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LE COSTUME
HISTORIQUE.
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| _ Chomolithographie de FiRMIN-Dipor et CIE, — Paris, rue Jacob, 56. 4
. Typographie Frrmix-Dipor et CIF, — Mesnil (ess e »
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PP GOUSFUME
HISTORIQUE.
CINQ CENTS PLANCHES,
TROIS CENTS EN COULEURS, OR ET ARGENT, DEUX CENTS EN CAMAIEU.
TYPES PRINCIPAUX DU VÊTEMENT ET DE LA PARURE
RAPPROCHÉS DE CEUX DE L'INTÉRIEUR DE L'HABITATION DANS TOUS LES TEMPS ET CHEZ TOUS LES PEUPLES,
AVEC DE NOMBREUX DÉTAILS
SUR LE MOBILIER, LES ARMES, LES OBJETS USUELS, LES MOYENS DE TRANSPORT, ETC.
RECUEIL PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE
dt 0 RACINES
AUTEUR DE L’ORNEMENT POLYCHROME,
AVEC DES NOTICES EXPLICATIVES, UNE INTRODUCTION GÉNÉRALE,
DES TABLES ET UN GLOSSAIRE.
PARIS,
LIBRAIRIE DE FIRMIN-DIDOT ET C‘,
IMPRIMEURS DE L'INSTITUT, RUE JACOB, D6,
1888.
Droits de traduction et de reproduction réservés.
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PRÉFACE DES ÉDITEURS.
u moment de faire paraître le complément de ce vaste recueil,
déjà terminé pour la partie principale par l'apparition suc-
cessive des vingt lèvraisons comprenant les 500 Planches
avec leurs Notices, nous ne saurions prendre congé de nos
JO | souscripteurs sans les remercier une fois de plus de leur
EC fidèle et persévérant concours.
Ils ont compris que, s'il a fallu plus de temps que nous l'avions d'abord
supposé pour élever le monument dont nous posons aujourd'hui la dernière
pierre, c'est au profit de la qualité et de l'utilité de l'œuvre que ce temps à
été employé.
Nous avons expliqué déjà dans V' Avis aux souscripteurs, Joënt au dernier
fascicule, par suite de quelle modification de méthode, dictée par l'expérience
et pratiquée dès la seconde et la troisième livraison, les notices accompagnant
chaque planche, loin d'être réduites à une sèche nomenclature des documents
représentés avec indication de leurs sources, sont devenues de véritables mono-
graphes, vivifiées par l'image qu’elles suivent pas à pas, en racontant, pour
chaque époque ou chaque race, les origines, les caractères du costume et ses
transformations sous les influences diverses du climat, des mœurs, des usages
et du courant des idées contemporaines.
Ce système, qui rendait inutile une histoire générale, à peu près tmpossi-
ble à coordonner et dont le développement eût été constamment entravé par les
multiples renvois à cinq cents planches rejetées loin du regard, avait pour
conséquence d'obliger le directeur du recueil à pénétrer plus avant dans la
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2 C9
philosophie de son sujet, et à se faire écrivain , sans appel à une collabora-
tion étrangère dont le moindre inconvénient eût été d'enlever à l'ouvrage la
rare unité de vues qui le caractérise.
De quelle manière M. Racinet s'est acquitté de cette partie de sa tâche, en
évitant l'écueil de la monotomie et de l'aridité, c'est ce sur quoi le suffrage du pu-
blie nous dispensera d'insister. On s'est plu et on se plaira encore à recon-
naître dans cette série d'études spéciales (qui n'occupe pas moins de 1800 pages
dans la petite édition) non seulement une patiente érudition puisée aux
meilleures sources, mais encore un tntérêt de récit, une variété de ton, une
finesse d'aperçus et souvent une sorte d'émotion communicative qui attachent
le lecteur, même sans le secours de l'image.
Ces développements assuraient à l'ouvrage un caractère complet, dès l'ap-
partition de la vingtième livraison; mais ce que nous offrons aujourd'hui au
publie, sans aucune addition de prix, n'en est pas moins d'une importance
réelle pour la mise en valeur du recueil, en offrant au lecteur un quide sûr
pour se diriger dans l'étude des innombrables documents qu'il renferme.
Ce complément, qui formera le Tome I des six volumes dont se compose
l'ensemble, comprend :
1° Une Introduction générale, dans laquelle sont esquissés à grands traits les
côtes les plus saillants du sujet;
2° Des: Tables analytiques des 500 Planches el Notices, classées dans un
ordre définitif et suivant des divisions raisonnées) tables où se trouve résumé
le contenu de chacune d'elles:
3" Une Tuble des personnalités historiques représentées et une Bibliograplue
de matière aussi complète que possible; bibliographie dont l'étendue seule
suffirait à prouver combien cette matière du costume, si fortement hée à l'Istorre
dont elle présente un des aspects les plus vivants, a de tout temps préoccupé
les chercheurs ;
4° Un Glossaire des termes français et étrangers employés dans l'ouvrage,
suivi lui-même d'un Index géographique et ethnographique , avec renvoi aux nu-
méros des Planches et des Notices; instrument de maniement dont il est super-
fu de faire ressortir l'utilité pratique;
5° Un exposé, en douze tableaux au trait, de la forme et de la coupe des
a
principales pièces du vêtement, «ppuyées de patrons et accompagnées d'exemples
de costumes portés par des figures authentiques. (Cet exposé, où sont résumés
les principes connus sur la matière, se complète par la représentation d'après
nature de pièces d'un caractère national et par un aperçu comparatif des effets
de la mode en Europe, depuis l'adoption par les dames du corset renforcer,
des chaussures à talon par tout le monde et de l'habit par les hommes.)
6° Enfin l'Avis au Relieur réglant l'ordre définitif de toutes les parties de
l'ouvrage et donnant le numérotage des 500 Planches et Notices mis en regard
des signes conventionnels qui ont servi à les distinguer au cours de la publhca-
tion; avis sur l'importance duquel nous appelons l'attention toute spéciale de
nos souscripteurs et dont la scrupuleuse observation est de nature & prévenir
toute erreur.
Ainsi se trouve complété au point de vue pratique, et rendu de facile con-
sultation, ce vaste recueil, véritable Dictionnaire Encyclopédique de la matière
qui ne s'adresse pas seulement à nos tributaires directs (artistes de tout ordre,
metteurs en scène, habilleurs de théâtre ou confectionneurs de la mode), mais
aussi aux gens du monde, aux amateurs et aux studieux.
Venu à une heure doublement favorable, qui mettait à notre disposition, en
plus du vieux fonds classique formé par les Montfaucon, les Œaignères, les
Willeman, les Champollion et plus tard par les Quicherat et les Viollet le
Duc, le contingent st riche des photographies et des trésors réunis dans nos
expositions récentes, en môme temps qu’elle nous offrait toutes les ressources
des perfectionnements modernes apportés aux moyens de reproduction, ce livre
a sa place marquée dans toutes les grandes bibliothèques.
Qu'il nous soit permis, en terminant, de citer les paroles éloquentes de l'un
des maîtres de l'art contemporain, M. Eugène Guillaume qui, chargé de pré-
sider l'an dernier la distribution solennelle des prix au lycée Henri IV,
disait :
Îlme semble qu'une certaine connaissance de l’art est nécessaire à l'étude des lettres. Il serait
difiicile d'avoir, dans un lycée, une galerie historique : dl faudrait trop d'espace; et d'ailleurs, un
recueil de photographies et d'estampes suffirait pour chaque classe.
« Mais j'ai toujours imaginé que la rhétorique pourrait être professée au milieu de chefs-d'œuvre
— IV —
choisis parmi ce que l'art antique nous a laissé de plus parfait. J'y joindrais une petile bibliothe-
que. Vous expliquez Homère el les tragiques, Hérodote et Thucydide ; vous vous efforcez d'en
pénétrer le sens; mais ce sens est très étendu. N'êtes-vous pas frappés de la puissance qu'ont les
poètes et les historiens d'éveiller l'imagination ? Ils possèdent une grande force d'évocation; leur
lanque a comme une vertu plastique; il se dégage du texte des tableaux des figures qu'on dirait
taillées dans le marbre. Ces épithètes d' Homère ont un sens formel. Peut-êlre n'est-il pas in-
différent à la complète intelligence des auteurs de se rendre compte de la figure des personnages
qu'ils mettent en scène et de les connaître tels que les Grecs se les représentaient. C'est le service
que rendrait la bibliothèque composée d'ouvrages destinés à expliquer l'antiquité fiqurée.
« Je ne m'arrêle point à parler des costumes. Les anciens les désignent toujours par des déno-
minalions précises, et non par des mots vagues : or souvent ces habillements sont caractéristiques :
telle divinité a un ajustement qui lui est propre, et elle ne peut en avoir d'autre ; cela ne s'apprend
bien que sur les monuments. »
C'est sous la protection de ces idées justes et élevées, dont la portée s'étend
d'ailleurs au-delà de l'antiquité classique que nous aimons à placer une
œuvre dont la précieuse sincérité offre le témoignage le plus complet qué ait
été fourni jusqu'à présent sur la manière d'être de l'homme de tous les temps.
Elle est le résultat de longs et consciencieux efjorts, auxquels le public a déjà
rendu pleine justice, en reconnaissant le caractère des choses appelées à de-
meurer et jusqu'à un certain point définitives.
FIRMIN-DIDOT gr CO".
INTRODUCTION GÉNÉRALE.
INTRODUCTION GÉNÉRALE.
« CosTuME. — Les usages, les mœurs, les préjugés d’un pays
et d’une époque, considérés par rapport au soin que doit
avoir l'historien, le poète, etc., de les retracer fidèlement, ou
de ne rien dire qui n’y soit conforme. — Se dit, en peinture,
des usages relatifs aux édifices, aux meubles, aux armes, et
surtout à l’habillement, dans les différents temps et chez
les différents peuples. »
(Extrait du Dictionnaire de l’Académie française.)
yA définition que nous prenons pour épigraphe, empruntée
à nos pères conscrits, explique nettement le caractère de
l’œuvre À laquelle nous avons consacré nos soins, et le sys-
tème, par nous suivi, de fournir, pas à pas, les renseigne-
ments immédiats concernant les choses représentées, de
manière à donner à l’image autant de signification que le
pouvait comporter chaque étude particulière. Quant à discourir sur l’ensem-
ble, cela n’est possible qu'avec mesure, et en se tenant dans les grandes li-
gnes. Un recueil d'images dont nous avons dû grouper les éléments en quatre
parties, relativement indépendantes les unes des autres, et représentant des
hommes ayant vécu en des temps tantôt fortement distancés, tantôt con-
temporains entre eux, mais suivant les conditions si profondément inégales
de l'existence humaine selon les milieux, ne saurait donner lieu à des consi-
dérations se développant par la succession des faits, de manière à former
une véritable histoire du costume, en général. Si l’on songe que, à l'heure
qu'il est, les raffinements de nos civilisations se rencontrent encore avec la
pénurie des premiers hommes, de ceux qui chez nous sont des fossiles des
âges du bois et de la pierre, et dont les similaires occupant de vastes éten-
dues de notre monde, continuent à se réchauffer à notre soleil, on comprend
combien toute tentative de communauté historique serait illusoire.
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Toutefois, la matière étant sous certains rapports € d'histoire » dans le sens
de l’htstortalis des Latins, conservé chez nous (historial, qui marque quelques
points d'histoire. — Dict. de l'Académie française), 1 est à propos d'indiquer
ce qui, dans les documents écrits, apparaît comme la plus lointaine origine
du vêtement proprement dit; non point la primitive ceinture de feuillage
servant de tablier de pudeur dans le jardin délicieux, sous la clémence du ciel
de l'Eden, ni la pièce de fourrure ou d’étoffe qui se drape et ne devient un vê-
tement que par l’usage qui en est fait, mais le caractéristique vêtement con-
fectionné en vue du bien-être, en raison de l’activité nécessaire à l’homme
pour son travail ainsi que pour sa défense ; en un mot, le costume imposé par
la nécessité et combiné pour y satisfaire de toutes les façons.
Le premier tailleur d’'habits ne saurait être plus illustre que celui désigné
par la Genèse, montrant le terrible Jéhovah chassant l’homme du paradis, et
le jetant sur une terre € qui lui produira des épines et des ronces » sans toutefois
l'y abandonner entièrement, c’est-à-dire avec un courroux fléchissant, ainsi
que l'indique ce passage du récit mosaïque : « Le Seigneur Dieu ff aussi à
Adam et à sa femme des habits de peaux dont il les revêtit. » De sorte que ces
premiers habillements apparaissent comme une pleine confirmation de ce que
révèlent aujourd’hui les exhumations des anthropologues, au sujet des
hommes des temps glaciaires, qu’ils nous montrent sous des habits de peaux
conservant leur poil, tels qu’on les trouve représentés en notre planche double,
48-49. Les vêtements eux-mêmes n'existent plus, mais peu importe; leur
conservation n’en dirait pas plus que les racloirs ou grattoirs servant à la
préparation des peaux, les percoërs ou les alènes trouant la peau pour le
passage des aiguilles en os, avec les petits polissoirs de grès pour acérer
ces aiguilles, et enfin les couteaux en silex pour diviser les tendons qui
servaient de fil. C’est voir l’habit lui-même que de considérer cet outillage
collectionné dans nos musées.
Et c’est tout un monde, des foules et des foules pendant des séries de
siècles, qui se présentent ainsi sous la livrée de notre misère originelle. C’est
de ces temps encore si profondément obscurs, de cette longue nuit des temps
précédant de si loin nos âges historiques, que sont écloses les civilisations,
RE TE
c'est-à-dire les sociétés ayant prospéré diversement, quand l’immobilité ou
la rétrogradation n’est point fatalement demeurée la loi, partout où l’indivi-
dualité du barbare est restée la maitresse. Règle non absolue, d’ailleurs,
puisque, entre les civilisations complètes et la sauvagerie, nombre de peuples
sont devenus et restés des demi-civilisés.
Entre temps, l’homme paraît avoir imaginé le tatouage ou la gravure de
la peau pour donner du renfort à son système cutané; les peaux de toutes
les races ont été tatouées, les blanches non moins que les noires, les jaunes
et les bistrées. Le fait est d'autant plus à noter que, si ce renfort de la peau
avait pu devenir un préservatif suffisant sous tous les climats, on peut sup-
poser que l’homme n'aurait peut-être pas été amené à l’usage des vêtements.
Au surplus, dans la rapidité des grandes étapes de la Genèse, on ne
trouve rien touchant les évolutions de l’industrie après le premier pas fait par
elle. C’est sans transition que, selon le récit sacré, les fils immédiats de Caïn
construisent des villes, tandis que d’autres demeurent dans des tentes; celui-
ci est le père de ceux qui jouent de la harpe et de l’orgue; celui-là, Tubalcaïn,
qui eut l’art de travailler avec le marteau, se montre habile en toutes sortes
d'ouvrages d’airain et de fer. Le progrès ne chôme pas; ici ce sont les pendants
d'oreilles et les bracelets de Rebecca, avec les riches vêtements dont son
père lui fait présent pour son trousseau de noces ; là, c’est la robe de plusieurs
couleurs que le vieil Israël fait faire pour son Joseph bien-aimé. Cela est
expéditif et mène droit en plem milieu pharaonique. Or, dès le moment
où la graphie du sculpteur égyptien se substitue à celle du calam, les
monuments remplacent avec un avantage incomparable toutes les descrip-
tions, si souvent plus que sommaires en tout ce qui touche au costume et à la
toilette.
Et il en est de même avec Homère, entrant de prime-saut en pleine civi-
lisation. Pour ne parler que des textiles, Hélène dans son palais travaille à un
merveilleux ouvrage de broderie, un grand voile brodé par-dessus et par-
dessous, tout brillant d’or. La reine Hécube descend dans un cabinet parfumé
de toutes sortes d’odeurs les plus exquises, où elle avait quantité de
meubles précieux, qui étaient tous ouvrages de femmes sidoniennes, et
parmi tous les tapis qu’elle y visite soigneusement, elle choisit le plus grand,
A.
le plus beau, celui qi lui parut le mieux travaillé; il était éclatant d'or et
brillant comme le soleil.
C’est donc véritablement sans transition d'aucune sorte que l’on passe de
la misère primitive, indiquée dans la Genèse par un trait puissant, y demeurant
comme la tradition vivante d’un frisson ineffaçable dans le souvenir des
hommes anciens, non seulement à des industries perfectionnées, mais au luxe,
et au grand luxe.
Des bégaiements de ces mdustries, de l’ingéniosité des travaux auxquels
l’homme dut se livrer, de l’expérience qu'il lui fallut acquérir pour se procurer
les tissus et les feutrages propres à remplacer les vêtements de peaux dont
il lui avait fallu d’abord user, de ces efforts collectifs, rien ne parle en ces
livres-Ià. Comment le misérable, troglodyte pour sa sécurité en face des
monstres paléontologiques encore existants, barbare entouré de barbares de son
espèce, et sachant de suite, ainsi que le dit l’'épouvante de Robinson Crusoé,
que de toutes les espèces féroces la sienne est la plus dangereuse, comment ce
chasseur, absorbé par la poursuite constante de sa nourriture, a-t-il trouvé des
loisirs pour se livrer à des travaux manuels en leur faisant suivre une voie
progressive, qui le saura jamais ? S’imagine-t-on, par exemple, quel dut être
l’heureux émoi de ceux à qui l'artisan du premier peigne vint montrer
un objet si nécessaire, et sans lequel la chevelure humaine, loin d’être une
parure, ne pouvait guère donner lieu qu’à la souffrance? Quel drame dans
ce mystère insondable, d’ailleurs merveilleux par les résultats partout où
l’homme a su s'organiser et vivre en société !
Les Grecs, ne tenant aucun compte de leurs aînés, se donnaient comme
ayant tout inventé, et, avec leur mythologie asiatique, ils s’en sont délivré le
brevet. Cela était commode et coupait court aux questions de haute rétroac-
tivité. Nous apprenons maintenant de quelle autre profondeur sont les
solidarités humaines, et de quelle réalité sont les liens qui nous rattachent à
ceux qui ont été nos premiers prédécesseurs, comme se rattacheront à nous
ceux qui nous succéderont. Il faut voir aujourd’hui ces choses de beaucoup
plus haut qu’on en avait l'habitude jadis, et c’est un effort, autrement collectif
que celui d’un groupe, qui a fait de l’homme, de ses costumes, de ses toilettes,
de ses ornements et de son outillage, en général, ce qu'il se trouve être pré-
sentement. M. Camille Flammarion, dans un article publié dernièrement,
(Figaro, 30 avril 1887) et dans lequel il analyse l'organisme humain, une
cohésion de molécules, dit à propos de l’immense collectivité de nos ancêtres :
« Si tous les homines qui ont vécu ressuscitaient, il y en aurait cinq par pied
carré sur toute la surface des continents, obligés pour se tenir de monter sur
les épaules les uns des autres ». Nous laissons au brillant astronome, qui veut
bien s'occuper de notre planète, la responsabilité d’un calcul dont nous
n'avons pas la base; mais voilà à quelles vues d'ensemble on doit se tenir
désormais pour considérer les choses, et en particulier celles du costume,
d’une nature si périssable, tout en représentant la plus formidable production
qui soit le fait de l’industrie humaine.
Ce que nous ne trouvons pas dans les livres originaux servant à l’his-
toire classique de l'antiquité, telle que l’édictent les programmes universi-
taires en un ordre que nous avons d’ailleurs respecté (et ce avec d'autant plus
de raison que nos images reproduisant des documents historiques, comme
le sont ceux par lesquels les Égyptiens, les Assyriens, les Grecs, etc., se
sont peints eux-mêmes, nous offrent les images les plus anciennes qui
soient à notre portée), ce que nous ne trouvons pas, disons-nous, dans
le sillon consacré, existe heureusement en bonne partie autre part. Au-
jourd’hui, qu'il ne saurait plus être question d’opposer les unes aux au-
tres des traditions différentes, mais de rechercher, au contraire, ce qui est
de nature à concilier les diverses traditions, en les faisant concourir, au-
tant que possible, à former une espèce d'histoire de la marche de l’huma-
nité, à travers les phases par lesquelles l’homme a nécessairement passé
pour arriver aux civilisations; aujourd’hui, que les chiffres donnés par
la géologie d’une part, et les travaux des anthropologues d’autre part,
s'imposent à l'esprit en faisant reculer fortement les limites du passé clas-
sique, y compris celles mêmes des temps sûrement historiques, il devient
d’un réel intérêt de signaler ce qui nous est révélé sur les époques inter-
médiaires dont ne parlent ni les Moïse, ni les Homère, mais que l’on trouve
échelonnées dans la tradition de la haute archéologie des lettrés chinois.
La succession des faits s’y présente avec une pertinence, que l’on peut faci-
lement dégager de la physionomie d’un fabulaire cadue, donnant aux
— XI —
hommes des premiérs temps une figure plus ou moins mythologique,
animale: et aucun document ne jette plus de jour sur des événements dont
on sent bien que la succession est la logique même de la vraisemblance.
Au point de vue philosophique, aucun tableau ne saurait mieux faire valoir
le prix de l'acquisition des connaissances pratiques, des conquêtes faites
par l’homme sur la matière par lui pliée à son usage; rien ne fait mieux
ressortir tout ce que représentent nos industries, aux ressources allant
chaque jour s’élargissant, au point que, maintenant, nous ne saurions plus
concevoir l'homme sans toutes les améliorations qu'il s’est créées pour son
existence, voire pour son plaisir, et qui en bien des cas ne datent pas
d'hier.
Ce serait comme un conte de fées, si l’enfantement des labeurs sans
nombre ne s'était trouvé mêlé de tant de peines, et d'autant plus le mer-
veilleux d’un conte de fées que, avec la perspective si trompeuse des lon-
oues distances, il semble que les résultats les plus brillants ne se soient
pas fait attendre, l’industrie paraissant avoir marché à pas rapides et dé-
cisifs; car, en somme, ce n'est pas à nos progrès mécaniques, si intéres-
sants par l'ampleur de la production, que sont dûs les plus beaux tissus
servant aux vêtements. Rien n’égale, jusqu’à présent, les travaux directe-
ment issus de la main de l’homme, et pour nous en tenir aux modernes,
qu'ont été les cachemires français en regard des schalls cachemiriens, lavés
et reprisés à Amritsir, dans le Penjab? Qui ne sait combien les broderies
chinoises et les tissus japonais font pâlir tout ce qu'on en approche? Et le
point d'Alençon, le beau point à fond de bride avec le relief de ses fleurs
volantes, de combien distance-t-1l la physionomie que lui peut procurer la
mécanique des sociétés dentelières? Ce que l’imagination du conteur invente
au sujet des robes de Peau d'âne est, de par la main de l’ouvrière de Brousse,
une réalité dont pourront longtemps rêver les mécaniciens, sans arriver à
nous donner jamais ces belles étoffes tout artistiques, À la couleur de lune
ou de soleil formée de fils d’or, d'argent et de soie, nuancés, suivant le
besoin, par du coton, du chanvre et du lin, dans chaque fleurette, dans cha-
que branche de feuillage, avec un goût inné, éclairé par des traditions
n'ayant véritablement pas d'âge ; car ces pittoresques étoffes ont un tel carac-
nr CUS
tère de famille avec ce que les écrivains grecs et romains racontent des
merveilles de l’industrie asiatique, qu’on les peut considérer, dans le renou-
veau constant de leur fraicheur, comme de vieilles connaissances pour les
yeux humains. On sait la séduction exercée sur les Grecs par ces beaux
produits, et comment leur conquête s’étendit aux Romains de l’empire. Et
l’on sait encore combien, après la terrible nuit de la première période du
moyen âge, et alors que l’on découvrait, en quelque sorte, la Syrie, les guer-
riers des premières croisades furent frappés par la splendeur de ces tissus
au luxe astral, apparaissant aux yeux des Européens comme l’emblême
même du pays du soleil, ayant à son extrémité cet empire du levant dont
l’industrie, comme découverte à son tour en notre temps, devait causer cette
vision enchanteresse dont les yeux de nos raffinés ne se rassasient pas.
Or, c'est de ce point d'arrivée du goût et de l’industrie de l’homme qu'il
convient de remonter à l’origine de ce qui s’est passé chez les gens du
Céleste Empire qui, sous tant de rapports, ont le caractère d’initiateurs ayant
conservé la mémoire des évolutions progressives; ce qui devient d’un in-
térêt commun à toutes les civilisations.
L'analyse que nous donnons de la haute archéologie chinoise étant une
réduction de la traduction fournie par Pauthier, dont les savants travaux
sur la Chine jouissent d’une autorité incontestée, il y a là une certitude qu'il
suffit de rappeler. Toutefois, comme le merveilleux nous gêne plus qu’il ne
nous attire lorsqu'il est mélangé de surnaturel, nous ne prenons de cette
transcription que ce qui, de plus ou moins près, touche à notre sujet, en
dehors de la figuration et du pouvoir mythologique des personnages.
Pan-Kou ou Hœn-Tun (chaos primordial) le premier homme et le premier
empereur, fut le premier ordonnateur du monde (d’où cet autre nom
Yu-chi); son action commença dès que le ciel et la terre furent séparés,
c'est-à-dire, depuis 129-600 ans, divisés en douze parties appelées comjonchons,
chacune de 10.800 années. Ce ne serait qu’à la fin de la septième période
que les êtres humains auraient cessé d'habiter les cavernes, et que l’on vit le
règne d’un grand nombre de rois qui commencèrent la civilisation et l’empire
de l’homme sur la nature. Pendant la huitième période, les zommes se cou-
CINE
vraient de vêtements d'herbe; les serpents et les bêtes étaient en grand
nombre, les eaux débordées n'étant point encore rentrées; les hommes étaient
très malheureux. Ils se couvrirent ensuite de peaux de bêtes pour se pré-
server du froidet des vents, etils furent nommés : « Aommes habillés de peaux. »
Les animaux armés d'ongles, de dents, de cornes et de venin, attaquaient
les hommes qui ne pouvaient leur résister, ce qui les porta à se retirer
dans des maisons de bois pour se préserver des bêtes féroces, après s'être
perchés sur des arbres, ou enfoncés dans des cavernes. On attribue au pre-
mier empereur de la neuvième période, nommé Tsang-Kie, l'invention des
premiers caractères chinois; les premières lois parurent sous son règne, et
le premier gouvernement régulier fut établi. Au septième empereur de cette
dynastie sont attribués : l'invention des chars, les monnaies de cuivre, l'usage
de la balance pour juger du poids des choses. Sous le règne du douzième,
on coupait les branches d'arbres pour tuer les bêtes. Il y avait alors peu
d'hommes, on ne voyait que de vastes forêts, et les bois étaient pleins de
bêtes sauvages. Sous le quatorzième empereur, les vents furent grands et
les saisons tout à fait dérangées; c’est pourquoi le souverain donna ordre
à Sse-Kouki de faire une guitare À cinq cordes pour remédier au dérange-
ment de lunivers, et pour conserver tout ce qui a vie. Cependant au temps
du quinzième empereur, les eaux ne s’écoulant pas, et les fleuves ne sui-
vant pas leur cours ordinaire, on vit naître une quantité de maladies; cet
empereur institua alors les danses nommées #a-vou; ce dernier exercice était
un précepte hygiénique, si réellement efficace que sous le seizième empe-
reur le monde se trouva en quelque sorte repeuplé, et que, partout, d’un
lieu à l’autre, on entendait le‘chant des coqs et la voix des chiens; les
hommes vivaient jusqu’à une extrême vieillesse, sans avoir grand commerce
les uns avec les autres.
Puis ce fut Fou-hi, compris dans cette même neuvième période. Le
premier il créa des ministres d'État institués sous le nom de Dragons,
emblème de la force nécessaire pour pouvoir gouverner les peuples, et qui
trouve sa plus haute expression dans l'Empereur, le plus puissant des dra-
gons, faisant des autres les ministres de sa volonté. Il y en avait six : l’un
chargé de composer les livres, l’autre de rédiger le calendrier; un troi-
sième eut l’intendance des bâtiments, le quatrième fut chargé de prévenir
les misères du peuple et de le soulager; le cinquième prenait soin des
terres, et le sixième avait à faire croître les bois et les plantes, en s’oc-
cupant de procurer la communication des sources d'eaux vives. Cet empe-
reur aurait été le premier homme qui ait fait des filets, et qui ait nourri
les six sortes d'animaux domestiques : le cheval, le bœuf, la poule, le co-
chon, le chien et le mouton.
Dans les portraits de Fou-hi, dont Confucius admet l’existence, et où on
donne à cet empereur un corps de serpent et une tête de bœuf, son vête-
ment est d’écorce ou de grandes feuilles d'arbres. Au commencement de son
règne on gouvernait les peuples par le moyen de certains nœuds que l’on
faisait à des cordes (ce sytème mnémotechnique, formant un langage, est
l'antique æwampum des Américains, dont on retrouve encore la pratique chez
certains Peaux-Rouges. — Voir la notice de la pl. 81). On mit ensuite à la
place l'écriture, permettant aux officiers publics de remplir tous leurs devoirs,
et aux peuples d'examiner la conduite de ces officiers.
Avant Fou-h1 les sexes se mêlaient indifféremment; il établit les mariages,
et ordonna les cérémonies avec lesquelles il devaient se contracter, afin de
rendre respectable le premier fondement de la société humaine ; et le peuple
vécut depuis avec honneur. Fou-hi voulut que les femmes fussent vêtues
d’une manière différente de celle des hommes. Avant cette époque, les hommes
n'étaient guère différents des bêtes, dit un écrivain chinois, € ils connais-
saient leur mère, mais ils ignoraient quel était leur père ». C’est ce dé-
sordre qui fut réprimé par les lois sur la société conjugale.
Fou-hi travailla beaucoup sur l’astronomie; il établit un calendrier pour
fixer l’année, en même temps qu'il divisait le ciel en degrés et inventait la
période de soixante années, formant le cycle chinois, encore maintenant en
vigueur. Il inventa des armes de bois et se servit encore du bois pour la lyre:
longue de sept pieds, le An, dont les cordes étaient de soie; puis il fit
la guitare à trente-six cordes, nommée Sse, et enfin, après avoir institué
l’art de pêcher, il composa une chanson pour les pêcheurs.
Puis, viennent progressivement sous les successeurs, notamment sous l’em-
pereur Chin-Noung, le {aboureur divin, 3,200 ans environ. avant J.-C., l’in-
nr AVR
vention de la charrue et les leçons pour apprendre aux hommes à cultiver les
champs. Cet empereur sema les cinq sortes de blé, et le peuple apprit à se
nourrir de grains et à tirer du sel de l’eau de la mer. Chin-Noung établit des
marchés publics, et en y faisant arriver tous les peuples du monde, il y ra-
massa toutes les marchandises de l'univers. C’est à lui qu’on attribue encore
l'invention de la médecine, lui qui distingua toutes les plantes, et en détermina
les diverses propriétés. Habile à la guerre, il fit un livre sur l’art militaire.
Il composa des chants sur la fertilité de la campagne, et ces chants, accom-
pagnés par la lyre et la guitare, adoucissaient les mœurs du peuple en le
rappelant à la vertu. Il fut le premier homme qui mesura la figure de la
terre; il sacrifiait au Seigneur suprême dans le temple de la lumière.
Après le règne de quelques descendants de Chin-Noung on arrive enfin
à Hoang-Ti, l’empereur jaune, dont l'avènement, 2,698 ans avant notre
ère, ouvre la période des temps véritablement historiques. Nous n’avons
point à parler des événements politiques, mais 1l est intéressant pour notre
sujet de faire une dernière incursion dans l’histoire de ces temps là, pour
montrer comment l’empire chinois possédant un gouvernement régulier
dès ces hautes époques, une administration organisée par Chun et Yu, types
des empereurs philosophes parvenus au trône par leur sagesse, on rencontre
dans leurs institutions celle d’une étiquette officielle, qu'un fonctionnaire
spécial, le ministre des cérémonies et des rites ou le ministre des cultes,
était chargé de faire observer rigoureusement. Or, une étiquette, réglée par
le costume, devenant une liturgie administrative, et qui n’a cessé d’être obser-
vée depuis ces lointaines époques, vaut la peine qu'on s'y arrête. On trouve
la gradation des insignes du mandarinat dans la notice de la pl. 87; quant
À Chun, il fut installé héritier de l'empire, 2,255 ans avant J.-C, et le règne
de Yu, d’abord l'associé de Chun et son successeur après sa mort, se ter-
mina 2,198 ans avant l’ère vulgaire. Ces empereurs étaient vêtus de chanvre
en été, et portaient des peaux en hiver. Leurs institutions sont celles de
législateurs à grandes vues, et leur but, en créant un costume officiel, a une
autre portée que celle des ordonnances sans cesse répétées pendant notre
moyen âge, où les édits somptuaires avaient pour objet de réfréner le luxe,
selon la classe des gens. Le luxe existait-il en Chine au temps de Chun? c’est
ns Cl
assez probable, quoiqu'on en puisse douter en voyant la simplicité du
costume habituel de l’empereur. Dans tous les cas, ce n’était point le luxe
des soieries, l'emploi de la soie tissée pour les vêtements ne remontant pas
en Chine au delà de 1122 avant J.-C, à la dynastie des Teheou.
Pour en terminer avec ce qui concerne l'étiquette officielle à son origine,
nous nous ferons 1c1 un emprunt à nous-même, ayant eu l’occasion, dans la
deuxième série de | Ornement polychrome, de parler du vêtement des man-
darins, qui reçut justement à propos du rôle de Yu, la marque complémen-
taire qui fait de la robe du fonctionnaire public chinois un véritable poême,
par la largeur du sentiment auquel il dut son cachet définitif. Nous ne nous
faisons pas volontiers des emprunts, nous qui nous sommes gardé de répéter
nos images en nos ouvrages d’un caractère encyclopédique sur l'Ornement et
sur le Costume, lesquels, dans notre pensée, ne font véritablement qu’un seul
et même livre, les deux recueils se complètant l’un par l’autre; mais une fois
n’est pas coutume. Voici donc ce qui concerne Yu et son souvenir persistant
dans le vêtement officiel des Chinois de tous les ordres.
« Les Chinois qui, depuis plus de quatre mille années, forment un empire
historique dont les changements dynastiques n’ont pas autrement modifié la
puissante unité, ont trouvé dans leur propre génie, et par leurs arts, le moyen
de lier étroitement entre elles toutes les innombrables générations qui se sont
succédé sur le sol de la patrie commune, en y conservant intact l’esprit de
famille, et sans qu'aucune de ces générations successives puisse perdre le
souvenir du passé le plus lointain, constamment retracé dans ses phases les
plus frappantes et les plus dramatiques.
« Rappeler par des images de toute sorte ce que les aïeux ont eu de misères
à affronter, d'épreuves à subir, c’est invoquer la mémoire des longs efforts
collectifs de la race pour arriver à créer la patrie. En même temps, en
représentant aux yeux de l’homme les périls encourus jadis, les grands cata-
clysmes qui semblèrent devoir triompher de son énergie en détruisant les fruits
de son travail, c’est réveiller, entretenir, exciter sans cesse au cœur de chacun,
et à travers tous les Âges, la profonde reconnaissance méritée par les bienfaits
dûs aux vaillants et aux forts, aux hommes de génie, de science et de labeur,
qui ont eu à lutter contre les forces déréglées de la nature, pour assurer à leurs
RMI
descendants des jours meilleurs et une vie plus douce; c’est ce qu’on voit dans
le mâle langage tenu par Yu, après que, par ses immenses travaux de nivelle-
ment, d’endiguement, il eut réparé les désastres d’un déluge, en mettant, pour
l'avenir, le pays à l'abri d'aussi terribles dévastations : € Il y a longtemps que
moi, Yu, J'ai complètement oublié ma famille pour réparer les maux de l’inon-
dation. Par ma prudence et mes travaux, j'ai ému les esprits; mon cœur ne
connaissait pas les heures de repos; c’est en travaillant sans cesse que je me
reposais. Mon affliction a cessé; la confusion de la nature a disparu. Les
grands courants du midi se sont écoulés dans la mer. Les vêtements de toile
pourront être confectionnés, la nourriture préparée; les dix mille royaumes
sont désormais en paix, et pourront se livrer éternellement à la Joie. » Ce lan-
sage émouvant du grand homme qui,2,200 ans avant J.-C. employait le érian-
gle rectangle pour exécuter ses grands travaux de nivellement, qui, allant d’une
montagne À l’autre, coupant les forêts, faisait rentrer les fleuves dans leurs
lits, les maintenant dans leur chemin en les conduisant à la mer, parfois sur des
longueurs de plus de cinq cents lieues (comme le parcours du fleuve Kiang,
dont les chaussées et les digues construites par Yu subsistent encore, dit-on),
ce langage, gravé par ses soins sur un rocher conservé dans la province du
Chen-Si, au musée de Singanfou, où le père Amyot en a pris copie, on peut
dire qu’il n’a cessé de retentir au cœur de chacun des Chinois qui ont vécu
depuis Yu, c’est-à-dire depuis quelques 3970 ans, et en y conservant l’impres-
sion des profondes solidarités qui font les patries immortelles. »
Nous renvoyons à notre Ornement, où le détail des choses est représenté,
pour reconnaître par quel moyen les Chinois ont inscrit, en le perpétuant, l’é-
quivalent de l’héroïque langage que l’on vient d'entendre sur le vêtement
de leurs fonctionnaires, y compris celui des empereurs. On y verra comment
le bas de la robe d'honneur, formant un horizon circulaire, offre le spectacle
de tout ce qui se produit de plus grave, lorsque à la violente irruption des
eaux s'ajoutent les révolutions volcaniques, et que les fragments des roches
basaltiques vomies par les cratères viennent, dans la marche tumultueuse
de pierres dont le roulis fera des galets, effacer les sillons du labour, se-
mant en place leur stérilité. Maïs on y verra, en même temps, comment
ce désolant spectacle d’une destruction qui paraît universelle est dominé
— XIX —
par la puissance humaine. L'empereur est là, représenté par le dragon
À cinq griffes, et tout sera réparé par sa haute intervention. On n’y voit
pas le mirage de l’arc d'alliance, mais un emblème qui en joue le rôle,
et qui, par sa nature, va peut-être plus sûrement au cœur de l’homme de la
terre, en offrant à ses yeux désolés, enrubannée comme un bouquet de fête,
la fleur horticole, la rose de Chine, annonçant à chacun que, malgré le déluge, on
reverra les beaux jours des cultures florissantes. C’est une véritable transcrip-
tion du langage de Yu, « les dix mille royaumes pourront se livrer éter-
nellement à la joie, » comme c’est le souvenir même de l’action de l’homme
de génie qui a mis tant de cœur à se rendre utile à son pays; et nous ne
croyons pas trop nous aventurer, en assurant que chez aucun peuple aucune
broderie de vêtement n’a offert un intérêt égal à cette broderie du costume
officiel de tous les gens de cour et des mandarins.
Ainsi que nous l’avons fait observer, nous ne cherchons dans les loin-
taines annales de la Chine que ce qui peut servir à constituer de véritables
archives pour la famille humaine; or, par l’échelonnement des temps
fabuleux, par l’histoire des conquêtes de l’homme sur la matière aboutissant
à des faits historiques certains, il résuite des travaux des lettrés chinois.
le tableau le plus complet, le plus heureusement gradué, que l’on possède
sur ces hautes et si obscures époques. Leur date originelle est déjà
bien élevée, quoique certes elle ne soit pas faite pour étonner les géologues,
et cependant, nous devons le signaler, l’homme et les premières civilisa-
tions, selon certaines versions, remonteraient encore beaucoup plus au loin.
De Gobineau, dans ses études sur l'inégalité des races humaines, pénétré
d'ailleurs d’une idée fixe au sujet des blancs de la race indo-germaine, qui
seuls, selon lui, auraient eu le génie nécessaire aux créateurs de civilisation,
s'occupe de Pan-Kou qui n'aurait nullement été le premier hommie existant ;
il n'était pas seul, d’abord, puisqu'il était empereur, et la qualité de pre-
mier homme qui lui est donnée par la légende chmoise, c’est celle d’un créa-
teur, parce qu'il commença à régler les rapports de l'humanité. Les habitants
de la Chine, du Honan où Pan-Kou vint opérer, étaient les Miao, peuples
étrangers aux plus simples notions de sociabilité; des sauvages vivant dans
des trous, dans des grottes, se donnant comme étant des fils de singes,
attrapant les animaux À la course, en buvant le sang et se nourrissant de
leur chair crue; à son défaut, de l'herbe et des fruits sauvages. Ce serait
À une époque postérieure aux premiers temps héroïques de l'Inde que la
Chine aurait été civilisée par une nation immigrante de la race indoue,
kschattrya, ariane, blanche, et Pan-Kou, législateur, € était ou l’un des
chefs, ou le chef, ou la personnification d’un peuple blanc, venant opérer
en Chine les mêmes merveilles qu'un rameau, également Imdou, avait
antérieurement préparées dans la vallée supérieure du Nil. »
Telle est cette version qu'il n’est pas de notre ressort d'apprécier, mais
que nous ne pouvions cependant passer sous silence, puisque, selon elle,
l'homme et les civilisations auraient encore une ancienneté beaucoup plus
éloignée que celle qui est chiffrée par les Chinois, dont les dates historiques
suffisent, d’ailleurs, pleinement pour le rapprochement à en tirer.
On a vu finir le règne de Yu 2198 ans avant l'ère chrétienne; il n’était
alors nullement question de l’existence des Grecs, et sans remonter à une
origine fort embrouillée, il suffira ici de reconnaitre quel était l’état des
choses chez eux à l’époque de la guerre de Troie, une guerre fratricide
entre gens de même langue et de même souche, datant de 1193-1184.
À cette époque les arts de la paix se réduisaient encore pour les Grecs
À leur procurer les choses nécessaires aux besoins de la vie. Les meubles
étaient grossiers; la charrue À peine ébauchée. Les héros faisaient eux-
mêmes leur cuisme; Achille prépare de ses mains le repas qu'il veut offrir
aux ambassadeurs d’Agamemnon. Ulysse sculpte son lit. Nausicaa, fille
du roi des Phéaciens, demande à son père la permission d'aller au fleuve
avec ses compagnes pour y laver les hardes de la famille. Lorsque Ulysse
rentrant dans ses domaines aborde Eumée, un assez gros personnage puis-
qu'il était l’intendant du roi d’Ithaque, le divin Eumée € travaillait à se
faire une chaussure de cuir de bœuf avec tout son poil. »
En fait, on ne pratiquait pas l'étude; on ne connaissait de l’arithméti-
que que les calculs qui convenaient au cercle étroit des affaires; l'or et l’argent
servaient aux échanges, mais les métaux n'étaient pas monnayés. Comme
outillage, Homère cite la hache, l’herminette, le vilebrequin, le rabot, le
mn OS
niveau, en omettant de parler de la scie, de léquerre et du compas, dont
on se serait peu servi, l’art de tailler et de polir les marbres ne paraissant
point avoir encore été connu. Quant à l’astronomie des Grecs, elle consistait à
observer les constellations les plus apparentes pour se diriger dans leur
cabotage, qui avait presque toujours lieu en vue de la terre. Homère ne
parle que de la grande et la petite Ourse, des Pléïades, des Hyades,
d'Orion et de Syrius.
Sans l'éclair projeté par l’/Lade et l'Odyssée, on serait loin de connaître
même cet état de choses; car la longue période qui suivit la guerre de
Troie et qui s'étend du douzième au cinquième siècle, où l’éclatante action
des Grecs apparaît alors dans le vrai jour de l’histoire, cette longue pe-
riode de siècles n’est connue dans ses principaux éléments que d’une manière
générale, aucune partie des annales de la Grèce n'offrant aussi peu de
renseignements.
Rapprocher deux états sociaux d’une pareille inégalité, et alors que le
plus rudimentaire est d’une telle postériorité, c’est obtenir en conclusion
le renversement de l’ordre traditionnel chez nous pour l'étude de l'antiquité
classique; et c’est tout ce que nous avons voulu faire ressortir, estimant
ce résultat utile à la sincérité de la chronologie des civilisations, et, par-
tant, à la véritable filiation des industries se rattachant aux choses du cos-
tume.
Assurément, cette observation peut prendre l'aspect d’une digression inu-
tile pour un certain nombre de nos souscripteurs auxquels elle n’appren-
dra rien qu'ils ne sachent; mais nous avons cru devoir considérer que si
nous avons quelque peu, et même tout à fait, l'air d’enfoncer une porte
ouverte pour ceux qui l’ont franchie, il n’y avait pas d’inconvénient à ce que
cette porte devint de plus en plus largement ouverte. La certitude d’être
de quelque utilité À ceux qui ont besoin de guide sur ces questions de
priorité, de primordialité, nous a décidé à passer outre, notre but étant
net et simple, et sans arrière-pensée de pédantisme; car la science que
nous invoquons n’est point la nôtre: c’est une archéologie toute faite dont
nous résumons les éléments pour ceux qui ne possèdent pas les documents
originaux , c’est-à-dire ces livres plus ou moins anciens que Montesquieu
— XXI —
appelle les livres d'auteur, en les distinguant spirituellement des nouveaux,
qui sont, dit-il, pour les lecteurs.
Pour en terminer sur la question des âges, et sur ce que les peuples ont pû
se devoir les uns aux autres, à en juger par les dates de leur civilisation, ce n’est
pas d'aujourd'hui que l’on s’est préoccupé de ce que les Grecs ont pu emprun-
ter aux gens du Céleste empire. J. Hoger, en 1805, publiait le « Panthéon chi-
nos, avec de nouvelles preuves que la Chine a été connue des Grecs, et que les
Sères des auteurs classiques ont été des Chinois. » Un exemple modeste mais
significatif peut servir ici à caractériser l’action des Grecs; les plus anciens
objets chinois sont ornés de ces lignes droites et anguleuses, au parcours plus
ou moins compliqué, auxquelles est resté le nom de grecques, et l’âge inscrit sur
les vieux vases en bronze de la Chine où l’on rencontre des ornements de cette
espèce ne laisse aucun doute sur la priorité de ceux-ci. Mais qu'ont fait les
Grecs des ornements de ce genre, qui se retrouvent, au surplus, et avec plus
ou moins d’ingéniosité chez tous les peuples primitifs? Ils se le sont approprié,
ce genre, avec une telle supériorité qu’il n’est point de grecques qui valent les
leurs, et avec leur imagination, en les baptisant méandres, parce qu'à leurs
yeux le caprice des retours de ces lignes suivant néanmoins une marche con-
tinue était une image de ce fleuve Méandre, qui joue son rôle dans l’//ade, ils
ont donné à une conception qu'ils n'avaient point inventée un cachet aussi
supérieur que possible, par l'exécution matérielle, en même temps qu'ils
la dotaient d'une sorte de poésie se rattachant à leur tradition héroïque.
C’est la caractéristique de leur part dans l’histoire des arts, en général, et
elle est assez belle pour n'avoir point besoin de fables, c’est-à-dire de men-
songes. Enfin, pour dernier mot sur ce point, il semble que l’on doive con-
sidérer de même, dans l’ordre historique, les Égyptiens, ces aînés immédiats
de l’art des Grecs, et quoique il soit vrai que sur ce sujet les papyrus soient
loin d’avoir encore tout dit.
Le costume, déterminant l’apparence extérieure de tous ceux qui ont vécu,
est inséparable du souvenir laissé par les aïeux ; il appartient en propre à
l’histoire. Pour les postérités, et quoi qu’en dise le proverbe, dont le vérita-
ble sens s'applique à l'intimité de l'être, & l’habit fait le moine »; il fait l'É-
= OUI
gyptien, le Grec, le Romain, le Chinois, l’Indou, etc., et les anciens l’enten-
daient ainsi, en usant des ressources de leurs langues pour ne faire qu’un
de l’homme et de son costume, en le désignant par quelque pièce caractéris-
tique de son accoutrement. Sans remonter plus haut que les Latins, il était
d'usage chez eux, lorsqu'on ne nommait pas simplement l’Égyptien, le Grec,
le Perse, le Scythe, le Germain, de parler de chacun d’eux en termes dérivant
du costume seul; tantôt d’une manière générale, et tantôt d’une façon assez
précise pour que les classifications mêmes de la société romaine et jusqu’au
caractère des individus, fussent indiqués avec clarté pour tous les gens de
la langue.
Le liniger était l'Égyptien, particulièrement le prêtre, vêtu de lin.
Le palliatus, le chlamydatus, le crepidatus, était le Grec, portant le pallium,
la chlamyde et les crépides ; et, non moins expressément, aux temps de l’ern-
pire, ce fut le phæcasiatus, qui porte le soulier, les phæcasia.
Le pellitus était l’homme du Nord, en même temps qu’il était le Grec des
temps héroïques et le Romain des temps primitifs, vêtus de fourrures et de
peaux. On donnait encore le nom de galeritus aux premiers habitants du
Latium, qui portaient un bonnet de fourrure.
Bracatus ou braccatus, celui qui porte: des culottes ou des pantalons,
était une épithète caractérisant surtout les peuples de l'Asie et du Nord, les
Sarmates, les Scythes, les Mèdes, et encore les Gaulois de la Narbonnaise,
portant le haut-de-chausses, le caleçon ou la braie.
Le mitratus était l'habitant de la Perse, de l'Arabie, portant les mitres
d'Asie, y compris celle des Phrygiens et des Amazones.
Le comatus ou le chevelu, était le Germain portant les cheveux longs et
épais; et particulièrement l'habitant de la Gaule transalpine, la Gallia
comata. |
Le, togatus, le citoyen romain caractérisé par le port du manteau national,
trouvait son contraire, c’est-à-dire le non-citoyen, et quoique tous portassent
des tuniques, dans le éunicatus, qui n'avait pas le droit de prendre la toge. Et
il en était de même entre le paludatus, l'officier supérieur portant le grand
manteau militaire, le paludamentum, et le sagatus, ou caligatus, le simple
soldat, endossant la courte casaque, la saie ou sayon, et chaussant les calige.
NIV
Le pileatus, qui porte le pileus, est le marin, le pêcheur, l'artisan; et, plus
généralement, l’homme, par opposition aux femmes coiflées du bonnet.
Le petasatus, coïffé du pétase à grands bords, est l’homme des champs ;
et le peronatus, avec les perones, les guêtres, est le laboureur, le pâtre, etc.
Le subligatus, portant le subligar, caleçon, ou le maillot, subligaculum, est
le jongleur, le gymnaste.
Le sica, couteau ou poignard, donne son nom à l’homme qui en est armé;
c’est le sicarius, un bandit.
Le tonsus, l’homme à la tête rasée, est le rustre, l’esclave ; et, plus expres-
sément encore, le sigmatias ou stigmosus est l’esclave marqué d’un stigma
imprimé au fer chaud.
Le soleatus, qui porte des pantoufles, des so/ecæ, est un efféminé, un homme
à mépriser, comme l’est encore l’éndusiatus, empruntant aux Égyptiens, aux
Perses, aux Thraces, l’érdusium où éndutus, la blouse ou le peignoir à l’u-
sage des femmes chez le Romain.
En fait, et quoique la langue française n’ait point la ressource de la conci-
sion par l’agglutination, 1l en est de même pour nous; l’image de l’homme
est inséparable de la physionomie qui lui est donnée par son accoutrement.
L’être et son costume sont si étroitement liés l’un à l’autre que, aux yeux du
peintre et de l’historien, ils ne font réellement qu'un, et que c'est surtout
au costume qu'il convient d'attribuer le résultat de la diversité des physio-
nomies, modifiées par mille et mille circonstances aux conséquences des-
quelles, la plupart du temps, l'individu n’a pas la liberté de se soustraire.
L'homme social est un être particulièrement subjectif, et il ne saurait
échapper aux influences du milieu où il vit. La façon qui lui demeure aux
yeux de la postérité s’est trouvée lui être imposée; elle est ce qu’elle est,
et l’homme ne représenterait rien si son accoutrement était en dehors des
choses de son temps. La robe arménienne adoptée un instant par Jean,çJac-
ques ne saurait entrer dans l’histoire du costume de l’Europe du dix-hui-
tième siècle.
Cette subjection de lindividu social à des collectivités dominantes a
produit d’étranges contrastes dans la filiation du costume européen depuis le
— XXV —
moyen âge ; c'est naturellement en observant le costume des gens des deux
sexes faisant partie des élégants, c’est-à-dire les rois ou les esclaves de ja
mode, que l’on juge le mieux des évolutions successives, qui ne se sont nul-
lement accomplies, dans la majeure partie des cas, en raison de certaines
lois constantes se basant sur la commodité des choses, par exemple sur l’a-
mélioration de la coupe des vêtements, ou autres motifs de cette sorte. Dans
le domaine de la mode, le caprice est rapide, et le progrès y est d’autant
plus lent que, parfois, le caprice est rétrograde. Il n’est donc point de règle
sûre y pour conduire l'induction, et il n'existe pas de boussole pour guider sur
les surfaces de cette nature, en remontant ou en descendant le cours du temps.
Tantôt 1l semble qu'une certaine sagesse mène les choses, puis et peut-être
plus souvent encore, le gouvernail est aux mains de la franche folie, portant,
la plupart du temps, le masque de l’anonyme: de façon que nul ne sait
vraiment qui crée le courant auquel chacun obéit, l’homme social n’ayant pas
le choix, et le & il faut faire comme Îles autres » étant la devise indiscuta-
ble, par excellence. Molière conseille aux gens de se laisser habiller par leur
tailleur ; mais d’où viennent au tailleur les nowvelletés par lesquelles il trouble
sans cesse la possession de l’héritage des choses qui si souvent ont pu paraître
définitives, et qui ne le demeurent jamais; et combien de fois est-ce le faquin
qui décide de l’habit qui sera porté par l’honnête homme?
Quant à la smgularité offerte par le spectacle des transformations succes-
sives dans une même filiation, il suffira ici de quelques rapprochements pour
la faire ressortir, en restant dans le domaine des élégances françaises.
Aux quatorzième et quinzième siècles les dames portent la cotte-harde,
une robe traïnante, étroitement lacée par derrière, moulant les seins et fai-
sant valoir les hanches; les manches ajustées ont de longues pentes s'étalant
sur le sol; cette robe, sans linge apparent, marche avec l’escoffion, le couvre-
chef en bourrelet. Pendant plus d’un siècle les plus furieux emportements
des prédicateurs ne prévalent pas contre cet accoutrement, qui ne fit en
quelque sorte que s’aggraver, lorsque la robe fut lacée par devant, en lais-
sant transparaître par une ouverture prolongée à peme voilée une partie des
seins et du buste, que l’œil considérait par ce que l’on appelait la fenêtre
d'enfer. À peu près cent ans après, on se trouve en face de dames affublées
B
_— AU —
de la cage du vertugadin en tambour, surmonté par l’armature du corset bus-
qué ; les manches sont ballonnées par des gigots ; on porte un caleçon emprunté
aux hommes, et la fraise godronnée ou la collerette en éventail. Au dix-sep-
tième siècle, la vertugade perd son caractère, se trouve réduite au rôle
d’un polisson, devient la criarde, et tout à coup, apparaissent les énormes
cerceaux des paniers à coudes et en gondoles, des pseudo-bergerades du
dix-huitième siècle, pour aboutir aux légèretés de la robe en chemise du
temps de Marie-Antoinette, et à la transparence des tuniques portées sans
chemise à l’époque de la grécomanie.
Les physionomies sont encore plus diversifiées qu'on ne l’imagine par ces
transformations, et, ainsi que le remarque Viollet-le-Duc, les exigences de la
mode ont occasionné de tels martyres que, pour y satisfaire, 1l semble que
la configuration du corps humain s’en soit trouvée modifiée par moments, et ce
qui paraît surtout difficile, celle du visage même. Aïnsi, au temps des hennins,
il seyait que le front découvert fût plein et en avancée; or, toutes les femmes
eurent ce front saillant, ainsi qu'en témoignent les portraits sculptés et peints
À l’époque. Lorsque vint la mode des ferronnières, tous ces fronts ne se retrou-
vent plus sous la division en bandeaux plats des cheveux, et, en somme, ils
n’ont jamais reparu ; car le front découvert des femmes, mis en valeur par
les Léonard du dix-huitième siècle élevant de la chevelure le galant édifice,
et rejetant en arrière le grand tapet, n’était point ce front réellement saillant
que les élégantes du quatorzième siècle avaient su se procurer, le diable seul,
aurait dit un sermonneur, devait savoir par quel moyen; car le fait reste encore
autrement incompréhensible que ne le fut l'esportrinement des dames, au temps
des éclisses meurtrissant leur pauvre charnure, comme l'appelle Brantôme.
Et à propos du sexe fort c’est la même mobilité, ce sont les mêmes change-
ments de costumes et de physionomies. Qui donc imaginerait que le petit maître
portant l’habit à la française avec le long justaucorps, la culotte, la perruque
poudrée et en queue, le chapeau-lampion et les souliers à boucle de l’époque
de Louis XV, fut le descendant de celui qui avait porté le gigot des mahoi-
tres, le corset-sangle laissant à découvert tout le haut-de-chausses, les longs
souliers à la poulaine, le chaperon et les chapels des temps de Charles V à
Charles VIT et, sans s'arrêter aux variétés des époques intermédiaires, les
— XXVIL —
capes du seizième siècle aboutissant au frisque et troussé mantelin de Henri LL,
le pourpoint avec le panseron et les mancherons, les cheveux en raquette, le
toquet à l’espagnole, la fraise à la confusion, les grégues avec le bas d’at-
tache; sans compter la botte mignonne des cavaliers de salon du temps de
Louis XITF, ni le pourpoint de la jeunesse de Louis XIV, devenu une brassière.
Et la mine des gens, se fardant au blanc de céruse pour faire ressortir la
pâleur du visage, considérée sous Henri IIT comme un agrément, le noir du
costume secondant l'effet, Puis cette pâleur remplacée par les dames de la
seconde partie du règne de Louis XIV usant du vermillon, un rouge d’Es-
pagne flamboyant, qui faisait paraître jaune tout ce qui l’environnait, les far-
dements étant, en outre, criblés de mouches.
Tantôt les courants littéraires ont un effet inmédiat, comme celui qui pro-
duisit les précieuses et leur superbe. T'antôt, et tout au contraire, le cos-
tume n’est qu'une répercussion éloignée de choses littéraires dont le succès ne
s'était cependant point fait attendre, ainsi qu'en témoigne Montesquieu en
parlant de celui qu'il appelle l’abeille de la France « un honnête homme
(M. Rollin) a, par ses ouvrages d’histoire, enchanté le public ». Eh bien! cet
enchantement n'a son effet sur le costume qu’à l’époque de la révolution,
où éclate la grécomanie, et il ne fallut rien moins qu’un renouveau d'école
d'art et de graves événements publics pour qu’on osât la mettre au jour. Les
roués du dix-huitième siècle n'avaient pu que la rêver.
Quel champ d’études nécessiterait la connaissance des causes et des effets
dans ce domaine des frivolités, dont l'historien est cependant obligé de
tenir un certain compte qui ne laisse pas d’être sérieux! La physionomie
des accoutrements n’est point, d’ailleurs, toute de caprice. Les changements
successifs des costumes de guerre sont intimement liés aux choses de l’arme-
ment, et c'est en raison d’une logique étroite que l’on voit d’abord s’ac-
complir les progrès de l’armement défensif pendant toute une longue pé-
riode, au bout de laquelle on rencontre la dernière expression de l’armure
complète, dite chevaleresque, formant à l’homme d'armes une carapace d’acier
dont le guerrier est entièrement enveloppé. Puis, par une conversion non
moins logique, résultant du perfectionnement progressif des armes à feu, de
la balle du mousquet et du pistolet perforant l'acier des cuirasses, on renforce
— XXVIIL — "
les pièces principales en abandonnant successivement les autres, Jusqu'à ce
qu'enfin, généralement, tout le vieux système soit délaissé.
Dans nos sociétés compliquées et avec leurs nombreuses vicissitudes, il y a
lieu d’hésiter parfois lorsqu'il s’agit d'affirmer à quel courant 1l convient
d'attribuer l'impulsion de la mode. Est-ce toujours d’une élite qu’elle
dépend? n'est-ce jamais une écume qui l’impose? Plus notre politesse s'est
perfectionnée, et plus la mode a dépendu chez nous d’une élite. En d’autres
cas, antérieurs à la vraie politesse, on hésite à considérer comme telle nombre
de ceux qui, par l'exemple de leurs caprices et de leur luxe, ont décidé du
goût de leur époque. Les Isabeau de Bavière, les Catherine de Médicis et
les reme Margot composent-elles une élite? ou faut-il les confondre avec
les duchesse d'Étampes, les Diane de Poitiers, les Gabrielle d’Estrées, les
Montespan, les Pompadour, etc.? Nous n'avons rien à décider sur ce sujet,
notre tâche n'étant nullement celle du moraliste, et ne voulons retenir des
points de vue de celui-ci qu'une seule observation de fait, c’est que, en dé-
finitive, ce n’est point sur l’extérieur des gens, et quelque osés que puissent
paraître certains accoutrements, qu'il convient d'apprécier la moralité de
telle ou telle société.
Les femmes nobles qui accompagnèrent les guerriers des premières croi-
sades en revinrent éprises du goût oriental ; elles rapportèrent chez nous l’u-
sage des ouvrages sarrasinois, entr'autres celui des étoffes légères, élastiques,
en petits plis, de ces crèpes de soie que l’on voit dans la statuaire de nos vieilles
cathédrales, moulant les formes du torse qu’elles dessinent dans toute sa pureté,
jusqu’à l'arrêt de la ceinture lâche à bouts flottants suivant les contours
du bassin, la robe se prolongeant par les plis de la gipe ou gépon. La har-
diesse de ces dames, exhibant en public des vêtements inspirés de certains
costumes portés dans l’intérieur des harems, peut-elle faire supposer
que les dames et damoiselles de haut lignage revenaient chez nous avec
un caractère plus ou moins approchant de celui de la femme asiatique,
traitée comme une esclave? Ce serait commettre une erreur complète, et
loin de répondre à une époque d’avilissement de la femme européenne, ce
mouvement de la coquetterie féminine répond à la naissance de la galan-
terie chevaleresque, c’est-à-dire à une transformation saisissante du rôle de
LA
nn OUI
la femme chez nous. C’est plus qu'un prélude, c’est son véritable anoblisse-
ment qui date de ce temps-là. Avant, et telle qu’on la voit par les plus
vieilles chansons de gestes, la femme est en butte à de brutales colères ; les
anciens preux l’injurient grossièrement, la soufflètent, la saisissent par les
cheveux, la bâtonnent et la menacent de l'épée. Tout à coup, les rapports
se trouvent tellement changés entre les deux sexes, que la femme de-
vient, en quelque sorte, l’objet d’une adoration perpétuelle pleine du plus
profond respect. Le guerrier tremble devant elle; il se soumet pour lui
plaire aux plus dures épreuves ; il expose sa vie en aspirant pour prix de
son dévouement absolu à l'obtention d’une parole aimable, d’un sourire,
d’un bout de ruban que la dame aura porté. Des compositions littéraires
d’un goût tout nouveau préconisent ce genre de servitude, en répandant les
leçons d’un sentimentalisme plein de subtilités. Et cette importance acquise
par les femmes dans le manoir seigneurial, dit Quicherat, s’étendit à celles des
autres classes de la société. L’épouse, quittant le rôle de pupille ou de domes-
tique, fut réputée l’égale et l’associée du mari. L'aspect extérieur que donne
le costume ne saurait donc servir de base pour juger de la moralité des gens ;
et nous n'avons point de révélations sur les mœurs des dames moulées par
la cotte-hardie qui équivalent à celles de Brantôme sur les onnestes dames
pudiquement habillées par la robe au collet en carcan, que l’on portait dans
l'entourage de Catherine de Médicis.
L’'anecdote racontée par Paul Louis au sujet de la grande dame de l’entou-
rage de Louis XIV qui vint au sermon en habit de chasse, un habit clos, et que
le prédicateur en chaire rappela au respect de la maison de Dieu en l’en-
voyant s *abiller (ce que la dame fit en revenant décolletée et la poitrine en
vue, selon le ton de la toilette de cour), donne des exigences de ce qu'on
appelle le monde une idée très précise; et malgré l'intention du railleur
qui rapporte cette anecdote, on peut voir dans cette leçon un rappel légi-
time à des convenances respectables, c’est-à-dire ayant été respectables en
leur temps, toutes singulières que puissent nous paraître aujourd’hui de
pareïlles toilettes à l’église. Pour le bal paré, ainsi que pour les assem-
blées de grande cérémonie, nos dames s’habillent encore ainsi en se
déshabillant, comme on l’a dit souvent; mais quiconque a vu de près la
NE
vraie et noble femme du monde obéissant à cette obligation a pu se con-
vaincre que plus l'épaule est nue, moins, en quelque sorte, elle est exposée
À un danger qui reste imaginaire ; l'invisible mur d’airain qui la protège n’est
point de ceux que l’on franchit. Les convenances exigent, et rien de plus
despotique que les exigences des convenances, que l'œil qui voit ne s’arrête
point sur ce qu'on lui montre, et que même il n'ait point l'air de voir.
Il ne faut donc point chercher à faire dire au costume plus qu'il ne si-
onifie, en réalité. La mode changeante n’est d’ailleurs point l'indice le plus
sûr sur lequel on puisse juger du caractère des sociétés. Ses caprices et ses
libertés ont été véritablement beaucoup moins contagieux qu’on le suppose,
à en juger par la ténacité de ce qu’on appelle les costumes nationaux, per-
pétuant des traditions locales, dont les évolutions lentes indiquent tout autre
chose que la mobilité du caractère des masses; et enfin, nous avons eu
souvent À en faire la remarque, contrairement à tous nos préjugés sur ce
chapitre, la coquetterie des femmes se montre généralement, c’est-à-dire
dans les classes populaires, beaucoup moins éprise des nouveautés que ne l’est
la coquetterie des hommes, dont la braverie prend un caractère significatif
en se rattachant à l'importance de l’homme dans la famille agricole, particu-
lièrement, (Voir à ce propos notre Æssar sur la philosophie du costume 1n-
séré dans la notice de la pl. 413, traitant des mœurs norvégiennes, suédoises.)
Mais abandonnons ce champ, en nous souvenant de la parole de La Bruyère :
& Ilest bon d’être philosophe, il n’est guère utile de passer pour tel. »
Nous nous arrêterons quelque peu sur les costumes populaires, dits natlo-
naux, le sujet étant de nature à redresser certaines données sur le fond du
caractère des populations, entre autres sur la soi-disant mobilité du Gaulois ;
opinion si généralement acceptée, et depuis un si long temps, qu'on nous l’a
inculquée à nous-mêmes. Notre argumentation sur ce sujet est directement
tirée du costume. |
La reconnaissance que nous avons dû faire de quelques-unes des choses
du passé des Ibériens et des Gaulois, retrouvées en partie parmi les usages
modernes en Espagne et en France, expliquera en même temps le nom-
bre de planches, en un ordre exceptionnel, qui sont consacrées dans la
— XXXI —
quatrième partie de notre recueil aux costumes régionaux des deux pays.
Leur ensemble offre l’une des plus heureuses diversités dans l'unité qui
subsistent encore en Europe. Ce que nous avons à consigner à ce propos
n'est qu'une glane légère, ces questions étant relativement jeunes; mais elles
se renforcent tous les jours par l'attention des studieux qui s’y intéressent,
en recherchant sur place à quelle origine il convient de faire remonter les cou-
tumes locales. Lorsqu'il s’agit du costume la question s’élargit, et avec lui
les traditions héréditaires deviennent souvent des choses nationales, qui,
par quelque raison accidentelle, se sont trouvées localisées. Il se forme
actuellement des bribes du passé un petit trésor dont les pièces sont encore
éparses, mais qui deviendront tout à fait précieuses dans le concert des confron-
tations, lorsque tous les éléments seront réunis. Pour le moment, et afin de ne
point paraître composer un de ces tableaux de fantaisie disposés pour seconder
une argumentation préconçue, nous emprunterons ce qui concerne le costume
des Graulois et des Ibériens à Ch. Louandre, l’éminent érudit qui a fourni
lPhistorique des Arts somptuaires de Ferdinand Séré, en aboutissant à des
conclusions sur cette première partie de son travail très différentes de celles
auxquelles, et sur son propre témoignage, on est amené aujourd’hui. Le grand
sens, ou si l’on veut, le véritable sens des choses est un produit du temps, et
la lumière ne jaillit, en quelque sorte, qu’à un certain degré de la maturité des
questions. L'introduction générale des Arts somptuaires a été publiée en 1857
et depuis ces trente années on a fait de singuliers progrès sur la saine appré-
ciation de plus d’une chose historique, et en particulier sur ce qui se rattache
aux costumes d’un caractère national ; mais laissons parler le savant archéo-
logue.
Louandre reconnaît d’abord que tout ce qui se rattache aux temps primi-
tifs de la Gaule est couvert d’une obscurité d'autant plus profonde que tout le
passé s’est trouvé tout à fait dénaturé chez les Gaulois par le fait de la con-
quête romaine, et qu'il faut, au sujet de l’histoire du costume national à son
origine, et lorsqu'on veut être exact, laisser bien des questions sans réponse,
sous peine de ne rencontrer que des hypothèses ou des mensonges. Il par-
vient, néanmoins, à reconstituer assez de choses pour en faire un tableau
intéressant et instructif. Voici ce que, d’après son travail, les auteurs grecs et
XNA
latins distinguaient comme étant gaulois chez ceux que le courant de la civi-
lisation conquérante devait amener à user de la toge et du costume romain,
et dans les colonies grecques de la région du Midi, du costume hellénique.
Au moment où la civilisation commence à naître dans les Gaules et où
l’histoire commence À parler, on distingue deux grandes familles, la famille
ibérienne et la famille gauloise ; la première comprenant les Aquitains et les
Liguriens; l’autre les Galls ou Celtes et les Kymris. Ces deux familles étaient
séparées par des inimitiés profondes; leur aspect et leurs costumes n'étaient
pas les mêmes.
Les Ibères ou Aquitains, de souche espagnole, étaient couverts d’un vêtement
court fabriqué de laine grossière et à long poil, et portaient des bottes tissues
de cheveux. Sombres sous ce costume sévère, ils étaient remarquables par une
grande propreté, qui se retrouve encore aujourd’hui parmi les femmes sur
les bords du Gave et de l’Adour. Ces femmes, dont le type était différent de
celui des femmes gauloises, avaient les cheveux d’un noir luisant, les yeux
noirs, et déjà du temps de Strabon elles portaient autour de la tête un voile
noir comme leurs cheveux et leurs yeux. J.J Ampère y reconnaît l’origine
de la mantille, en ajoutant avec raison : € Les traditions de la coquetterie Sont
plus durables qu'on ne le croirait. » ( Hstoire littéraire de la France avant
le douzième siècle.)
Les Celtes et les Kymris, les deux grandes nations gauloises, occupant le
territoire depuis Lyon jusqu’en Belgique, et laissant à l'écart la Gallia
togata, font usage du costume vraiment national; la principale pièce est le
pantalon, large, flottant et à plis chez les races kymriques; étroit et collant
chez les peuples d’origine celtique. Ce pantalon nommé bracca ou braga, ce
sont les braies; elles descendaient primitivement jusqu’à la cheville; elles
furent ensuite raccourcies en s’arrêtant aux jarrets; on y voit le modèle de la
culotte. Une espèce de gilet serré s’adaptait à la partie supérieure du corps
et descendait jusqu'à mi-cuisse. Le tout était recouvert d’une saie rayée, la-
quelle, selon Varron, était faite de quatre pièces carrées, ou bien encore était
double par derrière comme par devant. Le sagum virgatum, la sagula, avec
ou sans manches, était attaché sous le menton par une agrafe. On reconnaît
dans la saie la blouse de nos paysans, et il est parlé de ce vêtement par la
== AOC
plupart des écrivains anciens qui se sont occupés du costume gaulois. Chez
les Belges et leurs voisins la saie était d’un usage tout à fait populaire. Aux
braies, au gilet serré et à la saie s’ajoutait le manteau à capuchon, le bardo-
cucullus, le manteau-coiffure dont Martial indique nettement l’origine en lui
donnant dans ses vers le nom de bardocuculle de la Saintonge. L'usage s’en
conserve de nos jours dans le costume des habitants du Béarn et des Landes.
On le retrouve au moyen àge dans le capuchon des moines et le chaperon des
bourgeois; on le revoit maintenant dans la cape de nos cabans, ainsi que
dans le costume carnavalesque des dominos.
Parmi les pièces secondaires figurent les chlamydes artésiennes, dont il est
parlé dans Suidas; les courtes vestes à manches nommées cerampelines,
vestes ouvertes par devant et teintes en rouge, fabriquées par les Atrebates ;
le petit manteau court, et l'espèce de simarre descendant aux talons, à laquelle
est resté le nom de caracalle, de Caracalla qui l’avait adoptée ; c'était un habit
civil e6 un habit militaire. Nous passons sur la chaussure des Gaulois, moins
connue que leur costume.
Dans l'habillement des femmes, plus simple que celui des hommes, on trouve,
avec l'emploi de la robe et de la tunique, l'usage du tablier attaché à la hauteur
de la taille, et, dans quelques tribus on portait des poches ou sacs de cuir nom-
mées bulgæ, qui se voient encore dans quelques villages du Languedoc, où
leur nom même n’a pas changé : ce sont les bouls ou boulgètes.
Cette longévité des choses usuelles est déjà frappante par elle-même ; elle
témoignerait seule, au besoin, que, tout au moins sous le rapport du costume,
les Gaulois n’ont pas montré l’inconstance qu’on leur reproche si volontiers,
et avec d'autant plus d’injustice que les anciens constatent un fait des plus
significatifs à ce sujet. Hommes et femmes, les Gaulois étaient tellement
attachés à leur costume national, que les bandes de cette race qui se répan-
dirent sur la Grèce, la Thrace, et se fixèrent en Asie, gardèrent dans ces con-
trées lointaines l’aspect qu'ils tenaient de leurs costumes. « Mêlés en Asie à
la race la plus douce du genre humain, dit Tite-Live, ils restèrent ce qu'ils
étaient dans la Gaule; ils consent leur forme guerrière, leur mobilité, et
les cheveux rouges. »
Donc, à bien considérer les choses du costume, il se trouve, non seu-
B.
— XXXIV —
lement que les Romäins ont emprunté aux Gaulois, les braies, le bardocuculle
et la caracalle, sans compter les galoches, dont le nom dit l’origine, mais en
outre que, si leur sanglante conquête amena pour un temps dans les Gaules
l’usage inégalement répandu de la toge latine et du costume romain, en ré-
sultat final, la.toge a disparu, tandis que nombre de pièces du vieux costume
national sont tellement restées en usage chez nous, que l’on reconnait encore
aujourd’hui, en plusieurs de nos provinces, en Auvergne et particulièrement
dans la vieille Armorique, c’est-à-dire chez les Celtes et les Kymris les plus
avérés, nombre de pièces du costume marquées au coin de leur origine cer-
taine. Ce que les vêtements populaires de ces contrées ont pu subir d’al-
tération dans les détails avec le temps est d'importance secondaire en la
matière, et ce n’est d’ailleurs que par échappées que l’on rencontre sur
ce sujet, quelques lumières d’une portée très incertaine. L'illustre carllette
du dix-septième siècle, voyant M. de Chaulnes s’occupant des milices, écrit
de Rennes : «C’est une chose étrange que de voir mettre le chapeau à des
gens qui n’ont jamais eu que des bonnets bleus sur la tête. » La chose était
si nouvelle pour les bas Bretons que la dame s’égaye à les regarder ne
sachant point faire usage de cette coiffure. & S'ils voyaient passer M. de
Chaulnes, ils enfonçaient leurs chapeaux et se gardaïent bien de le saluer, »
Doit-on, sur ce témoignage de M" de Sévigné, tenir pour évident que les bas
3retons ne connaissent l'usage du chapeau que depuis 1689? On peut dire
que cela est possible, sans cependant être vraisemblable, Toutes les origines
sont obscures, écrit Quicherat dans son Histoire du Costume en France;
on peut ajouter qu'il y a des choses non moins obscures que les origines, ce
sont les dates des transformations.
Pour en venir aux conclusions de Louandre, après avoir reconnu que pen-
dant tout le temps où la Gaule fut indépendante, les costumes dont on a vu
l'énumération, ceux des hommes comme ceux des femmes, paraissent avoir
subi peu de modifications, l'écrivain ajoute : € Ce fait peut étonner chez un
peuple mobile et ami des nouveautés comme le peuple gaulois, » etil conclut
que «€ ce fait s'explique par l’imperfection des arts technologiques, parce que
pour faire des étoffes nouvelles, il faut inventer de nouveaux métiers, de nou-
veaux instruments, et qu'il est évident que lorsque les arts sont stationnaires,
RC
les modes doivent l'être aussi. » N’insistons pas sur la valeur de cette apprécia-
tion, et sur l’assertion d’un érudit qui fut de nos amis. Qui ne sent aujourd’hui
que l'espèce d'immutabilité du Breton, du vieux Celte et du vieux Kymri, est
indépendante des progrès de l’industrie? On nous envoie du beurre de Breta-
gne dans de petits pots qui ne sont pas seulement de la même argile, noire ou
brune, que celle des vieux vases celtiques, mais dont les fins profils sont
exactement les mêmes que ceux de la céramique trouvée dans les dolmens,
comme on en peut Juger par la collection sous verre au musée de Cluny.
Il y a chez les Bretons autre chose qu’une hérédité d’un certain fatalisme; il
y a d’abord un goût natif, parfois d’un caractère si oriental, si asiatique, que
l’on à pu commettre à son sujet des erreurs qui, tout étonnantes qu’elles
fussent, ne laissent pas cependant de rester compréhensibles. Dans l’intéres-
sante collection ethnographique du musée du Trocadéro, on rencontre une suite
de ces cuillers dont on fait parade en Bretagne, lorsqu'on sy met en habit
de iête, en les accrochant à quelque boutonnière de la veste ; les artisans du
cru, et souvent le paysan lui-même, dépensent un travail précieux pour la
parure de ces cuillers de bois, devenant une joaillerie rustique d’une
telle parenté avec certaines marqueteries orientales qu’il en est résulté un
incident curieux. Lors du recrutement des objets bretons pour le Musée
du Trocadéro, on a trouvé une très belle suite de ces cuillers dans un de
nos musées de province, qu’il nous serait facile de désigner expressément :
elles y étaient cataloguées comme autant d’objets de provenance orientale :
et, encore une fois, tout étrange que soit l'erreur de l'étiquette, l’aspect de
l’ornementation de ces cuillers rend compréhensible l’inexactitude de l’at-
tribution. Nous avons dans notre recueil, pl. 58, rapproché de la bijouterie
gauloise des broderies bretonnes modernes au dessin du plus pur celtique.
Il y a donc tout à la fois chez les Armoricains, hérédité du goût et persis-
tance d'affection pour les choses nationales, tenant leur caractère de la haute
antiquité de la race, et de la plus lointaine, puisque l’origine asiatique se
fait encore sentir dans les choses usuelles.
Que deviennent donc les vieilles imputations au sujet de l’inconstance du
Gaulois en toutes choses? Que penser d’une opinion accréditée d’abord par
les Romains, des ennemis, et scientifiquement formulée comme un caractère
er A AR
spécifique de la race : € La mobilité organique du Gaulois est conforme à
la mobilité de son caractère » ? Qui donc en Europe a, non seulement parmi
les costumes nationaux de plus pittoresques et plus charmants vêtements que
ceux des paysans bretons et pyrénéens, mais encore des habits marqués au coin
d’une plus haute ancienneté ? Et en présence de cette solidité d'affection parmi
nos populations où le sang originel est resté le plus pur, que devient le vieux
et singulier procès historique intenté à la race? Il y a vraiment lieu de
revenir sur bien des jugements tenus pour acquis, et il est intéressant que la
nécessité de cette revision puisse ressortir de l'étude des costumes natio-
naux.
Yes questions sortent du cercle des curiosités sur les modes changeantes,
mais il importe au moins autant de s’en occuper que des choses qui, ayant
été passagères, peuvent égarer, lorsqu'il s’agit d'apprécier sous son véri-
table jour le caractère des peuples.
Parmi les groupes européens, et ses voisins l’en raillent volontiers, c’est le
Français ou le Gaulois qui, plein de l’amour de sa belle terre, se montre l’un
des plus casaniers. Sortir de chez lui est toujours un si grand effort qu'il
manque même aux colonies lointaines que la politique de ses gouvernants
décide de fonder. S’expatrier! mais ce ne sont guère que ses voisins qui le
puissent faire sans beaucoup d'efforts. Quant à lui, on pourrait dire qu'il
faudrait des révocations d’édits de Nantes pour l’y obliger. Où donc est cette
inconstance en toutes choses, cette mobilité dont on le taxe? Ce n’est cer-
tainement point par les choses du costume, et malgré les mouvements de la
mode passagère, qu'on en pourrait établir la réalité.
Dans l’ensemble du costume historique, les costumes héréditaires ont un
rôle important. Ils sont, par excellence, une expression des solidarités humai-
nes, tout au moins un indice de la filiation des groupes qui forment le fond de
nos sociétés à la surface mobile. Aussi, dans notre recueil, avons-nous fait
aux costumes populaires, tenant encore leur cachet de l’hérédité, une place
aussi large que possible.
Le spectacle qu’ils offrent est nécessaire pour l'étude générale des temps
modernes.
Et qu'est-ce que les temps modernes ? en écoutant la supposition de La
nn CONNAITRE
Bruyère. « Si le monde dure seulement cent millions d'années, il est encore
dans toute sa fraîcheur, et ne fait presque que commencer. Nous-mêmes nous
touchons aux premiers hommes et aux patriarches; et qui pourra ne nous
pas confondre avec eux dans des siècles si reculés? »
Que nous n’en soyions qu à une aurore, et que le soleil soit suffisamment
alimenté pour nous éclairer pendant un nombre d’années aussi mirifique,
on en peut vraiment douter; mais ce qui est certain, avec un siècle comme le
nôtre, & Et quel temps fut jamais plus fertile en miracles!» c’est que le monde
marche, et rapidement, à des transformations dont il devient impossible de
sonder la profondeur. Parmi les pertes qu’entrainent avec eux les progrès in-
discutables auxquels nous assistons celle des costumes de haute hérédité, appar-
tenant aux classes populaires et empreints d’un caractère national est une de
celles dont il faut bien prendre le parti de porter le deuil. C’est l’uniformité
des confections à la grosse qui l'emporte désormais, non point seulement en
Europe, où le pouvoir de l'économie des mécaniques étend de plus en plus
son action irrésistible ; cette action est encore bien autrement envahissante et
s'étend bien autrement loin qu'on ne le pouvait prévoir il y a peu de temps
encore, ainsi qu'on est à même d’en juger par la € Mort du Japon, que raconte
M. Paul Bonnetain dans un charmant volume de touriste, En mer, paru ré-
cemment. Le chapitre de ce livre sur la mort du Japon débute ainsi « Un décret
de l'impératrice du Japon vient de proscrire à la cour la toilette et la coiffure
nationales. Les dames ne seront reçues désormais qu'en costume européen, et
coiffées à l'américaine. » (septembre 1886). En avril 1887 nous trouvions
d'autre part dans le Figaro. « Le Japon se civilise de plus en plus. Le prince
Komatzu, qui habite Vienne depuis quelques mois, vient de demander à la
cour de Vienne l'autorisation de faire copier les livrées des cochers, pi-
queurs, laquais et écuyers de la Hofburg. Cette autorisation a été naturelle-
ment accordée, et l’on verra bientôt, à Veddo, des perruques poudrées et des
bas de soie. » Nous connaissons depuis assez longtemps déjà le Japonais
portant l’habit noir pour circuler chez nous en gardant l’anonyme, absolu-
ment persuadé que «ça ne se voit pas », mais pour se rendre bien compte
de la révolution nouvelle, dit le touriste, 1l faut avoir rencontré des Japonaises
affublées de chapeaux à plumes, de corsets, de crinolines et de robes À fal-
XVI
balas. » Et M. Bonnetain parle d’une rencontre de cette sorte qu'il fit à
Yokohama, un spectacle inoubliable, mais dont il se trouva si douloureuse-
ment saisi que, dit-il, le premier jour, € je n’eus pas la force d’en rire ».
À Tokio, dit encore le voyageur en parlant des bureaucrates ministériels,
une armée, les malheureux ronds-de-cuirs sont forcés, à partir d’un certain
chiffre d’appointements, de se costumer comme les nôtres. Les commis subal-
ternes, pour qui le complet et le gibus seraient trop coûteux, gardent la robe
nationale ; ils se coiffent d’un chapeau melon et portent des gants blancs en
filoselle, à l'instar des tourlourous endimanchés.
Heureusement nos photographes ont eu le temps, avant ce désastre
final, de prendre les effigies du Japonais encore dans toute sa pureté. Et
grand'merci au soleil des images dont la véracité est d’une autre qualité que
les portraits que les Japonais nous auraient laissés d'eux-mêmes, malgré
l'esprit qu'ils y ont dépensé.
On peut juger, en notre recueil, de l’un des effets de l’œuvre civilisatrice,
en ce qui touche la réforme des mœurs par le costume, dans la partie con-
cernant les Indous. Ce que nous en représentons remonte à la première partie
de notre siècle, et les Indous dont il s’agit sont des hommes aux pieds nus,
affublés du pantalon et de la robe courte ou de la jaquette en indienne,
c'est-à-dire de ces cotonnades à fleurs et à ramages dont John Bull a trouvé
dans ses possessions indiennes le large placement qui l’intéresse. A'en juger
par les peintures, le résultat esthétique a été de procurer à des hommes bien
conformés un aspect fort approchant de celui du singe habillé pour la foire. En
regard de ces singuliers travestis subsistent encore des costumes du plus pur
caractère national, au sujet desquels il est utile de consigner une observation
pour les peintres soucieux des anachronismes.
L'âge des documents qui nous ont fourni nos exemples n'implique nulle-
ment l’âge des costumes représentés; il y a d’abord lieu de penser, en
considérant l'aspect des femmes et des hommes, comme on les voit particu-
lhèrement dans la pl. 126, et dont la physionomie, ainsi que l’a senti Jacque-
mont, évoque le souvenir de la statuaire grecque, que ces costumes de haute
antiquité nous montrent l’une des premières familles du monde civilisé, et peut-
être la plus ancienne de toutes. Ils sont en tout semblables, en tous les cas,
nn D OO
à ce que les anciens les ont connus, et à ce qu’en ont dit Apollodore, Strabon,
Philostrate, Quinte-Curce, etc.
All-right, laissons passer les civilisateurs modernes! mais vraiment les
pertes que leur action entraine ne seront pas facilement réparées. Il ne
reste plus guère au vieux brahme qui tient à mourir dans l’impénitence finale,
c'est-à-dire sous la livrée de ses pères, qu’à se faire porter en terre par ses
consanguins, assis dans la corbeille en palanquin suspendu, comme on le voit
dans notre pl. 123. Adieu, vieux pénitent à la face découverte pour montrer
le signe de ton affiliation à la secte de Siva imprimé sur ton front, et selon la
tradition € habillé à l'ordinaire ». L’ordinaire, pauvre vieillard, c’est ce vê-
tement des ancêtres, d’une multitude d’ancêtres, ton cher costume national,
dont le tambour frappé par la main, la trompette aux ondes sonores et les
cymbales, sonnent le glas funèbre, ainsi que celui des costumes nationaux
sous tous les cieux. C’est fini pour eux, for ever, à jamais, éternellement,
Notre chronologie des modes européennes s'arrête à l'aurore du dix-neu-
vième siècle, à admission définitive du pantalon dans la tenue des hommes
élégants. Elle se résume en une composition de fantaisie, rapprochant des cos-
tumes qui appartiennent encore aux derniers temps de la monarchie, mêlés
aux nouveautés de la mode en 1805, et formant un tableau gradué dans lequel
Debucourt s’est proposé d'exprimer le mélange pittoresque de l’époque, en
même temps que d'indiquer par l'habillement la position sociale des gens, et
aussi la profession des artisans de la toilette du riche. Ces distinctions exté-
rieures, objets d’une observation quelque peu subtile, ont tendu de plus en plus
à disparaître dans le costume civil en avançant dans le siècle; en principe,
on n’a rien conservé de hiérarchique dans l'habillement ordinaire. Ce n’est
toutefois qu'après quelques tentatives infructueuses que ce résultat est demeuré
définitif; après, entr’autres, l’essai des saint-simoniens ayant imaginé un vê-
tement aux couleurs voyantes, que le disciple ne pouvait passer sans le secours
d’un autre disciple, ce qui donnait lieu à l'échange quotidien d’un service mutuel,
rappelant sans cesse à l'esprit de chacun le besoin de la fraternité.
Dans le livre si vivant que MM. de Goncourt ont consacré à Gavarni, le
maître, après avoir eu pendant un certain temps de dandysme le goût du cla-
RS XL
quant par l’accoutrement : € Ah! vous ne m'avez pas connu du temps où je
portais des bagues sur mes gants, » en arrive à formuler la loi du goût qui régit
maintenant la question des habillements, question qu'il traitait sérieusement,
disent MM. de Goncourt auxquels nous passons la parole : € Un jour, à Londres,
chez Ward, dans la salle à manger, — devenant le dimanche une parlotte, où
s’agitaient, entre artistes et littérateurs anglais, toutes les questions imagi-
nables, — ces messieurs, au moment de l’Exposition universelle (1851) voulurent
essayer une révolution dans le costume, trouvant que l’occasion se présentait
de débarrasser à tout jamais l’Europe moderne de son vilain habillement. L'un
apportait un chapeau qu’il avait inventé, et dont il défendait le mérite et l’élé-
gance, l’autre un vêtement dont il préconisait la beauté et la commodité.
Gavarni, au beau milieu de l’enthousiasme révolutionnaire, prit la parole et
dit que, dans une société égalisée, il fallait que la distinction du costume ne
fut pas dans le costume, mais dans la manière de le porter, ne fût pas dans la
richesse de l’étoffe, mais dans le goût de l’Aabillé, dans ce je ne sais quoi qui
fait que, dans un monde de redingotes, l’homme distingué est discerné. Et,
sur le speech de Gavarni, l'Europe continua à porter l’habit noir et le chapeau
en tuyau de poêle. »
L’heureuse définition du maître, si excellemment français, devait d'autant
plus rester souveraine, qu’elle résultait de l'observation de mœurs réellement
en cours depuis le commencement du siècle. Elle expliquait un fait patent,
en donnant une base de raison à l’uniformisation des costumes, et l’on peut
penser que cette opinion consciente a beaucoup contribué au développement
de l’industrie des confections préventives qui, de l'habillement des classes po-
pulaires sont entrées depuis ce temps dans le domaine des élégances, non
point assurément des plus relevées, mais enfin en prenant une place si
réellement importante que le nombre de ces habilleurs, tailleurs et bot-
tiers, auxquels Michelet donne le nom d'artistes, en admirant le mérite, la
perfection, la grâce de leurs œuvres personnelles, a singulièrement diminué
depuis cette époque. Le caractère artistique de la plupart des fins artisans
d'antan s’est même assez curieusement transformé, et si l’on voulait chercher
un nouveau titre de noblesse à décerner aux habilleurs modernes, 1l semble
qu'on pourrait le rencontrer dans le sentier où fleurissent les ingénieurs. C’est
mn re
en effet sur des théorèmes que l’on établit maintenant les confections ; c’est
VA + B de « la mathématique » comme l’appelle Gavarmi, qui conduit les
choses. Un Philippe Latour réduit le pied humain à un certain nombre de
formules chiffrées, et les fabriques fonctionnent là-dessus avec une impertur-
babilité de certitude qui fait que dans les magasins de vente des produits de
cette sorte on est toujours assuré de trouver chaussure à son pied.
Et maintenant, et la mode actuelle? mais elle est charmante, comme toutes
les modes présentes. Nos jeunes gens tiennent des exercices gymnastiques,
des leçons d'escrime, de l'obligation du volontariat, une tournure autrement
dégagée qu'ils ne l’avaientil y a quelques années ; leur aspect est plus agréable
et réellement plus mâle. La jaquette est un peu exigue, le pantalon est un peu
étroit, le soulier un peu bien pointu, mais ce soulier pourrait être en bec de
canard comme au temps de Louis XIT; il n’y a pas si longtemps que le bas
du pantalon faisait le pied d’éléphant. L’horreur! c'était la mode hier. Quant
aux dames, c’est la même chose, et rien ne saurait les rendre plus séduisan-
tes que la mode en faveur. Il est certain que ce n’est pas le relief de la tour-
sure qui leur manque. Et il en sera ainsi tant que la défroque actuelle n’aura
pas été grossir ce trousseau des charades dont parlait dernièrement un chroni-
queur mondain, en expliquant que ce trousseau se compose de vêtements, au
fur et à mesure mis au rebut par la mode nouvelle. Il forme un trésor incom-
parable pour les charades que l’on joue en famille, et rien ne vaut mieux pour
exciter la gaieté que la réapparition des gigots, des robes à cœur, des crino-
lines, des chapeaux en cabriolets, etc., des choses d’avant-hier ou seulement
de la veille, offrant aux yeux des plus jeunes un spectacle nouveau, en même
temps qu un souvenir aux personnes qui se sont parées de ces modes, subi-
tement surannées. C’est irrésistible, et le fou rire pour tout le monde. Atten-
dons l'entrée de la prochaine charade, pour savoir ce que les modes actuelles
auront vécu.
En terminant, c’est-à-dire en ayant la satisfaction de mettre la dernière main à une entreprise
quenous avons conduite en toutes ses parties, et dont le caractère est celui d’une « condensation »
ainsi que la définissait M. Ambroise Firmin-Didot (laquelle condensation, en comprenant nos
deux ouvrages sur le Costume et l’Ornement comporte plus de sept cents planches d’une rare
— NS
densité), nous ferons remarquer que, particulièrement en ce qui concerne le costume, la ré-
duction de ses figures à des proportions quelque peu inaccoutumées, nécessaire pour obtenir
le grand nombre d'exemples que nous avions à réunir, n’a nullement dans notre ouvrage
l'inconvénient de l’à peu près qui résultait jadis des réductions trop fortes, et cela par une
cause facile à expliquer. Le trait sobre et précis qui suffisait à Ingres pour la gravure de son
œuvre exécutée sous ses yeux par Réveil, ce trait sans indécision, tout affirmatif, que nous
appellerions volontiers « le verbe du dessin », de ce dessin que le maitre a défini comme étant
la probité de l’art, a servi de base à toutes nos opérations lithographiques (avec le verre gros-
sissant le plus ordinaire on le discerne facilement dans nos estampes); or, le dessin de toutes
nos figures en couleurs a été exécuté directement sur les modèles originaux de toute nature,
peintures, gravures et photographies, par le moyen du calque, et avec une scrupuleuse fidélité,
si heureuse souvent que, par exemple, les effigies tirées des photographies conservent dans la
réduction mécanique la valeur de documents ethnographiques.
Ces moyens, qui ne datent que d’hier, nous ont permis d'emprunter dans une mesure ex-
ceptionnelle le secours des artistes-maîtres qui ont laissé des choses de leur temps des images
dans lesquelles on voit le costume porté, vécu en quelque sorte, eb avec le milieu qui lui con-
vient quand il s’agit des intérieurs et du mobilier. On était loin d’avoir pu y réussir de même,
jusqu’à présent.
En exposant le caractère de cette œuvre offrant aux amateurs et aux studieux l’ensemble le
plus complet qui ait été encore mis sous leurs yeux, nous n’entendons point attirer l’attention
sur le mérite de l’auteur, ce qui serait déplacé et de toutes les façons inconvenant de notre part.
Les moyens dont nous avons usé ne sont point de notre invention, eb en signalant la qualité
des travaux que nous leur devons et l'abondance résultant de leur économie, nous entendons
seulement justifier, en quelque sorte, aux yeux du public, l'estime que l’on peut faire d’un
ouvrage dont la supériorité dépend directement des ressources dont ne disposaient point nos
devanciers.
Nous croyons ne pas nous tromper en affirmant que c’est la première fois qu’en un pareil
recueil il aura été fourni une Table analytique de la matière des planches et des notices, divisée
en un aussi grand nombre d'articles. D’habitude, dans les ouvrages à images d’un caractère
encyclopédique, la nomenclature se fait par séries de motifs ayant entr’eux de l’analogie ; les
armes, les ustensiles, les coiffures, les chaussures, les parures, etc., y sont l’objet d’un classement,
par époque, et d’une désignation grosso-modo s'appliquant à un plus ou moins grand nombre
de planches, Dans notre livre, où souvent les pages ont un caractère synoptique, il nous est
au contraire devenu loisible de faire une table qui, à elle seule, est un indice certain de l’opu-
lence de nos documents ; nos cinq cents planches ont fourni cinq cents articles à notre table
et il en est dont l’analyse occupe plusieurs pages.
Avant le seing final, nous avons à adresser des remerciements à ceux de nos souscripteurs de
la France et de l'étranger qui, sans que nous ayions l’honneur d'être autrement connu d'eux que
NL
par nos travaux, nous ont, pendant le cours de cette publication, soutenu de leur approbation,
en nous adressant des lettres dont l'expression esb même devenue si flatteuse, au moment où
la collection de nos images était parue dans son entier, qu’il y aurait immodestie de notre
part à en faire la moindre citation. Oh! le bon secours pendant la marche longue, et quelle
récompense en arrivant au but, assurément la plus douce et la plus forte de toutes celles qu’on
peut recevoir !
Mais il est encore un autre remerciement publie que nous avons à cœur de faire, et que
nous formulerons ici de la manière la plus succincte possible, afin d'éviter, sachant les dispo-
sitions de nos éditeurs qui préparent une préface, afin d'éviter, disons-nous, les airs empruntés
aux sociétés de congratulation mutuelle. Nous souhaitons à tout auteur dont l’œuvre serait de
nature à entraîner d’aussi fortes dépenses que celles nécessitées par le Costume historique, de
rencontrer des éditeurs comme ceux qui, en sachant nous laisser la plus complète indépen-
dance, ont été séduits au point de ne reculer devant aucun accroissement de charges pour
donner à un ouvrage, lancé sur des prospectus formant un contrat avec le public, eb partant
sans accroissement de dépense de sa part, une aussi large extension que celle donnée à nos
travaux. C’est donc à la vieille et respectable maison, dirigée, pendant notre exercice, par
M. Alfred Firmin-Didot et son associé M. Edmond Magimel, que nous adressons un remer-
ciement qui lui est bien dû.
Et enfin, nous ajouterons ici le nom de M. André Vaillant, notre secrétaire et notre ami,
qui à été notre principal lecteur pendant tout le temps exigé par cet ouvrage. Et quelle lec-
ture que le dépouillement des documents de toute provenance eb de toute sorte, anciens et
modernes, dont nous avons fait la condensation !
Auguste RACINET.
Juin 1887,
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DIVISION DE L'OUVRAGE.
1° PARTIE. — L'antiquité classique, depuis les temps primitifs jusqu’à la chute de l’em-
pire romain d'Occident, au cinquième siècle de l’ère chrétienne ; y compris les Barbares de
ÉSande Invasion. 40.40... den RDA Ne EE > Planchesiha59)
2° PARTIE. — Le monde en dehors de l'Europe, Océanie, Afrique, Amérique et Asie, re-
présenté par des modernes d’antique civilisation, eb des groupes restés à tous les échelons de
la barbarie ; comprenant la généralité des populations musulmanes. ...., Planches 60 à 180.
3° PARTIE. — Les peuples chrétiens à partir des Byzantins, présentant la succession
des modes du costume européen, depuis le haut moyen-âge jusqu’au seuil du dix-neuvième
HET LME ne Me er ect coblanches tenta AO
4 PARTIE. — L'Europe des temps modernes par nationalités distinctes, comprenant le ré-
trospectif pour les groupes n’ayant point eu d'influence marquée dans le passé sur le mouve-
ment général de la mode, proprement dite, tels que la Laponie, la Suède, la Norvège, l’É-
cosse, la Russie d'Europe et d'Asie, entrée dans le monde politique européen vers la fin du
quinzième siècle, eb la Pologne, dont le peuple s’est fait remarquer par la persistance en ses
ADM AITIQNS er MR UM nt nt ue une .... Planches 411 à 500.
SOMMAIRE DES QUATRE PARTIES.
PREMIÈRE PARTIE.
Egyptien. PL 1 à 9.— Assyrien et Hébraïque. 10 à 13. — Phrygien, Perse, Parthe, ete.
14 — Grec. 15 à 28. — Etrusque et Gréco-Romain. 29 à 33. — Romain. 34 à 46. —
Chaussures. 47. — Celle où Gaulois, Slave ou Sarmate, Germain où Teuton, ete., jusqu’au
Franc-Salien, et depuis les fossiles des âges du bois et de la pierre. 48 à 59.
DEUXIÈME PARTIE.
OcÉANIE. — Noirs et bruns : A/fowrous, Papous, Australiens. Jaunes et bisbrés : Malais et
Malayo-Polynésiens. 60 à 66.
AFRIQUE, régions équatoriales et australes. — Les familles noires : guinéenne, sénégambienne,
soudamienne, abyssinienne, abantou où cafre. La famille jaune. Æotlentots et Boschjesmans.
67 à 75.
AMÉRIQUE, du sud extrême au pays des grands Esquimaux. — Naturels du Brésil, du Pa-
raguay, du Chili, du Tucuman, du nouveau Mexique, de la Sonora, des États du Colorado,
du Kansas, de Nébraska et de l’Orégon ; haute Californie. — Les Minas, noirs d’origine afri-
caine, du Brésil eb de l’État de Buenos-Ayres. — Les Chiliens d'origine espagnole, et
les métis. —- Les Mexicains de la race conquérante et les sang-mêlés. 76 à 82.
AMERIQUE et ASIE. — Les Esquimaux. 83 à 84.
ASIE. — Chinois. 85 à 93. — Japonais. 94 à 106. — Chinois-Japonais, Indo-Chinois. 107 à
109.—— Zndous. 110 à 131. — Singhalais et Malais. 132 à 134. — Types généraux, coiffures,
le turban. 135 à 136. — Persans. 137 à 148. — Attirail de fumeur. Turkestan, Perse,
Inde. 144. — [La prière musulmane ; le salut oriental. 145 à 146. — Orient, moines et
religieux chrétiens. 147. —- Syrie, montures de voyage. 148.
AFRIQUE, partie septentrionale. — Algérie, Tunisie, Egypte. Les Kabyles, les Arabes, les
Maures, ete., 149 à 168.
IDURQUIE D'ASIE. — Constantinopolilains, Arméniens, Kurdes, Grecs, Turcomans, Bitly-
niens, Syriens, Druses, Bédouins, ete. Musulmans, chrétiens et israélites. 169 à 180.
LATE .
TROISIÈME PARTIE
Byzantin, Abyssin, Franco-Byzantin. 181 à 183. — EUROPE, du cinquième siècle au commen-
cement du dix-neuvième. 184 à 410.
QUATRIÈME PARTIE,
Suède, Norvège, Islande et Laponie. 411 à 418. — Hollande. 419 à 424 — Écosse. 425 à
427. — Anglelerre. 428 à 431. — Allemagne, y compris le Tyrol et la Bohême. 432 à
433. — Suisse. 434 à 436. — Types généraux, attirail de fumeur, 437. — Russie d'Europe et
d'Asie. 438 à 448. — Pologne. 449 à 457. — Hongrie, Croatie, Bulgarie, Roumanie, Mol-
davie, Valachie, Grèce. 458 à 464. — Jtalie. 465 à 468. — Espagne. 469 à 481. — Portugal.
482 à 483. — France. 484 à 500.
Notu bene. Nous rappelons que, chaque volume contenant cent planches, le numérotage de chacune
d'elles désigne toujours le volume lui-même. Le tome premier étant consacré aux tables et au texte
général, la série des planches commence par le tome second, planches de 1 à 100. Le tome troisième
va de 101 à 200, et ainsi de suite. Nous engageons d’ailleurs les souscripteurs à numéroter légèrement
au crayon, d’après la table de concordance des chiffres avec les signes, contenue dans l’avis au relieur,
soit la planche soit la notice qui l'accompagne, de façon que la consultation de l’ouvrage n'offre plus
aucune indécision.
ét de st sols —… rà 5
TABLE ANALYTIQUE
DES PLANCHES ET NOTICES.
PREMIÈRE PARTIE. PLANCHES 1 A 59 INCLUSIVEMENT.
Planches.
Havane TT)
MEN EME BRAIQUE RME 5e. eee. eco ed 10 à 13
PRO DENON SEAT ETC 0e... 14
CR Ce eh oi à toi ile 0 e)eide tie ee 15 4 28
RES OUEN RECO ROMAIN. LM... 2... eue 204188
CR RE PMR LR ot Pret NO He 34 à 46
Types généraux, chaussures... ER CAEN Rire F 47
CELTE OU GAULOIS, SLAVE OU SARMATE, GERMAIN OÙ TEUTON,
etc., jusqu'au Franc-Salien, et depuis les fossiles des âges du bois
EC I DIE RAR RC RAR... ere 48 à 59
PLANCHES ET NOTICES.
PI. 1. — ÉGYPTIEN.
Costumes de guerre de Ramsès le Grand (Sésostris). Le char de combat des Pharaons et
son attelage. L’étendard royal et ses gardes. L'Égyptien brûlant de l’encens. Coiffures en che-
veux, en métal, cuir et étoffe.
PI. 2. — EÉGYPTIEN ET DIVERS.
Tenues de guerre, comportant en outre de l’égyptienne, les familles humaines représentées
dans les vieilles peintures : les Noirs, les Asiatiques (Tyriens, Troyens, Bactriens) les gens du
Nord, à peau blanche. Chars de combat, habillement des attelages. L’homme d’armes et le
cocher ou servant d'armes.
Le vêtement militaire national égyptien. Le elaft et la calasiris rayée. Le casque d’airain.
La cuirasse de lin. Les boucliers. T'arc, les javelots, les haches d'armes, le casse-tête et le poi-
onard. La canne gravée d’hiéroglyphes, insigne du commandement. L’urœus, insigne de la
souveraineté. L'offrande aux dieux des cheveux coupés. Le sort des vaincus.
Le nègre aux grosses lèvres avec la chevelure teinte en rouge et les grands anneaux d’o-
reilles.
Emploi simultané dans les armes des bois durs et des bois souples, des os, du bronze, du fer
et du silex.
PI. 3. =— ÉGYPTIEN.
Costumes civils. Égyptiens siégeant: l'Égyptienne accroupie. La joueuse de mandore.
tamsès IT Meïamoun. Les cheveux frisés, les chevelures nattées et les perruques. Les pein-
tures du visage; les collyres; la teinture de la peau, le Lenné ; l'onction du corps.
Le Ælaft ou claft, coiffure nationale, et les bonnets ajustés. Les vêtements de coton, de lin et
de laine; les monsselines transparentes. Bracelets, colliers et bandeaux d’orféèvrerie et de verro-
terie, L'oskh, le large collier en figure de pèlerine. T’wrœus.
PI. 4 — EGYPTIEN ET NUBIEN.
Les parures divines et les parures rustiques. Dieux et déesses. Pharaons et reines de l’ancien
et du nouvel empire, c’est-à-dire des temps ptolémaïques. L'usage des plumes et des plumages
dans les vêtements et les coiffures. La personne teinte entièrement en jaune, en rouge orangé,
en indigo ou en vert.
Le schenti, pagne bridé ; la jupe, avec on sans bretelles, à l’usage des femmes. Le corselet
des hommes. Klafts divers, le capuchon embrassé par un plumage d'oiseau. La grande robe
servant de manteau. Le tablier royal. Les colliers à plusieurs rangs, et le menat leur servant de
_contrepoids, Les parures d’orfèvrerie et autres.
Le pschent complet, composé du casque de guerre et de l’afewr, la haute mitre flanquée de
plumes d’autruche. Les insignes du souverain : le #ekkekh, fouet à deux lanières ; le pedum,
crosse où houlette ; le Zifuus ; l'urœus; le long cordon: la croix ansée. La canne servant de
sceptre aux déesses,
Trônes. L’étendard de Ramsès ITT.
“3
PI. 5. — ÉGyPTIEN.
Mobilier. Lits, divans et trônes. Lits pour la nuit et lits de repos pour le jour: l’escabeau
pour y monter ; le chevet mobile, l’owo/, servant d'oreiller. Le miroir sur pied. La matière des
chaises, fauteuils, marchepieds et divans ; les étoffes dont on les recouvrait.
PI. 6. — ÉGyPTIEN.
Ustensiles et objets domestiques. Les grandes harpes. Les prêtres musiciens. La danseuse
noire. L’esclave égyptienne.
Boîtes à parfums. Offertoirs ou cuillers à parfums. Unguentaires. Boîtes de toilette, Miroir
de main. Ventouse en corne, Vases à collyre, peigne, ete. L’owol, le chevet mobile.
PI. 7. —— ÉGYPTIEN.
Ustensiles domestiques et objets servant au culte. Amphores, aiguières et cruchons. Vases
balsamaires et autres, de toutes les dimensions, y compris les flacons. Corbeilles, coupes, sacs,
offertoirs. T'ypes d'esclaves.
PI. 8. -— ÉGyPTIEN.
Palanquins et bateaux. Palanquins royaux : 1° le grand #4@os; 2° le petit naos, sous l’um-
bella ou le parasol, avec le tréteau, pour les arrêts ; 3° la chaise avec le marchepied des trônes
portée sur un plancher. Les porteurs, les longs éventails et les émouchets. Le palanquin de
voyage et son parasol.
Le cange ou le bateau du Nil; avec l’aviron seul, et avec la voile et les avirons.
PI. 9. — ÉGYPTIEN.
Cour intérieure d’une habitation privée, quatorzième siècle environ avant l'ère chré-
tienne.
Restauration, avec plan d'ensemble, de la maison riche et de ses dépendances. Les maté-
riaux des constructions de ce genre.
PI. 10. — ASSYRIEN, alias HÉBRAÏQUE.
Costumes de cour et de guerre. Meubles, armes et objets divers.
Le souverain sur le lit de repas ; la reine sur une chaise ayant le marchepied des trônes.
Tous deux élevant la coupe des libations. Leurs serviteurs agitant les émouchets,
__* ft .
Les visages peints et fardés; les frisures ; la chevelure et la barbe poudrée, parfois d’or ;
la perruque et les postiches. Les stigmates du front et des poignets ; les aromates et les on-
suents.
Les bandelettes, les robes et les couvertures frangées. Les joailleries,
Tables d'offrande et de libation ; table basse ; trône en forme d’escabeau. Le brûle-parfums ;
les nattes : les émouchets. L'incrustation des meubles ; la matière des coupes. Épée, poignard
et carquois. Soldats d'infanterie armés du grand bouclier et de la pique.
PI. 11 et 12. — ASSYRIEN, alias HÉBRAÏQUE.
(Notice commune.)
Rois, reines, seigneurs, soldats, eunuques, etc. Costumes d’apparat et tenues de chasse.
Les chariots massifs pour la chasse des grands fauves. Le char attelé en friga, les che-
vaux empanachés; leur harnais.
Les tiares et le diadème, les bonnets et le turban. La candys, la robe médo-persique ; la
slole; les tuniques; le surtout à frange ; la double ceinture. Le pectoral du roi. La sandale
à quartier, dite chaussure persique. Les bottes, Les bottines lacées. Le Justaucorps piqué
formant cuirasse ; le long poignard, la courte épée et son baudrier. Le gantelet pour le tir de
l'arc. L’arc coudé. Les bracelets d’avant et d’arrière-bras. Le sceptre, bâton court; le pa-
rasol, emblème du pouvoir, la pomme de pin, symbole du réveil de la nature. Les psaltérions
aux mains des musiciens.
La chasse à courre dans le paradisi. Le souverain monté et suivi de ses pages maniant
l'arc.
Pompes royales ; le salut prosterné, etc.
PI. 13. — HÉBRAÏQUE.
Vêtements sacerdotaux, Les caleçons, tunique, ceinture et haut bonnet du simple prêtre
ou lévite. Le meil, l'éphod, le pectoral ou rational, le minezophet (mitre, tiare ou turban)
du grand prêtre ou le prêtre ont.
Exemples partiels empruntés aux monuments égyptiens pour établir le parallélisme des
pièces du costume sacerdotal des Hébreux avec le costume de l’ancienne Égypte.
PI, 14. — PERSE, PARTHE, ARMÉNIEN, PALMYRÉNIEN, PHRYGIEN. LES AMAZONES.
Costumes, armes, meubles et ustensiles. Figures des temps héroïques et de l’époque du
bas-empire romain. La tunique simple, avec ou sans ceinture ; avec deux ceintures; avec ou
sans manches. La tunique superposée, avec manches courtes ou sans manches. La robe
0e
longue à larges manches; la demi-longue. Le manteau léger, le manteau court et le demi-
long. Le manteau royal, long, frangé. Le haut de chausses ou pantalon. Les anaxyrides et
sarabares. Les bonnets, capuchons, mitres et tiares. Les diadèmes, les couronnes et les ban-
deaux. Les gants des Perses et leur chausson. Les bonnets phrygiens.
L’arc du Troyen. La hache et le marteau d'armes ; le bouclier ou la pelfa des Amazones et
leur accoutrement de combat.
Sièces et trôres ; émouchet.
PAC REC:
Costume de guerre.
Nota bene. — Pour étudier avec fruit le soldat grec, il faut le voir en action, comme on le ren-
contre dans les peintures des vases ; nos pl. 15 et 16 représentent particulièrement des atti-
tudes de combat provenant de ces peintures. Seulement le guerrier n’y étant généralement
représenté qu'avec le principal de l’armement des temps héroïques, il est nécessaire de com-
pléter cette première étude par l’accoutrement comportant toutes les pièces accessoires du
costume guerrier, lequel varie selon le temps et suivant le genre particulier de larme ; troupes
de ligne on d'infanterie légère, et cavaliers plus ou moins lourdement armés, selon leur rôle
dans la tactique. Ces armements diversifiés ont fait l’objet de savantes restitutions que l’on
trouve en notre planche double, n° 25 et 26, et pour ne pas avoir à répéter des indications
de détails, décrites avec soin dans la notice de cette planche double, nous n’insisterons pas sur
les sujets représentés par les peintures des vases. À propos de cebte série, nous indiquons sur-
tout l’objet principal des notices, formant l’ensemble préliminaire de l’étude qui se résume avec
la planche double. La pl. 15 représente : un cavalier armé à la légère et combattant de la lance ;
le psie ou le voltigeur tirant l'arc apollonien; un guerrier encore incomplétement armé,
dont on voit la cuirasse, l'épée, la lance, le casque, le bouclier eb la chlamyde; un soldat or-
nant son casque de peintures ; des glaives et des casques divers, des boucliers portant des em-
blèmes.
La notice traite du Grec primitif, des mœurs du soldat, des ruses du guerrier, de la mêlée
des batailles, du sort du vaincu; de la composition d’une armée grecque; de sa marche en
bataille : des modes du commandement: des enseignes, des signes employés par les soidats
pour se reconnaître entre eux, etc.; enfin des armes défensives et offensives, en général ;
du caractère de chacune d'elles, et la matière dont elles furent successivement faites, depuis
le bois des massues jusqu’à l’âge du bronze et l’emploi du fer.
PIÉIOREICREC:
Costumes militaires. Chariots de guerre, de course et de triomphe. Harnais de tête du cheval.
Casques de chefs. La pelta.
fie
Chef engageant l’action, portant le bouclier armorié avec pavillon pendant, servant au si-
onal du combat ; soldat de ligne, accroupi dans l'attitude du phalangite de premier rang, armé
du casque et du bouclier béotiens. Soldat en costume dé voyage.
Chars de guerre de l’époque héroïque; leur attelage et leur usage dans la bataille. Les
chevaux bardés. Le cocher du guerrier. Le char pompeux, à roues basses. Le chariot rapide,
monté par un seul écuyer menant le quadrige dans les jeux du cirque.
PL ICGREC
Vêtements masculins et féminins. Casques de types divers.
La chlamyde où chloëne, le manteau léger ; le grand manteau, pallium (le pharos d'Homère) ;
le pallium léger. La podère, robe longue tombant jusqu'aux pieds. Le catasticlos ou zodiote, la
robe bigarrée. Les deux ceintures extérieures, le sérophion et la zona. L’impilia, la chaussure
de feutre montant à mi-jambe. Les jambières des marcheurs. Le chapeau thessalien suspendu
dans le dos, à la façon des voyageurs. Le bâton des hérauts ; le caducée, insigne du mes-
sager.
Casques avec le timbre arrondi ou ayant la forme phrygienne, et convenant aux chefs.
Casques à visière immobile, de tournure exotique, et que l’on retrouve à l’usage des gladia-
teurs (voir à la planche double, n° 36-37).
PI 18, — GREC.
La parure des femmes depuis la toilette du corps. Pièces du vêtement et objets à leur usage.
La toilette secrète ; le bain suivi de l’onction. Les électuaires, leurs récipients ; les eaux de sen-
teur. La chevelure et ses usages ; les préjugés à son égard ; ses teintures ; le stpo ou savon pour
lui donner du lustre ; sa frisure. Les perruques, les poudres et les parfums.
Les tissus légers et les tissus transparents, voiles, écharpes, tuniques. Le voile flottant, le
kredemnon. Les bandelettes. Le strophion, ceinture mise sur le vêtement au-dessous des ma-
melles ; la zona, ceinture du ventre ; l’anamaskhalister, se mettant sous les aisselles et passant
par-dessus l'épaule (voir, pour le bandeau mamillaire posé sur la peau, la planche suivante).
Bassins, chaises, miroirs à main, cassette à bijoux, la pyis, écrin. Types du #abellum, Vé-
ventail fixe, et de l’umbella, le parasol ou chiroforion. La dame et sa servante,
PI, 19. — GREC.
Pièces diverses, depuis les plus intimes, du vêtement féminin. Le bandeau mamillaire ou le
lien du sein, posé sur la peau. La chemise, l’ésophorium. Tuniques et citons. La castula, jupe
Ur
prenant au-dessous du sein. La tunique 2onienne, robe longue, à manches, portée sans cein-
ture. La tunique courte et, comme l’ionienne, du genre des blouses, maïs sans manches. La
tunique dorienne, descendant jusqu'aux genoux eb dont la ceinture était à la hauteur des
hanches. Les légères tuniques couvrant à peine la ceinture. La palla, la grande tunique de
cérémonie ; l’anabole diploïdion et l’hemidiploïdion, selon qu’il est simple ou qu’il se double,
PI. 20. — Grec.
Vêtements à l’usage des femmes. La palla ou le péplon, de la grande palla à la palla suc.
cincta, et aux pallulæ diverses. Le chlamydion, la chlamyde réduite. La chloène. La tunica
talaris ; la tunique podère. Les paryphés, broderies de la tunique transparente. Le léger man-
teau brodé, famille du pharos. Le mantelet. Tunique longue du caractère dorien, et chitonique
de la même famille. Coiffures, colliers et periscélides, anneaux de jambes.
PA ICREC:
Coiffures en cheveux des femmes et des jeunes hommes. Voïles, bandelettes, bonnets, dia-
dème, couronne et chapeau. Les perruques et les parties postiches. La teinture et la frisure
des cheveux ; leur ablation dans le deuil.
Le nimbus; le sphendoné; le cecryphale ou réseau appelé aussi opisthosphendoné ; la vesica,
vessie ; la mitella, petite mitre. Le pétase, chapeau. Le strophion, diadème.
Entrichon, peniké et procomion, parties de la coiffure en faux cheveux. Les friglènes et triot-
tides, pendants d'oreille. Les cigales et les sequins ou drachmes suspendus à des anneaux mo-
biles.
PR CRE:
Instruments de musique et types des musiciens. Lyres et Zulhs ; harpe, le frigone; cilhare,
double-flûte, syrinx.
Le musicien ambulant, chanteur et danseur. La psalleria, musicienne de profession, chan-
tant et dansant dans les festins. La robe brodée en couleur, transparente comme les #ren-
lines.
PI. 28. — GREC.
Mobilier et ustensiles des repas et des banquets. La façon dont on en usait.
Le triclinium ; les lits drapés ; la table à tiroirs. Les préliminaires du repas ; la place d’hon-
neur ; celle des femmes, lorsqu'elles étaient admises. Les trois services et l’acroama, ou le
divertissement.
ES
Les vases, le cratère, le capis, l’hydria. Les kantharos, gobelets à deux anses ; les coupes et
les rhytons. La corbeille à pain ; les vases de verre, les sacs, etc. Les convives. La servante et
la musicienne.
PI, 24, — GREC.
Costumes de ville et d'intérieur ayant la tournure de l'usage, et portés par les Tanagréennes,
Le chilon où tunique talaire, robe intime, chemise longue. Le peplos où kimation. Ta calyptra
manteau léger, voile et châle. Les souliers jaunes à semelles rouges. Les chevelures teintes et
poudrées. Les visages peints. La causia thessalienne, chapeau de paille, L’éventail en feuille
de lotus. La poupée.
PI. 25 et 26. — GREC (planche double).
Costumes militaires. Parures civiles, La guerrière et la chasseresse mythiques. Les pourpres,
teintures, Les soldats, selon l’arme et le rang : le chef, l’hophte, le peltaste, le cavalier, le phz-
langite, V'archer ; le guerrier victorieux.
Caractère des armes diverses ; leur maniement ; leur rapprochement avec celles des temps
héroïques ; leur réforme aux époques historiques. Le pas militaire ; la tactique de la phalange.
Armes défensives.
1° Les cuirasses; la brigandine recouverte de plaquettes de bronze; la cuirasse en métal
plein, à charnières ; la cotte d'armes, faite de tissas croisés, doublés et feutrés ; le justaucorps,
en cuir renforcé par un poitrinal en bronze formé par une série de disques ; la cuirasse du genre
dit émbriqué, composée d’écailles en bronze posées à recouvrement sur le cuir ; le plastron en
bronze sur un buffletin ; la brigandine en cuir seul.
2° Le prolongement de la cuirasse, cuir en lanières ou en tablier.
3° La ceinture, courroie forte, ou bronze martelé.
4° Les casques ; à timbre arrondi, crête basse, visière et jugulaires mobiles, crinière en éven-
tail; en haute calotte, crête de métal ajouré, cimier en crins, queue flottante ; le casque béo-
lien, à larges joues fixes et nasal immobile, haut cimier droit formant la crosse, crinière à queue
flottante ; l’éfrusque, de forme conique, à grandes antennes, crinière flottante en retombée ; le
grand heaume, ou le casque, dit de Minerve, à visière mobile ou simulée présentant les traits
supérieurs du visage humain; le casque à bombe et celui de forme phrygienne; le casque avec
les porte-aigrettes pour ficher les plumes ; la calotte métallique nue, et le casque recouvert par
une tête d'animal en nature; le casque triomphal, et enfin la coiffure en cuir tenant lieu du
casque, et s’additionnant d’un long couvre-nuque.
MN Jobs
5° Les bretelles de la cuirasse et les épaulières, parfois prolongées par un brassard d’arrière-
bras.
6° Les cuissards en bronze.
7° Les cnémides en bronze, en étain lacées sur une jambière, La demi-cnémide et la talon-
nière. Les jambières de cuir.
8° Les crépides, sandales à lanières ; la semelle rouge pour les chefs ; en bois et cloutée pour
les marcheurs, avec l’éperon pour le cavalier.
9° Les boucliers, depuis l’aspès, le grand bouclier argien, rond et bombé ; le bouclier en bois,
recouvert de plaques de bronze; celui d’airain, et celui en bois renforcé de croisillons, jusqu’à
ceux du genre de la pelta, un treillage d’osier recouvert de cuir. La guige pour la suspension
de l’arme ; la grande énarme pour le passage du bras ; sa poignée principale, et les cordons of-
frant d’autres poignées à l’occasion.
10° La chlamyde, le manteau enroulé au bras, remplaçant, au besoin, le bouclier.
Armes offensives.
1° La courte épée et l’épée allongée. Les fourreaux de ces armes et les baudriers pour leur
suspension.
2° La hache, au fer coupant, au talon en pointe.
3° La masse d’armes, en bronze.
4° Les piques, lances, javelots et javelines ; lamentum ou le cordon de cuir pour le jet de ces
armes. UE
5° La pique haute et les longues lances; le contus et la sarisse macédonienne.
6° L’wmbo du bouclier.
7° L’are, les flèches ; leur carquois et les trois manières de le suspendre.
8° La main et le pied armés.
L’égide de la guerrière mythique appartient au système défensif, et la gymnastique repré-
sentée par la chasseresse était la première préparation du guerrier.
Les ruses du combat; le trophée du soldat victorieux. La couleur des vêtements, en général ;
la teinture de l’étoffe et des cuirs des harnais de guerre. La pourpre marine et la pourpre vé-
gétale.
Parures civiles.
Grecs du temps des Ptolémées, embaumés à l’évyptienne. Costumes des deux sexes.
Les tuniques ; la robe à manches; la ceinture en tablier ; les bandes d’orfèvrerie cousues sur
les tissus. Les pieds ms ; la chaussure de fibres végétales. Diadèmes et colliers, dont le forquis :
la profusion des bagues ; les cordons d’orfèvrerie et les pendants d'oreille.
- RÈRESe
PI. 27 ct 28. — GREC (planche double).
Pièce principale d’une riche maison athénienne, au cinquième siècle avant l’ère chré-
tienne,
Restauration, avec le plan d'ensemble des distributions de la construction, qui est celle
d’une maison de ville. Salle à manger, meublée en #riclinium, comportant l’antichambre, la
chambre servant à la réception des hôtes, et la chambre de repos ou de sieste. Au centre, la
pièce de la famille, et le portier à son poste, à la porte d'entrée. (Voir l’afrium de tournure
orecque, pl. 33.
PIN20—— ÉTRUSQUE.
Costumes de guerre et autres. Chariots divers.
Les tuniques plissées et festonnées. La chaussure lacée, la /hyrrénienne. Les jambières en
bandes. Le pétase. Le casque ailé de Hadès (Pluton). Le casque à pointe des Thraces. Le port
de la barbe. Le bâton fourchu du laboureur, le bidens. Le caducée de la messagère. Char de
œuerre attelé en friga. Chariot de voyage mené par un quadrige.
PI, 30. — GRÉCO-ROMAIN, alias PHRYGIEX.
Les robes plissées des femmes. La chevelure masculine en chignon noué. Le pas solennel
du défilé en cérémonie, Le char léger attelé d’un quadrige.
PI. 31. — GRÉCO-ROMAIN.
Objets de parure. Orfèvrerie, Joaillerie.
Couronnes, colliers, pendants d'oreille, bagues, bracelets, fibules, agrafes, boucles, épingles à
cheveux, boutons et amulettes. Les ferrets d’orfevrerie, les cachets et les joujoux d'enfant.
L'or estampé, l’ambre ou succin, le cristal de roche, les pierres et l'argile. — Des croyances et
des préjugés au sujet des bijoux et de la matière qui les composait. — La couronne de feuil-
lages en or, marque du rang élevé de la femme, et récompense militaire.
PI. 32. — GRÉCO-ROMAIN.
Sièges d’apparat, les trônes ; et sièges ordinaires avec un personnel grec en faisant usage.
l'affectation des trônes ; leur physionomie, en général. Le solium des premiers Romains; le
marchepied ou le tabouret en tenant lieu, {krénys et suppedaneum. Parmi les chaises et pliants,
les escabeaux et les banquettes : le bisellium, le klismos ou elismos, le diphros, et, en outre, le
deinos où delnos, le bassin dans lequel on lavait les pieds du voyageur ou de l'hôte,
La sévérité du costume de la vierge grecque; la chevelure coupée et la robe ionienne de l’es-
clave grec. — Le bonnet de l’affranchi romain.
PI. 33. — GRÉCO-ROMAIN.
L'atrium de la maison pompéienne du type grec. Restauration avec plan d'ensemble et
profil d’élévation de la maison d'habitation et de rapport du citoyen riche.
La domus, la demeure du Romaïn: sa division traditionnelle. L'énsula, la maison en 1lôk.
Pompéï, ville de province et de négociants ; ses opulents propriétaires ; leurs locataires et leurs
boutiquiers. Les voies de la ville, leurs trottoirs ou margines; les boutiques ouvertes,
thermopoles, ænopoles, popinæ; les cris des vendeurs, etc.
L'aspect extérieur de la maison. La vie toute à l’intérieur. Le soZarium ou terrasse. Les
balcons, les mœniana. La porte d'entrée; ses divinités protectrices; son marteau et sa sonnette.
Le langage du seuil; le cave canem, ou le salut cordial. Le vestibule, osfium ou prothyrum,
comprenant la cella ostiari, la loge du portier.
L'atrium tuscanicum; le tetrastylum , le displuviatum, le testudinatum et le corinthien. Le
lablinum ou tabulinum. Les ale, les ailes. T’armarium, la bibliothèque. L’Aospitium, et l'er-
gastulum. L'atriensis, esclave chargé du soin de l’atrium; le dispensator, autre esclave occupant
la boutique y correspondant. Les #ragines majorum, etc.
Le peristylium, la cour intérieure ; son impluvium. L'étage supérieur à l’usage des femmes.
Les chambres à coucher: la salle à manger, le #riclinium ; l'œcus ou salle cyzicène, pièce d'été
servant surtout aux festins. Le lararium ou sacrarium, chapelle des dieux domestiques. La
pinacotheca, galerie de tableaux. Le venereum, le musée secret des Zbidines.
La cuisine et ses dépendances : l'horreur, l’olearium, les celle vinariæ et le carniarümn. La
déesse Fornazx et son autel dans la cuisine.
Les matériaux de construction. La décoration des parois; les peintures sur enduit, sur pan-
neaux ou sur verre. Le verre dans les meubles, aux murs et sur les plafonds. L'usage des sofas,
des paravents et des portières. Les effigies triomphales placées à l'extérieur sur les murailles
de la maison, et lui donnant le caractère sacré.
PI. 34. — ROMAIN.
Costumes militaires. Le légionnaire du temps de l'empire. Officiers, soldats et porte -enseignes.
Troupe en marche; fantassins combattant, et dans le repos du camp.
Composition de la légion romaine. Le citoyen seul admis. Armes défensives. Le casque,
cassis: la cuirasse du soldat, lorica; la cotte d'armes, avec on sans le prolongement des lanières.
Les boucliers, le scutum et la pella.
Armes offensives. L’épée, gladius; le poignard, cmaculum; la lance où dard, hasta.
— 16 — .
»
Effets d'équipement. Tuniques, le subarmale et la tunieula; les culottes, braceæ ; feminalia ou
femoralia; la cravate, focale ; la chaussure, caliga. Manteaux, le paludamentum, le sagum et le
sagulum. Les ustensiles de campagne et le filet contenant les vivres portés par le soldat, etc.
(Voir au sujet de ce bagage personnel, de ces armes et de toutes les pièces du costume, la
planche double et sa notice, n° 36-37.)
PI. 35. — ROMAIN.
Enseignes militaires des temps de la république et de l'empire. Le manipulus, l'aigle, la
concordia, le draco, le vexillum, le flammeum et le labarum.
Le signifer, l'aquilifer, l'imaginarius, porte-enseignes. Les premières enseignes militaires des
Romains. Leur caractère selon la division de la légion en cohortes, et les subdivisions de celles-
cien #anipules. L’aigle, enseigne principale de la légion. Les images des empereurs qui y
furent attachées, le culte qu’on leur rendait. Les symboies particuliers qui y étaient joints pour
distinguer les corps les uns des autres. L’étendard ou drapeau, le vexillum, enseigne de la ca-
valerie, ainsi que la flammula. Le labarum, étendard impérial. Le draco ou dragon, enseigne
des barbares, devenu enseigne de cohorte chez les Romains.
La main droite étendue, et ses diverses significations. La suppression des ornements des
enseignes en signe de deuil.
PI. 36 et 37. — RoMaIN (planche double).
Costumes de guerre et tenues d'escrime. Militaires et gladiateurs. Temps de la république
et de l'empire. L'ancien légionnaire, le friaire; celui de l’époque impériale en tenue de cam-
pagne, l’impeditus. T’eques, le cavalier. Le centurion. Le tribun militaire, en même temps
phaleratus. Te général en chef, l’imperator.
L’enseigne de la légion portée par l'agwilifer, celle de chaque cohorte par le signifer. Le
vexillarius, porte-étendard de la cavalerie.
Variété des costumes de guerre selon les régions, occidentales et orientales. Le fantassin
au port d'armes. Le cavalier chargeant de la lance (pour le cavalier combattant de l’épée,
voir la pl. 40, n° 6). Types d’aigles de légion, et d’une victoire portant le vezillum de la ca-
valerie.
Les combattants du cirque : le mérmillon, le thraex, V'hoplomachus, le retiarius, le pinnirapus,
les essedart, les andabate, les dimachæri, les catervarü, les fiscales ou cæsariani, les auctorali,
les rudiari.
Soldats d'infanterie de ligne de la légion romaine, les #riarü, hastati et principes.
Le casque de bronze des plus anciens ; leur cotte d’armes ; le subarmale de laine et les épau-
lières, Le pectoral en bronze. L’épée de bronze, sa poignée, son fourreau, son baudrier.
que
La ceinture avec boucles de bronze. Les enémides en fer. Le pilum, la lance. La parma,
bouclier rond. Les crépides.
Ce même fantassin, lourdement armé, au temps de l'empire, en marche et en tenue de
campagne, l’impeditus. Casque de fer, le cassis, l'anneau pour le suspendre au côté de la poi-
trine. Cuirasse, la lorica, formée de bandes d’acier. Le bouclier, scutum. Ses peintures et ses
ornements de bronze. L’épée, le gladius, à lame de fer de la forme dite #bérique. Son four-
reau, vagina, le baudrier, balteus, pour suspendre cette arme. La privation du fourreau, pu-
nition du soldat.
Le pilum , la lance à longue pointe.
La subarmale en laine. Les femoralia, les culottes ; la cravate, focale ; les caligæ, chaus-
sure cloutée.
Le bagage porté par l’êmpeditus, son manteau court, le sagulum, enroulé et porté au bout
d’un bâton, avec l’outre contenant la provision d’eau, un sac en cuir, une puisette et une
marmite en fer, et le filet pour le pain et la viande. L’ezpeditus, et son bagage porté sur des
chars.
L’eques, le cavalier.
La cotte d'armes en forme de dalmatique. Cuir et mailles. L’épée et son baudrier. La
parma, le bouclier. La lancea longue. Les caliyæ et l'éperon.
Le centurion.
Le casque à cimier argenté, et la crista de plumes; ses buceulæ, jugulaires. Le subar male
eb les braies. La cotte d'armes et les lambrequins. La cuirasse et ses épaulières articulées. La
ceinture à lanières pendantes. Le baudrier brodé d'argent. Le campagus, demi-brodequin. La
baguette du commandement, le witis.
Le tribun militaire et le phaleratus.
Le casque doré. La cotte d'armes à double rang de lambrequins. Le cénclorium où ceintu-
ron. L'épée celtibérienne. Le parazionum, glaive court. Les caligæ du chef, brodequin fermé.
Les récompenses militaires, les phaleræ et les forquis.
Le général en chef, #mperator et Cesar ünperator. Casque doré; erista de plumes pourpres.
Coëte d'armes prolongée par un triple rang de lambrequins. Ceinture et ceinturon. Épée à
lame dorée. Parazonium. Bâton de commandement. Paludamentum, grand manteau militaire.
La chaussure, haut brodequin fermé, teinte en pourpre, ainsi que le vêtement. Les signes
distinctifs du grade suprême.
Le signifer, porte-enseigne de l'infanterie.
Le cassis de bronze recouvert par une tête de fauve. Le subarmale, les braies et le sagum,
de couleur rouge. Ouirasse, la lorica squamata. Le gladius, le balteus et les caligæ. T'aigle
de la légion. Le signum des cohortes et des manipules.
Le vexillarius, porte-éventail de la cavalerie.
Son armement et le caractère du verillum.
_= ete ,
Les ogladiateurs.
Le müirmillon; le casque à grille ; le brassard de lames de fer articulées ; l'épée droite. Les
sangles, ceinture et ceinturon. Le campestre plissé sur les hanches ; les jambes différemment
armées ; la enémide de bronze; l'emploi simultané du calceus et de la caliga. Le scutum.
Le thraer. Le casque fermé. La haute jambière de bronze, l’ocrea. Les brodequins lacés. La
sica, l'épée dite de Thrace. Le gantelet de fer de la main tenant cette arme; la parma thre-
cidica, le bouclier.
Le réhiaire. Son filet et sa fuscina où tridens.
L’épaulière en bronze et la manche de mailles à gantelet, etc.
L'origine des combats de gladiateurs. Leur caractère religieux. Les différents combattants
du cirque. Les essedawrii, andabate, dimachæri catervarüi. es fiscales où cœsariani, et
le rudiarius.
Les aigles des légions. Leur aspect différent. Leur prestige.
La pinea où la pomme de pin, au sommet du signum.
Les personnifications de Rome, coiffées de la tête d’un animal cornu, ou de casques dont la
forme rappelle l’origine phrygienne.
Le chef militaire romain portant le Ælaft des Égyptiens.
PI. 38. — ROMAIN.
Cérémonies religieuses. Les sacrifices et les offrandes.
La purification d’un camp, suovelaurilia. Le martialis ; ’auqurale. Le camillus et le spondant-
les, joueur de la double flûte.
Les viclimart et les immolatus. La vitta sacrée, la bandelette à franges du taureau ; la serla,
l'enguirlandement du porc.
Le flamen ; le popa, sa hache la scena ou sacena ; la dolabra. Le cultrarius. Ces deux derniers
portant le Zmus, le Jupon ; suceineltus, lorsqu'il est court. Le ibum, gateau.
Lara ou l'autel. Ses formes, et les matières qui y furent employées. L’ara thuricrema.
L'ignispicium, la divination de l'avenir par l'observation des matières en flammées.
PL 39. — RoMaAIN.
Objets du culte et instruments des sacrifices.
Trépieds ; acerra, boîte pour l’encens ; {uribulum, encensoir; præfericulum, vase pour le
vin sacré, Bénitier, Patères. Cage gullaire. Baton augural. Aspersoir. Aalleus, maillet. Haches,
acieres eb secures, Couteaux pour égorger. Couteaux pour découper : la seeuris et la dolabra;
secespila, fusil de boucher. Simpulum, cuiller. Fourchettes et spatules. Cuillers pour l’encens.
Le lihuus, la trompette, et le fympanum.
— 19 —
PORC
Costumes civils de l’époque impériale
Cavalier combattant de l'épée.
Les toges. La foga restricta, la rotonda ou toga fusa. La pretexte, du nom de la bande de
pourpre qui la bordait. La foga pura ou virilis. La loga picta eb la palmata, la toge du triom-
phateur. La toga rasa, les loge vitreæ, c’est-à-dire transparentes, et la foga trila.
Le fogatus et le togatulus. Le candidatus. Le velatus, voilé de la toge. Le cinctus gabinus,
la toge ceinte à la Gabienne.
La toge, privilège du citoyen romain. l'éducation qu’exigeait le soin de la draper. La
disposition de ses plis : le double sinus, le balleus et l’umbo. De la façon dont on en usait
pour la marche; des manières dont l’orateur la disposait, eb aussi le suppliant, ou encore les
gens en deuil. Ses couleurs, selon les castes. Ses formes diverses. La toge, parure du lit nuptial.
La physionomie sévère de la toge voilée. T’orateur à la tribune du sénat, dans l’inviola-
bilité de son droit. L’obscurité de la couleur de la toge de deuil.
La fogata, à l'usage des femmes, particulièrement des courtisanes. La tunique portée
avec la toge. Le clavus angustus et l’angusticlave. Le colobium, tunique courte. Les cale-
cons ou culottes courtes, feminalia où femoralia; les fasciæ, bandes enroulant la jambe, le
sudarium, cravate ou mouchoir. Le calceus, chaussure fermée. Les chaussettes et les bas. La
domestica vestis, la tenue d'intérieur ; 44 synthesina.
Le pallium ou la palla. Son caractère différent du grec. Des façons dont en usaient les
dames romaines, La stola, la robe de femme; ses variétés; passée par-dessus la tunique in-
time. Les deux ceintures. I'instita; la queue des robes.
Chaussures diverses, depuis le soulier plein et sans épaisse semelle, jusqu’à la crépide à haute
semelle également en usage.
La grande pudicité du costume féminin. Le pallium porté par la matrone romaine. Le
chevelures naturelles teintes ; les perruques, etc.
PIRE ROMAINS
Coiffures en cheveux; perruques et bonnets ; bandelette et diadème.
La causia, bonnet des marins, La perruque, caliendrum.
Pl. 49, — ROMAIN.
Les amulettes et les talismans, les abraras.
Les probra, servatoria, amolimenta et les prefiscüni. L'abraca labra. La créduhté à leur
|) —
sujet et l'introduction des pierres ou des métaux dont ces préservatifs étaient faits dans
les parures, comme les colliers, les coiffures et les bagues,
PI. 48. — RoMAINx.
Instruments de musique : à vent, à cordes, de percussion.
1° Les lili :
avena, fistula, la flûte ; la tibia gingrina, le fifre ; la tibia longa; les tibiæ
pares, la paire de flûtes; les #biæ conjunctæ, la double flûte; les #biæ impares, d'un dia-
mètre inégal. La bia obliqua, la flûte fourchée ; la #ibia utricularis, la musette. Les trom-
pettes, faites de cornes, de coquilles où d’airain. Le cornu, grand cor circulaire.
2° Monocordes; dicorde; trigonum ; Iyre, harpe et cithara.
3° Cymbalum; tintinnabulum ; timbres ou cloches. T'ympanon; tambour et erotalium.
PI. 44. — ROMAIN.
Meubles et objets mobiliers. Chaise curule. Bois de lit. Table basse. Armoire ou buffet. Coffre-
fort en terre. Clef et cadenas ou serrure mobile, Vase de repas.
PI. 45. — ROMAIN.
Les bains particuliers.
Ustensiles des alipili, les épileurs, et des aliptles, maniant les sfrigiles. Les huiles, essences
onguents eb parfums.
La gausape, blouse de bain.
Type du bain de vapeur et de ses phases successives, fourni par l'antiquité.
Le frigidarium, la salle pour le bain froid ; le fepidarium, pour le bain tiède; le caldarium,
l'étuve, et la salle du bassin ou labrum, dans lequel l’immersion se fait, en même temps
qu'agissent les aliptes, et tour à tour, les épileurs, les #raclatores, les masseurs et les wnclores.
L’hypocaustum, pour le chauffage de l’eau et sa distribution. |
Le laconicum, élevant la température de l’étuve; le clipeus la réglant.
Les strigiles, l'étrille, le racloir, le guttus.
Les pincettes de l’épileur.
Les flacons et ampoules. Les bassins pour l'immersion partielle.
PI. 46. — RoMAIN.
Type de la riche construction étrusco-grecque. Intérieur de palais. Restauration, avec le
plan d'ensemble de l'atrium, et la vue de l’une de ses ailes, les chambres latérales.
De one
Les trophées militaires et maritimes. Ses autels, trépieds, et les tables d’offrande aux dieux
Lares.
PL 47. — ANTIQUE.
Chaussures, depuis les primitives jusqu'aux sandales liturgiques des Papes, et les souliers
de cérémonial de Charlemagne.
Types Égyptiens, Perses, Gaulois, Huns, Lombards :; principalement les Grecs et les Ro-
mains, avec leurs modes et usages.
La carbatine; la sandale simple, la crepida, la baxea, la solea, la caliga, la gallica, le cam-
paqus, le sandalium, le soccus, socellus, socculus, le cothurne, chaussures plus ou moins ouvertes.
Les chaussures closes : l’ocreu, le pero, le calceus, le mulleus; le phœæcasium ; Vu do, odonia,
odonaria; les udones, chaussons et chaussettes.
La sycionia, les laconiques où amycleïdes, les péribarides, les persiques, le panlophellos, etc.
Les sculponee, la galoche, la solea des esclaves; ce qu’il convient d'entendre par les pieds
nus des gypsati et crelat.
La chaussure du pied de l’homme libre.
La Zigula, l'agrafe de la crépide, portée par le citoyen.
Les lois spéciales déterminant le caractère de la chaussure, selon les classes, chez les Ro-
mains.
La matière et les couleurs des chaussures. La cordouannerie, l'aluta. Les semelles cloutées.
Le luxe effréné des chaussures. L'usage, par les dames romaines, des semelles épaisses pour
se grandir outre mesure.
Le baiser de la jambe et du pied du chef, chez les Francs. Le baiser de la mule des pa-
pes, etc.
PI. 48 et 49. — L’EuroPE BARBARE (pl. double).
Les habitants primitifs de l’Europe, types fossiles, depuis les /roglodytes des premiers âges
jusqu'aux habitants des stations lacustres, où se rencontrent les rudiments d’une civilisation
bien antérieure à toutes les civilisations des âges historiques.
La rencontre des hommes les plus anciens avec les monstres paléontologiques. Les races
humaines, différentes de caractère extérieur et de valeur intellectuelle, superposées dans les
couches géologiques.
La chronométrie préhistorique, où la chronologie de l'emploi des armes et outils en bois durs
eb en os, en silex taillé eb en pierre polie.
Les vêtements de peaux d'animaux conservant leur poil; le cuir travaillé, ainsi que la
laine, le chanvre et le lin. Les parures faites de cailloux, de coquillages, de dents d’ani-
maux, etc,
2e, D
L 2 1
Les guerriers de race blanche dont les familles ont détruit lempire romain, et que les
oréco-latins appelaient communément les barbares. Ages du bronze et du fer.
Les Zbères ou Slaves, les Rasènes où Étrusques. Les Lllyriens et les Thraces. Les ralls,
Celles et Kymris. Les Germains où Teulons. Les Seylhes; les Sarmates ; les Scandinaves et
les Francs, les Mérowings (Voir au sujet de ces derniers et du Gaulois, la pl. double 56-57).
Période des armes en bronze, et période des armes en fer. Détails de l’ornement, du cos-
tume et de la parure militaire, analysés à chaque figure.
Exemples isolés des armes en bronze, gauloises et celtiques. Cuirasses, haches dont le
cel; poignard, et poignée d’épée à lame en bronze.
Les armes en fer du caractère mérovingien : la framée, lance, l’angon, variété de la pique,
l'épée, glaive droit, ainsi que le scamasaxe, épée courte ou dague ; la francisque, hache, et le
bouclier, de forme circulaire.
PI. 50. — NCANDINAVIE.
Armes, outils, ustensiles, costumes et usages des âges de la pierre, du bronze et du fer.
De l'âge de la pierre. — Silex taillés et pierres polies. Haches, pointes de lances et têtes de
flèches, poignard, couteau, hache, marteau, grattoirs, polissoirs, gouge, scie; vases en argile, ha-
meçon en os, perle en ambre. Temps des dolmens.
De l'âge du bronze.
Poignard; celt à douille, épée, pointe de lance; vase de suspension.
Costume de femme, paraissant celui des femmes guerrières les Skoldmbr, les vierges au bou-
clier.
Les fumuli, les cairns.
De l'äge du fer.
Guerrier scandinave de la première période de cet age. Le grand bateau à clin, non ponte,
marchant à la rame. Figures en relief du dernier âge du fer.
PI. 51. — CELTIQUE.
Parures des Celtico-scandinaves de l’âge du bronze. Diadèmes, colliers, bracelets, bagues,
fibules, épingles, boutons, peigne et objets divers en bronze, du premier âge et de la seconde
période.
Des commencements de l’âge du bronze en Scandinavie.
PI. 52. — CELTrICO-SCANDINAVE ET ANGLO-SAXON.
Objets usuels : agrafes et boucles. Epoques du bronze et du fer.
Fibules, broches, agrafes, boucles et fragment de châsse.
SOI
PI. 55. — CELTICO-SCANDINAVE.
Parures, agrafes, boucles, etc. Usages funéraires. Premières périodes de l’âge du fer.
Diadèmes, colliers, bracelets, pendeloques, annulaires, fibules, boucles en or, en argent plaqué
d’or, en bronze, en fer.
Bride en bronze d’un mors de cheval. Aïguillettes de lanières en bronze.
Le cheval de bataille, ses harnais, eb Jusqu'au chariot de combat, inhumés avec le chef.
De même, le guerrier dans son navire.
L'habitant du éumulus, le hogbon, assis sur sa chaise dans la chambre sépulcrale.
PI. 54. —- CELTICO-SCANDINAVE.
Armes, objets de parure, ustensiles de l’âge du fer. Première période, moyen âge, et dernier
âge du fer. Pointes de lances et têtes de flèche ; épées eb pommeaux d’épées ; fourreaux et
bouterolles ; éperons; étrier, #mbo de bouclier; plaques, garnitures d’embouchure des fourreaux ;
Jibules, dans lesquels on rencontre l’emploi de l'or, de l'argent, du bronze et du fer, de l'or
massif, de l’argent niellé, du bronze doré, des grenats enchassés, de livoire, des os et des in-
crustations.
Ouillers en corne d’élan.
PI. 55. — CELTICO-SCANDINAVE.
Parures et objets divers. Moyen âge et dernier âge du fer.
Colliers, bracteales, bracelets, annulaires, pendeloques. Fibules, épingles, boucles. Parure
en pendentifs. Perles, bijoux filigranés etc. Le marteau de Thor, et l'ébain.
Clef, et trousseau de clefs porté par la mère de famille scandinave, Ornement en diadème,
Pince et cure-oreilles en bronze. La pince tenant lieu du rasoir. Peigne en corne d’élan.
Les sjokonungur, les rois de la mer, du nom que se donnaient les vikenys.
PI. 56-57. — GAULOIS ET FRANCS-SALIENS.
Les habitants de la Gaule avant la conquête romaine, et du temps de Jules César.
Chef mérovingien et soldat franc. Chefs, guerriers, paysans, laboureurs et soldats. Les
femmes.
L’arme-outil en pierre ; les armes défensives et offensives en bronze; les armes en fer.
Vêtements masculins. La saie ou blouse ceinte, de couleur unie ou rayée, comme la vergala,
la saie aux couleurs de la guerre de l'indépendance. La braie, la culotte longue et fermée. La
ee
caracalla où palla-gallica, tunique à manches couvrant le bras en entier. Le bardocuculle,
manteau à capuchon, ou réduction de ce vêtement (voir {e bardocuculle, grand manteau, chez
les anciens Bretons, pl. 425. Écosse). La pèlerine mise en châle ; le sagum, le court manteau du
soldat romain. Vêtements généralement de laine, parfois décorés des rayures de la limousine.
Souliers fermés et bottines lacées. Pileus de forme phrygienne ou bonnet de peau conservant
son poil. Dans la tenue ordinaire, les cheveux flottants, ou leur masse tombante retenue par
une bandelette, à un ou plusieurs tours, nouée sur le côté.
Pour les femmes, Deux tuniques superposées, la supérieure à manches, et descendant plus
ou moins bas. La robe plus ou moins longue et le tablier. Le corsage ; le manteau, le pallium.
Le soulier fermé. La bulga, la sacoche faisant l'office du ridicule.
Cheveux flottants, ou noués en corymbe, ou enveloppés d’un mouchoir de tête enroulé. Pour
leur parure, la résille, les bandelettes et la tiare. Les chevelures poudrées, les joues vermillon-
nées, les sourcils teints, le fard.
Type de la coiffure en cheveux du guerrier. L’arcantodon, le chef de cent-têtes ; de même
pour le simple soldat. Soldats et paysans armés, sans aucun armement défensif.
Guerriers plus ou moins armés de toutes pièces du temps du bronze : casques, cuirasses,
jambières, boucliers, épée, poignard, lances et hache.
Cavaliers chargeant ; le harnais de leurs chevaux.
L’enseigne nationale, le sanglier d'or, servant de masse d'armes. Type du coq dans l’atti-
tude du combat.
Guerriers gaulois de l’époque du fer, du temps de Vercingétorix.
Soldat sous les armes pour le combat.
Le casque à cornes, à cimier en rouelle. Le bouclier avec l’umbo ; le glaive à lame de fer.
Le soldat portant le carnyx, la trompe de guerre, porte-voix de bronze faisant aussi l’of-
fice d’une longue massue. La calotte de fer sous le bonnet de fourrure.
Le chef gaulois portant l’enseigne de guerre.
Le casque ailé, bronze doré à crinière flottante, accoté d’une paire d’ailes d'oiseau de proie.
Cotte d’armes ou brigandine renforcée de bronze ; haut-de-chausses.
Le chariot, ou la paire de roues, avec la faulx taillée en scie, et l’éperon, engin de ba-
taille. Le casque celtibérien.
Le guerrier vaincu, les mains liées derrière le dos, dépouillé de ses armes et de tous ses
vêtements ; la sai figurant dans les trophées du vainqueur.
