le  i«'  octobre  1654  le  sieur  Salomon, 
commissaire  nommé  par  le  roi  déchar- 
gea noble  Alain  de  Filhol  du  droit  de 
franc-fief  sur  la  simple  présentation  de 
ses  titres  de  noblesse,  et  le  i^'  mars  1657 
le  parlement  de  Bordeaux  l'autorisa  à 
faire  enregistrer  ses  titres . 

Le  20  mars  de  la  même  année  une 
ordonnance  le  maintenait  dans  sa  no- 
blesse d'extraction. 

Le  10  novembre  1647  Alain  fit  son 
testament  ;  il  était  protestant  mais  il 
avait  promis  en  se  mariant  de  faire  éle- 
ver ses  enfants  dans  la  religion  catholi- 
que ;  cette  clause  fut  fidèlement  obser* 
vée  et  depuis  cette  époque  la  famille  de 
Filhol  a  toujours  été  catholique.  De  son 
mariage  avec  Jeanne  de  Ségur  il  a  eu  : 

I.  Marguerite  mariée  avec  messire  An- 
toine de  Chillaud,  écuyer,  sieur  de  la 
Lande,  fils  de  messire  Jean  de  Chil- 
laud de  Fieux,  chevalier,  seigneur  de  i 


Chercuzac  et  de  dame  Isabeau  de  Fayol- 
les.  Il  eut  pour  parrain  Jean  de  Chil- 
laud, chevalier,  sgr  de  la  Chapelle-Go- 
naguet,  comte  de  Périgueux,  baron  de 
Lansina4e,  et  pour  marraine  Jeanne  de 
Ségur,  sa  grand-mère  maternelle.  (Actes 
de  rétat^civil  de  Sainte-Foy.) 

Par  cette  alliance  le  château  de  Pa- 
renchère passa  dans  la  maison  de  Chil- 
laud; de  ce  mariage  vinrent  a.  Jean  de 
Chillaud  baptisé,  le  29  juillet  1660; 
b.  Jean-Izaac  de  Chillaud,  né  le  5  mai 
1668. 

2.  Madeleine,  née  à  Parenchère  le 
14  novembre  1647.  Elle  ép.  messire 
Pierre  de  Grailly,  chevalier,  seigneur 
de  Lavaignac,  Castégens  et  autres  pla- 
ces fils  de  messire  Geoffroy  de  Grailly, 
chevalier,  seigneur  desdits  lieux  et  de 
dame  Angélique  Daffis. 

Pierre  de  Grailly  étant  mort  le  11  août 
1665  Madeleine  contracta  un  second 
mariage  le  22  juillet  1668  avec  messire 
Gaston  de  Guerre,  écuyer,  fils  de  mes- 
sire Jean  de  Guerre  et  de  dame  Eliza- 
beth  de  Grailly,  cousin  germain  de  feu 
son  premier  mari.  Elle  obtint  pour  ce 
mariage  des  dispenses  portant  permis- 
sion de  mariage  données  sur  parchemin 
scellées  du  grand  sceau  à  St-Germain 
en  Laye  le  dernier  juin  1669. 

Madeleine  mourut  dans  sa  maison  de 
Castillon  le  27  juillet  168;,  laissant  qua- 
tre enfants  du  deuxième  lit,  et  deux  da 
premier. 

Du  i^'  mariage  :  a,  Jean  de  Grailly, 
chevalier,  seigneur  de  Lavaignac,  Cas- 
tégens, Andron  et  autres  places,  marié 
le  27  juin  i68j  au  château  de  Montpont 
sous  les  auspices  de  très  haute  et  très 
puissante  dame  Henriette  de  Foix-Can- 
dalie,  princesse  de  Buch,  avec  Suzanne- 
Henriette  de  Ségur,  fille  de  messire 
Jean  de  Ségur,  seigneur  de  Montazeau 
et  de  dame  Elizabeth  de  Taillefer;  il 
décéda  en  avril  1724  laissant  plusieurs 
enfants  ;  b.  Marie-Angélique  de  Grailly, 
qui  contracta  mariage  le  29  octobre 
1686}  avec  messire  Charles  de  Ségur* 


25 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


26 


Montazeau,  chevalier,  seigneur  de  Ca- 
banne,  frère  d'Henriette,  femme  de  Jean, 
dont  il  a  été  parlé  ci-dessus. 

Du  second  mariage  :  c.  Geoffroy- 
Pierre  de  Guerre,  écuyer,  sieur  du  Pe- 
tit Moulin  qui  ép.  Catherine  de  Ca- 
saulx,  veuve  en  1742  ;  d.  Jean  de 
Guerre,  écuyer,  marié  par  contrat  du 
3  août  1708  avec  Jeanne  de  Solminihac, 
fille  de  messire  André  de  Solminihac  et 
de  Marie  d'Âbzac  de  Ladouze  ;  e.  Iza- 
beau;/".  Madeleine. 

3.  Gaston,  né  le  30  mars  1631,  il 
n'existait  plus  en  1670. 

4.  Daniel,  qui  suit. 

5.  Antoine,  écuyer,  seigneur  de  Mé- 
zières  et  de  Parenchère,  ép.  le  19  no- 
vembre 1674  Elizabeth  de  Gordiéges, 
d'une  ancienne  famille  noble  de  TAge- 
nais,  où  elle  possédait  les  seigneuries 
de  Lescalle  et  de  Maziéres. 

Le  33  mai  168;  Antoine  rendit  hom- 
mage à  Tarchevêque  de  Bordeaux  pour 
sa  maison  noble  de  Mézières  ;  et  le 
20  mars  1690  il  passa  une  transaction 
avec  son  frère  Alain-Daniel. 

En  1693  il  assista  au  mariage  de  mes- 
sire Jean-Izaac  de  Belcier  seigneur  de 
Matécoulon,  son  cousin,  avec  Judith  de 
Queyssac. 

Antoine  de  Filhol  fut  consul  de 
Ste-Foy  de  1684  à  1689. 

11  fut  maintenu  dans  sa  noblesse  par 
sentence  du  11  août  1698. 

En  1721  il  fit  son  testament  et  décéda 
l'année  suivante  laissant  :  Suzanne  de 
Filhol  comme  héritière  universelle  de 
son  père,  elle  rendit  hommage  le 
28  octobre  1725  à  l'archevêque  de  Bor- 
deaux. 

Le  13  juin  1756  elle  tint  sur  les  fonts 
baptismaux  Jean-Joseph  de  Tascher,  fils 
de  messire  Joseph  de  Tascher,  écuyer, 
seigneur  de  Mensignac  et  de  dame 
Françoise  de  Bérard. 

Joseph  de  Tascher  était  fils  de  N... 
de  Tascher,  écuyer,  sgr  de  Lapeyride  et 
de  Judith  Masmontet  des  Réaux. 

Suzanne  de  Filhol  décéda  à  Sainte- 


Foy  le  2(i  avril  1760  âgée  de  82  ans,  elle 
fut  ensevelie  dans  Téglise  de  cette  ville. 

6.  Seréne  -  Charlotte,  mariée  avec 
M®  Bernard  de  Conche,  avocat  au  Grand 
conseil  du  roi,  son  conseiller  et  son 
juge  à  Villeréal  ;  de  ce  mariage  :  Marie 
de  Conche,  mariée  par  contrat  du 
21  janvier  1720  avec  messire  Arnaud  de 
Lard,  chevalier,  seigneur  de  Buscou. 

7.  Gabriel- Barthélémy-Romain,  che- 
valier, seigneur  de  Saint  Aulaye,  con- 
seiller au  parlement  de  Bordeaux,  ne 
paraît  pas  s'être  marié  ;  il  vivait  encore 
en  1772,  et  à  cette  époque  il  acheta  à 
Marie-Françoise  Chastaigner  de  la  Châ- 
taigneraie, fille  de  Marc  de  Chastaigner 
de  la  Châtaigneraie,  chevalier,  sei- 
gneur de  Ste-Foy,  la  maison  noble  de 
Sainte-Aulaye,  située  dans  ladite  pa- 
roisse. 

VI.  —  Alain-Daniel  de  Filhol,  écuyer, 
seigneur  de  Parenchère,  ép.  par  contrat 
du  6  septembre  1697  Suzanne  de  Ri- 
gaud,  fille  de  feu  noble  Pierre  de  Ri- 
gaud,  écuyer,  sgr  de  Grandfont  et  de 
feu  Suzanne  de  la  Coste  ;  il  habitait  la 
juridiction  de  Lisse  en  Condomois.  En 
17 16  un  arrêt  de  maintenue  de  noblesse 
fut  rendu  en  sa  faveur  par  la  Cour  des 
Aides  et  finances  de  Guienne. 

Devenu  veuf  il  se  remaria  avec  Angé- 
lique du  Chivet,  dont  il  n'eut  qu'une 
fille  :  Claire  de  Filhol,  décédée  le 
21  octobre  1702. 

Quatre  de  ses  enfants  étaient  vivants 
lorsqu'il  testa  le  28  juin  17 13  (il  les  avait 
eu  de  son  premier  mariage),  c'étaient  : 
I.  Etienne,  mort  jeune;  2.  Louis,  dont 
l'article  suit  ;  3.  Jean,  écuyer  (auteur  de 
la  branche  cadette  dite  de  Gironde, 
dont  l'article  suivra);  4.  Henrie,  demoi- 
selle, décédée  au  Joncblanc,  paroisse  de 
Vélines  le  17  février  1748,  sans  avoir  été 
mariée,  son  corps  fut  enseveli  dans  l'é- 
glise de  Vélines. 

Vil.  —  Louis  de  Filhol,  écuyer,  ép. 
par  contrat  du  1"' février  1733,  Jeanne 
de  Rigaud  du  Marchet,  fille  de  messire 


27 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


28 


Pierre  de  Rigaud, écuyer,sieur  du  Marchet 
et  de  Elizabeth  de  Lajonie.  Il  fut  maire 
de  Sainte-Foy  en  1769  et  1770  et  décéda 
âgé  de  79  ans  le  19  janvier  1780.  Toute 
la  noblesse  et  les  ordres  religieux  de 
Ste-Foy  assistèrent  en  corps  à  ses  funé- 
railles. Son  corps  fut  enseveli  dans  Té- 
glise  de  Ste-Foy  ;  il  a  eu  de  son  ma- 
riage : 

1 .  Suzanne,  née  au  Joncblanc  le  19  juin 
1734  fut  baptisée  dans  Téglise  de  Vélines 
le  29  juin  de  la  même  année  et  eut  pour 
parrain  messire  Pierre  de  Rigaud,  sei- 
gneur du  Marchet  représenté  par  mes- 
sire Etienne  de  Filhol  seigneur  de  Cou- 
ronneau  et  pour  marraine  dame  Suzanne 
de  Rigaud  de  Filhol  de  Parenchère. 

Elle  ép.  à  Ste-Foy  par  contrat  du 
14  mai  1764  messire  Jean-Louis  de  Mou- 
tard, écuyer,  mousquetaire  du  roi,  fils 
de  messire  Martial  de  Moutard  de  Las- 
saigne  et  de  feu  dame  Marie  de  Caze- 
nave  habitants  de  la  paroisse  de  Mon- 
guiard  en  Périgord.  Le  mariage  eut  lieu 
en  présence  de  messire  François-An- 
toine de  Bérard,  écuyer,  prêtre  et  doc- 
teur en  théologie  et  prieur  de  Margue- 
ron  et  de  St-André  de  Cabose,  de  mes- 
sire N...  de  Bonniéres,  écuyer,  chevalier 
de  Tordre  royal  et  militaire  de  St-Louis, 
de  messire  Jean-Joseph  de  Gastebois, 
écuyer,  major  d'infanterie  et  d'un  grand 
nombre  de  parents  et  amis  ; 

2.  Marie-Henrîe,  née  au  Joncblanc, 
paroisse  de  Vélines  vers  le  20  janvier 
1736  fut  baptisée  le  27  du  même  mois 
et  eut  pour  parrain  messire  Etienne  de 
Filhol  seigneur  de  Couronneau  et  pour 
marraine  Marie  Fournier,  dame  de  Bé- 
rard; 

3.  André-Suzanne  de  Filhol  née  le 
21  avril  1737  décédée  à  Vélines  le  20  fé- 
vrier 1748; 

4.  Louis- Antoine,  dont  l'article  suit; 

5.  Jean,  né  le  18  septembre  1738,  bap- 
tisé le  3  novembre  de  la  même  année 
décéda  à  Vélines,  à  l'âge  de  9  ans  le 
91  février  1748; 


6.  Suzanne-Angélique,  née  le  i^  jan- 
vier 1741,  baptisée  le  lendemain  dans 
l'église  de  Vélines,  eut  pour  parrain 
messire  Charles-Joseph  de  Ségur  de  la 
Roquette  et  pour  marraine  demoiselle 
Suzanne  de  Filhol. 

Par  acte  passé  le  16  août  1765  Angé- 
lique de  Filhol  afferma  à  M®  Jean  Char- 
pentier, dit  Bontemps,  moyennant  la 
redevance  annuelle  de  71  livres  10  sols, 
le  droit  de  passage  qu'elle  possédait  sur 
la  Dordogne. 

VIII.  —  Louis-Antoine  de  Filhol, 
chevalier,  seigneur  de  Mézières,  Cou- 
ronneau, la  Cabanne  et  autres  lieux, 
ép.  le  23  août  1763  Marie-Jeanne  de 
Moutard,  fille  de  messire  Martial  de 
Moutard  de  Lassaigne  et  de  dame  Marie 
de  Cazenave. 

En  1767,  Louis-Antoine  tint  sur  les 
fonts  baptismaux  Anne-Madeleine  de 
Fonvieille,  fille  de  messire  Hilaire  de 
Fonvieille  et  de  dame  Madeleine  de 
Bacalan. 

Le  12  novembre  1772  ayant  été  in- 
quiété dans  sa  noblesse,  il  adressa  une 
requête  à  la  Cour  des  aides  de  Guienne 
qui  rendit  pour  lui  et  son  frère  Antoine 
un  arrêt  qui  les  confirmait  dans  leur 
noblesse  d'extraction. 

Louis-Antoine  de  Filhol,  devenu  veuf 
très  jeune,  se  remaria  avec  Marie-Anne 
de  Peyruchaud,  par  contrat  du  15  dé- 
cembre 1780,  passé  en  présence  de  mes- 
sire Pierre  de  Tasque^  chevalier,  ancien 
lieutenant-colonel  du  régiment  de  Sain- 
tonge,  et  de  messire  Sylvain  de  Belle- 
ville,  ancien  officier.  11  décéda  peu 
après  et  n'eut  point  d'enfants  de  ce  ma- 
riage. Sa  veuve  habitait  Sainte-Foy; 
elle  acheta  par  contrat  du  12  février 
1783  (retenu  par  Brun,  notaire  royal), 
une  maison  sise  dans  la  rue  Saint-Jac- 
ques de  cette  ville  et  appartenant  au 
sieur  Mathieu  Collineau  Pelletrau;  cette 
maison  relevant  en  fief  du  roi,  elle  lui 
en  rendit  hommage  quelques  jours  après 
et  la  revendit  par  contrat  du  i^  septem- 
bre de  la  même  année,  à  M.  Jean  de 


29 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  PBANCE 


30 


Masmontet,  seigneur  de  Nastringues, 
conseiller,  du  roi,  rapporteur  du  point 
d^honneur,  près  les  maréchaux  de  Fran- 
ce, et  ancien  gendarme  de  la  garde  du 
roi. 

De  son  premier  mariage  Louis-An- 
toine de  Filhol  a  eu  : 

1.  Martial,  dont  l'article  suit; 

2.  Marie,  qui  ép.  par  contrat  du  9  fé- 
vrier 1787,  M.  Pascal  de  Laguette. 

IX.  —  Martial  de  Filhol,  écuyer,  che- 
valier de  l'ordre  royal  et  militaire  de 
Saint-Louis,  seigneur  de  Mézières  et  de 
Couronneau,  naquit  le  6  mai  1765.  D'a- 
bord, il  embrassa  la  carrière  de  la  ma- 
rine, mais  la  mort  de  son  père  vint 
changer  ses  projets.  Il  habitait  tantôt 
Mézières,  tantôt  Sainte-Foy,  Le  23  dé- 
cembre 1788,  il  assista  à  l'Assemblée  de 
la  noblesse  de  la  juridiction  de  Sainte- 
Foy  et  pays  de  Nouvelle  conquête, 
qui  se  tint  dans  l'église  des  RR.  PP. 
Récollets,  et  le  24  nous  voyons  son 
nom  figurer  parmi  les  signatures  des 
gentilshommes  qui  assistèrent  à  ladite 
assemblée,  dans  laquelle  ils  nommèrent 
pour  leur  député  Monsieur  de  la  Ségui- 
nie,  lieutenant-colonel  de  cavalerie. 

Le  28  octobre  1791,  messire  Martial 
de  Filhol  émigra;  il  rejoignit  le  corps 
d'armée  commandé  par  le  duc  de  Bour- 
bon et  un  peu  plus  tard  s'attacha  au 
prince  de  Condé,  dont  il  suivit  la  for- 
tune. Il  servit  quelque  temps  dans  Tin- 
fanterie,  avec  le  grade  de  capitaine. 
Rentré  en  France,  en  1801,  il  trouva 
tous  ses  biens  confisqués  ou  vendus. 

En  181 6,  le  roi  Loui$  XVIII  recon- 
naissant son  attachement  à  la  royauté, 
et  ses  nombreux  services,  le  fit  cheva- 
lier de  Saint-Louis. 

Martial  de  Filhol  décéda  le  12  octo- 
bre 18^6,  à  l'âge  de  91  ans,  ne  laissant 
de  Claire  Meyjaume,  qu'il  avait  épou- 
sée le  23  décembre  1832,  qu'une  fille, 
Marie,  qui  suit: 

Marie  de  Filhol  épousa  le  comte 
louis-Cbristophe-Edouard  dç  Caillières, 


fils  cadet  du  marquis  de  Caillières  et  de 
dame  Suzanne-Anne  Naux  des  Marti- 
naux  ;  de  ce  mariage  :  a,  Anne  de 
Caillières,  non  mariée  ;  b.  Jean,  vi- 
comte puis  comte  de  Caillières,  depuis 
1890,  domicilié  au  château  de  Bonnières, 
canton  de  Vélines  (Dordogne),  marié 
par  contrat  du  11  juillet  1877,  avec  sa 
cousine,  Anne  de  Filhol,  fille  de  Joseph 
Armand  de  Filhol  et  de  Hermance  Du- 
mas, dont  :  I.  Suzanne;  2.  Marguerite; 
3.  Alain;  et  4.  Bernard  de  Caillières  de 
Filhol. 

Br.  B.  VIII.  —  Jean  de  Filhol,  écuyer, 
seigneur  de  Couronneau,  troisième  fils 
de  messire  Alain-Daniel  de  Filhol  et  de 
Suzanne  de  Rigaud  de  Grandfont,  né 
en  17 15;  il  ép.  par  contrat  du  22  décem- 
bre 1748,  Marie  de  Bonneuil,  fille  de 
messire  Antoine  de  Bonneuil,  ancien 
lieutenant  du  régiment  royal  de  la  Ma- 
rine et  de  Jeanne  d'Escure. 

Le  30  juillet  1768,  il  fit  un  partage 
avec  son  frère  Louis-Antoine,  des  biens 
délaissés  par  leur  père. 

Il  testa  le  20  novembre  1773  et  décéda 
le  27  avril  1774;  son  corps  fut  inhumé 
dans  l'église  paioissiale  de  Gironde;  il 
laissa  de  son  mariage  :  i.  Louis-Henry, 
chevalier,  seigneurde  Joncblanc,  décédé 
sans  avoir  été  marié;  2.  Louis- Antoine, 
dont  l'article  suit;  3.  Pierre-Arnaud, 
écuyer,  né  le  6  décembre  1731,  baptisé 
à  Vélines  le  lendemain,  fut  tenu  sur  les 
fonts  baptismaux  par  messire  Pierre- 
Gaspard  de  Langalerie  et  par  Suzanne 
de  Filhol,  mort  jeune  ;  4.  Suzanne,  née 
le  31  octobre  1753,  baptisée  dans  l'église 
de  Vélines  le  22  du  même  mois,  eut 
pour  parrain  messire  Jean  de  Tascher, 
représenté  par  messire  Pierre  Rigaud, 
écuyer,  seigneur  du  Marchet,  et  pour 
marraine  Suzanne  de  Filhol  de  Méziè- 
res. Toute  jeune  elle  entra  en  religion 
chez  les  Dames  de  la  Foi,  à  Sainte-Foy- 
la-Grande.  Lorsqu'arriva  la  Révolution 
elle  était  supérieure  des  novices  de  la 
communauté.  Les  religieuses  ayant  été 
cha^séçs  de  leyr  couvent,  Suzanne  $e 


31 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DB  FRANCS 


32 


retira  chez  elle  et  y  décéda  vers  1840, 
en  odeur  de  sainteté. 

IX.  —  Louis-Antoine  de  Filhol,  che- 
valier, seigneur  de  Couronneau,  Jonc- 
blanc  et  autres  lieux,  ép.  par  contrat  du 
27  juin  1781  Anne  Bouchereau,  fille  de 
M®  Bernard  Bouchereau,  avocat  au  Par- 
lement de  Bordeaux,  et  juge  en  chef  ci- 
vil et  criminel  de  la  ville  de  Cauderot; 
de  ce  mariage  vinrent  5  enfants  :  i. 
François,  décédé  à  21  ans,  non  marié; 
2.  Raymond-Bernard,  qui  a  continué  la 
descendance  ;  3.  Nicolas-Delile,  em- 
brassa comme  son  frère  la  carrière  mili- 
taire; il  était  arrivé  au  grade  de  capi- 
taine d'infanterie,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  depuis  la  campagne  d'Espa- 
gne et  sa  carrière  promettait  d'être  bril- 
lante quand  il  mourut  à  Metz  vers  1828  ; 
il  ne  s'était  pas  marié  ;  4.  Anne-Marie, 
morte  jeune;  5.  Thérèse-Aimée,  mariée 
à  N...  Castaing  de  la  Barthe. 

X.  —  Raymond-Bernard  de  Filhol, 
chevalier,  embrassa  la  carrière  militaire. 
En  1818  il  épousa  mademoiselle  N.  de 
Péros-Mandis,  fille  de  M,  Joseph  de 
Péros-Mandis  et  de  Marie-Adélaïde  Ca- 
zaubon  ;  de  ce  mariage  :  i.  Joseph- 
Armand,  dont  l'article  suit;  2.  Marie- 
Clémence,  mariée  à  M.  Olivier,  dont  : 
Henry  Olivier,  qui  a  épousé  M"®  Coli- 
gnon  d'Haraigne,  dont  une  fille  Marie- 
Louise. 

XL  —  Joseph-Armand  de  Filhol,  ép. 
par  contrat  du  2 1  janvier  1847  Hermance 
Dumas;  il  fit  restaurer  magnifiquement 
l'ancienne  maison  noble  de  Ramondon, 
où  il  est  décédé  le  13  février  1890,  ne 
laissant  que  deux  filles  :  i.  Louise-Char- 
lotte; 2.  Anne.  Avec  lui  s'est  éteinte 
dans  les  mâles  la  maison  de  Filhol, 
mais  il  a  exprimé  le  vœu  dans  son  tes- 
tament que  le  nom  de  Filhol  soit  relevé 
par  ses  petits  enfants  : 

I.  Louise-Charlotte  de  Filhol  a  été 
mariée  le  17  mai  1870  à  Joseph  Guénant, 
fils  de  Joseph-Dieudonné  Guénant  et 
de  Marie-Antoinette  Deschamps. 


Joseph-Dieudonné  Guénant,  capi- 
taine d'infanterie  de  marine,  prit  part  en 
181 1  à  la  défense  de  Saint-Paul  contre 
les  anglais;  il  avait  épousé  M"«  de 
Bernis,  fille  de  M.  de  Pierre  de  Bernis, 
de  la  famille  du  célèbre  cardinal. 

Du  mariage  de  Joseph  Guénant  et  de 
Louise-Charlotte  de  Filhol,  sont  venus  : 

1.  Louis-Joseph-Jean,  né  le 22  mars  1871  ; 

2.  Jean-Dieudonné,  né  le  17  mai  1874; 

3.  Pierre-Marie-Robert,  né  le  10  septem- 
bre 1876. 

2.  Anne  de  Filhol,  a  été  mariée  le 
II  juillet  1877,  à  son  cousin  le  vicomte 
Jehan  de  Caillières,  fils  du  comte  Louis- 
Christophe  de  Caillières  et  de  la  com- 
tesse de  Caillières,  née  de  Filhol,  dont 
postérité  mentionnée  plus  haut. 

D'or^  à  V aigle  éployée  de  sable. 

M.  B. 


LETTRES  DE  NOBLESSE 
du  sieur 

Jean-Baptistb-Jacqubs 

ELIE     DE     BEAUMONT 

Intendant  des  finances  de  Mg:r  le  comte  d*Artoit, 
ancien  avocat  au  Parlement  de  Paris 

du  mois  de  juillet  i777 

Louis,  par  la  grâce  de  Dieu,  roi  de 
France  et  de  Navarre,  à  tous  présenta 
et  à  venir,  salut; 

Il  est  de  notre  justice  et  de  notre 
amour  pour  nos  sujets  d'honorer  par 
des  témoignages,  marques  de  notre 
satisfaction,  et  de  notre  bienveillance, 
ceux  d'entre  eux,  qui  tendent  par  leurs 
actions,  à  remplir  les  vues  dont  nous 
sommes  constamment  animés  pour 
leur  bonheur. 

Un  vent  de  bienfaisance  universelle, 
et  de  sensibilité  éclairée,  s*est  heureu- 
sèment  répandu  dans  notre  royaume, 
depuis  quelques  années,  et  nous  regar- 
dons comme  un  de  nos  devoirs  les  plus 
chers  et  les  plus  satisfaisants  pour 
notre  cœur,  d'en  répandre  les  fruits 


33 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


34 


salataires,  tant  par  nos  propres  exem- 
ples, que  par  des  encouragements  ho- 
norableSf  donnés  à  ceux  de  nos  sujets, 
qui  consultant  moins  leur  fortune,  que 
leur  zèle,  se  livrent  à  Tamour  du  bien 
public,  et  à  Futilité  de  leurs  conci- 
toyens, par  des  établissements  natio- 
naux. Nous  avons  vu  avec  une  satis- 
faction particulière,  au  nombre  de 
ceux  qui  se  sont  disting*!  es,  à  cet 
égard*  notre  cher  et  bien  amé,  le  sieur 
Jean-Baptiste-Jacques  Ëlie  de  Beau- 
mont,  écuyer,  intendant  des  maison, 
domaines  et  finances,  de  notre  très 
cher  et  très  aimé  frère,  Charles-Phi- 
lippe, fils  de  France,  comte  d*Artois, 
avocat  général  de  notre  très  cher  et 
très  aimé  frère,  Louis-Stanislas-Xavier, 
fils  de  France,  Monsieur;  —  seigneur 
et  patron  de  Canon,  de  Bernay,  et  des 
Fiefs  aux  François,  avocat  de  notre 
cour  de  Paris,  docteur  honoraire  en 
droit,  en  l'Université  d'Oxford,  mem- 
bre de  la  Société  royale  de  Londres,  de 
TAcadémie  des  Sciences  de  Berlin,  et 
de  plusieurs  autres  Académies  fran- 
çaises et  étrangères. 

En  Tannée  mil  sept  cent  soixante- 
douze,  retiré  alors  en  sa  terre  de  Ca- 
non, il  observa  que  le  défaut  de  sages- 
femmes  instruites  enlevait  beaucoup 
d'enfants,  au  moment  même  de  leur 
naissance,  et  très  souvent  aussi  leurs 
mères,  et,  que  le  défaut  de  secours 
donnés  à  temps  aux  pauvres  journa- 
liers et  gens  de  travail,  en  faisait 
périr  un  grand  nombre,  par  des  mala- 
dies, dont  il  eut  été  facile  de  prévenir 
Torigine,  ou  d'arrêter  le  progrès;  il 
établit  dans  sa  terre  de  Canon,  un  chi- 
rurgien accoucheur,  aux  gages  de 
cinquante  livres  par  an,  avec  plu- 
sieurs autres  avantages,  chargé  d'ac- 
coucher gratuitement  toutes  les  fem- 
mes de  sa  paroisse  et  de  neuf  autres 
circonvoisines  qu'il  lui  désigna,  comme 
aussi  de  traiter  gratuitement  les  habi- 
tants de  sa  paroisse  et  les  pauvres  des 
neuf  autres.  Cet  établissement  a  déjà 


produit  les  plus  heureux  efiets,  et  a 
conservé  plusieurs  de  nos  sujets.  En 
cette  même  année,  dans  les  précéden- 
tes et  dans  les  suivantes,  il  a  employé 
des  sommes  considérables  à  faire  tra- 
vailler les  pauvres  de  son  canton  à  des 
chemins  publics  de  paroisse  à  paroisse 
et  même  au  grand  chemin  de  Lizieux 
à  Falaise,  où  il  a  fait  établir  à  ses 
frais,  ime  portion  de  route  avec  la 
même  solidité,  et  de  la  même  ma- 
nière que  les  grandes  routes  de  notre 
royaume. 

Eu  Tannée  mil  sept  cent  soixante- 
quinze,  il  a  formé  avec  Notre  agré- 
ment, en  la  paroisse  de  Canon,  une 
institution  morale  et  patriotique,  appe- 
lée I  la  Fête  des  bonnes  gens  »,  dans 
laquelle,  alternativement,  au  mois  do 
septembre,  un  bon  vieillard  et  une 
bonne  fille,  dans  une  année,  une  bonne 
mère  et  un  bon  chef  de  famille  dans 
l'aanée  suivante,  sont  honorés  d'une 
couronne  et  d'une  médaille  d'argent, 
et  gratifiés  chacun  de  la  somme  de 
trois  cents  livres.  Cette  fête  établie  en 
action  de  grâce  de  l'heureuse  grossesse 
de  notre  très  chère  et  aimée  sœur,  la 
comtesse  d'Artois,  a  fait  fieurir  dans 
tout  ce  canton,  les  bonnes  mœurs^  la 
décence,  l'amour  du  travail,  le  respect 
pour  les  vieillards  et  ramené  l'autorité 
paternelle  et  la  concorde  dans  les  fa- 
milles. 

Cet  établissement  nous  fut  si  agréa- 
ble, que  pour  lui  en  marquer  notre 
satisfaction,  nous  nous  portâmes,  lors 
de  notre  sacre,  à  le  gratifier  du  coin  de 
de  quatre  médailles,  frappées  à  ce  su- 
jet et  depuis,  nous  lui  avons  permis  de 
nous  présenter  tous  les  ans,  à  nous,  et 
k  notre  Famille  Royale,  les  deux  mé- 
daillés de  chaque  année,  et  le  nom  des 
deux  couronnés. 

Nous  l'avons  ensuite  honoré  du  don 
de  notre  portrait,  et  la  Reine,  notre 
chère  et  très  aimée  compagne,  lui  a 
fait  le  même  honneur.  —  Plusieurs 
établissements  du  même  genre  se  sont 


35 


LB  BULLBTIN  HéRALDlQUB  DE  FRANCS 


36 


formés  dans  notre  royaume,  à  Timita- 
tionde  celui  de  Canon,  dont  chaque 
année  développe  et  étend  de  plus  en 
plus  les  avantages. 

Ses  vues  patriotiques  ont  embrassé 
plusieurs  autres  objets.  Animé  du  dé- 
sir de  nous  exprimer  sa  respectueuse 
reconnaissance,  le  sieur  Elle  de  Beau- 
mont,  a  considéré  que  le  service  de  la 
milice,  si  nécessaire  à  la  défense  de 
notre  pays  pourrait  être  rendu  intéres- 
sant et  même  agréable,  aux  habitants 
des  campagnes,  s'ils  voient  reparaître 
au  milieu  d'eux,  dans  une  honnête  ai- 
sance, et  avec  des  distinctions  glo- 
rieuses, les  anciens  compagnons  de 
leurs  travaux  ;  que  la  vieillesse  hono- 
rable des  uns,  pourrait  être  pour  les 
autres,  un  puissant  encouragement  à 
venir  se  ranger  sous  les  drapeaux,  et 
à  préférer  à  la  décision  aveugle  du 
sort,  le  mérite  d'un  enrôlement  volon- 
taire, pour  notre  service  et  celui  de  la 
Patrie.  —  Rempli  de  ce  projet,  qui 
nous  est  singulièrement  agréable,  il  a 
préparé  un  logement  agréable  et  com- 
mode, avec  cette  inscription  :  i  Ob 
patriam^  pugnando  vulnera  passi  •, 
pour  y  retirer  à  perpétuité,  lui  et  ses 
successeurs  en  la  terre  et  seigneurie 
de  Canon,  deux  soldats  vétérans,  soit 
du  lieu  de  Canon,  et  des  paroisses  asso- 
ciées à  l'institution  de  la  Fête  des  bon- 
nes gens,  soit  (s'il  ne  s'en  trouve  pas 
desdites  paroisses),  de  quelqu'une  de 
l'élection  de  Falaise,  dans  laquelle  sa 
dite  terre  est  située. 

Il  espère  même  dans  l'avenir,  en  éta- 
blir un  plus  grand  nombre,  si  ses 
moyens  le  lui  permettent,  auxquels 
sera  donné,  sous  notre  bon  plaisir,  par 
lui  ou  ses  successeurs,  un  supplément 
annuel  à  leur  pension  de  retraite,  avec 
lesquels  secours  ils  puissent  jouir  d'une 
vieillesse  aisée  et  d'un  repos  mérité. 

Le  défrichement  et  la  population  des 
Laudes,  le  dessèchement  et  la  mise  en 


valeur  du  pays  de  Marquenterre,  en 
Ponthiea,  ont  été  aussi  les  objets  de 
son  amour  pour  le  bien  public.  Des 
travaux  distingués  dans  le  Barreau, 
avaient  depuis  un  grand  nombre  d'an- 
nées précédé,  et  en  quelque  sorte  pré- 
paré ces  divers  efforts  de  son  zèle  et  de 
son  attachement  pour  nous.  Reçu  avo- 
cat en  notre  cour  du  Parlement  de 
Paris,  en  l'année  mil  sept  cent  cin- 
quante-deux, il  a  été  dès  les  premiers 
temps,  le  défenseur,  et  ensuite  le  con- 
seil des  noms  des  plus  illustres  de  no- 
tre royaume. 

Les  indéfendus  et  les  malheureux, 
n'ont  ont  pas  moins  éprouvé  ses  se- 
cours,  et  même  ont  été  de  préférence 
les  objets  de  ses  soins.  Le  nom  des 
Calas  et  des  Sirven,  en  seront  dans 
toos  les  temps  une  preuve,  dont  on  se 
rappellera  avec  attendrissement.  Quoi- 
qu'attaché,  par  des  rapports  honora- 
bles, et  par  des  services  habituels  aux 
deux  Princes,  Nos  Frères,  il  a  conservé 
à  cette  portion  de  Nos  sujets,  qui  nous 
sera  toujours  en  singulière  recomman- 
dation, les  mêmes  services,  autant  que 
ses  autres  devoirs  le  lui  ont  permis. 

L'Université  d'Oxford  lui  a  déféré,  à 
l'âge  de  trente-deux  ans,  en  l'année 
mil  sept  cent  soixante-quatre,  le  titre 
de  Docteur  honoraire  en  Droit.  A  Tâge 
de  trente-quatre  ans,  en  avril  mil  sept 
cent  soixante-cinq,  la  Société  Royale 
de  Londres,  l'a  appelé  au  nombre  de 
ses  membres,  et  sa  nomination  à  celle 
de  Berlin,  lui  a  été  notifiée,  par  une 
lettre  de  notre  très  cher  et  très  aimé 
Frère,  le  Roy  de  Prusse,  en  date  du 
premier  juillet  mil  sept  cent  soixante- 
huit,  conçue  dans  les  termes  les  plus 
honorables.  Plus  d'une  fois  nos  minis- 
tres l'ont  employé  avec  succès  à  des 
travaux  d'un  intérêt  public,  et  d'une 
utilité  générale,  dont  il  s'occupe  même 
actuellement. 

(A  suivrej. 


^y<#M»^^^^^^^M»^^<V^»»V«»<.*»»M.i'»x*W»W«.»<Y. 


37 


LB  BUIJJ5TIN  HERALDIQUE  DB   FRANCK 


38 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DU  MOIS  DE  JANVIER 

BT  KAPPBI*   DB9   MOIS   PBÏlcéDKNTB 


PaM/-Henri-Ferdiaand  BeauchetFil- 
leau,  membre  honoraire  du  Conseil 
héraldique  de  France,  fils  de  Eugène- 
//e«n-Edmond  Beauchet-Filleau,  offi- 
cier de  rinstruclion  publique,  corres- 
pondant de  ce  ministère  pour  les  tra- 
vaux historiques,  ancien  magistrat, 
etc,  etde  Ro9n,\ic-Eugénte  Gilbert  du 
Deffant»  avec  Eléonorc  Desmier  d'Ol- 
hreuse,  fille  de  Chrirles-Loms  Desmier, 
baron  d'Olbreuse,  et  de  Agalhe-Jeanne- 
Françoise-2/ttcie  Miellé. 

Le  mariage  à  eu  lieu  le  5  décembre 
à  Saint-Pierre-d'Usseau,  canton  de 
Mauzé-sur-le-Mignon  (Deux-Sèvres). 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
comte  Robert  de  Pasdeloup,  ancien 
capitaine  de  cavalerie,  chevalier  de  la 
Légion  d^honneur,  son  cousin  ;  et  Léon 
Beauchet-Filleau,  son  frère  ;  ceux  de 
la  mariée  :  Alfred  de  la  Martelhère, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  son 
oncle  ;  et  Lucien  d'Olbreuse,  son  frère. 

Le  marié  est  le  collaborateur  assidu 
de  son  père  dans  l'œuvre  du  Diction- 
mire  des  Familles  du  Poitou^  et  a  pu- 
blié déjà,  de  concert  avec  lui.  Le  guide 
de  Niort  à  Ruffec^  le  Tiers-Etat  du  Poi- 
tou en  1789  et  le  Clergé  du  Poitou  en 
1789. 

(Voir  pour  la  famille  Beauchet-Fil- 
leau le  Bulletin  de  1892,  col.  613). 

De  gueules^  à  la  fasce  d^argent,  ac- 
compagnée de  3  coquilles  d^or. 

La  famille  Desmier  ou  Dexmier, 
d*origine  Poitevine  et  chevaleresque  a 
eu  pour  historien  Le  Laboureur  qui 
fait  remonter  sa  filiation  à  Jean  Des- 
mier, écuyer,  sgr  de  TObroire  (des 
Lebroyres,  paroisse  de  Saint-Pierre- 
d'Usseau,  aujourd'hui  Olbreuse),  vi- 


vant en  1350.  D^Hozier,  dans  les  preu- 
ves de  Saint-Cyr  de  juin  1702,  en 
faveur  de  Marie- Anne  Desmier  de 
Chenon,  ne  la  fait  remonter  qu'à  Jean 
Desmier,  écuyer,  marié  le  14  août  1406 
à  Marie  de  Chaillac.  Il  est  vrai  de  dire 
aussi,  que  pour  Saint-Cyr,  il  suffisait 
de  prouver  seulement  140  ans  de  no- 
blesse. 

Cette  famille  s'est  divisée  en  plu- 
sieurs branches  dont  les  principales 
sont  :  celle  des  Desmier,  marquis  de 
Chenon  (existante)  ;  du  Breuil  (éteinte); 
du  Roc  (existante  dans  le  rameau  des 
barons  d'Olbreuse);  de  Saint-Simon, 
comtes  d'Archiac  (existante  (?))  ;  d'Ol- 
breuse  ancien,  qui  a  eu  son  illustra- 
tion en  la  personne  d*EIéonore,  du- 
chesse de  Brunswick-Zell,  aïeule  de 
Georges-Louis,  roi  d'Angleterre,  et 
de  Frédéric- Guillaume  I",  roi  de  Prusse. 
Cette  branche  s'est  éteinte,  quant  aux 
mâles,  dans  les  frères  d'Eléonore. 

Le  rameau  qui  porte  actuellement 
le  nom  d'Olbreuse,  est  sorti  de  la  bran- 
che du  Roc,  en  la  personne  de  Fran- 
çois, écuyer,  sgr  de  la  Coutaucière, 
troisième  fils  de  Charles  Desmier, 
écuyer,  sgr  du  Roc,  et  de  Luce  de  la 
Broue,  qui  eut  pour  fils  :  Charles,  sgr 
de  la  Carrelière  ;  et  Sylvain,  sgr  du 
Montet. 

Le  premier,  marié  à  Marie  Chitton, 
eut  plusieurs  enfants  entr'autres  René, 
qui  après  avoir  épousé  Louise  Bouchot 
eut  pour  fils  aîné  René-Sylvain  aliàs 
Louis-René-Sylvain,  qui  servit  comme 
carabinier- noble  au  régiment  de  Mor- 
temart  et  se  retira  en  Angleterre  où  il 
mourut  le  30  octobre  1802.  A  l'émigra- 
tion, il  avait  pris  le  nom  et  le  titre  de 
baroi^  d'pibreqse  çt  la|ss(k  4^  son  iQa- 


39 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


40 


riage  avec  Louise-Joséphine  Bourgrui- 
gnon,  un  fils  unique  Christophe-Henri 
baron  d'Olbreuse,  né  au  quartier  de 
Blamsberg*,  dans  le  comté  de  Lippe,  le 
2  mai  1795,  lequel  est  lui-même  décédé 
à  Varies  (Aisne),  en  1871.  De  son  ma- 
riage avec  Delphine-EIisa  Hubert  sont 
issus  :  1^  Charles-Louis,  qui  suit  ;  2° 
Théophile,  curé-doyen  de  Neuilly-St- 
Front  (Aisne);  3*»  Delphine,  sans  al- 
liance; 4«  Henri,  dcccdé  en  1859. 

Charles-Louis,  baron  d'Olbreuse,  ma- 
riée à  Agathe-Jeanne-Françoise-Lucie 
Miellé,  d'une  ancienne  famille  de  ma- 
gistrats, originaire  du  Charolais,  dont: 
P  Eléonore,  la  jeune  mariée  ;  2*  Paul, 
décédé  en  1878;  S*»  Lucien,  sous-offi- 
cier au  liO«  régiment  d'infanterie; 
4«  Berthe  ;  5»  Noémie  ;  6^  Lucie. 

Ecarteîé^  d*azur  et  d'argent  à  4  fleurs 
de  lis  de  Vun  dans  Vautre. 


tf^VWWWWWWWW^^ 


Raymond  Bernard  de  Dompsure, 
lieutenant  au  18<'  chasseurs  à  cheval, 
fils  aîné  de  Claude  Joseph -Félix  Ber- 
nard de  Dompsure  et  de  madame  de 
Dompsure,  née  Hue  de  la  Blanche,  avec 
Geneviève  Salteur  de  la  Serraz,  fille  de 
Ernest  Salteur,  marquis  de  la  Serraz 
et  de  défunte  Marie-Françoise-Hyâcin- 
the  ChoUet  du  Bourget. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Chambéry 
dans  la  première  quinzaine  du  mois  de 
janvier.  Les  témoins  étaient,  pour  le 
marié  :  M.  de  la  Blanche  et  le  colonel 
comte  de  la  Moussa^^e,  commandant  le 
18*  chasseurs  ;  pour  la  mariée,  le  baron 
du  Bourget  et  le  comte  de  Chevron- 
Yillette. 

La  famille  Bernard  de  Dompsure  est 
très  ancienne  à  Treffbrt  en  Bresse. 

Philibert-Emmanuel,  duc  de  Savoie, 
accorda  le  17  septembre  1565,  des  let- 
tres déclaratives  de  noblesse  ancienne 
en  faveur  de  noble  Jacques  Ber- 
nard, de  Trefibrt;  Humbert  et  Jean 
Bernard  du  même  lieu,  frères,  reçurent 
également  des  lettres  de  noblesse  du 


duc  de  Savoie  données  à  Chambéry  le 
1^"  mars  1593;  Joseph  Bernard  de 
Dompsure  fut  reçu  conseiller  secrétaire 
du  roi,  maire  perpétuel  de  la  ville  de 
Saint  Amour;  il  eut  deux  fils  :  1<>  Amour 
Bernard,  seigneur  de  Dompsure,  maire 
de  la  ville  de  Saint  Amour  où  sa  pos* 
térité  tient  un  rang  des  plus  honora- 
bles dans  le  pays  ;  29  Hyacinthe  Bernard 
tige  de  la  branche  de  Pélagey. 

Jacques-Philippe  Bernard,  seigneur 
haut  justicier  de  Dompsure  avait  acquis 
le  11  février  1748  la  seigneurie  de  Pé- 
lagey en  Bresse,  qui  en  1778,  appar- 
tenait à  son  arrière-petit-fils  :  Jacques- 
Philippe-Raymond  Bernard  de  Péla- 
gey. 

D'azur^  au  chevron  d'or,  accompagné 
en  chef  de  2  étoiles  d^ argent  et^  en  poin^ 
te,  d*un  croissant  de  même. 

(Voir  pour  la  maison  Salteur  de  la 
Serraz  qui  a  tenu  en  Savoie  un  rang 
considérable,  le  Bulletin  de  1890,  col. 

721.) 

De  gueules^  à  la  bande  échiquetêe  d'or 
et  ai  azur  de  3  traits^  accompagnée  de  2 
étoiles  d'or. 


AMMMMMMMMMMMM«« 


/ac^u^j- Jean-Marie ,  vicomte  Jac- 
ques de  Bérenger,  lieutenant  au  120* 
régiment  d'infanterie,  fils  du  feu  vi- 
comte de  Bérenger  et  de  la  vicomtesse 
née  de  Salvaing  de  Boissieu,  avec 
Jeanne  Hay  dis  Nétumières,  fille  de 
Yvan  Hay,  comte  Yvan  des  Nétumiè- 
res,  conseiller  général  de  Vitré  et  de 
la  comtesse  née  Hay  des  Nétumières, 
propriétaire  du  château  des  Bochers- 
Sévigne. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  6  janvier 
en  réglise  de  St-Martin  de  Vitré  par 
S.  G.  Mgr  Gonindard,  archevêque  de 
Sébaste,  coadjuteur  de  S.  B.  le  cardi- 
nal Place,  archevêque  de  Rennes. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
son  oncle  le  baron  de  Salvaing  de 
Boissieu  et  son  cousin  le  comte  de 
Bérenger  ;  pour  la  mariée  :  ses  oncles 


41 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


42 


le  comte  Hélie  des  Nétumières  et  le 
vicomte  du  Halgouet,  chef  d'escadrons 
de  cuirassiers,  chef  d'état-major  de  la 
19*  division  d'infanterie. 

La  famille  de  Bérenjfer  que  d'ancien- 
nes traditions  supposent  venue  d'Ita- 
lie, est  en  tous  cas  fort  ancienne  en  Nor- 
mandie où  on  la  trouve  dès  lecommence- 
ment  du  xiii^'  siècle.  Robert  de  Béren- 
grer  était  homme  d'armes  à  Caen  dans 
la  compagrnie  placée  sous  les  ordres  de 
Bertrand  du  Guesclin  en  1371  ;  Jean 
deBéreng^r,  comte  de  Fontaines,  donna 
au  roi  Henri  IV  de  nombreuses  preu- 
ves de  fidélité  et  fut  nommé  gentil- 
homme de  sa  chambre,  chevalier  de 
son  ordre,  lieutenant  du  roi  dans  les 
provinces  du  Maine  et  de  TAnjou,  com- 
mandant pour  S.  M.  dans  l'étendue  du 
bailliagre  d*Alençon,  gouverneur  d'Ar- 
gentan, capitaine  de  50  hommes  d'ar- 
mes. Cette  maison  a  produit  beaucoup 
d'officiers  distingués,  des  chevaliers  de 
Malte,  et  de  Saint-Louis  ;  Marc-Antoi- 
ne deBérenger,  lieutenant  général  au 
service  de  Hollande,  quitta  cette  situa- 
tion et  ce  pays,  lorsqu'il  apprit,  sous 
Louis  XIV,  que  la  guerre  allait  éclater 
avec  la  France. 

De  gueules^  à  2  aigles  oTargent^  au 
vol  abaissé^  becquées  et  membrées  de 
même  et  couronnées  dCor^  rangées  en 
fasce. 

La  maison  Hay,  qui  a  formé  les 
branches  des  Nétumières  et  de  Bonte- 
ville,  est  fort  ancienne  en  Bretagne  où 
elle  se  trouve  mentionnée  dans  les 
chartes  de  Saint  Georges  de  Rennes, 
de  1279  à  1303,  où  l'on  rappelle  Guil- 
laume Hay,  chevalier,  conseiller  du 
duc  Jean  II  et  sénéchal  de  Nantes. 
Elle  a  donné  des  conseillers  aux  Grands 
jours  et  au  parlement  sédentaire  de 
Rennes  et  des  présidents  à  mortier  de- 
puis 1554.  PauU  conseiller  d'Etat  et 
premier  président  au  Sénat  de  Cham- 
béry,  membre  de  l'Académie  française 
lors  de  sa  fondation,  mourut  en  1636. 
Elle  a  donné  trois  pages  du  roi,  de 


1694  à  1784,  un  évêque  de  Saint  Flour, 
puis  de  Grenoble  mort  en  1788. 

La  branche  de  Bonteville  est  éteinte 
aujourd'hui  dans  les  mâles . 

Celle  des  Nétumières,  divisée  en 
plusieurs  rameaux,  a  pour  chef  le 
marquis  des  Nétumières,  au  château 
de  Monbouan  (Ille-et- Vilaine). 

De  sable  y  au  lion  morné  d'argent. 
Devise  :  Crains^  aime  Hay^ 


^^^^^^^^^w<^»»^» 


Georges-Félix-Marie-Robert  de  Cour- 
son  de  la  Villeneuve,  lieutenant  au 
5®  dragons,  fils  d'Alexandre-Marie  de 
Courson  de  la  Villeneuve  et  de  Louise* 
Marie-Julie-Ernesline  Pigalle ,  avec 
Anne  Perraud  de  Caire,  fille  de  Jean- 
Henri  Perraud  de  Caire,  et  de  Louise- 
Marie  Godet. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  19  jan- 
vier à  Paris,  dans  l'église  de  Saint- 
Ëugène.  Les  témoins  étaient  pour  le 
marié  :  le  général  Donop,  son  cousin, 
et  le  colonel  de  Waru,  du  5^  dragons  ; 
pour  la  mariée:  MM.  de  la  Bardonnie 
et  Godet,  ses  oncles. 

(Voir  pour  l'ancienne  maison  de 
Courson,  en  Bretagne,  le  Bulletin  de 
1S89,  col.  688.) 

D*or^  à  3  chouettes  de  sable,  becquées 
et  membrées  de  gueules. 

Devise  :  7'oujours  droit. 

Marie-Joseph-Charles-Xavier- Jean- 
Gastcn-Ferdinand  de  Bausset-Roque- 
fort-Duchaize  d'Arbaud,  marquis  de 
Bausset,  capitaine  de  vaisseau,  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur,  comman- 
dant Le  Requin^  second  fils  de  Jean- 
Baptiste-Gabriel-Brutus,  marquis  de 
Bausset- Roquefort,  et  de  Francesca  de 
Valori,  avec  Armande  Duburquois, 
fille  de  M.  Duburquois,  ancien  préfet 
maritime  de  Brest,  vice-amiral,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  et  de 


43 


LB  BULLBTIN  HâRALDIQUB  DB  FRANCS 


44 


Madame  Tamirale    Daburquois,    née 
Mello. 

La  mariée  est  arrièrepetite-fille  du 
baron  de  Bouraysse»  capitaine  dâ  vais- 
seau, qui  livra  aux  Anglais,  sur  la  fré- 
gate La  Canonnière^  qu'il  commandait, 
de  si  brillants  combats  de  1805  à  1809, 
dans  la  mer  des  Indes  ;  son  nom  fut 
donné  k  un  bâtiment  de  notre  flotte. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  don- 
née le  25  janvier  en  la  chapelle  de  la 
Marine,  de  Brest,  par  Mgr  Tregaro, 
évêque  de  Séez. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
prince  de  Valori,  son  oncle,  et  le  mar- 
quis de  Saint-Paul,  eon  cousin;  pour 
la  mariée  :  le  comte  de  Kerret  et  le 
docteur  Duburquois. 

La  maison  de  Bausset  ou  Beausset 
a  joué  un  rôle  considérable  en  Pro* 
vence,  et  a  produit  nombre  d'illustra- 
tions dans  les  armées  et  dans  le  clergé 
depuis  plusieurs  siècles.  Elle  a  donné 
des  officiers  généraux,  un  chef  d'esca- 
dre, nombre  d'officiers  de  terre  et  de 
mer;  Joseph-Bruno  de  Bausset,  évê- 
que de  Béziers;  des  abbesses  et  reli- 
gieuses de  l'abbaye  du  Saint-Esprit 
de  la  même  ville  ;  des  abbés;  des  cha- 


noinesses-comtesses  de  Neuville  ;  des 
lieutenants-généraux  de  la  sénéchaus- 
sée de  Marseille  ;  un  conseiller  d*Etat  ; 
un  bailli  et  des  chevaliers  de  Malte. 

Louis  François,  cardinal,  duc  de 
Bausset,  né  à  Pondichéry,  le  14  dé- 
cembre 1748,  fut  évêque  d'Alais,  puis 
duc  et  pair  d3  France,  président  du 
Conseil  royal  de  Tinstruction  publique 
en  1815,  membre  de  l'Académie  Fran- 
çaise, commandeur  du  Saint-Esprit, 
membre  du  Conseil  privé  en  1821, 
mort  en  1824;  Pierre-Fraaçois-Gabriel- 
Raymond  de  Bausset,  d^abord  évêque 
de  Béziers,  puis  archevêque  d'Aix  et 
pair  de  France,  mort  en  1829. 

Le  nouveau  marié  avait  un  frère 
aîné,  Marie-Gabriel-Henri-Ferdinand, 
marquis  de  Bausset,  décédé  sans  en- 
fants de  son  mariage  avec  M^'<>  de  Pois- 
salloUe  de  Nanteuil,  aujourd'hui  sa 
veuve,  et  une  sœur,  Henriette  de 
Bausset. 

Uazur^  au  chevron  cTor  accompagné 
en  chef  de  2  étoiles  d'argent  et  en  pointe 
d'un  rocher  de  6  copeaux  de  même  mou- 
vant de  la  pointe. 


DÉCÈS  DU  MOIS    DE    JANVIER 

BT  RAPPEL  DBS  MOIS  PBicéDBMTt 


Marie-Marguerite^Augustine  de  Fay 
de  la  Tour-Maubourg,  chanoinesse- 
comtesse  de  Marie-Thérèse  de  Bavière, 
est  décédée  dans  la  nuit  du  P'  au  2 
janvier,  à  l'âge  de  68  ans,  à  Paris,  où 
ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  3 
suivant,  en  Téglise  de  N.-û. -des* 
Champs. 

Elle  était  fille  de  Just-Pons-Flori- 
mond  de  Fay,  marquis  de  la  Tour- 
Maubourg,  pair  de  France  par  hérédité, 
mort  à  Rome  le  23  mai  1837  et  de  Ma- 
rie-Béatrice-Caroline  Perron  de  Saint- 
Martin,  veuve  du  comte  Etienne  Vin- 


cent de  Marniolas,  et  petite-fille  de 
Marie-Charles-César  de  Fay,  marquis 
de  la  Tour-Maubourg,  lieutenant-gé- 
néral, pair  de  France  et  de  Marie-Char- 
lotte-Henriette Pinault  de  Ténelle. 

Ses  frères  et  sœurs  étaient  : 

1*  César-Florimond  de  Fay,  marquis 
de  ja  Tour-Maubourg,  marié  en  1W9 
avec  Anne -Eve -Eugénie -Adolphine 
Mortier  de  Trévise,  et  décédé  en  1886, 
dont  un  fils,  Just  de  Fay,  comte  de  la 
Tour-Maubourg,  tué  à  l'ennemi  au 
combat  de  Ladon,  près  Montargis,  le 


45 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


46 


24  novembre  1870,  sans  alliance,  et  une 
fille,  An  ne-Marie-Constance,  mariée  en 
1873  à  Louid-Ernest-Marie-Pierre-Alain 
comte  de  Kergorlay,  ancien  auditeur 
au  conseil  d]Etat,  député  de  la  Loire, 
remarié  en  1880  à  Marie-Eugfénie  de 
Caulaincourt  ;  2''  Pauline,  mariée  en 
1825  à  Barthélémy,  comte  de  Bastérot, 
décédée  en  1839. 

(Voir  pour  Tillustre  et  antique  mai- 
son chevaleresque  de  la  Tour-Mau- 
bourg»  dont  la  défunte  était  une  der- 
nière survivante,  le  Bulletin  de  1891, 
col.  243.). 

De  gueuleSy  à  la  bande  d'or,  chargée 
(Tune  fouine  d*azur. 

Devise  :  Par  toute  t)oie  chemine. 


»»^Êmt*0%^^f*0kf^^^0^» 


Mgr  Pierre-Simon-Marie  de  Dreux- 
Brézé,  évèque  de  Moulins,  est  décédé 
dans  cette  ville  le  2  janvier.  Ses  ob- 
sèques  ont  été  célébrées  le  10  suivant 
en  TEglise  cathédrale.  Né  au  château 
deBrézé  en  1811,  il  était  fils  de  Henri- 
Evrard,  marquis  de  Dreux-Brézé,  lieu- 
tenant aux  cuirassiers  de  la  garde 
Royale,  pair  de  France  et  grand  maître 
des  cérémonies  de  France  sous  Louis 
XVI  et  Louis  XVIII,  décédé  le  27  jan- 
vier 1829,  et  de  Adelaïde-Anne-Philip- 
pine  de  Custine. 

Le  vénérable  et  éminent  prélat  avait 
pour  frères:  1<»  Scipion,  marquis  de 
Dreux*Brézé,  né  en  1793,  lieutenant- 
colonel  aux  cuirassiers  de  la  garde 
Royale,  pair  de  France,  héréditaire  et 
^and  maitre  des  cérémonies  après  son 
père,  chevalier  de  St-Louis,  officier  de 
la  Légion  d'honneur,  grand-croix  de 
St-Janvier  de  Naples  ;  marié  le  9  avril 
1820  à  Agiaé-Henriette  de  Montault, 
et  décédé  au  château  de  Brézé  (Maine- 
et-Loire)  le  21  novembre  1845  ;  2*^  -ffm- 
manuel'JoBchim  -  Marie ,  marquis  de 
Dreux-Brézé,  né  en  1792,  mort  en  1848. 

Denis -Simon-Charles,  marquis  de 
Dreux-Brézé,  neveu  de  Tévêque  défunt, 
ancien  chambellan  du  comte  de  Cham- 


bord  a  épousé  en  1850,  Marie-Madeleine 
du  Prat,  fille  de  Louis  des  Bravards 
d'Eyssat,  comte  du  Prat,  décédée,  dont 
postérité. 

(Voir  pour  la  maison  de  Dreux-Brézé 
le  Bulletin  de  1887,  col.  81  et  85). 

D'azur^  au  chevron  dCor^  accompagné 
en  chef  de  2  roses  d'argent  et  en  pointe 
d*un  soleil  aussi  d'or. 


•MMM/V»MM^tf««<««M«» 


Louis- Antoine-  Charles  -  Prosper  de 
Guirard,  comte  de  Montarnal,  est  dé- 
cédé à  Neuilly  fSeine),  le  5  janvier, 
à  Tâge  de  59  ans. 

Il  était  fils  de  Jean-François-Eu- 
gène de  Guirard,  comte  de  Montarnal, 
et  d'Antoinette-Aglaé-Mathilde-  Hor- 
tense  Gamot  (fille  du  préfet  de  TYonne 
de  ce  nom  et  de  Mlle  Auguié  de  Fi- 
geac,  sœur  de  la  maréchale  Ney,  prin- 
cesse de  la  Moskowa),  et  filleule  de 
la  reine  Hortense).  Il  avait  épousé 
le  28  février  1859,  Marie-Thérèse, 
princesse  Poniatowska,  fille  de  Char- 
les-Maurice-Joseph, prince  Poniatows- 
ki,  et  petite-fille  du  maréchal  Ponia- 
towski»  le  héros  de  Leipzig.  Il  a  eu  de 
ce  mariage  :  1.  Le  vicomte-Etienne-. 
Joseph-Eugène  de  Montarnal,  sous- 
lieutenant  au  4®  chasseurs  ;  2.  Robert- 
Charles-Marie- Prosper,  sous-lieutenant 
au  1^  chasseurs,  frère  jumeau  du 
précédent;  3.  Maurice-Adolphe-Victor 
Ganzfred;  4.  Alice-Hortense-Joséphi- 
ne-Napoléone  ;  5.  Marie-Elisa-Char- 
lotte  ;  6.  Léonie-Laure- Antoinette, sœur 
jumelle  de  Maurice-Adolphe-Victor- 
Ganzfred,  le  3«  de  ses  frères. 

L'antique  maison  de  Montarnal  qui 
tirait  son  nom  du  château  de  Montar- 
nal avec  titre  de  baronnie,  situé  sur 
les  bords  du  Lot  en  Rouergue,  a  donné 
des  chevaliers  aux  croisades,  des  bien- 
faiteurs héréditaires  aux  abbayes  de 
Conques  et  de  Bonneval^  et  de  vail- 
lants capitaines,  mêlés  aux  événements 
de  l'histoire  du  Rouergue.  Gaufred  de 


47 


LB  BULLETIN  HéRALDIQUB  DE  FRANCE 


48 


Montarnal  se  croisa  en  1096*  Nine,  fille 
et  héritière  de  Hugfues  de  Montarnal 
vivant  en  1335,  apporta  le  château  et 
ses  biens  à  son  mari  Guillaume  de 
Moret  et  se  fixa  vers  cette  époque  en 
Agrenais,  où  Marguerite  de  Montarnal, 
fille  de  Joseph  de  Montarnal  de  Sener- 
gaes  et  de  Catherine  de  Marcillac,  hé- 
ritière de  sa  maison,  des  seigneurs  de 
Senergues,  épousa  le  27  janvier  1559, 
Audouin  de  Guirard,  seigneur  de  Yil- 
lecomtal,  capitaine  de  Millac  sous 
François  P',  Henri  II  et  Charles  IX, 
d*une  ancienne  famille  originaire  de 
La  Panouse.  Abraham  de  Guirard  de 
Montarnal,  seigneur  de  Senergues,  un 
des  gentilshommes  du  roi  de  Navarre 
en  1580,  marié  à  Isabeau  du  Bous- 
quet, continua  la  branche  de  Sener- 
gues  éteinte  de  nos  jours,  et  Louis 
fît  la  branche  de  Saint-Etienne  de 
Maure,  maintenue  en  Auvergne  par 
jugement  de  M.  de  Fortia  du  25  jan- 
vier 1667  ;  Louis-Jean-Charles  de  Gui- 
rard, comte  de  Montarnal,  baron  d'Ar- 
sac  et  de  Montredon  en  1789,  servit 
dans  Tarmce  de  Condé,  fut  fait  cheva- 
lier de  Saint-Louis,  mourut  en  1817  et 
fut  Taïeul  du  défunt. 

D'axur^  au  lion  d'or^  accompagné  en 
chef  de  3  étoiles  d'or, 

François-Pierre-Benoît  -  Victor  -  Lion 
Sauvaire,  marquis  de  Barthélémy,  an- 
cien préfet  de  Seine-etOise,  ancien 
conseiller  général  des  Bouches-du- 
Rhône,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, fils  aîné  de  défunts  Antoine- 
François-Xavier  Sauvaire,  marquis  de 
Barthélémy,  pair  de  France  hérédi- 
taire, maire  de  Marseille,  plusieurs 
fois  député  des  Bouches-du-Rhône,  et 
de  Victor! ne  Marie-Stéphanie  Cham- 
belle,  est  décédé  &  Paris,  le  7  janvier 
à  Tftge  de  68  ans.  Il  était  veuf  d'Hc- 
lène^Marie-Elisabeth,  fille  du  comte 
PiUet-Will,  dont  postérité. 

Il  avait  pour  frères  :  1<>  Gaston, 


comte  de  Barthélémy,  marié  à  M"«  de 
Rémont,  dont  postérité  ;  2?  Wilfrid  de 
Sauvaire,  vicomte  de  Barthélémy,  dé- 
cédé  en  1890. 

(Voir  pour  la  famille  Sauvaire  de 
Barthélémy,  le  Bulletin  de  1890,  col. 
590). 

D'azur,    au    rocher    d'argent^ 
monté  dun  soleil  cFor. 


sur» 


MMM^MMAMMMMMM* 


Le  comte  Hippolyte  de  la  Rochefou- 
cauld, ancien  ministre  plénipotentiaire, 
commandeur  de  la  Légion  d^honneur, 
est  décédé  à  Paris  le  11  janvier,  à  Tftge 
de  83  ans. 

Né  le  13  août  1804,  il  était  le  4<^  fils 
de  François,  duc  de  la  Rochefoucauld, 
pair  de  France  héréditaire,  et  de  Marie- 
Françoise  de  Tott,  fille  du  baron  de 
Tott,  maréchal  de  camp,  d^origine  hon- 
groise. 

Il  avait  épousé  au  mois  d'août  1833 
Marie-Gabrielle-Ëlisabeth  du  Roux, 
décédée  le  25  avril  1875,  dont  il  laisse  : 
1.  Gaston,  comte  de  la  Rochefoucauld, 
né  le  28  août  1834,  ministre  plénipo- 
tentiaire, marié  le  20  août  1870  avec 
Emilie  Rumbold  ;  2.  Aimery,  comte  de 
la  Rochefoucauld,  né  en  septembre 
1843,  marié  le  10  juillet  1874,  à  Hen- 
riette-Adolphine-Humbèrtine  de  Mailly . 
Le  défunt  était  le  grand  oncle  de  /'"ran- 
^oix-Ernest-Gaston  de  la  Rochefoucauld, 
duc  de  la  Rochefoucauldj  prince  de 
Marcillac,  ancien  officier  de  cavalerie, 
chef  de  toute  cette  grande  maison. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de  la 
Rochefoucauld  les  Bulletins  de  1879, 
col.  240;  1886,  col.  686;  1887,  col.  236; 
1888,  col.  163  et  427;  1890,  col.  705; 
1892,  col.  96  et  168.) 

Burelé  d'argent  et  d'azur^  à  3  che^ 
vrons  de  gueules^  le  premier  écimé^  bro* 
chant  sur  le  tout. 

Devise  :  C'est  mon  plaisir. 


49 


LB  BULLBTIN  HâRALDIQUB  DB  FRANCB 


50 


Marie  Hunter,  veuve  de  Benjamin 
Tévis,  gentleman  américain^  est  décé- 
dée à  Paris  le  13  janvier,  à  Vhge  de  98 
ans.  Née  le  30  octobre  1784,  elle  était 
]a  fîlie  de  William  Hunter,  de  Belfast 
(Irlande),  capitaine  des  gardes  du  corps 
(BodyOuard)  du  général  Washington, 
pendant  la  guerre  d'Amérique  et  de 
Marthe  Matlack,  petite-fille  de  Tun  des 
colons  d'Angleterre  qui  accompaguë- 
rent  William  Penn  en  Amérique  à  la 
fia  du  xvn^  siècle.  La  défunte  était 
veave  depuis  1846  de  Benjamin  Tévis, 
dont  elle  laisse  :  P  Charles,  comte  Ca- 
rolI-Tévis,  général  en  Amérique,  puis 
général  en  France  au  titre  auxiliaire 
pendant  la  guerre  de  1870-71,  ayant 
commandé  la  2^  division  du  25°  corps 
d'armée  de  la  Loire,  camérier  secret  de 
cape  et  d'épée  de  S.  S.  le  pape  Léon  XIII, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  com- 
mandeur avec  plaque  de  TOrdre  de 
François  P'de  Naples,  commandeur  du 
Saint-Sépulcre,  etc.,  etc.,  père  de  Ma- 
rie-Adèle-Florence Tévis,  mariée  en 
1889  h  Henri  Gouget  de  Landres,  chef 
d'escadrons  du  7^  régiment  de  dragons  ; 
2<>  Marthe-Héloïse  Tévis,  mariée  à  Char- 
les Waln  Morgan,  dont  :  Marie  Tévis- 
Morgan,  mariée  en  1870  à  l'honorable 
sir  Francis-Richard  Plunkett,  ministre 
plénipotentiaire  de  S.  M.  Britannique 
près  la  Cour  de  Suède  et  fils  cadet  de 
feu  James  Plunkett,  comte  de  Fingall, 
pair  du  Royaume-Uni  et  premier  pair 
d'Irlande. 

La  famille  Tévis  est  une  branche 
passée  en  Amérique  de  Tancienne  mai- 
son de  Taillevis,  originaire  de  Norman- 
die, répandue  en  Touraine,  etc.  Cette 
branche  est  issue  de  François  de  Tail- 
levis, passé  en  Amérique  et  mort  dans 
le  Maryland  vers  1720,  marié  à  Hen- 
riette CaroU»  originaire  d'Irlande  et 
père  de  Robert,  colonel  de  cavalerie 
pendant  la  guerre  de  la  révolution 
américaine,  père  lui-même  d'autre  Ro- 
bert, marié  à  Marthe  Crow,  originaire 
d'Irlande,  dont  le  mari  de  la  défunte. 


Les  actes  coloniaux  ayant  établi  que 
François  de  Taillevis,  premier  auteur 
de  cette  branche,  portait  son  nom  de 
Taillevis,  depuis  transformé  en  celui  de 
Taivis,  puis  Tévis,  le  Corps  législatif 
de  TEtat  de  Pensylvanie,  par  loi  nu- 
méro 360  du  31  mars  1859,  a  autorisé 
son  descendant  Charles  CaroU-Tévis  à 
reprendre  son  véritable  nom  d'origine. 

On  connaît  Taucienneté  de  la  maison 
de  Taillevis,  qui  a  donné  entr'autres 
Robert  de  Taillevis,  grand  trésorier  de 
France  sous  Charles  VII,  et  nombre 
d'hommes  éminents  dans  l'armée  et 
dans  la  marine.  Des  branches  restées  en 
France,  l'aînée  a  pour  chef  le  marquis 
de  Perigny  et  la  seconde  est  celle  de 
Taillevis  de  Jupeaux,  qui  a  donné  le 
comte  de  Taillevis  de  Jupeaux,  mort 
en  1816  contre-amiral  en  retraite,  dont 
la  descendance  est  encore  représentée. 

Charles-Léon  de  Taillevis,  marquis 
de  Perigny,  colonel  d'infanterie,  com- 
parut aux  assemblées  de  la  noblesse  de 
Touraine  en  1789.  Sa  postérité  est  en- 
core représentée. 

Le  général  de  brigade  comte  CaroU- 
Tévis,  fils  de  là  défunte,  né  le  22  fé- 
vrier 1830,  naturalisé  français  en  1870, 
élève  de  l'Ecole  militaire  des  Etats- 
Unis,  fit  la  guerre  de  Crimée  comme 
chef  d'escadrons  dans  l'armée  turque, 
fut  blessé  deux  fois,  et  décoré  du  Med- 
jidié  de  4®  classe,  de  la  médaille  du 
siège  de  Kars  et  de  celle  d'Angleterre 
dite  de  Crimée;  il  fut  promu,  pour 
actions  d'éclat,  général  de  brigade  dans 
l'armée  des  Etats-Unis,  puis  général  de 
brigade  au  titre  auxiliaire  en  France, 
le  14  décembre  1871,  et  enfin  il  fut  ap- 
pelé au  commandement  de  la  2®  divi- 
sion du  25"  corps  dans  l'armée  de  la 
Loire  où  il  fut  blessé  &  la  tête. 

D'azur  y  au  lion  rampant  d*or^  tenant 
de  sa  patte  dextre  une  grappe  de  raisin 
de  même, 

La  famille  Hunter,  ancienne  en  Ir- 


51 


LB  BULLETIN  HâRALDIQXnS  DB  FRANCB 


52 


lande,  d*où  le  père  de  la  défunte  passa 
en  Amérique . 

De  gueules^  au  cerf  d'or. 

Arthur  des  Acres,  marquis  de  TAigrle, 
fils  de  Louis-Espérance  des  Acres,  mar- 
quis de  r Aigle,  est  décédé  le  15  janvier 
en  son  chftteau  de  Choisy-au-Bac,  près 
de  Ck)mpièg'ne,  à  Page  de  83  ans.  11 
était  fils  de  Louis-Espérance  des  Acres, 
marquis  de  TAigle,  et  d'Anne-Char- 
lotte  de  Yintiroille  ;  il  avait  épousé 
Elisabeth  Sartoris,  d'origine  anglaise, 
dont  il  a  eu  : 

Robert-Espérance  des  Acres,  aujour- 
d'hui marquis  de  T Aigle,  député  de 
roise,  marié  à  Louise  Greffiilhe,  fille 
de  Louis-Charles,  comte  Greffulhe, 
pair  de  France  en  1839  et  de  Félicité- 
Pauline-Marie  de  la  Rochefoucauld- 
d'Estissac,  dont  :  Charles  et  Jeanne, 
décédés  en  1885. 

(Voir  pour  la  famille  des  Acres  de 
TAigle,  les  Bulletins,  de  1886,  col.  375 
et  552;  1888,  col.  119  et  1890  col.  778.; 

D'argent,  à  3  aiglettes  faiiks  3  aigles), 
de  sable^  au  vol  abaissé. 
Devise  :  Virtus  sine  fuco. 


chef  surmonté  éCune  fleur  de  ly$  d'or. 
Devise  :  Lilium  pro  virtute. 


^^*^^t*^t*t*^^^^^^ 


^l^0*^^f*0*^^t*»^t*dm 


La  vicomtesse  de  Sartiges,  née 
Goldschmidt  est  décédéo  à  Cannes  vers 
le  20  janvier,  à  Tâge  de  28  ans. 

Elle  avait  épousé  Louis,  vicomte  de 
Sartiges,  secrétaire  d'ambassade,  se- 
cond fils  de  Etienne  Oilhert-Eugêne 
comte  de  Sartiges,  ancien  ambassadeur, 
ancien  sénateur  sous  le  second  em- 
pire, grand  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, décédé  en  1892,  et  d'Anna 
Thorndike. 

Le  corps  a  été  inhumé  à  Paris  le  28 
janvier  au  cimetière  du  Père  Lachaise. 

(Voir  pour  l'ancienne  maison  de  Sar- 
tiges en  Auvergne  et  en  Limousin,  le 
Bulletin  de  189Î,  col,  635.) 

L^aznr^  à  2  chevrons  d'or^  accompa- 
anis  de  3  éioileM  cTargent^  le  premier  du 


Zoé  Bailly  de  Monthion,  comtesse 
Pajol,est  décédée  à  Paris,  où  ses  ob- 
sèques ont  été  célébrées  en  Téglise  de 
Saint-Thomas- d'Aquin  le  23  janvier. 

Elle  était  fille  de  François-Gédéon 
Bailly  de  Monthion,  lieutenant  géné- 
ral, grand-croix  de  la  Légion  d^hon- 
neur,  pair  de  France  et  de  la  comtesse 
née  de  Pardaillan,  et  avait  épousé  en 
1844,  Charles-Pierre-Victor,  comte  Pa- 
jol|  général  de  division,  gouverneur 
de  Paris,  grand-croix  de  la  Légion 
d'honneur,  etc.,  né  en  1812,  fils  aîné 
de  Claude-Pierre,  comte  Pajol,  général 
de  division,  pair  de  France  et  de  Ma- 
rie-Louise Oudinot  de  Reggio,  décédé 
le  3  avril  1891. 

Elle  laisse  de  ce  mariage  :  !•  Napo- 
léon- Stéphane-  Qédéon- Pierre-  Marie, 
comte  Pajol,  capitaine  breveté  au  87«  de 
ligne,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, veuf  sans  enfants  de  Louise  Des- 
champs ;  2*  Marie-Louise,  mariée  en 
1863  à  Emmanuel  Bocher  fils  du  séna- 
teur. La  défunte  avait  pour  beau-frère 
Louis-Eugène,  vicomte  Pajol,  général 
de  brigade  décédé  en  1886,  qui  a  laissé 
de  son  mariage  avec  Marguerite  Cer- 
tain de  Bellozanne,  une  fille  mariée  en 
1876  à  Henri  Bstignard  de  Lafiaulotte. 

(Voir  pour  la  famille  Pajol  le  Bulletin 
de  1891,  col.  234  et  352.) 

Ecartelé,  aux  î  et  4  dazur  à  Véitée 
d'argent  montée  d'or  (comtes  militaires); 
au  2  d'azur,  au  chevron  cTor^  accompa- 
gné en  chef  de  2  molettes  et  en  pointe 
dune  épée  haute  en  pal,  le  tout  dargenl; 
au  3  de  pout^re^  au  lion  rampant  dor, 
ta  tête  contournée^  tenant  3  drapeaux 
de  même  ;  au  4  de  sinople,  au  dextro- 
chère  d argent,  rebrassé  d'azur  et  dar- 
gentf  tenant  un  foudre  d'or. 

La  famille  Bailly  de  Monthion  était 
établie  depuis  cin<|  géaérat|oqB  à  Tile 


53 


tB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DB  FRANCE 


64 


Boarbon  lors  de  la  naissance  en  1776, 
à  St-Denis,  dans  cette  colonie,  de 
François-Gédéon,  ofticier-général  des 
plus  disting'ués  sous  le  1^  Empire;  se 
sigrnala  dans  nombre  de  batailles  de 
cette  époque,  fut  aide-major  général 
du  prince,  vice-connétable  de  TEmpire, 
commandant  de  la  Légrion  d'honneur, 
commandeur  grrand-croix  de  Tordre  de 
Hesse,  chevalier  de  Tordre  royal  de 
Bavière,  gouverneur  de  Tilsitt  lors  du 
congrès  tenu  dans  cette  ville,  gouver- 
neur (lu  Palais  de  Madrid,  et  remplit 
nombre  de  missions  diplomatiques  des 
plus  importantes  en  Espagne.  Créé 
d'abord  baron  de  TËmpire  le  28  janvier 
1809,  il  reçut  le  titre  de  comte  après 
les  îournées  d'Eckmûlly  d'Essling  et 
de  Wagram  et  fut  nommé  pair  de  Fran- 
ce le  3  octobre  1837,  inspecteur  géné- 
ral dMnfanterie,  grand-croix  de  la 
Légion  d'honneur;  il  était  déjà  grand- 
croix  de  Hesse,  commandeur  de  Wur- 
temberg ttc,  et  mourut  à  Paris  le  7 
septembre  1850,  ne  laissant  qu'une 
fille,  la  défunte  comtesse  Pajol. 

Cempé^  le  i^^  partie  de  comte  tiré  de 
Vartnee^  et  d'azur  au  lion  d'or^  tenant 
une  palme  d* argent  ;  le  2^  dor  au  che- 
vron de  gueules^  surmonté  d'une  annille 
entre  2  croissants  de  sable ^  ety  en  pointe^ 
(Tune  fouine  de  même. 


^^W«M'>'WS<\/\/^^>^ 


^ené-Paul  de  Villiers  de  Hesloup  est 
décédé  le  24  janvier  au  château  de 
Vauchamps,  près  Montmirail  (Marne) . 

Né  à  Alençon  le  24  décembre  1832, 
fils  aine  de  feu  René-Léon  de  Villiers, 
(Bulletin  de  1887,  octobre,  col.  635, 
636)  et  de  feu  Louise-Calixte  Quillel  de 
Fontaine,  il  avait  épousé  à  Amblie  le 
12  février  1866,  Berthe  du  Buisson  de 
Courson*Cristot,  qui  lui  a  donné  un 
fils,  René,  engagé  volontaire,  actuel- 
lement sergent  au  103^  régiment  d'in- 
fanterie de  ligne,  et  trois  filles. 

Cette  famille  de  Villiers,  originaire 
très  probablement  du  Vermandois  çt 


Beauvoisis  (voir  un  Armoriai  du  xiv« 
siècle,  i>ublié  par  Douet-Darcq  ;  Paris, 
in  8«;  1859,  p.  74,  N«  1072),  pourrait 
peut-être,  malgré  la  différence  des 
armes,  être  un  ramage  de  la  grande 
maison  des  Villiers  de  TIsle-Adam, 
qu3  Ton  a  longtemps  considérée  comme 
éteinte  au  xvi«  siècle.  En  eflTet,  leur 
berceau  est  dans  la  même  région  et  un 
Villiers  de  Tlsle  Adam,  chapelain  de 
René,  comte  du  Perche  et  duc  d'Alen- 
çon,  a  signé  au  contrat  de  mariage,  en 
date  du  20  mars  1474,  de  Jean  de 
Villiers,  dit  Brunet,  capitaine  des  ar- 
chers de  ce  duc,  auquel  remonte  la 
filiation  authentiquement  connue  ;  d'a- 
près ce  fait  il  serait  permis  de  penser 
que  ces  deux  personnages  pouvaient 
être  de  la  même  famille. 

Quoiqu'il  en  soit,  la  descendance  de 
ce  Jean  de  Villiers  et  de  Jeanne  de  La 
Bunache,  sa  seconde  femme,  s'est  con- 
tinuée jusqu'à  nos  jours,  formant  13 
et  14  degrés  depuis  et  compris  ce  pre- 
mier ancêtre.  Cette  descendance  a  pos- 
sédé les  seigneuries  de  la  Bunache, 
Fontenay,  La  Roullerye,  Baudet, 
Monceaux,  Le  Courray  et  surtout  jus- 
qu'à une  époque  très  récente  la  sei- 
gneurie de  Hesloup,  près  d'Alençon. 
Elle  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse 
héréditaire,  en  la  personne  de  Gilles  III 
de  Villiers,  seigneur  de  Hesloup,  le 
22  juin  1667,  par  M.  de  Marie,  inten- 
dant de  la  généralité  d' Alençon,  et,  le 
20  août  1670,  par  M.  Voysin  de  La  Noi- 
raye,  commissaire  départi  es  provinces 
de  Touraine,  Anjou  et  Maine. 

René  II  de  Villiers,  chevalier  de 
Tordre  des  S6.  Maurice  et  Lazare,  fut 
reçu  page  du  roi  en  sa  grande  écurie, 
sur  les  preuves  de  sa  noblesse,  le 
17  mars  1714.  René- Jacques- Pierre- 
et  Charles-Philippe  de  Villiers,  ce  der- 
nier successivement  capitaine  aux  ré- 
giments de  Lamballe  et  de  Beaujolais, 
comparurent  aux  assemblées  de  la  No- 
blesse du  grand  bailliage  d'Alençx)n  eu 
l  }789, 


55 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


56 


Alliances  directes  avec  les  familles 
de  La  Bunache,  de  Mathefelon,  de  Ju- 
pilles,  d'Abatam,  d*AIleaume,  de  Boul- 
lemer,  de  Moloré,  des  Moulins  de  Lisle, 
Le  Carpentier  de  la  Hénardière,  Quillel 
de  Fontaine,  du  Buisson  de  Courson- 
Cristoty  de  Lespinasse-Langeac,  de 
Bu  ne,  etc.,  etc. 

Fort  éprouvée  dans  ces  derniers 
temps  par  la  mort  successive  de  Paul 
précité,  de  Georges  de  Villiers,  son 
frère  puiné,  décédé  au  château  de  Gilles 
près  Bueil  (Eure),  le  11  décembre  1892, 
du  fils  unique  de  ce  dernier,  André  de 
Villiers  décédé  en  la  môme  résidence 
huit  jours  après  son  père  (20  décembre) 
et  par  la  mort  de  Mlle  Marie  de  Lespi- 
nasse  Langeac,  cette  famille  est  re- 
présentée aujourd'hui  en  ligne  mascu- 
line :  1*  par  René  de  Villiers  de  Hes- 
loup  précité,  fils  de  Paul,  décédé,  et 
chef  de  la  branche  aînée  ;  2^  par  Marc 
de  Villiers,  oncle  du  précédent,  capi- 
taine au  103^  régiment  de  ligne,  mnrié 
à  Paris  avec  Mlle  Amélie  de  Rune, 
fille  du  marquis  et  de  Mlle  du  Bourg 
de  Bozas,  dont  il  a  trois  fils  :  Jean,  Ro- 
ger et  Henri. 

D^argent^  d  neuf  cf^oix  recroisetées  de 
sahle^  posées  d,  3  et  8;  le  tout  chargé  de 
deux  lances  de  sable ^  ferrées  de  gueules^ 
posées  en  chevron  (aliàs  en  sautoir),  les 
pointes  en  haut. 


««M#«^^%^M/W>^rfWNMr 


Le  comte  Marie-Paulin-Henri--4;ôer^ 
de  Saint  Exupéry  est  décédé  le  31  jan- 
vier à  Tâge  de  71  ans,  au  château  de 
Cardon  (Dordogne). 

Il  avait  épousé  en  1858  Camille  de 
Bengy,  fille  de  Philippe  comte  de  Ben- 
gy  et  de  Marie- Célesti ne  de  Champ- 
grand  et  sœur  du  R.  P.  de  Bengy, 
massacré  sous  la  commune  en  1871. 
De  ce  mariage  sout  nés  :  1.  Marie; 
2.  Madeleine,  mariée  au  vicomte  de 
Kervénoaël;  3.  Joseph,  né  le  27  no- 
vembre 1872. 

Albert  de  Saint  Exupéry  était  le  cin- 


quième enfant  de  Jacques  marquis  de 
Saint  Exupéry  né  en  1778,  et  de  Marie- 
Pauline  Grenet  de  Blérancourt,  dont 
les  enfants  furent  :  1.  Ernestine,  morte 
en  1877;  2.  Maxime,  grand  vicaire  de 
Périgueux,  mort  en  1879;  3.  Joseph, 
qui  suit;  4.  René;  5.  Albert,  le  défunt, 
dont  il  est  parlé  plus  haut;  6.  Ferdi- 
nand, décédé  en  1845;  7.  Valentine; 
8.  Octave,  qui  habite  le  château  du 
Fraysse  commune  de  Terrasson  (Dor- 
dogne), marié  en  1856  h  Besançon  à 
Thaïs  de  Mareschal  de  Vezet  (sœur  de 
la  comtesse  de  Saint  Légier  et  de  la 
marquise  de  Cumond),  dont  :  Gene- 
viève, mariée  à  Henri  de  Braquilanges, 
et  Ernest;  9.  Henri,  marié  en  1866  à 
Catherine-Berthe  d*£sparbès  de  Lussan 
dont  :  Jacqueline;  François;  Aloïs, 
marié  le  8  février  1870  à  Marthe  de 
Fonvielle. 

Marie-Balthazar-.7c;<^M  marquis  de 
Saint  Exupéry,  est  mort  il  y  a  peu 
d'années  laissant  de  son  mariage  con- 
tracté en  1847  avec  Louise  de  Laurière- 
Moncaut  :  1.  Gui/^  qui  suit;  2.  Marie» 
Thérèse,  mariée  le  15  octobre  1873  au 
comte  Adhémar  de  Gouhé  de  Lusignan, 
veuve  en  1891. 

Henry-Marie-Jacques-Gf/y  marquis 
de  Saint  Exupéry,  lieutenant  de  mobi- 
les en  1870-71 ,  blessé  pendant  la  guerre, 
demeure  au  château  d'Arasse  près  d'A- 
gen  ;  il  a  épousé  le  7  mai  1878  Marthe 
de  Castillon  de  Mauvezin  fille  d'Alban, 
comte  de  Castillon,  commandeur  de 
Saint  Grégoire,  et  de  Adèle  de  Sailhas 
dont  : 

1.  Joseph,  né  le  27  juillet  1879;  2. 
Raymond,  né  le  20  janvier  1881  ; 
3.  Hélie,  né  le  8  mai  1883;  4.  Jeanne, 
née  en  1885;  5.  Marie,  née  le  27  octo- 
bre 1887;  6.  Jacques,  né  en  juin  1890. 

Le  château  de  Cardon,  qu'habitait  le 
défunt,  est  arrivé  à  la  famille  de  St- 
Exupéry  par  le  mariage  de  la  dernière 
représentante  de  sa  maison,  Suzanne 
de  Baudet  de  Cardou,  avec  Jean -Bal* 


57 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


58 


thasard  marquis   de   Saint  Exupéry 
comte  de  Rouffi^nac,  en  1734. 

La  maison  de  Saint  Exupéry,  an- 
cieunement  Saint  Supery,  connue  en 
Limousin,  dès  lexi®  siècle,  paraît  avoir 
pris  son  nom  du  château  situé  dans 
cette  province.  Vers  1330  elle  s'établit 
en  Auvergne  par  le  mariage  d'Hélie  de 
Saint  Exupéry,  chevalier,  avec  l'héri- 
tière d'une  branche  de  la  maison  de 
Miramont.  C'est  l'un  des  fils,  nés  de  ce 
mariage,  qui  a  formé  la  branche  qui 
s'est  perpétuée  en  Périgord,  en  Quercy 
et  en  Agenais;  qui  a  donné  un  cha- 
noine, comte  de  Lyon,  des  officiers  gé- 
néraux, des  chevaliers  de  Saint  Louis; 
elle  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse 
par  les  intendants  à  l'époque  des  di- 
verses vérifications,  et  admise  aux  hon- 
neurs de  la  Ck)ur  le  20  octobre  1764. 

Kcarteléj  aux  1  et  4  dCor  au  lion  de 
gueules^  qui  est  Saint  Exupéry,  aux  2 
et  3  d'azur  à  Vépée  haute  d^argent  gar- 
nie d'or,  qui  est  du  Fraysse. 


^t^^0*0*^^^^^^**M0 


Julien  de  La  vergue  de  Cerval,  ancien 
juge  au  tribunal  civil  de  Sarlat,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur  est  dé- 
cédé au  château  de  Marqueyssac  par 
Sarlat  (Dordogne)  dans  les  derniers 
jours  du  mois  de  janvier.  Il  ne  laisse 


qu'une  fille  mariée  à  M.  d'Erp,  agent 
diplomatique  de  France  en  Perse. 

La  famille  de  Lavergne  de  Cerval, 
dans  le  Sarladais  est  connue  fort  an- 
ciennement dans  cette  partie  du  Péri- 
gord.  Son  nom  est  inscrit  sur  la  liste 
des  familles  maintenues  dans  leur  no- 
blesse de  1697  à  1718.  Elle  a  donné  en 
1696  un  conseiller  secrétaire  du  roi^ 
près  la  chancellerie  de  Montauban, 
maire  de  Sarlat  ;  et  au  moment  de  la 
Révolution  un  maréchal  des  camps  et 
armées  du  roi,  qui  prit  part  en  1789 
aux  assemblées  de  la  noblesse  de  Pé« 
rigord,  habitant  la  ville  de  Sarlat.  En 
1870  un  membre  de  cette  famille  était 
capitaine  dans  la  légion  romaine  et 
chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Grégoire. 
Il  y  a  eu  de  nos  jours  un  receveur  gé- 
néral des  finances  de  ce  nom,  dont  la 
fille  a  épousé  M.  Joseph  de  Monicourt, 
maire  de  Monestier,  canton  de  Sigoulès 
(Dordogne). 

Marguerite-Louise-Eléonore  de  La- 
vergne lie  Cerval  avait  épousé  le  30 
juillet  1859  CAarto-Marie-Ferdinand  de 
Guignard,  vicomte  de  Saint  Priest, 
décédé . 

De  gueules  plein,  au  chef  d* argent 
chargé  de  trois  coquilles  de  sable;  aliàs  : 
D'argent^  d  un  Jiérisson  de  gueules, 

L.   DE  ROZBL. 


TROISIÈME  PARTIE 


VARIETES 


BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


Julien  de  Lavergne  de  Cerval 


Le  31  janvier,  toute  la  population  du 
bourg  de  Yézac  et  quelques  amis  de 
Sarlat,  venus  spontanément  —  car  il 
n'y  H  eu  ni  invitations  ni  discours, 
suivant  le  désir  du  défunt  —  accompa- 


gnaient à  sa  dernière  demeure,  c'est-à- 
dire  &  la  petite  chapelle  du  château  de 
Marqueyssac,  M.  Julien  de  Cerval, 
maire  de  Vézac,  ancien  juge  au  tribu- 
nal de  notre  ville,  ancien  conseiller 
général  de  notre  canton. 

Si  jamais  personne,  par  la  simplicité 
de  toute  sa  vie,  a  été  une  protestation 


59 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


60 


constante  contre  Temphase  ordinaire 
des  adieux  suprêmes,  c'est  bien  cet 
homme  qu*il  convient  de  louer  comme 
il  a  vécu  et  comme  il  a  désiré  mourir, 
simplement.  Je  ne  puis  taire  cependant 
les  sentiments  qui  me  saisissaient  lundi 
en  suivant  si  tristement  les  pittores- 
ques allées  de  ce  parc  sans  fin  d'où 
Tœil  s'éteild  sur  un  si  riant  et  si  vaste 
horizon.  A  chaque  pas  m'y  apparais- 
saient des  ombres  d'enfance,  fig'ures 
disparues»  types  empreints  d'une  no- 
blesse ou  d'une  bonté  frappante  :  la 
vénérée  mère  de  M.  de  Cerval,  d'abord, 
femme  d'une  admirable  et  légendaire 
charité,  et  aussi  sa  tante,  sa  bienfai- 
trice, M™«  Bessières,  cette  belle  octo- 
gfénaire  d'un  grand  esprit,  d'un  charme 
imposant,  qui  gardait,  avec  les  vesti 
ges  transparents  de  sa  beauté  passée, 
le  reflet  d'un  nom  militaire  illustre. 
Son  mari,  neveu  du  maréchal  du  même 
nom,  a  été  longtemps  députe  du  Sarla- 
dais  et  pair  de  France.  Cette  belle  de- 
meure alors,  et  plus  tard  encore,  a  eu 
de  beaux  jours;  ce  château,  désormais 
voué  au  deuil,  a  été,  pendant  de  lon- 
gues années,  l'un  des  foyers  de  la  vie 
politique  dans  nos  régions.  Et  ce  monde 
éteint,  cette  vie  évanouie,  qui,  tant 
que  M.  Julien  de  Cerval  vivait,  sem- 
blait se  survivre,  avec  lui  semble  mou- 
rir une  seconde  fois. 

Il  était  le  réprésentant  de  l'une  de 
ces  anciennes  familles  périgourdines 
qui,  brillantes  un  jour,  s'éclip.seut  ou 
s'exilent  l'une  après  l'autre.  La  sienne 
était  demeurée  fidèle  au  sol  natal,  et 
elle  avait  bien  fait,  pour  elle  et  pour 
lui.  Elle  avait  toujours  été  populaire, 
de  cette  popularité  stable  d'autrefois 
qui  s'attachait  plutôt  à  une  race  con- 
nue qu'à  une  individualité  survenue  ; 
et  l'héréditaire  influence  qu'elle  exer- 
çait, —  conservatrice  ou  préservatrice, 
comme  on  voudra,  —  avait  résisté  à 
bien  des  changements  de  régime, 
parce  qu'elle  était  toujours  sociale  au 
fond  et  non  politique  par  sa  nature. 


M.  de  Cerval  avait  reçu  cet  héritage,  il 
avait  su  le  maintenir.  Né  en  1817,  il 
était  membre  du  Conseil  municipal  de 
Sarlat  dès  1847,  aussitôt  que  son  père, 
ancien  sous-préfet  et  ancien  maire  de 
notre  ville,  venant  de  mourir,  il  lui 
avait  été  légalement  possible  d'en 
faire  partie.  Il  était  cependant  dès  lors, 
substitut,  bientôt  juge  à  notre  tribu- 
nal. Depuis  cette  époque  jusqu'à  celle 
où  la  loi  de  1871  a  établi  une  incompa- 
tibilité entre  l'édilité  et  la  magistra- 
ture, il  a  fait  partie  de  notre  munici- 
palité, porté  toujours  en  tète  de  toutes 
les  listes,  cher  à  tous  les  partis,  élu  à 
des  majorités  sans  égales.  En  1860,  à 
la  mort  du  docteur  Peyrounenc,  — 
encore  une  vieille  figure  du  passé  et 
des  plus  excellentes  !  —  il  est  entré 
au  Conseil  général  de  la  Dordogne,  à 
la  presque  unanimité  des  suffrages,  et 
a  été  réélu  sans  concurrents  jus»qu'en 
1871,  devenu  inéligible  à  cette  date 
pour  le  motif  déjà  donné. 

C'est  durant  l'exercice  de  son  mandat 
que  notre  département  a  fait  construire 
notre  beau  Palais  de  justice.  On  estime 
généralement  que  si,  en  1871,  il  eût 
désiré  être  membre  de  l'Assemblée 
nationale,  il  n'eût  pu  manquer  de  l'être. 
Mais  il  lui  eût  fallu  abandonner  la  fa- 
mille judiciaire  et  il  ne  s'en  est  pas 
senti  le  courage.  Déjà,  du  reste,  l'âge 
et  une  santé  affaiblie  pesaient  sur  lui  ; 
il  s'acheminait  vers  la  retraite.  En  1880, 
cependant,  malgré  sa  vie  de  plus  t  n 
plus  solitaire,  il  conservait  encore  de 
telles  racines  dans  le  cœurdes  ouvriers 
sarladais,  qu'il  fut  élu  alors  président 
de  la  Société  de  secours  mutuels,  à  une 
majorité  considérable,  et  il  l'est  resté 
jusqu'en  1887,  époque  à  laquelle,  pour 
cause  de  santé,  il  a  donné  sa  démission, 
en  même  temps  que  celle  déjuge.  Cette 
œuvre,  qui  se  mourait  et  qu'il  a  rani- 
mée, a  eu  à  se  louer  de  sa  gestion,  de 
sa  comptabilité  exacte  et  précise,  de  son 
zèle  à  recruter  des  membres  honorai- 
res, de  son  dévouement  à  aes  confrè- 


61 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUB  DB  FRAMCB 


62 


res.  Les  mêmes  qualités,  le  même 
souci  des  intérêts  du  pauvre,  le  même 
plaisir  à  se  rapprocher  de  lui,  il  en  a 
fait  preuve  dans  la  dernière  tâche  et  la 
dernière  consolation  de  sa  vie,  la  mai- 
rie de  Yézac.  Il  en  a  été  récompensé 
par  la  reconnaissance  et  le  respect 
unanime  de  ses  compatriotes. 

Le  magristrat  mérite  en  lui  des  élo- 
^8  particuliers.  Le  tribunal  de  Sarlat 
~  dont  ses  anciens  collègues  n'ont 
jamais  pu  se  résigner  à  croire  qu'il 
avait  cessé  de  faire  partie  après  sa  dé- 
mission prématurée,  —  a  regretté  de 
ne  pouvoir  rendre  qu'un  muet  hom- 
mage à  cet  homme  modeste,  qui,  ayant 
pu  atteindre  s'il  l'eût  voulu  aux  plus 
hautes  situations  politiques  de  ce  pays, 
a  préféré  demeurer  simple  soldat  dans 
la  milice  du  Droit.  Ce  qu'il  y  avait  de 
sagfacité  subtile,  de  science  juridique, 
de  souplesse  et  d'ingéniosité  pénétrante 
dans  cet  esprit  qui  doutait  de  soi  et  se 
faisait  écouter  de  tous  ;  ce  qu'il  y  avait 
d'indépendance  et  d'intégrité  dans  ce 
caractère,  un  peu  irrésolu  en  apparen- 
ce, de  droiture  dans  cette  conscience  un 
peu  scrupuleuse  et  timide,  tous  ceux 
qui  ont  rendu  la  justice  à  ses  côtés 
peuvent  seuls  le  savoir  et  l'attester. 
Nul  n'a  mieux  su  démêler  les  nuances 
changeantes  d'une  affaire,  ni  connu 
Tart  de  les  refléter  dans  la  longue 
phrase  ondoyante  et  rituelle  d'un  ju- 
gement. 

Il  n'était  pas  de  la  race  des  belliqueux, 
qui  troublent  la  terre  ;  il  était  de  celle 
des  doux  et  des  pacifiques,  qui,  d'après 
la  parole  du  Christ,  conquièrent  le  ciel, 
^t  qui,  en  attendant  gagnent  les  cœurs. 

Mais  je  le  louerais  bien  mal,  je  l'af- 
fligerais dans  sa  tombe,  si  je  n'ajou- 
tais à  son  portrait  cette  touche  finale, 
qui  jette  son  jour  sur  les  autres  :  il 
était  chrétien,  chrétien  convaincu  et 
fervent,  chrétien  dans  l'âme.  Il  ne  l'é- 
tait pas  seulement  par  les  observances, 
iU'était  par  l'esprit  de  charité  et  de 
fraternité,  par  la  pratique  constante  de 


la  bienveillance  dans  les  discours,  de 
la  bienfaisance  dans  les  actes,  de  l'au- 
mône sous  toutes  les  formes,  avant 
tout  sous  celle  du  travail  offert  durant 
la  saison  rigoureuse,  même,  disait-on, 
les  jours  de  pluie.  En  agissant  ainsi, 
nous  le  savons,  il  ne  faisait  guère 
qu'obéir  à  sa  nature,  mais,  par  une 
touchante  humilité,  il  croyait  n'obéir 
qu'à  la  loi  de  Dieu.  Ainsi  il  a  vécu  ;  et, 
tranquille,  il  est  mort  dans  sa  foi,  la 
prière  sur  la  bouche,  emportant  dans 
son  tombeau  son  suprême  espoir.  In- 
clinons-nous avec  respect,  qui  que 
nous  soyons,  devant  cette  vie,  devant 
cette  fin  ;  et  adressons  l'expression  de 
nos  condoléances  à  sa  veuve,  à  sa  fa- 
mille en  deuil,  —  aux  exilés  surtout, 
qui,  retenus  dans  la  capitale  de  la 
Perse  par  les  hautes  fonctions  diplo- 
matiques de  M .  le  baron  d'Erp,  son 
gendre,  n'ont  pu  être  prévenus  à 
temps  —  le  voyage  étant  de  cinq  se- 
maines, —  pour  venir  recueillir  le  der- 
nier soupir  de  leur  père  et  grand-père. 
Sarlal,  le  5  février  1893.  T. 

Annuaire  du  Conseil  Héraldique 

de  France  <^^ 

Nous  venons  de  recevoir  le  sixième 
volume  de  VAnnicaire  du  Conseil  héral- 
dique  de  France  (6®  année),  aussi  riche 
en  travaux  d'érudition  que  ceux  des 
années  précédentes,  et  nous  ne  pou- 
vons en  faire  un  meilleur  éloge  qu'en 
plaçant  sous  les  yeux  de  nos  lecteurs 
la  Table  des  matières  de  ce  nouveau 
volume,  aussi  élégant  par  la  forme 
que  substantiel  par  son  contenu  : 

Etat  dea  membres  du  Conseil  héral- 
diaue  de  France,  au  31  décembre  1892. 

Les  Colomb  au  service  de  France, 
par  le  vicomte  Oscar  de  Poli. 

Sources  généalogiques  de  la  province 
d'Anjou,  par  Joseph  Denais. 

Les  pérégrinations  d'un  jeune  gen- 
tilhomme de  Provence  à  la  fin  du  xvi« 
siècle,  par  Paul  de  Faucher. 

(1)  Un  vol.  in-18.  Paris,  45,  rue  des  Acecias. 


63 


LB  BULLBTm  HteALDIQUB  HB  FRANCS 


64 


Sources  da  Nobiliaire  de  TAuvergne, 
par  Âmbroise  Tardieu. 

Thoma&Eugrëne  de  Watteville,  mar- 
quis de  ConllanSy  par  Paul  Pellot. 

  rhistorien  du  •  Régiment  de  la 
Ck)uronne  *,  par  Louis  de  Chauvigny. 

Les  Fuseaux  de  la  Châtelaine^  le- 
gende,  par  le  vicomte  de  CoUeville. 

France  d^Outremer  et  Sonnet,  par 
Achille  Hillien. 

A  Jeanne  d'Arc,  par  le  marquis  de 
Pimodan.  i 

Le  blason  du  Printemps  et  le  •  Livre 
de  raison  i,  par  Emile  Travers. 

La  Croix  de  Borny,  par  Georges  de 
Yilliers  de  TIsle-Adam. 

Famille  de  Poli,  par  le  comte  E.  Cais 
de  Pierlas. 

Les  Armoiries  de  Ronsard,  par  le 
vicomte  Oscar  de  Poli. 

LeFi  Roys  d'Armes  du  comté  de  Cor- 
bie,  par  le  vicomte  de  Gaix  de  Saint- 
Aymour. 

Sources  d'un  Nobiliaire  de  Norman- 
die, par  Paul  de  Farc^. 

Chronique.  —  Bibliographie. 

Dictionnaire  das  figures 
héraldiques  (*) 

La  publication  du  Dictionnaire  des 
figures  héraldiques  annoncée  dans  no- 
tre numéro  du  mois  d*octobre,  suit 
son  cours.  Nous  avons  sous  les  yeux 
le  troisième  fascicule.  On  sait  que  le 
plan  de  l'auteur  est  de  publier  par  or- 
dre alphabétique  les  diverses  pièces  ou 
meubles  qui  composent  le  blason, 
avec  le  nom  des  familles  qui  les  por- 
tent dans  leurs  armes,  ce  qui  permet- 
tra étant  donnée  la  vue  d'un  ccusson 
de  retrouver  le  nom  de  la  famille  à  la- 
quelle il  appartient.  L'auteur,  on  le 
sait,  a  pris  comme  base  de  son  tra- 
vail les  armoiries  publiées  par  Riets- 
tap  dans  son  Armoriai  Général  qui 
comprend  100,000  familles  prises  dans 
tous  les  Etats  de  l'Europe. 

Voici  la  liste  des  pièces  contenues 

(1)  Par  le  comto  Théodore  de  Rcnesse.  — 
Bruielle^,  Soctëlé  belge  de  librairie.  Société 
anonyme.  Oscar  Schepens,  directeur,  16,  rue 
Treurenberg,  1803. 


dans  les  trois  premiers    fascicules: 

Canard  et  Cane —Canette —  Château 
—  Chien,  autre  que  Lévrier  —  Cor  de 
chasse  —  Couple  ou  accouple  de 
chiens  —  Crabe. 

Dauphin. 

Ecrevisse  :     Tenaille    d'Ecrevisse  ; 

Fusée  —  Fuselé. 

Grêlier. 

Huchet. 

Lévrier  —  Licorne  —  Loup  ;  dent  de 
Loup  ;  patte  et  pied  de  Loup  —  Loup- 
cervier  —  Loup-marin  —  Louve. 

Maçonné  —  Maison  —  Merlette  — 
Mur. 

Pie  —  Poisson  ;  arête  de  poisson  ; 
mâchoire  de  poisson  ;  squelette  de 
poisson. 

Renard. 

Tour. 

Chaque  fascicule  est  accompagné 
d'une  planche  d'armoiries  qui  donne 
l'image  ou  le  dessin  des  pièces  qui  y 
sont  décrites  et  un  dictionnaire  deâ 
termes  de  blason  qui  servent  à  indi- 
quer la  forme  ou  la  disposition  de  ces 
diverses  pièces.  C'est  une  œuvre  con- 
sidérable que  nous  croyons  appelée  à 
rendre  de  très  grands  services  aux  éru- 
dits  et  aux  amateurs  de  science  héral- 
dique et  nous  nous  empressons  de  la 
signaler  une  fois  de  plus  à  rattention 
de  nos  lecteurs.  L.  R. 


Vient  db  paraitrb  : 

Les  Kvêques  de  Maguelone  et  de  Mont- 
pellier^ depuis  la  fondation  du  siège 
épiscopaljusqu'ànos  jours,  parM.  Louis 
de  la  Roque.  Un  vol.  in-8'  de  xlv-312 
pages.  Imprimé  en  caractères  elzévi- 
riens,  avec  un  portrait  de  Mgr  Char- 
les-Thomas Thibault,  évèque  de  Mont- 
pellier  (1835-1861).  Prix  :  4  francs  et 
4  fr.  50,  franco.  Pour  nos  abonnés  : 
3  francs  et  3  fr.  50,  franco. 

Paris,  le  26  mars  1893. 

Le  Directeur^érani  :  L.  de  La  ROQUE 

--    —  ----_      .--  -  — » 

Bergerac.  ^  Imprimerie  Géiténle  (?•  E.  MàURT). 


«•VOLUIIE  (li-lalidiiliii)  (■■«■■llii  nimi  FËVBIER  1893 

LE 

BULLETIN  HERALDIQUE 

DE   FRANCE 


REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 

y~-tffi  Pitralaaa.nt    tous    les    mois 

,  S^i  ^**°^  "^  DIKHCTION 

,/    ,      t  ■  DE 

"^jM  m.  louis  de  la  boque 

ATocal,  ancien  Rédacteur  à  la  Gazelle  de  France,   Auteur  de   l'Armoriai  de  ta  Noblau  de 
Languedoc,  du  Caialogtte  dei  Gentilshommes,  etc. 


PARIS 


iDMINISTEATfON    DU    BULLETIN    HÉRALDIQUE    DE    FRANCE 


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8H)  GoléninaaTec  tilre*«tUalUe 19  fr.  ])ar  foK 

Pour  les  abonnés  anciens  ou  nouveaux V         — 

Tontes  les  oommuxdoatione  relatives  à  la  Rédaction  et  à  l'Administration  du 
BULLETIN  HÉRALDIQUB  doivent  être  adressées  à  M.  Lonis  de  La  Roque, 
4ireetenr,  SB,  qnai  des  >Orf ivres,  à  Paris. 

D  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  exem- 
plaires. 

X/AAittlAl»fex>atioz]L  tleA-t  h,  la  disposition,  de  ses  aboïkn^s  anolexis  on 
n.ou.veaii.ac  la  collection  des  -irolnjaies  du.  BUXil^BKriM'  dëjit  pix'bliés.  aux 
oonditiozis   ci-dessous  : 

9  fr.  le  ▼olanae^  pris  dans  oos  boréaux  s 
ajaater   1    fr.   pour  raHraiiolilsseiiient   d^Bn   volame 

ONZE  VOLUMES  SONT  EN  VENTE 


EN  VENTE  DANS  NOS  BUREAUX 

CatalOQue  des  Certificats  de  Notlesse 

DÉLIVRÉS  PiR  CHÉRIN 

POUR  LE  SERVICE  MÎLITAIRE  DE  1781  A  |789 

^hlH  far  igtM,  j.  di  (èa  §oqnt  it  jf.  df  gartAéltmy 

Broch.  in-8*  :  S  fr.;  franco  :  S  fr.SS 


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CATALOGUE  DES  PREUVES  DE  NOBLESSE 

Recnes  par  d'jaosier 

Pour  les  Ecoles  militaires  de  1753  à  1789 

PUBLIÉ  PAR  LES  MÊMES 
Brocb   in -S*  :  S  fr.;  franco  :  S  fr. 


QUATORZIÈME   ANNEE 


LA  VIGNE  FRANÇAISE 

RBYUB    BI-MBNSUBLLB 

DES  INTÉRÊTS  VITICOLES  FRANÇIIS 

BT  DI  LA   DÉPENSE  CONTRE  LB  PHYLLOXERA  PAR  U> 
INSECTICIDES  ET  LES  CÊPA0B8  EÊMSTAlfTS 


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rétranger.  —  Oo  s'abonne  à  Parts, 

56|  quai  des  OrfèTrea 


BULLETIN  HÉRALDIQUE 


DE  FRANCE 


ou 


REVUE    HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Sixième  Volume»  —  (Nouvelle  série)  —  Février  1893 


SOMMAIRE 

Première  Partie  :  Catalogue  des  généraux  Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieule- 
naiils  généraux,  maréchaux  de  camp  (suite).  —  Armoriai  de  la  généralité  d'Orléans,  1696- 
1701,  d'après  les  manuscrits  de  la  BiDliotiié(|ue  nationale,  cabinet  des  titres  (suite). 

Dr.cxiÈME  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Lettres  de  noblesse  de  la  famille  Elie  de  Beaumont; 
Petits  neveux  de  Jeanne  d'Arc  (famille  de  Vauloger  de  Beaupré).  —  Notes  d'Etat  civil  nobi- 
liaire :  Mariages  et  décès  du  mois  de  février  1803  et  rappel  des  mois  précédents. 

Troisième  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  Annuaire  de  la  noblesse  de  France; 
Avis  à  nos  abonnés. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


«  » 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GENERAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Mabéchaux  de  Fbanck 
(suite) 

1579 

Jacques  Goyon,  sire  de  Matignon, 
^  sf{T  de  Roche-Goyon,  comte  de  Thori- 
gny,  prince  de  Mortagne,  sire  de  TEs- 
parre  (Lesparre),  fut  élevé  auprès  du 
dauphin,  depuis  Henri  II  ;  il  Faccora- 
pRgna  en  Lorraine  et  se  sigfnala  à  la 
défense  de  Metz  en  1552,  à  Hesdin  et  à 
•Saint-Quentin  ;  il  fut  lieutenant-géné- 
ral en  Basse-Normandie  pendant  les 
8:uerres  civiles  contre  les  huguenots; 
le  roi  Charles  IX  le  créa  comte  deThori- 
ffny  par  lettres  patentes  de  1565  ;  on 
l'appelait  au«si  le  comte  de  Matignon  *, 


chevalier  de  TOrdre  du  roi  en  1566,  ca- 
pitaine de  cinquante  hommes  d'armes  ; 
lieutenant-général  des  pays  et  duché 
de  Normandie  en  Tabsence  du  duc  de 
Bouillon  ;  se  trouva  à  la  prise  des  villes 
de  Blois,  de  Tours  et  de  Poitiers,  aux 
batailles  de  Jarnac  et  de  Mpncontour; 
maréchal  de  France  le  14  juillet  1579, 
dont  il  avait  le  brevet  depuis  1575; 
connu  sous  le  nom  de  maréchal  de  Ma- 
tignon ;  eut  le  collier  des  Ordres  du  roi 
le  31  décembre  1579;  lieutenant-géné- 
ral de  Guienne  en  1585,  battit  le  roi  de 
Navarre  à  Nérac,  le  30  avril  1588,  con- 
serva la  ville  de  Bordeaux  contre  les 
effets  de  la  Ligue  ;  il  remplit  la  charge 
de  connétable  au  sacre  de  Henri  IV 


67 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


68 


en  1594,  et  mourut  le  27  juillet  1597  en 
son  château  de  Lesparre,  âgé  de  71  ans. 

11  était  fils  aîné  de  Jacques,  sire  de 
Matignon  et  de  Anne  de  Silly,  dame  de 
Lonray,  fille  aîuée  et  héritière  de  Fran- 
çois, bailli  de  Caen,  premier  ecuyer 
tranchant  du  roi,  et  d'Aimée  de  la 
Fayette,  dame  d'honneur  de  la  reine 
de  Navarre. 

Il  ép.  le  2  mai  1558  Françoise  de 
Daillon  du  Lude,  dont  il  eut  cinq  en- 
fants desquels  sont  issus  entr'autres 
branches  celles  des  comtes  de  Thori- 
gnyj  des  ducs  de  Yalentinois,  des  com- 
tes de  Gacé.  Cette  dernière  a  donné  un 
maréchal  de  France,  Charles-Auguste 
de  Goyon  de  Matignon,  comte  de  Gacé, 
mort  en  1739. 

La  maison  de  Goyon,  sgr  de  la  Roche- 
Ooyon  et  de  Plevenou  en  Bretagne, 
établit  sa  filiation  suivie  depuis  Etienne. 
Goyon  qui  ép.  Luce,  dame  de  Mati- 
gnon, dont  celle-ci  devint  veuve 
en  1225. 

Le  duché-pairie  de  Valentinois  est 
venu  à  cette  maison  par  le  mariage, 
le  20  octobre  1715,  de  Jacques-François- 
Léonor  Goyon,  sire  de  Matignon,  lieu- 
tenant-général en  Normandie ,  etc, 
avec  Louise-Hippolyte  Grimaldi,  du- 
chesse de  Valentinois,  fille  aînée  et 
héritière  de  Antoine  Grimaldi,  prince 
souverain  de  Monaco,  duc  de  Valenti- 
nois, pair  de  France,  et  de  Marie  de 
Lorraine,  à  condition  que  son  mari  et 
et  leurs  enfants  seraient  substitués  au 
nom  et  aux  armes  de  Grimaldi. 

Jacques-François-Léonor  descendait, 
au  4«  degré  du  maréchal  de  Matignon. 

Ecat'tele\  au  l  et  4  d'argent^  au  lion 
de  gueules  couronné  d'or,  qui  est  de 
Goyon  ;  aux  2  et  S  d'or  à  deux  fasces 
nouées  de  gueules  et  wn  orle  de  neuf 
inerlettes  deme'me^  qui  est  de  Matignon. 

1579 

Jean  d^Aumont  VI  du  nom,  comte 
de    Château -Raoul  ou   Chateauroux, 


baron  d'Estrabonné,  de  Chappes,  etc., 
fit  ses  premières  armes  eu  Piemout, 
sous  le  maréchal  de  Brissac,  suivit  le 
duc  de  Guise  à  Naples  ;  fut  blessé  et 
prieonnier  à  la  bataille  de  Saint-Quen- 
tin; fit  les  guerres  de  religion  dans 
Tarmée  du  duc  de  Montpen.sier  ;  cheva- 
lier du  Saint-Esprit  en  1578  ;  marécb  il 
de  France  le  23  décembre  1579  ;  >t* 
rallia  dès  la  première  heure  an  roi 
Henri  IV  et  lui  resta  fidèle;  reçut  tu 

1589  le  gouvernement  de  laCham|ia- 
gue;  contribua  à  la  victoire  d'Ivre  en 

1590  ;  combattit  le  duc  de  Nemours  en 
Bourbonnais  ;  fut  envoyé  lieutoiiaut- 
général  eu  Bretagne  et  contribua  à  i^ 
soumission  de  plusieurs  places  de  c-^iît» 
province,  blessé  aux  environs  de  Ren- 
nes où.  il  mourut  le  19  août  1595. 

Il  était  fils  aîué  de  Pierre  d'Au- 
mont  III  du  nom  et  de  Franroi:?e  de 
Sully,  dame  de  Cors,  sa  premi-re 
femme. 

Il  ép.,  le  19  février  1550,  Autoiueti .» 
Chabot,  seconde  fille  de  Philippe,  ami- 
ral de  France,  et  de  Françoise  de  Loi. 
gwy.  Son  fils,  Jacques  d'Aumont,  q^i. 
eut  la  charge  de  prévôt  de  Paris,  oa 
1594,  avait  épousé  Cliarlotte-Calheni;»' 
de  Villequier,  fille  et  héritière  de  Rt?ne 
de  Villequier,  baron  de  Clairvaux. 
gouverneur  de  Paris,  et  de  Franroi^^^' 
de  la  Marck.  Antoine  d"Aumont/ *jii. 
naquit  de  cette  union,  fut  le  premier 
duc  d'Aumont,  pair  et  mare<*hal  d- 
France  en  1651.  chevalier  des  ordre- 
du  roi. 

Cette  maison  a  pris  son  nom  de  Ia 
terre  d'Aumont  située  dans  Tlsle  il- 
France,  près  de  Beau  vais.  Elle  reuiuu:- 
sa  filiation  suivie  à  Jean,  sire  d'Au- 
mout,  qui  accompagna  Saint-Louis  ou 
Ïerre-Sainte,  en  1248. 

Cette  maison  s'est  éteinte  de  no- 
jours  en  la  personne  de  Louid-Marit- 
Joseph,  duc  d'Aumont,  décédé  en  niar? 
1888,  sans  alliance,  au  Caire  (Egypte  . 
où  il  s'était  retiré  depuis  la  Révolution 
de  1830.  Son  corps  a  été  porté  au  clr- 


69 


LB  BULLETIN   HÉRALDIQOB  DE  FRANGE 


70 


teau  de  Semur,  près  Vibraye  (Sarthe). 

U argent^  au  chevron  de  gueules^  ac- 
compagné de  sept  merlettes  de  méme^ 
f/uatre  en  chef^  trois  en  pointe, 

1583 

Guillaume,  vicomte  de  Joyeuse,  sgT 
de  Saint-Didier,  de  Laudun,  de  Puy- 
vert,  d'Arqués  et  de  Covissac,  fut 
d'abord  destiné  à  TEo^lise  et  posséda 
du  vivant  de  son  frère  aîné,  Tévêché 
d'Àlet,  n'étant  pas  encore  engfagé  dans 
leif  ordres  sacrés  ;  il  quilta  cet  état  pour 
succéder  àsonfrèreji  an-Paul,  vicomte 
de  Joyeuse,  mort  sans  alliance,  et  sui- 
vre la  carrière  des  armes. 

Il  servit,  sous  Charles  IX,  contre  les 
huguenots,  en  Langfuedoc,  comme  lieu- 
tenant-général du  roi  à  la  place  d  Ho- 
norât de  Savoie,  comte  de  Villars, 
1561  ;  fut  nommé  maréchal  de  France 
par  Henri  III,  le  20  janvier  1582  ;  il 
était  chevalier  du  Saint  Esprit  depuis 
1578  ;  il  mourut  au  château  de  Covis- 
sac, au  diocèse  d'Aleth,  en  1592. 

Il  était  sjcond  fils  de  Jean  de  Joyeu- 
se, sgr  de  Saint-Sauveur  et  d'Arqués, 
gouverneur  de  Narbonne  en  1553,  et 
de  Françoise  de  Voisins,  baronne;  d'Ar- 
qués, dame  de  Puy  vert  et  de  la  Tour 
de  Fenouillet,  maries  lu  22  novembre 
1218,  fille  unique  de  Jean  de  Voisins 
et  d   Paule  de  Foix-Rabat. 

Il  ép.  en  15G0  Marie  de  Batarnny, 
fille  de  René,  comte  du  Bouchage  et 
d'Isabelle  de  Savoye-Villars,  dont  il 
eut  sept  enfants  mâles  ci  élevés  aux 
plus  grandes  dignités  de  l'Etat  et  de 
Teglise,  qu'ils  semblèrent,  dit  le  P.  An 
selme,  partager  entr'eux  à  leur  gré  par 
la  faveur  d'Henri  III  ;  il  les  vit  presque 
tous  mourir  avant  lui,  en  ijorte  que 
viugt  ans  après  sa  mort  il  ne  restait 
presque  rien  de  toute  cette  nombreuse 
famille.  » 

La  maison  des  ducs  de  Joyeuse,  pairs 
de  France,  était  issue  de  celh»  dr-  Cha- 
teauueuf-RHudou,  qui  remonte  sa  filia- 
tion à  Guillaume,  sgr  de  Chateauneuf- 


Randon,  vivant  sous  le  règne  de  Phi- 
lippe I  en  1050,  en  Gévaudan. 

Randon  de  Chateauneuf,  sgr  de 
Joyeuse,  ép.  Vierne  d'Anduze,  dame 
de  Joyeuse,  après  Bernard  d'Anduze, 
son  frère,  mort  sans  enfants  de  Ray- 
monde  de  Roquefeuil  en  1238.  Elle 
était  fille  de  Bernard  d'Anduze,  sgr 
d'Aletz  (Alais)  en  partie  et  de  Vieme 
du  Luc,  dame  de  Joyeuse. 

Louis,  baron  de  Joyeuse,  descendant 
du  4®  degré  de  Randon  de  Chateauneuf, 
ép.  le  26  mai  1379  Tiburge,  dame  de 
Saint-Diilier,de  la  Mastre,de  Lapté,etc., 
à  condition  que  ses  successeurs  écartel- 
leraient  leurs  armes  de  celles  de  Saint- 
Didier. 

Henri  de  Joyeuse,  troisième  fils  du 
maréchal,  comte  du  Bouchage,  du  chef 
de  sa  mère,  puis  duc  de  Joyeuse,  pair 
et  maréchal  de  France,  ép.  Catherine 
de  Nog-aret  la  Valette,  sœur  du  duc 
d'Epernon  ;  leur  fille  unique  Henriette- 
Catherine,  duchesse  de  Joyeuse,  ép, 
!•  Henri  de  Bourbon,  duc  de  Montpen- 
sier  ;  2^  Charles  de  Lorraine,  duc  de 
Onise,  auquel  elle  porta  le  duché  de 
Joyeuse.  Elle  mourut  à  Paris,  le 
25  février  1656  ;  avec  elle  finit  la  bran- 
che des  ducs  de  Joyeuse. 

Jean-Armand,  marquis  de  Jctyeuae, 
de  la  branche  de  Grandpré,  fut  maré- 
chal de  France  en  1693. 

Ecnrtelé^  aux  1  et  4 pilé  d^ or  et  d*azur^ 
de  6  pièces^  au  chef  de  gueules^  chargé 
de  3  hydres  d'or^  qui  est  de  Joyeuse  ; 
aux  2  et  3  d'azur  au  lion  d'argent^  à  la 
bordure  de  gueules  chargée  de  8  fleurs 
de  lis  d'or^  qui  est  de  Saint-Didier. 

1592 

Henry  de  la  Tour,  vicomte  de  Tu- 
renne,  duc  de  Bouillon,  prince  de  Sedan 
et  de  Raucourt,  dit  le  maréchal  de 
Bouillon,  vint  à  la  Cour  à  Tftge  de 
10  ahs,  s*attacha  au  duc  d'Alençon; 
servit  au  siège  de  la  Rochelle  en  1573  ; 
puis  servit  avec  les  protestants  sous  le 


b 


71 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


72 


roi  de  Navarre  ;  puis  en  Picardie  sous 
le  duc  d'Anjou  ;  en  Guienne  pour  le  roi 
de  Navarre  ;  fut  lieutenant-général  en 
Languedoc;  combattit  à  Coutras  et  au 
siège  de  Paris  en  1 590  ;  premier  gen- 
tilhomme de  la  Chambre  du  roi  Henri  IV, 
maréchal  de  France  le  9  mars  1592  ;  se 
trouva  au  siège  de  Laon  et  de  la  Ferté 
au  pays  du  Luxembourg  en  1595,  fut 
plusieurs  fois  envoyé  en  ambassade  en 
Angleterre  et  auprès  des  princes  pro- 
testants d'Allemagne.  Sur  la  fin  de  sa 
vie  il  fut  le  chef  du  parti  des  mécon- 
tents à  la  Cour  de  France,  et  mourut  à 
Sedan  en  1623,  â  Tâge  de  67  ans  passés. 

11  était  fils  aîné  de  François  de  la 
Tour  II  du  nom,  vicomte  de  Turenne, 
et  d'Eléonore  de  Montmorency. 

Il  ép.,  le  15  octobre  1591,  1«  Charlotte 
de  la  Marck,  duchesse  de  Bouillon, 
fille  unique  d'Henri-Robert,  duc  de 
Bouillon,  prince  de  Sedan,  de  Jamets 
et  de  Raucourt,  baron  de  Sérignan,  et 
de  Françoise  de  Bourbon-Montpensier  ; 
2'  le  16  avril  1595,  Elisabeth  de  Nas- 
sau, fille  de  Guillaume,  prince  d*Orange 


et  de  Charlotte  de  Bourbon-Montpen- 
sier ;  de  ce  mariage  vinrent  8  enfants, 
dont  le  second  fut  le  grand  Turenne. 

La  maison  de  la  Tour  est  une  des 
plus  anciennes  et  des  plus  illustres 
d'Auvergne  connue  depuis  le  xir 
siècle,  et  par  filiation  suivie  depuis 
Bertrand,  sgr  de  la  Tour,  vivant  en 
1206. 

La  vicomte  de  Turenne  est  venue  à 
cette  maison  par  le  mariage  d'Agne 
de  la  Tour,  sgr  d'Oliergues,  comte  de 
Beaumont,  en  Anjou,  chambellan  du 
roi  Louis  XI,  avec  Anne  de  Beaufort, 
cousine  germaine  de  son  mari,  fille 
aînée  et  héritière  de  Pierre,  comte  de 
Beaufort,  vicomte  de  Turenne,  en 
Quercy,  sgr  de  Limeuil,  en  Pérîgord, 
et  de  Blanche  de  Gimel. 

Ecarteléj  aux  i  et  4  de  guetdes^  à  la 
tour  d*a7*gent  maçonnée  de  sable^  qui 
est  de  la  Tour  ;  aux  2  et  5,  coticé  ifor 
et  de  gueules^  qui  est  de  Turenne. 


(A  suivre  J 


L.  R. 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

leee  -  i70i 

d'après  les  manuscrits  de  la  bibliothèque  nationale  (cabinet  des  titres) 

(Suim) 


GlEN 

(Suite) 

79  à  82.  A  expl.  pi.  ainpi. 

83.  Georges  de  Vataire,  écuyer,  sieur 
de  (Quercy  : 

D'az,^  au  checron  d'or^  accomp,   de 

3  roses  de  me'me^  2  et  î, 

84.  Jacques  Lestingfant  de  Saint  Mar- 
tin, curé  de  Dampierre  sur  Loire  : 

D\irg.^  au  sautoir  de  gu.^  accomp.  de 

4  aigles  de  sa. 


85  bis.  N...  de  Favièrea,  suivant  la 
déclaration  de  N...,  sa  veuve  : 

D'*arg.^  à  o  coquilles  de  gu,^  2^2et  i  : 
accolé  :  d'azur^  à  3  mouches  à  miel  d*or^ 

2  et  1, 

86.  X...  Uuffia,  maire  de  Cosne  : 

l/arg,^  au  chevrmide  sa.^  accomp,  *fe 

3  croix ^  recroisetées  de  méfncj  2  et  1. 

87  à  94.  A  expl.  pi.  ampl. 

95.  Oeorgres  de  Vataire,  écuyer  : 

D*az.^  au  chevron  d*or^  accomp.  de  *> 
roses  de  mêmCf  2  et  1. 


73 


LE  BULLETIN  HâRALDIQUE  DE  FRANCE 


74 


96.  À  expl.  pi.  ampl. 


•AAAAA««A4^W\^MM# 


Suivant  Tordre  du  re^^istre  P'  des 
Tommunautés  : 

1.  A  expl.  pi.  ampl. 

2.  Le  chapitre  de  Téglise  collégiale 
de  St  Etienne  de  Oien. 

D^az.,  à  un  Saint  Etienne  cTor. 

3.  Le  corps  des  officiers  du  bailliage 
de  Gien  : 

D'az.,  à  3  fleurs  de  lys  d'or. 

4.  Le  corps  des  officiers  de  l'Hôtel  de 
Ville  de  Gien  : 

Le  gu,^  à  3  tours  d'arg,^  posées  sur 
un  pont  de  même  et  sommées  chacune 
(Tutie  fleur  de  h/s  d'or. 

5  à  15.  A  expl.  pi.  ampl. 

16.  Le  chapitre  de  Téglise  collégiale 
de  Saint  Etienne  de  Sully  : 

2)'az.,  à  une  crosse  d^or^  mise  en  paî^ 
surmontée  d*une  mUre  de  même  et  char'^ 
gp'e  en  pointe  d'un  cœur  au  naturel^ 
pej^cé  de  2  épées  d'ar g. ^passées  en  sav- 
toir^  la  pointe  en  bas. 

17  à  20.  A  expl.  pi.  ampl. 


^^^^^^^'V^N^^WW^^ 


PITHIVIERS 


Suivant  l'ordre  du  registre  !•'  : 

1  et  2.  Guy  Baillif,  écuyer,  s'  de 
Gondonvillers,  conseiller,  procureur  du 
roi  et  de  S.  A.  R.  au  siège  royal  d'Yé- 
vre  le  Ghastel  ; 

Charles  Baillif,  écuyer,  seigneur  de 
Mainvillier,  cy-devant  capitaine  d*un 
des  vaisseaux  du  roi  et  commandant 
son  escadre  aux  Indes  Orientales  : 

D'az.,  à  une  branche  de  lierre  d'or^ 
mise  en  chevron^  accompagnée  de  3  épis 
d^  blé  de  même^  2  eti. 

3  et  4.  A  expl.  pi.  ampl. 

3  et  6.  Pierre  de  Marolles,  chevalier, 
seigneur  de  Rocheplatte,  Aulnay,  la 


Rivière  et  autres  lieux,  lieutenant  des 
gardes  du  corps  de  S.  A.  R.  Monsieur, 
et  Elisabeth  de  Sorsy,  sa  femme  : 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d^or^  à  un  arbre 
de  sin.  et  wi  sanglier  de  sa.  passarit  sur 
le  fut  de  C arbre;  aux  2  et  3  de  sa.  à 
3  poissons  d'arg.^  posés  en  fasce,  Vun 
sur  Vautre  et  surmœilés  de  3annelets  de 
même  rangés  en  chef  ;  accolé  de  :  fascé 
dor  et  d'az,  de  6  pièces;  au  chef  de  gu.^ 
chargé  d*un  larnbel  de  3  pendants  d'arg. 

7.  Louis  Deschamps,  écuyer,  s'  de 
Gisey  : 

L^az.f  à  6  navets  d*or^  feuilles  de 
méme^  posés  3  et  3;  au  franc  quartier 
d^arg.^  chargé  de  5  mouchetures  d^her* 
mines  de  sa,^  posées  2  et  3, 

8.  Jean  Daussj',  écuyer,  s'  des  Cou- 
tures : 

B\irg,,  au  chevron  abaissé  de  gu,^ 
accomp.  de  3  coquilles  de  sa. ^  2  et  î, 

9.  Jean  Pelletier,  conseiller  du  roi, 
élu  en  l'élection  de  Pithiviers  : 

D^arg.^  à  3  mouchetures  d'hermines  de 
sa.  y  2  et  1  ;  au  chef  de  gu. 

10.  A  expl.  pi.  ampl. 

11.  Le  Chapitre  de  l'église  collégiale 
de  Saint-Georges,  dj  la  ville  de  Pithi- 
viers : 

S^arg.^  à  un  Saint  (reorges  à  cheval  au 
naturel^  terrassant  un  dargon  de  même, 
lampassé  de  gu.^  le  tout  sur  une  terrasse 
de  sin. 

12.  César  de  la  Taille,  écuyer,  s'  de 
Tretainville  : 

De  sa.f  au  lion  d'or^  couronne  de  mê- 
me^  lamp.  et  armé  de  gu. 

13.  Le  prieuré  de  St-Pierre-les-Pithi- 
viers  : 

l)''az,^  à  2  clefs  passées  en  sautoir  dor 
les  pennetons  en  bas. 

14.  Feu  François  Toustaîn,  chevalier, 
seigneur  d'Escrennes,  suivant  la  décla- 


75 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


76 


ration   d'Anne   Fonjeu   Descures,   sa 
veuve  : 

Z>'of,  à  la  bande  échtquetée  cTor  et 
â!az,^  les  traits  (Tor  chargés  chacun 
(Tune  billette  cTaz, 

16.  Paul  de  RichoufiFtz,  écuyer,  s'  de 
Vérinnes  : 

Ifaz.^  au  chevron  d'arg.^  accomp*  de 
3  massacres  de  cerf  d^or^  posés  de  front ^ 
2etî. 

17  et  18.  A  expl.  pi.  ampl. 

19.  François  de  Drouin,  chevalier, 
seigneur  de  Bouville  (Banville),  gou- 
verneur de  la  ville  de  Pithiviers  : 

Coupé ^  de  sa,  et  d'arg.j  au  lion  de 
Vun  en  l'autre, 

20  et  21.  A  expl.  pi.  ampl. 

22.  Thomas  Regnault,  directeur  des 
aydes  de  l'élection  de  Pithiviers  : 

D'az.^  à  2  gerbes  d^or  en  chef  et  un 
milan  d^arg,  en  pointe;  au  chef  de  gu., 
ch.  de  3  étoiles  d*arg, 

23.  Louis  Bernard,  conseiller  du  roi, 
receveur  au  grenier  à  sel  de  Pithi- 
viers : 

2)'or,  au  chevron  rompu  d'az,  accomp, 
en  chef  de  2  roses  de  gu,  et  y  en  pointe^ 
d'une  écrevisse  en  pal  de  même. 

24.  Alexandre-François  Masson  du 
Monceau,  conseiller  du  roi,  élu  et  con- 
trôleur en  l'élection  et  grenier  à  sel  de 
Pithiviers  : 

D'az.^  à  un  chiffre  d'or^  composé  d*un 
Aj  d'un  F  et  d'un  M  entrelacés. 

25.  A  expl.  pi.  ampl. 

26.  Paul  de  la  Taille,  écuyer,  s'  de 
Lormoy  : 

De  sa.^  au  lion  d'or,  couronné  de  mé" 
me,  lamp,  de  gu. 

27.  Le  corps  des  officiers  de  l'élection 
de  Pithiviers  : 

D'arg.j  à  un  palmier  au  natitrcL 

28.  La  ville  de  Pithiviers  : 

lïaM.^  d  3  chardons  dor,  tiges   et 


feuille' s  de  même  2  et  1  ;  au  chef  de  gu.^ 
ch.  d'un  fleur  de  lys  d'or, 

29.  Paul  de  Girard,  écuyer,  s'  de  la 
Fosse  : 

D^az,,  à  3  flammes  d*or^  2  et  î  ;  au 
chef  de  même,  chargé  de  3  geais  de  sa. 

30.  A  expl.  pi.  ampl. 

31  et  32.  Achille  de  Longeau,  cheva- 
lier, seiffneur  de  Glérembault  et  Made- 
laine  Agero,  sa  f  mme  : 

D'az.y  fretté  d'arg.  ;  accolé  :  d^arg,^ 
à  une  fasce  d^az,^  ch,  d'une  croix  pom- 
melée d^or  ;  au  chef  de  gu»,  chargé  rTunc 
molette  à  huit  rais  d'arg, 

33.  Jean  de  Launoy,  écuyer  : 

Uaz.,  à  la  hande  darg.^ch.  de  3  crois- 
sants de  gu. 

34.  Paul  de  Courtois,  écuyer,  s»"  de 
Chaumout  : 

D'^arg,,  à  3  merles  de  sa,,  becqués  et 
membres  de  gu,^  2  et  1, 

35.  Pierre  de  Liège,  écuyer,  ^  de 
St  Mars  : 

De  sa,,  à  une  main  de  carnation  moti- 
vante du  flanc  deœtre  de  Vécu  et  tenant 
un'!  ép^e  haute  cTarg.,  accostée  à  senes- 
tre  d'une  colombe  de  méme^  posée  sur 
une  branche  d'olivier  de  sin.;  au  ch*  f 
d'az.,  ch,  de  3  roues  d*or, 

36.  Martin  Huchard,  vétéran  des 
gardes  du  roi  en  la  prévôté  de  son 
hôtel  : 

De  «a.,  au  cJievron  d'^or,  aeeamp.  de 
3  gerbes  de  blé  de  mémo,  2  et  1, 

37.  Marie  de  Montel,  fille  majeure, 
damoiselle  : 

Ecartelé,  aux  1  et  4  d'or,  à  la  bande 
échiquetée  de  sa.  et  d'arg,  de  3  traits  : 
aux  2  et  3  d^azur,  d  3  bof/cles  d*or, 
2etî, 

38.  Elisabeth-Charlotte  Destrez,  fille 
majeure,  damcisielle  : 

De  sa,,,  à  3  roses  darg.^  2  et  1  sur- 
montées en  chef  d'un  lambel  de  3  pen- 
dants de  même. 


77 


LB  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


78 


39.  César-Laurent  Le  Maréchal,  che- 
valier de  Tordre  de  N-  D.  de  Montcar- 
mel  et  de  St  Lazare,  seigneur  de  Gevinl- 
liers,  d'Arceville  et  autres  lieux  : 

Z}'rt;r.,  au  lio7t  d'arg,  :  an  chef  do 
raêine^  chargé  de  3  roues  de  gu. 

40.  Marie  de  Cambray,  veuve  de 
N...  Chiévault  : 

D'az.^  an  chevron  d'or^  accomp.  d'une 
étoile  de  même^  mise  au  franc  quartier 
>i,  en  pointé^  d^un  trèfle  d'or. 

41.  N...  de  Rochechouart,  chevalier, 
seigneur  d'Atray  : 

Fasce\  onde\  d*arg.  et  de  gueules  de 

6  pièces. 

42  à  45.  A  expl.  pi.  ampl. 

46.  Louis  de  la  Planche,  écuyer,  s»" 
du  Plessis  : 

D'az.^  au  chevron  d^or  ;  au  chefd*arg,^ 
f-h,  de  3  merlettes  de  sa. 

47  à  51.  A  expl.  pi.  ampl. 

52.  Toussaint  Bertheau,  conseiller 
du  roi,  receveur  des  tailles  en  Télection 
de  Pithiviers  : 

Tfaz.^  au  chevron  d'or  rompu  d'arg., 
accompagné  en  pointe  d'une  roue  d'or, 

53  à  57.  A  expl.  pi.  ampl. 

58.  Louis  de  Boug-y,  écuyer,  s'  de 
Fortemaison  ;  - 

Le  gu.^  à  6  faisans  d*or^  5,  2  et  t. 

59.  Charles -Henry  de  Neufcarres, 
écuyer,  ?^  de  Boissy  : 

he  gu,^  à  2  chevrons  d'or,  accomp.  de 
S  mofettes  d^arg.  2  et  1. 

60.  Feu  Philippe  de  Cu^nac,  cheva- 
lier, seig-neur  de  Jouy,  suivant  la  dé- 
claration d'Elisabeth  de  Morainville, 
sa  veuve  : 

Gironné  de  gu.  et  d'arg, 

61 .  Joseph  de  Rochechouart,  cheva- 
lier, seig-neur  deBaudas-Maison-Roug'e  : 

Fascé,  onde  d'arg,  et  de  gu,  de  6  piè- 

'-es. 


62.  A  expl.  pi.  ampl. 

63.  Pierre  d'Adonville,  écuyer,  eei- 
g'neur  de  Mangeville  et  des  Vaux  : 

/)'rt^.,  d  6  besants  d'or^  5,  3. 

64.  Samuel  de  Bonnard,  écuyer,  s""  de 
Limiers  : 

D'arg.y  à  un  lézard  de  sin,  posé  en 
bande .^  ongle  et  couronné  d'aune  couronne 
de  gu.  et  vomissant  des  flammes  de  mê- 
me, 

65.  Paul  de  Vidal,  écuyer,  seigneur 
d'Argeville  et  autres  lieux  : 

B'az.^  à  3  heaumes  d'arg,^  panachés 
de  méme^  2  et  î, 

66  à  69.  A  expl.  pi.  ampl. 

70.  Anne-Suzanne  de  la  Taille,  femme 
de  Louis  Deschamps,  écuyer,  s'  de 
Gissey  : 

De  sa,  y  au  lion  d'or,  couronné  de  mê- 
me .^  lampassé  de  gu, 

71  et  72.  Charles  de  la  Taille,  cheva- 
lier, seigneur  de  Marsainvillier  et  au- 
tres lieux,  chevalier  de  Tordre  mili- 
taire de  Saint  Louis,  capitaine  d'une 
compagnie  de  canonniers  au  régiment 
royal  artillerie  et  Suzanne  Deschamps, 
sa  femme  : 

De  sa.,  au  lion  d'or,  couronné  de 
même.,  lamp.  de  gu,  ;  accolé  :  d'az.^  d 
5  navets  d'or^  feuilles  de  même,  posés  2 
et  3  et  un  franc  quartier  d'hermines. 

73  à  86.  A  expl.  pi.  ampl. 

87.  Charlotte  d'Estrez,  fille  majeure, 
damoiselle  : 

De  sa*,  à  3  roses  d'arg,,  2  et  1,  sur- 
montées  en  chef  d'un  lambel  de  3  pen- 
dants de  même, 

88  à  92.  A  expl.  pi.  ampl. 

93.  Anne  Descures,  veuve  de  Fran- 
çois de  Toustin,  chevalier,  seigneur 
d'Eurennes  et  autres  lieux  : 

D'arg.,  à  2  chevrons  d'or,  accomp,  en 
chef  de  2  étoiles  de  même,  et,  en  pointe, 
d'un  croissant  d'arg,  dttquel  s'^éldve  une 


79 


LB  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


80 


flamme  ondoyante  d'or  et  de  gu.  et  un 
chef  retrait  darg, 

94  à  151.  A  expl.  pi.  ampl. 

152.  Le  corps  des  officiers  de  la  jus- 
tice d'Yèvre-le-Chastel  : 

D*az.^  à  3  fleurs  de  lys  d'or,  sufinon' 
tées  d'un  lamhel  darg. 

153  à  154.  Â  expl.  pi.  ampl. 


SUPPLÉMENT 

Etat  des  Armoiries  dont  la  réception 
a  été  sursise  par  VEtat 


ORLÉANS 

Suivant  Tordre  du  registre  2«  : 

113.  Nicolas  de  Saint  Mesmin,  sieur 
de  Mounoye  : 

D*az,^  à  la  croix  échiquelée  darg.  et 
de  gu,9  cantonnée  de  4  fleurs  de  lys  d'or 
et  chargée  en  cœur  d'un  écusson  de  gu, 
à  une  croix  d'or. 

Suivant  Tordre  du  registre  3*  ; 

Isaac  de  St  Mesmin,  sieur  des  Yalins, 
conseiller  du  roi  et  de  S.  A.  li.  Mon- 
sieur, procureur  en  la  maîtrise  parti- 
culière des  eaux  et  forêts  du  comté  de 
Beaugency  : 

Porte  comme  ci-devant,  art.  113. 


118<  Nicolas  de  Saint  Mesmin,  sei- 
gneur de  Moncelon  : 

Porte  de  même. 


D  OURDAN 

Suivant  Tordre  du  registre  l*'  : 

35.  Anne  Parfait,  veuve  : 

lïarg,^  à  3  fldmes  de  gu,,  accostéex 
de  2  bandes  daz,  ;  au  chef  aussi  daz,, 
chargé  d'une  fleur  de  lys  dor. 

PITHI VIERS 

Suivant  Tordre  du  registre  !•'  : 

17  et  18.  Alphonse  Charles  de  Bare- 
lier,  chevalier,  seigneur  de  Forceville, 
Arbontis,  chevalier  des  ordres  de  N.-l). 
de  Montcarmel  et  de  St  Lazare  de  Jéru- 
salem,  ci  devant  capitaine  enseigne 
des  gardes  suisses  de  S.  A.  R.  Mon- 
sieur, et  Marie  de  Saint  Mesmin,  sa 
femme  : 

D'or,  à  la  bande  crénelée  daz.; 
accolé  :  daz,,  à  une  croix  eomponnée 
darg,  et  été  gu*,  cantonnée  de  4  fleurs 
de  lys  dor. 

21.  Léon  de  Ferat,  dievalîer,  sei- 
gneur de  RouviUe  : 

Darg,,  au  lion  daz.,  chargé  sur  /V- 
paule  dune  fleur  de  lys  d'or. 

(A  Suivre.) 


81 


LE  BULLETIN  HâRALOIQUE  DE  FRANCE 


82 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


LETTRES  DE  NOBLESSE 
du  sieur 

Jfan-Baptiste- Jacques 

ELIE     DE     BEAUMONÏ 

Intendant  des  Gnances  de  Mgr  le  comte  d'Artois, 
ancien  avocat  au  Parlement  de  Paris 

du  mois  de  juillet  1777 


—  Suite  et  fin  — 

Son  mariag-e  avec  demoiselle  Anne 
Du  Mesnil-Morin,  donne  pour  parents 
à  son  fila  unique,  les  d'Héricy,  les 
Bérenger,  les  Chaumont  de  Quitry,  les 
d'Osmond,  les  de  Frotté,  les  Le  Grand, 
les  Bernières,  les  Magrneville,  et  plu- 
sieurs autres  noms  distingués,  de 
Notre  Province  de  Normandie,  et  de 
Notre  Royaume. 

Divers  ouvragres,  dans  lesquels  une 
morale  pure,  et  un  grand  respect  pour 
la  vertu,  sont  rehaussés,  par  une  com- 
position intéressante,  ont  honoré  de- 
puis quelques  années  la  dame  Elie  de 
Beaumont,  dont  la  modestie  a  vrai- 
ment tenté  de  dérober  son  nom  au  pu- 
blic; il  ont  été  traduits  en  diverses 
langues,  et  les  établissements  formés 
par  son  mari,  doivent  avec  raison,  être 
regardés  comme  siens  propres,  pour  la 
part  qu'elle  y  a  prise,  et  pour  le  con- 
sentement qu'elle  y  a  donné,  même 
aux  dépens  de  sa  fortune. 

Et,  comme  rien  ne  peut  nous  être 
plus  agréable,  que  les  actes  de  bienfai- 
sance et  de  patriotisme  émanent  de 
quelques-uis  de  nos  sujets,  actes,  qui 
sous  un  gouvernement  équitable  et 
paternel,  sont  un  juste  titre  de  recom- 


mandation, et  pour  ainsi  dire,  une 
créance  acquise  sur  le  souverain  lui- 
même,  nous  aurions  résolu  d'honorer 
de  titres  de  noblesse,  ledit  Elie  de 
Beaumont,  qui  jouit  déjà  lui-même  de 
la  noblesse  personnelle,  par  la  charge 
distinguée  dont  il  est  revêtu,  auprès 
de  notre  très  cher  et  très  aimé  Frère, 
Charles-Philippe,  comte  d'Artois,  Fils 
de  France,  auquel  nous  sommes  in- 
formés que  ses  services  sont  agréables, 
ainsi  qu'ils  l'ont  été  à  Notre  très  cher 
et  très  aimé  Frère,  Fils  de  France,  Mon- 
sieur; et  nous  nous  serions  proposé  de 
donner  en  même  temps  en  la  personne 
dudit  sieur  Elie  de  Beaumont,  aux 
avocats  de  Notre  Parlement  de  Paris, 
une  nouvelle  preuve  de  l'estime  parti- 
culière, que  nous  faisons  de  leur  pro- 
fession :  Sur  quoi,  ledit  sieur  Elie  de 
Beaumont,  nous  aurait  très  humble- 
ment fait  représenter,  que  pénétré  de 
la  plus  respectueuse  reconnaissance, 
des  bontés  dont  nous  l'honorions,  il 
croit  en  même  temps  devoir  nous  ob- 
server, qu'il  descend  de  Pierre  Hélyes, 
annobli  par  Lettres  d'un  de  nos  prédé- 
cesseurs de  glorieuse  mémoire,  le  Roy 
Charles  VII,  du  vin^t-neuf  may  qua- 
torze cent  soixante  et  un,  pour  services 
militaires,  lors  de  la  réunion  de  notre 
Province  de  Normandie  k  notre  cou- 
ronne, qu'il  lui  serait  difficile  en  ce 
ce  moment,  de  rassembler  assez  de  piè- 
ces authentiques  et  probantes,  sur 
chaque  degré,  pour  établir  pleinement 
sa  preuve,  dans  toute  l'étendue  qu'exi- 
ge notre  règlement  de  mil  six  cent 
quatre-vingt-dix  sept,  aux  termes  du- 
quel il  faut  trois  pièces  passées  parde- 
vant  notaire,  sur  chaque  degré,  telles 


83 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


84 


que  :  testaments,  contrats  de  maria^^e, 
actes  de  partag'es  nobles,  les  qualitica- 
tious  prises  dans  les  actes  d'£»lise, 
n'étant  pas  comptées  ;  qu'il  n'avait 
point  présumé  avoir  assez  mérité  à  nos 
yeux,  pour  mettre  cette  aflFaire  en  état 
par  les  recherches  qu'elle  exige,  de- 
vant son  tems,  de  préférence,  à  notre 
très  cher  et  très  aimé  frère  Charles- 
Philippe,  et  au  public,  ce  qui  l'avait 
empêché  de  s'en  occuper,  d'autant 
mieux,  que  jouissant  de  la  noblesse 
personnelle,  par  une  charge  transmis- 
sible  à  son  fils  unique,  il  n'avait  pas 
même  un  intérêt  bien  pressant  à  le 
faire,  mais  que  pouvant  très  certaine- 
ment établir  cette  preuve,  en  obtenant 
même  de  notre  bonté  quelque  relief 
d'omission  de  qualité,  si  besoin  était, 
il  nous  suppliait  de  bien  vouloir  lui 
accorder  en  grâce  complète,  en  réser- 
vant à  lui,  son  fils  et  leur  hoir,  d'éta- 
tablir  nonobstant  ledit  annoblissement, 
leur  noblesse  antérieure,  et  remontant 
jusqu'en  ladite  année  quatorze  cent 
soixante  et  un,  sans  que  ledit  anno- 
blissement puisse  leur  être  opposé,  et 
de  se  retirer  audit  cas,  pardevaut  nous 
pour  leur  être  pourvu  sur  ce,  suivant 
notre  justice;  et  voulant  donner  audit 
sieur  Elie  de  Beaumont,  le  témoignage 
le  plus  marqué  de  notre  satisfaction, 
et  de  notre  bienveillance,  estimant  en 
même  temps,  que  la  grâce  que  nous 
lui  destinons,  ne  puisse  porter  aucun 
préjudice,  à  lui,  à  son  fils  et  à  ses 
hoirs. 

A  CES   CAUSES, 

Après  avoir  fait  voir  et  examiner  en 
notre  Conseil  les  pièces  étant  dès  à 
présent  en  la  possession  dudit  sieur 
Elie  de  Beaumont,  par  lesquelles  il 
conste,  qu'il  descend  en  effet  de  Pierre 
Hélyes,  annobli  pour  services  militai- 
res, le  vingt-neuf  may  mil  quatre  c^nt 
Boxante  et  un  ; 

Nous  avons,  de  notre  grâce  spéciale, 
pleine  puissance  et  autorité  Royale, 
annobli  ledit  sieur  Jean«Baptiste-Jac« 


ques  Elie  de  Beaumont  et  des  titres  de 
noble  et  d'écuyer,  l'avons  décoré  et  dé- 
corons, voulons  qu'il  soit  censé  et 
réputé  noble,  et  nous  plaît,  tant  en  ju- 
gement que  dehors,  ensemble  ses  en- 
fants, poRtérité,  et  descendants,  mâles 
et  femelles,  nés  et  à  naître,  en  légitime 
mariage,  que  comme  tels,  ils  puissent 
preitdre,  en  tous  actes,  la  qualité 
d'écuyer,  parvenir  à  tous  les  degrés 
de  chevalerie,  et  autres  dignités,  titres 
et  qualités,  réservés  à  notre  noblesse  ; 
qu'ils  soient  inscrits  au  catalogue  des 
nobles,  qu'ils  jouissent  et  usent  de  tous 
les  droits,  privilèges,  prérogatives, 
franchises ,  libertés ,  prééminences, 
exemptions  et  immunités,  dout  jouis- 
sent et  ont  accoutumé  de  jouir,  les  an- 
ciens noble»  de  Notre  Royaume  ;  comme 
aussi  qu'ils  ])uissent  acquérir,  tenir  et 
et  posséder  tous  fiefs,  terres  et  sei- 
gneuries nobles  de  quelque  titre  et 
qualités  qu'ils  soient. 

Permettons  audit  sieur  Elie  de  Beau- 
mont, de  porter  ses  armoiries  réglées 
et  blasonuées  &  nouveau,  par  le  sieur 
d'Hozier,  juge  d'armes  de  France, 
ainsi  qu'elles  sont  peintes  et  figurées 
dans  celles  présentées,  auxquelles  sera 
attaché  sou  acte  de  Règlement,  sous 
notre  contre-scel,  avec,  pouvoir  et 
liberté  de  les  faire  graver  et  insculpter 
si  elles  ne  le  sont  déjà,  en  tels  endroits 
de  leurs  maisons,  terres  seigneuries  et 
châteaux  que  bon  leur  semblera,  sans 
que  pour  raison  de  ce  que  dessus,  ledit 
sieur  Elle  de  Beaumont,  ses  enfants, 
postérité  et  descendants,  puissent  être 
tenus  lie  nous  payer,  et  &  nos  sucesseura 
Rois,  aucune  finance,  ni  indemnité, 
dont,  à  quelques  sommes  qu'elles  puis- 
sent mouter,  nous  leur  avons  fait  et 
faisons  don,  par  ces  dites  présentes,  et 
sans  qu'ils  ])uissent  être  troublés,  ni 
recherchés,  pour  quelque  cause  que  ce 
soit,  à  la  charge  par  eux  de  vivre  no- 
blement et  sans  déroger. 

Si  donnons  en  mandement  à    nos 
amés  et  féaux  conseillers,  les  gens  te« 


85 


LB  aULLBTIN  HÉRALOIQUB  DB  FRAiïCB 


86 


nant  nos  cours  de  Parlement,  Chambre 
ded  compter  et  Cour  des  aide^  de  Paria, 
et  à  tous  autres,  Nos  ofticiers  et  justi- 
ciers, qu'il  appartiendra,  que  les  pré* 
sentes,  ils  ayent  à  faire  enregis- 
trer, et  du  contenu  eo  icelleSt  pour  en 
ttâer,  ledit  sieur  Elie  de  Beaumont, 
ensemble  ses  enfants  postériùé  et  des- 
cendants, mâles  et  femelles,  nés  et  à 
naître  en  légitime  mariage,  pleine- 
ment et  perpétuellement,  cessant  et 
iaiaant  cesser  tous  troubles  et  empê- 
chements quelconques,nonobatant  tous 
édits,  déclaratious,  et  autres  choses  à 
ce  contraires,  auxquels  et  aux  déroga- 
toires des  dérogatoires  y  contenus, 
Dous  avons  dérogé  et  dérogeon»*,  pour 
ce  regard  seulement  et  sans  tirer  à 
conséquence, 

Car  tel  est  notre  plaisir. 

Et  afin  que  ce  soit  chosf^  ferme  et 
stable  à  toujours,  nous  avons  fait  met- 
tre notre  scel  à  ces  dites  présentes, 
sauf  en  autre  chose»  notre  droit,  et 
Tautrui  en  tout. 

Donné  à  Versailles,  au  mois  de  juil- 
let, Taa  d«^  gr&ce  mil  sept  cent  soixan- 
te-dix*sept,  et  de  notre  Règne  le  qua- 
trième. 

Signé  :  Louis. 
Par  le  Roy 

Signé  :  Amelot. 


CERTIFICAT  DE  CHAMILLAHT 

1668 

Guy  Chamillart,  conseiller  du  Roy, 
en  son  conseil  d'Etat,  Ministre  des 
requêtes  ordinaires,  en  son  Hôtel, 
Intendant  de  Justice,  Police  et  Finan- 
ces. Commissaire  départy  par  Sa  Ma- 
jesté, pour  l'exécution  de  ses  ordres, 
en  la  province  de  Normandie,  généra- 
lité de  Caen,  pour  faire  les  recherches 
de  la  noblesse  eu  ladite  généralité. 

Certifions  à  qui  il  appartiendra,  que 
Joachim   Hélyes,    escuier,    s'   de   la 


Lizerne,  fils  de  Guillaume,  fils  de 
Pierre,  fils  de  Nicolas,  demeurant  en 
la  paroisse  de  St-Sauveur  de  Bayeux, 
élection  dudit  lieu,  a  produit  pardevant 
nous  les  titres  justificatifs  de  sa  no- 
blesse, par  lesquels,  il  a  bien  et  dûment 
prouvé  être  noble  dès  le  temps  de 
Montfault.  —  Eu  foi  de  quoi,  lui  avons 
délivré  le  présent  signé  de  nous. 

Fait  à  Bayeux,  le  quinzième  jour  de 
janvier  mil  six  cent  s:oixaute-huit. 

Signé  :  Chamillart. 

Par  mon  dit  seigneur  : 
Signé  :  Mathieu. 


i:nregistrbment  d'armoiries 

1697 
NORMANDIE  N^  10 

bayeux 

Par  ordonuance  rendue  le  9"*  du 
mois  d'août  de  Tan  1697,  par  M"  les 
commissaires  généraux  et  conseil, 
députés  sur  le  fait  des  armoiries,  celles 
de  Joachim  Helyes,  s'  de  Bompare, 
telles  qu'elles  sont  peintes  et  figurées, 
après  avoir  été  reçues,  ont  été  enregis- 
trées à  r Armoriai  général  dans  le 
Registre  cotté  •  Normandie  •,  en  con- 
séquence de  payement  des  droits  réglés 
par  le  Tarif,  et  arrêt  du  Conseil  du  20*« 
de  novembre  de  Tan  1696.  En  foi  de 
quoi,  le  présent  brevet  a  été  délivré 
par  nous  Charles  d'Hozier,  conseiller 
du  Roy,  et  garde  de  TArmorial  général 
de  France. 

A  Paris,  le  13«  du  mois  de  septembre 
de  Tan  1697. 

Signé  :  d'Hozier. 

HÉLYES 

Porte  :  D^azur,  au  chevron  d^argefit 
accompagné  de  trois  glands  d*ory  deuoc 
et  un. 


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87 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


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PETITS-NEVEUX  DE  JEANNED'ARC 
(Famille  de  Vauloger  de  Beaupré) 


L'éclat  extraordinaire  de  la  gloire  qui 
a  toujours  accompagné  le  nom  de  Jean- 
ne d'Arc,  et  qui  l'accompagne  plus  que 
jamais  maintenant  que  son  procès  de 
canonisation  va  être  entrepris,  a  rendu 
de  tout  temps  les  familles  qui  ont  le 
très  précieux  avantage  de  se  rattacher  à 
elle  par  les  liens  du  sang  soucieuses 
d'établir  et  d'affirmer  cette  parenté  par- 
ticulièrement illustre. 

C'est  dans  le  but  de  présenter  un  ta- 
bleau de  ces  consanguinités,  jusqu'alors 
à  peine  mentionnées  dans  quelques  ou- 
vrages d'histoire  générale  et  dans  quel- 
ques nobiliaires  de  différentes  provinces 
(si  l'on  excepte  les  traités  sommaires 
publiés,  au  xvii«  siècle,  par  Charles  du 
Lys),  que  deux  érudits,  MM.  E.  de 
Bouteiller  et  G.  de  Braux,  ont  fait  pa- 
raître tour  à  tour,  en  1878  et  1879  (à 
Paris,  chez  Claudin)  deux  volumes  :  — 
\2i  Famille  de  Jeanne  d'Arc;  —  Nou- 
velles recherches  sur  la  famille  de 
Jeanne  d^Arc^ —  contenant,  outre  des 
documents  inédits  sur  la  Pucelle,  un 
certain  nombre  de  généalogies  où  se 
trouvaient  filiativement  indiqués  les 
liens  de  parenté  de  diverses  familles 
avec  celle  de  cette  sainte  héroïne. 

Mais,  forcément,  si  minutieuses  et  si 
poussées  qu'aient  été  les  recherches  de 
ces  savants  auteurs,  la  descendance  de 
bien  des  petits  neveux  de  Jeanne  d'Arc, 
les  noms  de  bien  des  familles  qui  lui 
sont  consanguines,  leur  ont  échappé. 

Depuis  1879,  plusieurs  de  ces  familles 
ont  rétabli,  parfois  grâce  aux  indications 
premières  de  MM.  de  Bouteiller  et  de 
Braux,  la  chaîne  des  degrés  qui  les  rat- 
tachent à  la  Pucelle  d'Orléans  et  ont 
publié  ces  généalogies. 

C'est  en  quelque  sorte  comme  sup- 
plément à  ces  divers  livres  et  brochures 
qu'a   été   composé   le   présent   travail, 


destiné  à  prouver  les  droits  de  la  fa- 
mille de  Vauloger  de  Beaupré,  ancienae 
noblesse  de  la  Normandie  et  du  Maine 
dont  le  Bulletin  Héraldique  a  donné  la 
généalogie  en  1890  (voir  colonnes  ;6^  à 
576,  635  à  652,  695  à  705,  et  754  à  768), 
à  figurer  dans  cette  liste  de  la  parenté 
moderne  de  Jeanne  d'Arc. 

Par  un  honneur  absolument  excep- 
tionnel, la  famille  de  Vauloger  ne 
compte  pas  moins  de  sept  alliances 
avec  des  petits  neveux  ou  petites  nièces 
de  la  Pucelle,  en  sorte  que  ses  diffé- 
rents membres  actuels  se  rattachent  à 
elle  par  ««,  trois  ou  même  quatre  côtés 
selon  chaque  branche  et  la  position 
qu'ils  y  occupent. 

Ces  alliances  s'établissent  par  les 
filiations  suivantes. 

Généalogies  (1) 

1.  Jacques  d'Arc,  laboureur  aisé  de 
la  paroisse  de  Domrémy,  né  à  CeiTonds 
près  Montier  en  Der  (Haute  Marne)  en 
1380,  fut  anobli  avec  toute  sa  famille 
et  sa  postérité  née  et  à  naître  en  ligne 
masculine  et  féminine  et  reçut  la  déno- 
mination symbolique  de  «  du  Lys  »  par 
lettres  patentes  du  roi  Charles  VII  du 
mois  de  décembre  1429,  enregistrées  à  la 
Chambre  des  Comptes  le  16  janvier 
1430.  Jacques  d'Arc,  qui  mourut  avant 
1440,  avait  épousé  vers  1405,  Isabelle 
de  Vouthon,  dite  Romée,  née  en  1387, 
morte  le  28  ou  29  décembre  1458  aux 
environs  d'Orléans,  après  avoir  fait 
réhabiliter  en  1456  la  mémoire  de  sa 
fille.  Des  cinq  enfants  qu'elle  avait  eus 
(trois  fils  et  deux  filles),  les  deux 
derniers  furent  :  i®  Pierre  d'Arc  du 
Lys,  qui  suit  ;  —  2<»  Jeanne  d'Arc,  la 
Pucelle  d'Orléans  y  née  à  Domremy  le 
16  janvier  1412,  martyre  à  Rouen  le 
mercredi  30  mai  1431. 

II.  Pierre  d'Arc  du    Lys,    chevalier, 
sgr  de  Baigneaux  et  de  l'Ile  aux  Bœufs, 


(i)  On  trouvera,  opfèsces  généalogies,  l'indica- 
tion lies  documents  qui  en  font  la  preuve. 


89 


LE  BULLETIN  HJÎRALDIQUE  DE  FRANCE 


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chambellan  du  roi,  chevalier  de  Tordre 
du  Porc-Epic,  né  à  Domremy  vers  14  lo, 
suivit  sa  sœur  dans  toute  sa  mission,  et 
mourut  avant  le  8  janvier  1467, à  Or- 
léans où  il  s'était  fixé  en  1440.  II  avait 
épousé  d'abord  Jeanne  Beaudot,  de 
Domrémy,  puis  Jeanne  de  Prouville, 
dont  il  eut  : 

III.  Jeanne  (alias^  et  par  erreur,  Ca- 
therine) du  Lys,  mariée  vers  1460  à 
François  de  Villebresme,  écuyer,  rece- 
veur du  domaine  et  trésorier  du  duc 
d*Orléans,  d'où  vint  : 

\W.  Marie  de  Villebresme,  mariée 
vers  1485  à  messire  Jacques  Le  Four- 
nier,  écuyer,  sgr  de  Villamblay,  puis 
baron  de  Tournebu,  alors  grenetier  du 
grenier  à  sel  de  Châteaudun  et  receveur 
des  tailles  en  cette  élection  et  qui  le  fut 
depuis  en  celle  de  Caen.  II  mourut  en 
1328,  laissant,  entr'autres  enfants  :  i^'et 
2^  Robert  et  Jeanne,  qu'on  retrouvera  à 
la  3*  filiation;  y  autre  Jeanne,  tige  de 
la  2«  filiation;  4**  Charlotte,  qui  suit;  5° 
Marie,  tige  de  la  4®  filiation. 

Prem  iere  Jiliatton. 

V.  Charlotte  Le  Fournier  de  Tour- 
nebu épousa,  en  1324,  Arthur  Radulph, 
écuyer,  sgr  de  la  Roche  et  de  la  Rivière, 
élu  en  l'élection  de  Vire,  dont  elle  eût  : 

VI.  Jacques  Radulph,  écuyer,  sgr  du 
Tilleul,  de  la  Roche  et  de  la  Rivière, 
marié,  vers  1560,  avec  Marguerite  Le 
Comte  ou  Le  Conte,  d'où  vint  : 

VIL  Françoise  Radulph,  mariée,  en 
1597,  à  Philibert  Poret,  écuyer,  sgr  de 
l'Aumondière.  Elle  en  eût  notamment  ; 

VIII.  Jeanne  Poret  de  l'Aumondière 
qui  épousa,  le  23  mai  1640,  messire  Jean 
Halbout,  écuyer,  sgr  de  la  Masure,  ne- 
veu de  Jean  Halbout,  sgr  de  la  Becque- 
tière,  mort  en  odeur  de  sainteté  le  6 
août  1626,  fondateur  du  couvent  des 
capucins  de  Vire,  sous  le  nom  de  frère 
Elzéar,  en  1623,  après  sa  séparation 
d'avec  sa  femme,  Anne  Lefèvre  de  la 
Boderie,  morte  aussi  en  odeur  de  sain- 
teté, le  15  février  i6|>8,  au  monastère  de  * 


Villers-Canivet,  de  l'Ordre  de  Citeaux, 
où  elle  avait  prononcé  ses  vœux  le  30 
juillet  1623,  sous  le  nom  de  sœur  Elisa- 
beth. Jeanne  Poret  fut  mère  de  : 

IX.  Jeanne  Halbout  de  la  Masure,  née 
vers  1643,  mariée  avant  1666,  à  noble 
homme  Jean  Robline,  sieur  des  Riviè- 
res, conseiller  du  roi,  lieutenant  général 
au  bailliage  de  Caligny,  anobli  par  let- 
tres patentes  du  i^  juin  1699,  d'où 
vint  : 

X.  Jacques  Robline  des  Rivières,  né 
en  1672,  marié  en  1705,  avec  Renée 
Brizolier  de  la  BrizoUière,  dont  il  eut  : 

XI.  Anne-Renée  Robline  des  Riviè- 
res, née  en  171%  morte  le  4  septembre 
1756,  mariée  le  18  septembre  1731  à 
messire  Jean  VII  de  Vauloger  de  Beau- 
pré, écuyer,  sgr  de  Beaupré,  la  Gou- 
lande,  la  Cressonnière,  etc.,  veuf  de 
Louise-Marie  de  Saint-Germain,  né  le 
12  juillet  1693  d'Abraham,  sgr  du  Hamel 
et  de  Beaupré,  et  de  Jeanne-Anne  de 
Prépetit,  sa  première  femme,  et  décédé 
le  27  octobre  1 781.  De  ce  mariage  na- 
quirent notamment  :  i^  Charles-Louis, 
qui  suit;  2°  et  y  Louis-Aymar,  et  Pierre 
qu'on  retrouvera  à  la  deuxième  filiation; 
40  Jacques-Gabriel-Antoine,  dit  M.  de 
la  Cressonnière,  né  le  17  août  1754,  ad- 
mis le  3  février  1779  aux  Ecoles  royales 
militaires  sur  preuves  de  noblesse  (voir 
le  texte  de  ces  preuves  dans  la  Revue 
hisÉon'que dû r Ouest,  Année  i892,tomeii, 
pages  ^  à  II),  lieutenant  au  régiment 
d'Aquitaine  infanterie  en  1781,  tué  dans 
l'Inde  en  1783,  sans  alliance;  y  Anne- 
Louise-Jeanne,  née  en  1742,  mariée  en 
1758a  Pierre-André  de  Montbray,  écuyer, 
sgr  de  la  Motte,  morte  en  1764  sans 
enfants;  6"  Anne-Jacqueline,  née  en 
1749,  morte  en  1821,  qu'on  retrouvera  à 
la  deuxième  filiation. 

XII.  Messire  Charles-Louis  de  Vaulo- 
ger de  Beaupré,  chevalier,  sgr  de  la 
Grange,  titré  comie  de  la  Grange  dans 
plusieurs  brevets  militaires,  capitaine 
commandant  au  régiment  de  Neustrie 
infanterie,  chevalier  de  Saint-Louis,  né 


91 


LE  BULLETIN    HÉRALDKjUB  DB  FRANCS 


»2 


le  a  août  1733,  votant  en  1789  avec  la 
noblesse  de  Rouen,  mort  en  janvier 
1792,  épousa  en  1764  Antoinette  Auber 
du  Mesnil,  morte  en  1787,  d'où  vint  : 

XIII.  Jean  VIII  Louis-Antoine,  comte 
de  Vauloger  de  Beaupré,  né  le  21  jan- 
vier 1768,  émigré  vers  1788  au  Canada, 
où  il  avait  des  biens  par  sa  mère  et  où 
il  se  fixa  sous  la  Révolution.  Il  mourut 
le  13  octobre  1830,  ayant  épousé,  le  3 
novembre  i8i5,Victoire-Marie-Ad  laide 
de  Launay  de  la  Bouverie,  décédée  le 
19  février  1826,  d'où  est  né  : 

XIV.  Jean  IX  Marie-Oger,  comte  de 
Vauloger  de  Beaupré,  né  le  4  février 
1826,  résidant  au  Canada,  non  marié, 
après  lequel  le  titre  comtal  de  Vaulo- 
ger de  Beaupré  passera  à  la  branche 
cadette  (voir  la  deuxième  filiation). 

Deuxième  filiation, 

V.  Jeanne  Le  Fournier  de  Tournebu, 
seconde  fille  de  Jacques,  et  de  Marie 
de  Villebresme,  veuve  de  Lucas  du 
Chemin  et  de  Gilles  Godart,  écuyers, 
épousa  en  troisièmes  noces,  le  23  jan- 
vier 1 523 ,  messire  Etienne  Patrix,  écuyer, 
docteur  ès-lois,  professeur  en  TUniv^r- 
sité  de  Caen,  puis  conseiller  et  garde 
des  sceaux  au  Parlement  de  Normandie, 
d'où  vint  : 

VI.  Madeleine  Patrix,  mariée  le  17 
mai  i;44  à  messire  Jean  Ribault, 
écuyer,  sgr  du  Mesnil-Saint-Jores, 
receveur  général  des  décimes  au  dio- 
cèse de  Bayeux,  d*où  vint  : 

VII.  Antoinette  Ribault  du  Mesnil, 
née  en  i;49>  morte  en  1640.  Elle  épousa 
le  17  décembre  1577,  noble  homme 
Guillaume  Bourdon,  sieur  de  Roque- 
reuil,  d*abord  enquêteur,  puis  con- 
trôleur général  des  finances  en  la 
généralité  de  Caen,  anobli,  à  cause  de 
rexiracUon  de  sa  femme  et  en  raison 
de  ses  services  personnels  par  lettres 
patentes  de  juin  1S92,  vérifiées  en  la 
chambre  des  comptes  le  20  janvier 
1593.  —  De  ce  mariage  sortirent  no- 
tamment :    P     Charles    de     Bourdon, 


écuyer,  sgr  de  Roqùereùil  et  de  la 
Rivière,  conseiller  au  présidial  de 
Caen,  né  en  1^79,  mort  le  20  janvier 
1664,  niarié  en  1609  à  Marie  de  Vendes, 
morte  en  1666;  d*où  :  Jean-François  de 
Bourdon,  écuyer,  sgr  àes  mêmes  lieux, 
né  le  20  octobre  1619,  mort  le  14  sep- 
tembre 1686,  maintenu  dans  sa  noblesse 
en  1666  par  Guy  Chamillart,  intendant 
de  la  généralité  de  Caen,  marié  le  i«' 
octobre  1644  à  Anne  Néel  d*Anisy, 
morte  le  20  novembre  1684  ;  d'où  : 
Jean-François  de  Bourdon,  écuyer,  sgr 
des  mêmes  lieux,  né  en  16^9,  mort  le 
18  novembre  1714,  marié  le  13  mai 
1704  à  Catherine  Lioult,  survivante  en 
1731;  d  où  :  Jacques  Laurent  de  Bourdon 
du  Lys,  écuyer,  sgr  des  mêmes  lieux  et 
de  Verson,  né  le  12  septembre  1709, 
marié  vers  1740  à  Marie  Michelîe 
d'Aigneaux,  dont  vint  notamment  : 
Marie-Louise-Catherine  de  Bourdon, 
née  le  3  mars  1746,  morte  avant  179B, 
mariée  le  6  juin  1775  à  messire  Pierre 
de  Vauloger  de  Beaupré,  écuyer,  dit  M. 
de  Plainville,  né  le  7  octobre  1738  de 
Jean  VII  de  Vauloger  de  Beaupré  et 
d'Anne  Robline  des  Rivières  (voir  la 
première  filiation) y  votant  en  1789  avec 
la  noblesse  de  Bernay  à  cause  de  son 
fief  de  Plainville  et  mort  le  30  mai  1820. 
D'où  naquit  :  Adélaïde-Jeanne-Cathe- 
rine de  Vauloger  de  Plainville,  née  le  4 
janvier  1777,  morte  le  10  novembre 
1849,  "variée  le  2®  jour  complémentaire 
de  l'an  VI  à  M.  Jean-Baptiste  Malon  de 
Morieux,  décédé  le  13  juin  1846. 

Postérité  représentée  par  M"*  Louis 
Sohier  de  Gand  et  son  fils. 

2^  Guillaume  de  Bourdon,  qui  suit* 

VIIL  Guillaume  II  de  Bourdon,  che- 
valier, sgr  de  Préfossé,  né  vers  1^90, 
mort  le  31  mai  1663,  épousa  le  20 
septembre  1622,  Jeanne  du  Buisson  de 
Courson,  décédée  le  10  mai  1677,  d*où 
vint  : 

IX.  Thomas  de  Bourdon,  écuyer,  sgr 
des  Jumeaux  et  de  Banville  ou  Beuville, 
né  en  1627,  maintenu  noble  en  1666  par 


93 


LE  BULLETIN  H^.RALDIQUB  DE  FRANCE 


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Guy  Chamillart,  intendant  de  Caen, 
épousa  le  i8  décembre  1653,  Marie 
Angot,  dont  il  eut  : 

X.  Thomas  ou  Macé  de  Bourdon, 
écuyer,  sgr  de  Beuville,  né  en  1665, 
marié  entre  1685  et  1690  avec  Catherine- 
Alphonsine  Perrard.  Tous  deux  vivaient 
encore  en  1725,  comme  le  prouve  le 
contrat  de  mariage  d'une  de  leurs  filles, 
Mme  LeFournier  de  Grandclos,  auquel 
ils  assistèrent  avec  plusieurs  autres 
membres  de  la  famille  Bourdon.  De 
leur  union  vinrent  notamment  :  i'^ 
Ânne-Tugalle,  qui  suit  ;  2^  Renée  ma- 
riée en  1726  à  messire  Guillaume-Jac- 
ques de  la  Bigne,  écuyer,  sgr  de  Beu- 
ville, d'où  :  Renée  née  en  1728,  morte 
en  1750,  mariée  le  9  mai  1747  à  messire 
Michel  de  Vauloger  de  Beaupré,  écuyer, 
dit  M.  des  Costils,  frère  cadet  de  Jean 
VII,  né  en  1718  d'Abraham  et  de  Marie 
Boutry  du  Parc,  sa  seconde  femme 
ivoir  la  première  Jilialion)^  mort  sans 
enfants  en  1798. 

XI.  Anne-Tugalle  de  Bourdon,  née 
vers  1700,  morte  le  4  août  1763,  épousa 
d'abord,  le  2  janvier  17 16,  messire  Jean 
Boutry  du  Manoir,  conseilleur  du  roi  en 
l'élection  de  Vire,  puis,  le  20  juin  1733, 
messire  Pierre  de  Saint-Germain,  cheva- 
lier, sgr  de  Saint-Vigor..  Du  premier  lit 
naquirent  :  i^  Guillaume  Boutry  du  Ma- 
noir, né  le  30  juin  1718,  marié  le  14  mai 
1739  à  Jacqueline  Brunet;  d'où  vinrent  : 
Marie-Esther  mariée  à  René-François  de 
Prépetit,  écuyer,  d'où  postérité,  et  Louis- 
Guillaume  Boutry  du  Manoir,  conseiller 
et  commissaire  du  roi  au  bailliage  de 
Vire,  puis  député  du  département  du 
Calvados  à  l'Assemblée  législative,  mort 
le  II  ventôse  an  IX,  ayant  épousé,  le  9 
février  1771,  Anne-Jacqueline  de  Vaulo- 
ger de  Beaupré,  dernière  fille  de  Jean  VII 
et  d'Anne  Robline  des  Rivières  (voir  la 
première Jiliaiion) ;  d'où  postérité  repré- 
sentée par  la  famille  Le  Hardy;  2^  Marie 
Boutry  du  Manoir,  qui  suit  : 

XII.  Marie   Boutry  du  Manoir,  née  le 
n  septembre  1721,  morte  le  16  fructidor 


an  IX,  épousa,  le  12  mai  1736,  messire 
Jean  Dorenlot  de  la  Carterée,  écuyer j 
conseiller  et  secrétaire  du  roi,  d'où 
vint  : 

XIII.  Marie-Adrienne  Dorenlot  de  la 
Carterée,  née  le  31  août  1753,  morte  le 
16  mars  1839,  i^ariée  le  4  juin  1771,  à 
messire  Louis-Aymar  de  Vauloger  de 
Beaupré,  écuyer,  sgr  de  la  Goulande, 
Bouilly,  la  Crière,  les  Isles,  etc.,  né  le 
25  novembre  1736  de  Jean  VII  et  d'Anne 
Robline  des  Rivières  (voir  la  première 
filiation)^  votant  en  1789  avec  la  no- 
blesse des  bailliages  de  Provins  et  de 
Montereau,  à  cause  de  son  fief  de  la 
Borde,  décédé  le  3  avril  1828,  d'où  na- 
quirent :  lo  Louis-Jules,  qui  suit;  —  2^ 
Agathe-Jeanne-Marie,  née  en  1772, 
morte  en  1808,  mariée  le  30  messidor 
an  XIII  à  Jacques  de  Grivel  de  la  Gri- 
vellière  ; — 3®  Victoire-Hélène-Anne,  née 
en  1774,  morte  en  1860,  mariée  le  7  mes- 
sidor an  III,  à  Jean-Jacques  Scelles  de 
Grainville,  mort  en  1849  ?  —  4°  Anthyme- 
Anne-Jacqueline,  née  en  1775,  morte  le 
3  juin  1828,  mariée  le  9  ventôse  an  X,  à 
Jean-Chry?ostôme  de  Guéroult. 

XIV.  Louis-Jules  de  Vauloger  de 
Beaupré,  né  le  19  novembre  1779,  mort 
le  16  décembre  1840,  épousa,  le  i®*"  ven- 
tôse an  XIII,  Françoise-Marie  Le  Fau- 
connier de  Cussy,  d'une  famille  sur  la- 
quelle le  Bulletin  Héraldique  adonné 
une  notice  (année  1890,  col.  400).  Elle 
mourut  le  i®^  juin  1850,  ayant  eu  de  son 
mariage  :  Léon-Jules  de  Vauloger,  qu'on 
retrouvera  à  la  troisième  filiation. 

Troisième  filiation, 

V.  Jeanne  Le  Fournier  deTournebu, 
fille  aînée  de  Jacques  et  de  Marie  de 
Villebresme,  morte  en  151 5»  épousa,  le 
22  novembre  i^ii,  messire  Robert  Mo- 
rin,  écuyer,  sgr  de  Banneville  la  Cam- 
pagne, mort  en  1555,  d'où  vint  : 

VI.  Jacques  Morin,  écuyer,  sgr  de 
Banneville,  né  en  1512,  mort  en  1561, 
marié,  le  28  juin  1547,  à  Marie  du  Bosc, 
morte  en  1583,  d'où  naquit  : 


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LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


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VII.  Charles  Morin,  écuyer,  sgr  de 
Banneville  et  du  Becquet,  mort  en 
1610,  marié  le  13  avril  1581,  avec  Jeanne 
de  Vauquelin  des  Yveteaux  de  la  Fres- 
naye,  fille  et  sœur  des  deux  poètes  de 
ce  nom,  morte  en  1608,  d'où  vint  : 

VIII.  Guillaume  Morin,  écuyer,  sgr 
de  Banneville,  Grenteville  et  Cormel- 
les,  maintenu  noble  le  29  novembre 
1623,  mort  le  i®'  mai  1660,  marié  le  2 
février  1612  avec  Hélène-Salomé  de  la 
Ménardière,  morte  le  26  juin  1665,  d'où 
vint  : 

IX.  Marie  Morin  de  Banneville,  née 
en  16 14,  morte  en  1672,  mariée  en  1630 
à  messire  Pierre  du  Hamel,  écuyer,  sgr 
de  Cottun,  mort  avant  1666,  d*où  sortit; 

X.  Jacqueline  du  Hamel,  née  en  1632, 
morte  après  1683,  mariée  le  20  avril 
1648,  à  messire  Jacques  d'Eterville, 
écuyer,  maintenu  noble  1666  par  Guy 
Chamillart,  intendant  de  Caen,  mort 
après  1683,  d'où  naquit  : 

XI.  Nicolas  d'Eterville,  écuyer,  sgr 
du  lieu,  mort  après  1708,  marié  le  14 
août  1683,  à  Michelle  Le  Roy,  morte 
après  1 708,  d'où  vint  : 

XII.  Marguerite  d'Eterville,  morte 
après  17 38  mariée  le  s  août  1708,  à  no- 
ble Jean-François  Hobey  des  Granges, 
avocat  au  présidial,  puis  conseiller  du  roi, 
docteur-professeur  ès-droit  de  l'Univer- 
sité de  Caen,  d'une  famille  dont  le  Bul- 
letin Héraldique  a  donné  la  généalogie 
(année  1890,  col.  397).  11  mourut  après 
1739,  père  de  : 

XIII.  Charles  Hobey  des  Granges, 
écuyer,  anobli  par  la  charge  de  Grand 
Trésorier  de  France  à  Caen.  Il  épousa, 
le  18  août  1738,  Catherine  d'Avenel, 
d'où  vint  : 

XIV.  Julien  Hobey  des  Granges  qui 
épousa  à  Paris  vers  1785,  Marie  Nicole 
Quatremère  de  Quincy.  Tous  deux 
étaient  morts  en  1809,  laissant  un  fils 
unique  : 

XV.  Michel-Julien  Hobey  des  Gran- 
ges né  le  6  mai  1786  mort  le  ^  juin 
1836,  marié  le  4  octobre  1809,  à  Marie- 


Jeanne-Euphrasie  Rousselin  (1),  née  le 
24  septembre  1790  de  Pierre-François 
Rousselin,  écuyer,  conseiller  au  prési- 
dial, puis  vice-président  et  président 
du  tribunal  civil  de  Caen,  et  de  Marie 
du  Bisson.  Elle  est  morte  en  février 
1880  mère  de  :  lo  Alfred,  conseiller  à  la 
cour  de  Caen,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  marié  à  Charlotte  Surreau 
d'où  postérité  ; 

XVI.  2®  Marie-Aménaïde,  née  le  29 
septembre  18 10,  mariée,  le  18  avril 
1831,   à   Léon-Jules    de   Vauloger    de 


(i)  Cette  dame  était  eUe-mènie  petite-nièce  de 
Jeanne  d'Arc,  comme  descendante  de  Robert  Le 
Fournier  baron  de  Tournebu,  fils  de  Jacqces  et 
de  Marie  de  Villebresme,  lui-même  receveur  des 
tailles  en  l'élection  de  Caen,  reconnu  noble 
comme  parent  de  la  PuceUe  en  octobre  x^^o,  les 
3  avril  vt  13  août  1^31,  le  39  juillet  xs^3  et  le  s 
juillet  i^^6,  mort  en  1^57,  marié  à  Marie  de  Mé- 
lissent,  morte  avant  i^^3;  d*où  :  —  Catherine 
Le  i'ournier  de  Tournebu,  mariée  le  3  novembre 
1540  à  Jean  Baudouyn,  écuyer,  sgr  de  Fresney  et 
de  Cingal  ;  d'où  :  Jacques  Baudouyn,  écuyer.' sgr 
des  mêmes  lieux,  marié  en  1574  avec  Marie  de 
Bourgueville  de  Bras,  fille  de  l'historien  de 
Caen  ;  d'où  :  Pierre  Baudouin,  chevalier,  sgr 
desdits  lieux,  gentilhomme  ordinaire  de  la  cliam- 
bre  du  roi,  marié  vers  1605,  ^  Ambroise  de  Vau- 
quelin de  Fresnaye  ;  d'où  :  Charlotte  Baudouyn 
mariée  le  15  février  1637,  à  Guillaume  de  Clin- 
cbamp,  chevalier,  sgr  d'Acqueville  ;  d*où  :  Phi- 
lippe de  Clinchamp,  chevalier,  s^^r  d'Anisy,  ma- 
rié le  19  avril  1670  à  Marguerite  de  Morais,  nièce 
da  Mmi  de  Sévigné,  d'où  :  Marguerite-Elisabeth 
de  Clinchamp,  mariée  le  si  mai  1693,  à  Pierre 
Rousselin  ou  Rouxelin,  écuyer,  conseiller  du  roi, 
receveur  en  l'hôtel  de  ville  de  Caen;  d'où  : 
François  Rousselin,  écuyer,  sgr  de  Bully  et  de 
Vieux,  conseiller  du  roi  et  son  avocat  au  prdsi- 
dial  de  Caen,  né  en  1694,  mort  avant  1738,  manc 
en  17 16  à  Mad  leine  Cécire,  morte  avant  174g. 
d'où  ;  —  Pierre  Rousselin,  écuyer,  sieur  Ut 
Vi'^ux,  officier  ganle-côte,  puis  conseiller  .»v 
présidial  et  échevin  de  Caen,  né  en  1718,  mort 
après  1786,  marié  d'abord,  le  17  janvier  1718.  j 
Marie-Madeleine  de  Fumechon,  et  ensuite,  le  7 
janvier  1749,  à  Marguerite-Colasse-Jeanne  Ce- 
cire,  morte  après  1786,  d'où  :  Pierre-François 
Rousselin,  né  le  8  novembre  1756,    marié    le  =<; 


septembre  1786  à  Marie  du  Bisson.  (Voir  les 
Nouvelles  recherches  sur  la  famille  de  Jeanne 
d*Arc,  par  MM.  de  Bouteiller  et  de  Braux,  pages 
91,  9a;  la  Recherche  de  la  noblesse  dans  la  gène- 
rallié  de  Caen  en  zô66  et  années  suivantes,,  f>jr 
Gtiv  Chamillart^  intendant j  »  pages  547,  ^48;  — 
VHistoire  généalogique  de  la  maison  de  Clim- 
champs  par  M.  Nouions,  Paris,  Champion,  1884. 
pages  630  et  6^0;  les  anciens  registres  paroissiaux 
des  paroisses  Saint-Jean,  Saint-Sauvenr,  Saint- 
Pierre  à  Caen,  des  communes  d'Anisy,  de  Vienx 
(Calvados),  etc. 


97 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


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Beaupré,  depuis  conseiller  à  la  cour  de 
Caen,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
né  le  9  frimaire  au  XIV  de  Louis-Ju- 
les et  de  Françoise  Le  Fauconnier  de 
Cussy  (voir  la  deuxième  filiation)  mort 
le  J7  septembre  1864  d'où  sont  nés  :  i*» 
Léon-Paul  qu'on  retrouvera  à  la  qua- 
trième filiation  ;  2»  Marie-Amélie,  née 
le  2^  mars  1833,  mariée  le  14  octobre 
1836  à  M.  Alexandre  Carel,  avocat, 
depuis  professeur  à  la  Faculté  de  droit 
de  Caen,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, commandeur  d.e  Saint-Grégoire- 
le-Grand,  d'une  ancienne  noblesse 
normande  sur  laquelle  le  Bulletin 
Héraldique  sl  donné  une  notice  (année 
1890,  colonne  29),  dont  postérité. 

Quatrième  filiation. 

V.  Marie  Le  Fournier  de  Tournebu, 
quatrième  fille  de  Jacques  et  de  Marie 
de  Villebresme,  épousa  messire  Jean 
de  Marguerie,  chevalier,  sgr  de  Sorte- 
val,  gentilhomme  ordinaire  de  la  cham- 
bre du  roi,  député  de  la  noblesse  pour 
la  Basse-Normandie  aux  Etats  Généraux 
de  1376,  maintenu  noble  le  3  février 
1^80  par  un  arrêt  du  conseil  privé  re- 
connaissant la  consanguinité  de  sa 
femme  avec  la  Pucelle.  Il  mourut  avant 
IS91,  père  de  : 

VL  Nicolas  de  Marguerie,  écuyer, 
sgr  de  Bretteville  sur  Laize  et  Ifs,  en- 
seigne de  la  compagnie  des  gendarmes 
de  M.  de  Thorigny,  mort   assassiné   en 

1593- 

Il  épousa,  le  15  février  1580,  Made- 
leine Le  Fournier  des  Aunes,  d'où  vint: 

VII.  Marie  de  Marguerie,  mariée 
vers  1615  à  messire  Jacques  Le  Mai- 
gnen,  écuyer,  sgr  de  Brelheville,  con- 
seiller assesseur  au  bailliage  et  vicomte 
de  Falaise,  procureur  du  roi  pour  la  re- 
cherche des  malversations  en  fait  de 
monnaie  en  Normandie,  d'où  vint: 

VIII.  Madeleine-Marie  Le  Maignen 
de  Bretheville,  née  en  1620,  morte  le  2 
décembre  1677,  mariée  le  14  mai   1641, 


à  messire  François  de  Launay,  écuyer, 
sgr  de  Launay,  des  Isles,  du  Parc  des 
Noës  et  de  VîUepelée  né  vers  1610, 
mort  le  1 1  mai  1673,  d'où  vint  : 

IX.  Nicolas  de  Launay,  écuyer,  sieur 
de  Launay  et  des  Isles,  officier  de  la 
maison  du  roi  dans  sa  grande  fauconne- 
rie, né  en  164%  maintenu  noble  en  1666 
par  M.  de  Marie,  intendant  de  la  géné- 
ralité d'Alençon,  mort  après  1 701 ,  épousa 
vers  1 770,  Barbe  de  Lonlay  de  la  Bre- 
tonnière,  morte,  comme  son  beau-père, 
le  II  mai  1673,  d'où  vint  : 

X.  Michel  de  Launay,  écuyer,  sieur 
des  Isles  et  de  Launay,  officier  de  la 
maison  du  roi  dans  sa  grande  fauconne- 
nerie,  né  en  1673,  mort  le  2«)  mai  1731. 
Il  épousa,  le  6  juin  1696,  Marthe-Fran- 
çoise Bazire  du  Coudray,  d'où  vint  : 

XI.  Louis-Gervais  de  Launay  des  Isles, 
écuyer,  sieur  des  Isles,  avocat  du  roi  au 
présidial  d'Alençon,  né  vers  1700,  mort 
le  4  mars  1740,  marié  le  26  février  1729, 
à  Françoise-Jacqueline  Périer  de  la  Ge- 
nevraye,  d'où  vint  : 

XII.  Louis-Michel-Antoine  de  Launay 
des  Isles,  écuyer,  sieur  des  Isles  et  de 
Villepelée,  né  en  1735,  mort  après  1802. 
Il  épousa  vers  1760,  Anne-Louise  de 
Fresnay,  d'où  vint  : 

XIII.  Anne-Jeanne-Flore  de  Launay 
des  Isles,  née  le  22  janvier  1762,  morte 
le  24  mars  1838.  Veuve  de  M.  d'Albert, 
elle  épousa,  le  14  prairial  an  X,  messire 
René-Philippe  Chesnel,  écuyer,  juge  et 
depuis  vice-président  au  tribunal  civil 
d'Alençon,  né  le  16  juillet  1754,  mort 
le  23  mai  1838,  et  issu  d'une  famille  de 
noblesse  chevaleresque  de  Bretagne,  sur 
laquelle  le  5w//^//>i  Héraldique  a  donné 
une  notice  (année  1890,  col.  89);  d'où 
un  fils  unique  : 

XIV.  Auguste^René  Chenel  (sic  de- 
puis ce  siècle)^  juge  au  tribunal  civil 
d'Alençon,  né  le  21  ventôse  an  XI,  mort 
le  13  août  1858,  marié  le  21  août  1839, 
à  Hortense  Gautier-Launay,  morte  le  6 
avril  1885.  D'où  sont  nées  :  i»  Mathilde- 
Marie,  qui  suit;  2^  Juliette- Anna,  mariée 


99 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


100 


en  1869  à  M.  Alfred  Pichon,  depuis  ins- 
pecteur des  eaux  et  forêts,  fils  de  M.  Pi- 
chon, médecin  de  la  marine,  et  de  M'*"» 
Goury,  des  barons  du  Roslan,  d'où  : 
Marguerite,  Jacques  et  Jean  Pichon. 

XV  et  XVI.  Mathilde-Marie  Chenel  a 
épousé,  le  )  septembre  1861,  M.  Paul 
de  Vauloger  de  Beaupré,  devenu  depuis 
procureur  général  près  les  cours  de  Li- 
moges, puis  Toulouse,  puis  Rouen, 
destitué  en  1879,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  officier  de  la  couronne  d'Ita- 
lie, commandeur  du  Nicham  Iftikar,  né 
le  7  février  1832,  de  Léon-Jules  de  Vaulo- 
ger de  Beaupré,  conseiller  à  la  cour  de 
Caen,  chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
(voir  la  troisième  filiation)^  mort  le  28 
juin  1890.  D'où  sont  issus:  i«  Marcel- 
René-Paul,  lieutenant  au  144®  régiment 
de  ligne,  officier  du  Nicham  Iftikar,  né 
le  21  septembre  1862;  i?°  René-Pierre- 
Léon-Paul,  né  le  II  février  1866;  y 
Jeanne-Marie-Mathilde,  née  le  8  août 
1869. 

Armoiries 

En  anoblissant  la  famille  de  Jeanne 
d'Arc,  le  roi  Charles  VII  régla  ses  ar- 
moiries de  la  glorieuse  façon  que  voici  : 

D^a^ury  à  Vépée  â^ argent  garnie  Sor^ 
mise  en  pal  y  la  pointe  en  haut^  couronnée 
à  la  royale  et  accostée  de  deux  fleurs  de 
lys  d'or. 

Ces  armoiries  sont  devenues  la  pro- 
priété de  tous  les  petits  neveux  de 
Jeanne  d'Arc.  Parmi  les  familles  issues 
en  ligne  féminine  de  ses  frères,  celles  qui 
primitivement  n'avaient  pas  d'écusson 
ont  généralement  adopté  celui-là  à  par- 
tir du  moment  où  elles  lui  sont  deve- 
nues consanguines.  D'autres  ont  écartelé 
ces  armes  avec  les  leurs,  quelques-unes 
même  n'ont  plus  gardé  que  ce  nouveau 
blason.  D'autres  encore  ont  pris,  pour 
rappeler  cette  parenté  mémorable,  une 
devise,  un  cimier  ou  des  supports  qui 
TannoQceQt, 


C'est  dans  ce  but  que  la  famille  de 
Vauloger  fait  surmonter  ses  armoiries 
(d'argenty  à  2  chevrons  jumelés  de  sable 
accompagnés  de  5  merlettes  de  même^  2, 
2  et  j ;  couronne  de  marquis;  supports  : 
deux  griffons;  devise  :  Sursùm  corda j 
du  cimier  concédé  par  le  roi  Louis  XIII, 
suivant  lettres  patentes  du  2^  octobre 
1612,  à  Luc  du  Lys,  écuyer,  sgr  de  Rei- 
nemoulin,  petit-neveu  de  Jeanne  d'Arc, 
à  savoir  : 

Une  fleur  de  lys  d*or  naissante  entre 
deux  pennarts  de  même  blason  que  la 
bannière  de  la  Pu  celle, 

R. 

PREUVES 

Pour  le  début  et  la  pr3mière  filia- 
tion :  —  La  famille  de  Jeanne  d^Are, 
par  MM.  de  Bouteiller  et  de  Braux, 
pages  91,  92,  104,  105,  149,  1^0,  1^1 
et  235;  —  Nouvelles  recherches  sur 
la  famille  de  Jeanne  d^Arc^  par 
les  mêmes,  Introduction  pages  xv, 
XVI  ;  Traité  de  la  noblesse  y  de  ses  diffé- 
rentes espèces^  etc.,  par  Gilles- An- 
dré de  la  Roque,  Paris,  Michallet,  167ÎS, 
pages  193,  194,  195;  Histoire  généalo- 
gique de  la  maison  et  de  la  baronnir  de 
Tournebuy  par  M.  Ch.  Fierville.  Caen. 
Le  Blanc-Hardel,  1867;  Recherche  de  h 
noblesse  dans  la  généralité  de  Caen  y  en 
1866  et  années  suivantes,  par  Guy  Chj- 
millarty  intendant^  publiée  pour  la  pre- 
mière fois  par  un  membre  de  la  Société 
des  antiquaires  de  Normandie.  Caen, 
Delesques,  1887,  pages  489,  490,  asg, 
230,  etc.;  Les  anciens  registres  paroi^- 
siaux  de  Vire,  Condé-sur*Noireau,  Prous- 
sy,  Clécy  (Calvados),  c!e  Berjou  (Orne.; 
La  Généalogie  de  la  famille  de  Vaulo- 
ger,  dans  le  Bulletin  héraldique  de 
France  {znnée  1890,  voir  col.  700  et  sui- 
vantes) ;  Divers  papiers  et  notes  de  fa* 
mille,  etc. 

Pour  la  seconde  filiation  :  —  La 
Famille  de  Jeanne  d'ArCy  par  MM.  de 
Bouteiller  et  de  Braux,  pages  i;o,  is^, 
I  ;4  ;  La  Recherche  de  la  noblesse  dans  la 


101 


LE  BULLETIN  HERiaDIgUB  DE    FRANCE 


102 


généralité  de  Caen^  etc.,  pages  570,  571, 
7?s;  Une  notice  sur  la  famille  de  Bour- 
don, qui  se  trouve  dans  VHisioire  gé- 
néalogiqne  des  sires  du  Buisson^  par  un 
gentilhomme  Normand.  Caen,  Le  Blanc- 
Hardely  1877,  pages  441  à  448;  Le  Traité 
delà  noblesse^  psLT  G.'A.  de  la  Roque, 
page  19^;  Les  anciens  registres  parois- 
siaux des  paroisses  Saint -i'ierre,  Saint- 
Sauveur  et  Notre-Dame,  à  Caen,  et  ceux 
de  Verson,  Condé-sur-Noireau,  Proussy 
^Calvados),  St-Pierre-du-Regard  (Orne); 
Divers  papiers  de  famille;  Divers  actes 
appartenant  aux  familles  Le  Fournier  et 
Le  Hardy;  Enfin,  la  Généalogie  de  la 
famille  de  Vauloger. 

Pour  la  troisième  filiation  :  —  La 
Famille  de  Jeanne  d'Arec  page  150;  Les 
Nouvelles  recherches  sur  la  famille  de 
Jeanne  éPArc^  page  94  ;  Le  Dictionnaire 
de  la  Noblesse^  par  La  Chesnaye  des  Bois, 
tome  X  (Paris,  1775),  page  486,  article 
Morin  ;  La  Recherche  de  la  noblesse  dans 
la  généralité  de  Caen  y  pages  459,  460, 


637,368;  Les  anciens  registres  parois- 
siaux de  Saint-Patrice-de-Bayeux,  des 
paroisses  Saint-Jean,  Saint-Sauveur, 
Saint-Julien,  à  Caen  ;  Les  Généalogies 
des  familles  Hobey  et  de  Vauloger^  dans 
le  Bulletin  Héraldique  de  1890;  divers 
papiers  et  notes  de  famille,  etc. 

Pour  la  quatrième  filiation  :  —  La 
famille  de  Jeanne  d*A  rc^  pages  151, 
155  ;  Les  Nouvelles  recherches^  page  95  ; 
Lz  généalogie  de  la  famille  de  Picquot 
de  Magny^  par  M.  L.  du  Feugray, 
Caen,  Buhour,  1852,  in  fine;  Le  Die- 
tionnaire  de  la  noblesse^  par  La  Ches- 
naye des  Bois,  tome  IX  (Paris  1775), 
pages  534,  33;  article  de  Marguerie, 
et  page  309,  article  Le  Maiguen;  Le 
Traité  de  la  noblesse ^  par  G.  A.  de  la 
Roque,  page  194  ;  Les  anciens  registres 
paroissiaux  de  Falaise  (Calvados],  de 
Sées,  Chailloue,  Macé  (Orne),  les  re- 
gistres d'état-civil  d'Alençon,  enfin  la 
notice  sur  la  famille  Chesnely  dans  le 
Bulletin  Héraldique  de  1890. 


Notes  d^Ëtat  oivil  nobiliaire 


MARIAGES  DU  MOIS  DE  FEVRIER 

KT  BAPPBL  DIS  MOIS  PftécâOBlfTS 


Le  baron  iVapo^^on*  Joseph  Ernest  de 
MéuevaU  ancien  secrétaire  d'ambas- 
sade à  Madrid,  aujourd'hui  consul  de 
P«  classe  à  Florence  (Italie],  fils  unique 
de  Napoléon-XtOwiA^  baron  de  Mène  val, 
et  de  Sophie  de  Coëhorn,avec  Margrue- 
ritedeRoquefeuil-CahuzacfiUedu  mar- 
quis de  Roquefeuil-Cahuzac.  décédé, 
et  de  la  marquise  douairière  née  de 
Boisdavid.  Le  mariage  a  été  célébré  le 
9  janvier  à  Montauban. 

La  famille  de  Méneval  avait  pour 
chef,  au  commencement  de  ce  siè  :1e, 
Louis  Claude-Frauç'MS  Méneval,  né  en 
1778.  s  crétaire  intime  da  Napoléon  I", 
créé  baron  de  l'Empire  le  13  août 
1810,  et  déo^é  \e  21  avril  1850  :  il  avait 


épousé  Annie- Virffinie-Joséphine  Ma- 
thieu de  Mauvières,  fille  du  baron  de 
TËmpire.  La  baronne  de  Méneval  avait 
pour  sœur  la  vicomtesse  Alexandre  de 
Séffur,  décédée  le  20  avril  1855,  mère 
de  Marie-Sophie  de  Ségur,  duchesse 
douairière  de  Lesparre,  au  château  de 
Mauvières,  près  Chevreuse  (Seine-et- 
Oise).  Le  baron  de  Méneval  a  eu  de  son 
mariag-e  quatre  enfants  : 

1.  Napoléon-Louis  baron  de  Méneval, 
chef  actuel  de  la  famille,  au  chftteau 
de  la  Ck)ur-Senlisse,  par  Cernay-la- 
Ville  (S?ine-et-Oise),  né  le  7  janvier 
1813,  ancien  officier  d'ordonnance  de 
Napoléon  III  et  en  dernier  lieu  colonel 
d'artillerie,  officier  de  la  Mgrion  d'hoQ- 


103 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


104 


neur,  ép.  1"  Adèle-Eugénie-Sophie  de 
Coëhorn,  décédée  le  14  novembre  1853, 
à  Vkge  de  40  ans,  dont  il  a  eu  :  Napo- 
poléon-Joseph-Ernest,  le  nouveau  ma- 
rié; 2"  le  2  février  1859,  Emma  Walsh, 
née  en  1820,  fille  aînée  du  comte  Al- 
fred Walsh,  né  en  1768,  gentilhomme 
de  la  chambre  du  roi  Charles  X,  officier 
supérieur,  fils  du  comte  Walsh,  maré- 
chal de  camp,  qui  eut  Thonneur  de 
monter  dans  les  carosses  du  roi  en 
1785. 

La  baronne  de  Méneval  a  pour  sœurs 
cadettes  : 

a.  Mathilde  Walsh,  née  en  1821,  ma- 
riée 1°  le  ]6  nov.  1847,  avec  le  baron 
Le  Clément  de  Taintegnies,  dont  deux 
filles  mariées;  2^  avec  le  comte  Alfred 
Walsh,  né  en  1815,  son  cousin,  dont 
elle  est  veuve  depuis  le  21  octob.  1876  ; 
il  était  lui-même  veuf  de  la  comtesse 
de  Serrant;  b.  Caroline  Walsh,  née  en 
1823,  mariée  avec  le  comte  Edouard  de 
Diesbach,  dont  deux  fils  et  une  fille. 

2.  Eug'ène  de  Méneval,  appelé  le  ba- 
ron de  Méneval,  né  en  1815,  ministre 
plénipotentiaire  à  Munich,  grand-offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur;  après 
avoir  perdu  sa  jeune  femme,  Marie- Jo- 
séphine-Camille Jeannequin,  décédée 
le  28  janvier  1858,  &  Tâge  de  28  ans,  à 
Munich,  il  entra  dans  les  ordres,  de- 
vint prélat  de  la  maison  du  Saint-Père, 
chanoine  d'honneur  et  vicaire  général 
honoraire  de  Tévêque  de  Nancy,  décédé 
le  20  janvier  1882,  chez  son  frère  aîné, 
au  château  de  la  Cour-Senlisse.  Depuis 
son  entrée  dans  les  ordres,  on  rappe- 
lait M8'  de  Méneval. 

3.  Caroline- Virginie-Louise  de  Méne- 
val, ép.  Marion-Constantin  comte  de 
Ledochowski,  officier  de  la  Légion 
d  honneur,  receveur  des  finances,  dont 
Jérôme-Claude-Constantin-Eugènc  de 
Ledochowski,  chef  d'escadrons  du  29« 
dragons,  marié  en  1872  avec  M"°  Rui- 
uart  de  Brimont. 

4.  Pauline  de  Méneval,  née  en  1810, 
mariée  à  Pierre-Gaétan  comte  Murât, 


décédé  en  1847,  neveu  du  roi  Joachim 
Murât,  et  chef  de  la  branche  cadette' 
non  princière.  Elle  est  décédée  au  châ- 
teau de  la  Bastide-Murat  (Lot),  en  no- 
vembre 1889.  (Voir  le  Bulletin  de  188î>, 
col.  679-680),  C'est  par  erreur  que  nous 
l'avons  désignée  comme  fille  du  minis- 
tre plénipotentiaire,  dont  elle  n^était 
que  la  sœur. 

E  car  télé  ^  au  î^  émargent  à  3  étoiles 
dTazur;  au  J8,  de  gueules^  au  portique 
ouvert  à  2  colonnes^  surmonté  cTun 
fronton  d'argent^  accompagné  des  lettres 
D.  A.  de  même,  qui  est  des  officiers  de 
la  maison  impériale  (Domus  Augasta); 
au  5,  d'argent^  à  l'arbre  arraché  de  si* 
nople;  au  4,  d* argent^  au  chevron  de 
gueules  chargé  de  3  annelets  du  chatnp. 

(Y.  pour  la  maison  de  Roquefeuil  en 
Rouergue,  en  Quercy  et  en  Bretag^ne, 
dont  le  nom  était  Blanquefort;  elle  fut 
substituée  aux  nom  et  armes  de  la  se- 
conde maison  de  Roquefeuil  d'Anduze, 
celle-ci  héritière  de  la  première  maison 
de  Roquefeuil  en  Rouergue,  Bulletin 
1886,  col.  696;  1888,  609). 

Uazur^  à  nttif  cordelièrei  d'or. 


^^^^W^%>X^^rf»^<*» 


Raymond  -  Roger  -  Germain  -  Antoine 
d'Ouvrier  de  Villegly,  vicomte  de  Bru- 
niquel,  lieutenant  au  10*  dragons,  fils 
de  feu  Louis-Antoine-Gustaved'Ouvrier 
de  Villegly,  vicomte  de  Bruniquel,  gé- 
néral de  division,  grand'croix  de  la 
Légion  d'honneur,  et  de  Anne-Marie - 
Julie  de  Chambert  de  Servoles,  ave»^ 
Mari  s- Joseph  -Roseli  ne  -  Léonti  ne- A  n  n  •* 
de  Villeneuve-Bargemon,  fille  de  Fer- 
nand-Henri-Héiion,  marquis  de  Ville- 
neuve Bargemon,  et  d'Elisabeth-Marie- 
Victorine  de  Rohan-Ghabot. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  7 
février,  en  l'église  de  Saint-Philippe 
du  Roule,  par  le  R.  P.  Jouet,  supérieur 
des  pères  missionnaires  du  Sacré-Cœur 
à  Rome. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marié. 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


106 


olonel  comte  Jacques  de  Ganay  et 
omte  d^Alauzier,  son  beau-frère; 
;*  la  mariée  le  comte  Thibault  de 
an-Chabot,  son  oncle,  et  le  comte 
lé  de  Vîlleneuve-Bargemon,  chef 
cadrons,  son  cousin, 
i  famille  d'Ouvrier,  ou  Douvrler, 
originaire  d'Auverg-ne,  où  elle  pos- 
ât anciennement  des  fiefs  ;  elle  a 
lé  plusieurs  branches  dont  Taînée 
t  dans  la  maison  du  Pouget  de  Na* 
lac  par  le  mariage  de  Marguerite 
ivrier,     dame    de    Maurezé    avec 
Qçois  du  Pouget  de  Nadaillac.  La 
Qche  cadette  a  donné  des  capitouls  à 
douse,  des  conseillers  et  3  présidents 
lortier  au  parlement  de  cette  ville, 
si  qu'Hector  d'Ouvrier,  évêque  de 
aes  et  conseiller  épiscopal  au  même 
lement.  Hector  d'Ouvrier,  baron  de 
ius,   président  à    mortier,   épousa 
3  1680  Louise  du  Lyon  de  Gommin- 
5  vicomtesse  de  Bruniquel,  héritière 
sa  maison,  dont  il  prit  le  nom  et 
armes. 

..ouis-  Kigal- Joseph  -  Accurse  d'Ou- 
er,  vicomte  de  Bruniquel,  seigneur 
Villegly,  prit  part  en  1789  aux  as- 
nblées  de  la  noblesse  de  Toulouse 
de  Carcassonne. 

Louis  Douvrier,  mort  à  Paris  en  1680, 
célèbre  érudit  fit  pour  le  roi  Louis  XIV 
célèbre  devise  ;  Nec  pluribus  impar. 
C'était  un  gentilhomme  de  Langue- 
c  et  appartenait  probablement  à 
tte  famille. 

Uasur^  au  chevron  cCargent^  chargé 
'  7  molettes  de  sahle^  accompagné  de  9 
>is  de  blé  d^or^  posés  6  en  chef  et  3  en 
tinte, 

(Voir  pour  l'illustre  maison  de  Ville- 
euve  les  Bulletins  de  1886,  col.  362, 
)7,  005;  de  1888,  col.  359;  1890,  col. 
}8.  Le  surnom  de  cette  branche  des 
illeneuve,  s'écrit  tantôt  Bargemont 
t  tantôt  Bargemon. 

De  gueules^  fretté  de  six  lances  d'or  y 
cçompagnées  de  petits  écussons  de  même  y 


sem^s  dans  les  interstices  ;  sur  le  tout,  un 
écusson  d'azur^  chargé  dune  fleur  de 
lys  dor. 

Devise  :  Per  hœc  regnum  et  imperium. 


Donatien-Louis-Marie,  vicomte  de 
Sesmaisons,  lieutenant  au  S''  dragons, 
second  fils  de  Claude-Marie-Rogatien, 
comte  de  Sesmaisons,  général  de  bri- 
gade, commandeur  de  la  Légion  d'hon- 
neur, et  de  la  comtesse  née  de  Tilière, 
avec  M'^®  Guibourg  de  Luzinais,  fille  de 
M.  Ernest  Guibourg  de  Luzinais,  sé- 
nateur de  la  Loire-Inférieure  et  de 
Madame,  née  Mosneron-Dupin. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  8  février, 
en  la  basilique  de  Saint-Nicolas,  à 
Nantes,  par  le  R.  P.  de  Sesmaisons, 
oncle  du  marié. 

(Voir  pour  Tancienne  famille  de  Ses- 
maisons, en  Bretagne,  les  Bulletins  de 
1888,  col.  483  et  de  1891,  col.  667.)  • 

D'' azur 9  à  3  tours  ou  maisons  d'or, 
ouvertes^  ajourées  et  maçonnées  de  sable. 

Devise  :  Ne  j^ereat  tania  domus, 

La  famille  Guibourg  est  fort  hono- 
rablement connue  à  Nantes.  M.  Gui- 
bourg, aïeul  de  la  mariée  et  maire  de 
cette  ville  lors  de  la  captivité  de  mada- 
me la  duchesse  de  Berry,  témoigna  à 
cette  princesse  un  admirable  dévoue- 
ment, rappelé  dans  l'intéressant  ou- 
vrage de  M.  de  St-Amand. 


Jean  Claret,  comte  Jean  de  Fleu- 
rieu,  fila  de  défunt  Edouard  Claret, 
comte  Edouard  de  Fleurieu  et  de  la 
comtesse  née  de  la  Roche-Nully,  avec 
sa  cousine  Geneviève  de  Fleurieu, 
fille  d'Ernest  Claret,  comte  de  Fleurieu 
et  d'Henriette-Antoinette  de    Seguins 

de  Pazzis. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  9  février 
au  château  de  Laye  (RhôneJ. 

(Voir  pour  la  famille  Claret  de  Fleu- 


107 


LE   BULLETIN  HÉRALDIQUB  DB  PRANOB 


106 


rieu  les  Bulletins  de  1887,  col .  549,  et 
de  1888,  col.  166.) 

D'argent^  d  la  bande  d^azur^  chargée 
d'un  soleil  (Tor, 


Antoine-Marie-Gabriel-Esprit,  comte 
de  Truchi  de  Yarennes,  fils  aîné  du 
comte  de  Truchi  de  Varennes  et  de  la 
comtesse,  née  Carrelet  de  Loisy,  avec 
^nne-Marie  Berthe  de  Pommery,  fille 
d'Amédée  Berthe,  comte  de  Pommery, 
et  de  la  comtesse,  née  de  Vaudrecourt. 

Le  mariag3  a  été  célébré  à  Nancy,  du 
20  au  23  février. 

La  famille  de  Truchy  ou  de  Truchi, 
est  originaire  du  marquisat  de  Saluces. 
Samuel  de  Truchi  né  à  Centale  et  petit 
fils  de  Barthélémy  qui  vivait  en  lo48, 
se  réfugia  en  France,  lors  de  la  cession 
par  Henri  IV  au  duc  de  Savoie  du  mar- 
quisat de  Saluces  (1601),  où  il  remplis- 
sait.les  fonctions  de  conseiller  et  d'as- 
sesseur général. 

Il  reçut  en  récompense  de  ses  servi- 
ces, de  ça  et  de  là  les  monts,  une  pen^ 
sion  de  300  livres  et  fut  de  plus,  nom- 
mé conseiller  assesseur,  puis  lieute- 
nant particulier,  assesseur  criminel  au 
présidial  de  Bourg  en  Bresse.  Son  fils 
Pierre,  inquiété  dans  sa  noblesse,  ob- 
tint de  la  duchesse  Christine,  régente 
de  Savoie,  des  lettres  constatant  par 
6uite  d^uue  enquête,  Torigine  et  les 
alliances  de  sa  famille  avec  les  comtes 
Gassoli  di  Cumiana,  de  Cerutti  et  Bio- 
lati.  Sur  ces  preuves  le  roi  accorda  en 
1648  des  lettres  de  reconnaissance  de 
noblesse  à  Pierre  de  Truchi  qui  entra 
aux  Etats  de  1661  et  laissa  entr'autres, 
deux  fils  :  Jacob,  auteur  des  deux 
branches  des  seigneurs  du  Mole,  et 
Pierre,  dont  sont  issues  celles  des  sei* 
gneurs  de  Terraus  et  de  Yarennes,  ba- 
rons de  Ténarre,  et  celle  des  seigneurs 
de  Lays. 

Elles  ont  donné  des  capitaines  d'in- 
fanterie et  de  cavalerie,  des  cbevau- 
légers  de  la  garde,   un  lieutenant  de 


Roi  à  Châlons;  dans  la  branche  de 
Lays,  un  colonel  de  cuirassiers  tué  au 
siège  de  Breslau,  un  mestre  de  camp 
de  compagnie,  par  commission  de 
1787,  major  des  chevau-légers  de  la 
garde  et  écuyer  de  la  reine  Marie-An- 
toinette; des  chevaliers  de  Saïut-Louis. 
Elle  a  fait  ses  preuves  pour  la  maison 
de  Saint-Cyr,  les  pages  de  la  reine, 
Malte  et  Remiremont. 

Ifazur^  au  palmier  d'or  (ancienne-! 
ment  un  pin)^  soutenu  par  2   lions   d- 
même  affrontes^ 

Devise  :  Virtute  et  viribus, 

La  famille  Berthen  ou  Berthe  de  Vil- 
lers  de  Pommery  est  originaire  du 
lieu  qui  porte  ces  deux  noms  dans  la 
Flandre  maritime.  Elle  était  aux  xiv 
et  xv«  siècles  alliée  aux  maisons  de 
Grandpré,  de  HaveskVrque,  de  Theïs, 
etc,  lorsqu'elle  fut  dépossédée  de  la 
terre  de  son  nom,  pHr  suite  des  nom- 
breuses guerres  et  la  confiscation  qui 
ravagèrent  ce  pays.  Ses  descendantii 
formèrent  plusieurs  branches  en  Bel- 
gique, en  France,  connues  notamment 
sous  les  noms  de  Berthen  ou  Berthe  de 
Villers,  de  Pommery  et  de  Oisaneourt* 

Chérin  et  le  P.  Anselme  (t.  vni, 
p.  159),  établissent  son  audenue  no- 
blesse. Elle  a  donné  deux  ofAcier«  de 
valeur,  entr'autre?*  le  ch.  f  d'e»cadroD5 
de  Gisancourt,  officier  de  la  Lég-iuu 
d'honneur,  chevalier  de  Saint  Louis  et 
de  Saint-Ferdinand  d*£spagne,  mon 
en  1878. 

La  branche  de  Villers  a  également 
fourni  de  braves  officiers,  eutr*antre 
Marie-Vincent-Eilgard  Berthe  de  Vil- 
liers,  chef  de  bataillon  d'infanterie  d»* 
Marine,  commandant  des  troupes  fran- 
çaises du  Tonkin,  blessé  mortellemeiit 
à  38  ans  devant  Hanoï  le  19  mai  184:^. 
marié  à  M"«  Laedricht-Ribourt,  dont 
un  fils  :  Félix. 

La  nouvelle  mariée  a  pour  frères  et 
sœur  :  1.  Charles  de  Pommery,  marie 
en  1889  à  Berthe  de  la  Bourdonnave  « 


109 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUB  DB  FRANCB 


110 


2.  GastoD,  officier;  3.  Gabrielle,  ma- 
riée en  1887  avec  Amedee  Boitel  de 
Dienval. 

De  gueules^  au  lion  cTor. 
Devise  :  In  cruce  robur. 


Louis- Venant-Crrt^r/^Z,  comte  LeBailly 
de  la  Falaise,  lieuteuant  au  S""  dragons, 
fils  de  Gabriel-César-Henri  Le  Bailly 
«le  la  Falaise,  marquis  de  la  Coudraye 
•au  château  de  Moatorgfueil,  Vendée), 
et  de  feu  Augustine-Mnrie-Armande  de 
Maynard  de  la  Claye  (fille  de  Charlea- 
Joseph-Augustiu  de  Mayuard  de  la 
Claye  et  de  Louise-Adélaïde  de  Chao- 
treau),  avec  Lucie-Fréderique  Hen- 
nessy,  fille  feu  de  Jean-Baptiste-/?i- 
cAarc?- Jacques  Hennessy  et  de  Marthe- 
Lucie-Anue  Hennessy. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris^  en 
la  chapelle  de  l'Assomption,  le  28  fé- 
vrier, par  M.  Tabbé  Le  Rebours,  curé 
de  la  Madeleine. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marié  : 
MM.  de  la  Jarrige,  colonel  du  8«  dra- 
j^ons,  et  Auguste  de  Maynard  de  la 
Claye,  ancien  député  de  la  Vendée,  son 
oncle  maternel;  pour  la  mariée  :  M.  Ar- 
mand Hennessy,  son  oncle,  et  le  comte 
de  Charnacé,  son  cousin. 

La  famille  Le  Bailly  de  la  Falaise, 
originaire  du  pays  de  Caux,  en  Nor- 
mandie, tire  son  nom  patronymique 
d'une  charge  féodale  qu'elle  tenait,  à 
titre  de  fief,  du  comte  de  Longueville. 

Elle  est  venue  se  fixer  en  Poitou, 
comme  la  seule  représentante  d*une 
ancienne  maison  de  cette  province, 
et  elle  en  a,  dans  ces  derniers  temps, 
relevé  le  nom  et  les  armes. 

On  justifie  et  établit  sa  filiation  de 
1471  à  1666  (généralité  de  Rouen]  dans 
la  procédure  faite  en  1666,  devant  Bar- 
ria  de  la  Gallssonuière.  Jean  le  Bailly, 


sieur  du  Petit- Val,  gentilhomme  de  la 
maison  du  roi  eut,  de  Judith  de  Ponte- 
rel,  Antoine  Le  Bailly,  écuyer,  sei- 
gneur de  la  Falaise,  gentilhomme  de 
la  maison  de  Monsieur^  marié  en  1670, 
à  N.  de  Rigault  d'Orches. 

Leur  descendant,  Pacôme-François 
Le  Bailly,  seigneur  de  la  Falaise, 
épousa,  à  sa  rentrée  de  Témigration, 
le  18  fructidor  au  ix,  Pauline-Louise* 
Victoire  de  Loynes,  fille  de  Denis-Louis* 
Jacques-Nicolas  de  Loynes,  marquis 
(le  la  Coudraye,  gouverneur  de  Fonte- 
nay-le-Comte,  et  de  Marie-Charlotte - 
Joséphine  Carré  de  Sainte-Gemme. 

Elle  décéda  à  Luçon  en  1844,  veuve 
depuis  1803,  lais.^ant  deux  filles  et  un 
fils  :  Philippe-Louis- Venant  Le  Bailly 
de  la  Falaise,  né  à  Fécamp,  le  11  ven* 
démiaire  an  xi,  et  mort  au  château  de 
la  Rivière,  le  6  mai  1886,  laissant  de 
Marie-Antoine  Le  Veneur  de  Beau  vais  : 
Gabriel  Henri  Le  Bailly  de  la  Falaise, 
marquis  de  la  Coudraye,  par  suite  de 
la  cession  que  lui  en  fit,  par  acte  du  3 
février  1876  (Delalande,  notaire  aux  Sa- 
bles-d'Olonne),  Jean -Baptiste -Gaspard 
de  Loynes,  marquis  de  la  Coudraye, 
dernier  représentant  de  cette  ancienne 
famille  et  son  cousin  germain.  Il  est 
le  père  du  nouveau  marié. 

D'azur,  d  la  fasce  emmanchée  d'or  et 
de  gueules  de  5  pièces. 

Devise  :  Nec  metu^  nec  invidia. 

(Voir  pour  la  famille  Hennessy,  le 
Bulletin  de  1889,  col.  161.  La  comtesse 
Dam  rémont  née  Hennessy,  est  la  tante 
de  la  mariée,  dont  la  famille  est  égale- 
ment alliée  à  celles  de  Boigelin,  Jard 
Panvilliers,  eto. 

De  gueules j  au  sanglier  passant  de  sa" 
ble^  accompagné  de  2  croissants  d^ argent 
en  chef  et  d'un  molette  d'éperon  de  méme^ 
en  pointe. 

Devise  :  Vi  vivo  et  armis» 


111 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


112 


*  « 


DECES  DU   MOIS    DE    FEVIUEU 


ET  RAPPBL  DES  MOIS  PHUCJDBNTS 


La  baronne  d'Izarn  de  Valady,  née 
de  Foucand  d'Aure,  est  décédée  Je  6 
octobre  1892,  à  Royan.  Elle  était  fille 
du  comte  de  Foucaud  d'Aure  et  de  la 
comtesse  née  de  Secondât  de  Montes- 
quieu, décédée. 

Elle  avait  épousé  le  18  août  1891 
Christian  d'Izarn  de  Freissinet,  baron 
de  Valady,  dont  elle  laisse  une  fille  née 
le  23  septembre  1892. 

La  maison  de  Foucaud  d'Aure,  qu'il 
ne  faut  pas  confondre  avec  les  Foucaud 
de  Bretagne,  avec  les  marquis  de 
Foucauld  du  Périgord  et  les  Foucault 
de  l'Artois,  vint  se  fixer  en  Languedoc 
à  la  suite  de  la  croisade  de  Simon  de 
Montfort.  Jean  de  Foucaud  était  un  de 
ses  chefs  avec  les  Lévis,  les  Bruyères, 
etc. 

(V.  le  Bulletin  de  1887,  col.  555,  571). 

Ecarleléy  aux  1  et  4  (Vazur^  au  lion 
rampant  d'or  ;  au  chef  d'or  chargé  de 
3  molettes  d éperon  de  sable ^  qui  est  de 
Foucaud  ;  aux  2  et  3  d'argent  à  3  pals 
de  guetdesj  qui  est  d'Aure. 

Le  baron  de  Valady  est  le  frère  du 
marquis  de  Valady,  marié  en  1888, 
avec  Anne  de  Beaumont  ;  ils  sont  fils 
du  comte  Ildefonse  de  Vala  ly  et  ne- 
veux du  marquis  de  Valady,  ancien 
député. 

Cette  maison  est  connue  en  Rouer- 
gue  depuis  le  xjii^  siècle  où  l'on  voit 
Pierre  Izarn  s'enrôler  sous  la  bannière 
de  Saint-Louis,  comme  chevalier  croisé  ; 
la  filiation  s'établit  depuis  cette  époque. 
En  récompense  des  nombreux  services 
rendus  par  cette  famille,  Louis  XIV 
érigea  en  marquisat  la  terre  de  Valady 
en  1664. 

Les  Valady  comptent  douze  cheva- 
liers de  Malte.  Maintenus  dans  leur 


noblesse  en  1701,  ils  eurent  l'honneur 
de  monter  dans  les  carosses  du  roi,  le 
21  mai  1785. 

De  gueules^  au  chien  limier  dTarf/ent^ 
au  chef  d  azur  chargé  de  trois  étoiles 
d*or. 


•«A««^^««W«MM^^tfW^M# 


Mme  Albert  de  Bournonville,  née 
Marie-Antoinette-/?o«a/te  Lemaire,  est 
décédée  à  l'âge  de  89  ans,  le  11  janvier, 
à  Guines  (Pas-de-Calais), 

Elle  avait  épousé,  le  30  avril  18^4, 
-4 /6er^-Louis- Alexandre  de  Bournon- 
ville, fils  de  Albert-Joseph-3/£i.rtwj  iVie/' 
de  Bournonville  et  de  Louise-Thérèse* 
de  Foucault,  fille  de  Louis-Daniel  de 
Foucault  et  de  Jeanne-Pctronille  des 
Essarts,  dont  : 

1.  Laurence,  religieuse,  décédée  ; 

2.  il/ar«?-Rosalie-Julie,  décédée  en 
1891,  mariée  à  N.  Le  Vasscur  de  Fer- 
nehen,  décédé,  laissant  :  a.  Henri  : 
6.  Etienne  ;  c.  Joseph  ;  d.  N.  une  fille; 
e,  Josse.  —  (Château  de  Thiembronne, 
Pas-de-Calais]  ; 

3.  Louis-Albert-Léon,  qui  suif. 
Louis-Albert-i^on  de  Bournouvilk\ 

né  à  Guines,  le  14  déc.  1844,  épousa. 
en  1876,  N...  deWerbier,  dont:  1.  Thêo- 
bald  ;  2.  Léonce  ;  3.  Jules.  —  Ch&teaa 
d'Hesmond,  par  Montreuil  •  sur  •  mer 
(Pas  de-Calais). 

Léon  de  Bournonville  est  le  chef 
actuel  de  nom  et  armes  de  sa  maison, 
depuis  le  décès,  en  1872,  de  Louis- 
Albert- Antoine,  dit  Achille  de  Bour- 
nonville, son  cousin  germain,  celui^i 
décédé,  le  30  mars  1872,  à  l'âge  de  38 
ans,  ne  laissant  de  son  mariage  avec 
Adèle  Ledru  qu'une  fille,  Hélène,  ma* 
riée  avec  Léon  Gagnière  ;  et  une  sœur, 
Antoinette-Céline-Zouûa  de  Bournon* 


113 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


114 


ville,  mariée,  le  1^  avril  1856,  avec 
Henri  Grosbois  de  Soulaine.  —  Villa 
de  i'Ermitagfe,  à  Senlisse,  par  Cernay- 
la- Ville  (Seine-et-Oise). 

Céline  de  Bournonville,  née  le  5  oc- 
tobre 1816,  tante  paternelle  de  Mme  de 
Soulaine  est  encore  vivante  et  habite 
Guines.  Sa  sœur  aînée,  Louise,  décédée 
en  1869,  avait  épousé,  le  10  janvier 
1843,  le  chevalier  Barthélémy  d'Anger- 
ville,  ancien  garde  du  corps  du  roi 
Charles  X,  dont  un  fils,  Eugène  d'An- 
jrerville,  né  le  7  août  1849,  marié,  et 
actuellement  existant  à  Guinée  (Pas- 
de-Calais). 

La  maison  de  Bournonville  est  une 
de3  plus  anciennes  des  provinces  du 
Boulonnais  et  de  TArtois,  dont  les 
membres  ci-dessus  mentionnés  sont 
aujourd'hui  les  seuls  représentants, 
non  seulement  de  la  branche  des  sgrs 
de  la  Haye,  qui  avait  pour  chef  au 
commencement  de  ce  siècle  Albert-Jo- 
seph-Maximilien  de  Bournonville,  leur 
auteur  commun,  né  le  21  juillet  1786, 
mort  à  Gnines  le  22  juillet  1838;  mais 
encore  de  toutes  les  autres  branches 
de  cette  illustre  lignée,  qui  a  donné 
deux  branches  ducales  et  une  prin- 
cière,  huit  chevaliers  croisés,  un  vice- 
roi  de  Catalogne  et  de  Navarre,  quatre 
grands  d'Espagne,  quatre  chevaliers 
(le  la  Toison  d'or;  elle  a  été  admise  aux 
honneurs  du  Louvre  en  1660. 

Albert- Joseph -Maximilien ,  auteur 
commun  des  représentants  actuels  de 
cette  illustre  maison,  descendait  au 
24®  degré  de  Guillaume  I  de  Bournon- 
ville, second  fils  d'Eustache,  troisième 
comte  de  Guines,  vivant  au  xi®  siècle 
auquel  on  donne  pour  auteur  Sifrid  le 
Danois  vivant  en  961  (V.  le  P.  Anselme 
t.  V,  et  le  Nobiliaire  des  Pays-Bas  par 
VigianOy  continué  par  le  baron  de 
Herchenrode  ;  Lachenaye-Desbois  ;  Bo- 
rel  d'Hauterive,  1868). 

La  terre  Bournonville,  avec  la  ba- 
ronnie  de  Houlefort  et  autres  terres  en 
Boulonnais,  fut  érigée  en  duché  hé- 


réditaire par  lettres  patentes  du  mois 
de  septembre  1600  et  20  octobre  1608 
pour  Alexandre  de  Bournonville. 

Alexandre  de  Bournonville,  comte 
de  Hennin  (1585-1656),  ambassadeur  en 
France  de  l'archiduc  régent  des  Pays- 
Bas,  était  fils  de  Alexandre  de  Bour- 
nonville et  de  Christine  d'Egmont  cou- 
sine-germaine delà  veuve  de  Henri  III. 

Alexandre- Hippoly te  de  Bournon- 
ville, un  des  principaux  capitaines  de 
son  temps,  chevalier  de  la  Toison  d'or, 
prince  du  Saint-Empire,  qui  eut  les 
honneurs  du  Louvre  en  1660,  ép.  Jeanne 
d'Arenberg;  sa  postérité  éteinte  en 
1727  avait  reçu  le  titre  ducal  avec  la 
qualification  de  cousin  du  roi. 

D'autres  lettres  patentes  du  mois  de 
septembre  1652,  non  enregistrées, 
avaient  érigé  le  duché  de  Bournonville 
en  duché-pairie  pour  Ambroise  de 
Bournonville,  fils  cadet  du  premier  ti- 
tulaire. (V.  Les  ducs  et  les  duchés  fran- 
çais par  Ed.  de  Barthélémy,  p.  85, 1867.) 

De  sable^  au  lion  d'argent^  lampasse\ 
armé  et  allumé  de  gueules^  couronné 
d'or^  la  queue  fourchée  et  passée  en  sau- 
toir. La  branche  cadette  brise  d^une 
barre  de  gueules  brochant  sur  le  tout. 

Couronne  de  Comte. 

Supports  et  cimier  :  Trois  griffons. 

Cri  de  guerre  :  Bournonville  l 


«MM^rf«MM«M««*««AA^# 


Xavier,  marquis  de  Rechigne  voisin 
de  Guron,  est  décédé  le  22  janvier  au 
château  de  la  Matassière,  en  Sain- 
tonge. 

Avec  lui  s'éteint  Tun  des  noms  les 
plus  illustres  de  la  noblesse  du  Poitou. 

La  dernière  survivante  de  cette  mai- 
son est  M*"«  de  Reboul,  douairière,  née 
Hélène  de  Rechignevoisin,  sœur  du 
marquis  défunt  ;  ses  enfants  et  petits- 
enfants  sont  actuellement  en  instance 
auprès  de  la  chancellerie,  à  Teffet  d'être 
autorisés  à  ajouter  le  nom  de  Rechigne- 
yoisin  de  Guron  au  leur. 


lis 


LB  BULLBTUC  HÉRALOKiUB  DS  PRAHGB 


lir, 


Les  Bechignevoisin,  dont  le  nom  et 
les  armes  figurent  à  la  salle  des  Cioi* 
sades  à  Versailles,  ont  fait  leurs  preu- 
ves devant  Cbérin  ;  le  Grand  Armoriai 
de  dHozier  en  remonte  la  filiation  sui- 
vie à  Guillaume  de  Rechig'nevoiâin»  vi- 
vant en  1402. 

ils  ont  eu,  sous  Tancienne  Monar- 
chie, des  capitaines  de  100  hommes 
d*annes,  un  lieutenant  général,  un 
ambassadeur,  un  introducteur  des  am- 
basseurs,  un  évèque  de  Tulle  et  de 
Comminges,  des  gentilshommes  de  la 
maison  du  roi,  un  page  de  la  Petite 
Ecurie,  un  chevalier  de  Tordre  du  Roi, 
des  chevaliers  de  Malte,  etc.,  etc. 

Les  principales  alliances  des  Rechi- 
gnevoisin  ont  été  avec  les  Guron,  la 
Rochefoucauld,  Âmboise,  Fay,  Bonnin 
de  la  Bonninière,  Frottier,  Augou- 
lême,  etc. 

De  fitœuleêf  à  la  fleur  de  lys  dCargent. 

Devise  :  Qui  oncques  ne  faillit. 


^W^^^fWMWMMWWM 


Le  baron  André- //ti6&r^  d'Arlot  de 
Saint  Saud  est  décédé  le  23  janvier  au 
château  de  Latour-de-Beaupoil,  com- 
mune de  Pessac-de-Qensac  (Gironde), 

6  r&ge  de  62 ans.  Il  était  né  au  châ- 
teau de  la  Jaumarie,  commune  de 
Sainte-Marie-de-Vergt  (Dordogne),   le 

7  mars  1826,  et  le  troisième  fils  du 
comte  Julien  d'Arlot  de  Saint-Saud, 
ancien  garde  d*honneur  de  Napoléon 
P'.,  et  de  Madeleine  Papin  de  la  Gau- 
chérie^  fille  de  Hyacinthe,  chevalier  de 
Saiut-LOuis,  et  de  Marie  de  Rolland. 

Le  défunt  s*était  marié  le  11  juin 
1861  avec  Charlotte-Mair^Mm^e  du 
Noguès  de  la  Gageante,  fille  d'E- 
tienne-Victor-Gaston baron  du  Noguès 
de  la  Gageante,  et  de  Claire  de  Puch 
de  Montbreton.  II  laisse  :  1.  le  baron 
Julien-André  Oirard  d'Arlot  de  Saint- 
Saud,  lieutenant  au  18^  chasseurs  à 
cheval,  né  le  16  avril  1862  ;  2.  Julie- 
kun^'Oertnaine  ;  3.  Anne-Marie^  tous 
nés  au  château  de  la  Gageante,  com- 


mune de  Monségur  (Gironde^  ;  4.  Ja- 
lie-Anne-y^nn^,  née  à  Paris  le  12  fé- 
vrier 1873.  II  avait  eu  un  fils  Etien.*', 
mort  à  16  ans  en  1879. 

(Voir  pour  la    maison  d'Arlot,    i- 
Bulletin  de  1886,  col.  598.) 

Vaziir^  à  3  étoiles  d^ argent  ra^uy* 
en  fasce^  accompagnâmes  en    chef  (f'  * 
croisstnt  de  même  et   en  poiiitc  iC>"\' 
grappe  de  raisin  aussi  d^ argent^  feui'- 
lée  et  tige'e  de  sinople . 

Devise  :  FractoJove  unicuâ  De  us. 


i<W».»^«^^^^^^^^<»»» 


François -Amédée  de  FranchessiD, 
général  de  division  en  retraite,  grand 
officier  de  la  Légion  d  honneur,  etc»  eî»t 
décédé  le  4  février  à  Tftge  de  70  ans  a 
Paris,  où  ses  obsèques  ont  été  célébre^^ 
le  7  suivant,  en  l'église  de  Saint- Pierre 
de  Chaillot. 

Né  à  Talange  (Moselle),  le  23  août 
1823,  il  était  Tun  des  cinq  fils  de  Jac- 
ques-Victor de  Franchessin  et  «i»* 
Agathe-Louise  baronne  de  Pouilly.  Il 
laisse  deux  frères  survivants  dont  Tun 
est  colonel  en  retraite  à  Versailles  et 
l'autre  a  épousé  le  18  mai  1854,  Hen- 
riette-Marguerite de  Monteynard,  fille 
de  Joseph-Anne,  comte  de  Monteynani, 
capitaine  au  4^  régiment  des  garde.< 
d'honneur,  et  d'Adélaïde-Catherine- 
Louise  de  Montillet. 

La  famille  de  Franchessin,  originaire 
du  Vivarais  et  du  Languedoc,  se  ré- 
pandit en  Dauphiué  et  en  Lorraine. 

Pierre  et  Guillaume  de  Franchessiu 
rendirent  hommage  comme  nobles  et 
possesseurs  de  fiefs  entre  les  mnins  dr* 
l'Evèque  de  Viviers  en  1333.  1356  et 
1366.  Pétronille  de  Franchessin  foudn 
une  chapelle  en  Téglise  de  St-Laureut 
de  Viviers  en  1370. 

La  branche  aînée  s'éteignit  en  Dau- 
phiné  où  elle  possédait  la  seigneurie 
de  Ronssas  à  la  fin  du  siècle  dernier. 
La  branche  cadette  s'établit  eu  Lor- 
raine et  a  donné  de  bravea  officiera. 


117 


LB  BULLETIN  HâRALDiQUB   DB  FRANCB 


118 


des  chevaliers  deSt-Louih  etc.  Elle  est 
encore  représeutée  dans  rarmée»  par 
Marie- René  de  Francbessin,  colonel 
(î'a:ailli»rie  de  la  réserve,  officier  de  la 
Lennon  d'honneur,  frère  du  défunt,  et 
par  deux  jeuues  sous-lieutenauts  d'iu- 
faiiterie  :  Marie-Gabriel- 4drien-René, 
sous-lieutenant  au  147^,  et  Henri,  sous- 
lieutenant  au  148®. 

D*or^  à  5  téies  de  barbet^   arrachées 
d'argtnty  posées  3  et  2» 


■  i»^<^^»^^^W>/V^ 


Jacq  ues-Marie-Melchior-Pierre,  comte 
de  Caaibis^Alais,  chef  d'escadrons  de 
cavalerie,  est  décédé  à  Paris,  le  4  fé- 
vrier, à  l'âge  de  47  ans. 

Ses  oh-èques  ont  été  célébrées  le  7 
suivant,  en  Téglise  Saiut-Thomas-d'A- 
quin. 

11  était  fils  de  Charles-Pierre-Marie, 
vicomte  de  Cambis-Aiais ,  intendant 
g'ènéral,  officier  de  la  Lésion  d  hon- 
neur, décédé  en  1866,  et  de  la  vicom- 
tesse née  de  la  Fons  de  la  Plesnoye;  il 
avait  une  sœur,  Marguerite  deCambis- 
d'Alaià,  mariée  en  1869,  à  Charles-Ma- 
rie-Siffren,  marquis  des  Isnards,  fis 
aiué  de  Louis  Charles  Joseph,  marquis 
des  Isnards,  chevalier  de  Malte,  décédé 
en  1888,  et  de  Marie  de  Robin  de  fiar- 
bentanne. 

La  famille  de  Cambis  est  originaire 
de  Florence,  d'où  Luc  de  Cambis,  grand 
/^onfalonier  de  la  république,  vint  se 
fixer  à  Avignon,  afin  de  se  soustraire 
aux  poursuites  des  partisans  des  Médi- 
cid,  en  raison  de  la  part  qu'il  avait 
prise  à  la  conspiration  des  Pazzi,  en 
1478.  Dominique,  son  fils,  acquit  la 
baronnie  d'Alais,  érigée  depuis  en  vi- 
comte par  lettres  patentes  de  Henri  III, 
eu  faveur  de  François  de  Cambis,  gen- 
tilhomme de  sa  chambre.  Jacques  de 
Cambis,  vicomte  d'Alais,  lieutenant 
général  des  armées  du  roi,  fut  tue  au 
siège  de  Qirone  en  1633;  sur  sou  épée 
de  bataille,  longtemps  conservée  dans 


la  cathédrale  d'Alais,  étaient  gravés 
ces  vers  : 

Je  suis  Cambis  pour  ma  foi. 
Pour  ma  maitri'sse  et  mon  Roi, 
Si  (u  m'attends,  confesse-toi. 

Cette  vaillante  souche  s'est  divisée 
en  trois  branches  :  1*  Celle  des  marquis 
d'Orsan,  dont  Auguste-Marie-Jacques- 
François-Luc,  marquis  de  Cambis-d'Or- 
san,  né  à  Avignon  le  11  juillet  1781, 
députe  de  Vaucluse,  pair  de  France, 
marié  en  premières  noces  en  1807,  à 
Antoinette-Joséphine  Puy,  et,  en  secon- 
des, le  19  novembre  1833,  avec  Angé- 
lique de  Moucouet,  veuve  du  comte 
Emile  de  Raousset-Boulbon  ;  il  laissa 
deux  fils  :  Alfred,  officier  d'infanterie, 
mort  sans  alliance,  et  Henri-François- 
Augustin-Marie,  secrétaire  d'ambas- 
sade, député  de  Vaucluse,  mort  sans 
postérité;  2"  la  branche  de  Cambis- 
Alais  ;  3"  c^lle  des  comtes  de  Cambis, 
à  laquelle  appartenait  le  comte  Adol- 
phe de  Cambis,  ancien  capitaine  de 
chasseurs,  ancien  écuyer  du  duc  d'Or- 
léans, puis  du  comte  de  Paris. 

Des  lettres  du  pape  Clément  IX,  don- 
nées en  1668,  confirment  à  cette  mai- 
son le  titre  de  marquis. 

Emilie  de  Cambis,  mariée  en  1807,  à 
Castor-Louis  Eugène  Ferrar  de  Pont- 
martin,  fut  la  mère  de  notre  célèbre 
publiciste,  Armand  de  Pontmartin,  dé- 
cédé en  1890. 

D'azur,  au  chêne  d'or,  mouvant  d'une 
montagne  de  6  eoupeauœ  de  même,  et 
soutenu  de  2  lions^  aussi  d^or. 


^^^*^*,0S^>^^^>^S,^t^>^^^^^ 


Pierre-Marie- FtWor  de  Galard,  mar- 
quis de  Galard-Terraube,  est  décédé  à 
Paris  le  9  février  à  Tftge  de  43  ans.  11 
était  fils  de  Jacques-Etienne-Marie- 
Firinin-Hector,  marquis  de  Galard- 
Terraube,  et  de  Caroline-Adèle-Louise 
de  Calonne  d'Avesne,  et  avait  épousé 
en  premières  nuces,  le  5  août  1872, 
Augusta-Marie  de  Soubiraa  de  Cain* 


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LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


120 


paigno,  décedéeen  1875,  et  en  secondes 
noces,  le  9  juillet  1878,  Catherine- 
Joséphine'Marguerite  de  Seissan  de 
Marig^nan.  Il  laisse  du  P'  lit  :  l^  Marie- 
Joseph -Emile-  Louis -Paul- //<?c<or  de 
Galard-Terraube  ;  du  second  lit  :  2^ 
Marie-Joseph-Léon-/eaymo«c?  ;  S^  Ma- 
rie -  Joseph  -  Léon  -  Stanislas  -  Arnaud  ; 
4°  Mariô-Joséphine-Victorine-Ode^^^. 

(Voir  sur  la  maison  de  Galard  les 
Bulletins  de  1886,  col.  227,  et  1890,  col. 
103  et  795). 

Le  défunt  était  le  chef  de  la  branche 
aînée.  Il  avait  pour  frères  et  sœurs  : 

P  Marie  -  Louis  -  ClémenU  Auguste^ 
comte  de  Galard-Terraube,  marié  en 
1874  à  Marie-Henriette-Afc^anie  d'En- 
causse  de  Labatut,  dont  :  a,  Marie- 
Joseph -Victor-^7/>;  b.  Henri-Marie- 
Oger\  c.  Marie-Stanisles-Charles-<7tt?/; 
d.  Victorine- Jeanne-Marie-ZrOî«"5ff . 

2'  Marie-Jo8Pph-Jules-4S^a/îû/a5,  vi- 
comte de  Galard-Terraube,  marié  en 
1878  à  CfW/c- Joséphine -Marie  de 
Puymirol  dont  :  a.  Augnate  -  lie nr i- 
Joseph  -  Marie  ;  b.  François-Joseph - 
Z/Oz/tVMarie  ;  c.  C«ro/m^-Joséphine- 
Louise-Marie  ;  d,  Gabrielle-Joséphine- 
Marie-Victorine  ;  e.  Joséphine-Marie' 
Thérèse-Suzanne. 

3^  Marie-Charlotte- F/Wor //2e,  mariée 
en  1886  à  Louis-Henri  de  Sauzet. 

4"  MvLrie- Pauline  -  Françoise  -  Antoi- 
nette,  mariée  en  1876  h  Hugues-Jo- 
seph-Marie-Victor-dérard,  marquis  de 
la  Tour-Laudorthe. 

5*  Marie-iV/tf /^ îïd^-Louise-Françoise. 

Les  autres  branches  subsistantes 
sont  1°  le  rameau  de  Tlsle  Boson  qui 
a  pour  chef  le  marquis  de  Tlsle  Boson; 
2^"  la  branche  de  Béarn  dont  le  chef  est 
qualifié  prince  de  Béarn  et  de  Viana, 
comte  de  Brassac,  avec  ses  quatre 
rameaux  dits  de  Béarn-Brassac,  d'Ar- 
gentine, de  Belle  vue  et  de  Rousselières. 

/)'or,  à  3"  corneilles  de  sable  becquées 
et  membrées  de  gueules. 

Devise  :  In  via  nuUa]  invia  ;  aliàs  : 
Invia  nulla  via. 


Ces  armes  et  la  devise  sont  seules 
conservées  par  les  branches  de  Galard- 
Terraube. 


<^^«»<»^^/».^^/Ki^<^> 


//enn-François,  comte  d'Argrou^-es, 
ancien  maire  d'Arquenay  (Mayenne > 
est  décédé  à  son  chAteau  de  la  Motte- 
Henry  f Mayenne),  le  10  février. 

Il  était  fils  d'Edouard-Léonor  comte 
d'Argouges,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  et  de  Marie  Farcy  de  Pont- 
farcy,  et  avait  épousé  eu  1871  Adrienne- 
Marie-Françoise-Edmonde  du  Plessis 
d'Argentré,  dont  quatre  enfants  :  1 .  Ro- 
bert, 2.  François  ;  3.  Marie;  4.  Margue- 
rite. 

D'après  la  Chesnaye-Desbois  la 
maison  d'Argouges  a  tiré  son  nom  de 
la  terre  d'Argouges,  près  de  Baveux 
et  appartient  à  Tune  des  plus  an- 
ciennes familles  de  la  chevalerie 
normande. 

Cette  famille  a  été  maintenue  dans 
la  Recherche  de  Montfaut  en  1463,  et 
dans  celle  de  Chamillart  en  1666. 