L'indépendance individuelle du Gaulois. Les Belges, les Aquilains et les Celles.
Les Gaels primitifs, tatoués ou le corps teint. Le c’Alan et la tribu. Le déploiement de la
race des Gallo-Kymris. Pasteurs, chasseurs, agriculteurs, industriels et commerçants. Leur
tactique militaire.
La magnificence des costumes et des armes des chefs ; leur prodigalité, Le luxe de leurs re-
pas. La foule de leurs dévoués clients. La passion du vin.
Le premier regard de l'enfant, le glaive de bronze.
La table ronde, la table de légalité.
Les autels du druidisme.
À quel prix la Gaule conquise fut romanisée.
(Voir, pour les récompenses et les parures militaires, ainsi que pour la bijouterie des Gau-
e
lois, les deux planches suivantes n° 58 et 59.)
Francs-Saliens.
Chef mérovingien, cavalier ; et soldat franc, fantassin.
Pour le cavalier, la tunique courte, la jupe et le manteau.
Pour le fantassin, la tunique courte et les culottes serrées ou le haut-de-chausses. Pour les
deux la chaussure à semelle épaisse, assurée par les liens entrecroisés et montant sur la jambe.
L’éperon au pied du cavalier.
Casque du chef, calotte de cuir et de bronze.
Le soldat, tête nue, n’y ayant pour défense que de grosses tresses de ses cheveux.
Armement défensif, Une peau conservant son poil, tenant lieu de cuirasse ; une rondelle à
main à ombilic pointu.
Armes offensives, l’épée suspendue à un baudrier, le scamasare, la framée, l'angon, et a
francisque, arme et cognée,
Détails du collier du chef, de la poignée de son épée décorée d'émaux cloisonnés, et de
lorfèvrerie du baudrier du soldat.
(Voir, au sujet des armes, la planche double ci-dessus, n° 48-19 et pour les pièces d’orfe-
vrerie-joaillerie, la pl. 58.)
PI. 58. — GAULOIS ET MÉROVINGIEN.
Parures forgées et orfévries. Bijouterie. Broderies modernes conservant le caractère celtique.
Torques, colliers militaires. Rouelles, ornements de cou. Bracelets, agrafes, fibules, épin-
oles et aiguillettes. Boucles et plaques de ceinturon. Ornements divers ; les clefs, passe-par-
tout. L’aigle, décoration militaire, de la famille des phaleræ pectorales.
Or ; argent ; bronze ciselé et gravé ; bronze doré et émaillé ; verroteries simulant les pier-
reries. Pierres montées en cabochons ou incrustées. Émaux eloisonnés.
Broderies bretonnes.
PI. 59. — GRANDE-BRETAGNE.
Les Brilanni du temps de l'occupation romaine.
Les nations galliques, Celtes où Gomers (le Kimbr ou Cimri, Gunuri, Kymri, Cünbre).
9
2
26 —
.
L'Zrlandais et le Calédonien (Scoti et Pucti) ou l’Albanien.
Le guerrier nu, tatoué et peint au pastel.
Le costume d'hiver des habitants de l’île d’Irne, l'Irlande.
Costume de guerre des Bretons, chefs et soldats, piétons et cavaliers. L’officier en cos-
tume romantisé.
Insulaire des Cassitérides (les Sorlingues).
Druides juges, femmes et prétresses.
Les Galli, prêtres de Cybèle à Rome.
Les brehonnes, les vieilles lois de l’[rlande, et les chefs militaires, les rois dalriadiques.
Les chiens de combat des armées bretonnes ; la tactique militaire.
Les armes de métal, bronze et fer, et aussi de pierre. La masse d’armes en argile cuite
Le copar, le métal pour la fabrication des épées. Les fils de métal en spirale. Les ouvrages
d’or et d'ivoire, peignes, aiguilles de tête, cuillers, ete.
Le verre et les verreries colorées. Le drap de laine et les étoffes bariolées dans le goût
des tartans écossais, aux couleurs du clan.
(Voir les costumes écossais, pl. 425, 426 et 427, formant la . historique jusqu'aux
temps modernes.)
= —<# 2 <=——————
RÉ
TABLE ANALYTIQUE
DES PLANCHES ET NOTICES.
(SUITE.)
DEUXIÈME PARTIE. PLANCHES 60 À 180 INCLUSIVEMENT.
OcEANIE. — Noirs eb bruns : Alfourous, Papous, Australiens; jaunes et bis- ne
RES CM YO ROMMESENS NS Ne run era 60 à 66
AFRIQUE. Régions équatoriales et australes. — Les familles noires : gwinéenne,
sénégambienne, soudanienne, abyssinienne, abantou ou cafre; la famille
MERDE IOUSNELPBoOSCRIESMANS.. Un... ....... 0... 000. ETATS
AMÉRIQUE, du sud extrême au pays des grands Esquimaux. — Naturels du
Brésil, du Paraguay, du Chili, du Tucuman, du Nouveau-Mexique, de la
Sonora ; des États du Colorado, de Kansas, de Nébraska et de l’Orégon,
haute Californie. — Les Minas, noirs d’origine africaine du Brésil et de
l’État de Buenos-Ayres. Les Chiliens, d'origine espagnole, et les métis. Les
Mexicains de la race conquérante et Les sangs-mélés. .. ................... 16 à 82
OQUPEBDEASIE. Les ESQUENAUr....... .... . ......... 10 83 à 84
OS RC nt AU SU LU ORAN en eee 85 à 93
— D DONS PORTE ee ER LE te ee NRA 94Na 106
— DOS INDONESIE 107
us PU OE OU OL NE A RENE RE EMULE LI ER RE RER EE 108 à 109
D DÉTOUR RE EE SN A Re Let Raman Pere 110 à 131
= SOIT SEC IS RARE ER RIRES ER RER er tee 132 à 134
- Mb MS ÉnÉrAUReNCOItUneSS le bUTbAN PRES ES EEE 135 à 136
SE RC RSR RUE RS AN ER RO RS E APTE 137 à 143
ee Mttiraldu fumeur: Turkestan, Perse, Inde, etc..." "Mr 144
Ba prière musulmane; Je salut oriental... 4.2... 0 AO one ré
— 28 — ;
.
Planches.
ASIE. —-Ohrétiens ; moines ebreligienxc ee PR ee 147
— Syrie. — Montures de voyage..." +. ARE TOR 148
AFRIQUE (partie septentrionale). — Montures et moyens de transport... .... 149
— Algérie, Tunisie, Égypte. — Les Kabyles, les Arabes, les Maures,ete. 150 à 168
Turquie D’ASIE. — Conslantinopolilains, Arméniens, Kurdes, Grecs, Turco-
mans, Bithyniens, Syriens, Druses, Pedouins, ete. — Musulmans, chrétiens
et Israélites.. . . . ..... SLR PER PTE RE LB . 169 a 780
PLANCHES ET NOTICES.
PI. double 60-61. — OCÉANTE.
LES NoiRs; Affourous, Papous et Australiens. Kanaques. Nouka-Hiviens.
Le costume et la toilette, l'armement et les parures de guerre.
Les âges du bois et de la pierre, encore durant.
Le Vitien. — Cheveux crépés et teints ; peigne pour les orner ; oreille traversée par une tige.
Colliers de coquilles, de dents d'animaux, de mâchoires des petites espèces. Ceinture en #pa;
casse-tête, massue, lance barbelée.
L’indigène des Nouvelles-Hébrides. — Casque en bois; poitrinal en jones tressés ; glaive en
scie; lance barbelée garnie de piquants.
L’Arossien (archipel des Salomon). — Aiïguillettes et anneau du nez percé ; dents noires et
lèvres écarlates, résultant de l’usage du bétel; chevelures ébouriffées, divisées, teintes ; peigne
orné de glands et de plumes; parure frontale; collier de dents humaines ; hausse-col; ceinture et
bracelets de coquillages. Les coquilles travaillées, percées et polies, jouant les perles dans les pa-
rures, eb formant la monnaie du pays; tissu végétal, le tablier riche et les jarretières; are, sagaie
et casse-tête, dards en bois ou en os, barbelés, empoisonnés, la pointe restant dans la plaie.
Le village fortifié ; les pièges de ses approches. Les embuscades et les surprises.
Le jupon des danseurs ; le casse-tête de cérémonie, la chorégraphie entre les hommes seule-
ment, La condition des femmes. La nudité de la fille non mariée. L’Arossienne et la chauve-
souris vivante, la rousselle, qu’elle loge dans sa chevelure.
»
Thdyr lac fat aÙs
bin — à
Naturel des îles de l’Amirauté. — Cheveux rougis artificiellement, ou teints en blanc ou
en jaune; peigne à plume de coq; visage barbouillé, présentant un masque blanc ou rouge;
tatouages ; ornements du front, du nez et des oreilles. Collier de coquilles ; Awumerus pendu au
cou; bracelets; tablier en tapa fin; arc; fronde, casse-tête. Couteau de ceinture à lame d’obsi-
dienne. Le signe d’amitié.
Papous de la Nouvelle-Guinée et des îles voisines. — Le Papou-mafor, le Papou élégant et
le Papou habillé de laine.
Papou-mafor : chevelure non teinte, peigne et bouquet de plumes: amulette au cou, en forme
_de figure humaïne. Bracelets, la diversité de leur matière et leur accumulation. Ceinture sup-
portant la boîte à bétel. Le peda, sabre couperet, arme-outil ; arc flexible, flèches barbelées.
Bouclier orné de chevelures humaines.
L'’élégant : chevelure dressée, teinte en roux, poudrée en blanc; peigne de guerre. Diadème de
plumes et bandeau en oblique; visage peint en rouge. Bâtonnets au nez et aux oreilles. Ceinture
frangée. Collier de dents de cachalot eb grand collier de coquilles; bracelet mobile, orné d’une
mâchoire humaine. Massue en bois et son casse-tête en serpentine; marteau d’armes en pierre.
Lance au dard en os barbelé. La flèche légère servant de petit marteau.
Le Papou habillé de laine, d’une antique civilisation : vêtement en sac, ouvert pour le pas-
sage des bras et de la tête, chapeau hémisphérique, riche baudrier portant un sabre droit.
Lance forte. Bouclier en bois orné d’incrustations. Bracelets et longs pendants d'oreilles.
Kanaques de la Nouvelle-Calédonie., — Esquisse de leur société. Les deux races : noir bleuâtre
eb couleur chocolat. Le morceau de tapa, soutenu par la ceinture, seul vêtement habituel ; ma-
nière de fabriquer le fapa, étoffe végétale. Ce que pense le Kanaque de la chemise et du pan-
talon, qu’il tient à posséder sans en user. L'usage qu’il fait de la couverture de laine, son prix
pour lui.
Les huttes, les patllotes en figures de ruches, les trophées qui les surmontent. Leur ingénieuse
fixité dans les plus fortes tourmentes. La femme appartenant à la tribu ; les femmes vivant
entre elles. Le collier des fiançailles, seule sanction du mariage. Les femmes aux cheveux rasés,
ayant pour tout vêtement une ceinture en corde, et fumant la pipe en travaillant la terre.
Les chefs, Aow ou Adikirs et leurs sujets les Tambuet. Le takata, prêtre, sorcier et médecin.
Le pilou-pilou; le caractère de cebte fête par excellence de la tribu, donnant le spectacle de
la guerre. La toilette des combattants selon le goût personnel; le moënheau complétant leur
tenue. Le masque de guerre, le dangat, donnant à l’homme qui le porte sur sa tête, une appa-
rence gigantesque. La danse et les chants dont cette hideuse apparition est le signal devenant
une frénésie de cannibales. Le début des hostilités ouvertes, le défi à l'ennemi. Les vestiges
d'ancienne civilisation. La fronde, les sagaies; le court casse-tête en bois, celui des chefs
comportant une hache en jadéïte polie. Marteau d'armes, dit cagou, en forme de pic.
Parmi les insignes du chef, l’annulaire du petit doigt de la main gauche, le #l/ef.
me :
Le vampire ou ro#$selle dont les poils, teints en rouge, servent à faire des tresses et des
glands. La valeur de ces tresses servant de monnaie. La femme vendue pour un clou ; la gran-
deur du elou selon la beauté.
Le fomahawk où la hache, inséparable compagnon de l’indigène; en expédition, la gourde et
un sac à provisions, La mimique traditionnelle de l’étonnement parmi ces populations.
Australiens. — Ta terre ingrate et non cultivée par les nomades. La marche de la famille
absorbée par la poursuite de la nourriture. La femme, bête de somme. La dura, la cabane de
branchages élevée en quelques minutes. Le sacrifice des puînés. La dureté du châtiment des
femmes ; leur mutilation quand périt l’enfant que le père voulait conserver.
L’Australien ne sachant plus lire les écrits laissés par ses ancêtres. La dégradation physique
et morale en raison de léloignement des côtes maritimes. Les épreuves par lesquelles on passe
avant d'être un homme fait, un wilyalkinyis. Le manka ou le tatouage nécessaire pour être un
homme fait, un guerrier de la tribu. [os on le roseau passé dans la cloison du nez, ou
planté dans les narines. Le corps barbouillé de rouge et de blanc. La peau frottée d’huile qui
s’y accumule; l’incisive arrachée aux jeunes gens. Le court manteau de kangourou. Lance
longue en bois dur, unie et barbelée. Javelots ou sagaies, projetés à l’aide du vummera. Bou-
merang, casse-tête. Bouclier en bois ou en écorce d’arbre; haches taillées, en pierre. Petit sac
en filet contenant les ingrédients pour la peinture du corps et le bois sec pour faire du feu par
le frottement. L'instinct sauvage de l’Australien se révélant à l’âge de la puberté. Le danger
d'habiller ces gens à l’européenne, et les conséquences meurtrières qu'ont pour eux les bas et
les souliers, la chemise et le paletot.
Naturels des îles Marquises ; chefs Nouka-hiviens en tenue de guerre.
Tatouages de la tête aux pieds (voir à leur sujet et à propos de l'emploi du #0%0, la notice
de la pl. double 63-64). Grande coiffure de plumes de coq ; diadèmes, aigrettes, appendices aux
joues, hausse-col, anneaux de jambes et bracelets, souvent formés de chevelures conquises.
Pagne en fapa, parfois un petit tablier de peau. Grand manteau de tapa. Coquille nacrée en
pendeloque. Collier de vertèbres de requin; moitié d’un crâne d’ennemi, pour vase à boire, et,
comme insigne du chef, l'éventail en jonc tressé, muni d’un manche. Casse-tête, longues lances
et javelots. Trompe de guerre.
PI. 62. — OCÉANIE.
Coiffures de la Papouasie ou Nouvelle-Guinée et des îles Viti ou Fidji.
La chevelure devenant le principal objet de la parure parmi les peuplades allant nues, à
peu de chose près. Le besoin de parure, instinct de la sociabilité. [’arrangement des cheveux
variant d'autant plus, dans la Mélanésie et la Polynésie, que leur nature diffère.
(Parmi les exemples que renferme cette planche, on voit souvent apparaître comme une
grande épingle le manche du peigne en bambou dont on orne les chevelures; on trouve ce
peigne caractéristique isolé dans la pl. 66.)
PI. double, 63-64, et pl. simples, 65 et 66. — OCÉANIE.
(Notice commune.)
MALAISIE, MICRONÉSIE, MÉLANÉSIE, POLYNÉSIE. — Costumes et parures, armes et usten-
siles ; usages. Les tatouages et l'opération du #040, le tatouage incisé et enduit, le fataou des
Nouveaux-Zélandais.
Personnages. — Waluis de Java et de Bornéo. Dayas où Dayaks ; le Binua de Singapour,
divers Dayas en tenue de chasse et de guerre ; leurs femmes. Awrens où Chinois de Bornéo et
Parsi de cette île. Timorienne de l’île Rotti, dans les Moluques. Zndios des Philippines. Guer-
rier Æavaien et danseuse (fragment) des Sandwich. Papous, Alfourous ou Touradjas des îles
Célèbes, parmi lesquels l'Alfour catholique et les dames du même sang partageant la même
croyance, en grande parure. Le milicien bourgeois de Tondano en 1828, eb des matelots de la
baïe de Gounong-T'ello, nid de pirates.
Pièces détachées. — Coiffures, chapeaux d'homme et de femme, (Micronésie, Mélanésie). Le
chapeau de forme conique des Carolins. Les saraous des Guébéens, servant de parasols. Les
casques des Havaïens. Le chapeau de guerre d’un Souithan des Moluques. Le bonnet du guerrier
des îles Salomon, et celui des îles Marquises; enfin celui fait d’une écorce de fruit, en usage chez
les Papous.
Chaussures. Sandale en feuilles de palmier (Micronésie, Mélanésie). Sandale en paille et mule
de créole des Philippines.
Ceintures, en filaments végétaux, coquilles et graines (îles Célèbes) ; décorée en rondelles de
coquilles (îles Carolines).
Cuirasse ou cotte d’armes en fibres de coco (îles Célebes).
Colliers des îles Carolines.
Ornements de cou des îles Salomon.
Ornement de tête des îles Marquises, et le peigne de Tongatabou.
Pendants d’oreille des îles Salomon.
L’émouchoir des Sandwich. La pipe en bois sculpté des îles Marquises. Le peigne à tatouer,
ou le peigne du moko de Taïti; une cuiller en bois de coco, des Moluques ; une bouteille en
terre entourée de vannerie et la grande calebasse servant de vase aux Taïtiens, et l’oio, la
grande spatule de six pieds de long, leur instrument aratoire.
Armes.
Marteau d'armes en pierre des îles Mariannes. Fronde, haut de lance en bois, carquois et
> SO
tambour de la Papouasie; variétés du kris, le poignard des Malais, l'arme et son fourreau. Le
kampilan où coupe-tête de Bornéo. Le Ælevang où klervang de Sumatra, et son fourreau avec
l'agrafe pour la suspension de l'arme,
Dayas. — T'oranq-outang, Vhomme du sol, le Binua de Singapour, existant au fond des
forêts et n’ayant que des armes exclusivement en bois. Le sipet, soumpit ou sumpilan, la sar-
bacane et ses petites flèches empoisonnées; la pique, le glaive et le bouclier, le favalang. Pour
vêtement, le tablier, un casque en calotte paré d’une peau de léopard et de plumes, une large
genouillère de cordons à une jambe pour les longs affûts du chasseur accroupi. La garniture
de plumes du sipet court, utile pour guider le tir de l'arme. La douceur des mœurs du
Binua.
Daya à peau claire, tatouée du Moko. — Cheveux relevés en chignon, maintenus par un ban-
deau. Daya, coiffé de même, portant la cuirasse travaillée en claies.
Daya, coupeur de tête, en tenue de guerre. — Dalmatique étroite servant de cuirasse ; long
sipet garni d’un fer de lance et ayant un point de mire en acier. Aux pieds de ce guerrier, l’ottat,
le seau ou panier servant au transport de la tête fraîchement coupée. La rentrée triomphale de
l'ottat avec sa garniture dans la tribu. Le traitement et le sort de la tête du vaincu. Les longs
affüts du chasseur d'hommes ; son habileté pour trancher les têtes, La superstition religieuse
mêlée à la passion sanguinaire. Les chasseurs ou coupeurs de tête de Sacaran vivant dans un
état de luxe supérieur à celui de leurs voisins, et en possession d’industries remarquables.
Femmes dayas de la famille des Biadjoux, l’une des plus civilisées de Bornéo. — Vêtements
de coton, et coiffure de paille tressée. La petite hotte en bois peint pour récolter des provisions.
Les Dayas des plaines et les pêcheurs, différents au moins par le teint de la peau. Leur aver-
sion réciproque et l’état d’hostilité dans lequel ils vivent. Le village fortifié, retranché ; les mai-
sons construites sur des pieux élevés: les trois échelles mobiles pour accéder aux habitations.
Préjugés de la jeune fille Daya, à laquelle son prétendant doit montrer, au moins, la tête d’un
ennemi vaincu.
Naturel de Bornéo, en tenue de guerre. — Cuirasse en forme de dalmatique étroite, faite de
plusieurs pièces. Panier en étui fermé pour les flèches du sipet. Collier et bracelets formés de
griffes de tigre ou de léopard. Casque en jonc.
Malais de Bornéo. — Chapeau en forme de cuvette renversée; robe coupée et large ceinture
aux bouts tombant, Kris à lame flamboyante, et dard de lance du même mode.
Javanais. Homme et femme, vêtus du long et ample calecon de caractère indo-persique.
Les pièces principales du costume en Malaisie : le saroeng, sarung, sarong, sahrung, et sakrong:;
le Æolambi ; 1e sabouk, le jarit; le sikapan ; a cabaie, le chelana, le semboug et le koulouk.
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La beauté physique selon les préjugés traditionnels. I’aplatissement du nez en vigueur
dans toute la Malaisie. Les dents noircies par un vernis ; limées jusqu’à la racine, à Sumatra ;
cachées en les enchâssant dans une plaque d’or, chez les Lampoungs. L’habitude de mâcher le
siri, commune aux deux sexes, entretenant chez tous la couleur noire. Chez les Carolins, les
oreilles allongées par le percement du lobe inférieur au point de toucher presque l’épaule.
La couleur jaune passant pour une beauté; nobles et dames se la procurant à l’aide du
henné et du curcuma.
La Javanaise mangeant de la terre, l'ampo, pour se garder de l’embonpoint. Le bétel chiqué
par les hommes, les femmes et les enfants. Le mouchoir rouge à l'épaule de certaines créoles,
devenant une pièce du costume. La chique de bétel passant de la bouche du seigneur dans
celle de son subordonné, en signe de bienveillance. Les amants échangeant leur chique.
Karen où Chinois de Bornéo, et la femme indigène qu’il épouse temporairement. L'homme
dans le costume des jours ordinaires ; la Daya en toilette.
Parsi de Bornéo. — Costume indou.
Timorienne de la race des Lesghiens, archipel des Moluques. — Costume moulant les formes,
dans lequel entrent la cotonnade aux vives couleurs, et la soie mêlée de fils d’or. Le pagne,
seul vêtement conservé, d'ordinaire, dans l’intérieur de la maison ; les seins voilés à l’arrivée
d’un étranger. La beauté des Lesghiennes, leur donnant des privilèges de souveraines. Le
mari, de condition inférieure à celle de sa femme, étant à la merci de celle-ci, et pouvant être
vendu comme esclave par la famille de son beau-père.
Tndios des Philippines, Carayos, Loutas ou Soubanis, en costume de guerre. — Armure, dite
de mailles, en réalité faite de filaments végétaux. De l'utilité de la dossière, et de l’usage qui
en est fait dans le combat par le piquier, homme d’armes accompagné de servants.
Paypous des deux sexes, portant des pièces de vêtement de fabrication indo-malaise, plutôt
comme une parure, que comme une protection de leur quasi-nudité habituelle.
Guerrier de la garde du roi, aux îles Havaï ou Sandwich (Polynésie). — Manteau, dit de
plume, dont la trame est un filet; casque en #, sorte d’osier; herminette, insigne de comman-
dement. Tatouage spécial, damier en carrés, triangles et losanges.
Buste d’une danseuse de l’île Mowi, une des Sandwich. — Tatouages au cou, aux bras, à la
poitrine, de petites chèvres contournant ses seins. Le caractère de la chorégraphie havaïenne.
Le grand ton pour les femmes des premières classes de recevoir les visites en étant couchées à
plat ventre sur les nattes.
2 DAS
Le tatouage, ou la gfavure de la peau, son origine probable; les avantages qu'il procure au
système cutané.
Le tatouage océanien, marque de distinction, privilège de castes ; coquetterie des guerriers
et des femmes ; moyen de reconnaissance entre les frères de la tribu ; chaque famille ayant son
dessin propre.
Le tatouage incisé pour être imprégné de #»040, et la série de dents en fer constituant le
peigne à tatouer (voir le modèle de cette herminette, pl. 66). Le stoïcisme nécessaire pour sup-
porter l’opération du moko. La façon dont agit l’opérateur, introduisant la teinture indélébile
dans la plaie saignante au moyen d’un pinceau. Le long temps qu’il faut pour la guérison des
plaies ; et les reprises, pendant des années, pour arriver à tatouer un Zélandais, du front à la
plante des pieds. Le moko du Polynésien, équivalent des armoiries de la noblesse européenne.
Le chef signant du dessin de son moko. Les honneurs rendus par l’ennemi à la tête du guer-
rier tué dans le combat, lorsque cette tête est convenablement tatouée. Celui qui refuse de se
faire tatouer, demeurant sans influence dans la tribu.
L’époux glorieux des décorations imprimées sur la peau de sa femme. Celle-ci ne pouvant
faire tatouer son visage que dans une mesure déterminée, mais ayant toute liberté sur {le reste
de son corps.
La variété des dessins mélés aux linéaments des tatouages, animaux et végétaux, récoltes et
fruits, combats, sacrifices humains.
La couleur noire du moko, remplacée par l’indigo chez les Timoriennes. Les tatouages poly-
chromes, distinctions militaires chez les Orang-Matawis.
Le tatouage du bas-âge pratiqué par la mère sur son enfant.
Enfin, parmi les populations faisant le plus grand usage des tatouages, le moko interdit aux
esclaves.
Alfourous où Touradjas des Célèbes,
Le guerrier en tenue de cérémonie. Le {apa ou le papier mürier, remplacé par les soieries
et les cotonnades à Gorontalo ; saroeng malais, veste en camisole, mouchoir enroulé en turban;
Kampilan, et le bouclier, Saulamalko.
Catholiques alfourous des deux sexes, en grande parure.
Les deux écharpes en croix sur la poitrine des hommes.
L’énorme peigne en forme de croix sur la tête des femmes.
Ces dames, plus ou moins habillées à l’européenne, mais ayant toujours les pieds nus.
Le prêtre des Alfours idolâtres prophétisant sur l'aspect des entrailles frémissantes. Le prin-
cipal chef de la tribu, le kapulabaluk, ajoutant à ses fonctions celle de prêtre ou devin. |
Le salut par l’attouchement du nez, le {choumik des îles Mariannes, le baiser réciproque,
d'usage général parmi les indigènes, partout sauvegarde pour l'étranger qui le reçoit.
L’anéantissement complet de la plupart des indigènes de l'Océanie dans un avenir prochain.
L'apport des Européens chez ces insulaires.
PI. double 67-68. — AFRIQUE.
Les familles noires : guinéenne, sénégambienne, soudanienne, abyssinienne, et celle des
Abantous ou Cafres, représentées par 1° l’indigène de la côte de Guinée ; 2° le Yoboff et le Peul
du Sénégal ; 3° le Pahouin, les femmes 17° Pongiwés et le féticheur Bakalais du Gabon ; 4° le
Bertas du sud du Kordofan ; 5° le Galla des tribus du sud de l’Abyssinie ; 6° VA byssin; ; 7° le
Bassouto et le Zoulou de la Cafrerie.
Le Guinéen de la côte appartenant à des tribus guerrières, faisant usage du fusil à silex,
arme en fer rappelant la hache coudée des anciens Égyptiens.
Chef Yolojf et chef Peul.
Yoloffs, Mandingues et Foulahs, ces derniers subdivisés en Torodos, en Peuls et en Toucou-
leurs.
Yoloffs ; vivant en corps de nation, divisés en castes, polygames.
La guinée, la toile de coton bleu dont leurs vêtements sont faits.
Le Koussab, la longue chemise sans manches. Les talismans, le {b, préservatif infaillible.
Le tamaka, suppléant au tabac.
Le chapeau de paille, du genre dit bambarra; l’ample dalmatique, la boubou; la culotte
appelée yata.
Habitude de relever les vêtements en les fixant pour la marche, la chasse et le combat. Le
stratagème du combattant s’enveloppant d’un nuage de poussière en remuant le sable avec
ses mains.
Les Peuls, Poules, Foulbès, Fellanes, etc., nomades, généralement bergers, campant sous
des huttes de paille. Chevelure en petites tresses sous lesquelles on loge le reste en tampons,
l’ensemble largement imprégné de beurre. La blouse ceinte par une étoffe en replis. Le col-
lier des Peuls, grand collier blanc et bleu. Large emploi du cuir, travaillé avec habileté, et
de la paille, tressée avec un goût remarquable. Sabre suspendu à lépaule; arc long et fer
des flèches souvent empoisonné. L’archer creusant un trou pour se terrer, et tirer son arme
sans s’exposer lui-même. (Voir la suite des costumes du Sénégal, pl. 72.)
Gabonais, divisés en M’ Pongiwés, Shekianis, dits Boulous, Bakaluis, et Fans où Pa-
houins : ces derniers supérieurs aux autres par leur énergie et leur industrie; polygames et
fétichistes, anthropophages et trafiquant de leurs morts, habiles à travailler le fer. [’ar-
balète, la plus dangereuse de leurs armes, et le terrible poison de ses petites flèches.
Tatouages de race: incisives limées en pointe. Population toujours sur ses gardes ; village
disposé en forteresse, les enfants ayant des armes à leur taille.
Femmes M’ Pongwés. — Fichu ne cachant pas les seins ; pièce d’étoffe tenant lieu de jupe
ou de tunique; pantalon; ceinture-collier portant les moonduh, les fétiches, et aussi les clefs
des coffres. Boucles d’éreille, bracelets, jambières formées d’anneaux accumulés ; bagues
aux mains eb aux gros orteils.
Coiffure en cheveux indiquant la condition de la femme, mariée ou fille. Le dégoût que
l'homme blanc inspire à ces négresses, et leur manifestation lorsqu'elles en rencontrent.
Balkalais fournissant les recrues de l’école de médecine où l’on forme les féticheurs, école
produisant des ventriloques qui se donnent pour des mediums. Le double caractère du devin
et du médecin, indispensable pour attirer la confiance des noirs; accoutrement de ces espèces
de lévites. Pagne bakalaïs retenu par une ceinture de perles ; emploi de la chenille rouge, de
erappes de perles et de sonnettes ; collier au cou et colliers passés en sautoir.
Les Berlas, peuplade du haut Nil. — Nègres indépendants, ne se couvrant que par derrière
d'une peau d'animal tombant de la ceinture; n’employant pour la chasse et la guerre que le
javelot, l'épée, une courte-massue ou casse-tête, et un grand bouclier. Collier de fer,
non fermé, de ceux que l’on ne peut arracher à l’homme qui le porte qu'en le décapitant.
N'igriliens-Grallas, tribus errantes et chasseresses, divisées en hordes, d’un caractère pri-
mitif, un seul chef gouvernant la tribu. — Terribles voisins, scalpant leurs ennemis à la façon
des Peaux-Rouges de l'Amérique; forgeant le fer avec habileté, et possédant des armes re-
marquables. Un peu moins nus que les Bertas.
Chevelure à l’état naturel, ou disposée en longues tresses, toujours enduite d’une épaisse
couche de beurre. Front tatoué, ceinture en peau. Parfois l'anneau d'argent à l'oreille.
Bandeau de peau de panthère ceignant la tête, insigne du chef. lances, grand arc, épée
courte et droite, long casse-tête, couteau à dépecer. Bouclier; collier de coquillages. Brace-
lets en fer. Le nombre des anneaux du bras disant celui des ennemis vaincus par le guerrier.
Abyssins. — L'anarchie constante de leurs trois États principaux, le Choa, l’Amhara et
le Tigré.
L’Abyssin ne pouvant rester laboureur, et prenant, comme soldat, le caractère d’un ban-
doulier du moyen âge ; sa femme l’accompagnant dans les expéditions. La bastonnade donnée
aux femmes de l'entourage des négus. L’Abyssin habitué à porter le manteau ; les inconvé-
nients qui peuvent résulter pour lui de l’abandon de ce vêtement ; usage du caleçon et d’une
pièce d’étoffe de grande longueur autour du corps. Le métab, le cordon de cou distinguant
le chrétien. Le sachet de cuir pour les gris-gris.
Cafres, Bassoulos et Zoulous.
Les Bassoutos, pasteurs et agriculteurs, d’un vieux sang guerrier persistant dans les cou-
tumes du berger ; l’incision à la cuisse, rendue ineffaçable, et servant de chevrons indiquant
le nombre des ennemis tués à la guerre.
Kobo, manteau de peau ; pukoye, tablier de peau ; jambières lacées ; sandales, les Zchaaku.
-
Phuru, calotte de cuir. Bouquet de poils d’antilopes, formant une parure martiale de la tête.
Collier. Grand hausse-col en bronze, dont la composition ressemble au bronze des anciens.
Bouclier devenant un étendard, un bâton pastoral et un engin de chasse. Zagaies ; #pa, ou
couteau ; {kako, poinçon ou alène; sifflet et amulettes, portés au cou; massue et casse-tête, are
dont les flèches sont souvent empoisonnées. Le Bassouto sortant toujours armé.
La misère du Cafre privé de bétail. La restitution que le vainqueur fait souvent au vaincu
d’une partie du butin, parce que « on ne doit pas laisser périr de faim son ennemi. »
L’onction générale du corps avec des matières grasses. Le sibilo, poudre ; le mulokla, par-
fum ; le Zekaala passé dans l'oreille. La tête rasée par plaques, formant des sillons dans la
chevelure. Les bracelets en boyau ou en écorce; l’ivoire, le cuivre et les verroteries.
Ama-Zoulous où Zoulous. — Pasteurs et agriculteurs ; surtout nation guerrière, tous soldats,
assujettis à une sévère discipline. Leur état, sorte de réunion par sélection des meilleurs élé-
ments de la race cafre.
Kobo, pukoye, tablier, bonnet de peau. Bracelet militaire, anneau de jambes. Double pare-
ment en peau de léopard du manteau, insigne du chef ; plastron ayant le caractère d’un trophée.
Casse-têtes, zagaies, bouclier pourvu d’un bâton pouvant servir d’appui pour la main, Arc et
flèche à fer empoisonné, etc.
Sauf pour les chefs, enterrés avec quelque cérémonie, point d’inhumation chez les Zoulous,
commençant d’abord par éloigner le malade.
PI. 69. — AFRIQUE.
Nubiens. — Costumes, armes, ustensiles, et campement.
Ressemblance des Æennous où Burabras avec les anciens Égyptiens. Leur chevelure les
préservant de l’insolation, les grands soins qui lui sont donnés, et l'extrême propreté de ces
gens. Caleçcon de toile; ample pièce d’étoffe de laine drapée. Soulier de cuir. Poignard ; mar-
teau de fer. Bracelet portant un couteau ; plus souvent l’amulette du musulman. Lance ferrée
au talon. Épée longue, large et droite, arme nationale par excellence; fourreau spécial.
Bouclier.
Tente basse ou cabane couverte de nattes, close par des portières. Tête ossifiée d’hippopotame
eb œufs d’autruche, servant de parure à l'entrée de la cabane, ete. Le parasol à l'usage du
chef, planté auprès de la tente.
PI. 70. — AFRIQUE.
2h LA . . ü _ 2 É po T1
Indigènes de Tombouctou, Chillouks, Niams-niams, Bazy où Bury (régions du haut Nil.)
— 38 —
.
La femme non voilée et jouissant de la plus grande liberté à Tombouctou, portant la
gandoura à larges manches et le mouchoir de tête. L'homme coiffé de la chechia, habillé d’un
vilet et d’une veste.
Chillouks, pasteurs et agriculteurs ; peu vêtus, protégeant leur corps au moyen d’une couche
de cendre de bois, ou d’un composé de bouse et d’urine de vache. Chevelure disposée en crête,
en casque, en éventail, les cheveux étant raidis avec de l’argile, de la gomme, ete. Colliers de
coquilles ou de morceaux d'ivoire; peau de panthère pour vêtement. Lance, sabre recourbé.
Chirs, du fleuve Blanc. — Calotte de coton sur les cheveux tressés en cordons; pagne,
collier et bracelets. Javelot pour la chasse aux éléphants.
Niams-niams, Soudan oriental. — Tatoués, incisives limées en pointe, cheveux en nattes ou
en boucles. Bonnet en calotte et haut bonnet surmonté de plumes. Parures en dents d’ani-
maux. Peau tombant de la ceinture, unique vêtement. L’appendice de l’homme à queue s’é-
panouissant en arrière en un large éventail. Javelots ; lance barbelée ; le sabre à lames courbes
et à plusieurs pointes, le #roumbache.
Bazy où Bary, du Nil blanc. — Hommes entièrement nus, arrangeant leur chevelure dans
le genre des Chillouks et des Niams-niams. Femmes vêtues d’un pagne élégant, orné de
coquilles et de verroteries. Long bouclier ; lance et flèches barbelées.
PI. 71. — AFRIQUE. (Régions australes.)
CAFRES ET CAFRINES, pays de Jakololo et pays des Beschouanas. — Beschouanas,
Bassoutos, Mattabbelés, Amakosas eb Amazoulahs où Zoulous.
Le tatouage, base de la parure pour les deux sexes. L’onction du corps entier, prélude de
la toilette. Climat n'exigeant pas de vêtements, et la pudeur se contentant de peu, sous ce
apport. Le tatouage en saillie sur la peau, cicatrice en relief procurée par la brûlure de l’in-
cision faite au bistouri, La jeune fille bravant la souffrance pour recevoir cette parure; les
femmes tatouées à profusion.
Les enduits graisseux, oignant la tête et le corps tout entier, mesure hygiénique devenue
un élément de coquetterie. Le comble de lélégance pour l’Africaine : se montrer luisante sous
la couche de mpafou, huile parfumée.
Le beurre végétal, le cé, les pommades fortement aromatisées, et leurs émanations.
L’enlèvement d’une incisive en haut et une en bas, ou ces dents taillées de façon à former
un vide triangulaire, marque de race pour les deux sexes.
Arrangement des cheveux très varié. La chevelure des femmes servant de pelote où sont
fourrés les menus objets. Les arrangements de cheveux demandant plusieurs jours de travail,
et ayant une durée de six mois et plus. La tête rasée des élégants portant la perruque en cor-
delettes. Le kola, rendant les cheveux complètement rouges.
L’épilation générale, sauf aux aisselles. Sourcils des hommes et des femmes également rasés.
Les repeints ajoutés aux tatouages, eb au fard du visage; le ol pour l’agrandissement des
yeux. Manteau de peau : sa forme variant suivant le sexe; celui des hommes fort exigu.
Chakal, recouvrant les parties sexuelles. Jupe, ou tabliers, l’un par devant, l’autre par der-
rière. Ceinture en cordelette servant à les soutenir. Blouse, espèce de scapulaire. Bandelette
voilant les seins des dames, ayant surtout le caractère d’une parure.
Le singulier tablier de larrière en usage chez les femmes des Nassickais qui ne portent pas
de jupe.
Les bandelettes de cuir enroulées aux jambes, et les anneaux qu’on y accumule. La sandale
de cuir.
Colliers, bracelets d'avant eb d’arrière-bras accumulés sur un seul membre. Les clochettes
suspendues aux jambes des dandys. Bagues aux mains et aux orteils des femmes. Cartilage
du nez souvent percé, lobe de l'oreille largement fendu et les bijoux spéciaux pour ces ouver-
tures. Tout le monde fumant la pipe de bois.
Zagaiïes, massue, bouclier en peau, etc.; (voir le Bassouto et le Zoulou, pl. double 67-68).
Les vêtements, parures et armes sont désignés dans la notice avec le nom qui leur est
propre.
PI. 72. — AFRIQUE.
Costumes du Sénégal.
Les noirs et les Maures. — Le 7%edos, l'homme d’armes. — Ferdah, manteau drapé; tobé,
surtout en forme de chemise.
La guinée et la toile d'Amérique.
Les signores ; les hauts bonnets ; le mouchoir de tête ; le turban disposé en pointe. Les v ariétés
de la lance, larme nationale. (Voir le Yoloff et le Peul, pl. double 67-68.)
PI. 73. — AFRIQUE.
Hottentots, Cafres et Betchouanas; particulièrement le Hottentot pur et les Boschjesmans.
Physionomie du Hottentot, de nuance jaune enfumée, produit d’un croisement de races.
Le Hrosse où kaross, manteau en peau d'animal, matelas pour dormir, linceul pour la sé-
pulture. Le Æuf-krosse, tablier de pudeur ; le second tablier ajouté au kut-krosse et tombant
sur les reins, pièce importante de la toilette des dames. Calotte de peau pour l’hiver et en
temps de pluie. La chevelure enduite de suif et de graisse faisant un bonnet de mortier noir
dans les grandes chaleurs.
= 0e
.
L'habileté des Hottentots pour la préparation des peaux.
Les avantages sanitaires de l’onction du corps entier par une matière grasse. L’infection de
la graisse de mouton et du beurre animal et végétal combattue par le buku où bucku, parfum
à odeur forte.
Les peintures dont les Hottentotes se barbouillent le visage. Les verroteries et les perles
fausses entrant dans la composition des colliers, bracelets, ceintures et tabliers. Le soin parti-
culier donné au tablier exigu tombant des reins, de manière à attirer le regard sur le dévelop-
pement postérieur dont la Vénus hottentote se montre fière.
Types de la femme riche portant le krosse en double ; de l’homme en toilette de guerre, et de
la grande parure nationale de la femme de la famille des Boschjesmans. Sarah Bartmann, telle
qu'on la voyait en public et dans les salons, à Paris, en 1815.
Cafres et Belchouanas. — Te kerri ou induku, bâton ou courte-massue en paire. La chevelure
des femmes disposée en plate-forme pour y porter des fardeaux, un grand panier, un vase de
terre cuite, ete. Le collier de griffes d’ours d’un chef de tribu. Le bandeau de front, dit le
« cordon des mariés » porté par les Betchouanas des deux sexes.
PI. 74. — AFRIQUE. — Attirail du fumeur.
Pipes, calumets, porte-cigares et accessoires. — Exemples provenant de la Kabylie, du Gabon,
du Sénégal, de la Hottentotie, de l'Afrique centrale, de l’Algérie, de Madagascar, de la côte
d’Ajan, des rives de la mer Rouge et du Haut-Nil, de l’Abyssinie, de Karthoum et de l’em-
bouchure du Congo.
PI. 75. — AFRIQUE. (Partie centrale.)
Suite des types ci-dessus.
L'usage du matokouané, le chanvre; la manière dont on le fume, les femmes comme les
hommes, et ses effets sur la force physique et sur le moral des gens.
PI. 76. — AMÉRIQUE.
Indigènes du Brésil et du Paraguay : Guaranis, Caraïbes où Curibes, Botocudos,
Camacans-Mngoyos, Puris.
. Nomades en marche ; port des enfants. Bagage de la famille. Bonnet de plumes, le charo ou
sharo. Ta barbote, botoque, gnimato. Parure de l'oreille, le ouma. Le giucann, tacanhoba, ta-
canioba ; kyranayka. Tablier féminin.
Le hamac du Puris; la hutte de verdure, cwari, Trophée : tête desséchée d’un ennemi.
Couteau, ciseau, l’ororo. Instrument de danse, le Æechiceb.
L’arc, bigonia. Flèches de guerre et de chasse.
D AE 2e
Colliers ; chapelet ; plumes. — Cheveux en couronne, flottants. — Teinture du corps : Purucu,
le genipaba. .
Filet ; ustensiles ; outils ; briquet, le nom-nan ; marmite de terre, courges, kekrock; gobe
lets ; le porte-voix, countchoun cocann ; hache de fer, celle de pierre, caratou.
Poté, le feu ne s’éteignant jamais.
Pl, 7% — AMERIQUE.
Brésil. — Chili indien. — État de Buenos-Ayres.
Les noirs musulmans du Brésil, les quittandeiras de la nation Mina, portant le
turban. |
L'estado indomito, V'État indompté du Chili. Les Araucaniens qui l’occupent ; les Peguen-
ches. Les Gauchos des pampas du Rio de la Plata.
L’éperon chilien ; une voiture primitive. — [industrie des Araucaniennes. — Xe long
manteau, ichella; le foupou, la broche qui le fixe. Le poncho, manteau et couverture. Le chi-
ripa, remplaçant le pantalon. Le #rador, ceinture-valise, ete. Le couteau porté sur le dos; le
lazo, les bolas et le rebenque, le fouet.
Pl, 78. — AMÉRIQUE.
Uhiliens, Araucans, Créoles espagnols, et Guassos, métis issus des deux races.
Le poncho, dalmatique sans manches, vêtement national d’antique origine ; son décor en
bandes rappelant l’ornementation des vêtements de peau. Le chapeau en pain de sucre tronqué,
du même caractère indigène. Les calzoneras de toile blanche ; les guêtres ou jambières de serge ;
les ajotes, sandales de peau, et l’éperon qui s’y ajoute ou s'adapte au pied nu, du côté droit.
Les péons, agriculteurs eb pasteurs du Chili, de Tueuman et du Paraguay. La descente des
montagnes, à la ramasse. Les Chiliens, excellents cavaliers, domptant le cheval sauvage.
Indiens arrachant leur barbe en se servant de pinces faites avec des coquilles.
PI. 79. — MEXICAIN.
Race indigène, race conquérante et les métis, sangs-mêlés.
Les Zndios bravos, nomades, insoumis, représentés par un chef Lipan en costume de guerre.
Accoutrement typique : diadème de plumes, tunique de peau de bison; sifflet cylindrique,
insigne du chef ; bouclier empanaché, are et dard de roseau à pointes barbelées.
42 — :
Mexicains de la race espagnole, costumes de cheval, de ville et de fête. Caballeros et
senoras.
Le sarapé, manteau à l'usage des deux sexes; les ca/zonaros. Le pantalon de peau ouvert
sur le côté, Les chaparreros, couvrant la jambe en s’élargissant sur les pieds. La foquille, ruban
du chapeau des femmes. Le rebozo, mantille, Le magua, japon sans corsage. Les petits souliers
de satin portés sans bas,
Sangs-mêlés, femme métisse aux pieds nus; cordonnier ; aguador où porteur d’eau, et les
leperos, représentés par un marchand de perroquets.
PI. 80. — AMÉRIQUE. — Les Peaux-rouges.
Types yules, sioux où dacotas, chippeways, ponkas, ete. (Bassins du Mississipi et du Colorado.)
Le costume répondant aux besoins du cavalier, chasseur eb guerrier. Les parures conservant
un caractère traditionnel, — Coiffures de peau, de fourrures ; mouchoirs de tête; plumets et
couronne de plumes ; cravate; blouse ; jaquette; manteau, le bankel; tunique ; couverture;
pantalon ; guêtres ; jarretières ; mocassins. Le tablier, souvenir des temps anciens. Le {omahawk
et la pipe-hache. Le sac à feu, ete. Les Ttes-plates où Pends-d'oreilles ; l'aplatissement de la
partie antérieure du crâne, pratiqué sur les enfants pour les embellir. Le pied particulier
produit par l’usage des mocassins.
Les tristes restes du plus grand peuple chasseur qui ait existé dans les âges historiques.
PI. 81. — AMÉRIQUE.
Les Peaux-rouges des Etats de Kansas et de Nebraska; Zacs, Jowas, Pawnies, etc.
L’éventail, insigne du chef. Le soleil de plumes couronnant la coiffure. La tunique en cuir
ornée de peintures, ou de broderies, ainsi que les guêtres. Les visages peints de vermillon et
de blanc. Les pantalons du cavalier. Le grand manteau. La blouse de coton, etc. Les colliers
de griffes ou de dents d'ours. Les ornements en dollars, piastres, médailles, disques de métal ;
le miroir et les verroteries. Les jaquettes de peau, frangées de cheveux. Le bracelet, récom-
pense de la bravoure. Le {olem, gravé sur la poitrine des chefs.
Le wampum, procédé primitif mnémotechnique se retrouvant dans les colliers et les cor-
delettes à nœuds de l’attirail du Peau-rouge.
PI. 82. — AMERIQUE.
Indiens de l'Orégon. — Les Aillimous de la haute Californie,
Les squaws et le pappoosse, l'enfant ; son berceau portatif. Dépression artificielle du crâne.
Cheveux rasés, treseés ; barbe épilée; peinture du corps pour les solennités. Vêtements de
Lo
peaux. Cotonnades. Coiffures en vannerie. Broderies de coquillages. Colliers de pierres, de
graines, de coquilles et de verroteries. Bandeaux de tête. Ustensiles de Jones eb d’osier; po-
terie tressée. Filets à provision. Couteau porté par les hommes dans leur chevelure. Lances,
boucliers, arc, carquois ; sabre, arme de jet. Balsa, radeau fait de roseaux.
Ages du bois et de la pierre, sous beaucoup de rapports. Les Cibolos, usant de pratiques
anciennes rappelant celles des Indous.
PI. double 83-84. — EsQuIMAUx.
Hyperboréens. Les pêcheurs maritimes.
Costumes. Armes de pêche et de chasse. Le canot, kayak. Le traineau et son attelage. Le
patin ou raquette. L'intérieur de l'habitation d'hiver; les ustensiles de ménage.
Le large emploi des os de morse dans les armes et l’outillage.
Les habits en peau de phoque, à l’usage des deux sexes. Bonnet; mouchoirs de tête : casa-
ques ; capuchon ; manteau à manches ; veston ; poches de chasse; caleçons; jambières ; mitai-
nes. Bas ; chaussettes ; bottes, les Zowmignas.
Broderies : galons de laine.
Bagues ; bandeaux et bandelettes ; anneaux.
Lances ; crocs ; hamecçons ; crochets; harpons ; aviron.
Le collier, la muselière et les souliers des chiens d’attelage. La manière dont le Kamtcha-
dale les conduit. Couteaux ; cuillers ; sacs; puisette; tabatière. La lampe kamtchadale. Le
tabouret. Le lit de camp. La tente, le foupie, pour l'été. La hutte où l’on se terre pendant
VPhiver. Les vêtements accumulés en la rude saison. L'adaptation de certaines facultés dévelop-
pées par l’exercice et l’hérédité, et selon les milieux où l’homme est appelé à vivre.
L’Esquimau jamais oisif. La place importante que l’Esquimaude tient dans la famille.
PIS CEE,
Costumes de cérémonie, d'intérieur. — L’empereur, Thiên-T'seû; l'impératrice, Hoûng-heou ;
princesse; les suivantes, zwulze; mandarins, £wans. Insignes impériaux; ceux des hauts
dignitaires. Mobilier.
Sceptre de jade ; le grand collier, sou-cheou; le dragon à cinq, quatre ou trois griffes ; bro-
derie pectorale, le pou-fou ; la plume de paon, æwa-lin ; le globe de cristal, #n-ts6. (Voir pl. 87.)
Diadèmes, velours, pierres précieuses, fleurs artificielles, couronnes, pendentifs, pendants
d'oreilles, épingles, bracelets.
L’éventail, {alapat.
Bonnets; cravates de soie ; la robe de dessus, #a-coual, celle de dessous, Laol; veste, pèlerine ;
Pi-kien ; bottes.
Trônes, sièges, tables, brûle-parfum, pipe à opium.
—: "44 .
PI. 86. — CHINE.
L'impératrice ; l'épouse du second rang, sa suivante, Mobilier, broderie, fragment de robe,
Sceptre, le fong; coiffure dite de phénir. Vêtements impériaux, leur confection.
Prérogatives de la souveraine. Les quatre catégories d’épouses, les /ou-gin, les pin, les chi-fou,
les yu-tsi. Les suivantes.
Le banc à dossier, kan; la table dite Æan-thoo.
PI. 87. — CHINE.
Mandarins, grands et petits £wans ; insignes ; tenue officielle. Dame tartare ; chinoise. Mon-
tures ; le mulet ; selle à la tartare. Moyens de transport : la chaise à porteurs. (Voir pl. 88.)
Classes de mandarins. Marques distinctives : boutons rouge, bleu, blanc, or ; le grand collier;
le pectoral, pou-fou ; le æwa-lin ; le lan-lin ; queues de renard ; le parasol rouge ; les wan-min-san ;
bonnet de velours, de satin ou de fourrure; bottes. Costume d’été ; chapeau conique ; souliers.
Parure féminine. Pendentifs de perles, le fou-kwan. Bottines à bouts relevés.
Éventails ; pipe ; blague à tabac. ,
Couleurs réservées à l’empereur, aux princes du sang, aux vieillards, aux mandarins.
Règles d’étiquette.
PI. 88. — ASIE-CHINE.
Classes élevées, moyennes, celle des travailleurs. — T’omnibus.
Physionomie de la race jaune, des Chinois; condition des femmes chinoises ; l’épousée, les
petiles femmes.
Mutilation des pieds.
Calotte, chapeaux d'hiver, d'été ; chemise, robe, collet, spencer, ceinture, agrafe ou crochet,
yu; caleçons, bas, pantoufles, souliers, bottes,
La queue de cheveux.
Coiffures féminines : cheveux en touffes, tressés, relevés à la chinoise ; épingles de tête ; opé-
ration du kai-mien ; coussinet ; fleurs artificielles ; pierres précieuses ; plumes d’oiseaux,
Le fard, les mouches.
. Les ongles longs.
PI. 89 et 90. — Cine. (Notice commune.)
Chaussures ; éventails, le {alapat: pendant d'oreille. Mandarin, mandarine. Chinoise du
Tonkin. Types populaires; ménagère, bourgeoise, marchande de boutons.
Dames chinoises, tartares ; vêtements, parure, accessoires.
4e
Chapeaux ; coiffures à pendentifs. Caleçon, pantalon, chemisette, kan-chaol, cravate, tablier-
jupon. Le aol, le ma-coual, veste, collet; l’étoffe d’été, Zopou; celle de printemps et d’au-
tomne, sio-kien; celle d'hiver, fouan-tse ; fourrures, le {ael-pi; ceinture, bas ; les trois genres
de chaussures, le brodequin de théâtre.
Appareil du fumeur : pipe, blague.
Hventail ; sachets d’odeur.
: Épingles de tête ; coiffure de phénir. Le fong-hoan, diadèmes, coussinets.
Étuis à ongles.
PI CENE:
Coiffures ; parure ; insignes hiérarchiques. Talismans. Objets personnels.
Bonnet d’impératrice ; pendentifs ; coiffure mongole ; calottes ; queue postiche ; chapeaux de
paille , de feutre.
Épingles ; pendants doreilles ; broches; bracelets; colliers; boucle de ceinture: breloque ;
motifs de bijouterie.
Le tn-tso.
Le ka ou kaô-ts6.
Sac de dame; peigne, pince-nez.
Collet de velours.
PI. double 92-93. — CHINE.
Obsèques d’un riche Chinois. Le cortège. Cérémonies préliminaires.
Effets de grand deuil : 2yao-1; le voile de la veuve ; le bonnet du fils, Zang-kwan; ses vète-
ments, Mai-1; sa canne de deuil, san-tliang; le cilice de la famille.
Composition du cortège : valets d’enterrement ; attributs ; musiciens ; les bannières ; les cas-
solettes ; le tableau du défunt ; le cercueil ; le catafalque ; palanquins ; bonzes ; porteurs de pro-
visions.
Banquet des funérailles.
Cimetières, tombeaux.
PI. double 94-95. — JAPON.
L'ancien archer de pied. — Harnais de guerre.
Phases de la toilette du corps, de l'habillement, de l'armement.
Effets d'équipement. — Ceintures, robe, pantalons, bonnet, ruban, veste, souliers.
Armes défensives. — Couvre-nuque, gantelets, jambières, braconnières, brassards, aïlettes,
plates articulées, pansière, dossière, flancard, spalières d’arrière-bras, rondelles de renfort,
anneau de cuivre.
Armes offensives. — Poignard, sabre, are, carquois, flèches, éventail. (Voir pl. 96-97.)
Ab “
PI. double 96-97. — Japon. (Notice comprenant la pl. 98.)
Les primitifs, Ainos. Les conquérants : prince japonais, daimio; général d’armée ; sa mon-
ture. Yakounine, officier, porte-étendard ; porte-euidon ; archer ; pompier de Yédo.
Les coolies, bélos.
Harnais de guerre, d'escrime ; armement.
Casques à oreilles de crin, à cornes, cervelière, gorgerin, chapeau, couvre-nuque, masque à
moustaches, cuirasses, jaquette de mailles, tassettes, épaulières, passe-gardes, aïlettes, arrière
et avant-brassards, gantelets, genouillères, jambières, solerets.
Fer de vouge, hallebarde, sabres, fourreau, arc, carquois, flèches ; l'éventail de fer.
Étendard, guidon armorié ; la bannière des pompiers.
Manteau de chef : le djinn-baori.
Harnais de cheval : mors, guide, chanfrein, cuirasse, cuirs dorés, garnitures de soie, étriers.
Costume d’escrime : masque grillagé, capuce, plastron, tassettes, gants, bottines ; tige de
bambou ; jeu de bâtons.
Vêtements : jaquette, le fundoshé, ceinture, pos sandales, souliers.
Tatouages où peintures du corps.
Crâne rasé ; cheveux,
Ëre historique du Japon; civilisation; système féodal; castes; physionomie des Aïnos;
caractère mongolique des Japonais ; confection des armures; des armes ; le syakfdo ; le métal
de saw«.
État militaire : samouraï, samlai; port des deux sabres ; ouverture du ventre.
PL OS TA PON.
Les artisans : portefaix, ébéniste.
Sabres à deux mains ; étrier.
Objets mobiliers ; les kotons, le damier.
Pl. 99; — Japon.
Castes armées, désarmées ; yakounines ; lonines; bourgeois, dames ; pelerin.
Costumes d’hiver, d'été, insignes corporatifs.
Bonnet de feutre; chapeaux de paille, de cuir bouilli, de bambou; le kirimon ou kimono;
surtout à ailerons; casaque, justaucorps, tuniques, pantalon, bas, sandales, patins; les
guella.
Les hors castes : les Xolsedjikis, les Hellas, les Christans.
LE ee)
PI. 100. — JAPON (1).
Costumes civils ; moyens de transport ; le palanquin.
PU" JAEON(C).
Costume féminin ; robes superposées ; armes de la famille ; la ceinture, obi ; sandales, patins.
Éventail, papier blanc, sachet à parfums, m0i-bulkooroo.
Coiffures, fleurs, rubans, épingles.
Les parasols.
PIANO ENIA BON
Bonzes. Dames en costume de ville, d'intérieur, — Le sain-sim.
Moyens de transport, le pnrikiska.
PACE JAPON.
La vie sur les nattes : la toilette féminine.
Femmes du peuple, dames de la noblesse; musiciennes; leurs instruments, le kokiow ou
buv&, le gotto, le sam-sim. Fonctionnaire, ses deux sabres, celui dit d'office.
Intérieur de la maison, mesures de la natte, les paravents, le matelas, le traversin, Po-
reiller , la veilleuse. Le miroir à chevalet ; nécessaire de toilette, bouilloire, plateau à thé.
Fards, cosmétiques.
POS "TP ON
Vie intérieure, la veillée, le théâtre en famille.
La femme lévitime, les makaké, les mimes, les musiciennes, ghekos; le sam-sim, la flûte
le tambourin.
Objets mobiliers, paravents, stores, lanternes, brwsero, bouilloire, accotoir.
PIMIDS THE ON
Costumes d’apparat, d'intérieur, de ville; servante, dames de qualité, marchand ambulant,
Coiffure féminine. La toilette du corps. Jeunes filles au repos.
Chapeau de bambou, mouchoir de tête; le Æürimon, veste, jusbaucorps, caleçon, man
teaux ouatés, capuchon, tablier, chaussures à planchettes.
Arrangement des cheveux, épingles.
La lanterne à main.
(1) Cette planche termine le tome II.
(2) Première planche du tome III.
. — 15 — .
PI. 106.:— JAPON.
Modes et moyens de transport. — Le norimon, le, cango. — Seigneur, gens de sa suite;
le salut japonais; cantines de voyage; le chabinlo, barque fluviale ; corporations de porteurs,
les coolies.
Type de paysan. Chapeau, manteau.
PI. 107. — ASIE.
Chine, Indo-Chine, Japon.
Pipes à tabac, à opium ; nécessaire de fumeur, blagues, étuis, briquets, coupe, lampe.
Le labacco-bon.
PI. 108. — ASIE.
Laotiens, Siamois, Coréens.
Vêtements civils, militaires; interprète, amazone, mandarins, Le costume de pluie. Ac-
coutrements de théâtre. |
Madras, serre-tête, bonnet, béret; chapeaux de paille, de feutre, de papier huilé; chemise,
le langouti, veste, gilet, justaucorps, tunique, ceinture, écharpe, chàâle, pantalon, jupes, le
fheile-beag, gibecière, chaussures, sandales.
Cercles d’or, pendants d'oreilles, étuis à ongles.
Le tatouage laotien. Polygamie. Usages siamois, la fonte du toupet; divertissements ; civili-
sation chinoise de la Corée.
PI. 109. —- AKIE.
Inde, Perse, Java.
Nécessaire du fumeur, plateau, coupe, couteaux, lampe. Pipes ordinaires, à eau : le gowr-
goury-houkka, le kalioum, le houkka. Etuis. (Voir pl. 144.)
PL AI0 = AND,
Caste militaire. Les Radjepoutes (enfants des rois). Portraits historiques.
Soleil, ruban d’or, colliers, bracelets, perles, émeraudes , rubis, diamants, ceinture d’orfé-
vrerie.
Turban, veste, écharpes, pantalon, puyjamas, robe, pantoufles.
Le sabre, kounda, le poignard, #khouttar (v. pl. 120 et 121), bouclier, peau de rhinocéros,
guise,
HAE
PI. 111. — INDE.
Empereurs mogols. Prince radjpoute, chasseur au vol. Le mouchoir, sudarium.
PI. 112. — INDE.
Le prince impérial, shahzadeh. Souverain de Delhi, Onrd.
Le vêtement d'honneur, Æhelat, manteau d’investiture, le Æwrta.
Pl 113. — INDE.
Portraits de souverains. Dames. La cour des empereurs mogols. Vétements, parure.
Voile féminin, anneau nasal. — Teinture du corps, le safran.
Le trône de grande réception. Parasol.
PI. 114. — INDE.
Vêtements, sièges impériaux; audience ordinaire, de cérémonie. Dame en grande parure.
Costume de fiancée.
Robe d’apparat, le raz. Usage du sein découvert ; cheveux tressés, ornés de fleurs. Teinture
du corps : le safran, le henné ; bijoux : le ali, pendants d'oreilles, carcan de joaillerie, colliers,
bracelets, bagues, couronne ; tablier de l’épousée.
PGM EE MINDE.
Trônes portatifs des empereurs mogols. Les éractavan. Le mickdember, le hauze, celui dit
du paon.
Cortège des empereurs.
Audiences en plein air; le koutoual, le cadi, l'itimad-oud-deulet.
PI. 116. — INDE.
Cour intérieure du sérail ou #4hl (voir pl. 117-118).
PI. double 117-118. — INDE.
Le palais des délices ; les terrasses du #14Al.
Modes de construction : cours, jardins, appartements, chambres.
Les tentes impériales, l’anka, les karguari.
Dee
Le souverain, sa favorite ; musicienne, diseuse de bonne aventure; chef des eunuques; type
de fakir, le Yoguis ou Samiasse, le gymnosophiste, le gymnasiarque.
L’essence de rose, aller goûl.
PI. 119. — INDE.
Costumes de guerre du seizième siècle, — Le padishah.
L'étendard royal; cavaliers, fantassins ; harnachements.
Attributs royaux : l’aigrette, le parasol.
Armes défensives : casque, camail, veste, avant-brassards, cuissarts, genouillères, bou-
cliers.
Armes offensives : lance, sabre, flèches, carquois, massue.
Harnais du cheval ; caparaçon, col, frontal, mors.
PI. 120. — ASIE.
Armes de l'Inde, du Népaul, de la Perse, de la Turquie.
Poignards, le Æhoutlar, épées, sabres, le Æounda, le koukri-kora ; fusil à mèche; armes d’hast ;
marteau d'armes.
PI. 121. — INDE. .
Armes ; casque, poignards, couteau.
Croc de cornac, bijoux, boutons, broches, boucles d'oreilles, pendeloques.
Livre, éventail, cuillers.
PI. 122. — Ixne.
Funérailles d’un brahme (voir pl. 123); le porteur du feu sacré. Princes radjpoutes, pathans,
mabhrattes. Brahme marchand.
Tuarbans, le voile, sari, la mèche sacrée, sindou, marques de castes, le cordon sacré ; cale-
çon , le dhoti.
PI. 123. — INDE.
Sectateurs de Vichnou, de Siva, musiciens des funérailles, dames mahrattes. Le lavage des :
cachemires,
Corset, jaquette, le choli, la jupe, écharpe, mules.
Cheveux en catogan.
Anneau nasal, le #oncauly, colliers, laïlouns, pendants d'oreilles, bracelets, annulaires
baues,
Instruments de musique : le phounga ou tré, le malalan, le lal, le gopijantur, le lambourah,
le puckhaway, les cymbales.
RS fe
PA MNDE
Moyens de transport : le dôli, ses porteurs, bohis; gouvernante, l'ayah, femme d’un sonar ;
caste des Soudras, des Vaysias. Filles de danse, nautch-grls.
Calottes; la robe d’étoffe précieuse, £angra. Le rouge, emblème de la joie; la ceinture, com-
merbunud.
PME INDE:
Le char nuptial, chaupal. Les chasse-mouches, les coolies. Étendards, porteurs de bétel,
bayadères, musiciens; trompettes, crotales, la musette, lourti ou tourry, le matalan.
Classes de danseuses : les devadäses, les nartachis, veschastri, varangana, suarim ; les baya-
dères, cancenis, nautch-girls.
Onction de la chevelure, cheveux nattés; brassière, jupe transparente, pantalon, écharpe ;
bijoux.
PMP END EE:
Les Indous, les Musulmans ; leurs funérailles.
Types de brahmes.
Sivañtes, vichnouviles, saktiles.
Turbans selon la caste, le cordon sacré, le chapelcb, coïffes, ferronnière, colliers, le malla,
bracelets, les sounk, pendants d'oreilles.
Éventail, le pounya.
Ablutions, parfums, emblémes, marques de sectes, teinture du corps, la chevelure parée.
Usage du bétel.
PET MN DE:
Castes inférieures, marchands. — Ordres monastiques, moines mendiants. — Types fé-
minins, la femme porte-fardeaux. — Cérémonie funèbre ; le y4lledar.
Sandales, patins, anneau de jambe, grelots.
Le fléau de balance ; poids, filets.
PI. 128. — INDE.
Soldats radjpoutes ; princes indigènes, grande parure. — Montagnardes koulou, les Mina,
nautchnis cachemiriennes, leurs danses.
Bonnets brodés, à torsades ; corselet, tunique, voile, culottes, pantalon, manteau, écharpe,
langouti; guêtres, chaussures recourbées.
Moncautys, broches, colliers, pendants.
. Fe
Sr
PI. 129. — INDE.
Montagnardes autochtones : Assamaises, Garro, Koli. — Bayadères; leur joaillerie, le
frontal.
Femmes en pelerinage. Dame Mainpouri.
PI. 130. — INDes.
Le travail accroupi. — Menuisier, ciseleur cachemiri, barbier, marchand de patisseries
(milai), colporteurs banyans, mullanis. La meule de famille. Montagnards. Mainpouris.
Gourkas. Assamaises.
Bonnets, tunique, chemises, la courtah, l’'angarkah, pantalon, caleçon, le janglir.
Coiffures, tresses de laine, plaques de poitrine.
PI. 151. — INDE.
Types de habitation ; maison d’indigènes, de Marwaris.
Moyens de transport : l’outre gonflée, sarna; voitures, le Lacherry, les ruths. Bateaux de
plaisance, le mour-koupy, le fyl-t-chiarra.
Bateaux de pêche marchands : le bangle, le polouar, le gongu, es pinasses, le graab on
paal.
Pl. 182, =ASTre,
Singhalais, Novice. Prêtre, les Zapurals. Israélites. Enfants parsis.
Turbans ; robes, le sanghati, l'oullavasangha, V'antarawasaka; surplis, le sadra, canezou,
veste, jaquette, le comboye, pantalon, souliers, pantoufles.
Yatagan, baudrier.
Pendants doreilles, colliers, bracelets. Peignes. Parasol, évent.
Population indigène : Weddahs où Beddahs. Singhalais où Chingalais. Malabares. Mores.
Castes : Ahastria où Radjah-Wansé; Brahmina- Wanse; Shoudra- Wansé.
Out-Castes : les Pariahs.
PI. 133. — ASIE.
Maldivais. — Singhalais. — Kandien. — Indous; nobles, classes populaires, marin.
Calotte, béret, béguin, mouchoir de tête, veste, ceinture, le sarë, sandales.
Cheveux, chignon, peigne.
PI. 134. — ARCHIPEL ASIATIQUE. ( MALAISIE.)
Armes offensives. Etendard.
Le kriss, le wedung, javelots, lances, pertuisanes.
PI. 135 et 136. — ASIATIQUE.
(Notice commune.)
Coiffures. — Types persans. Yezdi. Baktiani. Afghans ou Pouschtounch. Indiens. Parsis.
_Thugs. Turcomans. Lesghiens. Yliates. Arabes. Kurdes.
Évêque catholique ; derviches.
Turbans, le dulbend, le kinkab; bonnets, le fez, le puskul, le coula, calottes.
Calotte damasquinée, nasal, camail de fer.
Parure de fiancée, boucles d'oreilles, perles.
Cheveux, les oreilles de chien, frisures à ondes longues ; barbe.
PI I37 =" PERSE.
Costumes féminins. — Dames de Trébizonde, de Téhéran. Le kyäder, le roubend (+. pl. 139
à 147). Femmes yliates.
Repas ; les Zouftehs, le mach-pilove, l'yugqurt.
PSS PERSE"
Service intérieur de la maison. Préparation du café, du thé, le samovar. Le kaléan,
l'affabeh.
Servantes : l’endéroum: derviche ; fiancée turcomane. Teinture des mains, des pieds, le
henne.
PI. 139. — PERSE.
Danseuses, musiciens ; la danse de l’abeille. Tatouages.
Instruments de musique : le bandyn ou bendyn, le dohl, le târ, le kemängeh où kemänchech ,
la zourna ou zournay.
PM A0 "ASE.
Bijouterie orientale.
= 5
Agrafes, {chaprass, colliers, guerdantik; bijoux de suspension, épingles, boucles, pendants
d'oreilles ; bracelets, Lalhal.
Harnais de cheval : ornement de suspension.
PI.141. —2PERSE.
Service du shah. Le porte-pipe, pisch-lhedmeth ; musiciens.
Industries populaires : porteur d’eau, l’abdari; préparateurs de Æaléins, de narghilehs. Der-
viche indien ; le kouskoul.
Bonnet, le kwlah ou coula ; le vêtement de dessus, erkaling ; le caba, le bagali, le tikméh, le
biruni, le katebi.
Le poignard, Xangiar.
Port de la barbe.
PI. 142. — PERSE.
Costumes. — Types de fumeurs.
Le mollah; le mirab, soldat montagnard ; le {chervadar, muletier. Arméniens.
PL 1435. =="Prrse.
L'intérieur de la maison, l’enderoun ; la pièce principale, le {alar ; mobilier.
L’architecture dite oftomane ; l’ordre cristallisé, les stalactites, les vitraux.
PI. 144. — ASIE.
Pipes à eau, ordinaires ; porte-cigares, porte-cigarettes. (Turquie. Arabie. Turkestan. Perse.
Inde.)
Le narquileh, le houkka, le kalioum, kaléan, ghaliän , les chibouks, le bouquin.
Le sariel-houkkah, le tchélem.
PI. 145 et 146. — MusuLMANS.
(Notice commune.)
Prières musulmanes. Le Namaz. Type de muezzin. — Sabah, Oilah, Akindy, Acham et
Y'atsu Namazy, les ablutions, woudou, ghort. |
Les prosternations, rick'ah, schefy. — Le istigfar, le tekbir, le tesbihk, le falihah.
Le salut oriental, salamlek.
PI. 147. — ORIENT.
Moines et religieux chrétiens.
DE
Templiers, carmes, les Barrés; capucines ; acémètes on studites ; ordres du Saint-Sépulcre,
de Saint-Antoine ; religieux arméniens, mingréliens, géorgiens, maronites.
Bonnet, calotte, turban, voile, guimpe, capuce, manteaux, le kappa, la chape, le pluvial,
tuniques, robes, mozette; le courdy, le cadeby, le roubend, veste, calecons, pantalons,
sandales.
Cheveux, barbe.
PL 148. —" SYRIE.
Montures; animaux de transports : dromadaires et chameaux. (Voir pl, 149.)
PI. 149. — AFRIQUE.
Le vaisseau du désert, les méharas; le cheval, l'âne. Type de palanquin. Le Touareg ou
Targui masqué. Femme égyptienne.
Les gelläbys.
Blouses : le /ebni.
Harnais, selles, étriers ; montures parées ; le Aenne.
PI. 150. — AFRIQUE.
Race berbère : les Kabyles (voir pl. 151 à 156 inclusivement). Aloérie. Tunisie.
Tenue de travail, de combat; moissonneurs ; transport de l’eau, du lait; criblage des
grains ; hamac de l'enfant; chef; guerriers. La femme parée. (Voir pl. 155 et 163.)
La société kabyle ; condition des femmes.
L’anaya, la sgara.
Le fusil; les ffissi; le yatagan; baudrier, poudrière, gibecière.
Calotte, chapeaux; le Aaïk; le burnous, capuchon; le derbal, ceintures ; tunique, la palla ;
jambières, babouches.
Broches, colliers, anneaux de jambes.
Chevelure frisée, rasée.
Vases ; bassins.
Amazighs ou Schellouh. Tibbous. Touaregs.
PE T PAERIQUE:
Femmes kabyles, mzabites, mauresques ; artisan des métaux (voir pl. 152-153). Berbères
tunisiens ; les Kroumirs, les Ouchetettas. Travaux agricoles, cueillette des olives, récolte des
fioues.
L’ichouaoun, toque, mouchoir de tête, calotte ; tunique, la gandoura.
—"$0r—=
Parure, le {ibezimin ou thabezimlh, ses pendants, les {hicherourin ; les pendants d'oreilles,
zerouoiar ; les ibesimen (voir pl. 154 et 155).
PI. double 152-153. — AFRIQUE.
Intérieur du gourbi. Orfèvres ambulants. Les Beni-Yeni, Travail des femmes, confection du
couscoussou ; fabrication céramique. Les Beni-Aïssi. Tatouages.
L’étable ; la soupente, mobilier ; ustensiles, balance, moulin à main, claies, cuillers, écuel-
les, burettes, vases de bois, le gaca (voir pl. 154) ; vases de terre, amphores, jarres.
Constitution du village kabyle :le dehera, les familles, haroubas, le dhaman, l'oukil, V'a-
min, le taleb.
PL 154. — AFRIQUE.
Bijoux kabyles.
Le diadème, {hacebt; boucles d'oreilles, les Æouneïs, les zerouüar ; colliers, thazath; broches,
épingles, crochets, ibesünen ; ceinture, chapelet, bague, anneau de jambe, Ækatkhal; bijoux en
argent repoussé, travaillé, corail brut, travaillé, émaux, verroteries, coquillages, les cauris
(monnaie du pays) ; graines.
Caractères de la bijouterie kabyle, ses origines. Tribus d’orfevres, les Beni-Rhab, les Beni-
Ouassif, les Beni-Yeni.
Les Beni-Aissi, les Beni-Abbès, les Flissahs.
PI. 155. — AFRIQUE.
La tente arabe; nomades ; sédentaires. Femme kabyle, grande parure; femme de Biskra,
Mauresque.
Installation de la tente : les fe/dja; sacs de provision, les ellés, les megoud; ustensiles, les
outres, l’entonnoir, le Æzskés, le tab1q, la quenina, le sindoukh, le quessar, moulin à bras,
marmite ; mobilier, tapis ; la natte d’alfa, asseira ; l'oreiller, ougada.
Le douar.
Costumes féminins : coiffures, l’achouaou-thabenikt; mouchoirs, robes,
Bijoux émaillés, cercle orfévri, chaînettes, sequins, colliers, bagues.
Fards, cosmétiques, teinture des cheveux, des sourcils : l’hadida, le ko Al.
Vases en {halakht.
PI. 156. — MAURESQUE
Costumes de chefs ; le divan, al-dyônan. — Types d’épées, quinzième et seizième siècles.
a
Le turban, æasia, écharpe, marlola, l'albornoz où burnou; le capuchon ; l’almofar, robe de
dessous, /éredjé ; bottines, borcequies.
L’épée, alfange, baudrier.
Les coussins, almohadas.
P1157. = AFRIQUE:
Arabes du Tell, de la tribu des Smélas du désert ; costume de chef, — Berbères, les Chaouïa.
Juives. Alsérie (voir pl. 158, 164, 165 et 168).
La chachia, le turban, corde de poils de chèvre, de chameau ; chapeau de plumes : le yemeni,
coiffure en cotonnade, voile ; le Laïk; vêtements à l’ottomane, veste, ceinture tunisienne, cu-
lottes, corsage, jupe, caleçons, babouches, sandales, la forbaga,
Cheveux tressés.
Tribus religieuses, nobles, militaires : les jouad, les Mehal, les Douaouda. Tribus serves.
PI. 158. — AFRIQUE.
Population algérienne, Nèore, Berbère vandale ; Maures, Mauresques ; femme Koulou-
ghlis.
Mouchoirs de tête, calotte, robe, corsage, ceinture, habit fermé (pænula), culotte, le
seroual.
Anneaux, boucles d'oreilles, colliers, bracelets,
Tatouages du visage, du bras, de la main, du pied.
PI. 159. —- AFRIQUE.
Costumes populaires. Les enfants; marchands; monture orientale. Algérie. Tunisie (voir
pl. 160 à 163).
Souhaits arabes. Inégalité des sexes ; la fille, te/fu.
Vêtements algériens, maures :la chechia, bonnets, alarakia, sarmah; le turban; djemala ; le
laftan ; le haïk; les burnous, gefara, barnus; les gilets, farmela, sadria ; le seroual; le caleçon,
seroual-dakelani; le lacet, tuka: les bas, kelasset; les souliers, sebbat; babra; les pantoufles,
rihiéa, sebbarla; les savates, besmak; les socques, kabkab; chaussures arabes, les belgha
filali.
PIATOOM= NA RRIQUE:
(Notice comprenant la pl. 161.)
Costumes populaires (Algérie, Tunisie) ; femmes kabyles, arabes, juives.
.
Calottes, l’ichaoun, turbans, voiles de tête, le beskir, le fakréta, bonnet, le kuffia; la che-
mise, cheloulha, la gandouwra; tunique, corsage, robe, ceinture, tablier, kaïk léger, sassari, man-
teau (palla) ; babouches.
Anneaux d'oreilles, colliers, sequins, bracelets, bagues, broches, les 1hesimen.
La mandoline, durbak ka.
PI. 161. — AFRIQUE.
Populations arabes, mauresques, nègres ; mendiants ; le Zowmi. Type égyptien, la felluhine.
Mouchoirs, fichus de tête, le saffaka, l’achbeh; la calotte, Zibdeh; le voile, {arbah; le bor-
quo; chemise de soie, aboli; veste, farmla ; robes, îelech; chintyan: peliscon, ceinture,
tablier.
La guhzla.
PI. 162. — AFRIQUE.
Mauresques algériennes, tunisiennes, tenue d’intérieur ; chef arabe ; enfants mendiants ; le fel-
lah portefaix. Spahis, paysanne.
Usages indigènes ; les amulettes, vertus de la topaze, yagout-astar, de la gemme rouge, M
hadjar-ed-dam, des turquoises, des rubis, des émeraudes, du diamant, e/mûs, de l’hématite,
maghnättys, Au jade, yeehm, de l'œil de chat, ayn-el-hor.
Pl: 163..——"AFRIQUE:
Costumes des classes inférieures ; mendiante, glancuse, femme kabyle, soldat tunisien. Les
Berranis, fruitier Mzabis, marchand d'huile, l’ar'ouati.
Les marrarba, rifiens, chelauk ; le Biskri, le Kabyle, le nègre.
Arabes pasteurs ; le Aall-el-badia, le rehhala, le haddar.
PI. 164. — AFRIQUE.
Populations du littoral algérien.
Danseuses, les a’oudlem où ghaouüzy; Mauresque, costume de ville; Maures campagnards.
Juive, servante, mendiants. Le fanbour boulghäry.
Le daräboukkeh, le rab@b.
PI. 165. — AFRIQUE. — ALGÉRIE.
Sahariennes nomades, sédentaires. Zallas (dames) de Tuggurt, de Biskra, des tribus des
Beni-Saad, des Ouled-Naïl ; servante, costume de ville, d'intérieur. Le chebka. Montagnarde
kabyle, grande parure. |
Turban, mouchoirs, écharpe, voile, pièce d’étoffe, doumaci, jupe, robe, malhafa; man-
teau, ghamma; babouches.
Frontal, chaînettes, boucles d'oreilles, broches, colliers, ceintures, bracelets, bagues, chaînes
de cou, talismans, anneaux de jambes.
Fausses nattes.
Pl 166. — AFRIQUE.
Intérieur de l'habitation riche au Caire.
Le salon de fraîcheur ou d'été.
Plan du rez-de-chaussée de la maison.
Distribution des appartements, le mandarah.
Élévation en coupe du salon d'été.
PI, 167. — MAURESQUE.
Intérieur de l’habitation seigneuriale, treizième eb quatorzième siècles. — Salle de la béné-
diction, la sa lade la Barkah, palais de Alhambra.
PI. 168. — AFRIQUE.
Habitation mauresque, la cour, patio. Galeries du rez-de-chaussée, du premier étage.
PI. 169. — Turquie. XVIII siècee. (Voir pl. 170 à 173.)
Hauts dignitaires. Les ulémas. Les officiers de cour. Coiffures hiérarchiques.
Schérif de la Mecque. Le reis-effendi, ou reis-el-kittab, le sadria-’zhem, l'agha des janissaires,
le kizlar-agha, le silidhar-agha.
Cadrys. Le scheik, un derviche.
Officiers de l’intérieur du sérail : #4sch-aghassys, le tulundjy, l’eunuque, le coz-bekdpi-basclu,
le dlsiz, le tschavousch, le capoudji, le capoudyi-basclu.
Officiers de l'extérieur, éschocadars : V'iskemlé-agha, le tchantadji, le khass-akhorlu.
Turbans : l’'œurf, le tadjh (voir pl. 176), le mudjeweze; bonnets, le fez, le zarcola, le také, le
taie, le yelkem, le paschaly-cawouk, V'uskief; calottes, aigrettes, pelisses; l’habit de cour, ws{A-
kurby, le caftan, kkalat; châle de l'Inde; ceinture, l’aba; le pantalon, chalwar ; vestes, l’orta-
couschak ; le tchepken; chaussures, babouches, bottes.
Le poignard, khanntscher, le couteau, bi/scha.
-
PAT = RTRQUrE:
Costumes d'intérieur, de ville, de pélerinage. — Femme égyptienne, dames turques, es-
clave. — Les fourrures ; habits de printemps, d'été.
— 60 — :
Danseurs publics, les {schenquys.
Voile, le yaschmak; turban, houppe, bonnet; manteaux, feredjé, ihhrams ; le collet, yaka ;
robes : chemise ; le beurundjuk ; caleçon, hauts-de-chausses : châles, gilets, le djamadan, le yelek ;
coiffures ; vestes, le {chepken; le salla; le chalwar, pantalon ; les bottines, terliks ; babouches,
souliers.
Frontal; bouquet filigrané, le serghoutsch; boucles, pendants d'oreilles, colliers, quer-
dantik:, chaîne, contenance, ceinture, le fermoir, {chaprass, montres, bagues, khatims.
Arrangement des cheveux.
PI. 171. — TURQUIE.
Nalon d'une dame musulmane : le {andour. (Voir pl. 172-178.
Mobilier, sopha, ses angles, kiochés ; tables volantes.
Le lountounn, les chiboukes.
Les doundourmas.
PI. double 172-173. — TURQUIE.
Intérieur du harem impérial. Le palais de bois. — La grande salle, appartements, salle de
travail, chambre de la prière, chambre à coucher ; service intérieur.
Le sérail. La sublime Porte, celle des « salutations », Bab-us-Selam, celle de « la fé-
licité ».
Population :le chef des filles, kizlar aghassy ; le valideh-aghassy ; le shazadeler aghassy; le
Khazinedar aghassy; le buink oda aghassy; le kutschuk oda aghassy ; la sullan, la valideh sul-
lane; la khassequi sullane; les odaligs, V'Ousta-cadinne, les quedeklis.
PI. 174, EveQUEE,
Architecture intérieure des palais. Salle d’un harem, dix-neuvième siècle.
PI. 175. — Turquie. — XIX°SIÈCLE (voir pl. 176 à 180).
Costumes de Constantinople.
ourgeois, dames, Aanums; mariée arménienne, juive; derviche Bektachi; le porte-faix,
hammal; le porteur d’eau, sakka; les Aivas, les Caïkdpi.
Coiffures : le Æulah, le saryk, le fez; voiles, le yachmak, le telpetché ; couronne de mariée.
La chemise de soie bouillie, beureundyuk.
Manteaux, le kyrka, le djubbé, le feredié ; robes, l’entarti.
Vestes, le salla, l’'arkalilch.
Gilet, le yelek.
Ceintures, tablier, le foutah.
Dentelles, oya, bibil.
Pantalons, le potour, le chalwar.
Bas, chaussures, les yemeni, les terliks, les paboudjs (voir ces différentes pièces du costume
dans les n° suivants de 176 à 180).
Le Teslim tache; bagues, boucles d'oreilles.
Usage du £hol, du Lenné, du kermès.
Giberne, djilbend; cornet à bouquin; le crochet du porte-faix, semer; l’outre du porteur
d’eau, Æyrba.
PI. 176. — TURQUIE. — AstE MINEURE.
Costumes des vilayets d’Aïdin, de Konieh, d’Angora.
Bourgeois, paysans, artisans ; le tisserand de châli; musulmans, chrétiens. Les Kurdes.
Le Aotoz (voir pl. 178); vestes, le mintan, le tchepken; pardessus, le képének; gilet à la
franka ; le mouchoir, fchévré; ceinture tunisienne ; les bas, mest; chaussures, les {haryk (voir
pl. 179) ; les Zaplchin, les goundoura. Bottes.
Parure de la tête, le {épélik, l'armoudié, le suleimanie.
Boucles d'oreilles, colliers, guerdantik, plaques de ceinture, chaînettes, bagues.
PI. 177. — TURQUIE.
Populations asiatiques.
Femmes grecques, juives, kurdes, d'artisans musulmans. Bachi-Bozouk. Turcoman ; cava-
lier. Les Zeibek : le sergent, fchavouch, le caporal, onbachi, leur équipement (vilayets de Ko-
nieh, d’Angora, d'Houdavendighiar et d’Aïdin).
Coiffures, la mitre cylindrique, mouchoirs yemeni; le kavèzé.
Manteaux, le kapout; gilets, le diumadan.
Couronnes de sequins, le bachlik, pendeloques, grelots, boucles d'oreilles, colliers, brace-
lets.
Fusil; le yataghan; ceinture d'armes, siahlik; pistolets, baguettes de pistolets, Aarbi, gi-
berne, palaska, sac de pierres à fusil.
Chibouk, pincettes, macha, sac à tabac, bidon, gourde, kabak. L’enam Kécesst.
PISE TROULE
Asiatiques turcomans. — Musulmans, chrétiens, israélites (vilayets d'Houdavendighiar,
d’Aïdin, de Konieh).
00e = .
ce
»
Artisans, paysans ; le palefrenier, seës ou saïs ; l’épicier, bakkal; docteur, le kaham.
Le Æalpak, le fez azizié, le mandil, le bonneto ; la couronne d’oya, le voile.
Manteau, le binich.
Bas, jarretières, bottines à la franka, souliers, ceinture orfévrie, canne longue.
P]. 179. — TURQUIE D’ASIE. — SYRIE.
Populations musulmanes de Damas, de Belka, du Liban. Fellahs, Druses. Les Bédouins,
Bedewi. Armement.
Le lantour ; le voile, le pouchi, le kefié, l'akal.
L'entari de koutnou; le machlah; le bach eurtussu : le teharchaf ; le fistan.
Ceinture, kemer ; tablier, eunluk.
Patin, le naleun.
Le tas tepelik, les tchaprass, V’'anilik ; anneaux, pendants d'oreilles, rosaces, agrafes ; parure
de piastres, d’écus, de thalers ; chaînes de cou, triangle ciselé, bracelets.
Le cimeterre, pala; la hache, balta; le couteau, Æama.
Fusil, cartouchière, giberne.
Pipes, le {chibouk, le sebil, le lulé, sacs à tabac.
P1.180. — TURQUIE. — ASIE MINEURE.
Costumes de ville, d'intérieur. —- Dames musulmanes, chrétiennes, israélites, kurdes,arménien-
nes, Bedewi, Turcomanes (vilayets de Trébizonde, de Sivas, de Diarbekir, de Hedjaz, d’Erze-
roum, d'Alep, d'Houdavendighiar, de Yémen.)
La barrette; voiles: le petché; les mahramas; le chemsé; l'asaba; mouchoirs de tête, le
yazma.
Faux cheveux.
Le plastron, gheeuzluk ; la veste, ferméné; la chape, chapô; le tablier, pechtimal; chaussures,
les naduss, les tchédik.
Le muhuri Suleiman (sceau de Salomon); épingles de tête, bijou nasal.
TABLE ANALYTIQUE
DES PLANCHES ET NOTICES.
(SUITE.)
TROISIÈME PARTIE. — PLANCHES 181 A 410 INCLUSIVEMENT.
Planches.
PANTIN, PAIBYSSIN, PRANCO-BYZANTIN................ Re AE 181 à 183
Europe. — Du v° siècle à la fin du xv° et partie du xvr° siècle.........,.... 184 à 254
— AU RIE CIE ICRA VII eee LP Pen 255 à 311
— AUS C IE NDALTIE AU CPI ere 312 à 365
— UPHAISIECIENC EE DATI NAUEXIRS. EURE RCE 366 à 407
— Cole Re Su tie na ras 408 à 410
PLANCHES ET NOTICES.
PIS AD AINITINE
Costumes civils, religieux. — Mobilier, du cinquième au onzième siècle.
Clergé grec, latin; patriarches, évêques, abbés, ascètes. Bénédiction grecque, latine. Em-
pereur d'Orient, ses officiers; consul du Bas-Empire: patricien. La sella curulis; trônes, le
bisellium ; siège à dossier, porte-cierge, le pari.
Ruban-diadème, tiare.
Le sceptrum eburneum, la mappa, l'acaha, la croix dite 2mmissa.
L’amict, l'aube, sticharium, la tunique, chasuble, le phenolium, pallium, l’homophore, étole,
— (il —
l'epitracheluum , le superhuméral, le manipule, lhypogonation (détails de costumes reproduits
dans le n° suivant; voir aussi les pl. 193 et 194).
La doga trabea, palmata, chlamyda, la subarmalis profundum où lorum, les calcei aurati.
PI, 182. — BYZANTIN ET ABYSSIN.
Souverains, princes; insignes, vêtements impériaux (treizième au quinzième siècle). Le
costume sacerdotal : maronites, orthodoxes, patriarche, évêques, prêtres, diacres (dix-neu-
vième siècle). La croix abyssinienne.
L’eunapius; couronnes ; mitres épiscopales (voir pl. 193), le kulah, le kalpak.
Le sceptre; croix à main, pectorale ; l’annulaire ; la crosse grecque, latine (voir pl. 195).
La chape, le djubbé, l'entari.
Les paboudÿj, les koundoura.
PI. 183. — FRANCO-BYZANTIN.
Empereurs, impératrices d'Orient : costumes d’apparat, d'intérieur. Effigies de souverains.
Les despotes.
Diadèmes, couronnes.
Sceptres : le nartex ou ferula; les narticophores.
L'habit consulaire (v. pl. 181), la palla, la stola gemmée ; tuniques, chlamydes de pourpre ;
le clavus ; chaussures, le cuir de Perse.
PI. 184, — MOYEN AGE.
Couronnes royales, sceptres, mains de justice, annulaire. (France, 420-987.)
PI. 185. — EUROPE. — MoYEN AGE.
Europe occidentale, neuvième, dixième et onzième siècles.
Intérieur de habitation seigneuriale. Restauration.
L'architecture romano-byzantine; la vie féodale ; les pièces du donjon; décoration; mo-
bilier : le lit, les coussins, la courtine, la lampe.
Les clotets. Service intérieur, le couvert.
Pavage de briques.
L’hypocaustum.
PI. 186. — EUROPE. — MOYEN AGE,
Mobilier ; du septième au quatorzième siècle.
Lits; trônes, celui de Dagobert ; sièges épiscopaux, faudesteuils, pliants, chaises à dossier,
vases.
PI 187. — Europe. — MoYEN AGE.
Costumes civils, militaires, religieux (v. pl. 193 et 194); le célébrant, neuvième siècle.
Casque, cotte d’armes, armure de mailles.
Épée, hache, lance, arc, flèches, carquois, massue.
Chapeaux ; bonnets ; l’esclavine (v. pl. 200).
PI. 188. —— MoYen AGE.
Costumes civils ; onzième siècle,
Les bonnets, la tunique, la robe, le bhiaut, l’aumusse, le capuchon, les braies à pied, le haut-
de-chausses ; manteaux, le pallium, la chlamyde, la pœænula. Le voile féminin ; les chaussures,
Gap 4189:)
Sièges ; harnais du cheval; voiture.
PI. 189. — EUROPE. — MOYEN AGE.
r
Classes supérieures, costumes civils. Evêque mitré, diacres. (France, douzième et treizième
siècles.)
Couronnes d’orfévrerie ; robes non trainantes ; chemise, corsage, ceinture, jupe ; le port du
manteau; plaque de poitrine.
Cheveux tombants, tressés ; la barbe.
PI. double, 190-191. —- EUROPE. — MOYEN AGE.
Intérieur français du douzième siècle. — La salle du château, plan.
Mobilier ; la chaire seigneuriale, chaises, banquettes, l’écran, la forme, dossier mobile, esca-
beaux, tables de repas, crédence, bahuts, image sainte, le lit, le berceau.
La cheminée, les fenêtres ; châssis de verre, de toile cirée ; le carrelage ; les tentures ; déco-
ration des murs, du plafond; les poutres.
PI. 192. — EuroPz. — Moyen ÂGE.
Instruments de musique, à cordes pincées, à archet, à vent, à claviers (du douzième au
seizième siècle).
La harpe, le psaltérion, la rote, le luth, la mandore, la guitare, le cistre, la citole.
La rubèbe, la gigue, la vielle ou viole.
Te chalumeau, la flûte, le cor, l’oliphant (v. pl. 201) ou cor sarrazinois, les cornets, la sa-
quebute, ou tambour.
Le clavicorde, les orgues portatives.
— 66—=
PI. 193. — EUROPE. — MOYEN AGE.
Costumes sacerdotaux, Insignes épiscopaux. Les mitres précieuses, les fanons ; quatorzième
siècle (v. pl. 284).
La simpler, Vauriphrygiala, la pretiosa; a crosse (sambuca) ; le sudarium, le superhuméral ;
l'anneau ; les gants, les chaussures.
PI. 194. — EUROPE. — MOYEN AGE.
Costumes sacerdotaux, — Evêque, prêtres, diacres ; du quatorzième au seizième siècle (v. pl.
284).
Bonnets, la tonsure. Vêtement de dessous, la soutane. L’aube, ses parements, le rochet,
l’amict, la dalmatique, la chasuble, les orfrois, la chape (pluvial), l’étole, le manipule (orarium,
sudartum, fanon), les souliers liturgiques.
PI. 195. — EuroPE. — MOYEN AGE.
Objets religieux.
Crosses d’archevêques, d’évêques, croix processionnelle, chandelier; du douzième au quin-
zième siècle.
PI. 196. — EUROPE. — MOYEN AGE.
Mobilier religieux (v. pl. 197).
Le chandelier pascal, en bronze, en argent, avec /eclrin; chandelier d’antel, encensoirs,
porte-paix ; du treizième au quinzième siècle.
PL. 197. — EUROPE. — XVe-X VIS SHCLE.
Lustres, couronne de lumière, chandelier d’acolyte, billes de chape, quignon des damoi-
sCAUX,
PL. 198: = Furopr, —="Xe-XW I Srrenx.
Costumes monastiques. (Pologne. Allemagne. Flandre.)
Ordres, tiers-ordres, du Saint-Sépulcre, des Servites, de Latran, des Esclavons, de la Ma-
deleine, de Saint-François (les bons Fieux), des pauvres volontaires (frères Nolards), du
Saint-Esprit, des Frères Blancs. f
Chanoïines, moines, religieux, religieuses, pénitents.
Chapeaux, bonnets, voiles, guimpes ; la soutane, le rochct, la tunique, la coule, le scapulaire ;
manteau, chape ; ceinture de cuir, de corde ; bas, souliers ; bâton avec crucifix.
Tête rasée, barbe, tonsure.
DE nue
PME TrA LIRE. MIX MIE SIECLE,
Les doges de Venise; tenue de guerre, de cérémonie. — Officiers civils, militaires, porte-
glaive, porbe-parasol, porte-coussin, trompettes. — Type de juif marchand.
Bonnet ducal ; le corno, le berretlino, calottes, serre-têtes.
Armure de mailles, pièces d'acier, brassards, cuissarts, jambières, solerets.
Manteaux, collets de fourrure ; manches & la ducale ; la dogaline; la gavardina.
Brodequins, souliers.
PI. 200. — ESPaGnE. — XIII° SIÈCLE (1).
Le roi de Castille ; prélat, nobles, guerriers croisés, bourgeois. —- Toilette féminine, cos-
tumes de chevauchée. — Aumônières ; objets mobiliers.
Couronne royale, bonnets à oreillères, chapeaux ; la tiare de cendal, le barbuquejo, l'alcan-
dora, les zomordos.
Armures de mailles, de plates ; brassards, jambières ; épieu.
Les manteaux, le pale (pallium) ; les ganses, everdas ; l'esclavine, la gonelle, le peliçon, que-
zole ; le loba, la paire de roles, la cyclade, l'aumusse laïque, l’écharpe, faja; les chausses, les
zaraguellas ; gants de chasse, chaussures.
Chevelure tombante, les mancebas en cabellos.
Harnais du cheval, le jaëz.
Brocs, lampes, chandeliers, éteignoirs.
PI. 201. — Moyen AGE (2).
Costumes militaires. — France, du onzième au treizième siècle. — Guerriers des époques ; de
Charlemagne, de Hugues-Capet, de Philippe [°* et de saint Louis. — Armures de cuir, d’an-
nelets, de mailles. Enseignes ; le guidon.
Casque bombé, ovoïde ; heaume cylindrique, lacé ; l’aigrette, nasal normand, mentonnieres,
le couvre-nuque, la calotte, le camail, la cotte d’armes, colle à armer, le haubert, la broigne,
le gambison; corsage, tunique, chausses, gants, boucliers; l’umbo, la guige ou quiche.
Épées de taille, d’estoc ; poignées de bronze, fourreau, baudrier de chevalerie, ceinture ; dague,
le grand couteau ou miséricorde (v. pl. 213), marteau d’armes, lance (voir ces principales pièces
de l'armement offensif et défensif dans les n° suivants, de 202 à 210 inclusivement).
Manteau, braies, chaussures.
Eperons à pointes.
PI. 202. — Europe. — Moyen AGE.
Costumes de guerre ; France du treizième au quatorzième siècle. — Armures de plates. Le fer
eb le cuir (v. pl. 217). — Armes du douzième au quinzième siecle.
(1) Cette planche termine le tome III.
(2) Première planche du tome IV.
Chevaliers croisés. Le banneret, l’homme de pied, chef de milice. Enseignes; la croix
rouge, blanche . harnais.
Les ouies, les æillères, le timbre du heaume, le tortil, le volet, le plumail, le capel de fer ou
de Montauban, la bavière, la salade, la cervelière, le bacinet (v. pl. 206), le gorgerin ou gor-
gery, le grand heaume, le grand hoqueton, le Aaubergeon, la brigandine, la braconnière ; les
cuiries ; les rondelles ou rowelles ; arrière-bras, avant-brassards, cubitières, cuissots ou cuissarts,
genouillères, jambières, grèves, solerets. (Celles de ces pièces défensives composant l’armure
de plates se représentent dans les pl. 203 à 206, et 217 à 220.)
Boucliers armoriés ; éens à flors, à lions, vernissés (+. les pl. 203 à 208).
Les parus, palevas ou lalevas ; les paveschieurs (v. pl. 217 et 220).
Bouclier de poing, la rouwelle ou boce. La rondache, parma.
L’épée courte, l'arc, le dard, la fronde, la hache de guerre, celle dite danoise, la haute
lance, le glaive, la quisarme ou hallebarde. Le faussard, fauchard ou faucil, la pique flamande
ou godendart, godenday.
Éperons à molette (v. pl. 206 et 209).
Bâton de pélerin ; le bourdon, le sac. |
Bannières, gonfanons, pennons (le bachelier). Étendards, a
Le chaperon mi-parti. Costume dit de parement.
Selle ; bâtes de troussequin, d’arçon ; l’étrier (v. pl. 204, 205 et 206).
PI. 203. — EUROPE. — MOYEN AGE.
Armures des chevaliers. — Dames nobles. (France du douzième au quatorzième siècle.)
Le grand haubert ou le blanc haubert, la double maille dite de Chambly, l'écharpe.
La grande épée ; coustel à plates, alenas, haussart, faussart.
Le surcot où #mantel fourré.
Mobilier, le lit (v. pl. 218, 223, 227, 281, 232, 241, 242).
P1. 204. — Europe. — Moyen AGE, XIII° SIÈCLE.
Costumes militaires. — Le cavalier chargeant. — Maniement de la lance de combat, de
l'épée. Le cheval Aoussé (voir pl. 205).
Le heaume conique, l’aigrette en éventail : la pänsière , la dossière.
Lance de combat, l’arestoel.
Le fautre ou faucre.
La robe à chevaucher.
PI, 205. — EUROPE. MOYEN AGE.
Costumes civils, militaires, du douzième au quinzième siècle (voir pl. 206).
Go
PI. 206. — Europe. — Moyen AGE. XIV® SIÈCLE.
Gens de robe courte. Le costume étriqué. — Les plates d’acier ou Aarnais blanc. — Ti-
bière.
Chaperon en capuchon, postiche ; le rondeau ou cloche (voir pl. 211); chapeau conique,
plume.
Le jaquet ou la yaquette, broderies, initiales, les demi-manches, boutons, boutonnières ; le
pourpoint ou gipon; les moufles (voir pl. 211) ; la ceinture ; la cloche (manteau) ; les chausses
mi-parti semelées ; draps en usage : l’écarlate, l'yraigne; jarretières, chaussures, solerets à {a
poulaine (voir pl. 207 à 216).
Vêtements féminins : la cofte hardie (voir pl. 211, 213, 214), pourfilée; le surcot. Parure,
colliers.
Cheveux flottants, courts ; la barbe de bouc.
Cimier , lambrequin (voir pl. 219) ; brassards d’acier, les canons.
Poignards, badelaire, bazelaire.
PI. 207 et 208. — Moyen AGE.
(Notice commune.)
Noblesse française, figures historiques ; costumes civils eb militaires, du douzième au quin-
zième siècle.
Attributs royaux, le pallium.
Les Lennins, voiles en guimpe (voir pl. 211), le frontal, l’escoffion (voir pl. 213, 214).
Le mantel d'honneur ; cotte blasonnée, mi-parti. — TL’eccarcelle, escar.
PI. 209. — Moyen AGE. XIII°-XIV® SIÈCLE.
Nobles ; tenue civile; costumes de chevalerie. Figures historiques. Bourgeois. — Paysans
(voir pl. 222 et 881), le joueur de flutet ou galoubet. Liaboureur, closier où vendangeur, jar-
dinier, vacher.
Rubans de tête; le chapelet, le tressoir ; le chapel, voile féminin.
La chlamyde, le surcot des hommes, le pelisson, le corset-sangle, les mahoîtres, la robe de
dessous, gonne. Le sayon court, gonnel; le camail, carapoue; le jupel, le haut-de-chausses, les
fourreaux de jambes, gamaches, les houseaux (voir les mêmes pièces de costume dans les
pl. suivantes, jusqu'à 316 inclusivement).
La robe des paysannes.
Panetière ; baguette, la reforta ; la corne du vacher, la massue.
Chevelure, barbe,
A0
Travaux agricoles. — Les gens de service : le puotier, le rogas, l’égosster, le bassibier, le
vastour, le pastor-major, le bouriagre, le botier, le trabotier, le fournier, le prayer, les baylets.
PI. 210. — Moyen AGE. — FRANCE, Du XIII Au XV° SIÈCLE.
Costume royal, ducal. Tenue de cour, de ville, de guerre. Le sergent d’armes.
Ecclésiastiques ; classes populaires. Musiciens, la menestrandie. Joueur de luth, de dicorde.
Couronne (voir pl. 211, 212, 214, 216), frontal, chaperon en bonnet, cornette à la coguarde
ou en patte (voir pl. 212, 216), chapel à bec (voir pl. 211, 216), les affiques.
Pélerine écarlate ; la robe vermeille, de drap d’or ; manteau, fourrure, dalmatique, ceinture,
surtout, manches à la bombarde ; l'aumusse ecclésiastique.
Colliers d’orfèvrerie, le pentacol (voir pl. 212).
Masse d'argent.
Épcée, dague (voir pl. 211 et 212).
PI. 211. — EUROPE. — MOYEN AGE:
Noblesse française. Les costumes armoyés. Les pelleteries. Docteur, 1364-1461 (voir
pl. 212).
Chapels cylindriques, bonnet (voir pl. 213, 215 eb 216), chaperon à cornette, voile, le molle-
quin ; le surcot ajusté (hommes), sa jupe, ses manches, la kousse, la cotelle ; la botte étroite,
house; le surcot paré (femmes), les fenêtres d'enfer, les coudières de la cotte hardie (v. pl. 213),
le plastron, garde-corps, jupe blasonnée.
Coiffures en cheveux ; nattes, torsades, les crépines.
Ceintures, colliers, arrêts d’orfevrerie.
L’épervier chaperonné.
PI. 212. — EuRoPE. — MOYEN AGE.
Coiffures; le bourrelet, chapels coniques, plumes.
Manteau royal; l’aumusse laïque, la houppelande (voir pl 215), manches ouvertes;
(surcot).
Parure des hommes : colliers, chaînes, chaïnettes, torsades, pendeloques.
PI, 213. — EUROPE. — MoYEnN AGE.
France ; quatorzième et quinzième siècle (voir pl. 214).
Ecclésiastique, notaire royal, ménestrel, baladin, guichetier, messager. — Costume fé-
minin, — Mobilier,
Le chaperon féminin (voir pl. 215).
ORAREES
Cotte à chevaucher, ceinture, bourrelet articulé, le corset court ; chausses à pied ; capuchon ;
le pelicon. Bottines à poulaine.
La lance courte du piéton.
Aumonière, éscarcelle.
PL 214. — MOYEN AGE.
Assemblée souveraine. — Docteur. — Costumes féminins.
Chapels pointus, la barette, le grand escoffion, celui à turban.
Coiffure masculine ; cheveux longs, crépés.
Mobilier, la forme ou fourme (voir pl. 216), le dais, le lutrin.
Instruments de musique.
PISTES EGROPE = MOYEN AGE:
France, seconde moitié du quinzième siècle.
Costumes civils. Scènes judiciaires. Les gens de robe longue.
Le chaperon déroulé, la guimpe, la ceinture dorée.
Bourse, miroir de suspension.
Pl: 216. — Moyen AGE. XIV°-X VC SIÈCLE.
Intérieur d’un château seigneurial; la salle de parement. Noblesse française. Serviteurs.
Mobilier. La carrosserie (v. pl. 810).
Vêtement de chevauchée, la journade (v. pl. 217).
La table à manger, banc à dossier, marchepied, banc (banquet) ; les nappes, le Znge de
haute lice, les serviettes, fouilles; tapis dits sarrasinois.
Solivage, pavage.
Chars d'honneur ; le karräsche, V’abtelage en flèche, le poële où mantel, le ciel.
Le pilentum, la rheda, le traîneau ou claie, le rouleau, le peloritum, la benna, le carpentum,
le chariot branlant.
Pl 217 — MOYEN AGE.
France : costumes militaires, 1350-1460.
Hommes d'armes, de pied, le pavescheur (v. pl. 219 et 220).
Harnais de guerre ; les cwiries ; l'armure à plales, partielle, complete.
Bacinets à museau, à bec d'oiseau ; les chapels de fer, le kanepier, l'avantuil, le garde nuque ;
cornebtte, la croix blanche (+. les pl. 218 à 220).
Le mézail, le nasal, là bavière, l'axmet, le grand heaume, le cimier, panache, houppe, le col-
letin, le camail.
L’épaulière, le faucre ou arrêl-ferme, les ailettes, spalières, passe-garde ou garde collet, les
brassards, canons, cubitières, gantelets.
Haubergeon de mailles, corselet ou justaucorps, la 7acque ou le jacquet, cuirasse, braconnière,
pansière, tassettes, Jupon à plis.
Cuissots, cuissarts, genouillères, grèves, solerets, l’ergot du diable, éperons.
L’écu, sa guige.
Le surcot d'armes, le {abard, la manteline, la huque, le palelot.
L’épée courte, perce-mailles ; quillons chevauchés ; épée d'armes ; dague ou #miséricor de ; chai-
nette de suspension, baudrier, ceinturon ; ceinture orfévrie.
Masse d'armes.
La haute lance, sa rondelle, la grappe de billeltes, le glaivelot, la pertuisane, les vouges, les
dardes.
(Pour la plupart de ces pièces de l'armement, voir aussi les n° suivants, jusqu'à 220 in-
clusivement.)
PI. 218. — EUROPE. — MOYEN AGE.
France. Costumes militaires. (1439-1450.)
L’armure complète de fer.
Compagnies d'ordonnance, leur organisation : les Zances fournies, page, l'enfant d'honneur,
le valet. Les francs-archers. Héraut d'armes, trompette, arbalétrier; armes, étendards.
Le sous-gorgerin, la brigandine, le haubergeon, arrière-bras, eubitière, avant-bras, armure
des jambes ; le Larnas.
Épée de connétable,
Flèches ; les sagelles, le quarrel, quarriau, boujon; are, carquois, trousse.
Arbalète à {our, ou à moufle (v. pl. 219), à eric.
Fléau, maillet ou plommée, guisarme ou fauchon, hallebardes (v. pl. 220).
Mousquet.
Le hoqueton, la surcotte.
PI. 219. — Eurorz. — Moyen AGE.
$
France ; quinzième siècle. — Costumes de guerre, de joute, de tournoi. Adoubement du tour-
noyeur, du jouteur. Les hauts cimiers.
Homme de pied, arbalétrier, chevalier. La cotle de fer.
La jousle où jouxte, par batailles, par bannières, les lournoiements où tupinets, les trespi-
gnées, les combats à la foule; la recommandation.
NO NE
Le heaume à fête de crapaud; armoiries, tortil, lambrequin, cimier; le chapel de hewume ; ba-
cinet ou capeline, vue treillissée; cuirasse, lames articulées, /a/des ou faulies, le grand faucre ;
corsage, braconnière, cuissards en brigandines ; la manche honorable, demi-manches ; jupe, pé-
lerine de mailles ; le c/avain, la targe, le grand por pavais ou pavard (v. pl. 220).
Armes courtoises, l'épée rabaltue.
Masse, marteau d'armes, la grande dague, quillons & potences, lance, fer à trois dents, halle-
bardes, la corsèque, la roncone.
Les sabots-étriers ; la selle, le Aouwrw.
PI 220. MovEN AGE.
France ; quinzième siècle. — L'’artillerie, — Armes diverses.
La grande et la petite garde du corps du roi (v. pl. 225); les lanciers, archers, crénequiniers,
arbalétriers ; le coustillier, quisarmier ou satellite.
Le grand canon, la bombarde, le veuglaire, le crapeaudeau, les couleuvres, couleuvrines, cou-
levrines, la serpentine; boulets, les pierres à canons, balles, les plommées ou plombets ; affüts :
la charpenterie, les flasques, le tourillon, le manteau, les grands pavois ; la coulevrine à main.
Les espées bastardes.
Le crénequin ou cranequin, l’arbalète & prié, à moulinet, le cry, le baudré ou baudrées; traits,
quarreaux, viretons, raillons, le carquois, carcas ; le pied de biche ; la trousse empance.
La vouge (le vougier).
Le coustel à plates, la coustelière.
La hache de Créqui, celle d’arçon, à double tranchant, le couteau de brèche.
Cornettes, panonceaux, le soleil d’or.
Les francs-taupins.
PDA MO EN A CE OX VE SIECLE:
Tournois, prestation du serment, entrée dans la lice. — Costumes civils. Gentilshommes ;
le fauconnier (règne de Charles VIII).
Le défendant, l'appelant, les hérauts.
Calotte, le Dicoquet (v. les pl. 216 à 251) ; robe trainante, chaînes d’or.
Harnachement : le cheval houssé, chanfrein, têtière, bossettes.
Pl, 222. — MovEN AGE: XV° SIÈCLE
Costumes de chevalerie. — Les paysans, pitaults.
Le banneret, le seigneur-chef, le héraut d'armes, le page.
Le laboureur, le semeur, le faucheur, les fossoyeurs.
— 14 — ;
Armures dorées ; le hallecret, les #ancards, gardes des genouilleres.
Cheval de tournoi, le grand cheval.
Chapels, calottes ; la livrée, le tabard écartelé.
Cotte, manteau (szgulum), le gonnel, tablier, bas et hauts-de-chausses, les aiguillettes,
heuses à la poulaine, guêlres ou gamaches, houseaux, souliers.
Chevalier de la Toison d’or. Costumes civils. Intérieur. Mobilier.
PI. 224, — Europe: XIV°-XV°® SIÈCLE.
Joaillerie ; orfèvrerie dite d’accoutrement.
Ceinture (orfevrerie en fenestrage), agrafes, boucles, fermaux, mors de chape, broches,
pendeloques, afiques, enseignes, reliquaire, chaînes de colliers, bague, monture d’escarcelle.
PI. 225. — Europz: VIS, VII, XVe et XVI sIèCLESs.
Objets usuels. — Instruments de toilette ; les peignes, en os, buis, ivoire, à garnitures d’ar- M
gent, de pierreries.
PI. 226. — EuroPpz; XV®-XVI* 8rÈCLE.
Escarcelles, bourses. — Coiffures italiennes.
Boursette à cul-de-vilain, le mystère, le demi-ceint, V'épinglier, le couteau, l’étui à ciseaux
les pomandres ; chapelets odorants.
PI. 227. — Europe: MoYEN AGE.
Mobilier ; quatorzième et quinzième siècles.
Lit royal, le poële à gouttières, le couvertoir ; lits bourgeois (v. pl. 281 et 232).
Sièges à bras et à dossier, la chaise, chaire, chaière, forme, fourme. Sièges d'honneur ; chaire
épiscopale ; banc familial, à dais, de confrérie ; le banquier, les couelles où quarreaux.
Buffets, tables, couronne de lumière. |
PI. 228, — Europe: MOYEN AGE,
Objets mobiliers; quatorzième, quinzième, seizième siècle,
Images à volets, les ymayiers; tabernacle, diptyque, lutrin ou lectrin.
PI. 229. — EvroPpe: XV°® SIÈCLE.
Mobilier d’apparat. — Armoires, coffres-forts, le sacrarium, crédences (v. pl 230).
P1:230. — EUROPE: XVC SIÈCLE.
Crédences à dossier, sans dossier ; coffret.
PI. 231. — EuRroPE:; MOYEN AGE.
France (Bassin du Rhin) et Flandre, du quinzième au seizième siècle.
Intérieur ; meubles, objets mobiliers, ustensiles ; chambre à coucher (v. pl. 232), le lit, les
pentes, traversin, oreiller, descente.
Le dressoir, la fouaille, prie-Dieu.
Carrelage.
Horloge à poids, son timbre, la nofette.
L'autel adossé ; la nappe, doublier, les chandeliers, mestiers ; le reliquaire, custode.
L’arche; les flacons, les buires, les pichiers, les platelets, les escuelles.
Chaise sans dossier, en chaire, dais scigneurial ; pliants de bois, de métal ; sièges d'honneur,
le fauteunt, fadesteuil, faudesteuil, faudestuef, faudestuel ; le berceau, bers.
Réchaud, médaillon, coffret, clef, miroir de suspension, baguier.
PI. 282. — Europe; MoyEN AGE.
Intérieur flamand ; quinzième siecle.
Chambre à coucher : lit sur estrade, couchette, pavillons, queue, couvertoirs, ciel de lit, tra-
versin. Le signet. Banc de foyer, coussins, chaise, crédence. Dinanderies ; l'aiguiere, le lustre.
Cheminée, hotte, potence en fer, le paravent ; fenêtres, meneaux, vitres, volets intérieurs, le
relrait.
PI 233. "EuropPe ; XVE, XVI SrEÈCLE.
Mobilier. — Porte intérieure, verrou, heurtoir.
Banc de chœur ; coffre de mariage, coffret.
PRO LEPANEMETERRE:
Architecture intérieure ; quatorzième, quinzième, seizieme siècles.
Le grand hall, Les charpentes apparentes.
PI. 235. — Europe; Moyen AGE.
Intérieur de l'habitation française ; quinzième siècle,
La cheminée (v. pl. 236); meneaux, la croisée, les vantaux ; usage des vitraux; boiseries,
peinbures, plafond, poutres, solives, leur décoration,
— 10 —
PI. 2386. — Europe; XIII, XVE, XVI° SrÉCLEs.
La décoration des cheminées.
PI. 237. —'"Eveopes: XVI Srcrx.
Allemagne. — Costumes populaires.
Bagage de l’armée : valets, domestiques, vivandiers, ribauds, ribaudes.
PI. 238. — Irazre; XIV°, XV°, XVI° srbcues.
Costumes civils, militaires ; gentilshommes vénitiens ; le bragard; un condolliere ; officiers de
livrée, pages.
Chaperon, chapeau, mentonniere, coiffe, bonnet, berrettino, toque, résille, capuchon ; chemise
de soie, la gavardina; surcot, le pourpoint-fringant, les creves ; hoqueton, ceinture, ceinturon,
sacoche ; manteaux, la zimarra, le mantellino : chausses, braguette, culottes ; souliers, bottes,
Bracelets. ,
Cheveux lirés, ondulés.
Épée, dragonne, pendant, dague (v. pl. 239).
Pl 23 MALTE:
Gondoliers vénitiens (v. pl. 289). — Les Castellani, les Nicololli ; tenue ordinaire, habits
de parade, de livrée (quinzième et seizième siècles). Pages, costumes de cheval, nains, fous
de cour, du quatorzième au dix-huitième siècle.
Bonnets, jugulaires en pointes, pourpoints tailladés, cuirasse de cuir.
PI. 240. — Trazre: XIVE, XV°STÉÈCLES.
Toscane. Epoque de la première renaissance, — Types de la maison urbaine.
Les portiques, la loggia, le balcone, le parapetto, le corps de logis.
PI, double 241-242, — J'razie ; XV° SIÈCLE.
Costumes civils, religieux. — Noces seigneuriales ; gentilshommes, dames, musiciens ; reli-
gieux dominicain. |
La cellule de Savonarole.
Le grand lit de pied. — Médecins.
=Ÿ
P1245 >" Trarre; XIVE, XV, XVIe SrEcLE.
Costumes féminins. — Dames nobles, demoiselles, suivantes ; types hollandais. Teinture de
la chevelure, le flo d’oro.
Guimpe, voile, celui des épousées, fazzuolo, escoffion, le balzo, (v. pl. 244, 252), capuchon.
Chemisette, cotte ou jupe, robe, les corps, manteaux, fourrures, broderies.
Diadème, plaques, rubans de tête, la ferronnière, les tremoli, broches, colliers, ceinture d’or-
fèvrerie.
Cheveux nattés, flottants : le filet.
PI. 244, — ITALIE: COMMENCEMENT DU XVI SIÈCLE,
Costumes féminins. — Vénitiennes, Napolitaines, Classes nobles, rustiques.
Chapeaux de paille, le barreto, le capitium, capulatus, la tiara-recta (le milra velatus) ; la
chemise, le casaquin, les brassards, #7anec, ceinture (la ventrale), tablier, jupe, manteaux, la
lacerna, la parva casa, aumônière, patins.
Gaîne de cheveux ; colliers : bracelets.
Pl. 245. "EUROPE ; XV°, XVI® SIÈCLE.
Intérieur du manoir ; la salle. Maîtres, gens de maison. Mobiliers, ustensiles. Toilette du
corps, la robe sans ceinture.
Pl. 246. — Europe: XV°, XVI° SIÈCLE.
France. — Costumes civils, 1485-1510 (v. pl. 247 à 251).
Coiffures d'hommes, de femmes. Reine, princesses. Le porte-torche.
La toque, bicoquet, le mortier, l'enseigne où bague, la coiffe, la templette, le chaperon (dames),
lescoffion à cornes ; couronne royale.
La chemise, la gorgerette de doulx filet, la cotte, la surcotte, robe de dessus, de beau maintien ;
chausses (ou bas) des dames, le Jarretier ; ceinture d’orfèvrerie, en cordelière, les patenôtres, le
dem-ceint, l'épinglier, le couteau, la bourse ; pantoufles.
Jacquette, pourpoint, manteau, collet dévallant, pelisse, fourrures, le tabar ; hauts eb bas de
chausses, souliers pattés.
Colliers, la bague ou diamant.
Chevelure masculine.
PI. 247 et 248. — EvuroPz; Moyen AGE, FIN DU XV° SIÈCLE. (Notice commune.)
Costumes civils.
Le chapeau et le bonnet ; celui à quatre brayettes, ses rubans d’attache : panaches, joyaux :
= PO
le orand escoffion, la résille; couronnes nobiliaires. La robe de cérémonie, manteau nuptial,
chaussures, les becs de canes.
Joueuse de tympanon. L’oliphant.
PI. 249 eb 250. — Europe; XV°, XVI srècLE. (Notice commune.)
Seigneurs, dames ; coiffures flamandes. Robes, manteaux d’apparat, les manches à la grand’
Jarre.
\
PI. 251. — EuroPE; XV°, XVI° sik
RP:
CLE.
Pièces du costume féminin ; grand habit de deuil ; la barbetle, le couvre-chef.
La lunicelle des hommes.
Ceintures, colliers houppés.
P]. 252. — EuroPE:; XVI® srèCLE, ITALIE.
Costumes féminins. La fille à marier. Coiffures.
Les filets d'or, la résille, la ferronnière, joyaux; le bourrelet (v. le ba/zo, pl. 243 et 244), à
calotte, serre-têtes, coquilles ou cales.
Guimpe, corsage, manches bouffantes, & erevés, robe longue, broderies e7 damasquette ; tuni-
que à la romaine.
PI. 253. — Europe: XV°, XVI° SIÈCLE, FRANCE.
Habillements de guerre, d’apparat militaire. — Casques de guerre, de joute:; les armures
cannelées. — Chevaliers, coulevrinier; haut seigneur, archer à cheval. (Règnes de Char-
les VIT, Louis XI, Louis XII, François [°”.)
Cabasset, oreillères, armet, colletin, mézail, pièces de renfort; la hauwle-pièce; panaches;
salades, celles de tournoi, visière à soufflets, gorgerin, sous-corgerin, jugulaire, chapeau, ban-
deau d’orfèvrerie.
Cuirasse, gambison, armoiries, jaquette de mailles, Awcque de brigandine : plates, rondelles,
épaulières, lamettes, passe-gardes, cubitières, brassards, gants ; solerets, en bec de cane, en pieds
d'ours; chaussures, en mailles de fer, en cuir : épérons à molette.
Cotte d'armes, pèlerine, jupon.
Épée, pommeau, garde, lame à cannelure, fourreau, dague, le couwstel à plales, ceinture, masse,
marteau darmes, la pointe, le bec de corbin, le mail.
Arc, carquois, flèches empennées.
Le trait à poudre ou couleuvrine.
Sac, amorçoir (v. pl. 254 à 263).
—
PI. 254, — EuRoPE. — FRANCE; XV°, XVI° srèCLe.
Costumes militaires. Tenue d’apparat. — Gentilshommes, homme d’armes, officier canonnier,
le porte-mèche; combattants, fantassins, le soldat suisse, T'armure chevaleresque. Détails d’é-
quipement, drapeau.
Armet, bourguignotte, morion, calotte, chapeau, plumes.
Cuirasse, tassettes, braconnière, cotte de mailles, corselet, pourpoint de cuir; ie plastron en
panse, dit à la poulaine, la fraise godronnée.
Hoqueton de chevauchée, pourpoint, manches tailladées, mancherons.
Hauts-de-chausses, la braguette.
Gantelets, souliers, bottes.
L’épée à deux mains (v. pl. 256), la main gauche, poignard-chargette.
La haute lance, son garde-main.
La rondache, la guige.
Porte-mèche, ses branches, serpentins.
L’amorçoir, flasque.
PI, 255. — FRANCE: XVI SIECLE.
Costumes militaires. Règnes de Louis XTT, de François I, 1507-1520 (v. pl. 256).
La grande, la petite garde du corps du roi. Crénequiniers, gentilshommes à bec de corbin,
archers écossais, leur accoustrement. Les estradiots, l'artillerie (v. pl. 257). Les canonniers,
bastardeurs, les aydes canonniers, les boute-feux. Suisses gardiens de pièces.
Toque, plumails, chapeau à l’albanaise, sayon, hoqueton, casaque, robe, chausses, bottines.
Hallebardes, lances, arbalètes.
Calibres, canons renforcés, doubles; arquebuses à crochets (Louis XIT), basihies, bastardes,
serpentines, coulevrines, faucons, passevolants, spirales (François [°').
PI. 256. — FRANCE: XVI® SIÈCLE.
Garde du roi. Les Cent-Suisses, les Zcossais, leur livrée. — Infanterie française, étrangère,
les bandes. — Les Suisses, les lansquenets, les lécionnaires ; piquiers, arquebusiers, ceux dits
morionnés ; hallebardiers, joueurs d’espée (v. pl. 257), tabourin. 1520-1555.
Pl 257% "FRANCE : XVI SIÈCLE.
Règnes de Henri II, de Charles IX. 1559-1572.
Piquier, arquebusiers, lansquenets, joueur d’espée, mousquetaire, tambour, fifre, laquais, ar-
tilleur suisse.
= aps
.
L'habillement de tête, morion, armet, casaque d'ordonnance ; écharpes, la croix blanche ; la ;
rondelle à preuve.
Arquebuse, mousquet, bandoulière, fourche d’appui, là Jourquine.
Calibres d'artillerie : le canon renforcé, la grande coulevrine, la batarde, la moyenne, le faucon,
le fauconneau, la hacquebute à croc.
PI. 258. — Europe: XVI* SIÈCLE, ESPAGNE.
Armures équestres ; armes.
Epées : la Colada, poignée d’espadon.
Eperon.
PI. 259. — Europe; XVI° SIÈCLE, ESPAGNE.
Demi-armures ou corselets ; bourguignottes.
PI. 260. — EuroPr; X VI° SIÈCLE.
Armes offensives, défensives. — Cavaliers.
Le cheval bardé.
Armet, la vue, le nasal : cuirasse, pansière, dossière, braconniere, le faucre ou arrêl-ferme,
épaulières, passe-gardes où garde-collet, brassards, les canons, la cubitière, gantelets, les cuissots,
la genouillère ; les grèves, pédieux ou solerets, éperons ; l’étrier, l’appui-lance.
Épée, quillons, hallebarde-pistolet, garnitures d'épée, de dague, de poignard. "4
Harnais du cheval : têtière, barde de cou, de poitrail, les fançois, les oreillons, la terminale.
PI. 261. — Europe ; XVI® SIÈCLE.
Les armures ciselées (v. pl. 262 et 263). Parure du cheval de guerre.
Corselet en pointe, le tonnelel, le garde-aisselle, le bas de saie.
Étriers, l'arcade à fenêtres.
Pistolet à roue.
Têtière ou chanfrein, fronteau, garniture de queue. 3
PI. 262. — EuroPze:; XVI° SIECLE.
Armures ; armes offensives, blanches, à feu.
Armet, visière grillagée, mitre, bourguignotte, calotte, oreillettes, gorgerin ou gorgery, Cor-
selet, épaulières.
Masse d'armes. |
LISTE
Poignées d'épée, d’estoc, de grand estoc ou d’arçon. Epée à double garde, le pas d'âne.
Dague, la langue de bœuf, le bastardeau.
Pistolets à rouet.
Pl: 263: — Europe: XVI° SIÈCLE.
Armes diverses. — Morion. Poignées de rapière, de flamberge, de dague, l’irdague. Tran-
choir ; poudrière ou pulvérin ; poire à poudre ou fasque; étui de chasse,
PI, 264. — Europe; XVI° SIÈCLE. — FRANCE, ITALIE.
Dames de la noblesse française ; figures historiques, 1320-1530.
Dames italiennes, fin du siècle : demoiselle, épousée, femme de marchand, veuve (v. pl. 265).
Collerettes, fraises, manchettes; voile de la veuve; la vasquine où basquine, l'aileron ou
mancheron ; la vertugale, vertugade, vertugadin ; la cotte, la robe de dessus, surcotte.
Couronne, peigne, colliers, chaînes, ceinture, les contenances, la patenôtre, le miroir, la
poste.
Éventoir à plumes.
Chevelure, sa teinture, la couleur d’or (v. ces différents détails du costume aux pl. 265,
266).
PI. 265. — Europe: XVI° SIÈCLE.
Costumes féminins ; figures historiques. (France. Angleterre. Italie.)
Le chaperon ; manches & rebras, épaulettes.
PI. 266. — Europe; XVI° SIÈCLE, FRANCE.
Costumes féminins. — Toilettes d’apparat, de ville.
Figures historiques : artisans, piquiers, mousquetaire, capitaine d'infanterie.
Chaperon à la française, les templetles; chapeau à l'espagnole; collier dit carcan ; fraises gau-
frées, godronnées ; manches de la chemise, de la surcotte, manches courtes, bouffantes, &
creves; les passements; la robe en redingote (v. pl. 279, 280).
PI. 267. — Europe: XVI°-XVII* SIÈCLE.
Dames de la noblesse française ; figures historiques. — Costumes populaires. Milice bour-
veoise, fifres, tambours. Écoliers. à
La taille en cornet,
Lois somptuaires de Henri IT, Charles IX et Henri III.
— 82 — ;
PI. 268. — FRANCE ; XVI° SIÈCLE.
Haute noblesse, magistrature ; chancelier, conseiller (v. pl. 269); figures historiques.
Disparition de l’escarcelle, les poches.
Coiffure de cour, la toque, le chapeau, le mortier ; fraise, manchettes, col rabattu, pourpoint,
manches, chiquetade ; la robe du magistrat, l'épitoge, ceinture, écharpe, la cape (v. pl. 269-
270); le haut-de-chausses, bas, aiguillettes, jarretières; escarpins à crevés, souliers, à
pont.
Le port de la barbe.
PI. 269. — FRANCE: XVI SIÈCLE.
Modes courantes. (Règnes de Charles IX, de Henri III.)
Costumes officiels. Président de parlement, recteur de l’université, prévôt des marchands,
docteur. Dames, bourgeoïs.
Coiffure féminine ; les cheveux en raquette (v. pl. 274, 276, 277, 278).
Le bonnet à quatre braquettes (v. pl. 274), le chaperon embronché, V'habit de deuil (v. pl. 286) ; ä
manteau des présidents, robes parties, le tanné. 2
PI. 270. — Europe; XVI° SIÈCLE, 2° partie.
(Notice commune à la pl. 271.)
Costumes civils. Allemagne. Bassin du Rhin (v. pl. 271).
Les « jeune Allemagne ». Seigneur, page, dames, marchand, banquier, tailleur.
Toquet emplumé, le mantelet féminin, le harekappe, le puffjacke, la schaube.
PI. 271. — EUROPE ; X VI° SIÈCLE, 2° partie. |
Costumes de guerre, de chasse, de représentation. (Allemagne. Bassin du Rhin.) |
Prince, veneur, enfant noble, cavalier suisse, le reître ou péstolier, tambour d'infanterie. |
La toque, le plumail, chapeau, morion, panache, jupe, corsage, manches tailladées, pour- |
point de buffle, manteau à la reitre.
L’épée, la dague, haute lance, javelot, pistolet à roue, la pistole. |
Manœuvre de cavalerie, le caracol ou limacon. Harnais de cheval. |
PI: 272. — EuropPE: X VI° SIÈCLE.
Figures équestres. (Allemagne. Pays-Bas.)
Comte, prince, dame, seigneurs, timbalier.
Harnais du cheval, selle à troussequin, houppettes, lanières, manchon.
PI, 273. — FRANCE: XVI° SIÈCLE.
Règne de Henri IT (v. pl. 274). — Costumes de la haute noblesse, de la bourgeoisie. Le roi.
Dames, demoiselles, bourgeoises. Avocat. Vêtements de deuil.
Le grand athfage.
Le chaperon, le voiie de deuil, l’entoilage simple ; la barbe, la collerette en éventail, rabat-
tue. Corsage ; le buse apparent ; la vertugade ex tambour ; manches ballonnées ; les rebras: les
ajourées ; lesgigots ; la surcotte fermée, le soutien de la jupe, lexhibition du cotillon (v. pl. 276-
277,280, 311) ; le pourpoint ; le calecon des dames ; les rules de Venise, les pianelles ; les gants
chiquetés.
Colliers, le demvi-ceint, la bourse, le miroir.
PI1.274. — FRANCE : X VI° SIÈCLE.
Nobles, gens de robe, de livrée. Types populaires ; damoïselle, docteur, page, valets, ser-
vantes, chambrière, crieurs parisiens (v. pl. 283), paysans.
Chapeau, chaperon, bonnet & templeltes, le masque (v. le fouret de nez, pl. 289); le col
féminin, fils d'archal; la pèlerine, la chape; le manteau fourré, la mandille, le jupel, le ba-
landrau ou balandras, la souquenille; les grèques, la trousse, les chausses, les bas d’affache,
les jarretières, les gamaches.
PI. 275. — FRANCE ET FLANDRE:; XVI° SIÈCLE.
Costumes militaires. (Règne de Henri III.) — Infanterie. Officiers. Porte-drapeaux ; mous-
quetaire, tambour.
Abandon de l’armure. Bigarrure du costume. L’allure des matamores.
Les coiffures empanachées, le toquet, le sombrero; col godronné, fraise à la confusion; le
pourpoint, le panseron à la poulaine, les mancherons ; manteau militaire, l’'écharpe ; les hauts-
de-chausses.
PI. 276 et 277. — Eurore; XVIS-XVII* stècLe. (Notice commune.)
Modes féminines. Figures historiques. Dames nobles, bourgeoises.
Le costume ajusté, les corps espagnolés, l’espoitrinement des dames. Le port de la dentelle.
La lingerie (v. pl. 278).
Fraises, collerettes, leur plus grand développement : colleb de manteau, manchettes :les lucis,
les passements, les points coupés, la guipure.
— 84 — e
-
Le carcan, le corset, corps piqué; les trois cottes ; teintures des étoffes, leurs dénomina-
tions.
Le soulier à pont, le nœud d'amour.
Colliers, chaînes, joaillerie des vêtements.
Cheveux poudrés, perruques, les arcelets, l’attifel (v. pl. 278).
PL'278, = %ù ROPE ; XVI° SrÉCLE. :
Portraits, Gentilshommes, Dames nobles. Costumes militaires. Officier supérieur. Sergent-
major.
PI. 279. — Europe; XVI°-XVII* SIÈCLE, ALLEMAGNE.
Costumes féminins: matrones, dames nobles, jeunes filles. Toilettes nuptiales, de grande
parure, d’épousées, de paysanne.
Couronnes, diadèmes, toquets, coiffes, bonnets, voiles de tête, robes en surcotte, en redin-
gote (v. pl. 280); manches ajustées, à gigot, les ailerons, la traîne, collets, tablier, manchon
de fourrure.
Chaînes, colliers.
Chevelure nattée, flottante.
PI. 280. — Europe: XVI°-XVII° SIÈCLE.
Costumes belges, français, florentins , anglais, milanais, portugais.
Chapeaux (hommes), cordons, torsades, plumes ; chapeaux en cuvelle renversée (femmes);
la coiffe de réseau, le voile drapé, le rebozillo (+. pe 280 et 281).
Le rabat, le col vidé ; les rebras.
Pourpoint busqué, à épaulettes; basques, corsages, la fausse panse; manteaux, la
simarre.
Hauts-de-chausses, grègues, culottes, celles dites à la sévillane ; les bas, tassettes.
Souliers à pont, les oreilles.
Anneaux d'oreilles (hommes).
Le masque des dames (v. pl. 283), l’esvantail, clefs, étuis.
Chevelure, mucilages de poudres, celle de chêne pourri.
PI]. 281. — Europe; XVI°-XVII° SIÈCLE.
Objets usuels. — Montres; les œufs de Nuremberg.
PI. 282. — Europe; XVIC-XVIIC srÈCLE.
Orfèvrerie, joaillerie.
Chaînes de grâce, d’honneur, ceintures, couteaux, clefs, flacons à odeurs , les barillets, les
pomandres, agrafes, broches, pendeloques, agréments, ornements de colliers.
Pl, 283. — FRANCE: X VI° SIÈCLE.
Les modes parisiennes au temps de la Ligue. — Costumes religieux, militaires : miliciens,
bourgeois, gens du peuple, 1590.
Capitaine, page, coureur, curé, chartreux, capucin, crieur de vin, porteuse d’eau, por-
tefaix.
Le chapeau albanais.
L’écharpe noire. Les armures brunies.
PI. 284. — EuroPE : XVI° SIÈCLE.
Costumes ecclésiastiques.
Le pape ; cardinal, patriarche, évêque, abbé bénédictin, chanoines, religieux, acolyte.
Vêtements liturgiques, leurs couleurs ; l’Aabitus religions.
La tiare ({riregnum), chapeau de cardinal, mitres, fanons, croix papale, crosses, le
sudarium.
PI, 285. — ALLEMAGNE ; X VI° SIÈCLE.
L'empereur, le roi des Romains ; costumes, insignes. Nobles, bourgeois. Modes composites,
parure de la braguelle.
Tunique, dalmatique, pluvial, sandales, couronnes, globe, sceptres, collier de la Toison
d’or.
PI. 286. — Europe; XVI° SIÈCLE.
Funérailles d’un prince-chevalier catholique (v. pl. 324-325, le convoi).
Le chaperon embronché, manteaux de deuil, traînants ; hérauts d’armes, le tabar blasonné.
Etendards ; la couronne impériale, le globe; corps de musique ; le heaume, l’écu, l’épée de
combat, la cotte d’armes ; massiers.
P1.287 —= "ITALIE : XVI SIÈCLE.
Modes féminines. — Dames nobles. Italiennes. Hoilandaiïses.
Coiffures ; couronne à {4 ducale, diadème; le balzo, bourrelet ; filet, collerette, guimpe; le
corsage carré, manches tailladées, mancherons ; la simarre, z4narra.
— 86 —
Collier, chaîne, broches, pendants d’oreilles, ceinture, cordelière, fleuron d’orfèvrerie.
Contenances ; éventail ; manchon.
PI. 2888 ?TRAE TE)
Costumes vénitiens (seconde moitié du seizième siècle). Les gentildonne.
>onnet en pointe, La chevelure blonde. Parure de la tête, du cou, de la poitrine ; robes de
brocart, de soie ; lingerie brodée.
Costume des hommes : la couleur noire ; pelleteries de dosso, les ducales ; la toge, l’étole.
PI..289. = TrArrre: XVI SIECLE.
Moyens et modes de transport. — Costumes d’apparat.
Gondoles, litières, chevaux, mules. Habitants de Turin, médecin padouan, pénitent, dame
romaine, courtisane vénitienne. — La grande stature, l'allongement du buste des femmes, vé-
tements de dessous à 4 masculine.
Coiffure en frisons, le croissant, les cornes ; le {ouret de nez; bonnet plissé (docteurs). 7
Manteau de chevauchée, corsage, le panseron; chausses, culottes #narinesques, provencales,
guégresques, braguesques ; bas à coins. Les hauts patins; éperon à molette. :
Éventail plissé.
PI. 290 et 291. — Europe; XVI° s1ècue. (Notice commune.)
Galerie Henri IT, salle des fêtes (palais de Fontainebleau). Côté de la cheminée; côté de
la tribune des musiciens. Les bancs des fenêtres (v. pl. 299).
PI. 292. — FRANCE: XVI® SIÈCLE.
La belle cheminée (palais de Fontainebleau). Chenets, chiennelz; cheminées, queminel, souf-
flets,
PI. 293. — FRANCE: XVI SIÈCLE.
Décoration intérieure. — Le lit de parade (v. pl. 294). La chambre du lit on des parements ;
les grands appartements.
PI. 294. — EuroPE; XVI° SIÈOLE.
Mobilier français. — Lit dit à ruelle, buffet, coffre, bahut, table à manger, siège curial,
chaire seigneuriale, pliant à dossier.
Lo De
PI. 295. — EuroPE: XVI° SIÈCLE.
Objets mobiliers. — Les bahuts. Le coffre de mariage.
La huche. Les huchers où huchiers. Les bahutiers.
PI. 296. — Europe; XVI° SIÈCLE, ALLEMAGNE.
Mobilier ; le poëte de terre cuite. Armoire de plusieurs bois.
PI. 297. — Europe: XVI° SIÈCLE.
Armoire. Orgue de chambre.
PI. 298. — EuroPE ; XVI° SIÈCLE.
Chaires, escabeau, prie-Dieu, cabinets, kuwnstschrank (v. pl. 316).
Les coussins, banquiers.
PI. 299, — ANGLETERRE; XVI° SIÈCLE.
Habitation seigneuriale. La « pièce de réception », drawing-room (v. pl. 300).
L’Ælizabethean.
PI. 800. — ANGLETERRE; COMMENCEMENT DU XVII SIÉCLE (1).
Habitation seigneuriale. — La grande salle. Le Aall.
Fenêtres, lambris, portes basses, tribune.
PI. 301. — France: XVI°, XVII° SIXOLE (2).
Costumes militaires ; armes, détails d'équipement. (Époques de Charles IX, Henri III,
Henri IV, Louis XIII.)
Gentilhomme, colonel général de l’infanterie, officier général de cavalerie, officier ingénieur,
arquebusier, mousquetaire.
Chapeau de fer, nasal, cabasset, le pot-en-têle, le morion, hausse-col, cuirasse, buffletin, man-
ches de maille, tassettes, bouclier, bottes.
La couleur blanche, l’écharpe, la croix.
L’épée en verrouil (v. pl. 84), pendant d’épée , arquebuse, la fowrquine, mousquet, arme de
chasse, pistolets, amorçoir ou pulvérin, cartouchière.
(1) Cette planche termine le tome IV.
(2) Première planche du tome V.
PI. double 302-303. — ANGIETERRE.
Architecture intérieure (époque d'Élisabeth). — Habitation scigneuriale, La salle à manger.
EL 304. — EvroPpe: XVI°, XVII° SIÈCLE.
Meubles d’apparat : buffet, cabinet.
L'armoire (aumaire, amaire, aumoires), les layeltes.
Meubles en bois sculpté, leur décoration.
PI. 805. — Europe: XVI°, XVII srècre.
Ameublement civil. — Tables, chaises, fauteuils, petit cabinet.
PI. 306. — EuroPe:; XVI°, XVII SIÈCLE.
Chaire épiscopale disposée en stalle ; la patience où miséricorde. — Objets mobiliers, cadres
de peintures, de miroirs, dits Æistoriés.
PI. 307. — Europe; XVI, XVII® SIÈCLE.
Objets mobiliers (v. pl. 308 et 309).
Crédence, fontaine, brasero, chaise, clefs, clef de maîtrise.
PI. 308. — Europe; XVI°, XVII° SIÈCLE.
Hanaps, cruche, chandeliers, verres (v. pl. 809).
PI. 309. — EuroPe; XVI°, XVII SrÈCLes.
Verreries gravées, et cristal de roche monté: aiguière, drageoir, broc.
PI. 810. — Europe: XVI°, XVII SIÈCLE.
* Moyens de transport : le char branlant, le carrosse (v. pl. 349).
PI. 311. — FRANCE: XVI°, XVII° srécue.
Costumes de la noblesse (règne de Henri IV).
Les vêtements de couleurs sombres ; toilettes de grande cérémonie.
Corsage busqué, la cotte de couleur, le manteau d’étiquette,
Collerettes, manches, parure de perles, pendants d'oreilles, carcan, boutons d’orfèvrerie.
Le chapeau français ; la fraise, le rabat, le pourpoint sans buse, épaulettes à Z4 Henrr IV,
les tissus d’or, ceinture, pendant d'épée, l'épée e7 verrouil, la cape ou manteau ; les hauts-de-
chausses, ceux & bourse, les grèques (v. pl. 340), la petite chiquelade, les coques ; jarretières /on-
ques d'une aune, souliers & pont, bottes éperonnées, le cuir de roussy, le surpied chiqueté.
PI. 312. — HoLLANDE: XVII® SIÈCLE.
Intérieur. — Salon de conversation.
PL 313. — EuroPe; XVI‘, XVII° srèczg. (Notice commune à la pl. 814.)
Lit flamand, comprenant l’armoire et la garde-robe ; fauteuil, chaises simples et à bras,
PI. 314 — Europe; XVI°, XVII° SIÈCLE.
La chambre d'honneur. — Lits à colonnes, en alcôve, Loussé, de parade; les courtines, les
souttières ; les panaches ; le bers ou berceau.
PI. 315. — Europe; XVII° srkCLe.
L’ameublement français.
Fauteuils, chaises, les montants, le bour tors ; usage du cuir gaufré. ‘
PI. 316. — Europe: XVII® SIÈCLE.
Meubles, objets usuels.
Cabinets (armoires artistiques) ; poires à poudre.
Meubles d’ébène, les ébènes morres, vertes, celles dites du Portugal; les ébénistes, les charpen-
tiers de la petite cognée.
ME GROPEM NII TE CEE
Objets de luxe ; orfevrerie allemande.
Les nautiles, œufs d’autruche, coupes, drageoirs, hanaps, porte-allumettes. Pendule astrono-
mique.
PI. double 318-519. — HOLLANDE: PREMIÈRE PARTIE DU XVII SIÈCLE.
Intérieurs ; chambre nuptiale ; la toilette de l'enfant ; costumes, jeux, coutumes.
Le lit encastré, le berceau, les vitres maillées de plomb; bahut, chaises, escabeaux, le miroir
extérieur, l’espion, chaufferette, brosse, rouet.
— 90 — s
La danse, la main chaude.
Type de pompe, jardinets.
PI. 320. — HoLLANDE: XVII° SIÈCLE.
Moyens de transport; le labyrinthe de verdure; gentilhomme; barbier-barbant.
Le carrosse, le cxel, les quenouilles, les mantelets ; intérieur bourgeois ; l'horloge à poids.
PI. 3%, — HOLLANDE: XVII° STÈCLE,
Noblesse et bourgeoisie, 1630-1660.
Toilettes féminines, modes françaises. Tenue de ville, d'intérieur. — Costumes civils,
militaires. Gentilshommes, cavaliers ; le raffiné, le précieux (v. pl. 326 à 329).
P1. 322. — Europe : X VII® SIÈCLE.
Chambre à coucher (époque de Louis XTIT).
La garde-robe et les habits emmalés. Chandelier à platine, mouchettes. A
T'apisseries, les tentures à fiqures de bêtes, les portières, huis verts, les annelets, la couchetle,
baldaquin, les pentes, cabinet ou secrétaire, les layeltes ; sièges, le tabouret ou placet, La hiérar-
chie des sièges, depuis le banc ou banquet.
PI. 323. — HOLLANDE.
Costumes civils, militaires (première moitié du dix-septième siècle).
Le messager de confrérie, knape. Distinctions corporatives. La montre d'orfevrerie. Ghildes
d’arquebusiers. Repas de corps.
Officier de cavalerie, capitaine, lieutenant, porte-drapeau, sergent, tambour.
Chapeaux de feutre, corselets, buffletins, pourpoints, celui à la Candale, ceinturon, haut-de-
chausses, canons, bas à bolter (v. pl. 326); bottes à entonnoir, à chaudron.
Colliers de corporation, disques, coupes, hanaps, le drinlhoorn.
Le drapeau de confrérie,
PI. double 324-325. — HOoLLANDE.
Funérailles d’un prince-chevalier protestant, dix-septième siècle.
Le manteau, le chapeau de deuil, le char funèbre.
Gardes, domestiques, tambours, trompettes, hérauts d'armes, armes, blason du prince,
guidons, cornettes, bannières, banderoles, pennons, étendard, heaume, gorgerin de tournoi,
la devise, le casque, l’écu, la cotte d'armes. Le cheval de bataille, celui de cérémonie. Insi-
ones de chevalerie. L’épée, la couronne.
— 91 —
Princes, nobles, représentants de la chevalerie ; ambassadeurs, députés, conseillers, ma-
oistrabs, pasteurs, garde civique.
PL 326. — Europe; XVII SrÉCLE.
France eb Flandre. — Intérieur. Costumes civils. Instruments de musique ; l’épinette.
Costumes de chasse, la couleur rouge, chapeaux, perruques, la moustache, la cadenette (voir
pl. 327 et 328); les Das de bottes (bas à botter), bas superposés, les bas d’estame, jarretières,
bottes, éperons.
Dentelle, point coupé, le co/ vide.
PI. 327. — FRANCE: XVII SIÈCLE.
Classes nobiliaires ; les différents ports du manteau. Les raffinés, une veuve (1629-1630) ;
nne amazone historique (1645).
Castor à la cordelière, panache en queue de renard, bords en mauvais garçon, chevelure à la
comète, les coins de perruques ; les vêtements de pluie, manteau à {4 balagnie, le caban, gaban,
le risque maintelin ; pourpoints, ceux à épaulettes, rabat, baudrier; chausses & chiquetude, ai-
guillettes, culottes & fond de cuve, gants, souliers ; les lailues pommées, les botles mignonnes,
éperons cambrés, mules, patins (v. pl. 328 et 329).
Col en rotonde, réseau de tête, fils d’archal, la modeste.
PI, 328. — FRANCE; XVII SIÈCLE,
Réforme du costume; noblesse, bourgeoisie. (Époque de Louis XITL.)
Toilettes de dames, pour la promenade, pour la ville, pour l'assemblée ; le décolleté. Variétés
des modes ; accoutrements mythologiques : les Dianes, les Junons; gentilshommes de cour, de
grand chemin, les cavaliers, les élégants hors de pair, le joueur de boules, le capitaine d’aven-
tures, le marcher des chevaliers du Saint-Esprit. Le roi, son porte-manteau (1635-1640).
Le chapeau empanaché des dames, l'enseigne; cheveux abattus, les garcettes, les bouffons,
nattes, torsades, la cadenelle, le galant, la culbute; coiffures de Champagne ; le rond (voir
pl. 339), les serpenteaux, les moustaches, pendant d'oreille, la perle, Cadet la perle, les mou-
ches, étoiles, croissants, emplâtres.
L’esclavage de perles, manchettes de perles, pierreries, pendeloques.
Le demï-ceint, la chaîne, les clés, les ciseaux, le couteau, la bourse, les poires de par-
fums.
Le col en rotonde, le fichu-pélerine, rabat dentelé, à la quimbarde.
Corsage, le corps de jupe; bouillons, les devants; la petite oie ; robe à la conunodité, la mo-
deste, manches ballonnées ; la robe de dessous, 7upe, la friponne, la secrète, le corps de jupe,
le bas de jupe; casaque, la Longreline. |
=‘ 0
-
Gants de chasse, ceux dits à la frangipane, le manchon.
Toquets à l'espagnole; cols de point coupé; pourpoint ; le {abi!, le buffle; le grand manteau,
le petit manteau à la clistérique.
La moustache, bouquet à la royale.
Les petits fers, le réchaud, le miroir à chevalet, le peigne, la vergette, la mallette, les fards,
le blanc d'Espagne, Y'espagnol vermillon, les flacons, l’eau d'Ange où de Chypre, parfums,
ceux pour embaumer la chambre. é
La mandoline.
Les gens du bel air, du beau procédé, de la belle manière, a personne accomplie.
Le coeffeur.
Les danses.
PI. 329. — FRANCE ; X VII® SIÈCLE.
Modes, époque de Louis XIIT.
La bourgeoisie; scène d'intérieur, le contrat de mariage, le notaire royal.
La Gallerie du Paluis, les babioles ; la lingère, cols, nœuds, vertugades ; le mercier; gants
à l'occasion, à la nécessité, à la Phyllis, à la Cadenet, éventail, Le libraire du roi, Les galants,
leurs dames. |
PI. 330. — Europe: XVII SIÈCLE.
Parures. Orfèvrerie ; joaillerie, — Époques de Louis XIII, Louis XIV (v. pl. 341).