Elle  a  donné  :  François  d'Argouges» 
seigneur  de  Tilrault,  premier  prési- 
dent au  Parlement  de  Bretagne  en 
1661,  puis  conseiller  d'état  ordinaire, 
mort  en  1695;  Florent  d*Argouge>, 
son  fils,  conseiller  au  parlement  de 
Bretagne  en  1671,  tous  deux  d'une 
branche  collatérale  dans  la  branche 
aînée.  Henri,  baron  d'Argouges,  gou- 
verneur et  bailli  d'Alençon  dont  le  fils 
Nicolas,  lieutenant  général  des  armées 
du  roi,  colonel-général  des  dragons, 
reçut  par  lettres  patentes  de  1672  Té- 
rection  en  sa  faveur  des  baronuies 
d'Asnebec  et  de  Rannes  en  marquisat 
sous  le  nom  de  Rannes.  Son  fils  Louis 
d'Argouges,  marquis  de  Rannes,  ma- 
réchal de  camp,  mourut  en  1748.  Les 
deux  frères  cadets  de  ce  dernier  :  Louis- 
François  comte  de  Rannes  et  Nicolas- 
Louis,  dit  le  Chevalier  de  Rannes,  fu- 
rent, le  premier,  gouverneur  d'Alen- 
çon, le  second,  chevalier  de    Saint- 


121 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCB 


122 


Louis,  lieutenant-colonel  dans  le  ré- 
giment de  Chapt-dragons. 

La  branche  d'Argouges-Fleury  reçut 
également  par  lettres  du  mois  d'avril 
1680,  r  érection  en  marquisat  de  la 
baronnie  d'Achères.  Louis-Henri,  mar- 
quis d'Argouges,  lieutenant-général 
des  armées  du  roi,  fut  gouverneur 
d'Avesnes.  Michel  -  Pierre  -  François, 
marquis  d'Argouges,  lieutenant  géné- 
ral des  armées  du  roi,  fut  gouverneur 
d'Avesnes  ;  Michel-Pierre-  François, 
marquis  d'Argouges,  fut  maréchal  de 
camp. 

Ecarlele\  d'or  et  d'azur^  à  3  quinte- 
feuilles  de  gueules^  celle  de  la  pointe 
brochant  sur  les  2  quartiers. 

Devise  :  A  la  fé  je  crois, 

Jeanne-Laure  fiarthon,  comtesse  de 
la  Rupelle  est  décédée  à  28  ans  le  13 
février.  Ses  obsèques  ont  été  célébrées 
le  15  suivant,  en  l'église  de  Saint-Pierre 
de  Chaillot. 

Elle  était  fille  de  Charles -Victor  Bar- 
thon  et  de  Laure-Ernestine  Levraiu: 
ville  et  avait  épousé  dans  la  même 
église,  le  27  mai  1891,  Pierre-Marie- 
Amable,  comte  Boucher  de  la  Rupelle, 
lieutenant  au  6°  cuirassiers,  fils  de  feu 
Albert-Emile-Henri,  comte  Boucher  de 
la  Rupelle,  ancien  trésorier-payeur 
général  de  la  Nièvre,  chevalier  de  la 
Lé«irion  d'honneur,  et  de  Charlotte- 
Camille  de  Tascher. 

(Voir  pour  la  famille  Boucher  de  la 
Rupelle  les  Bulletins  de  1886,  col.  610, 
et  1891,  col.  293.) 

D^argent^  à  3  écrevisses  de  gueules. 


Haoul-Léonor  L'Homme -Dieu  du 
Tranchant,  comte  de  Lîgnerolles,  che- 
valier de  Malte,  l'un  de  nos  plus  sa- 
vants bibliophiles,  est  décédé  le  14 
février  à  Tâge  de  75  ans,  à  Paris,  sans 
alliance. 


Y  Né  le  15  septembre  1817  à  Saint- 
'  Ludin  de  Brou  (Eure-et-Loir),  il  était 
fils  de  Marie -Pierre -Jean -François 
L'Homme-Dieu,  seigneur  du  Tranchant 
et  de  Lignerolles  et  d'Agathe-Hippo- 
lyte  d'Orival  de  Criel,  sa  seconde 
femme. 

Son  père  avait  épousé  en  premières 
noces  Joséphine-Caroline  du  Mouchet 
dont  il  avait  eu:  1.  Marie-Louis-Al- 
fred, marié  le  24  novembre  1840,  à 
Pauline-Thérèse  Durey  de  Noinville  ; 
2.  Marie-François  -  Joseph  -  Max  imilien 
L'Homme-Dieu  du  Tranchant  de  Ligne- 
rolles. 

La  famille  de  L'Homme-Dieu,  sei- 
gneur du  Tranchant  et  de  Lignerolles 
est  connue  dans  le  pays  Chartrain, 
depuis  Jacques -Nicolas  L'Homme- 
Dieu,  vivant  en  1417.  François 
L'Homme-Dieu,  chevalier,  seigneur 
du  Tranchant  et  de  Lignerolles,  un 
des  gendarmes  de  la  garde  du  roi,  fit 
la  campagne  de  Roussillon  et  eut  un 
cheval  tue  sous  lui.  Il  fut  nommé 
gentilhomme  de  la  chambre  du  roi 
Louis  XIV,  par  lettres  du  3  mars  1646, 
signées  du  roi  et  de  la  reine-mère  ; 
devenu  exempt  des  gardes  du  corps 
du  roi,  sous  le  maréchal  de  la  Meille- 
raye,  il  se  distingua  par  ses  services 
militaires. 

Jacques  L'Homme -Dieu,  seigneur 
du  Tranchant  de  Lignerolles  et  de 
Chastaignier,  capitaine  de  cavalerie 
(1669-1695)  fut  un  des  officiers  les  plus 
vaillants  de  son  siècle.  Le  défunt  dont 
la  riche  bibliothèque  est  fort  appréciée 
par  les  érudits  avait  été  créé  chevalier 
de  Malte,  par  bulle  du  7  août  1840. 

D^azur^  au  chevron  d^or^  accompagné 
en  chef  de  2  étoiles  de  même  et  en  pointe 
dun  agneau  pascal  d^argent. 


Louise-Antoinette-Berthe  des  Rotours 
de  Chaulieu,  baronne  de  Caix  de  Chau- 
lieu,  est  décédée  le  18  février  à  Paris, 
^  où  ses  obsèques  ont  été  célébrées  le 


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LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


124 


20  suivant  en  régflwe  de  Saint-Auffus- 
tiu. 

Elle  était  la  fille  unique  de  Hugfues 
des  Rotours,  baron  de  Chaulieu,  et  de 
Louise-^mma  Lambert  de  Cbamerol- 
les,  veuve  de  Gustave,  comte  de  Bras- 
sard, et  avait  épousé  le  20  juin  1853 
Georges-Henri-Amédée,  baron  de  Caix 
de  Chaulieu,  décéd  .  en  1886,  dont  elle 
a  eu  :  1.  Alfred-C/miV/^,  baron  de  Caix 
de  Chaulieu,  officier  de  chasseurs 
d'Afrique,  né  eu  1857,  marié  en  1885  à 
jjuo  fj^Q  Vaucelles,  tille  du  marquis  de 
Vaucelles-Bravi^ny  ;  2.  /2aoa/-Gérard, 
baron  Gérard  d  j  Caix  de  Chaulieu,  frère 
jumeau  du  prrce  lent,  officier  d'artille- 
rie de  réserve,  marié  le  12  mai  1884 
avec  Alexandriiio-Henrivtte  Baconnière 
de  Sal verte;  3.  J^Twô^r^-Guillaume,  né 
en  1865. 

(Voir  pour  la  famille  de  Caix  qui 
compte  les  branches  existantes  de  St- 
Aymour,  de  Rambures  et  de  Caix  de 
Blainville  et  de  Chaulieu,  le  Bulletin 
de  1888,  col.  297.  La  branche  de  Blain- 
ville et  de  Chaulieu  porte  les  armes  sui- 
vantes : 

Ecarlele\  aux  1  et4  dC argent  à  2  sau- 
toirs de  gueules  et  2  croix  de  même  en 
chef;  au  2  d'azur,  à  3  fascts  d'argent^ 
qui  est  de  la  Roque  ;  au  3  d'or^  au  che- 
vron d'azur^  accompagné  en  pointe  d'un 
lion  de  gueules^  couronné  d'argent  ;  au 
chef  de  gueules^  chargé  d*un  croissant 
d'argent  accosté  de  2  étoiles  d'or;  sur  le 
tout  :  fascé  de  vair  et  de  gueules,  qui  est 
de  Coucy. 

(Voir  pour  la  maison  des  Rotours  les 
liu/lctinsip^.  1886,col.  34;  1887, col.  300; 
1889,  col.  160  et  239. 

D\isury  à  3  besants  d'argent» 


^XWX»^^*^»^»»»^^'.» 


isrV/*e«^-  Fmnçois  -  Paulin-  Théodore, 
comte  de  C  rnulier  de  Lueiuière,  an- 
cien lieutenant  de  vaisseau,  admis  à 
la  retraite  le  30  septembre  1843,  che* 


valierdd  la  Légion  d'honneur,  est  dé- 
cède à  Orléans  du  20  au  26  février. 

Né  à  Nantes  le  4  janvier  1804,  il 
était  rainé  des  sept  enfants  de  Jean- 
Baptiste-Théodore  Benjamin,  comte  de 
Cornulier-  Lucinière,  capitaine  et  che- 
valier de  Saint-Louis,  et  de  Anne- 
Henriette  d'Oilliamson,  fille  du  comte 
d'Oilliamsou,  lieutenant  •général  des 
armées  du  roi,  grand  croix  de  Saiut- 
Louis,  comman<ieur  de  Tordre  noble 
du  Phénix  de  Hohenlohe. 

11  avait  épousé  à  Orléans  le  16  juil- 
let 1833,  Charlotle-Germaioe-Nealie 
de  la  Barre,  fille  de  Jean-Baptiste  de  la 
Barre,  chevalier,  et  de  Modeste-Eu- 
génie Edmée-Elise  du  Faur  de  Pibra.'  ; 
elle  est  décédée  à  Orléans  le  8  mai 
1858,  laissHut  une  fille  unique  :  Alicie- 
Charlotte-Eu<?éuie  de  Cornulier-Luci- 
nière,  mariée  le  31  janvier  1865  aver 
Amaury-  Camille  -  Georges  -  Marie,  tI- 
comte  de  Vélard,  ancien  zouave  pcuti- 
fical,  dont  deux  filles,  Tainée  mariée 
en  1888  au  baron  de  Saint-Pern. 

(Voir  pour  la  maison  de  Cornulier- 
Lucinière,  en  Bretagne,  les  Bulletins 
de  1886,  col.  171  et  228,  et  1887,  col. 
45  et  51.) 

Ifazur^  au  massacre  de  cerf  d^or^  sur 

monté  d'une  mmicheture  d^argent  entf- 
l-is  bois. 

Devise  :  Firmus  ut  cornus. 


^^>^^^^^f^S^^>^^^>^ 


M"^  Elisa  de  Simiane,  dernitVe  du 
nom,  née  en  1826  est  morte  brûlée  daîi^ 
sa  chambre  le  8  février,  à  Alais  (GarJ  . 
où  elle  vivait  parait-il  d'une  petite 
pension  du  gouvernement,  qui  lui 
avait  été  accordée  comme  descendaute 
de  madame  de  Sévigué.  Elle  était  d'a- 
près les  actes,  fille  d' Auguste-Nicolas 
de  Simiane,  chevalier  de  la  Légioa 
d'honneur  et  du  Lys  (1818-1822),  ne  a 
Pari<,  rue  du  Chardouuet,  le  1 4  jhu- 
vi  r  1777,  et  de  Louise  Gauthier  li^* 
St-Jean  du  Gard,  et  petite  fille  de  Ni- 


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LB   BULLETIN  HÂRALDigUB  DE  FRANCE 


126 


cola.--François  de  Simiaûe,  secrétaire 
de  rinten<iauce,  et  de  Marie-Anne 
d'Herbigrny  (ou  d'Aubigny). 

Nous  ignorons  à  quelle  branche  de 
rillustre  maison  de  Simiane  pouvait 
appartenir  la  défunte  dont  la  mort  est 
sig'ualée  par  r Intermédiaire  des  cher- 
cheurs,  La  g-rande  race  de  ce  nom  pa- 
raissait avoir  une  origine  commune 
avec  celle  d'Agoult  et  se  rattacher  à 
Humbert,  seigneur  souverain  d'Apt  et 
baron  de  Cazeneuve  vivant  en  993  d'a- 
près les  cartulaires.  Alphand  de  Si- 
miane était  évêque  d'Apt  en  1060,  et 
Lauger  de  Simiane  Tétait  en  1115. 
Cette  maison  dont  nous  n'avons  pas  à 
rappeler  Tillustration  avait  formé  des 
branches  nombreuses  en  Provence  et 
en  Dauphiné. 

Pauline  de  Castellane-Adhémar,  ma- 
riée à  Louis  II  de  Simiane,  marquis 
d'Esparron,  dit  le  marquis  de  Simiane, 
était  en  effet  la  petite  fille  de  la  mar- 
quise de  Sévigné,  mère  de  Françoise- 
Marguerite  de  Sévigné,  3®  femme  de 
François  Adhémar  de  Monteil,  comte 
de  Grignan,  lieutenant  général  au 
gouvernement  de  Provence,  chevalier 
du  Saint  Esprit. 

D*or^  semp  de  fleurs  de  lys  et  de  tours 
d'azur^  en  nombre  égal. 

Devise  :  Sustinent  Ulia  tWTes.  —  Sic 
Siuiiano  et  pro  gestis  Ulia  gestant.  — 
Certamine  parla  :  Je  Vai  gagnée. 


Ecartelé,  d'or  et  de  sinople;  sur  le 
tout  :  un  palmier  de  Vun  en  Vautre  les 
branches  passées  en  sautoir. 


a«\A/%'N/WW\/N/>^«^^^ 


Auguste-Paul-M  wiq- Joseph  Portalon 
de  Rosis,  est  dév  édé  à  Montpellier,  le 
24  février,  dans  sa  douzième  année. 

Il  était  tils  unique  de  Edouard- M arie- 
Joseph-Pûw/  Portalon  de  Rosis  et  de 
Claire-Marie-Caroliue  de  Demandoix- 
Dedons,  décédée  à  Montpellier  le  5 
juillet  1888.  Elie  était  fille  du  marquis 
de  Demandolx-Bedous  et  de  la  marquise 
née  Germanes. 

(V.  le  Bulletin  de  1888,  col.  443). 


^«A/W««\^^W«^'^^«^ 


Marie-Célestine-iîer^Atïfe  (alias  Ba- 
thilde)  Dupuis,  comtesse  douairière 
Renaud  des  Monstiers  de  Mérinville, 
est  docédée  au  château  de  Sannat 
(Haute- Vienne),  où  ses  obsèques  ont 
été  célébrées  le  25  février. 

Elle  avait  épousé  Henri-Stanislas- 
Renaud^  comte  des  Monstiers  de  Mérin- 
ville, Tun  des  fils  du  marquis  des 
Monstiers  de  Mérinville  et  de  Maxime 
Sidonie  Anjorant  et  oncle  du  marquis 
des  Monstiers  de  Mérinville  marié  en 
1880  à  Joséphine  de  la  Briffe,  décédée 
en  1887. 

Elle  a  eu  de  ce  mariage  :  1.  Jean- 
i?<9>?e-Stani5las,  comte  René  des  Mons- 
tiers de  Mérinville,  officier  de  dragons, 
marié  le  26  juin  1883  à  Suzanne  Elisa- 
beth-Louise Firino  ;  2.  Jean-Marie- 
Ff-ançois^  vicomte  des  Monstiers  de 
Mérinville,  marié  à  Paris  le  30  janvier 
1890,  à  Marthe-Marie  Oesterreich^  sœur 
de  Madame  la  générale  Annenkoff,  de 
Russie;  3.  Martial-Maurice  des  Mons- 
tiers de  Mérinville;  4.  Félicité-Made- 
leine, mariée  en  1880  à  René-Adelestan 
Guesdon  de  Beauchesne. 

(Voir  pour  la  maison  des  Monstiers 
de  Mérinville  les  Bullecins  de  1887,  col. 
425  et  616,  et  de  1890,  col.  42.  En  rec- 
tifiant au  bas  de  la  colonne  425  du 
Bulletin  de  1887,  Eusèbe  des  Monstiers 
était  chevalier  des  ordres  du  roi  et 
mourut  en  1640. 

'  Ecarteli,  aux  1  et  4  d'azur  à  deux 
lions  d'or^  passants  l'un  sur  Vautre  ;  aux 
2  et  3  d'or  (^alias  d  argent)^  à  3  fasces 
de  gueules. 

Devise  :  Quod  opto  est  immortale, 

L.   DB  ROZEL. 


127 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


m 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —    BIBLIOGRAPHIE  —   CHRONIQUES 


Annuaire 
de  la  noblesse  de  France 

La  collection  des  Annuaires  de  la 
noblesse  de  France  vient  de  s'enrichir 
d'un  nouveau  volume  pour  Tannée 
1893,  qui  contient  une  notable  amélio- 
ration sur  les  années  précédentes. 
Comme  nous  le  disions  dans  la  note  du 
Bullelin  de  mars  1892,  la  direction  du 
vicomte  Révérend,  dont  la  compétence 
est  si  connue  dans  la  science  nobi- 
liaire, ne  peut  que  maintenir  le  succès 
de  cette  intéressante  publication  qui  en 
est  à  sa  51®  année  d'existence,  et  a  son 
49°  volume.  C'est  la  plus  vaste  et  la 
plus  complète  encyclopédie  nobiliaire 
du  XIX"  siècle  ;  nous  faisons  les  vœux 
les  plus  sincères  pour  la  publication  de 
la  Table  générale  des  articles  et  noti- 
ces contenus  dans  les  50  premiers  vo- 
lumes, que  Ton  nous  annonce  pour 
1894. 

Le  volume  de  1893  que  nous  avons 
sous  les  yeux  est  de  beaucoup  plus 
important  que  les  volumes  précédents 
par  Tadjonction  d'une  partie  nouvelle: 
«  Revue  nobiliaire  des  conseils  géné- 
raux «  pour  faire  suite  à  celle  du  Sénat 
et  de  la  Chambre  des  députés. 

t  Dans  le  siècle  de  parlementarisme 
où  nous  vivons,  dit  l'auteur  de  VAu" 
nuaire^  les  conseils  généraux  sont  de- 
venus de  grandes  assemblées  provin- 
ciales et  ont  pris  par  cela  même  une 
importance  assez  grande, 

f  h'' Annuaire  de  la   noblesse  devait 
donc  à  ses  lecteurs  une  revue  et  des 
notices  sur  ceux  de  ces  nouveaux  élus 
qui  appartenaient   à  la  noblesse  ou' 
portaient  la  particule. 

f  Nous  avons  pris  comme  base  de  ce 


travail  les  élections  partielles  qui  tom- 
baient le  31  juillet  1892  et  les  élections 
complémentaires  qui  ont  eu  lieu  dans 
le  cours  de  la  même  année.  Dans 
V Annuaire  de  1894,  nous  le  compléte- 
rons par  ceux  dont  les  pouvoirs  ne  se- 
ront renouvelés  que  le  31  juillet  18i>4 
et  que  l'abondance  des  matières  ne 
nous  à  pas  permis  d'établir  cette  an- 
née, malgré  l'augmentation  considéra- 
ble du  volume.  » 

Cette  revue  des  membies  des  Con- 
seils généraux  contient  114  notices, 
dont  la  plupart  sont  accompagnées  de 
l'état  présent  des  familles  mentionnées 
et  forme  ainsi  un  précieux  document 
généalogique  qui  augmente  le  volume 
ordinaire  de  plus  de  cent  pages.  Le 
prix  en  a  subi  une  augmentation  pro- 
portionnelle ;  il  est  porté  à  7  fr.  r)0, 
pour  l'édition  avec  planches  noires  et  a 
10  fr.,  pour  l'édition  avec  planches  co- 
loriées. —  Bureau  de  la  publication 
1,  cité  Gaillard,  à  Paris,  anciennement 
rue  Richer  50. 


Avis  à  nos  abonnés 

Nous  venons  de  mettre  sous  press»' 
la  2«  édition  du  Catalogue  des  Gen- 
tilshommes de  Provence  en  1789^  qui 
paraîtra  au  commencement  du  mois  Je 
mai.  —  Ce  Catalogue  sera  suivi  par 
la  réimpression  de  celui  de  Lyonnais, 
Forez  et  Beaujolais, 


Paris,  le  20  avril  1893. 

Le  Directeur-Gérant  :  L.  de  La  ROQCE 
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FAITB    BN    1666   ET   ANNÉES    SUIVANTES 
Par  Guy  CHAHILLAR 

ConaêWer  du  roi  en  tee  cùnaeilê,  Mattre  des  regnéiêê 
ordinaire  deoon  hôtelj  Intendant  de  juatice,  poOea 
et  finanôea  de  la  Généralité  de  Caen, 

Publiée  «  in  extenso  »  pour  la  prenniére  fois 
par  un  membre  de  la  Société  des  Anti(]uaires  de 
Normandie^  d'après  d'anciens  manuscrits  de  la  fin 
du  XVII*  siècle.  —  En  deu}^  volumes  in-8%  for- 
mant ensemble  880  pages,  avec  préface,  notes 
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Maison  de  Campagne  pour  Tannée  1893,  recevront  comme  prime  gratuite  les  livr-. 
sons  parues  en  1891.  II  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  auiif  - 
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Languedoc,    du   Calalogue    de»   Gentilskommea,  etc. 


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Toutes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  TAdministratioii 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roq 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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Sixiè^ne  Volume.  —  (Nouvelle  série)  —  Mars  1893 


SOMMAIRE 

Phebiière  Partie  :  Catalogue  des  généraux  Fitinçais,  connétables,  maréchaux  de  Fn^nce,  lieute- 
naiiUi  géiiéraux,  maréchaux  de  camp  (suile).  —  Armoriai  de  la  généralité  d'Orléans,  1696- 
1701,  d'après  les  manuscrits  de  la  Bibliothèque  nationale,  cabinet  des  titres  (suite). 

Dei'xilme  Parue  :  Notices  généalogiques  :  J«iucourt  et  D>goine;  Anglade;  Coulon  de  Labrousse; 
Filhol,  additions  et  corrections.  —  Notes  d*Etal  civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du  mois 
de  mars  1893  et  rappel  des  mois  précédents. 

Troisième  Parue:  Variétés,  Bibliographies,  Chroniques:  Le  général  Fournier  Sarlovèze  ;  Le 
Ticiimie  d'Estienne  de  Saint  Jean;  Le  général  comte  d'Anlhouurd  de  YraincQurt:  Dictionnaire 
des  Familles  du  Poitou. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

.     (Suite) 


MAB^CHAUX  DB  FRANCB 
1594 

Charles  de  Gontant,  baron  de  SaiDt- 
Blancard  et  de  Chef-Boutoune,  8f?r  de 
Montant,  Montferrand,  etc.,  duc  de  Bi- 
ron,  n'avait  que  18  ans  lorsqu'il  fut 
élu  par  les  clameurs  des  soldats,  à  la 
place  de  son  père,  qui  avait  été  blessé, 
pour  commander  en  Tarmée  du  roi  en 
Ouienne;  colonel  des  Suisses;  capitaine 
d^s  compagnies  d'ordonnance  du  roi; 
niaréchal  de  camp  en  1590;  combattit  à 
la  bataille  tfivry  à  côte  d'Henri  IV  ; 
servit  au  siègre  de  Meulan,  de  Rouen  et 
^  c^lui  d'Epernay ,  où  wm  père  fut  tué 


en  1592;  amiral  de  France  et  de  Breta- 
gne; conseiller  d'Etat;  maréchal  de 
France  en  1594,  gouverneur  de  Bour- 
gogne ;  blessé  au  combat  de  Fontaine- 
Française;  se  signala  dans  les  guerres 
d'Artois  et  de  Picardie;  maréchal  gé- 
néral des  camps  et  armées  du  roi  en 
en  1597  ;  duc  et  pair  de  France  en  1598, 
après  la  paix  de  Vervins  ;  commanda 
avec  de  grands  succès  l'armée  du  roi 
dans  Texpédition  de  Savoie,  au  sujet 
du  marquisat  de  Saluées;  ambassadeur 
près  la  reine  d'Angleterre,  il  fut  con- 
vaincu peu  de  temps  après  du  crime  de 
lèse-majesté  ,*  condamné  à  mort,  il  eut 
la  tête  tranchée  le  31  juillet  1602. 


131 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


132 


Il  était  fils  atné  d'Armand  de  6on- 
taut)  baron  de  Biron,  maréchal  de 
France,  et  de  Jeanne,  dame  d'Ornezan 
et  de  Saint- Blancard. 

Il  ne  fut  pas  marié.  Charles,  bâtard 
de  Gk)ntaut-Biron,  son  fils  naturel, 
qu'il  avait  eu  de  Gillette  Sebil lotte,  da- 
moiselle  de  Savenière,  fille  du  procu- 
reur du  roi  de  Dijon,  fut  légritimé  et 
anobli,  au  mois  de  septembre  1618,  et 
mourut  sans  avoir  été  marié,  au  siège 
de  Dol,  en  1636. 

Ecartelé^  (Tor  ei  d'azur^  Técu  en 
bannière. 

1594 

Claude  de  la  Châtre,  sgr  et  baron  de  la 
Maisonfort,  plus  connu  sous  le  nom  de 
baron  de  la  Châtre,  chevalier  des  or- 
dres du  roi,  conseiller  d*Etat,  capitaine 
de  cent  hommes  d'armes,  gouverneur 
et  lieutenant  général  au  gouvernement 
d'Orléans  et  Orléanais,  capitaine  de  la 
grosse  tour  de  Bourges,  fut  élevé  page 
auprès  du  connétable  duc  de  Montmo- 
rency ;  se  trouva  à  la  bataille  de  Dreux, 
puis  au  combat  d'Arnay-le-Duc  en  1570, 
et  à  la  prise  de  Sancerre  ;  suivit  le  duc 
d'Alençon  aux  Pays-Bas;  fut  page  de 
cour  auprès  de  la  reine  d'Angleterre, 
en  1575;  maréchal  de  camp  sous  le  duc 
de  Guise;  il  fut  confirmé,  le  19  février 
1594,  dans  la  charge  de  maréchal  de 
France  (dans  laquelle  il  avait  été  reçu 
au  parlement  de  la  Ligue,  le  8  juin 
1593)  ;  fut  lieutenant  général  de  l'ar- 
mée envoyée  en  1610  au  pays  de  Ju* 
liers  contre  Tévéque  de  Strasbourg  ;  il 
fit  les  fonctions  de  connétable  au  sacre 
de  Louis  XIII  et  mourut  le  18  décembre 
1614,  &gé  d'environ  78  ans. 

Il  était  fila  de  Claude  de  la  Châtre, 
sgr  et  baron  de  la  Maisonfort,  et  de 
Anne  Bobertet,  dame  de  la  Ferté-sous* 
Reuilly,  fille  de  Florimond  Bobertet, 
secrétaire  d'Etat,  sgr  d'Alluye,  et  de 
Michelle  Gaillard  de  Lonjumeau. 

Il  ép.  en  1564  Jeanne  Chabot,  fille  de 
Guy,  sgr  de  Jarnac,  et  de  Louise  de 


Pisseleu,  dont  il  eut  sept  enfants  parmi 
lesquels  Louis,  qui  fut  aussi  maréchal 
de  France  en  1616,  dont  la  fille  unique 
épousa  en  troisièmes  noces  Claude  Pot, 
sgr  de  Rhodes,  grand-maître  des  céré- 
monies de  France. 

La  maison  de  la  Châtre,  en  Berry, 
est  connue  depuis  1142,  et  par  filiation 
depuis  1217.  Elle  a  fait  plusieurs  bran- 
ches connues  sous  le  nom  de  comtes  de 
Nançay,  de  barons  de  la  Maisonfort,  de 
sgrs  de  Bruillebaut  ou  Brillebaut,  de 
Paray,  de  Plais,  de  la  Roche-Bellusson. 

La  branche  ducale  de  la  maison  de 
la  Châtre  s'est  éteinte  de  nos  jours  en 
la  personne  de  CyrJacques  de  la  Châtre, 
mort  à  Ch&teaugaiUard,  le  13  Juillet 
1866,  &gé  de  80  ans. 

De  gueules^  à  la  croix  ancrée  de  voir, 
qui  est  de  la  Châtre;  atiœ  2  ei  3  de 
gueules  à  trois  têtes  de  loup  arrachées 
d'argent^  2  et  î^  qui  est  de  Saint- Ama- 
dour. 

1594 

Charles  de  Cossé  II  du  nom,  comte 
puis  duc  de  Brissac,  pair,  grand-panne- 
tier  et  grand-fauconnier  de  France, 
chevalier  des  ordres  du  roi  et  gouver- 
neur de  Paris,  servit  en  qualité  de  lieu- 
tenant-général dans  Tarmée  navale  au 
combat  des  Açores  contre  les  Espa- 
gnols te  28  juillet  1582;  il  embrassa 
ensuite  le  parti  de  la  Ligue  et  défendit 
Poitiers  contre  les  forces  du  roi  en 
1593  ;  le  duc  de  Mayenne  lui  donna  le 
gouvernement  de  Paris  ;  il  le  remit  au 
roi  qui  le  fit  maréchal  de  France  au 
mois  de  mars  1594,  et  conseiller  d'hon* 
neur  au  parlement  de  Paris;  il  fut 
nommé  chevalier  du  Saint-Esprit  le  7 
janvier  1595  ;  il  se  trouva  au  siège  de 
Saint-Jean  d'Angély  en  1621,  et  mou- 
rut la  môme  année  au  chftteau  de 
Brissac,  en  Anjou  « 

Il  était  fils  de  Charles  de  Cossé  I  du 
nom,  comte  de  Brissac,  maréchal, 
grand-pannetier  et  grand*fauoonnier 
de  Franoe  et  de  Charlotte  d'Bsquetot. 


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133 


LB  BULLBTnf  HÉRALDIQUE  DB  FRANCS 


134 


De  sable^  à  3  fascei  (Tor  denchées  par 
le  haê. 

Avec  Charles  de  Gossé,  mort  en  1621» 
se  trouve  clôturée  la  liste  des  cinq  ma- 
réchaux de  la  Li<^ue,  dont  deux  seule- 
ment furent  officiellement  reconnus 
par  Henri  IV.  Ces  cinq  maréchaux 
étaient  : 

1.  Jean  de  Saulx,  vicomte  de  Tavan- 
nes,  fila  de  Gaspard  de  Saulx,  maréchal 
de  France  en  1570,  dit  le  maréchal  de 
Tavannes,  nommé  maréchal  de  la  Lig'ue 
par  lettres  patentes  du  duc  de  Mayenne, 
données  à  Soissons  le  27  février  1592. 
Henri  IV  lui  donna  un  brevet  de  rete- 
nue pour  être  maréchal  de  France; 
Louis  XIII  le  lui  confirma  par  un  au- 
tre du  4  mars  1616  ;  il  mourut  au  mois 
d'octobre  1630,  sans  avoir  de  place. 

2.  Ântoine-Scipion,  duc  de  Joyeuse, 
après  la  mort  de  son  frère  Anne,  favori 
de  Henri  III,  qui  ép.  Margruerite  de 
Lorraine,  sœur  de  la  reine,  fut  nommé 
maréchal  de  la  Ligue  par  lettres  du  1 1 
mai  1592;  il  était  chevalier  de  Malte, 
grand-prieur  de  Toulouse  ;  il  se  noya 
dans  le  Tarn  après  la  bataille  de  Ville- 
mur,  le  20  octobre  1592. 

3.  Charles  de  Cossé,  comte  de  Bris- 
sac,  fut  nommé  maréchal  de  la  Ligue 
par  lettres  patentes  du  25  février  1593, 
et  maréchal  de  France,  le  30  mars  1594. 

4.  Claude,  baron  de  la  Chfttre  fut 
nommé  maréchal  de  la  Ligue  par  let- 
tres patentes  du  21  juin  1593  et  maré- 
chal de  France  le  29  février  1594. 

5.  Antoine  de  Saint-Paul,  fut  nommé 
maréchal  de  la  Ligue,  par  lettres  pa- 
tentes du  21  juillet  15D3  et  prêta  ser- 
ment au  parlement  le  22  :  il  fut  tué  au 
mois  de  mai  1594  par  le  duc  de  Ouise. 

1594 

Jean  de  Montluc,  sgr  de  fialagny, 
s'attacha  d*abord  au  duc  d'Anjou  et  le 
auisrit  en  Pologne,  puis  au  duc  d^Alen- 
çon;  il  prit  depuis  le  parti  de  la  Li- 
gue; passa  ensuite  dans  le  parti  du  roi 
qui  le  fit  prince  de  Cambrai  et  l'honora 


du  titre  de  maréchal  de  France  en  1594. 
Battu  par  les  Espagnols  il  fut  forcé  de 
leur  abandonner  sa  principauté  le  9 
octobre  1595  et  mourut  en  1603  ;  il  fut 
enterré  dans  Téglise  de  Balagny. 

Il  était  neveu  du  maréchal  Biaise  de 
Montluc  et  fils  naturel  de  Jean   de 
Montluc  évêque  de  Valence,  et  de  Anne  , 
Martin  ;  il  fut  légitimé  au  mois  de  jan- 
vier 1567. 

Il  épousa  Renée  de  Clermont,  da- 
me d'Amboise,  sœur  du  brave  Bussy 
d'Amboise  et  fille  de  Jacques  de  Cler- 
mont d'Amboise,  sgr  de  Bussy,  et  de 
Catherine  de  Beauvau,  dout  il  eut  : 
1.  Damian,  tué  en  duel;  2.  Marguerite 
ép.  René  Aux  Epaules,  dit  de  Laval, 
marquis  de  Neele;  3.  Marie,  ép.  Char- 
les sire  de  Rambures,  chevalier  des 
ordres  du  roi,  fils  de  Jean,  sire  de 
Rambures  et  de  Claude  de  Bourbon- 
Vendôme,  dame  de  Ligny  ;  4.  Jeanne 
de  Montluc-Balagny  ép.  1®  Charles  de 
Clermont  d'Amboîse,  sgr  de  Bussy,  son 
cousin;  2**  le  3  fév.  1627  Henry  de 
Mesmes,  sgr  de  Roissy,  président  à 
mortier  au  parlement  de  Paris,  fils  de 
Heuri-Jacques  de  Mesmes,  aussi  sgr  de 
Roissy,  conseiller  d'Etat,  et  d'Antoi- 
nette Grossaine;  elle  mourut  sans  en- 
fants de  ces  deux  mariages;  5.  Marie- 
Catherine,  abbesse  d'Origny,  morte  en 
1666. 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d'azur  au  loup 
rampant  (Por  ;  auœ  2  el  3  d*or  au  tour^ 
teau  de  gueuhet  ;  &\XT  \q  ioxxi  \  d'or  à  3 
lions  d'azur  lampassés  et  couronnés  de 
gueules. 

1595 

Jean  de  Beaumanoir  III  du  nom, 
marquis  de  Lavardin,  comte  de  Nègre- 
pelisse,  baron  de  Tusse,  sgr  de  Mali- 
corne,  etc,  chevalier  des  ordres  du  roi, 
capitaine  de  50  hommes  d'armes,  gou- 
verneur du  Maine  et  du  Perche,  fut 
élevé  auprès  du  roi  de  Navarre  ;  il  se 
fit  catholique  après  la  mort  de  son  père, 
et  fut  blessé  au  siège  de  Saint-L6  en 


135 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FHANGB 


136 


1574;  colonel  de  l'infanterie  française, 
prit  Villefranche  en  Périgrord  ;  Cahors  ; 
Eau^e,  en  Armag-nac;  commanda  la 
cavalerie  française  à  Contras  en  1587  ; 
servit  aux  siègres  de  Mauléon,  de  Paris, 
de  Chartres,  de  Rouen,  au  combat 
d'Aumale  où  il  fut  blessé  ;  gouverneur 
de  la  province  du  Maine  ;  chevalier  des 
ordres  du  roi  en  1595;  maréchal  de 
France  le  19  octobre  1595  ;  commanda 
Tarmée  en  Bourgogne  en  1602;  lit  la 
fonction  de  grand  maître  de  France  au 
sacre  de  Louis  Xlll  ;  ambassadeur  de 
France  en  Angleterre  en  1612,  mourut 
H  Paris  en  son  hôtel,  au  mois  de  no- 
vembrd  1614;  enterré  au  Mans,  dans 
l'église  cathédrale. 

La  famille  de  Beaumanoir  originaire 
de  Bretagne  connue  par  filiation  depuis 
Hervé,  sire  de  Beaumanoir  qui  se  trou- 
va aux  Etats  tenus  à  Vannes  en  1202. 
Elle  a  fait  1^  les  branches  des  sgrs  vi- 
comtes du  Besso  ;  2*^  des  sgrs  et  mar- 
quis de  Lavardin  (branche  du  maré- 
chal); :l^  des  vicomtes  de  Saint  Jean, 
barons  de  la  Troussière  ;  4"  des  sgrs  du 
Bois  de  La  Motte,  dont  on  n'a  pas  la 
jonction  avec  les  précédents. 

Jean  de  Beaumanoir  III  du  nom,  était 
fils  de  Charles  de  Beaumanoir,  sgr  de 
Lavardin,  chef  du  parti  protestant  dans 
l'Anjou,  le  Maine  et  la  Bretagne,  tué 
à  la  journée  de  la  ^Saint-Bathélemy,  en 
1572  et  de  Marguerite  de  Chourses  ou 
Sourches,  sa  première  femme,  fille  de 
Félix,  sgr  de  Malicorne  et  de  Margue- 
rite de  Baïf. 

Il  ép.,  le  27  déc.  1578,  Catherine  de 
Garmaing,  comtesse  de  Négrepelisse, 
baronne  de  Daunac,  fille  unique  et 
héritière  de  Louis  de  Carmaing,  comte 
de  Négrepelisse,  et  de  Marguerite  de 
Foix-Caudale. 

Vers  la  tin  du  xvir  siècle,  cette  mai- 
son était  représieutée  par  Henri- Char- 
les de  Beaumanoir  III  du  nom,  marquis 
de  Lavardin,  chevalier  des  ordres  du 
roi,  lieutenant  général  au  gouverne- 
ment de  la  haute  et  basse  Bretagne, 


mort  à  Paris  en  1701  ;  il  avait  épousé, 
en  premières  noces:  Françoi.«e- Paule- 
Gharlotte  d'Albert,  fille  du  duc  de 
Lynes  et  de  Marie  Séguier  d'O,  dont  il 
eut  deux  filles  :  1.  Marie-Charlotte, 
marié,  le  13  mai  1694,  avec  Louis- 
Charles-Edme  de  la  Châtre,  comte  de 
Nançay,  lieutenant  général  des  armées 
du  roi  ;  2.  N...  demoiselle  de  Malicorne, 
religieuse  bénédictine  ;  en  deuxièmes 
noces  :  Louise- Anne  de  Noailles,  fille 
du  duc  de  Noailles  et  de  Louise  Boyer, 
dont  il  eut  :  3  Kmmanuel-Heuri,  lieu- 
tenant général  pour  le  roi  en  Bas^se- 
Bretagne,  marié,  le  20  février  1703,  à 
Marie-Françoise  de  Noailles,  fille  d' Au- 
ne-Jules, duc  de  NoaiUts,  pair  et  ma- 
réchal de  France  et  de  Marie-Françoise- 
de  Bournonville  ;  il  fut  tué  la  même 
année  à  la  bataille  de  Spire  et  ne  laissa 
pas  d'enfants  ;  4.  Marie-Anne-Bomaine 
ép.,  le  21  juillet  1704,  Louis-Auguste 
d'Albert  d'Ailly,  duc  de  Chaulnes; 
5.  Marie-Louise-Henriette,  ép-,  le  9 
février  1708,  Jacques-Louis  de  Beriu- 
ghen,  marquis  de  Chàteauneuf,  mestre 
de  camp  de  cavalerie,  brigadier  des 
armées  du  roi. 

La  branche  des  sgrs  de  Saint-Jean, 
barons  de  la  Troussière,  sortie  de  celle 
de  Lavardin,  était  représentée  vers  la 
même  époque  par  deux  filles  de  Louis 
de  Beaumanoir  et  de  Jeanne  Garuier  : 
1.  Louise,  mariée  à  Laval  le  18  mai  1681 
a  Jacques  de  la  DufiTerie,  chevalier, 
sgr  de  Martigné-sous-Laval  et  de  la 
Motte-Husson;  Jacques-François  de  la 
Dufferie  son  fils,  ép.  le  7  février  1711 
Madeleine-Charlotte  du  Guesdin.  fille 
de  Hené  du  Guesclin,  sgr  de  Beaucé  et 
de  Marie  Sourdrille;  2.  Marguerite, 
mariée  à  Alexandre  Martinets,  s^r  de 
Fromentières. 

La  terre  de  Lavardin  était  venue  à 
cette  maison  par  le  mariage  de  Jean  dt 
Beaumanoir  sgr  de  Landemont,  écuyer 
d'écurie  du  roi  en  1425,  avec  Marie 
Riboulle*  fille  puînée  de  Fouque^  Ri- 
boulle,  sgr  d'Assé  le  Riboull^  et  de  La- 


137 


LE  BULLETIN  HéRALDIQUB  DE  FRANCE 


138 


yardin  et  de  Jeanne  de  Montejean. 

La  terre  de  Lavardin  fut  érigée  en 
marquisat  le  18  nov.  1572,  en  faveur 
de  Jean  de  Beaumanoir  maréchal  de 
France,  et  la  chatellenie  de  Lucé  en 
barounie  le  4  juillet  1601. 

D*azur^  d  onze  hilleties  chargent  po* 
sées, 


4,  3,  4. 


1596 


Henrj'  de  Joyeuse,  comte  du  Boucha- 
ge, puis,  duc  de  Joyeuse,  pair  et  maré- 
chal de  France,  chevalier  des  ordres  du 
roi,  grouverneur  et  lieutenant  général 
du  pays  d'Anjou,  Touraine,  Maine  et 
Perche,  et  lieutenant-général  de  Lan- 
guedoc durant  la  Ligue,  se  trouva  au 
siège  de  la  Fère,  entra  dans  les  capu- 
cins après  la  mort  de  sa  femme  en  1587, 
connu  sous  le  nom  du  Père  Ange; 
il  en  sortit  pour  prenirele  comman- 
dement de  la  province  de  Languedoc 
pendant  les  troubles  de  la  Ligue. 

Henry  de  Joj^euse  n'a  point  été  gou- 
verneur de  Languedoc  en  titre,  mais 
seulement  lieutenant  général,  sous  le 
cardinal  de  Joyeuse,  son  frère,  auquel 
le  duc  de  Mayenne  avait  donné  ce  gou- 
vernement, et  plus  tard  sous  le  duc 
Henri  I  de  Montmorency. 

Le  pape  Clément  YIII  lui  accorda  à 
la  sollicitation  du  cardinal  de  Joyeuse 
son  frère»  par  un  bref  de  1594  la  trans- 
lation de  l'ordre  des  capucins  à  Tordre 
de  Saint-Jean  de  Jérusalem,  pour  y 
être  au  lieu  et  rang  de  prêtre,  non  de 
chevalier  comme  ils  le  voulaient  ;  avec 
permission  néanmoins  de  pouvoir  pen- 
dant la  guerre  se  vêtir  de  court,  porter 
ré]^,  commander  aux  gens  de  guerre 
dans  la  province  de  Languedoc. 


Il  fut  Tun  des  plus  ardents  ad- 
versaires du  roi  Henri  IV  jusqu'à  sa 
conversion  ;  en  1596  il  fit  sa  paix  avec 
lui  le  22  janvier,  et  fut  nommé  maré- 
chal de  France  ;  trois  ans  après  il  ren- 
tra aux  capucins  le  8  mai  1599,  où  il 
passa  le  reste  de  ses  jours. 

On  le  vit  en  1600  prêcher  à  Paris,  et 
avoir  une  foule  d'auditeurs,  que  la 
singularité  de  ses  aventures  appelait  h 
ses  sermons.  Il  passa  ensuite  en  Italie, 
et  ayant  voulu  faire  le  voyage  de 
Rome,  pieds  nus,  pendant  Thiver,  il  fut 
saisi  de  la  fièvre  et  mourut  dans  une 
maison  de  son  ordre  à  Rivoli,  près  de 
Turin,  le  27  septembre  1608.  Son  corps 
fut  porté  à  Paris  et  inhumé  dans  l'é- 
glise des  Capucins  de  la  rue  Saint- 
Honoré. 

Henri  III  avait  érigé  le  duché-pairie 
de  Joyeuse  en  faveur  d'Anne  de  Joyeu- 
se, frère  aîné  de  Henry,  qui  n'hérita  du 
titre  qu'après  la  mon  de  son  frère  aîné 
et  d'Antoiue-Scipiou. 

C'est  de  lui  que  Voltaire  a  dit  : 

Vicieux,  pénitent,  courtisan,  solitaire. 

Il  prit,  quiUa,  reprit  la  cuirasse  et  la  haire. 

Il  était  le  troisième  fils  de  Guillau- 
me II  du  nom,  vicomte  de  Joyeuse, 
maréchal  de  France  et  de  Marie  de 
Batarnay  ;  il  n'avait  pas  eu  d'enfants 
de  son  mariage. 

Ecartelê^  aux  1  et  i  paie  d'or  et  d'a- 
zur de  6  pièces^  au  chef  de  gueules j 
chargé  de  trois  hydres  d*or^  qui  est  de 
Joyeuse  ;  aux  2  et  3  d^azur  au  lion 
d*arg*!nt^  à  la  bordure  de  gueules^  chargée 
de  8  fleurs  de  lys  rf'or,qui  est  de  Saint- 
Dizier,  et  si:r  le  tout  :  écartelé  (Por  et 
(fazw\  qui  est  de  Batarnay. 


139 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCS 


140 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

leee  -  iroi 

d'après  les  manuscrits  de  la  bibliothèque  nationale  (cabinet  des  titres) 

(SHite) 

Etat  des  noms  et  qualités  des  personnes  et  communautés  dont  les  armoiries 
ont  été  portées  es  bureaux  établis  par  M*  Adrien  Vanier,  chargé  de  Téxécution  de 
redit  du  mois  de  novembre  1696.  La  réception  desquelles  a  été  sursise  par  les 
Etats  ci-après  dictés,  parce  que  le  blason  en  est  mal  tiguré  ou  expliqué,  qu'il  est 
impossible  dans  Tétat  où  elles  sont  de  les  connaître  suffisamment  pour  les  rece- 
Toir  et  enregistrer  à  TArmorial  général  (1). 

GÉNÉRALITÉ  D^ORLËANS 


27.  Pierre  Thoynard,  écuyer,  sieur 
de  Baudreville,  conseiller,  procureur 
du  roi  au  bureau  des  finances  de  la 
généralité  d*Orléans. 

61 .  René  Le  Jay ,  écuyer,  sieur  Mas* 
suevre,  capitaine  chevalier  du  guet»  à 
Orléans. 

74.  Charles  Duchon,  écuyer,  sieur  de 
Gouchault. 


27.  D'^az.  au  chtvron  brisé  échiqueté 
d*or  et  de  gu.  de  3  traits. 


61.  Ifarç»  au  chevron  de  gu»  accomp. 
de  3  têtes  et  cols  de  paons^  arrachés  d^at. 
Set  î. 

74.  D^az.  au  chevron  d*or  accomp,  en 
pointe  d^une  gerbe  de  même;  au  chef  de 
gu.^  soutenu  for  et  chargé  de  2  pigeons 
s^essorant  et  affYo^ités  d'arg. 

77.  De  pourpre  à  3  chevrons  d'or. 

9Î,  I/az.  à  7  fuseaux  ifarg.  ac^lés 
et  posés  en  bande* 

95.  Ifarg*  à  une  aigL  d^az.^  accomp. 
en  chef  d'un  croissant  de  même  à  dextre 
et  d'une  étoile  de  gu.  à  senestre^  et  en 
pointe  de  plusieurs  flammes  de  même, 
mouvantes  de  Vécu* 

100  bis.  D'az.  à  3  étoiles  dtor^  potées 
2  en  chef  et  1  en  fasee  et  2  eroiuanU 
darg.  en  pointe;  accolé  :  de  gu.  au  lion 
d'or,  surmonte  dune  étoile  à  8  rais  de 
même^  accosté  de  2  autres  étoiles  d'arg. 
et  accomp.  en  pointe  dun  croissant  dt 
mémcm 

102  bis.  L^az.  au  lion  dor\  accole 

(1)  La  liste  des  armoiries  f^ur  deux  colonnes,  dans  V Armoriai  de  i696,  n'a  pas  la  même  râleur  quf 
la  précédente;  nous  la  donnons  cependant  parcequ*elle  contient  l'état  et  la  qualité  des  personnes 
mentionnées. 


77.  Antoine  Demondore,  écuyer, 
sieur  de  Lignerolles. 

91.  François  fionnefemme,  trésorier 
des  fortifications  du  département  de 
Mnr. 

95.  Magdelaine  Foucauli,  veuve  de 
Claude  Gaillard,  écuyer,  sieur  de  Oidy, 
conseiller  du  roi  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Orléaus  et  son  procureur 
au  bureau  des  finances  de  ladite  géné- 
ralité. 

100  bis.  Gabriel  Groslard,  écuyer, 
sieur  du  Pré,  conseiller  du  roi,  lieute- 
nant, criminel  en  Télection  d'Orléans, 
et  Catherine  le  Clerc,  son  épouse. 


102    bis.    Auguste- David    Hardy, 


fff^lm 


141 


LB  BOLUrriN  HiRALDfQUB  DB  FBANGB 


142 


écuyer,  sieur  de  la  Fosse  et  Marie  du 
Coudray,  son  épouse. 

103.  Aymée  Lambert,  veuve  de  Nico- 
las Tourtier,  écuyer,  sieur  de  Ma- 
hausse,  président,  trésorier  de  France 
au  bureau  des  finances  d'Orléans. 

106.  Charles  Havery  de  la  Mairie. 


108.  Samuel  de  Fronville,  écuyer, 
sieur  du  Verg-er. 

109.  Hector  Bouchault,  écuyer,  sieur 
de  Boury. 

118.  François  Le  Vassor,  sieur  du 
Bouchet»  gentilhomme  ordinaire  de  la 
enrande  vénerie  de  France. 

132.  François  d'Orléans  de  Trassy, 
chevalier,  seigneur  de  Trassy. 

133.  Marie  Marié,  veuve  de  Jacques 
Thoynard,-  conseiller  au  bailliage  et 
siège  présidial  d'Orléans. 


141.  Bernard  de  Marreau,  chevalier, 
seigneur  de  Villeregie  et  de  Chilly. 

142.  René  de  Lagueulle,  conseiller 
du  roi  et  son  procureur  en  l'élection 
d'Orléans  et  des  Turcies  et  levées. 

143  bis.  Daniel  Seuillette,  écuyer, 
•'  du  Fay  et  de  Cornet,  et  Marie  de 
Loisne  son  épouse* 


145.    Robert  TEvesque,  écuyer  de 
Nauterre. 


163  bis.  Nicolas  de  Fagel,  chevalier, 
seigneur  d'Alloi>nes  et  MaTguerite*A.n- 
gélique  de  Savoye,  son  épouse. 


de  :  fascé  d'argent  et  de  sin.  de  6  pièces^ 
au  lion  d*az,  broch.  sur  le  tout. 

103.  D^or^  au  chevron  d^az,  chargé  de 
3  merlettet  d'arg.  et  accomp.  de  3.  tour- 
teaux de  gu.  2  et  1. 

« 

106.  Ecartelé^  auœ  1  et4  gu»  à  un  lion^ 
passant  d'arg.  lamp.  et  armé  d^az^  ;  auœ 
2  et  3  de  sin,  à  une  coquille  d*or, 

108.  L^az.f  à  6  anneletsd*arg,posés  en 
bande, 

109.  Ifarg.^  à  un  bouc  de  sa.  nageant 
dans  une  rivière  dor^  ondée  de  sin» 

118.  D'or,  à  3  gerbes  d'az,  liées  de 
gu.  2  et  i. 

m 

132.  Fascé  de  sinople  et  d'arg»  de  6 
pièces,  Varg.  chargé  de  7  tourteaux  de 
gu.  3.  3, 1. 

133.  Ifaz.^  à  un  faisceau  de  lys  de 
jardin  non  épanouis  darg,,  liéde  gu.  et 

sommé  de  3  autres  lys  épanouis  aussi 
d'arg,  et  grenés  (Tor  sur  une  même  tige; 
et  une  Champagne  d'or,  chargée  dune 
croisette  pattée  daz. 

m 

141.  De  sin.f  à  3  trèfles  d'or  2  et  î. 

142.  Ifaz,^  au  cheval  ailé  et  courant 
d'or,  accomp,  en  pointe  d'un  cœur  darg. 

143  bis.  D'az,,  à  3 massues  dor posées 
en  pals  2  et!',  accolé  :  d'or, à  3  molettes 
de  gu,  enfilées  par  un  fil  d'az.  posées  en 
bande, 

145.  D^r,  ehappé  de  sin,  à  2  épées 
darg.,  lès  gardes  et  poignées  dor,  posées 
en  chevron  renversé  et  brochantes  sur  le 
tout. 

163  bis.  De  gu.,  à  4  chevrons  dor  ; 
accolé  :  darg,  au  chevron  de  gu.  aC" 
comp.  en  chef  de  2  étoiles  d'az.  et,  en 
pointe  dune  aigle  le  vol  abaissé  de  même» 


143 


LE  BULLETIN  HÂBALDIQDB  DE  PRANCB 


144 


157.  Elie  de  la  Fond,  écuyer,  sieur 
de  Lusse,  lieutenant  des  chasses  de  S. 
A.  R.  M.  le  duc  d'Orléans. 

160.  Alphonse  Gedouin,  écuyer,  sei- 
gneur de  Billy,  gouyerneur  de  Beau- 
gency. 

169.  Isidore  de  Garibardy,  écuyer, 
se  dn  Breuil. 


172.  Pierre  de  Marcelle,  écuyer,  s' de 
Beaugrué. 

188  bis.  Feu  Louis -Hugues  des 
Bancs,  chevalier,  seigneur  de  Mareuil, 
suivant  la  déclaration  de  Catherine 
Bourdalotie,  sa  veuve. 

193.  François  Garnier,  écuyer,  sieur 
de  Menonville,  commandant  de  la  cita- 
delle de  Marseille. 

332.  Françoise  de  Troyes,  veuve  de 
Nicolas  Tourtier,  vivant  conseiller  ma- 
gistrat  au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 


157.  JXor^  à  4  fasces  d'azur ^  au  lion 
d'or^  brochant  sur.  le  tout. 

160.  Vaz.^  à  une  croix  reeroiMetéecCor. 


169.  D^arg. ,  à  un  arbre  arraché  de  tin. 
senestré  dun  lion  de  gu,^  couronné^ 
lamp.  et  armé  d'az.^  rampant  contre  le 
fut  de  l'arbre. 

172.  D*az.,  à  2  chevrons,  le  1^  dor  et 
le  2^  darg.^  accomp^  de  3  roses ^  2  en 
chef  darg,  et  î  en  pointe  dor. 

188  bis.  Ifaz.^  à  une  aigle  le  voi 
abaissé  darg, ;  accolé:  daz.,au  lion 
dor^  couronné  de  même  et  regardant  un 
soleil  aussi  dor^  posé  au  ï"  canton  de 
Vécu. 

193.  Ifaz.^  au  chevron  darg,^  accomp. 
en  chef  de  2  molettes  dor  et  en  pointe 
dun  faucon,  le  corps  pose  de  front,  d*' 
méme^  longé  et  grilleté  darg. 

332.  D^az,^  au  chevron  échiquetéd^arg. 
et  de  gu,  de  2  traits^  accomp.  en  chef  dt* 
2  étoiles  dor  et  en  pointe  dun  cerf 
couché  de  méme^  la  tête  contournée. 


Suivant  Tordre  des  communautés  ecclésiastiques  : 


4.  Le  Chapitre  de  Saint-Pierre  le 
Puillier  d'Orléans. 


16.  Les  communautés  de  dames  reii« 
gieuses  du  Calvaire  d'Orléans. 


18.  La  communauté  des  Ursulines 
d'Orléans. 


4.  D^az.j  à  un  Saint  Pierre  pape, 
vêtu  pontiflcalement  la  tiare  en  tête  assvi 
de  front  dans  un  trône^  donnant  la  béné* 
diction  été  sa  main  dextre  et  tenant  2 
clefs  de  la  senestre^  le  tout  dor. 

16.  D'az.^  à  une  croix  du  Calvaire  au 
pied  de  laquelle  est  assise  une  N.  />.  des 
Douleurs^  posée  de  firont  les  mains  jointes 
et  le  sein  percé  â  dextre  dune  ép^e  mise 
en  bande  f  la  pointe  en  bas^  le  tout  dor. 

18.  lïaz.^  à  une  tige  de  3  lys  darg., 
tigée^  feuillée  de  méme^  grenée  dor^  et 
mouvante  de  la  pointe  dans  des  épines 
dor. 


145 


LK  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


146 


20.  La  communauté  des  Pères  Au- 
guâtins  du  Portereau. 


21 .  Le  Chapitre  de  Saint-Liphard  de 
MeuDg. 


22.  L'Abbaye  de  Saint-Loup. 


24.  La  communauté  des  Chapelains 
de  Saint-Lazare  du  Martroy-au- Corps. 


20.  L'az.^d  un  Saint  Augustin  vêtu 
pontificalemetit^  ayant  la  main  dextre 
levée  et  tenant  de  sa  tenestre  la  crosse, 
le  tout  d^or. 

21.  L'ajz,^  à  un  Saint-Liphard^  ahbê 
régulier^  foulant  aux  pieds  un  dragon 
et  enfonçant  dans  sa  gueule  le  bout  de  la 
crosse  qu^il  tient  de  sa  main  gauche^  le 
tout  d'or. 

22.  D'*az,^à  une  Vierge  tenant  un  scep- 
tre  de  sa  main  daœtre  et  V Enfant  Jésus 
sur  son  bras  senestre^  le  tout  dCor^  la 
Vierge  accostée  d'un  Saint^Loupj  évêque, 
vétîù  poniificalement  et  d'un  Saint-Ber- 
nard y  abbé^  tenant  une  crosse^  Vune  et 
Vautre  d*arg.^  sur  une  terrasse  de  même. 

24.  De  sa,  à  un  Saint-La:: are  d'arg,^ 
levant  son  suaire  de  même  et  sortant  de 
son  tombeau  d'or^  maçonné  de  sa. 


Suivaut  Tordre  du  regf.  I^  des  corps  et  communautés  des  arts  et  métiers  : 


2.  La  communauté  des  cordonniers 
d'Orléans. 


2.  D^az.^  à  un  Saint-Crespin  d'or, 
ayant  les  deux  mains  levées  et  chaque 
doigt  percé  d'une  alei^ve  de  même, 

(A  Suivre,) 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


JAUCOURT  ET  DIGOINE 

Les  auteurs  ne  s'accordent  pas  à  attri- 
buer à  la  maison  des  comtes  et  mar- 
quis de  Jaucourt  la  même  origine.  Les 
uns  les  rattachent  sans  interruption  à 
Tancienne  maison  de  ce  nom,  les  autres 
en  font  depuis  le  milieu  du  xv«  siècle, 
une  branche  de  la  maison  de  Digoine. 

La  première  opinion  est  ainsi  résu- 
mée par  M.  Borel  d'Hauterive  dans  son 
Annuaire  de  la  Noblesse  de  1858,  p.  227  : 


•  Quelques  généalogistes  trompés 
par  des  rrtpproehements  de  nom  ont 
prétendu  que  Jean  de  Jaucourt,  dit  de 
Digoine  du  chef  de  sa  mère,  était  issu 
de  la  maison  de  Digoine  et  qu'il  avait 
relevé  le  nom  et  les  armes  de  Jaucourt 
par  son  mariage  avec  Agnès  du  Pies- 
sis  de  Chevigny,  fille  de  Antoinette  de 
Jaucourt,  dernier  rejeton  et  héritière 
de  sa  mnison  en  1463.  Egarés  nous 
même  par  cette  opinion  que  contredi- 


147 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


148 


sent  formellement  les  titres  originaux 
et  les  travaux  de  La  Chesnaye-Des- 
bois,  de  d'Hozier,  de  Moreri,  nous 
avions  dit  (Ann.  de  1844,  p.  379  et  de 
1850,  p.  347),  que  la  maison  de  Jau- 
court  s'était  éteinte  et  que  son  )iom  et 
ses  armes  avaient  été  relevés  par  une 
branche  de  celle  de  Digoine;  quoique 
cette  substitution  n'ait  rien  que  de 
fort  honorabie  pour  ces  deux  maisons 
anciennes  et  illustres,  il  est  de  notre 
devoir,  comme  historien,  de  relever 
notre  erreur,  i 

Le  chevalier  de  Courcelles  écrit  au 
contraire  dans  son  Dictionnaire  univer- 
sel de  1820,  à  la  suite  de  Tarticle  :  «  de 
Digfoine,  marquis  du  Palais  »  un  second 
paragraphe  intitulé  •  Digoine-Jau- 
court  »i  dans  lequel  on  lit  : 

•  Le  premier  qui  de  l'ancienne  et 
illustre  maison  de  Digoine  prit  le  nom 
et  les  armes  de  Jaucourt,  est  Jean  de 
Digoine,  chevalier,  seigneur  de  Thian- 
ges,  puis  de  Villarnoul,  par  ralliance 
qu'il  contracta  l'an  1463,  avec  Agnès 
du  Plesâis  de  Chevigny,  sa  parente, 
dont  la  mère,  Antoinette  de  Jaucourt, 
était  héritière  de  cette  maison.  Cette 
branche  de  Digoine-Jaucourt  a  formé 
plusieurs  rameaux;  les  marquis  de 
Villarnoul,  etc.  » 

La  confusion  vient  de  ce  qu'il  exis- 
tait au  xv«  siècle,  deux  personnages 
appelés  Jean  de  Digoine. 

P  L'un  était  Jean  de  Digoine,  fils  de 
Pierre  de  Digoine,  chevalier,  seigneur 
de  Thianges,  de  Savigny  et  d'Asnois, 
lequel  figure  parmi  les'  principaux 
seigneurs  qui  combattaient  en  1417 
pour  Jean*sans-Peur,  dans  la  guerre 
que  ce  prince  soutint  contre  les  Arma- 
gnacs (Paradin,  Annales  de  Bourgogne^ 
p.  618.);  —  et  frère  de  Chrétien  de  Di- 
goine, chevalier,  seigneur  de  Thian- 
ges, et  de  Evrard  de  Digoine,  cheva- 
lier, seigneur  de  Saint  Gratian,  les- 
quels prirent  la  croix  avec  Philippe-le- 
Bon,  contre  les  Turcs  en  1453  (Olivier 
de  la  Marche,  Mémoires^  par  H.  Beaune 


et  J.  d'Arbaumont,  T.  II,  chap.  XXX, 
p.  393J,  et  tinrent  aussi  un  rang*  con- 
sidérable à  la  cour  de  Charles  le  Témé- 
raire ;  à  la  mort  de  ce  prince,  ils  furent 
du  nombre  des  seigneurs  bourgui- 
gnons qui  soutinrent  les  prétentions 
de  sa  fille  Marie  de  Bourgogne. 
Louis  XI  fit  trancher  la  tête  à  Chrétien 
de  Digoine  en  1481,  pour  avoir  pris  le 
parti  de  cette  princesse.  (Courtépét», 
Description  générale  et  particulière  (ht 
duché  de  Bourgogne  (1775),  T.  l\\ 
p.  108. 

2«  L'autre  était  Jean  de  Jaucourt, 
fils  de  Guillaume  de  Jaucourt  et  de 
Jeanne  de  Digoine,  qui  fat  surtout 
connu  sous  le  nom  de  Jean  de  Digoine, 
du  chef  de  sa  mère,  laquelle  était  fille 
de  Louis  de  Digoine,  damoiseau,  sei- 
gneur du  Palais,  qui  servait  en  1427 
au  siège  de  Mailly  le  Châtel  (Peincedé, 
Recueils  de  Bourgogne^  T.  XXVI, 
p.  370)  et  de  Guillemette  de  Champi- 
8*ny. 

Il  était  petit-fils  de  Guy  de  Jaucourt, 
chevalier,  seigneur  de  Villarnoul,  un 
des  plus  puissants  seigneurs  de  son 
temps  et  neveu  de  Philibert  de  Jau- 
court, chevalier,  seigneur  de  Villar- 
noul, gouverneur  de  TAuxerrois,  qui 
fut  l'un  des  principaux  chefs  de  l'ar- 
mée de  Philippe  le  Bon.  (La  Chksnayb- 
Dksbois.) 

Ces  deux  seigneurs  Jean  de  Digoine, 
et  Jean  de  Jaucourt,  dit  Jean  de  Di- 
goine du  chef  de  sa  mère,  vivaient 
donc  à  la  même  époque,  connus  sous 
les  mêmes  nom  et  prénom,  auprès  des 
ducs  de  Bourgogne,  à  la  cour  desquels 
ils  tenaient  l'un  et  l'autre  un  rang* 
élevé,  aussi  peut-on  hésiter  à  attribuer 
telle  ou  telle  action  à  l'un  plutôt  qu'à 
l'autre  de  ces  pert«onnages  et  à  préci- 
ser lequel  des  deux  fut  seigneur  de 
Villarnoul  et  époux  d'Agnès  du  Plessis 
de  Chevigny,  —  seuls  points  qui 
soient  à  établir  pour  reconnaître  la- 
quelle des  deux  opinions  ci-dessus  doit 
prévaloir. 


49 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DB  FRANCS 


150 


Deux  titres  renfermés  aux  archives 
e  raucienne  Chambre  des  Comptes  de 
lourgogroe  semblent  préciser  ces  deux 
lits  et  attester  ainsi  l'exactitude  de  la 
lliatioQ  donnée  par  le  chevalier  de 
lourcelles,  d'après  laquelle  la  maison 
le  Jaucourt  ne  serait  plus  depuis  1463, 
[u'une  branche  de  la  maison  de  Di- 
foine. 

L'un,  du  7  janvier  1473,  concerne 
'ordre  donné  à  Guillaume  de  Marbeuf, 
liatelain  de  Chateauneuf,  de  faire  ra- 
ritailler  la  place  de  Châtillon  en  Ni- 
rernais,  prise  sur  les  ennemis  et  où 
itait  f  Le  seigneur  de  Villarnoul,  frère 
le  Chrétien  de  Digoine,  chevalier,  sei- 
jnear  de  Thianges.  »  (Peincedé,  i^^- 
:ueiU  de  Bourgogne^  ou  Inventaires  des 
trchives  de  l^ ancienne  chambre  des  Comp- 
tes de  Bourgogne^  T.  II,  p.  497.  —  Aux 
irchives  de  la  Côte-d'Or.) 

L'autre,  du  13  janvier  1487,  con- 
:erDe  la  seigneurie  de  Yillarnoul,  et 
établit  que  «  noble  seigneur  Messire 
leaa  de  Digoine,  dit  de  Jaucourt,  che- 
valier I ,  tenait  la  dite  seigneurie,  non 
le  la  maison  de  Digoine  i  dont  il  est 
Usa  »,  mais  de  •  Madame  Agnès,  sa 
(emme  i»  à  qui  i  Messire  Philibert  de 
Jaucourt,  oncle  de  la  dite  dame  >,  Pa- 
vait donnée  en  mariage  (Peincedé,  id., 
T.  XXIII,  p.  599.) 

Ces  deux  titres  établissent,  on  le  voit, 
lue  le  seigneur  de  Ylllarnoul  et  le 
mari  d'Agnès  du  Plessis  de  Chevigny 
était  Jean  de  Digoine  et  non  Jean  de 
Jaucourt,  dit  de  Digoine. 

Il  faut  encore  ajouter  que  cette  filia- 
tion établie  par  le  chevalier  de  Cour* 
celles,  est  celle  qui  fut  reconnue  par 
Chérin,  généalogiste  des  ordres  du 
roi  ;  on  voit  en  effet  au  siècle  dernier, 
les  comtes  et  marquis  de  Jaucourt,  qui 
ont  cependant,  depuis  le  seigneur  dont 
il  est  question  ci-dessus,  porté  le  nom 
s  ul  et  les  armes  seules  de  Jaucourt, 
fifTurer  sous  le  nom  de  Digoine  de  Jau- 
court, c'est-à-dire  comme  appartenant 
à  la  maison  de  Digoine,  sur  la  liste 


officielle  des  gentilshommes  admis  à 
monter  dans  les  carrosses  du  roi.  (Ori- 
ginal aux  archives  de  la  Bibliothèque 
nat.) 

Cette  question  intéresse  au  même 
degré  les  Digoine  et  les  Jaucourt,  bien 
qu'elle  ne  puisse  changer  en  rien  la 
situation  de  ces  deux  maisons  féodales, 
dont  Tantiqûe  origine  attestée  par  de 
nombreuses  chartes,  est  consignée 
dans  les  plus  vieux  auteurs. 

Ces  deux  maisons  ont  actuellement 
pour  chef  : 

Humbert-Pierre-Henri,  marquis  de 
Digoine  du  Palais,  dont  le  fils  Oaëtan, 
a  épousé  en  Charollais  en  1890,  Jeanne 
d'Antil  de  Ligonès. 

Jean-François-Charles,  marquis  de 
Jaucourt,  ancien  député. 


ANGLADE 


Le  Bulletin  héraldique  de  mars  1889 
(page  149  à  155)  a  donné  la  filiation 
d'une  branche  de  la  maison  d'Anglade, 
en  Bordelais,  d'après  les  titres  origi- 
naux qui  appartiennent  aux  réprésen- 
tants actuels  de  cette  branche  fixés  à 
Bazas  (Gironde).  La  notice  que  nous 
publions  aujourd'hui  vient  combler 
quelques  lacunes  de  la  première  rédac- 
tion, en  donnant  la  postérité  complète 
de  Messire  Pierre  d'Anglade,  Nous  rap- 
pelons quels  étaient  ses  ascendants, 
d'après  les  titres  déjà  mentionnés  (1)  : 

(1)  Bibliographie  :  La  Chetnaye  :  Diction,  de  la 
Noblesse,  1  p.  276  à  287.  —  Saint  Allais  :  Nobi- 
liaire universel  de  France,  IX  p.  219-237.  — 
P.  Roger  :  La  Noblesse  de  France  aux  Croisades, 
p.  250y  Paris,  Derache  et  Dumoulin,  1845.  — 
luinê  :  Diction,  véridique  des  origines  des  Mai- 
sons Nobles,  I  p.  22  23.  —  Duprat-Taxls  :  Recueil 
de  Certiticats  de  Noblesse  délivrés  par  MM.  Cbé- 
lin,  Berthier  et  Chérin  fils,  mis  par  ordre  alpha- 
bétique, p.  27.  —  J. 'François  d'Hozier  :  L'Impôt 
du  Sang  ou  la  Noblesse  de  t^rance  sur  les  champs 
de  bataille  publié  par  Louis  Paris,  1,  30-40-  — 
Liste  des  EmtgréSt  éd.  i a-folio,  I,  24-25.  —  Cour* 
celles  (le  chev.  de)  Diction,  des  Généraux  fran- 
çais, I,  118-110.  —  Alex.  Xnzas:  Histoire  de  l'or- 
dre de  Saint-Louis,  2«  éd.,  UI  o.  274.  -  La  Roque 
et  Barthélémy  :  Catalogue  des  uentilshommes  en 


151 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRAiïCE 


15: 


Simon  d'An«-lade,  écuyer,  seigneur 
de  Sarrazan,  épouse  Isabeau  du  Luc, 
dont  il  eut  plusieurs  enfants. 

Le  plus  jeune  de  ces  enfants  fut  : 

a)  Jean  I  guidon  d'une  compagnie 
de  cinquante  hommes  d'armes,  qui 
épouse  le  P»^  septembre  1560  Marie  de 
Pontereau,  dont  : 

h)  Jean  II  homme  d'armes  du  duc  de 
Mayenne,  seigneur  de  Malevas  et  de 
Maleure,  épouse  Marie  d'Aux  de  Les- 
cout  le  8  janvier  1598,  dont  : 

c)  Antoine  I  lieutenant  d'une  compa- 
gnie des  Ordonnances  du  Roi,  main- 
tenu dans  sa  noblesse  en  1666,  épouse 
Isabeau  d'Aydie  le  18  février  1637, 
dont  : 

d)  Antoine  II  lieutenant  au  régiment 
de  Guyenne,  seigneur  de  Maleras  et 
de  Maleure  maintenu  dans  sa  noblesse 
par  jugement  de  Bazin  de  Bezons,  inten- 
dant de  Guienne  le  12  mars  1698  — 
épouse  en  premières  noces  Gabriel  le 
d'Amblard,  en  secondes  noces  Jeanne 
de  Savignac  de  la  Devèze,  dont  : 

ej  Me?sire  Pierre  d'Anglade,  né  à 
Casteljaloux  le  20  octobre  1683  alla  se 
fixer  à  rîle  Saint-Domingue  où  il  était 
lieutenant  de  milices  quand  il  épousa, 
le  4  janvier  1727  Mademoiselle  Marie 
Paillet  fille  de  J.-B.  Paillet  et  d'Anne 
de  la  Forêt,  dont  il  eut  : 

I.  — .  Jean-Baptiste  d'Anglade,  né  en 
1733,  chevalier  de  Saiut-Louis,  capi- 
taine, épousa  Marguerite  Gremon,  dont 
il  eut  : 

l"  Marcelin  d'Anglade  né  le  4  avril 
1769,  éuiigraen  1790  fut  lieutenant  aux 
grenadiers  de  Chabert,  à  Tarmée  de 
Condé.  Il  avait  épousé  Mademoiselle 
de  Bouvet,  fille  du  comte  de  Bouvet  de 


1789  (lie  Sainl-Domingue.  —  Calalotçue  des  No- 
bles de  la  sénéchaussée  de  Casteljaloux.  —  Ca- 
talogue des  Noblos  de  la  }«ên(*cliaussée  de  Bazas. 
l,  Orouyn  :  lion.  Essai  hisl.  et  archéol.  ex- 
trait des  actes  de  rAcadêmie  de  Bordeaux, 
année  187.*).  Bordeaux,  Gounouilhou,  3«  partie, 
cliap.  V,  p.  75  et  s.  —  Bibliothèaue  nationale. 
Cabinet  des  Titres,  Collection  Chérm,  vol.  0, 
dossier  d'Anglade  n«  10,  folios  2-6. 


Lozier,  mestre  des  camps  et  armées  d 
Roi,  chev.  de  Saint-Louis.  II  est  mor 
en  combattant  les  bandes  républlcaî 
nés.  Sa  veuve  entra  au  monastère  di 
Sacré-Cœur  à  Paris. 

2?  Erasme  né  le  7  janvier  1772  fu 
nommé,  en  qualité  de  cadet-gentU 
homme  dans  le  bataillon  auxiliaire  eta 
bli  à  Lorient,  le  P*"  octobre  1788,  aprè 
avoir  fait  ses  preuves  de  noblesse  de 
vaut  Chérin,  gfénéalogiste  des  Ordre 
du  Roi.  Devenu  sous  lieutenant  au  r^ 
giment  de  Port-au-Prince  il  émigra  ej 
1791,  à  l'âge  de  dix-neuf  ans,  fut  atta 
ché  au  corps  des  émigrés  réunis  aupr»:- 
d'Ath,  sous  les  ordres  du  comte  (pui 
duc)  de  la  Châtre,  fut  adjoint  à  la  cou 
pagnie  de  Conti-Dragons  cantonnée 
Belœil,  puis  les  chevaux  venant  à  Ir 
manquer  il  passa  dans  la  compagni 
de  Lorraine-Infanterie,  et  fit  la  cam]>a 
gne  à  Tarmée  des  Princes  où  il  rest 
jusqu'au  licenciement.  En  1793  il  n? 
vint  à  Saint  Domingue  où  il  mouru 
en  combattant  les  insurgés  nègr^ 
(1803).  Quand  les  colons  s'étaient  mi 
sous  la  protection  de  T Angleterre 
Erasme  d'Anglade  était  devenu  lieut( 
nant-colonel  à  l'âge  de  25  ans.  De  so 
mariage  avec  M'^*  de  Chambrun 
sont  nés  :  Virginie-Charlotte  marié«> 
M.  du  Boistaillé;  et  J.  B.  Gaston  à\Ki 
glade  né  en  1797,  élève  à  l'école  d 
Saint-Gyr  en  1814,  capitaine  au  batai 
Ion  de  la  Martinique,  à  T&ge  de  25  a 
puis  au  30"  régiment  d'infanterie 
ligne,  mort  &  Blois  le  15  février  182:» 
il  avait  pris  part  à  diverses  cam]-4 
gnes  :  partie  de  1814,  1815,  1816,  l^:'; 
1818,  1819,  1820,  1821,  1823  en  Ksp» 
gne.  (Etat  de  services;  signé 
Coktlosqukt). 

3^  Marie- Laurence  d'Anglade^  ma 
riée  en  V^*  noces  au  vicomte  de  Gri{i 
pière  de  Larroque,  puis  en  secondt^ 

(1)  Madame  d*Angrlade  avait  pour  »vurs  ^a 
dame  de  Berset  d'Hauterive,  et  Madame  de  Mf 
nardie  dont  le  petit-HIs  M.  Lunyt  était,  ii  • 
peu  d'années,  directeur  de  TEcole  des  Mines. 


i» 


53 


LE  BULLETIN  HéRALDIQUE  DE  FRANCE 


154 


oces  à  M.  Robert  de  Peyrac.  De  ce 
lariage  est  issue:  Amélie-Emestine 
lariée  au  général  FuIIer,  gouverneur 
e  la  Jamaïque,  et  mère  de  la  comtesse 
e  Sèze,  de  la  comtesse  de  Grenon ville, 
e  la  comtesse  de  Boisricheux  mariée 
Q  deuxièmes  noces  à  Horace  Vernet. 
A  vie  de  Marie-Laurence  d'Anglade  a 
té  écrite  par  sa  petite-fille  la  comtesse 
e  Sèze. 

4^  Honorine  d'Anglade  née  le  9  fé- 
rier  1777,  mariée  à  M.  d'Allard. 

5<»  et  ^^Elie-  Victor  In  et  Auguste  firent 
rare  preuves  devant  Chérin  pour  être 
dmiâ  aux  écoles  royales  militaires, 
lorts  sans  postérité. 

II.  —  Pierre-Louis  d'Anglade,  né  le 
5  nov.  1734,  mort  célibataire  h  Bor- 
éaux. 

III.  —  Auguste^  baptisé  le  17  février 
^743,  épouFa  M"»  Teinturier  dont  il 
ut  2  fils  morts  jeunes.  M""®  d'Anglade 
pousa  en  2°®*  noces,  M.  de  Lozes. 

IV.  Catherine  d'Anglade,  marquise 
€  Grippière  de  Laval. 

V.  —  Joseph^  baptisé  le  18  février 
737  dans  la  paroisse  Sainte-Anne  de 
Anse  à  Veau,  lie  de  Saint  Uomingue, 
cheia  par  contrat  du  6  juillet  1737 
assé  avec  son  frère  aîné  Jean-Bap- 
iste,  tous  les  droits  de  celui-ci  à  la 
accession  de  leur  mère,  et  de  leur  on- 
le  le  chanoine  Paillet,  prébendier  et 
«mônier  dignitaire  du  chapitre  Pri- 
aatial  de  Bordeaux.  Il  mourut  le 
5  décembre  1802  à  Bordeaux,  ville 
nx  environs  de  laquelle  se  trouvait  le 
omaine  des  Doumens  qui  lui  venait 
^soQ  oncle  le  chanoine  Paillet.  De  son 
Bariage  avec  M"«  Catherine  Solier 
ont  nés  : 

d)  Louis,  qui  épousa  Séraphine  de 
^ussade,  mort  sans  postérité  ; 

hj  Nancy-Anne,  mariée  à  M.  de  la 
toze; 

c;  Jean- André-Victor,  né  à  Bordeaux 
e  26  févriei'  1790  épouse  en  1826,  Eléo- 


nore  Legras  les  Gardes,  petite-fille  de 
Marie-Sainte  de  Bellouan  d'A vautour. 
Il  est  mort  en  1877  laissant  de  cette 
alliance  : 

1°  Amilcar-Pierre,  marié  à  M*'^  Ma- 
ri li-Pesquaire  dont  une  fille  Cécile,  ma- 
riée à  M.  Duthil,  petit-fils  de  M'"«  de 
la  Roze  née  d'Anglade  sus-nommée  ; 

2°  Hélène,  mariée  à  Alphonse  Go- 
dard de  Blassy  ; 

3°  Pierre-Ernest,*  né  à  la  Maison-No- 
ble d'Angludet  (Cantenac)  le  16  juillet 
1834,  marié  à  Bazas  (Gironde),  avec 
Suzanne  de  Montforf,  fille  d'un  ancien 
page  et  ancien  garde  du  corps  du  roi 
Louis  XVIII.  De  ce  mariage  sont 
issus  : 

a)  Jean'Maxime^  né  en  1862,  marié 
en  1890  avec  Jeanne  Perreau,  fille  de 
feu  ringènieur  en  chef  des  Landes, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  pe- 
tite-fille du  lieutenant-colonel  Perreau, 
officier  de  la  Légion  d'honneur  ; 

b)  Jean-Roger^  né  en  1869,  docteur 
en  droit. 

R.  B. 


3C 


COULON  DE  LABROUSSE 

Par  jugement  du  2  mars  1893,  le 
Tribunal  de  Ribérac  a  ordonné  que  le 
nom  de  famille  de  M.  Jean-Marie- 
René-Maurice  Couloii-Labrousse  (né  à 
Ribérac  le  11  septembre  1872,  du  ma- 
riage de  Jean-Octave,  docteur  en  mé- 
decine, décédé  le  29  décembre  1889,  et 
de  Marie  Delombre)  serait  rectifié  en 
de  Coulon  de  Labrotiss?, 

M.  Maurice  de  Coulon  de  Labrousse 
appartient  à  une  ancienne  famille  qui 
a  donne  de  nombreux  gentilshommes 
verriers,  toujours  qualifiés  nobles  ou 
écuyers  en  la  province  de  Périgord,  et 
a  formé  plusieurs  branches  parmi  les- 
quelles nous  citerons  celles  de  La- 
brousse, de  Puygauthier,  de  la  Celle- 
rie,  de  Farard,  de  Maisonneuve,  de 
Lagranval.   Cette  dernière  est  repré- 


155 


LE  BULLETIN  HÉHALDIQtJE  DE  FRANGE 


156 


sentée  non  seulement  en  Dordog'ne, 
mais  à  Bordeaux  par  M.  Charles  Cou- 
Ion  de  Lagrranval,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  Téminent  profes- 
seur de  mathématiques  au  lycée. 

La  famille  Coulon  (dont  le  nom  s'est 
écrit  Colomb,  Coulomb,  Colon),  semble 
être  venue  du  Midi  à  la  fin  du  xvi® 
siècle,  bien  qu'une  tradition  la  dise 
originaire  du  Quercy  où,  dès  le  xvi« 
siècle,  des  Coulomb  étaient  lieutenants 
généraux  de  Figeac.  Sachant  combien 
Vart  de  la  verrerie  se  perpétuait  dans 
les  mêmes  familles,  toujours  alliées 
entre  elles,  nous  serions  plus  disposés 
à  faire  descendre  les  Coulon,  nobles 
verriers  du  Périgord,  des  Coulomb 
verriers  du  Languedoc  maintenus  dans 
leur  noblesse  d'extraction  par  Legen- 
dre,  intendant  de  Montauban,  sur 
preuves  remontant  à  1520.  Ceux  du 
Périgord  furent  également  maintenus 
à  Bordeaux. 

Un  grand  nombre  de  gentilshommes 
verriers  du  xvi«  siècle  sont  origiuaires 
d'Italie  ;  ils  ont  francisé  leur  nom 
suivant  l'habitude  du  temps.  Il  ne 
faudrait  pas  nous  étonner  que  les 
Coulon  qui  nous  occupent  aient  une 
origine  commune  avec  les  Colomb  de 
Oênes,  si  nombreux  au  service  de  la 
France  aux  xrv«  et  xy  siècles.  (1). 

(i)  On  lrou?e  aussi  dans  le  bas-Languedoc  en 
Velay,  Diocèse  du  Puy,  une  famille  de  Colomb, 
connue  depuis  1308,  qui  posséda  successivement 
au  môme  diocèse  les  Sgries  de  Fourneaux, 
Pailliers,  Trècbes,  Mon  (regard  et  Marnas,  et  fut 
maintenue  par  les  commissaires  des  francs-fiefs 
▼ers  la  fin  au  xni*  siècle.  Elle  prouva  sa  noblesse 
depuis  Claude  de  Colomb  dont  un  des  fils, 
Aimar,  était  qualifié  écuyer  et  archer  de  la 
garde  du  roi  en  1554. 

Cette  famille  avait  pour  armes  : 

l/taur,  à  troit  eolombei  d'argent,  2  et  /,  beC' 


D'azur^  à  3  fleurs  de  lys  d'argent 
(concession  royale  sans  nul  doute),  ^ 
la  divise  en  chef  émargent  surmontée  de 
deuœ  colombes  de  même, 

(Ces  armes  sont  celles  des  branches 
de  Maisoiineuve,  Labrousse  et  Farard; 
celles  de  Lagranval,  la  Cellerie,  etc., 
variaient  sensiblement,  mais  conser- 
vaient toujours  soit  les  fleurs  de  lys, 
soit  les  colombes . )  P.  M. 


FILHOL 


(Additions  et  corrections,  Bulletin  de 
janvier  1893). 

Col.  21.  Le  nom  de  Caillières  s'est 
écrit  Callières  et  Caillères.  Cette  dernière 
orthographe  a  prévalu  (V.  La  noblesse 
de  Saintonge  et  d'Aunis  en  1789^  par 
M.  L.  de  la  Morinerie,  p.  37). 

Col.  22,  in  fine.  Alain  de  Filhol  vendit 
à  dame  Catherine  de  Chateauaeuf  les 
fiefs  de  Parenchère  et  Fourgonnîère,  il 
faut  lire  acheta^  etc. 

Col.  24,  ligne  2.  Jean  de  Chillaud, 
Bgr  de  la  Chapelle-Oonaguet,  ne  fat  pas 
le  parrain  d'Antoine  de  Chillaud,  sieur 
de  la  Lande,  mais  de  son  fils  Jean, 
mentionné  quelques  lignes  plus  bas. 

Col.  30.  Jean  de  Filhol  était  sgr  de 
Couronneau.  Ce  fief  n'est  pas  le  même 
que  celui  cité  à  l'article  de  Louis- Alain 
de  Filhol.  Ce  dernier  est  situé  dans  la 
commune  de  Ligueux;  l'autre  est  sur 
la  rive  de  la  Dordogne  en  aval  de 
Sainte-Foy,  commune  d'Eynesse. 


quieê  et  membrée$  de  gueuhs;  au  chef  eoueu  dé 
gueulei  chargé  de  8  itatiee  d'or,  rangéeê  en  futct. 
(Armor,  de  Languedoc,  Généralité  de  Montpel* 
lier,  t.  II,  p.  16.)  *^ 


157 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


158 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES   DU  MOIS   DE  MARS 

BT  BAPPBL   OBS   MOIS   PBéC^DBIlTS 


i^^manc^-Emile- Armand  de  Wissocq, 
lieutenant  au  33*  régiment  d'artillerie, 
fils  de  défunts  Alfred-Horace,  comte 
de  Vîssocq  et  de  Marguerite  Bourdon, 
avec  Magdelaine  Hambaud,  fille  de 
Louis,  baron  Rambaud  et  de  la  baronne 
née  Morin,  fille  du  docteur  Morin  et  de 
madame  Morin,  née  Léonie  d'Abbadie. 

Le  mariag-e  a  été  célébré  le  6  février 
au  château  de  Maisontiers,  (Deux-Sè- 
vres). 

(Voir  pour  la  famille  de  Wissocq, 
Tune  des  plus  anciennes  et  des  plus 
distinguées  de  l'Artois  le  Bulietin  de 
1892,  col.  631). 

Le  frère  aîné  du  marié  a  épousé,  le 
31  octobre  1892,  M"«  Juliette  Faider. 

Uazur^  à  la  fasce  d'argent  accompa- 
gnée de  3  lozanges  d^or. 

La  famille  Rambaud,  seigneur  de 
Champrenard,  Blaté,  Marsangnes,  aux 
XVII*  et  XVIII*  siècles  est  ancienne  à 
Lyon,  où  elle  a  tenu  un  rang  distin- 
gué- Pierre  Rambaud  était  échcvin  de 
cette  ville  en  1656-58;  André  Rambaud 
fut  également  écHevin  de  Lyon  et 
gentilhomme  servant  du  roi. 

Pierre-Thomas,  baron  Rambaud  de 
la  Sablière,  d'abord  avocat  du  roi,  en 
la  sénéchaussée  de  Lyon,  commissaire 
du  gouvernement  au  tribunal  du  dis- 
trict, membre  du  Conseil  des  Cinq 
cents,  procureur  général  impérial  près 
la  cour  de  Lyon  (1811-1815)  officier  de 
la  Légion  d'honneur,  président  de  Tad' 
ministration-  des  hospices,  membre  de 
l'Académie  et  du  conseil  général  du 
Rhône,  fut  enfin  nommé  président  ho- 
noraire à  la  cour  d'appel  de  Lyon  en 
1815  et  maire  de  cette  ville  (1818-1826) 
dont  il  a  été  dît  (dans  les  Titres  de  la 
noblesse   Lyonnaise    par  le    conseiller 


Léopold  Niepce)  qu'il  fut  tin  des  plus 
habiles  administrateurs  et,  qu'en  quit" 
tant  la  mairie  il  avait  soldé  toutes  les 
dettes  de  Lyon  et  laissait  un  excédant 
de  recettes.  Cet  homme  de  bien  mourut 
le  20  février  1845  à  l'âge  de  96  ans, 
laissant  un  fils  :  Charles,  baron  Ram- 
baud, (aïeul  de  la  mariée),  conseiller 
honoraire  à  la  cour  d'appel  de  Lyon, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  dé- 
cédé, laissant  un  fils  Louis,  baron 
Rambaud  et  plusieurs  filles  dont  :  Mes- 
dames de-  Belligny,  la  marquise  de 
Serres  de  Mesplès,  Pouchon  de  Saint- 
André,  de  la  Chapelle,  Révérende  mère 
Marie  de  Saint-Laurent,  dominicaine, 
sœur  Marguerite  de  Jésus,  religieuse 
Carmélite  et  Gabrielle-Victoire  Ram- 
baud, sœur  de  Charité  (plusieurs  d'en- 
tr'élles  décédées)'. 

Pierre-Thomas  Rambaud,  alors  pro- 
cureur général  à  Lyon  fut  créé  baron 
de  l'Empire  le  22  octobre  1810,  puis 
baron  de  la  Sablière  avec  majorât  le 
25  mars  1813. 

D'azur^  à  l'aigle  d'or, 

Pierre  Rambaud,  échevin  de  Lyon 
en  1656,  écartelait  aux  :  2  et  3  d'Agnot 
de  Champrenard,  éteints  chez  eux  : 
De  gueules  y  à  2  épées  en  sautoir  d'or  et 
un  écu  en  ahime^  charge  d'une  fasce 
d  argent. 


■«.^^>^^>^^>»^^^^^^» 


Le  comte  de  Parcevaux,  fils  du  feu 
comte  de  Parcevaux,  directeur  général 
des  haras,  et  de  la  comtesse,  née  de 
Pompéry,  avec  M"*  Le  Cordier  de  Bi- 
gars  de  La  Londe,  fille  du  comte  de  la 
Londe,  conseiller  référendaire  à  la  Cour 
des  Comptes,  et  de  la  comtesse,  née 
Passy. 


159 


LE  BULLETIN  HÂRALOIQUE  DE  FRANCE 


160 


Le  mariage  a  été  célébré  à  Versail- 
les, le  11  février. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  son 
parent,  le  comte  de  Germiny,  capi- 
taine d'infanterie  ;  et  M.  de  Treverret  ; 
ceux  de  la  mariée  :  ses  oncles,  le  mar- 
quis de  la  Londe;  et  le  comte  de  la 
Tour  du  Pin,  capitaine  de  vaisseau, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur. 

La  famille  de  Parce  vaux  est  d'an- 
cienne extraction  de  Bretagne. 

Etienne  de  Parcevaux,  de  la  paroisse 
de  Pordû,  fit  du  consentement  d  Alice, 
sa  femme,  un  accord  avec  Tabbé  de 
Beauport,  en  1295;  Jean  de  Parcevaux, 
écuyer,  paraît  en  1371  dans  une  mon- 
tre de  du  Guesclin  et  ratifia  le  traité 
de  Guérande,  avec  les  nobles  de  Saint- 
Brieuc  en  1381.  Jean  de  Parcevaux 
épousa  Catherine  d^Hillion. 

Cette  famille  a  possédé  en  Bretagne 
les  seigneuries  de  Mezarnou,  de  Eera- 
méal,  de  Kerjau  et  de  Morizur. 

Ifazur^    à    trois   chevrons  (Vargent^ 
aliàs:  dC argent^  à  trois  chevrons  (Va  znr\ 
Devise  :  S* il  plaist  à  Dieu, 

La  famille  Le  Cordier  de  Bigars  de 
la  Londe,  qui  a  pour  chef  le  marquis 
de  la  Londe  est  originaire  de  Norman- 
die et  a  donné  un  premier  président  & 
la  Chambre  des  Comptes  de  cette  pro- 
vince, un  président  à  mortier  au  Par- 
lement de  Rouen,  propriétaire  du  chef 
de  sa  bisaïeule  Marie  de  Bigars,  de  la 
terre  de  la  Londe,  érigée,  au  mois  de 
mai  1616,  en  marquisat  en  faveur  de 
François. 

Son  fils  Nicolas -Alexandre  de  la 
Londe,  mourut  en  1742.  Cette  famille 
est  divisée  en  deux  branches.  La  nou- 


velle mariée  appartient  à  la  branche 
aînée. 

Wazur^  à  la  bande  d'argent  chargée 
de  5  losanges  de  gueules  et  accostée  de 
2  molettes  d'or. 


¥S0\/*^^^^>f^^àV\J*^S/S^ 


Gabriel-Louis-Marie--ffenr*  de  Rive- 
rieulx  de  Varax,  vicomte  Henri  de 
Varax,  lieutenant  au  9«  dragons,  fils 
d'Emmanuel  de  Riverieulx,  comte  de 
Varax  et  de  Ludovic  de  Jerphanion, 
avec  Henriette  Houitte  de  la  Chesnais, 
fille  d'Edmond  Houitte  de  la  Chesnais, 
ancien  officier  de  marine,  et  de  M°**  de 
la  Chesnais,  née  Bonnardel. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  25  février 
en  Téglise  de  Loriol,  près  de  Marseille, 
par  S.  G.  Mgr  l'archevêque  d'Aix. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
M.  de  Jerphanion;  et  le  général,  comte 
de  Sesmaisons,  pour  la  mariée  :  MM. 
Bonnardel,  et  Houitte  de  la  Chesnais. 

(Voir  pour  la  famille  de  Riverieulx, 
Tune  des  plus  considérables  du  Lyon- 
n&is,  le  Bulletin  de  1892,  col.  174). 

D^azur^  au  croissant  dargent^  accom- 
pagné en  pointe  d'une  rivière  agitée  fie 
même, 

La  famille  Houitte,  seigneurs  de 
Langretière  et  de  la  Chesnais,  en  Bre- 
tagne, reçut  du  roi  Louis  XVIII  des 
lettres  de  noblesse  données  le  19  octo- 
bre 1814.  Elle  a  donné  des  magistrats 
et  des  officiers. 

La  mariée  a  une  sœur  et  des  frères. 

D'hermines^  au  chef  endenté  d'azur^ 
chargé  de  3  étoiles  d'or. 

Devise  :  Dieu  et  labeur. 


DÉCÈS  DU  MOIS   DE    MARS 

BT  RAPPIL   DBS   MOIfl   rRKC<DBNTS 


La  marquise  de  Las  Cases,  née  d*Hau- 
mont,  est  décédée  dans  la  dernière 
quinzaine  de  décembre  1892,  au  châ- 


teau de  Peugeard,  près  Saint-André* 
de-Cubzac  fGironde). 
La  famille  de  Las  Cases  est  origi< 


Ifil 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


162 


Qaire  d'Espag^ne.  Charles  de  Las  Cases 
fut  un  des  seigneurs  désig'nés  pour 
accompagner  Blanche  de  Castille  qui 
Tint  en  France  en  1200,  pour  épouser 
Louis  VIII.  Il  se  fixa  en  Languedoc, 
et  servit  dans  les  guerres  contre  les 
Anglais.  Il  fit  l'acquisition  en  1224, 
des  seigneuries  de  Belvèse  et  de  Cesse- 
ras qui  ne  furent  aliénées  qu*en  1594, 
époque  à  laquelle  Antoine  de  Las 
Cases,  chevalier,  les  vendit  à  Antoine 
de  Saint- Jean. 

Au  xvin«  siècle  cette  famille  était 
divisée  en  trois  branches,  toutes  issues 
de  Charles  de  Las  Cases,  ci  dessus 
nommé.  Le  chef  de  la  branche  aînée 
était  François-Daniel,  marquis  de  Las 
CaseS)  seigneur  de  la  Caussade,  Lame- 
rie  et  autres  lieux,  chevalier  de  Saint- 
LouiSy  commandant  de  Revel,  Sauves 
et  Puy-Laurens. 

Le  chef  de  la  seconde  branche  portait 
le  nom  de  marquis  de  Las  Cases-fieau- 
voir,  seigneur  du  Péré  et  de  Mazière, 
en  Agenais,  élevé  page  du  roi. 

La  troisième  branche  était  représen- 
tée par  Louis  de  Las  Cases,  habitant 
le  Quercy,  père  de  trois  fils  et  de  deux 
filles,  religieuses  de  Tordre  de  Malte,  à 
Beaulieu  en  Quercy. 

La  maison  de  Las  Cases  compte  de 
nombreuses  illustrations,  parmi  les- 
quelles Guillaume  de  Las  Cases  qui 
obtint  en  1430  le  titre  de  roi  et  seigneur 
fJes  Ues  Canaries;  un  évêque  de  Chiapa, 
en  1540,  des  gentilshommes  de  la 
chambre  du  roi,  des  généraux,  des 
conseillers  d'Etat,  des  députés,  des 
sénateurs,  etc.,  etc. 

Le  6  mai  1776  le  marquis  de  Las 
Cases  fut  admis  aux  honneurs  de  la 
cour.  Un  des  membres  de  cette  famille 
a  été  le  fidèle  compagnon  de  Napoléon 
à  Saint-Hélène,  et  Thistorien  de  sa 
captivité. 

• 

Le  frère  du  défunt  marquis  de  Las 
Cases  a  épousé  une  demoiselle  de  Bu- 
des  de  Guébriant. 


D^or,  à  la  bande  d^azur  et  à  la  bordure 
de  gueules. 

Supports  :  deux  lions» 

Devise  :  Semper  paratus . 

La  marquise  de  Las  Cases  avait 
épousé  en  premières  noces  M.  de 
Soyres,  dont  elle  avait  eu  un  fils,  ma- 
rié avec  Mlle  d'Arlot  de  Saint-Saud,  et 
une  fille  non  mariée. 

La  famille  de  Soyres  est  originaire 
d'Albret,  établie  depuis  longtemps  à 
Bouglon  en  Bazadais.  Sa  filiation,  im- 
primée dans  les  registres  de  d'Hozier, 
remonte  à  Jean  de  Soyres,  écuyer, 
mentionné  dans  le  testament  de  Jean 
de  Soyres  son  oncle,  en  1529. 

Sa  descendance,  maintenue  dans  sa 
noblesse,  en  1627,  en  1660  et  en  1756, 
compte  des  capitaines  et  lieutenants 
de  dragons,  d*iufanterie,  un  page  de 
laxeiue,  etc.,  etc. 

Messire  Jean  -  François  de  Soyres, 
seigneur  de  la  Barde,  soua*aide-major 
au  régiment  de  Béarn  en  1775,  fut 
convoqué  en  1789  à  rassemblée  de  la 
noblesse  de  Guyenne. 

D^argent^  au  phénix  de  sable  sur  son 
immortalité  de  gueules^  accompagné  en 
chef  d'*un  soleil  senesiré  d^une  étoile^  le 
tout  du  même. 

Jean  Galabert  seigneur  d'Haumont, 
de  la  Peyre  et  autres  lieux,  trisaïeul 
de  la  défuute,  fut  pourvu  d'une  char- 
ge de  secrétaire  du  roi,  en  la  chancel- 
lerie de  Montauban,  le  13  avril  1685  ; 
il  fut  confirmé  dans  sa  noblesse  par 
M.  le  Gendre  le  30  avril  1701. 

Louis  Galabert,  seigneur  d'Hau- 
mont,  dénombra  ses  fiefs  nobles  à 
Montauban  le  29  décembre  1730. 

Jean-Philippe-Marie-Marguerite  Ga- 
labert d'Haumont,  fut  élevé  à  la 
Flèche  après  avoir  fait  ses  preuves  de 
de  noblesse  devant  d'Hozier  le  31  octo- 
bre 1773. 

Le  chevalier  d'Haumont  fut  convo- 
qué aux  assemblées  de  la  noblesse  de 


163 


LE  BULLETIN  HÉRALDigUB  DE  FRANGE 


164 


Quercy  en  1789;  et  N..  Galabert 
d'Haumont  à  celles  de  Cahora  le  16 
mars  1789. 

Uargenty  à  un  chevron  de  gueules^ 
au  coq  passant  en  pointe  de  sable^  beC' 
quéf  crête'  et  membre  de  gueules  ;  au 
chef  d'azur  chargé  de  trois  étoiles 
émargent. 


«»»^^«v^^^x^<^»«^^ 


Thomas-Zîoôtfr^ -Henri  Oasson  Bu- 
greaud  d'Isly,  secrétaire  d'ambassade, 
Taîné  des  fils  de  feu  Antoine-Marie- 
Gabriel- Jules  Gasson,  trésorier-payeur- 
général  à  Brest  et  de  Léonie  Bugeaud 
dlsly,  fille  aînée  du  maréchal  Bugreaud 
d'Isly,  est  décédé,  à  Paris,  le  13février. 

Né  le  11  octobre  1845,  il  avait  été 
attaché  à  Tambassa de  à  St-Pétersbourgr 
du  général  comte  Fleury  qu'il  quitta 
en  1870,  pour  prendre  part  à  la  guerre, 
comme  capitaine  de  mobiles  bretons  et 
se  distingua  par  sa  bravoure,  notam- 
ment à  la  journée  de  Montretout. 

Il  avait  épousé,  en  1874,  Mlle  Pradier. 
de  Périgueux,  dont  il  ne  laisse  pas 
d'enfants  et  s'était  retiré  dans  la  Dor- 
dogne,  au  château  d'Excideuil,  héritage 
du  maréchal,  son  aïeul  maternel,  dans 
le  caveau  duquel  il  repose. 

Il  avait  deux  frères  :  1.  Jean-Louis- 
Hélie-Maurice;  2.  Jean-Ambroise-Aurel. 
Ce  dernier,  encore  mineur  eu  1873,  fut 
représenté  par  son  père  dans  la  requête 
qu'ils  firent  au  conseil  du  sceau  pour 
ajouter  à  leur  nom  ceux  du  maréchal 
Bugeaud  d'Isly,  leur  aïeul  maternel  ;  ce 
qui  leur  fut  accordé  par  le  même  con- 
seil, le  7  juin  1873. 

A  la  même  date  on  accorda  égale- 
ment la  même  addition  des  noms  de 
Bugeaud  d'Isly  aux  enfants  d'Eléonore, 
seconde  fille  du  maréchal  et  d'Henri- 
Louis  Feray,  général  de  division,  dé- 
cédé  en  1870. 

Jean-Ambroise  Bugeaud  de  la  Picon- 
nerie,  duc  .d'Isly,  fils  du  maréchal, 
étant  mort  en  1868,  sans  laisser  de 
postérité  de  son  mariage  avec  Marie 


Calley  de  Saint-Paul,  le  titre  s*éteindra 
avec  la  duchesse  douairière. 

La  famille  Bugeaud,  originaire  du 
Limousin,  y  était  ancienne. 

Thomas-Zîofer/  Bugeaud,  duc  dlsly, 
né  à  Limoges  en  1784,  était  fils  d^- 
Jean- Antoine  Bugeaud,  pgr  de  la  Pi- 
connerie,  la  Ribeyrolle,  etc.,  qualifia 
marquis  de  la  Ribeyrolle  dans  sou 
contrat  de  mariage  du  8  avril  1771, 
avec  Françoise  de  Suttou  de  Clouard. 

Le  maréchal  épousa  Elisabeth  Jouifre 
Lafaye,  dont  son  fils  mort  sans  poste- 
rits  et  Mmes  Gasson  et  Feray. 

Parti^  au  1^  d*azur^  au  chevron  dor 
accompagné  en  pointe  d^une  étoile  ci- 
même;  au  chef  de  gueules  chargé  d^ 
trois  étoiles d^or ;  qui  est  Bugeaud;  a»' 
2  coupé  d^or^  à  Vépée  haute  de  sable  ; 
et  de  sable  au  soc  de  charrue  d*or  ;  qui 
est  d'Isly. 

Devise  :  Ense  et  aratro. 

CleLMie-ffenri  de  la  Croix  de  Chevrir- 
res,  marquis  de  Pisançon,  est  décède  ii 
Tftge  de  80  ans,  au  château  de  Pisau- 
çon,  près  le  Bourg-du-Péage  (Drôme . 
dans  les  premiers  jours  du  mois  de 
mars. 

11  était  fils  de  Jean-François  de  la 
Croix  de  Chevrières,  marquis  de  Pisan- 
çon, et  de  Joséphine  Sabine  de  Valliu, 
fille  de  Laurent,  comte  de  Yallin,  et 
d'Ursule-Henriette  de  Vienne)  et  avait 
épousé,  le  18  mai  1846,  Charlotte-Hi  u- 
riette  de  Chastelus,  dont  il  a  eu  :  Sa- 
bine de  la  Croix  de  Chevrières  de  Pi- 
sançon, mariée,  en  1870,  à  Joseph- H  u* 
gués  de  Monte^nard. 

La  branche  cadette  des  La  Croix  J  ' 
Chevrières  de  Pisançon  subsiste  daus 
les  enfants  de  feu  Jean-François  comtr 
de  Pisançon,  marié  avec  Anne  de  Ros* 
taing. 

Son  frère,  Paul-Oscar,  comte  de  Pi- 
sançon, né  en  1811,  ne  s>&tait  pas  ma- 
rié. 
I      (Voir  pour  la  maison  de  la  Croix  >!• 


165 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE    FRANCE 


166 


CheTrîères,  qui  a  formé  les  branches 
encore  existantes  de  Say ve,  de  Pisan- 
con  et  de  Saint-Vallier,  les  Bulletins  de 
Î886,  col.  97,  1888,  col.  692,  1890,  col. 
728,  1891,  col.  32  et  682. 

Henri  de  Lorraine,  petit-fils  de  Diane 
de  Poitiers,  vendit  en  1584,  le  château 
de  Pisançon  et  le  comté  de  Saint-Val- 
lier à  Jean  de  la  Croix  de  Chevrières. 

lyazur^  au  husle  de  cheval  d'or^ 
animé  de  gueules;  au  chef  cousu  de 
gueules^  chargé  de  3  croiseUes  âf argent. 

Devises  :  Indomitum  domuere  cru- 
ces.  —  Victricia  sigfui  secutus. 

Cri  :  Guerre!  (nom  primitif  de  la  fa- 
mille). 


^/WWWN/W^^AM^^rf^ 


Antoine- Jean- Jacques-Eugrène ,  dit 
Christian  Paulze  dlvoy  de  la  Poype, 
général  de  division,  commandeur  de 
la  Légion  d'honneur,  est  décédé  du 
10  au  15  mars,  au  château  de  Courti- 
ras,  près  de  Vendôme. 

Né  à  Bourges,  le  24  décembre  1813, 
il  était  le  second  des  fils  de  Jacques- 
Christophe  Paulze  d'Ivoy,  ancien  pré- 
fet, pair  de  France,  et  d'Agathe  de  la 
Poype,  fille  unique  de  Jean-François, 
comte,  puis  marquis  de  la  Poype,  géné- 
ral de  division  dès  1793,  mort  en  1851, 
dernier  de  Tantique  et  grande  race  de 
ce  nom  en  Dauphiné. 

Il  était  veuf  de  Clotilde-Clémentine- 
Denise  de  Peyronnet,  dont  il  a  eu  : 
Marie-Roland-i^/ie  Paulze  dlvoy  de  la 
Poype,  né  à  Paris,  le  11  avril  1851,  an- 
cien capitaine  de  cavalerie,  marié  en 
premières  noces  le  15  juin  1881  à  Marie- 
CXëm^vXin^'Elisabeth  Law  de  Lauris- 
ton-Boubers  ;  et  en  secondes  noces,  le 
22  juin  1892,  à  iVa^Aa/ie-Joséphine  Des- 
marets,  fille  de  M.  Desmarets,  sous* 
gouverneur  de  la  Banque  de  France. 

(Voir  pour  la  famille  Paulze  d'Ivoy, 
aujourd'hui  substituée  à  la  maison  de 
la  Poype,  \e^  Bulletins  de  1891,  col.  374 
et  1892,  col.  370.) 


Ecartelé^  auœ  tet  4  émargent  au  che^ 
vron  de  gueules^  accompagné  de  8  serres 
d'aigle  d^azur^  les  ongles  en  has^  qui  est 
de  Paulze  d'Ivoy  ;  auœ  2  et  3  de  gueules 
à  la  fasce  d'argent^  qui  est  de  la  Poype. 

Devise  de  la  Poype  :  Nec  temere^  nec 
timide. 


^^^^^^*^^^*^^tf^^0 


Louls-Marie-Gaspard,  marquis  d'An- 
béri  du  Maurier,  est  décédé  à  Poitiers 
dans  les  premiers  jours  du  mois  de 
mars  à  l'âge  de  84  ans.  Né  le  3  no- 
vembre 1819,  il  était  fils  d'Alphonse 
marquis  d'Aubéri  qui  suivit  le  roi 
Louis  XVIII  à  Gand  et  servit  en  Ven- 
dée sous  le  marquis  de  la  Rocheja* 
quelein,  et  de  Lucie-Eugénie  Poignant 
de  Lorgères,  et  avait  épousé  le  20 
février  1862,  Marie- Joséphine- Justine 
de  Lassus-Bizous,  dont  il  laisse  deux 
filles  :  1.  Marie-Radegonde,  mariée  le 
6  juin  1885  à  Jean-Christiau,  baron  de 
Bony  ;  2.  Louise-Radegonde. 

D'Hozier  fait  remonter  les  d*Aubéri 
du  Poitou  à  Frédéric-Paul  Aubery, 
anglais  de  nation  qui  se  fixa  en  France 
en  1499,  avec  les  enfants  qu'il  avait 
eus  de  sou  mariage  avec  Elisabeth  de 
Uerlai  ou  Harlai,  qu'il  perdit  quelque 
temps  après.  Il  laissa  :  1.  Pierre,  qui 
suit  ;  2.  Jacques,  seigneur  de  Monceau 
en  Anjou,  qui  devint  un  célèbre  avo- 
cat au  parlement  de  Paris,  surnommé 
VOracle  de  la  France.  Le  roi  Henri  II 
aj'ant  évoqué  le  18  mars  1550  la  con- 
naissance de  la  cause  des  habitants  de 
Cabrières  et  de  Mérindol  poursuivis 
par  le  parlement  de  Toulouse  et  ayant 
choisi,  pour  juger  Tafiaire  au  fond,  la 
grand'chambre  du  parlement  de  Paris, 
chargea  Aubéri  d'occuper  pour  ceux 
de  Cabrières  et  Mérindol  dont  il  ga- 
gna la  cause. 

Il  avait  épousé  Marie  d'Anthonis 
dont  il  ne  laissa  que  Françoise,  mariée 
le  16  juillet  1552  à  Pierre  de  Pincé, 
seigneur  du  Coudray  et  du  Bois,  en 


167 


LE  BULLETIN  HéllALDIQUB  DE  FRANCT 


168 


Anjou,  conseiller  au  parlement  de 
Paris. 

Pierre  Aubéry  son  frère  aîné,  sei- 
gneur du  Maurier,  épousa  en  1522, 
Guillemette  ou  Guillemine  de  Blin, 
d'où  la  descendance  qui  a  donné  : 
JBenjamin  Auberi,  seigneur  du  Mau- 
rler  et  de  la  Fontaine-Dangé,  protes- 
tant, intendant  du  duc  de  Bouillon, 
qui  rendit  des  services  à  Henri  IV  et 
k  la  reiue  régente,  mère  de  Louis  XIII, 
et  fut  Tun  des  hommes  les  plus  re- 
marquables de  son  temps,  ambassa- 
deur ordinaire  de  S.  M.  près  les  pro- 
vin<res  unies  des  Pays  Bas  en  1615  et 
créé  la  même  année  conseiller  d'état, 
également  aimé  et  apprécié  par  les 
catholiques  et  ses  co-religionnaires  ; 
Daniel  Aubéri,  aide  de  camp  du  duc 
d'Enghien,  fut  tué  à  la  bataille  de 
Nordlinghen  le  3  août  1645  ;  Maximi- 
lien,  seigneur  du  Maurier  et  de  la 
Fontaine  Daugé,  etc.,  fut  chevalier  de 
l'ordre  du  roi  (1637-67;. 

Cette  famille  alliée  à  celles  de  Beau- 
vau,  Nettancourt,  Créquy,  etc.,  a 
donné  plusieurs  chevaliers  de  Malte  et 
nombre  d'officiers  distingués.  Charles- 
Marie-Jean-Baptiste,  titré  marquitf  d' Au- 
béri et  aïeul  du  défunt,  fut  capitaine  au 
régiment  de  Champagne  et  mourut  en 
émigration  en  Allemagne  le  12  décem- 
bre 1796.  Il  avait  épousé  Marie-Renée 
Sophie  Fournier  de  Boisayrault. 

De  gueules^  au  croissant  d*or^  acconi" 
pagné  de  3  trèfles  d'argent  2  et  ï. 

Saint •  Allais  doune  par  erreur  à  cette 
famille  les  armes  des  Aubery  de  Vatan 
(du  Berry)  : 

D^or  à  5  triangles  de  gueules. 


('harles-Alexandre  comte  d'Anthouard 
de  Vraincourt,  général  de  division  en 
retraite»  grand-officier  de  la  Légion 
d'honneur,  Tun  des  derniers  survivants 
des  guerres  du  premier  empire,  décoré 


de  la  médaille  de  Sainte-Hélène,  est  dé- 
cédé à  Versailles,  le  8  mars,  à  Fftge  de 
97  ans.  Ses  obsèques  ont  été  célébrées 
le  10  suivant,  dans  la  cathédrale  Saint- 
Louis  de  Versailles. 

Né  le  25  décembre  1796,  il  était  fils 
de  Charles-Nicolas,  comte  d'Anthoaard 
de  Vraincourt,  général  de  division, 
pair  de  France,  grand'croix  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  commandeur  de  la  Couronne  de 
Fer,  comte  de  l'Empire,  et  de  la  com- 
tesse, sa  seconde  femme,  née  Jacobi, 
veuve  du  général  baron  Ledard,  et 
belle-fille  du  général  baron  Gérard. 

Il  avait  épousé,  le  14  novembre  1847, 
Marie  de  Wasserval,  fille  du  baron  de 
Wasserval,  ancien  inspecteur  des  doua- 
nes, dont  il  a  eu  six  enfants  ;  trois  fils  : 
le  vicomte  d'Anthouard,  qui  a  épousé 
M"<»  de  Montseigneur  ;  le  baron  d'An- 
thouard, gendre  di.  comte  et  de  la 
comtesse  de  Cabarrus,  et  Albert  d*An- 
thouard,  consul  de  France  à  Madagas- 
car; trois  filles  :  M"®  de  Man ville,  et 
ses  deux  sœurs,  qui  sont  religieuses  à 
la  Visitation  de  Paris. 

La  famille  d'Anthouard,  originaire 
de  la  Bourgogne,  où  elle  a  marqué  de- 
puis plusieurs  siècles,  était  représentée 
au  commencement  du  xvin®  siècle  par 
Stanislas-Catherine  d'Anthouard,  fil- 
leul du  roi  de  Pologne,  né  le  28  février 
1728,  qui  épousa,  en  1761,  M"«  de  Va- 
tronville,  de  laquelle  il  eut  7  enfants, 
dont  l'aîné  fut  l'auteur  de  la  première 
branche,  encore  existante,  et  le  second 
Charles-Nicolas,  père  du  défunt,  fut 
général  de  division,  pair  de  France, 
grand'croix  de  la  Légion  d'honneur.  Il 
avait  épousé,  en  premières  noces.  M""" 
Oaudin,  fille  d'un  échevin  de  Lyon, 
qu'il  avait  sauvé  en  1794  de  la  mitrail- 
lade révolutionnaire  des  Brotteaux, 
dans  cette  ville.  Le  mariage  ayant  en- 
suite été  rompu,  il  se  remaria  le  10  mai 
1817,  avec  M"»  Jacobi,  veuve  du  géné- 
ral baron  Ledard,  dont  le  défunt. 

Armes  anciennes  :  Coupé,  au  1  d'azur 


169 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


170 


à  une  fasce  d'argent^  chargée  de  3  roses 
de  gueules;  au  2  d^or^  d  3  écrevisses  de 
gueules. 


^^^^^tf^^<^^^w»»^<»» 


Bernardine-Caroline-Louise-^^^rfp/ia- 
nie  Prévost  de  Ghantemesle,  marquise 
de  Moniboissier-Beaufort-Canillac,  est 
décédée  à  Tàge  de  90  ans  en  son  chà- 
tnau  de  Chantemesle  (Eure-et-Loir),  du 
10  au  15  mars. 

Elle  était  fille  de  Etienne-François 
Prévost  de  Chantemesle  et  de  Ma- 
rie -  Alexandrine  -  Françoise  -  Charlotte 
Ghoulx  de  Bussy  et  avait  époupé  le  10 
janvier  1826  Charles-Maurice-Philippe 
de  Montboissier  de  Beaufort,  vicomte 
puis  marquis  de  Canillac,  patrice  Ro- 
main, prince  de  Téglise,  colonel  d'in- 
fanterie décédé  en  1872,  dont  elle  a  eu  : 
1.  Caroline-Rhingarde-Marie,  mariée  le 
24  novembre  1849  à  Louis-Jacques-Xa- 
vier de  Sibeud,  comte  de  Saint-Ferriol, 
décédé,  dont  postérité;  2.  Héraclée- 
Elisabeth-Khingarde,  mariée  le  7  avril 
1856  à  Louis- Heuri-Manrique  de  Nar- 
bonne  Saint  Girons,  marquis  de  Nar- 
bonne-Lara. 

Le  mari  de  la  défunte  était,  fils  aine 
de  Charles  de  Montboissier  de  Beaufort, 
marquis  de  Canillac,  contre-amiral, 
décédé  en  1836  et  inhumé  à  Picpus  et 
d'Elisabeth-Pauline-Marie  de  la  Riviè- 
re, fille  de  M.  de  la  Rivière,  vicomte  de 
Tonnerre  et  brigradier  des  armées  du 
roi.  Son  second  frère  Héraclius-Hugues- 
Augrustin  de  Montboissier  de  Beaufort, 
vicomte  de  Canillac,  ancien  capitaine 
d'infanterie,  mort  en  1850,  avait  épousé 
en  1"**  noces  Charlotte-Louise  de  Lo- 
ménie  fille  de  Martial-Jacques-Louis  de 
Loménie  comte  de  Brienne  et  d'Antoi- 
nette-Jeanne de  Damas  Cormaillon, 
décédée  sans  postérité;  2^  le  20  mai 
1845,  Alix-Marie- Louise  de  Wigrna- 
courty  dont  :  Paul-Marie  marquis  de 
Canillac,  dernier  du  nom  vivant  en 
1886,  marié  en  1869  à  Hélène-Marie- 
Antoinette*yicturnienne  de  Beauvau. 


Les  défunts   avaient   eu    une   sœur, 

Alexandrine- Rhingarde-Nathalie,  née 
en  1806. 

La  maison  de  Montboissier  qui  va 
s'éteindre  est  Tune  des  plus  anciennes 
et  des  plus  illustres  races  féodales,  ori- 
ginaire  de  TAuvergne.  Hugues-Marie 
de  Montboissier  est  signalé  comme 
Tun  des  principaux  fondateurs  de  la 
célèbre  et  puissante  abbaye  de  Saint- 
Martin  la  Cluse  en  960  et  de  plusieurs 
prieurés.  11  est  qualifié  dans  les  chroni- 
ques qui  relatent  ces  diverses  fonda- 
tions, de  prince  illustre,  fameux  dans  la 
guerre  et  rare  par  sa  piété.  Plusieurs  de 
ses  membres  sont  vers  cette  première 
époque  qualifiés  princes.  Elle  a  produit 
plusieurs  chevaliers  croisés  des  abbés 
de  la  Chaise-Dieu,  des  prélats,  entr'au- 
tres  :  Pierre-Maurice  de  Montboissier, 
surnommé  le  vénérable  abbé,  général 
de  l'ordre  de  Cluny  de  1122  à  1158; 
Héraclius  de  Montboissier,  archevêque 
de  Lyon,  en  1152,  légat  du  Saint-Siège 
eu  1154,  élevé  à  la  dignité  d'Exarque 
du  rovaume  de  Bourgogne  par  l'empe- 
reur Frédéric-Barberousse  ;  un  évêque 
du  Puy  en  1130;  Eustache  de  Mont- 
boissier qui  au  moment  de  partir  pour 
la  croisade,  institue  Alphonse  de  Fran- 
ce, frère  de  Saint-Louis  comme  tuteur 
de  son  fils. 

Cette  maison,  substituée  en  1511  à 
celle  des  Beaufort-Canillac  possédait 
de  nombreuses  terres  entr'autres  les 
marquisats  de  Montboissier,  de  Pont, 
du  château  de  Canillac  etc.  Elle  a  donné 
quatre  lieutenants-généraux,  des  ma- 
réchaux de  camp,  un  contre-amiral, 
des  chevaliers  du  Saint-Esprit,  un 
grand  nombre  de  chevaliers,  puis  d'of- 
ficiers distingués  dans  les  armées; 
Claude-François  de  Montboissier  de 
Beaufort,  abbé  de  Canillac,  chanoine 
comte  de  Brioude,  puis  de  Lyon,  con- 
seiller d'état,  aussi  chevalier  du  Saint- 
Esprit,  mort  1761  ;  Philippe-Claude, 
comte  de  Montboissier,  lieutenant  gé- 
néral, gouverneur  de  la  Basse-Auver* 


171 


LB  BULLETIN  HlteALDIQUB  BB  FRANCE 


172 


g>ne,  député  du  bailliagre  de  Clermont 
aux  Etats  grénéraux  en  1789,  chevalier 
du  Saint-Esprit  mort  en  1797. 

Ecartelé^  aux  1  et  4  (Targent  à  la 
bande  d'azur^  accompagnée  de  6  roses 
de  gueules  S.  3,  posées  en  orle^  qui  est 
de  Roger  de  Beaufort  ;  aux  2  et  3  d'à- 
xur^  au  lévrier  rampant  d'argent^  armé 
et  colleté  de  gueules^  à  la  bordure  créne- 
lée d'or,  quiestdeCauillac;  sur  le  tout  : 
d^or^  semé  de  croisettes  de  sable  ;  au  lion 
de  même  brochant^  qui  est  de  Montbois- 
sier. 

Devise  :  Nunquam  impune. 

La  famille  Prévost  de  Chantemesle 
paraît  originaire  de  laBeauce  et  de  File 
de  France. 

Parti ^  d'argent  et  de  gueules^  au  che- 
vron  parti  de  t*un  en  Pautre^  accompa» 
gfié  de  3  étoiles  d'argent. 


^^s^^^^^^^^f^^^*^^^^^^ 


Loui^'Oabriel  Bissuel  de  Saint-Vic- 
tor, ancien  député  à  rAssemblée  na- 
tionale, et  Tun  des  plus  dévoués  à  la 
personne  de  Monsieur  le  Comte  de 
Chambord,  est  décédé  au  château  de 
Ronno  (Rhône),  dans  la  première  quin- 
zaine du  mois  de  mars. 

Né  à  Lyon  en  1824,  il  était  le  fils 
aîné  de  Jacques-Charles  Bissuel  de 
Saint-Victor  et  de  Fraucoise-Gabrielle 
Savaron.  Il  avait  épousé  Marfruerite 
de  Gautier  de  Saint-Paulet,  fille  du 
marquis  de  Saint-Paulet  et  de  la  mar- 
quise, née  Marie-Jeanne-Constance  de 
Segruins-Cohorn  de  Vassieux,  dont  il  ne 
laisse  pas  de  postérité. 

Son  frère  a  épousé  Caroline  Claret  de 
Fleurieu,  fille  de  défunts  Alphonse- 
Robert-Annibal  Claret,  comte  de  Fleu* 
rieu,  et  de  Claudine-Elisabeth-Angèle 
Clapeyron  de  Milieu,  dont  il  a  quatre 
fils  :  Pierre,  Gabriel,  Jean  et  Charles. 

La  famille  Bissuel,  était  seiprneur  de 
Ronno,  de  Saint- Victor  et  de  Thizy  de- 
puis 1710.  Elle  avait  possédé  dt"*»  lexvu* 
siècle  des  rentes  nobles  à  Saint* Victor 


de  Ternand,  en  Lyonnais,  d^où  elle  a 
pris  le  nom  de  Saint- Victor,  qui  est 
son  berceau. 

Jean  Bissuel,  élu  en  l'élection  du 
Beaujolais,  acquit  en  1709  une  charge 
de  secrétaire  du  roi  près  le  Parlement 
de  Dombes  ;  il  fut  nommé,  le  18  avril 
de  la  même  année,  conseiller  au  même 
Parlement  et  acquit  les  fiefs  et  sei- 
gneuries de  Ronno  et  de  Thizy.  Cette 
famille  a  encore  donné,  outre  les  ma- 
gistrats, un  valeureux  officier  au  régi- 
ment d'Autichamp,  fusillé  en  1793, 
après  le  siège  de  Lyon. 

D'azur  y  à  3  pommes  de  pin  de  sino- 
ple  (aliàs  un  mont  à  S  pointesj^  sur» 
montées  d'une  canette  de  sable;  au  chef 
d'azur^  chargé  de  3  étoiles  d'or. 


im^.0tt»f*^Mf*t>0*t*f*^^ 


Le  vicomte  Zt/tfomc- Joseph  d'Estien- 
ne  de  Saint  Jean,  chevalier  de  Malte, 
fils  aîné  du  "défunt  vicomte  Henry- 
Dieudonné  d'Entienne  de  Saint-Jean  et 
de  défunte  Marie-Thérèse  de  Pelletier 
de  la  Garde,  est  décédé  à  Aix,  en  Pro- 
vence, le  16  mars  dans  sa  58*  année  ; 
il  avait  épousé  Marie- Charlotte  de 
Tourtoulon  de  La  Salle,  dont  il  a  eu  : 
1.  J/tfitry-Marie-Joseph,  maréchal  des 
logis  au  2*  hussards  ;  2.  Blanche  ; 
3.  Marguerite,  religieuse  Auxiliatricé. 

Deux  jours  avant  la  mort  de  son  fils, 
la  vicomtesse  d'Ëstienne  de  Saint-Jean, 
douairière,  avait  rendu  son  âme  à  Dieu, 
le  13  mars,  à  Tàge  de  80  ans.  Elle  avait 
eu  de  son  mariage  :  1.  JSueiot^ie-Josepb, 
décédé  le  15  mars,  mentionné  plus 
haut  ;  2.  Alphonse,  non  marié  ;  3.  Mar 
rie  d'Estienne  de  Saint-Jean,  non  ma- 
riée. 

(Voir  pour  la  notice  sur  la  maison 
d'Eâtienne  de  Saint-Jean,  une  des  plus 
anciennes  de  Provence,  le  Bulletin  de 
1886.  col.  26.  Elle  est  représentée  par 
trois  branches  : 

1^  Celle  d  l^stienne  de  Saint- Jean  de 
Prunières,  établie  depuis  deux  siècles 
en  Dauphiné,  connue  sous  le  nom  de 


173 


LB  BULLETIN  HÂBALDIQUB  DB  FRANCS 


174 


comtes  de  Prunièrea,  dont  le  chef  est  le 
comte  de  Prunières,  ancien  député, 
marié  à  Mlle  Le  Harivel  du  Rocher, 
dont  deux  fils  et  une  fille  ; 

2*^  Celle  du  comte  d'Estienne  d'Orves 
à  Toulon,  marié  à  Mlle  de  Beaumont 
d*A.utichamp  et  père  de  deux  fils  et  de 
deux  filles  ; 

S""  Celle  du  vicomte  d'Ëstienne  de 
Saint- Jean,  représentée,  dans  les  mâles, 
par  le  fils  du  défunt  et  par  son  oncle 
Alphonse»  non  mariés). 

De  gtceuleSf  d  la  bande  cCor  accompa- 
gnée en  chef  dCun  gland  d'or  vétu^  tige 
et  feuille  du  même  et  en  pointe  d*iin  be- 
mnt  aussi  d'or;  au  chef  cousu  d^azur 
chargé  de  trois  étoiles  d'or. 


^^^•^S^*^^^^^^^^^^0*^^ 


Jeanne-Marthe-Marie  -  Lozéa  Du  val 
de  Grenonville,  vicomtesse  douairière 
Toustain  de  Richebourgr,  est  décédée  à 
Paris,  le  15  mars,  à  Tâge  de  96  ans. 

Elle  était  fille  de  Jean-Marie  Du  val, 
comte  de  Grenonville  et  de  Marie  Roi- 
lin  de  la  Hante,  et  veuve  de  François- 
Joseph-Tobie-Machabée,  vicomte  de 
Toustain  de  Richebourg,  dont  elle  a  eu 
deux  fils  : 

1» ZTenre-Tobie-Marie,  comte  de  Tous- 
tain-Richebourg,  marié  le  4  juillet 
1844,  à  sa  cousine  Marie-Antoinette- 
Valenline  de  Riquet  de  Caraman,  fille 
de  Georges-Joseph- Victor  de  Riquet, 
comte  de  Caraman,  ministre  plénipo- 
tentiare  démissionnaire  en  1830,  et  de 
Uhrie-Claire  Duval  de  Grenonville, 
uée  à  la  Martinique  en  1801 ,  morte  à 
Paris  le  27  mai  1882,  sœur  de  la  dé- 
funte, et  a  eu  de  cette  alliance  :  a  Ma- 
rie-Tobie-Christian,  vicomte  de  Tous- 
tain, marié  le  30  octobre  1871  à  Marie- 
Mathilde-Joséphine  Eeittinger,  dont 
ilarie-Odi/tf,  née  en  1872.  b,  Joséphi- 
ne-Marie» mariée  en  1870,  à  Auguste- 
Jean -(ro^^on  Le  Viconte,  vicomte  de 
Blangy  ;  c  Adolphine-Marie. 

2^  yu^j'Marie,  comte  de  Toustain-Ri- 
chebourg,  né  en  1819,  marié  en  1853  a 


Louise-Anne  Delamarre,  dont  Isabelle- 
Marie-Pauline  de  Toustain,  mariée  le 
18  décembre  1873,  à  F^ïioj-Alphonse- 
de  Riquet,  comte  de  Caraman,  lieute- 
nant au  9^  cuirassiers,  qui  prit  part  en 
1870  à  l'héroïque  charge  de  Reischof- 
fen  et  quitta  le  service  en  1874,  étant 
capitaine  au  même  régiment  et  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur. 

La  maison  de  Toustain  est  au  nom- 
bre des  antiques  et  grandes  familles 
de  Normandie  qui  ont  brillé  du  plus 
grand  éclat  soit  par  les  armes,  soit  par 
les  charges  et  les  hautes  dignités 
qu'elle  a  tenues  à  la  cour  de  France. 

Cette  situation  est  rappelée  dans  les 
lettres  patentes  données  à  Colas  de 
Toustain  en  1665  et  portant  érection  en 
marquisat  en  sa  faveur  de  la  terre  de 
Carency,  puis  dans  d'autres  lettres  pa- 
tentes accordées  en  1756  et  1758. 

On  parle  d'un  Toustain,  vivant  au 
pays  de  Caux  en  920  et  qualifié  vir  nO' 
bilis  et  prœpotens  Tostingus  nomine 
(Annales  Bénédictines);  de  Goz  Tous- 
tain comte  d'Hyermes,  auteur  des 
comtes  de  Cestre,  chambellan  du  duc 
Robert!!,  en  1034,  puis  gouverneur 
de  Falaise,  de  Eudes  Toustain,  séné- 
chal et  connétable  de  Normandie  en 
1064  et  de  Guillaume  Toustain,  baron 
du  Bec,  grand  enseigne  de  Normandie 
à  la  bataille  de  Hastings  en  1066. 

Un  autre  Guillaume  accompagna 
en  1295  Tamiral  d'Harcourt  en  son 
voyage  d'outre- mer  ;  Adrien,  chevalier 
de  rOrdre  et  gentilhomme  de  la  cham- 
bre du  roi,  fut  colonel  d'un  régiment 
d'infanterie,  avant  la  création  des  bri- 
gadiers des  armées  du  roi  et  se  signala 
au  siège  d'Amiens  en  1597  ;  François 
son  petit-fils  fut  colonel  d'un  régiment 
de  son  nom  en  1702. 

Cette  maison  était  divisée  en  plu- 
sieurs rameaux  à  la  fin  du  dernier 
siècle.  Trois  de  ses  réprésentants  furent 
admis  aux  honneurs  de  la  cour  :  le 
comte  de  Toustain  de  Limésy  le  13  fé- 
vrier 1789  ;  le  vicomte  de  Richebourg 


175 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


171 


le  23  janvier  1789,  et  le  comte  de  Toua- 
saiu  de  Viray  le  6  mare  1787. 

D'or^  à  une  bande  échiquetée  d'or  et 
(Vazur  de  2  traits. 

Devise  :  Toti  sanguine  tincti.  Tous 
teints  de  sang, 

La  famille  du  Val  de  GrenonvilUe 
paraît  être  une  branche  des  du  Val, 
très  ancienne  famille  du  pays  d'Auge 
en  Normandie,  qui  remonte  sa  filiation 
à  Guillaume  du  Val  seigneur  de  Gour- 
nonville  (ou  Grenon ville.)  en  1361, 
père  de  Macc,  dit  Maciot,  écuyer,  sgr 
du  Val  ;  elle  a  donné  entr'autres  un 
député  de  la  noblesse  pour  la  ville 
d'Evreux,  des  officiers  à  Tarmée,  et  a 
formp  entr'autres  la  branche  des  du 
Val  d'Esrfertesmes,  etc,  toutes  portant 
les  mêmes  armes  avec  les  émaux  diffé- 
rents. 

Jean-Marie  Duval  de  Grenonville  né 
le  15  octobre  1762,  conseiller  à  la  cour 
de  la  Martinique  fut  créé  comte  le  22 
mars  1817,  c'était  le  père  de  la  défunte. 

Cette  branche  avait  passé  à  la  Mar- 
tinique où  on  trouve  Etienne  Duval 
des  Gots  et  de  Castel,  de  Sens  dont  les 
titres  de  noblesse  furent  enregistrés 
au  conseil  souverain  de  Tllele  11  sep- 
tembre 1734;  Duval  de  Grenonville, 
membre  du  conseil  souverain  de  la 
Martinique  en  1724;  et  un  conseiller 
du  même  nom  en  1763. 

De  gueules^  à  la  bande  (FargetU. 


^^»»^^^»>^»v<ww^» 


Marie-Adélaïde  -  Joséphine -Henriette 
de  Saint-Belin-Màlain,  comtesse  de 
Nion,  est  décédée  à  Paris  le  19  mars. 

La  maison  de  St-Belin  en  Bourgo- 
gne et  Champagne,  a  pour  auteur  Ro- 
bert de  St-Beliu,  seigneur  de  Blaisy, 
en  1148.  Anus  I  vendit  ses  terres  pour 
accompagner  le  roi  St-Louis  à  la  Croi- 
sade: I  s'embarqua  avec  lui,  Taida  de 
ses  conseils,  étant  trop  vieux  pour  Tai- 
der  de  sou  bras.  >  Geoffroy  de  Saint- 
Belin  fut  tué  à  la  bataille  de  Montlhéry 
au  moment  où  il  venait  de  s'emparer 


du  Téméraire.  Charles  de  St-Beli 
mourut  sur  le  champ  de  bataille  di 
Ravenne  en  1512,  etc,  etc. 

(Voir  la  notice  sur  la  maison  de  Saiut 
Belin  dans  le  Bulletin  de  1890  col.  363) 

D*azur^  à  trois  têtes  de  bélier  d'arge^tt 
accornées  d*or, 

La  famille  de  Nion  est  connue  depuis 
les  guerres  de  religion  :  Jacques  Doré 
abjura  en  même  temps  qu'Henri  IV  ; 
Georges  Duré,  était  seigneur  de  Nioa 
en  1663  ;  Antoine  Doré  fut  président 
du  Conseil  de  S.  A.  R.  le  duc  du 
Maine;  N...  Doré,  chevalier  de  Niou, 
fut  gouverneur  pour  le  roi  des  Iles  de 
France  et  de  Bourbon  en  1721. 

La  comtesse  de  Nion  avait  eu  de  sou 
mariage  trois  enfants  :  deux  fils,  Henri 
et  François,  actuellement  existants,  et 
une  fille,  la  comtesse  de  Combarel 
morte  en  1876. 

D'azur^  au  chevron  d'or^  à  Vétoile  de 
tnéme^  en  che/^  accostée  de  deux  quinte- 
feuilles  au  naturel^  et  cTun  soleil  en 
pointe  accosté  de  deux  fusées  émargent. 


^MMM^^A^^M^MMA 


Jean  -  Baptiste  -  CamiV^e-Marcel-Paul- 
Victor  Ferri-Pisani,  général  de  divi- 
sion en  retraite,  commandeur  de  la 
Légion  d*honneur,  est  décédé  au  chft- 
teau  de  Blancat  (Basses- Pyrénées)  à 
rage  de  74  ans,  du  20  au  23  mars. 

11  était  le  second  fils  de  Paul-Fôlii 
Ferri,  comte  de  Saint  Anastase,  coui- 
mandeur  de  la  Légion  d*bonneur  et  de 
Camille  Jourdan,  fille  de  Jean-Baptiste, 
comte  Jourdan,  maréchal  et  pair  de 
France,  grand  croix  de  la  Légion 
d'honneur,  mort  gouverneur  des  Inva- 
lides le  23  novembre  1833  et  de  Jeanne^ 
Nicolas,  sa  femme,  morte  à  Limoges, 
en  1840.  Né  en  1819,  avait  épousé  en 
1879,  Jeanne  *Marie-Berthe  de  Ber- 
tholdi,  dont  un  fils  :  Camille. 

Son  frère  aîné,  Jean-fiaptiste-F<^7(> 
Ferri  Pisani-Jourdan,  comte  de  Saint 
Anastase,  général  de  brigade  d'artille- 


177 


LR  BULLBTIN  HÂR^LDIQUE  DB  PR\NCB 


178 


rie  en  retraite,  commandeur  de  la 
Légion  d'houueur,  né  le  12  avril  1801, 
décédé  en  1881,  avait  épousé  Marie- 
Thérëse-Charlotte  de  la  Ck>ste  du  Vi- 
vier, fille  de  Marie^oâeph-Maurice  de 
la  Coste  du  Vivier,  grénéral  de  division 
député  de  la  Meurthe,  commandeur  de 
la  Légion  d'honneur,  décédé  en  1854, 
et  de  Thérèse-Christine- Adélaïde  Oudi- 
not,  dont  postérité. 

Pour  se  conformer  comme  aîné  aux 
Tolontétt  du  maréchal,  comte  Jourdan 
Bon  aïeul  maternel»  ce  frère  releva 
avec  autorisation  le  nom  de  Jourdan 
maintenant  joint  aux  siens. 

La  famille  Ferri-Pisani  parait  origi- 
naire de  la  Cïorse  où  leur  père  Paul^ 
Félix  était  né  à  Ajaccio  en  1770.  Con- 
seiller d*Etat  en  service  ordinaire, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur, 
chevalier  de  la  Couronne  de  fer,  il 
avait  été  envoyé  au  royaume  de  Na- 
ples  par  Tempereur  Napoléon  I^,  sous 
le  prince  Joseph  et  y  était  devenu 
conseiller  d'Etat,  surintendant  des 
postes  du  royaume.  Bentré  en  France 
il  devint  président  de  section  aux 
finances  du  conseil  d'Etat.  Il  avait 
été  créé  en  Italie  comte  de  Saint  Anas- 
tase  pour  ses  services  et  fut  autorisé  à 
sa  rentrée  en  France,  après  la  funeste 
issue  de  la  bataille  de  Vittoria  à  le 
porter. 

EcarteU^  au  1  des  comtes^  officiera  de 
la  maison  des  princes  \  au  2  de  sable  à 
à  5  fers  de  lance  d'argent  ;  au  3  dCazur 
à  la  belftte  rampant  d'argent^  tenant  à 
la  gueule  une  feuille  de  rhïle  de  sinople 
falias  de  gueules)  ;  au  4  d* argent,  an 
chevron  d'azur^  accompagné  de  trois 
étoiles  à  6  tais  de  gueules. 


.AMMM«M«MMMMAMM» 


il/atVArthur,  comte  Alain  de  Coët- 
logon,  est  décédé  à  Paris  à  T&ge  de  44 
ans,  du  20  au  26  mars.  Il  était  fils  ca- 
det de  Âlain-Louis-Félicité-Hippolyte, 
marquis  de  Coëtlogon,  ancien  officier 
de  dragons,  chevalier  de  la  Légion 


d*honneur,  conseiller  général  du  .^Fi- 
nistère, et  de  Marie-Gabrïelle  du 
Plessis  Qaenquis,  et  avait  épousé  au 
mois  de  février  1875,  Mlle  Thomas 
d*Alvarès,  dont  il  a  eu  :  1.  Guy,  né  en 
1880  ;  2.  Jean  ;  3.  Gaston,  né  en  1886, 
mort  en  1891  ;  4.  Marie-Thérèse  ;  5. 
Yvonne. 

Ses  frères  et  sœurs  sont  :  1.  Olivier, 
marquis  de  Coëtlogon,  marié  au  mois 
d^avril  1882  à  Mlle  d'Artois  ;  2.  Aimée, 
mariée  à  Aimée  Briant  de  Laubrière. 

rVoir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Coëtlogon,  en  Bretagne,  les  Bulle- 
tins de  1886,  col.  667,  1888,  col.  437, 
et  1891,  col.  182). 

De  gueules  à  3  écussons  d* argent. 

Devise  :  De  tout  temps  Coëtlogon, 


>^<ww<^w»^^^ww» 


Anne-Marie-Louise  de  Crespin  de 
Billy,  baronne  douairière  de  Witte, 
est  décédée  à  Paris  le  23  mars,  à  Tâge 
de  70  ans. 

Elle  était  née  le  26  mars  1823  et  était 
fille  d'Alexandre-Pierre-Marie  de  Cres- 
pin, comte  de  Billy,  capitaine  de  la 
légion  de  la  Seine,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur  et  de  Marie  de  Hal- 
lot,  et  avait  épousé  Jean-Joseph- An- 
toine-Marie, baron  de  Witte,  mort  en 
1889,  membre  de  Tlnstitut  national  de 
France,  de  TAcadémie  royale  de  Belgi- 
que, de  la  Société  des  antiquaires  de 
France,  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
chevalier  de  Tordre  de  Léopold  et  du 
Sauveur  de  Grèce,  commandeur  de 
Saint-Stanislas  de  Russie,  dont  elle  a 
eu  : 

\^  Joseph-Ptft^Z- Antoine,  baron  de 
Witte,  marié  en  premières  noces,  à 
M"*  Le  Pelletier  de  Glatigny,  dont  : 
a.  Maurice;  h.  Roger;  c,  René;  et 
d.  Anne;  et,  en  secondes  noces,  le 
14  juillet  1889,  à  Marie-Clémentine- 
Juliette  Hellouin  de  Ménibus,  fille 
d'Edouard  G^^orges  Hellouin,  comte  de 
Ménibus,   général   d'artillerie   et   de 


179 


LE  BULLETIN  f^RALDIQUE  DE  PIANΠ


180 


Marie-Sophronie-Léopoldîne  de  Bur- 
graff; 

2° Marie-Adrien/îaymonrf, baron  Ray- 
mond de  Witte,  lieutenant- colonel  au 
11®  hussards,  veuf  de  Marie-Juatine- 
Casimire  de  la  Celle,  dont  :  a.  Gon- 
tran;  h.  Bernard,  et  c.  Christophe  ; 

3°  Henri  de  Witte,  marié  à  N..,  dont  : 
a.  Eric  ;  h.  Gonzalve,  e,  Marcelle  ; 

4»  /(pAan-Toseph-Antoine  de  Witte, 
marié  à  Diane  des  Isnards  Suze,  dont 
Germaine  ; 

S""  Alexandrine-Jeanne  de  Witte,  ma- 
riée au  comte  (aujourd'hui  marquis)  de 
Bizemont,  décédee  en  1871  ; 

ô^'  La  marquise  d'Aubigny,  femme 
d'Antoine -Sdgard  d'Henrys,  marquis 
d'Aubigny,  chef  d'escadrons  au  27* 
chasseurs. 

(Voir  pour  la  famille  de  Witte  oripri- 
naire  d'Anvers,  les  Bulletins  de  1886, 
col.  366  ;  1888,  col.  305  et  438  ;  1889, 
col.  288  et  494.) 

De  gueules^  au  chevron  d'argent^ 
accompagné  de  3  mouettes  de  mime, 

•    Devise  :  Tuie  vide* 

(Voir  pour  la  famille  Crespin  de  BlUy 
le  Bulletin  de  1886,  col.  518).  Gonzalve- 
Alphonse  de  Crespin,  comte  de  Billy  de 
Hallot,  frère  de  la  défunte,  a  épousé 
Elisabeth  de  Chastenet  de  Puységur. 

Zi^azur^  au  chevron  dor^  accompagné 
de  3  pommes  de  pin  de  même. 


^MMMTWW^MmMAMM^ 


Pierre-Augustin  Dealis  de  Saujean, 
fils  de  François  et  de  Jeanne-Angéli- 
que Bel^et,  est  décédé  le  24  mars  à 
La  Roche  Chalais  (Dordogne).  II  avait 
épousé,  le  19  janvier  1848,  Marie-Me- 
lina  Fellonneau,  dont  il  a  eu  :  1.  Al- 
bert, marié  à  M"»  Mutel,  et  2.  Marie, 
mariée  à  M.  Bosnat. 

La  famille  Dealis  de  Saujean  est  ori- 
ginaire du  Bordelais.  D'après  une  tra- 
dition de   famille,  elle   serait  venue 
d'Irlande  en  France  avec  un  chevalier,  . 
compagnon  d'Gdouard  III»  roi  d'Angle- 


terre, duc  de  Guyenne.  Dès  le  commen- 
cement du  XVI*  sièctef  des  membres  de 
cette  famille  font  partie  du  Parlement 
de  Bordeaux. 

Gabriel  de  Alis  (selon  l'ancienne  or- 
thographe), sieur  du  Luc,  étaitt  en 
1532,  conseiller  au  Parlement  de  Bor- 
deaux ;  il  s'était  occupé  en  1620  de  la 
rédaction  des  coutumes.  Joseph  de 
Alis,  conseiller  en  la  même  cour,  tran- 
sige avec  François  de  Alis,  ècuyer, 
sieur  de  Carnet,  avec  Gaillard,  Sauvât, 
Etienne,  Béatrix  et  Philiberte,  ses  frè* 
res  et  sœurs,  le  2  février  1568. 

François  de  Alis  fournit  aven  et  dé- 
nombrement en  1573  pour  la  châtel- 
lenie  de  Carnet,  à  Saint-Laurent  de 
Médoc. 

Barthélémy  de  Alis,  écuyer,  sieur 
d'Escalette,  fut  maintenu  dans  sa  no- 
blesse par  Pellot,  le  27  juillet  1867.  En 
1752,  messire  Jean  Dealis,  écuyer, 
sieur  d'Escalette,  habitant  Villeneuve 
en  Bourges,  justifia  sa  noblesse  comme 
descendant  dudit  Barthélémy. 

Le  21  juin  1722,  Antoinette  de  Sè- 
ches et  Marie  Juilbot  de  la  Devise,  sa 
fille,  épousèrent  Joseph  De»lis  de  Sau- 
jean, écuyer,  seigneur  d'Esoalettey  et 
Jean- Paul  Dealis  de  Saujeaat  aussi 
écuyer.  Jean-Paul  épousa  en  secondes 
noces,  le  7  août  1755,  Elisabeth  de 
Gauffireteau. 

Depuis  cetto  époque,  le  repaire  de  la 
Devise  (jundiction  de  Montpont),  n'est 
pas  sorti  de  la  maison  Dealis,  et  appar- 
tient à  Alexandre  de  Saujean^  frère  du 
défunt. 

Antoine  Dealis  de  Saujean»  grand- 
père  du  défunt,  était  garde  du  corps 
en  1778. 

S" azur ^  au  chevron  dlor^  accompagné 
de  trois  lys  d argent  au  naturel. 

Le  comte  iRaoul-Alphonse  de  Que- 
len,  fils  d* Auguste-Marie-Louis,  comte 
de  Quélen  et  d'Eléonore  Hocqaart,  est 
décédé  au  chAteau  de  Surville,  près  de 


181 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCB 


182 


Montereau  (Seine-et-Marne;,  du  20  au 
25  mars. 

Né  en  1812,  il  avait  épousé  M"®  de 
Lau^er  de  Beaurecuil,  dont  un  fils,  le 
vicomte  Raoul  de  Quélen,  marié  le  7 
juin  1892  avec  Antoinette  Oppenheim. 

La  bœur  du  défunt,  Augrusta  de  Qué- 
len, a  épousé  le  marquis  du  Boucbet. 

(Voir  pour  la  maison  de  Quélen,  issue 
en  Juveigrueurie  de  Poher  et  Tune  d -s 
plus  illustres  de  Bretagne,  le  Bulletin 
de  1892,  col.  362.) 

Burellé  d'argent,  et  de  gueule$  de  10 
pièces. 

Devise  :  E  peb  amser  Quélen  (En 
tout  temps  Quélen), 


m0*0^0^0t^^^0*^m0^0^0^^^ 


l^ovA^-JAbJiQ' Ferdinand^  comte  de 
Bertier  de  Sauvigny,  chef  de  sa 
famille,  est  décédé  à  l'âge  de  80  ans  à 
Versailles,  où  ses  obsèques  ont  été 
célébrées  le  27  mars. 

Il  était  né  à  Paris  le  17  mars  1813  et 
fils  de  défunts  Anne-Ferdinand-Louis, 
comte  de  Bertier  de  Sauvini-uy,  cheva- 
lier de  Malte,  reçu  de  minorité,  de 
Saint  Louis  et  de  bi  Léprrou  d'honneur, 
conseiller  d*Etat«  directeur  fréuéral  des 
eaux  et  forêts,  puis  ministre  d'Etat  et 
membre  du  conseil  privé,  démission- 
naire en  1830,  et  de  -^mf^Yi^-Angélique- 
Marie-Aimé  de  Baschi  Saiiit-Estève,  et 
avait  épousé  à  Paris  le  27  octobre 
1840,  Marie  Princesse  Galitzin  décodée 
le  12  octobre  1890,  dont  il  a  eu  : 
1.  Marie-Pierre- J^mmanuW  comte  de 
Bertier  de  Sauvigny,  né  le  30  août 
1843,  officier  supérieur  d'infanterie, 
marié  le  16  arril  1873  à  Marie-il/a^Ai/e/^ 
de  Fontaiuea«  dont  un  fils  et  deux 
filles  ;  2.  Marie«Antoine-i?o^er,  comte 
de  Bertier  de  Sauvigruy,  né  le  13  fé- 
vrier 1816,  marié  le  28  décembre  1872 
à  Yvonne-Marie-Apoliine  Desmoutis 
de  Boisffautier,  dont  deux  filles;  3. 
Baymonde-Louise-Marie,  mariée  le  90 
août  1874  à  PierrecVIctor-César-Isidore- 


Henry  de  Falentin,  vicomte  de  Sain- 
tenac,  officier  supérieur  d'infanterie, 
aujourd'hui  à  la  suite  de  l'armée 
territoriale,  dont  un  fils  et  trois 
filles. 

Le  défunt  avait  pour  frères  et  sœurs  : 
1.  r^<ïr/«5-Louis-Marie,  comte  de  Ber- 
tier de  Sauvig*Dy,  chef  de  la2«  branche 
né  en  loi 7,  marié  en  1859  à  Marie- 
Alice  Singher,  dont  un  fils  unique: 
Z^ow-Marie-Bénisrne  né  en  1862;  2 
Anne  -Marie-  Hippolyte-  Victor,  mort 
sans  alliance  en  1870  ;  3.  Marie- Al- 
phonse, comte  de  Bertier  de  Sauvig'ny 
né  le  19  mars  1830,  marié  le  26  avril 
1857à  Marguerite  Poulletier  de  Suzenet, 
dont  :  Joseph-Marie- Zwrfot?/c  officier  de 
réserve,  marié  en  1889  à  Stéphanie  de 
Pérusse  des  Cars  ;  Jean  et  Christian  ; 
4.  Marie-Pat/Zin^-Julie-Amélie,  mariée 
le  9  mars  1837  avec  AlexandreCheLV- 
les-Michel-Tanneguy  Le  Veneur  comte 
de  Tillières  ;  5.  Marie-Gabrielle-y^aô^Z/^, 
mariée  le  6  août  1850  à  ZTisnry-Marie 
Josepb,  baron  de  Reviers  de  Mauny, 
veuve  en  1854. 

(Voir  pour  la  famille  de  Bertier  (ou 
Berthier)  de  Sauvigny,  les  Bulletins  de 
1888,  col.  484.  de  1889,  col.  29  et  1890, 
coL  789  (en  observant  à  ce  dernier 
article  que  Marie,  princesse  Galitzin, 
femme  du  défunt  a  été  inexactement 
qualifiée  comtesse  douairière  lors  de  sa 
mort,  son  mari  lui  ayant  survécu  jus- 
qu'à ces  derniers  jours.) 

D'argent^  au  taureau  rampant  de 
gueules^  corné  et  ongle  d'azur^  chargé 
de  5  étoiles  du  champ ^  rangées  en  bande. 

Devise  :  Dant  sidéra  tires. 


r>^*f*^f>^>i/^'if%r>^^*e>* 


Jér6me-Pflf«/-Jean-Baptiste  Nompè- 
re,  comte  de  Cbampagny,  duc  de  Ca- 
dore,  ancien  député  des  Côtes-duNord, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  est  dé- 
cédé le  30  mars  à  Versailles,  à  l'âge  de 
84  ans.  Ses  obsèques  ont  été  célébrées 
à  Paris,  en  l'église  de  S t  Philippe  du 


183 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUB  DE  FRANCT 


184 


Roule  le  4  avril.  Né  le  9  mars  1809. 
il  était  le  4<'  fil»  de  Jean*Baptiste  Nom- 
père  de  Champagny,  sénateur  et  mi- 
nistre des  relations  extérieures,  du  l** 
empire,  puis  pair  de  France,  né  à 
Boanne  le  4  août  1756^  mort  à  Paris  le 
3  juillet  1834  et  de  Yictorine  Hue  de 
Grosbois. 

Il  avait  épousé  le  26  août  1852  Marie- 
Jfathalie  Duchanoy,  dont  il  a  eu  quatre 
filles  :  1^  Marie- Victoire-Louij»e-Char- 
lotte,  née  le  8  septembre  1853;  2*»  Marie- 
Jeanne-Valentine-Paw/i'ne,  sœur  ju- 
melle de  la  précédente  ;  3^  Emma'deL' 
thalie,  née  le  11  octobre  1858;  A^  Isa- 
belle-/r^,  née  le 28  juin  1858,  décédée 
au  mois  de  juillet  1890. 

La  maison  de  Champagny  n'est  pas 
éteinte  par  la  mort  sans  enfants  mâles 
du  3*  duc  de  Cadore  qui  appartenait  à 
une  branche  cadette. 

La  branche  aînée  de  Champagny 
subsiste  toujours  et  a  donné  à  notre 
époque  un  maréchal  de  camp  sous  la 
Restauration,  et  un  député  &  rassem- 
blée nationale,  sénateur  en  1884.  Elle 
est  représentée  par  le  comte  Paul  de 
Champagny  plusieurs  fois  grand  lau- 
réat des  Agriculteurs  de  France,  et  par 
le  vicomte  Henri  de  Champagny,  son 
neveu,  conseiller  général  dans  les 
Côtes-du-Nord,  marié  à  M"«  de  Curel. 

(Voir  pour  la  famille  Nompère  de 
Champagny,  ducs  de  Cadore,  les  Bul- 
letins de  1888,  col.  38  et  231,  et  de  1890, 
col.  427.) 

Vazur^  à  3  chevrons  brisés  cTor;  an 
chef  des  ducs  de  Cempire, 

Devise  :  Non  impar  virtuti  fides, 

Jk/am-Alphonsine^Âzalaïs  d'Estour- 
mel,  marquise  de  Saint-Aolaire,  est 
décédée  à  Périgueux,  le  30  mars,  à 
l'âge  de  86  ans. 

Elle  était  fille  de  Baimbold,  marquis 
d'Bstourmel,  et  d'Enlalie  de  Gramont- 
Gaderousse,  et  avait  épousé  en  premiè- 


res noces  M.  de  Loïs,  dout  elle  eut  deux 
filles:  1.  la  marquise  de  Sanzillon: 
2.  la  comtesse  Arthur  de  Malet,  mariée 
en  deuxième  noces  au  baron  de  Ner- 
vaux. 

Marie  d'Estournel  épousa  en  secondes 
noces,  Z/om«-CamiIle-Joseph  de  Beau- 
poil,  marquis  de  Saint- Aulaire,  député 
de  Nontron  sous  la  monarchie  de  juillet, 
décédé,  dont  elle  a  eu  oinq  filles  : 
1.  Marie-Gabrielle-ilf/ir^A^»  mariée  le 
5  février  1860,  à  Jacques-Joseph-/ir« 
nest^  comte,  puis  marquis  de  Maleviile. 
elle  est  décédée,  laissant  six  enfants, 
au  mois  d'août  1892;  2.  Elif^abeth,  dé- 
cédée, mariée  au  baron  Gérard  de  Mon  • 
tesquieu  ;  3.  Eulalie,  mariée,  en  1862, 
à  Martial-Louis-Henri,  comte  de  Yer- 
thamon,  le  héros  de  Patay,  où  il 
fut  tué  si  glorieusement  en  1870,  lais- 
sant deux  filles:  Amélie,  mariée  à 
Raymond,  baron  de  Lestrange,  et 
Henriette  ;  4.  Marie-Marguerite,  ma- 
riée au  mois  d'octobre  1864,  à  Jean- 
Marie-Georges,  baron  de  Soubeyran, 
ancien  sous-gouverneur  du  Crédit  Fon- 
cier, député,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  sans  enfants  ;  5.  Marie, 
sans  alliance. 

(Voir  pour  la  maison  de  Beaupoil  de 
Saint-Aulaire  les  Bulletins  de  1889, 
col.  159  ;  1890,  col.  665  et  1892,  col.  514. 

De  gueules^  à  3  accouples  de  chiens  dar 
gent  mises  en  pal  et  posées  2  et  1^  les 
laisses  ou  liens  d^azur,  tournés  en  fasc^. 

Devise  :  Semper  et  ubique  fidelie. 

(Voir  pour  la  maison  d'Eatourmel  le 
Bulletin  de  1888,  col.  688). 

Le  frère  de  la  défunte  :  Lôuia-Henri. 
marquis  d'Estourmel,  décédé  en  1877, 
avait  épousé  Eugénie  de  Bouvroy  de 
Saint-Simon,  dont  il  a  eu:  1.  Marie- 
Baimbold,  marquis  d'Estourmel,  député 
de  la  Somme,  marié  en  1863  à  Jeanne- 
Ernestine  de  Gastellane,  dont  trois  fils: 
Ghislain,  Jacques  et  Antoine  ;  2.  Jean, 
officier  de  cavalerie,  décédé  en  1871  : 


185 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


186 


3.  Ernestine,  mariée  à  Napoléon- Jules, 
vicomte  Le  Marrois. 

De  gueules  à  la  croix  dentelée  (aliàs  : 


creteJée^  par  allusion  au  nom  primitif 
de  Creton)  d'argent. 
Devise  :  Vaillant  sur  la  crête. 

L.  DE  ROZBL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE  —  CHRONIQUES 


Le  général  Fonrnier-Sarlovèze 

Un  monument  va  s'élever,  à  Sarlat, 
qui  conservera  la  mémoire  d'un  brave, 
le  grénèral  Fouruier-Sarlovèze.  La  car- 
rière de  ce  soldat  offre  un  caractère  tout 
spécial  au  milieu  des  illustrations  qui 
pullulent  dans  Tépopée  impériale. 

Comme  ses  frères  d'armes,  comme 
les  généraux  et  maréchaux  de  Napo- 
léon, il  brilla  par  la  vaillance,  par  l'é- 
nergie, par  le  coup  d'œil  sûr,  par  le 
don  d'entraîner  et  d'enivrer  les  masses, 
par  ces  qualités  militaires  qui  font  les 
grands  hommes.  Comme  eux  il  a  ses 
pages  inoubliables  dans  la  glorieuse 
histoire;  il  a  culbuté  les  Autrichiens  à 
Marengo  ;  il  a  sauvé,  à  la  Bérézina,  les 
débris  de  la  Grande  Armée  ;  ce  fut  un 
homme  de  fer,  l'un  des  plus  utiles  auxi- 
liaires de  Napoléon  sur  vingt  champs 
(le  bataille. 

Mais  Fournier-Sarlovèze  était  doué 
d'une  faculté  particulière,  ou,  si  Ton 
veut,  d'un  défaut  spécial,  d'une  dispo- 
sition rare  à  son  époque  :  il  manqua 
de  souplesse,  il  se  cabra  sous  la  férule 
du  maître,  il  fît  preuve  d'une  indépen- 
dauce  qui  ne  fut  pas  sans  exemple  sous 
Napoléon,  mais  dont  on  compterait  ai- 
dénient  les  exemples.  La  tendance  n'é- 
tait pas  à  la  mode  ;  elle  nuisit  singuliè- 
rement à  ceux  qui  ne  surent  pas  la 

dissimuler. 

Parmi  ceux  qui  ne  saluèrent  pas  tou- 
jours assez  bas  l'étoile  de  Napoléon,  on 

peut  citer  le  général  Lafayette,  parti- 

^n  du  18  brumaire,  mais  adversaire 

déclaré  du  consulat  à  vie,  disgracié, 


irréconciliable  et  dédaigneusement  te* 
nu  par  le  maître  dans  une  ombre  cons- 
tante. On  peut  citer  le  général  Bigarré, 
qui  a  laissé  de  curieux  mémoires  iné- 
dits, et  qui  osa  regimber  publiquement, 
au  lendemain  d'Austerlitz,  alors  que 
Napoléon  lui  reprochait  d'avoir  perdu 
une  aigle.  Sa  révolte  contre  l'injustice 
fut  si  profonde  qu'il  refusa  le  soir  même 
l'invitation  à  dîner  adressée  par  l'em- 
pereur, et  quitta  bientôt  son  service 
direct  pour  passer  dans  l'armée  du  roi 
Joseph,  à  Naples  et  en  Espagne. 

François  Fournier-Sarlovèze  était  de 
cette  trempe.  Engagé  à  dix-huit  ans, 
colonel  de  hussards  à  vingt-trois  ans, 
il  imita  Lafayette  dans  son  opposition, 
lors  du  consulat  à  vie.  Ce  Périgourdin 
ardent  était  frondeur,  comme  la  fioétie, 
sou  compatriote  ;  il  ne  se  courba  pas 
devant  l'astre  montant.  Le  maître  n'ai* 
malt  pas  les  récalcitrants;  il  appréciait 
le  mérite  militaire  du  jeune  officier, 
mais  il  se  montra  inflexible.  Fournier- 
Sarlovèze  fut  arrêté  et  emprisonné  là 
même  où  Louis  XVI  avait  attendu  la 
mort,  dans  le  donjon  du  Temple  !  Il 
sortit  de  prison  pour  être  exilé  à  Sar« 
lat,  puis  fit  un  voyage  en  Amérique. 

Napoléon  oublie  l'ofiense,  il  rappelle 
le  proscrit.  Enfin  Fournier-Sarlovèze 
revient  joyeux;  il  se  bat  comme  un 
lion  à  Friedland,  à  Eylau,  il  passe  gé- 
néral, il  se  couvre  de  gloire  en  Espa- 
gne et  en  Russie  ;  il  semblait  que  les 
grandes  destinées  s'ouvraient  devant 
lui. 

Mais  de  nouveau,  en  1813,  il  ose 


^m 


MiMi 


187 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DE  PBAJfCE 


188 


montrer  une  indépendance  aigrie  : 
Napoléon  le  recasse  aux  gagnes;  il  perd 
son  grade  de  divisionnaire,  il  est  mis 
en  surveillance,  il  reste  en  pénitence 
jusqu'au  retour  des  Bourbons,  qui  le 
créent  inspecteur  g-éneral  de  cavalerie. 
Il  mourut  sous  leur  règne,  en  1827,  à 
cinquante-deux  ans,  après  trent'>cinq 
ans  de  services  dans  la  cavalerie  im- 
périale, de  services  qui  s'imposaieat, 
triomphant  de  la  défaveur  créée  par 
sou  esprit  d'indépendance. 

Le  comité  de  Sarlat  qui  se  constitue 
pour  élever  à  ce  brillant  compatriote 
un  monument  digne  de  sa  mémoire 
trouvera  au  musée  du  Louvre  uu  por- 
trait magnifique  de  Fournier-Sariovè.'ce 
qui  pourra  inspirer  utilement  le  sta- 
tuaire. Le  vaillant  général  y  est  repré- 
senté en  pied  ;  ses  traits  respirent  Tau- 
dace  et  Ténergie  de  sa  vigoureuse  na- 
ture. La  souplesse  en  son  temps  était 
à  Tordre  du  jour  ;  il  montra  au  con- 
traire une  rudesse  qui  nuisit  à  ses  in- 
térêts. Napoléon  lui  fut  sévère  ;  mais  la 
France  ne  peut  oublier  que  sa  furie  de 
cavalier,  son  entraînant  courage,  ont 
leur  part  dans  nos  grands  triomphes 
du  siècle,  et  méritent  la  louange  en- 
thousiaste de  la  postérité. 

L.  DB  LA  BaiàKE. 

(Voir  sur  la  famille  du  général  comte 
Fournier-Sarlovèze,  le  Bulletin  de  1892, 
col.  692.) 


Le  Vicomte 
d^Estienne  de   Saint-Jean 

Le  15  mars  dernier,  à  Aix  en  Pro- 
vence, le  vicomte  d'Estienne  de  Saint- 
Jean  a  été  enlevé  en  quelques  heures 
par  une  maladie  aussi  soudaine  que 
violente*  Cette  mort  a  causé  Témotion 
la  plus  vive  et  la  plus  douloureuse  dans 
une  ville  où  le  vicomte  d'Ëstienne  était 
environné  d'une  sympathie  univer- 
selle. 

Issu  d'une  noble  et  ancienne  famille 
il  avait  hérité  d'un  nom  que  ron  re- 


trouve à  chaque  page  dans  rhiatoire 
de  la  Provence.  Homme  d'honneur  et 
de  devoir  avant  tout,  il  portait  bien 
haut  le  culte  du  passe,  auquel  il  avait 
su  demeurer  si  dignement  fidèle.  Ils 
deviennent  rares  aujourd'hui  les  gen- 
tilshommes d'autrefois  souvent  indul- 
gents pour  les  autres  et  jamais  pour 
eux-mêmes,  qui  ont  conservé  cette  in- 
finie délicatesse,  ce  sceau  des  temps 
chevaleresques,  qui  joignent  à  la  no- 
blesse de  leurs  sentiments  la  noblesse 
de  leurs  exemples. 

C'était  une  nature  ardente,  toujours 
jeune  et  brillante,  une  de  ces  âmes  gé- 
néreuses qui  n'ont  eu  ni  une  faiblesse 
ni  une  hésitation.  Le  vicomte  d'Es- 
tienne  de  Saint-Jean  n'avait  eu  d'ail- 
It'urs  qu'à  suivre  la  voie  tracée  par  ses 
devanciers  ;  comme  eux  il  avait  con- 
servé toutes  ses  aspirations  à  sa  foi  re- 
ligieuse, à  sa  foi  politique  et  à  ses 
traditiona  provençales. 

Ses  convictions  de  chrétien,  largues 
mais  sincères,  s'alliaient  à  la  parfaite 
dignité  de  sa  vie,  et  ses  instincts  aris* 
tocratiques  ne  Tempèchaient  pas  d'al- 
ler soulever  le  voile  de  la  misère,  si 
souvent  repoussante,  pour  ajouter  à 
Taumône  matérielle  celle  plua  pré- 
cieuse encore  d'un  conseil,  d'une  pa- 
role à  laquelle  on  n'était  jamais  indif- 
férent. 

Sa  force  et  sa  jeunesse  ne  permet- 
taient pas  de  craindre  pour  lui  une  fin 
si  soudaine. 

Depuis  son  enfance  on  n^avait  pas 
vu  la  maladie  l'atteindre  un  seul  jour, 
quand  tout  à  coup  il  se  sentit  perdu  et 
pendant  qu'on  lui  prodiguait  mille 
soins  sans  avoir  même  la  pensée  d'un 
danger  réel,  il  offrait  h  Dieu  le  sacri- 
fice d'une  vie  qui  était  si  douce  au  mi- 
lieu des  siens. 

Il  avait  voué  à  son  idéal  politique  sa 
vive  intelligence,  sa  plume  correcte  et 
vigoureuse,  sa  fière  ironie  ;  poète  à  ses 
heures  il  répandait  surtout  dans  l'ioti- 


189 


LB  BULLETIN  HÉBALDIQUB  DB  FRANCE 


190 


mité  les  traits  charmants  de  son  esprit 
et  d*une  gaieté  toujours  remplie  de 
distinction  et  de  finesse. 

Il  fat  pendant  de  longues  années  se- 
crétaire du  Comité  Royaliste,  à  Aix, 
plusieurs  fois  honoré  d'audiences  parti- 
culières du  Comte  de  Chambord  et  de 
lettres  de  sa  main. 

Pendant  de  longues  années,  on  s'en 
souvient,  la  tactique  de  ce  Prince,  fut 
une  attente  passive,  ses  fidèles  devaient 
n'accepter  aucun  charge  officielle  et 
rester  dans  Tombre  comme  leur  maître 
en  exil.  Le  vicomte  d'Estienne  de 
Saint  Jean  eut  plus  de  mérite  que  d*au- 
tres  à  se  soumettre  à  ce  mot  d^ordre  et 
à  réprimer  les  élans  de  son  dévoue- 
ment énergique,  de  son  impatiente  ac- 
tivité. 

Il  ne  portajamais  qu'une  décoration, 
celle  de  TOrdre  de  Malte,  doublement 
héréditaire  dans  sa  famille.  En  1868 
la  ville  d'Aix  avait  célébré  avec  un 
éclat  extraordinaire  Tanniversaire  de 
rentrée  dans  ses  murs  du  bon  Roi 
René  et  les  fêtes  qui  se  succédèrent  du- 
rant toute  une  semaine  furent  un  évé- 
nement dont  chaque  témoin  a  gardé  le 
souvenir.  Le  vicomte  d'Estienne  qui 
avait  été  choisi  pour  représenter  le  Roi 
fut  Tobjet  d'une  véritable  enthousias- 
me, devena  h  cette  époque  Thomme 
populaire  par  excellence. 

Possédant  à  fond  l'histoire  et  la  litté- 
rature du  pays,  il  passait  à  juste  titre 
pour  un  érudit  et  avait  réuni  une 
collection  des  plus  rares  de  livres, 
manuscrits,  gravures  et  objets  d'art. 
Sa  mort  a  interrompu  une  série  d'ou- 
vrages savants  dont  il  avait  déjà 
commencé  la  publication. 

Le  vicomte  d'Estienne  de  Saint- Jean 
fi'ètait  allié  à  l'une  des  vieilles  races 
chevaleresques  du  Languedoc  et  les 
"vertus  de  famille  dont  il  a  toujours 
donné  l'exemple  ont  eu  leur  récom- 
jpeuse  même  dès  ce  monde.  Malgré  la 
foudroyante  rapidité  du  mal  pernicieux 


auquel  il  succombait  il  a  eu  la  conso- 
lation de  mourir  entouré  de  ses  trois 
enfants  habituellement  dispersé,  et  de 
tous  les  siens. 

La  veille  de  sa  mort,  sa  mère  qu'il 
avait  environnée  de  tant  d'affection  et 
qui  était  parvenue  à  un  âge  très 
avancé  au  milieu  du  respect  et  de  la 
sympathie  s'était  éteinte  dans  la  même 
maison.  La  Providence  leur  épargnait 
à  l'un  et  l'autre  la  douleur  de  se  sépa- 
rer pour  la  première  fois  ;  sans  le 
savoir  ils  ont  quitté  ce  monde  ensem- 
ble et  se  sont  retrouvés  au  seuil  de 
l'éternité.  Les  regrets  unanimes  et  le 
concours  extraordinaire  qui  ont  accom- 
pagné leurs  funérailles,  ont  rendu  le 
plus  éloquent  hommage  aux  deux  pu- 
res et  belles  figures  qui  viennent  de 
disparaître. 

X.  X. 


Le  général 
Comte    d'Anthouard   de 

court 


Un  des  braves  de  notre  vieille  armée, 
qui  était  sous-lieutenant  à  Waterloo, 
vient  de  succomber. 

Le  général  comte  d'Ânthouard  de 
Vraincourt,  doyen  des  officiers  géné- 
raux de  l'armée,  est  mort  le  8  mars  à 
Versailles,  dans  sa  quatre-vingt-dix- 
septième  année. 

Bien  que  plusieurs  fois  blessé  au 
cours  de  ses  campagnes  d'Afrique  et 
laissé  pour  mort  à  la  suite  d'accès  de 
fièvres  pernicieuses  contractées  sur  le 
sol  africain,  il  avait  conservé  une 
santé  des  plus  robustes  jusqu'en  1889. 
A  cette  époque  il  fut  victime  de  l'in- 
fluenza,  s'en  guérit,  mais  perdit  pres- 
que la  vue  à  la  suite  de  cette  maladie. 
Dès  lors,  au  lieu  de  Texistence  active 
qu'il  avait  menée  jusque-là  dans  sa 
terre  de  Lorraine  qu'il  affectionnait 
beaucoup,  il  vécut  retiré  à  Versailles, 


191 


LB  BU1«LETIN  HâRALDIgUB.  DE  FRANCTB 


192 


ses  forces  diminuant  graduellement, 
jusqu'au  moment  où  la  vie  Ta  aban- 
donné, sans  souffrance. 

Il  était  fils  du  général  de  division 
d'artillerie,  comte  de  l'Empire,  pair  de 
France  et  grand-croix  de  la  Légion 
d'honneur. 

Le  général  d'Anthouard  était  entré 
à  Saint-Cyr  le  19  octobre  1813.  Sous- 
lieutenant  au  45^  de  ligne  le  18  mars 
suivant*  il  fut  dirigé  sur  la  Belgique, 
puis  licencié  après  Waterloo. 

Après  la  campagne  d'Ës}  agne,  il 
prit  part  en  Afrique  à  la  prise  d'Alger 
en  1830  et  reçut  la  croix  de  Légion 
d'honneur  à  cette  occasion.  H  fit  en. 
suite  l'expédition  de  Medeah  avec  le 
général  Clauzel. 

Nommé  lieutenant-colonel  au  45°  de 
ligne,  il  se  distingua  a  l'afibire  de 
Temsalmet,  dans  la  plaine  de  Misser- 
ghin,  où  600  hommes  résistèrent  pen- 
dant toute  une  journée  à  3,000  arabes. 

L'année  suiyante,  pendant  l'expédi 
tion  de  Tagdemps,  il  commanda  un 
des  deux  bataillons  qui,  sous  les  or- 
dres du  colonel  Tampoure,  furent 
chargés  de  soutenir  la  retraite,  et  à 
cette  occasion,  est  cité  à  l'ordre  de 
l'armée.  Un  mois  après,  il  fut  blessé 
dans  une  attaque  dirigée  par  les 
Arabes  contre  le  bivouac  de  Tisouanet. 

En  1846,  nous  le  retrouvons  colonel 
du  24«  de  ligne,  à  Saint-Omer,  à  Metz, 
puis  à  Paris  dans  la  division  Négrier 
qui  eut  à  réprimer  l'insurrection  de 
juin  1848. 

Nommé  général  le  22  décembre  1851, 
il  prend  le  commandement  de  la  subdi. 
vison  de  Rouen,  puis  de  Lille.  C'est 
dans  ce  dernier  poste  qu'il  fut  atteint 
par  la  limite  d'âge  en  1867  et  mis  au 
cadre  de  réserve  jusqu'en  1879,  épo- 
que à  laquelle  il  prit  définitivement  sa 
retraite. 

II  était  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur du  9  septembre  1845,  comman- 
deur du  10  décembre  1849  et  grand- 
officier  du  30  décembre  1858. 


Le  général  d'Anthouard  était  un  de^ 
rares  médaillés  de  Sainte-Hélène  en- 
core vivants  ;  avec  lui  disparaît  dooc 
un  des  derniers  survivants  des  gran- 
des guerres  du  premier  empire. 


des  Familles  du  Poitou 

La  publication  du  Dictionnaire  his- 
torique  et  gént'aloyique  des  familles  du 
Poitou^  par  MM.  H.  Beauchet-Filleau 
et  feu  Ch.  de  Chergé,  poursuit  son 
cours  avec  tout  le  succès  qu'elle  mérite. 
La  seconde  édition  entièrement  refon- 
due et  considérablement  augmentée  est 
publiée,  comme  nos  lecteurs  le  aavent 
par  H.  et  Paul  B  ^auchet-Pilleau,  avec 
le  concours  des  RR  PP.  H.  et  G.  Beau- 
chet-Filleau et  de  plusieurs  membres 
des  sociétés  savantes  de  la  province  et 
la  collaboration  pour  la  partie  héraldi- 
que de  M.  Maurice  de  Oouttepagnou. 
La  dernière  livraison  parue  est  la 
deuxième  du  tome  second.  Le  fascicule 
que  nous  avons  sous  les  yeux  va  du 
nom  Chabanais  à  celui  de  ChatellerauH 
et  comprend  parmi  les  noms  histori- 
ques ceux  de  Chabot,  Chamborant, 
Changy,  Charettte,  Ghasseloup,  Cha- 
teaubriant,  Ghasteigner,  la  Châtre, 
Chateauneuf  etc.,  etc. 

Le  Dictionnaire  formera  4  ou  5  vo- 
lumes de  800  pages  chacun.  On  sous- 
crit chez  MM.  Oudinet  C^S  imprimeurs 
à  Poitiers. 


Paris,  le  5  mai  1893. 


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AiDcsl,  ancien  ftédacUur  à  la  Gazelle  de  France,    Auteur  de   VArmorial  de   lu  Nobletse  dt 
LoMçuedoc,   du   Catalogue   de»  Gentihhommes,  etc. 


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BUIjLETIN  HÉRAIiDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roq 
directenr,  56,  quai  des  Orfèvres,  &  Paris. 


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Sixième  Volume,  —  (Nouvelle  série)  —  xivril  1893 


SOMMAIRE 

pREBii^Rfi  Partie  :  Armoriai  général  de  France,  documents  Iiisloriques  :  Catalogue  des  généraux 
Français,  connétables,  maréchaux  de  Fitince,  lieutenants  généraux,  marécliaux  de  camp 
(suite). 

Deuxième  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Le  Gendre,  seigneurs  de  la  Vauguion,  du  Breuillat, 
de  la  Courgnaudiére.  etc.  —  Notes  d*Elal  civil  nobiliaire  :  Mariages  eU  décès  du  mois  d'avril 
1893  et  rappel  des  mois  précédents. 

Troisième  Partie  :  Variétés,  Bibliographies,  Chroniques  :  Les  évéques  de  Maguelone  et  de 
Montpellier,  par  M.  Louis  de  La  Roque. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Màbbchaux  de  France 
(suite) 

1597 

Alfonse  Corse,  dit  d'Ornano,  colonel 
général  des  Corses,  chevalier  des  or- 
dres du  roi,  lieutenant  général  en 
Dauphiné,  puis  en  Guienne  et  maré- 
chal de  France^  fut  nourri  et  élevé  à 
la  cour  de  Henri  II,  comme  enfant 
li'honneur  des  princes  de  France,  de- 
meura toujours  très  affectionné  au  parti 
du  roi  Henri  III,  après  la  mort  duquel 
il  suivit  celui  de  Henri  IV,  contribua 
à  remettre  sous  l'obéissance  du  roi  les 
villes  de  Lyon,  Grenoble  et  Valence; 


il  fut  chevalier  du  Saint-Esprit  le  7 
janvier  1595,  lieutenant-g*énéral  en 
Dauphiné  et  maréchal  de  France  le 
20  septembre  1597,  pourvu  de  la  lieute- 
nance  g-énérale  en  Guienne  au  mois 
d'octobre  1597,  mourut  de  la  pierre,  à 
Paris,  en  Thôtel  de  Balagny,  le  21  jan- 
vier 1610,  à  l'âge  de  62  ans.  Son  corps 
fut  porte  à  Bordeaux  pour  être  enterré 
en  réglise  de  la  Merci,  sous  une  sépul- 
ture de  marbre. 

Il  était  fils  de  Sampietro  ou  Sampiero 
Corse,  dit  Bsstelica,  sgr  de  Benane, 
colonel-général  des  Corses  et  de  Vanina 
d'Ornano;  il  ép.  le  10  juin  1576  Mar- 
guerite-Louise de  Grasse  de  Pontevez 


195 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


ly- 


de  Flassaus,  fille  unique  de  Durand  de 
Grasse,  sgr  de  Flassans,  et  en  eut  : 

1.  Jean-Baptiste  d'Ornano,  comte  de 
Montlor,  chevalier  des  ordres  du  roi 
qui  fut  aussi  maréchal  de  France  en 
1626,  colonel-général  des  Corses,  et 
lieutenant-g-énéral  en  Normandie,  mort 
sans  enfants  au  château  de  Yincennes 
le  2  septembre  1626  ; 

2.  Henri-François- Alfonse,  qui  suit  ; 

3.  Pierre,  abbé  de  Sainte-Croix,  à 
Bordeaux,  puis  mestre  de  camp  .  du 
régiment  du  duc  d'Orléans,  ép.  Hilaire 
de  Luppé,  fille  d'Hector  de  Luppé,  ba- 
ron de  Tingros,  sgr  de  Saint-Martin 
et  de  SansaCy  dont  il  eut  :  a.  Jacques, 
marquis  de  Saint-Martin,  ép.  Cathe- 
rine de  Bassabat,'  mort  sans  enfants  ; 
h.  Marie,  ép.  le  27  février  1659,  Fran- 
çois de  Lasseran-Massencome,  dit  de 
Montluc,  marquis  de  la  Garde  et  de 
Miremont,  gouverneur  d'Orthez,  fils 
de  Jacques  et  de  Catherine  de  Commin- 
ges  ;  c.  N...,  une  fille,  mariée  à  Jac- 
ques de  Marmiesse,  baron  de  Lussan, 
président  au  parlement  de  Toulouse  ; 

4.  Joseph-Charles,  abbé  de  Montma- 
jour,  puis  maître  de  la  garde-robe  du 
duc  d'Orléans,  ép.  Charlotte  de  Per- 
driel,  dame  de  Baubigny,  dont  :  a.  Gas- 
ton-Jean-Baptiste, servit  dans  les  mous- 
quetaires, puis  dans  les  gardes  et  la 
cavalerie,  et  mourut,  sans  être  marié, 
en  janvier  1674;  b,  Anne,  première 
fille  d'honneur  de  la  duchesse  d'Or- 
léans, ép.  le  30  mars  1669  Louis  Le 
Cordier  du  Tronc,  sgr  de  Varaville,  dit 
le  marquis  du  Tronc;  c.  Anne-Char- 
lotte, damoiselle  de  Baubigny,  morte 
sans  être  mariée  ; 

5.  Anne,  ép.  le  13  octobre  1596  An- 
toine de  Beauvoir  de  Grimoard  du 
Roure,  comte  de  Saint  Remézy,  maré- 
chal de  camp,  tué  au  siège  de  Mont- 
pellier, le  2  septembre  1622  ; 

6.  Louise,  ép.  le  1*^  novembre  1596 
Thomas  de  Lanche,  sgr  de  Moissac  ; 

7.  Madeleine,  ép.  Pierre  d'Esparbe/, 


sgr  de  Lussan  en  partie,  fils  de   Ph.- 
lippe  et  de  Charlotte  de  Goulart. 

Henri  -François  -  Alfonse    d'OrnaL  \ 
sgr  de  Mazargues,  colonel  des  Cor5*>, 
gouverneur  de   Tarascon,    de    Poi:*- 
Saint- Esprit  et  de  Saint-André,    |re- 
mier  écuyer  de  Gaston,  duc  d'Orlêan-, 
ép.  le  28  janvier  1615  Marguerite  J 
Raymond  de  Montlor,  dame  de  Sarp^z- . 
(sœur  de  Marie  de  Raymond  qui  avait 
épousé    Jean -Baptiste   d'Ornano,    si'ii 
frère  aînéj,  veuve  de  Claude,  comte  ô  • 
Grolée,  fille  puînée  de  Louis  de  Ra\  - 
mond,  comte  de  Montlor,  et  de  Mari^' 
de  Maugiron,   dont  il  eut  :  a.  Jean- 
Paul,   abbé  d'Ornano;  h,  Marguerite, 
mariée  le  20  mai  1628  à  Louis-Gauch*.-: 
d'Adhémar,  comte  de  Grignan,  fils  d^ 
Louis-François  et  de  Jeanne  d'Ance- 
zune  ;  c.  Marie,   abbesse  de  la   Vilie- 
Dieu  ;  d,  Anne,  comtesse  de  Montlor. 
marquise  de  Maubec,  baronne  d'Aul-t- 
nas,  ép.  François  de  Lorraine,  comt* 
d'Harcourt,  troisième   fils  de  Charles 
de  Lorraine,  duc  d'Elbeuf,  et  de  Cathe- 
rine-Henriette, légitimée  de  France. 

Ecarttlé^  aux  i  et  4  de  gueuler  à  la 
tour  donjonnée  d*or  ;  aux  2  et  5,  ciV 
au  lion  de  gueules;  au  chef  d'azur, 
chargé  d'une  fleur  de  lys  d*or. 

1597 

Urbain  de  Laval,  marquis  de  Sable 
par  acquisition  en  1593,  comte  de 
Bresteau,  sgr  de  Précigny,  de  Bois- 
dauphin,  d'Aulnay  et  de  Saint-Aubiu, 
conseiller  d'Etat,  capitaine  de  loO 
hommes  d'armes  des  ordonnances  du 
roi,  commença  ses  premières  armes  au 
siège  de  Livron  en  1575,  se  jeta  dans 
le  parti  de  la  Ligue,  pour  laquelle  il 
combattit  à  Ivry  et  demeura  prison- 
nier après  avoir  été  blessé.  Depuis  il 
fit  I  son  accommodement  >,  il  remit, 
entre  les  mains  du  roi,  Sablé  et  CLa* 
teaugonthier,  et  en  reconnaissance 
Henri  IV  le  fit  maréchal  de  France,  et 
chevalier  de  ses  ordres  en  1507,  puis 
gouverneur  d'Anjou  en  1604.    Il  était 


197 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRA.NGE 


198 


;onnu  sous  le  nom  deBoisdauphin.  Le 
roi  Louis  XIII  le  nomma  son  lieutenant 
irénériil  de  Tarmée  qu'il  envoya  contre 
les  princes  mécontents  en  1615.  Il  mou- 
rut à  Sablé  en  1629,  et  fut  enterré  en 
Tég'lise  du  couvent  des  Cîordeliers  de 
Préci^rny  qu'il  avait  fondé  en  1610. 

Il  était  iils  de  René  de  Laval  II  du 
nom,  pgT  de  Boisdauphin  et  de  Jeanne 
de  Lenoncourt,  sa  seconde  femme. 

Il  avait  épousé  Magdelaine  de 
Monteclair,  dame  de  Bourgon,  fille  et 
héritière  de  René  de  Monteclair  et  de 
Claude  des  Hayes,  dame  de  Fontenail- 
les,  dont  : 

Philippe-Emmanuel,  marquis  de 
Sablé,  sgr  de  Boisdauphin,  marié  avec 
Magdeleine  de  Souvré,  fille  du  mar- 
quis de  Courtenvaux,  maréchal  de 
France,  dont  il  eut  : 

1.  Urbain,  marquis  de  Boisdauphin, 
marié  1"  avec  Marie  de  Riantz,  dont  il 
n'eut  pas  d'enfants  ;  2^  avec  Margue- 
rite Barentin,  veuve  de  Charles  de 
Souvré,  dont  :  a.  Charles,  tué  au 
siège  de  Woerden,  non  marié;  6.  Jac- 
ques tué  par  les  Turcs  au  siège  de 
Candie  en  1669,  non  marié. 

2.  Henri,  évoque  de  Saint-Fol  de 
Léon,  puis  de  la  Rochelle  ; 

3.  Guy,  marquis  de  Laval,  lieute- 
nant général  des  armées  du  roi,  mort 
d'une  blessure  reçue  devant  Diinker- 
que,  laissant  de  Marie  Séguier,  fille 
de  Pierre,  chancelier  de  France,  veuve 
du  marquis  de  Coislin  :  Magdeleine, 
mariée  en  1662  à  Henri-Louis  d'Alo- 
^ny,  marquis  de  Rochefort,  maréchal 
de  France,  capitaine  des  gardes  du 
corps  du  roi,  gouverneur  de  Lorraine. 

La  branche  des  sgrs  de  Laval,  de  la 
maison  de  Montmorency,  commença 
avec  Guy  de  Montmorency,  en  1215, 
fils  de  Mathieu  II,  connétable  de 
France,  et  d'Emme  de  Laval,  fille  de 
Gui  V,  sire  de  Laval,  et  de  Havoise 
de  Craon,  veuve  de  Robert  III,  comte 
d'Alençon),  il  prit  le  nom  de  Laval  et 
conserva  les  armes  de  Montmorency 


brisées  de  cinq  coquilles  d'argent  sur  la 
croix  de  guetdes.  Cette  seconde  maison 
de  Laval  a  fait  de  nombreux  rameaux 
ou  branches  dont  celui  de  Boisdauphin 
finit  avec  les  petits-fils  du  maréchal 
de  Boisdauphin . 

D'*or^  d  la  croùn  de  gueules  caïilon- 
née  de  16  alertons  d'azur  ;  la  croix 
chargée  de  cinq  coquilles  d*argent, 

1597 

Guillaume  de  Hautemer  IV  du  nom, 
comte  de  Grancey,  baron  de  Mauny, 
sgr  de  Fervacqiîes,  chevalier  des  ordres 
du  roi,  maréchal  de  France,  lieutenant- 
général  au  gouvernement  de  Norman- 
die, se  distingua  aux  batailles  de  Ren- 
ty,  de  Saint-Quentin,  de  Gravelines, 
de  Dreux,  de  Saint-Denis,  de  Moncon- 
tour,  fut  honoré  de  l'ordre  du  roi,  et 
fut  capitaine  d'une  compagnie  d'or- 
donnance. Servit  sous  le  duc  d'Anjou, 
puis  sous  le  duc  d'Alençon  et  de  Bra- 
bant  qui  le  fit  premier  gentilhomme  de 
sa  chambre,  grand  maître  de  sa  mai- 
son, chef  de  ses  finances  et  de  son  con- 
seil, et  lieutenant-général  de  ses  ar- 
mées aux  Pays-Bas  ;  fait  prisonnier  par 
les  habitants  à  Anvers  en  1583;  à  la 
mort  du  duc  d'Alençon  s'attacha  au  roi 
de  Navarre  qu'il  servit  aux  sièges  de 
Paris,  d'Amiens,  et  en  plusieurs  autres 
occasions  pendant  les  troubles  de  la 
Ligue  ;  il  fut  fait  maréchal  de  France 
et  chevalier  de  Tordre  du  Saint-Esprit 
le  26  septembre  1597  et  mourut  en  1613, 
âgé  de  75  ans.  Sa  terre  de  Grancey 
avait  été  érigée  en  duché-pairie  par 
lettres  du  mois  de  décembre  1611  les- 
quelles ne  furent  point  enregistrées. 

La  maison  de  Hautemer,  originaire 
de  la  province  de  Normandie,  remontait 
sa  filiation  à  Jean  de  Hautemer,  sgr 
du  Fournet  et  du  Mesnil-Tison  vivant 
en  1300.  Jean  II  du  nom  descendant 
du  précédent  au  quatrième  degré  était 
sgr  du  Fournet  et  deFervacques;il  ép. 
Blanche  de  Groignes,  dont  il  eut  Guil- 
laume qui  continua  la  descendance,  et 


iy9 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


20»» 


Jeanne,  mariée  avec  Guillaume  Vipart, 
sgT  de  la  Vipardière  qui  fut  tué  auprès 
de  la  Pucelle  d'Orléans. 

Guillaume  de  Hautemer  de  Grancey, 
appelé  le  maréchal  de  Fervacques  était 
fils  de  Jean  de  Hautemer  V  du  nom  et 
de  Anne  de  la  Baume,  fille  de  Marc, 
comte  de  Montrevel  et  de  Grancey,  et 
d'Anne  dame  de  Chateauvillain  et  de 
Grancey. 

Il  ép.  P  en  1558  Renée  l'Evêque,  fille 
de  François,  sgr  de  Marconnay  et  de 
Jacqueline  Gillier,  dont  il  eut  trois  fil- 
les : 

1.  Louise,  dame  de  Fervacques  et  de 
Plannes,  mariée  1°  à  Jacques  de  Hel- 
lenvilliers,  sgr  d'Aurilly  ;  2*'  le  23  mars 
1593  à  Aymar  de  Prie,  marquis  de 
Toucy  ; 

2.  Charlotte,  comtessn  de  Grancey 
ép.  le  22  mai  1588  Pierre  le  Rouxel, 
baron  de  Médavy  ; 

3.  Jeanne,  dame  de  Mauny,  ép.  1°  le 
8  mai  1579  Claude  d'iistampes,  sgr  de 
la  Ferté-Imbault  ;  2°  Fraucois^  de  Ca- 
nonville,  baron  de  Rnfifetot. 

En  1599  il  ép.  en  secondes  noces  : 
Anne  d'Alégre  veuve  de  Paul  de  Coli- 
gny,  fille  de  Christophe,  sgr  de  Saint- 
Just  et  d'Oisery  et  d'Antoinette  du 
Prat,  dont  il  n'eut  pas  d'enfants. 

Kcarteli\  au  1  d'or  à  trois  fasces  on- 
dées d'azur^  qui  est  Hautemer;  au  2 
d'or  à  la  bande  vivrée  d'azur,  qui  est  la 
Baume  Montrevel;  au  3^  de  gueules  à 
trois  bandes  d'^argent,  qui  est  Montlan- 
drin  ;  au  4  de  gu'idcs  au  lion  d'or^  Vécu 
^serné  dr  biilettes  do  méme^  qui  est  Cha- 
teauvillain. 

IGOS 

Frnnrois  de  Bonne,  duc  de  Lesdi- 
iruières,  l^alr,  connétable  et  maréchal 
de  France,  clievnlier  des  ordres  du  roi, 
g'ouverneur  de  la  i)rovince  de  Dau- 
phiné,  fut  créé  ninrêclial  de  l'nince  an 
mois  de  septembre  KiDS,  aliùs  l^iOl). 

(Voir  sa  notice  et  ses  armes,  bulb'" 
tuli\^  1S9-2,  col.  139.) 


1613 

Concino  Concini,  gentilhouime  Fl<i- 
rentin,  originaire  du  comté  de  Penna, 
vint  en  France  avec  la  reine  Marie  d»- 
Médicis  en  1600  et  fut  naturalisé  par 
lettres  du  mois  de  juillet  1601.  La  fa- 
veur extraordinaire  que  lui  et  sa  fem- 
me, Eléonore  Galigaï,  eurent  aupn>s 
de  la  reine  furent  la  cause  de  beaucoup 
d'intrigues  à  la  cour. 

Il  fut  reçu  conseiller  d'Etat  le  2^^ 
juillet  1610  et  eut  une  grande  part  aux 
affaires  pendant  la  minorité  de  Loui? 
XIII  et  la  Rég-ence  de  la  Reine-mère. 
Il  acquit  le  marquisat  d'Encre  ou  An- 
cre en  Picardie  et  la  baronie  de  Lesi- 
grny;  eut  le  gouvernement  de  Péronne, 
Montdidier  et  Roye  le  18  septembre 
1610,  et  la  lieutenance  générale  pour 
le  roi  en  Picardie,  le  9  février  1611: 
premier  gentilhomme  de  la  chambre 
du  roi  Louis  XIII,  gouverneur  de  la 
ville  et  citadelle  d'Amiens  et  maréchal 
de  France,  le  18  novembre  1613  qui 
lui  donna  le  gouvernement  de  Nor- 
mandie en  1616.  M.  de  Rohan  disait 
avec  raison  «  qu'il  n'y  avait  point  en- 
«  core  eu  d'exemple  d'homme  honore 
«  du  bâton  de  maréchal  de  France,  qui 
•  n'avait  jamais  servi  dans  Paruiee, 
«  ni  d'homme  qui  tout  à  la  fois  eut  eu- 
<  tre  ses  mains  toute  l'autorité  du 
a  Roi  1. 

Enfin  le  gouvernement  de  ce  maré- 
chal ayant  fait  soulever  tout  le  moudt* 
contre  lui,  dit  le  P.  Anselme,  et  étant 
depuis  longtemps  à  charge  au  roi  mê- 
me, il  fut  tué  par  son  ordre  par  Nico* 
las,  marquis  de  Vitry,  en  entrant  au 
château  du  Louvre  sur  le  pout-levis  le 
24  avril  1617  sur  les  onze  heui'es  liu 
matin.  Son  corps  fut  enterré  sans  cé- 
rémonie en  l'église  de  Saint-Germaiu 
l'Auxerrois  la  nuit  suivante,  déterré  lo 
lendemain  et  ti aine  par  les  rues  ser- 
vant de  jouet  au  peuple. 

Il  était  petit-fils  de  Barthélémy  i  on- 
cini,  secrétaire  d'Etat  sous  Cosme  <ie 
Médicis,  grand-duc  de  Florence,  et  tils 


201 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


202 


de  Jean-Baptiste  Concini,  auditeur  et 
secrétaire  d'Etat  du  grand-duc  de  Tos- 
cane, et  chevalier  de  TOrdre  de  Saint- 
Etienne. 

Il  ép.  Eléonor  Dori,  dite  Galig-aï, 
dame  d'atours  de  la  reine.  Elle  eut  la 
tète  tranchée  en  place  de  Grève  par 
arrêt  du  parlement  de  Paris  le  8  juil- 
let 1617.  Son  corps  fut  brûlé  et  ses 
cendres  jetées  au  vent;  ils  eurent  deux 
enfants  : 

1.  Henri  Concini,  baptisé  à  Saînt- 
i^ulpice  le  8  juin  1G03  fut  amené  au 
Louvre  après  la  mort  de  sou  père  et 
donné  en  prarde  à  M.  de  Fiesque.  Par 
Tarrèt  du  8  juillet,  qui  condamna  sa 
mère,  il  fut  déclaré  ig-noble  et  incapa- 
ble de  tenir  états,  offices,  et  dig-nités 
dans  le  royaume.  Il  se  retira  à  Flo- 
rence sous  le  nom  de  comte  de  Penna. 

2.  Marie  Concini,  fut  baptisée  à  Saint- 
Sulpice  le  20  mars  1608  et  eut  Henri 
IV  pour  parraiu  et  la  princesse  de 
l'Ondé  pour  marraine.  On  ignore  sa 
(lestinée- 

Parti^  de  deux  traits  et  coupé  cTnn 
qui  font  six  quartiers^  aux  1  et  0  d'à* 
zur  d  un  rocher  de  trois  pièces  ou  cou- 
peaux  d^or^  sommé  de  trois  panaches 
d'argent  ;  aux  2  et  4  d'or^  à  l'aigle 
êithf/ée  de  sahle;  aitœ  3  et  5,  d* argent  à 
ttnechaine  d'anneaux  de  sable ^  posée  en 
mutoir» 

1614 

Gilles  de  Souvré,  marquis  de  Cour- 
tenvaux,  baron  de  Lezines,  etc.,  che- 
valier des  ordres  du  roi,  g-ouverneur 
de  Touraine,  s'attacha  dans  sa  jeu- 
nesse au  duc  d'Anjou  qu'il  suivit  en 
l*olor>:ne  en  1573.  A  son  retour  en 
France  ce  priuce  le  fit  maitre  de  la 
garde  robe  et  capitaine  du  château  do 
Vincennes.  11  se  trouva  à  la  bataille 
âe  Coutras  et  conserva  la  ville  de 
Tours  sous  Tobéissance  du  roi  pen- 
dant les  troubles  delà  Lijviie:  il  y  re- 
C^ît  Henri  III  avec  toute  sa  cour  au 
mois  de  janvier  1589;   obtint  entrée, 


séance  et  voix  délibérative  au  parle- 
ment le  2  juin  de  la  môme  année;  il 
rendit  des  services  considérables  au 
roi  Henri  IV  qui  le  nomma  g-ouver- 
neur  du  Dauphin,  depuis  Louis  XIII; 
il  fut  premier  g-entilhomme  de  la 
chambre  et  maréchal  de  France  le 
15  novembre  1614,  connu  sous  le  nom 
de  marquis  de  Souvré,  il  mourut  en 
1626  àg\^   de  84  ans. 

La  maison  de  Souvré,  au  Perche, 
remonte  sa  filiation  à  Macé,  sgr  de 
Souvré,  qui  vivait  avant  1349.  Antoine 
de  Souvré,  sgr  de  Gevraise  et  de  Sou- 
vré, servit  aux  g'uerres  d'Italie  sous 
Louis  XII,  ép,  en  1510  Françoise  Ber- 
zeau,  dame  de  Courtenvaux,  fille  de 
Jacques,  secrétaire  des  finances  et  con- 
trôleur général  des  g'uerres  et  de 
Jeanne  de  Villiers. 

Gilles  de  Souvré  était  fils  de  Jean  I 
du  nom  sgT  de  Souvré  et  de  Courten- 
vaux, et  de  Françoise  Martel,  fille  uni- 
que de  Charles  Mortel,  sg-r  de  la  Roche 
du  Maine  en  Loudunois  (et  petit-fils 
d'Antoine  de  Souvré  et  de  Françoise 
Berzeau,  dame  do  Courtenvaux). 

Il  ép.  le  9  mai  1582  Françoise  de 
Bailleul,  dame  de  Renouard  et  de  Mes- 
sey  dont  il  eut  7  enfants  :  1.  Jean  qui 
suit;  2.  René,  qui  a  fait  la  branche  des 
sgrs  de  Renouar.l  ;  3.  Gilles,  évèque  de 
Comminges,  pui.s  d*Auxerre;  4.  Jac- 
ques, chevalier  de-  Malte,  grand-prieur 
de  France,  commandeur  de  Saint  Jean 
de  Latran,  mort  en  1670  dans  sa 
soixaiite-dixième  année  à  Paris  où  il 
était  ambassadeur  de  son  ordre;  il  eut 
d'Anne  de  Noroy  un  fils  naturel,  Ange, 
appelé  le  bâtard  (ie  Souvré,  baptisé 
à  Saint-Sulpice  le  11  janvier  1647; 
5 .  Françoise,  fr^Hivernante  du  roi 
Louis  Xin,  ép.  le  2  juin  1601  Artus  de 
Saint  Gelais;  6.  Madeleine,  ép.  Phi- 
lippe-Emmanuel (irj  Laval,  marquis  de 
Sablé,  sgr  de  Boiîiilauphiu,  fils  du  ma- 
réchal de  Boisdauphin;  7.  Anne,  abbesse 
(le  Préaux,  puis  de  Saint  Aniand  de 
Rouen. 


203 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


204 


Jean  II  du  nom,  chevalier  des  ordres 
du  roi,  premier  g-entilhomme  de  la 
chambre,  gouverneur  de  Touraine, 
conseiller  d'P]tat,  etc,  ép.  Catherine  de 
Neufville,  dame  de  Pacy,  fille  du  mar- 
quis de  Villeroy  dont  il  eut  plusieurs 
enfants.  Charles  de  Souvré  marquis  de 
Courtenvaux  qui  lui  survécut  ép.  Mar- 
g^uerite  Barentin,  fille  du  président  de 
la  chambre  des  Comptes  de  Paris  et  en 
eut  une  fille  Anne  de  Souvré,  née  pos- 
thume le  30  nov.  1646,  mariée  le  19 
mars  1662  à  François-Michel  Le  Tel- 
lier,  marquis  de  Louvois,  ministre  se- 
crétaire d'Etat,  chancelier,  comman- 
deur des  ordres  du  roi,  fils  du  marquis 


de  Barbézieux  et  d'Elisabeth  Turpin. 
Charles  de  Souvré  eut  un  fils  naturel 
appelé  Charles  bâtard  de  Souvré  nom- 
mé le  chevalier  de  Souvré,  lieutenaDt- 
colonel  du  rég-iment  de  Navarre,  qui 
obtint  au  mois  de  janvier  1676  des  let- 
tres de  légitimation,  vérifiées  le  10  mars 
suivant  pour  le  faire  jouir  des  privi- 
lèg-es  de  la  noblesse  et  lanoblir  en  tant 
que  de  besoin  ;  il  se  signala  au  siège  et 
à  la  prise  de  Saint-Omer,  à  la  bataille 
deCasselen  1677  et  en  d'autres  ren- 
contres. 


D^azur^  à  cinq  bandes  rf'or. 

{A  suivre.) 


L.  R. 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


LE  GENDRE 

S"  DK   LA   VaUGUION,   DU  BrEUILLAT, 
DK  LA  COURGNAl  DIKRB,   ETC. 

La  famille  Le  Gendre  est  originaire 
de  Saint-Jean-d'Angély,  province  de 
Saintonge,  où  on  la  trouve  fixée  dès  le 
xiv«  siècle.  On  rencontre,  en  eflFet,  en 
1397,  un  Robert  Le  Gendre,  pair  du 
corps  de  ville.  Mais  entre  lui  et  le  pre- 
mier à  partir  duquel  la  filiation  s'éta- 
blit d'une  manière  suivie  et  sans  inter- 
ruption, il  existe  une  lacune  considé- 
rable qu'il  n'a  pas  été  possible  de 
combler,  jusqu'ici. 

La  ville  de  Saint-Jeau-d'Angély,  en 
eflFet,  soutint  deux  sièges  et,  à  la  suite 
du  premier,  en  1569,  la  plus  grande 
partie  des  Archives  municipales  et  pri- 
vées furent  brûlées  ou  dispersées. 

Saint-Jean-d'Angélv  était  du  nom* 


bre  des  villes  assez  rares  en  France 
dont  les  maires  et  échevins  reoevaieut 
la  noblesse  héréditaire.  C'est  ce  qui  ré- 
sulte de  lettres  patentes  données  par 
Louis  XI,  en  son  château  de  Plessis- 
les-Tours,  le  16  septembre  1481.  Ces 
privilèges  furent  confirmés  par  ses  suc- 
cesseurs et,  notamment  par  Henri  IV. 
Il  est  à  remarquer  que,  contrairement 
à  la  réglé  ordinaire,  la  noblesse  résul- 
tant de  la  Mairie  de  Saint-Jeaa-d'AD- 
gély  était  accompagnée  de  tous  les 
privilèges  de  la  noblesse  d'épée.  Lea 
Maires  prirent  même  longtemps,  le 
titre  de  premier  baron  de  Saintonge  (1*. 

Filiation 

I.  -  Jehan  I^  Gendre  fut  nomme 
maire  de  Saint-Jean-d'Angély  en  1592. 

(1)  V.  VHUtoire  de  Sainl-Jean-d'AngtIy,  pir 
Saudeau,  d'après  les  Archives  municipales  et  le< 
sources  directes  de  son  histoire.  t886, 1  toI.  in^* 


205 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


206 


Depuis  cette  époque  jusqu'à  nos  jours, 
la  filiation  de  cette  famille  s'établit 
sang  interruptions,  par  actes  authen- 
tiques. 

Jehan  Le  Gendre,  s""  de  la  Vauguion, 
fut  le  152"^<^  des  maires  dont  les  noms 
ont  été  conservés,  le  premier,  Tho- 
mas de  Galerne,  remontant  à  Tan- 
née 1292(1). 

i?>8t  en  cette  année  1592  que  le  Roy 
Henri  IV  vint  à  Saint-Jean  d'Ang-ély 
pour  tenir  sur  les  fonts  baptismaux  le 
jeune  Henri  de  Condé,  fils  du  prince  de 
Condé,  mort  empoisonné  et  de  Char- 
lotte de  la  Trémoïlle.  Sans  doute,  il  put 
apprécier  le  caractère  et  Tintelligence 
de  Jehan  Le  Gendre,  car  ce  fut  sur  la 
recommandation  de  la  Cour  que  celui- 
ci  fut  renommé  maire  en  1593  (2). 

En  sortant  de  charge,  Jthan  Le 
Gendre  fut  gratifié  d'un  bien  noble  qui 
se  trouvait  vacant;  ce  qui  était  indis- 
pensable, pour  acquérir  la  noblesse,  si 
le  maire  sortant  n'était  déjà  noble  (3). 

Indépendamment  des  armoiries  qu'il 
possédait  déjà,  Jehan  Le  Gendre  prit 
alors  des  armoiries  dites  échevinales  : 
De.sinople^  au  pélican  d'argent  se  perçant 
le  flanc ^  au  chef  également  d'argent. 
On  trouve,  en  effet  dans  le  Journal  de 
Broussarty  sur  l'histoire  de  St-Jean 
d'Angély,     la     mention     suivante   : 

«  1592.  —  A  cette  époque,  furent  re- 
coQstruites  les  écluses  de  Beruouët. 
Ces  écluses  avaient  été  détruites  pen- 
dant le  siège  de  1569.  Elles  furent 
rétablies  par  le  maire,  Jehan  Le  Gen- 
dre, dont  les  armes  y  furent  inscrites. 
Elles  consistaient  en  un  pélican  qui 
s'y  voit  aujourd'hui,  encore,  avec  cette 
inscription  :  t  Jusqu'à  mourir  pour  ce 
que  j^  aime  1.(4) 


(1)  V.  l'Histoire  d$  Saudeau,  p.  228. 

(2)  V.  Notes  sur  Saint-Jean-d'Angély  du  prési- 
dent Duret. 

(5)  V.  les  Registres  de  la  Mairie  de  SaintJean- 
(VAn^ëly.  année  1593,  fol.  68,  73,  7i  et  92  verso. 

(4)  Journal  de  Broussart,  sur  Thistoire  de    St 
Jean  d'Angély,  1780.  Archives  municipales. 


Dans  les  premières  années  de  la 
Restauration,  les  écluses  de  Bernouët 
furent  démolies  et  reconstruites  à  nou- 
veau. L'écusson  dont  il  s'agit  fut  remis 
par  le  comte  de  la  Laurencie,  maire  de 
la  ville,  à  la  famille  Le  Gendre  qui  le 
possède  encore. 

Jehan  Le  Gendre  épousa  en  1560, 
Jeanne  Giron,  fille  de  Jehan  Giron, 
s'  de  la  Vaillette  et  de  Marie  Griffon 
de  la  Richardière.  Il  mourut  en  1610, 
laissant  plusieurs  enfants  dont  Tun, 
Pierre,  fut  échevin  en  1611  et  tint  un 
des  cordons  du  poêle  qui  abritait  les 
les  princesses  de  Condé  lors  de  leur 
entrée  à  Saint  Jean  d'Angély.  Il  eut 
aussi  plusieurs  filles  et  Jacques  Le 
Gendre,  qui  suit  : 

II.  —  Noble  Jacques  Le  Gendre,  s^ 
de  la  Vauguion,  né  en  1568,  mort  en 
1632,  fut  pair  du  Corps  de  Ville  en 
1594.  En  1590,  il  avait  épousé,  en 
premières  noces,  Marie  Allenet  et,  en 
secondes  noces,  en  1614  Suzanne  Pré- 
vost dont  il  eut  une  fille  mariée  à 
Armand  de  Maichin,  écuyer,  dont  les 
descendants  existent  encore  en  Poitou. 

De  son  premier  mariage  avec  Marie 
Allenet,  il  avait  eu  plusieurs  enfants, 
dont  Jehan  qui  suit  : 

III.  —  Noble  Jehan  Le  Gendre,  s'  de 
la  Vauguion,  né  en  1592,  mort  en 
1635,  épousa,  en  premières  noces,  en 
1622,  Suzanne  Colladon,  fille  de  noble 
Claude  Colladon,  écuyer,  seigneur  de 
Chauvin,  maistre  des  Requestes  ordi- 
naire du  Roy ,  en  son  hôtel  de  Navarre 
et  de  Louise  des  Bras.  (Contrat  de  ma- 
riage passé  par  M*  Chauvin,  notaire 
royal  à  St-Jean  d'Angély,  30  octobre 
1622.) 

Marguerite  Colladon  mourut  en  1627. 
La  même  année,  Jehan  Le  Gendre  se 
remaria  à  Anne  Razin,  fille  de  Jacques 
Razin,  écuyer^  s"*  de  St-Constant,  rece- 
veur des  deniers  du  Roy  en  Saintonge 
et  Aunis  et  de  Pérette  Beaudoin.  (Con- 
trat de  mariage  par  M*»  Dugrot,  à  St- 
Jean,  le  16  nov.  1627.) 


MH 


207 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


208 


De  ce  mariage,  entr'autres  enfants, 
il  eut  Jeem,  qui  suit  : 

IV.  T—  Noble  Jean  Le  Gendre,  avocat 
au  Parlement  de  Bordeaux,  né  en 
1628,  mort  en  1703,  épousa,  en  1655, 
Jeanne  Gallaudet,  fille  de  défunt  Tho- 
mas Gallaudet,  en  son  vivant,  notaire 
royal  à  la  Rochelle  et  de  Marie  Caillé. 
(Contrat  de  mariage  par  M<^  Allenet, 
notaire  à  Mauzé,  le  27  octobre  1655.) 

Ce  fut  Jean  Le  Gendre  qui  fit  enre- 
gistrer ses  armoiries  sur  VArmorial 
général  de  1696  :  •  Uazur^  à  la  fasce 
(Targent^  accompagnée  de  S  têtes  de  fil- 
les chevelées  d^07\  2  et  1  (l),  • 

De  son  mariage  avec  Jeanne  Gallau- 
det, il  eut  Jean  qui  suit  : 

V.  —  Jehan  Le  Gendre,  s'  de  la 
Courgnaudière,  avocat  au  Parlement 
de  Bordeaux,  né   en   1657,  mort  en 

1729,  épousa  en  1686,  Renée  Priolo, 
arrière  petite-fille  et  petite  nièce  des 
doges  de  Venise,  Laurent  Priolo^  doge 
en  1556  et  Lorédano,  doge  en  1567. 
(Contrat  de  mariage  passé  par  M* 
Pontardent,  notaire  royal  à  Mauzé,  le 
19  septembre  1686.) 

VI.  —  Louis  Le  Gendre,  s' du  Breuil- 
lat,  né  en  1688,  mort  en  1751,  épousa 
en  1722  (Contrat  de  mariage  passé  par 
M®  Jouslin,  notaire  royal  à  Melle,  le 
14  juillet  1722),  Antoinette  Chevrelière, 
dont  il  eut  deux  fils  :  Louis,  qui  ne  se 
maria  pas  et  Charles  qui  suit  : 

VIL  —  Charles  le  Gendre,   né  en 

1730,  mort  en  1787,  avocat  au  siège 
présidial  de  la  Rochelle,  juge-sénéchal 
de  Mauzé  et  de  Surgères,  épousa  le 
6  mai  1776,  Marie-Suzanne-Henriette 
Bécquet  de  Boisfontaine,  fille  de  feu 
Jean-Faustin  Becquet  de  Boisfontaine, 
écuyer,  ancien  capitaine  d'infanterie, 
et  de  dame  Jeanne*Henriette  Avrard. 


(1)  Armoriai  général  de  d'IIozier,  Généralité  de 
la  Rochelle,  St-Jean  d*Angëly,  n*  131. 


De  ce  mariage  naquit  un  fils  unique 
Charles,  qui  suit  : 

VIII.  —  Charles  Le  Gendre,  né  en 
juin  1778,  mort  en  1861,  épousa  en 
1799,  Sophie  Laydin  de  Labouterie, 
fille  de  N...  Laydin  de  Labouterie, 
lieutenant-général  de  la  sénéchaussée 
de  Niort  et  de  dame  Chastelain. 

De  son  mariage  avec  Sophie  de  La- 
bouterie, il  eut  trois  enfants  : 

1.  Charles  Le  Gendre,  marié  en  1823, 
à  Joséphine  Estourneau  de  Tessaanes, 
fille  du  baron  de  Tessannes  et  de  dame 
de  Sainteterre  ; 

2.  Lucie  Le  Gendre,  mariée  en  1837, 
à  Augustin  Augier  de  Lajallet,  officier 
de  vaisseaux  ; 

3.  Joseph-Alcide  qui  suit  : 

IX.  —  JosephAlcide  Le  Gendre,  né 
en  mars  1815,  épousa  en  1844,  Marie- 
Herminie  Augier  de  Lajallet,  fille  de 
Charles  de  Lajallet  et  de  dame  de  Gen- 
tet  de  la  Chesnelière. 

Par  bref  de  SS.  Léon  XIII.  eu  date 
du  20  août  1889,  il  a  été  créé  comte 
héréditaire. 

De  son  mariage  avec  Marie-Hermi- 
nie  de  Lajallet  sont  nés  deux  enfants  : 
1.  Elisabeth,  mariée  en  1883,  à  Xavier 
Richard  de  Latour,  fils  de  Richard  de 
Latouretde  dame  de  Joussineau  de 
Tourdonnet;  2.  Charles-Eutrope-Henry, 
qui  suit  : 

X.  —  Charles-Eutrope-J^eiiry  Le 
Gendre,  né  en  novembre  1846,  épousa 
en  février  1878,  Louise  de  Ghabre,  fille 
de  Etienne  de  Chabre  et  de  dame  Ca* 
roline  de  Penhoadic. 

De  ce  mariage  sont  nés  deux  en- 
fants: 1.  Marthe;  2.  Pierre  Le  (fen- 
dre. —  Résid.  Quimper. 

Les  armoiries  de  la  famille  Le  (fen* 
dre,  sont  : 

Ecartelé^  aux  1  et  4  de  ainaple^  au 
pélican  d*argent^  se  perçant  le  /tenc,  ou 


209 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRA.NCE 


210 


chef  du  même  \  aux  2  et  3  éCajsur  à  une 
fascj  (V argent;  accompagnée  de  t7'ois 
bustes  de  filles  (ou  pucellesj  de  même 
chevelées  d'or^  deux  en  chef  et  une  en 
pointe. 

Devises  :  Qui  a  des  filles  a  des  gen- 


dres, —  JusqxCà  mourir  pour  ce    que 
faime. 

Couronne  de  comte. 

L.  W, 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES   DU    MOIS   D'AVRIL 

ET   RAPPBL   DBS   MOIS  PB^CéOE^fTS 


Louis-Henri-Antoîne  Passerat  de  la 
Chapelle,  officier  de  réserve,  fils  de 
Louis-Honoré- Jules  Passerai  de  la  Cha- 
pelle et  de  Anne-Léooie  Màriu,  décé- 
dés, avec  ^Inne-Marie  de  Lardcmelle, 
fille  de  i/owtVMarie  de  Lardemelle, 
et  de  Marie  de  Lardemelle,  sa  cousine- 
Srermaiae. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  la  cathé- 
drale de  Toul,  le  5  avril.  N.  S.  P.  le  Pape 
avait  daigné  envoyer  aux  jeunes 
époux  la  bénédiction  pontificale. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  Pierre 
de  Bacourt,  capitaine  au  134®  de  ligne, 
son  beau-frère  et  M.  Henri  Costé,  de 
Nancy,  son  cousin  ;  ceux  de  la  mariée  : 
Joseph  de  Lardemelle,  son  oncle  pater- 
nel, et  Georges  de  Lardemelle,  lieute- 
nant-colonel au  69«  de  ligne,  son  oncle 
maternel. 

(V.  pour  la  notice  sur  la  famille  de 
Passerat  de  Silans  et  de  la  Chapelle,  le 
Bulletin  de  1892,  col.  94.)  Le  marié 
appartient  à  une  autre  branche,  dont 
voici  la  filiation  : 

La  branche  dite  de  la  Chapelle  de  Bel- 
legarde,  descend  de  Louis  Passerat  (de 
Chatillon-de-Michaille),  anobli  le  18 
septembre  1567  par  Emmanuel-Phili- 
bert, duc  de  Savoie.  François- Joseph 
Passerat  de  la  Chapelle,  fils  "de  Gabriel, 


et  arrière  petit-fils  de  Louis,  ép.  le 
7  décembre  1687  Anne  Courtois  de 
Quincey,  dont  il  eût  entre  autres  en- 
fants : 

Pierre-Honoré,  né  le  18  février  1693, 
prévôt  des  maréchaux  de  France,  marié 
avec  Marie-Thérèse  de  la  Live  du  So- 
leil,  dont  il  eut  onze  enfants,  entre 
autres  : 

1.  Antoine-Honoré,  né  le  12  jan- 
vier 1724,  capitaine  des  grenadiers 
royaux  du  Comté  de  Bourgogne,  lieu- 
tenant de  roi  à  Beaune,  ép.  le  18  août 
1771  Catherine  de  Clavières,  fille  de 
François,  ancien  échevin  de  Lyon  et  de 
Marie-Louise  de  Gesse  de  Poizieux. 
Leur.-?  descendants  habitent  le  château 
de  la  Rouge,  près  Meximieux  (Ain)  et 
représentent  la  branche  aînée. 

2.  Lo!iis-Françx)is  de  la  Chapelle  de 
Bellegarde,  ne  le  28  février  1726,  à 
Montmorillon,  maréchal  de  camp,  ép. 
à  Mézières,  le  18  juillet  1772,  Marîe- 
Catherine-Victoire  Perrin  des  Aimons, 
fille  de  Joseph,  brigadier  des  armées 
du  roi  et  de  Marie-Catherine  d'Antes- 
santy.  Joseph  Perrin  des  Aimons,  fut 
lieutenant-général,  inspecteur  du  corps 
royal  de  Tartillerie  et  mourut  à  Join- 
ville,  près  Vassy,  le  11  mars  1793,  à 
Page  de  78  ans.  Son  frère  Pierre-Augus- 


211 


LB  BT7LLBTIN  BÉRALDIQUB  DB  FBANCB 


»2 


tin -Victoire  Perrin  de  Saint -Marcel, 
après  avoir  servi  dans  Tartillerie,  et 
commandé  Técole  de  Strasbourg^,  fut 
nommé  maréchal  de  camp  le  9  mars 
1788,  et  mourut  en  1795.  Il  était,  com- 
me son  frère,  chevalier  de  Saint-Louis. 

Louis-François  de  la  Chapelle  de 
Bellegarde  eut  de  son  mariage,  avec 
Mlle  Perrin  Aimons,  quatre  enfants, 
entr'autres  : 

Marie-Jûseph-Honoré  Passerat  de  la 
Chapelle  de  Bellegarde,  né  le  25  avril 
1773,  ép.  le  11  octobre  1798  Louise  Pau- 
line de  Pontet,  fille  de  Henri-Jacques, 
baron  de  Pontet  et  de  Marie-Gabrielle 
de  Marion,  dont  il  eut  neuf  enfants, 
entr'autres  : 

Louis-Honoré- Jules,  né  le  28  janvier 
1816,  qui  ép.Penaoût  1860  Anne-Léo- 
nie  Marin  ;  2"*  le  12  février  1874Caroline- 
Louise  de  Nonancourt  ;  il  a  eu  du  pre- 
mier mariage  :  1 .  Anne-Marie-Louise  ma- 
riée avec  Pierre  Fourier  de  Bacourt,  ca- 
pitaine au  134^  de  ligne,  dont  Pierre»  né 
en  novembre  1892  ;  2.  Louis-Henri- An- 
toine né  le  25  juillet  1864,  marié  le  5 
avril  1893  avec  Anne  de  Lardemelle; 
3.  Jules-Raymond- Amaury,  né  le  7  juin 

1871. 

D^azur^  à  une  fasce  d'or  chargée  d'un 
lion  passant  de  gueules^  et  accompagné 
en  pointe  de  deux  volt  aussi  d'or. 

La  famille  de  Lardemelle,  que  Ton 
croit  originaire  d'Italie,  puis  fixée  en 
Lorraine,  entra  au  service  de  la  France 
vers  le  commencement  du  xvii«  siècle. 
D'après  les  actes  et  titres  qu'elle  pos- 
sède, Charles-Thomas,  chevalier  de 
Lardemelle  fut  nommé,  le  2  novembre 
1710,  à  Ttige  de  14  ans,  cornette  dans 
le  régiment  de  Marteville.  Il  mourut 
à  Bar-sur-Seine,  le  10  février  1762, 
chevalier  de  Saint-Louis,  après  49  ans 
de  services  ;  il  avait  ép.  le  12  octobre 
1728,  N...  Bronsard  et  en  eut  quatre 
enfants  :  1 .  Toussaint- Joseph,  mort 
maréchal  de  camp  en  1794  ;  2.  Alexis- 
Joseph  -  Jean  -  Baptiste ,    maréchal    de 


camp  en  1791,  mourut  sur  réchafaud 
révolutionnaire,  le  6  mars  1793;  3. 
Jean-BaptiBte*Jo8eph«-Marie,  qui  suit , 
4.   Jacques-Joseph,   commissaire   deâ 

guerres. 

Jean -Baptiste- Joseph-Marie  de  Lar- 
demelle, né  à  Valenciennes,  le  8  mai 
1741,  mort  &  Metz  en  1794,  ép.  Julie 
Béguin,  fille  du  sous  chef  au  bureau 
des  grâces  sous  le  premier  empirt*. 
dont  : 

Jean-Baptiste-Joseph  de  Lardeme]It\ 
né  à  Metz  le  26  août  1773,  officier  de 
cavalerie  avant  la  Révolution,  puis 
député  de  la  Moselle  et  président  du 
comité  royaliste  de  Metz,  officier  de  la 
Légion  d'honneur,  mort,  le  29  septem 
bre  1855,  dans  son  château  de  Puxe, 
près  Metz  ;  il  avait  ép.  Mlle  Queflbooime, 
fille  d'un  conseiller  à  la  cour  souveraine 
d'Alsace,  dont  il  eut  sit  enfants,  parmi 
lesquels:  1.  Marie-Jacques-Charles- 
Joseph,  qui  suit;  Marie-Joséphine, 
mariée  au  comte  de  GedIin»  décédée  eu 
1885;  3.  Marie-Ernest»  marié  avec 
Mlle  de  Yernéville,  dont  :  MaT;8rQerite, 
mariée  avec  le  baron  de  Tricornot  ; 
4.  Marie-Antoine-François-Jules,  ma- 
rié avec  Mlle  de  Ravinel,  décédée  en 
1864.  dont  :  a.  Marie,  mariée,  en  1862, 
avec  son  cousin-germain,  Louis  de 
Lardemelle,  père  de  la  mariée  ;  b.  Louise- 
Marie,  mariée  à  N...  Séguineau  de 
Préval,  mort  colonel  du  génie  \  c.  Geor- 
^tf^-Marie,  lieutenant-colonel  au  69 
de  ligne,  ép.  Jeanne  de  Morvilie; 
cf,  Maurice-Marie,  mort  sans  être  marié 
en  1870. 

Marie  -  Jacques  -  Charles  -  Joseph  de 
Lardemelle,  né  à  Colmar,  le  23  août 
1779,  garde  du  corps  du  roi  Louis  XVIII, 
puis  officier  de  cavalerie,  prit  part  h 
l'expédition  de  Crimée,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  est  mort  le  12  mar^ 
1870.  Il  avait  épousé,  le  26  avril  1827, 
à  Metz,  Mlle  de  Turmel,  fille  de  Tancien 
députe  de  la  Moselle*  chevalier  de 
Saint-Louis,  officier  de  la  Légion  d'hon* 
neur,  dont  il  a  eu;  L  Emile-./d«e|>A. 


213 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


214 


•e:"«- 


né  en  1828,  ép.,  en  1855,  Jeanne  de 
de  Beausire,  dont  Louise,  mariée  avec 
le  lieutenant^colonel  de  Ghavierné  du 
12^  drag'ona  ;  2.  Xoutj-Marie,  né  à  Metz 
le  ô  décembre  1830,  père  de  la  mariée  ; 
il  a  eu  de  son  mariagre,  mentionné 
plus  haut,  trois  autres  enfants:  a.  Jules, 
né  en  1865  ;  b.  Charles,  né  en  1867  ; 
c.  Henri,  né  en  1872. 

D'argent^  â  la  fasce  de  gueules^  Vécu 
tnlouré  cTune  bordure  echiquetee  d'ar* 
gent  et  de  gueules. 


MMMMM^^MM/^^^^^n 


Etienne  de  Bessot  de  Lamothe,  com- 
te de  Mastin,  avec  Catherine  de  Caries. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Bordeaux 
le  5  avril,  par  S.  Gk  Mgr  de  Cabrières, 
évêque  de  Montpdlier. 

Joseph-Pierre-Alexandre-^/fenne  de 
Bessot  de  Lamothe  est  né  à  Avignon, 
le  13  octobre  1868,  du  mariage  (con- 
tracté le  20  octobre  1860)  de  Pierre- 
Alexandre^  officier  d'Académie,  corres- 
pondant du  Ministère  de  Tlnstruction 
publique,  membre  de  la  Société  des 
Gens  de  Lettres,  archiviste  du  dépar- 
tement  du  Gard,  révoqué  en  1880, 
pour  n'avoir  pas  adhéré  à  Texpulsion 
des  Congrégations  religieuses,  littéra- 
teur distingué,  et  de  Thécla  de  Bonet 
d'Oléon.  Il  relève  les  nom,  titre  et  ar- 
mes des  Mastin,  pour  se  conformer  aux 
clauses  du  testament  de  sa  tante  Alix- 
Armande,  fille  du  dernier  comte  de 
Mastin,  qui  lui  a  légué  le  château  et 
la  terre  de  Villiers^les-Maillets  (Seine- 
et-Marne).  Il  a  un  frère  cadet,  Paul^ 
né  à  Avignon  le  20  octobre  1873,  et  un 
oncle  paternel,  chef  du  nom,  Louis- 
Sylvestre  de  Lamothe,  marié  le  7  mai 
1844,  avec  Léonie  de  Tessières  de  Mas- 
dechamps,  dont  une  seule  fille,  Zoé, 
veuve  d'Henri  du  Pin  de  St-Cyr  du 
Bâtiment. 

La  famille  de  Bessot  est  originaire 
de  la  ville  de  Périgueux.  En  1394, 
P.  Bessot  prêta  serment  comme  noble 
citoyen  de  cette  ville. 


La  filiation  prouvée  commence  à 
Hélie  Bessot,  vivant  en  1500.  Louis  de 
Bessot,  son  descendant  au  cinquième 
degré,  seigneur  de  la  Queyzîe  et  de 
Lambertie,  fut  anobli  en  mars  1686 
pour  ses  brillants  états  de  services  mi- 
litaires et  ceux  de  ses  fils  dont  Tun, 
Simon,  seigneur  de  Fongolfier,  fut 
lieutenant  colonel  de  la  garde  Wal- 
lonne. Parmi  les  personnages  connus 
nous  citerons  Louis  de  Bessot,  conseil- 
ler du  roi  en  l'élection  de  Périgueux, 
consul  de  cette  ville  en  1637  ;  Pierre  de 
Bessot,  sieur  de  Beauregard,  son  fils, 
auteur  d'un  Livre  Journal  très  curieux, 
publié  en  ce  moment  par  la  c  Société 
archéologique  du  Périgord  •.  Théo- 
phile, écuyer,  sieur  de  Beauregard, 
petit-fils  de  ce  dernier,  substitut  des 
gens  du  roi  à  Périgueux  en  1695;  Hé- 
lie, écuyer,  sieur  du  Colombier  et  de 
Lamothe  (bisaïeul  du  marié)  vota  en 
1789  dans  l'Ordre  de  la  noblesse. 

La  famille  de  Mastin  prétend  descen- 
dre des  Mastin,  princes-seigneurs  de 
Vérone  aux  xiii®  et  xiv*  siècles.  Elle 
fut  admise  aux  honneurs  de  la  Cour 
en  1785.  Le  contrat  de  mariage  de 
Pierre-César,  comte  de  Mastin,  gentil- 
homme de  la  chambre  et  de  la  faucon- 
nerie du  duc  d'Orléans,  quadrisaïeul 
du  marié,  avec  Marie-Françoise  de 
Boulainvilliers,  fut  signé  le  21  avril 
1748,  par  le  Roi,  la  Reine,  le  Dauphin, 
et  Mesdames.  Louis-Sylvestre,  comte 
de  Mastin,  marquis  de  Noaillé,  suivit 
Louis  XVIII  en  exil. 

Ecartele\  au.r  1  et  4  (Vor  à  V aigle  de 
sahle^  au  chef  d'azur  chargé  d'un  crois- 
sant 6^ or  entre  deux  étoiles  du  même^ 
qui  est  de  Bessot  ;  aux  2  et  S  d'^argent 
à  la  bande  de  gueules  accostée  de  6  fleurs 
de  If/s  d'azur^  qui  est  de  Mastin. 

La  maison  de  Caries,  que  l'on  croit 
originaire  de  la  Lorraine,  était  ancien- 
nement fixée  en  Bordelais  ;  le  grand 
hôpital  de  St- André  de  Bordeaux,  fut 
fonde  en  1390  par  le  chanoine  Vital 
Caries,  en  souvenir  duquel  on  a  donné 


215 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


216 


son  nom  à  la  grande  voie  qui  conduit 
de  l'Intendance  à  la  Cathédrale. 

La  filiation  commence  à  Michel  de 
Caries,  vivant  au  xv°  siècle,  époux  de 
Catherine  de  Roquette  dont  le  fils 
Jean  fut  conseiller  au  parlement  de 
Bordeaux  par  provisions  de  juillet  1519. 
Ce  Jean  eut  trois  fils  :  Taîné  épousa 
une  Talleyrand,  fille  dy  prince  de  Cha- 
lais  ;  le  second  Lancelot,  évêque  de 
Rieux,  confesseur  et  ambassadeur 
d'Henri  II;  le  troisième  Pierre  fut 
maire  de  Bordeaux. 

Cette  maison  a  été  maintenue  dans 
sa  noblesse  de  race  par  les  Intendants; 
elle  a  fourni  de  nombreux  officiers  aux 
arméesdont  Jean, maréchal  de  bataille, 
qui  testa  en  1653;  Jacques,  brigadier 
des  armées  du  roi  en  1760.  Elle  a  donne 
sept  chevaliers  de  Saint-Louis. 

Mlle  ^eLvie-Catherine  de  Caries,  la 
jeune  mariée,  est  fille  de  Jean-Louis- 
Alfred-Wiisl  comte  de  Caries  (fils  d'Eûii- 
lien  et  de  Marie-Catherine  du  Hamel) 
et  de  Marguerite  Howyn  de  ïranchè-. 
res. 

Ecartelé^  auxl  et  4  d'azur  à  V aigle 
d* or  ;  au  2  d'or  au  lion  naissant  de  la 
pointe  de  Vécu  contournée  de  gueules; 
au  3  d[' argent  à  la  molette  d'éperon  de 
sable. 


^«»M^>v«Mrw^www«n 


Paul-Bernardin  Colaud  de  la  Sal- 
cette,  procureur  de  la  République  a 
Rambouillet,  fils  de  feu  Pierre-Léon 
Colaud,  baron  de  la  Salcette  et  de 
Louise  Flury,  sa  veuve,  avec  Marie- 
Catherine  -  Marguerite  Ferri  -  Pisani- 
Jourdan  de  Saint- Anastase,  fille  de 
Jean-Baptiste-Félix  Ferri-Pisani-Jour- 
dan,  comte  de  Saint-Anastase,  g'énéral 
d'artillerie,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur,  et  de  Marie-Thérèse-Char- 
lotte de  Lacoste  du  Vivier,  fille  de  feu 
Marie-Joseph-Maurice  de  Lacoste  du 
Vivier,  général  de  division,  député  de 
la  Meurthe,  commandeur  de  la  Légion 


d'honneur,    et  de  Thérèse-Christine- 
Adélaïde  Oiidinot. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
5  avril  en  l'église  de  Saint-Augustin 
(dans  la  plus  stricte  intimité,  eu  rai- 
son de  la  mort  si  récente  du  général 
Ferri-Pisani,  oncle  de  la  mariée^. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marit'  : 
MM.  Albert  Flury  et  Georges  Rollaud 
et  pour  la  mariée  :  le  baron  Fernand 
de  Lacoste  du  Vivier  et  le  comte  Jeau 
Lemercier,  député  de  la  Charente-Infé- 
rieure. 

La  famille  Colaud  de  la  Salcette,  est 
originaire  du  Briançonnais  en  I)au- 
phiné,  où  elle  était  anciennement  con- 
nue. Par  suite  d'une  alliance  avec  la 
famille  d'AUois  ell^  poseède  depuis  le 
milieu  du  xviiP  siècle  la  terre  de  la 
Salcette.  Antoine-François  Colaud  de 
la  Salcette,  avocat  général  au  Parle- 
ment de  Grenoble  épousa  en  ]68t> 
Bonne  de  Lâchai  de  Saint  Georges  dont 
il  eut  :  1°  Joseph-Claude-Louis  Colaud 
de  la  Salcette,  né  à  Grenoble,  le  27  dé- 
cembre 1758,  conseiller  au  Parlement 
de  Grenoble  vint  ensuite  à  Paris  où  il 
fut  très  remarqué  par  Napoléon  Bona- 
parte, alors  \^'  consul,  à  cause  de  sa 
ressemblance  avec  son  frère  le  général 
de  la  Salcette.  11  le  nomma  préfet  de  la 
Creuse,  poste  qu'il  occupa  de  1802  à 
1807,  puis  fut  nommé  par  ce  départe- 
ment député  au  Corps  législatif  eu 
1807,  réélu  en  1813  et  mourut  officier 
de  la  Légion  d'honueur  le  4  août  1808. 
sans  enfants  de  son  mariage  avec 
M»'*»  de  Virieu-F'a verges;  2*  Jean-Jac- 
ques-Bernardin Colaud  de  la  Salcette, 
lieutenant  général,  créé  baron  de  riùn- 
pire,  né  à  Grenoble  le  (î  mai  1759,  mort 
le  3  septembre  1834;  3®  Pierre-Léon 
Colaud,  baron  de  la  Salcette,  avocat 
général,  aïeul  de  l'époux. 

Cette  famille  a  enc  re  donné  : 

L'abbé  Jacques-Bernardin  Colnud  «le 
la  Salcette,  né  à  Brianyon  en  1733,  cha- 
noine d'Embrun  et  de  Die,  député  aux 
Etats  généraux,  puis  de  la  Drôme  à  la 


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LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


218 


Convention  en  1793,  députe  des  Hau- 
tes-Alpes au  Conseil  des  Cinq-Cents, 
mort  en  1796.  Un  de  ses  frères  fut 
grand  vicaire  d'Embrun  puis  conseil- 
ler de  préfecture  de  l'Isère,  nommé  par 
Tenapereur  préfet  par  intérim  de  ce  dé- 
partement le  8  août  1814.  Claude-Syl- 
vestre Colaud,  général  de  division, 
comte  de  l'Empire,  sénateur  puis  pair 
de  France,  grand  officier  de  la  Lésion 
d'honneur,  chevalier  de  Saint-Louis, 
qui  seul  à  la  Chambre  des  Pairs  plaida 
pour  la  cause  du  maréchal  Ney,  mou- 
rut à  Paris  le  3  décembre  1819. 

Kcartelé^  aux  1  et  4  d^aznr^  à  la 
fasce  d* argent  chargée  de  S  é toiles  de 
sable  et  accompagnée  de  5  hesants  d'or 
2  et  5,  qui  est  de  Colaud  ;  aux  2  tt  3 
d'argent^  au  chevro7i  de  sinople^  au 
chef  d^ azur ^  chargé  d'une  croisetted^ar- 
geut^  qui  est  d'AUois. 

(Voir  pour  la  famille  Ferrî-Pisani- 
Jourdan  de  Saint-Anastase  le  Bulletin 
de  1893,  col.  176). 


Louîs-Francois-Marie  Carré  de  Lu- 
zançay,  fils  de  feu  Augnstin-Jean- 
Joseph  Carré  de  Luzançay  et  d'Alexan- 
(irine-Marie  Mabille,  sa  veuve,  avec 
Marie- Jacqueline-Augustine  Falcon  de 
Longevialle,  fille  de  feu  Marie-Louis- 
Maxime  Falcon  de  Longevialle  et  de 
Marie-Victoire-Marguerite  de  Rotalier. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
11  avril,  en  l'église  de  Saint-Thomas 
d'Aquin. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
Calixte  de  Becdelièvre  et  Arthur  du 
Fort;  pour  la  mariée  :  Charles  de  la 
Rousselière  et  le  comte  de  Rotalier. 

La  famille  Carré,  ou  Carre,  originai- 
re de  la  Grande  Bretagne,  y  était 
ancienne  et  considérable.  Nicolas  Carré, 
ccuyer,  vivant  eu  Angleterre,  signa  en 
en  1372  un  acte  par  lequel  le  roi 
Edouard  111,  donnait  à  Jean  IV,  duc 
souverain  de  Bretagne  et  comte  de 


Montfort,  les  ville  et  château  de  Riche- 
mont  au  comté  d'York.  Elle  se  continua 
en  Angleterre  où  elle  était  alliée  aux 
Spencer-Beaufort,  ducs  de  Sommerset, 
aux  Boulen-Pembroke  (famille  de 
laquelle  était  Anna  de  Boulen,  mar- 
quise de  Pembroke,  mère  de  la  célèbre 
reine  Elisabeth. 

Robert  Carre  fut  Tun  des  archers 
écossais  de  la  garde  du  roi  Charles  VIII 
en  1485. 

La  branche  des  Carré  de  Luzançay 
a  fait  en  1698  ses  preuves  devant  les 
commissaires  h  ce  députés,  et,  en  170S 
par  devant  Antoine-François  Ferrand, 
commissaire  députa  pour  la  réforma- 
tion de  la  noblesse  de  Bretagne.  L'exa- 
men de  leurs  titres  fut  confirme  par 
Chérin,  eu  1782.  Cette  famille  a  donné 
des  officiers,  chevaliers  de  Saint-Louis, 
etc.  Pierre- Antoine-François-de-Sales 
Carre,  chevalier  de  Luzançay,  né  en 
1766  fut  reçu  après  les  preuves  devant 
Bernard  Chérin  le  7  mai  1782,  aspirant 
garde  de  marine.  Il  fut  en  1791  parmi 
ceux  qiii  s'occupèrent  de  la  recherche 
de  la  Pérouse,  devint  capitaine  de 
vaisseau,  chevalier  de  Saint-Louis  et 
épousa  Suzanne  Gabrielle-Josôphine- 
Marie  de  la  Poëze. 

D'azur^  au  chevron  d'argent  chargé 
de  3  étoiles  faliàs  molettes)  de  gueules  ; 
falias  avec  un  fr.tne  canton  d'or  chargé 
d^un  lion  de  gueult*s). 

Devise  :  Nusquam  devins, 

La  famille  de  Falcon  de  Longevialle 
est  fort  ancienne  et  originaire  de  Gé- 
vaudan  où  elle  possédait  plusieurs 
te/res.  Etienne  de  Falcon  auquel  re- 
monte la  filiation  suivie,  seigneur  de 
Villaret,  rendit  fui  et  hommage  au  duc 
de  Lorraine,  baron  de  Mercœur  le  9 
septembre  1557,  et  épousa  Madelaine 
de  Beaufort.  AntoineGuérin  de  Falcon. 
chevalier,  seigneur  de  Longevialle, 
JuUianges,  Laval,  Marsillac  etCensol, 
épousa  en  2'"'*  noces  en  1690  Marie- 
Gabrielle  Mamet,damede  Longevialle; 


219 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


220 


Guillaume-Joseph,  seigfneur  de.  Mar- 
sillac,  capitaine  au  régiment  de  Salu- 
ces-cavalerie,  chevalier  de  Saint-Louis; 
Antoine-Paul-Augustin  de  Falcon  de 
Longevialle,  officier  aux  chevau-légers 
de  Louis  XVI,  devint  colonel  de  cava- 
lerie en  1815  et  épousa  en  1797  Marie- 
Thérèse-Henriette  d'Apchier  de  Vabres, 
dont  il  eut  :  1.  Marie-Louis- Augustin- 
Philippe,  officier  dans  la  maison  des 
rois  Louis  XVIII  et  Charles  X,  démis- 
sionnaire en  1830,  marié  en  1829  à 
Marie-Anne-Elisabeth-Laure  de  Cais- 
sac;  2.  Augustin  Marie- Victor,  marié  en 
1835  à  Marie-Anne-Caroline  de  Pluviers 
de  St-Michel  ;  3.  Marie-Augustin-Phi- 
libert, marié  en  1831  à  Marie-Hélène 
de  Ponsonnailles  de  Chassan  ;  4.  Marie- 
Louis-Joseph- Augustin,  marié  en  1836 
à  Elisabeth -Gabrielle  de  Becdelièvre; 
5.  Marie-Augustin-Jules;  6.  Simon- 
Louis-Augustin,  marié  à  Agathe-Caro- 
line de  Saint-Germain. 

UaztiT^  au  faucon  d*or. 


^MkM^^t^^^^AAM/V^^ 


Annet-François-Joseph-Jean,  mar- 
quis de  Lastic,  officier  de  réserve,  fils 
aîné  de  feu  Annet-François-Alphonse, 
comte  de  Lastic  et  de  Louise-Henriette 
de  Vallin,  comtesse  douairière,  avec 
Joséphine-Marie-Louise-Adèle  Vialla, 
fille  de  M.  François-Louis  Vialla,  mem- 
bre du  Conseil  d'agriculture,  ancien 
président  de  la  Société  d'agriculture 
de  l'Hérault,  et  de  Marie-Elisabeth 
Eydoux,  à  Montpellier. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  11  avril  en 
réglise  de  Saint-Denis  de  Montpellier 
par  M.  Tabbé  Vernhette,  curé  de  Saint 
Pierre  de  Lodève. 

Les  témoins  du  marié  étaient  ses 
cousins,  le  vicomte  Edouard  de  Lastic 
et  le  marquis  de  Virieu,  gendre  du  duc 
de  Noailles;  ceux  de  la  mariée  étaient 
le  général  marquis  de  Boisdenemets, 
commandant  le  16»  corps  d'armée,  et  le 
baron  Gruyer,  ancien  trésorier-payeur 
général. 


(Voir  pour  Pan  tique  maison  de  Las- 
tic les  Bulletins  de  1886,  col.  691; 
1888,  col.  109  et  1890,  col.  663.) 

La  maison  de  Lastic  a  donné  de^^ 
chanoines  au  chapitre  de  Brioude  et  a 
été  admise  aux  honneurs  de  la  Cour  en 
1763  et  1782. 

Dans  la  première  moitié  du  quin- 
zième, Jean  de  Lastic,  grand-maître 
de  Tordre  de  Saint-Jean-de-Jérusalem, 
eut  par  deux  fois  la  gloire  de  défendre 
victorieusement  contre  les  Ottomans 
rUe  de  Rhodes,  alors  siège  de  Tordre. 
A  toutes  les  époques,  de  grandes  char- 
ges militaires  ou  ecclésiastiques,  des 
alliances  illustres  se  rencontrent  dans 
la  maison  de  Laatic. 

Le  grand-père  du  marquis  actuel  fut 
le  dernier  titulaire  de  Temploi  de  pre- 
mier page  du  roi  Charles  X,  Jusqu*H 
nos  jours,  chaque  génération  de  cette 
famille  a  donné  des  officiers  à  Tarmée 
française. 

Le  nouveau  marié  appartient  à  la 
branche  de  Lastic  Vigoureux  et  habite 
en  Auvergne  le  château  de  Parenti- 
gnat.  Il  a  pour  frères  :  1.  Annet-Louis- 
Philibert,  comte  de  Lastic,  lieutenant 
au  19*  régiment  d'artillerie;  2.  Annet* 
Alphonse,  comte  Alphonse  de  Lastic, 
lieutenant  au  4®  hussards. 

De  gueules,  à  la  foice  cTargent, 

Raymond-  Hippolyte-Gaëtan  -  Marie 
de  Beauvais,  baron  de  Saint-Paul,  fils 
de  Raymond -François -Alexandre  de 
Beauvais,  vicomte  de  Saint-Paul  et  de 
Céleste-Xavérine  du  Pérou  avec  Anne- 
Marie-Laure-Antoinette  de  Bodin  de 
Galembert,  fille  de  défunt  Anne-Marie- 
Charles  de  Bodin  baron  de  Galembert 
et  de  la  baronne  née  Louise-Marie^To- 
séphine  Bertrand  de  Rivière. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  15  avril 
dans  la  chapelle  du  château  d^Ette- 
veaux  (Nièvre). 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  M.  du 
Pérou  de  Laplante  son  onde  H  le  ha- 


221 


LB  BULLETIN  HilULDIQUB  DB  FRANCB 


222 


ron  de  Beaucbampft-Montbéard,  son 
cousin  et  pour  la  mariée  :  le  vicomte 
d^Aboville»  son  oncle,  et  le  baron  de  Oa- 
lembert,  son  frère. 

La  famille  de  Beau  vais  de  Saint-Paul 
est  originaire  du  Gâtinais  et  remonte 
à  Jean  de  Beauvais  écuyer  qui  vivait 
en  1352.  Elle  se  fixa  en  Normandie  au 
xv^  siècle  et  établit  sa  filiation  d'une 
manière  non  interrompue  à  partir  de 
Jean  de  Beauvais  écuyer,  seigneur  du 
lieu  en  Semallé,  du  Taillis  en  Haute- 
rives  près  Alençon,  marié  vers  1450  à 
Jeanne  de  BuUy.  Un  de  ses  descendants, 
René  de  Beauvais,  seifrneurdu  Taillis, 
les  Loges,  la  Rivière,  épousa  en  1592 
Judith  de  Cuisse  héritière  de  la  terre  de 
Saint-  Paul  -  le  •  Vicomte  devenue  plus 
tard  Saint -Paul- sur -Sarthe,  près  la 
Fresnay  au  Maine.  Les  petits-fils  de  ce 
dernier,  Jean  de  Beauvais  seigneur  de 
Saint-Paul-le-Vicomte  et  François  do 
Beauvais  de  la  Rivière  furent  mainte- 
nus dans  leur  noblesse  d'ancienne  ex- 
traction par  Voisin  de  la  Noiraye,  in- 
tendant de  Tours  en  1666  et  1670. 

Cette  famille,  qui  a  été  longtemps 
attachée  à  la  maison  des  ducs  d* Alen- 
çon a  donné  un  grand  nombre  d'offi- 
ciers distingués  et  des  gardes  du  corps 
du  Roi,  dontTun  le  brigadier  Rodolphe 
de  Beauvais,  seigneur  de  Saint-Paul, 
chevalier  de  Saint-Louis  fut  blessé  à 
la  bataille  de  Nerwinde  en  1693. 

Ses  principales  alliances  sont  avec 
les  maisons  d'Ânthenaiae ,  du  Ros, 
d'Harcourt,  de  l'Hermite,  de  Courci- 
val,  de  Laistre,  de  Glapion,  de  Gaude- 
chart,.  de  Rotrou,  de  Beauchamps  Mon- 
théard,  TEspagneul  de  Laplante,  etc. 

Par  sa  mère,  le  baron  de  Saint'Paul 
est  arrière  petit-neveu  de  saint  Gaé- 
tan de  Thiennes. 

D'azur j  à  8  faBces  d*ùr. 
Devise  :  Vœ  malis, 

La  famille  de  Bodin«  dont  le  nom  est 
aussi  écrit  dans  les  anciens  titres  Bau- 
din  ou  Le  Baudain,  est  une  des  plus 


anciennes  du  Cambrésis.  Foulques  Le 
Baudin  exerçait  la  charge  de  grand 
prévôt  de  Cambray  en  1120. 

La  branche  aînée  s'éteignit  en  1673 
en  Flandre,  où  elle  avait  contracté  des 
alliances  avec  les  familles  de  Hancourt, 
plusieurs  avec  les  Montmorency  ,d'Esne, 
de  Vieuxpont,  de  Guisancourt,  de  Mal- 
let,  d'Ailly,  de  Rieux,  de  Longueval 
d'Ongny,  Plus  récemment,  cette  famille 
s'est  alliée  avec  celles  de  la  Taille,  de 
Fougeroux,  de  Taacher  de  la  Pagerie, 
de  Bréda,  de  Villeneuve-Bargemont,  de 
Massol,  etc. 

Un  membre  de  la  famille,  Abraham, 
vint  s'établir  eu  1543  en  Blaisois,  lors- 
que Charles  Quint  fit  bâtir  la  citadelle 
de  Cambray  (sur  les  ruines  de  800  bon- 
nes maisons).  Il  y  acheta  le  château  et 
la  terre  de  Boisrenard.  Jacques  de  Bo- 
diu,  son  fils,  fut  nommé  capitaine  et 
gouverneur  du  château  de  Chambord, 
par  lettres  de  provision  d'Henri  IV  (20 
juia  1605),  charge  qui  passa  à  ses  des- 
cendants; ils  gardèrent  au  moins  la 
lieutenance  des  chasses  jusqu'à  la  Ré- 
volution. 

Un  des  cadets  de  cette  maison,  che- 
valier de  Saint-Louis,  mort  à  Lavaur, 
en  1793,  est  l'auteur  de  la  branche  de 
Qalembert,  qui  hérita  du  titre  et  de  la 
majeure  partie  de  la  fortune  d'une 
branche  antérieure  dite  de  Bodin  com- 
te de  Vaux,  éteinte  en  1799. 

Le  baron  de  Galembert,  père  de  la 
mariée,  était  le  troisième  fils  de  Joseph- 
François-Henry  de  Bodin,  comte  de  Ga- 
lembert, et  de  Paschalite  de  Vanssay, 
dont  le  frère  fut  préfet  de  Rouen  et  de 
Nantes  sous  la  Restauration,  et  le  ne* 
veu,  filleul  de  Monsieur  le  comte  de 
Chambord,  s'est  honoré  par  la  cons- 
tance de  son  dévoûment  à  sa  personne 
et  à  sa  cause. 

Marié  le  21  décembre  1852,  à  M"«  de 
Rivière,  du  Nivernais,  le  baron  de  Ga- 
lembert se  fixa  dans  ce  pays;  il  s'allia 
ainsi  aux  familles  de  Bouville,  de  Get 
frier,  de  Sasselange  d'Aboville.  etc. 


223 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


224 


(V.  les  Bulletins  de  1889,  col.  231  ; 
1890,  col.  709;  1892,  col.  159). 

L'azur^  an  chevron  d*or,  accompagné 
de  3  roses  de  meme^  2  en  chef  une  en 
pointe;  au  chef  d'' argent  chargé  de  S 
merleties  (Tazur. 


^^/^i/^/^/^/^/v^y^.<^/^lA^ 


Alphonse  -  Marie-Maurlce-/?«ywon(f 
de  Chabaud  -  Latour,  fils  à'Arthur- 
Henri- Alphonse,  baron  de  Chabaud-La- 
tour,  ancien  officier,  ancien  député  du 
Cher,  chevalier  de  la  Lég-ion  d'honneur, 
et  de  Marie-Joséphine-C^^m^wa'ne  de 
Tascher,  avec  Fanny-Charlotte-Hélène 
Cambro  Del  Cambre,  fille  de  Juan  Cam- 
bro  Del  Cambre,  colonel  du  5°  régiment 
d'artillerie,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, et  de  Charlotte-Ernestine-Sophie 
Worms  de  Romilly. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  15 
avril  à  Notre-Dame  de  Sion,  par  S.  E. 
le  cardinal  Richard,  archevêque  de 
Paris.  ' 

Les  témoins  du  marié  étaient:  le 
marquis  de  Gouvion  Saint  Cyp  et  le 
général  Faivre  ses  cousins  ;  pour  la 
mariée  :  le  général  de  Miribel,  son 
cousin  et  M.  Alexandre  Oppenheim, 
son  arrière  grand  oncle. 

(Voir  pour  la  famille  de  Chabaud- 
Latour,  le  Bulletin  de  1888,  col.  294.) 

D'argent^  à  la  fasce  de  gueules^  ac" 
compagnée  en  chef  d'une  tour  de  sable 
et^  en  pointe^  d'un  chabot  d'azur ^  d  la 
Champagne  de  sable. 

Les  armes  du  général  Delcambre, 
officier  de  la  Légion  d*honneur,  créé 
en  1843  baron  de  Champvert  étaient  : 

Coupi^  d'argent  et  d'azur  au  lion  de 
Vun  en  Vautre  armé  d'une  épée  haute  de 
gueules  ;  au  franc  quartier  des  barons 
militaires. 


^^^>f^S^f*^^^^»f^^^^ 


Hippolyte-Marie-René,  comte  deSer- 
cey,  secrétaire  d'ambassade,  fils  de 
défunts  Félix-Edouard,  comte  de  Ser- 


cey  et  Marie-Antoine- Eugénie  de 
Gueulluy  de  Rumigny,  avec  Blanche- 
Marie-Laurence  d'AndlaUv  fille  de 
Joseph-Hardouin,  comte  d'Andlau,  et 
de  Thérèse-Marie-Rose-Berthe  Le  Pel- 
letier de  Saint-Rémy. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  15  avril 
à  Paris,  en  la  chapelle  de  la  rue  de 
Vaugirard.  Les  témoins  étaient,  pour 
le  marié  :  le  marquis  de  Sercey,  soq 
cousin,  et  le  vicomte  Raoul  de  Perriea 
de  Crénan,  son  beau-f^ère;  pour  la 
mariée  :  le  vieomte  d'Orglandes,  son 
oncle,  et  le  comte  de  Percin,  comman- 
dant d'état-major. 

(Voir  pour  la  famille  de  Sercev  le 
Bulletin  de  1887,  col.  284.) 

D^argent,  à  la  croix  de  gueules^  char* 
gée  de  4  roses  d'argent^  et^  en  cœur 
d'un  écusson  d'argent^  à  3  fasces  on- 
dées d'azur. 

Devise  :  Absit  gloriari  nisi  in  cruce 
Domini. 

(Voir  pour  la  maison  d^Andlau  le 
Bulletin  de  1888,  col.  122.) 

D'or^  à  la  croix  de  gueules. 

Devise  :  Simplieitas^  fidelitas. 


^>f^**^^^*^>if^>f^^^F^ 


Henri-Charles-/?«/iP,  vicomte  de  la 
Forest  d'Armaillé,  fils  de  feu  Joseph- 
Charles-René  de  la  Forest,  comte,  puis 
marquis  d'Armaillé,  et  de  Marie- Ca#-o- 
line  Petit  de  Touteuille,  sa  veuve,  avec 
Marie-Jeanne  de  Mareay  fille  d'Arthur, 
vicomte  de  Marsay,  ancien  officier  des 
guides  de  la  garde  impériale,  ancien 
conseiller  général  de  l'Aveyron  et  de 
feu  Claire  Cibiel. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
17  avril  en  l'église  de  Saint  Pierre  de 
Chaillot.  Les  témoins  étaient,  pour  le 
marié  :  M.  Petit  de  Touteuille,  son  onde 
et  le  comte  de  la  Forest  d'Armaillé,  son 
frère  ;  pour  la  mariée  :  M.  Jean  Darcel 
ingénieur,  son  oncle  et  le  vicomte  de 
Marsay,  lieutçnant  de  vaisseau,  che- 


225 


LB  BULLETIN  HéRÂLDIQUB  DE  FRANCE 


226 


valier  de  la  Légion  d'honneur,  son 
fr^re. 

Alexandre-Joseph-Hervé  de  la  Fo- 
rest,  comte  et  devenu  comme  son  père 
marquis  d'Armaillé  par  suitedeTextinc- 
tien  des  branches  aînées,  et  frère  du 
nouveau  marié  a  épousé  le  26  mai  1886 
Raymonde-Marie-Aymardine  de  Nico- 
laï;  leur  sœur  Marie -Alexandrine- 
Jeannette  de  la  Forest  d'Armaillé,  a 
épousé  en  1882,  Paul-Charles-Marie  de 
Gautheron  marquis  de  Robien. 

(Voir  pour  la  maison  de  La  Forest 
d'Armaillé,  les  Bulletins  de  1886,  col. 
288;  1887,  col.  66  et  76,  et  de  1891,  col. 
291  et  307.) 

D^ argent^  au  chef  faliàs  chef  denché) 
de  sable, 

(Voir  pour  la  maison  de  Marsay  en 
Poitou  et  Touraine  les  Bulletins  de 
1890,  col.  299  et  714,  et  de  1891,  col. 
232.) 

De  sable f  semé  de  fleurs  de  lys  d'or. 


accompagné  en  chef  de  deux  étoiles  de 
gueules^  et  d*nn  croissant  de  même  en 
pointe. 


A^M/W^^^M/W\/\A. 


Edouard -Barthélémy- Albert  Mouru 
de  Lacombe,  substitut  du  procureur  de 
la  République  à  Aurillac,  fils  de  Casi- 
mir Mouru  de  Lacombe,  et  de  Hermi- 
nie  Douzon,  avec  Marie  Gazes,  fille  du 
docteur  Léon  Cazes,  conseiller  ^-énéral 
(le  Nogtiro,  ancien  président  du  Conseil 
g-cnéral  du  Gers,  et  de  Henriette  Cazes. 

Le  maria«"e  a  été  célébré,  à  Nogaro, 
le  18  avril. 

La  famille  Mouru  de  Lacombe  est 
origrinaire  de  la  Dordogne.  Elle  avait 
pour  chef,  au  commencement  du  siè- 
cle, Jean-Augustin  Mouru  de  Lacombe 
qui  avait  épousé  M'^®  de  Lavignerie. 

Son  fils,  grand-père  du  marié,  a 
épousé  M"«  de  Lanessan. 

Le  marié  a  deux  sœurs,  la  baronne 
d'Esparbès  de  Lussan,  et  la  baronne 
du  Fresnel. 

D'argent^  au  chevron  de  gueules  aC" 


C^ûW^^-Marie-Joseph  Le  Tonnelier, 
comte  Charles  de  Breteuil,  lieutenant 
au  5®  régiment  de  dragons,  second  fils 
de  défunt  Charles-Joseph-Alexandre  Le 
Tonnelier,  marquis  de  Breteuil,  ancien 
officier  de  cavalerie,  ancien  député, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  et 
de  Charlotte-Amélie  Fould  (fille  de  M. 
Achille  Fould,  ancien  ministre  de  TEm- 
pir.^),  avec  Germaine  Roussel,  tille 
d'Eugène  Roussel,  agent  de  change 
honoraire,  et  de  Marguerite  Moreau- 
Chalon.  * 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
19  avril,  en  l'église  de  Saint-Pierre-de- 
Chaillot.  Les  témoins  étaient,  pour  le 
marié .:  son  frère  aîné,  le  marquis  de 
Breteuil,  ancien  officier  de  cavalerie, 
ancien  député,  et  le  colonel  de  Waru, 
commandant  le  5^  dragons  ;  ceux  de  la 
mariée  :  MM.  Victor  Grimprel,  conseil- 
ler maître  à  la  Cour  des  Comptes,  son 
oncle,  et  Georges  Martin. 

(Voir  pour  la  maison  Le  Tonnelier  de 
Breteuil,  les  Bulletins  de  1886,  col.  434; 
1889,  col.  229,  et  1891,  col.  164). 

Le  frère  aîné  du  marié,  Henri-Char- 
les-Joseph Le  Tonnelier,  marquis  de 
Breteuil,  ancien  capitaine  de  cavalerie, 
ancien  député  des  Hautes-Pyrénées,  a 
épousé,  en  premières  noces,  en  1878, 
Marie-Jeanne-Coustance  de  Castelba- 
jac,  décédée  en  1886,  dont  postérité,  et, 
en  secondes  noces,  le  4  mars  1891,  miss 
Garner,  Taînée  des  trois  filles  de  M. 
Will  Garner,  des  Etats-Uni:*. 

Son  troisième  frère  est  le  vicomte 
Gaston  de  Breteuil,  et  leur  sœur,  Marie- 
Elisabeth-Laure»  a  épousé  à  Paris,  le 
24  avril  1889,  J(?an-Charlcs-Joseph, 
comte  Jean  de  la  Rochefoucauld  (de  la 
branche  d'Bstissac),  lieutenant  de  dra- 
gons. 


227 


LB  BULLETIN  HâRALDiQDB  DB  FRANGB 


m 


D'ojrtir,   à  Vépervier    esêorant   (Vor^ 
longé  et  grilleté  de  même. 

Devise  :  Nec  spe  nec  metu. 


Georg-ea  -  Francisque ,  vicomte  de 
Leusse,  lieutenaDt  au  7«  cuirassiers, 
second  des  fils  de  Louis-Paul,  comte 
de  Leusse  ancien  officier  de  marine, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  dé- 
coré de  la  médaille  militaire  de  Crimée. 
maire  de  Reichshoffen,  et  membre  du 
conseil  général  du  Bas-Rhin  et  de  Marie- 
Madelaine  Renouard  de  Bussière,  avec 
Suzanne  Berthier,  fllle  unique  de  Paul- 
Ferdinand- Alfred,  comte  Berthier  et  de 
Mari6«MathiIde  Rosalès. 

Le  mariage  a  été  colébré  à  Paris  le 
20  avril  en  TEglise  de  St-Pierre-de- 
Chaillot. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  vicomte  Guy  de  Leusse,  son  frère  et 
le  colonel  de  Sancy-Parabère,  son  cou- 
sin ;  pour  la  mariée  le  prince  de  Wa« 
gram,  son  cousin,  et  le  vice-amiral, 
baron  Charles  Duperré. 

(Voir  pour  la  maison  de  Leusse,  en 
Dauphiné  les  Bulletins  de  1890,  col. 
712  et  1892,  col.  626.) 

De  gueules^  à  2  brochets  adossés  d^or^ 
accompagnés  de  3  eroico  de  Malte  dCar- 
gent. 

Devise  :  Onore  in  terra^  lo  spirito  in 
cielo, 

La  famille  Berthier  qui,  à  notre  épo- 
que, a  produit  un  maréchal  de  France, 
prince  de  Neufchatel  et  de  Walengin, 
duc  et  prince  de  Wagram  et  un  grand 
nombre  de  généraux  et  d'officiers,  s*é- 
tait  fixée  au  commencement  du  xvii* 
siècle  à  Metz,  où  Jacques  Berthier 
était  reçu  avocat  au  parlement  de  cette 
ville  en  1634.  Jean  Berthier,  son  petit- 
fils,  lieutenant-colonel,  commandant  en 
chef  du  corps  des  ingénieurs  hydro- 
graphes, chevalier  de  Saint-Louis  et 
de  Saint-Michel,  fut  anobli  par  lettres 


patentes  données  aa  mois  de  juillet 
1768,  et  mourut  en  1804  laissant  ôf 
Marie*Francoise  Lhuillier  de  la  Sew 

P  Louis- Alexandre  Berthier,  pric^ 
de  Neufchatel  et  de  Walengin,  doc  * 
prince  de  Wagram;  2^  Louis-Cej^ar- 
Gabriel  qui  suivra  ;  3«  Victor-Léof^i. 
Berthier,  général  de  division  qui  t'.- 
deux  alliances  :  la  première  avec  J'  î*- 
phine-Jeanne  Desbance  d'AiguilloL 
qui  divorça  et  épousa  en  1803  Antoine- 
Charles-Louis,  comte  de  La  Salle,  ':-• 
néral  de  division,  grand  officier  de  !i 
Légion  d*honneur,  qui  adopta  les  troij 
fils  i?8us  du  l^  mariage  et  deveu'.^ 
par  suite  et  par  lettres  patentes  da  2  ' 
septembre  1809,  le  rameau  des  Bertbie: 
de  La  Salle  qui  a  pour  chef  Edgard- 
Hippolyte-Charles  Berthier,  comte  ie 
La  Salle  ;  4*»  Alexandre- Joseph  Berthier, 
appelé  le  vicomte  Berthier,  générale 
division,  commandeur  de  la  Lê^i^'^ 
d'honneur,  marié  le  13  février  1825  •• 
Thérèse-Léopoldine  Berthier,  sa  niè«. 
fille  du  général  Victor- Léopold  Ber- 
thier et  de  Jeanne  Bonnemant,  sa  st- 
co.ide  femme,  remariée  ensuite  à  Ju^* 
tinien  Nicolas  vicomte  Clary,  ce  ra- 
meau est  représenté, 

Louis-César-Gabricl  Berthier  coint- 
de  TEmpire  par  lettres  patentes  -'• 
13  février  1811,  général  de  divi^i^- 
commandeur  de  la  Légion  d'honoei:' 
(l'aîné  des  frères  après  le  maréchî». 
prince  de  Wagram  est  Tauteur  du  ^' 
meau  qui  nous  occupe).  Il  avait  épou?' 
Louise-Thérèse- Augustine  Daiguilî^  - 
ou  Desbance  d'Aiguillon  (sœur  de  Jo- 
séphine-Jeanne, mariée  à  son  f^' 
Victor-Léopold  Berthier)  dont  il  lai>'' 
quatre  filles:  1.  la  baronne  Rœderer. 
2.  Sophie-Thérèse,  mariée  1°  à  Nicoîa^. 
comte  Bruyère,  général  ;  2'  au  bar- 
Graves  de  Gravesend  ;  3.  la  baroi^-- 
Damée  de  Saint-Bresson  ;  4.  la  baron: 
André  Randoin  ;  5.  et  un  fils  :  Paul-Cr 
sar-Auguste,  comte  Berthier,  colonel  : 
cavalerie,  officier  de  la  Légion  d'hon 
neur,    mort  en   1846,   qui   a  Ui^' 


129 


us  BUtLBTIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCB 


230 


ie  Marie-Thérèse* Ant6in6tte*Pauline 
Troyer,  le  père  de  la  nouvelle  mariée, 
ieroière  de  ce  rameau. 

Eoarteli^ay  1  des  comtes  militaires  de 
'^Empire;  au  2  de  gueules^  au  lion  d'or^ 
charge'  (Tune  barre  d'argent  à  3  têtes  de 
maures  de  sable  ;  au  S  de  gueules  à  une 
couromie  de  feuillage  d^or^  chargée 
iT une  hache  posée  en  barre  d'argent  et 
adextrée  en  chef  d'aune  étoile  du  même; 
au  4  d*azur^  à  un  pal  d^argenty  che* 
vronné  de  3  pièces  de  sable. 


»»^^<^^^»»^^i»wv»»>^ 


Engruerraud  Ethiâ  de  Corny,  lieute- 
nant au  3«  chasseurs,  fila  de  feu  Gas- 
ton Ethis  de  Corny  et  de  Marie-Thé- 
rèse Vosg-ien,  avec  Louise-Marie-yean- 
ne  de  Morg^an  de  Maricourt,  fille  de 
Marie-Louis  Eugène-Adrien  de  Morgan 
de  Maricourt  et  de  Marie^Louise  de  Qo- 
mer. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
24  avril,  en  l'église  de  St-Pierre-de- 
Chaillot. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
Victor  Roger  de  Corny,  lieutenant  au 
12^  chasseurs,  son  frère  et  le  comte 
René  de  Maupeou  ;  pour  la  mariée  :  le 
marquis  de  Partz  et  Adrien  de  Morgan, 
de  Maricourt,  son  frère. 

La  famille  Ethis  a  pour  auteur  Louis 
Ethis,  né  sur  la  paroisse  de  Saint-Qor- 
gon  à  Metz,  le  11  février  1703,  fils  de 
Jean  Ethis  et  de  Claudette  Watelet. 

11  fut  procureur  au  parlement  de 
Metz  et  épousa  Bonne  Voyart,  fille  de 
Dominique  Voyart,  aussi  procureur 
au  même  parlement.  Il  eut  de  ce  ma« 
riage  Dominique-Louis  Ethis  de  Corny, 
né  à  Metz  le  10  novembre  1736.  Reçu 
comme  avocat  au  parlement  de  cette 
ville,  il  exerça  avec  distinction  au 
barreiiu  Messin  jusqu'à  Tannée  1768. 

En  1778  il  était  commissaire  provin- 
cial des  guerres,  membre  de  TAcadé- 
mie  de  Besançon  et  de  plusieurs  autres 
sociétés  savantes.  II  devint  procureur 
du  roi  de  la  ville  (fe  Parts  et,  en  1787 


fut  chargé  par  la  famille  Royale  d'une 
mission  délicate  relative  à  Tafiïtire  du 
collier. 

Il  avait  épousé  Mlle  Anne  Mangeot 
qui  mourut  à  Mets  à  44  ans  en  1781. 

A  cette  époque  leur  fils  messire  Char- 
les^Marie-Nicolas-Airoé  Ethis  de  Corny 
de  Méricourt  était  officier  à  la  suite  du 
régiment  royal  d'artillerie. 

Mlle  Ethis  de  Corny,  sœur  de  8on 
père  avait  épousé  Claude-Gabriel  Du* 
pin  (de  la  famille  des  Dupiu  de  Distroff 
et  de  Villers),  et  fut  la  mère  de  Claude- 
François -Etienne,  baron  Dupin,  préfet 
des  DeuxvSèvres,  puis  conseiller  maî- 
tre en  la  chambre  des  comptes  de  Pa- 
ris. 

Ecartelé^  au  t  dUtrgent^  d  2  massues 
de  sinople  posées  en  sautuir,  accompa^ 
gnées  de  3  lions  de  gueules  î  en  chef  2 
en  flancs  \  au  2  d'axur  d  une  harpe 
d'or  ;  au  3  d^ azur  d  une  nier  d'argent^ 
ombrée  de  sinople  ;  au  4  d'or^  au  chevron 
d'azur  y  accompagné  en  chef  de  2  trèfles 
de  sinople  et,  en  pointe ,  dun  lévrier  de 
sable. 

Devise  :  Foriitude  and  sofln^ss^ 

(Voir  pour  la  famille  de  Morgan,  ori- 
ginaire du  pays  de  Galles  et  passée  en 
France,  en  1668  par  Thomas  Morgan, 
auteur  des  branches  françaises  fixées 
en  Picardie  et  dont  les  principales  sont 
celles  de  Belloy,  de  Maricourt  et  de  Ri- 
very,  le  Bulletin  de  1890,  col.  415.) 

B^argenty  à  3  rencontres  de  taureau 
de  sabley  langues  de  gueules. 

Devise  ;  Patientia  victrim 


WWW^^^^^^^W»^^» 


Auguste-Emmanuel-Charles*  Roger , 
marquis  de  Peyronny,  fils  de  défunt 
Jean-Charles,  marquis  de  Peyronny  et 
d'Aune-Joséphine  de  Peyronny,  sa 
veuve;  veuf  de  Marguerite-Eléonore 
Martiny,  avec  Marie-Valentine«Géral- 
dine  Taupinart  de  Tilière,  fille  de 
Marie-Augustin-Alfred  Taupinart  de 


231 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


232 


Tilière,  ancien  capitaine  d'état-major, 
et  de  Catherine-Elisabeth-Mary  Fitz- 
Gérald. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
26  avril,  à  Saint-Thomas-d'Aquin.  Les 
témoins  du  marié  étaient  :  M.  Jules 
Quives  et  le  vicomte  Adrien  de  Fiers  ; 
pour  la  mariée  :  le  marquis  de  Tilière 
et  AL  Olivier  de  Barbarin. 

La  famille  de  Peyronny,  ancienne 
en  Langfuedoc,  s'est  répandue  dans 
TAgrénois,  le  Péri{rord,  en  Lorraine  et 
en  Normandie.  Armand  de  Peyronny 
ou  de  Peironnîs,  un  de  ses  premiers 
auteurs  connu  était  capitoul  de  Tou- 
louse en  1226,  d'après  Courcelles,  Laine 
et  Saint-Allais.  Trois  chartes  données 
en  1370  par  le  roi  d'Angleterre  qui  do- 
minait alors  dans  une  partie  du  Lan- 
guedoc, qualifient  de  noble  et  puissant 
seigneur  Michel  de  Peyronny  s  auquel 
il  reconnaît  son  ancienne  noblesse,  lui 
accorde  sa  sauvegarde  et  lui  donne  six 
mois  pour  lui  rendre  foi  et  hommage 
du  fief  de  Montréal,  dont  le  château 
avait  été  incendié  dans  les  guerres  et 
qu'il  lui  avait  permis  de  relever.  La 
branche  aînée  s'est  éteinte  avec  Anne, 
fille  de  Michel  de  Peyronny,  seigneur 
de  Montréal  et  de  Lopiac,  qui  épousa 
Pierre  de  Pontbriant,  écuyer  et  échan- 


son  ordinaire  du  roi  vers  1500,  auque^ 
elle  apporta  ses  biens. 

La  branche  cadette  eut  pour  auteur 
un  autre  Michel  de  Peyronny,  damoi- 
seau, seigneur  de  Saint-Ameraud,  vi- 
vant en  1500.  Cette  famille  suivit  la 
carrière  des  armes,  particulièrement 
dans  la  maison  militaire  du  roi. 

La  branche  du  Périgord  (Peyronny 
de  Parateau,  de  Beauregard,  du  Vi- 
gneau, de  Mon  repos,  de  Brîdoire,  des 
Gendres)  est  représentée  par  Raoul  de 
Peyronny,  originaire  de  Ribagnac,  an- 
cien capitaine  retraité  du  génie,  au- 
jourd'hui fixé  au  château  de  Bastigoac, 
par  la  Bachellerie  (Dordogne).  Il  a 
épousé  M"^  Chagot,  sœur  de  l'ingé- 
nieur des  mines,  dont  deux  fils,  non 
mariés.  (V.  Armoriai  de  Périgord^ 
t.  I,  p.  390.) 

I/azitr^  à  3  tours  d'argent^  maçonnées 
de  sable. 

(Voir  pour  la  maison  Taupiuart  de 
Tilière,  qui  a  pour  chef  le  marquis  de 
Tilière,  le  Bulletin  de  1886,  col.  615.) 

Ecartelé,  au  1  et  4  d'azur^  au  cher^roft 
d'argent^  chargé  d'un  lion  de  sable  et 
accompagné  de  4t  coquilles  d^argent,  qui 
est  Tilière  ;  aucs  2  et  3  d'azur  au  demi 
vol  d'argent. 


DECES  DU   MOIS    D'AVRIL 

BT  RAPP8L   DBS   MOIS  PRiciOBNTS 


Félicité-Mathilde  de  Meyran  de  La- 
goy,  marquise  de  Montaigu  est  dé- 
cédée le  24  février  à  Aix  en  Pro- 
vence, où  ses  obsèques  ont  été  celé* 
brées  en  l'église  de  Saint-Jean  de 
Malte. 

Agée  de  80  ans,  elle  était  fille  du 
marquis  Roger  de  Lagoy,  ancien  dé- 
puté, archéologue  et  numismate  dis- 
tingué et  de  la  dernière  des  Castellane 
de  la  branche  de  Grimaud,  et  avait 
épousé    Joseph  -  Surléon  -  Eugène  -  Er- 


nest, marquis  de  Montaigu,  ancien 
conseiller  général,  dont  un  fils,  Raoul, 
mort  sans  alliance  il  y  a  5  ou  6  ans, 
et  deux  filles  :  l'aînée,  Béatrix,  reli- 
gieuse de  N.-D.  du  Cénacle;  et  Mar- 
guerite-Joséphine, mariée  à  Ernest- 
Joseph  de  MillaudoD*Condurier,  qui 
n*a  pas  d'enfants. 

Elle  était  la  sœur  d^Auguste-Edouani 
de  Meyran,  marquis  de  Lagoy,  ancien 
conseiller  général,  et  de  Siffréoie  des 
Isnards,  dont  un  fils,  Jean,  marié  avec 


233 


LE  BULLBTTN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


234 


M'^*'  Le  Mée,  de  Marseille;  et  deux  fil- 
les :  la  baronne  du  Roure,  et  M™«  La- 
perrine  d'Hautpoul. 

La  famille  de  Meyran,  en  Provence, 
descend  d'Etienne  de  Meyran,  anobli 
par  le  roi  Henri  III  au  mois  de  juillet 
1582.  11  fut  envoyé  en  1617  comme 
ambassadeur  de  France  près  la  Porte 
Ottomane  et  en  récompense  de  ses  ser- 
vices signalés  le  roi  érig-ea  en  sa  fa- 
veur la  baronnie  de  Lag^oy  en  marqui- 
sat, en  1702. 

Paie  et  coiUrepalé  cTargenû  el  d'aztir^ 
à  la  fasce  éCory  brochant  sur  le  tout, 

La  famille  de  Montaigu,  originaire 
d'Arezzo  en  Toscane,  ayant  disent  les 
historiens,  pris  parti  dans  les  guerres 
de  ritalie,  suivit  les  papes  &  Avignon 
et  fit  en  France  des  alliances  considé- 
rables. 

Elle  s^est  éteinte  dans  les  mâles  avec 
Raoul  de  Montaigu,  fils  unique  de  la 
défunte. 

D*azur^  d  la  tour  d'argent  donjon7iée 
d'wie  autre  tour  girouettée  de  même. 


wv%^w%<>«\/s/>M<v/\n« 


Le  comte  Guillaume  de  Lastic  Saint- 
Jal,  commandant  des  mobiles  de  la 
Vienne  en  1870,  fils  de  Louis-Céleste- 
Romain,  comte  de  Lastic  de  Saint-Jal, 
et  de  Mary  Hyde  de  Neuville,  nièce  de 
Taucien  ministre  de  la  Restauration, 
est  décédé  à  son  château  de  Veuille, 
près  de  Poitiers,  du  8  au  10  mars.  Il 
avait  épousé,  quelques  années  après  la 
campagne  de  1870,  la  fille  du  général 
Arnous,  sœur  du  député  de  la  Charente. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Lastic,  les  Bulletins  de  1886,  col. 
691;  1888,  col  109  et  1890,  col.  653.) 

De  gueules^  à  la  fasce  d*argent. 


La  vicomtesse  douairière  d'Estiocue 
de  Saint-Jean,  née  Maria-Thérèse  de 
Pelletier  de  La  Garde,   est  décédée  à 


Aix  dans  sa  80^  année,  le  13  mars, 
deux  jours  après  son  fils,^  le  vicomte 
d'Ëstienne  de  Saint-Jean,  marié  avec 
Marie-Charlotte.de  Tourtoulon  de  la 
Salle,  dernière  de  sa  branche,  fille  de 
Charles-Adolphe  de  Tourtoulon,  baron 
de  la  Salle,  et  de  Marie-Aimée  de  Vil- 
lardi  de  Quinson  de  Montlaur. 

(Pour  la  notice  Tourtoulon,  voir  les 
Bulletins,  t.  m,  col,  433, 436. 685;  1887, 
col.  422;  1891,  col.  307;  1893,  col.  172j'. 

D'azur^  à  la  tour  d^argent  ouverte^ 
ajourée  et  maçonnée  de  sahle^  surmon^ 
tée  d*un  étendard  de  deux  bandes  on- 
doyantes  d'argent  à  la  hampe  d'or^  et 
accompagnée  de  trois  colombes  d"" argent^ 
Vune  co7itournée  au  canton  dext7*e  du 
chef,  les  deux  autres^  affrontées  vis-à* 
vis  le  p'ed  de  la  tour;  en  pointe  une  mo^ 
lette  d*éperon  d'or* 

Devise:  Turris  hostiSf  turtur  amico. 

(Pour  la  notice  d'Estienne,  voir  le 
Bulletin  de  mars  1893,  col.  172). 

La  défunte  était  fille  de  Louis  de  Pelle- 
tier, marquis  de  la  Garde-Parcol-Gi- 
gondas,  et  de  Pauline-Aglaé  de  Ri- 
bayrol  d'Entremaux,  des  marquis  de 
Rochegude. 

La  famille  de  la  Garde  est  Tune  des 
plus  anciennes  du  Comtat.  Depuis 
«  Gaufl'ridus  de  Gigondassio,  senior,  • 
élu  syndic  de  Carpentras  le  20  mars 
1277  (V.  Paul  de  Faucher  :  Liste  des 
anciens  syndics  de  Carpent7'as^  (Avignon 
Seguin  frères  1893),  ou  trouve  vingt 
sept  fois  les  noms  de  Pelletier  de  Gi- 
gondas  et  de  Pelletier  de  la  Garde 
parmi  les  consuls  de  cet';e  ville. 

Louis-Xavier-Bonavcnture  marquis 
de  la  Garde-Paréol-Gigondas  avait 
épousé  Henriette  de  Bayle  de  Sauret 
d'Aspremont,  seule  héritière  de  cette 
noble  famille  alliée  aux  familles  de 
Lesdîgnières,  d'Hugues,  de  Bonfils,  de 
Bimard,  de  Réveillasc,  etc.,  de  laquelle 
étaient  l'archevêque  d'Embrun  et  sa 
sœur  Sainte-Jeanne  de  Bayle  que 
Louis  XI  Dauphin  vénérait  et  consul- 


236 


LB  BULLBTIN  HJtftUiDIQUa  DB  FHANCB 


236 


tait  Bourent,  sans  tenir  toujours  comp*^ 
te  de  ses  conseils.  Elle  eut  des  gou*» 
verneurs  de  Moutdauphiu  et  de  plu- 
sieurs autres  places,  au  temps  des 
guerres  de  religion. 

Les  deux  âls  du  marquis  de  la 
Garde-Paréol  étaient  à  Malte  lors  de 
la  dispersion  des  chevaliers.  Louis» 
Taîné  marquis  de  la  Garde,  fut  père 
de  Henri,  bibliophile^  mort  à  Lyon  en 
1884  et  de  Maria-Thérèse  qui  devint 
Madame  d'Estienne.  Le  second  fils, 
Auguste,  fut  le  général  comte  de  la 
Garde,  pair  de  France,  ambassadeur 
de  Louis  XVIII  en  Espagne,  etc.,  et 
ami  particulier  du  czar,  marié  à  Elisa 
de  Beaumont  d*Âutichamp. 

Il  existe  de  nombreuses  familles 
portant  le  nom  de  La  Garde.  Parmi  les 
plus  anciennes  et  les  plus  illustres,  il 
faut  citer  celle  à  laquelle  la  défunte 
appartenait,  et  dont  le  chef  était  son 
unique  frère,  le  marquis  de  Pelletier 
de  La  Garde,  mort  en  1885,  à  Lyon, 
ne  laissant  qu*une  fille,  Françoise, 
non  mariée,  issue  de  son  mariage  avec 
la  fille  du  marquis  de  Parcieu. 

A  sa  mort  le  titre  fut  relevé  par  son 
cousin  germain,  le  comte  Alphonse, 
aujourd'hui  marquis  de  Pelletier  de 
La  Garde.  Il  est  fils  du  général  de  La 
Garde,  ambassadeur  et  pair  de  France, 
qui  avait  épousé  sa  cousine  Elisabeth 
de  Beaumont  d'Autichamp.  Il  est  veuf 
d'Isabelle  de  la  Haie.  Il  habite  Paris 
et  le  château  de  Santonne,  près  Angers. 

De  son  mariage  il  a  eu  plusieurs 
enfants,  dont  quatre  seulement  sont 
vivants:  1.  Auguste,  comte  de  Pelle- 
tier de  La  Garde  ;  2.  Marie,  mariée  en 
1891  au  marquis  de  Villelume,  capi- 
taine d'infanterie  ;  3.  Françoise  ;4.  Ma* 
deleine.  Son  unique  sœur,  Marie,  avait 
épousé,  en  Bretagne,  le  comte  Victor 
de  Lorgeril  et  mourut,  laissant  de 
nombreux  enfants.  La  vicomtesse 
d'Estienne  de  Saint-Jean,  née  de  Pel- 
letier de  La  Garde,  ne  connaissait  pas 
d^autres  parents  de  son  nom. 


Les  Ribayrol  d'Entremaux  ont  leur 
généalogie  établie  jusqu^à  120L  IIb 
ont  fourni  des  pages,  des  gentilshom- 
mes de  la  chambre  et  beaucoup  d'ofË- 
ciers  aux  armées. 

D'azur^  à  la  bande  d'or  avec  trois  m^r 
leites  du  méme^  au  chef  chargé  dun 
lambel  de  sable^  écarteié  avec  la  crol 
de  Oigondas^  clécMe  sur  atur. 

Devise  :  Qui  croit  en  Dieu^  croît. 


«M^^^^^A^^^^^^^XO 


Jean-Baptiste-Marie-Gérardt  vicomw 
de  Castillon,  est  décédé  à  Bordeaux,  le 
29  mars  dernier,  à  T&ge  de  31  ans  ;  se^ 
obsèques  ont  été  célébrées  à  Méziu 
(Lot-et-Garonne). 

Il  était  le  fils  unique  du  comte  et  de  la 
comtesse  de  Castillon,  née  Âdoue  de 
Sailhas;  sa  sœur  a  épousé  le  marquL^ 
de  Saint-Exupéry. 

La  famille  de  Castillon  originaire  de 
TArmagnac  est  une  des  plus  illustrer 
et  des  plus  anciennes  de  la  Gascogne. 
Sa  filiation  remonte  à  Tannée  126o. 
elle  a  été  maintenue  dans  sa  noblesse 
en  1667  et  a  fait  ses  preuves  pour  les 
Ecoles  militaires  en  1784. 

Elle  compte  un  gouverneur  de  Ba- 
zas  en  1430,  des  gardes  du  corps,  plu* 
sieurs  capitaines,  deux  lieutenants- 
colonels,  des  pages,  quatre  colonels,  et 
de  nombreux  officiers  à  Tarmee  de 
Coudé. 

De  gtiCuUiy  au  château  d'argent^ 
sommé  de  3  tours  crénelées  de  même. 


MA^MM«.MMMMMMMM 


Jules-Antoine,  dit  Antonin,  marquis 
de  Bimard,  commandeur  de  Saint  Gré- 
goire, est  décédé  le  7  avril  à  Tàge  de 
64  ans,  dans  son  château  de  Chabeuil. 
près  Valence  en  Dauphiné. 

Il  était  fils  du  marquis  de  Bimard, 
ancien  conseiller  général  de  la  Drôme. 
et  de  Marie  Célestine  de  Tavernol;  il 
avait  deux  sœurs  :  la  marquise  dllu- 
gués  et  M'"*  d'Antoine  de  Taillas. 


237 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DB  FRANCE 


238 


Il  avait  époufié  en  1858  Marie-Rose- 
Françoise-Ztmtffe  de  Ghansierg'ues  du 
Bord,  décédée,  fille  d'Henri,  baron  du 
Bord  et  de  Clémentine  de  Justamond, 
dont  il  laisse  :  1.  Pierre,  marié  le 
5  mai  1889  avec  Jeanne  de  Mirabel  de 
Neyrieu  ;  2.  Ludovic,  ancien  officier  de 
cavalerie;  3.  Henriette,  mariée  en 
1880  avec  Ludovic  de  Camaret^  chef 
d'escadrons  de  cavalerie,  son  cousin  ; 
4.  Marthe  ;  5.  Jeanne,  non  mariées. 

(V*  pour  la  notice  le  Bulletin  de 
1889,  coL  350,  en  ajoutant  que  cette 
famille  avait  hérité  du  marquisat  de 
Montbrun,  en  Dauphiné,  vers  le  mi> 
lieu  du  xviii*  siècle,  à  Textinction  de 
la  branche  aînée  de  cette  ancienne  et 
puissante  famille. 

D'azur^  au  lion  (Vor^  armé  et  lam- 
pasêé  de  gueules;  au  chef  cousu  de 
gueuleSy  chargé  de  trois  molettes  d^ar^ 
gent. 


lA^^W^W^^W^^W*» 


Camille  de  Colbert-Ghabannais,  mar- 
quise de  Rougé  est  décédée  à  Paris  le 
8  avril  à  Tâge  de  38  ans.  Ses  obsèques 
ont  eu  lieu  au  Canet  (  Var)  où  son  corps 
a  été  transporté. 

Elle  était  fille  de  feu  Edouard,  comte 
de  Colbert-Chabannais  (mort  avant  son 
père,  Edouard,  marquis  de  Colbert- 
Chabannais  du  Canet)  et  de  Caroline- 
Joachime  de  Colbert  Chabauûais,  et 
avait  épousé  le  3  janvier  1880  Henri, 
marquis  de  Rougé,  fils  aîué  de  Théo- 
doric-Bonabes-Victurnien-Félicien  mar- 
quis de  Rougé  et  de  Césarine  de  Sainte 
Maure,  sa  première  femme. 

(Voir  pour  la  maison  de  Rougé  les 
Bulletins  de  1886,  col.  166;  1889,  col. 
32  et  303.) 

De  gueules  à  la  croix  pattée  d'argent» 

(Voir  pour  la  famille  de  Colbert  les 
Bulletins  de  1888,  col.  426  et  564,  et 
1889,  col.  628.  La  défunte  avait  eu  pour 
frère  et  sœurs  l^  Edouard,  marquis  de 
Colbert  du  Canet;  2^  Sophie,  mariée  au 


comte  Âlban  de  Villeneu  ve-Bargemont  ; 
3»  et  Jeanne,  mariée  à  N...  de  Thézan. 

D'ory  à  la  guivre  (ou  couleuvre),  on- 
doyante  d'azur ^  posée  en  pal. 

Devise  ;  Perite  et  recte. 


*^^w*>»^s^^^^^^^ 


Marie- Julie-Sophie  de  Gueulluy  de 
Rumigny ,  marquise  douairière  de 
Beauvoir  est  décédée  à  Paris  le  0  avril, 
à  Tàge  de  68  ans.  Ses  obsèques  ont  été 
célébrées  le  11  avril  en  Téglise  de  la 
Madeleine,  d'où  le  cercueil  a  été  en- 
transporté  au  château  de  Sandricourt 
(Oise). 

Elle  était  la  troisième  fille  de  Marie- 
Hippolyte  de  Gueulluy,  marquis  de 
Rumigny»  ministre  plénipotentiaire, 
ambassadeur,  pair  de  France,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  etc.,  et 
de  Marie-Caroline-^yQ  Mortier  de  Tré- 
vise,  fille  du  maréchal,  duc  de  Ts^-* 
vise.  Elle  avait  épousé  Aymatd-Char- 
les-Mame  Hébert,  marquis  de  Beau* 
voir,  fils  du  marquis  de  Beauvoir, 
décédé  en  1870,  et  de  Luce-JeannC'*- 
Marie  de  Chastenay,  dont  elle  laisse  : 
Ludovic  -  Charles  -  Hippolyte  Hébert, 
marquis  de  Beauvoir,  secrétaire  d'am* 
bassade  en  disponibilité,  marié  le  10 
septembre  1881,  à  Wilhelmine-Marie- 
Stéphanie-Jacobine  de  Lowenthal,veu-* 
ve  du  comte  de  Qouy  d'Arsy,  sœur  de 
la  duchesse  Decazes,  douairière,  et  fille 
de  Jean-Baptiste,  baron  de  Lowenthal, 
lieutenant-général    en    Autriche. 

La  famille  Hébert  de  Beauvoir  est 
originaire  de  Normandie.  Elle  a  été 
maintenue  en  1666  dans  la  même  pro« 
vince,  oui  elle  a  tenu  pendant  plusieurs 
siècles  des  situations  des  plus  distin** 
guées  dans  Tarmée,  la  magistrature 
et  l'administration.  Plusieurs  de  ses 
membres  furent,  sous  les  règnes  de 
Louis  XIII  et  de  Louis  XIV,  conseil- 
lers-auditeurs ou  correcteurs  à  la  cham- 
bre des  Comptes,  d'autres  conseillers 
au  Parlement  de  la  môme  province. 


239 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  PRA.NOB 


240 


Au  commencement  de  ce  siècle  elle 
était  représentée  par  le  marquis  de 
Beauvoir,  lieutenant-j'rénéral  des  ar- 
mées du  roi,  commandeur  de  Saiut- 
Louis  et  par  son  frère,  le  comte  de  Beau- 
voir, contre-amiral,  commandeTir  Cxi 
même  ordre. 

D'azur^  à  3  grenades  d'or^  ouvertes 
de  gueules^  posées  2  et  î, 

La  famille  de  Gueulluy  de  Rumig-ny 
que  quelques  auteurs  croient  issue  de 
celle  du  môme  nom,  ancienne  en  Bre- 
tagne, était  fixée  dès  1564  en  Artois, 
d'où  elle  passa  à  Amiens,  en  Picardie. 

Philippa  de  Gueulluy,  écuyer  et  maî- 
tre d'une  verrerie  à  la  Broyé,  bailliagfe 
d'Hesdin,  fut  maintenu  dans  les  an- 
ciens privilégies  des  gentilshommes 
verriers,  le  16  juin  1564,  par  Lettres 
patentes  de  Philippe  II,  roi  d'Espag'ne, 
comte  de  Flandre,  d'Artois,  etc.  Il  vint 
epsuite  se  fixer  à  Amiens;  il  fut  ano- 
bli par  le  roi  Henri  111  au  mois  de  dé- 
cembre 1577,  pour  les  bons  Services 
que  ses  prédécesseurs  et  lui  avaient 
rendus,  soit  dans  les  guerres  soit 
comme  verriers,  ayant  toujours  vécu 
noblement.  En  1578,  il  acquit  la  terre 
de  Rumigny,  près  d'Amiens.  Ses  en- 
fants servirent  avec  valeur  dans  les 
armées.  C'est  donc  à  Philippe  que  re- 
monte la  filiation  suivie  ;  François,  son 
fils  aîné,  maître  de  la  verrerie  de  la 
Broye^  fut  maintenu  dans  ses  privilè- 
ges de  noblesse  le  30  décembre  1598  et 
épousa  Adrienne  de  Saisseval.  Ceite 
li^rnée  a  fourni  de  nombreux  officiers 
de  valeur.  Louis-Gabriel-Philippe-Au- 
gustin de  Gueulluy,  marquis  de  liu- 
migny,  capitaine  au  rCt'riment  royal 
de  lioussillon-cavalerie,  fut  admis  sous 
la  Restauration  h  la  retraite,  avec  le 
grade  de  major,  et  créé  chevalier  de 
Saiut-Louis;  nommé  conseiller  général 
de  la  Somme,  Louis  XVIII  lui  conféra, 
au  mois  de  mars  1819,  le  titre  de  mar- 
quis, eu  récompense  des  services  que 
lui  et  ses  deux  fils  lui  avaient  rendus. 


Il  avait  épousé,  en  1792,  Marie-Julie 
Hatte  de  Chevilly,  et  mourut  en  1839, 
laissant  :  P  Marie-Hippolyte  de  Gueul- 
luy, marquis  de  Rumigny,  ministre 
plénipotenciaire,  et  pair  de  France, 
grand-officier  de. la  Légion  d'honneur, 
et  grand'-croix  de  plusieurs  ordrt»5 
étrangers,  marié  à  Marie-Caroline-Eve 
Mortier  de  Trévise;  29  Marie-Théodore, 
comte  de  Rumigny,  né  en  1789,  génè* 
rai  de  division,  grand  officier  de  la 
Légion  d'honneur,  etc.,  chevalier  de 
Malte  de  minorité,  marié  :  l*»  en  181i>. 
à  Louise  Segretain,  décédée  sans  i>os- 
térité  ;  2°  en  1850,  avec  Agathe  Dubois. 

La  défunte  avait  eu  deux  sœurs  ai* 
nées  :  P  A/flr/>-Louise-Eve,  née  en 
1826,  mariée  en  1842  à  ZttrfotJic-Marie, 
comte  d'Ursel,  sénateur  belge»  fils  du 
duc  d'Ursel.  Elle  est  décédce  le  5  mars 
1872.  2»  Antoinette -Marie -Eugénie, 
mariée  en  1853,  au  comte  Edouard  de 
Sercey,  ancien  ministre  plénipoten- 
tiaire, grand  officier  de  la  Légion 
d'honneur;  tous  deux  décédés. 

D^or^  au  chevron  de  gueules^  accom- 
pagné en  pointe  d^une  aigle  au  roi 
abaissé  d'azur^  onglée  et  becquée  de 
gueules. 


W».W^>».^1M 


Marie-Louis  -Pierre -Félix  Esquirou 
de  Parieu,  ancien  député,  ministre  de 
l'instruction  publique  de  1849  à  1851. 
ancien  président  de  la  section  des 
finances  au  conseil  d'Etat,  puis  vice- 
président  de  ce  corps  de  1858  à  1870, 
époque  à  laquelle  il  fut  nommé  minis* 
tre  président  le  conseil  d'Etat  aous  le 
ministère  Ollivier,  grand  croix  de  la 
Légion  d'honneur,  est  décédé  h  Paris 
le  10  mars. 

Né  à  Aurillacle  13  avril  1815,  il  était 
fils  d'Hippolyte  Esquirou  de  Parieu, 
maire  d'Àurillac,  député  du  Cantal 
sous  le  second  empire,  officier  de  In 
Légion  d'honneur  et  d'Elisabeth  Peil- 
lard. 

Le  défunt  avait  épousé  Marie-Thé* 


241 


LB   BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCS 


242 


rèse  Durant  de  Juvîsy,  dont  :  Marie- 
Tiéraud-François -Joseph  Esqnirou  de 
Parieu,  né  en  1853,  membre  de  la 
Société  d'économie  politique  de  Paris, 
marié  en  1882  avec  Amélie  de  Redon. 

La  famille  Esquirou,  seigneurs  de 
Parieu  est  ancienne  et  originaire  de 
d'Omps  [Cantal)  et  prend  son  surnom 
de  la  localité  de  Parieu,  dans  la  com- 
mune d^Ornac,  où  elle  possédait  des 
droits  seigneuriaux.  Elle  vint  ensuite 
se  fixer  à  Aurillac  où  Jean-Baptiste 
Esquirou  de  Parieu-Puychemege,  mort 
eu  1853,  avocat  suppléant  près  le  tri- 
bunal d'Aurillac  fut  Taïeul  du  défunt. 

De  sable ^  au  pairie  d^ argent  ;  au 
chef  de  même, 

Tardieii,  dans  son  Dictionnaire  des 
anciennes  familles  de  l'Auvergne  leur 
donne  pour  armen  parlantes  :  Un 
écureuil,  sans  indication  des  émaux. 


Charles  •Louis-Ernest  Le  Clerc  mar- 
quis de  Juigné  conseiller  général  de  la 
ï^arthe  est  décédé  le  10  avril  à  Paris  où 
ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  14  en 
Téglise  de  Saint-Philippe  du  Roule. 

Il  commandait  en  1870  avec  le  duc 
de  Luynes  une  des  compagnies  des 
mobiles  de  la  Sartbe  et,  blessé  au  bras 
à  Coulmiers,  il  reçut  la  croix  de  la  Lé- 
gion d'honneur. 

Né  en  1846,  il  était  fils  de  Charles- 
Léon-Ernest  Le  Clerc,  marquis  de  Jui- 
RQé,  membre  de  la  Chambre  des  dépu- 
tés, décédé  en  1886  et  de  Charlotte  de 
Perciu  de  Montgaillard  de  la  Valette, 
et  avait  épousé  en  1868  Alice  de  Tal- 
liouet-Roy,  dont  il  laisse:  1.  Jacques, 
^ourd'huî  marquis  de  Juigné  ;  2.  Jean- 
neAlice,  marié.^  le  20  mars  1890  à 
Odou,  marquis  de  St  Chamans. 

Sa  sœur  Gabrielle  Le  Clerc  de  Juigné 
*  épousé  en  1866  Eugène-^n^oin^-Boni- 
^*ce,  marquis  de  Castellane,  ancien 
député,  petit-fils  du  maréchal,  comte 


dé  Castellane  (Rameau  de  la  branche 
de  Castellane  Novejaa). 

(Voir  pour  la  maison  le  Clerc  de  Jui- 
gné qui  a  tenu  un  rang  si  élevé  dans 
la  noblesse  de  TAnjou  et  donné  un  ar« 
chevêque  de  Paris,  des  lieutenants  gé- 
néraux, maréchaux  de  camp,  un  am* 
bassadeur,  des  pairs  de  France>  les 
Bulletins,  de  1886,  col.  369,  571  ;  1888, 
col.  121  ;  1890  col.  171  ;  1892,  col.  110.) 

D'argent,  à  la  croix  de  guenlês^  bor^ 
dée  diune  engrelure  de  sable  et  canton- 
née de  4  aiglettes  de  méme^  becquées  et 
membrées  aie  gueules. 

Devise:  Ad  alla 

Cri  :  Battons  et  abattons 


Léonce-Pierre^  baron  de  Cassin,  est 
décédé  le  11  avril,  à  Paris  où  ses  obsè- 
ques ont  été  célébrées  le  13  en  l'église 
de  Saint- Pierre  de  Chaillot. 

Né  le  g  novembre  1832,  il  était  fils 
aîné  d'Alphonse,  baron  de  Cassin,  an- 
cien capitaine  au  régiment  de  la  garde 
Royale,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, et  de  Louise-Stéphanie  Fournier 
de  Boisayrault  d'Oyron,  et  avait  épousé 
en  1^®*  noces  Marguerite  de  Blou  et,  en 
secondes  noces,  Marie  de  la  Chère. 

Il  laisse  :  1°,  du  premier  lit,  Pierre, 
baron  de  Cassin  ;  2<>,  du  second  lit, 
Marie,  qui  a  épousé  Ludovic  de  la 
Poëze,  marquis  d'Harambure;  3**,  Cécile, 
mariée  au  comte  René  de  la  Chapelle. 

Il  avait  un  oncle  Augu8te-/?aot// 
Cassin  de  Kainlis,  marié  le  7  octobre 
1823,  avec  Sidonie  Mac  Curtain  de 
Kainlis  qui  par  suite  de  cette  alliance 
et  en  vertu  d'une  ordonnance  royale 
du  25  avril  1825,  fut  admis  à  relever  le 
titre  et  nom  de  baron  de  Kainlis,  au- 
jourd'hui porté  par  pa  descendance 
appelée  Cassin  de  Kainlis. 

La  famille  Cassin,  qui  se  compose 
des  trois  branches  subsistantes  :  des 
Cassin,  des  Cassin  de  Kainlis  et  des 
Cassin  de  la  Loge,  possédait  les  sei- 


243 


LB  BULLBTIN  ^ÉRALDIQUB  DB  FRANCS 


244 


gneuries  de  la  Groye,  la  Logfe,  la 
Roussière  etc.,  est  origrinaire  de  TAn- 
jou.  Jean  Cassin  comparut  en  armed 
les  17  décembre  1470  et  24  septembre 
1471,  au  ban  de  la  noblesse  du  ressort 
d^Angrers.  Sa  filiation  suivie  remonte  à 
Pierre  Casain  vivant  en  1580. 

Elle  a  donné  deux  présidents  tréso- 
riers de  France  au  bureau  des  finances 
de  la  grénéralité  de  Tours  :  René-Alexis, 
écuyer,  jnort  en  1782;  René- Pierre 
Cassin  de  la  Loge,  mort  en  1825. 

Par  lettres  patentes  du  18  mars  1825, 
Alphonse  Cassin  fut  créé  baron  avec 
majorât. 

(V.  aussi  le  Bulletin  de  1><92,  col. 
435.) 

D*azur^  à  3  branches  d'or.  La  branche 
de  Kainlis,  écartelle  aux  2  et  3  d'or 
au  cerf  passant  de  gueules  ^  ramé  de  si^ 
nqple  au  croissant  de  même  en  chefy  qui 
est  de  Kainlis. 


Pierre  -  Jacques  Bourlier ,  baron 
d'Ailly,  fila  de  Pierre-Etienne-Marie- 
Gabriel  Bourlier,  baron  d*Ailly  et  de 
feu  Louise-Augustine  Bellet  de  Taver- 
nost,  est  décédé  à  Paris,  où  ses  obsè- 
ques ont  été  célébrées  le  13  avril  en 
l'église  de  Saint-Pierre  de  Chaillot.  Il 
avait  épousé  M"«  de  Chapelle  de  Ju- 
milhac,  fille  du  comte  de  Jumilhac  et 
de  la  comtesse  née  Le  Pelletier  de  Ro- 
sambo. 

Le  deuil  était  conduit  par  le  baron 
d'Ailly,  son  père,  le  comte  de  Jumilhac, 
son  beau-père,  et  par  le  comte  de  Bros- 
ses, le  vicomte  de  Murat-Lestang,  les 
comtes  Jean  et  Odet  de  Jumilhac  et 
M.  F.  de  Vaugelas,  ses  beaux-frères. 

(Voir  pour  la  famille  Bourlier  d'Ailly 
le  Bulletin  de  1886,  col.  354  et  355.) 

Le  défunt  avait  trois  sœurs  :  l^»  Ma- 
rie-Madelaine,  mariée  en  1873  à  Claude- 
René-François-Alban,  comte  de  Bros- 
ses ;  2^  Pierrette-Jeanne,  mariée  vers 
1884  à  Pierre-Jules-Loui3-/2o^(?r  Law, 
vicomte  de  Lauriston,  décédé  au  châ- 


teau d'Ailly  en  1887  ;  3»  Marie-Thérèse 
mariée  au  mois  de  juin  1886  à  Raoul- 
Gontran^ JuleSf  vicomte  de  Murât  il- 
Lestang. 

M.  F.  Vincent  de  Vaugelas  était  son 
beau-frère  par  son  alliance  avec  M"'  «î»- 
Jumilhac. 

D'argent,  au  chevron  de  gueules,  w  - 
compagne  en  pointe  d'un  chien  passa  ' 
de  sable;  au  chef  d'azur  chargé  d^nn  zv 
leil  d'or. 

Devise  :  Je  tiens  ferme. 


Odette  de  Braeorens  de  Savoiroux. 
baronne  Lucien  d'AlexVndrj'-  d'Oren- 
giani,  est  décédce  à  Lyon,  o(i  ses  obsè- 
ques ont  été  célébrées  le  15  avril.  î^ul 
corps  a  été  transporté  à  Chambéry,  au 
caveau  de  la  maison  de  Savoiroux. 

Elle  était  la  fille  unique  d^Alexan- 
dre-pJulien-Anne-Marie-Joseph-Gaëtan, 
comte  de  Braeorens  de  Savoiroux,  ma- 
jor au  régiment  des  grenadiers,  anci^^u 
page,  officier  d'ordonnance  et  gouver- 
neur du  palais  du  roi  Victor-Emma- 
nuel, officier  de  TOrdre  royal  et  mili- 
taire des  rtaints  Maurice  et  Lazare,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur,  com- 
mandeur de  Saint-Stanislas-de-Ruï'sie 
et  du  Medjidié,  décédé  en  1892,  et  dT.u- 
doxie  Basset  de  la  Pape,  et  avait  épou- 
sé Zwei^-Hippolyte,  baron  Lucien 
d'Alexandry  d'Orengiani,  second  fil- 
de  Frédéric- Lucien -Balthazard,  baron 
d'Alexandry  d'Orengiani,  chevalier  li- 
la  Légion  d'honneur,  ancien  maire  d" 
Chambéry  après  l'annexion,  et  de  Ca- 
mille Cuillerie  du  Pont. 

(Voir  pour  la  famille  d^Alexanlr. 
d'Orengiani,  originaire  d'Yvrée,  *•:» 
Piémont,  et  fixée  en  Savoie,  le  Bulh  '. 
de  1889,  col.  353).  Humbert-Ernest-Nfn 
rie,  frère  aîné  du  mari  de  la  défunte  ^ 
épousé,  le  25  juin  1887,  Louise  de  !' 
Forcade  de  Tauzia. 

Kcartelé^  aujc  î  et  4  d'azur  à  3  i- 
leils  d'or,  2  et  i,  qui  est  d'Alessauùr. 


245 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DE  PEANCB 


246 


(depuis  Âlexandry),  aux  2  et  3  parti 
iTor  et  cTazur^  à  l'oranger  de  sinople 
fruité  cCor,  (Quelquefois  on  trouve  l'o- 
rang^er  par^»  de  sinople  et  d'or,  qui  est 
d'Oreng'iani). 

Devise  :  Pulchriori  deiur. 

Elle  est  écrite  sur  une  bande^oUe 
flottante  tenue  de  la  main  sénestre  par 
une  nymphe  de  carnation,  formant  le 
cimier  des  armes  et  qui,  de  sa  main 
dextre,  tient  une  orange  d'or. 

(Voir  pour  la  famille  de  Bracorens 
de  Savoiroux,  les  Bulletins  de  1886, 
col.  366,  et  de  1892,  col.  111). 

Lfazur^  au  pal  d^or^  chargé  de  S  co- 
quilles de  sable. 

Devises  :  Leniter  et  opère  sado.  — 
A  gère  et  pat  i  fortia. 


^v«A<^^>^n<s«^^rw^«AM« 


Marie-Odette  Frottier  de  Bagneux, 
duchesse  de  Polignac,  est  décédée  à 
Paris  dans  la  nuit  du  15  au  16  avril, 


up-ée  de  45  ans. 


Elle  était  fille  de  Charles-Louis- 
Alfred  Frottier  de  Bagrneux,  ancien 
membre  de  l'assemblée  nationale,  et  de 
Mathilde  de  Faudoas-Rochechouart,  et 
avait  épousé  le  27  avril  1871  Armand- 
Jléraclius^Mhne  de  Polignac,  duc  de 
Polignac,  prince  du  Saint  Empire, 
ancien  officier  de  cavalerie,  chef  de  sa 
maison,  et  fils  aîné  du  prince  Jules- 
.4 rm«nrf- Jeau-Melchior,  duc  de  Poli- 
g-nac,  décédé  le  17  mars  1890,  et  de 
Marie-Louise-ilmeïf^  de  Berton  de  Bal* 
bes  de  Grillon,  duchesse  douairière. 

Elle  a  eu  de  ce  mariag*e  :  1.  Armand- 
Henri-Marie,  prince  de  Polignac,  né  le 
2  février  1872  ;  2.  le  prince  Henri» 
Marie-Joseph,  né  le  2  janvier  1878; 
3.  le  prince  -^ranpoi*- Marie- Joseph- 
*So3thène,  né  le  4  octobre  1887  ;  4-  la 
princesse  Afaric-Odette-Louise-Eléonore 
née  le  26  novembre  1874;  5.  la  prin- 
cesse Madeleine-Marie,  décédée  au  mois 
d'août  1891, 


Les  obsèques  ont  été  célébrées  le 
mercredi  19  avril  en  Tég-lise  de  la 
Madelaine. 

(Voir  pour  l'illustre  maison  de  Poli- 
^nac,  le  Bulletin  de  1890,  col-  185.  La 
maison  de  Chalencon  devint  en  1385 
substituée  à  celle  des  premiers  vicom- 
tes de  Polignac.  Ils  sont  duc  hérédi- 
taire par  brevet  du  20  septembre  1780, 
pair  du  4  juin  1814  ;  priqce  romain  du 
21  juillet  1820  et  prince  en  Bavière  avec 
transmission  à  tous  leurs  descendants 
depuis  le  17  août  1838. 

Fascé^  d*argent  et  de  gueules  de  6 
pièces. 

Devise  :  Sacer  custos  pacis, 

La  maison  Frottier  est  encore  repré- 
sentée dans  les  branches  de  la  Messe- 
lière,de  Bagneux  et  de  la  Coste  qui 
portent  chacune  le  titre  de  marquis; 
c'est  une  des  plus  anciennes  et  illustres 
maisons  du  Poitou,  remontant  à  la  plus 
haute  antiquité. 

On  retrouve  à  ce  nom  de  nombreu- 
ses Chartes  de  donation  au  xiii*^  siècle. 
Cette  famille  a  donné  Jean  Frottier, 
écuyer  du  comte  de  Valois  en  1393  ; 
Pierre  Frottier,  vicomte  de  Montbas, 
grand  écuyer  de  France  en  1420,  des 
chevaliers  de  Tordre  du  roi,  des  gen- 
tilshommes de  la  Chambre,  de  vaillants 
officiers,  des  maréchaux  des  camps  et 
armées,  des  pages,  etc. 

D'argent^  au  pal  de  gueules^  accosté 
de  10  losanges  de  même  posées  5  de 
chaque  coté  2  et  î . 

Devise  :  Nul  ne  s'y  frotte. 


Sosthènes,  marquis  de  Chanaleilles, 
ancien  page  de  Louis  XYIll,  lieute- 
nant-colonel de  cavalerie  en  retraite,  of- 
ficier de  la  Légion  d'honneur,  ancien 
conseiller  général  de  TArdèche^est  décé- 
dé h  Paris  le  15  avril,  dans  son  hôtel  de 
la  rue  de  Chanaleilles,  à  Tâge  de  86  ans. 
Ses    obsèques    ont   été  célébrées    le 


247 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


•248 


18  avril  en  l'église  de  Saint-François- 
Xavier,  d'où  le  corps  sera  transporté  à 
Chanaleilles  (Haute-Loire). 

Il  était  ôls  de  CharlesFrançois-Gail- 
laume,  marquis  de  Chanaleilles,  pair 
de  France,  décédé  le  21  août  1845,  et  de 
Marie -Joseph -Rose  de  Carrère,  (veuve 
du  baron  de  Salles),  qu'il  avait  épousée 
en  1807  et  décédée  eu  1857. 

Le  défunt  avait  ép.,  le  27  mai  1832, 
Marie- Victurnieune-Stéphauie  des  Bal- 
bea  de  Berton  de  Grillon,  fille  du  der- 
nier duc  de  Grillon  (Félix  Berton  des 
Balbes)  et  de  Zoé  de  Mortemart,  il  a  eu 
de  ce  mariagre:  1.  Félix-Hélye,  décédé 
à  18  ans  en  1853;  2.  IdBLne- Isabelle  de 
Ghanaleilles,  mariée  le  14  juin  1856 
avec  Albéric-^rflw^on-Gabriel  Emé,  mar- 
quis de  Marcieu,  décédé,  dont  :  P  Henri- 
Marie-Thérèse  -  Albéric-Hélye  -  Gaston 
Emé,  marquis  de  Marcieu,  officier  de 
cavalerie,  marié  le  17  juin  1884  à  Marie- 
Ernestine,  fille  du  feu  marquis  de 
Saint-Ghamans  ;  2°  Humbert-Fèlix-Ué' 
lye  Emé,  comte  de  Marcieu,  marié  à 
Paris  le  23  juin  1890,  avec  Pauliue- 
Marie-Ohislaine-Ghantal  de  Beaufibrt, 
fille  de  Henri-Gabriel-Philippe,  comte 
de  Beauffbrt,  et  de  Marie- Paule  Vogrt, 
d'Hunolstein  ;  3°  Guy- Joseph  -  Hélye 
Emé,  comte  de  Marcieu,  officier  de  ca- 
valerie, marié  le  28  février  1889,  à 
Gasparine  de  Clermout-Tounerre  de 
Thoury. 

(Voir  pour  l'ancienne  maison  cheva- 
leresque de  Ghanaleilles  (qui  par 
Textinction  chez  elle  de  la  maison 
d'Agrrain  a  seule  le  droit  de  relever  les 
titres  de  prince  de  Sidon  et  de  duc  de 
Césarée),  le  Bulletin  de  1890,  col.  235. 
Elle  remonte  à  une  haute  antiquité  et 
a  donné  nombre  d'hommes  distinf^ués 
aux  armées  et  dans  les  hautes  char- 
gres. 

Le  défunt  avait  deux  frères  :  1<>  Gus- 
tave-Adolphe, comte  de  Ghanaleilles, 
lieutenant-colonel  du  GS^'  régiment  de 
MgM^  chevalier  de  la  Lésion  d'hon- 
ueur,  mort  en  1868,  sans  postérité,  de 


Marie-Louise -Ofrésie  de  Las  Cases. 
2^  Adolphe-Gustave,  comte  de  Chana- 
leilles, frère  jumeau  du  précédent,  ^*^ 
néral  d'infanterie,  commandeur  de  h 
Légion,  décédé  en  1893,  sans  enfant? 
de  son  mariage  avec  Blanche  d'Audlai.. 
Cette  maison  n'est  plus  représent^v 
dans  les  mâles  que  par  la  seconde  bran- 
che des  marquis  de  la  Saumès,  qui  a 
fait  les  preuves  pour  les  honneurs  de  la 
Cour  en  1785. 

(V.  le  Bulletin  de  1890,  col.  235 J 

D'or^  à  S  lévriers  de  sable,  cou  m  ' 
Vun  sur  l'autre^  colletés  (T argent. 

Devise  :  Fidditer  et  alacriter. 

Légende  :  Canes  ligati. 


Félix,  comte  de  Rougé,  fils  ^'Adrie^- 
Gabriel-Victurnien,  comte  Adrien  lir 
Rougé,  pair  de  France  et  de  Caroline- 
Jeanne-Marie -Sophie  de  Forbin  d'(>p- 
pède,  sa  l'«  femme,  est  décédé  à  Paris 
le  16  avril,  à  Tâge  de  84  ans. 

Né  le  6  août  1810  il  avait  épousé  eu 
1"»  noces  Lucie  de  Tramecourt,  décédé*» 
en  1858,  et,  en  secondes  noces  au  moi> 
de  juillet  1861,  Lécmtine  de  Rouge, 
sa  nièce  h  la  mode  de  Bretagne.  Kilt- 
a  eu  :  du  1*'  lit  :  1.  Paul  de  Rou^v, 
ancien  capitaine  de  dragons  marié  au 
mois  de  février  1874  à  Marie  de  Beauf- 
fort  (d3  Belgique),  dont  :  a.  Adrien,  d^ 
en  187ôt  décédé;  6.  Emmanuel,  né  eo 
1876  et  c.  un  autre  fiU  né  en  1877. 
2"*  Casimir  de  Rougé,  chef  d'escadrons 
du  1«'  hussards  ;  3«  Hervé  de  Rouît»-, 
décédé  ;  4^  Valentiae,  mariée  au  conit  * 
Picot  de  Dampierre,  commandant  de< 
mobiles  de  TAube,  tué  h  Bagneiix 
en  1870;  du2«lit:  5«  Aimée-Marie-Th»- 
rèse  de  Rougé,  née  en  1862,  marie** 
le  17  janvier  1889,  à  Marie-Pierre- 
Georges,  marquis  de  la  Ville-Bau^e. 
officier  au  3*^  dragons. 

Son  Irère  était  :  Armel,  comte  do 
Rougé,  né  le  3  mai  1813,  marié  le  1' 


m 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


250 


uillet  1839  à  Alix  de  Guébriant,  dont  : 
Fernand,  vicomte  de  Rougé,  marié  à 
tf  arie-ïhérèse  de  Nicolaï  et  père  de  : 
1.  Olivier,  né  en  1873  ;  b.  Marie,  née 
?u  1875;  c.  Jean. 
Le  défunt  avait   eu  deux   aœurs  : 

1.  Delphine  mariée  au  comte  de  La  Pa- 
uouse,  fils  aine  du  pair  de  France,  et 
lie  M"«  de  Pleineselve,  dont  postérité; 

2.  une  autre  sœur,  la  vicomtesse  de 
Perrien,  dont  postérité. 

(Voir  pour  la  maison  de  Roug*é  les 
IhtUeiins  de  1886,  col.  166;  1888,  col. 
41,221,  358,  «1;  1889,  col.  32,  303; 
1890,  col.  425;  1891,  col.  85;  1893, 
col. 

De  gueules^  à  la  croix  pattc'e  d'argetU, 


Marg'uerite  -  Modeste  -  Hortense  de 
Reiset,  ancienne  dame  d'honneur  de 
iS.  À.  1.  Madame  la  princesse  Mathilde, 
veuve  de  Marie-Eugène-i^ré'y^ric  de 
Reiset,  son  cousin  germain,  ancien  di- 
recteur des  musées  nationaux,  officier 
de  la  Légion  d'honneur,  est  décédée  à 
Paris  le  17  avril,  à  Tâge  de  81  ans. 

Elle  était  fille  de  Louis  de  Reiset, 
capitaine  de  dragons  dans  la  garde 
impériale,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, chevalier  de  Saint-Louis  et  de 
sa  femme,  née  Branche,  de  Tournus, 
^t  avait  épousé  le  4  novembre  1835, 
son  cousin  germain  Marie -Eugène- 
Frédéric  de  Reiset,  fils .  de  Jacques- 
Louis-Etienne  de  Reiset,  receveur  gé- 
néral des  finances  des  départements  du 
Haut-Rhin,  du  Mont  Tonnerre  et  de  la 
•"^eine-Inférieure,  régent  de  la  Banque, 
ciievalier  de  Saint-Louis,  officier  de  la 
Légion  d'honneur  et  de  Désirée-Thé- 
rèse Collette  Godeflroy  de  Suresne, 
<^ont  elle  a  eu  une  fille  unique:  Marie, 
mariée  le  9  juillet  1857  au  comte  Ed- 
h'ard  de  Ségur-Lamoignon,  député  de 
^û  Meuse,  ancien  1"  secrétaire  d'am- 
bassade h  Constantinople,  frère  du  re- 
(rretié  Mgr  de  Ségur;  la  fille  de  la  dé- 


funte a  eu  de  son  mariage  :  1 .  Valentine 
de  Ségur,  mariée  au  marquis  de  Moy 
de  Sons  ;  2.  Mathilde,  mariée  au  comte 
Auielot  de  la  Roussille;  3.  Louis^  marié 
à  M^'«  d'Argueles. 

(Voir  sur  la  famille  de  Reiset,  connue 
depuis  le  commencement  du  ^iw^  siè- 
cle, originaire  d* Alsace  et  établie  ensuite 
en  Lorraine  et  en  Bourgogne,  les  Bul- 
letins de  1887,  col.  158  et  de  1891, 
col.  118.) 

Le  lieutenant  général  vicomte  de 
Reiset,  oncle  de  la  défunte,  fut  com- 
mandant des  gardes  du  corps,  gen- 
tilhomme de  la  chambre  du  roi  sous  la 
Restauration,  grand  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur  et  commandeur  de 
Saint-Louis,  il  mourut  en  1836.  Le  ti- 
tre de  comte  de  Reiset  a  été  concédé 
le  14  novembre  1842. 

Uazur^  au  croissant  d'argent^  sur- 
monté (Tun  trèfle  d'or  y  et  soutenu  cf  ti» 
mont  de  3  copeaux  de  même. 

Devise  :  Fortis  in  verbis,  sicut  in 
armis. 


MMM^MMAM^^^^VN^ 


Louis-Charles-il/awrece,  marquis  de 
Ganay,  est  décédé  le  19  avril  à  Paris, 
où  ses  obsèques  ont  été  célébrées  le 
22,  à  l'église  de  Saint-Pierre-de-Chail- 
lot.  11  était  le  fils  aîné  de  Charles, 
marquis  de  Ganay,  ministre  plénipo- 
tentiaire, décédé  en  1882,  et  d'Elisa  de 
Pourtalès-Gorgier,  et  avait  épousé  en 
1859,  Mathilde-Marie-Louise-Ghislaine 
des  Acres  de  l'Aigle,  fille  de  Henri  des 
Acres,  comte  de  l'Aigle,  député  de 
l'Oise,  décédé  en  1875  et  de  Pulcherie 
de  Wischer  de  Celles.  Il  ne  laisse 
qu'une  fille  de  cette  alliance. 

Il  avait  pour  frère  et  sœurs  :  1 .  Anne- 
Antoine,  comte  de  Ganay,  marié  en 
1858  à  Emile  Riedway,  dont  Elisabeth, 
mariée  en  1878  avec  Artur  O'Connor; 
2.  /rtcç'Wtfs-Henri-Jeau, comte  de  Ganay, 
colonel  de  cavalerie,  marié  en  1874  à 
Berthe-Marie-Renée-Solange  de  Maillé 
de  la  Tour  Landry;  3.  Anne-Bonne, 


251 


LB  BULLETIN  HéR.VLOIQUB  DE  FRAJfCB 


mariée  en  1865  à  Charles-Marie-Ernest, 
comte  Balbo-Bertone  de  Sambuy . 

Il  était  le  beau-frère  de  René,  comte 
de  Menthon,  marié  en  1863  à  Geneviè- 
ve des  Acres  de    TAigrle,    sœur  de  sa 

femme. 
(Voir  pour  l'ancienne  maison  de  Ga- 

nay,  originaire  de  fiourgog'ne,  dont  la 

filiation  remonte  à  Girard   de  Ganay, 

chevalier,  vivant  en  1300,  les  BuUe^ 

tins  de  1887,  col.  615;  de  1889,  col.  290). 

/y or,  à  V aigle  mor?ié  de  sable. 

Devise  :  Non  rostro^  non  ungue^  sed 
alis  iiur  ad  astra. 


«^^VW>«>»WWM^<^^<»^ 


Gabriel -Jules,  comte  de  Ck)snac, 
membre  de  la  •  Société  de  THisteire  de 
France  * ,  chevalier  de  la  Leg'ion  d'hon- 
neur, est  décédé  le  20  avril  à  Paris,  où 
ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  22 
dans  réglise  de  Saint  François  Xavier, 
à  rage  de  74  ans.  Il  était  fils  de  Ga- 
briel-Noël-Anatole, comte  de  Cosnac 
et  d'Ernestine-Pauline-Sophie  de  Guil- 
laumanche  du  Boscage  et  avait  épousé 
en  1856  Marie-Alice  Choppin  d'Arnou- 
ville  dont  il  laisse  :  1.  Ernest-^  rfA(»'mar 
marquis  de  Cosnac,  marié  avec  Adèle- 
Henriette  Duchemin  de  Chasseval, 
dont:  a.  Gabrielle  ;  b.  Armand;  c.  Guy; 
d,  Daniel;  e.  Henry;  2.  Elie,  comte  de 
Cosnac  lieutenant  au  2®  dragons. 

(Voir  pour  la  maison  de  Cosnac  une 
dee  plus  anciennes  du  Limousin,  le 
Bulletin  de  1889.  col.  491.  Arnaud  de 
Cosnac  signe  en  1047  une  charte  pour 
le  monastère  de  N.  D.  de  Saintes  ; 
Pierre  de  Cosnac  et  son  frère  Gérard 
firent  en  1050  une  donation  à  Tabbaye 
d'Uzerches  pour  le  repos  des  âmes 
d'Israël  de  Cosnac  et  de  Guimarde,  leur 
père  et  mère. 

If  argent^  au  lion  de  sable^  Vécu  semé 
d'étoiles  (alias  ;  de  molettes)  de  même. 

Devise  :  Neque  auro^  neque  argento^ 
sed  honore. 


m^*y0w^^^^^^^^^f^ 


Louis-Hc^nri^Edmond  de  Puget  mar- 
quis de  Barbentane  est  décédé  à  Pari* 
le  1 8  avril . 

Ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  *JI. 
en  l'église  de  St  Thomas  d'Aquin. 

Il  était  le  fils  de  feu  Auguste-Phiiij- 
pe-Hilarion  de  Puget,  marquis  de  Bar- 
bentane, et  de  Robertine-Charlottï- 
Emilie-Rosanne  de  Gaigneron  de  Marji- 
les,  et  avait  épousé  le  18  aovlt  IS^^S 
Louise-Angélique-Henriette  Seydoux, 
fille  de  Jean-Jacques-Etienne-Charle.^ 
Seydoux,  député  et  de  Louise-Henriet- 
te Gourgoz  dont  il  a  eu  un  fils  et  uue 
fille  Mme  Charles  de  Bigault  de  GraL- 
rut. 

Sa  sœur  a  épousé  le  comte  Eminn- 
nuel  Terray,  décédé,  dont  le  fils  a  ép. 
Mlle  d'Andlau. 

(Voir  pour  la  famille  Puget  de  Bai-- 
bentane  le  Bulletin  de  1887,  œL,  143. 

Le  titre  de  marquis,  porté  depuis 
1760,  a  été  confirmé  en  1862. 

D'argent^  à  la  vache  de  gueules^  j'  • 
momie  d'une  étoile  d^or  (à  enquerrci  e  - 
tre  les  cornes» 


tt^^^^^»*0k^^^tt*g^0 


Louis-Ernest  Martin  de  Beaucé,  in.-- 
pecteur-géiiéral  honoraire  des  pont- 
et-chaussées, officier  de  la  Lé^'io 
d'honneur,  est  décédé  à  La  Rochelle, 
le  25  avril,  dans  la  73*  année  de  sou 
âge. 

La  cérémonie  religieuse  a  eu  lieu  i-' 
jeudi  17  courant,  dans  Téglise  cathé- 
drale, sa  paroisse. 

Cette  perte  plonge  dans  le  deuil  I'  ? 
familles  Martin  de  Beaucé,  Lechr. 
Delage  de  Luget,  Sazerac  de  Fori: . 
etc.,  sa  veuve,  ses  enfants  et  petite- 
enfants. 

M.  E.  de  Beaucé  était  entouré  de  I' 
considération    universelle.  On  appiv* 
ciait  ses  lumières  et  ses  services.  <.'- 
aimait  Phomme  de  bien  par  exoelien'*- 
Tadministrateur  des  hospices  civils  'i 
La  Rochelle. 


253 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


254 


Cette  famille  a  été  «  annoWye  pour* 
les  services  considérables  ■  dit  VAr* 
uorial  du  Poiiou^  d'A.  Gouget. 

De  gtieulle^  à  une  ancre  d'argent  cos^ 
^Oj/ée  de  deux  bras  aux  mains  couppées. 
le  carnation  et   un  boulet  de  canon  du 


second  en  pointe^  chargé  dfune  fitur  de 
lys  de  gueulie. 

Allas  :  D'azur^  à  une  épée  et  un  pot' 
gnard  d* argent  mis  en  pal^  à  1  étoile  de 
même  mise  en  chef;  à  un  croissant  d'ar- 
gent  posé  en  pointe. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


Les    évèques    de  Maguelone 
et  de  Montpellier  (^^ 

C'est  toujours  avec  plaisir  que  nous 
applaudissons  aux  ouvrages  qui  étu- 
dient et  mettent  en  évidence  quelque 
point  de  Thistoire  provinciale  de  la 
France  ;  mais  ce  plaisir  est  plus  grand 
tjuand  ces  travaux  sont  dûs  à  une 
plume  aussi  exercée  et  aussi  agréable 
ijue  celle  de  notre  excellent  confrère  et 
imi  M.  Louis  de  La  Roque. 

Le  livre  que  nous  recevons  contient 
ane  très  intéressante  monographie  de 
la  ville  de  Maguelone,  dont  le  premier 
èvèque  fut,  dit  la  tradition,  Simon  le 
Lépreux,  chez  lequel,  à  Béthanie,  le 
Sauveur  prit  un  repas,  six  jours  avant 
sa  passion.  Ajoutons  tout  de  suite  que 
Simon  eut  maille  à  partir  avec  les 
Vestales  du  lieu,  dès  son  arrivée  ; 
furieuses  de  voir  les  habitants  suivre 
les  prédications  du  nouvel  apôtre  et 
ibandonner  les  autels  de  leurs  faux 
lieux,  elles  se  liguèrent  contre  lui  et, 
Snalement  le  précipitèrent  dans  l'étang 
les  Volsques  qui  entourait  Maguelone. 

M.  de  La  Roque  a  noté  par  périodes 
;outes  les  péripéties  qui  arrivèrent  à 
:ette  ville,  exposée  à  bien  des  aventu- 
res, par  sa  situation  et  qui  éprouva 
3ien  des  désastres.  Il  fait  revivre  cette 

i)  Par  M.  Louis  de  la  Roque. —  A  MontpeUier^ 
«allas,  libraire  ;  à  Paris,  GhampioD,  Ubraire. 


histoire  accidentée  en  quelques  pages 
pleines  d'érudition,  en  donnant  du 
relief  aux  événements,  en  colorant 
avec  art  un  tableau  aussi  exact  qu'at- 
trayant. Un  grand  monastère  y  pros- 
péra longtemps  ;  mais  monastère  et 
château  fort,  tout  fût  démantelé  un 
jour.  Aujourd'hui  il  ne  reste  debout 
qu'une  église,  qu'un  archéologue  dis- 
tingué, chrétien  fervent,  M.  Fabrège  a 
fait  restaurer,  après  en  être  devenu  le 
possesseur. 

M.  de  La  Roque  retrace  l'histoire  des 
évêques  de  Montpellier  dans  des  noti- 
ces remplies  de  faits  très  judicieuse- 
ment présentés.  Après  Simon,  plu- 
sieurs siècles  se  passent  sans  qu'on 
puisse  établir  une  liste  vraie  des 
évêques  du  pays  ;  puis  quelques  histo- 
riens mentionnent  ^therius  et  enfin 
Boèce,  en  589,  qui  commence  la  no- 
menclature authentique  de  ces  prélats 
dont  Mgr  de  Rovérié  de  Cabrières  est 
aujourd'hui  le  très  distingué  succes- 
seur. 

Nous  n'analyserons  pas  cette  histoire 
religieuse  ;  nous  préférons  y  renvoyer 
nos  lecteurs  qui  la  liront  avec  beaucoup 
d'intérêt.  (Gazette  de  France). 


Le  dernier  évéque  de  Maguelone,  qui  fut 
aussi  le  premier  évéque  de  Montpellier,  par  la 
translation  du  siège  épiscopal  d*une  ville  dans 
l'autre,  en  1536,  sous  François  I'%  a  laissé  un 


255 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


25*. 


nom  illustre  dans  le  monde  savant.  Voici  la 
notice  consacrée  .par  M.  de  La  Roque  à  celui 
que  le  président  Philippi  appelait  une  eiicyclo- 
pédic  vivante,  et  qui  fut  l'un  des  fondateurs 
de  notre  Bibliothèque  nationale: 

Pêlissier  (Guillaume  Vlll  de)^  évéque 
de  Maguelonc  et  de  Montpellier^  1527" 
1568, 

Appelé  au  siègre  de  Maguelone  par 
la  démission  de  son  oncle,  en  1527, 
Guillaume  de  Pêlissier  donna  tous  ses 
soins  &  la  translation  de  Tévêché  à 
Montpellier  et  à  la  sécularisation  du 
Chapitre.  Depuis  plusieurs  siècles,  les 
cvêques  n'habitaient  plus  à  Magrue- 
lone;  leur  réâidence  habituelle  était  au 
palais  de  la  Salle  TEvéque  à  Montpel- 
lier. Ce  palais  était  situé  sur  rempla- 
cement actuel  de  Thôtel  de  la  famille 
d'Espous,  dans  l'espace  compris  entre 
les  rues  de  la  Salle  TEvêque,  de  Bo- 
caud,  de  la  Vieille-Aiguillerie  et  des 
Jésuites. 

Ils  faisaient  leur  résidence  d'été  au 
château  du  Terrai  ou  au  château  de 
Montferrand. 

La  communauté  des  chanoines  avait 
considérablement  diminué,  le  recrute- 
ment en  était  devenu  plus  difficile,  sur- 
tout depuis  la  fondation  de  Tabbaye  de 
Saint-Germain  et  de  la  collégiale  de 
Saint-Ruf  ;  la  règle  y  était  de  moins  en 
moins  observée  malgré  les  réformes 
tentées  par  les  derniers  cvêques;  la 
plupart  des  chanoines  avaient  aban- 
donné Maguelone ,  et  étaient  venus 
s'établir  à  Montpellier. 

Pêlissier  jugea  le  moment  opportun 
pour  opérer  les  grands  changements 
que  nous  venons  d'iudiqner;  il  profita 
du  passage  de  François  P""  k  Montpel- 
lier pour  obtenir  l'agrément  du  roi  et 
sa  protection  en  Cour  de  Rome.  La  bulle 
de  translation  et  de  la  sécularisation 
fut  signée  le  27  mars  1536  et  expédiée 
le  18  juin  à  Guillaume  de  Pêlissier,  qui 
donna  commission  de  l'exécuter  à 
Pierre  Trial,  bachelier  en  droit  canon, 


prieur  de  La  Roque-Ainier,  et  l'un  des 
collcgiés  de  l'église  Sainte-Anne. 

Le  Pape  Paul  III  supprima,  parcett-' 
bulle,  les  deux  églises  de  Maguelone 
et  de  Saint-Germain  pour  les  réunir  en 
une  seule  à  Montpellier,  sous  le  vocn 
ble  de  Saint-Pierre,  patron  de  l'églis»' 
cathédrale  de  Maguelone.  Il  procéti^ 
ensuite  à  la  répartition  des  biens  ou 
bénéfices  entre  Tévêque  et  les  chanoi- 
nes du  nouveau  Chapitre  sécularisé. 

Guillaume  de  Pêlissier  eut  la  plu^ 
grande  part,  à  tous  ces  changements 
heureux  pour  la  ville  de  Montpellier. 
Ami  du  chancelier  Duprat,  il  avait  etc 
envoyé  à  Rome  afin  de  hâter  la  négo- 
ciation et  d'en  assurer  le  succès. 

C'était  non  seulement  un  desévôqu*'* 
les  plus  remarquables  qui  aient  occup*- 
le  siège  de  Maguelone,  mais  encore  un 
des  hommes  les  plus  célèbres  et  les  plu? 
éclairés  de  son  temps,  une  sorte  d'eu- 
cyclopédie  vivante,  comme  l'appelait  1- 
président  Jean  Philippi.  Après  a%oir 
fait  de  bonnes  études  &  l'Uni verai té  a.| 
Montpellier,  il  parcourut  l'Italie  ^'r 
l'Allemagne,  et  se  mit  en  relations  av»  ' 
tous  les  savants  de  l'Europe  qui  i - 
tenaient  depuis  en  haute  estime.  CuJilji 
le  citait  comme  un  des  hommes  Vf 
plus  habiles  à  résoudre  les  difticultr-| 
des  lois.  Son  mérite  ne  pouvait  écha;  - 
per  à  François  I"  qui  l'appela  au  CoîîJ 
seil  d'Etat  et  lui  confia,  entr^autr>i 
missions  importantes,  celle  d'accom]  a* 
gner  la  Reine-mère,  Louise  de  Savoi -I 
lorsqu'elle  alla  à  Cambrai,  au  nom  iui 
roi  son  fils,  traiter  de  la  paix  avi. 
Charles- Quint,  représenté  par  MarguH 
rite  d'Autriche,  sa  tante.  La  paix  fjt 
conclue,  on  l'appelle,  dans  l'histoire,  \^ 
Paix  des  darnes^  et  quelques  mois  apn 
Guillaume  de  Pêlissier  était  appelé 
révèché  de  Maguelone.     (A  suiri^ 

Paris,  le  25  mai  1893 

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TBEHTK-QTDTATRlèME    AKKÊE 
HORTICULTURE  n«»-i BASSR-COUR 


LA  MAISON  DE  CAMPAGNE 

Journal  horticole  et  agricole,  lUastré 

des  CHATEAUX,  des  If /LIAS,  des  petites  et  des  grandes  Propriétés  rurales. 


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Horticulture,  Arboriculture,  Basse-Cour,  Agriculture,  Plans  de  jardins,  Hyg-ièue 

domestique,  etc. 

Publié  sous  la  direction  de  M.  DE  LA  BOQUE 

Paraissant  deux  fois  par  mois.  —  Format  du  Magasin  PiUoreêque , 
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PARIS,  56,  QUAI  DES  ORFÈVRES 
Prix  d'abonncnient  :  HM  franei  par  an. 

MM.  les  Bhounéa  d\i  BulleHn  Héraldique  qui  souscriront  un  abonnement  à  Ih 
Maison  de  Cnmpagne  pour  Tannée  1893,  recevront  comme  prime  gratuite  les  livrai- 
sons parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  année.- 
antérieures  k  ceux  qui  Voudront  acquérir,  comme  collection,  des  volumes  parus 
de  1879  à  1890. 


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Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHÉLÉMY 

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édition  qnVlle  cède  au  prix  de  2  francs  par  livraison,  aux  abonnés  qui  lui  en  foni 
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BULLETIN  HERALDIQUE 

DE   FRANCE 

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REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 

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ATocat,  ancicD  Rédacteur  i  la  Gazelle  de  France,   Auleiir  de  VArmoriat  de  la  NMett«  dt 
Languedoc,  du  Catalogue  dei  Gentilshommes,  etc. 


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ADMINISTRATION    DD  :bDLLETIN    HÉBALDIQUE    DE    FEANCK 

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Toutes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  TAdministration 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être    adressées  à  M.   Louis  de  La    Hc; 
directeur  y  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 

II  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  loule  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  ei 
plaires. 

I^*AcliniTilst'ration.  tiont  bi  la  disposition  do  sos  al^onnos  anoions  *r 
nouveaux:  la  colleotlon  dos  volumes  du  UUX-iLISXIIV  déjà,  publies,  a  xi 
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DE  FRANCE 


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REVUE    HISTORIQUE  DE    LA   NOBLESSE 

Sijûième  Volume.  —  (Nouvelle  série)  —  Mai  1893 


listr: 
La 


SOMMAIRE 


aiiÈRE  Partie  :  Armoriai  général  de  France,  documents  historiques  :  Catalogue  des  généraux 
français,  cormélables,  mart^chaux  de  France,  lieutenants  généraux,  marécliaux  de  camp 
suite).  — Armoriai  de  la  Généralité  d'Orléans  (1696-1701)  d'après  les  manuscrits  de  la 
libliothèque  Nationale,  Cabinet  des  Titres  (suite). 

OxiÈuE  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Dordaygue,  seigneMrs  de  Cazideroque,  de  Ciausade, 
]  f.lela  Tour,  etc.  —  Notes  d*état-civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du  mois  de  mai  1893  et 
rappel  aes  mois  précédents. 

ue  numéro  n'a  pas  de  troisième  partie. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


*         ^ 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GENERAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Mabéchaux  de  France 
(Suite) 

1614 

Antoine  de  Roquelaure,  sgr  de  Ro- 
quelaure,  en  Armag*nac,  baron  de  La- 
verdenx.  et  de  Biran,  appelé  le  baron 
de  Roquelaure,  maitre  de  la  ^arde  robe 
du  roi,  chevalier  de  ses  ordres,  séné- 
chal et  g-ouverneur  de  Rouerg-ne  et  de 
Foix,  lieutenant.gfénéral  de  la  Haute 
Auverg^ne  et  du  gouvernement  de 
Guyenne,  maire  perpétuel  de  Bordeaux, 
fut  destiné  dès  sa  jeunesse  à  Tétat  ec- 
clésiastique qu'il  quitta  pour  la  profes- 


sion des  armes;  il  suivit  le  parti  du  roi 
de  Navarre,  puis  lieutenant  de  la 
compagnie  des  gendarmes  du  roi  et 
investi  successivement  de  fonctions 
qui  indiquaient  une  grande  confiance 
de  la  part  dn  souverain  auquel  il  fut 
toujours  fidèle;  le  27  décembre  1614  il 
fut  honoré  de  la  dignité  de  maréchal 
de  France;  il  mourut  subitement  à 
Lectoure  le  9  juin  1625,  à  Tâge  de  81 
aus  passés. 

La  maison  de  Roquelaure  (de  Rupe 
Lauri)  remonte  sa  filiation  à  Pierre, 
sgr  de  Roquelaure,  vivant  en  1127. 

Antoine  de  Roquelaure,  appelé  le 


259 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


26<J 


baron  de  Roquelaure,  qui  descendait  de 
Pierre  au  xii®  degré  était  fils  de  Géraud 
de  Roquelaure,  qui  servit  dans  les  ar- 
mées d'Antoine  de  Bourbon  roi  de  Na- 
varre, et  de  Catherine  de  BezoUes.  Il 
ép.  P  le  9  juin  1581,  Catherine  d'Or- 
nezan,  fille  de  Jean-Claude  et  de  Bru- 
nette  du  Cornil;  2»  le  15  août  1611 
Suzanne  de  Bassabat,  fille  de  Béraud, 
baron  de  Pordéac,  et  de  Catherine 
d'Hébrail  dite  des  Fontaines,  dame  de 
Capendu.  Il  eut  six  enfants  de  sa  pre- 
mière femme  et  douze  de  la  seconde. 
Un  seul,  Oaston-Jean-Baptiste,  né  du 
second  mariage,  continua  la  descen- 
dance masculine  ;  il  ép.  Charlotte-Marie 
de  Daillon  du  Lude  et  fut  Fauteur  de 
la  branche  des  ducs  de  Roquelaure  en 
1652;  son  fils  Antoine-Gaston-Jean- 
Baptiste,  duc  de  Roquelaure,  fut  maré- 
chal de  France  en  16...  et  commandant 
en  chef  en  Languedoc;  il  ép.  Marie- 
Louise  de  Laval,  fille  de  Guy-Urbain 
et  de  Françoise  de  Sesmaisons,  dont  il 
eut  deux  filles:  1.  Françoise,  mariée 
avec  le  duc  de  Rohan-Chabot,  pair  de 
France;  2.  Elisabeth, ép.  Charles-Louis 
de  Lorraine,  prince  de  Mortagne,  fils 
de  Charles  de  Lorraine  comte  de  Mar- 
san, sire  de  Pons  et  de  Catherine-Thé- 
rèse de  Matignon. 

Il  y  avait  une  autre  branche  de  Ro- 
quelaure, dite  de  Saint-Aubin,  formée 
par  François  de  Roquelaure,  fils  de 
Jean  II  et  de  Jeanne  de  Sédillac,  au- 
teur commun  de  Jean  III  grand-père 
du  maréchal,  représentée  par  Je&n- 
Aimery  de  Roquelaure,  sgr  de  la 
Lande,  demeurant  à  Tlsle-Jourdain  en 
1667,  marié  avec  Marie  de  Seysses, 
dont  le  fils,  dit  le  marquis  de  Roque- 
laure, mestre  de  camp  de  cavalerie, 
sous-lieutenant  des  gendarmes  de  la 
Reine,  ép.  en  1696  Charlotte  de  Clis- 
Bon-Sauvestre,  et  fut  nommé  briga- 
dier de  cavalerie  en  1704. 

Ecartelé^  aux  1  et  4  cTazur  a  trois 
rocs  d'argent;  aux  2  et  3  d'argent  à 


deux  vaches  passantes  de  gueules^  ao 
cornées  et  clarinées  dCazur^  au  chef 
d'azur  chargé  de  trois  éloilts  d*or,  qui 
est  de  BezoUes  ;  et  sur  le  tout  :  D^a  r- 
gent  au  lion  d^azur^  qui  est  du  Bouzet- 
Roquépine. 

On  trouve  en  Rouergue  une  terre  dt 
Roquelaure,  qui  a  donné  son  nom  à 
une  famille  de  Roquelaure,  et  dont  le 
P.  Anselme  donne  une  filiation  depuis 
Pierre  de  Roquelaure  vivant  en  1450, 
et  Bégon  de  Roquelaure,  son  fils,  sgr 
de  Pompignac,  dont  les  descendant.*^ 
auraient  été  maintenus  dans  lear  no- 
blesse par  jugement  de  M.  de  Bezon^, 
intendant  en  Languedoc,  du  29  jan- 
vier 1669.  (P,  Anselme,  VII,  4i0). 

Une  branche  de  cette  dernière  famille 
s*est  éteinte  le  3  février  1592  dans  la 
maison  de  Bessuéjouls,  par  le  mariage 
de  Bernardin  de  Bessuéjouls,  geutiU 
homme  de  la  maison  du  roi,  avec  Isa- 
beau  de  Roquelaure  (fille  de  Guion  de 
Roquelaure  et  de  Catherine  de  Combrt: 
de  Broquiez),  qui  lui  substitua  tous  s^ 
biens  à  condition  de  prendre  le  nom  ei 
les  armes  de  Roquelaure,  ciauae  qui 
fut  parfaitement  observée.  Cette  8e< 
conde  maison  de  Roquelaure,  qui  & 
donné  des  militaires  distingués  et  un 
évêque  de  Senlis,  membre  de  TAcade- 
mie  française,  mort  archevêque  de  Ma- 
lines,  était  connue  sous  le  titre  des 
marquis  de  Roquelaure,  possesseur» 
des  deux  baronnies  d'Apchier  et  de 
Lanta,  qui  donnaient  entrée  aux  Etats 
de  Languedoc.  Elle  a  fini  avec  le  mar- 
quis de  Roquelaure,  colonel  du  répri- 
ment d'Artois,  mort  sur  Téchafaud  ré- 
volutionnaire, et  son  frère,  Etienne, 
comte  de  Roquelaure,  qui  servit  dan$ 
Tarmce  des  princes  pendant  rémigra- 
tion  et  mourut  sans  enfants  à  Tou- 
louse, en  1828. 

Lfazur,  à  trois  rocs  d^or  et  un  ekei 
soutenu  de  trois  besants  d*or  2  et  Ij  part- 
en  pointe  de  gueules  à  Im  tour  ctargenf 


261 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


26S 


1616 


Louis  de  la  Ch&tre,  baroa  de  la  Mai- 
Bonfort,  puis  marquis  de  la  Châtre, 
chevalier  des  ordres  du  roi,  capitaine 
de  cent  hommes  d*armes  des  ordonnan- 
ces, gouverneur  et  lieutenant  général 
pour  le  roi  en  la  province  de  Berry,  ca- 
pitaine de  la  grosse  tour  de  Bourges, 
maréchal  de  France  le  26  mai  1616, 
gouverneur  du  pays  du  Maine,  Laval 
et  Perche,  mourut  au  mois  d'octobre 
1630. 

Il  était  fils  de  Claude  de  la  Châtre, 
maréchal  de  France  et  de  Jeanne 
Chabot  ;  il  ép.  1^  Urbaine  de  Montafié, 
fille  de  Louis  comte  de  Montafié,  en 
Piémont  et  de  J<  anne  de  Coesmes, 
sans  enfants  ;  2"^  Elisabeth  d'Estampes, 
fille  de  Jean,  sgr  de  Yalençay  et  de 
Sarah  d'Happlaincourt,  dont:  Louise- 
Henriette,  baronne  de  la  Maisonfort, 
mariée  !•  le  2G  avril  1622  à  François 
de  Yaloii),  comte  d'Alais,  fils  de 
Charles,  bâtard  de  Valois,  duc  d'An- 
goulème,  et  de  Charlotte  de  Montmo- 
rency, sa  première  femme  ;  2^  à  Fran- 
çois de  Grussol  duc  d'Uzès,  pair  de 
France,  fils  d'Emmanuel  duc  d'Uzès  et 
de  Claude  dï'Ebrard  dame  de  Saint 
Sulpice  ;  elle  se  maria  en  troisièmes 
noces  avec  Claude  Pot,  sgr  de  Rhodes, 
grand-maître  des  cérémonies  de  France. 

(V.  la  notice  sur  la  maison  de  la  Châ- 
tre, BulleHn  de  1893,  col.  131). 

EcarteU^  au<v  î  et  4  de  gueules  à  la 
croix  ancrée  de  vair^  qui  est  de  la 
Châtre  ;  aux  2  et  4  de  gueules  à  traie 
tétee  de  loup  arrachées  di*argentf  qui 
est  de  Saint  Âmadour. 

1616 

Pons  de  Lauzières  de  Thémines  de 
Cardaillac,  marquis  de  Thémines, 
chevalier  des  ordres  du  roi,  sénéGhàl 
et  gouverneur  de  Quercy,  servit  dès 
Tftge  de  dix-sept  ans  sous  le  maréchal 
de  Dam  ville,  aux  guerres  de  Langue- 
doc, et  au  siège  de  Montségur,  sous 


le  duc  de  Mayenne.  Il  rendit  aussi  de 
grands  services  aux  rois  Henri  III  et 
Henri  IV  dans  leurs. guerres  ;  signala 
son  courage  au  combat  de  Yiliemur 
«n  1592  et  réduisit  à  Tobéissance  du 
roi  le  pays  dont  il  était  sénéchal  et 
gouverneur  ;  fut  capitaine  de  cinquan- 
te hommes  des  ordonnances,  cheva- 
lier des  ordres  en  1Ô95,  après  quarante 
ans  de  services  ;  il  arrêta  prisonnier 
Monsieur  le  prince  de  Condé  ;  fut  fait 
maréchal  de  France  le  !«'  septembre 
1619  ;  commanda  Tarmée  du  roi  au 
siège  de  Montauban  en  1621  ;  prit  plu- 
sieurs places  sur  les  protestants  en 
Languedoc  en  1625;  fut  gouverneur 
de  Bretagne  en  1626  et  mourut  à  Âu- 
ray,  le  1"  novembre  1627,  âgé  de  74 
ans  et  fut  enterré  à  Cahors. 


La  maison  de  Lauzières  est  origi- 
naire du  bas-Languedoc  et  tire  son 
nom  du  ch&teau ,  de  Lauzières  ou  Lo- 
sières  (Elzeria  castrumj^  dans  la  com- 
mune d'Octon^  arrondissement  de 
Lodève.  Elle  est  connue  depuis  Fro- 
tard,  sgr  de  Lauzières,  qui  vivait  au 
commencement  du  xii®  siècle  et  fit 
son  testament  en  1173.  Arnaud  III  du 
nom,  qui  en  descendait  au  sixième 
degré,  ép.  Gnrcinde  de  Monstuéjouls, 
sœur  de  Raimond,  cardinal,  évêque 
du  Puy  et  ensuite  de  Saint- Papoul  en 
1327  ;  il  eut  entr'autres  enfants  :  Angle 
dit  Anglesian,  qui  continua  la  descen- 
dance; Pons,  chanoine  et  officiai  de 
Lodève,  mort  en  odeur  de  sainteté  et 
canonisé  par  le  Pape  Urbain  V;  Brren- 
ger,  qui  fit  la  branche  des  sgrs  de 
Soubès. 

Anglesian  I  de  Lauzières  fonda,  du 
vivant  de  son  père  en  1350,  l'abbaye 
des  religieuses  de  Saint-Etienne  de 
Gorjan,  de  Tordre  de  Saint-Benoit, 
près  de  Clermont-Lodève  ;  Raymond, 
son  fils,  sgr  de  Lauzières,  de  Monta- 
gnac,  de  Conas,  de  Ceyras,  de  Saint- 
Jean  la  Coste  et  en  partie  de  Oignac, 
ép.  le  13  août  1344  Marguerite  de  Cler- 
mont-Lodève dont  il  eut  :  1 .  Rostaing, 


263 


»,i, 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


2U 


qui  suit  ;  2.  ÂDglesian  II  du  nom,  qui  < 
lit  la  branche  des  sgrs  de  la  Goste  et 
de  Saint-Guiraud. 

Rostaingr  de  Lauzières  ép .  en  secon- 
des noces  le  1«*  novembre  1398,  Cathe- 
rine de  Penne,  fille  de  Rathier,  sgr  de 
Penne  et  d'Hélène  de  Cardaillac,  dame 
de  Thémines,  en  Quercy,  et  de  Car- 
daillac  en  partie. 

Pons  de  Lauzières,  marquis  de  Thé- 
mines,  qui  fut  maréchal  de  France, 
descendait  de  cette  union  au  sixième 
degré  ;  il  était  tils  de  Jean,  chevalier 
de  Tordre  du  roi,  capitaine  d'une  com- 
pagrnie  de  gfendarmes  et  gouverneur 
de  Béziers  et  d'Anne  de  Puymisson  ; 
il  ép.  Catherine  d'Ebrard  de  Saint-Sul- 
pice,  fille  de  Jean  et  de  Claude  de  Gon- 
taut  dont  la  postérité  s'éteignit  après 
la  deuxième  génération  en  la  personne 
de  Catherine  de  Lauzières-Tbémines, 
mariée  vers  ]  645  avec  François- Anni- 
bal,  duc  d'Estrées,  pair  de  France, 
fils  du  duc  d'Estrées,  pair  et  maréchal 
de  France,  et  de  Marie  de  Béthune  de 
Salles,  sa  première  femme,  avec  subs- 
titution des  noms  et  armes  de  Lau- 
zières-Tbémines pour  leurs  descen- 
dants. 

■ 

Ecartelé^  au  1  émargent  au  chêne  vert 
ou  yeuse  de  sinople,  qui  est  de  Lauziè- 
res \  au  2  de  gueules  à  deux  chèvres  pas» 
santés  d'^argent  posées  Vune  sur  Vautre  ; 
au  3  de  gueules  au  lion  d'argent ,  à  Vorle 
de  8  besants  de  méme^  qui  est  de  Car- 
daillac;  au  4  d'or  à  trois  fasces  de  sable 
(ft  au  chef  d'hermines^  qui  est  de  Cler- 
mont-Lodève. 

1616 

François  de  la  Grange,  sgr  de  Mon- 
tigny,  d'Arquien  et  de  Séry,  fut  élevé 
près  de  la  personne  de  Henri  III  et  fut 
successivement  gentilhomme  ordinaire 
de  la  chambre  du  roi,  capitaine  de  100 
gentilshommes  de  sa  maison  et  des 


gardes  de  la  Porte  ;  son  premier  maître 
d'hôtel,  gouverneur  de  Berry,  de  Blois, 
de  Dunois,  de  Vendôme  et  de  Gien  ; 
chevalier  des  ordres  du  roi  en  1595, 
mestre  de  camp  général  de  la  cavale- 
rie légère  au  siège  d'Amiens,  gouver- 
neur de  Paris,  de  Metz  et  du  pays  Mes- 
sin en  1603,  de  Toul  et  Verdun,  maré- 
chal de  France  le  l*'**  septembre  1616. 

Il  servit  le  roi  Henri  III  dans  ses 
guerres  contre  les  protestants,  se  si- 
gnala à  la  bataille  de  Coutras,  où  il  fut 
fait  prisonnier  par  le  roi  de  Navarre, 
qui  lui  rendit  la  liberté  avec  sa  cor- 
nette. Il  servit  avec  éclat  aux  sièges 
d'Aubigny,  de  Rouen,  aux  combats 
d* Au  maie  et  de  Fontaine-Française,  et 
mourut  en  1617,  à  Tàge  de  63  ans.  Il 
fut  enterre  dans  l'église  cathédrale  de 
Bourges. 

La  famille  de  la  Grange  était  origi- 
naire du  Berry  où  elle  est  connue  de- 
puis Jean  de  la  Grange  vivant  en 
1442,  dont  le  petit-fils  Geoffroy,  sgr  de 
Montigny  ép.  le  20  octobre  1474,  Jeanne 
Guytois,  fille  aînée  de  Robert  sgr  d'Ar- 
quien, à  condition  que  le  second  fils 
qui  naîtrait  de  cette  union  porterait  le 
nom  et  les  armes  de  Guytois  d'Ar- 
quien. 

François  de  la  Grange  arrière  petit- 
fils  de  Geoffroy  était  fils  de  Charles, 
sgr  de  Montigny  et  d'Arquien  et  de 
Louise  de  Rochechouart  ;  il  ép.  Ga- 
brielle  de  Crevant,  fille  de  Claude,  sgr 
de  la  Mothe  et  de  Beau  vais,  en  Ton- 
raine,  et  de  Marguerite  de  Halhviu, 
dont  il  eut  :  Henri-Antoine,  lieutenant 
général  au  gouvernement  de  Metz, 
gouverneur  de  Verdun,  êp.  le  11  octo- 
bre 1621  Marie  le  Cirier  de  Neufchelles 
et  mourut  sans  enfants  ;  et  Jacque- 
line, mariée  à  Honorât  de  Beauvilliers 
comte  de  Saint  Aignan,  dont  les  en- 
fants héritèrent  des  biens  de  cette 
branche  de  Montigny. 

{A  suivre.)  L.  R. 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


266 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

leee  -  iroi 

d'après   LES   MANUSCRITS  DE   LA   BipLIOTHÈQUE   NATIONALE   (CABlNET   DES   TITRKS) 


3.  La  communauté  des  boulangers         3.  Uaz%ii\  à  un  Saint-Firmin^  êve- 
l"*Orléans.  que^  vêtu  pontificalemenl  d'or,  su?'  une 

terrasse  do  m^me. 


BLOLS 

Suivant  Tordre  du  reg.  I"  dudit  Etat  du  30  janvier  1699  : 

62.  N...  Gatineau,  veuve  de  Fran- 
çois Guerret,  procureur  du  roi  en  l'élec- 
tion de  Blois. 


Fnit  par  nous,  31  juillet  1699. 


Signé  :  n'HozfEii. 


ORLÉA.NS 

Suivant  l'ordre  du  reg.  P**  de  Tétat  du  30  janvier  1699  : 

4.  Jean  de  Loynes,  écuyer,  sieur  de  4.  Coupé^  au  1^''  de  gu.  à  une  fasce 
Hauteroche,  conseiller  du  roi,  prési-  partie  gironnée  et  contre  gironnée  de  3 
dent,  trésorier  de  France  au  bureau  des     pointes  d'or  et  d'az . ,  accostée  de  2  vivres 


finances  de  la  généralité  d'Orléans. 
5.   François  Brisson,  chevalier,  sei- 


d'arg.;  et  au  2^ 

5.  D'*arg.^  à  2  palmes  de  sin.^  passées 
gneur  de  Vennecy,  conseiller  du  roi,     en  sautoir,  accompagnées  de  4  cloches 
président,  trésorier  de  France  au  bu-     d'az, 
reau  des  finances  de  la  généralité  d'Or- 
léans, commissaire  des  ponts-et-chaus- 
sées  d'icelle. 


11.  Jacques  Carrier,  écuyer,  commis- 
saire du  roi,  trésorier  de  France, 
général  des  finances  au  bureau  de  la 
généralité  d'Orléans. 

13.  Charles  L'Evesque,  écuyer,  s^  de 


11.  B^az,^  à  la  fasce  d'^arg,^  accomp. 
de  6  carreaux  de  m^^me  8,  3, 


13.  Uaz.^  à  2  crosses  adossées  d*arg. 


Grandmaison,  conseiller  du  roi,  tréso-     posées  en  pal  et  une  fasce  d^or,  broch. 
rier  de  France,  général  des  finances  au     sur  le  tout^  chargée  de  3  molettes  de  sa, 
bureau  de  la  généralité  d'Orléans. 


19.    François  Gentil,  écuyer,  con- 
seiller du  roi,  trésorier   de    France, 
général  des  finances  au  bureau  de  la     sies  2  et  1. 
généralité  d*0rléans. 


19.  D'arg.  f  à  3  étoiles  à  8  rais  d*az.^ 
chargées  chacune  d'une  rose  d'or  et  po» 


267 


LB  BULLETIN  HteALDlQUB  DB  FRANGB 


20.  Jean  de  Rancourt,  écuyer,  con- 
seiller du  roi,  trésorier  de  France  au 
bureau  dés  finances  de  la  généralité 
d'Orléans. 

26.  Jean-Baptiste  Boictet,  ccnyer, 
sgr  de  Bagnaux,  conseiller  du  roi  et  son 
avocat  au  bureau  des  finances  en  la 
généralité  d'Orléans. 

29.  Gabriel  Curault,  conseiller  du 
roi»  ancien  président  et  lieutenant- 
général  au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 

31.  Charles  Colas  d'Anjouan,  con- 
seiller du  roi,  doyen  au  bailliage  et 
siège  présidial  d'Orléans. 

32.  François  Foucault,  écuyer,  con- 
seiller du  roi,  lieutenant  particulier, 
vétéran  au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 

33.  Nicolas  AUego,  conseiller  ma- 
gistrat au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 

34.  Antoine  Fontaine,  conseiller  ma- 
gistrat au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 

35.  François  Peigné,  conseiller  ma- 
gistrat au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans, 

36.  Charles  Coulombçau,  conseiller 
magistrat  au  bailliage  et  siège  prési- 
dial d'Orléans . 

37.  Jacques  Menault,  conseiller  ma- 
gistrat au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 

38.  Guillaume  Prévost,  conseiller 
magistrat  au  baillage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 

39.  François  Paris,  conseiller  magis- 
trat au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 


20.  Coupé,  cTaz.  et  cTor  fretté  de  Put 
en  Cautre, 


26.  D'arg.y  au  chevron  échiqueté  d'or 
et  de  gu.j  accomp.  en  chef  de  2  besani? 
d^arg,,  chargés  chacun  d*un  croissant 
d*az»^  etf  en  pointe,  éCune  quintefeuiUe 
d*or. 

29.  Ifarg.^  au  lévrier  éCaz.,  courant 
en  fasce  et  accomp,  en  chef  de  deujr  lam- 
bels  de  gu.  et,  en  poùUe  de  3  amielets  de 
même,  2  et  i, 

31.  De  sa,,  d  3  têtes  de  corbeauœ,  ar- 
rachées d^arg,  2  et  i  et  une  quinte feui fie 
d'or  en  abîme. 

32.  De  sa.  au  lion  darg,  et  une  bor- 
dure denticulée  de  même. 


33.  D'az.,  à  3  demi  vols  d'arg,  ranges 
en  chef,  et  un  vol  dor  en  pointe. 

34.  Coup'»\  daz.  et  darg.  à  3  fontai- 
nes jaillissantes  de  run  en  rautre  Bctl. 

35.  De  sa,,  à  un  peigne  d^or^  poeê  en 
paU  accomp,  de  3  besants  éehiquetés  d^or 
et  daz,  posés  2  et  1. 

36.  D'az.,  à  une  fasce  ondée  d'arg.  ^ 
accomp.  de  6  colombes  de  même^  becque'es 
et  membrées  de  gu.,  rangées  3.  3. 

37.  D^az.,  au  rocher  darg,  eomm* 
dune  main  appaumée  de  carnation,  ac- 
costée de  2  étoiles  darg. 

38.  D'arg.,  à  2  lézards  de  sin*^  passés 
en  sautoir. 


39.  D'az.,  à  une  pomme  dor^  accomp. 
en  chef  d'un  paon  rouant  de  même, 
adeœtré  dune  colombe  darg,^  becquée  et 
membrée  de  gu.  à  senestre^  et  en  poinr*- 
dun  hibou  dor. 


40.  Nicolas  Egros,  s^  de  Lormoys,         iO.D'az,fàuneaigreite{héTOu)d'aj:., 


869 


LE  BULLETIN  HÉBALDIQUB  DE  FRANCE 


270 


coQfieiUer  magistrat  au  bailliagre  d^Or« 
léans. 


41.  Robert  Pothier,  conseiller  du  roi, 
magristrat  au  bailliage  et  sikge  prési- 
dial  d'Orléans. 

42.  François  de  la  Chastre,  conseiller 
magristrat  au  bailliage  et  siëg'e  prési- 
dial  d'Orléans. 

43.  Pierre  Carré  de  Bouchetault,  con- 
seiller magistrat  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Orléans. 

44.  Etienne  Lamirault  de  Port -Mo- 
rand, coBseiller  magistrat  au  bailliage 
et  siège  ^ésidial  d'Orléans. 

45.  Henri-François  de  la  Roche,  con- 
seiller magistrat  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Orléans; 

47.  Robert  Mariette,  conseiller  ma- 
gistrat au  bailliage  et  siège  présidial 
d'Orléans. 

48.  Jacques  le  Clerc  de  Doux,  con- 
seiller magistrat  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Orléans. 

49.  Alexandre  Julien,  écuyer,  sieur 
de  Villiers,  premier  lieutenant  du  pré- 
vôt général  d'Orléans . 

50.  Guillaume  de  Villedonné,  conseil- 
ler magistrat  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Orléans. 

51.  Charles  GoulombeM,  conseiller 
du  roi,  président  en  l'élection  d'Or- 
léans. 

53.  Jacques  de  la  Meusnière,  sieur  de 
la  Monnie,  conseiller  du  roi,  élu  en 
Vélection  d'Orléans. 

54.  N...  Angran  de  Rûeneuve,  con- 
seiller du  roi,  élu  en  l'élection  d'Or- 
léans. 

55.  Jean-Baptiste  Cocagne,  premier 
écuyer  de  la  maréchaussée  générale 
d'Orléans. 

56.  Claude  Chauveau,  greffier  de  la 


perchée  sur  un  monticule  de  3  coupeaua 
de  sinople  et  une  bordure  crénelée  d^or  et 
d^az. 

41.  D'arg.,  à  la  croiœ  paUée  cTaz.;  à 
la  bordure  crénelée  d^or  et  gu» 

42.  D'*az.^  à  5  têtes  de  léopard  d*or^ 
posées  en  chevron^  et  accomp,  de  3  mo- 
lettes d'arc.  2  et  1. 

Aâ.  lyaz,^  à  un  écusson  en  bannière 
(far g,,  chargé  d*une  croix  de  sa,,  can- 
tonnée de  4  mains  appaumées  de  même. 

44-  Uaz.^  à  un  ancre  ^arg.^  la  trabe 
dor;  au  chef  onde  d'arg.y  charge  été  3 
ancres  de  sa, 

45.  D^or  d  6  rochers  d'az,  posés  3,  2 
etl. 

4n,  Vor^  à  un  marc  daz.,  accomp.  de 
6  papillons  de  sa.^  ailés  d^az,  et  posés  en 
pal,  3  de  chaque  côté. 

48.  Uaz,,  au  lambél  â^or^  posé  en 
fasce,  accomp,  de  3  croissants  renversés, 
éCarg.  2  et  î, 

49.  lïarg.,  à  un  faisceau  de  lys^  tiges 
et  feuilles  de  sin.,  lié  d'or  et  fleuri  d'arg. , 
les  fleurs  brochant  sur  un  chef  de  sable. 

50.  De  gu.  au  triangle  darg.,  chargé 
dune  tété  de  maure  de  sa.,  accomp.  en 
chef  de  2  palmes  dor. 

51.  D'az.^  à  une  fasce  ondée  darg., 
accomp.  de  6  colombes  de  même,  becq.  et 
memb.  de  gu.,  rangées  3.  3. 

53.  Le  gu,  d  trois  poissons  darg.,  ap- 
pelés meitsniers,  posés  en  fasce;  au  chef 
dor,  chargé  dune  vivre  de  sa. 

54.  Ifaz,,  à  3  chevrons  d*or,  accomp. 
de  3  étoiles  de  même  2  et  1. 

55.  D*az,,  à  2  épis  dor,  passés  en  sau- 
toir, accomp.  de  2  grappes  de  raisins  de 
même,  une  en  chef^  Vautre  en  pointe. 

56.  S'az.,  à  une  tête  chauve  de  cama- 


271 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


272 


maréchaussée  provinciale   d*Orléans  « 

57.  Claude  Durand,  s*^  de  Villiers, 
conseiller  du  roi,  vétéran  au  bailliage 
et  siège  présidial  d^Orléans. 

58.  Alphonse  Martin,  conseiller  ma- 
gistrat au  bailliage  et  siège  d  Orléans. 

59.  Jacques  de  la  Lande,  ancien  con- 
seiller au  présidial  d'Orléans  e1  docteur 
régent  en  TUniversité  dudit  lieu. 

63.  Barthélémy  Thoinart,  écuyer, 
sieur  de  Dambron,  conseiller  du  roi, 
lieutenant  criminel  de  robe  longue  et 
de  robe  courte  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Orléans. 

66.  Joseph  Le  Yasser,  s'  de  Gourdy, 
conseiller  magistrat  au  bailliage  et 
siège  présidial  d'Orléans. 

67.  Jeanne  Pi  éault,  veuve  de  Jean  de 
Yilledonné,  seigneur  de  Montaigu, 
conseiller  magistrat  au  bailliage  et 
siège  présidial  d'Orléans. 

68.  Louis  de  Heère,  écuyer,  s"^  de  Bil- 
larmin. 

72.  Louis  Martin,  seigneur  d'Aujel- 
les,  fermier  général  des  finances 
royales  unies. 

75.  Louis  de  Hallot,  écuyer,  sieur... 

81 .  Jean*Baptiste  Lamirault,  écuyer, 
sieur  de  Marche  Lambron. 

83.  Jacques  Denis,  écuyer,  sieur  de 
la  Baraudière. 

90.  Philippe  de  Heère,  écuyer,  sieur 
de  la  Coudraye. 

96.  Florent  Lhuillier,  écuyer,  sieur  de 
Planche  villiers. 


tion^  soutenue  de  3  fctsces  ondées  et  abat'^- 
sées  d'arc. 

57.  Tfaz,^  à  une  tour  darg.^  maço?i' 
née  de  gu,  et  accomp,  de  4  grelots  ca**- 

tonnés  cTor. 

58.  D*az,^  d  un  marc  d^or^  aecomp.  de 
S  tiges  de  thym  darg.  2  et  ï, 

59.  D'arg.^  à  5  buissons  de  sin,  poset 
en  sautoir  et  accompagnés  de  4  tourteau  - 
de  gu.^  posés  1  en  ch^f^  2  en  fasce  et 
Vautre  en  pointe. 

63.  Ecartelé^  d'or  et  de  sa.,  fretté  de 
Vun  en  Vautre. 


101.  Guillaume  du  Coin,  sieur  de 


66.  Chevronné  de  t>air  et  bandé  (Vor 
et  de  sa.,  de  6 pièces. 

67.  D'*az,^  à  une  montagne  d'arg.. 
sommée  d^un  faisceau  dépiques  de  même, 
ferrées  d'or,  lié  de  gueules,  et  accostf 
de  2  molettes  dor, 

68.  D^arg.^  au  chevron  de  sa.^aecomp. 
en  chef  de  2  coquilles  de  même  et  ^n 
pointe,  dune  étoile  darg. 

72.  D'arg.^  d  2  masses  d* armes  de  gu. 
emmanchées  dax.  et  passées  en  sautoir. 

75.  D*az.,  à  6  croissants  darg.  posn 
en  2  pals  et  un  chef  bandé  dor  et  de  gu. 

81.  S'az.,  à  une  ancred'arg.^  la  traite 
d'or;  au  chef  onde  darg.^  chargé  de  S 
ancres  de  sa. 

83.  D'az.,  à  2  alérione  d'or  1  et  î 
flanqués  d'arg.  et  4  fasces  de  gu. 

90.  D'arg.f  au  chevron  desa.^  aeeom})» 
en  chef  de  2  coq^nlles  de  même  et,  e»* 
pointe^  d'une  étoile  de  gu. 

96.  D'or,  à  la  fasce  daz.  chargée  dun 
brochet  échiqueté  darg.  et  de  gu.,  et 
accompagné  de  3  annelets  tortillés  dos- 
et  de  gu. 

101.  D'arg. ^  à  la  faseedaz.,  chargée 


Î73 


LB  BULLETIN  HéRALDIQUE  DE  FRANCE 


274 


Touy,  fireutilhompie  de  la  Chambre  de 
ï.  À.  R.  Monsieur  le  duc  d'Orléans,  et 
naire  d*0rléan9« 

104  bis.  Feu  Marc  de  Théry,  cheva- 
lier, seigneur  de  la  Chevalerie,  et  Marie 
Gravet,  sa  femme. 

107.  François  Renard,  sieur  de  la 
Perrière. 


110.  Charles  Fournier,  écuyer,  s^  de 
la  Grande  Cour,  capitaine  du  château 
de  S.  A.  R.  Monsieur  le  duc  d'Orléans. 

112.  Anne  Lamirault,  veuve  de  Char- 
les de  Troyes,  écuyer,  seigneur  de 
Saint-Cyr. 

117.  Charles  Pauluche,  maître  des 
requêtes  de  S.  A.  R«  Monsieur  le  duc 
d'Orléans. 

121.  Jean^Maxiniilien  Midon,  cheva- 
lier, seigneur  de  Cormon,  lieutenant  de 
Nosseigneurs  les  maréchaux  de  France 
pour  rOrléanais. 

122.  Elie  de  la  Fond,  écuyer,  sieur 
delà  Brosse,  conseiller  du  roi,  prévôt 
d'Orléans. 

123.  Adrien  GaHard,  conseiller  du 
roi,  lieutenant  en  la  prévôté  d'Orléans. 


124.  Gabriel  Charbonnier,  conseiller 
du  roi,  assesseur  en  ladite  prévoté. 

125.  Joseph  Le  Normand,  conseiller 
du  roi»  assesseur  en  ladite  prévoté. 

126.  Pierre  Prou,  conseiller  du  roi, 
assesseur  en  ladite  prévoté. 

127.  Jean  Legrand,  conseiller  du  roi 
et  son  avocat  au  baillage  et  siège  pré- 
sidial,  eaux  et  forêts,  maréchaussée  en 
la  pré  voté  d'Orléans. 

128.  Jean-Baptiste-Gaston  Lestoré,         128.  D'az.^  à  2  pals  (Targ.,  chargés 


de  3  coins  cTor  et  accomp,  de  3  têtes  de 
lion^  arrachées  de  gu.^  les  2  du  chef 
affrontées, 

104  bis.  Coupé ^  d'az*  et  à^ord  3  lions 
naissants^  de  l'un  en  Vautre^  les  2  du 
chef  affrontés  ;  accolé  :  d'az.  à  2  fasces 
ondées  et  échiqitetées  d*or  et  de  gu, 

107.  D^az.^  au  renard  d'or^  rampant 
contre  un  rocher  d'arg,^  motivant  à 
dextre;  au  chef  échiqueté  d'or  et  de  gu. 
de  2  traits. 

110.  B'az,^  au  croissant  d'arg,  chargé 
de  5  billettes  de  sa.  et  accomp,  de  4  ma-' 
lettes  cantonnées  d^or, 

112.  ITaz.^à  une  ancre  d'arg,  la  trabe 
d'or,  au  chef  onde  d'arg.  chargé  de  3 
ancres  de  sa, 

117.  D'or,  semé  de  feuilles  de  c/iene 
de  sin,,  à  un  écureuil  rampant  de  gu,, 
ongle  d^azur, 

121.  D'az.,  au  sautoir  d'or^  accomp, 
de  4  flammes  de  même  appointées  en  cœur. 


122.  De  gu,^  au  pal  de  vair,  côtoyé  de 
8  molettes  d'arg,,  4  de  chaque  coté. 

123.  Darg.^  à  la  fasce  d'az,,  chargée 
d'un  croissant  d^or,  et  accomp,  de  3  ger* 
bes  de  sin.  2  et  1, 

124.  D*az.,  au  chevron  d\irg,,  chargé 
de  5  charbons  de  gu,  et  accomp,  de  3 étoi- 
les d'or  2  et  1, 

125.  D'arg,^  à  2  fasces  d'az,,  et  un 
saumon  échiqueté  d'or  et  de  sa,^  brochant 
en  pal  sur  le  tout. 

126.  Ifaz,,  au  soleil  d^or  en  chef  et  2 
proues  de  vaisseau  de  même,  mouvantes 
des  flancs  en  poirUe. 


275 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


y?' 


conseiller  du  roi  et  son  procureur  en  la 
prévoté  d'Orléans. 

129.  Jean-François  Turtin,  conseiller 
du  roi  et  son  avocat  au  bailliage  et 
siège  présidial,  eaux  et  forêts,  maré- 
chaussée et  en  la  prévoté  d'Orléans. 

130.  Charlotte  Foucault,  veuve  d'Al- 
phonse Gahours,  s'  de  Senneville,  lieu- 
tenant criminel  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Orléans. 

135.  François  de  Menou,  prieur  com- 
mendataire  du  prieuré  de  Grammont, 
diocèse  de  Bourges. 

138.  Pierre  de  Berthereau,  chevalier, 
seigneur  de  Montifran. 

139.  Elisabeth  Longuet,  veuve  de 
Pierre  de  Berthereau,  chevalier,  sei- 
gneur de  Montifran,  gouverneur  de 
Beffort. 

140 .  Jeanne  -  Elisabeth  Longuet , 
veuve  de  N..,  de  Morinville,  chevalier, 
seigneur  de  Yillechauve,  brigadier  des 
armées  du  roi. 

149.  Anne-François  Hubert,  cheva- 
lier, seigneur  de  Faronville,  major  du 
régiment  de  Croy. 

150.  Hector  de  Brosse,  chevalier,  sei- 
gneur d'Arconville. 

152.  Françoise  Guion,  veuve  de  Quil- 
laume  de  Troyes,  s'  de  Santerre  et  de 
fiuglin. 

156.  Claude  de  Gennes,  écuyer,  sieur 
de  Gouffiault. 

158 .  Estienne  de  Saint  -  Michel , 
éruyer,  sieur  de  Valiet. 


chacun  de  3  flammes  de  gu.  et  accotnp 
de  9  flammes  d^or  3.  3,  3. 

129.  Ifaz,^  à  la  tour  dCarg.^  soniùtêi 
d'une  pyramide  d'or,  le  tout  maçonné  : 
sa.  et  accosté  de  2  bars  adossée  d'or^  t;. 
de  chaque  côté. 

De  sa.,  au  liond'arg,^  à  une  bordun 
dènticulée  de  même. 


135.  De  gueules,  à  une  bande  tPor, 


138.  Fascé,  o^ide  d*argm  et  de  ja.,  a 
lion  de  sin.  lamp.  et  armé  de  gu,^  bro- 
chant sur  le  tout» 

139.  D*az,^  au  chef  d'or ^  charge  de  o 
têtes  de  léopard  de  gu. 


140.  D^az.,  au  chef  d'or ^  ehqrgé  de  o 
têtes  de  léopard  de  gu. 


149.  D^az.y  au  cor  de  chasse  échique^- 
d'or  et  de  gu.,  aceomp.  en  chef  de  2 
têtes  de  lévrier  d'arg.  et  en  pointe  d" un- 
molette  aussi  darg. 

150.  Eeartelé,  de  vair  et  de  sa,,  à  Ufi< 
bande  d*or^  brochant  sur  le  toùt^  chargé- 
dune  vivre  d^az» 

152.  D'az.^  au  sautoir  darg,^  chargi 
de  5  têtes  d'enfants  de  carnation,  et  ac- 
compagné de  4  besants  d'arg. 

156.  D^arg.,  à  un  cœur  de  carnation, 
chargé  d*un  soleil  dor,  et  aceomp,  de  3 
couronnes  à  Vantique  de  gu,  2  et  î, 

158.  D^az,,  au  bouclier  dor^  croisé  de 
gu.  et  accompagné  de  3  demi  voUdanj, 
posés  en  bande  2  etî, 

(A  suivrti.j 


LK  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


278 


DEUXIÈME  PARTIE 


•        * 


NOTICES  GENEALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


DORDAYGUE 

S«'*   Dfi  CAZlDEaOQUE,   DB  ClAUSADB 

DE  La  Tour^  etc. 

La  famille  de  Dordaygrue,  origriuaire 
de  Biscaye,  passa  en  France  vers  le 
milieu  du  xv«  siècle  à  la  tête  d'un  corps 
de  troupes  et  vint  se  mettre  au  service 
de  Louis  XL  Elle  s'établit  en  Oasco- 
g-ne.  En  1490  le  chef  de  cette  famille 
obtint  du  roi  Charles  VIII  des  lettres 
de  iiaturalite,  enregistrées  à  la  Cour 
des  Comptes  de  Paris,  puis  transcrites 
à  Agen  en  149')  et  ses  descendants  fu- 
rent maintenus  dans  leur  noblesse,  en 
1666,  par  M.  Pellot»  intendant  de 
Quienne^  sur  preuves  de  filiation  re- 
montant à  Mathurin  de  Bigaragua, 
dont  le  fils  dit  Dordaygue  se  maria 
dans  TAgenais  (Archiv,  dép.  de  Lot^et- 
Garonm\  Cabinet  de  Raymond). 

Un  membre  de  cette  famille,  Ber- 
nard  de  Dordaygue,  alicu  Dordaigne, 
fut  admis  dans  Tordre  de  Malte  en 
1784  ;  Jean-Baptiste  de  Dordaygue,  son 
frère,  sgr  de  Cazideruque,  près  Tour- 
non  d'Agenais,  prit  part  en  1789  aux 
assemblées  de  la  noblesse  de  la  séné- 
chaussée d'Agen.  (V.  le  Catalogue  de 
Malte j  col  76,  et  celui  des  OentiUhommes 
de  la  Sénéchattssée  d'Agen^  en  1789, 
p.  80 

L  —  Mathurin  de  Bigaragua,  né  en 
Biscaye,  vint  en  France  à  la  tête  d*un 
corps  de  Cantabres  ou  de  Biscayens  ; 
il  était  mort  en  1468  ;  il  eut  pour  fils  : 

IL  ^  Maschin  de  Bigaragua,  dit 
Dordaygue,  écuyer,  né  en  Biscaye, 
ép.  le  10  avril  1468,  Jeanne  de  Gau- 


mont,  fille  de  Jean,  sgr  en  partie  del 
Yignal,  dont  il  eut  :  L  Etienne,  qui 
suit  ;  2.  Maschin  ;  3.  Jean,  dont  le  fils 
François,  ép.  le  19  août  1514  Hélène 
de  Madaillan,  fille  de  feu  Bertrand  de 
Madaillan. 

III.  —  Etienne  de  Dordaygue,  écuyer, 
obtint  de  Charles  VIII  des  lettres  de 
naturalisation  données  à  Amhoise  le 
4  mars  1490,  enregistrées  en  la  Cham- 
bre des  Cjmptes  de  Paris  le  19  décem- 
bre 1492,  transcrites  à  Agen  le  10  mars 
1493,  par  Guichard  de  Montilhio  et  A. 
Petra,  notaires,  dans  lesquelles  sont 
rappelés  les  services  de  Maschin,  son 
père,  au  roi  Louis  XI  ;  il  eut  pour  fils 
Jean  qui  suit. 

IV .  —  Jean  de  Dordaygue,  écuyer, 
ép.  au  château  de  Gibet,  paroisse  de 
Corconat  juridiction  de  Moutfianquin, 
le  19  aoûi  1514  Catherine  de  Madaillan, 
sœur  d'Hélène,  filles  de  feu  Bertrand, 
rappelé  ci-dessus.  De  ce  mariage  : 
1.  François,  qui  suit  ;  2.  Bernard,  qui 
testa  à  Gavaudun  le  6  nov.  1562; 
3.  Anne,  ép.  Pierre  de  Perponcher;  4. 
Martin,  ép.  le  19  déc.  1544  Isabeau  de 
Fayolle,  auteur  de  la  branche  de  Clau- 
sade,  qiii  finit  après  trois  générations 
avec  Mathurin  de  Dordaygue  marié  le 
18  mai  1660  avec  Anne  de  Vassal,  et 
fut  maintenu  dans  sa  noblesse  en  1666, 
sur  preuves  remontant  à  Mathurin  son 
septième  aïeul. 

V.  —  François  de  Dordaygue, 
écuyer,  ép.  le  24  février  1539  Françoise 
de  Griffbul,  de  la  ville  de  Sarlwt,  dont 
il  eut  entr'autres  enfants  :  1.  Raymond, 
qui  suit;  2.  François,  qui  a  fait  la 


279 


LE  BULLETIN  HÉRAI/DIQUE  DE  FRANCE 


28* 


braDche  de  la  Tour,  éteinte  avec  Jean 
de  Dordaygue,  écuyer,  sgv  de  la  Tour 
et  de  la  Linotte,  fils  de  François,  et 
mort  sans  postérité  avant  1666. 

VI.  —  Raymond  deDordaygue,  gou- 
verneur de  Saint-Pastour,  en  1580, 
puis  de  Montilanquin  1585,  sgr  de 
Pechgris,  puis  de  Cazideroque  en  1593, 
cosgr  de  Machoulassi,  ép.  1°  le  9  sept. 
1563  à  Fargues,  juridiction  de  Mont- 
ilanquin, Jeanne  Daruyges;  2°  le  26 
sept.  1575  Marguerite  de  Bruzac  du 
Bastit,  dont  il  eut  :  1.  Jean,  qui  suit; 
9.  Isabeau  ép.  Jean  de  Uimontel,  s^  de 
Machoulassi;  3.  Anne,  ép.  le  8  août 
1604  Charles  de  Raymond,  s""  de  la 
Roumanye,  fils  de  Venture  s'  de  la 
(îîscardye  et  de  Charlotte  de  Douzon; 

4.  Esther,  ép.  P  Rigal  de  Ramond  de 
Farges  ;  2^*  le  24  octob.  1609  Rigal  de 
Salmon,  s»  de  Limbert  et  de  Virefeuille  ; 

5.  Catherine,  ép.  Antoine  de  Gravier. 
Raymond  de  Dordaygue  testa  le  20 
mars  1605. 

VIL  —  Jean  de  Dordaygue,  sgr  de 
Cazideroque,  transigea  avec  les  enfants 
d'Antoine- Bap,  s*  du  Garroussel;  il  ép. 
le  7  janvier  1608,  au  château  de  la 
Lande,  Gaiiliote  de  Genouilhac  de 
Vaillac,  fille  de  Jean  Ricard,  sgr  de 
Gourdon,  de  Genouilhac  de  Vaillac, 
chevalier  de  Tordre  du  roi,  Tun  des 
100  gentiUhommes  de  sa  maison,  gou- 
verneur de  Chiiteau  Trompette  et  de  la 
ville  de  Bordeaux  et  d'Antoinette  de 
Carbonnières;  elle  était  alors  veuve  de 
Antoine  de  Montagut,  sgr  de  la  Lande. 
II  est  de  tradition  que  c'est  Gailhote  de 
Genouilhac  qui  fit  bâtir  l'escalier  du 
château  de  Cazideroque.  En  secondes 
noces  il  ép.  au  château  de  Cugnac  de 
Uoisse  le  21  octob.  1632  Françoise  de 
Ségui,  veuve  de  François  de  Fressan- 
ges. 

VIII.  —  Jean-Charles  de  Dordaygue, 
sgr  de  Cazideroque  et  de  Pechgris,  ca- 
pitaine d'une  compagnie  de  100  hom- 
mes, d'armes  de  pied,  ép.  1°  le  30  jan- 


vier 1640,  Rachel  de  Blanchet;  2°  le  ♦• 
juillet  1657,  Marie  de  Vassal  de  la  Tou- 
rette.  Il  fut  maintenu  dans  sa  noblesse 
le  20  sept.  1666,  par  M.  Pellot,  inten- 
dant de  Guyenne. 

De  son  premier  mariage  il  eut  :  1 . 
Jean,  qui  servit  en  Catalogne,  où  il 
mourut  en  1657,  non  marié;  2.  Pierre, 
qui  suit;  3.  autre  Jean,  s'  de  la  Salle, 
servit  en  Catalogne,  en  Flandre  et  eo 
Hollande,  mourut  en  1690;  4.  Made- 
leine, religieuse;  et  du  second  :  r>. 
Jean-Louis,  s^  de  Saint-Clair,  héritier 
de  sa  mère,  ép.  le  7  octobre  1686,  Ca- 
therine de  Jégas,  et  eut  la  terre  de 
Pechgris  en  partage  ;  6-9.  et  quatre  fil- 
les. 

IX.  —  Pierre  de  Dordaygue,  sgr  de 
Cazideroque,  garde  du  corps  du  roi, 
puis  cornette  de  cavalerie  dans  les  cbe- 
vau-légers,  puis  cornette  d'une  brigade 
dans  le  ban  et  Tarrière-ban  de  la  no* 
blesse  d'Agenais  en  1674,  ép.  le  17  déc. 
1674,  Anne  de  Masparault,  fille  de  Oc- 
tavien  et  de  Jeanne  de  Castillon  de 
Mauvezin;  il  eut  de  son  mariage  :  1. 
N...,  lieutenant  dans  le  régiment  de 
Poitou,  mort  à  Tarmée  de  Flandre  eu 
1694;  2.  Jean-Baptiste,  qui  suit;  3.  Ma- 
delaine,  ép.  le  27  juin  1702,  Jean  de 
Guilhem,  s'  de  Lustrac;  4.  Marthe» 
mariée  avec  M.  Couture  de  Fazas. 

X.  —  Jean-Baptiste  de  Dordaygue, 
chevalier,  sgr  de  Plaissac  et  de  Cazide- 
roque, lieutenant  dans  le  régiment  do 
Nivernais,  ép.  le  16  avril  1708,  Marie 
de  Ferran,  fille  d'Antoine  et  de  Marie 
de  Monjé,  dont  il  eut,  entr'autres  en- 
fants : 

XI.  —  Pierre  de  Dordaygue,  cheva> 
lier,  sgr  de  Cazideroque,  ép.  le  11  sept. 
1747,  Marîe-Josèphe  de  Scoraiiles,  fille 
de  François,  sgr  de  Sangruère,  et  de 
Elisabeth  de  Bauger,  dont  il  eut  :  1. 
Jean-Baptiste,  qui  suit;  2.  Bernard, 
lieutenant  d'infanterie,  puis  chevalier 
de  Malte  en  1784;  3.  Pétronille,  reçue 
religieuse  de  Tordre*  de  Malte,  au  mo- 


281 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


282 


oastère  de  Beaulieu,  le  16  janvier  1781  ; 
4.  Marie-Claire,  reçue  avec  sa  sœur  à 
Beaulieu  ;  5-6.  et  deux  autres  filles  re- 
i;ues  au  monastère  des  Dominicaines  de 
Prouille. 

XII.  — Jean-Baptiste  de  Dordaygue, 
chevalier,  sgr  de  Cazideroque, élève  du 
corps  royal  de  l'artillerie,  renonça  au 
service  en  1768,  puis  lieutenant  dans 
le  régiment  de  Lyonnais-infanterie, 
]769  ;  il  cp.  le  30  sept.  1778,  au  château 
de  Boisse,  Marielaine  d'Abzac,  fille 
d'Antoine  et  de  Françoise-Elisabeth  de 
Laval,  dont  il  eut  :  1.  Jean-François, 
qui  suit;  2.  Clftîre,  décédée  à  Cazidero- 
que  en  1871. 

XIIL  Jean-Franeois-Géry  de  Dorday- 
grue  ép.  le  12  octobre  18L3,  Catherine- 
Joseph  ine-Ide  de  Massac  de  Pavin, 
dont  il  eut/ entr'autres  enfants  :  1. 
Louis-Jean  Baptiste-Crescent,  mort  non 
marié  en  1837;  2.  Pierre-Crescent- Au- 
gustin, qui  suit;  3.  Marie-Louise,  ma- 
riée à  JéanJacques-Autoine  de  Godailfa , 
dont  :  a.  Paul,  marié  en  1877,  à  Paule 
de  Joly  ;  ô.  Marie,  dame  du  Sacré-Cœur 
à  Bordeaux;  c.  Marguerite;  d. Thérèse, 
mariée  à  Paul  de  Bellabre. 

XIV.  — Pierre-Crescent- Augustin  de 


Dordaygue,  décédé  le  l*'  février  1889, 
ép.  le  31  juillet  1844  Marie-Madeleine- 
Mathildede  Bourran,  décédée  le  31  oc- 
tob.  1892.  (fille  de  Louis-Henri,  mar- 
quis de  Bourran,  chev.  de  la  Légion 
d'honneur  et  de  feu  Augustine-Thérèse- 
Suzanne-Angélique  de  Scorailles),  dont 
il  eut  :  1.  Henri,  né  le  13  juillet  1849, 
officier  de  la  Garde  mobile  de  Lot-et- 
Garonne  pendant  la  guerre  de  1870-71  ; 
officier  de  réserve  en  1876,  mort  sans 
enfants  le  5  janvier  1893;  2.  Antoi- 
nette, mariée  le  28  février  1876  avec 
Louis-Edouard-Marie-Hippolyte  comte 
de  Diènne;  3.  Louis  qui  suit;  4.  Marie, 
mariée  le  17  mai  1881  à  Gabriel  de 
Seibsan  de  Marignan  ;  5.  Madeleine, 
mariée  le  27  nov.  1887  au  baron  Pierre 
de  Papus. 

XV.  —  Louis  d.^  Dordaygue,  ép.  le 
15  mai  1877  Marguerite  de  Beaupuy 
dont  :  h  Mathilde,  née  le  13  avril  1878  ; 

2.  Marie-Madeleine,  née  le  9  août  1880  ; 

3.  Henry,  né  le  lOoctobr.3  1883;  4.  Em- 
manuel, né  le  29  nov.  1888. 

Le  gueules,  au  It^frier  colleté  d*or  rtf- 
gardant  un  soleil  d'argent  placé  au  pre- 
mier quartier  dexirj  du  chef  de  Vécu. 

L.  R. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DU   MOIS  DE  MAI 

ET  RAPPBL  DBS  MOIS  PB^CâoSNTS 


Le  vicomte  Yvan  de  Careilh  de  la 
Guichardaye,  lieutenant  au  62^  de 
ligne,  fils  d'-fi^m^5<- François -Marie, 
comte  de  Carheil  de  la  Guichardaye  et 
de  Claire-Marie-Louise  Audren  de  Ker- 
drel,  avec  Henriette  Harscouët  de 
Saint-Georges,  fille  d'Ernest,  vicomte 
Harscouot  de  Saint  -  Georges  et  de 
Anne  Brossaud  de  Juigné. 

Le  mariage  a  été  célébré  h  Melgven, 


paroisse  du  château  de  Kerennevel, 
par  Rosporden  (Finistère),  et  bénit  par 
le  R.  P.  de  Carheil,  frère  du  marié/le 
10  avril. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  comte  de  Kerdrel,  son  oncle  et  le 
comte  Roger  de  Carheil  de  la  Guichar- 
daye, son  frère. 

(Voir   pour   Tanoienne    famille    de 


283 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


284 


Careilh,  en  Bretagne,  les  Bulletins  de 
1888,  col.  547  et  de  1891,  col.  86.) 

Le  frère  aîné  du  marié,  Roger-Yictor 
Marie,  a  épousé,  le  20  février  1891, 
Marie- Geneviève-Joséphine-Collette  de 
Beaudicour. 

De  sable  à  2  corneilles  essorantes  et 
affrontées  d'or^  (alià:?,  d'argent  à  2  cor- 
neilles  de  sable  membrées  d'or)  en  chef 
et  une  molette  d^éperon  d'argent^  en 
pointe. 

Devise  :  Malo  mori  quàm  fœdari. 

(Voir  pour  Tancienne  famille  Har- 
scouët  de  Saint-Georg'es,  les  Bulletins 
de  1888,  col.  661  et  de  1891,  col.  542.) 

Bfazur^  à  3  coquilles  d'argent. 

Devise  :  Honneur  et  franchise  ;  (en 
langfue  bretonne  :  Enor  a  franqtdz,) 


*  «^^^AMA^^N/vn/v^^ 


i¥at/rtc&- Alexandre-Marie  de  Gosse- 
lin,  fils  d'Alexandre-Charles  de  Gos- 
selin  et  de-  Marie  -  Julie  -  Philippine 
Panon  Desbassayns  de  Richemont,  avec 
Elisabeth  •  Marie-Pierrette  de  Sainte- 
Marie  d'Agneaux,  fille  de  Ambroîse- 
Maxime-Paul-Robert,  comte  de  Sainte- 
Marie  d'Agneaux,  ancien  capitaine 
d'état-major,  et  d'Eudoxie-Henriette- 
Auguste  Le  Yiconte  de  Blangy ,  décédée. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paria,  le 
10  mai,  dans  la  chapelle  des  catéchismes 
de  la  paroisse  de  saint  François-Xavier, 
en  raison  du  deuil  récent,  causé  par  le 
décès  de  la  grand'mère  de  la  mariée, 
Lucie-Léonie  du  Bousquet,  veuve  de 
Alexandre-Louis  de  Gosselin,  âgée  de 
84  ans,  et  dont  les  obsèques  avaient 
été  célébrées,  le  3  mai,  à  Paris,  en 
l'église  de  St-Philippe-du-Roule. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  marquis  de  Ségur  et  le  baron  de 
Renty,  son  cousin  ;  pour  la  mariée  : 
le  marquis  d'Etampes  et  le  marquis  de 
Blangy. 

La  famille  de  Gosselin  est  originaire 
de  Normandie,  généralité  de  Rouen. 
Elle  a  pour  auteur,  Nicolas  Gosselin, 


procureur  des  Etats  de  Ifonnandie,  en 

1550. 

Jean  Gosselin,  sieur  de  la  Vacherie, 
maître  ordinaire  en  la  Chambre  des 
Comptes  de  Rouen,  fut  anobli  par  let- 
tres patentes  données  au  mois  de 
septembre  1585.  Jean  IIP  du  nom, 
écuyer,  sgr  de  Moulineaux,  la  Vacherie 
et  Saint-Pierre,  fut  maintenu  par  juge- 
ment du  10  août  1667  ;  Jean-Jacques, 
écuyer,  sgr  de  Boismontel,  fut  nomme. 
le  4  août  1743,  brigadier  dans  lea  gar- 
des du  corps,  compagnie  d'Harcourt, 
et  chevalier  de  Saint- Louis.  Il  épousa 
Marie  Thérèse  Doisnel,  dont  :  Jean- 
Jacques  de  Gosselin  et  une  fille  reçue  à 
St-Cyr,  le  7  mars  1744. 

D^orgent^  au  chevron  daxur^  charg*^ 
de  7  besan  s  dor^  accompagné  en  chef 
de  2  molettes  d'éperon  de  sable  et^  t  h 
pointe^  d'une  aigle  éployée  à  detuc  tét^^ 
de  même  ;  au  chef  de  gueules. 

(Voir,  pour  la  maison  de  Sainte- 
Marie  d'Agneaux  lé  Bulletin  de  1890, 
col,  289.) 

La  mariée  a  un  frère^  Henri-Augus- 
tin-Philippe,  vicomte  de  Sainte  «Marie 
d'Agneaux,  lieutenant  au  II*  chas- 
seur, qui  a  épousé,  le  29  avril  1800, 
Marie- Jacqueline -Eugénie -Cécile  du 
Val  d'Epremesnil. 

Ecarteléy  d'or  et  d'azur. 

Devise  :  Fidelis^  fortisque  simuL 


,f*^f*^^0*^^0*0<0*^0^ 


Le  comte  Antoine  du  Bourg  de  Bo- 
zas,  ancien  officier  des  Haras,  fils 
d'Antoine,  marquis  du  Bourg  de  Bo- 
zan,  et  de  la  défunte  marquise  née 
Adèle-Louise-Marie  Favart,  avec  Julie- 
Pal  ma-Jeanne-Marguerite  Sipière»  fille 
de  Joseph-Paul  Sipière  et  de  Marie-Eu- 
génie-Pauline-Merida  Jandot. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le 
15  mai  en  Toglise  de  la  Trinité  par 
Mgr  Tarchevèque  de  Bordeaux. 

Les  témoins  étaient,  pour  la  mariée  : 
le  marquis  de  Pracointal  et  le  yicomt^ 


»5 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCS 


286 


jruy  de  LeuBse,  son  cousin;  pour  la 
nariée  HH.  Pa&tré  et  Chaix  d'Est- 
Lnire,  868  cousins. 

(Voir  pour  }a  maison  du  Bour^  con- 
lue  depuis  Baudouin  du  Bourg  che- 
valier, vivant  en  126?  et  qui  a  été 
llustrée  par  Antoine  du  Bourg,  chan- 
:elier  de  France,  ks  Bulletins  de  1889, 
!ol.  439  445  et  de  1891,  coU  486). 

If  azur  ^  à  3  tiges  if  épines  cTargent. 

Devise  :  Lilium  inter  spinas. 


4\«W^tf^^PW>^/W^ 


A nrfr^- Jo8eph*Marie  •  César  Potiron 
de  Boisfleury,  fils  de  Louis-Marie-César 
Potiron  de  Boihfleury  et  de  Marie-Anne 
Joséphine  OUière,  avec  il^a^A^-Julie- 
Marie- Joëèphe  de  Fontaine  de  Resbecq, 
fille  d'Sugène-HippoIyte-Marie-Théo* 
dore,  comte  de  Fontaine  de  Besbecq» 
et  de  Marie- Renée- Alexandrine  du 
Breuilh-Hèlion  de  la  Guéronnière. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  15  mai  à 
Paris,  en  Téglise  de  N.-D.-des-Champs. 
Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  général  de  Boisfleury  et  M.  Lancelin, 
ses  oncles;  ceux  de  la  mariée  :  le  comte 
de  Fontaine  de  Resbecq  et  le  comte  de 
la  Guéronnière,  ses  oncles. 

La  famille  Potiron   de  Boisfleury, 
seigneurs   de   Boisfleury,  la    Cruau- 
dière,  la  BuissOnniëre,  etc.,  en  Breta- 
gne, est  originaire  de  l'Ile-de-France, 
et  passa  en  Bretagne  à  la  suite  du 
connétable  Anne  de  Montmorency.  Elle 
acquit  la  noblessse  par  des  charges  de 
judicature  dont  furent  revêtus  pen- 
dant plus  d'un  siècle  ses  membres,  de- 
puis 1660.  8a  filiation  remonte  à  noble 
Jacques-Hyacinthe  Potiron,  seigneur 
de  la  Cruaudière  et  de  la  Buissonnière, 
paroisse  de  Boisfleury,  etc.,  vivant  en 
1659,  avocat  en  Parlement,  sénéchal 
de  la  baronnie  de  Lohéac,  marié  en 
1660  à  Perrine  de  la  Noë  Fosse  ;  Louis- 
Théodore  Potiron  de  Boisfleury,  son 
petit-fils,  adopta  ce  surnom  après  la 
mort  de  Jacques  Potiron»  son  oncle, 
(ivocat  au  Parlement,  et  fut  nommé 


lieutenant  de  la  baronnie  de  Derval 
(où  elle  avait  également  donné  des  sé- 
néchaux) en  1735. 

Joseph-Hilarion  Potiron  de  Bois- 
fleury, avocat  en  Parlement,  conseiller 
du  roi,  président  des  traites  de  Nantes, 
épousa  en  1790  sa  parente,  Madelaine 
de  la  Noe-Fosse,  dont  il  eut  :  P  César, 
qui  suit;  2*  Prosper,  marié  en  1837,  à 
M"«  Lamour  de  Lanjégu,  nièce  de  Pé- 
tronille  de  Lanjégu,  mariée  au  comte 
de  Chateaubriant,  père  du  célèbre  Cha- 
teaubriant;  il  en  eut  quatre  fils,  d'où  la 
branche  cadette. 

César  Potiron  de  Boisfleury,  né  en 
1799.  épousa  en  1823  Lucile  (alias  Lu- 
cie) Charil  de  Ruillé,  dont  il  a  eu  :  l"» 
Eugène,  ancien  président  du  tribunal 
à  RufFec  en  1873  ;  2«  Louis-Marie-César, 
qui  suivra;  3*»  César-Joseph-Pierre-Ma- 
rie Potiron  de  Boisfleury,  général  de 
cavalerie,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur;  4<>  Charles,  ancien  officier 
de  dragons;  5^  Elise. 

Louis-Marie-César  Potiron  de  Bois- 
fieury  est  le  père  du  marié. 

B^azur,  à  une  vire  oTor^  dans  laquelle 
est  enfermée  une  aiguière  d'argent. 

La  maison  de  Fontaine,  qui  prend 
son  nom  du  fief  de  Fontaine  les  Aubert 
(anciennement  Fontaine  Le  Gobert  et 
Fontaine  au  Tertre),  près  de  Gâteau - 
Cambrésis,  est  réputée  pour  être  une 
branche  cadette  issue  de  Tantique  et 
illustre  race  féodale  des  Wallincourt, 
dont  ce  fief  dépendait  et  dont  était  chef 
au  xi*  siècle  :  Adam,  seigneur  de  Wal- 
lincourt, Tun  des  chevaliers  qui  assis- 
tèrent au  célèbre  tournoi  d'Anchin,  en 
1096. 

Plusieurs  généalogistes  remontent 
sa  filiation  à  Pierret,  seigneur  de  Fon- 
taine Le  Gobert,  puîné  de  la  maison 
de  Wallincourt,  vivant  en  1229.  Les 
armes  furent  brisées  d'wn^  bordure  d'or. 
Puis  on  ajouta  les  armes  de  Fontaine. 

Jérôme  de  Fontaine,  né  à  Cambray, 
vint  s'établir  à  Lille,  où  il  reçut  des 


287 


LB  BULLETIN  HéR^LDIQUB .  DB  FRA.NCB 


lettres  de  bourgeoisie  le  20  février  1599, 
et  plusieurs  de  ses  descendants  firent 
le  relief  de  ces  droits  (17  mai  1680;  29 
novembre  1724).  Leur  généalogie  fut 
entr'autres  dressée  et  certifiée  par 
Pierre-Joseph-Ktienne  Le  Rouge,  sei- 
gneur de  Fossemaretz,  généalogiste 
accrédité  du  corps  de  la  noblesse  de  la 
Fran<*e  Wallonne,  le  22  février  1784, 
sur  les  preuves  fournies. 

Gilles  de  Fontaine,  écuyer,  seigneur 
de  Thieffies,  Sarteaux,  etc. ,  conseiller  du 
roi,  procureur-syndic  de  Lille,  lesta  en 
1831,  laissant,  entr^autres  enfants  :  P 
Gilles-Xavier-Casimir  de  Fontaine,  che- 
valier, seigneur  de  Liéviu,  Oréaulmont, 
Manbuisson,  de  Santés,  etc.,  trésorier 
de  France  au  bureau  de  la  généralité 
de  Lille,  marié  en  1765  à  Marie-Anne- 
Joséphi ne-Monique  des  Mazures,  qui  a 
formé  la  branche  de  Santés,  qui  a  pour 
chef  le  comte  de  Santés  ;  2^  Augustin- 
Jérôme  de  Fontaine,  seigneur  de  Rcs- 
becq  et  Thieffies,  frère  cadet  de  Gilles- 
Xavier-Casimir,  et  qui  est  l'auteur  de 
la  branche  de  Resbecq. 

Il  épousa,  le  11  septembre  1762,  Ma- 
rie -Amélie -Josèphe  Vanhove,  dont  neuf 
enfants,  entr^autres  celui  qui  continua 
la  descendance  :  Théodose-Augustin- 
Joseph  de  Fontaine  de  Resbecq,  né  à 
Lille  en  1772,  marié  en  premières  no- 
ces, en  1798,  à  Catheriue-Josèphe  de 
Fontaine,  sa  cousine,  dont  un  fils,  mort 
jeune;  en  secondes  noces,  à  Marie- 
Louise-Charlotte  de  TEglise,  dont  : 
Adolphe-Charles-Théodose,  sous-chef 
au  ministère  de  Tinstruction  publique 
et  des  cultes,  né  en  1813,  qui  épousa  le 
28  janvier  1837,  à  Paris,  Augeline-Vic- 
toire  Le  Bal  de  Sainte-Croix,  fille  uni- 
que du  contre-amiral  de  ce  nom,  che- 
valier de  Saint-Louis,  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  et  de  Françoise  Julie 
Cotilon  de  Torcy.  Il  en  eut  trois  fils  : 
1* Eugène  Hippoly te,  qui  suit;  2*  Ange- 
Léonce,  vicomte  Léonce  de  Fontaine 
de  Resbecq,  ancien  magistrat;  3^  le  ba- 
ron £ru6er^Churles-Louis,  ancien  atta- 


-.  ^ 


ché  au  ministère  de  la  marine. 

L'aîné  :  Eugène-Hippolyte-Marii 
Théodose ^  comte  de. Fontaine  de  R^-^ 
becq,  ancien  sous-directeur  au  mini- 
tère  de  Tinstruction  publique,  chevbi 
lier  de  la  Légion  d'honneur  et  de  Tori 
dre  de  Pie  IX,  a  de  son  premier  msl 
riage,  contracté  le  23  octobre  18r>-t| 
avec  Marie  -  Renée  -  Alexandriae  d  i 
Breuilh-Hélion  de  la  Guéronnière,  f.i.i 
de  Charles -Henri -Aimé -Fortune  di 
Breuil-Hélion  de  la  Guerounîère  et  iii 
Marie-Eugénie-Coralie  Le  François  d-:^ 
Courtils  de  la  Groye  :  1<»  Pierre;  2*  Jc^ 
seph;  3^"  Jean;  4<^  Agathe,  la  nouvelli 
mariée. 

Partie  au  1^  de  gueules  au  Uon  ti*a 
gent^  qui  estdeWallincourt;  au  2  d'an 
gent  à  la  fontaine  d'or^  qui  est  de  Foui 
taine  ;  Vécu  eni^juré  (tune  bordure  <r 
(comme  brisure). 


Emile-i^aoM/  de  Thoroaason*  ca}>j^ 
taine  au  29^  régiment  d*artiUerie^ 
élève  de  l'école  supérieure  de  guerre^ 
fils  de  Paul-Ernest  de  Tbomasson  ri 
de  Léonide-Marie-Thérèse  Reygen- 
daud  de  Villebardet,  avec  Helèur- 
Marie-Louise-Marguerite  de  Caix  d> 
Saint-Aymour,  et  de  Louise-Begina* 
Ëugénie-Berthe  de  la  Beaume  de  Tar- 
teron. 

Le  mariage  a  été  célébré  k  Paris,  1^^ 
17  mai,  en  Téglise  de  Saint-FerdinaD^: 
des  Ternes. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marie  : 
MM.  Auguste  de  la  Fontaine  de  Coin- 
cy ,  son  cousin,  et  Jacques  de  Bauderon 
de  Lamaze,  chef  d'escadron  d'artillerie, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur; 
pour  la  mariée  :  Louis-Marie-Léonce, 
comte  de  Caix  de  Saint- Aymour,  sol 
grand-père,  et  Marie-Edmond  de  h 
Pierre  de  la  Bouvière,  capitaine  de 
frégate  en  retraite,  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  son  oncle. 

(Voir  pour  la  maison  de  Caix  de 
Saint-Aymour,  de  Ramburea    et    tU 


289 


LB  BDLLBTIN  HERALDIQUE  DE  FRANGE 


290 


Chaulieu,  les  Bulletins  de  1888,  col. 
297  et  4e  1889.-  col.  239). 

La  mariée  a  pour  frère  Robert*Marie 
Erneat>de  Caix  de  Saint- Aymour  et 
pour  sœur  Hélène  de  Caix  de  Saint- 
Aymour. 

Ecûrtéléy  avœ  1  et  4  d'argent  à  deux 
sautoirs' de  gueules  et  2  croix  de  même 
en  chef^  qui  est  de  Caix  ;  aux  2  et  3 
d^asur^  au  lion  dor^  couronné  rf'ar- 
gent^  qui  est  de  Saint-Amour  (par  cor* 
ruptioD  Saint  •Aymour);  sur  lé  tout 
fascé  de  vair  et  de  gueules  de  six  pièces^ 
qui  est  de  Coucy . 

La  famille  de  Thomasson,  seigrneurs 
de  Saint-Pierre,  Pouzac,  les  Condami- 
nés  (las  €ondamiuas),  Plamont,  les 
Vergroes,  Salevert,  Puychalard,  Quey- 
roy,  Lavergnac,  La  Combe,  FEuclave 
etc.,  est  anciennement  connue  en  Li- 
mousin et  en  Périgord.  Sa  noblesse  a 
été  maintenue  par  plusieurs  jugements 
notamment  un  rendu  par  Pellot  le  16 
décembre  1667  et  par  arrêt  du  Conseil 
privé  du  roi  du  11  août  1692.  Elle  a 
paru  aux  assemblées  pour  la  nomina- 
tion des  députés  aux  Etats-généraux 
en  1789. 

Antoine  de  Thomasson,  écuyer,  sgr 
de  la  Condamine  (Dordogne),  testa  le 
3  décembre  1545  ;  Pierre,  sgr  de  Pouzac, 
épousa»  .par  contrat  du  31   décembre 
1550,  Anne  de  Teyssières,  fille  du  sgr 
de  Beaulieu  ;  leur  fils  aîné,  Guillaume, 
sgr  de  Plamont,  se  maria  le  P'  août 
1586,  avec  Marguerite  de  la  Roche- 
Aymon  ;  Pierre  de  Thomasson,  écuyer, 
sgr  de  Saint- Pierre,  capitaine  au  régi- 
ment de  Sourches,  épousa  en  premières 
noces,  en  1694,  Marie  Sudrie  de  Salvert, 
et,  en  secondes  noces,  le  9  juillet  1707, 
Gabrielle  de  Chateignier  de  la  Roche- 
Pozay  ;  Pierre- Justin  de  Thomasson, 
épousa,  le  16  septembre  1833,  Marie- 
Michelle-Honorine  de  Sanzillon,  fille 
d'Ëtienne-Oédéon,   marquis   de    San- 
zillon,  colonel    dans  la  gendarmerie 
royale  ;  son  fils  aîné    Loui<* Joseph  de 
Thomasson  de  Saint-Pierre,  fut  chef 


de  bataillon,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur. 

La  branche  de  Saint-Pierre  est  l'aï- 
née,  celle  de  Puy-Châlard  est  éteinte 
dans  les  mâles,  il  y  a  quelques  années. 

C'est  a  celle  de  Thomasson  de  Vau- 
goubert,  séparée  du  tronc  principal  au 
commencement  du  xviii°  siècle,  qu'ap- 
partient le  nouveau  marié,  qui  a  pour 
sœur  :  Renée  de  Thomasson.  Cette 
branche  est  encore  représentée  à  Paris, 
à  la  Rochelle  et  &  Nantes. 

De  gueules^  au  chevron  brisé  d* argent^ 
accompagné  en  chef  d\tn  lion  d'or  et  en 
pointe  d^une  étoile  de  mé}ne. 

(La  brisure  du  chevron  est  propre  à 
la  branche  cadette). 


Robert  de  Bonuault,  lieutenant  au 
17«  d  artillerie,  fils  de  Gustave,  baron 
de  Bonnault,  chef  d'escadrons  d'artille- 
rie en  retraite  à  Amiens  et  de  Marie* 
Charlotte-Cornélie  Le  Sergeant  d'Hen- 
decourt,  avec  Marie  de  Rouvroy,  fille 
de  feu  Octave  de  Rouvroy  et  de  sa 
veuve  née  de  Chabenat  de  Bonneuil 
(fille  de  Roger  de  Chabenat,  comte  de 
Bonneuil  et  de  Marie -Valenti ne  de 
Guillet  de  Chatellus,  sœur  de  la  mar- 
quise de  Coriolis  d'Espinouze  et  d'Eli- 
sabeth, mariée  en  1865  à  François- 
Joseph-Charles  Guillet,  vicomte  de 
Chatellus). 

Le  mariage  a  été  célébré  au  château 
de  Long  (Somme)  vers  le  20  mai. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  baron  de  Bonnault,  son  oncle,  et  le 
vicomte  Octave  d'Heudecourt;  pour  la 
mariée  :  le  baron  de  l'Espine,  conseil- 
ler général  et  le  comte  d'Espal. 

(Voir  pour  la  famille  de  Bonuault, 
ancienne  aux  environs  de  Blois  et  dans 
le  Berry  et  qui  subsiste  en  .plusieurs 
branches,  celle  d  Houet,  l'aînée  dont  le 
chef  est  le  vicomte  de  Bonnault 
d'Houet,  celle  de  Bar,  et  celle  de  Ville- 
menard,    avec    divers    rameaux,     à 


291 


LB  BULLBTni  h6bALDIQDB  DB  FRARCB 


laquelle  appartient  le  marié,  lea  But-' 
ietifiê  de  1888,  col.  39  et  112;  et  1892, 
col.  433.) 

D^asur^  au  cherron  (Tor^  accompagné 
en  chef  de  2  étoileê  de  même  et  en  pointe^ 
(Tun  dauphin  vif  d'argent^  coitronné 
d'or. 

La  famille  de  Kouvroy,  de  Fourues, 
de  Cepegoehein,  de  la  Mairie,  orif^- 
naire  de  Lille  a  donné  un  mayeur  et 
un  rewart  à  cette  ville»  et  un  trésorier 
de  France,  Jacques  de  Rouvroy»  sei- 
gêneur  de  Fournes,  fils  de  Pierre,  reçu 
en  1693,  dont  le  fils  Jacqnes-François- 
Alexandre  de  Rouvroy  de  Fournes  fut 
le  successeur  et  d'où  sont  descendues 
les  branches  et  rameaux  existant  en- 
core qui  ont  produit  des  officiers  de 
valeur  et  distingrués. 

Le  titre  de  comte  fut  donné  par 
Louis  XVIII  en  1817  à  un  Rouvroy  de 
Fournes.  Cette  famille  s'est  alliée  à 
celles  de  Sadi  de  Pont,  Blin  de  Saint 
Quentin,  de  Cardon  de  Garsig'uies,  de 
d'Espagne,  de  Vennevelles,  de  Chabe- 
nat-Bonneuil  etc. 

De  $able^  à  la  rroico  d'argent^  chargée 
de  5  coquilles^  oreilléeê  de  gueules. 


^^^^^^AA^^k^rf^K^ 


Olivier  de  Foucher,  baron  de  Bran- 
dois,  fils  de  Marie-Nicolas-François- 
Paul  de  Foucher,  baron  de  Brandois, 
et  de  Marie-Maxime  Anne-Victoire  de 
Malet,  tous  deux  décédés,  avec  Mar- 
guerite de  6'urgue.  fille  de  Henri, 
marquis  de  Oour^ue,  ancien  capitaine 
de  cavalerie,  et  de  Madeleine  de  Pou- 
tac  (fille  d'Aff'énor,  comte  de  Pontao, 
décédé  en  1890,  et  de  Louise- Victoire- 
Thérèse  du  Vergier  de  la  Rocheja- 
quelein.) 

Le  mariafire  a  été  célébré  à  Paris,  le 
28  mai,  en  Péglise  de  Saiute-Clotilde. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
ses  oncles,  le  marquis  de  Sinéty  et  le 
marquis  de  la  Rochcgaquelein  ;  pour  la 


mariée  :  ses  oncles,  le  maïquis  de 
Loflse  et  le  comte  de  Pontac. 

La  marquise  de  Malet  et  la  comtesse 
de  Pontac,  aïeules  des  deux  mariés, 
et  le  marqais  de  la  Bochejaqnelein  ; 
pour  la  mariée  :  ses  oncles,  le  marquis 
de  Losse  et  le  comte  de  Pontac. 

La  marquise  de  Malet  et  la  comtesse 
de  PontaCv  aïeules  des  deux  mariés, 
étaient  les  filles  de  la  marquise  de  la 
Bochejaqnelein 9  Théroïne  de  la  Vendée. 

(Voir,  pour  la  très  ancienne  maison 
de  Foucher  de  Brandois»  de  Careil, 
etc.»  marquis  de  Circé,  en  Poitou,  les 
Bulletins  de  1886,  col.  558-560,  et  de 
1891,  col.  98.  Le  nouveau  marié  a  été 
élevé  par  son  oncle  et  tuteur,  le  mar- 
quis de  la  Bochejaqnelein,  député  des 
Deux-Sèvres. 

Sa  tante,  Marie-Louise^Antoinette 
Foucher  de  BrandoiSf  a  épousé  Alexan- 
dre-Bfzéard,  marqais  de  Sinéty. 

De  sable^  au  lion  dargent. 

Devise  :  Virtutem  a  stirpe  traho. 

La  maison  de  Qourgue  {aliàs  Goiir- 
erues),  marquis  de  Vayres  et  d'Aulnay, 
comtes  de  Bouret,  Saint-Julien,  Cas- 
tel  meyran,  vicomtes  de  Juliac,  etc., 
parait  originaire  des  Landes  de  Oas* 
cogne.  Pedes  de  Oourgue,  noble  homnu*^ 
caver  miles^  figure  parmi  les  témoins 
qui  souscrivirent  la  charte  de  reconsti- 
tution de  la  ville  de  Mont-de*Marsan, 
au  mois  d'avril  1146;  Alexandre  de 
Qourgue  était  maire  de  la  mâme  ville 
eu  1400. 

Le  vaillant  capitaine  de  marine, 
Dominique  de  Oourgue,  fut  une  illus- 
tration de  sa  famille,  au  xvi«  siècle* 
par  la  manière  éclatante  dont  il  punit 
la  trahison-  des  Espagnols,  s'empara 
de  la  Floride  et  la  rendit  à  la  France. 

Elle  a  donné  nombre  de  vaillants 
officiers  et  de  hauts  magistrats:  Jean 
de  Oourgue^  sgr  de  La?ardeus,  homme 
d'armes,  fut  gentilhomme  de  la  cham- 
bre de  Louis  XI.  Ogier  de  Oourgue, 
conseiller  du  roi  en  ses  conseils  d^&tat 


■*ÉÉ*I 


ttmma 


293 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DE  PR\NCB 


294 


et  privé,  président  dû  bureau  des 
tré&oriers  de  France  en  la  généralité 
de  Guyenne  et  maître  d'hôtel  du  roi, 
servît  avec  honneur  sous  les  rois: 
FraDçoifl  II,  Charles  IX,  Henri  III, 
Henri  IV  et  mourut  à  Bordeaux,  le 
20  octobre  1593  ;  Guillaume,  dit  le  ca- 
pitaioe  de  Gourgue,  mourut  des  suites 
des  blessures  reçues  devant  Blaye  en 
1593. 

Marc- Antoine  de  Gour^ue,  conseiller 
du  roi  en  ses  conseils  d'Etat  et  privé, 
premier  président  au  Parlement  de 
Bordeaux,  mort  en  1616,  avait  épousé, 
le  1"^  juin  1604,  Marie  Séguier,  sœur 
du  chaocelier  de  France  ;  Jean-François 
de  Gourgue,  marquis  d'Aulnayes  et  de 
Vayres,  conseiller  au  Parlement  de 
Paris,  devint  maître  des  requêtes  en 
1696  ;  Armand-Pierre*Marc-Autoine, 
marquis  de  Gourgue,  occupa  les  mêmes 
charges  et  laissa  -de  Marie-Claire  de 
Lamoignon,  qu'il  avait  épousée  en 
1735  ,  Armand  -  Guillaume  •  François , 
marquis  de  Gourgue,  qui  remplit  les 
mêmes  charges,  fut  président  à  mortier 
au  parlement  de  Paris  et  monta  avec 


trente  de  ses  collègues  sur  Téchafaud 
révolutionnaire,  le  20  avril  1794. 

Il  avait  épousé,  en  premières  noces, 
en  1750,  Elisabeth-Olive  de  Lamoignon. 

Son  fils,  Armand-Dominique-Ange- 
Louis,  marquis  de  Gourgue,  né  le  5 
juillet  1777,  pair  de  France,  gentil- 
homme ordinaire  de  la  chambre  du 
roi  Charles  X,  ancien  député  de  la 
Haute-Garoune,  mort  à  Vayres,  le  10 
août  1841,  avait  épousé  Albertine  de 
Montboissier-Beaufort-Canillac ,  dame 
pour  accompagner  de  la  duchesse  de 
Berry. 

Deux  des  tantes  paternelles  de  la 
nouvelle  mariée,  filles,  comme  son 
père,  d'Alexis-Joseph-Dominique  t  vi< 
comte  de  Gourgue,  maître  des  requêtes 
au  conseil  d'Etat  et  de  Philippine 
de  Prunelé,  ont  épousé,  l'une,  Marie- 
Mathilde,  Raymond,comte  de  Toulouse- 
Lautrec,  le  26  septembre  1856  ;  Tautre, 
Joséphine-Henriette,  le  28  novembre 
1854,  Henri,  marquis  de  Losse. 

L'azur^  au  lion  d'or,  lampafsé  et 
armé  de  gueules^  entre  deuœ  étoiles  cTor, 


DÉCÈS  DU  MOIS    DE  MAI 

ST  «APPEL   DIS   MOIS   PR^CiOBNTS 


Amélie  de  Ripert  d*Alauzier,  veuve 
du  marquis  de  Grolée-Viri ville,  (frè- 
re de  Tancien  receveur  général  des*â- 
nances  de  Yaucluse)  est  décédée  à 
Montpellier  le  12  janvier  1893. 

Elle  était  née  en  mars  1808  à  Bollène 
(Vaucluse)  et  la  plus  jeune  des  filles  du 
marquis  de  Ripert  d'Alauzier  et  de  Mé- 
lanie  de  Conceil.  Elle  était  la  dernière 
de  sa  génération,  et  avait  eu  deux 
^res.  L'ainé,  Eugène,  ancien  magis- 
trat, décédé  en  1887  a  laissé  trois  fils, 
et  une  fille  de  son  mariage  avec  Mlle 
de  Giry  ;  le  second  n'a  laissé  qu'uu  fils 
de  son  mariage  avec  Mlle  de  las  Cases- 


Rochefort,  petite  fille  de  Tamie  de  Ma- 
dame Elisabeth  :  Ludovic  comte  d'A- 
lauzier,  marié  avec  Mlle  d'Ouvrier  de 
Villegly. 

(Voir  pour  la  famille  Ripert  d'Alan- 
zier  le  Bulletin  de  1887,  col.,  497.) 

Ecarleléf  aux  1  et  4  dazur  à  la  fleur 
de  lis  d'or^  à  la  fasce  de  gueules  cou* 
panî  la  fleur  de  lis^  chargée  d'un  soleil 
d'or  et  d'aune  étoile  dazur;  aux  2  et  3 
d^azter^  à  la  croix  double  de  gueules  et  à 
une  bordure  d'or. 

Pevise  :  Cruels  crucem  cruentasti. 


\ 


295 


LE  BOLLETIN  HâttALOIQOB  OB  FRANCE 


294 


Le  marquis  de  Grolée  représentait 
une  des  plus  illustres  familles  de  Tan- 
cienne  chevalerie  française  ayant  joué 
au  rôle  important  au  moyen  âge  en 
Lyonnais  en  Dauphiué  et  en  Lan^rue- 
doc. 

Antoine  de  Grolée,  comte  de  Peyre, 
baron  de  Marchastel,  de  Montbreton 
et  deBrusset  entra  aux  Etats  généraux 
de  Languedoc,  en  1654,  comme  baron 
de  tour  de  Gévaudan  et  possesseur  de 
la  baronnie  de  Peyre. 

Lézard  de  Grolée-Yiriville,  comte  de 
Peyre,  marquis  de  Montbreton,  etc., 
entra  aux  Etats  généraux  de  Langue- 
doc de  1686,  en  la  qualité  ci-dessus. 

Jean-Henri  de  Moret  de  Grolée,  ba- 
ron de  Peyre,  grand  bailli  du  Gévau- 
dan, nomme  le  comte  de  Peyre,  entra 
aux  Etats-généraux  de  Languedoc  de 
1767,  en  la  môme  qualité  ;  il  fut  admis 
aux  honneurd  de  la  Cour  en  1773. 

Mme  de  Grolée  n'avait  eu  qu*une 
fille  Mélanie  décédée,  en  1862,  mariée 
à  Roger  Espérounier,  (second  fils  d'un 
ancien  président  à  la  cour  d'appel  de 
Montpellier,  et  neveu  du  général  Es 
péronnier,  qui  fut  député  de  TAude  et 
aide-de-camp  de  Louis-PLilippe)  dont: 
1.  Georges,  avocat  h  Paris  ;  2.  EJgard, 
attaché  à  la  Banque  de  France. 

(rironné  d'argent  et  de  gueules,  (aliès 
de  sable) ^  à  la  couronne  cTor^  (al.àd  de 
sinople^  posée  en  cœur  ou  en  abîme]. 

Devise  :  Format  regendo  ooronos. 


•«^/W^^^W^^'X^VKA' 


Jean-Robe  rt-Charles-/';rfoî^«rdJacque- 
minot,  comte  de  Ham,  ancien  maître 
des  requêtes  au  conseil  d'Etat,  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur,  etc.,  est 
décédé  à  Paris  le  2  février,  à  73  ans. 

Ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  3, 
en  l'église  de  Saint-Pierre-de  Chaillot. 

Il  était  fils  de  Jeau-Baptiste-Frauçois 
Jacqueminot,  comte  de  Ham,  intendant 
militaire,  conseiller  d'Etat,  puis  pair 
de  France,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur,  et  d'Amélie  Christmann  ;  il 
épousa  en  premières  noces  Nora-Maria 


Mac  Swiney,  fille  de  Michel- Edmond 
Mac-Swiney,  général  de  brigade  d'iu* 
fanterie,  officier  de  la  Légion  d'hoQ« 
neur  et  nièce  de  l'amiral  Fourichon, 
et  en  secondes  noces,  en  1885,  FJva 
Mac  Swiney,  sœur  de  sa  premier 
femme. 

Il  laisse  de  ces  deux  maria^e.^  :  1 .' 
Jeanne  ;  2.  Georges, 

Lafamille  Jacqueminotadonné  :  Jeai. 
Jacques- Ignace  Jacqueminot,  comte  à^ 
Ham.  né  à  Naives,  devant  Bar  (Meuse  , 
en  1754,  mort  à  Paris  le  18  juin  18J:i* 
inhumé  au  Panthéon,  avocat  dislingue 
à  Nancy  avant  la  Révolution  de  178v^ 
député  au  conseil  des  Cinq-Cents,  pui:« 
président  de  la  commission  qai  r<^m- 
plaça  ce  conseil.  Il  collabora  active- 
ment à  la  rédaction  du  Code  civil,  fut 
nommé  sénateur  le  25  décembre  1795, 
titulaire  de  la  sénatorerie  de  Douai  1^ 
28  septembre  1803,  comte  de  Ham  «fo- 
rêt dans  les  Ardeunes)  avec  majorât, 
commandant  de  l'ordre  de  la  I^g'ioo 
d'honneur  le  4  juin  1804.  Il  laissa  deu\ 
fils  :  1"  Le  père  du  défunt;  2^  Jean- 
François  Jacqueminot,  vicomtede  Ham. 
né  à  Nancy  le  23  mai  1789,  mort  à 
Meudon  le  3  mars  18fô^  colonel  sous  le 
premier  Empire,  aide  de  camp  du  ma- 
réchal  Oudiuot,  lieutenant  génëraU  df< 
puté  des  Vosges  depuis  1828,  lieutenant 
général  de  la  garde  nationale ile  Paris, 
pair  de  France  du  27  juin  1846,  g^rand- 
croix  de  la  Légion  d'honneur,  marié  en 
1831  à  Sopbie-Ângëlique  Yan  Lerber* 
ghe,  morte  à  72  ans,  en  1864.  Il  alaiss*' 
deux  filles  :  1<»  Jeanne-Caroline*Louise, 
mariée  à  Léon  Masson,  ancien  préfet, 
dont  Thérèse-Louise-Jeanne  Masson, 
mariée  le  24  novembre  1873  au  baron 
Ogier  dlvry  ;  2*»  Antoinette-Claire- Amé- 
lie Jacqueminot  de  Ham,  mariée  a 
Charles  Louis-Gaspard  Lesne  de  M«)* 
laing,  receveur  général  des  finance^ 
de  TAiu,  officier  de  la  Légion  d'hon* 
neur. 

La  famille  Jacqueminot  de  Ham  a 
reçu  le  titre  de  comte  de  Ham  par  let- 


E)7 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


298 


*es  patentes  du  18  mai  1813,  et  par 
'autres  lettres  du  13  mars  1818,  avec 
lajorat  particulier. 

IXor^  d  la  branche  d'oranger  de  sino- 
te  y  flet(rie  â^ argent,  et  chargée  à  sénés- 
*e  cTtm  fruit  au  naturel;  au  franc- 
u art  ter  de  comte  sénateur^  brochant  au 
t'uviètne  de  Vécu, 


^^^^^^w^^>w^»<»»»^ 


Pierre-Emmanuel- Albert,  baron  du 
:asse,  ancien  chef  d'escadrons  de  cava- 
erie,  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
officier  de  l'ordre  des  saints  Maurice 
X  Lazare,  etc.,  ancien  conseiller  réfé- 
endaire  à  la  Cour  des  Comptes,  au- 
eur  de  trayaux  historiques  très  appré- 
ciés, est  décédé  à  l'âge  de  80  ans  vers 
e  10  mars  au  château  de  Chanteloup 
>rès  de  Dissay  sur  Courcillon  (Sarthe), 
)ii  ses  obsèques  ont  été  célébrées. 

Il    était  fils  de  Jacques-Nicolas  dit 

!Cavîer».  baron  du  Casse,  général  de 

l)ri^a'le,   créé  successivement  baron, 

rraud  officier  de  la  Légion  d'honneur 

ît  commandeur  de  Saint- Louis,  né  à 

Rayonne  le  24  juillet  1791,  mort  dans 

a  même  ville  le  29  mars  1836,  et  veuf 

rEuprénie  Girard  de  Ligny,  fille  de 

leaa-Baptiste  Girard,   duc  de  Ligny, 

î-cnéral   de  division,  pair    des  Cent 

fours    et  nommé  duc  de  Ligny  par 

'Empereur  après  cette  bataille  et  de 

^largruerite  -  Emmanuelle  -  Philippine  - 

^erla  Consola;  il  laisse  un  fils  Robert, 

laroa  du  CdSse,  attaché  d'ambassade, 

lémissîonnaire,  marié  le  3  juin  1880  à 

«ladeleine  de  Crouïgneau. 

La  famille  du  Casse-Lartigue  est 
^ne  famille  militaire;  le  défunt  était 
barrière  petit-neveu  du  célèbre  vice- 
Imiral  du  Casse,  grand  cordon  de  Tor- 
Ire  de  Saint  Louis,  sous  Louis  XIV. 

ïfazur^  au  chêne  arraché  et  fruité 
yor  à  4  branchai  passées  en  sautoir. 

Joseph-Marîe-Léonce,     marquis    de 


Terrier-Santans  est  décédé  à  Besan- 
çon le  26  mars,  à  l'âge  de  83  ans. 

Il  était  fils  de  Marie-Antoine-Su- 
zanne, marquis  de  Terrier-Santans, 
né  en  1773,  et  de  Claude-Marie  Ignace 
Favières  de  Charmes,  et  était  veuf  de 
Marie-Caroline  Frère  de  Villefrancon, 
nièce  de  Tarchevèque  de  Besançon, 
déccdée  la  dernière  de  son  nom,  dont 
il  a  eu  quatre  filles  :  1.  Odette,  mariée 
en  1855  à  Jean-B  iptiste-Marie-Fer- 
nantl,  comte  de  Buisseret,  décèdée  le 
5  novembre  j889;  2.  Marguerite,  ma- 
riée à  Anatole  de  Scitivaux  de  Greis- 
ches;  3.  N...,  mariée  en  1861  à  Gus- 
tave comte  Destutt  d'Assay,  qui  deve- 
nue veuve  entra  en  religion  sous  le 
nom  de  sœur  Angélique  de  Jésus,  et 
fut  prieure  du  carmel  de  Lons-le-Saul- 
nier;4.  Henriette- Louise-Marie,  ma- 
riée en  1866  à  Ludovic  Vyau  de  La- 
garde,  ancien  capitaine  d'ariillerie. 

Son  frère  cadet  André-Philibert-Eu- 
sèbe,  comte  de  Terrier-Santa«is,  est 
décédé  le  2  janvier  1892,  laissant  de 
sou  mariage  avec  Marie-Clotilde- 
Françoise-Marguerite  du  Metz  de  Ros- 
nay  :  1.  Marie-Charles- Joseph,  officier 
de  cavalerie,  marie  au  mois  de  février 
1877  à  Engénie-Louise-Napoleone  Mai- 
gne  ;  2.  Une  fille,  mariée  à  M.  O'Brien. 

Leur  sœur  :  CIaude-Marie-Loui.se, 
mariée  à  M.  de  Boitouzet,  marquis 
d'Ormenans,  est  décédée  en  1882  à 
Tàge  de  70  ans. 

(Voir  pour  la  famille  de  Terrier  de 
Santans  et  de  Loray,  le  Bulletin  de 
1889,  col.  681.) 

De  gueules^  cl  3  gerbes  de  blé  d'or^ 
liées  d^ argent  2  et  1, 


rv^^^rMW>A/WW>^ 


Louis-Henri,  comte  de  Briche,  che* 
valier  de  la  Légion  d'honneur  est  dé- 
cédé en  avril  à  Paris. 

Il  était  le  fils  de  Louis- André-Marie- 
EliSHbeth,  comte  de  Briche,  général  de 
division,  commandeur  de  Tordre  de 


299 


LB  BULLETIN  HteALDIQUS  DB  FRANCS 


3no 


Saint-Louis,  grrand  oftFcier  de  la  Légion 
d'honneur,  décédé  au  mois  de  mai  1825 
et  de  Louise-Julie  Harty  de  Pierreboug 
de  Felkenstein,  décédée  en  1881,  flUo 
du  lieutenant  général,  baron  de  ce 
nom,  et  avait  épousé  Joséphine  Plaine 
Lépine  dont  il  laisse  :  1 .  Louis-^^nrt- 
André,  vicomte  (aujourd'hui  comte)  de 
Briche,  marié  le  21  juillet  1881  à  Thé- 
rèse Oodelle,  fille  de  Tancien  député  de 
Paris;  2.  Marie  Françoise-Louise,  ma- 
riée au  mois  de  mai  1880  à  Louis  de 
Savignac,  ingénieur. 

Il  avait  un  frère,  François-Albert, 
baron  de  Briche,  lieutenant-colonel, 
officier  de  la  Légion  d'honneur  décédé 
le  7  février  1887,  à  T&ge  de  69  ans,  et 
une  sœur,  mariée  en  1845  à  Gilbert, 
comte  de  Lamotte  d'AUogny. 

(Voir  pour  la  famille  de  Briche,  en 
Picardie  les  Bulletins  de  1887,  col.  95.) 

L'aïeul  du  défunt  était  Jean-Nicolas, 
comte  de  Briche,  ancien  officier,  major 
du  régiment  de  Boulonnais,  directeur 
général  des  fermes  générales  de  Bre- 
tagne, qui  avait  épousé  Marie-Anne 
Isnard  de  Carbounel. 

Son  père  le  général,  comte  de  Briche 
était  né  àNeuilly-sous-Clermont(Oit«e) 
le  12  août  1772  et  fut  inspecteur  géné- 
ral de  cavalerie  sous  Louis  XVIII. 

D^azur^  à  2  fasces  d'argent^  à  2  che^ 
vrons  dCor^  brochant  sur  le  tout.  Ces  ar- 
mes sont  quelquefois  blasonnées  de: 
coupéf  au  h'^  d*or  à  2  têtes  de  cheval 
affrontées  de  sable. 


M«W>«W«A»W«MMAM/«^>M* 


Charles-Eugène  Durand  de  Villers, 
général  de  brigade  en  retraite,  grand 
officier  de  la  Légion  d*honneur,  ancien 
secrétaire-général  de  cet  ordre,  est  dé- 
cédé à  Paris  à  Tâge  de  77  ans.  Ses 
obsèques  ont  été  célébrées  le  17  avril  à 
Sainte*CIotilde. 

Il  était  le  second  fils  de  Paul  Durand 
de  Villers,  chef  d'escadrons  de  cava- 
lerie et  de  Constance  Charnel,  fille  d'un 


conseiller  à  la  cour  de  Metz  et  avan 
épousé  en  1848,  Elisabeth- Wiihelmine 
Pelletier,  décédée  à  Paris  le  12  noTem- 
bre  1887;  il  en  a  eu  quatre  fila  doDt 
l'aîné  Paul  de  Villers,  est  lieutenant- 
colonel,  et  une  fille  mariée  à  M.  Tolla, 
notaire  à  Paris,  ancien  président  de  la 
Chambre  des  notaires. 

Son  frère,  Jeau-Jacques-Panl  Du- 
rand de  Villers,  général  de  division. 
ancien  président  du  Comité  des  fortifi- 
cations, ancien  commandant  de  rScoie 
polytechnique,  grand  officier  de  la  !♦*- 
gion  d'honneur,  né  à  Metz  le  27  octo- 
bre 1814  est  décédé  à  Paris  le  5  msrï 
1886.  Il  avait  épousé  M"*  Bergtjgnie, 
fille  d'un  conseiller  à  la  cour  de  Paris 
et  a  laissé  un  fils  qui  a  commande 
l'école  de  cavalerie  de  Saint  Cyr. 

(Voir  sur  la  famille  Durand  de  Vil- 
1ers  de  Distroff  etc.,  les  Bulletins  de 
1886,  col.  160  et  1887,  col.  673.) 

Cette  famille,  originaire  de  Corn- 
mercy,  en  Lorraine  a  produit  des  hom- 
mes distingué:*,  notamment  un  grau! 
nombre  de  magistrats  au  Parlemen*. 
de  Metz. 

Ce  nom  était  déjà  connu  au  com- 
mencement du  XV*  siècle.  En  1432  Ro- 
bert de  Sarrebruck,  seigneur  de  Com- 
mercy  faisant  la  guerre  à  la  cité  Mes- 
sine  comptait  parmi  ses  hommes  Barre 
Durand  (ffist.  de  Metz  par  les  Bénédi  * 
tins).  Pantaléon  Durand  fut  anobli  en 
1596  par  les  comtes  de  la  Roche,  da- 
moiseaux de  Commercy  et  il  fut  cou- 
firme  dans  ret  anoblissement  pa: 
Charles  duc  de  Lorraine  en  1597  ;  Jeaii- 
Baptiste  Durand,  seigneur  de  Distrotf, 
ne  en  1652  fut  avocat  au  Parlement  et 
échevin  de  Metz,  puis  reçu  conseiller 
dans  la  même  cour,  il  lut  rempUc^ 
dans  cette  charge  par  son  fils  Bemit 
qui  mourut  conseiller  honoraire  I^- 
5  avril  J715;  François-Benott  Durani 
de  Distroff  fut  reçu  conseiller  au  même 
parlement  en  1709  et  remplacé  dan^ 
cette  charge  en  1740  par  François-Mi- 
chel son  fils. 


301 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


302 


Nombre  d'officiers  et  chevaliers  de 
Saint  Louis,  des  chanoines  et  dif>'nitai- 
res  ecclésiastiques,  des  maires  de 
Metz,  des  députés,  etc. 

D'orj  à  4  pals  de  sable  (alias  de  gueu" 
les  suivant  les  branches)  ;  au  chef  den- 
ché  de  4  pièces  d'or^  sur  5  d'azur. 


»^*»*w««»v^*^^«^*v*^ 


César-Hubert  de  Saint-Didier  est 
décédé  à  Paris  le  20  avril .  Sa  dépouille 
mortelle  a  été  transportée  le  21  à  Priay 
(AinJ,  où  est  le  château  de  la  Tour, 
Neuville-sur- Ain,  résidence  du  défunt. 

11  avait  épousé  le  7  juin  1869  Alix- 
Marie -Clotilde  de  Bodin  de  Galembcrt, 
fille  de  François-Marie- Henri  de  Bodin, 
vicomte  de  Oalembert  et  d^Armande 
de  Belloy,  dont  il  laisse  un  fils  :  Gaé- 
tan Hubert  de  Saint-Didier. 

La  famille  Hubert,  barons  de  Saint- 
Didier,  de  Fournas,  seigneurs  de  Riot- 
tiers  et  de  la  Rochette,  en  Lyonnais, 
descend  de  Jean  Hubert,  échevin  de 
Lyon  qui  déclara  vouloir  jouir  du 
privilège  de  la  noblesse  à  lui  acquis 
par  son  échevinage  le  23  décembre 
1706.  Il  reçut  au  mois  de  novembre 
1725,  rinféodation  d'une  portion  de 
la  haute  et  moyenne  justice  de  la  pa- 
roisse de  Saint-Didier  de  Formans, 
qu'il  avait  acquise  de  la  famille  de 
Baraillon. 

Il  est  Fauteur  du  Recueil  des  privi- 
lèges et  coutumes  du  franc  Lyonnais  et 
son  éloge  se  trouve  dans  Tabbé  Per- 
netti  :  Les  Lyonnais  dignes  de  mémoire. 

Cette  tamille  a  donné  deux  trésoriers 
de  France,  un  syndic  du  franc  lyonr 
nais  et  des  officiers.  Ennemond-Au- 
gustin  Hubert,  seigneur  de  Saint-Di- 
dier, paraît  à  rassemblée  générale  de 
la  noblesse  de  Trévoux,  le  28  mars 
1787. 

D'atur^  au  chevron  d'or  accompagné 
en  chef  de  2  roses  de  même  et,  en  pointe 
(Tun  croissant  d'argent 


Guilhelmine-Anne-Louise  de  Mer- 
got  de  Montergon,  comtesse  d'Hérou- 
ville  est  décédée  le  25  avril,  à  Paris, 
h  Tâge  de  80  ans.  Son  cercueil  a  été 
transporté  le  28  suivant  au  Pourreux- 
Béconnais,  en  Aujou. 

Née  le  3  décembre  1812,  elle  était 
fille  de  Charles-Guillaume  de  Mergot 
de  Montergon,  chevalier,  chef  de  ba- 
taillon, chevalier  de  Saint-Louis,  de  la 
Légion  d'honneur  et  de  Saint-Ferdi- 
nand d'Espagne,  et  de  Antoiuette- 
Juliette  Ruel  de  Bellisle. 

Elle  avait  épousé  en  premières  no- 
ce», en  1837,  Auguste-Charles  de  Gi- 
rard de  Cbâteauvieux,  et  en  secondes 
noces,  Ludovic  de  Ricouart,  comte 
d'Hérouville. 

Elle  a  eu  de  son  premier  mariage, 
Antoine-Charles  de  Girard  de  Château- 
vieux,  ancien  secrétaire  d'ambassade, 
marié  en  1885  &  Berthe- Jeanne- Char- 
lotte-Marie Jovin,  fille  du  baron  Jovin, 
comte  des  Fayères,  et  d'Kmilie  Tugnot 
de  Lanoye,  fille  du  lieutenant-général 
d'artillerie  ;  sont  nés  de  cette  alliance  : 
1"  Girard,  mort  jeune;  2"  Pierre-Marie 
de  Girard  de  Château  vieux  ;  3®  Odette- 
Doulce-Marie-Antoinette  de  Girard  de 
Château  vieux,  mariée  le  4  septembre 
1885,  à  Marie -Donat- Louis -Ignace, 
comte  Louis  de  Yilleneuve-Esclapon, 
troisième  fils  du  comte  Charles  de  Vil- 
leneuve-Ësclapon,  ancien  officier  supé- 
rieur, chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, et  de  Marie -Alexandrine  de 
Coligny. 

La  famille  de  Ricouart,  marquis  et 
comtes  d'Hérouville  et  de  Claye,  etc., 
est  ancienne  en  Flandre.  Une  de  ses 
branches  vint  s'établir,  au  temps  des 
guerres  de  ce  pays,  en  France,  où  elle 
s'est  toujours  distinguée  dans  la  robe 
et  dans  l'épée.  Cette  branche  eut  pour 
auteur  Jean  de  Ricouart,  seigneur  de 
Foucaud,  Colombes -les-Paris,  etc., 
écuyer,  qui  fit  foi  et  hommage  de  ces 
terres  le  22  juin  1552.  Il  laissa  de 
Nicole  Bernard  :  1*  Tves,   qui  suitj 


303 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FH/LSCB 


3M 


2""  Antoine,  conseiller  au  Parlement  de 
Paris  en  1583. 

Yves  de  Ricouart,  seigneur  de  Fou- 
caud  et  Colombes,  secrétaire  du  roi,  fut 
père  de  Jacques  de  Ricouart,  seigneur 
de  Saint-Georges,  contrôleur-général 
des  guerres  en  Bourbonnais,  en  1606, 
père  d'Antoine,  qui  suit,  et  de  Jacques, 
qui  fit  branche. 

Antoine  de  Ricouart,  chevalier,  sei- 
gneur de  Villeroy,  conseiller  au  Parle- 
ment de  Metz  en  1633,  maître  des 
requêtes  le  2  avril  1640,  conseiller 
d'Etat  en  1652,  obtint  par  lettres  paten- 
tes du  mois  de  décembre  1654,  l'érec- 
tion en  comté  de  la  terre  d'Hérouville. 
Il  épousa  en  premières  noces,  le  18 
février  1642.  Marie  Pi  non  et  en  secon- 
des noces,  le  19  janvier  1660,  Charlotte 
Le  Prince  de  la  Bretonnière.  Son  fils 
du  V  lit,  Jacques  de  Ricouart,  comte 
d*Hérouville,  ne  laissa  de  Charlotte 
Huguet  de  Sémonville  que  deux  fils  : 
Jacques,  abbé;  et  Philippe-François, 
comte  d'Hérouville,  officier,  qui  n'eut 
que  des  filles.  Du  second  lit,  il  laissa  : 
P  Marc-Antoine,  comte  d'Hérouville, 
maréchal  de  camp,  gouverneur  de 
Duukerque,  mort  en  1725;  2«  Marc- 
Antoino,  capitaine  de  vaisseau,  cheva* 
lier  de  Saint-Louis,  aussi  mort  sans 
postérité;  3°  et  4«  deux  fils  abbés; 
5"  Louis-Balthazard,  comte  d'Héron- 
ville,  conseiller  au  Parlement  de  Metz 
en  1709,  intendant  de  l'escadre  com« 
mandée  par  Duguay-Trouin  à  la  prise 
de  RioJaneiro,  intendant  de  la  Marti- 
nique, puis  de  la  marine  à  Calais, 
Duukerque  et  Rochefort  (1728-1738), 
qui  épousa  :  l»  Marie-Louise  Le  Clerc 
de  Fleurigny,  veuve  de  Charles  Bou- 
hier,  seigneur  de  la  Vierve,  colonel 
d'infanterie;  2**  en  1739,  Marie-Made- 
leine CamuB  de  Pontcarré.  Du  P'  lit, 
il  eut  Charles- Ascension,  qui  suit  ; 
du  second,  Alexis-  Bal thazard  -  Jean* 
Charles,  conseiller  au  Parlement  de 
Paris,  mort  en  1796,  dont  le  fils  était 
mort  sans  postérité  ea  1781. 


Claude-Ascension,  comte  d*Héroa- 
ville,  conseiller  au  Parlement  de  Paris, 
épousa,  en  1750,  Madeleine  Pantin  de 
Landemont,  dont  plusieurs  officiers, 
chevaliers  de  Saint-Louis,  et  Antoine- 
Geneviève  de  Ricouart,  comte  d'Hérou- 
ville  de  Mongobert,  dont  le  fila  aine, 
Alexandre-Geneviève,  comte  d'Hérou- 
ville,  épousa  Marie-Jacquette  de  Saint- 
Hilaire,  et  fut  père  de  Ludovic,  comte 
d'Hérôu  ville,  second  mari  de  la  défunte, 
et  décédé  sans  postérité.  Sonfrère  cadet, 
Marie-Balthazard,  comte  d  Hérou  ville, 
a  eu  un  fils,  le  général  de  Ricouart, 
comte  d'Hérouville,  et  deux  filles  de  sou 
mariage  avec  Marie  Le  Vicomte. 

D^azur,  à  V ombre  de  soleil  (Tor;  au  che; 
iV argent,  chargé  (Tuh  lion  léopanh'  f^^ 
sable,  firme'  et  lampasse  de  gueules. 

Devise  ;  ^Sub  umbra  salis ^  nascii*(r 
virtus, 

La  famille  de  Mergot  de  Montergoa, 
qu'une  ancienne  tradition  dit  originai- 
re d'Irlande,  se  serait  établie  en  Anjou 
dès  le  commencement  du  xv^  aiëcle. 
Elle  a  été  maintenue  dans  son  ancienne 
noblesse  d'extraction  le  20  aviil  1635 
et  le  27  octobre  1670  et  s*éteint  ac- 
tuellement dans  la  maison  de  Girard 
de  Chateauvieux,  eu  Anjou,  par  la 
mort  de  la  défunte. 

Sa  filiation  suivie  remonte  à  Jean  de 
Mergot,  écuyer,  sHgneur  de  Griattiè- 
res  qui  testa  eu  1427.  Jean  de  Mergot. 
son  petit-fils,  seigneur  de  Monterguu, 
vivait  en  1500.  Charles  Pierre-César- 
Prosper  de  Mergot  de  Montergon,  che- 
valier, seigneur  de  Lavairie,  des  fires- 
loires  etc.,  garde  du  corps  du  roi, 
chevalier  de  Saint^Louis,  capitaine  de 
cavalerie,  épousa  le  13  août  1779,  Eli- 
sabeth-Adélaïde du  Bouchet  dont  il  eut 
eut  le  père  de  la  défunte.  Celle-ci  avait 
pour  frères  et  sœur:  1 .  Charles- Antoine- 
Auguste,  prêtre,  décéJé  le  29  avril 
1887  ;  2.  Eugène  Gabriel-Théodore,  mort 
en  1862,  sans  postérité  \  3.  Charlotte- 


305 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUB  DB  FRANCE 


306 


ClémeutiDe    Chantai  »    décédée    sans 
alliance. 

lyazur.  d  3  cherrons  d'or. 


«^^^AA^^^*»^«MMM 


^(^nri-Louis-César  vicomte  de  la 
Panouse,  est  décédé  le  27  avril  à  Paris 
à  ràgre  de  80  ans,  sans  avoir  été  ma- 
rié. 

Il  était  le  second  fils  d'Alexandre- 
César  de  la  Panouse,  comte  de  la  Pa- 
nouse»  ancien  pair  de  France.  Son 
frère  aîné,  Anatole  comte  de  la  Pa- 
nouse  s  eu  trois  enfants  de  son  ma 
riagre  avec  Delphine  de  Rou^é  :  1* 
Raoul,  comte  de  la  Pànouse,  chef  du 
nom  et  des  armes  à  Paris  et  au  châ- 
teau de  Tiregrand,  en  Périgrord,  marié 
en  premières  noces  à  Mlle  de  Yogiié, 
dout  postérité;  en  deuxièmes  noces 
avec  Mlle  de  Lur-Saluces,  sœur  du 
marquis  ;  2**  Edmond,  vicomte  de  la 
Panouse,  ancien  officier  de  marine  ;  3^ 
la  comtesse  Antoine  de  GontautBi- 
ron,  décédée. 

Le  défunt  avait  un  autre  frère,  qui 
lui  survit,  le  vicomte  Artus  de  la  Pà- 
nouse, marié  avec  Blanche  de  Flavi- 
frny,  dont  Louis,  officier  de  cavalerie, 
et  deux  sœurs  décédées,  la  comtesse 
de  Bonneval  et  la  comtesse  de  Damas. 

La  maison  de  la  Panouse,  originaire 
du  Rouergue,  a  pris  son  nom  de  la 
petite  ville  de  la  Panouse,  au  diocèse 
de  Rodez,  dont  elle  avait  la  seigneurie 
dès  le  xiV^  siècle. 

Ses  armes  sont  à  la  salle  des  croi- 
sades au  musée  de  Versailles. 

Elle  a  fait  ses  preuves  devant  Ché- 
rin,  généalogiste  du  roi,  pour  monter 
dans  les  carrosses  le  16  mai  1787. 

(V.  le  Bulletin  de  1892,  col.  629.) 
D'argent^  à  six  cotices  de  gueules. 

Gaston  -  Philippe  -  Augustin  -  Joseph , 
baron  Martineau  des  Chesnez,  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur,  ancien 


auditeur  au  conseil  d'Etat,  ancien 
chef  du  service  de  contrôle  des  dépen- 
ses et  du  contentieux  au  ministère  de 
la  guerre,  est  décédé  à  Paris  où  ses 
obsèques  ont  été  célébrées  le  28  avril, 
en  réglise  de  Saint  Philippe  du  Roule. 

Né  le  7  février  1815,  il  était  fils  aîné 
de  François-Joseph,  baron  Martineau 
des  Chesnez,  sous  secrétaire  d'Etat  à  la 
guerre,  conseiller  d'Etat,  grand  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur,  comman- 
deur de  l'ordre  de  Léopold  de  Belgique 
de  Tordre  du  Sauveur  de  Grèce,  des 
SS.  Maurice  et  Lazare,  etc.,  et  de 
Geneviève- Laure  Bertrand  de  Chas- 
nard. 

Il  avait  deux  frères  :  L  Henri-Edme- 
Marie,  contre-amiral  en  retraite,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  né  le 
23  mai  1816  ;  2.  Emile- Philippe  Marti- 
neau des  Chesnez,  général  de  division 
en  retraite. 

Il  laisse  une  fille  mariée  à  M.  J. 
Délia  Faille  de  Lever. 

Mme  Marie  Bousson,  née  Geneviève 
Martineau  des  Chesnez,  née  à  Tlemcen 
(Algérie)  est  décédée  à  Montpellier  le 
3  juin  1893  à  l'âge  de  37  ans. 

(Voir  pour  la  famille  Martiueau  des 
Chesnez  le  Bulletin  de  1887  col.  651). 

Coupe\  en  chef  parti  au  1  d'argent  à  3 
annelets  de  sable^  ranges  en  fasce^  au  2 
des  barons  membre  du  conseil  d'Etat, 
qui  est  :  Echiquelé  d'or  et  de  gueules  ; 
le  tout  soutenu  par  une  divise  d*or^ 
chargée  de  trois  étoiles  de  sable:  au  2 
d'azur  à  un  croissant  d^argent^  sur^ 
monté  d'un  vol  de  même. 

Alias  :  Coupé  en  chef^  parti  au  i 
d"* argent  à  3  amielets  de  sable  rangés^ 
au  2  des  barons  membres  du  conseil 
d'Etat  qui  est  échiqueté  d'or  et  de  gueu- 
les ;  en  pointe  d'à  sur  au  croissant 
(T argent  surmonté  d'un  vol  de  même^ 
au  chef  cTor^  chargé  de  3  étoiles  de 
sable. 

Devise  :  Sub  umbrà  tuarum  ;  ou 
Sub  umbrà  alarum  tuarum. 


807 


LE  BULLETIN  HâRALDIQTTE  DE  FRANCE 


30» 


i4/iVnor-Louise-Ca1ixte-Marie-JuIiet' 
te-Mathilde  de  Becdelièvre,  marquise 
douairière  de  Courtarvel,  est  décédée  à 
Paris,  le  3  mai,  à  Vt^ce  de  85  ans. 

Née  le  13  octobre  1807,  elle  était  Taî- 
née  des  filles  de  Louis-Marie-Christo- 
phe, maquis  de  Becdelièvre,  chevalier 
de  Malte,  gentilhomme  honoraire  de 
chambre  du  roi  Charles  X,  mort  le 
5  avril  1855.  (Le  dernier  représentant 
mâle  de  la  branche  aînée  et  de  Calixte- 
Frauçoise-Joséphine  de  Larlan  de  Bo- 
chefort). 

Elle  avait  épousé,  le  4  août  1828, 
Claude- René-César,  marquis  de  Cour- 
tarvel,  pair  de  France,  veuf  en  pre- 
mières noces  de  Anne-Marguerite  de 
Lubersac,  décédé  le  15  mai  1849.  Elle  a 
eu  de  cette  alliance  :  P  Bené  de  Cour- 
tarvel,  qui  paraît  décédé  sans  alliance  ; 
2^  Ludovic,  marquis  de  Courtarvel, 
marié  à  Yolande  des  Isnards.  fille 
d'Edouard,  comte  des  Isnards  et  de 
Nathalie  de  Rouy  ;  3"  ^/la?- Elisabeth 
née  en  1837,  mariée  en  1858  à  Gabriel- 
Louis,  comte  de  Sola^es,  dont  le  fils 
aîné  est  devenu  marquis  de  Solages 
par  la  mort  de  son  grand-père  et  a 
épousé,  le  12  août  1888,  Marie  Reille, 
fille  de  Bené-François,  baron  RHlle, 
ancien  sous-secrétaire  d'Etat,  décédée. 

La  maison  de  Courtarvel,  marquis 
de  Pezé  et  de  Mézières,  en  Brenne,  est 
originaire  de  Touraioe.  Eudes  de  Cour- 
tarvel, chevalier,  se  croi^^a  en  1147  et 
Geoffroy  en  1246  ;  ses  armes  sont  au 
Musée  de  Versailles;  Geoffroy  était 
chevalier  banneret  eu  1278  ;  Ambroise 
de  Courtarvel  épousa  en  1480  Anne  de 
Pezé,  dame  dudit  lieu  et  du  Grand- 
Bouche  t,  qui  apporta  ces  terres  à  sa 
descendance.  La  baronnie  de  Pézé  fût 
depuis  érigée  en  marquisat  par  lettres 
patentes  données  au  mois  d'août  16S6. 

Cette  maison  se  divisa  en  deux  bran- 
ches principales  :  lo  celle  des  marquis 
de  Pezé,  éteinte  à  la  fin  du  siècle  der- 
nier qui  a  donné  trois  chevaliers  de 
Tordre   du  roi,  trois  gentilshommes 


ordinaires  de  la  chambre  sons  Char- 
les IX,  Henri  III,  et  Louis  XIV,  trois 
grouverneurs  de  places  et  un  lieute- 
nant général  créé  chevalier  du  Sain- 
Esprit  le  23  octobre  1734,  mort  le  23 
novembre  suivant,  des  suites  d^untr 
blessure  reçue  au  siège  de  Guastalla. 

La  seconde  branche  des  seigneurs 
deBoursey,  marquis  de  Saint-Rémv 
et  de  Courtarvel  fut  formée  en  1581 
par  Pierre,  fils  puîné  de  Jacques  et 
aïeul  de  François  de  Courtarvel,  gentil- 
homme ordinaire  de  la  chambre  du  roi 
Louis  XIV,  commandant  de  Montmi- 
rail  au  Perche,  maintenu  par  juge- 
ment du  24  janvier  1667.  Depuis  sont 
issus  deux  frères  qui,  en  1815,  repré- 
sentaient seuls  la  maison.  L*alné. 
Louis-François-René,  marquis  de  Cour- 
tarvel,  lieutenant  général,  grand-croix 
de  Saint-Louis,  fut  appelé  à  la  pairie 
le  5  novembre  1827  et  mourut  sans 
postérité  le  29  juin  1841  ;  il  avait  fait 
ses  preuves  de  cour  et  était  monté 
dans  les  caresses  du  roi  en  1781.  Il 
avait  épousé,  en  1783,  Marie-Louise 
de  Lambert  ;  son  frère,  père  de  la  dé- 
funte était  également  pair  de  France. 

D'^azur^  au  sautoir  éTorj  cantonné  d^ 
16  losanges  de  méme^  posées  droites 
4  en  croiv^  12  en  orle. 

Devise  :  Hoc  tegtnine  tutus. 

(Voir  pour  la  maison  de  Becdelièvre, 
en  Bretagne,  le  Bulletin  de  1^87, 
col.  679). 

La  défunte  avait  eu  un  frère,  Hila» 
rion-François  Marie,  comte  de  Becde- 
lièvre, né  le  3  février  1814,  mort  avant 
son  père,  sans  alliance  en  1842;  elle 
avait  eu  aussi  une  sœur  cadette,  Emi* 
lieCaroIine-il/ta; de  Becdelièvre,  ma- 
riée le  30  mBii  1838  à  Joaepb-Baltha- 
zard  de  Courtaurel,  comte  de  Bouzat. 

La  branche  aînée  à  laquelle  ils  ap- 
partenaient se  trouvant  ainsi  éteinte, 
avec  la  mort  du  père  de  la  défont«, 
c'est  aujourd'hui  la  branche  de  Pen- 


309 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


310 


hoët  qui  la  remplace,  puis  vient  celle 
de  Brodaey. 

l}e  sabie^  à  2  croix  du  calvaire  trèflées 
et  fichées  d'argent^  accompagnées  en 
pointe  d'une  coquille  de  même. 

Devise  :  Hoc  tegmine  tutus. 


^^^^>'S^>^^^K^V^>VA/W 


Gaston  de  Chossat  de  Saint-Sulpice, 
est  décédé  sans  alliance,  le  4  mai  à 
Alg'er  dans  sa  33®  abnée. 

Il  était  le  second  des  fils  de  Charles 
de  Chossat  de  Saint-Sulpice  et  de 
Mme  de  Saint-Sulpice,  née  Noémie  Giri- 
non,  tous  deux  décédés.  Jean  de  Saint- 
Sulpice,  son  frère  aîné,  est  mort  sans 
alliance,  à  38  ans,  en  18%. 

Stephen  de  Saint-Sulpice,  le  3™«  frère, 
est  le  seul  survivant  de  la  branche 
Chossat  de  Saint-Sulpice.  Leur  sœur 
Moémi,  marié  à  M.  Paul  Munet,  avocat 
près  la  Cour  d'appel  de  Lyon,  membre 
du  Conseil  de  TOrdre,  est  également 
décédée. 

(Voir  pour  la  famille  de  Chossat,  en 
Bresse,  qui  a  formé  les  branches  de 
Montburon,  de  Saiut-Sulpice  et  de 
Montessuy,  les  Bulletins  de  1890, 
col.  293  et  de  1891,  col.  40.) 

D^azur^  au  chevron  d*or^  accompagné 
de  3  croissants  d'argent  et,  en  pointe^ 
d'une  rose  de  même. 


m^^»0»^^^^^^>^^^ 


François  Georges  Isle  de  Beauchesne, 
(alias  :  Beauchaine),  est  décédé  à  Tours 
du  1*'  au  4  mai.  Il  était  le  5^^^  fils  de 
Louis-Casimir  Isle  de  Beauchesne  et  de 
Pauline  Froger  de  TEguille,  et  avait 
épousé  à  Tours,  le  16  octobre  1855, 
Eugénie-Charlotte-Denyse  Ouvrard  de 
Martigny,  fille  de  M.  Ouvrard  de  Mar- 
tigny,  ancien  officier  d'infanterie,  dé- 
missionnaire en  1830  et  d'Eugénie  de 
la  Barthe  et  laisse  de  cette  alliance  : 

1.  Joseph-Roger,  né  le  18  octobre  1857  ; 

2.  Marie-Thérèse,  mariée  avec  M.  Jau- 
sions. 


(Voir  pour  Tancienne  famille  Isle, 
originaire  du  Poitou  et  qui  a  pour  chef 
de  ses  diverses  branches  le  marquis 
dlsle,  le  Bulletin  de  1892,  col.  307). 

D'argent^  à  3  roses  de  gueules ^  pointées 
et  boutonnées  de  sinople,  posées  2  et  1. 


Marie-Françoise- Zaî/r^wce  de  Dur- 
fort -Ci  vrac,  comtesse  douairière  de 
Quinsonnas,  est  décédée  à  Paris  dans 
la  nuit  du  5  au  6  mai  à  Tâge  de  90  ans. 

Le  cercueil  sera  transporté  au  châ- 
teau de  Beaupréau  (Maine-et-Loire). 

Elle  était  fille  d^Alexandre-Emeric 
de  Durfort,  marquis  de  Civrac,  lieute- 
nant général,  pair  de  France,  décédé 
en  1835,  et  de  Françoise-Honorine  de 
la  Tour  d'Auvergne,  fille  de  Nicolas- 
Julie  de  la  Tour  d'Apchier,  duc  de  la 
Tour  d*  Au  vergue,  lieutenant  général, 
et  d'Elisabeth -Louise -Adélaïde  de 
Scépeaux  et  avait  épousé  le  12  juin 
1826,  Emmanuel- Victor  de  Pourroy  de 
Lauberivière,  comte  de  Quinsounas, 
général  de  division, chevalier  de  Malte, 
officier  de  la  Légion  d'honneur  et 
député  de  Tlsère  sous  la  Restauration, 
second  fils  de  Joseph-Gabriel  de  Pour- 
roy de  Lauberivière,  marquis  de  Qui- 
sonnas,  président  à  mortier  au  Parle- 
ment de  Dauphiné  et  de  Catherine- 
Claudine  de  Chaponay,  dont  elle  était 
veuve  et  dont  elle  a  eu  :  1.  Emeric, 
mort  en  1860  ;  2.  Marie-(r£/6rie//e, 
mariée  le  5  juin  1856  à  Godefroy- 
Xavier,  comte  de  Virieu,  ancien  officier 
de  dragons  et  officier  d'ordonnance  du 
maréchal  de  Castellane  dont  :  1.  Fran- 
çois-Henri ;  2.  Marie-Joseph-Henri- 
Geoflfroy  comte  Geoflroy  de  Virieu, 
lieutenant  au  7*  cuirassiers,  marié  le 
6  novembre  1890  avec  Marie-Pauline- 
Beatriœ  de  Durfort-Civrac,  fille  de 
houis' Augustin  de  Durfort-Civrac, 
vicomte  de  Durfort  et  d'Anne-Marie- 
Eugénie  de  Montmorency -Luxem- 
bourg ;  3.  Elisabeth,  mariée  le  31  mai 
1881,  avec  Thibault,    comte    de  Ro- 


311 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


312 


bien,  lieutenant  de  dragrons,  fils  de 
feu  Emile,  comte  de  Robieu  et  de 
^hne-Berthe  de  Cossé-Brissac  ;  4.  Ma- 
rie-Michel--«S'^^i)/*flnj^,  mariée  à  Xavier 
de  Gontaut-Biron,  officier  du  12°  cui- 
rassiers, fils  d'JS'/ie- Anne -Armand, 
vicomte  de  Gontaut-Biron,  ancien 
ambassadeur,  sénateur,  grand  croix 
de  la  Légion  d'honneur,  décédé,  et 
d'-Att^î/5^ine-Henriette  de  Lespinay. 

La  défunte  comtesse  de  Quinsonuas, 
avait  eu  pour  frères  et  sœurs  :  1.  Marie- 
Emeric  de  Durfort,  marquis  de  Civrac, 
décédé  en  1875,  sans  postériiii,  de  son 
mariage  avec  Marie-Charlotte-Simi- 
lienne  de  Sesraaisons  ;  2.  Marie-Henri- 
Louis,  marquis  de  Civrac,  député  à 
l'Assemblée  nationale  en  1871,  marié 
le  17  mai  1853  à  Gabrielle-Geneviève- 
Louise  de  la  Myre,  tous  deux  décèdes, 
dont  Honorine  de  Durfort  -  Civrac, 
mariée  en  1884  au  duc  de  Blacas  ;  et 
Henriette  ;  3.  Elisabeth  ;  4.  Henriette, 
mariée  à  Alexand^e-Pal/^Louis  Le 
Clerc  de  Juigné,  capitaine  de  cavalerie, 
mort  à  Vienne  le  30  décembre  1863, 
décédé  en  1881. 

(Voir  pour  la  famille  Pourroy  de 
Lauberivière  de  Quiusonnas  les  Rulle^ 
tins  de  1888,  col.  439  ;  1889,  col.  413  et 
486;  1890,  col.  770;  1891,  col.  241  et 

558.) 

Z>*or,  d  S  pals  de  gueules;  au  chef 
(Tazur^  chargé  de  3  molettes  d^or. 

Devises  :  Tout  par  grand" amitié, 
—  Cito  tuto  que. 

Cri  :  Pro  Rege  (pour  Roy). 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de  Dur- 
fort,  les  Btilletins  de  1888,  col.  492; 
1890,  col.  770  et  800.) 

Ecartelé^  aux  1  et  4  d'argent  et  la 
bande  d'azur^  qui  est  de  Duras  ;  aux 
2  et  S  de  gueules  au  lion  d^argent^ 
qui  est  de  Lomagne. 

D^azur^  au  Hun  d^ argent  (Durfort). 

Devise  :  Si  cil  dur^  yo  fort. 


^^^^^«^^^^>«4*^^M^^ 


Polyxène-Marie  -Joséphine  -  Virginie 
de  Wignacourt,  marquise  douairière  de 
Clermont-Tonnerre-ïhoury,  est  décé- 
dée  le  7  mai  à  Tâge  de  82  ans,  au 
château  de  Pissy,  chez  sa  fille  la  mar- 
quise de  Pissy. 

Elle  était  fille  d'Adrien,  comte  de 
Wignacourt  et  de  Charlotte-Marie- 
Joséphine  de  Carnin  et  avait  épousé  le 

29  avril  1834,  Amédée-Charles-Ferdi- 
nand-Thcodore,  marquis  de  Clermont- 
Tonnerre,  comte  de  Thoury,  né  le  Iv 
juillet  1807,  décédé  le  13  août  \mi 
fils  aîné  d'Amédée-Marie  de  Clermont- 
Tonnerre,  comte  de  Thoury,  chevalier 
de  Malte,  reçu  de  minorité,  ancien 
colonel  d'état- major,  mort  au  chîitoau 
de  Bertangles  (Somme),  le  12  février 
1859,  et  de  Françoise-Henriette-Marie- 
Louise  de  Vassinhac  d'Imécourt. 

Elle  a  eu  de  son  mariage  :  1 .  Adrien- 
Marie-,  l  w^'rfeV-Etienne-Arthur,  marquis 
de  Clermont-Tonnerre,  comte  de  Tdou- 
ry,  né  le  26  décembre   1829,  marié  le 

30  avril  1864  à  Marie-Sidonie-Char- 
lotte-Nsthalie  de  Biencourt«  dont  il  est 
veuf  depuis  le  25  août  1882,  et  père  de 
a.  /?'É?rnanc?-Marie-Aurel-Amedée,  com- 
te de  Clermont-Tonnerre-Thoury,  of- 
ficier de  cavalerie,  né  le  28  février 
1865,  marié  à  Paris  le  9  avril  1890,  a 
Aymardine-Marie-Anastasie- Laurence 
de  Nicolay  dont  :  Marie-Aymardine- 
Anastasie-Marthe-Nathalie,  née  le  1' 
juin  1892  ;  2.  le  comte  Marie-Amédée- 
Henri-Louis,  né  !e  13  septembre  1877, 
3.  Marie-C^ar/o//(?-Amédce  -Fiançoi^e. 
mariée  le  28  février  1889,  à  Guy-Jo- 
seph-Helye  Emé,  comte  de  Marcieu. 
officier  de  cavalerie,  3®  fils  d^Albéric- 
6r««^on-Marie- Gabriel  Emé,  marquis 
de  Marcieu,  décédé,  et  d'Isabelle  de 
ChanaleiUes;  4.  Marie-Amédée-Sido- 
nie-Sosthène-3/ac?e/rïme,  mariée  le  3 
juin  1880  avec  Albéric-Pranço  s  d'Har- 
divilliers;  5.  Cfl^Z/erin^-Murie-Amédèe- 
Valentine. 

I      La  branche  de  Thoury  eat  encore 


313 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


314 


présentée  par  les  oncles  des  précédents 
ou  par  leurs  enfants. 

fVoir  pour  la  maison  ducale  de 
Clermont-Tonnerre,  les  Bulletins  de 
1879,  col.  109  à  113:  1889,  col.  94, 
279  et  481  ,1891,  col.  220). 

Devise  :  Et  si  omnes  ego  non. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
de  Wignacourt,  qui  a  donné  deux 
{rrands  maîtres  à  l'ordre  de  Malte,  le 
Hulktin  de  1892,  col.  713.) 

D'argent^  à  3  fleurs  de  lys  de  gueules^ 
au  pied  rtouvri. 

Devise  :  Durum  2)alientia  franco. 

Cri  :  Quieret, 


(Uémentine-Marie  Audren  de  Kerdrel, 
vicomtesse  douairière  de  Champag^ny, 
est  décédée  le  7  mai  au  château  de 
Kersalion  (Finistère)  près  St  Pol  de 
Léon. 

Elle  était  fille  de  Casimir  Audren, 
comte  de  Kerdrel  et  de  Sidonie  Le  Bor- 
gne de  Kerusoret  décédée  en  1882,  et 
avait  épousé  le  31  mai  1858  Henri-Fé- 
lix-Stanislas-Marie  de  Nompère,  comte 
de  Champagny,  ancien  député  et  séna- 
teur des  Oôtes-du-Nord,  décédé  vers 
1885  dont  elle  a  eu  :  1.  Henri-Clément- 
Nicolas-Marie  de  Nompère,  vicomte  de 
Champag-ny,  né  le  1«'  avril  1859,  con- 
seiller général  des  Côtes-du-Nord  ; 
2.  Caroline-MarieClémentine-Henriette 
mari'îe  en  1884  à  Louis-Florian-Marie- 
Auguâte,  vicomte  de  Gouzon  de  Beau- 
l'ort,  officier  d'infanterie. 

(Voir  pour  la  famille  Nompère  de 
^'hampag-ny  les  Bulletins  de  1888, 
col.  38  et  231,  de  1890,  col.  427,  et  de 
1893,  col.  182).  Le  mari  de  la  défunte 
était  fils  de  NicolasCharles-StanisIas- 
Marie  de  Nompère,  comte  de  Champa- 
^^'oy,  maréchal  de  camp,  soù  secrétaire 
d'Ëtat  au  ministère  de  la  guerre  che- 
valier de  St-Louis  et  de  la  Léfirion 
d'honneur  aide  de  camp  du  duc  d'An- 
^'oulème,  décédé  en  1863  et  de  Caro- 


line-Joséphine-Marie-Françoise de  la 
Fruglaye  (fille  de  Paul  Emile -Louis- 
Mrrie,  comte  de  la  Frugloye,  pair  de 
France,  lieutenant-colonel  et  de  Caro- 
line de  Loz  de  Goasfroment). 

Il  avait  eu  pour  frère  et  sœurs  :  1. 
Paul  -  François-Louis  -  Marie  Nompère 
coiute  de  Champigny,  marié  en  1855, 
à  Armanle-Agathe  de  Saisy,  décédée 
sans  enfants,  frère  aîné  ;  2.  Marie-Vic- 
toire -  Elisabeth  -  Pauline ,  mariée  en 
1857  au  comte  Arthur  de  la  Goublaye 
de  Nantois,  décédée  le  10  décembre 
1888;  4.  Marie-Lonise-Lucie,  mariée  en 
1868  avec  Eudes  Quemper,  comte  de 
Lanascol,  décédé. 

La  branche  des  ducs  de  Cadore, 
vient  de  s'éteindre  dans  les  mâles  par 
la  mort  récente  du  dernier  duc. 

D^azur^  à  3  chevrons  brisés  d'or, 

(Voir,  pour  Tancienne  famille  Au- 
dren de  Kerdrel,  en  Bretagne  et  qui 
compte  Raoul  Audren,  chevalier  croisé 
en  1248,  et  de  vaillants  chevaliers  et 
officiers,  le  Bulletin  de  1889,  col.  95). 

La  défunte  avait  un  frère  Amaurv, 
comte  de  Kerdrel,  marié  en  1862  avec 
AUvreCécile de  Pluvié  dont:  1.  Amau 
ry-Aimé-Marie-Casiiuir  né  en  1860; 
2°  Marie. 

Son  oncle  Paul  Eugène-Marie ,  dé- 
puté à  l'assemblée  constituante,  con- 
seiller général  du  Morbihan  décédé  en 
1889,  a  laissé  de  Marie-Antoinette-Pau- 
line de  la  BouëSôière,  un  fils  Roger 
vicomte  de  Kerdrel  marié  en  1870  avec 
Marie -Madeleine  de  Vassinhac  d'ime- 
court,  et  trois  filles  :  Claire,  mariée  à 
Ernest  de  Carheil  ;  G  iroline,  mariée  à 
Paul,  comte  de  Perrien  de  Crénan  ; 
Marguerite-Marie-Stéphanie,  mariée  en 
1872  à  Hippolyte  de  Moncuit  de  Bois- 
cuillé. 

Son  bisnïeul  Vincent-Marie-Casimir 
Audren,  comte  de  Kerdrel,  mousque- 
taire, lieutenant  des  maréchaux  de 
France,  chevalier  de  Saint-Louis,  dé- 
cédé en  1823  avait  laisés  de  Aimée-Co- 


315 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


316 


rentine  de  Gourcnff  six  enfants  dont 
Tainé,  son  aïeul,  Jean-Anne-Marie-Ca- 
simir,  comte  de  Kerdrel,  marié  en 
1804  à  Zoé  Calhouet  de  Lannidy,  d'où 
son  père  et  son  oncle,  et  trois  autres 
fils  :  l^  Charles-Eugène  lieutenant  de 
vaisseau,  maire  de  Lorient,  père  de 
Vincent,  sénateur  en  1873,  lequel  n*a 
eu  qu'un  fils  René,  officier  dans  la  Lé- 
gion Romaine,  décédé  sans  alliance  en 
1868  et  une  fille  mariée  ;  2^  Jean-Marie 
mort  en  1844  sans  postérité  de  son  ma- 
riage avec  Clotilde  de  Montbrun  ;  3^ 
Charles-Marie-Gdspard,  officier  de  ma- 
rine décédé  en  1^7,  qui  a  fait  deux 
branches  cadettes. 

De  gueules,  à  3  tours  crénelées  cTor^ 
maçonnées  de  sable. 

Devise  :  Tour  à  tour. 


»0*^^^i0^^^mf*f*^^f>^ 


Marie  EIzéar-Oaston-Louis,  comte  de 
Sabran  Pontevez,  est  décédé  le  10  mai, 
à  rage  de  20  ans,  dans  Thôtel  de  sa 
famille,  place  Yauban,  à  Paris.  Ses 
obsèques  ont  été  célébrées  le  12  eu 
l'église  de  Saint-François-Xavier. 

Né  le  17  août  1866,  il  était  le  second 
fils  de  Gutllaume'E\zéaT'^B,Tie^  comte 
de  Sabran-Pontevès  et  de  Marie-Caro- 
line-Philoméne  de  Panisse-Pazzis  et 
avait  pour  frère  et  sœurs  :  1.  Marie- 
Elzéar-Léonide- Augustin,  comte  de 
Sabran-Pontevez,  marié  le  21  juil- 
let 1892  à  Marie-Pauline-Sophie-Bri- 
gitte C/Osté  de  Triqueville;  2.  Marie- 
Z>e/pAin^-Gabrielle  Pia,  née  le  28  sep- 
tembre 1873;  3.  Marie-Thérèse-Del- 
phine, née  le  15  mars  1878. 

(Voir  pour  l'antique  et  illustre  maison 
de  Ponte vez,  substituée  en  1828  au  titre 
de  duc  de  Sabran,  les  Bulletins,  1. 1, 
col.  340,  346;  1889,  col.  184;  et  1892, 
col.  443.) 

Parli^  de  gueules  au  lion  ffargenl^  qui 
est  de  Sabran;  et  de  gueules^  au  pont  de 
3  arches  d*or^  maçonnées  de  sable f  qui 
est  de  Pontevez. 


Devises  :  Separaia  ligat,  —  Flu^- 
tuantibus  obstat. 

Devise  de  Sabran  :  Noli  irriiare  le- 
nem. 


Eugénie  Besnier,  comtesse  douairitr^ 
Harold  de  Lastic  est  décédée  à  Laval 
(Mayenne),  vers  le  10  mai. 

Elle  était  veuve  d'Annet-Melchio: 
Harold,  comte  de  Lastic-Yigouroai, 
ancien  capitaine  aux  chasseurs  d'Or- 
léans,  chevalier  de  la  Légion  d*hoDnear. 
second  fils  de  Pierre-Annet-Joseph, 
marquis  de  Lastic  Vigoureux,  pa^ 
durci  de  1780  &  1789,  puis  capitaine 
de  cavalerie,  chambellan  de  l'impéra- 
trice Joséphine,  inspecteur  général  des 
haras  en  1814,  au  château  de  Paren- 
tignat,  et  de  Anne- Louise  de  Murtt, 
qu'il  avait  épousée  à  Laval  en  1846,  et 
dont  il  avait  eu  :  1.  Edmand^MsTie. 
comte  Edmond  de  Lastic,  marié  à  Mlle 
Girard  ;  2.  Marie,  née  en  1847,  mariée 
au  marquis  de  Causans. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleie»que 
de  Lastic  le  Bulletin  de  1893,  col.  219». 

Le  mari  de  la  défunte  avait  eu  pour 
frère  aîné,  Annet-François-Antoine, 
marquis  de  LasticVigouroux,  premier 
page  du  roi  Charles  X  et  aïeul  du 
marquis  actuel  et  de  ses  deux  frères  ;  et 
pour  frère  cadet:  Annet-François-Oc- 
tave  de  Lastic-Vigouroux,  marié  en 
1836  à  Françoise  Pothier  de  Maizeroy, 
dont  postérité. 

De  gueules^  à  la  fasce  d'argent. 


Adèle-Henriette  Estieane,  comtesse 
d'Argout,  est  décédée  à  Paris  le  14 
mai  à  T&ge  de  60  ans.  Ses  obsèques 
ont  été  célébrées  le  16  en  l'égliae  de 
Saint-Auguatia. 

Elle  avaii  épousé  en  1845,  Jean- 
Maurice,  comte  d'Argout,  né  en  1819, 
ancien  receveur-général,  ancien  ré- 
gent de  la  banque  de  France»  cbeva- 


317 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


318 


lier  de  la  Légion  d'honneur,  décédé  à 
Paris  sans  postérité  le  7  juillet  1889. 

Le  mari  de  la  défunte  était  le  second 
fils  de  Maurice-Apollinaire,  comte 
d'Ârgout,  ancien  ministre,  pair  de 
France  héréditaire,  puis  sénateur  sous 
le  second  Empire,  gouverneur  de  la 
banque  de  France,  grand-croix  de  la 
Légion  d'honneur,  etc  ,  et  de  Adèlts 
Batbedat. 

Son  frère  aîné  Léon-Louis-Maurice- 
Gaston^  comte  d'Ârgout,  pair  de 
France  par  hérédité,  maître  des  re- 
quêtes au  conseil  d'Etat,  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  est  décodé  il  y  a 
quelques  années  ne  laissant  de  sou 
mariage  avec  Augustine-Elisa  Clairet, 
décédée  après  son  mari  le  19  juin  1889, 
qu'une  fille  mariée  au  marquis  d'Ar- 
genson»  également  décédée  avant  sa 
mère. 

Il  ne  reste  plus  de  cette  maison  que 
la  branche  cadette  établie  en  Yivarais 
et  représentée  par  :  1.  Gaston;  2.  Ma- 
ria ;  3.  Mélanie  ;  4.  Gabrielle. 

(Voir  pour  la  famille  d'Argout,  le 
Bulletin  de  1889,  col.  373  et  425). 

If  azur  à  8  fasces  cTor, 

Gonzague  -  Anne  -  Marie  -  Joseph  de 
Horé,  vicomte  de  Pontgibaud,  second 
fils  de  Ce*ar-Henri  de  More,  comte  de 
Pontgibaud,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  commandeur  de  St-Grégoi- 
re-le-Grand,  conseiller  général  de  la 
Manche,  lauréat  des  jeux  floraux  de 
Toulouse,  décédé  en  1892  et  de  Louise- 
Alexandrine-JVoé^'mid  née  Le  Viconte  de 
Blaiigy,  est  décédé  le  15  mai.  Ses  ob- 
sèques ont  été  célébrées  à  Paris  le  18 
mai  en  l'église  Ste-Clotilde. 

Il  avait  épousé  à  Paris  le  25  juin 
1891  Marie-Joiéphine-Yvonne-Anne- 
Louise  Boussel  de  Courcy,  fille  de  René 
Roussel,  marquis  de  Courcy,  aucien 
secrétaire  d'ambassade,  conseiller  gé- 
néral du  Loiret,  officier  de  la  Légion 
d'hoaneur  et  de  Berthe  de  TEspinoy, 


dont  il  laisse  un  fils  :  Lionel,  né  en 
1892. 

Il  était  le  petit-fils  d'Armand-Victoire 
de  More,  comte  de  Pontgibaud,  cheva* 
lier  de  la  Légion  d'honneur,  pair  de 
France  en  1827,  décédé  eu  1865  et  de 
Victoire  Pecquet  de  Champlois,  et  avait 
eu  pour  frère  et  sœurs  :  1.  César  de 
More,  comte  de  Pontgibaud,  marié  en 
1878  à  Pauliue  de  Roussy  de  Sales; 

2.  Marie,  qui  avait  épousé  Guy-Ange, 
vicomte  de  Pracomtal,  décédée  en  1887; 

3.  Alharthe,  mariée  à  Louis,  comte  de 
Valori,  décédé  en  1883:  4.  Yvrande^ 
mariée  en  1882  à  Charles  Rolland, 
comte  de  Chambaudoin  d'Ërce ville. 

Il  avait  pour  beau-frères  du  côté  de 
sa  femme:  1.  Maurice-Jean  Gravier, 
comte  de  Vergennes,  marié  en  1880  à 
Marie-Pauline-Marguerite  Roussel  de 
Courcy  ;  2.  le  vicomte  de  Favières,  ma- 
rié avec  Marie  Roussel  de  Courcy. 

(Voir  pour  l'ancienne  famille  de 
More  de  Pontgibaud,  en  Auvergne,  les 
Bulletins  de  1887,  col.  626;  de  1889, 
col.  178  et  626  et  1892,  col.  640). 

De  gueules^  à  3  bandes  d^or,  au  franc 
quartiet*  d'hermines. 

Devise  :  Morexpor  Bios, 


^»^<^^^^»^^^/\^^^ 


Albert-Charles-Gilbert,  comte  de  la 
Forest  de  Divonne,  lieutenant  général 
en  retraite,  du  29  mars  1879,  au  service 
de  S.  M.  le  roi  d'Italie,  grand  officier 
de  Tordre  des  SS.  Maurice  et  Lazare, 
grand'croix  d'Italie  et  de  celui  de 
Frauçois-Joseph  d'Autriche,  est  décédé 
à  Turin,  du  15  au  âO  mai,  à  Tâge  de 
75  ans. 

Né  à  Besançon,  le  18  mars  1818,  il 
était  le  4®  fils  de  Marie-Hugues-Claude- 
Cyrille,  comte  de  la  Forest  de  Divonne, 
capitaine  dans  l'infanterie  noble  d') 
l'armée  de  Coudé  (1796),  chevalier  de 
Saint-Louis  (1815),  capitaine  d'état- 
major  (de  1816  à  1818),  et  de  Elisabeth- 
Victoire  de  Fontette  de  Sommery. 


319 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


Il  avait  épousé,  le  9  juin  1849,  Pla- 
cidie  Pélissa,  dont  il  laisse  :  1.  Henri- 
César,  comte  de  la  Forest  de  Divonne, 
ne  à  Casale,  le  31  octobre  1855,  major 
dans  l'infanterie  du  royaume  d'Italie 
(4  novembre  1889);  2.  ^//'rerf-Hippo- 
lyte,  né  à  Chambéry,  le  V^  mars  1857  ; 
3.  Blanche,  mariée  à  Turin  (29  novem- 
bre 1873),  au  député  et  avocat,  Alphonse 
Baldini. 

(Voir  pour  l'ancienne  maison  cheva- 
leresque de  la  Forest  de  Divonne,  les 
Bulletins  de  1887,  col.  67  ;  1889,  col.  84; 
1890,  col.  231,  380;  1891,  col.  82.) 

Le  défunt  appartenait  à  la  branche 
cadette  de  cette  maison. 

De  sinople^  à  la  bande  d'or^  frettée  de 
(/ lieu  les. 

Devise  :  Tout  à  travers. 


#V^^^^%^^Ar\/\^^^^ 


/'VanfotVMarie-Victurni^n  de  Roche- 
chouart,  marquis,  puis  duc  de  Morte- 
mart  (comme  héritier  de  son  oncle  René 
de  Mortemart;,  grand  d'Espag-ne  de 
1^«  classe,  est  décédé  h  Paris  le  22  mai  ; 
ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  25  en 
Tégrlise  Sainte  Clotilde. 

Né  le  h'  décembre  1832,  il  était  fils 
aîné  d'Anne-Henri  Vicluniien  de  Ro- 
chechouart,  marquis  de  Mortemart,  an- 
cien député,  décédé  le  17  octobre  1885, 
et  de  la  princesse  Louise  Aldobrandini, 
et  neveu  d'Aune-Victurnien-i?t'/tg'- 
Rog'er  de  Rochechouart,  duc  de  Morte- 
mart, prince  de  Ïonnay-Charente , 
décédé  le  28  avril  dernier,  aucien  député 
du  Rhône,  marié  avec  GaOrielle-Bonnki 
de  Laurencin,  dont  il  n'a  eu  qu'uue 
lîlle,  Mathilde,  marié  au  marquis  de 
Lag'uiche. 

Il  avait  ép.,  le  12  juillet  1854,  l'irgi- 
'</6>-Marie-Louise  de  Sainte-Aldeg'oude, 
dont  il  laisse  :  1.  ^r^Awr-Casimir-Vic- 
turnien  de  Rochechouart,  aujourd'hui 
duc  de  Mortemart,  ancien  officier  de 
cavalerie,  né  le  17  juin  1856,  marié  le 
9  juin  1880  à  //^/^/i^*Géraldine-Sophie- 


Marie   d'Hunolstein,    dont    ^>any 
Marie-Joseph-Laurent-Victumien. 
Ia22  mars  1881  ;  2.  Anne-Henri-Josep 
Vtcturnten,  comte  de  Mortemart,  uv 
20  octobre  1865,  marié  en  octobre  1«^. 
avec    Adélaïde-Florence-Gabrielle  I. 
Coat   de  Kervéguen;    3.   René' ^hri- 
Louis-Victurnien,  comte  de  Hortemnr. 
né  le  2  mars  1867,  marié  22  juin  1891 
&  Elisabeth  Marie- Victoire  de  Kiquet  à- 
Garaman;  4.  ^nn^f-Antoinette-Mari- 
Victurnienne,  mariée  le  4  octobre  1^ 
à  Guy,   comte   de  la  Rochefoucauli 
5.  /(^anne-Virginie- Victurnienne,  m»- 
riée  le  18  janvier  1883  à  Alexandre 
comte  de  la  Rochefoucauld;  6.  .1/:  - 
Solange-Victurnienne. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de  Roch»- 
chouart-Mortemart ,  les  Bulletins  a- 
1886,  col.  698;  1887,  col.  113  et»)74. 
1888,  col.  175;  1889,  col.  123,  409  e^ 
497;  1891,  coL  368). 

Fascé^  onde  d'argent  et  de  gueula  à. 
6  pièces. 
Devise  :  Ante  mare  undte, 

L.   DE   ROZBL. 


Nous  avons  reçu  deux  intéresàantei 
publications  dont  nous  publierons  prc- 
chainement  un  compte  rendu: 

Liste  des  anciens  syndics  et  consohy 
des  officiers  municipaux^  maires  et  od- 
jo.nts  de  Carpentrasj  du  xili°  siW.e  jjis- 
qu'à  nos  jours,  par  M.  P.  de  Faucher. 

Recherches  généalogiques  et  histori- 
ques sur  les  familles  des  maires  d\U' 
gers^  par  M.  Goutard  de  Launny.  T.  i''^ 
première  livraibon. 


Paris,  le  6  juin  1893. 


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BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Rc: 
direotenr,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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I3: 


SOMMAIRE 


^EMiÈRE  Partie  :  Armoriai  général  de  France,  documents  historiques  :  Catalogue  des  généraux 
Français,  connétables,  marécliaux  de  France,  lieutenants  généraux,  maréchaux  de  camp 
(suite). 

Deuxième  Partis  :  Notices  généalogiaues  :  Taupinart  de  Tiliére;  Foucher  de  Brandois;  Gour- 
gue;  Caix  de  Saint  Aymour  et  Tiiomasson;  Le  marquisat  de  Trans,  premier  marquisat  de 
France.  —  Distinction  honorifique  :  Le  comte  Anatole  de  Bremond  d'Ars,  marquis  de  Migré, 
nommé  chevalier  de  Tordre  pontifical  de  Saint-Sylvestre.  —  Notes  d'état-civil  nobiliaire  : 
Mariages  et  décès  du  mois  de  juin  1893  et  rappel  des  mois  précédents. 

Troisième  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  Les  Evéques  de  Maguelone  et  de 
Montpellier,  par  M.  Louis  de  La  Roque. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANGE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Maréchaux  de  France 
(Suite) 

1616 

Antoine  de  la  Grange,  frère  cadet  du 
maréchal,  fit  la  branche  d'Arquien,  et 
brisa  ses  armes  en  cœur  de  sable  à  trois 
mufles  de  lion^  qui  sont  les  armes  de 
Guy  tels. 

Sa  postérité  était  représentée  en 
1723  par  Paul-François  de  la  Grange 
d'Arquien,  et  Marie-Jeanne  d'Arquien, 
tous  deux  nés  du  mariage  de  Paul- 
François  de  la  Grange,  dit  le  comte 
d'Ârquien,  et  de  Lucrèce  Jousselin- 
Melforts. 


Charles-Etienne  delà  Grange,  né  du 
second  mariage  du  père  du  maréchal 
avec  Anne  de  Brichanteau,  fit  la  bran- 
che des  sgrs  de  Yilledonné  éteinte  à  la 
fin  du  XVII"  siècle. 

D^azur^  à  trois  ranchiers  (daims  à 
ramure  plate)  d'or  2)osés  2  et  i. 