Pendants d'oreilles, colliers, pendeloques, broches, agrafes, boucles, bagues, camées, bra-
celets, breloques, cachet, aumôniere.
Filigrane, émail, jtis, le ayet, pierreries, jaspe, perles.
Le lapidaire-faussetier ; la haute verrerie, la verrerie simple.
PI. 331. — FRANCE; XVII° SIÈCLE.
Les paysans : vendangeurs, fermiers, filles de ferme, berger, moissonneur, botteleuse ; tabel-
lion, cortège nuptial, musiciens ; la danse en branle.
Coiffure en cheveux, chapeaux, paille, feutre ; corsages , robes, le drap, la serge, la futaine;
tablier, saye ou sayon, cape, sorquenie, souquenille; cordons, fourreaux de jambe, gamaehes,
garravaches, calzar, arsoulèles ; souliers.
* Houlettes en spatule, en pelle, la kowe, le tonnelet, la pannetière.
Le caractère du rural au dix-septième siècle,
PI. 382. — Irazre; XVII° SIÈCLE.
Costumes religieux, — Ordres de Saint-Étienne, de Saint-Georges, des Humiliés, des Béné-.
dictines, des Augustines, des Pénitents, tiers ordre de Saint-Dominique ; le porteur de morts.
Ge Le
Abbesse, religieux, religieuses nobles, chapelain, chanoïine ; habits ordinaires, de chœur, de
cérémonie.
PI 3383. — ITALIE ;: XVII STÉCLE.
Ordres religieux. (Rome.)
Ursuline, religieuse de Sainte-Catherine, dite des Cordiers, orphelines, vierge misérable,
Zaccoletta. Élèves des collèges Salviati, Mattei, de celui des Grecs, des Nazaréens, des Écos-
sais, des Allemands, des Hongrois. Habits ordinaires, de chœur, de ville.
PI. 834. — FRANCE; XVII srècre.
Ordres religieux. —- Costumes des femmes.
Carmélite, religieuses sachettes, madelonnettes, pénitentes, de l’'Hôtel-Dieu de Saint-Jean-
Baptiste de Beauvais (v. pl. 335) des Prémontrés, novice, hospitalières do Sainte-Catherine,
nobles bénédictines.
PI 335. —" FRANCE.
Ordres religieux. — Costumes féminins.
Converse, religieuses du Saint-Sépulcre, Feuillantine hospitalière de Loches, de Saint-Ger-
vais, fille Trinitaire.
PI. 336. — ALLEMAGNE; XVII® SIÉCLE.
Le courant des modes, selon les classes.
Gentilshommes. Le ruffian tudesque. Ministre protestant ; femmes d’Augsbourg, de Bale,
de Strasbourg, la marraine. :
Le pelzkappe, coiffures cambrées (vw. pl. 838), chapeaux, bonnets, les cadenetles.
Le kittel, plastron, corsage, jupe, bourrelets, pelisse, manteau froussé, manchon.
Buffletin, pourpoint ; hauts-de-chausses, aiguillettes, les galants, les canons ; bottes à enton-
noir.
PI. 337. — ANGLETERRE.
Costumes féminins. 1642-1649. — Ladies, bourgeoises, filles de marchands, la femme du
lord-maire de Londres (v. pl. 339).
. Modes françaises, leur influence, le chapeau, la Longreline, la fraise.
PI. 338 et 339. — Eurorz; XVII siècze. (Notice commune.)
Angleterre, Brabant, Allemagne, France. 1640-1650.
Dames nobles, bourgeoises, filles de marchand, costume nuptial. Toilettes de printemps,
— V4 — .
d'été, d'automne, d'hiver. Coiffures. Les dames houppées. L'huilen où la cape. Le costume
habillé ; bonnets d’épousée, celui de fourrure, zibeline ou gibeline ; béguin, fraises, collerettes
tuyautées, godronnées, le masque, la mentonnière, le fichu, corsets, épaulettes, jupes superposées ;
le soulier à pont.
Arrangement des cheveux; les anglaises.
Le chien favori.
PI. 340. — FRANCE; XVII SIÈCLE.
Costumes de la noblesse, 1646-1670.
Gentilshommes, dames, page. Les rois de la mode. Montauron, Candale. Le débraillé.
Exhibition du linge. Modes à la Fronde, à la paille, au papier.
Chapeau conique, bas, emplumé; le rabat; la chemise ; yubot, manches, poignets, dentelles ;
le point-coupé ; le pourpoint, les rassières, le justaucorps à brevet (v. pl. 344-345) ; ceinture;
chausses à la Candale; les culottes, la rhingrave (v. pl. 344-345); rubans, aiguillettes, les
canons; baudrier, épée ; la botte mignonne; éperons, souliers, nœuds, talons rouges.
Corsage; linon, gaze, mouchoirs de cou ; la robe décolletée, la gweuse; manches courtes ;
la mante, les galants, les faveurs, la jupe où manteau, la queue.
Cheveux longs (hommes), moustache à coquille, Ta bigotère.
Ruban de cheveux (dames).
PI. 341. — EuroPE; France, XVIT° SIÈCLE.
Parure, joaillerie émaillée. Objets usuels.
Médaillon, agrafe, crochet de ceinture, colliers, pendeloques, cachet, bague, montre, Ctuis.
Insignes : ordre de la Jarretière; croix de Malte.
PI. 342. — FRANCE XVII XVIII srÉCLE,
Costumes militaires (règnes de Louis XIIT, Louis XIV, Louis XV).
Les gardes-françaises, officiers, enseignes, sergents, soldats; piquiers, mousquetaires, tam-
bour, fifre. La livrée royale.
_ Création des gardes-françaises. Habits d'ordonnance I’uniforme. La garde en dehors du
Louvre.
Casque, hausse-col, corselet, cuirasse, buffletin, tassettes.
La pique, l'esponton, la hallebarde, l'épée, pendant, ceinturon porte-giberne, baudrier, four-
reau de baïonnette, mousquet, la fowrquine, bandoulière, les carbouches, coins (v. pl. 343),
pulvérin, sac de balles.
Le drapeau, l’écharpe, la cocarde.
Le ONE
Chapeaux, celui à trois cornes ; rubans, bonnets ; justaucorps, hongreline, chausses, culottes :
bottes à entonnoir.
PI. 343. — FRANCE; XVII° srÈCLE.
Costumes militaires, 1660-1690.
L'infanterie. Les vieux corps; piquiers, grenadiers, mousquetaires, fusiliers ; les couteaux
bayonnais ; invention des cartouches. Les miliciens.
Officier général, officier aux gardes, des gardes ; variétés de leurs costumes, le manchon.
Les sergents, leur armement.
Insigne du commandement, la cuirasse.
Les bottes fortes.
La grenadière.
è
PI. double 344-845. — FRANCE: XVII° SIÈCLE.
Intérieur. — La chambre de parade (v. pl. 347). Costumes d’apparat. L’efféminé ; perruques,
la crènière de lion.
PI. 346. — Europe; XVII SIÈCLE.
Ameublement ; menuiserie, orfevrerie, buffet, le cabinet d'argent.
PI. 5847. — EuroPez; XVII° SIÈCLE.
Alcôve à la française; celles à la royale, à l'italienne, à la romaine. Mobilier : table, con-
sole.
PI. 348. — FRANCE: XVII SIÈCLE.
Le grand appartement. Les réduits, pièces entresolées. Le cabinet de bains (v. pl. 397).
Le lit d'été ou d'ordinaire. La dame de qualité ; costumes de déshabillé, corsage, la yourgandine.
Le précieux, les précieuses, les wlustres, les grandes, les petites ou les ridicules. Académies
de la préciosité, les beautés, les muses, l'amant du Parnasse. Les honnêtes yens.
Mobilier, fauteuils, 1675-1680.
PI. 349. — FRANCE; XVII° SIÈCLE,
Equipage de la reine. Carrosse de gala. Le roi ; officiers de sa maison et de celle de la reine ;
pages, valets de pied, cocher. Grande et petite écurie. La livrée royale; galons ex bracelet, en
quille,
Pl. 350. — Europe; XVII SIÈCLE.
Moyens de transport. — Marine de guerre, marchande, Construction navale, vaisseaux de
haut bord, trois-mâts au radoub, à lu bande; ornementation, la proue, la poupe; futela.
PI. 351. — FRANCE ; X VII SIÈCLE.
Costumes civils; noblesse. Le port de la perruque, de l’épée. Habit de cheval. Parure de bal,
1670.
Chapeaux; celui à trois qoutlières, tour de plumes ; cravate; la chaconne; justaucorps; les
manches à bottes; veste où casaque, boutons, boutonnières, cordons d'ordres, écharpe, culotte;
jarretières, bas de Barbare, souliers & la cavalière, boucles, cannes, pommes d’or, d'ivoire,
‘la dragonne (v. ces pièces de l’habillement masculin aux pl. 352, 354, 359, 860, 362 et 364).
Perruques ##-folio, en crinière de lion, à calotte, d'abbé, de bichon, à la moutonne, à l'espagnole,
blondes, noires, poudrées, la cavalière ou carrée, la financière ; cheveux gris de Maure, blanc ayate,
blane de lait, quart blanc, blanc fond jaune, châtain, chätain clair, châtain brun, noir, petit
noir, noir jais ; le devant à la Fontange, frisures sur rien, à l'angle (v. pl. 261).
PI. 352. — France: XVII°, XVIII® srÈcLe.
Les robes de chambre, les bonnets. Hommes de qualité. L'abbé perruque, soutane, manchon.
passe-caïlle. Toilette féminine (v. les pl. suivantes), corset, la youryandine. La grande, la
petite Pandore.
L’habillement du roi.
Le petit lever, la première entrée.
Bonnet de nuit, camisole, robe de chambre, pantoufles.
La perruque du lever, caleçons, haut-de-chausses ; bas, souliers, boucles, jarretières ; chemise,
épée, ceinturon, veste, cordon du Saint-Esprit, justaucorps, cravate, soucoupe aux mouchoirs,
la salve, montre, reliques, les bourserons, gants, chapeau, manchon, canne.
Le maître de la garde-robe, porte-manteaux, écuyer; le débotlé; changement d’habits, de
perruques. |
Le grand coucher, bougeoir da roi, de la reine, du dauphin,
Le petit coucher, toilette de nuit, le déshabillé, bonnet, camisole.
PI. 358. — FRANCE; XVII‘ SIÈCLE.
Costumes féminins; toilette d’apparat, le décolleté.
Bonnet, la fontange (v. pl. 354), la palissade, le monté-là-haut, la commode; frisures, boucles,
les eruches, chevelure en paquet ; collier de perles ; corsage en pointe, le four de manches, basquines, M
rubans, les échelles ; cravate, la Steinquerque; la jupe de dessus ; #anteau, le volant, le manteau
de cour, jupe de dessous, falbalas, prétintailles. Tianglé, la tournure, criarde; gants, manchon
masque,
— 97 —
PI. 354 — FRANCE; FIN DU XVII*, COMMENCEMENT DU XVIII SIÈCLE.
Le costume austère ; gens de qualité, habits d'hiver, d'été ; abbé, le petit-collet, la soutanelle :
garnitures en Amadis, l’'écharpe féminine, cape (v. pl. 355).
Coiffures : la Fontange, la duchesse, le solitaire, le chou, le mousquetaire, le croissant, le
Jinmament, le dixième ciel, la souris, l’effrontée, l’allière Fontange ; la culbute, les cornettes, quêpes,
papillons; le battant-l'œil.
Corsages ouverts, fermés ; les demi-manches, les ergageantes.
Les fardements, les mouches, l'enseiyne du mal de dents.
L'esclavage de perles, le boule-en-train, le tâtez-y.
L’éventail en ocaignée.
PI. 355. — FRANCE: FIN DU XVII SIÈCLE.
Modes féminines : toilettes d’apparat, de ville, d'intérieur.
Coiffure de cérémonie, cheveux en monte-au-ciel, les palissades ; palatine, casaquin, basquine,
tablier, jupe ; les freluches; la cape; robes de chambre d'été, d'hiver ; le manchon, la canne
des dames.
PI. double 356-357. — France; XVII° SIÈCLE.
Vue intérieure de l'habitation riche; son double caractere.
Les deux appartements ; salles d'assemblée, de compagnie; chambre du it.
Les chambres d'habitation, grand cabinet, cabinet paré, arrière-cabinet; lambris à hauteur
de chambre, à hauteur d'appui; panneaux, fausses portes; cheminée, miroir.
PI. 358. — FRANCE; FIN DU XVII® SIÈCLE, COMMENCEMENT DU XVIII.
Meubles en facon de Boulle. — Escablons ou guênes (gaines de termes). La marqueterie mé-
tallique. Bois d'ébène, des Indes, bronzes ciselés. — Objets usuels ; râpes à tabac, grivoises.
PS A nr
Vénétie. — Les modes françaises. Dogaresse, gentildonne, patriciens, le procuralor ; habits
d'hiver, d'été, de deuil. Personnages de théâtre, Donna Angelica, Cassandre. Marchand ambu-
lant.
Le corno, la barrette, voile de tête ; costume à {4 ducale, le manteau #roussé; le noir, couleur
vénitienne, la robe des hommes ; #4nches à coude; l’étole.
Pl. 360. — ALLEMAGNE: XVII° er XVIII srécres.
Courant des modes, l'influence française. — Costumes de cour, de ville. Toilettes d'hiver,
9
a ———
d'été ; habillements de Berlin, d'Augsbourge. Gens de livrée, l’heiduque, le coureur, l’écuyer.
Costumes militaires : ofhicier général, timbalier. Amazone historique.
Chapeau empanaché. Coiffure à la noblesse, thérèse ; polonaise, circassienne (v. pl. 389); man-
ches à l'espagnole ; redingote, robe flottante.
PI. 861. — ALLEMAGNE: XVII° Er XVIII° SIÈCLES.
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Transformations de la barbe, des cheveux, des perruques. Ecclésiastiques, gens de robe,
magistrats civils, professeurs, hommes de guerre.
Moustache à la coquille; barbes en éventail, en feuille d’artichaut, en queue d’aronde ou
d'hirondelle, barbes frisées ; la royale.
Les grands cheveux, les frisottés, les postiches ; perruques à calotbe, les #n-folio, les crinières
de lion, les poudrées.
PI. 362. — FRANCE; XVII° SIÈCLE.
Bourgeois, tapissier, ouvriers du roi. 1667-1677.
Classe nobiliaire ; toilettes de bal. Danseurs, musiciens. Les différents pas : le #enuet, la pas
sacaille, la chaconne, la courante, la sarabande, la gavotle.
PI. 363. — France: XVII SIÈCLE.
Costumes féminins. — Toilette de cour. Danseuses. Enfant paré. Habit de cheval. Le
courtisan.
PI. 364. — Europe: XVII Er XVIII SIÉCLES.
Costumes civils. — Le port des insignes de chevalerie militaire. (Règnes de Louis XIV,
de Louis XV, de Louis XVI.)
Chevaliers des ordres de Saint-Louis, des Deux-Epées, de Malte (page du roi), de l’hôpital
d’Aubrac, de l'Etoile ; chevalière de la Hache (Espagne) : costumes parés, habits du matin.
PI. 365. — EuroPre: XVII‘ SIÈCLE.
Le buffet, le dressoir. Surtouts ; orfevrerie de table.
PI. 366. — FRANCE: XVIII° SIÈCLE.
Coiffures masculines ; les chapeaux, les perruques. Cheval de main.
Le chapeau tricorne, ses variantes, galons, plumes, ganse.
— 99
Perruques nouées, à bourse, à la brigadière; le derrière de bourses, les touffes, les cadenettes,
la queue, le bout-de-rat; perruques à la régence.
Poudre à graine d'épinard; toupets en vergette.
PI. 367. — FRANCE; XVIII® SIÈCLE.
L’habit. — Modes féminines. Les paniers. Toilette champêtre. Le règne des coquettes.
L'habit à pans bowllonnés (v. pl. 368, 369, 370). Vêtement de haut luxe. L’habit complet
européen; justaucorps, veste, culotte. Costume de voyage, les guêtres, les bas, la chemise, la
cravate ; perruques, les ailes, hauts toupets, le fer à cheval.
Etoffes bourgeoises ; le gros drap, la ratine, le bouracan, le camelot, le droguet.
Chapeaux de paille; cornettes; cheveux frisés ; le four de gorge; le parfait contentement
(v. pl. 388) ; la palatine ; volant en queue; panier à juéridon, à la coupole, à coudes; le traque-
nard; les demi-paniers, les gansénistes ; paniers à l'anglaise, à la française, à l’espagnole, à l’ita-
lienne, les considérations ; le casaquin on pet-en-l'air ; tablier ; souliers,
PI. 368. — FRANCE: PREMIÈRE PARTIE DU XVIII SIÈCLE.
Types de la mode. — Les mantilles, la baynoletle, les paniers (v. pl. 369). Habits ordinaires,
les manches en pagode.
PI. 369. — FRANCE: XVIII® SIÈCLE.
Costumes de la noblesse, de la bourgeoisie, des classes populaires. (Règne de Louis XV).
— Le casaquin; vêtements à la polonaise.
Le chignon, la physionomie, les crochets, les drayonnes; coiftes en mari, la dormeuse
(ble SL).
Le devant de gorge: manches en éventail, les engageantes ; la robe volante.
Pl, 370. — FRANCE: XVIII SIÈCLE.
Le cabinet de toilette (1760). Le maintien, les hommes de cour, les philosophes.
La femme de l’époque Louis XV. La physionomie, le piquant, visage au-dessus du joli, le
teint de couvent, les rengorgements d’ostentation.
Chevelure à la grecque; chemise, corsage, l'oranger en cuisse; bas à coins, souliers, talons.
Le galant ; la soubrette,
PI 371. ="FRANCE : XVIIIe SIÈCLE.
Toilettes féminines, 1720-1789. — Les couleurs claires ; dames, fillettes, classes nobiliaires,
bourgeoises.
e
— 100 —
Cornettes, les papillons ; cheveux poudrés, le fapé, les fuvoris. Robes à la Watteau, le volant,
falbalas, corsage, les échelles de rubans, les fausses-robes, le fourreau, le corps, les engageantes ;
manchettes en éventail.
Modes à l'anglaise, à l'américaine.
PI. 372. — FRANCE: XVIII® SIÈCLE.
Le monde élégant. Les filles du peuple, 1733-1755.
Dames, gentilshommes, celui à bec de corbin ; types d’abbés ; la ravaudeuse, la dentellière,
la griselte. Le demi-toilette, en négligé, en polisson.
Le tricorne, cocarde, la mouche assassine, les cadenelles ; mouchoir de cou, le venez-y-voir,
tablier à bavette ; le manchon des hommes.
PI, 373. — FRANCE: XVIII® SIÈCLE.
Classes moyennes. Pelites bourgeoises, leurs enfants ; boudoir. Toilette négligée, 1739-1749.
Le coqueluchon la fanchon.
PI. 374. — Europe: XVIII SIÈCLE.
-
France. Seconde partie du siècle. — Meuble de salon ; canapé, fauteuil, chaise. La chaise à
porteurs (v. pl. 396). L'origine de la chaise vitrée. à
Les chaises dorées, bleues ; porteurs, les bricoliers ; les aboyeurs.
PI. 375. — Eurorz: XVIII° SIÈCLE.
Mobilier bourgeois. — L’armoire, le buffet.
PT BC. — Europe; XVII ET XVIII® SIÉCLES..
Objets mobiliers ; orfevrerie,
Chandeliers, flambeaux, mouchettes.
Cérémonial du chandelier.
Le bronze doré.
P1.877. — ANGLETERRE.
Intérieur bourgeois, dix-huitième siècle (v. pl. 378 et 379).
P1.378. — ANGLETERRE: XVIII°® SIÈCLE.
Scènes d'intérieur. Courant des modes. Mœurs de la noblesse. Le mariage à la mode. Ta-
bleau des réjouissances conjugales. La toilette pour le bal. |
— 101 —
PI. 379. — ANGLETERRE: XVIIC-XVIII® SrÉCLE.
Puritains, les saints, les têles rondes ; le home bourgeois.
PI. 380. — FRANCE: XVIII° SIÈCLE.
Objets de parure, joaillerie, menuerie. Épées de parade.
Boetle à portraict, croix branlantes, poignée d'épée, coquille, trousses, épingliers, pince à
épiler, grattoir, escurètes, têtes d'épingles, guêpes, papillons, bijoux de suspension, breloques,
les apanages, fañoles, cachets, glands, broches, bagues, bijou de ceinture, la chételaine, montres.
L'or, l'argent doré, l'acier; bijoux rustiques, les pierres de couleur, le sümilor. Strass,
bijoutiers-faussetiers, les trois ors de couleur ; joaillerie de grand deuil, les grandes pleureuses,
bijoux bronzés, le petit deuil.
PIN SSL." FRANCE; XVIII STÈCLE.
Costumes militaires (v. de la pl. 381 à 887); cavalerie, infanterie (règne de Louis XV,
1724-1745).
Maréchal de France.
Maison du roi ; chevau léger (v. pl. 883), mousquetaire ro (v. pl. 382 et 383), gendarmerie
officier (v. pl. 382 et 383).
Régiment Colonel-général, maréchal-des-logis (v. pl. 382) ; Royal-carabinier, colonel-général ;
dragon (v. pl. 382); garde de la connétablie ; maréchaussée de France ; prévôt général.
Grenadier, sergent, la fourche à croc; infanterie étrangère, régiment de Linck ; tambour-
major.
Hallebardes, épées, mousquetons, carabines, pistolets, bandoulières, fusils, baïonnettes,
haches, pioches, bêches.
Chapeaux, bonnets de fourrure, soubreveste, la croix, culotte de peau, bottes fortes, jambie-
res, salons, broderies, parements, livrée du colonel.
Couleur des chevaux (v. pl. 382).
La cornette blanche; la compagnie colonelle.
PSS RANCE: AT STECmE;
Musique de la cavalerie. Timbaliers, tambours, hautbois, trompettes. — Mousquetaires, gardes
du corps, gendarmes ; compagnies du roi, compagnies des princes ; dragons du Dauphin, d'Orléans,
de Bauffremont ; régiments Colonel-cénéral, Villeroy, Royal-Pologne,
Livrée royale ; l’habit bleu-de-roi, dit à {& Pologne.
2 TRE
P. 383. — FRANCE; XVIII* SIÈCLE (première moitié).
Le roi, sa maison militaire, cavalerie; la garde du corps, gardes du dedans du Louvre, la
compagnie écossaise, gardes du dehors du Louvre, chevau-léger, gendarme.
Volontaires étrangers : hussards (Cravates, Polaques), ceux de Ratzky, de Berchény, vo-
lontaires nobles, les uhlans, les pacolets, le poulcoménie. Régiments du maréchal de Saxe, de
Clermont-Prince.
La lance, la masse d'armes, le ceinturon, la bandoulière, la giberne, cartouche; sabres re-
courbés, droits, la sabretache (panseretesche).
onnet, aigrette, casque, la cocarde ; habits bleus; les escadrons rouges: l'épaulette, la
quenille à la Choiseul (v. pl. 385, 886) ; veste, habit-veste, manteau ; l'habillement à la tartare;
pantalon, bottes molles, bottines, éperons.
Selles, étriers.
PI. 384, — FRANCE; XVITI® SIÈCLE.
Le dauphin ; maison militaire du roi (1757). Mousquetaires gris, noirs; grenadier à cheval,
garde de la porte (archer du capitaine de lu porte, portier de lu garde du roi) (1745). — Artille-
rie royale ; canons de campagne, avant-trains à limonières, coffret, attelages; les Aussards de
Leuchères.
Bonnets d’ourson, le pokalem, saxreaux, manteau, culottes, bas, bottines, galons e7 onde,
broderies, carreaux.
Buffleteries, baudrier, fusil, baïonnette, mousqueton, pistolets, l’esponton (v. la pl. sui-
vante).
P1. 385. — FRANCE: XVIII SIÈCLE.
Gardes françaises et suisses ; grande, petite tenue, 1724-1786.
Maréchal de France, colonel des gardes françaises; officiers, caporal, grenadier, soldat,
tambour, cymbalier, officier invalide.
Bonnets à poils, chapeaux à cornes, cocardes en rubans, hausse-cols ; habit dit à la fran-
caise, les retroussis ; guêtres, bas, souliers, boucles.
Le sabre-briquel ou coupe-chou.
téformes de d’Argenson, de Saint-Germain : les caleçons, le havre-sac, sa garniture, usage
des perruques.
Les écoles de trompettes.
PI. 386. — FRANCE; XVIITI® SIÈCLE.
Marine royale, républicaine, 1786-1792.
Corps des officiers : l'amiral, le vice-amiral : celui du Ponant, celui du Levant: officiers de
— 103 —
vaisseaux, chirurgien, garde du pavillon amiral, garde de la marine (aspirants), matelots. In-
fanterie de marine, gardes-côtes, officiers, soldats.
Chapeau bordé à la mousquelaire, cocarde ; habit, veste, bordés à la Bourgogne, revers, pare-
ments, boutons dorés d'or; culotte, bas, aiguillettes ; l’habit-veste, gilet à Z« malelote, panta-
lon rayé ; les couleurs nationales.
Cheveux en calogan.
PSS" ALLEMAGNE : XVITILSTÈCLE.
Costumes militaires. (Guerre de Sept ans, 1656-1768.) Prusse. Autriche.
Figures historiques ; souverains, princes, généraux, dragon.
Uniformes de la garde royale prussienne, des officiers généraux de la cavalerie, de Pinfan-
terie autrichienne, des Auzars hongrois.
Insignes de l’ordre du Mérite militaire ; cordons de lAïgle noir, de l’ordre de Marie-Thérèse,
de la Toison d'Or.
PI. 388. — FRANCE ; X VIII® SIÈCLE.
Costumes féminins, — La grande robe à la française ou robe parée. Les dames à la mode.
Types génériques, 1775-1785.
Bonnet ou pouf dit à la Victoire (v. pl. 889), coiffure aux charmes de la Liberté, chapeau
à anglaise, frisure à /a physionomie, coques, boucles, le confident, collerette ou médicis, pa-
rements de robe, bouillons, falbalas, volants, manchettes; le mantelet.
Parure, le collier.
Pl 389. — FRANCE; XVIII SIÈCLE.
Modes féminines. — Costume d’étiquette, le grand panier, règne de Louis XVI, premiere
période (v. pl. 390,391-3892): les hautes coiffures.
Bonnet demi-rond, dit à la laitière, serre-têtes, la fhérèse, la caléche, la Belle- Poule; fichu
en marmotte; coiffure ex baigneuse (v. pl. 391-392), à l'enfance; chapeau à la Jäâquet; coiffure
d'apparat, dite loge d'opéra, ses variantes ; {« toque accompagnée de deux attentions prodiqieuses ;
bonneë à la Gerbrude, à la Henri IV, aux navets, aux cerises, à la fanfare; bonnet attristé, des
sentiments repliés, de l'esclavage brisé. Les poufs (Léonard), celui au sentiment, coiffure à la
grand’'mère (Beaulard).
Le contentement; le caraco ; robe anglaise, à la circassienne, en lévile; manches Amadis,
garnitures & l& Chartres, au g'orieux d'Estaing, aux plaintes indiscrètes, au désir marqué, pré-
férence, vapeurs, agitation, regrets, doux sourire, composition honnête; la ceinture, la polonaise,
les ailes, la queue; vêtement à l'Austrasienne, manches à l’Isabelle, veste à la péruvienne;
mantelet, pelisse ; chaussures brodées, le venez-y-voir, les hauts talons.
L’éventail du combat naval. Les cannes.
do
PI. 390. — FRANCE; XVIII SIÈCLE,
Règne de Louis XVI, seconde période, — La révolution de la simplicité. Coiffures en che-
veux, bonnets, chapeaux. Les déshabillés où Pierrots (v. pl. 391-392). Habits de bal, de pro-
menade., La femme du jour.
Frisure à la Chartres, le hérisson, la Gabrielle de Vergy, là Montgolfière; cheveux flottants,
coulant d'acier, chignon; coiffures de grande parure, la candeur, la zodiacale; coiffure au Co-
lisée, de printemps, d'un nouveau goût; le pouf, boucles à la chancelière.
Toquet à l'espaynole; chapeaux à la duchesse, à la Théodore, à la Tarare, au héron, au Pa-
lais-Royal, d'un nouveau goût; bonnette à l’angylomane, bonnet & la fusée.
Négligé à l'espagnole, caraco, manches & souflets, à la Pierrot, gilet, redingote, jupon,
tablier ; souliers, bouts 7 sabot chinois (\. pl. 391-392).
Manchon, queues de martre.
PI. double 391-392. — FRANCE : X VIII® SIÈCLE.
Règne de Louis XVI, seconde et troisième période. — Le beau monde, 1785-86. La tournure
masculine chez les femmes.
Ta grande parure. Le deuil de cour, le demi-deuil. Habits de cheval. Costumes d'enfants,
Dames.
Coiffures : & l’ingénue, le hérisson à crochets, le demi-hérisson, cheveux pendants, en fapet, à
la conseillère, le toupet à tempérament; chignon plat, en dessous ; l'accommodagye de boucles, le
pouf en rocher; poudre blanche, blonde, rousse ; épingles à la Cugliostro.
Bonnets à la turque, à lu Jeannette, à la Caplif, à Lx paresseuse, à la Figaro, à la laitière;
rubans au diadème, barrières de velours, les papillons ; bonnet rond, la grande baigneuse, la toque,
pouf, toquet à l« Virginie; chapeanx de gaze, de paille, de jonc, à la Marlborough; chapeaux
à l'anglaise, à lu mallaise, à carcasses, chapeau-feutre, chapeau-bonnetle ; casques à la romaine,
à la Bellone; héron de plumes, les follettes, aigrettes.
Fichus à l& Henri IV, à collerette; rubans à l'arc-en-ciel; camisole ex colinelle; manchettes
en sabot; corsage, pièce d'estomac ; caraco & l'innocence reconnue où à la cauchoise ; habit de
bal à la paysanne; robes en chemise, fourreaux à La lévile, à l'anglaise, à la turque, à la jansé-
niste, à la circassienne; redingote à collets; manches à l& marinière, tablier, jupon, mantelet,
pelisse, queues de martre ; habits de cour; le panier tronqué, le eut postiche, les pelits coudes;
souliers à la Jeannetle, à talons plats ; gants, manchon, chèvre d’Angora.
Pendants d'oreilles en #rza, grands anneaur branlants, anneaux unis, à perles, à pois, en
plaquettes, montres, breloques.
Cannes, badines, cravaches (v. pl. 898).
— 105 —
Hommes.
Chapeaux en jockey, à l'Anglaise, à l’androsmane. Cheveux en queue, noués, le catogan, la
bourse; coiffure grecque carrée, natte à la Panurge; toupets, carré, en petits crochets, en vergette,
en hérisson ; accommodage à deux boucles, à trois boucles, où e7 marron; perruque sans tissu,
à jour, crépé naturel.
Col & l'anglaise; le jabot, manchettes de point; gilets brochés; habit, frac, le surtout; man-
ches à la marinière, boutons émaillés ; culottes, jarretières, bas, souliers, {alons rouges, boucles
carrées, bottes, éperons ; cannes ; épées de parade.
Enfants.
Bandeau de cheveux, chapeau feutre ; chemise ex collerette, corset, jupon ; veste, reding'ote,
ceinture, culotte à la marinière.
Les couleurs en vogue. L'importance des faiseuses de modes. Les maîtres d’agréments.
Les figures à sentiment. L'influence du moral sur les modes. Le grand simple, etc.
Le Cabinet des modes ou les modes nouvelles, premier Journal du genre d’une périodicité ré-
culière.
PI. 393. — France; XVIII® SIÈCLE.
Palais de Fontainebleau. — Décoration intérieure, le boudoir de Marie-Antoinette.
PI. 394. — FRANCE; XVIII° SIKCLE,
Époque de Louis XVI. — Mobilier ; commode, pendule, fauteuils.
Les bronzes ciselés et dorés (v. pl. 395 et 396).
PI. 395. — France: XVIII* SIÈCLE.
Objets mobiliers, meubles.
Garniture de cheminée, la pendule, candélabres, les yirandoles ; fauteuils, écran:
PI. 396. — France: XVIII SIÈCLE.
Chaise à porteurs. — C'andélabre dit de l'indépendance. — Table, bois doré, ornements en
bronze ciselé,
PI. 397. — France; XVIII® SrÉCLE.
Le bain domestique, baignoire à la Dauphine. — Perruques de femmes, d’enfants.
L'appartement des bains ; l’antichambre, la chambre du lit, salle de la baignoire, la garde-
robe, le cabinet de toilette, l’étuve.
— 106 —
Perruques féminines #le chignon, le chignon plein, celui à la paresseuse, le croissant, les
favoris de boucles, les boudins, là physionomie.
La poudre à cheveux.
Les gantiers-parfumeurs.
PI. 398: — FRANCE: XVIII srEcLE.
Modes féminines. — Règne de Louis XVI, 1787-92.
La seconde toilette, le grand lever. Les caracos.
Chapeaux à l« couronne, au transparent; chapeau flamand, le bourdaloue; les bonnets à
cylindre, les chignons ex poire ; chemise à la grecque, la gorge anglaise, le fichu menteur, le demi
fichu, le fichu en chemise, à jabot, cravate ; fourreau en col de canard ; caraco, le juste, ceux à l’A-
mais, à la Arlaise, à la Suédoise, à la bostonienne ; manches à l'enfant: robe négligente, demi-
néqliyente, coupée, en redingote (v. pl. 405).
Parure : la Cléopâtre, bagues à l'enfantement, à firmament, en pierres de Cayenne.
Objets en acier, pommes de canne, étuis, bracelets, pendants d'oreilles, serre-chignons.
Éventail & l« Montmédy.
Le joujou de Normandie ou cran.
Le rouge de serkis.
PI. 399. — EUROPE.
Ustensiles, objets personnels, jolivetés, du quinzième au dix-neuvième siècle.
Le couvert de table, la cuiller, la fourchette, furchesle, forchèle, fourchèle; son usage au
moyen âge, fourchettes à deux, à trois dents.
Couteaux ; le gros coustel, le parepain, serpette, tranche-tige, couperet.
Les forces ou ciseaux.
Gaines ou estuys, cylindres.
Poinçons.
Amorçoir, briquet, fermoir d’aumônière, pistolet à rouet, montres, clés, épingles à cheveux.
PI. 400. — FRANCE : XVIII° SIÈCLE (1).
Costumes militaires. — Troupes régulières, 1792-1793.
Artillerie, hussards de la liberté, infanterie de ligne, sapeurs. Le drapeau tricolore.
Commandant, officiers, sergent, soldats, tambour-major, tambour.
Chapeau à cornes, cocarde, panache, bonnet à poils, casque à chenille.
Cheveux bouclés, tressés, en queue, nattés ; la poudrure à frimas.
Le frac, le caraco ; culotte à l'écuyère, pantalon à raies : guêtres, bottines,
Le sabre-briquet, pistolets.
Harnais de cheval, les chabraques.
(1) Cette planche termine le tome V.
— 107 —
PI. 401. — France; XVIII SIÈCLE (1).
[ntérieur provincial, 1794.
PI. 402. — FRANCE; XVIII SIÉCLE.
Costumes féminins, 1791-1800 (v. les pl. 403 et 405).
Pl, 405. — France: XVIII® SIÈCLE.
Modes féminines. — Parure de la tête, du corsage, 1794-1800.
Bonnets, chapeaux à la lucarne, capotes, coiffure basse, frisures, chisnon pendant ; cheveux
à la sacrifiée, leur teinture.
Le fichu menteur.
Robe plissée, collante, la jupe; les postiches ; ceintures en ruban ; boucles de cuivre, d’acier.
Linon, étoffes rayées, toiles de Jouy.
PIRAOEESRRANCE VIIITIASTECLTE:
Époque du Directoire. — Types de la mode. Les swbots tournants, les Croyables, les Incroyables,
les merveilleuses, les #mpossibles, agioteurs, filous. L’anticomanie, l’anglomanie, 1795-1797.
Dames. — Chapeau à& la Jockey, bonnets, perruques ; chemise de linon ; costume en ailes de
papillon, vobe à l'hypocrite, à la Diane, à la Flore, à l'Omphale; culotte de soie; écharpe,
mantbille ; bas à coins, sandales, souliers ; gants demi-longs.
Hommes. — Cheveux à la Titus, à la Brutus, perruque poudrée ; la cravate écrouélique, à a
Laignadier ; Vhabit carré, le gilet à revers, culottes, rubans pendants; bas en tire-bouchon,
escarpins, bottines (v. les pl. 405 et 408-409).
PI. 405. — Europe; FIN DU XVIII SIÉCLE.
Costumes civils, militaires. — Les modes françaises en Allemagne, 1783-1803. Dames de
Francfort, d’Augsbourg, Incroyables, merveilleuses.
Chapeaux à la suisse, rond, le bourdalou, chapeau-claque, le bicorne à la russe, à la Vinti-
mille, (v. pl. 408-409). L’habit à basques, redingote demi-carrée, le frac en queue de morue,
les revers, la lévite ; culottes, pantalon ; guêtres, souliers, botttes à revers ; gourdins.
(Pour les modes féminines, v. les pl. 398-402-403-404.)
PI. 406. — FRANCE: FIN DU XVIII® SIÈCLE.
Modes féminines du Directoire et du Consulat. — La Grécomanie. Une héroïne d'aujourd'hui.
(1) Première planche du tome VI.
—105—
Modes et manières du Jour. Toilette à la vesfale (v. pl. 408-409). Le volubilis. Toilettes
d'intérieur, de soirée, de bal, de ville. Les perruques (v. pl. 408-409). Le phaéton. La cou-
ronne de corimbes, les frisons d'ébène.
Voile de tête, résille, capote (le sphendone, le cecryphale), bonnet, aigrette, l’esprif, chapeau-
bonnet, bonnet-calotte (la vesica).
Tuniques (l’hemidiploïdion, la chlæne). Tunique coupée, jupe à queue, à demi-queue, la
ceinture (zona) ; le schall (v. pl. 407), le Jichu-shaal, Vécharpe ; coulant d’orfevrerie, broches,
fermoirs, bracelets, bagues, colliers, épingles de tête, boucles d'oreilles.
Anneaux d’orteils, les carlins.
Souliers à pointe, bandelettes.
Gants, le ridicule.
PI. 407. — France: XVIII, XTX*ESIÉCLE.
Costumes féminins. -— Le châle, 1802-1814. Châles de cachemire, de drap, de laine, de soie,
de coton, de percale, de mousseline, de dentelle, ceux de grande parure, les châles turcs.
Le pas du schall.
PI. double 408-409. — FRANCE.
Consulat, an X, 1802.
Modes. — La promenade de Longchamp.
L'homme s'habille, mais ne se pare plus; le ci-devant, le charmant, le godiche, l’agioteur, le
riz-pain-sel. Les voitures, le carrick, le Jockey. Les hommes en bottes.
Dames. Cheveux à la Titus, moulonnés; perruques blondes, brunes, le tour de cheveux,
cache-folie, le voile, coiffure à serpenteaux, chapeaux de percale, de paille, de sparterie, chapeau
à l'anglaise, capote hongroise, bonnets de négligé, celui dit ex battant l'œil, le turban, Paigrette
les chefs d'argent.
Fichu carré ; peignoir à la Galathée; corsage à pièces, à l'Etrurie; manches à l'espaynole, à
la grecque, à l'athénienne ; robes à la Philomèle, à la Gluonice, à la Romaine, à la Pomone, à
la Psyché, à la Rusina; tablier à la créole; redingote à la Naxos; surtout à la grecque; le
spencer ; châles longs, carrés, cachemires.
Perles bleues, en lapis, serpents, bracelets, colliers.
L’éventail, le mouchoir.
Hommes. Cheveux à la Titus, à la Curacalla. Costumes de parure, de moyenne parure ;
les chapeaux français; le frac écourté ; gilet, veste à la prussienne ; culotte juponnée, courte ;
bas, bottes & la Souvarow, talons ferrés.
Couleurs à la mode.
— 109 —
PI. 410. — FRANCE.
Costumes civils. — Les hommes suivant la mode, 1801-1805. L'habillement selon la pro-
Jession. Le riche, l’homme à la mode, et les pauvres diables ; poète, peintre, musicien, archi-
tecte; bottier, tailleur, ci-devants, et solliciteuses. L'artiste coiffeur. Le costumier intime.
Costumes parés, habillés, du matin. Redingote à l'écuyère, gilet en duvet de cygne, capote,
carrick, pantalon.
TABLE ANALYTIQUE
DES PLANCHES ET NOTICES.
(SUITE ).
QUATRIÈME PARTIE. PLANCHES 411 A 500.(1).
SUÈDE, NORVÈGE, ISLANDE et LAPONIE, y compris le rétrospectif.........
ÉIOBPANDEN (A). ...:......... ne lee du mie ol eee ae
MN nicomprisle ébrospectif.... ....... cesse. ue.
ANGLETERRE (b)...... Re Na Se de ae on A Ar
ÉAPMAENEN (GC) comprise Lyroletla Bohême . ........
SR Ne dore on da date nome on re A eme
De éncraue(itirailide fumeur). .:::.........................:..
RUSSIE D'EUROPE ET D'ASIE, y compris le rétrospectif. ....... ARR EN
Oro) A ICOMPrSNE FÉLLOSPECLIL. RL... 4... 0.
HonGrre, CROATIE, BULGARIE, ROUMANIE, MOLDAVIE, VALACHIE, GRÈCE.
HORDE (e)..... DR te at à Re Ce du ire dans ee ml A MON
ESPAGNE (fi), par provinces. ......... Re M Set Lien CUS EE
UE nd... ne D MONA
FRANCE, par régions provinciales. ...... de ec NS Re dt ne
(1) Voir, en outre dans les parties précédentes :
(a) Hollande, PI. 276, 287, 812, 318, 319, 320, 321, 323, 324, 829, 850.
(b) Angleterre, PI. 234, 265, 277, 280, 299, 300, 302, 303, 337, 838, 839, 877, 878, 579.
+
Planches.
411
419
425
428
432
434
438
449
D 9 ©-
Du 0
418
424
427
(C) Allemagne, PI. 198, 237, 258, 260, 262, 270, 271, 272, 278, 279, 285, 296, 317, 336, 338, 339, 860, 361, 387,
405.
(d) Pologne, PI. 198.
(e) Jtalie, PL. 199, 226, 239, 240, 241, 242, 243, 244, 252, 260, 261, 262, 264, 265, 278, 280, 287, 288, 332, 833, 359,
(f) Espagne, PL. 200, 258, 259, 260, 278, 364.
Notu. — Pour la France et les Flandres nous ne faisons pas de renvois, les exemples étant trop nombreux, et, comme il était
naturel de notre part, la France fournissant dans notre recueil le contingent principal de la chronologie du costume européen.
— 112 —
PLANCHES ET NOTICES.
Pl AM Super.
Les Lapons. — Costumes d'hiver, d'été; objets en usage. Habitation. Moyens de transport :
traîneau d'hiver, le pulke (v. pl. 412).
Femmes du Lappmark, Laponie suédoise, — Le bonnet, seile ; variétés des seifars : kalla passe
aware, kalla dem passe, saivo-aimo, saino-olmak, le haltia, le varalde-obnar, varalde-leib ou tatse
olmak, biagga-gallas ; bonnets carrés, bonnets à cimier (femmes), capuce, le Æ/add, cravate ;
blouse ; collet; le siffverkrage (+. pl. 412 et 414). Ceinture des femmes, le guinno-balle ; la kaple,
le vuolpo ; la botte-pantalon ; bottes d'été, sommar-skor ; dhiver, winter-skor ; souliers à la chi-
noise ; gants.
Cheveux tressés.
Bagues.
Cuillers en corne de renne, skedurs; cuillers de bois, kokse af bjork ; le knif : le manche, la
œaîne ; cure-oreilles, orslef; pipes, lerpipa, tobaksdosa; porte-monnaie, bourse, peninjpunqar.
Le patin, suksi (v. pl. 413), le bâton du patineur, la houlette, Ælakka (v. pl. 412).
Le garde-manger des solitudes, #7alla.
Tonnelet portatif, le #olk-kagge.
La tente, Æala, sa monture; le fourneau, l'échelle, place du mari, de la femme, baschio-kiaeshie,
des enfants, Æask loido.
Traîneaux couverts, ceux de marchandises ; lakkek ; kerrès ; le bâton du cocher, Zor-kapp.
Le renne, son harnais.
Lapons côtiers, montagnards (v. pl. 412), nomades ; celui des sapins, le Graanlaper ; leurs
physionomies, Tribus, chefs, le foyer; laume-qualle.
Travail des femmes : confection des habits, des souliers, des gants, des harnais, broderies.
Superstitions, sorcelleries ; le tambour runique; le mage ou sorcier, dielaja; le demi-dieu,
puojumala ; Yhomme de la bonne aventure, noaaüt.
PI. 412. — SUÈDE, ISLANDE, LAPONIE.
Costumes. Usages populaires.
Lapon de Kaitum, marié (brud), mariée (brugdom) de Karajosk. — Le Lapon montagnard,
Fjall-lapp. Le port de enfant: le berceau, Æatkem (v. pl. 411). Costumes d'hiver, d'été; le
bateau de neige, akkja; l'attelage, (Lappmark, Laponie suédoise. Finmark, Laponie norvé-
gienne. )
Jeune fille de Reykiawik, costume de cérémonie, Collets brodés, médaillons, boutons, coif-
fure à cimier (v. pl. 413). |
— 113 —
Marchande ambulante. Classes rustiques, le paysan libre, dunneman; femmes, enfants ; toi
lette nuptiale, le fiancé ; costumes journaliers, du dimanche. T'oilette d'été. (Sudermanie, Dalé-
carlie. Bleking. Scanie.)
Femmes. Coiffure, laine frangée, bonnets : celui de la femme mariée, de la jeune fille, Æal-
larma ; le béguin des enfants. Chemise; manches, corsage, bretelles ; fichu ; tablier, le cdlong ;
jupe ; pardessus ; sac de cuir, gants, mouchoir ou enveloppe du livre, baklappen. Arrangement
des cheveux. Colliers. Aiguilles de tête.
Hommes. Chapeau, bourdalou, cravate, col, gilet, redingote, épaulettes, broderies, culottes,
bas, jarretières, souliers ; le fouet du fiancé (v. pl. 415).
PI. 413. — SUÈDE, NORVÈGE, ISLANDE, LAPONIE.
Costumes. Parures. Coutumes. Objets usuels.
Patins du Lapon, suksi; pipe de métal.
Famille de Hnappavellir : chemise, culotte, le vadmal; bretelles, bas, souliers, lanières, bon-
net, gland, jupe, galons, broderies, gants, cheveux flottants. Costume de pêche : peau de pho-
que, bonnet ou chapeau, blouse, capuchon, pantalon ; selle de femme ; planchette ; tabatière ;
ornements de ceinture ; boutons ; grelots.
Toilette de relevailles (v. pl. 496), de deuil. Costume d'hiver : bonnets, béguin, coiffures,
celle de la syelfvan où femme mariée, charlakana-mossa; celle de l’épousée, la couronne de
laiton, fichu, corsage, ses agrafes ; tablier, cape, pelisse ; bijouterie orfèvrie, usage des cannes ;
les chevahers de la noce, le rudiman.
Flambeaux, trépieds, candélabres.
Manoir rustique, la maison d’Ornas.
Essai sur la philosophie du costume. — L2 Germain de Tacite. La race indo-vermaine. Le
paysan de la Suède et de la Norvège. Les toilettes paroissiales ; leur unité locale. La diversité
entre voisins, représentant l'indépendance de l’ancienne tribu. Les toilettes masculines rajeu-
nies par les femmes, qui, de leur côté, persistent dans l’usage des modes séculaires.
JP, A = Niionb,
Lapons. Norvégiens. Suédois.
Époux lapons, femmes, enfants ; costume d'été. (Nordlanden. Finmark. )
Mariée, fille d'honneur ; diocèse de Bergen.
Garçon, fille ; toilette nuptiale ; paysan mineur. Les novrs, les blancs. (Scanie. Dalécarlie.)
Costume de cheval ; le tablier du mineur, forskinn; couteau-poignard, dolkknif, pelisse, peau
de mouton.
Coiffures en couronne (v. pl. 415 et 417), cravate, corsage, épaulette, plastron, jupons super-
posés, tablier, le mouchoir de la fiancée.
— 114 —
PI. 415. — SuèDE, NoRvÈGE.
Paysans. — (Scanie, Dalécarnie, Sudermanie, Diocèses de Bergen ct de Drontheim.).
Moissonneuse, fermier, toilette du dimanche; garçons, filles, costumes d'honneur, nuptiaux ;
femmes, enfants.
Couronne rayonnante, le haut bonnet de la fiancée; fichu, pélerine, la chemise d’automne,
hoste sarken, tablier; couleurs selon les saisons, le jaune, couleur de deuil; le chälong, le vadmal ;
manchon ; souliers à pattes, à talon central.
Chapeaux, castor, bonnets, fourrure, frac, habit, gilet à basques, lévite, walmar, culotte
de peau, bas, bottes.
Cadeaux du fiancé, de la fiancée : les gants de cheval, le cordon de ceinture, pengtrossen,
la boîte du prélendant.
PI. 416, — SUÈDE, NORVÈGE.
Paysans, horlogers, mariée, fille d'honneur, costumes du dimanche. Toilette nuptiale, de
cérémonie, (Dalécarlie, Scanie, diocèse de Bergen.)
PI. 417. — SUÉDE.
Parures orfévries à l’usage des paysannes suédoises et norvégiennes,
Couronnes de mariage, boucles d'oreilles, colliers, plaques, pendeloques, médaillons, cœurs,
croix, broches, agrafes, rondelles.
La parure de cuivre seul, joaillerie populaire de haute antiquité. La bijouterie gemmée
des Scythes se retrouvant dans le clinquant des parures rustiques. Les pierreries de la La-
ponie mises en œuvre par les lapidaires suédois. Les édits somptuaires, chez les Germains,
autorisant pour les filles et demoiselles ce qu’ils défendaient aux femmes mariées où veuves,
béguines où autres dames.
PI. 418. — SUEDE.
L'habitation en bois. — Intérieur, maison à plafond chevronné, ryggasluga; là vie rustique;
matériel domestique, ustensiles.
La maison roulante, le gard norvégien, le seiler. Isolement des populations.
Pièces de la maison, le vestibule, la chambre commune; les parois et leurs enluminures ; le poèle,
la cheminée; lit, bahut, secrétaire, table, boîte à horloge, bancs, rouct, pot à beurre, chande-
lier, trépied, tabatière, blague à tabac, sabots de l'enfant ; vaisselle de terre, de bois, jonchée
de fleurs, de feuilles de sapin ; objets en bois, cafetières, brocs, jatte, boîte à beurre. Les tasses
et les cuillers « pour plaisanter » doubles et triples. La cuiller à soupe et celle d'alliance.
— 115 —
PI. 419 eb 420. — Honzanpe. (Notice commune.)
Costumes populaires, commencement du dix-neuvième siècle. Les vêtements traditionnels.
Pêcheurs, gens de labour. ;
Paysans-insulaires, bâtelier, schipper-oom, dame, servante, laitière, marchande de poisson;
costumes de fête, de visite, de travail. — (Rotterdam, Scheveningen, îles de Walcheren, de
Marken, d'Ens, de Zuid-Beveland, Nord-Hollande, Frise.)
Hommes. — Tricorne, chapeau droit, calotte, cravate, gilet, pourpoint, justaucorps, redin-
ootes, la kappe, gilet, veste, ceinture, boutons d’orfévrerie, haut-de-chausses, culottes, souliers,
boucles ; le couteau, sa gaîne (v. pl. 422 et 423).
Femmes. — Chapeaux de paille, les bonnets marqués, béguin, coiffe, dentelle, broderie, brides,
rubans.
Le casque, plaques de front, les fers, l’Aoo/fdnaald, (v. pl. 421-422-4283). Bandeaux de joail-
lerie, chaînes de cou, pendants d'oreilles, pendeloques, disques, colliers, agrafes, bagues,
Chemisette, manches, tour de gorge, mouchoir de cou, corsage, camisoles, le pectoral, ta-
blier, toile de Frise, jupons superposés (v. pl. 422), les poches, le mantelet ; souliers, boucles,
chaussons, sabots.
La lessive des cheveux.
PI. 421. — Hozzanpe; XIX° siècLe. (Notice commune à la pl. 422.)
Costumes féminins, — Coiffures; parures de tête,
Frisonne ; villageoïises de Zaardam, de Kromménie; filles des îles d’Ameland, de Groningue,
de Zuid-Beveland ; femmes de Beyerland, de Dordrecht.
Les colliers de corail, bloed-korral, fermoirs d’or, d'argent,
PIRAOTTOMPANIDE:
Costumes du commencement du siècle ; les modernes.
Matrones, villageoïses, femmes de pêcheurs, orpheline, dames, pêcheurs, paysans, prieur
d’enterrement, l’aanspreker ; coiffures ; costumes de travail, de kermesse ; le droit de passage,
heule ; le traîneau de la frisonne, steksledje. (Iles d’Urk, de Marken, de Schouwen, de Wal-
cheren, Zandwoort, Volendam, Zierickzée, Scheveningen, Nord-Hollande, Frise.)
Femmes. — Les épingles d’or, krullenne bellekens ; le corsage, mantellge; le plastron, buck
en kleuren ; robes à fleurs, tablier ; chaînette, ciseaux, aiguilles, anneaux, bagues, boîtes à par-
fums, à pastilles, à monnaie.
Hommes. — Chapeaux ronds, en tuyau de poèle, bonnet de fourrure, boucles d'oreilles,
chemise, garniture, boutons, médailles ; le gilet à manches, borstrokcen ; blouse à capuchon, cu-
=
o
lottes bouffantes, à grand pont, boucles orfèvries ; bottes, souliers à cordons, à boucles ; para-
pluie.
Le patin, véritable chaussure de la Frisonne.
PI. 423. — HOLLANDE.
La joaillerie du paysan. Objets usuels.
Les parures orfévries. Les fers à l’usage des femmes.
L'épi, Aoofdnaald, épingles temporales, pendeloques, krullenne bellekens, spirales, plaque de
front, boucles, pendants d'oreilles, colliers, le b/oed koraal, fermoirs, broches, agrafes.
Chaîne, garniture de boutons de chemise, de blouse, plaque de ceinture, chaîne de montre.
Couteau, manche, gaîne, porte-pipes.
Variétés des fers selon les provinces ; pays de Groningue, d’Over-Yssel, Zéande, Zuyderzée,
Nord-Hollande : femmes de Volendam, de Kruiningen ; fers de la petite, de la grande toilette ;
les bandeaux minces, 00r hoofden, plats, hoofdyzer ; le cercle d’or Ge la Frisonne, le double épi,
les petits drapeaux.
Couteau du paysan, arme de combat.
PIAIA = "HOLLANDE.
L'ancienne habitation frisonne. — Maison bourgeoise ; intérieur, sous deux aspects.
L’alcôve, battants ajourés ; le lit encastré, le berceau, le prie-Dieu, l'armoire vitrée, tables
pliantes, l’escabeau, les chaises, le coucou, la chaufferette, la bassinoire : assiettes, plats, coupes
de Delft ; revêtement de faïence.
La cheminée, chauffage, les veenen.
Le coloris du mobilier. Le bahut des ancêtres.
PI. 425 et 426. — Ecosse. (Notice commune.)
Costumes nationaux, depuis les temps païens jusqu'aux temps modernes.
Bardes irlandais, l'avenydd, l'ollamh. Guerrier picte. Les anciens Gaëls. Chefs, lairds, chief-
lains ; gentilshommes, dr'uine-usual; les kighlanders ; Varcher, cearnaich ; le piper.
Le breacan, V'insigne végétal du clan ; la loi Zlbreachla ; couleurs, formes des vêtements, la
couleur rouge sombre, rwadh ; le tartan des Stuarts, breacan dearg na Sliubartich ; armoiries,
symboles.
Clans Mac Dugal de Lorn, Ferguson, Mac Inne, Mac Cruimin, Mac Coll, Mac Donald des
Iles, Mac Laurin, des Mac Quaaries, des Skenes, des Graennes, Robertson, Mac Ivor, des
Grant de Glenmoriston, des Mac Instoshes, Mac Leod, des Forbes, Mac Donnel de Glengarry,
des Frasers, des Chisholms, des Campbells de Breadalbane, des Menzies, des Ogilvies, des Da
do
vidsons, des Sbuarts, Buchanan, des Kennedys, des Mac Machtans, des Mac Intires, des
Murrays, des Mac Donald du clan Ranald, des Mac Aulays, des Mac Lean.
Casque, le clogaid; l'haubergeon, là chemise de mailles, Awrich; bouclier, le fargait, son om-
bilic, capan, poignée, double poignée intérieure.
Lance à main, laseth, la triniframma; l'aropslara; claymore simple, celle à deux mains,
poignée en forme de panier ou cliabh ; épée, la claidheamb; la dague, bidag; sabre, baudrier
are, flèches, carquois.
Le capuchon, barrad, le manteau, cochal, des Ollamhs.
Bonnets, le bonaid-gorm, le glengarry ; chemise, la Lein-Croich; cotte, veste, pourpoint,
jupon, le fheile beag, le kill; plaid, le breacan fheile ; chausses, trews ; bas, moggans ; brode-
quins, cuarans ; bourse, sporran ; corne à tabac, snaoisin (v. pl. 427).
Cheveux longs, chignon bas.
PO TECoSSr:
Les montagnards. — Costumes féminins, la laitière, banarach; cavalier, sa monture, poney
highlander. Armes offensives, défensives.
Clans Sinclair, des Colghons, des Mac Nicols, des Farquharson, des Urqharts, des Mathesons,
Mac Niels, Mac Ivor, Chisholm, Mac Lean, Clar Innis, des Frasers, des Guns, des Mac
Lachlaim.
Echarpe, tartans, plaids, le fonag ou guailleachan, l'arisaid ; broches, chaussures, brodequins.
Cheveux tressés, rubans.
La grande pique, éuagh-cath; targaids à lame d’acier tenant lieu d'umbo, claymores,
Harnais du cheval : garrots, baguettes de coudrier, brides, corde de poils, selle, peau de bouc.
PI. 428. — ANGLETERRE; XVIII‘, XIX° SIÈCLE.
Costumes de la rue. — Types populaires. Figures historiques. Le bhaut.
Marchandes d’almanachs, de pudding, de poissons, fiskh-woman ; diseuse de bonne aventure,
Jorbune-teller ; porteuse de lait, mük-girl; marchands d’orviétan, d'oignons. Les draymen. Wa-
terman des voitures publiques ; le marin aux jambes gelées; conducteur de bétail, drover ; le
posiman ; le sailor ; le noircisseur de souliers, skoe-black ; le pompier, féreman ; le maraîcher ; le
chaudronnier, dinker (v. pl. 429).
PI. 429. — ANGLETERRE; XIX° SIÈCLE, première partie.
Types populaires. — Histoire des cris de Londres. Le concert d'harmonie. Le chapeau droit
à haute forme.
La laitière, milk-maid; la vendeuse d’allumettes, #4atch girl; marchande à la brouette, barrov
woman; vendeuse de crevettes, female shrimper ; marchande de poissons de Billinsgate, « B1-
se
linsgate fish woman; 1® facteur, poshnin; le pompier, féreman (la hache-pic) ; le vendeur de
journaux, nevsman; le veilleur, watchman; (les linkboys, les linlrmen) ; le boulanger, baker ;
Welsh women (wooden spatula). La gipsy.
PI. 480. — ANGLETERRE.
Costumes hiérarchiques et professionnels. Première partie du dix-neuvième siècle. — Hauts
dignitaires : juge, évêque, le speaker, le Lord mayor de Londres, alderman, invalides des
armées de terre, de mer; pensionnaires de Chelsea, de Greenvich. Toilette féminine : dame,
costume d'été (1814). Types populaires : le dustman; pêcheur d'Hastings, bedeau d'église,
écolier ou garcon de la jaquelte bleue.
PI. 431. — ANGLETERRE; COMMENCEMENT DU XIX° SIÈCLE.
Moyens de locomotion dans l’intérieur des terres. Les barrières des routes; le collecteur,
toll gatherer.
La carrosserie : le panier suspendu, la caravane et le sociuble, diligence, chaise de poste,
tilbury rustique, la charrette du maraîcher.
Le toll-money ou le péage auquel le souverain lui-même devait se soumettre.
PI. 432. — ALLEMAGNE.
Costumes populaires. — (Bavière. Saxe-Altenbourg.)
Haute et moyenne Franconie. Ashaffenbourg. Basse-Bavière. Haut-Palatinat. Souabe.
Mariée altenbourgceoise (v. pl. 433).
Le pelzkappe, bandeau de tête ; le fronteau, bonnets, coiffes, broderie, dentelle, brides,
ailes, rubans, cheveux tressés ; la couronne de mariée, Lormbt; corsets, fichu, jaquette, man-
ches rembourrées, bouffantes ; robes, tablier, colliers, perles, grenats, orfèvrerie; bas à coins,
souliers ; franges.
Chapeaux ronds, coniques, cylindriques, à bords larges, étroits ; gilet, veste, redingote, bou-
tons d'argent, culotte, pantalon.
Les catholiques et les protestants se distinguant par les couleurs du costume.
PI. 433. — ALLEMAGNE (TYROL).
Costumes populaires. — Toilettes féminines : les bonnets à cimier, coiffure aux longs ru-
bans. Les femmes altenbourgeoïses.
Autriche. — Tyroliens ; montagnards, paysans, femmes du Zillerthal, du Pusterthal, du
Sarnthal, du Oetzthal, des vallées de l’Inn, du Passeyer; Bohêmiens d’Auherzen, de Kladau.
Allemagne, Wurtemberg, Silésie. — Femmes de la forét Noire ; paysan des Monts-Géants.
— 119 —
Saxe, femme de Dannstedt, jeune fille wende. Fruitière de Hambourg ; femme de Cobourg.
L'étudiant d'Heidelberg, aux temps romantiques.
Bandeau de tête, shrnlüchel, diadème, nadel; chapeaux, coiffes, bonnets, rubans, broderies
métalliques, col, dentelle, chemisette, fichu, corsage, bretelles, agrafes, Jjaquebte, riederlerbel ;
les rebras ; le zwrass, initiales brodées, ceinture, jupe, tournure de crin, tablier ; souliers, bouf-
fettes ; cheveux tressés, chaînes, croix,
Chapeaux de feutre, glands, aigrettes, cravates; cilet, brutsfleck, veste, joppe, ceinture ;
boucles de métal, plaque, ornement de ceinture ; redingote des jours de fête, der gottestischrock ;
culottes, bas, souliers lacés, clous à têtes larges, à grosses têtes, siossnägel.
PAS =" SurssE:.
Costumes populaires (dix-neuvième siècle, première partie).
Cantons de Lucerne, de Fribourg, de Zug, de Berne, de Schwitz, de Schaffouse, Valais,
(v. pl. 435 et 436).
Paysans, paysannes, laitière d'Oberhassli. Costumes habillés, de travail ; les couleurs claires.
Les vêtements longs, écourtés.
Chapeaux de paille, fleurs, rubans, toque, calot, tresses flottantes, nourries de crin; la
fraise, chemise ; lettres initiales ; corsages, broderies, bretelles, tablier, cotte, jupe, ceinture ;
bas, jarretières, colliers ; l’Agnus Dei (v. pl. 485).
Pourpoint, veste, chausses bouffantes, culottes, ceinture de cuir.
PI 435. — SUISSE.
Costumes féminins,
Berne, Appenzell, Fribourg, Uri, Lucerne, Schwyz, Unterwalden, -— Toilette de mariée. Le
costume des ancêtres.
Coiffures, crête de gaze, haut bonnet, parure de la tête, cuiller d'argent; bonnet ruché,
carcan d’orfèvrerie, collier de jaseron, pendeloques, bracelets, plastron, caraco ; souliers, bou-
cles, talons de métal.
PL 436. — SUISSE.
Unterwalden, Saint-Gall, Berne, Valais, Zurich, Zug, Lucerne, Bâle.
Corsages coupés à l’italienne, chaînettes, demi-manches, celles à gigol, jupes longues, courtes.
L'influence des habitudes et du milieu matériel et moral sur l’aspect terne ou gai du cos-
tume. La longueur des jupes selon la nature accidentée du pays, ville ou campagne, pour
les femmes ayant besoin d'activité.
=" 180€
PI. 437. — EUROPE.
Pipes anciennes et modernes ; étuis, accessoires à l’usage du fumeur, boîte à briquet, sac
à tabac. Norvège, France, Etalie, Belgique, Tyrol, Hongrie, Bohême, Grèce et Allemagne.
PI. 438 et 439. — Russie; XVI'-XIX® srècLes. (Notice commune.)
Figures historiques; tzars, princes, boïars, fille de boïar, le chef des Cosaques, alamane.
Habits de camp, vêtements d’aparat, du matin.
Classes populaires ; femmes, filles de Tver, de Torjok (v. pl. 440), de Riazan. Costumes de
fête.
Modes byzantines, mongoles, polonaises; bonnets, fourrure, velours, chemises brodées,
col, pièce triangulaire, le caflan, le demi-caftan, Ve ferez; le sarrau, zipoune; le col, kozir; la
pelisse, la manche longue; soutaches, brandebourgs, cordons, glands, l’essuie-main ; pantalon,
ceinture en cordelière, bottes à la tartare.
Le port de la barbe.
Costumes féminins. Bonnet-diadème, bonnet de toile, le volosnik, coiffure en pointe, le
vw
}
à
kokoschnik, capuche, kitschla, pièce d'étoffe, povoïnik, voile, le nadzatylnik, collerette; la robe
longue, sarafan; mantelet en casaquin, douchegreika; vêtement de dessus, ponka, couvre-
mains.
PL. 4401 — RUSSE;
Slavo-Russes. Mordvien où Morduin, Kalmouk, Tartare. Femmes d'artisans, filles de la-
bour, cultivateur, habitant des steppes.
Bonnets : le {chepalz, bandeaux, celui en mentonnière, mouchoirs de tête; manches de
lingerie. Le voile-moustiquaire, robes longues, courtes, surtout, ceinture, bottes, chaussures
fortes.
PA RES
Coiffures populaires ; parure de tête (v. pl. 442).
Habitant de Tikhvin. Femmes des souvernements de Novgorod, de Koursk, de Kalouga.
Le {schepatz, le kokoschnik, bonnets, serre-têtes, toques, turbans, capuchons, couronnes,
diadèmes, voiles, ruché, broderies, étoffes d’or, paillons, perles, pierres précieuses.
Colliers, boucles d’oreilles.
PI 442. — Russie.
Suite des coiffures populaires des femmes Slavo-Russes, dans les gouvernements de Now-
gorod, de Kalouga, de Tver, de Koursk.
Usage des fards.
moi
PI. 443. — RUSSIE; partie septentrionale.
L'izba, maison du moupk. La pièce du premier étage, sveélitza.
Le poële, le lit; bancs, table; images de la Vierge, d’un saint (ékona); portraits du tzar
de la tzarine ; murs de sapin.
Pièces accessoires, ia chambre de toilette, séry ; celle des ustensiles, des outils de travail.
1
PAL RUSSIE.
Mariage slave. Danse russe.
Le prêtre, habits sacerdotaux ; le saint de la maison, cierges ; les époux, couronnes d’argent,
les drougeki; bénédiction des anneaux ; divertissements.
Anciens usages ; la demande en mariage, célébration des fiançailles, présents ou duri de
la mariée, cortège de la noce, bénédiction nuptiale, le baiser d'amour, #ifra, retour à la
maison ; la coiffe des femmes, la swakha ou pronuba.
La balalaika, guitare.
PI. 445. — RUSSIE.
Costumes populaires.
Petits-Russiens, Grands-Russiens, Tchérémisses, Bulgares (gouvernements d’Orel, de
Kherson, de Nijny-Novgorod, de Simbirsk).
Femmes. — Coiffures : le éschepatz, le kakolchnik; bonnet, capuchon, voile, colliers, pen-
dants d'oreilles, ceinture, fermoirs, écharpe, chemisette, broderies, plastron, monnaies, disques ;
tunique, robe, tablier, mantelet ; bottes, chaussures, cordelettes.
Hommes. — Bonnet, le Æalpak ; gilet, bechmet; louloupe, caftan, pelisse ; pantalon, chiravari;
boîtes fortes, les laptis.
PI. 446. — RUSSIE.
Tente du Kalmouk, la Æibitka.
Moœurs nomades. Villages temporaires, oulous ; construction de la kibitka : claies, couver-
ture de feutre, porte de menuiserie. Le trépied, le lit, les coffres, les étagères, les sièges, le
samovar, ustensiles ; les images des dieux, le moulin à prières.
Les Kalmouks, peuple de cavaliers. Costume, nourriture.
PI. 447. — RUSSIE.
Ostiaks. T'oungouses. Indiens de l'Amérique russe. Koloche où Hinkite. — Coiffures des
Criméens.
Bonnet, capuchon, robe, surtout, laine, drap, fourrure, pendants d'oreilles, perles, perlines.
6
Les habillements de “peau ; la chemise légère et imperméable faite avec des intestins d’ani-
maux de mer; la chaussure imperméable, peau du gosier des phoques.
Pi. 448. — RUSSIE.
Costumes populaires.
Russes : pasteur cosaque ; paysans roumains.
Tartares de la Crimée. Classe de Tartares : les enfants, le maître d'école. — Musulmans,
parlant la langue des Osmanlis.
Podolie, Orel, Roumanie, Crimée.
Chapeaux, bonnet en boule, kalpak, caciola; chemise, gilet, veste, kyssa-hurk, blouse,
ceinture, pantalon, chalwar ; bas de feutre, souliers, cordelettes, sandales, opinci.
La « horde d'or. » Les ongles des femmes teints en rouge, souvenir de origine asiatique.
La haute antiquité du type roumain. L
PI. 449. — PoLocnr; XIII et XIV® SrÈCLES.
Rois, haute noblesse, clergé, ordres religieux, bourgeoisie.
L'origine des Slaves. Leur division en orientaux, occidentaux et méridionaux. Leurs cos-
tumes, en général.
Bonnet, fichu, robe, l’amicula bar barica, l'amie (przyaciolka) ; manteau, pantalon ; armures
d’écaille, de cuir.
Moyen äâge. Noblesse. Influence du costume oriental ; modes de l'Europe occidentale; le
Joupane (zupan) (v. pl. 450 à 454). Capuchon, la couleur karmazyn; ceintures de cuir, d’or-
févrerie ; robe, haut-de-chausses ; chaussures, lanières, bottes.
Cheveux rasés, la barbe.
Casques, nasal, armures de mailles, de plaques, d’écailles ; l'épée, le coutelas, la lance, l’ar-
balète.
La coiffe des femmes mariées, podiwika. Couronnes, bonnets, robes, manteaux, ceintures ;
cheveux flottants, tressés.
Costume de la bourgeoisie ; influence des modes allemandes, italiennes,
PI. 450. — PoLocne; XIV°-XV° Ss1ÈCLES.
Figures typiques, historiques. — Costumes royaux, princiers. L'ordre teutonique ; le manteau
blanc de ses chevaliers. Gentilshommes, bourgeois, paysans, tenue de travail.
Le vêtement de dessous, kontousch.
PI, 451. — PoLocne: XIV°-XV° SIÈCLES.
Costumes militaires, civils ; tenue crdinaire, d’apparat, — Princes, seigneurs, bourgeois,
l’arbalétrier, le juge, le bourreau.
D
Manteaux, la chouba (szuba) ; vêtements d’origine turque, la Jerezya, la délia. (v. pl. 4
453).
La déliutka ou déliura.
Chaussures pointues.
51 à
PI. 452. — POLOGNE: XVI° SIÈCLE.
Le roi, le grand hetman (connétable), (v. pl. 453), maréchal de camp, dame de la noblesse,
gentilshommes; paysans de Kalisz, de la Lithuanie.
Vêtement d’origine hongroise, la bekiécha.
Pantalons, bottes, talons armés du fer à cheval: danse nationale, la mazur.
Marque distinctive de noblesse, le sabre recourbé, Æarabela; sabres de guerre, de parade ;
l’oboukh.
PI. 453. — PoLonE; XVIII-XIX° srècLESs.
Costumes de la noblesse, du peuple. — Le connétable, grande dame, paysannes, paysans de
Lublin, de Cracovie, de la Lithuanie, montagnard des Carpathes.
Bonnets : la konfederatka, la krakouska, le kolpak.
Vêtement d’origine tartare, l’opognetcha. Turban, aigrette ; le Xontusik.
PI. 454. — PoLoanE; XVII-X VIII srÈCLES.
L'influence asiatique. — Général polonais ; garde royale : capitaine des mousquetaires, billic-
passi; les anischars, le lieutenant, oflapasch porrutschnik, garde-drapeau, wartapssi-consque,
porte-enseigne, beuraktar-gourougi, caporal, jeschemel.
Turban, bonnet, le &ulah, panache, uskiuf, aigrettes ; dolman, dolama : chalwar.
Sabres, hallebarde, fusil, hache d’armes.
L’armée polono-lithuanienne, son organisation : l’ «€ armée du quart », woysko-kwarciane ;
les kussarz, les pancerns, les petyhorcés ; fantassins, dragons, cavalerie légère ; l’arrière-ban,
pospolité.
La maison militaire des rois de Pologne ; souvenir vivant des victoires sur les Turcs.
Les Cent-Suisses, les heiduques hongrois.
PI. 455. — Poroane; XVII‘, XVIII® SIÈCLES,.
Le cheval de guerre houssé : harnais, selle, housse ou chabraque. La parure équestre :
joaillerie, plaques, agrafes, pendeloque, collier de poitrail, carquois. L’étendard des chefs,
boutschouk.
Le faste de la « nation à cheval ». Les chevaux ferrés d'argent. Le caractère scythique de
la joaillerie slave.
— 124 —
PI. 456. — PoLoGnEe: XIX° SIÈCLE.
Costumes populaires (v. pl. 457).
Types de juifs : le voiturier, paysannes.
Paysans de la Lithuanie, de la Samogitie. Avocat ; marchand de volailles, d'oignons ; scieurs
de bois; laitière.
P1. 457. — PoLoNne: XIX° SIECLE.
Servante, garçon de ferme; paysans des environs de Cracovie, de la Samogitie, de la Li-
thuanie ; cosaques de l'Ukraine.
PI. 458. — HoxGRIE ET CROATIE. (Notice comprenant la pl. 459.)
} Ï
Nobles hongrois ; les #aynats.
Costumes populaires.
Les magyars : type de montagnards, le gorale. de
Slaves du Nord : les Polonais galiciens ; Wasserpolaken, Mazures, orales. Lies Ruthènes :
Podotiens, Boïkes, Houzoules. Les Slovaques (feker-nep, peuple blanc). e
Slaves du sud ou yougo-Slaves : les Croates.
Fiancée saxonne; Hongrie,
Femme valaque.
Carte géographique donnant l'emplacement de ces populations. — Étude sur les Aouzoules
ou Autsules, rameau de la tige des Ruthènes.
Hommes.
Coiffures : la Æuwcsma, chapeaux, bonnets, l'image du patron, aigrettes, rubans, fleurs ; cra-
vate, chemises, broderies, camisole, veste, dolman, ceinture, pass, redingote, athila, manteaux,
la mente, le qunia, le szüir, houppelande, pelisse, les zzak, culotte, braguette, mouchoir de
dentelle, brandebourgs, pantalon, le gatyen; sandales, les skirpze, bottes, glands, éperons à l&
sarmale.
Boucles, chaînes, ceintures d’orfévrerie.
Sabres, hachette, pistolet, poire à poudre.
Couteau, pipe, briquet, sac.
Cannes,
Femmes.
Toque, toquets, bonnets, la krakouskæ, bandeaux, mouchoirs de tête, couronne ; chemise, la |
camasia, manches larges, bouffantes, chaînettes ; corsage, plastron, veste, broderies, épaulettes, |
— 125 —
ceinture, la cingatoria, courroies, robe, jupes, tablier, le catrèntia, dentelles, manteaux, brode-
ries, soutaches ; bottes, sandales, chaussures de cuir, cisme ou ciobote.
Diadème, frontal, colliers, verroterie, médailles, pièces de monnaie, pendants d’oreilles,
ceintures, bagues.
PI. 459. — RUTHÈNE.
Broderies ruthènes, Leurs données traditionnelles les rattachant aux traditions asiatiques.
PI. 460. — EUROPE.
Joaillerie hongroise : parure masculine, bijoux féminins, costume de oala.
Acrafes de bonnet, de manteau, attache du sabre, fleurs, fond filigrané ; l'émail de Tran-
sylvante.
PI. 461. — TURQUIE D'EUROPE ET GRÈCE. :
Costumes populaires : paysans grecs, bulgares.
Bonnets de fourrures, d’étoffe, fez, toque, voiles, fichus, mouchoirs de tête, le bachlik, cor-
delettes d’étoupe, sequins, verroterie ; chemise, tablier, culottes, caleçcons, redingote, pelisse, ap-
plications ; chausses, bas, guêtres, sandales, chaussures de cuir.
Ceintures d'argent, agrafes.
Pl 462. — TuüuRQUIE D'ÊUROPE.
Costumes usuels. (Scutari d’Albanie.)
Le Hodja; paysanne, dame, prêtre chrétien, dame musulmane. Toilette de ville, d’inté-
rieur. Berger, paysans.
Slaves du Sud ; arts populaires, sources primitives ; mœurs des habitants, existence en com-
mun; travaux des femmes, les vêtements tapissés, ornementation slavonne, broderies, appli-
cations, l’orfévrerie-joaillerie (voir pl. 463).
Le bachlik, serviettes, casque, le fépélik, chaînettes, sequins, plaques métalliques, pen-
dants. d'oreilles, colliers; chemise bewrundjuk, poitrinal, corsage collant, gueuchluk:, ceinture,
mouchoir, serviette, boucles, agrafes, le échaprass; manteaux, l’oustrougha, V'entari, le djubbe,
le féredjé, tablier ; chahwar ; bas, paboudj; sac à ouvrage, terba.
Fez, puskul, sarik, le mintan, le dolama, le binich; chaussures, paboud}, mest, tcharyl:
yéméni; vêtements de peau.
Les duduk (fûtes) du berger.
PI. 463. — ORIENT.
Parures de caractère asiatique en usage dans le Turkestan, l'Egypte et la Bulgarie.
Frontal, le fepelik, boucles d'oreilles, colliers, le guerdantik, l'orge, V'eckd, le tock, suspen-
sions de colliers, étuis à Aegabs où amulettes, bracelets, bagues, dibleh, Khatims, anneaux de
jambes.
Coiffure féminine, bonnet-casque.
PI. 464. — TURQUIE D'EUROPE.
Les Arnaoul ; classes riches, pauvres : le Lodja, le haham-bachi, paysan, bourgeois, dame
musulmane ; vilayets de Yania, de Sélanik (Épire ou Basse Albanie, Thessalie, Macédoine).
Fez, puskul, le takké, le kavezé; gilets, djamadan-yelek; veste, tchepken ; ceinture, silahlik ;
le fistan, pardessus, le aklouka kébéci, les callchoun, le potour; guêtres, dizhik, les charik,
les laplchin, les goundoura.
L'entari féminin, jupe à la franka, mintan djubbé, son ornementation : gansé, soulache, point
de couchure, finition.
Le yachmak.
PI. 465. —- ITALIE: XIX® SIÈCLE, première partie. l
s 3 P "À
Costumes populaires (voir pl. 466 à 468). .
Transtévérines, femmes de Rome, de Milan, de la Vénétie, du royaume de Naples : chu-
chardes de Mola, de Fondi.
PI. 466. — Trazie:; XIX° SIÈCLE, première partie.
Les Transtévérins, de Rome.
Syherri romaneschi, capo popoli.
Chapeaux, bonnets, cheveux en chignon, résille, cravate, gilet à la napolilaine, carma-
gnole, ceinture, la fascia, haut-de-chausses, genouillères , caleçons, rosettes, souliers, boucles.
Coiffures féminines.
Il meo Patacca, le héros burlesque.
PI. 467. == Irarie : XIX° SIECLE.
Province de Rome, — Les contadini, les cocivre où montagnardes ; province d’Ancône, ha-
bitant de Loreto, le barrellino.
Coiffures, pièces d’étoffe, voile, bandeau, planchette, chemise, brassards, fichu, corsages,
les devanliers, le corps, veste, jupe, tablier.
Chaînes, colliers, épingles de cheveux, boucles d'oreilles, les nawicelle.
Chaussures des montagnards, les cocte.
Or
PI. 468. — JrALrE: XIX° SIÈCLE.
Costumes rustiques. —— Paysans de la Terra di Lavoro; pifferari.
Pièces de la toilette féminine, la coiffure plate, amandille; fichu, fascelete ; tunique, camisa
brassards, manec; corset, corsaletto ; jupe, casacca; la ceinture, scinda ; la robe, veste; étoffe, la
panne, les tabliers artistés, le scenalis; ornements tissés, brodés, appliqués ; le châle, fusce-
lettone; chaussures, jugeurs, scarpes; collier, cannac ou canac; boucles d'oreilles, rocchines.
Instruments des pifferari ; la flûte, la musette, le tambour de basque, le triangle,
PI. 469. — ESPAGNE; FIN DU XVIII° SIÈCLE.
Scène de la vie élégante et divertissement populaire.
Le jeu de la cuiller, la course des échasses, les c/arines, les espadas.
PI. 470 et 471. — Espane. (Notice commune.)
Tauromachie. —— Les jiestas de toros. Torercs célèbres. La cuadrilla contemporaine, Tenue
de combat, costume ancien, moderne ; types populaires.
Cortèce du quadrille ; les alquaciles, couleurs des ganaderias, la vara de justice, la clef du
toril.
Gens à pied, peones : espadas, banderillos, chulos ou capeadores.
Le picadore.
La monterilla, pompons, la tresse de cheveux, coleta, chignon de soie, mona, résille ; veste
à épaulettes ; gilet, chaleco; ceinture, faja; culotte collante, pantalons de cuir, jambards; la
capa.
Harnais, selle arabe, étriers de bois.
Les banderillas, palillos, zarcillos, rehiletes.
La mulela ou engano.
Bohémien ou gitano; villageoises; (province de Tolède) #40 ou andalous, sa veste, caleseru.
PI. 472. — ESPAGNE.
Costumes populaires ; vieille Castille, Léon.
Maire de village, bourgeoise, paysan, fermière, charra, femmes en costume de fête (pro-
vinces de Léon, de Ségovie, de Burgos, d’Avila, des Asturies).
Chapeaux de paille, la montera (v. pl. 473 à 476), madras, épingles, rubans, natte de che-
veux; châle, fichu, rebozillo, corsage, plastron, tablier, broderies, jupe, appliques ; souliers,
rosettes ; colliers, bijoux filigranés, boucles, anneaux d'oreilles, joyaux, Joyas, croix, mé-
dailles.
‘ a
k — 128 —
Mouchoir de tête, veste, gilet, ceinture, couteau, culottes ; alpargatas ou espardeñnas (w.
pl. 473 à 476).
PI. 473. — ESPAGNE.
Maragatos, province de Léon. — Galiciens, leur gourdin, garotle, le tablier féminin, manteo
(v. pl. 476). Asturiennes, leur fichu, dengue. — Aragon, le pregonero, crieur public.
Le paysan de la vieille Castille ; sa #ontera, coiffure, ete. Les paysans se donnant du don,
entre eux.
PI. 474. — ESPAGNE.
Catalans, Aragonais (Zaragozanos).
Montagnardes, paysannes riches, pagesas, jeune fille, la #wchacha et son novio ; fermiers,
cultivateurs, bedeau de confrérie. Le port de la veste (v. pl. 475).
Bonnet, le gorro; pardessus, gambelo; veste, marsille; capa de muestra; espadrilles.
Capuchon féminin, bouts de manches, spencer, corpino.
Es
Les Catalans ne se considérant pas comme Espagnols. à
LL:
PI. 475. — ESPAGNE.
Vieille-Castille. Aragon. Murcie. Provinces vascongadas où basques.
Moiïssonneurs, seyadores, paysannes, paysans : enfants, costumes de mariés, tenue de tra-
vail, Curé de village.
Le sombrero, le béret; la faja ; navajas, euchillos, puñales, manteau à collet, pantalon, pièces
de velours.
Mouchoirs de tête, tresses de cheveux, la mantille.
PI. 476. — ESPAGNE.
Costumes de la Galice. — Les Gallegos. La baila de la muyneira, le joueur de cornemuse,
gailero gallego, le musico tamborilero ; danseurs; les caslañuelas, le tambour de basque, pan-
dero.
Émigration, professions ; costume, gilet, la #anta, les guêtres, polaynas, abarcas, alpar-
gatas ; parapluie ; cheveux en oreilles de chien.
Toilette féminine, le dengue, le manteo.
Les jours de fiesta, le magosto. La danse du pays, gallegada.
PI. double, 477-478. — ESPAGNE.
I’habitation andalouse, — Maison bourgeoise; l'extérieur, la chambre, le patio, — Cos-
tumes populaires.
— 129 —
Les casas de pupillos ou de hwespedes ; pièces intérieures, carrelage,
le lit, meubles, le brasero.
L’aguador, paysan, maquignon, charretier, arriero, cultivateur,
vinces de Tolède, de la Manche, de Valence, de Burgos).
El tricornio, les caleçons de toile, zaraguellas de lienzo.
Les mules castillanes, celles de la Manche.
solivage, murs, l'alcôve,
muletier, gitana (pro-
PI. 479. — ESPAGNE.
Salon de porcelaine. (Buen-Retiro : Palais royal de Madrid.) L’Aabillement en Trianon.
PI. 480. — ESPAGNE.
Costumes populaires. — Province de Valence. Iles Baléares, Pytiuses ou Ebuses, Majorque,
Minorque, Iviça. Pâtre, bâtelier, villageois, dames, bourgeois.
Coiffure féminine, le s'bozillo,
Chevelure des hommes, la tonsure (v. pl. 481).
PI. 481. — ESPAGNE.
Iles Baléares. — Pageses (paysans) majorquins, minorquins, les mahonnais (dix-huitième
et dix-neuvième siècle) ; berger, garçon de ferme, fermiers, cultivateurs.
Chapeaux, le moxine, mouchoir en turban, rabat, gilet, guarde-pits, veste, sayo, culottes
bouffantes, cape.
Le rebozillo en amount, en volant; cheveux en estoffade; la collerette, floqué, mantille, le
mantele; éventail.
PAS PORTUCAT:
Costumes populaires, religieux.
Montagnards, province du Minho; la femme des guerres civiles. Paysans, rws/icos, pay-
sannes, #icanas : habits de fête, tenue de travail. Le port des fardeaux, berger, les vêtements
de paille, bouvier, marchands de bétail, de cochons de lait. Population maritime, marchands
de poissons, de moules, aveiros, de crevettes : pêcheurs, pescadores. Clergé régulier, prêtre de
paroisse, ordres monastiques, frère de Saint-Antoine, dominicain, carme, bénédictin.
Mouchoir de tête, le lenço ; manteau, capa; parasol, chapeo de sol; souliers, semelles de bois
(v. pl. 483).
Manteau, koura de miranda, les alpargatas.
Barrette, soutane, badina e capa.
— JU
PI. 483. — PoRTuGAr.
Joaillerie populaire. — Bijoux d’or, d'argent ; paysanne parée de Vianna ; le soulier féminin.
Pendants d'oreilles, colliers, broches, pendeloques, médaillons, cœurs, croix, forme rayon-
nante ou astrale.
Costume de la paysanne, le tablier, la sacoche.
Industries portugaises ; les dentelles, le genre hontlon, les rendeiros; les tissus : draps ordi-
naires, serguilha, ceux dits saragoca.
Populations rustiques ; le sol, la ferre bienheureuse, culture de la vigne, pâturages.
PI. 484. — FRANCE: XIX°® SIÈCLE.
Auvergnats. Limagniens, Vellaviens. Podotes. Bourbonnichonnes (v. pl. 487). Moulinoises,
— Costumes populaires ; tenue de travail; toilette du dimanche.
Chapeaux, la cape, capuchon, capette, bonnets, coiffes, bandeaux, cercles de laiton, le serre-
malice ; châles, fichus, corsage, brassards, tablier, la pièce, la robe relevée, manteau, cape ; chaînes
d'or, les Saint-Esprit, les pendants. e
Chapeaux ronds, à grandes ailes, tricornes, bicornes ; la biaude (l’ancien bliaut); la casaque,
surtout; le poulacre, ceinturon la braye, guêtres, manteaux, la coubertie, l’'argo peilloux ; sabots,
la recolle.
Étoffes, le raze, la bure.
Couteaux, le gougou, le tailladou, la coutelière ; bâtons ferrés.
PI. 485. — FRANCE.
Bordelais, dix-neuvième siècle, première partie. — Costumes féminins, classes populaires.
Les coiffes.
Griselles. Femmes du peuple, la portanière ; marchandes de volailles, de poissons, de pommes
cuites ; laitières, fille de peine, villageoïises ; fillettes de Laroque, de Cauderan, de Blaye.
Mouchoir béarnais, madras, bourrelet, le capedur, cols, collerettes, fichus, brassières, tablier,
le fripon, les poches, le clavier, capes, châles; escarpins en cofhurne; montres, chaînes en che-
veux, croix & la Jeannette.
Les Chartronnais. Bordelais franes-métis, les filleules de Bourdeaux.
PI. 486. — FRANCE ; XIX® SIÈCLE, première partie.
Landes. Pyrénées occidentales, — Costumes populaires.
Les Landescots où Lanusquets ; accoutrement d’hiver, d'été; montagnards ; population ma-
ritime ; Haute-Garonne (Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées). Le capulet.
1 TP
— 131 —
Les escasses où lchanques, échasses ; capuchon, houppette, barrette, dolman, le cumauo,
pelisse, capot, manteau de Charlemagne.
Le poêlon à cruchades.
Les cascarottes.
PI. 487. — FRANCE: XIX° SIÈCLE.
Paysannes morvandelles, du comté de Nice, du Dauphiné; montagnard savoisien
(v. pl. 496), Bourbonnichonne, Mâconnaises, Bressanes ; chapeau de grande parure, la cape.
Chapeaux de paille, la capellina, résille, la scuffia; robe de poulan , collerettes, vestes,
brassards, mouchoirs de cou, fichu, kaëreu, tabliers, cape, mitaines ; souliers, galoches, chaus-
sons. Pendants d'oreilles, colliers, chaînes de cou, ornements en jaseran.
PI. 488. — FRANCE.
Alsace. — Coiffures diverses, le bendel, XVII siècle. — Costumes populaires, XIX® siècle;
Jardinière, paysannes ; bonnets simples, à larges rubans ; type moderne.
L'ancienne société alsacienne, classes de la population : les échevins, ammeïster, les
municipaux, stadmeister, bourgeois, campagnards ; lois somptuaires ; les modes françaises.
PI. 489. — France; XVIII® Er XIX° SIÈCLE.
Littoral de la Manche. — Population maritime : pêcheurs dieppois. Les Polletais, costume
de fête, de travail ; paysannes, marchand ambulant.
Coïffes, barbes, col, fichu, corsage, jupe écourtée, brassards, mitaines, escarpins.
Bonnets, toques, aigrette, perruque, boucle d'oreilles, cravate, veste, casaque, culotte,
cotillon, bas à coins, mules.
Les agrès de pêche.
PI. 490. — FRANCE; XIX° SIÈCLE, première partie.
Normandie. — Costumes féminins. Les bonnets. Rouennaises, Havraises, Cauchoïises,
Bayeusaines, Caennaises, femmes de Pont-l'Évêque, de Varangeville.
Bonnet cauchois : le fond, la passe, les barbes, bonnets en pointe; la calipette, voile; le
bavolet, rubans, le bonnet de coton.
Cheveux en chignon, en bourrelet, épingles.
Le juste-au-corps ou casaquin, tabliers à bavette.
Équitation féminine, la planchette.
— 10
PI. 491. — FRANCE: XIX® SIÈCLE.
Costumes bretons. — Département du Finistère, arrondissements de Quimperlé, de Chà-
teaulin, de Lorient. Toilette de mariée. Jeune fille de l’île de Batz (v. pl. 482 et 486).
PI. 492. — FRANCE.
3retagne. — Costumes des départements du Morbihan et du Finistère. Arrondissements de
Pontivy, de Quimper, de Châteaulin, de Quimperlé, de Morlaix. Femme de l’île de Batz.
PI. 493. — FRANCE.
Département du Finistère. — Costumes habillés et costumes de travail ; hommes des arron-
dissements de Brest, de Quimper, de Chateaulin.
PI. 494. — FRANCE.
…_
Bretagne, même département. — Costumes masculins et féminins ; mariés de Kerfeunteun.
Chapeau, de, gilet, rogueden maoues, rokedennou, ceinture, gouriz, veste, corquen, culottes,
bragou-braz, houseaux.
Coiffes ; la chemise, hirviz, le corsage, justin, le tablier de pardon, favanger.
PI. 495. — FRANCE.
Bretagne, même département. — Costumes masculins. Les Aoscoviles, les « blancs » ou
Guenedouriens, de Quimperlé.
Les souliers, botou-lezr, les galoches , botou-coad; bâton, pen-bas.
PI. 496. — BRETAGNE.
Femmes $Sablaises; poissonnière, maraîchère. Illiennes de Batz; les paludiers; mariés de
Saillé.
Le manteau de relevailles, ventel. Costume féminin savoisien rapproché du breton. Coif-
fures, les bigoudens, la coiffe frisée ou cabriole, les cabellous; bonnets des enfants, du garçon.
La pièce, le devantier, la mante; les bas, wéroles, ceux à coins dits 4 fourchelle ; sabots,
patines.
Le chapeau à trois pics ; la chemisette.
— 133 —
PI, 497. — FRANCE: XIX° SIÈCLE.
Bretagne. — Broderies; objets de parure.
Cocardes de pèlerinage, cœurs, croix, agrafes, boucles, épinglettes, bagues,
Fibules antiques.
Broderies de chupen, de corquen, de rokedennou, de justin; ceinture, gouriz; bordure de
pantoufle.
Le pays des bleus, glazeiz, des bruns, ardaaeded, des blancs, quencdouriens; les bonnets bleus
eb les bonnets rouges. é
Costume féminin : la jupe de dessus, bros-uhelen, jupe intermédiaire, lostenn-greiz, jupe de
dessous, bros-queleden.
PI. 498. — FRANCE.
Bretagne. — Mobilier rustique; l'arche.
Le caractère celtique de ses sculptures.
PI. double 499-500, — BRETAGNE.
La maison de demeurance; intérieur. — Costumes populaires (Finistère, Loire-[nférieure ).
La maison bretonne, & ou Xear ; l’assié de hu; la porte pleine, Lu; la demi-porte, contre hu ;
la place, la cheminée, le foyer, les chipots, le g'Uaume.
Mobilier (le malvunuzein) : les lits, le gwilé cloz, les giwiléou steng, les coffres, arch'iou,
grinoliou, vaisselier, les armoires : l'armel, la presse; la table à manger, #40/, le porte-cuillers,
chiquet, la chaise, £ador, escabeaux à trois quilles.
Les moques, les briques, les touques.
La planche à pain, réte.
Apprêts d’une noce, La toilette de la mariée; confection des crêpes ; paludier de Batz; le
joueur de biniou, kerniad.
e
TABLE
DES
PERSONNALITÉS HISTORIQUES.
AIÏGUILLON (duchesse d’), X VIL° siècle; pl. 855.
AJAX, roi de Salamine; pl. 25-26.
ALBE (duc d’), 1508, - 1582; pl. 278.
ALENÇON (François, duc d'Anjou, de Berri et d’),
frère de François II, de Charles IX et de Henri III,
1554, + 1584; pl. 254 et 268.
ALEXANDRE III dit le Grand, roi de Macédoine, 356
av. J.-C., + 328; pl. 25-96.
ALPHONSE X dit le Sage, roi de Castille et de Léon,
1226, Æ 1284; pl. 200.
ANNE, dauphine d'Auvergne, femme de Louis il, duc
de Bourbon, +- 1416 ; pl. 207.
ANNE DE BUDES, demoiselle de Guébriant, XVII°
siècle ; pl. 340.
ANONYMES (Portraits) : XV° siècle, pl. 223; XVI
siècle, pl. 276, 277 et 278; XVIL®° et XVIITI° siècles, :
pl. 363 ; XVIII° siècle, pl. 371, 377 et 401.
AURENG- ee empereur mogol, 1618, + 1706 ; pl. 115.
AZEM-SHAH, empereur mogol de 1706 à 1707; pl. 111.
BABER, fondateur de la dynastie indienne de Timour,
- en 1530; pl. 119.
Barory (Étienne), roi de Pologne de 1576 à 1586;
pl. 452.
B£ATRIX de BOURBON, épouse de Jean de Luxembourg,
roi de Bohême, tué à Crécy en 1346; pl. 211.
BEAUMONT (Raoul de), fondateur de l’Estival en 1210;
pl. 208.
BERG (Jean-Jacob de), magistrat civil de Ratisbonne,
XVII: siècle ; pl. 361.
BozesLas V ditle Chaste, roi de Pologne, 1220, + 1279
pl. 449.
BOLEyN (Anne de), reine d'Angleterre, 1500, + 1536 ;
pl. 265.
BONNE de BOURBON, mariée en 1855 à Amédée VI,
comte de Savoie; pl. 212.
BourBoN (Louis Ier, duc de), comte de Clermont, pre-
mier petit-fils de Louis IX, 1279, +- 1341 ; pl. 210.
BOURBON (Jean I‘, quatrième due de), +- 1433;
pl. 210.
BOuURBON (Charles I°', cinquième duc de), grand
chambrier de France, 1401, +- 1456; pl. 211, 212
eb 221.
BOURBON (Jean, bâtard de), première moitié du
XIV®° siècle; pl. 212.
BouRBON (duchesse de), XVII® des pl. 354.
BourBON-ConTI (Louise-Adélaïde de), XVII° siècle ;
pl. 363.
BRECHKA (le Cosaque), XVII° siècle, pl. 438.
CARVILLE (Pierre de), XIV° siècle ; pl. 208.
CATAL, chef gaulois ; pl. 56-57.
CATHERINE de BOURBON, (1600) ; pl. 277.
CATHERINE de MÉDICIS, reine de France, 1519, +
1589 ; pl. 266.
CHALEU (Agnès de), épouse de Jean, bâtard de Bour-
bon, première moitié du XIV° siècle ; pl. 212,
CHARLES IT dit le Mauvais, roi de Navarre, 1332, +
pl. 212, 1387; pl. 216. à
CHARLES V, roi de France dit le Sage, 1337, - 1380;
216 et (harnais d'armes) 217.
CHARLES VII, roi de France 1403, + 1461; pl. 211.
CHARLES IX, roi de France, 1550, 4 1574; pl. 268.
CHARLES-ÉDOUARD STUART, dit le Prétendant, 1720,
+ 1788 ; pl. 426.
CHARLOTTE, landgravine de Hesse-Cassel, reine de
Danemark, XVIL° siècle; pl. 852,
CHARLOTTE-ÉLISABETH, dite princesse palatine, seconde
femme du duc d'Orléans, frère de Louis XIV ; 1652
1722 ; pl. 351.
CHARTRES (Élisabeth-Charlotte d'Orléans, dite Made-
moiselle de), sœur du régent ; 1676, H- 1744; pl. 354
et 300,
CHARTRES (duchesse de), XVII° siècle; pl, 354.
— 136 —
Cxi&r (cardinal), neveu du pape Alexandre VII,
XVII° siècle ; pl. 344-345.
CHILDEBERT L°, roi des Francs, 495, <- 558 ; pl. 189.
CaicréRic l°*,roi des Francs, 539, - 584; pl. 189.
CLOTAIRE I°*', roi des Francs, +- 561 ; pl. 189.
CLOTILDE, épouse de Clovis I°*, 475, 4- 545 ; pl, 189.
CLovis 1°, roi des Frances, 465, + 511, pl. 189.
CoLoGnE (duc de), personnage de l’époque de Charles V ;
pl. 210.
CoNRAD, duc de Mazovie, fils de Kasimir II, roi de
Pologne, +- 1237 ; pl. 449.
C'ONSTANTIN PORPHYROGÉNÈTE, empereur d'Orient de
780 à 797 ; pl. 188.
Conrt (François-Louis de Bourbon, prince de), 1664, --
1709 ; pl. 352.
Coxr1 (princesse douairière de), XVII° siècle; pl. 354.
Coxri (Marie-Thérèse de Bourbon, princesse de); pl.
CourTENAY (Raoul de), seigneur d’Illiers et de Neuvy,
+ 1271 ; pl. 209.
CRfQui (François de), maréchal de France, 1624, +-
1687; pl. 352.
CRILLON, colonel-général de l'infanterie, 1541, 4- 1615;
pl. 301.
CVATON-SHAWAY (le faucon noir), chef jowas ; Amé-
rique ; pl. 81.
DIANE DE POITIERS, 1499, + 1566 ; pl. 264,
DIoMÈDE, roi d’Éolie ; pl. 25-26.
DJEHANDER-SHAH, empereur mogol, proclamé en 1712
et décapité peu de mois après ; pl. 113.
DIEHANGUIR, empereur mogol de 1605 à 1627; pl.
115.
DJIHAN-KHAN, chef radjpoute, XVII siècle; pl. 110.
DREUX (Pierre de), surnommé Mauclerc, duc de Breta-
gne, + en 1250; pl. 210.
DuMLEZz (Jérémias), 1667 ; pl. 361.
EGMONT (comtesse d’), née princesse d'Aremberg,.
XVII" siècle; pl. 354 et 355.
ÉLÉONORE DE CASTILLE, reine de France, deuxième
femme de François 1°", 1498, + 1558; pl. 264.
ÉLISABETH D'ANGLETERRE, 1553, - 1603 ; pl. 277.
ÉLISABETH D'AUTRICHE, reine de France, épouse de
Charles IX, 1554, 4 1592 ; pl. 268.
© ÉLISABETH DE VALOIS, reine d'Espagne, 1545-1568 ;
pl. 265.
ERNEST-AUGUSTE, seizième duc de Brunswich-Lune-
bourg, premier électeur et duc de Hanovre ; 1629, +-
1698 ; pl. 360.
ESTE (Lionel d’), seigneur de Ferrare de 1441 à 1450 ;
pl 226.
EsrE (Marie-Béatrix), duchesse de Massa, mariée en
en 1771 à l’archiduc Ferdinand; pl. 369.
ÉTAMRES (Anne de Pisseleu, duchesse d’),1508,+1576;
pl. 266.
EUDES, comte de Chartres, XIII" siècle; pl. 207.
EUDOXIE FABIA, épouse d'Héraclius, - vers 612;
pl. 183.
EURIANTE, femme du comte de Nevers, XV° siècle;
pl. 208.
FAROURSIAR où FIROUKSIR, empereur mogol de 1713
à 1720; pl. 114.
FAUSTINE, épouse d'Antonin, 104 ap. J.-C., + 141;
pl. 41.
FAUSTINE, épouse de Marc-Aurèle, env. 125 apr. J.-C.
+ 175 ; pl. 41.
FERDINAND-ALBERT, duc de Brunswick-Bevern en
1666 ; 1636, + 1687 ; pl. 336.
FERRONNIÈRE (la belle), vers 1540 ; pl. 264.
FLORIGNY (Jehan, seigneur de), 1415, époque de
Charles V; pl. 217.
FRANÇOIS I‘, duc de Bretagne, 1414, + 1450;
pl 210 et 222.
FRÉDÉGONDE, reine des Francs, 545, Æ- 596 ; pl. 189.
FRÉDÉRIC (prince), margrave de Bade et d'Hochberg,
1594, +- 1659 ; pl. 361.
FréDp£RIC III, électeur de Brandebourg, roi de Prusse
en 1701 sous le nom de Frédéric L°', 1657, + 1713;
pl. 360,
Fréb£ric II dit le Grand, roi de Prusse, 1712, + 1786;
pl. 387.
FRÉDÉRIQUE-SOPHIE- WILHELMINE, princesse d’O-
range et de Nassau, née princesse de Prusse, seconde
moitié du X VIII* siècle ; pl. 860.
GAMELIN (Jacques), peintre français, 1739, - 1803,
et son fils, pl. 401.
GENEVIÈVE (Sainte), 422, +- 512 ; pl. 189.
GERNLERUS (Lucas), professeur de théologie et d’his-
toire ecclésiastique à l'Université de Bâle, XVII
siècle ; pl. 361.
GESVRES (marquis de), en chevalier du Saint-Esprit
(1633); pl. 328.
Gopounov (Boris), tzar de la Moscovie en 1598,+- en
1605 ; pl. 439.
GourFrIER (Claude), grand écuyer de France, + 1570,
pl. 254.
GRANVAL (Racot de), comédien français, 1710, 4 1784;
pl. 370,
GRAPHEUS (Abraham), Xnape, messager de la corpo-
ration de Saint-Luc à Anvers (1620) ; pl. 323.
GUÉBRIANT (maréchale de), + 1659 ; pl, 340,
= ERA ee à
— 137 —
GUESCLIN (Bertrand Du), 1320, 4- 1380; pl. 203 et
(harnais de guerre) 217.
GuILLEMER (maître Jehan), docteur, XVIes!° ; pl. 269,
HAREGONDE, reine des Francs, épouse de Clotaire 1°”,
VI: siècle ; pl. 189.
HEDVIGE D'ANJOU, reine de Pologne (1371, + 1399);
pl. 450.
HÉIÈNE, mère de Constantin, 247 ap. J.-C., - 327 ;
or A1
H£éLOÏsE, + en 1164; pl. 207.
Henrt IV dit le Juste, duc de Silésie, de la dynastie
des Piasts, + 1290 ; pl. 449,
HæNR1 III, roi de France, 1551, - 1589 ; pl. 278.
Henri LV, roi de France, 1553, - 1610 ; pl. 311.
HÉRACLIUS, empereur d'Orient, 575, 4- 641; pl 183.
HOUMAïOUN ou OUMAYOUM, empereur mogol, 1508, +
1556; pl. 114.
HUGUES, vidame de Châlons, 1279 ; pl. 207.
ISABEAU DE BAVIÈRE, reine de France, épouse de
Charles VI, 1371, -- 1435; pl. 208.
ISABELLE (Claire-Eugénie, infante), fille de PhilippeIT,
épouse de l’archiduc Albert d'Autriche, 1566, + 1633;
pl. 276.
ISABELLE STUART, deuxième femme de François 1°,
duc de Bretagne; pl. 211.
Ivan IV dit le Terrible ,tzar de Moscovie, 1529, 4 1584;
pl. 439.
JACQUELINE DE LA GRANGE, épouse de Jean Mon-
taigu, XIV° siècle ; pl. 208.
JAGELLON (Wladislas), roi de Pologne, 1354, + 1434 ;
pl. 450.
JEAN I, comte de Bretagne, fils de Pierre de Dreux
dit Mauclerc, 1217, + 1286 ; pl. 208.
JEAN IT dit le Bon, roi de France, de 1550 à 1364;
pl. 210 et 216.
JEAN II, duc de Bretagne, 1239, + 1305 ; pl. 203.
JEAN III, duc de Bourgogne, + 15341; pl. 203.
JEANNE D'ALBRET, reine de Navarre, 1528, + 1572,
pl. 268.
JEANNE DE BOURBON, reine de France, épouse de
Charles V, XIV: siecle; pl. 211.
JEANNE DE FLANDRE, épouse de Jean de Montfort,
duc de Bretagne, 1341 ; pl. 207.
JoSEPH Il, empereur d'Allemagne, 1741, + 1790;
pl. 387.
JUL1E, fille d'Auguste, 39 av. J.-C., + 14 de l'ère chré-
tienne; pl. 41.
JuL1eE, fille de Titus, env. 80 apr. J.-C.; pl. 41.
JUSTINIEN II, dit Rhinotmète, empereur d'Orient;
669, + 711; pl. 188,
KaAsSIMIR III, dit le Grand, roi de Pologne, 1309, +
1370 ; pl. 450.
Lascy (comte de), général autrichien, 1725, + 1801 ;
pl: 387.
LEFÈVRE, entrepreneur de basse lisse attaché aux
Gobelins, XVII® siècle; pl. 362.
Le Noble (Monsieur), XVII siècle; pl. 352.
LÉon IV le Khazare, empereur d'Orient, 750, + 780;
DE 82
LESzEr le Voir, roi de Pologne de 1289 à 1306;
pl. 449.
L’'HosriraL (Michel de), chancelier de France, 1504,
+ 1573 ; pl. 268.
LIMEUIL (mademoiselle de), fille d'honneur de Cathe-
rine de Médicis, XVI! siècle; pl. 267.
LIONORA DE ALTOVITI, femme poète, 1550, + 1606,
pl. 226.
LIVIE, épouse d’Auguste et mere de Tibère, 56 av.
J.-C., + 29 de l’ère chrétienne; pl. 41.
Livius DRUSUS, tribun du peuple en 122 av. J.-C.;
pl. 40.
Loison (mesdemoiselles), XVIT° siècle ; pl. 854.
LONGUEVILLE (Henri I‘* d'Orléans duc de) 1568, +
1595; pl. 268.
Lon&wy (Jacqueline de), épouse de Louis II de
Bourbon, duc de Montpensier ; 41561; pl. 268.
LOUCART (Jakennes), chevalier du roi, XIV® siècle;
pl. 207.
Louis de FRANCE, premier fils de Louis IX , 1243, +
1260 ; pl. 209.
Louis de FRANCE, comte d'Évreux, fils puiné de Phi-
lippe III le Hardi; + 1319; pl. 207 et 209.
Louis I de FRANCE, roi de Naples, 1339, + 1384;
pl 21e
Louis II d'ANJOU, fils de Louis 1°, roi de Naples,
74 = ET pl 21e
Louis XIII, roi de France, en chevalier du Saint-Es-
prit; 1601, + 1643; pl. 328.
Louis XIV, roi de France, 1638, + 1715 ; pl. 340, 344-
345, 349 et 351.
Louis de FRANCE, dauphin, fils de Louis XIV, 1661, +
1711; pl. 851.
Louis XV, roi de France, 1710, + 1774; pl. 883.
Louis de FRANCE, dauphin, fils de Louis XV et père
de Louis XVI, de Louis XVIII et de Charles X ;
1799, + 1765; pl. 384.
Louise de LORRAINE-VAUDEMONT, reine de France,
épouse d'Henri III; 1553, + 1601; pl. 267.
MaILLy (comtesse de), dame d’atour de la princesse de
Savoie, duchesse de Bourgogne ; XVII*siècle, pl. 355
: — 138 —
Maixe (Louis-Auguste de Bourbon, duc du); prince
légitimé de France, fils de Louis XIV et de Madame
de Montespan; 1670, - 1736; pl. 352.
MAINTENON (Françoise d'Aubigné, marquise de),
1635, + 1719; pl. 354 et 355.
MaRcEL (saint), évêque de Paris, +- 405; pl. 189.
MARGUERITE de BEAUJEU, épouse de Jacques de
Savoie, prince d'Achaïe et de Morée, XIVe siècle;
pl. 207.
MARGUERITE de BOURBON, épouse d’Arnaud Ama-
nieu, sire d'Albret, grand chambellan de France,
époque de Charles V; pl. 212.
MARGUERITE de FRANCE, troisième fille de Fran-
çois Ier, duchesse de Savoie, 1523, + 1574; pl. 264,
MARGUERITE de FRANCE, reine de Navarre, première
femme d'Henri IV, 1553, + 1615; pl. 311.
MARGUERITE de LORRAINE-VAUDEMONT, mariée au
duc de Joyeuse, en 1581; pl. 267.
MARIE, impératrice &'Orient, épouse de Nicéphore
Botaniate, XI° siècle; pl. 183.
MARIE d'ANGLETERRE, reine de France, épouse de
Louis XII, 1497, +- 1534; pl. 265.
MARIE d'ANJOU, reine de France,
Charles VII, 1404, + 1463; pl. 211.
Marie de BERRI, femme de Jean I‘r, duc de Bourbon,
époque de Charles VIT; pl. 211.
MarIEe de MÉDIcIs, reine de France, seconde femme
d'Henri IV, 1573, -+ 1642; pl. 277 et 311.
MARIE STUART, reine d'Écosse, 1542, + 1587 ; pl. 267.
MaRIE-LOUISE, impératrice d'Allemagne, fille de
Charles III, roi d'Espagne, mariée en 1765 à Léo-
pold, alors grand-duc de Toscane; pl. 369,
MARIE-THÉRÈSE d’AUTRICHE, reine de France, épouse
de Louis XIV, 1638, + 1683; pl. 340.
MARIE TOuUCcHET, 1549, + 1638; pl. 266.
MauURIN (Antoine), lithographe français, XIX° siècle,
pl. 401.
MAXIMILIEN I°", empereur d'Allemagne, 1459, +
1519 ; pl. 223.
MAXIMILIEN, archiduc d'Autriche, XVIII® siècle;
pl. 387.
MONTAIGU (Jean de), surintendant des finances
env. 1350, + 1409; pl. 212.
MONTAIGU (Charles IL de), fils de Jean de Mon-
taigu, XIV°-XV°* siècle ; pl. 212.
MONTAIGU (Yolande de), seconde femme d'Erard de
Trainel, XII° siècle; pl. 207.
MONTFORT (comtesse de), XVII® siècle; pl. 355.
MouRAD-BACKCHE, fils de Shah-Djehan et frère
d'Aureng-Zeb, XVIIe siècle; pl. 112.
épouse de
MuLDpoRr (André), professeur de théologie et d'his
toire ecclésiastique à Ratisbonne (1636); pl. 861.
NADASTy (comte), général hongrois, XVIII° siècle;
pl. 387.
NAHGAWAB (l'Anglais), chef peau-rouge ; pl. 81.
NARISCHKINE (boïar Léon), 1647; pl. 439.
NÉRON, empereur romain, 37, + 68 de l’ère chrétienne ;
pl. 40.
NICÉPHORE BOTONIATE, empereur d'Orient de 1078 à
1081; pl. 181 eb 183.
Nowré-ARr, épouse de Ramsès II, roi égyptien de
la XIX° dynastie; pl. 4.
OArIA, femme de Conrad, duc de Mazovie, XITII° siè-
cle; pl. 449,
ORLÉANS (Charles, duc 4’), 1391, + 1465; pl. 217.
OrLf#Axs (Philippe duc d}), frère de Louis XIV
1640, + 1701; pl. 351.
ORSIN1 (princesse), XVI: siècle, pl. 278.
PALATINE (princesse). — Voir Charlotte-Élisabeth.
PALÉOLOGUE (Andronic Il), empereur de Constan-
tinople, 1258, + 1332; pl. 182.
PAL#OLOGUE (Manuel), empereur de 1391 à 1425;
pl. 182,
PALÂOLOGUE (Jean), premier fils de Manuel Paléolo-
gue, associé au trône en 1419; pl. 182.
PÉRICLÈS, homme d'État athénien, 499, + 499 av.
J.-C. ; pl. 25-26.
PEUTINGER (Conrad), célèbre humaniste allemand,
1465, + 1547; pl. 361.
PxiLiPPre III dit le Æardi, roi de France, 1245, +
1285 ; pl. 208.
PxiLiPPe IV dit le Bel, roi de France, 1268, + 1314;
pl. 208.
PaiziPppe VI de Valois, roi de France, 1293, + 1350;
pl. 214.
PHiLipPpe d'Artois, + 1298; pl. 207.
PHizippe de France, roi de Navarre, petit-fils de
Philippe le Hardi, 1301, + 1343; pl. 209,
PHILIPPIQUE BARDANE, empereur de Constantinople,
de 711 à 713; pl. 183.
PIERRE I°' dit le Grand, empereur de Russie, 1672, +
1725; pl. 439.
PLOTINE, épouse de Trajan, + 125; pl. 41.
PREZMYeLAS, duc d'Opolé, + 1295 ; pl. 449,
PTOLÉMÉE PHILADELPHE, roi d'Égypte, 309, + 247
av. J.-C.; pl. 4.
RaAMIN (Frédéric de), général prussien, XVIII® siè-
cle ; pl. 387.
Ramsès II Mframoun (Sésostris), roi égyptien de
la XIX° dynastie; pl. 1 et 2.
v
— 139 —
RAMSÈS III, roi égyptien de la XIXe dynastie;
pl. 2.
RENÉE de VIEUX-CHATEAUNEUF (1550); pl. 266.
REPNINE (prince Pierre),
XVIII° siècle; pl. 489.
RICHELIEU (marquise de), XVITI° siècle; pl. 355.
SAINT-BALMONT (comtesse de), XVII* sl°; pl. 897.
SAINT-CHAMAND (Antoine de), seigneur de Méry-
sur-Oise, commencement du XVII*® siècle; pl.
311.
SANGUSKO (Roman), maréchal de camp de Lithua-
nie, fin du seizième siècle; pl. 452.
SARAH BARTMANN (la Vénus hottentote), première
partie du XIX® siècle; pl. 73.
SAVONAROLE, réformateur italien, 1452, + 1498;
pl. 241-242.
SAVOIE (princesse de), mariée au duc de Bourgogne
en 1697 ; pl. 351.
SESOSTRIS. — Voir Ramsès.
SHAH ALEM, empereur mogol de 1707 à 1712;
pl. 111.
SHAH SOLIMAN, chef radjpoute du XVII* siècle;
pl. 110.
SOPHIE -CHARLOTTE de Hanovre, reine de Prusse,
épouse de Frédéric I°r, XVII‘ XVIIL° siècle : pl. 360.
STENGLINUS (Zacharie), conseiller du duc de Wur-
tembers ; 1604, - 1674; pl. 361.
STETTEN (Hieronymus-Petrus), magistrat civil de la
ville libre de Francfort, 1609; pl. 861.
STRAUCH (Œgidius), docteur en théologie, 1682;
pl. 361.
SULIMAN MOoASFDIN, chef radjpoute du XVII° siè-
cles pl L0;
SUTTICOS, arcantodon ou chef des cent-têtes des Vé-
liocasses; Gaulois; pl. 56-57.
SYROTH (Emeran), magistrat civil de Ratisbonne,
1664; pl. 361.
TARAKEE, chef peau-rouge ; pl. 81.
THÉODORE PORPHYROGÉNÈTE, prince de Sparte, se-
cond fils de Manuel Paléologue, empereur d'Orient ;
pl. 182.
commencement du
Tuizz. (Jean-Christophe), sénateur de Ratisbonne ;
1659, + 1728; pl. 361.
THou (Anne de), épouse d'Hurault de Cheverny,
chancelier de France ; époque de Henri IIT ; pl. 269.
TOKEE, (l Églantier); chef peau-rouge ; pl. 81.
TOULOUSE (Louis de Bourbon, comte de), fils légi-
timé de Louis XIV et de Mw de Montespan,
1678, + 1737; pl. 351.
Trokr (Kieystut, prince de), fils de Ghédymine,
grand-duc de Lithuanie, XIV° siècle, pl, 451,
ULRIQUE-ÉLÉONORE, reine de Suède, sœur de Char-
les XIT, 1688, HE 1741; pl. 369.
ULYSSE, roi d’'Ithaque, héros grec; pl. 25-96.
URSINS (dame de la famille des), fille de Jean-Juvé-
nal et de Michelle de Vitry, époque de Charles VI;
pl. 208.
VALENTINE DE MILAN, femme de Louis, duc d’Or-
léans et frère de Charles VI, 1370, +- 1408, pl. 203.
VITTORINO de FELTRE, instituteur italien, 1379, +
1447 ; pl. 296.
WAKENKOKE (le cheval merveilleux), chef des Ottoes
et des Missouriens ; pl. 81.
WE1ss (Léonard), conseiller de Ferdinand III et
magistrat d'Augsbourg, XVII° siècle; pl. 361.
WIDERHOLTIUS (Conrad), XVIL° siècle; pl. 361.
Wizpius (Jean-Christophe), magistrat de Ratis-
bonne ; 1670, - 1743; pl. 361.
WILHELMINE-AMÉLIE d'Hanovre, mariée en 1699 à
Joseph-Léopold, roi des Romains; pl. 360.
WIzNA (Ziemovit), prince polonais, XIV° siècle;
pl. 451,
WLADISLAS IV le BREF, roi de Pologne, 1260, +- 1833 ;
pl- 449.
WLADISLAS, duc d'Opolé, palatin de Hongrie; 1378 ;
pl. 450,
XAINTRAILLES (chevalier portant les armes de),
commencement du XV° siècle; pl. 217.
ZIEGLER (Gaspard), conseiller de l'électeur de Saxe.
XVII° siècle; pl. 361.
ZOLKIEWSKI (Stanislas), grand hetman (connétable)
de Pologne, 1547, 4 1620; pl. 452.
BIBLIOGRAPHIE DU COSTUME.
TABLE BIBLIOGRAPHIQUE
DES RECUEILS SPÉCIAUX, ÉTENDUE A UN CERTAIN NOMBRE D'OUVRAGES D’AGES DIVERS,
LESQUELS, PAR LEUR NATURE, SONT UTILES A L'ÉTUDE DU COSTUME PORTE.
Nota bene. — Cette table, dont les éléments sont empruntés à la Bibliographie metho-
dique et raisonnée des beaux-arts, par Ernest Vinet, est plus développée que ne le sont,
d'ordinaire, les bibliographies particularisées. — T’éminent conservateur-fondateur de la
bibliothèque de l’École nationale des beaux-arts avait des vues plus hautes que celle du sim-
ple collecteur d'étiquettes, formant une bibliographie étroitement confinée. Désireux de
se rendre, avant tout, utile aux artistes, Vinet, dans la pleine maturité de l'expérience, s’é-
tait proposé de leur mettre en mains un guide sûr, et nul plus que lui n’était capable dy
réussir. Cette entreprise, dont la lecture de son programme suflit à faire apprécier les vastes
proportions, a malheureusement été interrompue par sa mort; mais nous avons la fortune que,
dans les deux seuls fascicules parus, ce qui concerne le costume se trouve traité avec l’am-
pleur que comportait le cadre.
Toutefois nous avons dû retrancher de cet intéressant travail les appréciations person-
nelles de l’auteur sur la valeur des publications citées, anciennes où modernes ; ces annota-
tions sont assurément d’un grand intérêt, mais, s’il nous était facile d’avoir à répéter les
éloges, d'autant plus précieux qu'ils sont rares de la part de Vinet, il ne pouvait en être de
même dans le cas contraire: et, sous le couvert malsain de l’irresponsabilité, nous ne pou-
vions devenir les détracteurs d’un grand nombre de nos devanciers.
Vinet, dont la bienveillante estime pour nos travaux nous a valu plus d’un témoignage pu-
blic, plus d’un encouragement précieux, alors que nous n’avions encore fait paraître que les
trois premières livraisons du Costume historique, comprendrait assurément l’abstention qui
nous est commandée au sujet de ses appréciations, si nettement exprimées, et que, d’ailleurs,
on est à même de trouver dans les deux fascicules de la Bibliographie méthodique et raisonnée
des beaux-arts (1874, 1877. Firmin-Didot, éditeur),
+1
OUVRAGES D'UN CARACTÈRE
BRETON (Richard), éditeur.
Recueil de la diversité des habits qui sont de présent
en usaige tant es pays d'Europe, Asie, Afrique et
illes sauvaiges, le tout fait après le naturel. — Pa-
ris, 1562, pet. in-8°, 121 grav. sur bois. — Jbid.,
1564 ou 1567, petit in-8°, fig.
BRuYN (Abr, de) :
Omnium pœne gentium imagines, — Cologne, 1577, in-
fol., 50 pl. doubles. — Nouv. édit. : Anvers, 1581,
in-fol., 500 fig.; Cologne, 1584, 2 part. in-fol.,
74 pl. dont 16 doubles; Anvers, 1610, 2 part. in-
fol., 84 pl.
BruyN (Abr. de) :
Diversarum gentium armatura equestris, ubi fere Eu-
ropae, Asiae, atque Africae equitandi ratio propria
expressa est. — Cologne, 1577, in-4°, 52 pl. —
Nouv. édit. ; Amsterdam, 1617, in-4°, 79 grav.
VicELLI0 (Cesare) :
Habiti antichi et moderni di tutto il mundo; Venise,
1590, in-89, avec 420 pl. — Nouv. édit. : Venise,
1598, in-8°, avec 507 fig.; Venise, 1664, pet. in-8°,
415 fig. ; Paris, Didot, 1859-63, 2 vol. in-8°, 513 fig.
DUFLOS LE JEUNE :
Recueil d’estampes représentant les grades, les rangs
et les dignités, suivant le costume de toutes les
nations existantes, etc. — Paris, 1779-80, gr. in-
fol., 264 pl.
MARÉCHAL (Sylvain) :
Costumes civils actuels de tous les peuples connus,
dessinés d’après nature, gravés et coloriés, accom-
pagnés d’une notice historique. — Paris, 1788, 4 vol.
petit in-4°, 305 pl. d'après Grasset de Saint-Sau-
veur, Desrais, etc.
LEVACHER DE CHARNOIS :
Recherches sur les costumes et sur les théâtres de
toutes les nations tant anciennes que modernes.
Ouvrage utile aux peintres, etc. — Paris, 1790,
2 vol. in-4°, 56 pl. au lavis, dess. par Chéry et grav.
par Alix; — 2° éd., ibid., 1802, 2 vol. in-4°, fig.
PLUS OU MOINS GÉNÉRAL.
SPALART (Rob. von) :
Versuch über das Kostüm der vorzüglichsten Vôlker, ete.
— Vienne, 1796-1811, 8 vol. gr. in-$°, et atlas in-
fol. de 590 pl. — Trad. en franç. (par L. de Jau-
bert et M. Breton) : Tableau historique des costu-
mes, des mœurs et des usages des principaux peu-
ples de l'antiquité et du moyen âge; Metz, 1804-
1809,7 vol. in-8° et atlas in-4° (non terminé).
ANONYME :
Costumes de tous les peuples connus, avec une no-
tice succincte de leurs mœurset de leurs religions,
etc. — Leipzig, 1802-3, 2 part. in-40, fig,
FERRARIO (Jules) :
Le Costume ancien et moderne, ou histoire du gou-
vernement, de la milice, de la religion, des arts,
sciences et usages, de tous les peuples anciens et
modernes, déduits des monuments, ete. — Milan,
1815-29, 17 vol. gr. in-4°, 1414 cartes et pl. —
Édit. avec texte ital. : Z/ Costume antico e mo-
derno, etc., ibid., 1815-27, 17 gr, in-40, — Nouv.
édit. : Florence, 1823-38, 33 vol. gr. in-80; —
réimpr. : Livourne, 1830 et suiv., 100 vol. in-16»
fig., et Naples, 1831-42, 21 vol. in-8°,
EYRIÈS (J.-B.-Benj.) :
Costumes, mœurs et usages de tous les peuples. Suite
nombreuse de gravures coloriées, avec leurs expli-
cations par E...— Paris (1821-27), 8 part. gr.in-80,
237 pl.
MENIN (L.) :
Il Costume di tutte le nazioni e di tutti à tempi descritto
ed illustrato,ete, — Padoue, 1833, gr. in-fol., 100 pl.
ANONYME :
Costümbuch für Künstler. Costumes pour les artistes.
Collection des costumes les plus intéressants de
toutes les époques et de tous les pays, depuis l'ère
chrétienne, publiée par une société d'artistes. —
Dusseldorf, 1839, gr. in-4°, 24 eaux-fortes,
SEYSSEL d'AIX (comte V.):
Armeria antica e moderna di S. M, Carlo Alberto,
etc. Turin, 1840, in-8°, fig.
— 143 —
WAHLEN (Aug.) : É :
Mœurs, usages et costumes de tous les peuples du
monde, d’après les documents authentiques et les
voyages les plus récents, etc. — Bruxelles, 1843-44,
4 vol. gr. in-8°, 200 fig. color.
Wæiss (Herm.) :
Kostümikunde. Handbuch der Geschichte der Tracht, des
Baues, etc. La science du costume. Manuel de l’his-
toire du costume, de l’ameublement et des usten-
siles, depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos
jours; illustr. d’après les dessins de l’auteur,
— Stuttgart, Ebner et Seubert (1856-) 1860-72,
5 parties en 3 vol. gr. in-80.
_ LACOMBE (P.) :
Les armes et les armures. Paris, Hachette 1868,
in-8°, 60 vign. — Trad. en anglais : Arms and
Armour in antiquity and the middle ages, Lon-
dres, 1869, gr. in-89, 72 fig.
DEMMIN (Aug.) :
Guide des amateurs d'armes et armures anciennes,
par ordre chronologique depuis les temps les plus
reculés jusqu’à nos jours. 1700 reprod. d'armes et
armures, Paris, Renouard, 1869, in-1 20,
KŒHLER (Karl) :
Die Trachten der Vôülker in Bild und Schnitt, ete. Le
costume des peuples, aspect et coupe. Exposé his-
torique et technique de la manière de se vêtir de-
puis les temps les plus reculés jusqu’au XIX® sie-
cle. — Dresde (Modenzeitung), 1871-73. Tome I
à IIT, in-8°, fig. planotyp.
KRETSCHMER (Alb.).
Die Trachten der Vôlker vom Beginn der G'eschichte
bis zum neunzehnten Jahrundert, ete. Les Costumes
des peuples depuis l’époque historique jusqu’au
XIXe siècle. — Leipzig, J. G. Bach’s Verlag.
HOTTENROTH (EFried.) :
Trachten der Vülker alter u. neuer Zeit; Verlag v.
G. Weise ; Stuttgard.
Zur Geschichte der Costume;
Schneider.
Munich, Braun et
OUVRAGES PLUS OU MOINS SPÉCIAUX ET RECUEILS
DE COSTUMES NATIONAUX.
ANTIQUITÉ.
GOLTZIUS (Hubert) :
Icones, vitæ et elogia imperatorum romanorum. — An-
vers, 1557, in-fol. — Hdition avec texte français :
Les images ou médailles de tous les empereurs
depuis Jules César jusqu’à l’empereur Ferdinand,
avec leurs éloges; Anvers, 1561, gr. in-fol., avec
planches sur bois tirées en couleur. — D’autres
éditions encore.
MoxrrAUcON (D. Bernard de) :
L’Antiquité expliquée (en franc. et en latin) et re-
présentée en figures. — Paris, 1719, 5 t. en 10 vol.
in-fol, — Supplément ; id. 1724, 5 vol. in-fol., fig.
— Réimpr. en 1772, et le Supplément en 1757.
— Trad. en angl. par Humphreys; Londres,
1721-25. — Réduction publiée sous ce titre : An-
tiquitates græcæ et romanæ in compendium redactæ
a J.-Jak. Schatzio. Notas criticas adjecit J. Sal.
Semler; Nuremberg, 1757, in-fol. fig.; nouv. éd.,
ibid. 1767, in-fol. fig.; — le même en allemand;
Nuremberg, 1807, in-fol.
MAmACEHI (T. M.):
De’ Costumi de’ primitivi christiani libri III. — Rome,
1753-54, 3 vol. in-80. — Nouv. édit. ; Venise, 1757,
3 vol. in-8°, fig.
.
— 144 — ;
DANpré-BARDON (Michel-François) :
Costume des anciens peuples, — Paris, 1772, 8 vol.
gr. in-40, 364 pl. — Nouv. édit. : Costumes de an-
ciens peuples à l’usage des artistes, contenant les
usages religieux, civils, domestiques et militaires
des Grecs, des Romains, des Israélites et des Hé-
breux, des Égyptiens, des Perses, des Scythes, des
Amazones, des Parthes, des Sarmates et autres peu-
ples; éd. rédigée par M. Cochin; ‘bid., 1784-86,
4 part. en 2 vol, gr. in-49, 351 pl. — Trad.enal-
lem., par Becker : Leïpzig, 1776-77, & part. in-4°,
fig. (non terminé).
Lens (André-Corneille) :
Le Costume, ou essai sur les habillements et les usa-
ges de plusieurs peuples de l’antiquité, prouvé
par les monuments, — Liège, 1776, gr. in-49, 57 pl.
— 2e éd. : Le Costume des peuples de l'antiquité
prouvé par les monuments. Nouv. édit., corrigée,
rectifiée et consid. augm. par Gr. H. Martini ; 57 pl. ;
Dresde, 1785, gr. in-4°, — Trad. en allemand :
ibid, 1784, gr. in-40, 19 vign. et 57 pl.
MONGEZ :
Dictionnaire d’antiquités (encyclopédie méthodi-
que); 5 vol. in-4° de texte; 2 vol. in-4° de fig.;
Paris, 1786-1794.
WILLEMIN (N.-X.) :
Choïx de costumes civils et militaires des peuples de
l'antiquité, leurs instruments de musique, leurs
meubles et les décorations intérieures de leurs
maisons, d'après les monuments antiques, avec un
texte tiré des meilleurs auteurs, dessiné, gravé et
rédigé, par N.-X. Willemin. — Paris, an VI
(1798)- 1802, 2 vol. gr. in-fol., 180 pl.
ROCCHEGGIANI (Lorenzo) :
Raccolta di cento (pour chaque volume) tavole rap-
presentanti à costumi religiosi, civili e militari degli
antichi Egiziani, Etruschi, Greci e Romani, tratti
dagli antichi monumenti, ete. — Rome, 1804, 2 vol.
in-fol. obl., 200 pl.; — nouv. édit. : Raccolta di
sessante tavole, etc, ; ibid., 1806, in-4° obl.
MALLIOT (Jean) :
Recherches sur les costumes, les mœurs, les usages
religieux, civils et militaires des anciens peuples,
d’après les auteurs célèbres et les monuments anti-
ques, etc. — Paris, imprimerie de P. Didot, 1804,
3 vol. in-4°, 296 pl. — Trad. en allemand; Stras-
bourg, 1812, in-40, 296 pl.
HoPE (Thomas) :
Costume of the ancients, ete. — Londres, 1809, 2 vol.
gr. in-49, 200 pl. — Nouv. édit. : ibid., 1812, 300
pl.; 1841, 2 vol. in-8°, 323 pl. — Edit. fran. :
Costumes des anciens, Bruxelles, 1826, in-40, 200 pl
PINELLI (Bartolomeo) :
Raccolta di cento costumi antichi cavati dai monu-
menti e incisi all'aqua forte. — Rome, 1809, in-fol,
obl., 52 pl.
JOMARD :
Description de l'Égypte, ou Recueil des observations
et des recherches qui ont été faites en Égypte
pendant l'expédition de l’armée française (ouvrage
publié sous la direction de Jomard). — Paris,
1809-28, 10 vol. in-fol, de texte, et 12 vol. in-fol..
de pl. — 2° éd., ibid., 1820-80, 24 t. en 26 vol
in-80, et 12 vol. in-fol. de pl.
BAXTER (Thomas) :
An illustration of the Ægyptian, Grecian and Roman
Costume, etc. Illustration du costume égyptien,
grec et romain. — Londres, 1810, in-4° ; 40 fig. ;
trad. en allemand par Chr.-Fr, Michaelis ; Leipzig,
1815, in-4o, 40 fig.
MEYRICK (Samuel-Rush) Er SMITH (Ch.-Hamilton) :
The Costume of the original inhabitants of the British -
Islands, etc. Le costume des habitants primitifs
des Iles Britanniques depuis les temps les plus
reculés jusqu'au VI siècle ; suivi du costume des
peuples goths des côtes occidentales de la Balti-
que, ancêtres des Anglo-Saxons et des Anglo-
Danois , etc. — Londres (1814)- 1815 (et aussi
1821), gr. in-4°, 24 pl.
FOSBROKE (Thomas-Dudley) :
Synopsis of ancient costume, egyptian, greek, ete. —
Le costume ancien, égyptien, grec, romain, breton,
anglo-saxon, normand et anglais. Extrait de sa
Encyclopedia of Antiquities, ete. — Londres, 1825,
in-4°, 71 fig.
CHAMPOLLION LE JEUNE:
Monuments de l'Égypte et de la Nubie. — Paris, Di-
dot, 1835-45, 4 vol. gr. in-fol., 400 pl. — Monu-
ments de l'Égypte et de la Nubie. Notices, des-
criptives conformes aux notices autographes ré-
digées sur les lieux par Champollion ; 4bid., 1844,
pet. in-fol., avec lith.
PRISSE D'AVESNES (E.) :
Monuments égyptiens. Pour faire suite aux Monu=
ments de l'Égypte et de la Nubie de Champollion
le Jeune. — Paris, Didot, 1847, gr. in-fol., 52 pl.
dont 11 color.
__rLIOREEE
Borra (P.-E.) :
Monument de Ninive, découvert et décrit par P.-E.
Botta, mesuré et dessiné par E. Flandin. Paris,
1849-50, 5 vol. gr. in-fol. 400 pl.
LAyARD (Austen-Henry) :
Nineveh and its remains, etc. Ninive et ce qui en
reste.— Londres, 1849, 2 vol. in-8°, 98 pl. — 2e à
5e édit., ibid., 1850, 51, 52, 53, 2 vol. in-8°, fig.
— Trad. en allemand par N.-N.-W. Meissner ;
Leipzig, 1850, gr. in-8°, 94 illustr., 6 plans et
1 carte; — nouv. éd. avec un appendice : les
Antiquités égyptiennes à Nimroud et l’année de
la destruction de Ninive, par G. Seyffarth; ibid.
1854, in-80, fig. — Trad. en italien par le comte
Tortorelli : Delle Scoperte di Ninive; Bologne,
1855, in-8°. — Abrégé de l’ouvrage original : Po-
pular account of discoveries at Nineveh; Londres
1850, in-80, fig.; trad. en allemand par Meissner,
Leipzig, 1852, gr. in-8°, 22 fig.
PERRET (Louis) :
Catacombes de Rome. — Paris, 1851-55, 6 vol. gr.
in-fol.
KRAUSE (Joh.-Heinr.) :
Plotina oder die Kostüme des Haupthaares, etc. —
Plotine, ou la coiffure chez les peuples de l’anti-
quité, rapprochée de quelques coiffures modernes ;
200 fig. sur 5 pl. — Leipzig, 1858, gr. in-8°.
PRISSE D’AVESNES :
Histoire de l’art égyptien d’après les monuments,
depuis les temps les plus reculés jusqu’à la do-
mination romaine. — Paris (1858 et suiv.), 36 livr.
gr. in-fol.
KLEMM (H.) :
Versuch einer Urgeschichte des Küstums, ete. —
COSTUMES
BRUYN (Abr. de) :
Imperii ac sacerdotii ornatus. Diversarum item gen-
tium peculiaris vestitus. — Cologne, 1578, in-fol.,
24 pl. de cost. civils et 26 de cost. religieux ; nouv.
édit., 1592, in-fol.
AMMAN (Jost.) :
Cleri totius Romanæ Ecclesiæ subiecti, seu Pontificio-
rum ordinum omnium omnino utriusque sexus,
habitus, artificiosissimis figuris..…… nunc primum a
Essai sur l’histoire des costumes dans l'antiquité,
envisagée au point de vue de la civilisation des
plus anciens peuples de la terre. — Dresde, 1860,
in-16°, 6 pl.
PLACE (Victor):
Ninive et l’Assyrie, — Paris, Impr. imp., 1867-70,
2 vol. gr. in-fol., 87 pl.
MULLER (dr. Alb.) :
Die Trachten der Rômer und Rümerinnen nach Ovid
und Martial, etc. Costume des Romains et des
Romaines d’après Ovide et Martial, — Hanovre,
1868, gr. in-8°, 1 pl.
HucHER (Eugène) :
L'Art gaulois ou les Gaulois d’après leurs médailles.
— Paris, 1868-74, 2 vol. in-4°, 101 pl. et vign.
MONTELIUS (Oscar) :
Les Antiquités suédoises. — Stockholm, 1873-75.
MONTELIUS (Oscar) :
La Suède préhistorique. — Stockholm, 1874.
ANCESSI (l'abbé Victor) :
L'Égypte et Moïse, — Paris, 1875.
WILKINSON (John) :
The Manners and Customs of the ancient Egyptians,
ete, Mœurs et coutumes des anciens Égyptiens,
vie privée, gouvernement, lois, art, industrie,
religion, etc. — Londres, 1837-41, 6 vol. gr. in-5°,
600 pl. — nouv. éd., 1bid., 1847, 6 vol. gr. in-8°,
figures.
Terres cuites de Tanagra et d’Asie-Mineure (Cata-
logue de la collection de M, Camille Lécuyer). —
Paris, 1883.
RELIGIEUX.
Judoco Ammano expressi : neque unquam antehac
similiter editi, etc. — Francofurti, 1585, in-4°, 102
fig.; — édit. avec texte allem. par J.-A. Lonicer :
Stand und Orden der heiligen romischen catholischen
kirchen; etc. ; ibid., 1585, in-4°, 102 fig. ; — nouv.
édit. avec texte latin et allem.; ibid., 1661, in-4°,
figures.
FIALETTI (Odoardo) :
Degli abiti delle religioni, con le armi, e breve des-
7%
d
, — 146 —
crition di loro, ete. — Venise, 1626, in-49, 74 pl. ; —
trad. en franc. par Dufresne : Briefve histoire de
l'institution des ordres religieux ; Paris, 1658, in-
49, 72 pl. ; — autre édit. franc, ; Histoire de l’insti-
tution des ordres religieux dispersés par tout le
monde; ibid., 1680, in-4°, 72 pl.
MOLiINET (le père C. Du) :
Figures des différents habits des chanoines réguliers
en ce siècle. — Paris, 1666, in-49, 31 pl.
SCHOONEBEER (Adrien) :
Afbeeldingen der eygene dragten van alle geestelyke
orders, etc. — Amsterdam, 1688, in-8°, 73 pl —
trad. en franç. : Courte et solide histoire de la
fondation des ordres religieux ; ibid. 1688, in-8°.
— Afbeeldingen der eygene dragten van alle geeste-
lyke vrouwen en nonnen orders, etc.; Amsterdam,
1691,in-89, 90 pl.; — trad. en franc. : Courte des-
cription des ordres de femmes et filles religieuses ;
ibid. (1691), in-8°, 86 fig. — (Refonte des deux ou-
vrages précédents :) Histoire des ordres religieux
de l’un et de l’autre sexe, édit, augm, de 80 fig.;
ibid., 1695, 2 vol. petit in-8°.
HÉLYOTI(CE)E
Histoire des ordres monastiques, religieux et mili-
taires, et des congrégations séculières de l’un et
de l’autre sexe (continuée à partir du tome VI
par le P, Bullot). — Paris, 1714-1719, 8 vol. in-4°,
806 pl. — édit. success. : 1721, 1792 (812 fig.),
1829 (10 vol. in-8°), 1838 (8 vol. gr. in-8°) ;
— trad. en allem. (par J.-J. Schwabe), Leipzig,
1753-56, 8 vol. in-4°, fig. — Abrégés : Histoire
du clergé régulier, etc., Amsterdam, 1716, 4 vol.
in-8, fig.; Histoire des ordres militaires, etc.,
Amsterdam, 1721, 4 vol. in-8°; Histoire abrégée
et costumes coloriés des ordres monastiques.….,
d’après le P, Hélyot; Paris (1830), 2 vol. in-4°,
100 pl.; nouv. édit., &id., 1837, 2 vol. in-40, fig.
Bar (Jacques-Charles) :
Recueil de tous les costumes des ordres religieux
et militaires avec un abrégé historique et chro-
nologique. — Paris, 1778 (ou 1786-) 98, 6 vol.
in-fol., fig. col.
MAILLART (Ph.-J.) :
Collection de costumes de tous les ordres monasti-
ques supprimés à différentes époques dans la ci-
devant Belgique, etc. — Vilvorde, s. d. (1811),
in-40, 132 pl.
PINELLI (Bart.) :
Raccolta di costumi degl' ordini religiosi. Rome, 1828,
in-40, 60 pl. sans texte,
Guicer (G.) :
Iconografia storica degli ordini religiosi e cavale-
reschi, ete. — Rome, 1838-43, 6 vol. in-fol., 287 pl.
CIBRARIO (Luigi) :
Descrizione storica degli ordini religiosi, compilata
sulle opere di Bonani, d'Helyot, di Tiron ed altre
si edite che inedite, etc. — Turin, 1845, 2 vol. gr.
in-8°, pl., col.
PASCAL (l'abbé J.-B.) :
Institutions de l’art chrétien. — Paris, 1856.
MARTIGNY (l'abbé) :
Dictionnaire des antiquités chrétiennes, contenant
le résumé de tout ce qu’il est essentiel de con-
naître sur les origines chrétiennes jusqu’au moyen
âge exclusivement. — Paris, Hachette, 1865, gr.
in-80, 270 grav. sur b. — nouv. édit., tbid., 1877,
gr. in-8°, 675 grav.
WELBY PUGIN :
Glossary of ecclesiastical ornament and costume, etc.
L'ornement et le costume ecclésiastique, d’après
d'anciennes autorités et des exemples. — Lon-
dres, 1844, gr. in-10, 70 pl. — 2 édit. revue par
le R. B. Smith; ibid. 1846, in-4°, fix. — 3° édit,
ibid. 1868, gr. in-4°, 73 pl.
30CKR (Fr.) :
G'eschichte der liturgischen Gewänder der Mittelal-
ters, etc. Histoire des vêtements liturgiques au
moyen âge, ou origine et développement des
ornements et parements ecclésiastiques, ete, —
Bonn (1856-) 1859-71, 3 vol. in-8°, 117 pl.
LiNAS (Ch. de) :
Anciens Vêtements sacerdotaux et anciens tissus
conservés en France, — Paris, Didron, 1860-63, gr.
in-8°, avec pl.
die
DU MOYEN AGE AU XIX° SIÈCLE.
OUVRAGES SUR LE COSTUME EUROPÉEN, POUR LA PLUPART, ET D'UN
CARACTÈRE
PLUS OÙ MOINS COLLECTIF,
BERTELLI (Ferd.) :
Omnium fere gentium nostræ æœtatis habitus nunquam
antehac editi. — Nienne, 1563 ou 1569, in-49, 60
pl.
FRONSPERGER (Leonh.) :
Kriegszbuch, etc. Livre de guerre. — Francfort-sur-
le-Mein, 1573, 3 part. en 1 vol. in-fol, fig. par
Jost Amman et autres ; — nouv. édit., 4bid., 1596,
in-fol., fig.
AMMAN (JOST) :
Habitus præcipuorum populorum.… Trachtenbuch. —
Nuremberg, 1577, pet. in-fol., fig.; — nouv. édit.,
Ulm, 1639, in-fol., fig.
BRUYN (Abr. de):
TImperii ac sacerdoti ornatus. Diversarum item gen-
tium peculiaris vestitus. His adiunxit commen-
tariolos Cœsar. Pontif. ac Sacerdotum Hadr. Dam-
man Gand. Excudebat Abr. Bruin. (Coloniæ,
‘1578) in-fol., 24 pl. de cost. civils, et 26 de
cost. religieux; — nouv. édit., 1592, in-fol.
BorssarD (Jac.) :
Habitus variarum orbis gentium. Habitz de nations
estrâges. Trachten mancherley Vælcker des Erds-
Lreysz. $. 1, 1581, in-folio, 60 pl., offrant 179 cos-
tumes.
AMMAN (Jost) :
Gynœceum, sive Theatrum mulierum, in quo præci-
puarum ommnium, per Europam in primis, nationum,
gentium, etc. — Francofurti ad Mæœnum, 1586, pet.
in-40, 122 fig, — Édit, avec texte allemand : 7m
Frauwenzimmer wird vermeldt von allerley schænen
Kleidungen uund Trachten der Weïber, etc., ibid.,
1586, in-4°, 121 fig.
BerTELLI (Petrus) :
Diversarum nationum habitus centum et quatuor iconi-
bus in aere incisis diligenter expressi, ete. — Apud
Alciatum Alcia et P. Bertellium, Patavii, 1589
1091, 1596, 3 part. in-8o,
FABRI (Alex.) :
Diversarum nationum ornatus cum suis iconibus. —
Padoue, 1593, 3 parties in-8v, 104, 100 et 100 pl.
gTav.
AMMAN (Jost) :
Recueil contenant la représentation d’un grand nom-
bre de personnages laïques et ecclésiastiques, Franc-
fort, 1599,
GLEN (Jean de) :
Des Habits, mœurs, cérémonies, façons de faire an-
ciennes et modernes du monde. — Liège, 1601, in-8°,
200 pl. grav.
ANONYME :
Album amicorum, habitibus mulierum omnium natio-
num Europe tum tabulis ac sentis vacuis in œs incisis
adornatum, etc. — Lovanii, apud Joannem Baptis-
tam Zangrium, anno 1601, in-4° obl., 32 pl. de
costumes,
HoLLARr (Wenceslas) :
Theatrum mulierum, sive varietas atque differentia h4-
bituum fæminei sexus, diversarum Europæ nationum
hodierno tempore vulgo in usu à W. Hollar… Bo-
hemo delineatæ et aqua forti æri sculptæ. — Londini,
1643; pet. in-8v, 36 pl. sans texte. — Nouv. édit.
sous ce titre : Aula veneris, sive varietas fæminini
seœus, diversarum Europæ nationum, differentiaque
habituum, ut in quälibet provincia sunt, apud illas
munc ustitati, quas Wencesl. Hollar, etc.; Londini,
1644 ; pet. in-80, 100 pl.
SCHOONEBEEK (Adrien) :
Historie van alle ridderlyke en krigsorders, ete. —
Amsterdam, 1697, 2 vol. in-8o, 113 pl. — Trad. en
franc. : Histoire de tous les ordres militaires avec
les figures de leurs habits, armes et devises ; 5id.,
1699, 2 vol. petit in-8°, fig.
ANONYME :
Habillemens de plusieurs nations représentez au na-
turel en cent trente»=sept belles figures. — Leyde
(1710), in-4° obl.
ROYDELL, éditeur :
Recueil des habillements de différentes nations an-
ciens et modernes... d’après les dessins de Hol:
. ‘
— 148 —
bein, de Van-Dyck, de Hollar, et de quelques au-
tres... — Londres 1727-72, 4 vol. gr. in-4°, 480 fig.
Nouv. édit., ibid., 1778, 4 vol. in-4°, et 1799, 38 vol.
in-4°,
Vigro (Teodoro) :
Raccolta di stampe che rappresentano figure ed abiti
di varienazionti, secondo gli original, e le descrizioni
di piu celebri recenti viaggiatori, e degli scopritori
di paesi nuovi. — Venise, 1783-90, 3 vol. gr. in-fol.,
360 pl.
Costumes, being picturesque representations of the
dress and manners, etc. Costumes, ou représen-
tations pittoresques des vêtements et habitudes de
la Suisse, de l'Autriche, de la Chine, de la Russie
de la Turquie et de l'Angleterre, etc. — Londres,
1814-15, 7 vol. gr. in-8°, fig. color.
LaxTé (et de LAMÉSANGÈRE) :
Costumes des femmes de Hambourg, du Tyrol, de la
Hollande, de la Suisse, de la Franconie, de l’Espa-
gne, du royaume de Naples, etc., dessinés, la plu-
part, par M. Lanté, gravés par Gatine, avec une
explication pour chaque planche (par de Lamésan-
gère). Paris, 1827, gr. in-4°, 100 pl. color.
BoxNaRD (Camillo) Er MERCURI (Paolo) :
Costumi ecclesiastici, civili e militari de secoli XIII,
XIV e XV, raccolti da C. B..., ed accompagnati da
un testo istorioo e descrittivo (en ital. et en franc.).
— Rome 1827-28, 2 vol. in-4v, 98 et 100 pl. color.
— Édit. franc. : Costumes des XIII*, XIV°et XV°
siècle. Première édit. franç. Paris 1828-86, 2 vol,
gr. in-40, 200 pl. ; — nouv. édit. : Costumes histo-
riques italiens, français et allemands des XIE,
XIII°, XIV°et XVe siècles, dessinés et gravés
par Mercuri, avec un texte historique et descriptif
par Camille Bonnard; introd. par Charles Blanc ;
ibid., 1859-63, 3 vol. gr. in-4°, 200 pl. color.
WAGNER (H.) :
Trachtenbuch des Mittelalters, ete, Costumes du
moyen âge. Recueil d’habillements, d’armures, de
meubles, d'instruments, ete. — Munich, 1830-34,
6 livr. in-fol. obl., 48 pl.
JUBINAL (A.) :
La Armeria real, ou Collection des principales pièces
du musée d'artillerie de Madrid, Dessins de Gas-
pard $Sensi, texte d'Achille Jubinal. — Paris (1837-
39), 2 vol. in-fol., 40 et 41 pl. — Supplément, id.
(1842) in-fol., 40 pl. sans texte.
HErNER-ALTENECK (J.-H. von) :
Trachten des christlichen Mittelalters, ete, — Manheim
(puis Francfort), 1840-54, 3 vol. gr. in-4°, 96, 180
et 170 pl. — Édit. avec texte franc, : Costume du
moyen âge chrétien, d'après des monuments con-
temporains, ete. — Manheim et Francfort, 1840-54,
3 vol. gr. in-4°, fig.
SHAW (H.) :
Dresses and decorations of the middle ages, ete. Cos-
tumes et décorations du moyen âge, depuis le VII°
jusqu’au XVII® siècle, avec descriptions histori-
ques, etc. — Londres, 1843, 2 vol. gr. in-8°, grav.
ANONYME :
Das Buch der Ritterorden. Abbildung und Beschreibung
der Insignien aller Ritterorden, militair und civil-
Ehrenzeichen, Medaillen, ete. Le Livre des ordres
de chevalerie, ou représentation et description de
tous les ordres de chevalerie et insignes militaires
et civils, médailles, etc., avec un choix de costumes.
remarquables. — Bruxelles, 1846-48, in-8°, 82 pl.
— 2° édit., 1852-56, in-8°.
ANONYME :
Costume du moyen âge d'après les manuscrits, les
peintures et les monuments contemporains. —
Bruxelles, 1847, gr. in-89, 164 pl.
ALLOM (Thomas) ET REEVE (Emma) :
Character and Costume of Turkey and Italy, ete.
Mœurs et costumes de la Turquie et de l'Italie.
— Londres (1850), in-fol., 21 pl.
SERÉ (Ferd.) :
Histoire du costume et de l’ameublement en Europe,
et des arts et industries qui s’y rattachent, par F,
S.., avec la collaboration d'Aug. Racinet, et
celles de Louandre et de Champollion-Figeac (pour
le texte). — Paris, 1852 et suiv., gr. in-4°, fig.
HEwirTr (John) :
Ancient Armour and Weapons in Europe, ete. Ar-
mures et armes anciennes en Europe, depuis l’âge
de fer des nations septentrionales, jusqu'à la fin
du XVI: siècle, illustrées par les monuments con-
temporains. — Londres, 1855-59, 3 vol. in-8°, fig.
SACKEN (D. Ed. Freih. von) :
Die vorzüglichsten Rüstungen und Waffen des X. X,
Ambraser-Sammlung, ete. Les principales armures
et armes de la collection impériale et royale d'Am=
bras, — Vienne, 1859-62, 2 vol. gr. in-4°, 128 pl:
photogr.
FALKE (J.) :
Zür Costümgeschichte des Mittelalters. Histoire du
costume au moyen-âge, — Vienne, 1861, gr. in-8°,
156 grav. s. b.
— 149 —
JACQUEMIN (Raphaël) :
Iconographie générale et méthodique du costume
du IV°au XIX° siècle (315-1815). — Paris (1863-
69), in-fol., 200 pl. à l’eau-forte.
PAUQUET :
Modes et costumes historiques, dessinées et gravées
par Pauquet frères, d’après les meilleurs maîtres
de chaque époque et les documents les plus authen-
tiques. — Paris, 1864, in-4°, 96 pl,
PERINI (Ant.) :
Armeria reale di Torino, ete. — Venise, 1865, in-fol.
55 photogr.
- Dupzessis (Georges) et LECHEVALLIER-ÜHEVIGNARD
QE $
Costumes historiques des XVIe, XVII° et XVIIL° siè-
cles, dessinés par Lechevallier-Chevignard, gravés
par Didier, L. Flameng, Fr. Laguillermie, etc. ;
texte histor. et descript. par G@. Duplessis, Ouvrage
faisant suite aux Costumes des XIIe, XIIIe, XIV°
et XVe siècles, de Mercuri et Bonnard. — Paris
(1864-) 1873, 2 vol. in-40, 145 pl. en couleur,
PAUQUET :
Modes et costumes historiques étrangers, anciens et
modernes, dessinés et gravés par Pauquet frères,
d’après les meilleurs maîtres de chaque époque et
les documents les plus authentiques, — Paris
(1875), in-4°, 96 pl.
JACQUEMART :
Histoire du mobilier, — Paris, 1876,
HEYDEN (A. von) :
Blätter für Kostümkunde. Historische und Volks-
Trachten, ete. Costumes historiques et populaires,
En collaboration avec Brausewetter, Breitbach,
Burger, Defregger, etc. ; publié par Von Heyden, —
Berlin, Lipperheiïde, 1881 ; 144 pl.
LE COSTUME,
PAR GROUPES NETTEMENT DISTINCTIS, DES DIVERSES PARTIES DU MONDE,
PRINCIPALEMENT DE L'EUROPE.
ALLEMAGNE.
Triumplhwagen. Le char triomphal. Suite de grav. s.
b., également désignée sous le titre de Triomphe de
Mazimilien. In-fol. obl. — Autre titre : le triomphe
de l'empereur Maximilien, en une suite de cent tren-
te-cing planches gravées sur bois, d'après les dessins
de Hans Burgmair, accompagnée de l'ancienne
description dictée par l'empereur à son secrétaire
Marc Treitzsaurwein. — Imprimé à Vienne chez
Mathias-André Schmitt, 1796, gr. in-fol.
ANONYME :
Vorstellungen von deutschen National Trachten, —
Augsbourg, 1800.
Durrer (E.) :
Das deutsche Volk in seinen Mundarten, Sitten, Ge-
braüchen , Festen und Trachten, etc. Le peuple
allemand, ses idiomes, mœurs, usages, fêtes et cos-
tumes, — Leipzig, 1847, gr. in-8°, 50 pl. color.
FALKE (Jacob) :
Die deutsche Trachten und Modenwelt, etc. His-
toire du costume et de la mode en Allemagne.
1'° partie. L’antiquité et le moyen âge. 2° partie.
Les temps modernes. — Leipzig, 1858, 2 vol.in-8°.
KRETSCHMER (Albert) :
Deutsche Volkstrachten, etc. Costumes du peuple
en Allemagne, dessinés d’après nature, avec un
texte explicatif. — Leipzig, Bach (1865-) 1870, gr.
in-40, 88 pl. chromolith.
Costumes des Provinces.
Lipowsky (Félix-Jos.) :
Sammlung bayerischer National-Costume, etc. Re-
cueil des costumes nationaux de la Bavière, avec
un texte historique, — Munich (1812), in-fol, 48
pl. color.
MERz, éditeur :
Modes de la ville d'Augsbourg. — Augsbourg, s. d.
in-4, 30 fig. color.
THÆTER (Julius) :
Deutsche (Nürnberger), Trachten aus dem sechzehnten
Jahrundert, ete. Costumes allemands à Nurem-
berg au seizième siècle. — $, 1., 1827, G pl. in-4°,
VŒLLINGER (Jos.) :
Grossherzoglich Badisches Militair, ete. L'armée
du grand-duché de Bade. — Carlsruhe, 1824, in-fol.
30 pl. color.
BADER (J.) :
Badische Volkssitten und Trachten, ete. Mœurs po-
pulaires et costumes dans le grand duché de Bade.
— Carlsruhe, 1843, 4 livr. in-8°, fig, sur acier et
pl. color.
VALERIO (Th.) :
Costumes du grand-duché de Bade et des bords du
Rhin. — Paris (1843), in-fol., 36 lith.
SUHR (C.) :
La Regratterie de Hambourg, représentée en 120 fig,
color, — Hambourg, 1808, gr. in-80. — Édit, avec
texte allemand : Der Ausruf in Hamburg, ete. ;
ibid., 1808, gr. in-8°,
SuHR (C.) :
Costumes de Hambourg. — (Hambourg) 1812, in-fol.;
45 pl. color.
BuEKk (F.-Georg.) et BEER (C.) :
Album Hamburgischer National-Costume, etc. Album
des costumes nationaux des Hambourgeois. —
Hambourg (1843-) 1847, gr. in-8°. pl, color.
Das preussische Heer unter Friedrich Wilhelm IV, etc.
L’Armée prussienne sous le règne de Frédéric-
Guillaume IV. — Berlin, 1843-45, in-fol., 6 livr.,
36 pl. color.
SCHINDLER (C.-F.).
Militar- Album des kæniglich Preussischen Heeres, etc.
Album des troupes royales de Prusse. — Berlin,
1862, gr. in-fol., 50 pl. color., sans texte.
KRONBIEGEL (Karl.-Fr.),
Ueber die Kleidertracht, Sitten und Gebraïüche der al-
tenburgischen Bauern, etc. Costumes, mœurs et
usages des paysans d’'Altenbourg, etc. — Alten-
bourg, 1793 (nouv. titre : 1801 ou 1806), in-8°, 13
pl. grav. — 3° édit. complètement remaniée par
C.-F. Hempel ; ibid., 1839. gr, in-8°, avec 10 nouv.
pl.
Abbildung der
Churfuerstlich-Sæchsischen Armec
(O0
Uniformen. Représentations des uniformes de l’ar-
mée de l'électorat de Saxe. — Dresde, 1789 (ou
1799),in-89,31 pl, color. — Abbildung der Kursæch-
sischen Armee Uniformen, ete. Dresde, 1805-1807,
gr. in-fol., grav. color. d’après les dessins du pein-
tre Hess. — Abbildung der neuorganisirten sœæchsi-
schen Armee, etc. Costume de l’armée saxonne
depuis sa réorganisation. — Leipzig, 1811, in-4°,
74 fig.
Das deutsche Bundesheer, ete. L'Armée de la Confé-
dération germanique. dessins d’après plusieurs
artistes réunis par H. A, Eckert de Munich, Re-
cueil de cost. milit.; sans texte.
AUTRICHE-HONGRIE.
BRAND (Ch.) :
Zeichnungen, ete. Études prises dans le bas peuple et
principalement les cris de Vienne, — (Vienne)
1775, gr. in-fol., 40 pl., sans texte,
ADAM.(J.) :
Bildungen des gemeinen Volks zu Wien. Les portraits
du commun (sic) peuple à Vienne, — $. 1. n, d,
(fin du XVIIIe siècle), pet. in-4°, 100 pl. gra.
par Jacques Adam, sans texte.
ANONYME :
Schema aller Uniform der kaiserl-kænigl. Kriegsvol-
kern. — Uniformes des armées autrichiennes. —
Vienne, 1786, in-12, 142 pl. color.
MOLEVILLE (Bertr. de) :
Costume of the hereditary States of the house of Aus-
tria, etc. Costumes des États héréditaires de la
maison d'Autriche; 50 grav. color. avec descrip-
tions par B.de Moleville, trad. par R. C. Dallas
(texte angl. et franç.). — Londres, 1804, gr. in-40,
fig.
ANONYME :
Kleidertrachten der Kaiserl. Künig. Staaten. Habille-
ments de S.M. l'Empereur-Roi (texte allem.). —
Vienne, s. d. (vers 1808), in-4°, 50 pl. color.
PETTENKOFFER (A.) et STRASSGSCHWANDTNER (A.) :
Die K. K. Osterreichische Armee, etc. L'Armée impé-
riale etroyale d'Autriche. — Vienne, s. d. (v. 1852),
gr. in-fol., 36 pl. color., sans texte.
ZAKA :
Divers Costumes des peuples du Tyrol. — Augsbourg,
1813, in-49, 16 grav. color,
Léo
té 0
NI
The C'ostume of Illyria and Dalmatia. Les Costu-
mes de l’Illyrie et de la Dalmatie. — Londres, 1824,
2 vol. in-4°, 36 pl. color.
HEIMBUCHER de BIKESSY (J.).
Pannoniens Bewohner, etc. Costumes des habitants
de la Hongrie, avec un texte par J. H de B... —
Vienne, 1820, in-40, fig.
VALERIO (Th.).
Souvenirs de la monarchie autrichienne, Suite de
dessins d’après nature gravés à l’eau-forte par Th.
V. — Paris, Goupil, s. d., 2 parties in-fol., 30 et
8 pl.
Osterreichisch-ungarische national-Trachten. — Cos-
tumes nationaux de l’Autriche-Hongrie, publiés 4
Vienne par R. Lechner.
Ornements de l’industrie domestique des paysans
ruthéniens ; publication du Musée industriel de
Léopol ; 1880-1882.
SUISSE.
HOLBEIN (J.) :
Recueil de douze costumes suisses, civilset militaires,
hommes et femmes duseizième siècle, gravés d’après
les dessins originaux du célèbre Jean Holbein qui
se trouvent à la bibliothèque publique de la ville
de Basle. Publié par Chrétien de Méchel. — Basle,
1790, in-fol. front. et 13 pl. grav. à l’acquatinte,
MÉCHEL (Chr. de) :
Costumes suisses, contenant 28 figures d’après na-
ture. — Bâle, Chrétien de Méchel, s. d., in-40.
PrerFELz (Jean-André) :
Le Cabinet de toutes les modes d’habits, lesquels on
porte dans le louable canton de Suisse qui s’ap-
pelle Zurich, gravés en taille-douce. — Augsbourg,
J.-A. Pfeffel, s, d., in-fol., 43 pl.-grav. par J.
Wolf.
VOLMAR :
Collection de costumes des cantons de la Suisse, des-
sinés par Volmar. — Berne, Lamy, s, d., in-4°, 16
pl. color.
K@NIG :
Nouvelle collection de costumes suisses, d'après les
dessins de F.-N-Kænig (texte franc. et allem.), —
Zurich, 1803, in-12, 40 pl. color.
Collection de costumes suisses, tirés du cabinet de
M. Meyer d'Aaran, par Kœnig.— Unterseen, 1804,
in-8°, 24 pl. color,
REINHARD.
Costumes suisses, dessinés par Haegy d’après les ta-
bleaux de Reinhard. — Bâle (1810), in-fol., 44
pl. color.
REINHAKD :
Costumes suisses d’après les dessins de R.. (texte
franc. et angl.) — Londres, 1822, gr. in-8°, 30 pl.
color.
PINELLI (Bart.) :
Raccolta di quindici costumi Ü pit interessanti della
Suizzera. — Rome, s. d. (v. 1825), in-4°, 15 pl.
color.
PiN@GRET (Ed.) :
Recueil de costumes suisses dessinés d’après nature
et lithographiés par E. P.— Paris, Engelmann, s.
d. (v.1826), in-49, 40 pl. color.
ANGLETERRE, ÉCOSSE, IRLANDE.
HoLLAR (Wenceslas) :
Ornatus muliebris anglicanus, or the several habits
of English women, etc. l’ornement anglais fé-
minin, ou costume des femmes anglaises, tant de
la noblesse que du peuple, en 1640, — Londres,
1640, in-8°, 26 eaux-fortes, sans texte.
LAuRroN (M.).
The cryes of the city of London drawn after the life.
Les cris de la ville de Londres dessynez après la
nature. //Arti communi che vanno per Londra. —
S.1. n. d. (Londres, 1711), pet. in-fol., 74 pl.
grav. par P. Tempest et J. Savage, avec légendes
en angl., franc. etital. ; — 2° édit., Londres, Over-
ton, s. d., petitin-fol., 74 pl. grav.— Copie par Boi-
tard avec pl. supplém.
BoYDELL, éditeur :
Recueil des habillements de différentes nations, an-
ciens et modernes, et en particulier des vieux ajus-
tements anglais, d’après les dessins de Holbein,
de Vandyke (sic), de Hollar et de quelques autres,
ete. (texte franc. et angl.). — Londres, J. Boydell,
1757-72, 4 vol. gr. in-4°, 480 fig. ; — nouv. édit.,
ibid., 1773, 4 vol. in-40, fig.; — ibid., 1799, 3 vol.
in-40, avec 360 fig.
STRUTT (Jos.) :
The Regal and Ecclesiastical Antiquities of England,
etc. Antiquités royales et ecclésiastiques de l’An-
gleterre, offrant la représentation la plus authenti-
que de tous les souverains anglais depuis Édonard
le confesseur jusqu’à Henri VIII, etc. — Londres,
1773, in-4°, 60 pl, et supplément, 1792, 12 pl. —
nouv. édit., ibid., 1777 ou 1793, in-4°, 72 pl. —
nouv. édit., revue et accompagnée de notes criti-
ques etexplicatives, par J.-R. Planché ; ibid., 1842,
gr. in-4°, 72 pl.
STRUTT (Jos.) :
Horda Angeleynnan, or a complete view of the man-
ners, customs, arms, habits, etc. — Londres, 1774-
76, 3 vol. gr. in-4°, 157 pl. — trad. : Angleterre
ancienne, ou tableau des mœurs, usages, armes,
habillements, etc., des anciens habitants de l’An-
gleterre; c’est-à-dire des anciens Bretons, des An-
glo-Saxons, des Danois et des Normands. Ouvrage
trad. de l'anglais de Joseph Strutt, par Boulard, et
pouvant servir de suite aux recueils de Montfaucon
et de Caylus ; Paris, 1789, 2 vol. in-49, 77 pl. grav.
STRUTT (Jos.).
A complete View of the Dress and habits of the people
of England, etc. Tableau complet des costumes et
vêtements des Anglais, depuis l’établissement des
Saxons dans la Grande-Bretagne jusqu’au temps
actuel, ete. — Londres, 1796-99, 2 vol. gr. in-4°,
143 pl. color. ; — nouv. édit. revue, corrigée et aug-
mentée de notes critiques et d'éclaircissements par
J.-R. Planché; ibid., 1842, 2 vol. in-4°, 153 pl.
col.; — trad. en français : Tableau complet, etc. ;
Londres, 1797, gr. in-4°, 68 pl. (un seul volume
paru).
ATKINSON (John-Aug.) :
A picturesque Representation of the naval, military and
miscellaneous costumes of Great Britain, etc. Re-
présentation pittoresque des costumes des armées
de mer et de terre, et autres, de la Grande-Breta-
gne, etc. (texte angl. et franc.). — Londres, 1807,
in-fol., 50 pl. color.
PYNE (W.-H.),:
The Costume of Great Britain, ete. Le Costume de
la Grande-Bretagne, dessiné, gravé et décrit par
W.-H. Pyne (texte angl. et franç.). — Londres,
1808, pet. in-fol., 60 pl. color.
SMITH (Ch.-Hamilton) :
Ancient costume of England, ete. Costumes de l’'An-
gleterre (et de l'Irlande depuis le septième jusqu’au
seizième siècle), ete. — Londres (1811-15), gr. in-4°
et aussi in-fol., 60 pl. color.
SMITH (Ch.-Hamilton) :
Costume of the army of the British empire, etc. Cos-
tumes de l'armée de l’Empire britannique, dessinés
par un officier d'état-major, décrits par Ch.-H. S...
— Londres, 1812, gr.in-49, fig.
ANONYMES.
Costume of the Army of the British empire, according
to the last regulations, 1812. Uniformes de l’ar-
mée de l’empire britannique, conformes au dernier
règlement en 1812. — Londres, 1813, petit in-fol.,
env. 75 pl. color.
Costume of the Army of the British empire, according
to the regulations of 1814. — Londres, 1814, fig.
MeyRICKk (Samuel-Rush and SMITH (Ch.-Hamilton) :
The Costume of the original inhabitants of the British
Islands, ete. Le Costume des habitants primitifs des
Iles Britanniques, etc. — Londres, (1814-) 1815,
gr. in-4° et aussi in-fol., 24 pl. color.
WALKER :
The Costume of Yorkshire, ete. — Les costumes du
comté d Yorkshire ; grav. en fac-simile des dessins
originaux, etc. (texte angl. et franç. par Walker).
— Londres, 1814, gr. in-4°, 40 pl. color.
ANONYME :
Picturesque representations of the dress and manners
of the English, etc. Représentations pittoresques
des costumes et mœurs des Anglais, illustrés par
64 gr. color. avec leurs descriptions, — Londres
John Murray, 1814.
CARTER (John) :
Specimens of English ecclesiastical Costume, ete. Spe-
cimens du costume ecclésiastique en Angleterre,
depuis les temps les plus anciens jusqu'au seizième
siècle. — Londres, 1817, in-8°, fig.
HuLL (E.) :
Costume of the British Army in 1828. — Londres,
1828, in-40, 1'elivr., 9 pl. lithog. par M. Ganci,d'a-
près les dessins d'E. Hull.
PLANCHÉ (J.-R.) :
British Costume. À complete history of the dress of the
inhabitants of the British Islands, etc. Costume
britannique : histoire complète du costume des
habitants des Iles Britanniques. — Londres, 1834,
in-12, fig. ; — nouv. édit., ibid., 1846, petit in-80
fig.
MarrTiIx (Charles et Léopold) :
The Civil Costume of England from the conquest to
the present time, etc. Le Costume civil en An-
gleterre, depuis la conquête jusqu'au temps pré-
sent, etc. — Londres, 1842, gr. in-4°, 61 pl.
color,
pe
$ ol
MaAc-JAN (R.-R.) et LOGAN (James) :
The Clans of the scotish Highlands, ete. Les Clans
des montagnes de l'Écosse..., leurs vêtements, leurs
tartans, leurs armes, armoiries et occupations so-
ciales. — Londres, 1845-47, 2 vol. gr. in-fol., 72
pl. color.; — nouv. édit., ibid., 1852, 2 vol. gr.
in-4°, 72 pl. color.
STOLBERG (John Sobiesky) et SruART (Charles-Ed-
Ward) : ©
The Costume of the Clans, ete. Les Costumes des clans,
avec des observations sur la littérature, arts, ma-
nufactures, etc. — Edimbourg, 1845, gr. in-fol.,
36 lithocr.
FAIRHOLT (F.-W.) :
Costume in England. A history of dress, ete. Le Cos-
tume en Angleterre. Histoire de l'habillement de-
puis les temps les plus reculés jusqu’à la fin du dix-
huitième siècle; augmentée d’un glossaire illustré
des noms de tous les articles d’utilité ou d’orne-
ment portés sur le corps ; avec plus de 600 figures
dessinées sur bois par l’auteur. — Londres, 1846,
in-8, fig. ; — nouv. édit., 40id., 1860, in-8°,
Day (T.-A.) et DINES (J.-H.) :
Tilustrations of Mediaeval Costume in England, ete.
Illustrations du costume du moyen-âge en An-
gleterre, d’après les mss. du Musée Britannique, de
la Bibliothèque nationale de Paris, etc. — Lon-
dres, s. d. (1851 et suiv.), in-4°, 19 pl. color,
BELGIQUE.
Mapou (J.):
Costumes belgiques, anciens et modernes, militaires,
civils et religieux. — Bruxelles, 1830, in-4°, 124
pl.
ERCKHOUT (J.-J.) et MADou (J.) :
Costumes du peuple de toutes les provinces des Pays-
Bas. — Bruxelles, 1825-28, gr. in-4°, 40 pl. color.
MaADou (J.) :
Collection des costumes de l’armée belge en 1833.
— S. L. n. d. (Bruxelles, 1833), in-fol. obl., 22 pl.
color.
VIGnE (Félix de) :
Vade-Mecum du peintre, ou Recueil de costumes du
moyen âge pour servir à l’histoire de la Belgique
et pays circonvoisins. — Bruxelles et Gand, 1835-
40, 2 vol gr. in-4°, 195 fig. grav. et color.
VIGNE (Félix de) :
Recherches historiques sur les costumes civils et
militaires des Gildes et des corporations de mé-
tiers, leurs drapeaux, leurs armes, leurs blasons,
etc., par F. de V..., avec une introduction histo-
rique par J. Stecher. — Gand (1847), gr. in-80, 35
pl. lithogr. et color. — Mœurs et usages des cor-
porations de métiers de la Belgique et du nord de
la France, pour faire suite aux Recherches, etc, —
Gand, 1857, in-8°, 34 pl.
Viane (J. de) et BUSSCHER (E. de) :
Album du cortège historique des comtes de Flan-
dre. Personnages et costumes dessinés par de V...,
texte historique et descriptif par E. de B.. —
Gand, 1849, gr. in-8°, avec 80 pl.
SCHAEPKENS (A.) :
Choix de costumes de l’époque de Charles V à sa
joyeuse entrée à Maëstricht en 1520, — Bruxelles,
1851, in-fol., 11 pl. lith.
HOLLANDE.
KUYPER (J.) :
Afbeeldingen, etc. Tableaux de l'habillement, des
mœurs et des coutumes dans la république batave
au commencement du dix-neuvième siècle, etc.,
(texte franc. et holland.). — Amsterdam, Maas-
kamp, s. d. (1803-1805), in-4°, 16 pl. color. —
nouv. édit. : Tableaux... dans le royaume de Hol-
lande... ; ibid., 1814, gr. in-4°, 20 pl. color.
STEMPLE (Miss) :
Costumes of the Netherlands. Costumes des Pays-
Bas. — Londres, 1817, in-4°, 30 pl. color. d’après
les dessins de miss S..,
TEUPKEN (J. F.) :
Beschrijving hoedanig de koninklijke nederlandsche
trocpen en alle in militaire betrekking staande per-
sonen gekleed, geëquipeerd en gewapend zijn. Des-
cription des uniformes, équipements et armements
des troupes royales des Pays-Bas et des personnes
assimilées à l’état militaire. — La Haye et Ams-
terdam, 1823, in-fol., 69 pl. color., — nouv. édit, :
Beschrijving de Kleeding, équipement, etc.; Ams-
terdam, 1845, gr. in-4°, 63 pl.
GRUVEN (H.) :
Collection des costumes des provinces septentriona-
les du royaume des Pays-Bas, dessinés d’après na-
ture par H.G..., lithogr.par Vallon de Villeneuve.
— Amsterdam, 1828, in-4°, 20 pl. color.
le
— 154 —
Costumes des femmes de Hollande. Souvenirs. —
Amsterdam (1850), in-4°, 17 cost.
BING (V.)et BRAET VON UEBERFELDT :
Costumes des Pays-Bas, dessinés d'après nature
(texte franc. et holland.). — Amsterdam, 1857,
gr. in-fol., 56 pl. chromolith.
ESPAGNE ET PORTUGAL.
Cruz (M. dela) :
Coleccion de trajes de España. Dibujado por D. Ma-
nuel de la Cruz, y gravcdo por D. Juan de la Cruz.
— (Madrid, 1777), petit in-fol., 62 pl. sans texte.
ANONYMES :
Coleccion general de los trages de España, sequn se
usan actualmente, — Madrid, s. d., petit in-8°, 112
pl. color.
Los Gritos de Madrid. — Madrid, s. d. (v.1800), pet.
in-8°, 72 pl. color.
Delineations of the most remarkable costumes of the
different provinces of Spain, etc. Représentation des
principaux costumes de diverses provinces de l’Es-
pagne, ainsi que des uniformes militaires, etc. —
Londres, 1823, in-4°, 40 pl. color.
PiGAx (Edme-Jean) :
Collection de costumes des diverses provinces de
l'Espagne, lithographiés d’après des dessins origi-
naux, par P..— Paris, s.d. (v. 1825), in-fol., 100
pl. color. sans texte,
VILLEGAS (D.-J.) :
Album militar. Coleccion de uniformes del ejercito es-
pañol pintados por D. 3. V..., y litografiados por Y.
Adam. — Madrid, 1846, in-4° 25 pl., sans texte.
XIMENEZ :
Los Españoles pintados por si mismos, ete. — Madrid,
1852, in-8°, grav. sur boïs, |
CARDERERA Y SOLANO :
Iconografia española. — Madrid, 1854, gr, in-fol.
Costumes populaires de Espagne ; collection de pho-
tographies publiée par Laurent,
BRADFORD (Rev. William) :
Sketches of the country, character and costume in Por-
tugal and Spain, ete. Esquisses du pays, du ca-
ractère et du costume en Portugal et en Espagne,
prises pendant la campagne et sur le parcours de
l’armée britannique en 1808 et 1809, ete, Gravées
et coloriées d’après les dessins du Rév. W. B...
(texte angl. et franç.). — Londres, 1809, gr. in-fol.,
89 pl. — Supplément : Chronological and historical
retrospect, etc., ibid., 1813, gr. in-fol., 16 pl. de cost.
militaires ; — Revue historique et chronologique
des événements mémorables de la guerre dans la
Péninsule, ete. (texte français et anglais). — Pa-
ris et Londres, 1813, gr. in-folio, 54 pl. color.
(même ouvrage que le précédent).
LEVEQUE :
Costume of Portugal. Costumes du Portugal (par
M. L...), 50 grav. color. avec une description des
mœurs et usages de ce pays ; texte angl. et franc.
— (Londres, 1814), in-4°, fig.
The Costumes of Spain and Portugal. — Costumes
de l'Espagne et du Portugal. — Londres, 1824,
in-4°, 27 pl. color.
Costumes civils et religieux; section portugaise;
exposition internationale de Paris, 1878,
FRANCE.
SAINT-IGNY (J. de) :
Le Théâtre de France contenant la diversitez des ha-
bits selon les qualitez et conditions des personnes.
Dédié à messire Charles Perrochel, seigneur de
Grandchamp, etc. — Paris, Estienne Dauvei,
1629, in-4°, 21 pl. grav. par Isaac Briot, d’après de
Saint-Tgny.
SAINT-IGNY (J. de) :
Le Jardin de la noblesse française dans lequel ce (sic)
peut cueillir leur manierre de vettements. —
Paris, M. Tavernier, 1629, in-4°, 18 pl. grav. par
Abr. Bosse, d’après de Saint-Ieny.
Recueil de gravures de Bonnard, Mariette, Trouvain,
Berey, etc.? Personnages de la cour; fin du dix-
septième siècle.
MoNTFAUCON (D. Bern. de) :
Les Monuments de la monarchie françoise qui com-
prennent l’histoire de France, avec les figures de
chaque règne que l’injure des temps a épargnées…
par le rév. p. D. B. de M..., religieux bénédictin de
la congrégation de Saint-Maur (texte franc. et la-
tin). — Paris, 1729-1733, 5 vol. in fol., fig.
BOuUCHARDON (Edme) :
Études prises dans le bas peuple, ou les cris de Pa-
ris. — Paris, 1737-46, 5 part. gr. in-fol., 60 pl. grav.
par le comte de Caylus, sans texte,
ENGELBRECHT (collection dite d’).
DUPIN :
Costumes des diverses classes de la société française
au dix-huitième siècle.
Eisen (Ch.) :
Nouveau Recueil des troupes qui forment la garde et
la maison du Roy... dessiné d’après nature par
FE... etc. — Paris, 1756, in-fol., 13 pl. gravées par
Lebas.
LA RUE (P.-B. de) :
Nouveau Recueil des troupes légères de France, etc.
Paris (v. 1760), in-fol., 12 pl.
MONTIGNY (de) :
Uniformes militaires, où se trouvent gravés en
taille-douce les uniformes de la maison du Roy,
de tous les régiments de France, les drapeaux,
étendards et guidons, avec la datte de leur créa-
tion, et les différentes figures de l'exercice tant de
la cavalerie que de l'infanterie, Dessiné et gravé
par le sieur de M... — Paris, 1772, in-12, 169 pl,
MoLf :
Histoire des modes frarçaises, ou Révolution du
costume en France, depuis l'établissement de la
monarchie jusqu'à nos jours... etc. — Paris, 1773,
in-12.
POISSON :
Cris de Paris, dessinés d’après nature par M. P... etc
— Paris (1774), in-80, 48 pl.,s. texte,
FREUDENBERG (S.) et MOREAU le jeune :
Suite (1'e, 2° et 3°) d’estampes pour servir à l’his-
toire des mœurs et du costume des Français (ou
des modes du costume en France) dans le dix-
huitième siècle. — Paris, Prault, 1775, 1777,
1783, gr. in-fol., 86 pl.; — nouv. édit. : Monu-
ments du costume physique et moral de la fin du
XVIIIe siècle, ou Tableaux dela vie, ornés de
figures dessinées et gravées par M. Moreau le
jeune et par d’autres célèbres aftistes, — Neuwied-
sur-le-Rhin, 1789, gr. in-fol., 26 pl,
CHARPENTIER (Louis) :
Essais historiques sur les modes et le costume en
France. Nouvelle édition pour servir de supplé-
ment aux Essais historiques sur Paris, de Sainte-
Foix. — Paris, 1776, in-12.
DESNOS, éditeur :
Recueil général de coiffures de différents goûts, où
l’on voit la manière dont se coëffaient les fem-
mes sous différens règnes, à commencer en 1589
jusqu'en 1778 ; suivi d'une collection de modes
françaises, contenant les différents habillements
et coëffures des hommes et des femmes, la plus
complette qui ait paru en ce genre. — Paris,
Desnos (1778), gr. in-8°, fig.
ANONYMES :
Gallerie des modes et costumes français, dessinés
d’après nature, gravée par les plus célèbres ar-
tistes en ce genre, et colorés avec le plus grand
soin par Madame Le Beau, etc. — (Paris, 1778-
85), in-fol., environ 318 pl.
Magasin des modes nouvelles françaises et anglaises.
— 1718.
Cabinet des modes, 1785-89.
Carré (J.-B.-L.), de Clermont-sur-Meuse :
Panoplie, ou réunion de tout ce qui a trait à la guerre,
depuis l’origine de la nation française jusqu’à nos
jours. — Châlons-sur-Marne, 1795, in-4°, fig.
La MÉSANGÈRE (P. de) :
Journal des Dames et des modes, — Paris, 1797-1829,
33 vol. in-8°, pl.; environ 2700 de ces dernières
ont été réunies sous le titre de : Costumes pari-
siens de la fin du dix-huitième siècle et du com-
mencement du dix-neuvième.
GARNEREY (Jean-Franç.) :
Collection desnouveaux costumes des autorités cons-
tituées civiles et militaires. — (Paris, 1795), in-4°,
27 pl. dessinées par Garnerey et gravées par Alix,
plus 3 ajoutées,
GRASSET DE SAINT-SAUVEUR (J.) :
Costumes des représentants du peuple français, mem-
bres des deux conseils, du Directoire exécutif, des
ministres, des tribunaux, etc., dont les dessins ori-
ginaux ont été confiés par le ministre de l’inté-
rieur au citoyen Grasset Saint-Sauveur, gravés
par le cit. Labrousse, ete. — Paris, 1795, 15 pl.
color. — Trad. en allemand : 7rachten von den
Representanten des Franzæsischen Volks, ete.; s. 1. n.
d., pet. in-8°, avec copies color. des gravures ori-
ginales.
MAILLART (Ph.-J.) :
Costumes des représentants du peuple français,
membres des deux Conseils, du Directoire exécu-
tif, ete., gravés et coloriés par Ph.-J. Maillart et
Soeur (avec notices historiques). — Bruxelles
(fin du dix-neuvième siècle), in-4°, 20 pl. color.
ANONYMES :
Règlement sur l'uniforme des généraux, des officiers
des états-majors des armées et des places, des
— 156 —
.
officiers du corps du Génie, des Inspecteurs aux
Revues, des commissaires des guerres, etc. 1° ven-
démiaire an XII. — Paris, imprimerie de la Répu-
blique.
Modes et manières du jour, à Paris, à la fin du
XVIII® siècle et au commencement du XIX*.
Collection de 52 grav. color. — Paris (v. 1805),
in-8°, sans texte, -
Galerie des enfants de Mars. Offrande à $S. M. im-
pératrice et reine. — (Paris, Martinet, v. 1806)
in-4°, 45 pl. grav., sans texte.
WILLEMIN (N. X.) :
Monuments français inédits, pour servir à l’histoire
des arts depuis le VI® siècle jusqu'au commence-
ment du XVII ; etc. ; dessinés, gravés et coloriés
d’après les originaux, par N.-X. Willemin. Classés
chronologiquement et accompagnés d’un texte
historique et descriptif, par André Pottier, con-
servateur de la bibliothèque de Rouen, — Paris,
1806-1839, 2 vol. in-fol., 302 pl, color.
BEAUNIER (EÆ.) et RATHIER (L.) :
Recueil des costumes français, ou Collection des
plus belles statues et figures françaises, des armes,
des armures, des instruments, des meubles, etc.
dessinés d’après les monuments, manuscrits, pein-
tures et vitraux, avec un texte explicatif, suivi
d'une notice historique et chronologique devant
servir d'histoire de l’art du dessin en France, de-
puis Clovis jusqu'à Napoléon premier inclusive-
ment... rédigé, dessiné et publié par MM. F. B...
et L. R.. — Paris, 1810, 2 vol. in-fol., 204 pl.
(cet ouvrage s'arrête au règne de Louis XII).
TARDIEU (Ambr.) :
Galerie des uniformes des gardes nationales de
France... publiée. par A. T.. — Paris, 1817,
in-8°, 27 pl. grav.
CHARLET (N.) :
La Vieille Armée française. — (Paris, v. 1817), 2
part. in-fol., 38 pl. lithogr., sans texte.
CHARLET :
Costumes militaires français. — (Paris, v. 1818), in-4°,
24 pl. lith. color., sans texte.
LECOMTE (H.) :
Costumes civils et militaires de la monarchie française
depuis 1200 jusqu’à 1820.— (Paris, Delpech, 1821),
3 vol. in-fol, 380 pl. lith. color., sans texte.
VERNET et LAMt :
Collection des uniformes des armées françaises, de
1791 à 1814, dessinés par H, (et Carle) Vernet;
et Eug. Lami. — Paris, 1822 (-1823), in-4°, 96 pl.
color. — Collection raisonnée des uniformes fran-
çais de 1814 à 1824, 2° partie de la collection
générale, — Jbid., 1825, in-49 fig. color.
PICQUET :
Collection des uniformes de l’armée française, etc,
— Paris, 1823, gr. in fol., avec 29 pl. color.
LEBER (C.) :
Des Cérémonies du sacre, ou Recherches historiques
et critiques sur les mœurs, les coutumes, les ins-
titutions et le droit public des Français dans l’an-
cienne monarchie. Paris, 1825, in-8°, 48 pl. gr.
LA MÉSANGÈRE (Pierre de) :
Galerie française des femmes célèbres par leurs ta-
lens, leur rang ou leur beauté. Portraits en pied,
dessinés par M. Lanté, la plupart d’après des ori-
ginaux inédits, gravés par M. Gatine et coloriés
avec soin ; avec des notices biographiques et des
remarques sur les habillements ; ouvrage édité par
M. de La Mésangère., — Paris, 1827, gr. in-49,
70. pl. color. — Nouvelle édit., 1bid., 1841.
VIEL-CASTEL (le comte Horace de) :
Collection des costumes, armes et meubles, pour
servir à l’histoire de France depuis le commen-
cement du V° siècle jusqu'à nos jours. — Paris,
1827-1832, 8 vol. gr. in-40, 300 pl. lith. T. IV
(Révolution française et Empire), ibid., 1845, gr.
in-49, 120 pl.
ADAM (V.) :
Collection des costumes militaires, Armée française,
1832. Représentés dans des sujets de genre, lithogr.
par V. A. — Paris (1832), in-4° obl., 36 pl.
color., sans texte,
NUMA :
Costumes civils et militaires depuis le V° siècle, ori-
gine de la monarchie française, jusqu'à nos jours.
Lithogr. par Numa, d’après les dessins historiques
de chaque règne, — Paris (1833-35), 96 pl. color.,
sans texte.
RAFFET (Denis-Aug.-Marie) :
Collection des costumes militaires de l’armée et de
la marine françaises, depuis août 1830, par R... —
Paris, 1833, in-fol., 24 lith. color.
CLUGNY (de) ET MIFLIEZ (A.) :
Costumes français depuis Clovis jusqu’à nos jours,
extraits des monuments les plus authentiques de
sculpture et de peinture, avec un texte historique
De nt
D NET CP UN UE) NO
— 157 —
et descriptif, ete. — Paris, 1834-59, 4 vol. in-8°,
640 pl. dessin et grav. par JL. eb Alex. Massard,
Lafosse, etc,
HERBÉ :
Costumes français civils, militaires et religieux,
avec les meubles, les armes, les armures, l’archi-
tecture domestique, les ordres de chevalerie, les
étendards et les blasons les plus historiques de-
puis les Gaulois jusqu’en 1834, etc. — Paris (1835),
pet. in-fol., 95 pl. color. offrant 2500 fig.
AMBERT (Joachim) et AUBRY (Ch.):
Esquisses historiques des différents corps qui com-
posent l’armée française. — Paris, 1835, gr. in-fol.
pl. lith.
CoenreT (Léon) et RAFFET :
Illustration de l’armée française depuis 1789 jus-
qu'en 1832 d’après MM. Llanta et Ad. Midy-
— Paris (1837), in-fol., 18 pl., sans texte.
BELLANGÉ (H.) :
Collection des types de tous les corps et les uniformes
militaires de la République et de l’Empire.
— Bruxelles, 1843, in-89, 44 pl. color.
ASSELINEAU (Charles) :
Armes et armures,
moyen âge et de la Renaissance, dessinés d’après
nature, et lith. par Asselineau. — Paris, 1842-
44, 2 part. in-fol., 186 pl. lith,
meubles eb autres objets du
MÉRIMÉE et GÉRARD SÉGUIN :
Peintures de l’église Saint-Savin, texte de Mérimée ;
dessins de Gérard Séguin (costumes français du
XI° siècle) ; 1844.
JANET-LANGE :
Uniformes de l’armée française en (1816-) 1848
Dessinés d’après les ordres du ministre de la
guerre par J.-L... — (Paris, 1848), gr. in-fol,
64 pl.
MarBoT (Alf. de) et DUNOYER DE NOIRMONT :
Costumes militaires français depuis l’organisation
des premières troupes régulières en 1439, jusqu’en
1789. Dessins et texte par MM. Dunoyer de
Noirmont et Alf. de Marbot, — Paris, 1850;
3 vol. in-fol., 450 cost. color.
Margor (Alf. de) :
Tableaux synoptiques de l'infanterie et de la ca-
valerie françaises et des régiments étrangers au
service de la France, de 1720 à 1789. — Paris,
1854, in-fol., 12 pl.
MARBOT (Alf. de) :
Costumes militaires français depuis 1789 jusqu’en
1814. — Dessins et texte par M. Alfr. de Marbot;
(cet ouvrage est le complément des deux précé-
dents).
LACROIX (Paul) :
Costumes historiques de la France, d’après les mo-
numents les plus authentiques, statues, bas-reliefs,
tombeaux, sceaux, monnaies, peintures à fresque,
tableaux, vitraux, miniatures, dessins, estampes,
etc., etc., avec un texte descriptif. par le Biblio-
phile Jacob (Paul Lacroix). — Paris (1852),
10 vol. in-8°, avec 640 grav. en bistre ou color.
CompTe-CALIX (F.) :
Album-keepsake des costumes de la cour française
depuis Charles VII jusqu'à Louis XVI. — Paris,
1854, in-4°, 20 pl. color.
VIOLLET-LE-DUC :
Dictionnaire raisonné du mobilier français de l’épo-
que carlovingienne à la Renaissance, — Paris,
Mos:el, 1858-74, 6 vol. gr. in-8°, fig. sur bois, sur
acier et chromolith.
CompTe-CaLix (F.): ù
Costumes historiques français. Dessins inédits gravés
par Bracque, etc. — Paris, Philipon, 1864, gr.
in-8°, 15 pl. color.
ARMAND DUMARESQ :
Uniformes de la garde impériale en 1857, dessinés
sous la direction du général de division Hecquet,
d’après les ordres de M. le ministre de la guerre
par A...-D... — Paris, impr. impér. 1858, tr. gr. in-
fol., 55 pl.color. et 5 tableaux. — Uniformes de
l’armée française en 1861, dessinés par A...-D... —
Troupes de ligne. — Jbid., imprimerie Lemercier,
1861, tr. gr. in-folio, 54 pl. color.
H&FNER-ALTENECE (J.-H. von) :
Original-Entwürfe deutscher Meister für Prachtrüs-
tungen franzüsischer Künige, etc. Dessins origi-
naux de maîtres allemands pour armures de luxe
destinées à des rois de France, photographiés par
Fr. Bruckmann, d’après les dessins originaux
trouvés au Cabinet des Estampes de Munich (texte
allem. et franç.). — Munich, Bruckmann, 1865,
in-fol., 18 photogr.
SUSANE (le général) :
Musée rétrospectif de l'infanterie française. — Paris
(1866), gr. in-80, pl. grav. sur bois, sans texte
(Ces planches ont d’abord paru comme atlas de
:
l'ouvrage du général Susane : Aistoire de l'an-
cienne infanterie française; Paris, 1849-1853, 8
vol. in-80),
SORRIEU (Fréd.).
Galerie des modes et costumes français dessinés d’a-
près nature par les plus célèbres artistes dans ce
genre — règne de Louis XVI — et dessinés d’a-
près les orignaux par F, $... — Paris, Leconte,
1867, in-4°, 24 pl. lith.
MoLTzHElm (A. de) :
Esquisse historique de l'artillerie française depuis
le moyen âge jusqu'à nos jours. — Strasbourg;
Paris, Rothschild, 1868, pet, in-fol., 64 pl. color.
QUICHERAT (J.) :
Histoire du costume en France depuis les temps les
plus reculés jusqu’à la fin du XVIII* siècle. 481
grav. sur bois par Chevignard, Pauquet et Sellier.
— Paris, Hachette, 1875, gr. in-8°,
Costumes de l'empire français, publiés par Martinet
au commencement du siècle.
Les Français peints par eux-mêmes, encyclopédie
morale du dix-neuvième siècle. — Paris, Curmer.
Musée ethnographique du Trocadéro : costumes des
provinces françaises.
LANTÉ (et de La MÉSANGÈRE) :
Costumes des femmes du pays de Caux et de plu-
sieurs autres parties de l’ancienne province de
Normandie ; dessinés, la plupart, par M. Lanté,
gravés par M. Gatine, et coloriés, avec une expli-
cation pour chaque planche (par de La Mésan-
gère). — Paris, 1827, in-4°, 105 pl. color. — Nouv.
édit, : Cent cinq costumes des départements de la
Seine-Inférieure, du Calvados, de la Manche et de
l'Orne ; Paris et Caen, s. d., in-4°, fig.
PERRIN ET BOUET :
Galerie bretonne, ou mœurs, usages et costumes des
Bretons de l’Armorique, par feu O. Perrin, gravé
sur acier par Réveil, avec texte explicatif par
MM. Perrin fils et Alex. Bouet. — Paris, 1835-89,
in-89, 119 fig, — 2° édit., sous ce titre : Breiz-
Izel, ou Vie des Bretons de l’'Armorique, etc.; #bid.,
1844, 8 vol, in-8°, fig.
CHARPENTIER :
tecueil de costumes de la Bretagne et de quelques
autres départements de la France, — Paris, 1836,
gr. in-40, pl. color.
JE
LALAISSE (Hipp.) :
Galerie armoricaine, costumes et vues pittoresques
de la Bretagne, dessinés d’après nature et litho-
graphiés, les costumes par Hipp. Lalaisse, les vues
par Benoist, — Nantes et Paris (1848), in-fol.,
125 pl. de costumes,
Muséum d'histoire naturelle de Nantes.
GALARD (Gust. de) et GÉRAUD ($.-E.) :
Recueil des divers costumes des habitants de Bor-
deaux et des environs. — Bordeaux (1818-19),
pet. in-fol., 36 pl. grav. et color.
JOHNSON (J.) :
The Costumes of the french Pyrenees, ete. Les Cos-
tumes des Pyrénées françaises, gravés sur pierre
par D. Harding, d’après les esquisses originales de
J. J. — Londres, 1832, 6 part. gr. in-4°, 30 pl.
color.
ITALIE.
CArRACCI (Annibale) :
Diverse figure al numero di ottanta, disegnate di
penna nell’hore di ricreatione da A... C..., intagliate
in rame. da Simone Guilino, Parigino. — Rome,
1646, in-fol., 80 pl. — Autre édit. : Le Arti di Bolo-
gna originali, etc. Rome, 1646, in-fol., 78 pl. —
Autre édit. ibid., 1660, in-fol., 41 ff. — Nouv.
édit. : Le Arti di Bologna disegnate da A. C..., ed
- intagliate da $S. G.., coll assistenza di Alessandro
Algardi. Aggiuntavi la Vita di Annibale Carac-
ci, etc.; ibid. 1740, in-fol., 80 pl.
GREUZE (Jean-Bapt.) :
Divers Habillemens suivant le costume de l'Italie :
dessinés par Greuze, ornés de fonds par J.-B. Alle-
mand, et gravés par P.-E. Moitte. — Paris, 1768,
in-fol., 25 pl.
VECELLIO :
Trages de Italia hasta el siglo XVI, diseñados por el
gran Ticiano y por Cesar su hermano. — Madrid,
1794, 2 vol. in-1?, fig. color,
PINELLI (Bartol.) :
Costumi diversi inventati et incisi da BP... — Rome,
1829, in-fol. obl., 25 pl., sans texte.
REMOND (C.) :
Costumes des différents peuples de l'Italie, dessinés
d’après nature par C. R... — Paris (v. 1822), in-
fol., 20 lith. color., sans texte.
— 159 —
PINELLI (Bartol.) :
Raccolta dicostumi italiani à pit interessant, ete. —
Rome, 1828, in-fol. obl., 50 pl., sans texte.
BorzLy (Jules) :
Collection de costumes italiens, dessinés d’après na-
ture en 1827 et lithographiés, — Paris (1829),
in-4°, 48 pl.
BosA (E.) :
Gridatori ed altri costumi popolari di Trieste, disegnati
ed incisi all'acqua forte. — Milan, 1835, in-80, 24
pl. color.
FRANCO (Giacomo) :
Habiti d'Huoment et Donne venetiane, con la Proces-
sione della Ser. Signoria et altri particolari, cioé
trionfi, feste, cerimonie publiche della nobil. città di
Venetia. — Venetia (v. 1610), petit in-fol., 24 pl.
grav., sans texte,
FRANCO (Griac.) :
Habiti delle Donne Venetiane intagliati in rame nuova-
mente (texte italien et français). — (Venise, v.
1610), pet. in-fol., 20 pl.; — nouv. élit.; ibid., 1614,
2 part. in-40,
ZoMpPini (Gaetano) :
Le Arti che vanno per via nella città di Venezia, in-
ventate et incise da G. 7. — Venise, 1785, in-fol.,
60 pl. grav. à l’eau-forte.
MuTINELLI (F.) :
Del Costume veneziano sino al secolo XVII, Saggio,ete.
— Venise, 1831, in-89, 19 pl. — Nouv. édit. : De/
Commercio e costume dei Veneziani libri IT, etce.;
ibid., 1835, gr, in-80, 19 pl.
PINELLI (Bartol.).:
Raccolta di costumi pittoreschi incisi all'acqua forte
da B... P..., Romano. — Rome, 1809, in-fol. obl., 50
pl., sans texte ; — nouv. édit. : Raccolta di cin-
quanta costumi pittoreschi, etc.; ibid., 1809, in-fol.
obl.
PINELLI (Bartol.) :
Raccolta di quattordici motivi di costumi pittoreschi di
Roma da B. P...— Paris (v. 1814), 14 pl. grav.
en 1813, sans texte.
PINELLI (Bart.) :
Nuova Raccolta di cinquanta costumi pittoreschi incisi
all acqua forte da B. P..., ete, — Rome, 1816, in-8°
obl., 50 pl., sans texte.
PINELLI (Bart.) :
Nuova Raccolta di costumi de’ contorni di Roma. —
Rome, 1823, in-fol. obl., 50 pl., sans texte.
FERRARI (J.) :
Costumi ecclesiastici, civili e militari della corte di Ro-
ma, disegnati all'acqua forte, ete. Rome, 18235, gr.
in-4°, 68 pl. color.
PINELLI (Bartol.) :
Raccolta di cinquanta costumi di Roma e sue vicinanze,
etc. Rome, 1826, in-8°, obl., 50 pl. grav. par Cot-
tafari, d'après B... P..., sans texte.
PERUGINI (G.) et PASCAL (l'abbé J.-B.-E.) :
Collection complète des costumes de la cour de
Rome et des ordres religieux des deux sexes. Co/-
lezione completa.…. Dessinée d’après nature par
M. G. P.....; texte explicatif par M. l'abbé
J.-B.-E. P... (texte français et italien). — Paris,
1852, in-4°, 80 lith. color.
PIERACCINI (Fr.) :
Collection de costumes de diverses provinces du
grand-duché de Toscane (du duché de Gênes et du
Tyrol), lith. d’après des dessins de François Pie-
raccini de Florence, — Paris (1826), gr. in-4°, 130
pl. color., dont 50 pour la Toscane, 40 pour le du-
ché de Gênes et 40 pour le Tyrol,
FABRIS (P.) :
Raccolta di varit vestimenti ed arti del regno di Na-
poli, ete. — Naples, 1773, in-fol., 27 pl. grav. à
l’eau-forte.
Raccolta di varie vestiture che costumano nelle città,
terre e paesi in provincie diverse del regno di Napoli.
— Naples, 1791-92, 2 part. in-fol., de 50 pl. cha-
cune, grav. par S. Bianchi, Morghen, etc,
Raccolta delle diverse vestiture delle provincie delregno
di Napoli. Naples, lith. — Cuciniello et Bianchi; s.
d.; gr. in-8e, env. 100 pl. color.
PINELU (Bartol.) :
Raccolta dicostumi del regno di Napoli, ete. Rome,
1814, in-fol., 50 pl., sans texte.
PINELLI (Bartol.) :
Raccolta di cinquanta costumi là più interessanti delle
città, terre, e paesi, in provincie diverse del regno di
Napoli, disegnati , ed incisi all'acqua forte da B...
P.. — Rome, 1817, in-8° obl., 50 pl., sans texte.
SGROPPO :
Royaume des Deux-Siciles, Costumes dessinés sur
les lieux par S... — Paris (1826), gr. in-4°, 130 pl.
color. dont 100 pour les Deux-Siciles et 30 pour
les États romains.
Boucarp (F. de) :
Usi e costumi di Napoli, ete. — Naples, 1853, gr.
in-8°, 50 pl, color.
POLOGNE.
NorBLIN (J.-P.) :
Zbior wzorowy rozmaityck polskich ubiorow, etc.
Collection de costumes polonais dessinés d'après
nature par N..., et gravés par Debucourt.— Paris,
1817, petit in-fol., titre en polon. et en franc.
37 pl. color., sans texte.
GOLEBIOWSKI (Luc) :
Ubiory w Polszeze, ete. Costumes polonais, depuis
les temps les plus reculés jusqu’à l’époque actuelle,
décrits sous forme de dictionnaire. — Varsovie,
1830, in-89, 1 pl. grav. — Nouv. édit. Cracovie,
1861, in-8°. — ZLudpolski, ete. — Le peuple polo-
nais, ses coutumes, préjugés, etc. — Zbid., 1830,
in-8°, 1 pl. grav. offrant 44 cost. d’après Norblin.
Z1ENKOWICZ (Léon) :
. Les Costumes du peuple polonais. — Paris, 1841,
in-4°, 40 pl.
PRZEZDZIECKI ET RASTAWIEGKI :
Monuments du moyen âge et de la Renaissance dans
l'ancienne Pologne (texte français et polonais).
— Varsovie, 1853-67, 3 vol. gr. in-8°, avec pl. en
couleurs,
GERSON :
Costumes polonais dessinés d'après nature par G.....,
lithographiés par E. Desmaisons, — Varsovie
(5. 1860), in-4°, 15 pl., sans texte,
MATEJKO (Jean) :
Ubiory w Polsce, etc. Costumes polonais de 1200 à
1795. — Cracovie, 1860, in-fol., obl. 12 pl. lith. et
color., sans texte ; — 2° édit., ibid., 1875, in-fol.,
obl., 12 pl.
Lucas (Herm.) :
Schlesische Fürstenbilder des Mittelalters. L'Iconogra-
phie des ducs de Silésie au moyen âge. — Breslau,
1868-72 ; gr. in-8°, avec pl.
Ubiory ludu dawnej Polski. Costumes du peuple
dans l’ancienne Pologne, — Cracovie, 1862, in-8°,
12 lith,
— 160 —
RUSSIE.
DAHLSTEIN (Aug.) :
eussische Trachten und Ausrüfer in St-Petersburg.
Habillements moscovites et crieurs à St-Peters-
bourg. Inventés et faits à l'eau-forte par A. D... —
Cassel, chés W.-C. Maïjr, graveur de la cour
(v. 1760), titre et 49 pl., sans texte.
LE PRINCE (Jean-Bapt.) :
Divers ajustements et usages de la Russie... dessinés
en Russie d'après nature et gravés à l’eau-forte
par J.-B. Le Prince, — (Paris, 1763-65), in-4°, fig,
sans texte.
GEORGI (J.-G.) :
Beschreibung aller Nationen des russischen Reiches, ete.
— Saint-Petersbourg, 1776-80,4 part. en 2? vol.in-49,
95 pl. grav. — Trad. en français : Description de
toutes les nations de l'empire de Russie, où l’on
expose leurs mœurs, religions, usages, habitations,
habillements, etc.; ibid., 1776-77, 3 part, en un
vol. in-4”°, fig. color.
Le PRINCE (Jean-Bapt.) :
Œuvres, contenant plus de 160 planches gravées à
l’eau-forte, et à l’imitation des dessins lavés au
bistre, le tout représentant divers costumes et ha-
billemens de différents peuples du Nord, etc. —
Paris, 1782, in-fol., fig., sans texte, (Costumes
russes en majeure partie.)
Les Costumes des peuples de la Russie, — Berne,
1791, in-4°, 26 sujets grav.
GEISsLER (Ch.-G.-H.), et GRUBER (J.-G.) :
Costumes, mœurs et coutumes des Russes, dessinés à
Saint-Petersbourg. Sitten, etc. (texte franc. et
allem.). — Leipzig (1801-1803), in-4°, 60 pl. color
ATKINSON et WALKER :
A Picturesque Representation of the manners, customs,
and amusements of the Russians, etc. Représenta-
tion pittoresque des mœurs, coutumes et amuse-
ments des Russes, etc. (texte angl. et franç.). —
Londres, 1803-1804, 3 part. gr. in-fol., avec 8 por-
traits et 100 pl. grav. et color.
HARDING :
The Costume of the Russian Empire , etc. Costumes
de l'empire de Russie. — Londres, 1803, in-fol.,
70 grav. color, — Nouv. édit., tbid., 1810, in-fol,
fig,
— 161 —
MILLER :
The Costume of the Russian Empire, ete. Costumes
de l’empire de Russie, illustrés par 73 grav. (texte
angl. et françc.). — Londres, 1803, gr. in-40, fig.
RECHBERG (Charles, comte de) :
Les Peuples de la Russie, ou Description des mœurs,
usages et costumes des diverses nations de l'empire
de Russie, accompagnée de figures coloriées. —
Paris, 1812-13, 2 vol. in-fol., 96 pl. color.
MARTINET :
Recueil de costumes militaires et autres de l'empire
de Russie, — Paris, 1815, in-8°, 62 fig. color.
HoUBIGANT (A.-G.) :
Mœurs et costumes des Russes, représentés en 50
pl. color, — Paris, 1817 (ou 1821), in-fol., pl. li-
thogr.
KOLLMAN :
Collection de costumes et de monuments.
obl., 12 lithogr.
FEDOROY et BELOUGOY :
Collection des uniformes de l’armée impériale russe.
— (Saint-Pétershbourg, v. 1835), in-fol., 41 pl.
color., sans texte.
SOLNTZEV :
Antiquités de l’empire de Russie; grand ouvrage
publié par ordre de l’empereur Nicolas, avec un
texte russe et 523 pl. en couleurs, dessinées par
Solntzev et lithographiées par Dreger. — Moscou,
1849-53, texte in-4°, et 7 vol. de planches in-folio.
PAyJor (le lieut.-colonel comte) :
Armée russe, 1856. — Paris, 1856, 2 part. gr. in-fol,
78 pl.
Paurzy (Théod. de) :
Description ethnographique des peuples de la Russie.
Publié à l’occasion du jubilé millénaire de l'empire
de Russie, etc. — Saint-Pétersbourg, 1862, gr. in-
fol., 1 carte et 62 chromolith.
Exposition ethnographique de la Société de Géo-
graphie, faite à Paris en 1875 ; section russe.
Quelques types des peuples de la Russie; collection
photographique publiée à Odessa par M. J. X.
. de Saint-
Pétersbourg ; — Saint-Pétersbourg, 1822, in-4°
Raoult.
#
SUÈDE-NORVÈGE.
ForssELL (C.) :
Ett ar à Sverige. — Une Année en Suède. — Stock-
holm, 1836.
FORSSsEL (C.), premier graveur du roi :
Album pittoresque du Nord. Tableaux des costumes,
mœurs et usages des paysans de la Suède. — Lon-
dres et Berlin, 1838, in-fol., 15 pl, color.
DuBEx (Gustaf von) :
Om Lappland och Lapparne ;.…
Musée d’ethnographie scandinave de Stockholm.
Expositions universelles de Paris en 1867 et 1878;
musée ethnographique : section suédoise.
PRINCIPAUTÉS DANUBIENNES.
VALERIO (TH.) :
Les Populations des provinces danubiennes en 1854
Suite de dessins d'après nature gravés à l’eau-
forte par Th. V... — Paris, Goupil, v. 1855, in-fol.,
18 pl.
TURQUIE.
Nicoray (Nic. de) :
Plusieurs descriptions des accoustrements, tant des
magistrats et des officiers de la Porte du grand
seigneur que des peuples assujectis à son empi-
re, etc, — S. I. n. d., in-fol., 60 pl. grav.
Lorrcxius [Lorich] (Melchior) :
Fiqure disegnate, e intagliate a piedi, e a cavallo con
parecchi degli Edificj alla maniera Turca, ete. —
Hambourg, M. Hering, 1626, in-fol., 113 pl. grav.
— 2° édit., ibid, T. Gunderman, 1641, in-fol.,
122 fig. — 83° édit., ibid., 1646, in-fol., 122 fig.;
table explicative en allemand.
LA CHAPPELLE (G. de) :
Recuel (sic) de divers portraits de principales
dames de la Porte du Grand-Turc tirés au na-
turel sur les lieux et dédiez à madame la com-
.
tesse de Fiesque par Georges de la Chappelle,
peintre de la ville de Caen. — Paris, 1648, in-fol.,
12 pl. grav.
Le HAY :
Recueil de cent estampes représentantes (sic) dif-
férentes nations du Levant, gravées sur les ta-
bleaux peints d’après nature en 1707 et 1708
par les ordres de M. de Ferriol, ambassadeur du
roi à la Porte, et mis au jour en 1712 et 1713
par les soins de Le Hay. — Paris, 1714, in-fol.,
100 pl. color.; — nouv. édit., ibid., 1715, gr.
in-fol., 102 pl.
ANONYME :
Recueil des différents costumes des principaux of-
ficiers et magistrats de la Porte; et des peuples
sujets de l'empire ottoman, tels que les Grecs,
les Arméniens, les Arabes, les Égyptiens, les Ma-
cédoniens, les Juifs, ete. — Paris, Onfroy (v.
1780), in-fol., 16 pl. grav. d'explications et 96 pl.
de costumes.
MOURADJA D'OHSSON :
Tableau général de l'empire ottoman, — Paris, Didot,
1790, in-fol,
DALVIMART :
The Costume of Turkey, ete. Costumes de la Tur-
quie illustrés de 60 grav. color. (texte angl. et
franç.). — Londres, 1802, gr. in-4°,
ANONYME :
The Military Costume of Turkey, ete. — Les cos-
tumes militaires de la Turquie (texte angl. et
franc.). — Londres (1818), gr. in-4°, 30 grav. color.
LACHAISE :
Costumes de l'empire turc, avec des notes explica-
tives ; vues de Constantinople, des Dardanelles et
de Smyrne, prises de 1817 à 1820, etc. — Paris,
1821, in-4°, 61 pl.
BRINDESI (Jean) :
Elbicei Atika. Musée des anciens costumes turcs de
Constantinople, ete. — Paris, Lemercier (1855),
22 pl. chromolith,
ARIF-PACHA :
Les Anciens Costumes de l'empire ottoman, depuis
l’origine de la monarchie jusqu'à la réforme du
sultan Mahmoud, recueillis par $S. Ex. le Muchir
Arif-Pacha, — Paris, 1864, in-fol., avec lith. noires
ou color.
HAMDY-BEY et LAUNAY (Marie de) :
Les Costumes populaires de la Turqnie en 1878.
162 —
Ouvrage publié sous le patronage de la commis-
- sion impériale ottomane pour l'Exposition univer-
selle de Vienne. Texte par $S. E. Hamdy-Bey,
commissaire général, et Marie de Launay, membre
de la Commission impériale du jury international,
Phototypie de Sébah. — Constantinople, 1873,
3 part. in-fol., 74 pl.
PÉCHEUX et MANZONI :
Costumes orientaux inédits, dessinés d’après na-
ture en 1796, 1797, 1798, 1802 et 1809 ; gravés à
l’eau forte, terminés à la pointe sèche, et coloriés.
— Paris, 1813, in-49, 25 pl. grav. par Gatine,
d’après Pécheux et Manzoni.
GRÈCE.
CARTWRIGHT :
Selections of the Costume of Albania and Greece, ete.
— Choix de costumes des Albanais et des Grecs,
avec des légendes explicatives d’après lord Byron,
etc. — Londres (1822), gr. in-fol., 11 pl. color.
STACKELBERG (Otto-Magnus, baron von) :
Trachten und Gebraüche der Neugriechen, ete. Cos-
tumes et mœurs des Grecs modernes. — Berlin,
1831, in-fol., 30 pl. grav.
ASIE, AFRIQUE, AMÉRIQUE ET OCÉANIE.
Muséum de Paris : section anthropologique.
Musée ethnographique du Louvre; section de la
marine.
Musée des colonies installé au palais de l'Industrie
par les soins du ministère de la marine :
Musée ethnographique du Trocadéro.
Collection des costumes de guerre organisée au
Musée d'artillerie de Paris, par M. le colonel Le-
clercq.
ASIE.
ANONYME :
Asiatics Costumes, ete. Costumes asiatiques ; suite de
44 gravures reproduisant les originaux dessinés
d’après nature avec une description de chaque
sujet, — Londres, 1828, in-8°,
— 16
PERSE.
ORLOWSKI (A.) :
The Costume of Persia drawn from nature, etc.
Costumes de la Perse dessinés d’après nature par
À. O..., et sur pierre par Hulman, Dighton, etc.
(texte angl. et franç.). — Londres, 1820, gr, in-
fol., 25 pl. color.
&
AFGHANISTAN.
HarT (Capt. L. W.) :
Character and Costumes of Afghanistan, ete. Mœurs
et costumes de l'Afghanistan. — Londres, 1843,
in-fol., 26 pl.
INDE.
Portraits de souverains mogols descendants de
Tamerlan ; peintures originales formant une col-
lection faite à Delhi en 1774 par le colonel Gen-
til ; bibliothèque de M. Ambr. Firmin-Didot,.
Peintures persanes et mogoles ; même bibliothèque.
Peintures exécutées par des mains indoues au com-
mencement du siècle et provenant de Pondichéry
où elles ont été annotées ; propriété de MM. Didot.
SOLYYNS (Balth.) :
À collection of two hundred and fifty coloured
Etchings descriptive of the manners, customs and
dresses of the Hindoos, etc. Collection de 250
grav. coloriées représentant les mœurs, coutumes
et costumes des Hindous, etc. — Calcutta, 1799,
gr. in-fol,
SOLVYNS (Balth.) :
The Costume of Hindostan, etc. Costumes de l’In-
dostan, dessinés dans l'Inde en 1798 et 1799, et
représentés en 60 planches enluminées, avec
explications en angl. et en franc. par B. S.…, de
Calcutta. —- Londres, 1804, in-fol., fig.
SOLVYNS (Balth.) :
Les Hindous, ou Description de leurs mœurs, cou-
tumes, cérémonies, etc., dessinés d’après nature
dans le Bengale, et représentés en 292 pl., texte
angl. et franc. — Paris, 1808-12, 4 vol. gr. in-fol.,
fig. color. réduites d’après le grand recueil ci-
dessus.
JAMES (Captain) :
The Military Cestume of India, etc. Le Costume
militaire de l'Inde, — Londres, 1813, in-40, pl.
color.
BROUGHTON (Thomas Duer) :
The Costume, character, manners, domestic habits and
religious ceremonies of the Mahrattas, ete. — Cos-
tume, caractère, usages, coutumes privées et cé-
rémonies religieuses des Mahrattes,
color. — Londres, 1813, in-40,
10 grav.
JACQUEMONT (Victor) :
Voyage dans l'Inde, Paris, Firmin-Didot, 1841, 4
vol. de texte et 2 vol. contenant 295 pl.; ensem-
ble 6 vol. gr. in-4°.
CHINE.
Bouver (J.) :
L’Estat présent de la Chine en figures. — Paris,
1697, in-fol., 43 pl. gravées par P. Giffart,
Du HALDE (J.-B.) :
Description géographique, historique, chronoloci-
que, politique et physique de l’empire de la Chine
et de la Tartarie chinoise. — Paris, 1735, 4 vol. or.
in-fol., fig., atlas de 42 cartes par d’Anville, —
Nouv. édit. : La Haye, 1736, 4 vol. in-4°.
MASON :
The Costume of China, ete. Le Costume des Chi-
nois, illustré de 60 pl. color., texte angl. et franc.
— Londres, 1800, gr. in-4°, fig.
Pu-QuaA :
Tableaux de Pu-Quà, peintre à Canton ; Cabinet des
estampes de la Bibliothèque nationale de Paris.
GROHMANN (J.-God.) :
Mœurs et coutumes des Chinois et leurs costumes
en couleur, d’après les tableaux de Pu-Quà, pein-
tre à Canton, etc. Gebrauche und Kleidung der
Chinesen, etc. (texte franc. et aïlem.). — Leipzig
(1803), gr. in-4°, 60 pl. color.
MASON :
The Punishments of China, ete. Les Châtiments
. — 164 —
usités chez les Chinois, etc. (texte angl. et franç.).
— Londres, 1801, gr. in-4°, 22 pl. color.
HEMPEL (Fréd.) :
Die Strafen der Chinesen, etc. Châtiments usités chez
les Chinois, représentés dans 22 gravures enlumi-
nées, etc. (texte franc. et allem.)., — Leipzig, 1804,
in-40, (Copies des planches de l'ouvrage précé-
dent).
ALEXANDER (William) :
The Costume of China, ete. Le Costume des Chinois,
illustré de 48 pl. color. par W. A. (texte angl. et
franc.). — Londres, 1805, gr. in-4°, fig. — Nouv.
édit. : Picturesque representations of the dress and
manners of the Chinese, etc. ; ibid., 1814, in-4°, 50 pl-
color.
MALPIÈRE (D. Bazin de) :
La Chine, mœurs, usages, costumes, arts et métiers,
peines civiles et militaires, cérémonies religieuses,
monuments et paysages, d’après les dessins origi-
naux du P. Castiglione, du peintrechinois Pu-Quà,
de W. Alexander, etc., par MM. Devéria, Régnier,
Schaal, Schmit, Vidal, etc. ; notices explicatives et
introduction par D. B.. de M... — Paris, Didot,
1825-27, 2 vol. gr. in-4°, 180 pl. color.
JAPON.
HUMBERT (Aimé) :
Le Japon illustré. — Paris, Hachette, 1870, 2 vol.
in-40.
BEAUVOIR (le comte de) :
Pekin, Yedo, San-Francisco, ete... — Paris, Plon,
AFRIQUE.
Costumes algériens et tunisiens; documents photo-
graphiques provenant de chez MM. Boutet et
Boyer, d'Alger ; Prod’hom, de Bône ; et Garrigues,
de Tunis,
GRIFFON DU BELLAY :
Le Gabon (Tour du monde, année 1865).
LEJEAN (Guillaume) :
La Queue des Niams-Niams (Tour du monde, 1861).
LEJEAN (Guillaume) :
Voyage en Abyssinie (Tour du monde, 1865).
LIVINGSTONE :
L'Afrique australe (Tour du monde, 1866).
FLEURIOT DE LANGLE (vice-amiral) :
Croisière à la côte d'Afrique (Tour du
1872).
monde,
SCHWEINFURTH (docteur) :
Au cœur de l'Afrique (Tour du monde, années 1874
et 1875).
HARTMANN : F
Les Peuples de l'Afrique. Paris, Germer-Baiïllère, 1878,
AMÉRIQUE.
Neu-WIED (prince de) : =
Reise nach Brasilien in den Jahren 1815-1817.
Voyage au Brésil dans les années 1815 à 1817. —
Francfort, 1819-1820, 2 vol. in-8° et atlas in-folio.
N£eu-WIEp (prince de) :
Reise durch Nordamerika. — Voyage à travers l'A-
mérique du Nord. Coblentz, 1838-1843, 2 vol, in-40
et atlas de planches.
LiNATI (C.) :
Costumes civils, militaires et religieux du Mexique,
dessinés d’après nature par C. L... etc. — Bruxelles,
Sattanino (1828), in-49, 48 pl. color.
CHARNAY (Désiré) :
Le Mexique (Tour du monde, année 1863).
CHARNAY (Désiré) :
À travers la Pampa et la Cordillère (Tour du mon-
de, 1867).
SIMONIN (1) :
Le Far-west américain (Tour du monde, 1867).
Dixon (H.) :
La Conquête blanche (Tour du monde, 1876).
OCÉANIE.
FREYCINET (L. CI. Desaulses de) :
Voyage autour du monde, entrepris par ordre du roi
DE 2
ho
exécuté sur les corvettes de S. M. l'Uranie et la
Physicienne pendant les années 1817, 1818, 1819,
1820; publié par L. de F... — Paris, 1824-1844 ;
partie historique, 5 vol. in-4° et atlas de 112 pl.
par J. Arago, Pellion, etc.
DUMONT D'URVILLE :
Voyage de la corvette l’Astrolabe, exécuté par ordre
du roi pendant les années 1826, 1827, 1828 et
1829. Histoire du voyage. Paris, 1832, 10 vol.
in-8° et atlas.
DuMonTr D’URVILLE :
Voyage au pôle sud et dans l'Océanie sur les corvet-
tes l’Astrolabe et la Zélée pendant les années 1837
à 1840. Publié sous la direction de M. Jacquinot,
capitaine de vaisseau. — Paris, 1841-1854.
TEMMINCK :
Coup d’œil général sur les populations néerlandaises
de l’Inde archipélagique. -— Leyde, 1846-1849, 3
vol. in-80,
CHARNAY (Désiré) :
Six mois en Australie (Tour du monde, année 1880),
CHARNAY (Désiré) :
Six semaines à Java (Tour du monde, 1880).
OBSERVATIONS SUR LE GLOSSAIRE.
Les diverses tables qui précèdent se complètent par un (Glossaire des termes employés dans l’ou-
vrage, où le lecteur trouvera, à leur ordre alphabétique, les noms tant français qu’étrangers, soit des
costumes, fragments ou pièces de costumes représentés, soit des accessoires du costume (coiffures, bi-
joux, armes, moyens de transport, etc.) ainsi que des dispositions d'intérieur ou des objets mobiliers
qui lui servent de cadre, avec l'indication des qualités, professions, usages caractéristiques de ceux
qui le portent.
Il est superflu de faire remarquer de quelle utilité sera pour la consultation et l’usage du recueil
ce répertoire alphabétique permettant de trouver rapidement, par le renvoi des termes aux planches
et notices qui en traitent, le renseignement désiré.
Les chiffres qui suivent chaque mot et sa définition indiquent le numéro d’ordre (d’après le tableau de
concordance des signes et des numéros) des diverses planches et notices où ce mot trouve son emploi,
chacune séparée par une virgule. Dans le cas où deux planches n’ont qu'une notice commune, cela est
indiqué par le mot et placé entre les deux chiffres. Ex. : 65 et 66, 207 et 208, ete. — Quant aux plan-
ches doubles, elles sont indiquées par un trait d'union. Ex. : 56-57, 63-64, etc.
Ce glossaire a lui-même pour appendice un /ndex Géographique, indiquant les diverses races et na-
tionalités, considérées au point de vue du Costume, et les principales contrées qu’elles ont occupées ou
occupent encore.
GLOSSAIRE.
A
Aalim. — Ulémas qui se livrent à l’enseignement; Turquie,
464.
Aanspreker. — « Prieur d’enterrement »; il fait part des
décès aux habitants et assiste aux cérémonies funèbres;
Hollande, 421 et 422.
Aba. — Étoffe de feutre; Turquie, 169, 177, 179, 464.
Abaïa. — Veste brodée; Maures tunisiens, 159.
Abarcas. — Espèce de guêtres ; Galiciens; Espagne, 476.
Abattus (cheveux). — Coiffure féminine ; France, règne (le
Louis XIII, 328.
Abbé. c’est-à-dire père. — Nom d’abord réservé aux titulaires
d’abbayes, aux chefs d'ordres religieux, puis donné aux su-
périeurs de communautés et aux simples ecclésiastiques.
Les abbés étaient ou rnitrés ou crossés, ou bien encore possé-
daient les deux prérogatives à la fois. Il y avait aussi les
abbés réguliers et les abbés commenduataires; les premiers
devaient être des religieux, les autres des membres du clergé
séculier ou même des laïques, 181, 284.
Abbé perruquet. — L'abbé de cour, des hautes sociétés, coiffé
de la perruque particulière aux ecclésiastiques pendant la
seconde partie du règne de Louis XIV, 352, 354.
Abbé (petit). — L'abbé mondain du dix-huitième siecle,
372, 398. Voir COLLET (PETITE).
Abdari. — Porteur d’eau persan, 141.
Abnet. — Ceinture des prêtres israélites, 13.
Aboukal. — Pot à eau; Kabylie, 155.
Aboyeurs. — Individus qui appelaient les porteurs de
chaises à la sortie des assemblées. France; dix-huitième
siècle, 374,
Abracadabra. — Mot magique, considéré comme un pré-
servatif par les Romains; 42.
Abraxa. — Pierre gravée ; amulette, talisman ; Romains, 42.
Acatia. — Voir MarpA.
Acbeh.— Fichu de soie des femmes fellahs ; Égypte, 160 et161.
Acémétes ou Studites (moines chrétiens dits). — Ordre
religieux fondé au commencement du cinquième siècle; Sy-
rie, 147.
Acercomes. — Littéralement, qui porte des cheveux longs,
flottants; femmes gauloises, 56-57.
Acerra. — Boîte contenant l'encens des sacrifices chez les
Romains, 38, 39.
Acham Namazy. — Prière dite lorsque le soleil se couche ;
religion musulmane, 145-146.
Achmoukl. — Cruche à eau; Kabylie, 155.
Achouaou thabenikt. — Coiffure de la femme mariée;
Kabylie, 155.
Acieres ou Secures.—Haches de cuivre; sacrifices romains,
39.
- Acroama. — Nom donné par les Grecs et les Romains à un
divertissement qui avait lieu pendant le repas, au moment
du troisième service ; 23.
Adoubement ou harnois. — Mot désignant les harnais
de mailles ou les harnais mixtes composés de mailles et des
plates adoptées pendant le cours du quatorzième siècle;
France, moyen âge, 219.
Aferrah. — Casserole pour la cuisson des galettes; Kaby-
lie, 155.
Affabeh. — Aiguière et son plateau; Perse, 138.
Affique. — Bijou que l’on plaçait sur le chapel; France,
moyen âge, 210, 224.
Agha. — Chef des janissaires ; Turquie, 169. Agha-Babassi.
Voir BABA.
Agitator equorum (vioyoc.) — Cocher ou conducteur
de char; Grèce, 16.
Agnus Dei. — Médaille d'argent; parure féminine; Suisse,
434, 435.
Agrafe. — Bijou orné d’un crochet et d’un anneau, servant
à maintenir le manteau ou la robe, 31, 52, 53, 54, 55, 58,
140, 154, 224, 417, 423, 460, 483, 497, Voir BROCHE, FER-
MAIL, FIBULE, IBESIMEN, TCHAPRASS.
Aigle (aquila). — Enseigne principale de la légion ro-
maine, 34, 35, 36-37. Voir AQUILIFER.
Aigrette. — Faisceau de plumes effilées et droites; orne-
ment du casque ou de toute autre coiffure militaire. —
L'homme d’armes de l’époque carolingienne porte une
aigrette de cuir; celui du treizième siècle a son grand
heaume surmonté de l’aigrette des batailles, plumaïl en forme
d’éventail. — Les radjahs indous enrichissent cette parure
de perles ou de pierres précieuses, — 25-26, 36-37, 48-49,
60-61, 63-64, 65, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 119, 122,
202, 204, 453, 454. Voir les mots CRÊTE, CRISTA, PANACHE,
PHALOT, PLUMAIL, PLUME, PLUMET.
8
— 170 —
Aigrette ou Esprit. — Coiffure féminine; France, Consulat,
406. *
Aiguière (aiguier). — Vase de métal, à anse et à bec, repo-
sant sur un plateau ou cuvette, et destiné à contenir de
l'eau. Au moyen âge, l'or, l’argent, les émaux contribuaient
à la décoration de l’aiguicre, affectée au service de la table
ou à plusieurs autres usages, 232, 309.
Aiguillette. Costume militaire. — Tresse ou lacet formé
d’un tissu d’or, d'argent, de soie ou de laine, dont les bouts
sont en pointe de métal. Dans le moyen âge, et depuis
l'usage des armures complètes, on donna le nom d’aiguil-
lettes ou cordons à ferrets aux lacets qui en liaient les dif-
férentes parties. Dans la suite, on en fit une espèce d’orne-
ment qui servit à distinguer les différentes armes et les
différents grades ; 53, 54, 386, 387.
Costume civil. — Cordon terminé par un ferret ou une pointe
de métal, afin de faciliter le passage de ce lien à travers un
ou plusieurs œillets. On voit les aiguillettes adoptées pour
attacher entre elles les diverses pièces des vêtements dès le
treizième siècle ; 268, 285; 327, 328, 336, 340.
Aile. — Partie de l’atrium romain. Voir ALA,
Touffes de côté ; perruques du dix-huitième siècle, 367.
Aile de papillon (vêtement en). — Robe diaphane portée par
les dames françaises de l’époque du Directoire, 404.
Aileron ou mancheron. — Espèces d'ailes en étoffe tombant
des épaules, en usage dans le costume des dames comme
dans celui des hommes, pendant la seconde moitié du sei-
zième siècle; 254, 264, 274, 275, 276 et 277, 278, 280.
Aîilette. — Pièce d’armure qui, vers la seconde moitié du trei-
zième siècle, fut posée sur les épaules de l’homme d’armes,
afin de garantir cette partie du corps contre les coups de
masse que le camail et la cotte de mailles ne protégeaient
pas suffisamment ; 202, 217.
Aïvas. — Cuisinier turc, 175.
Ajote. — Sandale de peau; chaussure des Araucans; Chili,
78.
Akal. — Corde en poil de chameau que les Bedewi ou Bé-
douins du Liban enroulent autour de leurs turbans, 179.
Akindy Namazy. — Prière de l’après-midi; religion musul-
mane, 145-146,
Akkja. — « Bateau de neige »; nom particulier du putke,
traîneau d'hiver des Lapons ; 411, 412,
Aklouka Kébéci. — Vêtement de dessus des Arnaout ou
Albanais ; Turquie, 464.
Ala (aile). — Vaste pièce de la maison romaine destinée à
recevoir les visiteurs. Il y avait généralement deux «le,
une de chaque côté de l’'ArRIUM (voir ce mot); 33, 46.
Alabastra, Alabastron (4)d6a6tpa, &)}46u0tp0v). —
Vase dans lequel les Grecs renfermaient des onguents ou des
parfums ; il avait parfois la forme d’une poire, d’un pen-
dant de perle ou d’un bouton de rose (alabastri) ; 18, 25-
26,
Alarakia. — Bonnet en calicot qui se met sous la CHECHIA
(voir ce mot) ; Maures tunisiens, 159.
Alaouzi. — Noix donnant une couleur noire dont les indigè-
nes (le l'ile Viti (Océanie) font usage pourse peindre le corps,
62,
Albarcas, — Chaussure en peau de bœuf; Aragon, Espagne,
AT5.
Albornoz. — Le burnous des Maures d’Espagne, 156.
Alcandora. — Haut bonnet de toile en forme de mitre;
Mauresques d’Espagne, 200.
Alcôve. — Réduit pratiqué dans une chambre à coucher
pour y placer un lit; les riches alcôves des chambres de
parade du dix-septième siècle formaient plutôt comme une
seconde pièce, 190-191, 347.
Alderman. — Magistrat municipal; Angleterre, 430,
Al-dyônan. — Divan, conseil de chefs; Maures d'Espagne
156.
Alenas. — Épée fine et tranchante en usage pour combattre
de près dans la mélée ; on la portait par devant, au milieu
de la ceinture; France, fin du douzième siècle, 203.
Alfange. — L’épée des Maures d'Espagne, 156.
Algensis. — Pourpre fournie par un coquillage que les an-
ciens pêchaient au milieu des algues marines, 25-26.
Alguacile. — Agent de l'autorité participant de l'officier de
police et de l’huissier ; Espagne, 470 et 471.
Alipilus. — Épileur, esclave attaché aux bains romains, 45.
Aliptes (ä}eintnc). — Chez les Grecs, celui qui avait
double emploi d’unctor et de maître de gymnastique. — Chez
les Romains, l’esclave chargé de frotter ceux qui sortaient
du baïin, 45.
Almaire. — Voir ARMOIRE.
Almofar. — Capuchon; Maures d’Espagne, 156.
Almoñhadas. — Coussins; mobilier mauresque, 156.
Alpargatas, Espardenas. — Chaussure de chanvre tressé
que l’on attache au moyen de rubans; Espagne, 472, 474,
475, 476, 477-478.
Aluta. — Cuir pour chaussure que les anciens préparaient
avec de l’alun (aluminata) pour le rendre doux et souple,
Aluta laxior. — Chaussure large ne prenant pas exactement la
forme du pied, 47.
Amaboutou. — Porteur zoulou; Afrique, 67-68.
Amadis. — Du nom d’un opéra de Lulli : garniture galon-
née ou brodée décorant le revers de la manche à bottes;
France, dix-septième siècle, 354,
Amadis (manches). — Celles de l'anglaise, redingote des da-
mes de l’époque Louis XVI, 389.
Amadis (caraco à l). — Modes féminines de l’année 1791;
France, 398,
Amandille. — Coiffure plate des paysannes du Cassinum;
Italie, 468.
Amapagatis. — Vétéran zoulou; Afrique, 67-68.
Amazones. — Race fabuleuse de femmes guerrières de l'Asie,
14, 29.
Amentum. — Courroie attachée au bois d’une lance ou
d’une javeline, vers le centre de gravité, et dans laquelle le
guerrier, au moment de lancer l'arme, engage les deux
doigts de la main droite, de manière à augmenter la force
d'impulsion, 25-26, 60-61.
— Courroie plate de la crépide, 25-26.
Amict. — Linge bénit que le prêtre catholique met sur ses
épaules avant de monter à l'autel, 181, 182, 189, 193, 194,
NC
oh
Amictus. — Terme général employé par les anciens pour dé-
signer tous les vêtements de dessus dans lesquels on s’enve-
loppait (de amicire), par opposition aux vêtements de dessous
que l’on mettait (de induere), 20.
Amin. — Celui qui exerce l'autorité dans le déhéra ou vil-
lage kabyle, 152, 153.
Amkas. — (rande cour réservée aux audiences dans les rési-
sidences des souverains mogols, 115, 117-118.
Ammeister. — Échevins de l’ancienne Alsace, 488.
Amolimenta. — Préservatif, talisman en usage chez les
Romains, 42.
Amorcoir.— Voir FLASQUE.
Amphiphalos (&uoioaioc).— Casque orné de deux crè-
tes ; antiquité grecque, 25-26.
Amphore (&p.popebc). — Vase de terre cuite à deux anses. —
Amphore non sessile. T’amphore terminée en pointe, celle
qui ne pouvait s'asseoir d'elle-même et qu’on était obligé de
poser sur un trépied ou d’enterrer à moitié dans le sable des
caves: Égypte, 7.
Ampoule. — Burette ou fiole dans laquelle les anciens con-
servaient les huiles de toilette et les parfums; Egypte, 7.
Ampo. — Sorte d'argile que la Javanaise emploie comme
aliment pour arriver à la maigreur ; Océanie, 63-64,
Amschir. — Encensoir de bronze ; Égypte, 8.
Amycléides ou Laconiques.— Chaussures des Spartiates.
Les amycléides tiraient leur nom d’une ancienne ville de
Laconie, Amyclæ, 47.
Anabole (&vx6o)\æ10v). — Manteau court. Manière parti-
culière, chez les Grecs et les Romains, de porter tout vête-
ment de dessus, qu'il appartienne aux hommes ou aux fem-
mes. — Anabole diploidion, c'est-à-dire replié sur lui-même.
devenu double, — Æemidiploïidion, l'anabole simple non re-
plié, 19.
Anadèma (ä&ydünuax), Anadèmata, Anadèsmé. —
Bandelettes, liens servant à contenir la chevelure des dames
grecques, 21, 56-57. — Anamasckhalistères, Masckhalistères.
— Bandelettes ou colliers qui passaient sur les épaules, 18.
Anaxyrides. — Pantalons larges, longs et plissés que, sur
les monuments grecs et romains, on voit aux Phrygiens, aux
Perses et et aux autres peuples de l'Orient, 14.
Anaya. — Sauf-conduit du voyageur ; Kabylie, 150,
Andabata. — Gladiateur romain combattant à cheval et les
yeux bandés, 36-37.
Andron (&Ypwv). — L'une des deux divisions principales
de la maison grecque, celle réservée aux hommes, 27-28,
Voir GYNÉCÉE.
Angarkah. — Chemise courte; Inde, 130.
Anglaise. — Robe en redingote ouverte ; modes féminines ;
France, règne de Louis XVI, 389.
Angon. — L’arme des Francs; lance ayant beaucoup de
rapports avec le pilum romain, 48-49, 56-57,
. Angusticlave (clavus angustus). — Tunique des chevaliers
romains, ornée de deux bandes de pourpre, marque distinc-
tive de l’ordre équestre. — Angusticlavus, celui qui avait le
droit de porter langusticlave, 40, Voir CLAVE, LATICLAVE,
Anilik. — Ruban d’or élastique, espèce de couronne ; parure
féminine ; Turquie, 179.
Anneau (annulus). — Bague.
Anneau de fer, insigne des citoyens romains et plus tard des
plébéiens, seuls. — Anneau d'or, insigne des patriciens et
des chevaliers. — Anneau celtico-scandinave , 31, 53, 55. —
Anneau épiscopal, gage de l’alliance spirituelle que les évê-
ques contractent avec l'Église, 182, 193.
Anneaux brantants, à perles, unis. — Pendants doreilles;
France, règne de Louis XVI, 391-392.
Anneaux du nez (moncauty). — Parure des femmes indoues,
193, 124, 125, 196,127, 128, 129.
Anneaux de jambes. — Océanie, Afrique, Asie, 60-61, 63-64,
67-68, 71, 72, 73, 123, 125, 126, 127, 129, 150, 154, 165, 463.
Voir KHATKHAT, PERISCELIDES.
Anneaux de cheville. — Voir COMPEDES, PERIPEZIDES,
Ansa. — Le trou ou lœil par lequel on passait la courroie
ou le lacet de la crépide (voir ce mot), 47.
Antarawasaka. — L'une des robes de couleur jaune, la
couleur sacrée, des prêtres kandiens ; île de Ceylan, 132.
Antithalamus. — Chambre de la maison grecque, 27-28.
Aou ou Alikirs. — Chefs kanaques ; Océanie, 60-61.
A'’oualem ou Ghaouâzy. — Danseuses arabes qui vont
dans les harems et qui parcourent les places publiques ;
Algérie, 164.
Apanage. — Nom donné à un certain genre de breloques;
bijouterie-joaillerie du dix-huitième siècle; France, 380.
Aphaloi ou Alophoi. — Casques sans visière, ni cimier;
Grèce, 25-26.
Apodesme (&noûcop1oc). — Lien du sein, que dans la suite
on nomma stéthodesme, tænia et strophium ; cosbume féminin ;
Grèce, 19.
Apparat (coiffure d’) dite aussi Loge d'opéra. — Modes
féminines, règne de Louis XVI, 389.
Appui-lance. — Voir FAUCRE.
Appelant (1). — Le seigneur qui envoyait le défi; tournois
du moyen âge, 221.
Aquila. — Voir AIGLE,
Aquilifer. — Officier romain porteur de l'aigle, 84. Voir Si-
GNIFER.
Ara. — Voir AUTEL
Arabaji. — Cocher turc, 177.
Arbalète. — Arme de jet dérivée de l'arc (arc-baliste),
composée d’un arc fait de nerf, de corne ou de métal, d’un
arbrier ou corps de bois destiné à fixer l’arc et à recevoir
le projectile, et d’une noix avec la détente.
Arbalète à cry. — Celle dont l'arc d'acier, était bandé à laide
d’un cric à manivelle ; à pié, celle dont l'arbre était pourvu
dun étrier (Voir CRANEQUIN); à tour ou à moufle, celle
munie d’un treuil à poulies appelé aussi moulinet; Europe,
moyen âge, 218, 219, 220.
Arbalétrier. — Homme de guerre de l'infanterie soldée ou
des milices communales, armé de l’arbalète ; Europe, moyen
âge, 218, 219, 220. Voir CRANEQUINIER.
Arc. — Arme de jet datant de l'antiquité la plus reculée;
toutes les races humaines en ont fait usage; en Europe, elle
ne fut abandonnée dans les armées, que longtemps après
l'invention des armes à feu; 1, 2, 14, 15, 25-26, 48-49, 50,
60-61, 67-68, 73, 94-95, 96-97, 122, 218, 220. Voir ARCHER.
Arc-en-ciel (rubans à l). — Modes féminines ; France, dix-
huitième siècle, règne de Louis XVI, 391-392,
Arca. — Le coffre-fort romain, 44.
Arcantodon. — Titre porté par le chef des cent-têtes, chez
les Véliocasses, peuple gaulois, 56-57,
Arcelets. — Petits cercles de fer servant à relever les che-
veux au-dessus des tempes ; modes féminines ; Europe, sei-
zième siècle, 277.
Arche. — Grand coffre rustique, meuble bas, portatif; France,
231, 498, 499-500. Voir SENNDOUK.
Archer (ToËEUTS, sugittarius), — Combattant armé del’arc,
15, 25-26, 94-95, 96-97.
Archers (Frances). — Milice française créée en 1448 par Char-
les VIT; ce corps était formé par les différentes paroisses du
royaume; chacune fournissait un homme armé qui était
affranchi de tout subside, de là leur nom ; 218-220,
Arch'iou. — Nom donné en Bretagne à l'arche ou bahut rus-
tique; France, 498, 499-500.
Arçon. — La partic de la selle élevée en arc devant et
derrière sous les bâtes du troussequin, 202.
Arcuatus currus.— Char antique à deux roues, avec une
tente demi-circulaire au-dessus ; 216.
Arestoel. — Le fer court de la lance de combat; France,
treizième siècle, 204.
Argo peilloux. — Voir COUBERTIE.
Arisaid. -- Le grand plaid des Écossais, 427.
Arkalitch. — Veste de cuir du sakk«a (porteur d'eau) turc,
175.
Arma (&puœ). — Char de guerre à deux roues ; Grèce, 16,
Armarium. — Voir ARMOIRE.
Armel. — Armoire ; mobilier rustique breton ; France, 499-500.
Armet. — Corruption du vieux mot français Aiaumet, petit
haume, Ancien casque des milices adopté par les hommes
d'armes du XV° siècle. Il se composait du {ymbre, avec ou
sans crête, de la vue, du nasal et du ventail, pièces mobiles
dont l’ensemble est souvent désigné par les noms de mézail
et de gorgerin. — France, moyen âge et seizième siècle,
202, 217, 218, 253, 254, 260, 261, 262.
Armilla (L£}A10Y). — Bracelet d'hommes composé de trois
ou quatre tours massifs d'or ou de bronze qui couvraient
une grande partie du bras; antiquité, 31.
Armoire (a/maire, amaire, armarium, aumaire, aumoire). —
Chez les Romains, l’'armarium sert d’armoire, de cabinet ou
de buffet. Au moyen âge, les mots almatre, amaire, sont
employés pour désigner un meuble fermé, peu profond, haut
et large, à un ou plusieurs vantaux, destiné à renfermer
les objets précieux comme ceux d'un usage journalier; 33,
44, 46, 229, 230, 375.
Armoire artistique; seizième siècle, — Voir KUNSTSCHRANK.
Armoudié. — Ornement d’or de forme allongée, qui orne
parfois le puskul des Turcs ; 176.
Armoyés (vêtements), — Invention du treizième siècle qui
permit aux gentilshommes de faire figurer sur leurs habits les
emblèmes héraldiques de leur maison. 11 y avait des robes
parties et écartelées, c’est-à-dire dont chaque face représentait
l'accouplement de deux ou quatre blasons; Europe, moyen
âge, 211, 212.
Aropstara ( balie agissante). — La boule creuse en bronze
remplie de pièces de métal, attachée à l'extrémité de l'asetA,
arme de jet des Pictes ; 425 et 426.
Ar'ouati. — Marchand d'huiles ; Algérie, 163.
Arpides (&omtdec). — Crépide à semelle fortement cloutée
portée par le soldat grec; 47.
Arquebuse. — Arme à feu de la longueur d’un fusil : com-
mença à être en usage dans les armées françaises vers l’épo-
que de Louis XII.
Arquebuse à croc. — La plus longue de ces armes, au canon d’une
longueur de 1"20 à 1"71, et que l’on plaçait, au moment de
tirer, sur un chevalet où elle était retenue par un croc. On
cenflammait la poudre à l’aide du boute-feu.
Arquebuse à mèche. — Celle munie d’une platine portant à son
extrémité inférieure un chien nommé serpentin, lequel était
garni d’une mèche allumée qui s’abaïssait sur le bassinet et
mettait le feu à l'amorce.
Arquebuse à rouet. — Arme dont le chien était muni d'une
pierre ; lorsqu'on appuyait sur la détente, cette pierre frottait
sur un rouet d'acier cannelé et produisait des étincelles qui
mettaient le feu à l’'amorce, Cette invention eut lieu dans la
seconde moitié du seizième siècle et précéda de peu de temps
celle des mousquets (voir ce mot).
Arquebusiers. — Soldats d'infanterie armés de l’arquebuse,
256, 257, 283, 301.
Arrêt ferme.— Voir FAUCRE.
Arrière-bras, garde-bras. — Pièce séparée de l’armure
garantissant l’arrière-bras contre les grands coups d'épée et
le choc des masses d'armes ; Europe, moyen âge, 202, 217,
218.
Arriero. — Muletier espagnol, 477-478.
Arson. — L'archet des instruments à cordes du moyen âge,
210.
Arsoulètes. — Les gamaches du paysan français du seizième
siècle, 331.
Artémise (toilette à 1’). — Modes féminines, époque de
Louis XIII, 328.
Artichaut (barbe en feuille d'). — Dix-septième siècle, 361.
Artillier.— En France, au quinzième siècle, on appelait ainsi
ceux qui fabriquaient les engins ou machines et les armes
de guerre ; 220.
Asaba. —- Voile de tête des femmes Zedewi ou Bédouines;
Turquie, 180.
Asagoum. — Cruche à eau; Kabylie, 155.
Aseth. — Lance à main ; arme de jet des Pictes, 425 eb 426.
Aspersoir. — Objet employé par les anciens pour distribuer
l’eau lustrale dans les cérémonies publiques, 39.
Aspès (clipeus). — Grand bouclier grec, 25-26.
As8a.— Longue canne en bois de merisier; Turquie, 178,
Asseïra. — Natte d’alfa ou de diss sur laquelle dorment les
Arabes, 155.
Assié de hu. — Le seuil de la maison bretonne; France,
499-500.
Atchat. — Demi-noble mariannais ; Océanie, 63-64,
Ateuchus. — Bague Ctrusque, 31.
c
— 173 —
Atew. — Haute mitre: Égypte, 4.
Atrium. — Partie principale de la maison romaine, pièce
rectangulaire recouverte d’un toit, avec une ouverture au
centre (compluvium) ; un bassin (impluvium) y corres-
pondait.
Atrium corinthium. — Celui composé de portiques en colon-
nades d'ordre corinthien; c'était le plus riche de tous.
Atrium displuviatum. — Atrium avec un toit dont la pente,
allant dans une direction opposée au compluvium, chassait
l’eau dans les gouttières du dehors.
Atrium testudinatum. — L’atrium couvert sans compluvium.
Atrium tetrastylum. — Celui dont le toit était supporté par
quatre colonnes, une à chaque angle de l’impluvium.
Atrium tuscanicum. — L’atrium d'ordre toscan.
Atriensis. — Esclave des grandes maisons romaines à qui le
soin de l’atrium était spécialement confié ; 33, 46.
Attila. — Redingote des magnats; Hongrie, 458 et 459,
Aube. — Tunique blanche à manches, portée, dans les pre-
miers siècles du moyen âge, par les laïques et par les clercs,
mais qui, dès le treizième siécle, ne fut plus considérée que
comme vêtement sacerdotal, 181, 182, 193, 194, 198.
Auctorate (auctoratus). — Gladiateur libre ; Romains, 36-37.
Augurale. — Place à droite de la tente du général, dans un
camp romain, où l'on prenait les auspices, 38.
Augustines (ordre des). — Ordre de religieuses institué,
dit-on, à Hippone, par saint Augustin, 332.
Aula (aÜ)ñ). — Cour intérieure de la maison grecque, 27-28.
Auléios thura (œÿ)etoc GUpo). — Porte, entrée principale
sur la rue ; maison grecque, 27-28.
Aultier. — Voir AUTEL.
Aumaire. — Voir ARMOIRE.
Aumônière (auwmosnière, «umoisnière, aloière). — Bourse que
les dames du moyen âge attachaient à leur ceinture, et qui
contenait la menue monnaie destinée aux aumônes.
Aumônières sarrazinoises. — Empruntées à l'Orient, elles s’in-
troduisirent en France à l’époque des croisades, 189, 200,
DS
Aumusse (auwmuce, almuche). — Mantelet garni d’un ca-
puchon ; ancien vêtement propre aux deux sexes, mais qui, dès
le onzième siècle, fut spécialement affecté aux chanoines
réguliers, 188, 200, 210, 215.
Auriga (Âvioyoc). — Conducteur de char ; Grèce, 16.
Auriphrygiata. — Mitre de soie et d’or; moyen âge, 193.
Austrasienne (vêtement à l). — Modes féminines ; France,
règne de Louis XVI, 389.
- Autel (Antiquité : ara, OUTÉpLoy, Bwyroc). — Construction
élevée en terre, en gazon, en pierre, en briques, en marbre
sculpté, sur laquelle on plaçait ou on brülait les offrandes
faites aux dieux. — Aa thuricremu, celui sur lequel on
brûlait et on répandait de l’encens, 38.
(Moyen âge : aultier, auter). — Outre les autels fixes qui,
depuis que la religion chrétienne avait ses temples, étaient
toujours en forme de tombeaux, on se servait, pendant le
moyen âge, d’autels portatifs. Ces autels étaient transportés
pendant les voyages, et, une fois consacrés, permettaient de
célébrer la messe en tous lieux, 231.
Avant-brassards. — Pièce de l’armure des bras; Europe,
moyen âge, 202, 217, 218, 222,
Avantail. — Voir VENTAIL.
Avena. — La flûte de Pan; antiquité, 43.
Awenydd. — Élève barde inspiré par Awen, esprit de la
poésie; Grande-Bretagne, époque romaine, 425,
Ayah. — Gouvernante indoue, 124.
Ayn-el-hor.—TLa gemme appelée € œil de chat » ; préservatif
que les Arabes croient devoir employer contre les mauvais
coups du sort, 162.
Aziar. — Cruche à eau; Kabylie, 155.
Azizié (fez de forme dite). — C, à. d. légèrement conique;
Turquie, 178.
B
Baba. — Huissiers du sérail ou capoudjis postés à l’entrée du
harem impérial; leur capitaine porte le titre de agha ba-
bassi; Turquie, 169.
Babouche (paboudj). — Pantoufle orientale, 112, 113, 150,
160, 175, 176, 177, 178, 179, 180, 182.
Babra. — Souliers minces, à semelles souples; Maures tuni-
siens, 159.
Bab-us-Selam. — « Porte des salutations »; seconde porte
du sérail impérial ; Constantinople, 172-173.
Baccarin. — Parfum en usage dans les bains romains, 45,
Bachelier (bas-chevalier). — Le chevalier pauvre n'ayant
pour enseigne que le pennon, ou, aussi, le jeune chevalier
qui n'avait pas encore le droit de bannière, France, moyen
âge, 202, Voir BANNIÈRE.
Bach-eurtussu. — Vêtement de dessus; dames turques,
179.
Bachlik. — Plaque d'orfèvrerie ornant le sommet de la
coiffure ; parure féminine ; Turquie, 177. — Coiffure consis-
tant en une pièce d’étoffe retombant sur les épaules;
femmes grecques, bulgares, 461, 462.
Bachmagliq. — « Argent des pantoufles », l'équivalent des
« épingles » en français; somme que recoit une odalisque,
lorsqu'elle donne un enfant au Grand Seigneur, ce qui lui
fait obtenir le titre de Xhassequi; Turquie, 172-173.
Bacinet (bassinet). — Casque dont l’origine remonte au com-
mencement du quatorzième siècle. — Bacinet à museau, à bec
d'oiseau ; Europe, moyen âge, 202, 217, 219.
Baculus pastoralis. — Nom donné à la crosse par les an-
ciens, 193.
Badé-badé. — Couteau d'usage courant aux Célèbes, 65.
Badelaire (buzelaire). — Poignard suspendu au pourpoint ;
costume civil ; France, quatorzième siècle, 206.
Badjæ-lalie. — Cuirasse de peau de buffle, ou tressée de fila-
ments végétaux; Célèbes, 65.
Bagali. — VCtement croisé sur la poitrine et se boutonnant
d’un côté jusqu’à la hanche; Perse, 141.
Bagnolette. — Coiffure d'hiver : capeline couvrant légère-
ment les épaules ; modes féminines ; France, première moitié
du dix-huitième siècle, 368.
Bague (annulus). — Anneau de métal, avec ou sans pierre
enchâssée, que l’on met au doigt. Les bagues orientales por-
e
tent le nom de #Aatims, de dibleh, 31, 51, 55, 67-68, 108,
110, 113, 114, 123, 127, 128, 129, 154, 165, 177, 180, 380,
411, 417. — Sous Charles VIII et Louis XI, bague ou dia-
mant signifiait aussi un joyau à perdre au cou ou à coudre
sur le retroussis du chapeau; France, moyen âge, 246.
Voir DACTYLION, ENSEIGNE, PENTACOIL.
Baguier. — Écrin pour les bagues, 231.
Bahut @ahu, bahur). — Meuble domestique le plus usuel du
moyen âge, servant à la fois de coffre (ce qu’il était pri-
mitivement), de huche, de bane, de lit, et même parfois d’ar-
moire ou de trésor, 190-191, 230, 294, 295. — Bahutier,
nom de l’ouvrier dont le métier était de faire des bahuts,
des coffres, des valises, ete, 295.
Baigneurs (maîtres). — Nom donné aux barbiers-étuvis-
tes; France, dix-huitième siècle, 397.
Baigneuse (coiffure en). — Modes féminines ; France, épo-
que de Louis XVI, 389, 391-392.
Baignoire à la Dauphine. — Type de baignoire dont l'idée
a été donnée par Marie-Antoinette, lorsqu'elle était dauphine ;
France, dix-huitième siècle, 397, c
Baiïila. — Nom que les Galiciens donnent à leur danse; Es-
pagne, 476.
Baïonnette ou couteau bayonnais. — Arme inventée à
Bayonne en 1671; ce n’est que vers 1703 que toute l’armée
française en fut armée, 343, 385.
Bakkal. — Épicier ture, 178.
Bakkum. — Demi-pique ; arme offensive des Hottentots, 73.
Baklappen. — Mouchoir servant d’enveloppe de livre;
Suède, 412,
Balagnie (manteau à la). — Cape que les gentilshommes de
l'époque de Louis XIII portaient drapée sur le bras ou autour
du buste; France, dix-septième siècle, 327, 328.
Balalaika. — Guitare à deux cordes ; Russie, 444.
Balandrau ou Balandras. — Manteau de campagnard;
France, seizième siècle, 274,
Balantine. — L’escarcelle des dames du Directoire; France,
fin du dix-huitième siècle, 404. Voir RÉTICULE,
Balastre. — Corbeille plate en usage chez les marchandes
bordelaises; France, commencement du dix-neuvième siè-
cle, 485.
Balatte. — Pierre employée dans les constructions de
Y Egypte antique, 9.
Baldaquin.— Dais d’étoffe élevé au-dessus d’un lit ou d’un
trône, 314, 322, 344-345, 397.
Balsa. — KRadeau fait avec des bottes de roseau; Indiens de
la Californie, 82.
Balta. — Hache à lame d'acier en forme de large croissant ;
Druses du Liban, 179.
‘Balteus ou Balteum (Tt:}4416v). — Baudrier du soldat
romain, 34, 36-37.— Le pli de la toge qui va de dessous le
bras droit jusque sur l'épaule gauche, en décrivant la même
courbe qu'un baudrier ; costume civil; Romains, 40.
Balzo. — Espèce de bourrelet, coiffure féminine; Italie,
quinzième et seizième siècle, 243, 244, 252,
Bambarra. — Chapeau cylindrique à haute forme et à lar-
ges bords; Sénégal, 67-68, 72.
Banarach. — Laitière écossaise, 427,
174 — x
Banc (/orme, fourme). — Dans les premiers siècles de la mo-
narchie française, le banc était autant une table qu’un siège,
Le mot forme où fourme s'emploie quelquefois comme chaire,
mais plus généralement comme banc divisé en stalles avec
appuis, dossier et dais. — Banc de chœur, de confrérie, à
dais, familial; Europe, moyen âge, 190-191, 216, 227, 233.
Banquier. — Pièce d'étoffe tendue sur le dossier et le siège
d'un banc ou d’une chaire ; au seizième siècle, on donne éga-
lement ce nom aux coussins placés sur les escabeaux, 227,
298.
Bandes. — Troupes de l'armée française soldées par les rois,
et primitivement composées de gens venus de toutes les par-
ties de l’Europe, Depuis Philippe-Auguste jusqu'à Charles V,
on donna à ces réunions de mercenaires les noms de routiers,
cottereaur, brabançons, grandes compagnies, ete. Sous Louis XI
et ses successeurs, elles reçurent une organisation et consti-
tuèrent l'infanterie française,
Bundes (vieilles). — Nom donné, sous Henri II, à celles dont
l’organisation remontait aux rois Louis XII et François Ier,
Bandes (nouvelles). — Bandes levées au fur et à mesure des
besoins et congédiées à la fin de chaque guerre, tandis qu’on
conservait ordinairement les anciennes,
Bandes de Picardie ou bandes de deçà les monts. — Vieilles
bandes qui furent la souche de l'infanterie française ; milices
reconstituées des francs archers.
Bandes du Piémont ou bandes de delà les monts. — Fondées par
Louis XII en 1507; 254, 256.
Bandelette. — Toilette féminine; Grèce. Voir ANADÊMA
APOSDÈME, STHETHODESME €t STROPHION,
Banderillas. — Petits bâtons enjolivés de papier frisé et
terminés par des hameçons que l’on enfonce dans la peau du
taureau ; fiestas de toros, Espagne. — Banderillos, ceux qui
excitent le taureau à l’aide des banderillas, 471.
Bandoulière. — Large baudrier de cuir auquel les mousque-
taires suspendaient leurs étuis de charge (voir COFFIN) ; lors-
que la cartouche fut inventée, en 1683, la bandoulière ne ser-
vit plus qu’à soutenir la giberne. Armées françaises ; seizième,
dix-septième et dix-huitième siècles, 257, 301, 342, 343, 381,
383, 384, 386.
Bandyn ou Bendyn. — Grand tambour de basque ; Perse,
139.
Bangle. — Bateau indou servant aux transports du riz, 131,
Banneret (Chevalier). — Voir BANNIÈRE.
Bannière. — Petit drapeau carré. Il y avait en France, au
moyen âge, la bannière royale, les bannières féodales et celles
des communes. Au seizième siècle, la bannière prend le nom
de cornette, et au dix-huitième celui d’étendard.
Banneret (chevalier). — Celui qui portait bannière et qui
avait à sa solde une troupe d’au moins cinquante hommes;
202, 222, Voir BACHELIER.
Banerolle ou Banderole. — Pièce d’étoffe carrée, ornée d’ar-
moiries ou de devises, liée par un côté à la trompette des
hérauts d'armes ; France, moyen âge, 218,
Banquier. — Voir BANC.
Baptisterium. — Bassin placé au milieu du frigidarium :
bains romains, 45.
Barbe. — Collerette droite et fermée; dames, costume de
deuil ; France, seizième siècle, 273,
— Nœud de la ceinture en écharpe; modes féminines ; France,
fin du règne de Louis XVI, 398,
— Brides du bonnet féminin; dix-huitième et dix-neuvième
siècle ; France, 367, 490.
nt
Barbette. — Sorte de mentonnière qui apparaît sous la guimpe
des dames du treizième au quinzième siècle ; Europe, moyen
âge, 251. Û
— La barbe et la perruque, dix-septième et dix-huitième siècle,
361.
Barbitos ou Barbiton (Bp&roc, Bé&p6tTov). — Instru-
ment à cordes du genre de la lyre, maïs un peu plus grand ;
Grèce, 22.
Barbote. — Voir BOTOQUE.
Barbuquejo. — Large ruban passant sous le menton et at-
taché aux côtés de la tiare des dames espagnoles du treizième
siècle, 200.
Bardach. — Vase de terre spongieuse ; Égypte, 7.
Bardes. — Pièces d'armure en lames de fer couvrant le poi-
trail, la croupe et les flancs du cheval. On commence à voir
les chevaux bardés de fer, avec les hommes d'armes de l’é-
poque de Charles VII; cette carapace chevaleresque entre
dans sa période de décadence vers le règne d'Henri II. Eu-
rope, quinzième eb seizième siècles ; 220, 258, 260, 261.
Barde. — Chantre guerrier; Écosse et Irlande, 425 et 426.
Bardocuculle. — Manteau avec capuchon (cucullus) ; Gau-
lois, 56-57.
Barillets. — Boîtes rondes en ivoire dans lesquelles on
mettait des parfums ; Europe, seizième et dix-septième siè-
cles, 282.
Baris (B&puc). _— Bateau à fond plat: Égypte, 8.
Barnus. — Le burnous des Maures tunisiens, 159.
Barrad. — Capuchon conique ; coiffure des OZlamhs irlandais,
425.
Barrés (les). -- Nom que l’on donnait aux anciens Carmes,
à cause de leur Æappa (manteau) largement rayé; 147,
Barrette. — Originairement, un bonnet de toile mince ajusté
sur la tête ; transformée en une coiffure rigide, la barrette
était, au moyen âge, l’'insigne des lettrés; France, quator-
zième et quinzième siècles, 214.
— Bonnet plat en laine tricotée ; coiffure des bergers landais;
France, 486.
Barrettino. — Bonnet des paysans de la province d’Ancône;
Italie, 467 et 468. ;
Barretto. — Coïffure féminine; Italie, seizième siècle, 244.
Barrow-woman. — Marchande à la brouette; Londres,
commencement du dix-neuvième siècle, 429.
Bas. — On ne connaissait en France, au quinzième siècle,
que les bas d’étoffe de soie ou de laine; on les appelait
chausses. Henri IL est le premier roi de France qui ait porté
des bas de soie tricotés. — Quant à la fabrication des bas
au métier, elle date de 1656.
Bas duttache. — Ceux maintenus au moyen d’aiguillettes et
jarretés au-dessus du genou; Europe, seizième siècle, 268,
274.
Bas de Barbarie. — Bas de coton, probablement originai-
res des États barbaresques, que l’on commença à fabriquer
en France vers 1684 ; 351.
Bas de bottes ou bas à bottes. — Garniture de genouillères
accompagnée d’un rang de dentelle retombant sur le revers
abaïissé de la botte; France, époque de Louis XIII, 326,
327, 329.
Bas d’estame. — Bas de laine tricotés avec des aiguilles ;
Europe, seizième siècle, 280.
Bas de chausses. — Voir CHAUSSES,
eh
49
Bas de jupe. — La jupe de dessous des dames de l’époque
de Louis XIII; France, dix-septième siècle, 328. Voir Corps
DE JUPE.
Bus de saïe. — Jupon d'étoffe à gros plis ronds couvrant
le tonnelet, partie de l’armure qui succéda aux tassettes ; Eu-
rope, seizième siècle, 261. ‘
Bashio-Kiaeschie. — Place occupée par le mari et la
femme dans l'intérieur de la tente laponne ; Suède, Norvège,
411. Voir KATA.
Basilic. — Espèce de canon ou de bombarde; artillerie,
quinzième et seizième siécles, 220, 255.
Basquine ou Vasquine. — Corset de fil de laiton ou de
forte toile, garni sur le devant d'un buse de baleine, La
basquine avait la forme d’un entonnoir renversé. Modes fé-
minines ; France, seizième siècle, 264, 266. Voir VERTUGADE.
— Nom donné au volant d’étoffe accompagnant la ceinture du
corsage ; toilette féminine; règne de Louis XIV, 353, 855.
Bassibier. — Gardeur de brebis; paysans français; Moyen-
âge, 209.
Bastarde. — Pièce de canon dont le calibre changea selon
les époques ; artillerie française, quinzième et seizième siècles.
— Bastardeurs; nom donné, sous Charles VIII, à tous les
canonniers de profession, 255, 257.
Bastardeau. — Petit couteau juxtaposé sur la gaine d’une
dague; Europe, seizième siècle, 262.
Batave (à la). — Les dames romaines se teignaient les che-
veux en jaune, à la batave; cette lessive des cheveux est
encore en usage chez les Schoklandaiïses et les Markenaiïses qui
ont conservé l'antique tradition de leur pays. Hollande, 420.
Bâtes. — Parties élevées de la selle servant à emboîter les
cuisses du cavalier et l'empêcher de glisser ; 200, 202. Voir
ARGÇON, TROUSSEQUIN.
Bateau renversé (chapeau en).— Modes féminines ; France
règne de Louis XVI, 390.
Batina e capa. — Soutane du clergé catholique, au Portu-
gal ; 482.
Battant-l’œil. — Coiffure plate et négligée; costume de
déshabillé des dames de l’époque de Louis XIV, 354.
Baudré ou Baudréer. — Crochet que l’arbalétrier portait
à sa ceinture pour bander son arme. Dans la suite, on rem-
plaça le baudré par le pied-de-biche. France, moyen âge,
220.
Baudrier. — Courroie servant à attacher l’épée. Au moyen
âge, le baudrier ne se portait point en sautoir, mais autour
de la taille comme un ceinturon; c'était un insigne de che-
valerie. Pendant les treizième, quatorzième et quinzième
siècles, on les fabriquait en peau de cerf et on les brodaït
d'or et de soie. 201, 209, 217, 254, 327, 328, 340, 342, 343.
Voir BALTEUS. *
Bavière. — Pièce d’armure adaptée au casque pour préser-
ver le bas du visage et le cou. La bavière apparaît vers le
milieu du quatorzième siècle, lorsque les plates commencent
à être adoptées dans l’adoubement de l'homme d'armes. Eu-
rope, moyen âge, 202, 217, 218, 219.
Bawvolet. — Voile accompagnant le derrière du chapeau ou
du bonnet ; France, 490.
Bavolette. — Espèce de petit drapeau qui pendait derrière
la coiffe des servantes, sous Louis XIII ; c'était le signe dis-
tinctif de leur condition. France, dix-septième siècle ; 322,
— 176 —
Baxea. — Chaussure légère ; simples semelles attachées avec
des bandelettes, Romains, 47.
Bayadéres. — Du portugais bailudeira, danseuse. Le mot
bayadère désigne certaines femmes de l'Inde qui s’adonnent
au chant et à la pantomime. On distingue parmi elles, celles
qui sont consacrées au culte, les devadâses ; celles qui accom-
pagnent les processions, nartachis, veschatri, varangana , sua
rim ; celles qui font partie de toutes les fêtes, les cancenis, les
nautch-girls, 124, 125, 128, 129.
Baylets. — Gens de service; le menu peuple des domestiques
paysans du moyen âge, France, 209.
Bazelaire. — Voir BADELAIRE,
Beatach. — C'est-à-dire noble; premiers temps de la royauté
en Écosse, 425 et 426.
Bec de cane (chaussure en). — Modes françaises de la fin
du quinzième siècle et du commencement du seizième, 247
et 248, 253.
Bec de corbin (gentilshommes à). — Compagnie de la
grand’garde du roi, instituée en 1474 par Louis XI; les
gentilshommes qui la composaient étaient armés d’une hal-
lebarde au fer transversal en forme de bec de faucon ou de
corbin:; France, du quinzième au seizième siècle, 255, 372.
Bechieka. — Vêtement de dessus d'origine hongroise; Po-
logne, 452.
Begoum. — Nom donné aux princesses indoues, 117-118,
Bechmet. — Gilet boutonné haut; Bulgares du gouverne-
ment de Kherson; Russie, 445.
— Espèce de justaucorps agrafé depuis le menton jusqu’à la
ceinture ; Kalmouks, 446,
Beguin. — Coiffe de toile munie de brides, 413, 496. Voir
CABELLOU,
Behourt. — Variante du tournoi : simulacre d'attaque d'un
fort ou tout au moins d’un ouvrage palissadé; France,
moyen âge, 219.
Bektachi. — Ordre de derviches ; Turquie, 175.
Belgha. — Savates jaunes en cuir du Maroc (filali), chaus-
sure arabe ; Afrique, 159.
Belhourdeis, Belhourdis. — Tournois qui pouvaient être
tenus à toute occasion et sans être annoncés. Il suffisait que
des chevaliers fussent rassemblés et eussent quelques loisirs
pour organiser un de ces exercices guerriers; France, moyen
âge, 219.
Belle (la) [22]. — La robe de pourpre proprement dite;
antiquité, 25-26.
Belle-Poule (coiffure à la). — Modes féminines ; règne de
Louis XVI ; France, dix-huitième siècle, 389.
Belleville (la). — Danse française de l’époque de Louis XIIT:;
France, dix-septième siècle, 328.
.
Bendel. — Espèce de tiare ; coiffure alsaciennne du dix-sep-
tième siecle, 488,
Bénédictins. — Ordre fondé au sixième siècle par saint
Benoît de Nursia, qui en établit le siège principal à l’abbaye
du Mont-Cassin, 482.
Bénédictines. — Les religieuses qui suivirent la règle de
saint Benoît, 332.
Benna. — Mot gaulois désignant un char d'osier à quatre
roues, 216.
Berceau. — Voir BERS,
Bères. — Ordre religieux d'ancienne institution et d’origine
inconnue ; Géorgie et Mingrélie, 147.
Béret. — Cuiffure basque; Espagne, 475.
Berrettino.— Petit bonnet rond à l’usage des hommes ; Italie,
moyen âge, 199, 238, 239,
Bers. — Nom donné au berceau, en France, au moyen âge,
aux seizième et dix-septième siècles, 231.
Besague. — Voir FAUCHARD.
Beskir. — Tissu léger encadrant le visage ; femmes Kabyles,
160 et 161.
Beslik.— Voile dont les Mauresques se couvrent le visage
pour sortir; Afrique, 160, 161.
Besmak. — Savates sans talons ; chaussure des Maures tuni-
siens, 159,
Besogneurs. — Les ouvriers du moyen âge; France, 281.
Bétos. — Nom donné aux coolies des grandes villes japonai-
ses, 96-97.
Beuraktar-Gourouji. — Porte-enscigne des janissaires de
la garde des rois de Pologne, 454,
Beurundjuk. — Chemise de soie bouillie ; modes féminines ;
Turquie, 170,175, 176, 177,178, 179, 180.
Biagga-gallas. — Bonnet lapon ; Suède, 411.
Biaude. — L'ancien bliaut; blouse des Auvergnats de la Li-
magne, 484.
Bibil. — Voir OyA.
Bicoquet. — Calotte à l’usage des hommes ; France, quinziè-
me-seizième siècle, 221, 246, 249 et 250.
Bidag. — Dague écossaise, 425 et 426, 427.
Bidens (ôt4:}}4). — Houe forte et pesante, armée de deux
fourchons, et qui servait à différents usages de la culture
des champs ; antiquité, 29.
Biele pohlavie. — « Sexe blanc »; nom donné aux femmes
slovaques à cause de leur costume complètement blane,
458.
Biforis. — Les sons des tibiæ conjunctæ ; antiquité, 43.
Bifrons (dtuétTwnoc). — Figures disposées dos à dos; dé-
coration antique, 7.
Bige. — Char tiré par deux animaux attelés de front; Égypte,
2.
Bigonia. — L'arc du Botocudo; Amérique du Sud; 76.
Bigotère. — Petit instrument à l’aide duquel la moustache
prenait le pli qu'on voulait lui donner ; commencement du
règne de Louis XIV ; France, dix-septième siéele, 340,
Bigouden. — Coiffure des femmes du Pont-l'Abbé; Breta-
gne, 496,
Bijoux rustiques. — Nom donné aux bijoux d'acier en
usage sous le règne de Louis XVI; Fran, dix-huitième
siècle, 380,
Bijoutiers faussetiers. — Ceux qui exercaient l’industrie
du similor en vogue au temps de Louis XIV; France, dix-
huitième siècle, 380.
Bille de chape. — Agrafe de la chape sacerdotale ; Europe
quinzième, seizième siècle, 197.
Billicpassi. — Capitaine commandant les mousquetaires de
la garde des rois de Pologne; dix-septième-dix-huitième siè-
cle, 454.
Bintings.— Retranchements, fortifications des villages dayas ;
Bornéo; Océanie, 63-64.
Binich. — Manteau; Turquie, 178, 462, 464.
Birre. — Étoffe en usage dans la confection des costumes
ecclésiastiques ; Europe, moyen âge, 194.
Biruni. — Ample vêtement aux larges manches; Perse, 141.
Bisellium. — Fauteuil sans dossier ni bras; antiquité et
moyen âge, 32, 181.
Bisette. — Galon, passementerie mêlée de fils d’or; Europe,
moyen âge. — Dentelle au fuseau ; Europe, seizième siècle,
276-277.
Bischack. — Couteau ture, 179.
Biva ou Kokiou. — Instrument de musique japonais, 103.
Blanc agate, fond jaune, de lait. — Nuances de perru-
ques ; France, dix-septième siècle ; époque de Louis XIV, 351.
— d'Espagne. Fard employé par les dames du temps de
de Louis XIII, 328.
Blanket. — Manteau de laine; Peaux-Rouges, Amérique,
80, SL.
Blaoutai, Blautæ (fBhaütat). — Semelles de liège em-
ployées soit pour se préserver de l’humidité, soit pour se
grandir ; antiquité, 47.
Bleu-de-roi, Turquin. — Nuances de bleu en usage dans
les armées françaises du dix-septième et du dix-huitième
siècle, 343, 344, 381, 382, 383, 384, 385, 386.
Bliaut. — ZBlialt, blial. — Robe de dessus, longue, tenant à
un justaucorps ou corset. Ce nom s'applique aux robes de
dessus des hommes et des femmes pendant les onzième, dou-
zième et treizième siècles. Bliaud ou Bliad devenu bliaude
a donné naïssance au mot blouse; Europe, moyen âge, 188,
189, 200, 428. Voir LOBA.
Bloeld-Koraal ( « corail de sang » ). — Collier de corail;
parure féminine ; Hollande, 419, 420, 421 et 422, 428,
Bohis. — Porteurs de palanquins; Inde, 124.
Bchorder. — Jouter à la lance; France, moyen âge, 219.
Bokolokolo. — Peau de buffle dont les Bassoutos font leur
boucliers ; Afrique, 67-68,
Boïar. — Seigneur russe (du mot boi, bataille); Russie, 438
et 439.
Boîte à canon. — Celle dont on chargeait les bombardes,
les serpentines, les basilics, les courtauds, de la fin du moyen
âge. On l’introduisait dans la pièce par la culasse, 220.
Bolas. — Boules réunies par les cordes du lazzo et servant à
enlacer les jambes des animaux ; Gauchos ; Amérique du Sud,
77, 78.
Boleras. — Danseuses galiciennes ; Espagne, 476.
Bombarde. — Canon de fer à bossages ou cercles disposés
de distance en distance. Les premières bouches à feu, qu’on
appela bombardes, parurent vers l’an 1330, sous Philippe de
Valois ; elles cessèrent d’être en usage vers la fin du quin-
zième siècle; France, moyen âge, 220.
— Instrument de musique; espèce de chalumeau. En perfec-
tionnant ce dernier avec la bombarde, on en a fait la
clarinette; Europe, moyen âge, 192.
— (manches à la). Les longues manches déchiquetées du
surcot qui flottaient jusqu'à terre; France, quinzième siècle,
210.
Bombardelle,. — La coulevrine à main; Europe, moyen
âge, 220.
Bonaid-gorm.— Bonnet rond; costume écossais, 425 et 426.
Bonnet (hommes). — Coiffure d’étoffe, de tricot, de feutre,
de fourrure, Pendant le moyen âge, le bonnet était la
coiffure du peuple, des gradués et du clergé. Les petits
bonnets de toile à l’usage des hommes portaient le nom de
coifes. Bonnets ronds, carrés, à quatre brayettes, d'intérieur.
11, 18, 21, 29, 48-49, 56-57, 60-61, 63-64, 66, 67-68, 70, 72,
81, 85, 88, 94-95, 96-97, 108, 135, 188, 199, 200, 213, 221,
238,239, 247 eù 248, 249 et 250, 269, 284, 352, 413, 422, 438,
445, 446, 447, 448, Voir BARRETTE, BENDEL, BONAID-
GORM, CACIOLA, CAUSIA, CORNO, GLENGARRY, GORRO, KAL.-
PAK, KONFEDERATKA, KRAKOUSKA, KUCSMA, MIIRE,
MONTERA, MORTIER, PILEUS, SARMAH, SEITE, TAKÉ, TAKIE,
USKIEF, YELKEM, ZARCOLA.
Bonnets bleus, rouges. — Surnoms donnés aux paysans bre-
tons de Kerlouan et de Plougastel ; France, 497.
Bonnets d'ourson ou à poils. Coiffure militaire dont l’inven-
tion est due à Frédéric Guillaume de Prusse, père du grand
Frédéric. En France, les premiers bonnets d’ourson furent
portés par les grenadiers à cheval; chez les grenadiers des
troupes de ligne, ils ne parurent que vers 1756; 384, 385,
400.
Bonneto. — Turban légèrement ovoïde; coiffure des sa-
vants turcs, 178.
Bonnette. — Drap de laine dont on faisait les bonnets
d'hommes au moyen âge, 213.
Bonnet. — Coiffure féminine faite de toile, de gaze, de tulle,
de dentelle, de broderie, d’étoffe, de fourrure, etc. 124, 125,
128, 274, 322, 353, 354, 355, 403, 408-409, 412, 413, 414, 415,
419 et 420, 421 et 422, 432, 436, 458 et 459, 484, 485,486, 487,
488, 489, 490, 491, 492, 494, 496, 499-500.
Bonnet attristé, au bandeau, à la captif, aux cerises, de
l'esclavage brisé, à la fanfan, à lu Figaro, à lu fusée, à lu Ger-
trude, à la Henri IV, à la laitière, aux navets, à la pares-
seuse, des sentiments repliés. Modes féminines de l’époque
Louis XVI; France; fin du dix-huitième siècle, 389,390,
391-392, 405. Voir BÉGUIN, BIGOUDEN, CABELLOU, CALIPETTE,
CHAPERON, COIFFE, CORNETTE, DORMEUSE (LA), FICHU EN
MARMOTTE, FONTANGE, KOKOSCHNIK, PAPILLON, PELZKAPPE,
Pour, TSCHEPATZ, VOLOSNIK.
Bonnet-calotte. — Dames de l’époque du Consulat; France,
commencement du dix-neuvième siècle, 406.
Bonnette à l'anglomane.— Dames de l’époque de Louis X VI ;
France dix-huitième siècle, 390, Voir CHAPEAU-BONNETTE.
Bonze. — Nom générique donné par les Européens aux
prêtres de la Chine, de la Cochinchine et du Japon, sans
distinction des sectes nombreuses dans lesquelles ils se par-
tagent, 92-93, 102.
Borceguies. — Bottines de cuir teint; Maures d’Espagne,
156.
Bordrok. — Gilet sans manches du paysan hollandais.
Borstrokken, gilet à manches, 421 et 422.
Borquo. — Longue bande de crêpe noir couvrant la figure
à l’exception des yeux, et retombant assez bas; fellahines
d'Égypte, 160 et 161.
Botier. — C.-à-d. bouvier; France, moyen âge, 209.
Botoque, batoque, barbote. — Ornement de la lèvre chez les
Botocudos ; Amérique du sud, 76,
ÿ.
— |
Botou-coad.—« Souliers de bois» ; galoches du paysan bre-
ton. Botou-lezr, souliers des jours de fête, 495.
Botte. — Haute chaussure de cuir enfermant le pied et la
jambe, 83-84,88, 108, 169, 176, 177, 179, 180, 445, 458 et 459.
Botte à entonnoir, botte mignonne; France,époques Louis XIII
et Louis XIV, 326, 327, 328, 329, 340. Voir BAS DE BOTTES
ou BAS A BOTTES.
Botte forte, chaussure de la cavalerie française pendant
les dix-septième et dix-huitième siècles, 343, 349, 381, 383,
384, Voir BOTTINE DE DRAGON.
Botte à revers; chaussure civile et militaire; France,
fin du dix-huitième siècle et commencement du dix-neuvième,
400, 408-409.
Botte à la Russe, à la Souvurow; costume civil; France,
époque du Consulat, 408-409.
Botte à lutartare, Russie, 438, 439. Voir TERLIK et VINTER-
sKkOR, — La botte des jours de fête des femmes houzoules,
458 et 459.
Bottes (manches à); habit masculin; France, dix-septième
siècle, 351,
Botters. — Petites barques des pêcheurs de l’île Marken;
Hollande, 419 et 420. Voir BUIDEN, DOGGEREAU.
Bottine. — Petite botte de cuir mince, 11 et 12, 29, 48-49, 56-
57, 87, 181, 414. Voir BORCEGUIES, LAPTCHIN, TCHEDIK.
Bottine de dragon. — Chaussure spéciale des dragons, de-
venue, vers 1745, celle d’une partie de la cavalerie ; France,
dix-huitième siècle, 384.
Boubou. — Espèce de dalmatique ; Sénégal, 67-68, 72.
Boucle. — Anneau de métal muni d’un ardillon et qui sert à
tendre à volonté une ceinture, une courroie, etc. Boucle de
ceinture, 31, 52, 53, 55, 58, 224.
Boucles d'oreilles, anneau orné ou non de pendants ; parure
féminine, 31, 91, 140, 417, 423, 463, 483, 497. Voir ELENCHI,
KOUNEÏ, TRIGLÈNE, TRIOPIS, TRIOTTIS, TUTULATI, ZEROUIAR.
Boucles de souliers. — Parure masculine; France, dix-
huitième siècle et Hollande, 391-392, 419.
Bouclette. — Petite mèche de cheveux que les dames por-
tant le hennin laissaient apercevoir au front ou à la tempe;
France, quatorzième et quinzième siècles, 211.
Bouclier. — La plus ancienne de toutes les armes servant
à s’abriter des coups etdes traits de l'ennemi. On les faisait,
soit de cuir, de bois ou de métal; leur forme a présenté de
nombreuses variétés, 1, 10, 11 et 12, 15, 48-49, 50, 56-57, 59,
60-61, 63-64, 65, 67-68, 69, 70, 71, 79, 110, 111, 122, 201.
Bouclier béotien, argien; Grèce, 16, 25-26.
Bouclier de poing; France, quatorzième siècle, 202, Voir
ÉCU, ENARME, GUIGE, PARMA, PAVOIS, PELTA, RONDACHE,
RONDELLE A PREUVE, SCUTUM, UMBO.
Boudin. — Coiffure féminine : boucle placée derrière l’oreille ;
France, dix-huitième siècle, 397. Voir FAVORIS DE BOUCLES.
Boufñffons. — Cheveux massés en petites frisures réparties sur
les tempes et les oreilles; modes féminines, France, époque
Louis XIII, 328.
Bougette. — Nom donné à la sacoche pendant le moyén âge,
56-57,
Boujon. — Flèche dont le fer donnait une section triangu-
laire ou carrée ; cette désignation s’appliquait le plus souvent
aux carreaux (l'arbalètes ainsi ferrés; France, quinzième
siècle, 219,
Boumerang. — Arme de chasse des Australiens, 60-61.
SR
Bouracan. — Étofe, sorte de gros camelot en usage dans
la classe bourgeoise; France, dix-huitième siècle, 367.
Bourdalou. — Le cordon du chapeau; France, dix-huitième
et dix-neuvième siècles, 398, 405.
Bourdon.— Bâton de pèlerinage ; France, treizième et quator-
zième siècles, 202,
Bourdonasse. — Lance de tournoi; France, quinzième
et seizième siècles, 254,
Bourgogne (bordures à la). — Espèce de galon large dont
on ornait l’habit militaire ; France, époque Louis XVI,
386.
Bourguignotte. — Armure de tête composée d’une calotte,
d’un couvre-nuque et de deux oreillères; France, seizième
siècle, 254, 255, 257, 261, 262, 283.
Bouriagre. — Maître valet; paysans français du moyen
âge, 209.
Bourrelet. — Coiffure masculine et féminine. Cette coiffure,
chez les dames du quinzième siècle, remplaçait le hennin ;
Europe, moyen âge, 212, 223,247 et 248, 252, Voir BALZO.
Bourse (bourcète, boursette à cul de vilain). — Petit sac destiné
à contenir des pièces de monnaie; Europe, moyen âge, 226,
246.
Bourse. — Le petit sac de taffetas contenant les cheveux
de la tête, nommés derrière de bourse; coiffure masculine;
France, dix-huitième siècle, 366.
Bourserons. — Petits sacs contenant des reliques ; on les
portait sur la poitrine ; France, dix-septième siècle, 352,
Bout-de-rat. — Natte tombant dans le dos; perruques du
dix-huitième siècle; France, 366.
Boute-en-train. — Nœud de brillants suspendu au collier;
on l’appelait encore le Zâtez-y; toilette des femmes de la fin
du dix-septième siècle, 354.
Boute-feux. — Soldats ayant pour fonction de mettre le
feu aux pièces d'artillerie; France, seizième siècle, 255.
Bouterolle. — Garniture placée au bout d’un fourreau
d'épée, 54, 202,
Boutschouk.— Étendard à queue de cheval; Pologne, 455.
Bouton. — C’est dans les dernières années du règne de
Louis XIV, que les boutons détrônérent les attaches
d’aiguillettes et de rubans ; France, dix-septième siècle, 351
Bracca, Braccata (gens). — Voir BRAIES.
Bracelet. — Ornement du bras, parure civile et militaire;
3, 4, 10, 11 et 12, 20, 25-26, 31, 48-49, 51, 53, 55, 66-57, 58,
60-61, 63-64, 67-68, 71, 73, 85, 91, 110, 112, 124, 125, 126,
127, 129, 140, 154, 158, 160 et 161, 165, 177, 330, 463,
Voir ARMILLA, BRACHIALE, BRACHIONES, DAH, DEXTRALE,
HALHAL, PERICARPIES, SPINTHER, LORQUES BRACHIALIS.
Brachiale (Tept6pay16vtov). — Nom que les Latins don-
naient au bracelet, 51,
Braconnière. — Pièce de l’armure attachée à la pansière,
et à laquelle on suspendait les tassettes, La braconnière rece-
vait aussi le nom de j'uulde ou flancar. Europe, moyen âge et
seizième siècle, 202, 217, 219, 258.
Bractéate. — Pièce faite avec des feuilles de métal en creux
d'un côté et en relief de l’autre ; orfévrerie antique, 55.
Bragard. — Sobriquet appliqué aux jeunes gens qui laissaient
sortir leur chemise entre le pourpoint et le haut-de-chausses ;
France, quinzième siècle, 238, 246,
— 179 —
Bragou-braz. — La culotte bouffante des paysans bretons,
494, 495.
Braguesques (culottes). — Chausses à l'usage des dames ;
Europe, seizième siècle, 289.
Braguette ou Brayette. — L'ouverture placée sur le
devant des braies. Vers le milieu du quinzième siècle, elle
était attachée par deux boutons ou deux aiguillettes. La bra-
guette a plus de saillie dès le commencement du seizième
siècle, époque où le haut-de-chausses prend un grand déve-
loppement. Dans l’armée, les gens de pied avaient la bra-
guette (le fer, Europe, moyen âge et seizième siècle, 238,
254, 285.
Brahmanes. — Prêtres eb docteurs de la religion de
Brahma ; ils forment la première caste parmi les Indous,
122, 123, 126.
Brahmina-Wansé. — Caste brahmine de l’ile de Ceylan,
132.
Braie (bracæ ou bracceæ, dvavptôec). — Culotte, caleçon;
vêtement des peuples de l'Orient adopté par les Gaulois, ce
qui valut à ces derniers, de la part des Latins, le surnom
de gens braccata. Dans le costume militaire des Romains, les
braceæ étaient des culottes étroites descendant jusqu'aux
genoux. Pendant les neuvième, dixième et onzième siècles,
les braies étaient encore, en France, une partie du vête-
ment de toutes les classes; on les retrouve, de nos jours,
chez certains paysans, en Bretagne et en Auvergnenotam-
ment. 34, 36-37, 56-57, 181, 188, 201, 484, 491, 492, 493,
494, 495. Voir ANAXYRIDES, BRAGARD, BRAGOU-BRAZ, BRA-
GUEITE, BREECHES, CHAUSSE, FEMINALIA Où FEMORALIA,
HAUT-DE-CHAUSSES, SARABELLA, TRRWS.
Brandebourg. — Ornement en broderie, en tresse ou en
galon, qui entoure les boutonnières de certains habits ; cos-
tume hongrois, 387, 458 et 459,
Branle. — Danse française; époque de Louis XIII, 328.
Bras (garde). — Pièce d'armure, Voir CUBITIÈRE.
Brasero. — Grande bassine de cuivre posée sur un trépied et
remplie de braïise ; en Espagne, le brasero remplace les che-
minées pour chauffer les appartements, 104, 477-478,
Brassard (brachiale). — Pièce d’armure préservant le bras ;
on la voit figurer chez les Grecs, chez les gladiateurs romains.
Pendant la seconde moitié du treizième siècle, en France, la
manche du haubert de mailles est parfois recouverte d’un
brassard, Mais ce nom n’est vraiment appliqué qu’à l’armure
du bras articulée de l’épaule au poignet, c'est-à-dire vers la
fin du quatorzième siècle, époque où les armures complètes
sont entierement faites de lames d’acier, 25-26, 36-37, 202,
217, 219.
Brassière (bracière). — Au quatorzième siècle, le mot bracière
s'applique aux manches de peau ou de velours portées sous
la maille avant l'adoption des brassards, — Sorte de camisole
que les hommes, pendant les seizième et dix-septième sie-
cles, revêtaient la nuit. — Épithète donnée au pourpoint
raccourci des premières années du règne de Louis XIV. — La
brassière appartient au costume des paysannes de l’Auver-
gne, du Bordelais, de la Bresse, du Màâconnais, etc. — Dans
l'Hindoustan, elle fait aussi partie de la toilette des
femmes, et particulièrement de celle des bayadères. — 123,
124, 125, 126, 127, 129, 340, 352, 484, 485, 487, Voir CAMI-
SIA,
Breacan. — Dessin du tartan spécial à chaque clan écos-
sais. — Breacan dearg na Stinbartich; le plaid couleur rouge
des Stuarts, — Breacan fheile; le plaid porté en sautoir,
425 et 426, 427.
Breeches, Breeks. — Noms anglais et écossais du mot
braie, 34.
Brechet. — Le fer particulier de la lance de jéute ; Europe,
moyen âge, 253.
Bricolier. — Nom donné aux porteurs de chaises; France,
dix-huitième siècle, 374.
Brigandine, Brigantine. — Vêtement de guerre dérivé de
la broigne et du gambison, et fait de peau renforcée de
lames d'acier. Portée par les gens de pied, la brigandine
prend son nom de ces sortes de troupes mercenaires dési-
gnées, dès le quatorzième siècle, sous le nom de brigands ou
vrigants. Europe, moyen âge, 202, 218, 219, 220.
Broche. — Bijou servant d’agrafe, 52, 91, 224, 380, 417,
423, 483, 497. Voir FERMAIL, FIBULE.
Brodequin. — Chaussure couvrant le pied et une partie de
la jambe. — Brodequin de théâtre; soulier chinois haut et
court ayant pour but de procurer au pied de grandeur natu-
relle la physionomie du pied qui a subi la réduction, 36-37,
89, 199. Voir CALCEUS, MULLEUS.
Broigne (brogne, broine, bronie, brunie). — Espèce de cui-
rasse de peau garnie d'anneaux de fer très rapprochés les
uns des autres. — Il est question de la broigne dès le dou-
zième siècle, — Europe, moyen âge, 201, 202, 204, 217.
Bros-gueleden. — Jupe de dessous des paysannes breton-
nes. — Bros-uhelen, jupe de dessus, 497.
Brud. — Nom de la fiancée laponne. Brudgom, celui du
fiancé. — Suède, Norvège, 411.
Bruighnib. -— Noble des premiers temps de la royauté
écossaise, 425 et 426.
Brutsfleck. — Gilet croisé; Tyrol, 433.
Buocin. — Coquillage plus petit que la powr:pre pélagienne et
qui fournissait ure couleur d’un rouge plus clair; Anti-
quité, 25-26.
Bucculæ. — Jugulaires du casque romain, 86-37. Voir
CASSIs.
Buccine (bucina ou buccina, BUXGVN): — Trompette militaire ;
Romains, 217. — Bucinator, le joueur de trompette, Voir:
BUSINE.
Buck en Kleuren. — Le plastron de dentelle des Zélan-
daises; Hollande, 421 et 422.
Buffet. — Au moyen âge, ce mot désigne la chambre où l’on
renfermait la vaisselle et les objets précieux. Aux quator-
zième et quinzième siècles, on donne le nom de buffet au
meuble placé, pendant les repas de cérémonie, au milieu de
l’espace réservé au milieu des tables en fer à cheval; on y
rangeait les pièces d’orfèvrerie, ainsi que les épices et les
confitures. La destination de ce meuble n’a pas changé
dans les usages domestiques des temps modernes. 227, 230,
231, 294, 304, 346, 375. Voir DRESSOIR, CRÉDENCE.
— Vieux mot désignant l’ustensile qui sert à activer le feu et
appelé aujourd’hui soufflet. Europe, moyen âge, 245, 292,
Buffle, Buffletin. — Peau chamoïisée qui remplaçait le
corselet d'acier; costume militaire; France, dix-septième
siècle, 301, 321, 323, 328, 336, 342.
Buffleterie. — Partie de l'équipement du soldat : harnais,
ceinturon, faits en buffle; Europe, dix-septième et dix-hui-
tième siècles, 342, 343, 381,383, 384, 385, 386.
— ISO —
»
Buiden. — La grande barque des pêcheurs de lile Marken.
Hollande, 419 et 420. Voir BOTTERS, DOGGEREAU.
Buink oda aghassy. — Surveillant de la grande chambre
des femmes ; harem impérial; Turquie, 172-173.
Buire (buie, buye). — Vase en manière d'amphore, avec ou
sans pied, propre à contenir des liquides; Europe, moyen
âge et seizième siècle, 231.
Buku ou Bucku. — Parfum en usage chez les Hottentots,
19,
Bulga. — Petite sacoche; dames gauloises, 56-57.
Bulle (bulla). — Ornement en or que les jeunes Romains de
famille patricienne portaient suspendu au cou jusqu'à ce
qu'ils prissent la robe virile, 31.
— Clou de métal attaché comme ornement à un ceinturon ou
à un baudrier ; Romains, 36-37.
Bungalow. — Maison indoue n'ayant qu'un rez-de-chaussée,
— Traveller's bungalow, sorte de villa pour les voyageurs,
131.
Buni. — Harpe égyptienne, 6.
Bure (bureau, buriau, burel). — Étoffe de laine grossière lais-
sée au bas-peuple, à dater du treizième siècle ; 331, 484.
Burgerweeshuis. — Orphelinat de la Kalver-Straat, à
Amsterdam, destiné aux enfants des oude-poorters, vieux
bourgeois de la ville; Hollande, 421 et 422.
Burnous. — Manteau arabe ayant la forme d’un cercle, au
milieu duquel est un capuchon qu'on peut mettre par-dessus
le turban. Le burnous sans le capuchon peut être comparé
au pallium, et avec capuchon, au bardocuculle. — Afrique
septentrionale, 150, 151, 155, 156, 157, 158, 159, 160, 161,
162, 163. Voir ALBORNOZ,
Busc apparent. — Busc adapté sur le devant du corsage;
modes féminines du seizième siècles, 273.
Busine, Buisine. — Grande trompe légèrement recourbée :
on les fabriquait en bois, en cuir bouilli, et le plus sou-
vent en laiton, — Busineor, joueur de trompe ; armées fran-
çaises, quatorzième et quinzième siècle, 317.
Bustuaire (bustuarius). — Gladiateur qui combattait autour
du bûcher, bustum, dans les funérailles; Romains, 36-37.
Byssus. — Matière que les Romains prenaient pour une
variété du lin et qui était notre coton blanc, 25-26.
C
Caba. — Vétement persan se serrant sur les reins et qui
se boutonne d’un seul côté, 141,
Cabaïe. — Veston des femmes malaises des Célèbes et de
Java, 63-64.
Caban, Gaban. — Manteau à manches; France, époque
Louis XIII, 327.
Cabasset. — Casque sans visière ni gorgerin et qui n'est
guère usité qu'à dater du seizième siècle, 253.
Cabellou. — Nom donné, en Bretagne, aux bonnets d'en-
fants ; 496,
Cabinet. — Buffet à plusieurs Zayettes on tiroirs: meuble
d’apparat ; Europe, seizième et dix-septième siècles, 298, 346.
Voir KUNSTSCHRANK,
— Chambre des petits appartements servant aux réceptions
journalières; maisons seigneuriales; France, dix-septième
siècle, — (arrière), pièceoùse trouvaient le bureau, leslivres ;
— des bains; — (grand), pièce précédant la chambre à cou-
cher; — paré, où étaient rassemblés les tableaux et lez col-
lections ; 348, 357.
Cabriole ou coiffe frisée. — Bonnet des femmes sablaises ;
Bretagne, 496,
Cache-folie. -- Perruque féminine; France, époques du Di-
rectoire et du Consulat, 408-409,
Caciola. — Bonnet de peau d'agneau; coiffure des Rou-
mains, 448,
Cadeby. — Habit d'hiver long et pourvu de manches;
Perse, 147. Voir COURDY.
Cadenet (gants à la). — France, époque Louis XIII, 329.
Cadenette. — Mèche de cheveux pendant sur le côté de la
tête et nouée à son extrémité avec un ruban de couleur : le
galant. Cette coiffure, due au seigneur de Cadenet, était à
l'usage des deux sexes; France, époque Louis XIII, 326,
327, 328, 329. Voir CHEVELURE A LA COMETE, MOUSTACHE,
— Les deux touffes de côté; perruques du dix-huitième
siècle, 366.
— Coiffure militaire donnée à l'infanterie française vers
1767 : tresse partant du milieu du crâne et se retroussant
sous le chapeau, 400,
Cadi. — Ministre de la justice; cour du grand mogol ; Inde,
115.
— Juge civil turc.
Cadinn. — Nom donné aux épouses du sultan choisies dans
le harem, 172-173.
Cadrys (secte des). — L'une des douze sectes nées de l’is-
lamisme ; Turquie, 169,
Caducée (caduceus, ANQÜHELOY). — La baguette attribuée
par les anciens à Mercure, comme héraut on messager des
dieux ; 29,
Cæsarien (cæstrianus). — Gladiateur romain entretenu aux
frais du trésor public, 36-37. Voir AUCTORATE,
Cæstus (iuadvtes, WUGUNE). — Gantelet pour le pugilat;
antiquité, 25-26,
Caftan. — Pelisse; vêtement d’origine orientale ayant fait
partie de l’ancien costume des Russes et des Polonais, 438
et 439. Voir KHALAT,
Cage pullaire. — Cage dans laquelle les Romains gardaient
les poulets sacrés pour les porter à l'endroit où l’on prenait
les auspices, 39.
Cagliostro (Épingles de cheveux à la). — Modes féminines ;
règne de Louis XVI, 391-392.
Gagou. — Marteau d'armes en forme de pic; Néo-Calédo-
niens, 60-61.