1617 

Nicolas  de  l'Hôpital,  marquis  puis 
duc  de  Vitry  par  brevet,  marquis  d'Arc, 
comte  de  Chasteauvillain,  sgr  de  Cou- 
bert,  capitaine  des  gardes  du  corps  du 
roi  et  lieutenant  général  en  Brie,  fut 
élevé  à  la  dignité  de  maréchal  de 
France  le  24  avril  1617,  et  reçu  conseil- 


323 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


324 


1er  d'honneur  au  parlement  de  Paris  le 
22  mai  suivaut;  chevalier  des  ordres 
du  rui  le  31  décembre  1()19.  11  contri- 
bua à  remettre  sous  Tobéissance  du 
roi  en  1621  les  places  de  Jarg-eau,  San- 
cerre  et  Sally,  et  fut  pourvu  du  gou- 
vernement de  Provence  en  1632.  Il  fut 
arrêté  et  mis  &  la  Bastille  le  27  octobre 
1637  et  n'en  sortit  que  le  19  janvier 

1643.  L'année  suivante  le  roi  Louis  XIV 
lui  donna  le  brevet  de  duc  et  pair  de 
France;  il   mourut  le   28   septembre 

1644.  Il  est  dit  dans  le  premier  chapi- 
tre du  testament  politique  du  cardinal 
de  Richelieu  «  qu'il  fut  obligé  d'ùUr 
t  au  maréchal  de  Vitry  le  gouverne - 
«  ment  de  Provence,  quoiqu'il  en  fut 
«  digne  pour  son  courage  et  pour  sa 
«  fidélité,  parce  qu'ayant  l'humeur  in- 
«  solente  et  altière,  il  n'était  pas  pro- 
•  pre  à  gouverner  un  peuple  jaloux  de 
«  ses  privilèges  et  de  ses  franchises, 
«  comme  sont  les  Provençaux.  • 

La  maison  de  THopital  tire  son  ori- 
gine de  Jean  de  THopital,  clerc  des  ar- 
balétriers, 8gr  de  Moutignac  et  d'O- 
zoiler  le  Vougis,  qualifié  neveu  et 
lieutenant  de  François  de  THôpital 
clerc  des  arbalétriers  du  roi,  dans  un 
acte  du  20  mars  1338.  Il  fut  naturalisé 
par  lettres  du  26  septembre  1349;  ép. 
Jeanne  Braque,  dame  de  Soisy  aux  Lo- 
ges, dit  vulgairement  Choisy.  Cette 
terre  de  Choisy  fut  érigée  eu  marqui- 
sat le  2  janvier  1599  en  faveur  de  Jac- 
ques de  THopital,  qui  avait  été  gou- 
verneur  et  sénéchal  d'Auvergne,  che- 
valier d'honneur  de  la  reine  Margue- 
rite et  s'était  signalé  dans  toutes  les 
occasions  par  son  dévouement  à  la 
cause  des  rois  Henri  III  et  Henri  IV;  à 
la  bataille  dlvry  il  fut  blessé  et  eut  un 
cheval  tué  sous  lui,  le  roi  le  fit  cheva- 
lier de  ses  ordres  en  15'j9.  Il  fut  député 
de  la  noblesse  aux  états  généraux  de 
1614.  La  postérité  du  marquis  de  Choisy 
était  représentée  en  1725  par  Paul- 
François  marquis  de  Tllopital,  cheva- 
lier de  Saint-Louis,  colonel  d'un  régi- 


ment de  dragons  qu'il  avait  fait  nom- 
mer de  Vitry,  sans  doute  en  mémoin 
du  maréehal  de  Vitry  qui  avait  a]>par- 
tenu  à  une  branche  collatérale  de  ^a 
famille. 

Le  maréchal  de  Vitry  étaitfilsde  Louis 
de  l'Hôpital,  marquis  de  Vitry,  cheva- 
lier des  Ordres  du  roi,  capitaine  de> 
gardes  du  corps  du  roi  Henri  IV  et  i\^ 
Françoise  de  Brichanteau;  il  ép.  en 
1617  Lucrèce-Marie  Bouhier,  veuve  'i* 
Louis  de  laTrémoïlle,  marquis  de  Noir- 
moutier,  fille  aînée  de  Vincent  Bo*i 
hier,sgr  de  Beaumarchais,  tré^iorier  o- 
l'épargne,  et  de  Marie  Hotman,  âa  i>o> 
térité  finit  avec  sa  petite  fille  Mari-- 
Françoise-Elisabeth,  mariée  le  28  fe- 
vrier  1680  avec  Antoine-Philib.*rt  «i- 
Torcy,  sgr  de  la  Tour,  baron  d'Esgrt- 
ville,  eu  Gatinais,  brigadier  des  ar- 
mées du  roi,  maréchal  de  camp  en  ITO'i. 
morte  sans  enfants,  le  20  octobre  16'M 

Il  eut  un  frère  François  de  THôpitaî, 
comte  de  Rosnay,  qui  fut  aussi  mare- 
chai  de  France  le  23  avril  1643,  Oiiui- 
tre  d'état,  gouverneur  de  Paris  et  lit- u- 
tenant-général  en  Champagne,  mort 
sans  enfants  le  20  avril  1660,  âge  d  • 
77  ans. 

Les  comtes  de  Saint-Mesme  étaioL*. 
une  branche  collatérale  de  cette  mai- 
son, formée  par  René  de  THopilal,  .Re- 
coud fils  d'Adolphe  de  THopital,  comi 
de  Choisy  et  de  Louise  de  Poysieu,  d;  - 
tachés  de  la  souche  commune  ver* 
1570.  Ils  paraissent  éteints  vers  ITô 

De  gueules^  au  coq  d'argent^  en''. . 
membre  et  becqué  d'ar^  ayant  au  col  v  * 
écusson  d'azur  chargé  d*une  fleur  de  is» 
d'or. 

1619 

Charles  de  ChoiBeul,  marquis  <ir 
Prusliu,  comte  de  Chavignoo,  comme:.- 
ça  à  se  faire  connaître  au  siège  de  m 
Fère  en  1580;  il  eut  la  conduite  du:, 
régiment  d'infanterie  aux  sièges  i^e 
Montségur  et  de  Castillon  en  GuieiiLr 
contre  les  protestants;  commanda  uoe 


I2b 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


326 


îompa^nie  de  greodarmes  au  i^iège  de 
Paris  eu  1588;  fut  envoyé  en  Champa- 
gne comme  lieutenant -général  par 
ïenri  IV;  gouverneur  de  Troyes,  che- 
valier des  ordres  du  roi  en  1595  ;  reçut 
e  bâton  de  maréchal  de  France  le  24 
loût  1619;  gouverneur  de  Saintonge 
it  du  pay:i  d'Auuis  ;  commanda  les  ar- 
mées du  roi  aux  sièges  de  Saint  Jean 
l'Angély,  de  Montauban,  de  Royan,  de 
Carmain  et  de  Montpellier  en  1622, 
mourut  le  l*""  février  1626  à  l'âge  de 
53  ans. 

Il  s*était  trouvé  à  53  sièges,  à  47 
combats  ou  batailles  et  avait  reçu  22 
blessures. 

11  était  fils  de  Ferry  de  Choiseul,  sgr 
de  Prasiin  et  du  Plessis  et  d'Anne  de 
Béthune-Hositel. 

Ecartel^^  aux  1  et  4  (Tazur  à  In  croix 
(Tor  cantonnée  de  dix-huit  hilletles  du 
même  ponces  cinq  en  sautoir  dans  chaque 
canton  du  chef  et  quatre  posées  2  et  2 
dans  chaqtce  canton  de  la  pointe^  qui  est 
de  Choiseul  ;  aux  2  et  3  de  gueules  au 
lion  couronné  d'or^  qui  est  d'Aigremont  ; 
sur  le  tout  :  parti  au  î  a^aryent  a  deux 
f'i^ces  de  sable;  au  2  d* argent  au  lion  de 
sable^  qui  est  de  Prasiin. 

16]  9 

Jean  François  de  la  Guiche  comte  de 
la  Palice  et  de  Saint  Geran,  chevalier 
des  ordres  du  roi,  gouverneur  de 
Bourbonnais,  lit  ses  premières  armes 
80US  le  maréchal  d'Aumout  en  1588; 
servit  le  roi  Henri  IV  à  la  bataille 
d'Ivry,  aux  sièges  de  Paris  et  de 
Roueu  où  il  fut  blessé  à  la  tête  en 
commandant  l'assaut;  il  eut  la  charge 
de  maréchal  de  camp  au  siège  d'A- 
miens où  il  fut  blessé  et  eut  quatre 
chevaux  tués  sous  lui;  Louis  XIII  re- 
leva à  la  dignité  de  maréchal  de  France 
le  24  août  1619,  et  lui  donna  le  corn- 
manderaeut  de  ses  arruées  aux  sièges 
deClérac,  de  Montauban,  de  Saiuî  Au- 
toLiiu  et  de  Montpellier  ;  il  mourut  en 
ftOQ  château  de  la  Palice  en  Bourbon- 


nais le  2  déc.  1632  à  Tâge  de  63  ans. 
La  maison  de  la  Guiche  ou  Laguiche, 
remonte  sa  filiation  à  Renaud  sgr  de 
la  Guiche  en  Maçonnais,  vivant  en 
1200.  Jean- François  de  la  Guiche  qui 
en  descendait  au  douzième  degré  était 
fils  de  Claude,  sgr  de  Saint  Géran^ 
chevalier  de  Tordre  du  roi,  colonel  d'in- 
fanterie et  de  Suzanne  des  Serpens, 
dame  de  Chitaih;  il  ép.  1""  en  1595, 
Anne  de  Tournon,  dame  de  la  Palice, 
fille  de  Just  de  Tournon  et  d'Eléonor  de 
Chabannes,  dame  de  la  Palice,  dont  il 
eut:  Claude-Maximilian  qui  continua 
la  descendance  ;  2^'  Suzanne  Aux  Espau- 
les,  veuve  de  Jean  sgr  de  Longaunay, 
fille  aînée  de  Georges,  sgr  de  Sainte- 
Marie  du  Mont,  lieutenant  de  roi  en 
Normandie,  dont  il  eut  Marie  qui  ép. 
Charles  de  Lévis,  duc  de  Ventadour 
pair  de  France,  veuf  de  Suzanne  de 
Lauzières. 

Claude-Maximilian  de  la  Guiche, 
comte  de  Saint  Oeran,  de  la  Palice  et 
de  Jaliguy,  gouverneur,  sénéchal  et 
maréchal  de  Bourbonnais,  mourut  à 
Moulins  le  31  janvier  1659  ;  il  avait  ép. 
le  17  février  1619  Suzanne  de  Longau- 
nay  fille  unique  et  héritière  de  Jean, 
sgr  d'Amigny,  et  de  Suzanne  Aux 
E^paules,  belle-mère  de  son  mari  dont  : 
Bernard,  maréchal  de  camp,  puis  lieu- 
tenant général  des  armées  du  roi  en 
1670,  chevalier  des  ordres  le  1*' janvier 
1689.  Il  mourut  à  Paris  le  18  mars 
169.'),  marié  avec  Frauçoise-Madeleine- 
Claude  de  Wariguies,  fille  unique  et 
héritière  de  François  sgr  de  Montre- 
ville  et  de  Madeieine-Jourdaine  Car- 
bonnel  de  Canisy,  dont  une  fille  née 
vers  1688,  religieuse. 

II  y  avait  une  autre  branche  dite  des 
sgrs  de  Sivignon,  de  Nanton  et  de 
Garuerans  détachée  de  la  précédente 
en  1507,  connue  sous  le  nom  de  comtes 
(leSiviguouet  marquis  de  la  Guiche 
d'où  sont  venus  les  marquis  de  Lagui- 
che  d'aujourd'hui. 

De  sinople^  au  sautoir  d'or^ 


327 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCB 


328 


1619 

Honoré  d'Albert,  duc  de  Chaulnes, 
pair  et  maréchal  de  France,  vidame 
d'Amiens,  sgr  de  Pecquigny  et  de 
Rayneval,  fut  élevé  à  la  dignité  de 
maréchal  en  1619  ;  mourut  à  Paris  le 
30  octobre  1649,  doyen  des  maréchaux 
de  France. 

Il  était  frère  puîné  de  Charles  d'Al- 
bert, duc  de  Luynes,  pair  et  connéta- 
ble de  France,  et  fils  d'Honoré  d'Albert, 
sgr  de  Luynes  et  d'Anne  de  Rodulf. 

Il  ép.  le  13  janvier  1620,  Charlotte- 
Eugénie  d'Ailly,  comtesse  de  Chaul- 
nes, fille  unique  et  héritière  de  Phili- 
bert-Emmanuel d'Ailly,  sgr  et  baron  de 
Pecquigny,  chevalier  de  l'ordre  du 
roi,  et  de  Louise  d'Oignies,  comtesse 
de  Chaulnes  à  la  charge  de  porter  les 
noms,  armes  et  cri  de  cette  ancienne 
maison.  Sa  postérité  finit  avec  son 
second  fils  Charles  d'Albert  d'Ailly, 
frère  puîné  du  duc  de  Chaulnes,  décédé 
le  4  septembre  1698,  sans  enfants  de 
son  mariage  avec  Elisabeth  Le  Féron. 

Le  comté  de  Chaulnes  avait  été  érigé 
en  duché-pairie  fin  janvier  1621,  en 
faveur  d'Honoré  d'Albert,  maréchal  de 
France. 

Ecarteléy  aux  1  et  4  d'Albert;  aux 
2  et  3  d'Ailly. 

Les  armes  des  Albert,  ducs  de  Luy- 
nes, de  Chevreuse  et  de  Chaulnes, 
sont  :  itazur^  à  quatre  chaînes  cTar" 
gent  en  sautoir^  aboutissantes  en  cœur 
dans  un  anneau  de  même  ;  parti  :  cTor^ 
au  lion  courontié^  lampassê  et  armé  de 
gueules;  les  armes  d'Ailly  étaient  :  de 
gueules^  à  deux  branches  d'alisier  d'ar^ 
gent^  passées  en  sautoir  y  au  chef  échi' 
queti  d^argent  et  d'azur  de  trois  traits. 

1620 
François  d*Esparbez  de  Lussan,  vi- 


comte d'Aubeterre,  sgr  de  Lussac, 
baron  de  Cadenac,  de  la  Serre,  etc.. 
capitaine  de  50  hommes  d'armes  de^ 
ordonnances  du  roi,  sénéchal  et  gou- 
verneur d'Agenais  et  Condomois  et  tlvi 
ville  et  château  de  Blois,  1606;  con* 
seiller  d'Etat,  fut  créé  maréchal  le 
18  septembre  1620.  Il  commanda  1  ar- 
mée du  roi  aux  sièges  de  Nérac  e*  «i-- 
Caumonten  1621;  il  mourut  au  ch.- 
teau  d'Aubeterre  à  la  fin  de  jaD- 
vier  1628. 

La  maison  d'Esparbez  est  originaire 
de  l'Armagnac.  Son  nom  est  conu. 
dans  les  chartes  depuis  1164,  et  s^ 
filiation  suivie  d'après  les  preuves  pour 
l'Ordre  du  Saint-Esprit  depuis  14^^». 
Elle  a  fait  des  branches  nombreusei 
dites  delà Fitte  et  de  Lussan,  de  Feu^es 
et  de  Saint-Mézard,  de  Carbouneau  ^\ 
de  Lamothe-Bardigues,  des  barons  de 
la  Serre,  marquis  d'Aubeterre,  de  Bra- 
zais  en  Normandie,  de  Belloc  ou  Beau- 
lieu  et  de  Coignax. 

François  d'Esparbez,  vicomte  d'Au- 
beterre, baron  de  la  Serre,  maréchal  d  > 
France,  était  fils  de  Jean-Paul  d'Esj»3r- 
bez,  sgr  de  Lussan  et  de  Catherin^^ 
Bernarde  de  Montagu,  dame  de  \t 
Serre,  fille  de  Jean  et  de  Jeanne  d; 
Ooyrans;  il  ép.  le  12  avril  1597  Hipp»- 
lyte  Bouchard,  vicomtesse  d'Aubeteriv, 
fille  unique  de  David,  sénéchal  et  gou* 
verneur  de  Périgord  et  de  Renée  df 
Bourdeille,  et  forma  la  branche  de  is 
Serre  et  d'Aubeterre;  sa  postérité  fi-ùi: 
avec  Henri-Joseph  Bouchard  d*Espar* 
bès  de  Lussan,  vicomte  d'Aubeterr . 
qui  fut  maréchal  de  France  en  178:^,  * 
mourut  saus  postérité. 

D'argent,  à  la  fasee  de  gueules^  •.-  • 
compagnie  de  trois  merlettes  de  ialh  - 
etl. 


{A  suivre.) 


L.  K. 


329 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


330 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


TAUPINART  DE  TILIÈRE 

La  maison  de  Tilière,  originaire  de 
'Orléanais,  était  représentée  à  la  fin 
iu  siècle  dernier  par  Claude  Taupi- 
lart,  qualifié  marquis  de  Tilière,  né  le 
>A  août  1728,  mort  le  8  janvier  1809  à 
Paris  et  inhumé  au  cimetière  de  Pic- 
)us,  où  se  trouvent  les  tombeaux  des 
leux  branches  de  sa  famille. 

Il  avait  ép.  1*^  le  9  mai  1765,  Anne- 
Feanne-Juîie  Béritault  de  Salbeuf;  2° 
e  11  juin  1775,  Angélique -Marie  Le 
/^avasseurd'Hérouville,  fille  de  Simon- 
facques  et  d'Angélique-Marie  Morel  de 
riude,  et  sœur  aînée  de  Anne-Marie  Le 
^'avasseur  d'Hérouville,  marquise  de 
ieruUe,  née  en  1768,  décédee  le  28 
aillet  1832  et  inhumée  au  cimetière  de 
*icpus,  comme  étant  veuve  de  Ar- 
aand,  marquis  de  BéruUe,  né  en  1755, 
ondamné  à  mort  par  le  tribunal  révo- 
ationnaire  de  Paris,  le  24  juillet  1794; 
eur  fille  unique,  Amable-Blanche  de 
eBérulle,  née  en  1792,  décédée  le  12 
aai  1815,  a  son  tombeau  dans  une 
hapelle  souterraine  de  l'église  Saint- 
ulpice,  à  Paris.  Elle  avait  ép.  le  7  fé- 
rier  1813,  Gustave,  marquis  de  Lévis- 
lirepoix,  lequel  en  secondes  noces  ép. 
n  1817,  M"«  de  Montmoren^.y-Laval, 
evint  après  la  mort  de  son  beau-père 
:rand  d'Espagne  et  duc  de  San-Fer- 
lando-Luis,  en  1837. 

La  marquise  de  Lévis-Mirepoix,  née 
e  Bérulle,  étant  décédée  sans  enfants 
t  avant  sa  mère,  C3  furent  les  petits- 
nfants  du  marquis  de  Tilière  qui  re- 
ueillirent  la  succession  de  la  marquise 
e  Bérulle. 

Le  marquis  de  Tilière  laissa  de  son 
econd  mariage  deux  fils  :  1.  Pierre- 


Claude,  qui  a  fait  la  branche  aînée  ;  2. 
Augustin-Charles,  qui  a  fait  la  branche 
cadette. 

BRANCHE  aînée 

I.  —  Fierre-Claude  Taupinart,  mar- 
quis de  Tilière,  né  le  17  août  1780,  dé- 
cédé le  9  mars  1871,  chevalier,  sgr  de 
Tancien  marquisat  de  Chazelet,  qui 
avait  appartenu  aux  d'Aubusson  de  la 
Feuillade,  rfgr  de  Chassingrimont,  ép. 
l^  le  2  avril  1807  Marie-Anne-Augus- 
tine  Sévène,  née  vers  1789,  décédée 
le  25  septembre  1852;  2**  Joséphine  Co- 
laud  de  la  Salcette,  veuve  de  M.  de 
Beauvert,  décédée  en  1877,  à  l'âge  de 
75  ans;  il  eut  du  premier  lit  :  1.  Clau- 
de-Edouard, né  le  18  février  1810,  dé- 
cédé le  23  octobre  1832;  2.  Antoine-Al- 
bert, qui  suit. 

II.  —  Antoine- Albert  Taupinart,  mar- 
quis de  Tilière,  né  le  l«'  mai  1812,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur,  est  dé- 
cédé le  15  mai  1890,  au  château  de 
Chazelet  (Indre);  il  avait  ép.  le  25  juin 
1840,  Adrienne  Guiliemeau  de  Saint- 
Souplet,  dont  il  a  eu  :  1.  Marie-Joseph, 
qui  suit;  2.  Marguerite,  née  en  1842, 
mariée  le  5  janvier  1863,  avec  Claude- 
Marie-Rogatien,  comte  de  Sesmai^ons, 
général  de  brigade,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur,  dont  :  a.  Donatien, 
vicomte  de  Sesmaisous,  né  le  26  octob. 
1863,  lieutenant  au  3«  régiment  de 
dragons,  marié  le  8  février  1893,  avec 
Mlle  Guibourg  de  Luzinais;  b.  Gabriel, 
né  en  1865,héritier  de  sagrand'tante  ma- 
ternelle la  comtesse  de  Rutant,  née 
Guiliemeau  de  Saint-Souplet,  décédée 
en  1889,  a  ép.  le  1«'  décembre  1891, 
Renée  de  Trédern,  fille  du  vicomte  de 


331 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


332 


Trédern  et  de  la  vicomtesse  née  Say, 
veuve  en  premières  noces  du  marquis 
de  Brissac;  c.  Marie,  mariée  le  28  juin 
1888,  avec  Patrice  Gustave  Huchet,  vi- 
comte de  Quénetain,  lieutenant  au  115® 
de  ligne,  dont  :  Alain  ;  3.  Marie  de  Ti- 
lière,  née  en  1843,  mariée  le  21  mars 
1865  avec  Gaston,  marquis  de  Grollier. 

III.  —  Marie -Jo^^p^  Tau  pi  0  art,  mar- 
quis de  Tilière,  né  en  1856,  chef  actuel 
des  nom  et  armes  de  sa  famille,  capi 
taine  au  25®  dragons,  marié  le  10  octob. 
1883,  avec  Jeanne  de  Raigecourt-Gour- 
nay,  fille  du  marquis  et  de  la  marquise 
née  Marguerite  de  Canmont  La  Force 
(fille  du  duc  de  Caumont  La  Force).  — 
Résidence  :  château  de  Chazelet  (In- 
dre). 

BRANCHE  CADETTE 

I.  —  Auguxlin^ChM]eB  Taupinart, 
comte  de  Tilière,  né  le  12  août  1785, 
décédé  le  27  novembre  1855,  conseiller 
général  de  la  Sarthe,  maire  de  Saint- 
Calaia,  ép.  :  1°  le  16  septembre  1809, 
Albertine  de  Joufirey,  née  le  17  octo- 
bre 1789,  dëcédée  le  25  janvier  1831, 
dix-septième  et  dernier  enfant  de  Paul, 
marquis  de  Jouffrey,  chevalier,  sgr  de  la 
Voûte,  Villars,  etc.  chevalier  de  Saint- 
Louis  et  de  la  marquise,  née  Renée  de 
Launay  de  Cohardon;  2""  le  15  juin 
1841  il  ép.  Elisabeth  de  Bourgevin  de 
Vialart  de  Moligny,  née  le  7  octobre 

1809,  décédée  le  20  avril  1880,  fille  du 
marquis  de  Moligny,  lieutenant  géné- 
ral des  armées  du  roi  et  de  la  marquise 
née  Joséphine  de  Rochard. 

Il  eut  entr'autres  enfants  du  pre- 
mier lit  : 

1.  Charles- J^/j'é'ûr,   né  le  9   juillet 

1810,  décédé  le  8  janvier  1866  ; 

2.  Ângélina,   née  le  27  septembre 

1811,  décédée  le  22  octobre  1886,  ma- 
riée en  1831  avec  Joseph  Grosbois  de 
Soulaine  (1808-1869)  dont  :  a.  Henry 
Groabois  de  Soulaine,  né  en  1833,  ma- 
rié en  1856  avec  Louisa  de  Bournon- 
ville,  aée  en  1837  (V.  le  liulhtin  de 


1893,  col.  112);  h,  Alljertine  Grosbcis 
de  Soulaine,  née  en  1834,  marine  en 
1862  avec  Henri  Baudeason  d^ 
Vieuxchamps,  né  eu  1812,  dont  :  Jo- 
seph, né  en  1867. —  Résidences:  Châ- 
teaux de  Vieuxchflmps  et  d'Arcy-sur- 
Cure  (Yonne),  et  Auxerre. 

3.  Augustine,  née  le  21  novembre 
1813,  ép.  le  16  octobre  1833  Achille  du 
Faure,  comte  de  Saiut-Martial  (1809- 
1849),  dont  :  a.  Eugène,  comte  d'- 
Saint-Martial  (1834-1875),  capitaiut- 
commandant  au  2* hussards;  6.  Albert, 
comte  de  Saint  Martial,  chevalier  de  !& 
Légion  d  honneur  (1835-1885)  marié  t'u 
1875  avec  Blanche  de  Fischer,  entrti- 
en  religion  depuis  la  mort  de  $•)& 
mari  ;  c.  Marie,  née  en  1842,  religieux** 
à  Blois;  d,  Paul,  né  en  1843,  entiv 
dans  les  ordres,  chanoine-honoraire  '1^ 
Blois  ;«.  Maria,  née  en  1848,  marie- 
en  1877  avec  Hyppolyte  de  Coquert^l. 
marquis  d'Iquelon  (1817-1888),  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur,  «lont  deux 
filles  :  Anne-Marie,  née  en  1878  et  Mar- 
guerite née  eu  J880,  —  Résidence: 
château  de  Sommesnil  (Seine- lu fr- 
rieure). 

4.  Fanny,  née  le  20  avril  1818,  dèv- 
dée  le  9  janvier  1892,  avait  ép,  eu  IkV 
Marins,  comte  de  Vachon  (I810-18î<' 
dont  :  Marie  de  Vachon,  née  en  18;  . 
mariée  le  3  janvier  1859  avec  Charly  ? 
de  la  Roche-Vaunac  dont  une  fil? 
Alice  de  la  Roche  Vaunac,  mariée  e:. 
1880  avec  Louis  Delacour,  chef  d'esca 
drons;  un  fils  Raymond  est  né  de  cet:* 
union  le  11  avril  1887.  —  Rcsid^oc- 
de  Charles  de  la  Roche-Vaunac,  a* 
château  de  Vaunac  (Haute-LoireU 

5.  Albertine,  née  le  21  juin  1821,  rei: 
gieuse  à  Orléans. 

6.  Constance,  née  le  H  janvier  182^. 
mariée  le  31  mars  1846,  avec  Lou> 
marquis  de  Massol  de  Rebets  (182"^ 
1888),  dont  :  a.  Fernand,  né  le  31  d^- 
cembre  1846,  sous- lieutenant  de  zc-ut- 
ves,  tué  le  6  août  1870  à  la  bataille  Jr 
Reiscboffen  ;  b.  Olivier,  marquis  de  3i&r- 


333 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


334 


sol  de  Rebetz,  lieutenant  au  13®  dra- 
geons; c,  Marguerite,  née  le  20  novem- 
bre 1849,  mariée  le  28  décembre  1875 
avec  Henri  Ripond  de  la  Salle,  dout  : 
Alice  de  la  Salle,  née  à  Moulins  le  14 
octobre  1876.  —  Résidence  :  Moulins 
(Allier). 

Le  comte  de  Tilière  eut  du  second 
lit: 

7.  Marie  •  Joseph -Au^u.<tin-  Alfred 
Taupinart,  comte  Alfred  de  Tilière,  né 
le  9  mars  1843,  marié  le  9  janvier  1867 
avec  Catherine  Fitzg-erald,  de  la  mai- 
son de  Fitzg-erald,  d*où  sont  issus  les 
ducs  de  Leinster,  dont  :  1.  Maximilien, 
vicomte  de  Tilière  né  le  23  nov.  1867, 
lieutenant  au  12«  chasseurs  ;  2.  Félix, 
né  le  13  déc.  1874;  3.  Géraldine,  ma- 
riée le  26  avril  1893  avec  Auguste-Em- 
manuel-Charles-Roger marquis  de  Pey- 
ronny  (V.  le  Bulletin  de  1893,  col.  230). 

Les  armes  données  à  cette  famille 
dans  les  Bulletins  de  1886  et  1893  sont 
erronées  ;  elles  doivent  être  blasounées 
de  la  manière  suivante  : 

Ecarteléy  aux  1  et   4  de  (jueules  au  ; 
chevron  d^argent  chargé  d^un   chtvr-^n  ' 
de  s€ible  et  accompagné   de  3  coquilles 
d'argent^  qui  est  de  ïilière  ;  aux  2  et  3 
d'azur  au  demi-vol  d*or^  qui    est   de 
Lo\s(Laiué,  t.  IV). 


FOUCHER  DE  BRANDOIS 

(Addition  à  l'article  du  Bulletin  de 
mai  1893,  col.  291.) 

Les  Foucher  appartiennent  à  la  plus 
ancienne  noblesse  chevaleresque  du 
Bas*Poitou.  Cette  maison  a  formé  les 
branches  des  barons  de  Sainte-Flaive, 
des  marquis  de  Circé,  éteintes,  et  des 
barons  de  Brandois  dont  Olivier  Fou- 
cher, baron  de  Brandois,  marié  avec 
Marguerite  de  Gourgue,  est  le  dernier 
représentant.  Cette  maison  connue  dès 
le  XI*  siècle,  compte  un  chevalier  du 
Temple  eu  1163;  quatre  chevaliers  de 
Saint-Michel,    dout   un    gouverneur 


d'Amboise  sous  Louis  XI  ;  trois  cheva- 
liers de  Malte  ;  des  chevaliers  de  Saint- 
Lazare  de  Jérusalem  et  de  Saint-Louis. 

Parmi  les  ancêtres  directs  du  nouveau 
marié  nous  citerons  :  Jacques  Foucher, 
chevalier,  seiguenr  du  Gué  de  Sainte- 
Flayve,  chambellan  du  roi  Louis  XI; 
Bertrand  son  fils,  tué  à  la  bataille  de 
Pavie  en  défendant  François  I",  parmi 
les  gentilshommes  de  sa  suite;  Jean, 
baron  de  Rays,  chevalier  de  l'Ordre  du 
roi  et  gentilhomme  de  sa  chambre  en 
1340;  Jacques  Foucher  de  Brandeau  ou 
Brandois,  lieutenant  colonel  du  régi- 
ment du  Gué  de  Sainte-Flaive;  An- 
toine, âls  du  précédent,  commandant 
de  Tescadron  des  gentilshommes  du 
Bas-Poitou  en  1695. 

Par  sa  mère,  le  baron  de  Brandois 
est  petit-ôls  du  marquis  Albert  de  Ma- 
let La  Farge  et  arrière  petit-fils  de  la 
marquise  de  la  Rochejaquelein,  si  con- 
nue par  ses  Mémoires  sur  les  guerres 
de  Vendée.  Il  est  aussi  par  son  père  le 
petit-fils  du  premier  président  bavon 
Sêguier,  qui  fut  vice-président  de  la 
Chambre  des  Pairs  sous  la  Restaura- 
tion. 

Le  baron  de  Brandois  est  fils  de  Jean- 
Marie-Paul  (et  non  Marie-Nicolas-Fran- 
çois-Paul), décédé  à  Foix,  le  15  juin 
1887,  et  de  Victor ine  de  Malet,  décédée 
à  Pau,  le  21  décembre  1871.  Deux  filles 
étaient  encore  nées  de  ce  mariage  : 
Irène,  mariée  au  vicomte  Gérard  de 
Chabot,  décédée  le  22  septembre  1886, 
et  Marie,  mariée  à  Auguste  Menche  de 
Loisne,  comte  romain. 

De  mhle^  au  lion  d'argent. 


GOURGUE 


(Addition  à  l'article  du  Bulletin  de 
mai  1893,  col.  292.) 

Augustine-Marie-Thérèse-iVflfr^M^rtVe 
de  Gourgue,  dont  nous  avons  annoncé 
le  mariage  avec  le  baron  de  Brandois, 
est  née  à  Castres  le  3  juin  1870,  dans 
la  ville  où  son  père,  officier  de  cavale- 


333 


LE  BULLETIN   HéRALDIQUB  DB  FRANCK 


336 


rie,  était  eu  grarnison.  Elle  est  ôUe 
dUÈenry  -  Joseph  -  Marie  marquis  de 
Gourgue  (fils  lui-même  d'Alexis,  vi- 
comte de  6ourg*ue,  ancien  maitre  des 
requêtes  au  Conseil  d'Etat,  chevalier  de 
la  Légion  d*honneur,  archéologue  dis- 
tingué, décédé  à  Bordeaux  le  17  fé- 
vrier 1883,  lequel  avait  épousé  en  1824 
Augustine-Philippine  de  Prunelé)  et  de 
ilfarfeZeine-Marie-Henriette  de  Pontac, 
au  château  de  Lanquais  (Dordogne). 

Alexis  vicomte  de  Gourgue  (fils  de 
Marie-Joseph  vicomte  de  Gourgue»  an- 
cien maire  de  Bordeaux  et  député  de  la 
Gironde  sous  la  Restauration)  a  eu 
plusieurs  enfants  : 

V  Ana^o^e-Marie-Ernest,  né  en  1826, 
mort  à  Lanquais  en  septembre  1876, 
n'ayant  eu  d'Henriette-Louise  de  Sola- 
ges,  épousée  en  1860,  que  Blanche  de 
Gourgue,  mariée  le  31  août  1887  à 
Soffrey- comte  de  Beaumont-Beynac; 

2«  Mathilde,  née  en  juillet  1830, 
morte  en  1839^  mariée  en  1836  à 
Raymond  comte  de  Toulouse-Lautrec  ; 

3»  Joséphine,  mariée  le  27  novembre 
1834  à  Henri  marquis  de  Losse  ; 

4°Dominique-Joseph-iiu^2/«^é-Marie, 
né  à  Paris  en  1828,  mort  à  Lanquais 
le  13  juin  1883,  sans  alliance; 

5<>  Marie-Avitie,  mariée  en  janvier 
1860  à  Charles  comte  de  Narbonne- 
Lara; 

6»  Henri^  déjà  mentionné  ci-dessus, 
père  de  la  jeune  mariée,  lequel,  seul  et 
unique  représentant  actuel  de  la  mai* 
Bon  de  Gourgue,  a  relevé  le  titre  de 
marquis  à  la  suite  du  décès  du  dernier 
marquis  de  Gourgue,  de  la  branche 
d'Aunay,  arrivé  le  10  mars  dernier, 
qui  n'a  pas  eu  d'enfants  de  M"*  de  Cha- 
melles. 

Il  suffit  d'ouvrir  n'importe  quelle 
histoire  ou  chronique  de  Bordeaux 
pour  y  retrouver  le  nom  des  Gourgue 
à  chaque  page.  La  Chesnaye  des  Bois 
cite  GeoflVoy  de  Gourgue  secrétaire  de 
Philippe  le  Bel  en  1283  ;  Philippe  de 


Gourgue,  grand  Porte-Eteodard  de  la 
couronne  sous  Philippe  le  Long,  marié 
à  Cécils  de  Pellegrue,  nièce  de  Clé- 
ment y.  Ce  généalogiste  fait  commen- 
cer la  filiation  suivie  (à  Jean  de  Gour- 
gue qui  vivait  en  1300,  il  cite  parmi 
les  principaux  personnages  de  cett^ 
maison  :  le  célèbre  capitaine  Dominique 
de  Gourgue,  chevalier  de  Malte,  mort 
en  1393  au  moment  où  il  partait  pren* 
dre  le  commandement  des  flottes  an- 
glaises; Marc- Antoine  premier  prési- 
dent au  Parlement  de  Bordeaux  en 
1616  ;  Jacques-Joseph,  évèque  de  Ba- 
zas,  dont  3  frères  étaient  présidents  au 
parlement  de  Bordeaux,  et  plusieurs 
intendants  et  trésoriers  généraux. 

Les  terres  de  Vayres  (près  Bordeaux 
et  d'Aunay  (près  Paris)  furent  érigées 
en  marquisats  en  1639  et  en  1686. 

D'azur^  au  lion  d'or  armé  et  lampas*r 

de  giieule$. 


CAIX  DE  SAINT  AYMOUR 
ET  TH0MA8S0N 

(^Addition  et  rectification  au  Bulleti 
de  mai  1893,  col.  288.) 

Au  mariage  de  Raoul  de  ThomassoD. 
avec  Mademoiselle  de  Caix  de  Saint- 
Aymour,  il  faut  ajouter  que  la  marieur 
est  fille  de  Amédée-Victor-Clément- 
Marie .  vicomte  de  Caix  de  Saint- A v- 
mour,  et  de  Louise-Regina-EugéUie- 
Berthe  La  Beaume  de  Tarteron. 

Le  nom  de  la  mère  du  marié  est  Rev- 
gondaud  de  Yillebardet,  et  non  Rey* 
gendaud  de  Yillebardet. 


LE  MARQUISAT  DE    TRAN> 

(PRBMIBR  MARQUISAT  DE  F&ANCB) 

Le  marquisat  de  Trans  fut  créé  e& 
1505,  en  faveur  de  Louis  de  Villeneuve, 
baron  des  Arcs.  Ce  fut  le  premier  mar- 
quisat érigé  en  France  par  lettres 
patentes. 

Conformément  au  droit  provençal 


337 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


338 


il  était  transmissible  dans  Tordre  d'une 
ancienne  substitution  remontant  au 
XV®  siècle. 

Louis  de  Villeneuve,  premier  mar- 
quis de  Trans  ne  laissa  que  deux  filles, 
mariées,  Tune  à  Jean  de  Foix,  l'autre 
à  un  Grimaldi.  Elles  n'héritèrent  que 
des  biens  libres  et  les  biens  substitués 
passèrent  à  un  cousin,  Alexis  de  Ville- 
neuve, baron  de  Flayosc.  Le  quatrième 
descendant  de  celui-ci  étant  mort  sans 
postérité,  le  marquisat  passa  à  Antoine 
de  Villeneuve,  de  la  seconde  branche 
des  Arcs. 

Ce  dernier  mourut  en  1672,  sans 
postérité  masculine  et  le  marquisat 
revenait  à  son  cousin,  Alexandre- 
François  de  Villeneuve,  baron  de 
Flayosc  et  de  Bargème. 

Mais  cette  transmission  subit  de 
grandes  difficultés,  la  sœur  du  dernier 
marquis  de  Trans,  Anne  de  Villeneuve, 
femme  du  marquis  de  Vitré,  soutenant 
que  la  substitution  était  épuisée. 

Alexandre-François  de  Villeneuve- 
Flayosc,  ne  se  sentait  pas  en  état  de 
soutenir  un  procès  très  long  et  très 
dispendieux.  11  céda  tous  ses  droits  à 
son  cousin,  Pierre  de  Villeneuve,  comte 
de  Tourettes,  de  la  branche  de  Ville- 
neuve-Esclapon.  11  fut  seulement  sti- 
pulé, qu'à  Textinction  des  descendants 
directs  de  Pierre,  le  marquisat  revien- 
drait à  la  branche  de  Flayosc. 

Pierre  de  Villeneuve-Esclapon,  comte 
de  Tourettes,  gagna  le  procès  contre 
les  Vitré  et  eut  pour  successeur  son 
fils,  Pierre-Jean  ;  à  celui-ci  succéda 
son  fils,  Louis. 

Louis  laissa  trois  fils  et  une  fille. 
L'aîné,  Louis-Henri,  colonel  du  Roj^al- 
Roussiilon,  fut  décapité  en  1793. 

Il  eut  pour  héritier  son  frère  Thomas, 
qui  mourut  sans  enfants  et  le  dernier 
de  sa  branche,  en  1827. 

La  convention  passée  au  xvn®  siècle 
entre  les  Villeneuve-Flayosc  et  les 
Villeneuve  •  Esclapon  -  Tourettes  eut 
alors  son  effet  et  Raymond  de  Ville- 


neuve, marquis  de  Flayosc,  descendant 
direct  d'Alexandre-François,  releva  le 
titre  de  marquis  de  Trans. 

Il  eût  deux  enfants  :  Hélion,  qui 
vient  de  mourir,  en  1893,  sans  posté- 
rité et  Roselyne,  mariée  au  marquis 
de  Forbin  la  Barben. 

Le  marquisat  revient  actuellement 
au  cousin-germain  du  défunt,  Léonce 
de  Villeneuve-Flayosc,  ancien  chef  de 
bataillon,  descendant,  comme  lui,  d'A- 
lexandre-François et  chef  actuel  de  la 
branche  de  Villeneuve-Flayosc. 

Il  est  à  remarquer  qu'à  la  mort  de 
Thomas  de  Villeneuve-Esclapon-Tou- 
rettes,  marquis  de  Trans,  en  1827,  un 
membre  de  la  branche  de  Villeneuve- 
Bargemon,  releva  le  titre  de  Trans, 
sous  prétexte  d'un  testament  fait  en  sa 
faveur  par  le  dernier  marquis  ;  mais, 
si  le  dernier  marquis  avait  le  droit  de 
transmettre  à  qui  il  voulait  sa  fortune, 
il  ne  pouvait  modifier  l'ordre  régulier 
de  transmission  du  titre,  qui  était  ré- 
glée par  des  substitutions  et  conven- 
tions antérieures. 

Le  titre  de  marquis  de  Trans  fut 
donc  porté  irrégulièrement  par  Fran- 
çois de  Villeneuvs-Bargemon,  ancien 
préfet,  membre  de  Tlnstitut  et  par  son 
fils  Hélion,  sous-officier  de  zouaves, 
tué  à  Sébastopol.  A  la  mort  de  celui-ci, 
les  autres  membres  de  la  famille  de 
Villeneuve -Bargemon,  reconnaissant 
les  droits  des  Villeneuve-Flayosc,  s'abs- 
tinrent de  relever  le  titre  de  Trans, 

Le  marquisat  de  Trans  fut  érigé  au 
mois  de  février  1505,  par  lettres  paten- 
tes de  Louis  XII,  datées  de  Blois.  Il  ne 
fut  enregistré  par  le  Parlement  qu'a- 
près de  nombreuses  difficultés  suscitées 
par  la  famille  d'Agoult,  qui  ne  voulait 
pas  perdre  le  droit  de  préséance  sur  la 
noblesse  provençale,  à  laquelle  lui 
donnait  droit  le  titre  de  comte  de 
Sault. 

Aussi,  le  14  janvier  1506,  Louis  XII 
signa- t-il  une  lettre  de  jussion  pour 


339 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  OB  FRANCS 


340 


oblig*er  le  Parlement  à  entériner  les 
lettres  d'érection. 

Les  marquis  de  Trans  prirent  dès 
lors  la  qualification  de  premiers  mar^ 
quis  de  France^  qu'ils  portèrent  dans 
tous  les  actes  jusqu'en  1789. 

Quant  à  la  préséance  sur  la  noblesse 
de  Provence,  elle  fut  définitivement 
attribuée  au  marquis  de  Trans,  par  ar- 
rêt du  grand  conseil,  obtenu  le  8  mai 
1558,  à  la  requête  d'Alexandre  de  Vil- 
leneuve, qui  plaidait  contre  messire 
Gaston  de  Foix,  comte  de  Curson. 

Le  second  marquisat,  créé  en  France 
fut  le  marquisat  de  Neslcs. 


Distinction  honorifique 

Le  comte  Anatole  de  Bremond  d'Ars, 
marquis  de  Migré,  chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur  et  de  Malte,  ancien 
président  de  la  Société  archéologique 
de  la  Loire-Inférieure,  membre  corres- 


pondant de  la  Société  nationale  de^  An* 
tiquaires  de  France  et  de  l'académie 
d'Aix  en  Provence  et  de  plusieurs  an- 
tres Sociétés  savantes,  conseiller  iréne- 
rai  du  Finistère,  qui  rééemment  a?ait 
fait  partie  du  comité  international  de? 
chevaliers  pontificaux  pour  le  Jubile 
épiscopal  du  Saint-Père,  vient  d^étre 
nommé,  par  un  bref  de  S.  8.  Léon  XIH, 
en  date  du  17  Juin,  chevalier  de  TOrdre 
pontifical  de  Saint-Sylvestre. 

Nous  croyons  devoir  rappeler  à  cette 
occasion  que  le  conseil  général  du  Fi- 
nistère, sur  le  rapport  de  M.  le  comte 
Anatole  de  Bremond  d'Ars,  marquis  de 
Migré,  a  voté  la  création  d'une  chaire 
de  langue  celtique  à  la  Faculté  de  Ren* 
nés.  Les  journaux  ont  aussi  fait  men- 
tion de  ce  rapport,  qui  a  déterminé  U 
création  d'un  cours  de  breton.  Désor- 
mais, le  vieil  idiome  armoricalu  sera 
classé  parmi  les  langues  vivantes  di- 
gnes des  études  des  philologues. 


Notes  d'État  oivil  nobiliaire 


MARIAGES  DU   MOIS  DE  JUIN 

feT  mAPpBx*  DU  MOIS  psioioBifTa 


Joseph  de  Villepreux,  avocat  du  ba^ 
reau  de  Marmande,  avec  Emma  Duf- 
four-Duberpfier. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Bordeaux 

le  18  avril. 

Le  marié  est  fils  de.  feu  Bernard- 
Louis  de  Villepreux  et  de  Marie-Félicie 
de  Trincaud-La-Tour.  Il  n'aqu'unesœur, 
Claire-Afarie,  mariée  le  3  octobre  1882 
avec  Jeem-Alfred  de  Gorostarzu. 

La  famille  de  Villepreux,  originaire 
de  Normandie,  vint  se  fixer  en  Agenais 
au  commencement  du  xvi*  siêde,  où 
elle  posséda  la  seigneurie  de  Johan ne- 
ton.  Laurent  de  Villepreux,  dit  le  capi- 
taine Jobanneton,  était  un  ami  du  roi 
Henri  IV. 


I 


On  la  suppose  issue  de  rancienue 
maison  de  Villepreux,  dans  l'Ile-de* 
France,  descendant  elle-même  des  com* 
tes  de  Breteuil  vicomtes  de  Chartres. 
En  Gascogne,  elle  baptisa  une  de  k$ 
terres  nobles  de  son  nom  patronymi- 
que, terre  que  Bertrande  de  Villepreux, 
fille  unique  de  Louis,  écuyer,  seigneur 
de  Villepreux  et  d'Artigue,  apporta  en 
mariage,  à  la  fin  du  xvu*  siècle,  à  Mi- 
chel du  Bois,  écuyer,  seigneur  de 
Saint-Georges  et  d'Arpaîllan. 

Cette  famille  compte  des  sergenti 
majors  et  des  jurats  de  la  ville  de  Bor- 
deaux, des  conseillers  secrétaires  du 
roi,  un  brigadier  des  armées,  des  gen* 
tilshommes  de  la  Chambre,  un  garde 


■Mn 


imm 


341 


LE  BULLETIN  HÉHALDIgUB   DB  FRANCS 


342 


du  corpS)  des  officiers  de  tous  grades, 
des  chevalierâ  de  Saiut-Loui^,  descou- 
sulâ  de  Marmande,  etc. 

On  trouve  les  Viliepreux  aux  bans  et 
arrière-bans  de  la  noblesse  de  Guyen- 
ne; ils  ont  été  confirmés  en  1631,  et 
ont  pria  part  aux  assemblées  de  la  no» 
blesse  h  Bordeaux ,  en  1789 

Partît  au  l'"  de  gueules  à  3  bourdons 
sunnonlés  de  3  coquilles  d\irgent;  au  2 
dargefU  à  un  arbre  arraché  de  sinople^ 
scncsiré  en  p  date  dUne  tête  d^  maure  de 
mhle  tortillée  du  champ, 

Emma  Dufibur-Duberg-ier  est  fille  de 
Martiu-Lodi-Sylvio  et  de  Jeanne  Bog*- 

Sa  famille  orii^-inaire  de  Mirande,  se 
fixa  ensuite  en  Ag-euais,  Bord  lais  et  à 
Saiut-Domiuffue.  Elle  a  formé  les 
branches  du  Bessau,  de  B  irthe  et  Du- 
berg-ier  (rameau  de  celte  deruière).  Le 
premi  T  de  ce  nom  qui  fit  souche  eu 
Bordelais  est  Jean  Duflfbur,  fifrand  né- 
gociant, père  de  Martin  Duffour,  ano- 
bli eu  1764,  et  de  Bruno,  président- 
trésorier  de  France  à  Bordeaux  de  1767 
à  1790.  Mariiu  fut  conseiller-secrétaire 
du  roi,  audieucier  et  contrôleur  en  la 
chancellerie  près  le  parlement  de 
Guyeune;  il  acquit  les  fiefs  de  Giron- 
ville,  le  Bessan  et  Uch,  et  vota  en 
1781)  daus  Tordre  d*^  la  noblesse. 

Cette  famille  a  donné  deux  députés 
de  la  Gironde  sous  la  Restauration  et 
uu  maire  de  Bordeaux  eu  18i2,  en  la 
personne  de  Lodi-Martiu  Duffour  de 
barthe,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur,  fils  de  Jean-Baptiste,  et  de 
Françoise  Dubergier,  dont  il  a  relevé 
le  nom;  c'est  le  bisaïeul  de  la  jeune 
I  mariée. 

Alliances  ;  Tuflereau,  Héliî^s  de  Ké- 
rengar  (1752),  Souliact.  SMiailhac,  La» 
far^^ue,  Basturd  de  Saint-D^nis,  Du- 
ber<,nt*r. 

Ru  1859,  rarniral  de  Pompierre 
^dUoruoy  a  épousé  Cécile  de  Bastard 


de  Saint-Denis,  fille  de  Thérèse  Dufibur 
de  Barthe. 

Wazur^  à  3  hures  de  sanglier  de  sa- 
ble posées  en  pal. 


Jacques-Edouard-Bonabea-  Victur- 
nien,  comte  de  Rongé,  fils  de  feu 
Théodoric  -  Bonabes  -  Victurnien  -  Féli- 
cien, marquis  de  Rougé  et  d'Anne-Ma- 
rie Cadeau  d'Acy,  sa  veuve,  avec  An- 
toinette-Jacqueline-Marie de  Carde vac 
d'Havrincourt,  fille  d'Aimery-Henri  de 
Cardevac,  marquis  d'Havrincourt,  con«- 
seiller  général  du  Pas-de-Calais  et  de 
Blauche  Pauline-Elisabeth  de  Chaban- 
nés  la  Palice. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
mardi  30  mai  en  Téglise  de  Saint- 
François -Xavier. 

Les  témoins  du  marié  étaient  le 
comte  Armel  de  Rougé,  son  oncle  et 
M.  de  Lavau,  aou  cousin  germain; 
ceux  de  la  mariée,  le  marquis  de  Cha- 
banues  la  Palice,  son  oncle,  et  le  comte 
d'Havrincourt,  son  frère, 

(Voir  pour  la  maison  de  Rongé  les 
5w/^^»/is  de  1886,  col.  855;  1889,  col. 
32  et  303;  1891,  col,  85;  1893,  col.  248.) 

De  gueules f  à  laç?-oixpaltéed*argent, 

(Voir  pour  la  maison  de  Cardevac 
d'Havrinccurt  les  Bulletins  de  1888, 
col.  164  et  de  1891,  col.  430.) 

D'hermines^  au  chef  de  sable. 


/«^^^^^^v^^*^^xv»» 


Marie-y^/cyue^-Antoine- Augustin  de 
Chastenet,  comte  Jacques  de  Puysé* 
gur,  capitaine  au  3^*  chasseurs,  fils  de 
feu  Jcicques-Paul-y^Aîïppe-Auguste  dç 
Chastenet,  comte  Philippe  de  Puysé- 
gnr,  et  de  Mark-Amélie  de  Mauléon- 
Narbonne,  .^a  veuve,  avec  Alexandrine- 
Laure- Marie  Donjon  de  Saint  Martin, 
fille  de  Charles-Gabriel  Donjon  de  Saint 
Martin  et  de  Murie-Çaroliue  de  Bois  le 
Comte  (fille  du   vicomte   de  Boia  U 


343 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


344 


Comte,  gfénéral  de  division,  grand  offi- 
cier de  la  Légion  d^honneur). 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
31  mai,  en  Téglise  de  Saint  Pierre  de 
ChaiUot. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  marquis  de  Puységur,  son  oncle,  et 
le  vicomte  de  Roquefeuil,  son  colonel  ; 
pour  la  mariée  :  le  vicomte  de  Bois  le 
Comte,  son  oncle,  et  le  marquis  de 
Fricon,  son  cousin  germain. 

(Voir  pour  la  maison  de  Chastenet  de 
Puységur  les  Bulletins  de  1887,  col.  42, 
110  et  628;  1889,  col.  118  et  176;  1890, 
col.  170.) 

D^azur^  au  chevron  émargent  accom- 
pagné en  pointe  d'un  lion  léopardé  d^or  ; 
au  chef  de  même. 

Devise  :  Spes  mea  Deus, 

La  famille  Donjon  de  Saint-Martin 
originaire  de  Saint-Omer,  remonte  à 
Antoine  Donjon,  né  le  14  août  1670, 
trésorier  provincial  de  l'extraordinaire 
des  guerres  en  Artois,  contrôleur  des 
Exploits  en  la  même  province  (1697), 
nommé  secrétaire  du  roi  en  la  chan- 
cellerie d'Artois.  Il  mourut  à  St-Omer 
le  6  août  1737.  Il  était  veuf  de  Jeanne 
Fertel  et,  acquit  les  terres  et  seigneu- 
ries de  Saint  Martin  en  Louche,  de 
Rusquehem  et  la  baronnie  de  Balin- 
ghem.  II  laissa  cinq  fils  parmi  lesquels  : 
1.  Antoine-Joseph,  qui  suivra; 2.  Char- 
les-Emmanuel Donjon,  écuyer,  sei- 
gneur du  Max  et  de  la  Motte,  en 
Bourbonnais,  receveur  particulier  des 
finances  à  Evaux  en  1783,  confirmé  en 
1772  dans  sa  noblesse,  qui  laissa  4  en- 
fants :  a.  Guillaume-Marie-Népomucè- 
ne,  écuyer,  seigneur  du  Max,  receveur 
particulier  des  finances  à  Evaux,  mort 
sans  postérité  ;  b.  Antoinette-Charlotte- 
Claire,  dame  du  Max,  mariée  le  25  jan- 
vier 1780  à  son  cousin  germain  An- 
toine-François-Marie Donjon  de  Saint- 
Oermain;  c.  Françoise,  mariée  à  Ga- 
briel de  Fajournel,  seigneur  d'Haute- 
rive,  Lemox,  etc.,  maréchal  des  camps 


et  armées  du  roi,  chevalier  de  Saint- 
Louis;  d.  Marie-Joseph,  mort  sans 
postérité, 

Antoine-Joseph  Donjon,  seigneur  de 
Saint-Martin  en  Louche  et  de  la  ba- 
ronnie de  Balinghem,  trésorier  princi- 
pal des  fortifications  de  la  province 
d'Artois,  épousa  le  12  septembre  172u 
Jeanne-Claire  Dambrines  (de  la  famille 
de  Ramécourt),  et  laissa  quatre  enfants 
dont  entr'autres  :  Antoine-François- 
Marie,  qui  suivra  et  Marie-Charlotte- 
Camille  Donjon  de  Balinghem,  morte 
sur  réchafaud  révolutionnaire  le  6  mai 
1794. 

Antoine-François-Marie  Donjon,  sei- 
gneur de  Saint-Martin  et  de  la  baron- 
nie de  Balinghem,  figure  au  nombre 
des  nobles  du  bailliage  de  Calais  et 
d'Ardres  en  1789. 11  fut  ensuite  conseil- 
ler général  du  Pas-de-Calais  et  mourut 
le  12  mars  1819,  laissant  de  sa  cousiue 
germaine  Antoinette-Charlotte-Claire 
Donjon,  dame  du  Max  trois  enfants  : 

1.  Antoine-Marie-Népomucène,  mort 
en  1828,  sans  enfants  de  son  maria^'-e 
en  1820,  avec  Marie-Louise  Dambrines 
de  Ramécourt,  fille  de  Claude* Josejili 
Dambrines,  seigneur  de  Ramécourt 
officier  au  régiment  de  Normandie  ; 

2.  Gabriel-Joseph-Marie  Donjon  de 
Saint-Martin  mort  en  1854«  marié  le 
7  mai  1817  à  Antoinette-Charlotte-Heu- 
riette  du  Blaisel  dont  :  a,  Henri-Fran- 
çois, mort  sans  postérité  de  Marie  de 
Hostou ,  remariée  à  Ferdinand  deTaffin  ; 
b,  Marie-Pauline,  veuve  de  Sébastien- 
Paul-Augustin  de  Riberolles;  c.  Kr- 
nestine-Charlotte-Camille,  mariée  :. 
Alexandre,  marquis  de  Fricon,  témoin 
de  sa  nièce,  la  mariée;  d,  Charles-c^iH- 
briel  qui  suit  ; 

3.  Une  fille,  morte  sans  alliance. 

Charles-Gabriel  Donjon  de  Saint- 
Martin,  père  de  la  mariée  né  en  182r>  : 
épousé  en  premières  noces  Marguerite 
Bigot  de  Morogues,  sans  enfanta;  tt 
en  secondes  noces,  Marie-Caroline  li' 
Bois  le  Comte,  fille  d'Alexandre  tIcoxl:  ^ 


345 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


346 


de  Bois  le  Comte,  g'énéral  de  division, 
et  de  Laure  d' Asaigrnies,  dont  2  enfants: 
P  Gabriel-Henri-Joseph  ;  2'»  la  mariée, 
Alexandrine-Lanre-Marie. 

D'azur^  au  donjon  d'argent. 


W>/WVW>/V>/NMA  . 


Marie-Louis,  vicomte  du  Mesnil  du 
Buisson,  capitaine  au  95^  régiment 
d'infanterie,  fils  de  Félix-Emile,  comte 
du  Mesnil  du  Buisson,  et  de  Berthe  de 
Costard,  avec  Zoé-Rose-5er/Ae  Roussel 
de  Courcy,  fille  de  feu  Oeorges-YvBXL" 
cois-Nicolas  Roussel, vicomte  de  Courcy, 
ancien  officier  de  cavalerie,  et  de  Ma- 
rie-Emilie Pascal,  remariée  au  baron 
de  Fonscolombe. 

Le  mariagre  a  été  célébré  à  Paris,  en 
rég'lise  de  Sainte-Clotilde,  le  31  mai. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
comte  Victor  du  Mesnil  du  Buisson, 
80D  oncle,  et  le  comte  de  Gaillard;  ceux 
de  la  mariée  :  S.  A.  R.  Mgr  le  duc  de 
Chartres  et  le  colonel,  vicomte  de 
Ck)urcy,  son  oncle. 

La  famille  du  Mesnil  du  Buisson, 
originaire  de  Normandie,  est  ancienne 
dans  cette  province.  Gilles  du  Mesnil 
fut  anobli  par  lettres  données  par 
Charles  VII,  au  mois  d'avril  1449,  pour 
les  services  militaires  qu'il  avait  ren- 
dus contre  les  Anglais.  Sa  descendance 
fut  maintenue  en  1467,  lôrs  de  la  re- 
cherche de  Monfaut,  et  le  12  novembre 
1666,  par  jugement  de  M.  de  Marie, 
intendant  départi  pour  la  généralité 
d'Alençon. 

Marc-Antoine  du  Mesnil,  seigneur  du 
Buisson  et  de  Meslay,  lieutenant  gé- 
néral deCharleville,  reçut,  le  deuxième 
jour  du  mois  de  mai  1705,  du  prince 
Charles  de  Mantoue,  le  titre  héréditaire 
de  comte.  Sa  descendance  fut  agrégée 
à  la  noblesse  de  Toscane  avec  le  même 
titre,  par  lettres  patentes  du  grand-duc 
Léopold  II,  visées  par  l'ambassadeur 
de  Toscane  et  par  le  ministre  des  affai- 
res étrangères  de  France. 

Léon  du  Mesnil,  auteur  de  la  bran- 


che du  Mesnil  du  Buisson,  fut  père  de 
trois  fils,  dont  l'aîné,  Gabriel,  seigneur 
du  Buisson. 

Gabriel-Jacques  du  Mesnil  du  Buis- 
son fit,  le  30  septembre  1787,  ses  preu- 
ves pour  être  reçu  au  nombre  des 
gentilshommes  élevés  au  collège  de  la 
Flèche  ;  Jacques  du  Mesnil  du  Buisson 
fit  aussi .  ses  preuves  pour  être  admis 
parmi  les  gentilshommes  de  Técole  de 
la  Flèche,  et  Louis-Jacques  du  Mesnil 
du  Buisson  les  fit  de  même  pour  être 
écuyer  de  Madame,  sœur  du  roi,  et 
justifia  de  la  noblesse  depuis  Tannée 
1449. 

Le  comte  Charles  du  Mesnil  du  Buis- 
son, né  au  château  de  ce  nom,  an- 
cien officier  supérieur  aux  gardes, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  pré- 
sident du  conseil  général  du  Calvados, 
décéda  en  1836.  Ses  petits-fils  furent  : 

P  Le  père  du  nouveau  marié,  Félix- 
Emile,  comte  du  Buisson,  ancien  secré- 
taire d'ambassade,  commandeur  et  che* 
valier  de  plusieurs  ordres,  et  qui  de  son 
mariage  avec  la  comtesse  née  Berthe 
de  Costard  a  aussi  une  fille,  Marie- 
Constance,  mariée  à  Henry,  comte  de 
Gaillard  de  Valdène. 

2''  Victor-Charles,  vicomte  du  Mesnil 
du  Buisson^  marié  à  Marguerite  de 
Forbin  des  Issarts. 

De  sable,  au  lion  coupé  or  et  argent^ 
armé  et  lampassé  de  gueules. 

(Voir  pour  la  famille  Roussel  de 
Courcy,  les  Bulletins  de  1886,  col.  254; 
1887,  col.  623;  1892,  col.  425.) 

D^azur,  au  chevron  d^or,  accompagné 
de  3  quintefeuilles  de  même. 


^^<WN^/%/\/S^/WS^^. 


Alphonse-^c?ot^arc2-Dieudonné-Maxi- 
me,  marquis  de  Colbert  du  Cannet,  fils 
d'Edouard  -  Charles  -  Henri  -  Maxime , 
comte  de  Colbert  du  Cannet,  décédé  en 
1859  et  de  Caroline  de  Colbert-Turgis, 
sa  cousine  germaine,  décédée  au  mois 
de  septembre  1888,  avec  Anne-Marie 


347 


LB  BULLETIN  HÉRALDigUB  DB   FR.VNCB 


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Brofiftier  de  la  Rouillière,  fille  de  feu 
Stéphane  Brc^^Aier,  baron  de  la  Rouilli- 
ère et  de  la  baronne  née  Bayon  de 
Libertat,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  31  mai 
au  château  de  Vertrieu,  près  la  Balme 
(Ifière). 

(Voir  pour  la  maison  de  Colbert,  les 
Bulletins  de  1888,  col.  456,  564  ;  de 
1889,  col.  6*28  ;  de  1891,  col.  437 et 446  ; 
de  1893,  col.  237.) 

Le  nouveau  marié,  né  le  13  novem- 
bre 1858,  est  le  petit- fils  du  marquis 
de  Colbert  du  Canuet,  qui  avait  survécu 
à  son  fils  et  avait  épousé  en  1827 
Sophie  de  Saporta.  Il  a  pour  sœurs  :  1" 
Sophie,  mariée  au  comte  Alban  de 
Villeneuve -Bar^emon  ;  2'  Camille- 
Irène-Marie-Maxime,  mariée  au  mar- 
quis de  Rou^é,  décédce  le  7  avril  1893; 
3<»  Jeanne,  mariée  à  M.  de  Thézan. 

Ifor^  à  la  guivre  (ou  couleuvre)  on- 
doyante  dCazur  posée  en  pal. 

Devise  :  Perite  et  recte  ! 

La  famille  Brosaier,  seigrneurs  de  la 
Rouillière,  Le  Mas,  Bessenay,  Saint- 
Julien  sur  Bibost,  en  Lyonnais,  Autbon 
et  Vertrieu,  en  Dauphiné,  vient  de 
Jean  Brossier,  secrétaire  du  roi,  reçu 
en  1698.  L'aïeul  de  la  mariée  le  baron 
de  la  Rouillière,  avait  épousé  Mlle  de 
Bathéou  de  Vertrieu  (dernière  de  son 
nom  avec  sa  sœur  Elisa  Bathéon  de 
Vertrieu,  mariée  à  César  Yon,  comte 
de  Jonage),  par  laquelle  le  château  de 
Vertrieu  est  entré  dans  la  famille  de 
la  Rouillière. 

D'oMur^  à  un  mont  d'or  sommé  d'une 
tour  d'argent  au  chef  d'or^  chargé  de  3 
trèfles  de  sinople. 

D'Hozier  avait  blasonné  Brossier  de 
la  Rouillière  :  d'azur^  au  chevron  d'or 
accompagné  de  2  étoiles  de  même  et  d'un 
croissant  d^argent  ;  mai.i  le  blason  in- 
diqué plus  haut  est  justifié  par  d*an- 
cieofl  cachets. 


MMMMMMMMMMT 


Auoru«te-Marie-/?flymon^  Gilbert  de 
Vautibailt,  fils  de  Gaston  •  Luuis - 
Marie  Gilbert  de  Vautibault  et  dt^ 
Aune-Aug-usta-Pierrelle-Berthe  de  la 
Pierre  de  Frémeur,  avec  Charlotte- 
Elisabeth-Marie  Symonet  fille  de  Char- 
les-Alfred Symonet,  avocat  grénéral 
près  la  cour  d'appel  de  Paris  et  de 
Marthe-Félicité  Mahou. 

Le  mariag'e  a  été  célébré  à  Paris,  le 
10  juin,  en  Tég'lise  de  Chaillot;  les 
témoins  étaient,  pour  le  marié  :  le  ba- 
ron de  Nanteuil,  son  beau-frère  et  le 
comte  de  Chcvilly,  son  cousin  ;  pour 
la  mariée  :  M.  de  Beaudreuil,  son  oucU 
et  le  baron  Hély  d'Oissel,  députe  d«* 
Seine-et-Oise. 

(Voir,  pour  la  famille  Gilbert  de 
Vautibault,  le  Bulletin  de  1888,  col. 
661.  Elle  parait  originaire  de  Tlle 
Bouchard,  en  Tourraiue.  Un  de  %e^ 
membres,  Luc  Gilbert,  à  la  fin  du 
xvni''  siècle  exerça  la  charge  de  se- 
crétaire du  roi,  maison  et  couronne  de 
France,  près  la  Cour  du  Parlement  de 
Flandre,  à  Douai.  Jean-Chryaustome 
Gilbert,  sgr  de  Vautibault,  avocat  en 
Parlement,  sénéchal  de  la  baronnie  de 
nie  Bouchard,  avait  épousé,  à  Paris, 
le  18  septembre  1779,  Marie-Claude- 
Nicole  Outrequin  de  la  Bouillouiiière 
dont  il  laissa  quatre  fils.  Le  troisième, 
Jean^Alexaudre,  aous-Iieutenaat  au 
94*  de  ligue  (1*'  corps  de  la  Grande- 
Armée)  prit  une  part  glorieuse  aux 
campagnes  de  1806-1807;  son  frère 
aîné  Jean-Chrysostome  11*  du  nom, 
épousa  le  29  décembre  1829,  Klisabeih* 
Marie* Joséphine,  fille  de  Louts*Michel 
Bon,  marquis  de  Reneaulme,  dout  il 
eut  deux  fils: 

].  Raoul-Etienne-Jean-Chryroatoroe 
Gilbert  de  Vautibault,  marié  le  29 
janvier  1856,  à  Marie- Gabriel  le  Bou- 
cht^r  de  la  Rupelle,  dout  un  fils  :  Jean- 
Chrysostome-Maurice,  ne  en  1809.  et 
quatre  filles;  2.  Gaston-Luui«*Marie 
Gilbert  de  Vautibault,  qui  a  èiiouse 
le  J2  septembre  1860,  Benhe-Pierrette- 


349 


LB  BULLBTIN  HÉBAXDtQUB  DB  FRANCS 


350 


de  la  Pierre  de  Frémeur,  fille  d'Anatole* 
Charle4«M«ne  de  la  Pierre,  comte  de 
Frémeur  et  de  Augusta  Herry  de 
Maupas,  dout  le  nouveau  marié  et 
deux  flilea:  Anne-Augasta-Alice-EIi* 
sabeth-Marie  et  Anne-Augrusta-Marie- 
Mnrthe^  mariée  au  mois  de  novembre 
1888  à  Roger  Poissallole,  baron  de 
Nanteail. 

Le  Bulletin  de  1868,  col.  661,  donne 
pour  armea  à  cette  famille  :  Coupé 
(Targent  H  de  table^  au  lion  dTor  de  Vun 
en  i*auifè^  eouronné  et  ùrtné  de  gueules; 
maifl  M.  Carré  de  fiua^eroHe  qui,  dans 
aoQ  Calendrier  de  la  noblesse  de  Tou» 
ratne^  s*eat  occupé  avec  soiu  des  Gilbert 
de  Vautibault,  leur  donne  les  suivantes: 

D^argeni^  au  chevron  de  gueules^ 
accompagne  en  chef*  de  2  étoiles  de  même 
et^  en  pointe^  d'une  tortue  aussi  de 
gueules» 

La  famille  Symonet  compte  parmi 
ses  ancêtres  Symoaet  de  la  Maison- 
neuYC,  conseiller  au  Parlement  de 
Paris,  sous  Louis  XtV,  et  de  Longlay, 
grand  veneur  du  roi  Charles  X.  Ils 
sont  alliés  du  côté  paternel  aux  fa- 
milles des  Isnards-Suze,  de  Ruble,  de 
Witte,  de  Verdonnet,  de  Connantre, 
d'Eâcré,  de  TBscole,  de  Beaufort,  de 
Baudreuil,  Reille,  etc.,  et  du  côté 
maternel  aux  Quesnoult,  Qinoux  de 
Fermon,  de  la  Chapelle,  de  Montréal, 
le  Hoo  et  Dreux  Brezé. 

M.  Symonet  de  Maisonneuve,  capi* 
taine  de  frégate,  commandeur  de  la 
Légion  d^honneurt  habitait  Paris  en 
1874. 

D'argent^  au  chevron  d*azur^  accom* 
pagné  de  8  grenades  de  gueules. 


M^M^^^«M^^^^W«MMM* 


Adolpe-Edme-Louis-PiVrre  Gauthier 
d'Hauteserve,  fils  de  Justin  Gauthier 
d'Hauteserveet  de  défunte  Agathe«Lu- 
cile  Bourdon,  avec  Alix-Marie-Renée 
de  Séguier,  fille  de  feu  Jean-Joseph- 
Alfred  de  Séguier  et  de  Christine-Ma- 


rie de  la  Croix  de  Castries,  également 
décédée. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  en 
rSglise  de  Saint  Thomas  d'Aquin  le  10 
jum. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  le 
duc  d*AudiffVet-Pasquier  et  le  baron 
d'Hauteserve  ;  pour  pour  la  mariée:  le 
baron  Séguier  et  le  comte  de  Castries. 
■  La  famille  Gauthier  d'Hauteserve 
dont  le  chef  est  le  baron  d'Hauteser* 
ve  est  originaire  de  Bourgogne  et  de 
Bourbonnais  et  a  donné  des  conseillers 
à  la  Cour  des  comptes,  des  officiers,  et 
contracté  de  belles  alliances . 

D^argent^  au  chevron  d^azur ,  accompa- 
gné en  chef  de  2  étoiles  de  même  et  en 
pointe^  d'une  grappe  de  raisin  de  gueu» 
les;  au  chef  du  second^  chargé  d^une 
fleur  de  lys  d*or, 

(Voir  pour  TilluBtre  maison  de  Sé- 
guier qui  paraît  dans  la  chevalerie  du 
Languedoc  en  1140  et  dont  la  filiation 
remonte  à  Guillaume  de  Séguier,  che- 
valier croisé  en  1248  et  qui  a  donné  un 
chancelier  de  France,  tant  de  hauts  ma- 
gistrats, un  pair  de  France,  vice-prési- 
dent de  la  Chambre  des  pairs  en  1830, 
un  membre  de  TAccadémie  française, 
etc.,  les  Bulletins  de  1886,  col.  419;  de 
1888,  col.  238  ;  1889,  col.  548  ;  col.  96.) 

D^axur^  au  chevron  d'or^  accompagné 
en  chef  de  2  étoiles  et^  en  pointe^  d'un 
mouton  passant  d'argents 

Devise:  Indole  bonus. 


•«MMMmf«#V^M/>M^iM^ 


Marie-Charles-^drtVn  Bardi  de  Four- 
tou,  auditeur  à  la  Cour  des  Comptes, 
fils  de  Marie-François-Ofcar  Bardi  de 
Fourtou,  ancien  ministre,  député  de  la 
Dordogne  et  de  Françoise  -  Alix  de 
Reix,  avec  Germaine -Gabrielle  Tri* 
chard,  fille  de  feu  Léon-Marie  Trichard, 
ancien  notaire  de  Paris,  et  de  Caroline- 
Marie  Riverin,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
12  juin,  en  Téglise  de  Saint  Pierre  de 
Cliaillot, 


351 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRA.NCB 


3ôl 


Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
MM.  Chauchat,  conseiller  référendaire 
à  la  Cour  des  Comptes  et  André  de  la 
Judie,  son  beau-frère  ;  pour  la  ma- 
riée ;  MM.  Maurice  Millon  d'Ailly  de 
Verneuil,  agent  de  change,  son  beau- 
frère  et  Desmarest,  référendaire  hono- 
raire au  sceau  de  France. 

La  branche  aînée  de  la  famille  est 
aujourd'hui  représentée  par  Jean-Bar- 
ihélemy 'Léonce^  ancien  conseiller  gé- 
néral de  la  Dordogne,  château  de  la 
Rochette  à  Lisle,  frère  aîué  de  M. 
Oscar  de  Fourtou,  marie  avec  Jeanne- 
Suzanne-Aimée-Noémie  Niquot,  dont  : 
1.  Marie,  mariée  avec  Adhémar  Durand 
de  Ramefort,  à  Périgueux;  2.  Blanche, 
mariée  avec  Raoul  de  Ricard-Montplai- 
sir,  à  Bergerac,  et  aux  Mondys,  par 
Campsegret  (Dordogne). 

(Voir  pour  la  famille  Bardi  de  Four- 
tou le  Bulletin  de  1890,  col.  37  et  116.) 

De  giietiles^  d  la  bande  abaissée  et  /fo- 
rence'e  d*or^  accompagnée  en  chef  d'aune 
étoile  d'argent  et^  en  pointe,  d'un  roc 
d'échiquier  de  même. 


JJ^nn-Edouard  Le  Maire  de  Sars  le 
Comte,  fils  de  Alban-Ëdouard-Isidore 
Le  Maire,  comte  de  Sars  le  Comte>  et 
de  Marie-Frédérique-Charlotte-Suzan- 
ne  Le  Cordier,  avec  tinne^Berthe  Ré- 
roUe,  fille  de  Jacques-François  Rérolle, 
et  de  Marie-Louise-Octavie  de  Percy. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  don- 
née à  Paris  le  17  juin  en  l'église  de 
l'Assomption,  rue  Saint-Honoré,  par 
M.  Tabbé  de  Luchapt,  aumônier  des 
dames  de  la  Retraite. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marié  : 
le  baron  Le  Cordier,  son  oncle,  et  le 
baron  de  Plinval,  son  cousin-ger- 
main ;  pour  la  mariée  :  M.  Arnould, 
ancien  inspecteur-général  des  forêts, 
son  beau -père,  et  M.  de  Grcault,  con- 
sul général  de  France  à  Smyrne. 

La  famille  Le  Maire  de  Sars  le  Comte, 
originaire  du  Hainaut,  reçut  des  let- 


tres d'anobIii?sement  le  18  septembre 
1678  et  une  reconnaissonce  de  noblesse 
le  10  août  1822. 


D^or^  au  chef  de  gueules^   charge 
3  coquilles  du  champ. 


fi 


«MA^^^^^r^^^^^^A^ 


Marie- Jacque8-7?tfne  O'Tard,  baron 
de  la  Grange,  fils  de  feu  Jcan-^  ugu.y* 
O'Tard,  baron  de  la  Grange,  chevalier 
de  Tordre  de  Charles  III  d'Espag-ne,  *  : 
de  Philomène-Berthe  Pastré  (sœur  du 
du  comte  Pastré),  sa  veuve,  avec  Auut  - 
Thérésa-^lrfô^iVîa  Outrey,  fille  de  Au^^c- 
Georges-Maximilien  Outrey,  aiinisir^ 
plénipotentiaire  de  France,  en  retraite, 
commandeur  de  la  Légion  d'houneur. 
et  de  Hélène  Richolion-Russel ,  d- 
Washington. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  1?  juin  en 
réglise  de  Saint-Pierre-de-  Chaillot, 
par  S.  G.  Mgr  Bonnefoy,  évèque  de  La 
Rochelle. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  V 
comte  Pastré,  son  oncle,  et  le  comt^ 
de  Casteliane,  son  beau- frère  ;  pour  la 
mariée  :  M.  Henry  Outrey,#son  père, 
et  le  comte  Lafond,  son  cousin. 

(Voir  pour  la  famille  0*Tard  de  ]& 
Grange  (venue  d'Ecosse  en  France 
avec  les  Stuarts  en  1688),  les  Builea'nt 
de  1889,  col,  412,  et  de  1892,  col.  33.. 

Le  marié  a  une  sœur,  Marie*Thérèi^*^ 
Elisabeth,  mariée  le  10  juillet  I88'.«, 
avec  Victor- Amable-Elzéar-iTewri,  vi- 
comte de  Casteliane,  fils  d^Edmonù- 
Elzéar,  chef  d^escadrons  de  dragons  ea 
retraite,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, et  de  Marie-Thérèse-Z^ni^e  vie 
Bastard  d'Estang. 

Parti,  au  1  d'azur  à  4  nierions  (Pc  \ 
posés  2^  1  et  1;  au  2  gueules  au  cherf-t.  n 
d^or^  accompagné  en  chef  de  3  èt''i  t 
rangées  en  fasce  et  en  pointe  cTun  croi^m 
sanly  le  fout  de  même. 


^^n^^^^^^^^^^f^f 


l 


353 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


354 


Ma,Tie-Ouy -Léon-Bernard  deDurfort- 
Civrac  de  Lorg-e,  comte  Bernard  de 
Durfort,  fils  aîné  de  Marie-Louis-^w- 
gusiin  de  Durfort-Civrac  de  Lorge,  vi- 
comte de  Durfort,  et  d' Anne-Marie- -^w- 
yen.itf- Justine  de  Montmorency-Luxem- 
l>ourg*,  avec  Berthe-Marie-Ghislaine- 
Victurnienne  de  Wigrnacourt,  fille 
d'Adrien-  Marie  -Ghislain  -  Balthazar, 
comte  de  Wignacourt,  ancien  officier 
de  cavalerie,  conseiller  général  du  can- 
ton de  Flèze  (Ardennes*)  et  de  la  prin- 
cesse Blanclie-Marie-Victurnienne  de 
Beauvau,  décédée  le  9  février  1873. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  22 
juin  en  Téglise  de  Sainte-Clotilde  par 
M.  Tabbé  Olivier  de  Durfort,  frère  du 
duc  de  Lorge  et  cousin  germain  du 
marié. 

Les  témoins  de  celui-ci  étaient  :  Le 
comte  Antoine  d'Hunolstein  son  oncle, 
et  le  duc  de  Lorge,  son  cousin-ger- 
main ;  ceux  de  la  mariée  étaient  :  le 
marquis  de  Montboissier-Canillac  et  le 
comte  Alof  de  Wignacourt,  ses  oncles. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de  Dur- 
fort-Civrac de  Lorge  les  Bulletins  de 
1887,  col.  86;  1888,  col.  492;  1890,  col. 
770  et  800,  et  1893,  col.  310.) 

Le  nouveau  marié  a  pour  frères  et 
sœurs:  1*»  Hélie,  né  le  2  janvier  18G8; 
2»  Pierre,  né  le  13  août  1872;  3«>  Ber- 
trand, né  le  25  janvier  1879;  4"  Anne- 
Marie-Eléonore,  mariée  le  17  février 
1887,  au  vicomte  Albert  de  Curel,  lieu- 
tenant au  6®  cuirassiers  ;  5<>  Marie- 
VhvXm^'Bêatrix^  mariée  le  6  novembre 
1890  au  comte  Geoffroy  de  Virieu, 
lieutenant  au  6*^  cuirassiers. 

Ecarteléy  aux  î  et  4  d'argent^  à  la 
bande  d'azur^  qui  est  de  Durfort  ;  aux 
i  et  3  de  gueules  au  lion  d'argent^  qui 
est  de  Lomagne. 

Devise  :  Si  ell  dur  yo  fort. 

(Voir  pour  la  maison  de  Wignacourt 
\^^  Bulletins  de  1892,  col.  713;  et  de 
1893,  col.  312.) 

La  nouvelle  mariée  est  fille  unique. 


Son  père  le  comte  de  Wignacourt,  veuf 
de  la  princesse  de  Beauvau,  décédée  le 
5  février  1873,  est  le  fils  aîné  d'Alof- 
Marie-Florent  marquis  de  Wignacourt 
(fils  lui-même  du  feu  comte  Adrien  de 
Wignacourt  et  de  Charlotte-Marie-Jo- 
séphine, comtesse  de  Carmin,)  et  de 
la  marquise,  née.  Théoduline-Marie- 
Ghislfline,  comtesse  de  Mérode. 

Elle  a  pour  oncles  et  tante,  frères  et 
sœur  de  son  père,  qui  est  Taîné,  \^  Alof-^ 
Marie-Philippe-Ghislain,  comte  de  Wi- 
gnacourt, aucien  officier  de  cavalerie 
marié  le  26  mai  1875  à  Reuée-Marie- 
Victurnienne,  princesse  de  Beauvau, 
décédée  le  3  janvier  1886  dont  :  Etien- 
ne et  Germaine  ;  2^  iSîmon-- Jean-Marie- 
Ghislain-François-Xavier,  chef  d'esca- 
drons de  cavalerie,  hors  cadres,  chef 
d'Etat-majôr  à  la  P®  division  de  cava- 
lerie, chevalier  de  la  Légion  d'honneur, 
marié  le  10  octobre  1891,  a  Ernestine- 
Camille-Henriette  Brunet  d'Evry;  3^ 
Marie-Louise- Ghislaine-Hiltr use  ma- 
riée en  1872  à  Jacques-Marie-Erard  de 
Chastenet,  comte  de  Puységur. 

D'argent^  à  3  fleurs  de  lys  de  gueules^ 
au  pied  nourri. 

Devise  :  Durum  patientia  frango. 
Cri:  Qùieret. 


Zt/c?ot?ic-Marie-Maximilien  Baudelet 
de  Livois,  fils  d'^rf^ard-Marie-Raoul, 
baron  Baudelet  de  Livois,  et  de  Mar- 
the-Louise-Emilie Le  Clerc  de  Lade- 
vèze,  avec  Henriette -Félicité-Clémence 
Machart,  fille  de  Jules-Charles-Jean 
Baptiste  Machart,  et  de  Henriette-Marie 
Kleiber. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
le  26  juin  à  Paris  en  Téglise  N.  D.  de 
Lorrette,  par  M.  l'abbé  Maurice,  curé 
de  Cantigny.  N.  S.  P.  le  Pape  Léon 
XIII  avait  envoyé  aux  époux  sa  béné- 
diction apostolique. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  baron  de  Montfaucon,  sou  grand 
I  oncle  et  Henry  de  Belloy,  son  beau- 


3SS 


LB  BULLETIN  HÉRALOIQUB  DB  PRANCB 


35e 


frère  ;  ceux  dp  la  mariée  étaient  MM. 
Charles  Machart,  boq  oncle,  et  Paul 
Hocqnet,  son  cousin. 

Ferdinand-MaximiliAn  Baudelet,  fut 
créé  baron  sous  la  Restauration,  en 
1829. 

Le  baron  Baudelet  de  Livois  laissa 
de  Mlle  de  Léotaud  :  1^  Edgard,  qui 
suit  ;  2°  Lndovise  Baudelet  de  Livois, 
mariée  le  10  juin  1851  avec  Léopold 
baron  de  la  Borde,  dont  un  fils  et  une 
fille  Mme  Rochnld  Dahdah  ;  S^'  Marie- 
Thérèse-Eugréoie  Baudelet  de  Livoi.s, 
mariée  au  comte  Olivier  de  Chevig^né, 
ancien  secrétaire  de  Mon.*«ieur  le  comte 
deChambord,  décédée  en  1878,  laissant 
une  fille;  (le  comte  Olivier  de  Chevigriié 
a  épousé  en  secondes  noces  en  1882 
Anna  Stevens). 

Ed^ard-Marie-Raoul  Baudelet,  baron 
de  Livois,prédident  de  Tœuvre  dite  de 
THoripitalité  de  nuit  à  Paris  a  épousé 
Marthe-Louise-Kmilie  Le  Clerc  de  La 
devèze,  petite  fille  de  la  marquise  de 
Ladevèze  née  de  la  Tour  du  Piu, 
dont:l.  £t/e/ovtc-Marie-Maximilien,  le 
nouveau  marié  ;  2.  Edith,  mariée  le 
25  juin  1881,  au  comte  Rof^er  Clément 
do  Blavette;  3.  Alice,  mariée  vers 
1886,  avec  le  baron  de  Commine^»  de 
Marcilly;4.  Jeanne,  mariée  vers  1884 
avec  Henry  de  Belloy  ;  5.  Madelaine. 

ly argent^  au  lion  cTaxur. 


François- Joseph- Aymard-Marîe-7%^0- 
dul(K  comte  Théodule  de  Grammont, 
fils  de  Félix -Théodule,  marquis  de 
Grammont,  et  d'Aymardine-Marie-Ga- 
brielle-Alexandrine  de  Nicolay,  avec 
A/ar^ti^riV(?- Constance  -  Louise-  Marie, 
princesse  de  Croy,  fille  du  feu  prince 
^^«^yt?e-Ferdinaud- Guillaume- Alfred 
de  Croy,  et  de  Eugéuie-Xo^iw,  com- 
tesse de  Croix,  sa  veuve. 

Le  mariafre  a  été  bénit  le  28  juin,  à 
Paris,  en  Te^lise  deSaiuteClotild  %  par 
le  prince  Ferdinand  de  Croy,  cousin  de 


la  mariée,  nouvellemeat  ordonné  prê- 
tre. 

Le  marié  avait  pour  témoins:  le 
comte  Werner  de  Mérode  et  le  inarquié 
de  Laubespin,  ses  cousins  ;  la  mariée  : 
le  duc  de  Croy-^Dulmen,  sou  f^rand- 
oncle  et  le  marquis  de  Croiz^  aon  oa- 
cle. 

(Voir  pour  la  maison  de  Qrammont- 
Granges,  ancienne  et  des  plus  illus- 
tres de  la  Franche-Comté,  le  BuiUtîn 
de  1889,  col.  289.) 

Les  historiens  qui  ont  eu  à  s^occaper 
de  la  Franche-Comté,  d'accord  avec  l'é- 
rudit  et  consciencieux  Dunod  de  Char- 
nag'e  [Mémoires  pour  servir  à  tffiHoir^: 
de  Bourgogne  et  du  Séquanaiê^  Besan- 
çon, 1740),  affirment  qu'elle  est  une 
branche  de  Tantique  et  puissante  mai- 
son de  Orangfes  dont  la  terre  considé- 
rable comprenait  33  villaj^ea  et  formait 
une  des  plus  antiques  et  importantes 
baronnies  de  Frauche^^Comté. 

Guy,  seigneur  de  Granges,  contribua 
à  la  fondation  de  Tabbaye  de  Li.u- 
Croissant,  comme  le  porte  la  charte  de 
fondation  de  1134.  Ouyot  de  Oranges, 
1*'  du  nom,  auteur  de  la  maison  de 
Grammont  vivait  en  1230* 

Guillaume  P'  du  nom,  sgr  de  Gram- 
mont, chevalier,  est  nomme  fils  de 
Gnyot  de  Granges  dans  un  titre  de 
1278.  La  branche  atuée  des  aires  de 
Granges  s'éteignit  par  mariage  dans 
les  comtes  de  Montbéliard. 

Comme  le  Bulletin  Tavaitdéjà  dit, 
cette  maison  a  donné  45  chevaliers  de 
Tordre  de  Saint-Georges  (1403  a  1816); 
trois  archevêques  de  Besançon^  de^ 
chevaliers  de  Malte  et  de  Saint-Louis, 
des  lieutenants  •  généraux,  colonels, 
officiers,  un  ambassadeur,  un  députée 
rassemblés  nationale  etc.,  etc«,  et  a 
contracté  les  plus  belles  alliances. 

Le  marquis  Ferdinand  de  Qram* 
mont,  député,  né  en  1803,  avait  épouse 
Victurnieune-Ernestine,  fille  atnée  du 
duc  de  Grillon,  pair  de  France, 


M*«i 


mnÊm 


M» 


357 


LE  BULLETIN  H^RALDl-^UE  DE  PR\NCB 


S68 


D^azur^  à  3  bustes  de  carnation,  vé" 
lus  (Vargent^  couronnés  dot  à  3  po  nies 
[alias  à  Vantiqtte)  qui  est  de  Qram- 
mont  :  souvent  dcmHelé  aux  1  et  4  de 
gueules  au  sautoir  d^or^  qui  est  de 
[.Trang-es. 

Devise  :  Lo  soy^  que  .soi/. 

Cri  :  Dieu  aide  au  gardien  des  Rois. 

Ou  donne  dans  plusieurs  chroniques 
ftQcieuned  à  l'adoption  de  ces  armes 
particulières,  le  rriotif  suivant  : 

Du  temps  de  Frédéric  1'',  empereur 
et  comte  de  Bourg-og'ne,  et  pour  les 
mettre  en  sûreté,  on  fit  apporter  d'O- 
rient les  têtes  des  3  Roia  Mages  qui  fu 
reut  déposées  à  Tabbaye  de  Lieu-Crois- 
tant^  depuis  appelée  Vahbaye  des  Trois* 
liois^  et  placées  sous  la  garde  des  sei- 
gneurs de  Orammont,  bienfaiteurs  de 
Tabbaye  et  où  ils  avaient  leur  sépul- 
ture; Tun  d'eux  fit  faire  trois  bus- 
tes pour  les  enchâsser  et  il  fut 
charg-é  de  les  conduire  ensuite  &  Colo- 
grne,  où  elles  sont  maintenant.  Le  sa* 
vant  père  Hermann  Chrombach  qui  a 
éf*rit  Y  Histoire  des  Trois  Rois  et  (^u 
Transptrt  de  leur  chef  dans  cette  der* 
nière  ville,  fait  observer  que  les  bustes 
de  ces  princes,  sont  sembhibles  à  ceux 
ies  armes  de  Grammont  et  couronnés 
de  même. 

La  grande  maison  des  Croy,  en  Bel- 
gique, princes  de  Chimay  du  9  avril 
1546,  comtes  de  Soire  (1592),  grands 
i'Espagne  de  !'•  classe  (1598),  confirmé 
par  diplôme  du  28  juin  1772,  princes  de 
Solre  le  29  octobre  1677,  ducs  français 
par  lettres  du  mois  de  novembre  1773, 
enregistrées  au  parlement  le  J  3  décem- 
bre 1774,  a  son  titre  d'altesse  serenis* 
rime  (Durchlaucht),  reconnu  par  le 
?ouvernement  d'Autriche  et  de  Prusse. 

Quatre  diplômes  des  empereurs  d'Al- 
emagne  (148G,  1610.  1594  et  1664),  en 
'emontent  la  filiation  à  Bêla  III  sur- 
iommé  Vnveuglj^  roi  de  Hongrie,  qui, 
tprès  avoir  été  vaincu  par  Etienne,  son 
leveu  et  son  compétiteur,  s'était  retiré 


en  France,  où  Marc,  son  fils,  épousa 
Catherine,  dame  héritière  de  Croy  et 
d'Araine,  sous  le  règne  de  Louis  VIL 

Celte  puissante  mai^on  a  produit  un 
grand  nombre  de  personnages  considé- 
rables entr'autres  :  Guillaume  de  Croy, 
duc  de  Soria  et  d'Arci,  marquis  d'Ars- 
chot,  comte  de  Beaumont,  né  en  1458, 
mort  en  152L  qui  a  illustré  le  nom  de 
seiyneur  de  Chièvres,  sous  lequel  il 
remplit  les  charges  les  plus  élevées 
sous  le  règne  de  CharLs-Quint;  il 
lais^sa  ses  biens  à  son  neveu  Philippe  II, 
duc  de  Soria,  créé  eu  1533  duc  d*Ars- 
chot,  et  marquis  de  Renty  dont  la  pe- 
titj-fille  de  ce  dernier,  Anne  de  Croy, 
Apporta  Topulent  héritage  dans  la  mai- 
son d'Arenberg,  par  soa  mariage  avec 
Charles  de  Ligne,  prince  d'Arenberg, 
dont  la  postérité  subsiste.  Charles, 
dernier  duc  d'Arschot,  fut  élevé  en 
1508  à  la  dignité  de  duc  de  Croy,  titre 
qui  après  lui  faute  d'héritiers  directs, 
passa  à  son  cousin  Charles-Alexandre, 
marquis  d  Havre,  prince  du  Saint-Em- 
pire.  Jean  de  Croy  fut  créé  comte  de 
Chimay  en  1473;  Charles  de  Croy,  son 
arri<Te  petit-fils,  reçut  le  titre  de 
prince  dj  Chimay  et  du  Saiut  Kmpire 
en  1485  et  mourut  sans  enfants  mâles; 
c'est  d'Antoiue,  son  frère  cadet,  que 
descendent  les  Croy  de  nos  jours;  Em- 
manuel de  Croy,  comme  atné  de  la 
maison,  releva  en  1768,  de  Tagrément 
dn  roi  de  France,  dont  il  était  sujet,  le 
titre  de  duc  de  Croy,  prince  du  Saint- 
Empire  ;  Auguste-PhilippeËmmanuel, 
duc  de  Croy,  prince  du  Saint-Empire, 
souverain  du  pays  de  Dulmen,  laissa 
de  Anne  de  Kochechouart-Mortemart 
les  représentants  actuels  de  Croy-Dul- 
men. 

La  mariée  a  pour  frère  :  le  prince 
i4/<^w>r6'-MarieGustave-.Ktienne-Char- 
Ics,  né  lo  18  octobre  1872,  et  pour  sœur  : 
la  princesse  Constance-Lèopol  line-Phi- 
lippe- .Varie,  née  le  13  avril  1876. 

Ecartelé,  aux  1  et  4  d'argent  à  3  fas* 
ces  de  gueules;  aux  2  et  3  d'argent^  à 


359 


LE  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DB  FRANCE 


3-. 


3  doloires  (espèces  de    haches     sans 
manche)  de  gueules^    les  deux  du  chef 
adossées, 
L'écu  posé  sur  un  manteau  de  g'ueu- 


les,  fourré  d'hermines,  sommé   de  l*. 
couronne  ducale  du  Saint-Empire. 

Devise  :  8ouvônanc>\ 


DÉCÈS  DU   MOIS    DE  JUIN 

BT  RAPPSL   DES   MOIS   PRéC^DBNTB 


Louise-Marguerite-^r/^7ai*c?e  de  Chan- 
treau,  veuve  de  Charles- Joseph- Au- 
guste de  Maynard  de  la  Claye,  est 
décédée  dans  les  premiers  jours  du 
mois  de  novembre  1892. 

Elle  était  la  fille  de  M.  de  Chantreau, 
chef  divisionnaire  de  Tarmée  de  Ven- 
dée et  maréchal  de  camp,  et  avait 
épousé  en  avril  1826,  Charles-Joseph- 
Auguste  de  Maynard  de  la  Claye,  dé- 
cède en  1877,  fils  de  Bonaventure- 
Marie-Charles-Pierre-Joseph  de  May- 
nard de  la  Claye,  chevalier  de  St-Louis 
et  petit-fils  d'un  page  de  Louis  XVI; 
elle  a  eu  de  ce  mariage  deux  filles  : 
Marie,  mariée  à  M.  d'Hillerin,  et  Au- 
gustine,  mariée  à  M.  de  la  Falaise,  et 
un  fils  :  Henri-^w^w5/^-Bonaventure  de 
Maynard  de  la  Claye,  ancien  député  de 
la  Vendée  1871,  réélu  en  1883,  sans 
alliance. 

(Voir  pour  la  famille  chevaleresque 
de  Maynard  et  Mesnard,  en  Poitou,  les 
Bulletins  de  1887,  col.  564;  18«8,  col. 
49  ;  1890,  col.  662.) 

D'argent^  fretté  d'azur. 
Devise  :  Pro  Deo  et  rege. 


^h^«^^^^^V%^^S^W%^>/\^ 


Marie-Charlotte-ilppo/oniff  de  Bruges- 
Montgomery,  marquise  douairière  de 
la  Rochelambert  est  décédée  le  30  avril 
au  château  de  Thévalles  (Mayenne),  à 
l'âge  de  90  ans. 

Née  en  1802,  elle  était  fille  de  Henri- 
Alphonse,  comte  de  Bruges,  lieute- 
nant-général, chevalier  de  St-Louis, 
grand  cordon  de  la  Légion  d'honneur, 


commandeur  de  l'Aigle  Rouge  «i- 
Prusse,  mort  à  Bàle  en  ISil  et  »1- 
Henriette  Golowkin,  fille  du  comt- 
Golowkin,  grand  chambellan  de  la 
cour  de  Russie,  sous  l'empereur  Alexan- 
dre P'. 

Elle  avait  épousé,  en  1823,  II -nr  - 
Michel-Scipion,  marquis  de  la  Rocb- 
lambert,  chevalier  de  la  Légion  d'hoL- 
neur,  officier  supérieur  de  cavalerie, 
gentilhomme  ordinaire  de  la  chambre 
du  roi,  sénateur  sous  le  second  Em- 
pire, conseiller  général  de  la  Mayenne, 
décédé  en  1863,  fils  de  Gabriel-Rene- 
Francois,  comte  de  la  Rochelambert. 
colonel  de  cavalerie,  ancien  premier 
page  de  Louis  XV,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  et  de  Charlotte  de  Dreux-Bréz:*. 
fille  de  Joachim  marquis  de  Dreu\- 
Brézé,  chevalier  des  ordres  du  n-: 
grand  maître  de  cérémonies  de  Fran*"»*. 

Elle  a  eu  de  cette  alliance  : 

P  ^me'-Marie-Auguste,  marquis^  le 
la  Rochelambert,  né  en  1834,  chevalir: 
de  la  Légion  d'honneur,  ancien  attacl  ^ 
et  secrétaire  d'ambassade  de  Frauce  . 
Madrid,  Vienne  et  Berlin,  et  trésorier- 
général  du  Loiret.  Il  est  veuf  de  HêK-i.  • 
Pouyer-Quertier  (fille  de  M.  Poun>\-- 
Quertier,  sénateur  et  ministre  des  t* 
nances  en  1871-1872),  décédée  en  18N'\ 
dont  il  a  eu  deux  filles  :  Marie-Lou>* 
et  Huguette,  encore  sans  alliance  ; 

2<>  Appolonie  de  la  Rochelambe^, 
mariée  en  1846  à  Léon,  comte  de  V«- 
Ion,  chevalier  de  la  Légion  d'honno.*. 
ancien  attaché  d^ambassade,  conseiL  : 
général  de  l'Eure,  décédé  en  1886,  do:  : 


361 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


362 


elle  a  deux  fils  et  une  fille,  la  marquise 
de  Castelbajac; 

30  Joséphine-Gabrielle-Cto/i7rf<?  de  la 
Rochelambert,  dame  du  Palais  de  Tlm- 
pératrice,  mariée  en  première  noces, 
en  1846,  à  Georges  Huchet,  comte  de 
la  Bédoyère,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  chambellan  de  TEmpereur, 
sénateur  sous  le  second  Empire,  dont 
elle  a  eu  deux  fils  mariés  ;  et  en  secon- 
des noces,  en  1868,  &  Edgard  Ney, 
prince  de  la  Moskowa,  général  de  di- 
vision, sénateur  de  l'Empire,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  décé- 
dés l'un  et  l'autre  sans  enfants,  de 
cette  seconde  alliance  ; 

4**  Staouélie  de  la  Rochelambert, 
dame  du  Palais  de  Tlmpératrice,  ma- 
riée, en  1853,  à  Olivier,  comte  de  la 
Pocze,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, député  et  conseiller  général  de 
la  Vendée,  dont  elle  est  veuve  depuis 
1882  et  dont  elle  a  eu  deux  fils  :  Louis, 
décédé  en  1892,  et  Yves  comte  de  la 
Poëze,  père  de  deux  fils  et  d'une  fille. 
La  maison  de  la  Rochelambert,  est 
l'une  des  plus  anciennes  et  des  plus 
distinguées  par  ses  services  militaires. 
La  terre  et  l'antique  château  féodal  de 
la  Rochelambert  qu'elle  conserve  de- 
puis un  temps  immémorial  sont  situés 
en  Auvergne,  a  ses  confins  avec  le 
Velay  et  à  peu  de  distance  du  Puy,  à 
côté  et  tenant  de  fort  près  au  château 
de  la  grande  race  des  Polignac. 

Pierre  de  la  Rochelambert,  chevalier 
est  nommé  dans  une  charte  de  la  fin 
du  xi^  siècle  ;  sa  filiation  suivie  est 
établie  et  remonte  à  Pierre  de  la  Ro- 
chelambert qui  transigea  en  1164  avec 
le  seigneur  de  Senoilles,  sur  les  dépen- 
dances du  village  de  Marsillac. 

Cette  maison  fit  une  donation  en 
1072  à  la  paroisse  de  Saint  Paulien; 
Rogrer  de  la  Rochelambert  mourut  glo- 
rieusement à  la  Croisade  de  1250  et 
son  écusson  figure  au  Musée  de  Ver- 
sailles; Charles  de  la  Rochelambert 
mourut  de  ses  blessures  en  1642,  nom- 


mant tuteur  de  ses  enfants  Armand 
vicomte  de  Polignac. 

Elle  a  donné  des  chevaliers  de  l'or- 
dre du  roi,  de  Malte,  de  Saint-Louis, 
etc.,  des  capitaines  d'hommes  d'armes, 
des  gentilshommes  de  la  chambre  du 
roi,  des  pages  et  un  grand  nombre 
d'officiers  de  tous  grades. 

Elle  est  aujourd'hui  divisée  en  deux 
branches  dont  celle  du  mari  de  la  dé- 
funte qui  est  Taînée,  s'éteint  dans  les 
mâles,  et  celle  du  marquis  de  la  Ro- 
chelambert-Montfort,  dont  nous  don- 
nerons prochainement  l'état  actuel  et 
les  alliances. 

D'argent^  au  chevron  cTazur;  au  chef 
de  gueules. 

Devises  :  Amour  ou  guerre,  —  Ny 
crainte^  ny  envie. 

La  maison  de  Bruges-Montgomery 
qui  a  donné  en  Angleterre  les  ducs  de 
Chandos,  avait  une  commune  origine 
avec  les  Montgomery  et  a  été  une  des 
grades  races  d'Angleterre.  Grey  Bruges, 
grand  lord  Chandos,  fut  appelé  le  roi  de 
Castelwold  à  cause  de  ses  grands  biens 
dans  le  comté  de  Glocester  et  de  sa 
nombreuse  suite  quand  il  vint  à  la 
cour  de  de  Jacques  et  de  Charles  P'. 
(V.  MoRERi,  Généalogie  des  pairs  d'An- 
gleterre^ etc.), 

Henri  Bridges  ou  de  Bruges,  de  la 
provincede  Glocester,  fils  deThomas  et 
de  Florence  Darell,  vint  s'établir  eu 
Dauphiné  vers  1510  et  avait  épousé 
Nathalie  Newbury;  Jean  de  Bruges, 
son  fils,  épousa,  à  Valence,  le  10  dé- 
cembre 1553,  Pentras  Micane. 

Antoine  leur  fils  se  fixait  à  Yalabrè- 
gues,  en  Languedoc,  où  cette  famille 
fut  maintenue  dans  sa  noblesse  par 
arrêt  de  la  cour  des  Comptes,  Aides  et 
Finances  de  Montpellier,  du  12  décem- 
bre 1770. 

Jean-Baptiste  de  Bruges,  exempt 
des  gardes  du  corps,  chevalier  de 
Saint-Louis ,  épousa  Gabrielle-Gas- 
parde  de  Castellane,  sœur  de  Tambas- 


363 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DB  FRANCS 


3^ 


sadeur  à  Gonstantiaople.  Leur  &U 
aîué  :  Marie- Jean  Louis,  comte  de 
Bru^a,  seigueur  de  Novezan,  Cha- 
teauratier*  etc.,  fut  maintenu  dans  5a 
noblesse  par  arrêts  de  la  cour  des 
Comptes,  Aides  et  Finances  de  Mont- 
pellier, du  14  juillet  1761  et  du  12  dé- 
cembre 1770,  et  laissa  de  son  maria^re 
avec  Catherine  de  Braschet  d'Arèues  : 
P  LouisAudré-Hyaciuthe,  comte  de 
Bruges»  lieutenant-grénen»!,  aide  de 
camp  de  Charles  Z,  grand  cordon  de 
la  Légion  d'honneur,  et  grand  chan- 
celier da  cet  ordre,  chevalier  de  Saint- 
Louis  qui  mourut  à  Paris,  sans  al- 
liance, en  1814;  2°  Marie-Joseph  Cèles- 
tin,  colonel  de  cavalerie,  mort  à  Mar- 
seille, en  1798  ;  3"  Henri-Alphonse, 
comte  de  Bruges-Montgomerv,  lieute- 
nant-général» chevalier  de  SHiul-Louis, 
commandeur  de  la  Leg'iou  d  honneur 
et  de  l'Aigie-Rouge  de  Prusse,  mort  à 
Bâle  en  1821,  qui  laissa  de  son  mnria<re 
avec  Henriette,  fille  du  comte  Qolow- 
kin  :  1.  Jo9eph-Louis-Gabriel-Fr>*n- 
çois,  qui  suit;  *2"  Marie-Charlotte-i4p- 
poloniâ^  la  défunte  marquise  de  la 
Rochelambert. 

Joseph- Louis  Gabriel-François,  com- 
pte de  Bruges-Montflfomery,  ne  à  Berlin, 
en  1811,  mort  en  Silésle  eu  1845,  avait 
épousé  le  26  août  1835,  Marie-Emilie 
de  Zenner^  fille  de  Charles  de  Zeuuer, 
colonel  de  cavalerie  en  A!lema<rne,  et 
de  Sidouie  de  Lelow.  Devenue  veuve 
elle  se  maria  eu  secondée  noces,  le 
26  février  1851,  à  Emile- Alexandre, 
von  Berger,  chevalier  de  Justice  de 
Tordre  de  Saint-Jean,  général  d*infan- 
terie  à  Cassel.  Elle  avait  eu  du  pre- 
mier mariage  :  1.  Louis-Emile  Arnulfe- 
Alphonse^  Comte  de  Bruges  de  Mout- 
gomery,  officier  de  Tadministration 
•des  Haras  avant  1871,  marié  le  9  mai 
1862,  avec  Anna-Betty  Auguste  dont 
il  a  eu  un  filé,  Liiuis-Victor,  comte  de 
Brugeft-Moutgomery,  actuellement  ma- 
réchal«de«-logis  chef  au  3^  régiment 
de  spabisi  eu  Algérie  ;  2.  Boger,  offi- 


cier de  cavalerie  en  Allemagne,  d*^- 
cédé;  3.  Henri,  comte  de  Bruges-Mont- 
gomery  qui  a  épousé  M"°  de  Ruhr, 
dont  une  fille  unique  :  Appolonie. 

D'argent^  d  la  croix  de  sable^  char  g-  : 
d^uiie  tête  de  tigre  d^or^  en  abîme. 


<^»»«  l»«»«^^«^^<»#»<Mi» 


Le  baron  Albéric  de  Bid^fran  de  Cau- 
teranne  est  décédé  dans  les  premurs 
jours  du  mois  de  mni,  au  château  •!- 
Can teranne,  près  d^Issigeac  (Dordi»- 
gue). 

11  était  fils  de  Louii-Gu.stave  de  Bi- 
de ran  et  de  M^*®  de  Béraud  de  Cac te- 
ranne, décédés;  sa  Fœur  a  épousé  M 
Aruault  de  Kanclns,  décédé. 

11  avait  épousé  M*'**  Orliac  de  la  fiair 
tide,  dont  il  laisse  un  fils. 

Le  d«  tunt  avait  un  trère  aîné,  Ar- 
thur, decedé  il  y  a  deux  ans,  uod  ma- 
rié. 

Cette  famille  remonte  à  Jean  de  B  • 
deran,  damoiseau,  sieur  de  Saiut-Seti- 
rin,  capitaine  de  Cahuzac;  il  rendit 
hommage,  le  23  avril  1490,  à  Bertraul 
d'Estissac,  chevalier,  seigneur  de  Ca- 
huz^ic. 

Sept  membres  de  cette  famille  furent 
maintenus  dans  leur  noblesse  à  Sarlat 
en  1666. 

Plusieurs  de  ses  membres  furent 
convoqués  en  1789  aux  assemblées  d- 
la  noblesse  eu  Perigord  et  eu  Ageuai^ 

Cette  mai;^on  a  fait  ses  preuves  tle 
de  noblesse  pour  être  admise  dans  le» 
pages  de  Técurie  du  roi  au  xviir  siè- 
cle. La  plupart  de  ses  membres  Uwt 
suivi  la  carrière  militaire. 

Elle  a  possédé  en  Perigord  les  ti<  :V 
de  Roust<ille,  de  la  Mouzie,  de  Saiiit* 
Seuriu,  de  Cauze,  de  Marail,  de  Fou- 
haute,  de  Fontanelle,  etc. 

La  branche  aînée,  dite  des  marqui- 
de  Bideran  de  Saint-Seuriu,  est  étab  ir 
au  château  de  la  Orèze,  près  Kyn  u- 
ville  (OoniofTU'  ),  où  elle  ent  represe  • 
tée  par  Maxeuce  de  Bidvruu,etftafe(rur. 
non  maries. 


305 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCS 


866 


Z>e  gueules^  au  ehàleau  pavitlonnf^  de 
Jinq  pièces  cTaryeni^  girouette  de  uiéme 
H  maçonné  de  sable. 


«^M«MMWVWW%^ 


Rose-Antoinette  de  Vassal  du  Ma- 
lais, comt<>8se  douairit're  de  la  Batut, 
aile  d'Antoine-Michel-Charle8  et  de 
loséphiue  de  Cornaud  e^t  décodée  eu 
uai  18U3  dans  son  château  du  Marais, 
près  le  Buofue  (Dordogne). 

Kile  avait  épousé  eu  i8:39  Edmond- 
Henri-Jules-Marie  de  la  Borie,  comte 
le  la  Batut,  dont  elle  a  eu  : 

1 .  Gaston,  né  le  23  septembre  1840, 
DfQcier  des  mobiles  de  la  Dordogue  en 
1870; 

2.  René,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  chef  d'escadrons  d'artlle- 
rie,  marîé  en  décembre  1872  avec 
Kdith  Fidèle  Picot  de  Moras  d'AIigny, 
dont  :  Edmée-Josèphe,  née  en  1873  ; 
Jacqueline- Josèphe,  née  en  1877;  Ui- 
ric,  né  en  1880  ;  Robert,  né  en  1884  ; 

3.  Rogrer,  officier  d'académie,  cheva- 
lier de  Charles  III,  ancien  secrétaire 
gpénéral  de  la  Haute- Vienne,  marie  en 
juillet  1878  à  Marie-Theudosie  Preux, 
dont  :  Oérald-Augruàte  né  en  1879; 

4.  Georges,  non  marié  ; 

5.  Blanche-Caroline,  non  mariée  ; 

6.  Raoul,  né  en  1856,  marie  à  N..., 
ve  u  ye  de  Gaétan  d'Abzac. 

Le  comte  Edmond  de  la  Batut  avait 
5U  deux,  frères,  Tun  Armani -Henri,  a 
su  de  Marguerite  Eyma  :  Ferdinand, 
Réputé  de  la  Dordogne,  marié  en  sep- 
tembre 1879  à  Hélène  Alloend-Bea- 
band,  dont:  Gabriel-Emmanuel  et  d^ux 
hUes  ;  Henri,  marie  en  1884  à  Louise- 
leanne  Dentu. 

L'autre  frère  Adrien,  a  épousé  :  1«  le 
P  février  1847  Estelle  Boulier  de  Lor- 
1  ;  2»  le  27  février  1863  Jeanne  d'Ab- 
c,  dont  une  fille  unique  Jeanne-Ma- 
leine,  née  en  1865. 
La  branche  aluée  de  la  famille  est 
présentée  par  François-Géraud  de  la 
»rie,  marquis    de    Campagne,    qui 


d'Henriette  Félicité  des  Francs  a  trois 
enfants  :  le  comte  Etienne  de  Campa- 
gne, marié  le  28  avril  1888  avec 
Catherine  Aubar,  fille  d'Antoine-Char- 
les et  de  Catherine-Alphonsine  de  la 
Ville-sur*Illon  ;  2.  Jeanne-Emilie,  ma- 
riée en  décembre  1874  à  Guillaume- 
Casimir  comte  de  Laizer  ;  3.  Louise- 
Antoinette,  mariée  au  vicomte  Adrien 
de  Beaumont  d'Autichamp. 

La  maison  de  la  Borie,  que  l'on  croit 
originaire  du  Quercy,  remonte  sa  fi- 
liation à  N.  de  U  Borie,  vivant  en  1450 
qui  de  Jeanne  de  Crégude,  laissa  deux 
fils,  Adhémar  couseiller  à  la  Cour  des 
Grands-jours  du  duc  d'Aquitaine,  et 
Aymeric  auteur  de  la  branche  de  St- 
Sulpice,  encore  représentée. 

Le  fils  d'Adhémar,  Bernard,  cosei- 
gneur  de  Campagne,  fut  conseiller  au 
parlement  de  Bordeaux;  il  rendit  en 
1507  hommage  à  Tarchevëque  de  Bor- 
deaux. 

Cette  famille  a  été  maintenue  en  1667 
dans  sa  noblesse  d'extraction  ;  et  elle 
prit  part  aux  assemblées  de  la  noblesse 
de  Périgord  en  1789. 

{Voir  le  Bulletin  de  1888,  col.  345.) 

Ecarielé^  aux  î  et  4  de  gueules  à  2  grif* 
fans  passants  et  adossés  d*argeni  ;  aux 
2  et  S  parti  au  premier  d'argent  au  lion 
de  gueules^  et  au  deuxième  de  sinople 
à  sept  champignons  d'argent  posés  2^  2^ 
2  tt  1  ;  et  sur  le  tout  :  de  gueules  à  3 
fers  de  lance  surmontés  d'un  croissant 
d*or. 

Devise  :  Ecclesia^  scuto^  toga. 

C'est  par  erreur  que  les  Armo- 
riaux,  suivant  en  cela  T Armoriai  de 
1696|  donnent  3  fers  de  cheval:  les 
armes  ci-dessus  décrites  sont  celles  de 
de  la  production  de  1GG6,  ce  qui  fait 
foi  avant  toute  autre  chose. 

Marie-Aimée  de  Sarcé  est  décédée 
sans  alliance,  au  château  de  la  Cour 


367 


LE   BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


'A*^ 


de  Ste-Gerames  (Mayeniie),  le  2  mai, 
dans  sa  85^  année. 

Elle  était  fille  de  Pierre-Louis- Vic- 
toire de  Sarcé,  chevalier  de  St-Louis, 
ancien  page  de  la  reine  Marie-Antoi- 
jiette  et  d'Euphémie-Renée  Le  Mayre 
de  Cordouan,  dont  la  mère,  Jacqueline 
jde  Biars,  fille  .  d'Henri  de  Biara 
de  Lhommois  et  de  Marie  du  Ri- 
vau,  dernière  de  sa  maison,  était 
petite  fille  de  Lonise-Rideg-onde  de 
Baglion  de  la  Dufierio,  fille  de  Jacques 
de  Bagflion  de  la  Duflferie  et  de  Louise 
de  Beaumanoir-Lavardin. 

La  maison  de  Sarcé,  d'origine  che- 
valeresque, est  mentionnée  au  xi^  siè- 
cle dans  les  cartulaires  de  Tabbaye  de 
St  Vincent  au  Mans,  à  laquelle  plu- 
sieurs de  ses  membres  faisaient  des  do- 
nations avant  de  partir  pour  les  croi- 
sades. 

ïîlleestalliée  directement  aux  familles 
delaCour,  1445;deRoug*é,1546;d'Espai- 
gnes  de  Vennevelles,  1572  ;  de  Car- 
bonnier,  1615  ;  de  Vallée,  1653  ;  de 
Jarret  de  la  Mairie,  1713  ;  de  Bardon 
de  Moranges,  1735  ;  de  la  Haye  de 
Mongazon,  1765. 

Pierre-Henri,  ch;^valier  de  Sarcé, 
chevalier  des  ordres  de  St  Louis,  de 
Malte,  de  Marie-Thérèse  d'Autriche  et 
de  Hohenlohe,  oncle  d'Aimée  de  Sarcé, 
épousa  Eugénie  de  la  Bonninière  de 
Beaumont,  dont  une  fille  Clémence, 
mariée  à  Alfred,  comte  de  Ruillé. 

Aimée  de  Sarcé  n'eût  que  des  sœurs, 
dont  Tune  épousa  Charles,  comte  de 
Baglion  de  la  DufiFerie  père  de  Mme  de 
la  Villirouët  et  d'Emile,  comte  de 
Baglion  de  la  Dufterie,  marié  en  pre- 
mières noces  avec  Marthe  Perry  de 
Nietll,  et  en  deuxièmes  noces  à  Berthe 
de  Wacquant.  Plusieurs  enfants  sont 
nés  de  ces  deux  unions. 

D^or^  à  la  bande  fuselée  de  sinople^ 
de  6  pièces. 


La  comtesse  Bruno  Daru,  née  Mft 
gne,  fille  de  Alfred  Magne,  décède,  *• 
petite-fille  de  l'ancien  ministre  du  se 
cond  Empire,  (et  nièce  du  feu  comt( 
Napoléon  Daru,  ancien  ministre  d-- 
afiBires  étrangères,  pair  de  Franr» 
après  son  père,  sénateur  sous  le  secoti 
Empire  et  membre  de  l'Institut,  déoé  1' 
il  y  8  quelques  années),  est  décédee  i 
Neuilly,  le  21  mai.  Ses  obsèques  cm 
été  célébrées  le  23  mai,  en  l'église  a^ 
Saint-Pierre-de-Chaillot. 

Elle  avait  épousé  Bruno,  comte  Daru 
chef  d'escadrons  d'artillerie  (ancien  u:- 
ficier  d'ordonnance  de  M.  de  Freycineî, 
ministre  de  la  guerre),  dont  elle  lai>- 
six   filles  :   a,   Marie;  h.   Qénevièw 
c.   Hélène;  d,  Jeanne;  e.   Gabrielle; 
{,  Renée;  le  mari  de  la  défunte  est  ti ^ 
du  vicomte  Joseph-Eugène  Daru,  an- 
cien caissier  général  de  la  Caisse  d^^ 
Dépôts  et  Consignations,  officier  d  * . 
Légion  d'honneur,  décédé  en  1888,  . 
delà  vicomtesse  née  Camus  du  Ma> 
troy. 

Son  beau-frère,  Marie- Alexandr-  - 
François^  vicomte  Daru,  capitaine  d'ir 
tillerie,  a  ép.  le  25  juin  1890,  M''*  d  *^- 
vont  d'Auerstfedt,  fille  du  géuéral  -  - 
division  duc  d'Auerstœdt  et  de  JeauD 
Alice  de  Voize. 

(Voir  pour  la  famille  Daru,  les  B  ^ 
letins  de  1888,  col.  616;  1890,  col.  \>i 
356,  454,  et  1891,  col.  77-79.)  \ 

D'azur^  au  rocher  d* argent;  au  c'  \ 
cousu  de  gueules^  charge  de  3  ^'(^.-M 
d'or. 

Les  armes  de  l'Empire  sont  :  A- 
telé^  aux  î  et  4  cTazur  au  château  <: 
accompagné  en  chef  de  2  étoiles  e^ 
pointe^  d'une  ancre^  le  tout  tPan.i 
aux  2  et  3  des  armes  a^icitnnes. 


Le  vicomte  Onésipe  Aguado,  cLa 
bellan  honoraire  de  l'empereur  Na[ 
léon  III,  est  décédé  à  Paris  le  19  ili 
11  était  le  cadet  des  fils  de  M.  A^t:-: 
premier  marquis  de  Las  Marismas  :Ti 


369 


LE   BULLETIN  HÉRAJLDIQUB  DE  FRANCE 


370 


par  le  roi  d'Espagne  Ferdinand  VII, 
qui  vint  s'établir  à  Paris  sous  la  mo- 
narchie de  Juillet. 

Il  avait  eu  deux  frères  : 

1^  Alexandre  Ag'uado,  marquis  de  Las 
Marismas,  marié  à  Emilie-Claire  Mac* 
Donnelldontdeux  fil8,un  seul  survivant 
Arthur,  marquis  de  Las  Marismas,marié 
à  M"®  Jacobs,  et  une  fille,  décédée  le 
24  novembre  1880,  Carmen-Ida-Méla- 
nie  Agruado  de  Las  Marismas,  mariée 
le  4  juin  1866  à  ^icolAS-EsLOul-Adalbert 
de  Talleyrand-Périgord,  créé  par  l'em- 
pereur Napoléon  III,  duc  de  Montmo- 
rency ; 

2<>  le  comte  Olympe  Aguado,  marié 
à  M"*  de  Freystedt  dont  deux  enfants. 
Sa  fille»  Carmen  Âguado  a  ép.  le 
6  février  1890,  le  vicomte  Etienne  de 
Chézelles  officier  de  dragons  ;  son  fils, 
le  vicomte  Louis  Aguado,  est  sous- 
lieutenant  au  9«  dragons. 

Le  défunt  avait  épousé  M'^®  Mac-Don- 
nell,  veuve  de  son  frère  aîné  Alexandre 
Agruado,  marquis  de  Las  Marismas, 
dont  il  ne  laisse  pas  d'enfants. 

(Voir  pour  la  notice  et  les  armes  de 
la  famille  Aguado,  originaire  de  Cuba, 
le  Bulletin  de  1890,  col.  103.) 


William  Johnston  est  décédé  à  Bor- 
deaux le  19  mai  dernier  âgé  de  61  ans. 
Il  était  le  fils  aine  de  Nathaniel  Johns- 
ton, ancien  membre  du  Conseil  géné- 
ral de  la  Oironde,  de  la  chambre  de 
commerce,  etc.  et  da  Mlle  Scott. 

Il  avait  épousé  les  deux  demoiselles 
de  Gaigneron  de  Marolles  et  laisse  : 
1.  Nathaniel;  2.  la  vicomtesse  de 
Lignac  ;  3.  M"«  H.  Barton. 

Il  avait  pour  frères  : 

Henri  Johnston,  marié  avec  W^^  de 
Galz  de  Malvirade  dont  :  1.  Henri, 
marié  en  1892  avec  M"*  White,  dont  un 
fils  ;  2.  Bella  ;  3.  Mina  ;  4.  Marie-An- 
toinette ; 

Arthur  Johnston,  marié  avec  Ma- 
dame Barton,  sans  postérité  ; 


Nathaniel  Johnston,  ancien  député 
de  la  Grionde,  marié  en  premières  no- 
ces avec  M"^  Durand-Dassier,  dont 
plusieurs  enfants,  et  en  secondes  no- 
ces avec  la  princesse  Caradja,  dont 
postérité  ; 

Et  pour  sœurs,  Madame  Charles  de 
Bethmann  et  Madame  Daniel  Gues- 
tier,  décédée. 

La  famille  Johnston,  originaire  de 
l'Ecosse,  se  fixa  à  Bordeaux  au  milieu 
du  XVII®  siècle  et  fonda  une  grande 
maison  de  commerce  qui  porte  encore 
son  nom,  et  qui  a  toujours  été  une  des 
plus  honorables  de  cette  ville. 

Elle  porte  les  mêmes  armes  que  la 
famille  Johnston,  titrée  marquis  et 
comté  d'Ânnandale,  comte  de  Hart- 
field,  vicomte  d'Annau,  dont  elle  se 
reconnaît  comme  une  branche  ca- 
dette. 

D* argent^  au  sautoir  de  sable ^  au  chef 
de  gueules^  chargé  de  trois  coussins 
carrés  d'or. 

Devise  :  Nunquam  non  paratus. 


«M«n^^^ww^AA^^^w« 


1 


Marguerite  de  Dampierre,  baronne 
de  Rochetaillée  est  décédée  le  24  mai 
au  château  du  Yignau,  par  Cazères, 
sur  TAdour. 

Elle  était  fille  d'Armand,  comte  de 
Dampierre,  frère  du  marquis  Elie  de 
Dampierre,  président  de  la  Société  des 
Agriculteurs  de  France,  et  de  Félicie 
de  Charpin,  décédée,  et  avait  épousé 
en  1871,  Vital  Bernoud, baron  de  Roche- 
taillée,  chevalier  des  ordres  de  la 
Légion  d'honneur  et  de  Pie  IX,  mem- 
bre du  conseil  général  de  la  Loire, 
ancien  lieutenant-colonel  du  102®  régi- 
ment d'infanterie  territorial,  fils  aîné 
de  Charles-Antoine-Henri  Bernoud,  ba- 
ron de  Rochetaillée  et  de  Marie  Kamey 
de  Sugny,  décédés. 

Elle  a  eu  de  son  mariage  :  1 .  Charles, 
mort  à  9  ans  ;  2.  Marie  ;  3.  Jean  ; 
4.  Gabrielle,  morte  jeune  ;  5.  Antoi- 
nette ;  6.  Félicie,  morte  jeune  ;  7.  Henri. 


I 


871 


LB  BULLETIN   H^RALOigUB  DB  PRANCB 


371 


(Voir  pour  la  famille  Bernoud  de 
Rochetaillée,  en  Forez,  les  Bulletins  d:3 
J887.  col.  46;  1888,  col.  42  et  408  et 
1891,  col.  358.) 

Ecarlele\  aux  1  et  4  cTor  à  3  fasces 
de  gueules;  aux  2  et  3  de  gueules^  à  la 
croix  d'or^  cantonnée  de  12  merlettes  de 
méiï.e^  posées  en  bande  5,  5,  3,  et  3. 

(Voir  pour  la  maison  de  Dampierre 
le  Bulletin  de  1890,  col.  413.) 

La  défunte  avait  pour  frères  et 
sœurs  :  1.  Guy,  marié  en  1865  à  Jeanne 
de  Richenjoud,  dont  :  Lionel,  Ida  et 
Geneviève  ;  9.  Gérard,  capitaine  de 
hussards,  marié  en  1879  à  Elisabeth 
Renouard,  dont  une  fille  ;  3.  Béatrix, 
mariée  en  1880  à  Maurice,  baron 
Gérerd. 

U argent^  à  3  lozanges  de  sable. 


François-Àngre,  comte  de  Ferrières- 
Sauvebœuf,  est  décédé  à  Paris  le  4 
juin,  à  rà^e  de  57  ans.  Ses  obsèques 
ont  été  célébrées  le  7  du  même  mois, 
à  Bruyères-le-Châtel  (Seine-et-Oise). 

Il  était  fils  d'Auguste,  comte  de 
Ferrières-Sauvebœuf  et  de  Louise 
GeoflProy  d'Âssy,  et  avait  épousé  Mlle 
Tupifirny  de  Bouffé,  dont  il  laisse  :  1. 
Contran  de  Ferrières  de  Sauvebœuf  ; 
2.  Armand;  3.  Marie-Thérèse-Elisa- 
beth, mariée  le  13  juillet  1892,  à  PatiU 
Jacques- Raymond,  vicomte  de  Chabot, 
fils  de  feu  Jules-Constantin,  vicomte 
de  Chabot,  et  de  Marie-Isabelle  de  la 
Corbière. 

Cette  errande  et  ancienne  maison  du 
Limousin  prenait  son  nom  de  la  terre 
de  Ferrières,  unie  plus  tard  à  celles  de 
Sauvebœuf  et  de  Saiut-Mathieu. 

Jean  de  Ferrrières,  écuyer,  seigneur 
de  Sauvebœuf  et  de  la  Brunie,  ^rand 
maître  des  eaux  et  forêts,  fut  confirmé 
dans  cette  chhrfre  eu  148:i  et  1484.  Il 
avait  époui>é  la  première  de  ces  deux 
années  Marthe  de  Sainte  -  Hermine  ; 
Jean  de  Ferrières,  fut  gouverneur  du 


château  du  Hua  en  1546,  puis  échan* 
son  et  pannetier  du  roi,  et  mourut  à 
Tassant  de  Metz  en  1553  ;  Jean  «ie 
Ferrières,  seigneur  de  Sauvebœuf, 
etc.,  chevalier  de  Tordre  du  roi,  était 
mestre  de  camp  d*un  régiment  à  pied 
en  1617,  gentilhomme  ordinaire  de  .a 
chambre  et  épousa  par  contrat  du  r 
a  ût  1595,  Clau'le  de.n  Gars,  fille  dt 
défunts  François  des  Cars  et  de  Claude 
de  Baufi^remout;  Charles  son  frère,  ot* 
veu  par  sa  mère  de  Charles  des  Cars, 
abbé  de  Foutenay  et  évèque  d'Angers, 
succéda  à  son  oncie  dans  cette  abbavr 
de  Tordre  de  Citeaux  de  1612  à  1672; . 
devint  ensuite  abbé  de  plusieurs  autrv- 
monastères  et  mourut  en  1679  ;  Al* 
toine^Charles  de  Ferrières,  marquis  «ic 
Sauvebœuf,  lieutenant  général  df' 
Tarmée  du  roi  et  du  duc  de  Parroe, 
frère  atué  de  Tabbé,  épousa  en  162^ 
Marpruerite  de  Pierre-Buffière,  veuv- 
de  Charles,  marquis  de  Chateauueu:. 
dont  il  eut  :  h  Louis- Jules  de  Ferrit* 
res,  marquis  de  Sauvebœuf,  oolouel 
du  régiment  Dauphin  dragons,  tué  ;. 
la  tète  de  son  régiment  à  Trêves,  à  2 
ans,  le  11  août  1675  ;  2.  Charles-Jose}  h 
de  Ferrières,  marquis  de  Sauvebœuf, 
seigueur  de  Pierre-Buffière,  etc.,  colo- 
nel du  régiment  de  Tulle,  mestre  .î 
camp  du  régiment  Dauphin,  mort  ie 
25  janvier  1695,  laissant  de  sou  ma- 
riage contracté  le  7  janvier  1678  avtv 
Thérèse  de  Chouly  de  Pcrmangie,  ba- 
ronne de  Pierre-Buffière,  et  il  en  eut 
deux  fils  morts  sans  alliance,  qui  furt  l: 
les  derniers  de  la  branche  aînée,  don: 
Tun  Jean-Nicolas,  brigadier  de»  ar- 
mées  du  roi,  colonel  d'un  régiment 
d'infanterie,  fut  tué  au  siège  de  Bar- 
celonne,  et  une  fille  Anne-Thérèct\ 
marquise  de  Sauvebœuf,  baronne  li- 
Pierre-Buftière,  mariée  à  Charles,  mar- 
quis de  Vassan,  brigadier  des  armetr^ 
du  roi,  dont  Marie  Geneviève  de  Va>- 
san,  mariée  en  1723  à  Victor  de  lii- 
quetti,  marquis  de  Mirabeau. 

La  seconde  branche  qui  a  aaocéde  % 


I 


373 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB   DE  FRANCE 


374 


son  aînée,  a  produit  Jean-Angfélique 
de  Ferrières,  comte  de  Saiivehœuf, 
^rand  séuéchal  d'Auvergrne,  père  de 
François,  marquis  de  Sauvebœuf, 
dont  la  descendance  a  formé  la  mai- 
son actuelle  qui  a  pour  chef  le  marquis 
de  Ferrières  Sauvebœuf,  au  château 
de  Marcheval  (Loir-et-Cher). 

De  gueuleiiy  an  pal  d'argent  accompfi- 
gné  de  10  hWettes  de  même  placées  en 
orie  (quelquefois  avec  une  bordure  ar- 
tictdëe  d'argent). 


m^^^tt^ft^^^t*^^^^ 


Marie-Alexandre- Afat/riee,  comte  de 
Lnppé,  chef  d'escadron  au  19«  régiment 
d^artillerie  a  été  tué  dans  la  terrible 
explosion  du  polygone  de  Nîmes,  le  3 
juin.  Ses  obsèques,  ainsi  que  celles  du 
lieutenant  Gallois,  la  seconde  victime 
de  ce  douloureux  événement,  ont  été 
célébrées  le  5  suivant  dans  la  chapelle 
de  rbôpital  de  Nîmes  où  Tabsoute  a  été 
donnée  par  Mgr  Gilly  évêque  de  Nî- 
m**s.  Son  frère  le  vicomte  Olivier  de 
Luppé,  conduisait  le  deuil,  avec  M. 
Gallois,  frère  de  Tautre  officier  tué  dans 
le  même  accident. 

Son  corps  a  été  transporté  au  Mas 
d*Ag'enais  où  est  sou  château  de  Saint- 
Martin  de  Revenac. 

(Voir  pour  Tantique  maison  chevale- 
resque de  Luppé,  les  Bulletins  de  1886, 
col.  363.  et  de  1889,  col.  554.) 

Cette  maison  compte  3  branches 
existantes.  Le  chef  de  la  première  et 
de  la  famille  est  le  marquis  de  Luppé; 
celui  de  la  seconde  était  le  défunt,  et 
après  lui  son  frère  le  vicomte  Olivier 
de  Luppé,  marié  à  M*'®  Calon  ;  la  troi- 
sième a  pour  chef  Gaston-Ernest  Marie- 
Contran,  comte  de  Luppé,  chef  d'esca- 
dron au  2^  chasseurs,  marié  en  1886  à 
Louise-Pauline  d'Oilliamson,  décéJée 
en  1889. 

D'azur^  à  3  bandes  d*or. 
Devise  :  E  Lupls  Vasconiœ. 


Henri-LouisMarie  Chrestien,  comte 
de  Tréveneuc,  sénateur  des  Côtes-du- 
Nord,  ancien  député,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  est  décédé  à  Paris, 
le  10  juin,  à  Tâge  de  79  ans. 

Né  à  Lentic  (Côtes-du-Nord)  en  1814^ 
il  était  fils  d'Henri  Chrestien,  comte  de 
Tréveneuc,  et  de  Polyxène  de  GesUn 
de  Bourpro^ne,  et  avait  épousé  Claire 
Sallentin,  dont  il  laisse  :  j.  le  vicomte 
Robert  (aujourd'hui  comte)  de  Tréve- 
neuc, li'  uteuant  breveté  au  12**  chas- 
seurs, mari  »  à  Paris,  le  5  juillet  1892, 
avec  Henriette  de  Barthélf»my,  fille  de 
Gaston  Sauvaire,  comte  de  Barthélémy, 
et  de  la  comtesse  née  de  Rémont;  2. 
J'*anne-Vir<2riiiie,  mariée  le  17  avril 
1874,  avec  -^65^Ma^ie-Charles-Tristan, 
marquis  de  Qninemont,  capitaine  au  3** 
cuirassiers,  fils  d'Arthur-Slarie-Pierre, 
marquis  de  Quinemout,  chevalier  de  la 
Léf*-iou  d'honneur,  décéd3. 

Le  défunt  avait  eu  pour  frères  et 
sœur  :  1.  Léonce,  décédé  sjins  posté- 
rité; 2.  Alain  Joseph -Marie  Chrestien, 
vicomte  de  Tréveneuc,  ancien  officier, 
député  du  Finistère,  décédé  en  1873, 
laissant  de  son  mariage  avec  Anne- 
Marie  de  Perrien  dj  Créuau  :  Marie- 
Pauline,  mariée  en  1882  à  René-Louis 
Boniu  de  la  Bonninière,  comte  de  Beau- 
mont;  3.  M"«  de  Tréveneuc,  décédée 
sans  alliance  au  mois  de  septembre 
1890. 

(Voir  pour  la  maison  ancienne  et  che- 
valeresque de  Chrestien  de  Tréveneuc, 
en  Bretagne,  les  Bulletins  de  1890,  col. 
671,  et  de  1892,  col.  435.) 

De  sinopîe^  à  la  fasce  d'or^  accompa- 
gnée de  3  casques  tarés  de  profil^  de 
mime. 

Devise  :  En  bon  chrétien. 


^«^w^^^<^^«wv«^^^ 


Henri-Marie-Af/iwrictf  de  Billeheust 
d'Arprenton,  lieutenant  au  13<^  hussards 
est  décédé  dans  un  accident  d'excur- 


375 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


sion  eu  mer  aux  euvirous  de  Saint- 
Malo  le  11  juin. 

Il  était  le  second  des  fils  d'Edouard- 
Adolphe -Victor  de  Billeheust  d'Arg'en- 
ton,  aucieu  commandant  des  mobiles 
du  Calvados,  et  de  Sophie  de  la  Poix 
de  Fréminville,  et  avait  deux  frères  et 
deux  sœurs  :  1.  Ciaude-Marie-Chris- 
tian  de  Billeheust  d'Argenton,  capi- 
taine au  26®  dragons,  breveté  d'état- 
major  ;  2.  Louis-Marie-Eléonore,  sous* 
lieutenant  au  136®  de  ligrne  ;  3.  Marie- 
Thérèse,  mariée  eu  1887  à  Henri 
Choury  de  Lavigerie  ;  4.  Marie-Valen- 
tine,  mariée  en  1889  à  Stéphane  de 
Blonay. 

La  famille  de  Billeheust  est  d'une  très 
ancienne  noblesse  de  Normandie,  et 
une  constante  tradition,  corroborée 
par  quelques  documents  lui  donne 
comme  origine  Tlrlande  où  elle  aurait 
jeté  un  très  grand  éclat.  Le  savant  M. 
Dubos,  archiviste  de  la  Manche,  les 
croyait  au  contraire  originaires  de  Nor- 
mandie dolit  un  membre  se  serait  fixé 
en  Irlande  et  en  Angleterre. 

Quoiqu'il  en  soit  elle  a  eu  17  main- 
tenues de  noblesse  depuis  la  fin  du  xv® 
siècle,  une  demoiselle  reçue  à  Saint- 
Cyr  en  1720  ;  la  plupart  de  ses  mem- 
bres se  sont  distingués  dans  les  armes 
et  ont  fourni  des  capitaines  de  dragons 
dont  deux  sont  devenus  colonels  ;  le 
second  est  mort  glorieusement  dans 
les  Indes. 

Thomas-François-Jacques  de  Bille- 
heust, baron  d'Argenton,  connu  dans 
sa  jeunesse  sous  le  nom  de  chevalier 
de  Saint- Vigor,  capitaine  au  régiment 
de  Lyonnais,  chevalier  de  Saint-Louis 
en  1781,  épousa  en  premières  noces  en 
1780,  Adélaïde-Catherine  de  Lezeau 
(PEcouché  ;  2«  le  12  août  1783  Louise- 
Françoise  Crespin  de  Neubourg  dont  il 
eut  :  1.  Bon  Eugène  qui  suit;  2.  Jus- 
tiu«»-Aimée,  mère  et  aïeule  des  du 
Buisson  de  Coursou  de  Cristot. 

Bon-Eugène  de  Billeheust,  baron 
(rArgeuton,  né  à  Vire  en  1784,  cheva- 


lier de  Saint-Louis,  reçut  de  la  maio 
de  l'Empereur  Napoléon  l^^  à  Fontai  - 
nebleau  le  3  avril  1814,  la  croix  de    la 
Légion  d'honneur,  pour  sa  brillante 
conduite,  il  reçut  celle  de  Saint-Loui> 
en  1827,  fut  capitaine  commandant  au 
9^  dragons  et  mourut  après  22  ans  «i-* 
services  couvert  de  nombreuses  bles- 
sures au  château  de  Saint-Marcouf  d  u 
Rochy  (Calvados),  le  28  août  1863,  lais- 
sant de  Marie-Louise-Adolphine  Tho- 
mas de  Labarthe:  1.  Marie-Just-Z^ew/-' 
de  Billeheust,  baron  d'Argenton,  marie 
en  Bresse  le  15  juin  1858  à  Eugénie  de 
la   Poix  de  Fréminville  (sœur  de   la 
femme  de  son  frère),  dont  il  a  un  fils  : 
Eugène,  et  deux  filles  :  Emilie  et  Ma- 
thilde  ;  2.  Edouard- Adolphe-Victor  dont 
nous  avons  parle  plus  haut,  père  du 
brave  officier,  si  douloureusement  en- 
levé, qui  forme  la  seconde  branche: 
3.  MaWe-Paule-Octavie  de  Billeheust, 
d'Argenton,  mariée  le  1"  juin  1869  à 
Edouard-Louis-Maxime  Daniel,  mar- 
quis de  Boisdenemets,  général  de  divi* 
sion,  commandant  du  16®  corps  d'ar* 
mée. 
(V.  le  Bulletin  de  1889,  col.  619-620.; 

D'azur^  au  chev7*on  cPargent^  accom^ 
pagne  de  3  roses  de  même. 


^v^^#v^^M««^h^kM^M%^ 


Marie  Françoise  -  Rodolphine  Des  • 
champs  de  Boishébert,  veuve  de  André- 
Hippolyte  Robert  de  Saint- Victor,  est 
décédée  à  Rouen,  le  14  juin,  dans 
sa  quatre-vingt-douzième  année. 

Ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  sa- 
medi suivant,  en  la  commune  d'Heu- 
gleville-sur-Scie,  près  Auffay,  où  elle 
habitait  le  château  de  Montpinçon. 

Elle  était  la  fille  aînée  de  Charles- 
FreLUçois-Raoul  Deschamps  de  Boishé- 
bert, chef  de  la  branche  aînée  de  cette 
ancienne  famille,  ancien  conseiller  gï^- 
néral  de  la  Seiue-lnférieure,  et  de  Ma- 
rie-Francoise-Thérèse  Thorel  de  Bon- 
neval.  Les  autres  enfants  isaus  de  cette 
union  ont  été  :  1®  ^dr/cn-Honoré-Ma- 


377 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


378 


rie,  aujourd'hui  décédé,  dont  postérité; 
2^  Marie-^/w^-Adélaïde,  restée  céliba- 
taire. 

Elle  avait  épousé  à  OfFranvilie,  le  10 
janvier  1826,  Andrè-Hippoli/ie  Robert 
de  Saint- Victor,  né  à  Saint- Victor-la- 
Campagne,  le  P'  décembre  1789,  troi- 
sième fils  de  messire  Louis  Robert,  sei- 
grneur  patron  de  Saint-Victor-Ia-Cam- 
pag-ae,  Barnabosc  et  autres  lieux,  con- 
seiller du  roi  en  ses  conseils,  conseiller 
honoraire  de  grand-chambre  au  Parle- 
ment de  Normandie,  président  en  la 
Cour  des  comptes,  aides  et  finances  de 
Normandie,  et  de  Adélaïde  Grenier  de 
Cauville. 

M"*®  de  Saint-Victor  a  eu  quatre  en- 
fantu  :  P  Marie-Léon-i?ao«/Z,  décédé  le  2 
juin  1875,  allié  à  Noëmie-Chai'lotte-Ma- 
rie  Le  Fer  de  la  Saudre,  dont  postérité  ; 
2<»  Marie-Antoinette-Z^con^tn^,  alliée  en 
septembre  1868  à  7?o6eH-Charles-René- 
Hippolyte  Langlois,  comte  d'Estaintot, 
son  beau-frère  ;  3^  Marie-Elise-Stépha- 
nie-Emilienne,  décédée  le  25  juillet 
1866,  première  femme  du  comte  d'Es- 
taintot,  dont  postérité;  4**  Marie - 
Advieue- Ainicie^  alliée  en  1861  h  Ma- 
rie-6'a^>r/e/-Raoul  Deschamps  de  Bois- 
hébert,  son  cousin-germain,  dont  pos- 
térité. 

Les  Robert  de  Saint-Victor  qui,  de- 
puis la  seconde  moitié  du  xvn®  siècle 
ont  fourni  des  magistrats  à  la  cham- 
bre des  comptes  et  au  Parlement  de 
Normandie,  portent  pour  armes  : 

D^azuf\  au  lion  rampant  (Tor, 

Les  Deschamps  de  Boi:«hébert  ont 
fourni  un  nombre  considérable  d'offi- 
ciers, des  chevaliers  de  Saint-Louis, 
un  commandeur  de  Saint-Lazare  et  du 
Mont-Carmel,  un  gouverneur  en  Aca- 
die,  etc.  La  branche  aînée,  qui  s'étei- 
gnit au  xviii®  siècle,  a  possédé,  au  droit 
des  de  Canonville-Grosmesnil,  le  mar- 
quisat de  Grémonville,  qui  fit  depuis 
retour  aux  Le  Roux  d'Esneval. 

(Voir  la  généalogie  :  d'Hozier,  regis- 
tre V,  p.  283.  —  Charles-François-Raoul 


était  le  fils  aîné  de  François-Adrien, 
qui  forme  le  X«  degré  de  cette  généalo- 
gie. Elevé  page  de  la  chambre,  plus 
tard  capitaine  au  Royal-Etranger,  il 
épousa,  par  contrat  s.  s.  p.  du  17  avril 
1771,  Marie- Anne-Gabrielle  Chauvin 
d'Oflranville,  fille  unique  du  comte 
d'Ofiranville,'  ancien  capitaine  aux 
gardes  françaises,  maréchal  des  camps 
et  armées  du  roi,  chevalier  de  Saint- 
Louis.) 

D^ argent^  à  trois  perroquets  de  sinople 
hecqtœs  et  membres  de  gueules. 


^^/X/%^W%^^V^^^^VM^ 


Charles-Emmanuel- Marie -Edouard, 
marquis  de  Saint-Mauris,  ancien  offi- 
cier d'ordonnance  du  roi  Charles-Al- 
bert, entré  au  service  de  Sardaigne  à 
Tâge  de  17  ans,  représentant  autorisé 
de  Monsieur  le  comte  de  Chambord 
jusqu'à  la  mort  de  ce  prince,  dans  la 
Haute- Saône,  ancien  conseiller  géné- 
ral de  ce  département  est  décédé  à 
l'âge  de  85  ans,  le  20  mai,  au  château 
de  Colombier,  près  de  Vesoul,  où  ses 
obsèques  ont  été  célébrées  le  22  mai. 

Né  le  14  mars  1808,  il  était  fils  de 
Christophe-Marie-Charles  -  Emmanuel- 
Auguste,  marquis  de  Saint-Mauris  de 
Châtenois,  pair  de  France  héréditaire, 
capitaine  de  cavalerie,  chevalier  de 
Saint-Louis  et  de  l'ordre  de  la  noblesse 
de  Saint-Georges,  et  de  Ferdinande- 
Françoise-Nicole  de  Villers-Lafaye  fille 
de  Marie-Madelaine- Simon,  vicomte 
de  Villers-Lafaye,  lieutenant-général 
des  armées  du  roi,  grand'croix  de  St«« 
Louis,  officier  supérieur  des  gardes  du 
corps  et  de  Marie-Pierrette-Dorothée, 
comtesse  de  Grammont  des  Granges). 
Il  était  le  petit-fils  de  Charles-Emma- 
nuel-Polycarpe,  marquis  de  Saint- 
Mauris  de  Châtenois,  pair  de  France, 
maréchal  de  camp,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  de  St-Jean  de  Jérusalem,  etc, 
décédé  au  château  de  Colombier  le  15 
mars  1839  (auquel  on  doit  la  belle  et 
curieuse  généalogie  de   son   illustre 


379 


LB  BULLETIN   HÂRALDigUB  DB  FRANCB 


380 


maison),  et  d'Kliôabeth-Charlotte-Léo- 
poldiue,  comteissede  Raigecourt,  chu- 
Boinesâft,  sa  femme. 

Le  défaut  avait  épousé  le  19  mai 
1829,  Adélaïde-  Caroliue-Ântide  de 
Moustier,  dont  il  était  veuf,  fille  de 
Clément- Edouard,  marquis  de  Mous* 
tier,  amba.<sadeur  en  Suit^se,  puis  en 
Espa  -  ue,  pair  de  France,  frentilhomme 
de  la  chambre  du  roi,  et  de  Marie-Ca- 
roline-Autoinette  de  la  Forest,  dame  de 
Tordre  noble  de  Marie-Thérèse,  (fille 
du  comte  de  la  Forest,  pair  de  Fran(*e, 
ambassadeur,  ministre  d'Etat,  grand'- 
croix  de  la  Légfion  d'honneur. 

Il  a  eu  de  ce  mariage  :  1^  Charles, 
comte,  aujourd'hui  marquis  de  Saint- 
Mauris,  ancien  membre  du  conseil  f^'é- 
neral  de  la  Haut  >âaôue,  marié  sans 
enfants,  à  sa  cousine  germaine  Tbéo- 
dulincdeSaint-Maiiris;  2®  Marine,  veuve 
sans  enfants,  du  vicomte  de  Namur, 
dame  d'honneur  de  S.  M.  la  Reine  des 
Belges  ;  3*^  M  irie  Claire- Adélaïde,  ma- 
riée au  marquis  de  Laubespin,  sans 
enfants. 

Il  avait  eu  pour  frère  cadet:  Alfred- 
Marie-Charles-Kmuianuel,  comte  de 
Saiut-MauriSy  ancieii  membre  du  con- 
seil général  de  la  Haute-Saône,  ancien 
Bous-lieutenant  dans  les  dragons  de  la 
gar.le,  démissionnaire  en  18:i0,  né  eu 
1810,  marié  en  1841  à  Marie-Caroline 
de  Chavagnac,  décédée,  veuve,  au 
château  de  Cler vans  (Jura)  le  12  avril 
dernier,  dont  lienx  fils,  morts  jeunes, 
et  nue  tille  :  Théoduliue,  mariée  à  sou 
Qpusin  germain  le  marquis  de  St-Mau- 
ris  actuel. 

L'antique  et  grande  maison  de  Saint- 
Mauris  prend  son  nom  du  village  de 
Saint'Mauris  en  Montagne,  situé  non 
loin  de  l'abbaye  de  Lieu  Croissant,  dont 
une  charte  relate  Guillaume  de  Saiut- 
Mauris,  comme  témoin  d'une  donation 
faite  au  xr  siècle  à  ce  monastère. 

Richard  de  Saint-Mauri?,  chevalier 
est  relaté  dans  les  chartes  en  1060, 
comme  fils  de  Bernard,  avec  ses  trois 


fils,  dont  l'aine  Richard  était  marié 
avec  Adelize  de  Montjoye,  Albert  et 
Henri. 

On  voit  sur  cette  maison,  dans  les 
cartulaires,  de  nombreux  chevaliers, 
donateurs,  chanoines  et  religieux.  Elle 
a  donne  deux  gouverneurs  et  27  che* 
valiers  à  l'ordre  de  Saint-Georges  et  a 
été  représentée  dès  le  xn**  siècle  dans 
tous  les  chapitres  nobles  de  la  provin- 
ce,  a  produit  des  grands  prieurs,  ab- 
besses,  huit  chanoinesses  de  Remire- 
mont,  des  chanoines  comtes  de  Lyon 
et  a  été  également  représentée  aux 
établissements  très  religieux  et  no  des 
de  Miirbach,  GuesvîUers,  Lure,  Mau- 
beuge,  Liège,  etc.  Elle  a  compté  six 
chevaliers  commandeurs  de  Malte,  des 
commnndeurset  14  chevaliers  de  Saint- 
Louis,  dés  la  fondation  de  cet  ordre, 
des  membres  de  la  Croix  étoilée  de 
Marie-Thérèse,  deux  lieutenants  géné- 
raux, des  maréchaux  de  camp,  majors 
de  bataille,  brigadiers  des  armées  des 
ro'S  de  France  et  d'Espagne,  15  c  lonels 
ou  me.-*tres  de  canip,d  infanterie»  cava- 
lerie et  dnigons  en  France,  Espagne, 
Bourgogne  et  Lorrain»',  des  gouver- 
neurs, pages,  gentilshommes  de  la 
chambre,  chambellans  des  rois  de 
France  et  des  ducs  de  Bourgogne,  de 
Savoie  et  de  Lorraine  et  fut  admise 
aux  honneurs  de  la  cour  le  12  mai  1787. 

C'est  au  pair  de  France  Polycarpe 
marquis  de  Saiut-Mauris  de  Chà^enois 
que  l'on  doit  la  publication  en  1832  de 
la  consciencieuse  et  rvmarquable  gé- 
néalogie de  son  illustre  race,  abua- 
dante  en  documents  précieux  et  au- 
thentiques, 

De  êable^  à  2  fasces  d'argent. 

Devise  :  Sur  une  banderolle  flottante 
de  sable  et  en  lettres  d'argent  :  Plus 
de  deuil  que  de  joie. 

Devise  antique  ;  Fier,  sans  tâche. 

Autre  :  De  li  mort  je  maris. 

Adage  Bourguignon:  Léallé  de 
Saint-'Mauriê.  L'auteur  de  la  ginéalo* 


381 


LE  BULLSTIN   HÉRALDigUB  DB  PRANCB 


382 


gie,Ie  marquis  pair  de  France,  termine 
sa  ])réface  par  cen  mots  :  Enfia  qu'à  ja- 
mais se  pénétreront  de  cet  axiome  :  Qui 
tient  à  ses  aïeux  est  loin  de  déroger^ 


étant  conatant  que  qui  ne  tient  compte 
de  i^es  fincétres^  nen  tie^it  nul  de  ses 
descendants, 

L.   DE  BOZBL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —   BIBLIOGRAPHIE  —   CHRONIQUES 


Les  Evoques  de  Maguelone 
et  de  Montpellier  '^) 

(Suite) 


er 


En  1533,  il  accompagpna  François  I 
à  Marseille,  pour  réguler  avec  le  Pape 
Clément  VU,  les  clauses  du  mariag^e 
de  Catherine  de  Médicis  avec  le  duc 
d'Orléans,  qoi  fut   depuis    Henri  II. 

Cette  même  année,  il  partit  pour 
Rome  et  y  mena  à  bonne  fin  TaSkire  de 
la  translation  de  son  évêchc. 

En  1540,  le  roi  François  P'  lui  confia 
Tambassade  de  Venise.  Pendant  sou 
séjour  dans  cette  ville,  notre  évêqae  tit 
recueillir  ou  copier,  et  envoya  à  Paris 
de  précieux  manuscrits  d'auteurs  an- 
ciens, qui  Tont  fait  considérer  à  juste 
titre,  comme  Tun  des  fondateurs  de  la 
Bibliothèque  du  roi,  aujourd'hui  fiiblio* 
thèque  nationale. 

A  la  mort  de  François  I"  il  revint 
dans  son  diocèse,  rég'la,  selon  Tesprit 
de  la  bulle,  quelques  conflits  qui 
s'ctaieiit  élevés  entre  les  chanoines 
majeurs  et  les  chanoines  mineurs  au 
sujet  du  partagée  des  revenus  du  Cha- 
pitre, et  conserva  aux  consuls  de  la 
ville,  malgré  l'avis  des  syndics  du  Cha- 
pitre, la  place  qu'ils  avaient  dans 
Tcglise  Saint-Pierre  avant  son  érection 
en  cathédrale. 

•  Le  bonheur  de  ce  prélat,  dit  This- 


(\)  Par  M.  Louis  de  La  Roque.  —  A    MoiUçel- 
lier,  Calas,  libraire  ;  &  Paris^  Champion,  libraire. 


I  torieii  d'Aigrefeuille,  aurait  été  di- 

I  gue  d'envie,  s'il  eut  travaillé  aussi 

f  heureusement  &  prévenir  les  uou- 

I  veautés  eu  matière  de  religion  qui  se 

«  glissèrent  alors  dans  Montpellier.  § 

Sa  lettre  à  Catherine  de  Médicis  et  la 
rëprtnse  au  cardinal  de  Lorraine,  rap- 
portées par  Gariel,  prouvent  bien  qu'il 
ne  laissa  pas  ignorer  à  la  Cour  les  pro- 
gvèà  de  la  r^^forme,  et  qu*il  ne  néghgfea 
rien  pour  en  arrêter  l'essor  vraiment 
prodigieux  dans  son  diocè&e. 

Mais  hcs  rapporta  littéraires  avec 
Ramus,  et  avec  quelques  savants  de 
son  temps,  qui  n'étaient  pas  des  modè- 
les d'orthodoxie,  le  firent  vivement 
soup;;onner  de  pactiser  avec  les  nova- 
teurs. Le  comte  de  Villars,  lieutenant- 
général  de  la  province,  le  fit  enfermer, 
en  exécution  d'un  arrêt  du  Parlement 
de  Toulouse,  dans  le  château  de  Beau- 
caire,  d'où  il  ne  sortit  entiu  que  g'râce 
aux  sollicitations  du  Chapitre  de  Nar- 
bonne.  (F-  ance  pontificale,  p.  221.) 

Le  Chapitre  de  Montpellier  ne  pou- 
vait lui  être  d'aucun  secours  dans  la 
circonstance,  puisque  la  majorité  des 
chanoines,  comme  celle  des  membres 
de  nos  Cours  de  justice,  avait  embrassé 
les  idées  Douvelles.  Ce  qu'il  resta  de 
chanoines  fidèles  se  réfugia  à  Fronti- 
gnan.  Le  courant  était  tellemen  irré- 
sistible, et  les  troubles  sanglants  qu'il 
allait  occasionner  si  imminents,  que 
l'évêque  abandonna  Montpellier  et  se 
retira  au  château  de  Montferraud^  où  il 


383 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUB  I»  PRANCB 


3î4 


mourut,  le  25  janvier  1568,  atteint  d'un 
ulcère  qui  lui  roûgfea  les  entrailles, 
causé,  dit-on,  par  Tignorance  d'un 
apothicaire  qui  lui  donna  des  pilules  de 
coloquinte  mal  broyées. 

Il  fut  porté  à  Maguelonc,  le  lende- 
main de  sa  mort,  sans  aucune  pompe. 
Par  suite  du  désordre  général,  sa  riche 
bibliothèque  fut  mise  au  pillage,  et  la 
science  eut  à  regretter,  avec  la  perte 
d'un  homme  célèbre  par  son  érudition, 
la  destruction  de  deux  cents  volumes 
de  manuscrits  grecs»  dont  le  catalogue 
ne  comprenait  pas  moins  de  onze  cent 
quatre  litres  d'ouvrages  de  diverse 
étendue,  où  les  auteurs  profanes  se 
trouvent  aussi  bien  représentés  que 
les  écrivains  religieux.  Les  Commen- 
taires sur  C Histoire  naturelle  de  Pline ^ 
écrits  par  Pélissier,  et  que  l'on  cro3'ait 
perdus,  ont  été  retrouvés  par  M.  Ger- 
main, à  la  Bibliothèque  nationale  de 
Paris  {Fonds  latin,  n»  6808,  in  4^*  de 
170  feuillets).  On  lui  a  attribué,  avec 
beaucoup  de  raison,  une  collaboration 
importante  dans  les  œuvres  de  Ronde- 
let ;  et  c'est  vraisemblablement  ce 
goût  pour  les  sciences  naturelles  qui  a 
porté  notre  évoque  à  entreprendre  la 
révision  et  l'annotation  du  texte  de 
Pline.  (V.  Germain,  La  Renaissance  d 
Montpellier,  p.  4.  1871.) 

La  Faculté  de  Médecine  de  Montpel- 
lier a  voulu  honorer  sa  mémoire  en 
faisant  placer  son  buste  dans  le  Jardin 
des  Plantes,  à  côté  de  celui  de  Ron- 
delet, dont  Pélissier  était  l'ami  et  le 
collaborateur. 

Il  n'entre  pas  dans  notre  plan  de 
faire  l'histoire  des  troubles  religieux 
qui  éclatèrent  à  Montpellier,  pendant 
l'opiscopat  de  Pélissier;  qu'il  noua 
suffise  de  noter  que  la  prédication 
publique  de  la  religion  protestante 
commença  en  1560,  dans  notre  ville. 
Le  pouvoir  politique  ne  tarda  pas  à 
tomber  aux  mains  du  parti  calviniste; 
la  plupart  des  églises  furent  prises  et 
saccages  en  1561  et  1567,  le  culte  I 


«•I 


catholique  proscrit  et  la  guerre  civi. 
allumée.   Avant  de  mourir,  Pélis.^:^? 
eut  la  douleur  de  voir  denx  fois  si 
cathédrale  prise  et  pillée  par  les  prot^s 
tants,    après  deux  sièges  en    règle 
l'église  Saint-Firmin  entièrement  ras** 
et  Notre -Dame -des- Tables  servir  et 
lieu    de    prédication    à    la   religi-.u 
nouvelle. 

Guillaume  de  Pélissier     portait  > 
mêmes  armes  que  le  précédent  : 
<i  De  gueules  à  la  fasce  d'or,    a  • 
compagnée  en    chef  d'une     lariL 
d'argent  et  d'un  anneau    d'or    ei 
pointe;  écartelé    d'azur    au    soki 
d'or  surmonté  de  trois    étoiles  à 
même,  i 

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DE   FRANGE 

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REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 

'^^^  Paraissant   tous   les   mois 

^^  3  /  SO™  LA.  DIBBCTIOH 

.    f  DE 

M.    LOUIS    DE    LA    BOQUE 

ATOcat,  ancien  Rédacteur  à  hi  Saxette  de  France,  Auteur  de  i'Armoiial  ds  te  Nohitttt  d» 
Languedoc,  du  Catuhgue  dm  GeHliUhommet,  etc. 


PARIS 

ADMINISTRATION    DD    BULLETIN    HËEALDIQUE    DE    PSANOB 
1893 


PRIX  DE  L'ABONNEMENT  AU  BULLETIN 


France,  Algérie  et  Alsace-Lorraine  (12  livraisons) 150  fr. 

étranger  et  Possesaions  coloniales 1& 

Les  onze  premiers  volumes  de  la  coUecUony  comprenant  chacun  près  de 

800  colonnes  avec  titre  et  table • •  •  • .  •  150   fr. 

Pour  les  abonnés  anciens  ou  nouveaux. V 


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Toutes  les  commnnications  relatiTes  à  la  Rédaction  et  à  PAdminiatratioia  de 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être    adressées  à  M.  Louis  de  La 
directeur,  56,  quai  des  OrféTres,  à  Paris. 


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Il  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux 
plaires. 


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P-  I^'Admin-latratlon.   tient   &  la  disposition,   de    ses 
non.'veanac  la  colleotlon.  des  -volumes  du. 
conditions   ol-dessons  : 


al>onnés  (anoles&s|;  ou 


9  fr.  le  irolomey  pris  dans  nos  bureaexls 
Jouter   1    îr.  pour  l'alliraiidilssenieiat   d*iin   vol 

ONZE  VOLUMES  SONT  EN  VENTE 


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Cataloyue  des  Certificats  de  Noblesse 

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POUR  LE  SERVICE  MaiTAIRE  DE  1781  A  1789 

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PUBLIÉ  PAR  LES  MÊMES 

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QUATORZIÈME  ANMBB 


LA  VIGNE  FRANÇAISE 

RBVUB    BI-MBNSUBLLB 

DES  INTÉRÊTS  VITICOLES  FRANÇAIS 

rr  Dl  LA  DÉFENSE  CONTRE  LE  PHYLLOXIIU  fAI  L£> 
IN8BCT1C10E8  ET  LES  CÉPAGES  RÉStSTAHTS 


lO  fr.  par  an  pour  la  France;  11  (ir.  p-^u: 

rétranger.  —  On  s'abonne  4  Puis. 

56,  quai  des  Orfèvres 


BULLETIN  HERA.LDIQUE 


DE  FRANCE 


ou 


REVUE   HISTORIQUE  DE   LA  NOBLESSE 

Sixième  Volume,  —  (Nouvelle  série)  —  Juillet  Î893 


SOMMAIRE 

Preuière  Partie  :  Armoriai  général  de  France,  documents  historiques  :  Catalogue  des  généraux 
Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieutenants  généraux,  maréchaux  de  camp 
(suite). 

Deuxième  Partie  :  Notices  généalogiques  :  De  Dienne  (De  Diana);  Terray  de  Morel  de  Yindé  ; 
—  Distinction  honorifique  :  Le  marquis  de  Granges  de  Surgères,  Commandeur  de  l'ordre  de 
Saint-Sylvestre.  —  Notes  d'état-ci  vil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du  mois  de  Juillet  1893  et 
rappel  des  mois  précédents. 

rnoisiÉME  Partie  :  Variétés,  Bibliographies,  Chroniques  :  Recherches  historiques  et  généalo- 
giques sur  les  familles  des  maires  d'Angers;  Liste  des  anciens  syndics,  consuls  et  **  maires  "  de 
la  Tille  de  Carpentras  (1269-189*2);  Famille  de  Colomb  ;  Avis  à  nos  abonnés. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


Maréchaux  de  France 
(Suite) 

1621 

Charles  de  Blanchefort  de  Bonne, 
marquis  de  Créquy  et  de  Canaples, 
prince  de  Poix,  duc  de  Lesdiguières, 
^omte  de  Sault,  chevalier  des  ordres  du 
poi,  lieutenant  général  de  ses  armées, 
5t  au  gouvernement  de  Dauphiné,  fit 
sa  première  campagne  au  siège  de 
Laon,  en  1594,  se  distingua  dans  les 
g-uerres  de  Piémont  et  de  Savoie  ;  il  eut 
un  duel  avec  Philippe,  bâtard  de  Sa- 


voie, et  le  tua  en  1599  ;  accompagna  le 
maréchal  de  Biron  dans  son  ambassade 
en  Angleterre,  en  1601  ;  se  signala  au 
combat  du  Pont-de-Cé,  en  1620,  et  aux 
guerres  contre  les  protestants  ;  fut 
blessé  au  siège  de  Saint-Jean-d'Angély, 
et  reçut  le  bâton  de  maréchal  de  France 
le  27  décembre  1621. 

Il  se  distingua  au  siège  de  Montpel- 
lier, en  1622,  puis  en  Piémont;  prit 
Pignerol  et  conquit  la  Maurienne. 

Il  était  premier  gentilhomme  de  la 
Chambre  en  1632;  ambassadeur  extra- 
ordinaire auprès  d'Urbain  VIII,  h.  Rome, 
en  1633,  puis  à  Venise,  et  à  son  retour 


387 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


rv^ 


eut  quelques  avantagea  contre  les  Eâ- 
paguols,  dans  le  Milanais,  et  les  battit 
au  combat  du  Tessin,  en  1636,  puis  à 
Montalbon,  en  1637. 

Il  était  fils  d'Antoine  de  Blanchefort 
et  de  Créquy,  sgr  de  Saint-Janvrin,  et 
de  Chrétienne  d'Aguerre.  Celle-ci,  de- 
venue veuve,  ép.  François-Louis  d'A- 
goult,  comte  de  Sault,  dont  elle  eut  un 
fils  mort  sans  enfants,  qui  institua  sa 
mère  héritière  des  biens  de  la  branche 
de  Sault. 

Charles  de  Blanchefort  ép.  le  24  mars 
1595,  Madeleine  de  Bonne,  fille  de 
François  de  Bonne,  duc  de  Lesdiguiè- 
res,  pair  et  connétable  de  France,  etc., 
et  de  Claudine  Bérenger  du  Gua,  sa 
première  femme,  dont  il  eut  :  François, 
duc  de  Lesdiguières,  g-ouverneur  du 
Dauphiné,  substitué  aux  nom  et  armes 
de  Bonne,  marié  par  dispense  du  pape, 
1<^  le  10  février  1619,  avec  Catherine  de 
Bonne,  fille  aînée  du  connétable  et  de 
Marie  Vignon,  sa  secontle  femme,  sans 
enfants  ;  2°  le  3  décembre  1632,  avec 
Anne  de  la  Magdeleine,  marquise  de 
Rrtgny,  fille  unique  de  Léonor  de  la 
Magdeleine  et  d'Hippolyte  de  Gondy. 

La  br.  aînée  finit  avec»  Jean-François 
de  Paule  de  Bonne,  de  Créquy,  d'Agoult, 
de  Vesc,  de  Montlaur  et  de  Montauban, 
duc  de  Lesdig-uières,  pair  de  France, 
comte  de  Sault,  etc.,  brigadier  des  ar- 
mées du  roi,  mort  à  Modène,  en  1703, 
sans  enfants  de  Louise-Bernardine  de 
Durfort,  fille  de  Jacques-Henri  duc  de 
Duras,  pair  et  maréchal  de  France,  et 
de  Marguerite-Félicité  de  Lévis-Ven- 
tadour. 

Charles  de  Blanchefort,  marquis  de 
Créquy,  eut  encore  de  sa  première 
femme  :  Charles,  sgr  et  comte  de  Ca- 
naples  qui  a  fait  la  branche  des  ducs 
do  Créquy,  pairs  de  France,  et  qui  finit . 
avec  Alphonse  de  Croquy,  comte  de 
Canaples,  devenu  duc  de  Lesdiguières, 
par  IVxtinction  des  branches  aînées  de 
sa  ]naisou,mort  le  5  août  1711,  u  Vège 
de  ^5  aus^  sans  enfants  do  .sou  mariage 


avec  Gabrielle- Victoire  de  Rocl^ 
chouart,  fille  du  duc  de  Vivonne-M  H 
temart,  pair  et  maréchal  de  Franc-  eî 
d'Antoinette  de  Mesmes.  La  bran-..* 
des  marquis  de  Créquy  issue  de  la  j.:- 
cédente,  a  donné  un  maréchal  :• 
France  en  1668,  dont  il  sera  parlé  i-i 
après,  marié  avec  Catherine  de  Rou»-, 
fille  de  Jacques,  sgr  de  Plessis-l:  - 
Hère,  lieutenant-général  des  arin-ri 
du  roi  et  de  Suzanne  de  Bruc,  dont 
postérité  finit  en  1702. 

La  maison  de  Blanchefort  tire  ^  . 
origine  de  la  possession  immémori: 
du  château  de  Blanchefort  près  U/  r- 
che  en  Limousin,  connue  depuis  Hay 
moud  de  Blanchefort  vivant  en  ll^i 
Sa  filiation  suivie  commence  à  Guy  ^ 
Blanchefort   sgr    de   Bois-Lamy] 
Saint  Clément  et  de  Nozerolles,  cheN  i 
lier,  chambellan  de  Charles  VII  ., 
servait  dans  l'armée  de  ce  prince 
1437. 

Gilbert  son  arrière  petit-fils  ép.   . 
14  janvier  1543  Marie  de  Créquy»  ri  . 
unique  de  Jean  VIII  sire  de  Créqu\  - 
de  Canaples,  prince  de  Poix  et  de  >: 
rie  d'Acigné.  Leur  fils  Antoine  fut  i:  • 
titué  héritier  de  tous  les  biens  <1»> 
maison  de  Créquy  par  le  cardinal   . 
Créquy  son  oncle  maternel  a  condi:. 
pour  lui  et  ses  successeurs  de  port  r 
nom  et  les  armes  de  Créquy. 

Coupé  j  parti  en  chef  et  tiercé  en  y* 
fini  fait  cinq  quartiers;  au  1  d*or  à  a 
lions  léopardés  de  gueules^  qui  est 
Blanchefort;  au  2  d'or  au  loup  ra 
sant  et  rampant  d' azur  armé  de  t; 
liSf  qui  est  d'Agoult;  aux  3  et  î  >/   .; 
tier  de  la  pointe^  d'asur  à  trois  t  • 
d'or  2  et  1,  qui  est  de  Montauban  . 
4  d'azur  à  3 pals  d*or^  au  chef  de  mt' 
qui  est  de  Vesc;  au  5  d*or  à  deu.i  i\ 
léopardés  d^aznr^  qui  est  de  Mont  - 
sur  le  tout  :  à*or  au  créquier  de  i/ue* 
qui  est  de  Créquy. 

1622 
Gaspard  III  de  Coligny  IIP  du  u 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


390 


li^ny,   sgr  de  Châtillon- 

imiral  de  Guienne,  gou- 

Montpellier,  né  en  1584, 

jes  premières  campagnes 

;  contre  les  Espagnols  où 

>nna  en  1614  la  charge  de 

àral  des  gens  de  pied  fran- 

erneur  d'ALiguesmortes  en 

réchal  de  France  le  21  fé- 

commandant  de  l'armée  en 

aragna  la  bataille    d'Avein 

"  ce  Thomas,  général  de  Tar- 

•nole  en  1635,  prit  Yvoy  et 

'  3rs  ,  fut  battu  par  le  prince 

rès  de  Saint  Orner;  prit  la 

-    -as  en  1640,  perdit  la  bataille 

■      -fée  près  de  Sedan  le  6  juillet 

'     -    arut  au  château  de  Châtillon 

'    '      er  1646  et  y  fut  enterré. 

,  fils  de  François  de  Coligny, 

•'■  3hâtillon-sur-Loing  et  amiral 

înne,    colonel   de   l'infanterie 

-  -  •    5  et  de  Marguerite  d'Ailly  ;  il 

ï  août  1615  Anne  de  Polignac, 

-     Gabriel,  sgr  de  Saint  Germain 

.    -/  '  ne  de  Valzergues,  dont  il  eut  : 

•    '-  -ice,  comte  de  Coligny  se  battit 

.  ;/••    contre  Henri  de  Lorraine  duc 

"'    .se  aux  fêtes  de  Noël  1643,  et 

•  t  8ur  la  fin  du  mois  de  mai  J644, 

'  /  --^'  uié  ;  2.  Gaspard,  qui  suit  ;  3.  Hen- 

•      mariée  1°  le  8  août  1643   avec 

:  •    is  Hamilton,  comte  de  Hading- 

:-  'jn  Ecosse;  2«  avec  Gaspard  de 

-  '    pagne  comte  de  la  Suze  ;  4.  Anne, 

e  en  1648  avec  Georges  duc  de 

«mberg,  comte   de  Montbéliard, 

'  e  Louis-Frédéric  et  d'Anne-Eléo- 

de  Nassau-Sarbruck. 

»spard  IV«  du  nom,  comte  de  Coli- 

/      ,  duc  de  Châtillon,  marquis  d'An- 

t,  fut  lieutenant-général  des  armées 

X)i  et  général  des  troupes  françai- 

entretenues  en  Hollande  pour  le 

vice  des  Etats  ;  le  roi  érigea  en  sa 

eur  la  terre  de  Châtillon  en  duché 

1646  ;  il  ép.  Elisabeth- Angélique  de 

mtmorency,  seconde  fille  de  Fran- 

"  13  sgr  de  Bouteville  comte  de  Luxe 


et  d'Isabelle  de  Vienne,  dont  Henri- 
Gaspard,  né  en  1649,  mort  en  1659. 

Avec  Henri-Gaspard  finit  la  descen- 
dance masculine  directe  des  deux  ma- 
réchaux de  France  du  nom  de  Coli- 
gny-Châtiilon,  branche  aînée  de  cette 
puissante  maison.  Nous  avons  dit  plus 
haut  que  Anne  de   Coligny,  fille  de 
Gaspard  III,  duchesse  de  Châtillon,  ép. 
le  20  avril  1648  S.  A.  S.  le  prince  Geor- 
ges II  de  Wurtemberg;  elle  devint,  par 
la  mort  de  son  neveu,  survenue  en  1659, 
la  dernière  héritière  des  titres  et  sei- 
gneuries de  cette  illustre  maison.  Elle 
n'eût  qu'un    fils,  le   prince  Léopold- 
Eberhard,  qui  légataire  à  son  tour  des 
duchés,  marquisat  et  comté  de  Coli- 
gny, les  transmit  à  sa  fille  la  prin- 
cesse  Léopoldine-Eberhardine  ;   obte- 
nant pour  son  gendre  le   comte   de 
Sandersleben,  des.  lettres  patentes  du 
roi  Louis  XV,  qui  substituaient  leur 
descendance,  masculine  (ou  féminine) 
née  (ou  à  naître)  aux  titres,  noms  et 
armes  pleines  de  la  maison  de  Coligny. 

C'est  eu  vertu  de  ces  lettres  patentes 
que  les  maisons  de  Pillot  de  Chenecey 
(Franche-Comté)  et  de  Faucigny-Lu- 
cinge  (Bresse)  ont  relevé  le  nom  de 
Coligny  et  le  portent  actuellement,  la 
première  depuis  1747,  la  deuxième  de- 
puis 1752. 

De  gueules^  à  Vaigle  d'argent,  mem^ 
bréy  hecqué  et  couronné  d'azur, 

1622 

Jacques-Nompar  de  Caumont,  mar* 
quis,  puis  duc  de  la  Force,  en  Périgord, 
pair  et  maréchal  de  France,  capitaine 
des  gardes  du  corps  du  roi,  gouver- 
neur de  Béarn,  général  des  armées  du 
roi  de  Franco  en  Piémont,  en  Allema- 
gne et  en  Flandres,  né  en  1559,  servit 
le  roi  Henri  IV  au  combat  d'Arqués, 
en  1589,  et  en  diverses  occasions  ;  il 
était  sou  lieutenant  général  au  gou- 
vernement de  Périgord,  de  Bergerac 
et  de  Monflanquin  ;  il  se  fit  remarquer 
à  la  défense  de  Montauban  contre  les 


391 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


392 


troupes  du  roi  Louis  XIII,  en  1621. 
Ayant  fait  son  accommodement,  il  fut 
créé  maréchal  de  France,  à  Sainte-Foy, 
le  24  mai  1622,  et  lieutenant  grénéral 
de  l'armée  en  Piémont.  Il  remit  plu- 
sieurs places  de  Langfuedoc  sous  To- 
béisssance  du  roi,  en  1631;  puis  rem- 
porta de  nombreux  succès  en  Allema- 
gne. En  considération  de  ses  gmnds 
services,  le  roi  érigea  la  terre  seigneu- 
rie de  la  Force,  près  Bergerac,  en  du- 
ché pairie,  en  1637. 

Il  était  fils  de  François  de  Caumont, 
sgr  de  Castelnau,  et  de  Philippe  de 
Beaupoil. 

La  maison  de  Gaumont  de  la  Force 
tire  son  nom  de  la  seigneurie  de  Cau- 
mont,  en  Quienne,  D.  de  Bazas,  connue 
depuis  Geoffroy,  sgr  de  Caumont,  vi- 
vant en  1079.  Elle  a  fait  les  branches 
des  ducs  de  la  Force  ;  des  seigneurs  de 
Berbiguières  et  de  Montbeton  ;  des  ducs 
de  Lauzun;  des  seigneurs  de  Sainte- 
Bazeille.  La  terre  de  la  Force,  en  Péri- 
gord,  fut  portée  dans  cette  maison  par 
le  mariage  de  Philippes  de  Beaupoil, 
dame  de  la  Force,  de  Masdurant,  d'Ey- 
met  et  de  Montboyer,  etc. ,  avec  Fran- 
çois de  Caumont,  sgr  de  Castelnau,  le 
15  mai  1654. 

La  première  branche  ducale  de  la 
Force  s'est  éteinte  le  14  juillet  1755,  en 
la  personne  de  Jacques-Nompar  de 
Caumont,  qui,  se  voyant  sans  posté- 
rité, reconnut  pour  son  parent  le  che- 
valier Bertrand  de  Caumont,  sgr  de 
Bauvilla,  garde  du  corps  de  Louis  XY, 
et  l'autorisa  à  prendre  le  titre  de  mar- 
quis de  la  Force,  comme  héritier  i)ré- 
somptif  de  sa  maison  (issu  d'uu  rameau 


détaché  de  la  souche  en  1500).  Le  titre 
de  duc  fut  rétabli,  sans  la  pairie,  en 
1787,  sous  le  nom  de  Caumont  la  Force: 
cette  branche  a  donné  un  pair  de 
France,  en  1839,  et  un  sénateur  sous  le 
second  Empire,  décédé  en  1882. 

La  branche  de  Lauzun  se  détacha  de 
la  branche  aînée  vers  1200,  par  Nom- 
par  de  Caumont,  sgr  de  Lauzun,  de 
Puy-Mielan,  de  Saint-Barthélémy,  de 
Virazeil,  de  Monbahus  et  de  Tombe- 
bœuf;  plus  tard,  vers  1400,  sgr  de 
Puyguilhem  et  de  Miramont.  Antonin- 
Nompar  de  Caumont,  marquis  de  Puy- 
guilhem, fut  créé  duc  de  Lauzun  par 
lettres  du  mois  de  mai  1692,  mourut 
à  Paris  sans  enfants,  le  19  nov.  1723, 
à  Tâge  de  90  ans,  marié  avec  Gene- 
viève-Marie de  Durfort,  fille  du  duc  de 
Lorge,  maréchal  de  France. 

Ce  titre  ducal  fut  rétabli  par  brevet 
pour  Antoine-Charles  de  Gontaut. 
capitaine  au  régiment  du  Roi,  mort 
sans  alliance  en  1739,  âgé  de  22  ans, 
puis  pour  Armand-Louis  de  Gontaut. 
à  Toscasion  de  son  mariage  célébré  en 
1766  avec  la  fille  unique  du  duc  de 
Boufflers.  Il  commanda  une  brillante 
expédition  qui  nous  rendit  le  SénéiraK 
en  1779,  et  servit  de  même  en  Amé- 
rique ;  il  devint  général  en  chef  d^ 
Tarmée  du  Rhin,  en  1792,  et  son  de- 
vouement  à  la  République  ne  rem]"!- 
cha  pas  d'être  envoyé,  le  31  décembre^ 
de  l'armée  suivante,  à  Téchafaud. 

Lfazu}\  à  trois  léopards  d^or  passa  r- 
Cun  sur  Vautre* 


[A  suivre,) 


L.  R 


393 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


394 


DEUXIÈME  PARTIE 


«        « 


NOTICES  GENEALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


DE  DIENNE  (Z)^  Dianri) 

D'après  une  ancienne  tradition  que 
semble  confirmer  une  charte  de  Tan- 
née 1369,  le  premier  château  de  Dien- 
ne,  élevé  sur  le  rocher  de  la  Queuille, 
aurait  remplacé  un  temple  de  Diane 
que  Charlemagne  fit  raser,  en  l'an  806. 

On  trouve,  à  partir  du  x«  siècle, 
plusieurs  seig-neurs  de  Dienne  entre 
lesquels  on  ne  peut  établir,  sur  titres, 
des  liens  généalogiques.  Un  d'entre 
eux  fit,  en  1009,  une  donation  aux  re- 
ligieuses de  Blesle. 

Léon  I*',  chevalier,  seigneur  de 
Dienne  prit  part  à  la  première  croisade 
et  fit,  avec  d'autres  seigneurs  du  haut- 
pays  d'Auvergne  le  siège  de  Tripoli, 
en  1103.  Il  soumit  sa  terre  de  Chava- 
gaac  à  N.-D.  de  Clermout  pour  relever 
en  fief  des  évêques  de  cette  ville.  Il 
fut  probablement  le  père  de  Léon  II 
de  Dienne  qui  se  croisa  en  1147  et 
compte  parmi  les  premiers  bienfaiteurs 
de  l'abbaye  d'Obazine. 

Léon  III  de  Dienne,  chevalier,  sans 
doute  fils  du  précédent,  prit  part  à  la 
Croisade  des  Rois,  en  1190,  et  son  écus- 
son  figure  dans  la  Salfe  des  Croisades 
au  musée  de  Versailles.  Il  se  croisa 
également  contre  les  Albigeois  en 
1208. 

Amblard,  chevalier,  seigneur  de 
Dienne,  Chavagnac  et  Collandre,  qua- 
lifié compteur  (comCor  de  Diana)  dans 
une  charte  de  1174  rendit  hommage  de 
ses  châteaux  et  terres  de  Chavagnac 
et  de  Collandre  en  1224,  à  Robert  de  la 
Tour,  évoque  de  Clermont.  Sa  femme 
est  nommée  Rengarz  dans  une  seconde 
charte  de  Tannée  1174.  Il  figure  dans 


cette  charte  avec  ses  fils  Guillaume  et 
Amblard.  Guillaume  fonda  la  branche 
des  seigneurs  du  Puy  et  de  Curières, 
éteinte  en  ce  siècle. 

I.  —  Armand  P^  seigneur  de  Dienne 
et  de  Chavagnac  est  le  premier  cité 
pour  la  filiation  ininterrompue  dans 
les  preuves  de  Malte  de  1778,  du  com- 
mandeur Jean-Louis  de  Dienne.  11  y 
est  qualifié  du  titre  de  chevalier  et  il 
est  dit  qu'il  fut  le  père  d'Armand  II 
qui  suit. 

Il  avait  épousé  Yolande  de  Murât, 
dame  du  Cheylard. 

IL— Armand II,  seigneur  de  Dienne 
et  de  Chavagnac,  rendit  hommage,  en 
Tannée  1260,  à  Tcvêque  de  Clermont 
pour  les  terres  di  Chavagnac  et  de 
Collandre.  Il  avait  épousé  le  samedi 
après  la  Purification,  de  Tan  1258, 
Marguerite  de  Tournemire,  fille  de  Ri- 
gal,  seigneur  de  Tournemire.  Il  était 
mort  en  1273  année  dans  laquelle  sa 
veuve  échangea,  comme  tutrice  de  ses 
enfants  un  pré  avec  Pierre  de  La 
Queuille.  —  En  1276,  «  Marganda  de 
i  Diana,  uxor  quoudam  Armandi  de 
«  Diana,  domicelli,  tutrix  Amblardi  et 
I  Austorgii  et  Finete,  lîberorum  suo- 
i  rum  •  rendit  hommage  à  Henri, 
comte  de  Rodez.  Son  fils  aîné  Amblard, 
lui  succéda. 

III.  —  Amblard,  chevalier,  seigneur 
de  Dienne  rendit  hommage  le  jeudi 
avant  la  fête  de  Marie-Madeleine  de 
Tannée  1279  pour  le  fief  de  Dienne  au 
même  Henri  II,  comte  de  Rodez,  à 
cause  de  sa  vicomte  de  Cariât.    . 

En  1296,  il  transigea  avec  Etienne 


^■^■1 


395 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


396 


de  Goisse,  grang-ier  ou  prieur  de 
Granle  sur  les  limites  des  terres  de 
Dienne  et  de  Graule,  lequel  traité  fut 
ratifié  la  même  année,  par  Raymond, 
abbé  d'Obazine. 

Son  second  fils,  Amblard,  lui  suc- 
céda. 

IV.  —  Amblard  II,  chevalier,  sei- 
gneur de  Dienne  épousa  Marguerite  de 
Claviers  fille  de  N...  de  Claviers,  sei- 
gneur de  Murât  de  La  Rabe.  Elle  s'en 
dit  veuve  dans  son  te3tament  du  ?  mni 
1366.  Amblard  avait  recueilli  la  suc- 
cession de  sa  maîson,  après  la  mort  de 
son  frère  aîné,  Armand,  décédé  sans 
enfants  mâles.  Son  fils  aîné,  Amblard, 
n'ayant  eu  lui-même  qu'une  fille,  les 
biens  de  la  maison  revinrent  à  son  fils 
cadet,  Jaubertj'qui  suit. 

V.  —  Jaubert,  sgr  de  Dienne,  épousa 
le  24  mars  1354,  Jeanne  d'Aubusson, 
fille  de  Guy,  seigneur  de  la  Borne  et 
de  Marguerite  de  Ventadour. 

En  1370,  Il  prêta  serment  à  Pons  de 
Rochefort,  doyen  des  chanoines  de 
Brioude  pour  la  terre  de  Murât.  En 
1372,  il  reçut  l'aveu  de  Pierre  du  Puy 
(de  Podio)  et  d'Armand  du  Puy,  da- 
moiseaux, de  ce  que  ces  derniers  pos- 
sédaient dans  la  baronnie  de  Dienne. 
Dans  cet  acte  il  est  qualifié  :  Noble  et 
puissant  homme  Jaubert  de  Dien>ie,  En 
1374  et  en  1392,  il  fit  son  testament  et 
ses  deux  dispositions  de  dernière  vo- 
lonté sont  conservées  aux  archives 
départementales  du  Cantal.  Il  eut  pour 
fils  :  Louis,  qui  suit. 

VI.  —  Louis,  chevalier,  sgr  de 
Dienne,  se  maria  trois  fois  :  1°  le  11 
janvier  1392  avec  Gabrielle  de  Langeac, 
fille  d'Arnaud  et  de  Gaufrède  de  la 
Tour  ;  2*  en  1397,  avec  Isabeau  de  la 
Tour  d'Auvergne,  fille  d'Agne  II  et  de 
Béatrix  de  Chalançon  ;  enfin,  le  14 
février  1412  avec  Barvanne  d'Estaing, 
fille  de  Jean,  seigneur  d'Estaing.  Ce 
dernier  contrat  fut  signé  au  château 
d^Estaing  :  Aclum  et  datum  in  Castro 


de  Stagno^  etc.  —  Louis  de  Dienne 
testa  le  6  décembre  1443.  Il  eut  de  son 
dernier  mariage,  plusieurs  enfant^ 
parmi  lesquels  nous  citerons  :  V  Guyot, 
qui  suit;  2°  Jean-Louis  de  Dienne  qui 
fonda  la  branche  des  seigneurs  de 
Chavagnac,  Courbines  et  Cheylade» 
éteinte  au  milieu  du  xviii®  siècle; 
3«  Marguerite  de  Dienne  qui  épousa 
Jean  de  la  Panouse,  seigneur  de  Lou- 
piac,  gouverneur  du  château  de  Ca- 
brières  et  sénéchal  du  Rouergue.  Leur 
fille  Jérémie  de  la  Panouse  fut  marit^p 
à  Jean  de  Morlhon- Valette  d'où  viui 
Jeanne  de  Morlhon  qui  s'allia  le  1**'  f»*- 
vrier  1529  à  Sylvestre  de  Montalembert 
seigneur  de  Roger,  en  Agenais.  11  testa 
le  6  décembre  1443  et  nomma  tous  se.- 
enfants  dans  son  testament. 

VII.  —  Guyot,  chevalier,  seigneur 
de  Dienne  épousa  le  6  septembre  1441 
Françoise  de  Tournon,  fille  de  Fran- 
çois, seigneur  de  la  Chaise  et  d'Alix  de 
Tinières.  Il  eut,  en  1456,  un  procè- 
avec  Jacques  d* Armagnac,  duc  de  Ne- 
mours et  vicomte  de  Cariât  sur  la  ma- 
nière dont  l'hommage  de  la  terre  dt* 
Dienne  était  dû. 

Il  eut  plusieurs  enfants,  parmi  les- 
quels Guilloi  qui  continua  à  Dienne,  la 
branche  aînée  éteinte  par  la  mort  sans 
enfants  de  François  II,  sgr  de  Dienn-». 
bailli  de  la  Haute  Auvergne,  lequel 
avait  épousé,  en  1589,  Gabrielle  de 
Foix,  dame  de  Mardogne.  La  sœur  d»* 
François,  Gabrielle  de  Dienne  porta  Ih 
terre  de  Dienne  dans  la  maison  iV 
Montboissier,  laquelle  Ta  conservet^ 
jusqu'à  répoque  de  la  Révolution. 

Le  second  fils  de  Guyot  de  Dienne 
et  de  Françoise  de  Tournon  fut  Fran- 
çois-Antoine de  Dienne  qui  suit. 

VIIL—  François-Antoine  de  Dienne. 
damoiseau,  seigneurdeMoissac,  Neu< 
sargues.  Sainte- Anastasic,  etc.,  gen- 
tilhomme et  maître  d'hôtel  de  Jacque- 
d'Armagnac,  duc  de  Nemours,  épousa 
le  6  septembre  1489,  à  Cépoy  (dnché  de 


397 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


398 


Nemours)  Patonne  de  Château  neuf, 
dame  d'honneur  de  la  duchesse  de  Ne- 
mours, fille  de  Guillaume,  sgr  de 
Pierrebrune  et  de  Guyotte  de  Vande- 
nay.  Patonne  de  Châteauneuf  morte  à 
^'ogfent-»ur  Seine,  auprès  des  filles  de 
Jacques  de  Nemours,  en  1494  avait  été 
dotée  par  Tune  d'elles,  Marg*uerite 
d'Armag'nac,  d'une  rente  de  250  écus 
d'or  rachetable  par  2,500  écus.  Il  avait 
été  dit  dans  son  contrat  de  mariage 
que  la  rente  ne  serait  due  «  qu'au  cas 
«  où  il  y  aurait  enfants  dudit  mariage, 

•  ce  qu'estant  advenu  led.  de  Dienne 

•  demanda  ladite  rente  et  les  arrérages 

•  à  lad.  dame  (Marguerite  d'Arma- 
t  gnac)  qui,  depuis  le  malheur  arrivé 
«  à  sa  maison,  n'ayant  de  quoi  vivre, 
«  prit  des  lettres  de  rescision  et,  sur 
«  cela,  le  procès  se  termina  par  la 
«  somme  de  1,750  livres  tournois  qu'elle 

•  promit  de  payer  audit  de  Dienne,  ce 
«  qui  fut  homologué  aux  requêtes  le  15 

•  septembre  1498.  • 

Ces  enfants  furent  :  1°  Ithier,  qui 
suit  ;  29  Antoine,  qui  fonda  la  branche 
de  Balladour  dont  les  derniers  repré- 
sentants après  avoir  fait,  en  1667, 
leurs  preuves  devant  M.  de  Fortia,  in- 
tendant d'Auvergne,  furent  inscrits 
sur  le  catalogue  de  la  véritable  no- 
blesse de  cette  province. 

IX.  —  Ithier  !«',  écuyer,  sgr  de 
Sainte-Anastasie,  etc.,  servit  sous  les 
ordres  du  comte  de  Sancerre,  de  MM. 
de  Malicome  et  de  Randan  et  parta- 
gea les  biens  de  son  frère  avec  son 
frère  Antoine,  le  27  mars  1520.  Il  avait 
épousé  le  2  février  1519  Alix  de  Cha- 
zelles,  fille  de  noble  Guillaume,  sgr 
d'Œillet  et  de  dame  Anne  d'Auzolles. 
Il  eut,  de  ce  mariage,  Ithier  qui. suit. 

X.  —  Ithier  II,  écuyer,  seigneur  de 
Sainte-Anastasie,  etc.,  épousa  le  16 
septembre  1550  Marguerite  de  Chaus- 
sard,  fille  de  défunt  noble  homme  Jean 
de  Chaussard  et  de  défunte  dame 
Louise  de  Turenne,  ladite  épouse  pro- 


cédant sous  l'autorité  de  dame  Louise 
de  La  Rochelambert,  sa  belle  sœur, 
etc.  Ithier  II  obtint,  le  13  septembre 
567  des  lettres  patentes  du  roi  Char- 
es  IX,  le  déchargeant  des  tailles  qu'on 
ui  réclamait  sur  quelques  domaines, 
nouvellement  acquis.  On  voit  dans  ces 
ettres  patentes  que  «  les  père,  aïeul, 
bisaïeul  et  autres  prédécesseurs  du- 
dit Ithier  ont  toujours  vécu  noble- 
ment et  suivi  la  profession  militaire; 
que  ledit  Ithier  avait  suivi  leur 
exemple,  dès  qu'il  avait  été  en  âge 
de  porter  les  armes,  s'était  trouvé  à 
la  bataille  de  Cérizolles  et  à  celle  de 
Dreux,  etc.  >  L'aîné  de  ses  enfants 
fut  Claude  qui  suit  : 

XI.  —  Claude  de  Dienne,  écuyer, 
sgr  de  Sainte-Anastasie,  etc.,  épousa, 
le  22  février  1596  demoiselle  Françoise 
d'Aurelle,  fille  de  noble  François,  sei- 
gneur de  Colombines,  Margemont, 
etc.,  et  de  demoiselle  Anne  du  Chariol. 
Il  acquit  le  24  février  1610  la  terre  de 
Montmorand  à  Joseph  de  la  Vaissière. 
Il  avait  reçu  une  donation  considéra- 
ble de  François  II,  dernier  seigneur  de 
Dienne,  et  celui-ci  le  fait  son  exécu- 
teur testamentaire.  Il  eut,  de  son  ma- 
riage, plusieurs  enfants  dont  deux 
formèrent  les  branches  de  la  Rochette 
et  de  la  Vialle  qui  firent  leurs  preuves, 
en  1667,  et  sont  éteintes  aujourd'hui. 
Son  fils  aîné,  Gabriel,  lui  succéda. 

XII.  —  Gabriel  P'  de  Dienne,  sei- 
gneur de  Sainte-Anastasie,  etc.,  épou- 
sa au  château  de  Meyronne,  paroisse 
de  Valeuge,  diocèse  de  Mende,  le  27 
janvier  1625,  Françoise  de  Chavaniac, 
fille  de  noble  Louis  et  de  dame  Claude 
de  Chabades,  dame  de  Meyronne.  Il 
eut,  entr'autres  enfants,  Gabriel  qui 
suit: 

XIII.  —  Gabriel  II  de  Dienne,  écuyer, 
sgr  de  Sainte-Anastasie,  etc.,  naquit 
le  21  novembre  1626,  eut  pour  parrain 
Antoine  de  Chavaniac  et  pour  mar- 
raine puissante    dame    ûabrielle  de 


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MAGUELONE  ET  DE  MONTPELLIER^ 

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Par  MM.  Louis  DE  LA  ROQUE  et  Edouard  DE  BARTHÉLÉMY 

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DE 

M.    LOUIS    DE    LA    ROQUE 

Avocat,  ancien  Rédacteur  i  h  GaMtte  da  France,  Auteur  de  VArmoriat  de  It  HfoUtne  4» 
Languedoc,  du  Cal*togue  dm  GentiUlutmme$,  etc. 


PARIS 

ADMINISTRATION    DD    BULLETIN    HÉRALDIQUE    DB    FRANCE 
se,   QTTA.i   sss   oitV^v±caB,   se 

1893 


403 


LE  BULLETIN  HÉRAJ.DIQUB  DE  FRANCE 


4U4 


deux  condamnés  à  mort,  le  28  fév.  1794, 
en  leur  qualité  de  nobles,  et  décapités 
le  29  avril  1794,  pour  avoir  fait  énaigrer 
leur  fils;  de  ce  mariage  :  1.  Claude- 
Hippolyte,  qui  suit;  2.  Aglaé,  mariée 
le  14  avril  1807  avec  le  duc  d'Harcourt, 
pair  de  France,  né  en  1786,  ambassa- 
deur en  Espag-ne,  grand-père  de  Char- 
leS'François,  duc  d'Harcoart,  né  en 
1835,  marié  avec  Marie-Thérèse-Caro- 
line-Alénie  de  Mercy-Arg-enteau. 

Claude-Hippolyte  Terray,  préfet  sous 
le  premier  Empire,  ép,  1°  en  janvier 
1800,  Claire-Marie  Morel  de  Vindé,  fille 
unique  et  héritière  de  Charles-Albert, 
vicomte  de  Morel  de  Vindé,  ancien  pair 
de  France,  le  17  août  1815,  et  de  Marie- 
Renée-Charlotte  Choppin  d'Arnouville; 
2°  N...  d'Aiiival  de  Brache;  3°  Adèle  de 
Maistre.  11  mourut  le  11  août  1849, 
laissant  du  premier  mariage  : 

1.  Claudine,  née  vers  la  fin  de  1800, 
mariée  avec  Joseph  Godard,  marquis 
de  Belbeuf,  ancien  pair  de  France,  sé- 
nateur eu  1852,  décédé  en  1872,  dont  : 
a.  Pierre-Claude-Raoul,  mort  avant  son 
père,  marié  en  1849  avec  M"®  Siméon, 
dont  :  Jacques,  né  en  1850,  marié  avec 
M^'«  de  Morny  ;  b.  Louise,  mariée  en 
1845  avec  Oscar  Asselin,  baron  de  Vil- 
lequier,  morte  en  1846,  dont  :  une  fille 
mariée  en  1862  avec  le  marquis  des 
Isnards-Suze  ;  le  baron  de  Villequier 
s'est  remarié  avec  M"«  du  Fresne  de 
Beaucourt;  c.  Marie,  mariée  en  1856 
avec  Just,  baron  de  Bernon,  mort  en 
1884,  dont  :  Berthe,  Geneviève  et 
Jeanne;  d.  N...  marquise  de  Mathan; 

2.  Charles-Louis,  qui  suit  ; 

3.  Elisabeth-Renée,  née  vers  1804, 
mariée  avec  Adolphe-François-René- 
Antoine,  vicomte  des  Monstiers  de  Mé- 
rin ville,  décédé  en  1876,  dont  :  1. 
Adrien,  qui  suit;  2.  Claire,  mariée  au 
marquis  de  Vogué,  ancien  ambassa- 
deur à  Coustantinople  et  à  Vienne,  dont 
postérité; —  Adrien  ép.  Marie  de  Maus- 
sabré  Beufvier,  décédée  le  30  avril  1893, 
^  rage  de  58  ans,  dont  deux  filles  : 


à^e 


Marguerite,  mariée  avec  René,  marquis 
de  Talhouet  Roy,  dont  postérité;  An- 
toinette, mariée  avec  Georges,  coni: 
de  Talhouet-Roy,  frère  de  René. 

4.  Claudine-Renée-Christine,  décei- 
en  1872,  mariée  avec  Louis-Pharamou  : 
Léonce  Pandin,  comte  de  Narcilla:, 
dont  ;  a.  Ernest  Pandin,  comte  i:^ 
Narciilac,  marié  en  1854  avec  ^^. 
d'Espinassy  de  Fontanelle  ;  b.  le  vi- 
comte de  Narciilac,  né  en  1832,  mari 
1<^  le  28  octobre  1860,  avec  Denise  Terra; 
de  Morel- Vindé  ;  2°  avec  Claude 
Mathan.  Il  a  eu  du  premier  maria 
Christine,  marié  en  1883  avec  le  coint^ 
Stanislas  Costa  de  Beaureg^ard  ;  Uelrn»' 
Louise-Maria,  mariée  en  1884  avec  .e 
comte  du  Chastel-Andelot  de  la  Hl- 
warderie  ;  c.  Marie  de  Narciilac,  mari»  ♦ 
au  marquis  de  Labriffe. 

Claude-Hippolyte  eut  du  second  m*. 
riage  : 

5.  Ernestine,  mariée  avec  Oîi\i  r 
comte  de  Sesmaisons,  décédé  en  1874  u 
Tàge  de  67  ans,  dont  ;  a.  Rogratien , 
comte  de  Sesmaisons,  général  de  divi- 
sion, commandeur  de  Légion  d'honneur 
marié  avec  Marguerite  Taupinart  •]•* 
Tilière,  dont  postérité  ;  b.  Humbort, 
prêtre  de  la  compagnie  de  Jésus  :  r 
Jean,  marié  en  1873  avec  N...  Prévc.-* 
de  Sansac  de  Touchimbert. 

6.  Emmanuel  comte  Terray,  déct  ». 
en  1873,  marié  avec  N...  de  Puget  ù» 
Barbentane,  dont  :  a.  Pierre,  mar» 
avec  M"»  d'Andlau;  b.  Marie-RobertiLe 
mariée  avec  Maxime  Roussel  comte  i 
Courcy. 

Charles  Louis  Terray  vicomte  Terni  v 
de  Morel  de  Vindé,  pair  de  FraL  e 
comme  héritier  de  son  grand'père  nin- 
ternel,  créé  vicomte  de  Vindé  par  or- 
donnance royale  de  1819,  décède  ■• 
15  février  1866,  avait  ép,  le  3  nov»  Li- 
bre 1839  Louisa-Henriette-Wilhelmii:: 
Rouen  des  Mallets,  décédée  le  7  févr:: 
1893  à  rage  do  78  ans  à  Paris  cite  V,.. 
dé,  dont  il  eut  :  1 .  Denise,  mariée  >  \ 
1860  au  vicomte  de  Narciilac,  décetit^ 


405 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


406 


le  17  avril  1887;  sou  mari  s'est  remarié 
le  28  octobre  1890  avec  Claude  de  Ma- 
than  ;  2.  Jeanue,  décédée  en  1880, 
mariée  avec  Guy  de  Rohau-Chabot 
comte  de  Chabot,  dont  :  Louis  et  Geof- 
froy. 

Parti^  au  P^  d^azur  à  3  glands  d*or 
renversés  posés  2  et  1  et  une  fleur  de  lis 
en  abîme  du  même;  au  chef  d'argent 
chargé  cCune  aigle  de  sable^  qui  est  de 
Morel-Vindé;  au  2  dazur^  d  la  fasce 
(V argent  chargée  de  5  hermines  de  sable ^ 
accompagnée  de  3  croix  trêflées  d'or^  2 
en  chef  et  1  en  pointe;  au  chef  d'or 
rhargé  d'un  lion  issant  de  gueules^  qui 
est  de  Terray. 

La  vicomtesse  douairière  Terray  de 
Morel-Vindé  était  petite-fille  de  M. 
Rouen,  ancien  échevin  de  la  ville  de 
Paris,  puis  maire  du  2^  arrondissement 
sous  TEmpire  et  fille  d'Alexandre-Jean- 
Louis,  baron  Rouen  des  Mallets,  che- 
valier de  la  Légion  d'honneur,  ancien 
préfet,  intendant  des  provinces  illy- 
Tiennes,  décédé  le  11  juillet  1871,  à 
Vàge  de  92  ans.  Son  frère  était  le  baron 
Forth-Rouen. 

Parti^  au  P^  d'azur  y  au  poisson  d'ar- 
Ocnt  posé  en  fasce ^  au  chef  d'or  chargé 
d'un  chevron  de  sable,  accompagné  en 
chef  de  2  roues  du  même  et  en  pointe 
d'un  paon  rouant  d'azur  miraillé  dor; 
à  la  Champagne  de  gueules  chargée  du 
signe  des  légionnaires  d  argent  ;  au  2  • 


dazur^  à  la  bande  dor  accompagnée  en 
chef  dune  tête  de  cerf  de  profil  d  argent 
et  en  pointe  de  3  croix  trêflées  du  même 
posées  en  bande  \  au  chef  d  argent  chargé 
de  trois  coquilles  de  gueules. 


Distinction  honorifique 

Le  marquis  de  Granges  de  Surgères, 
chevalier  d'honneur  et  de  dévotion  de 
l'ordre  de  Malte,  grand  officier  du 
Saint-Sépulcre  et  chevalier  de  Saint- 
Grégoire-le-Grand,  vice-président  de 
l'Association  des  Chevaliers  Pontifi- 
caux et  du  Conseil  héraldique  de 
France',  correspondant  de  la  Société 
des  Antiquaires  de  France,  vient  d'ê- 
tre, par  bref  de  Sa  Sainteté  du  17 
juin  dernier,  nommé  commandeur  de 
l'ordre  de  Saint-Sylvestre,  le  plus  haut 
grade  de  cet  ordre  très  ancien. 

Membre  du  Comité  international  des 
Ordres  équestres  pontificaux,  le  mar- 
quis de  Granges  de  Surgères  a  fait 
partie  de  la  délégation  de  sept  mem- 
bres qui  est  allée  à  Rome  déposer  aux 
pieds  du  Souverain  Pontife  le  magnifi- 
que album  offert  par  le  comité,  et  il  a 
eu  l'honneur  d'être  choisi  par  ses  con- 
frères pour  rédiger  le  procès-verbal 
de  l'audience  qui  leur  fut  accordée  à 
cette  occasion,  procès- verbal  qui  sera 
prochainement  publié  dans  le  compte 
rendu  des  travaux  du  Comité  interna- 
tional actuellement  sous  presse. 


Notes  d'État  civil  nobiliaij^ô 


MARIAGES   DU    MOIS   DE  JUILLET* 

BT  RAPPBL  DBS  M0J8  PR<CéDBNTS 


Marie-Henri  de  Vergés^  lieutenant 
au  11*  cuirassiers,  fils  de  Marie-Louis 
de  Vergés  et  de  Renée-Marie- Jacque- 
line-Noémie  Lambot  de  Fougères,  avec 
Marie-Constance-Pauline  Talabot,  fille 
de  Léon-Henri  Talabot  et  de  Caroline- 
Coustance-Marie  Eustache. 


Lé  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  3 
juin,  en  l'église  de  Saint  François  de 
Sales,  par  M.  l'abbé  Chesnelong,  fils 
du  sénateur. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marié  : 
MM.  de  Fougères,  sou  oncle  et  Dela- 
font,  commandant  le  11«  cuirassiers; 


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^"'^  'e  cardinal    Bicv- 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


410 


hevêque  de  Paris,  dans  l'Eglise  de 
nt-Philippe  du  Roule. 

^es  témoins  du  marié  étaient  :  le 

~  nte  Bernard  de  la  Fosse  et  le  baron 

Lasseur,   ses  oncles  :  ceux  de  la 

triée  :  MM.  Charles  Wilkinson,  et 

général  Mariani,  son  grand  oncle. 

ûa  famille  Girot,  dont  la  noblesse  a 

'  concédée  par  le  roi  Charles  X  en 

29,  est  ancienne  en  Auvergne   et 

ginaire  du  Vernet,  établie  à  Issoire 

rs  1600.  Joseph  Girot,  conseiller  du 

'i,  était  échevin  de  la  ville  d'Issoire 

1777.  Il  épousa  Jeanne  Raymond, 

nt  :  Joseph  Girot,  marié  à  Marie- 

Miise  de  Libois,  dont  il  eut  :  Joseph- 

înri  Girot,  baron  de  Langlade,  né  à 

soire  en  1782,  mort  h  Paris  le  14  avril 

:3G,  député  du  Puy-de-Dôme  (1834), 

\\r  de  France  du  14  août  1845,  marié 

i  premières  noces  à  Julie  Favard, 

le  de  Guillaume-Jean  Favard,  baron 

î  Langlade,  crée  baron  avec  majorât 

25    juillet  1811,   député   au  corps 

•gislatif,  un  des  officiers  de  la  haute 

)ur  Impériale,  puis  conseiller  à  la 

)ur  de  cassation,  au  titre  duquel  son 

endre  fut  substitué,  et,  en  secondes 

oces  Pauline  Tezenas  du  Moncel,  dont 

eut  :  1.  Henri- Joseph  qui  suit  ;  2. 

larie-Françoise,    mariée    en    1867  à 

larcel  Bernard  de  la  Fosse,  officier  de 

larine. 

Henri-Joseph  Girot,  baron  de  Lan- 
rlade,  épousa  Valentine  Le  Lasseur, 
ille  du  baron  Charles  Le  Lasseur  et 
le  0.  Perler,  sa  femme,  dont  il  eut 
)our  fils  aîné  :  ^e^m- Paul -Louis 
iirot,  baron  de  Langlade,  père  du 
narié. 

Ecartelé,  au  1  d'azur  à  3  étoiles 
d^or^  au  2  de  gueules^  aux  balances 
d'argent  nouées  de  sable,  au  3  de  gueules 
au  ramier  contourne ^  pose'  sur  une 
terrasse^  le  tout  éCargent^  au  4  d'azur 
au  triangle  d'or^  chargé  de  3  étoiles  de 
gueules^  accompagné  à  dextre  d'un  mat 
d*argent^  à  senestre   d'une  colombe  de 


même^  becquée  et  membrée  de  gueules  et^ 
en  pointCy  d'aune  tête  de  cheval  d'argent, 

La  maison  d'Adhémar,  appelée  autre- 
fois d'Azémar,  a  produit  de  nombreu- 
ses branches  qui  se  rattachent  à  la 
célèbre  et  grande  souche  des  Adhémar 
de  Monteil,  Grignan,  etc.  Celle  de 
Lantagnac  à  laquelle  appartenait 
Pierre-Antoine  d'Adhémar,  comte  de 
Lantagnac,  qui  fit  enregistrer  ses  titres 
devant  le  conseil  supérieur  de  Saint- 
Domingue,  le  25  novembre  1786,  serait 
la  cadette  de  toutes  les  autres  du  même 
nom.  Son  père  Louis- Antoine  d' Adhé- 
mar de  Lantagnac,  né  le  3  octobre 
1702,  capitaine-lieutenant  de  la  com- 
pagnie franche  de  Monaco  en  1728,  fut 
nommé  en  survivance  gouverneur  de 
de  la  ville  et  forteresse  de  Menton,  et 
mourut  le  15  décembre  1759. 

Pierre -Antoine,  avait  épousé  par 
contrat  du  16  janvier  1729,  Françoise 
de  Voisines,  fille  d'Eustache,  seigneur 
de  Chanupois  et  de  Chateauneuf- 
Landon,  dont  il  eut  pour  fils  aîné  : 

Pierre  -  Antoine  •  Alexandre ,  comte 
d' Adhémar  de  Lantagnac,  né  le  23 
octobre  1730,  capitaine  au  régiment  de 
Belzunce,  chevalier  de  Saint-Louis, 
qui  succéda  à  son  père  dans  la  charge 
de  gouverneur  de  Menton,  et  d'adjoint 
au  gouverneur  général  de  la  prin- 
cipauté de  Monaco  :  il  avait  épousé  le 
1^  octobre  1766  Kose  Daniel,  dont  il 
eut  :  1.  Maurice,  comte  d'Adhémar, 
page  de  Louis  XVI,  puis  maréchal  de 
camp,  en  1823,  chevalier  de  St-Louis, 
mort  sans  postérité  ;  2.  Antoine-Pierre- 
Louis,  capitaine  de  cavalerie,  chevalier 
de  Saint-Louis,  sous  la  Restauration  ; 
3.  Joseph-Louis,  entré  dans  la  diplo- 
matie, mort  sans  postérité  ;  4.  Jean- 
Antoine-Camille-Cliarles,  qui  suit. 

Jean- Antoine-Camille-Charles,  comte 
d'Adhémar  de  Lantagnac,  né  à  Menton 
en  1807,  officier  d'infanterie,  marié  le 
9  février  1833  h  Rebecca-Marie  DuflF, 
fille  d'Alexandre- Samuel  Duff,  gen- 
tilhomme d'Angleterre,  cousin  de  Lord 


411 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


4J'^ 


Fife,  dont  il  a  eu  :  1.  Abdomar-Alexan- 
dre-Maurîce-Eugrène,  qui  suit  ;  2.  Marie- 
Blanche- Angeline,  mariée  à  Adrien 
Percheron,  receveur  général  des  finan- 
ces à  la  Rochelle . 

Abdomar-Alexandre-Guillaume-Mau- 
rice-Eugène-William,  comte  d'Adhé- 
mar  de  Lantag-nac,  né  à  Tours  le  8  fé- 
vrier 1834,  lieutenant  de  vaisseau,  che- 
valier de  la  Légion  d'Honneur,  était  le 
père  de  la  mariée. 

Le  château  de  Langlade  est  situé 
près  d'Issoire  (Puy-de-Dôme). 

Z)'or,  à  3  bandes  d*az2ir. 

Devise  :  Plus  d'honneur  que  d'' hon- 
neurs. 


^^^>^^»»^rf»^»MMM^^ 


Artus-Marie-Zoww  de  la  Panouse, 
lieutenant  au  5®  dragons,  fils  d^Artus^ 
Charles-César,  vicomte  de  la  Panouse, 
et  de  Oriane-Marie-5/flncAe  de  Flavi- 
gny,  avec  Louise-Manuela-Consuelo- 
Sabine  de  Wendel,  fille  d' Adrien-Char- 
les-Joseph-i?o^>ffr^  de  Wendel,  chevalier 
,  de  la  Légion  d'honneur,  et  de  Marie- 
Antoinette-Elisabeth-Consuelo  Manuel 
de  Gramedo. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  5  juillet  à 
Paris,  en  Téglise  de  Saint  Pierre  de 
Chaillot  par  M.  Le  Rebours,  curé  de  la 
Madelaine. 

Les  témoins  étaient  :  pour  le  marié  : 
le  comte  de  la  Panouse,  son  cousin 
germain,  et  le  colonel  de  Waru,  com- 
mandant le  5«  régiment  de  dragons; 
pour  la  mariée  M.  Henri  de  Wendel, 
son  oncle,  et  le  duc  de  Maillé  son  beau- 
frère. 

(Voir  pour  la  maison  de  la  Panouse 
les  Bulletins  de  1886,  col.  167;  1891, 
col.  440;  1892,  col.  383  et  628;  1893,  I 
col.  305.) 

L'argent^  à  six  cotices  de  gueules, 

(Voir  pour  la  famille  de  Wendel  le 
Bulletin  de  1889,  col.  33.) 

Marie--4Wus-Hippolyte-Jean  de  Maillé 
de  la  Tour-Landry,  duc  de  Maillé,  ca- 


pitaine d'infanterie,  a  épousé  le  23  jan- 
vier 1889,  Marthe-Charlotte-^onsuelo- 
Carmen  de  Wendel,  Tune  des  sœurs  «1: 
la  mariée. 

Le  gueules,  à  3  marteaux  d*arge..(, 
emmanchés  d'or,  liés  d'azur^  posés  de*^  ^ 
en  sautoir  et  un  en  pal^  renversé  et  a-  - 
compagne  en  pointe  d'un  canon  d'or  :  >. 
la  bordure  d'argent. 


^^t^t^t^^^^^t^^m^^^*^^^ 


C/^arto- Adolphe-Joseph- Vincent-d  •  - 
Paul  Baudon  de  Mauny,  fils  de  fei: 
Charles-Louis  Baudou   de  Mauuy,   e* 
d'Anne-Charlotte-Marie  de  Limayra!\ 
sa   veuve,   avec   Af^ w/*^- Alice-Mari »\ 
fille  de  René-Paul-Emmanuel  Bocber 
ancien  officier  d'état-major,  chevali-^r 
de  la  Légion  d'honneur,  et  de  Marit^- 
Louise-Zoé-Charlotte    Pajol,    fille    ..it 
Charles-Pierre- Victor,    comte     Paj^  .1, 
général  de  division,  grand  officier  «i- 
la  Légion  d'honneur,  etc.,  décédé  «  : 
1891,  et  de  la  comtesse,  née  de  Moii- 
thion. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris,  It  :. 
juillet,  en  l'église  de  Sainte-Clotildt , 
par  M.  l'abbé  Gardey,  curé  de  cet: 
paroisse. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marir 
le  marquis  de  Maillé  et  le  comte  li 
Roquefeuil;  pour  la  mariée  :  le  coii:> 
de  la  Borde  et  M.  Henri  de  Lafaulotît- 

La  famille  Baudon  de  Mauny  rec.:' 
le  titre  de  baron  en  1841,  enlapersou  i. 
de  M.  Baudon  de  Mauny,  conseiller  :; 
la  Cour  des  Comptes.  Elle  a  doui. 
nombre  de  hauts  fonctionnaires  et  li 
magistrats  distingués,    un    receveu: 
général  des  finances  à  Rouen,  etc.,  t: 
s*est  alliée  aux  Rohan-Chabot,  Mai:; 
de  la  Tour-Landry,  de  Boubers,  eU\ 

D'azur,  au  pélican  dans  son  aire,  ^  '. 
monté  à   deœtre  éPun  pélican^  le  t^ 
d'or, 

La  mariée  est  la  petite  fille  de  A' 
Emmanuel  Bocher,  sénateur,  un  ^\  - 
plus  dévoués  amis   de   Monsieur    . 
Comte  ae  Paris. 


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413 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


414 


Marîe-Joaeph-/?ao«^  comte  Raoul  de 
Boigne,  lieutenant  au  2«  régiment  d'ar- 
tillerie, fil8  d'Octave  comte  de  Boigne 
et  de  Marie-Jeanne-Valérie  de  Suffren, 
avec  y^annt'-Françoise-Marie-Léonie- 
Claude  du  Pougetde  Nadaillac,  fille  de 
Jean  -  François  -  Albert  -  Sigfismond  du 
Poug-et,  vicomte  de  Nadaillac,  colonel, 
commandant  le  30«  régiment  de  chas- 
seurs, et  de  il/ârn>-Claude-Louise  de 
Maillé  de  la  Tour-Landry. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
12  juillet,  en  l'église  de  Sainte-Clotilde. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  comte  Eugène  de  Boigne,  son  oncle, 
et  le  colonel  André,  commandant  le  2* 
régiment  d'artillerie  ;  pour  la  mariée  : 
ses  oncles,  le  comte  de  Maillé,  député 
de  Maine-et-Loire,  et  le  comte  de  Flo- 
rian,  ministre  plénipotentiaire. 

(Voir  pour  la  maison  de  Boigne,  les 
Bulletins  de  1888,  col.  106;  1889,  col. 
677,  et  1891,  coL  485). 

Le  comte  Oc^re-César-Louis-Guil- 
laume  de  Boigne,  père  du  marié,  an- 
cien offider  dans  Tartillerie  sarde,  an- 
cien conseiller  général  de  la  Haute- 
Savoie,  a  aussi  trois  filles  de  son  mariage 
avec  M"«  de  Sufi'ren. 

D'*  azur  y  au  lion  cTor^  plantant  une 
êpée  (Targent  au  sommet  d'une  montagne 
an  naturel^  mouvant  de  la  pointe. 

Devise  :  Patientia  omnia  vincit, 

La  maison  du  Pouget  et  de  Nadaillac 
est  comptée  parmi  les  plus  anciennes 
et  les  plus  illustres  du  Quercy,  où  elle 
a  pris  son  origine. 

Géraud  du  Pouget  est  cité  dans  la 
chronique  de  Raymond  d'Agiles,  comme 
un  des  seigneurs  principaux  du  Qutrcy 
qui  accompagnèrent  le  comte  de  Tou- 
louse à  la  première  croisade  ;  Philibert, 
son  neveu,  engagea  en  1147,  deux  de 
ses  terres,  pour  accompagner  Louis  le 
Jeune  en  Terre  Sainte,  et  une  charte 
de  1250,  de  Saint-Jean-d'Acre,  cite  Ber- 
trand et  Hugues  du  Pouget,  parmi  les 
seigneurs  qui  suivirent  saint  Louis  à 


la  croisade  en  Egypte  et  en  Palestine. 

Bertrand  fut  l'aïeul  du  cardinal  Ber- 
trand du  Pouget,  évêque  d'Ostie  et  de 
Velletri,  patriarche  d'Aquilée,  envoyé 
en  1313,  par  le  pape  Jean  XXII,  comme 
légat  a  latere^  h  la  tête  des  troupes  pon- 
tificales, pour  combattre  les  Gibelins. 
A  la  suite  de  ses  brillants  succès,  le 
pape  le  créa  successivement  comte 
d'Ancône,  marquis  de  la  Romagne,  et 
prince  souverain  de  Bologne  ;  il  mou- 
rut en  1351,  et  fut  inhumé  dans  l'église 
du  Pouget,  qu'il  avait  fondée  en  1321, 
réservant  à  sa  famille  la  nomination 
de  l'abbesse,  privilège  qu'elle  conserva 
jusqu'à  la  Révolution. 

Guillaume  II  du  Pouget  ayant  épousé, 
vers  1450,  Allamande  de  la  Manhanie, 
dame  de  Nadaillac,  ce  dernier  nom  en- 
tra dans  leur  descendance. 

Cette  maison  a  glorieusement  et 
constamment  suivi  la  carrière  des  ar- 
mes et  a  donné  plusieurs  officiers  gé- 
néraux, nombre  de  capitaines  d'hom- 
mes d'armes  et  compagnies  d'ordon- 
nance, des  chevaliers  de  l'Ordre  du 
Roi,  des  officiers  de  la  maison  royale, 
etc.,  et  contracté  de  grandes  alliances. 

D^or,  au  chevron  d*azur^  accompagné 
en  pointe  d'un  mont  de  6  coupeatiœ  de 
de  sinople. 

Devise  :  Pour  loyauté  maintenir. 

Cri  :  Virtus  in  hœredes. 


^M««WW«»«MMMM#^Wl 


i?aow;-George8-Mary,  vicomte  Raoul 
de  Chabot,  3®  fils  d'Auguste-Jean- 
François,  comte  de  Chabot  et  de  Char- 
lotte-Marguerite du  Buat,  avec  Jac- 
queline de  la  Ferté-Sénectère,  fille  de 
feu  Henri  Thibault  de  la  Carte,  mar- 
quis de  la  Ferté-Sénectère,  ancien  offi- 
cier de  cavalerie  et  de  Jenny  Bastié  de 
Bez,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  dans  l'E- 
glise cathédrale  de  Tours,  le  19  juillet. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
ses  oncles,  le  vicomte  de  Chabot,  et  le 


415 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


41  r, 


vicomte  de  la  Blotais  ;  pour  la  mariée  : 
le  comte  de  Puységur  et  le  vicomte  de 
Vernouillet. 

(Voir  pour  la  maison  de  Chabot  les 
Bulletins  de  ISS6,  col.  2H7;  de  1891, 
col.  38  et  de  1892,  col.  698.) 

La  maison  de  Chabot  est  aujourd'hui 
divisée  en  deux  branches  :  l'aînée,  sub- 
stituée au  duché  pairie  de  Rohan,  en 
1645,  qui  a  pour  chef  Charles-Louia- 
Josselin  de  Rohan  Chabot,  duc  de  Ro- 
han, dont  le  fils  Alain-Charles-Louis  de 
Rohan-Chabot,  prince  de  LéOn,  député 
du  Morbihan  est  père  d'un  fils  et  de 
4  filles  ;  et  qui  a  formé  des  rameaux 
cadets;  2°  la  branche  du  Chaigneau, 
détachée  vers  1350  et  à  laquelle  appar- 
tient le  nouveau  marié  dont  le  père  est 
le  chef. 

Il  a  pour  frères  et  sœurs  :  1^  Guillau- 
we-Marie  Constant,  vicomte  de  Chabot, 
marié  le  17  mai  1886  à  Jeanne-Marie 
de  Tramécourt,  dont  trois  fils  vivants  ; 
2^  Charles'Augnate^  marié  le  15  décem- 
bre 1892  à  Geneviévre  de  Frédy  ;  3® 
il/awric^- Joseph,  né  en  1864  ;  4°  Made- 
/ain^-Charlotte,  mariée  le  16  novembre 
1881  à  René  du  Breil  de  Pontbriant. 

ZPor^  à  3  chabots  de  gueules^  nageant 
amont  Veau. 

Devise  :  Concussus  surgo, 

(Voir  pour  la  maison  de  Thibault  de 
la  Carte,  substituée  aux  noms  et  ar- 
mes des  la  Ferté-Sénectère,  les  Bulle- 
tins de  1887,  col.  90,  et  de  1891,  col. 
621.) 

Le  frère  de  la  nouvelle  mariée,  Marie- 
Martin-Charles-//cwn,  marquis  de  la 
Ferté-Sénectère,  a  épousé  le  9  juin 
1891  Léontine-Marie-Pauliue  Tardieu 
de  Maleyssie,  fille  du  comte  Aristar- 
que  de  Maleyssie  et  de  la  comtesse  née 
Marie  Hurault  de  Vibraye. 

Ecartele,  aux  1  et  4  d'azur  à  5  fu- 
sées  d*argent^  qui  est  de  la  Ferté-Sénec- 
tère ;  aux  2  et  3  d*azur  à  la  tour  créne- 


lée d'argent^  qui  est  de  Thibault  de  la 


Carte. 


MMM/SAMA/«A««MA^ 


Gaston-Charles  de  Dompierre  d*Hor- 
noy,  lieutenant  de  vaisseau,  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  fils  de  Char- 
les-Marins-Albert  de  Dompierre  d^Hor- 
noy,  vice-amiral,  député  de  la  Somme, 
ancien  ministre  de  la  marine,  grraud 
officier  de  la  Légpion  d'honneur,  et 
Jeanne-C^cî/e  de  Bastard  d'Estang*. 
avec  Claire-Juliette  Harmand  d'Abau- 
court,  fille  d'Etienne-Louis-Marit- 
Émile  Harmand  baron  d'Abancourt, 
conseiller  maître  à  la  chambre  dt*s 
comptes,  conseiller  général  deIaMeus<\ 
et  d'Augustine-Claire-Gabrielle  Cri- 
gnon  de  Montigny. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le  2" 
juillet  en  Tégliiie  de  Saint-Pierre  s\* 
Chaillot,  par  M.  l'abbé  Le  Rebours, 
curé  de  la  Madelaine. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marie  : 
le  vice-amirâl  Charles  Duperré  et  le 
vicomte  de  Saporta,  son  beau-frère  ;  et 
pour  la  mariée  ses  oncles  :  le  vice-ami- 
ral, baron  Duperré,  et  M.  de  Montig^ny , 

(Voir  pour  la  famille  de  Dompierrt^ 
d'Hornoy  le  Bulletin  de  1891,  ool.  541  •. 

D*or^aulion  de  sable,  armé  et  iam- 
passé  de  gueules. 

La  famille  Harmand  d'Abancourt  a 
donné  à  la  cour  des  comptes  et  au  pay$ 
des  hommes  distingués  parmi  lesquel> 
nous  rappelerons  :  Nicolas-François 
Harmand  d'Abancourt,  préfet  de  \.\ 
Mayenne,  créé  baron  en  1810  ;  Aim*^- 
Etienne-Louis,  vicomte  Harmand  d*A* 
bancourt,  pair  de  France,  du  3  octobrt 
1837,  président  honoraire  de  la  cour 
des  comptes,  né  à  Châlons-sur-Marne 
le  23  août  1774,  mort  à  Paria  le  2:< 
mars  1850,  marié  avec  Anne-Emilie  d-j 
Sevré,  etc. 

Coupé  :  le  premier  parti  à  dextre  d'<r- 
zur  à  Vorle  de  8  étoiles  d'or  ;  «  senestr- 
de  baron  préfet  de  r  Empire;  le  deujtt^*" 


417 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


418 


nie  de  sinople^  au  pélican  avec  sa  piété 


tfMMM^««\M^AA^^«n^ 


Amédée-Marie- Alexandre ,  baron  de 
Lagfonde,  capitaine  aa  3®  chasseurs  à 
cheval,  chevalier  de  la  Lég-iou  d'hon- 
neur, fils  de  feu  Jean-Baptiste-Alexan- 
dre, baron  de  Lag-onde,  ancien  magis- 
trat, et  d'Elise-Alexandrine  Deschamps, 
sa  veuve,  avec  Alexandrine-Marie- 
Madelaine  Domet  de  Vorg-es,  fille  d'Ed- 
mond-Charles-Eug*ène  Domet  de  Vor- 
ge3,  ministre  plénipotentiaire  en  re- 
traite, officier  de  la  Lég-ion  d'honneur, 
et  de  Marie-Adèle-Nathalie  de  Fran- 
queville  d'Abancourt. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  en 
rég-lise  de  Saint-Augustin,  le  25  juil- 
let. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  vicomte  de  Roquefeuil,  colonel  du 
3®  chasseurs  et  Julien-Alexandre  de 
Lag'onde,  son  frère  ;  ceux  de  la  mariée  : 
M.  Joseph  Domet  de  Vorges,  son  oncle, 
et  M.  de  Franqueville  d'Abancourt. 

La  £Etmille  Larraton  de  Lagonde  est 
originaire  de  la  province  du  Quercy, 
d'où  elle  se  transplanta  dans  le  duché 
d'Albret,  qu'elle  habite  depuis  quatre 
•siècles. 

On  compte  un  grand  nombre  de  ses 
membres  ayant  porté  les  armes,  ainsi 
que  le  prouvent  les  lettres  de  commis- 
sion qui  ont  échappé  aux  destructions 
des  guerres  religionnaires.  Trois  de 
ces  souvenirs  précieux  de  Tancienneté 
de  ses  services  sont  signés  par  les 
rois  Henri  IV,  Louis  XIII  et  Louis  XIV. 

On  trouve  au  xv®  siècle,  noble  Jehan 
Larraton  de  Lagonde,  de  la  ville  de 
Xérac,  chevalier,  conseiller  de  Mgr  le 
duc  de  Bourbonnais,  seigneur  du  fief 
de  Menlan  dans  le  pays  d'Albret; 
après  lui,  ses  descendants  s^étendirent 
dans  le  Néracais,  où  ils  possèdent  en- 
core de  nos  jours,  des  terres  patrimo- 
niales. 

Henri-Alexis  Larraton  de  Lagonde, 
qualifié  baron  dans  ses  brevets  mili- 


taires et  de  chevalier  de  Saint-Louis, 
nommé  dans  cet  ordre  en  1814,  et  dans 
tous  ses  actes,  était  officier  au  régi- 
ment Royal-Roussillon,  quand  la  révo- 
lution vint  interrompre  sa  carrière.  Il 
devint  ensuite  maire  de  Tnn  des  arron- 
dissements de  Paris.  Cette  ancienne 
famille  s'est  alliée  à  celles  du  Roure, 
de  Beauquaire  (1473),  de  la  Roche,  de 
Malarticq  (1559),  de  Lafardère,  de  Thé- 
zan  (1722),  de  La  Mothe  (1726),  de  La- 
moière,  etc. 

Le  nouveau  marié  a  pour  frère  :  Ju- 
lien-Alexandre de  Lagonde,  marié  à 
Louise  Dainez,  dont  il  a  :  1^  Magde- 
laine  ;  2**  René  ;  3°  Cécile,  seuls  repré- 
sentants actuels  de  la  famille. 

D'azur^  au  chevron  d'argent^  chargé 
de  deux  rats  de  sable^  accompagné  en 
chef  de  2  grenades^  tigées  d'argent^  et^ 
en  pointe^  d'un  arbre  de  sinople  terrassé 
de  mémCf  supporté  à  senestre  d'un  lion 
d^or^  lampassé  de  gueules. 

(Voir  pour  la  famille  Domet  de  Vor- 
ges et  de  Mont,  originaire  de  Pro- 
vence, établie  depuis  près  de  quatre 
siècles  en  Franche-Comté,  le  Bulletin 
de  1892,  col.  569.) 

Elle  descend  d'Antoine  Domet,  con- 
sul à  Arles  en  1488,  qui  vint  se  fixer 
en  1496,  avec  sa  femme,  Jacobie  de 
Janson,  dans  la  ville  de  Lons-le-Saul- 
nier.  Son  nom  primitif  était  celui  de 
de  Ulmeto^  qui  se  voit  encore  dans  les 
registres  d'Arles  et  auquel  fait  allu- 
sion Vorme  qu'elle  a  porté  jusqu'au  mi- 
lieu du  siècle  dernier,  où  une  erreur 
de  blason  a  fait  substituer  un  chêne  k 
Vorme, 

Labbey  de  Bill  y,  dans  son  Histoire 
de  r  Université  du  Comté  de  Bourgogne^ 
a  donné  la  généalogie  de  cette  an- 
cienne famille  d'après  les  preuves  de 
noblesse  faites  par  Joseph  Domet,  sei- 
gneur de  Mont,  lieutenant-général  du 
bailliage  d'Arbois,  preuves  admises  et 
enregistrées  par  un  arrêt  de  la  Cham- 
bre des  Comptes  de  Besançon  du 
14  août  1751.  Dans  les  titres  visés,  il 


419 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


4*^t 


apporta  la  preuve  que»  dès  Tannée 
1547,  ses  auteurs  prenaient  la  qualité 
de  nobles. 

Elle  a  formé  deux  branches  existan- 
tes :  1»  celle  de  Vorges  ;  2«  celle  de 
Mont,  seigrneur  de  Mont-sous- Vaudrey, 
en  Franche-Comté.  (V.  BidL  de  1892, 
col.  569). 

Joan-Baptiste-François  Domet,  sei- 
gneur de  Vorges,  conseiller  au  Parle- 
ment de  Besançon,  épousa  le  1"  mai 
1781,  Jeanue-Marie-Charlotte  d'Orival, 
dame  de  Vorges,  et  continua  la  bran- 
che aînée  des  seigneurs  de  Vorges,  qui 
a  donné  plusieurs  conseillers  au  môme 
Parlement;  a  eu  de  ce  mariage  :  1®  An- 
toine-Joseph-Valentin,  né  en  1782,  qui 
entra  dans  les  ordres  et  mourut  en 
1850;  2*  Etienne- Luc -Ferréol,  qui 
suit;  3^  Alexandre -Paul,  qui  suivra  ; 
4*  Polycarpe,  mort  jeune. 

1'*  branche  :  Etiejine-Luc-Ferréol 
Domet  de  Vorges,  né  en  1788,  marié  à 
Pélagie  Richard,  décédé  en  1857,  lais- 
sa :  P  Charles  Alphonse  Domet  de  Vor- 
ges, inspecteur  des  forêts,  qui  veuf  de 
M"«  de  Raincourt,  épousa  en  2'"^'  noces 
6V5w;^-Alexandrine-Gabrielle-Marie  de 
Simony  de  Broutières,  aujourd'hui  sa 
veuve,  dont  un  fils  :  Henri-Paul-Joseph 
Domet  de  Vorges,  élève  à  l'école  mili- 
taire de  St-Cyr  ;  2<*  Joseph- Jules,  an- 
cien magistrat  ;  ^^  Marie-Caroline-Si- 
donie. 

2™»  branche  :  Alexandre-Paul  Do- 
met, sgr  de  Vorges,  frère  d'Etienne- 
Luc-Ferréol,  né  en  1795  épousa  Amélie 
de  Boislecomte,  sœur  du  général,  vi- 
comte de  Boislecomte,  décédé  en  1873, 
et  du  comte  du  même  nom,  ancien  am- 
bassadeur, mort  en  1865  et  fille  de  Mar- 
tin de  Boislecomte  et  de  Madelaine  de 
Bothe,  il  eut  de  cette  alliance  :  1«  Ed- 
mond-Charles-Eugèue  Domet  de  Vor- 
ges, ministre  plénipotentiaire  en  re- 
traite, officier  de  la  Légion  d'honneur, 
qui  suit;  2^  Emest-io^e^h^  qui  suivra 
après  son  frère  ;  3^  Marie-Caroline,  sans 
allUuce. 


Edmond-Charles-Eugène  Domet  dr 
Vorges,  ministre  plénipotentiaire  en 
retraite,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, a  épousé  Marie- Adèle -Nathalit- 
de  Franqueville  d'Abancourt,  dont  il 
a  eu  :  1°  Marie-Paul-Fernand  Domet  li- 
Vorges,  lieutenant  au  1*"  dragons . 
2*»  Marie  Joseph,  décédé;  3*  Alexau- 
drine- Marie -Madelaine,  la  nouyellv 
mariée. 

3™^  branche  :  Ernest-Joseph  Dom**. 
de  Vorges,  veuf  d'Augustine  dt»? 
Champs  de  St-Léger,  dont  :  !•  Albert- 
Joseph-Paul  Domet  de  Vorges:  2*  Jeau- 
ne-MarieCéline  (l'état  de  cette  brancLT^ 
est  à  la  date  de  1875). 

D'ovy  au  chêne  (anciennement  e* 
mieux  un  orme)^  arraché  de  tinople. 

Devise  :  Virtus  omnia  Domet. 


MMMMMM#M»MMMMMM( 


Robert'Ch^rles  de  Chastenet  comi'- 
de  Puységur,  fils  de  Charles-Loui<- 
Guillaume  de  Chastenet,  comte  dr- 
Puységur  et  de  Grâce-Marie  de  Lai  »»: 
de  Vivens,  décédés;  veuf  de  A/ari\- 
Thérèse-Marthe  de  Larsonneaa,  avt>. 
i^opAie-Antoinette-Charlotte  de  Capellv 
fille  d'Emile,  baron  de  Capelle,  et  ùc 
Charlotte-Marie  Corneille,  décédés. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  I  - 
29  juillet,  en  la  chapelle  des  catéchis- 
mes de  l'église  de  Saint-Philippe-ilu- 
Roule. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  mari-  . 
le  vicomte  de  Puységur,  son  cousii. 
et  le  vicomte  de  Gissac,  son  neveu. 
ceux  de  la  mariée  :  ses  cousins,  - 
marquis  de  Pronleroy  et  Armand  Ver- 
nhette,  ancien  préfet. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleres^q.: 
de  Chastenet  de  Puységur,  lea  Bu  .  - 
tins  de  1887,  col.  42, 110  et  628;  1S,n>. 
col.  116  et  176;  1890,  col.  170;  Isv  . 
col.  342.) 

Le  comte  de  Puységur  le  nouvt  ?. , 
marié,  officier  de  cavalerie  démia^K  :.- 
naire,  est  le  chef  de  la  brancher  de  Ta  > 
bigeois  et  de  Rabaatens.  Il  a  eu  de  >. 


421 


LB  BULLETIN  HÉRAJ.DIQUB  DB  FRANCB 


42» 


premier  mariage  :  1.  Marie-Jules-/r<7rZ 
de  Chastenet  de  Puységfur,  lieutenant 
d'infanterie  de  marine,  décédé  au  Cam- 
bodg-e  au  mois  de  juillet,  par  suite 
d'un  accident  sur  la  barre  du  Mékong, 
no  en  1868  ;  2.  Pierre-Hélie,  né  en 
1874  ;  3.  Jeanne  ;  4.  Marie. 

II  a  eu  pour  frère  et  sœurs  :  1.  Jules- 
Gaspard,  vicomte  de  Chastenet  et  de 
Puységur,  officier  de  cavalerie  démis- 
sionnaire, décédé  en  1883,  laissant  de 
son  mariage  avec  Marie  de  Sault  deux 
fils  :  Noël,  né  en  1869,  et  Hébrard,  né 
en  1870;  2.  Jeanne  de  Chastenet  de 
Puységur,  fille  de  charité  de  Saint- 
Vincent-de-Paul,  fondatrice  de  Torphe- 
linat  de  Sendat,  décédée  en  1887;  3. 
Marguerite,  mariée  au  vicomte  d'Albis 
de  Gissac,  dont  elle  est  veuve. 

D'azur^  au  chevron  d* argent^  accom* 
pagne  en  pointe  d*un  lion  léopardé  d'or. 

Devise  :  Spes  mea  Deus. 

La  famille  Capelle,  d'ancienne  bour- 
geoisie, est  originaire  de  Canabières, 
en  Rouergue  et  possédait  plusieurs 
domaines  dans  les  environs  de  cette 
localité.  Guillaume  Capelle,  avocat  en 
parlement,  fils  d*autre  Guillaume  et 
d*une  demoiselle  de  Bonald,  habitant 
Salles-Curan,  épousa  vers  1770,  Marie- 
Jeanne-Joséphine  Julien  de  Roquetail- 
lade  dont  il  eut  :  Guillaume-Antoine- 
Benoit  Capelle,  né  à  Salles-Curan,  le  3 
septembre  1775,  qui  entra  dans  la  car- 
rière de  Tadminiatration  en  Tan  ix, 


sous  les  auspices  du  ministre  Chaptal 
qui  le  protégeait  et  fut  successivement 
.  piéfet  de  Léman  en  1807,  créé  baron  de 
l'Empire,  du  19  janvier  1812,  préfet  de 
r  Ain  en  1814,  conseiller  d'Etat  en  1815, 
et,  la  même  année,  créé  vicomte  par 
Louis  XVIII  (titre  qu'il  ne  porta 
jamais\  ministre  des  travaux  publics 
le  19  mai  1830,  commandeur  de  la 
Légion  d'honneur,  décédé  à  Montpel- 
lier le  ^5  octobre  1843,  laissant  de  son 
mariage  avec  M"«  Cardailhac,  de  Mil- 
lau (Aveyron)  :  1.  Emile,  baron  Ca- 
pelle, né  à  Millau  en  1785,  chef  d'esca- 
drons en  retraite,  chevalier  de  Tordre 
de  Saint- Ferdinand  d'Espagne,  ancien 
page  de  l'Empereur,  marié  à  Charlotte 
Cornely  of  Monarthy,  fille  d'un  secré- 
taire général  d'Irlande,  dont  Sophie  et 
Dieudonné  filleul  du  comte  de  Cham- 
bord;  2.  Emile,  décédé  à  Toulouse  père 
de  la  mariée;  3.  Zélie,  mariée  avec 
Amédée  Vernhette,  de  Millau,  ancien 
préfet  sous  la  Restauration,  conseiller 
à  la  Cour  d'appel  de  Toulouse,  ancien 
député  ;  4.  Hersilie,  mariée  à  Auguste 
Jommar,  directeur  des  contributions 
directes  à  Caen. 

De  sable^  terrassé^  à  la  chèvre  d'ar-» 
gent^  surmontée  dune  étoile  de  même; 
au  canton  senestre^  de  gueules^  auœ  ar^ 
chières  dargent  maçonnées  de  sable^  sur- 
montées  dune  branche  de  cMne  de  sino- 
pie. 


DÉCÈS  DU  MOIS    DE  JUILLET 

BT  BAPPBL  DBS  MOIS  PBâCÉDBMTS 


Dieudonné-Gaston,  marquis  de  Ver- 
nou-Bonneuil,  lieutenant  -  colonel  de 
l'armée  territoriale,  officier  de  la  Lé- 
g-ion  d'honneur,  décoré  de  la  médaille 
de  Crimée  et  de  l'ordre  du  Medjidié  est 
décédé  le  29  mai,  à  l'âge  de  64  ans,  à 
Paris,  où  ses  obsèques  ont  été  célé- 
brées le  31  mai  en  l'église  de  Saint  Tbo^ 


mas  d'Aquin.  Après- la  cérémonie  le 
corps  a  été  déposé  dans  les  caveaux  de 
l'église,  pour  être  ensuite  transporté  à 
Melle  (Deux-Sèvres)  dans  le  caveau  de 
la  famille. 

Né  en  1828,  il  était  le  second  fils  de 
Marie-Jean -Maximilien  de  Yernou,  ba- 
ron de  Bonneuil  et  de  Marie-Françoise 


423 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


424 


de  Bébian  de  Pachin,  et  avait  épousé  à 
Paris,  au  mois  de  septembre  1879,  Ca- 
roline-EIise  de  Combaire  de  Sprimont, 
fille  de  Nicolas-Jules-Gustave  de  Com- 
baire de  Sprimont,  en  Belgique  (le  frère 
du  défunt,  Maximilieu,  mort  saus  pos- 
térité avait  épousé  l'autre  sœur);  dont  il 
laisse  :  1.  Marie- Victor  Gustave-Maxi- 
milien,  comte,  aujourd'hui  marquis  de 
Vernou-Bonneuil,  lieutenant  breveté 
au  18^  régriment  de  drag*ons,  marié  le 
20  juillet  1886  à  Jeanne  Rebillot,  fille 
de  Joseph-Paul-Alfred,  g-énéral,  baron 
Rebillot  et  de  la  baronne  née  Ancillon 
de  Jouy,  dont  deux  filles  :  Antoinette 
et  Marg*uerite;  2.  Henri -Emmanuel- 
Oaston^  comte  Gaston  de  Vernou-Bon- 
neuil, marié  le  28  juillet  1892  avec 
y^^ann^-Marie  Périer,  fille  de  feu  Marie- 
Georg-es-Scipion  Pcrier  et  d'Auue-Ju- 
lie-Emilie  Bocher,  sa  veuve  (remariée 
à  Maurice  de  Mieulle)  :  il  a  eu  un  fils, 
Geoffroy,  né  il  y  a  trois  mois. 

Le  défunt  avait  pour  neveux  le  mar- 
quis de  Rambures  et  le  vicomte  de  la 
Jaille. 

(Voir  pour  l'ancienne  maison  de  Ver 
nou-Bonneuil, originaire  du  Poitou,  les 
nulletins  de  1886,  col.  417  et  de  1892, 
col.  447.) 

Elle  a  pris  son  nom  de  Vernou  d'une 
paroisse  et  seigneurie  située  au  diocèse 
de  Poitiers.  Comme  nous  l'avons  déjà 
dit,  Armand,  seigneur  de  Vernou,  vi- 
vant en  1026,  fonda  Téglise  de  Sainte- 
Marie  de  Vernou  ;  Geoffroy  de  Vernou, 
chevalier,  épousa  Désirée  de  la  Tré- 
moïUe,  fille  de  Geoffroy  de  la  Tré- 
moïlle,  seigneur  du  Bois  de  la  Carte,  qui 
donna  cette  terre  à  son  gendre  en 
1421. 

Louis-  Charles  -  Auguste- Victoire  de 
Vernou,  marquis  de  Bonneuil,  colonel 
d'infanterie  des  troupes  de  la  Guade- 
loupe, fit  enregistrer  au  Conseil  sou- 
verain de  cette  île,  les  preuves  qu'il 
avait  faites  devant  Chériu  et  mourut 
le  3  mai  1784  ;  François-Henri  de  Ver- 
nou, baron  de  Bonneuil,  cornette  du 


régiment  des  dragons  du  roi,  fut  tué  :s 
la  Guadeloupe  dans  la  guerre  contre 
les  Noirs  en  1794. 

D^azur,  an  croissant  (Targcnt. 


Aymardine  -  Marie  -  Anastasie  -  Lau- 
rence de  Nicolay,  comtesse  Fernaud  (i^ 
Clermont-Tonnerre,  est  morte  quelqu.- 
heures  après  ses  couches  le  13  juin,  î. 
l'âgée  de  24  ans.  Ses  obsèques  ont  ^-t 
célébrées  le  17  à  l'église  de  àSaint 
Clotilde. 

Elle  était  fille  d'Aymard-Louis-Mari»- 
Charles,  comte  de  Nicolay,  et  d'Alexaii- 
drine-Henriette-Marie-AfrtW/ié»  de  Bot:- 
neval  et  avait  épousé  à  Paris  le  :• 
novembre  1890,  Marie-Aurel-Anirdt -•- 
Fernande  comte  Fernand  de  Clerniuir- 
Tonnerre,  lieutenant  au  6®  cuirassier.-, 
fils  d'Adrien  -  Marie-^iw^'efee-  Etien  ne- 
Arthur  marquis  de  Clermont-Tonnerr 
(de  la  branche  de  Thoury),  et  de  défui.^ 
Nathalie  de  Biencourt. 

(Voir  pour  la  maison  de  Clermont- 
Tonnerre  les  Bulletins  de   1879,  c«  1 
109  à  113  ;  de  1889,  col.  94,  279,  4a.  . 
de  1891,  col.  220.) 

De  gueules^  à  2  clefs  cTarçent^  ;#  i  - 
sées  en  sautoir. 

Devise  :  Et  si  omnes^  ego  non» 

(Voir  pour  la  maison  de  Nicolay  I  f 
Bulletins  de  1886,  col.  288  ;  1890*  c. 
772;  1891,  col.  290  et  384.) 

D^azur^  au  lévrier  courant  d'art/-  .  , 
colleté  d*U7i  collier  de  gueules. 

Devise  :  Laisser  dire. 


i^^\^^^^A^»^^\^»»^< 


Ayraard  -  Marie  -  Gabriel  -  Raifm'  .n  . , 
comte  Raymond  de  Nicolay,  est  dts-  r 
le  16  juin  à  son  château  de  la  Cha--* 
(Ille-et-Vilaine),  à  Page  de  75  ans. 

Il  était  le  second  des  fils  d'Aymar  » 
Charles-Marie- 7'A^o<fore,  marquis  ^ 
Nicolay,  pair  de  France,  mort  à  <  Jei*  -  f 
le7 juin  1871, et d'AugustinfrCAiiW'^    • 


425 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DB  FRANCS 


426 


Adèle  de  Lévis,  et  avait  épousé  en 
premières  noces  Marie-Louise-ilrfnVn- 
)w  de  Noailles  en  1849  ;  et  en  secondes 
noces,  le  25  août  1859,  Raymonde- 
Marie-Caroline  d'Andigné  de  la  Chasse 
fille  de  Charles,  marquis  d'Andig-né  de 
la  Chasse,  chevalier  de  Saint- Louis,  et 
de  Chantal-Georgine-Pauline  de  Ville- 
ueuve. 

11  a  eu  de  ces  alliances,  du  1^'  lit  :  1. 
Marie-Thérèse  de  Nicolay,  mariée  en 
1872  avec  ATmel-MeLvie-Fernand^  vi- 
comte de  Rougré  ;  et,  du  second  ma- 
riage :  2.  Aymard-Marie-Joseph-Pati/, 
aujourd'hui,  comte  Paul  de  Nicolay; 
3.  Charles  -  Marie  -Aymard^  vicomte 
Aymard  de  Nicolay,  officier  au  5'  ba- 
taillon d'infanterie  légère  en  Afrique, 
marié  à  Paris  le  5  mai  1891,  à  Gene- 
viève-Béatrix-Gabrielle  -Marie  -Joseph 
de  la  Forest  d'Armaillé. 

Le  défunt  avait  eu  pour  frères  et 
sœurs  :  P  Aymard-Marie-Charles-(?«5- 
ton^  marquis  de  Nicolay  ;  2®  Aymard- 
Marie- Louis  de  Gonzague- Charles, 
comte  de  Xicolay,  marié  à  Bruxelles  le 
21  août  1858  à  Marie-AmeVie-Ghislaine 
de  Beauffort,  fille  de  Louis-Léopold- 
Amédée,  comte  de  Beauflbrt,  et  de  Ma- 
rie -  Elisabeth  -  Joséphine  -  Ghislaine 
Roose  de  Baisy,  dont  deux  enfants; 
3*  Aymard-Barthélemy-Joseph,  sans 
alliance  ;  4®  3°  et  6°  Aymardine,  Pau- 
line et  Marie,  religieuses;  7°  Jeanne, 
.^ans  alliance. 

(Voir  pour  la  maison  de  Nicolay  les 
Bulletins  de  1886,  col.  288  ;  1890,  col. 
772;  1891,  coL  290  et  384.; 

Le  défunt  appartenait  au  rameau  de 
la  branche  cadette  de  Goussainville 
dont  le  chef  de  la  branche  est  Aymard- 
Louis-Marie-Charles,  marquis  de  Ni- 
colay. Le  chef  de  la  branche  aînée  de 
toute  cette  illustre  maison  est  Aymard- 
Eugène-Scipion,  marquis  de  Nicolay, 
officier  de  cavalerie,  né  en  1837,  et 
marié  en  1871  à  Gilberte-Suzanne  de 
Turenne  d'Aynac  (fille  du  marquis), 
dont  postérité. 


L^azxir^  au  lévrier^  courant  d*argent^ 
colleté  d^un  collier  de  gueules. 

Devise  :  Laissez  dire. 


<»»»v  ^/«^>»»/»^/v»/\w 


Laure-Henri-G^a^^on  de  Galard  de 
Brassac,  prince  de  Béarn  et  de  Viana, 
prince  de  Chalais,  grand  d'Espagne  de 
première  classe,  comte  de  Brassac, 
ancien  capitaine  d'état-major,  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  grand'croix 
des  ordres  de  Malte,  de  Charles  III 
d'Espagne,  de  St-Grégoire  le  Grand, 
etc.,  est  décédé,  le  18  juin,  en  sa  villa 
de  Pau  (Basses-Pyrénées),  à  l'âge  de 
52  ans. 

Il  était  fils  aîné  de  Louis-Hector  de 
Galard,  comte-prince  de  Béarn,  séna- 
teur et  ministre  plénipotentiaire,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  décédé 
le  18  avril  1871,  et  d'Alix-Laure-Char- 
lotie-Marguerite  de  Choiseul-Praslin, 
décédée  le  14  novembre  1890. 

Il  avait  épousé,  le  10  mai  1873, 
Ceeiïe-Charlotte-Marie  de  Tallcyrand- 
Périgord,  comtesse  de  Périgord,  prin- 
cesse de  Chalais,  avec  grandesse  d'Es- 
pagne de  première  classe,  décédée  le 
12  décembre  1890,  dont  il  a  eu:  1.  Louis- 
Hélie-Joseph-J9>/iry,  né  en  1874;  2. 
CamiUeEdmond'Fr ançois,  né  en  1875 ; 
3,  ZT^Ïi^-Louis-Hunault,  décédé  ;  4. 
^ernare^-Etienne-Raymond,  né  en  1879; 
5.    Paul-Albert-Pterre-Arnaud,   né   en 

1881  ;  6.  Etienne-Gabriel-Ocfo/^,  né  en 

1882  ;  7.  ^/awcAe-Marie-Pauline. 

Il  a  eu  pour  frères  et  sœurs  :  1.  Jean- 
Ceniule-Raoul-Renéy  comte  de  Béarn, 
secrétaire  d'ambassade,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  décédé  le  8  septem- 
bre 1893,  sans  postérité,  de  son  ma- 
riage avec  Geimaine-Félicie  Demachy  ; 
2.  Jean-  Casimir -Alexandre -Gontran 
de  Galard  de  Béarn,  lieutenant  d'infan- 
terie, marié  le  4  juin  1880  à  Marie- 
Antoinette  Valéry,  fille  du  comte  Jo- 
seph Valéry  et  de  la  comtesse  née 
Hortense  Piccioni,  dont  il  a  :  Centule, 
Jeanne  et  Sabine  ;  3.  le  comte  Louis- 


427 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


42: 


Jean-Sanché-^r^t^w,  comte  de  Béarn, 
né  en  1863,  attaché  d'ambassade;  4. 
Blanche-Jeanne  de  Béarn,  en  reUgion 
sœur  Vincent,  des  filles  de  la  Charité  ; 
5.  Jeanne,  décédée. 

(Voir,  pour  la  maison  de  Galard  de 
Brassac  de  Béarn,  les  Bulletins  de 
1886,  col.  227  ;  1890,  col.  103  et  795,  et 
1893,  col.  118.) 

La  branche  aînée  qui  a  pour  chef  le 
marquis  de  Terraube,  en  ajoutant  aux 
branches  indiquées  comme  encore  re- 
présentées celle  de  Magnas  et  celle  de 
Saldebruc,  représentée  à  Bordeaux  par 
le  marquis  de  Galard,  porte  : 

D^or^  à  3  corneilles  de  sable^  becquées 
et  membre'es  de  gueules^  et  pour  devise  : 
Invia  nulla  via. 

La  seconde  branche,  dont  était  chef 
le  défunt,  porte  : 

Parti^  au  1  de  gueules^  aux  chaînes 
d'or^  passées  en  orle^  en  croix  et  en  sau- 
toir se  rattachant  au  centre  à  une  e?m^- 
raude  de  sinople^  et  à  la  cotice  d^argent 
brochant  sur  le  tout^  qui  est  de  Navarre; 
au  2  cTor^  à  2  vaches  de  gueules,  ace- 
ornées  et  clarinées  d'azur^  passantes 
Vune  sur  Vautre^  qui  est  de  Béarn. 

Devise  :  Dei  grutia  sum  qtwd  sum. 


AM^««SA«W«^OA<^^M* 


Jacques-M^rie-GéTàud  de  Crussol, 
duc  d'Uzès,  ÛU  aine  de  Amable-Antoi- 
ne-Jacque8-£'mm/inu&^  de  Crussol, 
douzième  duc  d'Uzès,  mort  le  28  no- 
vembre 1878,  et  de  Marie- Adrienne- 
-Aim^tf^Victurnienne  de  Rochechouart- 
Mortemart,  duchesse  douairière  d'U- 
zès,  est  décédé  le  20  juin,  à  VtLge  de 
24  ans,  sans  alliance,  à  Kabinda  (Con- 
go-Portugais), au  cours  de  la  coura- 
geuse exploration  qu'il  avait  entrepri- 
se sur  le  continent  africain. 

Né  le  19  novembre  1868,  il  avait 
pour  frère  et  sœurs  :  !•  ZoMw-Emma- 
nuel  de  Crussol  d'Uzès,  comte  de 
Crussol,  aujourd'hui  14'  duc  d'Uzès, 
né  le  15  septembre  1871,  sous-officier  1 


dans  un  régiment  de  cavalerie  à  Fon- 
tainebleau; 2*  A^ewone-Louise-Laure  «1^ 
Crussol,  mariée  le  12  décembre  1 N^ 
à  Honoré- Charles-Marie-Sosthènes  d' A:  - 
bert  de  Luynes,  duc  de  Luyues  et  (;»' 
Chevreuse  ;  3<^  Mathilde-Renée  (Mad-*- 
moiselle  de  Crussol),  née  le  4  mar^ 
1873. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de  Crus- 
sol d'Uzès,  originaire  de  Crussol,  ec 
Vivarais,  et  connue  depuis  Geraii  :• 
Bastet,  vivant  en  1152;  vicomtes  d'L- 
zès  1483;  ducs  d^Uzès  du  mois  de  nir.: 
1565  ;  pairs  de  France  depuis  1572  ;  du-^ 
à  brevet  de  Crussol  en  1656,  les  Bu:?  -^ 
tins  t.  I«%  col.  24  et  118;  1889,  col.  674. 

Ecarlelé^  aux  1  et  4  parti ^  fascé  d'*.r 
et  de  sinople  de  6  pièces^  qui  est  d- 
Crussol  ;  aux  2  et  3  cCor  à  3  chevr'<j  . 
de  sable ^  qui  est  de  Lé  vis  ;  aux  2  et  .. 
contre-écartelé  éCazur^  à  3  étoiles  (/'o- 
en  pal j  qui  est  de  Ricard-Gourdon  •: 
Oenouillac  ;  sur  le  tout  :  de  gueules  a  :^ 
bandes  d'or^  qui  est  d'Uzès. 

Devise  :  Ferro  non  auro. 


^»M0^0*ft0*0*0>^*0»0^»0m 


(?^or^e«-Marie-Oaspard,  marquis  ù 
Mirabel  de  Neyrieu  est  décédé  à  \h- 
lence  (Drôme)  le  24  juin,  à  Tàge  de  :•* 
ans,    victime   d'un   affreux    accid»:.* 
causé  par  une  chute  de  cheval,  s... 
cercueil  a  été  porté  au  château  de  D^.- 
marin  (Isère),  où  se  trouve  le  caveî..* 
de  la  famille. 

11  était  le  fils  aîné  de  Paul-ldar.^ . 
marquis  de  Mirabel  de  Neyrieu  déct  .  . 
et  de  feu  Louise  Alexandre  de  Sai.  * 
Balmont  et  avait  pour  frère  et  siLur 
1^  Robert,  comte  (aujourd'hui  marqu.  - 
de  Mirabel  de  Neyrieu;  2®  Jeanne  .1 
Mirabel  de  Neyrieu,  mariée  au  châtoH  . 
deDomarin  le  5  mai  1889,  à  Pierrv. 
marquis  de  Bimard,  fils  de  Jules  A:  -t 
toine,  marquis  de  Bimard,  décêd»*  .- 
7  avril  1893  et  de  Marie-Fran^MU-.  , 
Louise  de  Chansiergues  du  Bord\  i!  - 
cédée  avant  son  mari. 


\ 


429 


LB  BULLETIN  HâRA.LDIQUB  DB  FBANGB 


430 


(Voir  pour  les  anciennes  maison*  de 
Mirabel,  en  Vivarais  et  de  Neyrieu  en 
Daupliiné  à  laquelle  la  première  a  été 
substituée,  le  Bulletin  de  1889,  col.  350 
et351-) 

Le  marquis  de  Neyrieu  de  Domarîn 
qui  fut  l'un  des  sig^nataires  de  la  pro- 
testation du  clerg'é  et  de  la  noblesse  de 
Dauphiné  contre  l'élection  du  mois  de 
septembre  1788,  et  le  vote  par  tête  ad- 
mis par  rassemblée  de  Romans  le  6 
avril  1789,  était  le  trisaïeul  du  défunt. 

U'azur^  au  griffon  de  gueules^  empê- 
ché d'un  chevron  d'argent. 

Devise  :  Je  suis  Neyrieu, 


^>K»^0tt*0*^t^^^^^f^^^ 


Jean-/?tcAard.Léonard,  comte  d'And- 
lau,  conseiller  g'énéral  du  département 
de  rOrne,  est  décédé  à  Paris  en  son 
hôtel,  avenue  Montaigne,  le  30  juin,  à 
ràg-e  de  77  ans. 

Né  en  1815,  il  était  le  fils  unique 
li'Hardouin-Gustave,  comte  d'Andlau, 
maréchal  de  camp,  député,  mort  en 
1850,  et  d'Aglaé  Tourteau-Tourtorel 
d'Orvilliers,  fille  de  Jean-Louis  Tour- 
teau-Tourtorel, marquis  d'Orvilliers, 
pair  de  France. 

Il  avait  épousé  sa  cousine  Laurence- 
Sophie  d'Orglandes,  fille  d'Armand- 
Gustave-Camille,  comte  d'Orglandes, 
capitaine  aux  lanciers  de  la  garde,  et 
d'Albertine  Michau  de  Montblin. 

Le  défunt  laisse  de  ce  mariage  :  1.  le 
comte  Arnold  d'Andlau,  marié  à  Nelly 
de  Chabrol  de  Chaméane  ;  2.  Simonne 
d'Andlau,  mariée  au  comte  Albert  de 
Mun,  député  du  Morbihan  ;  3.  N...,  ma- 
riée au  comte  Terray. 

(Voir  pour  la  maison  d'Andlau  les 
JBulletins  de  1888,  col.  122,  et  de  1893, 
col.  223),  en  ajoutant  qu'elle  est  l'une 
des  plus  anciennes  et  des  plus  illustres 
de  la  noblesse  d'Alsace  et  en  même 
^emps,  de  l'empire  germanique. 

Les  cartulaires  lui  attribuent  dès  le 
^  siècle  la   fondation   de   l'abbaye 


d'Andlau  où  ils  avaient  leur  sépulture. 
Ils  formèrent  plusieurs  branches  dont 
la  septième  est  la  grande  maison  de 
Berckeim,  qui  porte  les  mêmes  armes 
et  dont  les  chefs  respectifs  des  deux  fa- 
milles se  sont  reconnus  de  la  même 
race,  dans  l'acte  de  reconnaissance  si- 
gné par  tous  en  1485. 

Le  défunt  appartenait  au  second  ra- 
meau du  petit  Landau  ou  de  Paris^ 
venue  de  la  branche  de  Hombourg,  et 
dont  le  chef  était  en  1871,  Frédéiic- 
Othon,  comte  d'Andlau^  né  le  7  sep- 
tembre 1811,  mariéle  28  novembre  1848 
à  Antoinette,  baronne  de  Schauem- 
bourg,  de  la  ligne  de  Luxembourg, 
dame  de  la  Croix  Etoilée,  dont  il  a  eu  : 
P  Camille- Joseph,  né  le  31  décem- 
bre 1849  ;  2°  Robert-Charles  né  le  8  no- 
vembre 1852.  (Br.  de  Hombourg.) 

Les  deux  rameaux  du  petit  Landau 
ou  de  Paris^  issus  de  cette  branche  de 
Hombourg  aujourd'hui  subsistante 
sont  formés  par  les  deux  fils  de  Fran- 
çois-Antoine, comte  d'Andlau,  colonel 
du  régiment  de  Lorraine,  ambassadeur 
de  Louis  XVI  à  Bruxelles,  mort  vers 
1820  lieutenant-général  honoraire  des 
armées  du  roi  et  d'Adélaïde  Helvétius  ; 
ces  deux  fils  furent  :  !•  Armand-Gas- 
ton-Félix qui  suit;  2»  Hardouin-Gus* 
tave,  comte  d'Andlau,  père  du  défunt 
qui  forma  le  rameau  cadet. 

Armand-Gaston-Félix,  comte  d'And- 
lau né  en  1779,  officier  d'ordonnance 
et  chambellan  de  Napoléon  1%  puis 
maréchal  de  camp,  décédé  en  1860, 
laissa  de  Pauline  d'Hennezel  :  l^  Jo- 
seph-Hardouin-Gustave,  qui  suit;  2*  Hé- 
lène, mariée  au  comte  de  Charrin  ; 
3*"  Blanche,  mariée  au  comte  de  Cha- 
naleilles. 

Joseph-Hardouin-Gusta  ve ,  comte 
d'Andlau,  officier  d'ordonnance  de 
l'empereur  Napoléon  III,  puis  général 
de  brigade  a  épousé  en  1860  Marie-Thé- 
rèse-Berthe  Le  Pelletier  de  Saint  Remy, 
dont  deux  filles  :  \^  Marie-Pauline- 
Anne-Mathilde  ;  ip  Blanche-Marie-Lau- 


431 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


4:3-, 


rence,  mariée  le  15  avril  1893,  à  Hip- 
polyte-Marie-René,  comte  de  Sercey, 
secrétaire  d'ambassade. 

Dor^  à  la  croix  de  gueules. 

La  branche  de  Hombourg*  (à  laquelle 
appartenait  le  défunt)  porte  quelque- 
fois ces  armes  en  abfme,  sur  un  écusson 
(Tor^  à  une  aigle  à  deux  têtes  de  sable. 

Devise  :  Simplicitas^  fidelitas. 


Marîe-Margfuerite-Joséphine  de  La- 
bay  de  Viella,  marquise  douairière  de 
la  Baume-Pluvinel,  est  décédée  à  Paris, 
en  son  hôtel  de  la  rue  de  la  Baume,  le 
8  juillet,  à  Tâgre  de  66  ans. 

Ses  funérailles  ont  été  célébrées  le  10 
suivant,  en  Téglise  de  Saint-Philippe- 
du-Roule,  et  le  cercueil  transporté  au 
caveau  de  famille  du  château  de  Mar- 
coussis  (Seine-et-  Oise). 

Née  le  19  mars  1827,  elle  était  la  fille 
unique  de  Henry    Labay,  comte    de 
Viella,  vice-amiral,  membre  du  conseil 
de  ramirauté  sous  la  Restauration,  et 
de  Pauline  de  Chastenet  de  Puységur, 
et  avait  épousé  le  7  mai  1847,  Charles- 
Alexandre-Séraphin-Victor,  marquis  de 
la  Baume-Pluvinel,  fils  aîné  de  Séra- 
phin-François-Gabriel-Victor, marquis 
de  la  Baume-Pluvinel,    chevalier  de 
Malte,   gentilhomme  honoraire  de  la 
chambre  du  roi  Charles  X,  et  d'Amélie 
de  Comblât.  Le  marquis  de  la  Baume- 
Pluvinel  est  décédé  le  28  janvier  1891 
au  château  de  Marcoussis.  Il  avait  eu 
de  son  mariage  avec  la  défunte  :  1^ 
Charles-Paul-  Léon  -Séraphin  -  Gontran^ 
comte  de  la  Baume-Pluvinel,  secrétaire 
d'ambassade,  marié  &  Marie-lsabelle- 
Victoire-Ghislaine     Crombez,    décédé 
sans  postérité  en  1883  ;  2.  Tancrède- 
Louis-Antoine-Séraphin,   comte   Tan- 
crède  de  la  Baume-Pluvinel,  chef  d'es- 
cadrons au  1®'  régiment  de  chasseurs, 
marié  en  1883  à  Marie-Pauline- Artilia- 
Eugénie  Pozzo  di  Borgo,   fille  de  feu 
y(^rô»te-Gaëtan,  duc  Pozzo  di  Borgo,  et 
de  Louise-Aline  de  Montesqulou-Fé- 


zensac.  11  est  décédé  à  38  ans,  le  3  so; 
tembre  1880,  laissant  de  cette   union 
a.  Charles-Louis-Joseph-t?on^rûn,  ;i'/ 
jourd'hui  marquis  de  la  Baume  PIu- 
vinel,  âgé  d'environ  9  ans  ;  6.  Jéroa; 
Joseph-jy^nry  ;    3.    Eugène-SérapliiL 
Aymar^  comte  de  la  Baume- Pluviu»:. 
encore  sans  alliance  ;   4.   ElisabeiL- 
Henriette-Marie-Séraphine-^/ice  de  U 
Baume-Pluvinel. 

Le  marquis  de  la  Baume-Pluvin 
mari  de  la  défunte,  avait  eu  pour  î:  • 
res  et  sœur  :   P  Léon-Casimir-Artuu 
mort  au  service  dans  le  2"  régiment  : 
chasseurs    d'Afrique,   le  7   novemV- 
1843,  à  Mascara,  des  suites  des  blos^:  * 
res    reçues    dans    l'affaire    de  iSi  :  • 
Rachel,    le  22  septembre  précédent 
2®    Henri-  Gabriel  -  Raymond ,    coi: 
de  la  Baume-Pluvinel,  né   à   Paris  s 
mois  de  septembre  1824,  vivant,  s-  : 
alliance;  3«   Cami7/e-Marie-Antoine:* 
mariée  le  12  mars  1840  au  vicomte . 
les  de  Villiers  de  la  Noue,  ancien  clr  •• 
gé  d'affaires  de  France,  près  des  c»^  v 
de  Toscane,  de  Parme  et  de  PlaisaL  - 
aussi  vivante,  actuellement. 

(Voir  pour  la  maison  de  la  Bau: 
Pluvinel  qui  a  tenu  un  rang  distin^ 
en  Dauphiné,  les  Bulletins^  de    î>" 
col.  555,  et  de  1891,  col.  60.) 

L^or,  à  la  bande  vivrée  d'azur^   n 
moucheture  d^her minet  de  sable  m  ■ 

Devise  :  L'honneur  guide  mes  jr  - 

La  famille  Labay  de  Viella,    û  . 
cienne  chevalerie  du  Béarn,  se   xr.. 
planta  dans  le  comté  d'Armag-ua  - 
rendit  de  grands  services  au  pa\> 
rant  les  troubles  de  la  Ligue  et 
guerres  de  religion,  comme  le  co:*- 
tent  les  registres  de  la  province    e: 
titres  domestiques.  Elle  a  donne 
gouverneurs,    des    commandante 
places  et  de  vaillants  capitaines,   * 
possédé  les  baronnies  de   Douin\  . 
Gerderest  et  autres  terres   coq&2 
blés,  ainsi  que  le  comté  de  Vieil  a 
contracté  des  alliances  avec  les  •. 


433 


LB   BULLETIN  HÉRAXDIQUB  DE  FRANCE 


434 


bret,  d'Aure,  de  Béarn,  Gassion,  Gon- 
drin,  Gramont  d'Aster,  Noé,  Paység-ur, 
etc. 

Bertrand  de  Labay  ûgnve  avec  9  au- 
tres seigneurs  dans  une  montre  de 
Gaillard  de  Castelpugon,  châtelain  de 
Murmande  du  28  juin  1358;  Jacob  de 
Labay  épousa  en  1650  Catherine  de 
Béarn,  fille  unique  et  héritière  d'An- 
toine de  Béarn,  baron  de  Doumy  et  de 
Viella,  terres  érigées  en  comté  par 
lettres  patentes  du  mois  de  mars  1725 
et  du  15  juin  1781. 

Le  comte  de  Viella  fut  admis  en 
1781,  à  monter  dans  les  carrosses  du 
roi.  Jacob-Joachim  de  Labay,  marquis 
de  Viella,  épousa  le  9  janvier  1744 
Thérèse-Charlotte,  fille  du  marquis  de 
Noé,  bri^dier  des  armées  du  roi,  et  de 
Charlotte  de  Colbert  de  Saint-Mars  ; 
un  de  ses  fils  Jean-Louis  de  Viella  fut 
vicaire-grénéral  du  diocèse  de  Viviers 
sous  répiscopat  de  son  oncle  Marc- 
Antoine  de  Noé,  évêque  de  Lescar, 
puis  de  Troyes,  qui  mourut  cardinal 
avant  la  réception  des  insigrnes  ;  il  de- 
vint membre  du  chapitre  royal  Saint- 
Denis  et  mourut  à  82  ans  au  château 
de  Viella,  le  2  avril  1828;  ce  dernier 
était  le  frère  du  vice-amiral  comte  de 
Viella  père  de  la  défunte,  qui  était  la 
iernière  de  sa  maison,  depuis  la  mort 
le  sa  cousine-germaine  la  comtesse  de 
a  Forest-Divonne. 

Ecartele\  au  ï  lozangé  éCor  et  de 
ftieules,  qui  est  de  Noé  \  au  2  de  gueu- 
es  au  lion  d'or^  qui  est  de  Hitton  ;  au 
?  de  gueuler  à  3  fasces  d'or^  qui  est  de 
toehefort-Théobon  ;  au  4  d^or  à  2  t?a- 
hes  passantes  de  gueules^  qui  est  de 
îéarn  ;  sur  le  tout  d'or  à  2  sangliers  de 
%ble,  qui  est  de  Labay. 


^^^>^^^>w^^^n/\^%^^ 


Gersinde'MB,ne  -  Louise-Eugfénie  de 
abran-Pontevez,  comtesse  Edmond  de 
abran-Pontevez,  est  décédée  au  châ- 
iau  de  Magnanne,  le  13  juillet,  à 
^e  de  53  ans. 


Née  le  19  septembre  1839,  elle  était 
fille  de  Joseph-Léonide,  comte  de  Pon- 
tevez-Sabran  (frère  du  duc,  le  père  du 
duc  actuel),  et  de  Bonne  de  Pons.  Elle 
avait  épousé  en  premières  noces  en 
1859,  le  vicomte  Fernand  de  Cosnac, 
décédé  en  1869,  dont  elle  avait  eu  : 
P  Elisabeth  de  Cosnac,  mariée  en 
1876  à  Gabriel  de  Lestang,  comte 
d'Hust  et  du  Saint  Empire  ;  2®  Mar- 
guerite, mariée  en  1881  à  Georges 
dlsoard,  marquis  de  Chénerilles  ; 
3°  Ernestine  de  Cosnac,  religieuse  aux 
Petites-Sœurs  des  Pauvres  ;  4?  Bonne. 
Elle  avait  épousé  en  secondes  noces  le 
29  mars  1886,  son  cousin  Marie-Zozi- 
me-Edmond^  comte  de  Sabran-Ponte- 
vez,  frère  du  duc  actuel  de  Sabran-Pon- 
tevez  et  veuf  lui-même  de  Charlotte- 
Cécile  de  la  Tullaye,  dont  il  a  eu  deux 
fils  et  deux  filles. 

La  défunte  n'a  pas  laissé  d'enfants 
de  son  second  mariage. 

Elle  avait  pour  frères  et  sœur  : 
1°  Ouillaume'ElzèsLT'Ma,rie^  comte  de 
Sabran-Pontevez,  marié  en  1864  à  Ma- 
rie-Caroline -Philomène  de  Panisse- 
Pazzis,  dont  postérité;  2°  Foulques^ 
Gabriel-Louis-Marie,  marquis  de  Pon- 
tevez-Sabran  (comme  continuant  ainsi 
que  son  frère  Jean,  la  branche  de  Pon- 
te vez-Bargême)  ;  capitaine  d'infanterie 
démissionnaire,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  marié  le  28  septembre  1872 
à  Marie-Huberte  Maissiat  de  Ploénniès, 
dout  un  fils  décédé  en  1891  et  une  fille  ; 
3<*  Victor  -  Emmanuel  -  Elzéar  -  Marie , 
comte  de  Sabran-Pontevez,  ancien  offi- 
cier aux  zouaves  pontificaux,  marié  le 
23  mars  1883  à  ilfam- Antoinette  de 
Laugier  de  Chartrouse  dont  trois  fils  et 
une  fille  ;  4*  /É^an-Charles-Elzéar-Ma- 
rie,  comte  de  Pontevès-Sabran,  major 
au  3®  cuirassiers,  né  le  8  septembre 
1831  ;  5°  Afar^w^reYe- Ray  monde-Marie- 
Delphine,  sœur  cadette  de  la  défunte, 
mariée  le  4  décembre  1871,  à  Olivier, 
comte  de  Pontac,  capitaine  de  dragons. 

Le  corps  de  la  défunte  a  été  trans- 


435 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


43*' 


porté  au  chftteau  de  Vaugoubert  (Dor- 
dogne)  où  a  eu  lieu  Tinhumation. 

Le  frère  aîné  du  comte  Edmond,  son 
mari,  est  J^/^ré-ar-Charles-Antoine,  duc 
de  Sabran -Ponte vez,  né  le  19  avril 
1840,  ancien  officier  des  zouaves  pontifi- 
caux, chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, marié  en  premières  noces  le 
3  juin  1863  à  Marie-Julie  d'Albert  de 
Luynes-Chevreuee,  décédée  le  15  no- 
vembre 1865  ;  et,  en  secondes  noces,  à 
Adélaïde  -  Henriette  -  Louise  -  Isabelle , 
comtesse  de  Kalnocky,  veuve  du  comte 
Jean  de  Waldstein.  Leur  sœur  Del- 
phine -  Laure  -  Gersinde  -  Eugénie,  a 
épousé  le  24  juin  1852,  Paul-Marie-^r- 
nesi,  comte  de  Boigne. 

(Voir  pour  Tancienne  maison  de  Pon- 
tevez,  en  Provence  les  Bulletim,  t.  I, 
col.  340;  1888,  col.  468;  1889,  col.  184 
1891,  col.  184.) 

Ecarteléj  aux  1  et  4  de  gueules  au 
lion  d'argent j  qui  est  de  Sabran  ;  auœ 
2  et  5,  contre- ëcar télé  aux  î  et  4  de 
gueules  au  pont  de  2  arches  d'or^  ma- 
çonné  de  sable^  qui  est  de  Pontevez; 
(Hêx  2  et  S  d'or  au  loup  ravissant  d'à- 
zur^  armé  et  lampassé  de  gueules^  qui 
est  d'Agoult. 

Devise  de  Pontevez  :  Separata  ligat. 

Devise  de  Sabran  :  Noli  irritart  leo- 
nem. 


•'^'^'WWN/WWV^»  • 


Carlotta- Gracia  Almeïda,  comtesse 
de  Mareuil,  est  décédée,  à  l'âge  de  64 
anSjle  19  juillet,  à  Paris,  où  ses  obsè- 
ques ont  été  célébrées  le  22  en  l'église 
de  Saint-Pierre- de-Chaillot.  Elle  doit 
être  inhumée  à  Ay  (Marne). 

Elle  était  fille  de  M.  Almeïda,  minis- 
tre du  tribunal  suprême  de  Rio-Janeiro 
et  avait  épousé  en  1847,  Joseph  Durant, 
comte  de  Mareuil,  ancien  chargé  d'af- 
faires de  France  près  de  la  République 
Argentine,  fils  aîné  de  Jean-Jacques- 
Alexandre  Durant,  comte  de  Mareuil, 
ambassadeur,  pair  de  France,  grand- 
çroii(  de  la  Légion  d'honneur,  décédé 


le  13  janvier  1855,  et  de  la  comtesse. 
née  Christine-Caroline  de  Schott,  déci- 
dée en  1881.  Elle  avait  pour  enfants  : 
1.  Pierre- Alexandre-Thomas  Duran^ 
vicomte  de  Mareuil,  officier  de  cava- 
lerie, marié,  en  1884,  à  Marquent' 
Bourdon  deVatry,  fille  de  Marc-JosepL- 
Edgard,  baron  de  Vatry,  lieutenant- 
colonel,  officier  delà  Légion  d'honneur, 
décédé  le  18  octobre  1891,  et  de  la  ba- 
ronne, née  Jeanne^Marie-CamilIe  du 
Bourg  de  Varaigne,  décédée  le  4  avril 
1892;  2.  Marie  Durant  de  Mareuil, 
mariée  le  22  décembre  1891,  au  comt" 
Yves  du  Pontavice. 

Le  comte  Xavier  de  Maistre,  officier 
cavalerie,  a  épousé  le  10  septembre 
189(),  Marie  Durant  de  Mareuil,  Elle 
du  vicomte  de  Mareuil  et  de  la  vicom- 
tesse née  de  la  Celle  de  Chateaubour^^ 

(Voir,  pour  la  famille  Durant  d^ 
Mareuil,  les  Bulletinsie  1890,  col.  6:>: 
et  de  1891,  col.  673. 

Vairé  d*or  et  d*azur. 
Devise  :  En  Dieu  ma  foy. 


^v<^«<»»^^^^w^w^# 


Marie-Jules-/rar/  de  Chasteuet 


«i- 


Puységur,  lieutenant  d*infanterie  «ie 
marine,  en  expédition  au  Cambodge. 
est  décédé  dans  le  mois  de  juilht. 
d'après  une  dépêche  envoyée  le  24  «î- 
ce  pays,  noyé  avec  plusieurs  de  s<s 
soldats  au  passage  d'une  barre  sur  ' 
Mékong.  Il  était  âgé  de  24  ans. 

Né  en  1868,  il  était  le  fila  aluè  cie 
/?o6^r^Cha^les,  comte  Robert  de  Cha>- 
tenet  de  Puységur  et  de  la  défunv 
comtesse,  née  Thérèse- Afar<A«  de  Lar- 
sonneau. 

11  avait  pour  frère  et  sœura  :  1 .  Pier- 
re-Hélie,  né  en  1874;  2.  Jeanne,  mari»*c 
à  Bordeaux,  le  4  mars  1890,  à  GustaN 
Menjot ,     vicomte     de    Champfleur- 
Groutel,  fils  de  feu  Louis-Paul  Menjo: 
vicomte  de  Champfleur-Oroutel,  et   : 
la  comtesse  douairière,  née    Guyon- 
neau  de  Pambour  ;  3.  Marie  de  Cha.-  - 
tenet  de  Puységur, 


37 


LE  BULLETIN  HâRALOIQUB  DB  FRANCB 


438 


(Voir,  pour  la  maison  de  Chastenet 
e  Puységur,  les  Bulletins  de  1887, 
ol.  42,  110  et  628;  1889,  col.  118  et 
76  ;  1 890,  col.  170  et  1893,  col.  342, 420). 

D'azur^  au  chevron  d'argent^  accom- 
f7f/né  en  pointe^  d'un  lionléopardé  d*07\ 

Devise  :  Spes  mea  Deus. 


m^^^t^t^t^^^f^f^^^^^f^ 


Heuri-Léonce,  baron  de  Salignac- 
énéloD,  ancien  colonel  en  retraite  du 

'  régriment  de  chasseurs  à  cheval, 
fticier  de  la  Légion  d'honneur,  est  dé- 
idé  à  Paris  dans  la  nuit  du  30  au  31 
iillet,  chez  les  frères  de  Saint-Jean  de 
lieu.  Ses  obsèques  ont  été  célébrées  le 
''  août,  en  Tég-lise  de  N.-D.  de  Saint- 
lermain  en  Laye  où  Tinhumation  a  eu 
eu  ensuite,  au  caveau  de  la  famille. 

Né  à  Darmstadtle  27  janvier  1824, 
était  le  5«  fils  d'Antoine -Alexandre- 
ug-uste,  comte  de  Salig-nac-Fénélon, 
linistre  plénipotentiaire,  chevalier  de 
aint-Louis,  et  de  Fidèle-Marie -José- 
bine-Nathalie,  baronne  de  Reinach- 
teinbrun,  chanoinesse  du  chapitre  de 
:atisbonne»  et  n'avait  pas  contracté 
'alliance. 

Il  avait  eu  pour  frères  et  sœur  :  1" 
ean-Raymond,  qui  suit;  2*  Adolphe- 
ouis-Erailien-Frédéric,  comte  de  Sali- 
nac-Fénelon,  général  de  division 
artillerie,  grand  officier  de  la  Légion 
•honneur,  né  à  Bâle  le7janvier  1815, 
êcédéà  Paris  le  17  novembre  1886, 
larié  avec  Marie-Catherine  de  Rei- 
ach,  fille  de  Charles-Hesso ,  baron 
5  Reinach-Hirtzback,  pair  de  France, 
;  de  Marie-Eléonore-Antoiuette  de 
einach-Steinbrun,  dont  un  fils  :  Hu-  ' 
ues-Jean-Guichard,  officier  au  l** 
ragons  ;  3^  Jules-Victor- Anatole,  né 
Darmstadt  le  30  octobre  1816,  géné- 
»1  de  division,  mort  à  Toulouse  en 
ècembre  1878,  marié  à  Alger  au  mois 
octobre  1856,  avec  Alexandrine- 
ouise- Amélie-Claire  Randon,  fille  de 
acques-Louis-C^^tfr- Alexandre,  comte  ' 


Randon,  maréchal  de  France,  gouver- 
neur d'Algérie,  sénateur  du  second 
Empire,  et  de  Clotilde  Périer  sa  pre- 
mière femme,  dont  postérité  et,  pour 
fils  aîné  Henri-Marie-Raymond-Pierre 
de  Salignac-Fénélon,  lieutenant  au  2\^ 
dragons;  4?  Louis- Alphonse,  né  à 
Darmstadt  le  22  août  1822,  chef  d'esca- 
drons, mort  à  Paris,  sans  alliance  le  6 
janvier  1866;  5<>  Clotilde,  mariée  le  20 
décembre  1836,  avec  Albéric-Solanges- 
Théogène-Hilaire  de  THôpital. 

Jean-  Raymond  -  Sigismond  -  Alfred, 
comte  de  Salignac-Fénélon,  Taîné  des 
frères  du  défunt,  né  à  Francfort  sur  le 
Mein,  le  16  avril  1810,  légataire  uni- 
versel, par  testament  du  !•'  octobre 
1829,  de  Jean-Louis-Augustin  de  Sali- 
gnac-Fénélon, baron  de  Louret,  son 
cousin,  sénateur  du  second  Empire, 
ministre  plénipotentiaire  de  France  en 
Suisse  et  auprès  de  la  Confédération 
germanique  (1858  à  1864),  autorisé, 
ainsi  que  tous  ses  frères,  par  décret  du 
28  septembre  1855,  à  ajouter  à  leur  nom 
de  Salignaccelui  de  Fénélon,  poureux  et 
leursdescendants,  est  mort  à  Cannes  au 
mois  de  mars  1883.  Il  avait  épousé  le 
27  août  1836,  Hélène-Elisabeth-Louise 
Hertz,  décédée  le  23  mai  1842,  laissant 
postérité. 

(Voir  pour  l'ancienne  maison  de  Sali- 
gnac  de  Fénélon  qui  a  compté  depuis 
Hugues  de  Salignac  chevalier  croisé 
en  1096,  un  si  grand  nombre  d'arche- 
vêques et  d'évêques  dont  le  nom  de 
l'un  restera  immortel;  un  chevalier 
des  ordres  du  roi  et  tant  de  braves  gé- 
néraux d'armée  et  d'officiers  distin- 
gués, les  Bulletins  de  1886,  col.  665,  et 
de  1890,  col.  365.) 

Elle  est  représentée  encore  aujour- 
d'hui dans  l'armée,  par  le  colonel  du 
39«  dragons,  Mathieu-Bernard-Hélène- 
Alphonse  de  Salignac-Fénélon,  officier 
de  la  Légion  d'honneur;  Hugues- Jean- 
Guichard,  lieutenant  en  1*='  proposé 
pour  le  grade  de  capitaine,  au  1«'  dra- 
gons: Henri-Marie-Pierre,  lieutenant 


439 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


44 


au  21"  dragons,  neveux  et  cousins  du 
défunt. 

D^or^  à  S  bandes  de  sinople. 
Devise  :  Alpha  et  oméga. 


.l/^a?i5-Louis-Jo8eph,  comte  Hubert  ' 
de  la  Hayrie,  général  de  division,  com- 
mandant la  12«  division  d'infanterie, 
6®  corps  d'armée,  a  succombé  deux  heu- 
res après  son  arrivée  à  Paris  le  30 
juillet,  à  la  rupture  d'un  anévrisme. 

Ses  obsèques  ont  été  célébrées  le  2 
août  avec  tous  les  honneurs  militaires 
dus  à  son  rang  dans  Tarmée  et  les  re- 
grets que  laisse  cette  perte  inattendue. 

Né  à  Rennes  le  17  février  1825,  il 
était  fils  de  Louis  Hubert  de  la  Hayrie 
et  de  Claude-Emilie  Morice  de  Lerain, 
et  avait  épousé  le  5  mars  1867,  Aimée- 
Anne-Joséphine  Olivier  de  la  Blairie, 
veuve  du  comte  du  Plessisde  Gréuédan. 

La  famille  des  Hubert,  seigneurs  des 
Godelayes,  de  la  Hayrie,  de  la  Massue, 
la  Haye,  la  Sauldraye,  la  Ferrière  et 
du  Boisanger,  est  d'une  bonne  et  an- 
cienne noblesse  de  Bretagne,  qui  se 
retrouve  dans  les  réformes  et  montres 
de  cette  province  de  1479  à  1513,  dans 
les  évêchés  de  Rennes  et  de  Saint-Ma- 
lo,  et  comprise  avec  7  générations  dans 
la  réformation  de  1669.  Etienne  Hu- 
bert, forestier  et  officier  des  bois,  non 
contribuant  à  cause  de  son  office  figure 
à  la  réformation  paroisse  de  LifR'é,  en 
1427;  Robert  Hubert,  abbé  de  Saint- 
Jacques  de  Montfort,  mourut  en  1463. 
Cette  famille  a  donné  deux  auditeurs 
des  comptes  de  Bretagne  (1524  et  1573) 
des  officiers  distingués,  etc. 

D'argent^  à  3  jumelles  de  gueules. 


*^^^^>t*f*fV*m^*^^^^ 


Godefroy-XvLXiev^  comte  de  Virieu, 
ancien  officier  au  2*  dragons,  officier 
d'ordonnance  du  maréchal  de  Castel- 
lane  en  1852,  est  décédé  au  château  de 


ÎH 


Cailloux,  près  de  Fontaines   (Rhùne 
le  5  juillet,  à  l'âge  de  63  ans. 

Né  à  Lyon  le  21  mars  1830,  il   éts:: 
le  second  fils  de  Gabriel-Henri- Aymoi 
comte  de  Virieu,  ne  à  Paris  le  18  i;. 
1778,  garde  du  corps  du  Roi,  comps 
gnie  d'Havre  en  1814,  secrétaire  d'a::- 
bassade  au  Brésil  et  à  Turin,  char.l 
d'affaires  de  France  à  Munich,  et  :  j 
Joachime-Emma  de  Méallet    de  Farj 
gués,  fille  de  Jean-Joseph  de  MéalJ  : 
comte  de  Fargues,  chevalier  de  Sain* 
Louis  et  de  la  Légion  d'honneur, 
cédé  maire  de  la  ville  de  Lyon  en  W 
et  d'Antoinette-Sabine  de  Balland  d'Ar- 
nas,  et  avait  épousé  par  contrat  du  f' 
juin  1856,  Marie-Gabrielle  de  Pourn 
de    Lauberivière  de    Quinsonas,  li 
d'Emmanuel-Victor   de    Pourroy    li- 
Lauberivière,  comte    de    Quinsonas'. 
général  de  division,  chevalier  de  Ma- 
te, officier  de  la  Légion  d*honneur  t: 
député  de  l'Isère  sous  la  Bestauratioi;. 
et    de    Marie-Françoise-ZflMrence    de 
Durfort-Civrac,  décédée  à  Paris  le  * 
mai  1893. 

Il  laisse  de  ce  mariage  :  1.  Marie- 
François-Henri-Guillaume,  comte  «K 
Virieu,  né  le  21  octobre  1861  ;  2.  Ma- 
rie  -  Joseph  -  Henri  -  Geoffroy,  comî 
Geoffroy  de  Virieu,  lieutenant  au  ' 
cuirassiers,  marié  le  6  novembre  l^> 
à  Marie-Pauline-^^a<r*.r  de  Durfort- 
Civrac,  fille  de  Louis-Augustin  dt 
Durfort-Civrac,  vicomte  de  Durfort.  »' 
d'Anne-Marie-Eugénie  de  Montmo- 
rency-Luxembourg; 3.  Elisabeth-Mi- 
rie-Jeanne,  mariée  le  31  mai  1^1. 
avec  Thibault,  comte  de  Robien,  lieu- 
tenant au  10«  dragons;  4.  Marie-M: 
chelle-Stéphanie,  mariée  le  31  m*: 
1881,  à  Xavier  de  Gontaut-Biron,  or 
cier  de  cavalerie,  l'un  des  fils  de  Kli^ 
Anne-Armand,  vicomte  de  Gontau:- 
Biron,  ancien  ambassadeur  et  sens 
teur,  décédé,  et  de  feu  Augustine-Hei. 
riette  de  Lespinay. 

Le  défunt  qui  appartenait  à  la  bro- 
che des  marquis  de  Virieu-Pupetière^ 


m 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


442 


ivait  pour  frère  aîné  Jean-Âlphonse-  ^ 
Umon,  marquis  de  Yirieu,  chevalier 
le  la  Légion  d'honneur,  de  Saint- 
Foseph  de  Toscane,  de  l'Aigle  Rouge 
le  Prusse,  ancien  secrétaire  d'ambas- 
lade,  membre  du  Conseil  général  de 
'Isère  (1862  et  1871)  ;  marié  par  con- 
;ratdu6j«in  1852,  avec  Antoinette- 
îoséphine--A/ia7  de  Vallin,  fille  de 
Léonard' Antoine^  comte  de  Valliii, 
iernier  du  nom,  décédé  en  1838,  et  de 
Dlotilde-Marie  de  La  Ouiche,  aujour- 
d'hui marquise  douairière  de  Yirieu, 
dont  un  fils  unique  :  Antoine- Wilfrid, 
marquis  de  Yirieu,  marié  le  3  juillet 


1886,  avec  Elisabeth- Yicturnienne  de 
Noailles,  fille  de  Jules-Charles-Yictur- 
nien,  duc  de  Noailles,  et  de  Clotilde- 
Caroline-Antoinette  de  la  Ferté-Meung- 
Molé  de  Champlatreux» 

(Yoir  pour  l'antique  maison  de  Yi- 
rieu, en  Dauphiné,  les  Bulletins  de 
1886,  col.  412;  1887,  col.  671;  1888, 
col.  33  et  1890,  col.  770.) 

De  gueules^  à  3  vires  d'argent^  Vune 
dans  Vautre. 

Devise  :  Virescit  vulnere  virtus. 

L.    DE   ROZEL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —    BIBLIOGRAPHIE  —   CHRONIQUES 


Recherches  généalogiques  et  his- 
toriques sur  les  familles  des 
maires  d'Angers. 

Par  M,  Gontard  de  launay  (l) 

C'est  un  préjugé  encore  fort  répandu 
qu'avant  la  Révolution  la  noblesse  était 
une  caste  fermée,  composée  d'un  corps 
de  privilégiés,  dont  l'entrée  était  inter- 
dite au  reste  de  la  nation.  Pour  tenir 
un  pareil  langage  il  faut  méconnaître 
les  faits  les  plus  élémentaires  de  notre 
histoire  et  n'avoir  jamais  étudié  l'orga- 
nisation sociale  de  l'ancienne  France. 
En  aucun  pays  de  l'Europe  les  rangs  • 
de  la  noblesse  ne  se  sont  plus  généreu- 
sement ouverts  qu'en  France,  comme 
récompense  aux  services  de  toute  na- 
ture rendus  à  l'Etat,  dans  l'armée, 
dans  la  magistrature,  dans  les  iinan- 


(1)  Angers,  Lachèze  et  G»»  imprimeurs-libraires, 
i,  Chaussée  Saint-Pierre,  1895.  T.  !«'.  Deux  li- 
vraisons parues. 


ces,  dans  les  charges  municipales,  dans 
les  sciences,  dans  les  lettres,  etc.  Il 
suffit  de  rappeler  dans  l'armée  les  3 
générations  de  chevaliers  de  Saint- 
Louis  ou  de  longs  services  militaires, 
dans  la  magistrature  l'exercice  des 
charges  de  conseillers  au  parlement, 
aux  cours  des  comptes,  aux  cours  des 
aides,  et  celles  des  secrétaires  du  roi 
près  les  diverses  chancelleries;  dans 
les  finances  les  charges  de  trésoriers 
de  France  et  de  conseillers  aux  cours 
des  monnaies  ;  dans  les  municipalités, 
les  capitouls  à  Toulouse  ;  les  maires  et 
échevins  ou  consuls,  dans  la  plupart 
des  grandes  villes,  etc.,  etc.,  sans 
compter  les  lettres  particulières  de  no- 
blesse qui  récompensaient  les  services 
exceptionnels. 

Si  la  plupart  des  familles  nobles  n'a- 
vaient pas  eu  un  des  titres  mentionnés 
plus  haut  pour  justifier  leur  entrée 
dans  les  rangs  de  la  noblesse,  le  nom- 
bre des  électeurs  qui  prirent  part  au 


443 


LB  BULLETIN  HÉRALOIQUB  DB  FRANCB 


-4- 


Yote  de  1789  aurait  été  considérable- 
ment réduit.  Depuis-  le  commencement 
du  XTi«  siècle  surtout  le  corps  de  la 
noblesse  s'est  formé  ou  maintenu  en 
très  grande  partie  g^race  à  cet  alluvion 
successif  et  permanent,  et  par  là  se 
comblait  le  vide  produit  tous  les  ans 
par  Textinction  des  familles. 

M.  Gontard  de  Launay,  déjà  connu 
par  une  excellente  publication  sur  les 
Avocats  <r Angers,  démontre  par  les 
faits,  dans  ses  Recherches  sur  les  fa- 
milles des  maires  d'Angers  la  vérité  de 
la  thèse  que  nous  avons  brièvement 
exposée  ci-dessus.  La  capitale  deTAn- 
jou  était  une  des  villes  du  royaume 
qui  jouissaient  du  privilège  de  confé- 
rer la  noblesse  au  premier  magistrat 
de  la  cité.  Cette  prérogative  leur  fut 
contestée  en  1634,  par  un  édit  qui 
considère  la  noblesse  des  maires  et 
échevins  comme  personnelle.  Expres- 
sément révoquée  en  1667  elle  fut  réta- 
blie bientôt  après  pour  ne  plus  être 
supprimée  (1]. 

Des  104  familles  qui  ont  donné  des 
maires  à  la  ville  d'Angers  depuis  le 
xv^  siècle  jusqu'à  1789,  il  n'en  existait 
au  moment  de  la  Révolution  que  34^ 
et  aujourd'hui  ce  nombre  est  réduit  à 
20,  f  et  parmi  ces  vingt  familles,  dit 
M.  Gontard  de  Launay,  il  y  en  a  trois 
ou  quatre  qui  s'éteindront  dans  quel- 
ques années,  i 

f  Voici  les  noms  des  viugt  familles 
qui  ont  encore  des  représentants.  Le 
nom  de  terre  que  nous  citons  est  celui 
que  portent  aujourd'hui  ces  familles  : 

Al  lard  de  Grandmaison. 
Ayrault  de  Saint-Hénis. 
Bernard  de  Courville,  de  la  Fosse,  de 
Danne,  de  la  Fregeolièrc. 
Boucault  de  Melliant. 
Bûcher  de  Ghauvigné. 
Benoist  d'Azy. 
Le  Chat  de  Tessecour. 


Crespin  de  Billy,  de  Billy  d'Ha! 
de  la  Hache. 

Ërnault  de  Moulin. 

Fournier  de  Bois-Ayrault. 

Gaudicher. 

Gilles  de  la  Barbée,  de  FontenaiI>^ 

Gohin  de  Charne. 

Gontard  de  Launay. 

Grandet  de  Vauventrier,  de  la  V: 
lette. 

Hunault  de  Monbrun. 
•^  Jourdan  (de). 

Jourdan  de  Savonnières  (de). 

Pays-du-Vau. 

Poulain  du  Mas,  de  la  Foresterie,  . 
la  Vincendière. 

Romain  (de). 

Robert.  » 

Dans  la  publication  que  nous  si^i 
Ions  à  Tattention  de  nos  lecteurs  ' 
Gontard  de  Launay  a  essayé  de  r  - 
constituer  la  généalogie  de  toutes  c  - 
familles  éteintes  ou  représentées   - 
s'aidant  de  divers  manuscrits   de    . 
Bibliothèque  de  la  ville  etdes  Archî\  - 
départementales   et   communales, 
l'Etat  civil,  de  ses  archives  particu'..  • 
res  et  des  travaux  publiés  par  les    :  - 
vers  historiens  de  l'Anjou.  Son  ii*.: 
mérite  une  place  parmi  ceux  des  ]• 
estimés,  et  la  plupart  des  familles  . 
rOuest  y  trouveront  des  rensei^rr- 
ments  bien  dignes  de  lea  intéresser. 

L.  R. 


U)  V.  le  IfMltetin  de  18711,  col.  '74. 


I 


Liste  des 

anciens  syndics,  consuls  et  maires 

de  la  ville  de  Carpentras 

Par  il,  Paul  de  Faucher  (I) 

Le  travail  de  M.  Paul  de  Faucher  e>' 
intéressant  à  un  autre  point  de  vi:- 
L'auteur  ne  donne  aucuue  filiation  ^ 

(1)  Broch.  in-8«  de  48  pages.  liDpr.  à  Atich 
chez   Seguin^  frères,   13,  rue  Bouqaerie,    l^" 
—  Cette  liste  est  précédée  de  quelques  notf  ^ 
toriques  sur  Tancienne  administration  m-i  . 
pale  de  Carpentras. 


445 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


446 


néaloorique,  mais  la  composition  du 
consulat  de  Carpentras  depuis  1269  jus- 
qu'à nos  jours  (1892),  D'en  est  pas 
moins  nn  document  historique  d'une 
réelle  valeur,  même  au  point  de  vue 
de  la  situation  des  familles  du  Comtat 
YenaisBin  et  de  leur  origine. 

Ces  syndics  étaient  élus  pour  4  ans 
dans  un  parlement  général  tenu  en 
réglise  cathédrale  de  Saint-SiflFrein, 
composé  des  chefs  de  famille  qui  s'as- 
semblaient pour  traiter  des  questions 
politiques  intéressant  la  commune  et 
choisir  leurs  administrateurs. 

Ce  ne  fut  qu'en  1517  que  les  syndics 
furent  officiellement  autorisés  à  se  dé- 
corer du  titre  de  consul.  Voici  comment 
M.  de  Faucher  décrit  leurs  attributions, 
indépendamment  des  fonctions  pure- 
ment municipales  : 

i  Les  consuls  avaient  une  certaine 
juridiction  privative  pour  les  causes 
qui  n'excédaient  pas  4  ducats  et  pour 
l'application  de  certains  règlements  de 
police  rurale.  Ce  droit  de  juridiction 
leur  avait  été  donné,  ou  mieux  confir- 
me par  le  cardinal  Farnèse  au  xvi®  siè- 
cle, et  plusieurs  rescrits  pontificaux 
qui  Tavaient  approuvé. 

t  Ce  ne  fut  qu'à  la  fin  du  xvi^  siècle 
que  les  consuls  de  Carpentras  furent 
autorisés  à  porter  le  chaperon.  Les 
consuls  devaient  s'en  servir  continuel- 
lement dans  l'étendue  de  leur  adminis- 
tration pour  être  mieux  remarqués  et 
pour  être  l'objet  du  respect  tant  des 
étrangers  que  des  citoyens  de  la  ville, 
surtout  les  jours  de  foires  et  de  mar- 
chés. 

«  On  sait  que  par  un  privilège  tout 
spécial  les  avocats  seuls  avaient  droit 
au  chaperon  dans  l'ancienne  capitale 
du  comté  Venaissin,  et  à  l'exclusion 
des  gentilshommes  qui  ne  pouvaient 
être  que  seconds  consuls.  Le  troisième 
consul  était  choisi  parmi  les  notaires, 
médecins,  négociants,  bourgeois,  chi- 
rurgiens ou  riches  ménagers. 

«  Cette  faveur  accordée  aux  avocats 


avait  été  créée  dans  un  but  de  sage  et 
libérale  démocratie,  permettant  à  l'en- 
fant du  peuple,  qui,  par  suite  de  son 
travail,  prenait  ses  degrés  universi- 
taires, de  précéder  dans  les  cérémonies 
publiques  en  face  de  ses  compatriotes, 
le  noble  qui  ne  devait  son  rang  qu'au 
hasard  de  la  naissance.  Aussi  dans  les 
deux  derniers  siècles  cette  règle  fut- 
elle  strictement  observée  et  les  avocats 
se  montrèrent-ils  toujours  fort  jaloux 
de  leurs  prérogatives.  Cette  coutume 
choquait  les  membres  des  familles  no- 
bles qui  cherchèrent  à  la  supprimer 
lors  des  occupations  du  pays  par  la 
France  ;  mais  elle  fut  toujours  rétablie 
par  l'autorité  papale. 

c  Cet  usage  avait  pour  mauvais 
côté  d'entretenir  une  animosité  conti- 
nuelle entre  ces  deux  rangs  élevés  de 
la  Société  Carpentrassienne,  animosité 
d'autant  plus  mesquine  et  ridicule  que 
la  très;grande  majorité  des  gentilshom- 
mes, comme  on  pourra  en  juger  par 
les  listes  consulaires,  devaient  la  no- 
blesse de  leur  maison  à  cette  qualité 
de  docteurs  en  droits  et  d'avocats  ac- 
quise par  un  de  leurs  devanciers  à 
une  époque  plus  ou  moins  ancienne  et 
qu'ils  avaient  eux-mêmes  l'air  de  mé- 
priser. » 

A  Carpentras  corme  à  Angers  les 
familles  parvenues  à  la  noblesse  par 
les  fonctions  municipales  se  sont  rapi- 
dement éteintes.  Sur  400  familles  con- 
sulaires de  Carpentras  une  trentaine 
environ  sont  encore  représentées, 
t  C'est  une  règle  de  la  Providence,  dit 
M.  de  Faucher,  qui  se  retrouve  d'ail- 
leurs ainsi  partout  :  Quand  une  mai- 
son a  marqué  dans  son  pays,  durant 
deut  ou  trois  siècles,  chose  peu  com- 
mune même,  elle  disparaît  ou  revient 
à  sa  situation  primitive  plus  ou  moins 
obscure;  le  contraire  n'est  qu'une  ex- 
ception fort  rare.  »  La  même  observa- 
tion avait  été  déjà  faite  par  M .  de  Per- 
signy  dans  son  discours  d'inauguration 
de  la  Diand^  à  Montbrison,  et  l'étude 


447 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


44' 


déjà  longue  des  généalog-ies  que  nous 
avons  faite  Ta  pleinement  confirmée. 
Le  retour  des  familles  môme  illustres 
à  des  situations  obscures  aug'mente 
tous  les  jours,  et  le  nivellement  social 
auquel  nous  assistons  ne  fait  que  Tac- 
cclérer. 


La  Famille  de  Colomb 

C'était  à  Tarmée  de  la  Loire,  entre 
la  bataille  du  Mans  et  l'armistice.  A 
rinstigation  de  Chanzy,  Gambetta 
venait  d'appeler  au  commandement 
du  17®  corps  le  général  de  Colomb,  en 
remplacement  du  général  de  Sonis, 
blesse. 

Le  général  occupait  le  château  de 
Fouilloux,  près  Saint-Jean-de-Mayen- 
ne, non  loin  de  Conlie  (Sarthe). 

Un  jour,  des  éclaireurs  lui  amenè- 
rent deux  housards  de  Poméranie,  dont 
ils  venaient  de  s'emparer.  Le  général 
les  interrogea.  Au  sortir  de  cette  com- 
parution, celui  des  deux  qui  parlait  le 
français  dit  aux  soldats  qui  les  accom< 
pagnaient  : 

—  C'est  drôle  comme  votre  général 
ressemble  au  nôtre.  Comment  s'ap- 
pelle-t-il  ? 

—  Le  général  de  Colomb. 

—  Mais  le  nôtre  aussi  I 

Le  propos  fut  rapporté  au  général, 
qui  les  fit  revenir  et  ils  lui  confirmè- 
rent le  fait.  M.  de  Colomb  n'ignorait 
pas  que,  lors  de  la  révocation  de  l'édit 
de  Nantes,  un  membre  de  sa  famille 
Henri  de  Colomb,  qui  était  protestant, 
avait  émigré»  en  Danemark  d'abord, 
puis  en  Allemagne.  Mais  il  ne  s'atten- 
dait pas  ù  la  coïncidence  qui,  après 
cent  quatre-vingt-cinq  ans  de  sépara- 
tion, mettait  face  à  face,  à  la  tête  des 
Français  et  des  Prussiens,  deux  arriè- 
re-petits-cousins. 

Après  la  guerre,  des  lettres  courtoi- 


ses furent  échangées  entre  les  deu': 
généraux  de  Colomb. 

Le  général  français  apprit  que  Tar- 
mée  allemande  ne  comptait  pas  moic- 
de  sept  officiers  de  son  nom.  Deux  de- 
moiselles de  Colomb  avaient  épousé  1 
célèbre  Blûcher  et  le  savant  Alexandr- 
de  Humboldt. 

Celui  que  le  général  avait  eu  en  faw 
de  lui  était  un  neveu  de  Blûchen  I 
était  après  la  guerre  général  de  divi- 
sion, commandant  la  place  de  Kassel 
et  sa  fille,  Mlle  Catherine  de  Colomb, 
occupait  auprès  de  la  grande-duches>c 
de  Mecklembourg  les  fonctions  de  d^ 
moiselle  d'honneur. 

Quelques  années  après,  elle  annon<Ti 
au  général  de  Colomb  la  mort  de  se  a 
père,  qui  avait  dû,  conformément  eux 
prescriptions  impériales,  germanisr: 
son  nom  en  celui  de  von  Colomb. 

Les  deux  généraux  de  Colomb  ne  s< 
sont  du  reste,  jamais  vus. 


Avis  à  nos  Abonnés 

Nous  donnons  avec  ce  numéro  ! 
première  feuille  de  la  Table  de  raun- 
1892.  Le  complément  sera  donné  av- 
le  prochain  numéro. 


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tions, au  prix  de  2  francs  et  2  fr.  r 
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Paris,  31  août  1893. 


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DE   FRANGE 


REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 

<-'  ^  X*amlBBazkt    tons    les    mois 

S^^  SODS  LA  DIRECTION 

DE 

',  ^ .  M.    LOUIS   DE   LA    ROQUE 

Afocal,  anden  Rédacteur  à  )■  Gazette  de  France,  Auteur  de  VAnnorial  de  te  tfoblme  de 
Languedoc,  du  Catalogue  dei  Gentihhommes,  etc. 


PARIS 

A.DMimSTKATION    DU    BULLETIN    HËBALDIQDE    DE    FBANCE 


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800  colonnes  avec  titre  et  table 19  fr.  par  Toi. 

Pour  les  abonnés  anciens  ou  nouveaux 9         — 

Tontes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  l'Administration  d: 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roqua, 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 

Il  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  exer  • 
plaires. 

Xj*A.<X.iiiixilstratioix  tient  &  la  dlisposltion  de  ses  alKnm^a  {anciens  ou 
nou.'vea-cuc  la  oolleotlon  des  volii.zii.ea  du  SXJXiXJElXIN'  d^ii  pulill^s,  aux 
oonditiozis   ol-dessous  : 

9  fr.  le  volunoie)  pris  diuis  nos  bnreaiixs 
ajouter   1    fr«   pour  raffiranc^hisseinent   d'un   voloine 

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Pour  /es  Eco/es  militaires  de  1758  à  1789 

PUBLIÉ  PAR  LES  HÊMES 
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QUATORZIËICE   ANNEE 


LA  VIGNE  FRANÇAISE 

RBVUB    BI-MBNSUBLLB 

DES  INTÉRÊTS  VITICOLES  FRANÇIIS 

rr  OB  LA   DÉFENSE  CONTRE  LE  PBTUOXSRA  fAl  J 
INSECTICIDES  ET  LES  CÉPAGES  EÉSISTAXTS 


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56,  quai  des  OrfèTrea 


BULLETIN  HERALDIQUE 


DE  FRANCE 


00 


RKVLE    HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Sixième  Volume,  —  (Nouvelle  série)  —  Août  1893 


SOMMAIRE 

pREMiÈnE  Partie  :  Armoriai  général  de  France,  documents  Iiistoriques  :  Catalogue  des  généraux 
Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieutenants  généraux,  maréchaux  de  camp 
(suite). 

Deuxième  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Solmes  de  Vérac  ;  Jouffrey  ;  Terray.  —  Notes  d'état- 
civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du  mois  d'août  et  rappel  des  mois  précédents. 

Troisième  Part'e  :  Variétés,  Bibliographie,  Chroniques  :  Lettres  inédites  du  général  Fontbonne 
au  représentant  du  peuple  Saint-Prix;  Publications  reçues.  —  Avis  à  nos  abonnés. 


PREMIÈRE  PARTIE 


»        » 


ARMORIAL  GENERAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


aiAKECHAUX  DE   FRANCE 

(Suite) 

Notre  article  sur  Gaspard  III,  comte 
le  Coligrny,  maréchal  de  France  (col. 
390),  est  incomplet  en  ce  sens  que  nous 
avons  oublié  de  mentionner  les  lettres 
patentes  du  18  août  1643,  par  lesquelles 
le  roi  lui  conférait  le  titre  ducal  à  lui, 
li  à  ses  héritiers  directs,  par  ordre  de 
primog-éniture...  ceci  sans  préjudice  du 
titre  de  duc  de  Châtillon,  conféré  trois 
siDs  plus  tard,  comme  nous  Tavons  dit, 
%  son  fils  Gaspard  lY. 


1622 

François  de  Bassompierre,  marquis 
de  Bassompierre,  chevalier  des  ordres 
du  roi,  colocel-ffénéral  des  Suisses  et 
Grisons,  lieutenant  général  des  armées 
du  roi  en  Italie,  né  au  château  de  Ha- 
rouel,  en  Lorraine,  le  12  avril  1579, 
commença  à  servir  sous  Henri  IV,  en 
1599;  prit  part  Tannée  suivante  aux 
conquêtes  en  Savoie,  et  au  siège  d'Os- 
tende,  en  1602;  se  signala  en  Hongrie 
contre  les  Turcs,  en  1603;  remplaça  le 
duc  de  Sohan  comme  colonel-général 
des  Suisses  et  Grisons,  eu  1614;  fut 


451 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


452 


grrand  maître  de  Tartillerie  au  siège  de 
Château-Porciea,  en  1617  ;  maréchal  de 
camp  au  combat  de  Pont-de-Cé,  en  1620, 
au  siège  de  Saint-Jean-d'Angély,  de 
Montheur,  de  Royan,  de  Carmaing*  et 
de  Montpellier;  fut  créé  maréchal  de 
France,  le  29  août  1622;  ambassadeur 
extraordinaire  en  Espagne,  en  Suisse 
et  en  Angleterre  (1621-1626);  com- 
manda en  chef  au  siège  de  la  Rochelle, 
puis  en  Piémont,  et  dans  les  guerres 
contre  les  Huguenots,  en  Languedoc. 
Il  s'attacha  avec  le  duc  de  Guise  et  la 
princesse  de  Conty  (Louise-Marguerite 
de  Lorraine)  au  parti  de  Marie  de 
Médlcis  ;  se  brouilla  avec  Richelieu 
et  fut  mis  à  la  Bastille  en  1631,  et  n*en 
sortit  qu*en  1643;  il  fut  rétabli  dans  sa 
charge  de  colonel-général  des  Suisses, 
et  mourut  le  12  octobre  1646.  Il  a  laisse 
des  Mémoires  pleins  de  renseignements 
curieux  sur  les  événements  de  son 
temps,  et  le  Récit  de  ses  ambassades 
en  Espagne,  en  Suisse  et  en  Angle- 
terre. 

La  maison  de  Bassompierre,  origi- 
naire de  Lorraine  et  duché  de  Bar,  est 
connue  depuis  1292;  elle  a  possédé  les 
seigneuries  de  Bassompierre,  Haroûel, 
Longchamps,  Remauville  et  Baudri- 
court.  Ses  représentants  ont  rempli 
pendant  plusieurs  siècles  des  fonctions 
militaires  et  des  charges  à  la  cour  des 
ducs  de  Lorraine  et  de  Bar. 

François  de  Bassompierre  était  le  fils 
aîné  de  Christophe,  baron  de  Bassom- 
pierre, grand  maître  d'hôtel  et  chef  des 
finances  de  Lorraine,  colonel  de  100 
reîtres  entretenus  pour  le  service  du 
roi,  en  1570,  et  de  Louise  Picart,  dite 
de  Radeval  ;  il  eut  deux  fils  bâtards  : 
L  N...,  Bgr  de  la  Tour,  né  de  la  prin- 
cesse de  Conti,  sœur  du  duc  de  Guise, 
mort  peu  de  temps  après  son  père;  2. 
Louis,  né  de  Marie  de  Balzac,  fut  évoque 
de  Saintes*  abbé  de  Saint- Vol usien  de 
Foix,  et  de  St-GeorgeB  de  Bocherville, 
premier  aumônier  de  Monsieur,  duc 
d'Orléans,  mourut  à  Paris,  en  1676. 


Le  maréchal  eut  deux  frètes  ;  L 
Charles,  maréchal  de  camp,  dont  le 
fils,  Anne-François,  marquis  de  Bas- 
sompierre, épousa  Catherine-Diane  de 
Beauvau,  et  en  eut  :  Anne-Francois- 
Joseph,  qui  servit  quelque  temps  eu 
qualité  de  capitaine  au  régiment  (iu 
roi;  2.  Gaston-Jean-Baptiste,  app»'> 
aussi  marquis  de  Bassompierre,  bailly, 
gouverneur,  lieutenant  général  des  ar- 
mées de  Charles  VI,  duc  de  Lorraine, 
ép.  Henriette  de  Raulin,  et  en  eut,  en- 
tr'autres  enfants,  Jean-Claude,  mar- 
quis de  Bassompierre  et  de  Remauvill:. 
commandant  les  chevau-Iég^ers  de  h 
garde  du  duc  de  Lorraine,  Tun  de  &  *? 
chambellans,  ép.  Jeanne  de  Nettan- 
court-Bettancourt,  et  en  eut  :  Léopold- 
Clément,  né  en  1715,  enseigne  colonel 
du  régiment  des  gardes  du  duc  de 
Lorraine,  et  deux  filles  :  Anne-Marie^ 
Louise-Ursule  et  Henriette. 

La  postérité  de  Léopold-Clément, 
marquis  de  Bassompierre  et  de  Rt-- 
mauville  (marié  avec  Charlotte-Xicol  - 
de  Beauvau)  a  fini  avec  trois  filles,  ueeâ 
du  mariage  du  Charles-Jean-Stanisla^- 
François,  son  petit-fils,  avec  Ciaire- 
Jeaune-Rosaline-ChantaldeVilleneuvt- 
Veuce. 

Ces  trois  filles  étaient  : 

l.Clémenline-Chantal-Mnrie-Yolauiie. 
mariée  en  1836,  avec  Francoia-Odou- 
Amand-Désiré,  marquis  de  Pins  (fils  <ir 
François- Jean,  marquis  de  Pina-Mout- 
brun,  et  de  Irène  Mengaud  de  la  Hag  >. 
décédée  en  1875). 

2.  Claire-Marie-Gbantal,  mariée  e:. 
1844,  avec  Louis- Marie-Paul  Voct, 
comte  d'Huiiolstein ,  fils  du  com^ 
d'Hunolstein,  pair  de  France»  et  ôr- 
Marie-Henriette-Glaire  de  Boardeille. 

3.  Marie-Claudine-Julie-Chantal,  ma- 
riée au  marquis  de  Chantérac,  fils  (!- 
Jean-Antoine-Hyppolyte-Michcl,  et 
Jeanne-Henriette  du  Authier. 


d 


D^aryeni^  à  trois  chevrons  de  gu9*t*l 


*  I 


453 


LB  BULLBTIN  HERALDIQUE  DB  FRANCB 


454 


1625 

Henri  d<3  Schombergf,  comte  de  Nan- 
teuil  et  de  Duretal,  marquis  d'Epi- 
nay,  en  Bretag-ne,  appelé  le  marquis  de 
Schomberg:,  fut  chevalier  des  ordres  du 
roi,  lieutenant  g-énéral  de  ses  armées, 
conseiller  aux  conseils  d'Etat  et  privé, 
lieutenant  du  duc  des  Deux-Ponts  en 
la  charge  de  maréchal  général  des 
grands  reîtres,  né  en  1575,  succéda  à 
son  père  dans  le  gouvernement  de  la 
Haute  et  Basse-Marche,  et  à  la  charge 
de  maréchal  de  camp  général  des 
troupes  allemandes  pour  le  service  du 
roi  ;  lieutenant  du  roi  en  Limousin,  en 
1608;  ambassadeur  extraordinaire  en 
Allemagne,  en  1617;  commanda  l'ar- 
mée en  Piémont  sous  le  maréchal  de 
Lesdiguières;  fut  surintendant  des  fi- 
nances en  1619;  servit  avec  éclat  en 
plusieurs  sièges;  exerça  par  commis- 
sion la  charge  de  grand  maître  de  l'ar- 
tillerie de  France;  prit  part  aux  guer- 
res religieuses  en  Languedoc;  un  mo- 
ment en  disgrâce,  reprit  ses  charges 
par  rinfluence  de  Toiras,  qui  avait 
grand  crédit  à  la  Cour;  il  fut  créé  ma- 
réchal de  France  le  16  juin  1625;  battit 
les  Anglais  à  l'île  de  Ré,  le  8  novembre 
1627;  commanda  l'armée  au  siège  de 
la  Rochelle,  en  1628;  prit  une  part 
brillante  à  la  guerre  de  Savoie,  où  il 
fut  blessé  d'un  coup  de  mousquet  aux 
reins;  vainqueur  du  maréchal  de  Mont- 
morency au  combat  de  Castelnar-dary, 
il  le  fit  prisonnier  le  1"  septembre 
1632;  fut  gouverneur  du  Languedoc, 
et  mourut  d'apoplexie  à  Bordeaux,  le 
19  nov.  1632,  âgé  de  59  ans. 

Il  était  fils  aîné  de  Gaspard  Schom- 
berg, gentilhomme  allemand,  et  de 
Jeanne  de  Chasteignier  ;  il  ép.  le  23 
uov.  1598,  Françoise  d'Epinay,  sœur 
et  héritière  de  Charles,  marquis 
d'Epinay,  en  Bretagne,  et  de  Barbe- 
zieux,  comte  de  Duretal,  fille  de  Claude 
et  de  Françoise  de  La  Rochefoucault, 

De  ce  mariage  Henri  de  Schomberg 
eut  Charles  de  Schomberg,  duc  d'Hall- 


win,  pairet  maréchal  de  France,  marié 
P  avec  Anne,  duchesse  d'Hallwin;  2^ 
Marie  d*Hautefort  ;  sans  enfants  de  ces 
deux  alliances.  Anne  d'Hallwin  avait 
épousé  Henri  de  Nogaret  de  Foix,  comte 
de  Gandalle  ;  ce  mariage  ayant  été  dé- 
claré nul,  elle  épousa,  en  1660,  Charles 
de  Schomberg,  et  le  roi  autorisa  la 
translation  du  titre  de  duché  pairie  de 
la  terre  d'Hallwin  sur  celle  de  Maigne* 
lais,  sous  le  nom  d'Hallwin. 

Le  maréchal  Henri  de  Schomberg 
ép.  en  secondes  noces,  le  21  février 
1631,  Anne  de  Laguiche,  seconde  fille 
de  Philibert  et  d'Antoinette  du  Daillon 
du  Lude,  et  il  en  eut  :  Jeanne-Ar- 
mande,  mariée  le  10  janvier  1653,  avec 
Charles  de  Rohan,  duc  de  Montbazon, 
pair  de  France,  prince  de  Guéméné, 
comte  de  Montauban. 

D'après  les  preuves  pour  l'ordre  dit 
Saint-Esprit,  faites  par  Henri  de 
Schomberg,  la  filiation  de  cette  maison 
remontait  à  Jean  de  Schomberg,  che- 
valier, sgr  de  Saxenbourg,  Stolberg, 
Frankenberg,  etc.,  vivant  en  1396.  Elle 
était  connue  en  Saxe,  par  Henri  de 
Schomberg,  qui  prit  part  au  tournoi  de 
Worms,  en  1209. 

D'oy\  au  lion  coupé  d^  gueuler  et  de 
sinople. 

1626 

Jean -Baptiste  d'Ornano,  comte  de 
Montlor,  chevalier  des  ordres  du  roi, 
colonel-général  des  Corses,  lieutenant 
général  en  Normandie;  né  au  mois  de 
juillet  1581,  n'avait  ^ue  quatorze  ans 
lorsqu'il  commanda  une  compagnie  de 
chevau-légers  au  siège  de  la  Fère.  Le 
roi  le  nomma  colonel  des  Corses  en 
donnant  le  bâton  de  maréchal  à  son 
père,  le  28  septembre  1597,  et  en  cette 
qualité  il  se  signala  dans  les  guerres 
de  Savoie.  A  la  mort  du  roi  Henri  IV, 
il  maintint  la  Guienne  et  le  Langue- 
doc en  l'obéissance  et  fidélité  due  à 
Louis  XIII,  qui  l'en  récompensa  en  le 
nommant  son  lieutenant  eu  Normaa- 


455 


LE  BULLETIN   HéRALDIQUB  DB  FRANCE 


Wj 


die;  il  le  nomma  plus  tard  g'ouverneur 
de  la  personne  de  son  frère,  le  duc  d'Or- 
léans, après  la  mort  du  comte  du  Lude; 
il  fut  premier  gentilhomme  de  la  cham- 
bre du  duc  d'Orléans,  surintendant  gé- 
néral de  sa  maison  et  maréchal  de 
France  le  7  janvier  1626.  Le  cardinal 
de  Richelieu  n'ayant  pas  pu  le  gagner 
à  son  parti,  lé  fit  arrêter  à  Fontaine- 
bleau et  conduire  à  Yincennes,  où  il 
mourut  de  poison,  le  2  septembre  1626, 
ftgé  de  45  ans.  Son  corps  fut  porté  à 
Aubenas. 

(V.  la  notice  et  les  armes  d'Ornano, 
dans  le  Bulletin  du  mois  d'avril  1893, 
col.  193-196.) 

1626 

Francois-Annibal  1«',  duc  d'Estrées, 
comte  de  Nanteuil-le-Haudouin,  che- 
valier des  ordres  du  roi,  gouverneur 
de  risle  de  Erance  et  des  villes  de 
Soissons,  Laon  et  pays  Laonnais,  fut 
dans  sa  jeunesse  destiné  à  l'église  et 
nommé  à  Tévêché  de  Noyon  en  1594  ; 
quitta  cette  profession  pour  embrasser 
celle  des  armes;  servit  sous  le  nom  de 
marquis  de  Cœuvres;  après  la  mort  du 
roi  il  s'attacha  au  parti  de  la  reine- 
mère;  fut  envoyé  en  ambassade  à  Rome 
en  1621,  contribua  à  l'élection  de  Gré- 
goire  XV  ;  ambassadeur  extraordinaire 
en  Suisse  et  lieutenant  général  de 
l'armée  chargée  de  soutenir  les  Valte- 
lins  en  1624;  maréchal  de  France  le  10 
octobre  1626;  secourut  le  duc  de  Man- 
toue  contre  les  Impériaux,  s'empara 
de  Troves  en  1632;  ambassadeurextra- 
ordinaire  à  Rome  en  1636  ;  fit  les  fonc- 
tions de  connétable  au  sacre  de  Louis 
XIV  en  1654;  eut  des  lettres  de  duc  et 
pair  par  l'érection  du  marquisat  de  Cœu- 
vres en  duché-pairie  d'Estrées,  en 
1648  et  siégea  en  cette  (jualité  au  par- 
lement le  15  décembre  1663;  mourut  à 
Paris  le  5  mai  1670  âgé  de  98  ans, 
d'autres  disent  102  ans. 

Il  était  fils  d'Antoine  d'Estrées,  IV« 
du  nom,  marquis  de  Cœuvres,  cheva- 


lier des  ordres  du  roi,  grand  maître  d 
l'artillerie  de  France  et  de  François- 
Babou  de  la  Bourdaisière. 

Le  nom  d'Estrées  était  répandu  ei, 
plusieurs  provinces  et  a  servi  à  dé- 
signer plusieurs  familles.  Estrées  au 
Maine  a  produit  Raoul  d'Estrées  mar^' 
chai  de  France  sous  Saint-Louis;  :. 
portait  dés  merlettes  et  des  roses  ;  K>- 
trées  en  Touraine,  près  Buzauçoiî 
Estrées  en  Thiérache,  aux  anciens  sei- 
gneurs de  Guise  ;  Estrées  dans  le  rer 
sort  d'Amiens,  qui  portait  pour  arm 
trois  coquilles;  Estrées  la  Blanche  'i 
Artois  fondue  dans  la  maison  de  Liet* 
qui  portait  un  chef  chargé  de  trois  me-- 
lettes.  La  ressemblance  des  armes  '•- 
ces  derniers  avec  celles  des  ducs  d'h- 
trées  qui  sont  un  fretté  et  un  chef  ch  :r 
gé  de  trois  merleUes  pourrait  fair* 
croire,  dit  le  P.  Anselme,  qu'il  sorts:' 
d'une  même  source,  et  pour  éviter  ' 
qui  est  douteux  il  commence  la  géuev 
logie  de  cette  maison  à  Pierre  d*K>- 
trées,  dit  Carbonel,  sgr  de  Boulact. 
Hamel,  Istres^  etc,  vivant  en  1437. 

Cette  maison  a  fait  plusieurs  bran- 
ches dites  :  des  sgrs  et  marquis  de  C^i  :* 
vres,  ducs  d'Estrées,  pairs  de  Franc 
d'où  est  sorti  le  maréchal  d'Estro  - 
dont  le  grand  père  Jean  d'Estrées,  5." 
de  Valieu  et  de  Cœuvres,  sgr  de  Doile* 
ville,  en  Boulonnais,  par  acquisition  : 
grand-maître  et  capitaine-général  • 
l'artillerie  de  France  ;  il  ép.  CatheriL 
de  Bourbon,  fille  aînée  de  Jacques,  . 
le  bâtard  de  Vendôme,  sgr  de  Bon: 
val,  Ligny,  Lambepcourt  et  de  JeaL: 
de  Rubempré. 

Le  maréchal  d'Estrées  ép.  1*  M^" 
de  Béthune,  fille  de  Philippe,  comte 
Selles  et  de   Charo^,   chevalier   «i 
Ordres  du  roi  et  de  Catherine  Le  B 
teiller  de  Senlis  ;  2"  Aune  Haberi 
Montmor,  veuve  de  Charles  de  Lr. 
zières-Thémines ,    fils   du    mareoL 
3*  Gabrielle  de  Longue  val. 

Il  eut  du  premier  mariage  : 

1^  Françoia-Annibal,  duc  d  Kstr   - 


457 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


458 


pair  et  lieutenant-général  des  armées 
du  roi,  g^ouverneur  de  Tlsle  de  France, 
ambassadeur  extraordinaire  à  Rome, 
mort  en  1687,  av.  ép.  Catherine  de  Lau- 
zières-Thémines,  fille  et  héritière  de  sa 
belle-mère,  dont  :  Francois-Annibal  III 
qui  suivra;  2.  Louis-Charles,  qui  fut 
marquis  de  Thémines  par  substitution, 
capitaine  de  vaisseau,  mort  en  1672; 
3.  Jean,  évêque  de  Laon,  duc  et  pair 
de  France,  après  son  oncle  César,  car- 
dinal d'Estrées. 

2.  Jean,  comte  d'Estrées,  qui  fut 
aussi  maréchal  de  France  en  1681,  dont 
la  postérité  sera  donnée  en  son  rangf; 

3.  César,  cardinal  d'Estrées,  évoque 
de  Laon,  duc  et  pair  de  France. 

Du  second  mariage  :  1.  Louis,  dit  le 
marquis  d'Estrées,  tué  au  siège  de  Va- 
lenciennes  en  1656  ;  2.  Christine,  ép.  le 
3  sept.  1658  François-Marie,  dit.  Jules 
de  Lorraine,  comte  de  Lislebonne,  sgr 
de  Villemareuil-en-Brie,  fils  du  duc 


d'Elbeuf  et  de  Catherine-Henriette,  lé- 
gitimée de  France. 

Françoia-Annibal  III,  duc  d'Estrées, 
fils  de  François-Annibal  II,  ép.  Made- 
leine de  Lyonne,  fille  de  Hugues,  mar- 
quis de  Berny,  ministre  et  secrétaire 
d'Etat  et  de  Paule  Payen,  dont  un  fils  : 
Louis-Armand  d'Estrées  de  Lauzières- 
Thémines,  pair  de  France,  marquis  de 
Cœuvres,  de  Thémines  et  de  Cardaillac, 
vicomte  de  Soissons,  baron  de  Gourdonl 
Labourianne,  gouverneur  de  l'Isle  de 
France  des  villes  de  Laon,  Soissons,  etc. , 
mort  à  Paris  en  1723  âgé  de  40  ans, 
marié  avec  Diane-Adélaïde-Philippe 
Mazarini  Mancini,  fille  du  duc  de  Ne- 
vers  et  de  Diane  de  Damas  de  Thiau- 
ges,  sans  enfants. . 

Fretté^  d'argent  et  de  sable  ;  au  chef 
d'or  chargé  de  (rois  merletles  de  sable. 


{A  suivre,) 


L»  H. 


DEUXIÈME  PARTIE 


\ 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


SOLMES  DE  VÉRACO) 

Cette  famille  qui  a  pour  armes  : 
D'a:{ur^  au  chevron  d'or^  accompagné 
de  trots  croissants  de  même^  deux  en 
chef  et  un  en  pointe^  est  originaire  du 
Velay,  où  elle  possédait,  au  xvi®  siècle, 
la  terre  des  Olmes,  paroisse  de  Rou- 
coules, près  de  Montfaucon,  d'où  par 
corruption  lui  est  venu  son  nom  patro- 
nymique actuel  :  de  Solmes. 

Dans  la  seconde  moitié  du  xviii**  siè- 
cle, elle  ajouta  à  ce  nom  cçlui  de  : 
de  Vérac^  petite  terre  située  à  quatre  ki- 
lomètres   d'Issingeaux,    et    qui    forme 

(i)  V.  les  notes  à  la  suite  de  cet  article. 


aujourd'hui  un  hameau  de  cette  com- 
mune et  possède  ^2  habitants. 

Par  des  lettres  données  à  Paris,  le 
26  décembre  1629  Louis  XIII  permit  à 
Pierre  et  à  Jean  de  Solmes,  gentilshom- 
mes du  Velay  «  de  chasser  et  de  tirer 
de  IherquehuT^e  à  toute  sorte  de  gibier,,,  » 
Par  d'autres  lettres,  datées  du  30  juin 
1646,  Louis  XIV  exempta  Pierre  de 
Solmes  de  tous  logements  de  gens  de 
guerre  (2). 

La  filiation  authentique  de  cette  fa- 
mille commence  à  : 


de 


I.  —  Etienne  de  Solmes,  qui  fut  père 
IL   —   Denis  de   Solmes,    marié   le 


469 


LB  BCLLBriN  HéRALDIQUB  DE  FRANCE 


S  janvier   15^8    à  Catherine   Dufours, 
dont  il  eut  : 

1.  Antoine  qui  suit; 

2.  Jean  dé  Solmes,  établi  en  Vivarais, 
vers  1598;  il  y  forma  la  branche  du 
Chambon,  dont  un  membre,  ancien 
gendarme  de  la  garde,  seigneur  des 
Noyers  (3),  assista  à  l'assemblée  de  la 
noblesse  du  Vivarais,  le  20  mars  1789. 

III.  —  Antoine  de  Solmes,  marié  en 
1587,  à  Marguerite  de  la  Franchère, 
dont  plusieurs  enfants  entre  autres  : 

I.    Louis,   qui    suit; 

3.  Jean  de  Solmes,  qui  épousa  Clauda 
de  Lagrevol  et  fut  père  de  : 

a.  Jean -Pierre  de  Solmes,  conseil- 
ler du  roi  au  bailliage  du  Velay,  siège 
de  Montfaucon,  marié  à  Louise  du  Lac, 
fille  de  Vital  du  Lac  et  de  Catherine  de 
la  Roque;  Louise,  mourut  à  Montfau- 
con en  1653,  laissant  une  fille  :  Jeanne 
de  Solmes,  qui  épousa  vers  1680,  Vital 
Gibert,  sieur  de  Chazotte,  conseiller  au 
bailliage  de  Montfaucon  ; 

b.  Christophe; 

c.  Denis  ; 

d.  Marguerite,  femme  le  18  mai  1634 
(M®  Josserand,  notaire)  de  Vital  du  Lac, 
fils  de  Louis  et  petit-fils  de  Vital  et  de 
Catherine  de  la  Roque. 

IV.  —  Louis  de  Solmes,  marié  le 
16  janvier  163a  à  Florie  de  Lagrevol, 
fille  d'Antoine,  dont  il  eut  :  Antoine, 
qui  suit. 

V.  —  Antoine  de  Solmes,  mourut  en 
février  1692  ;  il  avait  épousé  le  26  juil- 
let 16^9,  Marguerite  Gibert  de  Cha- 
zotte (4),  fille  de  Pierre  Gibert  de  Cha- 
zotte et  de  Catherine  Jamon  ;  ils  eurent 
de  ce  mariage  : 

1.  Vitaly  qui  suit; 

2.  Marie,  née  en  1675; 

3.  Antoine,  docteur  en  médecine  de 
la  Faculté  de  Montpellier,  né  en  1677, 
mort  à  Montfaucon  en  1734;  ses  conci- 
toyens pour  le  remercier  de  son  zèle  et 


de  son  désintéressement  lui  firent  :: 
mage  d'un  bois,  près   de  Montù-j. 
qui  porte  depuis  lors  le  nom  de  :  f 
Médecin. 

4.  Louis,  né  en  1680; 

5.  Jean,  né  en  1683; 

6.  Joseph,  né  en  1686; 

7.  Catherine,  supérieure  des  reL 
ses  Bernardines  de  Montfaucon,  de  * 
à  1728, 

VI.  —  Vital  de  Solmes,  avocr 
Parlement,  juge  de  Dunières,  m  * 
12  janvier  1739,  avait  épousé,  le  r 
vembre  1698,  Marguerite  de  Ver.  r 
fille  de  Jean  de  Véron,  habitant  >. 
Didier-la-Séauve.  De  leur  mariage 
quirent  : 

r.    Joseph-François    qui    contir. 
descendance  ; 

2.  Marguerite,  née  en  1699; 

3.  André,  né  en  1701  ; 

4.  François,  né  en  1702; 

5.  Antoinette,  née  en  1703  ; 

6.  Jean-Baptiste,  né  en  1704; 

7.  Antoine,  né  en  1707; 

8.  Augustin,  né  en    171 1,   si^u. 
Buisson,    avocat    en     Parlement 

En  1735,  lors  de  Tincendie  dur., 
tère  de  Montfaucon,  périt  dans  le- 
mes  Madeleine  de  Solmes,  qui  : 
être  une  flile  de  Vital. 

VII.  —  Joseph-François  de  Sv^ 
né  en  1752,  mort  le  23  avril  17^0,  • 
épousé,  le    12  juillet   174a,  Marj:.. 
Michaud  de  Chantoire,  fille  de  Jâ. 
Michaud,    seigneur    de    Chanter^ 
Dauphiné,  il  en  eut  : 

1.  Jacques,   qui  suit; 

2.  Marguerite,  née  en  1747; 

3.  Marguerite-Hélène,  née  en  r- 

4.  Jean-François,  né  en  17^2  ; 
s.  Elisabeth,  né  en  175^. 

VIII.  —  Jacques  de  Solaies  de  V 


c:  a 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


462 


?E 


t  le  premier  de  sa  famille  à  joindre  à 
:  'D  nom  patronymique  celui  de  :  de 
-  érac.  Né  en  1743,  il  mourut  le  27  oc- 
bre  1807;  entré,  le  21  janvier  1771, 
ns  la  compagnie  des  gendarmes  de  la 
rde  du  roi,  il  y  servit  quelques  an- 
ses et  fut  compris  dans  la  réforme  de 
corps,  le  30  septembre  1787. 
•  Jacques  s*était  marié  le    28   janvier 
69,  avec    Rose  de  Chambarlhac  (6), 
le  de  Pierre-Guillaume  de  Chambar- 
ac,  écuyer,  seigneur  de  Beaupré  et  de 
ontregard  et  d'Eléonore  de  Bannes. 
De  ce  mariage  naquirent  sept  enfants  : 

■  I .  Pierre-Jacques-Guillaurae,  qui  con- 
lua  la  descendance  ; 

2.  Françoise-Eléonore,  née  en  177 1, 
orte  en  ^bas-âge  ; 

.3.  Joseph-Florimond ,  né  en  1772, 
ort  à  Nice,  au  retour  de  l'émigration  ; 

,  4.  Germain,  né  en  1773,  émigré  en 
ilie,  où  il  se  maria  et  mourut  à  Bres- 
a  ;  on  ignore  s'il  a  laissé  des  enfants  ; 

5.  Joseph-Just,  qui  a  formé  une  bran- 
le cadette  (voir  plus  loin)  ; 

6.  Elisabeth  «Marie -Sophie,  née  en 
?7^,  mariée  à  M.  de  Gidrol; 

7.  Pierrette- Joséphe,  mariée  le  5  avril 
io6,  avec  Joseph-Florimond,  baron  de 
bambarlhac,  chevalier  de  Saint-Louis, 
eutenant-colonel  dans  le  corps  des 
levaliers  de  la  couronne,  son  oncle. 

IX.  —  /'ïVrr^-Jacques-Guillaume  de 
^Imes  de  Vérac,  né  en  1770,  mort  le 
3  février  1845,  avait  épousé  le  25  juil- 
}t  1809,  Gabrielle-Julie  de  Barbon  du 
Juzel,  morte  le  13  février  1854,  fille  de 
ouis  de  Barbon  du  Cluzel. 

De  ce  mariage  sont  issus  : 

1.  Marie-Florimond-Odilon,  qui  con- 
nua  la  descendance  ; 

2.  Çésarine  de  Solmes  de  Vérac,  née 
î  24  octobre  181 5,  morte  à  Montfaucon 
3  30  septembre  189 1,  étant  supérieure 
énérale  des  dames  de  Saint-François  ; 

3.  Victor  de  Solmes  de  Vérac,  né  à 
fpntfaucon,  le  12  juillet  1816  ;  maire 


pendant  plus  de  trente  ans  de  sa  ville 
natale;  il  a  fait  construire  de  belles 
fontaines  et  réparer  la  chapelle  de  l'hos- 
pice ;  ses  concitoyens  gardent  le  souve- 
nir de  son  habile  administration  ; 

4.  Frédéric  de  Solmes  de  Vérac,  né  à 
Montfaucon,  le  19  juillet  1822,  mort  en 
1891  ;  il  fut  ingénieur  des  chemins  de 
fer; 

5.  Elzéar  de  Solmes  de  Vérac,  né  à 
Montfaucon  le  17  juillet  1824,  ancien 
capitaine,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, il  était,  en  1876,  lieutenant-colo- 
nel du  ICI®  régiment  territorial.  D'Her- 
mance  Bérond,  sa  femme  il  a  eu  :  Ga- 
brielle,  mariée  à  Hector  Jarraud. 

X.  —  Marie-Florimond-0(/i7o«  de 
Solmes  de  Vérac,  né  à  Montfaucon  le 
17  juillet  181 2,  ancien  notaire  au  Puy, 
mort  il  y  a  une  dizaine  d'années,  avait 
épousé  le  23  février  1843,  Louise- Amé- 
lie Pissis,  dont  : 

1.  Charles,  qui  suit  : 

2.  Marguerite  de  Solmes  de  Vérac, 
mariée  avec  M.  Eugène  Pissis,  ancien 
sous -préfet,  résidant  à  Paulhaguet 
(Haute-Loire). 

XI.  —  Charles  de  Solmes  de  Vérac, 
chef  des  nom  et  armes  de  la  famille, 
ancien  notaire  au  Puy,  membre  de  la 
Société  française  d'archéologie,  non 
marié. 

II.  —  Branche  du  Bas-Languedoc 

IX.  —  Joseph-]\isi  de  Solmes  de  Vé- 
rac, né  à  Montfaucon,  en  1774,  mort  à 
Boissières  (Gard),  le  2  novembre  1853, 
fut  maire  de  ce  village  sous  la  Restaura^ 
tion. 

Il  avait  épousé  à  Boissières,  le  8  jan- 
vier 181 7,  Jeanne  Capon  (fille  de  Fran- 
çois et  de  Rosalie  Combe),  morte  à 
Boissières,  le  6  octobre  1856. 

Deux  enfants  naquirent  de  ce  ma- 
riage : 

I.  Gustave-Joseph-Henri,  qui  con- 
tinua 1^  descçpdance  \ 


463 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


464 


2.  Anne-Marie- F/V/^rm^  de  Solmes 
de  Vérac,  né  à  Boissières,  le  i6  mars 
1824. 

X.  —  Gusiave-i oseph'Henn  de  Sol- 
mes de  Vérac,  né  à  Boissières  le  14  mars 
1820,  marié  à  Vauvert  le  24  avril  1847, 
avec  Joséphine-Irma  Escande,  fille  de 
Jean-Louis  et  de  Jeafine  Beaumont,  née 
à  Vauvert  en  1827. 

De  ce  mariage  sont  issus  : 

1.  Gustave- Albert,  qui  suit; 

2.  Edmond-Ulric  de  Solmes  de  Vérac, 
né  à  Vauvert,  le  17  septembre  1856, 
marié  à  Vergèze  le  i**'  octobre  1877  avec 
Hélène-Suzanne  Marcot,  dont  : 

a,  EdmondrG us t ave j  né  à  Vergèze  le 
14  septembre  1878; 

b.  Gjèr/V//<f-Albertine-Pauline,  née  à 
Vergèze  le  26  janvier  1884. 

XI.  —  GustSLwe'Alberi  de  Solmes  de 
Vérac,  né  à  Vauvert  le  2  mai  1848,  a 
épousé  à  Bernis,  le  23  novembre  1872, 
Françoise-Marie  Gounin,  dont  : 

1.  Z^«i5- Albert-Gustave,  né  à  Bernis, 
le  6  octobre  1872  ; 

2.  /^^r;;/i;/iV-Marie-Irma,  née  à  Ber- 
nis le  31  octobre  1875,  morte  le  3  fé- 
vrier 1882. 

Prosper  Falgairglle, 


#^^^^^^^^^^^^^M»» 


Pièces  Justificatives  (7) 

I 

Aujourd*huy  26  décembre  1629,  le 
Roy  estant  à  Paris,  désirant  favorable- 
ment traiter  Pierre  et  Jean  Je  Solmes^ 
ses  gentilshommes,  leur  a  permis  de 
chasser  et  tirer  à  Iharquebuse  à  toute 
sorte  de  gibiers  non  prohibés,  et  défen- 
dus par  ses  ordonnances,  comme  aussi 
de  porter  pistolets  pour  la  sûreté  de 
leurs  personnes,  sans  que  pour  raison 
de  ce,  ils  puissent  estre  molestés,  ni  in- 
quiestés  par  les  maistres  des  eaux  et 
forests,  capitaines  de  chasses,  leur  en- 
joignant au  contraire,  qu'ils  laissent  et 


fassent  jouir  lesd.  de  Solmes  plainemen: 
et  paisiblement.  En  témoignage  de  quoi 
Sa  Majesté  ma  commandé  dexpédier  le 
présent  signé  de  sa  main,  contre-signe 
par  moy  son  conseiller  dEstat  et  de  scn 
commandemens  et  finances. 


Louis. 


De  par  le  Roy  :  Illtsible, 


II 


De  par  le  Roy, 


A  tous  nos  lieutenans  généraux,  goa- 
verneurs  de  nos  provinces  et  villes, 
maréchaux  de  camp,  colonels,  capitai- 
nes, chefs  et  conducteurs  de  nos  gen> 
de  guerre,  tant  de  cheval  que  de  pied. 
de  quelque  qualité  et  nation  qu  ii> 
soient,  maréchaux  de  logis  de  n*.»^ 
camps  et  armées,  fourriers  commis  et 
à  commettre  pour  le  département  et  lo- 
gement de  nos  gens  de  guerre,  et  à  tou^ 
nos  officiers  et  subjectz  qu'il  appartien- 
dra, salut; 

Désirant  favorablement  traicter  Pierr: 
de  SolmeSj  nostre  gentilhomme  de  Ve- 
lay,  Nous  vous  défendons  très  expressé- 
ment de  loger  ny  souffrir  estre  logc^, 
aucun  de  nos  gens  de  guerre,  dans  les 
maisons  du  d.  de  Solmes,  dans  les  pay< 
de  Vivarais,  de  Vellay  et  Forest,  tï\ 
prandre  fourrage,  ny  emporter  aucunc 
chose  généralement  quelconque,  layar: 
prins  avec  tout  ce  qui  luy  appartiendra, 
en  nostre  protection  et  sauvegarde  spé- 
ciale par  la  présente  signée  de  nostr^ 
main,  en  signe  de  laquelle  Nous  ]u\ 
avons  permis  et  permettons  de  faire 
mettre  et  apposer  nos  armes  et  panon- 
ceaulx  royaulx  aux  lieux  et  endroiiN 
plus  esminant  de  sesd.  maisons  afin  quv 
nul  n'en  prétende  cause  dignorance. 

Mandons  au  premier  des  prévôts  de 
nos  très  chers  cousins  les  mareschau\ 
de  France,  ou  a  nos  juges  royaulx  sur  ce 
requis  den  faire  telle  et  sy  severe  jus- 
tice que  lexemple  serve  à  contenir  lc> 
aultres,  sous  peine  den   respondre  er 


T" 


465 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


466 


leurs  propres  et  privés  noms.  Car  tel  est 
nostre  plaisir. 

Donné  à  Paris,  le  30®  jour  de  juin 
1646.  Louis. 

De  par  le  Roy,  Illisible, 

(i)  Archives  communales  de  Montjaiicon  (Haute- 
Loire),  de  Boissières^  de  Vauvert,  de  Bernis  et  de. 
Vergè^e  (Gard).  —  Généalogie  manuscrite^  dres- 
sée par  M.  J.  Veylon,  ancien  notaire  à  Mont- 
faucon.  —  Notes  historiques  sur  U  monastère  de 
Motttfaucon,  par  Tabbé  TheiUière,  Le  Puy,  1878. 
in-i2,  p.  ^7  à  60.  —  L.  de  la  Roque.  Armoriai 
de  la  noblesse  de  Languedoc,  t.  II,  p  254.  —  De 
Saiot-Allais,  Nobiliaire  universel  de  France^ 
l.  XUI,  p.  237. 

(3)  Voir  Pièces  Justificatives^  n»«  i  et  2. 

(3)  Le  Noyer,  46  habitants,  château,  à  ^  kii.  de 
Vernoux  (Ardèche). 

(4)  De  Chazotte,  porte  :  D'avtr,  à  la  croix  d'or^ 
hordée  de  sable,  cantonnée  de  0  étoiles  d'argent 
(Saint-Âllais,  t.  XIII,  p.  400). 

(5)  De  Véron  porte  :  De  gueules^  à  un  cerf  ailé 
cTor  (B.  d^Agnicres  :  Armoriai  spécial  de  France, 

p.  5'9)- 

(6)  De  Chanibarlhac  porte  :  D'azur,  au  chevron 
d'or^  accompagné  de  j  colombes  d^afgent^  becquées 
et  membrées  de  gueules  (Saint-Allais,  t.  XVII, 
p.  30a). 

(7)  Les  deux  documents  suivants  sont  tirés  des 
Archives  de  M.  de  Solmes  de  Vérac,  ancien  no- 
taire au  Puy. 


JOUFFREY 

(DAUPHINÉ,   PROVENCE  ET  VENDOMOIS) 

La  maison  de  Jouffirey^  alias  de  Jouf- 
frei,  est  ancienne  en  Daupbiné  et  en 
Provence,  où  elle  figure  à  la  mainte- 
Due  ou  recherche  dea  nobles  ordonnés 
par  Louis  XIV,  en  Provence,  le  16 
mars,  1668,  puis  dans  le  Vendomois, 
généralité  de  Tours,  le  20  avril  1716; 
elle  a  fait  ses  preuves  pour  Saint-Cyr 
en  1706  et  pour  Malte  en  1784. 

Cette  maison  s'est  divisée  en  plu- 
sieurs branches  répandues  en  diverses 
provinces  et  en  dernier  lieu  dans  le 
Vendomois.  Les  divers  auteurs  qui 
ont  eu  à  s'en  occuper  en  remontent  la 
filiation  au  xiii°  siècle.  Elle  était  repré- 
sentée au  milieu  du  xviii^  siècle  par: 

Paul  II  de  JouflFrey,  marquis  de 
JouflFrey,  chevalier,  sgr  de  la  Voûte, 
Villars,  la  Vallée-les-Forgesi  Pineaux, 


la  Petite-Salle,  Magny,  St-Jonet,  et 
autres  lieux  (1744-1825),  lieutenant- 
colonel,  chevalier  de  Saint-Louis,  ép. 
en  1769  Marie-Jacqueline-Renée  de 
Launay  de  Cohardon  (1747-1831),  dont 
il  eut  dix-sept  enfants,  entr'autres  : 

1.  Paul  III  de  JouflPrey,  marquis  de 
JoufFrey  (1774-1835),  servit  à  l'armée  de 
Condé,  chevalier  de  Saint-Louis,  re- 
traité chef  d'escadrons,  ép.  en  1802  N... 
du  Chemin  de  la  Chesnaie  (1785-1854) 
dont  :  a,  Ernest,  marquis  de  JouflFrey 
(1824-1847);  b,  Camille,  mariée  en  1824 
a  Auguste  de  Drouhot,  dont  Pauline  de 
Drouhot,  née  en  1831,  mariée  en  1849 
à  Anatole  de  Piperey  (1817-1891),  dont 
un  fils  unique  :  Paul  de  Piperey,  né 
en  1850.  Résidence,  château  de  la  Mothe 
(Eure). 

2.  Paul  IV  Julien  de  Jouflrey,  dit  le 
chevalier  de  Joutfrey  (1775-1851),  servit 
à  Tarmée  de  Condé,  retraité  chef  d'esca- 
drons, chevalier  de  Malte,  de  Saint- 
Louis  et  de  la  Légion  d'honneur,  dé- 
puté d'Indre-et-Loire,  ôp.  en  1806  Eu- 
lalie  de  Brunier,  décédée  en  1848. 

3.  Dominique,  qui  suit  ; 

4.  René  comte  René  de  JouflPrey- Vil- 
lars, né  le  2  novembre  1777,  décédé  le 
10  mars  1860  au  château  de  la  Voûte, 
servit  comme  ses  frères  à  l'armée  de 
Condé,  chev.  de  Saint-Louis,  fut  retraité 
chef  d'escadrons,  ép.  en  1806  Louise 
Lesueur  du  Coudray; 

5.  Françoise  de  JouflFrey  (1770-1854) 
née  au  château  de  la  Voûte,  ép.  le  8  fé- 
vrier 1790  François  vicomte  de  GeflFrard 
de  Lamothe,  dont  :  a.  Edouard  (1791- 
1815)  chef  d'escadrons  dans  l'armce 
prussienne  ;  b,  Françoise,  née  en 
août  1798,  dccédée  le  7  septembre  1868, 
dernière  propriétaire  du  château  de  la 
Voûte,  chanoinesse  d'honneur  du  cha- 
pitre princier  de  Gesceke-Kappel,  en 
Prusse,  avec  le  titre  de  comtesse  ; 

6.  Eulalie  de  JouflFrey,  née  le  3 
mars  1773,  décédée  le  9  octobre  1832, 
ép.    en    1806    Jean-Armand-Constant 


467 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DE  FRANCE 


4ri8 


vicomte  de  Vallès,  chevalier  de  Saiut- 
Louis  (1752-1811)  dont:  a.  Alexandre 
comte  de  Vallès  (1807-1878),  marié  en 
1827  à  sa  cousine-germaine  Zcnaïde 
de  Jouftrey,  dont  :  Berthe  (1837-1875), 
mariée  en  1860  au  comte  Gédéon  de 
Meynard,  remarié  en  1879  à  la  com- 
tesse de  Roquefeuil  née  de  Quinemont; 
le  comte  de  Vallès  a  eu  du  premier 
lit  :  a,  Gaétan,  né  en  1863  ;  b.  Joseph, 
né  en  1870;  c.  Henri,  né  en  1873,  — 
Résid.  château  de  Boisgamats  par  La- 
val (Mayenne)  ; 

7.  Henriette  de  Jouftrey  (1784-1836), 
ép.  en  1810  Alphonse  comte  Le  Bas  du 
Plessis,  dont  : 

1.)  Henri  comte  Le  Bas  du  Plessis 
(1814-1891),  ép.  V  en  1840  Léonie  de 
Guénet;  2*»  eu  1872  Léonie  de  Lalle- 
mant  de  Liocourt  ;  il  eut  du  premier 
lit  :  a,  Gontran  comte  Le  Bas  du 
Plessis-Estienne  (1841-1889),  ép.en  1874 
M"'  de  Beauroyre,  dont  :  Jean  ; 
Louis;  Marie;  —  Rcsid.  château  du 
Plessis  par  Sereines  (Yonne^  ;  du 
second  lit  :  b,  Gabriel,  comte  Gabriel 
Le  Bas  du  Plessis,  capitaine  au  20*" 
chasseurs,  ép.  en  1883  Germaine  de 
Forceville,  dont  :  Isabelle  et  Anne  ; 
c.  Marie,  religieuse  carmélite  ;  d. 
Henriette,  mariée  en  1880  au  vicomte 
Louis  de  Hédouville,  dont  :  Jeanne- 
Marie  et  Gabriel. 

2.)  Sidonie  Le  Bas  du  Plessis  (1811- 
1886),  mariée  en  1838  à  Stanislas  de 
Sobalski  (1810-1857),  dont  :  Marie,  née 
en  1841  décédée;  Sidonie,  religieuse 
aux  Oiseaux,  née  en  1844;  Wanda 
(1846-1883). 

3.)  AlphonsineLeBasduPlessis(1812- 
1884),  ép.  en  1838,  François  Gillet  de 
Laumont  (1800-1862),  dont  :  Gabrielle, 
mariée  en  1870  à  Emile  de  Beau  vais. 

4.)  Pauline  Le  Bas  du  Plessis,  reli- 
gieuse à  Nevers,  décédée  en  1879. 

5.)  Clotilde  Le  Bas  du  Plessis,  née  en 
1819,  ép.  Edouard  Moreau  de  Morcoux 
&  .Semur,  décédée  en  1882. 


8.  Françoise  de  JouSrey,  dite  M"  le 
TAiglerie,  (1785-1854)  ép,  en  1803  Jac- 
ques, vicomte  de  Foucauld  (1771-lR'>t, 
colonel  de  la  gendarmerie  de  Paris,  IHr^ 
gentilhommedelachambreduRoi,182^. 
chevalier  de  Saint-Louis,  commande  :r 
de  la  Légion  d'honneur,  décédé  ai 
château  de  Brou  (Indre-et-Loire),  laiî^ 
sant  de  son  mariage  une  fille  unique. 
Constance    de  Foucauld    (1805-187.') . 
mariée  en  18;26  avec  Ernest,  marqui? 
de  Carbonnières  (1800-1863)  dont  ul 
fille  unique  Edith  de  Carbonnières,  r.- 
en  1837,  mariée  en  1858  avec  Lou.-. 
comte  de  Marcé,  officier  de  la  Legi  - 
d'honneur,  dont  :  a,  Guy,  comte  Gu 
de  Marcé,  né  en  1862,  marié  en  l^  . 
avec   Mai  ie- Clotilde   de    Seguin  ; 
André,  né  en  1868  ;  c.  Jean  ;  d.  Loui^ 
née   en  1860.  —  Résid.  château  d- 
Fontenils  près  Chinon  (Indre-et-Loire 

9.  Albertine  -  Sophie  -  Henriette    «i. 
Joufirey,  née  le  17  octobre  1789,  do^v 
dée  le  25  janvier  1831,  ép.  le  16  sei- 
tembre    1809    Augtistin-ClLKrles  Ta  .- 
pinart  comte  de  Tilière,     (1785-18:»:. 
remarié  le  15  juin  1841  avec  Elisabet . 
de  Bourgevin  de  Vialart  de  Molign^ 
née  le  7  octobre  1809  décédée  le  20  ho  : 
1880.  Le  comte  de  Tilière  a  eu  du  pi»  • 
mier  lit  : 

1.)  Charles- j&/^^ar,  comte  de  Tilièn 
(V.  Bulletin  de  1893,  col.  331  et  494 
2.)  Marie- Albertine-ilnj^e/tna    de  T> 
lière,  née  le  27  septembre  1811,  décêtl> 
le  22  octobre  1886,  mariée  en  1831    . 
Joseph  Grosbois    de     Soulaine  (IN^^ 
1869)  dont  :  a.  Henry  Grosbois  de  Svu- 
laine,  né  en  1833,  marié  en  1856  av* 
Louisa  de  fiournon ville,  née  en  1 837 
b.  Albertine  Grosbois  de  Scolaine,  ui- 
en  1834,  mariée  en  1862  avec   Henr 
BaudesBon  de  Vieuichamps»  dont  :  J.> 
seph  né  en  1867.  —  Béaid.  (Gâteaux  li 
Vieuxchampa  et  d'Arcy-sur-Coie  (Yul- 
ne). 

Pour  la  suite  de  la  branche  cadet* 
de  Tilière  V.  le  Bulletin  de  juin  l^':^  , 
col.  332. 


>9 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


470 


Dominique  de  Jouftrey,  marquis  de 
mlfrey,  après  la  mort  de  son  ueveu 
rnest  marquis  de  Jouffrey  en  1847, 
)pel6  d'abord  M.  de  la  Voûte,  né  le  4 
)ùt  1776,  décédé  le  14  mai  1854, 
Tvit  pendant  Témig'ration  dans 
irmèe  de  Condé,  chevalier  de  Saint- 
3uis  le  30  septembre  1814,  avec  ses 
ois  frères,et  retraité  comme  eux,  chef 
escadrons,  ép.  en  1802  Marie-Louise 
on^ueux  de  Villarson  (1778-1833), 
Dut:  1.  Achille  qui  suit;  Marie- 
thanasie  de  Jouflfrey  (1807-1877)  ma- 
ée  en  1828  avec  N..  de  la  Serre  de 
lolière,  dont:  a.  Albert  (1829-1857);  2. 
lenri  de  la  Serre,  né  en  1831,  marié 
Q  1874  avec  Angèle  de  la  Filolie  de  la 
teyinondie  (La  Beune,  La  Chapelle- 
areil  par  Montigfnac  (Dordogne)  ; 
.  Alexis  de  la  Serre,  né  en  1837,  marié 
n  1873  avec  Marie  Tassain  dont  une 
lUe  ;  4.  hom^-Adolphe  de  la  Serre,  né 
n  1848,  marié  en  1870,  avec  Anna 
Ihapgfier  Laboissière,  dont  deux  filles. 

Achille  de  Joaflrey,  marquis  de  Jouf- 
rey,  né  le  1*'  novembre  1803,  décédé 
e  6  mars  1876,  ép.  le  22  avril  1833  An- 
oinette  de  Viéville  (^1816-1889)  dont  il 
'Ut:l.  Sosthènes  (1834-1855);  2.  Ar- 
hur  (1836-1855);  3.  René,  qui  suit. 

René  de  JouflFrey,  marquis  de  Jouf- 
rey,  né  le  27  mars  1845,  chef  actuel  de 
lom  et  armes  de  sa  maison  et  seul  re- 
)réâentant  mâle  de  cette  nombreuse  et 
mtique  lignée. 

(V.  Bulletin  de  1887,  col.  645). 

D'azur^  au  croissant  d'argent^  et  un 
•hef  (Vor^  chargé  de  3  étoiles  de  sable. 

Couronne  :  de  marquis. 

Supports:  deux  lions. 

Devise  :  Luit  en  croissant. 


TERRAY 

(Additions  au  Bulletin  1893,  col.  402). 

I  «loseph-Marîe  Terray ,  qui  fut  con- 
feoleur  général  des  finances  en  1769 , 


fils  de  Jean  Terray,  était  né  en  1715  ; 
il  avait  été  conseiller-clerc  au  parle- 
ment de  Paris.  Plus  tard  il  devint 
ministre  d'Etat  et  fut  pourvu  de  l'ab- 
baye de  Molesnes,  au  diocèse  de  Lan- 
gres,  en  1764.  Turgot  le  remplaça  en 
1774,  il  mourut  en  1778  ; 

Renée  Félicité  Le  Nain,  qui  épousa 
Pierre  Terray,  son  frère,  était  la  nièce, 
et  non  la  petite-fille,  du  maréchal 
d'Asfeld. 

Antoine-Jean  Terray,  intendant  de 
justice  police  et  finances,  et  maître  des 
requêtes  au  conseil  d'Etat  avant  la 
Révolution,  eut  de  son  mariage  avec 
M"®  Perreney  de  Grosbois,  deux  autres 
filles  :  1.  La  marquise  Le  Pelletier  des 
Forts,  mère  de  la  marquise  de  Lévis  et 
du  marquis  des  Forts  ;  2.  M"*  Jérôme 
Bignon  aïeule  du  vicomte  de  Verneaux, 
de  la  comtesse  de  Balleroy,  de  la  du- 
chesse de  Montesquiou  de  Fézenisac, 
de  la  comtesse  de  Courtivron,  de  la 
comtesse  de  Burgat  et  du  marquis 
Doria. 

Mlle  de  Belbeuf,  fille  de  Claudine 
Terray  et  du  marquis  de  Belbeuf, 
ïûariée  au  baron  de  Villequier,  décédée 
en  1846,  s'appelait  Berthe  et  non 
Louise  ;  sa  sœur  Marie  de  Belbeuf, 
mariée  au  baron  de  Bernon,  décédé  en 
1884  a  trois  filles  :  Berthe,  mariée  en 
1881  à  Robert  comte  d'Espinay  Saint 
Luc;  Geneviève,  mariée  en  1883  au 
comte  Roger  d'Espinay  Saint  Luc  ; 
Jeanne,  mariée  au  comte  Henri  d'Es- 
pinay Saint  Luc  ;  tous  les  trois  sont 
frères  ;  Louise-Marj^-Charlotte  de  Bel- 
beuf, sœur  des  deux  précédentes,  a  ép. 
Georges*  marquis  de  Mathan,  fils  du 
pair  de  France  sous  la  Restauration, 
dont  postérité. 

Le  vicomte  de  Narcillac,  marié  en 
premières  noces  en  1861  avec  Denise 
Terray  de  Morel-Vindé  a  eu  de  ce  ma- 
riage quatre  enfants:  1.  Léonce,  décédé 
le  l^""  mars  1886,  à  l'âge  de  20  ans; 
2.  Christine,  mariée  en  1883  avec  le 


471 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


Ai2 


comte  Stanislas  Costa  de  Beauregard  ; 
3.  Louisa,  mariée  avec  le  comte  du 
Chastel-Andelot,  décédée  ;  4.  Agathe, 
mariée  au  marquis  de  LabrifFe,  dont 
postérité. 


avec  Maxime  Roussel,  comte  de  Cou: 
cy,  dont  postérité. 

Jeanne  Terray  de  Morel-Vindé,  dt  m 
dée  en  1880,  mariée  avec  le  comte  . 
Chabot  a  laissé  deux  enfants  :  Charly 


Marie-Robertine  Terray  est  mariée  |  Gérard  et  GeoflFroy. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES   DU    MOIS  D'AOUT 

•     BT  RAPPBL   DBS  MO»   PSiCiÉDEMTS 


Guillaume-René  Daniel,  comte  de 
Vauguion,  fils  de  feu  Félix-Alexandre 
Daniel  de  Vauguion,  comte  romain,  et 
de  Berthe-Marie  Le  Tourneur  de  la 
Ferraudière,  avec  Marie-Charlotte 
Achard  de  Bonvouloir,  fille  de  Henri- 
Robert  Achard,  vicomte  de  Bonvouloir, 
et  de  Marie-Thérèse  du  Pin. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
8  juin,  en  Téglise  de  Saint-Pierre-de- 
Chaillot.  Les  témoins  étaient,  pour  le 
marié  :  le  général  de  Vauguion,  son 
oncle,  et  le  général  comte  de  Roche- 
bouet,  son  grand  oncle  ;  pour  la  ma- 
riée :  le  comte  Guillaume  de  Bonvou- 
loir, et  M.  Daguilhon-Pujol,  son  cousin, 
germain. 

La  famille  Daniel,  originaire  de 
Normandie,  et  qui  a  formé  les  bran- 
ches de  Boisdenemets,  de  Pernay  et 
de  Vauguion,  s*est  toujours  distinguée 
dans  la  carrière  des  armes  et  a  figuré 
avec  honneur  dans  les  parlements  de 
Paris  et  de  Rouen.  Elle  fut  maintenue 
par  les  intendants  sous  Louis  XIV,  et 
admise  aux  honneurs  de  la  cour,  sous 
Louis  XVI,  en  1785  et  1786. 

La  filiation  suivie  dans  les  preuves 
des  pages  de  la  Reine  en  1633,  remon- 
te à  Michel  Daniel,  écuyer,  seigneur 
de  la  Foret  et  de  Boisdenemets  qui  pa- 
rut accompagné  d'un  archer  et  d'un 
page,  à  la  montre  de  Jean  de  Hangest, 
reçue  le  3  mars  1469. 


Joseph-Micolas  Di^niel,  Pan  des  t. 
de  Jacques,  le  conseiller  au  grand  coc* 
seil,  forma  la  branche  de  Vauguion,  r: 
son  frère  aîné,  Jean-Paul  Daniel,  sf  • 
gneur  de  Boisdenemetf»,  reçu  pag«»  i. 
la  Reine  en  1733,  capitaine  d'infantori 
continua  la  branche  aînée,  aujourdlu: 
fixée  en  Franche-Comté,  à  laquelle  ap- 
partient Ëdouard-Louis-Maxime  h- 
niel,  marquis  de  Boisdenemets,  gèu 
rai  de  division,  ancien  commandant  &: 
16^  corps  d'armée. 

Le  petit  fils  de  Joseph-Nicolas  al 
se  fixer  dons  le  Maine  où  il   épou:^ 
Marie  de  Nantiat  dont  deux  fils  :   J. 
seph-Antoine,  auteur  de  la  branc: 
existante  de  Pernay  et  Louis-François- 
qui  forma  celle  de  Vauguion. 

Luis-Marie,  fils  aîné  de  Louis-Fra:.- 
rois,  fut  capitaine  de  dragoua,   m-  - 
sans  alliance  ;   et   Joseph-Aimé,    > 
frère,  mousquetaire  de  la  garde   d 
roi,  officier  de  cavalerie»  épousa  Tou>- 
saint-Françoise    Richard     de     Bea* 
champs,  dont  il  eut  trois  fils  :  1,  l\\.\. 
député  de  la  Sarthe  (1830-1832),  aut?»:- 
de  la  branche  aînée,  marié  en   1813 
Pauline  de  Malherbe  de  Poillé,   d.  / 
Toussaint-Adolphe   Daniel,  comte   •- 
Vau^ruion,  marié  à  Thérèse  de   8aj:- 
naud,  frère  de  Michel,  officier  d'infriri- 
terie,  marié  à  Yvonne  de  Prunelc.  • 
entr'autres  filles,  Charlotte,  mariée  i 
Paul  Hennet,  général  d'artillerie  ;  .: 


173 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


474 


\.imé  Daniel  de  Vaug-uion,  ancien 
rarde  du  corpa,  chevalier  de  la  Lég-ion 
l'honneur,  auteur  de  la  seconde  bran- 
che, «narié  en  1826,  à  Eudoxie  de  Li- 
^neris,  dont  CAaW^^-Toussaint-Daniel 
le  Vaugruion,  grénéral,  commandeur 
le  la  Légion  d'honneur,  marié  à  Char- 
lotte Goupil  de  Préfeln  ;  3.  Fortuné  de 
V^augruion,  épousa  en  1821  Adèle  du 
Hardaz  de  Hauteville,  et  fut  père  de 
ieux  fils  :  a.  Stanislas,  capitaine  de  vais- 
seau, officier  de  la  Légion  d'honneur, 
léputé  de  la  Mayenne  en  1871,  marié 
ivec  Amélie  le  Moine  de  la  Borderie, 
ît  décédé  sans  postérité  le  20  avril 
1871  ;  et  6.  Félix-Alexandre  Daniel  de 
Vauguion,  comte  romain,  marié  le  19 
janvier  1864  à  ^^W^e- Marie  Le  Tour- 
ueur  de  la  Perraudière,  dont  le  Jiou- 
veau  marié. 

De  gueules^  à  la  bande  d'argent,  chaf*" 
çi'e  de  trois  molettes  de  salle  etaccompa' 
gnée  de  deux  lions  d'or^  Vun  en  chef^ 
Vautre  en  pointe, 

La  famille  Achard  de  Bonvouloir  est 
très  ancienne  en  Normandie  où  elle  a 
donné  son  nom  au  Bourg- Achard, 
près  de  Rouen  et  au  Perthuis-Achard, 
près  de  Domfront. 

C'est  à  Guillaume  Achard,  écuyer, 
vivant  en  1480,  que  commence  sa  gé- 
néalogie prouvée. 

François  AcharJ,  écuyer,  seigneur 
de  la  Corbelliùre  de  Saint-Anvieux, 
puis  de  Bonvouloir,  épousa  en  1513 
Françoise  de  Courtarvel,  dame  de  Bon- 
vouloir,  qu'elle  apporta  à  la  famille  ; 
Guy  Achard,  seigneur  de  Bonvouloir, 
était  chevalier  de  Tordre  du  roi,  gou- 
verneur de  Domfront  en  158;  Jean,  che- 
valier, seigneur  de  Saint-Anvieux,  capi- 
taine de  centchevau-légers,  était  un  des 
cent,  gentilshommes  de  la  maison  des 
îois  Henri  III  et  Henri  IV  ;  François, 
son  fils,  seig-neur  et  baron  du  Pin,  fut 
gentilhomme  de  la  chambre  et  cheva- 
lier de  Tordre  du  roi,  ainsi  que  Julien 
Achard,  lieutenant  des  mousquetaires 
^^  cardinal  de  Richelieu  et  chevalier  I 


de  Tordre  du  roi,  député  de  la  noblesse 
du  bailliage  d'Alençon  aux  états  de 
Normandie  en  1624. 

François  Achard,  chevalier  de  Malte, 
Guy  Achard,  marquis  de  Bonvouloir, 
et  d'autres  membres  de  la  famille,  fu- 
rent maintenus  dans  leur  ancienne  no- 
blesse aux  états  de  Normandie  en 
1666,  par  Tintendant  de  Marie  ;  An- 
toine-Charles Achard,  marquis  de  la 
Haye,  chevalier  de  Saint-Lonis,  maré- 
chal de  camp,  fut  aide* major  général 
de  Tarmée  des  princes. 

Cette  famille  a  donné  nombre  de 
chevaliers  de  Malte  et  de  Saint-Louis. 

Le  père  de  la  mariée  était  fils  unique 
de  Joseph-Guy- Auguste  Achard,  comte 
de  Bonvouloir,  né  en  1811,  et  marié  à 
Charlotte-Honorine  de  la  Tour  du  Pin, 
sa  cousine-germaine,  mort  en  1881, 
laissant  Henry-Robert  Achard,  vi- 
comte de  Bonvouloir,  qui  a  de  son  ma- 
riage avec  Marie-Thérèse  du  Pin,  cinq 
enflants:  1.  Jules-Paul,  né  en  1874; 
2.  Guy-Joseph,  né  en  1883  ;  3.  Marie- 
Charlotte,  la  nouvelle  mariée,  né  en 
1872  ;  4.  Marthe-Marie,  née  en  1876; 
5.  Charlotte-Marie-Henriette,  né  en 
1880. 

La  branche  aiiiée  a  pour  chef  Didier- 
Charles-Robert  Achard,  comte  de  Bon- 
vouloir,  né  eu  1832,  marié  à  Antoi- 
nette Gallet  de  Mondragon.  Il  a  cinq 
enfants,  deux  fils  et  trois  filles,  et  son 
frère,  Marie-Robert,  vicomte  de  Bon- 
vouloir,  a  de  Marie  de  Clairon,  un  fils 
et  cinq  filles. 

D'azur^  au  l'on  rampant  d'argent, 
armé  et  lampas^c  de  gueules^  à  2  fasces 
de  même  brochantes  sur  le  ^ow^  (sceau  de 
1241). 

Bernard-Alphonse  de  Valon,  fils  aîné 
de  François-Adrien-Galiot-Ernest  de 
Valon  et  de  Célestine  Finiels,  avec 
Clotilde-MBrie  de  Bancalis  de  Pruynes, 
fille  de  Marie-Maximilien-/?oc?o/pA^, 
baron  de  Bancalis  de  Pruynes  et  de 
Anne- Oabrielle  de'  Gironde. 


475 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


4: 


Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
10  juillet  eu  TEg-lise  de  Saint-Pierre- 
de-Chaillot. 

Les  témoins  du  marié  étaient  :  MM. 
de  Valon,  ancien  député,  son  oncle  et 
M.  Jean  Mostolac,  son  beau -frère;  et 
pour  la  mariée  :  le  baron  Decazes,  son 
graud'oncle,  et  le  comte  Léopold  de 
Gironde  son  cousin. 

La  famille  de  Valon,  oriprinaire  du 
Quercy  parait  être  un  rameau  de  la 
maison  de  Valon,  qui  figure  dans  les 
documents  de  cette  province  depuis 
une  époque  très  reculée. 

Dans  les  preuves  pour  Malte  et  pour 
les  honneurs  de  la  cour  en  1775,  par 
les  Valon  du  Quercy,  on  mentionne 
un  emprunt  fait  avec  plusieurs  autres 
chevaliers,  par  Arnould  de  Valon,  che- 
valier, en  1248,  étant  au  camp  devant 
Damiette.  Les  Valon  qui  font  l'objet 
de  cette  notice  vinrent  s'établir  en  Li- 
mousin, à  la  fin  du  xv«  siècle. 

Ce  rameau,  appelé  de  Valon  de  Gi- 
gonzac  Saint-Amaran,  fut  écarté  de 
l'héritage  de  Gigonzac  par  le  testament 
de  Guy  de  Valon,  seigneur  de  Gigon- 
zac, et  se  tixa  en  1714  à  Vaillac,  par 
suite  du  mariage  de  Pierre  de  Valon 
de  Saint-Amaran  avec  Claire  de  Mon- 
tai, d'où  sont  issus  Pierre-Ptiilippe- 
Alphonse,  décédé  en  1869,  qui  laissa  de 
son  mariage  avec  Mlle  Sagiiier  :  1.  a. 
Francois-Adrien-Galiot-Ernest  de  Va- 
Ion,  né  en  1832,  décédé  en  1871,  qui 
laissa  de  son  mariage  contracté  au 
mois  de  février  1862,  avec  Célestine 
Finiels  (d'une  famille  dont  était  la 
mère  du  chevalier  d'Assas)  :  a.  Ber- 
nard-Alphonse de  Valon,  le  nouveau 
marié;  6.  Pierre  Raymond ;c.  Marie- 
Claire,  mariée  à  M.  Jean  Mostolac; 
2.  Adrien-François-Gaston-Arthur  de 
Valon,  ancien  député  du  Lot,  marié 
en  1'*»  noces  à  Joséphine  La  Coste  de 
Fontenilleg  décédée  en  1872;  en  se- 
condes noces,  au  mois  de  décembre 
1876,  à  Pauline  La  Coste  de  Fontenilles, 
sa  belle-sœur.  Il  a  du  l*'  lit  :  a.  Jehanne, 


née  en  1870  ;  et  du  second  lit  :    Loui< 
née  en  1878  ;  c.  Jean,  né  le  21    fém< 
1881. 

11  existe  encore  de  la  famille  de  Vfc 
Ion  deux  rameaux  représentés  par  &^ 
cousins  et  qui  sont  alliés  aux  familie: 
de  Vaux-Bidon,  de  Salva^nac,  de  (ir:- 
mal  et  de  Camy. 

Ecartele\  (Tor  et  dB  gueules. 


^k^^^^^^#^p>^iM^i/\^*%^^r 


René-Adolphe-François,  marquis 
Portes,  fils  de  feu  Paul-Georges,  n- 
quis  de  Portes,  décédé,  et  d?  A- 
Hutton,  décédée  le  22  décembre  h-': 
avec  Mathilde-GsToMne  de  GaUéan-<i 
dagne,  fille  de   Louis-Charles- H^l-. 
comte  de  Galléan,  duc  de  Gadagn^.  1 
de  Caroline-Rélbne  Joest. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Pari-  1 
12  juillet.  Le  marié  appartenant  h  I 
religion  catholique  et  la  mariée  a}  ^  { 
suivi  le  culte  protestant  de  aa  ni* ri 
née  Joest,  a  été  célébré  le  même  jou* 
d'abord  au  Temple  du  Saiut-Ks;r 
rue  Roquépine,  puis  à  Tégliae  de  Saii: 
Pierre  de  Chaillot,  paroisae  du  mar^uj 
de  Portes. 

Les  témoins  étaient  pour  le  mar: 
le  général,  marquis  de  Colbert  »^:  1 
marquis  de  Galard;  pour  la  marù* 
M.  de  Sainte-Marie  et  le  marquis 
Isnards. 

La  famille  de  Portes  appartient .. 
noblesse  du  Parlement  de  Toubu^ 
François-Joseph  de  Portes,  frè^ii 
aux  enquêtes,  obtint  rérection  d*'  > 
terre  de  Mansa  en  marquisat  bou'  1 
nom  de  Portes,  par  lettres  patente»  1 
mois  de  février  1743.  Adolphe-Fran   .\ 
René,    marquis   de    Portes,   pair    | 
France,  du  19  juillet  1845,  puis  >< 
teur,  né  à  Toulouse  le  22  janvier  r 
mort  à  Paria  le  4   mai   1852;    ^« 
épousé  en  premières  noces^  Sopbie-r 
zanne  Laplace  et  en  secondes  noct; 
22  juillet  1823  Georgina  Martell,  •: 
dée  le  8  novembre  1857.    Il  eut 
!•'  lit  :  1.  AngéIiqae-Jo8éphine-< . -1 


477 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


478 


lotte,  mariée  à  Napoléon-Joseph-Au- 
^uste,  comte  de  Colbcrt;  2.  Catherine- 
Mery-Adolphine,  mariée  le  l®'  juillet 
1848,  à  Napoléon-Victor-Eugène,  comte 
de  Bellune,  décédé  le  28  mars  1852  ; 
remariée  au  mois  d'août  1853  au  mar- 
quis d'Hautefeuille  ;  et  du  second  lit  : 
3,  Catherine-Georgine^Blhuche  de  Por- 
tes, mariée  en  1857  à  /«/*'«- Alfred  de 
Montgomery,  né  à  la  Nouvelle-Or- 
léans le  9  juin  1825;  4.  Paul-Georges, 
marquis  de  Portes,  décédé,  et  père  du 
nouveau  marié,  qui  a  un  fière,  le 
comte  Henry  de  Portes. 

D'azur^  à  la  fasce  d*argent^  accompa- 
gnée en  chef  de  3  merlettes  rangées^  et, 
en  pointe,  d'une  tour  maçonnée  de  sable^ 
le  tout  à^argent, 

La  maison  de  Galléan  est  ancienne 
et  originaire  de  Vintimille,  aux  états 
de  Gênes,  en  Italie,  où  elle  portait  les 
noms  de  Galliano,  Galliono,  puis  Gal> 
lien  et  Galléan.  Sa  généalogie  remonte 
au  xii«  siècle.  Antonio,  fils  de  Pierre 
qui  était  venu  se  fixer  à  Avignon,  fut 
élu  en  1449  !•'  consul  de  cette  ville, 
fonction  que  Ton  ne  conférait  là  qu'à 
des  gentilshommes. 

Louis  Galléan,  baron  des  Issarts  et 
de  Courtines,  colonel  d'un  régiment  au 
service  de  France,  obtint  au  mois  de 
mars  1653,  des  lettres  patentes  de 
Louis  XIV  érigeant  en  marquisat  la 
?irerie  de  Salernes  ;  François,  son  fils, 
marquis  de  Salernes,  mourut  sans  pos- 
térité en  1704.  Charles-Félix  de  Gal- 
léan de  Gadagne  (du  nom  de  sa  mère, 
Louise  de  Gadagne),  cousin  du  précc- 
lent,  fut  lieutenant-général  des  ar- 
mées de  Louis  XIV  en  1650,  gouver- 
leur  du  pays  d'Aunis,  lieutenant-gé- 
léral  au  gouvernement  de  Berry  etc., 
ït  remporta  contre  les  Turcs  en  Grèce, 
les  avantages  signalés  dans  les  îles 
le  Tarchipel.  II  mourut  sans  postérité 
e  6  janvier  1700.  Ayant  acquis  la  terre 
le  Châteauneuf,  il  avait  obtenu  du 
lape  Clément  IX  en  récompense  de  ses 
services,  et,  par  bulles  du  30  novem- 


bre 1669,  l'érection  du  fief  ea  duché, 
pour  lui  et  ses  successeurs  quelconques ^ 
sous  le  nom  de  duc  de  Gadagne, 

Pierre-François  de  Galléan,  marquis 
d'Equîlles,  baron  de  Védènes,  capi- 
taine de  cavalerie  et  commissaire-gé- 
néral au  service  de  France,  petit  neveu 
du  P*^  duc  de  Gadagne,  hérita  du  titre 
de  son  grand  oncle.  Il  avait  épousé  en 
1703  Louise  d'Amanzé  qui  lui  donna, 
erjtv*autres,  un  fils  qui  continua  la  des- 
cendance, mestre  de  camp  de  cavalerie, 
etc.,  qui  épousa  le  2  novembre  1749, 
Charlotte-Francoise-Gabrielle  de  For- 
tia,  dont  il  eut  :  1°  Jean-Baptiste- 
Louis-Thomas  de  Galléan,  duc  de  Ga- 
dagne, marquis  de  Védénes,  guidon 
des  gendarmes  du  roi,  marié  le  19  mars 
1783  è  Marîe-Polyxène  de  Castellane 
et  mourut  sans  postérité,  laissant  pour 
héritier  le  fils  de  son  frère  puîné  ; 
2*  Marie- Joseph-Louis-Gaspard,  che- 
valier de  Malte,  reçu  de  minorité, 
marié  avec  Marie-Dorothée- Constance 
Daugier  dont  un  fils  :  Auguste-Louis 
de  Galléan  de  Gadagne  né  le  4  février 
1789  qui  aurait  dû  recevoir  le  titre  de 
duc  de  Gadagne  à  la  mort  de  son  on- 
cle en  1826  :  il  continua  à  porter  celui 
de  comte  et  mourut  à  Courthezon  le 
12  août  1856  recommandant  à  sou  fils, 
par  son  testament  du  17  février  1843, 
de  réparer  le  tort  qu'il  avait  eu  en  né* 
gligeant  de  porter  le  titre  ducal  concédé 
d  sa  famille  depuis  près  de  deux  siècles 
et  auquel  il  avait  droit.  Il  laissa  de  son 
mariage  avec  Mathilde  -  Augustine  - 
Lydie,  fille  du  comte  Gentil  de  Saint- 
Alphonse,  lieutenant- général  des  ar- 
mées du  roi  : 

Louis-Charles-Henri  de  Galléan,  duc 
de  Gadagne  et  père  de  la  mariée,  né  à 
Suèvres,  près  de  Blois  le  26  juin  1837, 
lequel  pour  se  conformer  aux  dernières 
volontés  de  son  père,  s'est  pourvu,  et 
sur  un  avis  favorable  du  conseil  du 
sceau,  a  obtenu  un  décret  impérial  du 
14  janvier  1861,  confirmant  au  requé- 
rant le  titre  de  4uc  de  Gadagne. 


479 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRA.NCB 


48u 


La  nouvelle  mariée  est  sa  fille  uni* 
que. 

D^ argent^  à  la  bande  de  sable ^  remplie 
d'or^  accompagnée  de  2  roses  de  gueules. 

Devise  :  Ab  oblce  sœvior  ibit. 

Cri  de  guerre  :  Semper  magis. 


t»*^*A^^^sf>0*é>**f*fs^ 


Zo  w  w-ïhéophile-Emile-Marie  Le  Guil- 
lou  de  Penanros,  fils  de  Théophile- 
Marie  Le  Guillou  de  Penanros  et 
d'Aline  -  Louise  -  Augfustine  Gran^-er, 
(à  Douarnenez),  avec  Anne -Louise 
Boucher,  fille  de  Joseph-Marie  Bou- 
cher (à  Plougastel  Daoulas),  député  du 
Finistère,  et  de  Marie-Aimée-Louise 
Picaud. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Plougastel 
le  25  juillet  par  Mgr  d'Hulst,  député 
du  Finistère. 

La  famille  Le  Guillou»  seigneurs  de 
Kerincufi's,  (évèché  de  Cornouailles),  et 
de  Penanros,  a  donné  un  député  de  la 
sénéchaussée  de  Quimper  aux  Etats 
généraux  en  1789,  chevalier  de  Tera- 
pire  (Jean-Joseph  Le  Guillou  de  Kè- 
rincuffs  président  de  la  Cour  de  Justi- 
ce criminelle  du  Finistère,  créé  cheva- 
lier le  24  Janvier  1809,  président  de  la 
Cour  de  Rennes  en  1811,  décédé  en  1823. 

D'argent^  au  sanglier  de  sable,  sommé 
d'un  croissant  de  gueules  ;  à  la  bordure 
de  même. 


^W>^MWWWW\^ 


Henri  Massias  Jurien  de  la  Gravière, 
fils  de  Henri  Massias,  capitaine  de 
vaisseau,  officier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, (autorisé  à  joindre  à  son  nom 
celui  de  Jurien  de  la  Gravière,)  et  de 
rainée  des  filles  de  Jean*Pierre-Edmond 
Jurien  de  la  Gravière,  vice-amiral, 
membre  de  Tlnstitut  et  de  l'Académie 
française,  sénateur,  membre  du  Conseil 
d'amirauté,  grand'croix  de  la  Légion 
d'honneur,  mort  à  Paris  à  79  ans,  le  5 
mars  1892;  avec  Béatrix  Tassin  de 
Saint-Péreuae,  fille  d'Eugône-Antoine- 


Auguste  Tassin  de  Saint-Péreuse  et  de 
Marguerite  Préverend  de  la  Boutresse. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  26  juillet 
dans  réglise  de  Saint-Péreuse  (Nièvre  i. 

Les  témoins  du  marié  étaient  le 
baron  Massias  son  oncle  paternel,  et 
M.  Fontaine,  son  cousin;  ceux  de  la 
mariée  :  MM.  du  Douet  de  Graville,  et 
de  Montaigu. 

La  famille  Jurien  de  la  Gravière  est 
originaire  de  Riom  en  Auvergne,  Oi 
elle  était  connue  depuis  le  milieu  du 
dernier  siècle.  M.  Jurieut  vivant  a 
Riom,  en  1750,  eut  2  fils  : 

1 .  Guillaume,  procureur  au  Chatelet, 
anobli  par  lettres  patentesde  Louis  XVI 
du  21  décembre  1788,  conseiller  à  la 
cour  d*appel  de  Paris,  décédé  en  1809, 
laissant  : 

Charles-Marie  Jurien,  né  à  Paris  en 
1763,  créé  vicomte  en  1823,  directeur 
des  ports  et  arsenaux  de  la  marine, 
conseiller  d'Etat,  membre  du  Conseil 
d'amirauté,  commandeur  de  la  Légion 
d'honneur,  chevalier  de  Saint-Louis. 
décédé  en  1826,  laissant  :  a.  Charles, 
commissaire  général  de  la  marine, 
mort  sans  postérité  en  1858  ;  b.  Henri, 
conseiller  à  la  cour  d'appel  de  Paris, 
décédé  sans  postérité  eu  1878  ;  c.  Mme 
Belly  de  Bussy,  et  d.  Amélie. 

2.  Jean-Pierre  Jurien  des  Varenne>, 
qui  se  fixa  à  Gannat,  où  il  acquit  en 
1784  le  fiief  de  la  petite  Gravière,  prhs 
de  Riom.  Il  fut  anobli  le  6  décembre 
1815,  inspecteur  général  de  la  marine* 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  e: 
mourut  en  1816,  laissant  de  Catherine- 
Procule  Delair,  huit  enfants,  entr'au- 
tre  :  Pierre-Roch,  appelé  Jurien  des 
Gravières,  ne  à  Gannat  en  1772*  mort 
à  Paris  le  15  janvier  1849,  vice-amiral, 
pair  de  France,  grand'croix  de  la 
Légion  d^honnenr,  laissant  de  Hen- 
rlette-Estber  Krafft,  née  en  Angleierrr' 
le  2  juillet  1783  :  P  Jean-Pierre- Ed- 
mond Jurien  de  la  Gravière,  vice- 
amiral,  membre  de  TAcadémie  fran- 
çaise, sénateur,  membre   du  Consei. 


481 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


482 


d'amirauté,  grand  croix  de  la  Légioa 
d*honneur,  qui  a  eu  6  enfants,  trois 
fils  décédés  avant  lui  et  trois  filles  : 
rainée  mariée  à  Henri  Massias,  capi- 
taine de  vaisseau  9  officier  de  la  Lég'ion 
d'honneur,  autorisé  par  décret  du  SiS 
juin  1879,  a  ajouter  à  son  nom  celui 
de  Jurien  de  la  Gravière,  et  qui  a  de 
son  maria^r^deux  fils,  dont  le  nouveau 
marié,  et  2  filles  ;  2*  la  comtesse  de 
Lejeas  ;  3"  Madame  Poinsinet  de  Sivry. 

D^azur^  au  chevron  dCargent^  sur- 
monté cCun  croissant  de  méme^  accosté 
de  2  étoiles  cCor  et^  en  pointe^  d'une 
montagne  de  3  coupeaux  d*argent^  qui 
est  de  Jurien  ;  au  chef  cousu  de  gueules^ 
chargé  éCune  mouette^  accompagnée  de 
2  ancres  d* argent. 

Devise  :  Integer  vitœ. 

La  branche  ainée  qui  avait  obtenu 
le  titre  de  vicomte  en  1823  portait  : 
Au  1  tiercé  de  gueules  à  une  foi  d'or^ 
tenant  un  pavillon  de  même  ;  au  2  coupé 
au  premier*  d'azur^  au  chevron  d'argent 
surmonté  dun  croissant^  accosté  de  2 
étoiles  dor  et,  en  pointé,  une  montagne 
de  3  coupeaux  d'argent,  qui  est  de 
Jurien  ;  au  chef  cousu  de  gueules^  chargé 
d'une  mouette^  accompagnée  de  2  ancres 
d*argent. 

Même  devise  que  ci-dessus. 

La  famille  Tassin  qui  a  formé  les 
nombreuses  branches  de  Moncourt, 
Villiers,  Beaumont,  Montaigru,  Mes- 
silles,  Villepion,  Brouville,  de  Vallière, 
de  Saint-Péreuse  la  plupart  existantes, 
est  origrinaire  de  TOrléanais.  Elle  a 
pour  auteur  Jehan  Tassin  qui  figfure 
parmi  les  défenseurs  d'Orléans,  et 
commandait  une  des  portes  de  la  ville, 
lorsque  Jeanne  d'Arc  vint  la  délivrer. 
Sa  filiation  par  titres  remonte  à  Pierre, 
fils  ou  petit-fils  du  précédant  vivant  à 
la  fin  du  XV®  siècle  suivant  un  acte  du 
19  juin  1517  passé  entre  ses  deux  fils  ; 
ses  descendants  vivaient  noblement 
possédant  des  fiiefs  en  Orléanais, 
occupaient   des    charges   d'échevins, 


s'alliant  aux  familles  nobles.  Au  siècle 
dernier  les  représentants  des  diverses 
branches  se  firent  pourvoir  d'offices  de 
conseillers  secrétaires  du  roi,  maison 
et  couronne  de  France,  par  lesquels 
ils  acquirent  et  transmirent  à  leurs 
descendants  le  privilège  de  la  noblesse. 
Elle  a  donné  sous  l'empereur  Napo- 
léon P^  un  membre  du  Conseil  général 
du  commerce  et  des  manufactures  de 
l'empire  ;  un  conseiller  à  la  cour  royale 
de  Riom,  un  maître  des  requêtes, 
préfet  successivement  de  plusieurs 
départements,  un  chevalier  de  Saint- 
Louis,  un  commandeur  et  un  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur. 

La  branche  collatérale  de  Saint- 
Péreuse,  a  pour  auteur  François 
Tassin,  écuyer,  7™®  fils  de  Charles 
II®  et  de  Catherine  Bousselet,  pourvu 
le  20  octobre  1765  de  la  charge  de 
secrétaire  du  roi,  maison  et  couronne 
de  France  en  sa  chancellerie  établie 
près  le  conseil  provincial  d'Artois, 
que  tenait  avant  lui,  Charles  Tassin  de 
la  Chaussée  son  frère  aîné  ;  il  mourut 
en  possession  de  cette  charge  en  1774, 
et  eut  pour  fils  Pierre-François  Tassin 
de  Saint-Péreuse,  maire  d'Orléans,  dont 
le  fils  aîné  Adélaïde- Pierre-François 
épousa  le  20  avril  1800  Catherine- 
Madelaine-Pauline  JuUien  de  Cour- 
celles  ;  Pierre-Amédée  Tassin  de  Saint- 
Péreuse  leur  fils,  épousa  le  17  avril 
1828,  Amélie-Joséphine-Charlotte  Barbé 
de  Jaubert  d'Hamerville,  dont  Eugène- 
Antoine -Auguste  Tassin  de  Saint- 
Péreuse,  né  le  !•'  juillet  1833,  marié 
le  31  mars  1869  à  Marguerite  Prévé- 
rend  de  la  Boutresse,  père  et  mère  de 
la  mariée. 

D'' argent^  au  chevron  d'azur,  accom^ 
pagné  en  chef  de  2  étoiles  et  d'un  croiS' 
sant  de  sahle^  et,  en  pointe  d*une  aigle 
essorante  et  contournée,  au  naturel. 

La  branche  de  Saint-Péreuse  porte  : 
d'argent  au  chevron  de  gueules^  accom* 
pagné    en   chef   de  2   étoiles    dazur^ 


483 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


4KI 


surmontées  d'un  croissant  de  même  et^ 
en  pointe^  d'une  aigle  contournée  et 
essorante  de  sable. 


AAM^»«M«^^>^K^M«A^ 


i4rma?id-Charles«  Marie  Vallet  de  Vil- 
leneuve-Guibert,  lieutenant  au  2®  régi- 
ment de  hussards,  fils  de  François- 
Charles-Arthur  Vallet,  comte  de  Ville- 
neuve-Guibert,  conseiller  général  de 
l'Yonne,  et  de  Anna-Camille-Henriette- 
Phœbé  Muguet  de  Varange,  décédée, 
avec  Charlotte-Louise-3/orw-r/i^V^«tf  de 
Talleyrand-Périgord,  fille  de  feu  Louis- 
Alexis-Ada/6^rr  de  Talleyrand-Péri- 
gord et  de  Afar^wert^tf-Françoise-Char- 
lotte  Yyelin  de  Béville,  aujourd'hui  sa 
veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris,  le 
31  juillet,  en  Téglise  de  Saint-Philippe- 
du-Roule;  et  la  bénédiction  nuptiale, 
donnée  par  M.  Tabbé  d'Angély ,  vicaire 
de  la  Madelaine. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  comte  Gaston  de  Villeneuve-Guibert, 
son  oncle,  et  M.  de  Bellegarde,  colonel 
du  2"*  hussards  ;  pour  la  mariée,  ses  on- 
cles :  le  comte  de  Talleyrand-Périgord, 
grand'Officier  de  la  Légion  d'honneur, 
ancien  sénateur  et  ancien  ambassadeur 
de  France  en  Russie,  et  le  baron  de  Bé- 
ville- 

La  famille  Vallet,  qui  paraît  origi- 
naire de  TAnjou,  a  contracté  de  bonnes 
alliances  dès  le  xvii»  siècle.  Pierre  Val- 
let, greffier  en  chef  de  la  juridiction 
consulaire  de  Saintes,  fut  pourvu  d'une 
charge  de  conseiller  secrétaire  du  Roi, 
le  29  septembre  1730  ;  Pierre,  son  fils, 
seigneur  de  Saleignac,  épousa,  le  7 
avril  1729,  Marie-Anne  Pinard. 

Sa  descendance  forma  plusieurs  bran- 
ches, dont  celle  de  Villeneuve  qui  est 
encore  représentée  par  deux  rameaux. 
Pierre- Armand  Vallet,  seigneur  de  Vil- 
leneuve, etc.,  conseiller  du  Roi,  tréso- 
rier général  des  domaines  de  Paris, 
épousa  en  1776,  Madeleine-Suzanne 
Dupin  de  Fraacueil,  dont  il  laissa  deux 


fils  :  V  François-René,  qui  suit;  2- 
Louis-Claude-Auguste,  qui  forma  la 
deuxième  branche  des  barons  de  Ville- 
neuve, dont  le  chef  est  Paul-Aogust^^ 
Vallet,  baron  de  Villeneuve,  conseiller 
général  du  Blanc  (Indre),  marié  le  6 
janvier  1861,  à  Marguerite-Amicie-Al- 
bertine  Beugnot,  dont  postérité. 

François-René  Vallet,  appelé  le  comte 
de  Villeneuve-Chenonceaax,  chambel- 
lan du  roi  de  Hollande  en  1814,  aena* 
teur  en  1852,  commandeur  de  la  Lég-ioL 
d'honneur,  décédé  le  12  février  I8*i:<, 
avait  épousé  en  1795,  Adéiaïde-l*har- 
lotte-ApoUine  de  Guibert,  comtesse  d  i 
Saint-Empire,  dont  Armand- Louis - 
Septime,  qui  suit,  et  Louiae-Augus- 
tine-Emma,  mariée  au  comte  Casimi: 
de  la  Roche -Aymon. 

Armand-Louis-Septime,  officier  de  1: 
garde  royale,  marié  en  1824,  à  Elisa- 
beth-Marie Sain  des  Arpentis  de  Boi:i- 
le-Comte,  décédé  le  3  août  1875,  laissa  . 
l^"  François-Charles-Arthur,  qui  suit, 
2°  René-Gaston,  comte  de  Villeneuve- 
Guibert,  né  en  1826,  marié  à  Claire 
Duchatel,  dont  Jean-Fortunè-Sepiime« 
décédé  en  1877,  et  Alice-Mathilde-Ma- 
rie-Cécilia,  mariée  au  mois  de  de  juil- 
let 1880,  à  Georges  Lebœuf  de  Mootger- 
mont;3oMarie-Clotilde,  mariée  en  1H4^, 
à  Henri-Paul  Odart,  marquis  de  Billy 

François-Charles- Arthur  Vallet,  coiut'- 
de  Villeneuve-Guibert,  membre  \\\ 
conseil  général  du  département  «i^ 
TYonne,  marié  en  1853,  avec  Anna-Ca- 
mille-Henriette-Phœbé  Muguet  de  Va- 
range, en  a  trois  enfants:  !•  Ar- 
mand-Charies-Marie  Vallet  de  Vi! 
leneuve-Guibert,  lieutenant  au  ••>• 
hussards,  le  nouveau  marié  ;  2 
Suzanne- Marie -Josèphe,  mariée  a^: 
mois  de  décembre  1877,  avec  Ar- 
thur-Henri-Fernand  Le  Bas  dn  Pies- 
sis  ;  2^  Marie-Apolline-Anna,  mariée  er. 
mars  1876,  avec  Adrien-François  *1- 
Lestapis. 

Ecarteléy  aux  i  et  4  de  einapLe  (alias 
çTaj^^ttr)^  à  Vatf^ro  d'argent^ 


485 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


486 


gnée  en  chef  de  2  étoiles  d^or^  qui  est  de 
Vallet;  aux  2  et  3  d'azur  à  3  coquilles 
d"or^  qui  est  de  Dnpin. 

(Voir  pour  la  maison  de  Talleyrand- 
Périgord,  les  liulletins  de  188G,  col.  32; 
1888,  col.  673;  1890,  col.  664,  792  et 
795). 

La  mariée,  née  le  4  juin  1891,  a  une 
sœur,CAafto^(^Louise-Marir-AdaIberte, 
née  le  13  février  1873;  leur  père  était  le 
frère  de  Charles-Angélique,  baron  de 
Talleyrand-Périgord,  ancien  ambassa* 
deur,  sénateur,  grand-officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur. 

De  gueules^  à  3  lions  d'or^  armés, 
lampassés  et  couronnés  d'azur. 

Devise  :  Hé  que  Diou. 


%tf^^^^^%M^^^Mtf«««tf^«^P«** 


Le  prince  Oc^aw-Edouard-Armand- 
Joseph  de  Broglie-Revel,  troisième 
fils  de  Raymond  -  Charles  •  Amédée, 
prince  de  Broglie-Revel  et  de  la  prin- 
cesse, née  ifartV-LouiBe  de  Vidart, 
avec  Marie-Caroline-y^anne  de  Vion 
deGaillon  et  de  Marie-Nathalie  Es- 
pivent  de  la  Villeboisnet. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  2  août  au 
château  de  Rozières  (Nièvre). 

Les  témoins  étaient  pour  la  mariée  : 
Le  prince  Georges  de  Broglie-Revel, 
son  cousin  germain  et  le  marquis  de 
Moges,  son  cousin;  pour  la  mariée,  le 
vicomte  de  Gaillon,  son  oncle,  et  le  vi- 
comte Gabriel  de  Gaillon   son  cousin. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de  Bro- 
glie  les  ^w/^e^m^  de  1886,  col.  57  et 
491,  et  de  1890,  col.  362  et  583.) 

Le  chef  de  la  branche  princière  de 
Broglie-Revel  est  J^enri-Louis-César- 
Paul,  prince  de  Broglie-Revel,  fila  aîné 
de  feus  Victor-Auguste,  prince  de  Bro- 
glie-Revel et  de  Pauline  de  Vidart, 
marié  le  20  juin  1877  &  Laure-Marie- 
Louise- Virginie  -  Geneviève  de  Cler- 
paont-Tonnerre,  décédée  en  1880,  dont 
il  a  le  prince  Auguste,  né  le  22  août 
1»78. 


Il  a  pour  frères  et  sœur  :  1°  Antoi- 
ne-Louis-CA</r/65  prince  de  Broglie- 
Revel,  ancien  officier  de  cavalerie,  reli- 
gieux à  la  grande  Chartreuse;  2*  le 
prince  Edouard  -Arman d-Marie-6ra>r- 
ges^  capitaine  de  cavalerie  marié  le  24 
août  1886,  àMarie-Antoinette-Zeonfmô 
Costa  de  Beauregard  dont  les  princes  : 
Charles- k\h^Ti  et  Guy;  4**  la  princesse 
Armandine-Marie-Zowwe,  veuve  du 
marquis  de  Tramécourt. 

Le  second  rameau  de  Broglie-Revel 
a  pour  chef  i?âf.vwo;irf-Charles-Amédée, 
prince  de  Broglie-Revel,  marié  le  22 
janvier  1855  à  Miree-Louise  de  Vidart 
et  oncle  des  précédents  ;  il  a  pour  en- 
fants :  1°  le  prince  JosepA-Paul-Octave- 
Marie,  entré  dans  les  ordres,  né  le  11 
avril  1861  ;  2°  le  prince-Z^oww-Antoine- 
Marie,  officier  de  cavalerie,  né  le  27 
mai  1862,  marié  le  19  août  1890  à 
Louise  Le  Bœuf  de  Montgermont  dont: 
Joseph,  né  en  1892  et  Madeleine  ;  3^ 
le  prince  Oc<ave-Edouard-Armand-  Jo- 
seph, le  nouveau  marié  ;  4°  le  prince 
Augustin-Paul-Marie-Joseph,  officier 
de  cavalerie;  5<^  Paul-Marie- Joseph, 
entré  dans  les  ordres  ;  6«  prince  Char- 
fes-Marie-Joseph,  né  en  1874;  7*  la 
princesse  -4mtf7/e-Marie-Joséphine. 

D'or^  au  sautoir  ancré  d'azur. 

Devise  :  Pour  l'avenir. 

La  maison  de  Vion  de  Gaillon,  origi- 
naire de  Bourgogne,  s'est  établie  dans 
le  Vexin  Français  depuis  le  règne  de 
Louis  XL  Jean  de  Vion  de  Giorey,  abbé 
de  Citeaux  fit  construire  le  chœur  de 
cette  célèbre  abbaye  et  mourut  en  1458. 
Elle  compte  un  nombre  exceptionnel 
de  chevaliers  de  Saint-Jean  de  Jérusa- 
lem ordre  dans  lequel  elle  tenait  à  être 
représentée  dans  chaque  génération 
au  service  de  Malte  ;  elle  possédait  à  ses 
frais  un  hôtel  dans  Tile  pour  loger  les 
chevaliers  de  son  nom.  Elle  y  compte 
parmi  les  dignitaires  un  grand'Croix, 
un  grand  prieur  de  Champagne,  un 
grand  hospitalier  et  un  grand  prieur 
d'Aquitaine  ;  elle  a  également  donné 


487 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


488 


des  gentilshommes  de  la  maison  du 
roi. 

Jean-Philippe  de  Vion,  marquis  de 
Gaillon,  et  de  Lessancourt,  fit  plu- 
sieurs campag*nes  en  Espagne,  comme 
aide  de  camp  du  maréchal  de  Noailles 
qui,  en  1709,  l'envoya  porter  à  Louis 
XIV  la  nouvelle  du  succès  de  la  ba- 
taille de  Girone,  en  Catalogne. 

La  mariée  a  un  frère /iemrJ de  Vion, 
vicomte  de  Gaillon,  et  un  oncle,  frère 
de  son  père:  Je^u-Gabriel  de  Vion,  vi- 
comte de  Gaillon,  marié  &  Marthe 
Puissant  de  la  Villeg-uérif,  dont  huit 
enfants  :  Henry,  Jean,  François,  Louis, 
Charles,  Marguerite-Marie,  Madelaine, 
et  Elisabeth. 

D\tzur^  à  3  ai  (/les  au  vil  abaissé 
(VargerU^  becquées  et  memhrécs  d'or . 

Couronne  de  marquis. 


*t0*^t»^^^\j^^f^^^i*» 


G^flrôrie^-Marie-Odile  de  Bonand,  (châ- 
teau de  Montaret-Sauvî*2fny  (Allier^, 
fils  de  feu  Henri-François  de  Bonand 
et  de  Gabrielle  Perrochel  de  Morain- 
ville,  avec  Marie-CèXim^  -Madelaine- 
Françoise-Xavier  de  Meaux,  fille  de 
Marie-  Camiï/^ -  Alfred ,  vicomte  de 
Meaux,  ancien  ministre,  et  d'Elisabeth- 
Marie-Hiltrudede  Montalembert,  (fille 
de  Charles-Forbes,  comte  de  Monta- 
lembert, pair  de  France  héréditaire, 
admis  le  14  mai  1831,  et  de  Marie- 
Aniie-Henriette  de  Mérode). 

Le  mariage  a  été  bénit,  le  2  août,  à 
Paris,  en  Téglisc  de  St-Thoraas-d'Aquin, 
par  M.  Tabbé  Le  Rebours,  curé  de  la 
Madelaine. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
ses  oncles,  Adolphe  de  Bonand  et  le 
comte  de  Chasseval  ;  pour  la  mariée  : 
le  baron  de  Meaux,  son  frère,  et  le 
comte  de  Montalembert,  député  du 
Nord,  son  cousin-germain.    « 

La  famille  de  Bonand,  sgrs  de  Mon- 
taret,  la  Pommeraye  et  Cordenay,  est 
ancienne  et  bien  connue  en  Bourbon- 
nais. On  voyait  autrefois  daus  le  cloitre 


de  l'abbaye  de  Sept  Fonds,  une  tombe 
gravée  au  trait,  offrant  la  figure  d'un 
chevalier,  vêtu  de  mailles,  les  mains 
jointes,  dont  Técu  était  chargé  de  trois 
coquilles  et  on  lisait  autour  de  cette 
tombe:  -^  Hic  jacet  domintis Radulphus 
de  Bonan^  miles,  qui  obiil  die  mercurii 

ante  festum MCCC»^  //,    recquiescat 

in  pacq,  amen.  Or,  une  autre  portant 
les  mômes  coquilles  se  trouvait  aussi 
dans  cette  abbaye,  indiquant  la  tombe 
d'Isabelle  de  Monz,  femme  de  Raoulet 
de  Bonand,  morte  avant  1321. 

La  famille  du  marié  qui  parait  la 
seule  existante  du  nom  dans  le  p^ys, 
porte  : 

N  azur  y  à  trois  (êtes  de  cerf  d*argt^t. 

La  famille  de  Meaux  est  originaire 
du  Maçonnais,  d'où  elle  passa  en  Forez, 
par  suite  d'une  alliance  qui  lui  donna 
de  grands  biens  dans  cette  proyince. 

Elle  a  produit  un  président  au  parle- 
ment de  Dombes  et  François  de  Meaux 
échevin  de  Lyon  en  1652. 

Deux  de  ses  membres,  l'un  lieutenant 
général  au  bailliage  de  Forez,  en  1789, 
l'autre  sgr  de  Merlière  et  chevalier  de 
Saint-Louis,  périrent  sur  Téchafaud 
révolutionnaire  ;  le  fils  du  premier  fut 
maire  de  Montbrison  et  député  de  la 
Loire  sous  la  Restauration.  Le  vicomte 
Camille  de  Meaux,  ancien  ministn\ 
père  du  marié,  possède  le  château 
d'Ecotay,  près  de  Montbrison. 

D'azur^  au  chevron  d^or^  accompagne 
en  chef  de  2  étoiles  et  en  pointe  dCv» 
trèfle^  le  tout  d'or. 

Georges  Blanchet  de  la  Sablière,  ir> 
de  M.  Blanchet  de  la  Sablière  et  de 
Madame,  née  de  Kerret,  avec  Marthe- 
Marie  -  Camille  Harscouët  de  Saint 
Georges,  fille  de  René-Louis-Marie, 
comte  Harscouët  de  Saint  Georires, 
chevalier  de  Saint  Grégoire  le  Grand, 
conseiller  général  du  Morbihan  et  d-^ 
y^nne-Marie-Camille  de  la  Bourdou- 
uaye  de  Blossac. 


489 


LE   BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


490 


Le  mariagre  a  été  bénit  le  2  août  en 
rég-lise  de  Pluvigné  (Morbihan),  par 
M.  Tabbé  de  Bréon,  vicaire  de  Ste- 
Clotilde  à  Paris,  oncle  de  la  mariée. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  vicomte  de  Kerret,  son  oncle  et  M. 
Hersart  du  Buron,  son  beau -frère; 
pour  la  mariée,  ses  oncles  le  vicomte 
Rog-er  de  Saint  Georges  et  le  vicomte 
de  Bréon. 

La  famille  Blanchet  de  la  Sablière  est 
origrinaire  de  la  ville  de  Lyon,  où  elle 
posséda  la  seigneurie  de  Pravieux  et 
de  la  Combe  (Chaponost,  en  Lyonnais), 
au  xvni«  siècle.  Jean-Claude  Blanchet 
était  échevin  de  la  ville  de  Lyon  en 
1731. 

D'azur^  à  la  bande  cTor^  accompagnée 
de  2  tiges  de  lys  d^argent, 

(Voir  pour  la  maison  Harscouët  d'une 
vieille  race  chevaleresque  de  Bretagne 
les  Bulletins  de  1888,  col.  661  et  de 
1891  col.  542). 

Elle  remonte  à  Geoflfroy  et  Eon 
Harscouët  cités  dans  une  Charte  de 
1354.  Elle  fut  maintenue  dans  sa  no- 
blesse d'ancienne  extraction  par  arrêts 
des  2  janvier  et  16  juillet  1669,  et  ont 
formé  plusieurs  branches  encore  repré- 
sentées; celles  de  Kéringant,  de  Saint 
Georges  et  de  Kéravel. 

La  branche  de  St-Georges  a  pour 
chef  le  père  de  la  mariée  qui  a  de  son 
alliance  avec  Jeanne-MeLvie-CeLmille  de 
la  Bourdonnaye  de  Blossac:  1°  Paul; 
2'  Anne-Charlotte,  mariée  en  1889  avec 
le  vicomte  Achille  Espivent  delà  Ville- 
boisnet,  commandeur  de  St-Grégoire 
le  Grand;  3*»  Marie;  4<'  Madelaine, 
mariée  au  mois  de  novembre  1892  à 
André,  comte  de  Villoutreys  de  Bri- 
gnac  ;  5«  Marthe,  la  nouvelle  mariée  ; 
6<>  Geneviève. 

Leur  père  à  deux  oncles  qui  ont 
formé  des  rameaux,  qui  se  sont  alliés 
dans  les  maisons  le  Corgne;  de  Bona- 
bry;  de  Brossaud  de  Juigné;  Guillard 
marquis  de  la  Fresnay  ;  de  Lambilly  ; 
de  Perrien  de  Crénan;  Arthur  de  la 


Villarmois;  Penfeuntenio  de  Cheffon- 
taine;  de  Lambilly,  et  de  Roquefeuii. 
Uazur^  à  trois  coquillcif  d'argent. 

Devise  :  Enor  ha  franquiz  (Honneur 
et  franchise). 


Georges'Antome  Camille-Joseph  de 
Chabaud  la  Tour,  lieutenant  au  10« 
hussards,  fils  d'Arthur-Henri-Alphon- 
se, baron  de  Chabaud  la  Tour,  ancien 
député  du  Cher,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  et  de  Marie-Joséphine-Clé- 
mentine de  Tascher  de  la  Pagerie, 
avec  Marie-Gabrielle  de  Cholet,  fille  de 
feu  Joachim,  baron  de  Cholet  et  de 
Marie-Claude  de  MieuUe,  sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
3  août  en  la  chapelle  des  catéchismes 
de  l'Eglise  de  Sainte- Clotilde. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  comte  Niel,  colonel  du  10»  régiment 
de  hussards  et  le  comte  de  Gouvion 
Saint-Cyr,  capitaine  d'infanterie  ;  pour 
la  mariée  :  le  baron  Henri  de  Cholet  et 
Louis  de  Mieulle. 

(Voir  pour  la  famille  de  Chabaud  la 
Tour,  les  Bulletins  de  1888,  col.  294  et 
de  1893,  col.  223.) 

Le  nouveau  marié  a  pour  frères  cadets 
et.«œurs:  1«>  Alphonse- Marie-Maurice- 
Raymond  de  Chabaud  la  Tour,  marié 
le  15  avril  1893,  à  Fanny-Charlotte- 
Bélàne  del  Cambre  ;  2*^  Maurice  :  3«  Jo- 
séphine-Henriette-Elisa,  mariée  en  mai 
1888,  à  Paul-Marie-Augustin  de  la 
Venue,  comte  de  Chouiot,  officier  au 
13«de  ligne;  4'»  Antoinette;  5°  Mathil- 
de  ;  6^  Thérèse  de  Chabaud  la  Tour. 

D'argent^  à  la  fasce  de  gueules,  accom- 
pagnée en  chef  d'une  tour  de  sable  et, 
en  pointe^  d*uu  chabot  d*azur,  à  la 
Champagne  de  sable. 

(Voir  pour  la  famille  de  Cholet  le  Bul- 
letin de  1892  col.  305  et  437.) 

D'or,  au  pin  de  sinop  le^  terrassé  de 
même,  au  lion  léopardé  de  sable,  bro- 


491 


LB  BULLBTIN  HERA.LDIQUB  DB  PRAIICB 


492 


chant  sur  le  pin  ;au  comble  de  gueules, 
chargé  de  3  étoiles  d'argent. 


^r^ww^^'vww^^^MV 


Lo\m-Aimé  Mottia,  fils  de  Phîlippe- 
Antoioe  Mottio,  ancien  officier  aux 
drag-ons  de  Tlmpératrice,  chevalier  de 
la  Valeur  militaire  de  Sardaigne,  con- 
seiller général  des  Côtes-du-Nord,  et 
de  Louise-Marie-Julie  Carré- Kérisouët, 
avec  Marie-Adèle-Jeanne  de  Lagué  de 
Salis,  fille  de  feu  Barthélemy-Paul, 
comte  de  Lagué  de  Salis,  décédé,  et  de 
Marie-Auçustine  Durand,  comtesse 
douairière. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  3  août, 
dans  réglise  cathédrale  de  Beauvais. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  comte  Olivier  de  Boury  et  M.  Paul 
de  Foucaud,  ses  cousins  ;  pour  la  ma- 
riée: M.  de  Beauvillé,  ancien  député 
de  la  Somme,  chevalier  de  la  Légion 
d^honneur,  et  M.  J.  Leullier,  son  oncle. 

La  filiation  de  la  famille  Mottin  est 
remontée  (dans  les  quartiers  fournis 
pour  son  entrée  au  chapitre  de  Poussay, 
par  Marie  de  Menou,  fille  de  Charles- 
René  de  Menou  et  de  Jeanne  Mottin), 
à  Philibert  Mottin,  chevalier,  sgr  de 
Corcelles,  marié  à  Antoinette  de  Buenc, 
qui  eurent  aussi  un  fils  :  Philibert 
Mottin,  sgr  de  Corcelles,  marié  à  Isa- 
belle de  Gordon,  qui  rendit  aveu  en 
1464  au  comte  de  Nivernais,  pour  le  fief 
de  Montoulon  et  parut  en  1472  dans 
une  montre  dudit  comte.  De  lui  était 
venu  autre  Philibert  Mottin,  marié  à 
Marguerite  de  Fougères,  dont  :  Jean, 
qui  forme  le  IV®  degré,  gentilhomme 
de  rhôtel  du  roi  en  1556,  qui  eut  de 
Jeanne  du  Perreaux  :  Jean  Mottin, 
co-sgr  de  Corcelles,  marié  à  Jeanne  de 
Saint-Anthost,  dont  sont  issues  :  P  la 
branche  aînée  des  sgrs  de  Corcelles, 
éteinte  dans  la  maison  Aymon  de 
Montépin  ;  2®  celle  de  Perches  fondue 
dans  les  Rouher  ;  3»  celle  des  sgrs  de 
Kieux  et  de  Vaubresson  à  laquelle 
appartenaient:   1.    Augustin   Mottin» 


sgr  de  la  Balme,  officier  major  de  la 
gendarmerie  de  France,  mort  colonel, 
inspecteur  général  des  dragons  sous 
les  rois  Louis  XV  et  Louis  XVI  et  au- 
teur d'un  Traité  sur  Véquiiation  ;  2' 
Jeanne  Mottin,  mariée  à  Charles-René 
de  Menou  et  mère  de  Jeanne  de  Menou 
qui  dut  fournir  ses  preuves  de  noblesse 
paternelle  et  maternelle  pour  son  ad- 
mission au  chapitre  noble  de  Poussay. 
Cette  dernièrebrancheest  aujourd'hui 
représentée  par:  1.  Philippe->Antoine 
Mottin,  ancien  officier  de  cavalerie, 
chevalier  de  Tordre  de  la  Valeur  mili* 
taire,  conseiller  général  des  Côtes-du- 
Nord,  marié  à  Louise- Marie- Julie 
Carré-Kérisouët,  dont  :  le  nouveau 
marié  ;  2.  par  sa  sœur,  Jeanne-Antoi- 
nette Mottin,  mariée  à  Brice-Marte- 
Jules  Chapuis,  comte  deMaubou  ;  tous 
deux  enfants  d'Antoine-Eustache  Mot- 
tin et  d'Adèle-Marie  Christy  de  la 
Palière. 

D\izur^  à  2  molettes  d^éperons  d*or, 
accompagnées  en  cœur  d^une  coquille 
d^argent. 

Devise  :  Miserere  met  Domine, 

La  famille  de  Lagué  de  Salis  [on 
plutôt  de  Salis  de  Lagué)  est  ori;ri- 
naire  du  canton  des  Grisons,  en  Suisse, 
où  on  la  retrouve  mentionnée  dans  W .- 
chartes  dès  l'époque  la  plus  recuUv. 
Chérin  en  donne  la  généalogie  d^pui> 
1235  et  elle  a  produit  nombre  d*illuî»- 
trations  rappelées  dans  la  Biogra}*h'.^ 
universelle^  Moréri  ;  les  Suisses  e-i 
France  y  par  Zurlnuhen^  Chérin^  (CIlu- 
zier^  dans  ses  Dossiers  bleus  et  >«« 
Carrés^  etc. 

Elle  a  formé  de  nombreuses  branclii'> 
dont  le  chifire,  dans  Riestapp^  s'élève  a 
15  et  répandues  en  Suisse,  leur  pA\5 
d'origine,  en  Prusse,  en  Autriche,  dau- 
les  provinces  Rhénanes,  à  Coire,  eu 
Hollande,  où  partout  ils  sont  qualifie- 
comtes  du  Saint-Empire,  barons,  etv\, 
et  compris  dans  les  ouvrages  hèralù:- 
ques  du  pays. 


t93 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUE  DB  FRANCE 


494 


La  branche  à  laquelle  appartient  la 
nariée  descend  de  Rodolphe,  baron 
le  SaliSy  possessionnë  dans  Tévêché 
le  Coire,  et  de  Annah  Hauffmann,  sa 
femme. 

Jean,  leur  fils,  comte  de  Salis,  ainsi 
qualifié  dans  bes  actes,  contrat  de  ma- 
riagre,  etc.,  passa  à  St-Doniing^ue,  en 
1660,  et  fut  père  de  Louis-Rodolphe, 
comte  de  Salis-Lagué,  qui  s'établit  à 
Grenade  et  fut  père  de  Charles-Albert, 
comte  de  Salis-La^ué,  marié  à  Anne- 
Ag-athe  de  Bouvier,  dont  Barthélemy- 
Julien-Louis-Léonce ,  brigadier  aux 
gardes  du  corps,  en  1828,  qui  se  fixa  à 
Beau  vais  à  la  suite  de  son  mariage 
avec  Caroline  Grandjean,  fille  du  gé- 
néral baron  Grandjean  dont  il  laissa  : 
1.  Barthélémy- Paul,  qui  suit:  2.  Bar- 
thélémy-Eugène, ancien  officier,  mort 
sans  postérité,  en  1876. 

Barthélemy-Paul,  comte  de  Lagué 
de  Salis,  ancien  conseiller  de  Tarron- 
dissement  de  Beau  vais,  né  en  1836, 
épousa,  en  1867,  Marie-Augustine 
Durand,  veuve  depuis  1893  et  comtesse 
douairière. 

De  ce  mariage  sout  nés  :  1.  Caroline- 
Amélie,  née  le  29  juillet  1869,  sans 
alliance  ;  2.  Marie- Adèle-Jeanne,  née 
le  24  mai  1872,  la  nouvelle  mariée  ; 
3.  Marie-Êugène-Berthe,  née  le  30 
avril  1875,  sans  alliance  ;  4.  Maide- 
Charlotte-Marguerite,  née  en  1877, 
Bans  alliance.  Ce  n'est  que  vers  1750 
que  les  registres  A3  la  ville  de  Grenade 
commirent  Tinterversion  au  titre  de 
Lagué  de  Salis  pour  de  Salis  de  Lagué 
|ue  Ton  a  négligé  de  faire  rectifier. 

La  branche  de  Salis  de  Lagué  porte  : 
hupê^  au  1  d^or^  à  un  saule  arracJié  de 
\xnople ;  au  2  pale  d'or  faliàs  d"" argent) 
\t  de  gueules  de  4  pièces. 

Toutes  les  branches  de  l'Europe  ont 

inservé  ces  armes  avec  leurs  autres 

[uartiers.  Il  y  a  aussi  plusieurs  devi- 

les  dont  nous  ne  citerons  que  la  plus 

mnue  : 


Devise  :  Salix  flectitur  sed  non  fran- 
gitur. 


Mlle  Lo.uise  Taupiuart  de  Tilière 
avec  M.  Henri  Gosselin,  le  24  août  à 
Houilles  (Seine-et-Oise). 

GbAv\Q'Si-Elzédr  Taupinart,  comte  de 
Tilière,  fils  d'-4i^^ws^m-Charles  Taupi- 
nart, comte  de  Tilière  et  de  Albertine 
de  JoufFrey  sa  1"  femme  ;  né  le  9 
juillet  1810,  au  château  des  Chevrons 
(Sarthe),  filleul  du  marquis  de  Tilière, 
son  oncle,  et  de  la  marquise  de  Jouf- 
frey  sa  grand'mère  maternelle,  décédé 
le  8  janvier  1866  à  Trouville  ;  marié  le 
11  juin  1844  k  Marie- Jeanne-Victoire 
Viloteau,  dont  :  Louis,  marié  le  20 
octobre  1866  à  Sophie-Marie- Thérèse 
Hermanoska,  dont  trois  enfants  :  1. 
Elzéar,  né  le  17  août  1867  ;  2.  Louis^ 
né  le  2  juillet  1873  ;  3.  Louise^  la  nou- 
velle mariée,  née  en  1869. 

(V.  Laine,  t.  IV  et  Bulletin  de  juin 
1893,  col.  329.)  Dans  cette  notice  il  a 
été  dit  que  Maximilien,  vicomte  de 
Tilière  était  lieutenant  au  12*»  chas- 
seurs, c'est  au  19*  qu'il  faut  lire. 

Ecarteléf  aux  1  et  4  de  gueules  au 
chevron  d^argent  chargé  d^un  chevron 
de  sable  et  accompagné  de  3  coquilles 
d'argent,  qui  est  de  Tilière  ;  atcx  2  et  3 
d^azur  au  demi  vol  d^or,  qui  est  de 
Loys. 


nf*0»n0tf^f*^^r*^M0t0»» 


Eugène- kTihuT'kugnBie  du  Ques- 
noy,  fils  de  Gaston-Norbert-Auguste, 
baron  du  Quesnoy,  ancien  garde  noble 
du  pape  Pie  IX,  décédé  et  de  Whilelmi- 
ne-Marie-Kugénie-Gabrielle  de  Pertuis 
de  Montfaucon,  baronne  douairière,  sa 
veuve,  avec  Adeline-MarieThérèse  de 
Léautaud-Domnine,  fille  de  Georges- 
Eugène  -  Louis  -  Hippolyte  comte  de 
Léautaud-Domnine  et  de  Jeanne- 
Adrienne  Dentend. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  29  août 
à  Paris,  en  Téglise  de  Saint-Philippe  du 
Roule. 


495 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


4% 


(Voir  pour  la  maison  du  Quesnoy 
appartenant  à  Tancienue  chevalerie  et 
à  la  noblesse  militaire  du  Rouraoy,  en 
haute  Normandie,  où  elle  parait  dès  les 
XI®  et  xip  siècles,  le  Bulletin  de  1890, 
col.  778.) 

Arthur-Henri-Euffène- Auguste,  ba- 
ron du  Quesnoy,  a  épousé  au  mois  de 
décembre  1890,  Marie-Sophie  Boppart. 

lïor^  à  Vaille  de  sable. 

La  famille  de  Léautaud,  ancienne, 
distinguée  et  militaire,  originaire  de 


la  ville  de  Tarascon,  à  formé  au  xvr 
siècle  deux  branches  sont  Tune  a  rele- 
vé le  nom  de  Domnine,  à  la  suite  du 
mariage  contracté  en  1609  par  Joseph 
de  Lcautaud  avec  Marguerite  de  Dom- 
nine, héritière  de  la  maison  de  ce  nom. 
Elle  a  donné  nombre  d'officiers  distin* 
gués,  des  chevaliers  de  Saint- Louis, 
et,  de  nos  jours  un  maréchal  de  camp. 

D'azur^  à  un  anneau  cTor  accr(Khf 
ou  cramponné  de  4  croix  recroisetées^  *>-' 
patriarcales  de  même. 


DECES  DU  MOIS    D'AOUT 

BT  RAPPEL   DBS   MOIS   PRÉCtfbBNTB 


SidonieBarbe-Eiienne  -  Rose  Poucet 
du  Maupas,  baronne  douairière  de 
Chabert,  fille  d'Antoine-Philibert  Pon- 
cet,  baron  du  Maupas,  et  de  Pauline 
Leclerc  de  la  Verpillière,  est  décédée 
au  château  de  Bey,  par  Damerey 
(Saône -et-Loirej,  le  12  juin,  dans  sa 
70"  année. 

Elle  avait  épousé  le  10  juillet  1844, 
Antoine-Gabriel-Alfred  baron  de  Cha- 
bert, né  le  6  janvier  1821  à  Avignon, 
membre  du  conseil  général  de  Vau- 
cluse,  décédé,  et  dont  elle  a  eu  :  1.  An- 
toine -  Edmond-  Victor  Edouard  baron 
de  Chabert,  marié  au  Mans  le  7  août 
1889  à  Joséphine-Antoinette-Gabrielle- 
Pauline  de  Gayffier  ;  2.  Paule,  mariée 
en  1867  au  comte  Jules  de  Bernis,  dé- 
pute et  membre  du  Conseil  général  du 
Gard,  ancien  officier  de  cavalerie, 
dont  :  a.  René,  maréchal  des  logis  au 
l«r  dragons  ;  b,  Albert,  maréchal  des 
logis  au  2*  hussards  ;  c.  Alfred  ;  c/. 
Paule  ;  3.  Rose-A/arc^/Ze,  mariée  en 
1879,  à  Charles- Jean-Marie,  marquis  de 
Boysseulh,  dont  elle  est  veuve,  et  dont 
elle  a  eu  trois  enfants,  un  fils  Fran- 
çois, et  deux  filles,  Marcelle  et  Renée  ; 
elle  est  remariée,  le  5  juin  1889,  au 
comte  Robert  de  Lenoncourt  marquis 
d'Heudicourt. 


(Voir  pour  la  famille  de  Chabert  le* 
Bulletins  Aq  1880,  col.  171  ;  1889,  col. 
488-489.) 

D^azur^  à  une  bande  d* argent^  char* 
gée  de  trois  rocs  d'échiquier  de  sable  '" 
posée  entre  deux  orlcs  de  potences  ajioin^ 
tées  d'argent^  brisé  d'une  molette  à  hur 
rais  du  mvme^  au  canton  senestrc  d 
chef. 

La  baronne  de  Chabert  était  fille  de 
la  petite-fille  du  général  Antoine- 
François  baron  Poncet  du  Maupsi. 
officier  de  la  Légion  d'honneur. 
chevalier  de  Saint-Louis.  Le  généra. 
Poncet  du  Maupas,  maréchal  de 
camp,  fut  investi  du  titre  de  ban»:, 
par  ordonnance  royale  du  2  janvier 
1814,  avec  érection  d'un  majors; 
composé  d'immeubles  situés  dans  : 
canton  de  Saint-Martin-en-^Bresse,  pa: 
lettres  patentes  du  19  avril  1817. 

(V.  Indicateur  nobiliaire  de  dCHosî^ 
de  1818,  p.  199.) 

Cette  famille  n'est  plus  reprèsent-* 
que  par  Mme  Victor  de  Chiseuil,  doua*  - 
rtère,  sœur  de  la  baronne  de  Chabi*rt 

Les  lettres  patentes  lui  donnée* 
pour  armes  : 

D^azur^  à  la  fasce  dor^  aecomjjnr;- 


497 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


498 


en  chef  dTune  épée  d'argent  mise  en  pal 
et  en  pointe  dTuns  ancre  du  même. 

L'écu  timbré  d'une  couronne  de  ba- 
ron. 

Devise  :  A  bien  faire  rien  ne  crains. 


ffélêne-Lonise  Ney  d'Elchingen,  prin- 
cesse Nicolas  Bibesco,  est  décédée  le  5 
juillet,  au  château  deMogposea,  en  Rou- 
manie, à  Tâg'e  de  53  ans. 

Née  en  1840,  elle  était  fille  d'Aloys- 
Michel-Louis-Félix  Ney,  duc  d'Elchin- 
g*en,  g-énéral  de  brig-ade,  mort  en  Cri- 
mée, à  Gallipoli,  le  14  juillet  1854  (se- 
cond des  fils  de  Michel  Ney,  prince  de 
la  Moàkowa,  duc  d'Elchingen,  maré- 
chal et  pair  de  France,  et  d'Aglaé- 
Louise  Auguié),  et  de  ilfarie-Joséphine 
Souham  (fille  de  Joseph  comte  Souham, 
général  de  division,  grand-croix  de  la 
Lég:ion  d'honneur,  et  de  Rosalie  Des- 
perier,  et  veuve  en  premières  noces 
d'Amédée  Bourdon,  baron  de  Vatry, 
officier  de  marine),  décédée  duchesse 
douairière  d'Elchingen,  le  1®'  juillet 
1889. 

La  défunte  avait  épousé,  dans  le 
mois  de  décembre  1860,  Nicolas,  prince 
Bibesco,  décédé  au  mois  de  juin  1890, 
second  fils  de  Jacques-Demetrius,  hos- 
podar  de  Valachie,  décédé  en  juin  1873, 
et  de  Zoé,  princesse  Bassaraba  de  Bran- 
covan,  sa  première  femme. 

La  princesse  Nicolas  Bibesco,  née 
d'Ëlchingen,  laisse  de  son  mariage  : 
1®  Marie-Nicole;  2»  Geneviève;  3"  Jeanne; 
4*  Claire,  mariée  à  Dimitri  Ceziano  ;  5^ 
Catherine. 

La  maison  des  princes  Bibesco,  en 
Valachie,  s'est  divisée,  à  notre  époque, 
en  trois  branches,  dans  les  fils  et  pe- 
tits-fils de  Demetri  Bibesco,  qui  furent  : 

I.  Barbe  Bibesco,  né  en  1801,  hospo- 
dar  de  Valachie,  prince  Stirbey,  par 
l'héritage  de  son  oncle,  le  prince  Stir- 
bey ;  il  fut  élu  hospodar  le  16  juin  1849, 
abdiqua  en  1856,  et  laissa  deux  fils, 
princes  Stirbey  : 


IL  Georg^s-Demetrius  Bibesco,  hos- 
podar de  Valachie,  décédé  en  1873,  ma- 
rié en  premières  noces,  le  15  janvier 
1825,  à  Zoé  (fille  adoptive  reconnue 
princesse  et  héritière,  par  le  prince 
Grégoire  Bassaraba  de  Brancovan,  der- 
nier de  sa  maison),  dont  la  descendance 
suit;  et,  en  secondes  noces,  en  1843, 
Marie  Vacaresca,  veuve  du  prince 
Constantin  Ghika,  dont  deux  filles.  La 
descendance  du  premier  mariage  fut  : 
1°  Grégoire-Georges  II,  prince  Bibesco, 
reconnu  comme  son  petit-fils  adoptif, 
par  le  dernier  prince  Bassaraba  de 
Brancovan,  et  héritier  de  tous  ses  biens, 
noms  et  titres,  avec  l'approbation  offi- 
cielle de  l'empereur  d'Autriche,  le  15 
février  1860.  Il  épousa  Rachel  (Hallou)^ 
fille  de  S.  E.  Musurus-Pacha,  ambas- 
sadeur, et  de  la  princesse  Anna  Vogo- 
ridès  (veuve  le  16  octobre  1886,  du 
prince  Georges  II  Bîbesco-Bassaraba 
de  Brancovan),  mort  laissant  de  ce  ma- 
riage un  fils,  Michel-Constantin,  qui 
suit,  et  deux  filles  :  Anne-Elisabeth, 
née  le  15  novembre  1876,  et  Catherine- 
Hélène,  née  le  30  juin  1878. 

yLizh^l-Constantin  IV  Bibesco,  prince 
Bassaraba  de  Brancovan,  est  né  le  1^*^ 
octobre  1875.  Sa  mère,  née  Musurus, 
existe. 

III.  Nicolas,  prince  Nicolas  Bibesco, 
mari  de  la  défunte,  qu'il  avait  épousée 
au  mois  de  décembre  1860,  et  décédé 
en  juin  1890,  a  laissé  de  ce  mariage 
les  cinq  filles  mentionnées  plus  haut  : 

IV.  Georges,  prince  Georges  Bibesco, 
né  le  25  mai  1834,  aussi  frère  du  pré- 
cédent, a  épousé,  le  14  octobre  1875, 
Marie-Henriette- Valentine  de  Riquet 
de  Caraman-Chimay  (femme  divorcée 
du  général,  prince,  aujourd'hui  duc  de 
Bauffremont  (dont  un  fils  mort  jeune, 
et  une  fille. 

V.  Le  prince  Alexandre  Bibesco,  né 
en  1840,  marié  à  Hélène  Costatti-Jepu- 
rianic,  dont  postérité. 

VI.  Marie,  mariée  en  1867,  avec  Ana- 


499 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


'^J 


tole-Odon,  comte  de  Montesquiou-Fezen- 
sac,  décédée. 

VII.  Marie-Hélène-Stella,  née  en 
1848,  mariée  le  9  août  1866,  à  Victor- 
Henri  du  Bois,  vicomte  de  Courval,  dé- 
cédée le  23  octobre  1883. 

Coupé^  au  i*'  d'argent^  à  Vaigle  de 
V Empire  de  sable ^  couronnée  d^or,  te- 
nant dans  sa  patte  dexire  un  glaive  d^or y 
tf/,  dans  la  senestre^  un  sceptre  aussi 
d*or;  au  2  :  parti  d'^azur  au  chevron 
d* argent^  accompagné  en  jiointe  d'Anne 
étoile  d'or^  et  au  2^  du  partie  recoupé  de 
gueules  et  d'azur;  à  la  fasce  d'or  bro- 
chant, 

La  branche  des  princes  de  Bassaraba 
de  Brancovan,  porte  :  D'azur^  au  cheva- 
lier romain  au  natnrsl^  monté  sur  un 
cheval  d^argent  et  tenant  une  épf^e  de 
méme^  qui  supporte  de  sa  pointe  une  télé 
de  more^  le  tout  terrassé  de  sinople. 

(Voir  pour  la  famille  Ney,  princes  de 
la  Moskowa,  ducs  d'Ëlcbingren,  les 
Bulletins  de  1889,  col.  419,  et  de  1890, 
col.  366). 

La  défunte  avait  eu  pour  frère  M- 
chel-A\oyQ  Ney,  duc  d'Elchingen,  g-é- 
néral  de  brig^ade,  né  en  1835,  décédé  le 
22  février  1881,  marié  le  9  août  1866,  à 
Paule-Marg*uerite-Laure-Juliette- Adé- 
laïde Heine  de  Furtado  (fille  adoptive 
de  Cécile  Furtado,  veuve  de  Charles 
Heine),  remariée  le  18  octobre  1882,  à 
Victor  Masséna*  duc  de  Rivoli.  Elle  a 
eu  de  son  premier  mariage  avec  le  duc, 
frère  de  la  défunte  :  l®  Napoléon-Louis- 
Michel  Ney  d'Elchingen,  prince  de  la 
Moskowa  ;  2*  Charles -Aloys-Gabriel 
Ney,  duc  d'Elchingen  ;  3"  Cec<7e-Marie- 
Michaëla,  mariée  le  10  mai  1884,  à 
Joachim-Napoléon,  prince  Murât;  4^ 
i?05e-Blanche-Mathilde;  6*  Violette-Jo- 
séphine-Charlotte, tous  neveux  et  niè- 
ces de  la  défunte,  qui  avait  également 
eu  pour  frère,  né  du  premier  mariage 
de  sa  mère  avec  le  baron  de  Vatry  : 
((arie^oseph-iSc^otiard  Çourdon,  baroi^ 


de  Vatry,  lieutenant-colonel  en  re 
traite,  décédé  en  1891,  marié  le  10  aoir 
1861,  à  Jeanne-Marie  Camille  de  Varai- 
gne  du  Bourg,  decédée  en  1892,  laU 
sant  deux  filles  :  la  vicomtesse  de  ^t* 
reuil  et  M'"«  de  Fraville. 

D^or^  d  Vécusson  d^azur^  chargé  df . 
orle  d'or  de  n^me,  et  accosté  de   deu 
mains  tenant  des  badelaires  adossés  à- 
sable;  à  la  bordure  dazur;  au  cheft^" 
ducs  de  V Empire, 

Joseph  Girard  de  Langlade  est  (î  • 
cédé  le  11  juillet  au  château  d'KvI]?i 
(Dordogne),  à  Tâge  de  80  ans. 

Il  laisse  un  fils,  marié  à  Hermine  ir 
Brézetz. 

Etablie  depuis  un  temps  immémoria 
à  Périgueux,  cette  famille  a  rendu  ù 
grands  services  au  temps  de  la  Ligrue 
Raymond  Girard  de  Langlade,  avoca: 
au  parlement  de  Bordeaux,  conseiller 
du  roi  en  l'Election   de   Périgueui. 
maire  de  cette  ville  (1592-1 593),  fu' 
anoblie  pour  les  services  rendus  par  lu 
et  par  sa  famille  (V.  lettres  patentes  d . 
roi  Henri  IV  données  au  mois  de  U- 
vrier  1594).  Il  vota  à  rassemblée  t: . 
25  janvier  1593  pour  nommer  des  àt- 
pûtes  aux  Etats  généraux  et,  comii 
maire  de  Périgueux  y   figura    dai 
Tordre  de  la  noblesse,  après  les  4  baruc^ 
de  Périgord.  Il  est  parlé  bien  avaL 
cette  époque   dans  les   registres  » 
rhôtel-de- ville  de  Périgueux,  des  sr:- 
vices  rendus  par  cette  famille  au  :^ 
Charles  V  en  1369.  Les  lettres  de  l.- 
blesse  rappellent  qu'un  Guillaume  : 
Langlade  fut  commis  en  1369,  pour  re- 
cevoir le  serment  de  fidélité  de  plusieu^ 
grands  seigneurs  qui  venaient  d'abai 
donner  le  parti  anglais. 

Elle  a  été  maintenue  par  aentec^'' 
de  rélection  de  Périgueux  le  13  ma 
1663,  par  ordonnance  de  MM.  de  Yrr* 
thamont  et  de  Gourgue  le  26  av: 
1669;  par  arrêt  de  la  cour  des  aid'? 
confirmant  cette  senteace  ;  par  les  >* 


501 


LE  BULLETIN   HÂRALDIQUE  OE  FRANCE 


502 


gementâ  du  parlement  de  Bordeaux, 
portant  maintenue  de  noblesse  de  1697 
à  1718.  En  1789  plusieurs  de  ses  mem- 
bres, entr'autres  le  chevalier  de  Lan- 
jrlade,  le  seigneur  de  Lang-lade  de  la 
Rampisolle  et  le  seigneur  de  Langlade 
de  la  Batut  et  de  la  Belletie  prirent 
part  aux  assemblées  de  la  noblesse.  Elle 
a  encore  donné  des  secrétaires  du  roi, 
maison  et  couronne  de  France,  un  se- 
crétaire de  Mazarin,  devenu  conseiller 
secret  du  roi;  Jean  Girard  de  Langla- 
de,  seigneur  de  Savignon  et  de  la  Ram- 
pinsolle  qui  obtint  le  29  avril  1691  une 
commission  de  capitaine  au  régiment 
de  Castres,  puis  en  celui  de  Moranger, 
et  mourut  en  1744,  laissant  de  Marie 
de  Bournazel  :  Pascal  Girard  de  Lan- 
glade,  seigneur  delà  RampinsoUe,  capi- 
taine au  régiment  de  Piémont  en  1736, 
commandant  de  60  hommes  dragons 
volontaires  à  Périgueux,  en  1759  ;  Jac- 
ques-Joseph Girard  de  Langlade  de  la 
Kampinsoile  fut  reçu  sur  preuves  au 
mois  d'oQtobre  1766,  au  nombre  des 
gentilshommes  de  Técole  Royale  mili- 
taire. 

Uor^  au  globe  de  gueules^  sommé  de 
sa  croiœ  de  méme^  accosté  de  2  branches 
de  chêne,  fruitées  de  sinople  et  affron- 
tées; le  globe  soutenu  par  une  fleur  de 
lys  de  gueuleSy  posé  à  la  pointe  de  Vécu  ; 
au  chef  d'azur^  chargé  de  3  étoiles  d'or. 

Dans  le  Livre  vert  de  Périgueux,  les 
deux  branches  de  chéne^  sont  rempla- 
cées par  deux  glands  feuilles^  posés  de 
chaque  côté  du  globe  et  la  fleur  de  lys  est 
remplacée  par  un,  croissant. 


M/«««^^W«^^kM^^%A^ 


C^tortn^ -Louise-Henriette  de  Fay 
de  la  Tour-Maubourg,  baronne  douai- 
rière de  Brigode,  est  décédée  vers  le 
15  juillet  au  château  d'Ânnapes,  près 
de  Lille,  à  l'âge  de  95  ans. 

Née  le  10  février  1799,  elle  était 
Vainéft  des  trois  filles  de  Just-Charles- 
César  de  Fay,  comte  de  la  Tour-Mau- 
bourg, lieutenant  des  gardes  du  corps, 


chevalier  de  Saint- Louis,  et  d'Anasta- 
sie-Louise-Pauline  Mottier  de  la  Fa- 
yette (fille  de  Marie- Joseph-Paul-Roch- 
Yves-Gilbert  Mottier  marquis  de  la 
Fayette,  le  lieutenant-général  si  connu, 
et  de  Marie-Françoise  de  Noailles),  et 
avait  épousé  le  13  juin  1820  Romain- 
Joseph,  baron  de  Brigode,  pair  de 
France,  2»  fils  de  Pierre-Jacques-Joseph 
de  Brigode,  secrétaire  du  roi  en  la 
chancellerie  du  Parlement  de  Flandre, 
écuyer,  seigneur  de  Keralandt,  et  de 
Marie-Catherine  Derccq,  dont  elle  a  eu  : 
1.  Louis-Romain-Francoîs--4£/r/ew,  ba- 
rou  Adrien  de  Brigode,  qui  avait 
épouse  le  5  décembre  1853,  Ghislaine 
Vilain  XIIII,  fille  du  vicomte  Charles 
Vilain  XIHI,  vice-président  de  la 
Chambre  des  représentants  à  Bruxelles 
et  de  Pauline  de  Billehé,  aujourd'hui 
sa  veuve  ;  2.  Gabriel  le,  vivant  en  1862 
sans  alliance  ;  3.  Noémi,  mariée  à 
Paris,  avec  Humbert,  comte  de  Clercq, 
dont  la  nièce  a  épousé  le  comte  G.  de 
Montalembert,  député  du  Nord. 

La  famille  de  Brigode,  originaire  de 
la  Flandre  française,  descend  de  Pierre- 
Jacques-Joseph  de  Brigode,  né  le  2 
février  1724  qui  acquit  le  31  décembre 
1780  la  charge  de  secrétaire  du  roi  au 
parlemont  de  Flandre,  seigneur  de 
Kemland  ;  il  laissa  de  Marie-Catherine 
Derecq  qu'il  avait  épousée  le  6  août 
1771,  trois  fils  qui  formèrent  chacun 
un  rameau. 

1^  Pierre -Joseph-Désiré  de  Brigode, 
né  le  22  janvier  1773,  membre  du 
Conseil  général  du  Nord,  créé  comte 
de  Kemlandt  le  15  novembre  1828, 
marié  à  Antoinette-Ghislaine-Sylvie 
de  Luytens  de  Bossuit,  fille  du  vicomte 
de  Luytens,  et  veuf  en  1843  ;  mort  à 
Lille  le  29  janvier  1848,  laissant  : 

a .  Oscar,  comte  de  Brigode,  marié  à 
Marie,  fille  du  baron  de  Roders  ; 

b.  Pierre-Raymond- Victor-Ghislain 
de  Brigode-Kemlandt,  marié  le  17 
avril  1847  à  Eugénie-Alphonsine-Ma- 
rie-Auguste  Le  Comte  de  la  Viefville, 


503 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


dont  le  comte  Paul,  marié  à  la  baronne 
de  Stembierde  Wideux. 

2.  Romain- Joseph,  baron  de  Brig'ode, 
député  au  Corps  législatif  (1805-1810), 
député  de  1815  à  1822,  appelé  à  la 
pairie  le  3  octobre  1837,  mari  de  la 
défunte,  dont  les  enfants  ci-dessus. 

Coupé  y  au  P^  de  gueules^  à  3  quinte- 
feuilles  (Targent;  au  2  d^ argent  au 
cygne  de  sinoiûe,  Courcelles  donne  au 
comte  de  Brigfodc,  chef  de  la  3®  bran- 
che :  Kcartelé^  aux  î  et  4  d'or  a  3  étoi» 
les  mal  ordonnées  de  sable ^  aux  2  et  3 
d^azur  au  cygne  d'argent^  Vécu  envi- 
ron7ié  d'une  bordure  de  gueules. 

(Voir  pour  Tantique  maison  de  la 
Tour-Maubourg*  les  Bulletins  de  1886, 
col.  102  ;  1891,  col.  243  ;  1893,  col.  43.) 

La  défunte  avait  eu  deux  sœurs: 

1.  Louise,  mariée  le  14  juillet  IIS27  à 
Hector,  baron  de  Perron  de  Sai ut- 
Germain  (d'une  famille  distiug-uée  du 
Piémont),  décédée  le  16  février  1828  ; 

2.  Jenny,  mariée  le  2  février  1833  au 
môme  Hector  Perron,  baron  de  Saint- 
Germain,  son  beau-frêre,  grénéral  Pié- 
montais,  tué  à  la  bataille  de  Novarre, 
le  29  février  1849,  à  Tâge  de  60  ans. 

Cette  antique  maison  est  aujour- 
d'hui éteinte  ;  suivant  les  dernières 
volontés  de  Alfred-Etienne-Marie,  mar- 
quis de  la  Tour-Maubourg,  décédé  sans 
alliance  le  30  avril  1891,  Taîné  de  ses 
neveux,  Fernand-Guillaume  de  Mau- 
dell  d'Ecosse,  lieutenant  au  3<'  chas- 
seurs, a  été  autorisé  par  décret  du  10 
janvier  1892  à  ajouter  à  son  nom  celui 
de  la  Tour-Maubourg*. 

De  gueules^  d  la  bande  d'or^  chargée 
d*une  fouine  d^azur» 

Devise  :  Par  toute  v^oic  chemine. 


^»w«»»«.»M.*w»/ww»<.» 


François-Sylvain,  marquis  de  la 
Celle,  vicomte  de  Chateauclos,  ancien 
sergent  aux  Zouaves  pontificaux,  dé- 
coré à  Patay  de  la  médaille  militaire 
pour  sa  vaillante  conduite,  est  décédé 


du  20  au  30  juillet  au  château  dWrire. 
ton  (Indre)  à  Tà^-^e  de  52  ans. 

Il  était  le  fils  aîué  d'Alexandre-S;.  - 
vain  de  la  Celle,  vicomte  de  Chaton  • 
clos,  ancien  garde  du  corps  de  Châ- 
les X  et  avait  épousé  le  18  février  Iv" 
Alix-Antoinette  des  Marais  de  Char- 
bon, dont  Sylvain-Henry,  né  le  *iî 
août  1874. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleres^^ 
de  la  Celle,  dans  la  Marche,  en  Lim-. 
sin,  Poitou  et  Bourbonnais,  les  /A' 
tins  de  1887,  col.  166,  et  de  1888,  ^ 
138.) 

D^argent^  à  Vaigle    de  sable,  au 
abaissé,  becquée  et  membrée  d'or. 

Devise.  :  La  selle ^  la  hride^  le  m  r» 
le  bat. 


MMMAM^^^tMMMnM«« 


C/iar/^5  -  Louis  -  Josselin  de   Roha> 
Chabot,  duc  de  Kohan,  est  décédé  h. 
château  de  Josselin  (Morbihan),  le 
août  1893,  à  T&ge  de  74  ans. 

Né  le  12  décembre  1819,  il  était  / 
fils  d'Anne-Louis/^emanc?  de  Robe:- 
Chabot,  duc  de  Rohan,  prince  de  Là: 
comte  de  Porrhoêt,  officier  (qui  lit  \- 
campagnes  de  Wagram,  Moscou 
Dresde,  puis  écuyer  du  duc  de  Ik*- 
deaux  en  1828),  et  de  Joséphine-Fr  • 
çoise  de  Gontaut-Biron. 

Il  avait   épousé    le   23  juin  l>t 
Octavie  -  Etiennette  -  Adèle  -  Calheri:- 
Rouillé    de    Boissy,    dccédée   le  . 
février  186(),  dont  il  laisse  : 

P  u4 /ai n- Charles- Louis  de  RohtL- 
Chabot,   prince  de  Léon  (aujourd'b 
duc  de  Rohan),  né  le  2 décembre  1^^ 
député  du  Morbihan,  marié  le25j'i 
1872  à    Marie- Marguerite- //tfrm!    • 
Henriette-Auguste  de  la    Brousie 
Verteillac  dont  il  a  :  a.  CAar/e^-Mar 
(tabriel-Josselin ,  vicomte  de  Rohi 
né  le  4  avril  1879  ;  b,   Marie-Jose; 
Thibaut-Jehan,  né  le  27  juin  1(^ 
Marie-Joséphine-Henriette-jl  nn^.  mi- 
riée  le  l*'  juillet  1891  à  Napolti  • 


05 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


506 


oww-Eug'èiie- Alexandre  de  Talleyrand, 
)mte  de  Périgord  ;  d,  Marie-Joséphine- 
gtiès  ;  e,  Octavieu-Joséphine-Auguste- 
Me//M-Françoise. 

2®  .'l^néj-Joséphine-Marie,  mariée  le 
)  juin  1877  à  Odet,  vicomte  de 
[ontault,  décédé  le  30  janvier  1881, 
îmariée  le  14  juin  1888  avec  Arthur- 
[arie-Paul-Augustin,  comte  de  Rougé. 

Le  duc  défunt  avait  deux  frères, 
lariés,  dont  postérité  et  deux  sœurs, 
i  comtesse  Henri  de  Beurges  et  la 
aronne  d'Anthoine  de  St- Joseph. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de 
lohan-Chabot,  les  Bulletins  de  1886, 
ol.  357  ;  de  1888,  col.  358;  1891,  col. 

,24). 

E^arCeléj  aux  1  et  4  de  gueules  à  9 
nacles  d*or^  qui  est  de  Rohan  ;  aux  2  et 
?  d'or,  à  3  chabots  de  gueules^  qui  est 
le  Chabot. 

Devises  :  Concussus  sur  go  ;  —  Potius 
nori  quâm  fœdari. 


^^V^^«V«M/%/wt«%MMr 


Emilie  Lemaire,  veuve  de  Louis- Ro- 
bert-Auguste de  Pellerin  de  Latouche, 
conseiller  doyen  de  la  cour  d'appel  de 
Riom,  chevalier  de  la  Légion  d*hon- 
aeur,  est  décédée  à  L'Etang  de  la  Ville 
Seine-et-Oise),  le  9  août,  dans  la 
soixantième  année  de  son  âge. 

Elle  était  fille  de  Joseph-Etienne 
Lemaire,  officier  de  cavalerie  (1810- 
lS15),.passé  à  la  Martinique  en  1818, 
DU  il  devint  maire  de  Fort  Royal,  et 
?pousa  Magdeleine-Philippe-Victoire  de 
Saint-Ours,  fille  du  chevalier  de  Saint- 
Jnrs  de  L'Eschaillon,  capitaine  au  ré- 
fîiment  de  la  Martinique,  et  de  Félicité 
de  Pichon  de  Norroy. 

Elle  avait  épousé  Louis-Robert-Au- 
g'uste  de  Pellerin  de  Latouche,  décédé 
le  3  février  1872,  conseiller  doyen  de 
la  cour  d'appel  de  Riom,  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  fils  de  Robert- 
Ang-ustin  de  Pellerin  de  Latouche, 
commissaire-commandant  de  la  milice 


de  la  Martinique  et  membre  du  conseil 
privé  delà  colonie,  etdeCatherine-Loui- 
se-Lucile  de  Vergeron  (fille  de  Philippe 
de  Vergeron  et  de  Guerinette  de  Fabri- 
que de  Saint-Tours  établie  aussi  à  la 
Martinique. 
La  défunte  laisse  de  cette  alliance  : 

1 .  Louis-Auguste  -  Henri  -Gaston  de 
Pellerin  de  Latouche,  chef  de  division 
à  la  conipagnie  des  chemins  de  fer 
P.  L.  M.,  né  le  6  octobre  1857,  marié  le 
6  avril  1885,  à  Cécile-Antoinette-Hen- 
riette Hallays-Dabot,  (fille  de  Jean- Bap- 
tiste Hallays-Dabot,  avocat  au  conseil 
d'Etat  et  à  la  Cour  de  cassation,  ancien 
membre  du  tribunal  des  Conflits  et  an- 
cien adjoint  au  maire  du  vu®  arrondis- 
sement de  Paris,  décédé  le  26  novem- 
bre 1890),  qui  est  actuellement  le  chef 
de  la  famille  de  Pellerin  de  Latouche  ; 

2.  Sophie-Marie-Lucile  de  Pellerin  de 
Latouche,  mariée  le  12  juillet  1884,  à 
Jean  Couturier,  chef  de  service  de  la 
Compagnie  internationale  des  wagons- 
lits  d'Espagne  et  de  Portugal,  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur. 

(Voir  pour  la  famille  de  Pellerin  de 
Latouche,  originaire  du  Dunois,  puis 
passée  aux  iles  d'Amérique,  le  Bulletin 
de  1892,  col.  113.) 

Les  représentants  de  cette  famille 
furent  plusieurs  fois  maintenus  dans 
leur  noblesse  d'extraction  et  notam- 
ment par  le  conseil  souverain  de  la 
Martinique  le  9  mars  1730. 

Le  mari  de  la  défunte  avait  pour  frè- 
res et  sœurs  :  l^  Gaston  de  Pellerin  de 
Latouche,  capitaine  d'artillerie  de  ma- 
rine, décédé  en  1875,  laissant  de 
son  mariage  avec  Henriette  de  Fa- 
brique de  Saint-Tours,  sa  veuve  :  a. 
Paul  de  Pellerin  de  Latouche;  b,  Mlle 
de  Pellerin  de  Latouche,  mariée  en 
1860  à  Olivier  Melo,  chef  d'escadron 
d'artillerie  de  marine,  chevalier  de  la 
Légion  d'honneur,  dont  postérité  ;  29 
Jules  de  Pellerin  de  Latouche,  marié 
en  1860,  avec  Alix  de  Cullon  de  Vil- 
larson,  tous  deux   vivants,   dont:  a. 


507 


LB  BULLETIN  HERALDIQUB  DE  FRANCB 


TM/^ 


m^^^^^^^^t^^^t^^s^^^ 


Marie-Adélaïde  de  Clavière  de  Grave, 
comtesse  de  la  Vernette  Saint-Maurice, 
est  décédée,  dans  sa  soixante-dixième 
année,  le  19  août,  au  château  de 
La  Rochette,  où  ses  obsèques  ont  été 
célébrées. 

Fille  d'Annet-Micbel  de  Clavière  de 
Grave,  ancien  chevau-lég'er  de  la  Garde 
royale,  et  de  Françoise-Elisabeth  du 
Bessey  de  Contenson,  décédés,  elle 
était  veuve  depuis  1890  de  Paul-Albert- 
Gustave  Bernard,  comte  de  la  Vernette 
Saint-Maurice,  chevalier  de  Saint-Fer- 
dinand d'Espagne. 

De  son  mariage  elle  laisse  Valentine 
de  la  Vernette  Saint-Maurice,  mariée  ^ 


Maupice-Samuel-Roger  de  Pellerin  de 
Latouche  ;  b.  c.  d.  Alix,  Marie- 
Louise  et  Jeanne  ;  3^  Amélie,  veuve 
d'Auguste-Saint-Michel  Rivet,  dont  : 
Christian  mort  sans  alliance,  et  ma- 
dame Th.  Lhomme,  mère  d'un  fils; 
4«  Laure  de  Pellerin  de  Latouche,  ma- 
riée à  Remy-Guillaume  Birot  Le  Tour- 
neux  dont  elle  est  veuve,  mère  de 
Théodore  Birot  Le  Tourneux,  conser- 
vateur des  hypothèques,  marié,  dont 
postérité,  et  de  Roseville  Birot  Le  Tour- 
neux, conseiller  à  la  cour  d'appel  de 
Montpellier,  père  d'un  fils  ;  leur  sœur 
est  madame  Desbrach. 

D^azur^  à  3  annelets  d'or. 

La  défunte  avait  un  frère,  Ferdinand 
Lemaire,  marié  en  1858  à  Cécile  HauflF- 
mann  dont  :  1"^  Lucie,  religieuse  hos- 
pitalière de  la  Miséricorde  de  Jésus  ;  2^ 
Emilie  Lemaire,  mariée  en  1877  à 
Paul  LeBobinnec  dont:  Guy,  Pierre, 
Gaston,  Geneviève  et  Lucie. 

Elle  descendait  pur  sa  mère  de  la  mai- 
sou  de  Saint-Ours  de  L'Eschaillon, 
l'une  des  plus  anciennes  du  Dauphinc, 
passée  au  Canada,  où  elle  rendit  de 
brillants  services  militaires  dans  les  ar- 
mées de  terre  et  de  mer  et  a  occupé. une 
grande  situation  dans  cette  colonie. 


M.  de  Champsavin  et  deux  fils,  Paul, 
comte  de  la  Vernette  Saint-Maurio  , 
chef  de  nom  et  d'armes  et  André,  vi- 
comte de  la  Vernette  Saint-Maurice. 

(V.  pour  la  notice  sur  la  maison  d^ 
la  Vernette  Saint-Maurice,  le  Bulteu  •. 
de  1890,  col.  302.) 

De  pueulesy  à  la  bande  d*or  chargée  'U 
trois  étoiles  d^azur^  accompagnée  à  ^  • 
nestre  d'un  cor  de  chasse  d^or. 

Devise  :  Sonat  ad  astra. 

La  famille  de  Clavière,   d'ancien:, 
noblesse  du  Vivarais,  est  connue  fil..- 
tivement  depuis  le  milieu  du  xv«  s:-- 
cle.  Elle  a  produit  des  écuyers  du  Rc:. 
plusieurs  hommes  d'armes,  des  cheva- 
liers de  Malte  dès  1554  et  1605,  ki 
gouverneur  de  Saint-Agrève,  un  chî- 
taine  de  cent  hommes  de  pied,  yl.- 
sieurs  officiers  des  armées,   etc.    1 
branche  aînée  s'est  éteinte  en  1827  yr 
la  mort  sans  postérité  du  comte  <. 
Clavière.  La  branche  cadette  à  iaque.. 
appartenait  la  défunte,  compte  eu>  •  : 
plusieurs  représentants.  Depuis  lec»»:  • 
mencement  du  wiiv  siècle  elle  occu;- 
un  rang  distingué  dans  la  noblesse  .  : 
Lyonnais. 

Ecartelé^  aux  t  et  4  d'* azur  au 
d'or    adeœtré  d'une  clef  d* argent  en  f   , 
à  la  fasce  de  gueules  brochant    sr^r 
tout;  aux  2  et  3  de  gueules  à  la  de  ; 
gantée  d^argent  mouvante  du  flanc 
nestre^  teiuint  2  faucons  affronie's    -  ' 
longés  de  sable^  qui  est  de  Clavière  a:  • 


cien. 


«^^^I^^^^M^^^t^^^^ 


Antoinette  Espivent  de  la  VilltH.  - 
net  est  décédée  le  20  août  au  chat' . 
de  Rosières  (Nièvre),  dans  sa  79*  auii 
'  Elle  était  tille  de  Pierre-Séba^i;.  :. 
Daniel    Espivent   de  la  Villeboisi.- 
chevalier  de  Saint-Louis  et  de  So|-. 
Jeanne-Louise  Bedeau  de  l'Ecocht-rv 
était  la  sœur  cadette  1^  d'Arthur  K- 
vent,  comte  de  la  Villebcisnet,  m^' 
à  Sophie  Petit  de  Leudeville,  dont  ; 
térité;  2^  d'Henri  Espivent,  comiv- 


509 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DE  FRANCE 


510 


la  Villeboisnet,  général  de  division, 
^rand'croix  de  la  Légion  d'honneur, 
sénateur,  marié  à  Louise-Alexandrine- 
Décile  de  Montigny  le  Boulanger,  dont 
postérité;  3°  de  Guillaume  Espivent 
le  la  Villeboisnet;  4*»  de  François  Es- 
pivent de  la  Villeboisnet  ;  5**  de  Charles, 
lécédé,  marié  à  Louise  Thierry  de 
Prévalaye,  dont  postérité  ;  6«  de  Sophie 


de  la  Villeboisnet,  décédée,  veuve  de 
M.  fiisson  de  la  Roque. 

(Voir  pour  la  maison  chevaleresque 
d'Espivent  de  la  Villeboisnet,  en  Bre- 
tagne, les  Bulletins  de  1887,  col.  246, 
et  1891,  col.  542). 

D^azur^  à  3  croissants  d*or  à  la  mo- 
lette  de  même  en  abîme, 

L.  DE  ROZEL. 


TROISIÈME  PARTIE 


VARIETES   —   BIBLIOGRAPHIE 


CHRONIQUES 


Lettres  inédites 
du  général  Fontbonne 
au  Représentant  du  peuple  Saint- 
Prix  (l) 

La  politique  comme  la  mer  repren- 
nent bien  rarement  ce  qu*elles  ont  re- 
jeté de  leur  sein.  Depuis  un  siècle  l'é- 
tat révolutionnaire  de  notre  pays  en 
fournit  de  nombreux  exemples,  qui 
deviennent  de  plus  en  plus,  fréquents. 
Au  début  de  la  révolution,  qui  suivit 
la  réunion  de  l'assemblée  constituante, 
on  avait  posé  en  axiome  que  cette  ré- 
volution comme  Saturne  dans  Tliis- 
toire  mythologique  dévorait  ses  en- 
fants, et  rarement  en  effet  on  avait  vu 
une  pareille  consommation  d'hommes 
dans  tous  les  rangs  et  dans  toutes  les 
classes  de  la  société.  La  correspon- 
dance du  général  Fontbonne  adressée 
au  représentant  du  peuple  Saint  Prix, 
publiée  avec  une  notice  et  des  notes 
par  M.  Humbert  de  Soubeyran  de  Saint- 
Prix,  nous  en  donne  une  preuve  nou- 
velle. 


{{)  Publiées  avec  une  notice  et  des  notes  par 
M.  Humbert  de  Soubeyran  de  Saint  Prix.  — 
Lyon,  1893.  Plaquette  grand  in-8*  de  80  pages 
avec  un  portrait  du  général  Fontbonne. 


Il  ne  servit  de  rien  à  cet  excellent 
officier  de  s'être  rallié  aux  idées  nou- 
velles et  d'avoir  rendu  des  services 
signalés  au  début  des  guerres  de  la 
République  dans  l'armée  des  Ardennes 
et  dans  la  défense  de  la  place  de  Mau- 
beuge,  «  qu'il  avait  rendue  inexpu- 
gnable I.  Sa  qualité  d'ancien  ou  ci- 
devant  noble  le  rendit  suspect  au  mi- 
nistre de  la  guerre  Bouchotte,  qui  le 
chassa  de  l'armée  pour  donner  son  em- 
ploi à  un  protégé  désigné  par  les  clubs 
et  la  faction  Robespierriste,  et  dont 
l'incapacité  amena  le  blocus  de  la 
place  et  i'inceudie  des  villages  envi- 
ronnants. 

Après  la  chute  et  la  mort  de  Robes- 
pierre le  général  Fontbonne,  que  cette 
disgrâce  avait  réduit  à  la  misère,  de 
juillet  1793  au  9  thermidor  (9  juillet 
1794),  demanda  à  reprendre  du  service 
et  finit  par  l'obtenir  grâce  à  Tinter- 
vention  de  son  compatriote  et  ami  le 
représentant  du  peuple  Saint-Prix,  Il 
ne  resta  en  fonctions  comme  général 
de  division  à  l'armée  des  Alpes  et  d'I- 
talie que  du  13  juin  1795  au  23  février  ' 
1796,  et  mourut  assassiné  dans  la  forêt 
de  Lestrelle,  le  9  avril  de  la  même  an- 
née. 

Sa  correspondance  nous  révèle  l'état 


511 


LE  BULLETIN   HéRALDIQUB  DB  FRANCE 


.>.- 


précaire  auquel  Tavait  réduit  sa  pre- 
mière disg:râce  et  les  difficultés  saos 
nombre  qu'il  rencontra,  malgré  les 
puissants  protecteurs  et  les  amis  dé- 
voués qui  raidèrent  h  triompher  des 
obstacles  de  l'implacable  tyrannie  ré- 
volutionnaire de  l'époque  ;  et  cepen- 
dant il  ne  se  montrait  pas  avare  de 
dédarations  de  dévouement  au  nou- 
veau régime  ;  mais  la  révocation  pro- 
noncée par  Bouchotte  l'avait  désigné 
comme  une  victime  indéfiniment  frap- 
pée d'ostracisme.  Quand  il  quitta  Tar- 
méo  pour  la  dernière  fois  c'est  encore 
aux  mêmes  influences  qu'il  dût  sa  nou- 
velle disgrâce.  Un  ancien  terroriste, 
député  de  la  Convention  à  l'armée 
d'Italie,  demanda  et  obtint  sa  révoca- 
tion après  celle  du  p-énéral  Kellerman. 
f  Voilà,  écrit-il  à  Saint-Prix,  le  sort 
précaire  des  plus  excellents  défenseurs 
de  la  patrie  !  J'ai  ouï  dire,  non  sans 
douleur,  que  le  brave,  que  l'admira- 
ble général  Kellerman,  qui  a  battu 
l'ennemi  partout  et  dont  les  savantes 
dispositions  ont  assuré  nos  derniers 
succès  a  été  remercié  pour  faire  plaisir 
à  un  jeune  Corse  (le  futur  empereur 
Napoléon)  de  vingt-sept  ans  ;  voilà  une 
mauœuvre  de  Salicetti,  et  quand  un 
militaire  blanchi  sous  le  harnais  qui 
.  réunissait  au  plus  haut  degré  tous  les 
talents  d'un  général  et  toutes  les  qua- 
lités d'un  citoyen  vertueux  est  cul- 
buté par  l'intrigue,  ma  foi,  tout  le 
monde  doit  trembler,  » 

Triste  pressentiment  d'une  fin  tragi- 
que à  laquelle  on  dit  que  Salicetti  ne 
fut  pas  étranger,  afin  de  mieux  prépa- 
rer les  voies  à  la  fortune  de  son  com- 
patriote. 

La  famille  Fontbonne  est  connue  en 
Dauphiné  depuis  honorable  Antoine 
.  Fontbonne  qui  figura  au  rôle  de  la 
taille  de  Valence  en  1588.  Ses  descen- 
dants occupèrent  des  charges  munici- 
pales et  des  fonctions  dans  l'Université 
de  cette  ville  jusqu'à  la  fin  du  xvn® 
siècle.  Alexandre  de  Fontbonne,  le  père 


♦   •  ♦ 


du  général,  né  à  Etoile  en  1709 
capitaine     aide-major    au    régrini»  • 
d'Auvergne  et  chevalier  de  Saint-LoM.  - 
Alexandre-Louis,  son  fils  était  lient- 
nant-colonel  au  régiment  de  Gatiiihi- 
en  1792  et  chevalier  de  Saint-Lcii  * 
depuis    1788;    colonel    en    ;»cptemi'.- 

1792,  et  général  de  brigade  le  8   mar- 

1793.  Il  existe  encore  plusieurs  de  ?•  - 
descendants. 

Les  lettres  du  général  de  Fontboa: 
forment   un    épisode     intéressant    «. 
l'histoire  militaire  de  la  France    I'»^l- 
dant  la   Révolution  et  M.   de    Saii/- 
Prix  nous  a  paru  bien  inspiré  de  cor  • 
mencer  par  t*ette  publication   la   >«-: 
des  documents  inédits  qu'il  nous    pr  - 
met  pour  servir  à  l'histoire  des  év<ri  - 
ments  auxquels  le  nom  de  sou  bïei 
Hector  de  Soubeyran   de  Saînt-Pr:^ 
député  de  l'Ardèche  à  l'Assemblée 
gislative,  à  la  Convention  et  au    C-.  :  • 
seil  des  Cinq  Cents  a  été  mêlé. 

L.  K. 


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Les  Fêles  de  Samuel  Champlai  » 
Saintes,  Roche  fort  et  la  Rochelle  (^^ 
et  3  juillet  1893). 

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(1609-1652)  publié  et  annoté  par  M 
Tamizey  de  Larroque,  Paul  Huet,  et 
comte  de  Saint-Saud,  membres  de 
Société  historique  et  archéologique» 
Périgord,  suivi  de  la  généalogie  de 
famille  de  Bessot. 


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Nous  donnons  avec  ce  numéro  la  t' 
de  la  Table  des  matières  du  volume  • 
1892.  La  couverture  sera  donnée  a%r 
le  prochain  numéro. 

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sons parues  en  1891.  Il  sera  fait  une  notable  réduction  sur  le  prix  des  annét.^ 
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Atocat,  anden  Rédacteur  à  la  Gazette  de  France,   Auteur  de  YArTnorial  de  [la  ]Nabletie  dt 
Languedoc,   du  Catalogue  des  Gentilshommes,  etc. 


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BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque 
directeur,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 

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REVUE    HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Sixième  Volume.  —  (Nouvelle  série)  —  Septtmbre  1893 


SOMMAIRE 

Preuière  Partie  :  Armoriai  général  de  France,  documents  historiques  :  Catalogue  des  généraux 
Français»  connétables,  maréchaux  de  France,  lieutenants  généraux,  maréchaux  de  camp 
(suite).  —  Armoriai  de  la  Généralité  d'Orléans  (1696-1701),  d'après  les  manuscrits  de  la 
Bibliothèque  nationale.  Cabinet  des  titres  (suite). 

Deuxiksie  Partie  :  Notices  généalogiques:  Bouilhac;  Chauvelin. —  Notes  d'Ëtat-civil  nobi- 
liaire :  Mariages  et  décès  du  mois  de  septembre  et  rappel  dea  mois  précédents. 

Troisième  Partie  :  Variétés,  bibliographie,  chroniques  :  Dictionnaire  des  familles  du  Poitou,  par 
MM.  Beauchet'Fillean.  3«  fascicule  du  second  volume;  la  Noblesse  de  Bretagne;  Armoriai 
de  Béarn. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ABMORUL  GÉNÉBAL  DE  FBANGE.  —  DOCUMENTS  HISTOBIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MABÉCHAUX  DE  FBANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉBAUX 

MABÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


HABliCHAUX  DE  FRANCE 

(Suite) 

1627 

Timoléon  d^Espinay,  dit  des  Hayes, 
marquis  de  Saint  Luc,  comte  d^Estelan, 
chevalier  des  ordres  du  roi,  grouverneur 
de  Brouage  et  des  lies  de  Saintonge, 
servit  fidèlement  le  roi  dans  les  guer- 
res contre  les  huguenots,  contribua 
beaucoup  &  la  prise  de  la  Rochelle  et 
i  celle  de  Tîle  de  Ré  contre  Soubise  ; 
'ut  créé  maréchal  de  France  le  30  jan- 
ner  1627  et  pourvu  de  la  lieutenance 


gnérale  du  gouvernement  de  Guyenne, 
sur  la  démission  du  maréchal  de  Thé- 
mines;  eut  le  commandement  de  la 
ville  de  Paris  en  Tabsence  du  duc  de 
Montbason  le  16  août  1636  ;  il  mourut 
à  Bordeaux  le  12  septembre  1644. 

La  filiation  de  cette  maison  remonte 
à  Guillaume  d'Ëspinay,  dit  des  Hayes, 
vivant  en  1400.  Les  premiers  sujets  de 
cette  filiation  se  trouvent  indifférem- 
ment nommés  des  Hayes  et  d'Espinay 
dans  les  titres  :  ils  ont  fait  les  bran- 
ches des  seigneurs  et  marquis  de  Saint 
Luc,  des  sgrs  de  Mézières  et  de  Ligne- 
ris,  de  Vaux,  de  Boisville  et  du  Jaglu, 


515 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRAJfCE 


5n 


qui  ont  donné  des  militaires  distingués 
par  leurs  services  et  leurs  alliances. 

François  d'Espinay,  sgr  de  Saint 
Luc  et  de  Crévecœur,  grand  maître  de 
Tartillerie  de  France,  chevalier  des 
ordres  du  roi,  ép.  Jeanne  de  Cossé  et 
en  eut  plusieurs  enfants  :  1.  Timoléon, 
qui  suit  ;  2.  Charles,  chevalier,  puis 
commandeur  de  Malte;  3.  François, 
aussi  chevalier  et  commandeur  de 
Malte  ;  4.  Ârtus,  abbé  de  Redon,  nommé 
évêqae  de  Marseille  en  1628,  mort 
avant  d^être  sacré. 

Timoléon  d'Espinay  de  Saint  Luc, 
maréchal  de  France,  ép.  1*  Henriette 
de  Bassompierre,  (fille  de  Christophe  de 
fiassompierre  et  de  Louise  Picart,  dite 
de  Radeval)  bceur  du  maréchal,  dont  : 
1.  Louis,  nommé  à  Tarchevôché  de 
Bordeaux  en  1644;  2.  François,  qui 
suit  ;  3.  Renée,  mariée  à  François 
d*Harcourt,  marquis  de  Beuvron;  4. 
Henriette,  abbesse  d'Estival,  puis 
Feuillantine  à  Paris  ;  il  épousa  en 
secondes  noces,  Marie-Gabrielle  de 
Laguiche.  fille  du  maréchal  et  d'Anne 
de  Tournon,  sans  enfants. 

François  d'Espinay,  marquis  de  Saint 
Luc,  chevalier  des  ordres  du  roi,  lieu- 
tenant général  en  Ouienne,  gouver- 
neur en  Périgord,  ép.  en  1643  Anne 
de  Buade,  fille  d'Henry,  comte  de  Pal- 
luau,  marquis  de  Frontenac,  et  d'Anne 
Phelippeaux,  dont  un  fils,  François, 
guidon  des  gendarmes  du  roi,  mort  en 
1684,  marié  avec  Marie  de  Pompadour, 
fille  de  Jean  et  de  Marie  de  Roche- 
chouart,  dont  une  fille  unique  :  Marie- 
Anne-Henriette,  dame  de  Pompadour, 
vicomtesse  de  Rochechouart,  mariée 
avec  Bertrand  de  Rochechouart. 

Avec  elle  s'éteignit  la  postérité  du 
maréchal  de  Saint-Luc,  mais  les  bran- 
ches de  Ligneris,  de  Vaux,  de  Boisville 
et  du  Jaglu  se  sont  continuées  jusqu'à 
nos  jours.  Cette  dernière  a  seule  encore 
des  représentants. 

ffargentf  au  chevron  d'azur  chargé 
de  onze  besants  cCor. 


1629 

Louis  de  Marillac,  comte  de  Beau- 
mont  le  Roger,  appelé  le  marquis  de 
Marillac,  lieutenant  général  des  éw- 
chés  de  Metz,  Toul  et  Verdun,  né  eii 
1573,  fut  gentilhomme  de  la  chambn" 
du  roi  Henri  IV  ;  commanda  une  com- 
pagDie  de  100  chevau-légers  après  \\ 
prise  d'Amiens,  soua-lieutenant  d^une 
compagnie  des  gendarmes  da  dir 
d'Anjou,  remplit  avec  soin  diverse- 
missions  dans  les  ambassades  en  Sa- 
voie, à  Mantoue,  à  Florence,  à  Venis»^, 
en  Lorraine,  en  Allemagne  et  en  lu- 
lie  (1611-1617).  Il  servit  en  qualité  & 
maréchal  de  camp  au  siège  de  Moo- 
tauban  où  il  fut  blessé  en  1621,  et  tL 
plusieurs  autres  entreprises  contre  le- 
huguenots  jusqu'à  la  paix  de  Moat- 
pellier,  1622;  puis  capitaine  lieutenaiit 
des  gendarmes  de  la  reine  Marie  de 
Médicis,  et  lieutenant  général  des  tn.;- 
évêchés,  gouverneur  de  Verdun  cl 
1625  :  se  signala  au  siège  de  la  Ro- 
chelle et  à  la  prise  de  Privas  ;  fut  crt-- 
maréchal  de  France  le  1*  juin  1620  : 
eut  le  commandement  de  Tarm^- 
envoyée  en  Italie  en  1630  ;  suspect  y 
Richelieu  à  cause  de  son  dévouement  . 
la  reine  mère,  fut  arrêté  par  ordre  vi . 
cardinal  et  condamné  à  avoir  la  t.; 
tranchée  le  8  mai  1632,  ce  qui  eut  li^ . 
en  place  de  Grève  deux  jours  après. 

Il  était  fils  de  Guillaume  de  Mari  - 
lac,  sgr  de  Ferrières,  contrôleur  géi:-  • 
rai  et  intendant  des  finances  et   • 
Geneviève  de  Bois  TEvéque,  sa  aecon 
femme.  Il  ép.  le  20  décembre    I*^ 
Catherine  de  Médicis,  fille  de  Cos:.  - 
de  Médicis  et  de  Diane,  comieflae  u 
Bardi  et  n'en  eut  pas  d>n£antfi.    v^- 
sœur  Valence  de  Marillac  ép.  Octavir:. 
Doni,  sgr  d'Attichy,  surintendant 
la  reine  Marie  de  Médicis. 

Cette  famille  était  originains  d\V. 
gueperaeen  Auvergne.  Pierre  aon  &•: 
teur  avait  été  châtelain  de  Lastic  ^  ^  - 
1480. 

Elle  occupa  des  fonctions  de  finan  * 


I. 


517 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


618 


dans  la  maison  du  duc  de  Bourbon, 
puis  dans  le  contrôle  des  finances  de 
rstat,  des  charges  dans  le  parlement, 
au  Conseil  d'Etat  et  dans  les  Intendan- 
ces des  provinces,  notamment  à  Poi- 
tiers et  à  Rouen,  donna  un  chancelier 
de  France,  Michel  de  Marillac,  sgr  de 
Fayet  en  1626;  c'était  le  frère  d'un 
premier  lit  du  maréchal  de  France. 
Cette  famille  s'est  éteinte  au  comment 
cernent  du  xviii*  siècle. 

D'argent^  maçonné  de  sable  de  septpiè" 
ces^  rempli  de  6  merlettes  de  même  et  un 
croissant  de  gueules  posé  en  cœur, 

1630 

Henri  II  de  Montmorency,  duc  de 
Montmorency  et  de  Damville,  gouver- 
neur de  Languedoc,  né  en  1595,  eut  le 
roi  Henri  IV  pour  parrain.  Louis  XIII 
le  fit  aniiral  en  1612  et  chevalier  du 
Saint-Esprit  en  1619;  se  distingua 
dans  les  guerres  contre  les  huguenots 
servit  aux  sièges  de  Montauban  et  de 
Montpellier  où  il  fut  blessé  ;  fut  vain- 
queur dans  un  combat  naval  sur  les 
Rochellois  en  1625  ;  reprit  les  îles  de 
Ré  et  d'Oléron  ;  remit  en  leur  devoir 
les  protestants  du  Pouzin,  de  Soyon  et 
de  Gallargues  ;  commanda  en  Piémont 
où  il  battit  le  prince  Doria  et  le  fit 
prisonnier  en  1630,  fut  fait  maréchal 
de  France  le  11  décembre  1630  ;  se 
laissa  entraîner  dans  le  parti  du  duc 
d'Orléaûa  en  faveur  duquel  il  fit  sou- 
lever le  bas  Languedoc  ;  fut  battu  par 
»Scliomberg  à  Castelnaudary  et  fait  pri- 
sonnier ;  un  arrêt  du  parlement  de 
Toulouse  le  condamna  pour  crime  de 
lèse-majesté  ;  il  fut  exécuté  le  30  octo- 
bre 1632  dans  l'hôtel-de-ville  de  Tou- 
louse. 

Il  était  fils  de  Henri  I  du  nom,  duc 
de  Montmorency,  pair,  maréchal  et 
connétable  de  France  et  de  Louise  de 
Budos,  sa  seconde  femme  ;  il  ép.  1"* 
en  1609  Jeanne  de  Scépeaux,  duchesse 
de  Beaupréau,  comtesse  de  Chemillé, 
fille  unique  de  Guy  de  Scépeaux  et  de 


Marie  de  Bieux  :  ce  mariage  fut  cassé 
à  cause  de  la  jeunesse  des  mariés  ;  il 
ép.  le  28  novembre  1612  Marie-Felice 
des  Ursins,  fille  du  duc  de  Bracciano, 
chevalier  de  la  Toison  d'or  et  de  Pul- 
via  Perretti  et  n'en  eut  pas  d'enfants. 
Il  fut  le  dernier  duc  de  Montmorency 
et  de  Damville. 

Sa  sœur,  Charlotte  de  Montmorency, 
avait  ép.  Henri  II  de  Bourbon,  prince 
de  Condé,  qui  fut  la  mère  du  grand 
Condé,  et  hérita  des  biens  de  la  bran- 
che des  ducs  de  Montmorency  et  de 
Damville. 

D^OTy  d  la  croix  de  gtceules  cantonnée 
de  16  alertons  d'azur. 

1630 

Jean  du  Caylar  de  Saint- Bonnet, 
marquis  de  Toiras,  né  en  1585,  en 
Languedoc,  fut  élevé  page  du  prince 
de  Condé  ;  il  le  suivit  en  Flandre  en 
1609,  fut  ensuite  envoyé  en  Espagne  ; 
capitaine  aux  Gardes  en  1620  ;  mestre 
de  camp  du  régiment  de  Champagne  ; 
se  trouva  au  combat  du  Pont^de-Gé, 
aux  sièges  de  Saint^ean-d^Angély,  de 
Montauban,  de  Montheur  et  de  Mont- 
pellier ;  se  rendit  maître  de  l'Ile  de  Bé 
contre  Buckingham  en  1627  ;  il  fut 
nommé  gouverneur  et  vice  amiral  de 
la  mer  ;  maréchal  de  camp  et  gouver- 
neur de  la  Bochelle,  en  1628;  com- 
manda les  troupes  dans  le  duché  de 
Montferrat  ;  soutint  avec  beaucoup  de 
gloire  le  siège  de  Casai  contre  le 
fameux  marquis  de  Spinola,  en  1630, 
fut  nommé  maréchal  de  France  le  13 
décembre  1630  et  lieutenant  général 
de  l'armée  du  roi  en  Italie,  gouver- 
neur d'Auvergne  en  1632  et  chevalier 
des  ordres  du  roi  en  1633,  mais  non 
reçu,  ses  frères,  s'étant  déclarés  pour 
le  duc  d'Orléans  ;  l'autorité  de  Biche- 
lieu,  a  qui  il  n'avait  pas  eu  le  don  de 
plaire,  le  fit  priver  de  son  gouverne- 
ment et  de  ses  pensions  en  1633.  Il  se 
retira  auprès  du  duc  de  Savoie  qui  le 
fit  lieutenant  général  de  ses  armél^  en 


519 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


520 


1636,  avecragrément  du  roi  Louis  XIII, 
il  fut  tué  d'un  coup  de  mousqueton 
dans  le  Milanais  le  14  juin  1636,  sans 
avoir  été  marié.  •  C'était,  dit  le  P,  An-  , 
selme,  Tun  des  plus  fameux  capitaines 
de  son  temps,  libéral  et  bon  ami,  mais 
d'un  tempérament  brusque  et  colère.  » 

Il  était  le  4«  fils  d'Aymar  du  Caylar 
de  Saint-Bonnet,  sgr  en  partie  de  Toi- 
ras  et  de  François  de  Claret  de  Saint- 
Félix,  dame  de  Palières,  fille  de  Jean  et 
de  Philippe  Pelet  de  Gombas. 

Cette  maison  descendait  de  Bernard 
du  Caylar,  chevalier,  en  bas  Langue- 
doc, qui  était  mort  en  1296,  seigneur 
de  Roujan,  au  diocèse  de  Béziers.  Ses 
descendants  étaient  sgrs  d'Ëspondei- 
Ihan,  de  Puisserguier»  et  de  Cazillac. 
Guillaume,  auteur  dé  la  branche  des 
sgrs  de  Toiras,  fils  de  Hugues,  co-sgr 
de  Roujan  en  1386,  ép.  1"  le  22  janvier 
1377  Catherine  de  Montferrier,  fille  de 
Raymond  et  de  Navarre  de  l'Estang  ; 
â*  le  27  Juin  1386  Louise  de  Saint-Bon- 
net, fille  de  Pierre,  sgr  de  Toiras  et 
à'Audis  de  Mandagout,  avec  substitu- 
tion des  biens,  nom  et  armes  de  Saint- 
Bonnet.  Cette  dernière  branche  fit  un 
rameau  dit  de  Restinclières  auquel  ap- 
partenait le  maréchal  de  Toiras.  Ces 
diverses  branches  maintenues  dans 
leur  noblesse  par  jugement  de  M.  de 
Bezons,  prirent,  à  partir  de  1668,  le  nom 
de  Bermond  comme  issus  de  cette  an- 
cienne race  féodale. 

Une  branche  de  la  maison  de  Ber- 
mond du  Caylar  de  Saint-Bonnet  de 
Toiras,  était  qualifiée  marquis  de 
Saint-Michel  de  Pinito  et  Ussolo,  par 
don  de  Christine  duchesse  de  Savoie 
en  souvenir  des  services  du  maréchal 
de  Toiras;  ce  don  fut  fait  en  faveur  de 
Louis  de  Bermond  du  Caylar,  dit  le 
marquis  de  Toiras,  neveu  et  héritier 
du  maréchal. 

Louis  de  Bermond  du  Caylar  eut  un 
fils,  Jacques-François,  dont  la  fille 
unique,  £lisabeth-Marie*Louise»Nicole, 
comtesBe  d'Aubjjoux  par  3a  mère,  née 


en  décembre  1691,  ép.  en  1715  Alexan- 
dre de  la  Rochefoucauld,  pair  de 
France,  chevalier  des  ordres  du  roi  et 
de  Madeleine-Charlotte  le  Tellier. 

Marguerite  de  Toiras-S%int-Bonnet« 
sœur  du  maréchal  de  Toiras  avait 
épousé  le  10  novembre  1623  Jean  de 
Rouveric  sgr  de  Cabri  ères,  dont  la  po:r 
térité  subsiste  à  Nimes  et  à  Montpel- 
lier (V-  Armor.  de  Languedoc  I,  455). 

Ecartele\  atix  1  et  4  d'or  à  S  fert  ^ie 
cheval  de  gueules  cloués  d'or^  posés  2  e* 
Ij  qui  est  de  Montferrier  ;  aux  2  et  Sa 
gueules  au  lion  d'or^  qui  est  Saint- 
Bonnet. 

1631 

Antoine  Coëffier,  dit  Ruzé,  marquis 
d'Effiat,  baron  de  Macy  et  de  Lonju- 
meau,  fut  élevé  en  sa  jeunesse  dans  i& 
maison  de  Jean  le  Oroing,  sgr  de  Vil- 
lebouche,  son  beau-frère,  et  étant  venu 
à  la  Cour  il  fut  pourvu  de  la  charge  d^ 
grand-joaitre,  surintendant  et  g'énéra. 
réformateur  des  mines  et  minières  de 
France,  par  la  démission  du  seigneur 
deBeaulieu en  1614;  l'année  précédent* 
il  a\ait  été  institué  héritier  par  sol 
grand-oncle,  Martin  Ruzé,  sgr  de  Beau- 
lieu,  Chilly  et  Loojumeau,  secrétaire 
d'Etat  et  grand  trésorier  des  ordres  i'. 
roi,  mort  le  6  nov.  1613,  à  86  ans,  à  1h 
condition  de  prendre  son  nom  et  se? 
armes. 

Le  7  août  1616  il  fut  nommé  prem>: 
écuyer  de  la  grande  écurie,  puis  ca]  • 
taine  des  chevau-légers,  et  en  h*-/- 
ambassadeur  extraordinaire  en  An^^  - 
terre  pour  traiter  du  mariage  d'Hen* 
riette  de  France,  sœur  du  roi  Louis  XIV. 
avec  Charles  !«'  Stuart,  roi  d*Ang:- 
terre;  en  1625  il  obtint  le  collier  .? 
l'ordre  du  Saint  Esprit;  le  cardinal  't 
Richelieu  le  nomma  surintendant  «I 
finances,  puis  conseiller  d'honneur  m  i 
parlement  ;  il  fut  grand-maltre  de  Th* 
tillerie  en  1629,  puis  lieutenant  géoeni 
des  armées  du  roi  en  Piémont  en  Itv.  : 
il  se  signala  aux  combats  de  Veillai.  » 


521 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DE  FRANCS 


622 


de  Carignan  et  à  la  prise  de  Salaces. 
En  reconnaissance  de  ses  services»  dont 
)a  variété  n'excluait  pas  Téclat,  le  roi 
le  nomma  maréchal  de  France  le  1®' 
janvier  1631,  puis  sénéchal  de  Bour- 
bonnais et  d'Auvergne  et  le  pourvut 
du  grouvernëmentd'Ânjou»  d'Auvergne 
et  de  Bourbonnais.  En  1632  il  com- 
manda l'armée  que  le  roi  envoya  en 
Alsace  au  secours  de  l'archevêque  de 
Trêves;  il  mourut  dans  cette  ville  le 
27  juillet  1632. 

Il  était  fils  de  Gilbert  Coëffier,  che- 
valier, sgr  d'Effiatf  de  la  Bussière  et 
de  Chezelles,  gentilhomme  de  la  mai- 
son du  duc  d'Anjou  en  1570,  capitaine 
de  50  hommes  des  ordonnances,  lieute- 
nant pour  le  roi  dans  la  Basse-Auver- 
gne et  de  Charlotte  Gaultier;  il  ép.  le 
30  sept.  1610,  Marie  de  Fourcy,  fille  de 
Jean,  sgr  de  Chessy  et  de  Monte vrain, 
surintendant  des  bâtiments  de  France^ 
et  de  Renée  Moreau,  dont  il  eut  en- 
tr'autres  enfants:  1.  Martin,  qui  suit; 
^.  Henri,  dit  Ruzé  d'Effiat,  marquis  de 
Cinqmars,  grand  écuyer  de  France, 
décapité  à  Lyon  le  12  sept.  1632; 
3.  Jean,  abbé  de  Saint  Sernin  de  Tou- 
louse ;  4.  Marie,  ép.  l'^  Gaspard  d'Alè- 
gre,  sgr  de  Beauvoir  ;  2»  Charles  de  la 
Porte,  duc  de  la  Meilleraye,  pair,  ma- 
réchal et  grand  maitre  de  l'artillerie 
de  France. 

Martin  Ruzé,  marquis  d'Effiat,  lieu- 
tenant de  roi  au  bas  pays  d'Auvergne, 
obtint  en  1635  des  lettres  pour  réunir 
la  terre  de  Macy  au  marquisat  de  Lon- 
jumeau  ;  il  ép.  le  27  mars  1637  Isabel 
d'Escoubleau  de  Sourdis,  fille  aînée  de 
Charles,   marquis    de  Sourdis  et  de 


Jeanne  de  Montluc  et  de  Foix,  com- 
tesse de  Germain,  dont  le  fils  Antoine, 
premier  écuyer  du  duc  d'Orléans,  bailli 
et  gouverneur  des  ville  et  château,  de 
Montargis  ép.  Marie-Anne  Olivier  de 
Leuville  (fille  de  Louis  Olivier,  marquis 
de  Leuville,  lieutenant  général  des  ar« 
mées  du  roi  et  d'Anne  Morand)  gou- 
vernante des  enfants  de  Monsieur,  duc 
d'Orléans,  en  1679,  sur  la  démission  de 
la  maréchale  Clèrembault,  et  mourut 
sans  enfants. 

Il  y  a  eu  une  branche  dite  des  sgrs 
de  la  Mothe-Mazurier  formée  par  Nico- 
las Coëffier,  châtelain  de  Gannat  en 
1559,  dont  la  postérité  était  encore  re* 
présentée  à  la  fin  du  xvii"  siècle; 

Cette  famille  originaire  d'Auvergne 
avait  pour  auteur  Guillaume  Coëffier, 
conseiller  et  contrôleur  de  la  maison 
du  comte  de  Montpensier  en  1387,  qui 
fut  peut  être  le  même  que  Guillaume 
Coëffier,  secrétaire  du  duc  de  Bourbon 
et  garde  scel  de  ce  duché  ,en  1412;  Ses 
descendants  exercèrent  des  charges 
dans  la  maison  des  ducs  de  Bourbon 
puis  dans  les  finances  et  le  bureau  des 
trésoriers  de  France.  Gilbert  Coëffier, 
grand  père  du  maréchal  avait  ép« 
Bonne  Ruzé  (fille  de  Guillaume  rece- 
veur de  Touraioe  et  de  Marie  Testu) 
dont  le  frère  institua  le  maréchal,  alors 
sans  fonctions,  sou  héritier,  comme  on 
l'a  vu  plus  haut. 

De  gueules,  au  chevron  onde  cTargeni 
et  d'azur  de  6  pièces^  accompagné  de  3 
lionceaux  d'or^  qui  est  de  R^zé. 


(A  suivre.) 


L.  R. 


623 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


524 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRAUTÉ  D'ORLÉANS  (^■ 

leee  -  iroi 

d'après  LES  MANUSCRITS  DE  LA  BIBLIOTHÈQUE  NATIONALE  (CABINET  DES  TITRES) 

(Suite) 


162.  Nicolas  Durand,  sieur  du  Coul- 
lombier. 


163.  Jacques  de  la  Motte,  écuyer,  sei- 
gneur de  Bagnaux. 


167.  Benjamin  Manigrre,  seigneur  de 
Voiras. 


168.  Jacques  Humery,  lieutenant  du 
guet  de  la  yille  d'Orléans. 

171.  Suzanne  de  Melleville,  veuve 
d'André  de'Horfort,  chevalier,  comte 
de  Thenot,  colonel  du  régiment  dés 
gardes  écossaisses,  viceroy  (?). 

173.  Louis  Le  Broche,  docteur  régent 
en  rUniveroité  d'Orléans. 


174:  Guillaume  Prousteau,  docteur 
régent  en  TUniversité  d'Orléans. 


175.  Charles  Goulu,  docteur  régent 
en  rUniversité  d'Orléans. 


176.  Edme  Prou  de  Chambourg,  doc- 
teur régent  en  TUniversité  d'Orléans. 

180.  Jean  Salomon,  sieur  de  Farges, 
conseiller  en  l'élection  d'Orléans. 


(i)  T.  le  n«  de  mal  1893. 