Caïkdji. — Batelier turc, 175,
Cairn. — Sépulture recouverte de pierres et de cailloux ; âge
du bronze, 50,
Calantica (calautieu, calratica, ZpQ0EULVOY). — Espèce de
coiffe; modes féminines; Italie, commencement du sei-
zième siècle, 244.
Calasiris. — Vêtement militaire; Égypte, 2, 6, 8.
Calcar (Ëyxevtpts). — Hperons; antiquité, 25-26, 36-37.
_
— 181 —
Calceus (cava). — Soulier fermé ; chaussure des hautes clas-
ses; Romains, 36-37.
— auratus. — Chaussure dorée, 47.
— fenestratus. — Chaussure à bandelettes croisées sur les
jambes, et dont on comparait à des fenêtres les intervalles
carrés ou en losanges qu’elles laissaient entre elles, 47.
— patricius. — Chaussure des patriciens, 40, 47,
— repandus. — Soulier à pointe recourbée, 47.
— talaris, subtalaris. — Chaussure ne renfermant pas le pied,
mayant qu'un quartier élevé pour le talon, et, vers le mi-
lieu, une simple courroie attachée des deux côtés pour main-
tenir le pied ; 47.
Calcearium. — Petite somme donnée au soldat romain
pour l'entretien de ses caligæ; — Calceolaurius, le cordonnier
romain ; — Calceolus, diminutif de calceus, petit soulier ou
brodequin ; — Calceos mutare, expression latine : € changer
de calceus, » pour changer de condition, 47, Voir DIscAL-
CEATUS.
Calculensis. — Pourpre marine dont on trouvait le co-
quillage dans des fonds de mer caillouteux ; antiquité, 25-
26.
Caldarium. — Salle où l’on prenait des bains de vapeur;
Romains, 45.
Cale. — Calotte ou serre-tête en usage chez les dames du
seizième siècle, 252.
Caleçon. — Nom donné à un haut-de-chausses ajusté selon
l'usage masculin et porté par les dames sous leurs vertu-
gades ; Europe, seizième siècle, 273, 289. Voir JANGHIR, Li-
BAS et SEROUAL DAKÉLANI,
Calesera. — Veste andalouse ; Espagne, 470.
Calèche. — Haute coiffure de gaze; modes féminines;
France, époque Louis XVI, 389.
Caliendrum. — Perruque des dames romaines, 41.
Galiga. — Chaussure à l'usage des soldats romains, y com-
pris les centurions, mais non les officiers supérieurs; — C«-
liga speculatoria, chaussure moins épaisse portée par les spe-
culatores, soldats d'infanterie légère chargés d'éclairer la
marche de l'ennemi; — Caliga (milites), fantassin du dernier
ordre, 34, 36-37, 47. Voir CLAVARIUM, CLAVATA et OÜLAVI
CALIGARES.
Calipette. — Coiffure des Caennaïses ; Normandie, 490.
Callé (xx). — Robe de pourpre, la « belle » par excel-
lence; antiquité, 25-26.
Calotte. — Espèce de petit bonnet de cuir, de laine, de satin
ou d’autre étoffe; coiffure à l’usage des ecclésiastiques. En
France, sous Charles VIII et Louis XII, la calotte, façonnée
à la mode italienne, prit l'importance d’une coiffure à part.
Sous Louis XIV, le poids des perruques généralement en
crin occasionnant de la transpiration, on mettait dessous des
calottes de toile ou de serge. 48-49, 63-64, 91, 124, 127, 135,
150, 169, 194, 247 et 248. Voir CHACHIA, FEZ, ICHAOUN,
LIBDEH, PASCHALY-CARVOUK, PERRUQUE A CALOTTE, SUR-
MAH, TARBOUCH, TOQUE.
— Casque à timbre plat; Europe, moyen âge, 202.
Caltchoun. — Chausses; Arnautes, Turquie, 464.
Calyptra (xa}ÜTTp&x). — Vêtement de la famille du pe-
los : pièce d’étoffe fine et transparente enveloppant la tête
et le corps; dames grecques, 24.
Calzar. — Les gamaches du paysan; France, dix-septième
siècle, 331.
Calzoneras. — Calecons ; Chili et Mexique, 78, 79.
Camail. — Manteau court, ne dépassant pas la ceinture, et
garni d’un capuchon. Le camail, pendant le moyen âge,
était à l'usage des laïques et des ecclésiastiques, 213, 223,
284. Voir AUMUSSE, BARDOCUCULLE, CARAPOUE,
— Partie de l’armure recouvrant la tête et les épaules, et faite
de toile double ou de peau renforcée de plaques de fer rivés,
ou d’'anneaux cousus, puis composée de mailles. A dater de
1440, le camail ne paraît plus que rarement dans l’armure.
Europe, moyen âge, 119, 135, 201, 203, 206, 217.
—- (ordre du). — Institution de Charles d'Orléans; France,
quinzième siècle, 217.
Camasia. — Longue chemise de lin aux larges manches;
femmes valaques, 458 et 459. Voir CAMISIA.
Camauo. — Peau de brebis dont les Landais se garantissent
les jambes ; France, 486.
Cambuta. — Nom que les anciens donnaient à la crosse,
193.
Camelot. — Gros drap en usage dans la classe bourgeoise
du dix-huitième siècle ; France, 367.
Camillus. — Assistant du grand prêtre, chez les Romains;
38.
Camisia. — Espèce de camisole que les Grecs portaient la
nuit (de cami, chambre). — Tunique à manches des femmes
de la province romaine; Italie, dix-neuvième siècle, 468.
Campagus (campagium).— Demi-brodequin Jaissant, comme
la caliga, les doigts à découvert; sa semelle avait une em-
peigne qui couvrait le cou de pied et le talon. Le campagus
des empereurs était de pourpre et parfois brodé d'or ou en-
richi de pierres fines et de perles. Dans le bas empire, cette
chaussure devint celle des sénateurs romains, 36-37, 47.
Campestre. — Sorte de jupon attaché autour des reins et
descendant environ jusqu'aux deux tiers des cuisses; sol-
dats romains, 34, 36-37.
Campyla. — Soulier crochu; chaussure grecque, 47. Voir
UNCINATUS.
Cancenis. — Troisième classe des danseuses indoues; ce
sont celles qui parcourent librement le pays. 125. Voir
NAUTCH-GIRLS.
Candale (mode à la). — France, dix-septième siècle, 340.
Candeur (la). — Coiffure de grande parure; dames de lé-
poque Louis XVI; France, dix-huitième siècle, 390.
Candidatus. — Le Romain portant la toge blanche, pour
se présenter à l'élection du peuple ; 40.
Candidus color. — Le blanc des étoffes lustrées, ou de
celles dont on avait augmenté la blancheur ou l’éclat par
quelque préparation.
Candys (x&vdvs). — Robe médo-persique, 11 et 12, 14.
Canezou. — Corps de robe sans manches; femmes de l’île
de Ceylan; dames du Directoire et du Consulat; France.
dix-huitième et dix-neuvième siècles, 132, 133, 407, 408-409,
Cange. — Embarcation légère ; Égypte, 8.
Cango. — Palanquin en forme de panier et n’exigeant pas
plus de deux porteurs; Japon, 106.
Canac, Cannac. — Collier, parure des paysannes de la pro-
vince romaine ; Italie, dix-neuvième siècle, 468.
Canne. — En Égypte, la canne était un insigne de comman-
dement ou de distinction, En France, l’usage de la canne
nl
commença à se répandre ver# la fin du dix-septième siècle,
époque où elle acquit une extrême importance dans l’attirail
des gens qui suivaient le goût du jour. 2, 4, 178, 351, 355,
364, 368, 369, 391-392, 404, 405, 408-409, 410. Voir OBOUKH,
POUVOIR EXÉCUTIF.
Cannetille.— Agréments d'or et d'argent. Costumes civils et
militaires ; France, seizième et dix-septième siècles, 326, 343.
Canon, Quennon. — Nom donné aux premières bouches à
feu ; Europe, quinzième siècle, 220, 255, 257, 384. Voir BA-
SILIC, BASTARDE, BOMBARDE, COURTAUD, CRAPAUDEAU,
COULEVRINE, FAUCON, FAUCONNEAU, HACQUEBUTE A CROC,
PASSEVOLANT, PIERRE A CANON, PLOMMÉE, SERPENTINE,
SPIROLE, TRAIT A POUDRE,
— à main. — Le fusil primitif : arme à canon très court, em-
manché au bout d’un morceau de bois ou d’une tige de fer;
Europe, quinzième siècle, 220.
— Nom donné aux brassards
quatorzième siècle, 206, 217.
_— Ornement de dentelle attaché au-dessus du genou; hommes
de cour de l’époque de Louis XIV; France, dix-septième
siècle, 340,
d'acier complets; France,
Cap d'escouade. -- Caporal, infanterie française du
seizième siècle ; 256.
Capan. — L’ombilic du fargaid ; Écosse, 427.
Cape (chape, planète, pluvial). — Vêtement de dessus destiné
à garantir de la pluie; la pœnula des anciens, manteau à
capuchon, cape de voyage; — tracée sur les bords; — à
collet rabattu; — à collet droit; — à capuchon ou cape de
Béarn, manteau de l’époque de Henri IV, emprunté aux
montagnards pyrénéens ; — écourtée, conservée sous le nom
de collet. — France, moyen âge, seizième et dix-septième siè-
cles, 247, 268, 269, 270, 271, 272, 273, 274, 275, 280, 285,
311. Voir BALAGNI (MANTEAU A LA), CAPITIUM, MANTEAU,
— L’écharpe des dames du dix-septième siècle; France, règne
de Louis XIV, 354, 355.
— Manteau des Bourbonnichonnes ; France, 484.
— Ja coiffure des Mâconnaises, des Bressanes, 487,
Capa. — Manteau portugais, 482.
Capa de Muestra. — Manteau du Valericien ; Espagne, 474,
477-478.
Capedur. — Le bourrelet qui garantit la tête chez les por-
teuses de fardeaux du Bordelais ; France, dix-neuvième siècle,
485.
Capel de fer ou chapeau de Montauban. —
CHAPEAU.
Voir
Capeline. — Le chaperon des femmes du moyen âge : coiffe
repliée, avançant sur le front et retombant à hauteur de
l'épaule ; France, quinzième siècle, 213, 215.
— Nom donné au bacinet, 219.
Capellina. — Chapeau de paille des femmes de l’ancien
comté de Nice, 487.
Capette. — Capuchon des femmes de la Haute-Auvergne;
France, 484,
Capis. — Burette à vin; antiquité, 23,
Capitao. — Expression portugaise désignant le chef d'une
tribu ; Indiens de l'Amérique du Sud, 76.
Capitium. — La cape féminine, chez les Latins, 244.
Caporal. — Voir CAP D'ESCOUADE, ONBACHI.
Capot. — Espèce de pelisse aussi nommée manteau de Char-
lemagne ; bergers landais ; France, 486. Voir KAPOUT,
Q
Capote. — Chapeau féminin; France, époque du Consulat,
406, 408-409,
Capoudji. — Huissier du sérail; harem impérial; Turquie,
— Cupoudji-baschi ; premier capitaine des huissiers et maré-
chal de la cour, 169.
Captif (bonnet à la). — Modes féminines; France, époque
Louis XVI, 391-392.
Capuce. — Voir CAPUCHON.
Capuchon, Capuce (cucullus). — Vêtement de tête à l’u-
sage des laïques et des ecclésiastiques; Europe, moyen âge,
198, 201, 202, 212. Voir ALMOFAR, AUMUSSE, BARDOCUCUMBLE,
CAMAIL, CARAPOUE,
Capulatus. — Capuchon surmonté d’une houppe ou d’un
gland ; Romains, 244.
Capulet. — Capuchon des Pyrénéennes ; France, 486.
Capucines. — Ordre de femmes placé sous la direction des
capucins; ces derniers devaient leur nom à la forme parti-
culière du capuce ou capuchon qu'ils portaient, 147,
Carabiniers. — Corps de grosse cavalerie dont l'institution
remonte à l’époque de Louis XIV; France, dix-septième
siècle, 381.
Caracalla. — Manteau gaulois muni d’un capuchon; in-
troduit à Rome par l’empereur Antonin Bassianus, d’où son
nom de Caraculla; Strabon l'appelle palla gallica. 56-57.
— (cheveux à la). — Coiffure des hommes ; France, époque du
Consulat, 408-409.
Caraco. — L'un des noms que porta, au dix-huitième siècle,
la veste de femme à grandes basques. Caraco à la Arlaïse, à
l'innocence reconnue où à la Cuuchoise, à la Pierrot, à la Sué-
doise, France, règne de Louis XVI, 389, 390, 391-392, 398.
Caracol ou Limaçon. — Manœuvre des reîtres allemands;
Europe, seizième siècle, 271.
Carapoue. — Capuchon des paysans français du moyen
âge, l’ancien bardocuculle des Gaulois ; 209, 210.
Caratou. — Hache de pierre des Botocudos; Amérique du
Sud, 76.
Carbatine (x24p6dtivn): — Chaussure de peau fraîche;
antiquité, 47.
Carcan. — Le collet de la robe serré et montant. Dames du
seizième siècle; France, 267,276 et 277.— (Collier, dit), 266.
Carcas. — Carquois en peau de {aisson ou blaireau, à l’usage
de l’arbalétrier ; France, quinzième siècle, 220.
Cardines. — Les gonds de la porte; maison romaine, 33.
Carlins. — Anneaux de pied; modes féminines; France,
époque du Directoire, 406.
Carmagnole (de Carmagnola, nom d’une ville italienne de
la province de Turin). — Veste courte; costume des Transté-
vérins et des ouvriers français pendant la Révolution, 466.
Carmes. — Ordre religieux qui prit naissance sur le mont
Carmel (Palestine), vers 1105, Les Carmes portaient par-
dessus leur robe brune une chape de couleur tannée rayée
de blanc, ce qui les fit appeler barrés, 147, 482.
Curmélites. — Religieuses assujetties à la même règle que
les Carmes ; introduites en France vers 1452; 334,
Carnarium. — Dépendance de la cuisine où se trouvaient
des crocs de suspension pour la viande; maison gréco-ro-
maine, 33,
— 183 —
Carnyx. — La trompette de guerre des Gaulois, 56-57.
Carpentum. — Voiture à deux roues pourvue de rideaux;
Romains, 216.
Carpetta. — Nom que les Vénitiennes du seizième siècle
donnaient à la cotte ou cotillon, 280.
Carquois. — Étui à flèches. Chez les archers français, le
carquois disparaît au quatorzième siècle ; on le remplace par
un sac de cuir fermé dont, au moment de combattre, on ex-
trayait un certaln nombre de flèches qu’on passait dans la
ceinture. 1, 2, 10, 11 eb 12, 14, 25-26, 48-49, 50, 63-64, 67-68,
119, 218, 219, 220, Voir CARCAS.
Carreau (boujon, quarriau, quarrel). — Flèche très courte;
trait de l’arbalète à main ou de la grande arbalète à tour;
Europe, moyen âge, 218,219, 220.— Siège bas. Voir CoUssIN.
Carrosse (de l'italien carroccio, char). — Voiture à quatre
roues, suspendue; 310, 320, 349. Voir CHAR BRANLANT,
- Carruca ou carrucha. — Voiture introduite à Rome sous
les empereurs, 216.
Cartouche. — La charge des armes à feu portatives. C’est
en 1683 qu’on fit usage des premières cartouches, mais pour
la charge seulement; ce ne fut que pendant la guerre de
1744 que l’on commença à faire servir la cartouche à la
charge et à l’amorce. 343. Voir COFFIN.
Cartouche. — Nom de la petite giberne introduite dans
l'infanterie française vers le milieu du dix-huitième siècle,
383. Voir GIBERNE.
Gasacca. — Jaquette, casaque ; paysannes des provinces ro-
maines ; Italie, dix-neuvième siècle, 467, 468.
Gasaque. — Costume militaire; vêtement de dessus, à pans
prolongés, et à manches longues et fermées. Les mousque-
taires du roi, créés en 1622, eurent la casaque bleue ornée
de croix d'argent; France, seizième, dix-septième et dix-hui-
tième siècles ; 381, 382, 384. Voir HONGRELINE, HOQUETON,
MANDILLE, SOUBREVESTE, SURTOUT, T'ABARD.
— La veste des paysans de l'Auvergne ; France, 484.
Casaquin, pet-en-l'air. Veste à basques se mettant par-
dessus le corsage; toilette de ville; France, dames du dix-
septièmesiècle et du dix-huitième, 355,367,369. Voir CARACO.
Gasas de pupillos ou de huespedes. — Pensions bour-
geoïses ; Espagne, 477-478.
Cascarottes. — Porteuses de poissons entre Bayonne et
Saint-Jean-de-Luz ; France, dix-neuvième siècle, 486,
Casque. — Arme défensive faite de cuir, de bois ou de métal.
1, 2, 4, 14, 15, 16,17, 25-26, 29, 34, 36-37, 48-49, 50, 56-57, 60-
61, 63-64, 66, 96-97, 119, 121, 135, 201, 202, 204, 205, 206,
207, 208, 216, 217, 218, 219, 220, 253, 254, 256, 257, 258, 259,
260, 261, 262, 263, 271, 283, 301, 342, 382,383, 387, 400. Voir:
ARMET, AVANTAIL OU VENTAIL, BACINET, BAVIÈRE, BOUR-
GUIGNOTTE, CABASSET, CALOTTE, CAPELINE, CAssis, CER-
VELIÈRE, CHAPEL DE FER ou CHAPEAU DE MONTAUBAN,
CIMIER, COLLETIN, COUVRE-NUQUE, CRÊTE, HANEPIER,
HEAUME, MENTONNIÈRE, MÉZAIL, MORION, NASAL, SALADE,
SECRETTE, TIMBRE, VIAIRE, VISIÈRE, VUE.
— dit de Berru, dit de Falaise; Gaulois, 56-57.
— à chenille. — Infanterie française; fin du dix-huitième
siècle, 400,
— à grille. — Casque de joute; France, quinzième siècle, 219.
— Coïffure féminine : casque à la Bellone, à la Romaine;
France, époque Louis XVI, 391-392, 405.
— (voor-hoofden). — Coiffure des femmes hollandaises, 419,
421 et 422, 493,
Cusquet. — Petit casque à l’usage des officiers; France,
seizième siècle, 275.
Cassis. — Casque de métal; arme défensive des Romains,
34, 36-37.
Gastanuelas. — Castagnettes espagnoles, 476. Voir Cro-
TALE.
Castellani. — Gondoliers vénitiens, 239,
Gastisa. — Le descendant d’un Espagnol et d'une femme
métisse}; Mexique, 79.
Castor à la cordelière. — Chapeau masculin; France,
époque Louis XIII, 327, 328.
Gastula. — Espèce de jupon; dames grecques, 19, 20.
Catastictos ou Zodiote. — Robe mouchetée; dames grec-
ques, 17,19.
Catervares (catervarii). — Gladiateurs combattant par
troupes ; Romains, 36-37.
Cathedra (xaéüpæ). — Chaise à dos, mais sans bras; —
cathedra stata ; chaise couverte d’un coussin ; Greco-Romain,
32. — Chaire épiscopale, 227. -
Catogan (coiffure en). — Chevelure dont la touffe de der-
rière est serrée par un ruban; à l'usage des deux sexes;
France, dix-huitième siècle, 391-392, 398, 405.
Catrintia. — Tablier à longues franges ; femmes valaques,
458 et 459.
Cattuma. -- L’une des deux semelles de la crepida, l’autre
était l’emblema; chaussure antique, 47.
Caunace. — Surtout à franges, appelé aussi la persane ;
Assyrie, 11 et 12.
Cauris. — Coquillages servant de parure eb de monnaie;
Afrique, 67-68, 71, 154.
Causeuse à la Turque. — Lit de repos; mobilier Louis XVI;
France, dix-huitième siècle, 391-392.
Causia (xavcia). — La coiffure des Macédoniens ; du temps
de Caligula, le peuple romain portait la causia, surtout au
théâtre ; antiquité, 25-26, 41.
Cavalier grec. — Voir HIPPEUS.
Cavalier romain. — Voir EQUES.
Cavalière ou carrée (perruque). — Modes masculines ;
France, époque Louis XIV, 351.
Cavæœdium. — Cour découverte autour de laquelle sont
disposées les chambres; la partie creuse de la maison ro-
maine, 33.
Cearnaich. —Archer écossais du seizième siècle, 425 et 426.
Cecryphale. — Réseau ou filet dont les dames grecques en-
veloppaient leur chevelure ; les Athéniens l’appelaient cecry-
phante, 21.
Ceinture. — Voir ABNET, ANAMAKHALISTER, APODESME,
CINCTORIUM, CINGULUM, COMMERBUND, DERBAL, FUNDOSHÉ,
KEMER, OBI, QVINNO-BALTE, SAMLA, SEMBONG, SILAHLIK,
STÊTHODESME, STROPHION, SURCEINTE, TIRADOR, ZONA,
Ceinture à la gabienne (cinctus gabinus). La toge disposée
de manière à former voile et ceinture.
Çainture, saincture; moyen âge. Le port de la ceinture
était alors pour les femmes une marque honorable; elles
l’ornaient d’or, d'argent, de perles, de pierres précieuses,
Pendant les quatorzième et quinzième siècles, plusieurs
_ 1454
édits royaux défendirent affx femmes de mauvaise vie d’en
porter, mais celles-ci n’en usurpèrent pas moins la € ceinture
dorée ». — Demi-ceint. La ceinture des bourgeoises du sei-
zième siècle ; elles y suspendaient leur bourse et leur miroir.
Ceinture orfévrie. — Costume masculin, commencement
du quatorzième siècle, Espèce de boudin rembourré placé au-
dessous des hanches, et sur la face extérieure duquel étaient
cousues des plaques d’or ciselées, souvent avee accompagne-
ment d'émaux et de pierreries. On y pendait la bourse et un
poignard nommé badelaire. La ceinture orfévrie se portait
aussi sur la cotte d’armes,
Ceinture de chevalerie. — Ceinture militaire que les cheva-
liers seuls avaient le droit de porter, et qui ne fut adoptée
que vers 1340.
Ceinture à la tunisienne. — Costume oriental : pièce de
soie ceignant les hanches et nouée sur le côt£, C’est une pa-
rure que l’on rencontre également en Kabylie, où elle entre
dans les atours féminins , 40, 157, 176, 177, 178, 180, 189,
211, 215, 217, 273, 328.
Ceinturon porte-giberne. — Infanterie française; dix-hui-
tième siècle ; règne de Louis XV, 342.
Cella, Cellæ. — Les chambres composant les bains romains.
Cella frigidaria. — Première salle de bain, 45.
Cella ostiarii. — Loge du portier ; maison romaine, 33,
Cellæ vinariæ. — Magasins pour le vin, 33.
Celt. — Espèce de hache, 48-49, 50,
Celtibérienne ou Espagnole (Épée).— Voir: ÉPÉE.
Cendal. — Étoffe de taffetas de couleurs unies et parfois
rayées de deux ou trois nuances, — Cendul tiercelin, le plus
épais ; on peignait dessus des armoiries, — Cendal à or battu,
celui recouvert de feuilles d’or découpées et collées sur l’é-
toffe au moyen d’un mordant; Europe, moyen âge, 200.
Cent-Suisses. -- Compagnie d'infanterie d'élite faisant au-
trefois partie de la maison militaire des rois de France; ins-
titué par Charles VIII en 1496 ; 256.
Centurion (centurio). — Officier de l’armée romaine d’un
rang inférieur à celui du tribun par qui il était nommé,
36-37,
Cervelière. — Coiffure de mailles ou de plaques de fer en-
veloppant exactement la partie supérieure du crâne, comme
une calotte ; Europe, moyen âge, 202, 217, 219.
Cestas. — Les paniers du Brésil, 77.
Chabinto. — Service de thé complet ; Japon, 106.
Chabraque. — Ornement de selle importé en France par
les hussards hongrois que Louis XIV enrégimenta vers
1692 ; 400,
Chachia ou Chechia. — Calotte de feutre de fabrication
tunisienne, autour de laquelle on enroule un turban; coif-
fure en usage chez les peuples de l'Orient et du nord de l’A-
frique, 70, 157, 158, 159, 160, 161, 163, Voir FEZ, TARBOUCH.
Chaconne. — Air de danse qui servait de final à un ballet
ou à un opéra; née en Italie, la chaconne était fort en vogue,
en France, sous les règnes de Louis XIV et de Louis XV,
En 1693, on appela chaconne un long ruban qui fut ajouté
au col de la chemise; ce ruban tombait plus bas que la cra-
vate et flottait hors de l’habit, 351, 362.
Chaîne. — Insigne de chevalerie; marque d'honneur. —
Parure à l'usage des deux sexes, sous les règnes de Louis
XI et de Charles VIIT; les riches seigneurs portaient de
grosses chaînes aux lourds anneaux; ce luxe existait égale-
ment chez les hommes d'armes, Chaine d'honneur, de grâce.
Europe, quinzième et seizième siècles, 221, 245, 247 et 248,
249 et 250, 251. Voir COLLIER, PATENÔTRE.
Chainse. — Tunique de dessous, à manches, faite de toile
de Jin ou de chanvre, et même de soie. Vers la fin du
quatorzième siècle, le nom de chainse est remplacé par celni
de robe-linge ; France, moyen âge, 188.
Chaire (chaière, chaise, forme, fourme). — Siège fixe garni
de bras et d’un haut dossier, exclusivement réservé au
maitre de la maison ou à l'étranger de distinction que l’on
recevait. Chaise curiale, Chaire épiscopale, Chaire seigneuriale.
Europe, moyen âge et seizième siècle, 190-191, 215, 227,
294, 298, 306.
Chaise. — Au dix-septième siècle, la chaire ou la chaise à
haut dossier fut remplacée par le fauteuil, lequel devint la
place d'honneur du chef de la famille. Ce que l’on appelle
alors plus particulièrement la chaise, avait encore un dossier,
mais était dépourvu de bras. Dans la hiérarchie des sièges,
ce meuble occupait le rang immédiatement après le fauteuil ;
le pliant, le placet ou tabouret, et l'escabeau venaient en-
suite. Europe, dix-septième et dix-huitième siècles, 305, 313,
315, 374.
Chaise curule (sella curulis, Ôippoc AyAxv)}OToUc) ; le
siège des rois, puis celui des consuls, des préteurs, des édiles
curules de la république, de tous les grands magistrats, y
compris les sénateurs romains, 44, 181.
Chaise à porteurs (sella gestatoria, dippos XATAGTEYOC) ;
celui qui l’occupait était assis et non couché, comme cela se
faisait dans la litière (Zecticu) ; elle servait surtout aux femmes,
ce qui lui fait donner aussi le nom de se/la muliebris.
— Siège fermé et couvert dans lequel on se faisait porter par
deux hommes ayant sur les épaules des bricoles qui soute-
naient deux longs leviers placés sur les côtés de la chaïse,
Chaises bleues, chaises de la maison du roi de France au ser-
vice de la cour, et qui, en 1667, furent mises en régie pour
être en même temps à la disposition du public ; leurs porteurs
avaient la livrée bleue. Chaises dorées, celles exclusivement
affectées aux membres de la famille royale. Europe, dix-
septième et dix-huitième siècles, 374, 396.
Chaises de poste; Angleterre, commencement du dix-neu-
vième siècle, 431.
Chakal. — Petit sac de peau enveloppant les parties sexuelles;
Cafres ; Afrique, 71.
Châle, Schall. — Longue pièce d'étoffe du Levant dont les
Orientaux s’enveloppent la tête et qui entre aussi, de di-
verses manières, dans leurs vêtements, soit comme écharpe,
soit comme ceinture; les châles les plus renommés sont
ceux de l'Inde, En Europe, et plus particulièrement en France
depuis la fin du dix-huitième siècle, le châle est devenu une
pièce importante du costume féminin; il consiste en une
pièce d’étoffe longue ou carrée, ornée dans le genre des tissus
orientaux, que les femmes portent sur les épaules, 122, 125,
137, 169, 170, 175, 176, 177, 180, 406, 407, 408-409.
Chaleco. — Le gilet brodé des {oreros espagnols, 470 et 471,
Châli. — Tissu confectionné avec le poil de la chèvre; Tur-
quie, 176.
Châlong. — Tissu suédois, espèce de tapis rayé; 412.
Chalumeau (chalemie, chalemelle, chatemiau). — Instrument
à vent de haute antiquité, primitivement composé d'un
0
rogeau ou d’une écorce de branche d’arbre dont le bois a été »
extrait. Le chalumeau du moyen âge est garni d'une anche
et percé de trous permettant d'obtenir plusieurs notes; 192.
Voir SYRINX, FISTULA,
— 185 —
Chalwar. — Pantalon large, flottant; Turquie, 169, 170,
175, 176. 177, 178, 179, 180, 462, 464. Voir Porour.
Chamarre. — Veste très ample, formée de bandes détoffes
réunies par des galons; costume masculin; France,
seizième siècle, 274. Voir MANDILLE.
Chambre d'honneur, du lit, de parade, des pare-
ments. — Pièce du château ou de la maison seigneuriale
où se faisaient les grandes réceptions; France, moyen âge,
seizième et dix-septième siècles, 293, 344-345, 347.
Chambre à coucher. — Europe, dix-septième siècle, 318
et 314, 318-319, 322.
Chancelière (boucles de cheveux à a). — Toilette fémi-
nine ; France 1786 ; 391-392.
Chandelier. — Porte-lumière. Ce mot signifiait aussi can-
délabre, porte-bougie ou porte-chandelle, porte-lampe, etc.
Les termes qui servent à désigner cet objet sont nombreux :
tortis, torche, chandélabre, flambiau, cierge, etc.
Chandelier à platine. — Celui composé d’un plateau cr-
culaire surmonté d’une longue pointe sur laquelle on fichait
le cierge de cire; ce n’est guère qu’au quatorzième siècle
que la pointe est remplacée par une douille. 200, 322, 376.
Chanfrein. — Harnais du cheval, pièce de fer qui ga-
rantit le front, l’entre-deux des yeux ‘et les narines de la
bête. Il ne paraît pas que les chevaux fussent armés avant
la fin du treizième siècle; Europe, moyen âge et seizième
siècle ; Japon ; 96-97, 220, 221, 261.
Chanoïne. — Membre du chapitre d’une église cathédrale ou
collégiale. Chanoine régulier, celui qui faisait des vœux et
vivait en communauté, 147, 198, 284.
Chaparreros. — Espèces de houseaux allant en s’élargissant
sur la chaussure qu'ils couvrent complètement; Mexique,
79.
Chape. — Synonyme de cape, vêtement sacerdotal; manteau
muni, à l’origine, d’un capuchon. On en usait surtout pour
les processions lointaines, afin de pouvoir se garantir de la
pluie; de là le nom de pluvial qui lui est aussi donné; —
(bille de), grosse broche qui maintenait la chape; Europe,
moyen âge et seizième siècle, 197, 198, 200, 284.
Chapeau (capel, chapel, chapelet, chapriau, couvre-chef). —
Le mot chapel, au moyen âge, a d’abord désigné les cou-
ronnes de métal ou de fleurs considérées comme couvre-
chefs. Des fabricants de chapels de fleurs est venu le nom
de chapeliers, donné aux faiseurs de chapeaux d'hommes. En
France, c’est sous le règne de Charles VI que l’on voit les
chapeaux succéder aux chaperons. Ils commencèrent à être
en usage à la campagne, puis à la ville, mais seulement les
jours de pluie. La mode d'alors leur donne des formes poin-
tues, rondes, cylindriques; quelques-uns n’ont presque pas
de bords. Une infinité d’agréments y prennent place : plumes,
houppes, branlants, affiques, cercles d’orfèvrerie, etc. Chapel à
bec, conique, hémisphérique, orfévri ; Europe, moyen âge, 209,
210, 211;-212; 214, 216, 221, 222, 253.
Chapel de fer (chapeline, hanepier, chapel de Montauban).
— Coiffure militaire, Espèce de cervelière avec bord plus
ou moins saillant autour du crâne. Au commencement du
quinzième siècle, la visière du chapel est percée de deux trous,
pour permettre de voir en abaissant cette coiffure sur le
visage; ce chapel prend alors le nom de chapel de Mon-
tauban. — Chapel de heaume, coiffure posée sur le heaume de
tournoi et ayant pour objet de préserver ce casque des
rayons du soleil; Europe, moyen âge et seizième siècle, 202,
217, 219, 220, 301.
Chapeau & V'Albanaise. — Coiffure des Estradiots ou Al-
banaïs incorporés dans l’armée française, puis celle des € ca-
tholiques zélés » du temps de la Ligue. — Chapeau français
ou à la Henri IV, castor de forme basse et à larges bords;
— chapeau à la Huguenote, coiffure de feutre aux bords apla-
tis. — Europe, seizième siècle, 255, 283, 285. Voir SOMBRERO,
Chapeau à l'espagnole, en cuvette renversée. — Modes fémi-
nines du seizième siècle, 266, 280.
Feutre à la Bassompierre, Castor à la cordelière. — Cha-
peaux à larges ailes et empanachés, portés par les élégants
du temps de Louis XIII; Europe, dix-septième siècle, 321,
326, 327, 336.
Chapeau empanaché où à plumes, à trois gouttières, c'est-à-
dire à bords triangulaires; époque de Louis XIV, 340, 342,
343, 344-345, 349, 851, 352, 360, 364. Voir TRICORNE.
Chapeau à l'anglaise, à la duchesse, d'un nouveau-goût, du
héron, à la Malborough, à la Maltaise, au Palais-Royal, à la
Tarare, à la Théodore, au transparent, Chapeaux-bonnettes ;
modes féminines de l’époque Louis XVI; France, fin du dix-
huitième siècle, 390, 391-392, 398.
Chapeau à l'Androsmane, à l'Anglaise, en jockey, à la Suisse,
Chapeaux-claques à lu Russe, à Vintimille. Coiffures mascu-
lines du règne de Louis XVI et de l’époque du Consulat;
France, fin du dix-huîtième siècle et commencement du
dix-neuvième, 391-392, 405, 408-409.
Chapelet. — Diadème ou ruban servant à maintenir les
cheveux ; parure masculine; treizième et quatorzième siècles,
209. — Chapelet de bois pour la prière; Kabylie, 154.
Chapeo de sol. — Parasol; Portugal, 482.
Chaperon (cappron). — À l'origine, une petite cape, une
aumusse qui, par suite des transformations de la mode de-
vint un bonnet. C’est au commencement du quatorzième
siècle que la mode des chaperons est générale chez les nobles
et les bourgeois ; pendant les guerres civiles de cette époque,
leur couleur eut une signification politique. Cette coiffure fit
place au bonnet et au chapeau vers 1449.
Chaperon à cornette, à patte. — Longue bande d’étoffe
roulée autour de la tête et retombant sur l'épaule; le bout
de la partie roulée que l’on retroussait sur la tête, était ap-
pelée patte; la partie retombante se nommait cornette. Le
chaperon à cornette était une des marques de la dignité de
docteur, et, au quinzième siècle, régnait encore concurrem-
ment avec la barrette et le bonnet,
Chaperon à bonnet, celui qui formait turban et n'avait
pas de partie pendante.
Chaperon embronché, costume de deuil; capuchon dont la
coiffe s’avançait de manière à cacher le visage, 202, 206,
210, 211, 212, 214, 215, 221, 223, 241-242, 269, 286.
Chaperon Jéminin. — Les dames portaient cette coiffure en
manière d’aumusse, ou comme la capeline actuelle, — CAa-
peron à templette, celui garni d’un tour de visage qui est la
templette proprement dite; la coige était l'espèce de béguin
que l’on mettait dessous. — Chaperon à la française, réduc-
tion de l’antique chaperon. — Europe, moyen âge, seizième
et dix-septième siècles, 213, 245, 246, 247 et 248, 249 et
250, 251, 264, 265, 266, 268, 269, 273, 274, 278, 285, 328
329.
Chapô. — Espèce de chape, Arméniennes ; Turquie, 180.
Char, Chariot. — Mot qui, dans l'antiquité, sert à désigner
diverses sortes de voitures employées soit pour combattre,
soit pour participer à des courses de vitesse, soit encore
pour figurer dans des cérémonies religieuses et profanes ;
1, 2, 11 et 12, 16, 29. Voir ARMA, BIGE, QUADRIGE, TRIGR.
Chariot à fuux et à éperon; Gaulois, 56-57,
— 186 — |
»
Char où chariot branlant ; moyen de transport du moyen
âge, 216, 310.
Charlakana-mossa. — Bonnet féminin ; Suède, 415.
Charmes de la Liberté (coiffure aux). — Modes fémi-
nines ; France, époque Louis XVI, 388.
Charo ou Scharo. — Coiffure des jours de fête; chefs
Camacans ; Amérique du Sud, 76.
Charpenterie. — Assemblage de madriers, espèces d’affûts
dans lesquels on encastrait les bombardes ; artillerie fran-
caise du moyen âge, 220.
Charpentiers de la petite cognée; nom que l’on donne aux
huchiers du moyen âge, 316.
Chasseurs à cheval, à pied. — (Armée française) Insti-
tution qui date de 1776 : un escadron de chasseurs à che-
val fut affecté à chaque régiment de dragons ; des chasseurs
à pied furent introduits dans les bataillons d'infanterie.
Ces derniers donnèrent lieu à la création de régiments d’in-
fanterie légère, 400.
Charros salamanquinos. — Fermiers de la province de
Salamanque ; Espagne, 472.
Chartres (garniture à la). — Les volants de la robe à 74
circassienne; modes féminines de l’époque Louis XVI;
France, 389.
Chasuble (de casula, petite case ou demeure), — Vêtement
secerdotal consistant, au moyen âge, en une longue robe
sans manches et sans autre ouverture que celle par où le
prêtre passait la tête. — A dater du treizième siècle, la
forme de la chasuble commença à se modifier, pour en
arriver insensiblement à celle qui la caractérise de nos
jours, 181, 182, 193, 194. Voir PHENOLIUM.
Châtelaine. — Bijou de ceinture servant à la suspension
de la montre ; Europe, dix-huitième siècle, 380.
Chauffe-doux. — E:pèce de poêle, appareil de la famille
des braseros espagnols. — Chauffe-pieds, chaufferette en
bois. — Europe, moyen âge, seizième et dix-septième siè-
cles, 236, 318-319.
Chaupal. — Palanquin des mariages, des processions, eb
en général des grandes cérémonies; Inde, 125.
Chausses. — C’est à la fin du quinzième siècle que les
braies furent remplacées par les chausses, pantalon collant
auquel, au moyen d’aiguillettes, était attaché le pourpoint.
— Chausses semelées, celles qui dispensaient de mettre des
souliers. — 205, 206, 210, 211, 212, 213, 214, 215, 222, 238
239,
Chausses où braies de muilles; vêtement adopté pendant la
première moitié du quatorzième siècle. — L’armure des
jambes ne se compose encore, à cette époque, que des grè-
ves ; mais, dès qu’elle se complète de la molletière etdes cuis-
sots, les chausses de mailles disparaissent eb sont remplacées
par des chausses de peau avec partie de mailles au défaut
des jarrets, 202, 203, 204, 207 et 208, 209.
Chausses (Haut-de-). — À la fin du quinzième siècle, le
haut-de-chausses est un caleçon court garni d’une brayette ;
il prend de l’ampleur sous François I et devient, à la fin
du seizième siècle, une espèce de bourrelet taiïlladé qui,
dans la suite, s'affaisse et s’allonge jusqu’au-dessus du genou :
ce sont alors les canons du milieu du dix-septième siècle, A
la brayette, se substitue la perite-oie de rubans. Les canons
disparaissent dans la seconde moitié du règne de Louis XIV
et la culotte les remplace. — Yaut-de-chausses en bourse, celui
qui allait en s’élargissant vers le bas; France, seizième siè-
cle ; — à chiquetades, haut-de-chausses tailladé (Gl y avait la
grande et la petite chiquetade), France, seizième et dix-septième
siècles.
Bas-de-chausses, partie des chausses enveloppant la jambe
et le pied; ce que l’on appelle, en termes abrégés, les bas,
254, 255, 256, 257, 266, 267, 268, 269, 270, 271, 272, 273
274, 275, 218, 280, 283, 285, 289, 301, 311. Voir CANON,
CULOTTE, GRÈGUE, PANTALON, RHINGRAVE, TROUSSE,
Chebka. — Nom que porte l’ensemble de la parure chez les
femmes du Sahara algérien; Afrique, 165.
7 Chechia. — Voir CHACHIÀ.
Chef-d'argent. — Ruban entrant dans l’arrangement de
la coiffure à l'antique; modes féminines; France, Consu-
lat, 408-409.
Chelana. — Pantalon: Malais; Oc‘anie, 63-64. Voir»
SAHRONG,
Chelauk. — Le Berrani qui exerce le métier de charbonnier
ou celui de manœuvre; Algérie, 163.
Cheloulha. — Chemise de laine ; femmes Kabyles, 160 et 161.
Cheminée. — Architecture intérieure, La construction des
véritables cheminées ne date guère que de la fin du trei-
zième siècle; elles étaient larges et hautes, afin qu'une
famille pût s’y tenir. Le blason peint et sculpté, la sta-
tuaire, décoraient le devant de ces cheminées à l’ornemen-
tation desquelles contribua toute la richesse de larchi-
tecture du moyen âge. Les grandes proportions des cheminées
se perdirent au dix-septième siècle, époque où la fabrica-
tion des glaces d'appartement commença à se développer,
190-191, 232, 235, 236, 245, 290 et 291, 292, 299, 302-303,
312, 322, 348, 356-357, 377, 378, 393.
Chemise. — Voir CHAINSE.
(Robe en). — Chemise à la grecque. — Robes de déshabillé ;
modes féminines; France, époque Louis XVI, 391-392,
398. Voir ANGARKAH, BEURUNDJUK, CHELOULHA, COURTAH,
DErRBAL, DJABOLI, GANDOURA.
Chemsé. — Pièce de coton pliée carrément sur la tête ; coif-
fure des musulmanes des environs de la Mecque, 180.
Chenets (chiennetz). — Ustensiles de cheminée presque tou-
jours en fer ; ceux du seizième siècle étaient parfois de véri-
tables chefs-d’œuvre de sculpture, 292.
Cheval (grand). — Cheval de tournoi; Europe, moyen
âge, 222
Late
Chevaleresque (armure dite). — L'armure complète du
quinzième siècle, 254,
Chevalier. — Nom donné, au moyen âge, au noble
qui avait recu l’ordre de chevalerie, Dès le temps de saint
Louis, on distingua les chevaliers de noblesse et les cheva-
liers de robe ou ès lois. Au seizième siècle, où le titre de che-
valier fut conféré même à ceux qui étaient simplement re-
vêtus d'emplois civils, il devint synonyme de noble, et fut
le signe d’une distinction quelconque, 201, 202, 203, 204,
205, 206, 207, 208, 209, 210, 216, 217, 219, 221, 222, 253,
254, 258, 260, 261, 324, 325, 328, 364, Voir BACHELIER, BAN-
NERET (CHEVALIER), PAGE,
Chevaliers de la noce, les jeunes gens qui accompagnent
et protègent le cortège nuptial; Norvège, 413.
Chevau-légers. — Ce mot désigna d’abord toute espèce de
cavalerie legère, puis fut appliqué, sous Louis XII, à des
compagnies spéciales montées sur des courtauds et armés
à la légère, Henri IV forma les chevau-légers du roi;
“(00
f
— 187 —
Louis XIII les enrégimenta en cavalerie de ligne, et leur
enleva le nom de chevau-légers qui ne fut conservé que dans
la maison du roi pour une compagnie de 150 hommes en-
viron, tous nobles; France, dix-septième et dix-huitième
siècles, 383.
Chevelure à la comète. — Les cheveux séparés vers l’oc-
ciput et ramenés en mèches inégales sur l’une et l’autre
épaule ; coiffure des hommes ; France, époque de Louis XIIT,
327, 328. Voir CADENETTE, MOUSTACHE.
Cheveux en cuideraulx. — Cheveux tombant droit sur le
front et coupés horizontalement au-dessus du sourcil;
France, quinzième et seizième siècles, 247 et 248.
Cheveux à la provençale, c’est-à-dire ras sur le dessus de
la tête, touffus derrière et sur les côtés; France, onzième
siècle, 188.
Cheveux tirés. — Garniture de cheveux ajoutée à certaines
toques de la fin du quinzième siècle pour donner une cheve-
lure fournie aux hommes qui s’en coiffaient ; Europe, quin-
zièeme-seizième siècle, 238.
Cheveux blanc agate, blanc de lait, blanc fond-jaune, quart
blanc, châtain, châtain clair, châtain brun, gris de Maure,
noir, petit noir, noir jais. Nuances de perruques à l’usage
des hommes ; France, règne de Louis XIV, 351.
Chibouk, Tchibouk. — La pipe ordinaire; Orient, 142,
144, 176, 177, 179.
Chieftain, Laird. — Seigneur écossais, chef de clan; 425
et 426.
Chien-manchon. — Le petit chien favori que les femmes
tenaient dans leur manchon; Europe, dix-septième siècle,
339.
Chi-F'ou. — Concubines impériales du troisième rang ; Chine,
86. Voir FOU-GIN, PIN, YU-TSI.
Chignon. — Nom donné à la perruque féminine; France,
dix-huitième siècle. — Chignon plein, celui monté comme la
perruque à oreilles des hommes, 397, — Chignon en dessous,
en poire; coiffures en cheveux; dames de l’époque de
Louis XVI, 391-392, 398, 405.
Chintyan. — Robe d’indienne des fellahines : Égypte, 160 et
161.
Chipot. — Siège que l’on introduit sous le manteau de la
cheminée ; mobilier rustique de la Bretagne, 499-500.
Chiquetade. — Voir TAILLADE,
Chiravaris. — Pantalon large; Russie, 445.
Chiripa. — Pièce d’étoffe tenant lieu de pantalon ; Gauchos ;
Amérique du Sud, 77.
Chiton (xtTwy). — Tunique de laine ou de lin, — Chitonique
CL (TWVIGHOS) ou Cypassis, tunique courte et étroite, réduc-
tion du chiton; Grec, 19, 20, 24. Voir PODÈRE, TUNICA TA-
LARIS.
Chlæne (yhaïva). — Manteau parfois doublé pour garantir
du froid ; son ampleur le rendait propre à servir aussi de cou-
verture pour la nuit. — Clanidion, chlaniscos, chlanis; man-
teaux de femmes, chlænes courtes et légères ; Grec, 15, 17, 20.
— Modes féminines ; France, Consulat, 406.
Chlamyde, chlamyda, chlamys (4AauŸc) ou Æphestride. —
Manteau léger et court, vêtement de cheval des jeunes gens
d'Athènes. — Vêtement militaire des Grecs adopté par les
Romains ; il était quadrangulaire et s’attachait sur l'épaule
droite. — Chlamydion, chlamydula; chlamydes réduites, 15,
17, 20, 25-26, 40, 183, 199, 209.
Chochocol. — Cruche de fortes dimensions que l’aguador
mexicain porte à dos, 79.
Gholi. — La petite jaquette à manches courtes des femmes
indoues, 123, 124, 126, 129, 130.
Chouba (szubau). — Pardessus d'origine turque; Pologne
451, 452,
Choures. — Éventails en plumes de paon; Inde, 110.
Chulos ou Capeadores. — Zoreros espagnols, 470 et 471,
Chupen. — Veste de dessus, sans manches; Bretagne, 497,
Cidaris. — Coiffure persane en feutre et de forme conique
La cidauris était aussi une coiffure arménienne, 244.
Ciel. — Le haut d’un lit, d’un carrosse, 216, 227, 230, 239,
293. Voir Daïs.
Cimier. — La partie supérieure du casque, ornée d’ai-
grettes, de plumes, de crins, etc. — En terme de blason,
le cimier est tout objet posé sur le timbre du casque qui
surmonte les armoiries, 16, 17, 25-26, 36-37, 4$-49, 56-57
202, 205, 206, 217, 219.
Cinctorium. — Ceinturon des officiers romains: 34, 36-
37.
Cinctus gabinus — Voir CEINTURE A LA G-ALIENNE.
Cingatoria. — Ceinture de laine des femmes valaques,
458 et 459,
Cingulum (Tavit). — Ceinturon de soldat fait de mé-
tal ou de cuir plaqué de métal; Grecs et Romains, 25-26,
34, 36-37.
Cinnamominum. — Parfum en usage dans les bains ro-
mains, 45.
Ciogni. — Noms que les anciens Araucaniens donnaient au
poncho; Amérique du Sud, 78.
Circassienne (robe à la). — Modes féminines; France, rè-
gne de Louis XVI, 389.
Ciseaux (cisiar, chisel, cisailles, cisel, escherpie, force, forcesces,
Jorcettes, forghes, forselles, fisel, tézoires). — Les ciseaux à deux
branches tranchantes réunies par un axe et terminées par
deux anneaux dans lesquels on passe les doigts, étaient déjà
en usage, au dixième siècle ; Europe, 399.
Gisme ou Ciobote. — Chaussure valaque, 458 et 459.
Gisterciennes (religieuses). — Celles appartenant à l’ordre
de Citeaux ou des Cisterciens, fondé en France, vers 1098
par saint Robert, abbé de Molesmes, Pologne, treizième et
quatorzième siècles, 449,
Cistre. — Instrument à cordes pincées, et de forme triangu-
laire ; on le posait sur la poitrine; Europe, du douzième au
treizième siècle, 192.
Citole ou cuitole. — Réduction du cistre.
Cithare (cihara, xapa, wi0apic). — Instrument à
cordes ; au moyen âge, la cithare semble se confondre avec
la rote ou rothe, instrument à cordes frappées ou pincées
ayant primitivement la forme du À grec. — Cithara anglica,
nom donné à la harpe du neuvième siècle; antiquité et
moyen âge, 22, 43, 192.
Citole. — Voir CISTRE.
Givis inquilinus. — Loueur en garni; Romains, 38.
Claft. — Voir KLATT.
Claidheamb. — Épée écossaise, 425. Voir OLAYMORE.
Clairon (clarion, clara, claraius, clureta). — Trompette à
tube étroit ct dont le son est aigu et perçant ; Europe, moyen
âge, 192.
2 188
Clan. — De l’écossais XZaan, race, famille. Nom donné aux
tribus des montagnes de l'Écosse, dont les membres croyaient
descendre du même ancêtre que leur chef, 425 et 426, 427.
Voir CHIEFTAIN ou LAIRD,
Clarine. — Joueur de clarinette; Espagne, 469.
Clavain. — Pélerine de mailles; France, quinzième siècle,
219.
Clave (clavus). — Bandes d’étoffes de couleurs différentes du
fond, appliquées sur les vêtements soit comme ornements,
soit comme marque de distinction; Romains. — Insigne
des empereurs byzantins, 40, 181, 182, 183. Voir ANGUS-
TICLAVE, LATICLAVE.
— Clavi caligares, clous très fort dont la semelle de la caliga
était garnie. — Clavarium ; distribution gratuite de clous
que les empereurs faisaient aux soldats pour la garniture de
leur ealigæ. — Clavata; nom donné à la caliga munie de
clavi, — Romains, 47.
Clavecin (claricembalum). — L'invention du clavecin et ses
premiers essai; remontent au quinzième siècle; c'était alors
un petit ins rument ayant trois octaves et une tierce, 192,
Voir CLAVICORDE.
Clavicorde. — Instrument à cordes de laiton frappées par
des petites lames de métal ; sa forme était celle d’une caisse
oblongue et rectangle; on le posait sur une table. Europe,
moyen âge, 192.
Clavier. — Longue chaîne d'argent à laquelle les portanières
de Bordeaux, suspendaient leurs ciseaux, leurs clés, leurs
pelotes, etc.; France, commencement du dix-neuvième
siècle, 485.
Claymore. — Ép'e écossaise, 425 et 426, 427. Voir CLTABH.
Cléopâtre. — Grosse pierre bleuâtre ornant les pendants
d'oreilles ; parure féminine ; France, époque Louis XVI, 391-
392, 398. Voir MiIrzA.
Cliabh. — La garde en forme de panier de la claymore;
Ecosse 425 et 426.
Clipeus. — Bouclier grec. Voir ASPÈS.
— Bouclier de petites dimensions et orné du portrait d’une
divinité ou d’un personnage important; les enseignes de
l’armée romaine étaient surmont‘es de plusieurs clipei. 35,
36-37.
— Appareil employé pour régler la température du Zaconicum
ou bain de vapeur ; il consistait en un disque de métal placé
dans une ouverture du plafond, et qu'on levait ou qu’on
abaiïssait à volonté; Romains, 45.
Cliquet. — Porte-cuillers suspendu, comme un lustre, au mi-
lieu de la chambre; maisons rustiques de la Bretagne, 499-
500,
Clismos. — Siège à dossier; antiquité, 32,
Clistérique (petit manteau à la). — Manteau court coupé
à l’espagnole ; on le nommait aussi frisque maintelin. France,
seizième et dix-septième siècles, 328.
Cloche. — Long manteau dont l'ouverture était par devant :
Europe, quatorzième siècle, 206. Voir TINTINNABULUM.
Clogaid. — Casque écossais, 425 et 426.
Closier. — Vendangeur; paysans français du moyen âge,
209,
Clôtet. — Sorte d'alcôve ou de cabinet clos par des tapisseries ;
Europe, moyen âge, 185,
Clunaculum.— Poignard placé dans la ceinture du légion-
naire romain, 34. Voir PARAZONIUM.
Cnémide (avnpiis). — Pièce d'armure couvrant le tibia jus-
qu'un peu au-dessous du genou; Grecs et Romains, 15, 16,
25-26, 36-37. Voir OCREA.
Cocarde. — Insigre militaire porté au chapeau. La cocarde
fut longtemps un nœud de ruban de couleurs indéterminées,
Cocarde tricolore. France, dix-septième et dix-huitième siè-
cles, 342, 343, 381, 382, 383, 384, 385, 386, 387, 400.
Cocarde de Satnte Anne d'Auray. — Bretagne, 497.
Coccos, — Voir POURPRE.
Cochal. — Long manteau à capuchon; Ollamhs irlandais,
425 et 426.
Cocie. — Morceau de peau rattaché avec des bandelettes,
espèce de carbatine formant la chaussure des montagnards
des provinces romaines ; Italie. — Cociare, nom donné aux
montagnards chaussés de cocie, 467. Voir SCARPES.
Coffin. — Nom désignant la cartouche en boïs ou en cuir
contenant un coup de poudre, que les mousquetaires suspen-
daient à leurs bandoulières, Armée française, dix-septième
siècle, 343.
— à roupies; le masque des dames du seizième siècle, 273,
Voir TOURET DE NEZ.
Coffre. — Nom donné dans la suite au bahut primitif, celui
qui, renfermant les hardes, était transporté à la suite du
seignéur, en voyage ou dans quelque expédition lointaine,
Le nom de bahut fut conservé au coffre jusqu'à la fin du
quinzième siècle. Europe, moyen âge, 190-191. Voir BAHUT,
HUCH£.
Coffre de mariage. — Meuble destiné à contenir tous les me-
nus objets de ia toilette des dames; il faisait quelquefois
partie de l'apport de la mariée, Europe, moyen âge et sei-
zième siècle, 233, 295. Voir ARCA.
Coffret.— Petit coffre parfois en ivoire, en argent ou même en
or. On y renfermait des bijoux de prix, des titres. En voyage,
ils étaient confiés à la garde des écuyers, 230, 231, 233.
Cohanim. — Prêtre israélite, 13.
Cohorte (cohors). — Dixième partie de la légion romaine,
39,
Coiffe. — Bonnet de toile, de laine ou de soie, juste à la tête,
que les nobles, les bourgeoïs, les gens de métier du moyen
âge portaient sous le chaperon, et les hommes d’armes sous
le heaume ; 219, 223.
— Les femmes portaient des coiffes sous les hautes coiffures
du quatorzième et du quinzième siècle ; à la fin de cette der-
nière époque, la coiffe consiste en un petit béguin ou calot.
Au dix-septième siècle, les femmes du peuple et les servan-
tes portent la coiffe garnie du bavolet, 213, 246, 247 et 248,
322, 336, 338 et 339, 484, 485. Voir BIGOUDEN, CORNEME,
DORMEUSE,
Coiffe de réseau. — Celle dont le devant est relevé en
diadème, les côtés formant /emplettes ; Europe, seizième et
dix-septième siècles, 280,
Coiffe frisée où cabriole, — Coiffure des Sablaises ; Breta-
gne, 496.
Coins. — Portions de perruques que l’on introduisait dans la
chevelure naturelle pour la fournir ; hommes de l’époque
Louis XIII. France, dix-septième siècle, 327.
— (bas à); Europe; dix-septième et dix-huitième siècles, 362,
Col en rotonde. — Col de gnze empesée et à armature d'ar-
— 189 —
chal; France, époques Henri IV et Louis XIII, 311, 327,
328.
Cot vidé. — Col rabattu à l'usage des hommes; France
seizième et dix-septième siècles, 326.
Collerette en éventail. — Celle qui s'élevait de l’encolure de
la robe; elle était à un seul rang et soutenue par un appa-
reil en fil d’archal. Dames du seizième siècle; Europe, 275,
276 et 277, 289, 311.
Collerette en rabat. — Hommes; seizième et dix-sep-
tième siècle, 311.
Collerettes à tuyaux. — Dames du seizième siècle, 276 et 277.
Voir FRAISE, RABAT.
Coleta. — Petite tresse de cheveux; coiffure des toreros. Es-
pagne, 470 et 471.
Coletos. — Le pourpoint galicien ; Espagne, 476.
Colinette (camisole en). — Modes féminines; France, règne
de Louis XVI, 389, 391-392.
Colisée (coiffure au). — Dames de l’époque de Louis XVI,
390.
Collerette. — Voir Cor.
Collet. — Partie du vêtement qui entoure le cou. Voir Y AKA.
— Nom donné, sous Henri IV, à la cape écourtée. Voir MAN-
TEAU .
— (petit), surnom désignant les abbés mondains du dix-sep-
tième siècle, porteurs du manteau à petit collet; France,
époque Louis XIV, 352, 354.
Colletin. — Pièce de l’armure de plates qui couvre le cou ct
à laquelle s'attache souvent la bavière ; France, moyen âge,
216, 219, 253.
Collier (monile, Lävvoc). — Objet de parure ou marque de
distinction. 1, 3, 4, 20, 21, 25-26, 31, 36-37, 48-49, 51, 53,
55, 56-57, 60-61, 63-64, 65, 66, 67-68, 70, 71, 72, 73, 91,110,
111, 112, 113, 114, 115, 116, 117-118, 122, 123, 124, 125, 126,
127, 128, 129, 132, 140, 154, 155, 165, 170, 176, 177, 179,
180, 210, 211, 212, 243, 264, 265, 266, 267, 268, 273, 274, 276
eb 277, 278, 279, 287, 288, 328, 330, 340, 341, 353, 354, 355,
369, 388, 417, 421, 423, 441, 449, 445, 462, 463, 468, 479, 483,
487, 489. Voir BLŒD-KORAAT, CARCAN, CANNAC, DERAIA,
ESCLAVAGE DE PERLES, EGIDE, GUERDANLIK, HORMOS, HY-
PODARIDES, ISTHMIA, MALLA, MASCHALISTÈRES, MONILE,
ORGE, PERIDERAIA, PERITRACHELIA, T'AÏTOUN, THAZATH,
TORQUES.
Collier de chevalerie. — 222, 223, 224, 253, 254, 301, 387,
425.
Collier orfévri. — France, moyen âge, 210.
Colohium. — Tunique à manches courtes et l’un des vête-
ments les plus usités dans les villes romaines, 40.
Colonel (coulonnel, couronnel). — L’officier supérieur qui
commande un régiment; les rois instituerent aussi les
titres de colonel général de l'infanterie, de la cavalerie, des
Suisses et Grisons, des dragons, des hussards, etc. France,
seizième, dix-septième et dix-huitième siècles, 301, 381,
38.
Colonel-général (régiment). — Le premier de la cavalerie
française ; fondé en 1635, il était le seul qui eût douze
compagnies formant trois escadrons. France, dix-septième
et dix-huitième siècles, 381, 382.
Colonelle (compagnie). — La première compagnie d’un ré-
giment ; elle n'avait pas d'autre capitaine que le colonel.
381.
Combats à la foule. — Voir TOURNOI.‘
Comboye. — Pièce d'étoffe enroulée autour des hanches et
qui, en tombant, affecte la forme d’un jupon; Cinghalais ,
132, 133.
Comète. — Voir CHEVELURE A LA COMÈTE.
Commerbund. — La ceinture des bois, porteurs de palan-
quins ; Inde, 124.
Commissaire à la conduite. — Celui chargé de recevoir
le serment de fidélité à la personne du souverain des offi-
ciers et des soldats appartenant à la gendarmerie du roi;
France, dix-huitième siècle, 383.
Commode. — Mot désignant l’édifice entier de la coiffure,
à la Fontange ; modes féminines ; France, dix-septième siècle,
353.
Commodité (robe à la). — Toilette féminine; France
époque Louis XIII, 328, 329.
Compagnie. — Division du bataillon ou de l’escadron ; au-
trefois, ce mot s’appliquait aussi aux corps de troupes dont
le chef avait le titre de capitaine, quel que fût le nombre
d'hommes.
Compagnie-colonelle. — Voir COLONEL,
Compagnies d'ordonnance. — Corps de cavalerie organisés
par Charles VII; France, quinzième siècle, 218.
Compagnies des princes, du roi. — Gendarmerie de France ;
dix-huitième siècle, 383.
Compedes. — Anneaux de cheville; antiquité, 31. Voir
PERIPEZIDES,
Compluvium. — Large ouverture carrée, pratiquée au
centre du toit de l’atrium de la maison romaine, qui reje-
tait dans l’impluvium l'eau du comble en appentis couvrant
le cavædium ; 33.
Concordia. — Enseigne militaire surmontée d’une main;
Romains, 35, 36-37.
Condottiere. — Nom donné à des aventuriers italiens du
quinzième siècle ; ils louaient leurs services à qui les payait le
mieux, 238.
Coniopodes (xoy19Toûec). — Chaussures d'intérieur ; Grecs,
47.
Connétablie. — Ancienne juridiction dont le connétable du
royaume était le chef, et qui subsista après la suppression
de la charge de connétable ; France, 381.
Conseillère (cheveux pendant derrière, à la). — Modes fé-
minines ; France, époque Louis XVI, 391-392.
Considérations. — Les petits paniers que l’on portait le
matin ; dames de l’époque de Louis XV. France, dix-huitième
siècle, 367.
Consul. — L'un des deux magistrats qui détenaient le pou-
voir civil et militaire pendant la république romaine. Sous
l'empire, le rôle des consuls se borna aux affaires d’admi-
nistration intérieure ; il devint purement honorifique, à l’é-
poque du bas empire, 181.
Contadini. — Paysans italiens, 467.
Contenance. — Les miroirs, les flacons à parfums, les ca-
chets, les clés, les éventails, etc., suspendus à la ceinture et
que les dames tenaient à la main pour se donner une con-
tenance: France, seizième siècle, 264, 266, 267, 269, 276 et
277. Voir CEINT (DEMI-), PATENÔTRE, POSTES.
Contus (xovtoc). — Pique de cavalerie longue et pesante;
Grecs, 25-26.
— 190 —
Coolie. — Porteur japonais. Coolie ou couli dérive de Koli,
habitants du Guzerate méridional, gens de travail, dont le
nom a été attribué à tous les émigrants indous et chinois
transportés dans les diverses parties du monde, 106.
Copon. — Tampon de bois à l'aide duquel on refoulait la
poudre dans la chambre des premiers canons; artillerie
française du moyen âge, 220.
Coqueluchon. — Espèce de cape munie d’un capuchon;
dames bourgeoises du dix-huitième siècle ; France, 373.
Coquille ou Gale. — Coiffure ronde enveloppant étroite-
ment la tête; modes féminines. France, seizième siècle, 252.
—_ (Moustache à). — Moustaches à pointes retroussées et bou-
clées ; Europe, dix-septième siècle, 340, 361. Voir BIGOTÈRE.
Cor (cornu). — Instrument à vent de forme circulaire.
Cor de pin ou des Alpes (Alp-horn). — Le porte-voix des
pâtres suisses.
Cor sarrazinois. — Nom que l’on donnait à l’oliphant du
moyen âge.
Corne, cornet (cor d'ivoire, olifant, trompe de chasse). —
Les premiers cornets du moyen âge étaient faits avec des
cornes d'animaux ; on les portait en bandoulière, 43, 192,
201, Voir OLIFANT.
Cornemuse (tibia utricularis). — Instrument à vent propre
à la musique champêtre, composé d’une outre gonflée et d’un
ou plusieurs tuyaux; 43,192, 425 et 426, 468, 476, 499-500.
Voir GAITERO GALLEGO, KERNIAD, PIFFERARO, PIPER.
Corner l'eau. — Au moyen âge, le moment du repas s'an-
nonçait au son du cor ou de la corne, ce qui s'appelait
corner l'eau, parce qu'avant de s’asseoir, les convives se la-
vaient les mains dans le bassin que leur présentaient les
valets ; 216.
Cornicen. — Le joueur de cor, chez les Romains, 43.
Cornes. — Frisons formant des pointes en cornes; coiffure fc-
minine ; Italie, seizième siècle, 289,
Cornette. — Étendard militaire consistant en une bande
de taffetas portée au bout de la lance ; c’était l'enseigne de
tout corps de cavalerie, surtout de cavalerie légère; l’offi-
cier à qui elle était confiée s'appelait cornette; Europe,
moyen âge, seizième et dix-septième siècles, 324-325.
Cornette posée sur le chapel de fer : enseigne des Fran-
çais pendant la guerre de cent ans; commencement du
quinzième siècle, 217.
Cornette blanche. — Étendard du régiment Colonel-Gé-
néral , armée française, 381.
—- La partie non pendante du chaperon; l'extrémité en évi-
dence sur le haut de la coiffure. La cornette était dite à Za
coquarde, lorsque le bord en était dentelé ou à crête de coq.
Europe, moyen âge, 210, 211, 212, 221.
— Les pattes pendantes du bonnet à l« Fontange; modes fé-
minines ; France, dix-septième siècle, 354, 355.
— Nom donné aux bonnets de négligé; sous Louis XIV, la
cornette consistait en un petit bonnet de dentelle dont les
barbes en pointe retombaient par devant jusqu’à la cein-
ture, France, dix-septième et dix-huitième siècles, 367, 371,
373.
Cornicen. — Voir Cor.
Corno. — Le bonnet des doges et des dogaresses de Venise,
199, 359.
Cornu. — Voir Cor.
Coroplastes. — « Modeleurs de poupées »; Grèce, 24.
Corpino, — Le spencer des Aragonaises ; Espagne, 474.
Corps. — Corsage de robe taillé sur une armature emprison-
nant la taille ; c'est au seizième siècle que le corps est subs-
titué au corsage souple. Corps piqué; seizième siècle, Corps de
jupe ; le corsage à armature de la robe, dix-septième siècle,
Au dix-huitième siècle, le corps formant gaine est en bou-
gran baleiné, 273, 276 et 277, 322, 328, 339, 370, 371, 388.
Corquen. — Veste des paysans bretons; France, 494, 495,
496,
Corsage. — Partie du vêtement féminin qui embrasse la
taille, Souple qu’il était pendant le moyen âge, le corsage,
au seizième siècle, devient une sorte de cuirasse; il est alors
décolleté à l'italienne ou en carré, mode qui subsista pour
les robes de cérémonie ou d’assemblée. Puis, le corsage se
rapproche, par sa forme, du pourpoint des hommes; on le
voit garni du plastron en saillie : le panseron. Sous le règne
d'Henri III et dans les commencements de celui d'Henri IV,
le corsage est en entonnoir, ou en cornet, ou en pointe allongée.
Aux dix-septième et dix-huitième siècles, il est garni de
basques et donne naissance au casaquin. Pendant ces épo-
ques successives, il arrive parfois que le corsage à arma-
ture, lacé par devant ou par derrière, et indépendant de la
robe, remplit en même temps les fonctions de corset ; c’est
alors que le nom de corps lui est souvent appliqué. 189, 245,
253, 265, 268, 269, 273, 276 et 277, 279, 287, 289, 311, 331,
335, 339, 348, 353, 354, 355, 362, 367, 369. Voir BUCK EN
KLEUREN, BUSC APPARENT, CORSALETTO, CORPS, DEVANIS,
DEVANTIER, ÉCHELLES, GOURGANDINE, JUSTIN, MANTELTUE,
PARFAIT CONTENTEMENT, PIÈCE, PLASTRON, SURCOT PARÉ,
Corsage à l'Étrurie. — Dames de l’époque du Consulat;
France, 1802 ; 408-409.
Corsaletto. — Corset des paysannes italiennes, 468.
Corselet (justaucorps). — Armure défensive composée de
plaques de métal assujetties à des pourpoints de peau; Eu-
rope, moyen âge, 217, 218.
Corsèque. — Arme des fantassins corses : hallebarde muzie
d'un dard et de deux oreillons ; Europe, moyen âge, 219.
Corset. — Vêtement garni de baleines placé sous la robe
pour maintenir les seins et envelopper étroitement la taille,
Les corsets du seizième siècle avaient des éclisses de bois ou
de métal. 211, 246, 264, 265, 266, 280, 353, 354, 355, 398.
Voir BASQUINE, Corps, CORSAGE, COTTE.
Corset sangle, corset court. — Voir SURCOT.
Corymbus (409u1605). — Coiffure qui, réunissant les che-
veux en touffes sur le haut de la tête, rappelait-les co-
rymbes du lierre; les Athéniens donnaient le nom de cr0-
byle à cette disposition de la chevelure féminine, 56-57.
Coskei. — Domestique japonais, 99,
Cotelle. — Pourpoint collant lacé par derrière; France, qua-
torzième siècle, époque de Charles V, 211.
Cothurne (4600pv0c). — Haut brodequin d’origine grecque,
devenu la chaussure des acteurs tragiques dans l'antiquité;
le cothurne était aussi porté comme marque d'autorité ou
de rang. Cothurno versatilior, € plus changeant qu'un co-
thurne », épithète donnée à l'homme versatile par rappro-
chement avec le cothurne dont on pouvait indifféremment
chausser l’un ou l’autre pied, 47.
Cotillon. — Voir COTTE.
Cotte (cotte, cotelle, keutisèle, hérigaut, cotte hurdie, cotillon). =
La robe de dessous couverte par le surcot ; vêtement à l'usage
des deux sexes pendant le moyen âge. La cotte cesse d’être
— 191 —
portée par les hommes à l’époque où se produit la mode des
vêtements étriqués, c’est-à-dire vers le quatorzième siècle ; la
cotelle, le gipon ou le pourpoint la remplacent. Dans le cos-
tume féminin, la cotte, longtemps dissimulée par le vête-
ment de dessus, ne laisse d'abord apparaître que ses manches,
plus tard ses côtés, au moyen du surcot à ouvertures laté-
rales, celles que les ecclésiastiques de l’époque ont appelé les
fenêtres d'enfer. La cotte complètement affranchie du surcot
est la cofte hurdie ; innovée au quatorzième siècle, elle consiste
en une robe ajustée sur la poitrine et portée sans ceinture.
La cotte reprend son rôle de vêtement de dessous au seizième
siècle, et au dix-septième, elle reçoit l’appeliation de jupe,
tandis que le vêtement supérieur devient la robe proprement
dite, 206, 207 et 208, 210, 211, 212, 213, 214, 223, 246, 247 et
248, 249 et 250, 251, 264, 265, 266, 267, 269, 273, 274, 276
et 277, 279, 280, 289, 311, 328. Voir COTELLE, JUPE, MAN-
TEL, POURPOINT, ROBE, SURCOT, SURCOTTE.
Cotte d'armes ou surcot d'armes. — Espèce de casaque que
les chevaliers mettaient par dessus leur armure; Europe,
moyen âge, 201, 202, 203, 206, 207 et 208, 209, 210, 217, 253.
Voir HOQUETON, JOURNADE, SOUBREVESTE, T'ABARD.
Cotte à chevaucher. — Justaucorps très étroit, sorte de
cotte hardie propre aux gentilshommes; Europe, moyen
âge, 204, 213, 222.
Cotte de fer. — L'ensemble de l’'armure de guerre du
quinzième siècle, 219. !
Cotte de mailles. — Vêtement de guerre fait de peau garnie
extérieurement d’un tricot de mailles de fer; Europe, dou-
zième, treizième et quatorzième siècles, 201, 202, 203, 207,
208, 209, 210, 218, 254. Voir HAUBERT.
Coùubertie. — Manteau des Auvergnats, l’ancien sagum.
Lorsqu'il est vieux et rapiécé, on l’appelle argo peilloux, 484.
Coudes (petits). — Voir PANIERS.
Coudière. — Demi-manche indépendante de la cotte hardie
chez les femmes, et du pourpoint chez les hommes ; Europe,
quatorzième siècle, 206. Voir CUBITIÈRE.
Couette. — Voir CoussIx.
Coula. — Bonnet persan, 135 et 136, 141. Voir KULAH.
Coule (cuculla). — Robe monacale à l'usage des Bernardins
et des Bénédictins, 198.
Coulevrine, Couleuvrine. — Ancienne bouche à feu à
tir direct; ainsi nommée par la couleur du métal et sa
forme allongée qui lui donnaient quelque ressemblance avec
une couleuvre.
Couleuvrine à main. — Celle qu’un homme pouvait porter
et tirer; elle a été la première en usage. Voir TRAIT A
: POUDRE. 5
Couleuvrine à crochet. — Pièce plus forte, qu'un crochet ou
une saillie de métal arrêtait, dans son recul, à un obstacle
fixe. En augmentant les proportions des couleuvrines à cr@
chet, on arriva à produire des bouches à feu qui firent l’of-
fice des canons modernes.
Couleuvrinier. — Le fantassin porteur de la couleuvrine à
main.
Europe, quinzième siècle ; 220, 253.
Countchoun-cocann. — Le porte-voix des Botocudos;
Amérique du sud, 76.
Coupoles. — Voir PANIERS.
Courante. — Danse française; seizième et dix-Septième
siècles, 328, 362,
Courdy. — Habit d'été à l’usage des deux sexes en Perse,
147. Voir CADEBY,
Coureur. — Nom donné aux valets d'autrefois qui couraient
devant les voitures des seigneurs pour que le passage leur
fût libre ; Europe, seizième, dix-septième et dix-huitième siè-
cles, 274, 360.
Couronne (corona, KOPUWVIc; stephanos, GTEPANOG). — La
couronne, emblème de la royauté, a pour origine la bande-
lette ou diadème. Les empereurs romains eurent la couronne
de laurier, celle ornée de perles ou de pierres, et la couronne
dite radiale. Les empereurs byzantins adoptèrent une cou-
ronne couverte. Celle des rois de France eut des formes
variées ; la plus moderne rappelait celle de Charlemagne et
consistait en une couronne fermée, Chez les Grecs et les Ro-
mains, il y avait des couronnes triomphales, militaires, de
sacrifices, de festins, de jeux publics. Les femmes de Trang
élevé avaient parmi leurs coiffures, une couronne de
feuillage en or, 21, 38, 40, 181, 182, 183, 184, 186, 189, 200,
208, 210, 211, 214, 277, 285, 286. Voir DIADÈME, MITRE,
TIARE.
Couronne à la ducule. — Italie, seizième siècle, 287.
Couronnes de fleurs, de laurier. — En usage dans les fes-
tins de l’antiquité, 23,
Couronne funéraire. — Antiquité, 31,
Couronnes nobilinires, — 187, 205, 206, 207, 210, 2115 212,
216, 219, 246, 247 et 248, 251, 253, 286.
Couronnes nuptiaies. — Norvège, 413, 414, 415, 417.
Couronne de lumières où roue. — Lustre d'église d’un
grand diamètre et à plusieurs godets; Europe, moyen âge,
197
Courtah. — Chemise indoue, 130,
Courte-pointe (coustepointe, keutespointe). — Grande cou-
verture doublée et piquée que l’on posait sur les bancs et
tous les meubles pouvant servir de sièges ou de lits de
repos ; 293. Voir COUVERTOIR,
Courtine. — Rideau de lit. Au moyen âge, le lit placé ha-
bituellement dans un angle était entouré d’épaisses courtines ;
bien abrité, il formait une espèce de côtet, cabinet clos. 185,
190-191, 223, 227, 232.
Coussin (carreau, cheuche, couette). — Sac rembourré de laine
ou de plume ; s'entend aussi, au moyen âge, comme oreiller.
227, 232,
Coustel, Coustillier. — Voir COUTEAU.
Couteau (coulteaux, cotel, coustel, cuteal, cutel, knivet). — Dé-
signation générale de plusieurs armes de main et d’hast.
Coustel (gros). — Trousse contenant un grand couteau, un
ou plusieurs petits, une fourchette, un poinçon, une lime,
des jorsetes où ciseaux, un briquet et un tire-bouchon ; Eu-
rope, moyen âge, 399.
Coustel à plates. — Arme fine eb tranchante en usage dès
le treizième siecle; elle accompagnait la grande épée dans
l'armement des chevaliers. On la portait dans le milieu de
la ceinture ; France, moyen âge, 203, 220, 253.
Coustillier, quisarmier, satellite, vougier. — Soldat à la suite
des gens d'armes armé de la vouge, espèce de long couteau
emmanché au bout d’un bâton ; France, quatorzième et quin-
zième siècles, 218, 220.
Couteau bayonnais. — Nom primitivement donné à la
baïonnette, 343.
Couteau de brèche. — La hache à long manche du fan-
tassin ; France, quinzième siècle, 220,
Couteau (grand). — Voir MISÉRICORDE.
Couteau à scie. — Arme dont faisaient usage les coustil-
liers pour achever les hommes d'armes lorsqu'ils étaient à
terre, 218,
— 192 —
eo
Couteau de table. — Il y avait diverses sortes de couteaux
destinés à la table pendant le moyen âge : ceux à trancher
les viandes, ceux pour le maigre, pour le gras, les couteaux
parepains (pour le pain), les couteaux de queux (pour les
cuisines), les Ænivets (d’où l'on a fait le mot canif), petits
couteaux de poche avec étuis, ete., etc., 399.
Coutelet. — Nom donné aux cure-dents pendant le moyen
âge.
Coutelière, — Gaîne du coustel à plates, 220. — Nom que
les paysans du Velay donnent à lears couteaux, 254.
Voir BrISCHAK, KAMA.
Couvert (servir le). — Expression qui provient de l'usage
ancien de servir les aliments en les présentant couverts d’un
napperon ; Europe, moyen âge, 185.
Couvertoir. — Nom donné pendant le moyen âge à la
couverture du lit, 227, 232.
Couvre-chef. — Long voile fixé à la partie culminante du
cimier. Voir LAMBREQUIN.
— Coiffure en façon de guimpe:; dames de la fin du quinzième
siécle, 251,
Couvre-nuque. — Partie du casque qui protège la nuque,
96-97, 202, 218, 219.
Coz-bekdjibaschi. — Porte-aiguière; officier de la maison
du sultan, Turquie, 169.
Crakoves, Cracoviennes. — Nom que les Anglais don-
naient aux pouluines Au moyen âge, 206.
Cranequin, Crénequin. — Le pied de biche dont se ser-
vaient les arbalétriers à cheval pour bander leur arme. Cré-
nequiniers; les arbalétriers à cheval portant à la ceinture le
cranequin. La maison militaire des rois de France comprit
des crénequiniers jusqu’au règne de François I°r, 220.
Crapaud. — Petite bourse circulaire de soie ou de laine,
dans laquelle les militaires de tous grades enfermaient leurs
cheveux. Le crapaud succéda à la cadenette. France, dix-
huitième siècle, 400,
— (Heaume à tête de). — Habillement de tournoi; France,
quinzième siècle, 219.
Crapeaudeau. — Petit canon se chargeant par la culasse et
tirant de plein fouet; artillerie française, quinzième siècle,
220.
Cratère (4p27np). — Grande coupe dans laquelle on mé-
langeait le vin et l’eau, et d’où on puisait ensuite pour rem-
plir les coupes des convives; Grèce, 23.
Cravates ou Croates. — Hommes de cavalerie légère em-
ployés depuis Louis XIII dans les armées françaises,
Louis XIV en fit un régiment qu'il appela Royal-Cravates.
383.
— La cravate doit son origine aux Cravates ou Croates qui
servaient dans les armées du roi. C’est en 1656 que la cra-
vate remplaça les cordons garnis de gros glands qui atta-
chaient le collet rabaëtu on rabat. Cravate écrouélique ;
hommes de l'époque du Directoire. France, dix-septième
etdix-huitièmesiècles, 351,352,353,355, 404. Voir CHACONXE,
STEINKERQUE.
Crèdemnon (xpñûeuvov). — Voile ceignant la tête; pa-
rure des femmes grecques, 18. Voir CALANTICA.
Crédence. — Buffet, cabinet, où l’on renfermait les objets
destinés au service de la table, Dans les églises, le support
placé à l’un des côtés de l’autel et sur lequel on place les
burettes. Europe, moyen âge, 190-191, 229 230, 231,
Crénequinier. — Voir CRANEQUIN.
Crépide (crepida, crépis, £QnTic). — Semelle épaisse garnie
sur ses bords d’une pièce de cuir étroite ne couvrant que les
côtés du pied et ayant un certain nombre d’œillets (ansæ) ;
on y passait une courroie plate, l’amentum, qui lattachait
au pied. Antiquité, 25-26, 36-37, 47. Voir ARPIDES, CAïr-
TUMA, EMBLEMA, OBSTRAGULA, PHELLOS, PANTOPHELLOS,
Crépines. — Filets de soie que les dames portaient au
moyen âge, accompagnés d’un fronteau, où d’un cercle dor-
fèvrerie, ou bien encore du mollequin nommé aussi couvre-
chef, Les crépines avaient l'avantage de dissimuler le point
de jonction des nattes et des torsades d'emprunt, Europe,
quatorzième siècle, 211.
Crête (crista, phaloi). — L'aigrette, la parure de plume ou
de crin fixée au cimier du casque; Antiquité, 25-26, 36-37,
48-49. Voir AMPHIPHALOS, TRIPHALEIA,
— Pièce de métal en forme de crête surmontant le timbre du
casque ; Europe, seizième siècle, 253, 254, 259, 260, 261, 262,
263.
Cretati (gy/psali). — Esclaves dont les pieds ctaient mar-
qués de craie lorsqu'on les mettait en vente; antiquité, 47.
Crevés. — Petites ouvertures pratiquées dans les vêtements
des seizième et dix-septième siècles ; 238, 266, 268, 276 et
277, 287, 311. Voir TAILLADE.
Criarde. — Tournure en toile gommée que les dames pla-
çaient sous leur »anteau pour le faire bouffer davantage ;
elle faisait du bruit au moindre frôlement, de là son nom.
France, dix-septième siècle, 353, 354, 355, 367. Voir: PANIER,
Crinière. — La touffe de crin tombante qui garnit le ci-
mier du casque ; 15,16, 17, 25-26, 36-37, 56-57.
Crinière de lion (perruque en) ou perruque in-folio. —
Hommes de l’époque de Louis XIV ; Europe, dix-septième
siècle, 344-345, 351, 359, 361, 362.
Crista. — Voir CRÈTE.
Crobyle (crobylus, XpW6U)0c). — Cheveux relevés et noués
en masses sur le derrière de la tête ; manière d’arranger les
cheveux particulière aux femmes d'Athènes. Grèce, 24.
Croc de cornac. — L'instrument dont le cornac fait usage
pour conduire l'éléphant ; Inde, 121.
Crochets. — Boucles de cheveux ; dames; France, dix-sep-
tième siècle, 369,
Croissant (cheveux en), — C'est-à-dire avec des frisons for-
mant des pointes en cornes. Italie; modes féminines du sei-
zième siècle, 289.
— Toupet de devant ayant la forme du croissant ; coiffure fé-
minine; France, dix-huitième siècle, 397,
Croix. — Insigne ; décoration ; ornement,.
Croix blanche. — Celle que les Français portaient sur
leurs surcots d'armes pendant la guerre de cent ans;
France, quatorzième et quinzième siècles, 217, 220,
Double croix de Lorraine. — Croix blanche portée par les
Ligueurs ; fin du seizième siècle, 283.
Croix branlante. — Bijou féminin ; France, dix-huitième
siècle, 380,
Croix dite immissa. — La croix latine proprement dite;
Byzantins, 181.
Croix à main. —- Celle que les patriarches d'Orient por-
tent toujours avec eux, 182.
Croix de Malte (croix puattée), — 364.
Croix papale. — 285. ,
— 195 —
Croix pectorale. — Tnsigne des évêques, 182.
Croix processionnelle. — 195.
Croix rouge. — Celle que les Français des croisades por-
taient sur leurs cottes d'armes ; moyen âge, 202.
Croix du Saint-Esprit. — France, seizième, dix-septième
et dix-huitième siècles, 268, 273, 311, 328, 351, 352. — Les
paysannes de l'Auvergne donnent le nom de Suint-Esprit
à leurs croix de suspension, 484.
Croix de Saint-Louis (croix pattée). — France, dix-sep-
tième et dix-huitième siècles, 364.
Croix de suspension. Croix à la Jeannette. — France, Hol-
lande, Norvège et Portugal, 417, 423, 483, 484, 486, 489,
490, 491, 492, 494, 496, 497.
Cromlech. — Chambre sépulcrale; âge de la pierre; Sean-
dinavie, 50,
Cromorne (Zrumhorn). — Instrument à vent; Europe,
moyen âge, 192.
Crosse. — Bâton recourbé, insigne de la dignité épiscopale et
abbatiale. — Crosses latines, 182, 193, 194, 195 et 200, —
Crosses byzantines, 182.
Crotales (cro!alum, #p0Tahov). — Instrument de percus-
sion; pièces creuses de bois ou de métal réunies par une
poignée ; antiquité, 43.
Crouth. — Instrument à cordes et à archet. Excepté en
Angleterre où le crouth était national, il ne subsista pas
au-delà du onzième siècle et fut remplacé par la rote; Eu-
rope, moyen âge. Voir ROTE.
Croyables. — Nom donné aux tripoteurs qui se tenaient
au perron du Palais-Royal, à Paris; époque du Directoire,
404.
Gruchade. — Farine de maïs cuite dans l'eau; un des ali-
ments des bergers landais ; France, 486.
Cruches. — Petites boucles de cheveux placées sur le front ;
coiffure féminine ; France, dix-septième siècle, 353.
Cuadrilla. — Quadrille; la réunion des picadores, des ban-
derilleros, des chulos eb des espadas ; courses de taureaux;
Espagne, 470 et 471.
Cuarans. — Brodequins en peau de daim ; Écosse, 425 et426.
Cuari. — La hutte de verdure des Puris; Amérique du snd,
76.
Cubiculum.— Petite chambre munie d’un sofa ou d’un lit ;
maison romaine, 33.
Cubitière ou Coudière. — Partie de l'armure qui couvre
le coude. Les premières cubitières apparaissent vers le mi-
lieu du treizième siècle ; Europe, moyen âge, 202, 217, 218,
219,222, 253.
Cucharon (del). -- Le « jeu de la cuiller »; Espagne, 469.
Cuchillos. — Couteaux fabriqués à Albacète; Espagne, 475.
Voir NAVAJA, PUNALE.
Cucullus. — Le capuchon gaulois, 56-57.
Cuerdas. — Ganses retenant le paile ou pallium sur les
épaules ; Espagne, treizième siècle, 200.
Cuiller (cocAlear, HOY}UÇLON). — Ustensile de la plus haute
antiquité. Au moyen âge, il y avait des cuillers destinées à
plusieurs usages : les cuillers propres à servir les mets li-
quides, les cuillers-passoires, les cuillers à manger, etc.,
54, 66, 83-84, 121, 399, 418. Voir KORSR AF BJORK, SKHK-
DARS,
Cuir de roussy. — « Cuir de Russie »: celui avec lequel
on faisait les bottes longues de la fin du règne de Henri IV
France, dix-septième siècle, 311.
Cuirasse (lorica, AWPaË). — Arme défensive qui fut d’abord
de cuir (d’où son nom), puis de lin, de bronze, ete. Les Grecs
et les Romains se servaient de cuirasses de métal ou de peau,
ou bien encore de tissus croisés, doublés et feutrés. Chez les
hommes du moyen âge, la cuirasse ne reparut définitive-
ment que vers 1400; elle était faite de deux pièces : le pus-
ton et la dossière. À dater du seizième siècle, on ne voit plus
cette armure défensive que chez les piquiers et les officiers de
toutes armes, 15, 16, 25-26, 34, 36-37, 48-49, 56-57, 217, 218,
219, 220, 253, 254, 257, 258, 259, 260, 261, 262, 301, 342, 343,
381, 383, 384. Voir BRACONNIÈRE, BRIGANDINE, BROIGNE,
BUFFLE, BUFFLETIN, COLLETIN, CORSELET, FALDES ou
FAULDES, HAUBERGEON, JACQUES, LORICA, PANSIÈRE, PEC-
TORAL, TASSETTES.
Cuirie (quirie). — On désignait par ce mot, du douzième au
quinzième siècle, les courroies, les doublures, les gambisons
et toutes les parties de l’armure faite de cuir; Europe,
moyen âge, 200, 202, 217.
CGuissots (cuissards, cuiseaux). — Harnais des cuisses seule-
ment adopté vers le milieu du quatorzième siècle; Europe,
moyen âge. 119, 202, 217, 219, 220, 222. Voir TENOUILLÈRE,
GRÈVE.
Cul postiche. — La tournure des dames de l’époque
Louis XVI; France, fin du dix-huitième siècle, 398.
Culbute. — Nœud de ruban posé dans le chignon; coiffure
féminine de l’époque de Louis XIII. France, dix-huitième ;
siècle, 328,
— Fond du bonnet à 4x Fontange; règne de Louis XIV, 354,
Culotte. — Nom donné aux anciennes chausses.
Culotte à la sévillane. — Europe, du dix-septième au dix-
huitième siècle, 280.
Culotte à fond de cure. — Gentilshommes de l’époque de
Louis XIIT; France, dix-septième siècle, 327, 328.
— Mot désignant les grèques des pages devenues d’une grande
exiguité ; première partie du règne de Louis XIV, 340.
Culotte in-folio. — Celle des petits-maîtres de l’époque de
Louis XIV, 351.
Culotte de daim serrée à l'écuyère. — Costume militaire de
la fin du dix-huitième siècle, 400.
Culottes marinesques, provençules, gréquesques, braguesques.
— Chausses prolongées jusqu'aux genoux ; à l’usage des cour-
tisanes vénitiennes ; Europe, seizième siècle, 289.
Cultrarius. — L’assistant du prêtre romain qui offcie:
il immolait la victime en Ini coupant la gorge avec le culter,
38.
Cuman. — Vuse pour le lait; Ecosse, 427,
Curie (curix). — Salle d’assemblée où les citoyens romains
se réuanissaient, 33.
Custode. — Le petit pavillon mis sur le saint ciboire où
l'on garde les hosties consacrées. Reliquaire en forme de
custode; Europe, moyen âge, 231.
Cuvette renversée (chapeau en forme de), — Modes fémi-
nines ; Europe, seizième et dix-septième siècles, 280, 321.
Cyclade (cyclas). — Cotte d'origine visigothe; costume fé-
minin ; Espagze, treizième siècle, 200.
Cymbalum (xUu6%)0v). — Instrument de percussion;
antiquité, 43.
9
— 194 —
:
Cyprinum. — Parfum liquide composé avec le troène:;
bains romains, 45.
Cyrbasie (cyrbasia). — Coiffure persane dans le genre de
la ciduris et de la fiare, 11 et 12.
Cyzicènes. — Salle à manger d'apparat; maison grecque,
27-28.
Czarda. — Danse hongroise, 458 et 459,
D
Dabieh. — Bateau à grande vergue; Égypte, 8.
Dactylion, Dactylidion. — Ornement des doigts; nom
générique que les Grecs donnaient aux bagues, 31.
Dague Glaguette [dague courte], cope-gorgiase, qgaunivete). —
Arme de main, courte, que l’on portait, à dater du quator-
zième siècle, à la ceinture, du côté droit, la poignée en
avant ; Europe, moyen âge et seizième siècle, 201, 210, 211,
212, 217, 219, 238, 239,249 et 250, 253, 254, 256,257, 260, 261.
Voir BASTARDEAU, LANGUE DE BŒUF, MAIN GAUCHE, MISÉ-
RICORDE,
Dah. — Bracelet en argent; bijouterie kabyle, 154.
Daïmio. — « Prince » ; Japon, 96-97, 99.
Dais. — Châssis recouvert d’étoffe et quelquefois accompagné
de courtines, que l’on plaçait au-dessus d’un siège d'honneur
ou d’un lit; beaucoup de chaires avaient un dais en bois
sculpté, 186, 213, 214, 215, 223, 227. Voir CIE.
Dalmatique (dalmatica).— La longue blouse des Dalmates ;
costume militaire romain, 36-37.
— Costume ecclésiastique ; vêtement que portent sur leur aube
les diacres et les sous-diacres, quand ils assistent le prêtre
officiant. Les évêques ont le privilège de porter la dalmatique
sous la chasuble, 181, 182, 193, 194, 284.
— Costume civil; Europe, moyen âge, 209, 211.
Damas (ouvrages de), d'Inde, sarrasinois. — Étofres,
bijoux, meubles de provenance orientale ; France, du dou-
zième au treizième siècle, 189.
Dangat. — Le masque de guerre du Néo-Calédonien ; Océa-
nie, 60-61.
Danseurs, Danseuses. — Voir A'OUALEM ou GHAOUAZY,
BAYADEÈRE, CANCENIS, DEVADASE, NARTACHIS, NAUTCH-
GIRL, TSCHENGUY, VESCHATRI,
Danneman. — « Paysan libre » ; Suède, 412,
Danumer malekani. — Étoffe des marchés fundijés ; Séné-
gal, 72.
Darâboukkéh.— Tambour de basque ; Algérie, 164,
Dard (darde, durt, algier). — Arme de main, et, pendant l’é-
poque carolingienne jusqu’au douzième siècle, une sorte de
javelot empenné, A dater du douzième siècle, le dard est
une sorte de vouge à manche court, munie d’un fer effilé et
tranchant ; c’est alors une arme de piéton, du genre de la
baïonnette, 202,
Dari. — Présents de noces ; Russie, 444,
Dari seadet aghassy. — « Chef de la maison de félicité » ;
lun des titres du chef deseunuques noirs, le Aiz/4r Aghassy,
172-173,
Défendant (le). — Celui auquel on adressait un défi; tour-
nois ; Europe, moyen âge, 221.
Dehera. — Village kabyle, 152-153.
Deïnos ou Delnos. — Petit bassin pour la toilette des pieds :
Gréco-Romain, 32.
Délia. — Vêtement d'origine turque; habit d’apparat de ln
noblesse polonaise, 451, 452.
— Déliutka où Déliura, variété de la délia, 451, 453, 454,
Demi-ceint.— Ceinture de dessous des dames du moyenâge,
226, 246, 251, 273.
Dengue. — Fichu ou mantelet des Galiciennes et des Astu-
riennes ; Espagne, 473, 476.
Deraia. — Parure féminine; colliers ornant la partie supé-
rieure de la poitrine ; Grèce, 25-26.
Derbal.— Chemise de laine; Kabyles, 150.
Derviches. — C.-à-d. & pauvres »; moines musulmans. La
Turquie, l'Egypte, Tripoli, le Maroc, la Perse, la Boukharie,
l'Inde, ont plusieurs sectes de derviches indigènes, 135 et
136, 141, 169, 175. Voir BEKTACHI, CADRY.
Déshabillé. — Expression générique appliquée à plusieurs
variétés de la mode féminine offrant toutes le type adopté
en France à dater de 1783, c'est-à-dire celui de la @€ simpli-
cité » qui succéda aux fantaisies exagérées du commencement
du règne de Louis XVI, 390, 398. Voir CARACO, FOURREAU,
NÉGLIGÉ, ROBE EN CHEMISE, ROBE NÉGLIGENTE, DEMI-
NÉGLIGENTE,
Despote (=ox0tnc). — Titre qui remplaça celui de César
chez les empereurs du Bas-Empire, 183.
Devadâses. — Classe de danseuses consacrées au culte;
Inde, 125.
Devants. — PBouillons de gaze ornant l'encolure de la robe
du décolleté ; modes féminines ; France, époque Louis XIIT,
328.
Devant à lu Fontange. — Le toupet élevé de la perruque
des hommes du temps de Louis XIV ; mode imaginée par le
marquis de Fontange, 351.
Devantier. — Pièce de corsage des femmes des provinces
romaines et de l’ancien comté de Nice, 467, 496.
Dextrale. — Bracelet porté sur la partie charnue du bras
droit ; antiquité, 31.
Dhaman. — Le représentant de chaque famille kabyle dans
les assemblées municipales, 152-153.
Dhoti. — Longue bande d’étoffe formant calecon; Indous,
122, 123, 126, 127, 129, 130.
Diacre.— Dignitaire ecclésiastique, dont le nom vient du grec
Ôt4k0VOc, serviteur ; sa principale fonction est de servir
le prêtre ou l’évêque à l'autel, Diacres latins, 189, 194,
Diacres orthodoxes, 182.
Diadème (diademu, 14014). — Bandelette dont on se cei.
gnait la tête comme du crédemnon, et qui devint le signe
distinctif de la royauté ou du rang suprême. Les rois de
Perse et d'Arménie joignaient cet ornement à leurs cydaæris
et à leurs tiares. Le diadème des empereurs romains était
de laurier naturel ou de feuilles d’or imitant le laurier. Dans
la suite des temps, on chargea le diadème de broderies, de
perles, de diamants; puis il devint une parure de métal.
Les souverains des époques modernes ont adopté de préférence
la couronne, dont Ja base représente le diadèmeprimitif. Le
— 195 —
diadème était aussi une parure civile : les dames grecques
et romaines en ornaient leurs fronts; et, de nos jours, on le
voit encore figurer parmi les bijoux particuliers à quelques
nations. Chez les chefs de certaines tribus indigènes de l’Amé-
rique et de l'Océanie, le diadème est formé de plumes, de
graines, etc., 14, 24, 25-26, 41, 51, 53, 60-61, 79, 85, 86, 183,
423. Voir CHAPELET, THACEBT, TRESSOIR.
Diane (mis à la). — Toilette féminine; France, règne de
Louis XIII, 328.
Diapasma (ôtaracuo). — Poudre fine dont on se frobtait
le corps ; antiquité, 18.
Dibleh. — Bague dépourvue de pierre; bijouterie orientale,
463. Voir KHATIM.
Dicorde, Diacorde. — Espèce de guitare à deux cordes ; an-
tiquité. Long instrument monté de deux cordes. Pour en
jouer, l’exécutant appuyait sur les cordes vers le bas et fai-
sait agir l’archet vers la partie supérieure ; moyen âge, 43,
210.
Diffa. — Plat de viande de mouton; Kabyles, 152-153.
Dilsiz. — Muet du harem impérial; Turquie, 169.
Dimachère (dimachærus). — Gladiateur romain qui com-
battait avec une épée dans chaque main, 36-37.
Dinanderie. — Les ouvrages de chaudronnerie historiée qui
se fabriquaient à Dinant, en Belgique, et à Lyon. La corpo-
ration des dinans existait dès le douzième siècle; Europe,
moyen âge, 232.
Diota (dwwTn). — Oreilles de l’amphore ; Égypte, 7.
Diphros (dtppoc).
Diploïdion. — Voir ANABOLE.
Pliant ; antiquité, 32.
Diptyque. — Chez les anciens Romains, tablettes à écrire
composée de deux feuilles; on y inscrivait les noms des
consuls, des magistrats. L'Église fit également usage de
diptyques pour y inscrire des noms d’évêques, de bienfaiteurs.
Les diptyques donnèrent naissance aux #friplyques et aux
retables, qui, d’une forme plus architecturale, servirent aussi
à la décoration des autels ; antiquité, moyen âge, 181, 228.
Voir IMAGE A VOLETS.
Discalceatus. — « Déchaussé » ; les Romains considéraient
comme tel celui qui était chaussé de la solex, 47. Voir SOLEA,
SOLEATUS,
Dispensator.— Secrétaire intendant d’une maison romaine,
33.
Divan. — Voir AL-DYONAN.
Dizlik. — Guêtres brodées ; Épirotes ou Albanais, 464.
Djaboli. — Chemise de soie ; femmes mauresques de l'Algérie,
160 et 161.
Djamadan. — Gilet croisé ; Turquie, 170, 177, 178.
Djemala. — Turban des Maures tunisiens, 159.
Djilbend. — Le sac de cuir des derviches Bektachi ; Turquie,
175.
Djinn-baori. — Manteau flottant que les chefs japonais por-
tent sur la cuirasse, 96-97.
Djiuriksha, Jiurikiska. — Espèce de cabriolet suspendu et
traîné à bras; Japon, 98, 102.
Djubhbé. — Long manteau à manches qu’on laisse ordinaire-
ment flotter, à l'usage des deux sexes; Turquie, 175, 176,
177, 178, 179, 180, 182.
Dogaline. — Manteau court; Italie, seizième siècle, 199.
Doge (dux). — Nom donné aux chefs des républiques de
Venise et de Gênes, 199.
Doggereau. — Grande barque des pêcheurs de l’île Marken :
Hollande, 419 et 420, Voir BOTTERS, BUIDEN.
Dolabra. — La petite lame affilée de la scena: sacrifices
romains, 38.
Dolama. — Manteau long, parfois sans manches: costume
masculin ; Turquie, 462.
— La veste des janissaires des rois de Pologne, 454,
Dolman. — Nom donné par les Hongrois à la dolama tur-
que, qu'ils transformérent en un court paletot aux manches
flottantes, Le do!man, en subissant de nombreuses modifi-
cations, est devenu le vêtement des hussards français et
étrangers, 387, 458 et 459.
Dôli. — Palanquin des femmes riches; Inde, 124 Voir
Bois.
Dolkknif. — Le couteau des paysans suédois et norvégiens,
414.
Dolman. — Voir DoLAMA.
Dolmen. — « Table de pierre » ; monument druidique com-
posé de pierres plantées en terre verticalement et supportant
une autre pierre en forme de table, 50.
Domestica vestis. — Vêtements d'intérieur; Romains,
40,
Dominicains. — Ordre religieux fondé en 1215, par saint
Dominique, 241-242, 482.
Domus.— Maison, habitation particulière des Romains ; celle
occupée par un seul propriétaire et sa famille, 33. Voir IN-
SULA.,
Dormeuse. — Nom donné à une coiffe en usage chez les
femmes du peuple; France, dix-huitième siècle, 369, 371.
Dossière. — Partie de l’armure de plates protégeant le dos,
et qui, réunie au plastron et à la pansière, composait l’ha-
billement désigné depuis sous le nom de cuirasse; Europe,
moyen âge, 204.
Dosso. — Pelleterie de couleur cendrée; Venise, seizième
siècle, 288.
Douar. — Réunion de tentes arabes, 155.
Doublier. — Nappe de table; France, moyen âge, 231.
Douchegreïka. — Mantelet en forme de casaquin ; dames
russes, 438 et 439, 440, 6
Doulx-filet. — Dentelle, tissu transparent de fil ou de soie
donton confectionnait la gorgerette des dames du quinzième
siècle ; Europe, 246, 249 et 250, 251.
Doumaci. — Étoffe de lin; Afrique, 165.
Dragon (draco). — Enseigne d’une cohorte, empruntée aux
Parthes et introduite dans l’armée romaine vers le temps de
Trajan, 35.
Dragons. — Corps de cavalerie créé, en 1558, par le maré-
chal de Brissac sous le nom d’arquebusiers à cheval: ils com-
battaient aussi à pied ; France, 381, 382.
Dragonne. — Boucle de cheveux; dames; France, dix-
huitième siècle, 369.
Drapeau. — Mot qui, depuis le seizième siècle, désigne
l'enseigne des fantassins ; celle des cavaliers est l’éendard.
France, seizième et dix-septième siècles, 275, 342, — Zr«-
peau tricolore, 400.
21-186 2
-
Drawing-room.— Pièce de réception; Angleterre, 299.
Drayman. — Charretier anglais, 428.
Dressoir (dressouer, dreçouer). — Meuble en forme d’étagtre,
garni de nappes, et sur lequel on rangeait de la vaisselle de
prix, des pièces d’orfèvrerie, etc.; Europe, moyen âge, 190-
191, 227, 365.
Drinkhoorn. — Hanap; Hollande, dix-septième siècle, 323,
Droguet. — Gros drap en usage dans la classe bourgeoise ;
France, dix-huitième siècle, 367.
Drougeki. — Assistants qui soutiennent les couronnes au-
dessus des fiancés dans les cérémonies du mariage russe,
444.
Droujka. — Paranymphe ; mariage russe, 444.
Drover. — Conducteur de bétail; Angleterre, 428.
Druine-usual. — Gentilshommes des premiers temps de la
royauté écossaise, 425 et 426.
Dubliten. — Jupe des femmes bulgares, 462,
Ducale (costume à la) — Celui des dogaresses,
— (manches à la). — Venise, 199.
Ducales. — Peaux de martre et d’hermine, formant la
doublure des vêtements de cérémonie ; noblesse vénitienne,
seizième siècle, 288.
Duchesse (chapeau à la) — Modes féminines; France, épo-
que de Louis XVI, 390.
Duduk. — La paire de flûtes des bergers bulgares, 462.
Dulbend. — Mousseline employée dans la confection des
turbans; Orient, 135 et 136.
Dura. — Cabane des Australiens; Océanie, 60-61.
Durbakka. — Grande mandoline arabe, 160 et 161.
Durbar. — Salle d'audience des souverains indous, 114.
Dustman.— « Homme de la poussière » ; Angleterre, 430,
E
Eau d'ange ou de Chypre. — Eau de senteur;
féminine; France, règne de Louis XIII, 328.
Eau de chair. — Dames du dix-huitième siècle; France,
370,
toilette
Ébène. — Nom générique appliqué à tous les bois fermes em-
ployés dans la fabrication des meubles du dix-septième siè-
cle; France, 358, — Ébénistes, ceux qui travaillent ces boïs ;
les anciens Auchiers du moyen âge.
Ecarlate. — Drap pour les chausses; France, quatorzième
siècle, 206.
Écharpe Cescharpe, escherpe, escrepe, escerpe, escherpette, eskerpe).
— Bande d’étoffe portée en sautoir. Les pèlerins portaient
l’écharpe et le bourdon ; Europe, moyen âge, 200. Voir: FAJA.
— En France, sous Louis XIV, les dames faisaient usage de
lécharpe dans leurs toilettes de ville; dans les dernières
années du dix-huitième siècle, les premiers châles furent
de longues écharpes de cachemire ou de taffetas, 354, 355,
404, Voir CAPE, CHALE, MANTE.
— Dans l'Inde, les deux sexes s'enveloppent le buste dans une
écharpe de gaze ou de soie; les femmes en ramènent une
des pointes sur la tête, 122, 123, 125, 127, 128, 130.
— L'écharpe militaire est un insigne de commandement, une
marque de distinction et un signe de ralliement; on la
porte en bandoulière ou en ceinture ; Inde, Europe, seizième,
dix-septième et dix-huitième siècles, 110, 111, 112, 257, 261,
266, 268, 275, 301, 311, 342, 349, 364, 387.
Échelles. — Nœuids étagés des deux côtés du buse, sur le
devant du corsage; modes féminines; France, règne de
Louis XIV, 353.
Eckd. — Collier arabe ; parure des classes pauvres, 463.
Écossaise (compagnie). — Corps d'élite institué par Char-
les VII, en 1445, en reconnaissance des services que quelques
troupes écossaises lui avaient rendus pendant la gucrre con-
tre l'Angleterre. Jusqu'au dix-septième siècle, cette compa-
gnie de la maison militaire des rois de France fut toujours
commandée par des gentilshommes écossais, 256, 383.
Écu (scutum). — Nom que prend le bouclier à partir du dou-
zième siècle. Le noble faisait peindre sur son écu ses armoi-
ries ou sa devise ; Europe, moyen âge, 202, 203, 204, 205,206,
207 et 208, 210, 217,
Écuelle (escuelle). — Plat profond avec rebords ou oreilles
dans lequel, avant le quinzième siècle, mangeaïent habituel-
lement deux personnes. L'écuelle a précédé l'assiette; elle
était faite de terre cuite vernissée, d’étain, de cuivre ou d’ar-
gent, Dans nos campagnes, on se sert encore d’écuelles, 227
499-500,
Écuyer (scutifer). — Officier de livrée chargé de la direction
des écuries. C’était, au moyen âge, un degré de noblesse
inférieur à celui de chevalier. Il se prenait comnre synonyme
de bachelier, damoïseau, etc. C'était seulement à l’âge de
quatorze ans, etaprès être sorti des pages, que l'enfant noble
pouvait être admis au nombre des écuyers. — Grand écuyer;
charge de la cour des rois de France. — Écuy yer d’écurie;
celui chargé de dresser les chevaux, 218.
Effrontée (1). — Variété de la coiffure & 4 Fontange; ainsi
nommée parce que, rejetée en arrière, elle dégageait l'oreille,
— On nommait aussi l'effrontée la mouche placée sur le
nez ; modes féminines; dix-septième siècle, 354.
Égée. — Peau de chèvre que les Lybiennes portaient par-
dessus leurs vêtements ; antiquité, 25-26. Voir ÉGIDE.
Égide, Ægis (aiyi:). — Vêtement de peau ayant l'égée
pour origine. En représentant Minerve, on à fait de l'égide
tantôt une peau écailleuse couvrant les épaules, la poitrine
et le bras gauche: tantôt une cuirasse en deux parties réu-
nies par la tête de Méduse ; antiquité grecque, 25-26.
— Grand collier féminin ; Grèce, 25-26.
Egossier. — Paysan qui gardaitles juments ; France, moyen
âge, 209.
Eider. — Oiseau des régions polaires dont le duvet est em-
ployé par les Esquimaudes à confectionner des chaussettes
des tapis, etc., 83-84.
Ekandas. — Villages fortifiés, chez les Zoulous ; Afrique, 67-
68.
Élégants hors de pair. — Époque de Louis XIIT; France
dix-septième siècle, 327-328.
Elenchi, Tutulati. — Perles longues qui avaient la forme
des vases nommés «labastra: Grèce, 25-26.
Elmâs. — Nom du diamant considéré, chez les Arabes, comme
un spécifique contre certaines maladies ; Afrique, 162,
Elæothesium. — Salle des parfums ; pièce des bains romains
où les baigneurs recevaient des onctions d'huiles et d'ess en
ces parfumées ; antiquité, 45.
_
one
Émail. — Insigne fleurdelisé que les hérauts d'armes de
France portaient sur leur poitrine, 218.
Email de Transylvanie. — Joaillerie hongroise, 460.
Emareth-Berathy. — Diplôme que le sultan envoie, en
même temps que le manteau d'investiture, au schérif de la
Mecque ; Turquie, 169.
Embira. — Écorce filamenteuse dont les Puris font leurs ha-
macs ; Amérique du Sud, 76.
Emblema. — L'une des deux épaisseurs de la semelle de la
crépide; chaussure antique, 47. Voir CATTUMA.
Émouchoir. — Voir: FLABELLUM.
Enam Kécesst. — La boîte de dépêches que portent avec
eux les Zeibek; Turquie, 177.
Enarmes. — Jeu de courroies qui maintenait le bouclier sur
Vavant-bras et la main; antiquité et moyen âge, 15, 25-26,
201. Voir GUIGE.
Encensoir ({uribulum, thuribulum).— Cassolette suspendue
à des chaînes, 13, 196. Voir AMSCHIR,
Endéroum. — Habitation réservée aux femmes ; Perse, 138,
143.
Endromis (évôpomis). — Brodequins; chaussure grecque,
36-37.
Enfant d'honneur. — Nom donné aux pages du roi; France,
quinzième siècle, 218.
Enfant (coiffure à l). — Dames de l’époque Louis XVI;
France, fin du dix-huitième siècle, 389.
ÆEnfantement (bague à l’).— France, règne de Louis XVI,
391-392, 398,
Engageantes. — Larges manchettes de lingerie à un seul
rang. modes féminines ; France, dix-septième siècle, 354, 355,
371.
Engano.— Leurre d'étoffe rouge destiné à effrayer le taureau ;
Jiestas de toros; Espagne, 470 et 471.
Enmorache, Morache. — Nom donné, pendant le moyen
îge, à la guitare moresque, 192.
Enseigne. — Signe militaire sous lequel se rangent les
soldats selon les corps ou les partis auxquels ils appartien-
nent. Son usage remonte aux premiers temps historiques.
Les Égyptiens avaient pour enseignes les images de leurs
dieux ; chez les Grecs des temps héroïques, c'était un bou-
clier, un casque , une cuirasse portée au bout d’une lance.
Les Romaïns eurent plusieurs enseignes dont l'aigle fut la
principale, Au moyen âge, le mot était appliqué non seule-
ment aux différentes espèces de drapeaux, mais aussi au cri
d'armes, à la bande, à la croix, au bijou fixé sur le chapel, à
toute marque distinctive. — Titre autrefois donné à tout
officier portant une enseigne, drapeau ou cornette, 1, 4, 15,
34, 35, 36-37, 56-57, 202, 275, 342, 455. Voir AIGLE, AQUI-
LIRER, BANNIÈRE, BOUTSCHOUK, CONCORDIA, CORNETTE,
DRAGON, DRAPEAU, ÉTENDARD, FLAMMULA. GONFANON,
GŒUIDON, IMAGINARIUS, LABARUM, MANIPULE, PENNON, SAN-
GLIER, SIGNIFER, SIGNUM, VEXILLUM, VEXILLARIUS.
Enseigne du mal de dents. — Mouche grande comme un
emplâtre que les dames de l’époque de Louis XIV s’appli-
quaient à la tempe ; France, dix-septième siècle, 354.
Entari. — Robe de dessus à l'usage des deux sexes; Turquie.
— Enturi de loutnou. — Celui fait d’une solide étoffe de soie,
175, 176, 177, 178, 179, 180, 182, 462.
Entoilage simple. — Réseau de dentelle dont on faisait le
Voile des dames veuves; France, seizième siècle, 273,
Entresolées (pièces). — Architecture intérieure du dix-
septième siècle; France, 348.
Entrichon. — Cheveux postiches que l’on plaçait dans les
parties de la tête qui en étaient dépourvues ; dames grec-
ques, 21.
Eoud. — Instrument à cordes pincées, transporté en Espa-
gne, au huitième siècle, par les Maures et que les croisés
répandirent en Europe pendant le douzième siècle: Z’eoud
est devenu le {uth, 192.
Epaulette. — Costume civil; couture, galon, partie saillante
placée sur l'épaule. Pourpoint, surcotte à épaulettes; hommes
et femmes des seizième et dix-septième siècles; France, 268,
273,276 et 277, 278, 280, 287, 289, 311, 327, 328. Voir AILE-
RON, MANCHERON.
— Costume militaire; ornement eb marque distinctive du
grade. C’est en 1762 qu’on la donna aux officiers; ceux-ci,
qui l’accueillirent mal, lui donnèrent le nom de « guenille
à la Choiseul ». Les épaulettes n'étaient alors que des pattes ;
elles devinrent à franges sous le règne de Louis XVI;
France, dix-huitième siècle, 383, 385, 386, 400.
Épaulière. — Pièce d'armes qui relie les brassards à la cui-
rasse, couvre l’épaule et complète la défense du corps. Dans
la seconde moitié du quinzième siècle, l’épaulière de droite
chez les hommes d’armes, est raccourcie pour leur permettre,
de coucher plus facilement le bois de la lance sur l'arrûl-
Jerme de la cuirasse, — Chez les chevau-légers, ainsi que
chez les hommes de pied du moyen âge, la défense des
épaules est assurée par de petites épaulières, par des ron-
delles ou des pièces de mailles ou goussets, Antiquité; Eu-
rope, moyen âge, seizième et dix-septième siècles, 25-26, 36-37,
94-95, 96-97, 217, 219, 253, 254,256, 257, 258, 259, 260, 262.
Voir PASSE-GARDES ou GARDE-COLLET,
Épée (gladius, Eivoc). — Arme offensive et défensive. Chez
les anciens, l'épée était généralement courte; les Grecs la
portaient du côté gauche et les Romains du côté droit.
Les épées des chevaliers du moyen âge étaient fortes et lon-
gues, et, la plupart du temps, se maniaient à deux mains. —
Au seizième siècle, elles affectent des formes diverses, sur-
tout dans la poignée, qui devient très compliquée avec ses
gurdes, ses contre-gardes, ses pas-d'ânes, ete. — C’est à partir
du règne de Louis XITI qu'on adopte l’épée d'escrime; on
eut alors des épées en pistolet, à coquille, à garde-en croix, en
panier, en grille, en miséricorde, en spatule, à l'espagnole, à lu
suisse. C’est aussi au dix-septième siècle que vint l'habitude
de porter l'épée en tout temps et en tous lieux, usage qui
subsista jusqu’au commencement du dix-neuvième siècle, épo-
que où l'épée de parade faisait encore partie du costume dé-
tiquette, 15, 16, 25-26, 34, 36-57, 48-49, 50, 54, 56-57, 59,
69, 156, 201, 202, 203, 204, 205, 206, 207 et 208, 209, 210,
911, 217, 218, 219, 220, 222, 238, 253, 254, 255, 256, 257,
258, 260, 261, 262, 268, 270, 271, 272, 273, 275, 278, 280,
283, 285, 286, 301, 311, 320, 321, 327, 328, 336, 340, 342,
343, 351, 352,354, 359, 360, 364, 368, 370, 372, 380, 381,
382, 383, 384, 385, 386, 387, 391-392, 400, 425 et 426, 449,
450, 451. Voir ALFANGE, CLAIDHEAMB, ÜLAYMORE, COUSTEL
A PLATES, ESPADON, FLAMBERGE, GLADIUS, RAPIÈRE, SA-
BRE, SCAMASAXE,
Épée d'arçon ou de grand estoc. — Elle se suspendaib à l’ar-
çon, du côté droit; l’homme d’armes avait en même temps
son épée de ceinturon qu’il portait du côté gauche. Europe,
quinzième et seizième siecle, 262.
Épée de connétable. — Épée de cérémonie; France, moyen
âge, 218.
— 193 —
»
Épée ibérique, épée à l'espagnole. — Épée d'origine celtibé-
rienne, à lame courte, droite et plate. Romains, 34, 36-37.
Épée à deux mains ou grande épée. — France, moyen âge,
217.
Joueurs d'épée. — Nom donné à l'infanterie suisse et aux lans-
quenets armés de la lourde épée à deux mains. France, sei-
zième siècle, 256, 257.
Pendant d'épée. — Europe, dix-septième siècle, 301, 311.
Épée rabuttue. -- Celle au tranchant émoussé, arme de
tournoi; France, moyen âge, 219.
Épée en verrouil. — L'épée portée horizontalement ; France,
dix-septième siècle, 301, 311, 320,
Deux-Épées (ordre des). — Ordre militaire spécialement des-
tiné aux vétérans. France, dix-septième et dix-huitième siè-
cles, 364.
Éperon (espouron, esporon, esperon). — Pièce de l’équi-
pement du cavalier. Les Grecs et les Romains n’en portaient
qu’au pied droit, Au moyen âge, les éperons étaient à pointe
conique ou à molette ; ceux cambrés furent surtout en usage
au dix-septième siècle, 25-26, 36-37, 56-57, 201, 202, 205,
206, 209, 211, 217, 218, 219, 220, 222, 253, 254, 255, 260,
261, 271, 272, 311, 321, 327, 340, 343, 383, 384, 387, 449, 450,
451, 454.
Epervier. — Emblème du pouvoir souverain; antiquité
égyptienne, 1, 2.
Éphod. — Corselet muni de bretelles: costume du grand
prêtre. Hébraïque, 13.
Épi de front. — Joaillerie ; parure des femmes de la Hol-
lande, 423.
Epi antique, — Coïffure féminine; France, Consulat et
Empire, 410,
Épinette. — Petit clavecin; Europe, dix-septième siècle,
326.
Épingle crochet. — Kabylie. Voir IBESIMEN.
Épinglette. — Parure des paysans bretons; France, 497.
Épinglier. — Pelote suspendue au demi-ceint des dames du
moyen âge, 226, 246.
Épitoge. — Espèce de manteau que les Romains portaient
sur la toge, — Souvenir du chaperon pendant sur les épaules
qui consiste, chez les magistrats et les gens de robe en gé-
néral, en une bande d’étoffe garnie de fourrure, 212, 268.
Epitrachelium. — Voir Êtroce.
Eques. — Cavalier romain, 36-37.
Ergastulum. — Logement des esclaves maison romaine,
83.
Ergots du diable. — Nom donné aux souliers à la pou-
laine; France, moyen âge, 217.
Erkaling. — Vêtement de dessous ; Perse, 141.
-Escabeau (escame). — Petit banc sans dossier, bas et étroit.
L’escabeau est plus bas que le banc etla chaise; l’inférieur,
auquel on permettait de s’asseoir, prenait un escabeau, 298,
Escabeau à trois quilles, — Mobilier rustique de la Breta-
gne ; France, 499-500.
Escablon, Guène. —- Piédestal de menuiserie en forme de
gaine; Europe, dix-septième siècle, 358.
Escadrons rouges. — Nom donné aux escadrons de la
maison royale; France, dix-septième et dix-huitième siè-
cles, 383,
Escame. — Voir EsCABEAU.
Escarcelle (escar, eschurcelle, escacel). — Le sac suspendu
la ceinture; dans le vieux langage, escur voulait dire avare.
L’escarcelle, plus particulièrement réservée aux messagers et
aux pèlerins, était, d'ordinaire, accompagnée de la miséri-
corde; France, moyen âge, 207, 213, 226. Voir AUMONIÈRE,
Escarpins. — Genre de chaussures consistant en souliers de
satin ou de velours, très couverts et crevés; France, sei-
zième siècle, 268.
— Soulier léger, à simple semelle; France, fin du dix-hui-
tième siècle et commencement du dix-neuvième, 404.
Escasses ou Tchanques. — Les échasses des bergers lan-
dais ; France, 486.
Esclavage de perles (|). — Le collier de perles des dames
de l’époque de Louis XIII et de Louis XIV ; France, dix-
septième siècle, 328, 354, 35».
Esclavine (esclave). — Vêtement de chevauchée, sorte de
casaque empruntée aux Orientaux (Sarrazinois), et que les
pèlerins paraissent avoir adoptée dès le douzième siècle;
Europe, moyen âge, 200.
Esclavons (ordres des). — Ordre de moines institué par Wla-
dislas V, roi de Pologne, vers 1390 ; 198.
Escoffion. — Coiffure féminine qui naquit vers la fin du
quatorzième siècle; c'était un bourrelet couvert d’une résille
enrichie de passementeries et de perles, — Grand escofion,
Escofion à cornes, 208, 213, 214, 243, 246, 247 et 248, 251.
Escoffle. — Vêtement de peau que l’on endossait pour aller
à la chasse ; espèce de courte blouse ; Europe, moyen âge et
seizième siècle, 270 et 271.
Esophorium. — Tunique intime; Grèce antique, 19.
Espada. — Celui des toreros qui donne le dernier coup au
taureau, au moyen de l'épée ; Espagne, 470 et 471.
Espadon. — Épée à deux tranchants; Europe, moyen âge
et seizième siècle, 258,
Espagnole (chapeau à l'). — Modes féminines; France, sei-
zième siècle, 267.
Espagnol vermillon. — L'un des & fardements » des dames
sous Louis XIIT; France, dix-septième siècle, 328.
ÿspagnole (perruque à l'). — Hommes de l’époque de
Louis XIV, 351.
Espardilles, Espardenas, Espardines. — Chaussure
tressée; Espagne, 472, 473, 474, 475, 476, 477-478. Voir
ALPARGATAS,
Espartos. — Spartes d’Albacète et de Murcie employés pour
la fabrication des sandales, des nattes, des paniers, etc.
Espagne, 476.
Esponton. — La demi-pique des officiers; France, dix-sep-
tième et dix-huitième siècles, 342, 343, 385.
Esprit, — Voi: AIGRETTE.
Essédaire (ÆZssédarius). — Gladiateur romain combattant
sur des chariots, 36-37.
Estame. — Voir BAS D'ESTAME,
Estivaux. — Bottes collantes de cuir souple, parfois garnies
de fourrure. On mettait des estivaux dans les appartements
France, moyen âge. Voir GAMACHE, HEUSE, HOUSEAUX.
Estoc (grand). — Voir ÉPÉE D'ARGON.
Estoc (frapper d').— Pointer ou pousser l'épée pour la faire
entrer par la pointe; frapper de tuille, donner des coups
avec le tranchant de l’arme ; Europe, moyen âge, 204.
— 199 —
Estoffade (chevelure en). — C'est-à-dire flottante ; femmes
baléariotes ; Espagne, 481.
Estradiots. — Cavaliers grecs et albanais, appelés, pour
cette raison, chevau-légers albanais. Louis XII les employa
dans son expédition d’Italie ; France, seizième siècle, 255.
Estudiantes de la Tuna. — Espagne, 417-478.
Étendard. — Enseigne formée d’une grande pièce d’étoffe
fendue au milieu et terminée par deux longues pointes. Au
commencement du seizième siècle, l’étendard ne fut plus
en usage que dans la cavalerie; sa forme changea : après
avoir été une enseigne de la plus grande éendue, l'éten-
dard devint un drapeau carré de médiocre grandeur ; Europe,
moyen âge, 202, 218. Voir CORNETIE.
— Étendards japonais, indous, de l’archipel asiatique, 96-97.
119, 134.
Étoile (ordre de). — Ordre de chevalerie institué en 1352,
par Jean le Bon, roi de France, 364.
Étole. — Ornement ecclésiastique qui tire son origine de
lantique stola : il consiste en une longue bande d’étoffe ter-
minée par deux extrémités plus larges ornées de croix. Pen-
dant les huit premiers siècles, l’étole porta le nom d’orarium.
Epitrachelium.— TL’'étole du clergé orthodoxe, 181, 182, 193, 194.
— L’étole, privilège de noblesse chez les Vénitiens; Italie,
seizième siècle, 289.
Étrier (estrief, estref, estrier, estreu). — L'étrier primitif,
nommé sautoir, fut simplement formé d’une corde pliée en
deux ; plus tard, il fut de fer massif. Les Gaulois, les Grecs,
les Romaïns, les Francs, les Germains, ne semblent pas
avoir connu l’étrier ; mais les nations modernes en ont toutes
fait usage. Au moyen âge, la forme la plus simple de l’étrier
consiste en un triangle suspendu à une courroie ; puis, à l’a-
vènement del’armure en fer, les étriers prirent mille formes,
furent travaillés avec recherche et devinrent de véritables
objets d'art, surtout au seizième siècle, 54, 96-97, 149, 219,
299, 255, 258, 260, 261.
Eunapius. — Nom que Xénophon donne à la tiare, 182.
Eunluk. — Tablier; Turquie, 176, 179, 180.
Eunuques.— Voir ITSCH-AGHASSYS, KIZLAR-AGHA,
Euskara. — Langue des Basques; les Espagnols l’appellent
vascuence & langue obscure et confuse »; Espagne, 475.
Éventail ( flabellum, esventour, éventoir à plumes). — L'usage
de l'éventail, si répandu chez les anciens, ne l’a pas moins
été dans l’Europe du quatorzième, du quinzième et du sei-
zième siècle, où trois genres se partagèrent la vogue pendant
cette longue période : les éventails de plumes, ceux en
forme de drapeau, et les éventails plissés, Ces derniers étaient
aussi dans les mains de toutes les dames du dix-septième siè-
cle ; ils étaient d’une peau très mince, dite ocuignée, c'est-
à-dire parfumée, ou de papier, de taffetas ou d’autre étoffe
légère. Le dix-huitième siècle, en France, vit des éventails
empruntant leurs noms aux événements de l’époque; il y
en eut du combat naval; d’autres furent à {« Montmédy.
En Chine et au Japon, l'éventail est une partie indispen-
sable de la toilette, 65, 87, 88, 89 et 90, 99, 102, 108, 121,
126, 132, 162, 163, 244, 264, 265, 280, 287, 289, 311, 329, 337,
338 eb 339, 340, 354, 355, 388, 389, 398. Voir FLABELLUM.
Eventail. — Insigne de chefs ; Amérique, Océanie, 60-61, 81.
Eventails de querre. — Japon, 96-97.
Évêque (episcopus). — Chef et premier pasteur d’un diocèse
dans l’Église chrétienne. Ses insignes sont la mitre, la
crosse, la croix pectorale et l'anneau, 135, 181, 182, 189, 194,
200.
Expeditus. — Le soldat romain légèrement armé et débar-
rassé de son bagage pour effectuer une marche rapide, 36-
37.
F
Fafioles, Fanfioles. — Expression du dix-huitième siècle :
petits bijoux de suspension portés en breloques; par exten-
sion, les menus ornements de la toilette féminine. France,
380, 388,
Faja. — Écharpe, ceinture ; Espagne, 200, 471, 475, 477-478.
Falbalas. — Volants, garnitures plissées de la robe; les
écharpes avaient aussi des falbalas. Ce ne fut que vers 1787
que l’on abandonna les falbalas et les bouillons; ils furent
remplacés par les fronces. Modes féminines ; Europe, dix-
septième et dix-huitième siècles, 352, 353, 354, 355, 371, 388,
389, 391-392, Voir PRÉTINTAILLES,
Faldes, Fauldes, Flancars. — Court jupon de mailles
recouvert de lames articulées; France, quinzième siècle, 219.
Voir BRACONNIÈRE.
Faldistorium. — Siège en forme de pliant. Europe, moyen-
âge, 231.
Fanchon. — Sorte de petite cape ; toilette féminine; France,
dix-huitième siècle, 373.
Fanfioles. — Voir FATIOLES.
Fanfreluches, Freluches. — Houppes de soie garnissant
la robe; dames de l’époque de Louis XIV ; France, dix-
septième siècle, 355.
Fanons. — Les pendants de la mitre épiscopale, 193.
Fard (/ucus). — Chez les anciens, le mot fucus est un terme
générique désignant les fards blancs et rouges. Les dames
grecques, romaines, celles du Bas-Empire, se fardaient, et, de
plus, se noircissaient les yeux, usage qu'elles tenaient de
l'Orient. Dans les temps modernes, le fard fait sa réappa-
rition en Éurope au seizième siècle; Catherine de Médicis,
arrivant en France, en propage l'usage de telle sorte qu’il
devient inséparable de la toilette féminine et même mascu-
line. Chez les dames du dix-septième et du dix-huitième
siècle, il devient un véritable habillement du visage. En
Chine, les femmes ont fait, de tout temps, un usage immo-
déré du fard, 18, 24, 88, 89 et 90, 278, 354, 398. Voir HENXÉ,
KOHOL.
Fardements. — Mot du dix-septième siècle désignant à la
fois les fards, les eaux de senteur, et les morceaux de taffetas
gommé appelés mouches, dont les dames de l’époque de
Louis XIV étaient dans l’usage de se couvrir le visage, 354.
Farmla. — Veste de dessous; Maures tunisiens, 159, 160,
161.
Fascelete. — Fichu de tête ou mouchoir de cou; paysannes
de Loreto, province d’Ancône. Italie ; 468.
Fascelettone. — Châle des paysannes de la province de
Rome; Italie, 468.
Fascia.— Dans un sens général, toute bande d’étoffe longue
et étroite.
Fascin cruralis. — Bande d’étoffe roulée autour de la jambe
depuis le genou jusqu’à la cheville; antiquité, 16, 40.
Fascia mamilluris. — Ceinture placée sous le sein ; dames
grecques et romaines.
Fasciolæ. — Petites ceintures.
AUDE
”
Fatihah. — Premier chapitre du Coran dont le musulman
récite toujours au moins trois versets ou ayal dans ses
prières, 145 et 146.
Fauces. — Couloirs de la maison romaine, 33, 46.
Fauchart (faussart, fausart, faucil). — Arme dhast : grand
coutelas emmanché au bout d'un bâton. I1 est question de
fauchart dès le commencement du treizième siècle; France,
moyen âge, 202.
L'auchon. — Voir GUISARME,
Faucon, Fauconneau. — Pièces d'artillerie en usage de-
puis Charles VIII jusqu'au dix-huitième siècle ; on les nom-
mait aussi fauconnet, falconnet, bombarde allongée; France,
25 ‘,
Faucre ou Arrèêt-ferme. — Arrêt fixé au plastron de fer
pour recevoir le bois de la lance quand on chargeait à cheval;
Europe, moyen âge et seizième siècle, 204, 217, 259,
Faudesteuil. — Voir FAUTEUIL.
Fauldes. — Voir FALDES.
Faussart. — L'épée de la fin du douzième siecle; Europe,
moyen âge, 203.
Fausse robe. — Voir ROBE.
Fauteuil (fadesteuil, faudesteil, faudestuef, faudestuel). —
Pliant de bois ou de métal qui, recouvert d’un coussin où
d'une tapisserie, servait de siège aux souverains, aux évêques,
aux seigneurs; Europe, moyen âge, 186, 231, 241-242, 245.
Fauteuils du dix-septième, du dix-huitième siècle (chaises à
bras), 305, 313, 315, 348, 394, 395.
Faveurs ou Galants.— Nœuds de rubans ; toilette féminine ;
France, dix-septième siècle, 340.
Favoris ou Favoris de boucles. — Boucles disposées de
façon à dessiner sur le front un croissant renversé ; dames
du dix-huitième siècle, 372, 397.
Fazzuolo. — Robe des épousées; Italie, seiziéème siècle,
243.
Felidj, Feldja. — Bandes tisstes de laine et de poils de
chameau dont la réunion forme la couverture de la tente
arabe ; Afrique, 155.
Female shrimper. — Vendeuse de crevettes; Londres,
commencement du dix-neuvième siècle, 429,
Feminalia, Femoralia. — Culottes courtes ou caleçons qui
couvraient les cuisses (femora) ; elles tombaient un peu au-
dessous du genou. Les ‘emoralia furent particulièrement
adoptés par les troupes romaines qui combattaient dans le
nord de l'Europe, 34, 36-37, 40, Voir ANAXYRIDES, BRAIES.
Fenêtres d'enfer. — Voir COTTE HARDIE.
Fers. — Pièce d’orfévrerie; parure de tête des Hollandaises,
Les fers sont oblongs ou plats, en spirales ou en forme de
drapeau, selon les provinces, 419 et 420, 421 et 422, 423. Voir
HOOFDNALD, HOOF-pYZER, VOOR-HOOFDEN,. |
Fer-à-cheval. — Le haut toupet des perruques du dix-
huitième siècle; France, 367,
Ferdah. — Le manteau des Bedjas et des Fundjés ; Sénégal,
12,
Feredjé. — Robe de dessous ; Maures d'Espagne, 156.
— Manteau; Turquie, 170, 175, 177.
lerezya, manteau de Ja noblesse polonaise jusqu'au dix-
septième siècle, 451.
lerez, vêtement de dessus; Russie, 438 et 439.
Fermail (frémuail). — Broche de grandes dimensions; l’un
des bijoux les plus fréquemment adoptés pendant le moyen
âge. On avait des fermaux pour attacher les manteaux, les
chapes, les robes; pour suspendre les aumônières , les casso-
lettes, etc. En France, sous Charles V, c2 bijou reçoit parfois
le nom d’aftache, 189, 224.
Fermoir. — Ornement de chapeau des gentilshommes de
l'époque de Charles VIT; France, quinzième siècle, 212. Voir
AFFIQUE.
Ferméné. — Veste courte; Turquie, 180,
Ferronnière. — Ornement de tête consistant en une étroite
bandelette se fermant au milieu du front par une pierre pré-
cieuse; parure féminine; France, seizième siècle, 243, 252,
Ferula, Nartex. — Sceptre des empereur d'Orient, 183.
— Nom que les anciens donnaient à la crosse des évêques,
194.
Feuillantines. — Ordre de religieuses fondé en France en
1590 ; 335,
Fez. — Coiffure orientale consistant en une calotte de laine
foulée, terminée par un puskul, flot de soie plus ou moins
fourni. Le fez est plus élevé et plus cylindrique que le /«r-
bouch; Turquie, 135 et 136, 169, 175, 176, 177, 178, 179, 180.
Fheile-beag. — Voir KILr.
Fibule (jibulu, TEg0Vn). — Agrafe ou broche en usage pour
maintenir le manteau sur les épaules ; antiquité, 31, 48-49,
51, 52, 53, 54, 55, 58, 497.
Fichu. — Réduction de la mnantille: pièce d’étoffe qui se plie
en deux par les angles et dont les dames s’enveloppent le cou.
L'apparition du fichu en France, date de la seconde partie
du règne de Louis XV, 371, 390, 391-392.
lichu-pèlerine, toilette féminine de l’époque Louis XII ;
France, dix-septième siècle, 328,
Fichu en chemise, ample fichu couvrant la poitrine et garni
d’un col tuyauté; 1786-1792. Fichu (demi-) ; 1791. Fichu à
jabot ; 1787, Fichu en marmotte. Fichu menteur, vaste fichu
amplifiant la poitrine, Modes féminines du règne de Louis XVI
et de l’époque de la Révolution; France, fin du dix-huitième
siècle, 389, 391-392, 398, 403, 405.
Fiestas de toros. — Divertissement populaire de l'Espagne,
470 et 471,
Figaro (bonnet de gaze à la). — Coiffure féminine de l’époque
Louis XVI; France, 1785; 391-392.
Figurées (les). — Pas français; dix-septième siècle, 328,
Filo d’oro. — Nuance de cheveux à la mode chez les Véui-
tiennes du seizième siècle, 243, 288.
Financière (perruque à la). — Voir PERRUQUE.
Firmaments. — lpingles à têtes de diamant de la coiffure
à la Fontange; modes féminines du règne de Louis XIV.
France, dix-septième siècle, 354, 355.
Firmument (bague à). — Époque Louis XVI, 398.
Fiscales. — Gladiateurs romains entretenus aux frais du
trésor public, 36-37.
Fistan. — Longue blouse; Turquie, 1689.
— La jupe blanche à tuyaux raides et évasés les Grecs mo
dernes, 464,
Fistula. — Voir: FLUTE,
Flabellifère, — Voir FLABELLUM,
LA
oe
Flabellum (fimic). — Éventail de feuille de lotus, de plu-
mes de paon, garni d’un long manche; antiquité 8, 18, 24,
32,
Flabellifères. — Esclaves dont l'emploi était d'éventer
leurs maîtres au moyen Gu flabellum, 8, 32.
Flagellum (uaotié). — Fouet à une ou plusieurs lanières.
Chez les Égyptiens, le Jagellum ou nekkekh était un insigne
de souveraineté et de protection placé dans la main d'Osiris
et des rois; antiquité, 4.
Flambeau (flambiau). — Jusqu'à la fin du seizième siècle, le
mot flambeau, dont l’étymologie se trouve dans fammu,
flamme, désignait la chandelle de cire elle-même. Ces chan-
delles étant venues à diminuer assez de grosseur pour être
portées à la main, on fabriqua alors des chandeliers à flam-
beaux qui, par abréviation, ne furent bientôt plus désignés
que sous le nom de #ambeaux, 376.
3
_ Flamberge. — Épée d'escrime à poignée sans branche ; Eu-
rope, seizième siècle, 263.
Flamine (flamen).— Titre donné à tout prêtre romain atta-
ché au service d’une divinité, 38.
Flammula. — Bannière militaire; varianté du verillum ; Ro-
mains, 35.
Flancards. — Tassettes articulées ; armures du moyen âge,
222, Voir BRACONNIÈRE.
Flançois. — Pièce d’armure protégeant les flancs du cheval ;
Europe, seizième siècle, 260.
Flasque. — De l'italien fiasco, flacon. Nom donné, pendant
le seizième siècle, à la boîte de bois, d'ivoire, de corne où
de métal, destinée à contenir la poudre dont on chargeait
les armes à feu portatives ; 254, 263. Voir AMORÇOIR, POIRE
A POUDRE, PULVÉRIN.
— Partie de l'affût : le dessous des madriers de côté; artille-
rie française du quinzième siècle, 220.
Fléau. — Insigne de la divinité chez les Égyptiens, 4.
— Arme des gens de pied, composée d’une masse de fer rete-
nue à l'extrémité d’un bâton par un bout de chaîne ou
une bande de cuir ; France, moyen âge, 218.
Flèche (sagitta, TOËEULE Où TOËOY). — Chez les Grecs et les
Romains, la flèche était ordinairement armée d’un fer ovale,
sans crochets ; la flèche à fer crochu, sagita hamata où aduncu,
était en usage chez les peuples du nord et les Asiatiques. Au
moyen âge, la flèche prenait son nom du fer qui y était at-
taché. Voir BARBILLON, BOUJON, CARREAU, DARD, RAILLON,
SAGELTE, VIRETON, 1, 2, 11 et 12, 25-26, 48-49, 50, 54, 67-
68, 76, 94-95, 96-97, 119.
Elibots. — Petits bâtiments des pêcheurs de Scheveningen ;
Hollande, 419 et 420.
Flissi. — Sabres kabyles ; Afrique, 150.
Floqué. — Espèce de collerette rappelant les anciennes
fraises; femmes baléariotes ; Espagne, 481.
Flûte (tibia, aU)6c). — La flûte a eu pour premier type le
chalumeau champêtre, simple tige de blé ou de roseau per-
cée de quelques trous. Plus tard, on en fit de formes et de
matières très différentes.
Variétés de la flûte antique :
Fistula. — Flûte en tige de roseau ou de canne.
Tibicæ conjunctæ, — Paire de flûtes à embouchure unique,
Tibiæ curvæ., — Celles aux bouts recourbés en forme de
corne,
Tibiæ gingrina. — Petite flûte aux sons aigus, comme dans
le fifre moderne.
Tibiæ impares. — Flûtes de longueur inégale.
Tibice longa. — La longue flûte SHDIOYEE dans les temples
pendant les sacrifices.
Tibia obliqua. — Flûte fourchée assez semblable au basson.
Tibiæ pares. — Paire de flûtes de même longueur et de
même diamètre,
Tibia utricularis. — Ta musette,
— Au moyen âge on connaissait la flûte simple; la flûte double,
composée de deux tiges dont la gauche, plus courte, et nom-
mée féminine, donnait des sons aigus, tandis que la droite,
où masculine, rendait des sons graves; la éaversière; la flûte
d'Allemand, garnie de neuf trous ; la fête brehaigne ou boñé-
mienne; le claronceau ; la pipe ou pipeau; le flajos ou flageolet;
le flûtet ou galoubet, encore si usité dans nos campagnes du
midi de la France ; et le frestel ou frétiau, qui n’était autre
que la syrinx antique, 22, 23, 29, 28, 43, 192, 209.
Focale. — Cravate portée par les soldats des armées de Tra-
jan, de Marc-Aurèle et de Septime-Sévère ; Romains, 34, 36-
37.
F'ollette. — Touffes de plumes blanches ornant le chapeau ;
modes féminines du règne de Louis XVI; France, 1785;
391-392.
Fond de cuve.— Voir: CULOTTE.
F'onda. — Auberge espagnole, 477-478
Fong. — Animal fabuleux que l’on a donné comme insigne
aux impératrices de Chine, 86.
Fong-hoan. — Ornement de tête en forme d'oiseau; coif-
fure des dames chinoises, 87, 89 et 90.
Fontange. -- Bonnet garni d’une haute passe façonnée en
rayons ; du nom de Madame de Fontange. Modes féminines
du règne de Louis XIV ; France, fin du dix-septième siècle. —
Altière fontange (T), 352, 353, 354, 355, 860. Voir Com-
MODE, CORNETTE, CULBUTE, EFFRONTÉE (l), MONTÉ-LA-
HAUT, PALISSADE.
Fontange (devant à lu). — Toupet élevé et partagé; per-
ruques des hommes du règne de Louis XIV, 351.
Forces, Forceps, Forsetes. — Nom donné aux ciseaux
pendant le moyen âge, 399.
Fores. — Les battants de la porte; maison romaine, 38:
Forme, Fourme.— Voir BANC.
F'orminga ou Phorminga. — Grande lyre ; Grèce, 22.
Forskinn. — Le tablier du mineur dalécarlien; Suède, 414:
Fou-Gin. — Femmes de l’empereur, épouses du second ordre;
Chine, 86, Voir CHI-FOU, PIN, YUSI.
Foudre (fulmen). — Faisceau de petits dards disposés en
zigzag. Le foudre était le symbole particulier des légions
fulminante (fulminatrix) eb jovienne; Romains, 35.
Fouet. — Voir FLAGELLUM.
Fourche à croc. — Arme à branches quadrangulaires très
longues et à double crochet; grenadiers du régiment Dau-
phin et sous-officiers du régiment du Perche; France, dix-
huitième siècle.
Fourche fière. — Arme de la fin du quinzième siècle, 381;
Fourchette (furchette). — On avait, dès le treizième siècle,
des fourchettes pour quelques mets exceptionnels; on n’en
9.
202 —
avait pas pour la règle commune. Objet de luxe, la four-
chette, emmanchée de cristal, ivoire ou pierre dure, n'avait
parfois que deux dents. Cet instrument ne devint commun
qu’à partir du seizième siècle, 399.
Fourchette (bas à coins, dits à). — Bretagne, 496.
Fournier. — Homme de service chargé de la confection
du pain ; paysans français du moyen âge, 209.
Fourquine. — La fourche d'appui du mousquet; Europe,
seizième et dix-septième siècles, 257, 266, 275, 301, 342.
Fourreau. — fausses robes, c’est-à-dire n'ayant pas de queue.
— Fourreau en col de canard, — fourreau à lu lévite, — Da-
mes du dix-huitième siècle, 371, 389, 391-392,
Fourrure. — Les fourrures étaient d'un usage général chez
la noblesse française du moyen âge, surtout pendant les
quatorzième et quinzième siècles, L’hermine, la martre zibe-
line, le gris (petit gris), le menu vair et le gros vair étaient
réservés aux princes et aux seigneurs de haute naissance.
Les fourrures les plus ordinaires portées par la petite no-
blesse et la bourgeoisie étaient l’écureuil, le lièvre, la genette,
l'agneau noir et le renard, Les gens du peuple portaient des
fourrures d'agneau, de chat, de loup, de chèvre, de chien,
etc., 203, 208, 210, 211, 212.
Foutah. — Nom du tablier en Turquie, 175.
Frac. — Mot polonais introduit dans la langue pour dési-
gner une sorte d’habit plus dégagé que l'habit de cour ;
France, fin du dix-huitième siècle, 391-392, 400, 405, 408-
409,
Fraise (/rèze). — Col en linge fin plissé à tuyaux, formant
plusieurs rangs; mode importée d'Italie en France et en
Espagne au seizième siècle. Elle a été en usage chez les
deux sexes depuis Henri II jusqu'à Louis XIII. — Æraise
à la confusion, — Fraise godronnée. — Europe, seizième et dix-
septième siècles, 266, 268, 272, 274, 275, 276 et 277, 279, 280,
285, 311, 320, 321, 323, 328, 329. Voir Co1,, COLLERETTE.
Framée. — Lance ayant une hauteur d'homme; arme des
Germains, également en usage pendant l’époque mérovin-
gienne, 48-49, 56-57.
Francs-Taupins. — Nom donné jadis dans les armées, aux
ouvriers mineurs qui fouillaient la terre à la façon des
taupes, et sapaient la base des murs et des tours avec des
machines de fer appelées {a/pæ. Le nom de taupin fut aussi
une injure adressée par la noblesse aux milices des campa-
gnes ; France, moyén âge, 220,
Franciscains. — Membres de l’ordre religieux fondé en
1208 par saint François d'Assise, 198.
Francisque. — Hache à un ou deux tranchants dont le fer
était épais et acéré, et le manche très court ; on la lançait
de loin contre l'ennemi. Arme des Frances, 48-49, 56-57.
Freluches. — Voir FANFRELUCHES,
Freluquets, Fresques, Fringants. — Noms donnés aux
rois de la mode, en France, vers la fin du quinzième siecle,
246,
Frigidarium. — Première salle des bains romains, 45.
Fripon. — Le tablier des Bordelaises ; France, commencement
du dix-neuvième siècle, 485.
lriponne, — Nom donné, dans le langage précieux, à la
iupe de dessous placée entre la secrète et la modeste : toilette
féminine de l’époque Louis XIIL; France, dix-septième siè-
cle, 328.
Frisons d’ébène. — Coiffure féminine de l'époque du Di-
rectoire ; France, dix-huitiéme siècle, 406.
Frisure à l'angle, frisure sur rien. — Perruques du dix-
septième siècle, 351.
Frisure à la Chartres, à lu physionomie. — Dames du
règne Louis XVI, 388, 390.
Frisure à ondes longues. — Espèce de coiffure en oreilles
de chien; Perse, 135 et 136.
Fronde. — Arme consistant en une double lanière de crin
avec laquelle on lance des pierres ou des balles de plomb
63-64.
Fronde (mode à lu). — France, minorité de Louis XIV
340.
Frontal. — Espèce de diadème en usage parmi la haute no-
blesse ; France, moyen âge, 210.
— Parure des Asiatiques, des Africains et des Océaniens;
60-61, 129, 165. Voir THIBEZIMEN.
Fronteau. — Bandeau des Altembourgeoises ; Allemagne,
432. Voir HORMBT.
— Partie de la têtière qui couvre le front et les yeux ; har-
nais du cheval de guerre ; Europe, seizième siècle, 261,
Fulminante (légion) ou fulminatrix. — Surnom donné, vers
174 de notre ère, à une légion romaine; cette légion, com-
posée de chrétiens, avait obtenu en Germanie, par ses prières,
une pluie abondante qui sauva l’armée près de périr de soif ;
ce miracle, accompli au moyen d’un violent orage, valut à
la légion le surnom de fulminante, 35.
Fundoshé. — Écharpe roulée en ceinture ; bétos japonais
96-97. “
Funzioni. — Offices religieux; Italie, 467.
Fuscina. — Grande fourche à trois branches ; arme des re-
titrii, gladiateurs romains, 36-37. Voir TRIDENS,
Fusil. — De l'italien Jucile, pierre à feu; les premiers fusils
eurent effectivement une platine à silex. La première arme
analogue au fusil fut l'arquebuse, dont l'usage parmi les
troupes françaises ne date que du règne de Louis XII. À
l’'arquebuse succéda, vers la fin du seizième siècle, le »”1ous-
quet. Au mousquet, on commença, dès 1671, à substituer
le fusil; cependant, il ne le remplaça tout à fait dans nos
armées, non plus que dans celle des autres États de l'Europe
que de 1701 à 1704 ; 342, 343, 384, 385, 386, 400,
— Asie, Afrique; 67-68, 72, 120, 177.
Futaine (fustaine). — Étoffe de coton croisée; on en faisait
autrefois des couvertures de carreaux et aussi des pour-
points ; France, 209, 210.
Fyl-t-chiarra « tête d’éléphant ».— Bateau de plaisance des
gens riches ; la proue de ce bateau porte l'image d'une tête.
d’éléphant, d’où le nom de /yl-t-chiarra; Inde, 131.
G
Gaard. -- Réunion de demeures rustiques; Norvège, 418:
Voir SAETER,
Gaban. — Voir CABAN.
Gabienne (ceinture à la). — Voir CEINTURE.
Gabrielle de Vergy (coiffure à la). — Modes féminines
du règne de Louis XVI; France, dix-huitième siècle, 390,
— «0 —
Gaça. — Grand plat en bois de hêtre dans lequel les Kabyles
apprêtent leur mets national, le couscoussou; Algérie, 154,
Gai. — Danse française en vogue sous Louis XIII; France,
dix-septième siècle, 328.
ais. — Bâton gaulois, 56-57.
aita. — La cornemuse des Galiciens ; Espagne. Gaitero gal-
lego; joueur de cornemuse galicien, 476.
alants, Galands.— Coques de rubans qui servaient, chez
les deux sexes, à nouer les bouffons, les cadenettes, les mousta-
ches ou les serpenteaux. Pendant le règne de Louis XIV, on
attachait des galants à l'épaule, aux poignets, à la ceinture
du haut-de-chausses ; France, dix-septième siècle, 328, 340,
354.
Gallegada. — La danse des Galiciens ; Espagne, 476.
Gallica. — Voir GALOCHE.
Galoche (gallica). — Chaussure à semelle de bois que les
Gaulois portaient en temps de pluie. Les Romains adoptè-
rent la gallica pour la campagne, ainsi que la pϾnula, 47,
26-57.
Galoubet. — Flûte provençale à trois trous. — (joueurs de);
France, moyen âge, 209. Voir FLUTE, FLUTET.
Gamaches. — Fourreaux de jambes. Paysans français du
moyen âge, du seizième et du dix-septième siècles, 209, 222,
274, 331.
Gamheto. — Le pardessus des Catalans ; Espagne, 474.
Gambison (gambais, gamboison, gambeson, wambison, wam-
boison). — Vêtement que les hommes d'armes portaient le
plus souvent sous le haubert de maïlles pendant les dou-
zième, treizième et quatorzième siècles. Le gambison était
fait de peau ou d’étoffe piquée et rembourrée; certains
d’entre eux pouvaient être considérés comme des justau-
corps; d'autres descendaient jusqu'au genou. On donnait
aussi à ce vêtement le nom de cofte gamboisée. Europe,
moyen âge. — Gambois; La bourre dont était garni le gçam-
bison, 201, 202, 203, 204, 253.
Ganaderias. — Les troupes de taureaux qui participent à
un combat; Espagne, 470 et 471.
Gandoura. — Chemise de laine ou de cotonnade; vêtement
ordinaire du Kabyle; Afrique, 151, 157, 160 et 161, 163,
165. Voir DERBAL.
Gants. — Les gants firent leur apparition chez les Gallo-
Romains ; ils étaient d’un usage général pendant la période
carlovingienne et on en portait en toutes saisons ; ceux d’hi-
ver, n’ayant pas de doigts, s’appelaient moufles. Pendant le
moyen âge, le gant fut considéré comme symbole : jeter son
gant, c'était provocation; le présenter, c'était soumission.
Au quinzième siècle, commence la vogue des gants d’Es-
pagne; elle se maintient pendant les seizième et dix-septième
siècles ; ils étaient alors frangés, chiquetés, coupés. Leur
réputation fut détrônée par celle des gants français, au
dix-huitième siècle. Gants à la Cadenet, à la frangipane, à lu
nécessité, à l’occasion, à la Phyllis: France, époque Louis XIII,
273, 274, 280, 329, 338 et 339, 340, 353, 354, 355, 391-392.
Gants de chasse, — Moyen âge et dix-septième siècle, 200,
211, 328.
Gants liturgiques, 193.
Gantiers-parfumeurs. — La communauté des maîtres-gan-
tiers de Paris, 397.
Gantelet, gants de plates. — Pièce d’armure ordinairement
cousue sur un gant de peau. Le gantelet change de formes à
différentes époques : au treizième siècle, c’est le prolonge-
ment du haubert qui le fournit sous forme de sac, le pouce
est séparé; au quatorzième, les doigts sont: isolés et cou-
verts d’écailles d'acier; au siècle suivant, une nouvelle espèce
de gantelet, le miton, ne présente plus de doigts séparés et
se trouve seulement formé de lames disposées dans le sens
des grandes divisions de la main; au milieu du seizième
siècle, le pistolet fait son apparition, ce qui exige le retour
du gantelet à doigts séparés. C’est la dernière forme de cette
pièce de l’armure, 1, 3, 12, 36-37, 94-95, 96-97, 201, 202, 206,
207, 208, 217, 218, 219, 220, 253, 254, 258, 260, 261.
Garcettes. — Rang de cheveux coupés courts et couchés à
plat ; modes féminines de l’époque Louis XIIT; France, dix-
septième siècle, 328.
Garde. — Nom donné aux plaques articulées formant le
prolongement des diverses parties de l’armure; hommes
d'armes du quinzième siècle ; Europe, 222.
Garde-aisselle. — Armure du seizième siècle, 261,
Garde-bras. — Armure spéciale de l’avant-bras et du
coude, destinée, à droite, au combat à la lance, et à gauche,
à tenir lieu d'écu ou de arge; Europe, quinzième siècle,
203.
Garde-nuque. — La partie du casque qui se prolonge der-
rière le cou, 217.
Garde (passe-) où Garde-collet, 253, 260.
Garde-reins. — Voir HAGUINE.
Gardes du corps. — Garde de la personne des rois de
France ; moyen âge, seizième, dix-septième et dix-huitième
siècles, 255, 256, 382, 383. Voir ARCHERS, CHEVAU-LÉGERS
CRÉNEQUINIERS, ÉCOSSAISE (COMPAGNIE).
Garde «en dehors du Louvre». — Dans la maison mi-
litaire des rois de France, on comprenait dans la garde € en
dehors du Louvre », parmi la cavalerie, les compagnies de
gendarmes, de chevau-légers, de mousquetaires et de gen-
tilshommes à bec de corbin ; parmi l'infanterie, les régiments
de gardes françaises et de gardes suisses. — Garde & du de-
dans du Louvre »; les quatre compagnies des gardes du corps,
les Cent-Suisses, les gardes de la porte et la compagnie de la
prévôté de l’hôtel, 383.
Gardes françaises. — Régiment d'infanterie de la maison
du roi, créé par Charles IX en 1563 ; France, seizième, dix-
septième et dix-huitième siècles, 342, 385.
Gardes de la marine.—Compagnies de jeunes nobles parmi
lesquels se recrutaient les officiers de la marine royale, éta-
blies en 1670 par Colbert ; France, 386.
Gardes du pavillon amiral. — Institution de Louis XIV ;
les gardes du pavillon amiral et les gardes de la marine for-
maient la première classe des élèves de marine; ils reçurent
dans la suite le nom d’aspirants. France, dix-septième et dix-
huitième siècles, 386.
Gardes de la porte. — Corps de la maison militaire des
rois de France, créé en 1261 par Louis IX, 384.
Gardes-suisses. — Corps d'infanterie créé en 1573 par
Charles IX, pour remplacer les gardes françaises qu’on ve-
nait de licencier. L'organisation des gardes-suisses en régi-
ment date de 1616 ; chaque compagnie était recrutée dans un
canton suisse particulier, 385.
Garravaches. — Les hautes guêtres du paysan français ;
dix-septième siècle, 331. Voir GAMACHES.
Garotte. — Le gourdin des Galiciens ; Espagne, 473.
Gatyen. — Pantalon de toile; Croates, 458 et 459.
Gaunacum, — Tunique féminine; Briüanni, 59.
— 204 —
.
Gausape (yavoarnc). — $Sorte de pœnulu à franges, faite
d'une étoffe chaude et légère, le gossypium ou byssus; anti-
quité, 45.
Gavardina. — Veste courte; Italie, moyen âge, 199, 238.
Gavotte. — Danse française ; dix-septième et dix-huitième
siècles, 362.
Gefara. — Burnous d'été; Maures tunisiens, 159,
Gelläbys. — Marchands qui traversent le Sahara par cara-
vanes ; Afrique, 149.
Gendarmerie. — Nom par lequel on désignait, au seizième
siècle, la cavalerie d'élite que Charles VIT avait formée sous
le nom de compagnies d'ordonnance; la gendarmerie de France
subsista jusqu'en 1788, — Gendarmerie de la garde; compa-
gnie de la maison du roi organisée par Henri IV en 1609;
elle fut supprimée en 1787. — Depuis 1791, on nomma gen-
darmerie le corps militaire appelé autrefois maréchaussée. —
381, 382, 383.
Genipaba. — Arbre dont les fruits procurent au Botocudo
une teinture noire pour le corps ; Amérique du Sud, 76.
Génoise (costume à la). — Dames de la fin du quinzième
siècle; Europe, 247 et 248.
Genouillères (genouilles). — Pièces d’armure protégeant le
genou. On voit apparaître les premières genouillères vers le
milieu du treizième siècle; elles étaient placées sur des
chausses de mailles ou de peau, lesquelles ne préservaient
pas suffisamment les articulations. Europe, moyen âge, 202,
204, 217, 219, 220, 222.
Gentildonne. — Les dames italiennes des seizième et dix-
septième siècles, 288, 359.
Gewin-a-bragaivd. — Boisson galloise, 425 et 426.
Ghamma. — Nom d'un manteau porté par les femmes du
Sahara algérien ; Afrique, 165.
Ghaouâzy. — Danseuses publiques ; Algérie, 164,
Ghekos. — Musiciens japonais, 104.
Gheeuzluk. — Sorte de bavette qui couvre entièrement la
poitrine, costume féminin ; Turquie, 180.
Ghort. — Purification; immersion totale du corps dans
l’eau ; religion musulmane, 145 et 146.
Gigue (gigle). — Instrument à cordes et à archet; un de
ceux que préféraient les ménestrels, Avec la gigue, la rubèbe
et le monocorde, on avait un dessus, un alto et une basse.
Europe, moyen âge, 192,
Gilet. — Terme créé en même temps que celui de veston, pour
désigner les vestes à mettre sous les redingotes. En 1779, le
gilet fut donné à toute l’armée française, l’artillerie et les
chasseurs exceptés, En 1786, la mode des hommes s'étant
introduite dans le costume féminin, les dames joignirent à
la redingote le gilet, la cravate et le jabot. Vers la fin du
dix-huitième siècle (règne de Louis XVI), le gilet était le
plus souvent orné de broderies en soie de couleur, 385, 386,
391-392,
Gippon. — Voir JUPEL.
Gitanos. — Bohémiens espagnols, 477-478,
Giucann. — Gaine protégant les parties sexuelles du Boto-
cudo ; Amérique du Sud, 76.
Gladiateur. — Voir GLADIUS.
Gladius (£ivoc). — L'épée du soldat romain, 36-37.
Gladiator Vhomme du gladius). — Gladiateur, combat-
tant du ciyque ; antiquité, 36-37, Voir ANDABATE, AUCTO-
RATE, BUSTUAIRE, DIMACHÈRE, ESSÈDAIRE, FISCAL, HOPLO-
MAQUE, MIRMILLON, RÉTIAIRE, SAMNITE, THRACE.
Glaive. — Nom de la lance chevaleresque pendant les dou-
zième et treizième siècles, devenu celui de l'épée vers la fin
du quatorzième. — Glaivelot, petite lance. — Europe, moyen
âge, 202, 217.
Glengarry. — Bonnet écossais qui ne remonte pas au delà
des premières années du siècle, 425 et 426.
Gleucin. — Parfum en usage dans les bains romains, 45.
G'llaumé. — Morceau de bois articulé faisant l’office d’un
bras, dans lequel on fiche la chandelle de 7osine (résine) ,
maison bretonne, 499-500,
Gnimato. — Ornement de la lèvre; nations indigènes du
Brésil et du Paraguay ; Amérique du Sud, 76.
Godendart (godendag, godendaz). — Nom de la pique fla-
mande ; sorte de vouge ou de fauchart avec pointe latérale
perpendiculaire au fer ; Europe, moyen âge, 202.
Gombo. — L’outre qui contient l’hydromel; équipement du
soldat abyssin ; Afrique, 67-68.
Gonelle. — Voir GONNE.
Gonfalon ou Gonfanon. — Bannière quadrangulaire à
plusieurs queues et assujettie au bout de la lance; Europe,
moyen âge, 202, 203, 222.
Gonfalonier. — « Porte-étendard de la justice »; magis-
trature populaire créée à Florence en 1292; Italie, 365.
Gonfanon. — Voir GOXFALON.
Gonga. — Bateau indou en usage pour la pêche au filet,
131.
Gonggrifter. — Sépulture à galerie; Scandinavie, âge de la
pierre, 50.
Gonne. — Robe de dessous ; Europe, treizième et quatorzième
siècles, 209.
Gonnel, — Petit sayon des paysans du moyen âge, 209,
222.
Gonnelle (gonelle, yonnèle). — Manteau de chevauchée
garni d'un capuchon ; vêtement du moyen âge à l'usage des
deux sexes, 200,
Gopijantar. — Cimbales en usage dans l'Inde, 123.
Gorge anglaise. — Nom donné à la collerette à plusieurs
rangs de la chemise bouffant sur la poitrine ; modes fémi-
nines, France, fin du règne de Louis XVI, 398, 405.
Gorgerette (gorgière). — Fichu d’étoffe fine et transparente
en usage dans le costume féminin dès le quatorzième siècle,
Gorgerette de doulx filet; Europe, quinzième-seisième siècle
246, 249 et 250, 251.
Gorgerin (gorgery, gourgerit, gorgerite). — Petit camail de
mailles attaché au bacinet; il couvrait le cou et atteignait à
peine les épaules. Europe, moyen âge, 202, 203, 209, 217, 218,
220, 253, 254,
Gorgière. — Voir GORGERETTE,
Gorriers. — Nom donné, en France, aux rois de la mode
vers la fin du quinzième siècle. Voir BRAYARDS, FREIU-
QUETS, FRESQUES, FRINGANTS,
Gorro. — Bonnet de laine des Catalans. Espagne, 474.
Goseyens. — Nom géntrique sous lequel les Indous dési-
gnent ceux qui appartiennent aux ordres monastiques, 127.
Gottestischrock (der). — « Redingote de la sainte Table »;
redingote aux pans descendant jusqu'aux pieds et que les
paysans silésiens revêtent surtout les jours où ils se rendent
à l’église, Allemagne, 433.
ee
— 205 —
Gottô. — Grande harpe; Japon, 103.
Gougou. — Le long couteau à gaine des Auvergnats, 484,
Goujat. — Valet d'armée; France, seizième siècle, 275.
Goundoura ou Koundoura. — Souliers communément
noirs; Turquie, 176, 182.
Gourbi. — L'habitation kabyle; Afrique, 152-153,
Gourgandine. — Corsage allongé, entr’ouvert par devant
et lacé ; dames de l’époque Louis XIV, France, dix-septième
siècle, 352, 355, 367.
Gourgoury-houkka.— Pipe à eau de la famille du laléan :
Inde, 109, 144.
Gouriz. — Ceinture avec plaques ajourées et ciselées:;
paysans bretons, 492, 494, 495, 497.
Gouttière. — Bande d’étoffe entourant le potle du lit; Eu-
rope, moyen âge, 227. -
Graab ou Paal. — Navire à trois mâts ayec une proue en
pointe ; Inde, 131.
Graine d’épinard. -- Poudre pour les cheveux; France,
dix-huitième siècle, 366.
Grand’garre (manches à la). — Les larges manches des
dames de la fin du quinzième siècle, 249 et 250, 251,
Grand’mère (coiffure à la). — Modes féminines du règne
de Louis XVI ; France, dix-huitième siècle, 389,
Grappe de billettes. — Rangs de billettes de fer en
pointe de diamant, placés en arrière de la rondelle d’acier
pour empêcher le bois de la lance de glisser sur le fuucre au
moment du choc; hommes d'armes du quinzième siecle,
DIE
Grecque (costume à la). — Modes féminines du règne de
Louis XII; France, quinzième-seizième siècle, 247 et 248.
Grègues. — Haut-de-chausses bouffants descendant jusqu’à
mi-cuisse ; Europe, seizième et dix-septième siècles, 274, 280,
311, 340. Voir TROUSSES.
Grenadiers. — Nom donné en 1667 aux anciens Znfants
perdus qui, pendant les sièges, jetaient des grenades à mains.
Les grenadiers conservèrent cette spécialité jusqu’en 1678,
année où ils reçurent des fusils. Toujours disséminés dans
les régiments, ce n’est qu’en 1745 qu'ils formèrent un corps
spécial auquel on donna le nom de Grenadiers royaux, puis
celui de Grenadiers de France. À dater de 1791, chaque batail-
lon d'infanterie eut sa compagnie de grenadiers ; pendant l’é-
poque impériale, la garde en réunit plusieurs régiments qui
servaient de réserve. — Grenadiers à cheval; troupe d'élite at-
tachée à la maïson militaire du roi; créée par Louis XIV en
1676, elle fut supprimée en 1775. Il y eut des grenadiers à
cheval dans la garde des consuls, ainsi que dans la garde
impériale de Napoléon I", — France, dix-septième, dix-hui-
tième et dix-neuvième siècles, 343, 384, 385, 400.
Grenadière. — La gibecière remplie de grenades portée
par les grenadiers du dix-septième siècle, 343.
Grèves. — Pièces d’armes destinées à la défense des jambes.
Europe, moyen âge et seizième siècle, 202, 217, 219, 220, 222,
253, 254, 260.
Grinoliou. — Coffre pour serrer les grains; mobilier rus-
tique de la Bretagne, 499-500.
Griots. — Bouffons africains, 72,
Grivoises. — Nom donné aux râpes à tabac du dix-septiéme
siècle, en raison des sujets habituellement traités dans leur
décoration ; France, 358,
Guarde-pits. — Le gilet des Balariotes ; Espagne, 481.
Guedeklis. — Femmes attachées au service particulier du
sultan ; Turquie, 172-173.
Guéguesques ou Gréguesques (culottes). — Chausses à
l'usage des dames du seizième siècle; Europe, 289.
Guènes. — Voir ESCABLONS.
Guenille à la Choiseul. — Voir ÉPAULETTE.
Guenina. — La tasse dont se servent les Arabes pour traire
leurs vaches; Afrique, 155.
Guêpes. — Épingles à tête de diamant de la coiffure à {«
Fontange ; lames du règne de Louis XIV ; France, dix-sep-
tième siècle, 354.
Guerdanlik. — Collier oriental, 140, 170, 176, 180, 463.
Guéridon (panier à). — Voir PANIER.
Guessaa. — Le plat de bois des Arabes; Afrique, 155.
Guêtre. — Habillement de la jambe couvrant en même temps
le dessus du soulier ; la guêtre se ferme ordinairement avec
des boutons d’étoffe ou de métal. Europe, costume civil et
militaire, dix-huitième et dix-neuvième siècles, 385, 400,
484, 486, 487, 491, 493, 495.
Guetta. — Patins de bois ; Japon, 101, 102, 105.
Gueuchluk. — Corsage collant ; Turquie, 462.
Gueuse (beggars lace).— Dentelle grossière du seizième siecle,
276 et 277, 340. S
Guhzla. — Instrument à archet d’origine arabe, 160 et 161.
Guidon. — Petit étendard devenu, vers le milieu du quin-
zième siècle, l'enseigne de la gendarmerie et plus tard celle
des dragons ; un officier le portait, et, par extension, était
aussi appelé guidon; France, 201, 202.
Guige (guiche). — La courroie du bouclier qui sert à le sus-
pendre au cou de l’homme d'armes. Antiquité et temps mo-
dernes, 15, 25-26, 36-37, 56-57, 111, 201, 202, 217, 254.
Guimbarde (rabat à la). — Toilette féminine; règne de
Louis XIII ; France, dix-septième siècle, 328.
Guimpe. — Sorte de voile en toile ou en mousseline, en
usage chez les dames des treizième et quatorzième siècles ;
on le conserva plus tard dans la toilette des religieuses,
des veuves ou des dames qui menaient une vie retirée, 147,
208, 243, 259, 332, 338, 334, 385.
Guinée. -— Toile de coton bleue dont sont faits les véte-
ments au Sénégal; Afrique, 67-68, 72.
Guipure. — Dentelle de fil; Europe, seizième siècle, 276
et 277.
Guisarme (giserme). — Arme d’hast composée d'un tran-
chant long, recourbé, et d’une pointe droite, d’estoc. Eu-
rope, moyen âge, 202, 218.
Guisarmier. — Voir COUSTILLIER.
Guitare (guiterne, quiterne). — Instrument à cordes pincées,
dérivé de la cithare et de la rte, et particulièrement employé
pour accompagner la voix; Europe, moyen âge, 192.
Gunia. — Le manteau de poils de chèvre du gorale (monta-
gnard) hongrois, 458 eb 459,
Gwilé. — Lit rustique de la Bretagne. — Gwilé cloz; lit clos
dit à Aussiaux, c’est-à-dire fermé par des portes ou panneaux
glissant l'un sur l’autre, — Guwiléou-steng; lit à colonnes,
499-6500,
#00
Gymnosophistes. — « Philosophes nus »; nom donné par
les anciens Grecs à une secte de philosophes indous, 117-
118.
Gynécée (yineconitis, YOVALAWVITLE). — Partie de la maison
grecque réservée aux femmes, 27-28.
Gypsati. — Individus aux pieds marqués de craie, procédé
employé par les anciens pour signaler dans les marchés les
esclaves qui étaient à vendre, 47.
H
Habit. — Vêtement de dessus, d’abord en usage dans le cos-
tume militaire de l’époque de Louis XIV ; ils’introduit dans
le costume civil vers 1670. Le justaucorps ou habit, la veste
ou gilet, ainsi que la culotte, forment les bases du costume
moderne.
Habits militaires : Aabits bleu de roi, bleu turquin, gris
blanc, gris bleu, rouge, habit dit à la françuise.
Habits civils : Aabit à pans touillonnés ou à panier, com-
plet européen, habit carré, 342, 343, 351, 354, 360, 362, 367,
368, 369, 372, 373, 383, 384, 385, 386, 387, 391-392, 404,
410. Voir FRAC, REDINGOTE, SURTOUT,
Hache. — Instrument tranchant à large fer et à manche.
— Hache d'armes, hache de guerre, Hache à un seul tran-
chant, avec marteau à l’opposite, 2, 12, 14, 25-26, 48-49, 80,
81, 119, 187, 201, 202. Voir CELT, FRANCISQUE, MARTEAU
D'ARMES.
Hache (pipe-) ; Peaux-Rouges, 80.
Hache de (Créqui. — Hache d'armes munie dune pointe
élevée qui lui donnait l'aspect d’une hallebarde; France,
quinzième siècle, 220,
Hache danoise. — Arme à tranchant convexe, avec ou
sans pointe au talon, importée en France au commencement
du quatorzième siècle par les mercenaires, cavaliers et fan-
tassins émancipés sous le nom de sergents, 202,
Haches de sacrifices; antiquité. Voir ACIERES, DOLABRA,
SCENA, SECURES,
Iaches de travail; haches-murleaux; 48-49, 50, 56-57.
Voir HERMINETTE,
Hache (ordre de la). — Ordre espagnol particulièrement
institué pour les femmes vers le treizième siècle, 364.
Hackerry. — Petite voiture traînée par des bœufs ; Inde,
131.
Hacquebute. — Nom donné à une pièce d'artillerie du sei-
zième siècle; France, 257,
Hadida. — Pâte dont se servent les Kabyles pour noircir
les cheveux ; Afrique, 155,
Hadjar-ed-dam. — « Pierre du sang »: cornaline ou sar-
doine réputée, chez les Arabes, comme excellente contre
les flux de sang et les hémorragies; Afrique, 162.
Hadjieh. — Le serpent figuré dans les coiffures de l'Égypte
antique, 3.
Haguine. — Pièce de l’armure préservant les reins ; France,
seizième siècle, 256.
Haham-bachi. — Docteur juif ès-sciences religieuses ; Tur-
quie, 178, 464,
Haïk. — Grand vêtement de laine, ou pièce de mousseline,
dont les Arabes s'enveloppent la tête et le corps; Afrique,
157, 158, 159, 160 ct 161. Voir BURNOUS,
Halhal. — Bracelet oriental, 140.
Hallebarde. — Arme d’hast introduite en France par les
Suisses et les Allemands au commencement du quin-
zième siècle; la hallebarde ne paraît toutefois avoir été
adoptée d’une manière régulière, pour les troupes à pied,
que sous Louis XI. Par la forme de son fer, façonné d’un
côté en hache et de l’autre en dard, cette arme frappait à la
fois d’estoc et de taille , 202, 218, 219, 255, 256, 257, 260,
Voir CORSÈQUE, ESPONTON, FAUSSARD, GUISARME, PERTUI-
SANE, RONCONE, VOUGE.
Hallecret. — Léger corselet couvert de lames en fer battu;
France, quinzième siècle, 222.
Hallristningar. — Grandes sculptures en creux faites dans
le roc. Age de bronze ; Scandinavie, 50,
Haltia. — Seite ou bonnet lapon en forme de vase, 411.
Hammal, — Portefaix turc, 175.
Hanap (Aenap). — Vase à boire souvent d'une capacité
assez vaste pour permettre à plusieurs personnes de boire à
la même rasade, Europe, moyen âge, seizième et dix-sep-
tième siècles, 308, 323. ,
Han-chaol. — Chemisette qui se boutonnesur leeôté; dames
chinoises, 87, 89 et 90.
Hanepier. — Couvre-chef de fer ; France, commencement du
quinzième siècle, 217.
Hanum, Hanoum. — Nom de la dame, chez les Turcs,
171,175.
Haol, — Robe de dessous ; Chine, 85, 86, 89 et 90. Voir MA-
COUAL,
Harbi. — Les baguettes de pistolet que le Zeibek met à
même dans sa ceinture ou siahlik; Turquie, 177.
Harem. — L'appartement des femmes; Orient, 171, 172-
173.
Harnais. — Pendant le cours du moyen âge, on désignaië
par ce mot non seulement l'habillement du cheval, mais
l'équipement de l’homme de guerre, et même le mobilier
transportable dans les camps.
Harnais blanc. — Celui de fer ou d’acier poli; on le pré-
férait pour combattre, 206, 217.
Harnus, — L'armure des jambes, 218.
Harpe (de &ptn). — Instrument à cordes dont la forme an-
tique présentait un dos recourbé comme une faucille, La
harpe anglaise (cithara anglica) du neuvième siècle diffère
à peine de la harpe moderne. L'usage en fut très grand au
moyen âge; mais au seizième siècle, elle tomba en déca-
dence, on lui préféra le luth, 6, 22, 43, 192. Vo: BUNI,
SAMBUCA, TRIGONE.
Hurper. — Le joueur de harpe écossais, 425 et 426,
Hurpé. — L'épée à crochet des anciens Grecs, 15.
Harzkappe. — « Chape du Harz », manteau à manches
pendantes; Allemagne, seizième siècle, 270 et 271.
Hasta (£yY0c). — Lance du légionnaire romain.
Hastati, — Soldats romains armés de la lance, la pre-
mière des trois classes de l’ancienne légion romaine, 34,
36-37. Voir PILUM.
Hast (armes d'). — Nom donné à toute arme composée
d'un fer tranchant ou aigu et emmanchée au bout d’un bâton
plus ou moins long, comme la pique, la lance, le javelot, le
Jauchard, la guisarme, la hallebarde, etc.
Haubert. — Tunique de mailles à capuchon et à manches.
— Grand haubert, huubert blanc; armure complète de
he
mailles que les chevaliers seuls avaient le droit de porter;
Europe, douzième, treizième et quatorzième siècles, 201,
202, 203, 209, 210.
Huubergeon. — Légère cotte de mailles par-dessus laquelle
on revêtait parfois la cuirasse ; Europe, quatorzième et quin-
zième siècles, 202, 217, 218, 220, 222.
Haussart. — Nom donné à l’épée de la fin du douzième siè-
cle; France, moyen âge, 203.
Hausse-col. — Le hausse-col fut primitivement un collet de
fer remplaçant le gorgerin. Au dix-septième siècle, ce n’é-
tait plus qu'une petite plaque de fer poli, de cuivre doré ou
dargent, servant d’insigne aux officiers d'infanterie, ainsi
que l’épée et l’esponton. Le hausse-col s’est longtemps con-
servé dans les armées modernes; les officiers le portaient
lorsqu'ils étaient de service ou en grande tenue; France,
2715, 301, 342, 381, 385.
— Hausse-cols en nacre, en plumes, en bronze ; indigènes de
l'Océanie et de l'Afrique, 60-61, 67-68, 72,
Haut-de-chausses. — Voir CHAUSSES.
Hautbois. — Instrument à vent et à anche; au moyen âge,
le hautbois se nommait douçaine ; la demi-douçaine était à
l’octave au-dessus ; Europe, moyen âge, 192.
Hauze. — Siège avec dais soutenu par des colonnettes ; trône
portatif des souverains mogols ; Inde, 115,
Heaume (ñelme, elme, hiaumet, yaume). — Le heaume était
le casque noble par excellence, réservé aux chevaliers seuls.
Il était en fer mince et battu, de forme ovoïde ou conique,
et enveloppait la tête entière ; la visière ou ventail donnait
du jour et de l'air pour la respiration. Le heaume devint
un casque de parade que les nobles réservaient pour les
jours de revues et de tournois, tandis que leur coiffure ha-
bituelle fut la cervelière ou le bacinet. — Ieuume en façon
de pot, à tête de crapaud; Europe, moyen âge, 201, 202,
203, 204, 217, 219.
Hegabs. — Amulettes renfermées dans des étuis: Égypte
moderne, 463.
Heiduques. — Domestiques costumés à la hongroise; Eu-
rope, dix-septième et dix-huitième siècles, 360.
Héliostérès (ñAootepñs). — Chapeau de paille de jonc des
paysans de la Thessalie ; antiquité, 24.
Hembra. — Instrument de musique de la Galice; Espagne,
476.
Hémidiploïdion. — Voir ANABOLE.
Henné. — Arbrisseau dont les feuilles desséchées et réduites
forment une poussière de couleur orangée; en Orient, les
femmes de toutes les classes, chrétiennes comme musulma-
nes, s’en servent pour se teindre les ongles et la paume de
la main, 3, 4, 138, 175.
Hennin. — Haute coiffure, soit en pointe, soit à doubles
cornes, recouverte de drap, de velours, de satin, et surmon-
tée d’un voile de mousseline légère ; modes féminines ; Europe,
moyen âge, de 1395 à 1470 ; 207 et 208, 211,
Héraut d'armes. — Officier et commensal du roi, dans
l'ancienne monarchie française, Au moyen âge, les hérauts
étaient généalogistes jurés et justiciers en matière héraldi-
que; on les employait dans des missions diplomatiques, à
la guerre et dans les tournois, 218, 222.
Herculéenne (légion), — Romains, 35.
Hérisson. — Coiffure en cheveux ; Aérisson (demi-), hérisson
à crochets. Dames de l’époque Louis XVI; fin du dix-hui-
tième siècle, 390, 391-392.
Herminette. — Hache de cultivateur, de charpentier, de
menuisier, etc., 56-57.
Hermæ (“Eouai). — Mercures où Hermès ; espèces particu-
lières de statues dans lesquelles on ne sculptait que la tête
et quelquefois le buste; le reste formait un poteau nu à
deux ou quatre faces ; antiquité, 33.
Héron (chapeau du). — Dames du règne de Louis XVI
France, 390,
Hetman ou Attaman. — Chef des Cosaques ; titre créé, en
1576, par Étienne Batory, roi de Pologne ; 438 et 439, 452,
Hettas. — Descendants des anciens chrétiens établis au Ja-
pon; classe hors caste, 99.
Heuses. — Bottes de fatigue, étroitement ajustéeset à hautes
tiges; Europe, moyen âge, 211, 222. Voir HOUSEAUX.
Hien-thioun-paé.— Portrait du défunt ; funérailles ; Chine
92-93,
Himation (iLattov). — Manteau de la famille du peplos; da-
mes grecques, 24.
Hippeus (îinreuc). — Cavalier. — Aippocomos; casque au
cimier garni d'une crinière de cheval, — AÆippouris; casque
dont le cimier était orné d’une queue de cheval; Grèce
antique, 25-26.
Hirviz. — La chemise des paysannes bretonnes; France
494.
Hoâng-heou. — Nom de l’impératrice, en Chine, 85.
Hodja. — Membre du corps des ulémas livré à l’enseigne-
ment ; Turquie, 462, 464.
Hoghon. — L'habitant des fumuli, 53.
Homophore. — Le pallium du clergé grec, 181, 182.
Hongreline.‘— Casaque féminine ; France, première partie
du dix-septième siècle, 322, 327, 328, 337.
— Vêtement militaire de la fin du règne de Louis XIII
342,
Honiton. — Dentelle portugaise, imitation de guipure et de
Chantilly ; Portugal, 483.
Hoofdnaald. — Plaque ciselée; parure du front des dames
hollandaises, 419 et 420, 421 et 422, 423.
Hoof-dyzer. — Bandeau plat, en métal, que les poissonniè-
res de Scheveningen posent droit sur leur tête; Hollande
423.
Hoop petticoat. — Jupon à cerceaux; le commencement
des paniers; Angleterre, dix-huitième siècle, 367.
Hoplite. — Le fantassin lourdement armé, chez les anciens
Grecs, 25-26.
Hoplomaque (Aoplomacus, Ôt)ou&4os). — Le gladiateur
qui combattait armé de pied en cap; antiquité, 36-37.
Hoqueton, Auqueton. — Pourpointrembourré ; plus tard,
le nom de hoqueton fut donné à une espèce de casaque
vêtement militaire; France, moyen âge, seizième eb dix-
septième siècles, 202, 218, 220, 238, 254, 255, 256.
Hormbt. — Couronne de mariée; Saxe-Altenbourg, 432.
Hormos. — Mot dont se sert Homère pour désigner les
colliers en général, 25-26. Voir DERAIA, HYPODERAIA,
HYPODERIDES, ISTHMIA, MASCHALISTÈRES, PERIDERAIA
PERITRACHELIA, À
— 208 — ,
”
Horreum. — Dépendance de la cuisine où l’on gardait les
provisions d'hiver; maison romaine, 33.
Hoschen. — Le pectoral du grand-prètre des Israëlites, 13.
Hospitia. — Chambre de la maison romaine réservée aux
étrangers de passage, 33.
Hoste sarken. — Blouse, chemise d'automne; vêtement
des moissonneuses suédoises, 415.
Hottoz, ou Hotoz. — Ensemble de la coiffure des femmes
kurdes et des juives de Brousse ; Turquie, 176, 177, 178, 180.
Houkka, Hokka. — Pipe à eau consistant en un vase
ayant la forme d’une cloche ; sur cette cloche, deux tuyaux,
celui du fourneau et celui pour aspirer, sont adaptés l’un à
côté de l’autre ; Orient, 109, 144.
Houma. — Ornement de l'oreille chez les Botocudos ; Amé-
rique du sud, 76.
Houppe. — Détail de la coiffure des Mâconnaises, des Bres-
sanes ; France, 487. — Voir les dames Aouppées, dix-sep-
tième siècle ; bassin du Rhin, 338 et 339.
Houppelande.— Surtout doublé de fourrure; vêtement de
ville, de chevauchée et de cérémonie, Ce vêtement, qui ap-
parut en France vers 1350, resta très usité jusqu'à la
fin du règne de Charles VI; Europe, moyen âge, 212,
215.
Hour ou Hourd. — Partie de la selle destinée à protéger
le ventre et les cuisses du tournoyeur; Europe, moyen
âge, 219.
Hours. — Échafauds disposés en gradins ; tournois, 221.
Houra de miranda. — Manteau portugais, 482.
Houseaux, Housels, Houziaulx, Estivaux. — Bottes
qu'on portait à cheval aussi bien qu'à pied, et qui étaient
communes à toutes les classes, aux nobles comme aux vi-
lains. Au quinzième siècle, les houseaux sont parfois portés
par les coustilliers et les archers ; Europe, moyen âge, 209,
217, 222.
Housse. — Surtout en forme de dalmatique; vêtement en
usage chez les hommes de l’époque de Charles V ; France,
moyen âge, 211, 212.
— Habillement d’étoffe du cheval de guerre et de tournois,
204, 221, 222.
Hu. — Voir: Huiïs,
Huche (Auceau, hucheau, huchel, hucellus), — Meuble en
forme de coffre, monté sur quatre pieds, avec dessus formant
couvercle, — ZZuchier, hucher; V'ouvrier du moyen âge qui
faisait les huches, les portes, les fenêtres, les armoires, les
bancs. Les mots ébéniste et menuisier ont remplacé, à dater
du seizième siècle, l'appellation de Auchier ; Europe, moyen
âge, 230, 295.
Hucque. — Voir HUQUE.
Huespedes. — Voir CASAS DE PUPILLOS.
Huiken. — La cape des Néerlandaises et des Brabançon-
nes ; Europe, seizième et dix-septième siècles, 338 eb 339,
487.
Huis. — Vieux mot français qui signifie « porte ».
Huis verts, — Portières en tapisseries’ France, dix-
septième siècle, 322,
Iu. — La porte pleine de la maison rustique, en Bretagne.
[lu (contre-). — Demi-porte,
Hussiaur. — Les portes ou panneaux du lit, 499-500.
Huque (Aucque). — Vêtement militaire : cotte d'armes
flottante, — ÆHuque de brigandine ; corselet d’étoffe rembourrée ;
Europe, moyen âge, 217, 253. Voir JOURNADE, MANTELINE,
PALETOT, TABARD.
Humiliés (ordre des). — Fondé à Milan, en 1134 ; 332,
Hussards. — Corps de cavalerie d’origine hongroise, On voit
les hussards pour la première fois en France vers 1637;
ils sont constitués en régiments à dater de 1692.
Hussards de Bercheny. — Régiment levé en Turquie, en
1716; 383.
Hussards de Ratky. — Régiment sous les ordres d'un offi-
cier hongrois, M. de Ratzky, 1707 ; 383.
Hussurds de la Liberté, de la Mort. — Régiments créts
en 1792; 400.
Hussarz., — Armée polono-lithuanienne ; dix-septième et
dix-huitième siècles, 454,
Huzars. — Armée autrichienne, 387,
Hussiaux, — Voir Huis.
Hyâder. — Iong voile porté par les dames persanes, 137,
139.
Hyao-i. — Habits de grand deuil ; Chine, 92-93.
Hydre (Aydria, dopia). — Vase antique en forme d’aiguière
et ayant le même usage, 23,
Hydrobaphès, Psychrobaphès. — ftofe teinte à froid;
antiquité, 25-26.
Hypocaustum (Ümoxauctov). — Pièce des bains romains,
dont la température était élevée à l’aide d’un fourneau eb
de tuyaux placés dans les dessous, 45, 185.
Hypodèma. — Nom générique que les Grecs donnaient aux
chaussures ; antiquité, 47,
Hypoderaia, Hypodarides. — Parure féminine : col-
liers descendant jusqu'au bas de la poitrine; Grèce, 25-26.
Hyponogation. — Petit sac en losange, tombant à la hau-
teur du genou ; costume du clergé grec, 181, 182.
Hypospeiron, Speiron. — Cheveux noués, coiffure de ca-
ractère bachique ; dames grecques de l'antiquité, 21.
Hyrka. — Veste turque, 175, 177, 178, 180.
Hysginus. — Couleur ponceau obtenue au moyen de la
pourpre de Tyr et du coccus ; antiquité, 25-26.
I.
Ibérique (épée dite). — Voir Érée.
Ibesimen. — Double broche; bijoux kabyles; Afrique,
151, 154, 155, 160 et 161, 165.
Ichella, — Manteau des Araucaniennes; Amérique du Sud,
"He
Ichaoun. — Calotte des femmes kabyles; Afrique, 150, 160
et 161, 165.
16. — Sorte d'osier dont on fait une coiffure ; îles Sandwich.
Océanie, 63-64.
00
Ielech.— La grande robe des Fellahines ; Égypte, 160 et 161.
Ignispicium.— Branche de l'art de la divination chez les
Romains, 38.
Ihram. — Manteau de pélerinage à l'usage des hommes ;
Turquie, 170.
Ikona.— Image sainte placée dans l’intérieur de la maison
du paysan russe, 443.
Ilbreachta. — Loi écossaise qui remonte aux premiers siè-
cles de notre ère, 425 et 426.
Image (ymage). — On donnait ce nom, pendant le moyen
âge, à toute représentation sculptée ou peinte qui décorait
l'extérieur des monuments et des habitations privées. Les
images d'appartements étaient le plus souvent enfermées
dans des sortes de petites armoires dont les vantaux étaient
décorés de peintures et de sculptures. Dans les chambres
à coucher, il y avait toujours une image de Notre-Seigneur
ou de la Vierge, ou du patron de la maison, Les vantaux
qui le cachaïient ne s’ouvraient qu'au moment de la prière
du matin ou du soir, ou lors de quelque solennité de famille.
t Dnage à volets ; Europe, moyen âge, 228.
Imagiers (ymagiers). — Les artistes peintres ou sculpteurs
chargés d’exécuter les mages, 228.
Imagines majorum. — Portraits ou bustes des ancêtres ; in-
térieur de la maison romaine, 33.
Imaginarius. — Porte-étendard de la légion romaine dont
l'enseigne était surmontée d'images des empereurs, 35.
Iman. — Prêtre musulman, 172-173,
2
Imbrex (xa)UnTAp). — Tuile faitière d’une forme
demi-cylindrique, par opposition àla /egula qui était plate ;
antiquité, 477-478.
Immissa (croix dite). — Voir Croix.
immolatus. — « Saupoudré de farine» (mol« salsa), victime
destinée au sacrifice ; antiquité, 38.
Impeditus. — Le soldat romain chargé de ses armes, de
ses provisions eb de son bagage personnel; antiquité, 36-37.
Voir: EXPEDITUS. ;
Imperator. — Titre honorifique que les soldats romains
donnaient par acclamations et sur le champ de bataille à
leurs généraux victorieux, 36-37.
Impérial. — Nom donné au baldaquin placé au-dessus des
baignoïires ; Europe, fin du dix-huitième siècle, 397,
Impilia. — Chaussure de feutre montant à mi-jambes ;
Grèce, 17.
Impluvium. — Large bassin carré s’enfonçant dans le
plancher de l'atrium: il recevait les eaux pluviales qui
tombaient par le compluvium. Maison romaine, 33.
Impossibles (les); Inconcevables (les). — Nom donné
aux femmes légèrement vêtues de l’époque du Directoire;
France, fin du dix-huitième siècle, 404, 408-409. Voir Mer-
VEILLEUSES,
Incroyables (les). — Classe de jeunes gens affectant une
mise exagérée et un parler dans lequel se présentait fré-
quemment l’expression : « c’est incoyable »; France, Direc-
toire, 404, Voir MUSCADINS.
Indague. — Le gentilhomme qui sortait sans poignard ;
France, seizième siècle, 263.
nde (ouvrage d’). — Étoffes, bijoux, meubles de goût orien-
tal; France, douzième-treizième siècle, 189,
Indounas. — Officiers de l’armée zoulou ; Afrique, 67-68.
Induku. — Voir Kerr.
Ingénue (coiffure à l’), — Dames de l’époque de Louis XVI ;
France, dix-huitième siècle, 391-392.
Inquilini. — Les locataires de la maison romaine : antiquité,
33.
Instita. — Large bande d’étoffe cousue au bas de la s/ola :
dames romaines, 40, é
Insula. — Maison romaine occupée par plus d’une famille ;
antiquité, 33. Voir DoMus.
Tphicratides. — Sandales militaires dont l'innovation est
attribuée à Iphicrate, général athénien; Grèce, 25-26.
Isimpartlos. — Recrues de l'armée zouloue; Afrique, 67-68.
Iskemlé-agha. — Officier porte-tabouret de la maison du
sultan ; Turquie, 169.
Isthmia. — Collier dont les dames grecques paraient le haut
de leur poitrine, 25-26.
Istigfar.— Demande de pardon ; prière musulmane, 145 et 146.
Itimad-oud-Deulet. — Premier ministre du grand mogol;
Inde, 115.
Itsch-Aghassys. — Officiers de l’intérieur du sérail; Tur-
quie, 169, 172-173.
JIzba. — La maison du paysan russe, 443.
Jabot. — Bouillon de chemise que l'ouverture du pourpoint
laissait paraître sur la poitrine. France, dix-septième et
dix-huitième siecles, 340, 369, 391-392.
Jacque, Jaque. — Pourpoint gamboisé, vêtement de guerre
adopté par les archers et les gens des communes ; France,
moyen âge, 217,218, 220.
Jacquet, Jaquette. — Étroite et courte camisole portée par les
hommes du quatorzième siècle; le jacquet ou jaquette de-
vient, au quinzième siècle, un vêtement de dessus consis-
tant en une robe courte qu’il était d'usage de porter avec
une ceinture. Costume civil; Europe, moyen âge, 206, 221,
246, 247 eb 248.
Jaez. — Mob espagnol qui signifie Aarnais, 200.
Jâlledar. — Le palanquin des rajahs et des grands sci-
gneurs ; Inde, 125, 127,
Jambières. — Plaques de métal couvrant le devant de la
jambe ; antiquité, 15, 16,17, 25-26, 36-37, 48-49, 56-57. Voër
CNÉMIDES, OCREA.
Jambières de laine; Kabyles, 150.
Jambières de mailles; Japon, 96-97 ; France, treizième et
quatorzièeme siècles, 202.
Jambières de plates. — Voir GRÈVES.
Janghir. — Caleçon collant à l'usage des hommes ; Inde, 130.
Janissaires. — Corps d'infanterie turque formant la garde
des sultans, institué par Orkhan en 1350; 169.
— 210 —
nischars. — Janissaires de la maison militaire des rois de
Pologne ; dix-septième et dix-huitième siècles, 454,
Jansénistes.— Nom donné, vers 1765, aux demi-paniers;
toilette féminine, France, dix-huitième siècle, 367.
Janséniste (robe à la). — Dames de l’époque Louis XVI, 391-
392.
Janua (aÿ)et0; ÜUpa). — La porte extérieure d’une mai-
son particulière chez les Romains, 33. Voir OSTIUM.
Jardinière. — Nom de la seule patte qu'avait une variété
du bonnet à la Fontange; France, dix-septième siècle,
règne de Louis XIV, 355.
Jarit. — Pagne en forme de jupon ; Malais, 63-64.
Jarretier (le). — Mot du quinzième siècle indiquant la
paire de jarretières, 246.
Jarretière (ordre de la), — Insignes ; joaillerie du dix-
septième siècle, 341.
Javelot. — Arme de jet qu'on lançait soit à cheval, soit à
pied; antiquité. — Javeline; petit javelot 2, 25-26, 36-37,
48-49, 56-57. Voir HASTA, PILUM,
— Javelot du moyen âge. Voir GLAIVELOT.
— Javelot des peuplades sauvages de l'Afrique, de l’Améri-
que et de l'Océanie. Voir SAGAIE.
Jayet. — Par corruption, jais; orfèvrerie-joaillerie du dix-
septième Siècle, 330,
Jeannette (rubans à la), — Dames de l’époque Louis XVI;
France, dix-huitième siècle, 391-392,
— (croix à la). Voir CROIX.
Jeschemek. — Caporal janissaire de la garde des rois de
Pologne ; dix-septième et dix-huitième siècles, 454.
Jeux-d’orgues. — Artillerie française du moyen âge. Voir
RIBEAUDEQUIN,.
Jinrikiska. — Voir DJIURIKSHA.
Jockey (chapeau en). — Coiffure masculine. France, 1785;
391-392.
Joppe.— Veston; costume tyrolien, 433.
Jota. — Danse populaire de l’Aragon ; Espagne, 474.
Joujou de Normandie. — Aussi appelé cran, espèce de
« contenance » à la mode chez les dames françaises vers
1791; 398.
Jou-ci. — Morceau de jade; symbole de commandement ;
Chine, 91.
Joueurs d'espée. — Nom donné aux Suisses porteurs dela
lourde épée à deux mains ; France, seizième siècle, 254, 256,
257.
Joupane (:upan). — Tunique longue; Pologne, 449, 450,
451, 452, 453.
Journade. — Surtout, casaque sans ceinture ; vétement de
chevauchée fort usité pendant le quinzième siècle, France,
moyen âge, 216, 217.
Joute (jouste, jouxte)., — Combat singulier à la lance ; Europe,
moyen âge, 219.
Jouy (toile de). — Étoffes d'indienne à la mode pendant
les dernières années du dix-huitième siècle ; France, 403.
Jovienne (la). — Nom donné à une des légions romaines,
35,
Juges diseurs. — Les juges de tournois; Europe, moyen
âge, 221.
Jugeurs. — Souliers de cuir épais, chaussure des femmes
de Cervara, province de Rome; Italie, dix-neuvième siècle,
468.
Jupe. — Costume féminin, la partie de la robe tombant de
la ceinture jusqu'aux pieds. — La robe de dessous ; dans la
première moitié du dix-septième siècle, la jupe était divisée
en corps de jupe (voir Corps) et en bas de jupe, celui-ci
désignant la jupe proprement dite; France, dix-septième et
dix-huitième siècles, 328, 353, 354, 355, 367. Voir CO,
ROBE,
Jupe de mailles. — Vêtement des hommes d’armes de lé-
poque de Charles VIT; France, quinzième siècle , 219.
Jupel (jube, jupe, jupon, gippon). — Vêtement d'homme,
sorte de casaque à manches et à basques ; France, moyen
âge et seizième siècle, 209, 274.
Jupon. — Costume féminin : courte jupe de dessous;
France, dix-huitième siècle, 389, 390, 391-392.
Jupon de cuir. — En usage chez les hommes d'armes de
la seconde moitié du quatorzième siècle; France, moyen
âge, 217.
Justaucorps. — Le vêtement qui remplaça le pourpoint
dans le costume des hommes; il devint d’abord lhabit
militaire et n’entra dans le costume civil que vers 1670. Au
dix-huitième siècle, le justaucorps prend le nom d’Aabit,
Justaucorps àbrevet. — Habit qui ne pouvait se porter qu’en
vertu d’un brevet signé de la main du roi; le justaucorps à
brevet date de 1664. — France, dix-septième siècle; 342, 343.
344-345, 349,351, 352, 354,359, 360, 362. Voir HABIT, POUR-
POINT.
Juste. — Nom donné au caraco très ajusté. Modes féminines
de l’époque Louis XVI; France, dix-huitième siècle, 398.
Juste-au-corps.— Casaquin des paysannes de la Norman-
die; France, 490,
Justillo. — Nom du velours de coton employé dans les
vêtements des femmes aragonaiïses ; Espagne, 475.
Justin. — Le corsage des paysannes bretonnes ; France, 494,
497,
K.
Kabak. — Citrouille, la gourde du Zeibek; Turquie, 177,
Kabkab. — Socques; Maures tunisiens, 159.
Kador. — Chaise; mobilier rustique de la Bretagne, 499-
500.
Kaftan. — Vêtement descendant jusqu'aux talons; Maures
tunisiens, 159.
Kagos. — Carosse japonais, 103.
Kai-Mien. — Opération qu'on fait subir aux femmes chi-
noises le jour de leur mariage, et qui consiste à raser le
front jusqu’à une certaine hauteur, 88.
Kaïn.— Cotonnade en usage chez les Papous ; Octanie, 60-61,
Kaireu. — Fichu des femmes de l’ancien comté de Nice;
France, 487,
Kaiserlicher-paucker. — Timbalier impérial ; Allemagne
dix-septième et dix-huitième siècles, 360,
b
ee
no
Kakolchnik. — Coiffure féminine ; Russe, 445.
Kaléan, Kalioum, Ghâlian. — Pipe à eau; Orient, 109,
138, 141, 142, 143, 144. Voir HOUKKAH, NARGUILEH.
Kalla dem Passe, Kalla passe-ware. — Variétés du
seite ou bonnet lapon ; Suède-Norvège, 411.
Kallarna. — La fille non mariée; Suède, 412.
Kallkistor. — Cistes funéraires ; Scandinavie, 50,
Kalpak. — Espèce de chapeau sans bords et de forme
droite ; Turquie, 178, 182.
— Bonnet de laine ; Bulgares du gouvernement de Kherson;
Russie, 445.
Kolpak. — Bonnet de fourrure; Pologne, 453, 454. Voir
KONFEDERATKA, KRAKOUSKA,
Kama. — Couteau à lame droite et à double tranchant;
Bedewi ou Bédouins du mont Liban, 179.
Kampilan. — Sabre en usage dans les îles Célèbes ; Océanie,
65 et 66.
Kan. — Meuble chinois qui sert à la fois de lit, de canapé
et de siège, 86.
Kangiar. — Poignard persan seulement porté par les nobles
et les militaires, 141.
Kangra. — Robe d’étoffe précieuse; Inde, 124, 129.
Kanoun. — Canons, énoncé des coutumes en usage dans
la Kabylie; Afrique, 152-153.
Kantharos (cantharus, xdvOæpos). — Gobelet, coupe ; anti-
quité, 23.
Kan-thoo. — Petite table placée sur le an ou canapé, et
sur laquelle on pose le service à thé et les pipes ; Chine, 86.
Kao ou Kao-tso. — Morceaux de bambou, talismans;
Chine, 91.
Kapula balaks. — Chefs de tribus; Alfours des Célèbes ;
Océanie, 65 et 66.
Kapout. — Manteau à manches, capote; Turquie, 177,
180.
Kappa. — Manteau rayé, ancien costume des Carmes, 147.
Kappe. — Redingote tombant jusqu'aux pieds; Hollande,
dix-neuvième siècle, 419 et 420.
Kapte. — Vêtement de dessus des Lapons ; Suède-Norvège,
411.
Kapurals. — Prêtres boudhistes; Kandiens de l’île de Cey-
lan ; Asie, 132.
Karabela. — Sabre polonais, 452.
Karguai. — Petits pavillons surmontés d'une espèce de
dôme ; mdhl ou harem indou, 117-118.
Karkhèsion. — Vase à boire; Grèce, 23.
Karmazyn (cramoisin). — Vêtement de couleur, privilège
exclusif de la noblesse polonaise ; treizième et quatorzième
siècles, 449.
Karrâsche. — Char d'honneur ; Europe, quinzième siècle,
216.
Karschouni. — L'arabe écrit avec des lettres syriaques ;
idiome des Maronites, 182.
Kask-loido. — La place des enfants dans l’intérieur de la
tente laponne ; Suède-Norvège, 411, Voir KATA.
Kata. — La tente laponne, 411.
Katebi. — Vêtement garni de fourrure; Perse, 141.
Katkem. —- Berceau lapon, 411.
Kavezé. — Longue pièce de coton qui, enroulée, forme un
turban volumineux; Turquie, 177.
Kayak. — Canot du pêcheur isolé; Esquimaux, 83-84.
Kechiceh. Courge fixée à un manche de bois et qui con-
tient des petites pierres. Le bruit produit par cet instru
ment, lorsqu'on l’agite, sert à la danse chez les Camacans
Amérique du Sud, 76.
Kéfié. — Mouchoirs de soie enroulés autour du turban; Tur-
quie, 177, 179.
Kekrock. — Courges évidées faisant les fonctions de gobe
lets ; Botocudos, Amérique du Sud, 76.
Kelasset. — Bas; maures tunisiens, 159.
Kelek. — Radeau soutenu par une couche d’outres gonflées
du genre de la sarn« indoue; Babylonie, 131.
Kemângeh ou Kemâncheh. — Instrument à cordes
Perse, 139.
Kemer. — Ceinture de cuir; Turquie, 179,
Kèpènek. — Pardessus de feutre qui ne laisse passer que la
tête et les pieds; Turquie, 176.
Keras (xepac). — Vase à boire en forme de corne; anti-
quité, 23. Voir RHYTON.
Kermès. — Liquide avec lequel les kanums (dames) turques
se rougissent les lèvres, 175.
Kerniad. — Joueur de biniou; Bretagne, 499-500.
Kerres. — Traineau pour les marchandises; Lapons, 411.
Kerri ou Induku. — Courte massue; arme de jet et arme
défensive des Cafres, 73.
Keskès. — Plat employé pour la préparation du couscoussou
chez les Arabes; Afrique, 155.
Khalat. — Cafetan turc, 169.
Khanntscher. — Poignard turc, 169.
Kharoubas. — Les familles kabyles qui composent un vil-
lage, déhéra; Afrique, 152-153.
Khass-akhorlu. — Sous-écuyer, palefrenier de la maison
du sultan ; Turquie, 169.
Khass-Odassi. — Compagnies du corps, maison du sultan
Turquie, 169.
Khasseguis. — Les odalisques qui ont donné un enfant au
Grand Seigneur; la mère du premier enfant est sultane fa-
vorite, Ahassegui sultan. Turquie, 172-173.
Khastria ou Radjah-Wansé. — Caste royale de Pile de
Ceylan; Asie, 132.
Khatims. — Bagues avec pierres; Orient, 170, 463.
Khatkhal. — Anneau de jambe, bijouterie kabyle; Afrique
154. F
Khazinédar-aghassy. — Trésorier du harem impérial;
Turquie, 172-173.
Khêlat. — Robe courte et diaphane, vêtement d'honneur
Inde, 112.
Kheurouz. — Talismans que les femmes du Sahara algérien
.
conservent dans des boites suspendues à leurs colliers;
Afrique, 165.
Khouttar. — Poignard indou, 110, 111, 112, 120, 121, 122.
Kibitka. — La tente des Kalmouks; Russie, 446.
Kilt ou fheile-beag. — Jupon écossais; costume masculin,
425 et 426, 427.
Kioché. — Angle du divan devant lequel on place le éantour
dans les maisons turques, 171.
Kinkab. — Étoffe brochée d'or et d'argent dont on fait les
turbans riches; Inde, 135 et 136.
Kirimon. — Robe ouverte, vétement national des Japonais:
99, 105.
Kirka. — Manteau à manches ; Turquie, 175.
Kitschka. — Capuce de velours ; coiffure des femmes de Ria-
zan (Russie), 438 et 439.
Kittel. — Petite jaquette de femme; Allemagne, 336.
Kiz. — Nom de la jeune fille chez les Turcs, 171.
Kizlar Agha (chef des filles) on Dari-seadet aghassy
chef de lu maison de félicité). — Titres portés par le chef
des eunuques ; harem impérial. Turquie, 169, 172-173.
Kjæœkkenmæddings. — Débris alimentaires laissés en
monceaux par des populations qui ont vécu à l’état sauvage ;
Europe barbare, 48-49,
Kladd. — Grand capuchon de femme; Lapons, 411,
Klaft. — Mot copte signifiant capuchon. On l’emploie pour
désigner, en Égypte, la coiffure nationale formée d’une bande
d’étoffe terminée par deux pattes retombant sur la poitrine ;
1, 2, 3, 4, 36-37.
Klakka. — Houlette en forme de bêche; Lapons, 411.
Klewang. — Sabre; Célèbes et Sumatra, Océanie, 65 et 66,
Klismos. — Voir CLismos.
Knape. — Messager de corporation; Flandre, dix-septième
siècle, 323.
Knif. — Couteau lapon, 411.
Knivet. — Voir COUTEAU.
Kobo. — Manteau en peau des Bassoutos; Afrique, 67-68.
Kohl, Kohol, Koheul. — Collyre en usage chez les Orien-
taux depuis la plus haute antiquité ; toilette féminine, 3, 71
155, 158, 175. Voir SURMEH,
Kokiou ou Biwâ. — Sorte de violoncelle; Jayon, 103.
Kokkoums.— Chefs de villages; Alfours des îles Célèbes,
Océanie, 65 et 66. Voir KAPULA BALAKS,
Kokoschnik (ce de poule). — Haute coiffure en pointe;
femmes russes, 438 et 439, 441.
Kokse af bjork. — La cuiller à soupe des Lapons, 411.
Kolambi.— Habit à manches courtes ; Malais, 63-64.
Kolpak. — Voir KALPAK.
Konfederatka. — Bonnet s'élargissant vers le sommet, qui
est carré et plat; Pologne, 453.
Kontousch (kontusz). — Habit de dessus, à manches fen-
dues; vêtement d’origine orientale. Pologne, du quinzième
au dix-septième siècle, 450, 453, 454,
Kontusik. — Vétement à manches fendues du même genre
que le Zlontousch; costume féminin. Pologne, dix-hui-
tième siècle, 453.
Ko-Pou. — Étoffe d'été; habillement des dames chinoises,
89 et 90.
Kor-Kapp. — Bâton que tient le conducteur d’un traîneau;
Lapons, 411.
Koton. — « Cabinet » japonais, 96-97 et 98.
Kotsedjikis. — Mendiants hors castes ; Japon, 99.
Kouftehs. — Boulettes de hachis cuites dans des feuilles de
vigne; mets persan, 137.
Koukis. — Esclaves polynésiens ; Océanie, 63-64,
Koukri-Kora. — Glaive à lame recourbée; Népaul, Inde,
120.
Koulouk. — Bonnet, costume malaisien ; Oc‘anie, 63-64.
Koumignas. — Bottes à tige en peau de renne, avec la
fourrure en dessus ; Esquimaux, 83-84.
Kounda. — Sabre droit; Inde, 110, 111, 112, 122. Voir
KHOUTTAR,
Koumdoura. — Voir GOUNDOURA.
Kouneïs. — Boucles d'oreilles; bijouterie kabyle, 154.
Kourbadij. — Cravache en nerf d’éléphant dont font usage
les gellâbys, marchands qui traversent le désert par cara-
vanes ; Afrique, 149.
Kouskoul. — Noix de coco dans laquelle les derviches in-
dous reçoivent les offrandes ; Perse, 141.
Koussab. — Longue chemise, vêtement des Yoloffs ; Séué-
gal, 67-68.
Koutnou. — ftoffe de soie; Turquie, 179, 180. Votr Ex-
TARI.
Koutonet. — Tunique; costume des prètres israélites, 13.
Koutoual. — Juge civil, cour du grand Mogol; Inde, 115,
Kouyoumdji (esnaf de). — « Corporations des bijoutiers »;
Turquie, 463.
Kozir. — Col droit richement orné, attaché au zipoune;
ancien costume russe, 438 et 439.
Kraal. — Campement, parc enclos où sont renfermés les
bestiaux ; Bachapins, nation cafre ; Afrique, 67-68, 73.
Krakouska.— Bonnet carré et plat; Pologne, 453, 458 et459.
Kratanion. — Coupe de forme évasée; antiquité, 23,
Krèdemnon. — Voir CRÉDEMNON,.
Kris, — Poignard malais; Océanie, 63-64, 65 et 66, 134.
Krosse ou Kaross. — Manteau de peau peinte ; Hottentots,
73.
Krullenne-bellekens. — Pendants attachés aux jers en
spirale, parure féminine ; Hollande, 421 et 422, 423,
Ksours. — Villages situés au milieu des oasis du Sahara;
Afrique, 165.
Kucsma. — Coiffure demartre; magnats hongrois, 458 et 459.
Kuffia. — Coiffure féminine de l'Algérie, 160 et 161.
Kulah. — Voir CourA.
Kunstschrank. — « Armoire artistique », cabinet; Alle-
magne, seizième et dix-septième siècles, 298, 316,
Kurass. — Jaquette de piqué blanc des femmes dela Bohème :
Autriche, 433.
Kurta.— Manteau d'investiture ; Inde, 112.
Kut-Kross. — Tablier de pudeur des femmes hottentotes ;
Afrique, 73.
Kutschuk oda aghassy. — Surveillant de la & petite
chambre » des femmes ; harem impérial, Turquie, 172-173.
Kwan. — Mandarin chinois, 85.
Kyathos. — Coupe de forme évasée; antiquité, 28.
Kylix. — Gobelet à anses ; Grèce, 23.
Kyranayka. — Voir GUICANN.
Kyrba.— L’'outre avec laquelle le sakka turc fait le trans-
port de l’eau, 175.
Kyrbasie. — Tiare droite entourée d’un diadème; Assyrie,
11 et 12.
Kyssa-kurk. — Veste à fourrure épaisse; Tartares cri-
méens, Russie, 448,
L
Labarum. — Jtendard impérial institué par Constantin:
Romains, 35.
Lacerne (Zacerna). — Manteau ample qui se mettait par-
dessus la toge ; on l’agrafait sur l’épaule ou sur la poitrine ;
Romains, 40, 244,
Lacet-Boursault. — Le lacet du corset entr’ouvert nommé
gourgandine ; France dix-septième siècle, époque Louis XIV,
352.
Lacis. — Dentelles du seizième siècle; Europe, 276 et 277.
Laconicum. — L’extrémité demi-circulaire du caldarium ;
bains romains, 45.
Laconiques. — Chaussure des Spartiates qui, de même que
leur tunique, était rouge ; Grèce, 47.
Lakkek. -— Traîneau couvert, hermétiquement fermé; La-
pons, 411,
Laignadier (cravate à la). — La cravate écrouélique des
incroyables ; France, époque du Directoire, 404.
Laird ou Chieftain. — Chef, seigneur écossais, 425 et 426.
Laitière (bonnet demi-rond, dit à la). — Modes féminines
du règne de Louis XVI, 389, 405.
Laitues pommées. — Larges roses de rubans dissimulant
les oreïlles du soulier; hommes de l’époque Louis XIII.
France, dix-septième siècle, 327, 328.
Lallas. — « Dames » arabes ; Afrique, 165.
Lambrequin. — Voile adapté au casque; Europe, moyen
âge, 217, 219.
— Mot qui, au seizième siècle, remplace celui de gout'ière pour
désigner la bordure du ciel-de-lit ; Europe, 293.
Laminæ. — Les longues bandes d'acier de la cuirasse qui
couvraient les épaules et entouraient la taille; Romains,
36-37.
Lampadaire. — Espèce de lustre; Europe, moyen âge, 227.
213 —
Lance (lance, )0Y/n). — Arme d'hast de la plus haute
antiquité; au moyen âge, elle devient l'arme distinctive et
caractéristique de la chevalerie. La lance était aussi consi-
dérée comme arme de tournoi. — Zunces brisées; celles qui
avaient été sciées à demi, près du bout, pour que le choc
fût moins violent. — Zances courtoises; celles qui avaient un
fer carré, obtus. — La lance de guerre resta en usage en
France pendant tout le seizième siècle et jusqu'en 1605
sous Henri IV qui l’abolit en réorganisant les compagnies
d'ordonnance. — Chez les Africains et les Océaniens, la
pointe de la lance varie à l'infini; elle est tantôt plate, tan-
tôt barbelée, ou en forme de poinçon, 1, 10, 11 et12,15, 25-26,
36-37 , 48-49, 50, 54, 56-57, 60-61, 63-64, 67-68, 69, 70, 72,
83-84, 96-97, 119, 134, 201, 202, 204, 217, 218, 220, 254
255, 260. Voir BOURDONNASSE, CONTUS, SARISSE,.
Lance fournie. — Troupe de six hommes comprenant un
chevalier armé de la lance, un page ou varlet, trois archers
et un coustillier ; compagnies d'ordonnance, France, quin-
zième siècle, règne de Charles VII, 218.
Landvogts. — Anciens officiers municipaux de l'Alsace,
488.
Langouti. — Pièce d’étoffe couvrant les jambes; Inde,
royaume de Siam, 108, 128, 129, 130.
Langue de bœuf. — Dague italienne de forme analogue à
la miséricorde; seizième siècle, 262.
Lan-lin. — Plume d'oiseau ; décoration accordée par l’empe-
reur de Chine aux fonctionnaires civils et militaires, 87,
Voir XWALIN.
Lanspessade. — De Zanza spezzata, & lance rompue »: ca-
valier démonté que l'on mettait dans l'infanterie pour y
remplir les fonctions de caporal; France seizième siècle,
256.
Lansquenets. — De lanz-knecht, € valet de lance » ; bandes
de mercenaires, la plupart Allemands, qui apparurent pour
la première fois en France sous le règne de Charles VIII,
Pendant plus d’un siècle, les lansquenets formèrent une par-
tie de l’armée française, 256, 257.
Lapidaires-faussetiers. — Ceux qui imitaient les pierres
précieuses; France dix-septième siècle, 330.
Lapis specularis. — Carreaux de verre ou de talc donnant
de la lumière par les ouvertures du caldarium; bains ro-
mains, 45.
Laptchin. — Bottines lacées ; Turquie, 176.
Laptis. — Chaussure en écorce de bouleau ; bergers Grands-
Russiens, 445.
Lararium. — Oratoire réservé aux dieux Lares ou aux gé-
nies tutélaires de la famille ; maison romaine, 33.
Lar'ouati. — Berrani exerçant la profession de marchand
d'huiles; Aïgérie, 163.
Laticlave. — Tunique romaine qui n'avait qu'une bande de
pourpre placée sur le devant dela poitrine ; antiquité, 40.
Laume-guatte. — La hutte du Lapon, 411.
Layette. — Coffre léger et de petites dimensions; tiroir
d'armoire où l’on serre les papiers, les valeurs .304,
Lazo ou Laço. — Instrument de chasse des Gauchos ; longue
corde terminée par un anneau de métal, Amérique du Sud,
115 18e
Leang-Kwan. — Bonnet de deuil porté par le fils du défunt;
funérailles, Chine, 92-93.
Lebni. — B'ouse de dessus du Touareg: Afrique, 149,
214 — x
Lectrin. — Voir LUTRIN,
Lectus. — Voir LIT.
Lecythus. — Vase à onguents; toilette des dames grecques,
18.
Légat (legatus). -— Officier général attaché à un corps d'ar-
mée ou à un gouverneur de province; Romains, 36-37.
Légion (/gio). — L'une des divisions des armées romaines,
et composée entièrement de citoyens romains. C’était un
corps complet qui réunissait infanterie pesante et légère,
cavalerie, équipage de siège. Une légion avait un numéro
d'ordre et un nom, tel que la Æulminante, la Jovienne,
l'Herculéenne, ete. ; un tribun la commandait.
Légionnaires (/égionari). — Le corps de cinq ou six mille
soldats pesamment armés qui formaient le contingent fourni
par les citoyens romains à chaque légion; le reste des trou-
pes qui en composaient l'ensemble était composé d’auxiliai-
res et de cavaliers (legionwrii equites), 34, 35, 36-37.
Lein-Croich. — Chemise colorée au safran, en usage chez
les Irlandais et les Écossais ; premiers temps de la royauté,
425 et 426.
Lekaata. — Lame de cuivre longue de deux à cinq pouces
que les Bassoutos s’introduisent dans le lobe de l'oreille;
Afrique, 67-68.
Lenço. — Mouchoir de téte des Portugaises, 482, 483.
Leperos. — Porte-faix, mendiants, etc. ; Mexique, 79.
Lerpipa. — Pipe faite avec une espèce de terre glaise; La-
pons, 411,
Leurre. — La patte coupée d’un oiseau que l’on agitait
lorsque le faucon était en liberté, afin de le ramener sur le
poing ganté ; Europe, moyen âge, 221.
Lévite. — Costume des hommes : espèce de surtout à collet,
tombant jusqu'aux pieds ; France, dix-huitième siècle, 405.
— Costume féminin : peignoir allant jusqu’à mi-jambe pendant
le règne de Louis XV, et qu'on allongea en jupe traïînante
sous le règne de Louis XVI; France, dix-huitième siècle,
389,
Lévite (fourreau en).— Voir FOURREAU.
Libanotris (At6avwtoic). — Boîte à parfums; l’encensoir
des Grecs, 25-26. Voir ACERRA.
Libas. — Le calecon de toile des Fellahines ; Égypte,
160 et 161.
Libdeh. — Petite calotte; Fellahines, Égypte, 160 et 161.
Libidines. — Peintures licencieuses placées dans le renereum ;
maison romaine, 33.
Librairie. — Bibiothèque, cabinet d'étude, On donna ce
nom, au moyen âge, aux pièces qui renfermaient des meu-
bles en forme de casiers, sur les rayons desquels on plaçait
des manuscrits, et, par extension, aux meubles eux-mêmes ;
Europe, moyen âge, 214.
Libum. — Sorte de gâteau que l’on offrait aux dieux, dans
les sacrifices ; antiquité, 38.
Lichaaku. — Sandales de cuir de bœuf; costume des Pas-
soutos, Afrique, 67-68.
Ligneus calceus. — Soulier de bois ou sabot; antiquité,
47.
Ligula. — De Zigare, lier. Languette de cuir ou agrafe d’ar-
gent, d'or ou d'ivoire, placée sur le dessus du pied; chaus-
sure antique, 47.
| Limen (fGr)9c). — Seuil de la maison romaine, 33,
Limonière (avant-train à la). — C. 4, d. à brancards ; artil-
lerie française du dix-huitième siècle, 384,
Limus. — Jupon, vêtement du popa et des viclimarü: Ro-
mains, 38.
Linge de haute lice. — Nom que l’on donnait, pendant le .
moyen âge, au linge damassé; France, 216.
Lirinum. — Parfum liquide composé avec le lis; antiquité,
45,
Lissan. — Casse-tête égyptien, 2.
Lit (lectus, }ExT00V). — Meuble employé à divers usages
chez les anciens : il y avait ceux pour la nuit (/ectus cubicu-
luris) et ceux pour le jour, disposés dans la salle des repas
(lectus triclinaris); 5, 10, 23, 27-28, 44, Voir TRICILINIUM.
Lits du moyen âge; 185, 186, 190-191, 203, 213, 227, 231,
232.
Lits de parade, de pied, d'été ou d'ordinaire, houssé, à la
polonaise, à la duchesse, à colonnes, à deux dossiers à la ro-
maine, en chaire à prêcher, à la d'Artois; France, seizième,
dix-septième et dix-huitième siècles, 293, 294, 313 et 314,
318-319, 322, 344-345, 347, 348.
Lit encastré; Belgique, France (Bretagne), Hollande, 312,
313 ct 314,, 424, 499-500.
Voir ALCÔVE, CHAMBRE DU LIT OU DES PAREMENTS,
CIEL-DE-IIT, COURTEPOINTE, COURTINE, COUSSIN, COUVER-
TOIRE, DAIS, GOUTTIÈRE, G-WILÉ, PENTE, POËLE À GOU'-
TIÈRE, QUEUE, RUELLE.
Litière. — Sorte de lit couvert placé sur un double brancard
et porté par deux chevaux. Dans l'antiquité, on se servait
de litières ; cette façon de voyager était non moins fréquente
pendant le moyen âge, 206.
Lituus. — Insigne particulier, chez les souverains égyptiens,
de la domination sur le nord; cet insigne ornait le devant
du pschent, 4.
— (Aitvoy) ; bâton d’augure; Romains, 39.
— Trompette d’airain munie à son extrémité d’une articula-
tion recourbée semblable à la buccina ou connu; antiquité,
38, 43.
.
Livrée. — Mot qui désignait, aux douzième, treizième et
quatorzième siècles, les vêtements Zivrés, dans certaines oc-
casions solennelles, par les seigneurs à leurs familiers; ces
vêtements étaient tous de même coupe et de même étoffe;
Europe, moyen âge.
Officiers, gens de livrée ; 222, 238, 239, 256, 360. Voir Cou-
REUR, ECUYER, HEIDUQUE, PAGE.
Livrée royale; France, seizième, dix-septième siècles, 256,
274, 342, 349, 364,
Loba. — Le bliaut espagnol ; treizième siècle, 200,
Loge d'opéra (coiffure d’apparat, dite). — Modes féminines
de l’époque Louis XVI (1782) ; France, 389.
Lonines. — Officiers sans emploi appartenant à la caste des
Samouraïs ; ils ont aussi le privilège de porter deux sabres;
Japon, 99,
Lorica (ÜwpaË). — La cuirasse des Romains, — Zorica squa-
mata ; celle composée de pièces en forme d’écailles (squamcæ);
34, 86-37.
Lostenn-greiz. — Jupe intermédiaire des paysannes bre-
tonnes qui portent trois espèces de cotillons, 497. Voir BROS-
GUELEDEN, BROS-UHELEN,
— #15 —
Loup. — Masque en velours noir; Europe, dix-septième siècle,
338 eb 339.
Lovo ou Chino. — Descendant d’un nègre et d’une indi-
gène; Mexique, 79.
Lucquoise (canons à la). — Canons d’arquebuse; France,
seizième siècle, 257.
Lunula. — Ornement de chaussure en argent, en or, ou en
ivoire, et en forme de croissant; privilège des sénateurs pa-
triciens ; Romains, 47.
Lurich. — Haubergeon de mailles; costume militaire des
anciens Ecossais, 425 eb 426.
Lutensis. — Pourpre romaine dont on pêchait le coquillage
dans la vase, lutum ; antiquité, 25-26.
Luth (y£}UG, yEAwWVN, testudo, leuth, luit, lut). — Instrument
à cordes, variété de la lyre. — Le luth, à la différence de la
quiterne, de la citole et de la mandore, quise jouaient avec les
doigts, exigeait le secours d’un petit crochet dans les mains
du musicien ; antiquité et moyen âge, 22, 192, 210.
Lutrin (Zectrin, leutrin, poulpitre, pupitre). — Il y avait
plusieurs sortes de lectrins : les lectrins fixes, placés au mi-
lieu du chœur des églises et à l’usage des chantres; les lec-
trins facilement transportables pour lire l’épitre et l’évangile
sur le jubé, à l'entrée du chœur; les lectrins de librairies,
de bibliothèques, sur lesquels on posait des livres à consul-
ter. Europe, moyen âge, 214, 298,
Lyre. — Instrument de musique à cordes de fil de lin, de
boyau ou de métal. Les anciens avaient deux espèces de
lyres : la grande, appelée Barbitos, qui se jouait avec le
plectrum, et dont les branches étaient ajustées sur un ma-
gas ou coffret qui augmentait la sonorité des cordes; et la
petite, dite chelys ou cithare, dont les branches avaient pour
base une carapace de tortue mise de champ. Cette dernière
était beaucoup moins grande et l’on en pinçait les cordes
directement avec les doigts, 22, 43, Voir MAGADIS, MAN-
DORE,
M
Mach-pilove. — Mets persan : haricots verts cuits à l'eau,
131
Macha. — Paire de pincettes; fourniment du Zeibek ; Tur-
quie, 177.
Machlah. — Manteau ture, 179.
Macho. — Instrument de musique galicien ; Espagne, 476.
Ma-coual. — Robe de dessus; Chine, 85, 86, 89 et 90.
Madeleine (religieux et religieuses de l’ordre de la). —
Allemagne, moyen âge, 198.
Madelonnettes (religieuses). — France, dix-septième siècle,
334,
Madroni en tamoul. — Plante dont on utilise le suc, dans
l'Inde, pour teindre les ongles en vermillon, 113,
Moœniana. — Balcon en encorbellement; maison romaine,
23.
Magadis. — Lyre à vingt cordes; antiquité, 22.
Maghnâttys. — L'hématite, qui, selon les Arabes, calme les
douleurs de la goutte, facilite les accouchements, etc. Afri-
que, 162.
Magnat. — Nom donné, en Hongrie, aux membres de Ia
haute noblesse, 458 et 459.
Magosto. — Fête qui se célèbre tous les ans, en Galice et
dans la province de Léon, à l’occasion de la récolte des châ-
taignes; Espagne, 476.
Magua. — Jupon des dames mexicaines, 79,
Mahitou. — Robe en peau de bison, tannée avec la cervelle
de l’animal, et conservant encore sa toison. Peaux-Rouges ;
Amérique du Nord, 81.
Mahl. — Le harem indou, 114, 117-118.
Mahoîtres, Maheutres. — Carcasses placées sous les man-
ches du pourpoint, et destinées à faire paraître les épaules
plus larges ; Europe, quatorzième et quinzième siècles, 209,
210, 211, 212, 216, 221.
Mahramas. — Coiffure consistant en voiles superposés :
dames musulmanes, Turquie, 180.
Mai-i. — Vêtements de funérailles portés par le fils du dé-
funt ; Chine, 92-93.
Maille. — Tissu formé d’anneaux, de chaînettes enchevêtrées
ou contreposées, eb accrochées l’une à l’autre. L’armure
complète de mailles dura depuis le règne de saint Louis jus-
qu’à la fin du treizième siècle, époque où les plates y furent
adjointes, — Maille (double), dite de Chambly; une de celles
qui offraient le plus de résistance; — Europe, moyen âge,
201, 209, 203, 207 et 208, 210,
Maillet ou Plommée. — Arme des hommes de pied, com-
posée en partie de plomb, d’où son autre nom de plommée ;
Europe, moyen âge, 218.
Main gauche. — Nom que les dagues prirent pendant le
seizième et au commencement du dix-septième siècle, parce
qu’on les tenait de la main gauche en combattant à l'épée;
elles servaient alors à parer et aussi à fournir un coup droit
quand on enferrait l’adversaire, 222, 254, 256, 262, 263.
Main de justice. — Espèce de sceptre que les souverains,
revêtus des ornements royaux, portaient dans la main gau-
che, 184.
Maîtres (petits-). — Nom donné, pendant la Fronde, vers
1650, aux jeunes seigneurs du parti de Condé ; on les appela
ainsi, suivant M“e de Motteville, & parce qu’ils étaient à
celui qui paraissait être le maître de tous les autres ». Ce
nom resta depuis aux jeunes gens fats eb esclaves de la
mode ; France, dix-septième siècle, 351.
Makaké. — Concubines ; Japon, 104.
Malborough (chapeau à la). — Modes féminines du règne
de Louis XVI; France, dix-huitième siècle, 391-392.
Malhafa. — Ample robe à larges manches ; femmes du Sa
hara algérien; Afrique, 165.
Malla. — Collier de corail ; Inde, 126.
Malleus. — Le maillet dont le popa se servait, dans les sa-
crifices, pour abattre la victime ; Romains, 38, 39.
Maltaise (chapeau à la). — Modes féminines du règne de
Louis XVI; France, 391-392.
Malte (ordre de). — Ordre de chevalerie, religieux et mili-
taire, dont l’origine remonte aux croisades,
— 216 — lu
»
Malte (l'ordre de chevaliers français de); dix-septième
siècle, 364.
Malte (croir de), 341.
Malvunuzein. — L'artisan qui fait les meubles, dans le
campagnes de Bretagne, 499-500,
Mama. — Femmes de service du palais impérial; Chine, 85.
Mancebas en cabellos.— Nom autrefois donné aux jeunes
filles espagnoles, lorsqu'il était d'usage chez elles, comme
chez toutes les jeunes filles du moyen âge, d’avoir les cheveux
flottant sur les épaules, 200. É
Manches (demi-). — Manches courtes et plates de la robe,
donnant issue aux engageantes; modes féminines. France,
époque Louis XIV, 354.
Manches (tour de). — Marchettes à trois rangs dedentelle,
placées an bord des manches courtes de la robe; modes fé-
minines. France, règne de Louis XIV, 353.
Manches à bottes. — Manches d'habit avec un grand pare-
ment retroussé; hommes de la fin du dix-septième siècle,
France, 354. Voir AMADIS.
Manches à coudes. — Italie, seizième et dix-septième siè-
cles, 359.
Manches à l'enfant. — Les manches du caraco garnies de
maline ; dames de l’époque Louis XVI, 398.
Manches à gigot. — Hommes et femmes ; Europe, seizième
siècle, 273, 279, 285.
Manche honorable, — Longue manche détoffe, traïnant
parfois jusqu'à terre, que les chevaliers portaient au com-
bat et dans les tournois ; l'usage de la manche honorable fut
maintenu jusqu'au quinzième siècle. France, moyen âge, 219.
Manches à l’Isabelle. — Manches en sabot; dames de l'é-
poque Louis XVI], 389.
Manches à l'italienne. — Les manches ballonnées des dames
du seizième siècle; France, 273, 274, 311.
Manches à la marinière. — Hommes et femmes ; France,
règne de Louis XVI, 391-392, 398.
Manches de maille à gantelet. — Armement du rétiaire ;
gladiateurs romains, 36-37.
Manches de maille. — France, quatorzième et quinzième
sitcles, 202, 219.
Manches en pagode. — Manches plates ouvertes en enton-
noir et garnies d’un retroussis chez les hommes; France,
première moitié du dix-huitième siècle, 368, 369.
Manches en sabot, à soufflet, à la Pierrot. — Dames du règne
de Louis XVI; France, 390, 391-392. Voir MANCHES A L'Isi-
BELLE.
Manchettes. — Ornement du poignet commun aux deux
SCXeS.
Manchettes fraisées, tuyautées, 226, 268, 276 et 277.
Manchettes en rebras, 274, 280, 311, 321.
Manchettes à entonnoir. — France, seizième et dix-sep-
tième siècles, 328,
Mancheron. — Manche courte et volante; seizième siècle.
Voir AILERON.
Manchon. — Les premiers manclhons firent leur apparition
sous le règne d'Henri III; ils étaient de velours ou de satin
doublé de fourrure. Au dix-septième siècle, le manchon, fai-
sant aussi partie de la mise des hommes, est de peluche et de
léopard ; on l’assujettit sur le devant du corps, ou on le sus-
pend au moyen d'un cordon nommé passe-caille. Sous le
règne de Louis XV, le manchon est réduit aux dimensions
d'un petit fourreau d’étoffe ; il reprend ses anciennes propor-
tions dans le cours du règne suivant, — Chiens-manchons :
nom donn aux petits chiens qu’il était de bon ton, chez
les dames de l'époque Louis XIV, de nicher dans les man-
chons. — 279, 287, 321, 328, 336, 337, 338 eb 339, 343, 352,
354, 355, 360, 364, 368, 372, 373, 389, 391-392, 402, 405.
Mandarah. — Premier étage de la maison riche, au Caire;
le maître y reçoit ses visites; Egypte, 166.
Mandil. — Mouchoir enroulant le fez; Turquie, 178.
Mandille. — Casaque à ailes ouvertes, espèce de surtout mi-
litaire devenu un vêtement de laquais; France, seizième
siècle, 274, :
Mandore, Pandore (gandura, RaY0oÙpa). — Espèce de
lyre à trois cordes. Pendant le moyen âge, la #1andore ou
lyre d'amour avait la même forme que la guitare, mais ses
cordes étaient de laiton, 3, 192.
Manec. — Brassard d'étoffe que l’on rencontre encore dans
le costume des paysannes de la province romaine; Italie,
244, 468.
Mangatchangs. — « Gens du commun »; îles Mariannes
Océanie, 63-64.
Manichordion. — Voir CLAVICORDE.
Manipule (manipulus). — T’enseigne primitive de la légion
chez les Romains, consistant en une poignée de foin atta-
chée à une perche,
— Corps dinfanterie légionnaire composé originairement de
cent hommes, puis de deux cents, et ayant un signum comme
étendard , 35.
— Bande d’étoffe aux extrémitts pattées que le prêtre catho-
lique officiant, ainsi que le diacre et le sous-diacre, portent
au bras gauche au moment de la célébration de la messe, 181,
189, 193, 194.
Manka. — Tatouage incisé ; Australiens, Océanie, 60-61.
Manta. — Pièce détoffe dont se drapent les Galiciens; Es-
pagne, 476.
Mante. — Le long voile des veuves du dix-septième siècle;
chez les dames du dix-huitième, la mante devient une pe-
lisse se boutonnant par devant dans toute sa longueur.
France, 340. Voir MANTEAU.
Manteau. — Vêtement de dessus, ample et long.
Manteaux civils et militaires de l'antiquité ; 14, 15, 16, 17,
20, 24, 25-26, 29, 34, 36-37, 40, 48-49, 50, 56-57, 59, 181, 183;
Voir CAXDYS, CHLAËNE, CHLAMYDE, CHLAMYDION, HIMA-
TION, PALLA, PALLIUM, PALLIOLUM, PALUDAMENTUM, PE-
PLON, PHAROS, SAGUM, SAGULUM, TOGE.
Manteaux des indigènes de l'Afrique, de l'Amériqueet de
l'Océanie ; manteaux de chefs; 60-61, 63-64, 71, 77, T8, T9,
80, 81. Voir BLANKET, FERDAH, ICHELLA, KRoSsS ou KaA-
ROSS, POXCHO, SARAPÉ.
Manteaux asiatiques, des populations musulmanes de lPO-
rient et de l'Afrique, 112, 150, 151, 155, 156, 157, 158, 159,
160 et 161,162, 163,165, 170, 175, 176,177, 178, 179, 180,182,
462, 464, — Voir ALBORNOZ, BARNUS, BINICH, BURNOUS,
CHAPô, DJUBBÉ, FEREDIÉ, GEFARA, GHAMMA, HAïk,
IHHRAMS, KIRKA, KURTAH.
Manteaux religieux, sacerdotaux, 147, 181, 182, 193, 194,
198, 200, 284, Voir CHATE, CHASUBLE, KAPPA, PHENOLIUM,
PLUVIAL,
Manteaux (mantels) civils et militaires du moyen âge, des
seizième, dix-septième et dix-huitième siècles; Europe, 188,
189, 199, 200, 201, 209, 246, 271, 280, 285, 340, 343, 384,
Voir BALANDRAU, CAPE, CLOCHE, HARZKAPPE, HUIKEN,
MANTE, MANTELIN, MANTELINE, MANTELLINO, PAILE, PAL-
LIUM, ROBE, SIMARRE Où ZIMARRA,
A dx il
ee
Manteau impérial, royal ; Europe, moyen âge et seizième
siècle, 20$, 212, 214, 285.
Manteaux d'honneur, de cour; Europe, moyen âge, sei-
zième etdix-septième siècles, 210, 211,247 et 248, 251,311,353,
355, 360.
Manteau (lacer le). — Expression désignant la manière de
tenir les manteaux plus ou moirs ouverts à l’aide d’une
ganse ou d’un cordonnet; France, douzième siècle, 189.
Manteaux de magistrats, de docteurs; Europe, moyen
âge et seizième siècle, 214, 268, 269, 274.
Manteau à lu reitre; Allemagne, seizième siècle, 271.
Manteaux de deuil ; Europe, seizième et dix-septième siè-
cles ; 269, 286, 324-325.
Manteau. — Le voile des veuves ; France, seizième siècle,
273.
Manteau. — Nom que prend la cape des hommes sous le
règne d'Henri IV ; France, seizième et dix-septième siecles,
311.
Manteau à la Balagni. — Hommes de l’époque Louis XITT;
France, dix-septième siècle, 327, 328, 329.
Manteau où volant. — La jupe de dessous retroussée des da-
mes de l’époque Louis XIV ; 340, 353, 354, 355, 360.
Manteaux d'abbé, Manteaux à petit collet ; France, dix-sep-
tième et dix-huitième siècles, 352, 354, 372.
Manteau de relevailles; provinces françaises. Voir VENTEL.
Manteau de Charlemagne. — Espèce de pelisse aussi ap-
pelée capot; bergers landais. France, 486.
Manteaux bulgares, écossais, hongrois, polonais, russes, et
des provinces françaises. Voir ARGO PEILLOUX, ARISAID, CAPA,
CAP4A DE MUESTRA, COUBERTIE, DÉLIA, DÉLIURA, FEREZ,
FEREZYA, GUNIA, HOURA DE MIRANDA, MANTA, MANTÈLE,
MENTE, OPOGNETCHA, OUSIROUGHA, PLAID, VENTEL.
Manteau. — Le grand pavois à œæillères, à l'abri duquel
les artilliers mettaient le feu aux bombardes ; France, quin-
zième siècle, 220.
Mantel fJourré. — Voir SURCOT, SURCOTTE.
Mantel, Mantelet. — Rideaux de voitures ; carrosserie du
moyen âge et du dix-Septième siècle, 216, 320.
Mantèle. — Variété de la mantille ; femmes baléariotes.
Espagne, 481.
Mantelet à la reine. — Dames de l’époque Louis XVI;
France, dix-huitième siècle, 398.
Mantelin (frisque) ou petit manteau à la clistérique ; France,
seizième et dix-septième siècles, 327, 328.
Manteline. — Petit manteau militaire; France, quinzième
siècle, 217.
Mantellino. — Manteau court ; Italie, quinzièmesiècle, 238.
Mantille. — Petite écharpe que les dames de la première
moitié du dix-huitième siècle portaient croisée sur la poi-
trine et nouée par derrière ; 368.
Manteltje. — Le corsage des femmes zélandaises: Hol-
lande, 421 et 422,
Manteo. — Le grand tablier des Galiciennes ; Espagne, 476.
Mantille. — Voir MANTEAU.
Mapalia ou Magalia. — La chaumiere des gens de cam-
pagne ; Carthaginoïis, 152-153.
Mappa. — Morceau d’étoffe ou serviette, qu'aux fêtes du
cirque et dans d’autres jeux, le magistrat qui les faisait célé-
brer, jetait en l’air pour le signal des courses. Cet objet se
transforma en un petit rouleau qui prit le nom d’acatia,
c’est-à-dire sans malice; Romains du bas empire, 181.
Maréchaussée. — Corps de cavaliers chargé, avant la Ré-
volution, de veiller à la sûreté publique, et ainsi nommé
parce qu'il était sous les ordres immédiats des maréchaux
de France.
Maréchaussée de France. — Juridiction que les maréchaux
de France avaient, dans l’ancienne monarchie, sur les gens
d'armes, sur tout ce qui tenait à la guerre, et sur la noblesse.
On la nommaiït aussi connétablie, parce que le connétable
exerçait cette juridiction avec les maréchaux dont il était le
chef.
Gardes de la maréchaussée; France, dix-huitième siècle,
381.
Marie-Thérèse (ordre de). — Fondé en 1760; Autriche,
387.
Marinesques (culottes). — Chausses à l’usage des dames ;
Europe, seizième siècle, 289.
Marli (coiffes en). — Le marli était une espèce de gaze ;
dames du dix-huitième siècle, 369.
Marlota. — Voile ou écharpe; Maures d’Espagne, 156.
Maro. — Pagne en forme de tablier ; Océanie, 60-61, 62.
Marpitch ou Marpiteh. — Tuyau flexible du Aowrka:
Orient, 109, 144.
Marsille. — La veste courte des Catalans; Espagne, 474.
Marteau d'armes (muillet, mail, murtel, martiau, plommée).
— Europe, moyen âge, 219, 223.
Martialis. — Prêtre de Mars ; antiquité, 38.
Maschalistères.— Colliers placés surle haut de la poitrine:
antiquité, 25-26.
Masque. — Accessoire de travestissement devenu de mode
dans l’habillement quotidien, aux seizième et dix-septième
siècles ; Europe, modes féminines, 280, 283, 289, 329, 338 et
339, 353. Voir COFFIN A ROUPIES, TOURET DE NEZ.
Masse d'armes (mace, maçue). — Bâton de guerre ou massue
taillée dans le bois le plus dur et le plusrésistant. De cette
arme des temps antiques dérive la masse d'armes en métal
des temps chevaleresques, laquelle était aussi usitée dans
les tournois, mais seulement en bois, comme une arme
courtoise. Les sergents, garde de la personne royale sous
Philippe-Auguste et Louis IX, avaient la masse comme insi-
gne de leur charge. — Masse; bâton à tête d’or ou d’ar-
gent que des espèces d’huissiers ou appariteurs nommés
massiers portaient autrefois devant les souverains, les hauts
fonctionnaires ou l’un des grands corps de l’État, 25-26,48-49,
210, 217, 253, 262, 286.
Mastodeton. — Bandeau mamillaire; dames grecques de
l'antiquité, 18.
Matalan. — Petit tambour que le musicien attache à sa
ceinture ; Inde, 123, 125.
Matelote (gilet à la). — Marine française; fin du dix-hui-
tième siècle, 386.
Matokouané. — Le chanvre que les femmes Makololos ont
l'habitude de fumer en buvant de la bière; Afrique cen-
trale, 75.
Matouas. — Nobles mariannais; Océanie, 63-64.
Mauvais garçon (bords de chapeau retroussés en). — Mo-
des françaises de l’époque Louis XIII, 327.
Mayoral. — Conducteur de diligence; Espagne, 474.
Mazur. — Danse polonaise, 452.
10
— Ms
Médicis (collerette). — Modes féminines du règne de
Louis XVI; France, 388.
Megoud. — Sac de provisions ; Arabes, 155.
Méharas. — Nom des dromadaires les plus estimés chez les
Touaregs; Afrique, 149.
Méhil ou Meil. — Tunique supérieure du gragd prêtre;
Israélites, 13.
Mek. — Titre du chef unique des Chillouks ; populations du
Haut-Nil. Afrique, 70.
Melamporphyron.— Pourprenoire. Tunique que portaient
les vieillards dans la comédie; antiquité, 25-26.
Mélek. — Roi; titre que prennent les chefs Bertas à la tête
des petits royaumes du Haut-Nil ; Afrique, 67-68.
Memphites. — Les pharaons constructeurs des grandes
pyramides ; Égypte antique, 4.
Menat. — Contrepoids adapté aux grands colliers à plusieurs
rangs, pour les tenir en place; Egypte antique, 4.
Menestrandie. — Association en troupe des ménestrels ;
France, moyen âge, 210.
Ménestrels (menestreux, menestriers), — Poètes-musiciens du
moyen âge, 210.
Mente, — Le manteau des magnats hongrois, 458 et 459.
Menteur (fichu). — Voir Ficau.
Mentonnière. — La partie basse du casque qui emboitait
le menton ; Europe, moyen âge, 217, 238, 253, 261.
Menuerie. — Terme générique du dix-huitième siècle ser-
vant à qualifier des menus objets tels que les tabatières, les
bonbonnières, etc.; France, 380.
Menuet. — Danse d’un mouvement lent et grave; France,
seizième, dix-septième et dix-huitième siècles, 362.
Mérite militaire (ordre du). — Fondé par Frédéric II de
Prusse en 1744; 387.
Merveilleuses. — Femmes de la société élégante de Paris,
à l’époque du Directoire ; France, fin du dix-huitième siècle,
404, 405, 406, 408-409.
Mesaule (mesaulos, LÉGHV)OS). — Passage, corridor de la
maison grecque ; antiquité, 27-28.
Meson. — Auberge espagnole, 477-478.
Mesoporphyra. — Tunique ornée sur le devant, de haut
en bas, d’une bande de pourpre. Le Zaticlave des Romains
était ce que les Grecs appelaient une tunique mesoporphyra ;
antiquité, 25-26.
Messager de corporation (#nape). — Flandre, dix-sep-
tième siècle, 323.
Mest, — Bas turcs, 176, 177, 178, 462.
‘ Mestiers. — Hauts chandeliers du moyen âge, 231.
Mestissa. — Descendant d’un espagnol et d’une indigène;
Mexique, 79,
Mestre-de-camp. — Ancien grade de la cavalerie corres-
pondant à celui de colonel. Il fut créé sous François Ier et
subsista jusqu'en 1788 ; France, 257.
Métab. — Cordon desoie qui distingue les chrétiens en Abys-
sinie; Afrique, 67-68.
Mezail. — À proprement parler, le profil du casque fermé,
c. à d. la visire, le ventail, le nasal et la mentonnière :
France, moyen âge et seizième siècle, 202, 217, 253.
Michnasaïm. — Caleçons des prêtres israélites, 13.
Mickdember. — Petite tour carrée dans laquelle trônaient
les empereurs mogols lorsqu'ils voyageaient à dos d’élé-
phant ; Inde, 115.
Migbaah. — Bonnet ou turban des prêtres israélites, 13.
Milanaise (costume à la). — Dames des quinzième ct sei-
zième siècles, 247 et 248,
Milice. — On nommait ainsi, dans l’ancienne monarchie
française, une troupe auxiliaire de l’armée de ligne en
temps de guerre, composée de tous les hommes valides de
16 à 40 ans. L'institution permanente de la milice ne date
que de l’époque de Louis XV ; elle a été remplacée, au dé-
but de la Révolution, par la garde nationale.
Milice urbaine de la ville de Paris. — Espèce de garde
bourgeoise qui existait dans toutes les villes ; France, moyen
âge, 202.
Légionnaires des milices communales. — France, seizièmesiè-
cle, 256,
Milices provinciales. — Règne de Louis XIV, 343.
Milices gardes-côtes. — Dix-huitième siècle, 386.
Voir ARCHERS (FRANCS-).
Minezophet. — Turban du grand prêtre des Israélites,
13,
Mintan. — Veste turque, 176, 177, 178, 179, 180, 462,
Mi-partie (costumes). — Europe, moyen âge, 207 et 208,
212, 213, 222, 238.
Miquelets. — Infanterie espagnole recrutée parmi les mon-.
tagnards catalans pour combattre l'invasion des Français
en 1675. Les miquelets étaient ainsi nommés du nom de l’un
de leurs chefs, Miquelot de Prats, 474.
Mir-akhour-ervel. — Grand écuyer de la maison du sultan ;
Turquie, 169,
Mirab. — Fonctionnaire persan chargé d'ouvrir, à certaines
heures, les conduits qui arrosent les cultures maraîchères,
Mirab emirab. — Le « prince de l’eau », chargé de répar-
tir l’eau entre les cultivateurs, 142.
Mirmillons (mirmillones). — Classe de gladiateurs qu'on
faisait ordinairement combattre contre les Z'hraces ou les
rétinires; ils portaient le casque gaulois, orné, en guise de
panache, de l'image d’un poisson (pLopuÜ) oc) : Romains,
36-37.
Miroir (ÉVORTOOY, speculum, mirouer, mirour). — Les plus
anciens miroirs étaient en métal ou en pierre polie. Ceux
du moyen âge, toujours de petites dimensions, se fabri-
quaient tantôt en verre étamé, tantôt en métal brillant. Ce
n’est qu'au seizième siècle, que Venise commença à exporter
des glaces d’une certaine étendue. — Miroirs historiés; Eu-
rope, seizième siècle, — 6, 18, 231, 306.
Mirza (pendants d'oreilles en). — Grosse pierre bleuâtres
modes féminines du règne de Louis XVI; France, fin du
dix-huitième siècle, 391-392, 398.
Miséricorde ou Grand couteau. — Dague du moyen
âge qu'on attachait au côté du ceinturon au moyen de
courroies ; de l’autre côté, se trouvait l'épée. Europe, moyen
âge et seizième siècle, 202, 213, 217, 262.
Miséricorde ou patience, -— Support en forme de cul-de:
— 219 —
lampe pratiqué dans une stalle d'église, au-dessous du siège,
et qui se relève avec lui, 306.
Mitella (tTptov). — Coiffe, bandeau en forme de pointe;
dames grecques de l'antiquité, 21.
Mitre (mitra, UiTRO). — Le bonnet des Assyriens, des Per-
ses, des Phrygiens ; la mitre des femmes grecques était
une écharpe enveloppant la tête et passant sous le menton ;
on en était comme voilé, d’où le mot mitra velatus. Les
courtisanes syriennes en ayant apporté l’usage à Rome, cette
coiffure y devint caractéristique de la classe des femmes
perdues. Au quatrième siècle en Afrique, et au huitième siè-
ele en Espagne, les jeunes filles consacrées à Dieu adoptè-
rent la mitre. De nos jours, cette coiffure est encore en
usage chez les femmes de la Syrie. 14, 21, 180, 244, Voir
TIARE.
Mitres épiscopales. — Elles sont de trois sortes : la simpler,
lauriphrygiata et la pretiosa; clergé catholique, 182, 189,
193, 194.
Mitre du clergé orthodoxe, 182.
Mjolk-kagge. — Tonnelet portatif ; Lapons, 411,
. Mocassin. — Chaussure de peau d’élan ou de cerf, mainte-
nue par des lanières; espèce de carbatine en usage chez les
Peaux-Rouges ; Amérique du nord, 47, 80 et 81.
Modeste. — Nom donné à la robe de dessus, très étoffée, des
dames de l’époque Louis XIII; France, dix-septième siècle,
328. Voir FRIPONNE, SECRÈTE,
Modus. — Gousses de cassia arerch fournissant une subs-
tance végétale que les Hottentots emploient pour la tein-
ture des cuirs ; Afrique, 73.
Moggans. — Bas écossais, 425 et 426, 427.
Moi-bukooroo. — Sachet parfumé; Japon, 101.
Moinheau. — Pagne en étoffe ; Néo-Calédoniens, Océanie,
60-61.
Moko. — La teinture du tatouage par incision et par abré-
viation le tatouage ; Océanie, 60-61, 63-64.
Molette (éperons à). — Voir ÉPERONS.
Mollahs. — Ceux, en Perse, qui se consacrent à l'étude de
la jurisprudence, de la morale et de la théologie, 142.
Mollequin. — Voilette ou gaze en usage chez les dames
des quatorzième et quinzième siècles ; France, 211,
Molletières. — Pièces d’armure, défense de la jambe; Eu-
rope, seizième siècle, 260.
— Molletières du paysan ; France, 494.
Mona. — Le chignon des toreros; Espagne, 470 et 471.
Moncauty.— Anneau nasal ; femmes indoues, 123, 124, 128.
Monile, — Nom générique que les Romains donnaient aux
colliers. De munus, présent; parce que, de tous temps, ce
fut un de ceux qu’on faisait le plus ordinairement. Voir
COLLIER.
Monisque. — Descendant d’un Espagnol et d’une mulà-
tresse; Mexique, 79.
Monocorde. — Instrument de l'antiquité en forme d'arc.
On désignait ainsi, au moyen âge, deux sortes d'instruments :
l’un qui semble n'avoir été qu’un diapason; l’autre, fort
grand, monté d’une seule corde, sorte de tympanon dont on
jouait à l’aide d’un archet; il tenait alors lieu de l’instru-
ment aujourd'hui appelé contre-basse, 43. Voir DICORDE.
Monodermon. — Chaussure grecque faite d’un seul mor-
ceau de cuir, du genre de la carbatine ; antiquité, 47,
Montauban (chapeau de). — Voir CHAPEAU.
Montauron (modes à la). — Premières années du règne de
Louis XIV ; France, 340.
Monte-au-ciel. — Coiffure en cheveux conservant les hautes
proportions de celle à Z« Fontange ; tenue de cérémonie des
dames de l’époque Louis XIV, 355, 360.
Monté-là-haut. — Les étais de métal de la coiffure à /«
lontange; modes féminines du règne de Louis XIV, 353.
Montera. — Bonnet en pointe: coiffure des montagnards
galiciens, des habitants de la Vieille-Castille et des hommes
et des femmes de la province de Ségovie, Espagne ; 472,
473, 476.
Monterilla. — Le petit chapeau des {oreros: Espagne, 470
et 471.
Montgolfier (coiffure à la). — Modes féminines : France,
1783-1784 ; 389,
Montivaudé. —- Pas français de l’époque Louis XIII:
dix-septième siècle, 328,
Moondah. — Fétiche, ornement en griffe de tigre; Gabon,
67-68.
Moques. — Bols à anses ; ustensiles bretons, 499-500.
Morache. — Guitare mauresque, 192. Voir GUITARE.
Morion. — Casque des gens de pied; son timbre, moins
sphérique que dans les autres casques, est plus tranchant
et chargé d’une crête très haute; un rebord assez large en
accompagne le bas, Europe, seizième siècle, 256, 257, 263,
270 et 271, 301.
Mortier. — Coiffure des empereurs byzantins, devenue aussi
celle de quelques rois de France. Lorsque ceux-ci quittèrent
le palais de la Cité, à Paris, pour en faire le siège de leur
parlement, ils laissèrent l’usage du mortier à ceux qui de-
vaient y présider. Le mortier du chancelier tait en drap
dor, bordé d’hermine; celui des présidents, en velours noir,
avec deux galons d’or pour le premier président, un seul,
pour les autres. Le mortier se mettait primitivement sur la
tête, par dessous le chaperon; puis l'usage s'établit de le
tenir à la main. 251, 269.
Moschetto. — Voir MOUSQUET, RIBEAUDEQUIN.
Mossa, Mossan.— Le nom de la femme et celui de l’homme
chez les Lapons, 411.
Moucharabiés, Moucharabys. — Parties d’une cons-
truction disposées en encorbellement ; architecture orien-
tale, 9, 174.
Mouche. — Bouquet de poils placé sous les lèvres ; première
partie du dix-septième siècle ; Europe, 361.
— Petit morceau de taffetas noir gommé, de la grandeur
d’une aïle de mouche, que les dames du dix-septième siecle,
ainsi que quelques élégants du dix-huitième, se mettaient
sur le visage pour en faire paraître le teint plus blanc. —
Enseigne de mal de dents; mouche assassine. — 328, 354,
355, 372.
Mouchettes. — Avant le seizième siècle, époque où parurent
les premières mouchettes à détente, les instruments qui
servent à moucher les chandelles sont mentionnés sous le
nom de sisiaux ; Europe, 376.
Mouffles. — Évasement des manches ; costume civil du
quatorzième siècle. Europe, 206, 211.
Moujick. — Nom du paysan russe, 443.
D l
Moulinet. — Voir ARBALÈTE A TOUR où A MOUFLE.
Mour-pounky. — « Tète de paon »; bateau de plaisance
dont la proue porte l’image d’une tête de paon; Inde, 131.
Mousquet. — De l'Italien moschet{o. Arme à feu dont l'in-
troduction en France date de 1527. Lourd et grossièrement
fait, on ne l'employa d'abord qu'à l'attaque et à la défense
des places, sous le nom d’arquebuse à mèche où mousquet
biscaien. Perfectionné en 1567, il remplaça complètement
l’ancienne arquebuse ; pour s’en servir, on l'appuyait sur la
fourquine (voir ce mot). — Mousquet à mèche, à rouet, à mi-
quelet. — 218, 257, 266, 275, 301, 342, 343.
Mousquetaires. — Soldats armés du mousquet. On donna le
même nom à un corps de cavalerie d'élite qui faisait partie
de la maison militaire des rois de France. Il se composait
de deux compagnies que l’on distinguait par la couleur des
chevaux ; de là les mousquetaires gris et les mousquetaires
noirs. France, seizième, dix-septième et dix-huitième siècles,
257, 275, 301, 342, 343, 381, 382, 384.
Mousquinn. — Les gens qui sortent seuls, sans escorte ; les
« gens de rien », selon les Arabes; Afrique, 72.
Moustache. — La barbe de la lèvre supérieure. — Longue
mèche de cheveux nouée avec un ruban de couleur, laquelle
s’appela plus tard la cadenette; France, époque Louis XIII,
326, 327, 328, 361.
Moyenne. — Pièce de canon du seizième siècle ; France, 257.
Mozette. — Pélerine, costume ecclésiastique, 147.
Mozos de cordel. — Commissionnaires de Madrid, Galiciens
pour la plupart ; Espagne, 476.
Mpañfou. — Huile parfumée dont se servent les Cafrines pour
l’onction du corps; Afrique, 71.
Mudjeweze. — Turban de velours; Turquie, 169.
Muezzin. — C. à d. & qui appelle », le crieur qui annonce
les heures de la prière du haut des minarets ; musulmans,
145 et 146.
Muhuri Suleiman. — « Sceau de Salomon » ; bijou que
lon suspend aux colliers; Turquie, 180.
Mule. — Dérivé de mulleus ; chaussure liturgique, 47, 194.
Mules de Venise, — Dames du seizième siècle, 273. Voir
PIANELLES,
Muleta. — Petit morceau d'étoffe rouge employé pour ef-
frayer le taureau, dans les fiestas de toros. La muleta porte
aussi le nom d’engano, qui signifie € tromperie » ; Espagne,
470 et 471.
Muli mariani. — Sobriquet donné aux soldats de Marius,
parce que, comme des bêtes de somme, ils portaient leur
charge sur le dos ; Romains, 36-37.
Mulleus. — La bottine des patriciens romains; Pline lui
donne le nom de aulleus calceus; antiquité, 47.
Multani. — Colporteurs banyans ; Pendjab, Inde, 130.
Muscadins.— Les jeunes gens dont les cheveux parfumés,
sentaient comme le musc; telle est l'origine du mot que
l’on appliqua aux jeunes Lyonnais qui avaient résisté à la
Convention, puis, par extension, à tous les petits-maîtres
de l’époque de la Révolution française, 404, 405.
Muserolle, — Harnais du cheval, 222,
Musico tamborilero. — Joueur de tambour: Galice, Es-
pagne, 476.
Muyneira. — « Danse de la meunière » ; Galice, 476.
Mystère. — Nom que l’on donnait à de certaines escarcelles
contenant des objets variés; moyen âge, 226.
N
Nacaire. — De l'arabe nakerah; tambour sarrasinois, Al-
lemagne, seizième siècle, 272.
Nadass. — Chaussures légères garnies de brides et de houp-
pes; Arabie, 1S0.
Nadel. — Diadèéme de cuivre; parure des femmes de la
Bohème, 433.
Nadzatylnik. — Pièce d’étoffe retombant dans le dos ; fem-
mes de Torjok (Russie), 438 et 439.
Nakara. —— Nuance rouge à la mode dans les toilettes fé-
minines de la fin du dix-huitième siècle et des premières
années du dix-neuvième ; France, 391-392, 398, 406.
Naleun. — Patin en bois précieux, incrusté de nacre, d'i-
voire et d'argent; Turquie, 179.
Naos. — Palanquin royal; Égypte antique, 8.
Nardicum. — Huile de lavande en usage dans les bains
romains, 45.
Narghileh, Narguileh.— De narghil, noix de coco. Pipe à
eau consistant en un tuyau perpendiculaire adapté à un vase de
forme ovoïde et terminé en pointe. Dans certaines contrées
de l'Orient, le vase est de cristal ou de métal, mais à Bagdad
la noix de coco est encore d’un usage général, 141, 142, 144,
Narta. — Traîneau des Kamtchadales servant au transport
des bagages; son attelage comporte dix à douze chiens,
83-84,
Nartachis. — Classe de danseuses qui accompagnent les
processions ; Inde, 125,
Nartex. — Voir FERULA.
Narticophores. — Les princes grecs porteurs du nartez,
183.
NasSal. — Partie du casque couvrant le nez et joignant le
ventail, — Nasal normand. — 201, 204,207, 217, 254, 260.
Nautile. — Coquillage univalve de mer et d'eau douce;
nautiles montés en forme de coupes et de drageoiïrs ; Eu-
rope, dix-septième siècle, 317.
Navaja. — Long couteau en usage dans les classes popu-
laires de l'Espagne, 475, 477-478. Voir CUCHILLO, PUNALE,
Nautch-girls.— « Filles de danse », bayadères faisant partie,
ainsi que les cancenis, de la troisième classe des danseuses de
l'Inde, 124, 128, 129.
Navicella. — Boucles d'oreilles des femmes de la province
romaine ; Italie, dix-neuvième siècle, 31, 467.
Neertje ou Oppertje. — Espèce de jeu à pile ou face
exécuté avec un couteau lancé en l'air; Hollande, 423.
Négligé. -- Nom donné à une toilette de moyenne tenue
qui eut beaucoup de vogue pendant la seconde partie du
dix-huitième siècle; France, modes féminines des règnes
de Louis XV et de Louis XVI. — Négligé (demi). — Négligé
à l'espagnole. — 367, 370, 373, 390, 391-392, 398. Voir DÉS-
IA BILLÉ.
Nekkekh, — Voir FLAGELLUM.
Nicollotti. — Gondoliers vénitiens vêtus de couleurs som-
bres ; Italie, 239,
Niederleibel. — Jaquette de drap; Tyroliens, 433.
Nimbe (nimbus). — Bandelette que les femmes portaient
pour fixer leur voile sur le front; Grèce, 21.
Ninon (coiffure à la). — Dames du dix-septième siècle, 323.
Niutze. — Suivante, femme de service attachée à la mai-
son impériale ; Chine, 85.
Njalla. — Le garde-manger des solitudes, chez les Lapons,
411. ;
Nkola. — Pommade de terre rouge dont les Cafrines en-
duisent leurs cheveux; Afrique, 71.
Noaaid. — « L'homme de la bonne aventure » ; sorcier la-
pon, 411.
Nœud d'amour (cordons de chaussure liés en). — Europe,
seizième siècle, 276 et 277,280. Voir SOULIER A PONT,
Noir jais, Noir (petit). — Nuances de perruque ; France,
époque Louis XIV, 351.
Nolards (frères). — Surnom donné aux religieux flamands
de l’ordre des « pauvres volontaires », 198.
Nolette. — Timbre de l'horloge à poids ou à plombs; Europe,
moyen âge, 231.
Nom-Nan. — Briquet du Botocudo; Amérique du Sud, 76.
Norimon. — Palanquin à l'usage de la noblesse japonaise,
103, 106.
O
Obi. — La large ceinture des Japonaises, 101, 102, 105.
Obstragula. — Courroie qui attachait la crépide ; antiquité,
47. Ë
Ocaignée. — Peau parfumée dont on faisait les éventails ;
France, dix-septième siècle, 354.
Ocrea (CON — Armure de la jambe; nom que les Ro-
mains donnaient à la cnémide, 36-37. — Brodequin; anti-
quité, 47.
Oculifarium. — Étalage, montre de marchand romain, 33.
Odalisques, Odaliqs. — La majeure partie des femmes du
harem impérial; Turquie, 172-173.
Œcus (oixoc). — Salle d'invention eb d’origine grecque qui
servait aux festins ; maison romaine, 38.
Œcus Ægyptius. — Salle qui avait un toit supporté par
un double rang de colonnes.
Œcus corynthius. — Comme l’atrium du même nom; il avait
un toit en voûte supporté par des colonnes, mais sans ou-
verture au milieu.
Œcus cyzicenus. — Celui particulièrement installé pour
l'été.
Œeus tetrastylos. — Comme l’atrium du même nom, mais sans
impluvium et avec un toit couvrant le carré compris enbre
les colonnes et les galeries.
Œil de poudre. — Légère teinte de poudre jetée sur les
cheveux. — Petit œil de poudre. — France, dix-huitième
siècle, 400.
Œillères. — Partie du casque ; ouvertures réservées pour la
vue; Europe, fin du douzième siècle, 202.
Œnanthinum. — Parfum fait avec la fleur de vigne sau-
vage ; bains romains, 45.
Œnopole (oivorwAtov). — Cabaret ou boutique de mar-
chand de vin; maison romaine, 33.
Œris. — Officiers égyptiens porteurs du palanquin royal ; an-
tiquité, 8.
Œurf. — Turban des ulémas ; Turquie, 169.
Offertoire. — Cuiller à parfums ; Égypte antique, To
Officiers « aux » gardes. — Officiers des gardes-françaises.
— Officiers & des » gardes; Officiers des gardes du corps. —
France, dix-septième et dix-huitième siècles, 343.
Oho.— Instrument aratoire des îles £andwich ; Océanie, 63-
64.
Oilah Namazy. — Prière du milieu du jour; religion mu-
sulmane, 14 et 146.
Olearium. — Dépendance de la cuisine, l’endroit de la maison
romaine où l’on mettait l'huile renfermée dans des jarres;
33.
Olifant, Oliphant. — Corne de guerre et de chasse habi-
tuellement faite d’une dent d’éléphant ; Europe, moyen âge,
192, 201, 247 et 248.
Ollamhs. — Bardes écossais et irlandais, 425 et 426,
Omrâ. — De omara, commander. Prince, chef gouvernant
au nom du Grand Mogol; Inde, 112.
Onbachi. — Caporal zeibek ; Turquie, 177.
Opinci. — Chaussure en peau de chèvre ou en peau de cheval
écrue ; Roumains, 448.
Opistosphendonê.— Bandelette dont la partie large soute-
nait les cheveux en arrière comme un réseau; dames grec-
ques, 21.
Opognetcha. — Ample manteau à manches ; vêtement que
les Polonais empruntèrent aux Tartares vers le commence-
ment du seizième siècle, 453.
Opus signinum. — Composition servant à faire le pavage,
qui consistait en tuiles brisées par menus morceaux mélan-
gés de mortier ; antiquité, 33.
Oraire (orarium). — Bande de linge, espèce de mouchoir en
usagechez les Romains. — Nom donnéau manipule primitif ;
vêtements sacerdotaux, 194.
Orang-Kaya.— Le noble malais. — Oang-malayou ; l'homme
malais. — Orang-outang ; lhomme du sol. — Océanie ; 63-64.
Oreilles de chien.— Masses de cheveux cachant les oreilles ;
coiffure des femmes yliates (Perse), des incroyables du Di-
rectoire (France), et des Œallegos où Galiciens (Espagne).
135 et 136, 404, 476.
Oreillons. — Harnais du cheval de guerre; Europe, sei-
zième siècle, 260.
Orfrois, Orfreis. — Passementeries, franges et broderies
d’or employées pour border les vêtements. Si un habit était
entièrement brodé d'or, on disait qu’il était à orfrois ou à
seignes d'orfrois. On disait aussi o7fraiser ou orfraser une
robe, pour border une robe d’orfrois. Europe, moyen âge, 193,
194.
Orge. — Collier arabe; parure des personnes riches, 463.
Orgues portatives. — Petites orgues d'usage profane ; on
en jouait d’une main pendant que l’autre faisait mouvoir le
soufflet. Très répandues pendant le moyen âge, leur usage se
prolongea jusque dans le quinzième siècle, 192,
r e
Oriflamme (oriflumbe, auriflor). — Espèce de gonfanon en
taffetas, sans broderie ni figure, fendu par le bas en trois
pointes, et suspendu au bout d’une lance. Le nom d’ori-
flamme, donné à la bannière qui était portée devant les rois
de France et que l’on conservait pendant la paix dans le
trésor de l’abbaye de Saint-Denis, semble avoir primitive-
ment désigné tout étendard royal. France, moyen âge, 202.
Ororo. — Les ciseaux du Botocudo ; Amérique du Sud, 76.
Orslef. — Cure-oreilles ; Lapons, 411,
Orta-couschak. — Veste longue: Turquie, 169.
Oskh. — Collier ; parure égyptienne, 3.
Ostium (502). — Porte d'intérieur. — Maison romaine;
Ostiarius (6U6wp6c) ; le portier, 33.
Ottapasch Porrutschnik. — Lieutenant des janissaires
de la garde des rois de Pologne, 454.
Ottat. — Panier dans lequel le Dayak met la tête qu'il vient
de trancher; Océanie, 63-64,
O'ualems. — Danseuses algériennes du premier rang ; Afri-
que, 164, — Voir GHAOUAZY.
Oude-poorters. — Les Gvieux bourgeois » d'Amsterdam ;
Hollande, 421 et 422. — Voir BURGERWEESHUIS,
Ougada. — ficrin renfermant les ob!ets précieux ; Arabes,
155.
Ouïes, — Partie du casque : ouvertures percées sur les côtés ;
France, fin du douzième siècle, 202,
Oukil. — Gérant de la caisse municipale dans les villages
kabyles ; Afrique, 152-153,
Oulous. — Villages temporaires des Kalmouks, réunion de
kibitka; Russie, 446.
Ouol. — Chevet mobile; Égypte, 5, 6.
Ousta-cadinn. — Surintendante du harem impérial; Tur-
quie, 172-173.
Oustaou. — La maison des Landaïis ; France, 486.
Oustrougha. — Manteau des femmes bulgares: Turquie,
462,
Outtavasangha. — L'une des robes de couleur jaune (cou-
leur sacrée) des prêtres kandiens ; île de Ceylan, 132.
Ouvrages de Damas, d'Inde, Sarrasinois. — Voir
DAMAS, INDE et SARRASINOIS.
Oya (bibil). — Dentelle, passementerie légère, exclusivement
fabriquée en Turquie, 175, 176, 177, 178, 179,
P
Paboudj. — Voir BABOUCHE.
Pacolets. — Dragons volontaires du maréchal de Saxe;
France, dix-huitième siècle, 383.
Page. — Nom que l’on donnait, au moyen âge, aux enfants
des gentilshommes, lorsque, dès l’âge de sept ou huit ans,
ils étaient confiés à quelque chevalier ayant un état de mai-
son et des officiers semblables à ceux qui composaient une
cour souveraine. Les pages étaient aussi appelés varlets ou
damoiseaux ; ils remplissaient de certains services domestiques
et faisaient leur apprentissage du métier de la guerre. Plus
tard, quand les gentilshommes purent entrer de bonne heure
dans l’armée, les rois et les princes seuls eurent des pages.
Europe, moyen âge et seizième siècle. 218, 222, 238, 239,
270, 271,274, Voir ECUYER, ENFANT D'HONNEUR,
»5)6) sites “
Ce Cou Em
Pagesas.— Paysans de la Catalogne. — Pageses: paysans
majorquins ; îles Baléares. — Espagne, 474, 481.
Pagne. — Vêtement qui enveloppe le corps, de la ceinture
jusqu'au genou; Asie, Afrique, Océanie, 60-61, 63-64, 67-68,
70, 71, 72, 73, 129. Voir JARIT, MARO, MOINHEAU, SAH-
RONG, TAPIS.
— Voile d’embarcation ; Océanie, 63-64.
Paile. — Voir PALLIUM.
Paillotes. — Huttes-des villages kanaques ; Nouvelle Calé-
donie. Océanie, 60-61,
Paix, porte-paix. — Tablette de bois, de métal ou d'ivoire
munie d’une anse sur sa face postérieure, et destinée à re-
cevoir le baiser de paix que les fidèles, selon les traditions
de la primitive Église, devaient se donner entre eux pen-
dant le sacrifice de la messe, 196.
Pala. — Le cimeterre des Druses; Syrie, 179,
Palais-Royal (chapeau au). — Dames du règne de
Louis XVI; France dix-huitième siècle, 390.
Palanquin. — Espèce de litière portée par des hommes, et
dont l’usage remonte à la plus haute antiquité. Dans l'Inde,
en Chine et au Japon, les palanquins sont de plusieurs gen-
res et reçoivent des noms divers, 8, 87, 88, 92-93, 100, 106,
124, 125, 127. Voir CANGO, CHAUPAL, DÔLI, JALLEDAR
N408, NORIMON, PALKYS,
Palaska. — Giberne du Zeibek ; Turquie, 177.
Palatine. — Ornement de cou en dentelle pendant l'été
et en martre pendant l'hiver; modes féminines du dix-sep-
tième et du dix-huitième siècle, 355, 367.
Paletot. — Nom donné à la Auque du moyen âge augmentée
de manches volantes ; France, 217, 221.
Palillos. — Voir BANDERILLAS,
Palissades. — Les étais de métal dela coiffure à Z« Fontange:
modes féminines de la fin du dix-septième siècle. Europe,
353, 304, 355, 360. Voir MONTÉ-LA-HAUT.
Palita. — « Gens du pal », désignation donnée jadis aux
Mina, habitants des pals, enceintes fortifiées au milieu des-
quelles étaient leurs demeures ; Inde, 128.
Palkys.— Nom générique des palanquins indous, 130, Voir
CHAUPAL, DÔLI, JALLEDAR.
Palla (Evotic, TÉT)OV). — Tunique de cérémonie des dames
grecques. — Manteau long, quadrangulaire, qui était pour les
dames romaines comme la toge pour les hommes; la palla
romaine se voyait aussi chez quelques hommes efféminés. —
Palla gallica; espèce de tunique à manches que portaient
les Gaulois. Voir CARACALLA. — Palla succincta; Pallu ser-
rée autour de la taille ou au-dessus des hanches au moyen
d’une ceinture, — Pallula; palla réduite, — 19, 20, 40,
56-57.
Femmes kabyles portant la palla, 150, 155, 162, 163.
Pallium (ext6Anua).— Manteau drapé fixé au cou ou sur l'é-
paule par une broche ou fibule ; pièce principale de l'amictus,
vêtement de dessus des Grecs, comme la toge l'était de
l'amictus des Romains. Ces derniers commencèrent à adop-
ter le pallium vers la fin de la république et l'usage en de-
vint fréquent sous les empereurs; il remplaçait la toge et
se portait sur la tunique; les femmes le revêtaient aussi.
— Le pallium des rois du moyen âge ressemblait encore au
manteau des anciens Grecs. 16, 17, 20, 56-57, 181, 188, 189
207 et 208,
— 288 —
Palliatus. — Le Grec porteur du pallium, 40,
Palliotum. — Diminutif du pallium; dans un sens géné-
ral, tout manteau porté de la même manière que le pal-
lium, 29.
Pallium. — Ornement ecclésiastique, marque distinctive
des métropolitains ou archevêques, consistant en une bande
d’étoffe blanche ornée de croix noires qui entoure les épau-
les et retombe devant et derrière. Le pape envoie le pallium
aux archevêques en signe de juridiction. 181, 182, 194, Voir
SUBARMALIS PROFONDUM.
Palmata. — Épithète donnée à la tunique que les Romains
portaient sous la oga palmata, 181. Voir ToGx.
Paludamentum. — La chlamyde des Romains; manteau
militaire que les généraux et les officiers supérieurs por-
taient par-dessus leur armure. C'était aussi un manteau
équestre, les Grecs l’appelaient hippostolé, habit de cheval.
. 34, 36-37, 40.
Pan. — La partie étoffée du bas de l'habit AÆabit à pans
bouillonnés; France, dix-huitième siècle, 367, 369.
Panache. — Bouquet de plumes surmontant la crête d’un
casque ou de toute autre coiffure militaire, Vers le milieu du
quinzième siècle, cet ornement prit faveur dans les tournois
où figuraient les chevaliers. Lorsqu'on donna aux panaches
un développement exagéré, ils se composèrent d’une quan-
tité de plumes de héron qui reçurent le nom de masses.
Des panaches en queue de renard ornaient le chapeau des
élégants de l’époque Louis XIII. 218, 220, 253, 254, 255,
256, 258, 260,261, 270 et 271, 301, 328, 329, 342. Voir
PLUMAIL.
Panathénaïcon. — Parfum en usage dans la toilette des
dames grecques, 18.
Pancerns. — Cuirassiers de l’armée polono-lithuanienne ;
dix-septième et dix-huitième siècles, 454,
Pancrace (rayxpättov). — Combat gymnique qui avait
lieu entre deux athlètes s’attaquant par tous les moyens du
pugilat et de la lutte, 25-26.
Pandero. — Le tambour de basque des Galiciens ; Espagne,
476.
Pandore (grande). — Poupée modèle qu'il était d'usage d’ha-
biller à l'hôtel de Rambouillet et dont on envoyait des co-
pies à l'étranger. — Pandore (petite) ; modèle pour le dés-
habillé. — France, dix-septième siècle. — 352, 359. .
Pandura (xavdoüpa). — Instrument à trois cordes ; anti-
quité, 43.
Paniers. — Cages composées de cercles ou de cerceaux en
baleine, en jonc, ou en bois léger, qui reçurent, dans la
suite, une application de toile, de taffetas, et même de soie,
de manière à en faire de véritables jupes. Cette mode, suite
des vertugades, des criardes et des cerceaux, parut en France
dans les premières annéés du règne de Louis XV, et subsista,
à travers de nombreuses métamorphoses, jusque vers 1787,
époque où elle tomba en disgrâce.
Paniers (demi-) ou jansénistes. — Courts jupons doublés
de crin et piqués, qui ne dépassaient pas le genou.
Paniers à coudes. — Ainsi appelés parce que les coudes
pouvaient s'appuyer dessus à hauteur des hanches, Ils
avaient cinq rang de cercles dont le premier se nommaib
traquenard. ;
Paniers à la coupole. — Ceux arrondis par le haut. Ils pré-
sentaient une circonférence de trois aunes d’étoffe,
Paniers à guéridon. — (Ceux en forme d’entonnoir.
— 367, 368, 369, 370, 371, 372, 388, 389, 391-392, 398,
Panne (pannum, panniculus). — Étoffe de toile dont on fait
les robes chez les paysannes de la province romaine ; Italie,
dix-neuvième siècle, 468,
Pannetière. — Marque de pèlerinage au moyen âge; on la
portait en bandoulière. 202. Voir ÉCHARPE,
Pannetière du paysan, 209.
Pannoncel. — Voir PENNON.
Pano pardo.— Laine grossière fabriquée dans la province
de Ségovie ; Espagne, 475.
Panse, Panseron. — Plastron en panse, dit à La poulaine
(ou à la polonaise), et formé de deux épaisseurs de bourre,
l'une piquée dans un gilet de dessous, l’autre dans le pour-
point, ce qui donnait à celui-ci une saillie projetée en
avant. Cette mode commune aux deux sexes, s’étendit jus-
qu'aux cuirasses des hommes de guerre. France, seizième siè-
cle, règne d'Henri III. 254, 261, 269, 274, 275, 278, 289.
Panseretesche.— Voir SABRETACHE.
Pansière. — Partie de l’'armure d’acier couvrant le devant
du corps jusqu'à la ceinture; l’autre partie était appelée
dossière ; ensemble que l’on a depuis nomrué très impropre-
ment cuirasse. Europe, moyen âge et seizième siècle, 204,
217, 219, 260.
Pantalon. — Culotte à longues jambes portée dès le sei-
zième siècle par les prolétaires de la république de Venise.
Les Vénitiens étaient désignés dans la haute Italie par le
sobriquet de Pantaloni, à cause, dit-on, de la dévotion qu'ils
professaient pour $Saint-Pantaléon; ce nom passa à leurs
culottes. Ce sont les personnages de la Comédie Italienne
qui firent connaître en France le pantalon, lequel ne s’in-
troduisit que dans les costumes de fantaisie réservés aux
ballets; les seigneurs de la cour de Louis XIII dansaient
en pantalon, Cette pièce du costume fit son entrée définitive
dans la toilette des hommes vers les premières années du
dix-neuvième siècle ; elle avait été la partie fondamentale
du déshabillé dit en chenille que les jeunes gens mettaient le
matin au temps de Louis XVI. Les hussards de cette der-
nière époque portaient le pantalon collant avec des bottes à
revers; celui des marins était large. Les ouvriers l’adopte-
rent aux approches de la Révolution; ce qui, plus tard,
donna naissance à l’épithète de sans-culottes. — Pantalons
à raies: armées républicaines. — France, fin du dix-hui-
tième siècle, 386, 400, 405, 410. Voir CHALWAR, PUYJAMAS
SEROUAL.
Pantophellos. — Chaussure à semelle de liège; mot d’où
est venu celui de pantoufles; antiquité, 47.
Pantoufles. — Mules légères. Costume féminin de la fin du
quinzième siècle; Europe, 246.
Panurge (natte à la). — Hommes du règne de Louis XVT;
France, 1786. — (chapeaux à la); dames de la même épo-
que. — 391-392.
Papillon. — Épingle à tête de diamant faisant partie de la
coiffure à la Fontange; modes féminines du règne de
Louis XIV. France, dix-septième siècle, 354. Voir FIRMA-
MENT, GUËÊPE,
— Cornette très légère; toilette d'intérieur des dames du
dix-huitième siècle. France, 371, 398.
Pappoosse. — Nom donné à l'enfant, chez les Killimous de
la Californie; Amérique du Nord, 82.
Paquet (chevelure nouée en). — Arrangement des cheveux
accompagnant la coiffure à a Fontange ; modes féminines
du dix-septième siècle ; France, 353.
JA =
.
Parador. — Auberge espagnole, 477-478.
Paralourgis. — Robe bordée par devant, et dans la lon-
gueur, de deux bandes ordinairement de pourpre marine ;
les Joniens l’appelaient plchyalès; Grèce antique, 25-26.
Parang. — Glaive en usage à Bornéo et aux Célèbes;
Océanie, 63-64, 65 et 66.
Parasol (oxrdüctov, umbella, umbraculum). — L'usage du
parasol était très répandu en Grèce et à Rome; on appe-
lait umbelliferæ les esclaves qui en étaient porteurs ; anti-
quité, 8, 11 et 12, 18.
Parasols africains, 69, 71.
Parasols chinois, japonais, indous, 87, 89 et 90, 92-93, 101,
105, 132.
Le parasol des souverains mogols, 113, 115, 119. — Celui
des doges de Venise, 199,
Parazonium. — Le glaive des tribuns et des officiers supé-
rieurs de l’armée romaine ; antiquité, 36-37.
Parement (ornatus). — Ce qui pare, étoffe qui pare.
Parement (costume dit de). — S'entendait au moyen âge
comme vêtement d’étoffe porté sur l’armure. La cotte dar-
mes était un parement lorsqu'elle recouvrait le hAaubert ou
la broigne. Sous le règne de Charles V, les surcots d'armes
posés sur l’armure de mailles furent de longs vêtements
traïnant jusqu'à terre, auxquels on donna aussi le nom de
parement. France, 202.
Parement. — Pièce d’étoffe brodée ou brochée, cousue
aux manches et sur le bord inférieur de l’aube; vêtements
sacerdotaux du clergé latin, Europe, moyen âge; 194.
Parement. — Revers de la manche de l’habit. Dix-sep-
tième et dix-huitième siècles, 351, 367, 369.
Parement (chambre de). — Pièce de réception des palais
et des maisons seigneuriales ; Europe, moyen âge, seizième
et dix-septième siècles; 293, 344-345, 347.
Parepain. — Couteau à chapeler le pain; Europe, moyen
âge, 399.
Paresseuse (bonnet, chignon à la). — Modes féminines de
la fin du dix-huitième siècle; France, 391-392, 397.
Parfait contentement. — Nœud de ruban placé au
haut du corsage ; dames du dix-huitième siècle ; France,367,
388.
Pariâhs. — Les « hors castes », out castes; Indes, 132.
Pariphès, Paryphès. — Tunique d'un tissu transparent,
ornée de broderies et parfois bordée des deux côtés d’une
bande de couleur ; Grèce, 20, 25-26.
Parma. — Bouciier circulaire à l’usage des vélites, troupes
légères des légions romaines. — Parma threcidica : le bou-
clier des gladiateurs armés à a thracienne. — 36-37, 202.
Parva casa. — Cape ronde, sans capuchon; Italie, seizième
siècle, 244,
Pas d'âne. — Nom donné à une pièce ajoutée à la garde
de l’épée, vers le seizième siècle. Le pas d'éne formait deux
anneaux portant des quillons et se recourbant dans le plan
de la lame ; Europe, 262.
Paschaly-cawouk. — Calotte brodée recouverte d’un
voile tombant derrière les épaules! Turquie, 169.
Pass. — Ceinture de cuir du gorale ou montagnard hongrois,
458 et 459,
Passe. — Les côtés du bonnet féminin : Normandie, 490.
Passe-caille, — Ruban auquel se suspendait le manchon;
ce nom provient d'un air d'opéra très en vogue composé
sur un rythme espagnol, et qu’on appelait passe-caille;
France, fin du dix-septième siècle, 354, 360.
Passe-gardes ou Garde-collet. — Pièce d’armure s’éle-
vant sur chaque épaule pour garantir le cou; Europe, quin-
zième et seizième siècles, 203, 217, 253, 260.
Passements. — Mode d'origine italienne. Passementeries
appliquées sur les vêtements. Sous le règne de Charles IX,
l'or et l’argent furent tressés en guipures et en dentelles
qui prirent aussi le nom de passements. Les rois de France
rendirent plusieurs édits contre cette mode; on la rem-
plaça en 1620 par celle de la dentelle de fil et du point
coupé. Europe seizième et dix-septième siècle ; 266, 267, 268,
276 et 277, 327, 328, 329, 337.
Passevolant. — Pièce d'artillerie duseizième siècle ; France,
255.
Pastor major.— Le chef des bergers, chez les paysans du
moyen âge. — Pastour; le deuxième berger principal. —
France, 209. L
Pasvescheurs. — Voir PAVOIS.
Patenôtres. — Chapelet de prières; moyen âge. A dater
du règne de François 1°, le terme de patenôtres paraît
s'être appliqué alors, non seulement aux chapelets mais aux
pendants des ceintures, sortes de chapelets d’orfévrerie
tombant jusqu'aux bas de la cotte. France, modes féminines
du moyen âge et du seizième siècle, 246, 264, 266, 267. Voir
CONTEN ANCE.
Patère (®1%}n, patera). — Espèce de grande soucoupe ser-
vant à contenir le vin des sacrifices ; antiquité, 39,
Patience. — Voir MISÉRICORDE.
Patins. — Pour marcher dans la boue, dès une époque re-
culée, on portait des patins plus ou moins élevés ; cet usage
existait encore en France, vers le milieu du dix-septième
siècle ; 327. Hauts patins ; Italie, seizième siècle, 327.
Le patin à glace, chaussure des Frisonnes ; Hollande, 421
et 422.
Voir. GUETTA, NALEUN, SUKSI.
Patines. — Chaussure des femmes sablaises; Vendée,
France, 496.
Patio. — De puteo, être ouvert; cour intérieure de la mai-
son espagnole et de la généralité des habitations dans les
pays chauds ; c’est le cavædium antique. 167, 168, 477-478.
Patriarche. — Titre que l’Église donnait autrefois aux
évêques des premiers sièges épiscopaux, tels que ceux de
Constantinople, d'Alexandrie, d'Antioche, ete. — Les chefs
de l'Église grecque, des Maronites, des Jacobites, des Nes-
toriens, etc.; 181, 182.
Patte. — La partie retombante du chaperon; Europe,
moyen âge, 210, 211,221.
Pattés (souliers) ou pattus; Europe, fin du quinzième siè-
cle, 238, 246, 251,
Pauvres volontaires (ordre des). — Institué en Alle-
magne vers 1370 ; 198. Voir NOLARDS.
Pavane.— Danse française des seizième et dix-septième
siècles, 362,
Pavois (pulevas, pavais, pavard, talevas). — Grand bouclier
de forme ovale ou quadrangulaire porté par les fantassins et
plus particulièrement par les arbalétriers, — Pavescheurs où
_
paveschiers; ceux qui portaient le pavois. — Europe, moyen
âge. — 202, 217, 219.
Payes royales.— Les gentilshommes pauvres servant dans
l'infanterie et soldés par le roi : France, seizième siècle, 256.
Peak. — Coquillages dont les chefs Peaux-Rouges se font
des colliers ; Amérique du Nord, 81.
Pechtimal. — Tablier de soie unie; Turquie, 180.
Pechyalès. — Voir PARALOURGIS.
Pecques. — Nom donné aux précieuses de province; France,
dix-septième siècle, 348.
Pectoral. — Ornement de la poitrine; Égypte et Assyrie, l,
12, 13. Voir HOSCHEN, POU-FOU.
— (Pectorale, AuBwpdxtoy, LApÔLODURGE, yÜaXOV) ; pla-
que formant le devant de la cuirasse (lorica). Les Grecs
appliquaient le mot yÜahov à la plaque de derrière comme
à celle de devant ; antiquité, 25-26, 36-37.
Peda. — Sabre-couperet des Papous; Océanie, 60-61.
Pedak. — Sabre en usage aux Célèbes, 65.
Pédieux. — Nom que l’on donne à la chaussure de l’homme
d'armes, composée de lames d'acier articulées; Europe,
seizième siècle, 260. Voir SOLERETS.
Pedilon. — Chaussure ornée ; antiquité, 47.
Pedum. — Sorte de houlette, insigne de commandement
mis dans la main d’Osiris et des pharaons ; Egypte, 4, 8.
— Nom que les anciens donnaient à la crosse épiscopale, 193.
Peigne (pigne, tresseoir, tressoir). — Objet de toilette fait,
dès les premiers siècles du moyen âge, d'ivoire, d’os ou de
bois dur, 225.
Peignes égyptiens, 6. — Peignes celtico-scandinaves, 51,
55.
Peignoir à la Galathée. — Modes féminines; France,
époque du Consulat, 408-409.
Feliçon (pelichon, relyson, pelisson, pelice). — Vêtement fort
usité du douzième au quinzième siècle. Appartenant aux
deux sexes, il consistait en une robe de dessus à manches
très simples. Le peliçon, ainsi que son nom l'indique, était
originairement un vêtement de fourrure. Europe, moyen âge ;
213, 246. Voir: QUEZOTE.
Pelisse. — Robe de fourrure; Turquie, 169, 170.
Pelta (mé]tn). — Bouclier elliptique d’origine asiatique;
armées grecques eb romaines. — Pelta lunata; pelta en
forme de croissants. — 14, 15, 16, 25-26, 34.
Peltaste (meÂtacths ). — Soldat armé de la pelta ; les
peltastes formaient un corps de l'infanterie grecque, 25-26.
Pelzkappe.— Bonnet de fourrure; Allemagne, 336, 432,
488.
Pen-bas. — Le bâton de racine de chêne du paysan breton;
France, 495.
Pendant-d'épée. — Bride qui accompagnait le ceinturon
pour porter l’épée en verrouil, c’est-à-dire horizontalement ;
France, fin du seizième et commencement du dix-septième
siècle, 301, 311.
Pênikê. — Partie avancée du tour de cheveux; coiffures
postiches ; Grèce, antiquité, 21.
Pengtrossen. — Cordon supportant plusieurs sacs de cuir,
ceinture de la ménagère suédoise, 415.
Peningpungar. — Le porte-monnaie ou la bourse des La-
pons, 411,
Pénitence des Martyrs. — Ordre religieux établi en Po-
logne vers 1257 ; 198.
Pénitents noirs. — Italie, seizième siècle, 332.
Pénitentes (religieuses). — France, dix-septième siècle, 332.
Pennerës. — Nom donné aux jeunes filles, en Bretagne;
499-500.
Pennon. —- Bande d’étoffe longue et finissant en pointe que
les bacheliers portaient au bout d’une lance. — Pannoncel;
petit pennon à une ou deux queues. — Au milieu du seizième
siècle, la cornette blanche joua auprès des généraux d’ar-
mée l’ancien rôle du pennon. Europe, moyen âge, 202, 220.
Voir BANNIÈRE, GONNFANON, ORIFLAMME,
Pentacol. — Bijou que l’on suspendait au milieu du collier ;
France, treizième, quatorzième et quinzième siècles, 210,212.
Pentes. — Les tentures pendantes qui masquent le chevet et
le pied du lit; elles étaient généralement d’une autre étofte
que les courtines ou rideaux placés sur les côtés. Europe,
moyen âge; 231, 322.
Pentectènes. — Tuniques ayant une bordure en dents de
scie ; Grèce, 19.
Penula ( OLVON NS )e — Vêtement romain d’origine grecque :
sorte de blouse ayant une ouverture pour le passage de la
tête; plus tard on en fit pour les bras. La penula se met-
tait comme un manteau par-dessus la tunique; elle était
moins ample que la Zacerne dont on couvrait la toge, 40,
188.
Péons. — Anciens pâtres espagnols, ancêtres des métis chi-
liens appelés Guussos; Amérique du Sud, 78.
Peones. — Les gens à pied qui combattent le taureau ; sont
compris parmi les peones, les espadus, les banderilleros et les
chulos aussi nommés capeadores; Espagne, 470 et 471.
Peplon, Peplos, Peplum, Peplus.— Vêtement grec ser-
vant exclusivement aux femmes et jouant le double rôle de
la tunica et de la palla romaines. On fixait le peplon sur les
épaules au moyen de broches; les bras étaient entièrement
à découvert ; antiquité, 20, 24, 25-26.
Peptarin. — Camisole en peau d'agneau à l'usage des deux
sexes ; Valaques, 458 et 459.
Perce-mailles. — Épée courte ; arme des fantassins de la
première moitié du quatorzième siècle; France, règne du
roi Jean, 217.
Péribarides. — Souliers des femmes libres et nobles;
Grèce, 47.
Pericarpe (pericarpia, REQUAGÇTUX). — Bracelet du poi-
gnet ; Grèce, 31.
Perideraia (TeptÔepata). — Collier des dames grecques,
25-26.
Peripezide | mepunetides). — Anneau de cheville; parure
féminine ; Grèce, 31.
Periscelide ( TeptoxsÀis ). — Anneau de jambe ; dames grec-
ques, 20, 31,
Peristyle (peristylium, TEPiGTU}OY ). — Deuxième par-
tie de la maison romaine, après l’aérium, derrière le tablinum,
et formant la partie privée de la maison. I1 n’y avait de
péristyle que dans les grandes demeures; c'était une vaste
cour, entourée de portiques en colonnades, conduisant aux
diverses pièces d'habitation; 33. ë
Peritrachelia. — Collier féminin ; Grèce, 25-26.
10,
En
Pero, Perones. — Bottines lacées montant jnsqu'au mollet ;
antiquité, 47.
Perruque. — Du grec dorique purikos pour purros, fauve,
jaune, parce que les premières perruques étaient en cheveux
blonds, Chez les Romains, l’usage ne s’en introduisit que
sous les empereurs ; les femmes en profitèrent pour se com-
poser des coiffures très ouvragées qu’elles appelaient tutulus,
corymbus, galerus, ete. Dans les temps modernes, la mode
des perruques, pour les hommes, commence à se répandre
en France vers 1630, et prend son plus grand développement
sous le règne de Louis XIV ,époque où apparaissent la crinière
de lion, l’in-folio, etc. Ces coiffures volumineuses furent
remplacées, au dix-huitième siècle par des perruques à che-
veux courts et poudrées qui, sous différentes formes, subsis-
térent jusqu’à la Révolution, concurremment avec les che-
veux poudrés, mode à l'usage des personnes dont la che-
velure abondante pouvait supporter les facons de coiffures
données aux perruques.
Antiquité ; 21, 41. Voir CALIENDRUM, ENTRICHON, PÊNIK,
PROCOMIONX.
France, règne de Louis XIII ; coiffure à lu comète, Perruque
à calotte, Postiches, 327, 328, 329.
Règne de Louis XIV ; cheveux blanc agate, blanc de lait,
blanc fond jaune, châtain, châtain clair, châtain brun, gris de
Maure noir, petit noir, noir jais, quart blanc, crinière de lion,
financière ; perruque d'abbé, de bichon où à lu moutonne, perru-
que à la cavalière ou carrée, à l’espagnole, perruque grisaille,
in-folio, 340, 344-345, 351, 352, 354, 359, 360, 361, 362,
Règne de Louis XV etLouis XVI; perruque à bourse, à la
brigadière; perruques nouées, à queue, à la régence, perruques
sans tissu et à jour, coiffure grecque carir'ée, 366, 391-392,
Perruques militaires ; 385, 400.
La mode des perruques féminines ne commence que versla
moitié du dix-huitième siècle et subsiste jusqu’à l’époque du
Consulat. Chignon, chignon plein, chignon à la paresseuse,
cache-folie, perruques à la Titus, à la Curacalla; postiches,
tour ; 397, 406, 408-409,
Fers. — Le bleu intense; moyen âge et seizième siècle, 274.
Persane. — Nom donné à la caunace, le surtout à franges
des Perses; antiquité, 11 et 12.
Persique. — Chaussure blanche à l'usage des courtisanes
d'Athènes ; Grèce, antiquité, 47.
— (Sandale à la) ; sandale sans quartier ; Assyrie, 11 et 12,
Pertuisane. — Arme qui participait de la pique et de la
hallebarde ; Europe, moyen âge, 217.
Péruvienne (veste à la), — Modes féminines du règne de
Louis XVI; France, 389.
Pescadores. — Pêcheurs portugais, 482,
Pétase (petasus, KÉTUGOG). — Chapeau de feutre, coiffure de
voyage des Grecs et des Romains ; antiquité, 16, 21, 29,
Petché. — Voile épais en canevas de crin; costume fémi-
nin ; Turquie, 180,
Pet-en-l'air. — Voir CASAQUIN.
Petit-collet. — Nom que portaient les abbés mondains du
dix-septièéme siècle, vêtus du manteau court 4 petit collet ;
France, 354.
Petite-oie. — Nœuds de rubans, ornements accessoires des
habits et du chapeau; France, dix-septième siècle, 285,
323, 340. Voir GALANTS,
Petoritum. — Voiture découverte, à quatre roues : Romains,
216,
Petyhorcès. — Cavaliers lithnaniens ; Pologne, dix-septième-
dix-huitième siècle, 454,
Phænicis. — Robe d’un rouge vif, teinture d’origine phéni-
cienne ; antiquité, 25-26.
Phainolè. — Voir PENULA.
Phalangite (ow)ayyitns ). — Soldat armé et équipé comme
ceux de la phalange macédonienne ; Grèce, 25-26.
Phalères (phalera, Tù c&)4pa). — Plaque rondes ciselées,
d'or, d'argent ou d’autres métaux; décoration militaire
chez les Romains. — Phuleratus; le soldat romain porteur
de phalères, 36-37, 58,
Phaloi. — Crètes de casques; Grèce, 25-26. Voir AMPHIPHA-
LOS, TRIPHALEIA,
Phari., — Porte-cierge, chandelier d'église; moyen âge, 181.
Pharos (gäpoc). — Nom qu'Homère donne au pallium:
léger manteau brodé aux couleurs éclatantes ; antiquité, 17, !
20,
Phellos. — Haute semelle en liège ; chaussure antique, 47.
Phénix (coiffure dite de), —Ornement de tête en forme d'oi-
seau ; dames chinoises, 86.
Phenolium. — La chasuble du clergé grec, 181, 182.
Phialé. — Voir PHYALÊ.
Phæcasion, Phæcasium (patxäctov).— Chaussure fer-
mée, habituellement portée par les prêtres d'Athènes et d’A-
lexandrie, — Phæcaciatus; le Grec chaussé du phæcasium, 47.
Phounga-Taré. — Ia trompette des funérailles; Inde,
123.
Phuru. — Calotte de cuir des Bassoutos; Afrique, 67-68,
Phyalé (œt@)n). — Coupe de forme évasée; vase à on-
guents. Grèce, 18, 23.
Phyllis (gants à la). — Règne de Louis XIII ; France, 329,
Physionomie. — Toupet de devant en forme de croissant,
coiffure féminine ; France, dix-huitième siècle, — Æyrisure
& la physionomie. — 369, 388, 397.
Pianelles. — Chaussure à l'italienne; modes féminines des
seizième et dix-septième siècles ; Europe, 273, 322,
Pic. — Corne de chapeau, — Chapeau à trois pics des Iliens
de Batz, dép, de la Loire-Inférieure. France, 496.
Picador. — Cavalier espagnol qui attaque le taureau avec
une pique ; Espagne, 470 et 471,
Picher, Pichet. — Petit vase à boire; Europe, moyen âge,
231.
Picques seiches. — Piquiers surnuméraires, 4 paie simple:
infanterie française du seizième siècle, 256.
Picturi. — Plante dont les indigènes australiens mâchent la
feuille ; Océanie, 60-61.
Pièce. — Plastron formant le devant du corsage; modes fé-
minines du Bourbonnais, de la Bretagne et de la Savoie;
France, 484, 496, Voir DEVANTIER.
Pièce (haute-), — Pièce de renfort de l’armet de joute;
France, quinzième-seizième siècle, 253.
Pied de biche. — Crochet à l’aide duquel on bandaït l’arba-
lète de guerre: France, quatorzième et quinzièmesièeles, 220,
Voir BAUDRÉ,
al
_
Pied d'ours (solerets dits à). — Voir SOLERETS.
Pierres à canon. — Boulets de pierre; projectiles de la
grosse artillerie, au quinzième siècle; Europe, 220,
Pierres de Cayenne (bagues en), — France, règne de
Louis XVI, 398.