162.  D^az.^  à  la  tour  cTarg.  maçonner 
de  gu,  et  accomp,  de  4  grelots  canton  né ^ 
d'or. 

163.  D'az,^  à  unemotte  de  terre  de  siu. 
en  corne  et  accomp,  de  3  fourmis  de  s-" 
ble  portant  chacune  une  graine  de  gu.  «^ 
etl. 

167.  Ifaz.^à  2 mains  d*arg, posées  t  »' 
chevron  haussé  et  accomp,  en  point' 
d'une  cloche  d^or^  bataillée  de  sa. 

168.  Fascéd^arg,  et  de  sa,  de  8  piêc*  t. 
à  une  tête  d^argus  d^or^  brochante  sur  i- 
tout. 

171.  D'azur^  à  la  fascê  d'arc.  ^  cftar- 
gée  d^une  ville  de  gu.^  maçonnée  et  fi'^* 
comp.  de  3  ruches  d'or,  2  et  1. 

173.  Vaz.j  au  fer  de  moulin  cTor,  ac- 
comp. en  chef  d* une  étoile  de  mAne^  n*  . 
flancs  de  deux  croissants  d^arg.  et  e 
pointe  d'un  cœur  d*or. 

174.  D*arg.j  à  une  grenade  de  i/î  .. 
tigée  et  feuillée  de  sin.  et  une  fasce  -* 
devise  d^az.,  chargée  de  trois  snouche 
d*or  et  brochant  sur  le  tout. 

175.  D'arg.,  à  un  écusson  éCax.^  cha*-- 
gé  d'une  tête  de  loup  arrachée  d'or  ". 
accomp,  de  8  têtes  de  moutons  de  gu,. 
posées  en  orle. 

176.  D'az.,  d  un  soleil  d'or  en  chef- 
deux  proues  de  vaisseau  de  même,  mo*-- 
vant  des  flancs  en  pointe. 

180.  D'azur,  à untrône dor, surm*^' 
éTune  couronne  à  l'antique  de  même,  -r 
costé  à  dextre  d'une  épée  dCarg,  gary^ 
d'or  et  y  d  senestre^  dun  sceptre  de  fném 


525 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DB  FRANCB 


526 


181.  Jean  Le  Vassor,  écuyer,  sieur  de 
Gamereau,  conseiller  du  roi,  prévôt 
pénéral  proyincial  du  duché  d'Orléans. 

183  bis.  François  Renard,  écuyer  et 
seig-neur  de  Loury  et  Marie- Anne  Bra- 
cbet,  son  épouse. 


185.  Marie- Anne  de  Picot,  veuve  de 
X.  de  la  Bersondière. 

187.  Barbe  Garnier,  veuve  de  Jac- 
ques Mavrau,  écuyer,  âieur  de  Thori- 
g-ny,  conseiller  au  présidial  d'Orléans. 

189.  N..*  de  Préaux,  écuyer,  sieur 
d'Azesne. 

190  bis.  Pierre-François  Le  Juge, 
écuyer,  sieur  de  Beaulieu  et  Anne  de 
Beauharnais,  son  épouse. 


191.  Guillaume  Sevin,  conseiller  du 
roi,  contrôleur  en  la  maréchaussée  pro- 
vinciale d'Orléans. 

194.  Louis  de  Marvilliers,  écuyer, 
8'  de  Meninvills. 

195.  Guy  Terre,  écuyer,  sieur  de  la 
Challerie,  lieutenant  de  la  maréchaus- 
sée e*énérale  d'Orléans. 

196.  Hiérosme  Salomon,  sieur  des  Ba- 
ronnies. 


198.  Claude  Bury,  s'  de  Coudreaux, 
capitaine  des  bourgeois  de  la  ville  d'Or- 
léans. 

199.  Louise  Bury,  veuve  de  M.  Cot- 
tier  d'Attaus,  bourgeois  d'Orléans. 

200.  Jean  Ribout,  s' des  Rosseignols, 
lieutenant  d'une  compagnie  de  bour- 
geois de  to  yiUe  d'Orléans. 


181.  Chevronné  de  vair  et  bande  cTor 
et  de  sable  de  6  pièces^ 

183  bis.  D'az,^  au  renard  d'or^  ram- 
pant contre  un  rocher  d'arc,  ^  mouvant  à 
deœtre;  au  chef  échiqueté  d^or  et  de  gu.^ 
de  3  traits;  accolé  de  gu,  au  chien  bra^ 
que  assis  d^arg. 

185.  D'^or^  au  chevron  éCaz,^  accomp. 
de  3  falots^  allumgs  de  gu,  2  et  i, 

187.  Coupé  ffaz,  et  de  sa.^  à  une  le" 
vrette,  rampante  d^or^  accolée  de  gu,  et 
bouclée  darg. 

189.  D^arg.^  à  3  marguerites  de  gu.^ 
tigées  et  feuillées  de  sin.  2  et  î  ;  au  chef 
de  sin.  semé  de  marguerites  d*arg, 

190  bis.  De  sa.  à  une  main  de  justice 
darg.^  emmanchée  d'or^  posée  en  pal  et 
accostée  à  deœtre  d'une  épée  d'arg,  gar^ 
nie  dor^  et  à  senestre^  dune  palme  de 
même;  accolé  darg,  à  la  fasce  de  sa.^ 
surmontée  de  3  merlettes  rangées  de 
même. 

191.  D'or.^  à  une  gerbedaz. 


194.  De  sa.^  à  un  daim  passant  dor^ 
ailé  d'arg.  et  daz. 

195.  D'or^  à  un  éléphant  d'az»,  pas- 
sant sur  une  terrasse  de  sin,  et  portant 
sur  son  dos  une  tour  de  gu.y  maçonnée 
darg. 

196.  D'az.j  à  un  trône  d'or,  surmofité 
d*une  couronne  à  Pantique^  de  même 
accostée  à  deoDtre  dune  épée  dargent^ 
garnie  dor  et^  à  senestre  dun  sceptre  de 
même. 

198.  De  sa.,  au  lion  d^or,  et  une 
levrette    darg.^   rampants  et  adossés. 

199.  De  sabUy  à  un  lion  d'or  etune  ie^ 
vrette  rampante, dar g.  et  adosses, 

200.  De  sin.,  à  une  tortue  d^or^  et  une 
bordure  darg,^  chargée  de  3  coquilles 
de  gu. 


527 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


523S 


201.  Daniel  Pauluche,  capitaine  colo- 
nel des  bourgeois  de  la  ville  d'Orléans. 

202.  Jean  Masson,  raîné»  bourgeois 
d'Orléans. 

203.  Michel  Rousseau,  gentilhomme 
ordinaire  de  S.  A.  R.  Monsieur  le  duc 
d'Orléans. 

206.  Jacques  Alleaume,  bourgeois 
d'Orléans. 

207.  Jacques  Alleaume,  marchand. 

208.  Jean  Le  Normand,  receveur  gé- 
néral des  gabelles. 

209.  Pierre  Sevin,  fourrier  des  écu- 
ries de  S.  A.  R.  M.  le  duc  d'Orléans. 

210.  François  Le  Normant  Vedier, 
bourgeois  de  la  ville  d'Orléans. 

211.  Madelaine  Vaillant  de  Ghamp- 

vallain,  époux  de  N...   Simonneau, 
écuyei*,  s'  de  Choizeaux. 

214.  Pierre  Guillon,  chantre  et  cha- 
noine de  l'église  cathédrale  d'Orléans. 

215.  Alexandre  Basly,  archiprêtre  et 
chanoine  de  l'église  cathédrale  d'Or- 
léans. 

216.  Marie  Goyer,  veuve  de  Jean  de 
Héere,  sieur  de  Bois  des  Armes. 

217.  Agnès  de  Villedonné,  épouse  de 
Louis  de  Héere,  écuyer,  sieur  de  Vil- 
larmin. 

218.  Angélique  Guibert  de  Bussy, 
épouse  de  François  Brisson,  chevalier, 
seigneur  de  Vennecy,  président  au  bu- 
reau des  finances  de  la  généralité  d'Or- 
léans. 


201 .  D^oi\  semé  de  feuillet  de  ehéne  de 
sin,  à  un  écureuil  rampant  de  gu,\et 
ongle  d'az. 

202.  D*az.^  à  un  tnast  (màt)  de  navifr 
d*or^  avec  ses  cot*dages  (targ.^  mourant 
en  bande j  de^V angle  senestre  de  la  point' . 

203.  D'arg.,  à  la  fasce  ondée  d'az.^ 
accomp.  de  3  roues  mipariies  de  gu.  et 
de  sa.  2  et  1. 

206.  D*az.,  à  un  heaume  éCot\  soutenu 
d'un  vol  d'arg. 

207.  Comme  ci-dessus. 

208.  D'arg,^  à  2  fasces  d*az.  et  ttn 
saumon  échiqueté  d'or  et  de  sable^  bro- 
chant sur  le  'tout. 

209.  D^or,  à  une  gerbe  cTaz, 

210.  D'arg,,  à  2  fasces  et  un  sautmon 
échiqueté  d'or  et  de  sa.^  brochant  en  pai 
sur  le  tout. 

211.  D*az.^  au  lion  fuyant  dTor^  la 
tête  contournée  et  surmontée  éTun  co/ 

s^essorant  d*arg» 

214.  D^az,,  au  loup  passant  d*arg,, 
sur  une  terrasse  de  sin^  et  surmonté  d*un 
guy  de  chêne  (Tor. 

215.  Echiqueté  d*or  et  de  pourpre^  'i 
une  Champagne  de  sin,  chargée  de  3  lyt 
d'arg, 

216.  D'az.^  d  la  bande  d!*or,  chargéi 
de  trois  demi'-vols  de  sa.  et  accomp.  di 
2  alérions  éCarg,  1  et  ï. 

'    217.  De  gu,^  au  triangle dCarg. ,  charge 
d'une  tête  de  more  de  sa.  et  accomp.  en 

chef  de  2  palmes  adossées  d'or. 

» 

D*arg.^  au  sautoir  échiqueté  de  gu.  ei 
d*or,  accomp.  de  4  guys  de  eht^ne  dt 
sin. 

(A  euiwrej. 


529 


LE  BDLLBTIN  HâRALOIQUE  DB  FRANCE 


530 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


BOUILHAC 

La  famille  de  Bouilhac  en  Périgord 
a  donné  les  sgrs  de  Bourzac,  de  Chi- 
gnac  de  Coarassc,  de  la  Freysse,  de 
Lamothe-Fénélon,  de  Maseret,  de  Mi- 
repoix,  du  Pin,  etc,  qualifiés  chevaliers, 
comtes  et  barons. 

La  perte  totale  des  archives  de  la 
famille  ne  permet  pas  de  connaître  ses 
origines  certaines  ;  cependant  tout 
porte  à  croire  que  le  Périgord,  où  on 
la  trouve  fixée  avant  1087,  est  son 
berceau  et  qu'elle  a  dû  être  anoblie  par 
les  charges  militaires  ou  judiciaires, 

Preuves  de  noblesse.  —  On  ignore  si 
les  membres  de  la  famille  ont  fait  leurs 
preuves  en  exécution  des  ordonnances 
royales  ;  néanmoins,  leur  noblesse  est 
incontestablement  prouvée  par  ce  fait 
qu'ils  ont  été  admis  à  voter  dans  les 
assemblées  de  la  noblesse  qui,  en  1789, 
se  sont  réunies  à  Périgueux  pour  nom* 
mer  les  députés  aux  Etats  généraux. 

Honneurs.  —La  famille  de  Bouilhac 
a  fourni  des  officiers  de  terre  et  de 
mer,  un  avocat  au  Parlement  de  Bor- 
deaux, un  médecin  du  Dauphin  et  des 
Enfants  de  France,  sous  Louis  XV,  des 
fermiers-généraux,  des  conseillers  des 
rois  Louis  XV  et  Louis  XVI  en  leurs 
Conseils.  Trois  membres  de  la  famille 
ont  émigré  lors  de  la  grande  révolu- 
tion. 

Alliances.  —  Les  d'Abzac  de  la  Douze, 
de  Chancel,  de  Contamine,  de  Courtin 
de  Bourzolles,  de  Oalard  de  Béarn,  de 
Reiset,  de  Rupin,  de  Saint*Astier,  de 
Senailhac,  de  Vassal,  de  la  Verrerie, 
de  Siorac,  etc. 

En  Tabsence  de  documents,  par  suite 
de  la  destruction  des  anciens  titres,  on 


ne  peut  établir  une  filiation  suivie  que 
depuis  le  milieu  du  xvii«  siècle  à  partir 
de  Jean  de  Bouilhac,  avocat  au  Parle- 
ment de  Bordeaux  et  juge  royal  de  la 
juridiction  de  Montignac,  très  proba- 
blement fils  de  Louis  de  Bouilhac, 
capitaine  au  régiment  de  la  marine 
royale,  dont  l'existence  est  prouvée 
par  cinq  quittances  de  solde  signées 
par  lui  et  qui  se  trouvent  à  la  Biblio- 
thèque nationale,  aux  manuscrits  dans 
les  pièces  originales  du  cabinet  de 
d'Hozier. 

Depuis  cette  époque  il  s'est  formé 
deux  branchés  ; 

La  branche  aînée t  qui  existe. 

La  branche  cadette^  éteinte  en  1826* 

BRANCHK  AINEE,   UniqUC. 

Jean  de  Bouilhac,  dont  il  est  parlé 
plus  haut,  est  le  premier  membre  cer- 
tain de  cette  branche:  il  vivait  en  1687. 

Cette  branche  est  représentée  au- 
jourd'hui par  : 

1<>  Paw^Alphonse-Théodore,  comte 
de  Bouilhac,  commandeur  de  Tordre 
de  Saint-Grégoire-le-Qrand,  chef  du 
nom  et  des  armes,  né  au  château  de  la 
Richardie  (Dordogne),  le  12  novembre 
1847,  fils  de  Pierre-Alfred,  comte  de 
Bouilhac,  mort  le  1"  mars  1879  et  de 
ire7<^ne-Clémence-Charlotte  de  Conta- 
mine. Il  épousa,  le  15  juillet  1879, 
Afart«-7%eV^5e-Hortense-Emilie-Colette 
de  Reiset,  fille  de  Otist a ve-ArmAni" 
Henry,  comte  de  Reiset,  ministre  plé- 
nipotentiaire de  France  près  la  Cour 
de  Hanovre,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  grand-croix  des  ordres  de 
Philippe  de  Hesse  et  d'Adolphe  de 
Nassau,  commandeur  des  ordres  des 
SS.   Maurice  et  Lazare,  et  de  Marie- 


531 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


Blanche-Eruestine  de  Sancy  de  Para- 

bère. 
De  ce  mariage  est  né  un  fils  unique  : 
•Ti^an-Baptiste-Marie  de  Bouilhac,  né 

à   Saint-Germain-en-Laye    (Seine- et- 

Oise),  le  26  septembre  1880. 

Sœur  et  frère 

2»  Afar^wm^e-Louise- Aimée-Théo- 
dora  de  Bouilhac,  née  à  Paris,  le  12  oc- 
tobre 1848.  Elle  épousa,  au  château  de 
la  Richardie  (Dordogne),  le  15  juillet 
1875,  CA«rZe5-Pierre-Amédée,  vicomte 
de  Contamine,  son  cousin,  général  de 
division,  officier  de  Légion  d'honneur, 
commandeur  de  la  Couronne  de  fer 
d'Autriche,  mort  à  Rennes  (Ille-et- Vi- 
laine), le  21  avril  1888,  fils  de  Théodore, 
vicomte  de  Contamine,  maréchal  de 
camp,  et  de  hom^^-Henriette  des  Cours 
de  Montrozier. 

3«  Zoww-Charles-Adolphe,  vicomte 
de  Bouilhac,  né  au  château  de  la  Ri- 
chardie (Dordogne),  le  14  février  1851, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  offi- 
cier d'infanterie. 

D*  argent  y  à  une  fasce  de  gueules^ 
chargée  d'un  chargée  d'un  chardon  à 
trois  tiges  feuillées  d'argent^  accompa- 
gnée  de  deux  chardons  aussi  à  trois  ti- 
ges feuillées  de  gueules^  deux  en  chef  et 
un  en  pointe, 

MONTGEUON. 


CHAUVELIN  t») 

Famille  très  distinguée  par  les  nom- 
breuses charges  parlementaires  qu'elle 
a  occupées  et  par  les  services  militai- 
res de  plusieurs  de  ses  membres.  Quel- 
ques auteurs  la  disent  originaire  du 
Nivernais,  mais  d'autres,  avec  plus  de 
raison  peut-être,  la  font  venir  du  Ven- 
domois  (Bibl.  nat.  Cabinet  des  titres, 
nouveau  d'Hozier,  vol.  1853,  folio  85). 

(i)  Extrait  de  la  dernière  lÎTraison  du  Dietton- 
nmire  dêê  famiilêê  du  PoiUm,  par  MM.  Beauctaet-   1 
Filleau.  1 


Nous  ne  donnerons  pas  la  généalo^rie 
de  toutes  les  branches  formées  par  l?i 
maison  de  Chauvelin,  qui  n'ont  aucuL 
rapport  avec  notre  province,  nou- 
attachant  d'une  manière  particulière 
à  relater  la  filiation  de  la  branche  «i*^ 
Beauregard,  devenue  Poitevine  par  se? 
possessions  et  ses  alliances,  qui  habite- 
la  Touraine  depuis  le  commencement 
de  ce  siècle. 

La  filiation  qui  suivra  a  été  dresse*^ 
sur  des  preuves  pour  Saint-Cyr  e: 
l'Ecole  militaire,  maintenues  de  no 
blesse,  etc.,  communiquées  par  M.  h 
marquis  de  Chauvelin,  représentant  de 
la  branche  de  Beauregard,  la  seule  qu: 
subsiste  aujourd'hui.  A  ce»  renseigne- 
ments nous  avons  ajouté  les  résultat.- 
de  nos  recherches  ;  nous  avons  égale- 
ment consulté  le  travail  que  la  Ches- 
naye  des  Bois  a  consacré  à  la  brancL*: 
de  Beauregard. 

Blason  :  D'argent,  au  chon  arraché 
de  sinople,  la  tige  entourée  d^un  ser- 
pent d'or,  la  tète  en  haut  (d^Hazier 
Ârmor.  du  Poitou  :  —  d'argent  au 
chou  sauvage  ou  cabut  à  5  branches 
de  sinople ,  arraché  d'or»  posé  sur  une 
terrasse  de  sinople,  enroulé  d^an  ser- 
pent (d'une  bisse)  d'or  la  tête  en  haut 
(Dict.  Héraldique)  ;  —  d'argent  an  chou 
pommé  et  arraché  de  sinople,  entoura 
par  la  tige  d'un  serpent  d'or  dont  la 
tête  est  eu  haut  (La  Cheanaye  des 
Bois).  I 

En  1741,  la  maison  que  M.  de  Chau- J 
velin  possédait  à  Poitiers  fut  la  proiti 
des  flammes,  qui  dévorèrent  la  majeure 
partie  des  titres  de  la  famille  qui  y 
étaient  renfermés.  (F.) 

FILIATION 

L  —  Chauvelin  (Toussaint;,  écu  ver,. 
sgr  de  Fromental  et  de  Mitry,  procu- 
reur  générai  de  Catherine  de  Médici.-^, 
est  le  premier  auteur  connu  de  la  fa- 
mille ;  il  se  maria  deux  fois  :  d'abord  1 
11  février  1538  à  Geneviève  de  Brée,  pu;.-? 
le  20  juin  1555,  à  Marie  Malingre.  I>is 


93 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


534 


iremier  lit  sont  issues  les  branches  : 
°  de  Garencières;  2°  de  Crisenois^ 
teinte  en  1754  dans  la  personne  de 
.ouis  Chauvelin,  président  au  Parle- 
lent  de  Paris  (lig^ne  directe),  et  en  col- 
itérale  par  la  mort,  en  1752,  de  Ger- 
lain  -  Louis,  marquis  de  Grosbois, 
arde  des  sceaux  de  France  et  ministre 
es  affaires  étrangères. 

Du  second  lit  descendent  :  3"  les 
ranches  de  Luzeret,  dont  Taînée  s'est 
teinte  en  1657  et  1677.  De  la  branche 
e  Luzeret  sont  sorties  :  P  celle  de 
ieau regard,  dont  nous  donnons  plus 
)in  la  filiation;  celle  de  Richement, 
teinte  en  la  personne  de  Jacques  de 
hauvelin,  tué  en  1745,  à  1»  bataille 
e  Fontenoy;  3®  celle  de  Beauséjour, 
teinte  en  ligne- directe  en  1767,  par  la 
lort  de  Jacques-Bernard,  conseiller 
'Etat  et  intendant  des  finances,  et  en 
g-ne  collatérale  par  le  décès  de  Ber- 
ard-François,  marquis  de  Chauvelin, 
oble  génois,  ambassadeur  en  Angle- 
?rre. 

II.  —  Chauvelin  (Jacques  1'^)  cin- 
uième  enfant  de  Toussaint  et  de  Marie 
[alingre,  conseiller  du  roi,  trésorier 
éoéral  de  ses  écuries,  mort  en  1609, 
larié  à  Cécile  Boyer,  il  en  eut:  1. 
acques  qui  continue  la  branche  de 
uzeret  étrangère  au  Poitou  ;  2.  Marie, 
îligieuse;  3.  Catherine,  femme  de 
ierre  Maugis,  sgr  des  Granges  \  4. 
laude,  écuyer  de  l'écurie  du  roi  et 
lievalier  de  Tordre  du  roi,  marié  à  Pé- 
•onille  Gandon,  dont  des  enfants  sans 
ostérité  mâle  ;  5.  Lucrèce,  mariée  à 
ndré  Blanquet;  6.  Cécile,  morte 
lune  ;  7.  Vincent,  auteur  de  la  bran- 
le de  Beauregard  qui  va  suivre  ;  8. 
une,  religieuse  ;  9.  Guy,  contrôleur 
?s  officiers  de  la  maison  du  roi,  sans 
liance  ;  10.  Pierre,  marié  en  1633  à 
sanne  du  Bouex  de  Richemont,  au- 
!ur  de  la  branche  de  Richemont  ;  11. 


Toussaint,  écuyer,  sgr  de  la  Mothe, 
conseiller  du  roi,  contrôleur  alternatif 
des  officiers  de  sa  maison,  sans  allian- 
ce ;  12.  Louis,  auteur  de  la  branche  de 
Beauséjour, 

III.  —  Chauvelin  (Vincent)  écuyer, 
fut  sgr  de  Beauséjour,  puis  de  Beaure- 
gard (Quéaux  et  Bouresse,  Vienne) 
quMl  avait  acquis  le  14  août  1634,  et 
de  la  Grande  Epine  (Usson,  Vienne) 
dont  il  rendait  aveu  le  13  mars  1643  à 
la  seigneurie  d'Usson.  Il  avait  fait 
partie  du  ban  des  nobles  de  la  Basse 
Marche  convoqué  en  1635. 

Il  mourut  en  1650  et  fut  inhumé 
dans  la  nef  du  couvent  de  la  Raslerie 
(Gouex,  Vienne),  où  Ton  voyait  son 
épitaphe  ainsi  conçue  :  t  Cy-git  mes- 
sire  Vincent  Chauvelin,  chevalier,  sgr 
de  Beauséjour  et  de  Beauregard,  che- 
valier de  Tordre  du  Roi,  écuyer  de  sa 
grande  écurie,  lequel  décéda  le  2  avril 
1650.  —  Priez  Dieu  pour  son  âme.  •  Au 
bas  se  trouvait  Técusson  de  ses  armes 
entouré  du  collier  de  Tordre.  Le  23 
janvier  1617  il  épousa  Louise-Honorée 
Courault,  fille  de  Pierre,  chevalier,  sgr 
de  La  Roche-Chevreux,  Montcouard, 
etc.,  qui  lui  porta  la  terre  de  la  Grande 
Epine,  et  dont  il  eut  :  1.  Jacques,  qui 
suit  ;  2.  Jeanne,  mariée  le  2  mars  1640 
à  Gabriel  de  Marans,  écuyer,  sgr  de 
Montru  (Rançon,  Haute- Vienne). 

IV.  —  Chauvelin  (Jacques  II),  cheva- 
lier, sgr  de  Beauregard,  la  Grande 
Epine,  etc.,  capitaine  de  cavalerie,  ser- 
gent de  bataille  et  lieutenant  pour  le 
roi  au  gouvernement  de  Péronne,  était 
aussi  écuyer  de  la  grande  écurie  et 
chevalier  de  Tordre  du  roi.  Il  fut  main- 
tenu noble  par  M.  Machault  le  l*^'  avril 
1670  sur  le  vu  de  ses  titres;  il  fit  partie 
du  1°'  escadron  des  nobles  du  Poitou 
convoqué  à  Melle  le  5  juin  1693. 

(A  Suivre») 


535 


LE  BULLETIN  HÉBALDIQUE  DE  FRANCE 


ô3ô 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES   DU    MOIS  DE  SEPTEMBRE 

■T  RAPPSL  08B  MOIS  PSAciOBITTa 


Le  vicomte  René  de  Simard  de  Pi- 
tray  âls  du  vicomte  et  de  la  vicomtesse 
Jean  de  Simard  de  Pitray  née  d'Har- 
rart  d'Etchegoyen,  avec  Marie-Rose 
Prévost  de  Sansac  de  Traversey,  fille 
du  marquis  et  de  la  marquise  née  Cop- 
ping^er  décédée.  Le  mariage  a  été  cé- 
lébrée à  Bordeaux  le  6  juillet  dans  l'E- 
glise Notre-Dame. 

La  famille  Simard  qu'on  croit  origi- 
naire de  Bourgogne  apparaît  en  Gu- 
yenne au  XVII  siècle.  François  Simard 
maire  de  St-Emilion  en  1675  acheta  le 
22  août  1699  la  charge  de  secrétaire  du 
roi. 

Son  fils  Elie-Jean  Simard  épousa 
Louise  de  Ségur  qui  lui  apporta  la 
terre  de  Pitray. 

Cette  famille  fut  convoquée  en  1789 
à  rassemblée  de  la  noblesse  de  Libour- 
ne  pour  nommer  un  député  aux  états 
généraux;  elle  a  contracté  de  très 
bonnes  alliances  et  compte  parmi  ses 
rejetons  des  maires  et  des  jurats  de  St- 
Emilion,  plusieurs  officiers,  un  capi- 
taine de  chevau-légers^  un  contre-ami- 
ral, un  général,  etc. 

Le  chef  de  la  famille  est  Emile-Vin- 
cent comte  de  Pitray  marié  avec  M"^ 
Olga  de  Ségur,  dont:  Paul,  Jeanne,  et 
Françoise  mariée  en  1890  à  Antoine 
Mercié;  il  a  pour  frères  1°  le  vicomte 
Jean  de  Pitray  marié  à  M"«  d'Etchego- 
yen,  dont  :  Henri  marié  le  25  novembre 
1891  avec  Marguerite  Balaresque; 
René,  le  nouveau  marié;  Elie;  Gaston 
et  Hélène  dame  du  Sacré-cœur  ;  2*  le 
vicomte  Antoine  de  Pitray,  général  de 
division,  marié  avec  M"*  de  Flavigny, 
dont  :  François,  Antoine  et,  Madeleine, 
mariée  le  7  juillet  1890  au  comte  Boni 
de  Castellane-Majastre. 


(Voir  les  Bulletins  de  1887,  col.  419 tî 
589;  1888,  col.  365;  1890,  col.  412. j 

D*azur^  au  chevron  d'argent^  char(} 
de  6  hillettes  (ou  marcs)  de  gueules  ^s: 
accompagné  de  trois  têtes  de  lion  arra- 
chées et  couronnées  d*or^ 

La  maison  Prévost  de  ëansac,  con- 
nue depuis  Tannée  1086  est  une  des  plus 
illustres  du  Poitou.  Elle  a  eu  les  hon- 
neurs de  la  Cour  en  1788  et  compte  un 
archevêque  de  Bordeaux,  un  comman- 
deur de  Malte,  des  pages,  des  cheva- 
liers de  Saint-Louis,  un  gouvernenr 
de  TAngoumois,  des  colonels,  des  offi- 
ciers de  terre  et  de  mer,  etc. 

Elle  est  représentée  par  trois  bran- 
ches dites  des  marquis  de  Touchim- 
bert,  de  Traversay  et  de  la  Vauzelle. 

Le  père  de  la  mariée  est  devenu  le 
chef  de  la  branche  de  Traversay,  apn*» 
la  mort  de  son  cousin,  Léonide  Prévost 
de  Sansac,  marquis  de  Traversay,  pe- 
tit-fils du  marquis  de  Traversay  qu. 
émigra  en  Russie  et  s'y  fixa. 

Le  marquis  de  Traversay  a  ea  de 
son  mariage  avec  Marie  Ck>ppinger. 
décédée  en  1892  trois  enfants:  1*  Fran- 
çois, 2^  Jean  3<>  la  vicomtesse  René  <i 
Pitray. 

(Voir  le  Bulletin  de  1892,  col.  10:^. 
105.) 

D^ argent^  à  deuw  fasces  de  sable  a-* 
compagnées  de  six  mertettes  de  »n«*m 

posées  3,  2  et  t. 


rT>»w^»»»v»»v»^^M<^w 


Jean-Raphacl,   comte  du   Pont  a: 
Chambon,  capitaine  au  7*  chasseurs, 
Vendôme,  fils  du  marquis  et   de  i' 
marquise,  née  Chicou«Lamy,  avec  &■< 


537 


LB  BULLETIN  HBRALDIQUE  DE  FRANCE 


538 


trix  de  Beaumont-Beynac,  fille  du 
marquis  et  de  la  marquise,  née  Coi- 
gnet. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  2  août  au 
château  de  Beyuac  près  Sarlat  (Dordo- 
ffne). 

La  maison  du  Pont,  originaire  de 
Bretagne,  s'est  établie  en  Saintonge, 
en  Périgord,  en  Limousin,  et  dans  la 
Gironde.  Le  père  du  marié  habite  le 
château  de  Chaumel  près  de  Branne. 

La  filiation  est  établie  depuis  1378. 

Martial  du  Pont,  écuyer,  seigneur 
de  la  Garde,  en  Basse-Marche,  épousa 
en  1422  Antoinette  du  Château  qui  le 
rendit  père  de  plusieurs  enfants  ;  Taîné 
a  continué  la  filiation. 

Pierre  du  Pont,  sieur  de  la  Petite- 
Garde,  donna  son  aveu  et  dénombre- 
ment, le  24  mai  1600,  des  biens  qu'il 
possédait  dans  la  juridiction  de  Saint- 
Germain. 

Christophe  du  Pont,  écuyer,  sieur  de 
la  Garde  de  Ville,  fut  maintenu  dans 
sa  noblesse,  avec  son  frère  aîné,  le 
4  septembre  1666,  par  ordonnance  de 
d'Aguesseau,  intendant  de  Limoges. 
Hessire  Hugues  du  Pont,  écuyer,  che- 
valier, seigneur  de  Chambon,  de  Mézil- 
lac,  de  Vergord,  du  Vivier,  de  la  Croix, 
etc.  etc . ,  fut  reconnu  noble  le  2  no- 
vembre 1668,  sur  la  preuve  de  sa  filia- 
tion avec  les  précédents. 

Ange-Roland  du  Pont  fit  ses  preuves 
[le  noblesse  en  1775  pour  être  admis  au 
collège  royal  de  La  Flèche  ;  sa  sœur 
fut  reçue  à  SaintCyr  en  1774. 

Messire  Louis  du  Pont  du  Chambon 
mtra  au  service  en  1695,  fut  nommé 
sn  1744  commandant  de  Tîle  Royale.  Il 
Je  retira  sur  ses  terres  en  1748,  avec 
[ine  pension  de  1,800  livres. 

Son  fils,  messire  Louis-Joseph  du 
Pont  du  Chambon,  chevalier  de  Saint- 
Louis,  fut  nommé  commandant  de 
'Acadie  française.  Ses  cinq  frères  en- 
trèrent également  dans  Tarmée  et  fu- 
rent tous  chevaliers  de  Saint-Louis. 
L'un  d'eux,  Palné,  entra  fort  jeune  au 


service,  fit  deux  fois  la  campagne  du 
Canada  et  fut  deux  fois  fait  prisonnier 
par  les  Anglais. 

Le  fils  de  ce  dernier,  chevalier  de 
Saint-Louis,  fit  toute  la  guerre  de  Tin- 
dépendance  et  sollicita  sa  retraite  en 
1791  après  trente-deux  ans  de  service 
et  neuf  campagnes  ;  c'était  le  grand- 
père  du  marié. 

Charles-François-Ferdinand  du  Pont 
du  Chambon,  capitaine  au  régiment 
de  Foix-infanterie,  chevalier  de  Saint- 
Louis  et  Joseph  du  Pont  du  Chambon, 
son  neveu  prirent  part  en  1789  à  ras- 
semblée de  la  noblesse  de  Saintes. 

I)*argent,  à  4  chevrons  de  gueules, 

Mlle  de  Beaumont  appartient  à  la 
branche  du  Repaire^  de  l'antique  et  il- 
lustre famille  de  Beaumont. 

Cette  famille  qui  a  pour  berceau  le 
Dauphiné  est  encore  représentée  par  la 
branche  d!Aut%champ  Taînée,  la  bran- 
che de  Verneuil,  la  branche  de  Saint" 
Quentin  et  la  branche  du  Repaire  qui 
a  pour  chef  Aymard-Guillaume,  mar- 
quis de  Beaumont  du  Repaire,  :  mariée 
en  1857  h  Mlle  de  Solages  dont  posté- 
rité. 

C'est  à  Amblard  de  Beaumont,  prin- 
cipal ministre  du  dauphin  Humbert, 
que  la  France  doit  la  cession  du  Dau- 
phiné. A  cette  occasion,  Philippe  de 
Valois  accorda  à  la  famille  trois  fleurs 
de  lis  pour  être  mises  dans  ses  armes. 

La  branche  du  Repaire,  séparée  de 
la  branche  de  Verneuil  au  xvi«  siècle, 
se  fixa  en  Périgord  à  la  suite  du  ma- 
riage de  Charles  de  Beaumont  avec 
Antoinette  du  Pouget,  dame  du  Re- 
paire. Son  petit-fils,  Barthélémy  de 
Beaumont,  né  en  1607,  fut  comman- 
dant du  château  de  Domme  en  Péri- 
gord. 

Christophe  de  Beaumont  du  Repaire, 
né  en  1703,  comte  de  Saint-Jean  de 
Lyon,  évèque  de  Rayonne,  archevêque 
de  Paris  en  1745,  fut  un  des  plus  il- 
lustres prélats  du  clergé  français  ;  son 


639 


LB  BULUmN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCS 


b\ 


cœur  repose  dans  Tégrlise  de  Saint- 
Cyprien  en  Périgord.  Son  neveu  An- 
toine-François, vicomte  de  Beaumont, 
fut  nommé  chef  de  division  des  ar- 
mées navales  sous  Louis  XVI. 

En  1789,  enPérigfordjOn  voitfigfurer 
à  rassemblée  de  la  noblesse  messire 
Christophe  de  Beaumont,  marquis  de 
Beaumont,  maréchal  des  camps  et  ar- 
mées du  roi,  gouverneur  du  château 
de  Domme,  premier  baron  du  Péri- 
gord,  marquis  de  Beynac. 

La  branche  de  Beaumont  du  Repaire 
compte  encore  deux  brigadiers  des  ar- 
mées, un  capitaine  de  vaisseau,  un 
lieutenant-colonel,  un  colonel,  des 
chanoines  de  Saint-Avit,  etc.,  etc. 

(V.  le  Bulletin  de  1886,  col.  300.) 

De  gtceules^  à  la  fasce  d'argent^  char- 
gée de  trois  fleurs  de  lis  d'azur. 

Devise  :  Impavidum  ferient  ruinœ. 
Cri  :  Beaumont  I  Beaumont  ! 

(?wtWawm6-Charles-Marie-Joseph-An- 
ne  Le  Riche,  comte  de  Breuilpont,  fils 
dlsidore-Joseph-Marie  Le  Riche,  mar- 
quis de  Breuilpont  et  de  feu  Blanche- 
Marie  -  Pauline  de  Coôtquen  -  Desor- 
meaux, avec  Marie-Pauline  Paradis, 
flUede  Henri-Jacques  Paradis,  et  de 
Marie-Zélie  Roman. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
12  août,  en  l'église  de  Saint-Germain- 
des-Prés,  et  bénit  par  M.  Tabbé  de  la 
Quibourgère. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  comte  de  Legge,  ancien  officier  de 
cavalerie,  puis  des  mobiles  (1870-71), 
ancien  député  du  Finistère,  et  le  colo- 
nel F.  de  ConiaCf  ses  oncles  ;  et  pour 
la  mariée  :  M.  P.  Roman,  directeur  au 
cabinet  des  affaires  étrangères  et  le 
marquis  du  Paty  de  Clam,  ses  oncle  et 
cousin. 

La  famille  Le  Riclie,  seigneurs  de 
BretignoUes,  de  la  Popelinière,  Che- 
veigné»  Breuilpont,  est  originaire  de 


Saint-Maixent  en  Poitou.  Mathnrin  Lr 
Riche  rendit  comme  tuteur  de  Léon  Le 
Riche  un  aveu  à  Tabbaye  de  îraint- 
Maixent  en  1472. 

Elle  a,  dans  une  période  d'envirn 
150  années,  rempli  avec  honneur  \^i 
charges  de  magistrature  dans  Cc't*^ 
ville  où  elle  a  aussi  occupé,  en  dix  r- 
prises  diftérentes  les  fonctions  à^ 
maire.  Elle  dut  surtout,  dans  ce  pay^ 
une  certaine  illustration  scientifique  • 
Tœuvre  de  trois  de  ses  membres  et  8;  • 
pelée  le  Journal  de  Riche, 

Guillaume  Le  Riche,  seigneur  de  * 
Touche  était  rapporteur-vérificateur 
des  criées  au  siège  Royal  de  Saint- 
Maixent  en  1612;  Michel  Le  Richt. 
seigneur  de  Lingremières  fat  nomiL 
conseiller  royal  de  Saint-Maixent  t\ 
1625. 

Elle  compte  encore  un  secrétaire  dur., 
en  1656;  un  receveur  général  des  finao* 
ces  père  du  célèbre  Alexandre-Jeau- 
Joseph  Le  Riche  de  la  Popelinière,  l 
à  Paris  en  1692,  nommé  fermier  géné- 
ral. Il  épousa  en  1760  Mlle  de  Moc- 
dran,  de  Toulouse  et  mourut  le  5  •!''• 
cembre  1762  à  72  ans,  laissant  un  liU. 
père  d'un  maréchal  de  camp  mort  ti. 
1836.  Cette  famille  s'est  alliée  en  Bret*. 
gne  à  celles  de  Quischardi,  Le  Sau' 
de  Villesbrunne,  Thomas  de  CV:t- 
dihuel,  de  Legge,  deConiac,  etc. 

De  gueules ^  au  coq  d* argent,  pcr  . 
sur  une  chaine  d'or,  posée  en  fa^c 
adextré  en  chef  d'aune  étoile  de  mérne. 

Èmile-Henry--4fô^*  de  Bary,   son- 
lieutenant  d'artillerie  à  Técole  de  F<  :• 
tainebleau,  fils  d*EmiIe-Albert  de  Bar 
et  d'Emma    Schlumberger,    deced 
avec  Blancbe-Suzanne-JBtfT^Atf  de  s 
nés,  fille  de  Jules  de  Seynea,  et 
LuciQ-Berthe  Dumas  de  Marveille. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  .' 
1®'  septembre  au  temple  protesta- 
calviniste  (ou  réformé)  dePenthemnL: 

Les  témoins  étaient  pour  le  mar.t 


«• 


i. 


541 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


542 


MM.  Schlumbepger  et  Edouard  de 
Bary,  ses  oncles  ;  pour  la  mariée,  MM. 
de  Marveille,  son  oncle,  et  Etienne  de 
Seynes,  son  frère. 

La  notice  détaillée  publiée  sur  la  fa- 
mille de  Bary,  à  Colmar  en  1877,  la 
présente  avec  des  documents  réunis, 
comme  très  ancienne  et  tenant  son 
nom  du  village  de  Bary  en  Hainaut  et 
fixée  à  Tournay.  Elle  fait  mention  de 
Brice  de  Bary,  chevalier,  qui  partit  pour 
la  terre  sainte  à  la  troisième  croisade 
avec  son  châtelain  le  célèbre  Jac- 
ques d'Averne,  châtelain  de  Leuze,  et 
qui  fut  un  des  compagnons  fidèles  de 
ce  héros  chrétien,  dans  les  combats 
contre  Saladin  où  il  fut  tué,  à  la  ba- 
taille d'Azor.  Après  cette  mort,  Ri- 
chard Cœur  de  Lion  l'attacha  à  son 
service  et  le  créa  son  chambellan. 

Jean  de  Bary,  damoiseau,  figura 
aux  tournois  de  FEpinette,  donnés  à 
Lille  en  1435, 1471  et  1496. 

Cette  famille  a  donné  nombre  d'éche- 
vins  de  Saint-Brice. 

Sa  noblesse  a  été  reconnue  par  le 
conseil  héraldique  de  Belgique. 

Une  branche  collatérale  fixée  en 
Bavière,  a  donné  à  cet  état  des  offi- 
ciers et  chambellans  du  roi. 

Le  père  du  marié  a  deux  filles  et  deux 
frères  dont  il  est  Taîné,  enfants  d'Al- 
bert de  Bary,  né  à  Guébviller  le  4 
avril  1813,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur  et  de  Marguerite  Huber, 
de  Bâle.  Ces  deux  frères  sont  : 

1.  Alfred  de  Bary,  capitaine  au  3« 
bataillon  de  la  garde  mobile  du  Haut- 
Rhin  (1869  à  1871),  marié  à  Goritz  le  2 
septembre  1867  à  Angélie-Berthe  Rit- 
ter  de  Zahony,  fille  de  Wilhem,  che- 
valier Ritter  de  Zahony,  chevalier  des 
ordres  impériaux  de  la  Couronne  de  fer, 
de  François-Joseph  d'Autriche,  et  de 
la  Couronne  d'Italie,  père  de  trois  fil- 
les ;  2.  Edouard  de  Bary,  né  le  28  août 
1848,  lieutenant  d*état-major  dans 
Tarmée  des  Vosges  (1870-71),  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur  en  1873, 


marié  le  6  octobre  de  la  même  année 
à  Emilie-Emma  Mieg,  dont:  Edouard- 
René. 

De  gtieides,  à  trois  têtes  de  barbeaux 
d'argent^  posées  2  et  1. 

La  famille  de  Seynes,  aujourd'hui 
fixée  dans  le  département  du  Gard, 
est  ancienne  en  Bas-Languedoc. 

Le  frère  de  la  mariée,  Jules-Léonce- 
Elienne  de  Seynes,  lieutenant  |au  8® 
régiment  d'infanterie,  a  épousé  à  Mont- 
pellier le  10  février  1892,  Gabrielle- 
Gharlotte-Madelaine  d'Adhémar,  fille 
de  Philippe-Marie-Edmond-Frédéric, 
vicomte  d'Adhémar^  décédé,  et  de 
Charlotte- Zsaôe//e  d'Adhémar  de  Case- 
vielhe,  sa  cousine  germaine. 

D'azur,  à  la  fasce  d*or^  accompagnée 
de  trois  besants  de  même. 


Georges- Louis-Marie  Henry,  baron 
de  la.  Loge  de  Saint-Brisson  de  la 
Chesnaye,  fils  de  feu  Alphonse-Charles 
Henry  de  la  Loge  de  Saint-Brisson  et 
de  Clémence-Françoise  Bonaventure  de 
la  Chesnaye,  aussi  décédée,  veuf  de 
Marie-Adélaïde- Jeanne  de  Gaudechart, 
avec  Joséphine  (Peppina)  Malvezzi, 
fille  d'Alexandre-Marie-François  Gaétan 
comte  Malvezzi  et  de  la  feue  comtesse 
née  de  Struve. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris, 
en  la  chapelle  de  TAssomption  le  2 
septembre . 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
le  marquis  de  Cossart  d'Espiès  et  le 
comte  de  Bruce  ;  pour  la  mariée  :  M. 
Howard-Russel,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  son  beau-frère,  et  le  prince 
Batthyany-Strattman,  son  oncle. 

La  famille  Henry  de  la  Loge  de 
Saint-Brisson,  parait  originaire  de 
nie  de  France.  La  famille  Bonaven- 
ture de  la  Chesnaye  à  laquelle  appar- 
tenait la  mère  du  marié,  finissant  avec 
elle  ;  son  nom  est  conservé  par  son 
fils    ainsi    que    le    titre    46  baron. 


543 


LB  BULLETIN  HéRALDIQUB  DE  FRANCE 


541 


conféré  sous  le  1*^'  empire  à  Nicolas 
Bonaventure,  président  de  la  cour 
criminelle  de  la  Dyle. 

D'azur,  a  la  croix  d'or,  cantonnée  de 
4  lozanges  de  même,  au  chef  d'argent^ 
chargé  d*un  lion  d'azur,  lampassé  de 
gueules. 

La  maison  Malvezzi  est  Tune  des 
plus  illustres  et  des  plus  anciennes  de 
la  ville  de  Bologne  et  de  l'Italie.  Des 
mémoires  certains  en  font  mention  en 
1176,  lorsqu'elle  prit  part  aux  discordes 
qui  agitèrent  Bologne  par  les  factions 
des  Lambertazzi  et  des  Geremei. 

Les  seigneuries  et  juridictions  de 
cette  famille  furent  nombreuses  et 
considérables,  parmi  lesquelles  se  trou- 
vaient le  comté  délia  Sel  va  et  de  Todo- 
rano,  les  baronnies  de  Tarenta  et 
Quadriy  le  marquisat  de  Castelguelfo. 

Julien  Malvezzi  était  capitaine  géné- 
ral des  Pisans  en  1326  ;  Gaspard, 
sénateur  de  Bologne,  gouverneur  de 
diverses  villes  des  Etats  de  l'Eglise,  et 
capitaine  en  1446  de  350  chevaux  au 
service  des  Vénitiens.  Son  fils  lui 
succéda  dans  sa  dignité  sénatoriale. 
Luzzio  était  un  fameux  capitaine  de 
son  époque  et  combattit  les  Florentins 
au  temps  de  Charles  VIII  ;  Pino, 
combattit  en  France  contre  les  calvi- 
nistes ;  le  marquis  Virgile  se  distingua 
dans  les  lettres  et  Vincent,  fut  archevê- 
que de  Bologne  et  cardinal.  Elle  a  formé 
plusieurs  branches  en  Italie,  en  Bavière 
et .  en  Autriche,  aux  q  uelles  le  titre  de 
marquis  et  leur  grande  extraction  ont 
été  reconnus  par  les  souverains. 

D*azur,  à  la  bande  cCor,  traversée  en 
cœur  d'un  petit  écusson  de  même,  chargé 
d'une  aigle  de  sable,  membrée  et  becquée 
de  gueules,  et  couronnée  d'or;  avec  le 
chef  d'angioposé  en  fasce  portant  au  î^ 
d*azur  à  3  lys  d*or  ;  au  2  de  gueules  à 
2 pals  d'argent;  au  3  d^azur  plein. 

Il  y  a  eu  suivant  les  branches  de  nom- 
breuses brisures  dans  les  armes. 


V^^W^^^^^"^^^^^* 


Z^'on-Mikbaïlovitch,  prince  Kotchau- 
bey,  officier  au  régiment  des  hussards 
de  la  garde  en  retraite,  fils  aîné  du 
prince  McA^Z-Victorovitch  Kotchou- 
bey,  conseiller  privé,  maître  de  la  Coor, 
maréchal  de  la  noblesse  du  gouveroe- 
ment  de  Podolie,  décédé  en  1893  et  de 
la  princesse  ifartWvanovna  Baria- 
tinski,  sa  V^  femme,  avec  la  comtesse 
Z>arta-Nicolavna  de  Beauharnais,  fille 
unique  d'^u^^n^-Maximilianovitch  de 
Beauharnais  et  de  Z>arta-ConstaDt> 
novna  Opotchine,  sa  V^  femme,  corn* 
tesse  de  Beauharnais,  décédée  à  Saioi- 
Pétersbourg,  le  19  mars  1870. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  8  sep- 
tembre à  Baden-Baden,  en  présence  dn 
S.  A.  I.  le  grand  duc  Alexis-Âlexandro 
vitch,  frère  de  S.  M.  TEmpereu: 
Alexandre  III  de  Russie,  dont  il  ét&i: 
le  représentant,  du  duc  et  de  la  du* 
chesse  de  Leuchtenberg,  cousins  de  la 
mariée,  de  la  princesse  Guillaume  de 
Bade,  du  prince  héritier  d*Anhalt,  etc. 

La  famille  Kotchoubey  a  pour  auteur 
Koutchouk  Bey-Tatar  de  la  Crimet'. 
arrivé  dans  la  Petite-Russie  vers  \ 
milieu  du  xvii^  siècle  et  baptisé  sou^ 
le  nom  A^ Andréa  père  d'un  fils,  Leone- 
Andréiévitch  Kotchoubey,  adjoint  d. 
chef  des  troupes  de  la  Petite-Russ:-'. 
dont  la  maison  descend. 

Elle  a  donné  Tavant  dernier  coIodv. 
de  Poltavaz,  un  vaguemestre  génén . 
conseiller  privé,  membre  du  conseil  i* 
TEmpire,  chevalier  de  Tordre  d'Âlesai* 
dre  Newski,  décédé  le  19  avril  1859. 

L'un  de  ses  frères,  Alexandre  Vass;- 
liévitch,  occupa  la  même  charge  : 
appartint  au  même  ordre.  II  est  mi-r 
en  1866.^ 

Victor-Paulovitch,  né  en  1768^  diat- 
celier  privé  de  TEmpire,  "pvéaideni  ^i 
conseil    de  TEmpire,  ambassadeur 
Gonstantinople  sous  rimpératrice  U 
therine  II,  fut  créé  comte  de  TEmp." 
de  Russie  le  1 1  avril  1799  et  prince  - 
TEmpire  le  6  décembre  1831.  G^èlai; 
grand-père  du  marié. 


545 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCB 


546 


Ecartelé,  aux  1  et  4  d'azur,  au  cœur 
de  gueuleSy  chargé  de  2  croix  d'or 
(armes  données  par  le  Tsar  Pierre  le 
Grand)  \  au  2  de  gueules,  chargé  de 
2  croix  d'or,  en  chef^  et^  en  pointe  d'un 
croissant  d*or,  accompagné  d'une  étoile 
d  6  rais  de  même,  (armes  de  la  famille 
avant  Pierre  le  Grand)  ;  au  3  de  gueu^ 
les  à  un  vol  d'argent^  accompagné  en 
chef  y  d'une  flamme  d'or  et^  en  pointe, 
d'une  abeille  du  même  ;  sur  le  tout  : 
d'or,  à  Vaigle  impériale  éployée  de  sable, 
chargée  d'un  écusson  de  gueules,  & 
Vinitiale  N  et  au  chiflFre  1,  (Nicolas  1«0- 

La  maison  de  Beauharnais,  origi- 
naire d'Orléans,  est  issue  de  Guillaume 
de  Beauharnais,  seigneur  de  Mirimon 
et  de  la  Chaussée,  marié  par  contrat 
du  20  janvier  1390,  avec  Marguerite  de 
Bourges.  Claude  de  Beauharnais,  chef 
d'escadre  des  armées  navales»  obtint 
par  lettres  patentes  du  mois  de  juin 
1750,  rérection  en  comté  de  la  Chatel- 
lenie  des  Roches  Baritaud,  et  son  frère 
aîné,  François  de  Beauharnais,  reçut 
en  juillet  1756,  d'autres  lettres,  por- 
tant en  sa  faveur  l'érection  en  marqui- 
sat de  la  Chatellenie  de  la  Ferté-Beau- 
harnais.  Il  était  chef  d'escadre  des 
armées  navales  et  gouverneur  de  la 
Guadeloupe  et  eut  deux  fils  :  1<*  Fran- 
çois, marquis  de  Beauharnais,  député 
aux  Etats-Généraux  en  1789,  ambas- 
sadeur en  Italie  sous  le  \^^  Empire,  et 
lieutenant-général  sous  la  Restaura- 
tion, qui  épousa  en  premières  noces 
sa  cousine-germaine,  Marie-Françoise 
Je  Beauharnais,  et  en  deuxièmes  noces 
(a  baronne  Cobausen,  il  laissa  du  1^' 
lit  :  1^  Emilie-Louise,  épousa  en  1802 
le  comte  Ghamans  de  La  Valette  et  lui 
sauva  la  vie  en  prenant  sa  place  dans 
)a  prisoa,  la  vMIe  de  son  exécution  ; 
^  Alexandre,  comte  de  Beauharnais, 
lé  à  la  Martinique  en  1760,  député  de 
a  noblesse  eu  1789,  général  français, 
Dort  sur  réchafaud  révolutionnaire.  Il 
ivait  épousé  à  Noisy  la  Grand,  le  30 
nai    1779,    'HAr\e*^o&e*Joséphine    de 


Tascher  de  la  Pagerie,  née  aussi  à  la 
Martinique,  fille  de  Joseph-Gaspard, 
capitaine  de  la  garde,  et  de  Rose-Claire 
des  Vergers  de  Sanois,  qui  se  remaria 
le  9  mars  1795,  au  général  Napoléon 
Bonaparte,  depuis  l'Empereur  Napo- 
léon \^,  lequel  adopta  les  enfants  de  sa 
femme,  nés  de  son  P'  mariage  et  qui 
furent  :  1°  Eugène-^o^^^  qui  suit  ;  2° 
'&\igè\ï\e-Hortense  de  Beauharnais,  dé- 
cédée en  1837,  femme  de  Louis  Bona- 
parte, roi  de  Hollande,  dont  :  1.  Charles 
tué  à  Forli  en  1831  ;  2.  et  Louis  qui  fut 
empereur  des  Français;  la  reine  Hor- 
tense  s'était  remariée  le  22  mai  1826  à 
Frédéric-Guillaume-Constantin,  prince 
régnant  de  Hohenzollern-Hecliingen, 
dont  elle  n'eut  pas  d'enfants. 

Eugène-^o^Q  de  Beauharnais,  né  en 
1781,  mort  en  1824,  vice-roi  d'Italie, 
(1805),  prince  de  Venise,  grand  duc  de 
Francfort,  duc  de  Leuchtenberg,  prince 
d'Eichstœdt,  épousa  à  Munich  le  14 
janvier  1806,  Aw^w^^a-Amélie-Louise, 
fille  de  Maximilien-Joseph,  roi  de 
Bavière,  dont  2  fils  et  4  filles.  Les  fils 
furent  1°  -4w^w*^e-Eugène-Charles- 
Napoléon,  duc  de  Leuchtenberg,  marié 
par  procuration  le  P' décembre  1834  et 
en  personne  le  25  janvier  1835  k  Maria 
II  da  Gloria,  reine  de  Portugal,  il 
décéda  &  Lisbonne  le  28  mars  1835, 
et  sans  postérité,  et  la  reine,  sa  veuve 
se  remaria  en  1836  à  Ferdinand-Au- 
guste-François-Ântoine,  prince  de  Saxe 
Gotha,  décédé  roi  de  Portugal  le  17 
septembre  1837  ;  2^  lfaâ?tmt7i>n  Joseph* 
Auguste-Napoléon,  duc  de  Leuchten- 
berg, né  à  à  Munich  en  1817^  mort  à 
Saint-Pétersbourg  le  l**^  novembre  1852, 
épousa  le  14  juillet  1839,  la  grande 
duchesse  3fam-Nicolaevna,  fille  de 
Nicolas  l^"",  empereur  de  Russie,  qui, 
devenue  veuve,  épousa  en  secondes 
noces  le  comte  t?r^^otVe-Alexandro- 
vitch  Strogonofi; 

Le  duc  Maximilien  de  Leuchtenberg 
laissa  de  cette  alliance  2  fils  et  4  filles  : 
les  fils  furent  : 


547 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


d4> 


1°  Victor-Maximilîanowitch,  duc  de 
Leuchtenberg,  priace  Romanovski, 
mariée  à  Nadine  AnneDkofF,  veuve 
Akinson,  créée  princesse  de  Beauhar- 
nais;  décédé  &  Paris  le  6  janvier  1891 
laissant  deux  fils:  1^  Nicolas,  né  en 
1868,  duc  de  Leuchtenberg  ;  2°  Geor- 
ges né  en  1871. 

2°  ^w^^ne-Maxîmilianowitch,  né  le  8 
février  1847  à  Saint-Pétersbourg,  ma- 
rié en  premières  noces  le  20  janvier 
1869  à  2>arta-Constantinovna  Opotchi- 
ne,  créée  comtesse  de  Beauharnais  le 
8  janvier  1869,  morte  le  19  mars  1870, 
dont  une  fille  unique,  la  nouvelle  ma- 
riée ;  et  en  deuxièmes  noces,  à  Zénaïde 
Dimitriewna  Skobelefl",  créée  duchesse 
de  Beauharnais  à  titre  personnel  par 
ukase  du  28  août  1889. 

If  argent  y  à  une  fasce  de  sable  ^  suv" 
montée  de  3  merlettes  de  même, 

(Ce  sont  les  armes  de  la  maison  de 
Beauharnais  en  France, .  qui  en  Ruh- 
sie  doivent  être  placées  dans  les  écar- 
telures  actuelles). 


0t0»0»^^^^^0*^^^^^ 


Plerre-Ji?afi-Joseph  comte  de  Castil- 
Ion  de  Saint  Victor,  lieutenant  au  3*^ 
spahiBy  fils  aîné  de  feu  Marie-Joseph 
comte  de  Castillon  Saint  Victor  et  de 
Marie  princesse  Cantacuzène,  sa  veuve, 
avec  Marguerite-Marie- yt>&nne  Bacon- 
nière  de  Salverte,  fille  de  Georges- 
Napoléon  Baconnière  de  Salverte,  maî- 
tre des  requêtes  au  conseil  d'Etat,  et 
de  Marie* Joséphine  Guyot  d'Arlincourt. 

Le  mariage  a  été  bénit  à  Paris  le 
14  septembre,  en  Téglise  de  Saint- 
Pierre  de  Chaillot,  par  S.  O.  Mgr  Tô- 
vêque  de  Jérico. 

(Voir  pour  Tancienne  maison  de  Cas- 
tillon de  Saint  Victor,  qui  tire  son  nom 
d^une  seigneurie  située  au  diocèse 
d'Uzès,  le  Bulletin  de  1889,  col.  42.) 

Le  père  du  marié  avait  eu  pour  frè- 
res, dont  il  était  le  3*  :  1<»  Marie- Adol- 
phe-Hippolyte,  mort  sans  alliance  m 


1866;  29  Marie-Emilien  de  Castillon. 
marquis  et  baron  de  Saint  Victor,  cbe 
d'escadrons  au  5*  hussards,  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur,  marié  en  îsr . 
à  Nelly  Langlumé  des  Angles,  dont  i 
n'a  pas  d'enfants;  3*  Marie- Alexis,  D'- 
en 1838  ;  et  pour  sœur  :  4«  Marie-Ân- 
nette,  mariée  en  1866  au  vicom^ 
Ludovic  de  Truchis. 

Le  marié  h  pour  frères  et  sœur 
P  Pierre-Charles-Marie-Arnold,  né  ^l 
1867;  2*  -F'ranpo w-Ludovic-Joseph,  Dr 
en  1869;  3*^  Georges;  4*  Marie. 

Ifazur^   à  la  tour  d^argent,  sur  f 
rocker  de  même,  surmontée  d*un  eroi^- 
sant  aussi  émargent. 

Devise  :  Pro  Rege  et  Fide. 

(Voir  pour  la  famille  de  BacoQniè> 
de  Salverte  les  Bulletins  de  1886,  co. 
488;  1888,  col.  489;  1891,  col.  77,  e: 
78.) 

D^azur^  au  chevron  d*argent^  accom- 
pagné de  3  couronnes  à  Vantique  (alia- 
cercles  de  baron),  de  même;  au  chr^ 
échiqueté  d'or  et  de  gueules  de  12  pièce: 
(alias  de  5  pièces  et  de  2  tires). 


César-Edouard-Frédéric-iftarow/,  ba- 
ron Raoul  de  Grafifenried-Villars,  til- 
de Frédéric-Jean-Prosper,  baron  de 
Graflfenried-Villars,  et  de  Marie-Ste!Is* 
Théodorine-Mathilde  de  Diesbach,  ave^r 
Odile-Catherine-Thérèse  Riant,  fille  d- 
feu  Pat^^Edouard-Didier  Biant,  comte 
romain,  membre  de  T Académie  dr^ 
Inscriptions  et  belles  lettres,  décédf. 
et  de  Henriette-Antoinette  Cornuii. 
d'Offémont. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  26  septem* 
bre,  en  Téglise  de  Saint-Philippe-du- 
Roule,  par  M.  Tabbé  Gaymrd,  curé  ^^ 
Saint-Louis  d'Antin. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  mar 
ses  oncles  :  le  comte  de  Dlesbach  ' 
Belleroche  et  le  comte  Foy;  pour  % 
mariée  :  le  colonel  de  Sancy  <)^  Par  - 
bère  et  M«  Lo^is  de  Germon. 


549 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


550 


La  maison  de  Graflfenried  est  Tune 
des  plus  illustres  et  des  plus  anciennes 
du  canton  de  Berne  où  est  située  la 
terre  de  ce  nom  ;  elle  a  formé  deux  ra- 
meaux dans  la*  branche  passée  en 
France. 

La  tante  du  marié,  Louise-M^vié- 
Adèle  de  Graflfenried- Villars,  sœur  du 
père  du  marié  et  fille  de  Denis-Bernard 
de  Graffenried,  baron  de  Villars,  et  de 
Césarine-Amélie-Louise  Fleming,  a 
épousé  le  15  septembre  1863,  Eugène- 
Marie-Aug*uste  Riquet,  prince  de  Cara- 
man-Chimay,  décédé  en  1881. 


(V.  le  Bulletin  de  1886,  col.  40,  164.) 

D'or^  au  brandon  allumé  de  gueules^ 
posé  sur  une  montagne  de  sinople  et 
accostée  de  2  molettes  de  sable. 

Devise  :  Fac  recte,  neminem  time. 

(Voir  pour  la  famille  Riant,  le  Bulle- 
tin de  1889,  col.  43.) 

De  gueules^  semé  de  trèfles  d'or  y  à  2 
bars  adossés  de  même  brochant  sur  le 
tout. 

Devise  :  Nomen  omen. 


DÉCÈS  DU  MOIS    DE   SEPTEMBRE 

* 
BT  BAPPBL  DB8  MOIS  PBÉCiDBNTS 


Louis-Léon  de  Barruel  est  décédé 
victime  de  l'épidémie  cholérique,  à 
Marseille,  le  10  juin  dernier,  à  l'âge  de 
48  ans.  Il  était  le  4®  fils  de  Louis-René- 
lS.enTi' Alfred  y  marquis  de  Barruel- 
Bavas,  décédé  le  10  janvier  1883,  et 
de  Laurence- An toinette-  Alexandrine- 
Mélina  de  Bardonenche  de  Champiney , 
marquise  douairière  de  Barruel-Bavas, 
et  avait  épousé  au  mois  de  juin  1876, 
Jeanne  Tfoguier  de  Malijay,  aujour- 
d'hui sa  veuve,  dont  il  laisse  :  1 .  Hen- 
ri ;  2.  Alfred  ;  3.  Lucie.  11  avait  eu  pour 
frères  et  sœurs:  1.  Paw^Louis-Ferdi- 
nand,  comte  de  Barruel,  chevalier  de 
la  Légion  d'honneur,  né  le  25  juin 
1838,  sans  enfants,  de  son  mariage 
avec  Jeanne  Babey  de  Chevroz,  com- 
tesse douairière  de  Barruel,  sa  veuve  ; 
2.  ZowtVJoseph-Ferdinand,  marquis 
de  Barruel-Bavas,  marié  le  31  janvier 
1877,  à  -a/artV-Thérèse-Cécile  de  la 
Porte-Orieulx,  sans  enfants  ;  3.  fferman» 
Louis  de  Barruel,  vicomte  de  Bavas, 
capitaine  au  67»  régiment  d'infanterie, 
né  le  23  avril  1841,  décédé  le  20  juillet 
1884,  sans  enfants  de  son  mariage  du 
13  mai  1883,  avec  Laure  Depoix,  veu- 
ve de  M.  Brassât  Joly  de  Horey  ;  4, 


J3(?nri-Marie-Joseph  de  Barruel,  né  le 
16  octobre  1845,  marié  en  avril  1882,  a 
Valérie  de  Bernadotte,  fille  du  baron 
de  Bernadotte  (cousin  du  roi  de  Suède), 
dont  deux  fils  :  Jean  et  Guy  ;  5.  Fer- 
dmond-Marie-Joseph  de  Barruel,  ma- 
rié le  10  août  1892,  à  Marie-Thérèse  de 
Camaret,  fille  de  Auguste-Joseph  de 
Camaret  et  de  Marie-Sophie-Clotilde 
de  Millaudon-Cohdurier  ;  6.  Thérèse- 
Marie-Chantal,  mariée  le  11  mars  1893 
avec  M.  Jules  Jassaud. 

Il  avait  eu  pour  oncles  et  tantes  nés, 
comme  son  père,  du  mariage  du  15  fé- 
vrier 1805,  entre  Louis-Antoine  de 
Barruel  Saint-Pons,  marquis  de  Bavas, 
et  Marie-Anne-Joséphîne  de  Rivoire  de 
la  Bâtie  :  1.  Louis-Eloi-£w^^n^,  abbé 
de  Barruel  (petit-neveu  du  célèbre  jé- 
suite Augustin  de  Barruel,  aumônier 
de  la  princesse  de  Conti,  auteur  des 
Helviennes  et  du  Mémoire  sur  le  Ja- 
cobinisme]^  ancien  aumônier  des  pri- 
sons de  Versailles,  puis  curé  de  Marol- 
les-en-Mirepoix  (Seine-et-Oise)  ;  2. 
Louis- Antoine  de  Barruel,  ingénieur 
civil,  décédé  en  octobre  1881,  marié  en 
1855  à  Blanche  de  Bonfils,  dont  il 
a  laissé  :   a.  Antoine,  non  marié  ;  d. 


551 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


o'I 


Louis,  né  en  1871  ;  c.  Blanche,  mariée 
à  son  cousin-germain  Gaston,  mar- 
quis de  Caton  de  Thalas  ;  d.  Aimée  ;  3. 
Olympe- Octa vie,  décédée  veuve  d'Hen- 
ri Navelle,  magistrat  démissionnaire 
en  1830  ;  4.  Louise-Flavie  de  Barruel, 
mariée  en  1845  à  son  cousin  Louis- 
Adolphe  de  Barruel,  de  la  branche  dite 
de  Grignan,  d'où  :  P  Camille,  prêtre  ; 
2*  Marie,  mariée  en  premières  noces  à 
Hippolyte  Doyon,  et  en  secondes  avec 
Albert  de  Gaillard  ;  3®  Berthe,  religieuse 
du  Sacré-Cœur. 

Il  reste  encore  de  la  branche  de  Bar- 
ruel Saint-Denis,  venue  de  François  de 
Barruel,  colonel  d'artillerie»  chevalier 
de  Saint-Louis  (qui  en  1791  commanda 
dans  l'armée  des  princes  une  compa- 
gnie de  cette  arme,  composée  de  50 
officiers),  que  les  fils  de  feu  Alfred  de 
Barruel,  marié  à  Angéline  de  Corbin- 
Mangoux,  sa  veuve,  remariée  au  géné- 
ral Thoma. 

(Voir  pour  la  maison  de  Barruel,  les 
Bulletins  de  1888,  col.  173,  et  1892, 
col.  564.) 

lyor^  à  la  bande  d*azur  chargée  de  3 
e'toilea  de  gueules» 

Devise  :  Vivat  Rex. 


^^WW^WM«M«W«MMM# 


Edgard  de  Digoine  du  Palais,  officier 
de  réserve  de  cavalerie,  est  décédé  à 
l'âge  de  36  ans,  le  13  juillet,  et  a  été 
inhumé  dans  la  chapelle  du  château 
de  Bélair,  près  Pont-St-£sprit,  (Gard.) 

Il  était  le  troisième  fils  de  Charles, 
comte  de  Digoine  du  Palais,  et  de 
Valentine  de  Bernard  de  Talode  du 
Grail,  et  laisse  pour  frères  et  sœurs  : 

P  Gaston,  né  en  1855  ;  »>  René,  lieu- 
tenant au  4*  chasseurs  d'Afrique,  né 
en  1856  (frère  jumeau  du  défunt); 
30  François,  né  en  1859  ;  4<^  Amicie, 
mariée  en  1875  à  don  José  de  Espana 
de  Orteu  ;  5*  Marthe. 

Le  père  du  défunt  est  le  cousin  ger- 
main de  Humbert-Pierre-Henri,  mar- 


quis de  Digoine  du  Palais,  chef  )ii 
cette  ancienne  maison,  dont  le  t\i 
Gactan,  comte  de  Divine  du  Pal  ai; 
capitaine-ad j  udant-major  d'infanteri 
territoriale,  a  épousé,  en  CharoUais,  ea 
1890,  Jeanne  d'Antil  de  Ligonèa,  tillef 
du  comte  et  de  la  comtesse  d'Antil  de 
Ligonés. 

(Voir  pour  la  maison  de  Digoine^ 
dont  le  nom  et  les  armes  figurent  dans 
les  salles  des  Croisades  de  Versaillt^ 
le  Bulletin  de  1890.  col.  627.) 

Mentionnons  en  outre,  au  sujet  des 
titres  de  cette  maison,  de  quelle  faroc 
ses  premiers  seigneurs,  les  sires  de 
Digoine,  premiers  barons  du  Charollais. 
eurent  rang  de  barons  féodaux,  d^ 
l'origine  de  l'organisation  féodale. 

On  lit  dans  Courtépée,  Descriptio- 
générale  et  liarticulière  du  duché  d- 
Bourgogne  (édit.  de  1775)  t.  iv,  p.  10î<. 
f  Digoine,  Digonia,  baronnie  jadis  & 
l'illustre  et  ancienne  maison  de  ce 
nom.  I 

P.  10  :  I  Le  Charolois  ayant  eu  des 
comtes  particuliers  pendant  128  ans. 
jusqu'au  duc  Philippe  le  Hardi,  (1234  à 
1361),  ces  princes  composèrent  leur 
baronnage  des  quatre  plus  grandt-s 
seigneuries  de  cette  province,  qui  ap- 
partenoient  alors  aux  sires  de  Vaudrey, 
Damas,  Digoine  et  Dio,  sgrs  de  Mont- 
St- Vincent,  Lugny,  Digoine  et  Joncy 

Leurs  quatre  terres  devinrent  barou* 
nies  par  la  qualité  des  sgrs.  Il  xk\  a 
jamais  eu  d'autre  érection  de  la  part 
du  comte  que  l'admission  de  ces  puis- 
sants terriens  au  baronnage,  et  à  \a 
place  qu'ils  tenoient  à  laCour,  lorsqu  :1 
rendoit  en  public  la  justice  à  ses 
sujets.  I 

On  voit  en  outre  les  Digoine  inscrits 
marquis  du  Palais,  dans  «  Le  Mémoire  de 
la  Duché  de  Bourgogne,  dreaaé  par  ordre 
de  Mgr  le  Duc  de  Bourgogne,  en  1698.  • 
(Boulainvilliers,  Etat  de  la  France, 
t.  IV,  p.  180),  et  figurer  comme  comt<^ô 
et  marquis  de  Digoine,  dans  les  assem- 
blées de  la  noblesse  de  Boargogtie  et 


553 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRANCE 


554 


de  Languedoc,  ainsi  qu'aux  Etats- 
g-énéraux  de  1789,  où  le  marquis  de 
Digoine  du  Palais,  maréchal  de  camp, 
était  député  delà  noblesse  du  bailliage 
d'Autun. 

Echiqtœtê^  dCargent  et  de  sable  de  six 
points  et  de  sept  tires. 

Devise  :  Virtuti  fortuna  cornes. 


^«MMMMW«m<M«^«M«# 


Robeft--Brn^*^,  baron  de  Curel,  est 
décédé  le  31  juillet  à  Hagondangea 
(Alsace-Lorraine),  à  Tâge  de  65  ans. 

Il  était  le  second  fils  de  Léonce,  vi- 
comte de  Curel  et  de  la  vicomtesse,  née 
Miss  Mary-Ânn  Gore  Lynder,  et  avait 
épousé  Marie-Anne-Mélanie  Ârson,  (au- 
jourd'hui baronne  de  Curel,  douairière), 
dont  il  laisse  :  1.  le  baron  Gaston  de 
Curel  ;  2.  Marie-Thérèse  de  Curel,  ma- 
riée le  24  avril  1884  à  Bruno-Charles- 
Armand-Marie  deCorbel  de  Corbeau,  vi- 
comte de  Vaulserre,  officier  de  cavale- 
rie, second  fils  de  Marie-François-Char- 
les» marquis  de  Vaulserre,  et  d'Hélène 
de  Thélusson,  dont  :  François,  Hélène 
et  Marthe  de  Vaulserre  ;  3.  Pauline  de 
Curel,  mariée  le  25  avril  1888  k  Henri- 
Clément-Nicolas-Marie  de  Nompère,  vi- 
comte de  Champagny,  conseiller  géné- 
ral des  Côtes  du  Nord,  fils  de  feu  Henri- 
Félix-Stanislas-Marie  de  Nompère  de 
Champagny,  sénateur  des  Côtes-du- 
Nord,  et  de  Clémentine-Marie  Audren 
de  Kerdrel,  dont  :  Henri  et  Anne  de 
Champagny. 

Il  avait  pour  frère  et  sœurs  :  P  Al- 
bert, vicomte  de  Curel,  ancien  officier 
cavalerie,  chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, né  en  1827,  marié  en  1853  à  Pau- 
line de  Wendel,  dont  il  a  :  a.  le  vicomte 
François  de  Curél,  né  en  1854;  b.  Albert, 
vicomte  Albert  de  Curel,  lieutenant  au 
6*=  cuirassiers,  marié  le  1®' février  1887, 
avec  Anne-Marie-Eléonpre  de  Durfort 
Civrac,  fille  de  Marie-Louis-Augustin, 
vicomte  de  Durfort,  et  d'ilnn^-Marie- 
Eugénie    de    Montmorency  -  Luxem  - 


bourg,  dont  :  Louis  et  Antoinette  de 
Curel;  3°  Marie-Charles-Paw^,  vicomte 
Paul  du  Curel,  ancien  officier  de  cava- 
lerie, marié  le  18  juin  1890  avec  Brigitte 
de  Pechpeyrou  de  Comminges  de  Gui- 
taut,  fille  d'AthanaseCharles-François, 
vicomte  de  Guitaut,  et  de  Brigitte-Loui- 
se-Jacqueline Soult  de  Dalmatie,  dont  : 
Charles  et  Marie  de  Curel  ;  4P  Octavie- 
Antoinette-Pauline  de  Curel,  mariée 
le  7  juin  1883  à  Edouard-Marie-Théo- 
phile, comte  de  Moustier,  dont  :  Jean, 
François,  Gérard,  Philippe,  Pauline  et 
Elisabeth  de  Moustier  ;  5*^  Henri  de  Cu- 
rel; 6<>  Isabelle  de  Curel,  mariée  avec 
Anatole  de  Carrey  d'Asnières,  dont  : 
René,  Edouard,  et  la  baronne  de  Vo- 
mecourt . 

(Voir  pour  la  maison  de  Curel,  les 
Bulletins  de  1887,  col.  5  et  86;  1888, 
coL231;1890,  col.  341.) 

Nous  ajouterons  que  l'arrêt  rendu  le 
22  août  1785  par  la  Cour  deS)  comptes 
et  aideSj  dont  l'original  est  déposé  aux 
archives  de  Metz,  a  été  pris  en  faveur 
de  Nicolas-François  de  Curel,  chevalier, 
seigneur  de  Xonville,  Sponville,  la 
Noue,  Voué  de  Royaumeix,  capitaine 
en  P'  au  corps  royal  du  génie. 

D'azur^  au  lion  dror^  armé  et  lam-» 
passé  de  gueules,  accompagné  à  senestre 
d'un  dextrochère  de  carnation,  tenant 
une  balance  d^ argent  et  sot  tant  d^une 
^nuée  au  naturel,  chargée  d*'une  étoile 
d*argent. 

Devise  :  Justicia  et  animo. 


w^/^^/v^/w^^rw^ 


iowt^-Henri  de  Surel  de  Môntbel, 
ancien  contrôleur  principal  de  1'^  clas- 
se des  contributions  directes,  est  décédé 
au  Puy  en  Velay,  le  20  août,  dans  sa 
83'"«  année.  Ses  obsèques  ont  été  célé- 
brées le  mercredi  23,  en  la  Basilique- 
cathédrale  du  Puy. 

Né  le  22  décembre  1810,  il  était  flls 
aîné  de  Henri- Augustin  de  Surel  de 
Montbel  et  de  Jeanne- Anteinette-Benoî- 


555 


LB  BULLETIN  HiRALDIQUB  DB  FRANCE 


b:^v 


tedeSabuc.  11  avait  épousé  au  Puy,  le 
P'  mara  1849,  Augustine  Hug'on  des 
RhuUières,  décédée  le  7  avril  1860,  dont 
il  laisse  :  l^  UhuuS'Jffenri  de  Surel  de 
MoDtbel,  né  le  16  septembre  1853,  vice* 
consul  de  France  à  Palma,  qui  devient 
le  chef  de  la  branche  de  Surel  de  Mont- 
bel  ;  2°  Marie-Antoine-i^rerfertc  de  Su- 
rel de  Montbel,  né  le  4  janvier  1855, 
contrôleur  de  1'"  classe  dea  contribu- 
tions directes»  marié  à  Ploujan  près 
Morlaix  en  Bretagne,  le  P'  mai  1889,  à 
Marie-Antoinette  de  Lauzanne  ;  3^  Ma- 
rie-Joséphine-^^/tctV,  née  le  14  sep- 
tembre 1857,  mariée  le  2  mai  1885,  à 
M.  Victor  Cherpiû,  de  Cours,  (Rhône), 
dont  :  a.  Jean;  b.  Louis^  c.  Henri,  d. 
Magdeleine;  4?^  Marie-Louis-Zo^epA  de 
Surel  de  Montbel,  né  le  26  janvier  1859. 

Le  défunt  était  cousin  issu  de  ger- 
main du  marquis  Régis  de  Surel-St- 
Julien-La-Fare,  chef  de  la  maison  de 
Surel. 

Cette  famille  a  pour  nom  patrony- 
que  celui  d'une  terre  et  hameau  dans 
la  paroisse  de  Retoumac,  au  diocèse  du 
Puy.  Elle  y  était  possessionnée  déjà  la 
veille  des  noues  de  janvier  1162  et 
jusqu^en  1538  ;  à  cette  dernière  date  on 
trouve  mentionnés  dans  plusieurs  f  re« 
cognoissances  >  :  Jehan  de  Surel  âls 
de  Mondeau  et  autre  Jehan  de  Surel 
fils  de  Ignimont  ;  il  s'agit  de  plusieurs 
parcelles  de  terre  sises  à  Surel  qui  au- 
jourd'hui appartiennent  à  la  branche 
aînée  de  la  famille. 

La  branche  cadette  tire  son  nom  de 
Montbel  d'un  ch&teau  et  seigneurie  pa- 
roisse de  Saint-Paul  de  Tartas,  diocèse 
du  Puy,  qui  furent  donnes,  le  17  octo- 
bre 1767,  acte  reçu  Eyrand  notaire  au 
Monastier,  à  Jacques-Louis  de  Surel 
auteur  de  la  branche  de  Montbel,  par 
succession  de  la  famille  de  sa  mère  Ma- 
rie de  Bourbon-Pomeyrol. 

Armes  de  Surel-Montbel  :  Ecartelé, 
au  1*^  et  au4^^  d^azur  à  l'ibis  d'argent 
foulant  un  croissant  montant  du  même 
au  chef  de  gueules  chargé  de  trois  étoi^ 


les  d'argent,  qui  est  de  Surel  :  au  2  e^ 
au  3^  d'azur  à  la  fasce  (JCor  accompag  r.-  * 
de  4  fleurs  de  lis  d'or  posées  3  en  ch  •* 
1  en  pointe,  qui  est  de  Bourbon-Pome^  - 
roi. 

Devise:  Virtute  exaltantur  humiie-. 

Antoinette  -Françoise-  Marie  Destai- 
gne  de  Yaldubault,  veuve  de  Jacques- 
Henri  Gaboriaud  de  Latour,  est  décédt^e 
à  Aillas  (Gironde),  le  23  août,  à  Tâ^e 
de  81  ans. 

Elle  était  fille  de  Jacques-Charles- 
Jean  Destaigne  de  Yaldubault,  inspec* 
teur  de  Tenregistrement  en  retraite, 
et  de  Marie-Périne-Ursine  Bouîre  de 
Monier  de  Beauvallon  et  avait  épouse 
par  contrat  du  7  septembre  1835, 
Jacques-Henri  Gaboriaud  de  Latour, 
fils  de  Jean- André  I  et  de  Marie  de 
Castellane. 

Elle  a  eu  de  cette  alliance  :  1«  Marie- 
Jules-Jacques  Gaboriaud  de  Latour. 
né  le  11  novembre  1838,  qui  a  épousé 
en  1861,  Marie-Gabrielle  Brousse,  dont 
il  a  :  a.  Henri,  maréchal  des  logis  au 
15^  dragons  \  b.  Gabrielle  ;  c.  Emma 
Gaboriaud  de  Latour  ;  2^  Marie,  mariet* 
le  8  février  1858  à  Isaac-Sébastien  de 
Castellane,  son  cousin,  de  la  branche  <le 
Castellane-Salerne,  fils  de  Théodore- 
Bernard  de  Castellane  et  de  Marie- 
Louise  Yigouroux,  dont  sont  nés  :  a. 
Marie^yb^ep^ -Bernard  de  Castellane, 
lieutenant  au  93*  de  ligne,  marié  le  3 
février  1890,  à  Germaine  Duhar,  dout 
Sébastienne-Rose-Gabrielle  de  Castel* 
lane,  née  le  15  août  1891  ;  6.  Marie- 
Jeanne-Louise  de  Castellane,  mariée  le 
25  janvier  1881  »  à  Emile-Etienne  de 
Gascq  de  la  Roche,  aujourd'hui  con- 
seiller général  de  la  Gironde^  décède^, 
lui  laissant  un  fils:  Marie-Sébastieu- 
Christian,  né  le  13  janvier  1882  ;  3 
Marie-Paul  Gaboriaud  de  Latour,  ma* 
rié  en  1863,  à  Berthe-Fulgence  de 
Pomyers  ;  4°  Cécile  Gaboriaud  de  La- 
tour, en  religion  sœur  Sainte^Ctc^i-. 


Î57 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUE  DB  FRANCE 


558 


les  Ursulines  du  sacré-cœur  de  Pont. 

La  famille  Oaboriaud  de  Latour, 
toujours  nommée  dans  les  titres  anté- 
ieurs  à  1793|  de  Gaboriaud,  seigneur 
le  Latour,  qualifiés  de  messire,  écuyer, 
itc),  a  possédé  depuis  un  temps  immé- 
norial  Tancien  château  de  Latour  dans 
a  commune  de  Saint- Martin-du-Puy, 
m  Albret.  D'après  d'anciennes  tradi- 
ions  sa  noblesse  remonterait  au  xiv® 
ûècle. 

La  partie  la  plus  ancienne  de  ses 
itres,  fut  détruite  dans  Tincendie  du 
château  allumé  par  les  ennemis  du  roi, 
;e  qui  fut  constaté  par  le  juge  civil  et 
îriminel  de  Castelmoron  et  certifié  par 
Si.  de  Rabar,  lieutenant  des  maréchaux 
le  France.  Les  titres  restants  furent 
produits  devant  le  duc  de  Richelieu, 
naréchal  de  France.  Elle  a  donné 
3eaucoup  d'officiers,  dont,  plusieurs 
norts  sur  le  champ  de  bataille  et  s'est 
illiée  aux  familles  de  Leca  (1520),  de 
:îarles  (1653),  de  Pénix  (1575),  Destai- 
?ne  de  Valdubault,  de  Castellane,  etc. 

D*or,  au  lion  d'azur,  armé  et  lampassé 
ie  gueules. 

La  famille  Destaigne,  dont  ayant  la 
révolution  le  nom  était  d'Estaigne, 
n'avait  jamais  habité  la  Gironde  et  on 
manque  sur  elle  de  documents  précis. 

Le  seul  vénérable  abbé  Destaigne, 
ifère  de  la  défunte  en  avait  conservé 
les  armoiries  peintes  et  affirmait  que 
ses  ancêtres  les  portaient  avant  la 
révolution  : 

De  sable,  au  lojange  de  gueules, 
tenant  la  principale  partie  de  l'écu), 
chargé  d'un  cœur  d*argent  d'où  sort 
?n  chef  une  flamme  de  m^me,  accom- 
pagnée de  3  fleurs  de  lys  d*or,  une  en 
^hef  et  les  deux  autres  aux  cotés  dextre 
H  senestre  du  cœur  posé  en  abîme. 


0^^^^0^â^m^^^0^0^n0^ 


Georges-OAs^BLTdy  comte  Georges  de 
Beaurepaire,  capitaine  de  cuirassiers 
lémissionnaire^  est  décédé  le  24  août,  1 


au  château  de  Yilleaux    (Côte-d'Or), 
sans  alliance,  à  Tâge  de  55  ans. 

Il  était  le  4«  fils  de  Victor-Xavier, 
marquis  de  Beaurepaire,  ancien  mem- 
bre du  Conseil  général  de  Saône-et- 
Loire,  décédé  en  1865,  et  de  Louise- 
MaTie-Oabrielle  de  la  Croix  de  Castries. 
décédée  le  21  avril  1876. 

Il  avait  pour  frères  et  sœurs  :  1* 
François-Eugène-iTe^r*,  qui  suit  ;  2* 
PawWoseph-Augustin,  comte  Paul  de 
Beaurepaire,  veuf  de  Louise-Chantal- 
Marie  de  Garidel  de  Thoron,  décédée  le 
9  octobre,  ayant  laissé  4  fils,  dont  l'aî- 
né décédé,  et  5  filles  ;  3<»  Félix,  mar- 
quis de  la  Marche  (par  suite  de  la  vo- 
lonté testamentaire  de  son  oncle  et 
parrain),  décédé  à  Paris,  laissant  une 
veuve  remariée  ;  4*»  Pierre,  marié  à 
Gabrielle  de  Thoisy,  tille  du  baron  et 
de  la  baronne,  née  Dugon,  sa  cousine; 
5<'  Robertine,  décédée  sans  alliance  ; 
6<>  Geneviève,  veuve  de  M.  de  Roche- 
fort,  aussi  décédée  ;  7®  Marie,  veuve 
du  vicomte  Henri  de  Saînt-Mauris. 

François-Eugène  -  Henri,  marquis 
de  Beaurepaire,  l'aîné  de  ses  frères,  a 
épousé  en  1873,  Marie-Gharlotte-Eli- 
sabeth  de  Raincourt,  fille  de  Jean- 
Baptiste-Charles-Prosper,  marquis  de 
Raincourt,  et  de  Marie-Adrienne-Jean- 
ne-Henriette-Mathilde  Orillard  de 
Yillemanzy  (et  sœur  de  la  marquise  de 
Vaulchier  et  de  Madame  Jules  de 
Buyer),  dont  il  a  7  fils  et  2  filles. 

Le  défunt  était  neveu  par  sa  mère  de 
la  comtesse  de  Choiseul,  décédée,  et 
arrière-petit-fils  de  Jean-Baptiste<-Jo-i 
seph,  marquis  de  Beaurepaire,  capi- 
taine au  régiment  du  roi,  chevalier  de 
Saint-Louis,  et  de  Marie-Louise-Oa- 
therine  de  Moyria. 

La  famille  de  Beaurepaire,  origi- 
naire de  Bresse,  est  connue  dès  l'an 
1300  et  le  nom  s'est  indifféremment 
écrit  Belrepaire,  Beaulrepaire  et  Beau- 
repaire. 

Richard  de  Belrepaire,  vivant  avec 
sa  femme  Marguerite,  reçut  avec  elle 


559 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANGE 


le  28  mars  1352,  une  donatioo  faite 
par  Philippe  de  Vienne,  sire  de  Py- 
mont  et  Huguette  de  Sainte-Croix, 
dame  de  Pymont  et  de  St-Laurent,  sa 
femme  ;  Jacques  de  Beaulrepaire»  sei- 
gneur dudit  lieu,  de  Chichevrière,  ba- 
ron de  Varey,  épousa  par  contrat  du  14 
juillet  1690,  Anne-Marie  d'Henin-Lié- 
tard,  fille  d'Antoine  d'Henin-Liétard, 
seigneur  de  Vaubercy,  baron  de  Dien- 
ville,  marquis  de  Saînt-Plalle.  Le  châ- 
teau dont  le  nom  s'est  écrit  indifférem- 
ment Belrepaire,  Beaulrepaire  et  enfin 
Beaurepaire,  est  situé  dans  l'arrondis- 
sement de  Louhans. 

Cette  maison  a  possédé  longtemps 
les  baronnies  de  Chandée  et  de  Salie- 
nard  et  porté  le  titre  de  comte  de  Va- 
rey. 

(V.  le  Bulletin  de  1888,  col.  569-570: 
1890,  col.  107.) 

D^argent,  au  chevron  cTasur. 

Supports  :  Deux  anges, 

Paul  Henri-Hippolyte,  baron  d'Aley- 
rac  Contaud  de  Coulanges,  est  décédé 
à  l'âge  de  74  ans,  du  1  au  2  septembre, 
à  Fontainebleau  où  ses  obsèques  ont 
été  célébrées  le  lundi  4  du  même  mois. 

II  était  le  second  fils  de  Philippe  d'A- 
leyracet  de  N...de  Contaud  de  Coulau- 
ges  et  avait  épousé  le  4  janvier  1857 
Félicie  de  Martin  du  Tyrac  de  Marcel- 
lus,  (fille  d'Eugène  de  Marcellus,  ancien 
officier  des  cuirassiers  et  d'Eudoxie  de 
Yerthamon),  et,  aujourd'hui  sa  veuve, 
dont  il  laisse  :  1 .  Christian  d'Aley rac, 
baron  Contaud  de  Coulanges;  2.  Ed- 
mond-Marie-Ludovic d'Aleyrac-  Con- 
taud de  CoulangeS)  sous-lieutenant  au 
18^'  dragons;  3.  Gabrielle,  mariée  le  16 
janvier  1888,  avec  Emmanuel-Edme* 
Gaston  Chabiel  de  Morière,  second  fils 
d'Edme-Bonaventure  Chabiel,  baron  de 
Morière  et  de  Léonide  de  Saint-Pol. 

Son  frère  aîné  Henri,  baron  d'Aley- 
rac  et  la  baronne  née  de  Beauregard, 


habitent  le  château  de  Prélefort  (Loi- 
ret), et  le  défunt  possédait  celui  du  Vai, 
par  Coulanges,  (Yonne). 

Philippe  d'Aleyrac  son  père  ayao: 
épousé  Mlle  Contaud  de  Coulanges,  !• 
défunt  fut  institué  héritier  univer.^e. 
de  son  oncle  maternel  dernier  membre 
de  cette  famille  à  la  conditiod  expresse 
qu'il  ajouterait  le  nom  de  Contaud  de 
Coulanges  à  celui  d'Aleyrac.  Il  adressa 
le  19  juin  1856  une  demande  à  la  suit^ 
de  laquelle  il  obtint  un  décret  favo* 
rable. 

(Voir  pour  l'ancienne  famille  d'Aley- 
rac originaire  du  Yivarais,  le  Bulleti 
de  1887,  col.  29.) 

Ecartele,  aux  î  et4  dCazur^  au  demi- 
vol  dextre  d^or;  aux  2  et  3  de  guetdes, 
à  la  tour  d'argent,  donjonnée  de  3  pi- 
ces,  maçonnées  de  sable. 


Henri-François   Bamey,    baron  dr 
Sugny,  lieutenant  au  27<»  dragons,  es: 
mort  à  Paris  dans  la  matinée  du  I 
septembre. 

Ses  obsèques  ont  été  célébrées  I^ 
3  septembre  en  l'église  de  Saint  Pierr 
.  de  Chaillot  et  l'absoute  a  été  donntv 
par  M.  l'abbé  Marbeau  curé  de  S:- 
Honoré  d'Eylau,  qui  avait  bénit  son 
mariage  il  y  a  2  ans,  au  milieu  du 
concours  de  toutes  les  hautes  autorite? 
militaires  de  Paris. 

Il  était  un  des  fils  de  Henri  Rame}. 
vicomte  de  Sugny,  et  d'Isabelle  L'' 
Bègue  de  Germiny,  fille  du  comte  à' 
Germiny,  ancien  gouverneur  du  Crevl;: 
foncier  de  France. 

11  avait  épousé  il  y  a  2  ans,  M""*  Re- 
nouard,  fille  de  M.  Renouard,  sooa- 
gouverneur  de  la  Banque  de  France, 
dont  il  laisse  un  fils,  âgé  de  2  mois. 

La  famille  Ramey  de  la  Salle  et  (i* 
Sugny,  seigneurs  d'ArfeuilIes,  de  i» 
Salle  près  Feurs,  de  Sugny,  Grénieau\ 
de  Genétines,  de  Souternon  (en  Fon  i 
de  Pivolay  (Chaponost)  en  Lyonuai?. 
s'est  toujours  distinguée  par  les  focc- 


>61 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


562 


ions  qu*elle  a  remplies  dans  Tarmée 
it  dans  radministration.  Parmi  ses 
Qembres  elle  a  donné  un  avocat  gêné" 
Blau  parlement  de  Dombes  en  1717, 
m  conseiller  au  parlement  de  Metz  en 
1760,  un  général  d'artillerie  et  un 
)réfet  du  Puy-de-Dôme,  sous  le  !•' 
'mpire.  Elle  compte  aussi  des  officiers 
le  magistrature  au  siège  de  Forez,  au 
>aiUiage  ducal  de  Roanne.  Elle  a  pour 
ihef  le  comte  de  Sugny,  ancien  député 
narié  à  la  comtesse,  née  de  Renouard 
le  Bussières. 

(V.  les  Bulletins  de  1887,  col.  32; 
1888,  col.  41;  1892,  col.  58.) 

Ecarteléy  au  1  dCazur^  à  Vépée  haute 
Vargenty  garnie  (Tor  ;  au  2  de  gueules, 
m  lion  léopardé  d'or;  au  3  dor,  à  la 
)ande  de  gueules,  (alias  :  d'azur  à  la 
Hinde de  sable),  qui  est  de  Rame;/;  au 
t  d'azur  à  6  étoiles  d* argent^  3,  2  et  ï. 


<^l^i^^^^^W%^^V^^^^ 


Jean  de  Maillard  de  la  Combe,  âgé 
le  dix-neuf  ans,  est  décédé  au  com- 
nencement  du  mois  de  septembre  au 
:hâteau  de  la  Sudrie  commune  de 
îourrou  (Dordogne). 

11  était  né  le  4  décembre  1873  du  ma- 
iagpe  de  Paul  de  Maillard  de  la  Combe 
ît  de  Marguerite  de  Larmandie.  Jean 
le  Maillard  a  un  frère,  Léonce,  né  en 
1879,  et  cinq  sœurs. 

On  croit  les  Maillard  originaires  de 
lie  de  France,  et  descendants  de 
Pierre  de  Maillard,  quartenier  de  la 
âlle  de  Paris,  qui  pendant  la  captivité 
lu  roi  Jean,  prit  une  bannière  de  France 
3t  fit  ouvrir  une  des  portes  de  la  capi- 
tale au  Dauphin.  Celui-ci  Ten  récom- 
)eDsa  par  des  lettres  de  noblesse. 

Vers  1518«  on  voit  en  Périgord  un 
fean  de  Maillard,  seigneur  de  la  Faye, 
lualifié  colonel  des  gens  de  pied  le 
16  octobre  1567  ;  il  est  Tauteur  de  la 
tranche  de  Lafaye  qui  a  pour  chef  Ed- 
mond, marquis  de  Maillard-La  Faye, 
marié  avec  Alix  de  Laulanié  de  Sainte* 


Croix,  sans  enfants  et  résidant  au  châ' 
teau  de  Lafàye  (Dordogne). 

Jean  de  Maillard  de  la  Combe  fut 
convoqué,  en  1639,  au  ban  et  arrière- 
ban  de  la  noblesse  ;  Pierre  de  Maillard 
rendit  foi  et  hommage  au  comte  de 
Périgord  pour  son  fief  de  la  Combe  le 
22  janvier  1622. 

Le  12  octobre  1668,  dans  son  contrat 
de  mariage  avec  Marguerite  de  La- 
geard,  autre  Jean  de  Maillard  est  qua- 
lifié écuyer,  sfeur  de  la  Combe  et  en 
partie  de  Beaussac. 

Parmi  les  votants  de  Tordre  de  la 
noblesse  en  1789,  en  Périgord,  il  faut 
citer  messire  Paul  de  Maillard,  cheva- 
lier, seigneur  de  la  Faye,  de  la  Rode- 
rie,  de  Bonrecueil  et  autes  places, .  et 
son  frère  messire  François  de  Maillard 
de  la  Faye,  chevalier  de  Malte. 

La  branche  de  Maillard  de  la  Combe 
a  pour  chef  :  Gustave  de  Maillard  de 
la  Combe,  né  en  1868,  fils  de  Pierre- 
Eugène,  décédé,  et  de  Marie- Louise  de 
Barbarin.  Il  a  pour  oncles  :  1°  Paul,  le 
père  du  défunt  ;  2''  Antoine,  marié 
en  1875  avec  Marie-Thérèse  de  Moneys 
d'Ordières,  dont  six  enfants. 

Un  second  rameau  est  représenté  par 
Armand  de  Maillard  de  la  Combe,  ma- 
rié avec  Hélène  Estourneau  de  la  Ro- 
che, dont  postérité,  et  un  troisième  par 
Raoul  de  Maillard  de  la  Combe,  marié 
avec  Alix  de  Larmandie,  dont  posté- 
rité, 

D'azur,  à  trois  pommes  de  pin  d*or. 


»«MM»^^^^^<«.*^^^A/ 


Marie-François-Joseph  Copin  de  Mi- 
ribel,  général  de  division,  chef  d'Etat- 
major  général  de  l'armée,  grand  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur,  est  décédé 
au  château  de  Chatelard  (Drôme),  à 
Tâge  de  62  ans,  le  12  septembre. 

Ses  obsèques  solennelles  auxquelles 
assistaient  le  ministre  de  la  guerre,  le 
gouverneur  militaire  de  Paris,  etc.,  ont 
été  célébrées  le  15  du  même  mois,  en 
réglise  cathédrale  de  Notre-Dame  de 


563 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


5W 


Grenoble,  Tabsoute  a  été  donnée  par 
Mgrr  Fava,  évoque  de  cette  ville. 

Il  était  le  4^  fils  de  Marie-Anne-Ar- 
thur-Loup Copin  de  Miribel,  ancien 
capitaine  dans  la  garde  Royale,  maire 
de  Grenoble  en  1842,  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  chevalier  des  ordres 
de  Malte,  et  des  Saints -Maurice  et  La- 
zare, et  d'Adrienne  de  Valory  de  Châ- 
telard,  et  avait  épousé  Henriette  de 
Grouchy  dont  il  a  eu:  1.  Marie-Joseph- 
Henry  de  Miribel,  lieutenant  d'artille- 
rie ;  2.  Gabriel  ;  3.  Fernand  ;  4.  Guy  ; 
5.  Marie  ;  6.  Clotilde  ;  7.  Marguerite  dé- 
cédée ;  8.  Madeleine. 

(Voirpour  la  famille  Copin  de  Miri- 
bel et  du  Bonnet,  seigneurs  de  Miribel, 
rSnchâtre,  Glèmes,  Saint-Ismier,  Châ- 
teau-Bernard, Miribel  sur  Gresse, 
Saint-Martin  de  Miseré,  Gommion,  Le 
Yillard-Bonnod  et  Montbonnod,  en 
Dauphiné,le  Bulletin  de  1888,  col.  361. S 

Le  général  défunt  avait  eu  pour 
frères  aînés  et  sœur  :  \^  Marie- Arthur- 
Adrien  Copin,  comte  de  Miribel,  capi- 
taine d'artillerie,  chevalier  delà  Légion 
d'honneur,  marié  en  1855  à  Marie- 
Amélie  de  Forton,  décédé  en  1881  et 
père  de  Marie-François-Zt«cfomc  Copin, 
comte  de  Miribel,  officier  d'infanterie, 
marié  en  1883,  à  Caroline  Claret  de 
Fleurieu,  fille  d'Edouard  Claret,  comte 
de  Fleurieu,  décédé,  et  de  Geneviève- 
Marie- Valentine  de  la  Roche-NuUy  ; 
2**  Gabriel  Copin,  vicomte  de  Miribel, 
décédé,  laissant  de  Ludovine  de  la 
Beau-Bérard  de  Maclas:  a.  le  vicomte 
Wilfrid  de  Miribel,  capitaine  aux  chas- 
seurs d'Afrique  ;  h.  Arthur  de  Miribel, 
vice-résident  au  Tonkin  ;  3*  Clément 
de  Miribel,  capitaine  d'état-major,  dé- 
cédé, marié  à  Anne-Béatrix  de  Chossat 
de  Montburon  dont  :  a.  Gaétan;  h. 
Yvonne,  mariée  au  baron  Charles  de 
Fournas  de  Fabrezan  ;  c.  Caroline,  ma- 
riée au  comte  de  Fa^res  de  Chaulnes, 
dont  le  vicomte  de  Fages  de  Chaulnes, 
vice-consul  de  France. 

D'azur t  au  chevron  engrélê  cTargent^ 


accompagné  de  3  besants  de  même:  a] 
chef  d'argent,  chargé  d^un  lion  léoparii 
de  sable,  armé,  lampaasé  et  allupîe 
même. 


w»«<»«»w^^<»^o^^<»w 


Marie-Louise-Pauline-Clémentine  d; 
Fresne  de  fieaucourt,  marquise  dou&J 
rière  de  Broc,  est  décédée  à  Paris  .i 
14  septembre,  à  l'âge  de  62  ans.  S^i 
obsèques  ont  été  célébrées  à  Parig^j 
le  Polin,  (Sarthe),  paroisse  près  ù] 
laquelle  se  trouve  le  château  du  F.^:- 
rais  (Foulletourte),  appartenant  à  s.; 
fils  le  marquis  de  Broc. 

Elle  était  fille  de  Charles-Mari^ 
François  du  Fresne  de  Beauoourt,  ç- 
néral  de  brigade,  chevalier  de  Sai^j 
Louis,  officier  4e  la  Légion  d^honner, 
et  de  Anne-Marie-Louise-Adélaïde  ii 
Bery  d'Essertaux  et  avait  épousé  -; 
premières  noces  le  comte  Henri  ij 
Galwey,  et  en  secondes  noces,  le  J 
août  1848,  Charles-Z/^on  marquis  : 
Broc,  né  en  1800,  qui  à  Tâge  de  14  ad 
entra  dans  la  compagnie  des  Mouiquej 
taires,  puis  devint  chef  d^eacadrons  tJ 
9*  lanciers,  chevalier  de  la  Lép 
d'honneur  et  de  Tordre  de  Charles  î. 
d'Espagne,  fils  aîné  de  Charles-Gabh* 
marquis  de  Broc,  lieuteDant-coIoct 
des  hussards  du  Haut-EhiD,  cheva  : 
de  la  Légion  d'honneur,  et  de  Mar^ 
Françoise  Chevalier,  et  petite-fille  : 
Jean-Baptiste  Chevalier,  maréchal  «' 
camp,  gouverneur  des  posseâsi.i 
françaises  au  Bengale. 

Son  mari,  le  marquis  de  Broc  e- 
mort  en  1856,  laissant  de  cette  alliau-r; 
Charlea-Marie-Thibault,    marquis 
Broc,  chef  actuel  des  nom  et  arme^ 
cette  maison,  né  en  1852,  marié  < 
1874  à  Berthe  Worms  de  Bomilly,  r: 
de  Félix  Worms  de  EoxBilly  et  d'K'< 
Eatisbonne. 

(Voir  pour  l'antique  maison  che^.- 
resque  de  Broc,  les  Bulletins  dt>' 
col.  172  et  de  1890,  coi.  663). 

Quérin,  ^gneur  de   Broc,  le  '. 


^^ 


165 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DE  FRANCE 


566 


onnu,  fit  une  donation  en  1059,  à 
abbaye  de  Vendôme  ;  Liotard  (ou  Lis- 
ard),  seigneur  de  Broc,  fit  édifier  Tim- 
losant  château  de  Broc,  qui  passa  en 
669  dans  la  maison  de  Daillon  du 
Aide,  et  auquel  on  donna  le  surnom 
le  Listardiêre  dans  le  pays. 

Une  autre  branche  s'établit  en  An- 
gleterre par  Ranulphe  et  Robert  de 
îroc,  qui  suivirent  Henri,  comte  d'An- 
ou,  lorsqu'il  fut  appelé  au  trône  d'An- 
rleterre  sous  le  nom  d'Henri  II,  en 
154.  Hervé  suivit  Richard  Cœur  de 
âon,  roi  d'Angleterre  et  c'est  en  vertu 
['un  titre  passé  avec  ce  prince  à  Acre 
u  1191,  que  Técusson  de  cette  famille 
ut  placé  au  Musée  de  Versailles,  à  la 
aile  des  Croisades. 

Cette  maison  a  été  admise  aux  hon- 
leurs  de  la  Cour  en  1751  et  1786. 

La  branche  cadette,  dite  de  la  Ville 
kU  Fourrier,  qat  venue  de  Jean  de 
Jroc,  second  fils  de  Pierre,  lieutenant 
rénéral  d'artillerie  de  France  en  1482, 
Darié  à  Renée  de  Brun,  fille  de  Jean, 
eig'neur  de  la  Ville  au  Fourrier  que  la 
amille  possède  encore . 

Armand-Louis  de  Broc,  général  de 
irig^ade,  grand  maréchal  du  palais  de 
.ouis  Bonaparte,  roi  de  Hollande, 
ommandeur  de  la  Légion  d'honneur 
t  de  l'ordre  royal  de  Hollande,  fut 
nsuite  général  en  France.  Cette  bran- 
he  dont  le  chef  porte  également  le 
itre  de  marquis,  a  plusieurs  représen- 
ants  mâles. 

De  giùeules,  à  la  bande  fuselée  d^ar- 
eni  de  5  pièces  et  2  demies  (alias  :  7 
ièces). 

La  famille  du  Fresne  de  Beaucourt, 
st  originaire  de  l'Artois,  où  elle  est 
onmie  dès  le  xiv«  siècle.  Elle  a  fourni 
ombre  d'officiers  à  nos  armées,  des 
entilshommes  de  la  chambre  au  xvp 
iècle,  des  chevaliers  de  Saint-Louis  et 
e  Saint-Lazare  et  a  été  maintenue 
aos  sa  noblesse  en  1667.  A  elle  appar- 
Bnait  Charles  du  Fresne,  si  célèbre 
omme  savant  et  historié^    ^ous   1^  * 


nom  de  Ducange;  elle  n'existe  plus  à 
notre  époque  que  par  la  branche  de 
Beaucourt,  qui  actuellement  a  pour  chef 
Gaston  du  Fresne,  marquis  de  Beau- 
court,  (au  château  de  Morain ville, 
(Calvados),  marié  à  Edith  Cardon  de 
Montigny ,  dont  :  1<>  Edmond  de  Beau- 
court,  officier  d'infanterie,-  marié  à 
Louise  d'Arnois  de  Captot,  dont  Michel 
et  Louis  ;  2<»  le  vicomte  Jean  ;  3°  Char- 
les ;  49  Elisabeth. 

D^or,  au  frêne  arraché  de  sinople. 

Devise  :    Fraxinns  in  sylvis  arhor 
dignissima  surget. 


Auguste  -  Napoléon  -  Philippe,  mar- 
quis de  Mornay  de  Montchevreuil, 
conseiller  général  de  l'Oise,  depuis 
1861,  député  du  même  département 
(1871-1873),  président  de  la  .  Société 
hippique  de  France,  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  est  décédé,  à  l'âge  de 
62  ans,  au  château  de  Montchevreuil 
(Oise),  le  15  septembre.  Ses  obsèques 
ont  été  célébrées  le  19  septembre  en 
l'église  de  Fresneau-Montchevreuil. 

Né  le  27  mars  1831,  il  était  fils  d'Au- 
guste-Joseph-Christophe-Jules, mar- 
quis de  Mornay-Montchevreuil,  capi- 
taine de  la  garde  Royale,  député  de 
l'Oise,  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
décédé  le  2  juin  1852,  et  de  Hortense- 
Joséphine-Louise  Soult,  fille  de  Jean- 
de-Dieu  Soult,  duc  de  Dalmatie,  pair 
et  maréchal  général  de  France,  grand 
croix  de  la  Légion  d'honneur,  etc,  etc., 
et  de  Jeanne-Louise-Elisabeth  Berg 
qu'il  avait  ép.  le  27  mai  1867,  Margue- 
rite-Aglaé-Elisabeth-Alice  Legrand  de 
Vilers,  fille  de  M.  Legrand  de  Vilers, 
trésorier-payeur  général  de  la  Giron- 
de, décédé  en  1881,  dont  il  a  eu  :  l"" 
Charles  comte  de  Mornay,  né  en  1869, 
décédé  le  10  décembre  1892,  à  l'âge  de 
23  ans  ;  2"»  Marie  de  Mornay. 

Son  frère,  Pierre,  comte  de  Mornay- 
Soult  de  Dalmatie,  lieutenant-colonel 
(lan9  l'armée  territorii^e,    et*    avant 


567 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQITB  DB  FRANCB 


568 


chef  d'escadrons  au  15«  rég-iment  de 
chasseurs  à  cheval»  officier  de  la  Lé- 
gfioD  d'honneur,  a  été  autorisé  par  dé- 
cret impérial  de  1861,  à  ajouter  à  son 
nom,  ceux  de  Soult  de  Dalmatie,  du 
maréchal  son  aïeul  maternel.  11  a 
épousé  en  1860,  Antoinette-Caroline- 
Marie-Loilise  Belhomme  de  Gaude- 
coste,  dont  il  est  veuf,  sans  postérité. 
Leur  sœur,  Berthe  de  Mornay ,  est  dé- 
cédée sans  alliance  le  30  janvier  1863. 

L'ancienne  et  illustre  maison  de 
Mornay  tire  son  origine  du  Berry  et 
s'est  fixée  depuis  plusieurs  générations 
dans  le  département  de  l'Oise.  Elle  est 
connue  depuis  Philippe,  seigneur  de 
Mornay,  chevalier,  vivant  en  1262  et 
dont  le  fils  Pierre,  fut  successivement 
évêque  d'Orléans,  puis  d'Auxerre,  en 
1295,  et  chancelier  de  France.  Il  mou- 
rut encore  revêtu  de  cette  dignité,  le 
dimanche  de  la  Trinité  1306.  Son  pro- 
che parent  Etienne  de  Mornay,  cha- 
noine d'Auxerre,  doyen  de  Saint-Mar- 
tin de  Tours,  fut  également  chance- 
lier de  France  (1314-1316)  et  mourut  en 
1382. 

Jacques  de  Mornay,  seigneur  d'Am- 
bleville,  vivant  en  1532,  était  grand 
louvetier  de  France  ;  Pierre  de  Mornay 
seigneur  de  Bussy,  etc.,  maréchal  des 
camps  et  armées,  lieutenant-général 
de  risle  de  France,  fut  promu  cheva- 
lier de  Tordre  du  Saint-Esprit,  le  7 
janvier  1595  ;  Henry  de  Mornay,  mar- 
quis de  Montchevreuil,  gouverneur  et 
capitaine  de  Saint-Germain-en-Laye, 
fut  promu  dans  le  même  ordre  du 
Saint-Esprit  le  31  décembre  1688,  en 
la  chapelle  du  château  de  Versailles, 
et  Charles  de  Mornay,  marquis  de  Yil- 
larceaux,  en  eut  aussi  la  promotion 
dans  la  même  chapelle  le  même  jour. 

Philippe  de  Mornay,  seigneur  du 
Plessis-Marly,  connu  sous  le  nom  de 
du  Plessis-Marly,  lieutenant-général 
des  armées  du  roi,  gouverneur  de 
Saumur,  se  rendit  célèbre  par  ses 
Mémoires  et  par  les  services  rendus 


au  roi  Henri  IV  ;  Chrîstophe-Léonor 
de  Mornay-Montchevreuil,  seigneur 
de  Vau-Dampierre,  brigadier  des  ar- 
mées du  roi,  mourut  en  1785  ;  son  fils 
Claude-Henri-Gabriel  de  Mornay,  ma- 
réchal de  camp  en  1762,  mort  en  1824, 
fonda  sur  la  terre  de  Montchevreuil 
un  majorât,  auquel  Tempereur  Napo- 
léon V%  attacha  le  titre  de  comte,  par 
lettres  patentes  du  l*'  janvier  1813; 
Charles-Henri-Edgard,  comte  de  Mor- 
nay, l'un  de  ses  petits-fils,  fut  pair  de 
France,  gentilhomme  de  la  chambr** 
du  roi,  ambassadeur  en  Suède,  grand 
officier  de  la  Légion  d'honneur.  Cet 
oncle  du  défunt  mourut  en  1878,  sans 
laisser  de  postérité  de  son  mariage  du 
7  juin  1848,  avec  Julie  Palhen,  veuve 
du  comte  Samoïlofi^. 

Burelé^  d'argent  et  de  gueules^  au  liou 
morné  (par  allusion  au  nom)  de  sable  *-i 
couronne'  d^or^  brochant  sur  le  tout. 

Devise  :  Arte  et  Marte, 

Le  frère  du  défunt,  Pierre,  comte  de 
Mornay-Soult  de  Dalmatie,  colonel  de 
cavalerie  en  retraite,  officier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  portera  maintenant 
le  titre  de  marquis  de  Momay-Mon  tche- 
vreuil^  qui  s'éteint  avec  lui. 


»»»««^^»»>^^^w»»w» 


i^owZywe^-Gabriel-Louis-Marie,  mar- 
quis de  Pontevez-Sabran,  ancien  capi* 
taine  d'infanterie,  démissionnaire,  an* 
cien  chef  de  bataillon  dans  rarmêi' 
territoriale,  chevalier  de  la  Lé?ioâ 
d'honneur,  ancien  conseiller  g^énérs! 
de  la  Gironde,  est  décédé  le  22  septen:- 
bre  au  château  de  Grignols  (Gironde 
à  l'âge  de  52  ans. 

Né  le  19  septembre  1841,  il  était  1- 
second  fils  de  feu  Joseph-i>*a»t("' 
comte  de  Sabran-Pontevez»  (frère  ju- 
meau  de  feu  Marc-Edouard  duc  '1- 
Sabran-Pontevez),  et  cousin-g^rmai:^ 
du  duc  actuel  ;  il  avait  épousé  le  28  se; 
tembre  1872,  Marie-^i^^r^e  Maissi^ 
de  PloénnièB,  dont  il  a  eu  :  1.  Léonid-^ 


39 


LB  BULLETIN  HÉRA^LDIQUE  DE  FRANCE 


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oulques-Edmond-Marie,  né  le  18  juin 
^73,  décédé  le  27  janvier  1891  ;  2.  Qer- 
nde-Adolphine-Renée-Marie,  née  le 
>juin  1874. 

Il  avait  eu  pour  frères  et  sœurs  : 
'  (?t^f7/af<me?-£Izéar-Marie,  comte  de 
ibran-PonteveZf  marié  le  26  avril 
Î64,  à  Afaree- Caroline  de  Panisse- 
azzis,  dont  postérité;  2**  Victor-A'w- 
wnweZ-EIzéar-Marie,  comte  de  Sabran- 
ontevez,  ancien  officier  aux  zouaves 
ontificaux,  marié  le  23  avril  1873  à 
foriV-Antoinette  Laugier  de  Char- 
rouse  dont  3* fils  et  une  fille;  3^  Jean* 
harlea-Elzéar-Marie  comte  de  Ponte- 
îz-Sabran,  major  au  3®  cuirassiers; 
»  (?er^tn£?^-Marie-Louise-Eug*énie  ma- 
iée  le  12  juillet  1859  à  Fernand,  vi- 
omte  de  Cosnac,  veuve  en  1869,  re- 
lariée  le  29  mars  1886  à  son  cousin 
*ermain  Sdmond,  comte  de  Sabran 
^ontevez;  5<>  Jlfar^wenY^-Raymonde- 
!arie-Delphine,  mariée  le  4  décembre 
871  à  Olivier  comte  de  Pontac,  capi- 
aiae  de  dragons. 

(V.  pour  la  notice  et  les  armes  le 
hdletin  de  1893,  col.  434-435.) 


i»^^i^%^»%^>^^^^^#»^#^ 


Marie  -  Louise  -  Aglaé  -  Suzanne  Le 
Pelletier  de  Mortfontaine,  comtesse  de 
.'alleyrand-Périgord  est  décédée  le  24 
eptembre  à  Tàge  de  82  ans,  au  château 
e  Verneuil  (Seine-et-Oise)  ;  ses  obsè- 
[ues  ont  été  célébrées  en  l'église 
»aroissiale  de  Verneuil,  le  28  suivant. 

Née  le  14  août  1811,  elle  était  fille  de 
.ouis-François-Léon  Le  Pelletier  de 
lortfontaine  et  de  Suzanne-Louise  Le 
^elletier  de  Saint-Fargeaa,  et  avait 
pousé  le  14  octobre  1830,  Ernest, 
»mte  de  Talleyrand-Périgord,  pair  de 
Vance,  admis  à  la  pairie  au  lieu  et 
)lace  de  son  père  le  23  juillet  1847,  fils 
lu  comte  Auguste-Louis,  comte  Au- 
ruste  de  Talleyrand-Périgord,  pair  de 
France,  et  de  la  comtesse  née  Caroline- 
ieanne  -  Julienne  d'Argy.  Elle  était 
^euve  depuis  le  23  février  1871  et  laisse 


de  cette  alliance  :  Marie-Louise-il/ar- 
guérite  de  Talleyrand-Périgord,  née  le 
29  mars  1832,  mariée  le  30  septembre 
1851  à  ^enrt-Maximilien-Joseph-Char- 
les-Lamoral,  prince  de  Ligne,  veuve  le 
27  novembre  1871,  et  sans  postérité. 

(Voir  pour  la  maison  ducale  de 
Talleyrand-Périgord,  les  Bulletins  de 
1879,  col.  308;  1888,  col.  673;  1891, 
col.  424  et  671.) 

D'azur^  à  3  lions  d*or,  armés,  lam- 
passés  et  couronnés  d*azur. 

Devise  :  He  que  Diou. 

(Voir  pour  la  famille  Le  Pelletier  de 
Mortfontaine,  le  Bulletin  de  1890,  coL 
596.) 

Dans  le  Bulletin  de  1890,  col.  596,  on 
croyait  la  branche  de  Mortfontaine 
éteinte  par  la  mort  de  Marguerite- 
Marie-Louise  Le  Pelletier  de  Mortfon- 
taine, sœur  de  la  défunte,  marquise  de 
Boisgelin,  décédée  le  10  août  1890  à 
Paris  à  80  ans  ;  mais  elle  était  encore 
représentée  par  la  comtesse  de  Tajley- 
rand-Périgord,  qui  fait  l'objet  de  cet 
article  ;  leur  mère ,  cousine  de  son 
mari,  lui  avait  apporté  la  terre  de  Saint- 
Fargeau. 

La  branche  aînée  éteinte  et  celle  de 
Mortfontaine,  avaient  pour  armes  : 

D*azur^  à  la  croix  pattée  d'argent, 
chargée  en  cœur  d'un  chevron  de  gueules 
et  en  pointe^  d^une  rose  de  même,  hou* 
tonnée  d'or  ;  le  chevron  accoté  de  2 
molettes  de  sable,  sur  la  traverse  de  la 
croix. 

(Voir  pour  les  variantes  dès  autres 
branches  le  Bulletin  de  1890,  col.  598.) 

Devise  :  In  cruce  spes  et  robur. 


VNAM/W«AA#«MMMAM« 


Théodore-Ma  ur  -  Constantin  -  Charles, 
comte  de  Geloes  d'Elsloo  et  du  Saint- 
Empire,  est  décédé  le  24  septembre  au 
château  de  Lauvergnac,  commune  de 
La  Turballe  (Loire-Inférieure)  et  a  été 


571 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


572 


inhumé  le  27  dans  la  chapelle  du  châ- 
teau, en  attendant  son  transfert  dans 
le  caveau  d'Elsloo,  en  Hollande. 

Né  à  Ongree,  près  Liège,  en  1816, 
il  fat  uni  parl'évêque  de  Ruremonde,  le 
14  février  1844,  à  Emilie,  baronne  de 
Meer  de  Daelenbrœck,  nièce  du  capi- 
taine général  de  la  Catalogne.  Ils  s'é* 
tablirent  en  France  peu  après  et  eu- 
rent dix  enfants,  dont  huit  subsistants 
savoir:  1°  Charles;  2"  Zoëlie,  reli- 
gieuse au  Sacré-Cœur  de  Paris;  3° 
Anne,  mariée  à  Bruxelles,  le  30  avril 
1877,  par  le  nonce  du  Pape,  Mgr  Czac- 
ki  au  marquis  d'Yve  de  Bavary  ;  4° 
Paul  ;  5**  Caroline,  mariée  le  8  septem- 
bre 1885  par  Tévêque  de  Nantes,  au 
baron  de  Bardies-Montfa  ;  6"*  Maximi- 
lien,  filleul  de  l'empereur  du  Mexique, 
marié  à  Paris  en  novembre  1892,  par 
le  nonce  Mgr  Ferrata  à  Yvonne  de  Ba- 
lorde  ;  T"  Marie  ;  8«  Emilie. 

La  maison  de  Geloes  est  d'ancienne 


chevalerie  ;  René  de  Geloes,  chevalier, 
seigneur  de  Nylsaire,  alids  Nysaibre, 
assiégeait  la  ville  d'Aix-la  Chapelle 
en  1372  et  accorda  une  trêve  à  cette 
ville.  Le  titre  de  comte  du  Saint- 
Empire  fut  concédé  le  17  décembre 
1745  à  Maur-Ferdinand  de  Geloes, 
qualifié  libre  baron  de  TEmpire,  mi- 
nistre des  finances  de  TElecteur  de 
Cologne,  et  à  tous  ses  descendants  des 
deux  sexes.  De  son  fils  Guillaume- 
Maur,  général-major  et  ministre  pléni- 
potentiaire à  Par^s  sont  sorties  deux 
branches  encore  existantes,  celle  d'Eys- 
den,  dont  le  chef  réside  au  château 
d'Eysden,  en  Hollande,  et  celle  d*Els- 
loo,  qui  est  fixée  en  Bretagne. 

(V.  le  Bulletin  de  1892,  col.  85.) 

De  sable f  à  la  croioa  dentelée  d*or. 

Manteau  et  couronne  ducaux. 

Devise  :  In  hoc  signo  vinces. 

L.   DE  ROZEL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —    BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


Dictionnaird 
des  familles  du  Poitou  ^^^ 

MM.  Beauchet-Filleau  continuent, 
avec  le  succès  que  nous  avons  déjà 
signalé  à  l'attention  de  nos  lecteurs, 
la  publication,  considérablement  aug:- 
mentée,  du  Dictionnaire  historique  et 
généalogique  des  familles  du  Poitou.  Le 
troisième  fascicule  du  deuxième  volume 


(i)  DicUçnnaire  historique  et  gént^alogique  deg 
fanûlles  du  Poitou,  seconde  édition,  par  MM. 
Beauchet-Filleau,  avec  la  collaboration  pour  la 
partie  héraldique  de  M.  Maurice  de  Goultepa- 
gnon.  —  Poitiers.  Imprimerie  Oudin  et  C>«, 
Af  rue  de  l'Eperon.  DsuziiME  voLum,  troisième 
fascicule  (Chat-Chit). 


que  nous  avons  sous  les  yeux  contient 
160  pages  à  deux  colonnes  et  donne 
des  renseignements  biographiques  ou 
héraldiques  sur  les  familles  comprise» 
entre  les  noms  de  Chs^ienet  ou  Chaste- 
net,  et  Chitton«  Ce  dernier  nom  appar- 
tient  à  une  famille  du  pad- Poitou  éta* 
blie  aux  environs  de  Cîyray,  divisée  eu 
plusieurs  branches  doi\t  la  plus  an- 
cienne fut  anoblie  par  Téchevinage  de 
Niort  au  commencement»du  xix*  siècle. 

Parmi  les  noms  coifpris  dans  a 
fascicule  et  ayant  doryiié  lieu  a  d^ 
notices  développées  nou&devons  signa- 
ler ;  I 

Chatillon  ou*  Chastiuon,  d'origiu" 
Poitevine,  tout  a  fait  di  Jkiucts  des  Gh&* 


73 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANCE 


574 


lion,  de  la  Marne,  qui  ont  donné  ce- 
endant  une  branche  au  Poitou.  Les 
remiers  ont  donné  à  cette  province 
•oi«  familles  qui  ont  pris  leur  nom  de 
iverses  localités  des  départements  de 
i  Vienne  et  des  De»ix-Sèvres  :  Chatil- 
m  près  la  Bussière,  relevant  autrefois 
e  la  baronnie  d'Angles  (Vienne); 
hatillon,  dans  le  canton  de  Couhé 
aenne)  ;  Chatillon  sur  Clain,  près  de 
ommières  (Vienne)  et  La  Tour  de 
hatillon,  près  Boussais  (Deux-Sèvres), 
es  sujets  les  plus  anciennement  con- 
U8  de  ces  diverses  familles  remontent 
a  xi%  au  xiii«  et  au  xiv»  siècles,  sans 
u'il  soit  possible  d'établir  entr'eux  un 
en  de  filiation  certaine,  quoique  ap- 
artenant  tous  à  des  familles  incontes- 
iblement  nobles,  mais  tirant  leur  nom 
3  fiefs  différents. 

Une  seule  est  encore  représentée  de 
38 jours;  elle  habite  depuis  plusieurs 
ècles  le  Montmorillonnais  et  les  con- 
08  de  la  Marche,  du  Berry  et  du  Poi- 
»u.  Ses  armes  sont  :  Le  gueules  à  V aigle 
)loyée  d'argent  couronnée  â!or.  Elle  est 
mnue  depuis  Guillaume  de  Chatillon, 
îuyer,  qui  fut  présent  le  9  mars  1399 
1  mariagre  de  Héliot  de  Charrières 
irec  Béatrix  de  Couhé.  Sa  filiation 
livie  commence  avec  Simon  de  Cha- 
llon,  écuyer,  sgr  de  Chatillon  ;  il  eut 
mr  enfants  :  1.  Olivier  qui  continua 
descendance,  et  2.  Pernelle,  mariée 
1 1463  à  Jean  de  Blois,  écuyer.  Cette 
mille  est  aujourd'hui  représentée 
ir  Pierre -Jean -Baptiste -Achille  de 
latillon,  comte  de  Chatillon  né  le 
juin  1842  marié  à  Amiens  le  9  mai 
i80  avec  Marie-Hortense-Hedwig'e  de 
)rceville  dont  postérité.  Au  château 
s  Bruyères,  par  ThoUet  (Vienne). 
La  branche  des  Chatillon,  de  la 
ame,  illustrée  par  un  connétable  de 
•ance  en  1302,  par  treize  ou  quatorze 
liances  avec  la  maison  royale  de 
ance  et  la  possession  de  grandes 
arges  de  la  couronne,  vint  s'établir 
i  Poitou  par  le  mariage  de  Charles  de 


Chatillon,  (fis  aîné  d'autre  Charles  de 
Chatillon,  tué  à  Azincourt.en  1415) 
avec  Catherine  de  Chabot,  fille  aînée  de 
Thibaut  et  de  Brunissende  d'Argenton 
qui  lui  porta  tous  les  biens  de  la  bran- 
che aînée  de  la  maison  de  Chabot. 
Cette  branche  de  Chatillon  obtint  des 
lettres  patentes  du  Roi  pour  donner 
son  nom  à  la  ville  de  Mauléon,  deve- 
nue Chatillon-sur-Sèvre,  chef  lieu  de 
canton  de  l'arrondissement  de  Bres- 
suire  (Deux-Sèvres).  Le  savant  Du- 
chesne  a  écrit  son  histoire.  Elle  portait 
pour  armes  :  de  gueules^  à  trois  pals  de 
vair^  au  chef  d'or, 

La  baronie  de  Mauléon  fut  achetée 
en  1736  par  Alexis-Madeleine-Rosalie 
de  Chatillon,  dit  le  comte  de  Chatillon, 
baron  d'Argenton,  comte  de  Sanzay, 
grand-bailli  de  Haguenau,  grand- 
maitre  de  la  garde  robe  du  roi,  gou- 
verneur du  Dauphin,  maréchal  de 
camp  et  mestre  de  camp  général  de  la 
cavalerie  légère  ;  il  obtint  cette  même 
année  1736  l'érection  de  la  terre  de 
Mauléon  en  duché-pairie  sous  le  nom 
de  Chatillon-sur-Sèvre.  Sa  postérité 
finit  à  la  deuxième  génération  dans  la 
personne  de  Amable-Emilie  de  Chatil- 
lon, mariée  le  8  avril  1777  avec  Marie- 
François-Emmanuel  de  Crussol  d'Uzès, 
duc  d'Uzès,  mort  en  1840  et  une  sœur 
de  la  duchesse  d'Uzès,  qui  fut  mariée 
dans  la  maison  de  la  TrémolUe. 

Un  peu  plus  loin  nous  trouvons  une 
notice  détaillée  sur  la  famille  de 
Chauflfepied  qui  a  fourni  au  protes- 
tantisme des  ministres  et  des  écrivains 
distingués .  Elle  paraît  originaire  d'I- 
talie et  venue  en  Poitou  au  commen- 
cement du  XVI®  siècle  avec  Pierre  de 
Calfopedt^  fils  de  Dominique  et  petit- 
fils  de  Damien  de  Calfopedi  ;  il  ép.  le  3 
juin  1519  Marie  de  Saint-Bonnet,  et  fut 
le  chef  de  la  première  branche,  éteinte 
vers  le  milieu  du  xvii-  siècle.  La  secon- 
de branche  établie  à  Marans,  puis  à  Niort 
fut  reconnue  noble  par  d'Aguesseau  et 
inscrite  sur  le  Catalogue  des  gentils* 


575 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


hommes  de  la  généralité  de  Poitiers 
avec  ses  armes  qui  étaient  :  d'argent 
à  deux  bandes  breiessées  d'azur^  au  chef 
écarte  lé  en  sautoir^  le  premier  de  sable 
4  la  croix  d'argent  ;  le  2^  d'argent  à  la 
croix  de  sable  ;  le  5*  de  gueules  à  la  croix 
d'or  ;  le  4^  d'or  à  la  croix  de  gueules. 
On  trouve  aussi  :  dargent^  à  une  bande 
bretessée  et  conirebretessée ^  etc.  Le  type 
primitif  parait  avoir  été  une  bûche  ou 
tronc  d'arbre  écoti^  alaise. 

Cette  famille  passa  en  Hollande 
avant  la  révocation  de  Tédit  de  Nantes 
et  donna  des  pasteurs  aux  principales 
villes  des  Provinces-rllnies  ;  le  plus 
connu  est  Fauteur  du  Nouveau  dic- 
tionnaire historique  et  critique^  pour 
faire  suite  à  celui  de  Bayle  (La  Haye 
(1750-1756)  4  vol.  in-folio. 

L'œuvre  de  Chauffepied  vaut  mieux 
que  celle  de  son  modèle  ;  l'esprit  anti- 
religieux de  Bayle,  dit  M.  Beauchet 
Filleau,  y  est  remplacé  par  une  im- 
partialité qui  lui  ferait  honneur  si  elle 
était  plus  exempte  des  préjugés  de 
secte. 

Un  membre  de  cette  famille  était  il 
y  a  quelques  années  ministre  protes- 
tant à  Amsterdam  et  à  Hambourg.  Il 
existe  encore  de  nombreux  représen- 
tants de  ce  nom  en  Hollande. 

Parmi  les  autres  notices  contenues 
dans  ce  fascicule  il  faut  citer  encore 
celle  de  Chauvelin  que  nous  reprodui- 
sons dans  ce  numéro;  celle  de  Chauvi- 
gny,  avec  ses  nombreuses  branches; 
de  Chebrou  de  la  Roullière  et  de  Les- 
pinatz;  de  Chemille,  dont  le  fief  a 
donné  son  nom  à  quatre  familles  difté- 
rente»  ;  de  Chérade  de  Montbron,  dont 
le  nom  est  mêlé  à  toutes  les  œuvres 
religieuses  et  nationales  de  notre 
temps;  de  Chergé,  ou  Chargé,  avec 
ses  nombreuses  branches  doat  le  nom 
appartient  à  l'un  des  principaux  colla- 
borateurs du  Dictionnaire  historique  du 
Poitou,  décédé  le  5  octobre  1885,  connu 
par  des  travaux  très  estimés  dans  la 
science  héraldique  et  archéologique; 


de  Chevigné,  venus  de  Breta^ro'. 
dont  les  branches  de  Bois-ChoUet  r 
la  Grassière,  s'établirent  en  Poito!.. 
ils  furent  maintenus  dans  leur  noM 
par  Âmelût  en  1624,  et  par  Bare: 
en  1667;  de  Chièvres,  dont  les  i: 
breuses  branches  se  sont  répandu-' 
Angoumois,  Poitou  et  Périgord. 
ChilleaUy  non  moins  nombreux  <> 
leurs  ramages  divers,  éteints  depu. 
milieu  de  ce  siècle,  etc.,  etc. 

Nous  avons  déjà  eu  occasion  dr 
gnaler  cette  publication  comme 
des  œuvres  qui  font  le  plus  d'bonr 
à  rérudition  contemporaine  ;  les  f:^ 
cules  qui  se  succèdent  la  maintieDL 
à  la  hauteur  d'une  réputation  si  • 
justifiée  par  la  première^  éditioL 
collaboration  de  plusieurs  membres 
Sociétés  savantes  de  la  province 
augmentent  encore  la  valeur  histor. , 
et  documentaire.  L.  R 


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ATocat,  ancien  Bédacteur  i  la  GazeiH  de  France,  Auteur  de  VArmorial  de  U  Ifobletie  de 
Languedoc,  du  Catalogue  dei  Gentihkomma,  etc. 


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BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  ôtre  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque, 
directeur,  66|  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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^REMiÈBB  Partie  :  Armoriai  général  de  France,  documents  historiques  :  Catalogue  des  généraux 
Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieutenants  généraux,  maréchaux  de  camp 
(suite).  —Armoriai  de  la  Généralité  d'Orléans  (1696-1701)^  d'après  les  manuscrits  de  la 
Bibliothèque  nationale,  Cabinet  des  titres  (suite). 

)euxi£hb  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Mac-Mahon  (Irlande  et  France)  ;  Daniel  de  Grangues  ; 
Chauvelin  Tsuite  et  fin).  —  Bouilhac.  ^  Noies  d'Ëtat-civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  du 
mois  d'octoore  1893  et  rappel  des  mois  précédents. 

PRoisièyE  Partie  :  Variétés,  Bibliographies,  Chroniques  :  Ecole  spéciale  militaire  (Saint-Cyr)i 
Concours  de  1893;  Le  comte  Ernest  de  Cornulier-Lucinière. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 

CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


MARECHAUX  DE  FRANCE 

(Suite) 

1632 

'  Urbain  de  Maillé,  marquis  de  Brézé, 

|t  capitaine  des  gardes  du  corps  de  la 

ine  Marie  de  Médicis  et  puis  des  gar- 

s  du  corps  du  roi  ;  servit  en  Piémont, 

pas  de  Suze  en  1629  et  au  combat 

Carignan  en  1530  ;  ambassadeur  au- 

ès  du  roi  de  Suède;  se  trouva  à  son 

our  au  combat  de  Castelnaudary  ;  re- 

t  le  bâton  de  maréchal  de  France,  à 

place  du  maréchal  d'Effiat,  avec  le 


gouvernement  de  Calais  le  18  octobre 
1632;  chevalier  des  ordres  du  roi  le 
14  mai  1633.  L'année  suivante  il  eut  le 
commandement  de  Tarmèe  d'Allema- 
gne, secourut  Heidelberg,  prit  Spire  le 
20  mars  163S  et  gagna  la  bataille 
d'Avein  le  20  mai  suivant  ;  fut  ambas- 
sadeur extraordinaire  près  des  états  de 
Hollande  ;  puis  gouverneur  d'Anjou  et 
du  château  d'Angers  en  1636;  vice-roi 
de  Catalogne  en  1641  ;  remit  la  même 
année  sous  l'obéissance  du  roi  Lens  et 
Bapaume  en  Artois;  mourut  en  son 
château  de  Milly  en  Anjou  le  13  février 
1650,  âgé  de  53  ans. 


579 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


580 


Il  était  fils  de  Charles  de  Maillé,  sgr 
de  Brézé  et  de  Milly  et  de  Jacqueline 
de  Thevale,  fille  unique  et  héritière  de 
Jean  de  Thevale,  comte  de  Creans, 
chevalier  des  ordres  du  roi,  gfouver- 
neur  de  Metz  et  de  Radegonde  Fres- 
neau;  il  ép.  le  25  nov.  1617,  Nicole  du 
Plessis-Richelieu,  sœurpuiuTéedu  car- 
dinal et  en  eut  deux  enfants:  1.  Ar- 
mand de  Maillé,  duc  de  Fronsac  et  de 
Caumont,  grand  maître  chef  et  surin- 
tendant général  de  la  navigation  et  du 
commerce  de  France,  mort  sans  être 
marié;  2.  Claire-Clémence,  duchesse 
de  Fronsac  et  de  Caumont,  marquise 
de  Brézé,  qui  ép.  Louis  de  Bourbon  II, 
prince  de  Condé,  surnommé  le  Grand, 
premier  prince  du  sang,  premier  pair 
de  France,  duc  de  Bourbonnais. 

La  maison  de  Maillé  est  connue  en 
Touraine  depuis  1037  et  par  filiation 
depuis  1069.  Elle  a  fait  de  nombreuses 
branches  dont  les  plus  connues  sont 
celles  de  la  Tour-liindry,  de  Kerman 
et  de  Brézé. 

La  branche  de  la  Tour-Landry  a  été 
formée  le  30  juillet  1494  par  le  mariage 
de  Hardouin  de  Maillé  X®  du  nom  avec 
Françoise  de  la  Tour-Landry,  fille 
aînée  et  prini*ipale  héritière  de  Louis, 
sgr  de  la  Tour-Landry,  de  Bourmont, 
de  Cornouailles  et  de  Clairvaux.  Il 
s'obligea  de  prendre  le  nom  et  les  ar- 
mes de  la  Tour-Landry  sous  peine  de 
50,000  écus,  mais  après  la  mort  de  ses 
deux  frères  sans  hoirs  maies,  il  se  dé- 
clara aîné  de  sa  mainou  et  le  roi  Fran- 
çois I*'  releva  ses  descendants  de  cette 
obligation,  leur  permettant  de  repren- 
dre le  nom  et  les  armes  de  Maillé  en  y 
ajoutant  ceux  de  la  Tour-Landry. 

La  branche  de  Brézé  a  été  formée 
par  Payen  ou  Péan  de  Maillé,  sgr  de 
Saint-Georges  du  Bois  et  plus  tard  de 
Brézé  par  sa  f  .mmequ'il  avait  enlevée 
avant  que  de  Tepouser,  pourquoi  il  fut 
poursuivi  criminellement  en  1318.  Sa 
femme  était  Jeaune  de  PEstang,  dame 
de  Brézé,  fille  de  Maoé  de  TKstang  et 


de  Catherine  de  Brézé  ;  il  fut  sénécl.  i! 
de  Périgord  et  de  Quercy,  puis  de  II- 
gorre,  de  Poitou  et  de  Limogea.  K 
était  mort  en  1347. 

Ll'or^  d  trois  fasces  ondées  de  gwnl-. 

1634 

Maximilien  de  Béthune,  marquià  i- 
Rôsny,  puis  duc  de  Sully,  pair  et  gra^ 
maître  de  l'artillerie  de  France,  ren  : 
de  grands  services  au  roi  Henri  IV  k, 
rhonora  d'une  bienveillance  parti.  •.- 
lière.  «  La  mort  du  roi,  dit  le  P.  A:.* 
selme,  le  dépouilla  du  manienaent  il- 
finances,  et  des  affaires  de  TEtat,  - 
qui  robligea  à  se  retirer  dans  ses  te::^- 
où  il  mena  une  vie  privée.  Il  fut  f? 
maréchal  de  France  le  18  septeznv  - 
1634  pour  robliger  à  se  démettre  dr  : 
charge  de  grand  maître  de  rartiller: 
11  mourut  en  son  château  de  Villeh,-. 
au  pays  Chartrain  le  21  décembie  1'^ 
en  sa  82*  année,  t 

Il  était  fils  de  François  de  BétL 
baron  de  Rosny  et  de  Charlotte  Dau 
de  Rieux.  Il  ép.  P  le  4  octob.    1> 
Anne  de  Courtenay,  fille  de  Franco 
de  Louise  de  Jaucourt;  2*  Rach*! 
Cochefilet,  fille  de  Jacques  et  de  Ma: 
Arbaleste. 

Du  premier  mariage  il  eut  :  M' 
milieu,  marquis  de  Rosny,  jr. 
d'Henrichemont,  par  sa  mère,  bar.  :. 
Bontin,  grand  maître  de  Tartillene 
France,  dont  la  postérité  finit  s 
Maximilien-Henri,  duc  de  SuUv.  •  ' 
de  France,  chevalier  des  ordres  du  " 
brigadier  de  ses  armées,  commai: 
la  cavalerie  dans  les  guerres  d'Iv. 
mort  sans  enfants  en  1729;  il  avai* 
le  14  février  1719  Marie-Jeanne  G  u. 
veuve  de  Louis-Nicolas  Fouquet,  c 
de  Vaux,  mort  le  31  octobre  173r> 

Du  second  mariage  il  eut  :  Fra: 
de  Béthune,  comte  puis  duc  d*<'- 
marquis  de  Nogent-le-Rotrou,  elo. 
Jacqueline  de  Caumont,  fille  du  c 
pair,  maréchal  de  France.  Sa  po::! 


581 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUB  DB  FRANCS 


582 


finit  avec  Maximilien-Âlexis  de  Bé-* 
thune,  prince  d'Heurichemont  puis 
duc  de  Sully,  mort  en  1776;  il  avait 
ép.  le  17  février  1767  Henriette-Hoaalie 
de  Baylens-Poyanne,  fille  de  Bernard, 
marquis  de  Poyanne,  chevalier  des 
ordres  du  Roi»  lieutenant^g'énéral  de 
ses  armées,  inspecteur  général  de  la 
cavalerie  et  de  Charlotte-Louise  Olli- 
vier  de  Leuville,  dont  une  fille  née  le 
27  sept.  1772. 

La  maison  de  Béthuue  était  une  des 
plus  anciennes  de  PÂrtois  connue  de- 
puis le  xi«  siècle,  et  par  filiation 
depuis  1200.  Son  auteur  était  Raoul  I 
surnommé  le  Faisseux,  sire  de  Bé- 
thune,  vivant  en  970,  suivant  Du- 
chesne;  le  P.  Anselme  commence  la 
filiation  suivie  à  Guillaume  surnommé 
Le  Roux  vivant  en  1200.  La  terre  de 
Sully-sur-Loire  fut  érigée  en  duché- 
pairie  en  1606. 

Les  branches  des  comtes  de  Selles, 
marquis  de  Ghabris,  comtes  et  marquis 
de  Béthune,  et  celle  des  ducs  de  Cha- 
rost  étaient  issues  de  Philippe  de  Bé- 
thune frère  de  Maximilien  qui  fut  le 
premier  duc  de  Sully. 

Bandé  d'or  et  de  gueules;  aliàs,  d"*  ar- 
gent à  la  fasce  de  gueules^  quelquefois 
brétessée  ou  crénelée  de  deux  côtés, 
comme  brisure*. 

1637 

Charles  de  Schomberg,  duc  d'Hall- 
win,  comte  de  Nanteuil-le -Baudouin 
2t  de  Duretal,  marquis  d'Epinay,  che- 
valier des  ordres  du  roi,  colonel-géné- 
ral des  Suisses  et  Grisons,  gouverneur 
le  la  ville  et  citadelle  de  Metz,  pays 
ïlessin  et  du  Verdunois,  fut  élevé 
îiifant  d'honneur  auprès  deLonisXIII; 
le  fit  connaître  au  siège  de  Sommiëres 
ih  1622,  où  il  fut  blessé,  puis  à  la 
)rise  de  Privas  en  1629  ;  suivit  le  roi 
;n  Savoie  ;  fut  blessé  au  siège  de  Rou- 
noy  en  Barrois  en  1632;  chevalier 
lu  Saint-Esprit  on  1633,  puis  gouver- 


neur de  Languedoc  et  de  la  citadelle 
de  Montpellier;  maréchal  de  France 
le  26  octobre  1637,  après  sa  victoire  sur 
les  Espagnols  au  siège  de  Leucate  ;  il 
prit  sur  eux  Perpignan  et  Salces  en 
1642 ,  deux  ans  après  le  roi  donna  le 
gouvernement  de  Languedoc  à  Gas- 
ton de  France^  duc  d'Orléans,  et  la 
lieutenance  générale  de  cette  province 
à  Schomberg  avec  le  gouvernement  de 
Metz,  du  pays  Messin  et  de  Tévôché 
de  Verdun.  Il  fut  envoyé  comme  vice- 
roi  en  Catalogne,  prit  d'assaut  la  ville 
deTortose  en  1648  et  mourut  de  la 
pierre  à  Paris  en  1656  en  sa  56*  an- 
née; il  fut  enterré  dans  l'église  du 
prieuré  de  Nanteuil  auprès  de  son 
père. 

Il  était  fils  de  Henry  de  Schomberg, 
qui  fut  maréchal  de  France  en  1625  et 
de  Françoise  d'Epinay,  en  Bretagne  ; 
il  ép.,  en  1621:  P  Anne,  duchesàe 
d'Hallwin,  sans  enfauts  ;  2°  le  24  sep  • 
tembre  1646  Marie  d'Hautefort,  sans 
enfants. 

Z)'of*,  au  lion  coupé  de  gueules  et  de 
sinople. 

1639 

Charles  de  la  Porte,  duc  de  la  Meille*. 
raye,  pair,  grand  miûtre  de  l'artille- 
rie, chevalier  des  ordres  du  roi,  lieu- 
tenant général  de  la  haute  et  basse 
Bretagne,  gouverneur  des  château  et 
ville  de  Nantes  et  de  Port-Louis,  se  si- 
gnala aux  guerres  de  Piémont  en 
1629  et  1630,  puis  dans  les  Flandres, 
en  Artois  et  Boussillon  ;  après  la  prise 
de  Hesdin  il  fut  nommé  maréchal  de 
France  sur  la  brèche  même  de  cette 
place  le  30  juin  1639. 

Pour  faire  cette  promotion  Louis 
XIII  prit  sa  canne  et  dit  en  la  présen- 
tant à  la  Meilleraye  :  i  Je  vous  fais 
maréchal  de  France  ;  voilà  le  bâton 
que  je  vous  en  donne.  Les  services 
que  vous  m'avez  rendus  m'obligent  à 
cela  ;  vous  continuerez  à  me  bien  ser- 


583 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


584 


vir  I.  La  Meilleraye  ayant  répondu 
qu'il  n'était  pas  digne  de  cet  hon- 
neur : 

—  «  Trêve  de  compliments,  reprit  le 
roi  ;  je  n'ai  jamais  fait  un  maréchal  de 
ineilleur  cœur  que  vous.  » 

Après  la  capitulation  d'Arras,  occupé 
parles  Espagnols,  le  maréchal  de  la 
Meilleraye  fut  nommé  pour  commander 
Tarmée  de  Picardie  et  de  Flandres  en 
1641.  Il  prit  les  villes  d'Aire  et  de  Ba- 
paume  et  commanda,  en  1642,  Tarmée 
du  Roussillon  avec  Schomberg. 

En  1646  il  eut  le  commandement  de 
l'armée  d'Italie  où  il  prit  Piombino  et 
Portalongue.  Il  fut  nommé  surinten- 
dant des  finances  en  1648  et  se  démit 
en  1649  de  la  charge  de  grand  maître 
de  l'artillerie  en  faveur  de  son  fils  ;  et 
commanda  l'armée  du  Poitou,  de  la 
Saintonge  et  du  Limousin  en  1650  et 
força  la  ville  de  Bordeanx  à  capituler  ;  il 
mourut  à  Paris  en  1664  dans  sa  6i^ 
année. 

Le  marquisat  de  la  Meilleraye  fut 
érigé  en  duché-pairie  en  faveur  du 
maréchal  de  la  Meilleraye  par  lettres 
patentes  du  mois  de  décembre  1663. 

Il  était  fils  de  Charles  de  la  Porte, 
sgr  de  Lunardière  et  de  la  Meilleraye 
et  de  Claude  de  Champlais  ;  il  ép.  1<^  le 
26  février  1630  Marie  Ruzé  d'Effiat, 
fille  du  maréchal  de  France  et  de  Marie 
de  Fourcy  ;  2''  le  20  mai  1637  Marie  de 
Cossé,  fille  de  François  de  Brissac  duc 
et  pair  de  France,  et  de  Guyonne  de 
Ruellan  ;  il  eût  du  !«''  mariage  Armand- 
Charles  de  la  Porte-Mazariui,  duc  de 
Rethelois-Mazarin,  de  la  Meilleraye 
et  de  Mayenne,  grand  maître  de  l'artil- 
lerie de  France,  lieutenant-général  des 
armées  du  roi,  chevalier  de  ses  ordres, 
prince  du  château  Portien,  etc.,  épousa 
le  18  février  1661  Hortense  Mancini, 
nièce  du  cardinal  Mazarin,  fille  de  Lau- 
rent Mancini,  chevalier  romain  et  de 
Hiéronyme  Mazarini,  d'où  sont  venus 
les    ducs    de  Kethelois-Mazarini   par  i 


l'érection  en  duché-pairie  de   la  terr- 
duché  de  Rethel  vendue  au    cardio^.. 
Mazarin  par  Charles  de  Gonzagrue,  du: 
de  Ne  vers  et  de  Kethel,  érigée  de  nou- 
veau en  duché-pairie  eu  faveur  de  Ar- 
mand-Charles de  la    Porte- MazariijL 
Cette  maison,  originaire  de  Bretagii'-. 
a  fini  par  une  fille  Charlotte-Antoinette 
de  la    Porte-Mazarini,  arrière-petitt- 
fille  d'Armand-Charles,  qui  ép.  en  I7;'o 
le  duc  de  Duras,  maréchal  de  France, 
dont  elle  fut  la  P*  femme  et  auqu'  : 
elle  porta  les  biens  de  sa  maison  ;  de  ce 
mariage  naquit  une  fille  unique  Louii^^ 
Jeanne  de  Durfort-Duras,  duchesse  <îc 
Mazarin,  morte  en   1781,  mariée  ou 
1747  à   Louis-Marie-Guy    d'Aumocr. 
marquis  de  Yillequier,  puis  duc   lie 
Mazarin  par  son  mariage»  et  dans  \\ 
maison  duquel  sont  entrés  les   biens 
des  ducs  de  Mazarin  et  de  la  MeilIe^a^  . 
Les  aînés  de  la  maison  de  la  Porte 
ont  eu   la   possession,    pendant  pr^* 
d'un  siècle,  des  trois  duchés-pairies  ^e 
la  Meilleraye,  de  Rhetel-Mazarini  et  d2 
Mayenne,  réunis  plus  tard,  mais  à  ti- 
tre de  seigneuries  seulement  sur    la 
tête  de  Louis  d'Aumont,  appelé  aus?: 
duc  de  Mazarin,  qui  mourut  en    II'jj 
ne  laissant  qu'une  fille  Louise,  mari  /. 
en  1777  au  duc  de  Valentinois  (Honore- 
Anne-Charles-Maurice  de  Goyon-Gii- 
maldi)  dont  l'arrière  petit-fils  est  at:- 
jourd'hui    Albert-Honoré-Charles    ti 
GoyonGrimaldi,    prince    régnant  de 
Monaco. 

De  gueules  j  au  croissant  moniani  {ftx  - 
gent,  chargé  de  cinq  mouchetures  dThi  •    j 
mines. 

Mazarin  portait  :  D'azur^  à  un  /a  ;• 
oeau  (Tor  lié  d'argent^  au  milieu  rfiiyi. 
s^élève  une  hache  d'' armes;  à  unefasfv  • 
gueules  brochant  sur  le  faisceau  char ç  • 
de  trois  étoiles  d*or. 


(A  suivre.) 


L.  U 


r>85 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FBANGE 


586 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

leee  -  i7oi 

d'après  les  manuscrits  de  la  BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE  (CABINET  DES  TITRES) 

(Suite) 


219.  Marie-Anne  Baguenault,  épouse 
de  Joseph  Miron,  écuyer,  sieur  de  Con- 
cire,  procureur  du  roi  au  bureau  des 
finances. 

220.  Claude  Cottée,  épouse  de  Jean- 
Baptiste  Boitet,  conseiller  du  roi,  avo- 
cat de  S.  M.,  au  bureau  de  la  généra- 
lité d'Orléans. 

221 .  Madeleine  Brachet,  épouse  d'An- 
dré Picault,  écuyer,  conseiller  du  roi, 
trésorier  de  France,  général  des  finan- 
ces au  bureau  de  la  généralité  d'Or- 
léans. 

222.  Cet  article  est  employé  cy- de- 
vant au  n^  153  de  l'état  des  armoiries. 

223.  Anne  Bourgarel,  épouse  de  Louis 
Saint,  écuyer,  seigneur  de  Rochefort 
et  de  la  Baronnie. 

224.  Rose  Tourtier,  épouse  d'Alphon- 
se de  Gédouin,  écuj^er,  seigneur  de 
Bally,  gouverneur  de  Beaugency. 

225  bis.  Feu  Pierre  Carré,  écuyer, 
sgr  de  Bouchetault,  trésorier  de  France 
à  Orléans  et  Françoise  Brisson  sa  veuve. 


226.  Françoise  Aymart,  veuve  de 
Hiérosme  Egrot,  sieur  de  Laborde. 

227.  Thérèse  Sinson,  épouse  de  Clau- 
de Chartier,  écuyer,  sieur  de  la  Maison 
Rouge,  conseiller  du  roi,  trésorier  de 
France  à  Orléans. 

228.  Marguerite  Gahouet  de  Senne- 
ville,  épouse  d'Etienne  Lamirault, 
écuyer,  sieur  de  Fontmagne,  conseiller 
du  roi,  trésorier  de  France  au  bureau 
des  finances  à  Orléans. 


219.  D'az,^  à  une  bague  d'or^  dans  le 
chaton  de  laquelle  est  enchâssé  un  rubis 
de  gu.9  accompagné  de  3  têtes  de  gueu' 
noHy  coupées  d^arg.,  2et  1, 

220.  D^ax,^  au  coq  d'arg.^  crété^  barbé 
et  ongle  de  gu.^  accomp.  en  pointe  de 
2  tours  (ou  taux)  d'or. 

221.  De  gu,^  au  chien  braque  assis 
d^arg. 


223.  D^or^  à  2  chevrons  entrelacés^  un 
d'azur  renversé  et  Vautre  de  gu, 

224.  Parti ^  darg,  et  de  gu,^  à  une 
tour  de  Vun  en  Vautre^  et  une  fasce  de 
sa,^  brochant  sur  le  tout,  chargée  de  3 
quinte  feuille  s  d*or. 

225  bis.  D*az,,  à  un  écusson  en  ban* 
nière  darg.^  chargé  dune  croix  de  gu.^ 
cantonnée  de  4  mains  apaumées  de 
tnéme;  accolé  :  d'arg.^  à  2  palmes  de 
sin,j  passées  en  sautoir,  accomp.  de  4 
cloches  daz, 

226.  D^az.^  au  bezant  dor^  entouré 
d'une  vire  darg.  et  chargé  d'un  aigle 
sans  tête  de  sa. 

227.  D^az.,  à  3  poissons  darg.,  ran- 
gés en  pals  et  surmontés  d^un  joug  d^or. 


228.  D*arg.,  à  la  bande  vivrée  degu., 
accomp.  de  2  palmes  de  sin.,  aussi  posées 
en  bande,  une  en  chef.  Vautre  en  pointe. 


587 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


588 


229.  Jeanne  Pochon,  épouse  de  Jean 
deLoynes,  écuyer,  s'd'Hauteroche,  con- 
seiller du  roi,  président,  trésorier  de 
France,  au  bureau  de  la  grénéralité 
d'Orléans. 

230.  Charles-Marcel  de  Bouzoncles, 
écuyer;  s'  d'Armeville. 

231 .  Marie  Magpne-Patas,  épouse  de 
Jean  Laisné,  écuyer,  s*"  de  Sainte-Ma- 
rie, conseiller  du  roi,  trésorier  de 
France  au  bureau  des  finances  d'Or- 
léans. 

232.  Charlotte  de  Mairan,  épouse  de 
Charles  Vaslin,  écuyer,  s'  des  Bréaux, 
conseiller  du  roi,  trésorier  de  France  au 
bureau  des  finances  d'Orléans. 


233.  Madeleine  Picault,  épouse  de 
Pierre  de  Berthereau,  chevalier,  sei- 
gneur de  Montefran. 

234.  Elisabeth  Longuet,  veuve  de 
Pierre  de  Berthereau,  chevalier,  sei- 
gneur de  Montefran. 

235.  Jeanne^Elisabeth  Longuet,  veu* 
ve  de  N...  de  Morin ville,  chevalier,  sei- 
gneur de  Yilleobauve,  brigadier  des 
armées  du  roi. 

236.  Charles  de  Berthereau,  cheva- 
lier, seigneur  de  la  Giraudière,  capi- 
taine au  régiment  de  Normandie. 

238.  Marthe  de  Bar,  épouse  de  Fran- 
çoie  Foucault,  écuyer,  lieutenant  par- 
ticulier, vétéran  au  bailliage  et  siège 
présidial  d'Orléans. 

239.  Louis  de  Dampmartin,  écuyer, 
sieur  des  Bardilliëres. 


229.  D'^az.^  au  sautoir  de  sa.^à  V aigle 
d^az,y  brochant  sur  le  tout. 


230.  D'^az.,  à  une  tête  de  maure  de 
carnation^  armée  d^un  casque  d'arg,^  et 
soutenue  d'un  vol  d'or. 

231.  D'az,^  à  une  fasce  d'arg.^  char- 
gée  d'un  trèfle  de  sa.  et  acconipagnée  de 
3 pattes  de  lion  d'or^  Set  î. 


232.  De  gu,^  à  un  mât  de  navire^  avec 
des  cordages  d'or^  mouvant  de  la  pointe 
d'une  mer  ondée  d*az,^  et  aecomp.  en 
chef  de  2  vents  d'arg.^  mouvant  des  an- 
gles. 

233.  D''az.^  à  une  montagne  cTarg.^ 
sommée  d^un  faisceau  dépiquer  de  inéme^ 
ferrées  d'or^  lié  de  gu,  et  accosté  de  2 
molettes  d*or. 

234.  Fascé^  onde  d'arg.  et  de  sa.^  au 
lion  de  sin,^  lamp.  et  armé  de  gu.^  bro- 
chant sur  le  tout, 

235.  De  «m.,  à  2  bandes  entées^  ondées 
éTarg,.  accomp.  de  2  molettes  de  tnémey 
îeiX. 

236.  Fascéy  onde  d^arg,  et  dé  sa.^  au 
lion  de  sin,f  lamp.  et  armé  de  gu.^  broeh. 
sur  le  tout. 

238.  Uaz.^  à  3  fasces  coupées  chacun* 
d^or  et  d^arg. 


239.  D'arg.^  à  une  fasce  d^az,^  ch.  de 
3  molettes  d'or  et  accomp,  de  3  mures  de 
pourpre^  tigées  et  feuillées  de  sin.^  2etl. 

240.  De  «n.,  à  un  éctisson  éTetrg.,  bor- 
dé de  gu.  et  chargé  de  5  croissants  d'az., 
posés  en  sautoir. 

SHl  bis.  Jacques  de  Saint-Mesmin,         241  his.  Tranché ^d€sin,,d*or et  d*az.. 


240.  Nicolas  Pichon,  écuyer,  sieur  de 
Langainerie. 


ii»i 


)89 


LB  BULLBTIN  HÉRAIJ)IQUE  DE  FRANCE 


590 


îcuyer,  sieur  de  la  Ganté,  et  Marie  de 
Maubert,  son  épouse. 

242.  Françoise  Longuet,  veuye  de 
Nicolas  Brisson,  écayer,  sieur  de  Ma- 
2hau)t,  conseiller  du  roi,  trésorier  de 
France. 

243.  Marie  JoufPronneau,  épouse  de 
Louis  Curault,  écuyer,  sieur  de  Cour- 
celles,  conseiller  du  roi,  trésorier  de 
France  au  bureau  des  finances  de  la 
généralité  d'Orléans. 

244.  Catherine  Maubert,  épouse  de 
Samuel  de  Fronville,  écuyer,  sieur  du 
Yerger. 

245.  Feu  Jean  de  la  Villedonné,  sei- 
gneur de  Montaigre,  conseiller  magis- 
trat au  bailliage  et  siège  présidial  d'Or- 
léans. 

246.  Madelaine  Lambert,  épouse  de 
Jean-Baptiste  Lambert,  écuyer,  s^  de 
Cottinville. 

247.  Etienne  Bréchet,  écuyer,  s'  du 
Tapinet  et  Madelaine  Davalleau,  son 
épouse. 


248.  Anne  Cliocat,  épouse  de  Fran- 
çois Gentil,  écuyer,  conseiller  du  roi, 
trésorier  de  France,  général  des  finan- 
ces au  bureau  d'Orléans. 

249.  Barbe  Gallibourg,  veuve  de  N... 
Colas,  écuyer,  s''  de  Malmusse. 


250.  Catherine  Egrot,  épouse  de  Char- 
les TEvcaque,  écuyer,  s' de  Grandmai* 
son,  conseiller  du  roi,  trésorier  de 
France  au  bureau  des  finances  à  Or- 
léans. 


au  pal  barré  dCarg,  et  de  sa.  de  6  pièces  ; 
accolé  :  lozangé  d^or  et  de  pourpre,  à  la 
bordure  d^azur. 

242.  D'az,^  au  chef  d'or,  chargé  de  S 
ttHes  de  léopard  de  gu. 


243.  Z)'or,  au  sautoir  d^az.^  chargé  de 
5  daup^iins  d'or  et  accomp,  de  4  tour- 
teaux de  sa. 


244.  Lozangé  j  cTor  et  de  pourpre;  à  la 
bordure  d^'argent. 

245.  De  gueules^  au  triangle  d'arg,^ 
chargé  d*une  tête  de  maure  de  sa.^  acr 
comp,  en  chef  de  2  palmes  adossées  d^or^ 

246.  De  gu.y  au  lambel  de  4 pendants 
d'arg,^  posé  en  fasce  et  accomp.  de  3 
dauphins  de  mêmje^  couronnés  d'or^  3 
etl. 

247.  De  gu^^  à  la  tour  d'arg,^  ébréchée 
à  senestre  et  maçonnée  desa.^  accomp,  en 
chef  de  2  perles  (pairies)  éParg.  et^  en 
pointe  d'une  onde  de  même,  accolé  :  fasci 
et  contrefascé  de  vair  et  de  gu.  de  8  piè' 
ces, 

248.  D'or^  au  faisan  d'azur ,  accomp, 
en  chef  de  3  trèfles  rangés  de  sin,,  et  en 
pointe  de  3  glands  de  méme^  2  etl. 

249.  Coupé ^  d'' argent  et  de  gu.,  d  un 
coq  daz.^  crété^  barbé  et  ongle  de  gu,:, 
en  chef^  et  au  bourg  darg.^  maçonné  dé 
sa.  en  pointe, 

250.  D*arg,^  d  une  aigrette  (héron) 
d'az,^  perchée  sur  un  monticule  de  3 
coupeaux  de  sin,^  à  la  bordure  crénelée 
dor  et  daz. 


251.  Gabriel  Egrot,  s' de  Courtinière.         251.  Porte  de  même.         (A  suivre). 


591 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


ô'}'! 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D'ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


MAC-MAHON 

(IRLANDE  ET  FRANCE) 

La  maison  de  Mac-Mahon,  une  des 
plus  anciennes  et  des  plus  illustres  du 
royaume  d'Irlande,  issue  des  anciens 
souverains  de  ce  pays,  est  venue  s'éta- 
blir en  France  à  la  suite  des  Stuarts 
vers  la  fin  du  xvijo  siècle  ;  elle  reçut 
de  Louis  XV  des  lettres  de  grande 
naturalité  en  1749.  Elle  a  donné  à 
Tarmée  des  officiers  distingués  dont 
plusieurs  maréchaux  de  camp,  deux 
lieutenants  généraux,  dont  un  maré- 
chal de  France,  créé  duc  de  Magenta 
en  1859  ;  la  branche  aînée  de  la 
famille  a  obtenu  Térection  en  marqui- 
sat de  la  terre  d'Eguilly,  située  en 
Bourgogne,  par  lettres  patentes  du 
roi  Louis  XV,  en  1763,  reconnues  par 
l'admission  à  la  pairie  en  1827  et  1828. 

Vers  le  milieu  du  xviii«  siècle,  la 
maison  de  Mac-Mahon  fut  admise  aux 
Etats  de  Bourgogne»  à  Malte,  au  cha- 
pitre noble  d'Alix,  et  sa  noblesse 
d'extraction  fut  reconnue  par  arrêt  du 
conseil  d'Etat  du  roi,  du  3  juillet  1750. 

L'origine  et  l'ancienneté  est  établie 
dans  un  Mémoire  rédigé  en  1776  sur  la 
production  des  titres  et  documents 
faite  devant  les  généalogistes  des  or- 
dres du  roi,  que  nous  croyons  devoir 
reproduire  ici  dans  son  intégralité.  Si 
le  règlement  de  1760  sur  l'admission  aux 
Honneurs  de  la  Cour  ne  permit  pas  à 
Chérin  de  donner  une  réponse  favorable 
à  la  requête  de  MM.  de  Mac  Mahon  (1), 

(1)  Il  était  interdit  au  généalogiste,  par  le  rè- 
glement du  17  avril  1760,  d'admettre,  pour  sup- 
pléer à  la  représentation  des  tUre$  originaux, 
aucun  arrêt  du  Conseil  d'Etat  ou  des  cours  su- 
périeures, aucun  jugement  4e  maintenue  rendu 
par  les  commissaires  royaux  lors  des  diverses 
recherches  et  reformations  de  la  noblesse. 


la  preuve  de  leur  origine  et  de  leur 
filiation  n'en  fut  pas  moins  établie  par 
des  justifications  d'un  caractère  abâo* 
lument  historique,  comme  on  pourra 
en  juger  par  la  lecture  du  document 
extrait  de  la  collection  des  Mémoires 
pour  les  honneurs  de  la  Cour»  ou  Preu- 
ves des  carrosses,  qui  existe  aux  Ar- 
chives Nationales  : 

fl  Mémoire  sur  la  preuve  de  noblesse 
de  MM.  Mac-Mahon,  chevalier  de 
Malte,  et  de  MM.  Mac-Mahon  de  Vian- 
ges  et  de  Charnay,  ses  neveux,  qui  de- 
mandent à  monter  dans  les  carrosses 
du  Roy.  —  15  mai  1776.  » 

La  preuve  de  MM.  Mac-Mahon  & 
pour  base  principale  cinq  généalogies 
de  leur  maison. 

La  première  a  été  expédiée  le  29 
juillet  1772  sur  un  manuscrit  écrit  eu 
velin  conservé  au  collège  de  la  Trinité 
de  Dublin,  par  deux  notaires  de  cette 
ville,  légalisée  par  le  lord*maire  de  la 
même  ville,  par  un  notaire  royal  à 
Londres  et  par  M.  le  comte  de  Guines, 
ambassadeur  du  roy  en  Angleterre  et 
traduite  par  M.  Tobiesen  Duby,  inter- 
prète de  Sa  Majesté.  Ces  notaires  at- 
testent qu'il  est  constant  que  cett*" 
généalogie  a  été  composée  en  divers 
temps;  d'abord  commencée  en  1340 
par  un  historiographe  de  Thomond, 
continuée  par  d'autres  historiographes 
du  même  pays  en  1450,  puis  sous  les 
règnes  de  Henri  VIII  et  de  Jacques  1 
et  finit  en  1700. 

Elle  donne  à  la  maison  de  Mac- 
Mahon  une  origine  commune  avec 
celle  de  Thomond  et  pour  premier  au- 
teur à  l'une  et  à  l'autre: 

Brien  Boro  ou  Boruma,   monarque 


593 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


694 


ilrlande,  mort  en  1033  dont  elle  dé- 
iuit  ainsi  la  postérité. 

Teigre  ou  Tadéé  O'Brien  son  fils  aîné, 
mort  en  1042,  père  de 

Turlogh  ou  Térence  O'Brien,  mo- 
oarque  d'Irlande.  Celui-ci  décéda  en 
1086,  après  un  règne  de  12  ans,  laissant 
sntr'autres  enfants  Mortough  ou  Mo- 
riart,  qui  suit,  et  Diermoid  O'Brien, 
chef  des  princes  de  Thomond. 

Mortough  O'Brien,  roy  d'Irlande, 
mourut  en  1126. 

Mahon  O'Brien,  l'un  de  ses  fils, 
continua  la  postérité  qui  prit  son  nom. 
Il  fut  père  de 

Morrough  ou  Maurice  Mac  Mahon, 
lord  ou  prince  de  Corkabaiskin,  et 
ayeul  de 

Diermoid  Mac  Mahon  aussi  lord  de 
Corkabaiskin. 

Morrough  ou  Maurice,  fils  et  héritier 
de  ce  dernier,  laissa  Donogh,  qui  suit, 
et  Mortough  ou  Moriart,  auteur  d'un 
rameau  éteint  au  4«  degré. 

Donogh  ou  Donat  Mac  Mahon,  lord 
de  Corkabaiskin  eut  aussi  deux  fils  : 
Diermoid,  qui  suit,  et  Turlogh,  dont 
le  petit-fils  mourut  sans  postérité. 

Diermoid  Mac  Mahon,  lord  de  Corka- 
baiskin laissa  entr'autres  enfants  : 
Rory  Mac  Mahon,  lord  de  Corkabaiskin 
dont  le  fils 

Donogh  ou  Donat,  lord  ou  seigneur 
de  la  même  terre  fut  père  de  Teige  ou 
Tadee  et  de  Donogh  ou  Douât,  entre 
lesquels  il  partagea  la  principauté  de 
Corkabaiskin,  et  donna  à  l'aîné  la  partie 
orientale  qui  fut  depuis  connue  sous  le 
nom  de  Cloindirala,  de  celui  du  manoir 
aei^ï-neurial,  et  au  puisué  la  partie 
occidentale.  Celui-ci  forma  une  branche 
connue  sous  le  titre  de  Seigneurs  de 
Corkabaiskin. 

Teige  ou  Tadee,  lord  de  Cloindirala 
continua  l'aînée.  Son  fils  et  héritier 
nommé  aussi 

Teige  ou  Tadee  laissa 

Turlogh  ou  Térence,  lord  de  Cloin- 
dirala  qui   eut   entr'autres  enfants  : 


Teige  qui  continua  la  branche  des  sei' 
gneurs  de  Cloindirala,  et 

Donogh  ou  Donat  Mac  Mahon  (sei- 
gneur) de  Feenish  et  de  Rimanagh.  Ce 
Donogh  fut  père  de 

Bryan  ou  Bernard  Mac  Mahon  vivant 
en  1641. 

Cette  date  est  la  seule  qui  se  trouve 
dans  cette  longue  suite  de  sujets  de- 
puis celle  de  la  mort  de  Mortough,  roy 
d'Irlande.  Celui-ci  (Bryan)  eut  pour  fils  : 

Mortough  ou  Moriart  père  de  Mor- 
rough ou  Morice  et  ayeul  de  Mortough 
ou  Moriart  vivant  en  1700  qui  est  ainsi 
issu  de  Brien  Boro  au  20^  degré. 

La  2*  généalogie  de  la  maison  de 
Mac  Mahon  est  tirée  d'un  manuscrit 
original  écrit  sur  velin  en  langue  Ir«- 
landaise  vers  le  commencement  du 
xv«  siècle,  connu  sous  le  titre  de  Livre 
Lecan,  très  estimé  des  savants  d'Ir- 
lande et  déposé  à  la  Bibliothèque  des 
Irlandais  à  Paris. 

Elle  commence  aussi  à  Brien  fioro, 
roy  d'Irlande,  rapporte  ensuite  les  mô- 
mes sujets  que  la  précédente  et  dans  le 
même  ordre  de  filiation  et  finit  à 
Donogh  ou  Donat  fils  de  Rory  et  père 
de  Teige  et  de  Donogh,  mais  ne  rap- 
porte aucune  date. 

La  3^  est  extraite  d'un  manuscrit  de 
la  fin  de  ce  dernier  siècle  (conservé 
dans  les  archives  de  feu  M.  le  maré- 
chal de  Thomond)  qui  contient  un  re- 
cueil de  généalogies  dressées  en  1698 
par  un  historiographe  de  Thomond. 
Celle-ci  commence  également  au  roi 
Brien  Boro,  continue  jusqu'à  Turlogh, 
lord  de  Cloindirala,  que  la  première  dit 
fils  de  Teige  et  père  d'un  autre  Teige 
qui  continua  la  branche  des  seigneurs 
de  Cloindirala  et  de  Donogh  (seigneur) 
de  Feenish  et  de  Rimanagh,  et  conti- 
nue ensuite  la  postérité  de  Teige,  seu- 
lement jusqu'aux  enfants  de  Turlogh, 
lord  de  Cloindirala,  vivant  en  1698. 
Elle  est  aussi  conforme,  en  ce  qu^elle 
contient,  à  celle  du  collège  de  Dublin, 
excepté  qu'au  degré  de  Diermoid  et  de 


S95 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


59r^' 


Mortough,  tiges  des  maisons  de  Tho- 
mond  et  de  Mac-Mahon  elle  donne 
Faînesse  à  Diermoid.  Elle  ne  rapporte 
non  plus  aucune  date  depuis  celle  de 
la  mort  de  Mortough,  roy  d'Irlande, 
arrivée  en  1126  jusqu'à  Turlogh  (aïeul 
de  Turlogh  lord  de  Cloindirala,  rap- 
porté ci-devant)  qu'elle  dit  vivant  en 
1625. 

Les  4®  et  5*  sont  parfaitement  con- 
formes entr'elles,  Tune  a  été  certifiée  et 
souscrite  le  25  février  1743  par  6  pairs 
laïcs,  3  archevêques  et  4  évêques  d'Ir- 
lande ;  l'autre  a  été  dressée  et  certifiée 
le  27  septembre  1749  par  Jean  Bawkins, 
roy  d'armes  d'Irlande.  .Klles  sont  toutes 
deux  revêtues  des  formalités  prescrites 
pour  celles  des  Isles  britanniques.  Celle 
de  1749  a  été  admise  en  preuves  par  un 
arrêt  du  Conseil  d'Etat  du  roy  du  3  juil- 
let 1750,  aux  Etats  de  Bourgogne  en 
1757  et  1760,  dans  l'ordre  de  Malte  en 
1761  et  au  chapitre  d'Alix  en  1762. 

A  l'appui  de  ces  deux  généalogies 
M.  le  chevalier  de  Mac-Mahon  joint  des 
expéditions  délivrées  dans   la   même 
forme  de  quelques  actes  dont  le  plus 
ancien  est  de  l'année  1564  et  les  tra- 
ductions faites  en  1761   et  1763   par 
M.  Markhan  interprète  du  roy,  de  trois 
certificats  donnés  en  1751,  le  premier 
par  40  chevaliers  de  Shires  (membres 
du  Parlement)  hauts  shérifs,  juges  de 
paix  et  gentilshommes  du  comté  de 
Clare  en  Irlande  ;  le  second  par  7  gen- 
tilshommes de  la  maison  de  Mac-Ma- 
hon domiciliés  au  même  royaume,  et 
le  troisième  par  l'évêque  de  Killaloe, 
3  vicaires  généraux  de  ce  diocèse  et 
par  20  habitants  de  la  ville  d'Eunis  au 
même  comté,  lesquels  déclarent  tous 
que  cette  maison  est  ancienne  et  illus- 
tre et  assurent  la  plupart  que  Jean- 
Baptiste  Mac-Mahon,  marquis  d'Eguil- 
ly,  père  de  M"  de  Viange  et  de  Char- 
nay  eu  est  issu. 

Comme,  dans  la  règle  stricte,  ces  ti- 
tres et  certificats  ne  peuvent  rien  éta- 
blir au-delà  de  1564,  on  est  obligé  de 


s'en  rapporter,  savoir  pour  les  sujets 
antérieurs  à  Donogh,  fils  de  Rory  tt 
père  de  Teige  et  de  Donogh  aux  troi* 
généalogies  sus  -  mentionnées  ;  pour 
ceux  qui  suivent  jusqu'à  Turlog'h,  lori 
de  Cloindirala  père  de  Teige  et  de  I  do- 
nogh aux  1"  et  3«  des  mômes  géaéak- 
gies  ;  et  pour  les  degrés  du  même  Do- 
nogh aux  deux  dernières.  Elles  énon- 
cent les  faits  suivants  : 

Turlogh  ou  Térence  Mac-MahoL, 
prince  de  Cloindirala  au  comté  de  Clar-, 
qualifié  très  illustre,  mourut  en  1472 
et  fut  enterré  au  monastère  d*Asheliu 
dans  la  province  de  Momonie,  sous  un 
magnifique  mausolée  qui  subsistai: 
encore  en  1749.  Il  avait  épousé  HélèLr 
fille  de  Maurice  Fitz-Gérald,  comte  «i 
Kildare  {1«^  comté  du  Royaume  d'Ir- 
lande) et  en  avait  eu  Teige  qui  fut  sou 
principal  héritier,  dont  la  postérité  pa- 
raît éteinte,  et 

Donogh  ou  Donat  Mac-Mahon,  auji-: 
qualifié  très  illustre,  qui  eut  eu  par- 
tage les  terres  de  Feenish  au  comte  dr- 
Clare  et  de  Rimanagh,  dans  celui  .ie 
Limerick.  Il  eut  d'Honneur  O'Brien  de 
Thomond  : 

Turlogh  ou  Térence  Mac-Mahon, 
écuyer,  seigneur  de  Feenish,  de  ri.-:- 
de  Fines,  etc.  C'est  à  son  degré  qu^ 
commence  la  preuve  par  titres  (et  o-> 
titres  sont  d'accord  avec  les  généalo- 
gies de  1743  et  1749). 

Réuni  à  plusieurs  sujets  de  sa  mai- 
son, il  fit  une  convention  avec  un 
commissaire  de  la  reine  Elisabeth,  re- 
lativement à  la  possession  de  ses  ter- 
res par  acte  du  15  février  1564,  da:  - 
lequel  son  père  et  ayeul  sont  rappel'\- 
Il  mourut  vers  Tannée  1577  laissant  »ir. 
Jeanne  fille  de  Mac-Nemara,  écuyer, 
entr'autres  enfants: 

Bryan    ou    Bernard    Mac-Mah(^ù 
écuyer,  seigneur  de  Feenish  etc.,  q;.. 
naquit  vers  1568.  Il  épousa  Marguerr  • 
fille  de  Donogh  O'Brien  de  Doagh,  qu: 
le  rendit  père  de  : 

Mortough  ou  Moriart  Mac-MahoL, 


597 


LB  BULLETIN  HéRALDIQUB  DB  FRANGB 


598 


seigneur  de  Feenish  et  de  plusieurs 
autres  terres,  dont  il  fut  dépossédé  à 
cause  de  sa  fidélité  au  Roy  Charles  II, 
suivant  le  certificat  de  40  membres  du 
Parlement  d'Irlande  cité  cy-devant.  Il 
eut  d'Ëléonore,  fille  de  Guillaume 
Nelan,  colonel  de  cavalerie  au  service 
du  roi  Charles  I"  : 

Morrough  ou  Maurice  Mac-Mahon 
de  Rimanagh,  écuyer,  lequel  fit  son 
testament  en  1652,  mourut  l'année 
suivante,  et  fut  inhumé  eu  tombeau  de 
sa  maison  à  Ënnis,  laissant  d'Hélène 
fille  de  Maurice  Fitz-Gérald  de  Balli- 
noe,  écuyer,  entr'autres  enfants  : 

Mortough  ou  Moriart  Mac  Mahon 
de  Tourdila,  lequel  eut  pour  femme 
Hélène  fille  d'Emmanuel  Mac-Seehy, 
écuyer,  et  mourut  en  1739,  père  de 
deux  fils  dont  le  premier  nommé  Mor- 
rough ou  Maurice  Mac-Mahon,  major 
du  régiment  de  cavalerie  d'Alcantara 
en  Portugal,  chevalier  de  Tordre  du 
Christ,  a  laissé  des  enfants  de  Cathe- 
rine fille  de  Jean  Cary,  premier  écuyer 
de  la  reine  épouse  de  Charles  I,  roy 
d'Angleterre  ;  le  2«  fut 

Patrice  Mac-Mahon ,  écuyer ,  qui 
épousa  vers  l'année  1707  Marguerite 
fille  de  Jean  O'Sullivan  ;  de  cette  al- 
liance sont  nés  :  Jean-Baptiste,  qui  suit, 
et  Maurice  de  Màc-Mahon,  seigneur  de 
Magnien  en  Bourgogne,  fait  en  1746 
capitaine  de  l'armée  levée  en  Ecosse 
par  le  prince  Edouard,  ensuite  capi- 
taine au  régiment  d'Ultonie  en  Espa- 
gne, naturalisé  par  lettres  du  mois  de 
février  1760  ;  admis  la  même  année  aux 
Etats  de  Bourgogne  après  avoir  fait 
preuves  de  noblesse  sur  le  fondement 
de  celles  de  son  frère  mentionnées  ci- 
après,  nommé  en  1761  capitaine  au  ré- 
giment de  Fitz-James  cavalerie  au  ser- 
vice du  roy  et  reçu  la  même  année 
chevalier  de  justice  dans  Tordre  de 
Malte  après  avoir  fait  preuve  de  no- 
blesse par  les  deux  généalogies  de  1743 
et  1749  citées  ci-dessus. 

Jean-Baptiste  Mac-Mahon ,  marquis 


d'Ëguilly  en  Bourgogne,  par  lettres 
d'érection  de  cette  terre  en  sa  faveur 
de  Tannée  1763,  naquit  à  Limerick  en 
Irlande  en  1715,  obtint  du  roi  des  let« 
très  de  naturalité  en  1749,  fut  reconnu 
pour  noble  de  nom  et  d'armes^  et  main- 
tenu dans  sa  noblesse  d'ancienne 
extraction  par  arrêt  du  Conseil  d'Etat 
de  sa  Majesté  rendu  le  3  juillet  1750, 
sur  le  vu  de  la  généalogie  de  1743 
mentionnée  ci-devant  et  admis  aux 
Etats  de  Bourgogne  en  1757,  après 
avoir  fait  preuves  sur  le  même  fonde- 
ment .  Il  a  épousé  en  1750  Charlotte  le 
Belin  dame  d'Eguilly  et  autres  terre», 
fille  de  Jean  le  Belin,  écuyer,  et  d'Anne 
de  Morey  et  en  a  eu  : 

P  Charles-Laure  Mac-Mahon,  titré 
marquis  de  Yiange,  capitaine  au  régi- 
ment royal  Lorraine  cavalerie,  né  le 
8  mai  1752  ; 

2^  Maurice-François  Mac-Mahon  ap- 
pelé comte  de  Charnay,  capitaine  au 
régiment  des  cuirassiers,  né  le  13  oc- 
tobre 1754; 

Et  3  demoiselles  reçues  en  1762  cha- 
noinesses  du  chapitre  noble  d'Alix. 

On  voit  par  cet  exposé  que  des  5  gé- 
néalogies produites  par  la  maison  de 
Mac-Mahon,  3  remontent  sa  filiation  à 
Brien  Boro,  monarque  d'Irlande,  mort 
en  1033  et  la  continuent,  savoir  la  pre- 
mière jusqu'à  Mortough  ou  Moriart 
aveul  de  M.  le  chevalier  de  Mac-Mahon; 
la  2^  jusqu'à  Donogh  ou  Donat  dixième 
aïeul  du  même  chevalier;  et  la  3*  jus- 
qu'à Turlogh  ou  Térence  mort  en  1472, 
son  septième  ayeul  et  que  les  deux 
autres  commencent  à  ce  même  Térence 
et  continuent  jusqu'à  Jean  ou  Jean- 
Baptiste  Mac-Mahon  marquis  d'Eguilly 
son  frère;  qu'elles  sont  conformes 
entr'elles  dans  les  faits  qu'elles  rappor- 
tent excepté  dans  Tordre  de  naissance 
de  Diermoid  de  Mortough,  fils  de  Tur- 
logh roi  d'Irlande  ;  que  cette  conformité 
de  ces  divers  ouvrages  composés  en 
différents  temps  par  divers  auteurs  et 
conservés  en  divers  dépôts  inspire  de 


599 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


600 


la  confinnce  en  eux  ;  que  le  plus  ancien 
des  titres  produits  à  Tappuy  de  ces  g^é- 
néalogies  n*est  que  de  Tannée  1564, 
mais  rappelle  Turlog-h  septième  ayeul 
de  M.  le  chevalier  Mac-Mahon;  et  enfin 
que  les  certificats  qui  accompag-nent 
ces  généalogies  et  ces  titres  annoncent 
que  la  maison  de  Mac-Mahon  réunit  en 
sa  faveur  le  sentiment  des  difi'érents 
ordres  du  royaume  d'Irlande. 

Comme  cependant  t;es  généalogies 
ne  sont  point  accompagnées  de  preu- 
ves, les  Irlandais  pouvant  seuls  porter 
un  jugement  certain  sur  ces  ouvrages, 
les  étrangers  doivent  se  borner  à  l'expo- 
sition des  faits  qu'ils  contiennent. 

(Extraits  des  preuves  de  noblesse  de 
diverses  familles  faits  par  les  généalo- 
gistes des  ordres  du  roi  depuis  1765 
jusques  et  compris  1780.  —  Archives 
Nationales,  MM.  811.  563-571). 

Patrice  de  Mac-Mahon,  comme  il  a 
été  dit  ci-dessus,  ép.  Marguerite  0' 
Sullivan,  dont  il  eut  : 

1.  Jean-Baptiste  qui  suit  ; 

2.  Maurice,  sgr  de  Magnien,  du  Pui- 
set  et  de  Lauronne,  en  Bourgogne, 
capitaine  au  régt  irlandais  de  Fitz- 
James. 

Jean-Baptiste  de  Mac-Mahon,  sgr  de 
Sivry  et  marquis  d'Eguilly,  admis  aux 
Etats  de  Bourgogne  en  1757,  ép.  en 
1750  Charlotte  le  Belin,  fille  de  Jean 
le  Belin,  sgr  d'Eguilly,  secrétaire  du 
roi  et  d'Anne  de  Morey,  héritière  de 
Claude  de  Morey,  son  oncle,  marquis  de 
Vianges  et  baron  de  Sully,  dont  il  eut  : 

1.  Charles-Laure,  marquis  de  Vian- 
ges  puis  de  Mac-Mahon,  maréchal  d: 
camp  et  grand  croix  de  Saint-Louis, 
(cordon  rouge),  pair  de  France  le  5 
novembre  1827,  mort  sans  postérité  à 
Nancy  en  1830  ; 

2.  Maurice-François,  qui  suit  ; 

3.  4.  5.  et  trois  filles  rerues  en  1762 
chanoinesses  du  chapitre  noble  d'Alix, 
en  Lyonnais. 

Maurice-François    de    Mac-MahoUi 


comte  de  Mac-Mahon,  sgr  d'Egiiilly  dp 
Voudenay,  baron  de  Sully,  né  en  1754 
à  Autun,  colonel  de  hussards,  man- 
chai  de  camp  en  1814,  puis  lieutenant 
général  et  cordon  rouge,  ép.  en  179*2  a 
Bruxelles,  Pélagie-Edme-Marîe  de  Ri- 
quet  de  Caraman,  fille  de  Marie- Jean- 
Louis  de  Riquet,  marquis  de  Caraman. 
maréchal  de  camp  et  de  Marie-Char- 
lotte-Eugénie Bernard  de  Montessus; 
il  mourut  en  1831  au  château  de  Sulh, 
laissant  neuf  enfants  qui  furent  : 

1.  Charles-Marie,  qui  suit; 

2.  BonaventureMarie-Pierre-Joseph, 
comte  de  Mac-Malion,  né  à  Munster 
en  1799,  colonel  de  la  garde  nationale 
d' Autun,  mort  en  1866,  marié  le  *^J 
juillet  1819  à  Marie-Anne-Alexandrine- 
Eudoxie  de  Montaigu,  fille  d'Adolphe- 
Tanneguy-Gabriel,  marquis  de  Mon- 
taigu et  de  Anastasie-Flore  Eléonore 
de  la  Rochedragon,  sans  enfants  ; 

3.  Marie-Edme-Patrice-Maurice,  qui 
a  fait  la  branche  ducale,  dite  de  Ma- 
genta, qui  suivra  ; 

4.  Eugène,  né  en  1810,  marie  à  M 
de  Champeaux,  décédé  sans  enfants  ; 

5.  Adèîe-Marie-Madeleine-Françoi^t , 
mariée  à  M.  de  la  Selle,  décédée  ec 
1872  ; 

0.  Marie-Joséphine-Adélaïde,  mari-* 
à  Augustin-Arnoul-César  Poute,  mar- 
quis de  Nieuil,  dont  postérité; 

7.  Cécile,  mariée  au  marquis  de  Ro- 
quefeuil,  à  Montpellier,  dont  postérité-, 

8.  Nathalie,  mariée  à  Adalbert  «•- 
Sarret,baron  de  Coussergues,à  Bézie> 
(Hérault),  dont  postérité  ; 

9.  Elisabeth,  morte  religieuse    : 
Sacré-Cœur  à  Autun. 

Charles-Marie  de  Mac-Mahon,  mar- 
quis de  Mac-M^hon,  capitaine  aux  bu- 
sards de  la  garde  avant  1830,  sub-î> 
tué  aux  rang,  titre  et  dignité  de  s-  » 
oncle  le  pair  de  France,  par  lettres  *  ■ 
tentes  du  18 juillet  1828, mourut  du: 
chute  de  cheval  aux  courses  d'An*.! 
en   1845;   il   avait   épouse  en  juil. 
1823  Marie-Henriette  Le  Pelletier  - 


601 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


602 


Rosanbo,  fille  de  Louis,  marquis  de 
Rosaubo,  pair  de  France,  et  d'Hen- 
rielte-Geneviève  d'Andlau,  dont  il  eut: 

Charles-Henri-Paul-Marie  de  Mac- 
Mahon,  marquis  de  Mac-Mahon,  né  en 
1828,  ép.  le  15  mai  1855  Henriette-Ra- 
degfonde  de  Pérusse  des  Cars,  sœur  du 
duc  des  Cars  actuel  et  fille  d'Amédée- 
Françoifl-Régis  de  Pérusse,  duc  des 
Cars,  pair  de  France  et  de  Aug-ustine- 
Frédérique-Joséphine  du  Bouchet  de 
Sourches  de  Tourzel  :  il  est  décédé  en 
1863  laissant  : 

1.  Charles,  qui  suit; 
•  2.  Marie,  mariée  le  24  octobre  1878 
au  comte  d'Oilliamson  ; 

3.  Anne-Isabelle,  mariée  le  31  aoftt 
1882  au  comte  Eug-ène  de  Lur-Saluces. 

Charles'TAeLvie  de  Mac-Mahon,  mar- 
quis de  Mac-Mahon,  marié  le  23  juin 
1881  à  Marthe-MeLTie-Thèrèse  de  VogQé. 

Branche  ducale 

Marie-Edme-Patrice-J/at^ri*c5  de  Mac- 
Mahon,  duc  de  Magenta  et  maréchal 
de  France,  le  6  juin  1859,  chef  du  pou- 
voir exécutif  le  24  mai  1873,  puis  pré- 
sident de  la  République,  du  20  novem- 
bre 1873  à  la  fin  de  janvier  1875,  grand' 
croix  de  la  Légion  d'honneur,  cheva- 
lier de  la  Toison  d'or,  né  le  13  juin  1808, 
est  décédé  au  château  de  la  Forest  (Loi- 
ret), le  17  octobre.  Ses  funérailles  ont 
eu  lieu  à  Paris,  le  22  octobre,  aux  frais 
de  l'Etat  et  son  corps  a  été  déposé  aux 
Invalides. 

Il  était  le  troisième  fils  de  Maurice- 
François  de  Mac-Mahon,  comte  de  Mac- 
Mahon,  sgr  de  Sivry,  de  Voudenay,  ba- 
ron de  Sully,  en  Bourgogne,  et  de  Péla- 
ffie-Edme-Marie  de  Caraman  ;  il  ép.  le 
14  mars  1854  Elisabeth-ChaTlotie-Soiphie 
de  la  Croix  de  Castries,  sœur  du  der- 
nier duc  de  Castries,  dont  il  a  eu  : 

1.  Patrice,  né  le  8  juin  1855,  capi- 
taine aux  chasseurs  à  pied  ; 

2.  M^axie- Eugène^  né  en  1857  ; 

3.  Emmanuel,  né  en  1859,  capitaine 
de  chasseurs  à  pied,  marié  le  2  juin 


1892  à  Marie- Antoinette-Caroline-Mar- 
guérite  de  Chinot  de  Fromessent  ; 

4.  Marie,  née  en  1863,  mariée  le  28 
décembre  1886  à  Eugène-Norbert-Henri 
d'Halwin  comte  de  Piennes,  ex-lieute- 
nant de  hussards. 

D^argenty  à  trois  lions  léopardés  de 
gueules,  armés  et  lampassés  d'azur^ 
Vun  sur  Vautre;  on  blasonne  quelque- 
fois les  lions  contre  passants^  ou  bien 
la  tête  contournée. 

Devise  ;  Sic  nos^  sic  sacra  tuemur. 

L*  K> 


DANIEL  DE  GRANGUES 

Cette  maison  a  produit  les  seigneurs 
de  Daresbury,  de  Budworth,  de  Gre- 
sens,  etc.,  en  Angleterre; 

De  Moult,  de  la  Lande,  de  Vielle- 
Mare,  de  Grostain,  de  Martragny,  de 
Rucqueville,  de  Yaussieu,  de  Nancel- 
les,  de  Grangues,  du  Breuil,  d'Eur- 
ville,  de  Bette  ville,  de  Montdavid,  etc«, 
en  France,  qualifiés  marquis  de  Mar- 
tragny, et  de  Grangues. 

La  maison  Daniel,  d'ancienne  cheva- 
lerie, est  originaire  de  Normandie. 

Le  premier  Daniel  connu  fut  un  des 
chevaliers  normands  qui  accompagnè- 
rent Guillaume  duc  de  Normandie  à  la 
conquête  de  l'Angleterre,  en  1066. 

Sa  présence  à  la  conquête  fut  consta- 
tée sur  le  rôle  de  l'abbaye  de  St-Mar- 
tin  de  la  Bataille,  construite  par  Guil- 
laume le  Conquérant  près  d'Hastings, 
et  de  nos  jours,  par  la  table  commé- 
morative  dressée  dans  l'Eglise  de  Di- 
ves  (Calvados),  port  où  s'embarqua 
Guillaume  pour  l'Angleterre. 

Les  auteurs  anglais  font  remonter 
l'ascendance  directe  de  la  famille  Da- 
niel, au-delà  de  1250. 

La  branche  française  descend  de 
Henry  Daniel  de  Gresens,  qui  revint 
en  France  en  1635,  et  se  fixa  en  Nor- 
mandie, berceau  de  ses  ancêtres.  Il  re- 
çut du  roi  Louis  XIV,  en  1675,  sur 
l'attestation  du  Roi  d'armes  d'Angle- 


603 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


6<'l 


terre,  des  lettres  de  grande  uaturalité, 
et  de  confirmation  de  son  antique  no- 
blesse. 

FILIATION 

I.  —  Robert  Daniel  vécut  de  1216  à 
1276  ;  il  eut  pour  fils  : 

II.  —  William  P'  Daniel,  dit  le  Vieux, 
de  Daresbury  (centurie  de  Bucklow, 
comté  de  Ghester)  tenait  ses  terres  de 
Henry  le  Norreys,  ancien  seigrneur  de 
Daresbury;  marié  à  Agnès  Legh  de 
Highlegy  de  Westhall,  il  fut  père  de  : 

m.  —  William  II  Daniel,  dit  le 
jeune,  de  Daresbury,  mort  en  1306; 
marié  à  Agnès  N.  il  eut  pour  fils  : 

IV.  —  John  I  Daniel  de  Daresbury, 
mort  en  1354,  marié  à  EUen  de  Ake- 
lan,  il  eut  pour  fils  : 

V.  —  William  III  Daniel  de  Dares- 
bury, mort  en  1407,  marié  en  1350  à 
Clémentine  de  Sutton,  eut  pour  fils  : 

VI.  —  William  IV  Daniel  de  Dares- 
bury, mort  en  1435,  marié  en  1399  à 
Sébilla  Bold,  il  eut  pour  fils  : 

VII.  — John  II  Daniel  de  Daresbu- 
ry, mort  en  1477,  marié  en  1422  à  Ja- 
ueth  Hallum  de  Newton,  il  eut  pour 
fils: 

VIII.  William  V  Daniel  de  Dares- 
bury, marié  à  Grâce  Ogle;  son  fils 
aîné  Thomas,  continua  la  branche  de 
Daresbury,  éteinte  au  xii«  degré  : 

IX.  —  Peter  I  Daniel,  troisième  fils 
de  William  V,  forma  la  branche  de 
Budworth,  (en  Cheshire,)  dont  est 
sorti  le  rameau  français,  marié  à  Jana 
Berkeadar,  il  eut  pour  fils  : 

X.  —  Peter  II  Daniel  de  Budworth, 
marié  à  Margeria  Savage  de  Glifton; 

Son  troisième  fils,  George,  continua 
la  branche  de  Budworth,  qui  fournit 
encore  quatre  degrés. 

XL  —  Peter  III  Daniel,  quatrième 
fils  de  Peter  II,  forma  la  tige  propre- 
ment dite  du  rameau  français  ;  il  eut 
pour  fils  :  I 

XII.  —  William  Daniel,  eut  pour  fils  : 

XUI.  —  John  Daniel,  mahé  à  Mar- 


gery  Abbot  de  Colchester,  eut  pot- 
fils  : 

XIV.  —  William  Daniel,  marie  ^ 
Joana  Randall  de  Salisbury  ; 

Son  fils  aîné,  Guillaume,  partit  pou- 
la  France  en  1635,  se  fixa  à  Caen,  et  ;. 
mourut  en  1699,  sans  postérité  mài^ 

XV.  —  Henry  I  Daniel  de  Gre>eD,v 
écuyer,  fils  cadet  de  William,  vint  ac- 
en  France  en  1635,  s'établit  d'abori 
Gaen,  puis  il  acquit  les  fiefs  de  Moul* 
de  Martragny  et  de  Grangues.  Il  dt- 
vint  marquis  de  Martragny. 

Son    fils  aîné,   Guillaume,   écuv: 
fonda  la  branche  de  Moult,  qui  setr 
gnit  en  1767  ;  marié  à  Suzanne  Le  Sa-  r 
de  Cormeilles.  Ils  abjurèrent  la  relii:: 
réformée  en  1685. 

XVI.  —  Henry  II  Daniel,  écu} 
seigneur  de   Grangues,    marquis 
Martragny,    lieutenant   de    cavale: 
dans  le  régiment  de  Schomber^  :  :: 
rié  1^  à  Anne  de  Chamberland,  2-  a  C  • 
therine  de  Moysand.  Du  deuxième 
il  eut  : 

XVII.  —  Henry  III  Daniel,  chev 
lier,  né  à  Caen  en  1676,  devint  par 
décès  de  son  aîné,  seigneur  et  patr 
de  Grangues,  du  Breuil,  seigneur  b. 
justicier   de    Martragny,   Ruquev...- 
Vausssieu,  marquis  de  Martra^D} 
fut  nommé  président  de  la  cour  :  ^ 
comptes  de  Normandie,  en  1706.  h  *• 
jura  le  protestantisme.  Marié  à  h: 
en  1696,  à  Catherine,  fille  de  D. 
Maistre  de  la  Bretonnière  et  de  J.  B  ' 
tinon  des  Hayes. 

XVIII.  —  J.  H.  R.  Daniel,  cheva: 
seigneur  et  patron  de  Gran^ueN 
Nancelles,  du  Breuil,  marquis  de  M: 
tragny,  chevalier  des  ordres  du  M 
Carmel  et  de  Saint-Lazare,  etlieuteu- 
pour  le  Roi  de  la  ville  de  Lisieui«c 
au  château  de  Grangues,  le  2  oct^ 
1733.  Marié  à  N...  fille  de  J.  Le  Clo ; 
de  Maizières  et  de  N.  Le  Duc  de  i 
hibou. 

XIX.  —  H.  J.  F.  A.  Daniel,  ch- 
lier,  seigneur  et  patron  de  Grai^-- 


605 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE   DE  FRANCE 


606 


du  Breuil,  «te,  seî|rneur  haut-justicier 
de  Martrag-ny,  de  Ruqueville,  de  Vaus- 
sieu,  marquis  deGrang-ues,  né  en  1722; 
marié  1<»  à  F.  Deschamps-Gui  Ilot,  2*  à 
C.  de  Quintanadoine,  fille  de  A.  de 
Quintanadoine  de  Betteville,  et  de  G. 
Baudry  d'Eurville. 

La  marquise  de  Grangues,  née  de 
Quintanadoine,  emprisonnée  pendant 
la  Terreur,  mourut  en  1793,  dans  la 
prison  de  Rouen,  au  moment  de  mon- 
ter sur  réchafaud. 

Du  deuxième  lit  il  eut  entre  autres 
enfants  : 

1^  H.  C.  A.  Daniel  marquis  de  Gran- 
g^ues,  1757-1818,  marié  à  G.  de  Robil- 
lard,  dont  Frédéric,  capitaine  d'artille- 
rie, mort  au  passag^e  de  la  Bérésiua; 

2«M.  F.  G.  A.  Daniel  d'Eurville,  qui 
suit; 

3<*  J.  R.  A.  Daniel  de  Betteville,  ma- 
rié à  V.  de  Gruel,  dont  postérité. 

XX.  —  M.  F.  L.  G.  A.  Daniel,  che- 
valier de  Grangues,  né  en  1760,  lieute- 
nant au  Royal-Comtois,  démissionnaire 
en  1791,  connu  au  retour  d'émigration, 
sous  le  nom  d'Eurville,  mort  en  1814, 
à  Rouen  ;  marié  en  1802,  à  J.  de  Man- 
neville  du  Romois,  dont  un  fils  unique  : 

XXI.  —  F.-A.  Raymond  Daniel 
d'Eurville,  marquis  de  Grang-ues  au 
décès  de  son  oncle  ;  secrétaire  du  baron 
d'Haussez,  ministre  de  la  marine 
sous  Charles  X;  il  démissionna  eu 
1830  ;  marié  en  1839,  à  J.  Boscary  de 
Romaine,  veuve  du  comte  de  Foucher 
de  Careili  dont  il  n'eut  qu'une  fille 
unique  : 

Charlotte-Louiae-Ada  Daniel  d'Eur- 
ville de  Grangues,  née  au  château  de 
Grangrues,  le  11  juillet  1840,  mariée  à 
Paris  le  19  mai  1860,  à  Henry  Cous- 
taut,  comte  d'Yanville,  mort  en  1882, 
colonel  de  cavalerie,  officier  de  la  Lé- 
sion d'honneur,  etc.,  dont  : 

1"  Raymond  Constant,  comte  d'Yan- 
ville, licencié  en  droit,  chevalier  de 
Malte,  et  de  Saint-Sylvestre  ; 


29  Henry  Constant,  comte  Henry 
d'Yanville. 

Le  marquis  de  Grangues  mourut, 
en  1876,  au  château  de  Grangues, 
exprimant  dans  son  testament  le  désir 
que  l'un  de  ses  petits-fils  relevât  son 
nom  et  son  titre. 

La  comtesse  d'Yanville  et  son  fils 
aîné  habitent  le  château  de  Grangues, 
près  Dives  (Calvados). 

Armes  :  Ecartelé^  aux  1  et  4  d'ar^ 
gent^  aux  3  fusées  et  2  demies  de  sable, 
couchées  et  accolées  en  pal;  aux  2  et  3 
d'argent,  au  loup  passant^  la  tête  et  la 
queue  contournées^  de  sable,  armé,  lam" 
passé  et  vilaine  de  gueules  ;  sur  le  toutf 
une  étoile  de  gueules  chargée  d'un  crois- 
sant d'^or. 

Couronne  de  marquis. 

Cimier  :  Un  loup  passant. 

Supports  :  2  lions  léopardés. 

H.  L. 


CHAUVELIN 

{Suite  et  fin) 


Jacques  II  de  Chauvelin  ép.  le  28 
octobre  1654  Anne  de  Bridiers,  fille  de 
feu  Louis,  chevalier,  sgr  du  Solier  et 
de  Madeleine  de  Pestivien  ;  il  en  eut  ; 

1.  François-Sylvain,  chevalier,  sgr  de 
Beauregard  et  de  la  Sigogne,  chevalier 
de  Saint-Louis  en  1705,  lieutenant- 
colonel  au  régiment  de  Beaujolais,  in- 
fanterie (1706),  mort  sans  enfants  de 
Marie-Anne  de  Brilhac,  fille  de  Louis, 
écuyer,  et  de  Marie- Anne  de  Gennes  ; 

2.  Jacques,  qui  suit;  3.  Jeanne,  qui 
ép.  Jacques-Gaspard  Chessé,  écuyer, 
sgr  du  Charault,  avant  1686.  Elle  vi- 
vait encore  en  1718. 

V.  —  Chauvelin  (Jacques III),  cheva- 
lier, sgr  de  Crespy  en  Laonnais,  pui& 
de  Beauregard,  la  Sigogne,  naquit  en 
1665,  et  fut  maintenu  noble  en  17J5 
par  M.  Quentin  de  Richebourg,  inten- 
dant de  Poitou.  11  laissa  de  Anne  Au- 


607 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


608 


gron,  fille  d'Adrien,  sgpr  de  la  Barre 
et  de  Marie  de  Montenay  qu'il  avait 
épousée  le  21  juin  1688  : 

VI.  —  Chauvelin  (François-Sylvain) 
chevalier,  sgT  de  Beauregard,  Mor- 
tesgne,  le  Verger,  les  Aguestons,  la 
Mothe-Pommeraye  (Queaux,  Vienne), 
Availles,  la  Sigogne,  etc.,  capitaine 
au  régiment  de  Picardie,  puis  inspec- 
teur des  haras  du  Poitou,  servit  au 
ban  de  1758  dans  la  4®  brigade  de  l'es- 
cadron de  Boisragon,  et  mourut  en 
août  1767. 

Il  avait  épousé  le  4  sept.  1718  Cathe- 
rine de  Nuchèze,  fille  de  feu  Pierre, 
chevalier,  sgr  de  Badevillain,  mestre 
de  camp  de  cavalerie,  maréchal  des 
camps  et  armées  du  roi,  et  de  Marie 
Cacault,  dont  il  eut:  1.  Jacques  qui 
suit;  2.  François-Marie,  né  en  1730, 
capitaine  au  régiment  de  Bourgogne 
infanterie  (1753),  tué  en  1758  au  siège 
de  Louisbourg  (Canada)  ;  il  avait 
épousé,  cette  même  année  1758,  Marie- 
Josèphe  Chassin  de  Thierry,  dont  une 
fille,  Marie-Julie,  née  posthume  le 
10  janvier  1759,  admise  à  Saint-Cyr  en 
1769,  qui  épousa  François  Scourions  de 
Boismorand.  Sa  veuve  obtint  sur  les 
fonds  du  ministère  de  la  guerre  en 
1758,  1765  et  1785  trois  pensions  s'éle- 
vant  ensemble  à  2460  livres,  la  pre- 
mière en  considération  des  services  de 
son  mari,  la  seconde  pour  ceux  de  son 
père,  la  troisième  en  considération  des 
services  de  sa  famille  et  de  la  médio- 
crité de  sa  fortune  (Etat  des  pensions, 
1791, 1. 1.  169);  3.  Charles-Pierre,  cha- 
noine du  chapitre  de  Saint-Hilaire  le 
Grand,  fut  inhumé  dans  cette  église  le 
15  août  1784  ;  4.  Charles-César,  béné- 
ficier, à  Nantes  ;  5.  Catherine-Arman- 
de;  6.  Marie-Henriette,  visitandine, 
morte  à  Poitiers  le  29  juillet  1796  âgée 
de  73  ans;  7.  Marie-Jeanne,  née  en 
1723,  admise  à  Saint-Cyr  en  1737, 
morte  célibataire. 

VII.  —  Chauvelin  (Jacques  IV),  che- 
valier, Bgr  de  Beauregard,  né  en  1722, 


entra  au  service  en  1738,  âgé  de  16  ans 
seulement,  et  fit  la  campagne  de  Bohè- 
me. Il  fut  chargé  par  \e  maréchal  de 
Saxe  de  faire  la  petite  guerre  en 
Flandres.  Ce  général  pour  récompense 
de  sa  conduite  lui  fit  donner  une  com- 
mission de  capitaine  réformé  à  la  suite 
du  régiment  de  Grassins  ;  il  assista  à 
la  bataille  de  Fontenoy,  s'empara 
d'Enghien  et  en  fut  nommé  gouver- 
neur. Grièvement  blessé  d'un  coup  de 
sabre  à  la  poitrine  dans  un  engagement 
il  se  retira  après  douze  ans  de  service 
avec  le  brevet  de  capitaine  de  cavale- 
rie. Il  comparut  en  1789  à  l'assemblée  de 
la  noblesse  de  Poitiers  et  mourut  le 
29  novembre  1798  âge  de  76  ans.  Marié 
le  10  juillet  1752,  à  Marguerite-Louise 
de  Bridieu,  fille  de  Charles,  chevalier, 
sgr  de  la  Baron,  et  de  Marie-Armande- 
Claude  Bergeron  de  la  Goupillière,  il 
n'eut  qu'un  fils  : 

VIII.  —  Chauvelin  (Jacques  V),  che- 
valier, sgr  de  Beauregard,  né  eu  1754, 
admis  à  l'Ecole  militaire,  en  1766,  en 
en  sortit  dans  l'artillerie  avec  la  croix 
de  Saint-Lazare  (1772).  Ensuite  il  fut 
placé  dans  la  Légion  de  Flaudres, 
corps  formé  par  le  4*  escadron  de  dra- 
gons d'Artois,  dans  lequel  il  fut  em- 
ployé comme  sous-lieutenant  ;  cet  es- 
cadron ayant  été  distrait  pour  former 
les  chasseurs  dragons,  il  fut  nommé 
lieutenant  dans  ce  corps. 

Il  comparut  à  l'assemblée  de  la  no- 
blesse  de  la  Basse-Marche  réunie  au 
Dorât  en  1789.  Emigré  en  1792  il  servit 
à  l'armée  des  princes  dans  le  corps  des 
dragons  et  fut  créé  chevalier  de  Saint- 
Louis.  Sous  la  Restauration  il  fut  maire 
de  Blois  et  conseiller  général  de  Loir- 
et-Cher.  Le  7  avril  1785  il  avait  épouse 
Marie-Anne-Catherine -Louise  de  Re- 
gnard,  fille  de  Joseph,  chevalier,  sgr 
de  Rilly-Chaumont  (Loir-et-Chep),  an- 
cien lieutenant-colonel  d'infanterie  et 
chevalier  de  Saint-Louis  et  dé  Marie- 
Anne  de  Coulange,  dont  ; 


609 


LB  BUI.LBTIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


610 


IX.  —  Chauvelin  de  Beauregard 
(Marie-Joseph),  marquis  de  Chauvelin, 
né  en  1786,  devint  en  1832  Je  seul  re- 
présentant de  son  nom  par  Textinction 
de  la  branche  de  Beauséjour  ;  il  ép.  1<*  le 
18  janvier*1808  Justine-Marie-Louise  de 
Beaumont,  fille  de  Christophe-Marie 
marquis  de  Beaumont  (des  Beaumont 
d'Autichamp)  et  d'Eléonore-Louise  Le 
Boulanger/  sans  postérité;  2°  le  27 
août  1834  Anne- Angélique  du  Vergier 
de  la  Rochejaquelein,  fille  de  feu  Louis 
marquis  de  la  Rochejaquelin,  maréchal 
de  camp,  généralissime  des  armées  ven- 
déennes en  1815,  tué  au  combat  des 
Mathes  et  de  Marie-Louise-Victoire  de 
Donissan,  qui  le  rendit  père  de 

X.  —  Chauvelin  (Marie-Louis-Guy- 
Henri),  marquis  de  Chauvelin,  né  en 
1843,  officier  de  hussards  démission- 
naire, chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, marié  le  20  novembre  1875  à 
Marie- Amélie  Brabant,  dont  entr'autres 
enfants  :  1.  Marie -Jacques -Joseph- 
Alphonse,  né  le  22  septembre  1876; 
2.  Marie- Joseph-Robert,  ne  le  5  juillet 
1890. 

B.  F. 


BOUILHAC 

Addition  à  la  colonne  529  du  Bulletin 
Héraldique  du  mois  de  septembre  1893. 

Les  Archives  départementales  de  la 
Gironde  mentionnent  à  la  date  du  13 
juillet  1746,  dans  les  registres  de  la 
Cour  des  Aides,  Tenregistrement  des 
lettres  de  noblesse  concédées  en  mars 
1746  à  Jean  Bouilhac.  médecin  des 
enfants  du  roi  et  à  son  neveu  Jean 
Bouilhac,  juge  de  Montignac.  Les 
armes  données  à  la  colonne  531  sont 
erronées  par  suite  de  deux  fautes  typo- 
graphiques ;  les  voici  telles  qu^elles 
furent  réglées  par  d'Hozier  et  inscrites 
dans  les  lettres  patentes  d'anoblisse- 
ment : 

JXargent^  à  une  fasce  de  gueules 
chargée  d^une  plante  de  plantin,  et 
accompagnée  de  3  chardons  au  naturel 
fleuris  de  même ^  2  en  chef  et  1  en  pointe. 

Le  titre  de  comte,  porté  par  le  chef 
de  la  famille,  provient  de  la  possession 
de  Tancienne  châtellenîe  de  Bourzac, 
dont  les  seigneurs  se  qualifiaient 
comtes. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DU    MOIS  D'OCTOBRE 

■T  BAPPBt  DIS  MO»  PSicéOBHTS 


Marie  -  René  -  Edouard  -  Richard  de 
FroisaardBroissia,  lieutenant  au  26® 
dragons,  fils  de  Marie-Georges-Edouard 
de  Froissard,  vicomte  de  Broissia,  et 
de  Jeanne-Louise  de  Beaufort,  avec 
Pauline-Geneviève  Mure,  fille  de  feu 
Louis-Eugène  Mure,  et  de  Cécile  du 
Sommerard  (fille  de  M.  du  Sommerard, 
ancien  fondateur  et  conservateur,  si 
regretté,  du  Musée  de  Cluny). 

Le  mariage  a  été  célébré  le  3  octo- 
bre, en  l'église  de  Saint-Pierre  de 
ChaiUot.  Les  témoins  étaient,  pour  le  ^ 


marié  :  le  colonel,  marquis  de  Broissia, 
son  oncle  et  M.  le  colonel  Lesne,  colonel 
de  son  régiment  ;  pour  la  mariée,  ses 
oncles  :  MM.  Larréguy  de  Civrieux  et 
Henri  Mure. 

(Voir  pour  la  maison  de  Froissard, 
très  ancienne  en  Franche-Comté,  les 
BulleUns  de  1887,  col.  113,  218  et  683, 
et  de  1888,  col.  360.) 

D'azur^  au  cerf  passant  d'or. 


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611 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


r>i 


Raymond  Garde  avec  Yvonne  de 
Meslon^  âlle  de  Cbarleâ  comte  de  Mes- 
lon,  ancien  maire  de  Bauzan,  dé- 
cédé, et  de  Marie  Gerbaud  de  la  Faye. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  4  octobre 
dans  réalise  de  Libourne. 

Le  père  de  la  mariée  était  le  chef  de 
la  branche  devenue  Palnée  ;  il  n'a  laissé 
qu^une  fille. 

Le  chef  de  cette  ancienne  maison  est 
actuellement  Charles-Arthur  de  Mes- 
lon,  oncle  à  la  mode  de  Bretag-ne  de 
Mme  Garde.  De  son  mc^riage  avec  Mlle 
de  Lyrac,  décédée,  il  a  deux  fils  et 
deux  filles.  Ses  cousins  germains  sont  : 
1»  Henri-Charles  de  Meslon,  marié  & 
Mlle  Mounerie,  dont  plusieurs  enfants; 
2^  Ernest  de  Meslon,  marié  en  premiè- 
res noces  à  Mlle  de  Brézets,  dont  une 
fille,  et  en  secondes  noces  à  Mlle  de 
La  Yalette-Montbrun,  dont  postérité. 

Une  branche  cadette,  séparée  au 
commencement  du  xviir  siècle,  est  re- 
présentée par  Eymeric  de  Meslon  qui 
de  son  mariage  avec  Mlle  d*Adeler  a 
trois  fils  et  trois  filles. 

C*est  au  XV*  siècle  qu'un  membre  de 
la  famille  de  Meslon  ou  Melon  quitta 
la  Bretagne  et  vint  s'établir  dans  le 
diocèse  de  Bazas  ;  il  existe  encore  en 
Bretague  une  famille  de  ce  nom,  de 
Meslon  de  la  Guinardaye,  qui  recon* 
naît  avoir  une  communauté  d'origine 
avec  celle  qui  se  fixa  à  cette  époque  en 
Guyenne.  Ses  armes  sont:  D'azur ^  à 
trois  croix  pattées  émargent. 

Il  faut  cependant  noter,  sans  en  as- 
surer une  descendance  certaine,  qu'un 
Guillaume-Arnaud  de  Melon  rendit 
hommage  en  1247  à  Edouard  P',  roi 
d'Angleterre,  pour  des  terres  qu'il  pos- 
sédait dans  TEntre-deux-Mers. 

Cette  famille  quitta-t-elle  son  pays 
pour  y  revenir  deux  siècles  plus  tard  ? 
Ce  Guillaume- Arnaud  de  Melon  était^il 
d'une  souche  tout  à  fait  diflferente? 
C'est  ce  qu'on  ne  peut  certifier. 

On  remonte  la  filiation  des  Meloii  à 
Jean  qui  vivait  au  xvi''  siècle. 


Les  doux  fils  ont  formé  deax  bran- 
ches ;  Tatnée  s'est  éteinte  en  1793.  C  «'.-: 
à  cette  branche  qu'appartenait  le  fs- 
meux  André  de  Meslon,  né  en  }y^ 
partisan  dévoué  du  roi  de  Navarre:  i. 
fut  un  de  ses  plus  brillants  capitaio*  s 

Il  fut  nommé  gouverneur  de  Castel- 
moron  et  ensuite  de  Monség^ar  dont  i 
s'était  emparé  le  18  mai  1580  ;  le  r  ^ 
lui  écrivit  ou  lui  fit  écrire  plusieuri 
lettres  pour  lui  faire  compliment  de  .<s 
valeur  et  lui  donner  des  ordres  ;  quel- 
ques-unes sont  signées  •  Voire  meitl^^f  - 
amy^  —  Henry  •.  André  de  Meslt  i 
mourut  le  27  mai  1596,  épuisé  par  ie^ 
fatigues  qu'il  avait  supportées  pendaii* 
les  guerres. 

Son  frère,  Jean  de  Meslon,  servi: 
aussi  Henri  IV  avec  distinction  ;  il  fu* 
nommé,  le  24  janvier  1590,  capitaine* 
de  deux  cents  hommes;  il  fut  assassiu*^ 
avec  son  neveu,  en  1605,  au  pont  de  !h 
Gupie,  près  de  Sainte-Bazeille,  pa: 
MM.  de  la  Marche,  se  vengeant  d*un> 
insulte  quMls  avaient  reçue. 

La  branche  cadette  dite  du  Vert  ?. 
formé  les  branches  de  la  Serre,  éteintr. 
et  de  Mondinet,  la  seule  existante  r* 
divisée  en  deux  rameaux. 

Cette  maison  compte  un  mestre  <: 
camp,  des  conseillers  au  parleme:.*. 
neuf  capitaines,  un  commandant  de  !  •. 
Réole,  des  chanoines,  plusieurs  offiri^rï 
tués  sur  le  champ  de  bataille,  un  r\  f 
de  bataillon,  deux  maires  de  Ranzau 

Maintenue  dans  sa  noblesse  en  V 
et  en  1696,  convoquée  aux  assembla- ^ 
de  cet  ordre  en  1789,  elle  a  oontrac: 
des  alliances  avec  les  premières  famil- 
les de  la  Guyenne. 

Ecartels\  aux  i  et  4  d'azur  à  tr  i 
fers  de  pique  d'or^  deux  en  chef  et     *» 
en  pointe^  posés  en  pal  ;  aux  2  ei  3 
sable  à  trois  mains  d'argent^  deax 
chef  à  dextre  ei  une  à senestre  enp^:u'.. 
posées  en  jyaU 

La  plupart  de  ces  renseignements 
publié*  pnr  M.  P«  MeMer,  sont  poi^.^ 


613 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


614 


dans  rintéressante  généalogie  faite  par 
M.  Léo  Drouyn. 


<»^^^»»w^^^^^^^»w«» 


Le  comte  Gérald  O'Gorman,  fils  du 
comte  Robert  O'Goraian  et  de  la  com- 
tesse née  des  Roys  d'Eschandelys,  avec 
Germaine  de  Lorencez,  fille  du  général 
Charles-Ferdinand  comte  de  Lorencez, 
décédé,  et  de  la  comtesse  née  Lloret. 

Le  mariage  a  été  célébré,  le  4  octo- 
bre, au  château  de  Laas,  près  de  Sau- 
veterre  de  Béarn. 

O'Gorman,  est  une  très  ancienne  fa- 
mille irlandaise,  depuis  longtemps 
fixée  en  Languedoc  puis  en  Lorraine  et 
à  Paris. 

Arnold -Victoire-Martin  comte  O'Gor- 
man,  capitaine  à  la  suite  du  régiment 
irlandais  de  Berwick  (infanterie),  pré- 
sida rassemblée  de  la  noblesse  et  fut 
nommé  député  de  St-Domingue  aux 
Etats  généraux  de  1789;  puis  il  fut 
nommé  colonel  d'infanterie  française 
par  Louis-Stanislas-Xavier  de  France, 
comte  de  Provence  oncle  du  roi,  régent 
du  royaume,  au  nom  de  Louis  XVII. 
Le  brevet  de  colonel  lui  fut  donné  à 
Hamm  en  Westphalie,  le  8  septembre 
1793. 

Arnold-Victoire-Martin  comte  O'Gor- 
man,  originaire  dlrlande,  est  Tauteur 
de  la  branche  de  cette  ancienne  famille 
qui  s'est  fixée  à  Toulouse,  eu  1805»  par 
le  mariage  de  Arnold-Henry-Ursule- 
Thomas  comte  O'Gorman,  fils  du  pré- 
cédent, né  à  St-Domiogue,  avec  Marie- 
Mélanie  de  Simorre. 

Les  preuves  de  noblesse  de  cette  fa- 
mille forent  enregistrées  au  Conseil 
souverain  de  llle  de  Saint-Domingue 
le  10  juillet  1786. 

If  azur  ^  au  lion  émargent  passant  en 
abîme f  accompagné  de  trois  épées  anti- 
ques du  méme^  garnies  dCory  la  pointe  en 
haut,  posées  deux  e)i  chef  et  une  en 
poÎJite. 

Devise  :  Primi  et  ultimi  in  bello. 


La  famille  Latrille  de  Lorencez  s*est 
illustrée  dans  ce  siècle  par  les  brillants 
services  militaires  de  deux  généraux 
de  division. 

Guillaume  Latrille,  général  de  bri- 
gade, fut  créé  baron  de  l'Empire  le 
29  juin  1808  ;  il  était  général  de  divi- 
sion lorsqu^il  fut  nommé  comte  de 
l'Empire  le  11  septembre  1813. 

Son  fils,  Charles*Fernand  Latrille, 
comte  de  Lorencez,  général  de  division 
en  retraite,  grand  officier  de  la  Légion 
d'honaeur»  commandant  de  l'armée 
française  au  Mexique,  est  décédé  au 
château  de  Laas  en  avril  1892. 

Né  à  Bar-le-Duc  en  1814,  il  était  fils 
de  Guillaume  Latrille,  comte  de  lo- 
rencez, et  de  la  comtesse  née  Oudinot, 
fille  de  Nicolas-Charles  Oudinot,  pre- 
mier duc  de  Reggio,  maréchal  de 
France. 

Coupé ^  au  ty  parti  des  comtes  militaires 
et  de  gueules  au  chevron  d*or  accom- 
pagné en  pointe  d^une  grenade  d'argent; 
au  2  d'argent  au  lion  couché^  la  tête  en 
rencontre  au  naturel. 


*^^n«^^^^k^^A^A^iM 


Vincent-Louis-Marie  Le  Viste,  comte 
de  Montbrian,  fils  de  feu  Claude-Char- 
les, comte  Le  Viste  de  Montbrian  et  de 
Marie-Françoise-Aimèe  de  Garnier  des 
Garets,  décedée,  avec  Pauline-Marie- 
Marthe-Inès  de  Biliotti,  fille  de  feu 
Raoul  -  Vi  ctor  -  Pierre  -  Hyppoly  te  -  Joa- 
chim,  marquis  de  Billiotti  et  de  Marie 
Victoire-Marthe  d'Arbelles,  aujourd'hui 
sa  veuve. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  9  octobre 
à  Paris,  en  l'église  de  Saint-Philippe- 
du-Roule.  Les  témoins  du  marié 
étaient:  le  comte  des  Garets  et  le 
comte  de  Vaublanc;  et  ceux  de  la  ma- 
riée :  le  marquis  de  Fayet  et  le  comte 
de  Bernardi. 

La  maison  des  Le  Viste  de  Montbrian 
considérable  et  ancienne  à  Lyon,  re- 
monte à  Hugues  Le  Viste,  citoyen  de 
cette  ville  eu  1309;  Johan  Livitos,  doc- 


615 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


61 


teur  ès-lois,  conseiller  de  ville  en  1346, 
défendit  par  son  testament,  de  vendre, 
d'aliéner  et  de  démembrer  le  tènement 
de  Bellecour,  fief  qui  lui  venait  d'ac- 
quisition en  1370  à  Jean  de  Varey,  au 
prix  de  1.600  francs  denier  d'or  ;  Jean 
Le  Viste  fut  conseiller  de  ville  en 
1389,  et  Guillemer  Le  Viste,  en  1400  ; 
Charles  Le  Viste,  fut  pourvu  en  1604 
d'un  office  de  maître  des  eaux  et  fo- 
rêts de  Dombes,  puis  lieutenant  parti- 
culier au  bailliag'e  en  1605;  Jean  Le 
Viste,  seigneur  de  Briandas,  fut  con- 
seiller au  Parlement  en  1629,  capi- 
taine des  chasses  à  la  souveraineté  des 
Dombes,  et  mourut  en  1658,  père  de 
Gaspard  Le  Viste  de  Briandas,  maître 
des  requêtes  en  1698,  marié  à  Jeanne 
Cholier,  fille  de  Daniel  Cholier,  des 
sffrs  de  Cibeins,  dont  Daniel  Le  Viste 
de  Briandas,  successivement  chevalier 
d'honneur  au  Parlement  de  Dombes  en 
1736,  grand  bailli  d'Epée,  commandant 
pour  le  prince,  dans  la  souveraineté  de 
Dombes,  qui  reçut  au  mois  d'août  1756 
des  lettres  d'érection  de  la  terre  de 
Montbrian,  en  comté  ;  Louis  Le  Viste 
de  Briandas,  ancien  capitaine  au  régi- 
ment de  Boulonnais,  comte  de  Mont- 
brian, remplaça  son  père  comme  con- 
seiller d'honneur  au  parlement,  le  10 
mai  1757. 

De  gueules^  à  la  bande  d^  azur  y  char' 
gie  de  3  croissants,  montant  d'argent, 

(Voir  pour  la  maison  de  Biliotti  le 
Bulletin  de  IS81,  col.  545.) 

Cette  famille  est  originaire  de  Flo* 
rence,  et  plus  anciennement  de  Luc- 
ques,  établie  à  Avignon  vers  la  fin 
du  xv«  siècle;  son  nom  était  de 
Volpe^  Vulpi  et  Vulpelli, 

Elle  s'est  alliée  aux  maisons  de 
Peruzzi,  de  Fortia,  de  Marcel  de  la 
Beaume,  de  Mornas,  de  Béraud,  de 
Léautaud,  de  Serres,  Artaud  de  Mon- 
tauban,  de  L'Espinasse,  Maury  fde  la 
famille  du  cardinal),  d'Arbelles,  Sal- 
vert  de  Bellenave,  etc. 

De  gueules^  au  chef  cTargent,  chargé 


d'un  renard  (Volpe,  renard,  arm"s  par 
lantesjy  passant^  du  champ. 

Devise  :  Pensate  al  fine. 


<— XW^^^WV*^^^^^^ 


u&i^nri-Frédéric-Marie,  vicomte  de  La- 
vaur  de  Saiate-Fortunade,  consei!!^: 
d'ambassade  de  France  à  Ronae,  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur,  fils  «i- 
Jean-Joseph,  comte  de  Lavaur  »:• 
Sainte-Fortunade,  et  de  Jeanne-Frau- 
ooise-Coralie  de  Ludière,  avec  Mari»- 
Louise-Eugénie-Adeline  Tyrel  de  Pc>i\. 
fille  de  Louis -Henri -Gaston  Tvre., 
comte  de  Poix,  et  de  Louise-Augusta- 
Esther  Le  Comte  (fille  d'Eug-ène-Louis- 
Jean  Le  Comte,  député  de  l'Yonne 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur, 
nommé  par  décret  impérial  en  1866  . 

La  mariée  est  veuve  en  première- 
noces  de  ^^àxie- Joseph  Boullet,  baroL 
Joseph  de  la  Bouillerie. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris.  '^ 
9  octobre,  en  l'église  de  la  Madeieia -. 

Les  témoins  étaient,  pour  le  marii- 
le  comte  de  Lavaur  de  Sainte-Fortu- 
nade, son  frère,  et  le  baron  de  Saint- 
Priest,  son  cousin;  pour  la  mariée,  >-> 
oncles  :  le  vicomte  de  Poix  et  le  mar- 
quis de  Falaiseau. 

La   maison  de  Lavaur   de    Saint- 
Fortunade  et  de  Gaignac,  est  oh;::* 
naire    du    Limousin.    Son    plus    au- 
cien  fief,  toujours  possédé  par  elle,  e>: 
situé  à  Sainte-Fortunade  (Gorrèze),  pa- 
roisse d'Espagnac,  château  ancien  t: 
important  qui  relevait  des  seif^er.r^ 
de  la  Roche,  et  entra  dans  la  famille  i 
Lavaur,  à  la  suite  du  mariag^e,  { &* 
contrat  du  27  février  1550,  entre  Bonis- 
venture  de   Lavaur,   seigneur   du^.; 
lieu,  Sainte-Fortunade,  etc.,  avec  c'a- 
therine  Faucher  de  Sainte-Fortuna-.i 
fille   unique  de  Mercure  Faucher 
Sainte-Fortunade  et  héritière  de  ce  fi-* 
à  la  condition  de  joindre  ce  nom  au  sit  . 

Les  membres  principaux  de  cette  fa- 
mille ont  été  :  Jean  de  Lavaur,  oon$e:  - 
1er  au  Parlement  de  Toulouse  eu  Io«j:  . 


617 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


618 


Jean-Armand,  reçu  chevalier  de  Malte 
au  ^rand  prieuré  d'Auvergne  en  1669; 
François  de  Lavaur  de  Sainte-Fortu- 
nade,  mousquetaire  du  roi  en  1675; 
Pierre-Paul  de  Lavaur,  capitaine  au 
régiment  de  Bourgogne  en  1781  ;  Ray- 
mond, comte  de  Lavaur  de  Sainte-For- 
tunade,  reçu  page  du  roi,  capitaine  au 
régiment  de  Lorraine  et  chevalier  de 
Saint-Louis  en  1782,  blessé  le  10  août 
1792,  à  la  journée  des  Tuileries.  Il  émi- 
pra  avec  son  frère,  Pierre-Paul,  capi- 
taine au  régiment  de  Bourgogne,  pour 
joindre  l'armée  de  Condé,  et  fut  nommé 
en  1814,  lieutenant-colonel  de  cavale- 
rie, puis  chef  d'état-major  de  la  garde 
nationale  de  la  Corrèze  en  1816,  cheva- 
lier de  la  Légion  d'honneur  (1819), 
mort  le  31  décembre  1829. 

Son  fils  aîné,  Pierre-François,  comte 
de  Lavaur  de  Sainte-Fortunada,  épousa 
le  18  janvier  1818,  Joséphine  du  Puy 
de  Grandval,  et  mourut  le  15  janvier 
1848,  laissant  deux  fils  et  deux  filles. 
L'aîné  des  fils  fut  :  Jean-Joseph,  comte 
de  Lavaur  de  Sainte-Fortunade,  marié 
le  27  décembre  1843,  à  Jeanne-Fran- 
çoise-Coralie  de  Ludière,  et  père  de 
deux  fils  et  de  deux  filles,  dont  le  se- 
cond est  le  nouveau  marié. 

Partie  au  P^  d'azur  à  3  rocs  cTéchi- 
quier  d'or  ;  au  2  d*or^  au  lion  de  sable^ 
couronné  de  méme^  arme'  et  lampassé 
d^azur. 

Devise  :  Voluntas  mea  est  in  te. 

L'ancienne  maison  Tyrel,  appelée 
fréquemment  dans  les  chartes  de  ïyrel, 
a  possédé  la  première,  dès  l'an  1030,  la 
seigneurie,  plus  tard  principauté,  de 
la  ville  de  Poix,  en  Picardie,  depuis 
1030  jusqu'en  1417.  Son  premier  degré 
connu,  remonte  à  Gauthier  Tyrell  ou 
ïyrel,  originaire  de  Normandie,  sire 
de  Poix,  etc.,  décédé  en  1068. 

Son  arrière-petit-fils  Gauthier,  111°  du 
nom,  est  qualifié  dans  les  chartes, 
}àrince  de  Poioo. 

Adam  Tyrel,  son  quatrième  fils,  au- 


quel il  donna  les  terres  de  Moyencourt, 
a  formé  la  branche  toujours  existante 
de  ce  dernier  nom.  La  seconde  branche 
des  Tyrel  de  Poix,  a  été  formée  par 
Adatn  de  Mo.y encourt,  quatrième  fils  de 
Hugues  P'  Tyrel,  sire  de  Poix,  mort 
en  1159,  et  d'Ade  d'Aumale. 

Elle  a  figuré  aux  Croisades  et  donné 
à  la  Cour  de  France  des  échansons, 
maîtres  d'hôtel,  chambellans,  gentils- 
hommes de  la  chambre;  un  grand  ami- 
ral de  France  en  1418,  des  gouverneurs 
de  villes  et  de  places,  des  officiers  gé- 
néraux de  terre  et  de  mer,  un  chanoine, 
comte  de  Lyon,  quatre  chevaliers  de 
Malte,  plusieurs  de  l'Ordre  de  Saint- 
Louis,  etc.,  etc.  L'histoire  généalogique 
et  historique  de  cette  maison  très  an- 
cienne, avec  mention  de  toutes  les 
chartes  et  documents  nombreux  et 
connus,  a  été  publiée  par  le  savant  M. 
Cuvillier  Morel  d'Acq,  Paris,  1869. 

De  sable ^  à  3  aiglettes  d^or^  ayant  les 
ailes  étenduesy  posées  2  et  1* 


^tfW^^^VVW>«WWV^ 


François  -  Foulques  -  Marie  marquis 
de  Grasse,  des  princes  d'Antibes,  fils  de 
feu  Benri-MBivie  marquis  de  Grasse, 
des  princes  d'Antibes,  officier  supérieur 
de  cavalerie,  et  de  Marie-Caroline- 
Alexandrine  d^  Chérisey,  sa  veuve, 
avec  Consuclo  Fould-Stirbey,  fille  de 
feu  Gustave -Eugène  Fould  et  de  José- 
phine-Guillelmiue  Simonin,  sa  veuve. 
La  m^ariée  est  la  fille  adoptivedu  prince 
Stirbey. 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
9  octobre  en  l'église  de  la  Madelaine. 
Les  témoins  étaient,  pour  le  marié  : 
M.  William  Bouguereau,  de  l'académie 
(les  Beaux-Arts,  et  le  comte  de  Grasse  ; 
pour  la  mariée  :  le  prince  Stirbey  et  le 
comte  de  MarteL 

La  maison  de  Grasse,  originaire  de 
Provence,  remonte  sa  filiation  à  Ro- 
doald,  prince  ou  comte  d'Antibes  vivant 
en  980.  11  eut. la  moitié  du  diocèse 
d'Antibes  par  le  -comte  d'Arles  et  on  a 


619 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


62^ 


heu  de  croire  que  ce  fut  la  dot  d*Alaïar- 
de,  sa  femme,  fille  de  ce  comte. 

Deux  de  ses  descendants  allèrent  à 
la  P«  croisade  :  Guillaume  et  Foulques. 

Cette  maison,  admise  aux  honneurs 
de  la  Cour  en  1764,  a  donné  de  nom- 
breux personnages  des  plus  distingués, 
entr'autres  plusieurs  chevaliers  de 
Tordre  du  roi,  et  de  celui  de  St-Louis, 
etc,  plusieurs  officiers  généraux,  ma- 
réchaux de  camp,  amiraux,  chefs  d'es- 
cadre ,  ambassadeurs ,  gouverneurs 
de  places,  plus  de  40  chevaliers  de 
Malte,  cinq  évoques  d'Antibes,  deux 
de  Grasse  et  un  de  Vence,  puis  d'An- 
gers. François-Joseph-Paul  de  Grasse 
marquis  de  Tilly,  comte  de  Grasse, 
lieutenant-général  des  armées  navales, 
commandeur  de  Tordre  de  St-Louis, 
fut  le  chef  de  la  branche  aînée  éteinte 
après  son  fils  Alexandre-François-Au- 
guste, comte  de  Grasse,  capitaine  de 
cavalerie,  émigré  en  1789,  aux  Etats- 
Unis,  où  Washington  le  nomma  ingé- 
nieur de  la  Géorgie  et  des  2  Carolines. 
Il  rentra  en  France  où  il  fut  nommé 
chef  d'escadrons  et  officier  de  la  Légion 
d'honneur;  de  son  troisième  mariage 
avec  Sophie  de  la  Hoque,  n'eut  que 
quatre  filles,  deux  décédëes  sans  al- 
liance, les  deux  autres  religieuses. 

La  2*  branche  seule  *  subsistante,  a 
donné  au  siècle  dernier  quatre  frères  : 
V  Jacques,  abbé  et  prieur  de  Rieux, 
puis  évêque  de  Vence;  et  après  évèque 
d'Angers,  mort  en  1782  ;  2<>  Etienne, 
marquis  de  Grasse,  contre-amiral, 
mort  sans  postérité  mAle  ;  3^  François, 
marquis  de  Grasse,  maréchal  de  camp, 
marié  en  1761  à  Marguerite- Louise- 
Françoise  Le  Sénéchal  de  Kercado,  d'où 
la  descendance  actuelle.  Le  père  du 
marié  était  fils  de  Joseph-François- 
Henri-Vcran,  dit  Charles  marquis  de 
Grasse,  et  de  Marie-Charlotte  de  Mar- 
tel. 

Dor^  au  lion  de  sable,  anne\  lampassi 
9i  couronné  de  gueules. 


^'Devise  :  Domine  responde  pro  me. 


^^^^^^M^^^^VWHA^I^ 


Gonzague  du  Cheyron  du  Pavillon. 
second  fils  de  Pau^Marie-Anne  comt" 
du  Cheyron  du  Pavillon,  chevalier  o- 
Saint-Sylvestre,  et  de  Elisabeth-Louise- 
Charlotte-Marie  de  Couhé  de  Luii- 
gnan  avec  M"*  Madeleine  Ducoux,  îi.l: 
de  M.  Adolphe  Ducoux  décédé  et  d-' 
M"«  La  Guérinière,  à  Puy-MesuL 
(Haute-Vienné), 

Le  mariage  a  été  célébré  le  15  oc:'> 
bre  à  Azat  le  Riz,  par  le  Dorât  (Haute- 
Vienne),  («es  témoins  du  marie  était':.: 
Xavier  du  Pavillon,  son  oncle  et  !♦. 
marquis  de  Yanssay,  son  oncle  à  h 
mode  de  Bretagne;  et  .ceux  de  la  Uiv 
riée  MM.  Stanislas  Ducoux  et  N...  ^'s- 
mus,  ses  oncles. 

(V.  la  notice  sur  la  maison  du  Cli^v* 
ron  en  Périgord  et  ses  diverses  bra:i- 
ches,  dites  du  Pavillon,  de  SaligUH\ 
de  la  Dulgarie,  de  Beaumont  et  de  Hi- 
beyrollcs,  le  Bulletin  de  1891,  col.  «"^^i 
et  636.; 

I/azur,  à  trois  rocs  d*échiquier  (Ta  • 
gent  posés  2  et  1. 

Devise  :  Cœlum  non  solutn. 

Léonor-Alfred-i4ynard-Fortuné-Gu.- 
gués  de  Moreton  de  Chabrillan,  corn '. 
Aynard  de  Chabrillan,  second  tils  :' 
Hippoly te- Camille-For/ «fi^  de  Moreî  ;. 
comte  Fortuné  de  Chabrillan,  et  i- 
Anne-Françoise,  princesse  de  Croy,  i  ■ 
cédée,  avec  Alexandrine-Félicité-G:i>- 
laine -Mario  de  Lévis-Mirepoix.  îi 
d'^dncn-François-Guy  -Marie-  Valen- 
tin,  comte  Adrien  de  Lévis-Mirepoii  - 
de  Isabelle-Henriette-Marie-Ghisla:^' 
de  Beauffort. 

Le  mariage  a  été  bénit  le  18  octo  * 
à  Paris,  en  Téglise  de  la  Madelar- 
par  M,  TabbéLe  Rebours,  cure  de  «vr 
paroisse*  Les  témoins  étaient  :  pour 
marié  :  le  marquis  de  Chabrillau  i* 
le  prince  de  Croy,  et  pour  la  mane*. 


21 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DB  FBANCB 


622 


î  marquis  de  Lévis  et  le  marquis  de 
leauffbrt. 

(Voir  pour  rancienne  maison  de  Mo- 
uton de  Chabrillan  des  plus  considéra- 
les  du  Dauphiné,  qui  se  croisa  en  1190 
t  fig-ure  à  la  salle  des  croisades  de 
'ersailles,  les  BuUetim  de  1886,  col.  39; 
888,  col.  496  et  de  1890,  col.  69.  Nous 
jouterons  que  Raymond  de  Moreton, 
assa  en  Espagne  avec  du  Guesclin  en 
366  et  répondit  aux  Espagnols  qui  le 
ommaient  de  rendre  un  fort  placé 
ous  son  commandement  :  Antes  que- 
rar  que  doblar  (plutôt  rompre  que 
ilier).  Cette  noble  réponse  devint  la  de- 
vise de  sa  maison. 

Alfred- Victor -Guigues  de  Moreton, 
narquis  de  Chabrillan,  chef  de  la  bran- 
thé  aînée,  nommé  pair  de  France  en 
824,  épousa  Marie-Magdelaine-Char- 
otte-Pauline  de  la  Croix  de  Saint-Val- 
ier,  dont  postérité.  La  branche  cadette 
les  comtes  de  Chabrillan  est  égale- 
nent  représentée,  ainsi  que  celle  des 
tarons  de  Chabrillan. 

D*azur^  à  une  tour  crénelée  de  5  pié* 
?C5,  sommée  de  3  donjons^  chacun  crénelé 
ie  3  pièces^  le  tout  d^argentj  maçonné 
de  sable f  à  la  patte  d'ours  d'or^  mouvante 
du  quartier  senestre  de  la  pointe,  et  tou' 
chant  à  la  porte  de  la  tour. 

Devise  :  Antes  quebrar  que  doblar. 
^Plutôt  rompre  que  plier). 

Cri  :  Moreton  !  Moreton  I 

(Voir  pour  l'illustre  et  ancienne  mai- 
son de  Lévis,  descendant  de  Guy  de 
Lévis,  maréchal  de  la  foi,  compagnon 
de  Simon  de  Montfort,  représentée  de 
nos  jours  par  la  branche  de  Mirepoix, 
ducs  de  Fernando-Luis,  les  Bulletins  de 
1886,  col.  425;  1892,  col.  444.) 

L^or^  à  3  chevrons  de  sable. 

Devise  :  Dieu  ayde  au  second  chrétien 
Lévis. 


t^^k^^fs^^^^t^^^^t 


René  Barbot  d'Hauteclaire,  au  châ- 
teau de  Tauzati  par  Massignac  (Cha- 


rente), avec  Angèle  de  Brettes,  fille  de 
Henri-Séverin  comte  de  Brettes,  et  de 
Marguerite-Hélène  du  Breuil  Hélion  de 
la  Guéronnière,  fille  d'Alfred  et  d*Anne 
de  Brettes. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  26  octo- 
bre, à  Ajat  (Dordogne). 

Barbot  d'Hauteclaire,  au  château  de 
Tauzat,  par  Massignac  (Charente), 
porte  : 

D'or,  au  chevron  d'atur  accosté  de  3 
roses  au  naturel  tigées  et  feuillées  de  si' 
nople  ;  au  chef  d'azur  chargé  de  3  croiS' 
sants  d*argent, 

La  famille  de  Brettes,  originaire  du 
Limousin,  justifia  sa  noblesse  devant 
d'Hozier  vers  1730.  depuis  Jeannot  de 
Brettes,  écuyer,  vivant  en  1537,  marié 
avec  Peyronne  de  Neuville.  Elle  a 
donné  François  de  Brettes,  chevalier 
de  Tordre  du  roi,  en  1571,  un  page  de 
la  grande  écurie,  un  colonel,  chevalier 
de  Saint-Louis,  etc. 

Plusieurs  membres  de  cette  famille 
ont  pris  part,  en  1789,  aux  assemblées 
de  la  noblesse  de  la  Marche  et  du  Li- 
mousin avec  les  qualités  de  marquis, 
comte  et  vicomte.- 

Jean-Baptiste-Joseph,  comte  de  Bret«- 
tes,  né  en  1776,  admis  à  TEcole  mili- 
taire en  1786  ;  directeur  de  l'enregis- 
trement à  Bodez  et  à  Périgueux,  mort 
le  17  mars  1859  ;  ép.  le  11  juillet  1809 
Marie-Henrit'tte-Pauline  Bruneau  d'Or- 
nac,  dont  il  eut  :  1.  Henri-Séverin,  qui 
suit;  2.  Pauline,  mariée  en  1837  à 
Léon  de  la  Valette. 

Henri-Séverin  comte  de  Brettes,  ép. 
Marguerite -Hélène  de  la  Guéronnière 
dont:  1.  Joseph,  explorateur  en  Amé- 
rique ;  2.  Angèle,  la  mariée  ;  3.  Gédéon, 
né  en  1869  ;  4.  René,  né  en  1872  ;  5. 
Marguerite,  née  en  1875  ;  Thérèse,  née 
en  1877. 

D'^argent,  à  trois  vaches  de  gueules, 
accolées  et  clarinées  d^azur  et  passantes 
l'une  au^essus  de  Vautre, 


623 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


624 


DÉCÈS  DU  MOIS   D'OCTOBRE 

BT  RAPPKL  SES   MOIS   PRéctfoSNTS 


François-AIexandre-^rioward  comte 
Clément  de  Blavette,  est  décédé  en  son 
château  de  Montceaux  (Seine-et-Marne), 
le  23  juillet,  à  Vàge  de  75  ans. 

Il  était  fils  d'Alexandre-Jacques-Ma- 
rie Clément  de  Blavette,  chevalier  de 
Blavette,  et  de  Léontine  de  Perthuis 
de  Laillevaux,  et  avait  épousé  le  16 
avril  1850,  Marie-Joséphine-Eléonore 
Le  Boulanger  de  Montigny,  dont  il 
laisse  : 

1°  Le  comte  Ludovic  Clément  de 
Blavette,  marié  le  11  octobre  1882  avec 
Isabelle  de  Brossard,  fille  de  Philippe- 
Louis,  comte  de  3rossard,  décédé,  et 
de  Henriette  Lambert  de  ChameroUes, 
dont  :  jEreïi^Marie-Joseph-Alexandre, 
né  le  26  février  1885  ;  2°  Rose-Marie- 
Thérèse  Clément  de  Blavette,  mariée 
le  19  juin  1878  à  René-Louis-Marie- 
Boger  Lambol  de  Fougères,  fils  de 
René- Antoine-Arthur  Lambot  de  Fou- 
gères, et  de  Jeanne-Françoise  de  Serre 
de  Saint- Roman,  dont  Guy  et  Gene- 
viève de  Fougères  ;  3°  Constance- 
MBLVÏe-Madelainey  mariée  le  21  avril 
1883  à  Antoine-Alfred-ifawrice  de 
Liencourt,  capitaine  au  18®  régiment 
d'infanterie,  fils  de  feu  Maurice-Tous- 
saint de  Liencourt,  et  de  Marie-Féli- 
cité-Pauline  de  Joantho,  dont  :  Jean 
de  Liencourt  ;  A"^  Blanche  Clément  de 
Blavette . 

Le  défunt  avait  un  frère  Charles 
Clément  de  Blavette,  ancien  capitaine 
d'état-major,  né  le  14  février  1814,  lui 
survivant. 

(Voir  pour  la  famille  Clément  de  Bla- 
vette originaire  du  Gàtinais,  le  Bul- 
letin de  1890,  col.   182.) 

Le  chef  de  famille  actuel  neveu  du 
défunt,  est  le  comte  Roger  de  Blavette, 
né  en  1848,  château  de  Blavette  par  le 


Mesle-sur-Sarthe  (Orne),  marié  le  2'. 
juin  1881  à  Edith  Baudelet  de  Livoii. 
fille  du  baron  et  de  la  baronne  née  Le 
Clerc  de  la  Devèze  dont  il  a  :  1.  Geor- 
ges, né  le  23  août  1885  ;  2.  Robert,  n 
le  7  mai  1888. 

Il  a  pour  nièce  Madame  Edmond  cie 
Blavette,  veuve  depuis  le  29  janvier 
1877  et  née  Titaire  de  Glatigny. 

Armes  anciennes  :  De  gueules  à  U 
fasce  d'or. 

Armes  modernes  :  De  gueules  à  •■: 
fasce  d^or^  au  soleil  d'*or  en  chef  et  u- 
écusson  d^ azur  y  à  la  fleur  de  lys  cTor^  e . 
pointe» 

Devise:  Si  regnare  cupis^  regn" 
clementia  tecum. 


Paw^Antoine-Jean-Cha^les  dac  de 
Bauflfremont,  prince  du  Saint-Empire 
général  de  brigade  en  retraite,  officier 
de  la  Légion  d'honneur,  né  le  11  li- 
cembre  1827,  est  décédé  à  Paris  dac> 
les  premiers  jours  du  mois  d'octobre. 