Pierreries du Temple. — Pierres fausses; imitations d’é-
meraudes, de rubis, de topazes que l’on fabriquait dans le
quartier du Temple, à Paris; commencement du règne de
Louis XIV, 340.
Pierrot. — Vêtement de déshabillé, variété du caraco; petit
justaucorps décolleté et fermé sur le haut de la poitrine,
mais très ouvert par le bas, muni de manches plates à pare-
ments et de longues basques, avec des garnitures de bou-
tons; modes féminines. France, règne de Louis XVI. Cu«-
raco à la Pierrot, Pierrot-fichu, Pierrot-hollandais, Pierrot à
longues basques à la paysanne, 390, 398.
Pifferari. — Musiciens ambulants; Italie, 468.
Pi-kien. — Pèélerine; costume chinois, 85, 86.
Pilani. — Voir PILUM.
Pilentum. — Voiture, chariot suspendu ; Romains, 216.
Pileus (miloc). — Bonnet de feutre à l’usage des hommes.
Le pileus variait de forme chez les différentes nations de
l'antiquité, mais il conservait toujours le caractère général
de bonnet rond sans rebords, collant sur la tête. On s’en ser-
vait plus à la campagne qu’à la ville. 11 et 12, 56-57,
Pili, — Vêtement en laine foulée porté par l'infanterie grec-
que; antiquité, 25-26.
Piios. — Chausson de laine feutrée, en usage chez les Grecs ;
47. Voir UDONES.
Pilou-Pilou. — Fête de tribu; Néo-Calédoniens, Océanie,
60-61.
Pilum (Ÿc60c). — Javeline, sorte de lance courte au fer
long et large, employée comme pique et comme arme de jet;
Romains. — Pilani,; nom sous lequel se distinguaient primi-
tivement les soldats composant la troisième ligne de l’an-
cienne légion romaine, parce que, seuls alors, ils étaient
armés du pilum, tandis que les deux autres lignes se ser-
vaient de la lance ou hasta; 36-37.
Pin. — Concubines de l’empereur de Chine; femmes du se-
cond rang, ayant le titre de princesse, 86. Voir CHIFOU,
Fou-GIx, YU-TsI.
Pinacotheca (mivaxobñxn). — Galerie de tableaux ; mai-
son romaine, 33.
Pinang. — Voir SIN.
Pinasse. — Petit navire de haute mer; Inde, 131.
Pinea. — Pomme de pin; figure que l’on rencontre fréquem-
ment au sommet du signum romain, 36-37.
Pinnirapus. — Tout gladiateur donné comme adversaire à
un Samnite ou à un Zhrace ; Romains, 86-37.
Piper. — Joueur de cornemuse ; Écosse, 425 et 426.
Pique (picque). — Arme au fer long et pointu emmanché au
bout d’un bâton. Au moyen âge, l’usage de la pique était
presque général en Europe ; on l’employait à l'attaque et à
la défense. — Pique flamande; arme des hommes de pied du
quinzième siècle ; France 202. Voir GODENDART.
Piquiers. — Soldats armés de la pique. En France, jusqu’à
la fin du règne de Louis XIV, il y eut des piquiers dans les
régiments d'infanterie ; 256, 257, 342, 343.
Pirtti. — La maison finlandaise, 418.
Pisantir. — Voir SANTIR.
Pisch-Khedinet ou Pisch-Khedmet. — Domestique spé-
cialement destiné à porter, nettoyer et remplir de tabac le
kaléan; Perse, 138, 141, 144.
Piscina. — Bassin placé dans l’atrium ou le peristylium des
maisons particulières ; Romains, 33.
Piscina in area. — Bassin des bains romains, 47.
Pistolet. — Petite arme à feu ainsi nommée parce que les
premières de ce genre furent fabriquées à Pistoie (Italie).
— Pistolet à rouet; en usage jusque vers 1630, époque à la-
quelle la platine dite à la miquelet commença à prendre le
dessus. — Pistoliers; cavaliers français armés du pistolet, à
l'exemple des reitres allemands qui, les premiers, se servi-
rent de cette arme. — Europe, seizième siècle, 261, 262,
270 et 271, 301, 381, 383, 384, 400.
Pitaults. — Les paysans français du moyen âge, 222.
Place. — Le sol de l’habitation rustique, en Bretagne;
France, 499-500.
Placet. — Tabouret bas et large qui, en évitant de s’asseoir
par terre, comme il était d’étiquette à la cour d'Henri IV,
laissait au moins l’apparence d’une € soumission galante ».
France, dix-septième siècle, 322,
Plaid. — Le manteau des Écossais. L'ancien plaid consistait
en une pièce de laine de huit ou neuf aunes de longueur,
qui enveloppait tout le corps, et était serré autour de la
taille par une ceinture de cuir, 425 et 426,427. Voir ARISAID,
Plaques de front. — Parure des femmes de la Hollande.
Voir HOOFDNAALD.
Plaquette (boucles d'oreilles à la). — Dames du règne de
Louis XVI; France, 391-392.
Plates (platine, plattes). —: Nom par lequel on désignaït, à
dater du treizième siecle, les lames de fer battu posées sur
les arrière-bras, les genoux et les tibias. Peu à peu, on
ajouta à ces pièces des, ailettes, des cubitières, des avant-
bras ; mais ces renforts placés sur le haubert ou sur la broi-
gne ne composaient pas une armure de fer complète. Ce
n’est que beaucoup plus tard, sous le règne de Charles VI,
que l’armure de plates complète fut adoptée. Europe, moyen
âge ; 202, 203, 206, 217.
Plectre (plectrum, T\AXTOOV). — Bâton de bois ou d'ivoire
avec lequel le musicien faisait vibrer les cordes de son ins-
trument. Antiquité et moyen âge; 3, 11 et 12, 22, 192.
Plekté anadesmé. — Diadème, large bande d’orfévrerie
accompagnée de tresses d’or pendantes; bijouterie orientale,
antiquité, 140.
Plommée. — Grand marteau d'armes; s'entend aussi
comme un fléau à long manche armé de masses de fer rete-
nues par des chaînes ; Europe, moyen âge, 218.
Plommées ou Plombets. — Balles pour l'artillerie de petit
calibre ; France, quinzième siècle, 220,
Plotnik. — L’artisan russe, 443.
Plumail. — Voir PLUMES.
Plumes, Plumet. — Parure civile et militaire en usage
chez presque tous les peuples anciens et modernes, ainsi que
chez toutes les tribus sauvages habitant des contrées où
vivent des oiseaux à plumes brillantes,
e
Antiquité, 4; 25-26, 36-37, 48-49.
Europe, moyen âge ; 202, 206, 211, 212, 216, 217, 218, 219,
220, 221, 238, 239, 246, 247 et 248, 249-250.
Europe, seizième siècle; 253, 254, 255, 256, 257, 258, 260,
261, 268, 270 et 271, 273, 274, 275, 278, 279, 280, 285, 301.
Europe, dix-septième siècie ; 321, 326, 327, 328, 329, 340,
342, 343, 344-345, 346, 351, 360, 364.
Europe dix-huitième siècle ; 366, 389, 390, 391-392, 398,
400, 402, 406, 408-409,
Écosse, Tyrol, Pologne, Hongrie ; 425 et 426, 433, 449, 450,
452, 453, 454, 458 et 459.
Voir AIGRETTE, CRISTA, PANACHE, XWA-LIN.
Plumail; costumes militaires du moyen âge et du sei-
zième siècle; France, 202, 203.
Plumes (tour de); chapeaux des hommes; France, règne
de Louis XIV, 340, 344-345, 346, 351.
Plumes (héron de); Plumes à la follette; dames du règne
de Louis XVI, 391-392.
Plumes suédoises ou soies de cochon. — Lames d'épée que les
Suédois, sous Gustave-Adolphe, avaient imaginé de fixer au
bout de leurs mousquets; Europe, dix-septième siècle, 343.
Pluvial. — La penula des anciens; on donnait aussi ce nom
à la chape ecclésiastique. Europe, moyen âge ; 188, 194.
Podeia, Pelyntra. — Chausson fait de bandes de feutre ;
antiquité, 47.
Podeion (fascia, roèetoy); chaussettes ou bas; Grèce,
15.
Podère (podères, poderis, Rod Npnc). — Chîton tombant jus-
qu'aux pieds ; on l’appelait aussi symmetria. dames grecques ;
17, 20. Voir TUNICA TALARIS.
Podwika. — Bonnet de toile; ancienne coiffure des femmes
mariées, en Pologne, 449,
Poêle à gouttières. — Le dais du lit muni de lambre-
quins ; Europe, moyen âge, 227.
Poêle ou mantel. La couverture surmontant la carcasse
des chars du moyen âge, 216.
Poêle en terre cuite; Allemagne seizième siècle; 296. —
Le poîle de la maison russe, 443.
Poignard. — 2, 48-49, 56-57, 63-64, 65 et 66, 67-68, 94-95,
110, 111, 112, 120, 121, 134, 206, 212, 213, 214, 216, 217,
219, 220, 222, 238, 239, 253, 254, 256, 257, 262, 263, 425
et 426, 427.
Voir BADELAIRE Ou BAZELAIRE, BIDAG, CLUNACULUM,
COUSTEL A PLATES, DAGUE, KHOUTTAR, KRISS, LANGUE-
DE-BŒUF, MAIN GAUCHE, MISÉRICORDE,
Point coupé. — Sorte de dentelle de fil faite à l'aiguille;
modes des seizième et dix-septième siècles, 276 et 277, 326,
328, 329.
Poires de parfums. — Accessoire de la toilette féminine :
on le suspendait au demi-ceint. France, époque Louis XIII
328.
;
Poires à poudre. — 256, 257, 263, 283, 301. Voir Amon-
GOIR, FLASQUE, PULVÉRIN.
Poitou. — Danse française de la première moitié du dix-
septième siècle, 328.
Poitrines d'acier. — Plaques de fer posées sur la poitrine ;
hommes de guerre du quinzième siècle; Europe, 219.
Pokalem. — Coiffure de petite tenue, d’origine hongroise.
Le pokalem devint en usage dans l’armée française sous le
règne de Louis XV ; France, 384,
Polaques. — Cavaliers étrangers au service de la France;
dix-septième siècle, 383,
Polaynas. — Longues guêtres de drap; Galiciens, Espagne,
476,
Polisson (en). — Toilette de négligé; hommes de la pre-
mière moitié du dix-huitième siècle; France règne de
Louis XV, 372.
Polonaise. — Pardessus assez court, généralement garni de
fourrures. — Robe en usage chez les dames de l’époque
Louis XVI; France, 389.
Polouar. — Bateau léger propre à la navigation intérieure ;
Inde, 131.
Pomandres. — Pommes de senteur; toilette féminine. Eu-
rope, moyen âge, 226.
Poncho. — Espèce de dalmatique sans manches ; vêtement
national des Chiliens, 77, 78.
Ponka. — Vêtement de dessus, à manches courtes ; femmes
russes de Riazan (Russie), 438 et 439.
Pontificale. — Nom que les anciens donnaient à la crosse
épiscopale, 193.
Popa. — Ministre du culte qui conduisait la victime à l’au-
tel et qui l’abattait avec le côté non tranchant de la hache;
le cultrarius Vachevait avec le couteau sacré; Romains, 38.
Popinæ. — Établissement publie où l’on mangeait le reste
des sacrifices dont les popæ faisaient le trafic, d'où le nom
donné à ces tavernes à bas prix ; Romains, 33.
Porfillures, Pourfilures. — Agréments d’or et d'argent
qui garnissaient les habits civils et militaires; Europe,
moyen âge, seizième et dix-septième siècles, 206, 326.
Porphyra. — Pourpre pêchée sur les côtes d'Afrique, de la
Laconie, et surtout dans la mer qui baignaïit l’ancienne ville
de Tyr. — Porphyrosemos; robe à bande de pourpre, anti-
quité. — 25-26.
Portanières. — Femmes du peuple; Bordeaux, commence-
ment du dix-neuvième siècle, 485.
Porte-mèche. — Instrument à l’aide duquel le canonnier
du seizième siècle enflammait la poudre du canon, — Arme
des commissaires d'artillerie; France, 254. Voir BOUTE-
FEUX.
Porte monnaie. — Laponie. Voir PENINGPUNGAR.
Porte-sceptres. — Assyrie. Voir SKEPTUQUES.
Porteurs d’eau. — France, seizième siècle; 283, Voir ArB-
DARI, AGUADOR, SAKKA,
Portique (porticus, GTo®). — Maisons grecques et romaines;
antiquité, 27-28, 33.
Posada. — Auberge espagnole; 477-478,
Pospolité. — Arrière-ban de l'armée polono-lithuanienne ;
dix-septième-dix-huitième siècle, 454,
Postes. — Nom donné en Italie aux filets de soie formant
les nœuds ou glands de la longue ceinture aux bouts pen-
dants portée par les dames du seizième siècle, 264.
Postiches. — De posticcio, ajouté; mèches détachées que
Jon introduisait dans la chevelure naturelle; hommes de
l'époque Louis XIII; France dix-septième siècle, 361, Voir
Coixs,
Poten-tête. — Coiffure de fer en usage chez les officiers-
fx
ou
ingénieurs de l’époque Louis XIII, lorsqu'ils se rendaient aux
tranchées ; France, dix-septième siècle, 301.
Potour. — Pantalon large; Turquie, 175, 177, 178, 464.
Pouchi. — Pièce d’étoffe nouée sous le menton, sur laquelle
vient s'appuyer le {antour; coïffure des femmes druses; Tur-
quie, 179.
Poudre à cheveux. — Dans l'antiquité, et notamment
chez les Romains, les femmes se servaient de poudre pour
changer la couleur de leurs cheveux; les Gauloïises em-
ployaient des cendres blanches. — En France, ce sont les da-
mes du seizième siècle qui remirent la poudre en usage; elles
avaient recours à des poudres parfumées qui tenaient sur
les cheveux à l’aide d’un mucilage; les femmes du peuple
employaient la poudre de chêne pourri. Vers la fin du règne
de Louis XIV, la vogue de la poudre revint à la cour, mais la
mode absolue et générale n’en fût en vigueur qu'à dater
des premières années du règne de Louis XV ; elle dura jus-
qu'à la fin du siècle. 274, 276 et 277, 280, 311, 351, 361, 366,
383, 385, 389, 391-392, 400.
Poudi'e (œil de); poudrure à frimas. — Tégère couche de
poudre jetée sur la chevelure; France, dix-huitième siècle;
400.
Poudre à graine d'épinard; grosse poudre dont on se ser-
vait, chez les hommes, pour masquer la jonction d’un tou-
pet formé par les cheveux naturels avec les cheveux
artificiels de la perruque ; France, première moitié du dix-
huitième siècle, 366.
Pouff. — Arrangement consistant en une pièce de gaze dis-
posée de diverses manières sur la chevelure des dames;
France ; règne de Louis XVI. Pouffs en rocher, au sentiment,
àla Victoire, à la Virginie, 388, 389, 390, 391-392,
Pou-fou. — Broderie pectorale, insigne hiérarchique chez les
mandarins ; Chine, 85, 87, 88, 89 et 90.
Poulacre. — Le surtout en flanelle porté par les Auver-
gnats ; France, 484.
Poulaines. — C’est à dire polonaises. La poulaine, mode
venue de Pologne, était un allongement démesuré de la
pointe du soulier ou de la bottine. Le temps de la vogue
des poulaines est compris entre les années 1390 et 1440;
elles atteignent leur plus grande longueur vers 1420. A dater
de cette dernière époque, on les voit se raccourcir, puis dis-
paraître sous Charles VIII, vers 1485. France, moyen âge;
206, 209, 210, 211, 213, 214, 220.
_ Poulan. — Étoffe du Nivernais en usage chez les Morvan-
delles ; France, 487.
Poulcoménic. — Colonel des uhlans-volontaires du maré-
chal de Saxe; France dix-huitième siècle, 383.
Pounya.— Éventail indou, 126.
Pourpoint (gipon, pourpoinct).— Vêtement d'homme, ajusté,
couvrant le haut du corps, du cou à la ceinture. Au
quinzième siècle, le pourpoint remplace le corset et le surcot,
et devient surtout de mode vers 1440. Le pourpoint et du
une grande importance dans l'habillement du seizième siècle
et du dix-septième; pendant le règne de Louis XIV, il est
remplacé par le justaucorps. Europe ; 206, 210, 212, 238, 239,
246, 247 et 248, 249 et 250, 268, 269, 270et271, 272, 273, 274,
275, 280, 283, 285, 311, 321, 323, 327, 328, 329, 331, 340.
Powrpoint à la Henri IV; pourpoint sans buse, avec épau-
lettes. France, seizième-dix-septième siècle, 311.
Pourpoint militaire. — 202, 254, 256, 257, 342, Voir Ho-
QUETON, JUSTAUCORPS,
Pourpre (purpura). — Teinture précieuse dont les anciens
coloraient leurs vêtements. Il y avait deux espèces princi-
pales de pourpre, dont chacune fournissait plusieurs nuances,
selon l'intensité de la couleur ou la proportion du mélange
que l’on en faisait. L’une était la pourpre marine et l’autre
la pourpre végétale. — Pourpre marine; tirée des coquillages,
c'était la plus estimée. — Pourpre végétale (XÔL%40G, coccos,
graîne) ; extraite d’une substance végétale ou peut-être d’un
insecte recueilli sur certains arbres. — 25-26, 36-37.
Voir ALGENSIS, BUCCIN, CALCULENSIS, COCCOBAPHÉS,
HYDROBAPHÈS, HYSGINUS, LUTENSIS, MELAMPORPHYRON,
MESOPORPHYRA, PHÆNICIS, PORPHYRA, PORPHYROSÉMOS,
PSYCHROBAPHÈS, PURPURA PELAGIA, T'ÆNIENSIS.
Pouvoir exécutif. — Le gourdin des muscadins; Révolu-
tion française, 404.
Povoïnik. — Coiffure féminine; Russie, 438 et 439.
Præfericulum. — Vase pour le vin des sacrifices; Ro-
mains, 39.
Præfectus legionis. —- Le commandant en chef de la lé-
gion romaine, 36-37.
Præfiscini. — Préservatifs contre la fascination ; Romains,
42,
Prætexte. — Voir ToGE.
Prayer. — Homme de service chargé de la surveillance gé-
nérale des prés; paysans français du moyen âge, 209.
Précieuse. — Épithète donnée à la femme de bel esprit;
France, dix-septième siècle. — Précieux. — 321, 348.
Pregonero. — Crieur public de village; Aragon, Espagne,
473.
Prémontrés (ordre des). — Fondé en 1120; France, 334.
Presse. — L'armoire qui sert à ranger les écheveaux de lin
récemment filés; mobilier rustique de la Bretagne, 499-
500,
Prétintailles. — Ornement de jupe : immenses découpures
appliquées en couleurs différentes sur le fond. Modes fémi-
nines de la fin du dix-septième siècle; France, règne de
Louis XIV, 352, 353, 354.
Pretiosa. — La « précieuse »: mitre de soie et d’or, enri-
chie de perles et de pierres précieuses ; ornements sacerdo-
taux du clergé latin, 193.
Prieur d’enterrement. — Hollande. Voir AANSPREKER.
Principes. — Fantassins pesamment armés, qui formaient
le second des trois corps dontétait originairement composée
la légion romaine, 36-37.
Printemps (coiffure du). — Modes féminines de la seconde
partie du règne de Louis XVI; France, 390.
Probra. — L'un des noms que les Romains donnaient aux
amulettes; antiquité, 42.
Procation, Procaeton (Tp0201Twy). — Antichambre de
la maison grecque ; antiquité, 27-28.
Procomion. — Tour de cheveux postiches; dames grec-
ques, 21.
Procurator. — Questeur du grand conseil; république de
Venise, dix-septième siècle, 359.
Prostas, Parastas. — Porte de la maison grecque ; anti-
quité, 27-28.
— 230 —
Prothyrum (%p6ÿupov). — L’allée, le couloir allant de la
porte de la rue à celle de l’intérieur; ntaisons grecques et
romaines, 27-28, 33.
Provençale (cheveux à la). — C’est à dire ras sur le devant
de la tête; modes masculines du onzième siècle; France,
188.
Provençale (culottes à la). — Chausses à l'usage des
dames ; Europe, seizième siècle, 289,
Przyiaciolka (amie). — Robe, pardessus des paysannes po-
lonaises, l’ancienne amicula barbarica; 449,
Psaltérion (psalterium, Valtnptoy). — Instrument à
cordes tenant le milieu entre la cithare et la harpe. Au
moyen âge, le psaltérion se nomme encore psaltère, saltérion,
demi-canon; il est triangulaire; ses cordes, placées hori-
zontalement, sont pincées à l’aide d’un plectre ou d’une
plume. 11, 192.
Psaltriax. — Nom que dans l'antiquité, on donnait en gé-
néral à toute femme jouant d’un instrument à cordes, 22,
Pschent. — Coiffure des souverains de l'Égypte antique, 4,
8,
Psile. — Archer grec, 15.
Psychrobaphès. — ftoffe teinte à froid ; antiquité, 25-26.
Puckhaway. — Tambour de forme légèrement elliptique ;
Inde, 123.
Puffjacke, — Jaquette bouffante; Allemagne, seizième
siècle, 270 et 271.
Pukoye. — Le tablier des Cafres; Afrique, 67-68, 73.
Pulke. — Traïneau d'hiver; Lapons, 411,
Pullaire (cage). —- Voir CAGE.
Puluar.— Sabre indien, avec une ame courbe au tranchant
taillé en dents de scie, 120,
Pulvérin. — Poire à poudre; Europe, seizième et dix-sep-
tième siècles, 253, 263, 311.
Punales.— Couteaux espagnois, 475.
Puojumala. — « Demi-dieu », sorcier lapon, 411,
Puotier. — Gardeur de dindons; paysans français du moyen
âge, 209.
Purpura pelagia. — Pourpre pélagienne, la plus belle des
pourpres marines ; antiquité, 25-26.
Puskul. — Houppe de soie surmontant le fez; Orient, 135
et 136, 176, 177, 178, 179, 180,
Puyjamas. — Pantalon; Inde, 110, 111, 112, 113, 122, 124.
Pyxis (nuËic). — Boîte, écrin ; Grèce, 18.
a
Qânon. — Instrument polycorde d’origine arabe, dont la
caisse sonore avait la forme d’un trapèze. Le gânon fut in-
troduit en France à l'époque des croisades, 192,
Quadrige (quadriga, TÉOpurTov GpUuA). — Char antique
trainé par quatre chevaux de front ; 29, 30, Voir AGITATOR
EQUORUM, ARMA, AURIGA, TRIGA.
Quadrisolæ. — Chaussure dont la semelle avait quatre
épaisseurs ; Romains, 47,
Quarreau. — Voir CARREAU,
Quarrel. — Voir Coussix.
Quennon. — Voir CANON.
Quenouilles. — Montants des voitures ; carrosserie du dix-
septième siècle, 320,
Queue. — Terme de coiffure, l'assemblage des cheveux de
derrière couverts ou non de poudre, attachés avec un cordon
et retenus par un ruban noué. La queue inventée pour la
commodité des voyageurs et des militaires, entra dans le
costume élégant vers 1740 ; Europe, dix-huitième siècle, 367,
385, 391-392, 400, Voir BOURSE, BOUT-DE-RAT, CATOGAN.
— Les tentures pendantes du lit, au seizième siècle; ce que
l’on appelait auparavant gouttière, lambrequin, 293.
Queue de martre. — Garniture des manchons et des ré-
dingotes du matin, Modes féminines de l’époque Louis XVI;
France, 390.
Queue de renard (panache en). — Voir PANACHE,
Queue de renard. — Récompense militaire; Chine, 87.
Quille (galons disposés en). — C’est à dire de haut en bas:
officiers de livrée de la maison du roi; France, règne de
Louis XIV, 349.
Quezote. — Pelicon espagnol ; treizième siècle, 200,
Quittandeiras. — Négresses revendeuses ; Brésil, 77,
Qvinno balte. — Ceinture de femmes; Lapons, 411.
R
Rabâb, Rebâb. — Instrument à cordes et à archet, Deux
sortes de 7eb@b sont connues en Arabie et dans tout l’O-
rient ; la seule différence qui les distingue consiste en ce
que l’un de ces instruments a deux cordes et que l’autre
v’en a qu’une; 164, 192. Voir RUBÈBE.
Rabat. — Nom donné, à la fin du seizième siècle, au collet de
la chemise rabattu sur les vêtements. Sous Louis XIII, le
rabat des dames fut d’abord un léger fichu de linon cou-
vrant les épaules et posé sur un col rabattu de guipure ou
de dentelle auquel, plus tard, on donna aussi le nom de
rabat. Pendant la jeunesse de Louis XIV, le rabat des
hommes était attaché avec des cordons garnis de glands;
après 1656, ces cordons firent place à la cravate de ruban
ou de dentelle. Le rabat ne continua à être en usage que
chez les ecclésiastiques et les gens de robe, tels que les ma-
gistrats, les avocats, les professeurs, etc, — Rabat dentelé;
modes féminines du règne de Louis XIII. — 280, 311, 321,
327, 328, 329, 340, 344-345, 352, 354, 361.
Raffinés. — Nom de ces élégants du temps d'Henri III,
d'Henri IV et de Louis XIII, qui, duellistes délicats et sus-
ceptibles sur le point d'honneur, étaient toujours prêts à
dégaîner et s’appelaient eux-mêmes afinés d'honneur;
France, seizième et dix-septième siècles, 321, 328.
Raïllons. — Les traits ou carreaux de l’arbalétrier; France,
moyen âge, 220,
Rancho. — Hutte de bambou; Chili, 78,
Rapière. — L'arme de duel par excellence : épée à lame
longue et effilée, tranchante vers le bout, ayant générale-
ment pour garde une petite corbeille appelée coguille, et
percée d’une multitude de trous pour engager et briser la
— 231 —
pointe de l'adversaire; Europe, seizième et dix-septième
siècles, 262, 263.
Raquette (cheveux en). — C’est à dire tirés, de manière à
donner de la largeur au front; seconde moitié du seizième
siècle ; France, 269, 274, 276 et 277.
Rassade. — Perles en verres ; parure du cou et de la poitrine
‘ des jeunes filles hutsules (Ruthènes), 458 et 459,
Râté. — Claie servant de planche à pain; habitation bre-
tonne, 499-500,
Ratine. — Gros drap en usage dans la classe bourgeoise ;
France, dix-huitième siècle, 367.
Rational. — Plaque d’or carrée; bijou mystique qui couvrait
la poitrine des pontifes du peuple juif, et que l’on voit aussi
représenté parfois sur celle des évêques des premiers siècles ;
13. Voir HOSCHEN.
Raz. — Robe transparente; Inde, 113, 114.
Raze.— Drap grossier en usage chez les Auvergnats du Cantal,
484.
Rebec. — Instrument à trois cordes; on jouait du rebec
comme du violon. Europe, moyen âge; 192,
Rebenque. — Le fouet des Gauchos; Amérique du Sud, 77.
Rebozillo. — Variété de la capeline. Rebozillo en amount, en
volant ; femmes baléaristes ; Espagne, 480, 481.
Rebozo. — La mantille des Mexicaines, 79.
Rebras. — Bord retroussé de la toque et du chaperon;
hommes de la fin du quinzième siècle. Europe, 247 et 248.
Rebras (manchettes en). — Dames du seizième et du dix-
septième siècle ; Europe, 265, 274, 280, 311. Voir MANCHEITE,
Redimicula. — Appendices ou fanons attachés à la mitre
phrygienne ; on les nouaït sous le menton. Antiquité ; 14.
Redingote. — De l’anglais riding-coat, habit à chevaucher ;
lorsque la rédingote parut, un peu avant 1730, on ne la
mettait effectivement qu'à cheval, c’était alors un long et
large habit pouvant se croiser sur la poitrine ; une ceinture
le serrait à la taille. Pendant la seconde partie du règne de
Louis XV, la redingote devint étriquée; elle était à cette
époque l’habit d'hiver par excellence. C’est vers 1786 que
la mode s’en introduisit chez les dames qui la portaient avec
des revers, des parements, un double collet et des boutons
de métal. ARedingote ajustée, à collets. Redingote (robe en).
Rcdingote à la. Naxos. Europe, dix-huitième siècle et com-
mencement du dix-neuvième ; 390, 391-392, 398, 408-409.
Reéduits. — Nom par lequel on désignait les petits apparte-
ments aux dix-septième et dix-huitième siècles; Europe,
348,
Regilla. — Tunique royale ; vêtement porté par les Romains
des deux sexes, le jour de leur mariage ; antiquité, 20,
Rehilites. — Voir BANDERILLEROS,
Reis-effendi. — Ministre d'État; Turquie, 169,
Reis-el-Kittab. — « Chef des gens de plume »; titre que
l’on donne aussi au eis-effendi. Turquie ; 169.
Reîtres. — De l'allemand 7eiter, cavalier. Corps de cava-
liers allemands au service de la France pendant presque
toute la durée du seizième siècle; 270 et 271.
Relevaïilles (manteau de). — Suède (Scanie) et France
(Bretagne) ; 413, 496, Voir VENTEL,
Rendeiros. —- Les Portugais qui se livrent au commerce de
la dentelle, 483.
Renforts d'épaules. — Voir ÉPAULIÈRES.
Résille. — Filet pour les cheveux. Dames de l'antiquité et
du moyen âge; Trastévérins de la Rome moderne; 218,
246, 252,466. Voir CECRYPHALE, RETICULUM.
Retable. — Panneau sculpté placé derrière les autels; Eu-
rope, moyen âge, 228.
Rétiaire (retiarius). — Gladiateur romain armé du rete, filet,
et du éridens, fourche à trois crocs, 36-37.
Reticulatus. — Espèce de réseau formé par les courroies du
campagus; chaussure antique, 47.
Réticule. — Petit sac en filet ou en étoffe à l’usage des dames
françaises de l’époque du Directoire, du Consulat et de l’Em-
pire. IL contenait le mouchoir, quelques menus objets, et
se portait au bras, pendu à de longs rubans qui servaient à
le fermer. Des plaisants l’appelèrent ridicule; ce nom lui
resta. France, dix-huitième et dix-neuvième siècles, 404,
406.
Reticulum ( xExpÜpadOS). — Filet de tête appartenant
aux femmes, bien que les hommes l'eussent aussi adopté
parfois, comme cela se voyait encore, il y a quelques années,
en Italie; antiquité, 21, 56-57,
Retorta. — Baguette servant à piquer l’attelage de la
charrue ; Europe, moyen âge, 209.
Rheda.— Grande voiture à quatre roues; Romains, 216.
Rhingrave.— Haut de chausses en forme de cotillon, très à
la mode chez les seigneursde la cour de Louis XIV, vers 1666 ;
il fut apporté de Hollande par un comte de Salm, décoré du
titre de rheingraf, & comte du Rhin ». Europe, dix-sep-
tième siècle, 340, 344-345.
Rhodinum. — Parfum liquide composé de roses; bains ro-
mains, 45.
Rhyton (rhytium, T0 PUTOV). — Corne à boire; Grèce, 23.
Ribeaudequin. — Ensemble de sco/pos (escopettes, armes de
petit calibre) placés sur un même affût. En France, on ap-
pelait cette espèce de mitrailleuse un jeu d'orques. Moyen
âge, 220.
Rick’ah ou Schefy. — Attitudes prises par le musulman au
moment des prières, 145 et 146.
Ridicule. — Voir RÉTICULE,
Rifiens. — Berranis exercant le métier de charbonnier ou
celui de manœuvre ; Algérie, 163.
Rihiéa. — Petites pantoufles ; Maures tunisiens, 159.
Robe. — Vêtement long, à manches,
— Robes de lin ; prêtres égyptiens, antiquité, 6.
— Robes assyriennes, médo-persiques ; 11 et 12. Voir CANDYs,
TUNIQUE.
— Robes des dames grecques, romaines, gauloises ; 17, 19, 25-
26, 40, 56-57. Voir CATASTICTOS, TUNIQUE IONIENNE, Z0-
DIOTE.
— Robes du moyen âge. À cette époque, le mot 7obe désigne
tantôt un vêtement complet, depuis la chemise jusqu’au
surcot, le peliçcon et le manteau ; tantôt l’une des parties de
l'habillement, et alors il ne s'applique qu'aux vêtements
longs. — 188, 189, 200, 206, 207 et 208, 219, 211, 212, 215,
214, 215, 239, 243, 245, Voir COTTE, COTTE HARDIE, CY-
CLADE, SURCOTTE,
— Robes de chevauchée ;: moyen âge, 200, 204. Voir ESCLAVINE,
GONELLE.
— Robe; nom du manteau des hommes de la fin du quin-
zième siècle, 247 et 248, 249 et 250.
Robe courte (gens de),— Les hommes du quatorzième siècle
qui avaient adopté les modes étriquées de cette époque.
Robe longue (gens de).— Les ecclésiastiques, les hommes de
loi, de plume, etc.; France, moyen âge, 206, 215.
Robes d’ecclésiastiques, de religieux ; Europe, moyen âge
et seizième siècle, 147, 198, 283, 284. Voir SOUTANE.
Robes de magistrats, d'avocats, de médecins, 268, 269,
274.
Robe de dessus, costume féminin ; l’ancienne swrcotte, la robe
par excellence, — Dames du seizième siècle, 244, 246, 247 et
248, 252, 264, 265, 266, 267, 268, 269, 273, 274, 276 et 277,
279, 280, 287, 288, 289, 311. — Dames du dix-septième
siècle : 321, 327, 328, 331, 336, 340, 353, 354, 355, 359, 360,
362. Voir FRIPONNE, MANTEAU TROUSSÉ, MODESTE, SE-
CRÈTE. — Dames du dix-huitième siècle, 367, 369, 371,
372, 388, 389, 390, 391-392, 398, 403, 404, 405, 406. Voir
DÉSHABILLÉ, NÉGLIGÉ, POLONAISE.
Robes de beau maintien. — Dames des quinzième-seizième
siècles, 246, 249 et 250, 251.
Robes en redingote. — Dames du seizième siècle, 279, 280.
Robes à la commodité, — Dames de l'époque Louis XIII;
France, 328.
Robes de chambre. — Hommes et femmes du dix-septième
siècle; France, règne de Louis XIV, 348, 352, 355.
Robe ( fausse-).— Robe sans queue réservée aux jeunes filles ;
le corsage était monté sur un corps. France, dix-huitième
siècle, 371, 372. Voir FOURREAU.
Robes à la Watteau, 371, 373.
Robe à la française (grande). — Costume d’apparat des da-
mes de l’époque Louis XVI, 388.
Robes à l'anglaise, en chemise, à la circassienne, à la cza-
rine , coupée, en fourrure, à la janséniste, en lévite, négli-
gente, demi-négligente, en redingote, à la Tippo-Saib, à la
Turque. Dames du règne de Louis XVI, 388, 391-392, 398.
Robes à la Diane, à l'espagnole, à la Flore, à la Glaonice,
à la Grecque, à l'hypocrite, au lever de l'Aurore, à l’'Om-
phale, à lu Philomèle, à la Pomone, à la Romaïne, à la Ru-
sina. Dames du Directoire et du Consulat ; 404, 405, 408-
409.
Robes des indigènes de l'Océanie, 65 et 66 ; de l'Afrique, 72,
155, 156, 158, 165. Voir FEREDJÉ, CHINTYAN, MALHAFA; de
l'Amérique, 77,79. Voir MAGUA.
Robes des Chinois ; 85, 86, 87, 88, 89 et 90, 91-92, Voir
HA0L, M1A-CouaL.
Robes des Japonais, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105. Voir
KIRIMONX,
Robes des Indous, 110, 111, 112, 113, 114, 122, 123, 124,
125, 126,132. Voir KANGRA, KHÉLAT, Raz.
Robes turques, 169, 170, 175,176, 177, 178, 179, 180, 182.
Voir ENTARI, FÊREDIÉ.
Robes russes, 438 et 439, 440, 445. Voir SARAFAN.
iobes polonaïises, 449, 453. Voir AMICULA BARBARICA,
PRZYIACIOLKA,
Robe (garde-), —Europe, moyen âge et dix-septième siècle,
190-191, 322,
Rocchines. — Boucles d'oreilles des paysannes de la pro-
vince romaine; Italie, dix-neuvième siècle, 468,
Rochet. — Vêtement ecclésiastique; fine tunique blanche,
aube courte, 194, 197.
Rœnoke. — Coquillages dont les chefs Peaux-Rouges se
font des colliers; Amérique du Nord, 81.
Rogas. — Le dernier des bergers; paysans français du
moyen âge, 209.
Roi d'armes. — Chef des hérauts d'armes, dans l’ancienne
monarchie française, 222,
Rokedennou. — Gilet des paysans bretons, 494, 495,
Romaine (tunique à la). — Voir: TUNIQUE.
Roncone. — Arme d'hast italienne, 219,
Rond. — Torsade de cheveux couronnant un chignon légè-
rement incliné sur le derrière de la tête. Modes féminines;
France, époque Louis XIII, 328, 329.
Rondache, Rondelle (/«rge reonde, roiele, rouele). — Pe-
tit bouclier circulaire, On donnait aussi, pendant les dou-
zième et treizième siècles, le nom de rouele au bouclier
rond que portaient, en certains pays, les cavaliers et les
gens de pied, Europe, moyen âge et seizième siècle; 202,
254, 257, 253.
Rondalla. — Exercices de luttes ; Aragon, Espagne, 475.
Rondeau. — Chaperon postiche; hommes du quatorzième
siècle, 206, 209, 211.
Rondelles, Rouelles. — Plaques garantissant les articula-
tions du coude et de l’épaule ; armures du moyen âge et du
seizième siècle, 206, 219, 253.
Rondelle de lance. — Cône d'acier enfilé dans la hampe de Ja
lance et assez large pour masquer entièrement la main de
l'homme d'armes. Europe, moyen âge et seizième siècle, 217,
219, 254.
Rondelle. — Bouclier. Voir RONDACHE.
Rote.
192.
Instrument à cordes pincées. Europe, moyen âge,
Rotonda. — La toge ample; Romains, 40.
Roubend. — Percale épaisse recouvrant le visage des dames
persanes ; 137, 139, 147.
Rouelle. — Ornement de bronze; bijouterie gauloise et mé-
rovingienne, 58.
— Arme de poing, petit disque que les hommes de pied, au
quatorzième siècle, portaient à la ceinture, et qui était des-
tiné à être tenu de la main gauche pour parer les coups de
l'adversaire. France, moyen âge, 202.
Rouge d'Espagne. — Rouge que les dames du dix-sep-
tième siècle employaient pour leur visage. France, règne de
Louis XIV, 354.
Rouge de Serkis. — Dames de l’époque Louis XVI, 398.
Roussette. — Chauve-souris que l’Arossienne porte vivante
dans sa chevelure, et dont le poil est utilisé dans la parure
des Néo-Calédoniens ; Océanie, 60-61.
Royale. — Le bouquet de poils du menton; France, règne de
Louis XIII, 328, 361.
Ruadh. — Couleur rouge sombre; teinture en usage chez
les Ecossais, 425 et 426.
Rubèbe. — Instrument à cordes et à archet. La ubèbe pri-
mitive n'avait qu'une corde ou deux, comme le rebab po-
pulaire des Arabes. France, moyen âge, 192,
Rudiarius. — Gladiateur qui avait quitté le métier et reçu,
comme marque de liberté, la baguette appelée rudis; Ro-
mains, 36-37.
Rudiman. — Nom des & chevaliers de la noce » qui e-cor-
tent le cortège nuptial; Norvège, 413,
— 233 —
Ruelle. — L'espace entre les côtés du lit et les rideaux du
baldaquin. — Pendant la seconde moitié du dix-septième
siècle, on donnait le nom de ruelles aux réunions de beaux
esprits qui se tenaient chez les précieuses ; France, 348,
Rusticos. — Nom donné aux paysans portugais, 482,
Rüths. — Voitures indoues couvertes d’un léger dôme d’où
pendent des rideaux, 131.
S
Sabah-Namazy. — Prière du matin; religion musulmane,
145 et 146.
Sabots chinois (souliers à bouts relevés en). — Modes fé-
minines ; France, règne de Louis XVI, 390, 391-392.
Sabots étriers. — Étrier en forme de demi-chaussure, re-
couvrant l’avant du pied lorsqu'il y était engagé; France,
moyen âge; harnais de joute, 219.
Sahots-tournants. — Épithète appliquée aux danseuses de
l’époque du Directoire ; France, 404.
Sabouk. — Veste de soie ou d’indienne. Malais; Océanie,
63-64.
Sabre. — Arme à lame droite ou courbe, à un seul tran-
chant: 63-64, 65 et 66, 67-68, 70, 94-95, 96-97, 98, 99, 108,
110, 111, 112, 113, 119, 120, 122, 132, 150, 169, 177, 383, 384,
452, 454, 458 et 459.
Voir CIMETERRE, FLISSA, KAMPILAN ou KLERWANG,
KARBELA ou KERBELA, KOUNDA, PALA, PARANG, PEDA, PE-
DAK,TROUMBACHE, YATAGAN. -
Sabre-briquet ou coupe-chou. Infanterie française, dix-hui-
tième siècle; 385, 400.
Sabretache. — Gibecière plate suspendue au ceinturon
par de longues courroies ; équipement des hussards. France,
dix-huitième siècle, 385, 400.
Sachems. — Mot par lequel on désigne les vieillards chez
les Peaux-Rouges ; Amérique du nord, 81.
Sachette, (religieuse). — France, dix-septième siècle, 334.
Sacrarium (ispopu}dxtov). — Oratoire, la sacristie d’un
temple ; en général, l'endroit et aussi le meuble, dans lequel
on garde des objets sacrés, 33, 229.
Sacrifiée (à la). — Cheveux coupés sur la nuque; modes fé-
minines , époque de la Révolution française, 403, 408-409.
Sadra. — Surplis de caractère sacré que les enfants gue-
bres revêtent dès l’âge de sept ans ; Inde, 132.
Sadria. — Gilet à boutons ; Maures tunisiens, 159.
Sadri-a-z'hem. — Grand-vizir ; Turquie, 169.
Saeter. — Ferme isolée; Norvège, 418.
Saffaka. — Mouchoir de tête; costume féminin, Algérie
160 et 161. :
Sagaies, Zagaïes.— Javelots des Africains eb des Océaniens,
60-61, 67-68, 71, 73.
Sagettes. — Nom des flèches, au moyen âge; France, 218.
Sagosago. — Nom générique donné aux diverses sortes de
javelots ; Célèbes, Océanie, 65 et 66.
Sagulum. — Voir SAGUM.
Sagum (G4y0c). — Manteau de guerre du légionnaire ro-
main; antiquité, — Sagulum, petit sagum, 34, 36-37, 56-
57, 59. ï
Sahrong (stroeng, sarung, strong, sahrung). — Pagne indo-
malais, 63-64, 65 et 66.
Saie. — La blouse des Gaulois, 56-57. Voir SAYO, SAYON.
Saino-olmak. — Variété du seite on bonnet ; Lapons, 411.
Saint-Dominique (religieuses du tiers ordre de). — Fondé
en France en 1206, 332.
Saint-Esprit (ordre du). — Ordre de chevalerie institué
en France par Henri III, en 1578; 273, 328, 383, 384.
Saint-Esprit. Ordre hospitalier fondé par Gui de Mont-
pellier, au douzième siècle ; Pologne, 198.
Saint-Esprit, — Bijou auvergnat ; France, 484.
Saint-François (tiers ordre de). — Dans les Flandres, les
religieux de cet ordre portaient le nom de Bons-Fieux ; 198.
Saint-Georges in Alga (chanoines de). — Institués à Ve-
nise, en 1404, par le patriarche Laurent Gustiniani eb par
le cardinal Condelmeri (plus tard le pape Eugène IV), et
supprimés en 1668 ; 332.
Saint-Gervais (religieuses hospitalières de). — Religieuses
chargées en 1300 du service de l’hôpital de ce nom, situé
à Paris ; elles devinrent, dans la suite, les Aülles-Dieu; 335.
Saint-Louis (ordre de). — Fondé en 1693 par Louis XIV
pour récompenser les services militaires; France, dix-sep-
tième siècle, 364.
Saint-Michel (ordre de). — Ordre de chevalerie institué
par Louis XI, en 1469 ; 268.
Saint-Sépulcre (chanoines du).— Pologne, 198. — (reli-
gieuses du); France, 335.
Sainte-Catherine (religieuses de). — Ordre hospitalier;
France, dix-septième siècle, 334.
Saivo aimo. — Variété du seite ou bonnet; Lapons, 411.
Sakka. — Porteur d’eau; Turquie, 175.
Saktites. — Secte indoue, 126.
Salade. — Du mot espagnol celada : casque léger, sans crête
et muni d’un couvre-nuque. Cette coiffure fut importée en
France sous le règne de Charles V, soit par les Navarraïs
ou autres montagnards des Pyrénées qui affluaient dans les
compagnies, soit par les troupes qui firent l’expédition de
Castille avec Duguesclin. Europe, moyen âge et seizième
siècle, 202, 218, 219, 220, 253.
Salamlek. — Le salut oriental, 145 et 146.
Salawako. — Bouclier; Célèbes, Océanie, 65 et 66.
Salle. — Nom donné à la pièce principale d'habitation;
France, moyen âge et seizième siècle, 190-191, 245.
Salta. — Veste sans manches ou avec manches courtes ; Tur-
quie, 170, 175, 176, 177, 178, 179, 180,
Salve (sale), — Soucoupe en vermeil; France, dix-septième
siècle, 352,
Sambuca. — Ancienne crosse faite de sureau, 193.
Samla. — La ceinture des Maures tunisiens, 159.
Samlai. — Soldats japonais qui possèdent des terres à titre
de fiefs, en considération de leurs services militaires, 96-97.
— 234 —
Samnite (Samnis). — Gladiateur romain armé à la samnite,
36-37.
Samouraï. — Nobles japonais ayant le“privilège de porter
deux sabres, 96-97.
Samovar, — Récipient en usage pour la préparation du thé;
Perse, 138.
Sam sim. — Instrument à trois cordes; Japon, 102, 103,
104.
Sandale (sundalium, cayôghtov). — Nom tiré de sunis,
planche ; ce qui indique que la sandale ne fut d’abord qu’une
petite planche maintenue sous le pied à l’aide de courroies.
Cette forme générique lui est restée, même lorsqu'on y mit
de l'élégance, et le genre sandale comprenait, chez les an-
ciens, toutes les chaussures ouvertes ou celles qui n'étaient
composées que d’une semelle et de courroies pour la fixer,
25-26, 47.
Sandalium.— Pantoufles à l'usage des dames hellènes, 47,
Sanghati. — L'une des robes de couleur jaune (couleur sa-
crée) des prêtres kandiens ; île de Ceylan, 132.
Sanglier. — Emblême de la nationalité gauloise dès la plus
haute antiquité et pendant la période druidique ; il se met-
tait au sommet des enseignes militaires, C’était aussi l’en-
seigne des Germains, des Celtibériens et des Illyriens ; 56-57.
Saniasse. — Fakir indou, 117-118.
Sannka. — Le traîneau des Kamtchadales ; il est traîné par
quatre ou cinq chiens; Sibérie, 83-84.
San Thiang. — Canne de deuil; Chine, 92-93.
Santir, Pisantir. — Instrument à cordes des Arabes, 192.
Sapo (särwy). — Pommade pour teindre les cheveux ; an-
tiquité, 18.
Saquebute. — Instrument à vent, type primitif et gros-
sier du trombone à coulisse; Europe, quatorzième siècle,
192.
Sarabande. — Espèce de menuet; danse française des sei-
zième et dix-septième siècles, 362,
Sarabellæ, — Braies des Orientaux, 181.
Sarafan. — Robe longue, sans manches, et fermée devant
par des boutons de cuivre ou d'argent; dames russes, 438
et 439, 440,
Saragoça. — Drap portugais, 483.
Saraous. — Chapeaux faits avec des feuilles de sagoutier :
îles Guébé, Océanie, 63-64.
Sarapé. — Manteau à l'usage des deux sexes ; Mexique, 79,
Sarbacane. — Voir SIPET,
Sari, Sary. — Grande pièce de toile que les femmes de
l'Inde enroulent autour de leur taille et rejettent sur l'é-
paule ou sur la tête, 122, 123, 124, 126, 127, 130, 133.
Sariel-houkkah. — Pipe à eau; Inde, 144.
Sarisse (cäpioca). — Pique de la phalange macédonienne :
Grèce, 25-26.
Sarmah. — Bonnet conique des femmes mauresques ; Al-
gérie, 159,
Sarna. — Outre en peau de chèvre gonflée d’air dont les
paysans du Pendjab se servent pour traverser les rivières;
Inde, 131,
Sarrasinois (tapis). — Ceux introduits en France pendant
le moyen âge par les Orientaux ; 189, 216.
Sarong. — Voir SAHRONG.
Saryk. — Turban; Turquie, 175, 176, 177, 178, 179.
Sassari. — Espèce de Aaïk d’étoffe légère couvrant entiè-
rement le corps; Afrique, 160 et 161,
Satellite, — Voir COUSTILLIER.
Sayo. — La saie des Espagnols du moyen âge, 200 ; veste
des Baléariotes, 481.
Sayon. — Blouse des paysans français ; seizième siècle, 274.
Scabellum. — Petit tabouret à une seule marche; anti-
quité, 32, Voir SCAMNUM.
Scamasaxe. — Glaive dun soldat frank, 48-49, 56-57.
Scamnum. — Tabouret plus élevé, et par conséquent plus
honorable que le scabellum; il était formé d’une double
marche, de sorte que les pieds pouvaient être posés à dif-
férentes hauteurs ; antiquité, 44.
Scapulaire. — Vêtement monacal : bande de drap couvrant
le dos et la poitrine, 198.
Scarpes. -- Chaussure de peau fraîche, carbatine des mon-
tagnards de la province romaine; Italie, dix-neuvième
siècle, 468.
Scena ou Sacena. — Hache à deux tranchants en usage
dans les sacrifices ; l'un des côtés de cette hache était la
securis, l'autre la dolabra; Romains, 38.
Scenalis. — Le tablier des paysannes de la province ro-
maine ; Italie, dix-neuvième siècle, 468.
Sceptre. — Originairement la canne ou le bâton que les
rois et les généraux portaient à la main, comme marque
de commandement. Le sceptre devint par la suite l’insigne
du pouvoir souverain, — Sceptres égyptiens, assyriens ; 4,
11 et 12. — Sceptres des empereurs byzantins; 182, 183.
Voir FERULA, NARTEX, NARTICOPHORES. — Sceptres des
rois de France ; 184, 189, 208 et 209. — Celui de l’empereur
d'Occident et du roi des Romains ; 285. — Celui des rois
de Pologne; 450.
Sceptrum eburneum. — Le sceptre d'ivoire des consuls ro-
mains, 181.
Schama. — Manteau abyssin daus le genre de la ferdah des
Sénégalais ; Afrique, 72.
Schaube. — Vêtement de la famille de la cape, porté par
les hommes; Allemagne, seizième siècle, 270 et 271.
Schazadeler-aghassy. — Gouverneur des princes ; maison
du sultan, Turquie, 172-173.
Scheik. — Supérieurs des différents ordres de derviches;
Turquie, 169
Schenti. — Pagne égyptien ; antiquité, 4, 6.
-.
Schérif. — Titre des princes-gouverneurs de La Mecque,
169.
Schiadi (oxtaûi). — L'ancien Aéliostérès, le chapeau de
paille des Thessaliens modernes, 24,
Schindou. — Mèche sacrée que les Brahmes indous se lais-
sent pousser sur l’occiput, 122,
03
Schuttersmaaltijd. — Confréries d’arquebusiers ; provinces
unies, dix-septième siècle, 323.
Scinda. — Ceinture des paysannes de la province romaine ;
Italie, dix-neuvième siècle, 468.
Scolpos (sclopeti, escopetles). — Armes de petit calibre em-
ployées en certain nombre sur un affût, et dont l’ensemble
formait un engin nommé ibeaudequin. Artillerie du moyen
âge ; France, 220.
Scoparius. — Esclave dont l'occupation consistait à balayer
les chambres; maison romaine, 33.
Scriptionale. — Pupitre que l’on plaçait sur les genoux
pour écrire ou qui était monté sur pieds; mobilier du
moyen âge, 228.
Scuffia. — Résille; coiffure des femmes de l’ancien comté
de Nice; France, 487.
Sculponæ (xp00melat). — Sandales à semelles de bois;
antiquité, 47.
Scutum (| fupeoc ). — Grand bouclier oblong, à surface
convexe; Romains, 34, 36-37.
Scythique. — Chaussure fermée de peau crue conservant
tout son poil; antiquité, 47.
Seanachies. — Chants des bardes de la Grande-Bretagne,
59,
Sebbarla. — Pantoufles d'intérieur; Maures tunisiens, 159.
Sebbat. — Souliers des Maures tunisiens, 159.
Sebil. — La pipe des femmes Bedewi (Bédouines) ; Turquie,
179.
Secespita. — Couteau en usage dans les sacrifices ; Romains,
39.
Secrète. — Nom de la jupe de dessous, chez les dames de
l'époque Louis XIII; France, dix-septième siècle, 328,
Secrette ou Segrette. — Calotte de fer; infanterie fran-
çaise, seizième siècle, 256.
Securis. — L’un des tranchants de la scena, instruments de
sacrifices ; antiquité, 38.
Segadores. — Moissonneurs aragonais; Espagne, 475.
Seguidilla. — Danse espagnole, 474.
Seigneur-chef. — Chevalier qui se trouvait à la tête d’un
camp ou parti; tournois du moyen âge, France, 222.
Seïs onu Saïs. — Palefrenier turc, 178.
Seite, Seitars. — Nom générique donné aux bonnets des
Lapons, 411. ,
Selamlik. — Partie de l'habitation musulmane réservée aux
hommes, 171.
Sella (dippos). — Siège bas. — SeZla curulis; chaise curule.
— Sella castrensis; pliant, — Antiquité, 32, 44, 181. Voir
CHAISE,
Sembel. — Pâte odorante que les femmes kabylès emploient
dans leur fard ; Afrique, 155.
Sembong. — La ceinture des Malais; Océanie, 63-64.
Semer. — Le crochet du Aammal ou portefaix ture, 175.
Senndouk. — Le bahut des Arabes nomades, 498.
Sény. — Pièce de l’i:ba, maison du paysan russe : 443.
Serge. — Étoffe légère de laine ou de soie; paysans français
du moyen âge, 209.
Sergent. — C'est-à-dire serviteur; nom donné pendant le
moyen âge, à quiconque était dans le service, soit d’infan-
terie, soit de cavalerie, sans appartenir aux hommes d’ar-
mes, aux écuyers, aux archers, à aucun corps d'un nom
déterminé. Quand le nom de soudoyer ou soldat eut été géné-
ralement adopté pour désigner les gens de guerre, celui de
sergent cessa d’être en usage et ne se donna plus qu’au
sous-officier chargé de l'instruction des soldats. France,
moyen âge, 202.
Sergents d'armes ou à masse, — Gardes institués en 1215, par
Philippe-Auguste pour veiller à la sûreté de la personne du
roi. France, moyen âge, 210, 220.
Serghoutsch. — Bouquet en filigrane; bijouterie turque,
170.
Serguilha. — Drap portugais, 483.
Seroual. — Culotte bouffante descendant jusqu'au genou;
Algérie; 158, 159, 160 et 161.
Seroual dakelani. — Caleçon des maures tunisiens, 159.
Serpenteaux. — Boucles de cheveux du genre des anglai-
ses modernes; coiffure féminine du règne de Louis XIII;
France, dix-septième siècle, 328.
Serpenteaux (coiffure à). — Dames de l’époque du consu-
lat ; France, 408-409.
Serpentin. — Pièce du mousquet : sorte de pince qui, te-
nant la mèche, amenait celle-ci dans le bacinet, lorsque le
doigt appuyait sur la clef, France, quinzième et seizième siè-
cle, 253.
Serpentine. — Canon du plus faible calibre; France, quin-
zième siècle, 220.
Serpyllin. — Parfum fait avec du serpolet ; bains romains,
45.
Serre-malice. — Espèce de diadème en laiton; coiffure des
femmes de la basse Auvergne, France, 484.
Serta. — Guirlandes de fleurs dont on parait les autels et
aussi les victimes quand elles étaient préparées pour le sa-
crifice ; antiquité, 38.
Servatoria. — L'un des noms que les Latins donnaient à
leurs abraxas ou amulettes, 42.
Servites (sœurs du tiers-ordre des), — 198.
Sgara. — Danse guerrière ; Kabyles, 150.
Shako ou Schako. — Du hongrois ezako. C’est au propre
le nom du bonnet particulier dont sont coiïffés les hussards
hongrois. On s’en sert aujourd’hui dans la plupart des
armées pour distinguer la coiffure du soldat, tant dans
l'infanterie que dans la cavalerie. Le skako, plus com-
mode que le chapeau, fut d’abord en usage, en France,
dans les régiments de hussards, et s’introduisit ensuite dans
ceux des chasseurs à cheval. Au commencement du premier
empire, tous les corps d'infanterie de ligne et d'infanterie
légère quittèrent le chapeau pour prendre le shako qu'ils
n’ont plus abandonné; 400.
Shoudra-Wansé. — Castes inférieures de l’île de Ceylan;
Inde, 132.
Siao-Kien. — Étoffe non teinte dont on fait usage au
printemps et en automne; Chine, 89 et 90.
Sibilo. — Poudre ferrugineuse qui, mêlée avec de la graisse,
2-96
est employée pour l’onction du corps, chez les Bachapins,
nation cafre; Afrique, 67-68.
Sica. — Couteau ou dague très pointue et à lame recour-
bée ; arme nationale des Thraces ; antiquité, 36-37,
Siège. — Meuble fait pour s'asseoir.
Sièges égyptiens, 5. — Assyriens, 10. — Asiatiques,
14, — Grecs, 18. — Greco-romains, 32. — Romains, 44. —
Chinois, 85,
Sièges du moyen âge, 186, 227, 231. — Des seizième et
dix-septième siècles, 294, 298, 305, 306, 307, 313, 314, 315,
348. — Du dix-huitième siècle, 374, 394, 395.
Siège archi-épiscopal, épiscopal, curial , 186, 227, 294, 306.
Voir BANC, BISELLIUM, CARREAU, CHAISE, CHAIRE,
CLISMOS, DIPHROS, ESCABEAU , FAUTEUIL, FORME, KAN,
MISÉRICORDE, PATIENCE, PLACET, SCABELLUM, SCAMNUM,
SELLA, SOLIUM, TAROURET, TROXNE.
Signet. — Imsge sainte placée au chevet du lit; Europe,
moyen âge, 227, 231, 232. — Bague, cachet, 224, Voir SI-
GNUM.
Signif2r. — Voir SIGNUM.
Signum. — Nom générique donné aux différents étendards
appartenant à chaque manipule, à chaque cohorte séparée,
pour les distinguer de l’aigle ; légions romaines. — Signifer;
terme sous lequel on comprend différents officiers de rang
inégal, dont chacun recevait son titre particulier de l’es-
pèce d’enseigne qu’il portait, 34, 35, 36-37.
Signum. — L'image, le dessin gravé sur le cachet d’une
bague ; antiquité, 42.
Sikapan. — Jaquette des Malais; Octanie, 63-64.
Silahlik. — Ceinture de cuir; Turquie, 177, 464.
Silfverkrage. — Ceinture garnie d’orfévrerie ; femmes la-
ponnes, 411.
Silidhar-Agha. — Porte-glaive, grand maître de la maison
du sultan; Turquie, 169.
Simarre. — Voir Zimarra.
Similor (Industrie du). — France, dix-huitième siècle, 380.
Simplex. — Mitre de soie blanche; ornements épiscopaux,
193.
Simpulum. — Cuiller à long manche en usage dans les
sacrifices, chez les Romains ; antiquité, 39,
Sindoukh. — Amphore arabe, 155.
Sinngo-mazzis. — Grosses perles opalines ornant Je tablier
des femmes nassickaises; nation cafre, Afrique, 71.
Sinuosus. — L’arc des Grecs, 25-26.
Sinus (46)moc). — Partie de la toge romaine croisant sur
la poitrine; on se servait du sinus comme d'une poche;
‘antiquité, 40.
Siny. — Table de service; intérieur du harem impérial :
Turquie, 172-173.
Sipet (soumpit, sumpitan). — Sarbacane des Dayas de Bor-
néo ; Océanie, 63-64.
Siri (en malais, pinang). — Mélange de bétel, de chaux vive,
de noix d'arec, de tabac et de gambir, que mâchent les
Malais; Océanie, 63-64.
Sivaïtes, — Les adorateurs de Siva : secte indoue, 126.
Sjelfen. — L'homme marié ; sel/van, la femme mariée;
Suède, 413.
Skedars. — Petites cuillers; Lapons, 411.
Skeptuques ({ GAXNTTOÙYOL). — Eunuques porte-sceptres;
Assyrie, 11 et 12.
Skirpze. — Sandales en peau de chèvre ou de mouton du
Gorale ou montagnard hongrois, 458 et 459.
Skovmoses. — « Marais à forêts » du Danemark, 48-49,
Sliwowitza. — Eau-de-vie de prunes fabriquée chez les
Ruthènes de Marmaros; Hongrie, 458 et 459.
Snaoisin. — Corne à tabac: Écossais, 425 et 426,
Soccifer. — Voir SoCCus.
Soccus. Soulier antique couvrant complètement le pied,
et sans cordons. — Soccifer: nom donné à l'acteur comique
dont le soccus était la chaussure de scène, 47.
Sociable. — Voiture de promenade, d’excursions; Angle-
terre, commencement du dix-neuvième siècle, 431,
Soffys. — Moines musulmans, appelés depuis derviches;
155 et 136.
Solarium (f)tactñotov). — Terrasse à ciel découvert;
maison romaine, 33.
Solea. — Sorte de sandale; chaussure grecque adoptée par
les Romains, et qui parait avoir été, à plus de légèreté près,
la même que la erepida et les blautæ. — Solea ferrea, ar-
gentea, ex-auro, spartea. — Soleatus ; le Romain chaussé de
la solea, 47.
Solerets. — Chaussures de plates; armures du moyen âge;
Europe, 202, 217, 219, 220, 253, 254. — Solerets à pied d'ours;
en bec de cane; France, quinzième et seizième siècles, 253,
Voir PÉDIEUX.
Soliers. — foir SOULIERS.
Solitaire. — Variété de la coiffure à La Fontange; modes fé-
minines de l’époque Louis XIV ; France, 354,
Solium (0p06vo£):— Fauteuil à dossier élevé; antiquité, 32.
Voir SUPPEDANEUM.
Sombrero. — Chapeau d’origine espagnole, dont l’usage
était déjà répandu en Europe au seizième siècle. Cette coif-
fure est restée celle des Espagnols, des Chiliens et des Mexi-
cains, 78, 79, 275, 285, 471, 475.
Sommar-skor. — Bottes d'été; Lapons, 411.
Sonar. — Marchands de bijoux; Inde, 124.
Sopha. — Meuble turc sur lequel on s’assied les jambes
croisées, 171,
Sorquenie. — Nom primitif de la souquenille, ancien sarrau
de toile des paysans français, 274, 331.
Soubreveste. — Vêtement militaire quieut d’abord la forme
d'une dalmatique et qui devint un justaucorps sans man-
ches; mousquetaires de la maison du roi. France, dix-sep-
tième et dix-huitième siècles ; 381, 382, 384.
Sou-cheou. — Grand collier, marque de haute dignité ; Chine,
85, 87.
Soudjoud. — Prosternation : prière musulmane, 145-146,
Soudras. — Caste des artisans; Inde, 124.
Soufflet. — Voir BUFFET.
=
Souliers (soliers). — Au moyen âge, on leur donnait le nom
de soliers s'ils étaient fabriqués d’étoffes, et celui de cordoans
s'ils étaient faits de peau. La ville de Lyon était renommée
pour la broderie des souliers d’étoffe. — Souliers à pont;
seizième et dix-septième siècles, 268, 276 et 277, 280, 311. —
Souliers à la cavalière. — Dix-septième siècle, 351, 354.
Sounk. — Bracelets de coquillages; Inde, 126.
Souquenille. — Sarrau avec pèlerine; paysans français du
seizième et du dix-septième siècle, 274, 331.
Soutane. — On désignait ainsi toute tunique longue portée
par les deux sexes. A dater du quinzième siècle, le mot
soutane fut appliqué plus spécialement à la robe habituelle-
ment portée par les prêtres. — Soutanelle ; la soutane courte
des abbés mondains du dix-septième siècle ; France, 354.
Spaggok. — Grand épieu; Lapons, 411.
Spalières (espalières). — Armure des épaules; Japon, 94-
95; Europe, moyen âge, 217.
Spatula (wooden). — Battoir en bois dont font usage les
Welsh women, lavandières galloises ; Angleterre, 429.
Specla domus. — Nom donné aux tablettes de verre insé-
rées dans les murs ou dans les meubles; maison romaine,
DD
Speculatores. — Soldats éclaireurs; leur chaussure était la
caliga speculatorix. Armées romaines, 47.
Speculum (Évortpoy ; AATOTPOV ). — Miroir fait primi-
tivement d’un métal blanc formé d'un alliage de cuivre et
d’étain, puis d'argent ; antiquité, 18.
Specularius. — Verrier, 33.
Speira, Hypospeiron. — Chevelure nouée; coiffure qui,
chez les dames grecques, avait un caractère bachique ; anti-
quité, 21.
Spencer. — Espèce de veste; modes féminines de l’époque
du Consulat ; France, 408-409,
Sphendonèê. — Bandeau de tête ; dames grecques, 21,
Spinther (6?1YxThp). — Bracelet élastique que les femmes
portaient au bras gauche ; antiquité, 31.
Spirole. — Une des pièces de canon en usage dans l'artil-
lerie française, au seizième siècle, 255.
Spondaules (ctoydab)\nc ). — Musicien qui accompagnait
avec la tibia longa les hymnes que l’on chantait dans les
sacrifices ; antiquité, 38.
Sporran. — Bourse, gibecière:; Écossais, 425 eb 426, 427.
Squaw. — Nom que les Peaux-Rouges donnent à leurs
femmes; Amérique du Nord, 81, 82.
Stadmeister. — Magistrats municipaux de l’ancienne Al-
sace, 488,
Steeksledje.— Le traîneau des Frisons ; Hollande, 421 et 422.
Steinkerque (cravate à la). — Mode de l’époque Louis XIV ;
France, dix-septième siècle, 353, 355.
Stendosar, Stendos. — Nom générique donné aux tom-
beaux de l’âge de la pierre polie, tels que les comlechs et
les dolmens; Scandinavie, 50.
Stêthodesme. — Bandelette, lien du sein, costume féminin ;
Grèce, 19.
Stibium. — Collyre que les Romains employaient dans leur
toilette, 3, 6,
{ —
Sticharium. — L’aube du clergé grec, 181, 182.
Stirntüchel. — Bandeau de tête des femmes de la Bohème,
433.
Stola. — Tunique royale des Orientaux; robe à manches
longues et étroites adoptée par les dames romaines. La stol«
descendait jusqu'aux pieds, 40.
— La stola des Byzantins, réduction de la stola romaine, 183.
Stossnagel. — Clous à grosses têtes et en forme de cram-
pons; montagnards du Zillerthal ; Tyrol, 433.
Stratège ( 6Tpatny0c). — Nom donné d’une manière génc-
rale, chez les anciens Grecs, à tout chef d’un corps d'armée ;
il était élu par le peuple. Ce nom désigna spécialement les
chefs des deux ligues achéenne et étolienne, 25-26.
Strigille (srigilis, Gtheyyis). — Étrille ou racloir qui ser-
vait à faire disparaître l'humidité et les corps étrangers ré-
pandus à la surface de la peau par la chaleur du bain de
vapeur ou les exercices de la palestre; bains grecs et ro-
mains, 45.
Strophion (sérophium, GTpOgtov). — Bandelette parfois
ornée d’or, de pierres fines et de perles, que les dames grec-
ques se plaçaient sous le sein, — Guirlande portée autour de
la tête, 17, 18, 19, 21.
Style. — Aiguille de métal pour l'application du collyre sur
le prolongement de l’angle externe des yeux; Égypte, 6.
Suarim. — Les danseuses qui accompagnent les processions :
Inde, 125.
Subarmale. — Tunique de laine portée sous la cuirasse ;
soldats romains, 34, 36-37,
— Subarmalis profondum ou lorum; oxnement que les consuls
du bas empire portaient enroulé autour du corps; cette
bande se rétrécissant graduellement, devint le pallium sa-
cerdotal ; 181.
Succinctus. — Jupon court des victimaires, sacrificateurs
romains ; 38.
Sudarium (xxl1@pwTttoy). — Morceau d’étoffe, mouchoir;
antiquité, 40, 111, 112.
— Insigne attaché à la crosse épiscopale ou archi-épiscopale ;
193, 194, 200.
Sudatorium. — Étuve, pièce des bains romains chauffée au
moyen de tuyaux disposés sous le plancher et quelquefois
aussi percés dans les murs mêmes de la pièce; c’est particu-
lièrement dans ce dernier cas qu'on l’appelait sudatio conca-
merala, 45.
Suisses. — Troupes d'infanterie au service de la France, de
1444 à 1830. Voir CENT-SUISSES, GARDES-SUISSES, JOUEURS
D’ESPÉE, 254, 255, 256, 257, 385.
Suksi. — Longs patins en forme de raquette; Lapons, 411.
Suléimanié. — Le sceau de Salomon gravé sur l’armoudié,
espèce de talisman ; Turquie, 176.
Suovetaurilia. — Sacrifice de purification où l’on immolait
trois victimes mâles : un porc, un mouton et un taureau ;
Romains, 38.
Superhuméral. — Large collet de brocart retombant sur
la poitrine et rappelant l’éphod du grand prêtre israélite ;
costume sacerdotal du clergé latin, 181, 193.
Suppedaneum (ÿTomx6ètov). — Marchepied du so/ium, 32,
Surcot, Surcotte. — Vêtement de dessus commun aux
deux sexes ; au treizième siècle, le surcot peut être confondu
avec le bliaut, tous deux ayant la même longueur ; mais au
quatorzième, celui des hommes prend une autre physio-
nomie, il est taillé court, — Sur'cot paré; surcot ouvert, c’est-
à-dire évidé sur les côtés ; sous les Valois, ce vêtement cons-
tituait, avee les corsets de drap d’or ou de fourrure, le
costume de cérémonie des grandes dames.— 199, 203, 206, 210,
211, 212, 213, 215, 218, 238, 239, 245, 247 et 248. Voir ROBE.
Surcot d'armes. — On désigne ainsi, à dater du quator-
zième siècle, un vêtement étroit couvrant soit un gambison,
soit un corselet d'acier. Le surcot d’armes remplaça la cotte
flottante des siècles précédents ; 207, 217, 219. Voir COTTE
D'ARMES.
Surintendants des pompes. — Magistrature spéciale
qui avait pour fonctions, autrefois à Venise, de réfréner le
luxe, 288.
Surplis. — Aube courte; vêtement de chœur du clergé ca-
tholique, 210.
Surtout. — Vêtement de dessus des hommes du dix-hui-
tième siècle ; règne de Louis XVI, 391-392.
Surtout à la grecque. — Modes féminines de l’époque du
Consulat; France, 408-409.
Surtoutde table, — 365.
Surudja. — Loueur ou conducteur de chevaux ; Turquie,
LT
Svetlitza. — Pièce du premier étage de la maison du paysan
russe, l’isba, 443.
Swakha ou Pronuba. — Femme qui assiste l'épousée,
dans les mariages russes, 444.
Syakfdo, métal de Sawa. — Mélange d’or, de cuivre et
autres métaux, employé dans les ornements d’épée; Japon,
96-97.
Sycionia. — Chaussure de femme importée de la Grèce à
Rome, où elle était devenue l'apanage des jeunes gens oi-
sifs, 47.
Synthèse (synthesis, SU0vBectc ). — Vêtement que les anciens
ne portaient qu'aux heures des repas, 23, 40.
Synthesina. — Diminutif de la synthèse, 40,
Syrienne (bonnet à la). — Nom d’abord donné au Aennin:
France, moyen âge, 207. Voir HENNIN, TANTOUR,
Syrinx (GUotyË). — Nom grec de la fiñte de Pan; les Ro-
mains l’'appelaient arundo ou fistula, 22.
Sziir. — Manteau brodé et fourré ; Slovaques, 458 et 459,
+
Tabacco-bon, — Meuble japonais où l’on dispose le char-
bon, le râtelier de pipes et les provisions du fumeur; Asie,
107.
Tabag. — Le plat dont se servent les Arabes pour présen-
ter le couscoussou ou offrir des dattes ; Afrique, 155.
Tabard (taber!). — Dalmatique courte, avec demi manches,
que l’on posait par dessus l’armure; Europe, quinzième siè-
cle, 217, 221, 246,
Tabit. — Gros taffetas moiré et cylindré, en usage dans la
confection des pourpoints de l’époque Louis XIII. France,
dix-septième siècle, 328.
Table (mensu, Todmeto). — Assyriens, Grecs, Romains, 10,
23, 442 — Europe, moyen âge, seizième, dix-septième et
dix-huitième siècles ; 190-191, 227, 294, 305, 396.— Tuble-
console; France, dix-septième siècle; 347. Voir SINY.
Tablier. — Pendant l’époque gallo-romaine, les affranchies
et les esclaves portaient le tablieravec la tunique. Celui des
servantes du moyen âge consistait en une pièce longue et
étroite qui paraît avoir été de drap. Les femmes de la cam-
pagne et toutes les femmes du peuple en général, en cos-
tume de travail et même en toilette, avaient le tablier
devant leur robe. En France, à la fin du seizième siècle et
au commencement du dix-septième, certaines dames por-
taient des tabliers avec des agréments le plus souvent rou-
ges. Le négligé de 1672 consistait à s'habiller de noir avec
un tablier blanc. A plusieurs reprises, à dater de la régence,
le tablier reparaît chez les dames dans le costume de
moyenne tenue; il n'avait pas la grande bavetle qui fut
toujours le signe distinctif du tablier affecté aux servantes,
mais un simulacre très réduit de la véritable bavette. — Gaule ;
Europe, seizième, dix-septième et dix-huitième siècles, 56-
57, 273, 274, 329, 331, 336, 337, 338 et 339, 355, 369, 872,
373, 390-391.
Tablier à la créole, — Dames de l’époque du Consulat;
France, commencement du dix-neuvième siècle, 408-409.
Tabliers des paysannes des provinces françaises, 484, 485,
486, 487, 488, 489, 490, 491, 492, 494, 496. Voir TAVAN-
GER.
Tabliers artistés. — Paysannes de la province romaine ;
Italie, 468.
Tablier du mineur dalécarlien. Voir FORSKINN.
Tablier des femmes suédoises, 412,415 ; — celui des Hol-
landaïses, 419 et 420, 421 et 422 ; — des femmes de la Bavière,
du Tyrol, 432, 433; — des Suissesses, 434, 435, 436 ; — des
femmes hongroises, saxonnes, polonaises, valaques, croates,
458 et 459. Voir CATRINTIA ; — des Espagnoles, 472, 473,
474, 475, 476, 480. Voir MANTEO; — des Portugaises, 483.
Tabliers des dames turques. Voir EUNLUK, FOUTANH,
PECHTIMAL,
Le tablier d’épousée; dames indoues, 114. — Tabliers
japonais, siamois, 105, 108.
Tablier de travail des Kabyles, 150 ; — celui des juives
algériennes, des femmes fellahs, 160 et 161; — tablier des
Cafrines, 71; — des Guinéens, 67-68.
Tablier des femmes Camacans ; Amérique du sud, 76. Voir
T'ABOLEIRO.
Tablier des naturels des Célèbes, des îles de l’'Amirauté,
des Marquises, de Bornéo, de Sandwich; Océanie, 60-61,
63-64, 65.
Tablinum, Tabulinum. — Dépendance de l’afrium; lieu
qui servait soit de zo/heca, bibliothèque, soit de pinacolheca,
galerie de tableaux, ou encore de dépôt des archives. Maison
romaine, 33, 46.
Taboleiro. — Tablier; Brésil, 77.
Tabouret. Voir SCABELLUM, SCAMNUM. — Siège sans dos
ni bras, généralement de peu d’élévation. Dans les récep-
tions solennelles de l’ancienne cour de France, le tabouret
était le siège des princes du sang et des ducs et pairs; leurs
femmes jouissaient du même privilège, 322,
Tabourin. — Voir TAMBOUR,
Tabtebs. — Espadrilles confectionnées avec des feuilles de
palmier ; Egypte ancienne, 1, 8,
ne
Tacanhoba. — Voir GIUCANN.
Tactravan. — Trône portatif des empereurs mogols, 115,
Tadj, Tadjh. — C'est-à-dire couronne; turban des dervi-
ches ; Turquie, 169, 175, 179.
Tadjin. — Casserole pour la cuisson des galettes ; Kabyles,
155.
Tael-pi. — Rat sauvage dont le poil sert à la confection des
manteaux d'hiver, chez les Chinois de haut rang; 89 et 90.
Taïillades. — Ouvertures plus ou moins longues pratiquées
sur les manches du corsage féminin, ainsi que dans le pour-
point et le haut-de-chausses des hommes ; Europe, seizième
et dix-septième siècles, 254, 256, 270 et 271, 275, 285, 311,
321, 327, 328.
Tailladou. — Couteaux des Auvergnats de la Limagne,
484,
Tænia (tTauvia). — Ceinture placée sur la peau, à hauteur
des hanches; elle était réservée aux jeunes filles; Grèce,
18, 25-26.
Tœniensis. — Pourpre marine claire. Son nom indiquerait
qu'elle servait principalement à teindre les œæniæ, 25-
26.
Taisson. — Nom du blaireau dont la peau servait à faire
le carquois des arbalétriers du quinzième siècle; France,
moyen âge, 220.
Taïtouns. — Colliers indous, 124.
Takata. — Sorciers néo-calédoniens, 60-61.
Také, — Grand bonnet de drap porté par les officiers du sé-
rail ; Turquie, 169.
Takie. — Petit bonnet de coton blanc; Turquie, 169.
Takréta. — Voile des femmes de l'Algérie; Afrique, 160
et 161.
Tal. — Instrument de forme analogue aux cymbales, mais
plus petite; les deux plateaux dont il se compose sont atta-
- chés par un lien; Inde, 123, 125.
Talapat. — Éventail en forme d'écran, Chine, 85, 89 et 90.
Talar. — Le salon d’une maison de plaisance; Perse, 143.
Taleb. — Maître d'école kabyle; Afrique, 152-153,
Talevas. — Voir PAvors.
Tali. — Bijou de la fiancée ; Inde, 114,
Talons rouges. — Nom donné aux gentilshommes portant
des souliers à talons de bois peints en rouge, ce qui était
un privilège nobiliaire ; France, dix-septième et dix-huitième
siècles, 372, 391-392.
-Tamboril. — Le tambour des Galiciens ; Espagne, 476.
Tambour (éabor, taborellus, taborum, tabour, tabour, sarra-
sinois, tabourin). — Le tambour a été de tout temps un
corps concave, revêtu d’une peau tendue; mais la forme et
la dimension de cet instrument en ont fait constamment
varier le nom aussi bien que l'usage. Au moyen âge, il
figure généralement dans la musique de fête, et surtout dans
les processions ; mais c’est seulement au quatorzième siècle
que, du moins en France, il prend place dans les musiques
militaires ; les Arabes s’en servaient de toute antiquité. —
34, 123, 125, 139, 141, 256, 257, 270 et 271, 272, 275, 342, 343,
382, 385, 400, 473, 476. Voir DoHL, MATALAN, PUCKHAWAY,
TAMBORIL, TIMBALE.
Tambour de basque, 139, 468, 476. Voir BANDYN, PANDERO
TYMPANON.
Tambourah, Tanbourah. — Instrument à cordes; Inde,
123,
Tambuet. — Sujets kanaques; Octanie, 60-61.
Tanbour. —Instrument à cordes pincées et à long manche ;
Orient. — Tanbour boulghäry; mandoline bulgare, 3, 164.
Tandour. — Table garnie de couvertures, sous laquelle on
met un brasero; intérieurs turcs, 171, 172-173.
Tankadères. — « Femmes de bateau ; » Japon, 99.
Tantour. — Longue corne d’orfévrerie de laquelle descend,
en la recouvrant, un long voile traînant jusqu’à terre; coif-
fure des femmes druses et des juives d'Algérie, 157, 179.
Taol. — Table de repas; mobilier rustique de la Bretagne,
499-500.
Tapa. — Étofïe tirée de l’écorce du mûrier ; Océanie, 60-61,
Tapé.— Nom donné à l’ensemble d’une coiffure féminine
consistant à ramener les cheveux de derrière, qui étaient
lisses, sur le sommet de la tête, età relever ceux de devant,
crêpés très menu sur le haut du front de manière à former
un diadème ; France, milieu du dix-huitième siècle, 371.
Tapet. — Coiffure à peu près analogue au {apé et en usage
chez les dames de l’époque Louis XVI, 391-392.
Tapis, Tapisseries. — L'usage des tapis et tapisseries
remonte à l’antiquité. Pendant les premiers siècles du
moyen âge, on en plaçait à profusion dans les églises, soit
pour couvrir le sol, soit pour orner les murs. Dans les châ-
teaux, les pièces d'habitation, les salles de parement ou de
parade étaient tendues le plus souvent de tapisseries ou tout
au moins de toiles peintes. — Tapis sarrazinois; tapis ve-
loutés du moyen âge. — Tapis de tenture, de table; 171,
175, 216, 231, 245, 293, 322. Voir TENTURES A FIGURES DE
BÊTES.
Tapis, — Le pagne des femmes de l’île Rotti; Océanie,
63-64.
Târ. — Petite guitare; Perse, 139.
Tarare (chapeau à la). — Dames de l’époque Louis XVI :
France, dix-neuvième siècle, 390,
Tarbah. — Voile des fellahines de l'Égypte; Afrique, 160 et
161.
Tarbouch. — Calotte orientale en laine foulée, 135 et 136.
Taré. — Voir PHOUNGA.
Targaid. — Le bouclier écossais, 425 et 426, 427.
Targe. — Bouclier rond, ovale ou losangé, At treizième
siècle, la targe était le bouclier des sergents habillés de la
pleine armure de plates ou de mailles; Europe, moyen âge,
219.
Tartan.— Étoffe de laine légète, tisste de couleurs vives
et variées, disposées de maniere à former des carrés dont les
nuances changent suivant les tribus ; Écosse, 425 et 426,
427.
Tas Tepelik. Voir TEPELK.
Tassa. — Petit vase en usage chez les Kabyles; Afrique, 155.
Tassettes. — Plaques d'acier qui apparurent avec l’armure
de plates ; elles se fixaient à la dernière lame de la bracon-
nière pour compléter la défense du haut de la cuisse. Leur
— 240 —
.
forme varia suivant les époques; Europe, moyen âge et sei-
zième siècle, 217, 222, 254, 256.
Tassettes. — Nom donné à des bas du seizième siècle; Eu-
rope, 280.
Tataou. — Mot par lequel on désigne le tatouage chez les
naturels de la Nouvelle-Zélande; Océanie, 63-64.
Tâtez-y. — Nœud de brillants suspendu à l'esclavage de per-
les, collier des dames du dix-septième siècle ; France, époque
Louis XIV, 854. Voir BOUTE-EN-TRAIN.
Tatouage. — Assyriens, Pictes, Papous, Dayas, Cafres, Ja-
ponais, Kabyles; 10, 59, 60-61, 62, 63-64, 71, 96-97, 151,
152-153. Voir MOKo.
Tau. — Croix ansée; symbole égyptien : la clé du Nil; anti-
quité, 4, 8.
Taupins (francs). — Voir FRANCS-TAUPINS,.
Tavalang. — Bouclier, espèce de pavois, en usage chez les
Dayas ou Dayaks, 63-64.
Tavanger.— Tablier de &-pardon »; paysannes bretonnes,
494, 497, 499-500.
Tavernæ. — Boutiques sur la rue où se tenaient des débits
de denrées alimentaires; maison romaine, 33.
Taxiarques (TaËiapyot). — Officiers commandant les
hoplites; Grèce, 25-26.
Tchantadji. — Porte sac de la maison du sultan ; Turquie,
169.
Tchaprass.— Agrafe de ceinture. Bijouterie orientale ; 140,
170, 179, 462.
Tcharchaîf. — « Drap de lit »; voile féminin ; Turquie, 179,
180.
Tcharyk. — Petites bottes; Turquie, 176, 179.
Tchavouch. — Sergent zeïbek ; Turquie, 177.
Tchédik.— Bottines molles; Turquie, 180.
Tchélem. — Pipe à eau du Turkestan, 144.
Tchepetz, Tschepatz. — Bonnet brodé à l'usage des deux
sexes; Russie, 440, 441, 442, 445.
Tchepken. — Veste à longues manches ouvertes; Turquie,
169, 170, 176, 177, 178, 464.
Tchervadar. — Muletier persan, 142,
Tchévré. — Pièce de mousseline agrémentée de paillettes
d’or que les dames turques étalent sur le devant de leur
ceinture, 176,
Tchoumik. — Le salut par l'attouchement du nez; îles
Mariannes ; Océanie, 63-64,
Tchounam. — Stuc dont sont revêtues les murailles du
mähl (harem) indou, 117-118.
Tekbir.— Première oraison; prière musulmane, 145 et 146,
Telfa. — Nom de Ja petite fille arabe ; Afrique, 159,
Tellés. — Sacs de provisions; intérieur de la tente arabe:
Afrique, 155.
Telpetché. — Voile de la mariée arménienne, 175.
— Talismans donnés par les marabouts:; Afrique,
Temba-sembé. — Écharpe ; Sénégal, Afrique, 72.
Templette. — Tour de visage adapté à la coife; modes fé-
minines ; Europe, fin du quinzième siècle et commencement
du seizième, 245, 246, 247 et 248, 249 et 250, 251, 266.
Templiers (ordre des). — Ordre religieux et militaire fondé
en Palestine, en 1118 ; 147.
Tendido — Grande toile ombrageant le patio des maisons
particulières ; les voies publiques sont couvertes de la même
manière; Espagne, 477-478.
Tentures à figures de bêtes. — Désignation que l'on
retrouve dans les vieux inventaires : tapisseries représentant
des animaux ; France, 322.
Tépélick, Tépélik. — Plaque d'orfèvrerie ornée de chai-
nettes, qui se place au-dessus de la coiffure féminine; Tur-
quie, 140, 176, 179, 180, 462, 463.
Tepidarium. — Salle du bain tiède ; bains romains, 45.
Terba. — Sac à ouvrage des femmes bulgares, 462.
Terliks. — Bottines de maroquin ; Turquie, 170.
Terminale. — Pièce de harnais qui sert de passage à la
queue du cheval ; Europe, seizieéme siècle, 260.
Tesbihk. — Prière musulmane, 145 et 146.
Teslim tache. — Large étoile de jade portée par les dervi-
ches bektachi; Turquie, 175.
Têtes rondes. — Nom donné, en Angleterre, par les cava-
liers ou partisans des Stuarts, aux troupes de Cromwell,
parce qu’elles avaient les cheveux coupés court ; on l’étendit
ensuite à tous les adversaires de la royauté. 379.
Têtière. — Harnais du cheval; Europe, moyen âge et sei-
zième siècle, 221, 222, 260, 261.
Teutonique (ordre). — Ordre religieux et militaire fondé
en 1128, par les Allemands ; 450.
Thabezimth, Thibezimin. — Bijou kabyle réservé à la
femme qui est mère d’un garçon ; Afrique, 151, 155.
Thabouiddouth, — Un des petits vases d'usage domesti-
que, chez les Kabyles; Afrique, 155.
Thaboukalt. — Pot à eau; Kabylie, 155.
Thacebd, Thacebt. — Le diadème des femmes kabyles;
Afrique, 154, 165.
Thakedourth, Thasilt, Thimesebbouith, Thime-
serbah. — Poteries kabyles, 165.
Thako. — L’alène qui sert à coudre les peaux, à tresser les
corbeiïlles, chez les Bassoutos ; Afrique, 67-68.
Thalakt. — Argile dont sont faites toutes les poteries ka-
byles ; Afrique, 150, 160 et 161.
Thalamus (Ü%)œy10c). — La principale des chambres à cou-
cher; maison grecque, 27-28,
Thasilt. — Voir THAKEDOURTH.
Thazath. — Colliers; bijouterie kabyle, 154.
Théodore (chapeau à la). — Dames de l'époque Louis XVI,
France, dix-huitième siècle, 390,
Thérèse. — Voile de gaze; modes féminines du règne de
Louis XVI; France, dix-huitième siècle, 389.
Thermopoles (Hepuomw}tov). — Sorte de cabarets où l'on
vendait des boissons chaudes ; Romains, 33.
Thibezimin., — Voir THABEZIMTH,
49
æ
Thicherourin. — Les peudants du éhabezimth; bijouterie
kabyle, 151. 5
Thièn-Tseû. — « Le fils du ciel >»; nom donné à l’empe-
reur de Chine, 85.
Thimeserbah. — loir THAKEDOURTH.
Thimesebbouïith. — Voir THAKEDOURTH.
Thrace (thrax, thraex, threx). — Gladiateur armé à la thra-
cienne ; Romains, 36-37.
Thrêènys. — Marchepied du solium; Gréco-Romains, 32.
Thugs, Thags ou P’aousigar. — & Gens au nœud cou-
lant », association d'étrangleurs ; Inde, 135 et 136.
Thuribulum. — L’encensoir des anciens, 39.
Thyrorion. — Le passage qui donnait accès dans le péri-
style ; maison grecque, 27-28.
Ti ou Kear. — Nom de la maison rustique en Bretagne,
499-500.
Tiare (tiara, TL po). — $Sorte de bonnet, coiffure nationale
de tous les anciens peuples du nord-ouest de lPAsie. —
Tiare droite (tira recta) ; insigne de souveraineté chez les
Perses. — Antiquité, 11 eb 12, 14.
La tiare des empereurs byzantins, 182. Voir EUNAPIUS.
La tiare du grand prêtre israélite, 13. Voir MINEZOPHET.
Tiare (triregnum). — Tiare à trois couronnes, particulière-
ment affectée au chef de la catholicité revêtu de ses habits
pontificaux, 284.
La tiare des évêques latins des premiers siècles du moyen
age, 181,
Tibia. — Voir FLÛTE.
Tiedos. — « Hommes d'armes »; Sénégal, 72,
Tietaja. — Sorcier lapon, 411.
Tignonnée (tête). — Coiffure féminine; France, dix-hui-
tième siècle, 367.
Tikméh. — Vêtement qui se boutonne par devant; Perse,
141,
Tilbury. — Voiture découverte à deux roues et traînée par
un seul cheval, Le éilbury est d'origine anglaise. Europe,
commencement du dix-neuvième siècle, 408-409, 410, 431.
Tillet. — Morceau de {pa noirei avec lequel on confectionne
les annulaires réservés comme insignes de commandement
aux chefs néo-calédoniens ; Océanie, 60-61.
Timbales (tambour sarrasinois, nacaire). — Instrument
militaire introduit en Europe par les Arabes qui lui don-
naïent le nom de nakerah; en France, l'usage général des
timbales dans la cavalerie ne date que du commencement
üu règne de Louis XIV. — Zimbaliers; les cavaliers qui
battaïent les timbales. — Inde, 119, Allemagne, seizième siècle,
212; France, dix-huitième siècle, 382,
Timbre. — Le sommet du casque, la partie ronde ordinai-
rement partagée par la crête. Dans les heaumes des douzième
et treizième siècles, le timbre est plat. Europe, moyen âge
et seizième siècle, 201, 202, 207 et 208, 260.
Tinker.— Chaudronnier ambulant, Londres, commencement
du dix-neuvième siècle, 428.
Tintinnabulum. — Clochette, sonnette ; antiquité, 43.
Tin-tsô. — Globe de cristal placé au sommet du bonnet off-
ciel des grands dignitaires chinois; 85, 87, 91,
41 —
Tipa. — Le couteau des Bassoutos; Afrique, 67-68.
Tippoo-Saïb (robes à la). — Modes féminines du règne de
Louis XVI; France, dix-huitième siècle, 398.
Tirador. — La ceinture-valise des Gauchos; Amérique du
Sud, 77,
Tiretaine. — Étoffe de laine portée principalement par les
classes inférieures. Europe, moyen âge, 210.
Tistet. — Panier de pêcheurs ; Biarritz, France, 486.
Tituli. — Inscriptions que les Romains plaçaient sur les
vases, les tableaux, etc., 33.
Titus (coiffure à la). — Cheveux courts et frisés. — Perru-
ques à la Titus. — France, fin du dix-huitième siècle et com-
mencement du dix-neuvième, 403, 405, 406, 408-409 , 410.
Tob. — Espèce de gui dont la feuille est considérée par le
Yoloff comme un talisman; Afrique, 67-68.
Tobaksdosa. — Blague à tabac ; Lapons, 411.
Tobé. — Surtout en forme de chemise; costume sénégalais.
Afrique, 72.
Toc. — Chapeau de feutre des paysans bretons; France, 494,
495, 497, 499-500.
Tock. — Collier arabe, 463.
Toge (toga). — Habit distinctif du citoyen romain, ample
manteau qui se drapait sur la tunique. — 7oga candida ;
toge blanche dont se revêtaient les candidati, e.-à-d. ceux
qui briguaient les suffrages du peuple. — 7oga fusa ; la toge
ample, rotonda. — Toga picta ou palmata; toge peinte ou
teinte, eb ornée de broderies. — Toga pretexta; toge blanche
bordée de pourpre qui faisait partie du costume des augures,
des pontifes, de quelques magistrats et des jeunes gens, qui
la quittaient à l’âge de dix-sept ans pour prendre la toge
virile. — Toga pura où virilis; toge faite d’une laine qui
avait conservé sa blancheur naturelle ; c’était celle de tous
les citoyens romains qui n'avaient pas d'emplois adminis-
tratifs. — Toga rasa; toge d'été. — Toga restricta; la toge
primitive. — Toga trita; une toge usée. — Toga vitrea ; toge
d’étoffe transparente. — Togata; courtisane, prostituée. —
Togatulus; la personne pauvre qui avait une toge râpée. —
Togatus; le Romaïin portant la toge, — Antiquité, 40. Voër
SINUS, UMBO, VELATUS.
Toge-chlamyde; patriciens du bas-empire, 181.
Toge des consuls du bas-empire ; voir TRABÉE.
Toison d'Or. — Ordre de chevalerie institué à Bruges en
1429, par Philippe le Bon, duc de Bourgogne ; 283, 285.
Tolbas. — Savants; Algérie, 163.
Toliban. — Mot du moyen âge désignant le turban; 255,
Tell-gatherer. — Collecteur des routes. — ZToll-money,
taxe des routes. — Angleterre, 431.
Tomahaw, Tomahawk.— Hache. Océanie et Amérique,
60-61, 80, 81.
Tonag ou Guaïilleachan. — Le tartan carré des femmes
highlanders ; Ecosse, 427.
Tonnelet. — Partie de l’'armure en forme de cloche rem-
plaçant les fassettes du moyen âge. Europe, seizième siè-
cle, 261.
Toque, Toquet. — Calotte de forme cylindrique avec un
bord retroussé ou 7ebrassé, La dénomination de toque fut
aussi employée du temps de Louis XII pour désigner une
11
242
sorte de calotte portée sous le chapeau. Sous le règne de
Charles IX, la toque n’était plus de mise que dans le cos-
tume de cour. Europe, quinzième et seizième siècles ; 238,
239, 246, 247 et 248, 249 et 250, 256, 268.
Toque accompagnée de deux attentions prodigieuses; To-
quet à lEspagnole; Toquet à lu Virginie; dames de lépoque
Louis XVI. France, dix-huitième siècle; 389, 390, 391-392.
Toquille. — Ruban de chapeau ; Mexique, 79,
Torbaga. — Sandale; chaussure dété des Arabes. Afrique,
157.
Torbassi. — Bottes d'hiver garnies d'une semelle en cuir de
phoque ; Kamtchadales, 83-84.
Torques, Torquis (otpertéc<). — Colliers des Gaulois,
des Perses, des Grecs, des Romains, etc. À Rome, le /orques
était aussi une récompense militaire ; celui des soldats auxi-
liaires était d’or, celui des légionnaires était d'argent. An-
tiquité ; 25-26, 31, 36-37, 56-57, 58.
Torquis brachialis; bracelet à plusieurs tours de spirale.
On le portait à la partie inférieure du bras (brachium), entre
le poignet et le coude, Antiquité ; 31.
Tortil. — Cercle en façon de couronne que l’on plaçait au
sommet du heaume. Europe, moyen âge ; 202, 219.
Tortis. — Torche à main, portée par les serviteurs. Europe,
moyen âge; 213.
Totem. — Signe indélébile, figure d'animal quelconque,
gravée sur la poitrine des chefs Peaux-Rouges ; Amérique,
81.
Touailles. — Serviettes ouvrées et blanches. Europe, moyen
âge; 216.
Touan-tse. — Satin épais dont les dames chinoises font
leurs vêtements d’hiver ; 89 et 90,
Toul-Touï. — Noix des îles Tonga donnant une couleur
noire utilise chez les indigènes pour se peindre le corps;
Océanie, 62,
Touloupe.— Vêtement en peau de mouton; Russie, 445,
Toupet en vergette. — Coiffure des hommes. France,
dix-huitième siècle; 366, 367.
Toupet à tempérament. — Coiffure féminine; époque
Louis XVI, France, dix-huitième siècle ; 391-392.
Toupic. — Tente recouverte de peaux; habitation d’été
des Esquimaux, 83-84,
Toupou. — Broche d'argent; parure des Araucaniennes.
Amérique, 77.
Touques. — Bouteilles en usage chez les paysans bretons:
France, 499-500.
Tour de gorÿe, Devant de gorge. — Collerette de den-
telle; dames du dix-huitième siècle. France; 367, 369, 371.
.Tour de manche. — Manchettes à trois rangs de dentelle ;
dames de l’époque Louis XIV. France, dix-septième siècle ;
353. Voir ENGAGEANTES.
Touret-de-nez, Cache-nez. — Le masque féminin, au
seizième siècle. Europe ; 273, 274, 289, Voir COFFIN A ROU-
PIES.
Tourillon. — Parties rondes et saillantes placées vers le mi-
lieu du canon et qui servent à l’assujettir sur son affût,
Artillerie française, quinzième siècle ; 220.
Tournoi (fournoyement, tournoiement, combat à la foule, trespi-
gnée, belhourdis, tupineis). — Combat à la lance, à l'épée, ou
à la masse, entre deux troupes de cavaliers en nombre égal.
Europe, moyen âge ; 219, 221. Voir JOUE.
Tourti, Tourry. — Musette indoue; 125.
Toxeutès {to£sutnc). — L'archer grec; antiquité, 25-96.
Trabée (/rabea). — Toge courte qui s’agrafait sur l'épaule
droite. Le nom de /rabée viendrait des larges bandes qui
l'ornaient et que l'on comparait à des poutres, érabes. Ro-
mains du bas-empire, 181.
Trabotier. — Homme de service au-dessus du bouvier,
France, moyen âge; 209,
Tractatores. — Masseurs des bains romains; antiquité, 45,
Traîneau. — Voir PULKE, STEEKSLEDJE.
Trait à poudre. — Nom que l’on donnait, au quinzième
siècle, aux projectiles lancés par les canons de petit calibre.
— La coulevrine à main. — France, fin du moyen âge, 220,
253.
Tranchoir. — Espèce de couteau à découper; Europe, sei-
zième siècle, 263,
Traquenard.— Voir PANIERS.
Tremoli. — « Tremblants »; ornements légers suspendus aux
voiles des dames des quinzième et seizième siècles; Italie
243, 280.
Trespignée. — Voir TOURNOI.
Tressoir. — Diadème, ou ruban de cheveux, enrichi de
pièces d’orfévrerie; haute noblesse du treizième et du qua-
torzième siècle; France, 209.
Trews.— Chausses des Écossais ; 425 et 426, 497.
Triaires (triurii). — Corps de fantassins pesamment armés;
troisième division de l’ancienne légion romaine, 36-37.
Tricanas. — Paysannes portugaises, 482,
Triclinium (Toix}tvo"). — Réunion de trois lits sur les-
quels les convives, dans les repas, se mettaient à demi cou-
chés ; la table était entre ces trois lits, le quatrième côté
restant libre pour le service. — Salle à manger où était dis-
posé le triclinium. — Grecs et Romains ; 23, 27-28, 33,
Tricorne. — Chapeau dont les bords comportaient trois re-
troussis plus ou moins élevés ; hommes du dix-huitième siè-
cle, costume civil et militaire ; Europe, 366, 372, 373, 383,
384, 385, 386, 387, 400.
Tricornio. — Coïffure des estudiuntes de lu tuna et des mule-
tiers des environs de Burgos ; Espagne, 477-478.
Tridens {tp16oVc, tptauva). — Fourche à trois dents;
arme des réfitires; Romains, 36-37.
Triga. — Char attelé de trois chevaux ; antiquité, 11 et 12,
29,
Triglènes. — Pendants d'oreilles à trois pendeloques ; dames
grecques ; antiquité, 21, 25-26. Voir TRIOTTIDES.
Trigone (trigonum, TO{YWYOV).— Instrument à cordes dori-
gine syrienne. Son coffre était de forme triangulaire et les
cordes horizontales ; antiquité, 22, 48.
Triniframma, — Lance à main, arme de jet des Pictesÿ
425 et 426.
Trinitaires (communauté des Filles), — France; 339.
Triottides (triopis, triottis, triottium). — Les Athéniens dési-
gnaient ainsi les ériglènes; Grèce antique, 21, 25-26. Wo:
TRIGLÈNES.
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Triphaleia. — Casque à triple aigrette; Grèce antique,
25-26. :
Triptyque. — Tablette sculptée, en bois ou en ivoire, consis-
tant en trois panneaux pouvant se replier les uns sur les
autres. Europe, moyen âge; 228.
Triquetra. — Les trois jambes ou le triangle formant la
décoration du bouclier, chez les Grecs de la Sicile ; antiquité,
25-26.
Triregnum. — Voir TrARE.
Trochades. — De TRY, courir; bottines de coureur. An-
tiquité, 47.
Trochées. — Branches de pommes que le paysan breton,
dans l’intérieur de sa maison, place sur des claies pour se
préserver du mauvais air et des épidémies; France, 499-
500.
Trombone. — La suquebute, en italien {rombone, ou grande
trombe, existait déjà au quinzième siècle ; sa forme était
Ja même que celle du trombone à coulisse dont l'usage existe
encore de nos jours. Europe, moyen âge et seizième siècle ;
192.
Trompe (tombe, trompette). — Instrument qui répondait
à la éxba, trompette droite des Romains. La #rompe était la
trompette de guerre ou des tournois. Europe, moyen âge;
192, 218. Voir PHOUNGA et CARNYX, la trompe de guerre des
Gaulois.
Trompette (tuba, GHARLYE). — Romains; 48.
Trône (soZium, 0pOvOs). — Siège de cérémonie, attribut de la
royauté, consistant tantôt en un fauteuil, tantôt en un pliant,
toujours accompagné du marchepied ({Arenys, suppedaneum).
— Trônes égyptiens : 4, 5, 8; — assyrien : 10; — asia-
tiques : 14; — gréco-romains : 32; — trône des empereurs
mogols, 113, 114, 115 ; — des souverains, des évêques et des
archevêèques du moyen âge : 181, 183, 186, 207 et 208, 227.
Troumbache. — Sabre à lames courbes garnies de pointes ;
Niams-Niams. Afrique ; 70.
Trousse. — Étui dans lequel l’arbalétrier du moyen âge
transportait des carreaux ou viretons. Ces trousses étaient
faites de bois recouvert d’une penne ou peau, d’où leur nom
de trousse empanée. France; 218, 219, 220.
Trousses. — Larges culottes de la fin du seizième siècle.
Elles furent longtemps conservées par les pages, les Cent-
Suisses et les pairs, en costume d’apparêt. France; 266, 274,
340. Voir GRÈGUES,
Trousse ou épinglier. — Nécessaire de toilette servant
aussi de bijou de suspension ; dames du dix-huitième siècle,
380.
Troussequin. — Pièce cintrée placée sur l'arrière de la
selle ; 202, 204.
Troussoirs. — Agrafes servant à maintenir la robe retrous-
sée; modes féminines. Europe, fin du quinzième siècle;
246, 251.
Tschavousoh. — Musicien de la maison du sultaz; Tur-
quie, 169.
Tschenguys. — Baladins grecs; 170.
Tschocadars. — Officiers de l'extérieur; maison du sul-
tan. Turquie, 169, 172-173.
Tuagh-cath. — Grande lance au fer en forme de hache;
Ecosse, 427.
Tuka. — Lacet servant à attacher le pantalon au premier
gilet ; Maures tunisiens, 159,
Tummin. — Les pierres précieuses du pectora du grand
prêtre des Israélites, 13.
Tumulus. — Sépulture de l’âge de bronze, principalement
formée de sable et de terre; 50,
Tunique (tunica, 4UTwV). — Vêtement en usage chez la
plupart des peuples de l'antiquité; chez les Grecs et les
Romains des deux sexes, la tunique était le principal vête-
ment de dessous et se rapprochait, par son usage, de la
chemise, et par sa forme, de la blouse moderne. 1, 10, 11 et
12,13, 14. Voir CANDYS, CHITON, COLOBIUM, KOUTONET.
Tunique dorienne. — Dames grecques, 19.
Tunique ionienne. — Robe close, sans ceinture, d’origine
asiatique; 19, 32.
Tunique taluire (tunica talaris, Y\TÔY TodpNs). — Tuni-
que à longs pans à l’usage des deux sexes. Grèce ; 20, 24,
Tunica recta. — Voir REGILLA.
Tunicatus, — Le Romain portant la tunique, 40.
Tunico-pallium. — La tunique qui réunissait les caractères
de la tunique à ceux du pallium, 20.
Tunicula. — Tunique de laine ne descendant que jusqu'aux
hanches. Costume militaire romain, 34.
Tunique. — Moyen âge; 181, 182, 183, 188, 189. Voir
BLIAUT,
Tunique à la romaine. — Modes féminines; Europe, sei-
zième siècle, 252.
Tuniques antiques, coupées. — Modes féminines du Direc-
toire et du Consulat. France, 406.
Tunicelle. — Hommes de la fin du quinzièmesiècle ; France,
règne de Charles VIII, 251.
Tupineis.— Voir TOURNOI.
Turban.— Traduction française du mot dulbend, écharpe
plus ou moins volumineuse qui s’enroule soit autour du jez,
soit autour du /arbouch; certains peuples portent le turban
enroulé à même la tête. Europe (Turquie), Asie, Afrique et
Océanie ; 62, 63-64, 67-68, 72, 110, 111, 112, 113, 114, 115,
122, 123, 124, 125, 126, 127, 129, 130, 132, 133, 135 et 136,
137, 141, 142, 145 eb 146, 156, 157, 158, 159, 160 et 161,
165,169, 170, 175, 176, 177, 178, 179, 180, 462, 464. Voir
KAVËZÉ, MUDJEWEZE, OEURF, SARYK, T'ADJH, XASIA.
Turban. — Coiffure des dames du Consulat et de l’Empire.
France, premières années du dix-neuvième siècle ; 408-409.
Turque (robe à la, bonnet à la). — Dames de l'époque
Louis XVI. France, fin du dix-huitième siècle ; 391-392, 398.
Tutulati. — Voir ELENCHI.
Tutundjy. — Page du sérail qui a soin des pipes et du ta-
bac appartenant au sultan ; Turquie, 169.
Tympanon. — Instrument à cordes de métal que l’on frap-
paitavec de petites baguettes ; Europe, moyen âge, 192, 247
et 248.
Tympanum (TÜUTAVOV). — Tambour de basque, instru-
ment formé d’un cerceau de bois sur lequel une peau est
tendue; de petits grelots en garnissent les côtés. Antiqui-
té; 38, 43, — Paysans italiens, 468.
Tyrrhénienne. — Chaussure lacée ; antiquité, 29.
U
Udo (oÿôwv). — Espèces de chaussons qui préservaient
de l’humidité. Antiquité, 47.
244 .
»
Uhlans. — Cavalerie d’origine asiatique dont l’usage s’in-
troduisit d'abord en Pologne et en Lithuanie, puis se ré-
pandit de là en Allemagne et en Russie. En 1734, le maré-
chal de Saxefitadmettre cette arme en France, et en forma
un régiment de mille hommes mêlés à autant de dragons.
Les uhlans français furent licenciés à la mort du martchal.
France, dix-huitième siècle ; 383.
Ulémas. — Docteurs de la religion et de la loi, chez les
Turcs ; 169.
Umbella (cxt%et0v). — Parasol ou parapluie formé d’une
pièce d’étoffe ronde tendue sur un certain nombre de côtes
ou de baguettes convergentes. Antiquité ; 8, 18.
Umbo (#u6wY), — Pointe, cône, faisant saillie au milieu
d'un bouclier. Antiquité et moyen âge ; 15, 36-37, 48-49, 54,
56-57, 201, — Masse de plis maintenus devant la poitrine, sur
l'espèce de baudrier formé par le sinus ; toge romaine, 40.
Uncinatus. — Voir UNCUSs.
Unctores. — Les esclaves qui enduisaient les baigneurs
d'huiles et d'essences parfumées ; antiquité, 45.
Uncus (0yx0c). — Chaussure sénatoriale à pointe longue et
recourbée ; Romains, 47,
Uncinatus. — Soulier à pointe recourbe en dessous; an-
tiquité, 47. 6
Uraeus. — Transcription du nom égyptien dr4, de l’aspic
hajé. T’image de ce serpent était placée sur la tête des
dieux ; elle se trouvait aussi fixée sur la coiffure des rois :
le Aaft, le pschent, le casque de guerre en étaient toujours
ornés ; Egypte antique, 1, 2, 3, 4.
Urin. — L'ensemble des pierres précieuses qui garnissaient le
pectoral du grand prêtre israélite, 13.
Ursulines. — Congrégation de religieuses fondée en Italie
vers 1537 ; 333.
Uruku. — Arbre de l'Amérique du Sud dont l’écorce fournit
au Botocudo une teinture rouge pour le corps, 76.
Uskief., — Bonnet long ; Turquie, 169.
Uskiuf. — Panache des janissaires de la garde des anciens
rois de Pologne, 454.
Usth-Kurby. — Robe de drap d’or fourrée de zibeline;
habit de cour. Turquie, dix-huitième siècle ; 169,
V
Vadmal. — Drap islandais : 412, 413.
#
Vagina (£t90)ñxn, x0)e0c). — Fourreau d'épée; Romains,
36-37.
Vair. — Espèce d’écureuil tiré des provinces méridionales de
la Russie, et dont la fourrure blanche et grise fut utilisée
surtout pendant le moyen âge ; Europe, 211.
Valideh-aghassy.— Premier eunuque de la sultane mère ;
Turquie, 172-173.
Valideh-Sultan. — Mère du souverain régnant:; Turquie,
172-173,
Valet, Varlet. — Nom donné pendant le moyen âge, aux
jeunes nobles placés auprès de quelque puissant seigneur,
pour se préparer à recevoir l’ordre de la chevalerie et reu-
dre, en retour, certains services de domesticité; France,
moyen âge, 213.
Vantail, Vantaille. — Partie inférieure de l'ouverture
d'un casque. Europe, moyen âge et seizième siècle; 217,
253.
Vara de justice. — La canne de l’aZguarile, l'emblème de
son emploi ; Espagne, 470 et 471,
Varalde-leib ou Tjatse olmak Varalde-olmai. —
Variétés du seite, bonnet Japon ; 411.
Varangana, Veschatri. — Classe de danseuses indoues
qui accompagnent les processions ; 125,
Vasquine.— Voir BASQUINE.
Vautour, — Emblème du pouvoir souverain; Égypte an-
cienne, 1,
Vaysias. — Caste des commerçants ; Inde, 124.
Velatus. — Voir VOILE,
Venereum. — Boudoir où étaient placées les peintures li-
cencieuses (libidines) ; maison romaine, 33.
Venez-y-voir. — Mouchoir de cou ; dames du dix-huitième
siècle. France, règne de Louis XV ; 372.
— La raie de derrière de la chaussure de cérémonie, ordinai-
rement garnie d'émeraures ; dames de l'époque Louis XVI,
389.
Venta. — Auberge espagnole, 477-478,
Ventaille. — Voir VANTAIL.
Ventel (er). — Manteau de relevailles ; Bretagne, 496.
Ventorillo. — Auberge espagnole, 477-478.
Ventrale. — Ceinture; antiquité, et Italie, seisième siècle,
244.
Vergata. — Saie des paysans gaulois, 56-57.
Verrerie (haute). — Imitation de pierres préciemses ; dix-
septième siècle, 330,
Verrouil (épée en). — Manière de porter l’épée maintenue
horizontalement à l’aide d’un pendant attaché à la cein-
ture ; France, dix-septième siècle, 301, 311.
Vertugade, Vertugadin, Vertugale. — Sorte de crino-
line qui fit son apparition sous le règne de François 1°";
sous Henri IIT, on l'appelait vertugade ou vertugale, et sous
Henri IV, vertugadin ou vertugade en tambour; dames de
la fin du seizième siècle, 264, 266, 267, 269, 273, 274, 280,
311.
Veru (caÿy10v), — Trait emprunté aux Samnites par linfan-
terie légère des Romains, 36-37.
Veschatri. — Voir VARANGANA,
Vesica (x0otic). — Sorte de bonnet dont se coiffaient les daz
mes grecques, 21.
Vestale (costume à la). — Dames de l’époque’ du Consulat ;
France, 408-409,
Veste.— Courte tunique à basques et à poches que les hommes
commencèrent à porter sous leur justaucorps vers 1670, Pen-
dt la seconde partie du règne Louis XV, les vestes qui
a>ompagnaient les habits et les redingotes, étaient faites
sins basques ni poches ; elles reçurent le nom de wves{on
ou celui de gilet. Cette partie de l'habillement était aussi
commune à toutes les troupes. — Vers 1786, les dames
— 245 —
eurent des vestes à la marinière et aux pierrots; c'était tou-
jours, comme la redingote, un vêtement d'apparence mascu-
line, 351, 352, 367, 368, 372, 383, 384, 385, 386, 387, 390,
391-392.
Veste à la prussienne. — Hommes de l’époque du Consu-
lat; France, 408-409.
Veste des Fellahines : Égypte, 161. Voir TARBAH.
Vestes des Maures algériens et tunisiens, 159, 160 et 161.
Voir ABAïA, FARMLA,
Veste des Turcs; 169, 175, 180, 464. Voir ARKALITCH,
FERMENÉ, HYRKA, ORTO-COUSCHAK, SALTA, TCHEPKEN.
Veste (vestis). — La robe ou plutôt la jupe des paysannes de
la province romaine ; Italie, dix-neuvième siècle, 468.
Veuglaire. — Canon long, se chargeant par la culasse; ar-
tillerie française du quinzième siècle, 220.
Vexillum. — L'’enseigne unique et particulière de la ca-
valerie romaine. — Vexillarius ; porte-étendard de la cava-
lerie, 35, 36-37.
Vezok. — Traîneau des Kamtchadales ; Sibérie, 83-84.
Viaire. — Pièce mobile du casque couvrant le visage;
France, quatorzième siècle, 217.
Vichnouvites. — Adorateurs de Vichnou ; secte indoue, 126.
Victimaires (victimarii). — Ministres inférieurs, servi-
teurs employés aux sacrifices chez les Romains ; 88.
Victoire (Bonnet ou pouf à la). — Dames de l’époque
Louis XVI; France, dix-huitième siècle, 388.
Viele, Vielle, Viole. — Noms donnés au violon depuis
le dixième jusqu'au seizième siècle. — Vielle à roue; celle
dont les cordes étaient frottées non par l’arson ou archet,
mais par une petite roue qu'une manivelle faisait mou-
voir; on la nommait aussi symphonie, chifonie. — Viole
(basse de) ou viole de gambe; celle dont on ne pouvait
jouer qu’en plaçant le corps sonore entre les jambes; c’est
l'instrument qu'a remplacé depuis le violoncelle, — Europe,
moyen âge; 192.
Vierges misérables. — Les orphelines du monastère de
Sainte-Catherine, à Rome; Italie, dix-septième siècle, 333.
Vignone. — Danse française de l’époque Louis XIII; Fran-
ce, dix-septième siècle, 328.
Vinter-skor. — Bottes d'hiver des Lapons, 411.
Vinter-vantar.— Bonneë de fourrure; Lapons, 411.
Viole. — Voir VIÈLE.
Vireton. — Trait de l’'arbalétrier; France, moyen âge, 220.
Miroles. — Bas sans pieds; costume des femmes $sablaises
(Vendée), France, 496.
Visière. — Partie antérieure du casque percée de trous pour
voir et respirer ; elle était fixe ou mobile. Antiquité, moyen
âge et seizième siècle; 15, 16,17, 25-26, 36-37, 202, 217,
219, 253, 254, 260, 262 Voir VUE.
Vitis (x\Aua). Le cep de vigne, insigne de commandement
du centurion romain ; 36-37.
Vitta. — Ruban que les femmes de naissance libre, avant
comme après le mariage, portaient autour de la tête. —
Diadème des prêtres romains. — Le ruban dont était en-
tourée la tête de la victime qu'on allait immoler., — Anti-
quité, 38.
Vizir (grand). — Voir SADRI-A-7HEM.
Voile (velum). — Habillement de tête qui remonte à la plus
\
hauteantiquité. Les femmes grecques et romaines, lorsqu’elles
sortaient se voilaient le visage à l’aide de l’himation , de la
calyptra, de la palla; dans les cérémonies nuptiales, la
fiancée était couverte d’un Voile; les hommes se voilaient
dans les temples, en signe de deuil, et dans toutes les cir-
constances graves. Voir TOGE, VELATUS. — Dans les pre-
miers temps de la chrétienté, le #ammeum virginale était
surtout l’insigne des vierges ; le voile eb la prise de voile
jouent encore le même rôle dans les congrégations reli-
gieuses. — Au commencement du moyen âge, les dames por-
taient de grands voiles demi-circulaires tombant jusqu’à terre ;
puis, on vit des voiles ronds, d’autres en manière d’écharpe,
des voiles de lin, opaques, etenfin les voiles transparents qui
commencèrent à être à la mode vers le quinzième siècle. —
La tradition antique de se voiler le visage pour sortir, est en-
core conservée chez les femmes de l'Orient.
Velatus. — Le Romain dont la tête était voilée par une
partie de la toge.
Voiles de l'antiquité, du moyen âge et du seizième siècle;
21, 24, 39, 40, 41, 56-57, 188, 207 et 208, 209, 211, 243, 244,
247 et 248, 340 et 250, 264, 265, 280, 287. Voir GUIMPE, —
Voiles religieux; 147, 198, 332, 333, 334, 335. — Voiles
des veuves; France, seizième et dix-septième siècles, 273,
283, 340. Voir MANTEAU. — Voile, coiffure des dames
françaises de l’époque du Consulat. 408-409. — Voiles des
femmes de l'Orient et du littoral méditerranéen de lA-
frique ; 123, 124, 127, 128, 129, 130, 137, 139, 155, 156, 157,
160 et 161, 162, 165, 170, 175, 177, 178, 179, 180, 464. Voir
ASABA, BESLIK, CHEMSÉ, HYADER, IHRAM, MAHRAMAS,
MARLOTA, PEICHÉ, SARI, TAKRÉIA, TARBAH, TCHARCHAF,
TELPETCHÉ, YACHMAK. — Voiles des dames hollandaises
et russes ; 421 et 422, 438 et 439, 440.
Voiture. — Voir ARCUATUS CURRUS, BENNA, CARPENTUM,
CARROSSE, CHAISE DE POSTE, CHAR, OHARIOZ, DJIURIKSHA,
HACKERRY, KARRASCHE, MANTEL, PETORITUM, PILENTUM,
POËLE, RUTH, SOCIABLE, TILBURY.
Volant. — La troussure de la robe, laquelle était nommée
manteau: dames de l’époque Louis XIV. France, dix-sep-
titme siècle; 353, 354, 855.
Volet. — Voile adapté au casque; France, moyen âge et
seizième siècle ; 202, 217, 253. Voir LAMBREQUIN.
Volosnik. — Bonnet de toile; dames russes, 438 et 439.
Volubilis (le). — Toilette féminine; France, époque du
Consulat, 406.
Voor-hoofden. — Bandeaux souples d’or et d'argent ; pa-
rure de tête des Hollandaises, 423. ù
Vouge. — Arme de fantassin. La vouge se composait d’une
lame à un seul tranchant emmanchée à l'extrémité d’un
long bâton. — Vougier; le fantassin armé de la vouge. —
France; moyen âge, 217, 220. Voir COUSTILLIER.
Vue. — Les ouvertures qui permettaient à l’homme d'armes
de voir à travers la visière du casque ; Europe, moyen âge
et seizième siècle, 202, 217, 260.
Vummera. — Engin en usage pour lancer le javelot ou la
sagaie ; Australiens, Océanie ; 60-61.
Vuolpo. — Vêtement des femmes laponnes, 411.
W
Walmar. — Toile écrue dont les paysans suédois font leurs
vêtements, 415.
_l We = :
»
Wampum. — Moyen mnémotechnique servant à exprimer
des nombres, même des idées, à l'aide de fragments de co-
quilles ou de bois enfilés. Peaux-Rouges ; Amérique du à ord,
81.
Wan-min-san.— Parasol aux € dix mille noms » ; l'un de
: sp ter NO
ceux, en Chine, que l’on offre aux magistrats, 57.
Wartapssi-Consqui. — Garde-drapeau des janissaires de
la maison militaire des rois de Pologne, 454.
Watchman. — Veilleur; Londres, commencement du dix-
neuvième siècle, 429.
Waterman. — Garçon de service dans les stations de voi-
tures. Londres, dix-huitième et dix-neuvième siècles, 428.
Watteau (robe à la). — Dames de l’époque Louis XV;
France, dix-huitième siècle, 371, 373.
Wayssia-Wansé. — Castes inférieures de l’île de Ceylan;
Inde, 132.
Wedung. — Couteau malais; Océanie, 134.
Welsh women. — Lavandières galloises ; Angleterre, 429.
Wilyalkinyis. — C'est-à-dire l'homme fait; Australiens,
60-61.
Woudou. — Purification partielle; religion musulmane,
145 et 146.
Woysko-Kwarciane. — « Armée du quart », force ré-
gulière entretenue par la quatrième partie des domaines
royaux ; Pologne, règne de Sigismond-Auguste (1562), 454.
X
Xasia, — Nom du turban chez les Maures d’Espagne, 156.
Xomordos. — Bijoux dont les Mauresques ornaient leur
coiffure, l'a/candora; Espagne, moyen âge, 200,
Xwa-lin. — Plumes de paon ; insigne réservé aux fonction-
naires chinois de l’ordre le plus élevé, 85, 87,
Y
Yachmak, Yaschmak. — Grand voile blanc, marque de
pèlerinage ; dames turques, 170, 175, 180.
Yagout-astar. — Topaze considérée chez les Arabes comme
un spécifique contre la jaunisse et les affections bilieuses ;
Afrique, 162.
Yaka. — Collet du féredjé (voir ce mot); Turquie, 170,
Yakounine. — Officier de moyenne noblesse ; Japon, 96-97.
Yaschmak. — Voir YACHMAK,
Yata.— Culotte du Sénégalais ; Afrique, 67-68.
Yatagan. — Sabre poignard ; Asie et Afrique, 132, 150, 177.
Yatzu-Namazy. — Prière dite à la nuit close, religion mu-
sulmane, 145 et 146.
Yazma. — Mouchoir de tête; Turquie, 180.
Yechm. — Nom du jade considéré par les Arabes comme
une garantie contre la foudre et les mauvais rêves, 162.
Yelek. — Gilet droit; Turquie, 170, 175, 177, 178, 179, 180,
Voir: DJAMADAN,
Yelkem. — Bonnet brodé; Turquie, 169.
Yéméni. — Étoffe employée dans les turbans ; Turquie, 157,
176, 177, 178, 179, 180, 182. — Chaussures turques; 175,
177, 178.
Yin. — Cachet, signe de la délégation impériale en Chine; 87.
Ymagiers. — Voir IMAGIERS.
Yogui. — Fakir indou, 117-118.
Yraigne. — L'aruignée d'Ypres, tissu en usage pour les
chausses ; Europe, moyen âge, 206.
Yu.— Crochet de jade ou d’agate servant d’agrafe de cein-
ture; Chine, 88,
Yugurt. — Lait caillé; Perse, 137.
Yu-tsi. — Concubines impériales du dernier rang; Chine, 86,
Voir CHI-FOU, FOU-GIN, PIX.
Z
Zagaie. — Voir SAGAIE.
Zamr.— Voir ZORNA. l
Zaraguellas.— Les chausses des Maures d'Espagne, 200. —
Zaragucllas de lienzo; calecons de toile qui flottent jusqu'à
la hauteur des genoux ; province de Valence. Espagne,
477-478.
Zarcillos. — Voir BANDERILLAS,.
Zarcola. — Haut bonnet de feutre ; Turquie, 169.
Zelaidj. — Revêtements de faïence; maison mauresque,
168.
Zenanah. — Partie des habitations indoues réservées aux
femmes, 123.
Zerouoïar. — Pendants d'oreilles ; Kabylie, 151, 154, 165.
Ziezak. — Broderies, ornements ; costumes des Ruthènes de
Marmaros ; Hongrie, 458 et 459.
Zimarra. — Vêtement de dessus long, d’origine italienne,
dont, en France, on a fait la simarre; 238, 280, 287.
Zipoune. — Sarrau russe dérivé du joupane polonais, 438
et 439.
Zoccoletta. — Orpheline pauvre; Italie, dix-septième siècle,
333.
Zodiacale. — Coiffure de grande parure des dames de l'é-
poque Louis XVI ; France, dix-huitième siècle, 390.
Zodiote.— Voir CATASTICTOS.
Zona (£wvn). — Ceinture large et plate que les jeunes filles
portent autour des hanches ; Grèce, 11 et 12, 17, 18:
Zorna, Zourna, Zournay.- Espèce de hautbois à an-
ches; les Arabes l’appellent zamr; Orient etAfrique septen-
trionale, 139, 150.
Zotheca. — Cabinet d'étude; maison romaine, 33.
INDEX GÉOGRAPHIQUE ET ETHNOGRAPHIQUE.
RACES ET FAMILLES, PEUPLES ET GROUPES (TEMPS ANCIENS ET MODERNES ),
À
Aâmou. —Nom que les Égyptiens donnaient aux Asiatiques ;
antiquité, 2.
Abantous. — Peuple cafre; Afrique, 67-68.
Abbadehs. — Peuplade arabe qui parcourt le désert depuis
Kosséïr jusqu'aux frontières de la Nubie; Afrique, 74.
Abyssins. — Habitants de l'Abyssinie (Æthiopit suprà
Ægyptum) ; Afrique, 67-68.
Aéêtos. — Habitants primitifs des Philippines; Océanie, 63-
64.
Afghans ou Pouschtounch. — De l'Afghanistan ou
royaume de Caboul, contrée du centre de l'Asie, 135 et 136.
Aïnos. — C'est-à-dire Lommes, indigènes de l'ile Yéso ou
Yézo; Japon, 96-97.
Alains (Auni, Aavot). — Peuple scythique immigré en
Europe ; 48-49, 482.
Albanais. — Quelquefois nommés Arnautes, et dans la lan-
gue nationale Skipetars, c’est-à-dire montagnards, habi-
tants de l’Albanie; Turquie d'Europe, 464.
Alfourous, Arfackis, Harfours ou Touradjas. —
Grande race océanienne que l’on rencontre dans la Nouvelle-
Guinée, à Bornéo, aux Célèbes, à Sumatra, ete., 60-61, 63-64,
65 et 66.
Allobroges. — Peuple qui habitait les montagnes de la
Gaule narbonnaise, 48-49.
Altenbourgeois. — Du territoire de Saxe-Altenbourg ;
Allemagne, 432, 433.
Amakosas, Amakosinas, Kousas, Koussas. — Tribus
cafres ; Afrique, 71.
Amazighs ou Schellouh. — Berbères du Maroc; Afrique,
150.
Ama-Zoulahs ou Zoulous. — Voir ZOULOUS.
Anglo-Saxons. — Nom désignant les peuples germaniques
qui envahirent la Grande-Bretagne au cinquième siècle : les
Jutes, les Angles et les Saxons, 52.
Annamites. — De l'empire d'Annam ; Asie orientale, 109.
Antes. — Peuple sarmate, voisin du Danube ; nom que Pro-
cope donne aux Slavo-Russes, 442.
Apaches. — Tribu insoumise du Mexique ; Amérique, 79.
Aquitains ou Euskaras. — Peuples d'origine ibérienne;
48-49, 56-57, 485.
Arabes. — Asiatiques et Africains, 135 eb 136, 157, 160 et
161, 162, 163.
Araforos. — Musulmans de Bourou et de Céram, famille se
rattachant à celle des Dayas; Océanie, 63-64.
Aragonais. — De l’Aragon, province d'Espagne, 473, 474,
475.
Araucans ou Araucanos. — De l’Araucanie, contrée de
l'Amérique méridionale, au sud du Chili, entre les Andes et
l'océan Pacifique; 77, 78.
Arbenesce. — Nom que se donnent les Épirotes et les Al-
banaïs ; Turquie d'Europe, 464.
Ardaaeded. — Les & bruns », population des environs de
Morlaix (Finistère) ; France, 497, 499-500.
Arfackis. — Nom des Alfourous des Moluques et de la
Nouvelle-Guinée; Océanie, 63-64.
Argiens. — Habitants de l’Argolide; Grèce antique, 15, 25-
26.
Arians hellènes, Arians hindous, Arias. — Voir
ARYAS.
Arméniens. — Une des plus anciennes familles de la race
caucasienne ; Asie occidentale, 14, 142, 147, 175, 180.
Armoricains. — Habitants de l’Armorique, nom de la
côte nord-ouest de la Gaule depuis la Loire jusqu’à la Seine ;
56-57.
Arnaout, Arnautes. — Voir ALBANAIS.
Arossiens. — Indigènes de l'ile San Christoval, archipel des
Salomon ; Océanie, 60-61.
Arvernes. — Peuple de l’ancienne Gaule, entre la Loire, les
Cévennes, le Limousin et le Forez, c’est-à-dire à peu près
dans l'Auvergne actuelle, 56-57. ;
Aryas, Aryens. — Grande race asiatique qui fit la con-
quête de l’Inde environ quinze siècles avant Jésus-Christ,
pendant que les autres branches de cette même race envahis-
* saient l'Europe; 130,143, 462. — Arias hellènes, 449 ; Arias-
hindous; 56-57. — Arias germains, 418.
Aschantis. — Peuple nègre de l'Afrique occidentale, famille
guinéenne ; 67-68.
Assamais. — De l’Assam, vaste territoire de l’Inde, limité
au nord par les montagnes de l'Himalaya, 129, 130.
Assyriens. — Asiatiques de la contrée située entre l’Armé-
nie, la Mésopotamie, la Médie et la Babylonie, 10, 11 et 12.
Asturiens. — Du nom de l’Asturie, ancienne principauté
du nord de l'Espagne ; 473.
Atchemis. — Peuple appartenant à la famille malaise ; Océa-
nie, 63-64,
Aucas. — « Hommes libres », nom que se donnent les fils
aînés de la famille chilienne ; Amérique, 78.
Australiens. — Indigènes de l'Australie ou Nouvelle-Hol-
lande, 60-61,
Auvergnats. — France, 484.
Aztèques. — Peuple qui habitait le Mexique à l’arrivée des
Européens dans ce pays, 79.
B
Bachapins ou Matchapis. — Une des principales tribus
des Betjouanas ; Afrique australe, 67-68.
Bachi-Bozouk. — « Briseurs de têtes » ; Turquie, 177.
Bactriens. — Habitants de la Bactriane; cette province de
lempire perse fut comprise dans les conquêtes d'Alexandre,
er
»
forma une partie du royaume des Séleucides, puis celui de
Bactria, lequel dura jusque vers 125 avant J.-C., époque où
il fut détruit par les Parthes ; 1, 462.
Bakalais. — Partie de la population du Gabon; Afrique,
67-68.
Baktiani. — Habitants du Louristan; Perse, 135 et 136.
Baléariotes. — Des îles Baléares; Espagne, 480, 481. Voir
MAJORQUINS, MINORQUINS,
Bambarras. — Population de l’intérieur de l'Afrique occi-
dentale, famille soudanienne, 67-68.
Barabras ou Kennous. — Habitants de la Nubie, famille
abyssinienne ; Afrique, 67-68, 69.
Bary, Bazy. — Peuplade habitant un territoire voisin du
Nil blanc ; Afrique centrale, 70.
Basques (Cuntaber, Euskaldumac, Euskariens). — Descen-
dants des Ibères occupant les deux versants des Pyrénées;
Espagne et France, 475, 486.
Ba soutos, Bassoutos. — Tribu cafre; Afrique australe,
67-68, 71.
Bataves. — Peuple germanique qui habitait une partie de
la Hollande actuelle ; 419 et 420, 421 et 422, 493.
Battak. — Race océanienne comprenant les Alfourous, les
Bouguis et les Makassarais ; 65 et 66.
Battas ou Biadjoux. — Peuple de la famille des Dayaks ;
Océanie, 63-64, 65 et 66.
Bazy. — Voir BARY.
Bedewi. — Voir BÉDOUIXS.
Bedjas ou Bischari. — Peuple apparienant à la famille
abyssinienne; Afrique, 67-68,
Bédouins (Bederwi). — Les arabes nomades de la Syrie, de
l'Égypte, des Etats barbaresques et de plusieurs autres par-
ties de l'Afrique, 179, 180.
Belges. — Branche de la grande famille gauloise ; antiquité,
56-57.
Bengalais. — Population du Bengale; Inde, 126, 129, 131.
Beni-Abbès, Beni-Aïssi, Beni-Ouasif, Beni-Ourtilan,
Beni-Rhab, Beni-Yeni. — Tribus kabyles de l'Afrique
septentrionale ; 152-153, 155, 157.
Beni-Saad. — Tribu du Sahara algérien, 165.
Béotiens. — De la Béotie, contrée de l’ancienne Grèce cen-
trale aujourd'hui partie de la Livadie; 16, 25-26.
Berbères. — Nom sous lequel on désigne diverses portions
de la population aborigène de la côte septentrionale de l’A-
frique ; 150, 151, 157, 158, 160 et 161, 162, 165. Voir AMA-
ZIGHS Ou SCHELLOUH, KABYLES, KROUMIRS, MZABITES,
OUCHETETTAS, TIBBOUS, TOUAREGS.
Bercharis. — Tribu du haut Nil; Afrique, 74.
Berranis. — « Gens du dehors », étrangers d'origines eb
de races diverses ; Afrique, 163. Voir BIsKR1, MARRARBA,
MZ1TIS, R'ARABA.
Bertas. — Peuplade occupant le territoire du Bertat, au sud
du Kordofan; Afrique, 67-68.
Beschouanas, Beschuanas, Betchouanas, Betjoua-
nas.— Tribu cafre; Afrique australe, 67-68, 71, 73,
Biadjoux. — Voir BATras.
Binuas ou Jakuns. — Océaniens de la famille des Dayas-
Kayans, 63-64, 65 et 66.
Bischari. — Voir BEDJASs.
Biskris. — Jerranis originaires du Zab, qui émigrent à
Alger et y exercent le métier de portefaix ; Afrique, 163,
Bissages. — Tribu appartenant à la famille guinéenne:
Afrique, 67-68,
Bissayes. — Habitants des Philippines; Océanie, 63-64.
Bituriges-Cubes. — Une des branches des Bituriges, peu-
ple de l’ancienne Gaule ; le pays des Bituriges-Cubes ou Cu-
biens a formé le Berry et une partie du Bourbonnais, 56-57.
Bohémiens. — Habitants de la Bohême, contrée de l’Eu-
rope centrale, ancien royaume, aujourd’hui partie des États
autrichiens ; 433.
Boïes, Boïens (Zoii). — Peuple gaulois divisé en plu-
sieurs branches; il y avait les Boïens de la Gaule, ceux d’I-
talie, de la Germanie, et les Zolistoboii de la Galatie. 56-57.
Boïkes. — Les Ruthènes du sud de Lopol ou Lemberg (Ga-
licie), 458 et 459.
Boschjesmans, Boschimans, Bosjesmans. — Peuple
de l'Afrique australe (Hottentotie), 73.
Bostacas. — Peuple se rattachant à la famille malaise,
Océanie, 63-64.
Botocudos.— Peuplade indigène du Brésil ; Amérique, 76.
Boughis, Bouguis, Bugis, Woughis. — Indigènes des
Célèbes ; Océanie, 65 et 66.
Boulous. — Voir SCHEKIANIS.
Britanni. — Habitants des îles Britanniques ou Grande-
Bretagne, 59. Voir CELTES.
Bretons. — De la Bretagne, province de l’ancienne France,
58, 492,493, 494, 495, 496, 497, 498, 499-500. Voir ARDA-
AEDED, ARMORICAINS, CELTES, GLASEIZ, GUENEDOURIENS.
Bruttii, Brettii. — Les « rebelles », habitants du Bruttium
ayant pris parti pour Annibal, lorsque celui-ci vint porter
la guerre en Italie ; 468.
Bulgares. — Peuple de race seythique qui habitait sur les
rives du Volga. — Bulgares modernes; Turquie d'Europe,
445, 461, 462, 463.
Burgondes. — Nation primitivement établie en Germanie,
entre l’Oder et la Vistule; chassés par les Gépides, la plu-
grande partie des Burgondes se fixa sur les rives du Mein;
au cinquième siècle, ils passèrent en Gaule et fondèrent le
royaume de Bourgogne ; Europe barbare, 48-49.
Burins. —— Paysans des environs de Bourg-en-Bresse ; France,
487.
G
Cachemiri. — Habitants du Kachmir ou Cachemire; Inde,
128 128 MOUSE
Cadurkes. — Peuple de l’ancienne Gaule; il occupait le
pays qui est aujourd'hui celui de Cahors; 56,-57.
Gaîfres. — De la Cafrerie, vaste contrée de l'Afrique australe,
67-68, 71, 73. Voir ABANTOUS, AMAKOSAS, BOTOCUDOS, MAN-
BOUKIS, TAMBOUKIS, ZOULOUS,
Calédoniens. — De la Calédonie, nom par lequel les Ro-
mains désignaient la contrée montagneuse de l'Écosse situte
au nord de la Clyde; peuple de race celtique ou gaélique
dont les Pictes et les Scots étaient les principales tribus.
Grande-Bretagne ; 59, 425 et 426. Voir NK0-CALEÉDONIENS.
Californiens. — Indigènes de la Californie; Amérique, 82,
Camacans-Mongoyos. — Indigènes du Brésil; Amérique,
76.
Caragos. — /ndios des îles Philippines ; Océanie, 63-64,
Caraïbes on Caribes. — Hommes de race rouge, habitants
aborigènes des îles Caraïbes ou petites Antilles ; quelques-
uns habitent l'Amérique du Sud, 76.
Cariens. — Ayant occupé une partie de l'Asie mineure à son
extrémité sud-ouest ; la Carie fait aujourd’hui partie du vi-
layet d'Aïdin. Antiquité, 25-26.
Carnutes. — Ancien peuple de la Gaule, dont la ville prin-
cipale était Autricum ou Carnutes (Chartres) ; 56-57.
Carolins. — Indigènes des îles Carolines, archipel de l'Océan
pacifique ; Océanie, 63-64, 65 et 66. Voir TAGALES.
Castillans. — De la province de Castille, Espagne ; 472, 473,
475.
ds
0
Catalans. — De la Catalogne (Gothaloni«, c'est-à-dire colonie
des Goths) ; Espagne, 474.
Cayavabas, — Indigènes de la partie sud du Brésil; Amé-
rique, 76.
Celtes ou Gomers. — Peuple de race indo-germanique qui,
dans les temps primitifs occupait l’Europe centrale eb occi-
dentale ; refoulés vers l'Atlantique, ils se refugièrent dans la
Gaule et la Grande-Bretagne. Le nom de Celtes est syno-
nyme des Galls ou Gaëls. 48-49, 51, 56-57, 59. Voir
KYMRIS.
Celtibères ; peuple de l’ancienne Espagne formé du mélange
des Ibères indigènes et des Celtes envahisseurs ; 34, 36-37.
Celtico-Scandinaves; Au mélange des deux races ; 51, 52, 53,
54, 55.
Chactaws. — (Tes plates ou Pends d'oreilles). — Tribu de
Peaux-Rouges ; Amérique, 80.
Chaouïa. — Berbères du massif intérieur ; Algérie, 151, 157.
Cherokees.— Tribu peau-rouge demi-civilisée ; Amérique, 81.
Chicha-Mann. — Sujets du Nipon venant de la terre de
Jesso ou île Chicha ; 83-84.
Chiliens.— Du Chili, États de l'Amérique du Sud; 77, 78.
Chillouks. — Population du haut Nil; Afrique, 70.
Chippeways.— Peaux-Rouges demi-sauvages; Amérique, 80.
Chirs. — Peuplade du fleuve blanc; Afrique centrale, 70.
Chonos. — Tribu indigène du Chili indien; Amérique, 78.
Cibolos. — Indigènes de la haute Californie; Amérique, 82.
Cimbres (Cimri, Guimri, Kimbr). — Peuple d’origine incer-
taine que quelques-uns rattachent aux Celtes et aux Celto-
Scythes. C'est du Jutland (Chersonèse cimbrique), que ces
barbares, unis aux Teutons, aux Embrons et aux Tigurins,
partirent pour fondre sur l’Europe (114 av. J.-C.) ; 59.
Cisalpins. — Nom sous lequel les Romains désignaient les
Gaulois de l'Italie septentrionale; 56-57. — Voir TRANSAL-
PINS.
Cocozates. — Surnom donné aux paysans landaiïs ; France,
486.
Comanches. — Tribu indigène du Mexique ; Amérique, 79.
Coptes. — Les chrétiens d'Égypte, mélange des populations
qui ont successivement occupé ce pays ; 69.
Coréens. — Du royaume de Corée ou Tchaosian ; Asie, 108.
Corinthiens. — De Corinthe (Képuv0oc), ancienne ville de
Grèce dont le territoire embrassait la majeure partie adja-
cente du Péloponnèse ; 15.
Cornouaïllais. — Paysans de la Cornouaille (basse Breta-
gne) ; France, 495, 497.
Cosaques. — Peuple de la Russie méridionale, formé de tri-
bus tartares mêlées à des Slaves; 438 et 439.
Crecks. — Tribu indigène de la Californie; Amérique, 81.
Criméens. — De la Crimée (Chersonèse taurique), presqu'île
au sud de la Russie d'Europe; 448.
Croates. — Yougo-Slaves ou Slaves du Sud ; Autriche, 458
et 459.
Cro-Magnon (race de), — Type fossile de l’âge de la
pierre ; 48-49.
Cunches. — Tribu du Chili indien; Amérique, 78,
D
Daces. — De la Dacie (Dacia), contrée de l’Europe située
entre le Danube et les monts Carpathes; peuple d’origine
thrace, de même race et de même langue que les Gètes. 36-
37, 56-57, 449, 458 et 459.
Dacotas.— Voir SIOUX.
Dalécarliens. — De la Dalécarlie, « pays de vallées »:
Suède, 412, 413, 414, 415, 416, 417, 418.
Dalmates. — Peuple qui occupait la côte Est de la mer
Adriatique; la Dalmatie fait aujourd’hui partie des États
autrichiens. — Slaves méridionaux ; 449, 458 et 459.
Danois. — Les premiers habitants de Danemark, c’est-à-
dire les Jutes, les Cimbres et les Angles ; 59.
Dayaks, Dayas. — Race océanienne qui forme la majeure
partie de la population de l’île de Bornéo; 63-64, 65 et 66.
Voir ARATOROS, BATTAS, BINUAS Ou JAKUNS, BouGxIs, HA-
RAFORAS, KAYANGS, ORANG-MATAYWIS.
Djouad. — Nom sous lequel les Arabes désignent les tribus
nobles ou militaires de l’Ouest de l'Algérie; 157. Voir
DouAOUDDA.
Douaouda. — Tribus guerrières de l'Est de l'Algérie ; 157.
Druses. — Peuple de la Syrie qui habite le versant occidental
du Liban et presque tout l’Anti-Liban; 179.
E
Édues, Éduens (Ædui, Hedui). — Peuple celtique dela Gaule,
entre la Loire et la Saône, sur les départements actuels de la
6 Côte-d'Or, de Saône-et-Loire et de la Nièvre; 56-57, 487.
Egyptiens. — Race proto-sémitique. Voir RETOU ET SHE-
SOU-HOR.
Ehstes (Æs!i, Æstyi ou Æstui). — Population d’origine fin-
noise habitant au nord du golfe de Finlande; Russie, 438
et 439,
Épirotes.— De l’ancienne Épire C'Hreupoc, c’est-à-dire con-
tinent), aujourd’hui basse Albanie et partie du vilayet de
Yania ou Janina ; Turquie d'Europe, 464.
Esclavons. — Voir SLAVONIENS.
Esquimaux. — D’Aski-man-tik, & mangeurs de poissons
crus », habitants de l'Amérique arctique ; 83-84,
Etchéouas. — Tribu cafre; Afrique, 71.
Éthiopiens. — De al0w, brûler, 4, visage; les Grecs dé-
signaient primitivement par le nom d’Éthiopiens toutes les
nations au teint noir ou cuivré qui habitaient tant l'Asie
méridionale que les bords du Nil supérieur. Antiquité ; 2,
69.
Étrusques. — De l’'Etrurie, contrée de l’Italie centrale;
mélange d’aborigènes et de Rasènes (venus de la Rhétie)
appelé par les Romains Æ{rusci ou Tusci et par les Grecs
Tyrrheni ou Tyrseni; les Étrusques se nommaient eux-mêmes
Rasenc. 16, 20, 25-26, 29, 31, 33, 36-37, 40, 48-49, 56-57.
Euskariens, Euskaldumac. — Nom que les Basques se
donnent à eux-mêmes ; Espagne, 475.
F
Fans.— Voir PAHOUINS.
Fanlis. — Indigènes de la côte de Guinée; Afrique, 67-68.
Fellahs, Fellahines. — Paysans de la haute Égypte; 2,
160 et 161, 179.
Fennes. — Nom donné aux Finnois dits & de la Baltique » ;
411.
Fidjiens. — Voir VITIENS.
Finnois. — Race ouralo-altaïque disséminée de la Baltique
et de l'Océan glacial au plateau central d'Asie; 411, 438 et
439, 440, 445.
Fjall-lapp. — Le montagnard du Lappmark; Suède, 411.
Voir LAFONS,
— 2602
Flissahs. — Tribu kabyle dont l'industrie est la fabrication
des armes; Afrique, 154.
Foulahs. — Une des races principales qui peuplent la Séné-
gambie; Afrique, 67-68. Voir PEULS, TORODOS, TOUCOU-
LEURS.
Franconiens. — Descendants mélangés des Francs; Fran-
conie, Bavière septentrionale, 432.
Francs (Franci), Franks. — C'est-à-dire fiers, intrépides,
féroces, confédération de tribus germaines formée sur le bas
Rhin, laquelle, après avoir soutenu des guerres fréquentes
contre les Romains, s'établit dans la Gaule, sous Clovis, en
496. — Francs-Suliens ; ainsi nommés de l’Yssel on Sala,
leur séjour antérieur, 48-49, 56-57.
Frisons (PFrisii). — Peuple de Germanie habitant le littoral
depuis le Rhin jusqu'à l'Ems; au cinquième siècle, ils se
joignirent aux Angles et aux Saxons pour envahir la Breta-
ne. 419 et 420, 421 et 422, 423, 424,
G
Gabonais. — Nom donné aux différentes populations du
Gabon ; Afrique, 67-68. Voir BAKALAIS, M'PONGWÉS, PA-
HOUINS, SHEKIANIS.
Gaëls ou Galls. — Les Gaulois primitifs, grande nation
d’origine indo-germanique, venue de l'Est, et qui s’est établie
dans le Nord de la Gaule, en Angleterre, en Écosse et en
Irlande ; 48-49, 54, 56-57, 59, Voir CELTES, CIMBRES, GAU-
LOIS, KYMRIS.
Galiciens (Gallegos). — De la province de Galicie ; Espagne,
473, 475.
Galls. — Voir GAELS.
Gallaiques ou Callaiques (Gallaeci où Callueci). — L'une
des cinq grandes tribus celtiques de l'Espagne; elle a donné
son nom à la Galicie, 475.
Gallas. — Peuple de l'Afrique orientale appartenant à la fa-
mille abyssinienne ; 67-68.
Gallegos.— Voir GALICIENS.
Gallo-Kymris. — Race mixte composée du mélange des
Galls et des Kymris ; 56-57.
Gamelas. — Indigènes brésiliens; Amérique, 76.
Garro. — Tribu autochtone des montagnes d'Assam ; Inde,
129,
Gauchos. — Peuple de l'Amérique du Sud issu du mélange
des indigènes et des Espagnols, et disséminé dans les pampas
de l'État de Buenos-Ayres; 77.
Gaulois (Galli, Celtes). — Les descendants des Gaëls ; nom
donné aux peuples qui habitaient la Gaule et plus spéciale-
ment, au moment de la conquête romaine, aux habitants de
la région comprise entre la Garonne, la Marne et la Seine;
56-57, 58.
Gallo-Romains; mélange des populations romaine et gau-
loise, 86-57.
Géorgiens. — De la Géorgie, contrée de l'empire russe dite
aussi gouvernement de Tiflis; 440.
Germains ou Teutons. — Branche de la grande race
indo-européenne, qui, avec les Celtes, émigra du Caucase et
des bords de la mer Noire et de la Caspienne, pour venir se
disséminer en diverses ramifications à l’occident de l’Eu-
rope ; 48-49, 56-57, 413, 418, 449.
Gètes (Gelæ). — Peuple scythe d'Europe, établi d'abord sur
la rive droite du Danube, puis entre le Borysthène et le
Pont-Euxin; 449.
Glaseiz. — Les « bleus »; nom donné aux paysans bretons
des environs de Quimper ; France, 497, 499-500, Voir AR-
DAAEDED, GUENEDOURIENS.
Granvillais. — De Granville sur la Manche; France, 490,
Goaytacas.— Indigènes du Brésil; Amérique, 76.
Gorales. — Montagnards hongrois, nom aussi donné aux Po-
lonais des Beskides ; Galicie, 458 et 459.
Goths. — Grande nation germanique que l’on trouve, dès le
troisième siècle avant J.-C., établie dans la Scandinavie et
au nord de la Germanie ; 58, 481.
Gourkas. — Tribu guerrière du Népaul; Inde, 130.
Graanlaper. — Le Lapon forestier; 411. Voir LAPONS.
Grecs. — Voir HELLENES.
Griquas, Griquois. — Hottentots du fleuve Orange; Afri-
que, 73.
Guaranis. — Indigènes du Brésil; Amérique, 76,
Guassos. — Métis chiliens; Amérique, 78.
Guaycourous. — Indigènes de la partie sud du Brésil,
Amérique, 76.
Guébéens. — Océaniens de l’ile de Guébé, Mélanésie ; 63-64,
65 et 66.
Guèbres ou Parsis.— Adorateurs du feu et sectateurs de
Zoroastre, répandus dans la Perse et surtout dans le Far-
sistan (d’où leur nom de Parsis), dans quelques parties de
l'empire russe et dans l'Inde; 63-64, 132.
Guenedouriens. — Les & blancs », paysans bretons des
environs de Pontivy; France, 495, 497, 499-500, Voir AR-
DAAEDED, GLASEIZ.
Guinéens. — Indigènes de la côte de Guinée; Afrique, 67-
68. Voir ASCHANTIS, BISSAGES, DAHOMEYS, FANLIS, INTAS,
JOLAS, PAPELS, TIMMANIES,
H
Habesch. — « Peuple mélangé », nom sous lequel les na-
tions orientales désignent les Abyssins; Afrique, 67-68.
Hambourgeois. — De la ville d'Hambourg ; Allemagne,
433.
Haraforas ou Orangs-Beneno. — De la presqu'ile de
Malacca, et appartenant à la race daya ; 63-64.
Havaïens. — Indigènes des îles Havaï ou Sandwich ; Océa-
nie (Polynésie), 63-64, 65 et 66.
Hébreux (/ebræi). — Nom par lequel on désigna d'abord le
« peuple de Dieu », et qu’il échangea successivement contre
ceux d’/sraélites et de Juifs; habitants de la Judée, partie
de la Syrie, dans l’antiquité, 10, 13. Voir JUIFS.
Heiduques, Haydouks (/Z/1jduken). — Peuple hongrois
qui a fourni, à diverses époques, des contingents de cava-
liers à plusieurs puissances européennes ; 454.
Hellènes. — La généralité des peuples de l'Hellade (4 ‘EX&c)
ou Grèce ; 40.
Helvètes (/elvetii). — Peuple celte qui habitait entre le
mont Jura, le lac Léman, le Rhône et le Rhin jusqu’au lac
Brigantinus (lac de Constance) ; 48-49, 56-57.
Hérules (Heruli ou Eruli). — Barbares de race germanique
qui, en 476, détruisirent l'empire d'Occident; 48-49,
Highlanders. — Montagnards des Highlands € hautes
terres » de l'Écosse , 425 et 426, 427.
Hindoustani. — Voir INDOUS.
Hittites. — Syriens du Nord auxquels les Égyptiens don-
naient le nom de Xhétas; antiquité, 2.
Hottentots. — Austro-Africains dont les principales tribus
sont les Boschimans, les Koranas et les Namaquas ; T3, T4,
Houzoules, Hutsules. — Nom donné aux Ruthènes des
Carpathes orientales ; Galicie, 458 et 459.
eo
Huilliches. — Tribu indigène du Chili; Amérique, 78.
Huns (ZZunni). — Peuple d’origine asiatique qui passa en Eu-
rope et s'établit en Thrace, vers 376. Sous Attila, ils pous-
sèrent leurs invasions jusqu'en Gaule et en Italie; avec ce
conquérant, s’éteignit leur puissance. 48-49,
Hutsules. — Voir HOUZOULES.
Hyperboréens. — C'est-à-dire au delà de Borée; nom donné
par les anciens Grecs aux peuples du nord, dans la région
des monts Riphées (Scythie). Antiquité, 47.
E
Ibères (Jberi). — Peuple de l'Hispanie qui fit donner à
cette contrée le nom d’Ibérie (Zberiu) ; de leur mélange avec
les Celtes sortirent les Celtibériens ; 4S-49,
Igolottes ou Négritos. — Insulaires des Philippines; Océa-
nie, 63-64.
Illyriens. — Tribus plus ou moins barbares, d’origine pé-
lasgique, et mélangées de quelques éléments celtiques ; elles
occupaient tout le pays situé entre la Macédoine à l'Ouest
l'Italie et la Rhétie à l'Est, et qui s’étendait au Sud jusqu'à
lÉpire et au Nord jusqu'au Danube. Antiquité, 48-49.
Ilyates.— Voir YLIATES.
Indiens. — Désignation générique des naturels des îles océa-
niennes et des terres américaines.
Indiens caciques. — Indigènes mexicains, les descendants
des Aztèques; Amérique, 79.
Indiens californiens. — Amérique, 82.
Indiens serpents. — Peaux-rouges des hautes vallées du
Mississipi; Amérique du Nord, 80.
Indios. — Nom que les Espagnols appliquent à tous les in-
sulaires des Philippines, excepté les Bissayes; Océanie, 63-
64.
Indios bravos. — Indiens sauvages du nord du Mexique;
Amérique, 78.
Indous. — Habitants de l’Inde ou Hindoustan, 110, 114,
117-118, 122, 123, 124, 126, 127, 128, 129, 130, 131.
Ingres. — Peuple d'origine finnoise occupant l’Ingrie, pro-
vince de la Russie d'Europe, aujourd’hui gouvernement de
Saint-Pétersbourg ; 438 et 439.
Intas. — Tribu de la Côte d'Or, appartenant à la famille dite
guinéenne; Afrique, 67-68.
Iolas. — Tribu du littoral de la Guinée; Afrique, 67-68.
Ioniens.— Peuple d’origine grecque établi en Ionie (’Iwvtæ),
le long de la mer Égée; Asie mineure, 15, 26-27.
Islandais. — D’Islande; Europe, mer glaciale, 412, 413.
TIsraélites. — Voir HÉBREUX et JUIrs.
J
Javanais. — Peuple de race malaise, habitant l’île de Java;
Océanie, 63-64.
Jowas. — Peaux-Rouges de l’État de Kansas; États-Unis de
l'Amérique du Nord, 81.
Juifs, Juives. — Voir HÉBREUX, pour l'antiquité; au
moyen âge, Italie, 199; dix-neuvième siècle, Asiatiques et
Turquie d'Europe, 132, 175, 177, 178, 180; Africains, 157,
160 et 161, 163 ; Pologne, 456.
K
Kabyles, Kobaïls. — Anciens Numides, Berbères habitant
2
la chaîne de l'Atlas ainsi que les pays d'Alger et de Tunis,
Afrique, 150, 151, 152-153, 154, 155, 160 et 161, 163, 165.
Kalmouks. -— Peuple de race mongole, tributaire des
Russes, occupant les steppes situées entre le Don et le Volga ;
d’autres hordes de Kalmouks sont dispersées en Asie, dans
le Thibet oriental et dans la Dzoungarie. 440, 446, 448.
Kamtchadales.— Indigènes du Kamtchatka ; Sibérie orien-
tale, 83-84, 440.
Kanaques. — Naturels de la N ouvelle-Calédonie ; Océanie,
60-61.
Kandiens. — Population de l’île de Ceylan; Asie, 133.
Karéliens ou Karialaïset. — Habitants de la Karélie,
contrée située au sud de la Finlande (gouvernement russe
de Viborg) ; 438 et 439.
Karens. — Chinois établis à Bornéo; Océanie, 63-64.
Kaws. — Tribu de Peaux-Rouges de l'État de Kansas ;
Etats-Unis d'Amérique, 81.
Kayangs. — Les principaux des Dayas ; Océanie, île de
Bornéo, 63-64.
Kennous, Kinous ou Barabras. — Nubiens appartenant
à la famille abyssinienne ; Afrique, 67-68, 69,
Khétas. — Voir HITTITES.
Killimous. — Indigènes du territoire de l'Orégon; Amé-
rique, 82.
Kirghiz, Kirguises. — Peuple nomade, d’origine tartare,
répandu dans le Turkestan et dans les contrées limitrophes
des empires chinois et russes ; 440, 445.
Koli. — Montagnards du Guzerate continental ; Inde, 129,
Koloches ou Hinkites. — Du territoire de l'Alaska;
Amérique russe, 447.
Koranas. — Tribu hottentote; Afrique australe, 73.
Koriaques. — Nomades du nord du Kamtchatka:; Russie
d'Asie, 83-84.
Kouinuks. — Population du Daghestan (gouvernement de
Derbend) ; Russie, 135 et 136.
Koukouses. — Indigènes de l'Orégon; Amérique, 82.
Kouloughlis. — Les descendants des Turcs qui sont venus
s'établir en Algérie; Afrique, 158.
Koulous. — Aborigènes du Cachemire; Inde, 128.
Kouriliens ou Aïnos (4ommes). — Des Kouriles, archipel
d'Asie, 83-84.
Kousch. — Nom sous lequel les Égyptiens de l'antiquité
désignaient les Éthiopiens:; 2.
Kousas, Koussas. — Voir AMAKOSAS.
Kroumirs., — Berbères de la Tunisie; Afrique, 151.
Kurdes, Kourdes. — Peuple de l'Asie occidentale qu’on
regarde comme les descendants des Chaldéens et des Par-
thes ; 135 et 136, 176, 180.
Kymris. — Nation indo-germanique que l’on a identifiée
avec les Cimbres et qui envahit la Gaule vers le septième
siècle av. J.-C.; 48-49, 51, 54, 56-57, 59,
L
Lacédemoniens. — Nom qui s’appliquait plus spécialement
aux habitants du territoire de Sparte ; Grèce antique, 25-26.
Voir SPARTIATES,.
Lampoungs. — Indigènes de l’île de Sumatra appartenant
à la famille malaise ; Océanie, 63-64.
Landais. — Du départ. des Landes; France, 486.
Landescots ou Lanusquets. — Bergers des Landes;
France, 486.
Laotiens. — De l’ancien royaume de Laos, entre le Tonkin
et la Cochinchine ; Asie, 108.
6
DA
”
Lapons. — De la Laponie, se donnant le nom de Szmé;
Suède et Russie, — Tribus de pêcheurs, de forestiers, de
montagnards, 411 et suivantes. Voir Fjall-lappe et Graunlaper.
Laponoïde. — Types de races fossiles, 48-49.
Latins. — Habitants du Latium, Italie, antiquité, 468.
Lesghiens ou Lesghiz. — Population du Daghestan ;
région caucasienne de la Russie, 135 et 136.
Letto-Lithuaniens. — Nationalité slave occupant un vaste
territoire partagé entre les gouvernements de Wilna, Grodno,
Witebsk, Minsk, Mohiley et Kowno; Russie d'Europe, 438
et 439.
Lipans. — Tribu insoumise du Mexique ; Amérique, 79.
Lombards (Zongobardi ou Langobardi). — Tribu germaine
de la race des Suèves qui s'établit, au premier siècle de
notre ère, entre l’Elbe et l’'Oder; vers 568, ils conquirent
tout le nord de l'Italie, sous la conduite d’Alboiïn ; 47.
Lougounoriens. — Indigènes des Carolines ; Océanie, 63-
64.
Loutas. — /Zndios des Philippines ; Océanie, 63-64.
Lucaniens. — Alliés des Carthaginois, surnommés par leurs
compatriotes, les Bruitii ou Brettii, les & rebelles »; Italie,
468.
Lucernois. — Du canton de Lucerne ; Suisse, 436.
Lusitaniens (Zusitani). — Mélange d'Ibères et de Celtes,
anciens habitants du Portugal; 482,
M
Macédoniens. — De la Macédoine, contrée située au Nord
de la Grèce; population composée de tribus thraces et
illyriennes, 15, 25-26.
Macouas, Makoas, Makoanès. — Nègres de la côte de
Mozambique, appartenant à la famille abantou ou cafre;
Afrique australe, 67-68, 71.
Madécasses. — Voir MALGACHES.
Madurais. — D'une des îles de la Sonde, peuple appartenant
à la famille malaise ; Océanie, 63-64.
Magdalanéen. — Type fossile de l’âge de la pierre ; 48-49.
Magyars. — Peuple hongrois d'origine touranienne ; 458 et
459, 460.
Mahonnais. — De l'ile Minorque; Baléares; Espagne, 481.
Mahrattes (c.-à-d. grands querriers). — Occupant primiti-
vement le N.-0. du Dekkan ; Inde, 110, 122, 123.
Maindanais. — Insulaires des Philippines ; Océanie, 63-64.
Mainpouri. — Nation de l'E. du Bengale; Inde, 129, 130.
Majorquins. — De l’île Majorque, îles Baléares ; Espagne,
480, 481. .
Makassarais. — Appartenant à la race battak, îles Célè-
bes ; Océanie, 63-64.
Makoas. Makoanès. — Voir MACOUAS,.
Makololos. — Cafres du voisinage du Zambèse; Afrique
australe, 71.
Malabares. — Population originaire de l’Inde établie dans
l’île de Ceylan ; Inde, 132.
Malais. — Grande race répandue dans tout l'archipel indien
qui en a pris le nom de Malaisie; Océanie, 63-64, 65 et 66.
Malékasses. — De Sumatra : Océanie, 63-64,
Malgaches ou Madécasses. — Tribus habitant lîle de
Madagascar et qui se rattachent à la famille malaise; 63-
64.
Malo-Russes ou Petits-Russiens. — Slayes du centre et
du $.-0. de la Russie ; 448.
Mamboukis. — Peuplade cafre; Afrique australe, 71.
Mandingues. — Famille sén“gambienne; Afrique, 67-68,
o:
Mantchoux. — De la Mantchourie, pays des empires chi-
nois et russes; d’origine tartare, ils appartiennent à la
famille toungouse; ce sont eux qui, en 1644, subjuguèrent
la Chinesoù ils dominent encore aujourd'hui; 89 et 90,
96-97.
Maoris. — Indigènes de la Nouvelle-Zélande ; Océanie, 63-64,
Maragatos. — Montagnards de la province de Léon ; Fspa-
gne, 473.
Maransins. — Nom que les habitants de Dax et de
Bayonne donnent aux bergers landaiïis; France, 486.
Maronites. — Peuple chrétien de la Turquie d'Asie, habi-
tant les vallées du Liban ; 182.
Markenaars. — De l'ile Marken, Hollande, 419, 420, 421,
et 422,
Marquesians. — Naturels des îles Marquises; Océanie,
60-61.
Mar'rarba. — Marocains exerçant en Algérie le métier de
charbonnier ou celui de manœuvre; Afrique, 163.
Marwaris. — Négociants du Marwar, Inde, 131.
Massagètes. — Ancien peuple de l'Asie centrale, à l'E, de
la mer Caspienne, 462.
Massaliotes.— Habitants de Massilia, l'ancienne Marseille ;
antiquité, 481.
Mattabélés. — Famille cafre ; Afrique australe, 71.
Mâunyanyas. — De la tribu des Etchéouas ; Cafrerie, 71.
Maures, Mores.— De l'arabe #aghreb, occident ; nom sous
lequel les anciens désignaient les habitants de la Mauri-
tanie, aujourd’hui le Maroc et une partie de l'Algérie, — Mau-
res d'Espagne, Maures asiatiques, africains; 72, 132, 151, 155,
156, 158, 160 et 161, 162, 163.
Mazures. — Polonais qui habitent le pied des Carpathes et
le long de la Vistule; Galicie, 458 et 459.
Mecos. — Tribu insoumise du Mexique; Amérique, 79.
Mèdes. — De la Médie, ancienne contrée de l'Asie, au-
dessus de la Perse ; soumis aux Assyriens, les Mèdes s’affran-
chissent en 759 av. J.-C., puis passent sous le pouvoir des
Perses dont ils partagent les destinées ; antiquité, 11 et 12,
14, 143.
Mehal. — Nom désignant, chez les Arabes, les tribus nobles
et militaires de l'O, de l'Algérie; Afrique, 157. Voir DJOUAD,
DoUAOUDA.
Mélanésiens ou Négro-Océaniens. — Les habitants de
la Tasmanie, de la Papouasie, des Nouvelles-Hébrides, ete.;
Océanie, 62, 63-64.
Ménapiens (Menapii). — Gaulois de la Belgique, primitive-
ment établis sur les deux rives du Rhin et plus tard rejetés
sur la rive gauche, aux environs de l'embouchure du fleuve,
et à l'O. de la Meuse; 419 et 420, 423.
Mérowings. — Tribu royale des Francs ; 48-49, 56-57.
Mina, — Noirs musulmans habitant le Brésil ; Amérique, 77.
— Aborigènes de l'Inde, royaume du Djaïpour ; Asie, 128.
Minisoufaux. — Tribu de Peaux-Rouges; Amérique 80.
Minorquins. — Des îles Minorques, Baléares ; Espagne, 480,
481.
Missouriens. — Peaux-Rouges de l'État de Nébraska, rive-
rains du Missouri; Amérique du Nord, 81.
Moldaves. — De la Moldavie, principauté située au N. du
Danube; les Moldaves et les Valaques ne forment actuelle-
ment qu'un seul peuple, les Roumains ; 458 et 459.
Molouches. — « Guerriers », nom que se donnent les fils
aînés de la famille chilienne ; Amérique du Sud, 78.
Mombouttous. — Peuplade du haut Nil; Afrique, 70,
Mongols, Mogols. — Rameau de la race tartaro-finnoise;
ils dominaient dans les armées d’Attila, de Gengis-Khan et
de Tamerlan. Ces peuples, enclavés dans l'empire chinois
habitent, au N, de cet empire, la province de Mongolie;
Tr
mé Fat ne Éomdet hé di dt Chmdii
.
AT
— 293 —
leurs principales tribus sont les Mongols proprement dits,
les Khalkhas, les Bouriates, les Soyons et les Kalmouks ;
une fraction de cette dernière tribu habite en Europe, entre
la Volga et l’Oural inférieur. — 88, 89 et 90, 110, 112, 113,
114, 115, 117-118, 119,438 et 439, 440, 446, 447, 448.
Moraves. — De la Moravie, province autrichienne ; 433, 458
et 459.
Mordviens, Morduans, Morduins. — Race finnoise
répandue sur les bords de la Volga et de l'Oka; Russie
dEurope, 440.
Morvandiaux. — Paysans du Morvan, Nivernais ; France,
487.
Moscovites. — Voir RUSSIENS (GRANDS:-).
Moulinoises. — De la ville de Moulins; France, 484.
M'Pongwés. — Les Gabonais proprement dits; Afrique,
67-68.
Murciens. — De la province de Murcie; Espagne, 475.
Mzabites, Mzabis, Mozabites. — Nom que les Alcériens
donnent aux Berbères, lorsqu'ils viennent des oasis du Sud ;
Afrique, 151, 163.
Mzitis. — Berranis venant de Mansoura ; Afrique, 163.
N
Nahsi. — Nom que les anciens lgyptiens donnaient aux
nègres, 2.
Néo-Calédoniens. — Indigènes de la Nouvelle-Calédonie ;
Océanie, 60-61. Voir KANAQUES.
Niams-Niams. — Population du Soudan oriental; Afrique,
67-68, 70.
Nigritiens. — De la Nigritie, grande région de l'Afrique
centrale ; 67-68.
Nivernais. — Du département de la Nièvre; France, 487.
Nogaïs. — Tartares nomades répandus dans le $. de l'empire
russe, au N. du Caucase; 135 et 136, 445, 448.
Nord-Hollandais. — Habitants de la Hollande, 419 et 420,
421 eb 422, 493, 424.
Normands-Varègues. — Peuple norvégien qui se fixa en
Russie après avoir été appelé, au neuvième siècle, par les
Novgorodiens pour arrêter les incursions des Finnois; 438
et 439.
Norvégiens. — Peuple de race scandinave. — Anciens
norvégiens ; 59. — Norvégiens modernes ; 413, 414, 415, 416,
417.
Nouka-Hiviens. — Indigènes de Nouka-Hiva, l’une des îles
Marquises ; Océanie, 60-61.
Nubiens. — Du pays de WNoub ou Nubie; famille abyssi-
nienne; Afrique, 67-68, 69.
Numides (Nopadec). — Habitants de la Numidie, contrée
du N. de l'Afrique; antiquité, 150, 154.
O
Ombayens. — fabitants de race malaise occupant l’île
d'Ombay, dans l'archipel de la Sonde ; Océanie, 63-64.
Crangs-Benenos. — Voir HARAFOURAS.
Orang-Matawis. — Des îles Pegglis (Sumatra); race
daya. Océanie, 63-64.
Osmanlis. — Voir TURCOMANS,
Ostiaks. — Peuple sibérien, sur les rives de l’Obi et de
l’Iénisséi; 447.
Ottœæs. — Peaux-Rouges de l'État de Nébraska; Amérique
du Nord, 81.
Ouchetettas. — Berbères de la Tunisie ; Afrique, 151.
Ouled-Naïl. — Tribu d’Arabes nomades ; Sahara algérien,
165.
Curaliens (Altaï). — De race touranienne, population
primitive de la Russie ; 438 et 439. Voir SLAVES.
P
Pah-Utah, Pai-Utes, Utah ou Yutes. — Peaux-Rouges
de l'État du Colorado ; Amérique du Nord, 80, 82.
Pahouins ou Fans.— Peuplades du Gabon; Afrique, 67-68.
Palmyréniens, — De la Palmyrène, capitale Palmyre
(Ha)uvoc, ville des palmiers), Syrie: antiquité, 14.
Pampas. — Indigènes du Chili, 78.
Papels. — Hordes habitant les rivages de la Cazamance,
Guinée ; Afrique, 67-68.
Paphlagoniens. — De la Paphlagonie, contrée de l'Asie
mineure ; antiquité, 47,
P2zpous, Papouas ou Nègres-Malais. — Grande famille
océanienne qui habite les rivages des îles de ia Malaisie;
60-61, 62, 63-64, 65 et 66.
Papou-Mafor. — Papous du Hâvre de Dorey, 60-61.
Parbattia. — Montagnards du Népaul; Inde, 130,
Parents. — Nom que les Bordelais donnent aux habitants
des grandes Landes; France, 486.
Parsis. — Voir GUÈBRES.
Parthes.— C'est-à-dire bannis, en langue seythique; peuple
de l'Asie formé d'exilés scythes, qui s’établirent à une épo-
que inconnue au S$.-E. de la mer Caspienne. Les Parthes
furent soumis successivement aux Perses et aux rois grecs
de Syrie; un de leurs chefs, Arsace, forma du pays une
monarchie indépendante (450 av. J.-C.) ; antiquité, 14, 34.
Pathans. — Musulmans de race afghane ; Inde, 122,
Pawnies. — Peaux-Rouges du Nebraska; Amérique du
Nord, 81.
Peaux-Rouges. — Indigènes de l'Amérique du Nord; 48-
49, 80, 81. Voir CHIPPEWAYS, JOWAS, KAWS, MINISOUFAUX,
MISSOURIENS, OTTOES, PAH-UTAH, PONKAS, RENARDS, SACS,
SIOUX.
Peguenches, Pehuenches.— Tribu d'Araucaniens ; Chili,
MONTE
Pélasges (Peasgi, IL=}acyot). — Premiers habitants de la
Grèce qui prétendaient descendre d’un héros mythique,
Pelasqus. On trouvait aussi des Pélasces, dans l’Asie Mi-
neure, dans les îles de la Méditerranée, et, suivant quelques
écrivains, jusqu'en Espagne ; 462.
Péoniens. — De la Péonie, Grèce septentrionale ; peuple de
race pélasgique. Antiquité, 48-49.
Persans. — Habitants de la Perse moderne, 137 à 143.
Perses. — Peuple qui avait une grande analogie d’origine
avec les Mèdes ; Asie occidentale ; 11 et 12, 14, 25-26, 27-28,
31, 47.
Pétrocores. — Gaulois du Périgord, 56-57.
Peuls, Peuhls, Pholeys, Poules. — De race sénégam»
bienne; indigènes du Sénégal. Afrique, 67-68.
Phéaciens (?hences, Pataxec). — Peuple fabuleux, les
habitants de Corcyre (Corfou) dans l'Odyssée; antiquité,
27-28.
Phéniciens (Aomimes rouges). — De la Phénicie (PAœænice;
Potvixn), contrée d'Asie, sur la côte de Syrie; habitants de
race sémitique, grand peuple maritime qui établit des colo=
nies nombreuses dans tout le bassin de la Méditerranée. An-
tiquité , 25-26.
s — 254 — ;
»
Phrygiens. — De la Phrygie (/hrygia, Dovyia), peuple
de la grande race pélasgique ; Asie Mineure, 14, 29, 30.
Pictes (Picti). — Tribus de l’ancienne Calédonie; Grande-
Bretagne, 59, 425 et 426.
Poblano.:- Habitant de Puebla, Mexique, 79.
Podoliens. — Les Ruthènes de la Podolie, aux environs de
Tarnapol ; 458 et 459.
Podotes.— Habitants du Puy, ancien Velay, France, 484,
Pœni. — Nom que certains écrivains latins donnaient aux
Carthaginofs, à cause de leur origine phénicienne ; 154.
Polletais. — Pécheurs dieppois ; France, 489.
Polonais. — De Pologne, 449 à 459.
Polovtsi. — Peuple asiatique arrivé en Russie au milieu du
onzième siècle ; 442,
Polynésienne (race) ou Daya. — Océanie; 63-64. Voir
DAYAS.
Pompéïens. — De Pompéi (Pompei), ville de la Campa-
nie, située au pied du Vésuve; Italie ancienne, 26-27, 83.
Ponkas. — Peaux Rouges des bassins du Mississipi et du
Colorado ; Amérique du Nord, 80.
Pouschtoun, Pouschtounch. — Voir AFGHAXS.
Poutres. — Nom que les Arabes donnent aux Touaregs;
Afrique, 149.
Poyus. — Tribu du Chili indien; Amérique du Sud, 78.
Puelches. — Famille chilienne, 78.
Puris. — Indigènes du Brésil, 76.
a
Quâmes ou Quaners. — Tribu laponne dela Norvège, 411.
R
Radjepoutes, Radjpoutes. — & Enfants des rois », caste
guerrière du Radjpoutanah, contrée méridionale de l'Inde;
Asie, 110, 122, 128.
R'araba. — Arabes de la province d'Oran ; Algérie, 163.
Rasènes (Æasenæ). — Les premiers habitants de la Rhésie
ou Rhétie; vers le dixième siècle av. J.-C., ils envahirent
l'Italie centrale et s’y rendirent célèbres sous le nom d’Z-
trusques ; 48-49.
Rehhala. — L'Arabe pasteur ou nomade; Algérie, 163.
Renards. — Tribu de Peaux-Rouges de l’État de Kansas ;
Amérique du Nord, 81.
Retou. — « Les hommes par excellence »; nom sous lequel
se désignaient les Égyptiens de l'antiquité, 2. Voir Shesou-
hor.
Rhêmes, Rèmes (Remi). — Peuple de la Gaule qui habi-
tait le territoire répondant aujourd’hui aux départements
de l'Aube, de la Marne et de l’Aïsne ; 56-57,
Rhodiens. — De l’île de Rhodes dans l’Archipel grec ; anti-
quité, 25-26.
Roscovites. — De Roscoff (Finistère) ; France, 495.
Roumains.— De la Roumanie. — Daces latinisés, nationalité
comprenant les Valaques et les Mo'daves ; les Roumains sont
aussi répandus dans la Hongrie, la Transylvanie, la Bessa-
rabie, etc.; 448, 458 et 459.
Roumi, Roumy. — Corruption de Romain, surnom que
les musulmans donnent aux chrétiens ; 160 et 161, 162.
Rugiens. — Tribu germanique qui semble avoir habité pri-
mitivement l’île de Rugen et les bords de l'Oder; Europe
barbare, 48-49,
Russes blancs. — De la Russie blanche, partie dela Lithua-
nie détachée de la Pologne, gouvernements actuels de Smo-
lensk, de Mohilev et de Vitebsk; 445, 449,
Russes noirs. — Habitants de la partie occidentale de la
Lithuanie ; 445.
Russiens (Grands) ou Moscovites. — Slaves croisés de
Tchoudes, de Kirghiz, de Tartares ; ils occupent la Russie
centrale ou Moscovie, 445, 449,
Russiens (Petits) ou Malo-Russes. — Slaves purs, les
descendants des Scythes ; 445,448 et 449, Voir RUSSNIAQUES,
RUTHÈNES.
Russniaques. — Petits-Russiens de la Russie blanche; 448.
Ruthènes.— Petits-Russiens dela Bukovine et de la Galicie;
449, 458 et 459. Voir BoïKES, HOUZOULES, PODOLIENS,
S
Sablais. — Des Sables d'Olonne, Vendée, France, 496.
Sacs. — Tribu des Peaux-Rouges, État de Kansas; Améri-
que du Nord, 81,
Sahariens. — Du Sahara, Afrique, 165.
Samé. — Nom que se donnent les Lapons, 411 et suiv.
Salamanquinos. — De Salamanque, Espagne, 472.
Samhariens. — Du Samhara, contrée de l’Abyssinie ; Afri-
que, 67-68.
Samoyèdes. — « Mangeurs de saumon », peuple de race
tchoude répandu, en Europe, dans les gouvernements d’Ar-
kangel et de Vologda, et en Asie, dans ceux de Tobolsk et
Tomsk ; Russie, 83-84.
Sarmates (Sarmate, 2aplatot). — Asiatiques habitant à
VE. du Tanaïs (ancien nom du Don), fleuve qui les séparait
des Scythes d'Europe; Antiquité, 25-26, 48-49.
Sarniens.— Paysans du Sarnthal, dans le Tyrol (Alpes au-
trichiennes), 433,
Savoisienne. — De la Savoie, France, 487.
Saxous (Saxones). — Germains habitant originairement la
partie S. de la Chersonèse cimbrique (Holstein moderne) ;
une partie des Saxons, unis aux Angles, conquirent la Bre-
tagne, vers le milieu du cinquième siècle de notre ère; 59,
419 et 420, 421 et 422. — Suxons modernes ; 433, 458 et 459.
Scandinaves. — De la Scandinavie, nom que les anciens
donnaient aux îles qui forment l'archipel danois, et à la pé-
ninsule septentrionale qui renferme la Suède et la Norvège ;
413, 417, 418. — Scandinarves des âges de la pierre, du bronze
et du fer ; 48-49, 50, 51, 53, 54.
Schangallas. — Répandus dans l'O. et le $. de la Nubie;
Afrique, 67-68,
Schellouh. — Voir AMAZIGHS.
Schoklandais. — De l'ile d’Ens ou Schokland, Zuyderzée ;
Hollande, 419 et 420,
Scoti.— Une des principales tribus des anciens Calédoniens,
habitant le S. de l'Écosse et en Irlande; c’est d’eux que la
première de ces contrées tire son nom, 59.
Scythes (Ex0Üat), — Peuple de souche aryenne qui occu-
pait, avec les Sarmates, toutes les contrées devenues la Rus-
* sie ; 48-49, 417, 445, 449, 462.
Semnons (Semnones). — Germains du rameau suève qui ha-
bitaient ce qui. forme aujourd’hui la plus grande partie de
la Save, de la Silésie et du Brandebourg, 449.
Séquanes (Sequani). — Gaulois de la Celtique; ils oceu-
paient la partie du pays arrosée par la Saône et le Doubs;
56-57. è
Serbes ou Sorabes. — Slaves d'abord établis au pied des
Carpathes, puis daps les contrées que les Avares avaient dé-
peuplées, c.-à-d. la Serbie actuelle. — Serbo-Loujilches;
Serbes de la Lusace. — 449, 458 et 459.
Shekianis, dits Boulous. — Indigènes du Gabon ; Afrique,
67-68.
Shesou-hor. — Serviteurs d’Horus; les plus anciens Égyp-
tiens, 4. Voir Æetou.
Siamois. — Du royaume de Siam ou Z'hai; Asie, 108.
Silésiens. — Habitants de la Silésie, Prusse ; 433.
Singhalais, Chingalais. — Population indigène de l’ile de
Ceylan; Asie, 132, 133. Voir MALABARES, WEDDAHS.
Sioux ou Dacotas. — Nation indigène de l'Amérique du
Nord, la plus nombreuse de celles qui ont conservé leur in-
dépendance ; 80.
Slaves. — Une ües familles les plus importantes de la race
indo-européenne; elle peuple la plus grande partie de la
Russie, la Pologne, l'Allemagne orientale, la Hongrie du
nord, la Croatie et les États Danubiens ; 48-49, 438 et 439,
444, 445,449, 458 et 459, 462,
Slaves occidentaux; voir SERBO-LOUIJITCHES, SLOVAQUES,
TCHÈQUES. -
Slaves orientaux; voir RUSSES BLANCS,
(GRANDS), RUSSIENS (PETITS-), RUTHÈNES,
Slaves méridionaux; voir BULGARES, CROATES, SERBES,
SLOVÈNES.
Slaves Pannoniens ; habitants de la Hongrie, du temps des
Romains ; 449, voir SLOVAQUES.
Slavo-Russes ; 440.
Slavoniens. — Hordes sarmates établies au nord du Pont-
Euxin ; antiquité, 462.
Slovaques. — Slaves de la Hongrie; 449, 458 et 459.
Slovènes.— Slayes fixés dans la Carniole et la Styrie ; Aus-
tro-Hongrie ; 449.
Smélas. — Tribu arabe de la proviuce d'Oran ; Algérie, 157.
Solutréen. — Race anté-historique, type fossile, 48-49,
Sorabes. — Voir SERBES.
Soubanis. — Insulaires des Philippines ; Océanie, 63-64.
Sowauli. — Nègres du Zanguebar ; Afrique, 67-68.
Spartiates. — De la république de Sparte (Erdptr) ou La-
cédémone ; ancienne (Grèce, 15, 25-26, 47.
Suèves. — Tribus germaines qui, réuniesaux Burgondes, aux
Vandales et aux Alains, envahirent la Gaule, l'Espagne, où
elles fondèrent un royaume qui fut détruit en 585 par les
Visigoths. D’autres Suèves, compris dans la confédération
des Alémans, ont laissé leur nom à la Souabe ; Europe bar-
bare, 48-49,
Szekely. — Magyars de la Transylvanie; Austro-Hongrie,
458 et 459,
RUSSIEXS
LE
Tagales. — Indigènes des Philippines; Océanie, 63-64.
Taïtiens. — De l’île de Taïti ; Océanie, 63-64.
Tamboukis. — Grande peuplade cafre; Afrique, 71.
Tanagréens. — De Tanagra, ancienne ville de Béotie;
Grèce, 24.
Tapuyas. — Les ancêtres des Botocudos, du Brésil; Amc-
rique, 76.
Targuis. — Voir TOUAREGS.
Tartares, Tatars. — Nom donné à toutes les nations no-
mades sorties de l'Asie centrale; sous celui de Zatars, on
désigne plutôt une tribu particulière, habitant entre l'Altaï
et’ le lac Baïkal et qui paraît avoir été la souche des Mon-
gols. C’est lorsque Gengis-Khan et ses successeurs eurent
soumis à leur empire toutes les peuplades de l'Asie centrale
et envahi l'Europe orientale, que les Européens étendirent
le nom de Zuïars à toutes les nations turques, toungouses
et finnoises subjuguées et entraînées par lui. — Chine, Rus-
sie; 83, 87, 89 et 90, 438 et 439, 440, 445, 447, 448. Voir
MANTCHOUX, NoGAïs.
Tavastes. — Habitants de la partie sud-occidentale de la
Finlande ; Russie, 438 et 439.
Tchèques. — Les Slaves de la Bohême, que l’on rencontre
aussi dans la Galicie et dans la Bukovine; Autriche, 458 et
459.
Tchérémisses. — Peuple finnois de la Russie d'Europe, 445.
Tchoudes. — Nom donné par les Russes aux Finnois, 445.
Teutons. — Germains des bords de la Baltique ; leur nom a
été appliqué à l’ensemble de la nation. Europe barbare; 48-
49.
Thébaïins. — Du territoire de Thèbes (Zhebæ, 060),
ville de la Béotie, ancienne Grèce; dans la guerre du Pélo-
ponèse, les Thébains épousèrent la cause de Sparte, et con-
tribuèrent puissamment à la chûte d'Athènes ; 25-26.
Thessaliens. — Habitants de la Thessalie (Thessalia ,
Oecoaix), contrée de l’ancienne Grèce, 15, 16.
Thraces. — De la Thrace (Zhracia, ñ Ophxn), pays si-
tué au N. de l’ancienne Grèce; 29, 48-49,
Tibbous. — Berbères habitant entre le Fezzan et l'Égypte ;
Afrique, 150.
Timmanies. — (uinéens des bords de la Cazamance ; Afri-
que, 67-68.
Timoriens. — De l’île Timor (Malaisie) ; Océanie, 63-64.
Toltèques. Indigènes du Mexique ; ils conquirent le pays
au neuvième siècle eb leur puissance dura jusque vers le
onzième , 79.
Topinamboux, Tupinambas, Tupiniquins. — Indi-
gènes Guaranis ; Brésil, 76.
Torodos. — Sénégalais de race foulah; Afrique, 67-68.
Touaregs (Zürgui). — Berbères nomades du Sahara; Afri-
que, 149, 150.
Toucouleurs. — Foulahs mélangés de Peuls et de Torodos,
population sénégalienne ; Afrique, 67-68.
Toungouses. — Asiatiques de souche turque, répandus en
Chine et en Russie; 447.
Touradjas. — Voir ALFOUROUS.
Touraniens. — Nom donné depuis les temps les plus reculés
par les populations iraniennes ou indo-européennes de la
Perse aux peuples de l’Asie centrale et occidentale, — Peu-
ples d’origine touranienne ; 438 et 439, 458 et 450.
Transalpins.— De la Gaule transalpine, c’est-à-dire au-delà
des Alpes, relativement aux Romains; toute la France ac-
tuelle, 56-57.
Trastévérins.— Du faubourg de Zrastevere (loutre-Tibre);
Rome, 466, 467, 468.
Troglodytes (Zroglodytæ, Tpwy}oôuta). — « Habitants
des cavernes » ; nom appliqué par les géographes grecs à dif-
férents peuples non civilisés qui vivaient dans des caver-
nes, spécialement aux habitants de la côte O. de la mer
Rouge ; il y avait aussi des Troglodytes en MϾsie, sur les
bords du Danube. 48-49,
Troyens.— De la Troade, territoire d’Ilium ou Troie (Tpoa),
Asie Mineure; antiquité, 2, 14, 25-26,
Tupiaes ou Tupis. — Indigènes du Brésil; Amérique du
Sud, 76,
= Joe
Turcomans, Turcs-Ottomans ou Osmanlis. — Peuple
de famille turque répandu dans le Turkestan, l'Afghanistan ,
le royaume d'Hérat, la région caucasienne de l'empire russe,
la Turquie d'Asie et la Perse; 135 et 136, 138, 177, 180.
Tyriens. — Phéniciens de la ville de Tyr (7yrus, TÜpoc) :
antiquité, 25-26.
Tyroliens. — Des montagnes du Tyrol, population d’Alle-
mands et de Slaves; Alpes autrichiennes, 433.
Tyrrhéniens. — Voir ETRUSQUES.
Tziganes. — Occupant particulièrement la Bulovine; Hon-
grie, 458 et 459,
U
Unterwaldenais. — Du canton d'Unterwalden, Suisse, 435.
Utah Utes ou Yutes. — Voir PAH-UTAH.
y
Valaques. — Dela Valachie, comprise dans la Roumanie;
Europe orientale, 458 et 459.
Vandales. — Peuple germain, l’un de ceux qui, sous le nom
collectif de Wendes ou Vindiles, habitèrent à l'O. de la Vis-
tule ; Europe barbare, 48-49.
Véliocasses. — Gaulois dont la capitale était Rotomagus
(Rouen); 56-57.
Vénétes (Venetii). — Gaulois des environs de Vannes, les
plus puissants des Armoricains par leur marine; 56-57,
Vellaviens. — Habitants du Velay ; France, 484.
Vikings. — Ancien peuple scandinave, 54, 55.
Virois. — De Vire, dans le Calvados; France, 490.
Visigoths. — C'est-à-dire Go/hs de l'Ouest, grande fraction
de la nation germanique des Goths; Europe barbare, 48-49,
482.
Vitiens. — De l'archipel des Viti ou Fidji; Océanie, 60-61,
62.
Vogouls. — Peuple de race finnoise, vivant à l’état nomade
dans les gouvernements russes de Perm et de Tobolsk; 83-
84,
W
Wasserpolaken. — « Polaques d'eau » ; les Polonais de la
Silésie autrichienne, 458 et 459.
Weddahs ou Beddahs.— Population aborigène de l'ile de
Ceylan ; Asie, 132.
Wendes. — Grande division de la race slave, autrefois ré-
pandue dans la région orientale de l’ancienne Germanie, de-
puis la mer Baltique jusqu'aux Alpes illyriennes et Carni-
ques. On rencontre encore des restes de cette nation en
Saxe et en Prusse; 433. r
Winnebagæs.— Indigènes de l'Amérique du Nord, 81.
Y
Yakouts, Jiakoutes. — Peuple de la Sibérie, province
dIakoutsk ; 83-84.
Yezdi. — Habitants de la ville de Yed ou Jezd, en Perse;
135 et 136.
Yliates. — Arabes nomades ; Perse, 135 et 136, 137.
Yoloffs. — Peuple de la Sénégambie ; 67-68.
Yougo-Slaves. — « Slaves du Sud » ; voir CROATES.
Yutes. — Voir PAH-UTAH,
Z
Zammôra. — Tribu kouloughlis ; Algérie, 158.
Zeïbek. — Montagnards du vilayet d’Aïdin ; Turquie d'Asie,
177.
Zélandais.— Habitants de la Zélande, Hollande méridionale,
419 et 420,
Zélandais (Nouveaux). — Voir MAORIS.
Zenega.— Nation berbère qui a donné son nom au Sénégal;
Afrique, 72.
Zmélas. — Voir SMÉLAS.
Zouatna. — Tribu koulouglhlis; Algérie, 158.
Zoulous, Ama-Zoulous. — Race de la famille abantou où
cafre, établie au nord-ouest de la colonie de Port-Natal;
Afrique australe, 67-68, 73.
Zoumi. — Le Scythe européen, 411.
COUPES ET PATRONS.
DOUZE TABLEAUX AU TRAIT
FORME ET COUPE DES PRINCIPALES PIÈCES DU COSTUME.
VÊTEMENTS NATIONAUX.
APERÇU COMPARATIF DES EFFETS DE LA MODE EN EUROPE.
N. B. — Les sujets compris dans les douze tableaux sont classés d’après une série
unique de numéros, de 1 à 250.
Les renvois aux planches de l'ouvrage sont indiqués par les mots fig. (figures) et
pl. (planches). |
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TAB.XII.
N°5 204 à 250.
EXPLICATION DES DOUZE TABLEAUX.
NOMENCLATURE DÉTAILLÉE ET COMMENTAIRE
TAB. I.
FORMES DES VÊTEMENTS FLOTTANTS, MANTEAUX ET PIÈCES DIVERSES, A L'USAGE DES GRECS ET DES ÉTRUS-
QUES. — TYPES GÉNÉRIQUES DES MANTEAUX PHRYGIENS,
LONG MANTEAU D'ABBÉ AU DIX-HUITIÈME SIÈCLE.
N° 1. — Chloëne.
No 2, — Chloëne, portée par le combattant, pl. 15,
fig. 16.
N° 3. — Chloène, portée par les hommes, pl. 16,
fig. 14, pl. 17, fig. 1.
N0 4, — Chlamyde, portée par la fig. 6, pl. 17.
No 5. — Pallium, selon Ferrari. Forme en demi-cer-
cle régulier, qui est celle du manteau dace et du
manteau impérial byzantin ; le premier d’un diame-
tre de 2,80; le second de 3,24, selon Kæhler,
No 6. — Anabole hemidiploïdion ; femme mettant ce
vêtement, pl. 19, fig. 9 et 10; le portant, même pl.
fig. 11.
No 7. — Peplos, porté plissé par la femme, pl. 20,
fig. 8,
N° 8. — Anabole diploïdion, porté par la femme, pl. 20,
fig. 11.
N° 9, — Pallium, selon Levacher de Charnois.
N° 10. — Femme portant l’anabole hemidiploïdion,
PERSES, SYRIENS, DACES, BYZANTINS, ET DU
bordé d’un crossos,
Musée de Naples).
N° 11. — Pallium, disposé selon le mode affecté par
les philosophes grecs,
N° 12. — Xystis, ou Khitonopharos, de khiton ou chiton,
tunique, et de pharos, manteau, portée par les femmes,
pl. 20, fig. 1 et 4.
N° 13.— Pallium ou manteau phrygien, avec la figure
de l’Isis du capitole qui le porte, — Cette forme en
demi-cercle outrepassé est celle du long manteau
d’abbé, selon l'Encyclopédie du dix-huitième siècle;
il a une échancrure pour le cou, et son diamètre est
de 3" environ.
N° 14. — Manteau de forme rectangulaire, type syrien
et perse, selon Kæhler; le premier de 1,28 de lon-
gueur et 1",24 de hauteur, sur 0"90 ; le second, 1",
ou encore 0,75, de longueur, sur 0,50 de hauteur.
N° 15, — Pharos, porté par les fig. 8, 6 et7, pl. 17.
N° 16. — Pallium, drapé sur un bronze étrusque.
frange (bronze d'Herculanum,
Nos 1, 2, 8, 4, 6,7, 8, 12, 15 et 16, d’après Willemin, Choix de costumes civils et militaires des peuples de l’an-
tiquité. — Mes 5,9 et 13, d'après Levacher de Charnois, Recherches sur les costumes de toutes les nations. —
No 14, d’après Carl Kœhler, Die Trachten der Volker in Bild und Schnitt. — No 10, d'après Roux e& Barré,
Pompéi et Herculanum. — N° 1!, d'après ENS CRPeeE méthodique.
TAB. IL.
SUITE DES MANTEAUX. — COUPES GRECQUES, ROMAINES, ASSYRIENNES, SYRIENNES ET ARABES.
No 17. — Manteau arabe de haute antiquité, porté
par les Bédouins, mesurant en longueur 2,40, selon
Kæhler, qui donne, en outre, l'exemple du manteau
quadrangulaire du même âge, chez ces peuples.
N° 18. — Manteau à l'usage des prêtres assyriens,
babyloniens, long de 3,30, d’après le même auteur.
— Enroulé autour du corps et fixé par une ceinture, ce
vêtement, taillé en siiflet, formait le biais sur les
jambes, en étageant les franges de bordure,
N° 19. — Togafusa ou toge ample, dite rotonda, avec
l'indication de l’arrangement produisant le double
sinus, et l'échelle de proportion du vêtement, repré-
sentée par un homme debout; la longueur de la
pièce est de 4m,20, environ,
No 20. — Forme de la toge, selon Mongez; 4m,80 sur
3,50.
No 21, — Forme de la toge, selon Kœæbhler ; longueur
4m,50.
N° 22, — Toge de médiocre grandeur en forme de
croissant ou demi-cercle, représentée sur un bronze
étrusque par un personnage mettant ce vêtement.
No 23. — Forme du pallium, selon Winckelmann.
No 24, -— Manteau de forme pyramidale mesurant
1,30, en hauteur. Type syrien, selon Kæhler.
N° 95. — Toga restricta, portée, d'après un bronze
étrusque de la galerie de Florence.
N° 17,18, 21 et 24, d'après Kæhler. — Nos 19 et 23, d'après Levacher de Charnois. — N° 20 et 25, d'après l'En-
cyclopédie méthodique de Mongez, et le n° 22, d'après Rich, Dictionnaire des antiquités romaines et grecques.
TAB. III.
ROBES ET TUNIQUES. — TYPES GRECS, ÉTRUSQUES, ROMAINS, MÈDES, PERSES, PHRYGIENS, PARTHES, DACES,
ARABES, ET DES PREMIERS SIÈCLES DU MOYEN AGE EUROPÉEN. — VÊTEMENTS FERMÉS, DU PRINCIPE
DE LA BLOUSE,
N° 26. — Robe éthiopienne, avec ouvertures pour le
passage des bras; hauteur 1,50, selon Kæhler.
N° 27. — Robe grecque, à l’usage des femmes, type
ionique ancien ; haut. 1,75, selon Kæhler.
N° 28. — Tunica manicata ou manuleata, fixée autour
du corps par le cingulum ou ceinture posée au dessous
du sein, d'origine ionienne; appartient au genre
tunica muliebris, chez les Romains, les hommes ne
l'ayant jamais adoptée,
N° 29. — Robe médique, de 1,50, de haut. selon
Koœbhler, qui répète cette même forme, simplement
plus ou moins évasée par le bas, ou plus ou moins
large à la hauteur de l’encolure, en donnant à la robe
dace, parexemple, 0",80, en largeur par le haut, 1,20,
par le bas, en longueur 1,60, et pour l'arabe, 1,44,
de longueur, et 0,60, de largeur par le haut,
N° 30. — Robe courte ou tunique, dont la forme est
d’un principe analogue, type parthe ; longue de 0,94,
selon Kœæhler. Les vêtements de ce genre, à encolure
taillée en carré, étaient en usage en Europe, vers l'an
1,000, et le même auteur leur donne la hauteur de
1% sur une largeur de 0,50.
N° 31, — Tunicula fixée par le cingulum.
N° 32. — Jndutus fixé par un cordon en bandoulière,
le balteus.
N° 33. — Supparus ou Supparum, tunique de dessus, en
usage chez les Romains ; haut. 0m,95, selon Kæhler.
N° 34. — Robe du genre dit recta, chez les Latins, et
chez les Grecs 0p0ootédroc yurwv, c’est-à-dire tunique
tissée tout d’une pièce, comme nos bas ; elle prenait
Nes 26, 27, 29, 30,33, 34, 85 et 40, d'après les dessins de Kæhler.
le corps eb marquaiït la taille sans qu’il fut besoin de
ceinture, — Type parthe, auquel Kæhler donne une
hauteur de 1",44, s
N° 35. — T'unicelles du même principe marquant la
taille, et qui, selon KϾhler, se retrouvent chez les
Phrygiens et Lydiens, avec une longueur de 0,90 ;
chez les Perses, de 0,98, et chez les Daces, de 1,07,
N° 36. — Aube,tunique à manches portée par les laïques
ainsi que par les clercs, avant de devenir un vête-
ment exclusivement sacerdotal. Le principe de la
forme de celle de saint Thomas B2cket, ici représen-
tée, rattache cet amictus aux tuniques à manches de
l’antiquité. Le bas de cette aube, ou chemise blanche,
mesure en largeur 2,10, selon Viollet-le-Duc.
N° 37, — Tunique talaire (c’est-à-dire couvrant les ta-
lons) ceinte par la zona, qui se posait à la hau-
teur des hanches.
N° 38. — Stola,la robe des dames romaines, fixée au
corps par deux ceintures, le cingulum et la zona, et
donnant l'exemple de l’instita longa, le volant faisant
de ce vêtement une robe à queue (voir la notice de
la pl. 40).
N° 39, — Tunica talaris, fixée par les deux ceintures
de la stola.
N° 40. — Robe étrusque, vêtement féminin, avec col-
let et manches d’un caractère oriental; longueur
1m,42, selon KϾhler.
N° 41. — Robe déceinte, portée par des femmes
chrétiennes, dans les peintures des Catacombes de
Rome,
N° 98, 81 et 32, sculptures, d'après l'Encyclopédie
méthodique. — N°36, d’après Viollet-le-Duc, Dict. du mobilier français. — N° 37 et 38, peintures de Pompéi,
d'après Roux et Barré. — N° 39, statue du musée Worsley, Angleterre, d'après le recueil de Clarac. — N° 14 d'après
Normand, Revue des peintures antiques, Didot.
TAB.AILW:
MANTEAUX ET TUNIQUES, CAPES ET COLLETS, SE PASSANT COMME LA BLOUSE FERMÉE, — TYPES DE VÂTE-
MENTS DONT LE PATRON, A EXCEPTION DU MANTEAU SEMI-CIRCULAIRE, DÉRIVE DE LA DALMATIQUE
SANS MANCHES,
N° 42, — Assyrien; souverain de Babylone portant
le manteau royal.
N° 43. — Coupe de ce manteau, ayant un mètre de
hauteur, selon Kæhler.
N° 44. — J'éphod du grand prêtre hébreu, selon le
même auteur, qui appelle ce vêtement cafetan, en
lui donnant la figure d’une étole dont le patron dans
son développement a une longueur de 3",20.
No 45. — Dalmatique sans manches, regardée comme
l’originaire.
Nos46 et 47.— Patrons de la calasiris oukalasiris, avec
ou sans manches, tunique longue des Égyptiens, sa-
cerdotale, selon Suidas. Ce vêtement était cousu sur
les côtés, avec réserve du passage des bras; c’est
une blouse dont la pièce développée est longue de
2m,20, selon Kæhler.
N° 48. — Chasuble de formeovale, modification de la
casula ou cape de forme ronde, pour faciliter la li-
berté des bras; datant du onzième siècle, selon Viol-
let-le-Duc.
N° 49, — Vêtement du même genre, dont la longueur
ovalaire est en sens contraire. Type égyptien, au-
quel Kæhler donne le nom de collet, rabat (kragen)
et mesurant, dans sa grande largeur, 1,20.
N° 50. — Penula, décorée de caves, portée par une
chrétienne de l'an 300 environ.
N° 51, — Cape ouverte, représentant le principe de
toutes les capes ou manteaux semi-circulaires ayant
l’'échancrure de l’encolure que le n° 5 de cette suite
n’a pas, Manteau, mantel et mantelet, le demi-cercle
plus ou moins modifié est la base générale de leurs
patrons. Le manteau ordinaire de l’abbé du dix-hui-
tième siècle, était encore taillé en demi-cercle régulier
et avec l’encolure représentée ici; son diamètre était
de 3,10 environ.
No 52, — Forme de la penula, selon Kæhler; hauteur
HOTOS
N° 53. — Collet du principe de la cape ronde, mais
dont l'ouverture pour le passage de la tête est excen-
trique ; diamètre 0,70 ; appartient aux Syriens de la
Cappadoce, selon KϾbhler.
N° 54, — Cape ronde du XIII: siècle, ayant deux fen-
tes pour le passage des bras, et fendue par devant
jusqu’à une certaine hauteur. Viollet-le-Duc y recon-
naît le type dela casaque.
N° 55 et 56. — Cape de voyage, manteau à capu-
chon du principe de la pénule, et à l'usage des Romains
ainsi que des Grecs qui l’appelaient phainole,
N° 49,48, 44, 46, 47, 49, 51, 52 et 53, d’après Kæhler. — N° 45, 55, et 56, d'après l'Encyclopédie méthodique de
Mongez. — N°48 et 54, d'aprés Viollet-le-Duc. — N° 50, d'après Perret, les Catacombes de Rome,
TAB. V.
CHASUBLES SOUPLES ET CHASUBLES RAIDES, DALMATIQUES AVEC OU SANS MANCHES, CUCULLES,
MANTEAUX A CAPUCHON ET FAUX CAPUCHON.
N° 57. — Chasuble raide, dos et devant, le bas coupé
en demi-cercle ; type du quinzième siècle, alliant le
principe de la dalmatique sans manches et celui de
la pénule couvrant les bras ; le devant du vêtement
étant retréci pour plus de liberté d'action, en même
temps qu’il est tenu plus court pour moins embar-
rasser la marche ; hauteur du dos, selon KϾhler, 1,50.
Nos 58 et 67. — Tabar du quinzième siècle; famille
des dalmatiques à manches, mais sans qu'aucune par-
tie du vêtement soit fermée par des coutures. C’est
le surcot d'un roi d'armes, dont la coupe, donnée par
le n° 67, a été relevée sur l'original que M. A. Darcel
a bien voulu nous communiquer.
N° 59. — Chape du seizième siecle, dos et devant ; portée
par les clercs dans les processions, et à laquelle on a
longtemps conservé le nom de pluvial, quoique cette
chape soit dépourvue du capuchon de la lacerne eë
du bardocuculle. Cette chape, destinée aux services
mortuaires, est empruntée à un document photogra-
phique provenant d’Espagne.
N° 60. — Lacerna, grand manteau à capuchon servant
de pluvial chez les Romains, et de la famille du
bardocuculle des Gaulois. Statuette antique.
N°5 61 et 68. — Cuculles ou scapulaires, appartenant
aux costumes monastiques du moyen âge. Le pre-
mier, porté par saint Benoît dans une mosaïque an-
tique, le second, donné par Viollet-le-Duc.
Nos 62, 63, 64, 69 et 70. — Chasubles souples, conser-
vant le caractère de la penule. N° 62, dos d’une
chasuble appartenant à l’église de Brienon, en Cham-
pagne, vêtement sacerdotal du quatorzième siècle
ainsi que le type n° 63, montrant par devant une
autre chasuble, d’une hauteur de 1,88, selon Kæhler.
Le n° 64, dos de la chasuble de Thomas Becket,
conservée dans le trésor de la cathédrale de Sens, et
partant du douzième siècle, montre par la disposi-
tion de l’ornement de son encolure le souvenir du
capuchon du pluvial, et le n° 70, qui représente cette
même chasuble par le devant, offre la physionomie
de la chasuble souple lorsqu'elle était portée. Enfin
le n° 69 est la chasuble ronde, à tirettes extérieures,
dont les cordons servaient à relever plus ou moins
le vêtement noué à l’encolure. Elle est de l’époque
carlovingienne et provient de l’église de Mayence.
Nos 65 et 66. — Dalmatiques avec manches, types de
vêtements sacerdotaux des treizième, quatorzième et
quinzième siècles. Le n° 66 ayant les deux bandes
qui rappellent les claves du vêtement romain, et
l’encolure taillée en carré, est le plus ancien. Cette
dalmatique a 1 mètre de hauteur, selon Viollet-le-
Duc.
N° 71. — Surcot ample des quatorzième et quinzième
siècles, type laïque; famille des dalmatiques sans
manches et garnies d’un capuchon, ainsi qu’on le voit
par la figure de ce vêtement vu de dos.
N° 72 et 73. — Cuculle, d'après des bronzes étrus-
ques; petite cape étroite plus ou moins prolongée
par devant et par derrière, munie d’un capuchon.
N° 74 et 75. — Chasuble raide vue de dos, et taillée
par le bas en ligne droite, les angles légèrement
arrondis ; type datant du seizième siècle et resté
en usage. La large bande qui en décore le milieu
est encore le clave antique. Le n° 75, d’après un
original de la première partie du dix-huitième siècle,
porte l’ornement additionnel que les modernes pla-
cent encore souvent à la hauteur du collet des cha-
subles ; cette pièce plate ou faux capuchon rappelle
l’origine du vêtement, le plumal.
No 76.— Esclavine, casaque à capuchon des XI1°, XIIIe
et xive siècles. Haut. 1,50, selon Viollet-le-Duc.
N° 57, 63 et 65, d'après Kæœhler. — N°° 56 et 67, d'après nature. — N° 59, 74 et 75, d'après des documents photo-
graphiques. — N° 60, 72 et 73, d'après l'Encyclopédie méthodique de Mongez. — NS 61, 62, 64, 69 et 70
d'après Quicherat, qui les emprunte, le n° 61 à Camilli, cab. des Est. Bibl. nat.; les n°5 62, 64 et 70, à Gaussen,
Portefeuille historique de la Champagne, le n° 69 à Hefner, Costumes du moyen âge chrétien, — Les n°° 66,
71 et T6, d'après Viollet-le-Duc.
TAB. VI.
BLIAUTS ET CHAINSES, AUMU3SES ET CHAPERONS, BRAIES ET CHAUSSES. — GONELLE, CAGOULE,
GARDE-CORPS, MANTEL D'HONNEUR, ETC,
No: 77 et 81. — Bliauts du treizième siècle, selon les
épures de Viollet-le-Duc.
N° 78. — Bliaut du onzième siècle, conservé au musée
de Munich.
No 79. — Chainse, dit aube dans les vêtements sacer-
dotaux. Cette robe-linge, comme on l’appela encore
au moyen âge, a le caractère de la chemise, et se
portait sous le bliaut. Ce vêtement, en fin tissu de
fil, bordures en soie brochée, hauteur 1,30, paraît
remonter à l’époque carlovingienne ; il fait partie
du Trésor impérial de Vienne où il est compris dans
les vêtements dits de Charlemagne.
N° 80. — Bliaut du douzième siècle, en soie tressée,
de même provenance ; il est de même hauteur que le
chainse (1",30), et l’encolure est de principe analo-
gue, fermée sur le côté quand le vêtement était
passé.
No: 82 et 91. — Chaperons relevés, mis en casquette ;
le n° 82 disposé en crête de coq, à la mode de 1310.
N° 83, — Aumusse de femme, collet à capuchon fermé
par des boutons. Douzième siècle.
N°5 84 et 94. — Aumusse des chanoïnes réguliers, Capu-
chon doublé et rembourré, faisant saillie de chaque
côté de la tête; on en trouve des exemples datant
du douziéme siècle. Le n° 94 montre cette aumusse,
qui était une cape descendant jusqu'au bas des
reins, sur la tête d’un chanoïne du quatorzième siècle ;
on la portait encore au quinzième,
N° 85, — Aumusse ou cuculle laïque du quatorzième siè-
cle, à l'usage des deux sexes.
N° 86. — Cagoule, vêtement monastique; c’est un
surtout de la famille des coules, tenant de la cuculle
et de la cape, et qui, comme la coule, était posé sur
le froc. Cette cagoule date du onzième siècle ; selon
Viollet-le-Duc, la pointe du capuchon revenait en
avant, ainsi que le montre le fragment joint à l’épure.
N° 87, — Aumusse d'homme, close par des boutons, fin
du treizième siècle,
N°0 88. — Aumusse ayant la figure d'une petite cape en
forme d’entonnoir renversé. C’est un chaperon du
douzième siècle, dont on voit, à côté, la pointe dans
son développement. Cette pointe retombait en ar-
ricre, et il y en eut de prolongées presque de toute
la hauteur des personnages ; parfois elle était prise
dans la ceinture.
N°5 89 et 100. — Garde-corps, petit mantel à capuchon,
tenant du bardocuculle et de la houppelande; sur-
tout, surcot et hoqueton à manches ouvertes; le
premier exemple est de la fin du douzième siècle, le
second du quatorzième siècle.
N°° 90 et 97. — Bliaut et chainse portés ensemble
par des paysans; le chaïnse, plus long que la
blouse, était visible par le bas, ainsi qu’on le voit
encore au n° 96. Le n° 90 sème du blé, le n° 97 est
uu berger; tous deux de la fin du douzième siècle,
(Voir aux Chausses et aux Braies pourquoi le chaïnse
libre restait visible.) Aux douzième et treizième
siècles, dit Viollet-le-Duc, on donnait aux bliauts du
genre de ceux-ci le nom de jube, et l’on appela encore
ce vêtement rochet ou roquet.
N°92. — Mantel d'honneur des douzième et treizième
siècles. Sa coupe est celle de la toge ample des
Romains de l'empire, un segment d’are de cercle
dont le n° 19 de cette série donne le principe, Le
mantel d'honneur était doublé de fourrure.
N° 93. — Bottine du quatorzième siècle, ayant le pro-
longement de la poulaine de grandeur moyenne.
(Histoire de la chaussure, par P. Lacroix et A. Du-
chesne.)
N° 95. — Capuchon du treizième siècle,
N° 96. — Gonelle de la fin du douzième siècle, portée
par nn berger. Ce vêtement n’est autre que la pé-
nule avec capuchon servant de pluvial.
N° 98. — Chainse porté seul par un chasseur tirant
l'arc. La hauteur des chausses, qui ne sont que des
bas, fait comprendre pourquoi, lorsqu'on portait les
deux tuniques, la chemise n’était point rentrée dans teur seulement, celle des braies des dizième et on-
les chausses, ce qui ne fut praticable qu'avec le haut- zième siècles, du type normand, dont on voit la coupe
de-chausses. Les chausses étaient d’ailleurs souvent n° 101, ou tout au moins le caleçon de même carae-
des bas sans pied, que l’on remontait à volonté ainsi tère dont le n° 102 montre l’usage,
qu’on le voit par le n° 97, un berger ayant les pieds N° 99. — Bliaut porté par un soldat de la fin du
nus, où encore par le n° 96, qui a des souliers et la douzième siècle, et probablement avec le haut-de-
jambe nue, probablement jusqu'à une certaine hau- chausses, le chainse n'étant pas visible,
IN°s 77, 81, 83, 84, 85, 86, 88, 94, 95 et 101, d'après les données de Viollet-le-Duc. — N°S 78, 79, 80 et 92, d'après
Quicherat, qui emprunte les trois premiers à Bock (F.), Die Kleinodien des heil. rômischen Reïches deutscher
Nation (Vienne (Wien), 1864, gr. in-fol.), et tient le n° 92 d'un Ms. français, n° 12467, Bibl. nat. — N9S 82 et 91,
d'après le Ms. de Térence, Bibl. de l’ Arsenal. — N°5s 89, 90, 96, 97, 98 et 99, d’après un Psautier du douzième siècle.
Ms. 1194 du supplément latin; Bibl. nat. — N° 100, d'après le livre des Minnesinger, Ms, du quatorzième siècle,
n° 7266, Bibl. nat. — N° 102, d'après un autre Ms, du quatorzième siècle, n° 6829 de la même Bibliothèque.
= — ss 9 —————
12.
TAB. VII.
COUPES DE LA ROBE DU CARACTÈRE MONGOL; DU ferez TURC ET DU ctftan POLONAIS. — LA POTTE TARTARE
ET LES CHAPEAUX, — VÊTEMENTS ET PARURES LITURGIQUES. — LES BRODERIES EN PERLES DU STYLE
GRÉCO-BYZANTIN ; CES DIVERSES PIÈCES APPARTENANT AU PASSÉ DE LA RUSSIE,
N° 103, 107, 108, 110, 111, 113, 116, 117, 119, 120 et
121.— Ces fragments donnent l’ensemble et les détails
significatifs de vêtements ayant été à l’usage d’un
patriarche de Moscou, Nikon, représenté en pied, et
qui fut un personnage important du commencement
du dix-septième siècle.
Le n° 103 offre le développement de la robe en
surtout que l’on voit à ce patriarche dans sa grande
tenue ; c’est le principe même de la robe mongole,
ouverte droit dans toute sa longueur, mais bou-
tonnée sur la poitrine. La disposition rayonnante
des côtés de ce vêtement est celle des lés de
l'étoffe persane dont la robe est faite; le détail
n° 103 donne la forme en olive des boutons passe-
mentés, d'un genre tout oriental. Ce surtout a des
manches ouvertes et tombantes dans lesquelles on
passait ou on ne passait pas le bras ; le n° 116 en
donne la physionomie de profil, le vêtement étant
emmanché,
Le n° 107 est le développement de la robe plus
étroite portée sous le surtout ; elle est aussi longue
que le pardessus, et Nikon l’avait seule, en été, dans
la petite tenue où il est coïffé du chapeau jaune
n° 110, se rapprochant de la forme du chapeau de
nos cardinaux ; cette robe, boutonnée du haut en bas
et à manches fermées au poignet, est également d’é-
toffe persane ; avec son petit collet, elle a les carac-
tères du sarafan, et ses boutons en olive, comme on
le voit par le second n° 107, sont encore du même
genre oriental,
Le capuchon est indépendant du vêtement, ainsi
que le montre par le dos le n° 119, aussi bien que le
n° 120 le présentant de face, en figure régulière, Les
larges bandes en pendentifs latéraux donnent à ce
couvre-chef une physionomie des plus caractéristi-
ques, et avec les broderies de son frontal et le petit
couronnement du sommet surmonté de la croix grec-
que en orfèvrerie émaillée, c’est assurément l'un des
plus beaux spécimens du genre,
Deux modes de décor étaient en usage pour les
pendentifs, plus où moins longs et plus ou moins
larges de ce capuchon, Tantôt l’étoffe était couverte
par une suite de petites plaques métalliques ornées
de nielles, avec encadrement de perles brodées cou-
vrant les sclutions de continuité en faisant du pen-
dentif une pièce articulée (c’est le système employé
n° 114), et tantôt, comme au capuchon de Nikon, le
décor était une broderie en perles, mêlée de pierre-
ries de couleur, sur un fond de soie en fils d’or. Le
fragment n° 113 indique dans son caractère essentiel
la broderie en perles du genre gréco-byzantin, dans le-
quel l'écriture des inscriptions ainsi que les linéaments
du dessin des figures sont des tracés en perles fines.
C’est une joaillerie souple, d’une physionomie toute
particulière. Ce capuchon de Nikon est représenté
en soie blanche, bien qu’à partir de 1589, le patriar-
che de Moscou ait eu le privilège de le porter noir,
les autres dignitaires devant s’en tenir au blanc.
La botte à la tartare, n° 111, botte à tige courte
et ferrée au talon en demi-lune cloutée, détail n° 121,
paraît avoir appartenu, ainsi que le chapeau de cuir,
n° 117, à un costume de ville d’un caractère laïque
dont Nikon faisait usage.
N° 104 et 106. — Collets mobiles, ayant la figure de
larges colliers, et du même caractère que celui porté
par le patriarche n° 114, Ils sont décorés de ces bro-
deries en perles mêlées de pierreries de couleur, et
parfois aussi de parties métalliques rapportées, dont
il est parlé ci-dessus. Ces n°* 104 et 106 sont des
ornements impériaux, et ont vraisemblablement une
signification liturgique sur les épaules de l’empe-
reur, chef de la religion grecque.
N° 105. — Capuchon de l'archevêque Basile, qua-
torzième siècle ; on en fait remonter le mode au
_
nn
dixième siècle. Il est en soie blanche, mêlée de par-
ties moirées; il a les deux longs pendentifs par
devant, et dans le dos un seul pendentif, au moins
aussi long que les autres,
N° 109. — Développement du ferez porté par Boris
Godounow, tzar de la Moscovie en 1598, pl. 439,
fig. 15.
N° 112. — Chasuble de l’évêque Nicetas, fin du
onzième siècle et commencement du douzième. Elle
est représentée par devant et par derrière, en même
temps que drapée à l’aide des boutons et agrafes qui
se trouvent sur les deux faces du vêtement. Ces bou-
tons sont en forme de grelots de cuivre pour la fa-
cilité du maniement ; on en voit ici le détail de face
et de profil.
N° 114 et 115, — Capuchon du patriarche Philarète,
ee
d
Os
vu de face et de dos (dix-septième siècle). Nous n’a-
vons point à revenir sur le système de la décoration
des bandes ; ce qu’il y a de particulier ici, c’est que
l'arrière dn capuchon tombant dans le dos est orné
par une des plaques métalliques dont les bandes sont
décorées. L’aigle qui figure sur l’avant du capuchon
est une broderie en perles. Le large collet formant
collier est du genre des n*® 104 et 106 ; ila de plus
une peinture émaillée dans la partie centrale, repré-
sentant le crucifiement.
N° 118. — Développement du caftan d'honneur du
cosaque Brechka porté par les fig. 2 et 5, pl. 438, le
vêtement y est représenté sous ses deux faces, et
l’un des deux exemples montre qu’on le fixait par-
fois au corps avec une ceinture, Il a le caractère po-
lonais, ainsi qu’il est dit dans la notice.
Documents empruntés aux Antiquités de l'empire de Russie, grand ouvrage de Solntzev,
publié par ordre de l'empereur Nicolas; Moscou, 1849-53 (texte russe).
— > 9 ————
TAB. VIII.
ROBES, TUNIQUES ET MANTEAUX DE LA CHINE ET DU JAPON, — LE aol, LE kan-chaol, LE ma-coual
ET LE pikien. — LE SURTOUT FLOTTANT DES PORTEURS DU SABRE AU JAPON.
Nous n’avons point à revenir sur le caractère des piè-
ces du vêtement chinois représentées ici isolées, et
dont la définition se trouve dans les notices accom-
pagnant les planches, particulièrement dans la no-
tice de la pl. 89. Toutes les coupes de ces vêtements
étant des plus simples, il n'y à pas lieu de donner
les tracés de patrons aussi faciles à comprendre, En-
fin nous parlons assez longuement dans notre intro-
duction du caractère du vêtement officiel et du dé-
cor de la robe d’honneur pour n'y point revenir non
plus.
N° 123. — aol, la grande robe fermée par le côté.
Celle-ci est décorée du dragon à cinq griffes, et a
été portée par un empereur ou quelque membre de
sa famille, ou encore à été décernée par le souverain
à titre de jou-y, ou récompense honorifique.
N° 129. — Cet exemple appartient au même vêtement,
et ayant été photographié en même temps, il con-
serve les rapports de proportion relative qui exis-
tent entre les deux pièces. Ce n° 129 est le Lan-chaol,
la tunique courte, s'ouvrant dans toute sa longueur,
sur le devant ; il se porte sous la robe, et par-dessus
la chemisette de soie.
N° 128. — Partie supérieure d’un autre haol impérial
dont l'aspect modifié aide à mieux-faire comprendre
la disposition des manches, et aussi le collet en
pèlerine, le pi-kien, pièce mobile, se fermant étroi-
tement autour du cou, et que l’on fixe sur le vête-
ment avec les agrafes de la fermeture.
N° 130. — Ma-coual. C'est le surtout que l’on met
sur la longue robe ceinte, qui est plus court et est
fendu sur les côtés. L'ouverture est droite sur le de-
vant, fermée à l’encolure par un bouton, et vers le
milieu par un ruban noué aux bouts pendants, Ce-
lui-ci est un vêtement de femme. Les larges manches
développées couvrent les mains, selon l’usage et con-
formément à l'étiquette. Le pi-kien tailladé est fi-
guré par une broderie; enfin sur ce coquet vêtement
en soie brochée de couleur rose, une plaque de soie,
décorée de personnages brodés, occupe la place du
pou-fou, le pectoral des mandarins.
Nos 122, 124, 125, 126 et 127. — La série se rattache
à la représentation du vêtement japonais que le
n° 124 montre par le dos, vêtement qui est une sorte
de manteau volant, à amples ailerons d'une espèce
particulière, un surtout combiné pour les besoins
du porteur des sabres, Les chefs militaires de l’ordre
le plus relevé en font usage, ce manteau de grand
caractère, devenant un vêtement magnifique par la
richesse des broderies appliquées et les franges qu’on
y ajoute.
Cette pièce du costume ne figurant point dans les
planches de notre recueil, nous ne saurions y ren-
voyer pour montrer ce surtout porté; nous obvions
donc ici à cette lacune, en présentant, et sous trois
aspects différents, des manteaux du genre de notre
exemple principal vu sous une seule face, et de ma-
nière à contenter l'attention que l’on peut porter à
ce vêtement caractéristique auquel son cachet na-
tional ajoute tant d'intérêt,
Le n° 125 donne, par moitié, le principe de la coupe
de ce manteau, et les n°° 122 et 127 montrent qu'il
reste ouvert par devant, les deux côtés étant reliés,
au besoin, par des cordons de soie à la hauteur de
la poitrine, mais toujours tenus assez écartés pour
que le passage de la poignée du grand sabre à deux
mains, le sabre d'office dont les samouraïs ne se sé-
paraïent jamais, n’en soit pas gêné; et, de même, le
passage de l’autre bout de l’arme ou des deux sabres
entrecroisés, selon l'habitude, est assuré par der-
rière comme on le voit par le pli de l’encoche du
n° 124, et par l'exemple n° 126. Le large aïleron n’a
point l’entournure de la manche ordinaire, son jeu
est particulier, et il ne prend la physionomie de la
manche que lorsqu'il est ramené sur le bras, quil
couvre avec ampleur, l’homme ayant la faculté de
rejeter en arrière cet aileron lorsqu'il faut tirer le
7 — 281 —
sabre pour combattre. D’après les exemples, n°5 122
et 127, il est sensible que pour faciliter le maintien
de cet aïleron sur le devant du corps, il existe dans
la doublure de l’aileron simple, un passage formant
une petite manche intérieure pour l’avant-bras, et
dont on à le loisir @2 ne pas se servir, ainsi que le
fait le n° 122, tenant de la main droite pendante
l'éventail en fer, insigne du commandement mili-
taire, la main gauche relevée à la hauteur de la
poitrine, prise dans la doublure de l’aïleron.
Dans d’autres exemples, que nous n’avons pu
joindre à ceux-ci, faute de place, le système de ces
ailerons se complète par des cordons à l’aide des-
quels on rejoint les deux côtés de la fausse manche,
et il y en a plusieurs à des places distancées, de
façon à fermer plus ou moins l'ouverture, qui toute-
fois reste toujours large.
Le magnifique vêtement qui fournit l'exemple
principal mérite encore quelques indications. Il est
de satin noir broché, relevé de broderies appliquées
qui deviennent de véritables bas-reliefs de la plus
grande richesse; ce sont des dragons aiïlés, soie et
or, ayant des yeux d’émail et de longues barbes dé-
tachées. Un groupe de fleurs et feuilles d’or d’où
pendent de longues soies jaunes forment une frange
abondante vers le milieu de la pièce, ornée encore
par les armoiries de Dewa en blanc bordé d’or, et
autres images en or, en semis capricieux sur le
fond. Enfin une riche frange d’or à réseaux garnit
le bas de ce surtout,
Les n°5 123 et 129, documents photographiques, proviennent de la collection de Y Art ancien de Frank, n° 1342.
Les n° 124, 128 et 130, ayant fait partie de l'exposition du Costume faite par l’Union centrale en 1874, sont éga-
lement des documents photographiques, n°s 114, 120 et 178 de la série exécutée par M, Berthaud à l'époque. Les
n°$ 122, 126 et 127, d’après des originaux japonais.
TAB. IX.
VÊTEMENTS DU MODE ORIENTAL MODERNE,
Ces spécimens sont encore de ceux dont la représen-
tation d'ensemble suffit; la coupe des vêtements
destinés à être chargés de broderies plus ou moins
épaisses et de passementeries doit, en principe, être
toujours simple, en présentant des surfaces planes et
des contours sans complication. Le tracé des patrons
des vêtements de cette sorte serait inutile, même
pour l’œil le moins exercé,
N°: 131, 141 et 148.— Le salta, petite veste qu’on ne
ferme pas et qui se porte par-dessus les autres vê-
tements; ses manches sont plus ou moins courtes et
laissent passer celles de la chemise qui se prolongent
sur la main, ou s’épanouissent en manchettes, selon les
localités, Ce vêtement esten usage partout en Orient,
les dames en ont de très coquets, ornés avec luxe;
l’ouvrier, qui dépose son salta pour travailler, le porte
simple. Le n° 131 offre l'exemple du salta très ou-
vert sur la poitrine d’une chrétienne du Liban, et
les n° 141 et 148 celui du salta des dames de Tré-
bizonde, que l’on voit porté par la figure 11, pl. 180.
Ces petites vestes, sans collet, sont en velours, brode-
ries et passementeries d’or; le dessin des broderies a
le caractère indo-persan.
N°s 132, 143, 144, 145 et 146. — Deux pièces d’un
même costume avec des détails agrandis. Le n° 145
est la veste circassienne, une sorte de gilet sans man-
ches; elle est fendue des deux côtés à la hauteur des
hanches, et les femmes du Kurdistan la passent par-
dessus le kaftan. Celle-ci est en drap bleu, richement
garnie de galons et de soutachés d'or; les boutons
(V. n° 144) ont la forme du bouton de la fleur de
camomille, que la rosace du brandebourg, n° 143,
montre dans son épanouissement, Le n° 132 est la
jambière disposée en fausse guêtre, décorée, selon
l'habitude, dans le goût du vêtement ; on en voit
ici le caractère par le détail du gansé rond, enroulé
ou simple ou double, ainsi que par la rayure des
bandes de passementerie,
N° 133. — Autre jambière en fausse guêtre, provenant
de Trébizonde,
— TYPES DE CHAUSSURES, — EUROPE ET ASIE.
N° 134. — 7)jubbe à manches, porté par une musulmane
d'Albanie qui, on le voit, tient ouverte cette robe en
surtout. Velours enrichi de broderies d’or du dessin
le plus élégant,
N° 135. — Riche soulier de femme, dont la semelle in-
térieure est brodée comme le dessus. Ce soulier
houppé de soie, laisse le pied très découvert,
N° 136 et 140, — Yelek ou gilet sans manches, et.
mintan, de Salonique, comme on le voit particuliè-
rement par la forme de l'extrémité des manches,
semblables à celles portées par l’homme fig. 1,
pl. 464. Boutons en grelot et broderies d’or sur
drap.
N°s 137, 138 et 142. — Veste, contre-veste vue de dos,
et détails d’un même costume d’Arnaout; pièces d’ha-
billement sur lesquelles nous ne nous arrêterons pas,
ce costume étant porté par la figure n° 7, pl. 464,
sur laquelle on voit le jeu de la manche, ouverte
dans la partie supérieure pour laisser apercevoir le
linge. Le n° 142 donne le détail caractéristique du
bouton en passementerie et de la boucle en cordelette
de soie lui servant d’agrafe,
N° 139, 147 et 149. — Babouches; la première avec le
quartier replié qui en fait une mule; la seconde avec
le quartier debout pour la ville ; ce sont des chaus-
sures de femmes en velours et brodées d’or, les bouts
en sont relevés, Le n° 149 est en maroquin; cette
chaussure, qui n’a pas la pointe des deux autres, est
d'un caractère arabe et d'usage masculin.
N° 150, — Patin de femme, qui est une sandale dont
on fait usage les pieds nus. On emploie les patins
de cette sorte à Constantinople comme à Bagdad,
et les dames qui en font recouvrir le bois plein avec
des incrustations de nacre, d’écaille, des filets d’ar-
gent ou d'étain, disposés en mosaïques, ne por-
tent en somme, que le nadass, la semelle fixée au
pied nu de l’Arabe du Yemen et de l’Hedjaz par
deux brides de cuir, l’une transversale, d'où part
une seconde bride étroite et dans le sens longitudinal
qui se trouve prise entre le pouce et le premier orteil.
NS 181 et 134, d'après les Costumes populaires de la Turquie, photogravés par Sebah en 1873. Tous les autres,
d'après les photographies faites par M. Berthaud à VExposition du costume, organisée par l'Union centrale des
Arts décoratifs, en 1874,
OBSERVATIONS SUR LES TABLEAUX I A IX.
Avant de poursuivre une nomenclature dont la méthode doit se modifier avec le principe de
l'exposition des choses, pour rester en rapport avec les changements produits par le temps,
par exemple avec le sens du mot ROBE, appliqué chez nous dès les quatorzième et quinzième
siècles à l’ensemble des pièces composant une toilette, ou, ainsi qu’on l'entend aujourd’hui
même, d’un costume, désignant dans l’usage non plus une pièce de vêtement, mais l’ensemble
d'un habillement ; avant donc d'aborder ce qui touche spécialement à nos modes européennes,
nous croyons utile de résumer ici ce qui nous reste à dire au sujet des formes et des coupes
du costume en pièces isolées, plus ou moins propres à servir de patrons et contenues dans nos
neuf premiers tableaux.
Les vêtements des anciens dont on à pu déterminer la forme appartiennent, généralement,
à la catégorie des habits flottants, lesquels, dans les usages des Grecs et des Romains, ont sur-
tout le caractère d'accessoires de l’habillement. Ces anciens non seulement portaient habituelle-
ment des tuniques de différentes espèces, superposées selon le besoin, usaient d’habits et de
robes fixés sur le corps, eb qui sont, en réalité, le fond du costume, mais il y avait encore des
pièces d’habillement confectionnées pour l’usage intime, appliquées directement sur la peau, et
constituant une toilette secrète, dont les détails sont loin de nous être parvenus. On connaît la
bandelette du sein, représentée dans notre recueil par des femmes grecques qui se l’ajustent
(n° 1 et 2, pl. 19), mais il n’en est pas de même du caleçon, dont les deux sexes paraissent avoir
usé sous leurs vêtements. Parmi une vingtaine d'empreintes en plâtre, telles que l’on sait les lever
maintenant, des malheureux enfouis dans les cendres dont Pompéi a été recouverte, cendres de-
venues le fin et solide mortier que l’on sait, figure celle d’une jeune fille de quatorze ans environ
dont les vêtements se sont trouvés relevés dans sa chute, de telle façon qu’on lui voit le caleçon
d’un délicat tissu que les dames romaines avaient l'habitude de porter. Et c'était là un usage
des plus anciens dans les mœurs de la Grèce; Homère montre Ulysse menaçant Thersite,
l’impudent bavard, de le frapper à nu, c’est-à-dire de lui donner le fouet, après qu'il lui
aura arraché ses habits, son manteau, sa tunique, et le vêtement qui cache les parties secrètes.
Les Grecs distinguent nettement les erdumata, vêtements fixes mis immédiatement sur le
corps, des periblemata, dont on couvrait ou enveloppait les vêtements intérieurs ; division
principale qui comportait elle-même de nombreuses subdivisions. Chez les Romains, imitateurs
des Grecs, il en fut de même, et leurs tailleurs d’habits étaient divisés en deux séries, re-
présentant des industries très différentes. Les bracrari, les tailleurs proprement dits, ne
— 284 —
se confondaient pas avec les sarcinatores , les couturiers qui confectionnaient les menues
hardes, les sarcinulæ, du nom que leur donne Catulle.
Mais si l’absence de renseignements positifs sur ces pièces complémentaires du costume
est regrettable, ce sont, en somme, les vêtements flottants qui ont été le principal élément
pour la peinture et la sculpture, en leur offrant un fonds de ressources presque inépuisable par
les manières diverses dont les vêtements flottants s’ajustaient, grâce à la multiplicité des com-
binaisons dont une pièce, simple dans sa forme, peut être l’objet, soit de premier jet, soit dans
les mouvements du corps. Ces combinaisons varient à l'infini; par la grâce ou par la sévérité,
elles déterminent le caractère du costume, et jusque dans les dispositions traditionnelles
persiste toujours une certaine liberté tenant au goût personnel, d’un charme constant pour les
artistes. On ne saurait se rendre compte de ces modes variés que par l'observation du cos-
tume porté, mais après avoir, au préalable, pris une connaissance suffisante du principe de la
coupe des vêtements; et c’esb pour satisfaire à cette nécessité que nous avons réuni des
études qui, pour la première partie de ce petit recueil spécial (la plus utilisable peut-être)
sont dues à nos devanciers; pour en tirer parti on aura- à distinguer la valeur de ces docu-
ments, selon l'autorité de ceux qui les ont fournis. Willemin, avec ses recherches sur le costume
des Grecs, est, pour ainsi dire, contresigné par l’Institut de France, et, depuis le commen-
cement du siècle, son ouvrage est le Vade-mecum par excellence des logistes de l'école
des beaux-arts. Il suffit de nommer Viollet-le-Duc pour dire ce que valent les épures
tracées par le fin dessinateur nourri de tant d’érudition. Quant au traité général de
M. Carl Kœhler, peintre d'histoire à Nuremberg, auquel nous avons fait d’assez nombreux
emprunts, il ne nous appartient pas de nous prononcer sur la portée de cet ouvrage. Il repré-
sente un effort digne d’estime, et ce livre, en langue allemande, devrait, peut-être, être plus
connu chez nous qu’il ne l’est jusqu’à présent. Si cet ouvrage, d’un prix modique, doit rendre
de réels services, nous serions heureux d’y avoir contribué en appelant l’attention sur lui par
les citations que nous en avons faites. En fait de coupes et de patrons, nous n’avions rien à
demander à Quicherat, lequel, dans son excellente AÆisloire du costume en France, wa
admis que la représentation de pièces isolées, conservant la physionomie de l’ensemble, et
non décomposées par la divulgation des coupes; ce qui esb le parti auquel nous nous
sommes arrêté pour notre compte, relativement aux pièces du costume provenant de la Chine,
du Japon et de l'Orient, pièces pour lesquelles nous avions le secours de la photographie, et
qui, étant généralement de coupes simples, suffisent par elles-mêmes. Notre contingent per-
sonnel, venant enrichir la matière dans cette première partie, consiste dans l’apport des
figures portant les costumes, selon les monuments de l’art antique ou exotique, ou d’après
les manuscrits du moyen âge étudiés directement, et enfin dans les documents photogra-
phiques appartenant aux costumes d’un caractère national, ou tout au moins régional, comme
le sont ceux qui proviennent de la Turquie d'Europe et d’Asie, composés d'éléments si
hétérogènes.
RÉFLEXIONS GÉNÉRALES SUR LA MODE EUROPÉENNE.
Nous avons annoncé ci-dessus que la méthode de notre nomenclature demandait une mo-
dification en rapport avec les choses représentées dans la dernière partie de ce petit recueil,
(les tableaux X, XI et XIT, concernant les modes européennes,) c’est-à-dire non plus des vête-
ments plus ou moins flottants, mais des habillements généralement ajustés sur le corps, et dont
on ne saurait donner la véritable physionomie par les détails qui sont, avec le temps, devenus
de plus en plus nombreux. Tous les historiens qui se sont occupés des mœurs au moyen âge, en
Europe, signalent comme un fait caractéristique que dès le quatorzième siècle on remarqua
l'accroissement des pièces de détail qui, s’'accumulant dans les costumes, en renouvelaient sans
cesse la physionomie, À quelle époque s’arrêter dans un pareil mouvement pour dégager des
exemples ayant la valeur de véritables types ? et, en admettant que l’on réussit à décomposer
l’ensemble de costumes de cette sorte, de manière à fournir la coupe des différentes pièces sous
forme de patrons réels, de quelle utilité pourrait être un pareil travail ? La réponse a été faite,
et par un écrivain dont l’abstention est une leçon.
Viollet-le-Duc en traitant l’article ROBE dans son Pictionnaire du mobilier français, et en
traitant cet article avec ampleur, illustré de personnages nombreux, n’a pas introduit un seul
patron dans le cours de ses commentaires. Voici d’ailleurs sa définition du mot ROBE (reube,
roube) ; « ce mob désigne tout un vêtement complet, depuis la chemise jusqu’au surcot, au peli-
çon et au manteau ; mais en bien des cas, l’une des parties de l’habillement, et alors il ne s’appli-
que qu'aux vêtements longs. On appelait coupeurs de robe les tailleurs, et ceux-ci fournissaient
un vêtement complet composé de plusieurs pièces, chemise, jupe, cotte, bliaut, peliçcon, surcot,
manteau. Les chemises sont désignées par robæ linge, ete. » Aïnsi qu'il a été dit, c’est ce qu’on
appelle aujourd’hui un costume ; une dame se fait faire un costume, lequel comprend la robe, le
vêtement supérieur, le chapeau, la chaussure, jJusques aux bas et aux gants, et aussi la lingerie.
Veut-on savoir, en somme, l'opinion des faconniers, ayant pour profession de refaire des cos-
tumes sur des types historiques ? Voici le langage qui nous à été tenu par les habiles du genre :
« Nous ne nous servons jamais de la coupe des vieux vêtements, il nous suffit de l’image de
leur tournure, et nous obtenons cette tournure avec des coupes à nous, plus simples eb par-
tant meilleures que celles des anciens artisans agissant avec des moyens personnels, et non
d'école, comme le sont ceux de l’industrie des coupeurs modernes. » Et, préjugés ou non, il en
est ainsi pour toutes les coupes d’antan, auxquelles quelques curieux s'intéressent seuls ; or,
les choses sont rapidement d'antan dans le domaine de la mode.
Nous avons donc dû renoncer à l'isolement des pièces dont se compose le costume de-
puis les quatorzième et quinzième siècles, et suivre la progression des choses en donnant
LL EE
des ensembles indiquant à grands traits les lois auxquelles la mode européenne se trouve his-
toriquement avoir obéi, et avec une persistance telle, malgré toutes les tentatives momenta-
nées pour remonter le courant, que, par exemple, l'Européenne avec la tournure particulière
que les costumes lui ont procurée, n’a plus qu'un lien de parenté assez éloigné avec la
femme que les anciens ont connue ; c’est là un fait qui a sa place marquée dans un historique
général. L’Européen a été amené à s’écarter de certaines lois naturelles, et, en quelque sorte,
à retoucher la créature humaine, et non, paraît-il, sans quelque justesse en certains cas ; car
si tout le monde est d’accord pour reconnaître les inconvénients du corset dont il a été usé
avec tant d’excès, sans qu’on soit parvenu, d’ailleurs, à en faire supprimer l’emploi, il n’en
est pas de même des talons de chaussure de hauteur moyenne, et nous connaissons des mé-
decins qui les approuvent franchement, en s'appuyant sur leurs connaissances anatomiques,
particulièrement sur l’anatomie des femmes.
Tout le monde sait que le pied des Européens a été déformé par leurs chaussures, et comme,
ainsi que le dit Charles Blanc dans l’Arf de la parure, « c’est par le soulier que s’achève le
caractère d’une toilette », c’est d’abord en examinant la nature des chaussures que l’on s’ex-
plique certaine tournures, et que l’on parvient à reconnaître quelques-unes des lois factices
qui ont régi la mode chez nous.
Rappelons d’abord ici, comme nous le faisons par le dessin, n°° 151, 152 et 153, ce que
sont les lois naturelles en ce qui concerne ce que les artistes appellent la pondération du
corps humain. L'homme, qui se tient naturellement debout sur ses pieds, qui a la marche
droite et des mollets, ce qui le distingue du singe, disent les naturalistes, s’appuie surtout
sur ses talons, dans la marche ainsi que dans l’immobilité, selon les préceptes de Léonard
de Vinci, d'Albert Durer et de Jean Cousin qui nous fournit une figure démonstrative. Dans
l'immobilité, la femme, debout sur ses pieds rapprochés et posés à plat, a une tendance mar-
quée à porter le ventre en avant, l'arrière du corps rentrant dans la ligne droite.
Dans la marche lente le corps humain oscille, et c’est une des grâces de la femme que cette
cadence de son corps; mais dans cette marche le ventre tend de plus en plus à saillir. Les
rrecs connaissaient parfaitement ces lois naturelles et les préceptes de la pondération du corps
humain, ainsi que le montrent les n° 131 et 133, qui en sont une expression noble, mais
sentant le vieux jeu, aurait pu dire la dame du quinzième siècle ; car la tournure qu’on lui
voit aux n% 154,156, 161 et 164 est une autre expression de la pondération du corps hu-
main dans des conditions analogues à celles de nos Grecques, les pieds étant posés de même,
à plat sur le sol.
Mais laissons les anciens, tenant de leurs costumes une tournure qui leur est propre, pour
suivre les effets de la mode chez nous, en observant le développement de l'espèce de métamor-
phose de la dame européenne, dont la tournure actuelle est très certainement due aux talons de
la chaussure dont ses aïeules lui ont appris à faire usage. Voici, en grandes lignes, la marche
mon
historique d’une innovation véritablement peu ancienne, puisqu'elle ne remonte pas au delà du
seizième siècle, pendant la durée duquel on ne porta même que destalons bas (type de chaussure
d'homme, n° 173), après avoir d’abord usé des semelles en plan incliné, dont l'épaisseur al-
lait en s’amoindrissant vers le bout du pied, type n° 155, qui est la mule simple, pantoufle ou
soulier sans quartier que, dans les mêmes conditions d’inclinaison de la semelle, et le pied y
posant en plein, les Vénitiennes firent monter sur le fameux support en forme de pied de vache
(types n% 156-157 et 162-163, complétés par la figure des dames chaussées de cette mule,
n° 159, 193 et 194.) Il n’est pas difficile d'observer ce que le désir de se procurer l'air majes-
tueux, inspirant les modes de l’époque, produisait dans la tournure des dames ayant les pieds
posés à plab, avec ou sans surhaussement, la tension du corps en avant, le torse rejeté en ar-
rière, les épaules effacées, la cambrure des reins et la coiffure secondant l'effet général en res-
tant dans la ligne du croissant que formait le profil de l'attitude. Cette tournure, résultant
encore des lois naturelles ainsi qu’on l’a remarqué, eut une expression que l’on peut qua-
lifier de suprême, pendant le quinzième siècle, avec les ventres artificiels imaginés par une
mode que Michelet dit avoir duré quarante ans, ce qui nous paraît un minimum ; on la fait
remonter vers la fin de la guerre de Cent ans, les grossesses, dont on se donnait au moins
l’apparence, devant réparer les malheurs de la France, disait-on, ce qui ne devait plus guère
préoccuper la dame allemande dont Durer à fait un type si remarquable, le n° 161. En regard
de ces dames, dont la silhouette en profil se dessine par l'extérieur d’un croissant, notre
tab. X montre chez les femmes de l’époque suivante la verticalité de la façade haute et droite,
avec le monte-au-ciel surmontant la tête et dirigé en avant, le volume des draperies traî-
nantes rejeté tout à l’arrière, ce qui est le produit direct de la chaussure des types n°° 169
et 170, dont les hauts talons obligeaient à porter le poids du corps sur les orteils. De ces
transformations successives, dont la tournure de la dame de la dernière partie du dix-septième
siècle, n° 168, offre un exemple si concluant, on peut induire toutes les conséquences du
changement de principe dans la tournure ; le surplus, suivant le goût du jour n'étant plus
que des tempéraments qui parlent d'eux-mêmes, et pour lesquels la nomenclature, à laquelle
nous laissons le dernier mot, suffit amplement, après tout ce que nous avons détaillé dans le
corps de notre ouvrage.
Nous avons inséré dans ces derniers tableaux des types de la mode présente, qui se re-
lient virtuellement au passé retracé. Charles Blanc écrivait en 1875 : « La toilette des fem-
mes devient une image du mouvement rapide qui emporte le monde. On les voit encore
aujourd'hui, tantôt vêbues et boutonnées comme des garçons, marcher sur de hauts talons
qui les poussent en avant, hâter leur pas, fendre l’air, et accélérer la vie en dévorant l’espace. »
A notre sens, l’'éminent critique d’art, professeur d'esthétique, avait mieux à signaler ; nos
femmes ne hâtent pas ainsi le pas (ce n’est pas la mode) ; ce qui est vrai, c’est qu'elles se sont
procuré, et même dans l’immobilité, comme on en peut juger par la jeune fille boutonnant
ses gants, n° 184, une tournure alerte, dégagée comme celle que donne le mouvement à la
— 288 —
.
femme dessinée par Jean Cousin, n° 152; celle-ci marche franchement et la jeune fille est
arrêtée, et cependant les deux profils du corps se présentent presque en même ligne, et il faut
reconnaître qu'il y a dans cette mode de l’adresse et du bon goût, conforme d’ailleurs aux
résultats cherchés par les devancières, qui souvent, semblables aux modernes, voulaient se
procurer cet air fringant auquel la fine chaussure à hauts talons a tant de part.
Les documents contenus dans nos petits tableaux consacrés à la mode émanent des sources
les plus sûres, et c’est à des maîtres faisant autorité que la plupart des figures sont dues.
En pareille matière il faut de la sincérité pour être utile, et ici, comme partout du reste dans
notre recueil, il n’y a aucune place pour l’exagération de la caricature : les choses parlent d’el-
les-mêmes, sans ce secours dangereux.
TAB. X.
LES MODES EUROPÉENNES. — LA CHAUSSURE.
Nos 151 et 153. — Peintures des vases grecs, d’après
Willemin.
N° 152. — Figure tirée du Livre de Pourtraicture, par
Jean Cousin.
N° 154. — Dessin de Bochott, quinzième siècle;
Musée de Francfort.
N° 155. — Fragment. Ms. de la fin du quinzième siècle;
n° 7231. Bibl. nat.
Nos 156-157 et 162-163. — Profil et face de patins
vénitiens, en forme de pied de vache, à l’usage des
dames ; seizième siècle. Documents photographiques.
N° 158. — Figure d’après Israël von Mecken; quin-
zième siècle.
N° 159, — D'après l’eau forte d'Alex. Fabri, Padoue ;
seizième siècle.
N° 160, — Philippe le Bon, duc de Bourgogne, rece-
vant l’offrande d’un livre; Ms. Supp. français,
n°5402. Bibl. nat.
N° 161. — Figure d'Albert Durer, tirée de la comédie
de la mort,
N° 164, — Groupe appartenant au cérémonial du
tournoi du roi René; Ms. du quinzième siècle, dit de
La Gruthuse, n° 8351. Bibl. nat.
Nos 165 et 166. — Soulier et bottine, quinzième siècle,
d’après Bonnard.
N°5 167, 169, 174 et 176. — Chaussures tirées des
blasons des cordonniers. Armorial des anciennes
corporations (Bibl. nat.) : 167, de Gex, ancien type;
169, de Châlons (Bourgogne), type parfait, soulier de
dame, dix-septième siècle; 174, de Nantes, soulier
d'homme, dix-septième siècle; 176, de Brisac, dix-
septième siècle, les pattes du soulier nouées par un
cordon.
N° 168. — Dame, d’après J. D. de St-Jean ; gravu-
re datée 1694.
N° 170, — Bottine de dame, dix-septième siècle, Hist.
de la chaussure par P. Lacroix et A. Duchesne.
N0 171. — D'après Watteau ; eau-forte,
NC 172, — Mule, dix-septième dix-huitième; docu-
ment photographique.
N° 173. — Koulier de bourgeois, seizième siècle ; d’a-
près Willemin.
N°0 175. — Monsieur le duc de Chaunes, gouverneur
de Guyenne, dix-septième siècle ; collection Trouvain.
N° 177. — Soulier de cour, sous Louis XIV ; Hist. de
la chaussure.
N° 178. — D’après un dessin de F. Boucher; musée
de Francfort.
N° 179. — Mule, dix-huitième siècle ; document pho-
tographique.
N° 180, — Dame, 1784-85 ; d’après Watteau fils.
N° 181. — Dame engageant le menuet, époque Louis
XV ; gravure de J. E. Nilson.
N° 182, — Fragment ; soulier de Z/onsieur, frère du
Roi, d’après le portrait peint par J. D. de Saint-Jean,
dix-septième siècle.
N° 183. — Soulier de dame, époque Louis XVI, d’a-
près Moreau le jeune.
N° 184. — Jeune fille, tirée de /« Mode illustrée, Jan-
vier 1887.
TAB. XI.
LES CORSETS,
N° 185. — Busto, du nom italien du corps de jupe
que ce corset en fer soutenait. On garnissait cette
armature avec du velours; seizième siècle, mode
vénitienne. Document photographique.
N° 186. — Corps ouvert à la duchesse, vu de face. Type
du corset, avec épaulettes et basques, que l’on laçait
par devant (Æncyclopédie; le tailleur de corps).
N°° 187, 188 et191., — Corps à la française, ouvert par
devant.Corset baleiné, à baleines pleines et baleines de
dressage transversales, épaulettes et basques. N°187,
demi-baleiné ; n° 188, baleines pleines. Le n° 191 est
le buse de baleine dont ou usait en paire, et que l’on
glissait dans l'épaisseur du devant du corps, de
chaque côté, muni d'une boucle pour le retirer.
(Eneyclopédie.)
N° 189. — Devant de corsage brodé richement ; dix=
septième siècle, Doc. phot.
N° 190, — Plastron en orfèvrerie ornée de perles et
de pierreries; commencement du seizième siècle.
Ms.7232, Bibl. nat.
N° 192. — Figure d’après Jost Amman, portant le
corset busqué, dont la pointe se dirigeait en avant,
seizième siècle.
N° 193 et 194, — Figures d’après César Vecellio, fin
seizième siècle ; ce sont des Vénitiennes montées sur
les patins dont les nos 156, 157, 162 et 163 (Tab. X),
fournissent le type. Leur corset, qui est le busto, s’a-
vance en se prolongeant, et de manière à former la
fausse panse (voir au sujet de ces dames la pl. 289).
N° 195. — Dame des Pays-Bas, d’après Van Dyck;
corsage Médicis.
N°s 196 et 197. — Figures de Michel Wolgemuth dans
la Chronique de Nuremberg, 1493, montrant par la
cambrure du corps l’usage du corset,
N° 198.— Marie d'Anjou, femme de Charles VII, rece-
vant, en 1455, l'hommage d'un livre, ce qui est un
autre exemple, remontant plus haut, de l’évident
usage du corset marchant avec la cambrure des reins,
— Tiré de Douze Perilz d'Enfer, Ms. de la Bibl. de
l’Arsenal.
N° 199. — Dame d'honneur de la reine Marie-Antoi-
nette, d'après Moreau le jeune.
N° 200, — Marguerite de Vaudemont, en 1581 ; tableau
des noces de Joyeuse. Musée du Louvre.
N° 201. — Dame de la fin du dix-septième siècle, d'a-
près Bonnard.
N° 202, — Figure tirée de la Mode illustrée, février 1887.
N° 203. — Le corset-cuirasse, à lames d’acier.
—————# Q ———
TAB. XII.
L'HABIT ET LA robe de paluis, — LES COUPLES DU TAILLEUR.
L'habit : Nos 204, 205, 206, 207, 208, 209, 210, 211,
219, 213, 214, 215, 216,217, 218, 219.
204, devant; 217 derrière ; 205 et 206, pattes des
poches; 207, cran de renfort, gauche ; 208, cran de
droite ; 209 et 210, autres crans; 211, bordure de
bougran que l’on met sur les bords de l’habit, entre
l’étoffe et la doublure pour soutenir d’une part les
boutons, et de l’autre les boutonnières, comportant
une partie du collet ; 212, dessous de la manche ; 213,
dessus ; 214, botte d2 la manche ; 215, collet ; 216, la
paire de poches ; 218, crans de gauche, 219, crans
de droite, pour la réunion des plis de derrière,
La veste ou gilet : N°S 220, 221, 222, 223, 224, 225 et
226. — 220, devant; 221 derrière; 222-223, pattes
des poches ; 224 et 225, crans de gauche ct de droite ;
226, cran du collet de derrière. Oh! c’est compliqué ;
mais il faut se modérer en ne donnant pas tout
intésralement.
La culotte : N°° 228, 259, 230, 231, 232, 233, 234 et 235.
— 228, devant ; 229 derrière ; 230, la ceinture ; 231,
patte du milieu ; 232, boucle de derrière, la boucle,
la patte et l'arrêt; 233, la jarretière, avec la bou-
tonnière de la boucle ; 234, le moule du bouton, et
225, montrant comment on façonne le moule en bois
en le recouvrant d’étoffe. (Encyclopédie, 1770-71.)
N° 236. — L'homme habillé, d’après Lancret, pre-
mière partie du règne de Louis XV.
N° 2387 et 238. — Gilets; le premier en velours, richement
brodé de soie de couleur et d’or, le second, de satin
blanc, brodé de fleurs et orné aux poches de médail-
lons peints ayant la physionomie des dessus de taba-
tière que l'on mettait dans ces poches. Documents
photographiques.
N° 239 et 240, — L'habit aux pans rabattus du temps
de Louis XVI et la bourse en crapaud marchant
avec, d’après Moreau le jeune,
N° 241. — L'habit de 1792, d’après Debucourt et De-
veria.
N° 242, — Le collet de l’habit de l’incroyable marchant
avec la cravate écrouélique; d’après Bosio et Eug.
Lami.
N° 243. — Le collet de l’habit, en 1816. (Journal
des modes.)
Robe de palais : n°° 244, 245, 246, 247, 248 et 249. —
244, coupe de devant, par moitié ; 245, le derrière, de
même ; 246, la manche ; 247, sa botte ; 248, ensemble
de la robe; 249, cette robe portée par un avocat au
parlement, M. le Cauchoiïs, figure historique (1784);
d’après le dessin de Binet.
Robe de l’avocat en 1887, dont on peut apprécier
la différence par ce rapprochement, d’après le spi-
rituel tableau de M. Jean Béraud, exposé au dernier
salon.
AVIS AU RELIEUR
La reliure de ce vaste recueil de 500 planches, qui a paru en vingt livrai-
sons successives, et où les planches et leurs notices, non paginées, sont désignées
par un signe conventionnel, demande un grand soin, et nous croyons devoir faci-
liter cette tâche à ceux qui en seront chargés par les instructions générales qui
suivent.
L'ouvrage entier comporte, dans les deux formats, six volumes, dont voici
la composition :
TOME I*
1° Faux titre et titre général (1).
Avant-propos des éditeurs.
É ME 3 Pagination en chiffres romains.
Introduction générale par M. Racinet.
2° Division de l'ouvrage (en quatre parties).
Sommaire général des quatre parties.
Table analytique des planches et notices.
Table des personnalités historiques représentées dans
louvrage.
Table bibliographique.
Glossaire des termes du costume.
Coupes et patrons, et notice s’y rattachant.
Pagination en chiffres arabes.
3° Le présent avis au relieur, contenant le tableau de con-
cordance entre les signes et les numéros. Pagination par lettres.
Table des matières des six volumes.
(1) Bien que ce faux titre et ce titre aient été donnés avec la première livraison, nous les insérons à nouveau
dans le tome I°, vu la date déjà éloignée de l’apparition de cette première livraison, afin que les titres défraîchis
ou égarés puissent être remplacés.
TOME II
Le faux titre du tome IT, imprimé en noir et rouge.
Le faux titre :
PREMIÈRE PARTIE
L'ANTIQUITÉ CLASSIQUE
etc, els
Les planches et notices 1 à 59 (d’après le tableau de concordance) (1).
Le faux titre :
DEUXIÈME PARTIE
LE MONDE EN DEHORS DE L'EUROPE
etc. etc:
Les planches et notices 60 à 100.
TOME III
Le faux titre du tome IIT, imprimé en noir et rouge.
Les planches et notices 101 à 180 (d’après le tableau de concordance).
Le faux titre :
TROISIEME PARTIE
LE MONDE EUROPÉEN
À partir du moyen âge.
Les planches et notices 181 à 200 (d’après le tableau de concordance).
TOME IV
Le faux titre du tome IV, imprimé en noir et rouge.
Les planches et notices 201 à 300 (d’après le tableau de concordance).
(1) La notice vient après la planche, et lorsqu'une seule notice est commune à plusieurs planches (ce qui est
indiqué au présent avis par une accolade), c’est à la suite des planches qui se suivent sans interruption que la notice
est insérée,
+. TOME V
Le faux titre du tome V, imprimé en noir et rouge.
Les planches et notices 301 à 400 (d’après le tableau de concordance).
TOME VI
Le faux titre du tome VI, imprimé en noir et rouge.
Les planches et notices 401 à 410 (d’après le tableau de concordance).
Le faux titre :
QUATRIÈME PARTIE
L'EUROPE DES TEMPS MODERNES
PAR NATIONALITÉS DISTINCTES
Les planches et notices 411 à 500.
OBSERVATIONS GÉNÉRALES
Le classement des planches et notices dans un ordre numérique dont elles ne
portent pas la trace ne peut se faire qu'à l’aide du tableau de concordance qui
suit et qui est divisé en six colonnes : Mo d'ordre, Signe, Titre imprimé sur la
planche, Titre imprimé sur la notice, Observations.
Cette dernière colonne, que l’on ne devra pas perdre de vue, signale quelques
différences pouvant exister entre la forme graphique du signe gravé sur la planche
et celle du signe imprimé sur la notice; en tenant compte de ces légères diffé-
rences on évitera toute erreur de rapprochement.
En outre, comme les notices, parfois assez longues, ne sont pas paginées,
toutes celles qui ne consistent pas en feuillets simples ou en cahiers réguliers
d’une ou de plusieurs feuilles sont signalées, avec indication du nombre et de la
disposition des fragments de feuilles ou feuillets intercalaires, désignés au besoin
… par la réclame.
. — dd —
En s’attachant à ces observations on évitera tout danger d’un mauvais clas-
sement.
Nora BENE. — Nous faisons observer que, chaque volume contenant cent planches,
le numérotage de chacune d’elles désigne toujours le volume lui-même. Le tome premier
étant consacré aux tables et au texte général, la série des planches commence par le tome
second, planches de 1 à 100. Le tome troisième va de 101 à 200, et ainsi de suite. Nous
engageons d’ailleurs les souscripteurs à numéroter légèrement au crayon, d’après la table
de concordance des chiffres avec les signes, contenue dans l’avis au relieur, soit la planche,
soit la notice qui l'accompagne, de façon que la consultation de l’ouvrage n'offre plus
aucune indécision. Le présent avis est répété en tête des tables analytiques, page 4.
TABLEAU DE CONCORDANCE
Entre les Planches et les Notices et le Numéro de l’ordre qu'elles doivent
occuper dans le classement définitif.
Tome II, N°5 1 4 100.
NUMÉROS TITRE TITRE
SIGNES. OBSERVATIONS.
D'ORDRE. DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE. ; >
la charpente. ÉGYPTIEN. ÉGYPTIEN.
la voiture, ÉGYPTIEN. ÉGYPTIEN.
le tonneau. ÉGYPTIEN. ÉGYPTIEN.
6 pages de texte dont un
-feuillet intercalaire de 2 p.
H couronné. ÉGYPTIEN. ÉGYPTIEN.
le fauteuil. ÉGYPTIEN. ÉGYPTIEN.
le pantalon. ÉGYPTIEN. ÉGYPTIEN.
ÉGYPTIEN. ÉGYPTIEN.
l'église
C ÉGYPTIEN. ÉGYPTIEN.
de village.
NUMÉROS
D'ORDRE.
SIGNES.
10
11
12
13
14
15
16
A7
18
19
20
21
le râteau,
le berceau.
les haltères.
le havresac.
le sphinx.
la poupée.
le scorpion.
la cruche.
la fontaine.
l’écriteau.
la plume.
l'aiguille.
— ff —
TITRE TITRE
DE LA NOTICE. DE LA PLANCHE.
ÉGYPTIEN. ÉGY PTIEN.
ASSYRIEN. ©? ASSYRIEN.
ASSYRIEN.
ASSYRIE.
ASSYRIEN.
HÉBRAIQUE. HÉBRAIQUE.
ASIATIQUE. ASIE ANCIENNE.
GRÈCE. GREC.
GRÈCE. GREC.
GRÈCE. GREC.
GRÈCE. GREC.
GRÈCE. GREC.
GRÈCE. GREC.
GRÈCE. GREC.
OBSERVATIONS.
12 pages de texte, dont une
1/2 feuille intercalaire de
4 p. finissant par d’/sraël.
8 pages de texte,
NUMÉROS
D'ORDRE,
SIGNES.
TITRE
LA NOTICE.
TITRE
DE LA PLANCHE.
23
24
25-26
Tlanche double.
27-28
Flanche double.
29
32
33
34
35
36-37
Flanche double.
38
la chaîne.
la corbeille.
le paon.
le bec de gaz.
le compas.
l’habit.
la chouette.
la cocotte.
la tour.
le gantelet.
l'écrevisse.
GRÈCE.
GRÈCE.
ÉTRUSQUE.
GRÉCO-ROMAIN.
GRÉCO-ROMAIN.
GRÉCO-ROMAIN.
GRÉCO-ROMAIN.
ROMAIN.
ROMAIN.
ROMAIN.
ROMAIN.
GREC.
GREC.
ÉTRUSQUE.
GRÉCO-ROMAIN.
GRÉCO-ROMAIN.
GRÉCO-ROMAIN.
GRÉCO-ROMAIN.
ROMAIN.
ROMAIN.
ROMAIN
ROMAIN.
| 12 pages de texte, dont une
OBSERVATIONS.
22 pages de texte, avec inter-
valation : 1° d’une 1/2
feuille de 4 pages; 2e d'un
feuillet finissant par cava-
Jier.
(
6 pages de texte dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
| 8 pages de texte.
: 12 pages de texte, dont une
1/2 feuille intercalaire de
4 p., commençant par « La
Façade ».
Signe renversé dans le texte
(les doigts en haut),
1/2 feuille intercalaire de
4 p., commençant par « Le
Centurion » et finissant par
« lorse nu ».
NUMÉROS TITRE TITRE
| SIGNES. OBSERVATIONS.
D'ORDRE. DE LA NOTICE. LA PLANCHE.
le marteau. ROMAIN. ROMAIN.
10 pages de texte, dont un
ROMAIN. ROMAIN. feuillet intercalaire de 2
pages.
Ja boucle. ROMAIN. ROMAIN.
ROMAIN, ROMAIN.
le violon. ROMAIN. ROMAIN.
la poulie. ROMAIN. ROMAIN.
le poële. ROMAIN. ROMAIN.
le chapiteau. ROMAIN. ROMAIN.
12 pages de texte, dont une
ANTIQUE. ANTIQUE, 1/2 feuille intercalaire de
4 pages.
22 pages de texte, dont une
1/2 feuille intercalaire de
4 p. finissant par « fres
48-49 —— EUROPE BARBARE. EUROPE BARBARE. ee Re = ie
c calé dans cette dernière, un
Re feuillet de 2 p. finissant par
« actuelles ».
50 ——_—_—_— SCANDINAVE. SCANDINAVIE. | 8 pages de texte.
51 Z couronné. CELTIQUE. CELTIQUE.
le bouclier. CELTIQUE. CELTIQUE.
CELTICO-SCANDINAVE. | CELTICO-SCANDINAVE.
CELTICO-SCANDINAVE. | CELTICO-SCANDINAVE.
NUMÉROS
D'ORDRE.
55
56-57
Planche double.
58
59
60-61
Tlanche double.
62
63-64
Planche double.
65
66
67-68
Planche double.
69
70
71
72
SIGNES.
TITRE
DE LA NOTICE.
TITRE
DE LA PLANCHE.
OBSERVATIONS.
l’escarcelle.
le polichinelle.
le singe.
l’anneau.
le” cartouche,
l'escalier.
le soufflet.
la palissade.
CELTICO-SCANDINAVE.
GAULOIS.
GAULOIS.
GRANDE-BRETAGNE.
OCÉANIE.
OCÉANIE.
OCÉANIE.
OCÉANIE.
OCÉANIE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
CELTICO-SCANDINAVE.
GAULOIS.
GAULOIS.
GRANDE-BRETAGNE.
OCÉANTIE.
OCÉANIE.
OCÉANIE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
12 pages de texte, dont une
1/2 feuille intercalaire de
- 4 p.
Signe renversé dans le texte.
6 pages de texte. dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
finissant par « avec des
* pastels ».
|
24 pages de texte, en trois
|
|
|
|
|
«
feuilles,
{ 21 pages de texte en trois
feuilles.
| 12 pages de texte, dont une
1/2 feuille intercalaire de
| 4 p.
8 pages de texte.
Signe différent imprimé en
tête de la notice.
|
|
l
NUMÉROS
D'ORDRE.
78
79
80
81
82
83-84
Planche double,
85
TITRE
DE LA NOTICE.
le harpon. AFRIQUE.
la pipe. AFRIQUE.
l'os. AFRIQUE.
le grattoir AMÉRIQUE.
de maçon.
AMÉRIQUE.
la cible. AMÉRIQUE.
MEXICAIN.
la pomme. AMÉRIQUE.
la corniche. AMÉRIQUE.
AMÉRIQUE.
ESQUIMAUX.
CHINE.
CHINE.
la faux.
TITRE
OBSERVATIONS.
DE LA PLANCHE.
6 pages de texte, dont un
AFRIQUE. feuillet intercalaire de 2 p.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
( 6 pages de texte, dont un
AMÉRIQUE. feuillet intercalaire de 2 p.
AMÉRIQUE.
AMÉRIQUE.
MEXICAIN.
AMÉRIQUE.
AMÉRIQUE.
AMÉRIQUE.
11 pages de texte, dont une
1/2 feuille intercalaire de
4 p., commençant par « /es
mammiferes ».
ESQUIMAUX.
CHINE.
CHINE.
NUMEROS TITRE TITRE
SIGNES. OBSERVATIONS.
D'ORDRE. DE LA NOTICE. DE LA PLANCHE.
6 pages de texte, dont un
88 la fourche. ASIE. ASIE. — CHINE. feuillet intercalaire de 2 p.,
finissant par « /es autres
chinois ».
89 le jeu de cartes. ASIE. |
6 pages de texte, dont un
ASIE. — CHINE. feuillet intercalaire de 2 p.,
finissant par «#rembloter».
P
90 la chaumière . CHINE:
91 L X couronné. CHINE: CHINE. -
\
92-93 G E CHINE. CHINE.
Planche double. =
94-95 le télescope. JAPON. JAPON.
Planche double.
96-97 D le maïillet. JAPON.
Planche double. 12 pages de texte, dont une
1/2 feuille intercalaire de
JAPON. 4 p., finissant par « sandale
antique ».
98 ae JAPON.
99 le niveau. JAPON. JAPON.
100 L l'ancre. JAPON. JAPON.
1 Signe inversé sur la planche (la fumée à droite.)
TOME III, Nos 101 À 200.
EEE
NUMÉROS TITRE TITRE
SIGNES. OBSERVATIONS,
D'ORDRE. DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
101 l'équerre. JAPON. JAPON.
102 | la cage. JAPON. JAPON.
la babouche. JAPON. JAPON. G pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
103
104 la rose. JAPON. JAPON.
105 JAPON. JAPON.
le couteau
de chasse.
106
JAPON, JAPON.
107 l’obus. ASIE. ASIE.
109 la tente. ASIE. ASIE,
A
108 GCDynees ASIE. ASIE.
_AX
110
le cœur. INDE. INDE.
EC
LA (æ) la boule. INDE. INDE.
NUMÉROS TITRE TITRE
SIGNES. OBSERVATIONS.
D'ORDRE. DE LA PLANCHE, DE LA NOTICE.
le croissant. INDE.
l'oreille.
115 k # le turban.
116
6 pages de texte, dont un
117-118 RE à feuillet intercalaire de 2p.,
Planche double. commençant par « Dans
les appartements ».
lat fle À { Signe inversé dans le texte
119 a flèche s | (la pointe à gauche).
la meule
à repasser.
120
le poids.
INDE,
le soleil.
l'étoile.
l'éléphant.
le pain de sucre.
NUMÉROS |
D'ORDRE.
SIGNES.
TITRE
DE LA PLANCHE.
la cafetière.
le damier.
le serpent.
le cor dechasse.
la molette,
l’entonnoir.
le chat.
le nœud. !
la harpe.
le seau.
INDE,
ASIATIQUE.
ASIATIQUE.
TITRE
DE LA NOTICE.
INDE,
ARCHIPEL ASIATIQUE.
ASIATIQUE.
PERSE.
OBSERVATIONS.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
Signe plus grand dans le texte
que sur la planche.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
NUMÉROS
SIGNES.
D'ORDRE.
les ciseaux.
la torche.
la mèche.
la
feuille de vigne.
145-146
le robinet.
la tulipe.
le faux col.
le canif.
la boîte au lait.
152-153
Planche double.
l’étrier.
la roue
d'engrenage.
TITRE
DE LA PLANCHE.
MUSULMANS.
ORIENT.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
TITRE
DE LA NOTICE.
PERSE.
MUSULMANS.
ORIENT.
SYRIE.
AFRIQUE
PARTIE SEPTENTRION.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
OBSERVATIONS.
Dans le petit format, les deux
planches sont séparées, tout
en portant un même signe.
NUMÉROS
D'ORDRE.
TITRE
DE LA PLANCHE,
TITRE
DE LA NOTICE.
165
166
167
168
le rouet.
la gerbe.
la tête denègre.
la pendule.
le champignon.
l'ours.
la marotte.
le colimaçon.
la mandoline.
le moulin ävent
MC l'éperon.
GP
AFRIQUE.
MAURESQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE,
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
MAURESQUE.
AFRIQUE,
AFRIQUE.
MAURESQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE,
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
AFRIQUE.
MAURESQUE.
AFRIQUE.
OBSERVATIONS.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
Signe plus grand dans le texte
que sur la planche.
|
NUMÉROS
D'ORDRE.
169
170
171
172-173
Planche double,
174
175
176
185
SIGNES.
TITRE
DE LA PLANCHE.
TITRE
DE LA NOTICE.
la fourchette.
G couronné.
la baïonnette.
F couronné.
le cerceau.
l'assiette.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE,
TURQUIE.
TURQUIE,
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE D'ASIE.
TURQUIE.
BYZANTIN.
BYZANTIN
ET ABYSSIN.
FRANCO-BYZANTIN.
EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE,
TURQUIE
XVIII° SIÈCLE.
TURQUIE
X VIIL° SIÈCLE.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE.
TURQUIE D'ASIE.
TURQUIE.
BYZANTIN.
BYZANTIN
ET ABYSSIN,
FRANCO-BYZANTIN.
EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE
EUROPE OCCIDENTALE.
IX°, X° eb XI° SIÉCLES.
OBSERVATIONS.
Signe inversé sur la notice
(la pointe à gauche en haut).
NUMÉROS
D'ORDRE.
SIGNES.
TITRE
DE LA PLANCHE.
187
188
189
190-191
Planche double.
192
193
200
S couronné.
la cloche.
le pied.
la serpe.
R couronné.
N couronné.
la crosse.
la chaire.
le chapelet.
EUROPE
MOYEN AGE,
EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE.
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE,
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE,
EUROPE
XV‘-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
XV°-XVIII° SIECLES.
ITALIE.
ESPAGNE.
TITRE
DE LA NOTICE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
XV\‘-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
X°-X VIII‘ SIÈCLES.
ITALIE.
ESPAGNE
X1I11° SIÈCLE.
OBSERVATIONS.
6 pages detexte, dont
feuillet intercalaire de 2
un
P«
NUMÉROS
SIGNES.
D'ORDRE.
TITRE
DE LA PLANCHE.
TITRE
OBSERVATIONS.
DE LA NOTICE.
le plumeau.
le trèfle.
le blason.
l’arrosoir.
tête de cheval.
le corset.
la dentelle.
la
K couronné.
la couronne.
le sifflet.
chauve-souris.
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE,
MOYEN
MOYEN
MOYEN
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE,
EUROPE
MOYEN AGE.
Signe inversé dans le texte
FRANCE,
(les plumes à droite),
8 pages de texte.
EUROPE |
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE,
EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE.
MOYEN AGE
XIII‘-XIV° SIÈCLES.
MOYEN AGE
XIII°-XIV°-XV°SIÈCLES.
EUROPE
MOYEN AGE.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
EUROPE
MOYEN AGE.
Et EE
NUMÉROS TITRE TITRE
A SIGNES. OBSERVATIONS.
D'ORDRE. DE LA PLANCHE, DE LA NOTICE.
213 | le puits. EUROPE EUROPE
MOYEN AGE. MOYEN AGE.
214 e P MOYEN AGE. MOYEN AGE.
S el EUROPE EUROPE
215 É MOYEN AGE. MOYEN AGE.
216 & Y couronné. MOYEN AGE. MOYEN AGE. 8 pages de texte.
MOYEN AGE. EUROPE |
8
217 À M MOYEN AGE. pages de texte.
218 la raquette. MOYEN AGE, EUROPE Signe inversé dans le texte
MOYEN AGE. (le manche a gauche).
219 J couronné. EUROPE nn 8 pages de texte,
MOYEN AGE. MOYEN AGE.
220 { la guérite. MOYEN AGE. MOYEN AGE, 8 pages de texte.
291 D MOYEN AGE. MOYEN AGE
XV° SIÈCLE.
2992 D MOYEN AGE. MOYEN AGE
XV° SIÈCLE.
223 le casque. EUROPE EUROPE
MOYEN AGE. MOYEN AGE.
224 C couronné. EUROPE EUROPE
XIV‘-XV° SIÈCLES. XIV°-XV° SIÈCLES.
225 la psyché. EUROPE EUROPE.
XII°-XV°-XVI° SIÈCLES.
2926 la brouette. EUROPE EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES. XY°-XVI° SIÈCLES.
227 T couronné. EUROPE EUROPE
MOYEN AGE.
MOYEN AGE.
NUMÉROS
D'ORDRE.
SIGNES.
TITRE
DE LA PLANCHE.
TITRE
OBSERVATIONS.
DE LA NOTICE,
234
235
236
237
238
239
240
241-242
Planche double.
le pupitre.
la charnière.
le cric.
U couronné.
I couronné.
la poire.
le méandre.
le chenet.
le sabot.
EC
DS
LC
KE le ballot.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
XV‘ SIÈCLE.
EUROPE
XV° SIÈCLE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
ANGLETERRE.
EUROPE
MOYEN AGE,
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
XYI° SIÈCLE.
ITALIE.
ITALIE.
ITALIE
XIV° SIÈCLE.
ITALIE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
XV° SIÈCLE.
EUROPE
XV° SIÈCLE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES
ANGLETERRE.
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
XIII°-XV°-XVI°SIÈCLES.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
ITALIE
XIV*-XV°-XVI° SIÈCLES.
ITALIE.
ITALIE
XIV°-XV° SIÈCLES.
ITALIE
XV° SIÈCLE.
NUMÉROS
D'ORDRE.
243
244
245
246
247
248
249
250
251
252
253
254
255
256
257
TITRE
SIGNES.
DE LA PLANCHE.
ITALIE
XVI‘ SIÈCLE.
ITALIE.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
la pomme
de pin.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈOBES.
l’encrier. EUROPE
XV‘-XVI° SIÈCLES.
le bougeoir. EUROPE
= XV°-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
la palette. EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
XV°-XVI* SIÈCLES.
FRANCE
XVI° SIÈCLE.
FRANCE
XVI‘ SIÈCLE.
la béquille. FRANCE
XVI° SIÈCLE.
XV‘-XVI° SIÈCLES.
—_—_— “5, a En —
TITRE
OBSERVATIONS.
DE LA NOTICE.
ITALIE
XVI° SIÈCLE.
ITALIE.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.,
commençant par «La coiffe »
EUROPE
XV‘-XVI° SIÈCLES,
EUROPE
MOYEN AGE.
EUROPE
XV‘-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
XVI‘ SIÈCLE.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES.
EUROPE
XV°-XVI° SIÈCLES,.
FRANCE
XVI° SIÈCLE.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.,
commençant par «/nfan-
terie française. »
FRANCE
XVI‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVI° SIÈCLE.
NUMÉROS
D'ORDRE.
SIGNES.
TITRE
DE LA PLANCHE.
TITRE
OBSERVATIONS.
DE LA NOTICE.
270
271
le baquet,
le livre.
. le pistolet.
la girouette.
le tambour.
le fer àrepasser.
le coussin.
l'enveloppe.
la hache.
la perle.
le crible.
la crécelle.
le nid.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI‘ SIÈCLE.
EUROPE
XVI‘ SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI‘ SIÈCLE.
EUROPE
XVI‘-XVII* SIÈCLES.
FRANCE
XVI° SIÈCLE.
FRANCE
XVI‘ SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE Signe inversé sur la planche
XVI° SIÈCLE. (la pointe à gauche).
EUROPE
XVI° SIÈCLE,
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI‘ SIÈCLE.
e
EUROPE
e : | Signe renversé dans le texte.
XVI”-XVII SIÈCLES.
FRANCE
XVI‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
a y —
NUMEROS TITRE TITRE
SIGNES.
D'ORDRE. DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
2792 D dE EUROPE EUROPE
XVI‘ SIÈCLE. XVI SIÈCLE,
RIM ANATE]
278 SEE l’almanach. FRANCE FRANCE
XVI SIÈCLE. XVI* SIÈCLE.
274 D la tortue, FRANCE FRANCE
| XVI° SIÈCLE. XVI° SIÈCLE.
|
| |
275 £ la tourelle. FRANCE | FRANCE ET FLANDRE.
XVI° SIÈCLE. | XVI° SIÈCLE.
|
9 l .
a croix EUROPE
276 x de Jeannette. XVI° SIÈCLE. |
|
EUROPE (
/ XVI°-XVII* SIÈCLES. |
277 la robe. EUROPE
XVI° SIÈCLE.
278 G la bague. EUROPE EUROPE
XVI° SIÈCLE. XVI° SIÈCLE.
279 le contrepoids. EUROPE EUROPE
XVI° SIÈCLE. XVI° SIÈCLE.
280 le shako. EUROPE EUROPE
XVI° SIÈCLE. XVI° SIÈCLE.
281 : i l’œillet. EUROPE EUROPE
XVI°-XVII* SIÈCLES. XVI°-XVII* SIÈCLES.
7
| 2892 la EUROPE EUROPE
| } boucle d'oreille! xXvI‘-XVII° SIÈCLES. XVI‘-XVII‘* SIÈCLES.
ù v
| 283 F V FRANCE FRANCE
| XVI° SIÈCLE. XVI° SIÈCLE.
| 284 1) V <= EUROPE EUROPE
XVI® SIÈCLE. XVI° SIÈCLE.
285 CG ALLEMAGNE. ALLEMAGNE
XVI‘ SIÈCLE.
OBSERVATIONS.
6 p.de texte, dont un feuillet
intercalaire de 2 p., finis-
sant par « Marie Tudor
NUMÉROS
D'ORDRE.
286
287
288
289
290
291
292
293
294
SIGNES.
TITRE
DE LA PLANCHE.
le calice.
la jumelle.
la tête de bouc.
l’épaulette.
la rosace.
la poignée.
le coffret.
lethermomètre,
le rouleau de
papier.
l’autel.
le papillon.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
ITALIE
XVI° SIÈCLE
ITALIE.
ITALIE
XVI° SIÈCLE,
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
FRANCE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI SIÈCLE.
EUROPE.
XVI‘ SIÈCLE.
EUROPE
XVI‘ SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE,
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
ANGLETERRE,
ANGLETERRE.
TITRE
DE LA NOTICE,
OBSERVATIONS.
EUROPE
XVI SIÈCLE.
ITALIE
XVI° SIÈCLE.
ITALIE.
ITALIE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
FRANCE
XVI° SIÈCLE.
FRANCE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE,
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
ALLEMAGNE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE.
EUROPE
XVI° SIÈCLE,
ANGLETERRE.
ANGLETERRE.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 P.
feuillet intercalaire de 2 P.
Signe inversé sur la planche
(la tête regardant à gauche).
j 6 pages de texte, dont un
— A4 —
»
Tome V, N°5 SÛI À 400.
NUMÉROS TITRE TITRE
SIGNES,
D'ORDRE. DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
301 B F FRANCE FRANCE.
XVI‘-XVII° SIÈCLES.
3C2-303 la is de ANGLETERRE. ANGLETERRE.
Planche double. a1S1N.
304 | EUROPE EUROPE
XVI‘-XVII° SIÈCLES. XVI‘-XVI1° SIÈCLES.
305 e le moulin EUROPE EUROPE
ee à café. XVI‘-XVII° SIÈCLES. XVI‘-X VII‘ SIÈCLES.
206 B B EUROPE EUROPE
T° e erù + 0 arù a
XVI‘-XVI1° SIÈCLES. XVI°-XVII° SIÈCLES.
307 "\ la lyre. EUROPE EUROPE
XVI°-XVII‘ SIÈCLES. XVI‘-XVII° SIÈCLES.
308 ki le sablier. EUROPE EUROPE
Ÿ XVI‘-XVIL® SIÈCLES. XVI'‘-XVI1° SIÈCLES.
2309 | 1] le litre. EUROPE EUROPE
LS XVI°-XVII° SIÈCLES. XVI‘-XVIL° SIÈCLES.
810 A le tabouret. EUROPE EUROPE
> - XVI‘-XVII° SIÈCLES. XVI°-XVII° SIÈCLES.
911 À le rasoir. FRANCE FRANCE
XVI°-XVII° SIÈCLES. XVI‘-XVII° SIÈCLES.
312 le domino. HOLLANDE. HOLLANDE
XVI1° SIÈCLE.
OBSERVATIONS.
Signe un peu modifié dans le
texte. £
Signe inversé sur la planche
(11 manivelle a droite).
Signe renversé de bas en haut
dans le texte,
À Signe inversé dans la planche
(d'ombre a gauche).
Mr
NUMEROS TITRE TITRE
SIGNES.
D'ORDRE, DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
313 FA EUROPE
XVI‘-XVII‘ SIÈCLES.
EUROPE
XVI°-XVII® SIÈCLES.
314 FD EUROPE
XVII° SIÈCLE.
SD DE EUROPE EUROPE
XVII SIÈCLE. XVII‘ SIÈCLE.
316 \ le billot. EUROPE EUROPE
XVII° SIÈCLE. XVII SIÈCLE.
317 la vis. EUROPE EUROPE
XVII° SIÈCLE. XVIL° SIÈCLE.
318-319 la potence. HOLLANDE. HOLLANDE.
Planche double.
320 HOLLANDE HOLLANDE
XVII° SIÈCLE. XVII* SIÈCLE.
821 FH HOLLANDE HOLLANDE
XVII° SIÈCLE. XVII SIÈCLE.
822 JD) EUROPE EUROPE
XVII° SIÈCLE. XVII* SIÈCLE.
3238 HOLLANDE. HOLLANDE.
324-325 la hallebarde. HOLLANDE. HOLLANDE.
Planche double.
826 l'armoire. EUROPE EUROPE
XVII* SIÈCLE. XVII° SIÈCLE.
OA FRANCE FRANCE
XVII° SIÈCLE. XVII* SIÈCLE,
8328 D X FRANCE FRANCE
XVII* SIÈCLE. XVII° SIÈCLE.
329 EUR FRANCE FRANCE
XVII SIÈCLE.
XVII* SIÈCLE.
|
|
|
|
OBSERVATIONS.
Signe inversé et allongé dans
le texte.
Signe inversé dans la planche
(la hache à droite).
Signe différent dans le texte.
10 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.,
commençant par « Dans la
superbe ».
TITRE
DE LA NOTICE.
e
NUMÉROS TITRE
| SIGNES.
D'ORDRE. | DE LA PLANCHE.
Ù ne >
330 le burin. EUROPE
XVII° SIÈCLE,
331 FRANCE
XVII* SIÈCLE.
332 le couteau. | ITALIE.
: |
|
333 CT la botte. | ITALIE.
334 Ï Î la balance. | FRANCE.
|
|
335 l'image. | FRANCE.
|
336 E K | ALLEMAGNE.
la bassinoire. | ANGLETERRE.
337 |
| |
338 | la pensée. | EUROPE
| XVII‘ SIÈCLE,
| |
339 | V couronné. EUROPE
XVII SIÈCLE,
340 le porc-épic. FRANCE
| XVII‘ SIÈCLE.
341 l'étau. | FRANCE
| XVII° SIÈCLE,
342 l'objectif, FRANCE
XVIL‘-X VIII SIÈOLES.
343 EU FRANCE
|
XVIi* SIÈCLE.
EUROPE
XVIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVII SIÈCLE.
ITALIE
XVII SIÈCLE.
ITALIE
XVII‘ SIÈCLE.
FRANCE
XNITS SIÈCLE,
FRANCE.
ALLEMAGNE
XVIL° SIÈCLE,
ANGLETERRE,
EUROPE
XVII‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVIL* SIÈCLE.
EUROPE. FRANCE
XVII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIL-XVIIL* SIÈCLES.
FRANCE
XVII‘ SIÈCLE.
ee "eq mm mm mue eme mme eee eee eee eueneee nee me entends PA eme" î eee eee
Signe inversé dans le texte }«
(l1 pointe a droite}:
in
Signe inversé dans la planche 1]
(la téte à droite). 4
NUMÉROS TITRE TITRE
SIGNES. |
D'ORDRE. | DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
344-345 FRANCE
GS la roue.
Planche double.
346
347
348
349
350
83951
392
353
354
395
356-357
Flanche double.
358
3959
360
le masque.
le canon.
le ballon.
le peigne.
le rabot.
le chapeau.
XV\I1° SIÈCLE.
FRANCE
XVII° SIÈCLE.
EUROPE
XVII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVI1° SIÈCLE.
EUROPE
XVIL° SIÈCLE,
FRANCE
XVII‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVII°-X VIII” SIÈCLES.
FRANCE
XVIL* SIÈCLE.
FRANCE
XVII° SIÈCLE.
FRANCE
_ XVII* SIÈCLE.
FRANCE
XVII‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVII* SIÈCLE.
ITALIE,
ALLEMAGNE
XVIL‘-XVIII* SIÈCLES.
FRANCE
XVII® SIÈCLE. |
EUROPE
XV11° SIÈCLE.
EUROPE
XVII‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVII‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVII* SIÈCLE.
EUROPE
XVIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVII°-XVIII* SIÈCLES.
FRANCE
XVII° SIÈCLE.
FRANCE
XVI1° SIÈCLE.
FRANCE
XVII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIL* SIÈCLE.
FRANCE
XVII° SIÈCLE.
ITALIE.
ALLEMAGNE
XVIL‘-XVI1° SIÈCLES.
OBSERVATIONS.
Signe inversé dans la planche
(1 tête a droite)
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
Signe un peu différent dans
le texte (le masque entiere-
ment ombré).
Même observation qu’au nu-
méro 351.
TITRE
DE LA PLANCHE.
TITRE
DE LA NOTICE.
OBSERVATIONS.
NUMÉROS
SIGNES.
D'ORDRE.
361 FR cms
362
363 la console.
364 le verrou.
8365
| 866 € le balustre.
367 Me
368 GE
369
! 370 la perruque.
371 le banc.
372
373 EN
374 D'R
275 E*©
ALLEMAGNE
XVII‘-X VIII SIÈCLES.
FRANCE
XVII* SIÈCLE.
FRANCE
XVII° SIÈCLE.
EUROPE
XVII°-XVIII SIÈCLES.
EUROPE
XVII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
EUROPE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII” SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII‘ SIÈCLE.
EUROPE
XVIIL° SIÈCLE.
XVIIL° SIÈCLE.
ALLEMAGNE
XVII°-X VIII SIÈCLES.
FRANCE
XVII‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVIIL° SIÈCLE.
EUROPE
XVII°-XVIII° SIÈCLES.
EUROPE
XVII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVI1I° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII SIÈCLE.
FRANCE
XVIIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII SIÈCLE.
EUROPE
XVIIL° SIÈCLE.
EUROPE
XVIII° SIÈCLE.
Signe renversé dans le texte,
G pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
NUMÉROS
D'ORDRE.
SIGNES.
TITRE
DE LA PLANCHE.
390
la table.
la montre.
la trompette.
O couronné.
le fléau.
la marmite.
CR
EUROPE
XVI°-XVIIL° SIÈCLES.
ANGLETERRE
XVIII° SIÈCLE.
ANGLETERRE.
ANGLETERRE.
FRANCE
XVI1L1° SIÈCLE.
FRANCE
XV1L1° SIÈCLE.
FRANCE
XVIIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVII SIÈCLE.
FRANCE
XVIII* SIÈCLE.
FRANCE
XVILI* SIÈCLE.
FRANCE
XVIIL° SIÈCLE.
ALLEMAGNE
XVIIL* SIÈCLE.
FRANCE
XVIII* SIÈCLE,
FRANCE
XVIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVII° SIÈCLE.
TITRE
DE LA NOTICE.
OBSERVATIONS.
EUROPE
XVII°-XVIIL° SIÈCLES.
ANGLETERRE.
ANGLETERRE
XVII1° SIÈCLE.
ANGLETERRE
XVIL°-XVIIL° SIÈCLES.
FRANCE
XVIIL® SIÈCLE.
FRANCE
XV11I° SIÈCLE.
FRANCE
XVII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE,
FRANCE
XVIII SIÈCLE.
FRANCE
XVILI° SIÈCLE.
ALLEMAGNE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVI1I° SIÈCLE.
FRANCE
XVILL° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII* SIÈCLE.
|
Dans le texte, les deux lettres
sont un peu plus rappro-
chées.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
Même observation qu'au nu-
méro 376.
NUMÉROS TITRE
SIGNES.
D'ORDRE. DE LA PLANCHE.
391-392 FACE FRANCE
Planche double. |
393
394
395
396
397
398
399
400
le baldaquin.
la brosse.
le carré.
l Lettres séparées à l'excès dans le texte
XVIIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII‘ SIÈCLE.
FRANCE
XVII SIÈCLE.
FRANCE
XVI11° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XV111° SIÈCLE.
FRANCE
XVI11° SIÈCLE.
EUROPE,
FRANCE
XV1I1° SIÈCLE.
CHRNES)
TITRE
DE LA NOTICE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVIL1° SIÈCLE.
FRANCE
XV111° SIÈCLE.
FRANCE
XVIIL° SIÈCLE.
FRANCE
XVIII* SIÈCLE.
FRANCE
XVIII° SIÈCLE.
FRANCE
XVII1° SIÈCLE.
EUROPE.
FRANCE
XVIIL® SIÈCLE.
OBSERVATIONS.
18 pages de texte, dont un
feuillet intercalure de 2 p.
6 pages de texte, dont un
feuill:t inte:calaire de 2 p.
6 pages d2 texte, dont un
feuillet intercaluire de 2 p.
——
Tome VI, nos 401 À 500.
NUMEROS TITRE TITRE
SIGNES.
4
D'ORDRE. DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
401 la bouteille. FRANCE FRANCE |
XVIII° SIÈCLE. XVIII° SIÈCLE.
402 O O le binocle. FRANCE FRANCE
ee XVIi1° SIÈCLE. XVIL° SIÈCLE.
403 4 1 la main. FRANCE FRANCE
K XVIII° SIÈCLE. XVIIL° SIÈCLE.
A04 A H SR RTE FRANCE FRANCE
; XVIII° SIÈCLE. XVI11° SIÈCLE.
405 FO ——— EUROPE EUROPE |
XVIII* SIÈCLE. XVIII® SIÈCLE.
406 EF P FRANCE FRANCE
XVIIL* SIÈCLE. XVI11° SIÈCLE.
407 le médaillon. FRANCE FRANCE
XVIII°-XIX* SIÈCLES. XVIII‘-XIX° SIÈCLES.
408-409 le pied de FRANCE. FRANCE. \
Planche double. cheval. |
410 FRANCE FRANCE.
XIX° SIÈCLE.
A1 B T SUÈDE. SUÈDE |
412 BR SUÈDE. SUÈDE |
OBSERVATIONS.
| 12 pages de texte, dont une
1,2 feuille intercalaire de
4 p., commençant par « Les
moles ».
12 pages de texte, dont une
1/2 feuille intercalaire de
4 p., finissant par « /e gou-
verner ».
NUMÉROS TITRE TITRE
SIGNES. OBSERVATIONS
D'ORDRE. k DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
12 pages de texte, dont deux
413 B S —— SUÈDE. SUÈDE. 1 /2 feuilles intercalaires de
4 p.
414 € le chien de fusil SUÈDE. SUÈDE.
415 À couronné. SUÈDE. SUÈDE.
416 la corde. SUÈDE ET NORVÈGE. | SUÈDE ET NORVÈGE.
SUÈDE. S F S 6 pages de texte, dont un
417 SUÈDE: feuillet intercalaire de 2 p.
6 pages de texte, dont un
418 B P D SUÈDE. SUÈDE. ( feuillet intercalaire de 2 p.,
| finissant par «maisonriche»
419 la hotte. HOLLANDE. |
12 pages de texte, dont une
112 feuille intercalaire de
HOLLANDE. 4 p., commençant par « Pour
| suivre » et finissant par
. « de Frise ».
420 le lapin. HOLLANDE. |
421 HOLLANDE. |
; HOLLANDE. | 8 pages de texte.
422 À V ————— HOLLANDE.
493 &
L E couronné. HOLLANDE. HOLLANDE. 6 pages de texte, dont un
| feuillet intercalaire de 2 p.
G pages de texte, dont un
424 AN X RC n HOLLANDE. HOLLANDE. feuillet intercalaire de 2 p.,
finissant par « au côté». à
425 CR nee ÉCOSSE.
G pages de texte, dont un
ÉCOSSE. feuillet intercalaire de 2 p.,
ü finissant par « au côlé ».
426 C G ————— ÉCOSSE. |
NUMÉROS
D'ORDRE.
SIGNES.
TITRE
DE LA PLANCHE.
TITRE
. DE LA NOTICE.
OBSERVATIONS.
432
433
434
435
436
437
438
439
440
AA
Gi
ex
1 ©
GP
le crochet.
le lit.
le bébé.
le tréteau.
la musette,
la cassero!e.
ÉCOSSE.
ANGLETERRE,
ANGLETERRE,
ANGLETERRE.
ANGLETERRE.
ALLEMAGNE.
ALLEMAGNE. TYROL.
SUISSE.
SUISSE.
SUISSE.
EUROPE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIE,
RUSSIE,
ANGLETERRE
ANGLETERRE.
ANGLETERRE.
ANGLETERRE.
ALLEMAGNE.
SUISSE,
SUISSE.
SUISSE,
EUROPE.
RUSSIE
XVI‘-XIX° SIÈCLES.
RUSSIE.
RUSSIE.
XVIIL‘-XIX° SIÈCLES.
ALLEMAGNE. TYROL.
6 pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
6 pages de texte. dont un
feuillet intercalaire de 2 p.,
fimssant par « de cuir ».
6 pages de texte, dont un
feuillat intercalaire de 2 p.,
commençant par « L'inter-
veution » et finissant par
« les joues ».
NUMÉROS
D'ORDRE.
SIGNES.
442
443
444
445
446
447
A48
449
450
451
452
453
454
B
la sphère.
la ruche.
le parapluie.
D couronné.
l’échelle.
le porte-crayon.
L couronné.
B couronné.
la cornue.
P couronné.
TITRE
DE LA PLANCHE.
TITRE
OBSERVATIONS.
DE LA NOTICE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIL.
RUSSIE.
RUSSIE.
POLOGNE.
POLOGNE.
POLOGNE.
POLOGNE.
POLOGNE.
POLOGNE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIE.
RUSSIE.
POLOGNE
XIII-X1V° SIRCLES. ( à Pécsdefexte
POLOGNE
XIV<-XV° SIÈCLES.
POLOGNE
XIV°-XV° SIÈCLES.
POLOGNE
XVI‘ SIÈCLE.
POLOGNE
XVIIL°-XIX° SIÈCLES.
POLOGNE.
NUMÉROS TITRE TITRE
SIGNES. OBSERVATIONS.
D'ORDRE. DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
455 CRE POLOGNE. POLOGNE s
XVII-XVIII* SIÈCLES.
€
456 |] la clé. POLOGNE. POLOGNE
Fa XIX° SIÈCLE.
457 CA le cadenas. POLOGNE. POLOGNE
Q IVe Grid a
XIX° SIÈCLE,
A58 H ] HONGRIE ET CROATIE,
s 12 pages de texte, dont une
HONGRIE ET CROATIE. 1/2 feuille intercalaire de
RUTHÈNE. 4p., commençant par «2° 3,
Femme Szekely »
459 G Z RUTHÈNE. CA
460 le tire-bouchon. EUROPE, EUROPE.
461 + la coupe. TURQUIE D'EUROPE, TURQUIE D'EUROPE
ET GRÈCE,
: , s 6 pages de texte, dont un
462 la lampe. TURQUIE D'EUROPE, TURQUIE D'EUROPE feuillet intercalaire de 2 p.,
ET GRÈCE, finissant par « de son cos-
lime ».
463 À Yi ORIENT. ORIENT,
464 ED le pont. TURQUIE D'EUROPE. TURQUIE D'EUROPE.
465 Â IN la mitre. ITALIE. ITALIE
XL XIX° SIÈCLE.
_—_— lanote ITALIE ITALIE
466 I — de musique. SE RATS
467 H B ITALIE ITALIE
XIX° SIÈCLE. XIX° SIÈCLE.
468 GO ITALIE ITALIE
i
XIX° SIÈCLE.
XIX° SIÈCLE.
d
— MM
NUMÉROS
D'ORDRE.
SIGNES.
469
470
471
472
4738
474
475
476
477-478
Planche double.
479
480
481
482
483
484
le sabre.
la scie.
la roulette,
les castagnettes
M couronné.
le patin.
le broc.
la grue.
TITRE
DE LA PLANCHE.
TITRE
DE LA NOTICE.
ESPAGNE,
ESPAGNE.
ESPAGNE,
ESPAGNE,
ESPAGNE,
ESPAGNE.
ESPAGNE,
ESPAGNE,
ESPAGNE,
ESPAGNE,
ESPAGNE,
ESPAGNE,
PORTUGAL.
PORTUGAL.
FRANCE,
ESPAGNE.
ESPAGNE.
ESPAGNE.
ESPAGNE.
ESPAGNE,
ESPAGNE.
ESPAGNE.
ESPAGNE,
ESPAGNE.
ESPAGNE.
ESPAGNE.
PORTUGAL.
PORTUGAT.
FRANCE
XIX° SIÈCLE.
OBSERVATIONS.
{ Les deux signes renversés
| dansle texte.
( 6 pages de texte, dont un
| feuillet intercalaire de 2 p.
G pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.,
commençant par «es Fili-
granes ».
G pages de texte, dont un
feuillet intercalaire de 2 p.
\
l
nn NU Re
Planche double.
NUMEROS TITRE TITRE
SIGNES. OBSERVATIONS.
D'ORDRE. DE LA PLANCHE. DE LA NOTICE.
A85 C V FRANCE. FRANCE.
486 E ( FRANCE. FRANCE
XIX° SIÈCLE.
487 F Y = FRANCE FRANCE ( 6 pages de texte, dont un
XIX° SIÈCLE. XIX° SIÈCLE. | feuillet intercalaire de 2 p,
4188 F S FRANCE. FRANCE.
489 FRANCE FRANCE
À
IVe « \ eue
XIX° SIÈCLE. - XVIII‘-XIX° SIÈCLES.
490 D M FRANCE. FRANCE
XIX° SIÈCLE. XIX° SIÈCLE.
491 le bateau. FRANCE. FRANCE
: XIX° SIÈCLE.
492 le poisson. FRANCE. FRANCE
XX MST CIE
493 la niche à chien. FRANCE, FRANCE.
494 FRANCE. FRANCE.
495 BI FRANCE, FRANCE.
498 CC BRETAGNE, BRETAGNE.
497 la clé anglaise. FRANCE. FRANCE. ( Signe inversé dans la planche
XIX° SIÈCLE. | (le bouton à droite).
498 A D — FRANCE, FRANCE.
499-500 CD BRETAGNE. BRETAGNE. |
RETIRE —————
TABLE DES MATIÈRES.
Tome I
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Table analytique des planches et notices.
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Index géographique et ethnographique faisant suite au glossaire. ..................... 247
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Tomes II à VI
Les volumes IT, III, IV, V et VI, qui contiennent les 500 planches et notices ne comportant pas de
pagination, il est inutile de répéter ici le classement qui en est donné pages D et c (Avis au relieur)
indiquant l’ordre des planches et notices à l’aide du Tableau de concordance, ainsi que la place des
faux-titres de volumes (en noir et rouge) et des faux-titres de parties.
> 9 ————————
RER AMI
Page 17, ligne 26 : au lieu de Parazionum lire Parazonium
Page 49, ligne 17 : au lieu de tractavan lire tactravan
Page 50, ligne 2 : «u lieu de Samiasse lire Saniasse
Page 59, ligne 14 : au lieu de mourkoupy lire mour-pounky
Page 114, ligne 27 : au lieu de seiter lire saeter
Page 123, ligne 8 : au lieu de békiecha Zire béchieka
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