I)  était  le  second  fils  du  prince  pu:^ 
duc  Alphonse  de  Bauffremont,  dôc*'<i' 
le  10  mars  1860,  et  de  CatherineAss- 
belle  Moncada,  fille  du  prince  Patrrc  . 
il  avait  épousé  le  18  avril  1861,  Mari»?- 
Kenneite' Valentine  de  Riquet,  com- 
tesse de  Caraman-Chimay,  divorcée  \i 
l^\  août  1874,  et  remariée  le  24  octobre 
1875  au  prince  Georges  Bibesco. 

De  son  mariage  étaient  nées  deu\ 
filles:  1.  la  princesse  Catherine,  ne 
en  1862,  mariée  en  1888  à  Ylassow,  se- 
crétaire d'ambassade  russe  ;  2.  la  pnL 
cesse  Jeanne,  dame  de  la  Croix  étoiI«v. 
née  en  1864,  mariée  en  1891  ù  Li»u.* 
Saufeiice,  prince  de  Viggiano. 

La  maison  de   Beauftremont  ne.-: 


625 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


626 


plus  représentée  aujourd'hui  dans  la 
ligfnèe  masculine  que  par  la  branche 
des  princes  de  Bauffremont-Courtenay 
et  le  titre  ducal  passe  au  chef  de  cette 
branche  le  prince  Contran  de  BaufFre- 
mont-Courtenay,  né  le  16  juillet  1822, 
marié  en  1842  à  Henriette-Pauline- 
EildÀTe'Noémie  comtesse  d'Aubusson 
de  la  Feuillade,  dont  : 

1.  Eugène  prince  de  Bauffremont- 
Courtenay,  né  en  1843,  marié  en  1865 
à  J/ari>-CAns/i?»ô-l3abelle-Ferdinande 
Osorio  de  Moscoso  et  Bourbon,  duches- 
se d'Atrisco,  fille  de  Joseph-Marie,  duc 
de  Sessa  et  de  S.  A.  R.  Louise -Thérèse 
de  Bourbon,  infante  d'Espagne,  dont 
un  fils  et  deux  filles  ; 

2.  Marguerite,  née  en  1850,  mariée 
en  1868  à  Jean-Charles-Marie-i?cn^' 
comte  de  Nettancourt-Vaubecourt. 

Le  prince  Contran  de  Bauffremont* 
Courtenay  aujourd'hui  duc  de  BauflFre- 
mont  a  une  sœur,  la  princesse  Félicie, 
née  en  1820,  mariée  en  1837  à  Louis 
de  Goutaut-Biron,  ma^^quis  de  Gontaut 
Saint-Blancard. 

(Voir  pour  l'illustre  maison  de  Bauf- 
fremont  originaire  de  Lorraine  les 
Bulletins  de  1890,  col.  199  et  236  ;  1891, 
col.  239.) 

Vairéj  (Tor  et  de  gueules. 

Devise  :  Dieu  ayde  au  premier  chré" 
lien. 

Cri  ;  Bauffremont  au  premier  chré- 
tien ! 

Légende  :  Plus  de  deuil  que  de  joie. 


AAA^/^NMM^^A^^ 


Mme  Louis  de  Gastebois,  née  Marie- 
Thérèse-Louise  de  Seguin,  est  décédée, 
e  11  octobre.  Ses  obsèques  ont  été 
lélébrées,  le  13  du  même  mois,  dans 
'église  de  Condat,  près  Libourne. 

Elle  avait  épousé,  en  1873,  Louis  de 
rastebois,  second  fils  d*Ëdouard  de 
lastebois  et  de  Camille  d*Arblade  de 
iéailles  ;  le  frère  aîné  de  Louis  de  Gas- 
eboJSy  Gabriel,  marié  avec  Caroline  de 


Saint-Légier  d*Orignac,  a  une  fille» 
Camille,  mariée,  il  y  a  quelques  mois, 
avec  le  vicomte  de  Levezou  de  Vezins. 

Originaire  du  Périgord,  la  famille  de 
Gastebois  établit  sa  filiation  sur  titres 
authentiques  depuis  Antoine  de  Gaste- 
bois, écuyer,  qualifié  vir  egregius  et 
nobilis  dans  un  hommage  qu'il  rendit 
en  1478  au  comte  de  Lauzun. 

Parmi  ses  illustrations  il  faut  comp- 
ter un  gouverneur  de  Sainte-Foy  et  de 
Bergerac,  des  hommes  d'armes  de  la 
compagnie  du  roi  de  Navarre,  en  1553, 
des  officiers  de  tous  grades  dont  cinq 
morts  sur  les  champs  de  bataille,  et 
sept  chevaliers  de  Saint-Louis. 

Maintenue  dans  sa  noblesse  en  1666, 
convoquée  au  ban  et  arrière  ban  en 
1690,  maintenue  de  nouveau  en  1698 
et  en  1782,  cette  famille  a  assisté  en 
1789  aux  assemblées  de  la  noblesse  en 
Périgord  et  en  Quercyoù  elle  a  possédé 
de  nombreuses  seigneuries. 

Le  15  avril  1690,  N.  de  Gastebois, 
sgr  de  Marignac,  capitaine-lieutenant 
des  gentilshommes  cadets  de  Brizac, 
épousa  Marie*Anne  de  Yivie  de  Rin- 
gaud,  une  des  plus  riches  héritières 
de  Guyenne. 

Le  gueuleSj  d  la  tour  d'argent  maçori^ 
née  de  sable^  cantonnée  de  quatre  arbres 
arrachés  dor, 

La  défutite  était  la  fille  de  Charles* 
Roch  de  Seguin,  ancien  directeur  des 
haras  de  Libourne,  décédé,  et  de  Cécile 
Dufresne. 

La  famille  de  Seguin,  une  des  plus 
anciennes  de  Guienne  remonte  à  Vital 
de  Seguin  qui  signe  en  1230,  avec 
Raimond  de  Piis  et  d'autres  sgrs  de  La 
Réole,  le  traité  de  paix  et  d'alliance  par 
lequel  la  ville  de  La  Réole  s'engage  à 
fournir  cent  hommes  si  Bordeaux  est 
attaqué  ;  et  si  la  Réole  est  attaquée 
Bordeaux  lui  fournira  deux  cents  hom- 
mes. 

On  croit  qu'elle  se  rattache  aux  Se- 
guin, barons  de  Rions,  zélés  protec- 
teurs de  l'abbaye  de  la  Sauve  au  xi* 


627 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DB  FBA!«GB 


siècle.  Le  roi  Henri  III  d'ÂDgleterre 
s'empara  du  château  de  Rions,  une  des 
places  fortes  les^  plus  importantes  de 
la  Guienne  ;  mais  quelques  années 
plus  tard  ses  seig'neurs  furent  rétablis 
dans  leurs  possessions. 

Jean  de  Seguin,  servant  d'armes  de 
Jean  I*',  duc  de  Bourbon,  combattit,  le 
25  octobre  1415,  à  la  bataille  d*Azin- 
court  à  côté  de  ce  prince,  et  fut  fait 
prisonnier  ;  il  resta  attaché  au  duc  de 
Bourbon  pendant  sa  captivité  en  An- 
erleterre. 

Pierre-Rocb  de  Segruin,  né  en  1664, 
premier  jurât  de  la  Réole,  lieutenant^ 
colonel  de  cavalerie,  fut  père  de  Pierre* 
Boch,  maire  perpétuel  de  La  Réole  et 
capitoul  de  Toulouse  en  1761 . 

Echiqtietéy  dargent  et  de  gueules  à 
VicusBon  d'argent,  posé  en  ahyme^  au 
chevron  d'azur ^^  accompagné  de  trois 
coquilles  aussi  d*azur. 


M'^nMMM^MMAMA^MM» 


Mme  Gaston  de  Oallier  de  Saint- 
Sauveur,  née  Joséphine-Marie  Coutance 
est  décédée  à  Paris  à  Tâgre  de  30  ans, 
dans  la  première  semaine  du  mois 
d'octobre.. 

Elle  avait  épousé  le  16  janvier  1889 
Gaston  de  Gallier  de  Saint-Sauveur, 
lieutenant  au  12*  dragons  aujourd'hui 
capitaine  au  14®  dragons  on  garnison 
à  Reims  (Marne),  fils  de  Charles  de 
Gallier  de  Saint-Sauveur  et  de  Céline 
d*Ândré.  Le  mari  de  la  défunte  a  trois 
frères  :  Raoul,  Henri  et  Emile. 

(Y.  pour  la  notice  sur  cette  famille 
originaire  du  Dauphiné,  le  Bulleiin  de 
1889,  col.  31  et  630.) 

D'azur^  au  chevron  d'argent  accom* 
pagné  de  3  coquilles  de  méme^  au  chef 
d'argent^  chargé  de  3  roses  de  gueules. 


t»^^^^^^^^^^^0*rm 


La  générale  de  Négrier,  née  Adélaïde- 
Claudine  Gras,  Mt  décédée  yers  le  milieu 


du  mois  d*octobre  avenue  de  la  MotL 
Piquet,  à  Paris. 

Elle  avait  épousé  le  général  Erhtt  • 
Frédéric-Raphaël  de  Négrier,  ^oer^ 
de  brigade,  grand  officier  de  la  Lé^:  : 
d'honneur,  dont  elle  était  veuve  depu* 
le  28  octobre  1892  et  était  la  m^re  : 
général  O^car-François  de  Xéfrrie: 
commandant  le  7*  corps  d'armée  à  fie- 
sançon,  grand  officier  de  la  Le^i  : 
d'honneur,  qui  s^cst  illustré  au  Tonk  : 

(V.  les  Bulletins  de  1889.  coL  3> 
1892,  col.  646.) 

D* argent^  au  ehêvron  de  gueuli. 
chargé  de  3  têtes  de  maure  de  sable  to-- 
tillées  d'argent. 


>0*é^f^0k^^^tft^^f*0*m 


Mlle  C//tn^Albertine-Marie  de  Bour 
nonville  est  décédée  à  Ouines  (Paft4^ 
Calais)  le  12  octobre,  à  Tâge  de  77  aL: 

Elle   était  le  4^   et  dernier  enfa:' 
d'Albert- Joseph- Jfaa;imt7ttfn  (qui  mu' 
au  baptême  les  mêmes  prénoms  qi^ 
son  frère  aîné  mort  âgé  de  12  joors. 
filleul  du  duc  de  Boumonville,  $<: 
cousin,  et  de  Louise-Thérèse  de  Foc 
cault.  Ses  neveux  et  nièces  sont  :  Lèc 
de  Bournonville,  Mme  Achille  de  Bou: 
nonville,  Mme  Henri  de  Soulaine,  En- 
gène  d'Angerville  ;  et  ses  petiu-c^- 
veux  :  Théobald,  Léonce  et  Jules  • 
Bournonville  ;  Henri,  Etienno,  José; 
Josse,  Marie  et  Germaine  de  Fern»'her- 

(V.  pour  la  notice  et  les  srmw/ 
Bulletin  de  1893,  col.  114.J 


mt^ftf*^»******^^***,»*^ 


Joseph-Auguste   de  Peyronny,  a  • 
cien  capitaine  du  génie,  officier  de 
Légion  d'honneur,  maire  de  la  Bachr 
lerie,  est  décédé  en  son  ch&teau 
Rastignac  (Dordogne),  à  Tftffe  de  • 
ans,  le  24  octobre. 

De  son  mariage  avec  W^^  Chagot, 
laisse  deux  fils  :  ] .  Raoul  ;  2.  Geor^^ 
lieutenant  au  19*  cbasseuni,  non  ^' 
ries. 

Soa  frère  i4néJeaii<Charl6aimaTC-- 


i29 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


630 


e  Peyronny,  décédé,  a  laissé  de  Anne- 
oséphine  de  Peyronny,  ea  cousine,  et 
.ujourd'hui  sa  veuve,  trois  enfants  : 
.  Roger,  marquis  de  Peyronny,  marié 
**  en  novembre  1887  à  Marguerite- 
Uléonore  Martiny,  décédée,  laissant 
me  fille,  Marguerite  ;  2**  le  26  avril 
893  à  Géraldine  Taupinart  de  Tilière, 
ille  du  comte  Alfred  de  Tilière  et  de 
Catherine  Fitz-Gérald  ;  2.  M"*«  Teste- 
loire  Desfuts.  —  Bésid.  château  de  Gon- 
leville  par  Saint-Pierre-Eglise  (Man- 
;he)  ;  3.  M"«  Jules  Quioc,  mère  de  Guâ- 
ave  et  de  Suzanne  Quioc. 

Le  défunt  laisse  un  autre  parent  de 
ion  nom  Henrv  de  Peyronny,  capitaine 
commandant  ku  5^  chasseurs,  marié 
ivec  une  demoiselle  Huchet  de  Cintré, 
iont  une  fille. 

(V.  le  Bulletin  de  1893  col.  230-232.) 
Dans  la  notice  mentionnée  ci-dessus, 
le  prénom  de  Saoul  a  été  donné  par 
erreur  au  défunt,  d'après  VArmorial 
de  Périgord^  I,  390  ;  ce  prénom  appar- 
tient à  son  fils  aâné. 

Uazur^  à  troh  tours  d^argent  ma- 
çonnées  de  sable, 

La  princesse  Afarpw^riVe-Madelaine- 
Marie,  princesse  Ladislas  Czartoryska, 
est  décédée  le  24  octobre  à  Paris,  à 
11  heures  du  9oir,  à  Tâge  de  47  ans. 

Ses  obsèques  ont  été  célébrées  à  Té- 
glise  de  Saint-Louis  en  Tlle,  et  l'ab- 
soute a  été  donnée  par  S.  Em.  Mgr  le 
cardinal  Richard,  archevêque  de  Paris. 

Après  la  cérémonie,  le  corps  a  été 
déposé  dans  les  caveaux  de  Tégliae, 
pour  être  transporté  ultérieurement  à 
Sienawa  en  Pologne,  où  aura  lieu  son 
inhumation,  dans  la  sépulture  de  la  fa- 
mille Czartoryski. 

Née  le  16  février  1846,  la  princesse 
était  fille  de  -Lot^w- Charles  de  Bourbon- 
d'Orléans,  duc  de  Nemours,  général 
de  division,  grand-croix  de  la  Légion 
d'honneur,  etc.  (second  fils  du  roi 
Loais-Philippe)et4®  ru?/<?ire-Augustç- 


Antoinette  de  Saxe-Cobourg  -  Gotha , 
décédée.  Elle  avait  épousé  le  15  jan- 
vier 1872,  à  Chantilly,  le  prince  Ladis- 
las Czartoryski,  prince  Czartoryski, 
ducdeKlewanetdeZukow,néle3juillet 
1826,  fils  du  prince  Adam  Czartoryski 
(né  en  1760,  mort  à  Montfermeil,  Seine- 
et-Oise,  le  18  juillet  1861),  et  d'Anne, 
née  princesse  Sapieha,  décédée  à  Mont- 
pellier (Hérault)  le  24  décembre  1864. 

Le  prince  Ladislas  Czartoryski,  son 
mari,  était  veuf  de  ikfar/^- Amparo, 
comtesse  de  Vista-Alegre,  fille  de 
Christine,  reine  d'Espagne  (mère  de  là 
reine  Isabelle  II)  et  du  duc  de  Rian- 
zarès,  décédée  à  Paris  le  19  août  1864, 
laissant  un  fils,  le  prince  François- 
Auguste  Czartoryski,  né  à  Paris  le 
2  août  1858,  prêtre,  au  couvent  des 
Missionnaires  de  Saint -François,  à 
Turin. 

La  princesse  défunte  laisse  de  son 
mariage  :  1^  le  prince  A  dam-homs 
Czartoryski,  né  à  Paria  le  5  novembre 
1872;  2°  le  prince  Ti^i^oW-Casimir,  ne 
dans  la  même  ville,  le  10  mars  1876. 

La  maison  princière  des  Czartoryski 
(de  la  religion  catholique),  est  une 
race  dynastique  de  Lithuanie  dont 
Torigine  se  rattache  à  Oeyiim,  grand 
duc  de  Lithuanie,  décédé  en  1341 .  SUe 
acquit  la  seigneurie  considérable  de 
Czartoryski  (gouvernement  de  Vo* 
Ihynie  (Russie),  vers  1400,  celle  de 
Klewan  et  Zukow  vers  1430. 

La  dignité  princière  lui  fut  reconnue 
à  Buda  le  14  juin  1442,  avec  confirma- 
tion pour  la  Lithuanie  et  Lublio,  le 
26  mai  1569,  avec  le  titre  de  prince^ 
reconnu  pour  tous  les  descendants;  prince 
de  l'Empire  en  1623,  confirmé  en  Au- 
triche, avec  le  titre  d'altesse  en  1785  ; 
puis  ils  reçurent  celui  de  Magnat  de 
Hongrie,  le  8  juin  1808;  la  dignité 
princière  leur  fut  encore  reconnue  par 
la  députation  du  Sénat  du  royaume  de 
Pologne,  en  1819. 

Elle  a  pour  armes  (Pologne  et 
France)  : 


631 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


632 


De  gueulesj  au  chevalier  armé  de  tou- 
tes pièces^  (T argent^  la  visière  aussi  d'ar- 
genty  levée ,  le  casque  panaché  de  même^ 
le  chevalier  tenant  de  sa  main  dextre 
une  épée  levée  en  harre^  et^  de  la  senes- 
trCf  un  bouclier  d'azur^  chargé  d'une 
croix  de  Lorraine  d*or;  le  chevalier 
monté  sur  un  cheval  galopant^  d'argent^ 
bridé  de  sable,  housse  dazur^  bordé  d*or^ 
les  Jambes  posées  sur  une  terrasse  de  si' 
nople^  et  sautant  par  dessus  3  tours 
d'argent^  crénelées  et  mxiçonnées  de 
sable^  posées  sur  une  terrasse  de  sinople. 

Devise  :  Le  jour  viendra, 

La  maison  royale  de  Bourbon  et 
la  branche  d'Orléans  sont  trop  con- 
nues pour  qu'il  soit  utile  de  relater  ici 
sa  filiation.  Nous  nous  bornerons  à 
rappeler  que  Philippe,  duc  d'Orléans, 
frère  puîné  de  Louis  XIV,  formait  le 
XXV®  degré,  depuis  Robert  le  Fort, 
créé  duc  de  France  par  l'empereur 
Charles  le  Chauve,  en  863,  et  qui  fut 
père  à^Eudes  et  de  Robert  de  France, 
successivement  rois  de  France,  l'un  en 
888,  et  l'autre  en  922.  Hugues  Capet, 
petit-fils  de  Robert  et  de  Hugues  le 
Orand^  fut  couronné  roi  en  987,  et 
fonda  la  djrnastie  capétienne. 

La  maison  actuelle  de  Bourbon-Or- 
léans, est  représentée  par  les  branches 
formées  par  les  cinq  fils  du  roi  Louis- 
Philippe  :  V  celle  des  ducs  d'Orléans, 
dont  le  chef  est  le  comte  de  Paris  ; 
2°  celle  du  duc  de  Nemours,  à  laquelle 
appartenait  la  défunte;  i^  celle  du  prince 
de  Joinville  ;  4^  celle  du  duc  d'Aumale, 
qui  n'a  pas  de  postérité;  5«  celle  du 
duc  de  Montpensier,  qui  se  fixa  en 
Espagne,  avec  le  duc  de  Montpensier, 
infant  d'Espagne,  par  suite  du  mariage 
contracté  par  lui  le  10  octobre  1846, 
avec  Afam-Zow/5e-Ferdinand  de  Bour- 
bon, infante  d'Espagne. 

D*azur^  à  3  fleurs  de  lys  d'or. 


0^^^m^^^^^^^^S^^^ 


Marie-J5^/w«6e«A-AthénaîsMorel,  veu- 
ve depuis  1888  de  Joachim-Martîn- 
Adrien  de  Faucher,  est  décédée  à  Bol- 
lène  (Vaucluse)  le  25  octobre,  âgée  de 
77  ans  et  4  mois. 

Elle  était  la  dernière  représentant 
d'une  ancienne  famille  du  Comté  Ve- 
naissin  établie  à  la  fin  du  xviii«  siè- 
cle à  Carpentras,  mais  originaire  du 
village  de  Venasque  et  primitivement 
de  celui  de  Beaucet  où  ses  membres 
pendant  plusieurs  générations  rem- 
plissaient pour  les  évêques  dudit  Car- 
pentras, hauts  seigneurs  de  ces  lieux, 
les  fonctions  de  châtelains  ou  viguiers. 

Louis  Morel,  l'un  d'entr'eux,  rendit 
en  1734  hommage  au  pape  pour  ses 
coseigneuries  de  Venasque  et  St-Di- 
dier;  son  nom  figure  dans  les  listes 
imprimées  des  vassaux  de  Sa  Sainteté 
dans  le  Comtat  à  cette  époque;  il  trans- 
mit ses  droits  à  sa  nièce  Germaine* 
Elisabeth  de  Morel,  femme  de  Gaspard- 
Eizéar  de  Bourgarel  de  Martignan. 

La  famille  Morel  a  donné  un  g^rand 
nombre  de  prêtres,  de  religieux  et  re- 
ligieuses. A  la  veille  de  la  Révolution 
établie  à  Carpentras  elle  avait  pour 
chef  Noble  Genêt-Francois-Xavier  Mo- 
rel,.  docteur  es  droits  de  l'université 
d'Avignon,  marié  à  Rose-Hippoly  te  de 
Bonnety  ;  il  périt  en  1794  sur  Técha- 
faud  d'Orange  avec  son  père,  un  de  seâ 
frères  prêtre,  deux  oncles,  pendant  que 
son  beau-frère  le  dernier  des  Bonnetv 
était  de  son  côté  victime  des  mitrailla- 
des de  Collet  d'Herbois  à  Lyon. 

L'abbé  Bonnel,  dans  son  Histoire  des 
332  victimes  de  la  commission  populaire 
d'Orange  (Avignon,  2  vol.  grand  in-8, 
Seguin,  1888)  a  donné  d'intéressanti 
détails  sur  les  divers  membres  de  la 
famille  Morel  qui  périrent  en  cette  cir- 
constance. 

François-Xavier  Morel  ne  laissait 
que  deux  fils:  l'aîné  Pierre,  marié  à 
Gertrude  de  Cornarel,  érudit  et  lati- 
niste distingué,  vice-président  du  Tn- 
I  bunal  de  Carpentras,  mort  en   1869, 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRAJICB 


634 


^  deux  enfants  : 

n'a  pas  laissé 

•iag-esavec 

'lise  de 

^  une 

'  de 


.  asieurs 

.1    Marie- 

.■:  Chénerilles; 

lie  en  retraite,  chef 
.   97®  régiment  territo- 
r  delà  Légion  d'honneur, 
ijianche  de  Soras  ; 


4.  Maxime,  ancien  officier,  marié  à 
sa  nièce  à  la  mode  de  Bretagne  Marie 
Ponsonailhe. 

5.  Léonie,  mariée  à  Alphonse  d'Ail- 
haud  de  Brisis-Condorcet,  ingénieur. 

D^or^  au  cheval  de  sable  accompagné 

en  pointe  d*iin  cœur  de  gueules^  au  chef 

^''azur  chargé  de  2  étoiles  et  d'une  rose 

d'argent, 

(V.  pour  la  famille  de  Faucher  le 
Bulletin  1887,  col.  397.) 

S* azur ^  à  trois  bandes  d'or:  au  chef 
d'argent  chargé  de  trois  mouchetures 
d^hermine. 

Supports  :  Deux  lions. 

Devise  :  Impavidus  (Sans  crainte). 

L.  DE  BOZBL. 


TROISIÈME  PARTIE 

VARIÉTÉS   —    BIBLIOGRAPHIE   —   CHRONIQUES 


ÉCOLE  SPÉCIALE  MILITAIRE 

CONCOURS  DE  1893 


Liste  par  ordre  de  mérite  des  candidats  nom- 
més élèves  de  l'école  spéciale  militaire  à  la 
suite  du  concours  d'admission  (1). 

5.  De  Brye  de  Verthamy  (Henri-Fran- 
çois-Alphonse-Marie). 

8.  De  Belenet  (Antoine-Marie-Henri). 

9.  De  Parisot  de  Durand  de  la  Boisse 

(Marie-Thimothée-Louis). 

19.  Gouriez  de  Lamotte  (Jean-Augus- 
tia-Marie). 

21.  Jeg-ou  d'Herbeline  (Yves -Marie- 
Léon). 

28.  Dubernard  de  Saffet  (Georg^es- 
Henri-Thérèse-Marie). 

32.  De  Caqueray  (Henri -Marie -Jo- 
seph). 

M)  Nous  ne  relevons  dans  cette  liste   que  les 
noms  intéressants  pour  notre  publication. 


33.  Ogier  d'Ivry  (Amaury-Jean-Gas- 
ton -Léon-Marie). 

47.  De  Boysson  (Marie-Joseph-Robert- 
Maurice). 

51,  De  Gauran  (Marie-Pierre-Ciément- 
Roger). 

55.  Dubois  de  la  Patellière  (Félix-Ma- 
rie). 

56.  Guilhem  de  Pothuau  (Henri-Marie- 
Adrien-Alfred). 

64.  Dug-ué  de  Mac-Carthy  (Augustin- 
Joseph-Edouard). 

73.  De  Boucheman  (Marie-Edmond- 
Henri). 

80.  Absolut  de  la  Gastine  (Maximilien- 
Louis-Alphouse). 

82.  D'Amarzit  (Marie-Joseph-Hippo- 
lyte-Marc). 


635 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


6y 


92.  De  la  Vèse  (Henri -Loui8-Marîe- 
Jules). 

95.  De  la  Monueraye  (Paul-Marie- 
Camille). 

103.  De  Fleuriau  (Louis -François- 
Â.drien). 

108.  Frottier  de  la  Messelière  (Gabriel- 
Marie-Pierre-Paul). 

113.  Massieu  deClerval(Charies-Louis). 

118.  Domenecli  de  Celles  (Henri-Marie- 
Joseph). 

122.  De  Battisti  (Marie-Henri-Joseph- 
Mauricé). 

135*  De  Maistre  (Armand-Marie-Jo- 
seph-Léon-Maurice). 

139.  Mabille  du  Chesne  (Joseph -Jean). 

147.  De  Durfort  Civrac  de  Lorge  fMa- 
rie-Louis-Pierre). 

151.  De  Metz-Noblat  (Pierre-Marie- 
Antoine)  . 

177.  Hocquart  de  Turtot  (Antoine- 
Alexandre-Marie-Hyacinthe). 

191.  De  Galbert  (0 ronce- Joseph-'Marie- 
Maurice). 

196.  De  Milleville  (Goëtan-Edmoud- 
Eugène-Marie). 

199.  Ladreit  de  Lacharrière  (Jules- 
Marie-René). 

201.  De  Widerspach-Thor  (Marie-Jo- 
seph-Fernand). 

211.  Mercier  de  Lacombe  (Charies-Ma- 
rie-BtieaneJulien). 

220.  Moreau  du  Breuil  de  Saint- 
Germain  (Jean-Marie-Thomas). 

222.  Bourdeau  de  Fontenay  (Georges- 
Louis). 

225.  De  Bridiers  (Ludovic-Marie). 

i^e.  De  TEstoile  (Guillaume-Cyprien- 
Antoi  ne-Marie- Joseph). 

227.  De  Beaurepaire  (Paul-Marie-Jo- 
aeph). 

231.  Pinczon  du  Sel  (Paul- Marie- 
Alexandre). 

23f).  De  Bourqueney  (Charles- Marie- 
Victor-Henri). 

239.  De  Marliave  (Joseph-Marie). 

246.  Seguineau  de  Préval  (llaurice- 
Emile). 

261.  De  Fajole  (Marie-Antoine). 


266.  Roussel     de    Courcy    (Adalbert- 

Léon-Max-Robert). 
292.  De  la  Choiie  de  la  Mettrie  (Mac- 

rice-Marie-Joseph). 
305.  De     Dorlodot     (Georges- Josepl- 

Augaatin-Marle). 
315.  Lafaige  de  Gaillard  (Pierre-Hen.v 

Frédéric). 
317.  Delpon  de   Vissée    (Anne-Julo- 

Emile-Edouard-Maurice). 
323.  Veau  de  Lanouvelle  (Jean-Heon- 

Edgard). 
325.  De  Barberin  de  Barberini  (Urbain 

Marie -Joseph-Louis). 

327.  De  Lardemelle  (Henri-Marie). 

328.  De  la  Fontaine  de  Fontenay  iMai- 
rice-Marie-Joseph-Louis). 

336.  De    Galard-Terraube    (Marie-J.- 

seph-Emile-Louis-Paul-Hecton. 
343.  Thomas  de  Moncourt  (Roberti. 
353.  D'Aussaguel  de  Lasbordes  (Mari 

Gustave-Henri). 
361.  De  Penfentenio  de  Kervéreiruii. 

(Charles-Marie- Jehan-Yves). 
363.  Pelletier  de    Chambure    (Fier:- 

Marie-Henri  -  Gustave  -  GhislaiL 
369.  Courrech    du   Pont  (Paul-Loii;>- 

Marie  Joseph). 

373.  De  Chabot  (André-Jacques-Eii- 
gène-Marie). 

374.  De  Groussou  (Joseph -Henri-Fran- 
çois- Gabriel-Pierre). 

377  De  Rocher  de  la  Baume  du  Pu; 
Montbrun  (Raymond  -  Henri  -  Jo- 
seph). 

383.  Pelleteratde  Borde (Pierre-Claule- 
Marie). 

384.  De  Salvador  de  Pertais  Saint- 
Amand  (Joseph-Marie-Raymou  : 

386.  Mac  Carthy  (Daniel-Jean-Patn  ' 

389.  De  la  Tour  du  Pin  Chamblv  J^  • 
Charce  (Fernand  -  Louis  -  Mari:  • 
Jacques). 

390.  De  TEstoile  (LouisMarie-Joio;  • 
Michel). 

391.  De  Lambert  des  Champs  de  M^" 
(Jacques-Marie- Joseph). 

392.  De  la  Bintinaye   (René-Marie-  • 
béric). 


«7 


us  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


638 


^98.  DeMarliave  (Dominique- Alexan- 
dre). 

t05.  Bonnefont  de  Lapomaréde  (Henri* 
Georg>e8-Marie). 

LU  Dessoffy  de  Gsemeck  (Marie* Alex- 
andre-Stanislas). 

115-  De  Qolbéry  (Marie-Georges-An- 
dré-Victor). 

416.  De  Hillerin  de  la  Touche  de  Bois- 
tissandeau  (Jean- Louis -Charles- 
Edouard)  . 

417.  Yeyre  de  Soras  (Marie Joseph). 
421.  Durand  de  Corbiac  (Louis-Marie- 
Antoine). 

430.  Bahezre  de  Lanlay  (Louis-Noël- 
Marie). 

432.  Daniel  de  Lagaanerie  (Auguste- 
Honoré-Charles). 

443.  De  Brosses  (Charles-Hélion-Pierre). 

462.  Barbary  de  Langlade  (Marie-Ro- 
grer). 

(Journal  officiel  dn  18  octobre  1893). 


Le  comte  Ernest  de  Cornulier- 

Lucinière  ^^^ 

La  Bretagne  a  fait,  comme  nos  lecteurs 
le  savent  déjà,  une  grande  perte  dans 
la  personne  de  notre  éminent  compa- 
triote, M.  le  comte  de  Cornulier-Luci- 
nière,  décédé  à  Orléans  le  26  février 
1893,  dans  sa  quatre-vingt-dixième 
année.  Ce  vieillard  offrait  le  rare  as- 
semblage de  puissantes  facultés,  déve- 
loppées par  l'incessant  effort  de  la  mé- 
ditation et  de  la  volonté. 

Il  semble  que  la  fière  devise  de  sa 
maison  ait  été  créée  pour  lui  :  Fibmds 
UT  Cornus  (solide  comme  le  cornouiller), 
synthétisant  en  trois  mots  l'énergie  de 
ses  convictions,  la  fermeté  de  ses  prin- 
cipes, sa  persévérance  que  rien  ne  las- 
sait, la  constance  de  ses  affections.  Et 
avec  cela,  une  intelligence  largement 
ouverte,  un  esprit  vif  et  prime-sautier, 
un  cœur  excellent,  une  charité  active 

^(1)  Extrait  de  la  Revue  hUloHqun  de  i^Ouest, 


et  discrète.  Aussi  sa  mort  a-t-elle  sou- 
levé dans  sa  ville  d'adoption  un  mou- 
vement général  de  regrets  et  de  res- 
pectueuse sympathie.  En  faut-il  d'autre 
preuve  que  Taffluence  nombreuse  de 
personnes  de  toute  classe,  réunies  le 
2  mars  dernier,  dans  l'église  de  Saint- 
Patern  pour  lui  rendre  les  derniers  de- 
voirs. Cela  seul  disait  assez  qu*un 
homme  considérable  avait  disparu. 

M.  de  Cornulier  —  les  feuilles  locales 
monarchistes  et  républicaines  en  té- 
moignèrent unanimement  —  tenait 
une  grande  place,  non  seulement  dans 
un  cercle  exclusif  de  parents  et  d'amis, 
mais  dans  la  cité  tout  entière.  Ceux-là 
mêmes  qui  ne  partageaient  pas  ses 
opinions  bien  connues  reconnaissaient 
son  inébranlable  loyauté,  la  dignité  de 
sa  vie.  On  lui  savait  gré  d'être  une 
médaille  de  haut  relief  et  non  un  jeton 
fruste  ;  on  saluait  en  lui  un  caractère, 
une  personnalité  ;  il  était  lui-même,  et 
comme  on  l'a  justement  dit,  il  était 
quelqu'un. 

Les  journaux  d'Orléans,  la  Gazette 
de  France^  VEspérance  du  peuple  de 
Nantes,  la  Revue  de  Bretagne^  d* Anjou 
et  de  Vetidée  lui  ont  consacré  des  arti- 
cles nécrologiques  touchants  et  pleins 
d'intérêt.  Et  nous,  qu'il  honorait  de 
son  amitié,  nous  venons  &  notre  tour, 
apporter  à  sa  mémoire  le  tribut  sincère 
de  nos  respects  en  rappelant  ce  qu'il 
fut,  en  retraçant  fidèlement  les  princi- 
paux traits  de  sa  remarquable  physio- 
nomie. 

La  famille  de  Cornulier,  établie  au 
XVI"  siècle,  dans  le  comté  nantais,  a 
tenu  —  chacun  le  .sait  —  un  rang 
élevé  dans  la  noblesse  bretonne.  Beau- 
coup de  ses  membres  se  sont  distingués 
dans  l'église,  dans  les  armes,  dans  les 
finances  :  neuf  sièges  de  conseillers  et 
huit  sièges  de  président  au  Parlement 
de  Bretagne  leur  ont  appartenu.  Depuis 
le  commencement  de  ce  siècle,  les  Cor- 
nulier ont  payé  et  continuent  à  payer 
largement  à  la  patrie  l'impôt  du  sang* 


639 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


640 


dans  les  armées  de  terre  et  de  mer, 
l'impôt  du  dévou.ement  désintéressé 
dans  les  assemblées  électives. 

Au  moment  de  la  Révolution,  cette 
famille  se  partageait  comme  aujour- 
d'}im  en  trois  branches,  Taînée  actuel- 
lement représentée  par  M.  le  marquis 
de  Cornulier,  député  du  Calvados  et 
deux  branches  cadettes.  La  plus  an* 
cienne  de  celles-ci,  détachée  &  la  fin 
du  xvi«  siècle  du  tronc  principal,  em- 
pruntait son  nom  à  la  belle  terre  sei- 
gneuriale de  Lucinière,  sise  dans  la 
paroisse  de  Nort  entre  Châteaubriant 
et  Nantes.  Elle  avait  pour  chef,  à  cette 
époque,  un  éminent  magistrat,  le  pré- 
sident de  Lucinière  qui  émigra  peu 
après  avec  tous  les  siens.  L'émigration 
le  garda  longtemps,  puisqu'il  ne  rentra 
qu'avec  Louis  XVIIL 

Sa  femme,  née  du  Bourblanc  d' A- 
preville,  et  son  fils  aîné  le  comte  Théo- 
dore de  Cornulier,  marié  à  Londres  en 
juin  1802  à  M"«  Anne-Henriette  d'Oil- 
lamson,  fille  d'un  lieutenant-général, 
revirent  le  sol  de  la  patrie  dès  que  la 
paix  d*Amiéns  le  leur  permit  et  em- 
ployèrent toutes  leurs  ressources  pour 
s'y  refaire  un  foyer  habitable.  M"«  de 
Cornulier  racheta  Lucinière  avec  quel- 
ques dépendances  :  son  fils  s'y  installa 
avec  elle  et  y  éleva  sa  jeune  famille. 
Ancien  combattant  de  l'armée  des 
princes,  échappé  par  miracle  au  désas- 
tre de  Quiberon,  il  refusa  un  grade  su- 
périeur dans  l'armée  impériale  et  se 
contenta  des  fonctions  de  maire  de 
Nort. 

Ses  opinions  royalistes  aussi  bien 
que  la  modicité  de  son  avoir  le  con- 
damnèrent pendant  tout  l'Empire  à 
une  existence  modeste  et  retirée,  par- 
tagée entre  Lucinière,  sa  demeure  ha- 
bituelle, et  Nantes  où  rappelaient  sou- 
vent ses  afiaires.  C'est  dans  cette  ville 
que  naquit  le  4  janvier  1804  son  pre- 
mier enfant,  le  comte  Erfiesé-Françoio* 
Paulin-Théodore  de  Cornulier,  destiné 
à  parcourir  une  longue  carrière  et  à  ' 


être,  suivant  l'expression  d'une  de  ses 
lettres,  t  le  fossoyeur  de  sa  famille  », 
ne  devant  descendre  dans  la  tombe 
qu'après  y  avoir  vu  disparaître  ses 
quatre  frères  et  une  de  ses  sœurs  plus 
jeunes  que  lui. 

Ernest  de  Cornulier,  admis  en  1818 
à  l'école  navale  d'Angoulême,  fut  pro- 
mu en  1824,  à  l'âge  de  vingt  ans,  au 
grade  d'enseigne  de  vaisseau,  après 
avoir  fait  comme  élève  de  seconde  et 
de  première  classe  un  utile  et  rude  ap- 
prentissage de  la  vie  maritime.  Ce  fut 
alors  qu'il  connut  quelques-unes  des 
cruelles:  épreuves  de  la  vie  :  cette  même 
année,  il  perdit  son  père,  apprenant 
tout  à  la  fois  qu'il  devenait  chef  de  fa- 
mille et  qu'il  fallait,  pour  sauver  une 
partie  du  patrimoine  commun,  liqui- 
der à  tout  prix  et  vendre  Lucinière, 
cette  terre  aimée  dont  on  portait  le 
nom,  ce  château  qui  rappelait  tant  de 
souvenirs  :  une  entreprise  imprudente, 
engagée  un  peu  à  la  légère,  avait  fait 
tout  le  mal. 

Le  jeune  enseigne  en  éprouva  une 
profonde  douleur,  maïs  il  accomplit 
virilement  le  sacrifice,  en  se  promet- 
tant de  remplacer  t  ce  signe  extérieur 
d'une  gMindeur  évanouie  •  qu'il  n'a- 
vait pu  garder,  par  un  livre  qui  t  per- 
(  mettrait  à  chaque  génération  de  vi- 
i  vre  dans  les  tombeaux  de  ceux 
I  qu'elle  n'a  pas  connus  et  dans  les 
«  berceaux  de  ceux  qu'elle  ne  verra 
I  pas  (1).  •  Il  a  tenu  parole:  l'amour 
des  ancêtres  et  le  culte  de  la  famille 
ont  fait  de  lui  l'historiographe  des 
Cornulier. 


(A  suivre.) 


F.  Saulnikr, 


(1)  Généalogie  hMorigue  de  la  niaison   de   Cor< 
nulier,  1889,  p.  297. 


Paris,  20  décembre  1893. 


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Bergerac.  —  Imprimerie  Générale  du  Sud-Ouest (V«  E.  Maury), 3, rue Saint-E^i :• 


i*T0LnUK(i:4llIllU»)  (Konralla  Udi)      NOVEMBRE  ET  DÉCESIBBE  1893 

LE 

BULLETIN  HERALDIQUE 

DE   FRANCE 


REVUE  HISTORIQUE  DE  LA  NOBLESSE 

<~V??0  Parais aniLt    tous    les    mois 

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SOUa  LA.  DIHBCTIOTI 


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M.    LOUIS    DE   LA    BOQUE 

ATOcat,  ancien  Bëdacteur  i  U  Gazette  de  France,   Auteur  de  l'Armoriai  de  lA  .Vobletm  it» 
Lanffuadoe,  du  Catalogue  de$  Gealilehommei,  ek. 


PARIS 

ASUmiBTRATION    DD    BULLETIN    HÉHALDIQDB    DE    FBANCS 
se,  <axTj^j  33E3   oKTïnmnB,  se 


PRIX  DE  L'ABONNEMENT  AU  BULLETIN 


France,  Algérie  et  Alsace-Lorraine  (12  livraisons) •  •  1 9  £r.  par  an. 

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800  colonnes  avec  titre  et  table 19  fr.  par  t^.. 

Pour  les  abonnés  anciens  ou  nouyeaux V         — 


Tontes  les  communications  relatives  à  la  Rédaction  et  à  PAdministration  de 
BULLETIN  HÉRALDIQUE  doivent  être  adressées  à  M.  Louis  de  La  Roque, 
directenr,  56,  quai  des  Orfèvres,  à  Paris. 


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Il  sera  rendu  compte  dans  le  Bulletin  de  toute  publication  dont  nous  aurons  reçu  deux  eun: 
plaires. 


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Ij'A.djaci.lzLlstx*atioxi.  tient  h.  la  disposition,  de  ses  a'bon.xi.^s  lanoiens  oi. 
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Broch  in-8«  :  %  ît,\  franco  :  9  (k*.  M 


QUATORZIÈME   ANNBE 


LA  VIGNE  FRANÇAISE 

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DES  INTÉRÊTS  VITICOLES  FRANÇltS 

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l'étranger.  —  On  s'abonne  à  Paru, 
56,  quai  des  Orfèvres 


BULLETIN  HERALDIQUE 


DE  FRANCE 


ou 


REVUE    HISTORIQUE  DE   LA   NOBLESSE 

Siœième  Volume.  —  (Nouvelle  série)  —  Novembre^- Décembre  1893 


SOMMAIRE 

pREMiÊAE  Partie  :  Armoriai  général  de  France,  documents  historiques  :  Catalogue  des  généraux 
Français,  connétables,  maréchaux  de  France,  lieutenants  généraux,  maréchaux  de  camp 
(suite).  —Armoriai  de  la  Généralité  d'Orléans  (1696-1701),  d'après  les  manuscrits  de  la 
Bibliothèque  nationale,  Cabinet  des  titres  (suite). 

Deuxième  Partie  :  Notices  généalogiques  :  Turenne  et  Turenne  d'Aynac  (Limousin  et  Quercy); 
Carrière  de  Montvert;  Terray.  —  Notes  d'Etat-civil  nobiliaire  :  Mariages  et  décès  des  mois 
de  novembre  et  décembre  et  rappel  des  mois  précédents. 

Troisièbie  Partie  :  Variétés,  Bibliographie,  Croniques  :  Le  comte  Ernest  de  Chornulier-Lucinière 
(suite  et  Gn);  Le  comte  duCoëtiosquet;  La  baronne  douairière  de  Montigny. 


PREMIÈRE  PARTIE 

ARMORIAL  GÉNÉRAL  DE  FRANCE.  —  DOCUMENTS  HISTORIQUES 


CATALOGUE  DES  GÉNÉRAUX  FRANÇAIS 

CONNÉTABLES,  MARÉCHAUX  DE  FRANCE,  LIEUTENANTS  GÉNÉRAUX 

MARÉCHAUX  DE  CAMP 

(Suite) 


MABÉCHAUX  DE  FRAXCB 

(Suite) 

1642 

Jean-Baptiste  Budes,  comte  de  Gué- 
briant,  né  au  château  du  Plessis-Budes, 
en  Bretagne,  en  1592,  alla  faire  ses 
premières  armes  en  Hollande;  à  son 
retour  il  servit  aux  siègçs.  d'Alets  et  de 
Vigon  où  il  fut  dangereusement  blessé 
d'une  mousquetade  à  la  joue  ;  capitaine 
au  régiment  de  Piémont  en  1630,  puis 
à  celui  des  Gardes  en  1632,  passa  à 
l'armée  du  roi  en  Allemagne,  maréchal 
de  camp  en  1636  ;  contribua  h^  succès 


de  la  bataille  de  Volfenbutel  en  1641, 
lieutenant-général  il  gagna  la  bataille 
de  Kempen,  près  Cologne,  en  1642; 
reçut  la  même  année  le  bâton  de  maré- 
chal de  P'rance  le  roi  étant  à  Narbonne 
le  22  mars  1642  ;  et  continuant  toujours 
ses  victoires,  il  prit  les  villes  de  Nuits, 
de  Duren,  de  Lin  et  enfin  celle  de 
Rotwell  le  17  novembre  1643  où  il  fut 
blessé  d'un  coup  de  fauconneau,  dont 
il  mourut  le  27  du  même  mois. 

Il  était  fils  de  Charles  Budes,  sgr  du 
Hirel,  du  Plessis-Budes,  deGuébriant, 
etc.,  baron  de  Sacé,  chevalier  de  Tordre 
i  du  roi,  et  d'Anne  Budes,  fille  unique  et 


643 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


614 


héritière  du  sgr  de  Tertrejouao  et  de 
Quatrevaux,  de  TEâpinasse  et  de  Bie- 
nassis,  issue  d'une  branche  collatérale 
séparée  de  Fauteur  commun  depuis 
1380. 

Il  ép.  Renée  du  Bec,  dame  d'honneur 
de  la  reine  Marie  Thérèse  d'Autriche, 
fille  de  René  du  Bec  marquis  de  Vardes, 
chevalier  des  ordres  du  roi  et  de  Hélène 
d'O  ;  il  mourut  sans  enfants. 

Cette  maison  est  connue  depuis  Guil- 
laume Budes  vivant  en  1300,  sg*r  d'Uzel, 
du  Plessis-Budes  en  Bretagne,  cheva- 
lier, qui  ép.  Jeanne  du  Guesclin,  fille 
de  Guillaume,  sg^r  de  Broon  et  de  N. 
de  Beaumont  sa  seconde  femme,  dont 
le  fils  Jean  Budes,  sgr  du  Hirel  fut  tué 
à  la  bataille  de  Rosebecque  eu  1382. 

La  maréchale  de  Guébriant  (Renée 
du  Bec)  mourut  durant  son  passage  à 
Périgueux  le  2  septembre  1659.  La 
preuve  dé  ce  fait  a  été  découverte,  par 
M.  Hardy,  ancien  président  de  la 
Société  d'archéologie  de  Périgueux, 
dans  les  registres  de  la  paroisse  de 
Saint  F]x>nt^  à  la  date  du  16  septembre 
1659. 

Le  corps  de  M"^  de  Guébriant  fut 
transporté  à  Paris,  et  on  voit  aujour- 
d'hui, dans  l'une  des  chapelles  latérales 
de  Notre-Dame  de  Paris,  les  deux  tom- 
beaux réunis  du  maréchal  et  de  la  ma- 
réchale de  Guébriant. 

U argent^  au  pin  de  sinople,  côtoyé  au 
pied  de  daux  fleurs  de  lys  de  gueules. 

1642 

Philippe  de  la  Mothe-Houdancourt, 
duc  de  Cardoune,  comte  de  Beaumont- 
sur-Oise  et  du  Fayel,  vice-roi  et  lieu- 
tenant général  des  armées  du  roi  en 
Cîatalogne,  était  né  eu  1603,  il  cora- 
menra  s^es  premières  armes  aux  sièges 
de  Saint-Autonin,  de  Sommières,  de 
Luuel  et  de  Montpellier,  1621  ;  continua 
sous  le  duc  de  Montmorency  au  siège 
de  la  Rochelle  et  à  l'île  de  Ré  1625-1627  ; 
servit  avec  éclat  dans  les  guerres  con- 


tre les  protestants  et  en  Allemagne; 
fut  fait  maréchal  de  camp  en  1636; 
lieutenant-général  en  Bresse,  passa  *:u 
Piémont  où  il  commanda  la  retraite  de 
Quiers  en  1639  ;  prit  part  aux  siè<res 
de  Cazal  et  de  Turin  ;  passa  en  Cstak^ 
gne,  battit  le  comte  d' Aguilar  à  Vabre^ 
et  à  Villelongue  ;  et  l'armée  espasTnc!»» 
à  Collioure  et  à  Perpignan  en  1(>4*J; 
reçut  le  1«'  avril  1642  le  bâton  de  maré- 
chal de  France,  avec  le  duche-pame 
de  Cardonne  en  Catalogne  et  la  char:'' 
de  vice-roi  de  cette  province.  Toin^»' 
eu  disgrâce  après  la  perte  de  Lérida  ei 
1644,  il  fut  mis  en  prison  au  chateni. 
de  Pierre-Encize,  près  Lyon  et  uV. 
sortit  qu'au  mois  de  septembre  M^ 
après  que  son  innocence  eut  été  recon- 
nue par  le  parlement  de  Grenoble.  L 
roi  pour  compléter  sa  réhabilitatiou  - 
fit  une  seconde  fois  vice^^roi  de  Cata- 
logne au  mois  de  novembre  1651  et  - 
maréchal  de  la  Mothe-Houdancourt  v 
tarda  pas  à  justifier  sa  confiance  t. 
forçant  les  lignes   ennemies  deva:*. 
Barcelone,  et  en  défendant  vaillamme: 
cette  place  durant  cinq  mois  cod:* 
l'armée  espagnole.  Il  mourut  à  Par- 
le 24  mars  1657. 

Il  était  fils  de  Philippe  de  la  Mot: . 
chevalier,  sgr  d'Houdancourt,  deSa' 
dans  le  comté  de  Beaumont-sur-U> 
et   de    Louise   Charles,    sa   troisii'. 
femme,  fille  d'Antoine  Charles  s^r 
Plessis-Picquet  et  de  Madeleine  M 
lard  ;   il  ep.  Louise  de  Prie,  se^o 
fille  et  héritière  de  Louis  de  Prie,  i  * 
quis  de  Toucy  et  de  Françoise  de  Si; 
Gelais-Lusignan,  dont  il   eut  qust 
enfants  :  1 .  Philippe,  mort  jeune 
Françoise-Angélique,  mariée  le  2î<  c 
vembre  1669  avec  Louis-Marie-Vi '. 
d'Aumont  et  de  Rochebaron,  dacùA 
mont,  pair  de  France,  dont  ell»*  f>/ 
seconde  femme  ;  3.  Charlotte-Eleui 
Madeleine,  gouvernante    des  euf^ 
de  France,  mariée  le  14  mars  k^-^ 
Louis-Charles  de  Lévis,  duc  de  Ve-v 
dour,  pair  de  France;  4.  Marie-t^ 


j 


645 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRAJ9CE 


646 


brielle-Angéliqae,  mariée  le  18  mars 
1675  ayec  Heari -François  de  Saint- 
Nectaire,  duc  de  la  Ferté,  pair  de 
France. 

La  maison  de  la  Mothe  a  pour  au- 
teur Jean  de  la  Mothe,  écuyer,  vivant 
en  1512  qui  ép.  Catherine  du  Bois, 
dame  d'Houdancourt. 

II  y  a  eu  un  autre  maréchal  de 
France  en  1747,  Louis-Charles  comte 
de  la  Mothe-Houdancourt  (1687-1755), 
che?alier  des  ordres  du  roi  (fils  de 
Charles,  marquis  de  la  Mothe-Hou- 
dancourt;  grand  d'Espagne  en  1722, 
lieutenant-général  des  armées  du  roi), 
qui  n'eut  qu'une  fille,  Gabrielle,  ma- 
riée d'abord  au  comte  de  Froulay  de 
MoQtfiaux,  puis  au  marquis  de  Rouault 
de  Qamaches,  reconnu  grand  d'Espagne 
en  1755,  maréchal  de  camp,  qui  n'eut 
aussi  qu'une  fille,  mariée  au  comte 
d'Héricy,  dont  la  fille  aînée  épousa  le 
marquis  de  Walsh-Serrant»  reconnu 
grand  d'Espagne  en  1815  au  titre  de 
duc  de  La  Mothe-Houdancourt;  leur 
£ls  iQourut  en  1834»  laissant  une  fille, 
wl/tâ;.Marie,  qui  a  épousé,  le  28  mai 
1859,  Ârtus  de  Cossé,  comte  de  Brissac, 
héritier  par  sa  femme  de  la  grandesse 
d*£apagne  de  La  Mothe-Houdancourt. 

Ecartelé,  aux  i  et  4  dCazur  à  la  tour 
d'argent^  auoo  BeiS  éCargent  au  lévrier 
rampant  de  gueules^  accompagné  de  3 
tourteauoo  auisi  de  gueules^  2  en  chef^ 
9tl  en  pointe  ;  le  chef  chargé  d'un  lam- 
bel  de  S  pendante  de  gueules, 

1643 

François  de  l'Hôpital  comte  de  Ros- 
oay,  sgr  du  Hallier  et  de  Beine,  minis- 
tre d'Etat,  chevalier  des  ordres  du  roi, 
gouverneur  de  la  ville  de  Paris,  lieu- 
;enant  général  en  Champagne  et  Brie, 
;onnu  sous  le  titre  de  seigneur  du 
Elallier,  et  ensuite  sous  celui  de  maré- 
chal de  l'Hôpital,  fut  aimé  et  estimé 
ia  roi  Louis  XIII  pour  sa  fidélité  incor- 
'uptible. 

Dans  0a  jeunesse  il  avait  été  destiné 


à  l'état  ecclésiastique  et  nommé  à  Tévè- 
ché  de  Meaux,  par  Henri  IV,  qu'il 
quitta  pour  suivre  la  carrière  des  ar- 
mes. Il  entra  dans  les  Gendarmes  de 
la  Garde,  puis  dans  les  gardes  du  corps 
du  roi,  dont  il  devint  capitaine,  puis 
capitaine  des  gendarmes  de  la  Garde 
et  chevalier  des  ordres  du  roi  le  31  dé- 
cembre 1629  ;.  prit  Pardailhan  et  Théo- 
bon  sur  les  protestants  et  servit  aux 
sièges  de  Royan  et  de  la  Rochelle,  à  la 
conquête  de  Savoie,  à  la  prise  de  Nancy 
dans  l'armée  du  comte  de  Soissons,  en 
Luxembourg  ;  lieutenant  général  dans 
l'armée  du  duc  de  Weymar  ;.fut  bleiBjé 
au  siège  de  Saint  Omer  dans  l'armée 
du  duc  de  Chatillon  ;  gouverneur  en 
Lorraine,  qu'il  acheva  de  mettre  sous 
l'obéissance  du  roi  ;  contribua  à  la  prise 
d'Arras  en  1640  ;  eut  le  gouvernement 
de  Champagne  et  de  Brie  à  la  place  de 
celui  de  Lorraine  et  reçut  le  bâton  de 
maréchal  de  France  le  23  avril  1643  ; 
il  commanda  l'aile  gauche  à  la  bataille 
de  Rocroy  avec  laquelle  il  regagna  le 
canon  perdu  et  y  fut  dangereusement 
blessé.  Quelque  temps  après  il  se 
démit  du  gouvernement  de  Champagne 
pour  prendre  celui  de  Paris.  Il  servit 
fidèlement  le  roi  pendant  les  troublés 
de  la  Fronde  et  mourut  à  Paris  le  20 
avril  1660,  âgé  de  77  ans. 

Il  était  fils  puiaé  de  Louis  de  l'Hôpi- 
tal, marquis  de  Vitry,  chevalier  des 
ordres  du  roi  et  de  Françoise  de  Bri- 
chanteau  ;  il  ép.  1<>  Charlotte  des  Es- 
sarts  ;  2°  Françoise  Mignot  ;  il  n'eut 
pas  d'enfants  de  ces  deux  mariages. 

La  maison  de  l'Hôpital  a  eu  pour 
auteur  Jean  de  l'Hôpital  (neveu  de 
François  de  THôpital,  clerc  des  arbalé- 
triers du  roi,  vivant  en  1329)  qui  fut 
aussi  clerc  des  arbalétriers,  sgr  de 
Montiguon,  il  fut  naturalisé  par  lettres 
du  roi  Charles  Y  qui  lui  donna  la  sei- 
gneurie des  AUueux  en  Palluel,  mou- 
vante du  château  de  Crèvecœur-en-Brie 
au  mois  d'octobre  1358.  (Y.  le  Bulletin 
de  1893,  col.  322-324.) 


647 


LE  BULLETIN   HERALDIQUE  DE  FRANCE 


W' 


Ecarteléy  au  1  d^axur  Berné  de  fleurs 
de  lys  d'or  au  lamhel  de  gueules^  qui  est 
Anjou-Sicile;  au  2  paie  d^or  et  de gueu^ 
les^  qui  est  Aragon  \  au  3  de  sable  à 
deux  léopards  d'or  passant  Vun  sur 
Vttutre^  qui  est  Rouault  ;  parti  de  fascé 
dor  et  de  gueules  de  huit  pièces^  qui  est 
Volvire,  soutenu  de  gueules  à  neuf  ma- 
des  dory  qui  est  Rohan-Monbazon  ;  au 
4  de  gueules  à  la  croix  ancrée  de  vair^ 
qui  est  la  Châtre  ;  sur  le  tout  :  de  gueules 
au  coq  d'argent  crété^  membre  et  becqué 
d'or,  ayant  au  col  un  éctcsson  dazur 
chargé  dune  fleur  de  lis  dor^  qui  est 
rHopital. 

1643 


Henri  de  la  Tour,  vicomte  de  Turen- 
ne,  Tun  des  plus  grands  capitaines  de 
son  temps,  apprit  la  guerre  en  Hol- 
lande, sous  le  prince  d'Orange  de  la 
maison  de  Nassau,  son  oncle  ;  il  passa 
en  1630  en  Piémont:  se  trouva  à  la  dé- 
fense de  Gazai  en  qualité  de  mestre  de 
camp  d'un  régiment  d'infanterie  ;  ser- 
vit aux  sièges  de  la  Mothe  en  1634,  & 
celui  de  Spire  en  1635;  étant  maréchal 
de  camp  sous  le  cardinal  de  la  Valette, 
en  Allemagne,  il  se  signala  en  divers 
combats,  fut  blessé  au  siège  de  Saver- 
ne.   Il  commanda  l'arrière  garde  de 
l'armée  du  duc  de  Weimar  à  la  bataille 
Khinau  et  au  combat  d'Ensinsheim  en 
1638  et  servit  à  la  prise  de  Brisach  en 
1639,  et  de  Gazai  en  1610.  Deux  ans 
après  il  se  trouva  à  la  prise  de  Col- 
lioure  et  de  Perpignan  en  Roussillon. 
Le  roi  le  fit  maréchal  de  France  le  16 
mai  1643  (première  promotion  du  roi 
Louis  XIV.)  Nommé  général  en  chef  des 
armées  du  roi  en  Allemagne,  il  battit 
l'armée  bavaroise  à  Fribourg,  à  Phi- 
lipsbourg  et  à  Mayence  en  1644  ;  il  fut 
battu  à  Mariendal  par  le  général  Mercy 
le  5  mai  1645  et  eut  sa  revanche  à 
Nordlingue  le  3  août  de  la  même  an- 
née, et  un  peu  plus  tard  contre  les  Im- 
périaux et  le  duc  de  Bavière  à  Som- 
merhoven  où  le  général  Melauder  fut  1 


tué,  le  17  mai  1648.  Pendant  la  FrODi^ 
il  prit  le  parti  des  princes  et  perdit  Ib 
bataille  de  Rethel.  Rappelé  à  la  cour 
par  la  bonté  du  roi  il  eut  le  comman- 
dement de  ses  armées  en  1652. 

En  1655  il  prit  le  Quesnoy,  Landre- 
des,  Condé  et  Saint-Guillain  et  les  ai:- 
nées  qui  suivirent  furent  marquée.^ 
par  des  succès  éclatants  dans  l'Artois, 
dans  la  Flandre,  contre  les  Espagnol 
et  les  Impériaux.  Tant  de  services  lu 
acquirent  avec  justice  la  charge  de  ma- 
réchal-général des  camps  et  armées  d 
roi  qui  lui  fut  donnée  à  Montpellier  : 
17  avril  1660. 

Quelques   années  après   la   guer 
s'étant    renouvelée    avec  PEspaga 
il  accompagna  le  roi  en  Flandre  qui 
nomma  son  lieutenant  général  en  16»* 
il  se  trouva  à  la  prise  des   villes  . 
Tournay ,  de  Douai,  d'Oudenarde,  d'A  t 
de  Lisle  et  d'Alost.  L'année  d'après  • 
fit  son  abjuration  de  la  religion  pr- 
testante  et  rentra  dans  Péglise  catl.- 
lique.  En  1672  il  eut  le  commandeme. 
de  Tune  des  armées  qui  accompagL  • 
rent  le  roi  dans  son  invasion  de  la  H  • 
lande  et  termina  cette  campagne  par  \\ 
chasse  qu'il  donna  aux  troupes   1. 
marquis  de  Brandebourg  et  prit  sc* 
quartiers  d'hiver  pour  son  armée  d&: 
le  pays  de  cet  Electeur,  et  Toblip? 
d'envoyer  demander  la  paix  en  Fran^ 
Les  années  de  1673  à  1675  furent  encc^ 
signalées  par  de  nouveaux  succès  ; . 
fut  tué  d'un  coup  de  canon   prfes  ^. 
Salzback  en  Allemagne  le   27  juii  • 
1675,  en  allant  faire  une  reconnaiâsa:.- 
ce  des  troupes  ennemies.  Son  corps  f . 
transporté  à  Paris  et  enterré  à  SaiDV 
Denis. 

Il  était  le  second  fils  d'Henri  d^ 
Tour,    vicomte  de  Turenne,  duc    : 
Bouillon,  prince  de  Sedan,  marêc!* 
de  France  et  de  Isabelle  de  Nass».  . 
Orange,  sa  seconde   femme;  il  a\ 
épousé  Charlotte  de  Gaumont.  don; 
n'eut  pas  d'enfants  ;  elle  était  fille  «^A 
mand  de  Caumont,  duc  de  la  For 


349 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


650 


3air  et  maréchal  de  France  et  de  Jeanne 
le  la  Rochefaton. 

(Y.  le  Bulletin  de  1893,  col.  70-72.) 

£cartelé,  aux  1  et  4  de  gueules^  semé 
le  /leurs  de  lis  d^or^  à  la  tour  d'argent 
naçonnée  de  sable  posée  au  centre  de 
^ccUf  qui  est  de  la  Tour  ;  au  2  d^azur 


à  3  hesants  d*or^  qui  est  de  Boulog^ne; 
au  3  coticé  d*or  et  de  gueules^  qui  est  de 
Turenne  ,•  sur  le  tout  :  parti  d'or  à  la 
bannière  de  gueules^  qui  est  d'Auver- 
gne ;  et  de  gueules,  à  la  fasce  émargent ^ 
qui  est  de  Bouillon. 


(A  Suivre), 


L.  R. 


ARMORIAL  DE  LA  GÉNÉRALITÉ  D'ORLÉANS 

lede  -  ivoi 

d'après  LES  MANUSCRITS  DE  LA   BIBLIOTHÈQUE   NATIONALE  (CABINET  DES  TITRES) 

(Suite) 


252.  Marin  Baguenault,  Taînc,  bour- 


^[•eois. 


253.  Abraham  Laisué,  s'Daumaistre, 
)ourgeois  d'Orléans. 

254.  Marie  Lamirault,  épouse  de  Mi- 
chel Rousseau,  gentilhomme  ordinaire 
Je  S.  A.  R. 

255.  Marie  Brachet,  veuve  de  N...  de 

!{oiiroy. 

256.  Jacques  Porseran,  bourgeois. 


257.  N. ..  épouse  de  N...  Bongard  du 
tforon,  écuyer,  s*"  Darblay. 

258.  Claude  Chamtron,  officier  de  S. 
k,  R.  M.  le  duc  d'Orléans. 


259.  N...,  veuve  de  N...  Cardinet. 

260.  N...,  épouse  de  N...  Lamirault- 
Marchais-Lambert. 


261.  Guillaume  Bongars^  chanoine 
le  Sainte-Croix  d'Orléans. 


252.  Z)'a^.,  à  une  bague  d*or^  dans  le 
chaton  de  laquelle  est  enchâsse'  un  rubis 
de  gu.^  accompagné  de  3  têtes  de  gue- 
non^  coupées  d'argent  2  et  î. 

253.  Uaz.^  à  un  triangle  d*or  en 
cœur  ;  Vécu  semé  d'étoiles  d'arg, 

254.  Ifaz,^  à  une  ancredarg.,  la  tra^ 
be  dor;  au  chef  onde  darg,^  chargé  de 
trois  ancres  de  sa, 

255.  De  gu.^  à  un  chien  bracque  assis 
darg, 

256.  Uarg.y  à  6  annelets  dor^  enfilés 
3  et  3  à  2  bâtons  darg,,  posés  en  fasce, 
Vun  sur  Vautre. 


258.  De  pourpre  à  une  pyramide 
d'arg.^posée  sur  un  piédestal  de  même 
et  accomp.  en  chef  de  2  grappes  de  rai^ 
sin  dor, 

259.  De  gu,y  d3  pals  darg,^  chargés 
de  5  étoiles  daz, 

260.  lîaz,,  à  la  fasce  ondée  de  gu.^ 
accomp.  en  chef  de  2  cavaliers  d échecs 
d*az.^  et  en  pointe ,  d'une  tour  de  même. 

261.  De  «m.,  à  2  fasces  échiquetées  dor 
et  de  sa,;  au  pal  flambloyant  de  gu,y 
brochant  sur  le  tout. 


661 


LB  BtTLLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


6S2 


262.  N...  de  FaveroUes,  veuve  de 
Jean-Baptiste  Thoinàrd,  a'  de  Trogny. 

263.  Feu  Jacques  Longuet,  cheva- 
lier, seigneur  de  TEcluse,  conseiller  du 
roi  en  ses  conseils. 

264.  N...  de  Troyes,  épouse  de  N...  de 
la  Baraudière,  écuyer,   s»"  dudit  lieu. 


265.  N...,  veuve  de  N...  Paris-Belle- 
bat. 


266.  Françoise  Lambert,  épouse  de 
Charles  Lhuillier,  écuy er,  sieur  de  Lan- 
teperée. 

267.  Claude  Mariette,  veuve  de  Fran- 
çois Renard,  s' de  la  Mivoye. 


262.  Lfor^  à  3  cosses  de  fève  de  «n.. 
tig.  et  feuillêes  de  même  et  mouvarUtt 
d^un  croissant  de  gu. 

263.  D*az,^  au  chef  dor^  cKargé  de  3 
léopards  de  gu, 

264.  D'az.^  à  3  oies  d*arg,,  becq,  e 
memb.  dCor^  rangées  en  fasce;  au  chef 
cousu  de  gu,y  ch,  de  3  croissants  tour- 
nés dCarg, 

266.  Ifarg.^  à  une  grappe  de  raisin  d-: 
pourprCy  tigée  et  feuillée  de  «în.,  ienut 
par  une  main  de  carnation^  mourant' 
die  chef  et  accomp.  en  pointe  de  2  lima- 
çons a/front,  d^az.^  leurs  coquilles  de  g*i 

266.  Le  gu,^  au  lamhel  de  4  pendant 
d^arg.y  posé  en  fasce  et  accomp.  de  . 
dauphins  de  méme^  couronnés  d*or2*'t  l 

267.  i)'or,  a  un  mont  d'az.^  accomf. 
de  6  papillons  de  sa.^  ailés  éCaz,  etpost 
en  pal  3  de  chaque  côté. 

(A  suivre) 


DEUXIÈME  PARTIE 


NOTICES  GÉNÉALOGIQUES.  —  NOTES  D*ÉTAT  CIVIL  NOBILIAIRE 


TURENNE 
(limousin  et  quercy) 

La  ville  de  Turenne,  située  en  Lîmou- 
siifi,  à  ij  kilomètres  de  Brive,  était  un 
des  plus  anciens  et  des  plus  importants 
vicomtes  du  royaume.  Elle  a  donné  son 
nom  à  plusieurs  maisons  dont  la  pre- 
mière était  connue  dès  le  ix^  siècle  par 
Rbdolphe  ou  Raoul,  qui  vivait  en  788 
et  prenait  le  titre  de  comte,  non  que 
Tûrenne  fut  un  comté,  mais  parce  qu'il 
était  comte  bénéficiaire  de  Cahors.  Il 
avait  reçu  cette  vicomte  en  don  de 
Pèpin-le-Bref,  après  que  celui-ci  se  fut 


emparé  des  possessions  du  duc  Gaifri 
en  767;  plus  tard  ce  vicomte  passa  soi^ 
la  dépendance  des  comtes  de  Limo^:^ 
qui  étaient  aussi  ceux  de  Poitiers,  dv«^ 
d'Aquitaine.    Les  actes  latins  le  do 
gnaient  sous  le  nom  de  vicariat,  ce  c 
indiquait  la  dépendance  d'un  seigoc; 
dominant. 


Bernard,  qui  descendait  peut-être  : 
Raoul,  était  vicomte  de  Turenne  * 
X*  siècle  ;  il  fut  père  d'une  fllle  Sulp: 
dame  de  Turenne  qui  épousa,  vers 


V   *- 


1000,  Archambaud)  sgr  de  Comborn  ft 
de  Ventadour,    ainsi   devenu  par  ^'S 


653 


LB  BULLETIN  HâRA£J)lQUE  DB  FRANCE 


654 


mariage  vicomte  de  Turenne.  Leur  pos- 
térité finit  avec  Rayipond  VII  vicomte 
de  Turenne,  qui  servit  Philippe-le-Bel 
dans  la  guerre  de  Flandre  où  il  mourut, 
en  1304,  laissant  une  filie,  Marguerite 
vicomtesse  de  Turenne,  mariée  avec 
Bernard  VI  comte  de  Comminges.  Celui- 
ci  devenu  veuf  et  héritier  de  sa  femme 
se  remaria  avec  Marthe  de  Tlsle-Jourdain 
dont  il  eut  un  fils  mort  jeune  et  deux 
filles  :  Cécile,  femme  de  Jacques  d'Ara- 
gon comte  d'Urgel,  et  Aliénor  de  Com- 
minges, dame  pour  moitié  de  la  vicomte 
de  Turenne.  Aliénor  de  Comminges 
épousa,  en  1343,  Guillaume  Roger  III 
comte  de  Beaufort,  baron  d'Alais,  d'An- 
duze,  de  Portes  et  de  Montclus,  qui 
acheta,  le  26  avril  13^0,  pour  la  somme 
de  14J.000  florins  d'or  la  part  de  Cécile 
de  Comminges,  sœur  de  sa  femme,  dans 
la  vicomte  de  Turenne,  et  le  roi  par  ses 
lettres  du  mois  de  décembre  et  du  8  fé- 
vrier de  la  même  année  lui  confirma  les 
privilèges  et  les  libertés  de  ce  vicomte. 

Leur  fille,  Eléonore  de  Beàufort,  fut 
comtesse  de  Beàufort  et  vicomtesse  de 
Turenne  et  réunit  sur  sa  tête  après  la 
mort  de  son  frère  (Raymond-Louis)  et 
de  sa  nièce  (Antoinette,  femme  du  se- 
cond maréchal  de  Boucicaut),  les  terres 
de  Beàufort  et  de  Turenne. 

Eléonore  de  Beàufort  ép.  en  1370 
Edouard  II,  sgr  de  Beaujeu  et  de  Bom- 
bes, petit-fils  d'Edouard,  sire  de  Beaujeu 
et  de  Dombes,  maréchal  de  France  en 
1347,  de  la  maison  de  Beaujeu  issue  des 
comtes  de  Forez.  Il  n'y  eut  pas  d'enfants 
de  cette  union  et  les  terres  de  Beàufort 
et  de  Turenne  passèrent  à  la  branche  de 
fieaufort,  des  sgrs  de  Limeuil,  qui  finit 
par  une  fille  Anne  comtesse  de  Beàufort, 
vicomtesse  de  Turenne,  fille  de  Pierre, 
mariée  en  1444  à  Agnet  ou  Agne  de  la 
Tour,  sgr  d'Oliergues,  en  Auvergne, 
comte  de  Beaumont,  en  Anjou,  cham- 
bellan du  roi  Louis  XI,  auquel  elle  porta 
le  vicomte  de  Turenne.  C'était  le  cin- 
quième ascendant  du  célèbre  maréchal 
de  Turenne,  mort  sans  enfants,  le  27 


juillet  167=^;  il  était  comte  de  Négrc- 
pelisse  et  baron  d'Oliergues,  mais  il 
portait  le  titre  de  vicomte  de  Turenne 
quoiqu'il  ne  fut  ni  propriétaire  ni  usu- 
fruitier de  ce  vicomte  possédé  par  les 
ducs  de  Bouillon,  son  frère  aîné  et  son 
neveu. 

Le  vicomte  de  Turenne  est  resté  dans 
cette  maison  jusqu'à  Charles-Gpdefroy 
de  la  Tour,  duc  de  Bouillon,  qui  le 
vendit  au  roi  en  1738,  et  il  fut  réuni  au 
domaine  de  la  couronne.  Néanmoins  les 
fils  aînés  des  ducs  de  Bouillon,  du  vivant 
de  leur  père,  portèrent  jusqu'en  1792  le 
titre  de  princes  de  Turenne. 

Le  vicomte  de  Turenne  comprenait 
108  paroisses  situées  sur  les  rives  de  la 
Dordogne,  57  dans  le  Limousin,  39  dans 
le  Qjuercy  et  12  dans  le  Périgord;  il 
renfermait  les  villes  de  Turenne,  Beau- 
lieu,  Argentat,  Saint-Céré,  Martel,  Cou- 
longes. 

TURENNE  D'AYNAC 

La  maison  de  Turenne  d'Aynac  des- 
cend des  vicomtes  de  Turenne  de  la 
maison  de  Beàufort  en  Limousin  et  en 
Quercy,  héritière,  comme  nous  l'avons 
dit  plus  haut,  par  les  Comborn  et  les 
Comminges,  de  la  première  race  des  vi- 
comtes de  Turenne,  jouissant  dans  ce 
vicomte  de  droits  régaliens.  Cette  sou- 
veraineté dont  les  investissait  la  posses- 
sion du  fief  a  été  reconnue  et  sanction- 
née par  nos  rois  depuis  Saint  Louis 
jusqu'à  Louis  XIV,  et  n'a  pris  fin  que 
par  la  cession  faite  à  la  couronne,  sous 
Louis  XV,  en  1738. 

En  1438  Hector  de  Turenne,  fils  na- 
turel de  Raymond  Rogier  comte  de 
Beàufort,  possédait  en  apanage  les  ter- 
res d'Aynac,  de  Molières  et  de  Palaret 
qui  faisaient  partie  du  vicomte  de  Tu- 
renne; il  fut  l'auteur  de  la  maison  de 
Turenne  des  marquis  d'Aynac,  dont 
Chérin  a  dressé  la  généalogie  dans  les 
termes  suivants  que  nous  reproduisons 
d'après  le  Mémoire  du  i«'  février  1775, 
ej&trait  des  Archives  Nationales  ; 


655 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  PRA.NGE 


656 


Les  Turenne  d'Aynac,  en  Quercy, 
étaient  seigneurs  d'Aynac,  de  Molières, 
de  Palaret,  de  la  Roque,  de  Sales-Cor- 
batières,  de  Felzins,  de  Montmurat,  du 
Breuil,  du  Vernet,  de  Saint  Martin  du 
Bac,  etc.,  en  Quercy,  en  Limousin,  en 
Auvergne,  en  Rouergue  et  en  Bour- 
bonnais. 

Ecarieîéy  au  i  et  4  d'argent  à  }  roses 
de  gueules  y  2  en  chef  et  i  en  pointe  y  qui 
est  de  la  maison  de  Rogier  de  Beaufort, 
avec  cette  différence  que  cette  maison  y 
ajoutait  une  bande  da:{ur  et  }  autres 
roseSy  et  qu'elle  portait  ces  roses  }  en 
chef  et  }  en  pointe;  et  au  2®  et  j^  coticé 
d'argent  et  de  gueules^  qui  est  de  Tu- 
renne  ancien. 

Les  seigneurs  d'Aynac  du  nom  de  Tu- 
renne  reconnaissent  conformément  à 
leurs  titres  pour  leur  auteur  : 

Noble  homme  Hector  de  Turenne, 
écuyer,  sgr  d'Aynac,  de  Molières,  de 
Palaret,  etc.,  dans  la  vicomte  de  Tu- 
renne, nommé  dans  is  actes  passés  par 
lui  ou  de  son  consentement,  dont  le 
premier  est  de  Tannée  1438  et  le  der- 
nier de  Tan  1457. 

Dans  le  temps  que  vivait  ce  sujet,  il 
existait  aussi  dans  la  vicomte  de  Tu- 
renne un  Hector  de  Turenne  fils  naiu^ 
rel  de  Raymond  Rogier  comte  de  Beau- 
fort  et  vicomte  de  Turenne,  lequel  est 
rapporté  comme  tel  dans  le  testament 
du  même  Raymond  du  5  juin  1399  et 
dans  une  donation  à  lui  faite  le  24  juil- 
let 1431  par  Pierre  Rogier,  aussi  comte 
de  Beaufort  et  vicomte  de  Turenne  son 
cousin;  il  est  simplement  nommé  et 
qualifié  Hector  bâtard  de  Turenne^  dans 
le  rôle  de  la  compagnie  de  Guillaume, 
comte  de  Narbonne,  mari  de  Guérine 
de  Rogier  Beaufort,  cousine  germaine 
de  Raymond  cidevant  rappelé  (cette 
compagnie  dans  laquelle  il  servait 
comme  écuyer,  revue  le  22  juillet  1430) 
et  dans  une  quittance  qu'il  donna  le 
22  décembre  1438  d'une  somme  d'argent 
dont  le  roi  Charles  Vil  l'avait  gratifié  et 


qu'il  scella  de  son  sceau  représentant  : 
Ecarteléy  au  /"  et  4^  une  bande  accom- 
pagnée  de  6  roses  mises  en  orle^  et  au 
2^  et  y  un  coticé  et  un  bâton  noueux  rn 
barre  sur  le  touty  marque  de  son  eut 
illégitime. 

Si  les  seigneurs  d'Aynac  prétendaient 
qu'Hector  de  Turenne  sgr  d'Aynac  n'est 
point  lé  même  qu'Hector  de  Turenne 
fils  naturel deRsLymond  Rogier,  vicomte 
de  Turenne,  et  qu'il  a  pu  exister  dans 
le  même  pays  et  dans  le  même  temps 
deux  sujets  d'un  même  nom  aussi  peu 
commun  que  celui  d'Hector  et  du  même 
surnom,  et  qu'ils  fondassent  cette  dif- 
férence sur  ce  que  les  actes  qui  nom- 
ment  le  Sgr  d'Aynac  ne  le  qualifient 
point  bâtard  et  que  ceux  qui  nomment 
le  bâtard  ne  le  qualifient  point  seigneur 
d'Aynac,  on  leur  répondrait   qu'il  y  a 
dans  le  cabinet  de  l'ordre  du  Saint  Es- 
prit des  extraits  faits  par  feu  M.  de  Clai- 
rambault,  généalogiste  des  ordres,    de 
diverses  pièces  dans  lesquelles  Hector 
de  Turenne  est  qualifié  à  la  fois  seigneur 
d'Aynac  et  fils  naturel  de  Raymond  Ro- 
gier vicomte  de  Turenne  et  que  ces  piè- 
ces qui  concernent  un  procès  qu'il  eu: 
contre  Louis  de  Beaufort,  sgr  de  Canil- 
lat,  son  parent,  sont  publiques  et  men- 
tionnées dans  V  Histoire  des  grands  Offr 
ciers  de  la  Couronne^  t.  VI,  p.  519. 

D'après  l'exposition  de  ces  faits  il  es: 
de  la  justice  d'observer  que  dans  le  sic- 
cle  où  vivait  Hector  de  Turenne  la  qua- 
lité de  bâtard  n'était  point  injurieuse  ; 
les  enfants  naturels  la  prenaient  publi- 
quement eux-mêmes  ;  ceux  des  nobIe>. 
par  nos  lois  et  nos  usages,  avaient  pm 
à  leurs  biens  et  au  port  de  leurs  arme> 
avec  quelques  différences  seulement: 
ils  parvenaient  à  la  chevalerie  et  joui>- 
saient  de  tous  les  privilèges  résen  c^  ^ 
la  noblesse. 

Ces  principes  admis,  Hector  de  1> 

renne,  seigneur  d'Aynac,  tenait  un  nn^- 

distingué  dans  l'Ordre  de  la  noble>Nw 

La  maison  Rogier-Beaufort  dont  il  es: 

issu  n'était  pas  alors^  il  est  vrai,  au  ranw 


657 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


658 


de  Tancienne  noblesse,  mais  elle  réunis- 
sait tout  l'éclat  et  la  puissance  que  peu- 
vent donner  les  premières  dignités  de 
TEglise,  des  possessions  considérables 
et  de  hautes  alliances.  Elle  avait  produit 
deux  papes  Clément  VI  et  Grégoire  XI 
l'un  grand  oncle  et  l'autre  oncle  de  Ray- 
mond, père  naturel  d'Hector,  et  un  car- 
dinal frère  du  premier  de  ces  deux  pon- 
tifes. Elle  possédait  le  comté  de  Beau- 
fort  en  Anjou,  la  vicomte  de  Turenne, 
les  baronnies  d'Alais  et  d'Anduze  en 
Languedoc,  de  Limeuil  en  Limousin, 
et  avait  pris  ou  donné  des  femmes  aux 
maisons  d'Auvergne-Boulogne,  des  dau- 
phins d'Auvergne,  de  Comminges,  de 
Poitiers- Valentinois,  de  Baux,  de  Beau- 
jeu,  de  la  Tour  en  Auvergne,  de  Nar- 
bonne,  de  Chauvigny-Châteauroux,  de 
Pons,  de  Polignac,  d'Anduze  et  autres. 
Hector  de  Turenne  seigneur  d'Aynac, 
etc.,  servait  en  1420,  ainsi  qu'on  l'a  dit 
cidevant,  en  qualité  d'écuyer  dans  la 
compagnie  de  Guillaume,  vicomte  de 
Narbonne.  Le  roi  Charles  VII  lui  fit  don 
en  1428  d'une  somme  de  cinquante  li- 
vres. Il  fut  nommé  en  1443  viguier  de 
Figeac  par  Louis  dauphin,  qui  lut  de- 
puis le  roi  Louis  XI  et  mourut  peu 
après  l'année  1437  laissant  de  Blanche 
d'Ornhac  (c'est  le  1"  nom  de  la  maison 
de  St  Chamans  en  Limousin),  entr'au- 
tres  enfants  : 

î.  Pierre  de  Turenne,  qui  suit; 

2.  Agnet  de  Turenne  auteur  d'une 
branche  divisée  en  deux  rameaux  exis- 
tants en  1666  et  connus  le  !•*'  sous  le  titre 
de  sgrs  du  Breuil  et  du  Vernet,  en 
Bourbonnais  ;  et  le  2^  sous  celui  de  sgrs 
de  Saint-Martin  et  du  Bac,  en  Limousin. 

3.  Et  Hector  de  Turenne,  damoiseau, 
vivant  en  1482,  dont  on  ignore  la  des- 
tinée. 

Pierre  de  Turenne,  sgr  d'Aynac,  de 
Molières,  etc.,  qualifié  noble  et  puissant 
homme,  fit  hommage  de  ces  terres  en 
1463,  passa  avec  ses  vassaux,  en  1483, 
une  transaction  dans  laquelle  est  énoncé 
le    droit  de  taille  aux  divers  cas  qu'il 


avait  sur  eux  et  mourut  après  l'an  1507. 
De  l'alliance  qu'il  avait  contractée  en 
1479  avec  Anne  de  la  Roque,  dame  de 
la  terre  de  ce  nom,  en  Auvergne,  vin-' 
rent: 

1.  Annet,  qui  suit; 

2.  Blanche,  femme  de  Jean  d'Anglars, 
sgr  de  la  Roque. 

Annet  de  Turenne,  sgr  d'Aynac,  de 
Molières,  etc.,  ép.  en  1495  Jacquette 
Ricard  de  Gourdon,  fille  de  Jean,  sgr 
de  Genouillac  et  de  Catherine  du  Bos, 
dame  d'Acier  et  sœur  de  Jacques  dit 
Galiot,  sgr  d'Acier,  maître  de  l'artillerie 
et  grand  écuyer  de  France ,  dont  la  fiUç 
et  héritière  Jeanne  fut  mariée  :  1°  à 
Charles  de  Crussol  vicomte  d'Uzès,  et 
2^  à  Jean-Philippe  de  Rhingrave,  comte 
palatin  du  Rhin.  Il  mourut  après  l'année 
1539.  Ses  enfants  furent: 

1.  Galiot,  qui  suit; 

2.  Louis,  qui  servait  en  1531  en  qua- 
lité d'homme  d'armes  dans  la  compagnie 
de  Jacques,  sgr  d'Acier,  son  oncle  ma- 
ternel; 

3.  Catherine,  femme  de  Guillot  de 
Valette,  sgr  de  Toulonjat,  et 

4.  Florette,  mariée  à  Pons  de  Castel- 
nau,  sgr  de'Vieillevigne,  en  Quercy. 

Galiot  de  Turenne,  chevalier  de  l'or- 
dre du  roi,  sgr  d'Aynac,  etc.,  qualifié 
noble  et  puissant  seigneur,  capitaine 
(gouverneur)  pour  le  roi  du  château  de 
Puymirol,  en  Agenais,  donna  deux  quit- 
tances de  ses  gages  en  cette  qualité  les 
10  janvier  1542  et  16  juillet  1543,  la 
dernière  scellée  de  son  sceau  qui  repré- 
sente un  ccarielé  au  i  et  4  de  j  roses  y  et 
au  2  et  j  un  cottcé. 

De  l'alliance  qu*il  contracta  en  1548 
avec  Marguerite  de  Lauzières,  fille  de 
Louis,  sgr  de  Thémines  et  de  Madeleine 
de  Roquefeuil  et  tante  de  Louis,  mar- 
quis de  Thémines  qui  fut  fait  chevalier 
de  Tordre  du  Saint-Esprit,  en  1597  et 
maréchal  de  France  en  16 16,  vinrent 
entr'autres  enfants  : 


659 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


66^ 


1.  François,  qui  suit; 

2.  Jeanne,  religieuse  au  monastère  de 
Beaulieu,  de  Tordre  de  Saint-Jean  de 
Jérusalem. 

François  de  Turenne,  baron  d'Aynac, 
sgr  de  Molières,  etc.,  épousa  en  1591 
Antoinette  de  Pontanier,  dame  de  Sales- 
Corbatières  en  Rouergue  et  autres  ter-  ' 
res,  fille  d'Antoine  de  Pontanier,  sgr  de 
ces  terres,  et  en  eut  entr'autres  enfants  : 

Flotard  de  Turenne,  baron  d*Aynac  et 
sgr  de  dix  autres  terres,  lequel  étant  sur 
le  point  d'aller  à  l'armée  pour  le  service 
du  roi,  en  1642,  fit  son  testament  par 
lequel  il  ordonna  que  ses  funérailles 
fussent  faites  comme  à  un  homme  de  sa 
qualité  et  condition.  Il  mourut  en  1675 
laissant  de  Claude  Ricard  de  Gourdon 
de  Genouillac,  fille  de  Louis  comte  de 
Vaillac,  capitaine  de  50  hommes  des 
ordonnances  du  roi  et  de  Françoise  de 
Cheyradour,  dame  d'Aubepeyre  : 

1.  Louis  de  Turenne,  qui  suit; 

2.  Jean-Galiot,  sgr  de  Molières,  titré 
comte  d'Aynac,  dont  on  ignore  la  des- 
tinée; 

3.  Jean  de  Turenne,  sgr  d'Aubepeyre, 
colonel  des  milices  d'Armagnac,  qui  de 
Catherine  de  Felzins  de  Montmurat  eut 
une  fille  nommée  Jeanne-Félice  de  Tu- 
renne, mariée  à  Barthélémy  d'Estrelles 
de  Gontaut,  marquis  de  Lansac; 

4.  François  de  Turenne,  chevalier  de 
Tordre  de  Malte; 

5.  et  6.  Marguerite  et  Madeleine,  qui 
firent  leurs  preuves  de  noblesse  en  1650 
pour  être  reçues  au  monastère  de  Beau- 
lieu; 

7.  Marie-Guigonne-Romaine,  mariée 
a  Barthélémy  de  Gontaut  Saint  Gêniez, 
marquis  de  Lansac,  oncle  maternel  de 
Barthélémy  d'Estrelles  de  Gonfraut, 
mari  de  Jeanne-Fclicc  de  Turenne  sa 
nièce. 

Louis  de  Turenne,  chevalier,  titré 
marquis  d'Aynac  ép.  en  16^6  Marie- 
Hélène  de  Felzins,  fille  et  héritière  de 


Jean  baron  de  Felzins  et  Montmurat  et 
de  Jeanne  de  Lentillac  et  mourut  le 
20  septembre  1697  père  entr'autres  en- 
fants de  : 

1.  Jean-Paul,  qui  suit; 

2.  Jean-Baptiste,  capitaine  au  régi- 
ment d'Anlezy  cavalerie  ; 

).  Jeanne-Catherine,  femme  de  Lou:s 
de  la  Garde,  sgr  de  Saignes. 

Jean-Paul  de  Turenne,  chevalier, 
appelé  marquis  d'Aynac,  baron  de  Fel- 
zins, sgr  de  xMontmurat,  etc.,  fut  nomme 
capitaine  d'infanterie  dans  le  régiment 
du  roi  en  1671,  puis  capitaine  de  cava- 
lerie dans  le  régiment  de  Rozel»  depui!* 
d'Anlezy,  servit  dahs  les  guerres  termi- 
nées par  les  traités  de  Nimègue  de  1  ^7  ' 
et  de  Riswick  en  1697  et  mourut  e' 
1733.  Il  avait  épousé  Victoire  de  Dur- 
fort,  fille  d'Armand,  baron  de  Boissière^ 
et  d'Anne  de  Touchebœuf  de  Clermoc 
Vertillac,  dont  : 

1.  Jean-Louis-Anne,  qui  suit  ; 

2.  Jean-Marc  Galiot,  ecclésiastique  : 

3.  Jean- François -Amable,  qui  r: 
preuve  de  noblesse  en  1715  pour  ctc 
admis  dans  l'ordre  de  Malte  ; 

4.  Joseph-Mercure,  appelé  baron  c- 
Gramart  ; 

5.  6,  7,  8  et  quatre  filles  dont  cr 
ignore  les  alliances. 

Jean-Louis- Anne  de  Turenne,  cheva- 
lier, nommé  comte  d'Aynac,  moun:' 
avant  le  22  février  1770.  De  son  maria^^. 
avec  Marie-Anne-Claude  Robert  de  L*- 
gnerac,  grand  bailli  d'épée,  lieutenar.:- 
général  et  commandant  en  Auvergne  '^\ 
de  Marie-Charlotte  de  Tubières  de  Pcv 
tels  de  Levis  de  Caylus,  étaient  issus  : 

1.  Charles-Joseph,  appelé  marqu  ^ 
d'Aynac,  officier  de  cavalerie,  mort  sa:> 
alliance  le  20  avril  1771  ; 

2.  Marie-Joseph-René,  qui  a  été  de— 
tiné  d'abord  à  l'Ordre  de  Malte,  pu  - 
devenu  Faîne  par  la  mort  de  son  frerc  - 
pris  le  titre  de  marquis  d'Aynac.  H  c^t 
mestre  de  camp  à  la  suite  de  la  cavale* 


661 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


662 


rie  et  a  épousé  en  1771  Pauline-Ga- 
brielle  de  Baschi,  fille  de  Jean-François 
de  Baschi,  marquis  du  Cayla  (et  de  Su- 
zanne-Françoise de  Baschi  de  Pignan), 


sa  cousine  ; 


Et  3  filles  nommées  Marie -Paule,  Ca- 
therine-Agathe, et  Marguerite  -  Gene- 
viève. Ces  trois  filles  ont  été  mariées 
Tune  à  François  d'Arzac,  sgr  de  la 
Grèze,  chevalier  de  Saint  Louis;  la 
2^  à  Joseph  de  la  Panouze,  sgr  de 
Pruns,  et  la  3*  à  Mercure-Joseph-Roquet 
d'Estresses,  baron  d'Estresses,  officier 
au  régiment  des  Gardes  françaises  en 

1775  (0- 

Joseph-Marie-René  de  Turenne,  mar- 
quis d'Aynac,  marié  à  Pauline-Gabrielle 
de  Baschi  de  Pignan  eut  de  son  ma- 
riage: I.  Henri-Amédée-Mercure,  qui 
suit  ;  2.  et  un  autre  fils,  mort  jeune, 
non  marié. 

Henri-Amédée-Mercure  de  Turenne, 
comte  de  Turenne  d'Aynac,  né  à  Pau, 
le  23  septembre  1776,  mort  à  Paris  le 
16  mars  1892,  chef  d'escadrons  de  cavale- 
rie sous  le  pcemier  empire,  Tun  des 
chambellans  de  TEmpereur  Napoléon  I®*", 
maître  de  sa  garde*robe,  comte  de  l'Em- 
pire, le  II  novembre  18 13,  général  de 
brigade,  pair  de  France,  grand-officier 
de  la  Légion  d*honneur,  marié  en  1799 
à  Claire-Isabelle-Joseph-Françoise-Aga- 
the  de  Brignac  de  Montarnaud,  qui  fut 
dame  du  palais  de  Timpératrice  José- 
phine, fille  et  héritière  de  Jacques-Jean- 
Elisabeth  de  Brignac,  baron  de  Mon- 
tarnaud et  de  Françoise  de  Julien  de 
Vinezac,  dont  il  eut:  i .  Gustave-Edmond- 
Joseph-Romuald  de  Turenne,  qui  suit; 
2.  Napoléon-Joseph-Gabriel  de  Turenne 
d'Aynac,  comte  de  Turenne,  ancien  ca- 
pitaine, chevalier  de  la  Légion  d'hon- 
neur, décédé  à  Courtomer  (Orne),  le  7 
juillet  1889,  marié  en  1838  à  Gabrielle 
Frottier  de  la    Coste,    dont  il   a   eu  : 

(1)  Mémoires  généalogiques  dâ  diverses  famil- 
les qui  prétendent  aux  honneurs  d«  la  Cour.  Âr- 
chiv.  Nationales,  8it,  t«  VJ,  p.  $31*^^7. 


Léonor,  comte  de  Turenne  d'Aynac, 
ancien  député  de  l'Orne,  marié  en  1873 
à  Françoise  de  Fitz-James,  fille  du  duc 
et  de  la  duchesse  née  Marguerite  de 
Lœvenhjelm,  dont:  i.  Marie;  a.  Mar- 
guerite. 

Gustave-Edmoi)d-Joseph-Romuald  de 
Turenne,  marquis  de  Turenne  d'Aynac, 
ancien  officier,  chevalier  de  la  Légion 
d'honneur,  est  décédé  à  Paris  le  24  octo- 
bre 1893. 

Il  avait  ép.  Lpuise  de  la  Tour  du  Pin 
Chambly  de  la  Charce,  décédée  en 
1863,  dont  il  a  eu  :  I.  Etienne- G«^,  qui 
suit;  2.  Paul,  comte  de  Turenne  d'Ay- 
nac, ancien  secrétaire  d'ambassade, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  ma- 
rié en  1882  à  Ada  Roussel  de  Courcy; 

3.  Louis,  ancien  lieutenant  de  cavalerie, 
chevalier    de    la    Légion    d'honneur  ; 

4.  Albertine-Suzanne,  mariée  le  28  sep- 
tembre 1871  kEngène-Scipton  de  Nico- 
laï,  marquis  de  Nicolaï,  ancien  lieute- 
nant de  cavalerie,  fils  de  Scipion-Louis- 
Augustin-Jean-Marie ,  et  de  Charlotte- 
Aimée-Amélie  Hébertde  Beauvoir  dont  : 

1.  Louise  ;  2,  Scipion. 

Etienne-Gtt^  de  Turenne,  comte  et 
aujourd'hui  marquis  de  Turenne  d'Ay- 
nac, ancien  lieutenant  de  vaisseau,  offi- 
cier de  la  Légion  d'honneur,  marié  en 
1874  à  Elisabeth  Berthier,  princesse  de 
Wagram,  fille  de  Napoléon-Alexandre- 
Joseph  Berthier,  deuxième  duc  et  prince 
de  Wagram,  et  de  Zénaïde-Françoise 
Clary,  cousine  de  la  feue  reine  douai- 
rière   de    Suède,    dont    :    i.    Louise; 

2.  Claude. 

La  maison  de  Turenne  d'Aynac  a  fait  une 
autre  branche  connue  sous  le  nom  de 
Turenne  d' Aubepeyre,  divisée  elle*même 
en  deux  rameaux  dont  le  chef  est  le 
marquis  de  Turenne  d'Aubepeyre. 
(V.  le  Bulletin  de  1889,  col.  420.) 
Coticéy  (for  et  de  gueules  de  10  pièces  ^ 

L.  R. 


n 


r 


663 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUB  DB  FRANCS 


664 


LB   VICOMTE   DE   TURENNE 

La  seigneurie  de  Turenne  était  autre- 
fois possédée  en  toute  souveraineté  et 
ce  n'est  qu'au  x«  siècle  qu'un  vicomte 
de  Turenne  rendit  hommage  au  roi,  à 
condition  que  ce  vicomte  ne  pourrait 
être  mis  hors  de  la  main  du  roi  et  que 
le  vicomte  et  ses  successeurs  continue- 
raient à  jouir  de  tous  les  droits  régaliens. 

La  clause  portée  par  cet  hommage 
n'empêcha  pas  que  Saint  Louis  (ayant 
cédé  le  duché  de  Guienne  à  Henri  III, 
roi  d'Angleterre)  n'écrivit  à  Raymond, 
vicomte  de  Turenne  de  ne  pas  faire 
difficulté  de  rendre  hommage  à  Henri. 
Ce  vicomte  obéit,  mais  avec  la  même 
réserve  des  droits  régaliens.  Au  moyen 
de  l'hommage  de  fidélité  que  les  vicom- 
tes de  Turenne  ont  rendu  à  la  couronne, 
nos  rois  les  ont  toujours  confirmés  dans 
la  jouissance  de  tous  les  droits  régaliens. 

Le  lettres  patentes  de  confirmation  de 
Louis-le-Grand  sont  du  12  mai  1656.  Il 
ne  se  lève  aucun  droit  pour  le  roi  dans 
ce  vicomte,  mais  le  seigneur  qui  est 
aujourd'hui  M.  le  duc  de  Bouillon  y  lève 
presque  tous  les  droits  que  Sa  Majesté 
a  établis  dans  le  royaume.  Les  imposi- 
tions sur  le  vicomte  sont  départies  par 
les  Etats  du  pays  qui  sont  convoqués 
par  le  vicomte.  Outre  les  droits  et  reve- 
nus de  ce  vicomte  il  y  a  une  grande 
quantité  de  terres  et  de  fiefs  qui  en 
relèvent. 

Rodolphe  ou  Raoul  comte  de  Gahors 
et  de  Turenne  est  le  plus  ancien  sei- 
gneur de  Turenne  dont  le  nom  soit  venu 
jusqu'à  nous.  Il  vivait  en  Tan  788  et 
prenait  la  qualité  de  comte,  non  que 
Turenne  fut  un  comté,  mais  parce  qu'il 
était  comte  bénéficiaire  de  Cahors. 

(V.  Piganiol,Z)^5cr/]^//(?«  de  la  France  y 
VI,  p.  382;  et  le  Dictionnaire  de  Bruzen 
de  la  Martinière,  vi,  p.  1090.) 


CARRIÈRE  DE  MONTVERT 

Seigneurs  de  Montvert,  du  Cluzeau, 
de  la  Gourgue,  du  Repaire,  etc.,  etc., 
maintenus  dans  leur  noblesse  en  1524 
(8  mai),  et  en  1666. 

D'azur  y  à  trois  pals  <f  argent  au  lion 
d'orj  d  dextre,  et  à  l'aigle  d'argent  à  se- 
nestre. 

C'est  à  tort  que  Ton  a  attribué  à  cette 
famille  les  armes  suivantes  :  De  gueu- 
les, au  lévrier  passant  d'argent^  qui 
appartiennent  à  la  famille  de  Carrière, 
habitant  depuis  des  siècles  le  Langue- 
doc et  TAlbigeois  et  qui  a  fourni  des 
capitouls  à  Toulouse. 

La  famille  de  Carrière  de  Montvert 
est  fort  ancienne  et  d'ancienne  cheva- 
lerie. Elle  peut  remonter  en  ascendants 
directs  à  xii  générations,  mais  bien 
avant  on  trouve  des  gentilshommes  de 
ce  nom  dans  le  Pérîgord  et  sur  ses 
frontières,  sans  que  Ton  puisse  les  rat- 
tacher entr'eux  par  un  lien  de  filiation. 

En  1249  Arnaud  de  Carrière  est  té- 
moin d'une  quittance  à-Damiette. 

En  1286  Bervin  de  Carrière  rend 
hommage  au  roi  d'Angleterre  pour 
une  terre  en  Agenais. 

En  1369  Jean  de  Carrière  est  qualifié 
scutifer^  dans  la  Compagnie  de  Ber- 
trand de  Born. 

En  1380  Simon  de  Carrière  est  quali- 
fié de  môme. 

En  1430  et  en  1466  on  trouve  des 
sujets  de  ce  même  nom  dans  les  titres 
des  chapitres  de  Saint-Emilioa ,  de 
Castillon  et  de  Saint-Astier. 

Les  preuves  et  pièces  à  l'appui  de  la 
généalogie  qui  suit,  existent  aux  Ar- 
chives du  château  de  Montvert,  à  Péri- 
gueux,  à  Bordeaux  et  à  Pau. 

I.  —  Isaac  de  Carrière,  qui  com- 
mence la  filiation,  épouse  le  29  novem- 
bre 1476  Marguerite  de  Saint  Ouïs,  de 
ce  mariage  :  1.  Arnaud,  qui  suit; 
2.  Jeauy  qui  a  fait  la  branche  B. 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


666 


»  <i* 


'  de  Carrière  épousa  le 

nroise  de  Turenne, 

meric,  qui  suit; 

deleine  mortes 

'arrière  épousa 
'  di'  Comarque  ;  il 
'le  bau  et  Tarrière- 
.:  eut  de  son  mariage  : 
.oime  et  Huguette,  mortes 
.  sîrrité  connue;  3.  Eléonore 
:  a  en  1^^*  noces  le  seigneur  de  Ju- 
et  en  2°*«"  noces  Noble  N...  de 
rur  ;  un  des  fils  de  cette  union  prit 
lt>  titre  de  seigneur  de  Mont  vert  et 
mourut  à  Belle-Isle  en  Mer. 

Cette  branche  paraît  s'éteindre  avec 
lui. 

Br.  B.  II.  —  Jean  de  Carrière,  fut 
reconnu  et  maintenu  noble  le  8  mai 
1 524  ;  de  son  mariage  avec  une  femme 
dont  on  ignore  le  nom  il  eut  : 

III.  —  Pierre  de  Carrière  épousa  en 
1559  Marguerite  de  Grailly,  dont  il 
eut  : 

IV .  —  Arnaud  de  Carrière  épousa  en 
1584,  Jeanne  de  la  Place,  dont  il  eut  : 

1.  Pierre,  qui  suit  ;  2.  Jeanne,  non  ma- 
riée ;  3.  Marthe,  épousa  le  chevalier  de 
Madran  et  laissa  postérité. 

V.  —  Pierre,  épousa,  en  1620,  Cathe- 
rine Favreau,  dont  il  eut  :  1.  Anne  ; 

2.  Isabeau  ;  3.  Marguerite  ;  5.  Elisa- 
beth ;  6.  Etienne,  mort  sans  postérité  ; 
7.  Jeanne,  épousa  le  7  juin  1655  Noble 
N...  d'Âugereau  ;  8.  Daniel,  qui  suit. 

VI.  —  Daniel  de  Carrière,  com- 
manda une  compagnie  sous  les  ordres 
de  Sourdis  ;  il  épousa  en  1657  Olympe 
de  Rousset,  dont  il  eut  :  1.  Pierre,  qui 
suit  ;  2.  François  ;  3.  Anne  ;  4.  Jeanne, 
sans  postérité  ;  5.  Marguerite,  épousa 
François  de  Beaupoil,  seigneur  de  la 
Rigaudie;  6.  Isabeau,  épousa  le  10  mars 
1703,  Jean  de  Laurière,  marquis  de 
Laurière. 

VII.  —  Pierre  de  Carrière,  seigneur 
du  Repaire,  capitaine  dans  un  régi- 


mont  de  cavalerie,  épousa  le  20  mars 
1703,  Suzanne  de  Chaumet,  dont  il 
eut:  1.  Daniel,  mort  sans  postérité 
connue;  2.  Jean,  épousa  Jeanne  de 
Tauzia,  en  1735,  ne  semble  pas  avoir 
laissé  de  postérité  ;  3.  autre  Jeau,  sei* 
gueur  de  la  Gourgue,  tué  à  la  bataille 
de  Plaisance  ;  4.  Anne,  religieuse  à 
Fontgrave  ;  5.  Jean,  qui  suit. 

VIII.  —  Jean  de  Carrière  épousa  en 
premières  noces  Clémence  d'Alba  de 
la  Gironie,  et  en  deuxièmes  noces 
Clémence  Eymery  (1762). 

Il  eut  du  premier  mariage  :  1.  Da- 
niel-Front, épousa  le  20  mars  1770 
Marie  des  Noix  ;  2.  François,  qui  suit  ; 
3 .  Marthe,  épous  Jean  Mourgues,  sieur 
de  la  Fonestalbe,  dont  la  postérité  est 
éteinte  ;  4.  Marie,  épousa  Jean  de  Gre- 
nier, seigneur  de  Pechgris,  dont  deux 
filles  mariées  à  noble  Cluzel  et  noble 
Longpré  de  Frontin  frères. 

Il  eut  de  son  second  mariage  : 

1.  Jean- Pierre  de  Carrière,  qui  ne  prit 
jamais  le  nom  de  Montvert  ;  il  épousa 
Marie  Rabier  dont  Mathieu,  mort  sans 
postérité  et  une  fille  qui  épousa  M.  Ra- 
raud.  Cette  branche  n'a  plus  de  repré- 
sentants mâles. 

2.  Daniel ,  marié  à  demoiselle  des  Noix 
eut  de  cette  union  :  a.  Pierre,  qui 
épousa  en  1836  Amanda  d'Augereau 
sans  postérité  ;  b,  Anne,  qui  épousa 
Guy  de  Tauzia  dont  deux  enfants 
morts  sans  postérité,  Adolphe  et  Atha- 
lie. 

IX.  —  François  de  Carrière,  baron 
de  Montvert,  lieutenant  au  régiment 
de  Neustrie,  épousa  en  1790  Pétronille 
de  Vilatte,  fille  de  Jean  de  Vilatte, 
avocat  au  parlement  de  Bordeaux  et  de 
demoiselle  de  Formigé  de  Beaupuy  de 
Genis. 

Il  eut  de  son  mariage  : 

1.  Eugène  qui  suit,  et  2.  Auguste, 
qui  suivra  après  son  frère. 

X.  —  Eugène  de  Carrière,  baron  de 
Montvert,  épousa  en   1816  Louise  de 


667 


LB  BULLBTIN  HâRALDIQUB  DB  FRANGE 


e^-- 


Galard*Tenraube*SaIdebruc,  baron  de 
la  Salle-Bertrand  et  de  demoiselle  de 
Frontin,  dont  il  eut  :  1 .  Emilien  qui 
suit  ;  2.  Eugénie-Suzanne,  qui  épousa 
en  1840  son  cousin  Jean-Louis  de  Ri* 
inonteil,  vicomte  de  Lombarès,  dont 
postérité. 

XL  —  Emilien  de  Carrière,  baron  de 
Montvert,  marié  en  1863  à  Marie 
d'Angot,  d'origine  créole,  dont  deux 
filles  :  Alice  et  Elisabeth. 

X  bis, — Auguste  de  Carrière,  chevalier 
de  Montvert,  marié  en  1824  àMélanie  de 
Ouérin  de  Lachèze,  fille  du  maréchal 
de  camp  de  Guérin  de  Lachèze  et  de 
demoiselle  de  Guerchin  dont  : 
l.Âlban,  qui  suit; 

2.  3.  Serenie  et  Maria,  sans  postérité  ; 
4.  6.  Arthur  et  Georges  tous  deux  mili- 
taires et  tués  pendant  la  dernière  guerre, 
le  premier  comme  élève  pilote  de  la  ma- 
rine ;  le  second  comme  lieutenant  au 
94-  (16  août  1870);  6.  Jules,  abbé,  cha- 
noine du  diocèse  de  Périgueux  ;  7.  Jo- 
séphine, mariée  à  Théodore  de  Brian-* 
çon,  sans  postérité. 

XL  —  Alban  de  Carrière  de  Mont- 
vert, marié  en  juillet  1870  à  Louise 
Gros  de  Bêler,  dont:  1.  2.  Yalentine  et 
Georges  morts  en  bas  ftge  ;  3.  Marie  ; 
4.  Jeanne;  5.  Marguerite  ;  6.  Yvonne; 
7.  Pierre-Front,  né  en  1887.       L.  F. 


TERBAY 


Les  additions  et  corrections  à  la  no- 
tice de  cette  famille,  insérées  au  Bul- 
letin héraldique  de  1893,  colonne  469, 
laissent  subsister  une  erreur  de  filia- 
tion qu'il  importe  de  rectifier. 

En  eflfet  Tabbé  Terray  (Joseph-Ma- 
rie), contrôleur-général  des  finances,  y 
est  donné  comme  fils  de  Jean  Terray, 
tandis  qu'il  est  issu  en  réalité  du  ma- 
riage d'Antoine  Terray  avec  Marie- 
Anne  Dumas,  ainsi  que  cela  résulte  de 
Tacte  baptistaire  de  ce  personnage  tiré 


des  registres  paroissiaux  de  U  ville  .  ■ 
Boën  (Loire)  et  dont  la  teneur  soit  : 

•  Joseph -Marie,  fils  légitin^e  j* 
W  Antoine  Terray,  avocat  en  p&r.^* 
ment  directeur-général  des  gabellr? 
et  de  dame  Marie-Anne  Damas,  sr . 
père  et  mère,  a  esté  baptisé  ce  jour- 
d'huy  neuf  viesmé  décembre  mil  srt . 
cent  quinze  ;  a  esté  porté  à  Tesiriiy' 
par  Antoine  Bosier  et  Claudine  Bar- 
ret,  domestiques  dudit  M*  Terray,  ^^ 
présence  des  soussignés  : 

•  Ainsi  signé  :  Pbbrrt.  —  B'»s^ 
—  Bouchon.  —  Guyot,  prêtre  soc.  tt 
CHOMAT,  curé.  • 

La  famille  Terray  était  fixée  à  Bcy '. 
dès  le  milieu  du  xvi«  siècle.  Les  arclii- 
ves  de  Téglise  de  cette  ville  mention- 
nent Antoine  Terray  en  1569.  On  peu' 
citer  après  lui  Jean  Terray,  dieur  d'K*- 
solas,  bourgeois  de  Boën,  marié  avaii: 
1638  à  Jeanne  Boulardîn,  de  Saint  Ger- 
main Laval.  La  filiation  suivie  s^ts- 
blit  à  partir  de  : 

L  —  Jean  Terray,  juge  de  Boën  e; 
de  Couzan,  marié  à  Montbrison  (pa- 
roisse Sainte  Madeleine)  le  28  avril 
1661,  avec  Jeanne  Gaze,  dont  il  a  eu  : 
1.  Antoine,  qui  suivra  ;  2.  François,  n** 
vers  1665,  écuyer,  secrétaire  du  Roi  H 
son  médecin  ordinaire,  puis  secrétaire 
d'Etat,  mort  à  Paris  à  Tàge  de  88  ans. 
le  28  décembre  1753  ;  3.  Pierre,  prêtrt 
sociétaire  de  Boën  (1692),  curé  de  R<> 
manèche  (1699),  chanoine-chantrj  df 
rSglise  collégiale  de  N.-D.  d'Espéranct 
de  Montbrison,  abbé  de  Belleville. 

IL  —  Antoine  Terray,  né  à  Montbri- 
son, paroisse  Sainte-Madeleine,  le  24 
août  1662,  avocat  en  Parlement,  av  • 
cat-général  fiscal  du  Duché  de  Roau* 
nais  (1692-1714),  directeur  général  de« 
Oabelles  (1715),  écuyer,  secrétaire  du 
Roi,  maison  et  couronne  de  France  et 
de  ses  finances  (1720),  mourut  à  Boanoe 
le  18  juin  1727,  à  Tâge  de  66  aos«  apn^ 
avoir  testé,  par  devant  Ponchon,  ov- 
taire  royal  le  15  juin  de  la  même  ann^ 


169 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


670 


[      II  avait  épousé  :  P  avaut  169i  Jeanne 
:  S^appard,  fille  de  M®  Jean-François, 
.lot aire  royal  et  procureur  au  bailliag'e 
lucal  de  Roanne  et  de  Marie  Darme- 
sin,  Bée  le  20  avril  1675,  morte  vers 
.1704,  laissant  tous  ses  biens  à  son  ma- 
n  ;  —  »>  le  8  juin  1705,  à  Roanne,  Ma- 
:  rie-Anne  Dumas,  fille  de  Claude  Du- 
V  mas,  écuyer,  seigneur  de  Matel,  capi- 
taine   d^une    compas*nie    de    chevau- 
;  légrers,  lieutenant-colonel  du  régiment 
des  fuailliers  de  S.  À.  S.  le  prince  Ga- 
.briel  de  Savoie,  et  gouverneur  de  la 
.  citadelle  de  Beyue,  en  Piémont»  et  de 
Jeanne  Grimaud  de  Mateh 

Du  2«  lit  étaient  issus  :  1.  Marie- 
Christine,  née  à  Roanne  le  14  septem- 
bre 1711,  mariée  le  27  mai  1727  à 
Etienne  Thoynet,  sieur  des  Ronzières 
et  des  Peynoat,  procureur  du  Roi  en  la 
sénéchaussée  de  Forez,  puis  conseiller 
a  la  Cour  des  Aides  de  Paris  ;  2.  Pierre, 
qui  continue  la  filiation  ;  3.  Joseph- 
Marie,  abbé  de  Molesmes,  contrôleur 
général  des  finances,  ministre,  secré- 
taire d*Etat,  né  à  Boën  le  9  décembre 
1715,  mort  à  Paris  le  22  février  1778; 
4.  Louise-Nicole,  mariée  en  premières 
noces  en  1736  à  Gabriel -Joseph  du  My- 
rat  de  Vertpré,  écuyer,  seigneur  de 
Genouilly,  la  Salle,  Vertpré  et  autres 


places;  et  en  deuxièmes  noces  le  8 
octobre  1765  à  M"^®  Charles  de  Nompère 
de  Champagny  de  Pierrefite,  chevalier, 
lieutenant  colonel  de  cavalerie. 

III.  —  Pierre  Terray  de  Rozières,  che- 
valier, seigneur  de  St-Germain,  TEspi- 
nasse,  Rozières,  Blegny  et  autres  lieux, 
conseiller  du  roi  en  tous  ses  conseils, 
procureur  général  à  la  Cour  des  Aides 
de  Paris,  né  à  Roanne  le  14  avril  1713, 
mourut  en  la  même  ville  le  19  juillet 
1780  à  l'âge  de  67  ans. 

De  son  mariage  avec  Renée-Félicité 
Le  Nain,  fille  de  Jean  Le  Nain,  maître 
des  requêtes,  intendant  de  Languedoc 
et  de  Thècle-Pélicité  d'Asfeld,  nièce  du 
maréchal  de  ce  nom,  il  avait  eu  :  i .  An- 
toine-Jean Terray,  chevalier,  seigneur 
de  Rozières,  Changy,  St-Bonnet-des- 
Cars,  St-Riran,  Béclaudière  et  autres 
places,  conseiller  du  roi  en  tous  ses 
conseils,  maître  des  requêtes  de  son 
hôtel,  successivement  intendant  de 
Moulins,  puis  de  Lyon,  victime  de  la 
Terreur,  ainsi  que  Marie-Nicole  Perre- 
ney  de  Grosbois,  avec  laquelle  il  con- 
tracta mariage  le  11  février  1771  ; 
2.  Françoise-Marie  Terray,  mariée  en 
mars  1760  à  Vital-Auguste  de  Gré- 
goire, comte  de  Nozières,  colonel  du 
régiment  de  Flandres.  0.  V. 


Notes  d'État  civil  nobiliaire 


MARIAGES  DES  MOIS  DE  NOVEMBRE-DECEMBRE 

BT  HAPPBL   DBS  MOIS  PSiCitDBNTB 


Le  vicomte  Henri  Aubert  de  Vincel- 
les,  second  fils  d'Amédée  Aubert  comte 
Amédée  de  Vincelles,  conseiller  général 
du  Finistère,  décédé  à  Paris  le  l*»*  mai 
1891,  et  de  Camille-Mathilde  de  Ker^ 
menguy,  décédée  à  Louarvily  le  30  dé- 
cembre 1874,  avec  Marguerite-Marie- 
4e  BoBcals  de  Béais,  fiUe  du  colonel  en 


retraite  Charles- Marie-Louis  de  Bos- 
cals  comte  de  Réals,  ancien  aide  de 
camp  du  général  de  Sonis,  comman- 
deur de  la  Légion  d'honneur,  et  de 
Julie-Emestine-Henriette  Maillard  de 
la  Gournerie,  au  château  de  Troérin, 
commune  de  Plouvorn,  canton  de  Plou- 
zevédé,  près  Landivisiau  (Finistère), 


671 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


071 


Le  mariage  a  été  célébré  au  château 
de  Trocrin,  commune  de  Plouvorn,  le 
4  octobre. 

Les  témoins  du  marié  étaient:  Emi- 
le-Louis vicomte  de  Kermeng-uy,  dé- 
puté du  Finistère  (aujourd'hui  décédé), 
grand'oncle  maternel  du  marié,  et  En- 
guerrand  -  Henri  -  Frédéric  comte  du 
Suau  de  la  Croix*  oncle  par  alliance  du 
côté  paternel;  ceux  de  la  mariée 
étaient:  Raoul-Léon-Marie  de  Boscals, 
oncle  g-ermain  du  côté  paternel,  et 
Boger-Marie-Louis  vicomte  de  Freslon 
de  la  Freslonnière,  oncle  par  alliance 
du  côté  maternel. 

La  sœur  aînée  de  la  mariée,  Hen- 
riette, a  épousé,  le  19  novembre  1889, 
AHAwr-Henri-Ferdinand  de  Cazenove 
de  Pradines,  fils  du  député. 

Son  père  est  le  chef  de  la  troisième 
branche  de  la  famille  de  Boscals  de 
Rcals  et  de  Mornac. 

(V.  pour  la  famille  de  Boscals  de 
Réals  et  de  Mornac,  originaire  du  Bas- 
Languedoc,  et  dont  nous  avons  publié 
la  généalogie  dans  V Armoriai  de  Lan- 
guedoc, connue  sous  le  nom  de  Bosquat 
Boscal  et  Boscals,  le  Bulletin  de  1889, 
col.  671.) 

De  gueules,  au  chêne  d'argent  sur^ 
monté  d'une  fleur  de  lis  d'or, 

La  branche  à  laquelle  appartient  la 
mariée  porte  comme  brisure  : 

D'azur^  au  chêne  d'argent  surmonté 
d'une  fleur  de  lis  dor  et  accosté  de  deux 
croissants  affrontés  d'argent. 

(V,  pour  la  famille  Aubert  de  Vin- 
celles,  originaire  de  Bourgogne,  le  BuU 
letin  de  1892,  col.  507.) 

Le  frère  aîné  du  marié,  Amédée  Au- 
bert de  Vincelles,  lieutenant  au  3«  dra- 
gons, a  ép.,  le  30  août  1892,  Marie  De- 
larue  Caron  de  Beaumarchais,  fille  du 
colonel  du  3«  dragons. 

On  a  donné  par  erreur  à  cette  famille 
pour  armes  : 


Z>'or,  à  3  têtes  de  limiers  (ou  chiens 
bracques)  coupées  de  sable. 

U Armoriai  de  Bretagne^  par  M.  Pj» 
tier  de  Courcy,  lui  donne  les  armc> 
qu'elle  porte  aujourd'hui  et  qui  sont , 

Paie  de  sioa  pièces  d'argent  et  de  gueu- 
les, à  la  fasce  d'azur  brochant» 


^>^0»t>^fk0t0»»*0*0*0*tt^ 


Le  baron  Henri  de  Ponnat,  fils  d". 
baron  de  Ponnat,  et  de  la  baronne,  n^' 
Marie-Joséphine-Sidonie  Berger  du  Sa- 
blon,  avec  Charlotte  de  Boutechoux  de 
Chavanes,  fille  de  Julesi^- Guillaume- 
Edmond,  comte  de  Boutechoux  de  CLa- 
vanes,  et  de  Marie- Antoinette  Octavie 
de  Monsj)ey. 

Le  mariage  a  eu  lieu  le  18  octobre 
au  château  de  Clessy  près  de  Paray-le- 
Monial  (Saône-et-Loire). 

Les  témoins  du  marié  étaient  le 
comte  du  Sablon  et  le  comte  d'Aligny, 
ses  cousins  ;  et  ceux  de  la  mariée  :  le 
général,  comte  de  JoufFroy  d'Abbans, 
et  le  marquis  de  Monspey^  lieutenani- 
colonel  au  13«  dragons,  ses  oncles  pa- 
ternel et  maternel. 

La  famille  de  Ponnat  d'origine  dau- 
phinoise, s'est  établie  en  Charoliais  au 
commencement  de  ce  siècle  par  suite 
d'alliances. 

Elle  était  venue  de  la  Croix-Haute  se 
fixer  en  Gapençais  (Dauphiné).  Bile  a 
produit  des  conseillers  au  parlement 
de  Grenoble,  et  un  mattre  des  comptes, 
de  1548  à  1628  ;  un  aumônier  du  roi 
en  1628  ;  trois  chevaliers  de  Malte  en 
1634, 1650  et  1697  ;  un  premier  prési- 
dent à  la  chambre  des  comptes  de 
Chambéry  en  1707;  un  préaident  a 
mortier  au  parlement  de  Grenoble  ea 
1708,  etc. 

Elle  a  possédé  les  seigneuries  de 
Gresse ,  Argoudières ,  Saint-SgrèTe , 
Vif,  Lacombe,  Beaurières,  etc. 

Ses  principales  alliances  sont  are^ 
les  familles  de  Moustier,  d'Agoult,  de 
Manze,  Botin,  Yalier,  Loys,   de  Fas- 


173 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


674 


ion,  de  Garcin,  de  Jomaron,  Béren- 
rer  du  Gua,  Thibergeau,  de  Vidaud, 
te. 

Jean-Aug-astin,  baron  de  Poanat, 
lé  à  Grenoble  le  31  mars  1774,  épousa 

Fontainebleau,  le  5  octobre  1810,  à 
on  retour  de  rémigration,  Adélaïde- 
(lathilde  Lamercy  de  Gallien  de  Cha- 
pons ;  il  en  eut  : 

Antoine- Joseph,  baron  de  Ponnat, 
[ui  épousa,  le  17  juin  1839,  demoiselle 
^larie-Claudine  Voiret  de  Terzé,  fille 
le  Louis-Antoine  Voiret  de  Terzé  et 
le  Marie-Geneviève  de  Raffin  de  Pom- 
nier.  De  ce  mariage  naquirent  :  1 .  An- 
.oine-Marie-Gabriel,  qui  suit;  2.  Ma- 
rie-Adèle-Joséphine-Antoinette,  mariée 
àu  vicomte  des  Garets  ;  3.  Joséphine, 
relig-ieuse  au  Sacré-Cœur. 

An  toi  ne-Marie-Gabriel,  baron  de 
Ponnat,  a  épousé,  le  26  avril  1870,  de- 
moiselle Marie-Joséphine-Sidonie  Ber- 
ger du  Sablon,  dont  il  a  eu  :  1.  Marie-^ 
Cladie-Henriette-Joséphine,  née  le  29 
mars  1871;  2.  Marie-Camille-ffenri, 
né  le  24  mai  1872,  c'est  le  marié;  3.  Ga- 
briel, né  le  8  mai  1875, 

D^or^  à  tt'ois  têtes  de  paon  arrachées 
d'azur, 

(V.  pour  la  famille  de  Boutechoux 
de  Ghavanes  une  des  plus  anciennes  et 
des  plus  considérables  en  Franche- 
Comté,  le  Bulletin  de  1889,  col.  363),  en 
ajoutant  que  le  père  de  la  mariée  était 
fils  du  comte  de  Boutechoux  de  Cha- 
vanes  et  de  la  comtesse  née  Levezou  de 
Vesins,  et  sa  mère  était  fille  du  mar- 
quis de  Monspey  et  de  la  marquise  née 
Louise  de  Luzy  de  Pellissac. 

La  sœur  de  la  mariée,  Léopoldine  de 
Boutechoux  de  Chavanes,  a  ép.  le  19 
juin  1889  Hippolyte  de  la  Boulie. 

Coupé^  émargent  et  d'azur^  Vargent 
chargé  de  3  lozanges  de  gueules  posées 
^  fasce^  et  l'azur  chargé  d'un  soleil  d'or 
^ans  visage  ;  —  alias,  d'or^  à  3  bouts  de 
choux  de  sable  posés  en  pal  ;  au  chef 
^azur  chargé  d'un  croissant  d'argent. 


o^^w^w^^^^^^^^»» 


Le  comte  Paul  de  la  Forest-Divonne, 
fils  du  comte  Pierre-Arthur  de  la  Fo- 
rest-Divonne, et  de  la  comtesse  née 
Alix  de  JouflFroy  d'Abbans  avec  Jeanne 
de  Ouiseuil,  fille  de  feu  M.  Rance  de 
Guiseuil  et  de  M"®  de  Guiseuil  née  de 
Perrey. 

Le  mariag*e  a  été  célébré  à  Besançon 
le  26  octobre. 

(V.  pour  la  notice  sur  la  maison  de 
la  Forest-Divonne  les  Bulletins  de 
1887,  1889,  1890  et  1892,  col.  641.) 

De  sinoplCy  à  la  bande  d'or^  frettée  de 
gueules. 

Devise  :  Tout  à  travers. 

La  famille  Rance  de  Guiseuil  orig'i- 
naire  de  Franche-Comté  où  elle  est  en- 
core représentée,  a  fourni  des  mag:is- 
trats  au  corps  municipal  de  la  ville  de 
Besançon  et  des  conseillers  à  la  Cour 
des  Comptes  de  Dôle.  Elle  est  connue 
depuis  1623.  Alexis -François  Rance 
sgr  de  Guiseuil  et  de  Maussans,  pro- 
cureur fiscal  du  bailliage  de  Fouge- 
rolles  fut  nommé  le  8  août  1749  con- 
seiller auditeur  à  la  Chambre  des 
Comptes  de  Dôle;  il  laissa  d'Anne- Jo- 
séphine Carlin  plusieurs  enfants  dont 
sont  issues  les  deux  branches,  dites  de 
Guiseuil  et  de  Maussans.  En  1763, 
François-Joseph  Rance,  siégeait  comme 
conseiller  du  magistrat  de  Besançoa 
et  devint  quelques  années  après  vi- 
comte-maïeur  de  la  cité.  Thomas-Louis 
Rance  de  Guiseuil  était  en  1784  un  des 
dix  trésoriers  du  bureau  des  finances 
de  Besancon,  où  il  siégeait  encore  en 
1789. 

La  branche  de  Maussans  s'est  éteinte 
dans  les  mâles  par  la  mort  en  1842  dé 
Félix-François-Joseph  Rance  de  Maus- 
sans, ancien  capitaine  d^nfanterie  dé- 
cédé à  Vesoul,  ne  laissant  que  trois 
filles  de  son  mariage  avec  Suzanne- 
Françoise  Mirabel. 

La  branche  de  Guiseuil  est  encore 
représentée  à  Besançon. 

Uazur^  au  croissant  d'argent. 


675 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DB  FRANCE 


676 


Le  comte  Louis  de  Carné,  capitaine 
au  9^  cuirassiers,  chevalier  de  la  Lé- 
gion d'honneur,  fils  du  marquis  de 
Carné,  sénateur,  chevalier  de  la  Lég-ion 
d'honneur,  et  de  M"«  de  Guéheneuc, 
avec  M"*®  Colombani  de  Niolo,  née  Dar- 
gent,  fille  d'un  conseiller  à  la  Cour  des 
Comptes,  et  ancien  adjoint  au  maire  du 
septième  arrondissement  de  Paris, 
veuve  d'un  jeune  officier  mort  récem- 
ment à  Dinan  des  suites  d'une  fièvre 
contractée  au  Tonkin.  (V.  Bulletin^  de 
1892,  col.  35). 

Le  mariage  a  été  célébré  à  Paris  le 
13  novembre. 

Le  marié  appartient  à  la  maison  che- 
valeresque de  Carné  en  Bretagne,  et  à 
la  branche  de  Carné-Trécesson,  dont 
les  branches  cadettes  sont  connues 
sous  les  noms  de  Carné-Marcein,  et 
Carné-Carnavalet. 

Ses  armes  sont  à  la  Salle  des  Croisa^ 
des,  par  Olivier  de  Carné,  croisé  en 
1248. 

(Voir  les  Bulletins  de  1886,  col.  612; 
1892,  col.  119,  170). 

/)*or,  à  deux  fasces  de  gueules. 
Devise  :  Plutôt  rompj^e  que  plier. 


^^«^^^«S^W^^^^SA^^ 


i^'ernanrf-Guillauroe  de  Mandell  d'E- 
cosse, marquis  de  la  Tour-Maubourg, 
lieutenant  au  3^  régiment  de  chasseurs, 
né  en  1863,  fils  de  Gustave-Honoré- 
Louis-Ghislain,  baron  de  Mandell  d'E- 
cosse, et  de  CharlotteGabrielle-Marie 
de  Fay  de  la  Tour-Maubourg,  fille  de 
Armand-Charles-Septime,  ministre  plé- 
nipçtentiaire,  et  de  Marie-Louise- 
Charlotte-Gabrielle  Thomas  de  Pange, 
avec  Anne  de  Perrien  de  Crenan,  fille 
du  vicomte  Gustave  de  Perrien  de 
Crenan,  et  de  la  vicomtesse  née  Roger 
de  Sivry,  décédée. 

La  bénédiction  nuptiale  a  été  donnée 
aux  jeunes  époux  le  5  décembre,  en 
réglise  Saint-Pierre-de-Chaillot,  à  Pa- 
ris, par  Mgr  Bécel,  évêque  de  Vannes. 


Les  témoins  étaient  :  pour  le  mari^ 
le  vicomte  de  Roquefeuil,  son  colonrl, 
et  le  vicomte  Ernest  de  Courcy,  son 
oncle  ;  pour  la  mariée,  ses  oncles,  le  vi- 
comte Raoul  de  Perrien  de  Crenan  et 
le  baron  Roger  de  Sivry. 

Les  barons  de  Mandell  d'Ecosse  sont 
issus  d'une  famille  autrichienne  venue 
en  France  avec  la  reine*  Marie- Antoi- 
nette. Le  marié  est  le  neveu,  par  sa 
mère,  du  marquis  de  la  Tour-Mau- 
bourg, dernier  représentant  mâle  de 
cette  illustre  maison,  décédé  sans  al- 
liance à  Paris  le  30  avril  1891,  en  ex- 
primant dans  son  testament  la  vo- 
lonté formelle  que  son  nom  fut  relevé  i 
par  son  neveu  Fernand  de  Mandell  ^ 
d'Ecosse,  fils  aîné  de  sa  sœur. 

(V.  le  Bulletin  de  1891,  col.  244). 

L'autorisation  régulière  a  été  accor- 
dée et  insérée  au  Bulletin  des  lois  le  12 
janvier  1892. 

Le  marié  a  deux  sœurs  mariées,  la 
première,  Charlotte,  avec  Roger  Hel} 
d'Oissel,  lieutenant  au  13*  régimenî 
de  dragons  ;  la  seconde,  Marie,  avec  le 
vicomte  de  Villardi  de  Montlaur,  lieu- 
tenant au  13<^  dragons. 

Philippe-François-Honoré-Romuald. 
baron  de  Mandell  d'Ecosse,  ép.  Céleste- 
Isabelle-GhislaineSpitaels,  dont  :  Gus- 
tave-Honoré-Louis-Ghislain,  baron  dr 
Mandell  d'Ecosse,  marié  le  20  octobre 
1859  avec  Charlotte-Gabriclle-Mari- 
de  Fay  de  la  Tour-Maubourg.  Ce  son: 
les  auteurs  du  nouveau  marié.  Mandcii 
d'Ecosse  porte  : 

D'or^  à  Vaigle  de  sinople, 

Fay  de  la  Tour  Maubourg  porte  : 
De  gueules^  à  la  bande  d'or  chargée 
d*une  fouine  d'azur. 

Devise  :  Par  toute  voie  chemine. 


«MMMMMMMMMAMM^ 


Humbert  de  Soubeyran  de  Saint 
Prix,  juge  suppléant  au  tribunal  civi: 
de  Saint  Marcellin  (Isère),  fils  de  Ca- 


677 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


678 


mille  de  Soubeyran  de  Saint  Prix  et  de 
K...  Belin,  avec  Marguerite  Loubet, 
fille  de  M.  Emile  Loubet,  sénateur  de 
la  Drôme,  ancien  président  du  Conseil 
et  ministre  de  l'Intérieur. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  5  décem- 
bre à  Montélimar  (Drôme). 

Le  marié  est  l'arrière  petit-fils  de 
Hector  de  Soubeyran  de  Saint  Prix,, 
député  de  TArdèche  à  TAssemblée  lé- 
gislative de  1791,  à  la  Convention  na- 
tionale et  au  Conseil  des  Cinq-Cents, 
dont  la  famille  est  originaire  du  Haut 
Yivarais. 

(V.  le  Bulletin  de  1892,  col.  571.) 

IXazur^  au  buste  féminin  d'or  coU' 
ronné  et  chevelé  aussi  cTor^  accosté  de 
deux  croissants  de  même  en  chef;  coupé  ^ 
dC argent^  aux  trois  tours  de  gueules  po- 
sée* 2  et  /,  au  chef  de  gueules  chargé 
de  3  mdcles  d'argent. 

Devise  :  Ainsi  lou  vouaut  lou  Sou^ 
heyran. 


^h^iA^t^iA^iM^^k^v^^^ 


Hervé  de  Kéranflech  de  Kernezne, 
lieutenant  au  6®  cuirassiers,  officier 
d'ordonnance  du  général  Ollivier,  fils 
du  comte  de  Kéranflech  de  Kernezne  et 
de  la  comtesse  née  de  Lambilly,  avec 
Marie-Thérèse-i^imonne  de  Boisboissel, 
fille  de  Charles-Edouard-Marie-Hya- 
cinthe comte  de  Boisboissel,  ancien  dé- 
puté des  Côtes-du-Nord  et  de  Louise- 
Marie-Françoise  Hamon  de  la  Porte  ;  et 
filleule  du  comte  et  de  la  comtesse  de 
Ghambord. 

Le  mariage  a  été  célébré  le  14  dé- 
cembre en  réglise  Saint  Honoré  d'Ey- 
lau,  à  Paris. 

Les  témoins  étaient  :  pour  la  mariée, 
M.  Hervé  de  Saisy,  sénateur,  et  M.  Mes- 
sager; ceux  du  marié,  le  comte  de 
Lambilly  et  le  général  Ollivier. 

Le  comte  de  Boisboissel,  père  de  la 
mariée  a  épousé  en  secondes  noces 
M"<»  Libman,  la  fille  de  M.  Libman, 
auquel  on  doit  la  conservation  de  la 


Chapelle  expiatoire  condamnée  à  la 
destruction  sous  la  commune  en  1871. 

La  famille  de  Kéranflech,  en  Breta- 
gne, tire  son  nom  de  la  terre  de  Kéran- 
flech sise  à  Saint  Renan  près  Brest. 
Elle  figure  sur  les  rôles  des  mainte- 
nues de  la  plus  ancienne  noblesse  de 
Bretagne. 

Pierre -Alexandre  de  Kéranflech 
figure  sur  la  liste  de  protestation  de 
rassemblée  de  la  noblesse  de  Bretagne 
en  1789. 

La  famille  de  Kernezne  ou  Ker- 
nesne,  sgrs  du  Curru  et  de  Keraudyn, 
non  moins  ancienne  que  la  précédente 
figure  dans  la  même  protestation  par 
Bobert-Toussaint  de  Kernezne.  Elle 
avait  pour  armes  :  D*or^  à  trois  coquilles 
de  gueules. 

Jean  de  Kernezne,  vicomte  du  Curru, 
grand  écuyer  du  duc  de  Bourgogne 
fut  enterré  à  Paris  dans  l'église  Saint- 
Tves  en  1416,  et  sa  tombe  portait  les 
armes  indiquées  ci-dessus.  Cette  famille 
s'est  éteinte  au  commencement  de  ce 
siècle  dans  la  famille  de  Kéranflech, 
qui  porte  : 

D* argent^  au  croissant  d'azur  chargé 
cTune  roêe  du  champ  et  accompagné  de 
3  coquilles  du  même  (d'azur). 

La  famille  du  Boisbouessel,  sgrs  du 
Fossé-Raf&ay,  de  Lanuit,  de  Lopri^c 
et  de  Morlen,  plus  connue  sous  le  nom 
de  Boisboissel,  est  une  ancienne  maison 
bretonne  de  Tévêché  de  Saint-Brieuc. 
Thibaut  de  Boisboissel,  dit  le  chevalier 
de  grande  valeur,  fut  tué  le  18  juin 
1347  à  la  bataille  de  la  Roche  Derrien  ; 
Pierre  de  Boisboissel  fut  tué  à  la  ba- 
taille d^Auray  le  27  septembre  1364. 
On  cite  de  ce  nom,  un  évêque  de  Tré- 
guier  en  1327. 

Toussaint-lsaac  comte  de  Boisboissel, 
est  qualifié  dans  son  contrat  de  ma- 
riage du  l*'  août  1678  haut  et  puissant 
seigneur  major  de  brigade  des  armées 
du  roi  et  du  régiment  de  Forez,  subdé- 
légué ou  lieutenant  des  maréchaux  de 
France. 


679 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE    FRANCE 


680 


Toussaint  -  Joseph  de  Boisboissel 
était  chanoine  comte  de  Lyon  en  1785. 

Cette  famille  maintenue  dans  sa  no- 
blesse en  1667  a  donné  un  chevalier  de 
Saint-Michel  et  quatre  chevaliers  de 
Saint-Louis.  Elle  est  représentée  au- 
jourd'hui par  deux  rameaux  ;  celui  du 
père  de  la  mariée  qui  est  Talné  et  celui 
de  Marc-Marie-Frédéric,  oncle  du 
comte  de  Boisboissel,  qui  est  le  cadet. 

D'hermines^  au  chef  de  gtieules  charge' 
de  3  macles  d'or. 

Devise  ;  Soli  gestant  insignia  fortes. 

-Sc^mond-Melchior-Jean-Marie,  prince 
Edmond  de  Polignac,  quatrième  fils  de 
Jules  de  Polignac,  prince  de  Polignac, 
ministre  de  Charles  X,  maréchal  de 
camp  .et  pair  de  France,  etc.,  et  de  Ma- 
rie-Charlotte Parkins,  avec  Winnareta 
Sing-er  fille  aînée  de  feu  M.  Singer  et 

de  N remariée;  Pà  Victor-Nicolas 

Eeubsaet,  créé  duc  de  Camposelice  en 
Italie,  décédé  ;  2**  à  M.  Sohège.  Made- 
moiselle Winnareta  Singer  avait 
épousé  le  28  juillet  1887,  à  Paris, 
Louis  comte  de  Montbéliard,  appelé  le 
prince  de  Scey,  dont  elle  est  divorcée. 
(V.  les  Bulletins  de  1887,  col.  419; 
1888,  col.  234.) 

Le  mariage  a  été  célébré  le  15  dé- 
cembre dans  la  chapelle  des  Carmes,  à 
Paris  ;  la  messe  a  été  dite  par  M.  Tabbé 
de  Broglie. 

Les  témoins  étaient  pour  le  marié  : 
le  prince  Camille    de  Polignac,   son 


frère,  et  le  duc  de  Doudeauville,  son 
beau-frère  ;  pour  la  mariée  :  M.  Morti- 
mer  Singer,  son  frère,  et  le  duc  Decazes^ 
son  beau-frère. 

Le  Saint-Père  avait  envoyé  sa  béné- 
diction aux  époux. 

Le  marié  a  deux  frères  :  1.  Ludovic, 
ancien  colonel,  officier  de  la  Légion 
d'honneur,  marié  en  1874  à  la  princesse 
Gabrielle  de  Croy-Dttlmen,  sans  en- 
fant; 2.  Camille,  ancien  général  au 
service  des  Etats-Unis,  marié  1»  à  Ma- 
rie Langenberger,  décédée,  dont  uno 
fille  :  Armande,  née  en  1876  ;  2°  en 
1883,  àElisabeth-MargaretKnigt,  dont; 
Mabel,  née  en  1884;  et  Agnès,  née  en 
1886. 

Le  frère  aîné  des  trois  princes  de  Po- 
lignac ,  Alphonse  -  Armand  -  Charles- 
Georges-Marie,  décédé  en  1863,  avait 
épousé  Jeanne-jErmi/ie  Mirés,  dont  il  a 
eu  :  ./eanne-Louise-Marie,  mariée  le  6 
février  1889  à  François-Marie-Cr^iï^au- 
me^  vicomte  d'Oilliamson,  officier  de 
cavalerie. 

La  princesse  Yolande  de  Polignac, 
sœur  des  précédents,  décédée  en  1855, 
avait  épousé  le  16  avril  1848  Sosthè- 
nes,  comte  de  la  Rochefoucauld,  depuis 
duc  de  Bisaccia  et  de  Doudeauville, 
dont  il  a  eu,  Yolande,  duchesse  douai- 
rière de  Luynes. 

(V.  pour  la  maison  de  Polignac,  le 
Bulletin  de  1889,  col.  88.) 

Fascé^  d'argent  et  de  gueules* 

Devise  :  Sacer  existas  pacis. 


DÉCÈS  DES  MOIS  D£  NOVEMBRE-DECEMBRE 

BT  EAPPBL   DBS   110X8  PR^CiDBNTB 


Le  comte  Maurice  du  Coëtlosquet  est 
décédé  à  Nancy  le  6  octobre,  dans  sa 
85®  année,  le  dernier  de  cinq  enfants, 
neveux  ou  nièces  à  la  mode  de  Bre- 
tagne du  général  de  la  Salle. 

La  maison  de  Coëtlosquet  ou  du  Coët- 


losquet, originaire  de  Bretagne,  D.  de 
Morlaix,  dont  une  branche,  qae  nous 
croyons  la  dernière  du  nom,  s'est 
transportée  en  Lorraine,  a  eu  trois  fois 
les  honneurs  de  la  cour  :  le  comte  de 
Coëtlosquet  le  4  déc.  1767  ;  le  baron  de 


181 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCK 


682 


y.  en  janvier  1774;  la  baronne  de  C.  le 
7  mars  1782. 

Elle  a  possédé  en  Bretagne  les  sei- 
rneuriea  de  la  Salle,  de  Kermorvan, 
le  Kerdu,  de  Kergoat,  de  Kerauman, 
le  Mergoff,  de  Kerannot,  de  Kergoua- 
et. 

Bertrand  de  Coëtlosquet  se  croisa  en 
248.  Ses  armes  sont  à  la  salle  des  croi- 
lades  du  musée  de  Versailles. 

Le  vicomte  du  Coëtlosquet,  officier 
lana  les  dragons  de  la  Reine  fut  fait 
;hevalier  de  Saint- Louis  à  la  suite  de  la 
lampagne  de  1761 . 

Jean-Baptiste-Gilles  du  Coëtlosquet, 
)aron  du  Coëtlosquet,  né  à  Morlaix  le 
H)  août  1751,  était  chevau-léger  de  la 
^arde  du  roi,  en  1768,  capitaine  dans 
lioyal-Piémont,  en  1771,  gentilhomme 
rhomieur  de  Mgr  le  comte  d'Artois,  en 
1772,  maréchal  de  camp,  en  1791,  che- 
valier de  Saint-Louis,  en  1786. 

Etienne-François-Denis  ;  Louis-Marie- 
loseph -Fortuné  ;  François-Jean-Marie- 
Vlagloire  du  Coëtlosquet  figurent  dans 
es  Assemblées  de  la  noblesse  de  Bre- 
tagne en  1789. 

Le  baron  de  Coëtlosquet  ép.  avant  la 
Révolution  Charlotte-Eugénie  de  la 
5alle,  fille  de  François  de  la  Salle  de 
^illeauval,  en  Lorraine,  frère  du  père 
lu  général  de  la  Salle  qui  fut  tué  à 
^'agram  en  1809.  On  croit  qu'il  eût  de 
;e  mariage  : 

Charles- Y ves-César-Cyr  comte  de 
yoëtlosquet,  né  à  Morlaix,  le  21  juillet 
783,  fut  fait  chevalier  de  Saint-Louis 
'n  1814,  commandeur  du  môme  ordre 
n  1823,  grand-officier  de  la  Légion 
l'honneur  en  1826;  servit  dans  les 
lussards  sous  le  premier  Empire,  co- 
onel  en  1812,  général  de  brigade  en 
813,  maréchal  de  camp  au  corps 
l'Etat-major  en  1818,  lieutenant  géné- 
al  en  1821,  directeur  général  du  mi- 
listère  de  la  guerre  en  1821,  conseiller 
l'Etat  en  1824,  retraité  en  1831. 

11  était  fils  de  haut  et  puissant  sei- 
fneur  messire  Etienne-François-Denis 


comte  du  Coëtlosquet,  capitaine  de  ca- 
valerie et  de  haute  et  puissante  dame 
Françoise-Nicole-Marie  du  Bois  des 
Cours  de  la  Maisonfort. 

Charlotte-JeanneElisabeth  du  Coët- 
losquet, sœur  du  défunt,  avait  épousé 
Louis  de  Foblant,  directeur  des  salines 
de  l'Est,  décédé  le  15  avril  1870.  Ses 
descendants  ont  relevé  le  nom  du  Coët- 
losquet, ajouté  au  nom  de  Foblant. 

De  sable,  semé  de  billetles  d'argent^  au 
lion  morné  de  même  sur  le  tout» 

Devise  :  Franc  et  loyaL 


.M«WVW^«^«VW«M^ 


Antoine  -  Jean  -François  -  Régis  de 
Sanhard,  marquis  de  Sasselange,  est 
décédé  au  château  de  Veauchette  par 
Sury  le  Comtal  (Loire)  le  6  octobre,  dans 
sa  87®  année. 

Il  était  fils  de  Jean-Régis  de  Sanhard 
de  Sasselange  et  de  Louise-Gabrielle 
Courbon  de  Saint-Genestet  avait  épousé 
le  26  septembre  1836  Charlotte  Bertrand 
de  Rivière,  dont  il  a  eu  1.  Gabrielle, 
baronne  douairière  A.  de  Jerphanion, 
dont  postérité;  2.  Jeanne,  mariée  à 
Raoul  de  Geffrier,  dont  postérité. 

La  marquise  de  Sasselange,  décédée, 
née  Bertrand  de  Rivière»  avait  eu  deux 
sœurs  dont  Tune  avait  épousé  le  vi- 
comte d'Aboville  et  Tautre  le  baron 
de  Galembert. 

La  maison  de  Sanhard,  alias  Sai« 
gnard  et  Seignard  est  une  des  plus 
anciennes  et  des  plus  considérables  du 
Velay,  où  elle  a  possédé  les  fiefs  de 
Yernet,  de  Marmignac,  de  Maumoires, 
de  Glavenas,  de  Choumouroux,  de  Sas- 
selange, de  la  Fressange  et  les  baronies 
de  Mortesaigne  et  de  Queyrières. 

Elle  s'est  divisée  en  trois  branches 
dites  de  Choumouroux,  de  Sasselange 
et  de  la  Fressange,  maintenues  dans 
leur  noblesse  par  jugements  de  M.  de 
Bezons  en  1668. 

Ces  diverses  branches  ont  donné  à 
Tannée  des  officiers  distingués  et  deux 


683 


LE  BULLETIN  HÉRAI^DIQUB  DE  FRANCE 


(>S 


députés  Tui)  sous  la  Restauration  et 
Tautre  sous  le  règne  de  Louis-Philippe. 
La  branche  de  Choumouroux,  qui  est 
l'aînée,  est  aujourd'hui  représentée  par 
Joseph-Ernest  de  Sanhard  de  Chou- 
mouroux, marié  à  Odolie  de  La  Roque 
de  Munas,  en  Vivarais  ;  celle  de  Sasse- 
lange  n'est  plus  représentée  que  par 
les  deux  filles  du  défunt;  celle  de  la 
Fressange,  par  Alfred  de  Sanhard  de 
la  Pressante,  marié  à  Marie  de  la  Fal- 
connière,  fils  d'Henri,  député  en  1843. 

D'azur^  au  sautoir  à!or. 


^M'WVN/W^^^^^^f^^ 


Marie-Gaston-Z^2^t>  de  Marcé,  comte 
de  Marcé,  ancien  officier  de  marine, 
officier  de  la  Légrion  d'honneur,  est  dé- 
cédé le  12  octobre,  au  château  des  Fon- 
tenils,  près  Chinon  (Indre-et-Loire),  à 
rftgre  de  62  ans. 

Il  était  fils  aîné  de  Ijorns-Gaston, 
comte  de  Marcé  et  de  Marie-Hortense 
Duval  de  Grenonville,  et  avait  épousé, 
le  3  février  1858,  Marie-Edith  de  Car- 
bonnières,  fille  unique  d'Ernest,  mar- 
quis de  Carbonnières  et  de  Constance 
de  Foucauld,  décédée  le  28  mars  1875. 

Il  a  eu  de  ce  mariage  :  1.  Guy,  comte 
de  Marcé,  marié  le  21  avril  1891  à 
Marie- Clotilde  de  Seguin,  dont  trois 
enfants  ;  2.  André  ;  3.  Jean  ;  4.  Louise. 

Le  père  du  défunt,.  Lom^-Oaston^ 
oomte  de  Marcé,  né  en  1804,  décédé  en 
1877,  page  de  Louis  XYIII,  officier  de 
cavalerie,  chevalier  de  Saint>Ferdinand 
d'Espagne,  marié  à  Marie-Hortense 
Duval  de  Grenonville,  née  en  1807 
(sœur  du  comte  de  Grenonville  et  de 
la  marquise  de  Châteaumorand),  laissa 
trois  enfanta  :  1.  Marie-Gaston-Zot^ù,  le 
défunt,  né  le  14  janvier  1831  ;  2.  Ro- 
ger, né  le  14  mai  1839,  marié  le  19 
mars  1867  à  Albine  Lemonnier,  (Rési- 
dence: Blois]  dont:  a.  Alfred;  b.  Paul; 
c.  Odile,  mariée  le  7  février  1893  à  Ray- 
mond de  Lobel-Mahy,  chancelier  du 
consulat  de  France  &  Newcastle;  d. 


Marthe;  3.  Marie-Geneviève,  mari^ 
le  3  octobre  1853  au  vicomte  Paul  d- 
Marcé,  son  oncle  à  la  mode  de  Bret&* 
gne,  né  le  19  octobre  1830  [fils  unique 
de  Henri -Gabriel,  vicomte  de  Marce 
(1779-1844)  et  de  Hortense  deBonnard  . 
de  ce  mariage  :  a.  le  vicomte  Oabritr: 
de  Marcé,  lieutenant  d'artillerie,  ma- 
rié le  24  octobre  1888  à  Marguerite  C.^ 
Beuverand  de  la  Loyère;  h,  Henri,  ma- 
rié. 

La  maison  de  Marcé  originaire  d-^ 
l'Artois  établit  sa  filiation  depuis  Guil 
laume  de  Marcé,  écuyer,  sgr  de  Maroc 
né  vers  1350,  marié  en  1380  à  GuUIe- 
mette  de  Villiers.  La  branche  aber 
était  représentée  au  xu»  degré,  vers  1*^ 
milieu  du  dix-huitième  siècle,  par  Mi* 
chel  de  Marcé,  officier  aux  grenadier: 
de  France,  marié  en  1774  à  N...  Au- 
ger,  et  par  son  frère  René-Jérôme,  of- 
ficier dans  le  même  régiment,  maltr. 
du  corps  de  la  noblesse  des  Eta  * 
d'Artois,  marié  en  1774  &  Eliaabeth  c- 
Lanchères. 

Le  défunt  appartenait  à  la  brancL- 
cadette  séparée  au  quatrième  de^: 
delà  précédente;  son  bisaïeul  Lou.r 
Henri-François  de  Marcé,  comte  l: 
Marcé,  chevalier  de  Saint-Louis,  17^. 
lieutenant  des  maréchaux  de  Franor. 
à  Chinon,  capitaine-gouverneur  de  U 
même  ville,  maréchal  des  camps  -\ 
armées  du  roi,  le  21  septembre  17n\ 
mourut  en  1794. 

Louis  -  Henri  -  François  de  Marr*^. 
comte  de  Marcé,  chevalier,  sgr  de  V&u 
menaize,  Braye,  etc.,  se  fit  représenît' 
aux  assemblées  de  la  noblesse  de  Te: 
raine  en  1789. 

D'argent^  à  6  quiniefeuillet  de  gu*:  • 
les. 

Cimier:  Un  lion  d'or  tencnU  dans  ^ 
patte  senestre  une  fleur  de  lis  d'argon: 

Supporta  :  Deux  lions. 

Devise  :  Arte  et  Marce. 


85 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


686 


Henriette- Virginie  de  Patry,  la  der- 
ière  représentante  connue  d'une  des 
lus  vieilles  familles  de  Normandie, 
st  décédée  célibataire,  dans  sa  92'"« 
unée,  le  1®^  novembre  à  Bayeux,  où 
lie  était  née  le  20  juin  1802. 

SUe  était  la  fille  aînée  de  Jean->Ga* 
jriel-Désiré  de  Patry,  de  la  branche  de 
lérils,  et  de  Marie-Henriette  du  Buis- 
on  de  Courson-Cristot,  et  petite- fil  le 
e  Jean-François  de  Patry,  capitaine 
e  grenadiers  royaux  au  régiment  de 
Bretagne  et  chevalier  de  St-Louis  à  la 
in  du  règne  de  Louis  XV,  Elle  a  eu  un 
rère,  Léon  de  Patry,  mort  également 
élibataire  en  1876,  et  une  sœur  décé- 
,ée  en  1856  à  la  communauté  de  Blon 
►rès  Viré,  où  elle  était  religieuse. 

Selon  un  extrait  des  Œuvres  de  Vin- 
ent  de  Beau  vais,  savant  Dominicain 
!u  XIII®  siècle,  la  maison  Patry  des- 
endrait  d'un  compagnon  de  Rollon  P', 
lue  de  Normandie.  En  tous  cas,  elle  a 
oué  un  rôle  considérable  au  Moyen- 
Lge  par  ses  exploits  guerriers,  ses 
ervices,  ses  alliances  et  ses  fiefs. 

Son  berceau  connu  en  Basse-Nor- 
nandie  est  la  baronnie  de  La  Lande- 
*atry,  ancienne  seigneurie  défendue 
)ar  un  château-fort  et  donjon,  où, 
faprès  une  glorieuse  légende,  Guil- 
ftume  le  Conquérant  aurait  armé  che- 
alier  son  futur  compétiteur  Harold, 
t  où  coucha  plus  tard  le  roi  Jean- 
an s- Terre.  Mais  elle  a  eu  en  apanage 
leaucoup  d'autres  fiefs,  notamment 
îubey-le -Patry,  Bernières- le -Patry, 
.e  Mesnil -Patry,  etc.,  qui  rappellent 
ncore  son  nom,  et  a  été  représentée 
lignement  tant  à  la  conquête  de  TAU' 
rleterre  (1066)  qu'aux  Croisades. 

La  noblesse  de  race  de  ses  membres 
été  reconnue  aux  xv«,  xvi«  et  xvii« 
iècles  par  tous  les  commissaires 
oyaux  délégués  (Moufault,  Roissy, 
îhamillart,  etc.)  et  elle  a  produit  un 
i  grand  nombre  de  rejetons,  qu'il  est 
ifficile  d'indiquer  tous  les  rameaux  de 
e  vieil  arbre  du  sol  Normand,  dont  la 


sève  s^est  infusée  dans  le  sang  de 
beaucoup  des  meilleures  familles  de 
France .  Outre  la  branche-mère  dispa- 
rue au  XVI»  siècle,  citons  les  Patry- 
Calouin Tréville.d'Anjou  et  de  Langue- 
doc, et  les  branches  Normandes  de 
Croisilles-Virley,  de  Sully,  de  Vaux- 
sur-Aure,  de  Hérils,  etc. 

Aujourd'hui  ce  vieux  nom,  qui  re- 
monte peut-être  à  l'établissement  des 
Northmaus  en  Neustrie  au  x®  siècle, 
n'est  probablement  plus  qu'un  souve- 
nir. Les  Patry  portaient  : 

Trois  quintefeuilles  d^argent^  en 
champ  de  gueules^  greneti  d'or. 


yW>/\/^>MV^^/W^^>^\/« 


BQTTLhvA-Alfred  de  Froidefond  de 
Boulazac,  vice-président  honoraire  de 
la  Société  archéologique  du  Périgord, 
auteur  de  Y  Armoriai  de  cette  province, 
est  décédé  à  Périgueux  le  7  novembre 
dans  sa  81°®  année. 

Nous  donnons  la  généalogie  de  la 
branche  de  Boulazac  de  cette  famille, 
telle  que  le  défunt,  savant  aussi  cons- 
ciencieux que  modeste,  l'a  dressée. 

Francois-Z^^on«rrf  de  Froidefond,  che- 
valier,  seigneur  de  Boulazac  et  de  Bé- 
tussou  (troisième  fils  de  Pierre-Joseph, 
chevalier,  seigneur  des  Farges  et  de 
Jeanne  de  la  Croze  de  Chanet),  naquit 
en  1722. 11  fut  brigadier  des  gardes  du 
corps,  et  chevalier  de  St-Louis.  Il  vota 
en  1789  avec  la  noblesse  du  Périgord, 
et  mourut  à  Périgueux  le  1«'  avril 
1803.  11  avait  ép.  le  28  avril  1763  Anne 
de  Jehan,  fille  de  Pierre,  chevalier, 
seigneur  de  Preissac  et  d'Anne  de  Mar- 
tial de  Boisset.  De  ce  mariage  :  1.  Fran- 
çois, qui  suit;  2.  Anne-Claire,  morte 
en  1779. 

i^'rûfnpow-Marie  de  Froidefond,  che- 
valier, seigneur  de  Boulazac,  etc.,  na- 
quit le  14  mai  1766  ;  en  1788  il  fut 
lieutenant  au  régiment  de  Bresse-in- 
fanterie, puis  il  émigra  et  servit  dans 
l'armée  de  Condé.  Il  fut  fait  chevalier 
de  St-Louis  et  du  Lys,  et  mourut  le 


687 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCK 


OS' 


1«  mai  1833.  Le  13  février  180911  avait 
épousé  Marie-Rosalie  du  Chambon  de 
Lissac,  fille  d'Henri,  grand  prévôt  de 
Guyenne,  lieutenant-colonel  au  Royal- 
Normandie  et  de  Suzanne  de  Gontaut 
Saint  Gêniez.  De  ce  mariage  : 

1^  François-Odon,  qui  suit; 

2°  BeTuavà' Alfred  (le  défunt),  né  le 
20  avril  1813  ; 

3^  Elia,  morte  à  12 ans; 

4°  Elie,  qui  suivra  après  son  frère, 

Fr&nqoiS'Odon  de  Froidefond  de  Bou- 
lazac,  né  le  17  nov.  1811  est  mort  à 
Périgueux^le  2  août  1860.  Il  fut  sous- 
préfet  de  Montmorillon  en  1849,  de 
Carpentras  en  1850,  préfet  de  Chau- 
mont  en  1851  ;  consul  de  France  à  Be- 
lem  en  1856  et  à  Ândrinople  en  1859; 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  com- 
mandeur de  St-Grégoire.  Le  8  mai 
1848  il  avait  épousé  Anne-Charlotte- 
Fanny  Savary  de  Rovigo  fille  de  René, 
duc  de  Rovigo  et  de  Marie-Félicité  de 
Faudoas-Barbazan,  dont  une  seule 
fille  :  Mathilde-Odette-Marie,  mariée  à 
Robert  de  Soubeyran,  officier  supérieur 
de  cavalerie.1 

J5/ié?-Marcel-Pierre-Jean-Jacques-Al- 
fred  de  Froidefond  de  Boulazac,  dernier 
frère  du  défunt,  naquit  en  1818  et 
mourut  vers  1860  laissant  une  fille 
unique:  Adélaïde -Marie-^^ia  née  de 
son  mariage  contracté  en  1851  avec 
Marie  de  Marnyhac  fille  de  Sully  de 
Marnybac  et  de  Léontine  Morand  du 
Pucb. 

La  branche  de  Froidefond  des  Farges 
est  encore  représentée  de  nos  jours, 
ainsi  que  celle  de  Florian  ;  cette  der- 
nière par  le  comte  de  Froidefond  de 
Florian,  ministre  plénipotentiaire,  of- 
ficier de  la  Légion  d'honneur,  cheva- 
lier de  Malte. 

De  gueules^  à  deux  pattes  de  griffon 
d^ argent  posées  en  pal;  alias  :  deux 
pieds  d aigle. 

Devise  :  Ne  lâche  jamais  pied. 


La  vicomtesse  de  Quélen^  née  Ga.^ 
taldi,  la  femme  du  plus  jeune  frère  i: 
l'ancien  archevêque  de  Paris,  Mgr  (i 
Quélen,  est  morte,  le  dimanche  12  no- 
vembre dans  sa  quatre-vingt-douzièiii 
année,  en  son  château  de  Cesny-au\- 
Vignes  (Calvados). 

Ses  obsèques  ont  été  célébrées,  I- 
mardi  14,  en  Téglise  de  Cesny,  au  mi- 
lieu d'une  foule  considérable  venue  ci- 
toutes  parts  témoigner  ses  regrets  d 
la  perte  de  cette  femme  de  bien. 

Le  deuil  était  conduit  par  le  généra; 
vicomte  de  Quélen,  son  fils  ;  le  cointr 
d'Elva,  député  de  la  Mayenne;  lecomt' 
Olivier  d'Elva,  le  vicomte  d'Elva,  s  ^ 
petits-fils  ;  le  vicomte  de  Reviers  ôr 
Mauny,  son  petit-fils  par  alliance  ;  > 
comte  de  Chateaubriand,  son  nevea. 

(V.  le  Bulletin  de  1892,  col.  362.) 

Bureléf    d'argent   et    de   gueules  : 

10  pièces. 

Devise  :  E  peh  amser  Quélen  (En  t- 
temps  Quélen). 


WW^W^^^<MMM»*M<— 


Antoine    de  Bonne  val,  marquis 
Bonneval,  né  en  1818,  est  décédé  vr? 
le  milieu  du  mois  de  novembre  à  G:  • 
ret  (Creuse),  sans  avoir  été  marié. 

Il  était  fils  de  Louis-César,  marq-. 
de  Bonneval,  et  avec  lui  finit,  dans . 
mâles,  la  branche  aînée  de  cette  m:*.- 
son  chevaleresque,  originaire  du  L- 
mousln. 

Le  défunt  a  eu  deux  sœurs:  !•  M  • 
rie,  décédée,  mariée  au  généraldell-  : 
nezel     d'Ormois     (Charles  -  Maurii^'- 
2<>    Marthe,    mariée    au    vicomte   : 
Beaure  paire. 

La  seconde  branche  s'était  éteinte 
y  a  quelques  années  avec  le  peut- r 
marquis  Hippolyte  de   Bonneval,  ti- 
dédé  en  1875. 

Il  existe  encore  deux  branches  d:.* 
l'aînée  a  pour  chef  Antoine-August  • 
Hippolyte   de    Bonneval,    comte 
Bonneval,  aujourd'hui   chef  des  d'- 


689 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


690 


?t  armes  de  sa  maison»  au  château    de 
la  Tresne  (Gironde). 

Le  comte  de  Bonneval,  fils  de  Ber- 
:rand-Henri,  décédé  en  1882  et  de 
irmandine-Charlotte-Thérèse  de  Cossé 
Brissac  a  ép.  1°  Yvonne-Marie-Thérèse 
le  Bouthillier-Chavig'ny,  dont  :  Odette; 
^  Isabelle  de  Damas  d'Antigny,  dont  ; 
L  Gabriel  ;  2.  Henriette  ;  3.  Renée  ; 
4.  Ailette. 

Il  a  trois  frères  :  !<>  le  comte  Timo- 
éon  de  Bonneval,  marié  en  premières 
aoces  à  Charlotte-Marie  de  Laizer,  et 
3û  secondes  noces  à  Pauline-Marie  de 
a  Rochefoucauld  d'Estissac  ;  2°  le 
^omte  Roger  de  Bonneval,  marie  à 
yue  pigpaneau;  3°  le  comte  Artus  de 
Bonneval,  marié  à  M'^^  de  Belloy.  Il  a 
trois  sœurs  :  la  comtesse  de  la  Guère, 
la  baronne  du  Peyroux  et  la  comtesse 
le  Brécy. 

La  seconde  branche,  dite  de  Juvigfny, 
mtrefois  la  quatrième  a  pour  chef  le 
:omte  Gaston  de  Bonneval,  colonel  de 
cavalerie  en  retraite,  marié  le  1"  octo- 
bre 1877  avec  Henriette  de  Coriolis 
l'Espinouse,  dont  :  I.  Armand;  2.  So- 
lange. Il  a  un  frère  et  une  sœur  :  a.  le 
vicomte  Fernand  de  Bonneval,  ancien 
iéputé,  marié  le  24  octobre  1871  avec 
Marie  du  Quesne,  dont  :  I.  Bernard; 
2,  Aliette  ;  — b.  Martine  mariée  en  1862 
k  Aymard-Louis-Marie-Charles  de  Ni- 
îolay,  marquis  de  Nicolay,  de  la  bran- 
che de  Goussain ville. 

Les  trois  représentants  de  la  bran* 
3he  dite  de  Juvigny  sont  issus  du  ma- 
riage de  Joseph-Armand,  comte  de 
Bonneval,  et  d'Anastasie-Louise-Char- 
otte  de  la  Panouse. 

fV.  sur  la  maison  de  Bonneval,  con- 
aue  en  Limousin  depuis  Tan  1055,  les 
Bulletins  de  1886,  col.  671  ;  1888,  col. 
163;  1892,  col.  238,  383.) 

D'azur^  au  lion  d'or^  armé  et  lampas- 
^e  de  gueules. 

Devise  :  Victor ious  d  tots  lou  azards» 


^(MMMA^^V^A^MnM* 


Marie-Albert-(reo^roy  de  La  Verrie, 
vicomte  de  Vivans,  né  le  15  octobre 
1843,  est  décédé  le  16  novembre.  Il 
avait  épousé  en  1872  à  FougueyroUes 
(Dordogne)  Mathilde  Doussault  de  La 
Primaudière,  fille  du  baron  de  La  Pri- 
maudiére  et  d'Anaïs  de  La  Barde. 

Le  défunt  laisse  de  son  mariage  : 
1.  Paw^-Léon-Marie-Geoflfroy,  né  le  11 
janvier  1876  ;  2.  Marie-Joséphine-Mar- 
guérite- k\\Q%^  née  le  23  juillet  1877  ; 
3.  Marie-Geoffroy-Joseph--4/am,  né  le 
7  juillet  1879. 

Le  père  du  défunt,  qui  lui  survit, 
Charles-Joseph  de  la  Verrie,  comte  de 
Vivans,  né  en  1817,  marié  le  P""  juillet 
1839  avec  Marie-Madeleine  du  Bois  de 
Fontaine  de  Gaudusson  (fille  de  Louis, 
et  de  Félicité  de  Latapie  de  Liguionie) 
a  eu  de  ce  mariage  :  1.  Aimard,  mort 
le  17  août  1869  ;  2.  Geoffroy,  le  défunt 
mentionné  ci-dessus  ;  3.  Berthe,  mariée 
le  24  mai  1867  à  Mathieu-Lucien  d'Es- 
parbès,  dont  Germaine,  née  en  septem- 
bre 1879  ;  4.  Alice,  religieuse  du  Sacré- 
Cœur. 

Trois  membres  de  cette  famille  ont 
pris  part  en  1789  aux  assemblées  de  la 
noblesse  de  Périgord. 

Partie  au  ï  à  trois  fasces  ondées  ^a- 
zur  ;  au  chef  de  gueules  à  trois  étoiles 
d^or,  qui  est  de  la  Verrie  ;  au  2  d'or  au 
lion  couronné  de  gueules^  qui  est  de 
Vivans. 


«VW«Mnr«A«WNMA«V» 


Marie-Henriette-Adélaïde  Faure-La- 
caussade,  veuve  de  André-Basile-Edme 
de  Bienassis  de  Caulusson,  est  décédée 
le  17  novembre,  à  Lectoure,  à  l'âge  de 
102  ans.  Elle  s'était  mariée  le  16  juin 
1812. 

Elle  a  eu  de  son  mariage:  1.  J. -B.- 
Paul, marié  le  24  mai  1852  à  Anne- 
Juliette  Marraud,  dont  trois  enfants  ; 
2.  Etienne-Heuri,  décédé  en  1838;  3. 
Pierre- Amédée,  marié  le  29  mai  1849  à 
Glotilde-Rose  de  Constans,  dont  trois 
>  enfants;  4.  Marie-Emma,  mariée  en 


691 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


692 


1845  à  Loais-Odet  de  Bonbée;  6.  Marie- 
Amélie,  décédée. 

La  famille  de  Bienassis,  orig-inaire 
de  la  Tille  d'Agen,  remonte  sa  filiation 
au  commencement  du  xvii«  siècle. 

Jean  de  Bienassis,  seigneur  de  Cau- 
lusson,  magistrat  au  sénéchal  d'Age- 
nais,  par  lettres  du  24  décembre  1715, 
conserva  ce  poste  pendant  46  ans.  Il 
épousa  en  1729  Marianne  de  Vergés, 
fille  de  noble  Pierre  de  Vergés,  sieur 
de  Caulusson,  et  d'Anne  Dupuy. 

Son  filSy  Jean-Etienne  de  Bienaçsis, 
qualifié  écuyer,  fut  nommé,  le  26  fé- 
vrier 1766,  président  aux  requêtes  du 
Parlement  de  Bordeaux. 

Cette  famille  compte  encore  un  jurât 
d'Agen  en  1677  qui  donna  son  nom  à 
une  rue  de  cette  ville,  des  avocats, 
quatre  docteurs  en  théologie,  un  reli- 
gieux de  Tordre  des  Grands  Carmes, 
des  conseillers  au  présidial  d'Agen. 
£lle  s'est  alliée  avec  les  familles  de 
Lascazes,  de  Vergés,  de  Canterac,d'An- 
diran,  de  Constans,  de  Callières,  etc., 
etc. 

D'argent^  au  fauteuil  de  gueules^  sou- 
tenu  d'un  rocher  de  10  coupeaux  d'or; 
au  chef  de  gueules^  chargé  de  3  étoiles 
d'or. 


-Ê^miïe-Louis-Marîe  de  Kermenguy, 
vicomte  de  Kermenguy,  député  du  Fi- 
nistère, est  décédé  à  Paris  le  27  no- 
vembre dans  sa  83®  année.  Ses  obsè- 
ques ont  eu  lieu  le  29  en  Téglise  Saint 
Thomas  d'Aquin  ;  après  le  service  reli- 
gieux le  corps  a  été  transporté  à  Cléder 
(Finistère)  pour  y  être  inhumé  dans 
une  sépulture  de  famille. 

Il  était  fils  de  Nicolas  de  Kermenguy 
et  de  Sévère-Rose  de  Gouyon  du  Vau- 
rouault  ;  il  avait  épousé  Sidonie  de 
Forsanz  dont  il  laisse  trois  fils  :  1.  Gas- 
ton-Marie-Guy, vicomte  de  Kermen- 
guy, lieutenant  au  87«  régiment  de 
Tarmée  territoriale  en  1876;  2.   Al- 


phonse ;  3.  Gabriel,  membre  de  la  So* 
ciété  des  agriculteurs  de  France,  au 
château  de  Kermenguy  par  Cléder  ;  et 
4.  une  fille,  M"*  Arthur  de  Dieuleveult 

La  maison  de  Kermenguy  d'ancienne 
chevalerie  de  Bretagne  portait  origi- 
nairement le  nom  de  Derryan  ou  Der- 
rien.  Elle  a  donné  un  évêque  de  Léon 
en  1227;  Thibaud,  chevalier  croisé  en 
1248;  Guillaume,  sénéchal  de  Bretagne 
en  1352  ;  des  officiers  et  des  pages  du 
roi  et  de  la  reine.  Ce  n'est  qu'à  partir 
de  1580  qu'elle  prit  le  nom  de  Kermen- 
guy, d'un  fief  dont  elle  avait  la  pos- 
session, et  que  ses  descendants  ont 
porté  depuis  cette  époque. 

Lozangé^  d'argent  et  de  sahle^  d  la 
fasce  de  gueules ^  chargée  d^un  croissant 
de  même. 

Devise  :  Toujours  pour  le  mieux. 


m0»^0tf<0>0<mt*tt0^t0^»t 


Charles  -  René  -  Marie  de  Bremond 
d'Ars,  comte  Charles  de  Bremond  d'Ars, 
est  décédé  en  son  chftteau  de  la  Motte 
du  Bois,  près  Niort,  le  30  novembre. 

S. s  obsèques  ont  eu  lieu  eu  l'église 
de  Brurain,  sa  paroisse,  le  lundi  4  dé- 
cembre. 

Le  comte  Charles  de  Bremond  d'Ars, 
qui  était  le  frère  de  M.  Théophile  de 
Bremond  d'Ars,  l'érudit  président  de  la 
Commission  des  Arts  et  Monument? 
historiques  de  la  Charente-Inférieure, 
mort,  il  y  a  quelques  années  (juillet 
1890)  en  son  château  de  Vénerand. 
jouissait,  dit  la  Revus  de  VOuest^  d'une 
grande  considération  et  s'était  acquis 
l'affection  de  tous  par  raménité  de  son 
caractère  et  le  bien  qu'il  répand&r. 
autour  de  lui.  Il  était  puissammeBi 
aidé  dans  sa  tâche  par  Mme  la  comtesse 
de  Bremond  (née  de  Goullard  d'Arsayi 

Il  est  mort  toujours  fidèle  &  ses  coc 
victions  monarchiques  et  religieuses. 

Il  était  le  fils  aîné  de  Jules- Alexi^ 
de  Bremond  d'Ars,  baron  de  Sainî- 
I  Fort-sui^Né  et  deMarie-£utrope-Mel&* 


03 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


694 


lie  de  Sartre,  d^une  famille  ancienne 
»rigrînaire  du  Bas-Languedoc,  veuve 
le  Joseph*Louis  de  Gaigneron  de  Mo- 
in ;  il  avait  épousé  le  16  août  1870 
jouise  de  Gtoullard  d'Arsay,  sœur  de 
ion  beau-frère,  dont  il  ne  laisse  pas 
l'enfant  s. 

Le  comte  Charles  de  Bremond  d'Ars 
était  le  chef  de  la  troisième  branche  de 
sa  maison,  et  un  des  petits-fils  de 
Pierre  -  René  -  Auguste  de  Bremond 
ïArs,  marquis  de  Bremond  d'Ars,  dé- 
puté de  la  noblesse  de  Saintonge  aux 
Etats-Généraux  de  1789  qui  fut  le  chef 
des  nom,  titres  et  armes  des  trois 
branches  encore  représentées. 

(V.  pour  la  maison  chevaleresque  de 
Bremond  d'Ars  le  Bulletin  de  1892,  col. 
38,  et  le  rappel  des  années  1887,  1888, 
1889  et  1890). 

D^azuTf  à  Vaigle  éployée  d'or^  lan^ 
guée  de  gueules. 

Devise  :  In  fortuna  vîrtutem  —  Nobû 
litas  et  virtus  —  Virtutem  ars,  virtute 
Mars. 


«A«^^^nMAA^«MMMM» 


Jean-Joseph-T'fwo^A^ô  du  Périer  de 
Larsan,  comte  du  Périer  deLarsan,  est 
décédé  au  château  de  Barreyre,  com- 
mune d'Arcins  (Gironde).  Il  était  né  le 
20  mai  1805  du  mariage  de  Jean-Bap- 
tiste, chevalier  de  Malte,  et  de  Mar- 
guerite-Pauline Le  Blanc  de  Mauve- 
sin.  Il  avait  épousé  le  2  mai  1843 
S  uzanne-Victoire- Jeanne--Smff /inff  d' Ar- 
lot  de  Saint-SOiUd,  (fille  d'André--4.M- 
gusiin  baron  de  Saint-Saud,  décoré  du 
Lys  et  du  Brassard,  capitaine  comman- 
dant des  volontaires  royaux  de  Ribérac, 
et  de  Jeanne-Marie- Sophie  de  Galaup). 

Madame  du  Périer  était  décédée  à 
Bordeaux  le  6  octobre  1852. 

De  son  mariage  le  défunt  laisse: 
1.  Jean-Louis-^ienri,  comte  du  Périer 
de  Laràan,  député  de  la  Gironde,  an- 
cien franc^tireur  de  la  Gironde  en 
1870-71,  ancien  procureur  de  la  Répu- 


blique, démissionnaire  en  1880,  lors 
des  décrets.  Né  le  29  février  1844,  il 
s'est  marié  à  Bordeaux,  en  mai  1873, 
avec.  Madeleine  de  Carbonnier  de  Mar- 
zac,  fille  de  Louis  de  Carbonnier,  mar- 
quis de  Marzac  (né  à  Saint-Cyprien  en 
avril  1810,  député  à  TAssemblée  natio- 
nale en  1871,  mort  en  1875),  et  de  Zélie 
de  Carbounié  :  il  en  a  :'  Yvonne^  née 
en  1874  ;  Alain^  né  en  1875  ;  Tristan^ 
né  en  1877  ;  2.  Pierre-François-Hippo- 
lyte--4/ain,  baron  du  Périer  de  Larsan, 
né  en  1845,  marié  en  juin  1878  avec 
Elisabeth  Gilles  de  Fontenailles,  dont 
il  a  :  Jeanne^  née  en  1879,  et  Geoffroy, 
né  en  juillet  1881. 

Alain  du  Périer  a  fait  comme  son 
frère  la  campagne  de  1870-71,  en  qua- 
lité d'officier  des  mobiles  de  la  Gironde. 

Le  défunt  était  petit-fils  de  Marc- 
Antoine  du  Périer,  chevalier,  sgr  de 
Larsan,  grand  sénéchal  et  premier  ba- 
ron de  Guyenne.  Il  avait  eu  deux  frè- 
res :  1.  Jean-Alexandre-Zodof*,  qui 
n'eut  qu'un  fils  de  Léontine  Savin  du 
Fort,  lequel  décéda  sans  alliance  ;  2* 
Oemiain^  lieutenant-colonel  de  lan- 
ciers, décédé  sans  alliance  en  1890  ;  et 
une  sœur  :  3^  Elisa,  décédée  le  9  octo- 
bre 1891,  mariée  à  Etienne  du  Chey- 
ron. 

Le  baron  *du  Périer  de  Larsan  était 
devenu  Tunique  représentant  de  la 
maison  du  Périer,  en  Guyenne,  par  le 
décès  sans  alliance  ou  postérité  mâle 
de  ses  cousins  Armand  et  Emmanuel 
du  Périer  de  Larsan. 

Armand,  baron  du  Périer  de  Larsan, 
avait  épousé  Adeline  de  Biré,  dont  il 
n'a  eu  qu'une  fille,  Thérésa,  mariée, 
en  1847,  au  comte  de  Lambert  des 
Granges. 

Emmanuel,  né  en  1806,  président  de 
chambre  à  la  cour  d'appel  de  Bordeaux, 
est  décédé,  sans  all'ance. 

(Voir  Bulletin  de  1890,  col.  360). 

Ecartele\  aux  1  et  4  â!azur  à  trois 
poires  feuillées  et  tigées  d*or^  à  un  éper» 


695 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUB  DB  FRANCS 


696 


vier  perché  sur  un  bâton  en  abtme  de 
même  ;aux  2  et  3  à  dix  billet  tes  d^or  4^ 
3,  2  et  î. 

Devise  :  Sans  vanité  ni  faiblesse. 


La  baronne  douairière  de  Ravinel, 
née  Amélie  du  Bois  de  Biocourt,  est 
décédée  en  son  hôtel,  boulevard  Pereire 
à  Paris,  à  l'âge  de  81  ans,  vers  le  milieu 
du  mois  de  décembre. 

Elle  avait  épousé  le  baron  Alfred  do 
Ravinel,  dont  elle  laisse  le  baron  Oc- 
tave de  Ravinel  marié  à  M"«  de  Cor- 
celle.  Son  mari  était  le  frère  de  Mme 
Jules  de  Lardemelle,  et  de  la  comtesse 
douairière  Eugène  de  Bourcier  de 
Monthureux,  née  Octavie  de  Ravinel, 
déçédée  à  Nancy,  fin  avril  1893,  à  Tâg-e 
de  84  ans. 

(Voir  pour  la  famille  de  Ravinel  les 
Bulletins  A^  1^1 ,  col.  372;  1892,  col. 
35.) 

If  azur  ^  au  chevron  d'or,  accompagné 
en  pointe  d'une  gerbe  de  mêw£  liée  de 
gueules;  au  chef  éC argent  chargé  d'un 
lionceau  de  gtceules. 

Devise  :  Après  Dieu  Vhonn^ur» 


^WV^K/^WNAA^A^W 


Georges-Marie- GaôrtW 'Huchet  de 
Cintré,  marquis  de  Cintré,  est  décédé  à 
Rennes,  le  15  décembre,  dans  sa  87® 
année.  Ses  obsèques  ont  eu  lieu  le  19 
en  réglise  Notre-Dame,  à  Rennes. 

Il  avait  épousé  en  1837  Elisa  Dubois 
de  la  Verronière,  aujourd'hui  marquise 
douairière  de  Cintré,  dont  il  laisse  : 
1.  René,  marié  le  27  mai  1868  à  Gene- 
viève de  Moncuit  de  Boiscuillé,  dont  un 
fils,  Bertrand,  jésuite  ;  2.  Marguerite, 
mariée  le  6  février  1868  à  Emmanuel, 
comte  de  Vaucelle,  décédé,  dont  Jules 
et  Raymond  ;  3.  Jeanne,  mariée  le  31 
janvier  1883  à  Henri  de  Peyronny,  ca- 
pitaine commandant  au  5^  chasseurs, 
dont  Marguerite. 

Il  était  fils  de  François  -  Hippoly  te 


Huchet  marquis  de  Cintré,  et  né  de  son 
second  mariage  avec  Mlle  de  Capellis  ; 
il  avait  eu  deux  sœurs,  Taînée  avait 
épousé  le  général  Charles  -  Nicolas - 
Théodimes  de  Vaudrimey-d'Avout, 
grand  officier  de  la  Légion  d'honneur, 
qui  fut  secrétaire  général  de  la  grande 
chancellerie  de  la  Légion  d'honneur, 
tous  les  deux  décédés,  dont  postérité, 
la  cadette,  Alix  est  aussi  décédée,  cha* 
noinesse. 

De  son  premier  mariage  avec  N...  de 
Couesplan,  le  marquis  Huchet  de  Cin- 
tré, père  du  défunt  avait  eu  Georges, 
marquis  Huchet  de  Cintré,  mort  en 
1850,  marié  à  Rose  de  Freslon,  décédée 
en  1849,  laissant  deux  fils  : 

1.  Louis,  marquis  Huchet  de  Cintré, 
mort  en  1886,  marié  en  1845  à  Olympe 
de  Derval,  décédée  en  1858  laissant 
une  fille  unique,  Adélaïde,  mariée  eu 
1866  à  Charles,  baron  d'Antin. 

2.  Armand,  comte  Huchet  de  Cintré, 
député  d'Ile-et-Vilaine  à  l'Assemblée 
nationale  en  1871,  mort  en  1882,  avait 
épousé  Mélanie  Bûcher  de  Chauvigné, 
décédée  en  1892,  dont:  a.  Georges, 
marquis  de  Cintré,  à  la  mort  de  son 
oncle  Louis,  en  1886,  marié  à  Marie  de 
Semallé,  tous  les  deux  décédés  saiu 
enfants  en  1888;  6.  Marie,  sans  allian* 
ce;  c.  Caroline,  mariée  à  N...  Treton 
de  Vaujuas. 

La  maison  Huchet  qui  a  fait  leà 
branches  de  la  Bédoyère,  de  Cintré  et 
de  Quénetain  est  connue  en  Bretagne 
depuis  la  fin  du  xiv*'  siècle.  Elle  s'est 
également  distinguée  dans  Tépée  et 
dans  la  robe.  La  branche  des  seigneu» 
de  Cintré  est  issue  de  Charles  Quchet, 
écuyer,  sieur  de  Rédillac,  frère  cadet 
de  Roland  et  conseiller  au  Parlement 
de  Bretagne,  à  Rennes,  qui  ép.  en  1580, 
Madeleine  de  Kerbiquet.  Elle  a  été 
maintenue  en  1668,  et  admise  aux  hon- 
neurs de  la  Cour  le  27  mai  1784, 

(V.  les  Bulletins  de  1887,  col.  36, 369; 
]890,  coL  226;  1892,  col.  310,  583.) 


E 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


698 


I  D'argent^  à  trois  huchets  de  sable  ; 
martelé  d'azur  d  6  hillettes  percées  d*ar- 
jrn<,  3,  2  et  1^  qui  est  de  la  Bédoyère. 
-  Devise:  Honor  et  caritas. 


t0*^^^^0*0*^t^t^t^^» 


,  Le  B.  P.  Anatole  de  Bar,  membre  de 
k  Compagnie  de  Jésus,  ancien  officier 
be  marine,  fils  de  Jean-Baptiste-Mau- 
nce,  comte  de  Bar,  et  de  Glaire  de  Lou- 
bens-Verdalle,  est  décédé  à  Pau,  le  15 
décembre,  à  Tftge  de  72  ans. 

La  mère  du  défunt,  comtesse  de  Bar, 
âgée  de  103  ans  vit  encore.  Elle  avait 
eu  deux  autres  fils  :  1 .  Louis-Ildefonse, 
mort  le  26  février  1891,  sans  postérité 
de  son  mariage  avec  Mme  veuve  Dela- 
hante  ;  2.  le  vicomte  Imtoine-Louis  de 
Bar,  général  d*artillerie,  commandant 
Tartillerie  du  9®  corps  et  les  subdivisions 
de  région  de  Parthenay  et  de  Poitiers, 
commandeur  de  la  Légion  d'honneur, 
décédé  en  1879,  marié  avec  Micheline 
de  Chamillart,  dont  il  a  laissé  postérité 
qui  continue  la  branche  de  la  Garde. 
(V.  le  Bulletinàe  1891,  col.  172,  186.) 
Partîj  au  ï^'  de  gueules  au  croissant 
tourné  d'argent,  accompagné  de  8  étoi- 
les de  même  en  orle;  au  2  d'or,  au  che- 
vron dazur,  chargé  de  trois  étoiles  d  ar- 
gent. 


mmmm0k0^^*ms*t*^k0^ 


La  marquise  d'Harcourt,  née  Jeanne- 
Paule  de  Beaupoil  de  Saint-Aulaire  est 
décédée  le  17  décembre  en  son  hôtel  de 
la  rue  de  Constantine  à  Paris. 

Elle  était  fille  du  comte  puis  mar- 
quise de  Saint-Aulaire,  pair  de  Fran- 
ce, qui  fut  tour  à  tour  ambassadeur  à 
Bome,  à  Vienne  et  à  Londres  et  de 
Louiae-Charlotte-Victorine  de  Beauvoir 
de  Grimoard  du  Roure,  sa  seconde 
femme. 

Le  comte  de  Saint-Aulaire  est  l'au- 
teur de  nombreux  ouvrages  importants, 
parmi  lesquels  V Histoire  de  la  Fronde, 
qui  lui  valut  un  fauteuil  à  l'Académie 
française. 


Mlle  de  Saint-Aulaire  épousa  en 
1841  Û^eor^tf^-Trévor-Douglas-Bernard 
marquis  d'Harcourt,  pair  de  France, 
qui  fut  ensuite  ambassadeur  à  Lon- 
dres, décédé  en  1883. 

Be  son  mariage  sont  nés  :  1 .  le  marquis 
d'Harcourt,  qui  a  épousé  Mlle  de  Oontaut 
Biron  ;  2.  le  vicomte  Emmanuel  d'Har- 
court,  qui  a  épousé  en  1887  la  duchesse 
de  Castries,  née  Sina  ;  3.  le  comte  Amé- 
dée  d'Harcourt,  chef  de  bataillon,  qui 
a  épousé  Mlle  de  Laguiche  ;  4.  le  comte 
Louis  d'Harcourt,  qui  a  épousé  Mlle 
Lanjuinais  ;  5.  la  comtesse  d'Hausson- 
ville;  6.  la  comtesse  de  Puymaigre  ;  et 
7.  Aline  d'Harcourt,baronne  de  Langs- 
dorflf. 

Le  salon  de  la  marquise  douairière 
d'Harcourt  a  été  des  plus  brillamment 
fréquentés. 

Femme  d'une  grande  culture  et  de 
beaucoup  d*esprit,  elle  avait  Part  dans 
la  conversation  de  mettre  en  relief  les 
qualités  de  ses  visiteurs. 

Toujours  très  dévouée  à  la  maison 
d'Orléans,  elle  était  la  meilleure  amie 
de  Mme  la  comtesse  de  Paris  qui  ne 
manquait  pas  de  se  rendre  chez  elle 
pendant  ses  courts  séjours  à  Paris. 

(Y.  pour  la  maison  de  Beaupoil  de 
Saint-Aulaire  les  Bulletins  de  1889^ 
col.  159  ;  1890,  col.  46,  580;  1892,  col. 
515.) 

De  gueules,  à  3  couples  ou  acoiiples 
de  chien  d'argent  mis  en  pal  et  posés  2 
et  1^  les  liens  d'azur  tournés  en  fasce. 

Devise  :  Semper  et  ubique  fidelis, 

(V.  pour  la  maison  d'Harcourt  les 
Bulletins  1. 1.  174-178  ;  1887,  col.  620  ; 
1892,  col.  385.  444,  515.) 

Le  gueules,  à  deux  farces  dor;  sur  le 
tout  ;  à  Vécu  dazur  à  une  fleur  de  lis 
dor. 

Devise  :  Pour  ma  défense. 

Louis  de  Certain-Ganrobert,  second 
fils  du  maréchal  Ganrobert  et  de  Zélia- 


699 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


70« 


Flora  Mac-Donald,  décédée  le  6  août 
1889,  est  mort  à  Paris,  le  19  décembre  à 
rage  de  21  ans,  à  la  suite  d'une  lon<- 
grue,  et  douloureuse  maladie.  Ses  obsè* 
ques  ont  eu  lieu  le  22  en  Téglise  de 
Saint-Pierre  de  Ghaillot.  Après  la  céré- 
monie religieuse  le  corps  a  été  trans- 
porté au  cimetière  de  Jouy  en  Josas 
(Seine-et-Oise),  où  repose  déjà  sa  mère, 
la  maréchale  Canrobert. 

La  famille  de  Certain  est  originaire 
du  Limousin  et  du  vicomte  de  Turenne, 
où  elle  connue  depuis  le  commence- 
ment du  xyi*»  siècle*  Ses  trois  dernières 
générations  avant  la  Révolution  servi- 
rent constamment  dans  le  régiment 
de  Penthièvre  et  lui  ont  fourni  depuis 
sa  création  jusqu'en  }791  dix-sept  offi- 
ciers, dont  onze  chevaliers  de  Saint- 
Louis  (V.  Mazas,  t.  III,  p.  41). 

Antoine  de  Certain,  appelé  Canro- 
l)ert  de  Certain,  fils  légitime  de  mes- 
sirç  Louis  de  Certain,  écuyer,  et  de 
dame  Anne-Louise  de  Yerdal,  né  le 
3.  juin  1764  au  village  de  Laval  de 
Gère,  paroisse  de  Cabus,  généralité  de 
Montauban,  fut  sous-lieutenant  au  ré- 
giment de  Penthièvre  en  1770,  lieute- 
nant en  1774,  capitaine  en  1784,  dé- 
missionnaire en  avril  1791,  avec  pro- 
messe de  la  croix  de  Saint-Louis,  après 
24  ans  de  services;  fit  avec  honneur 
lès  campagnes  de  rémigration,  nommé 
chevalier  de  Saint-Louis  le  1®'  janvier 
1797,  reçu  le  11  octobre  1814  p>ar 
S.  A.  R.  le'  duc  d'Angoulôme.  Il  rein-- 
plit  en  France  sous  le  Directoire  et  le 
Consulat  plusieurs  missions  de  la  part 
de  Louis  XVIII.  S.es  instructions  ainsi 
qu'une,  lettre  de  Sa  Majesté  lui  furent 
remises  par  le  marquis  de  Foucault 
ex-constituant  (Foucault  de  Lardimalie 
député  de  la  noblesse  du  Périgord  aux 
Êtats-généraux  de  1789).  11  fut  arrêté 
dans  sou  voyage  et  détenu  dix  mois 
au  Temple  en  1801  et  1802.  En  1814  il 
fut  retraité  comme  chef  de  bataillon. 

Il  épousa  en  secondes  noces  M"*  de 
Nioce],peti^  n^èce  du  baron  d'Espa- 


gnac,  lieutenant  général  des  arméf^ 
du  roi,  grand*croix  de  Saint-Louis  et 
gouverneur  des  Invalides.  Le  père  dt* 
M"^  de  Niocel  était  colonel  de  cavale- 
rie ;  un  de  ses  oncles  a  été  major  de^ 
Invalides  ;  un  autre  grand  prévôt  et  le 
troisième  garde  du  corps  du  roi.  De  c*^ 
mariage  est  né  le  maréchal  Canrobert. 

Elève  au  collège  de  Senlis,  fondé  par 
TAssociation  paternelle  des  chevaliers 
de.  Saint-Louis,  Fran^'Ois  de  Certain- 
Canrob  Tt  entra  à  Saint-Cyr  en  182»^ 
fit  partie  de  la  promotion  de  1828  et  >e 
trouve  porté  sur  V Annuaire  de  183h, 
p.  310,  comme  sous-lieutenant  au  47* 
de  ligne,  commandé  par  le  comte  de 
Rongé.  Nous  n'avons  pas  besoin  de 
rappeler  ici  la  brillante  carrière  de  TU- 
lustre  maréchal. 

Il  ép.  Zélia-Flora  Mac^Donald  issue 
des  Mac-Donald  d'Ecosse  et  d'Irland. . 
dont  une  branche  établie  en  France 
depuis  1746  a  donné  à  l'armée  le  maré- 
chal Mac-Donald,  duc  de  Tarent^;  de 
son  mariage  il  a  eu  trois  enfants . 
1.  Napoléon  Eugène-Marcelin- Alfred, 
lieutenant  de  cavalerie  au  3*  chasseur^ 
d'Afrique;  2.  Rose-Hélène-Zélia, mari»- 
le  12  août  1890  à  Paul-Louis-Emile  Fa- 
bre  Roustand  de  Navacelle,  lieutenat: 
de  vaisseau,  fils  de  Hyacinthe-Henr. 
colonel  d'artillerie,  commandeur  de  i. 
Légion  d'honneur,  en  retraite,  et  i- 
N...  Massias,  sœur  du  baron  Massia.« 
3.  Louis,  qui  donne  lieu  à  cette  notion 
décédé. 

(V.  les  Bulletins  de  1889,  col.  SK* . 
1890,  col.  583;  1891,  col.  545.) 

D'ojsur^  â  une  main  dextrt  appauh.  c 
cTor^  posée  en  paL 


^lf*^^»^^i»^^^^^^0»* 


CAar/ei-Louis-Oabriel  Quillaume  de 
Priel,  chef  de  bataillon  en  retraite. 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  déc  * 
ré  des  médailles  de  Crimée  et  d'Itali  . 
est  décédé  à  Besançon  le  27novembr:. 
à  rage  de  72  ans. 

11  avait  épousé  en  1854  Franco: - 
Marie  du  Port  de  Rivoire,   veuve  :». 


701 


liB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


702 


Jules  d'Entraigues,  chevalier  des  or- 
dres royaux  de  la  Légrion  d'honneur  et 
du  Christ,  et  fille  du  baron  de  Rivoire, 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  et 
de  la  baronne  née  Le  Prestre  de  Vau- 
ban. 

De  son  mariage  étaient  nées  deux 
filles  :  1»  Camille,  religieuse  auxilia- 
trice  des  âmes  du  purgatoire  ;  2*»  Cé- 
leste, mariée  le  8  octobre  1884  au 
comte  Joseph  de  Sainte-Agathe,  d'où 
deux  fils  :  Charles  et  Jean  (V.  Bulletin 
de  1890,  col.  403  et  404). 

La  famille  Guillaume,  originaire  de 
Toulouse,  est  venue  s'établir  au  xvi« 
siècle  en  Picardie  et  s'est  divisée  en 
plusieurs  branches,  entre  autres  :  les 
Guillaume  de  Blanchecourt  qui  sont 
éteints  et  les  Guillaume  de  Priel  qui 
existent  encore. 

Claude  Guillaume  de  Priel,  chanoine 
de  Notre-Dame  de  Paris,  conseiller  du 
roi  au  parlement,  était  seigneur  de 
Fargniers  et  Tergnier  en  1552.  —  An- 
toine Guillaume  de  Priel,  dont  le  dé- 
funt descend  en  ligne  directe,  était 
échevin  de  la  ville  de  Chauny  en  1590. 
Le  père  du  défunt,  Nicolas-Paul  Guil- 
laume de  Priel,  ancien  maire  de  Far- 
gniers, est  décédé  en  son  château  de 
Fargniers  (Aisne),  le  19  septembre 
1885,  à  l'âge  de  88  ans. 

De  sable^  au  chevron  d'argent^  sur- 
montant trois  merlettes  de  même. 


^^^^^^tf%/^F^%^^^^A^ 


Le  vicomte  Jules  de  Salvador  de 
Pertuîs-St-Amand,  chevalier  de  l'ordre 
de  St-Grégoire,  l'ancien  chef  du  parti 
légitimiste  dans  Vaucluse  et  une  des 
figures  royalistesles  plus  connues  et  les 
plus  appréciées  du  midi,  est  décédé  le 
28  décembre  dans  son  hôtel,  à  Avignon, 
âgé  de  87  ans. 

M.  de  Salvador  jouissait  de  l'estime 
et  de  l'aflfection  de  tous  ses  amis  poli- 
tiques en  même  temps  que  de  la  sym- 
pathie de  ses  adversaires.  Sa  vie  n'a 


été  qu'une  longue  lutte  pour  la  défense 
de  ses  principes  religieux  et  politiques. 
Sa  mort  a  été  un  deuil  pour  les  roya- 
listes de  Vaucluse. 

Né  à  Avignon  le  27  mai  1807,  fils 
d'Ignace-Xavier,  comte  de  Salvador  et 
de    Marie-Anne-Ursule-Claire-Justine- 
.  Sophie  Drôme,  M.  de  Salvador  n'avait 
jamais  eu  d'enfants  de  son  mariage 
contracté  à  Arles,  en  1832,  avec  Marie- 
Françoise-Claire-Xavière  de  Chiavary, 
qu'il  avait  perdue  dans  le  courant  de 
l'année  1893.  Il  laisse  des. successeurs 
de  son  nom,  notamment  un  neveu,  le 
comte  Louis- Benoît-Henri  de  Salvador 
qui,    de    son-  mariage  avec  Mlle  de 
Joannis-Niçou,    a   un    fils,    Edmond, 
aujourd'hui  sous-diacre  au  séminaire 
de  St-Sulpice  ;  et  un  petit-neveu  actuel- 
lement   élève  à    l'école   militaire   de 
St-Cyr,  lequel  a  été  son  héritier,  fils 
d'un  autre  neveu  mort  officier  de  cava- 
lerie, dont  la  mère  est  remariée  À  M. 
du  Roure  ;  l'un  fils  et  l'autre  petit-fils 
de  son  frère,  le  comte  Noël  de  Salvador 
et  de  Sophie-Clotilde-Joséphine  Cassai- 
gnade,  décédés  tous  deux  depuis  plu- 
sieurs années. 

La  famille  de  Salvador  est  connue 
dans  la  noblesse  d'Avignon  depuis  sa 
venue  d'Andalousie  au  commencement 
du  xvi«  siècle .  Elle  a  fourni  une  foule 
de  magistrats  consulaires,  des  docteurs 
et  primiciers  de  l'Université  du  Comtat 
Venaissin,  en  même  temps  que  de 
nombreux  officiers  honorés  de  la  croix 
de  St-Louis;  l'abbé  de  Salvador,  ancien 
officier  sous  Louis  XIV,  qui  fut  ensuite 
second  supérieur  do  la  maison  de 
Ste-Garde,  mort  en  1745  et  dont  la  vie 
a  été  imprimée  et  le  portrait  gravé, 
appartenait  à  cette  famille. 

D'azur^  au  pin  d'or  mouvant  d£une 
terrasse  de  même,  accompagné  de  2 
cerfs,  surmonté  de  trois  molettes  d'épe- 
ron, le  tout  aussi  d'or, 

L.   DE  ROZBL. 


703 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


'04 


TROISIÈME  PARTIE 


VARIÉTÉS  .—   BIBLIOGRAPHIE  -^  CHRONIQUES 


Le  comte 
Ernest  de  Cornulier-Lucinière 

(Suite  et  fin) 

Un  autre  événement  —  la  révolution 
de  1830  —  exerça  sur  sa  vie  une  in- 
fluence décisive.  M.  de  Cornulier  ne 
crut  pas  devoir  briser  sa  carrière,  mais 
il  la  borna  volontairement.  Lieutenant 
de  vaisseau  en  1831,  à  vingt-sept  ans, 
décoré  de  bonne  heure,  il  ]  ui  eût  été 
facile  de  conquérir  les  grades  supé- 
rieurs :  son  ambit  on  se  contenta, 
après  quelques  années  de  navigation, 
du  poste  sédentaire  de  directeur  de 
Tobservatoire  de  la  marine  à  Lorient 
qu'il  conserva  jusqu'en  1844,  époque 
de  sa  retraite.  A  défaut  d'actions  d'é- 
clat dont  Toccasion  lui  manqua,  il  sut 
se  faire  connaître  de  ses  chefs  et  des 
hommes  spéciaux  par  des  mémoires 
scientifiques  fort  appréciés  sur  des 
questions  techniques  de  navigation  et 
d'artillerie. 

Le  16  juillet  1833,  il  avait  épousé  à 
Orléans  Mlle  Charlotte  -  Germaine  - 
Néalie  de  la  Barre,  d'une  ancienne 
famiHe  de  la  Brie.  Celle-ci  l'attira, 
dès  qu'il  fut  rentré  dans  la  vie  pri- 
vée, du  côté  où  elle  avait  ses  plus 
chères  attaches.  Il  se  fixa  dans  la  ville 
où  il  s'était  marié  et  devint  Orléanais 
sans  cesser  d'être  Breton,  sans  oublier 
ce  qu'il  voulait  faire  pour  le  passé  de 
sa  famille, 

Il  faut  s'être  soi-même  essayé  dans 
cet  ordre  de  travaux  et  avoir  compulsé 
tout  ce  que  M.  le  comte  de  CJornulier  a 
réuni  de  pièces  et  de  renseignements 
sur  sa  maison  pour  évaluer  l'effrayante 
masse  de  recherches,  de  labeurs  et 
d'heures  dépensés  que  représente  son 


œuvre  préférée.  Aucun  généalogiste 
n'a  fait  preuve  de  plus  de  persévérance 
et  de  loyauté.  La  première  édition  de 
son  travail  a  paru  en  1847:  jusqu'en 
1889,  disons  mieux  jusqu'en  1893,  jus- 
qu'à la  veille  de  sa  mort,  il  n'a  cesse 
de  réunir  de  nouveaux  documents,  de 
combler  des  lacunes  et  de  corriger  les 
erreurs  inévitables  de  dates  ou  d'attri* 
butions.  Ses  collaborateurs,  au  nombre 
desquels  nous  nous  honorions  de  comp- 
ter, diront  avec  quels  scrupules  de 
conscience  il  creusait  toutes  les  ques- 
tions et  préparait  la  solution  de  tous 
les  problèmes. 

Son  œuvre  généalogique  ne  compre- 
nait pas  moins  de  neuf  volumes  et  bro- 
chures, lorsqu'il  a  résumé  le  tout  en 
1889  dans  sa  Généalogie  historique  de 
la  maison  de  Cornulier  (1).  Ce  beau  vo* 
lume,  enrichi  de  portraits,  n'est  pas 
une  sèche  nomenclature  de  dates  et  de 
filiations  ;  il  y  a  versé  les  trésors  de  ss 
longue  expérience  et  de  ses  médita* 
tiens,  il  y  a  condensé  tous  ses  souve- 
nirs. Dans  une  savante  et  éloquente 
préface,  il  a  exposé  ses  théories  sur 
l'utilité  des  généalogies  et  sur  ce 
qu'elles  doivent  contenir  (2)  ;  dans  le 
livre,  même»  il  a  parlé  de  ses  auct^tivs 
avec  respect  et  liberté,  de  ses  contem- 
porains et  de  leur  descendance  avec 
une  vive  affection  et  un  tendre  orguei:. 
de  lui-même  avec  une  simplicité  mo- 
deste, sans  autre  souci  que  celui  de  U 
vérité. 

Et  ce  n'est  pas  tout  :  il  a  publié  tu 
1857  son  Dictionnaire  des  terres  et  dt 


(1)  Orléans,  H.  Herlutson.  in-S«,  544  pag«<  & 
12  portraits. 

(2)  Cette  préface  a  été  publiée  à  piri  che:  U 
même  éditeur,  à  Orléans,  189S,  in>lS» 


705 


LE  BULLETIN  HéRALDIQUE  DB  FRANCE 


706 


Metgneuriea  comprises  dans  Vancien 
comté  Nantais,  excellent  répertoire, 
guide  précieux  des  travailleurs  comme 
il  devrait  en  exister  pour  tous  les  dé- 
partements. De  1872  à  1880,  sous  l'em- 
pire d'une  intime  conviction  née  d*une 
pénible  aflEaire  qui  l'occupait  depuis 
1864,  il  a  résolument  attaqué  la  liberté 
testamentaire,  absolue  ou  restreinte, 
battant  en  brèche  le  principe  lui-mê- 
me :  plus  de  testaments  !  Cette  thèse  a 
peu  de  partisans:  si  elle  triomphe 
jamais,  M.  de  Cornulier  aura  laborieu- 
sement contribué  à  son  succès  par  ses 
Etudes  sur  le  droit  de  tester^  simple 
essai  de  95  pages  en  1872,  développé 
successivement  jusqu'à  devenir  en 
1890  (7°  édition)  un  magistral  traité  en 
deux  gros  volumes  in-S».  Ce  riche  ar- 
senal de  textes  et  de  démonstrations 
poussées  avec  une  incomparable  vi- 
gueur est  une  mine  à  laquelle  on  peut 
faire  de  nombreux  et  utiles  emprunts, 
lors  même  qu'on  n'admet  pas  les  con« 
clusions  de  l'auteur. 

Quelques  années  auparavant,  il  avait 
prêté  le  plus  utile  concours  à  la  prépa- 
ration de  la  deuxième  édition  du  Nabi- 
liaire  de  Bretagne  de  M.  Pol  de  Courcy 
(1862).  Celui-ci  l'en  remercia  dans  sa 
postface  :  «  c'est  à  l'active  et  précieuse 
f  collaboration  de  M.  de  Cornulier,  c'est 
c  à  ses  lumières,  à  sa  complaisance 
1  que  le  public  sera  redevable  de  la  su- 

•  périorité  de  cette  édition  sur  la  pré- 

•  cédente.  •  En  1868,  la  famille  de  Vé- 
lard  lui  dut  l'établissement  de  sa  gé- 
néalogie imprimée  avec  tableaux  et 
blasons. 

Surtout  n'oublions  pas  l'œuvre  de 
ces  derniers  jours,  ses  Souvenirs  d'en^ 
fanceet  de  jeunesse  (1),  pages  pleines  de 
charme,  de  fraîcheur,  d*amour  de  la 
famille  :  la  mémoire  et  le  cœur  les  ont 
écrites.  Nous  n'en  connaissons  pas  où 
le  passé  revive  avec  une  vérité  plus 
intense,  plus  saisissante  et  plus  ins- 


(1)  Orléans  1805,  ia-18. 


tructive  ;  elles  méritent  d'être  plus  con- 
nues, à  régal  de  nos  morceaux  litté- 
raires les  plus  goûtés. 

Qui  croirait  après  cette  énumération, 
que  dans  sa  vie  absorbée  en  apparence 
par  tous  ses  travaux,  M.  le  comte  de 
Cornulier  ait  trouvé  le  temps  de  rem- 
plir en  outre,  pendant  de  longues  an- 
nées, avec  un  désintéressement  digne 
de  lui,  le  rôle  bénévole,  mais  effectif  de 
rédacteur  en  chef  du  Moniteur  Orléa" 
nais  qui  représenta  dans  le  Loiret  jus- 
qu'en 1883  la  politique  du  comte  de 
Ghambord.  Un  de  ses  collaborateurs 
rappelait  récemment  le  zèle,  le  dévoue- 
ment, le  talent,  le  tact  qu'il  déploya 
dans  ses  délicates  fonctions.  Sa  forte 
intelligence  nourrie  par  de  vastes  lec- 
tures et  par  la  réflexion,  son  esprit  tou- 
jours prêt,  suffisaient  aux  tâches  les 
plus  diverses.  •  Journaliste,  il  Tétait 
dans  l'âme  »,  nous  dit-on.  Et  le  cau- 
seur ?  •  En  fut-il  jamais  de  plus  bril- 
f  lant,  de  plus  caustique,  de  plus  vif, 
•  de  plus  docte  et  de  plus  gai?  »  C'était 
fête  au  Cercle  Orléanais  lorsque,  ren- 
dant la  bride  à  sa  verve,  il  tenait  tête 
à  tout  le  monde,  c  faisant  pour  ainsi 
dire  jaillir  les  étincelles  autour  de 
lui  (1).  » 

Les  années  s'écoulèrent  ainsi  pour 
M.  le  comte  de  Cornulier,  apportant 
avec  le  labeur  quotidien  quelquefois 
des  joiea,  le  plus  souvent  des  tristesses 
et  des  deuils.  Le  30  janvier  1865,  il 
maria  sa  fllle  unique  à  M.  le  vicomte 
de  Vélard,  alliant  par  cette  union  deux 
familles  d'une  haute  distinction.  Le 
8  mai  1885,  il  eut  la  douleur  de  fermer 
les  yeux  à  sa  douce  et  noble  compagne 
dont  il  avait,  pendant  cinquante-deux 
ans  partagé  les  bonheurs  et  les  cha- 
grins :  les  tendres  soins  de  sa  fille  et 
ceux  de  ses  petits  enfants  adoucirent  au 
moins  l'amertume  de  cette  cruelle  sé- 
paration. La  Providence  lui  ménageait 

(2)  Journal  du  Loiret,  numéros  des  87  et  28  fé- 
vrier 1895. 


707 


LB  BULLETIN  HÉRALOigUB  DE  FRANCE 


7C>8 


encore  deux  consolatious  :  son  jeuae 
cousin,  M.  le  baron  René  de  Saint- 
Pern,  officier  des  haras,  que  la  simili- 
tude de  leurs  goûts  de  travaux  et  de 
recherches  généalogiques  devait  lui 
rendre  plus  sympathique,  épousa,  le 
18  juin  1888,  M"'»  de  Vélard,  l'aînée  de 
ses  petites-filles.  Un  an  après,  il  em- 
.  brassait  son  arrière  petit-fils. 

Sa  robuste  constitution  semblait  in- 
destructible :  elle  lui  promettait  encore 
dix  ans  de  vie  :  c'est  un  accident  im- 
prévu qui  a  amené  une  grave  hémiplé- 
gie dont  il  ne  s'est  pas  relevé.  Réduit  à 
une  douloureuse  inactivité,  il  a  vu  ses 
forces  décliner  et  il  a  assisté  pour  ainsi 
dire  &  l'œuvre  de  destruction  ;  mais  son 
intelligence  et  son  cceur  sont  restés 
intacts,  dominant  de  haut  le  naufrage 
des  forces  physiques  et  portant  vail- 
lamment le  poids  des  souffrances.  Plus 
tendrement  attaché  à  tous  les  siens^  en 
communication  plus  incessante  et  plus 
sereine  avec  Dieu,  il  a  continué  à  re- 
voir ses  chers  travaux,  à  les  corriger, 
à  les  compléter,  donnant  ses  derniers 
efforts  &  ce  culte  de  la  famille  qui  a  été 
de  tout  temps  sa  pensée  maîtresse; 
c'est  ainsi  que  la  mort  l'a  pris,  entouré 
de  ses  plus  proches,  dont  il  était  tant 
aimé)  fortifié  par  les  sacrements  de 
l'Eglise  et  les  espérancds  de  la  vie  éter- 
nelle. 

M.  le  comte  de  Cornulier-Lucinière 
a  achevé  son  pèlerinage  terrestre.  Il 
n'est  plus,  mais  son  nom  est  assuré  de 
survivre  et  bien  mieux,  on  retrouvera 
tout  entiers  son  âme  et  son  cœur  dans 
ses  Souvenirs  cCtnfance  et  de  jeunesse^ 
dans  la  Généalogie  historique  de  sa 
maison.  Le  lecteur  qui  ne  l'aura  pas 
connu,  en  admirant  ça  et  là  ses  ta- 
bleaux de  mœurs  si  vigoureusement 
tracés,  ses  pages  si  achevées  d'histoire 
ou  de  biographie,  ses  déclarations  de 
principes  si  fermes  et  si  nettes,  dira 
sans  hésiter  :  il  était  l'un  des  meilleurs 
de  cette  noble  famille  :  Firmus  uï  cor- 
>'us.  F.  Sauli^ibb. 


Le  comte  du  Coàtlosqaet 

Dans  la  nuit  du  5  au  6  octobre,  est 
pieusement  décédé,  dans  sa  85*  année, 
muni  des  sacrements  de  l'Eglise,  M. 
Maurice  du  Coëtlosquet. 

Dernier  né  de  cinq  frères  et  sœurs, 
il  meurt  le  dernier,  regretté  et  pleuré 
des  siens,  de  ses  nombreux  amis,  et 
surtout  dès  pauvres,  dont  il  a  été  le 
constant  et  généreux  bienfaiteur.  Sa 
qualité,  ou  plutôt  sa  vertu  dominante, 
était  la  bonté.  Toujours  prêt  à  servir 
et  à  donner,  il  savait  rendre  le  service 
aimable  et  le  don  discret. 

Il  se  donnait  aussi  lui-même.  La  So- 
ciété de  Saint-Vincent  de  Paul  a  eu 
son  nom  sur  ses  listes  depuis  sa  fou- 
dation  en  Lorraine,  et  l'a  vu  à  se> 
séances  et  visiter  les  pauvres,  jusqu'au 
jour  où  l'âge  et  les  infirmités  lui  on: 
interdit  l'exercice  de  ce  dévouement. 
Et  comme  on  connaissait  sa  généro- 
sité, on  lui  réservait  le  privilège  Jt 
secourir  les  pauvres  les  plus  déshéri- 
tés, avec  la  certitude  qu'il  doublerai; 
et  triplerait  les  modestes  secours  al- 
loués par  la  Conférence. 

Il  ne  donnait  pas  seulement  aux 
Œuvres  et  aux  hommes,  il  donnait  & 
Dieu  ce  qu'il  avait  de  plus  cher  en  et 
monde.  Trois  de  ses  fils  sont  Religieux. 
Bénédictins  et  Jésuite,  et  l'une  de  se* 
filles  est  Petite  Sœur  des  pauvres 
Dans  cette  chrétienne  famille,  le  ^tt- 
crifice  et  le  dévouement  sont  des  ver- 
tus traditionnelles. 

Comme  beaucoup  de  ses  concitoyeL^ 
M.  du  Coëtlosquet  qui  voulait  vivre  »*t 
mourir  en  France,  a  dû  quitter  Met/. 
après  nos  désastres.  Il  s'était  fixé  t 
Nancy,  près  de  la  frontière,  pour  iv 
pas  trop  s'éloigner  de  sa  chère  cite 
natale. 

Et  c'est  là  que  nous  avons  vu  $t 

verte  vieillesse  se  prolonger  à  la  j  y»t 
de  tous,  ses  mérites  se  multiplier,  i'  ^ 
exemples  édifier  le  monde  et,  enân, 


709 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


710 


une  mort  douce  et  pieuse  couronner 
une  vie  tout  entière  consacrée  à  Dieu, 
à  la  famille  et  à  la  charité. 

Nous  renouvelons  à  sa  digne  famille 
Tassurance  de  nos  plus  sympathiques 
condoléances. 

(Espérance  de  Nancy, J 


La 
baronne  douairière  de  Montigny 

La  baronne  douairière  de  Montig-ny, 
née  Asselin  de  Villequier,  a  été  enle- 
vée, en  quelques  heures,  dans  les  der- 
niers jours  du  mois  de  décembre,  en 
son  château  de  Saint-Léger,  près  Ber- 
nay  (Eure),  à  Tâge  de  78  ans,  laissant 
aux  siens,  à  tous  ceux  qui  avaient  eu 
le  bonheur  de  l'approcher,  de  vifs  et 
profonds  regrets. 

Femme  d'un  esprit  supérieur,  d'une 
rare  distinction,  d'une  charité  toujours 
prête  à  se  prodiguer,  d'une  foi  aussi 
vive  qu'agissante,  elle  avait,  dans  cet 
âge  avancé,  conservé  la  vigueur  de 
son  intelligence,  sa  bonne  grâce  char- 
mante, sa  sollicitude  pour  chacun  de 
ceux  qui  l'entouraient,  son  souci  cons- 
tant de  tout  ce  qui  peut  intéresser  l'es- 
prit et  le  cœur,  son  culte  passionné 
pour  la  Vérité,  son  inébranlable  fidélité 
à  la  cause  du  Droit. 

Mme  de  Montigny  gardait  pieuse- 
ment les  traditions  de  son  éminent 
époux,  le  baron  de  Montigny,  d'abord 
conseiller  â  la  Cour  royale  de  Paris, 
puis  député  du  Pas-de-Calais  à  l'As- 
semblée législative  de  1849,  qui  lui 
avait  été  ravi  par  une  mort  prématu- 
rée, à  l'âge  de  57  ans.  Elle  laisse  un 
fils  et  une  fille  (ayant  perdu,  à  l'âge  de 
35  ans,  un  second  fils,  brillant  volon- 
taire de  la  campagne  de  1870,  entré 
plus  tard  dans  la  Compagnie  de  Jé- 
sus). 


Le  baron  de  Montigny,  marié  à  Mlle 
d'Estouilly  et  père  de  six  enfants,  dont 
l'aîné  des  fils  est  lieutenant  au  36®  de 
ligne,  et  l'ainée  des  filles  est  religieuse 
au  Carmel  de  Lourdes  ;  la  marquise  de 
Beaucourt,  qui  a  quatre  fils  et  une 
fille  :  l'aîné,  capitaine  au  51°  de  ligne, 
a  épousé  Mlle  de  Captot  ;  le  second  est 
uni  à  Mlle  de  Bosredon  ;  le  troisième 
est  Jésuite  ;  le  quatrième  fait  partie  de 
la  Congrégation  des  Frères  de  Saint- 
Vincent  de  Paul  ;  la  fille  est  religieuse 
à  l'Abbaye  aux  Bois. 

La  baronne  de  Montigny  était  le  chef 
vénéré  de  cette  nombreuse  lignée,  qui 
trouvait  en  elle  un  admirable  modèle, 
un  guide  précieux.  Aussi  quel  vide  sa 
mort  ne  laisse-t-elle  pas  !  Combien  d'a- 
mies, qui  lui  avaient  voué  un  culte  et 
dans  le  cœur  desquelles  elle  laissera 
un  impérissable  souvenir  I  Combien 
d'œuvres,  auxquelles  elle  se  consacrait 
avec  autant  de  zèle  que  de  générosité, 
vont  déplorer  sa  perte!  Combien  de 
pauvres  secourus  avec  une  sollicitude 
si  délicate  et  si  libérale,  pleurent  au- 
jourd'hui leur  bienfaitrice  ! 

Mais  tout  ne  meurt  pas  avec  elle. 
Ses  traditions  se  maintiendront,  reli- 
gieusement gardées,  parmi  les  siens. 
Ainsi  le  bien  qu^elle  fit  durant  sa  lon- 
gue existence  se  perpétuera,  et  sa  mé- 
moire ne  cessera  d'être  bénie.  Heureu- 
ses les  familles  qui,  en  voyant  dispa- 
raître une  mère,  une  aïeule  vénérée, 
peuvent  se  consoler  à  la  pensée  des 
trésors  qu'elle  avait  amassés  pour  le 
ciel  et  qui  lui  seront  rendus  au  centu- 
ple ! 

(Gazette  de  France.) 


Paris,  20  janvier  1894. 


Le  Directeurs-Gérant  :  L.  de  La  ROQUE 


Bergerac.  —  Imprimerie  Générale  du  Sud-Ouest*  (Vre  E.  Maury) 


713 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


714 


TABLE  DES  MATIÈRES 


18Q3 


Avis  à  nos  abonnés,  1-4. 

Armoriai  de  la  Généralité  d*Orlé.ins  (161)0- 
1701)  d'après  les  manuscrils  de  la  Biblio- 
thèque nationale,  cabinet  des  titres:  9,  71, 
139,  265,523,585,649. 

Catalog'ue  des  Généraux  français.  Connétables, 
Maréchaux  de  France,  Lieutenants-Géné- 
raux, Maréchaux  de  camp,  depuis  les  pre- 
miers temps  de  la  monarchie  jusqu'à  nos 
jours  (suite),  de  1574  à  1643: 

Roger  de  Saint-Lary  de  Bellegarde,  3. 

Biaise  de  Montluc,  6. 

Armand  de  Gontaut,  8. 

Jacques  de  Goyon-Malignoo,  iVô. 

Jean  d'Aumont,  67. 

Guillaume  vicomte  de  Joyeuse,  69. 

Henri  de  la  Tour  vicomte  de  Turenne,  70. 

Charles  de  Gontaut,  129. 

Claude  de  la  Châtre,  151. 

Charles  de  Cossé-Brissac^  132. 

Jean  de  Montluc  Balagny,  133. 

Jean  de  Beaumanoir  Lavardin,  134. 

Henri  de  .loyense^  157. 

Alphonse  Corse  d'Ornano^  10r>. 

L  rbain  de  Laval  de  Sablë^  100. 

Guillaume  de  Hautemer,  108. 

François  de  Bonne  duc  de  Lesdiguières,  100. 

Concino  Conrini,  200. 

Gilles  de  Souvré,  201 . 

Antoine  de  Roquelaure,  257. 

Louis  de  la  Châtre,  261. 

Pons  de  Lauzières  Thémines,  261. 

François  de  la  Grange  d'Arquien,  263. 

Nicol-s  de  l'Hôpital,  duc  de  Vitry,  322. 

Charles  de  Choiseuii  Praslin,  324. 

Jean-François  de  Laguichc,  325. 

Table  des  MaUères  —  BuU.  Herald.  1893. 


Honoré  d'Albert  duc  de  Chaulnes,  327. 

François  d'Esparbez  de  Lussan,  327. 

Charles  de  Blanckefort  de  Bonne  de  Cré- 
quy,  385. 

Gaspard  comte  puis  duc  de  Coligny,  388, 
449. 

Jacques  Nompar  de  Caumont,  doc  de  la 
Force,  390. 

François  marquis  de  Bassompierre,  450. 

Henry  de  Schomberg^  453. 

Jean-Baptiste  d'Ornano,  454. 

François-Annibal  duc  d'Eslrées,  455. 

Timoléon  d'Espinay  Saint-Luc,  513. 

Louis  marquis  de  Marcillac,  516. 

Henri  duc  de  Montmorency  et  de  Dam- 
ville,  517. 

Jean  de  Caylar,  marquis  de  Toiras,  518. 

Antoine  Coëffier,  marquis  d'Efûat,  320. 

Urbain  de  Maillé  de  Brézé,  577. 

Maximilien  de  Béthune-Suliy,  580. 

Charles  de  Schomberg,  duc  d'Hallwin^  581. 

Charles  de  la  Porte,  duc  de  la  Meilleraye, 
582. 

Jean-Baptiste  Budes  de  Guébriant,  641. 

Philippe  de  la  Motte  Houdancourt,  643. 

Franrois  de  THopital  du  Hallier,  645. 

Honri  de  la  Tour,  vicomte  de  Turenne, 
640. 


Notices  généalogiques 
(Additions  et  Rectiflcatious) 

Anglade,  150. 

Arc  (Jeanne  d'),  filiation  de  ses  petits-nevcuxj 

87. 
Beaumont  (Elie  de),  32,  81. 


715 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


i  ^ 


:fi 


Bouilhac,  529,  610. 

BrandoÎB  (Foucher  de)^  333. 

Caix  de  Saint-Aymour,  336. 

Carrière  de  MonUert,  664. 

GhauTelin,  531,  606. 

Coulon  de  Labrousse,  154. 

Daniel  de  Grangues,  602. 

Dienne,  393. 

Digoine  145. 

Dordaygue,  sgrs  de  Cazideroque,  de  Clausade, 

de  la  Tour,  277. 
Ëlie  de  Beaumont,  32,  81. 
Filhol,  19,  156. 
Foucher  de  Brandois,  333. 
Gendre  (Le)  de  la  Vauguion,  du  Breuillat,  de 

la  Gourgnaudière,  203. 
Gourgue,  334. 
Grangues  (Daniel  de),  602. 
Helyes  ou  Ëiie,  86. 
Jaucourt,  145. 
JonfTrey,  465. 

LabrouBse  (Coulon  de),  154. 
Mac-Mahon,  521. 
Montvert  (Carrière  de),  66i. 
Morel-Vindé  (Terray  de),  40â. 
Sainl-Aymour  (Caix  de),  336. 
Solmcs  de  Vérac,  457. 
Taupinart  de  Tilière,  329. 
Terray,  469,  667. 
Terray  de  Morel  Vindè,  402. 
Tliomasson,  336. 
Tilière  (Taupinart  de),  329. 
Trans  (Villeneuve  de)^  336. 
Turenne  (La  Tour  de),  651. 
Turenne  d'Aynac,  634. 
Vérac  (Soloiea  de).  457. 
Villeneuve  marquis  de  Trans,  336. 

Notes  d^Etat-Civil  nobiliaire 

Mariages  du  mois  de  janvier,  37. 

—  février,  101. 

—  mars,  157. 
-^  avril,  209. 

—  mai,  281. 

—  juin,  339. 

—  juillet,  405. 

—  août,  471. 

—  septembre,  535. 

—  octobre,  609. 

—  novembre-décembre,  <W)9. 


Décès  du  mois  de  janvier,  48. 

—  février,  111. 

—  mars,  159. 

—  avril,  231. 

—  mai,  293. 

—  juin,  359. 

—  juillet,  421. 

—  août,  495. 

—  septembre,  549. 

—  octobre,  623. 

—  noTembre-décembre,  07'.». 


Variétés  et  Bibliogrraphies 

Annuaire  du  Conseil  héraldique  de  Fra:.*  . 

pour  1893,  62. 
Annuaire  de  la  noblesse  de  France,  pour  i  "^  ■ 

127. 
Anthouard  de  Vraincourt  (Le  général   r.'-.  t 

d'),  notice  nécrologique,  190. 
Coëtlosquet  (le  comte  de),  notice  nécrol  •.  - 

que,  708. 
Colomb  (la  famille  de),  souvenir  du  tein]ts  •. 

la  dernière  guerre,  447. 
Cornulier*Lucinière   (le    comte   Ernest   il 

notice  nécrologique,  637,  703. 
Dictionnaire  des  figures  héraldiques,  6i. 
Dictionnaire  des  familles  du  Poitou,  192,  ."•" 
Ecole  spéciale  militaire,  Concours  de  181^2.  )* 

Concours  de  1893,  633. 
Estienne  de  Saint-Jean  (le  vicomte  d'),  n>  i 

nécrologique,  187. 
Evéques  de  Maguelone  et  de  Montpellier,   l 

graphie  Montpelliéraine),  depuis  rorivs'in-^  ' 

siège  épiscopal  jusqu'en  1861,  253,381. 
Fournier-Sarlovèze  (le  général),  185. 
Lavergne  de  Cerval  (notice  nécrologique>.  T* 
Lettres  inédites  du  général  Fontbonne  au  :•- 

présentant  du  peuple  Saint-Prix,  509. 
Liste  ées  anciens  syndics,  consuls  et  mair<>- 

la  ville  de  Carpentras,  444. 
Montigny  (la  baronne  douairière  de),  n-: 

nécrologique,  709. 
Recherches  historiques  et  généalogiques  ^ 

les  fîimilles  des  Maipes  d'Angers,  441. 
Saint-Jean  (Estienne  de),  notice  nécrolo^i 

187. 
Vraincourt  (Anthouard  de),  notice  nécnl  . 

que,  190. 


717 


LE  BULLETIN  HâKALDIQUE  DE  FRANCE 


719 


INDEX  ALPHABÉTIQUE 

DES  MATIÈRES 
DBS     NOMS     DE     PERSONNES    ET     DE     TERRES 

Contenus  dans  le  XII*  Tolame 

KT     VI*     DE     t.  A      NOUVeUUK     SâRIK 


Les  noms  prccëdés  d'une  astérisque  (*)  indiquent  des  renseignements  généalogiques  dans  l'une 
des  colonnes  chiffrées. 


.  Abancourt   (FranqueviJle  d'\ 

417,  420. 
Abancourt  (Harmand  d'),  416. 
Abaquesné  de  Parfouru,  17. 
Abatam,  55. 
Abbadie  (d'),  157. 
Abbans  (Jouffroy  d'),  672,  674. 
Abbot  de  Colchester,  604. 
Abieiges  (Maupeou  d*)»  18. 
Aboville,  221,  222,  682. 
Absolut  de  la  Gastine,  634, 
Abzac,  281,365. 
Abzac  de  la  Douze,  25,  529. 
^  Achard  de  la  Corbellière,  de 

Saint- An?ieux  et  de  Bonvou- 

ioir,471,473. 
Achard  de  la  Haye,  474. 
Achard  du  Pin,  473. 
Achères(d')121. 
Acier  (du  Bois  d')  658. 
Acigné,  388. 
*  Acres  de  l'Aigle  (des)  51,  250, 

251- 
Acy  (Cadeau  d'),  342. 
Adeler,  611. 
Adhéniar,  196, 542. 
Adhémar  de  Casevielhe,  542. 


Adhémar  (Casteliane),  125. 

*  Adhémar  de  Lantagnac,  410. 
Adhémar    de    Monteii    et  de 

Grignan,  410. 
Adonville,  78. 
Adoue  de  Sailhas,  236. 
Agathe  (Sainte),  701 . 
Agero,  76. 

Agneaux  (Sainte-Marie  d'),283. 
Agnot  de   Champrenard  (d*), 

158 
Agoult,  125,  672. 
Agoult  de  Sault,  338,  587. 
Agrain,  247. 
Agrain  (Pradier  d'),  17. 

*  Aguado,  368. 
Aguerre  (d'),  387. 
Aguestons  (GhauTelin  les),  607. 

*  Aigle  (des  Acres  de  T),  51, 
250,251. 

Aiglerie  (1'),  468. 
Aigneaux  (d'),  18,  92. 
Aiguillon  (Desbance  d'),  228. 
Ailhaud  de   Brisis-Condorcet, 

634. 
AilJy,  222,  327,  389. 
Ailly  (Albert  d'),  136. 
Ailly  rBourlier  d'),  243. 
Ailly  ae  Yerneuil^  351. 


Ain  val  de  Brache,  483.  . 

Akelan,  603. 

Akinson,  547. 

Alaïarde,  619. 

Alais  (Beaufort  d'),  653. 

Alais  (Cambis),  117. 

Alais  (Valois  d'),  261 . 

Alais  ou  Aletz,  70. 

Alauzier  (Ripert  d'),  20,  105, 

293. 
Alba  de  la  Gironie,  666. 
Albert  (d'),  98. 
Albert  d* Ailly,  de  Cbaulnes,  de 

Chevreuse,  de  Luynes,  136, 

327,  428,  435. 
Albert  Ravneval  (d'),  327. 
Albon  de  àaint  André  (d'),  20. 
Albret,  432-433.     ' 
Aldegonde  (Sainte),  319. 
Aldobrandini,  319. 
Alègre  de  Beauvoir,  521. 
Alegre(Vista),  630. 
Alègre  de  Coligny,  199. 
Aletz  ou  Alais,  70. 

*  Alexandrv  d*Orengiani,  244. 

*  Aleyrac  Contaud  de  Coulan- 
ges,  559. 

Aligny,  672. 

Aligny  (Gillot  d'),  15. 


720 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


722 


Aligny  (Picot  de  Morasd'),  365. 
Alis  de  Carnet,  d'Escalclle,  du 

Luc,  180. 
Allard(d'),  i53. 
Allard  de  (Jrandinaisoii,  ii3. 
Aileaume,  55,  5^7. 
Allego,  2G7. 
Atlenet,  206. 

Allogny  rLamothe  d'),  299. 
Alloend-liessand,  365. 
Allois,  21G. 

Allonnes  (Fagel  d'),  141. 
Aliueux  en  Palluel,  6i6. 
Alluye  (Robertel  d'),  131. 
Alluye  (Escoubleau  d*),  7. 

*  Almeida,  435. 
Aimons  (Perrin  des),  210. 
Alogny  de  Rochefort,  197. 
Alopin  (Tolède  d'),  15. 
Alvarés  (Thomas  d'),  178. 
Amadour  (Saint),  2()1, 
Amnnzé,  478. 

Amarzit,  ()34. 
Amblard(d'),  151. 
Ambleville  ([Mornay  d'),  567. 
Amboise,  1 15. 
Amboise  (Bussy  d'),  13i. 
Amboise  (Glermont  d'),  i3i. 
Amelot  de  la  Roussille,  250, 
Ameraud  (Saint)  232. 
Amigny,  3^6. 

Anantase  (Ferry  de  Saint-)  176. 
Ancezune,  190. 
Ancillon  de  Jouy,  423. 
Ancre  (ou  Encre),  200. 
Andelot  (Colieny  d'),  389. 
AndeIot(du  Cliaslel),  17K 
Andignê  de  la  Chasse,  425. 
Andiran,  691. 

*  Andiau.  22Ji,  2 i 8,  252,  401, 
129.601. 

André,  413,  627. 
Andron  (Grailly  d'),  24. 
Anduze,  70,  104,  657. 
Anduze  (Hcaufort  d'),  653. 
An-e  (Chaix  d'Est),  2X5. 
Angerville,  113,628. 
Anglade,  150. 
Anglade  (f.irard  do  1'),  500. 
Anglade  de  Sarrazan  (d*^,  151. 
Anglars  de  la  Roque,  65S, 
Angles  (Langlumé  des),  5iS. 
Angol,  93,  667. 
Angouléme,  115. 
Angoul<^me  (Valois  dM,  261. 
Anisv,  96. 
Anisy  (Née!  d'),  92. 
Angraii  de  Rueneuvo,  269. 
Anjoranr,  126. 
Anjou  (Patry  d'},  6îîJG. 
Anjou-Sicile,  617. 
Anjouan  vColas  d'),  267, 


Annau,  370. 
Annandale,  370. 
Annenkoff,  126,  547. 
Annuaire  du  Conseil  héral' 

digue  de  1893,  62. 
Anselme,  16. 
Antessanty,  210. 
Anthenaise,  221. 
Anthoine  de  SainMoseph,  505. 
Anthon,  347. 
Anlhonis,  166. 
Anthost  (Saint)  491. 

*  Anthouard    de    Yraincourt, 
167,  190. 

Antibes,  618. 

Antigny  ÇDamas  d'),  689. 

Antil  de  Ligonés,  150,  552. 

Anlin,  696. 

Antoine  de  Taiihas,  236. 

Apchier,  260. 

Apchier  (La  Tour  d'J,  310. 

Apchier  de  Vabres,  219. 

Aragon,  647, 653. 

Araine,  358. 

Arasse,  56. 

Arbaleste,  580. 

Arbaud  de  Bausset,  42. 

Arbelles,  614,  615. 

Arblade  de  Séailles,  20,  625. 

Arbonlis,  80. 

Arc  (Jeanne  d*),  87. 

Arc  du  Lys,  88. 

Arc  (marquis  d'),  322. 

Arceville,77. 

Archiac  (Desmier  d*),  38. 

Arci  (Croy  d*),  358. 

Arconville  (Brosse  d'),  275. 

Arcs  (Villeneuve  des),  336. 

Arenberg,  11  i,  358. 

Arènes  (iJrascliet  d'),  363. 

Arfeuillcs,  560. 

Argenson,  317. 

Argentat,  654. 

Argenleau-Mercy,  403. 

Argentine,  1 19. 

Argenton,  574. 

Argenlon  (Billeheusi  d'),  374. 

Argentré  (du  Plessis  d*),  120. 

Argevillc  (Vidal  d*),  78. 

Argondières,  672. 

Argouges,  120. 

Argouges-Fleury ,  121. 

*  Argongos  de  Tilrault,  120. 

*  Argent,  315. 
Argueles,  250. 
Argy,  569. 

Arlincourl  (Guyotd*),  517. 

*  Arlot  de  Saint-Saud,   115, 
162,  693. 

Armaf;n»c  de  Nemours  et  de 

Cariât,  396. 
Arraaillé  (la  Foreal|d*),  224, 425. 


Armes  (Bois  des),  52). 

Arme  ville,  587. 

Arnas  (Balland  d'),  iiO. 

Arnault  de  Mandas,  36  i. 

Amois  de  Cnplot,  5<>(û 

Aruould,  351. 

Arnous,  233. 

Arnouville  (Choppin  d*),  25!, 

403. 
Arpaillan  (Saint-Georges),  3  iO. 
Arques,  69. 
Arquien,  263,  321. 
Arquien  (Guytois  d*),  264. 

*  Ara  (Bremond  d'),  692. 
Ars-Migré  (Bremond  d'),  339. 
Arsac  de  Montredon,  47. 
Arsay  (Gk)ullard  d'),  G92,  693. 
Arschot,  358. 

Ar8on,553. 

Arsy  (Gouy  d'),  238. 

Arthur  de  la  Villarmois,   ÏS\K 

490. 
Artigue  (Villepreux  d'),  3i«). 
Artois  (d'),  178. 
Arzac  de  la  Gréze,  66t. 
Asdon  (Gadois  d')»  15. 
Asfeld,  402, 470,  670. 
Asnebec,  120. 
Asnières  (Carrey  d*),  554. 
Asnois  (Digoine  d'),  147. 
Aspremont(BayIe  de  Saiirel  d*^. 

234. 
Assay  (Destutt  d'),  298. 
Assé  (Riboulle  d'),  136. 
Assehn  de  Villequier,  403,  To'K 
Assignies,  345. 
Assy  (Geoffroy  d'),  371. 
Aster  (Graraout  d'),  4;]3. 
AsUer  (Saint),  529. 
Alray,  77. 

Atrisco  (Osorio  d'),  655. 
Attaus  (Coltier  d'),  525. 
Attichy  (Doni  d'),  51G. 
Aubar,  366. 
Aiibenas,  1%. 
Aubepeyre    (Chcvradour   *V  », 

659. 
Aubepeyre  (Tureniie  d*)t  tv»  *. 

662. 
Auber  du  Mesnîl,  91. 

*  Aubéri  ou  Aubery  du  Maun-  r 
(d').  166. 

*  Aubert  de  Vinoelles,  6t*^. 
Aubert  (Fontaine  les),  tSS, 
Auben-  de  Vatan,  167. 
Aubetêrre(Esparbè8  d'),  iî^*^ 
Aubeterre  (Bouchajti  d*),  -H^^ 
Aubigny  (d*),  ou  d*HerbifT)N. 

125. 
Aubignv  (Henrys  d'),  ÏVJ. 
Aubijoux(d0,5!9. 
Aubin  (Stint-),  196,  259. 


723 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


725 


Aubusson  de  la  Borne,  395. 
Aubusson  de  la  Feuillade.  330, 

625. 
Audifîret-Pasquier,  350. 
*  Aiidren  de  Kerdrel,  281,  3i3, 

r»53. 
Auerslaedt  (Avoul  d'),  368. 
Auger,  684. 
Augereau,  665,  666. 
Augier  de  Lajallet,  208. 
Augron  de  la  Barre,  606^  607. 
Augaié,  497. 
Auguîé  de  Figeac  46. 
Auguste,  363. 
Aujelles  rMarlîn  d'),  271. 
Aulaire  (Sainte-),  183. 
Auiaye  (Saint-),  26. 
Aulnay,  73,  196,  292. 
Aulnayes  (Gourgue  d')^  293. 
Aumale,  18,  618,  631. 

Aumondière  (l')»  ^^« 
Auraont  de  Villeqaier  de  Ma- 

zarin  (d'),  67,  584,  644. 
Aunay  (Gourgue),  335,  336. 
Aunes  (Le  Fournier  des),  '97. 
Aure,  433. 

Aure  (Foucaud-d*),  lil. 
Aure  (Vaux-sur-),  686. 
Aurelie  de  Colombines  et  de 

Margemont,  398. 
Aurilly  (Hellenvillîers  d'),  199. 
Aulhier  (du),  452. 
Aussaguel  de  Lasbordes,  636. 
Autichamp(Beaumontd'),  173, 

235,  366.  538,  609. 
Auvergne-Boulogne,  657. 
Auvergne  (la  Tour  d'),  310, 

395. 
Aux  Espaules,  134,  326. 
Aux  de  Lescout  (d*),  151. 
Auzolles,  397. 

Availles  (Chauvelîn  d'),  607. 
Avaugour  (Bellouan  d'),  154. 
Avenel,  17,  95. 
Averne,  541. 
Averton,  13. 

Avesne  (Galonné  d'),  118. 
Avoul  (Vaudrimey  d'),  696. 
Avout  d'Auerstaedl,  368. 
Avrard,  207. 
Aydie(d'),  151. 
Aymart,  585. 

Ayuion  (la  Roohe),  289,  484. 
A  y  mon  de  Montépin,  491. 
Aymour  (Saint),  123. 
Aynac  (Turenne  dO,  425,  654. 
Ayrauit  de  Saint  Hénis,  443. 
Azémar,  410. 
Azesne»  525. 
Azy  (Benoist  d'),  443. 


Babey  de  Chevroz,  549. 
Babou  de  la  Bourdaisiére,  456. 
Bacalan,  28. 

*  Baconnière  de  Sal verte,  123, 
547. 

Bacourt   (Fourier   de),   209, 

211. 
Badevillain,  607. 
Baglion  de  la  Dufferie,  367. 
Bagnaux,  523. 
Bagnaux  (Boictet  de),  267. 
Bagneux  (Frotlier  de),  245. 
Baguenault,  585,  649. 
Bahezre  de  Lanlay,  637* 
Baïf,  (35. 
Baigneaux,  88. 
Bailleul  de  Renouard,  202. 
Baillif,  73. 

*  Bailly  de  Monthion,  52. 

*  Bailly  de  la  Falaise  (Le),  109. 
Bailly  du  Petit-Val  (Le),  109- 

110. 
Baisy  (Roose  de),  425. 
Bal  de  Sainte-Croix  (Le),  287. 
Balagny  (Montluc  de),  133. 
Balaresque,  535. 
Balbes  de  Berton  de  Grillon, 

247. 
Balbo-Bertone    de   Sambuy, 

Baldini,  319. 

Balinghem,  313. 

Balladour,  397. 

Balland  d'Arnas,  440. 

Balleroy,  470. 

Ballinoe  (Fitz-Gérald  de),  597. 

Bally,  585. 

Balme  (Mottin  de  la),  492. 

Balmont  (Saint),  428, 

Balorre,  571. 

Balzac,  451. 

*  Bancalis  de  Pruynes,  474. 
Bancs  de  Mareuil  (des),  143. 
Bannes,  461. 
Banneville,  94. 

Bap  du  Garroussel,  279. 

*  Bar,  290,  587,  697. 
Baraillon,  301. 
Baraudière  Ha),  651. 
Baraudière  (Denis  de  la),  271. 
Barbarin,  231,  562. 
Barbary  de  Langlade,  637. 
Barbazan  (Faudoas),  687. 
Barbé  de  Jaubert  d'Hamerville, 

482. 
Barben  (Forbin-la-),  338. 
Barbentane  (Puget  de),   252, 

404. 
Barbentane  (Robin  de),  117. 
Barberin  de  Barberini,  636. 


Barbezieux,  204,  453. 
Barbon  du  Gluzel,  461. 

*  Barbot  d'Hauteclaire,  621. 
Barbou  des  Places^  20. 
Barde  (la),  690. 

Barde  (Soyres  de  la),  162. 
Bardi,  510. 

*  Bardi  de  Fourtou,  350. 
Bardies-Montfa,  571. 
Bardigues  (Lamothe),  328.J 
Bardillières  (les),  587. 
Bardon  de  Moranges,  367. 
Bardonenche    de    Ghampiney, 

Bardonnie  (la),  42. 
Ban5,  11. 

Barelier,  80. 
Barcnlin,  197,203. 
Bargème  ^Villeneuve),  337. 
Barge  me  (Pontevez),  434. 
Bargemont  (Villeneuve),  104, 

222,  238,  317. 
Bariatinski,  544. 
Baritaud  (desRoches),  545. 
Barnabosc,  377. 
Baron  (la),  608. 
Baronnie  (la),  585. 
Baronnies,  525. 
Barre  (la},  12i,  703. 
Barre  (Augron  de  la),   606- 

607. 

*  Barruel- Bayas  Saint -Pons, 
Saint- Denis.  549,  550, 551. 

Barllie,341. 
Barthe  (la),  20, 309. 
Barthe  (Gastaiug  de  la),  31. 
Barthe(Duirourde),  341. 

*  Barthélémy  (Sauvaire  de),  47, 
374. 

Barthon,  121. 
Barlon,  369. 

*  Bary  540. 

Bas  du  Plessis  (le\  467,  484. 
Baschi  du  Gayla.  d61. 
Baschi  de  Pignan,661. 
Baschi  Saint-Estéve^  181. 
Basly,  527. 
Bassabat,  195,259. 
Bassaraba  de  Brancovan,  497. 
Basset  de  la  Pape,  244. 
Bassoinpierre,  450,  515. 
Bastard  d'Estang,  352,  416. 
Baslard  de  Saint- Denis,  341. 
Baslelica  de  Benane,  194. 
Bastérot,  45. 

Bastide  (Orliac  de  la),  364. 
Bastié  de  Bez,  414. 
Baslit  (Briizac  du),  279. 
Balarnay,  69,  138. 
Batbedat,  317. 
Bathéon  de  Vertrieu,  311. 
Bâtie  (Rivoire  la),  550. 


m^m 


726 


LB  BULLETIN  HBRALDIQUB  DB  FRANC» 


728 


Bâtiment  (du  Pin  de  Sainl-Cyr 
du),  m. 

Batthyany-Straitman,  bi'È. 

Batlisli,  635. 

Batut  ria  Borie  de  la),  305. 

Batut  (Laoglade  de  la),  501. 

Baubigny,  195. 

BaucKesne  (Guesdon  de),  1120. 

Baudain  (le)  ou  Bodin,  221. 

Baudas-Maison-Rouge,  77. 

*  Baudelet  de  Livois,  354, 624. 
Bauderon  de  Lamaze,  288. 
BaudesBon    de    Vieuxchamps, 

332,  468. 
Baudet,  54. 
Baudet  de  Cardou,  56. 
Baudin,  Bodin  où  le  Baudain, 

221. 
^BaudondeMauny(Mony),412. 
Baudouyn,  96. 

Baudreville  (Thoynard  de),  139. 
Baudricourt,  451. 
Baudry  d'Ëurville,  605. 

*  Bauffremont,  372,  498, 624. 
Baufïrernont-Courtenay,  625. 
Baugé  (la  Ville),  248. 
Bauger,  280. 

Baume  (Goirand  de  la),  615. 
Baume-Montrevel  (la),  199. 

*  Baume-Pluvinel  (la).  431. 
BauBset  (Ârbaud  de),  42. 

*  Baussel- Roquefort,  42. 
Bausset  ou  Beausset,  43. 
Bavary  (Yve  de),  571. 
Bavas  (Barruel),  549. 

Bayle  de  Sauret  d'Aspremont, 

234. 
Baylen8*Poyanne,  581. 
Boyon  de  Libertat,  347. 
Bazeille  (Sainte),  391'. 
Baxire  du  Coudray,  98. 
Bazus,  105. 
B^arn,  119,  433. 
Béarn  (Galard  de),  529. 
Beau-Bérard  de   Maclas  (la), 

563. 
Beaucé  (du  Guesclin  de),  136. 
Beaucé  (Martin  de),  252. 
Beaucbame  (laie  de),  310. 
Beauchainee/Beauchesne,  309. 
Beauchamps-Monthéard,  221. 
Beauchampa  TLefébure  de),  12. 
Beauehamps  (Richard  de),  472. 
Beauchesne^tf/  Beauchaine,  309 

*  Beauchet-Filhau,  37. 
Beauchet-Filleau  (Diclionnai" 

re  des  Famillei  du  Poitou), 

192,571. 
Beaucorpa,  20. 
Beaucourt,  710. 

*  Beaueourt  (du  Freane  de), 
403,564. 


Beaudicour  (Collette  de),  283. 
Beaudoin,  206. 
Beaudot,  89. 
Beaudreuil,  348. 
Beauffort,  247,  248,  425,  620. 
Beaufort,  72,  218,  349,  609. 
Beaufort  (Gouzon  de),  313. 
Beaufort  (Rogier  de),  654,  655. 
Beaufort  de  Canillac,  656. 
Beaufort  de  Limeuil,  653. 
Beaufort  d'Alais^  d'Anduze,  de 
Portes  et  de  Montclus,  653. 
Beaufort  rSpencer),  218. 
Beaugué  (Marcelle  de),  143. 

*  Beauharnais,  525,  544,  545. 
Beauje^,  653. 

Beaulieu,  220,  281,  289,  5-25, 

654. 
Beaulieu  ou  Belloc,  328. 
Beaulieu  (Ruzé  de),  520. 
Beaulrepaire  de  Ghichevriére  et 

de  Varey,  559. 
Beaumanoir,  136. 
Beaumanoir   de    Landemont, 

136. 
Beaumanoir  -  Lavardin  ,    1 34, 

367. 
Beaumarchais    (Bouhier    de), 

324. 
Beaumarchais  (Delarue-Caron 

de),  671. 
Beaume  (de  Tarteron  la),  288. 
Beaumont,  111,  463,  481,  620. 
Beaumont  d'Autichamp,   173, 

235,  366,  609,  643. 
Beaumont  (Ëlie  de),  32,  81. 
Beaumont  (Oliergues),  72, 

*  Beaumont-Beynac,  335,  538. 
Beaumont  du  Repaire,  538. 
Beaumont  (Bonin  de  la  Bon- 

ninière  de),  367,  374. 
Beaumont  le  Roger,  516. 
Beaupoil  de  la  Force,  de  Mas- 

durant,  d*Eymet  et  de  Mont- 

bojer,  391. 

*  Beaupoil  de  Sainte-Aulaire, 

184,697. 
Beaupoil  de  la  Rigaudie,  665. 
Beaupré,  461. 
Beaupré  (Vauloger  de),  88,  90, 

99. 
Beaupuy,  282. 
Beaupuy  (Formigé  de),  666. 
Beauquairp,  418. 
Beaurecueil  (Laugier  de),  181. 
Beauregard,  532,  559,  606. 
Beauregard  (Bessot  de),  214. 
Beauregard  (Lhauvelio  de),  607. 
Beauregard  (Costa   de),    40 i, 

471,  486. 
Beauregard  (Pevfonny  de),  232. 

*  Beaurepiire,  558»  635,  688. 


BeaurièreSy  672. 
Beauroyre,  467. 
Beauséjour,  533,  534,  609. 
Beauaire,  213. 
Beanssac,  562. 
Beausset  ou  Bausset,  43. 
Beau  vais,  467. 
Beauvais  (de  la  Motbe  de),  %i. 

*  Beauvais  de  Saint-Paul,  2f(i. 
Beauvaia  (le  Veneur  de^,  11<«. 
Beauvallon  (Bouïre  de  Monier 

de),  556. 
Beauvau,  134,  167,  169,  353, 

452. 
Beauvert,  330. 
Beau  ville,  6. 
Bc^auvillé,  491. 
Beauville  (Caumont  de),  391. 
Beauvilliers  de  Saint-Aignait. 

264. 
Beauvoir,  238. 
Beauvoir  (Alègre  de),  521. 
Beauvoir  (Hébert  de),  238, 6<.e. 
Beauvoir  (Las  Cases),  161 . 
Beauvoir  ae  Grimoard  du  Bon- 

re  de  Saint  Remézy,    !'.('•. 

697. 
Bébian  de  Pachin,  423. 
Bec  (du),  643. 
Bec  (Toustain  du),  174. 
Bec  de  Vardes  (du),  W3. 

*  Becdeliévre,  217,  219.  30.S. 
Béclaudière,  670. 
Becquet,  95. 

Bécquet  de  Boisfontaine,  20T. 

Becquetière,  89. 

Bedeau  de  TEcochère,  508. 

Bédoyère  (Huchet  de  la),  3(a. 

Begouen  de  Meaux,  19. 

Hégue  de  Germiny  (le),  5<rO. 

Béguin,  212. 

Beine(rHôpiUlde),645. 

Belbeuf,  470. 

Belbeuf  (Godard  de),  403. 

Belcier  de  Matécoulon,  15. 

Belenet,  633. 

Bêler  (Gros  de).  667. 

Belhomme  de  Caudecoate,.*)'!. 

Belin,  677. 

Belin  d'Eguilly  (Le),  598. 

Belin  de  filaisy  (Saint-),  ITÔ. 

Bellabre,  281. 

Bellebat  (Paris),  651. 

Bellecour,  615. 

Bellegarde,  483. 

Bellegarde  (la  Chapelle  di 

Bellegarde  (Lagorsan  de). 

Bellegarde  (Saint-Lary  de,,  i. 

Bellenave(Salvert  de),  615. 

Belleroche(Dieabach  de\  ^v"" 

Bellet,  179. 

Bellet  de  Tavernoitt,  243. 


->, 


•>. 


f^i 


729 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


731 


Belleiie  (Langlade  de  ia).  50. 

Belleville,  28. 

Bellevue,  119. 

Belligny,  158. 

Belli8le(Ruelde),302. 

nelloc  ou  Beaulieu,  328. 

Bellouan  d'Avaugour,  154. 

Belloy,  230,  301,  ZU,  689. 

Bellozanne  (Certain  de),  52. 

Bellune,  477. 

Bellusson  (la  Roche),  132. 

Belly  de  Bussy,  480. 

Belvése,  161. 

Benane  (Bastelica  de),  194. 

Bengy,  55. 

Benoist  d*Azy,  443. 

Bi'ou,  5. 

Bérard,  25,  27. 

Béraud,  615. 

Béraud  de  Canteranne,  364. 

Berbiguières,  391. 

Berckheim,  430. 

*  Bérenger,  40,  81 . 
Bt^renger  de  Fontaines.  41. 
Bérenger  du  Gua,  387,  673. 
Berg,  556. 

Berger,  363. 

Berger  du  Sablon,  672,  673. 

Bergeron  de  la  Goupillière,608. 

Bergognié,  300. 

Beringhen     de    Châteauneuf, 

136. 
Bêritault  de  Salbeuf,  329. 
Berkeadar,  603. 
Bermond,  519. 
Bernadette,  550. 
Bernard,  75,  302. 
Bernard  (Château),  563. 

*  Bernard  de  Dompsure,  39. 
Bernard  de  Taiode   du  Grail, 

551. 
Bernard  de  Courville^    de  la 
Fosse,  de  Danne,  de  la  Fré- 
geollière,  409,  443. 

*  Bernard   de  la  Vernelte  de 
Saint- Maurice,  508. 

Bernard  de  Montessus,  600. 
Bernardi,  614. 
Bernay,  33. 
Bernières,  81. 
Berniéres-le-Patry,  685. 
Bemis,  32,  495. 
Bernon,403,  470. 

*  Bernoud  de  Rochetaillée,  370. 
Bprny,  458. 

Bérond,  462. 
Berset  d'Hauterive,  152. 
Bersondiére  (la),  525. 
Berterèche  de  Menditte,  19. 
Berthc  ou  Berlhen,  108. 

*  Berthe  de  Villers  et  de  Pom- 

inery,  108, 


Bertheau,  77. 

Berlhen  ou  Berlhe,  108. 

Berthereau,  587. 

Berthereau  de  Montifran,  275. 

Berthier,  227. 

*  Berthier  de  la  Salle,  228. 

*  Berthier  de  Wagram,  228, 662. 
Bertholdi,  176. 

*  Bertier  de  Sauvigny,  181. 
Berton  de  Balbes  de  Crillon, 

245,  247. 
Bertrand  (la  Salle),  667. 
Bertrand  de  Chasnard,  306. 
Bertrand  de  Rivière,  220, 682. 
Bérulle,  329. 
Bery  d'Èssertaux,  564. 
Berzeau  de  Courtenvaux,  202. 
Besnier,  316. 
Bessan  (du),  341. 
Bessand  (Altoend),  365. 
Bessenay,  347. 

Bessey  de  Contenson  (du),  507. 
Bessières,  59. 
Besso  (du),  135. 
Bessot  de  Beaurcgard,  214. 

*  Bessot  de  Lamothe  deMastin, 

213. 
Bessot  de  la   Queyzie    et   de 

Larabertie,  214. 
Bessupjouls,  260. 
Bethmann,  370. 
Bélhune,  456. 
Béthune  de  Rosny,  de  Sully, 

d*Or?al  (Le    Faisseux   de), 

580,  581 . 
Béthune-Hostel,  325. 
Béthune  de  Selles,  263. 
Betlancourt  (Nettancourt),  452. 
Belteville,  602. 
Betleville  (Daniel  de),  605. 
BetU'ville  (Quintanadoine  de), 

605. 
Bétusson  (Froidefond  de\  686. 
Beufvier  (Maussabré),  403. 
Beugnot,  484. 
Beurgps,  505. 

Beuverand  de  la  Loyère,  684. 
Beuville  (la  Bigne  de),  93. 
Beuville  ou  Banville  (des  Ju- 

roeaux  de),  92. 
Beuvron  (Harcourt  de),  515. 
Beuvy  (Thibault  de),  13. 
Béville  (Yvelin  de),  483. 
Beynac,  539. 

Bcynac  (Beaumont),  335,  537. 
Bez  (Bastié  d&),  414. 
Bèze  (Libert  de),  402. 
Hczolles,  259. 
Biflrs  de  Lhommois,  367. 

*  Bibal,  408. 

*  Bibesco-Stirbey,  Bassaraba  de 

Brancovan,  497,  498,  624. 


Bibost  (Saint-Julien-sur-),  347. 

*  Bideran  de  Canteranne,Saint- 

Seurin,  364. 
Bidon  (Vaux),  476. 
Bienassis^  643. 

*  Bienassis  de  Caulusson,  690. 
Biencourt,  312,  424. 
Bigaragua,  277. 

Bigars  (Cordier  de),  158. 
Bigault  de  Granrut,  252,  402. 
Bigne  de  Beuville  (la),  93. 
Bignon  470. 
Bigot  de  Moragues,  344. 

*  Billeheust  d'Argenton,  374. 
^  Billiotti  ou  Bilioti,  614. 
Billarmin  (Heère  de),  271. 
Billehé,  502. 

Billy  (Odart  de),  484. 
Billy(Gre8pinde),  178. 
Billy  (Gedouin  de),  143. 

*  Bimard,  234,  236,  428. 
Bintinaye  (la),  636. 
Biolati,  107. 

Biran,  2.57. 

Biré,  694. 

Biron,  129. 

Biron  (GpnUut-),  8,  305,  311, 

410,  504,  625,  698. 
Birot  Le  Tourneux,  507. 
Bisaccia   (La  Rochefoucauld), 

680. 
Bisson  (du),  96. 
Bisson  de  la  Roque,  510. 

*  Bissuel  de  Saint- Victor,  171. 
Bizemônt,  179. 

Bizous  (Lassus),  166. 

Blacas,  311. 

Blache  (Vidal  de  la),  19. 

Blairier  (Olivier  de),  439. 

Blaisel  (du),  344. 

Blaisy  (Saint-Behn  de),  175. 

Blanc  de  Mauvesin  (Le),  693. 

Blancard  (Saint),  129. 

Blancard  (Ornezan  de  Saint), 

131. 
Blanche  (Estrées  la),  456. 
Blanche  (Hue  de  la),  39. 
Blanchecourty  701 . 
Blanchefort  de  Bonne,  de  Cré- 

quy,  de  Canaples,  de  Poix, 

de  Lesdiguières,  de    Saull, 

385. 
Blanchefort  de  Bois-Lamy,  de 

Saint-Clément  et  de  Noze- 

rolles,  388. 
Blanchet,  280. 

*  Blanchet  de  la  Sablière,  488. 
Blangy  (Le  Viconte  de),  173, 

283,  317. 
Blanquefort,  104. 
Blanquet,  533. 
Blassy  (Godard  de),  154, 


732 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


734 


Blalé,  157. 

*  Blavelle  (Clément  de),  355, 
(i23. 

Blegny  (Terray  de),  070. 

Blérancourt  (Grenel  de),  56. 

Blesle,  393. 

Blin,  167. 

BlindeSaiiit  Quentin,  291. 

Blois,  573. 

Blonay,  375. 

Blossac  (la  Bourdonna ye  de), 

488. 
Blotais  (la),  415. 
Blou,  242. 
Bliïcher,  448. 
Bobinnec  (le),  507. 
Bocher,  52,  412,  423. 
Boderie  (Lefèvre  de  la),  89. 
*Bodin    de    Galembert,   221, 

301. 
Bodin,  Baudin  ou  Le  Baudain, 

2-21 
Bamfs  nie-aux-),  88. 
Bœuf  de    Monl{,^erinont    (le), 

486. 
Boggio,  3 il. 
Boictet  de  Bagnaux,  267. 

*  Boigne,  413,  135. 
Bois  (du),  340,  579. 
BoîH  des  Armes,  527. 
Bois-Chollet,  576. 

Bois  de  Courval  (du),  499. 

Bois  des  Cours  de  la  Maison- 
fort  (du),  15,  682. 

Bois  (Pincé  du),  166. 

Bois  a'Houdancourt  (du),  645. 

Bois  de  la  Carte  (la  Trémoïlle 
du),  423. 

Bois  de  La  Motte  (du),  135. 

Boisanger  (Hubert  du),  439. 

BoisayrauU  (Fournier  de),  167, 
242,  444. 

*  Boisboissel,  677. 

Bois  de  Fontaine  de  Gaudus- 

son  (du),  690. 
Bois  de  Riocourt  (du),  695. 
Boiscuillé  (Montcuit  de)y  314, 

695. 
Boisdasphin,   196,  197,    198, 

202. 
Boisdavid,  101. 
Boisdenemets  (Daniel  de),  219, 

376,  471. 
Boislecomte,  342,  3ii,  419. 
Bois-le-Corate  (Sain  des  Ar- 

pentis  de),  484. 
Bois  TËvéqne,  516. 
Boisfleury  (Potiron  de),  285. 
Boisfontaine  (Becquet  de),  207. 
Boisgautier    (Desmoutis    de), 

181. 
Boisgelin,  110,  570. 


Boisguyard  (Dalbée  où  Delbée 

de),  12. 
Boishébert    (Deschamps    de), 

376. 
Boishibou  (Le  Duc  de),  604. 
Bois-Lamv  (Blanchefort    de), 

388. 
Boismontcl,  28i. 
Boisniorand    (Scourions    de), 

607. 
Boisrenard,  222. 
Boisricheux,  153. 
Boisse,  281. 
Boisse  (Parisot-Durand  de  la), 

633. 
Boisset  (Martial  de),  686. 
Boissières,  660. 
Boissieu  (Salvaing  de),  40. 
Boissy  (Neufcarres  de),  77. 
Boissy  (Rouillé  de)  504. 
Boistaillé  (du),  151. 
Boistel(Le),  11. 
Boisville,  514,  515. 
Boitel  de  Dienval,  109. 
Boitet,  585. 

Boitouzet  d'Ormenans,  298. 
Bold,  603. 

Bollardière  (Paris  de),  18. 
Bompare  (Hélyes  de),  86. 
Bonde  Reneaulme,  348. 
Bonabry,  489. 
Bonald,421. 

*  Bonand,  487. 

Bonand  de  Montaret,  la  Pom- 

meraye  et  Cordenay,  487. 
Bonaparte  (Napoléon),  546. 

*  Bonaventure  de  la  Chesnaye, 
542. 

Bonet  d'Oléon,  213. 

Bonfils,  234,  550. 

Bongard  du  Moron,  649. 

Bon^ars,  649. 

Bonm   de    la    Bonninière   de 

Beaumont,  367,  374. 
Bonluc  ou  Bonloc,  7,  8. 
Bonnard,  684. 
Bonnard  de  Limiers,  78. 
Bonnardel,  160. 

*  Bonnault,  290. 

Bonne  de  Lesdiguières,   199, 

387. 
Bonne  de  Gréquy  (Blanchefort 

de),  385. 
Bonneau  du  Martray,  17. 
Bonnefemme,  139. 
Bonnefont  de  Lapomaréde,637. 
Bonnemant,  228. 
Bonnet  (du\  56a. 
Bonnety,  632. 
Bonneuil,  30. 
Bonneuil  (Chabenat  de),  290, 

291. 


Bonneuil  (Vernou),  42i. 

*  Bonneval,  305, 424, 456.  G-hS. 
Bonnevai  (Thorel  de),  376. 
Bonneval  de  Chefboutonne.  \K 
Bonnierès,  23,  27. 

Bonnin  de  la  Bonninière,  1 1  r., 

367,  374. 
Bonnin  de  Fraysseii,  20. 
Bonnod  (Le  Villard),  5*uS. 
Bon  recueil,  562. 
Bonteville  (Hay  de),  4f . 
BonUn,  580. 

*  Bonvouloir  (Achard  de),  4T 1 , 
473. 

Bonvouloir  (Courtarvel  de  ),  47  J. 

Bony,  166. 

Boppart,  495. 

Bord  (Chansiergues  du),  23V, 

428. 
Borde  (Pelleterat  de),  636. 
Borde(la),  94,  355,  412. 
Bordene  (le  Moine  de  la),    17:'. 
Bordesoulle,  20. 
Borgne  de  Kérusoret  (le),   31'.-. 
Borgo(Pouodi),  431. 

*  Borie  de  Campagne  et  de  la 
Batut  (la),  365,  366. 

Borie    de   Saint-Sulpice    (la>. 

366. 
Boro  (Brieu).  594. 
Boruma  (ou  Brien-Boro),  59i. 
Bos  d'Acier  (du),  658. 
Bosc  (du).  94. 
Boscage    (Guillaumanche  du  . 

251. 

*  Boscals  de  RéalB  de  Mornic . 
669,671. 

Boscary  de  Romaine,  605. 

Bosnat,  179. 

Bosredon,  710. 

Boson  (risle),  119. 

Bossuit  (Luytena  de),  502. 

Botin,  672. 

Boubée,  691. 

Boubers,  412. 

Boubers  (Law  de  Laariston  . 

165. 
BoucauU  de  Mellianl,  443, 
Bouchage  (du)»  69. 
Bouchage  (^Joyeuae  du),  137. 
Bouchard,  13. 

Bouchard  d'Aubeterre,  328. 
Bouchard  d^Ësparbei,  32K. 
Bouchault  de  Boury,  141. 
Boucheman,  634. 
Boucher,  479. 

*  Boucher  de  la  Rupelle,  lit. 
348. 

Bouchereaa,  31. 
Bouchet,  38. 
Bouchet  (du),  181. 
Bouchet  (Le  Yassor  do),  141. 


735 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


737 


Bouchet  de  Sourches  de  Tour- 

zel(du),  601. 
Bouchetauit  (Carré  de),  269, 

585. 
Boiicicaut,  653. 
Bouéssiére  (ta),  3U. 
Bouex  de  Richemonl  (du),  533. 
Boufte  (Tupigny  de),  371 . 
Boufllers,  39:2. 
Bouguereau,  618. 
Bougy  de  Forteinaison,  77. 
Bouhierde  Beaumarchais,  32  i. 
Bouhier  de  la  Vlerve,  303. 
Bouille  du  CluzeU  401. 
Bouilhac,  529,  610. 
Bouillerie  (Roallet  de  la),  616. 
Bouillon,  70,  71. 
Bouillon  (La  Tour  de),  618, 

654. 
Bouillonniôre(Outrequin  dela)^ 

348. 
Bouilly,  94. 
Bouïre  de  Monter  de  Beauval- 

lon,  556. 
Boulainviliiers,  214. 
Boulanger  r Le),  609. 
Boulanger  (Montigny  le),  509, 

623. 
Boulant  (Estrées,  dit  Garbonel, 

de),  456. 
Boulardin,  668. 
Boulazac  (Froidcfond  de),  686. 
Boulbon  (Raousset),  118. 
Boulen-Pembroke,  218. 
Boulie  (la),  673. 
Boullemer,  55. 
Boulogne  (Auvergne),  657. 
Bonraysse,  43. 

Bourblanc  d*Apreville(du),  639. 
Bourbon-Condé,  518,  579. 
Bourbon-Monlpensier,  70,  71. 
*  Bourbon   d'Orléans  de  Ne- 
mours, 629,  63 1 . 
Bourbon-Vendôme   de  Ligny, 

134,  456. 
Bourbon  rOsorio  de),  625. 
Bourbon -Pomeyrol,  555. 
Bourcier  de  Monthureux,  695. 
Bourdaisiére(Babou  de  la),  456. 
Bourdaloûe,  143. 
Bourdeau  de  Fontenay,  635. 
Bourdeille,  328,  452. 
Bourdon,  157,  349. 
Bourdon  du  Lys,  92. 
Bourdon  de  Roquereuil,  91. 
Bourdon  de  Valry,  436,497, 500. 
Bourdonnaye  (la),  108. 
Bourdonnaye  de  Blossac  (la), 

488. 
Bouret,  292. 
Bourg ileVaraigne  (du),  436, 

500. 


*  Bourg  de  Bozas  (du),  55, 284. 
Bourgarel)  585. 

Bourgarel  de  Martignan,  632. 
Bourges^  545. 
Bourgel  (Ghollet  du),  39. 
Bourgevin  de  Vialart  de  Moli- 

gny,  331,  468. 
Bourgogne  (Geslin  de),  371. 
Bourgon,  197. 
BoLirgueville,  96. 
Bourguignon,  39. 

*  Bourlier  d'Aiily,  243. 
Bourmont,  de  Cornouaillcs  el 

de  Glairvaux,  579. 
Bournazel,  501. 

*  Bournon\ilIe,  1:2,136,  331, 

468,  628. 
Bourqueney,  635. 
Bourran,  282,  402. 
Boursey  de  Saint-Rémy,  308. 
Boury,  491. 

Boury  (BouchauU  de),  141. 
Bourzac,  529,610. 
Bourzolles  ((Hourtin  de),  529. 
Bousquet,   47,  283. 
Bousselet,  482. 
Bousson,  306. 

*  Boutechoux  de  Ghavancs,672. 
Bouteiller,  87. 

Bouteville  (Montmorency  de), 

389. 
Bouthillier-Ghavjgny,  689. 
Boutinon  des  Hayes,  604. 
Boutresse  (Prévérend  de  la), 

480. 
BoutryduParc,  du  Manoir,  93. 
Bouverie  (Launay  de  la),  91. 
Bouvet  de  Lozier,  151-152. 
Bouvier,  493. 
Bouville,  222. 
Bouville  (Drouin  de),  75. 
Bouzoncles,  587. 
Boyèr,  136,  533. 
Boysseulli,  495. 
Boysson,  634. 
Boyve,  18, 

Bozas  (du  Bourg  de),  55,  284. 
Brabant,  609. 
Bracciano,  518. 
Brache  (Ainval  de),  403. 
Brachel,  525, 585,  649. 

*  Bracorens  de  Savoiroux,  244. 
Branche,  249. 

Brancion  (Raguet  de),  19. 
Brancovan  (Bibesco-Bassaraba 

de),  497,  498. 
Brandois  (Foucher  de),  291^ 

333. 
Braque  de   Soisy  aux  Loges, 

323. 
Braquilanges,  56. 
Bras  (des),  206. 


Braschet  dM  rênes,  363. 

Brassac,  119. 

Brassai  Joly  de  Morey,  549. 

Braux  (de),  87." 

Bravards    d'£yssat     du    Prat 

"  (des),  46. 

Bravigny  (Vaucelles),  123. 

Braye  (M  »rcé  do),  GS4. 

Brazais,  328. 

Brôaux  (des),  587. 

Brdchet,  589. 

Brécy,  689. 

Bréda,  222. 

Brée,  532. 

Breil  de  Ponlhriand  (du),  415. 

*  Bremond  d'Ars,  692. 
Bremond  d*Ars-Migré,  339. 
Bréon,  489. 

Bresloires  (Mergot  des),  304. 

Bresson  (Saint),  228. 

Bresleau,  196. 

Breteuil,  340. 

Breteuîl  (Le  Tonnelier  de),  226. 

Brelheau  (Rncaull  de),  14,  16. 

Brélheviile  (Le  Maignen   de), 

97. 
BrelignoIles(Le  Riche  de),  539. 
Bretonnière  (Le  Maislre  de  la), 

604. 
Bretonnière  (Lonlay  de  la),  98. 
Bretonnière  (Le  Prince  de  la), 

303. 

*  Breltes,  622. 
Bretleville-sur-Laize,  97. 
Breuil  (du),  602,  604. 
Breuil  (Desmier  du\  38. 
Breuil  (Garibardy  du),  143. 
Breuil-Bélion  de  la  Guéron- 

nière  (du),  285,  288.  622. 
Breuil  (Turenne  du),  655,  657.   . 
Breuillat  (du),  203,  207. 

*  Breuilpont  (Le    Riche   de), 
539. 

Brézé "(Dreux-),  45,  349,  360. 
Brézé  (Maillé  de),  577. 
Brézetz,  500,611. 
Briançon,  667. 
Briand,  16. 

Briandas  (Le  Viste  de),  615. 
Briant  de  Laubrière,  178. 
Brichanteau,  322, 324,  646. 

*  Briche,  298. 
Bridiers,  635. 
Bridiers  du  Solier,  606. 
Bridieu,  608. 

Bridoire  (Peyronny  de),  232. 
Brien-Boro,  594. 
Brien-Boro  ou  Boruma,  592. 
Brienne  (Loménie  de),  169. 
Briffe  (la).  126. 
Brignac  (Villoulreys  de),  489. 
Brignac  de  Montarnaud,  661. 


738 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


*  Brigode,  501 . 
Brilhac,  606. 

Brillebaut    (ou     Bruillebaut), 

132, 
Briniont(Ruinart  de),  103. 
Brisis-Condorcet  (Ailhaud  de), 

634. 
Brissac  (Gosso  de),   132,  311, 

331,583,645,689. 
Brisson.  527,  585,  589. 
Brisson  de  Veiinecy,  265. 
Brizolier  de  la  Brizolliére,  90. 

*  Broc,  564. 
Broche  (la),  523. 
Brochet,  16. 

*  Broglie-Revel,  485. 

*  Broissia  (Froissard),  609, 
Bronsard,  211. 

Broon,  643. 

Broquiez  (Gombret  de),  260. 

Broquin  de  Rosailles,  400. 

Brossard,  123,  623. 

Brossaud  de  Juigné,  2S1,  489. 

Brosse  d'Arconviile,  275. 

Brosse  (la  Fond  de  la),  273. 

Brosse  (Giiillet  de  la),  17. 

Brosses,  243.  637. 

Brossey,  309. 

*Bro8sier  de  la  Rouillière,  347, 

Broue  (la),  38. 

Broussart. —  Histoire  de  Saint" 

Jean-d'Angély,  205. 
Brousse,  556. 

Broutières  (Simony  de),  419. 
Brouville,  408,  481. 
Broye  (la),  239. 
Bruc,  388. 
Bruce,  542. 

*  Bruges-Monigomery,  359,362. 
Brugière,  23. 

Brugnon  (le),  399, 
Bruillebaut  ou  Brillebaut,  132. 
Brûlerie  (la),  402. 
Brun,  565. 

Bruneau  d'Ornac,  622. 
Brunel,  12. 
Brunet,  93. 
Brunet  d'Evry,  354. 
Brunet  du  Guillier.  20. 
Brunie  (Ferrierés  de  la),  371. 
Brunier,  466. 
Brunswick-Zell,  38. 
Brusset,  295. 
Bruyères,  111. 
Bruyère,  2^28. 
Bruzac  du  Bastit,  279. 
Brye  de  Verthamy,  633. 
Biiade,  515. 
Buat(du),  414. 
Buch(Foix-Candallede),2l. 
Bûcher  de  Gliauvigné,  443,696. 
Budes  de  Guêbriant,  161,  641. 


Budes(lePles8is),  641. 

Budos,  516. 

Budworth,  602. 

Buenc.  491 . 

Buffière  (Pierre),  372. 

Bugeaud  de  la  Piconnerie  d'Is- 

ly,  163. 
Bugeaud  de  la  Ribeyrolle,  16i. 
Buglin  (Troyes  de  Santerre  de), 

275. 
Buisseret,  298. 
Buisson    de    Gourson    Gristol 

(du),  53,  55,  92,  373,  685. 
Buisson  (du  Mesnil),  345. 
Buissonnière  (la),  285. 
Bully,  221. 
Bunache  (la),  54. 
Bureaux  de  Puzy,  17. 
Burgat,  470. 
Burgraff,  179, 
Buron  (Hersart  du),  489. 
Burthe  (Gardot  de  la),  17. 
Bury,  401,  525. 
Buscou  (Lard  de),  26. 
Bussières  (Renouard  de),  227, 

561. 
Bussière  (Goëffier  de  la),  521. 
Bussy  (Guibert  de),  527. 
Bussy  (Ghoulx  de),  169. 
Bussy  d'Amboise,  134. 
Bussy  (Belly  de),  480. 
Bussy  (Mornay  de),  567. 
lUillot  (|S»^guier  de),  14. 
Buycr,  558. 


Gabanne     (  Ségur  -  Montazcau 

de),  24,  25. 
Gabarrus,  168. 
Gabrières  (Roverié  de),  520. 
Gacault,  607. 
Gndeau  d'Ary,  342. 
Gadenac,  328. 

Gaderousse  (Gramont),  183. 
Gadore  (Nompère  de),  182, 31 4. 
Gadouin,  10, 

Gahouel  de  Senneville,  585. 
Gahours  de  Senneville,  275. 
Gahuzac  (Estissac),  36i. 
Gahuzac  (Roquefeuil),  101. 
Gahors  de  Turenne,  663. 
Gaillé,  207. 
Gaillard    139. 
GaillièreselCaillèrcs,  21,  30, 

156. 
Gaillière^  de  Filhol,  32. 
Gaire  (Perraudde),  42. 
Gaissac,  219, 

GaixdeGhaulieu,  122,123. 
*  Gaix  de  Saint-Aymour,  123, 

288,  336. 


Galhouet  de  Lannidy,  315. 
Galley  de  SainUPaul,  164. 
Gallières,  156.  691. 
Galon,  373, 

Galonné  d'Avesne,  118. 
Gamarel,  237,  550,  633. 

*  Ganibis-Alais,  117. 
Gambis-d'Orsan,  118. 
Gambray,  77. 

*  Gambre  (Gambro  del),  :li  •. 
490. 

Gampagne  (la  Borie  de),  T.  J.. 

366. 
Gampaigno  (Soubiran  de),  \  \  ^ 

119. 
Garoposelice  Singer  (ReuL^.^: 

de),  679. 
Garaus,  620. 
Gamus  du  Marlroy,  3(>8. 
Gamus  de  Pontcarré,  303. 
Gamus  (Le),  11* 
Gamy,  476. 
Ganabazes,  20. 
Ganaples     (Blanchefort     Je  . 

385. 
Gandale  (Foix).  135. 
Gandalle  (Nogaret  de  Fuii  u 

454. 
Ganillac    (Monboiasier  -  B<'a  .• 

fort),  169,  294,  353,  6.VÎ. 
Ganiay  (Garbonnel  de),  3i(i. 
Gannet    (Golbert- Chabam.    « 

du),  237,  346. 
Ganon,  33. 

Ganonville  de  BafTetoi,  ll>^). 
Ganonville  (Gros mesnil),  ;CT. 

*  Ganroben  (CerUin).  098. 
Gantacuzène,  547. 

Ganté  (la\  589. 
Ganteloube  de  Marxniês,  18. 
Ganterac,  691. 
Ganteranne,  364. 

*  Gapelle,  420. 
Gapellis,  696. 
Gapendu,  259. 
Gripon»  462. 

Gaptol  (Amois  de),  5<)6,  T I  . 
Gaqueray,  633. 
Garadja,  370. 
Garaman-Ghiraay  (Rîquet 

173,  174,320,498,5411.»     . 

6^i. 
Garbonneau,  328. 
Garbonnel  de  Ganisy,  326. 
Garbonnel  (Isnard  de),  't^K 
Garbonnier,  367. 
Garbonnier  de  Marzac,  69  i. 
Garbonuîères,  279,  468,  r.^::. 
Garbounié,  694. 
Gardaillac,  261,263,4^2,  »'v 
Gardé  (Saluces  de),  4. 

*  Gardevac  d*Ha\Tincouft,  o... 


741 


LE  BULLBTIM  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


743 


Cardinet,  649. 

Cardon  de  Garsignies,  291. 

Cardon  de  Montigny,  566. 

Cardonne,  643. 

Cnrdot  de  la  Burthe,  17. 

CardoUf  56. 

Cardou  (Baudet  de),  56. 

Careil  de  Circé,  29-2. 

Careii  rFoiicher  de),  605. 

Carel,  97. 

CaiheiU  314. 

*  Careilh    de  la  Guichardaye, 
281. 

Carency,  174. 

Cariât  (Armagnac  de  Nemours 
et  de),  394,  396. 

*  Caries,  213,  214,  557. 
Carlin,  674. 

Carmain  (Montluc  de  Foix  de), 

7,  522, 
Carmaing  de  Négrepelisse,  de 

Daunac,  135. 
Carmin,  354. 

*  Carné-Camavalet,  675. 
(]arné   Marcein   et  Trécesson, 

675. 
Carnet,  180. 
Carnet  (Alis  de),  180. 
Camin,  312. 
CaroH-Tévis,  49. 
Caron  de  Beaumarchais  (Dcla- 

rue),  671. 
Carpentier  de  la    Hénardière 

(Le),  55. 
Carré,  585. 

Carré  de  Bouchetault,  269. 
Carré  ou  Carre,  217. 
Carré-Keriso'îét,  491. 

*  Carré  de  Luzançay,  217. 
Carré  de  Sainte-Gemme,  110. 
Carrelet  de  Loisy,  107. 
Carreliére  (Desmier  de  la),  3S. 
Carrère,  247. 

Carrey  d'Asnières,  554. 
Carrier,  265. 

Carrière  de  Montvert,  664. 
Cars  (Pérusae  des),  182,  372, 

601. 
Car»  (Saint-Bonnat  des),  670. 
Carte  (Thibault  de  la),  414. 
Carterée  (Dorenlot  de  la),  94. 
Cary,  597. 
Casault,  20. 
Casaulx,  25. 
Cases  (las),  159,  248. 
Cases-Beauvoir,  161. 
Cases-Rochefort  (las),  293-91. 
Casevielhe  (Adhémar  de),  512. 
Cassaignade,  702. 

*  Casse-Lartîgue  (du),  297. 

*  CasBÎQ,  de  Kainlis,  de  la  Loge, 

2i2. 


Cassoli  de  Cumiana,  107. 

Castaing  de  la  Barlhe,  31. 

Castégens,  24. 

Castel  (Duval  de),  175. 

Castelbajâc,  2^26,  361. 

Castelguell'o,  543. 

Castellane,  184,  241,  352,  3G-2, 

478,  55G. 
Castellaiii'-Adhémar,  125. 
Castellane  de  Grimaud,  231. 
Castellane-Majaslre,  535. 
Casteliaue-Novejan,  242. 
Castellane-Salerne,  556. 
Castelmeyran,  292. 
Castelnau  de  Vieillevigne,  658. 
Casteinau  (Caumont  de).  391. 
Castelpugon,  433. 

*  Castillon,  236. 

Castillon  de  Mauvezin,  56^280. 

*  Castillon  de  Saint-Victor,  517. 
Castries  (la  Croix  de),  350,  558, 

601,  698. 
Caton  de  Thalas,  551. 
Gaudecoste    (Belhomme     de), 

507. 
Caulaincourt,  45. 

*  Caulusson  (Bienassîs  d»')»  GOO. 
Caumont,  21 ,  277, 579, 580, 048. 
Caumont  de  Béauvilla,  391. 
C^aumont  de  Castelnau,  301 , 
Caumont  la  Force,  331,   390, 

648. 
Caumont  de  Lauzun,   de   Puy- 

Mielan,  de  Saint-Barth^lcniy, 

de  Vîrazeil,  de  Monbahus  et 

de  Tombebœuf,  392. 
Caumont  de  Puyguilhem  et  de 

Miramont,  392. 
Causans,  316. 
Caussade,  153. 
Caussade  (la)»  161. 
Cauville  (Grenier  de),  377. 
Cauze,  3o4. 

Cayla  (Baschi  du),  661. 
Caviar     de    Saint-Bonnet    de 

Toiras>5l8. 
Cazaubon,  31. 
Gaze,  668. 
Cazenave,  27,  28. 
Cazeneuve,  125. 
Cazenove  de  Pradines,  671. 
Gazes.  225. 
Gazideroque,  277. 
Cazillac,  519. 
Cécire,  96. 
Celle  (la),  179. 
Celle    de    Chateaubourg    (la), 

436. 

*  Celle  de  Chateauclos(la\  503. 
Cellerie  (la),  154. 

Celles  (Wischer  de),  250. 
Ctnsol,  218. 


Cepegnehem,  291. 
Géré  (Saint-),  654. 
Certain  de  Bellozanne,  52. 

*  Gertain-Canrobert,  698. 
Cerulti,  107. 

*  Cerval  (Lavergne  de),  57. 
Césarée,  247. 

Cesseras,  161. 

Cestre,  174. 

Ceyras,  262. 

Ceziano,  497. 

Chabades  de  Meyronne,  398. 

Cliabanais,  7. 

Cliabannais  (Golberl),  237. 

Ghabannes  la-Palice,  326,  342. 

Ghabannes  du  Verger,  16. 

*Ghabaud  la  Tour,  223,  490. 

Chabenat-Bonneuil,  290,  291. 

*  Ghabert,  406. 
Ghabiel  de  Morière,  559. 
Ghabons  (Lamercy  de),  673. 

*  Chabot.  68.  261,  334,  371, 
414,  472,  574,  636. 

Chabot  de  Jarnac,  131. 
Chabot  (Rohan),  104,  259,  405, 

504. 
Ghabre,  208. 

*  Ghabrillan  (Moreton  de),  620. 
Chabris,  581. 

Chabrol  de  Ghaméane,  429. 
Ghagot,  232,  628. 
Chaigneau  (du),  415. 
Ghaillac,  38. 

Chaise  (Tournon  de  la),  396. 
Ghaix  d'Est-Ange,  285. 
Ghalais   (Talleyrand  de),  215, 

426. 
Ghalais  (Galard  de  Béarn),  426. 
Ghalançon,  395. 
Ghàlard  (Puy),  290. 
Gh:ilencon,  246. 
Ghnlinargues(Sévérac  de),  309. 
Ghallerie  (la).  525. 
Ghalon  (Moreau),  226. 
Châlot,  17. 

Ghamans  (Saint),  241, 247, 657. 
Ghamans  de  Lavalette,  545. 
Ghambarlhac,  461,  465. 
Ghambaudoin  (Rolland  de),  318 
Ghambelle,  47. 
Ghamberland,  604. 
Ghambert  de  Servoles,  104. 
Ghambon  (des  Marais  de),  504. 

*  Chambon  (du  Pont  du),  536, 
537. 

Ghambon  Lissac  (du),  687. 
Ghambon  (Solmes  du^,  459. 
Chambourg  (Prou  de),  523. 
Ghambrun,  152. 
Ghaméane  (Chabrol   de),  429. 
Ghamerolles  (Lambert  d<*),  123, 
623. 


744 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


74^ 


Ghamillart,  697. 
Champagne  de  la  Suze,  389. 
Champagny,  182, 313, 553,  670. 
Champeaux,  600. 
Ghampfleur  -  Groutel    (Menjol 

de),  -136. 
Cliampgrand,  55. 
Cliampigny,  148. 
Champiiiey  (Bardonenche  de), 

519. 
Champlais,  583. 
Champlois  (Pecquel  de),  318. 
Ghamplatreux  (la  Ferté-Menng 

Mt)léde),  442. 
Ghamprenard,  157. 
Cbamprenard    (d'Agnot     de), 

158. 
Ghamps  de  Saint-Léger  (des), 

420. 
Gliampsavin,  508. 
Ghampvallain     (Vaillant    de), 

527. 
Ghampvert,  223. 
Ghamtron,  649. 
*Ghanaleilles,  246,312,  430. 
Ghancel,  529. 
Ghandce,  559. 
Chandos,  362. 
Ghanet  (ta  Groze  de),  686. 
Ghangy,  670. 
Ghansiergues    du.  Bord,  237, 

428. 
Ghantemesle  (Prévost  de),  169, 

171. 
Ghanlenay    (Glugny  -  Grignon 

de),  17. 
Ghanlérac,  452. 
Glianluire  (Michnud  de),  460. 
Ghanlreau,  109,  359. 
Gliapelle  de  Jumilliac,  243. 
Chapelle  (la),  158,  242, 3i9. 
Chapelle  de  Bellegarde  (La). 

209. 
Chapelle-Gonaguet(Chillaud  de 

la)  24, 156. 
Chapelle  TPasserat  de  la),  209. 
Ghapgier  Laboissière,  469. 
Ghaponay,  310. 
Chappes,  68. 
Ghapuis  de  Maubou,  492. 
Charault  (Chessé  du),  606. 
Charbonnier,  273. 
Gharce  (la  Tour  de  la),  662. 
Charente  (Tonnay),  319. 
CharildeRuillë,  286. 
Chariol  rdu\  398. 
Charles  du  Plessis-Picqnet,6i4. 
Charmes  (Favières  de),  298. 
Gbarnacé,  109. 

Charnay(Mac-Mahon  de),  692. 
Cliarne  (Gohin  de),  444. 
Charost,  456,  581. 


Charpin,  370. 

Gharrières,  573. 

Gharrin,  430. 

Charry  de  Vuée,  15,  16. 

Chartier,  585. 

Chartres,  345. 

Chartres  de  Vilray,  9. 

Chartrouse  (Laugicr  de),  13  i, 

569. 
Charuel,  299. 
Ghaseray,  15. 

Ghasnard  (Bertrand  de),  306. 
Ghassan    (Ponsonnailles   de), 

219. 
Chasse  (Andigné  de  la),  425. 
Chasseval,  487. 

Chasseval  (Duchemin  de),  251. 
Chassin  de  Thierry,  607. 
Chassingrimont,  330. 
Chastagnier,  122. 
Chasteigner  de  la  Châtaigne- 
raie, 26. 
Chasteignier,  453. 
Chastel-Andelot  de  la  Howar- 

derie(du),  404,  471. 
Ghastelain,  208. 
Chastelus,  164. 
Ghastenay,  238. 
Chastenet,  572. 
*  Chastenet  de  Puységur,  179, 

342,  354,  420,  431,  436. 
Chastre  (la),  269. 
Chat  (le)  de  Tessecour,  443. 
Châtaigneraie  (Chasteigner  de 

la).  26. 
Châleau  (du),  537. 
Château-Bernard,  563. 
Ghateaubourg  (la  Celle  de),  436. 
Chateaubriand,  286,  688. 
Chateauclos  (la  Celle  de),  503. 
Chàteaumorand,  683. 
Chateauneuf,    2^.,    156,    372, 

477. 
Châteauneuf  de   Pierrebrune, 

397. 
Châteauneuf  (Beringhen  de), 

136. 
Châteauneuf  (Randon  de),  69, 

10. 
Châteauneuf- Landon  (Voisi- 
nes de  Chanupois  et  de),  410. 
Ghaleau-Porcien,  583. 
Château  -  Raoul  ou    Chateau- 

roox,  67. 
Chateauratier,  363. 
Chaleauroux(Chauvigny),  657. 
Châteauvieux  (Girard  de),  302, 

304. 
Ghateauvillain,  199,  322. 
Chateignier  de  la  Roche-Pozay, 

289. 
Ghàteiard  (Valory  de),  563. 


ChalelluB  (Guillet  de),  iO.  *". 
Châtenois,  378. 
Chatillon,  449,  572. 
Chàlillon  (Goligny  de),  38î>. 
Chatillon- sur- Loing  (Colun' 

de),  389. 
Châtre  (la),  647. 
Châtre  de  la  Maisonfort  (b  . 

131,261. 
Châtre  de  Nanray  (la),  l^lî. 
Chattonville  (Fitte  de),  1^. 
Ghauchat,  351. 
Ghauflepied,  574. 
Ghaulieu,  289. 
Chaulieu  (Gaix  de),  12i,  it\\ 
Ghaulieu  (des  Rotours  de),  \ti. 
Chaulnes  (Albert de),  13<),  M'. 
Chaulues  (Fages  de),  503. 
Ghaumet,  666. 
Chaumont  (Courtois  de),  Tr*. 
Chaumont  de  Quitry,  81. 
Chaumont  (Rilly)»  608. 
Chaussard,  397. 
Chaussée  (fieauharnais  de  h;. 

545. 
Chaussée  (Tassin  de  la),  hXi, 
Chauvedu,  269. 
Chauvelin,  531,606. 
Chauvelin  de  Fromental  et  it 

Mitry,  532. 
Chauvelin  de  Beauregard.  ^u 

Morteagne,   le     Verger,  le> 

Aguestons,  ia   Molhe-Pom- 

meraye,  Availles»  la  Sigou^io. 

607. 
Chauvigné  (Bûcher  de),  »!'. 

696. 
Chauvigny,  575. 
Chauvigny-Chateauroux,  f^T. 

Chauvin,  206. 
Chauvin  d'OffranTille,  378. 
Chavagnac,  379,  393,  396. 
ChaTagnac  (Dienne  de),  3î>^^ 
*  Chavanea  (Boutechoux  Jf 

672. 
Ghavaniac,  398. 
Chavigné,  213. 
Chavignon  (Choiseul  de),  i^- 
Chavigny  (BouthilUer),  tW». 
Chaielet,  330. 
Chazelles,  335. 
Ghazelles  d'OEillet,  397. 
Chazotte,  465. 
Chazotte  (Gibert  de).  4:Ȕ>.^ 
Chebrou  de  la  Roullière,J>TX 
Chebrou  de  Lespinats,  TiTJ. 
Chef-Boutonne,  129. 
Cherboutonne(Bonneval  dr\** 
Gheffontaine(Penfeunteuiodi . 

490. 
Ghemiilé  (Scépeaux  de  Bem- 
préau  et  de),  517. 


l4i 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


749 


Ihemilié,  575. 

jhcmin  (du),  91. 

liiemin  de  la  Cliesnaie  (du), 

ir.o. 

:iieuecey  (Pillol  de),  390. 

:henel,  98. 

^[léiieriiles  (Isoard  de),  434, 
633. 

!^henon  (Desmier  de),  38. 

]henonceaux  (Vallel  de  Ville- 
neuve), 484. 

]henou,  16. 

!)hêrade  de  Montbrun,  575. 

:hercuzac  (Chillaud  de),  23-2  i . 

:iière  (la),  242. 

^hergé,  575. 

Ihérisey,  618. 

^Iierpiii,  555. 

iihesnaie  (du  Chemin  de  la), 

m. 

^hesnais  (Houitte  de  la),  160. 
]hesnaye  (Henry  de  la),  542. 
'  Chesnaye  (Bonaventure  de  la) 

Hhesnel   98. 

(:i)e8oelière(Gentetde  la),  208. 
Ohesnez  (Martineau  des),  305. 
dhessé  du  Charault,  606. 
Chessy  (Foucy  de),  521. 
Chevalerie  (Thery  de  la).  273. 
Chevalier,  564. 

Cheveigoé  (Le  Riche  de),  539. 
Chevigné,  355,  576. 
Chevigny  (du  Plessis  de),  146, 

lis. 
Chevilly,  348. 
Ciievilty  (Batte  de),  240. 
Chcvrclièrc,  207. 
r.hcvreuse,  32/. 
ChevreuBe  (Albert  de  Luynes 

de),  i!28. 
d-hevron-Villette,  39. 
i^hevroz  (Babey  de),  5 il). 
Cheviadet,  396. 
Cheyladet  (Dienne  de),  400. 
Cheyiard  (Dienne  de),  399. 
Cheylare  (Sévérac  du),  399. 
Cheyiard  (Mural  du),  39i. 
Cheyradour  d'Aubepeyre,  Or»0. 
Chevron  (du),  694. 
*  Cheyron    du   Pavillon   (du), 

m. 

Chêzelles,  3G9, 
Chezelles  (Goëffier  de),  521. 
Chézv,  401 . 
Chiavary,  702. 
Chicou-Lamy,  536. 
Chicoyneau  de  Lavalelle,  17. 
Chiévaull,  77. 
Chièvres,  358,  576. 
Chignac  de  Coarasse,  529. 
Chillaud  de  la  Lande,  156. 


Chillaud  de  Fieux  et  de  Chcr- 

cuzac,  23,  24. 
Chillaud  de  la  Cliapclle-Gona- 

guet,  et  de  Lansinade,  2i. 
Chillaud  de  la  Lande,  23. 
Ghilleau  (du),  576. 
Chilliaguet,  399. 
Chilly  (Ruzé  de),  520. 
Chilly  (Marreau  de),  141. 
CUiniay  (Groy  de),  358. 
Chinol  de  Fromessent,  602. 
Chiseuil,  496. 

Chitain  (des  Serpens  de),  326. 
Chitlon,  38,  572. 
Chivet  (du),  26. 
Chocat,  589. 
Chodron  de  Courcel,  18. 
Choisenl,  558* 
Choiseul  de  Chavignon,  324. 
Choiseul  de  Praslin,  324,  426. 
Choisy,  323. 

Xlhoisy  (Thibault  de),  13. 
Choisy  aux  Loges,  5. 
Choizeaux,  527. 

*  Cholet,  490. 
Cholier  de  Cibeins,  615. 
Chollet  (Bois),  576. 
ChoUet  du  Bourget,  39. 
Choppin  d'Arnouville,  251,403. 

*  Chossat  de  Montburon,  de 
Saint-Sulpice  et  de  Montes- 
suy,  309,  563. 

Choûe  de  la  Mettrie  (la),  636. 
Choulot  (la  Venue  de),  490. 
Choulx  deBussy,  169. 
Chouly  de  Permangle,  372. 
Choumouroux,  682. 
Chourses  ou  Sourchcs,  135. 
Choury  de  Lavigerie,  375. 

*  Chrestien  de  Tréveneuc,  37  i. 
Chrîstmann,  21  >5. 

Ghrisly  de  la  Palière,  492. 
Cibeins  (Cholier  de),  615. 
Cihiel,  224. 
Cingal,  96. 

Cinqmars  (Uuzé  d'Effiat  de), 
521. 

*  Cintré  (Huchet  de),  (»29, 695. 
Ciroé,  202.  :î33. 

Cirierde  Neiifchelles  (le),  2(11. 
Cislernay  des  Moulins-Neufs, 

15. 
Ci  vrac  (Durforl),  310,  410,  553. 
Civrieux  (Larréjçuy  de),  610. 
Clair  (Saint),  280. 
Clairet,  317. 
Clairon,  474. 
Clairvaux,  68,  570. 
Clam  (du  Paly  de),  539. 
Clapeyron  de  Milieu,  171. 

*  Claret  de  Fieurieu,  106,  17 J, 
563. 


Claret  de  Saint-Félix  de  Paliè- 

res,  5lî). 
Clary,  228,  6(>2. 
Clastre3(le8),  39\). 
Clausade,  277. 
Clauzel  de  Saiut-Marlin  Valo- 

gne,  19. 

*  Clavières,  210,  507. 
Claviers  de  Murât  de  la  Rabe, 

395.     . 
Claye  (Ricouart  de),  302. 
Claye  (Meynard  de   la),   109, 

359. 
*Clém'entde  Blâvelte,  355, 623. 
Clément  de   Taintegnies  (le), 

103. 
Clèmes,  563. 
Clerc  (le),  139. 
Clerc  de  Doux  (le),  269. 
Clerc  de  Fleurigny  (le),  303. 
Clerc  de  laDevèze(le),354,624. 

*  Clerc  de  Juigné(le),  241,  31 1. 
Clercq,  502. 

Clérerobault  (Longeau  de),  70. 
Clerniont  d'Amboise,  134. 
Clermont-Lodéve,  262. 

*  Clermont-Tonnerre,  424,  485. 
*Clermonl-Tonnerre  de  Thou- 

ry,  247,  312,  424. 

Clermont-Vertillac  (Touche- 
bœuf  de),  660. 

Clermont  (Ysalguier  de),  6. 

Clifton  (Savage  de),  603. 

Clinchamp,  96. 

Clisson-Sauvestre,  259. 

Ctoindirala,  593. 

Clouard  (Sulton  de),  164. 

Cloutier  de  Maizicres  (Le),  604, 

Clugny-Grignon  de  Chanlenav, 
17. 

Ciuzeau  (Montvert  du),  66 i. 

Cluzel,  666. 

Cluzel  (Barbon  du),  461. 

Cluzel  (Bouille  du),  401. 

(Coarasse  (Chignac  de),  529. 

Coat  de  Kervéguen  (Le),  320. 

Cocagne,  269. 

Cochefilcl,  580. 

Corflier,  dit  Rnz.',  d'Eftiat,  de 
Maci  et  de  Lonjumeau,  520. 

C  N'IPier  de  la  Bnssicre  et  do 
Chezelles,  521. 

Cochorn,  101,  103. 

Coesmes,  261. 

Coetdihuel  (Thomas  de),  540. 

*  Coëllogon,  177. 

*  CoiMiosquel  (du),  679,  708. 
Cotitquen- Desormeaux,  539. 
Cœuvres,  455,  458. 
Cohardon   (Launay   de),    331, 

466. 
Cohausen,  545. 


750 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


/G. 


Coign&x,  328. 

Coignet,  537. 

Coin  de  Jouy  (du),  271,273. 

Goincy  (la  Fontaine  de),  288. 

Coislin,  197. 

^Colaud  de  la  Salcette,  215, 330. 

Colas,  589. 

Colas  d'Anjouan,  267. 

Colbert,  237,  476,  477. 

*  Colbert-Chabanaisdu  Cannet, 

237,  346. 
Colbert  de  Laplace,  18. 
Colbert  de  Saint-Mars,  433. 
Colbert-Turgis,  346. 
Colchester  (Abbot  de),  604. 
Coligny,  19,  199,  302,  449. 
Coligny  de  Châtillon  d'Ande- 

lot,  389. 
Colignon  d'Haraigne,  31. 
Colladon,  206. 
CoUandre,  393. 
Collette  de  Beaudicour,  283. 
CoUineau-Pelletrau,  28. 
Colomb,  447. 
Colombani  de  Niolo,  675. 
Colombes-les-Paris    (Ricouard 

de),  302. 
Colombier  (du),  214. 
Coloin bines  (Aurelle  de),  398. 
Comar^ue,  665. 
Combaire  de  Sprimont,  4:23. 
Combarel,  176. 
Comba8(Peietde),  519. 
Combe,  462. 
Combe  (la),  289,  489,  562. 

*  Combe  (Maillard  de  la),  561. 
Comblât,  431. 

Comborn    et    de    Venladour, 

652. 
Combret  de  Broquiez,  260. 
Comiriinges,  10,  195,  653. 
Comminges  (du  Lyon  de),  105. 
Com mines  de  Marcilly,  SrM. 
Commion,  563. 
Comte  (Bois- le-),  312,  3  i4. 
Comte  (le),  616. 
Comte  de  la  Viefville  (le),  502. 
Conas,  262. 
Oonceil,  293. 
Conche,  26. 
Concini  (Concino),  200. 
Concire,  585. 
Condamines  (les),  289. 
Condé  (Bourbon),  518,  579. 
Condurier    (Millaudbn),    232, 

550. 
Coiîiac,  539. 
Connantre,  349. 
Consola  (Perla),  297. 
Constans,  690,  691. 
ConsUnt  (Saint),  206. 
Contamine^  5S9,  531. 


*  Contaud  de  Coulanges  (Aley- 
rac  de),  559. 

Conte  (le),  89. 

Contenson  (du  Bessey  de),  507. 

*  Copin  de  Miribel,  562. 
Coppinger,  535. 
Coquerel  (Iquelon),  332. 
Corbatières  (Sales),  659. 
Corbel  de  Corbeau   de  Vaul- 

serre,  553. 
Corbière  (la),  371. 
Corbillière  (Achard  de  la),  473. 
Corbin-Mangoux,  551. 
Corcelle,  695. 
Corcelles  (Mottin  de)  491 . 
Cordenay  (Bonand  de),  487. 
Cordier  (le),  351. 

*  Cordier  de  Bigars  de  la  Londe 

(le),  158. 
Cordier  du  Tronc  (le),  195. 
Cordouan  (le  Mayre  de),  367. 
Corgne  (le).  489. 
Goriolis  d'Espinouse,  290,  689. 
Corkabaiskin   (Morrough  de), 

593. 
Corniaillon  TDamas),  169. 
Cormeilles  (Le  Sueur  de),  604. 
Cormelles,  95. 
Cormon  (Midon  de),  273. 
Cornand,  365. 
Cornarel,  632. 
Corneille,  420. 
Cornely  of  Monarthy,  422. 
Cornet  (Seuillelte  de),  111. 
Cornil  (du),  259. 
Gornouailies,  579. 
Cornuau  d'OITémont,  548. 
*Cornulier  Lucinière,  123,  703, 
Corny  (Ethis  de),  2-20. 
Cors  (Sully  de),  68. 
Corse  d'Ornano,  193. 
Corse  (Sampietro),  194. 

*  Cosnac,  251,  434,569. 
Cossart  d'Espiès,  542. 

Gossé    de    Brissac,    132,   311, 

515,  5S3,  645.  689. 
Costa  de  Beauregard,  404^  471, 

486. 
Costard,  345,  346. 
Coslalli-Jepurianic,  498. 
CoBte  (la).  26,  246. 
Coste  du  Vivier  (la),  177,  215. 
Coste  (Frotller  de  la),  661. 
Coste  (Saint-Jean  la),  262. 
Coste  de  Fontenilles  (la),  475. 
Costê,  209. 

Coslé  de  Triquerville,  315. 
Costils  (des),  93. 
Colilon  de  Torcy,  287. 
Cottée,  585. 
Cottier  d'Attaus,  525. 
'  Cottinville,  589. 


V.  ■■ 


Cottun  (du  Uamel  de),  95. 
Coubert,  322. 
Coucy,  123,  289. 
Coudray  (du),  141. 
Coudray  (Pincé  du),  166. 
Coudray  (Bazire  du),  98. 
Coudray  (Lesaeur  du),  4r»G. 
Coudraye  Ha),  109. 
Coudraye  (Heére  de  la"),  iT  I . 
Coudraye  (Lornes  de  la),  1  î<'. 
Coudreaux,  525. 
Couesplan,  696. 
Couhé,  573. 

Couhé  de  Lusignan,  56,  Si^K 
Coulange,  14,  608. 

*  Coulanges  (Aleyrac  de  Coî> 
Uud  de),  559. 

CouUombier  f Durand  du).  Trj 

Coulombier  (la  Grande  de),  1/ 

Coulombeau,  267,  269. 

Coulon  de  Labrousae,  151. 

Coulonges,  654. 

Cour  (la),  367. 

Courault  de  la  Roche-Cherrt'  : . 

et  de  Montcouard,  534. 
Courbines,  396. 
Courbon  de  Saint-Genesl,  €* 
Courcel  (Chodron  de),  18. 
Courcelles,  589. 
Courcelles-le-Roy  (du  Fa  1 1  r  •  i 

14. 
Courcelles  (JuUien  de),  isj. 
Courcival,  221. 
Courcy,  676. 
Courcy  (Roussel  de).  317,  V, 

345,  404,  472,  662. 
Courcy  (Pol  de),  Nobiliaire 

Bretagne,  705. 
Courgnaudière,  203. 
Courmons  (  Dufaur  ou  à\ï\  * 

de),  44. 
Couronneau,  22,  27. 156. 
Courray  (le),  64. 
Courrcch  du  Pont,  636. 
Cours  (du  Bois  des),  15,  ♦•^. 
Cours  ae  Montrozier  (de^  >.  r 
Courson-Crislol    (du    B«;:-* 

de),  53,  55,  92,  375,  \  ►vS. 

*  Courson  de  la  Villeneu^r.   . 
Courlarvel,  307. 
CourUrvel  de  Pêié  et  de  V 

zières,  307. 
Courtarrel  de  BonTOoloir.  i* 

*  Courtaurel  de  Rouiat,  :)«  ^ 
Courtenay,  580. 
Courtenay  (BaurTremont  .  ^  i' 
CourtenTaux,  197. 
Courtenvaux  (Souvré  de'^,  i*  * 

203. 
Courtenvaux  (Beneau  de  M'  . 
Courtin  de  Bourtoliea,  :^t* 
Courtinière  (Egrot  de),  oiTJ. 


753 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


755 


Courtines  (Galléan  de),  477. 

Courtivron,  470. 

Courtois  de  Chaumont,  76. 

Courtois  de  Quincey,  210. 

Courval  (du  bois  de),  499. 

Coussergues  (Sarret  de),  600. 

Coustant  d'Yanville,  605. 

Coustault,  i3. 

Coutance,  627. 

Coutancière  (Desmier  de  la),  38. 

Couture  de  Fazas,  280. 

Coutures  (Daussy  des),  74. 

Couturier,  506. 

Covissac,  69. 

Craon,  197. 

Créans  (Thévale  de),  579. 

Crégude,  366. 

Crénan  (Perrien  de),  224,  314, 

374,  489,  675. 
Créquy,  167,388. 

*  Crespin  de  Biljy,  178,  444. 
Crespin  de  Neubourg,  375. 
Crespy,  606. 
Cressonnière  (la),  90. 
Cressy  (d'Orléans  de),  16. 
Creton  d'Ealourmel,  186. 
Crévccœur  (Espinay  de),  515. 
Crèvecœur  en  Brie,  646. 
Crevant,  264. 
Crichevrière  (Beaulrepaire  de), 

559. 
Criel  (Orival  de),  122. 
Criére  (la),  94. 
Grignon  de  Monligny,  416. 
Crillon  (des!  Balbes  de  Berton 

de),  245,  247,  356. 
Crisenois,  533. 
Crissé  (Turpin  de),  14. 
Croc  (du"),  400. 
Crochara,  11. 
Groisilles-Virley,  686. 
Croissant  (Lieu),  356. 
Croix,  355. 
CroixdeCastrie9(la),350,  558, 

601. 
Croix  (Suau  de  la),  671. 
Croix  de  la  Garde  (du  Pont  de 

la),  537. 

*  Croix   de  Saint-Val  lier,     de 

CheTrières,  de  Pisançon  (la)^ 

164,621. 
Grombez,  431. 
Crouïgneau,  297. 
Crow,  49. 

*  Croy,  355.  357.  620. 

Croy  d'Arci  et  d'Arschot,  358. 
Croy  de  Chimay,  358. 
Croy-Dulmen,  356,  358,  680. 
Croze  de  Cbanet  (la),  686. 
Cruaudière  (la),  285. 

*  Crussol  d'Uzôs,  26i,  427, 574, 

658. 


Cubey-Ie-Patry,  685. 
Cugnac  de  Jouy,  77. 
Cuillerie  du  Pont,  244. 
Cuisse,  2-21 . 

Cullon  de  Villa rson,  506. 
Cumiana  (Cassoli  di),  107. 
Cuinond,  56. 
Curault,  267,  589. 

♦  Curel,  183,  353,  553,  554. 
Curières,  394. 

Curru  (Kernezne  ou  Kernesne 

du),  678. 
Gurson  (Foix  de),  338,  339. 
Cussy  (le  Fauconnier  de),  94. 
Custine,  45. 
Cyr  (Gouvion  Saint-),  223. 

*  Czartoryski,  629. 
Czerneck  (Dessoffy  de),  637. 


Dabot  ÇHalIays),  506. 

Daelenbneck  (Meer  de),  571. 

Daffis,  24. 

Daguilhon-Pujol,  471. 

Dahdah  (Rochaïd),  355. 

Daiguillon,  228. 

Daillon  du  Lude,  67,  259,  45 i, 
565. 

Dainez,  418. 

Dalbée  ou  Delbée  de  Bois- 
guyard,  12. 

Dallonville  du  Plessis,  13. 

Dalinatie  (Soult  de),  554,  5G6. 

Damas,  3Ô5,  552.. 

Damas  d'Antigny,  689. 

Damas  Cormaillon,  169. 

Damas  de  Thianges,  458. 

Dambrines  de  Ramécourt,  344. 

Dambron  (Thoinart  de),  271. 

Dampierre,  270. 

Darapierre  (Picot  de),  248, 

Damrémont,  110. 

Damville  (Montmorency  de), 
517. 

Dangé(la  FonUine),  167. 

Daniel,  410. 

Daniel  de  Boisdenemets,  376. 

Daniel  d'Eurville  et  de  Bette- 
ville,  605. 

Daniel  de  Grangues,  602. 

Daniel  de  Lagasnerie,  637. 

*  Daniel  de  Vauguion,  471. 
Dampmartin,  587. 
Darblay,  649. 

Darcel,  224. 
Darell,  362. 
Daresbury,  602. 
Dargent,  675. 
Darmezin,  669. 
Dartein,  20. 

*  Daru,  368. 


Dàruyges,  279. 
Dassier  (Durand),  370. 
Daugier,  478. 
Daumaistre,  649. 
Daunac  (Carmaing  de),  135. 
Daussy  des  Coutures,  74. 
Dauvet  de  Rieux,  580. 
Davach,  19. 
Davalleau,  589. 

*  Dealis  de  Saujean,  179. 
Decazes,  238,  475,  680. 
Dedons  (Deraandolx),  125. 
Deffant  (Gilbert  du),  37. 
Delacour,  332. 
Delafont,  406. 

Delage  de  Luget,  252. 

Delàir,  480. 

Delahante,  697. 

Delamarre,  174. 

Delarue  Caron  de  Beaumar- 
chais, 671. 

Delbée  de  Janville,  12. 

Delcambre,  223. 

Delombre,  154, 

Delpon  de  Vissée,  636. 

Demachy,  426. 

Demandolx-Dedons,  125. 

DemondoredeLignerolles,  139. 

Denis  de  la  Baraudière,  271. 

Dentend,  494. 

Dentu,  365. 

Depoix,  549. 

Derecq,  502. 

Dereix  ou  de  Reix,  350. 

Derrien  ou  Derryan,  692. 

Derval,  286,  696. 

Desbance  d'Aiguillon,  228. 

Desbassayns  de  Richemonl, 
283. 

Desbrach,  607. 

Deschamps,  31,  52,  78,417. 

*  Deschamps  de  Boishébert, 
376. 

Déschamps  de  Gissey,  74,  78. 

Deschamps-Guillot,  605. 

Descures,  78. 

Descures  (Fonjeu),  75. 

Desfuts  (Testenoire),  629. 

Desmarets,  165,  351. 

*Desmier  deChenon,  du  Breuil, 
du  Roc,  d'Olbreuse,  de  Saint- 
Simon  et  d*Archiac,  37,  38. 

Desmolins,  408. 

Desmoutis  de  Bois£|;autier,  181. 

Desormeaux  (Coétquen),   539. 

Desperier,  497. 

Dessoffy  de  Czerneck,  637. 

*  Destaîgne  de  Valdubault,  556, 

557. 
Destrez,  76. 
Destutt  d!Assay,  298. 
Devéze  (Le  Clerc  de  la),  624. 


756 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


IbS 


Dcvcze  (Savignac  de  la),  151. 
Devise  (Juilhot  delà),  180. 
Dexiiiier  ou  Desraier,  37,  38. 
Dictionnaire  des  figures  hé- 
raldiques, 63. 
Didier  (Saiul),   69,    70,    138, 

632. 
Dienne,  282,  393. 
Dicnne  du  Puy,  de  Moissac,  de 

Neussargues  et  de  Sainle- 

Anastasie,  394,  396. 
Dienne    de  Cheyladet-Chava- 

gnac,  399.  400. 
Dienval  (Boitel  de),  109. 
Dienvillé  (Henin  Liètard  de), 

559. 
Diesba'ch,  103,  548. 
Diesbach  de  Belleroche,  548. 
Dieuleveult,  692. 
*Digoine,  145,147,  551,552, 

553. 
Digoine  de  Savigny  et  d'Âsnois, 

de  Thianges  et  de  Vilbnioul, 

1i7. 

*  Digoine  du  Palais,  147,  551, 
552,  553. 

Dio,  552. 

Dislroir(D»pin  de),  230,  300. 

Divonne  (la  Forest  de),   318, 

433,  674. 
Dodenville,  456. 
Doisnel,  284. 

Domarin  ^Neyrieu  de),  429. 
Dombes  (Beaujeu  de),  653. 
Domenech  de  Celles,  635. 

*  Domet  de  Vorges  et  de  Mont, 
417,418. 

Domnine  (Léantaud),  40i. 

*  Donapierred'Hornoy,  341,416. 

*  Dompsure  (Bernard  de),  39. 
Donald  (Mac),  699. 

Doni  d'Altichy,  516. 
Donissan,  609. 

*  Donjon  de  Sainl-Marliu,  du 

Max  et  de  la  Motte,  342,  343. 

Donnell  (Mac),  369. 

Donop,  42. 

Dordaygue  de  la  Salle,  de  la  Li- 
notte, 277,  279,  280,  102. 

Doré  de  Nion,  176. 

Dorenlot  de  la  Carterëo,  9i. 

Dori,  201. 

Doria,  470. 

Dorlodol,  636. 

Dourt  de  Graville  (du),  480. 

Doudeauville  (la  Rochefoucauld 
de),  680. 

Douhet  de  Noailhac,  401. 

Doumy,  432. 

Doussault  de  la  Primaudiére, 
690. 

Douvrier  ou  d'Ouvrier,  105. 


Doux  (Le  Clerc  de),  269. 
Douze  (Abzac  de  la),  529. 
Douzon,  225,  279. 
Doyon,  551. 
Dreuille,  20. 

*  Dreux-Brezé,  15,  349,  3r,0. 
Drôme,  702. 

Drouin  de  Bouville,  75. 

Drouhot,  466. 

Dubergier  (Duffour),  33i). 

Diibernard  de  Saget,  633. 

Dubois,  240. 

Dubois  de  la  Patelicre,  ()34. 

Dubois  de  la  Verrou ière,  095. 

*  Duburquois,  42. 

Duc  de  Boishibou  (le),  604. 
Ducange  (du  Fresne),  556. 
Ducliaize  (Bausset-Roquefort), 

42. 
Duchanoy,  183. 
Duchatel,  484. 
Duchemin  de  Cliasseval,  251. 
Duchon  de  Gouchault,  139. 
Ducoux,  620. 
Dufau  de  Maluquer  —  Ariiio^ 

rial  de  Béarn,  576. 
Duff,  410. 
DulTerie  (la),  136. 
DufTerie  (Baglion  de  la),  367. 

*  Duffour-Dubergier,  339,341. 
Dufl'ourde  Barthe,  341. 
Dufours,  459. 

Dufresne,  626. 

Dugon,  558. 

Dugué  de  Mac-Carlliy,  634. 

Duhar,  556. 

Dulgarie  (la),  620. 

Dulinen  (Croy),  356,  355,  680. 

Dumas,  30,  31,  667. 

Dumas  de  Marveille,  540. 

Dumas  de  Malel,  669. 

Dupern^,  227,  116. 

Dupin,  485. 

Dupin  de  Francueil,  483. 

Dupin  (Mosneron),  106. 

Dupin  de  DistrolT  et  de  Vil- 

lers,  230. 
Dupuis,  126. 
Dupuy,  691. 
Durand.  491.  493. 
Durand  de  Corliiao,  637. 
Durand  du  CouUombier,  523. 
Durand-Dassier,  370. 
Durand  de  Ramefort,  351. 

*  Durand  de  Villers,  271,  299. 
Durant  de  Juvisy,  241. 

*  Durant  de  Mareuil,  435. 
Durant  du  Vivier,  401. 
Duras,  387. 

Duretal  (Schomberg  de),  153, 

581. 
Durey  de  Noinville,  \tî» 


Durfort,  387,  660. 

*  Durfort-Civrac  de  Lorge,  3 1  <  ', 

353,  392,  440.  553.  6:r». 
Durfort-Durasde  Maxartii,  r»N . . 
Dulliil,  154. 

*  Duval de Grenon ville,  ITo.'^-^^  *•. 
Du  val  des  Gotset  deCastel,  1 7.'». 
Duval  de  Sens,  1 75. 

E 

Ebrard   de   Saint-Sulpice    àx 

Rocal,7,  261,  263. 
Ecluse  (I'),  651 . 
Ecocbère  (Bedeau  de  P).  5ûx. 
Ecosse  (Mandcll  d'),  503,  07:*. 
Ecouché  (Lezeau  d'),  37.^. 
Effiat  (Cot^ffier  d*),  520. 
Effiat  (Ruzë  d'J,  583. 
Eglise  (!'),  287. 
Egmont,  114. 
Egréve  (Saint),  672. 
Ëgros  de  Lormoys,  267. 
Egrot  de  Courtinicre.  585,  5.V'. 
Eguille  (Froger  de  1'),  30î>. 
Eguilly,  591. 

Eguilly  (Le  Belin  d'),  508. 
Eichslœdt,  546. 
Elbeuf,  458. 

Elbeuf  (Lorraine  d'),  lîHi. 
Elchingen  (Ney  d'),  497. 
Elle  de  Beaumont,  32,  81. 

*  Elsloo  (Geloes  d'),  572. 
Ëlva,  688. 

Emé  de  Marcîeu,  247.  .'^lâ. 

Encausse  de  Labalul  (d').  II'. 

Ënchàtre,  563. 

Enclave  (l'},  289. 

Encre  ou  Ancre,  200. 

Enremes,  78. 

Epernon,  70. 

Epinay  (Schomberg   d*».    »"^  . 

581. 
Epine  (Grande),  534. 
Entraigues,  701. 
Epremesnil  (du  Val  d'),  :fN  ». 

Equilles  (Galléan  d'),  178. 
Erauville  (d'),  13. 
Erceville  (Rolland  d*),:ilK. 
Ernault  de  Moulin,  lli. 
Erp  (  d'),  58. 
EscalelteiAlisd*!,  18t). 
Escande.  163. 
Eschaillon  (Saint-Ours  ilo  I 

505. 
Escliandelys  (des  Roys  d*  ;,  •> .' 
Esclaibes  (d*i  17. 
Esclapon   (\  illeneuve) , 

337. 
Escole,  319. 
Kscoubleau  de  Sourdis  et  •'  .S  - 

Une,  7,  521. 


759 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


761 


Escré,  349. 

Escrenues,  74. 

Escure  (d'),  30. 

Esgreville  (Torcy  d')/324. 

Esnc,  -222. 

Esneval  (Le  Roux  d'),  377. 

Kspagnac,  699,  700. 

Espagne  (d'),  291. 

Espagneui  de  Laplante,  221. 

Espaigne  de(Vennevelles),367. 

Espal,  (d')  290. 

Espana  de  Orleu,  55i. 

Esparbcs,  690. 

Esparbez  (Bouchard  d'),  328. 

Ësparbez  de  Lussan,  56, 196, 

225. 
Esparbez  de  Liissan  d' Aube- 
terre,  de  Cadenac  et  de  la 
Serre,  327. 
Esparron  (Simiane  d'),  125. 
Espaules  ([Aux),  326. 
Espéronnier,  295. 
Espiès  (Cossart  d'),  542. 
Espinasse  (V),  615,  643. 
Espi nasse  (Terra y  de  V),  670. 
Kàpinassy  de  Fontanelle,  404. 
Espinay  de  Crèvecœur,  515. 
Ëspinay  des  Hayes  de  Sàint- 
Luc  et  d'Estelan,  470,  513. 
Espine  (l'),  290. 
Espinouze  (CorioJis   d'),  290, 

689. 
Kspinoy  (1'),  317. 

*  Espivent  de  la  Yilleboisnet, 

485,489,508. 
Espondeilhan  (d'),  519. 
Esquelot,  132. 

•  Esquiroii  de  Parieu-Puyche- 

mege,  240,  241 . 
Essarls  (des),  112,  646. 
Essertaux  (Berry  d'),  56  i. 
Essertesmes  (du  Val  d*),  175. 
Essolas  (ïerray  d*),  668. 
Eslaigne,  557. 
Ebtaing,  395. 

Eslainlot  (Langloisd'),  377. 
Estampes.  199,  261. 
Kslang  (V\  519,  579. 
Kslang  (Baslard  d*),  352,  416. 
Kslelan  (Espinay  des  Hayes  de 

Saint-Luc  et  d'),  513. 
'Jstienne,  316. 
'  Eslienne  de  Saint-Jean  (d*j, 

172,  187,233. 
ïlstignard  de  Lafaulotte,  52. 
îslillac  de  Mondenard  (d'),  6. 
Lslissac  (Cahuzac).  364. 
Dstissac  (la  Rochefoucauld  d'), 

51,  220,  689. 
tlslival,  5i5. 
^Sicile  (10.  635,  636. 
istouilly,  710. 

Tahie  des  Matières  —  Bull.  U 


Eslourbeillon  (Régis  de  V)  — 
La  noblesse  de  Bretagne,bl6. 

*  Ealourmel  (Greton  d'),    183, 

186. 

Estounieau  de  la  Roche,  562. 

Estourneau  de  Tessannes,  208. 

Eslrabonne,  68. 

Estrces,  263. 

Estrées,  dit  Carbonel,  de  Bou- 
lant, de  Hamel  et  de  Istres, 
456. 

Estrées  la  Blanche,  456. 

Estrées  de  Nanteuil-le-Hau- 
doin,  455. 

Estrelles  de  Gontaut  de  Lan- 
sac,  659. 

Estresses,  661. 

Estrez  (d*),  78. 

Etampes,  283. 

Elchegoyen  (Harrart  d')>  535. 

Eterville  (d'),  95. 

*  Ethis  de  Corny,  229. 
Eurville,  602. 

Eurville  (Baudry  d*),  605. 
Eurville  (Daniel  d'),  605. 
Eustache,  405. 
Evc^que  (P),  199. 
Evesque  (F),  589. 
Evesque  de  Nanterre  (F),  141. 
Evesque  de  Grandmaison,  265. 
Evêque  (Bois  n,  516. 
Evéques  (les)  de  Maguelonc  et 
de  Montpellier,  64,253,381. 
Evry  (Brunet  d*),  354. 
Exupéry  (Saint),  55,  236. 
Eydoux,  219. 
Eyma,  365. 
Eymery,  666. 

Eymet  (Beaupoil  d'),  391. 
Eysden,  572. 


Fabre  Roustan  de   Navacelle, 

700. 
Fabrezan  (Fournas  de),  563. 
Fabrique  de  Saint-Tours,  506. 
Fagel  d'Allonnes,  141. 
Fages  de  Chaulnes,  563. 
Faider,  157. 

Faille  de  Lever  fDella),  306. 
Faisseux  de  Bétliune  (le),  581. 
Faivre,  223. 
Fajole,  635. 
Fajournel  d*Hauterive    et  de 

Lemox,  343. 
Falaise  (la),  359. 
Falaise  (Le  Baiily  de  la),  109. 
Falaiseau,  616. 
*  Falcon  de  Longevialle,  217. 
Falconnière  (la),  683. 
Falentin  de  Saiutenac,  182. 

érald.  1893. 


Farard,  154. 

Farcy  de  Pontfarcy,  120. 

Farge  (Malet  de  la),  334. 

Farges,  523. 

Farges  (Ramond  de),  279. 

Farges  (Froidefond  des),  686. 

Fargniers,  701. 

Fargues  (Méallet  de),  440. 

FaronviUe  (Hubert  de),  275. 

Fassion,  672-73. 

*  Faucher,  634. 

Faucher  de  Sainte -Fortunade 

616, 
Faucher  (P.  de).  —  Liste  des 

anciens    syndics,    consuls 

et   maires    de   Carpentras, 

444. 

Faucigny-Lucinge  et  Coligiiy, 

19,  390. 
Fauconnier  de  Gussy  (le),  94. 
Faudoas-Rochechouart,  245. 
Faudoas-Barbazan,  687. 
Faur  de  Gourcelles  le  Roy  (du), 

Faur  de  Pibrac  (du),  124. 
Faure-Lacaussade,  690. 
Faure  de  Saint- Martial  (du), 

332. 
Fauveau,  21,  23. 
Favart,  284. 

*  Favart  de  Langlade,  409. 
Fa  verges  (Virieu),  216. 
FaveroUes,  651. 
Favières,  72. 

Favières  de  Charmes,  298. 

Favreau,  665. 

Fay,  115. 

Fay  (Seuillette  du),  141. 

*  Fay  de  la  Tour-Maubourg,  43, 

501 ,  675. 
Faye  (Maillard  de  la),  561. 
Faye  (Gerbaud  de  la),  611. 
Fayel  (du),  643. 
Fayères  (Jovin  des),  302. 
Fayet,  613. 

Fayet  (Marillac  de),  517. 
Fayette  (la),  67. 
Fayette  (Moltier  de  la),  502. 
Fayolle,  278. 
Fayolles,  24. 
Fazas  (Couture  de),  280. 
Feenish     (Mac  -  Mahou    de)  , 

594. 
Felkenstein  (Harty  de).  299. 
Fellonneau,  179. 
Feizins  (Turenne  de),  655. 
Feizins  de  Montmurat,  659. 
Fénélon   (Salignac   Lamolhe), 

437,  529. 
Fénix,  557. 
Fenouillet,  69. 
Ferai  de  Rouville,  80. 


ftft 


762 


LE  BULLETIN  HERA.LDIQUB  DE  FRANCE 


7M 


Feray,  163. 

Fermon  (Ginoux  de),  349. 

Fernando-Luis  (Mirepoix  de), 

621. 
Periiehem,  628. 
Fernehein   (Le    Vasseur    de), 

112. 
Ferran,  280. 

Ferrar  de  Pontmarlin,  118. 
Ferraudière  (le  Tourneur  de 

la),  471. 

*  Ferri-Piaani- Jourdan  de  Saint- 

Anaslase,  176,  .215. 
Ferrière  (Hubert  de  la),  439. 

*  Ferrières  (Sauvebœuf),  371. 
Ferriéres  de  la  Brunie,  371. 
Ferrières  (Marillac  de),  516. 
Ferté-Imbault  (la),  199. 
Ferté-Meung-Molé  de  Champ- 

latreux  (la),  442. 

*  Ferlé-Séneclerre  (la),  414. 
Ferlé  (Robertet  de  la),  131. 
Farté  (Saint-Nectaire  de  la), 

645. 
Fertel,  343. 
fervacqueB,  198. 
Feuga,  328. 
Feuillade   (Aubusson    de    la), 

330,  625. 
Fézensac  (Montesquieu),  431, 

432,  470, 499. 
Fiefs  aux  François,  33. 
Fiesque,  201. 

Fieux  (Chillaud  de),  23-24. 
File,  411. 

Fij,'eac  (Auj^uic  de),  i(>. 
Fi^ueroa  (Hernandez  de),  20. 
Filhol  ou  Fillol,  19, 21,  32, 156. 
Filleau  (Beauchct),   37,    192, 

571. 
Fingall  (Plunkett  de)  49. 
Finiels,  474. 
Firino,  136, 
Fischer,  332. 
Fille  de  Chattunville,  12. 
Fitz-Gérald,    231,    333,  596, 

597,  629. 
Fitz-James,  ()62. 
Flaive  (Sainte),  333,  334. 
Flassans  (Grasse   de   Ponlevoz 

de),  19i,  105. 
Flavigny,  305,  411,  535. 
Flayosc  (Villeneuve),  337. 
Fleming,  519. 
Fiers,  231. 
Fleuriau,  635. 
Fleurieu  (Claret  de),  106,  171, 

563. 
Fleurigny  (Le  Clerc  de),  :^3. 
Fleury  (  Argouges),  121. 
Florian,  413. 
f  l'jrian  (Froidel'ond  de},  6S7. 


Flury,  215. 
Fobiant,  682. 
Foix,  7,  337,  399. 
Foix-Candalle  deBuch,24, 135. 
Foix  de  Gurson,  338,  339. 
Foix  de  Mardogne,  396. 
Foix-Rabat,  69. 
Fond  de  la  Brosse  (la),  273. 
Fond  de  Lusse  (la),  143. 
Fonestalbe  (Mourgues  de  la), 

666. 
Fongolfier,  214. 
Fongueux  de  Villarson,  469. 
Fonhaute,  364. 
Fonjeu-Descures,  75. 
Fons  de  la  Plesnoye  (la),    117. 
Fouscolombe,  345. 
Fontaine,  267,  480. 
Fontaine-Dangé  (la)  167. 
Fontaine  (du  Bois  de),  690. 
Fontaine  (Quillel  de),  53,  55. 
F'ontaine  de  Coincy  (la),  288. 
Fontaine  les  Aubert,   le   Go- 

bert  et  au  Tertre,  286. 
Fontaine  de  Fontenay  (la),  636. 

*  Fontaine  de  Resbecq,  285. 
Fontaine    de    Thieflies  et  de 

Sarleaux,  287. 

Fontaines,  181. 

Fontaines  (des),  259. 

Fontaines  (Bérenger  de),  41. 

Fontanelle  364. 

Fontanelle  (Espinaflsy  de),  40i. 

FonUnes,  399. 

Fontbonne  509. 

Fontenailles  TGille»  de),  694. 

Fon tenailles  (Gilles  de  la  Bar- 
bée et  de),  444. 

Fontenailles  (des  Hayes  de), 
197. 

Fontenay,  5i. 

Fontenilles  (la  Coste  de),  475. 

Fontette  de  Soinmery,  318, 

Fonlgrave,  665. 

Fonlrnagnc,  585. 

Fonvieille,  28,  56. 

Forbin-la-Barben,  338. 

Forbin  des  Issarts,  346. 

Forbin  d'Oppède,  248. 

Forcade  de  Tauzia  (la),  244. 

Force  (Caumont-la),  331,  390, 
6i8. 

Forceville,  80,  467,  573. 

Forest  (la),  379. 

*  Forest  d'Arinaillé  (la),  224, 
425. 

*  Forest  Divonne(la),  318, 433, 

674. 
Forêt  (la),  151,471. 
Forge  (Sazerac  de),  252. 
Forinans    (Saint- Didier    de), 

301. 


Formigé   de  Beaupuy  de  Ge- 

nis,  666. 
Forsanz,  691. 
Fort  (Savin  du),  694. 
Fort  (Robert-le-),  631. 
Fort  (du),  2 17. 
Fortet,  14. 
Fortia,  478,  615. 
Fortemaison  (Bougyde),  77. 
Forth-Bouen,  405. 
Forton,  563. 

Forts  (Le  Pelletier  des),  470. 
Fosse  (la),  141. 
Fosse  (la  Noê),  285,  286. 
Fosse  (Bernard  de  la),  i09. 
Fosse  (Girard  de  la^,  76. 
Fossé  -  Raffray    (Boisbouo!!^*! 

du),  678. 
Fossemaretz  (Le  Rouge    df  . 

287. 
Foucaud    et     Foucauld,    111. 

468,  491,683. 
Foucaud  d'Aure,  Ht. 
Foucaud  (Ricouard  de),  3(^. 
Foucauld  de  Lardiinalie,  t>y. 
Foucault,  112,  139,  267,  2::. 

587,  628. 

*  Foucher   de   Brandois,  rM, 
333. 

Foucher  de  Careil,  605. 

Fougères,  491. 

Fougères  (Lambot   de),    i**'*, 

623. 
Fougeroux,  222. 
Fould,  226. 
Fould-Stirber,  618. 
Fouquet  de  vaux,  580. 
Fourcy,  583. 
Fourcy  de  Chessy  et  de  Mi--.- 

tevrain,  521. 
Fourgonniéres,  23,  i5(>. 
Founchon,  296. 
Fourier  de  Bacouri,  211. 
Fournas    de    Fabrezui»    .-' 

563. 
Fourneaux,  155. 
Fourne8,291. 

Fournet  (Hautenier  du.),    t'^ 
Foumier  de  BoysavrauU  d'it- 

ron,  167,  242,  4U, 
Foumier  de  la  Grande  (  «> 

273. 
Foumier-SarloTèze,  185. 
Fournier  des  Aunes  (le),  '.*' . 
Fournier  de  Grandclos  (^l«*  \ 
Fournier  de  Tournebru.  *M 
Fournier  de  Vîllaniblay(  i»»  •.  "^ 
Fourrier  (la  Ville  au),  5<V>, 

*  Fourtou  (Bardi  de),  35*». 
Foy,  548. 

Franchère  (la),  459. 

*  FrâncheBsin«  116. 


765 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


767 


François    des    Courtis   de    la 

Groye  (le),  288. 
François  (Lefort  des),  18. 
Francs  (des),  366. 
Francueil  (Dupin  de),  483. 
Frankenbiirg,  i54. 
Franqueville  d'Abancourt,  417, 

4-iO. 
Fraville,  500. 
Fraysse  (du),  57. 
Fraysseix  (Bonnin  de),  20. 
Frédy  415. 
Frégeoliière  (Bernard  de  Cour- 

Yille,  de  la  Fosse,  de  Danne 

et  de  la),  443. 
Freissinet  de  Valady  (Izarn  de), 

111. 
Frémeur  (la  Pierre  de),  348. 
Fréminville  (la  Poix  de),   375, 

376. 
Frère  de  Ville francon,  298. 
Freslon    de   la    Freslounière, 

671,  696. 
Fresnay,  98. 
Fresnaye  (Guillard  de  U),  489. 

*  Fresne   de   Beaucourt  (du), 

403,  564. 
Fresne  (Ducange  du),  566. 
Fresneau,  579. 
Fresnel  (du),  225. 
Fresney^  96. 
Fressange  (la),  682. 
Fressanges,  279. 
Freysse  (la),  529. 
Freysledt,  369. 
Fricon,  343,  344, 
Froger  de  l'Eguille,  309. 
Froidefond  de  Bétussou,  686. 

*  Froidetond  de  Boulazac,  des 

Farges,  de  Florian,  686. 

*  Froissard-Broissia,  609. 
Fromental  (Chauvelin  de),  532. 
Fromentières  (Martinets  de), 

136. 
Fromessent  ^Chinot  de)-,  602. 
Fronsac  de  Caumont,  579. 
Frontenac  (Palluau  de),  515, 
Fronlin(Longpréde),  666,667. 
Fronville  du  Verger,  141,  589. 
Frotté,  81 . 
Froltier,  115. 

*  Froltier  de  Bagneux,  de  la 
Coste,  de  la  Messelière,  245, 
635,  661. 

Froltier  de  Montbas,  246. 
Froulay  de  Moutflaux,  645. 
Fruglaye  (la),  314. 
Fuller,  153. 
Fumechon.  96. 
Furtado  (Heine  de),  499. 


*  Gaboriaud  de  Latour,  556. 
Gacé,  67. 

Gadagne  (Galléan),  476. 

Gadois  de  la  Motte  d'Asdon,  15. 

Gageante  (Noguès  de  la),  115. 

Gagnière,  112. 

Gaignac,  616. 

Gaigneron  de   Marolles,  252> 

369. 
Gaigneron  de  Morin,  693. 
Gaillard,  345,551. 
Gaillard  de  Lonjumeau,  131. 
Gaillard  de  Valdène,  346. 

*  Gaiilon  de  Lessancourt  (Vion 
de),  485.  487. 

*  Galabert  d'Haumont,  162. 

*  Galard  de  Brassac,  de  Béarn, 
de  Viana  et  Chalais,  426, 
476,  529. 

*  Galard -Terraube-Saldebruc, 
118,636,667. 

Galaup,  693. 

Galberl,  635. 

Galembert(Bodin  de),  220,221, 
301,  682. 

Galerne,  205. 

Galigaï,  200,  201. 

Galitzin,  181. 

Gallard,  273. 

Gallaudel,*207. 

Galléan  ou  Gallien,  477. 

Galléan  d'Ëquilles  de  Védènes, 
478. 

"  Galléan-Gadagne,  476. 

Galléan  des  Issarls  et  de  Cour- 
tines, 477. 

Gallibourg,  589. 

Gallel  de  Mondragon,  47i. 

Galliano  ou  Galliono,  477. 

Gallien  ou  Galléan,  477. 

Gallien  (Lamercy  de),  673. 

*  Gallier  de  Saint-Sauveur,  627. 
Gallois,  373. 

Galwey,  564. 

Galz  de  MaWirade,  369. 

Gamaches  (Bouault  de),  645. 

Gamereau,  525. 

Gamot,  46. 

*  Ganay,  105,  250. 
Gand  (Sohier  de),  92. 
Gandon,  533. 
Garcin,  673. 
Garde,  611. 

Garde  (la).  195. 

Garde  de  Saignes  (la),  660. 

Garde  (Pelletier  de  la),   172, 

233. 
Garde  (du  Pont  de  la),  537. 
Garde  de  Ville  (la),  537. 


Gardes  (Legras  les),  154. 
Garencieres,  533. 
Garets  (Garnier  des),  614,673. 
Garibardy  du  Breuil,  143. 
Garidel  de  Thoron,  558. 
Garner  (Will),  226. 
Garnerans,  326. 
Garnier,  136,  525. 
Garnier  des  Garets,  614,  673. 
Garnier  de  Menon ville,  143. 
Garroussel  (Bap  du),  279. 
Garsignies  (Cardon  de),  291. 
Grascq  de  la  Boche,  556. 
Gassion,  433. 

*  Gasson  Bugeaud  d'Isly,  163. 
Gastaldi,  688. 

*  Gastebois,  27,  625. 
Gastebois  de  Marignac,  626. 
Gatineau,  265. 

Gaucherie  (Papin  de  la).  115. 

Gaudecharl,  221,  542. 

Gaudicher,  444. 

Gandin,  168. 

Gaudusson  (du  Bois  de),  690. 

Gaufireteau,  180. 

Gaultier,  521. 

Gauran,  634. 

Gautheron  de  Robien,  225. 

Gauthier,  124. 

*  Gauthier  d'Hauteserve,  349. 
Gautier-Launay^  98. 
Gautier  de  Saint-Paulet,  171. 
Gay,  407. 

Gayffier,  495. 
Gédouin,  585. 
Gédouin  de  Billy,  143. 
Geffrard  de  Lamothe,  466. 
Geffrier,  222,  682. 
Gelais  (Saint),  202. 

*  Geloes  d'Elsloo,  570. 
Gendre  (Le),  203. 

Gendres  (Pevronny  des)^  232. 

Génétines,  5d0. 

Genevraye  (Périer  de  la),  98. 

Genis  (Formigé  de),  666. 

(jrennes,  606. 

Gennes  de  Gouffault,  275. 

Genouillac,  658. 

Genouillac    (  Ricard -Gourdon 

de),  428. 
Genouilhac  de  Vailhac,  279. 
Genouilly,  669. 

Gentet  do  la  Chesnelière,  208. 
Gentil,  265.  589. 
Gentil  de  Saint- Alphonse,  478. 
Geoffroy  d'Assy,  371. 
Georges  (Saint),  489. 
Gérald  (Filz),  231,  596,  629, 
Gérard,  168,  371. 
Gerbaud  de  la  Paye,  611. 
Gerderest,  432. 
Germain  (Siinl),  90,  93,  219. 


768 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


t  i 


0 


Germanes,  125. 

Germiny  (Le  Bègue  de),  15'J, 
560. 

Germon,  5L8. 

Geslin,  212. 

Gesliii  de  Bourgogne,  «{74. 

Gessac,  de  Montgros,  de  Mont- 
blanc,  de  Montastruc  et  de 
Frontignan  (Saint-Lary  de), 
5. 

Gesse  de  Poizieux,  210. 

Gevinlliers,  77. 
•  Gevraise,  202. 

Ghika,  à\)S. 

Gihert  de  Chazolle,  459. 

Gidrol,  461. 

Gidy,  13i>. 

Gignac,  262. 

Gigonzac  (Valon  de),  475. 

Gilbert  du  Deflant,  37. 

"  Gilbert  de  Vautibault,  348. 

Gilles  de  la  Barbée,  de  Fonte - 
nailles,  44 i,  694. 

Gillet  de  Lauraont,  467. 

Gillier,  199. 

Gillol  d'Aligny,  15. 

Gimel,  72. 

Ginoiix  de  Fermon,  349. 

Giorev  (Vion  de),  486. 

Girard.  316. 

Girard  de  Chateauvieux,  302, 
304. 

Girard  de  la  Fosse,  76. 

*  Girard  de  Langlade,  500. 
Girard  de  Ligny,  297. 
Triraudière  (la),  587. 
(iirinon,  :i09, 

(Jiron,  206. 
Gironde,  474,  475. 
Oiroiiie  (Alba  de  la),  6(>6. 
(liron ville,  oil. 

•  Girot  de  Langlade,  408. 
<îiry,  29:{. 

Gisancourt  (Villers  de),  lUS. 

Gibiaidie  (la),  iri\K 

<ii8ey,  7/*. 

Gissac,  420. 

<rissey  (Deschainps  de),  78, 

Gitlauville,  12. 

Glane,  22. 

(ilapion.  221. 

Olatigny  (lo  Pelletier  «!»•),  1  ;,s. 

Glatigny  (Tilaire  dcj  624, 

Glavenas,  682. 

Goasfroment  (Loz  de),  31  i. 

Gobert  (Fontaine  le),  286. 

Godailh,  281. 

(lodard  de  Blassy,  154. 

Godard  de  Belbeuf,  403. 

(fod:irl,  91, 

(ïudelroy  de  Surtîsne,  2  VJ. 

Godelayes  (Hubert  des*  i,  iii'J. 


Godelle,  299. 

Godet,  42. 

Goldschmidt,  51. 

Gohin  de  Charne,  4i4. 

Goisse,  395. 

Golbéry,  637. 

Golowkii),  360,  363. 

Gomer,  229. 

Gonaguet  (la  Chapelle),  156. 

Gondonvillers,  73. 

Gondrin  de  Pardaillan  de  Mon- 

lespan,  4,  433. 
Gondy,  387. 

Gontard  de  Launay,  444. 
Gonlard  de  Launay  —  Uecher* 

ches  généalogiques  sur  les 

familles  des  maires  d'An^ 
.    gers,  441. 
Gontaut,  129,  263,  392, 
Gontaut  de  Biron,  8,  305,  311, 

440,  504,  625.  698. 
Gontaut  Saint-Blancard,  625. 
Gontaut  Saint-Geniez,  687. 
Gontaut  Saînt-Geniez  do  Lan- 

sac  (Ëstrelles  de),  659. 
Gonzague  de  Nevers  et  de  Re- 

thel,  58i. 
Gordiéges,  25. 
Gordon,  491. 
Gore-Lynder,  553. 
Gorgier  (Pourtalès),  250. 
Gorjan  (Saint-Elienne  de),  262. 
Gorostarzu,  339. 

*  Gosselin,  283,  494. 
Golha  (Saxe-Cobourg),  630. 
Gots  (du  Val  des).  175. 
(îoublaye  de  Nantois  (la).  314. 
Gouchault  (Duchon  de),  139. 
GoufTault  (Gennes  de),  275. 
(fouget  de  Landres,  49. 
(îoulande  (la),  90. 

Goulart.  IVH». 

(Joullaid  d'Arsay,  692,  693. 

(jouIu,  523. 

Gounens  (Pucli  de j,  7. 

(lounin.  163. 

(ioupildePréfeln,  413. 

Goupillière  (Bergeron  de  lu), 

(>08. 
Gourby  de  Mondêtour,  11. 
Gourcuir.  19,  315. 
(îourdon  Labourianne,  158. 
(iourrlon  (Ricard  de),  279.  «mS. 
<iourdy  (Le  Vassor  de),  271. 
(iourgoz,  252. 

*  Gourgue    d'Aulnayes   et    de 
Vayres,-  293,  333-336. 

Goiirgue    de  Lavardens,  291, 

Gourgue  (Montvert  de  la),  66i. 
Gouriez  de  la  Motte.  633. 
Gournay  (Raigecourl),  3ol. 


Gournerîe  (Maillard  de  la  ).  4>70. 

Goury,  99. 

Goussainville,  425,  689. 

tiouvion  Saint-Cyr,  223,  i'M. 

Gouy  d'Arsy,  238. 

Gouyon  du  Yaunuiault,  <i.<t. 

Gouzon  de  Beauforl,  313. 

Goyer,  527. 

Goyon,  65. 

Goyon  (la  Roche),  05. 

Goyon-Grimaldi,    Valcnlino  >. 

de  Monaco,  58 i. 
Goyrans,  328. 
Goys  de  Mézeyrac,  20. 

*  Graflenried-Villars,  518. 
Grail  (Bernard  de  Talode  du\ 

551. 
Grailly  d'Andron  de  Lavaîgnac, 

de  Castéjens,  24,  665. 
Grainville  (Scelles  de),  01. 
Gramart,  660. 
Gramedo  (Manuel  de\  411. 
(ira mont  d'Aster,  433. 
Gramonl-Gaderousse,  18^>. 

*  Grammont,  355. 
Grammont  des  Granges»  X>4>. 

378. 
Grancey  (ilautemer  de),  l'*^. 
Grand  (Le),  81. 
Grand-Bouchet  (Pezé  du),  3^:, 
Grandclos  (Le  Fournicr  de),  *».!. 
Grande-Cour  (Fournier  de  !:<  , 

273. 
Grande  Epine,  534. 
Grandet  de  Vauventrîer  de  li 

Villette,  4ii. 
(xrnndjean,  193. 
Grandinaison  (Aliard  de),  i  i... 
GrandmaiBon    (l'Evesque    do  . 

265. 
Grnndfont(Rigaudde),  2»^  •••'. 
Grandprê,  70,  108. 
(irandinaison,  589. 
(irnndval  (du  Puy  de),  617. 
Grange  ('La),  90,  2«>3,  321. 
Grange  ae  Couloinbier(l3^,  l 
Grange  (OTard  de  la),  3:.2. 
(i  ranger,  479. 
<i ranges  (Grammont  des^  ^ **.*><'. 

378. 
lî  ranges  (Hobey  des),  *»5, 
Il  ranges  (Lamlierl  des).  i*'«». 
Oanges  (Maugis  des),  5^^  \. 
Granges  de  Surgi^res,  ilV>. 
Grangues  (Daniel  de),  60i. 
Granle,  395. 

Granrut  (Bigault  de).  252,  i'  .. 
Gras,  627. 

*  Grasse,  618. 

Grasse  de  Ponlevez  de   Fl'^- 

sans,  194,  195. 
Grassière  (la)^  576. 


771 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


773 


Gratian  (Saint),  147. 

Graves  de  Gravesend,  228. 

Gravet,  273. 

Gravier,  279. 

(îravier  de  Vergennes,  318. 

Gravière  (Massias  Jurien  de  la) 

Graville  (du  Douf^t  de),  480. 
Giéault,  351. 
Grelfulhe,  51. 
(iriîgoire  de  Nozièree,  670. 
Greisches  (Scitivaux  de),  21)8. 
Greinon,  151. 
Grémonville,  377. 
Grenaud  (Montillet  de),  17. 
Gréoédan  (du  Plessis  de),  439. 
Grenat  de  Blérancourl,  56. 
Grénieaux,  560. 
Grenier  de  Cau ville,  377. 
Grenier  de  Pechgris,  660. 
Grenonville,  153. 
Grenonville   (Duval   de),    173, 

475,  683. 
Grenteville,  95. 
Gresens,  602. 
Gresse,  672. 

Gresse  (Miribel-sur-),  563. 
Gréze  (Arzac  de  la),  661. 
(^riatUères  (Mergot  de),  304. 
GrifTon  de  la  Richardière,  206. 
Griffoul,  278. 
Grignan,  196.  55!. 
Grignan  (Adhémar  de  Monteil 

et  de).  125,  410. 
Grimai,  470. 
(îrimaldi,  67.337. 
Grimaud  de  Matel,  660. 
Grimaud  (Cnstellane  de),  231. 
Grimoard  (Beauvoir  de),  195, 

697. 
Grimprel,  226. 
Grîppiére  de  Larroque,  152. 
Grippiére  de  Laval,  153. 
Grivel  de  la  Grivellière,  9i. 
Groignes,  198. 

Groingde  Villebouche(le),520. 
*  Grolée,  196,  295. 
Grolée  (Moret  de),  295. 
Grolée  Virivile,  293. 
Grollier,  331. 
Gros  de  Bêler,  667. 
(irosbois,  533. 
Grosbois  (Hue  de),  183. 
Grosbois  (Perreney  de),  402, 

470,  670. 
Grosbois  de  Soulaine,  113,  331, 

468. 
Groslard  du  Pré,  139. 
Grosmesnil  (Ganonville),  377. 
(i  rossai  ne,  134. 
Grostain,  602. 
Grouchy,  563. 


Groussou,  636. 

Groye  (Gassin  de  la),  243. 

Groye  (Le  François  des  Gour- 

tis  de  la),  288. 
Gruel,  605. 
Gruyer,2l9. 

Gua  (Bérenger  du).  387,  673. 
Gué    de   Sainle-Flayve    (du), 

331. 
G  II*'» I) riant     (Budes    de),  161, 

2i9,  Oil. 
(iuéhenncuc^  675. 
Guéméné,  454. 
Guénant,  21,31. 
Guénet,  407. 

Guenon  des  Ménards,  18. 
Guerchm,  667. 
Guère  (la),  689. 
Guérin  de  Lachèze,  667. 
Guérin  de  la  Potterie,  18. 
Guérinière  (la),  620. 
Guéronnière  (du  Breuil-Hélion 

de  la),  285,  622. 
Guéroult,  94. 

Guerre  du  Petit-Moulin,  24, 25. 
Guerret,  265. 
Giiesclin  (du),  136,  643. 
Guesdon  de  Beauchesne,  126. 
Gueslier,  370. 

*  Gueulluy  de  Runrïigny,  224, 
238. 

Guibert,  484. 
Guibert  de  Bussy,  527. 
Guibert  (Vallet  de  Villeneuve), 

483. 
^  Giiibourg  de  Luzinais,  106, 

330. 
Guicliardaye  (Gareilh    de   la), 

281. 
Guichê(la),  441. 
Guïgnard  de  Saint-Priesl,  58. 
Gui I hem  de  Lustrac,  280. 
Guiiliem  de  Polhuau,  634. 
Guilhermier,  633. 
Guilhot.  de  Lagarde,  19. 
Guillard  de  la  Fresnaye,  489. 
Guillaumanche    du    Boscage, 

251. 
Guillebo.n,  18. 
Guillemeau  de  Saint-Souplet, 

330. 
Guillet  de  la  Brosse,  17. 
Guillet  de  Chatellus,  20,  290. 
Guillier  (Brunet  du),  20. 
Guilion,  527. 

Guillot  (Deschamps),  605. 
*'  Giiillou  de  Kerincuns  et  de 

Penanros  (le),  479. 
Guinardaye  (Meslon  de  la),  61 1 . 
Guines,  113. 
Guion,  275. 

*  Guirard  de  MontarnaU  46. 


Guirard  de  Yillecomtal,  47. 
Guiraud  (Saint-},  263. 
Guisancourt,  222. 
Guischardi,  540. 
Guise,  456. 

Guise  (Lorraine  de),  70. 
*  Guiseuil  (Rance  de),  674. 
Guitaut  (Pechpeyrou  de  Com- 

minges  de),  554. 
Guron(Rechignevoisin  de),l  14. 
(inyon,  580. 

Guyonneau  de  Pambour,  436, 
Guyot  d'Arlincourt,  547. 
Guytois  d'Arquien,  264,  321. 

H 

lîabert  de  Monlmor,  456. 
iladington  (Harailton  de),  389. 
Hage  (Mengaud  de  la),  452. 
Haie  (la),  235. 
Haibout  de  la  Masure,  89. 
Halgouet  (du),  41. 
Hallays-Dabot,  506. 
Hallier  (rHospilal  du),  645. 
Ha  Ilot,  178,271. 
Hallum  de  Newton,  603. 
Hallwin,  264,  453,  454. 
Halwin  (Schomberg  d'),  581  • 
Hnliwin  de  Piennes,  602. 
Ha  m  (Jacqueminot  de),  295. 
Hamel  (du),  90,  215. 
Hamel  de  Coltun  (du),  95. 
Hamel  (Estrées  dit  Carbonnel, 

de),  456. 
ilamerville  (Barbé  de  Jaubert 

d'),  482. 
Hamilton  de  Hadington,  389. 
Hamon  de  la  Porte,  677. 
Hancourt,  222. 
Hangest,  471. 
Hante  (Rollin  de  la),  173. 
Happlaincourt,  261. 
Haraigne  (Colignon  d*),  31. 
Harambure  (la  Poëze  d'),  242. 

*  Harcourl,  196,  221,  403.. 697. 
Harcourt  de  Beuvron,  515. 
Hardaz  de  Hauleville  (du),  473. 
Hardivilliers,  312. 

Hardy,  139. 

Hardy  (le),  93. 

Harivel  du  Rocher  (le),  173. 

Harlai  ou  Herlai,  166. 

*  Harmand  d*Abancourt,  416. 
Harouël,  451. 

Harrart  dEtchegoyen,  535. 

*  Harscouôt  de  Saint-Georges, 
283,  488. 

Harlfield,  370. 

Harly  de  Pier rebourg  de  Fel- 

kenstein,  299. 
Hatte  de  Ghevilly,  240. 


•  ^ 


774 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


776 


Hauffinann,  493,  507. 
Haumont  (Galabert   d'),    159^ 

163. 
Hausson ville,  C98. 

*  Hauleclaire  (Barbot  d*),  Oti. 
Hautefeuille,  477. 
Hautefort,  454,  582. 
Hautemer  du  Fournet,  198. 
Hautemer  de  Grancey  de  Mau- 

ny,  198. 
Hautemer    du    Mesnil-Tison, 

198. 
Hauterive,  343. 
Hauteri?e  (Berset  d'),  15!2. 
Haulerive  (Fajournel  d*),  343. 
Hauteroche,  587. 
Hauteroche  (Loynes  àe),  265. 
Hauteserve  TGaulhier  cl'),  349. 
Hauteville  (du  Hardaz  de)  473. 
Hautpoul  (Laperrine),  233. 
Havery  de  la  Mairie,  141. 
Haveskerane,  108. 
Havre,  358. 

Havrincourt  (Cardevac  d'),  342. 
Hav  de  Bouteville,  41. 

*  Hay  des  Nétumiéres,  40. 
Haye  (la),  113. 

Haye  (Achard  de  la),  474. 
Haye  (Hubert  de  la),  439. 
Haye  de  Mongazon  (la),  307. 
Hayes  (Boutinon  des),  604. 
Hayes  de  Fontenailles    (des), 
197. 

*  Hayrie  (Hubert  de  la),  439. 

*  Hébert  de  Beauvoir,  238, 6(52. 
Hébrail,  259. 

Hecbingen  (Hohenzollern),  546. 

Hédouville.  467. 

Héere,  527. 

Heère  de  la  Coudraye  et  de 

Billarmin,  271. 
Heine  de  Furtado,  499. 
Héliès  de  Kérengar,  341 . 
HélioD  de  la  Guéronnière  (du 

Breuil),  288. 
Hellenvilliers  d'Aurilly,  199. 
Hellouin  de  Ménibiis,  178. 
HeWétius,  430. 
Hély  d'Oissel,  348,  676. 

*  Hélyea,  82,  83. 
Hélyea  de  Boropare,  86. 
Hélyea  de  la  Lizerne,  86. 
Hénardière  (Le  Carpentier  de 

la),  55. 
Hendecourl  (Le  Sergeant  d'), 

18,  290. 
Henin  Liétard  de  Vaubercy,  de 

Dienville  et  de  Saint-Phalle^ 

559. 

*  Henneesy,  109. 
Uennet,  472. 
Hennesel»  430, 


Hennezel  d'Ormois,  688. 
Hennin,  114. 
Henrichemont,  580. 

*  Henry  de  la  Loge  de  Saint- 
Brisson  de  la  Ghesnaye,  542. 

Henrys  d'Aubigny  (d*),  179. 
Herbigny   ou  d'Aubigny  (d'), 

125 
Héricy,  81.645. 
Hérils,  685. 
Herlai  ou  Harlai,  166. 
Herraanoska,  494. 
Hermine  (Sainte),  371. 
Hermite,  221. 

Hernandez  de  Figueroa,  20. 
Hérouville  (Ricouart  d'),  302. 
Hérouville  (Le  Vavasseur  d'), 

329. 
Herry  de  Maupas,  349. 
Hersart  du  Buron,  489. 
Hertz,  438. 

*  Hesloup  (Villiers  de),  53,  54. 
Heudes,  16. 

Heudicourt    (Lenoncourt   d*), 

495. 
Heurael  (Taffm  d'),  19. 
Highleg  (Legh  de),  603. 
Hilaire  (Saint-),  304. 
Hilari  (ou  Saint-Lary),  5. 
Hiilerin,  359. 
Hillerin  de  la  Touche  de  Bois- 

tissnndeau,  637. 
Hirel  (le),  642. 
Hillion  (d'),  159. 
Hirlzback  (Reinach),  437. 
Hitton,  433. 

Hoareau  de  la  Source,  17. 
Hobey  des  Granges,  95. 
Hocquart  de  Turtot,  635. 
Hocquart,  180. 

«ocquet,  355. 
ohenzollern-Hechingen,  5i6. 
Hombourg,  430. 

*  Homme-Dieu  du  Tranchant 
de  LigneroUea  (1'),  121. 

Hon  (le),  349. 

Hôpital  (r),  438. 

Hôpital  de  Vitry  (F),  322,  045, 

646. 
Hôpital  de  Rosnay,  du  Hallier 

et  de  Beine  (i'),  324,  645. 
Horforl,  523. 

Ilornoy  (Dom pierre  d')  416. 
llospital  (V.  Hôpital). 
Hoque  (la),  619. 
Hornoy  (Dompierre  d'),  341. 
Hostel  (Béthuno).  325.     ' 
Hoston,  344. 
lïostun  (d'),  9. 
Hotman,  324. 

Houdancourt  (du  Bois  d').  645. 
Houdtncourt  (la  Mothe),  643. 


Houet,  290. 

*  Houitte  de  la  Chesnais,  U'A 
Houlefort,  113. 
Howard-Rusael,  542. 
Howarderie  (du  Chastel-And**- 

lot  de  la),  404. 
Howyn  de  Tranchères,  215. 
Huber,  541. 
Hubert  de  Faronville,  275. 

*  Hubert  de  la  Hayrie,  439. 
Hubert  des  Godelayes,   de  U 

Hayrie,  de  la  Massue,  de  tj 
Haye,  de  la  Sauldraye,  de  la 
Perrière  et  du  Boisa ni:er« 
439. 

Hubert  de  Saint-Didier,  301. 

Huchard,  76. 

*  Huchet  de  Cintré,  629.  li^C». 
Huchet  de  la  Bédoyère,  3(ii. 
Huchet  de  Quénetain,  331. 
Huchet  de  Rédillac,  696. 
Hue  de  Grodbois,  183. 

Hue  do  la  Blanche,  39. 
Hugon  des  Rhulliéres,  555. 
Hugues,  234,  236. 
Huguet  de  Sémonville,  3(Kt. 
Humboldt,  448. 
Humery,  523. 

Hunault  de  Monbrun,  444. 
Hunolstein  ( Vogt  d'),  247,  'St^K 
353.  452. 

*  Hunier,  49. 

Hurault  de  Yibraye,  i!5. 
Husson  (la  Motte),  136. 
Hutton,  476. 
Hyde  de  Neuville,  233. 
Hyermes  (Toustain  d'),  17i. 


Ignimont,  555. 
lle-aux-Bœufs,  88. 
lllon  (la  Ville«9ur-),  36«;. 
Imbault  (la  Ferlé),  199. 
Imécourt  (Yassinhac  d'),  i^î: 

314. 
Iquelon  (Coquerel),  332. 
l8le-Adam(YiUieisde  1')  r>i. 
*  Isle  de  Beauchaine,  310. 
Isle  Jourdain,  653. 
Isle-Boson  (0,  119. 
Isles  Hes),  94. 
Isles  (Launay  des),  98. 
Isly  (Bugpaud  d'),  163. 
Isly  (Féray  Bugeaud  d*).  If»' 
Isly  (Gasson-Ûugeaud  d*'..  i- 
Ismier  (Saint),  563. 
Isnard  de  Carbonne),  299. 
Isnards  (des),   117,  232,  :• 

476. 
Isnards-Snze  (des),  179,  .>• 

403, 


777 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


779 


Isoard    de    Chénerilles,    434, 

633. 
Issards  (Forbin  des),  346. 
Issarts  (Galléan  des),  477. 
Islres  (Estrées,   dit  Carbonel, 

de),  456. 
Ivry  (Ogier  d»),  296, 
*  Izarn  de  Freissinet  de  Valady, 

IM. 


Jacobi,  768. 
Jacobs,  369. 

*  Jacqueminot  de  Ham,  295, 
Ja^lu  (du),  514^515. 
Jaille  (la),  423. 

Jaligny  (Laguiche  de),  326. 

Jamets,  71. 

James  (Fitz),  662. 

JanioD,  459. 

Jandot,  284. 

JansoD,  418. 

Janville  (Delbée  de},  12. 

Janvrin  (Saint),  387. 

Jard,  HO. 

Jargeau,  323. 

Jarnac  (Chabot  de),  131. 

Jarraud,  462. 

Jarret  de  la  Mairie,  367. 

Jarrige  (la)»  109. 

Jassaiià»  550. 

*  Jaiicourt,  145,  580. 
Jaucourdela  Yaiserie,  18. 
Jaumarie  (la),  tl5. 
Jaupitre,  15. 

Ja  usions,  309. 
Jay-Massuevre  (Le),  139. 
Jean  (Saint),  161. 
Jeannequin,  103. 
Jêgas,  280. 

Jegou  d'Herbeline,  683. 
Jehan,  686. 
Jelian  de  Preissac,  686. 
Jepurianic  (Gostalti),  498. 
Jerphanion,  160,  682. 
Joannis-Nicou,  702. 
Joantho,  623. 
Joesl,  476. 
Johanneton,  839. 

*  Johnston,  369. 
Join ville,  631. 
Joly,  281. 
Joniaron,  673. 
Jonimar,  422. 
Jonage  (Yon  de),  347. 
Joncblanc,  30. 
Jonchet  (Sarlon  du)^  19. 
Joncy,  552. 

Jonet  cSaint-)»  466. 
JoiifTre  Lafaye»  164. 

*  Jouflrey,  331,  465,  494. 


Joiifïronneau,  589. 
Jouffroy  d'Abbans,  672,  674. 
Jourdain  (l'isle),  653. 
Jourdan,  176,  444. 
Jourdan  de  Savonniéres,  441. 
Jousselin-Melforls,  321. 
Joussineau  de  Tourdonnet,  208. 
Jouy  (Ancillon  de),  423. 
Jouy  rdu  Coin  de),  271,273. 
Jouy  (Cugnac  de),  77. 
Jovin  des  Fayéres,  302. 
Joyeuse,  69,  133. 
Joyeuse  du  Bouchage,  137. 
Judie(la),  351. 
Juge  (le),  525. 

Juigné  (Brossaud  de),  281 ,  489. 
Juigné  (le  Clerc  de),  241,311. 
Juiihot  de  la  Devise,  180. 
Juliac,  292,  665. 
Julien  de  Roquetaillade,  421. 
Julien  de  Yinezac,  661. 
Julien  (Saint-),  292. 
Julien  de  Villiers,  269. 
Jullianges,  218. 
Jullien  de  Cou  réelles,  482. 
Jumeaux  de  Banville  ou  Beù- 

ville  (des),  92. 
Jumilhac  (Chapelle  de),  243. 
Jupeaux  (Taillevis  de),  50. 
Jupilles,  55. 
*  Jurien  des  Varennes  et  de  la 

Gravière,  480. 
Just  (Saint-),  199. 
Justamond,  237. 
Juvigny,  689. 
Juvisy,  (Durant  de),  241. 


Kainlis  (Cassin  de),  242. 

Kainlis  (Mac  Curtain  de),  242. 

Kalnocky,  435. 

Keiltinger,  173. 

Kemlandt,  502. 

Keraméal^  159. 

*  Kéranflech  de  Kernezne,  677. 

Kerannot»  681. 

Keraudyn  (Kernezne  ou  Ker- 

nesne  de),  678. 
Kerauman,  681. 
Kéravel,  489. 
Kerbiquet,  696. 
Kercado  (Le  Sénéchal  de),  619. 
Kerdrel  (Audren  de),  281,313, 

553. 
Kerdu,  081. 

Kérengar(Héliésde),  341. 
Kergoat,  681. 
Kergorlay,  45. 
Kergouaret,  t)81. 
KerincufTs  (Le  Guillou  de)  479. 
Kéringant,  489. 


Kérisouèl  (Carré),  491 . 
Kerjau,  159. 
Kerman,*579. 

*  Kermenguy,  669, 671,  691. 
Kermorvan,  681. 

*  Kernezne    (Kéranflech    de), 
677. 

Kernezne    ou    Kernesne    du 

Curru  et  de  Keraudyn,  678. 
Kerret,  488. 

Kérusoret  (Le  Borgne  de),  313. 
Kervéguen  (Le  Coat  de),  320. 
Kervénoaêl,  55. 
Kerret,  43. 
Kildare,  596. 
Kleiber,  354. 
Klewan,  630. 
Knigt,  680. 

*  Kotchoubey,  544. 
Krafi"t,  480. 


Labarthe  (Thomas  de),  376. 
Labat  de  Yivens,  420. 
Labatut  (d'Ëncausse  de),  119. 

*  Labay  de  Viella,  431. 
Laboissière  (Chapgier),  469. 
La  borde,  58o. 

Labourianne  (Gourdon),  458. 
Labouterie  (Laydin  de),  208. 
Labriffe,  404,  471. 

*  Labrousse  (Coulon  de),  154. 
Lac  (du),  399,  459. 
Lacaussade  (FaureJ,  690. 
Lâchai  de  Saint^Georges,  216. 
Lachèze  (Guérinde),  667. 
Lacombe,  672. 

Lacombe  (Mouru  de)^  225. 
Lacroix,  22. 

Ladevèze  (le  Clerc  de),  354. 
Ladouze  (Abzac  de),  25. 
Ladreit  de  Lacharrière,  635. 
Laduye  (Lafon  de),  20. 
Laedricht-Ribourt,  108. 
Lafaige  de  Gaillard,  636. 
Lafardére,  418. 
Lafargue,  341. 
Lafaulotte,  412. 
Lafaulotte  (Estignard  de),52. 
Lafaye  (JoulTre),  164. 
Lafaye  (Villers),  378. 
Lafon  de  Laduye,  20. 
Lafond,  352. 

Lagarde  (Guîlhot  de),  19. 
Lagarde  (Vyau  de),  298. 
Lageard,  562. 

*  Lagonde  (LarratoH  de),  417. 
Lagorsan  de  Bellegarde,  5. 
Lagoy,  233. 

Lagoy  (Meyran  de),  231 . 
Lagranval,  154. 


780 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


'82 


Lagrevol,  459. 

*  Lagué  de  Salis,  491. 

Lagiiette  (Pascal  de)^  29. 

Lagueulle,  141. 

Laguiche,  319,  325,  441,  454, 

515,  698. 
Laguichd  de  la  Palice  et  de 

Saint-Géran,  325. 
Laguionie  f  Latapie  de),  690. 
Laillevaux  (Perthuis  de),  623. 
Laisné,  587,  649. 
Laistre,  221. 

Laize  (Bretteville-sur),  97. 
Laizer,  366,  689. 
Lajallet  (Augier  de),  208. 
Lajonie,  27. 
Lalcne  Laprade,  18. 
Lallemanl  de  Liocourt,  467. 
Lamaze  (Bauderon  de),  288. 
Lambercourt,  i56. 
Lambert,   10,  141,  308,  589, 

651. 
Lambert  de  ChameroUes,  123, 

623. 
Lambert  des  Champs  de  Morel, 

636. 
Lambert  des  Granges,  694. 
Lamberlie  (Bessot  de),  214. 
Xambilly,  489,  677. 
Lambot  de  Fougères,  405, 623. 
Lamercy  de  Gallien  de  Cha- 

bons,  673. 
Lamerie,  161. 
Lamirault,  273,  585,  649. 
Lamirault-Marchais- Lambert, 

649. 
Lamirault  de  Marche  Lambron^ 

271. 
Lamirault  de  Port-Morand,  269. 
Lamoignon,  293. 
Lamoignon  (Ségur),  249. 
Lamolère,  418. 
Lamothe-Bardigues,  328. 
Lamothe  (Bessot  de),  213. 
Lamothe-Fénelon,  529. 
Lamothe  (GelTrard  de),  466. 
Lamotte  d'Allogny,  299. 
Lamour  de  Lanjêgu,  286. 
Lamy  (Chicou),  536. 
Lanascol  (Qiiemper  de),  314. 
Lancelin,  285. 
Lanche  de  Moissac,  195. 
Lanchéres,  684. 
Landau  (Andlau),  430. 
Lande  (la).  271.602. 
Lande-Patry  (la),  685. 
Lande(Chillaud  de  la),23, 156. 
Lande  TMonlagut  de  la),  279. 
Lande  (Roquelaure  de  la),  259. 
Landemont  (Beaumanoir  de), 

136. 
Landemont  (Pantin  de),  30 i. 


Landorthe  (La  Tour\  119. 
Landres  (Gouget  de),  49. 
Landry  (La  Tour),  579. 
Lanessan,  225. 
Langalerie,  30. 
Langeac,  395. 
Langeac  (Lespinasse),  55. 
Langenberger,  680. 

*  Langlade  (Favart  de),  409. 
Langlade  de  la  Batut,  501. 
Langlade  (Girot  de),  408. 
Langlade  de  la  Beiletie,  501. 
Langlade  de  la  Rampinsolle, 

501. 
Langlade  de  Savignon,  501. 
Langlois,  17. 
Langlois  d'Ëstaintot,  377. 
Langlumc  des  Angles,  548. 
Langretière,  160. 
Langsdortr  (de),  698. 
Languedoc  (Patry  de)^  ()86. 
Languinerie,  587. 
Lanjégu  (Lamour  de),  286. 
Lanjuinais,  698. 
Lannidy  (Calhouet  de),  315. 
Lanoye  (Tugnot  de);  302. 
Lansac  (Gontaut-Saint-Geniez 

de),  659. 
Lansinade,  24. 
Laiita,  260. 
Lantagnac  (Adhémar  de),  408, 

410. 
Lantepérée,  651. 
Lanuit  (Boisbouessel  de),  678. 
Laperrine  d'Haulpoul,  233. 
Lapeyride  (Tascher  de),  25. 
Laplace,  476. 
Laplace  (Colbert  de),  18. 
Laplante  (Ëspagneul  de),  221. 
Laplante  (du  Pérou  de),  220. 
Laprade  (Lalène),  18. 
Lapté,  70. 

Lara  (Narbonne),  335. 
Lard  de  Puscou,  26. 

*  Lardemelle,  209,  636,  695. 
Lardimalie  (Foucauld  de),  699. 
Larlan  de  Rochefort,  307. 
Larmandie,  561. 

*  Larraton  de  Lagonde,  417. 
Larréguy  de  Civrieux,  610. 
Larroque  (Grippière  de)  152. 

*  Larsa.n  (du  Périer  de),  693. 
Larsonneau,  420,  436. 
Lartigue  (du  Casse),  297. 
Las  de  Tule,  4. 

*  Las  Gazes,  160.  691. 
Lassaigne  (Moutard  de),  27. 
Lasseran  -  Massencomroe      de 

Monlluc,  6,7.  195. 
Lasseur  (le),  408. 
Lassus-Bizous,  166. 
*Lastic,  219,316. 


Lastic-Vigourooz,  220,  316. 
"  Lastic  Saint-Jal,  233. 
Lalapie  de  Liguionie,  6iN>. 
Lalouche  (Pelierin  de),  5(^5. 

*  Latour  (Gaboriaud  de),  5.V.. 
Latour  (Richard  de),  208. 
Latour  (Cbabaud),  223. 

*  Latrille  de  Lorencez,  Gi  i. 
Lauberivière  (Pourroy  de),  :5 1  «  '. 
Laubespin,  356,  379. 
Laubrière  (Briant  de),  ITx. 
Laudun,  69. 

Laurier  de  BeaurecueiU  l^(l. 
Laugier  de  Chartreuse,    i^U. 

569. 
La  u  la  nié  de  Sainte-Croix»  .%t>i. 
Laumont  (Gillet  de),  467. 
Launay  de  Cohardon,  331 ,  ilm  . 
Launay  (Gautier^,  98. 
Launay  (Gontara  de),  4il ,  i  i  i. 
Launay  de  la  Bouverie»  91. 
Launay  des  Isles,  du  Parc  d''> 

Noês  et  de  Villepelée,  \^S, 
Launoy,  76. 
Laurencie  (ta),  206. 
Laurencin,  319. 
Lauret  (Salignac-Fénélon  df  , 

438. 
Laurière,  665. 
Laurière*Moncaul,  56. 
Lauriston  TLaw  de),  243. 
Lauronne  (Magnîen  de),  5*^*. 
Lautrec  (ToulouBe),  294,  :>.^* . 
Lausanne,  555. 
Lauzières,  262,  326. 
Lauzières  de  Thémines  de  C-)**- 

daillac,  7, 261, 456, 457,  t>:>\. 
Lauzun,  391. 

Lauzun  (Caumont  de),  392. 
Lavaignac,  24. 
Lavairie  (Mergot  de  Monter,  o 

de),  304. 
Laval,  218,259,  281. 
Laval  (Grippière  de),  153. 
Laval-Montmorency,  197,  :»-i  •. 
Laval  de  SablJ  de  Boiadaiipli:-. 

196,  202. 
La  Valette  (Chamans  de),  âiT» 
LaTsIette  (Chicoyneau  de\  <  ' 
Lavardens  (Gou^gue  Ue\  2*  >:. 
Lavardin  (Beaumanoircle),  1'.*. 

367. 
Lavardin   (Riboulle  de»,    l/> 

137. 
Lavau,  342. 

*  Lavaur  de  Sainte-Porluna  '. 
616. 

Laverdenx,  257. 
Lavergnac,  289. 

*  Lavergne  de  Cerval,  57. 
Lavigerie  (Choury  de),  37.*!. 
Lavignerie,  225, 


783 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


785 


Law    de     Lauriston-Boubers. 

165, 243. 
Laydin  de  Labouterie»  208. 
Lays,  107. 
Léautaud^  615. 

*  Léautaud-Domnine,  i9A. 
Lebœuf  de  Montgermont,  iSA. 
Lebroyres  ou  Obroires,  37. 
Leca,  557. 

Lederc  de  la  Verpilliére,  495. 

Leclerc^  252. 

Ledard,  168. 

Ledochowski,  103» 

Ledru,  112. 

Lefébure  de  Beauchamps,  12. 

Lefèvre  de  la  Boderie,  89. 

Le  fort,  14. 

Lefort  des  François,  18. 

Legge,  539. 

Legh  de  Highleg,  603. 

Légier  (Saint-),  56. 

Legrand,273. 

Legrand  de  Vilers,  566. 

Legras  les  Gardes,  154. 

Leinster,  333. 

Lejeas,  481. 

Lelo>y,  363. 

*  Lemaire,  112,  505,  507. 
Lemercier,  216. 
Leinonnier,  683. 

Lemox  (Fajournel  de),  343. 

Lenoncourt,  197,  495. 

Lenlillac,  660. 

Léon  (Rohan-Ghabot  de),  504. 

Léolaud,  355. 

Lépine  (Plaine),  299. 

Lerain  (Moric^  de),  439. 

Lerberghe  (Van),  296. 

Lescalle,  25. 

Licscoul  (d'Âux  de),  151. 

Lesdiguières  (Bonne  de),  199, 
234,  387. 

Lesdiguières  (Blanchefort  de), 
385. 

Lesigny,  200. 

Lesne,  610. 

Lesne  de  Molaing,  296. 

Lesparre,  65, 102. 

Lespinasse-Langeac,  55. 

Lespinatz  (Chebrou  de),  575. 

Lespinay,  3ll,  440. 

Lestang  d'Hust  et  du  Saint- 
Empire,  434. 

Lestang  (Murât),  243,  244. 

Lestapis,  484. 

Lestingant  de  Saint-Martin,  71 . 

Lestoré,  273. 

Lestrange,  184. 

Lesueur  du  Coudray,  466. 

*  Leuchtenberg,  544,  547. 
Leudeville  (Petit  de),  508. 
Leullier,  491, 


*  Lf  Hsse,  227,  285. 
Leuville  (Olivier  de)  522,  581. 
Leuze,  541. 

Lever  (délia  Faille  de),  306. 
Levezou  de  Vezins,  626,  673. 
Lévis,  111,425,470. 

*  Lévis-Mirepoix,  329,  620. 
Lévis-Ventadour,     326,    387, 

644. 
Levis  de  Caylus  (Tubières  do), 

660. 
Levrainvillle,  121. 
Lezeau  d'Ecouché,  375. 
Lézines,  201. 
Lhomme,  507. 

*  L'Horame-Dieu  du  Tranchant 
de  Lignerolles,  121. 

Lhommois  (Biars  de),  367. 
Llmillier,  651. 
Lhuillier  de  la  Serre,  228. 
Lhuillier    de    Planchevilliers, 

271. 
Lias,  20. 

Libert  de  Bèze,  402. 
Liberlat  (Bayon  de),  347. 
Libman,  677. 
Libois,  409. 

Liège  de  Saint-Mars,  76. 
Liencourt,  623. 
Liétard  (Henin),  559. 
Liette,  456. 
Lieu-Croissant,  356. 
Liévin,  287. 
Lignac,  369. 
Ligne  570. 

Ligne  d'Arenberg,  358. 
Lignerac  (Robert  de),  660. 
Ligneris,  473,  514,  515. 
Lignerolles   (Demondore    de), 

139. 

*  Lignerolles    (l'Homme-Dieu 
du  Tranchant  de),  121. 

Ligny,  456. 

Ligny     (Bourbon  -  Vendôme), 

134. 
Ligny  (Girard  de),  297. 
Ligonès  (Antil  de),  150,  552. 
Limayrac,  412. 
Limberl,  279. 
Linésy  (Toustain  de),  174. 
Limeuil,  72. 

Limeuil  (Beaufort  de),  653. 
Limiers  (Bonnard  de),  78. 
Lingremicres  (Le   Riche  de), 

540. 
Linotte  (Dordaygue  de  la),  279. 
Liocourt  (Lallemant  de),  467. 
Lion  (du),  4. 
Lioult,  92. 

Liste  (Moulins  de),  55. 
Lisle  (Verdé  de),  19. 
Lissac  (du  Ghambon  de),  687. 


Lisse,  26. 

Listardière,  565. 

Lithuanie,  630. 

Live  du  Soleil  (la),  210 

Livitos,  614. 

Livois  (Baudelet  de),  354,  624. 

Lizerne  (Hélyes  de  la),  86. 

Lloret,  613. 

Lobel-Mahy,  683. 

Lodève  (G«ermont),  262. 

Lœvenhjelm,  662. 

Loge  (la),  243. 

*  Loge  de  Saint-Brisson  (Henry 

de  In^,  542. 
Loge  (Cassin  de  la),  242. 
Loges  (les),  221. 
Lohéac,  285. 
Lois,  184. 
Loisne,  141. 

Loisiie  (Menche  de),  334. 
Loisy  (Carrelet  de),  107. 
Lomagne,  311,  353. 
Lombarès  (Rimonteil  de),  667. 
Loménie  de  Brienne,  169. 
Londe  (la),  159. 
Londe  (Cordier  dé  la),  158. 
Longaunay,  326. 
Longchamps,  451. 
Longeau  de  Clérembault,  76. 
Longevialle  (Falcon  de),  217. 
Longevialle  (Mamet  de),  218. 
Longlay,  349. 
Longpré  de  Frorilin,  666. 
Longuet,  275,587,589,651. 
Longueval,  4*56. 
Longueval  d'Ongny,  222. 
Longueville,  109. 
Longwy,  68. 

Lonjumeau  (Gaillard  de),  131. 
Lonjumeau  (Coêffier,  dit  Ruzé 

de),  520. 
Lonlay  de  la  Bretonnière,  98. 
Lonray(Sillyde),  67. 
Lopiac,  231. 
Lopriao  (Boisbouessel  de),  678, 

*  Lorencez  (Latrille  de),  613, 
614. 

Lorge  (Durfort  de),  353,  392. 
Lorgères  (Poignant  de),  166. 
Lorgeril,  235. 
Lormes  (Tolède  de\  15. 
Lormoy  (la  Taille  de),  75. 
Lormoys  (Egros  de),  267. 
Lorraine,67,70, 133,165,  190, 

259. 
Lorraine  d*Elbeuf,  196. 
Lorraine  de  Lislebonne,  457. 
Lortal  (Soulier  de),  365. 
Losières,  262. 
Losse,  20,  292,  294,  335. 
Loubens-Verdalle,  697. 
Loabet,  677. 


786 


LB  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


788 


Loupiac  TLa  Panouse  de),  396. 

Loury,  525. 

Louvoie  (Le  Tellier  de),  203. 

Lowenthal,  238. 

Loyère  (Beuverand  de  la),  684. 

LoyneB,  587. 

«Loynes  de  la  Goudraye,  110. 

Loynes  de  Hauteroche,  265. 

Loys,  494,  672. 

Loz  de  Goasfromeiit,  314. 

Lozes,  153. 

Lozier  (Bouvet  de),  151,  152. 

Lubersac,  307. 

Luc  (du),  70,  151. 

Luc  (Mis  du),  180. 

Lucé,  137. 

Lucinge,  19.  390. 

Lucinière  (Coriiulier  de),  123. 

Lude  (Daillon  du)  67, 259,  454, 
565. 

Ludière,  616. 

Luget  (Delage  de),  252. 

Lugny,  552. 

Lunardiére  (la  Porte  de),  583. 

Lunyt,  152. 

*  Luppé,  195,  373. 

Lur-Saluce»,  305,601.   * 

Lusignan  (Couhé  de),  56,  620. 

Lussan  (Esparbez  de),  56, 196, 
225.} 

Lussan  (Marmiesse  de),  195. 

Lusse  (la  Fond  de),  143. 

Lustrac  (Guilhem  de),  20,  280, 

Luxe  (Montmorency  de),  380. 

Luxembourg    (Montmorency) , 
310,  353,  440,  553. 

Luynes  -  Ghevreuse    (d'Albert 
de),  136,  435,  680. 

Luylens  de  Bossuit,  502. 

Luzançay  ^Garré  de),  21 7. 

Luzeret,  5^3. 

Luzignan  (Saint-Gelais),  644. 

Luzinais  (Guibourg  de),  106, 
330. 

Luzy  de  Pellissac,  18,  673. 

Lynder  (Gore),  553. 

Lyon  de  Gomminges  (du),  105. 

Lyonoe,  458. 

Lyrac,  611. 

Lys  (Arc  du),  88. 

Lys  (Bourdon  du),  92. 

Lys  de  Heinemoulin  (du),  100. 

M 

Mabîlle,  217. 
Mtbille  du  Ghesne,  (>35. 
Mac-Garthy,  636. 
Mac-Gurtain  de  Kainlis,  242. 
Mac-Donald,  699. 
Mac-Oonnell,  369. 
Macharl,  354. 


Machault,  589. 
Machoulassi,  279. 
Maci  (GoëfOer  de),  520. 
Maclas  (la   Bcau-Bérard  de), 
563. 

*  Mac-Mahon  duc  de  Magenta^ 
591. 

*  Mac-Mahon  de  Vianges  et  de 
Gharnay^  592. 

Mac-Nemara,  596. 

Macrabau  (Masmontet  de),  22. 

Mac-Seehy,  597. 

Mac-Swiney,  296. 

Madaillan,  278. 

Madran,  665. 

Magdeleine  de  Ragny  (]a^,387. 

Magenta  (Mac-Mahon  de),  591. 

Magnas,  427. 

Magne,  368. 

Magne-Patas,  587. 

Magneville,  81. 

Magnien,  597  ;  du  Puiset  et  de 

Lauronne,  599. 
Magny,  466. 
Mahausse,  141. 
Mahon  (Mac),  591. 
Mahou,  348. 
Mahy  (Lobel),  683. 
Maichin,  206. 
Maigne,  298. 
Maignelais,  454. 
Maignen  de  Brétheville  (le),  97. 
Maillard.  644. 

*  Maillard  de  la  Gombe,  561. 
Maillard  de  la  Gournerie,  670. 
Maillard  La  Faye,  561. 
Maillé,  411. 

Maillé  de  la  Tour-Landry,  250, 

411,413. 
Maillé  de   Brézé  et  de  Milly, 

577,  579. 
Maillets  (Yilliers-les),  213. 
Mailly,  48. 

Maine  (la  Roche  du),  202. 
Maintenant,  18. 
Mainvillier,  73. 
Mairan,  587. 

*  Maire  de  £ars  le  Gomte  (Le), 
351. 

Mairie  (Havery  de  la),  141. 
Mairie  (Jarret  de  la),  367. 
Mnisonfort  (la  Ghatre  de   la), 

131,  132.  261. 
Maisonfort  (du  Bois  des  Gours 

de  la),  15,  682. 
Maisonneuve,  154. 
Maisonneuve  (Pougîn  de    la), 

17. 
Maisonneuve  (Svmonet  de  la), 

349. 
Maison-Rouge  (Bauda<;),  77. 
Maison-Rouge  (la),  585. 


Maissiat    de    Ploénniès,    43  i, 

568. 
Maistre,  403,  436,  635, 
Maistre  de  la  Breton nière,  (L#*  •, 

604. 
Maizeroy  (Pothier  de),  310. 
Maizières  (Le  Gloutier  de  >,  {)t}\ . 
Majastre  (Gastellane),  535. 
Mâlain  (Saint-Belin),  175. 
Malarticq,  418. 
Malassise,  8. 
Malet,  184,291,334. 
Malet  la  Farge,  334. 
Malevas   et  de   Maleure  (An- 

glade  de),  151. 
Maleville,  184. 
Maleyssie  (Tardieu  de),  415. 
Malherbe  de  Poillé,  472. 
Malicorne,  134,  135,  136. 
Malijay  (Noguier  de),  549. 
Malingre,  532. 
Mallet,  222. 

Mallets  (Rouen  des),  404. 
Mal  musse,  589. 
Ma  Ion  de  Morieux,  92. 
Mairie  (la),  291. 
Maluquer  (Dufau  de),  576. 

*  Malvezzi,  542,  543. 
Malvirade  (Galz  de),  36^^ 
Mamet  de  Longevialle,  t\K 
Mancini,  583. 

Mancini  (Mazarini),  458. 
Mandagout,  519. 

*  Mandell  d'Ecosse  de  la  Tour- 
Maubourg,  503  ,675. 

Mangeot,  230. 

Mongeville,  78.  . 

Mangoux  (Gorbin),  551. 

Manhanie  (la),  414. 

Manigre,  523. 

Maniieville  du  Romots,  tHV>. 

Manoir  (Boutry  du),  93. 

Mansa,  476. 

Manuel  de  Gramedo,  4tt. 

Manvtlle,  168. 

Manz,  488. 

Manze,  672. 

Marais  ^Vassal  du),  365. 

Marais  ae  Ghacobon  (d^s\  '•  ■« 

Marans  de  Montra,  534. 

Maravau  (Masmontet  de>.  :it. 

Marbeuf,  149. 

*  Marcë,  468,  683. 

Marcê  de  Vauroanafate et  lirM e 

684. 
Marcein  (Game),  675. 
Marcelle  de  Beaugué,  I4^i. 
Marcellus   (Marlin   da   1  <r> 

de),  559. 
Ma  rchais-Lambert  (  Lamin  >  >* . 

649. 
Marchastel,  295. 


789 


LB  BULLETIN  HÂRALDIQUE  DE  FRANGE 


791 


Marche  (la),  558. 

Marche- La mbron   (  Lamirault 

de),  271. 
Marchel  (Rigaud  du),  26,  30. 
Marcieu  (Emé  de),  247,  312. 
Marcillac    (la    Rochefoucauld 

de),  47,48. 
Marcilly  (Commines  de),  355. 
Marck  (la),  68. 
Marck  de  Bouillon  (la),  71. 
Marconnay,  199. 
Marcot,  463. 

Mardogne  (Foix  de),  396,  401. 
Mare  (Vielle),  602. 
Maréchal  (Le),  77. 
Mareil,  364. 
Mareschal  de  Yezel,  56. 
Mareuil,  500. 

Mareuil  (des  Bancs  de),  143. 
Mareuil  (Durant  de),  435. 
Margemont  (Aurelle  de),  398. 
Marguerie  de  Sorteval,  97. 
Mariani,  408. 

Maricourt  (Morgan  de)  229. 
Marie  (Sainte),  476,  587. 
Marié,  141. 
Manette,  269,  651 . 
Marignac  (Gastebois  de^,  626. 
Marignan  (Seissan    de),  119. 

282. 
Mardi- Pesquaire,  154. 
Marillac,  516. 
Marin,  209,  211. 
Marion,  211. 

Marismas  (Aguado  de  las),  368. 
Marliavc,  635,  637. 
Marmiés  (Canteloube  de),  18. 
Marmiesse  de  Lussan,  195. 
Marmignac,  682. 
Marnas,  155. 

Marniolas  (Vincent  de),  44. 
Marnyhac,  687. 
Marolles,  73. 
MaroUes  (Gaigneron  de),  252, 

369. 
Marquenterre,  36. 
Marraud,  690. 
Marreau  de  Villeregie    et    de 

Chilly,  141. 
Marroi»  (Le),  185. 
Marsainviilier,  78. 
Marsan  de  Pons,  259. 
Marsan  gués,  157. 
*  Marsay,  224. 
Marsillac,  218,  219. 
Martel,  202,  618,  619,  054. 
Martell,  476. 
Martellière  (la),  37. 
Martial  de  Boisset,  686. 
Martignan  (Bourgarel  de),  632. 
Martigné-sous-Laval,  136. 
Martigny  (Ouvrard  de),  309. 


Martin,  134,  226,  271. 
Martin  d'Aujelles,  271. 

*  Martin  de  Beaucé,  252. 
Martin  du  Tyrac  de  Marcellus, 

559. 
Martin  (Saint),  195. 
Martinaux  (Naux  des),  30. 

*  Martineau  dès  Chesnez,  305. 
Martinets  de  Fromentières,136. 
Martinie  (la),  20. 

Martiny,  230,  629. 

Mai  tragny,  602. 

Marlray  (Bonmeau  du),  17. 

Marlroy  (Camus  du),  368. 

Marveille  (Dumas  de),  540. 

Marviliiers,  525. 

Marzac  (Carbonnier  de),  694. 

Mas  (Le),  347. 

Maschin,  278. 

Masdechamps   (Tessières  de), 

213. 
Masdurant  (Beaupoil  de),  391. 
Maseret,  529. 
Masmontet  de  Maravau  ou  de 

Macrabau,  22. 
Masmontet  de  Nastringues,  29. 
Masmontet  des  Réaux,  25. 
Masparault,  280. 
Massac  de  Pavin,  281. 
Masséna  de  Rivoli,  499. 
Massencome  (Lasseran),  7,195. 
Massias,  480,  700. 

*  Massias  Jurien  de  la  Graviere, 

479. 
Massieu  de  Clerval,  635. 
Massol,  222. 
Massol  de  Rebetz,  332. 
Masson,  396,  527. 
Masson  du  Monceau,  75. 
Massue  (Hubert  de  la),  439. 
Massuevre  (le  Jay  de),  139. 
Mastin  de  Noailié,  214. 
Mastin  (Bessot  de),  213. 
Maslre  (la),  70. 
Masure  (la),  89. 
Matassière  (la),  114. 
Malécoulon  (Belcier  de),  25. 
Matel  (Grimaud  de),  669. 
Matel  (Dumas  de)^  669. 
Malhan,  403.  404,  405,  470. 
Mathefelon,  55. 
Mathieu  (Saint-),  371. 
Matignon,  65,  259. 
Matlack,  49. 
Maubec,  196. 
Maubert,  589. 
Maubou  (Chapuis  de),  492. 
Maubuisson,  287. 
Maugiron,  196. 
Maugis  des  Granges,  533. 
Mauléon,  574. 
Mauléon-Narbonne,  342* 


Maulmont,  22. 

Maumoires,  682. 

Mauny,  199. 

Mauny   lisez  Mony    (Baudon 

de),  412. 
Mauny  (Hautemer  de),  198. 
Mauny  (Reviers  de),  182,  688. 
Maupas  (Herry  de),  349. 
Maupas  (Poncet  du),  495. 
Maupeou,  229. 
Maupeou  d'Ableiges,  18. 
Maure  fSainte),  237. 
Maure  (Saint-Etienne  de),  47. 
Mauréze  (d*Ouvrier  de),  105. 
Maurier  (d'Aubéri  du),  166. 
Mauris  rSaint-),  378, 558. 
Maury,  ol5. 

Maussabré-Beufvier,  402. 
Maussans,  674. 
Mauvezin  (Gastiilon    de),   56, 

280. 
Mauvesin  (Le  Blanc  de),  693. 
Mauvières,  102. 
Mavrau,  525. 
Max  (Donjon  du),  343. 
May  de  Termont,  20. 
Mayenne  (La   Porte-Mazarini 

de),  583. 

*  Maynard  de  la  Claye,  109. 359. 
Mayre  de  Gordouan  (le^,  367. 
Mazargues  (Ornano  de),  196. 
Mazarin  (Durfoi-t-Duras   de), 

584. 
Mazarin  (d'Âumont  de),  584. 
Mazarini  Mancini,  458. 
Mazière,  161. 
Mazières,  25. 
Mazures(des),  287. 
Mazurier  (la  Mothe),  522. 
Méallet  de  Fargues,  440. 

*  Meaux,  487. 

Meaux  (Begouen  de),  19. 

Meaux  de  Merlière,  488. 

Médavy  (Rouxel  de),  199. 

Médicis,  516. 

Mée  (le),  233. 

Meer  de  Daelenbrœck,  571. 

Meilleraye  (la  Porte    de    la), 

521,582,583. 
Melforts  (Jousselin),  321. 
Métissent,  96. 
M  elle  ville,  523. 
Melliant  (Boucault  de),  443. 
Mello,  43. 
Melo,  506. 

Ménard  (Guenon  des),  18. 
iVlénardière  (la),  95. 
Menault,  267. 
Menche  de  Loisne,  334. 
Menditte  (Berterèche  de),  19. 
*Méneval,  101. 
Mengaud  de  la  Hage,  452, 


792 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


7lU 


Ménibus  (Hellouin  de),  178. 

Meninvilies,  525. 

Menjot  de    Chainpfleur-Grou- 

lel,  43G. 
Mcnonville  (Garnier  de),  143. 
Menlan,  i\l. 
Menou,  275,  491,492. 
Meiisignac  (Tascher  de),  25. 
Menthon,  251. 
Mercié,  535. 

Mercier  de  Lacombe,  035. 
Mercœur,  218. 
Mercy-Argenteau,  403, 
Mergoir,  681 . 

*  Mergol  de  Monlergon  de  La- 
vairie,  de  Bresloires,  de  Grial- 
tières,  302,  304. 

MérJn ville  (des  Monstiers  de), 

126,  403. 
Merlière  (Meaux  de),  488. 
Mérode,  354,  356,  487. 
Mesluy,  345. 

^Meslon  deiaGuinardaye,  611. 
Mesme  (Saint),  324. 
Mesmes,  388. 
Mesmes  de  Roissy,  134. 
Mesmin  (Sainl),  587. 

*  Mesnil-Uuisson  (du),  345. 
Mesnil-Saint-Jores  (du)^  91. 
Mesnil  (Auber  du),  91. 
Mesnii-Morin  (du),  81. 
Mesnil-Tison  (Haulemer  du), 

198. 
Mesnil-Palry  (Le),  685. 
Mesples  (Serres  de),  158. 
Messager,  677. 
Messeiière  (la),  216.    . 
Messey,  202. 
Messiltes,  481. 
Melz-Noblat  (de),  635. 
Metz  de  Rosnay,  (du),  298. 
Meusniére  de  la  Monnie  (la), 

269. 
Meyjaume,  29. 
Meynard,  467. 
Meynardie,  152. 

*  Meyran  de  LagoydeMontaîgu, 

231. 
Meyronne  (Chabades  de),  398. 
Mézard  (Sainte  328. 
Mézarnou,  159. 
Mézeyrac  (Goys  de),  20. 
Mézières,  ol4. 

Méziôres  (Gourlarvel  de),  307. 
Mézières  (Filhol  de),  22. 
Mézillac  (du  Pont  de),  537. 
Micane  (Pentras),  3(i2. 
Michau  de  Montblin,  429. 
Michaud  de  Chantoire,  460. 
Midon  de  Cormon,  273. 
Mieg,542. 
Miellé,  37. 


Mieulle,  423,  490. 

Mignot,646. 

Milieu  (Glapeyron  de),  171. 

Millaudon-Condurier,  232,550. 

Milleville,  635. 

Millon  d'Aillyde  Verneuil.  351. 

Milly  (Maillé  de),  577,  579. 

Mirabeau  (Riquelli  de),  372. 

Mirabel,  674. 

*  Mirabel  de  Neyrieu,  237, 428. 
Mira  mont,  57. 

Minimont  (Cnumont  de  Puv- 

guilheni  et  de),  392. 
Miremonl,  195. 
Mirepoix,  529. 
Mirepoix  (Lévis).  329,  620. 
Mirepoix  de    Fernando -Luis^ 

621. 
Mirés,  680. 
Miribel,  223. 

*  Miribel  (Copin  de).  562. 
Miribel  sur  Gresse,  563. 
Mirimon    (Beauharnais    de), 

545. 
Miron,  585. 

Miseré  (Saint-Martin  de),  563. 
Milry  ((ihauvelin  de),  532. 
Mivoye  (la),  651. 
Moges,  485. 

Moine  de  la  Borderie,  (le),473. 
Moissac  (Dienne  de),  396. 
Moissac  (Lanche  de)  195. 
Molaing  (Lesne  de),  296. 
Mole  (du),  107. 
Molesnes,  470. 
Molière  (la  Serre  de),  469. 
Molières,  65  i. 

Moligny  (Bourgevin  de),  331. 
Moloré,  55. 
Monaco,  67. 
Monaco  (Goyon-Grimaldi  de), 

584. 
Monarlhy  (Cornely  ol),  422. 
Monbahus  (Caumont  de),  392. 
Monbazon  (Rohan),  6i7. 
Monbrun  (Hunault  de)^  4ii. 
Moncada,  624. 
Moncaut  (Laurière),  56. 
Monceau  (du),  166. 
Monceau  (Masson  du),  75. 
Monceaux,  54. 
Moncel,  (Tezenas  du),  409. 
Moncclon   (Saint-Mesmin  de), 

80. 
Moncouet,  118. 
Moncourt,  481. 

Moncuitde  Boiscuillé,  31  i,695. 
Mondeau,  555. 

Mondenard  rd'Estillac  de),  6. 
Mondétour,  9. 

Mondétour  (Gourby  de),  1 1 . 
Mondinet,  612. 


Mondragon  (Gallet  de),  47  i. 

Mondran,  540. 

Moneys  d'Ordières,  562. 

Mongazon  (la  Haye  de),  3(»7. 

Mongobert,  304.  " 

Monicourt,  58. 

Monjé,  280. 

Monneraye  (la),  635. 

Monnerie,  611. 

Monnie  (ta  Meusniére   de  la  >. 

269. 
Monnoye  (Saint-Mesmin    d<'  -, 

79. 
Monrepos  (Peyronny  de),  :*:î-j. 
Monspey,  672. 

*  Monstiersde  HérinnUe  (âc>  \ 
126,  403. 

Monstuéjoul8,.262. 
Mont-sous- Yaudrey  (Mont  â^^, 

419. 
Mont  (Domet  de  Vorges  et  dt-  , 

418. 
Mont  (Sainte-Marie  du)»  3it-. 
Montatié,  261. 
Montagnac,  262. 
Montagu  de  la  Serre,  32^. 
Montâgut  de  la  Lande,  ST^J. 
Montaigre,  589. 
MonUigu,  271,  480,  481,  t>»«». 

*  Montaigu,  233. 
Montai,  475. 

MonUlembert,  396,  487,  TtOl 
Monlard  de  Lassaigne,  ±1 ,  t^. 
Monlaret  (Bonand  de),  487. 

*  Montarnal  (Guirard  de\  \i'*, 
Montârnaud  (Brignac  de),  iw.». 
Monlastnic  (Montbianc  et),  ::. 
Montauban,  387,  454,  615. 
Moutault,  45,  505. 

MonUut,  129. 
Montaut  (Puch  de),  7. 
Montazeau  (Sêgur  de),  2i. 
Montbas  (Frottier  de),  24«i. 
Montbazon  (Roban  de),  45  i. 
"  Monlbel  (Suret  de),  554. 
Montbéliard,  356,  679. 
Montbéliard  (Wurtemberg  à-  \ 

389. 
MoDtbeton,  391. 
Montbianc  et  Monta8tnic(Sâini- 

Lary  de^,  3. 
Montblin  (Michau  de),  i:^. 

*  Monlboiasier-Beaurorl-llAii:'* 
lac,  169,  170,  294,  353,  i:-»'. 

Monlbonnod,  563. 
Montboyer  (Beaupoil  de^.  :>"î. 
Montbray  de  la  Motte,  $H>. 
Montbreton,  295. 
Montbreton  (du  Puch  de),  1  ''>. 
"  Montbrian  (le  Viste  de),  (•?  ^. 
Montbrun,  237,  315. 
Montbrun  (Chérade  de)»  57.%. 


795 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


797 


Monibrun  (la  Valelte),  61 1 . 
Monlbrun  (Pins),  i52. 
Moiilburon  (Ghossat  de),  503. 

*  Moiilchevreuil  (Moritay  de), 
5G(î. 

MontcUis  (Heaufort  de),  G53. 
Muiilcouard  (Courault  de),53i. 
MonUiavid,60^. 
Monleclair,  197. 
Montofran,  587. 
Moiiteil  de  Grignan,  1^5. 
Moiitcjean,  137. 
Monlel,  76. 
Montenay,  607. 
Monlêpin  (Ayraon  de),  i9i. 
Montergon   (Mergot  de),  302, 

304. 
Montespan  (Gondrin  de),  i, 
Montesquieu,  184. 
Montesquieu  (Secondât  de),  11 1 . 
Montesquieu,  6,  7. 
Montesquieu -Fézensac,     431, 

432,  470,  499. 
Montessus  (Bernard  de),  000. 
Montet  (Desinier  du),  38. 
Montevrain  (Fourcy  de),  521. 
Monteynard,  116,  164. 
Montra  (Bardies  de),  571. 
Monlfaucon,  354. 
Montfaucon  (Pertuis  de),  494. 
Montferrand,  129,  255,  382. 
Montferrand  (Monlaut  de),  9. 
Montferrier,  519. 
Montflaux  (Froulay  de),  645. 
Montfort,  154,  218. 
Montgaillard  (Percin  de),  241. 
Montgermont  (Le  Bœuf    de), 

484,  486. 
Montgoinery,  362,  477. 
Alontgomery  (Bruges),  35î>. 
Montliéard  (Beauchampsi,  221. 
Monthion,  412. 

*  Monthion  (Bailly  de),  52. 
Monthureux  (Bourcier  de), 095. 
xMontiHaut  (Séguier  de),  14. 
Montifran  (Derthereau  de),  275. 
Montignac,  323. 
Montignon,  040. 
Monligny,  26.3,  204,  410,  709. 
Monligny    (le    Boulanger  de), 

509,  023. 
Monti^ny  (Cardon  de),  500. 
Monligny  (Crignon  de),  410. 
Monlillet,  116. 
Monlillet  de  Grenaud,  17. 
Montjoye,  380. 
Montlandrin,  199. 
Monllaur,  196,  387. 
Montlaur  (Villardi  de  Quinson 

de),  234,  676. 
Montlor  (Ornano  de),  195,  454. 
Moniruc,  6,195. 


Montlucde  Balagny,  133. 
Monduc  de  Foix  de  Cannain, 

Montmajour,  195. 
Montmor  (liabert  de],  450. 
Monlmorand,  398,  39!). 
Monlrnoreiicy,  71,  2^2,  201. 
Montmorency  de  Boulcville  cl 

de  Luxe,  389. 
Montmorency  de  Damville,  517. 
Montmorency  (Laval),  197,  3:29. 
Monlmorency  de  Luxembourg, 

310^  353,  440,  553. 
Montmorency  (Talleyrand),369. 
Montmurat  (Felzins  de),  059. 
Montmurat  (Turenne  de),  655. 
Montoulon,  491. 
Monlpensier,  631. 
Montpensier  (Bourbon  de),  70. 
Montpiaisir  (Ricard),  351. 
Montréal,  231,349. 
Montredon,  47. 
Mont  regard,  155. 
Montrevel  (la  Baume),  199. 
Montreville,  326.  • 
Montrozier  (Cours  de),  531. 
Montru  (Marans  de),  534. 
Mont-Saint- Vincent,  552. 
Montsalès,  7. 
Montseigneur,  168. 
Mont-Serral,  18. 

*  Montvert  (Carrière  de),  004. 
Mony  (Baudon  de),  412. 
Monzie  (la),  304. 
Morainville,  77. 
Morainville  (Perrocliel  de),  487. 
Morais,  90. 

Morand,  522. 
Morand  du  Puch,  087. 
Moranges  (Bardon  de),  307. 
Moras  d'Aligny  (Picot  de),  305. 
Morcoux  (Moreau  de),  407. 

*  More  de  Pontgibaud,  317. 
Moreau,  11,  521.. 
Moreau-Chalon,  220. 
Moreau  de  Morcoux,  407. 
Moreau  du  Breuil   de   Saint- 

(lermain,  035. 

*  MorcI,  032. 

Morel  (Terrav  do),  402. 

*  Morel-Vindé  (Terrav  do),  ?r2\), 

402,  470,  007. 
Morel.  il, 
Moret  de  Grolée,  295. 

*  Moreton  de  Chabrillan,  020. 
Morey,  598. 

Morey  (Brassai  Joly  de),  5i9. 
Moroy  de  Vianges  et  de  Sully, 
599. 

*  Morgan,  19,  230. 
Morgan  de  Maricourt,  2:29. 
Morice  de  Lerain^  439. 


Morière  (Chabiel  de),  559. 

Morieux  (Malon  de),  92. 

Morin,  9i,  157, 

Morin  (Gaigneron  de),  093. 

Morin  (du  Mesnil),  81. 

Morinville,  587. 

Morinville  de  Villcchauvo,  275. 

Morizur,  159. 

Morlen  (Boisbouessel  de),  678. 

Morlhon-Valelle,  396. 

Mornac  (Boscals  de)  071. 

Mornas,  615. 

*  Mornay    de    Montcbevreuil, 

5()0. 
Mornay  de  Bussy,  567. 
Mornay  d'Ambleville,  507. 
Mornay  du  Plessis-Marly,  507. 
Mornay  de  Yillarceaux,  507. 
Mornay-Montchevreuil  de  Vau- 

Dampierre,  568. 
Morny,  403. 

Morogues  (Bigot  de),  344. 
Moron  (Bongard  du),  0i9. 
Morfough  deCorkabaiskin,593. 
Morlagne,  ()5. 

Mortagne  (Lorraine  de),  25tl. 
Mortemart,  2i7. 
Mortemart  iRochechouart  de), 

319,358,  427. 

Mortesaigne,  682. 

Mortesgne  (Chauvclin  de),  (>07. 

Mortfonlaine  (Le  Pelletier  de), 
"Cil 

Mortier  de  Trévise,  44,238. 
Morville,  212. 
Moscoso  (Osorio  de),  025. 
Moskowa  (Ney  de  la),    iO,  301^ 

199. 
Mosneron-Dupin,  106. 
Mostolac,  475. 
Motlie  Oa),  il 8»  534. 
Mollie-Houdancourt,  6i3,  644. 
Mothe-Mazurier(lai,  522. 
Molhe-Pommeraye   (Chauvelin 

de  lai,  007. 
Molhe  (Crevant  de  la),  204. 
Molle  (hi),  523. 
Moite  (dû  Bois  de  la),  135. 
Molle  (Donjon  de  la),  343. 
Molle  iGadois  de  la),  15. 
Moite  Hnsson  iln^,  130. 
Moite  iMonlbray  de  la),  90. 
MoUitT  de  la  Fayette,  502. 
*MoUin.  491. 
Mollin  de  la  Balme,  492. 
Moltin  de  Corcelles,  491. 
Mouclicl  (dut,  122. 
Moulin  (EniAull  du),  411. 
Moulineaux,  284. 
Moulins  de  Lisle,  55. 
Moulins-Neufs  (Gislernay  df.s  , 

15. 


798 


LB  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


8<>0 


Moult,  602. 

Mourgues    de    la    FoneBtable. 
666. 

*  Mouru  de  Lacombe^  225. 
Mouslier,  H. 
Moussaye  (la),  39. 
Mouslier,  369,  554,  672. 
Moustiers,  22. 

Moy  de  Sons,  250. 

Moyencourt,  618. 

Moyria,  558. 

Moysand,  604. 

Muguet  de  Yarange,  483. 

Mun,  429. 

Munas  (la  Roque  de),  683. 

Munet,  309. 

Murât,  103.  316,  395.  499. 

Murât  du  Cheylard,  394. 

Murât  de  Leslang,  243,  244. 

Murât  de  la    Rabe   (Claviers 

de),  395. 
Mure^  609. 
Musurus,  498. 
Mutel,  179. 

Muviers  (Paillon  dea),  12. 
Myrat  de  Vertpré  (du),  669. 
Myre(la),  311. 

N 

Nadaillac  (la  Manhanie  de),  4 1 4. 

*  Nadaillac  (du  Pouget  de),  105, 

413. 
Nain  (Le),  402,  470,  670. 
Namur,  379. 

Nançay  (la  Châtre  de),  132, 136. 
Nancelles,  602. 
Nanclas  (Arnault  de),  364. 
Nanterre  (l'Evesque  de),  141. 
Nanteuil,  44,  348,  349. . 
Nanteuil-le-Haudouin  (Schom- 

bergde;,  453,  581. 
Nanleuil-le-Haudouin  (Estrées 

de),  455. 
Nantial,  472. 

Nantois  (la  Goublaye  de),  314. 
Nanton^  326. 
Nappard,  669. 
Narbonne,  657. 
Narbonne-Lara,  167,  335. 
Xarbonne  (Mauléon)^  342. 
Narbonne-Lara  (Narbonne  St- 

Gîronsde),  169. 
Narcillac  (Pandin  de),  404, 470. 
Nassau,  7t. 
Nassau-Orange,  648. 
Nassau-Sarbruck,  389. 
Naslringues  (Masmontct    de), 

29. 
Naux  des  Martinaux,  30. 
Navacelle  (Fabre  Roustand  de), 

700. 


Navelle,  551. 

Né  (Samt-Fort-sur-),  692. 

Néel  d'Anisy,  92. 

Neele  (Aux  Épaules  dé  Laval 

de),  134. 
Négrepeiisse    (Carmaing    de). 

134,  135. 
Négrepelisse    (La    Tour    de), 

654. 

*  Négrier,  627. 
Nelan,  597. 
Nemara  (Mac),  596. 
Nemours  (Armagnac  de^,  396. 
Nemours  (Bourbon  de),    629, 

631. 
Nervaux^  184. 
Nervo,  407. 
Nesse  (Poyanne  de),  7. 
Netlancourl-Beltancourt,   167, 

452. 
Netlancourt-Vaubecouii,   625. 

*  Nétumières  (Hay  des),  40. 
Neubourg  (Crespin  de),  375. 
Neufcarres  de  Boissy,  77. 
Neufchalel,  227. 
Neufchelles  (le  Cirier  de).  204. 
Neufville  de  Pacy,  203. 
Neussargues  (Dienne  de),  396. 
Neuville,  622. 

Neuville  (Hyde  de),  233. 

Nevers,  458. 

Nevers  (Gonzague  de),  584. 

Newbury,  362. 

Newton,  603. 

Newton  (Hallum  de),  603. 

*  Ney  d'Elchingen  et  de  la  Mos- 
kowa,  46,  361,  497,  499. 

Neyrieu  de  Mirabel  et  de  Do- 
marin,  237,  428,  129. 
Nicolai,  225,  249,  662. 
Nicolas   176 

*  Nicolây,  312;  355.  424,  689. 
Nicou  (Joannis),  702. 

Niel,  490. 

Nieuil  (Poute  de),  600. 

Nieul  (Perry  de),  367. 

Niocel,  699. 

Niolo  (Colombani  de),  675. 

*  N  ion  (Doré  de).  175,  176. 
Niquot,  35. 

Noaillac  (Douhet  de).  iOl. 
Noailié(Mastinde).  214. 
Noialles,  136,  425,  442.  502. 
Noé,  433. 

Noë-Fosse  (la).  285,  286. 
Noës  (Launav  des),  98. 
Nogaret  de  Foix  de  Candalle, 

454. 
Nogaret-la- Valette,  70. 
Noguès  de  la  Gageante  (du), 

115. 
Noguier  de  Malijay»  549. 


Noinville  (Durey  de),  12^. 

Noirmoutier,  324. 

Noix  (des),  666. 

*  Norapère  de  Ghampagnv    .{- 

Gadore,  182,  313,  553,  T;:*.. 
Nonancourt,  211. 
Normand  (le),  273,  527. 
Normandin,  12. 
Normant  Vedier(Le),  527, 
Noroy,  202. 
Norroys  (le),  603. 
Norroy  (Picjion  de),  505. 
xNoue  (Gurel  de  la),  554. 
Noue  (Viiliers  de  fa),  432. 
Nouroy,  649. 

Novejan  (Castellane),  Î42. 
Novezan  (Bruges  de),  36^1. 
Noyers,  459. 
Nozerolles    (Blanchefort    d*  , 

388. 
Nozières  (Grégoire  de),  »*.7o. 
Nuchèze,  607. 
Nully  (la  Roche),  106,  5^3. 
Nylsaire  ou  Nysaibre,  572. 


0  (d'),  643. 
0  (Séguier  d'),  136. 
Obazine,  393,  395. 
O'Brien,  298,  593. 
Obroire  ou  Lebrovres,  37. 
O'Connor,  250. 
Odartde  Billy,  48i. 
Oesterreich,  126. 
OfTémont  (Corouau),  5 IX. 
Offranville  (Chauvin  d').  :r 
Ogier  d'Ivry,  296,  634. 
Ogie,  603. 

*  O'Gorman,  613. 
Oignies,  327. 
Oilliamson,  124,373,601. 

680. 
Oisery,  199. 
Oissel  (Hély  d'),  318,  67»», 

*  Olbreuse  (Desmier  d*).  .V 
Oléon  (Bonet  d'),  213. 
Oliergues  de  Beaumont.  7: 
Oliergues  (la  Tour  d'),  i»-Vî. 
Olivier  de  la  Blatrie.  43^». 
Ollière,  285. 

Ollivier,  31,677. 

Ollivier  de  Leuville,  hii,  .'• 

Olmes,  457. 

Ongny  (Longue val  d'),  2:?.'. 

Oppède  (Forbin  d*).  tkH. 

Oppenheim,  181,223. 

Opotchine  544,  547. 

Orange,  71. 

Orange  (Nassau),  648. 

Orbessan  (d*),  3,  7. 

Orches  (Rigauli  d'),  110. 


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801 


LB  BULLBTIN  HERALDIQUE  DE  FRANCE 


803 


Ordières  (Moneys  d'),  562. 
Oréaultmont,  287. 
(^rengiani  (Alexandry  d*)^  24i. 
(>rglande8,224,  429. 
i  )rieulx  (La  Porte),  5 19. 
Origiiac  (Saint-Légier  d'),  626. 
Grilla rd  de  Villenianzy,  55N. 
Orival  dft  Criel,  122.5 
Orival  de  Vorges,  4iU. 
Orlôans  (Bourbon  d')>  629,  631 . 
Orléans  deCressy  (d*),  16. 
Orléans  de  Trassy  (d'),  14t. 
Orliac  de  la  Baslde,  364. 
(  ^rmenans  (Boitouzet  d'},  298. 
Ormois  (Hennezel  d'),  688. 
Ornac  (Bruneau  d'^  622. 
Orna  no  (Corse  d*),  193. 
Omano  de  Monllor,  195,  45i. 
Ornana  de  Mazargues,  196. 
Ornezan  de  Saint- Blancard^  9, 

i:n,259. 

Ornhac,  657. 

Orsan  (Cambis  d'\  118. 

Orteu  (Espana  de),  551. 

Orval  (Bélhune  d*)  580. 

Orvilliers  (Tourleau-Tourtorel 
d'),  429. 

Osniond,  18. 

Osorio  de  Moscoso^  de  Bour- 
bon et  d'Atrisco,  625. 

O'Sullmn,  597. 

*  0*Tard  de  la  Grange,  352, 
Oudinot  de  Reggio^   52,   177^ 

216,614. 
(  )urs  (Saint),  664. 
Outrequin  de  la  Bouillonnière, 

348. 
Oiilrey,  352. 

Oiivrard  de  Martigny,  309. 
Ouvrier  ou  Douvrier,  105. 

•  Ouvrier  de  Villegly  de  Bruni- 
quel,  104,  294. 

Oyron    (Fournier   de  Boisay- 

rault  et  d'),  242. 
Ozon,  J6. 
Ozoùef  le  Vougis,  323. 


Pachin  (Bébian  de),  423. 
Pi\cy  (Neufville  de),  203. 
Pagerie  (Tascher  de  la),  222, 

490,  546. 
Paillet,  151,  153. 
Palais  (Digoine  du),  147,  551, 

552,  553. 
Palaret,  654. 
Palhen,  568. 
Pailliers,  155. 
Paillon  des  Muviers,  12. 
*  Pajol,  52,  412. 


Paiice  (Chabannes  de  la),  326, 

342, 
Paiice  (Laguiche  de  la),  325. 
Pahére  (Christy  de  la),  492. 
Palières  (Giaret  de  Saint-Félix 

de),  519. 
Palluel  en  Allueux,  646. 
Pambour  (Guyonneau  de'),436. 
Pandin  de  Nardllac,  404. 
Pange  (Thomas  de),  675. 
Panisse-Pazzis,  315,  434.  569. 

*  Panouse  (la),  249,  305,  396, 
411,661,689. 

Pantin  de  Landemont,  304. 

Panvilliers,  110. 

Pape  (Basset  de  la),  244. 

Papin  de  la  Gaucherie,  115. 

Papus,  282. 

Parabére  (Sancy  de),  227,  531, 

548. 
Paradis,  539. 

Parateau  (Peyronny  de),  232. 
Paray,  132. 
Parc  f  Boutry  du),  93. 
Parc  (Launay  du),  98. 

*  Parcevaux,  158. 
Parcieu,  235. 

Pardaillan  (Gondrin  de),  4,  52. 
Parenchère,  22,  26,  156. 
Paréol-Gigonclas  (Pelletier  de 

la  Garde),  234. 
Parfait,  80. 

Parfouru  (Abaquesné  de),  17. 
Parieu  (Ksquirou  de),  240, 241 . 

*  Paris  ou  Landau  (  Andlau  de), 

430. 
Paris,  267. 
Paris-Bellebat,  651. 
Paris  de  BoUardière,  18, 
Paris  (comte  de),  631. 
Parkins,  679. 
Parquet  (du),  19. 
Partz,  229. 
Pascal,  345. 
Pascal  de  Laguette,  29. 
Pasdeloup,  37. 
Pasquier  (Audiffrel),  350. 

*  Passerai  de  Silans  et  de  la 
Chapelle,  209. 

Passy,  158. 
Pastré,  285,  352. 
Patas  (Magne),  587. 
Paterno,  624. 
Palrix,  91. 

*  Patry,  685. 

Patry-Calouin-Tréville,  686. 
Patry  (Le  Mesnil),  685. 
Patry  d'Anjou  et  de  Languedoc, 

686. 
Paul  (Saint),  43, 133. 
Pauluche,  273,  527. 

*  Paulze  d'Ivoy  de  la  Poype,  1 65. 


*  Pavillon  (du  Cheyron  du),  620. 
Pavin  (Massac  de),  281. 
Payen,  458. 

Pays  du  Vau,  444. 

Pazzi,  117. 

Pazzis    (Panisse),    315,     431, 

569. 
Pazzis  (Seguins  de),  106. 
Pechgris    (Grenier    de),    279, 

666. 
Pechpeyrou  de  Comminges  de 

Guitaut,  554. 
Pecquet  de  Champlois,  318. 
Pecquigny,  327. 
Peigné,  267. 
Peillard,  240. 

Peironnis  ou  Peyronny,  231. 
Pélagey,  40. 
Pelet  de  Corabas,  519. 
Pélissa,  319. 
Pêlissier,  255,  383. 
Pellegrue,  336. 

*  Pellerin  de  Latouche,  505. 
Pelletier,  74,  300. 

Pelletier  de  Glatigny  (le),  178. 

*  Pelletier  de  la  Garde-Paréol- 
Gigondas,  172,  233,  234. 

*  Pelletier  de  Mortfontaine  et 

de  Saint-Fargeau  (le),  569. 
Pelletier    de    Rosanbo   (Le), 

243,600-601. 
Pelletier  de  Saint-Rémy  (Le), 

224  430. 
Pelletier  des  Forts  (le),  470. 
Pelletier  de  Chambure,  636. 
Pelletrau  (CoUineau),  28. 
Pellisac  (Luzy  d«),  18,  673. 
Pembroke  (Boulen),  218. 
Penanros  (Le  Guillou  de),  479. 
Penfeuntenio  de  Cheffontaine 

et  de  Kervereguen,  490,  636. 
Penhoadic,  208. 
Penhoët,  308-309. 
Penna,  200,  201. 
Penne,  263. 
Pentras  Micane,  362. 
Percheron,  411. 
Perches,  491. 
Percin,  224. 
Percin  de  Montgaillard  de  la 

Valette,  241 . 
Percy,  351.' 
Perdriel,  195. 
Péré(du),  161. 
Périer,  409,  423,  438. 
Périer  de  la  Genevraye,  98. 

*  Périer  de  Larsan  (du),  693. 
Perigny,  50. 

Périgord     (Talleyrand),    369, 

426,  483, 505,  569. 
Perla  Consola,  297. 
Permangle  (Chouly  de),  372. 


804 


LE  BULLETIN   HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


8o: 


Pern  (Saint),  124. 

Pernay,  471. 

Péros-Mandis,  3i. 

Pérou  de  Laplanle  (du),  220. 

Pcroiise  (la),  218. 

Perponcher,  278. 

Perrard,  93. 

Perraud  de  Caire,  42. 

Perreau,  154. 

Perreaux  (du),  491. 

Perreney  de  Grosbois,  402, 
470,  670. 

Perrelti,  518. 

Perrey,  674. 

Psmen,  249. 

Perrien  de  Crénan,  224,  314, 
374,  489, 675. 

Perrière  (Renard  de  la),  273. 

Perrin  des  Aimons  de  Sainl- 
Marcel,  2r0.  211. 

Perrochel  de  Morainville,  487. 

Perron  de  Saint-Marlin,  de 
Saint-Germain,  43,  503, 

Perry  de  Nieuil,  367. 

Pertliuis  de  Laiilevaux,  623. 

Pertuis  de  Montfaucon,  494. 

Pertuis-Saint-Amand  (Salva- 
dor de).  701. 

Pêrusse  des  Cars,  182,601. 

Poruzzl,  615. 

Pesquaire  (Msrili),  154. 

Peslels  (Tublèrés  de),  660. 

Pestivien,  006. 

Peling  de  Yaulgrenant,  17. 

Petit  de  Leudeville,  508. 

Petit  de  Touleuille,  224. 

Petit- Moulin  (Guerre  du),  25. 

Pelit-Val  (Le  Bailly  du),  109, 
110. 

Petite-Salle,  466. 

Pelite-Garde  (du  Pont  de  la), 

Peynost  (Thoynet  des),  ()6î». 

Peyrac,  153. 

Peyre,  295. 

Peyre  (la),  162. 

*  Peyronny,  230,  333, 628, 695. 

Peyronny  de  Parateau,  de 
Benurefs'ard,  du  Vigneau,  do 
ISIonrepos,  de  Bridoire,  des 
(iendres,  232. 

Peyroux  (du).  6S9.  ' 

Peyruchaud,  28. 

Pezé  (Courtarvel  de),  307. 

Phelippeaux,  515. 

Philippi,  256. 

Pibrac  (du  Faur  de),  12i. 

Picart  de  Radeval,  451,  515. 

Picaud,  479. 

Picaull,  585.  587. 

Piccioni,  426. 

Picbon,  99,  587, 


Piclion  de  Norroy.  505. 
Pjconnerie   (Bugeaud    de  la), 

163. 
Picot,  525. 

Picot  de  Dampierre,  248. 
Picot  de  Moras  d'Alignv.  365. 
Piennes  (Hahvin  de).  602. 
Pierre  (Saint),  284,  289. 
Pierrebourg(Harty  de),  299. 
Pierrebrune  (Châteauneuf  de), 

397. 
Pierre-Buffiêre,  372. 
Pierrefile  (Nompère  de),  670. 
Pierre  de  Fréraeur  (la),  348. 
Pierre  de  la  Rouviére  (la),  288. 
Pigalle,  42. 
Piganeau,  689. 
Pignan  (Baschi  de),  661. 
Piis,  626. 
Pillet  Will.  47. 
Pillot  de  Chenecey,  390. 
Pin  (du),  491,529. 
Pin  (la  Tour  du)  159,  355  474, 

662. 
Pin  (Acliard  du),  473. 
Pin  ae  Saint-Cyr  du  Bâtiment 

(du),  213. 
Pinard,  483. 
Pinault  de  Ténelle,  4i. 
Pincé  du  Coudray  et  du  Bois, 

166. 
Pinczon  du  Sel,  635. 
Pineaux,  465. 
Pinon,  303. 
Pins-Montbrun,  452. 
Piperey,  466. 
Pisançon  (la  Croix  de  Chevriè- 

res  de),  164. 
Pisani(Ferrl),  170. 
Piscalory  de  Yaufrcland,  20. 
Pisseleu.  132. 
Pissis,  462. 
Pissy,  312. 

*  Pilray  (Simard  de),  535. 
Pivolay,  560. 
Place  (la),  665. 
Places  (Barbou  des),  20. 
Plaine- Lépine,  29î). 
Plainville,  02. 
Plais.  132. 
Plaissac,  280. 
Plamonl,  289. 
Planche  du  Plessis  (la),  77. 
Planchevilliers  (Lliuillier   de). 

271. 
Plannes,  199. 
Pleinescive,  249. 
Plesnoye  (Fons  de  la),  117. 
Plessis-d'Ârgentré  (du),  120. 
Plessis  de  Grénédan  (du),  439. 
Plessis-Belliére.  388. 
Plessis-Budes  (le),  641. 


Plessis  (Le  Bas  du),  467.  iS  ^ 
Plessis  -  Piquet   (Charies   dii  . 

644. 
Plessis  (la  Planche  du),  77. 
Plessis  de  Chevigny  (du).  I  î". 

148. 
Plessis-Marly    (Momay     du  . 

567. 
Piessis-Quenquis  (du),  1  7k. 
Pieasis- Richelieu  (du),  571). 
Plessis  (Dallonville  du),  l'J. 
Plevenoa,  67. 
Plinval,  351. 
Ploénniës  (Maisaiat  de%    4CU, 

568. 
Plunkett  de  Fingall,  49. 
Pluvié,  314. 

Pluviers  de  Saint-Michel,  !2P^ 
Pluvinel  (La  Baume),  431. 
Pochon,  587. 
Poëze  d'Harambure  (la),    2is. 

242,  361. 
Poher,  181. 

Poignant  de  LorgArea,  f  6<>. 
Poillé  (Malherbe  de).  47i. 
Poinsinet  de  Sivry,  481. 
Poissallolle   de  Nanteuil,     iî. 

349. 
Poitiers  (Diane  de),  165. 
Poix  (Blanchefort  de),  385. 
*Poix(TYrelde),6!6.  «18. 
Poix  de  Fréminviile  (la),  'M'k 

376. 
Poizieux  (Gesse  de),  210. 
Pol  (Saint),  559. 

*  Polignac,  245,  657,  679. 
Polignac    de    Saint<^Geriiiaiii. 

389. 
Pomeyrol  (Bourbon),  555. 
Pommeraye  (Bonand  de    1^"^ 

487. 
Pommery  (Berthe  de  ViII^t- 

de),  107  .108. 
Pommier  (Raftin  de),  673. 
Pompadour,  20,  515. 
Pomper  y,  158. 
Pompignac,  260. 
Pomyers,  556. 

*  J^ncet  du  Maupas,  4^)5. 
PonchatiSégur  de).  ^3. 
Poncheville  iThellier  de),  17. 
Poniato>vski,  46. 

*  Ponnal,  672. 
Pons,  43  i,  657. 

Pons  (Lorraine  de  Marsan  il>  . 

259. 
Ponsonailhc,  634. 
Ponsonnailles  de  Chassan.  :^i  ■' 
Pont,  170. 

*  Pont  du  Chambon  (du),  .*».•'-. 
Pont(Cuillenedu),  241. 
Pont(Sadide),291. 


807 


hE  BULLETIN   HERALDIQUE  DE  FRANCE 


809 


Poil  lac,  291,  336,  434,  569. 
Ponlanier,  659. 
Pontavice  (du),  436. 
Ponibriant,  231. 
Ponlbrîant  (du  Breii  de),  415, 
Pontcarré  (Camus  de),  303. 
Pontereau,  151. 
Ponterel,  110. 
Ponl^t,  211. 

*  Pontevez  (Sabran),  315,  433, 

568. 
Pontevez-Bargéme,  434. 
Pontfarcy  (Farcy  de),  120. 
Pontgibaud  Œoré  ûe\  317. 
Pontmartin  (Ferrar  de),  118. 
Popeliniére  (Le  Riche  de  la), 

539. 
Porcien  (Château),  583. 
Pordéac,  259. 
Poret,  89. 
Porrhoêt,  504. 
Porseran,  649. 
Porl  de  Rivoire  (du),  700, 
Port-Môrand   (Lamirault  de), 

269. 

*  Portalon  de  Rosis,  125. 
Porte  de  Lunardière  et  de  la 

Meilleraye  (la),  521 ,  582, 583. 
Porte  (Harnon  delà),  677. 
Porte-Orieulx  (la),  649. 

*  Portes,  476. 

Portes  (Beaufort  de),  653. 
Pot  de  Rhodes,  132,  261. 
Pothier,  269. 
Pothier  de  Maizeroy,  316. 

*  Potiron  de  Boisfleurv,  285. 
Potterie  (Guérin  de  la),  18. 
Pouchon  de  Saint-André,  158. 

*  Pouget  de  Nadaillac  (du),  105, 

413. 
Pougin  de  la  Maisonneuve,  17. 
Pouilly,  116. 
Poulain  du  Mas,  de  la  Fores- 

terie,    de    la    Vincendière, 

144. 
Poullelier  de  Suzenet,  182. 

*  Pourroy  de  Lauberivière  de 
Quinso'nas,  310,440. 

Pourtaiès-Gorgier,  250. 

Poule  de  Nieuil,  600. 

Pouyer-Quertier,  360. 

Pouzac,  289. 

Poyanne  (Baylens),  581. 

Poyanne  de  Nesse,  7. 

Poype  (Paulze  d'Ivoy   de  la), 

165. 
Poysieu,  ^24. 
Pozzo  di  Borgo,  431. 
Pracomtal,  284,  318. 
Pradier,  163. 
Pradier  d'Agrain,  17. 
Pradines  (Cazenove  de),  671* 


Praslin  (Choiseul),  324, 426. 

Prat  (du),  199. 

Prat  (Bravards  d'Eyssat  du), 

46. 
Pravieux,  480. 
Pré(Groslarddu),  139. 
Préault,  271. 
Préaux,  525. 
Précigny,  196. 

Précourt  (Le  Va  vasseur  de),  19. 
Préfeln  (Goupil  de),  473. 
Préfossé,  92. 
Preissac  (Jehan  de),  686. 
Prépetit,  90,  93. 
Preslre  de  Vauban  (Le),  701. 
Preux,  365. 

Préval  (Sèguineau  de),  212. 
Prévalaye  (Thierry  de),  509. 
Préverend  de  la  Boutresse,  480. 
Prévost,  206,  267. 

*  Prévost  de  Chantemesle,  169» 
171. 

*  Prévost  de  Sansac  de  Traver- 
say  de  Touchimbert,  404. 
535. 

Prie  de  Toucy,  199,  644. 

*  Priel,  700,  701. 
Priest  (Saint),  616. 
Primaudière  (Doussault  de  la), 

690. 
Prince  de  la  Bretonnière  (le), 

303. 
Priolo,  207. 
Privelay,  12. 
Pronleroy,  420. 
Prou,  273. 

Prou  de  Chambourg,  523. 
Prouille,  281. 
Prousteau,  523. 
Prouville,  89. 
Provenchères,  18. 
Prunelé,  294.  335,  472. 
Prunières,  172. 
Pruns  (la  Panouse  de),  661. 
Pruynes  (Bancalis  de),  474. 
Puch  de  Montbrcton  (du),  115. 
Pnch  (Morand  du),  6«7. 

*  Puget  de  Barbenlane,  252, 
404. 

Puiset  (Magnien  du),  599. 
Puissant  de  la  Villeguérif,  487. 
Puisserguicr,  519. 
Pujol(Daguilhon),  471. 
Pupetières  (Virieu),  440. 
Puy,  118. 

Piiy  (Dienne  du),  394. 
Puybelon^  9. 
Puy-Châlard,  289,  290. 
Puygauthier,  154. 
Puy  de  Grandval  (du),  617. 
Puyguilhem  (Caumont  de  Mi-* 
i^inont  et  de),  392. 


Table  dea  Matière»  —  Bull.  Herald.  1803. 


Puymaigre,  698. 

Puy-Mielan  (Caumont  de),  392. 

Puymirol,  119,  658. 

Puymisson,  263. 

Puységur  (Chastenet  de),  179, 

342,354,415,420,431,433, 

436. 
Puyvert,  69. 
Puzy  (Bureaux  de),  17. 
Pymont  (Sainte-Croix  de),  559. 

Q 

Quadri,  543. 

Qualremère  de  Quincy,  95. 
Quatrevaux,  643. 
Queffemme,  212. 

*  Quélen,  180,  688. 
Quemper  de  Lanascol,  314. 
Quénetain  (Huchet  de),  331, 

696. 
Quensis  (du  Plessis),  178. 
Quentin  (Saint-),  538. 
Quercy,  7l. 

Querlier  (Pouyer-),  360. 
Quesne  (du),  689. 
Quesnoult,  349. 

*  Quesnoy  (du),  494. 
Queuille  (la),  393,  394. 
Queyrières,  682. 
Queyroy,  289. 
Queyssac,  25. 

Queyzie  (Bessot  de  la),  214. 

Quillel  de  Fontaine,  53,  55. 

Quincey  (Courtois  de),  210. 

Quincy  (Quatremère  de),  95. 

Quinemont,  374,  467. 

Quinsonas  (Pourroy  de  Laube- 
rivière de),  310,  440. 

Quintanadoine  de  Betteville, 
605. 

Quioc,  629. 

Qiiitry  (Chaumont  de),  81. 

Quives,  231. 


Rabat  (Foix),  60. 

Rabier.  666. 

Bacault  de  Reuilly  et  de  Bre- 

theau,  14,  16. 
Rache  (Crespin  de  Billy,  d*Hal- 

lot  et  de  la),  444. 
Radeval  (Picard  de),  451. 
Radulpii,  89. 

Raffetot  (Canonville  de),  199. 
Raffin  de  Pommier,  673. 
Ragny  (La  Magdeleine  de),  387. 
Raguet  de  Brancion,  10. 
Raigecourt-Gournay,  331,  379. 
Raincourt,  419,  558. 
"^  Rambaud  de  la  Sablière,  157. 


810 


LB  BULLETIN  HéRÀLDIQUB  DB  FRANCS 


812 


Raiiibures,  123, 134,  288,  423. 
Aamécourt    (Dambrines    de) , 

344, 
Hamefort  (Durand  de),  351. 

*  Ramey  de  Sugny,  370,  500, 
Ramond  de  Farges,  279. 
Ramondon,  31. 

*  Rance  de  Guiseuil,  674, 
Rancourt,  267. 

Randall  de  Salisbury,  604. 

Randoin,  228. 

Randon,  437. 

Randon  (Chaleauneuf),  69,  70. 

Rannes,  120. 

Ranzières  (Thoynet  des),  669. 

RaouBset-Boulbon,  118. 

Rampinsolie  (Langlade  de  la), 

501. 
Raraud,  666. 
Ratisbonne,  664. 
Raucourt,  70. 
Raulin,  452. 

*  Ravine!,  212,  695. 
Raymond,  409. 

Raymond  de  la  Rouraanye,279, 
Rayneval  (d'Albert),  327. 
Rays,  334. 
Razin,  206. 

*  Réals  rBoscals  de),  669,  671. 
Réaux  (Masmontet  des),  25. 
Réaux  (S<^guier  des),  14. 
Rebetz  (Massol  de),  332. 
Rebillot,  423. 

Reboul,  114. 

Rédillac  (Huchet  de),  VM. 

de    Gu 


*  Rechignevoisin 
lli. 


riiron. 


Redon,  211. 

Reggio,  611. 

Reggio  (Oudinot  de),  5-J. 

Regiiard,  608. 

Regnault,  75. 

Reille,  307.  349. 

Reinach-Hirlzbark,  137. 

Heinach-Steinbrun,  ÏM. 

U*?inrinoiiIin  (Lys  de),  100. 

*  Reipet,^2iO,  5-ii». 

Reix  (»ii  nereix  (de),  .'i^O. 

Heinamillc,  i5l. 

HiMiiont,  \X,  37 i. 

Renard,  51*5,  6r»l. 

Ilcuard  de  la  Pn  rière,  273. 

Fieneaiiline  (Bonde), 3 iS, 

Rengarz,  39 j. 

Renouard.  202,371,51)0. 

Renouard  (Bailleul  de),  202. 

Renouard    de    Bussiére,    227, 

561. 
Renty,  283,  358. 
Repaire  (Beaumont  du),  538. 
Repaire  ^Montvert  du),  664. 
Repaire  (du  Pouget  du).  538. 


Rérolle,  351. 

Resbecq   (Fontaine   de),   285, 

287. 
Restinclières,  519. 
Rethel,  584. 

Rethel  (Gonzague  de^,  584. 
Rethelois-Mazarin   (la    Porte- 

Mazarini  de),  583. 
Reubsaet  de  Camposelice,  679. 
Reuilly  (Racault  de),  14. 
RéYeillasc,  234. 
Revel-Broglie,  485. 
Révérend  (Vte).  —  Annuaire 

de  la  noblesse  de  France,  1 27. 
Reviers  de  Mauny,  182,  688. 
Revoulte  (la),  400. 
Reygondaud    de     Yillebardet, 

288,  336. 
Reyraondie  (la  Filolie  de  la), 

469. 
^  Reynie  (la),  408. 
Rhingrave,  658. 
Rhodes  (Pot  de),  132,  261. 
Rhullières  (Hugon  des),  555. 

*  Riant,  548,  550. 
Riantz,  197. 
Rianzarès,  630. 
Ribauit,  91 . 

Ribayrol  d'Entremaux  de  Ro- 

chegude,  234. 
Riberolles,  344. 
Ribeyrolles,  620. 
RibeyroUe  (Bugeaud    de    la), 

164. 
RibouUe  d'Assé  et  de  Lavardin, 

136,  137. 
Ribourt  (Laedricht),  108. 
Ribout,  525. 
Ricard  de  Gourdon  deGcnouil- 

lac,  279,  428,  658. 
Ricard-Montplaisir,  351. 
Richard,  419. 

Richard  de  Beauchamps,  472. 
Richard  de  Latour,  208. 
Richardiére  (GritTon     de   la), 

-206. 

*  Riche  de  Bretignolles,  de  la 
Popelmi/re,  de  Cheveigné. 
de  Hreiiilponl,  de  la  Touche, 
de  Lingreniéres,  539,  540. 

Hichebourg  (Tonslain  do),  173, 

17i. 
Richelieu  (du  Plessis),  579. 
Richemond,  371. 
Richemont^  533. 
Richemont  (Desbassayns  de), 

283. 
Richemont  (du  Bouex  de),  533. 
Richohon-Russel,  352. 
Richoufltz  deVérinnes,  75. 

*  Riconart  d'Hérouville  et  de 
Ciaye,  302. 


Ricouard  de  Foucaud  et  de 
Golombes-les-Paris,  303. 

Ricouart  de  Yilleroy  et  de 
Saint-Georges,  303. 

Riedvvay,  250. 

Rieux,  222,  491,518. 

Rieux  (Dauvet  de),  580. 

Rigaud  du  Marchet,  26,  30. 

Rigaud  deGrandfont,  26,^(K 

Rigaudie  (Beaupoil  de  la),  t'**^K 

Rigault  d'Orches,  1 10. 

Rilly-Chaumont,  608. 

Rimanagh  (Mac-Mahon  de  , 
594. 

Rimonteil  de  Lorobarés,  6l>7. 

Rimontel,  279. 

Ringaud  fVivie  de),  626. 

Riocourt  (du  Bois  de),  695 . 

Rions  (Segnin  de),  626. 

Riottiers,301. 

*  Ripert  d'Alauiier,  20,  S*J3. 
Ripond  de  la  Salle,  333. 
Riquet    de  Garaman-Chiinâi. 

173, 174,  320, 498,  549,  Ol^-. 

624. 
Riquetti  de  Mirabeau,  37S. 
Riran  (Saint),  670. 
Ritterae  Zanony,  541. 
Rivau  (du),  367. 

*  Riverieulx  de  Yarax,  160. 
Riverin,  350. 

Rivery,  230. 

Rivet,  507. 

Rivière,  222. 

Rivière    (Bertrand   de),   :.'.o, 

682. 
Rivière  (la),  16,74,89,251, 
Rivières  (Robline  desV  90. 
Rivière  de  Tonnerre  (la),  l'\ 
Rivoire  la  Bâtie,  550. 
Rivoire  (du  Port  de),  70a 
Rivoli  (Masséna  de),  499. 
Robert^  444. 
Robert  le  Fort,  G31. 
Robert  de  Lignerac,  660. 

*  Robert  de  Saint-Victor,  ,:*• . 
377. 

Robertel  d'AlInye,  131. 
Robertel  delà  Ferlé,  131. 
Robien    (Gautheron  âe\  r  '. 

310,  311.  440. 
Robillard,  605. 
Robin  de  Barbentanne.  HT. 
Robline  des  Rivières,  90. 
Roc  (Desmier  du),  38. 
Rocbaîd-Dahdah,  355. 
Rochard,  331. 
Roche  (la),  89,  «69,  30O,  4!<, 

616. 
Roche-Aymon  (la),  289,  4'^4, 
Roche^Chevreux  (Courault  04 


813 


LB  BULLETIN  HâRALDIQUB  DE  FRANCE 


815 


Roche  (Ëstounieau  de  h\  562. 
Roche  (Gascq  de  la),  55o. 
Roche  du  Maine  (la),  202. 
Rochebaron,  644. 
Roche-Beilusson  (la),  132. 
Rochebouel  (la),  471. 
Rochechouart,  77,  264,  515. 

*  Rochechouart  de  Mortemart, 

319,  358,  388,  427. 
Rochechouart  (Faudoas),  245. 
Rochedragon  (la),  600. 
Rochefaton  (la),  649. 
Rocheforl,  395,  558,  585. 
Rochefort  (Alogny  de),  197. 
Rochefort  (Larlan  de),  307. 
Rochefort  (las  Cases),  293-294. 
Rochefort-Theobon,  433. 

*  Rochefoucauld  (la),  48,  115, 

320,  453,  520, 
Rochelottcauld  de  Marclllac,  48. 
Rochefoucauld-d'Estissac  (la), 

51,226,689. 
Rochefoucauld  de  Bisaccia  de 

Doudeauville  (J^),  680. 
Roche-Goyon  (la),  65. 
Rochegude  (Ribayrol  d'Entre- 

maux  de),  234. 
Rochejaquelein  (du  Vergier  de 

la),  166,291,334,609. 

*  Rochelambert  (la),  359,  398. 
Roche-Nully  (la),  106,  563. 
Rocheplatle,  73. 
Roche-Pozay    (Chateignier   de 

la),  289. 
Rochetaillée  (Bernoud  de),  370. 
Rocher  (Le  flarivel  du),  173. 
Rocher  de  la  Baume  du  Puy- 

MontbruD,  636. 
Roches-Baritaud  (les),  545. 
Rochette  (la),  301,398. 
Roche-Vaunac  (la),  332. 
Roderie  (laj,  562. 
Roders,  502. 
Roduif,  327. 
Rœderer,  228. 
Roger  rBeaumont  le),  516. 
Roger  de  Sivry,  675. 
Rogier  de  Beaufort,  654,  655. 

*  hohan-Chabot,  104,259,405, 
415,  504. 

Rohan-Monbazon,  454,  647. 

Rohr,  364. 

Rois  (Trois),  357. 

Roissy  (Mesmes  de),  134. 

Rolland,  115,216. 

Rolland  de  Chambaudoin  d'Ër^' 

cerille,  318. 
Rollin  delà  Hante^  173. 
Romain,  444. 

Romaine  (Boscary  de),  605. 
Roman»  539. 
RomanoTski,  547. 


Romilly  (Worms  de),  223,  564. 

Romois  (Mannevilie  du),  605. 

Ronno  (Bissuel  de),  171. 

Roose  de  Baisy,  425. 

Roque  (la),  123,  256,  459, 658. 

Roque  (L.  de  la).  Les  Evêques 
de  Maguelone  et  de  Mont- 
pellier, 253,  381. 

Roque  de  Munas  (la),  683. 

Roque  (Anglars  de  la),  658. 

Roque  (Bisson  de  la),  510. 

Roque  (Turenne  de  la),  655. 

Roquefeuil,  70,  104,  343,  41  z, 
417,467,490,  600,658,676. 

Roquereuii-Cahuzac,  101. 

Roquelaure,  ^57. 

Roquelaure  de  la  Lande,  259. 

Roquelaure  de  Pompignac,  260. 

Roquereuil  (Bourdon  de),  91. 

Roquetaillade  (Julien),  421. 

Roquette,  215. 

Roquette  (Ségur  de  la),  28. 

Ro8(du),  221. 

Rosaillee  (Broquin  de),  400. 

Rosalés,  227. 

Rosanbo  (Le  Pellelier  de),  243, 
600-601. 

RosenionU  15. 

Rosnay(rHôpital  de),  824,  645. 

Rosnay  (du  Metz  de).  298. 

Rosny  (Béthune  de),  580. 

Rosis  (Portalon  de),  125. 

Roslan  (du),  99. 

Rossberg  (Strada  de),  400. 

Rosseignols,  525. 

Roslaing,  164,  407. 

Rolalier,  217. 

Rothe,  419. 

*  Rotours  (des)  de  Chaulieu, 
122. 

Rolroû,221. 

Rolrou  (Nogent-le),  580. 

Rouault,  647. 

Rouault  de  Gamaches,  645. 

Rouen  (Forlh),  405. 

Rout*n  des  Mallels^  404. 

Rouffignac  (Saint  Ëxupéry  de), 

*  Roùgé,  237,  248,  305,  342, 
347,  367,  425,  505. 

Rougô  de  Plessis-Bellière,  388. 
Rouge  (la  Maison),  585. 
Rouge  de  Fossemaretz  (le),  287. 
Rouher,  491. 
Rouillé  de  Boissy,  504. 
Roujan  (du),  51Î). 
Roullerye  (la),  54. 
Reullel  do  la  Bouillerie^  616. 
Roullière  (Brossier  de  la),  347. 
Roullière  (Ghebron  de  la),  575. 
Roumanye  (Raymond   de   la), 
279. 


Roure  (du),  233,  418,  702. 
Roure  (Beauvoir  du),  195,  697. 
Roussas,  116. 
Rousseau,  527,  049. 
Roussel,  226. 

*  Roussel  de  Courcy,  317,  318, 
346,  404,  472,  636,  662. 

Roussehère  (la),  217. 
Rousselières,  119. 
Rousselin,  96. 
Rousset,  665. 
Roussière  (la),  243. 
Roussille,  364. 

Roussille  (Amelot  de  la),  250. 
Roussy  dd  Sales,  318. 
Rouviére  (la  Pierre  de  la).  288. 
Rouville  (Fôrat  de),  80. 

*  Rouvroy,  291. 

Rouvroy  de  Saint-Simon,   184. 

Roux  (du),  48. 

Rouxd'Eflneval(le),  377. 

Rouxel  de  Mêdavy,  199. 

Rouy,  307. 

Rouzat  (Gourtaurel  de),  308. 

Roverié  de  Cabrièrea,  520. 

Rovigo  (Savary  de).  687. 

Roy  (le),  95. 

Roy  (Talhouet),  241,  404. 

Royaumeix  (Voué  de),  554. 

Roys  d'Eschande  lys  (des),  613. 

Roze  (la),  153. 

Rozières  (Terray  de),  670. 

Rubempré,  456. 

Ruble,  349. 

Ruel  de  Bellisle,  302. 

Ruellan,  583. 

Rueneuve  (Angran  de),  269. 

Ruffia,  72. 

Ruillé  (Charil  de),  286,  367. 

Ruinart  de  Brimont,  103. 

Rumbold,  48. 

Rumigny  (Gueulluy  de),  224, 

Rune,  55. 

Rupelle  (Boucher  de  la),  121, 

348. 
Rupin,  529. 
Ruque ville,  602,  604. 
Rusquehem,  313. 
Russel  (Howard),  542. 
Russel  (Richolion),  352. 
Rutant,  330. 

*  Ruzé  d'Effiat  de  Cinqmars,  de 
Beaulieu,  de  Cbilly,  de  Lon- 
jumeau,  520,  521,  522,583. 

S 

Sablé  de  Boisdauphin,  197. 
Sablé  (Laval  de),  196,  202. 
Sablière  (Blanchet  de  la),  488. 
SabHère  (Rambaudde  la),  157. 


816 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


81>^ 


Sablon  (Berger  du),  072,  673. 

*  Sabran-Pontevez,  315,  317, 
433,  568. 

SabreYois,  12. 

Sabrevois  de  Sermeauville,  9. 

Sagnier,  475. 

Sacé  (Biides  de),  642. 

Sacé  (Le  llirel  de),  642. 

Sacy  (la    Mothe-Houdancourt 

de),  644. 
SadidePont,  291.  . 
Sahuc,  555. 
Saige  de  Villesbriinnc  (le),  540. 

*  Saignard  aliàs  Seignard,  082. 
Saignes  (la  Garde  de),  660. 
Sailhas  (Adoue  de),  56,  236. 
Sain  des  Arpentis  de  Bois-le- 

Comte,  484. 
Saint,  585. 
Sainte-Agalbe,  701. 
Saint-Aignan  (Beauvilliers  de) 

26  i. 
Sainte«Aldegonde,  319. 
Saint-Alphonse  (Gentil  de),  478. 
Saint- Amadour,  261. 
Saint-Amaran  (Va ion  de),  475. 
Saint-Ameraud,  232, 
Saint-Anastase     (Ferri-Pisani 

Jourdan  de),  215. 
Sainte- Anastasie  (Dienne  de), 

396. 
Saint-André  M'Albon  de),  20. 
Saint- André  (Pouchon  de),  158. 
Saint-Anthost,  491. 
Saint- Anvieux    (Achard    de), 

473. 
Saint-Astier,  529. 
Saint-Aubin,  196,  259. 
Saint-Aulaire  (Beaupoil    de), 

183,  184,  697. 
Saint-Aulayc,  26. 
Saint-Aymour  (Gaix  de),   123, 

288, 336. 
Saint-Balmont,  428. 
Saint  -  Barthélémy    (Gaumont 

de),  392. 
Sainte-Bazeille,  391. 
"  Saint-Belin-Mâlain,  175. 
Saint-Blancard,  129. 
Saint-Blancard  (Gontaud),  625. 
Saint -Blancard  (d'Ornezan  de), 

9. 
Saint-Bonnet-des-Gars,  670. 
Saint-Bresson,  228. 
Saint-Brisson  (Séguier  de),  14. 

*  Saint-Brisson  (Henry  de),  542, 
Saint-Géré,  654. 
Saint-Ghaman.s  241,  247,  657. 
Saint-Glair,  280. 
Saint-Glément(Blanchefort  de), 

388. 
Saint-Gonstant,  206. 


Sainle-Groix  de  Pymont  et  de 

Saint-Laurent,  559. 
Sainte-Groix  (le  Bal  de),  287. 
Sainte-Groix  (Laulanié  de),562. 
Saint.Gyr(Gouvion),400. 
Saint-Gyr(duPinde),  213. 
Saint-Gyr  (Troyes  de),  273. 
Saint-Denis  (Bastard  de),  341. 
Saint-Denis  (Barruel),  551. 
Saint-Didier,  69,  70,  138,  032. 
Saint-Didier  de  Formans,  301. 
Saint-Didier  (Hubert  de),  301. 
Saint-Egrève,  672. 
Saint-Esléve(BaBchi),  181. 
Saint-Etienne  de  Gorjan,  262. 
Saint-Etienne  de  Maure,  47. 

*  Saint-Exupéry,  55,  236. 
Saint-Exupéry  de  Bouffignac, 

Saint-Fargeau  (Le  Pelletier  de), 

569. 
Saint-Félix,  7. 

Sainl-Ferriol(Sibeudde),  169. 
Sainte-Flayve  (du  Gué  de),  333, 

334. 
Saint-Fort-sur-Né,  692. 
Sainte-Fortunade  (Faucher  de), 

616. 

*  Sainte-Fortunade  (Lavaur  de), 

616. 
Saint-Gelais,  202. 
Saint-Gelais-Luzignan,  644. 
Sainte-Gemme  (Garré  de),  110. 
Saint -Genest  (Gourbon    de), 

682. 
Saint- Gêniez  (jSontaut),  687. 
Saint-Georges,  340,  489.  579. 
Saint-Georges  (Harscouët  de), 

281,  488. 
Saint-Georges  (Lâchai  de),  216. 
Saint-Georges  (Uicouart   de), 

303. 
Saint-Géran  (Laguiche),  325. 
Saint-Germain,  90.  93,  219. 
Saint -Germain   (Perron    de), 

503. 
Saint-Germain  (Polignac  do), 

389. 
Saint-Germain    (Terray     de), 

670. 
Saint-Gratien,  147. 
Saint  Guiraud,  263. 
Saint-Hénis  (Ayrault  de),  443. 
Sainte- Hermine,  371. 
Saint-Uilaire,  304. 
Saint-Ismier,  563. 
Saint-Jal  (Laslic),  233. 
Saint-J^nvrin,  387. 
Saint  Jean,  101. 

*  Saint-Jean  (d'Estienne   de), 
172,  187,  233. 

Saint-Jean  la  Goste,  202. 


Saint-Jean  de  la    Troussirie. 

135,  136. 
Saint-Jonet,  466. 
Saint-Jores  (du  Mesnil)»  IM . 
Saint-Joseph  (Anlhoinc    d'*. 

505. 
Saint-Julien,  292. 
Saint- Julien  (Surel  de),  50.%. 
Saint-Julien  sur  Bibost,  3iT. 
Saint-Jusl,  199. 
Saint- Lary  de   Bellegarde,   •!' 

Seurre,   de  Saîntraiiles,   'ie 

Termes,  3,  5. 
Saint-Laurent    (Sainte -Cru'.\ 

de),  559. 
Saint- Léger  (des  Ghamps  d»*  . 

420. 
Saint-Légier,  56. 
Sainl-Légler  d*Origuac  GiO». 
Saint-Luc  (Espinay),  470, 
Saint-Marcel  (Perrin  de),  211. 
Sainte-Marie,  476, 587. 

*  Sainte-Marie  d'Agneaux,  i>-i. 
Sainte-Marie  du  Mont,  3±(î. 
Saint-Mars  (Golbert  de),    i'SX 
Saint-Mars  (Liège  de),  70. 
Saint-Martial  (du  Paure    d-  . 

332. 
Saint-Martin,  195. 
Saint-Mailiii  (Donjon  de).  Mi. 
Sa int- Martin  en  Louclie,  IM:\. 
Sainl-Martin  (Lestingani   àt-  . 

71. 
Saint-Martin  (Perron  de).  4:^ 
Saint-Martin-du-Bac  (Tureiine 

de),  655. 
Saint-Martin  de  Miseré,   .M'»:'. 
Saint-Mathieu,  371. 
Sainte-Maure,  237. 
Saint-Maurice  (la  YeTnelle  ^^e\ 

507. 

*  Saint-Mauris,  378,  55X. 
Saint-Me8me,32i. 
Saint-Mesmin    de    Moncelon. 

des  Va  lins  de  Monnoye,  7  '. 

80,  587. 
Saint-Mezard,  328. 
Saint-Michel  de  Pinito  et  Ts- 

solo,  519. 
Saint-Michel  (Pluviers de>.2f'* 
Saint-Michel  de  Vallet,  275. 
Saint-Nectaire  de  la  Fertè.t;».'. 
Saint-Ours,  664. 
Saint-Ours  de  rEschaillon,  .^«*~< 
Saint-Paul,  43,  133. 
Saint-Paul  (Gatley  de),  184. 
Saint-Paul-le  Vicomle.  221. 
Saint-Paul-sur-Sarlhe.  221. 
Saint-Paul  (Beau vais  de).  l:f" 
Saint-Paulet (Gautier 4e).  \'t. 
Saintc-Péreuse    (Tassin     »!•  . 


810 


LE  BULI^BTIN  HÉRiLDlQUB  DE  FRANCE 


821 


Saint-Pern,  12i,  707. 
Siiiul-Phalle    (Henin    Liétard 

<le).  559. 
SailU-Pierre,  284,  289. 
Saîiil-Pol,  559. 
Saiut-Priesl,  616. 
Saiiil-Priest  (Guignard  de),  58. 
'  Saint- Prix    (Soubeyran    de), 

509,  676. 
Saint-Quentin,  538. 
Saint-Quentin  (Blin  de), 291. 
Saint-Rémézy    (Beauvoir  de), 

195- 
Saînl-Rémy  (Boursey  de),  308. 
Saint-Rémv(Le  Pelletier  de), 

â2i,  430; 
Saint-Riran,  670. 
Saint-Roman  (Serre  de),  623. 
Saint-Saud    (Arlot    de),    115, 

H>2,  693. 
Saint-Sauveur,  69. 
*  S:iint-Sauveur   (Gallier   de), 

(i27. 
Saint-Seurin  (Bideran  de),  364. 
Sailli-Simon  (Desmier  de)  38. 
Saint-Simon  (Rouvroy  de),  184. 
Satut-Souplet  (Guillemeau  de), 

:î30. 

Saint-Sulpice  (la  Borie  de),  366. 
Saint-Sulpice  (Chossat  de),  309. 
Satnt-Sulpice  (Ëbrard  de),  7, 

261,263. 
Saint-Supcry,  57. 
Saint-Tours  (Fabrique  de),  506. 
Saint-Vallier,  165. 
Saint-yallier(ia  Croix  de),621. 
Saint-Victor  (Bissuel  de),  171. 
•  Saint- Victor  (Gastillon    de), 

oii. 
Saint-Victor  (Robert  de),  376, 

377. 
Saint- Vigor.  93,  375. 
Saintenac  (Falentin  de),  182. 
Sainteterre,  208. 
Saintrailles  (Saint-Lary  de),  5. 
Saisseval,  239. 
Saisy,314,  677. 
Saison,  11. 

Salbeuf  (BénUult  de),  329. 
Salcelte  (Colaud  de  la),  215, 

216,  330. 
I    Saldebruc,  427. 
Saidebruc  (Ga lard -Terra ube)» 

Saleignac  (Vallet  de),  483. 
Salerne»,  477. 
Salpme  (Castellane),  556. 
Sales  (Roussy  de),  3l8. 
Sales-Corb^tières,  655. 
Salevcrl,  289. 
Salienard,  559. 
Salignac,  620. 


*  Salignac-Fénelon,  437,  438. 

*  Salis  (Lagué  de),  491. 
Salisbury  (Handall  de),  GOi. 
Salle  (la),  228,  669,681. 
Salle  (Berlhierdela),  228. 
Salle-Bertrand  (la),  667. 
Salle  (Dordaygue  de  la),  280. 
Salle  (Petite),  466. 

Salle  (Raraey  de  la),  560. 
Salle  (Bipond  de  la),  333. 
Salle  (Tourloulon  de  la),  172, 

234. 
Salle  de  Villeauval  (la),  681. 
Sallentin,  374. 
Salies,  247. 

Salles  (Bélhune  de),  263. 
Salmon,  279. 
Salomon,  523,  525. 

*  Salteur  de  la  Serraz,  39. 
Saluées  (Lur-),  305,  601. 
Saluées  de  Cardé,  4. 

*  Salvador   de  Pertuis  Saint- 
Amand,  636,  701. 

Salvaing  de  Boissieu,  40. 
Salvagnac,  476. 
Sa I vert  de  Bellenave,  615. 
Salveit  (Sudrie  de),  289. 

*  Sa  I  verte  (Bacon nière  de),  123, 

548. 
Sambuy   (Balbo-Bertone    de)^ 
^  251. 

Samoiloff,  568. 
Sampielro-Corse,  194. 
Sancerre,  323, 
Sancy  de  Parabère,  227,  531, 

5i8. 
Sanderslel^en,  390. 
Sanfelicc  de  Viggiano,  624. 
San-Fernando-Luis,  329. 
Sangruére,  280. 
"  Sanbard  de  Sasselange,  682. 
Sanois  (des  Vergers  de),  546. 
Sansac,  195. 
Sansay  (Turpin  de),  14. 
Santans  (Terrier),  298. 
Santés,  287. 
Sanzay,  574. 
Sanzillon,  184,  289. 
Sapieha,  630. 
Sapinaud,  472. 
Saporla,  347,  416. 
Sarbnick  (Nassau),  389. 
*  Sarcé,  366. 

Sarlovèze  TFournier),  185. 
Sarpèze,  196. 

Sarrazan  (Aiiglade  de),  151. 
Sarrebource,  18. 
Sarrcl'  de  Coussergues,  600. 
Sa r russe,  399. 
Sars  le  Comte  (Le  Maire  de), 

351. 
Sarteaux  (Fontaine  de),  287. 


*  Sarligcs,  51. 
Sartûu  du  Jonchet,  19. 
Sartoris,  51. 
Sartre,  G93. 
Sasselange,  222. 

*  Sasselange  (Sanliard  de),  682. 
Sauflre  (Le  Fer  de  la),  377. 
Saujean  (Dealis  de),  179. 
Sauldraye  (Hubert  de  la),  439. 
Saulnier.  Notice  sur  le  comte 

Ernest  de  Cornulier  Lucmiê- 

re,  637,  703. 
Sault,  421. 
Sault  (Agoult  de)  338,  387. 
Sault  (Bianchefort  de),  385. 
Saulx  de  Tavannes,  133. 
Saumès,  (la)  248. 

*  Sauvaire  de  Barthélémy,  47, 
374. 

Sauve'(la),  626. 

Sauvebœuf  (Ferrières),  371, 

Sauvestre  (Clisson),  259. 

Sauveur  (Saint),  69. 

Sauvigny  (Bertier  de),  181. 

Sauzet,  119. 

Savage  de  Clifton,  603. 

Savaron,  171. 

Savary  de  Rovigo,  687. 

Savenière  (Sebillolte de),  13t. 

Savignac,  299. 

Savignac  de  la  Devèze,  151. 

Saviguon  (Langlade  de),  501. 

Savigny  (Digoine  de),  147. 

Savin  du  Fort,  694. 

Savoiroux  (Bracorens  de).  244. 

Savonniùres  (Jourdan  de),  444* 

Savoye,  141. 

Savoye-Villars,  69. 

Saxc-Cobourg-Gotha,  630. 

Saxenbourg,  454. 

Say,  331. 

Sayvc,  165, 

Sazerac  de  Forge,  252. 

Sazos,  407. 

Scelles  du  Grainville,  94. 

Scépeaux,  310. 

Scépeaux  de  Beaupréau  de 
Chemillê,  517. 

Scey  de  Montbéliard,  679. 

Scliauembourg,  430. 

Schium berger,  540. 

Scliomberg  de  Nanteuil,  de 
Duretal  et  d'Epinay,  453. 

Schomberg  d'Halhvin,  de  Nan- 
teuil-le-Haudouin,  de  Dure- 
tal et  d'Epinay,  581. 

Schott,  436. 

Scitivaux  de  Greisches,  298. 

Scorailles,  280^  282. 

Scoll,  369. 

Scouriosïs  de  Boismorand,  607. 

Sêailles  (Arblade  de),  20,  025. 


mtmt 


822 


LE  BULLETIN  HERALDIQUE  DB  FRANCE 


8 


24 


SebilloUe  de  Savenière,  d31. 

Sécher,  180. 

Secondât  de  Montesquieu,  iil. 

Sedan,  70. 

Sedan  (La  Tour  de).  648. 

Sédillac,  259. 

Seehy  (Ma^.  597. 

Segretaîn,  240. 

Ségui,  279. 

*  Séguier,  197,  293,  334,  349. 
Séguierd'O,  i36. 

Séguier  de  Saint-Brisson,  des 
Réaux^  des  Buttot  et  de  Mon- 
tifTaut,  14. 

*  Seguin,  468,  625,  626,  683. 
Seguin  de  Rions,  6i56. 
Seguins-Cohorn  de   Yassieux, 

171. 
Seguins  de  Pazzîs,  106. 
Séguineau  de  Préval,  212^  635. 
Séguinie  (la),  29. 
Ségur,  102,  283,  535,  665. 
Ségur  de  la  Roquette,  28. 
Ségur-Montazeau  de  Cabanne, 

24,  25. 
Ségur  de  Ponchat,  23. 
Sé^ir-La moignon,  249. 
Seignard    aliâs    Saignard    et 

Sanhard,  682. 
Seissan  de  Marignan,  119,282. 
Selle  (la),  600. 
Selles,  456,  581 . 
Selva  (délia),  543. 
Semallé,  221,  696. 
Sémonville  (Huguel  de),  303. 
Senailhac,  341,529. 
Sénéchal  de  Kercado  (Le),  619. 
Senectère  (la  Ferté  de),  414. 
Senergues  (Montarnal),  47. 
Senlis  (Le  Bouteillier  de),  456. 
Senneyille  TCahouet  de),  585. 
Senneville  (Gahours  de),  275. 
Senoi lies,  361. 
Sens  (Duval  de),  175. 
*Sercey,  223,  224,  240,  431. 
Sergeant   d'Hendecourt    (Le), 

18,  290. 
Sérignan,  71. 

Sermeauville  (Sabrevoîs  de),  9. 
Serpens  de  Chitain  (des),  326. 
Serrant,  103. 
Serrant  (Walsh),  645. 
Serrai  (Mont),  18. 

*  Serraz  (Salteur  de  la),  39,  40. 
Serre  (La),  ^28,  612. 
Serre  (Lhuillier  de  la),  228. 
Serre  de  Molière  (La),  469. 
Serre  (Moiitagu  de  la),  328. 
Serre  de  Snint-Roman,  623. 
Serres,  615. 
Serres  de  Mesplès,  158. 
Senroles  (Chambert  de),  i04. 


Séry,  263. 

*  Sesmaisons,    106,  160,  259, 
311,330,404. 

Sessa.  625. 

Seuillette  du  Fay  et  de  Cornet, 

141. 
Seurin  (Saint-),  364. 
Seurre  (Saint-Lary  de),  5. 
Sévène,  330. 
Sévérac  du  Ghevlard  et  de  Gha- 

linargues,  399. 
Se  vigne,  125. 
Sevin,  525,  527. 
Sèvre,  416. 
Seydoux,  252. 

*  Seynes,  540,  542. 
Seysses,  259. 
Séze,  153. 

Sibeud  de  Saint-Ferriol,  169. 

Sicile  (Anjou),  647. 

Sidon,  247. 

Sigogne  (Chanvelin  de  la),  606, 

607. 
Silans  (Passerai  de),  209. 
Silly  de  Lonrray,  67. 

*  Simard  de  Pitray,  535. 

*  Simiane,  124. 
Simiane  d'Ësparron,  125. 
Siméon,  403. 
Simonin,  618. 
Simonneau,  527. 
Simony  de  Broutières,  419. 
Simorre,  613. 

Sina,  698. 
Sinéty,  291. 

*  Singer,  679. 
Singher,  182. 
Sinson,  585. 
Siorac,  529. 
Sipière,  284. 

Sirvauville  (Traugnon  de),  9. 

Sivignon,  826. 

Sivry  (Roger  de),  675. 

Sivry  rPoinsinet  de),  481. 

Sivry  (Mac-Mahon  de),  599. 

Skobelelî,  5i7. 

Sobalski,  467. 

Sohége.  679. 

Sohier  de  Gand,  92. 

Soissons,  458. 

SoÎRv-aux-Loges  (Braque  de), 

323. 
Solages,  307,  335,  538. 
Soleil  (La  Live  du),  210. 
Solier,  153. 

Solier  (Bridiers  du),  606. 
Solmcs  du  Ghambon,  459. 

*  Solmes  de  Vérac,  457. 
Solminihac,  25. 
Solre,  357. 

Sommerard  (du),  609. 
Sommerset,  218.  ' 


Sommery  (Fontette  de),  318. 

Sons  (Moy  de),  250. 

Soras,  633. 

Soria,  358. 

Sorsy,  74. 

Sorte  val  (Marguerie  de),  117. 

Soubès,  262. 

Soubeyran,  184.  687. 

*  Soubeyran  de  Sainl-Prix,6Tr:. 
Soubeyran  de  SainUPrix  (  Hun)- 

bert  de)  —  Letlre»  inédUr^ 

du  général  Fontàonne   au 

représentant  du  peuple  Sat  /.  : 

Prix,  509. 
Soubiran  de  Gampaigno,  ll>. 

119. 
Souham,  497. 
Souiaine  (Grosbois  del,     113. 

331,  468,  628. 
Souliact,  341. 
Soulier  de  Lortal,  365. 
Soult  de  Dalmatie,  554,  b^\. 
Source  (Hoareau  de  la),  17. 
Sourcbes  (ou  Choursesl,  iid. 
Sourches  (do  Bouchet  de),  t> »! . 
Sourdis  (Ësooubleau  de)  7 ,  52 1 . 
Sourdrille,  136. 
Souternon,  560. 
Souys  (Thomas  de),  17. 
Souvré  de  Gouitenvaux,    l'.O. 

201,  202,  203. 

*  Soyres  de  la  Barde,  162. 
Spencer-Beaufort,  218. 
Spitaels,  676. 

Sponville  ^Gurel  de),  554. 

Sprimont  (Gombaire  de),  4:^:». 

Steinbrun  (Retnacb),  437. 

Stembier  de  Wideux,  503. 

Stevens  355. 

Stirbey  (Bibesco),  497. 

Slirbey  (Fould),  618. 

Stolberg,  454. 

Strada  de  Rossberg,  400» 

Strattman  (Batthyany),  542. 

Slrogonoff,  546. 

Struve,  542. 

Suau  de  la  Groii,  671. 

Sudrie  de  Salvert,  2^. 

Sueur  de  Gormeines(Le)«  t«iU 

Suffren,  413. 

*  Sugny  (Ramey  de)»  37u,  li>»  . 
Sully,  323,  686.  ' 

Sully  de  Gers,  68. 
Sully«eur-Loire.  581. 
Sully  (Béthune  de),  580* 
Sully  (Morey  de).  &99. 
Siipery  (Saint),  57. 

*  Surel  de  Montbel,  554. 
Surel-Saint-Juiiende  U  Fare. 

555. 
Sureane  (GodelTh>y  de)»  ±40. 
Surgères  (Granges  de),  4Ut>. 


825 


LB  BULLBTIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


827 


Surreau,  96. 

Sutton,  603. 

Sutton  de  Giouard,  164. 

Suze  (Champagne  de  la),  389. 

Suze(des  Isnards),  179,  349, 

403. 
Suzenet  (PouHetier  de),  182. 
Swiney  (Mac),  296. 
Symonety  348. 
*  Symonet  de  la  Maiaonneuve, 

349. 


Tafûn,  344. 
TafGn  d'Heurse),  19. 
Taillas  (Antoine  de),  236. 
Taille  (la),  78,  222. 
Taille  de  Lormoy  (la),  75. 
Taille  de  Trétainville  (la),  74. 
Taillefer,  24. 

Taillevis  de  Jupeaux,  49, 50. 
Taillis  (du),  221. 
Taintegnies  (Le  Clément  de), 
103. 

*  TaiYÎs  cm  Tévia  (Taille vis),  50. 
Talabot,  405. 
Talhouet-Roy,  241,  404. 
Talleyrand    de   Chalais,  215, 

426. 

*  Talleyrand-Périgord,  369, 426, 

485,  505,  569. 
Talleyrand     (  Montmorency  ) , 

369. 
Tapinet  (du],  589. 
Tardieu  de  Maleysaie»  415. 
TarenU,  543. 
Tarteron  (la  Beaume  de),  288, 

336. 
Tascher,  30, 121. 
Tascher  de  Lapeyride,  25. 
Tascher  de  Mensignac,  25, 223. 
Tascher   de  la    Pagerie,  222, 

490,  546. 
Taaquo,  28. 
Tassain,  469. 
Tassin  de  la  Chaussée,  482. 

*  Tassin  de  Saint^Péreuse,  479, 
481. 

*  Taupinarl  de  Tiliére,  232, 329, 

404,  468,  494,  629. 
Tauzia,  666. 

Tauzia  (la  Forcade  de),  244. 
Tavaunes  (SauU  de),  133. 
Tavernol,  236. 
TavernoBt  (Bellet  de),  243. 
Teinturier,  153. 
Tellier  (Le).  520. 
Tellier  de  Louvois  (Le),  203. 
Ténarre,  107. 
.Ténelle(PinattItde)»44. 


Tergnier,  701. 

Termes  (Saint  Lury  de),  4, 5. 

Termont  (May  de),  20. 

Terrai,  255. 

Terrans,  107. 

Terraube  (Galard),  118.  427. 

*  Terray,  252,  429,  469,  667. 
Terray  d'Ëssolas,  de  Rozières, 

de    Saint-Germain,    l'Ëspi- 
nasse,  de  Blegny,  668,  670. 

*  Terray  de  Morel-Vindé,  402, 
470. 

Terre,  525. 

*  Terrier-Santans,  298. 
Tertre  (FonUine  au),  286. 
Tertrejouan,  643. 

Terzé  (Voiret  de),  673. 
Tessannes    (Estourneau    de), 

208. 
Tessecour  (le  Chat  de),  443. 
Tessières    de    Masdechamps, 

213. 
Testenoire-Desfuts,  629. 
Testu,  522. 

Tévis  ou  Taivis  (Caroll),  49, 50. 
Teyssières,  289. 
Tezenas  du  Moncel,  409. 
Thalas(Catonde),  551. 
Theïs,  108. 

Thellier  de  Poncheville,  17. 
Thélusson,  553. 
Thémines(Lauzière  de),  7, 261, 

456,  458,  658. 
Thenot,  523. 

Théobon  (Rochefort),  433. 
Théry  de  la  Chevalerie,  273. 
Thévale  de  Créans,  579. 
Thézan,  238,  347,  418. 
Thianges  ^Digoine  de),  147. 
Thianges  rDamas  de),  458. 
Thibault  ae  Beuvy  de  Choiay, 

13. 

*  Thibault  de  la  Carte,  414. 
Thibergeau,  673. 
Thiennes,  221. 

Thierry  de  Prévalaye,  509. 

Thierry  (Chassin  de),  607. 

Thieffles  (Fontaine  de),  287. 

Thizy,  171. 

Thoinard,  651. 

Thoinart  de  Darabron>  271. 

Thoisy,  558. 

Thoma,  551. 

Thomas  d' Al  varès,  178. 

Thomas  de  Coëtdihuel,  540. 

Thomas  de  Labarihe,  376. 

Thomas  de  Moncourt,  636. 

Thomas  de  Pange,  675. 

Thomas  de  Souys,  17. 

*  Thomasson,  288,  336. 
Thomasson  de  Vaugoubert,290. 
Thoraond,  592, 595. 


Thorel  de  Bouneval,  376. 

Thorigny,  65,  525. 

Thoron  (Garidel  de),  558. 

Thorndike,  51. 

Thoury     (Clermont  -  Tonnerre 

de),  247,  312,  424. 
Thoynard  de  Baudreville,  139, 

141. 
Thoynet  des  Ronzières  et  de 

Peynost,  669. 
Tilleul  (du),  89. 

*  Tiliére  (Taupinart  de),  106, 
230,231,329,  404,  468,  49i, 
629. 

Tilliéres  (le  Veneur  de),  182. 

Tilly,  619. 

Tilrault  (Argouges  de),  120. 

Tinjçros,  195. 

Tiniéres,  396. 

Titaire  de  Glatigny,  624. 

Todorano,  5i3. 

Toiras  (Caviar  de  Saint-Bon- 
net de),  518. 

Tolède  de  Lormes  et  d'Alo- 
pin,  15. 

Tollu,  300. 

Tombebœnf  (Caumont  de),  392. 

Tonnay-Charente.  319. 

*  Tonnelier  de  Breteuil  (le), 
226. 

Tonnerre  (Clermont),  424,485. 
Tonnerre  (la  Rivière  de\  169. 
Torcy  de  la  Tour  et  d  Èsgre- 

ville,  324. 
Torcy  (Cotilon  de),  287. 
Tott,  48. 

Touche  (Le  Riche  de  la),  640. 
Touchebœuf  de  Clermont- Ver- 

tillac,  660. 
Toucbimbert  (Prévost  de  San- 

sac  de),  404,  536. 
Toiicy  (Prie  de),  199,644. 
Toulonjat  (Valette  de),  658. 
Toulouse-Lautrec,  294, 335. 
Tour  (la),  70,  72,  277,  396, 

451. 
Tour(Chabaud  de  la),  490. 
Tour  (Torcy  de  la),  324. 
Tour  (Trincaud-la-),  339. 
Tour  du  Pin  Chambly  de  la 

Charce  (la),  159,  355,  474, 

636,  662. 
Tour-Landorthe  (la),  113. 
Tour-Landry  (Maillé   de   la), 

250,411,413,579. 
Tour-d'Apchier  (la).  310. 
Tour-d'Auvergne    (h) ,    310, 

395. 

*  Tour-Maubourg  (Fay  de  la), 

43.  501,  675. 

*  Tour-Maubourg  fMandelI  d'E- 

cosse de  la),  50o,  675. 


828 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


830 


Tour  de  Turenne,  de  Bouillon^ 

de  Sedan  (la),  617,648,653, 

654. 
Tourdila  (Mac-Malion),  597. 
Toiirdonnet   (Joussineau    di*)» 

208. 
Tourelle  (Vassal  de  la),  280. 
Tourelles  (Villeneuve),  337. 
Tournebu   (Le  Fournier  de), 

89,91. 
Tourneraire,  394. 
Tourneur    de    la   Ferraudiùre 

(Le),  471. 
Tourneux  (Birol  le),  507. 
Tournon,  326,  515. 
Tournon  de  la  Chaise,  396. 
Tourleau  •  Tourlorel    d'Orvil- 

liers  429. 
Tourlicr,  141,  143,  585. 
Tourtoulon  de  la  Salle,   172, 

234. 
Tourzel  (du  Bouchct  de),  601. 

*  Toustain  du  Bec,  d'Hyermes, 
de  Limézy,  d'Ëscrennes,  de 
Rîcliebourg,  de  Viray,  173, 
174,  175. 

Touslin,  78. 

Touleuille  (Pelil  de),  224. 

Toytol,  18. 

Trainécourt,  248,  415,  486. 

*  Tranchant  d  e  Lignerolles 
(L'Homme-Dieu  du),  121. 

Tranchères  (Howin  de),  215. 

*  Trans  (Vilieneute  de),  336. 
Trassy  (d'Orléans  de),  141. 
Traugnon  de  Sirvauville,  9. 

*  Traveraay  (Prévost  de  Sansac 
de),  535. 

Trécesson  (Carné),  675. 

Trêches,  155. 

Trédern,  330. 

Trémault,  407. 

TrémoïUe  (la),  205,  324,  423, 

574, 
Trétainville  (la  Taille  de).  74. 
Trelon  de  Vaujuas,  696. 
Tréveneuc  (Chresticn  de),  374. 
Treverret   159 

Tréville  (Palry-Calouin).  686. 
Tré^ise  (Mortier  de),  44,  238. 
Trial,  255. 
Trichard,  350. 
Tricornot,  212. 
Trincaud -la-Tour,  339. 
Triquerville  (Coslé  de),  315. 
Trogny.  651. 
Trois-Rois,  357. 
Tronc  (Le  Cordier  du),  195. 
Troussière  (Saint-Jean  de  la), 

135,136. 
Troyer,  229. 
Troyes,  143,  651. 


Troyps  de  Saint-Cyr,  273. 
Troyes  de  Santerre  de  Buglin, 

275. 
Truchi  ou  Truchy,  107. 

*  Truchi  de  Varennes,  107. 
Truchis,  548. 

Triilic  de  Varreux,  19. 
Tubiéres  de  Pcslels  de  Levis 

de  Caylus,  GGO. 
TuiTereau,  3 il. 
Tngnol  de  Lanoye,  302. 
Tullaye  (la).  434. 
Tule  (Las  de),  4. 
Tnrigny  de  Bouflë,  371. 

*  Turenne,  70,  397,  647,  648, 
051,657,663.665. 

Turenne     d'Aubepeyre,    659, 
662. 

*  Turenne  d'Aynac,  425,  654. 
Turenne  de  la  Roque,  deSales- 

Corbatières,  de  Feizins,  de 

Mon! mural,  de   Sainl-Mar- 

lin-du-Bac,  655. 
Turgis  (Colbert),  346. 
Turmel,  212. 
Turpin,  204. 
Turpin  de  Crissé  de  Sansay, 

14. 
Turlin,  275. 
Tusse,  134. 
*Tyrel  de  Poix,  616,  617,  618. 

U 

Uch,  341. 

Urgel  (Aragon  d'),  653. 

Ursel,  2i0. 

Ursins  (des),  518. 

Ussolo  (Saint-Michel  de  Pinilo 

et),  519. 
Usson,  534. 
Uzel,  643. 
Uzès   (Cnissol  d'),  26f,   427, 

574,  658. 


Vabres  (Apchier  de),  219, 

Vacarescu,  498. 

Vachon,  332. 

Vacherie  (la),  284. 

Vaillac,  659. 

Vaillac  (Genouilhac  de),  279. 

Vaillant  de  Champvallain,  527. 

Vaillelle  (la),  206. 

Vaiserie  (Jaucour  de  la),  18. 

Vaissiére  (la),  398. 

Vai  d'Ëpremesnil  (du),  284. 

Val  d'Esaertesmes  (du),  175. 

Val  de  Grenon ville  (du),  175. 

Valady  (Izarn  de),  111. 

Valdène  (Gaillard  de),  346. 


*  Vnldubault    (Deslaigne    de), 

556,  557. 
Valençay,  261. 

Valenlinois  de  Goyon-GrimaU 
•di,  67,  58i. 
Valéry,  426. 
Valelle  Ha),  622. 
Valelle-Monlbrun  (la,)  61 1 . 
Valelle-Morlhon  (la).  39(>. 
Valette  (Nogaret  la),  70. 
ValeJle  (Percin  de  la).  2il. 
Valette  de  Toulonjal,  058. 
Va  lier  672. 
Valieu,  456. 

Valins  (Saint-Mesmin  des),  79. 
Vallard,  400. 
Vallée,  367. 

Vallée-les-Forges  (la),  465. 
Vallès,  467. 

Vallet  de  Saleignac,  483. 
Vallet  (Saint-Michel  de),  275. 

*  Vallet  de  Villeneuve-Gui bert 
et  Chenonceaux,  483,  484. 

Vallier  (Saint),  165. 
Vallière,  481. 
Vallin,  164,  219,  iil. 
Valogne   (Clauzel    de    Saint* 

Marlln),  19. 
Valois  d'Angoulôme  et  d'Alais, 

261. 

*  Valon  de  Gigonzacet  de  Saint- 

Amaran,  3(»0,  474,  475. 
Valori,  42,  318. 
Valory  de  Châtelard,  563. 
Vaizergues,  389. 
Vanhove,  287. 
Van  Lerberghe,  296. 
Vanssay,  222,  620. 
Varaigne  (du  Bourg  de),  456, 

500. 
Varange  (Muguet  de),  483. 
Varaville,  195. 
Varax  (Rîverieulx  de),  160. 
Vardes  (du  Bec  de),  643. 
Varennes,  107. 
Varennes  f  Jurien  des),  480. 
Varennes  (Truchi  de),  107- 
Varey,  559,  615. 
Varey  (Beaulrepaire  de),  559. 
Varreux  (Trulié  de),  19. 
Vaslin,  587.) 
Vassal,  ^78,  529. 

*  Vassal  du  Marais,  365. 
Vassal  de  la  Tourelle,  280. 
Va88eurdeFernehen(Le)»  I  li. 
Vassan,  372. 

Vaseieux  (Seguin8*-Cohom  de), 

171. 
Vassinhac    d'Iroècourt,     31  S, 

314. 
Vasflor  (Le),  525. 
Vassor  du  Bouchei  (Lie)»  Iil. 


831 


LE  BULLETIN  HÉRALDIQUE  DE  FRANCE 


833 


Vassor  de  Gourdy  (Le),  271. 

Valaire,  71,  72. 

Va  tan  (Aubery  de),  167. 

Vatronville,  168. 

Valrv  (Bourdon  de),  436,  497, 

Vau  (Pays  du),  444. 
Vauban  (Le  Prestre  de),  701. 
Vaubecourt  (Nettancourl),  625. 
Yaubercy  (nénin-Liétard  de), 

559. 
Vaubianc,  614. 
Vaubresson,  491. 
Vaucelle,  695. 
Vaucelles-Bravigny,  123. 
Yau-Dampierre  (Mornay-Mont- 

chevreuil  de),  568. 
Vaudenay,  397,  600. 
Vaudrecourt,  107. 
Vaudrey,  552. 
Vaudrimey-d'ATOOt,  696. 
Vaurreland  (Piscalory  de),  20. 
YaiJgela8(Vincentde),243,244. 
*  Vauguîon  (Daniel  de),  471. 
Vauguion  (la),  203. 
Vaugoubert  (Tbomasson   de), 

290. 
Yaujuâs  (Treton  de),  696. 
Yaulchier,  558. 
Yaulgrenant  (Peting  de),  17. 
Yaulogerde  Beaupré,  88,  90, 

99. 
Yaumenaîze  (Marcë  de),  684. 
Yaulserre  (Gorbel  de  Corbeau 

de)  553. 
Yaunac  (la  Roche),  332. 
Yauquelin  des  Yveteaux,  de  la 

Presnaye,  95. 
Yaurouault  (Gouyon  d  <),  691. 
Yaussieu,  602,  604. 
Yautibault  (Gilbert  de),  348. 
Yaux,222,514,515. 
Yaux  (Fouquel  de),  580. 
Yaux'Bidon^  470. 
Yaux  (des),  78. 
Yaux-Bur-Aure,  686. 
Yauzelle  (la),  536. 
Yavaaseur    d'Uérouville    (le), 

329. 
Yavasseur  de  Précourt  (le),  19. 
Yayres,  292,  336. 
Yayres  (Gourgue  de),  293. 
Yêau  de  Lanouvelle,  636. 
Yédènes  (Galléan  de),  478. 
Yedier  (Le  Normant),  527. 
Yedye,  10. 
Yélard,  124,  705. 
Yenasque,  632. 
Yenc«-Yil!eneuve,  452. 
Yendôme  (Bourbon),  456. 
Yendes,  92. 
Yeneur  de  Beau  vais  (le),  110. 


Yeneur  de  Tillières  (le),  182. 
Yenne  de  Choulot  (la),  490. 
Yennecy    (Brisson    de),    2G5, 

527. 
Yennevelles  (Ëspaigne  de),  29 1 , 

367. 
Venladour,  395. 
Yenladour  (Coinborn  de),  652. 
Yenladour  (Lévis  de),  326,387, 

6il. 

*  Yérac  (Solmes  de),  457. 
Yerdal,  699. 

Ycrdalle  (Loubens).  697. 

Yerdé  de  Lisie,  19. 

Verdonnet,  349. 

Yerdye,  11. 

Yergennes  (Gravier  de),  318. 

Yergennes  (Cliabauues  du),  16. 

Yergcr  (Chauvelin  du),  607. 

Verger  (PronviUe  du),  141,589. 

Yergeron,  506. 

Yergers  de  Sanois  (des),  546. 

*  Yergès,  405,  691. 

Yergier  de  la  Rochejaquelein 

(du),  291,  609. 
Yergnes  (Icb).  289. 
Vergord  (du  Ponl  de),  537. . 
Yérinnes,  75. 
Yerneaux,  470. 
Vernei,  153,  682. 
Yernet  (Turenne  du),  655, 657. 
Yernelle     de     Saint -Maurice 

(Bernard  de  la),  507. 
Yerneuil,  538. 
Yerneuil  (Milion  d'Ailly  de), 

351. 
Yernéville,2l2. 
Yernhelle,  420. 

*  Yernou-Bonneuil,  421. 
Yernouillety  415. 
Yéron,  460,  465. 
Yerpillière  (Leclerc  de  la),  495. 
Yerrerie  (la),  529. 

*  Yen  ie  de  Yivans  (la),  690. 
Yerronière  (Dubois  de  la),  695. 
Yerson,  92. 

Yert(du),  612. 

Yerteillac  (la  Brousse  de),  504. 
Yerlhamon,  184,  559. 
Yerlpré  (du  Myral  de),  669. 
Yerlrieu  (Balhéon),  347. 
Yesc,  387. 
Yeschambes,  401. 
Yèse  (de  la),  635. 
Yesins  (Levezou  de),  673. 
Yeyre  de  Seras,  637. 
Yezet  (Marescbal  de),  56. 
Yezins  (Levezou  de),  626. 
Yialart  (Bourgevin  de),  331. 
Yialart  de  Moligny  (Bourgevin 

de),  468. 
Yialla,219. 


Yialle  (la),  398. 

Yiana,  119. 

Yianges  TMac-Mahon  de),  592. 

Yianges  (Morey  de^,  599. 

Yibraye  (Hurault  de),  415. 

Yicomte  (Saint-Paul-ie),  221. 

Yicomle  (le),  304. 

Viconle  de  Blangy  (le),  173, 

283,317. 
Yidal  d'Argeville.  78. 
Yidal  de  la  Blache,  19. 
Yidart,  485. 
Vidaud,  673. 

Yiefviile  (Le  Comte  de),  50i!. 
Vieilla(Labayde),  431. 
Yicile-Mare,  602. 
Yieillevigne    (Casteinau    de), 

658. 
Yienne„  164,  380,  559. 
Yierve  (Bouhier  de  la),  303. 
Yieuxchamps  (Baudesson  de), 

332,  468. 
Yieuxpout,  222. 
Yiéville,  469. 
Vif.  672. 

Yiggiauo  (Sanfelice  de),  624. 
Yignal  (del),  278. 
Yigneau  (Peyronny  du),  232. 
Yiguon.  13,  387. 
Yigor  (Saint-),  93,  375. 
Vigonroux,  556. 
Yigouroux  (Lastic),  220,  316. 
Vilain  Xllli,  502. 
Yilatte,  666. 

Yilers  (Legrand  de),  566. 
Yillamblay,  89. 
Villarceaux  (Mornay  de),  567. 
Yiliard-Bonnod  (le),  563. 
Yillardi  de  Quinson  de  Mont- 

laur,  234,  676. 
Yillaret,218. 
Yillarmin,  527. 

Yiilarmois  (Arthur  de  la),  489. 
Yillarnoul  (Digoine  de),  147. 
Yillars,  331,382,  465. 
Yillars  (Savoye),  69. 
Yillars  (GrafTenried),  548. 
Yillarson  (Pongueux  de),  469. 
Yillarson  (Cullon  de),  506. 
Yille  (la  Garde  de),  537. 
Ville-sur-Illon  (la),  366. 
Yille  au  Pourrier  (la),  565. 
Yilleauval(laSalldde),  681. 
Villebardet  (Reygondaud  de), 

288.330. 
Yille-Baugé  (la),  248. 
Yilleboisnet  (Ëspivent  de  la),, 

485,  489,  508. 
Yillebrewne,  89,  91. 
Yillechauve,  587. 
Villechauve    (Morînville    de), 

275. 


834 


LE  BULLBTIN  HÉRALDIQDB  DB  FRANCE 


836 


yiilecomtal  (Guirard  de),  47. 
Villedonné  (la),  269,  271,  322, 

527   589. 
Villefranco'n  (Frère  de),  298. 
Yillegly  de  Bruniquel  (Ouvrier 
.    de),  104,  294. 
Yillebouche  (Le  Groing  de), 

520. 
Yilleguérif  (Puissant   de  la), 

487. 
Villelume,  235. 
VilIemareuil-en-Brie  (Lorraine 

de  Lislebonue  de),  457. 
Yillemanzy  (Orillard  de),  558. 
Yillemenard,  290. 
Yiilemur,  7. 
YilleneufTe,  9. 
Yilleneuve,  425,  483. 
Yilleneuve  des  Arcs,  336. 

*  Yilteneuve-Bargemoht,    104, 

222,  238,  347. 

*  YiileneuTe  Flayosc,  Bargôme 

et  Trans,  336,  337. 
Yilleneuve-Esclapon,  302, 337. 
Villeneuve-Yence,  452. 
Yilleneuve  (Gourson  de  la),  42. 
Yilleneuve  (Tourettes),  337. 

*  Yilleneuve  -  Guibert    (Yallet 
de),  483,  484. 

Yillepelée  (Launay  de),  98. 
Yillepion,  481. 

*  Yillepreux,  339. 
Yillequier,  68,  470. 
Yillequier  (Asselin  de),  403é 
Yillequier  (d'Aumont  de)  584. 
Yilleregie  (Marreau  de),  141. 
Yilleroy,  203. 

Yilleroy  (Ricouart  de),  303. 
Yillers  de  Gisancourt,  108. 
Yillers-Lafaye,  378. 

*  Yillers  de  Pommery  (Berthe 
de).  108. 

Yillers  (Dupin  de),  280. 
Yillers  (Durand  de),  271,  299. 
Yillesbrunne    (Le  Saige  de), 

540. 
Yilletfe  (Chevron),  39. 
Yillette  (Grandet  de  Ynuven- 

trier  de  la),  444. 
Yilliers,  202,  481 ,  684. 
Yilliers  (Julien  de),  269. 

*  Yilliers  de  Hesloup,  53. 
Yilliers  de  TIsle-Adam,  54. 
Yilliers  de  la  Noue,  43^. 
Yilliers-les-Maillets,  213. 
Yillirouél  (la),  867. 
Yilloutreys  de  Brignac,  489* 
Yiloteau,  494. 

Yilray  (Chartres  de),  9. 


"  Yincelles  (Aubert  de),  669. 
Yincendière  (Poulain  du  Mas, 

de  la  Forestière  et  de  la), 

444. 
Yincent  de  Marniolas,  44. 
Yincent  (Mont-Saint),  552. 
Yincent  de  Yaiigelas,  244. 
Yindé  (Morel  de),  329. 
Yindé  (Terray  de),  402. 
Yintimille,  51. 

*  Yion  de  Gaillon  de  Lessan- 
court,  486,  487. 

Yion  de  Giorey,  486. 
Yion  de  Gaillon,  485. 
Vipardière  (Yipart  de  la),  199. 
V  incelles  (Aubert  dé),  669. 
Vinezac  (Julien  de).  d61  . 
Yirazeil  Caumont  de),  392* 
Virav  (Toustain  de),  175. 
Ytrefeuille  (Salmon  de),  279. 
Virieu,  219,  310,  353,  439. 
Yirieu-Faverges,  216. 

*  Yirieu-Pupetières,  440. 
Yiriville  (Grolée),  293. 
Yirley(Croisilles).  686. 
Yista-Alegre,  630. 

"  Yiste  de  Montbrian  et  de 
Briandas  (le),  614,  615. 

Yitré,  337. 

Yilry,  200. 

Yitry  (l'Hôpital  de),  322, 646. 

Yivans,  690. 

Yivens  (Labat  de)»  420. 

Yivie  de  Ringaud,  626. 

Yivier  na  Goste  du),  177,215. 

Yivier  (Durant  du),  401. 

Yivier  (du  Pont  du),  537. 

Yivonne  -  Moriemart  (Roche  - 
chouart  de),  388. 

Ylassow,  624. 

Yogoridès,  498. 

Yogt  d'Hunolstein,  247,  452. 

Yogué,  17,  305,403.  601. 

Yolras,  523. 

Yoiret  de  Tersé,  673. 

Yoisines  de  Chanupois  et  de 
Ghâteauneuf-Landoni  410. 

Yoisins,  69. 

Yoize,  368. 

Yolpe  Yuipi  Yulpelli,  615. 

Yolvire,  647. 

Yomecourt,  554. 

Yorges  (Domet  de),  417. 

Yorges  (Orival  de),  419. 

Yosgien,  229. 

Youé  de  Royaumeix,  554. 

Yougis  (Ozouêr  le),  323. 

Yoûte(Ia),331,  465,469. 

Youthon,  88. 


Yoyart,  229. 

*  Vraincourt  (Anthouard  de), 
167,  190. 

Yuée  (Charry  de),  15. 
Yyau  ae  Lagtrde,  298. 

W 

Wacquant,  367. 

Wagram  (Berthier  de),  227, 

662. 
Waldstein,  435. 
Walengin,  227. 
Wallincourt,  286. 
Walsh,  103. 
Walsh-Serrant,  645. 
Warignies,  326. 
Warren,  19. 
Waru  (Laurent  de),  42,  226, 

411. 
Wasserval,  168. 
Walelet,  229. 
'^Wendel,411,56d. 
Werbier.  112. 
White,  369. 
Widorspack^Thor,  635. 
Wideux  (Stembier  de),  503. 

*  Wignacourt,  169,  312,  353. 
Wilkinson,  409. 
Will-Garner,  226. 

Will  (Pillet),  47. 
Wischer  de  Celles,  250. 

*  Wissocq,  157. 
*Witte,  178,349. 

Worms  de  Rorailly,  223,  564. 
Wurtemberg,  890. 
Wurtemberg  de  Montbéliard, 
389. 


Xonville  (Curel  de),  554. 


Yanville  (CousUni  d*},  605. 
Ton  de  Jonage,  347. 
Ysalguier  de  Glermont,  6. 
Yve  de  Bavary,  571. 
Yvelin  de  Béville,  483. 
Yveteaux  de  la  Fresnaye  (Yau- 
quelin  des),  95. 


Zahony(Ritterde),541. 
Zell  (Brunswick),  38. 
Zenner,  363. 
Zukow,  630. 


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